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1 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
t le seul digne d’être étudié. La scène de la lettre, la cinquième du premier acte ; celle du billet déchiré, la cinquième du d
de morale et de diction ; tout en est à étudier. La première scène du premier acte, où les deux caractères, principaux s’expose
acte, où les deux caractères, principaux s’exposent : la cinquième du premier acte, où Valère veut faire parler Sganarelle et s
èce à tiroir. Son valet est le premier fâcheux. La scène cinquième du premier acte du seigneur qui a fait une courante ; la deu
ouvrage. L’ÉCOLE DES FEMMES. Chef-d’œuvre de comique. Les trois premiers actes me semblent infiniment supérieurs aux deux
semblent infiniment supérieurs aux deux autres. La première scène du premier acte, modèle d’exposition morale ; la sixième ent
r davantage. L’AMOUR MÉDECIN. Jolie farce. La première scène du premier acte, dans laquelle Sganarelle demande des consei
d’être appris par cœur avant que d’être examiné. La première scène du premier acte, où Alceste développe son caractère avec son
Jolie farce, pleine de vérité. La première et la deuxième scène du premier acte, dans lesquelles Sganarelle bat sa femme, le
choquer, après cinq actes de beautés continues. La première scène du premier acte, où la vieille mère Pernelle, en grondant to
g ; la scène avec Mercure qui lui persuade qu’il est Sosie ; la scène première du deuxième acte entre Amphitryon et Sosie ; la d
e vaut peut-être Le Tartuffe et Le Misanthrope. La scène troisième du premier acte entre l’avare et le valet qu’il fouille ; la
GE DANDIN. Pièce très morale et très comique. La scène deuxième du premier acte, où Lubin fait confidence à George Dandin de
tes celles de Molière, il y a des scènes excellentes. La cinquième du premier acte, où Sbrigani prend le parti de Pourceaugnac 
e farce charmante serait une excellente comédie. La première scène du premier acte est un modèle d’exposition ; la scène quatri
LES FEMMES SAVANTES. Chef-d’œuvre encore. La première scène du premier acte, où Armande et Henriette exposent leurs diff
où il se prend de querelle avec Vadius ; au cinquième acte, la scène première , où Henriette témoigne à Trissotin sa répugnance,
LE MALADE IMAGINAIRE. Excellente comédie. La première scène du premier acte,où Argan compte ses mémoires ; la cinquième,
sa mère entend parler de Géronte, est pillée de la cinquième scène du premier acte du Malade imaginaire. LE BAL. La plus
sse charge. LE JOUEUR. La meilleure des comédies de Regnard. Au premier acte, la deuxième scène expose à merveille et trè
LA MÉTROMANIE. Chef-d’œuvre ; tout en est presque à remarquer. Au premier acte, la scène sixième entre Damis et son valet,
arquis est bien soutenu et bien fait. LES DEUX PIÈCES. La scène première du quatrième acte, où Lucile -demande au chevalie
2 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
m’éclaira soudainement vers l’an 1803. Ces lignes contiennent l’idée première des deux essais sur le Rire écrits par Stendhal à
Plana26 et moi avons ri comme des coffres en 1800 aux trois ou quatre premières lectures des Femmes savantes ; aujourd’hui Henri
paraît être une copie définitive. — F. 8 recto : Reprise des notes du premier acte qui devraient précéder le f. 2 recto. — F.
diverses pièces dont (f. 113) la copie de la traduction partielle du premier livre de Y Iliade de Lebrun ; lire f. 125 verso l
le titre : Elementari sulla Poesia, comprend six pièces dont les deux premières en italien et les trois dernières en anglais. Nou
ntez mes compliments à Mr et à Madame Lucas. Monsieur Monsieur Rabot premier [illisible] du Consulat de France, à Civita Vecch
lations de Beyle et de Champollion Figeac durèrent jusqu’à la mort du premier . On se rappelle que Stendhal, frappé d’apoplexi
heures du matin. Constaté par nous Maire, officier de l’Etat civil du premier arrondit, de Paris, sur la déclaration des sieurs
ens d’en porter le 21 décembre 1813, tome VI de Letourneur64. [Acte premier , scène première] ACTE PREMIER Scène première
le 21 décembre 1813, tome VI de Letourneur64. [Acte premier, scène première ] ACTE PREMIER Scène première Philinte, Alcest
3, tome VI de Letourneur64. [Acte premier, scène première] ACTE PREMIER Scène première Philinte, Alceste Alceste ……… Je v
Letourneur64. [Acte premier, scène première] ACTE PREMIER Scène première Philinte, Alceste Alceste ……… Je veux qu’on me di
e Éliante auroit tous mes soupirs ; Exposition bien froide. [Acte premier , scène II] Scène II Oronte, Alceste, Philinte
ur. Fleury dit cela du ton d’un défi, je n’exagère point65. [Acte premier , scène III] Scène III Philinte, Alceste Alces
naissance du cœur humain avec laquelle ils jugent. [Acte II, scène première ] ACTE II Scène première Alceste, Célimène Cél
c laquelle ils jugent. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Alceste, Célimène Célimène Je pense qu’ayant pris
lle est mal peinte. La fin de cet acte est froide. [Acte IV, scène première ] ACTE IV Scène première Éliante, Philinte Éli
e cet acte est froide. [Acte IV, scène première] ACTE IV Scène première Éliante, Philinte Éliante Pour moi, je n’en fais
petit repos de gaieté au milieu de tout ce sérieux. [Acte V, scène première ] ACTE V Scène première Alceste, Philinte Alce
lieu de tout ce sérieux. [Acte V, scène première] ACTE V Scène première Alceste, Philinte Alceste ……… Il court parmi le m
mbre 1813 66.   II. Tartuffe Sur le Tartuffe 67 [Acte premier , scène première] ACTE PREMIER68 Scène premièr
II. Tartuffe Sur le Tartuffe 67 [Acte premier, scène première ] ACTE PREMIER68 Scène première Madame Pernell
uffe 67 [Acte premier, scène première] ACTE PREMIER68 Scène première Madame Pernelle, Elmire, Mariane, Cléante, Damis,
ressemblent à Mme Pernelle. Qui osera peindre une vieille après cette première scène, et celle de 1’incrédulité ? Voilà un des v
t à eux-mêmes ; le spectateur regarde quelle mine ils font. [Acte premier , scène II] Scène II Cléante, Dorine Dorine Oh
nt perfectionnés. Ce vers serait exécrable fait aujourd’hui. [Acte premier , scène IV] Scène IV Cléante, Damis, Dorine Do
eint seul la manière dont Orgon est regardé dans sa famille. [Acte premier , scène V] Scène V Orgon, Cléante, Dorine Cléa
ance, La part que vous prenez à sa convalescence. Sarcasme. [Acte premier , scène VI] Scène VI Orgon, Cléante Orgon Mon
sans leur faire subir d’examen. J’observe qu’on a bien peu ri dans ce premier acte. On a souri en reconnaissant l’excellence de
e tems de la pièce où le spectateur hait le moins. [Acte II, scène première ] ACTE II Scène première Orgon, Mariane Orgon
ctateur hait le moins. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Orgon, Mariane Orgon Mariane ! L’armée ennemie f
ien raison de n’apprendre ni le grec ni le latin. [Acte III, scène première ] ACTE III Scène première Damis, Dorine Damis
le grec ni le latin. [Acte III, scène première] ACTE III Scène première Damis, Dorine Damis Que la foudre, sur l’heure, a
ue celles de ce voyage-ci. C’est ma léthargie71. [Acte IV, scène première ] ACTE IV Scène première Cléante, Tartuffe Clé
’est ma léthargie71. [Acte IV, scène première] ACTE IV Scène première Cléante, Tartuffe Cléante Oui, tout le monde en p
de me faire sortir ! Voilà l’odieux qui commence. [Acte V, scène première ] ACTE V Scène première Orgon, Cléante Cléante
à l’odieux qui commence. [Acte V, scène première] ACTE V Scène première Orgon, Cléante Cléante Mais au vrai zèle aussi n’
n le fesant amoureux de sa femme à laquelle il aurait tout confié. Au premier abord ce second moyen semble rendre difficile la
presque pas la peine d’être dites, mais qui sont vraies. » [Acte premier , scène première] ACTE premier83 Scène premiè
peine d’être dites, mais qui sont vraies. » [Acte premier, scène première ] ACTE premier83 Scène première Octave, Silve
aies. » [Acte premier, scène première] ACTE premier83 Scène première Octave, Silvestre Octave Ah ! parle si tu veux, e
mes épaules. Plaisanterie. L’on rit et l’on aime Silvestre. [Acte premier , scène II] Scène II Octave. Scapin, Silvestre
de qui amuse. Pour que ces nuances fassent effet, il faut un génie de premier ordre. Scapin Je les aurais joué tous deux par-d
x par-dessus la jambe. Avec la faiblesse d’enfant d’Octave. [Acte premier , scène III] Scène III Hyacinte, Octave, Scap
ans un endroit où il faut la plus grande justesse de nuance. [Acte premier , scène IV] Scène IV Octave, Scapin, Silvestre
votre père qui arrive…. Second petit moyen de faire avaler. [Acte premier , scène VI] Scène VI Argante, Scapin ; Silvestr
cène traitez si vous pouvez le sujet du flatteur. [Acte II, scène première ] ACTE II Scène première Géronte, Argante Géro
le sujet du flatteur. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Géronte, Argante Géronte Ma foi, seigneur Argante
. Scapin croit vraiment que c’est une imposture. [Acte III, scène première ] ACTE III Scène première Zerbinette, Hyacinte
c’est une imposture. [Acte III, scène première] ACTE III Scène première Zerbinette, Hyacinte, Scapin, Silvestre Zerbinett
gurer Mme Setiet donnant sa fille à un homme qu’elle aurait méprisé. Première situation : Une Mme Setiet dévote sachant que s
érius, etc. G. Dandin rougissant de ses parents : Développement du premier désavantage, page 2. Être ruiné par la famille no
les réinventer, ce que j’ai fait au moins deux ou trois fois. [Acte premier , scène II] ACTE premier Scène II George Dand
ait au moins deux ou trois fois. [Acte premier, scène II] ACTE premier Scène II George Dandin, Lubin Lubin Paix ! George
à ce monsieur le courtisan ? On rit de la figure de Dandin. [Acte premier , scène III] Scène III George Dandin (seul) Il
ujets d’attention qui renferment une moitié d’acte, un acte. [Acte premier , scène IV] Scène IV Monsieur de Sotenville, M
je serai cocu, moi, si l’on n’y met ordre. Stile frappant. [Acte premier , scène V] Scène V Monsieur de Sotenville, Cl
à la cour ; et j’eus l’honneur, dans ma jeunesse, de me signaler des premiers à l’arrière-ban de Nancy. Cela était du bien bon
Dandin auraient peut-être eu bien de la peine à comprendre. [Acte premier , scène VI] Scène VI Monsieur et Madame de Sot
ait d’esprit (mais déraisonnable) qui illumine la situation. [Acte premier , scène VIII] Scène VIII Monsieur de Sotenvill
andin, ou bien il doit croire que son beau-père le mystifie. [Acte premier , scène IX] Scène IX George Dandin (seul) All
prendrait par famine, ainsi que sa fière famille. [Acte II, scène première ] Acte II Scène première Claudine, Lubin Lubi
que sa fière famille. [Acte II, scène première] Acte II Scène première Claudine, Lubin Lubin Nous en usons honnêtement,
st raisonnable, mais un peu lourd, un peu paysan. [Acte III, scène première ] ACTE IIIScène première Clitandre, Lubin Lu
lourd, un peu paysan. [Acte III, scène première] ACTE IIIScène première Clitandre, Lubin Lubin … Pourquoi il ne fait jo
st un ridicule bien petit. Qu’est-ce que le caractère d’Armande ? son premier mobile est-il le désir de plaire à Clitandre ? en
st comme coquette. Passons à l’examen détaillé de la pièce91. [Acte premier , scène première] ACTE premier Scène première
te. Passons à l’examen détaillé de la pièce91. [Acte premier, scène première ] ACTE premier Scène première Armande, Henrie
en détaillé de la pièce91. [Acte premier, scène première] ACTE premier Scène première Armande, Henriette Armande Loin d’
la pièce91. [Acte premier, scène première] ACTE premier Scène première Armande, Henriette Armande Loin d’être aux lois d
sans..… et entre indifférens) que celui de Mme Du Deffand92. [Acte premier , scène II] Scène II Clitandre, Armande, Henr
nière mauvaise ressource de Tartuffe. Tome VI, in-8º, 121, les quatre premiers vers nous semblent trop sérieux, stile lourd de M
plaisanterie. Elle est entièrement battue. On rit beaucoup. [Acte premier , scène III] Scène III Clitandre, Henriette M
enriette Quel conte ! Cette repartie a la vivacité moderne. [Acte premier , scène IV] Scène IV Bélise, Clitandre Bélise
pourrait pas en tirer parti pour le beau langage. [Acte III, scène première ] ACTE IIIScène première Philaminte, Armande,
pour le beau langage. [Acte III, scène première] ACTE IIIScène première Philaminte, Armande, Bélise, Trissotin, Lépine Ph
a, elle a tort comme littérateur, mais elle a raison comme suivant ce premier penchant de l’homme : chercher le bonheur. Phila
rire, mais elle amuse, elle a moins de vétusté95. [Acte IV, scène première ] ACTE IVScène première Philaminte, Armande Ar
e a moins de vétusté95. [Acte IV, scène première] ACTE IVScène première Philaminte, Armande Armande Et ce petit monsieur
ait lui camper deux ou trois bonnes plaisanteries. [Acte V, scène première ] ACTE VScène première Henriette, Trissotin Tr
is bonnes plaisanteries. [Acte V, scène première] ACTE VScène première Henriette, Trissotin Trissotin Un tel discours n’
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cet ensemble merveilleux, qui dispose tous les tableaux en peintre de premier ordre et qui sait grouper des masses de cent pers
sociale élevée ; au théâtre, le costume de la seconde, comme celui du premier , sentent la pleine roture. — Mais, singulière ano
nt ses droits. » On sait d’ailleurs que Tartuffe qui, dans la pensée première de Molière, était de robe longue, devint homme d’
tablette sur laquelle on range les différents accessoires de la scène première  : la bourse de jetons, le mémoire de l’apothicair
édie épisodique en vers libres, représentée le 12 avril. Dès la scène première , Mme Vestris, en Melpomène, parlant des sociétair
’Hôtel de Bourgogne, c’est-à-dire qu’il en était le partisan déclaré, premier point de dissentiment entre Molière et lui. Par s
de protester qu’il n’avait pas mis ses visées aussi haut, et que son premier dessein avait été tout simplement d’essayer quelq
Cour entraîne la Ville. Lorsque Racine écrit sa préface, l’orage des premières heures s’est dissipé, le succès des Plaideurs n’a
ouard Fournier avait prodigieusement lu, noté, recueilli, retenu. Ses premières études sur Molière remontent à 1852 : il publia d
ant plusieurs années d’une manière fort remarquable par un comique de premier ordre, M. Albrecht, mort l’an dernier, et qui a t
de libertin et de libertinage dans la scène de Cléante et d’Orgon au premier acte, il n’aurait pas dû, à propos de Valère (act
s ont paru à peu près parfaites. Nous en dirons autant de la scène du premier acte entre Orgon et Dorine, tout en regrettant qu
e expression sent un peu son Tartuffe. La grande tirade de Cléante au premier acte est une de celles que M. Thym a condensées.
ersonnage, un petit détail qui a sa valeur. Dans la première scène du premier acte, madame Pernelle dit, en montrant Cléante :
onnaissances et le talent — un talent de dessinateur et de graveur de premier ordre. Il possédait, jeune, avec cette volonté qu
tre en gravure de la Marquise de Pompadour. Pendant toute la durée du premier Empire, nous le retrouvons Directeur-général des
onquête de la Haute-Egypte, aux côtés de Desaix, et que, toujours aux premiers rangs, dans ce corps d’avant-garde que commandait
sont incomplètes. La Grange ne donne avec précision que les dates des premières représentations ; plus tard même, les petites piè
sujet d’être satisfai bon à deux heures. La restitution des trois premières lignes et des deux dernières nous paraît ne prése
olière, — après avoir, par des emprunts, réglé quelques dettes, — ses premières dettes ! — quitte le jeu de paume des Métayers, d
cement de ce jeu de paume illustre, que Molière fit ou continua « ses premières armes ». C’est au jeu de paume de la Croix-Noire,
s d’aujourd’hui se plaignent lorsqu’ils ne font pas fortune avec leur premier livre ou leur première pièce. La troupe de l’Illu
ignent lorsqu’ils ne font pas fortune avec leur premier livre ou leur première pièce. La troupe de l’Illustre Théâtre quitta le
ssent établir dès lors l’existence. De plus, la recette peu élevée du premier soir, 533 livres, permettrait de croire que l’on
ent, à en conclure. La recette de 533 livres est une bonne recette de première représentation, qui ne laisse supposer aucune, né
luante, dans les Mémoires de son frère, Charles Perrault. Lorsque, au premier  janvier 1664, Colbert fut fait surintendant des b
pieds hors de terre. Mais Colbert, mécontent du projet de M. Le Vaux, premier architecte, dont s’était contenté son prédécesseu
duites dans sa pièce afin de désarmer la coterie « dévote » ; dans sa première pensée, en 1664, Tartuffe portait certainement un
d’avoir accès auprès du Roi, ainsi que je l’ai fait remarquer dans ma première note. Je regrette de donner sur ce sujet un trava
COUET. Henri Van Laun : Les plagiaires de Molière en Angleterre ( premier article) Le Moliériste : revue mensuelle, to
, en changeant fort souvent le tuteur où le père en mari, et la jeune première ou l’ingénue en femme. Jusqu’à la fin du dernier
étendu Astrologue), représentée en 1671, a imité la deuxième scène du premier acte, la troisième scène du quatrième acte et les
e vois pour le moment aucune raison péremptoire de repousser les deux premières , c’est-à-dire 1665 et 1671 ; néanmoins elles sont
quels elle donnait déjà lieu au Théâtre du Marais, annonce-t-il cette première représentation tant retardée dans les termes suiv
ontfleury ne le surprend ni ne l’indigne. Peut-être a-t-il été un des premiers à la connaître. En tout cas, il ne se récrie pas
de l’occasion pour se donner le plaisir du fruit défendu : les trois premiers actes du Tartuffe. Molière n’avait donc rien à s
Le Roi y alla le 20 et en repartit le 24. On se demande si les trois premiers actes du Tartuffe furent représentés grâce à la p
les de Villers-Cotterêts, telle que l’enregistre La Grange, les trois premiers actes du Tartuffe viennent en cinquième lieu, par
on. Sur six, y compris le prologue, Molière faisait le jeu des quatre premiers . Madeleine Béjard jouait le rôle de Philis dans l
e était juste. Sans atteindre aux chiffres du Mariage forcé, les deux premières recettes de La Princesse d’Élide montrèrent tout
ns une Cour, Repaître son esprit de belles espérances, Rechercher des premiers rapproche des puissances, Bien souvent à midi dem
Lion, le 16 février 1654, in-4, divisé en 12 entrées. « La Nécessité, premier récit. « Première entrée, un Gagne-Petit ; deuxiè
er 1654, in-4, divisé en 12 entrées. « La Nécessité, premier récit. «  Première entrée, un Gagne-Petit ; deuxième, un Cuistre de
a imité la première, la deuxième, la cinquième et la sixième scène du premier acte, ainsi que les cinq premières scènes, la hui
la cinquième et la sixième scène du premier acte, ainsi que les cinq premières scènes, la huitième, la neuvième et la quatorzièm
, où se trouve une imitation de la première et de la seconde scène du premier acte de L’École des maris. Dans ma notice sur L’É
âcheux. Shadwell a surtout imité la première et la cinquième scène du premier acte, et la seconde et la troisième scène du seco
brement la première, la seconde, la quatrième et la sixième scènes du premier acte, la sixième du second, la quatrième du trois
ue, plus cousin germain des bons types comiques qu’il n’en a l’air au premier abord. Me permettez-vous d’évoquer, à son sujet,
as rare de voir ainsi les répétitions générales escompter l’effet des premières . Le lendemain, les tentures extérieures avaient d
873, s’est formellement opposé à cette manifestation, alléguant qu’au premier Jubilé du Burg-Theater, il y a quatre ans, la Com
aut pas le diable ! La cérémonie est funèbre. C’est un enterrement de première classe, avec exhibition de toilettes qui ont dû c
acroix), dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, in-8, première année, 1864, page 26. 22. Vid. le Moniteur. Nº 
est l’abbé de Pure. L’épître « À telle qui n’y pense pas » en tête du premier volume, est signée Gélasire. 36. Ibid., p. 490.
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
èce, où nous nous trouverons, du reste, en pays de connaissance. ACTE PREMIER Fulvio et Cintio, tous deux amoureux de l’esclave
’est point d’accord 24  ». Pour plus de détails, voyez la scène iv du premier acte de L’Étourdi de Molière ; l’imitation est de
a au personnage de Scapin une sorte de supériorité parmi les rôles de premiers zanni, c’est-à-dire de valets intrigants26. 15
ement l’expression métaphorique qu’emploie Trufaldin à la scène iv du premier acte de L’Étourdi : Et vous, filous fieffés, ou
fameux dessinateur italien de ce temps. » Le costume traditionnel du premier zanni, c’est la veste et le pantalon blancs galon
5 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
dition comique qui précède immédiatement Molière et qui lui arrive de première main. Non seulement les œuvres qu’elle avait prod
l’âme, un sentiment, une passion ; pour faire éclater un caractère du premier mot et du premier geste. Les expositions étaient
t, une passion ; pour faire éclater un caractère du premier mot et du premier geste. Les expositions étaient généralement très
de nous apprendre à n’être point trop injustes pour les temps qui, au premier coup d’œil, paraissent stériles ; on découvre, gr
arce qu’elle n’enfante point des œuvres artistiques ou littéraires de premier ordre : elle les ébauche, elle les rend possibles
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
aration du roi et de Madame de Montespan sous prétexte de religion. —  Premier symptôme de lassitude. — Mort de la duchesse de M
let : je parle des hôtels d’Albret et de Richelieu. Elle était un des premiers sujets de l’école de Julie d’Angennes ; il y avai
adame de Caylus, et d’après elle beaucoup d’autres ont confondu cette première séparation du roi et de madame de Montespan, avec
me Scarron l’écrit, madame de Montespan est encore dans l’accès de sa première fureur, qu’elle est renfermée depuis deux jours.
