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1 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
se et commune ; et Molière a joué tout Paris et la Cour. Ce même père prétend que Molière est le seul parmi nous qui ait découv
nce que le public a témoigné pour tous ses services après sa mort. Il prétend au contraire que l’on n’a bien reconnu son mérite
manière d’écrire, et de représenter ses pièces de théâtre. M. Rosteau prétend qu’il était également bon auteur et bon acteur, q
dans le Scapin qu’on ne l’y puisse reconnaître. Il dit qu’il n’a pas prétendu faire dans Scapin une satire fine comme dans Le M
oins la plus hardie, pourront jeter les yeux sur le Tartuffe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son théâtre le
es prophètes en Israël. Au reste, quelque capable que fût Molière, on prétend qu’il ne savait pas même son théâtre tout entier,
spectateurs qu’il reconnaissait pour ses uniques juges. Le Père Rapin prétend , que l’ordonnance de ses comédies est toujours dé
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
déconstruire pièce par pièce l’édifice des célébrités anciennes. Nous prétendons n’adopter que des opinions libres et raisonnées,
et s’être assurée qu’ils sont de tout point dignes d’admiration, elle prétend étudier en quoi et par quoi ils le sont : et elle
s’en allait content quand on avait ri.   Que Molière ait quelquefois prétendu que ses comédies avaient un but moral9, soit par
en habit de marquis13, et secouait encore son ombre aux enfers14. Qui prétendra jamais découvrir un but moral à l’Amphitryon ou a
olière dans Molière, et se contenter d’y bien voir si l’on peut, sans prétendre aller plus loin, ni deviner en lui un autre lui-m
morale soit mise en avant, la conclusion est pourtant que. la comédie prétend simplement à offrir un divertissement innocent (V
liste ni épicurien que pour ceux qui ne l’ont pas lu sérieusement. Le prétendu épicurisme de Molière, fondé sur les leçons de Ga
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
projette de rompre ce ridicule mariage à force de jouer des pieces au prétendu . On a mis du complot un subtil Napolitain nommé S
charger de la guérison d’un de ses parents qui est fou, & que ce prétendu parent est M. de Pourceaugnac. Nous y serions-nou
, il lui avoue que Julie est une coquette achevée ; ce qui dégoûte le prétendu , parcequ’on aime à aller le front levé dans la fa
ux, pour se rendre plus intéressantes, appellent les enfants qu’elles prétendent avoir eus de Pourceaugnac. Scene X. Une douzaine
le ravisseur. Scene derniere. Eraste ramene de force Julie, qu’il prétend avoir retirée des mains de M. de Pourceaugnac. Un
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
rince & son pays. Finette. Fort bien ! Mais c’est là sa manie. Il prétend même que Sophie Apprenne incessamment l’Anglois.
i visage,  (Jugez combien cet homme est fou !) De sa jeune pupille il prétend faire un sage,  Qui, renonçant au mariage,  Dans
port au legs de l’Orpheline. Scene III. Eraste présente à Sophie le prétendu maître. Il exhorte Bélise à apprendre l’anglois ;
nglois. Comme Eraste n’entend pas cette langue, il la donne à lire au prétendu maître, qui l’entend aussi peu qu’Eraste, & q
ls en deux jours. Sa mort, &c. » Eraste voit qu’il est la dupe du prétendu maître ; il le fait appeller. Damis paroît &
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
tour qu’il fait dans une année entiere. Castelvetro & Picolomini prétendent que par tour du soleil on doit entendre le temps
auroit épargné bien des disputes à ses descendants. Quelques Auteurs prétendent que ce grand philosophe n’ayant point parlé de l’
Il faut bien se garder d’imiter Clavaret, poëte tragique : cet Auteur prétendit sauver le reproche qu’on faisoit à ses rivaux, en
ement pas soutenu une aussi mauvaise cause, & auroit encore moins prétendu la défendre avec d’aussi foibles raisons. Non, sa
la premiere scene de ses Femmes Savantes : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par les beaux côtés qu’il lui fa
6 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
omme le plus haut idéal de bonheur auquel l’humanité doive réellement prétendre , la bienveillance, la bonté, la franchise et cett
ste qui veut marier sa fille contre son gré ; d’un tuteur égoïste qui prétend s’imposer comme époux à sa pupille ; d’un médecin
les sacro-saintes, la prétendue érudition au nom de laquelle certains prétendent interdire aux esprits curieux toute découverte no
t qui soit haut ; El femme qui compose en sait plus qu’il ne faut. Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, Même ne sa
mon père et ma mère : ce sont eux proprement qui vous ont épousé ; je prétends n’être point obligée à me soumettre en esclave à
st la nature qui triomphe de toutes les entraves que l’égoïsme humain prétendait lui imposer, et Molière chante ce triomphe. Son r
léchie, il la met en scène telle qu’il l’a rencontrée. La sage Léonor prétend suivre sa nature, et ceux qui lui font obstacle t
est bien le directeur que Molière condamne, celui que le catholicisme prétend substituer au père dans la direction morale de l’
uses ; j’en fais un bon serment. » Toutes les jeunes filles que l’on prétend contraindre à renoncer à leur amour : la fille d’
vie destinées à contenir les appétits égoïstes et vulgaires. Molière prétend enseigner aux hommes à bien vivre et, parlant, à
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
amais. Mais vous serez trompée en me croyant surprendre. Oui, oui, je prétends voir ce qui doit vous défendre, Et quel fameux pr
re. Songez que par ce choix vous allez vous prescrire De ne plus rien prétendre au cœur de Done Elvire. Don Garcie. Soit ; je sou
souscris à tout, & mes vœux aussi-bien, En l’état où je suis, ne prétendent à rien. Dona Elvire. Vous vous repentirez de l’éc
es excuses que vous me proposez ; au contraire. . . . Rodrigue. Et tu prétends par-là ?... Delmire. Oh ! Prince, je parle selon
de mon innocence, que je vous ferai voir plus claires que le jour, ne prétendez plus au cœur de Delmire ; oubliez même que vous l
oublier que tu m’aies connue, de ne plus me regarder, & de ne pas prétendre que je jette les yeux sur toi... Ne vous y engage
pelle au Prince leurs conventions, & lui fait voir le sein de son prétendu rival. Elle lui explique la raison qui a fait dég
oliere a banni avec raison de sa piece la leçon d’escrime que Delmire prétend recevoir du Roi. Quant à la belle scene qui est d
8 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
tant de Paris pour aller travailler à la paix sur la frontière, avait prétendu faire un théâtre de bois, dans la place qui est d
cènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano Bergeraca. On prétend que quand on lui reprochait ce plagiarisme, il ré
rissotin, font le nœud de la pièce ; un sonnet et un madrigal, que ce prétendu bel esprit récite avec emphase dans la scène cinq
Clitandre et d’Henriette fait en quelque sorte oublier ce défaut. On prétend que la querelle de Trissotin et de Vadius est cop
 » Voici un autre auteur qui appuie encore sur le fait que Molière a prétendu jouer Ménage aussi bien que l’abbé Cotin. C’est M
nom de Trissotin, et Ménage sous celui de Vadius, qui, à ce que l’on prétend , eurent une querelle à peu près semblable à celle
de l’auteur, il y a environ huit ans, avec un homme de lettres, qu’on prétend être représenté par M. Trissotina, a donné lieu à
deux jours avant la première représentation de sa pièce : et puis ce prétendu original de cette agréable comédie ne doit pas s’
t servi de cette occasion pour se plaindre au roi de la comédie qu’on prétend que M. Molière ait fait contre lui : mais on ne p
onner un lavement au Malade imaginaire. Un honnête homme, frère de ce prétendu Malade, qui se trouve là dans ce moment, le détou
, sans faire attention à ce qu’ils disaient contre cette pièce. » On prétend que Molière a peint le caractère du Bourgeois gen
9 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
ux que la Comédie du Malade imaginaire a fait à la Médecine. L’Auteur prétend que de toutes les Epitaphes de Moliere qui ont ét
udeau, dit l’Auteur, fit les Veritables Prétieuses. J’ajouterai qu’il prétendit que Moliere n’avoit pas attrapé leur style, quoiq
n ne les a jamais vûës mieux unies qu’a fait dans sa Préface l’Auteur prétendu des Précieuses ridicules. Car si nous examinons s
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ndra. Tous travaillent de concert pour l’engager à se retirer. Eraste prétend le reconnoître, l’engage à venir chez lui ; &
connoît mieux que vous ne pensez. . . . . . . Eraste. Au reste, je ne prétends pas que vous preniez d’autre logis que le mien. .
