inanimée, celles, par exemple, auxquelles une lettre, un ou plusieurs
portraits
, servent de fondement. Il en est de deux especes.
a jamais vu. Avant que de se mettre en route, il veut lui envoyer son
portrait
; il charge son valet de ce soin : celui-ci embal
uer son personnage, tandis qu’il jouera celui de valet. Voilà donc le
portrait
qui ne fait que donner lieu à une intrigue bien i
en faire sera plus étendu que celui de Jodelet Maître & Valet. LE
PORTRAIT
D’ARLEQUIN, Canevas en trois actes. Celio, maît
are à partir, quand un peintre, à qui il a ordonné deux copies de son
portrait
, lui envoie la premiere par son éleve. L’éleve a
n plaisante, il s’est amusé à le peindre ; il lui fait présent de son
portrait
qu’on laisse sur une table. Celio prie Argentine
ble. Celio prie Argentine de remettre à la fille aînée de Pantalon le
portrait
qu’on lui a porté. Argentine s’en charge : un mom
e Scapin la surprend : il est jaloux, fait grand bruit, a cru voir le
portrait
d’Arlequin ; mais Argentine lui persuade le contr
alon. L’amante de Celio entre sur la scene ; Argentine lui annonce le
portrait
de son amant au moment où Pantalon, instruit par
que le temps de fouiller bien vîte dans sa poche, & de glisser le
portrait
en cachette. Aurora adresse des douceurs à ce por
de glisser le portrait en cachette. Aurora adresse des douceurs à ce
portrait
, l’ouvre enfin, & voit avec surprise que c’es
c’est celui d’Arlequin. La sœur cadette paroît, surprend son aînée un
portrait
à la main, & comme elle aime aussi Celio en s
ntalon survient ; il demande à sa fille aînée, d’un air courroucé, le
portrait
qu’Argentine lui a remis : elle lui dit qu’elle l
mp; sa fille & Celio. Scapin lui soutient qu’il a bien reconnu le
portrait
de Celio : Pantalon lui ferme la bouche en lui re
quin, & sort en colere. Scapin se venge en accablant d’injures le
portrait
de son rival. Arlequin vient à petit bruit ; il r
ortrait de son rival. Arlequin vient à petit bruit ; il reconnoît son
portrait
; il entend toutes les épithetes qu’on lui adress
n & Argentine ouvrent le second acte : l’un a envie de donner son
portrait
& n’ose l’offrir, l’autre brûle de l’avoir. A
ime la peinture ; elle lui répond qu’oui : Arlequin lui fait voir son
portrait
; Argentine met à la place celui de Celio qu’elle
la sœur aînée vient & la lui enleve. Arlequin veut encore voir ce
portrait
qu’on lui a rendu avec tant de mépris ; il voit,
le peintre est un sorcier. La fille cadette de Pantalon reconnoît le
portrait
de ce qu’elle aime, l’arrache des mains d’Arlequi
hacune triomphe, &, pour mortifier sa rivale, veut lui montrer le
portrait
de Celio. Pantalon, qui paroît entre elles, saisi
portrait de Celio. Pantalon, qui paroît entre elles, saisit les deux
portraits
, & devient furieux de la double perfidie de C
é. Dans le troisieme acte, Arlequin ne sait plus ce qu’est devenu son
portrait
, quand il le reçoit par la petite poste dans un p
les plus insultantes. Argentine y dit que, fâchée de ne pas tenir le
portrait
des mains de l’original, elle le renvoie ; Scapin
la derniere piece, au point de ne pas y voir un défaut essentiel. Les
portraits
d’Arlequin & de Celio font naître l’intrigue,
s & le style, avec une piece italienne intitulée, Il Ritratto, le
Portrait
, ou Arlichino cornuto per opinione, Arlequin cocu
nonce à sa fille qui se trouve mal de chagrin, & laisse tomber le
portrait
de Lélie qu’elle contemploit. Sganarelle tâte Cél
a laissé tomber. Sganarelle revient, est jaloux à son tour de voir un
portrait
dans les mains de sa femme, & le lui enleve.