7 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
oux invisible, de La Veuve à la mode, de Délie, de La Folle Querelle, première critique et première parodie en forme de comédie
Veuve à la mode, de Délie, de La Folle Querelle, première critique et première parodie en forme de comédie (de la tragédie d’And
ge et partie, etc. On trouvera dans ce volume une vie de M. de Visé ( premier auteur du Mercure galant), qui a composé beaucoup
ctère, puisqu’il commence si bien de le faire remarquer. « Dans cette première scène, il blâme ceux qui sont tellement accoutumé
anthrope en fît la critique, et demeurèrent ensuite tout confus. « Ce premier acte, ayant plu à tout le monde, et n’ayant que d
l’accommodement du Misanthrope avec l’homme du sonnet, et l’ami de ce premier en entretient la cousine de la coquette. Les vers
nquième qu’il est perdu, et le Misanthrope agit selon que j’ai dit au premier . Son chagrin, qui l’oblige à se promener et rêver
qu’ils n’en demeurent pas d’accord. » Le froid accueil du public aux premières représentations du Misanthrope est moins surprena
ard à ses parents, peut-être aussi ne fit-il que suivre l’exemple des premiers acteurs de l’Hôtel de Bourgogne, qui avaient au t
648 jusqu’en 1651. Molière l’employa vraisemblablement à composer ses premiers ouvrages ; la Béjart, comédienne de campagne, att
en un acte, qui avait cessé à l’Hôtel de Bourgogne depuis la mort des premiers farceurs. » « [*]La Cour avait tellement goûté
ut pas, pour en juger sainement, partir des mêmes principes. Dans ses premières comédies d’intrigue, il se conforma à l’usage qui
entiments trop élevés pour que Molière dût craindre les suites de son premier mouvement. » Ajoutons, pour terminer cet article
t parle M. Despréaux dans son Lutrin *, s’appelait Didier l’Amour. Sa première femme était une clabaudeuse éternelle, qu’il sava
s chansons en forme de dialogue. » Il n’est pas douteux que les deux premiers actes de Mélicerte, pastorale héroïque (de M. Mol
rée du Ballet des Muses. « [*]Molière n’avait composé que les deux premiers actes de cette Pastorale héroïque ; elle fut repr
pièce, y joignit des intermèdes et changea la versification des deux premiers actes, qu’il mit en vers libres et irréguliers. L
res à cela… « Pour l’exécution de cette fête, le duc de Créquy, comme premier gentilhomme de la chambre, fut chargé de ce qui r
rgé de ce qui regardait la comédie ; le maréchal de Bellefonds, comme premier maître d’hôtel du roi, prit soin de la collation,
ur Gissey d’accommoder un endroit pour le souper, et le sieur de Vau, premier architecte du roi, un autre pour le bal. « Le mer
on lui reproche qu’il a eu grande attention, dans la seconde scène du premier acte, à donner à Cléante le caractère d’un fils t
aucune occasion de le persécuter. On sent par là que le sujet du premier acte, et l’amour de Valère et d’Élise, ont été ti
  Il Dottor Bachettone, ou le Docteur Bigot. ACTE II. Scène première . Le Docteur dévot et grand usurier a pour a
Tartuffe 9, en un mot, Charme en son rôle de bigot. « [*]Les trois premiers actes de Tartuffe avaient été représentés à la si
Le Tartuffe, dont on a employé les endroits les plus curieux des deux premiers , dans cet article. 1669. Monsieur de Pourceaug
ire au lecteur, dont voici le commencement : « Le Misanthrope, dès sa première représentation, ayant reçu du théâtre l’approbati
ia cinq années, il y suivit le cours des classes d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, qui depuis fut le protecteur des
une bonne école pour les mœurs, in-4°. 1. [Note marginale] Tome XXI, première partie, p. 115. a. Ce fait a été plusieurs fois
vie et les ouvrages de Molière, après avoir parlé du succès des deux premières comédies de Molière (L’Étourdi et Le Dépit amoure
e Molière. 1. [Note marginale] Tome IX, p. 268. 2. [Note marginale] Premier placet sur Tartuffe. a. « Les trois premiers ac
8. 2. [Note marginale] Premier placet sur Tartuffe. a. « Les trois premiers actes représentés à Versailles le 12 mai 1664 le
Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 3. [Note marginale] Premier placet sur Tartuffe. a. « [*]Les hypocrites ava
tte occasion qu’il fait dire à Alceste (Le Misanthrope, acte V, scène première ) : Un traître, dont on sait la scandaleuse histo
t le fourbe a le front de me faire l’auteur. » 1. [Note marginale] Premier placet sur Le Tartuffe. 2. [Note marginale] Seco
8 (1884) Tartuffe pp. 2-78
versions différentes. Celle qui subsiste est la troisième ; les deux premières ont disparu. A chacune, l’œuvre subissait, par or
oute nue, comme elle naquit d’abord ; et voilà ce qui nous manque. Ce premier trait, cette première copie de Tartuffe, sans ret
naquit d’abord ; et voilà ce qui nous manque. Ce premier trait, cette première copie de Tartuffe, sans retouches, sans altératio
rs ; la pièce néanmoins réussit ; le sixième jour, il donne les trois premiers actes de Tartuffe : la pièce est interdite. Ce n’
désire connaître la pièce ; Molière la lui donne — toujours les trois premiers actes — à Villers-Cotterets, le 25 septembre. Tar
ute d’un texte primitif, quelque donnée sur ce que pouvait être cette première pensée ? Une question se pose tout d’abord. Pourq
crire les parties les plus fortes, sur le plus ou moins de succès des premières  : et qu’il eût pu entrer dans la pensée de Molièr
es difficultés par une hypothèse singulière. Il croyait que les trois premiers actes joués en mai 1664 formaient une comédie ple
ui a fait, lui, si empressé de son Tartuffe, et rentrant de voyage au premier acte, de ne pas l’avoir encore embrassé au troisi
et certain que les trois actes qui furent joués différaient des trois premiers actes définitifs. Nous avons là-dessus le témoign
église. De quoi en effet, au lendemain de la représentation des trois premiers actes, le curé Roullé accusait-il Molière ? D’avo
avait pensé, et peut-être s’était servi de ce cas de nullité dans sa première copie ; c’est le vers d’Elmire (acte V, scène v) 
ue de Paris avec la pièce ? Que ce confrère de Molière l’eût prise au premier Tartuffe ? On ne hasarde ces suppositions, j’en c
onscience a subi une déviation particulière et ce grand dupeur est sa première dupe. Profondément humain en cela, mes frères ! Q
pareilles. Eh bien ! telle est l’infatuation de notre homme, qu’aux premiers mots d’Elmire il est pris. Qu’Elmire ajuste merve
s, il y a quelques années, flagrante delicto, dans un compartiment de première classe, avec une pénitente à lui, crut s’en tirer
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
rs, et toujours aussi ils gardèrent quelque chose de leur physionomie première et de leur première origine : à Paris, au dix-sep
i ils gardèrent quelque chose de leur physionomie première et de leur première origine : à Paris, au dix-septième et au dix-huit
t des acteurs fameux de la commedia dell’arte furent des gymnastes de premier ordre ; ils durent leur réputation autant à leurs
s avoir répandu une goutte de vin. Il faisait, en dehors, le tour des premières , secondes et troisièmes loges, exercice si périll
s. En résumé, la commedia dell’arte se retrouve partout sous sa forme première  ; comme tous les arts, elle a sa période instinct
10 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
Beauchamp, Chicanneau. Dans le cinquième acte. Ballet des Nations. Première entrée, un donneur de livres, dansant, le sieur D
cteur qui souhaite qu’on lui représente ce qui peut frapper la vue du premier abord. Nous allons le satisfaire, en rapportant u
ieur de Brie. Jupiter, le sieur Du Croisy. Zéphir, le sieur Molière. Premier intermède. Femme désolée qui plaint le malheur d
lles sont, etc. Molière a encore fait usage de la troisième scène du premier acte de La Sœur. Lélie raconte à son ami Éraste l
urs : Laissez-moi le finir avec une parole, etc. La seconde scène du premier acte des Fourberies de Scapin présente la même si
. La Bergère en femme, Mlle Molière. Un Berger amant, le sieur Baron. Premier Pâtre, le sieur Molière. Second Pâtre, le sieur L
ents de toute la comédie et des divertissements qui devaient suivre. Premier acte de la comédie. Premier intermède. La plai
s divertissements qui devaient suivre. Premier acte de la comédie. Premier intermède. La plainte, qui fait le premier inter
d’une certaine Martine, servante de cuisine, qui avait été chassée au premier , qui fait extrêmement rire l’assemblée par un nom
le troisième intermèdeb, qui, quoique mieux lié au sujet que les deux premiers , n’en est pas plus vraisemblablec. » Boursault,
ouvrages. a. Par l’extrait du Pédant joué de Cyrano, tome VIII, page première de cette Histoire, on verra que ce n’est que le f
sté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gentilhomme 2, cette première pièce serait peut-être tombée. Ce divertissement,
i. [*]. [Note marginale] Réponse aux questions d’un provincial, tome premier , ch. 29, p. 245-250. a. M. Bayle ajoute dans la
Mme la duchesse de Rohan. [*]. [Note marginale] Mercure galant, tome premier , lettre du 19 mars 1672. 1. [Note marginale] Voy
11 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
ies. Et voilà pourquoi, en un jour de fête, l’Odéon reprend les trois premiers actes de l’Illusion comique, et la Comédie-França
l’École des femmes, Don Juan, le Misanthrope, Tartufe (dont les trois premiers actes, il est vrai, furent d’abord essayés à Vers
pour « lier ensemble » ces bonshommes, avertit qu’il s’est « servi du premier nœud qu’il a pu trouver ; » il les a, de la façon
icences du surintendant, à la lumière du roi-soleil, — alors dans son premier éclat, deux ans après la paix des Pyrénées, cinq
ous fait souvenir de ce modèle unique par le malicieux badinage de ce premier acte, où paraissent d’abord les sœurs de l’héroïn
l’Illusion comique je ne parle que pour mémoire : on a joué les trois premiers actes, une fois seulement, à l’Odéon, devant de r
12 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
de ne voir dans la femme de Molière que la fille et non la sœur de sa première maîtresse : « Pour ruiner l’autorité de l’acte de
cultivé par beaucoup d’hommes d’esprit, nous trouvons encore, et aux premiers rangs, un érudit qui, à coup sûr, n’avait pas bes
sième bonne fortune, retrouver le pamphlet. Nous consignâmes les deux premiers renseignements dans la Revue rétrospective, secon
fermé dans une simple biographie, et depuis trente-huit ans que notre première édition a été publiée, presque chaque jour, en dé
trouvé un fait à rectifier ou à compléter. Déjà, depuis le tirage des premières feuilles de cette réimpression, nous ne sommes pl
rien à en modifier dans une édition nouvelle. Sommaire Livre premier . 1622-1661 1622-1641. Naissance de Poquelin ;
— 1664. Louis XIV et la duchesse d’Orléans parrain et marraine de son premier enfant ; mot de Belloc, valet de chambre du Roi ;
sse d’Élide ; détails sur les fous de cour ; représentation des trois premiers actes de Tartuffe. Libelle du curé de Saint-Barth
olière. Conditions auxquelles le Roi lève l’interdiction de la pièce. Première représentation de L’Imposteur ; défense par le Pa
r le génie de Molière. Influence de Molière sur son siècle. Livre premier . 1622-1601 Presque tous ceux qui se sont fait
-cinq ans plus tard ; mais on a aujourd’hui la certitude que nos deux premiers poètes comiques n’eurent point un berceau commun 
la farce, donnaient alors un grand attrait. Sans doute l’afféterie du premier , signalée par Scarron dans son Roman comique, et
condisciple était Cyrano de Bergerac. Son père, après avoir confié sa première éducation à un curé de campagne, l’avait fait ent
tion isolée de Tallemant des Réaux qui tendrait à persuader que notre premier comique, destiné par ses parents à l’état ecclési
’amour de son art, l’inspiration de son génie l’avaient guidé dans sa première démarche ; son humanité, son inquiète bienveillan
ne que nous avons. Incommodés ou non, il faut être prêts à marcher au premier ordre, et à donner du plaisir quand nous sommes b
tard le donna à traiter au jeune Racine. On doit également fixer aux premières années de cette période assez peu connue de sa ca
je ne perdais pas de vue Boissat lui-même. À la fin, Georges de Musy, premier président de la cour des aides, et Jacques Marchi
t d’Armande des Femmes savantes, et principalement par la scène ii du premier acte de ce chef-d’œuvre. Ce fut probablement aprè
fois sur le théâtre de La Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa première représentation au gré de madame de Calvimont, ni
moins d’un mois il demeura, selon son expression, « vêtu comme notre premier père Adam sortit du paradis terrestre… Mais, ajou
ie du Barbouillé, ne laissent pas de grands regrets pour la perte des premières . L’intrigue de ces deux petites comédies a bien q
s les troupes nomades, bien qu’il eût composé déjà pour elle ses deux premiers ouvrages, son nom comme artiste, comme auteur, ét
reux et éclatants succès avaient placée hors ligne, et qui avait pour premier sujet Floridor, acteur idolâtré par le public, no
tenait l’emploi, fort important dans les comédies de ce temps-là, de première soubrette. Les Historiettes de Tallemant nous app
ière soubrette. Les Historiettes de Tallemant nous apprennent que ses premiers succès avaient été obtenus dans le genre tragique
Toutefois, malgré les scènes pleines de mouvement et de vérité de ses premières pièces, on ne saurait s’empêcher de lui reprocher
intrigues d’esclaves, les menées de valets et les vieillards dupés du premier  ; les aventures extraordinaires et accumulées du
e, tous frais payés. Si nous insistons autant sur le produit des deux premières comédies de Molière, c’est que nous en voulons ti
de l’hôtel de Bourgogne, de Villiers, comédien-auteur, pour les deux premières représentations de la reprise d’Amaryllis, pastor
t remise à la scène par Tristan29, et les autres de Scarron, aux deux premiers jours de son Jodelet souffleté, pour le théâtre d
nous avons brûlé.” Cela arriva comme je l’avais prédit, et, dès cette première représentation, on revint du galimatias et du sty
ril 1659, jour où le grand maître de l’artillerie l’avait, pour cette première fois, fait venir à son château de Chilly, près de
etter à Molière les beaux jours du théâtre du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces, après avoir charmé la province, étaient v
omme l’a fait observer l’historien de notre fabuliste, Pellisson pour premier commis, Le Nôtre pour dessinateur de ses jardins,
en même temps que l’expression de sa reconnaissance envers le Roi, sa première vengeance contre certains courtisans, qui, par ra
écouta, il écrivit. » Huit mois après, à la représentation des trois premiers actes du Tartuffe, à Versailles, Louis XIV ne se
a duchesse d’Orléans firent à l’accusé l’insigne honneur de tenir son premier enfant sur les fonts de baptême. Le rapprochement
un Molière. Ce Roi, qui savait si bien confondre les ennemis de notre premier comique, n’avait pas moins à faire pour le venger
rement tort en cette occasion) que ce soit là le seul mérite de notre premier comique que son ami veuille bien remarquer. Nous
er ici, c’est une tradition aussi ridicule qu’invraisemblable. Un des premiers commentateurs de Boileau, Saint-Marc, a dit qu’à
». Le lendemain 12, le soir également, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une « comédie nommée Tartuffe, que le sie
lui de Martine des Femmes savantes. Si Le Tartuffe occasionna, dès sa première apparition, de pénibles chagrins à l’auteur, La P
ion contre L’École des femmes, avec le duc de Vitry et Molière, notre premier comique « devait y lire une traduction de Lucrèce
croire que cet auteur, attachant peu d’importance à un ouvrage de sa première jeunesse, qui ne pouvait être d’aucune utilité à
s. Louis XIV cependant, dont le nom se rencontre toujours là où notre premier comique a besoin d’un juste protecteur ; Louis XI
e de le détruire. On est toutefois forcé de reconnaître que, si notre premier comique ne dessilla pas les yeux des malades, il
irconstance, et l’indulgente bonté qu’il lui avait témoignée pour ses premières fautes, la retiendraient dans le devoir ; et cepe
caractère un peu irritable, et surtout s’il n’eût pas ajouté à cette première exagération des assertions trop évidemment fausse
t pas le sens commun ». À qui espérait-il donc faire croire que notre premier comique se plût à entretenir d’aussi longues liai
uvelles à la troupe du Palais-Royal. Il venait quelquefois voir notre premier comique et souper avec lui ; c’est ce que prouve
ent ne s’épuisent jamais. » La douleur que lui causa la mort de notre premier comique le porta à une boutade de franchise un pe
dès son adolescence l’objet des soins de notre comique, qui guida ses premiers pas dans la carrière littéraire, l’accueillit dan
de L’Avare. Il reprochait un jour à Boileau d’avoir ri seul à une des premières représentations de ce chef-d’œuvre. « Je vous est
onée, Racine ne s’en tint pas à une plaisanterie, qui part souvent du premier feu de la dispute ; mais, poussant rudement son a
l’intention de l’auteur est trop manifeste pour qu’on ne sente pas au premier examen que cette accusation est sans fondement. M
sur le théâtre. » Ce refus, où brille la noble indépendance de notre premier comique, prouve que, s’il règne dans quelques-une
ire dans son quartier, la cour de la Sainte-Chapelle, avait épousé en premières noces une femme vive et emportée qu’il « étrillai
a sur lui. Boileau, qui avait été quelquefois témoin des querelles du premier ménage, les rapporta à son ami, qui en sut faire
r la partie du cadre que devaient occuper Thalie et Euterpe. Les deux premiers actes de Mélicerte, que Molière n’acheva jamais,
cessive lâcheté de ce moyen qui valut à Molière la permission que son premier placet n’avait pu encore arracher au Roi. Ce prin
ut bientôt lieu de se repentir de son triomphe. Le lendemain de cette première représentation, le premier président de Lamoignon
re dans sa loge, près du théâtre. Ils n’en étaient qu’à l’échange des premiers compliments d’usage quand Molière, se frappant la
es Harpagons, un délit de lèse-société. Les glaciales préventions des premiers juges de L’Avare n’avaient évidemment d’autre cau
isanthrope et des Femmes savantes, et principalement celle des quatre premiers actes du Tartuffe. Ce que nous venons de dire des
i pourrait penser à versifier la scène d’Harpagon et de La Flèche, du premier acte ; celle du diamant au troisième, et tant d’a
que Molière n’eût certes pas désavoués. Mais, du vivant même de notre premier comique, un autre auteur anglais, Shadwell, avait
eur zèle et l’espère d’hommage qu’ils rendaient à la mémoire de notre premier comique auraient mérité un succès plus brillant e
ue les courtisans devaient prendre en écoutant un ouvrage dont l’idée première appartenait eu quelque sorte à leur Roi, outre le
des airs de hauteur avec son collaborateur plus modeste. Ayant eu des premiers connaissance des Amants magnifiques, il dit, à l’
échapper de sa plume les intermèdes de cette pièce, à l’exception du premier , qui est de Lulli, semblant prendre à tâche de ju
ossière, source féconde de vertus comme de ridicules. Cependant notre premier comique, se contentant d’esquisser plus d’un de c
es où se dessinent les caractères de M. Harpin, receveur des tailles, premier acte d’hostilité de la comédie contre la finance8
vir à l’apaiser. La Comtesse d’Escarbagnas fut donnée à ses quatorze premières représentations consécutives avec Le Mariage forc
urent sur le théâtre du Palais-Royal. Accueillie assez froidement aux premières représentations, la pièce fut peu après entièreme
r lieu à aucun soupçon de partialité de notre part en faveur de notre premier comique, nous nous attacherons à ne retracer les
la moindre marque de mécontentement contre l’auteur, et fut même des premiers à rendre justice au mérite de cet ouvrage ; car,
la quatrième représentation du spectacle nouveau, le 17 février 1673, premier anniversaire de la mort de Madeleine Béjart, sa b
e, un acte de plus de persécution100. Si l’on peut craindre que notre premier comique n’obtint pas un tombeau, on ne fut pas ex
e pour la représentation des tragédies lyriques. Sans théâtre et sans premiers sujets, mademoiselle Molière fut obligée de recou
ent l’énergie entraînante et le génie profond et observateur de notre premier comique. La correction du style était à ses yeux
Plus d’une fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers rôles, C’est de l’esprit embrasser les deux pôles
hithéâtre de 3 livres à 5 livres 10 sous. Les places de théâtre et de premières loges demeuraient toujours à leur prix ordinaire 
1663, t. Ier, p. 254-256. Voici comment Scarron, dans l’affiche de sa première représentation, s’adresse, pour les convoquer à s
es, que des coquettes. 31. Autre fille de madame de Rambouillet et première femme de M. de Grignan, lequel devint, en troisiè
re le 11. Mais la Gazette nous prouve que l’exactitude est du côté du premier . Le Roi et la cour n’arrivèrent de Vincennes à Ve
dent pour tout le monde que cette Clef n’a pu être antérieure à cette première publication. Or, la première édition des Caractèr