ne faut pas nous séparer sans renouer notre vieille connoissance. Je prétends vous régaler pendant que je vous tiens, & je
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
notre nation. Tout le monde se déchaîne contre les aparté, & l’on prétend avoir de très bonnes raisons pour cela : les voic
iere, qui nous a donné des préceptes très judicieux dans sa Poétique, prétend que les aparté n’ont jamais été supportables que
? Scapin, à part. Celui-là se pourra faire. Argante, se croyant seul. Prétendront -ils m’amuser par des contes en l’air ? Scapin, à
ns. Ensuite il lui dit tout bas, ah ! coquine ! — Mais, Monsieur, que prétendez -vous dire ? — La vérité, belle Dame. Vous avez d’
12 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
ses amis ne se rappellent de le lui avoir ouï dire. XII. On ne prétend rien diminuer du mérite & de la gloire de Mol
m de Trissotin, & Ménage sous celui de Vadius, qui, à ce que l’on prétend , eurent une querelle à peu près semblable à celle
, que le Poëte Comique avoit faits ainsi : Quand sur une personne on prétend s’ajuster, C’est par les beaux côtés, qu’il la fa
vers, & les rétablit de cette façon : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par ses beaux endroits, qu’il lu
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
nner leçon à sa belle écoliere pendant son absence. Argan veut que le prétendu musicien fasse chanter sa fille devant lui. Le ma
e XVII. Crispin paroît en soutane : Fernand sollicite la grace de son prétendu frere. Crispin feint d’être trop en colere. Il pe
sser !Que cela l’embarrasse ! Voyez. Fernand. Voyez.De votre part je prétends cette grace. Crispin. Il seroit trop heureux si c
s, pour être moins utile & moins plaisante que lui. Bien des gens prétendent que la réception burlesque du Malade imaginaire e
n’est certainement dans aucun des prédécesseurs de Moliere ; mais on prétend qu’il l’a vue d’après nature, au palais de Luxemb
lus grands, nous remplissons nos cahiers de desseins informes où nous prétendons représenter la lune, le soleil, une fleur, la fig
14 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
n consiste dans l’embarras de ce valet, forcé de jouer le rôle de son prétendu frère en même temps que le sien, et cela, presque
ce offre un tableau de mœurs très relâchées ? Mais lorsque Mascarille prétend que sa subtilité de fourbe lui a acquis la publiq
t de mademoiselle de Scudéry, qu’il avait sacrifiés sur la scène : il prétendit s’élever à la comédie héroïque comme Corneille l’
olière, à ce qu’il paraît, n’était pas alors de l’avis d’Alceste, qui prétend que le temps ne fait rien à l’affaire. Cet averti
ureuils. Pourquoi tout cela ? pourquoi Fouquet fut-il emprisonné ? On prétend qu’il avait osé lever les yeux vers l’astre nouve
tre genre. Un certain duc de La Feuillade, un de ces sots de cour qui prétendaient se reconnaître dans les portraits satiriques de M
ant avec trop de rage aux fureurs d’Oreste ; telle fut, à ce que l’on prétend , la cause de sa mort; ce qui fit dire à l’auteur
er l’impertinence plus loin. Montfleury pensait moins juste lorsqu’il prétendait que tout l’agrément des vers de Molière provenait
où elle sera laissée quatre jours sans qu’on lui donne à manger. Les prétendes passeront devant elle, celui-ci l avec six poulet
a liberté d’Aristophane, s’y amuse aux dépens des médecins du roi. On prétend même que, non content d’avoir contrefait leurs no
à travers de sa misanthropie personnelle, l’a fort mal jugé. Rousseau prétend que Molière a dégradé, avili son héros, et l’a re
nt le soufflet à don Pèdre ; puis, lorsque Hali, déguisé en musicien, prétend divertir don Pèdre par un concert, et lui dit : S
bon, vraiment ! Molière ne tarda pas à châtier l’audace de ce nom qui prétendait se glisser dans sa comédie ; il le traita du haut
e jouer son nouveau chef-d’œuvre ; chacun voulait s’y reconnaître. On prétend qu’une aventure pareille à celle qu’il a mise dan
, ne craignît pas de lutter avec le goût d’un public ami des vers. On prétend que l’Avare en souffrit et qu’il n’eut que très p
condition obscure, qui gagne le cœur d’une grande princesse, et l’on prétend que Molière fit allusion aux amours de Mademoisel
de leurs niais imitateurs. Molière eut raison de stigmatiser ceux qui prétendaient sortir de leur rang, non pas par un juste orgueil
us vivons, de prendre à la lettre les plaisanteries de Molière, et de prétendre que chacun doit rester invariablement sur le degr
end chez lui faisant la cour à sa femme, tout pimpant et tout coquet, prétend , à l’arrivée du mari, qu’il va chez le baigneur v
15 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
e au despotisme de sa volonté ou s’écarte du modèle intérieur dont il prétend faire une règle générale. Philinte n’est pas dava
, dans la pensée de Molière, un modèle de vertu, comme d’autres l’ont prétendu par une erreur opposée, mais un type de sociabili
l’avilissement des titres dans ceux qui les portent ; le ridicule d’y prétendre quand on n’y est pas né. M. Jourdain n’est pas du
age les vices de la cour. Qu’on ne s’imagine pas non plus que Molière prétende , comme le bonhomme Chrysale, réduire le savoir de
rérages de la pension que lui faisait le surintendant. La Fontaine ne prétend pas, comme Pellisson, que Fouquet soit innocent e
16 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ise et commune, et Moliere a joué tout Paris et la Cour. Ce même Père prétend que Moliere est le seul parmi nous qui ait découv
ce que le public a témoigné pour tous ses services, après sa mort. Il prétend , au contraire, que l’on n’a bien reconnu son méri
fessions et certaines passions peuvent être fort utiles. M. Rosteau18 prétend qu’il étoit également bon auteur et bon acteur, q
pectateurs qu’il reconnoissoit pour ses uniques juges. Le Pere Rapin prétend que « l’ordonnance de ses comédies est toujours d
, si Je les voulois mieux faire, Je les ferois bien plus mauvais. On prétend que c’est à lui qu’est due une grande partie des
ait faire trop d’impression à sa férocité sur les âmes tendres. » On prétend qu’il mourut par les efforts violens qu’il fit en
t qu’il étoit gentilhomme96 et officier dans les troupes du Roy97. On prétend que le goût qu’il avoit pour la comédie le déterm
ut si aplaudie à Paris qu’on la joua quatre mois de suite140, et l’on prétend que c’est à l’occasion de cette pièce que la trou
mais, malgré cela, pleine d’agrément. Le tragique étoit son fort : on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’Hermione dans
e 1677 (Paris, Langlois, in-4°). 47. Une note du recueil de Trallage prétend au con­traire que le libraire Thierry ne voulut p
17 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
uis la faveur du Public, Despréaux ne le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le Prologue de Plaute* valait mieux que celui
Scène et dans le jeu du Moi. Il citait même un vers de Rotrou, qu’il prétendait plus naturel que ces deux-ci qui sont de Molière 
M. Riccoboni13, dans ses remarques sur les Comédies de Molière, a prétendu que la première Scène du Second Acte de l’Avare e
re injure qui vient dans la tête de l’Acteur. Tome I, p. 155 On prétend que Molière a peint le caractère du Bourgeois-Gen
et celui-ci, furent faits exprès pour lui, par Molière, à ce que l’on prétend . Tome I, p. 224 À la Scène seizième de cett
, que le Poète Comique avait faits ainsi : Quand sur une personne on prétend s’ajuster C’est par les beaux côtés qu’il la faut
eux vers, et les rétablit de cette façon : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par ses beaux endroits qu’il lui
oits qu’il lui faut ressembler ;61 Ce fut aussi Despréaux, à ce que prétendent quelques-uns, qui fournit à Molière l’idée de la
ain, pour donner un lavement au malade. Un honnête-homme, frère de ce prétendu malade, qui se trouve là dans ce moment, le détou
mieux » 1801, Moliérana, 32, p. 61-62 Tome I, p. 561 Baron* prétendait que la force et le jeu de la déclamation étaient
t le plus sûr. M. de Voltaire, dans ses Questions sur l’Encyclopédie, prétend que « Molière a risqué, en plaisantant, cette max
113. Le Tartuffe était bien antérieur aux Farces Italiennes, dont on prétend que Molière a fait usage : c’est ce qui a été vér
laissé, parce que les espèces avaient augmenté depuis ce temps-là. Il prétendit qu’au moins le surplus appartenait de droit à la
e à un argent qui sûrement l’aurait damné ». Tome II, p. 205 On prétend que l’original du Tartuffe était l’Abbé Roquette,
té, par de malignes interprétations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu , en exposant sur le Théâtre et à la risée publiqu
 ; il en mourut de chagrin. Il fut enterré à Saint-André-des-Arcs. On prétend qu’il laissa plus de cent-mille écus de bien.