13 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
e couplet, on peut le remarquer, remplace complètement la scène XV du premier acte, celle de l’apothicaire présentant le clystè
x-ci, qui, comme nous l’avons fait remarquer, remplace la scène XV du premier acte, les paroles de l’intermède sont celles du P
terminait M, de Pourceaugnac en faisant apparaître, dans une loge de premier rang, l’artiste qui venait de remplir le rôle de
raît quand il sont partis ; ils ne devraient donc point se montrer au premier acte, car ils tuent l’élément comique pour le res
ce ballet, ainsi relaté sans date, n’a pas été imprimé selon la forme première , mais bien selon la forme que Molière a donnée à
resserré en un petit nombre de scènes ; peut-être était—il réduit aux premiers mots de Sbrigani et à quelques phrases relatives
s, en suivant l’ordre des scènes sur l’édition Ch. Louandre (in-18) : Premier acte. — Il est bien entendu qu’il faudrait suppri
s une troupe où certes on ne se serait pas attendu à le rencontrer au premier rang. Suivant un grand nombre d’éditions, Lully a
elque mérite; la musique qui y a été adaptée remonterait au temps des premières relations de Molière et de Lully, antérieurement
14 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
Chapitre premier . Ce que devient l’esprit mal dépensé Nous en
. Lorsque j’ai commencé ce grand travail de révision sur moi-même, au premier abord il me semblait que j’entreprenais une œuvre
un écrivain quelque jour. — Ô page innocente… ô page empreinte de mes premiers doutes ! peut-être aurais-je quelque honte à te r
lée le gage rustique de quelque villageoise ! À reconnaître ainsi ses premiers essais au milieu des étincelles éteintes, on épro
rand cortège d’hommes très distingués qu’il rencontra en chemin. « Sa première entrée dans le monde fut heureuse en esprits dist
toires : Maledicere senatoribus non oportet. Quelques-uns, même au premier rang des braves gens qui reconnaissent que la poé
rdre de laisser représenter Tartuffe, dont il a vu chez lui les trois premiers actes. Le véritable critique, en ce temps-là, c’é
eaux esprits et des grands seigneurs qui faisaient l’opinion. À cette première épreuve du salon, Tartuffe fut applaudi comme une
s et ses amours, il fut permis à Molière de jouer à la cour ses trois premiers actes. — De Versailles, la pièce passa à Villers-
ui l’avaient entendu lire, ne savaient de cette comédie que les trois premiers actes, et l’on se demandait : Comment ferait le p
ra Molière, je ne vous raconte pas la plus terrible. Le jour de cette première représentation si décisive, il trouva sa femme qu
uta cela gravement, posément, et on se promit bien de s’en servir aux premières tracasseries de la Sorbonne. Les jésuites en fure
commencements de Molière En effet regardez-le, ce jeune homme, aux premières et vives clartés du xviie  siècle naissant, qui s
ce qu’au temps de don Quichotte, la chevalerie était morte, et qu’aux premiers jours de Molière la comédie était à naître encore
oi, lui aussi ! Il était le maître de son théâtre. Il avait usé de sa première jeunesse, comme tous les habiles gens qui savent
place, le comédien s’effaça devant le flagellateur de son temps. Pour premier service, Molière, le savant, le grammairien, le l
même de vos contemporains. Cette étude est pour le critique un de ses premiers devoirs, un devoir de grand profit. D’abord, il y
le feu, mêlé de colère, que vous allez prodiguer à l’improvisation du premier venu, vous en seriez avare quand il s’agit de l’é
re chronologique, il est juste de commencer par L’Étourdi, qui est sa première pièce, à moins que l’on ne parle de La Jalousie d
ée et de fortune ! Ajoutez : était-il assez heureux de trouver, à son premier pas dans la carrière où il avait tant de modèles,
r Molière de nous faire l’histoire du mariage forcé de Sganarelle. Au premier mot que dit notre homme, vous pressentez les acci
l et encore tout ébloui de ce qu’il vient d’entendre, a recours à son premier conseiller, le prudent Géronimo ; mais cette fois
, la philosophie de Descartes jetait déjà, dans tous les esprits, ses premières et irrésistibles clartés. L’Université de France,
perte, menace de s’enfuir de cette maison et de demander retraite au premier venu. Et dans la scène principale, qui est toute
tours nouveaux, et vous reconnaîtrez à coup sûr la source et la cause première de la comédie de Marivaux. D’où je conclus : Moli
je conclus : Molière, — ô le plagiaire ! — a pris l’intrigue, l’idée première et les personnages principaux du Sicilien, dans L
les faibles aient le droit, de temps à autre, d’y venir essayer leurs premiers roucoulements dramatiques. Les Iphigénies à la li
nous, il est impossible que le rôle d’Alceste soit ainsi abandonné au premier venu qui se sentira le courage de déclamer ces be
, qui abandonna Molière pour suivre Racine, cet ingrat qui trahit son premier bienfaiteur ; Éliante, c’est mademoiselle de Brie
e fois, Molière abandonnait, pour tout de bon, Plaute et Térence, ses premiers maîtres ; il n’obéissait plus qu’à son génie ; il
elle-même, à propos de Scarron. — Ce troisième acte est égal aux deux premiers . Alceste n’y paraît qu’à la dernière scène, et ce
plaisirs de l’esprit. À l’acte suivant, vous retrouvez l’Alceste des premières scènes, mais déjà plus brusque et plus malheureux
ait tenir à Molière une lettre de sa femme au comte de Guiche, et aux premières larmes de sa femme, qui niait que cette lettre fu
eurs et toutes les élégances de ce beau siècle, il nous restait — aux premiers jours de la Révolution de 1830 — mademoiselle Mar
onore à la fois ? La comédie de Marivaux n’est plus dans sa fraîcheur première , mais de loin elle est encore si jolie ! Elle n’a
15 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
qu’il embrassoit ; peut-être aussi ne fit-il que suivre l’exemple des premiers acteurs5 de l’hôtel de Bourgogne, qui avoient au
648 jusqu’en 1652. Moliere l’employa vraysemblablement à composer ses premiers ouvrages. La Béjart, comédienne de campagne, atte
en un acte qui avoit cessé à l’hôtel de Bourgogne, depuis la mort des premiers farceurs. La cour avoit tellement goûté le jeu de
liere des précieuses ridicules. Le tître de la piéce, le caractére du premier personnage, la nature de l’intrigue, & le gen
ses. pastorale héroïque en vers, dont il n’avoit composé que les deux premiers actes ; elle fut représentée en cet état à saint
ce, y joignit des intermédes, & changea la versification des deux premiers actes, qu’il mit en vers libres & irréguliers
de cette piéce, qui étoit ornée de musique & de danses. Les trois premiers actes de Tartuffe Tartuffe, ou l’imposteur, comé
le troisiéme interméde, qui, quoique mieux lié au sujet que les deux premiers , n’en est pas plus vraysemblable. Le jour qu’il d
30. Fêtes de Versailles en 1664. sixiéme journée. 31. ibidem. 32. Premier placet sur Tartuffe. 33. Les trois premiers acte
ournée. 31. ibidem. 32. Premier placet sur Tartuffe. 33. Les trois premiers actes représentés à Versailles le 12 mai 1664, le
vembre de la même année, & au même lieu, le 9 novembre 1665. 34. Premier placet sur Tartuffe. 35. ibid. 36. Second place
oyez note 19, sur l’épître 7 de Despreaux, Amst. in-folio, 1718, tome premier , p. 218. 56. Mademoiselle Poisson fille de du Cr
ques sur la satyre 2 de Despreaux, in-folio, Amsterdam, page 20, tome premier , 1718. 58. Voyez ép. II, de Despréaux. 59. Vo
ions : Moliere, informé du succès qu’avoit eu le jeune Baron les deux premiers jours, résolut, quoique malade, de se faire porte
16 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
maréchal-de-camp, et de Madelène de Lettes des Prés de Montpezat, sa première femme5. Cette dame, qui s’était mariée pour la pr
sorte qu’elle n’est pas d’accord avec elle-même en supprimant ici son premier nom de baptême. Lorsque son premier mari l’avait
c elle-même en supprimant ici son premier nom de baptême. Lorsque son premier mari l’avait inscrite sur le rôle des acteurs, il
oms sont inscrits ainsi : Armande-Grésinde, acte de mariage de 1662 ; premier enfant, 1664 ; second, 1665 ; Armande-Claire-Elis
pages 338 et 474. 5. Hist. de la noblesse du Comté Vénaissin. Tome premier . Paris, 1743 ; p. 135, art. la Baume. 6. Histoi
17 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ient de mœurs, de caractères, et de préceptes. Il fallait un génie du premier ordre pour peindre les défauts et le ridicule des
t le nœud. L’on trouvera la même chose dans Timocrate, dont les trois premiers actes ne servent que d’acheminement à mettre la r
ion de Paris, 1682b. L’auteur de cette préface, après avoir parlé des premiers succès de Molière dans différentes provinces, con
r un trou. Il passe à la comédie de Pantagruel, dont voici les deux premiers vers ; c’est Pantagruel qui parle à son confident
onné son style ; cet ouvrage est plus correctement écrit que ses deux premières comédies, mais si l’on y retrouve Molière en quel
ière des Précieuses ridicules ; le titre de la pièce, le caractère du premier personnage, la nature de l’intrigue, et le genre
es ; quelques applaudissements toutefois que l’on ait donnés aux deux premières de ces pièces, la troisième a beaucoup plus fait
danses et ris ; Pour considérer leur manière, J’allai voir leur pièce première , Donnant à leur porter tout franc, La somme d’un
’écrivait pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’essor de son premier feu, et qu’il lui était impossible de revenir sur
nous avons brûlé.” Cela arriva comme je l’avais prédit, et dès cette première représentation, l’on revint du galimatias, et du
18 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
uant le personnage de Trivelin ; Brigida Blanchi, fille du directeur, première amoureuse sous le nom d’Aurelia ; Marc Romagnesi,
première amoureuse sous le nom d’Aurelia ; Marc Romagnesi, son mari, premier amoureux sous le nom d’Oratio. Les chanteuses se
troupe italienne ; et Louis XIV rappelait volontiers à Fiurelli leur première entrevue, et riait beaucoup en le voyant mimer le
lin) était aussi un artiste très distingué. Son emploi était celui de premier zanni, équivalant à l’ancien Brighella, à Scapin,
io Scala, le huitième de son recueil ; et c’est à l’occasion de cette première Finta Pazza, que le satirique Boccalini faisait c
ont jamais répondre un seul mot à propos.   CONCLUSIONS MORALES.   «  Première conclusion :                      Il n’est rien d
19 (1871) Molière
fin, ce peu de chose est un chef-d’œuvre. On étudiait assez vite aux premiers jours du grand siècle ; quatre ou cinq ans suffis
acement de ce fameux hôtel de Bourgogne, où la comédie a balbutié ses premières gaietés, avait été bâtie la Halle aux cuirs. M. S
par les guerres civiles, un souvenir, une trace, et, disons tout, son premier ouvrage de longue haleine, L’Étourdi. Cette fois
te fois enfin, nous retrouvons depuis sa sortie un peu brusque de son premier Théâtre, un vrai poète, applaudi d’abord pour son
voyage, fut la pièce de résistance. Elle était écrite en vers, et ces premiers vers de Molière étaient déjà d’une excellente fac
e bateau du Rhône. Admirons, cependant, ce jeune comédien, ébloui des premières clartés du grand siècle, qui s’en va traîné dans
t sa magistrature, emprunte à l’hôtel de Rambouillet sa véritablement première comédie, à savoir : Les Précieuses ridicules. Qua
a cour était encore absente, et Molière, enhardi par le succès de ses premiers mots qui se sentaient du voisinage des halles, éc
regard et d’attention que pour les dames, qui étaient l’ornement des premiers jours du règne, et voici le nom de ces rares beau
20 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
vieux roman et le provençal du xviie  siècle l’offraient à Molière de première main : Enganarello (trompeur) est enregistré tout
voir toutes les apparences de raison pour moi ; et je m’en tiens à ma première explication, que je maintiens. J’ai motivé ma pré
ue dans Le Médecin malgré lui, congénère du Médecin volant, l’une des premières pièces jouées en Languedoc, Sganarelle, traité de
éranie. C’est à Stettin — en Prusse — que Molière composa et joua ses premières comédies. Les aïeux de M. Hermann Fritsche assist
21 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
t, en France, n’a jamais eu, n’aura jamais l’idée de mettre en doute. Premier axiome : le poète comique doit disparaître derriè
ure et jugé d’après des dogmes. Si nous voulons donner un nom à cette première et nombreuse famille de critiques grands théorici
bandes et de ses pois, ou d’un jeune amoureux prêt à rompre les os au premier qui osera dire que sa maîtresse n’est pas la plus
pour nous empêcher d’avoir du plaisir. Saisissons dans leur fleur ces premiers sentiments délicats et fugitifs qui naissent en n
22 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [11, p. 42] »
Lorsque Molière fait dire à Chrisalde, dans L’École des femmes, acte premier , scène première : Je suis un paysan qu’on appell
e fait dire à Chrisalde, dans L’École des femmes, acte premier, scène première  : Je suis un paysan qu’on appelle gros Pierre, Q
23 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
perdit sa mère4, qui laissait trois fils et une fille en bas âge5. Sa première enfance s’écoula dans un milieu bourgeois où tout
ni les incertitudes d’un début, ni les fatigues d’un déclin. Car ses premiers croquis sont aussi étonnants que ses tableaux les
une grâce : Avec elle, il n’est point de retour à tenter, Et tout, au premier coup, se doit exécuter. Elle veut un esprit où se
mpte que sûre28, étrangère aux timides retouches, enlevant l’œuvre de premier jet, d’inspiration, par cet irrésistible élan qui
Roi qui le fit asseoir à sa table, et daignait être le parrain de son premier enfant30, Molière, dans tout l’éclat de sa faveur
uisque son cœur, comme sa bourse et sa table, s’ouvrait sans choix au premier venu. S’il fit le bien, ce fut par intérêt, pour
r à un malheur certain47. »Célimène, elle aussi, paye sa dette. « Son premier châtiment est de n’oser renvoyer même les amants
. » Le Tartuffe (1667) I. Faits historiques Les trois premiers actes du Tartuffe représentés en 1664 Pour app
, jour où la carrière lui fut ouverte librement, soit du 5 août 1667, première soirée où il put se montrer au grand jour, mais p
rites dans la relation des Plaisirs de l’Île enchantée 91.  Les trois premiers actes seulement figurèrent alors sous les yeux du
« Quand Molière composait son Tartuffe, il en récita au Roi les trois premiers actes. » Il paraît qu’ils furent agréés ; mais on
athique à la jeune Cour. Pamphlet de Pierre Roullé. Le Légat du Pape. Premier Placet Mais, si la jeune cour s’amusa de bon c
r lui entendre réciter le Tartuffe 95. » Une représentation des trois premiers actes fut même autorisée le 25 septembre 1664, à
s paroles récentes n’avaient pas eu l’autorité d’un engagement103. Première représentation publique de L’Imposteur, 5 août 16
larmés pour des intérêts dignes de la plus sérieuse considération. Au premier abord, on s’en étonne ; car la religion n’a pas d
manqué tout ensemble à la justice et à la charité. Pour ce qui est du premier grief, Molière s’était justifié d’avance, en disa
é. Cette comédie a comme un accent de colère Nous en avons pour premier témoignage l’accent même de cette comédie dont l’
verain, et s’en faire comme un paratonnerre ? Dès la seconde scène du premier acte, il approuve Orgon de n’avoir pas été Fronde
explique sa chute prochaine : car les infatués se cassent le cou, au premier faux pas. Or, les occasions de trébucher ne faill
e chevalet d’après nature, et veut être étudié comme à la loupe126. À première vue, le caractère tracé par La Bruyère semble un
nt plus impérieuse que Tartuffe n’avait pas encore paru dans les deux premiers actes, remplis déjà de son invisible présence. Au
de la pièce. Je veux parler de Cléante. De même que Pascal, dans ses premières lettres, se met par supposition en dehors des Mol
-dire pour demander la main de celle qui va le rendre père. Mais, aux premiers mots de sa prière, Euclion, qui est sous le coup
, et croit volontiers à ce qu’il désire. C’est aussi la raison qui du premier coup accrédite le mensonge de maître Jacques déno
Sbrigani et les Scapins. Mais, faute d’espace, signalons du moins au premier rang cet incomparable maître Jacques qui, sous sa
euses ridicules ? Il yavait déjà treize ans que s’était engagée cette première escarmouche. N’ayant pas voulu s’attaquer de fron
11 mars 1672160. Elle n’eut que dix-neuf représentations, et les neuf premières seules furent assez suivies. On dit même qu’avant
ontre la pauvre Martine et ses solécismes170, on reconnaît, dès cette première explosion, la maîtresse femme qui gouverne sa mai
ont plus d’obligation lorsque vous leur donnez ce que vous livrez au premier venu. » 36. La femme de Molière. 37. Le duc de
A. Monsieur, qui régalait Leurs Majestés : on n’y donna que les trois premiers actes. Il figura dans son ensemble, le 29 novembr
es. » L’excellente prose et la gaieté des Placets rappelle le ton des premières Provinciales, quand Molière écrit : « Votre Majes
24 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »
nt, il entra dans la Compagnie de Jésus, le 11 septembre 1644. Un des premiers emplois que lui confièrent ses supérieurs fut l’é
grande autorité littéraire en son temps. Racine lui soumet les quatre premiers actes d’une de ses tragédies […]. Même estime de
25 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
des Recherches d’Eudore Soulié, Jal y vint apporter un supplément de premier ordre en publiant l’état civil presque complet de
stres, vivra longtemps dans la mémoire de ? lettrés. Auguste VITU. Première partie. Études sur la vie de Molière I - Le
e était écrite depuis tantôt deux siècles dans ces quelques lignes du premier biographe de Molière, le comédien Marcel, qui réd
. Il chercha et trouva vite. Un an et vingt jours après la mort de sa première femme, le 30 mai 1633, il se remariait à la fille
dit, dans notre livre3, que Molière avait dû tout abandonner pour ses premiers essais de comédien, à la fin de 1642. On voit que
x, Robert Poquelin, qui logeait rue de la Chanvrerie, fut même un des premiers directeurs de la Compagnie des Indes, sous le pro
mieux. Marié deux fois, il eut trente et un enfants : dix-neuf de sa première femme, douze de la seconde. Quoique les Poquelin
ier de M. de Liancourt, il sent passer, dans son esprit d’enfant, ses premières esquisses de grands seigneurs lettrés ou courtisa
u concierge. Les pratiques de son père, qui en avait bon nombre et de première noblesse, l’amusaient aussi, par tout ce qu’il en
rcha et le trouva très vite. Un an et vingt jours après la mort de sa première femme, dont, par parenthèse, il oublia de célébre
que cette occupation. La seconde femme tenait dans l’ombre l’aîné du premier mariage, réservant la belle place aux fils qu’ell
compagnie avec sa mère, sa sœur Geneviève et son frère Joseph Béjard, premier rôle pour jouer « les héros », quoiqu’il fût bègu
ent. Il est vrai que tous en sont là dans la troupe. Clérin, tout des premiers , a dû s’engager pour cent livres envers le paveur
nte, pour en faire comme le refrain de ses comédies. Depuis l’une des premières jusqu’à l’une des dernières, depuis le Dépit amou
ses œuvres, on connaît son cœur ; par son cœur, on connaît sa vie. Ce premier fils devait avoir huit ans à peu près, quand il m
seul, toute une famille pour son enfant. Molière pleura donc bien ce premier né ; j’en ai pour preuves les larmes qu’il fait r
antique en avait un, celle qu’il créa n’en eut point. La fatalité du premier amour qu’on lui connaisse l’avait jeté tout à la
tait le père d’Armande, on put dire qu’il avait épousé sa fille ! Ces premières pérégrinations provinciales durèrent quatre ou ci
me il y avait pour son art une source d’études et d’observations. Ses premières pièces sont remplies du contraste de ces trois ca
sais toujours. Voilà ma fable, Monseigneur. Elle vous révèle l’un des premiers secrets de mon art, mais je vous le devais bien ;
Festin de Pierre. Dans toute cette bagarre, il avait encore perdu son premier titre : Don Juan. Les comédiens trouvaient qu’il
i par ce dernier point, parce qu’il est, ce qui paraîtra singulier au premier abord, le plus facile à éclaircir ; il ne me faud
aire sa femme, ce ne fut pas seulement l’Agnès du dénouement de cette première comédie, ce fut pis cent fois : ce fut Célimène.
l’un des plus anciens amis de Poquelin, et celui même qui lui fit ses premiers rôles, puisqu’il travailla pour la troupe de L’Il
ois sur le théâtre de la Grange. Cette Troupe ne réussit pas, dans sa première représentation, au gré de madame de Calvimont, ni
ppelle tout bas un homme à mener par le nez. Les comédiens furent des premiers les victimes de cette conversion impétueuse. Le p
ait, disait-on, renouveler les scandaleuses impiétés de Rabelais, aux premiers chapitres de Gargantua, lorsqu’il décrit le burle
à-dire en 1664, il lui fit l’insigne honneur d’être le parrain de son premier enfant. La duchesse d’Orléans était la marraine.