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
cœur. Un Auteur aura beau vous soutenir dans une préface que le genre prétendu nouveau & philosophique mérite la préférence
empe d’hommes ! en vérité ils me font pleurer ! Les Auteurs du genre prétendu moderne & philosophique voient que les Romain
ous, mon maître, ayez bien soin de votre santé. Les Auteurs du genre prétendu moderne & philosophique voient encore que les
ant, ne doit pas être suspect, puisque les deux premiers n’ont jamais prétendu aux honneurs de la scene, & que le dernier a
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
e s’affermir dans des sentiments aussi louables. Falaise, l’envoyé du prétendu , les ménage tous les deux, & leur assure à ch
Que j’aurois pu faire moi-même ! Morbleu, c’est une trahison Dont je prétends avoir raison. Après avoir admiré les couleurs fa
qu’il fait de la nation entiere. Scene VIII. La Marquise. Dont je prétends avoir raison. Oui, milord hypocondre, Je pourrois
20 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
fait le plus irréprochable emploi de son génie. Il alla plus loin, il prétendit que la comédie non-seulement était en soi un dive
eurs n’est plus nécessaire. Voyons s’il raisonne aussi solidement. Il prétend que l’on doit approuver la comédie du Tartuffe, o
entièrement digne de censure, et qui n’est point du tout celle qu’il prétend défendre. Il nomme, à la fin, cette comédie perve
s un théologien de profession, armé d’une dissertation en forme où il prétendait prouver que l’on peut innocemment composer, lire,
e pas. C’est ce que Bossuet démontre sans réplique au P. Caffaro, qui prétendait ranger saint Thomas et saint Antonin parmi les pa
rités, sont ceux qui se piquent davantage de faire de la morale : ils prétendent que leur morale vaut mieux et qu’elle est plus « 
l’unique source du pouvoir et, parlant au nom de cette multitude, ils prétendent réduire les rois à n’être que les exécuteurs aveu
nt un grand avantage de ce qu’avec leur esprit échauffé et leur babil prétendu évangélique, ils mènent le monde où ils veulent,
cessité, deviendrait chrétien. Le désordre qui m’afflige est que l’on prétend maintenant, et peut-être avec justice, vous rendr
le public pour obtenir ses suffrages. Jugez-vous là-dessus, vous qui prétendez juger le monde ! » Ces critiques s’appliquent au
ifier l’audacieuse hypocrisie des placets au roi et de la préface, et prétendre que l’imposture est l’unique ennemi à qui l’auteu
t l’un des plus pervers déguisements de cette hypocrisie même qu’elle prétend démasquer. Le bon sens catholique ne s’y est jama
n sujet. Voyons en premier lieu ce qui traite du profit que l’impiété prétend tirer de l’hypocrisie. Là est le germe de la pens
de convenir que toute piété n’est pas fausse, le libertin se rabat à prétendre qu’elle est du moins suspecte, et cela lui suffit
té, par de malignes représentations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu , exposant sur le théâtre et à la risée publique u
eulement les « libertins » profitent de l’hypocrisie d’autrui pour se prétendre meilleurs que les fidèles, mais encore, elle leur
ontre lui d’autres et de plus fermes ennemis que les fourbes que l’on prétend qu’il a démasqués. L’Académie française peut bien
rrête. — L’hypocrite, leur dit-il, est déjà condamné par la loi qu’il prétend suivre ; quant à vous qui profitez de cette hypoc
u’ils en devaient être convaincus par cet oracle sorti de sa bouche ? Prétendront -ils l’avoir mieux entendu que lui, avoir eu pour
. Quand donc vous le laissez en paix, vous lui accordez tout ce qu’il prétend . Avec cela et sans autre secours il est toujours
comédie porte le titre indiqué plus haut, son vrai titre, qui oserait prétendre que Molière y a voulu peindre l’humanité ou seule
ateurs se piquent de découvrir dans le Misanthrope. A moins qu’ils ne prétendent connaître les intentions de Molière mieux que ses
l devait le manquer et connaître l’impuissance de l’art par lequel il prétendait donner la vraie vie à des êtres imaginaires. Que
s. Que se propose la comédie ? Elle veut peindre des passions qu’elle prétend observer, mais qu’en réalité elle invente, et ell
int à la vue des passions vraies, ni des peintures amusantes qu’on en prétend faire. Lorsqu’il y a du rire, il n’y a plus de vr
nt nous ne voulons pas priver la mémoire du grand hon­nête homme: "On prétend que Molière ayant. lu sa comédie chez une fille c
i peint la maison d’Orgon en révolte contre l’ordre que la dévotion y prétend introduire. Des plaintes qui s’élèvent contre lui
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
oute que cette scene doit être de toute beauté.   Diana reste avec le prétendu Médecin, qui lui tâte le pouls, prétend qu’elle e
eauté.   Diana reste avec le prétendu Médecin, qui lui tâte le pouls, prétend qu’elle est amoureuse & jalouse. La Princesse
bois. Je suppose pour un moment que l’amour soit un monstre comme le prétendent les amants dans un moment de dépit, les vieillard
z un peu la confusion où je suis. Les Italiens & leurs partisans prétendent que Moliere a pris l’idée de sa Princesse d’Elide
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
un arbre, & je ne crains pas qu’on me dispute cette vérité. Je ne prétends pas décourager les jeunes Auteurs qui, piqués de
sée, poëte dramatique, né à Paris en 1692. Il n’est pas, comme on l’a prétendu , le créateur du comique larmoyant ; plusieurs Aut
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
est fort, ce billet. Dorimene. Il est fort, ce billet.Et moi, j’ose prétendre Qu’un jaloux ou qu’un fat peuvent seuls s’y mépre
& demain je vous livre Damon trépassé. — Comment, Monsieur, vous prétendez m’arracher un aveu de cette nature ? — Eh ! quoi 
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
prévaricateur, mais le galant magnifique et téméraire, qui avait osé prétendre au cœur de la maîtresse du monarque et essayé de
l’Égypte, l’Arabie. Alors Cynéas reprend : Mais de retour enfin, que prétendez -vous faire ? — Alors, cher Cynéas, victorieux, co
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
ais bien plus, Il m’a dit qu’ayant su combien je lui suis chere, Vous prétendiez pour lui renoncer à me plaire, Mourir plutôt cent
sang nous en fait une loi ? . . . . . . . . . La Tante embrasse son prétendu neveu. Angélique, instruite par Léandre, vient au
Consolez-vous.De quoi ? La Tante. Consolez-vous. De quoi ?Ce frere prétendu . . . . . . . . . . . . Oronte. Je tremble. La Ta
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
’a pas la sottise d’en rougir, & d’en être honteux. En vain notre prétendu Philosophe feint, durant toute la piece, de voulo
re apprend à Lisette qu’elle est d’une illustre famille, qu’elle peut prétendre à la main de Valere. Il demande des nouvelles du
ici ne convient nullement. . . . . . Parlez-lui très sérieusement. Je prétends que chez moi tout soit en abondance. . . . . . .
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
mais elle ne l’est point, & il manque tant de formalités à notre prétendu mariage, que je le regarde comme nul. La principa
nnêtes gens de la ville, il intenta une action contre sa femme, & prétendit que son mariage étoit nul. Les Avocats de part &a
i point le titre que j’ai pris, Et que je n’ai sur vous aucun droit à prétendre . Vous êtes vertueux, & vous seriez plus tendr
28 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
en frappant le rocher. De la dévotion nous marquant la limite, Tu ne prétendis pas corriger l’hypocrite : Mais, en le démasquant
s donna l’exemple. [p.19]Molière ! loin de toi l’on peut à des succès Prétendre sans orgueil : le théâtre français, Quand de la l
l’éclat des arts empruntait son éclat. Je déclare que je n’ai point prétendu refaire les deux vers de Chénier, et que, s’ils a
29 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ée à Paris, le 23 novembre 1670, eut vingt-quatre représentations. On prétendit , dans le temps, que Molière avait pris pour modèl
, plus jaloux de l’honneur, précisément parce qu’il a moins droit d’y prétendre , prouve que la vanité d’un artiste est toujours p
epousse l’ardente et honorable poursuite. Quand, dans une comédie qui prétend moins qu’aucune autre à exciter l’intérêt, se tro
ans leur jalousie, d’une férocité révoltante, et les deux princes qui prétendent à sa main sont, dans leur rivalité, comme dans le
que ce poète excellait à rendre, afin de le déprimer lui-même, et il prétend que, si Corneille réussit une fois dans ce genre
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
heureuse des deux originaux, & les faveurs de la fortune dont ils prétendent disposer. Par conséquent, Ormin, voulant enrichir
e tous ceux du village. Dans la premiere scene du Légataire, Crispin prétend avoir des droits sur la succession de M. Géronte 
oureuse de moi. Vous le croyez sans peine ; on est fait d’un modele A prétendre hypotheque, à fort bon droit, sur elle ; Et voulo
droit, sur elle ; Et vouloir faire obstacle à de telles amours, C’est prétendre arrêter un torrent dans son cours. Valere. Je ne
31 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ut passer pour un modèle de style aussi bien que de composition. On a prétendu qu’il n’avait tant tardé à montrer ses Femmes sav
omme vivant, dont il emprunte les vers et parodie le nom même. Ménage prétend qu’il alla jusqu’à faire acheter un des habits d
ions, les mêmes sentiments ! Afin d’aggraver le tort de Molière, on a prétendu que Cotin en était mort de chagrin. « Si le chagr
ver que sa raison n’était point affaiblie, comme d’ingrats enfants le prétendaient , il invita ses juges à venir l’entendre prêcher,
e d’avoir favorisé les mauvaises mœurs dans Le Bourgeois gentilhomme, prétendre faussement que Dorante, malhonnête homme moraleme
i l’on ne considérait qu’elle, il faudrait être de l’avis de ceux qui prétendent que la comédie des Femmes savantes peint des indi
e, qui apprit par cœur Le Cocu imaginaire, et le fit imprimer ? Je ne prétends point toutefois décider entre les deux textes : c
se porte bien. Il est aisé de voir que cette diatribe contre ceux qui prétendent guérir, espèce de hors-d’œuvre dans une comédie o
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
Mais le détail encor ne m’en est pas sensible, Et mon juste courroux prétend s’en éclaircir. Votre frere déja peut hautement r
, & soupoit tous les soirs chez eux. Les autres, qui ne pouvoient prétendre au mariage, étoient cruellement rejettés, & s
t à leurs dépens, jusqu’au moment où les vieillards congédioient leur prétendu gendre, & se retiroient avec toute leur maiso
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
prochera de la maison. Scapin ne se rebute pas. Le Docteur, beau-pere prétendu de Gélio, demande des nouvelles de son gendre &am
ion, Dans le dernier excès portant sa passion, Anselme, rebuté de son prétendu gendre, Puisse tourner son choix du côté de Léand
veut attraper de l’argent au pere de son maître & à son beau-pere prétendu . Il les engage à payer Phormion, afin qu’il se ch
34 (1802) Études sur Molière pp. -355
rt à le ranimer journellement. Ici, quelques historiens de Pocquelin6 prétendent le perdre de vue ; il vécut ignoré, disent-ils, p
et voilà désormais la marche que nous suivrons. Le titre. — Voltaire prétend que la pièce française devrait porter le seul tit
t que l’inadvertito voulait dire un homme non prévenu, non averti, et prétendait le prouver par l’intrigue même de la pièce, puisq
n mariage à son frère Silvio, et celui-ci ne sait comment arranger ce prétendu hyménée avec le bonheur qu’il a de passer toutes
du canevas italien jusqu’à ses défauts : même invraisemblance dans ce prétendu mariage, qui, en présence de témoins, unit un ama
s ne furent pas jouées en Languedoc avant de l’être à Paris, comme le prétendent plusieurs personnes trompées par Grimaret. Voltai
exige des preuves ; pour toute réponse on lui montre le seing de son prétendu rival ; il abhorre sa malheureuse jalousie, se dé
ide, mais sans comique, est l’âme de tout l’ouvrage ; un bel esprit y prétend que la pièce où se trouve cet hémistiche : … Le
u Mariage forcé fut représentée, non comme nouveauté, ainsi qu’on l’a prétendu , mais comme ayant amusé la cour quelques mois aup
la première idée de cette comédie. Précis du canevas. Arlequin prétend que personne ne peut résister à son adresse, à sa
sons plus vrai, Thomas n’était pas l’auteur du Tartuffe. Les Italiens prétendent que Molière a fait son Festin de Pierre d’après l
; il n’est pas amené par l’envie de faire l’éloge du roi, comme l’ont prétendu les ennemis de Molière, et comme le répètent les
ère a voulu faire de ce personnage un doucereux cafard, et les autres prétendent qu’il faut le jouer… ; risquons le mot… en satire
été par de malignes interprétations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu , en exposant sur le théâtre, et à la risée publiq
cherez assez , s’avisent encore de peser sur la ligne de vie qu’elles prétendent voir dans la main d’Harpagon. Pourquoi applaudiss
qu’en reprochant au public de leur rire au nez, ils parodient ce rire prétendu , comme si la situation leur permettait cette ridi
maison d’un paysan, prêterait bien plus à l’illusion théâtrale que le prétendu coup de couteau, surtout si, comme je l’ai vu sur
guéris. » D’après cette réponse, il peut bien avoir dit, comme on le prétend , à ses amis : « Un médecin est un homme payé pour
gue et la met entre les mains d’un filou déguisé en médecin, celui-ci prétend avoir été payé pour le guérir, et des apothicaire
plus vite le cauteleux Ordogno, celui avec qui j’ai tant de fois… Je prétends vous régaler pendant que je vous tiens, etc.
? S’il dort la nuit entière ? S’il boit du vin blanc ou du rouge ? Le prétendu malade se fâche, le docteur s’opiniâtre à vouloir
ns dans le genre gracieux, et non dans le genre héroïque, comme l’ont prétendu plusieurs commentateurs. Éblouis sans doute par l
sent les épaules. Le comédien qui se permet une gaîté aussi déplacée, prétend dit-on, avoir trouvé ce barbare c’est moi qui pa
tel, à toutes les dames une telle, qui, déjà loin de leur printemps, Prétendent remonter le torrent de la vie, s’ils osent réell
nde et Henriette ont écouté les vœux du même homme ; mais la première prétend frissonner en songeant aux suites du mariage, la
sincère, ne saurait flatter ce qui le blesse ou lui déplaît. Un époux prétend être maître chez lui et pouvoir disposer de ses e
n effet ne pas connaître ces quatre vers : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par les beaux côtés qu’il lui fa
louis d’or, mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. Voltaire prétend avoir vu cette scène entre les mains du fils de P
35 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
vous la dire en confidence, c’est mon physique. La nature, à ce qu’on prétend , ne m’a pas gratifié d’un physique qui me permett
parler plus entre hommes qu’à coup de mâchoire ? Faut-il, comme il le prétend , n’épargner personne, dire à Dorilas qu’il nous i
périls donc, je ne trouve pas le sonnet d’Oronte si détestable que le prétend Alceste. Et j’ai le courage d’avouer que je ne pa
mène… mon Dieu ! je sais bien ce qu’on peut dire contre elle et je ne prétends pas la réhabiliter, pas plus que je n’ai entendu
les engrenages où l’on ne met point d’huile. Je ne sais si Molière a prétendu faire d’Alceste un janséniste ; mais je sais qu’i
is ce soir-là, peut-être du Molière ; car, on le sait, je n’ai jamais prétendu cacher le comédien derrière le conférencier ; c’e
y a pas manqué. Notez que je n’attaque pas plus l’un que l’autre : je prétends seulement qu’en passant la mesure, en sortant du
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
au vers de Célie : Que marmotez-vous là, petite impertinente ? Vous prétendez choquer ce que j’ai résolu ! Je n’aurai pas sur v
e spectateur ? En reprochant à Gorgibus son inconstance. Quoi ! vous prétendez donc, mon pere, que j’oublie La constante amitié
utres valets, jusqu’à les appeller brutaux. Du Croisy. Eh bien, qu’en prétendez -vous faire ? La Grange. Ce que que j’en prétends
isy. Eh bien, qu’en prétendez-vous faire ? La Grange. Ce que que j’en prétends faire ? Il faut..... Mais sortons d’ici auparavan
37 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
t son droit ; mais alors il faut un nom nouveau pour une forme qui se prétend nouvelle. Je propose Thèse; qu’on mette francheme
a manière de voir. Ceux qui, de bonne foi ou pour soutenir une thèse, prétendent que le théâtre est un moyen positif d’éducation,
t pas assez. Moi, qui professe l’opinion diamétralement contraire, je prétends que c’est beaucoup. Je trouve, et je ne parle plu
mieux pourquoi la pruderie anglaise, excommuniait le mot ivre, — sans prétendre pourtant que toutes les dames anglaises aient le
38 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
onne, et moins qu’à tout autre, sans doute, au saint ou au dieu qu’on prétend honorer. Or c’est déjà beaucoup qu’un honnête hom
elle était alors la maîtresse du comte de Modène, les moliéristes ont prétendu qu’elle ne pouvait pas avoir été celle de Molière
uthentiques, fille de Madeleine, disaient plusieurs contemporains, et prétendent quelques érudits. En vérité, ne vaut-il pas mieux