si l’avant-goût, puisqu’il ne mourut qu’en 1664101, lorsque les trois premiers actes du chef-d’œuvre étaient achevés et avaient
n’eût pas été prudent de paraître accorder trop d’importance à cette première épreuve, il fut convenu qu’elle serait faite sans
elle serait faite sans préméditation apparente, et qu’enfin les trois premiers actes, les seuls terminés, seraient joués, non po
ttendît, voici qu’on annonce un nouveau spectacle : ce sont les trois premiers actes de la comédie de l’Hypocrite, divertissemen
nt trouvé bon. » « Ne pensez pas railler, dit Cléante ; c’était son premier dessein : et, considérant Tartuffe comme un direc
’il n’eût pas fait sans ces imprudentes persécutions. Le don Juan des premiers actes, c’est Tartuffe, effrontément vicieux et ru
ger à la laisser passer sans réponse. Il adressa donc à Louis XIV son premier placet sur la comédie de Tartuffe, et cela, bien
our un temps plus ou moins rapproché. On ne connaît pas la date de ce premier placet, mais il est certain qu’il devança la repr
s. La Grange avait mis sur son Registre : « Vendredi 4 décembre 1665. Première représentation du Grand Alexandre et de Porus, pi
rajustent, dans le monde, tout ce qu’ils peuvent faire. » A la scène première du Misanthrope, je le retrouve avec les mêmes tra
en qu’un faux bruit134. Vu cinquième acte du Misanthrope, dans cette première scène, trop peu remarquée, mais qui nous est, à n
tre. De lui-même, il y avait pourvu, dès les premiers temps. Dans son premier Placet, il disait déjà : « Pour mieux conserver l
trop formelle, empêcher une nouvelle interdiction, que le scandale du premier jour pourrait rendre nécessaire. Il ne s’était pa
, cette grande logomachie religieuse eut un terme, et Molière fut des premiers à s’en ressentir. En novembre 1608, pendant que l
sant témoignage de l’opinion, que ses commencements au théâtre et ses premières pièces avaient fait porter de lui, et que ses œuv
de sa part, une sorte d’ingratitude. Ne devait-il pas à la farce ses premiers succès en province ? Bien mieux que tout le réper
la comédie. I - Le Médecin Volant (vers 1650) Molière, en ses premiers temps, aussi bien que plus tard, du reste, fit de
s tard, il revint de province, c’est le Médecin volant qui figure des premiers au nombre des petites comédies qui lui furent dem
vait trente et un an passés, quand il la fit jouer ; à une comédie de première manière, où il va nous falloir chercher l’auteur
et il y trouva la vogue des choses et des œuvres italiennes, dont sa première œuvre dut subir l’influence. Lyon était alors une
e de choix, son personnage de préférence. Il le mit en chacune de ses premières pièces. Dans l’Etourdi, c’est lui qui mène l’intr
tout ce qu’il créait. Quand bientôt après vint L’École des Femmes, sa première grande bataille, il fallut de plus grands efforts
ue d’une attaque pour répondre. Sa réplique fut donc prête, toute des premières . Dans le mois où L’Impromptu de Versailles, dont,
stissait par la haine tout ce qu’il y pouvait découvrir. Le roman des premières amours de Molière était surtout sa proie. Dieu sa
désobligeantes ; mais le meilleur récit qui en fut fait se trouve au premier acte d’une comédie assez singulière, dont le titr
comme du temps de Molière, va nous l’apprendre : « Grandval, dès son premier pas sur la scène, écrit Cailhava, se trouvait en
. VII - Le Tartuffe (1667) I. Le Tartuffe, dont les trois premiers actes ont été joués à Versailles, devant le roi e
en scène, mûrissait depuis longtemps dans son esprit. C’était un des premiers souvenirs de sa jeunesse, dont l’éveil pour la co
es plus amusants modèles de la comédie latine. Ce n’est pas tout : ce premier amusement de lecture s’était bientôt doublé d’un
urs de congé, son grand-père Cressé, — qu’il eut, comme on sait, pour premier guide dans les théâtres, — le menait surtout, com
anc agité, quand Jodelet entra en scène, pour commencer la farce. Son premier mot fut pour ce beau tapage : « Si toutes les foi
nces de Madeleine Béjard pour Rotrou et pour ses œuvres, toujours des premières choisies, quand, à son arrivée en quelque ville,
leures. La forme qu’il fut obligé de prendre, faute de temps, fut son premier crime. On lui avait passé lés vers libres de L’Am
t je vis qu’en effet la gageure était bonne. Ajoutez à cette faculté première , qui pose la base d’un type et sait tout y ramene
pressenti ce droit nouveau, dont M. Ernest Legouvé s’est fait un des premiers le législateur, ce droit qui exige des parents l’
qui tirent avantage de leur obscurité, et s’habillent insolemment du premier nom illustre, qu’ils s’avisent de prendre ; » n’o
un beau rôle. Le roi, qui voyait juste, avait dû saisir tout cela du premier coup d’œil. Quoiqu’il n’aimât pas la Noblesse, ce
cte, entre Psyché et ses sœurs ! Puis, le troisième acte, si beau, du premier vers jusqu’au dernier, où la scène d’amour, qui l
r la formuler mieux en de nouveaux vers, il reprend le distique de sa première pièce et le prête à Psyché. C’est la seule néglig
e viens de ponctuer, c’est-à-dire que l’on arrête tout net le sens du premier vers, au mot enfin, comme s’il y avait à la suite
ge de deux siècles, il soutint fort et ferme que les derniers mots du premier vers, au lieu de couper court, commandaient le ve
le personnage, d’après les indications mêmes de Molière. Qu’est-ce à première vue que Tartuffe ? Un cuistre, Un gueux, qui, qu
ez le Malade imaginaire et son intermède de Polichinelle, à la fin du premier acte. Molière, qui dans ses autres comédies n’a q
r pédantesquement étudié et l’allure doctorale ; s’il ne semble pas à première vue que vous portez toute une philosophie dans vo
le personnage, d’après les indications mêmes de Molière. Qu’est-ce, à première vue, que Tartuffe ? Un cuistre, Un gueux qui, qu
ce qui s’est passé, c’est le cœur et l’esprit même de la femme, à son premier amour, c’est-à-dire à son premier réveil ; chez A
et l’esprit même de la femme, à son premier amour, c’est-à-dire à son premier réveil ; chez Arnolphe, c’est la redondance de pa
l’applaudissement mérité. Le chef-d’œuvre s’est bien trouvé de cette première chaleur. Il s’est réchauffé, dès le prélude, comm
é l’anniversaire de sa naissance dans les théâtres voués à son culte. Premier , second, troisième Théâtres Français se sont mis
re, qui n’est pas, du reste, la moins inconnue de son histoire en ces premières années. Nous devons de la savoir, à Charles Perra
es et par le choix fait avec raisonnement entre les renseignements de première ou de seconde main, M. Delorme ne voulut plus cro
ait en l’honneur du grand homme, devenu son dieu. M. le duc de Duras, premier gentilhomme de la chambre, chargé de la Comédie F
ou de l’autre pièce. Quelques-uns furent même des deux. Dans celle du premier soir, qui était toute en vers et s’appelait L’Ass
nt au public l’occasion d’acquitter un acte de religion envers un des premiers génies du siècle passé, et les acteurs mirent bea
acteurs mirent beaucoup de zèle et de gaieté à célébrer la mémoire du premier poète comique. » Vous avez lu : « Beaucoup de zèl
e pour la date, disparaît sous l’immortalité dont y rayonne l’auréole première . La gaieté ! elle doit être partout dans une fête
« Elle ne réussira pas ! » nous dit-on, en voyant les hésitations des premiers jours. Eh bien ! ce ne sera pas tant pis pour lui
ment. Et qui sait si les derniers jours ne seront pas la revanche des premiers  ? Paris, quand il saura ce qui en est, peut se pi
us avons cru devoir le conserver presque entier comme un appendice au premier chapitre. C’est l’extrait d’une conférence qu’Édo
Grammont, colonel au régiment des gardes, dans le Journal de Barbier, première édition, in-8, t. II, p. 40. 64. Voyez la Vie de
65. M. Bazin et M. Walcknaër sont d’accord au sujet de la date de ce premier engagement. C’est dans les premiers mois de 1645
mérite de sa comédie de l’Avare, dont il doutait, après l’insuccès du premier soir. La suite donna raison à Mlle Bussy. N oyez
n° 6. Les variantes qui s’y trouvent seraient bonnes à relever. 111. Première édition, t. I, p. 251, 112. Les dernières année
nTartuffe, dit positivement Saint-Simon, et personne ne s’y méprit. » Première édition, t. V, p. 267. 132. Voyez la chanson déj
26 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
biens garnie à foison, Pour y faire chère plénière, Adressa sa marche première , Dans l’incomparable jardin, Où l’on ne voit rie
hacune, Qui furent du susdit repas ; Ainsi, je ne les nomme pas. Pour premier et charmant régale, Avant cette chère royale, Où
de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le vendredi premier juin*. Muse historique de Loret, du 2 juin 1663
ormir ; pendant son sommeil, il voyait en songe ce qui forme les deux premières entrées du ballet. » Première entrée : La Jalou
oyait en songe ce qui forme les deux premières entrées du ballet. » Première entrée : La Jalousie, les Chagrins, les Soupçons.
oi commanda au duc de Saint-Aignan, qui se trouva lors en fonction de premier gentilhomme de sa chambre, et qui avait déjà donn
tir à un mariage que son père et ses sujets désirent également. Cette première démarche est une preuve du génie de Molière, puis
verser cependant la forme ; ainsi une fable qui serait bonne dans son premier état peut devenir parfaite dans l’imitation ; de
commençait à se former contre la comédie du Tartuffe, dont les trois premiers actes avaient été représentés trois fois dans l’a
entés trois fois dans l’année 1664*. On peut juger de l’effet que ces premières représentations produisirent par les traits injur
te point qu’en faisant dire à Fillerin (autre médecin), dans la scène première du troisième acte, les choses les plus fortes con
ginale] Article 8 du 2e livre, p. 157-164. *. [Note marginale] Livre premier , article 4, p. 52, 58, et article 6, p. 70. [*].
et pour lier promptement toutes ces choses ensemble, je me servis du premier nœud que je pus trouver. Ce n’est pas mon dessein
. *. [Note marginale] Ibam forte via sacra , Hor., satire IX, livre premier . *. [Note marginale] Voyez la préface des Fâcheu
âtre du Palais-Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à Arnolphe. acte premier , scène première. CHRYSALDE. Je me réjouis fort,
Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à Arnolphe. acte premier, scène première . CHRYSALDE. Je me réjouis fort, seigneur Arnolph
*]. [Note marginale] Fête de Versailles en 1664. *. [Note marginale] Première JOURNÉE. Les plaisirs de l’Île enchantée. [*]. [
ière JOURNÉE. Les plaisirs de l’Île enchantée. [*]. [Note marginale] Première JOURNÉE. 1. [Note marginale] Mlle de Brie représ
27 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
Section Première . Quinault, Brueys et Palaprat, Baron, Campistron,
farce, ne vaut pas, à beaucoup près, celle de Patelin ; mais les deux premiers sont bien faits, et il y a ici un caractère parfa
timents et des procédés. On sait que Boileau l’avait attaqué dans ses premières satires, dont il a depuis retranché son nom. Il l
e-trois représentations; mais il ne s’est pas soutenu depuis, tant ce premier éclat d’une nouveauté est souvent un présage trom
onne et au bon sens, sans être un compliment pour les femmes. Une des premières pièces de la jeunesse de Regnard est une épître à
en société avec Dufrény. Le voyage qu’il avait fait en Italie dans sa première jeunesse, et la facilité qu’il avait à parler la
ramontains, et les saillies de leur dialogue. Il est probable que ses premiers essais en ce genre influèrent dans la suite sur s
uefois de leur esprit Il ne faut pas parler du Bal et de la Sérénade, premières productions de Regnard, qui ne sont que des espèc
28
rt de Molière, il était employé par Dufresny1 dans le prologue de son premier ouvrage : Le Négligent, comédie en trois actes, e
Nicolas de Tralage) ; Que, vers le même temps, Molière, « faisant ses premières armes » à Toulouse, y connut Pierre Goudouly ; à
ai 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [ premier article] Le Moliériste : revue mensuelle, to
ncore une ou deux dans la pièce : (Comment se fait-il que Cléante, au premier acte, ne semble pas connaître Tartuffe même de ré
euve de Molière une somme de 11 000 livres, que Lully remboursait, en premier paiement, sur un prêt que lui avait fait Molière
e les honneurs qui lui y étaient dus comme son nouveau seigneur. « Au premier Prône qu’il fit, il dît à ses Paroissiens : “Je n
par le nombre prodigieux d’œuvres dramatiques qui s’y imprimèrent aux premières années du xviie  siècle. Les succès de Corneille
l trait, tandis que le rideau s’abaisse. * *   * Si j’étais membre du premier corps littéraire de la France, de celui qui a fai
un habit de voyage. Le meneur en scène a jeté son feu dans les trois premiers actes ; il se refroidit au quatrième, il est à pe
vembre 1857. Jules Romain Boulenger : Le « Pavillon des cinges » [ premier article] Le Moliériste : revue mensuelle, to
e poteau cornier, pour lui donner son vrai nom, partait de la base du premier étage et montait jusqu’au toit. On y voyait de je
e et prochaine édition. Toutefois, si vous adoptez avec chaleur cette première partie de mes conclusions, vous montrez plus de r
onsuls le 10e 7bre 1657, cy rapportée avec les dites lettres12. » Ce premier document est suivi d’un second qui n’est autre qu
ture d’un paraphe superbe qui révèle des aptitudes calligraphiques du premier ordre. Comment expliquer que malgré toutes ces ci
nte au-dessus, renfermant un lit de maître ; une chambre à coucher au premier étage, au-dessus de la soupente et donnant sur la
blement sur les deux rues. En 1633, dix-huit mois après la mort de sa première femme, Jean Poquelin acheta sous les piliers des
belais rendant le dernier soupir, devait recevoir Molière faisant ses premiers pas sur le théâtre. Rabelais ! Molière ! Heureuse
caramouche32, avait débuté au Petit-Bourbon le 10 août 1653. De cette première date jusqu’à l’année 1680, où elle fut transférée
dit Scaramouche, né en 1608, mort le 7 décembre 1694, avait épousé en premières noces Lorenza Elizabetta del Campo, connue au thé
io (1633-1706), débuta en 1667, succédant à Valerio dans l’emploi des premiers amoureux, qu’il tint jusqu’en 1697. Il ne le quit
Comédie française. Palaprat, né à Toulouse en 1650, avait eu dans sa première jeunesse la bonne fortune de connaître Molière. C
est puissamment aidé dans sa lourde tâche par M. Possart, l’un de nos premiers acteurs, qui est en même temps sous-directeur de
ant en une cave sous la cour et escallier dud. corps de logis, et les premier et deuxieme estages dud. corps de logis de derriè
bre séparée par une cloison d’aix de sappin et deux cabinets, l’un au premier , l’autre au second, etc. moyennant 265 livres de
29 (1739) Vie de Molière
a cinq années ; il y suivit le cours des classes d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, qui depuis fut le protecteur des
e théâtre de la barbarie et de l’avilissement, vers l’année 1630. Ses premières comédies, qui étaient aussi bonnes pour son siècl
aliennes, dont il faisait de petites comédies pour les provinces. Ces premiers essais très-informes tenaient plus du mauvais thé
aris. Le style du Cocu imaginaire l’emporte beaucoup sur celui de ses premières pièces en vers ; on y trouve bien moins de fautes
Il y a grande apparence que Molière avait au moins les canevas de ces premières pièces déjà préparés, puisqu’elles se succédèrent
rcé. Elle fut accompagnée d’un prologue en musique, qui est l’une des premières compositions de Lulli. C’est le premier ouvrage d
détail dans la préface de l’auteur au devant du Tartuffe. Les trois premiers actes avaient été représentés à Versailles devant
ent attaquer sa personne encore plus que sa pièce, voulut laisser ces premières fureurs se calmer : il fut un an sans donner Le T
loges ; les acteurs allaient commencer, lorsqu’il arriva un ordre du premier président du parlement, portant défense de jouer
rope est admirable, Le Bourgeois gentilhomme est plaisant. Les quatre premiers actes de cette pièce peuvent passer pour une comé
couvert de honte, mais Molière l’accabla. Trissotin était appelé aux premières représentations Tricottin. L’acteur qui le représ
30 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
e Tartuffe, les Femmes Savantes, etc ; mais plus d’un trait, dans ces première productions, décèle le génie qui enfanta les seco
66 La Critique de quelques Comédiens de Molière fait la matière du premier Acte, qui n’a presque aucun rapport avec le reste
’écrivait pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’essor de son premier feu, et qu’il lui était impossible de revenir sur
dont parle Despréaux de son Lutrin, s’appelait Didier l’Amoris85. Sa première femme était une clabaudeuse86 éternelle qu’il sav
malgré lui. Tome I, p. 537 Molière n’avait composé que les deux premiers actes de cette Pastorale ; elle fut représentée e
1699, y joignit des intermèdes, et changea la versification des deux premiers actes, qu’il mit en vers libres et irréguliers. L
ar sa Princesse d’Élide, et ceux de la sixième par un essai des trois premiers actes de Tartuffe ; tout cela rendit cette Fête u
ère ne put faire que le premier Acte, la première scène du Second, la Premier du troisième, et les vers qui se récitent dans le
1801, Moliérana, 21, p. 50 Tome II, p. 202-203108 Les trois premiers Actes du Tartuffe avaient été représentés à la si
ait vers la Lorraine sur la fin de l’été de 1662. Accoutumé, dans ses premières campagnes, à ne faire qu’un repas le soir, il all
ut si bien se servir dans son Tartuffe. Le Roi, en écoutant les trois premiers Actes de cette Comédie aux Fêtes de Versailles, n
vers de la Tragédie de Tite et Bérénice 126 du grand Corneille. Acte premier , Scène deuxième. Faut-il mourir, Madame ; et si
, p. 39-40 Béjart*, (Armande-Gresinde-Claire-Élisabeth), épousa en première noces Molière, en secondes Guerin Détriché : elle
e Tartuffe, les Femmes Savantes, etc ; mais plus d’un trait, dans ces premières productions, décèle le génie qui enfanta les seco
és et ouvre la voie aux dramaturges contemporains, en particulier aux premières dramaturges à gagner leur vie par leur plume, Mrs
es sciences de la nature. Contrairement à Aristote, il nia les causes premières et finales dans l’explication des phénomènes. (Le
aux limites de la diplomatie et de l’espionnage, plus rentables. Ses premières comédies sont des imitations de Molière, dans le
e vers l’art dramatique. À vingt ans, il donne au Théâtre-Italiens sa première pièce, Les Originaux, farce en prose mêlée de ver
u théâtre avec son charmant opéra, L’Europe galante. Encouragé par ce premier succès, il donne coup sur coup de nombreuses œuvr
la cour à quatorze ans, reçoit des leçons de Racine et fait jouer sa première tragédie à la Comédie-Française en 1694. Une demi
roupe de Molière à partir de 1659. Spécialisé dans les rôles de jeune premier , il est surtout connu comme auteur du célèbre « r
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
se au spectateur intelligent le soin de développer le sens caché. Nos premiers Dramatiques cachoient dans leurs pieces allégoriq
Hollande. Hé ! qui peut le savoir, Messieurs, mieux que vous-mêmes ? Premier Bourguemestre. Pouvons-nous bien souffrir ces Nat
François. S’ils nous pouvoient crever..... Taisez-vous.Taisez-vous. Premier Bourguemestre. Nous parler de la sorte ! Apprenez
François. Voyez, Madame, & puis.....Taisez-vous, gros maroufle. Premier Bourguemestre. Une telle insolence excite mon cou
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
nquiète guère pour sa mémoire, des satires de Boileau contre les deux premiers , et je suis fort rassuré sur leur compte par les
rtune, sachant le latin, l’espagnol, l’italien et la littérature, ses premiers pus dans la société se tournent vers l’hôtel de R
nt nous montreraient madame de Sévigné livrée à elle-même, jetant ses premiers regards sur la société, sur ses connaissances, su
s. » Avant les hôtels d’Albret et de Richelieu, j’aurais dû citer en première ligne les cercles de mademoiselle de Montpensier.
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
caractere est défectueuse, si, après qu’on nous a fait le portrait du premier personnage, après qu’il a paru lui-même à nos yeu
éclos, voleront sur nos traces. Ayons-en trois. Léguons le comique au premier , Le tragique au second, le lyrique au dernier. Pa
plus vif en voyant Francaleu, enchanté de sa tragédie, s’accrocher au premier qu’il rencontre pour la lire ; avouer qu’il avoit
ion dans ce Chapitre que de l’action de la piece, depuis l’arrivée du premier personnage jusqu’au dénouement exclusivement, nou
ent exclusivement, nous passons tout de suite à la troisieme scene du premier acte. Harpagon met à la porte la Fleche, parcequ
34 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
. Molière jouait le rôle de Mascarille ; il se servit d’un masque aux premières représentations ; mais ensuite il le quitta, pers
nous avons brûlé. Cela arriva comme je l’avais prédit ; et, dès cette première représentation, l’on revint du galimatias et du s
es, qui fronde des vices et des travers réels. Molière, dans ses deux premiers ouvrages, avait suivi, comme tous ses devanciers
, d’après cela, il est vrai de dire que Molière doit à Térence l’idée première , l’idée fondamentale de sa comédie, l’idée à l’ex
temps de s’approprier une seule des idées de son devancier. Les deux premiers actes de L’École des maris sont généralement admi
t jaloux. Nous avons vu que Molière, depuis Les Précieuses ridicules, premier essai, parmi nous, de la véritable comédie de mœu
t, mais non pas sans plaisir peut-être, que La Fontaine avait été des premiers à sentir et à reconnaître le talent de Molière. C
35 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
régner par lui-même, que la seconde moitié de ce siècle et les quinze premières années du siècle suivant peuvent bien lui apparte
s, il est vrai, écrit encore leurs chefs-d’œuvre, mais dont les trois premiers surtout ont été formés sous le régime précédent :
es faveurs qu’il reçut du roi, une pension de deux mille livres, — sa première réflexion, dit Brossette, fut un sentiment doulou
sous Mazarin, mais dont la fécondité glorieuse est contemporaine des premières années de ce long règne, ce sont Molière, Bossuet
s dates, attribuent à l’influence de Louis XIV l’éclat littéraire des premières années de son règne, se piquent au moins d’être c
risés sous Louis XIV : Descartes et Campanella. Lorsque les restes du premier furent rapportés en France sous Louis XIV, un ord
cela est peint ; et la Citrouille et le Rossignol, cela est digne du premier tome. Je suis bien folle de vous écrire de telles
36 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ntarissable popularité qui m’ont porté à le choisir pour sujet de nos premières études. J’y étais encouragé par les sages avis d’
er, avec M. Magnin, trois périodes dramatiques, savoir : « la 1ère du premier au VIe siècle, dont il ne nous reste, dit M. Fran
ts, de tapisseries historiques, de trouvères, etc, que les agapes des premiers chrétiens ont produit la fête des fous : nous nou
senter le môme personnage aux diverses époques de sa vie, « enfant au premier acte, et barbon au dernier. » Il est vrai qu’ici
il faudrait juger, soit le goût de nos aïeux, soit les efforts de nos premiers auteurs dramatiques. Ce qui a manqué surtout aux
la France féodale. Après Philippe-Auguste et son petit-fils St-Louis, premiers restaurateurs de la monarchie, la royauté, pendan
ellier (1349), le Dauphiné (1349) au XIVe, qui est aussi l’époque des premières réunions d’États généraux. Je ne voudrais pas, Me
Tentation au Désert, Satan montre à Jésus les royaumes du monde :    Premier , vois en sommation La terre de promission, Qui es
37 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
réateur du rôle de Tartuffe, ni de son beau-père Raymond Poisson, le. premier des Crispins, dont Molière enviait le naturel, ni
t et de sçavoir à ménager, et que les grands profits qu’il tiroit des premiers le consoloient des censures des autres. C’est peu
point, et je guéris. » Revenu à Paris en 1658, il joua à la Cour ses premières pièces, qui furent extrêmement goûtées, et il en
la premiere fois à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le vendredi premier juin 1663 par la troupe de Monsieur. Elle eût un
r ce rôle parfaitement, il faudroit que la des Œillets joüât les deux premiers actes, et la Champmêlé les deux autres, voulant f
e toute particulière », a été omis ici. 21. « Avec une franchise des premiers siècles » (omis). 22. Boileau, Satire II. 23.