cé la même pièce. Molière est l’écrivain dont on pourrait le moins le prétendre . Le second point, c’est un changement de front de
des Maris sont une vive attaque, une attaque en règle à tous ceux qui prétendent masquer ou farder la nature. Même la succession m
’étant pas du tout naturel  : vous n’êtes pourtant que ridicule. Mais prétendez -vous forcer la nature, la contraindre, la discipl
qui ? c’est là le point. Contre les « faux monnayeurs en dévotion » a prétendu Molière. Voyons donc où ils étaient entre 1660 et
Cléante, c’est de ne se soucier que d’elle-même. Dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie, elle lui devient sus
isaient, avec La Mothe Le Vayer, que de vouloir lui résister, « c’est prétendre ramer contre le cours de l’eau ». Sans doute ses
39 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
-il, est forcé de convenir que toute piété n’est pas fausse, du moins prétend -il qu’elle est suspecte, et qu’il y a toujours li
té, par de malignes représentations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu , exposant sur le théâtre et à la risée publique u
rtout quand cet ancien avait été traduit et commenté par elle5 ? On a prétendu que Boileau, partageant sur ce point les préventi
Le dieu rit, convient de tout, et s’envole dans les cieux6. 1. Le prétendu mot de Molière pourrait bien avoir sa source dans
u Théâtre-Français n’osent l’assurer ; mais Voltaire l’affirme, et il prétend même que La Critique du Tartuffe était donnée, su
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
de faire tout concourir au même but, sans que rien ait trop l’air d’y prétendre , & sans nuire à l’illusion. Ils ont suivi Mol
à suffisamment pour offenser les partisans du dernier, & ceux qui prétendent qu’on n’appelle jamais un grand homme Monsieur. S
ma plume ; & qu’en leur donnant ou en leur ôtant ce titre, je ne prétends point prendre la balance pour peser leur juste mé
41 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
les points, le travail du traducteur. Quelques-unes de ces personnes prétendaient même qu’en un petit nombre de cas la touche un pe
e, la poétique, la profonde création du maître. Je dis création, sans prétendre en aucune manière nier les droits de l’Espagne à
ntrastes. Aussi, combien de jugements, de portraits, d’esquisses, ont prétendu saisir les traits de ce protée ! combien de disse
42 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
fois. Vaines démarches auprès du Roi alors en Flandre. Réfutation du prétendu mot de Molière contre le premier président. Mande
au service, où il acquit un grand renom comme ferrailleur. La Monnoye prétend , dans le Menagiana, que « son nez, qu’il avait to
rains, la haine des sots et l’admiration de la postérité. Grimarest a prétendu qu’il ne voulut jamais faire connaître les motifs
sort, Molière sut néanmoins entrevoir qu’il pourrait, en travaillant, prétendre à d’honorables succès. Il l’encouragea, loua ses
ntitula, nous ne savons pourquoi, L’Impromptu de l’hôtel de Condé. Il prétendit que la comédie de Molière n’était qu’un « impromp
uisit tout l’effet oratoire que Molière en espérait. Mais Grimarest a prétendu à tort que depuis ce moment la maison du Roi n’en
e de ce manuscrit un de ces contes dont il ne se montre pas avare. Il prétend qu’un domestique de Molière, auquel celui-ci avai
ans leur cabinet. Il est faux toutefois que Molière ait, comme on l’a prétendu , fait prendre aux acteurs chargés des rôles de ce
eur, ces peines domestiques le jetèrent dans la mélancolie. Grimarest prétend qu’il poussait chez lui l’ordre jusqu’à la minuti
arti de conserver ce rôle jusqu’à la fin de sa carrière théâtrale. On prétend qu’elle le jouait encore à soixante ans. Le quatr
rgon » dans ces vers des Femmes savantes : Quand sur une personne on prétend s’ajuster, C’est par les beaux côtés qu’il la fau
r. Boileau les rétablit de cette manière : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par les beaux côtés qu’il lui fa
lus facilement encore l’accusation portée par Bret contre lui pour un prétendu déni de justice. Voici le fait : La Fontaine fit
qui semble avoir dégénéré en la plus cruelle injustice, si, comme le prétend l’auteur du Bolæana, c’est lui qu’il voulut peind
n ténébreux ; Son visage essuyé n’a plus rien que d’affreux. Mais ce prétendu portrait est si hideux, il peint en traits si noi
e. Boileau a raconté plus d’une fois cette folie de sa jeunesse. On a prétendu que ce fut à Thomas Corneille que Molière voulut
olière loua son rival. Quelques écrivains, pour disculper Racine, ont prétendu qu’il ne s’était déterminé à prendre ce parti qu’
ensée, qui fut imprimée à la tête de la première édition. Grimarest a prétendu que Molière, furieux contre son libraire, en fit
avant d’être jouée à la cour. Chacun y reconnut M. de Montausier, et prétendit que c’était lui que Molière avait eu en vue. M. d
tés par le monarque, pour la sécurité de sa conscience, sur le danger prétendu de cette comédie, partagèrent ses dispositions fa
IN, archevêque de Paris. « Par mondit seigneur, Petit. » Grimarest a prétendu que notre auteur, découragé par tant de persécuti
se succéder rapidement réfuteront d’ailleurs plus que suffisamment ce prétendu abattement d’esprit, ce découragement, ce profond
ait manquer d’intérêt. Quelques commentateurs, entre autres Bret, ont prétendu que Molière, plein de l’ouvrage qu’il méditait, s
: Amicus Plato, magis amica veritas. Nous sommes cependant loin de prétendre , ainsi que l’ont fait un grand nombre de littérat
sous lequel elle est depuis longtemps uniquement connue. La tradition prétend aussi qu’à la première représentation, celle d’ao
ardonne ! et que les ennemis de Molière ayant voulu y reconnaître un prétendu travestissement du Dimitte nobis debita nostra,
e Bourdaloue, dans son sermon pour le septième dimanche après Pâques, prétend que « comme la vraie et la fausse dévotion ont un
qui eût obtenu plus difficilement les suffrages du public. Guy Patin prétend dans sa correspondance (21 novembre 1669) que Mol
r cocu. » L’affaire fut assoupie, et l’on n’entendit jamais parler du prétendu projet de Molière. Il nous paraît même démontré q
t son dépit quand Molière, levant le masque, se déclara le père de ce prétendu chef-d’œuvre ? Ce fut alors qu’il sentit combien
prodigalité, avait été pour Molière le type de M. Jourdain. Grimarest prétend que cette anecdote est controuvée. Quoi qu’il en
i, c’est que son Traité de physique eût fourni à Molière, comme on le prétendait encore, une partie de la leçon de son philosophe.
ation littéraire et de ce luxe inusité de mise en scène. La chronique prétend que la représentation de cet ouvrage fut pour l’h
ons été forcés de rappeler cette plaisanterie pour pouvoir dire qu’on prétend que Molière voulut faire par là allusion à une mé
ntions, et ce chef-d’œuvre reprit le rang auquel il avait le droit de prétendre . Nous avons déjà dit avec quel tact Molière savai
r égard, qu’il eût eu l’intention de le mettre en scène, comme Ménage prétend qu’il le fit. Mais Cotin, sur lequel le ridicule
l’a transmise. Mais nous sommes portés à croire que ce descendant du prétendu interlocuteur de Molière ne la tenait pas de son
mple semble avoir été interdite. Je ne sais quel écrivain spirituel a prétendu qu’on ferait une Académie bien complète de tous l
hommes de génie, voudraient du moins les rabaisser jusqu’à elles, ont prétendu que ce grand comique n’avait rien créé, et que se
monde de plus désertes ni de plus stériles que les leurs. » Nous ne prétendons pas nier cependant que Molière ait emprunté à ses
surpasse jamais. Pour mieux justifier sa préférence, il a faussement prétendu que Molière s’était montré « l’ami du peuple en s
43 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
rincipale qu’ils avaient employée au gré de leur imagination. Molière prétendit seulement à être l’imitateur du comique italien,
s de Molière reproduisent le sens presque toujours embelli. Riccoboni prétend que Le Dépit amoureux est imité en partie d’un an
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
aura des vapeurs si son époux ne donne pas sa fille ou sa niece à un prétendu philosophe, qui sera parvenu à glisser un chétif
s, & voilà pourquoi ses portraits sont frappants. Au reste, je ne prétends pas exclure de la scene cette espece de caractere
45 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
é la comédie en y mêlant un élément tragique ? Je demande ce qu’on en prétend conclure. Leurs erreurs peuvent intéresser l’hist
manie de Piron l’exemple d’un ridicule qui n’est point comique. Je ne prétends pas que cette pièce manque absolument de gaieté.
convaincu de la ressemblance et de la fidélité de ses copies. Si l’on prétend qu’elle est plus morale, parce qu’elle abonde en
aison, je n’entends parler que de cette raison étrangère à l’art, qui prétend substituer les pesantes allures de la prose au vo
mplètement absent de ces lourdes satires politiques où l’on a parfois prétendu rendre au peuple le théâtre d’Athènes. La forme d
, parce qu’elles savent « citer les auteurs et dire de grands mots, » prétendent être, « par leurs lois, les juges des ouvrages » 
re74. Enfin les farces de Molière ne sont pas aussi pauvres qu’on le prétend en plaisanteries proprement dites. Il est vrai qu
ème leçon. 24. Les images idéales et les caricatures grotesques ne prétendent dans la poésie à aucune autre vérité qu’à celle d
46 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [2, p. 34-35] »
rest, p. 12-15 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 326-327 On prétend que le Prince de Conti* voulut prendre le jeune M
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
prendre en poltron : il faut le prendre en flanc. Il se jette sur le prétendu griffon, il le met sur ses épaules pour le porter
. Lui-même avoit conçu aussi de la passion pour toutes deux sans oser prétendre à aucune, se croyant si fort indigne d’elles. Cep
éguer dans les provinces. M. de Voltaire va lui répondre. Corneille prétend que le refus d’un illustre suffrage fit tomber so
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
est mieux imaginée ; mais la fente de la porte dans laquelle la femme prétend l’avoir trouvée, présente une idée basse. Moliere
emme qui n’est sage que par contrainte. En vain sur tous ses pas nous prétendons régner, Je trouve que le cœur est ce qu’il faut g
ACTE I. Scene II. Sganarelle. Quoi ! si vous l’épousez, elle pourra prétendre Les mêmes libertés que, fille, on lui voit prendr
49 (1739) Vie de Molière
dramatique, qui exige la connaissance du monde et du cœur humain. On prétend que le prince de Conti voulut alors faire Molière
et représentée en moins de quinze jours. Il n’est pas vrai, comme le prétend Grimarest, auteur d’une vie de Molière, que le ro
aint-Germain, le roi lui ordonna d’y ajouter la scène du chasseur. On prétend que ce chasseur était le comte de Soyecourt. Moli
. C’est la première comédie que Molière ait écrite en vers libres. On prétendit alors que ce genre de versification était plus pr
ent, portant défense de jouer la pièce. C’est à cette occasion, qu’on prétend que Molière dit à l’assemblée : Messieurs, nous
nes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano de Bergerac. On prétend que quand on lui reprochait ce plagiat, il répond
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
eux point me donner un nom où d’autres en ma place croiroient pouvoir prétendre , & je vous dirai franchement que je ne suis p
que les Juifs ont obtenu un ordre qui en défend la représentation. On prétend que Moliere a peint son Bourgeois Gentilhomme d’a
51 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [53, p. 87] »
ain, pour donner un lavement au malade. Un honnête homme, frère de ce prétendu malade, qui se trouve là dans le moment, le détou
52 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
cution des principaux ouvrages ! Je leur ai des obligations que je ne prétends pas dissimuler ; mais on n’exigera pas non plus q
suivie constamment jusqu’à nos jours, même par l’éditeur de 1734, qui prétend l’avoir corrigée en beaucoup d’endroits, et qui n
sse de toutes les institutions. Térence fut esclave. Quelques-uns ont prétendu que Plaute l’avait été aussi ; mais le plus grand
ssenciées et des bouffonneries indécentes, voilà tous les éléments du prétendu comique mis en œuvre par Rotrou, Boisrobert, d’Ou
la disgrâce trop réelle du troisième. Une seule fois, Molière sembla prétendre à corriger un véritable vice, en l’attaquant de f
i est vrai seulement de quelques rôles de paysans ou d’étrangers, ont prétendu que, afin de mettre plus de naturel et de vérité
-Élisabeth Béjart. Cette hypothèse (car l’auteur lui-même ne peut pas prétendre que ce soit autre chose) a été, comme on le pense
nt à l’âge de quarante-cinq ans, ils ne sont pas aussi rares qu’on le prétend , et il ne faut pas aller loin pour en trouver un 
de Modène et Madeleine Béjart, c’est-à-dire par ceux-là mêmes dont on prétendait que sa mère était fille. Le troisième enfant de M
nt au don de l’argent celui d’un magnifique habit de théâtre, dont il prétend n’avoir plus besoin. Rien ne pourrait être plus i
laissé à faire ; et ce sont précisément les éditions originales qu’il prétend avoir consultées, ce sont les exemplaires mêmes q
rs limites. 55. Cette fille de Mignard était fort belle, et l’on a prétendu , je ne sais sur quel fondement, que Molière en av
le, avait en de se donner le surnom de M. de Lisle ; ridicule dont on prétend que Molière s’est moqué dans l’École des Femmes.
on qu’il ne jouerait plus que dans les rôles de haut comique. Les uns prétendent qu’il se refusa à cet arrangement ; les autres di
es Récréations littéraires, de Cizeron-Rival, p. 23 et 24. 118. On a prétendu que, sur ce refus d’inhumer Molière, Louis XIV av
tretien. Grimarest (Réponse à la Critique de la Vie de M. de Molière) prétend tenir de gens qui l’ont, entendu, qu’un jour le p
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. On prétend dans le monde qu’on ne peut rendre les traits d’u
ot ; de bien plaider la cause du Misanthrope, de mal plaider celle du prétendu Philanthrope ; mais à l’adresse de différencier l
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
quelquefois se justifier, et laquelle était quelquefois punie. « Vous prétendez , madame, que le nous parle de cette autorité inhé
qué les endroits qui pouvaient satisfaire votre curiosité ; mais vous prétendez que j’ajoute aux livres… La volupté qui monte plu
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
e maladie de langueur qui lui fit fermer sa porte à tout le monde. On prétendit que sa tête se troublait souvent, et l’on ne sut
as, par respect pour le roi, paraître savoir ni ce que c’était que le prétendu fantôme, ni ce qu’il avait à dire de si terrible
56 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »
ui parut il y a environ un an. Quelques journalistes mal intentionnés prétendaient que cette satire ne valait rien. Pour répondre à
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ar conséquent faire du Comte de Tufiere un homme fort gueux, & du prétendu beau-pere un homme très opulent. Sans cela, plus
riche parti ; plus de morgue dans le financier qui, malgré sa roture, prétend , graces à sa fortune, avoir le droit de traiter d
gueux. Dans vos brusques humeurs je ne puis vous comprendre. Comment prétendez -vous que soit fait votre gendre ? Mad. Grognac. J
Comment prétendez-vous que soit fait votre gendre ? Mad. Grognac. Je prétends qu’il soit fait comme on n’en trouve point ; Qu’i
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
aître pour souffrir ces affreuses calamités ? Est-ce ainsi que l’être prétendu souverainement juste, récompense cette pitié natu
x point me donner un nom où d’autres, en ma place, croiroient pouvoir prétendre  ; & je vous dirai franchement que je ne suis
créent de nouveaux : par conséquent, un ouvrage qui a aujourd’hui le prétendu ton de la bonne compagnie, & qui fait croire
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ile, à travers lequel elle pourra leur faire voir leurs erreurs. Elle prétend que de cette maniere on peut offrir la vérité aux
le établir, Et voici ce que l’un disoit à l’autre pere :  Ecoutez, je prétends , mon frere, Que nos enfants soient bien, qu’ils n
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
tiente en se tournant souvent vers la cantonnade, pour apostropher un prétendu savant avec lequel il vient d’avoir une dispute t
ne un démenti, soutient que la forme a le pas avant la matiere, & prétend le démontrer clairement par une aventure qui lui
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
ui l’homme de bien et de mérite ; précisément comme Racine et Boileau prétendaient en user avec Chapelain, Cottin et leurs semblable
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
tu fais la niaise ! Béatrix. Si vous ne m’expliquez ce que c’est, je prétends ... Bernadille. Tu veux donc le savoir ? C’est qua
r les gens qui sont bien sains.  Ils se mêlent de trop d’affaires, De prétendre tenir nos chastes feux gênés ;  Et sur les jours
vous aimez ma sœur ? Moncade. J’en demeure d’accord. Eraste. Eh ! que prétendez -vous en l’aimant ? Moncade. L’aimer. Eraste. Monc
63 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
dre Vos musettes et vos voix. À des titres si beaux Bacchus seul peut prétendre , Et nous sommes ici pour défendre ses droits. CHO
tel génie n’a pas le droit d’ignorer à ce point son influence, ni de prétendre à l’innocence en alléguant l’entraînement, la mod
édie, chap. III, Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation : « Les airs de Lulli
64 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
dans Monsr. Bailletg ce qu’il faut juger de son talent. Quelques-uns prétendent que la gloire de l’invention n’appartient pas à M
e où il avoit acquis une si grande réputation : mais ce que l’on peut prétendre c’est qu’il abusoit de son droit ; car il faut se
signifie pas un homme qui a passé devant d’autres. (F) Quelques-uns prétendent – – – – qu’il profita beaucoup des Comédies que l
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
ni un grand Seigneur du siecle. Si le Petit Seigneur n’érige pas son prétendu Ecuyer en homme de condition, & s’il ne feint
n répondre. La Marquise. Ainsi, Monsieur, vous croyez que je pourrois prétendre à quelque chose de mieux ? Le Comte. Oui, Madame.
nt. Oh ! çà, çà, Madame, point d’explication, s’il vous plaît ; je ne prétends pas vous donner davantage ici la comédie. Puisque
66 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
ous une forme ironique d’avoir fait l’âme indépendante du corps et de prétendre qu’elle ne doive pas s’apercevoir qu’elle ait un
de la morale de la prudence et de l’intérêt bien entendu. On ne peut prétendre que Molière soit impartial entre Alceste et Phili
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
vieillard croit s’allier à la gloire en prenant pour gendre l’Auteur prétendu du Mercure ; lui-même lui présente sa fille, &
i lui fit cracher l’ame par force. On voit ensuite deux bavardes qui prétendent avoir l’art de se taire, & qui, pour le prouv
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
ouver : loin de vouloir par-là diminuer le nombre de ses lauriers, je prétends leur donner un nouvel éclat, puisque Moliere a si
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
leure un ami, et se met tout-à-coup à disserter sur la douleur ; elle prétend que la douleur doit avoir pour objet de faire rev
cores (peckes) sans éducation, sans esprit, de manières ignobles, qui prétendent à l’élégance du ton, des manières et du langage.