— On la rejoua trois fois, le 27 février, les 2 et 4 mars 1674. 86. Premier Registre de la troupe du Roy aprez son establisse
 » 87. Elle s’appelait Jeanne de La Chappe, et avait été mariée en premières noces à P. Rousseau, sieur Du Clos. Elle épousa Z
elle et Marphurius. 211. Pancrace, Marphurius, Geronimo, Sganarelle; première bohémienne, Dorimène, deuxième bohémienne. 212.
enté pour la première fois le 9 juin 1684 : 13 représentations. 235. Première représentation le 22 février. 236. 1641. 237. A
r. 236. 1641. 237. Avec la collaboration de Thomas Corneille. 238. Première et unique représentation le 5 juillet. 239. C’es
lage, 3 actes, représentée dix ans plus tard (13 juillet 1700). 240. Première représentation le 26 juillet 1690. 241. Antérieu
38 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
, que le poète sollicita la permission de faire représenter les trois premiers actes d’une comédie qui n’était pas encore achevé
 : le Tartuffe n’aurait jamais été permis sous le cardinal Dubois. Au premier bruit de son apparition, quoiqu’il se fût pour ai
homme ! Molière était du voyage ; il écouta et il écrivit. Les trois premiers actes du Tartuffe, représentés à Versailles le 16
y avait plus de recours possible ; mais Molière pouvait en appeler du premier président au monarque, et ce fut sa première pens
ère pouvait en appeler du premier président au monarque, et ce fut sa première pensée. Deux acteurs, La Thorillière et La Grange
pas défendu Don Juan, mais qu’il avait fait jouer à sa cour les trois premiers actes du Tartuffe, qu’il avait assisté depuis à l
est l’auteur, n’est autre que le curé de… dont parle Molière dans son premier placet au roi ? Qu’on rapproche en effet les pass
roi dans l’intervalle qui s’écoula entre la représentation des trois premiers actes à Versailles, et le moment où il fut permis
a même année. Telle est, à coup sûr, l’époque où Molière présenta son premier placet à Louis XIV ; et il est évident, par la co
enfante chef-d’œuvre sur chef-d’œuvre ; qui, après l’essai des trois premiers actes du Tartuffe sur le théâtre de Versailles, e
l n’aura pas manqué de s’apercevoir qu’il nuisait à la belle scène du premier acte entre Orgon et Cléante, où le même moyen se
nfaiteur, par cette froide réponse : […] L’intérêt du prince est mon premier devoir : De ce devoir sacré la juste violence Éto
e l’humanité. Étienne. 1. Fêtes de Versailles, sixième journée et premier placet sur le Tartuffe. 2. Il faudrait se consum
39 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
sie du Barbouillé. On croit que Molière lui-même a supprimé les trois premières  ; mais on assurait que les deux autres existaient
r donner du prix aux deux ouvrages. On aura du plaisir à examiner ces premiers essais du génie de Molière, et à les comparer, da
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
urs & les Comédiens ; ceux-ci ne manquent pas de s’en prendre aux premiers . Disons mieux, tous sont victimes de la décadence
ées par un Ministre éclairé pour rapprocher le dernier des Soldats du premier des Officiers, pour lui assurer l’avantage de pro
ent. — « Que faire à cela, me dira-t-on ? il faut donner le temps aux premiers Acteurs de se reposer : il est encore nécessaire
on double le remplaceroit ; le public, consolé de l’absence d’un seul premier Acteur par la présence de tous les autres, &
e seroit presque inutile, si nous ne trouvions un moyen pour ôter aux premiers Acteurs l’envie de se reposer trop souvent. Un Co
41 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
CHAPITRE PREMIER . Part de la Morale dans la Comédie de Molière.
ce tout rare et complexe, le beau. Il ne nous suffit plus, comme aux premiers spectateurs de Molière, qu une comédie nous charm
ent pour tout catéchisme de morale le théâtre de Molière.   On peut à première vue douter que le but de la comédie soit purement
e que Molière voulait avoir cette éloquence-là, s’il choisissait pour premier juge cette servante, immortalisée, sans qu’elle s
je ne rendrois pas un petit service à tous les honnêtes gens, etc. » ( Premier placet sur le Tartuffe.) Il est à remarquer qu’on
42 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
entures pour entrer sur le terrain de la vie réelle, et il attaqua du premier coup la femme par la juste critique du défaut qui
rdre quelque chose de son attrait. Il lui rappelle sans cesse que son premier devoir est sa maison, cet humble royaume du foyer
la prudence, du devoir, et se jettera de plein cœur dans les bras du premier qui s’offrira avec un air séduisant et une appare
avoir l’envie et sans penser le faire331. C’est une vérité morale de premier ordre, et qui ne se peut mieux exprimer, que l’ig
e erreur, comme sous la glace immobile on entend l’eau irritée qui au premier printemps roulera dans la mer sa prison vaincue ?
43 (1802) Études sur Molière pp. -355
eux, me saura gré sans doute de passer légèrement sur les trente-huit premières années de ta vie ; ton génie ne s’y manifestant q
, redoublaient d’efforts pour effacer la gloire de Hardy ; les quatre premières pièces de Corneille éclipsaient cette foule de ri
in au collège : il y suivit le cours des classes d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, qui dans la suite devint son pro
r a vraisemblablement indiqué, leur a développé, aux répétitions, aux premières représentations, tout ce qu’il avait voulu mettre
table, l’infaillible tradition ; l’acteur qui n’a pas reçu du ciel ce premier dom, et qui ne l’a pas perfectionné par l’étude,
moire me sert encore assez bien, pour que je puisse dire à nos jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la b
ir été imité par notre auteur, devint son plagiaire, en profitant des premières représentations des Précieuses pour corriger sa p
de sa burlesque cuirasse ; elle ne sert à rien, et le déguisement du premier amène une situation comique, puisque Célio l’enlè
a grande apparence que notre comique a pris l’idée de sa pièce, de sa première scène surtout, dans une satire d’Horace ; et qu’u
us doux exercice. Straparole. Nuit quatrième, Fable quatrième du premier volume. Raimond, maître de physique du princ
rurent dans la cinquième ; le soir de la sixième, on essaya les trois premiers actes du Tartuffe ; et le dernier jour, la comédi
s’éleva contre lui, et les faux dévots, qu’alarmaient déjà les trois premiers actes du Tartuffe, empruntèrent le nom d’un sieur
r de Séville, ou le Convié de Pierre. La Scène est à Naples.   PREMIÈRE JOURNÉE. Dom Juan, instruit que dom Octave doit p
ait-il couru le risque de lui déplaire en mettant en scène ses quatre premiers médecins, et en les accablant des traits de la ra
omme d’un caractère en opposition avec le sien, et qu’avant la fin du premier acte, composé de trois scènes, on connaît déjà, n
style 47. — Plusieurs personnes ont dit que Molière, bien loin de ses premiers essais, avait pris dans cette pièce le style d’Ar
Le caractère principal. — Molière a le mérite d’avoir choisi pour son premier rôle un caractère de tous les temps et de tous le
je jouais le rôle d’Alceste, je me rappellerais que Grandval, dès son premier pas sur la scène, se trouvait en action, et son m
our rire ensuite avec le fagotier, sentit peu à peu tout le mérite du premier , et le philosophe moral lui parut enfin digne d’o
ands dieux ! et par où commencer ? Après la représentation des trois premiers actes de cette comédie, qui eut lieu, comme nous
inée par des gens capables de la juger avec discernement ». Ces trois premiers actes furent encore joués à Villers-Cotterêts, ch
, il ne se ferait jamais. » De la tradition. Pendant l’une des premières représentations du Tartuffe, Molière se frappait,
utes lettres ce que vous blâmez. — D’accord ; voici ses trois notes : première note, Elmire, après avoir toussé pour avertir so
aires, Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux ; mais ces deux premiers vers une fois débités, il a complaisamment adress
is ne pouvant la montrer, puisqu’elle n’était que verbale, l’ordre du premier président fut exécuté ; et Molière s’en vengea en
hardiesse de demander sa retraite au roi, et se réfugia auprès de sa première directrice, laissant Molière avec Thalie pour uni
pour prolonger son bonheur, il a triplé la durée de la nuit. Acte premier . Sosie, tremblant parce qu’il est nuit, et qu
ù ils débitaient fort à leur aise et avec négligence les vers de leur premier père nourricier ; devons-nous en croire nos prédé
. — De caractère, le titre l’annonce. Les divertissements. — Ceux du premier acte sont bons, parce qu’ils nous peignent l’extr
d’argent ses comédiens, la scène est insensiblement livrée aux jeunes premiers de cinquante ans, aux nourrices de quinze, aux ho
re d’Hébé ; quelle folie ! quand la gloire les attendait peut-être au premier rôle propre à leur âge, pour couronner leurs vieu
Plus d’une fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers rôles, C’est de l’esprit embrasser les deux pôles
rement la poésie lyrique. Corneille. La pièce, à l’exception du premier acte et des premières scènes du second et du troi
ique. Corneille. La pièce, à l’exception du premier acte et des premières scènes du second et du troisième, a été versifiée
ie de l’affiche, se présente et demande à remplir les rôles de jeunes premiers  ; en le mesurant des yeux, en l’entendant parler,
vons lui déguiser notre surprise, et nous lui demandons si les jeunes premières pourront se passionner pour lui, avec quelque omb
au lait pour toute nourriture ; nous l’avons vu reprendre ensuite son premier régime, en se réconciliant avec sa femme : ce fut
r des larmes d’attendrissement ; je me suis prosterné devant celle du premier des comiques, et j’ai sollicité, j’ai obtenu la p
visage qui sait peindre. 19. Un nommé Neuvillenaire assista aux six premières représentations de cette pièce, l’apprit par cœur
le spectateur moins sévère. 24. Voyez L’Art de la Comédie, volume premier , page 309. 25. À la suite d’une lecture de cet
ments trop faciles. » Point de réponse. 26. On supprime les douze premiers vers de cette scène ; nos maris devraient s’y opp
cependant d’avertir qu’on trouvera dans celui du second acte, une des premières imitations qu’on ait faites de l’Ode d’Horace, Do
44 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
r scandal. L’édition de Molière publiée à Londres en 1732 est une des premières éditions de luxe du grand écrivain. Chacun des ch
oles dramatiques de Leipzig et de Hambourg mirent toujours Molière au premier rang, comme le modèle qu’il fallait atteindre. Le
le Nord. En Hollande, les traductions sont presque contemporaines des premières contrefaçons françaises. Le Danemark fut inféodé
sans quelque soupçon de monotonie. De plus, la pièce, qui est une des premières du maître, est souvent écrite dans une langue fer
ut le travail antérieur de l’érudition et de la critique. CHAPITRE PREMIER . NAISSANCE ET JEUNESSE DE MOLIÈRE Jean-Baptist
e Poquelin, le fils aîné adopta et porta tout naturellement le nom du premier saint Jean, qui est Jean-Baptiste. Il était proba
u jeune Poquelin pour le théâtre eut l’occasion de se déclarer dès sa première jeunesse. Le grand-père de Jean-Baptiste (c’est à
r cet honneur, Où, comme tu disais, gisait tout ton bonheur, Qu’en ce premier transport de ton âme ravie Tu les nommas cent foi
situé au fossé de Nesle (depuis rue Mazarine), appelé, du nom de ses premiers  propriétaires, le Jeu de Paume des Mestayers. Mll
te de Modène, dont on sait les relations avec Madeleine Béjart, était premier gentilhomme du duc de Guise. Le poète Tristan l’H
e l’âpreté de la route où il s’engageait. Il connut immédiatement ces premières blessures qu’infligent presque également la moque
ns jamais plus parler, de Catherine Bourgeois non plus. Furent-ils du premier voyage ? Ou furent-ils remplacés par d’autres ? O
n’en peut rien dire. Lorsque nous avons écrit l’introduction de notre première édition des œuvres de Molière, on ne savait presq
de l’Illustre Théâtre voyageant dans l’ouest de la France pendant ces premiers mois de 1646. Cette troupe n’aurait donc point me
rler sans feinte. Molière exprimera bien les mêmes sentiments dans sa première comédie : Votre père fait voir une paresse extrê
rès laquelle Molière passait pour avoir donné à Racine le sujet de sa première tragédie.Quand Racine dit, dans la préface de sa
t porta sa pièce à Molière, qui la joua le 20 juin 1664. Il fit cette première fois faux bond à l’hôtel de Bourgogne comme deux
-Baptiste Poquelin, apparaît cette fois. Nous avions donné dans notre première édition une transcription de cet acte certifiée c
commencement de cette année 1653 : Molière avait fait représenter sa première grande comédie, L’Étourdi ou les Contre-temps, qu
(Molière) vint à Lyon en 1653, et ce fut là qu’il exposa au public sa première comédie : c’est celle de L’Étourdi. S’étant trouv
fois sur le théâtre de la Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa première représentation au gré de Mme de Calvimont, ni par
je ne perdais pas de vue Boissat lui-même. À la fin, Georges de Musy, premier président de la cour des aides, et Jacques Marchi
te campagne. Il est donc très probable que Molière est l’auteur de ce premier  récit. Mais, quant au reste de l’ouvrage, on doit
n’eût pas profité de son séjour auprès du prince pour faire jouer sa première œuvre devant lui et devant toute la noblesse de l
e sa bague et de son manteau, et demeura à peine mieux vêtu que notre premier père Adam lorsqu’il sortit du paradis terrestre.
e voyageur n’en eût fait aucune mention. À plus forte raison si cette première représentation mémorable avait eu lieu en sa prés
st facile d’apercevoir en faisant l’anatomie, pour ainsi dire, de ses  premières pièces. Il ne négligea pas davantage la tradition
s compagnons fussent dans le dénuement. CHAPITRE V. RETOUR À PARIS PREMIÈRE ÉPOQUE DE LA CARRIÈRE COMIQUE DE MOLIÈRE DES PRÉC
se Qu’ils reçoivent du rare honneur De jouer devant tel seigneur. Ce premier acteur, dont Loret semble encore ignorer le nom,
mporter sur le ridicule : on lit dans le Menagiana, à propos de cette première représentation : « La pièce fut jouée avec un app
us avons brûlé. » Cela arriva comme je l’avais prédit ; et, dès cette première représentation, on revint du galimatias et du sty
issait de ne pas risquer tout son avenir, avait eu soin de frapper ce premier coup assez fort pour qu’il ne fût pas possible d’
n’eût pas sans doute été prudent de faire suivre immédiatement cette première agression d’une autre pareille ; que l’irritation
homme à compromettre ainsi sa destinée et à risquer d’être arrêté au premier pas, comme le fut à Rome le comique Nævius. Il sa
bataille. Hors de là, il ne pouvait rien et il devait être arrêté au premier pas. Cet office peu brillant que son père lui tra
et embellir, surtout celles du vert qui nous donnera des feuilles au premier jour, et que nous commençons à trouver à redire d
établissement de celle-ci à Paris. Nous avions conjecturé, dans notre  premier travail sur Molière, que ce nom de Menou pouvait
Madeleine avait eu une fille, et il était fort naturel de conclure à première vue que cette fille était l’enfant qu’elle avait
as plus l’un que l’autre. Le comte l’avait bien prouvé, au baptême du  premier enfant de la Béjart, en reconnaissant cet enfant 
e hautement à ces attaques odieuses, accepta d’être le parrain de son premier enfant. Comment Molière éclaira-t-il le roi ? San
médiens, qui étaient à la fois des mimes merveilleux et des clowns de première force, firent par moment une concurrence redoutab
ssièreté, les autres à l’indécence, les autres à l’impiété. C’est aux premières représentations de L’École des femmes qu’on peut
le parrain, haut et puissant seigneur messire Charles, duc de Créquy, premier gentilhomme de la chambre du roi, ambassadeur à R
parlé souvent de Molière avec un chaleureux enthousiasme ; mais en ce premier moment il fut plutôt parmi ses adversaires que pa
ctacle, certes bien inattendu, qu’il leur offrit, ce furent les trois premiers actes d’une comédie nommée Le Tartuffe. Quelques
aît pas que la cour, dans l’éblouissement de ces fêtes, ait aperçu au premier moment la portée de cette œuvre. Les spectateurs
u 27 septembre, et, entre autres pièces, elle y joue encore les trois premiers actes du Tartuffe, le 25 septembre. La reine mère
ne ; l’autre, un sieur de Rochemont, avocat au parlement. Le livre du premier , dirigé contre Le Tartuffe, est intitulé : Le Roi
monde. C’est afin de parer ce coup que Molière adressa au monarque ce premier placet, où il se plaint des calomnies et des insu
rais, le remplaça dans la troupe de Molière. Duparc, ce compagnon des premières pérégrinations de Molière, mourut le 4 novembre.
entation des Fâcheux 105. Racine, âgé de vingt-cinq ans, avait vu son premier ouvrage dramatique, Les Frères ennemis, représent
racteurs de L’Avare. Il reprochait à Boileau devoir ri seul à une des premières représentations de cette comédie, qui soulevait u
le Florentin obtint le privilège de l’Académie royale de musique, son premier soin fut de solliciter une ordonnance (signée le
it-il, pour qu’ils fassent rire quelquefois. » C’est peu après cette première satire contre l’art de guérir que Molière éprouva
peu trop pressé d’accepter cette preuve si concluante qu’une œuvre de premier ordre peut éprouver un échec au théâtre. Le Misan
rangé par Benserade. Molière composa pour cette circonstance les deux premiers actes de Mélicerte. C’est pour le jeune Baron qu
e jouait pas, un huissier de la cour du Parlement vint, de la part du premier président de Lamoignon, défendre la seconde repré
urrection de Tartuffe, ressuscité par vos bontés ? Je suis, par cette première faveur, réconcilié avec les dévots ; et je le ser
à dix-huit ans. Il était né en 1653. Il était déjà le séduisant jeune premier qui faisait tourner toutes les têtes féminines. D
in, où il semble faire un retour vers L’Étourdi et les stratagèmes du premier Mascarille. On a relevé dans cette pièce une doub
sommairement. Dans le onzième de ces canevas intitulé Il capitano, au premier acte, une scène est résumée ainsi : « Pedrolino,
nant 1300 livres par an, Molière et sa femme avaient la jouissance du premier , du second étage, et de quatre entresols au-desso
ffre une preuve bien concluante de ce fait. Nous y lisons en tête des premiers morceaux : « Le Malade imaginaire avant les défen
recevoir les sacrements115 ; on en avait envoyé chercher un. Les deux premiers ecclésiastiques auxquels on s’adressa refusèrent
i élevèrent la voix en ce moment. Les rimes de Robinet arrivèrent des  premières , et, quoiqu’elles ne soient pas meilleures que de
dans l’un et dans l’autre. C’est lui qui a remis le comique dans son premier éclat ; et depuis Térence, personne n’a pu légiti
nts à la date de 1681. Elle restait inimitable dans les pièces de son premier mari. Elle prit sa retraite avec une pension de m
cation des Œuvres posthumes en 1682. Restèrent-ils entre les mains du premier  ? Et par suite Mlle de La Grange, sa veuve, les v
titude que son œuvre révèle d’abord. Il était en même temps acteur de premier ordre ; un grand nombre de témoignages le constat
ait le prix de certaines places. Le prix des places de théâtre et des premières loges restait le même, 5 livres 10 sous. Mais la
de, mais non moins favorablement : il eut deux parts d’auteur pour sa  première pièce, Les Frères ennemis, en 1664. La troupe éta
Tes frères ? qui ? ce bègue et ce borgne boiteux ? Et à propos des premières représentations du Dépit amoureux à Paris, Élomir
c, le 23 février 1653, était fille de Giacomo de Gorla, se qualifiant premier opérateur du roi en sa ville de Lyon, et de damoi
 Molière mourut, et qui n’avait pu apercevoir Mlle Duparc que dans sa première enfance. Il semble vraiment, du moins, que ces li
plus jusqu’à sa mort, au mois de mars 1692. Il remplit la plupart des premiers rôles dans les pièces de Molière ; c’était un exc
olas des Champs, l’acte suivant : Le dimanche 14e jour d’avril 1658, premier banc d’entre François Le Noir, écuyer, sr de La T
le changement, lui firent sentir la reconnaissance qu’il devait à son premier maître, et le tort qu’il avait eu de le quitter.
ée du rôle de la servante Nicole. Le roi, à qui elle n’avait pas eu à première vue le bonheur de plaire, s’en expliqua à Molière
orbonne, en acceptant le collège des Quatre-Nations, ont demandé pour première condition qu’on les éloignât de ce collège. Ils o
pelait autrefois rue de la Tonnellerie, vous voyez à votre gauche, au premier étage d’une maison portant sur la rue actuelle le
naître l’endroit exact ? » Sans doute il n’y a point là un intérêt de premier ordre. Mais du moment où l’on pose dans nos rues
ongtemps, vit, dans la tribune de la duchesse de Bourgogne, les trois premiers actes de L’Avare ; mais il ne trouva pas que les
45 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
veur du roi et de la cour. Où le poète comique avait-il cueilli cette première moisson ? Il faut le reconnaître : c’étaient là d
valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — (Rôle d’Arlequin.) ACTE PREMIER . scène i. Pandolfo, seul. Pandolfo entre sur l
on maître et Virginia, puis il est battu. On reconnaît la scène iv du premier acte du Dépit amoureux et les contradictions du m
deux grandes pièces qui comptent dans l’œuvre de Molière. De ces deux premières œuvres, ce qui semble échapper à toute revendicat
, le costume de Molière offrait une analogie frappante avec celui des premiers zanni : il a notamment la veste et le pantalon ga
uxquelles Molière ne tardera pas de s’élever. Continuons à suivre ses premiers pas dans la route où il marche rapidement. Après
46 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ur nouveauté, les pièces de Corneille. Le petit Poquelin reçut là ses premières consolations, et il ne l’oublia jamais. Le théâtr
is Chapelle, Bernier, Hesnault, le jeune prince de Conti, qui fut son premier protecteur, et Cyrano de Bergerac. Mais son plus
in traduisit en vers, sous ses yeux, le poème de Lucrèce ; ce fut son premier essai poétique. Il est vrai que déjà, au milieu d
e nom déplaisait moins à Molière. » On a peu de détails sur les cinq premières années de ses pérégrinations en province; on sait
.. Le discours fut charmant, plein d’adresse, et plut beaucoup. Cette première représentation se termina donc par le Docteur Amo
, il s’essaie dans des voies nouvelles ; il donne les Précieuses. Son premier coup d’œil dans ce beau monde avait été pour les
tte prose vraie et de bon sens que lui seul a eue. On s’étouffait aux premières représentations : il fallut doubler, tripler le p
nnement d’un esprit qui cherche sa forme ; il avait employé, pour ses premières pièces, la langue plébéienne, âpre, forte, hardie
tre là la cause de ce grand sérieux qu’on remarquait en lui. Dans ses premières pièces, il est vrai, avant les malheurs de son ma
issaient contre le grand comédien. Mais, au plus fort du scandale, au premier jour de l’an 1663, Boileau lui adressa ses stance
avec rage de l’autre ; il ne fallait pas languir. Dès 1664, les trois premiers actes du Tartuffe furent représentés à Versailles
re, un peu malade, n’était pas allé voir le petit Baron dans les deux premiers jours; mais on lui en dit tant de merveilles, qu’
résenta donc devant le roi telle qu’elle était, c’est-à-dire les deux premiers actes seulement. Au lieu de l’achever, Molière éc
e Tartuffe, de contenter le roi. Le temps où nous sommes est celui du premier placet. L’horizon commençait à singulièrement s’a
a le Sicilien. Cette fraîche comédie, ou pour parler plus juste, ce premier des opéras-comiques fit le plus grand plaisir à t
la pièce ne put être jouée de sitôt à la ville, parce qu’après cette première représentation, qui eut lieu à Saint-Germain, Mol
ti par de la prose ? » Boileau était, dit-on, le seul qui eût ri aux premières représentations de cette pièce, que bientôt après
re Baron sur la scène. Dans tout l’éclat et la fraîcheur de sa beauté première , n’ayant que dix-neuf ans, il joua d’une manière
sse sa petite Béjart, et recevant, sous le manteau de Mascarille, ses premiers , et partant ses meilleurs applaudissements. Il vo
47 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ucun qui, au bout de quinze jours, ne soit sorti mieux vêtu que notre premier père Adam, sorti du paradis terrestre. Comme cett
nt les couleurs et les parfums de la rose 1 Madeleine Béjart, une des premières , sinon la première, prit la vraie figure de la co
ire. Madeleine Béjart était-elle entrée au théâtre avant ou après ses premières aventures ? Faut-il croire que, voisine de l’hôte
beauté et l’esprit des femmes, ou faut-il dire que M. de Modène, son premier amant, s’il l’a connue à Paris, la mit par orguei
rade de Molière, lui donna çà et là des scènes toutes faites dans ses premières comédies. Voici l’acte de baptême de la première
ion. Qui donc maintenant lui chanterait la chanson de sa jeunesse aux premières aurores quand il tentait l’aventure de l’illustre
sentiment qu’un an après, jour pour jour, il suivrait dans la mort sa première camarade ? II. Mademoiselle de Brie Si Ar
e de théâtre, puisqu’elle était déjà de la troupe de Molière dans ses premières caravanes. Il faudrait supposer qu’elle fût alors
ens de Molière. Naturellement Corneille fut parmi les spectateurs aux premières représentations, quoiqu’on y jouât Amalazonie, un
on n’a pas daigné voir, ce sont les vers de Martian qui suivent cette première tirade, et qui offrent la peinture frappante de c
, elle aimait les gentilshommes ; comme sa sœur, elle a aimé Molière, premier gentilhomme de l’esprit français. Quand Molière s
x de sa fameuse comédie ? Geneviève Béjart ne garda pas longtemps son premier mari, qui était devenu pompeusement, le sieur de
emps aurait recherché en mariage damoiselle Marie de Lécole, fille du premier lit de ladite Claveau, à quoi lesdits suppliants
quitté la Comédie avant la démolition de ce théâtre15. C’est une des premières actrices qui aient joué en femme sur le théâtre,
ir ce rôle parfaitement il faudrait que la Des Œillets jouât les deux premiers actes, et la Champmeslé les deux autres ; voulant
autres, elle n’avait pas de temps à perdre pour donner un père à son premier enfant. Pierre qui roule n’amasse pas de mousse,
Sauvai, lui-même, assista à cette prise d’armes, qui fut pacifiée au premier sang. Tallemant des Réaux raconta ainsi la chose 
t elle jouait naturellement ; c’est qu’elle avait été fort éprise, au premier acte de sa vie, du célèbre Dancourt, qui se fit c
Quoique les Dancourt partissent de haut, en vertu de l’armorial, « au premier d’azur à un rocher d’argent mouvant de la pointe,
suffrages du public ; il avait cinquante-trois sus quand il donna sa première tragédie, Dimitrius, représentée sur le théâtre d
te, la mention suivante : « Dimitrius, tragédie nouvelle de M. Aubry, première représentation au Simple, 509 l. ». La feuille su
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
ur nature, que Destouches ne pouvoit choisir pour son héros qu’un des premiers Seigneurs de la Cour, & Louis Halberg qu’un A
igneurs de la Cour, & Louis Halberg qu’un Artisan : l’ambition du premier seroit devenue une vertu, du moins par rapport à
49 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ent dans sa mémoire, y laisse une impression presque ineffaçable. Son premier mouvement est d’imiter ; et, sans ce moyen, comme
yen, comment conserverait-il son existence, lui qui, pendant les deux premières années de sa vie, est privé du don de la pensée,
ctère absolument différent. Par ce moyen, il a produit des beautés du premier ordre et multiplié les effets ; mais en même temp
invraisemblance est déguisée avec art, qu’elle produit des beautés du premier ordre, on doit la pardonner à l’auteur ; mais c’e
ntes que présente la scène, crée un chef-d’œuvre rempli de beautés du premier ordre, et qui, réunissant les qualités les plus p
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
it depuis longtemps rompu avec les écrivains qui avaient intéressé sa première jeunesse, tels que les d’Urfé, les La Calprenède,
. Combien de gens ont aimé Racine et Corneille ! Combien d’esprits du premier ordre, et Voltaire en tête, les ont alternativeme
r que quelque chose rem péchait de se laisser aller au pathétique des premiers ouvrages de Racine, excepté à celui d’Andromaque.
te profond, en esprit délicat et fin, en écrivain habile, en poète du premier ordre. Quelle chaleur dans sa réponse à Bussy-Rab
e et les gens du monde et les auteurs pour douter de la curiosité des premiers et de l’empressement des seconds à la satisfaire.
51 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
que les canevas italiens et les romans espagnols t’ont guidé dans tes premiers ouvrages ; mais n’est-ce pas toi qui as inventé c
r? c’est Molière. Voyez les scènes des amants dans le Dépit amoureux, premier élan de son génie. Dans le Misanthrope, entendez
mmoder, et où l’un des deux, après la paix faite et scellée, dit pour première parole, Ah ! çà, n’ai-je pas lieu de me plaindre
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ec Gaston, frère du roi, pour le détrôner, et d’être convenue avec ce premier de l’épouser ensuite. Ces soupçons eurent des con
le de la préciosité de mœurs et de langage ; parlons un moment de ses premières années et des premières apparences de son caractè
œurs et de langage ; parlons un moment de ses premières années et des premières apparences de son caractère. La marquise de Rambo
53 (1900) Molière pp. -283
rges Stirbey. Conférences faites à l’Athénée en 1866 Molière. Première conférence Mesdames et Messieurs, En relisant
ion complète, tout à fait complète de ses œuvres, et qui contienne sa première pièce informe : La Jalousie du Barbouillé. Voici
tu es misérable ! Il faut pourtant la punir. Si tu la tuais… ! (Scène première .) Passez ensuite tout à fait à la fin du théâtre
quelquefois en une heure. C’est pour les Lyonnais qu’il a composé sa première pièce de quelque mérite, L’Étourdi ; on était en
qu’il fera plus tard. C’est seulement en décembre 1662 qu’il donne sa première œuvre vraiment faite à sa taille, L’École des fem
ment moins patient que Molière ! Prenez la préface des Précieuses, sa première pièce faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la
un problème psychologique, et je me demande si on peut être jaloux du premier venu d’entre les barbouilleurs de papier, quand o
t expliquer par cette disposition d’esprit qu’à peine venu à Paris sa première idée ait été justement de tomber sur la coterie l
rattachait à l’hôtel de Rambouillet ? Comment expliquer encore que sa première idée ait été aussi d’exécuter une charge à fond d
en plus d’une circonstance, officieux et agréable. Quand on a fait ce premier travail préalable, il faut étudier les procédés d
ortir. Celle qui vient d’être citée se trouve dans L’Etourdi, une des premières pièces de Molière, il est vrai. Dans Le Dépit amo
t beaucoup au-dessous, comme intensité de ridicule, de cette scène du premier acte de Monsieur de Pourceaugnac où deux médecins
decine, la maladie et la mort. Si, cette fois, la bravade paraît, au premier abord, bien plus violente que toutes les autres e
de chefs-d’œuvre nous aurions été privés, si Molière avait fléchi aux premières atteintes de la maladie. Nous n’avons qu’à prendr
ui recherche sa fille malgré lui. Eh bien, voyez Argan dans la scène première , absorbé dans toutes ces idées dégoûtantes de sir
ercher, — sur les livres recommandés par lui. Il est probable qu’à ce premier trait, certaines gens commencèrent à dresser l’or
çut donc sa pièce primitivement contre les jansénistes ; car, dans sa première scène, Tartuffe est janséniste, il affecte toutes
ué moins d’un an et demi après L’École des femmes, du moins les trois premiers actes. Je tiens encore à vous dire dans quelles c
fin au sens intime et prophétique contenu dans le Tartuffe. Les trois premiers actes seulement furent joués en mai 1664. Or ces
trois premiers actes seulement furent joués en mai 1664. Or ces trois premiers actes, en effet, forment une comédie complète ; à
voici où nous en sommes : Tartuffe, posé de pied en cap dans les deux premiers actes, a fait sa déclaration à Elmire ; Damis a d
t deux font quatre, et quatre et quatre font huit », qui est l’un des premiers manifestes des ambitions outrées de la science po
seront vivement senties. Ce second sens a mon approbation absolue. Ce premier sens que je ne partage pas, et qui tendrait à sub
, des garanties inconnues au législateur trop sévère et trop rude des premiers temps. Cette émancipation date aussi des beaux tr
re pourquoi, l’étrangler en conseil de famille. Voilà un droit qui au premier abord semble très propre à assouplir le caractère
t au moins deux, pour se prévaloir de résignation et de douceur ; ses premières œuvres montrent, sincères et libres, autant que p
quelque chose de l’esprit de son époque, je veux dire de l’esprit des premières années du règne de Napoléon III. G. S. I.
. Je me glorifie encore maintenant d’avoir été l’élève d’Aristote. Ma première pensée en entrant à Babylone a été de lui envoyer
ir qui réussit auprès d’elles. ——— Les hommes ne se consolent pas du premier amour, ni les femmes du dernier. ——— Il n’y a de
e, c’est déjà peut-être cesser d’être jeune. ——— Temps heureux de nos premiers rêves où l’espérance a quelque chose en soi de si
ue des caractères sur l’invention scénique, la technique théâtrale » ( première conférence). – « De la puissance de Molière à don
54 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Leçon première . Aperçu général de la vie et de l’œuvre de Molièr
emploi. Il n’était point blasé : il avait conservé dans leur vivacité première le sentiment de l’honneur et celui du prix des af
ne que nous avons. Incommodés ou non, il faut être prêts à marcher au premier ordre, et à donner du plaisir quand nous sommes b
our répondre à d’odieuses calomnies, il voulut être le parrain de son premier enfant, Molière put croire que le roi l’estimait,
a à plus d’une faiblesse. Il jouit d’un bonheur très mélangé dans ses premières affections; mais il crut avoir mieux trouvé le jo
actrices qui avaient sur lui des droits divers. Madeleine Béjart, son premier amour, Mlle de Brie, le. second, et Armande Béjar
abilement intercalés dans Le Misanthrope, et qui nous montrent, à son premier éveil, le talent comique du jeune poète. Molière
laissa point intimider, et, dans le temps même où il était l’objet de premières et vives attaques, il osait songer à se prendre à
à se prendre à plus forte partie; il écrivait le Tartuffe. Les trois premiers actes en furent joués à la cour le 12 mai 1664, m
and nombre de voies nouvelles, et que, sans rien perdre de sa finesse première , il n’a pas cessé un instant de gagner en naturel
ous avons brûlé. » Cela arriva comme je l’avais prédit, et, dès cette première représentation, l’on revint du galimatias et du s
a une situation des plus dramatiques. Don Garcie est un amant jaloux, première ébauche du Misanthrope. Vingt fois il a offensé d
aux goût eut un résultat pour nous bien précieux. La hardiesse de ses premières attaques lui fit de nombreux ennemis. Il eut l’im
forme systématique, les littérateurs d’outre-Rhin ont cherché le type premier de chaque genre. Ils n’ont rien fait en cela que
aquez par là, le voilà aussitôt hors de garde. Relisez la scène de sa première entrevue avec Elmire : le langage de Tartuffe y e
au fait : Je ne querelle point. Mais votre humeur, madame, Ouvre au premier venu trop d’accès dans votre àme : Vous avez trop
l ; c’est l’effet d’une illusion de perspective, presque inévitable à première vue, parce qu’on est surtout frappé du rôle d’Alc
ieurs, les fortes individualités : Alceste est du nombre. Don Garcie, première ébauche d’Alceste, n’était qu’un jaloux vulgaire,
refuge en lui-même : il pourra vivre dans son désert. Les pensées du premier sont trop étendues; elles ne sont pas faites pour
ue l’on rêve à quinze ans, mais bien celle que plusieurs, revenus des premiers enthousiasmes de la jeunesse, voudraient trouver
i des savants ou plutôt des savantes. Clitandre est le prétendant des premiers . Il est énergiquement soutenu par Ariste, l’oncle
avage, et lorsqu’il y a évidemment prescription. Sur les flancs de ce premier corps de bataille manœuvre en tirailleur un perso
hrope, jusqu’à toucher hardiment aux problèmes les plus graves et aux premiers intérêts de la conscience et de l’humanité; ou, s
ns se soucier de rien autre. Entre ces deux puissances, il n’y eut de premier essai de fusion sérieuse qu’au XVIe siècle, sous
op de science; elle péchera par ignorance, et se jettera à la tête du premier damoiseau venu. Heureusement pour elle que le has
esprit; qui, au lieu de les laisser assises auprès du berceau de leur premier né, leur dressaient dans les salons des belles co
us ici-bas. À défaut d’autre maître, la nature parlera. Or, comme ses premières leçons ne sont pas toujours des leçons de sagesse
oyer domestique soit le centre de ses affections, et qu’elle ait pour première société son mari et ses enfants. En elle réside l
se un fait aussi considérable: mais parmi celles qu’il faut mettre en première ligne, comptons le rôle que la femme a joué en Fr
t nos sentiments les plus vivaces, et c’est d’elle que nous tenons ce premier fonds de religion et d’honneur, qui est la sauveg
lière. Il y a pourtant certaines différences entre eux. Dans les deux premiers , l’honnête homme a quelque chose de plus chevaler
r eux une grande préoccupation; mais ce n’est pas nécessairement leur première pensée. C’est avec une verve toujours renouvelée
c’est Alceste qu’il faut opposer à Tartuffe. Si les sages discours du premier sont peu de chose en présence de cet abîme de pla
55 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
mi des événements si différents. Le premier de ces Don Juan parut aux premiers jours de la révolution de juillet, à l’aurore, au
parut aux premiers jours de la révolution de juillet, à l’aurore, aux premières espérances d’un règne heureux, et déjà l’on peut
tes de l’art d’écrire. Nous avions le temps d’étudier les maîtres aux premiers jours du roi Louis-Philippe, et nous avions un gr
r bien des choses d’une rude et cruelle digestion. C’est même une des premières recommandations que fait Horace en son Art poétiq
es. Un Comédien-Français eût appris plus facilement dix mille vers du premier venu, que Le Festin de Pierre, tel que l’écrivit
où il veut, sauf à les planter là, au milieu du chemin, à la merci du premier qui passe. Don Juan, c’est le grand seigneur éman
sourdine, que rien n’explique et qui s’en va au hasard, apportant aux premières venues, son éternelle proposition de mariage. Il
me l’étrange vision, aussitôt — vanité de ces courages à l’épée et au premier sang ! vanité de ces railleries qu’un souffle emp
1665, Molière fit représenter une comédie intitulée : Don Juan. — Au premier abord, on devait s’attendre à quelqu’une de ces f
, vous avez encore régné et vécu pendant tout un siècle, depuis votre première rencontre avec le pauvre, c’est justement parce q
pour arriver à la plaisanterie et au bon mot… nous admirons, comme au premier jour, cette verve entraînante, mais toute cette v
ussent, au sommet de l’Olympe, le mendiant, l’aveugle, le besacier du premier acte, le dieu Plutus ! M. Bulwer (nous l’avons vu
perpétuel et bruyant qui a rempli la première moitié de son règne. Au premier abord, et quand on se souvient de ce mot : polite
t chez elle et s’évanouit cette fois pour tout de bon, ainsi les deux premiers actes finissent par un évanouissement ; mais quel
ce est cligne de ces préfaces et de ce prologue. La première scène du premier acte se passe dans le jardin de mademoiselle de L
roi à ces injures ? Le roi répond par trois bêtises insupportables : Première bêtise. — On le dirait inspiré ! Ce qui veut dire
agelone est toujours le même ; il faisait planter du chèvrefeuille au premier acte, il n’ose pas toucher aux reliques de sa maî
quelques spéculations fameuses… dans les journaux ! (Il en prend un.) Premières des façons nombreuses de lever le vent. “Quarante
n Juan, le rire s’arrête ; ce séducteur n’a rien qui séduise, même au premier abord : froid sourire, méchant regard, tête insol
’on lui a dit, et si même on lui a parlé. Vous traversez donc tout ce premier acte, en le trouvant un peu vide, un peu silencie
56 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
raits qu’a donnés le jeune professeur, est un bon écrivain comique de premier ordre. À la cour de Stockholm, son succès était l
ure de la conversation. Prenez, ajoutait-il, prenez le passage qui au premier abord semble le plus enchevêtré et le plus mal éc
ès bizarre qui se composait de termes détournés de leur signification première et pris par métaphore dans un sens imprévu ; d’al
nt plus cet air de nouveauté qui avait plu chez eux à leur apparition première . Ils sentent le vieux, le moisi, et on n’est plus
aide de mots métaphoriques qui rentraient eux-mêmes dans la métaphore première . Allons-y toujours de notre exemple : On demande,
avec quel art tous les mots sont choisis et circulent autour de cette première idée métaphorique de repas ? Aujourd’hui, quand T
ou répugnantes, qui finissaient par faire corps avec la signification première du mot, si bien qu’elles s’éveillaient toutes à l
la vibration concomitante est devenue plus forte que la signification première . Et, si vous vouliez étendre cette théorie, vous
exécution de L’Étourdi, il faut cette rencontre assez rare d’un jeune premier qui soit jeune, élégant et vif ; qui sache dire e
sion pour un homme de cinquante. Je ne parle pas, bien entendu, de ce premier éveil des sens, qui se porte au couvent, chez des
souffrez qu’on rie de vous. Car vous êtes ridicule. Vous l’étiez aux premiers actes en exigeant du respect et de la crainte ; v
contrastes. Non, il ne vous est pas permis d’être noble et digne aux premiers actes, d’être pathétique au dernier. Non, vous ne
r vous la plus vive estime, et je crois que vos qualités, qui sont de premier ordre, rendraient un mari fort heureux. Je vais v
ment il subsistait dans sa seconde version quelques vestiges épars du premier travail. M. Anatole de Montaiglon vient de mettre
Fontaine, et le cas que notre grand comique faisait du bonhomme. Ses premiers contes ont été imprimés en 1661 ; les six premier
t du bonhomme. Ses premiers contes ont été imprimés en 1661 ; les six premiers volumes des fables ne l’ont été qu’en 1668, un an
ude et de cette préparation. C’est à cela qu’il doit d’avoir connu du premier coup, atteint du premier coup la perfection du ge
on. C’est à cela qu’il doit d’avoir connu du premier coup, atteint du premier coup la perfection du genre, et l’explication s’i
t un des meilleurs ouvrages de ce maître du rire contemporain. L’idée première , comme dans toutes les comédies fondées sur une o
die, en me détachant autant que je puis des préjugés de mon éducation première , plus aussi je me convaincs que parmi les grandes
si bête ; et la preuve, c’est qu’après cette effroyable algarade, son premier mot est de raillerie : — Quoi ! vous sortez sitôt
’autre style. Elle reste jusqu’au bout la femme que nous avons vue au premier acte, et telle qu’il fallait qu’elle fût pour tra
e le passage : c’est qu’elle prête à un effet. L’acteur dit les trois premières fois les mots un homme, avec une voix de tête, et
de la deux-centième année de sa fondation. On nous a donné les trois premiers actes du Bourgeois gentilhomme, c’est-à-dire tout
de divertissements dont elle était accompagnée le jour où elle fit sa première apparition devant la cour du grand roi. Cette fan
est arrivé que, parmi ces scènes de comédie, quelques-unes étaient de premier ordre, que Molière les avait marquées de sa main
n agréable ; et pourtant il a été facile de voir le public, dès cette première scène, s’éveiller en sursaut à l’admiration. La t
chargée de rendre ce personnage. J’avoue qu’à son entrée en scène ma première sensation a été de désappointement et de déplaisi
é obligée de le transposer, et l’effet est fâcheux surtout dans cette première scène. Elle a repoussé les vœux de ses prétendant
ubois quand elle débuta dans Lady Tartufe, eût mieux rendu qu’elle ce premier acte ; personne au Théâtre-Français n’eût joué co
’éveille à l’amour. Mlle Favart a rendu en comédienne consommée cette première et soudaine explosion d’un cœur tout neuf. Elle s
, où les espaces réservés au dialogue étaient, passé les sept ou huit premières représentations, remplis ad libitum par les acteu
C’est à sa femme que Chrysale s’adresse, quand il prononce ces quatre premiers mets : Je vous le dis ; mais, comme Philaminte s’
et d’amuser à outrance. C’est à la fin du siècle dernier que quelques premiers rôles, mâtinés de tragédie, ont voulu jouer Harpa
x cabinets ! Eh bien ! pour nous borner à ce détail, qui n’est pas de première conséquence dans l’œuvre de Molière (car Le Malad
eveux d’une personne en visite chez ses maîtres. Passe encore pour sa première plaisanterie, qui s’explique après tout, et si on
é de langue, a enchanté tout le public : Je me suis figuré, dans mon premier sommeil, Être dans un jardin au lever du soleil,
grotesque que nous admirons chez Mme Crosnier ; il reste grand jeune premier , et grand jeune premier de comédie moderne ; le r
rons chez Mme Crosnier ; il reste grand jeune premier, et grand jeune premier de comédie moderne ; le rôle est un second comiqu
sonnements pour établir un point qui probablement vous avait paru, du premier abord, indiscutable. Vous le voyez pourtant, voil
elles qui empêchent L’Avare de compter au nombre des chefs-d’œuvre de premier rang. Pour faire pardonner ce vice capital de la
ltaire, des Diderot, des Rousseau, des Montesquieu ; mais il était de premier ordre dans le second : et l’on se mit à l’admirer
Elle a bien à ses côtés la meilleure des amies celle à qui depuis sa première enfance elle a confié ses joies et ses chagrins :
ur ce songe plus flottant qu’une vapeur blanchâtre qui s’évanouit aux premiers rayons du soleil. Il l’a éclairé du feu cru de la
et du hasard comparant le faux Bourguignon et le faux Dorante. De ce premier mot à celui qui termine la pièce : « Ah ! je vois
’a prouvé que lazzis et jeux de scène n’étaient nullement le fait des premiers interprètes qui jouèrent sous la direction de l’a
composa que quelques-unes, par exemple Arlequin poli par l’amour, son premier succès. S’il fut assez souvent heureux à la Coméd
u’on l’y jouait tout autrement qu’il n’eût voulu. Il y trouvait comme première amoureuse, Mlle Lecouvreur. Or, celle-ci fit tomb
parce qu’elle mettait de « l’esprit et des intentions partout ». Aux premières représentations, stylée par son auteur, elle « pr
surde d’imaginer qu’une fille d’esprit, comme Lisette, ne voie pas du premier coup d’œil, qu’elle a affaire à un imbécile de va
bonne petite fille, très gaie, très pétulante, toute d’instinct et de premier mouvement, un oiseau qui jase ; de la vivacité et
ne rendrez pas plus à une œuvre du répertoire l’interprétation de ses premiers jours que vous ne retrouverez, vous, homme mûr, l
losophie de surface et ses jolies bouderies d’enfant gâté. Je vois du premier coup que c’est un bon petit cœur, qu’elle est à l
ir les aventures amoureuses. Mme Judith, qui, comme toutes les jeunes premières de la Comédie-Française, s’est essayée dans le rô
ns doute, est fils de Mme Dupuis qui a été longtemps l’une des jeunes premières les plus estimées de la Comédie-Française, et qui
rai pour les chefs-d’œuvre dont les auteurs ne sont pas des génies de premier ordre. Le Barbier de Séville n’est pas sorti d’u
es généreuses ! — J’admire le train de la vie humaine, dit Frontin au premier acte. Nous plumons une coquette, la coquette mang
é d’une œuvre, incomplète sans doute, mais où éclatent des beautés de premier ordre ; c’est le sentiment qu’ils ont du profit q
été froide, plus froide même qu’il y a trente ans. En 1865, les deux premiers actes furent écoutés dans un silence morne. Il fa
furent écoutés dans un silence morne. Il faut dire aussi que ces deux premiers actes sont mortels : des préparations sans fin, d
ur quoi on a jugé l’auteur de La Métromanie. J.-J. Weiss est l’un des premiers qui aient essayé de remonter ce courant. Il a, da
finesse d’esprit ; on en tire deux qualités qui semblent contraires à première vue, mais qui, au fond, ont de communes attaches 
couplet de la même voix aigrelette et railleuse qui vous a servi aux premiers actes, si votre geste et votre diction ne l’élarg
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
roit pas les manes burlesques des Merlins, personnages fameux sur nos premiers treteaux ». L’Auteur se trompe. Nos premiers tre
sonnages fameux sur nos premiers treteaux ». L’Auteur se trompe. Nos premiers treteaux n’ont pas vu briller les Merlins. Merlin
s Freres rivaux 31, &c. Si l’Auteur juge ces pieces dignes de nos premiers treteaux, nous n’avons pas le plus petit mot à lu
58 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
osition de toute la Piece dont je viens de parler, de la Satyre IX du premier livre d’Horace ; Ibam forte via sacra, &c ; m
eries de Scapin. Moliere a encore fait usage de la troisieme Scene du premier Acte de la Sœur, dans la seconde Scene du premier
troisieme Scene du premier Acte de la Sœur, dans la seconde Scene du premier Acte de ses mêmes Fourberies. Mais la comparaison
ettre sur Moliere insérée dans le Mercure de France en Décembre 1739. premier volume page 2914.) XXXIII. Le Perruquier d
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
blique, veuve à l’aumône de ce poète cul-de-jatte (Scarron), et de ce premier de tous les fruits d’un double adultère, rendu à
ra une meilleure encore, se fit aimer et admirer par des personnes du premier rang, qui l’attirèrent dans leur maison, notammen
aison, que madame de Scarron a plu très sensible me ni au roi dans sa première visite ; que le compliment qu’il lui adressa non
nt le roi fut occupé dix années. En 1666, quand madame Scarron eut sa première entrevue avec le roi pour le remercier de sa pens
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
ge, ne durent pas affaiblir la reconnaissance qu’elle avait gardée du premier , et le roi n’eut pas besoin de donner à ses parol
observation essentielle : c’est qu’en 1669, quand le roi autorisa de premières démarches pour engager madame Scarron à se charge
es faits. Les arrangements qui eurent lieu pour l’éducation des deux premiers enfants du roi et de sa maîtresse, en 1670, ne do
n de madame de Maintenon nous apprend que pour cacher l’existence des premiers enfants qui lui furent confiés, on les plaça avec
61 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
beautés proportionnées aux sujets qu’il a choisis. Il tâcha dans ses premières années de s’établir à Paris avec plusieurs enfant
tation. Il vint à Lyon en 1653 et ce fut là qu’il exposa au public sa première Comédie ; c’est celle de L’Étourdi. S’étant trouv
e 18 du même mois, par Monsieur le Duc de Créquy Gouverneur de Paris, premier Gentilhomme de la Chambre en année, et confirmé p
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
l’hôtel de Rambouillet, puisque leurs noms se trouvent avec les cinq premiers , au nombre des dix-huit auteurs qui firent chacun
Anne d’Autriche et à l’esprit espagnol apporté par elle en France, du premier essor de Corneille. Corneille n’était point reçu
63 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
t-il grand ou petit, gras ou maigre, brun ou blond, beau ou laid ? Au premier abord, la réponse à cette question semble facile.