ls tomberaient. Mais ce n’est pas là ce que disent nos éditeurs ; ils prétendent que Molière a précisément et principalement eu en
ire des grandes Précieuses, au moi Prédiction. 48. Henri Estienne ne prétend pas que tous les changements survenus dans la lan
70 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
Presque tous les historiens de la vie de Molière et ses commentateurs prétendent que ce furent ses camarades qui, séduits par la v
’une Vie de Molière que Voltaire traite avec raison de fabuleuse, ont prétendu que Molière avait été presque entièrement découra
triste auteur comique, qui n’était pas de force à commenter Molière, prétend que, le poète se trouvant un jour chez le légat a
retranchement. C’est dans la seconde scène du deuxième acte qu’Orgon prétend que Tartuffe est gentilhomme, et que Dorine répon
succès seul tient lieu de titre ; l’auteur primitif n’a plus rien à y prétendre  : ce sont des richesses mal employées que le publ
nérale des théâtres, imprimée à Naples il y a une trentaine d’années, prétend que Molière a pris la première idée de son impost
71 (1910) Rousseau contre Molière
hé, planant plus haut, je ne suis pas assez misanthrope moi-même pour prétendre qu’il fût tout à fait faux ; mais il sortirait, n
re, il l’a intitulée aussi la Suite du « Misanthrope ». Ce qu’il peut prétendre avoir voulu montrer, c’est donc ce que sont deven
a épousé Eliante et n’en est pas très satisfait. Eliante, à son dire, prétend être maîtresse au logis et ne trouve que tout va
e égoïste et barbare, Où le crime est d’usage et la vertu si rare, Je prétends qu’un arrêt en termes solennels Cite mon innocenc
ier avec moi et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends ne point être obligée de me soumettre en esclave
Don Juan gentilhomme qui porte le déshonneur chez un bourgeois et qui prétend que c’est un très grand honneur qu’il y porte rée
te : Don Juan gêne Rousseau dans sa démonstration contre Molière. Que prétend Rousseau, comme bien d’autres ? C’est que Molière
on doit tenir compte à Molière de ce qu’il a realisé que de ce qu’on prétend qu’il aurait pu faire et qu’il n’a point fait. Re
ie piété est de ne se soucier que d’elle-même, et dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie, elle devient suspect
emme qui n’est sage que par contrainte. En vain sur tous ses pas nous prétendons régner : Je trouve que le cœur est ce qu’il faut
r le personnage donné évidemment pour le sage de la pièce 4: Et que prétendez -vous qu’une sotte, en un mot… (puisse faire de b
neur qu’avec nous elle a prises ; Et pour l’en empêcher dans peu nous prétendons Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons.
t qui soit haut ; Et femme qui compose en sait plus qu’il ne faut. Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, Même ne sa
ve d’avoir une personne et ce qui borne redoutablement l’empire qu’il prétend garder ; que sa femme ait quelques petits talents
soit quasi tragiques. Rien de plus. Que si, par un abus de mots, vous prétendez que l’avarice est un préjugé, je dirai que, dans
rétendez que l’avarice est un préjugé, je dirai que, dans l’Avare, ce prétendu préjugé n’est nullement ni en lutte avec une forc
tre les médecins tenues pour une apothéose de la nature. Les médecins prétendent s’opposer à la mort ; la mort est naturelle, voil
l’inspire et qui le guide et qu’il aime. — Vous me répondrez : c’est prétendre guérir, et cela seulement, qui irrite Molière com
différer de celles de la sagesse… que de vouloir lui résister, c’est prétendre ramer contre le cours de l’eau… que les conseils
la simplicité, la sincérité et la franchise, et ne pas aimer ceux qui prétendent éternuer plus haut que le nez. Le conseil en est
eux-ci, et voilà pourquoi il a eu peu de faible pour Molière. Je n’ai prétendu , dans tout ce qui précède, qu’à expliquer pourquo
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
e maître à danser ? Un Clerc. Non, Monsieur. Grapignant. Est-ce qu’il prétend payer son terme en gambades ? L’Auteur voudra sa
un Iota, & qu’il ne soit pas sifflé de ses confreres ; lorsqu’il prétend être connoisseur en musique parcequ’il est abonné
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
Ou plutôt la gâter.Ah ! ma belle, est-ce vous Dont mon sot de neveu prétend être l’époux ? Céliante. Et quand cela seroit, qu
me faire raison. Allons, malgré ce fils, que vous croyez si sage, Je prétends qu’un arrêt casse le mariage. Il seroit bien dif
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
Tuteur les rôles d’antiquaires. Ils lui montrent une lanterne qu’ils prétendent être celle de Diogene. Le Tuteur, enchanté de ce
uistre... Philaminte, à Vadius. Allez, cuistre...Hé ! Messieurs, que prétendez -vous faire ? Trissotin, à Vadius. Va, va restitue
75 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
d’un homme supérieur. Quoique l’ouvrage n’ait pas de but moral, et ne prétende pas même offrir une peinture de mœurs, on ne peut
joutant que ce genre s’appelait comédie héroïque , puisque Corneille prétend , et avec raison, qu’avant lui personne n’avait em
ntermèdes. 7. Le fait est ainsi raconté par l’auteur du Bolœana, qui prétend avoir appris de la bouche même de Boileau les ane
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
gure d’un jeune homme égaré dans les bois. Mercure les avertit que le prétendu jeune homme est un petit frippon bien dangereux q
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
. Le Sicilien la fait passer dans l’appartement d’Isidore, appaise le prétendu mari qui est le faux Peintre, appelle la belle vo
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
té sur le théâtre du Palais Royal, le 4 Juin 1666. Bien des personnes prétendent que Moliere doit aussi le sujet de cette comédie
79 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
cations à des Personnes de grande considération, et aussi parce qu’on prétendit que la vertu et le vice en cette matière se prena
80 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
sans l’estropier. M. Riccoboni, dans ses Observations sur la comédie, prétend que la maniere de bien traiter le caractere, est
ur, & ces méprises fondées sur une ressemblance ou un déguisement prétendu , supposition que tous les yeux démentent, hors ce
e qu’il n’étoit plus possible de faire des comédies de caracteres. On prétend que les grands traits ont été rendus, & qu’il
elle l’est aujourd’hui sur notre théatre, la révoquer en doute, c’est prétendre que les hommes soient insensibles au mépris &
On croit tromper les autres, mais on ne se trompe jamais ; & tel prétend à l’estime publique, qui n’oseroit se montrer s’i
81 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
anuscrite d’acteurs ; ces noms sont ceux des camarades de Molière, on prétend même y reconnaître l’écriture de celui-ci. Parmi
e comédienne en renom et dont on.parle, il n’est fait allusion au nom prétendu qu’elle aurait autrefois porté. On retrouve Mlle
ont aimé, » il s’épancha dans une confidence que l’auteur du pamphlet prétend reproduire tout au long et au vrai : Je suis né,
uvois souffrir qu’on s’enrichit d’un bien Que j’enviois à tous sans y prétendre rien. Ces beaux vers durent charmer Armande et f
ne admiration mal entendue pour, Molière a fait imaginer depuis. Mais prétendre qu’elle fut une épouse irréprochable serait aussi
82 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
thrope à un travail plus étendu et plus singulier. C’est J. Janin qui prétend avoir eu entre les mains un exemplaire du Misanth
toutefois que c’est tomber dans une sorte de fadeur romanesque que de prétendre , comme font plusieurs biographes, que c’est à cet
ants qu’il lui plairait et se démettant de tout droit qu’il y pouvait prétendre . Jean-Baptiste Poquelin avait vingt et un ans, ce
e mettre dehors faute de faire leur devoir, en ce cas ils ne pourront prétendre à aucun partage et dédommagement des frais commun
a arrangé et développé la réflexion de Voltaire en une anecdote qu’il prétend avoir tirée du Bolœana, mais qui ne se trouve dan
e Molière y aurait connu le vieux poète Goudouly, et non, comme on le prétend , en mai 1649, Pierre Goudouly étant à cette derni
ure des états, que mourut le poète Sarrasin, secrétaire du prince. On prétend que Son Altesse offrit ce poste de confiance à Mo
sous leurs propres noms et figurer en gentilshommes qu’ils étaient ou prétendaient  être. Également sous leurs noms, Madeleine Béjart
utes classes tendaient à gagner les classes inférieures. La tradition prétend qu’un vieillard se serait écrié : « Courage, Moli
iminuer la valeur de l’œuvre. On accusa l’auteur de plagiat ; les uns prétendirent qu’il avait pillé l’abbé de Pure (cela nous sembl
plaindre du relâchement. On s’est trompé, par conséquent, lorsqu’on a  prétendu qu’il n’y avait dans L’École des maris ni but mor
besoin. Les critiques du temps, pour diminuer le mérite de l’auteur, prétendaient du reste que Molière avait en portefeuille tous c
n. Enfin on s’est fait un argument d’une sorte de clandestinité qu’on prétend avoir existé dans la célébration du mariage. « Au
pis, et qui ensuite le proclame un philosophe et presque un saint, et prétend  qu’il s’est peint lui-même avec une vérité frappa
à croire que la Béjart savait Molière père de l’enfant, c’est qu’elle prétendait faire un mariage nominal, faire sa fille épouse e
emmes ne se comprend plus guère et n’est plus du tout dans nos mœurs.  Prétendre les maintenir dans une sorte d’imbécillité intell
obinet imagine un laquais qui a la fantaisie de faire des vers et qui prétend  imiter le poète à la mode, c’est-à-dire Molière.