, on pourrait joindre à ces deux toiles, qui sont des œuvres d’art de premier ordre, une estampe grossière, signée Simonin, don
llons pas plus loin : les prêtres de Saint-Eustache manquèrent à leur premier devoir en ne se rendant pas à son appel ; le curé
premier-né, qu’il perdit quelques semaines après. En effet, les deux premiers quatrains du sonnet reparaissent dans la plainte
Car il était triste, d’une tristesse silencieuse, assez étonnante au premier abord chez un homme dont le métier était de faire
n Juan. Son mal s’aggrave, et, bien qu’il ait jugé les guérisseurs du premier coup, il fait ce que les plus sceptiques font en
, habile du reste, et beau parleur. Molière n’était pas allé à lui du premier coup : il avait commencé par les médecins officie
intelligence. Parmi ses causes, les maladies de l’estomac viennent en première ligne, puis l’excès de sensibilité, les préoccupa
lle. La preuve, c’est qu’en signant un contrat d’association avec ses premiers camarades, il se réservait « les héros, » c’est-à
un enthousiasme réfléchi, le parterre est pour lui aussi tiède qu’au premier jour. J’ai consulté à ce sujet plusieurs comédien
eux, et encore par une simple analyse : celle qu’il intercala dans sa première représentation devant Louis XIV et celle où il an
64 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
cle et il mit à profit ce vaste héritage ! Il a reçu le contrecoup du premier coup de canon qui se soit tiré dans ce bas monde,
e bas monde, il a lu le premier livre sorti des presses naissantes du premier imprimeur, il a mangé le premier fruit venu de l’
e de la beauté dont il est la juste contrefaçon ; oui, c’est bien, au premier abord, la même coquette, et perfide et galante, l
paie des actrices, qui hante l’Opéra et se dandine, en bel habit, aux premières loges du Théâtre-Italien ! La pelure est changée,
les premières années inutiles, les années sans amour, l’innocence des premiers jours, les bondissements de l’enfant, les rêverie
vingt-sept ans, répondent ses bonnes amies ; et trois mois après, au premier bal où elle va réussir, ces bonnes amies diront a
la saluait à son passage ; au Théâtre (elle assistait volontiers aux premières représentations !) on était tenté de l’applaudir 
nfantait à chaque instant des choses inconnues, elle s’est battue, au premier rang, dans la première œuvre de M. Victor Hugo, d
La Harpe ; elle a montré que l’admiration et la sympathie étaient au premier rang de ses droits et de ses devoirs ; elle ne s’
des vieux chefs-d’œuvre sauvés par sa parole, les luttes ardentes des premières représentations, s’il fallait imposer à un public
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
ou 18 ans. En hommes, nous retrouvons les mêmes personnages des deux premières périodes : Malherbe, âgé de 65 ans. Vaugelas, de
lire, et voici ce que j’ai recueilli de ma lecture : Voiture, dans sa première jeunesse, écrivit à la manière du temps, avec rec
66 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
personnages, en manteau noir et en grand chapeau, occupant les quatre premiers rangs de l’amphithéâtre, ne donnèrent pas au publ
empreinte d’une grande précipitation. Entre autres marques, les trois premiers actes sont d’une disproportion dont notre théâtre
utôt ce qu’on pourrait appeler la moitié d’un chef-d’œuvre. Les trois premiers actes, en effet (mettant à part cette différence
e, a un acte tout épisodique : ici, il en a deux, et ce sont les deux premiers de la pièce. Oh pourrait presque en former une pe
articulière, et qui pourrait même sembler vicieuse, si, dans ces deux premiers actes, où la véritable action n’est pas même enta
, et Lulli, qui les mit en musique, fournit les paroles italiennes du premier intermède. La tragédie-ballet de Psyché fut repré
67 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
Chapitre premier . Préliminaires S’il est un fait établi par les
nous voyons Homère. Notre grand poète comique Molière a été, l’un des premiers , livré à la curiosité de l’érudition. Elle a voul
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
CHAPITRE PREMIER . Du Choix d’un Sujet. Tous les sujets sont bo
prits & des élégants ne tire point à conséquence. Le jugement des premiers est suspect dans le monde ; les autres n’ont le d
poux, & l’Hymen pese mieux les circonstances que son frere. De ce premier défaut sont nés tous ceux qu’on voit dans la piec
69 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
romantique, et le romantisme dans la comédie, c’est l’humour 124. Première contredanse L’auteur comique vulgaire, pygmée
té. Ainsi les chapitres d’Hespérus, romande Jean-Paul, sont intitulés Première poste aux chiens, Deuxième poste aux chiens, etc.
an vient à la queue de la Première période du Jubilé, c’est-à-dire du premier livre. De même la préface du Voyage sentimental d
70 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
détestable pièce que la sottise et l’envie osèrent encore opposer aux premiers ouvrages de Molière. Corneille, entraîné par l’ex
sut plaire aux honnêtes gens, le Menteur de P. Corneille. Section première . De Molière. L’éloge d’un écrivain est dans s
s italiens et les romans espagnols t’ont guidé dans l’intrigue de tes premières pièces; que, dans ton excellente farce de Scapin,
des deux genres). Voyez les scènes des amants dans le Dépit amoureux, premier élan de son génie; dans le Misanthrope, entendez
mmoder, et où l’un des deux, après la paix faite et scellée, dit pour première parole : Ah çà, n’ai-je pas lieu de me plaindre
à y réussir comme lui. Il faut bien lui pardonner si, dans ses deux premières pièces, l’Étourdi et le Dépit amoureux, il suivit
lus dignes de l’ouvrage. Il était, depuis un siècle, en possession du premier rang, que le Tartufe seul lui disputait, quand un
la demandait-il bien sérieusement ? Ceux qui lisent leurs ouvrages au premier venu demandent-ils la vérité ou des louanges ? Ma
de tergiverser d’abord avec Oronte, et de ne pas lui dire crûment, du premier mot, que son sonnet ne vaut rien ; et il ne s’ape
Sbrigani et tous les Crispins que Regnard mit à la mode, à compter du premier Crispin qui se trouve dans le Marquis ridicule de
titude, que ces sortes de mascarades amusent toujours. Mais les trois premiers actes sont d’un très-bon comique : sans doute cel
de plus qu’Elmire ne s’empressât pas d’accuser Tartufe, et laissât ce premier mouvement à la jeunesse bouillante de son fils. C
prévention et l’aveuglement d’Orgon, si Elmire eût figuré dans cette première tentative, son mari n’eût pas même voulu l’entend
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
action, dans un prologue, l’histoire du pere & de la mere de leur premier personnage : tel est celui qui précede Tchao-chi
ine. Voici le prologue chinois. ACTEURS DU PROLOGUE. Tou-ngan-cou, premier Ministre de la guerre. Tchao-so, fils de Tchao-t
. Si on ne se contente à temps, on s’en repent. Je suis Tou-ngan-cou, premier Ministre de la guerre dans le Royaume de Tsin. Le
rcher l’intrigue & l’intérêt de façon qu’ils en font un véritable premier acte. Je vais extraire un prologue dans ce goût :
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
e la comédie italienne en France La comédie italienne, pendant son premier séjour à l’Hôtel de Bourgogne, jeta un vif éclat.
trois tomes ; le chapitre des agréments contient la première page du premier feuillet du premier tome et le chapitre des chagr
apitre des agréments contient la première page du premier feuillet du premier tome et le chapitre des chagrins contient tout le
as un pauvre moment de repos en toute une journée ! Allez, ma mie, au premier payement qu’il me fera, je lui donnerai quittance
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
tre des pieces qui annoncent un déréglement d’esprit inconcevable. Au premier acte, un mariage se fait ; au second, le héros de
i ont plus souvent fait voyager leurs villes & leurs acteurs. Nos premiers poëtes François étoient aussi dans ce goût-là, &a
rofession de son pere, & remplit toujours avec succès l’emploi de premier amoureux. Il fut chargé de former la troupe qu’il
74 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
un confrère, m’a privé d’un ami. M. Laujon avait daigné sourire à mes premiers essais, et je ne puis, sans une vive émotion, me
nis et Chloé fixa sa destinée ; elle lui valut la protection d’un des premiers personnages de l’État, que l’Académie française s
siècles, et c’est dans la comédie que se retrouverait l’histoire. Au premier coup d’œil jeté sur les œuvres de Molière, qui pe
75 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
rnière comédie, en 1662, aux fêtes de 1664, où furent joués les trois premiers actes du Tartuffe, l’intervalle n’est rempli que
véritable dévotion. Au mois de septembre de la même année, ces trois premiers actes furent également joués à Villers-Cotterêts,
présentation qui fut donnée le 5 août 1667, les comédiens reçurent du premier président de Lamoignon la défense de jouer la piè
ient été peu de chose sans ceux que pouvait exiger le dialogue en son premier état. Molière en avait retranché principalement c
ître que des hommes sincèrement pieux furent alarmés de sa comédie au premier bruit qui s’en répandit, et s’empressèrent de la
aisirs de l’Île enchantée : « Le soir, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une comédie, nommée Tartuffe, que le sieu
76 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
ciens, ni si chargés que ceux de nos contemporains. La simplicité des premiers , qui n’est point un défaut en soi, n’auroit cepen
en ne s’y démente, & que le spectateur y trouve à la fin comme au premier acte les personnages introduits, guidés par les m
qu’on oublie qu’on est au spectacle. Un tableau est mal peint, si au premier coup d’oeil on pense à la toile, & si l’on re
esprit de Plaute. Les révolutions que la comédie a éprouvées dans ses premiers âges, & les différences qu’on y observe encor
épublique fùt exposée aux traits insultans de leurs poëtes. Ainsi les premier , comiques Latins hasarderent la satyre personnell
érens personnages qu’il étoit nécessaire pour la représentation. Leur premier essai se fit au bourg Saint-Maur ; ils prirent po
Arnould & Charles les Angeliers freres, tenans leurs boutiques au premier & deuxieme pillier, devant la chapelle de mes
nom d’acteurs ou d’actrices, danseurs, filles des chœurs, &c. Nos premiers comédiens ont été les Troubadours, connus aussi s
p; d’exposer les ridicules : ceux qui l’occupent sont les organes des premiers génies & des hommes les plus célebres de la n
77 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
sonne que Mlle Menou, il faut donc admettre qu’elle était déjà un des premiers sujets de la troupe, et c’est peu vraisemblable,
le 20 février 1622 n’était pas un mardi, mais un lundi, lendemain du premier dimanche de carême ; l’église n’était pas déserte
sidas, celui-ci pédant et pesant, celui-là fat, évaporé, turlupin. Ce premier rôle a si bien fait valoir Armande qu’elle en reç
r aucune de ces attributions, également dénuées de preuves ; les deux premières surtout sont d’une haute fantaisie : ni La Fontai
e, et le comte de Lauzun devint fou d’elle ; » irritée des dédains du premier , elle se jeta résolument à la tête du second. Ici
se Comédienne, malgré sa détestable inspiration, n’est pas l’œuvre du premier venu, mais d’une actrice douée d’un talent de sty
amour peut les rendre supportables, en attendant que l’on revienne au premier . C’est Mlle de Brie qui aurait rempli auprès de M
ncore, plus belle que jamais ; elle n’avait pas été heureuse dans son premier mariage ; la vie lui devait un dédommagement. Ce
« vénération. » Ce sont les propres termes qu’employait en parlant du premier mari de sa mère, un fils né de leur mariage : en
78 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
es malices de notre auteur ; il lança contre ce respectable corps ses premiers et ses derniers traits. On remarque que presque t
t le parterre de cette ville par la comédie de L’Étourdi : c’était sa première pièce en vers ; elle étincelle de vives saillies
moureux, ouvrage que quelques situations charmantes, et des scènes du premier ordre, assurent contre l’oubli : la brouille et l
arre ; et cependant c’est dans ce drame héroïque que se trouve l’idée première de la situation d’Alceste amoureux de Célimène :
-même ne les admit jamais dans ses pièces importantes. Après ces deux premiers ouvrages, il s’élance, avec autant de bonheur que
-on ne pas aimer sa naïve ignorance, les innocentes impulsions de ses premiers penchants, ses aveux pleins de franchise et de si
sont les ouvrages qui placent Molière à une si grande élévation : au premier rang nous aurions dû mettre le Tartuffe ; mais co
téressés. Boileau nous a laissé le tableau de ce qui se passait à ces premières représentations : L’ignorance et l’erreur à ses
Molière, qui était incommodé, n’avait pu voir le petit Baron les deux premiers jours ; mais tout le monde lui en dit tant de bie
79 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
li, elle contient une mention curieuse de la représentation des trois premiers actes du Tartuffe. Des éditeurs de Molière en ont
 : un seul rachète l’extravagance obligée du sujet par des beautés du premier ordre, et ce fut celui de tous qui réussit le moi
able ; c’était presque une chute pour une production monstrueuse3. Ce premier cours de représentations passé, la pièce ne fut p
ition du Tartuffe avait précédé celle du Festin de Pierre ; les trois premiers actes avaient été représentés aux fêtes de Versai
80 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
tomber enfin sur ce monstre40, cela n’est point discutable, et fait à première vue affirmer que ce spectacle est moral41. Que Mo
uan offre plus que cela. Il est déjà très corrompu au commencement du premier acte ; et pourtant, à mesure que le drame se déve
s. Par sa négligence coupable, l’honneur de sa fille est aux mains du premier venu qui a l’esprit de flatter sa manie96, et qui
ermon pour le septième dimanche après la Pentecôte, sur l’Hypocrisie, première partie ;   Laharpe, Cours de Littérature, part.
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
épousa sa belle-sœur. Il se piqua de la venger des privations que son premier mari lui avait fait éprouver ; mais de grands chi
le, quoique l’auteur ne le lui fût guère. » Henri IV ne connut que ce premier volume. On voit dans les Mémoires de Bassompierre
82 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
veler, auprès des « principaux magistrats, »— par les amis intimes du premier président Lamoignon,— des instances pour l’interd
témoignent pas seulement des écrits oubliés, ni quelques passages des premières poésies de Boileau (alors ami et commensal des pl
la même sorte d’opposition sourde et dérobée, sous laquelle, dès ses premiers pas, il avait failli succomber. Enfin, en 1664 et
s « dévots, »comme Molière le dit avec une franche précision dans son premier placet au Roi pour Tartufe, sont « incommodes, »e
s le Saint-Sacrement, sinon à Paris, du moins en province, la couleur première qu’il avait reçue de Condren. De même un élément
en cela : il y avait dans leur opposition une idée. Laquelle ? Un des premiers membres de la Compagnie du Saint-Sacrement, le pè
que souvent elle fit. Et si le nom des hommes de Port-Royal figure au premier rang de ceux qui détruisirent une compagnie que,
83 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
rplus, que les notes grammaticales, nombreuses dans l’examen des huit premières pièces de Molière, le sont beaucoup moins dans le
La Vie de Molière a été écrite plusieurs fois. Grimarest, un de ses premiers biographes, ayant donné une étendue démesurée à s
et de son esprit, il s’éleva promptement par son génie au niveau des premiers citoyens de Rome : c’est un fait assez connu que
e fut toute religieuse, ainsi que dans l’ancienne Grèce. Au temps des premières croisades, des pèlerins, revenus de la terre sain
la bourgeoisie, il fut à même de bien connaître l’un et l’autre. Ses premières années ayant été partagées entre les écoles que f
s jaloux. L’art du poète a su nous amuser des terreurs imaginaires du premier , des craintes mieux fondées du second, et de la d
is gentilhomme et du Malade imaginaire. Le sujet de deux ou trois des premières comédies de Molière, ses moins bonnes sans contre
ographes, dont les témoignages peuvent se réduire à un seul, celui du premier d’entre eux, répété fidèlement par tous les autre
n service domestique qui l’approchait de la personne du roi et de ses premiers courtisans, il ne manqua sûrement pas d’étudier l
tés dans plusieurs de ses comédies. En 1653, Molière était à Lyon. Sa première comédie régulière, l’Étourdi, y fut représentée a
strer ; sa passion pour la gloire, qui venait de lui faire goûter ses premières faveurs ; le scrupule, a-t-on dit, qu’il se faisa
s italiens44. Elle obtint le titre de Troupe de Monsieur, et donna sa première représentation le 3 novembre. Paris, pris à son t
t celle-ci, qui ne put manquer d’en avoir connaissance, fit comme son premier mari ; elle n’entreprit point une réfutation qui
mourut moins de deux mois après sa naissance. L’époque de la mort du premier fils est ignorée : on sait seulement qu’elle est
montré dans toute sa force. Alors, Molière avait fait jouer ses vingt premières comédies,le Misanthropeetle Tartuffecompris. Moli
ue l’exagération de la forme n’empêche pas de reconnaître. 5. Cette première édition des œuvres de Molière réunies, que je n’a
’à la Bibliothèque du Roi, est en sept volumes, petit in-12. Les deux premiers volumes seulement ont une pagination suivie ; les
ans. Il s’appelait lui-mêmeCharles d’Assoucy, Empereur du burlesque, premier du nom. Il fut attaché, comme musicien et comme p
e n’a confié la conduite de l’intrigue à des valets que dans ses deux premières pièces, et, plus tard, dans deux farces sans cons
79. On aperçoit dans les Lettres de Racine, quelques traces de leur première liaison. « Je n’ai pas trouvé aujourd’hui le comt
102. Remarques critiques sur quelques passages de Longin, Réflexion première . 103. Brossette. 104. À ce sujet, Grimarest r
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
conde ; dans le Mercator, scene II ; dans la Mostellaria, scene II du premier acte & du cinquieme ; dans les Ménechmes, act
’ailleurs comment ne pas trembler aux premieres représentations ? Nos premiers poëtes, plus maladroits & plus malhonnêtes, d
85 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
ainsi dire, attentivement les alentours. Mais, après avoir terminé ce premier travail, je voulus franchir les limites où il m’a
nt restés étrangers à Molière et à notre comédie. Je ne viens pas des premiers explorer ce curieux et pittoresque canton de la l
86 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
et non pas seulement, comme chez les bouffons italiens qui furent ses premiers maîtres, des jeux artificiels et faciles de mots
r avec un relief si puissant qu’on les devine et qu’on les pénètre du premier abord. Il en coûte parfois à la vérité psychologi
ers fameux : « Laurent, serrez ma haine… » Paroles qui expriment du premier coup toute l’hypocrisie du personnage, qui en ren
87 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
s, dignes de blâme parce qu’ils se laissent aller sans résistance aux premières poussées du vice, qu’il faut appeler par son nom,
ux de semblants d’amitié, ces protestations que le monde prodigue au premier faquin, en prostituant cette chose sacrée, l’amit
devenir, de bourgeois, gentilhomme179 : ce travers, qui semblerait au premier abord excusable, peut aller pourtant, jusqu’à une
ns, campagne qui dura autant que sa vie, puisqu’elle commença avec sa première farce du Médecin volant 199, et ne se termina que
88 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
nt avec M. Vitu, « il n’est peut-être pas impossible, dit-il dans son premier article, de trouver une explication qui ne coûte
pe de Madame Cardinal, qui, jadis, s’est prêtée à être la marraine du premier enfant que sa fille a eu de M. de Modène, prouvan
lence. Quand, six mois après le décès de sa sœur, Geneviève, veuve en premières noces de Léonard de Loménie, se remaria avec Jean
iment de cette veuve et de son fils ! Car elle avait un enfant de son premier mariage, un fils d’une dizaine d’années, Jean-Bap
Ils se connaissaient de longue main, car Guichard était fils d’un des premiers valets de chambre du duc Gaston d’Orléans, et Lul
iétaires inscrits en 1676 sur le registre de La Grange, et compter au premier pour prix de son théâtre 14,000 livres qui leur f
toutefois sans précautions ni longues hésitations. Pendant les quatre premiers mois qui suivirent l’incarcération de Guichard, e
te de Lauzun éperdument amoureux d’elle. » Par dépit des froideurs du premier , elle se serait jetée dans les bras du second. Or
5 ordonne de rejeter les comédiens de la communion, et Jean de Gondi, premier archevêque de Paris, en 1623, ajouta même à cette
les opérées le 6 juillet 1792, dans le but de retrouver les restes du premier de ces poètes. Voilà ce qu’ils appellent dans leu
aire changer d’opinion touchant la sépulture de Molière, car, dans sa première édition des œuvres du grand poète comique, il s’é
5 ordonne de rejeter les comédiens de la communion, et Jean de Gondi, premier archevêque de Paris en 1623, ajouta même à cette
e les manifester à un prêtre, par suite de la résistance que les deux premiers ecclésiastiques auxquels on s’adressa opposèrent
s dans le présent opuscule ont également paru dans le Temps, les neuf premiers chapitres en octobre et novembre 1885 et le dixiè
89 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ux que l’aveu unanime de la postérité a placé dans le grand siècle au premier rang des grands caractères. Il conclut que le fer
ien. Ce fut une protestation comme celle de ces pauvres chrétiens des premiers siècles, qui parfois, à leurs risques et périls,
s, mais travaillés avec beaucoup d’art par Molière lui-même. Dans mon premier travail, je m’étais contenté (le nommer Bourdalou
en, qu’on ne pouvait plus se séparer. Treize ans passés au service du premier manant qui donne cinq sous pour qu’on le fasse ri
sonnage ne serait point comique ? Alors il faut reléguer bien loin du premier rang la muse comique et ceux qu’elle inspire, pui
une éducation toute chrétienne, il se relâcha, trop tôt hélas ! de sa première charité. L’ensorcellement des futilités du monde
nt de l’état d’où il était déchu, il fit pénitence et rentra dans ses premiers chemins. Il eut horreur de tant d’années dérobées
ies. Elle nous apprendra que nombre de ses plus grands hommes, et des premiers en dignité, ont fait gloire d’en composer eux-mêm
que les commencements soient innocents : pour peu qu’on adhère à ces premières complaisances des sens émus, on aide le mal à écl
ement au plaisir sensible. De ces quatre qualités des sens, les trois premières sont l’ouvrage du Créateur : mais c’est au milieu
 ? On a toujours vu que les beaux yeux de la soubrette et de la jeune première touchaient ces amateurs de la sagesse incomparabl
essera-t-il seulement de faire crédit à Don Juan ? Rien, L’avare des premiers rit du tableau fidèle D’un avare souvent tracé su
» Celte note aigre de Guy-Patin fait écho, à dix ans de distance, au premier cri de la Fontaine, découvrant Molière : — C’est
s qu’il va développer ; il les réduit en quelque sorte à la substance première , à la graine qui sera l’arbre. Il dépose celte se
e lui est arrivée une seconde fois ; mais il semble que pendant cette première apparition à la cour, convaincu comme toujours de
du sujet s’y mêle à la fermeté de l’apôtre ! Les autres sermons de ce premier Avent sont dignes du début, pleins de la même gra
le Tartuffe était devenu un événement du monde. C’était le temps des premières fêtes, des premières amours, le temps de Vile enc
venu un événement du monde. C’était le temps des premières fêtes, des premières amours, le temps de Vile enchantée. Le règne étai
pas tout de suite l’à-propos d’une œuvre amère, qui semble plutôt, au premier abord, faite pour les derniers jours de ce roi ga
surrection de Tartuffe, ressuscité par vos bontés ? Je suis par cette première faveur réconcilié avec les dévots, et je le serai
e ne voyais véritablement pas que personne pût penser à mal. Les deux premiers actes passèrent avec langueur ; la bouffonnerie d
e Molière transfiguré que toute l’Eglise des libres penseurs place au premier rang de ses saints. Moralement, tout est faux dan
cher. Une marque signalée de ce fonds, malheureux et mauvais de notre premier poêle comique, c’est la peinture générale qu’il f
ans son droit. On accordera qu’il y a une distance entre le mouvement premier de la nature, qui veut plaire, et le conseil du p
itions, ou cet engagement, même passager, l’ennuie, et elle refuse au premier mot. Une femme du monde, honnête au fond de sa fr
90 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
déclaration, ils ont encore soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte, que ces deux scènes et cet acte tout entie
a Molière ; ainsi il s’essayait en sortant des représentations de ses premiers modèles, Gautier Garguille, Turlupin et Gros-Guil
i notre scène, Molière est encore sans rival. Ce grand homme, dès ses premiers pas dans la carrière, atteignit le but de son art
oir assez longuement disserté sur la manière dont il faut ponctuer ce premier vers, finit par avouer qu’il ne comprend pas le s
ère s’acquit beaucoup de réputation dans cette province, par les deux premières pièces de sa façon qu’il fit paraître, l’Etourdi
e nous avons brûlé. Cela arriva comme je l’avais prédit, et dès cette première représentation, l’on revint du galimatias et du s
uses dispositions qu’il avait, il fallait qu’il se fît honneur de son premier ouvrage, pour disposer favorablement le public à
Molière, qui était incommodé, n’avait pu voir le petit Baron les deux premiers jours ; mais tout le monde lui en dit tant de bie
r des coups de bâton, donne-les, et t’en va. » On sait que les trois premiers actes de la comédie du Tartuffe de Molière furent
décembre de la même année, il donna au roi le divertissement des deux premiers actes d’une pastorale qu’il avait faite, c’est Mé
c raison, d’en faire le troisième acte, ni de faire imprimer les deux premiers , qui n’ont vu le jour qu’après sa mort. Le Sicil
ne que nous avons : incommodés ou non, il faut être prêt à marcher au premier ordre, et à donner du plaisir quand nous sommes b
fait un scrupule de refuser une partie de plaisir ; il se livrait au premier venu sur cet article-là ; il ne fallait pas être
jesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gentilhomme, cette première pièce serait peut-être tombée. Ce divertissement,
entiments trop élevés pour que Molière dût craindre les suites de son premier mouvement117. Bien des gens s’imaginent que Moliè
Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les rôles de femme dont ce premier était en possession. Beauval quitta la comédie en
re. (de M. de Tralage.) La troupe du Palais-Royal avait Molière pour premier orateur. Six ans avant sa mort, il fut bien aise
oiselle GENEVIÈVE-HERVÉ BÉJART. Sœur de Madeleine Béjart, femme en première noce du sieur de Villeaubrun, et en seconde noce
bre Hesnault, qui fut aussi condisciple de Molière sous Gassendi. Ces premières études de philosophie inspirèrent sans doute à He
espotisme du ministre, et de la faiblesse du maître. Ce furent-là ses premières études du cœur humain. 35. Il y a ici une lacune
ucun qui, au bout de quinze jours, en soit sorti mieux vêtu que notre premier père Adam sortit du paradis terrestre. Comme cett
1668. Il eut alors neuf représentations, et onze deux mois après. Ces premières représentations, il est vrai, furent presque dése
errière main au Tartuffe, dont on ne connaissait encore que les trois premiers actes. Ce trait prouve la préférence qu’il donnai
ier ouvrage. (B.) 97. On ignore le titre de ce livre. 98. Les trois premiers actes du Tartuffe furent joués le 12 mai 1664, à
Molière, c’est qu’il tint ce discours dans la même année où les trois premiers actes du Tartuffe furent joués à la cour. (B.)
res de leurs mouvements naturels. » Voyez le Mercure galant, tome IV, première année, page 302. Il est aussi parlé du talent de
91 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
ent sévère sur le caractère de Racine. Ils discernent en lui, dès ses premiers pas, un amour propre irritable, un esprit caustiq
l devait bien plus qu’à Molière. On peut ne pas suivre la voie de ses premiers maîtres ; mais il n’est pas permis de payer par l
rs encore, de l’ingratitude de Racine envers ceux qui avaient été ses premiers et devaient être ses derniers amis. Puis, termina
enivrements de la jeunesse, de la poésie et de la gloire. Dans cette première ardeur, il rompit sans ménagements avec Port-Roya
eux une grande préoccupation ; mais ce n’est pas nécessairement leur première pensée. » C’est avec une verve toujours renouvel
92 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
nt l’honneur d’avoir fait représenter Hernani. À M. le duc d’Orléans, premier prince du sang, il faut compter la protection qu’
questions. Les Marionnettes et les comédiens. — De la critique aux premiers temps du théâtre Autrefois, remontons seulemen
e aux premiers temps du théâtre Autrefois, remontons seulement aux premiers jours du grand règne autour duquel nous tournons
rincipalement s’attaquait-elle aux ennemis de Lesage, qui comptait au premier rang des hommes hostiles à son génie, messieurs l
le. Il lui semble toujours que le bonhomme en va sortir, suivi de son premier laquais, de son second laquais. Silence ! Voici M
e louange méritée, pour avoir pris congé de la vie un jour de quelque première représentation. Tel autre obtient douze colonnes
petite Paula, à qui nul n’accordait un regard, quand elle venait aux premières galeries pour rire ou pour pleurer tout à son ais
rel et de bonne grâce, il vous a bientôt fait oublier les embarras du premier moment. On devine fort que ce comédien-là n’était
c une grâce et une coquetterie charmantes. — Monseigneur, dit-elle au premier , vous plairait-il d’écouter ma requête ? — Oui, r
çaise à une fille en taffetas, une gaufre au Mardi-Gras, une danse au premier de mai, une méchante diablesse à un mari bourru !
à demi fous d’épouvante, les vieux poètes de l’Empire épouvantés des premiers bruits de la naissante poésie ; il a vu l’Académi
amation effrontée ; tout cela s’appelait en effet mélange, satire. Ce premier hasard plein de gaieté, d’abandon et de verve moq
plus beau langage des plus grandes maisons romaines : elle touche aux premières marches de la tribune, elle s’assied aux banquets
oujours repu, toujours affamé, vivant de tous les sales commerces, en premier ordre dans l’antichambre, en sous-ordre chez l’af
la personnalité est moins violente qu’on n’est tenté de le croire, au premier abord. Un jour que Socrate passait sous les fenêt
sent à prendre un fleuret, et à faire des armes avec son maître. — Du premier coup Strepsiade est démonté, et c’est alors que n
 ; de bonne foi, cela vaut bien autant que d’être baron, voire un des premiers barons chrétiens ou non chrétiens. Malheureusemen
oyables. On dirait l’écho lointain et tamisé d’une petite comédie des premiers jours de M. Scribe. Dans cette comédie, plusieurs
elle Madelon, les précieuses, devenues plus sages, ont épousé, à leur premier cheveu blanc, deux procureurs au Châtelet ; Sgana
s grand poète comique de notre âge, l’auteur de La Camaraderie et des Premières amours ! — Voyez donc que d’esprit, de génie, et
ours il n’aura plus d’asile. C’en est donc fait, il faut mourir ! Au premier pas que le pauvre diable a fait dans sa chambre,
andonne à la faim comme à son dernier espoir, il a transporté, un des premiers , sur la scène, cette époque de délire que Voltair
urs pour une femme, elle peut être juste, elle n’est pas poétique. Ce premier acte de la comédie de M. Casimir Bonjour est asse
bonnes fortunes n’en n’a pas une seule, excepté la petite comtesse du premier acte à qui il écrit comme on n’écrit pas à une fi
c’est le personnage le plus rempli de lui-même. Il a passé les douze premiers lustres de sa vie dans une ignorance crasse ; mai
iété et qui se rencontreront dans les mêmes salons, reconnaissent, au premier coup d’œil, cette substitution de bijoux. Il y a
ire un petit mot pour Lucinde et ses cinquante mille écus ! Ainsi, au premier acte, Moncade, cet homme qui doit avoir, pour réu
dans lequel Lucinde était traitée sans pitié et sans tendresse. — Au premier mot d’excuse que dit Moncade, Lucinde est persuad
guerres du cabaret, des fanfreluches de l’antichambre et des duels au premier sang. Il faut aimer d’Ancourt pour sa bonne grâce
our, (il était un avocat sans cause), comme il revenait de plaider sa première cause, et de la plaider avec succès, notre jeune
ur comique n’entreprend même pas de le corriger. Voilà pour les deux premières comédies, et pour peu que vous sachiez quelle est
ne. Nul, moins que lui, n’a voyagé sur la carte de Tendre, et même sa première déclaration d’amour a quelque chose qui offense e
93 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
e. — L’école historique Réponse de Lysidas au Chevalier. Chapitre premier . — Critique du goût Quel dénouement pourrait-
lusieurs Poétiques ou Esthétiques. Ce sont amusements de ma jeunesse, premiers essais de mon imagination émancipée, au sortir de
oses dans Shakespeare. Ses tragédies, malgré quelques taches, sont du premier ordre ; mais son comique n’est pas pris au cœur d
voyage d’observation, et il se mit en route, muni des instruments de première nécessité, d’une loupe, de l’Art poétique françai
hose que je n’ai pas très bien comprise. Uranie se défie sagement des premiers mouvements d’antipathie de son goût dans les chos
sur les plaisirs de la cour ; l’affranchissement de la pensée et ses premières luttes contre l’entêtement de l’ignorance et des
esse, contre le mauvais goût littéraire du temps, que Molière fit ses premières armes. La conversation en France est un art vérit
de palais de Versailles, à mademoiselle de la Vallière relevée de ses premières couches. Ce fut une succession de toutes les fant
er, duègne fort complaisante pour les amours du roi dans sa charge de première dame d’honneur de la reine, avait bien changé dep
fut d’avoir une chambre séparée, à un autre étage que la coquette. Au premier , Armande Béjart recevait beaucoup de monde, fastu
du plaisir et de l’instruction qu’ils en doivent attendre ? » 373. Première leçon. 374. Poétique, § 89. 375. Cours d’esth
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
CHAPITRE PREMIER . L’Étourdi ou les Contre-temps, Comédie en ve
de Cléandre, entreprend d’écarter son rival. Il déguise le maître du premier cabaret en paysan, & fait dire à Licipe par l
ourdi : mais Mascarille motive fort plaisamment sa sortie de chez son premier maître en disant qu’il lui a donné des coups de b
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
tait donnée. Quoique tout n’eût pas été agrément dans l’excursion des premiers Gelosi en France, les troupes de comédiens italie
véritable connaissance de ce dernier idiome, il fut du moins l’un des premiers à faire usage du jargon qui devait plus tard en i
e grâce infinie, avec une grande richesse d’imagination, les rôles de première amoureuse dans la commedia dell’arte ; mais elle
96 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
nteressé, ne songeant qu’à plaire à son Prince & aux personnes du premier goût, & qu’à faire subsister sa Troupe. Il av
ulé, La gloire du Dôme du Val-de-Grace sur la Peinture, dont Mignard, premier Peintre du Roi, a decoré le Dôme du Chœur de cett
sur le Vers 394. du troisiéme Chant de l’Art Poëtique. a. Les trois premiers Actes de la Comédie du Tartuffe avoient été repre
97 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
e à l’égard de l’auteur, mais ne noircissent pas l’homme lui-même. Première vue sur l’œuvre de Molière Lisons les pièces d
a première pièce de Molière qui procède un peu de l’antiquité. L’idée première en a été donnée très évidemment à Molière par les
. Osa est peiné de voir le Don Juan si grand, si vaste ai si haut, au premier acte, passer, dès le second, sans transition, à c
t de talent, de très grand talent et qui met le Médecin malgré lui au premier rang des comédies où les médecins sont raillée et
re comme versificateur ; mais, même comme comédie, il a une valeur de premier ordre. La pièce est de Plaute ; mais Molière l’a
vent de la vanité des autres. Tout le monde a remarqué que les quatre premiers actes du Bourgeois gentilhomme sont simplement de
ucune grâce ; Avec elle il n’est point de retour à tenter, Et tout au premier coup se doit exécuter ; Elle veut un esprit où se
riblement, de Tenter ; ainsi instruit et dressé il devient victime du premier hypocrite de religion venu et il devient bête et
’il se pourrait ». C’est dans l’École des maris qu’il a soutenu cette première thèse et dans l’École des femmes qu’il a soutenu
xvie siècle, et rien absolument autre chose ? La preuve, c’est qu’au premier acte, alors qu’il est de sang-froid, alors qu’il
compère, il en est autrement. […] Opposez ce langage qu’il tient au premier acte à celui qu’il tient au quatrième, vous verre
er des bontés que son cœur nous déploie. Puis, acquittés un peu de ce premier devoir, Aux justes soins d’un autre il nous faudr
t à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours. Premier point donc : Molière ne sacrifie pas, n’immole pa
ez que de 1659 à 1667 (Andromaque) Molière joue ou fait connaître ses premiers chefs d’œuvre : l’École des maris, les Fâcheux, l
u romancier, ou dramatiste tragique, ou dramatiste comique, c’est son premier office, le but essentiel de son art et le plus gr
rien ; mais j’ai bien peur que ce soit quand il émet ses théories du premier acte et quand il dit : Epouser une sotte est pou
’unité de temps, Don Juan n’a pas le même âge au cinquième acte qu’au premier . Au premier, c’est presque Chérubin ; c’est Chéru
mps, Don Juan n’a pas le même âge au cinquième acte qu’au premier. Au premier , c’est presque Chérubin ; c’est Chérubin à vingt
s. La belle impétuosité lyrique avec laquelle il se peint lui-même au premier acte est d’un tout jeune homme ardent, lancé par
ncore à l’état latent : « Quoi ? Tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour
emps et ne pas nous montrer un personnage qui, presque, est enfant au premier acte et barbon au dernier. Car Alceste et Philint
ens serait de le représenter comme tel. Seulement il’ n’en est pas au premier choc, il en est au centième et il s’est habitué à
de dire-que la fin du portrait d’Onuphre est exquise. Orgon. Au premier regard, Orgon semble n’être qu’une énorme caricat
il est un des bourgeois qu’il a observés non loin des Halles dans sa première jeunesse ou dans quelque ville au cours de ses ca
st de Philaminte on doit dire qu’il a saisi une mode tellement en ses premiers commencements qu’il a prophétisé à force d’être v
nt lui ; ensuite l’homme sensuel et léger qui se laissera prendre aux premières approches, mais qui, à peine à demi berné, se ret
en que la scène de coquetterie, que le manège d’Elmire ne sera pas de première force, qu’il prend ses précautions, qu’il prévien
us les actes de la pièce, mais comme j’ai remarqué aussi qu’il y a au premier acte quelques promesses de la tartufferie du dern
e que si le libertin n’avait pas ce sentiment-là, il resterait sur sa première conquête de peur de faire souffrir la femme conqu
anthrope autour du mot : « Je yeux qu’on me distingue » et ça été son premier mot et c’est toute sa conduite quand on le voit n
e expliquer trop sa honte ; et, sur de tels sujets, un noble cœur, au premier mot doit prendre son parti. N’attends pas que j’
ment. Dans Tartuffe il lui aurait suffi de faire dire par Cléante, au premier acte, que, du reste, il courait de très fâcheux b
tenir un public par l’expression puissante des passions humaines. Aux premières années de ce théâtre libre qui, à beaucoup d’égar
’il fait parler des bourgeois dont la conversation a précisément pour premier caractère de n’avoir pas de style ; que du reste
ècle. J’en, citerai, comme exemple encore, les périodes de Cléante au premier acte de Tartuffe : Eh quoi ! Vous ne ferez nulle
Fontaine parce que, si l’Amphitryon a paru la même année que les six premiers livres de La Fontaine, encore est-il que beaucoup
oup de fables de La Fontaine circulaient avant la publication des six premiers livres et parce que les Contes, de publication an
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
t servir à ses développements. Elle doit être achevée avant la fin du premier acte. Il faut aussi que dans ce court espace nous
rêts, comme on le voit par ces vers qui sont dans la seconde scene du premier acte. Lélie. Au reste, mon amour, quand je l’ait
ps vert. Quelqu’un vient. Si matin, Nérine, qui t’envoie ? Les trois premiers vers & le dernier tiennent seuls à la piece ;
de l’Auteur. J’ai enfin remarqué qu’à la fin de la deuxieme scene du premier acte, Géta appelle à grands cris quelqu’un pour f
99 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
e nos auteurs dramatiques actuels : je ne parle pas, bien entendu, du premier venu, mais d’un fort, d’un très fort, du plus for
ranches, secouant au-devant de la jeunesse qui passe le trésor de ses premiers fruits. C’est gracieux, n’est-ce pas? Et c’est vr
rait tous les sujets primordiaux mis en œuvre, tous les caractères de premier jet usés à la scène; il serait donc bien forcé d’
rte, pour une migraine ou un rhume de cerveau, ils lui conseillent du premier coup cette tisane d’acier : l’amputation, le divo
100 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
secret, en passant de bouche en bouche, est demeuré ce qu’il était au premier jour, que les acteurs qui ont joué pour la premiè
e lecture. On va crier au paradoxe, on va m’accuser d’exagération. Au premier aspect, je n’en disconviens pas, ce que j’avance
à Célimène que s’adressent presque tous nos reproches. En parlant du premier , nous sommes forcé de blâmer avec une égale sévér
garde à la voix, à la pantomime de l’amant qui se dit affranchi de sa première affection, elle ne s’emporterait pas contre sa sœ
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