ait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde ? Et il prétend justifier à la fin sa comédie si pleine de blasph
on ne retrouverait pas, et à laquelle, d’ailleurs, on n’oserait plus prétendre . Aussi quelques pages de ce livre, qui ne méritai
i abonde en curieux renseignements et en exemples singuliers. Nous ne prétendons pas résumer ici ces recherches et ces documents ;
ation invincible au mal, qui voulait le dompter, et raillant ceux qui prétendaient le guérir. Au lieu de chercher le repos, il hâta
. Les contemporains eux-mêmes s’abusaient presque toujours lorsqu’ils prétendaient trouver des portraits sur le théâtre de Molière ;
s étages de la société, et qu’il leur faisait une égale justice. On a prétendu sur la foi de Grimarest, que Le Misanthrope, à so
latterie a-t-elle été réellement dans l’intention de Molière ? A-t-il prétendu prouver à M. de Montespan et à la cour « qu’un pa
été par de malignes représentations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu , exposant sur le théâtre et à la risée publique u
sans lui, si c’était là un aussi excellent parti à prendre qu’ils le  prétendaient  ? » Chapelle convint que l’injustice était criant
s son premier éclat ; et depuis Térence, personne n’a pu légitimement prétendre à cet avantage. Il a le premier inventé la manièr
sa veuve, les vendit-elle avec la bibliothèque de son mari, comme le prétend Grimarest ? Armande Béjart les aurait-elle gardés
en cet endroit de L’Art poétique, parle en théoricien littéraire ; il prétend soumettre la comédie aux règles sévères qu’il che
place. Boileau n’avait donc pas eu besoin de lui enseigner ce qu’il prétendait avoir enseigné à Racine, « à faire difficilement
e pour savoir si Marquise était un prénom ou un surnom, M. A. Baluffe prétend que ce n’était qu’un surnom, que Marquise signifi
ir de jeunesse. Si elle n’eût été qu’un squelette, comme Grimarest le prétend , on n’eut pas osé lui adresser dans sa vieillesse
die et les autres spectacles ? — Bien des gens, répondit le prince, prétendent que, s’il n’y en avait point, il y aurait encore
dition sur ce point n’avait pas été toutefois aussi unanime qu’on l’a prétendu . Dans la « lettre de l’abbé d’Allainval (mort en
2. 165. Aventures d’Italie, ch. XII. 166. Il est vrai que Dassoucy prétend que c’est Beys qui lui faisait des vers. 167. Do
83 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
subsister du prestige des dévots sur le public, et de l’empire qu’ils prétendaient exercer sur les « honnêtes gens. » 22 .     Mais
re vie extérieure la rigueur fâcheuse des maximes chrétiennes, et ils prétendent l’imposer, en vue du « salut, » à la vie du proch
s’il serait souverainement injuste, et nous n’y pensons nullement, de prétendre que le Jansénisme ne comprit pas, lui aussi, l’ob
du Saint-Esprit… que nous attirons en priant. » Dans nos actes, sans prétendre leur servir, contentons-nous, — c’est un assez gr
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
t l’étonnement possible, la figure de Celio au lieu de la sienne ; il prétend que le peintre est un sorcier. La fille cadette d
85 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
tre M. de La Fontaine, qui m’a devancé dans cette route, et que je ne prétends suivre que de très loin. Il ne faut que comparer
r un Lapon qui passait pour le plus grand sorcier de son pays, et qui prétendait avoir un démon à ses ordres, qu’il pouvait envoye
ié avec Regnard, se brouilla avec lui à l’occasion du Joueur, dont il prétendit , avec assez de vraisemblance, que le sujet lui av
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
en peine, quand le Jaloux, à qui la gouvernante a fait confidence du prétendu penchant que Don Juan a pour elle, vient le trouv
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
les Italiens jouaient des pièces françaises ; les comédiens français prétendirent qu’ils n’en avaient pas le droit. Le roi voulut ê
rder à son service. D’où venait cette soudaine et brutale mesure ? On prétend que dans une pièce intitulée : La Fausse Prude, M
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
consente à vous tout accorder, Et qu’à moins de cela je ne dois point prétendre Qu’on puisse être content & qu’on veuille se
89 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
rge ? Il est vrai aussi qu’un autre Sganarelle, le valet de don Juan, prétend aimer le tabac en dépit (horresco referens), en d
ine que le corps. Voilà Descartes : que dit Molière! Tout d’abord, on prétend qu’il a attaqué le principe lui-même, et dans le
idément le rire bien facile, quand « on ne peut s’empêcher de rire du prétendu épicurisme de Molière, fondé sur l’épicurisme de
90 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
essieurs, vous énoncer rapidement, siècle par siècle les pièces de ce prétendu théâtre antérieur aux confrères. La liste s’ouvre
ion qui ne peut se résoudre que par des hypothèses est oiseuse. Je ne prétends donc point chercher ce qu’aurait produit notre gé
e drapier, tout alléché d’une prétendue oie en train de rôtir et d’un prétendu vin d’ami dont son client lui a fait fête, vient
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
e mystere, puisse amener un dénouement prompt & facile. Aristote prétend qu’il est permis au poëte de supposer quelque cho
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
a fontaine et Boileau même ont employés à leur tour, et que Molière a prétendu maintenir dans le langage des honnêtes gens, sont
93 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
oudroyé ; mais ce n’est qu’une qualification sans exactitude ; car ce prétendu athée reconnaît formellement la divinité en plus
ur la pièce  : Votre figure baisse la tête, et moi, je la secoue. Ce prétendu bon mot passait pour un jugement. 4. On avait ch
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
de suivre la bouffonnerie de l’Auteur Italien, ou bien si son Crispin prétend connoître la maladie d’une fille en tâtant le pou
’il faille saigner. L’Apothicaire n’en quitte pas sa part, parcequ’il prétend avoir de bons secrets. Il va chercher quelques dr
95 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ner qu’elles n’en soient plus ? Où Cinna disparaît elles n’ont rien à prétendre . Pourtant quel accapareur que ce Corneille, si l’
un Hernani, — avec une doña Sol,— sortît des rangs et s’écriât : « Je prétends qu’on me compte ! » Il n’y a plus de tragédiens
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
vain de saints moralistes, emportés par le zèle de la maison de Dieu, prétendront qu’il est mauvais de montrer un homme pieux en ap
été par de malignes représentations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu , exposant sur le théâtre, et à la risée publique,
97 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
donner à la critique un esprit étroit, petit et taquin. M. Lysidas ne prétend donc plus que la bonté d’une comédie consiste dan
vraiment fantastique. Au spectacle ou à la lecture d’un chef-d’œuvre, prétendent -ils, l’image de quelque chose de plus parfait sur
art, comment clore la dispute, et comment ne pas disputer ? Si Uranie prétend que l’auteur du Tartuffe, de L’Avare et du Misant
scepticisme, pas aussi loin pourtant qu’on pourrait le croire. Il ne prétendait pas que les fameuses règles pussent être fausses 
98 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
se marier pour ôter le péché. ARNOLPHE. Oui ; mais pour femme moi je prétendais vous prendre, Et je vous l’avais fait, me semble,
sait cent fois plus qu’eux, ne veuillent pas qu’il en ait assez pour prétendre qu’il sait son métier un peu mieux que ceux qui s
u Mercure galant), dans une Lettre sur les affaires du théâtre. Il ne prétendait à rien moins qu’à soulever toute la noblesse de F
Le censeur genevois n’épargne pas davantage le rôle de Philinte : il prétend que ses maximes ressemblent beaucoup à celles des
se du fils, je n’ai que faire de vos dons, lui paraît scandaleuse. Il prétend que c’est nous apprendre à mépriser la malédictio
te, bon et crédule, au point que celui-ci loge et nourrit chez lui le prétendu dévot, lui offre sa fille en mariage, et lui fait
99 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
utôt du déclin futur de la poésie en Grèce, sans qu’il pût aucunement prétendre à lui imposer à l’avance des lois ; quant à la ma
renthèse, ce reproche admirable, et je prie qu’on me dise ce qu’on en prétend conclure ?) Corneille est sublime, mais inégal. R
ait jamais eu ces qualités, c’est ce que l’histoire ne permet pas de prétendre , et qu’elle puisse les acquérir en demeurant fidè
r comparé Ulysse dans la mêlée à un âne ravageant un champ de blé. Il prétend que le mot âne était très noble en grec331. Mais
n juge qui loue ce qu’elle condamne, et néanmoins elle conserve, elle prétend conserverie sentiment du laid. Je soupçonne le Ch
r une méprise singulière, sa noble intelligence avec celle du public, prétendre que la littérature nationale a fait son temps et
100 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
Molière ait écrite en vers libres (ou pour mieux dire, la seule). On prétendit alors que ce genre de versification était plus pr
coup d’honnêtes gens, M. Despréaux ne le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le prologue de Plaute vaut mieux que celui du
moi. Il citait même un vers de Rotrou dans sa pièce des Sosies qu’il prétendait plus naturel que ces deux de Molière. Et j’étais
ve dans L’Avare, mais le public lui en trouve une troisième que je ne prétends pas excuser. On censure dans Cléante, fils d’Harp
it lui refuser. En lui faisant faire une pareille démarche, Molière a prétendu donner une preuve incontestable des bons sentimen
fus bientôt confirmé dans la haute idée que j’avais conçue ; et je ne prétends rien diminuer de son mérite, ni de sa gloire, en
es deux familles étaient établies sous les piliers des Halles. b. On prétend que la maison où naquit Molière, est la troisième
i qu’on vient de le voir à la fin de la note précédente. b. « [*]On prétend que le prince de Conti voulut faire Molière son s
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