le lui enleve. Lélie arrive ; il n’est pas peu surpris de trouver son
portrait
dans les mains d’un homme. Il lui demande de qui
ès quelques reproches de part & d’autre, la véritable histoire du
portrait
tombé des mains de Célie détruit la jalousie des
ie qui épouse son amant, de l’aveu même de Gorgibus. Il Ritratto, le
Portrait
, ou Arlichino Cornuto per opinione, Arlequin Cocu
is quand elle est seule, elle soupire de l’absence de Célio, prend le
portrait
de cet amant, s’attendrit si fort qu’elle s’évano
amant, s’attendrit si fort qu’elle s’évanouit, & laisse tomber le
portrait
. Arlequin, conduit par le hasard, la soutient, &a
u’elle va tout préparer pour son mariage avec Arlequin : elle voit le
portrait
, le ramasse, loue la beauté de l’original. Arlequ
té de l’original. Arlequin revient, écoute, devient jaloux, enleve le
portrait
à Camille, & la renvoie. Il reste sur la scen
vouloit à la vie du Docteur. Arlequin le reconnoît pour l’original du
portrait
. D’un autre côté Célio est fâché de voir son port
r l’original du portrait. D’un autre côté Célio est fâché de voir son
portrait
entre les mains d’Arlequin ; il lui demande de qu
élerin la poursuit partout. Célio arrive : ou découvre l’équivoque du
portrait
; & le Docteur, pour qui Célio a jadis risqué
sur la scene, se plaint de l’absence de Célio qu’elle aime, prend son
portrait
, s’attendrit & se trouve mal. Piece François
iece Françoise, Acte I. Scene II. Célie fait admirer à sa suivante le
portrait
de Lélie, est bien fâchée qu’il soit absent, &
nous plus. Piece Italienne, Acte II, Scene IV. Camille ramasse le
portrait
de Célio qu’Eléonora a laissé tomber, & l’adm
. Piece Françoise, Acte I, Scene V. La femme de Sganarelle trouve le
portrait
de Lélie, tombé des mains de Célie, & le cont
urprend sa femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le
portrait
, devient jaloux, lui enleve la miniature, & l
a boîte, parcequ’elle est parfumée. Sganarelle croit qu’elle baise le
portrait
, est furieux, le lui arrache des mains : sa femme
oise est meilleure que l’Italienne, en ce que la femme, en sentant le
portrait
, donne à croire au mari qu’elle le baise, & m
talienne. Il n’est pas naturel, lorsqu’un mari surprend à sa femme le
portrait
d’un jeune homme, que cette femme le reprenne de
ortrait d’un jeune homme, que cette femme le reprenne de force. Si le
portrait
l’intéresse, elle feint le contraire : si le port
de force. Si le portrait l’intéresse, elle feint le contraire : si le
portrait
ne l’intéresse pas, fera-t-elle les coups de poin
ece Italienne, Acte II, Scene VI. Arlequin reste sur la scene avec le
portrait
qu’il injurie. Célio arrive, vêtu en Pélerin, voi
ec le portrait qu’il injurie. Célio arrive, vêtu en Pélerin, voit son
portrait
dans les mains d’un inconnu, lui demande où il a
e sa femme. Colere d’Arlequin, qui reconnoît Célio pour l’original du
portrait
. Désespoir de Célio, qui croit Eléonora mariée av
u pere. Scene III. Sganarelle revient. Lélie est surpris de voir son
portrait
dans ses mains. Sganarelle lui dit qu’il le tient
n offre la preuve ; il s’y trouve une pièce intitulée Il Ritratto (le
Portrait
), où la profession comique n’est pas présentée so
e l’ayant été voir, elle lui enleva du cou un joyau qui renfermait le
portrait
d’une très belle dame, donné par celle-ci à ce ca
ausant, la comédienne, qui s’appelait Vittoria, retira subtilement le
portrait
du médaillon et rendit le joyau au cavalier, puis
enne, celle-ci, qui ne le connaissait pas, lui montra, par hasard, le
portrait
de sa femme. Le mari, qui se nommait Pantalon, de
es à la comédienne pour savoir le nom de celui qui lui avait donné ce
portrait
. La comédienne le lui apprit courtoisement. Panta
de la querelle qui a eu lieu entre elle et son mari, à l’occasion du
portrait
que ce dernier a vu aux mains de la comédienne Vi
’aimer celle-ci, ordonne à Pedrolino d’aller demander audit Oratio le
portrait
qu’elle lui a donné jadis. scène II. Le capitaine
fréquenter la comédie. scène XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le
portrait
d’Isabelle, s’excuse de ne pouvoir le lui remettr
Isabelle sort au même moment ; elle dissimule d’abord et réclame son
portrait
. Puis, Oratio répétant ce qu’il vient de dire à P
u’elle n’ignore pas qu’il aime la comédienne et qu’il lui a donné son
portrait
à elle. Irritée, elle enjoint à Pedrolino de la s
Pendant qu’Oratio raconte à son ami Flavio l’histoire malheureuse du
portrait
, Arlequin lui apporte la lettre de rémission du c
atio n’obtiendra rien d’elle tant qu’il ne se sera pas fait rendre le
portrait
, et elle lui défend, en outre, d’aller lui-même t
nt de sa balourdise. scène VIII. Oratio, saluant Vittoria, réclame le
portrait
d’Isabelle. Vittoria lui répond en riant qu’elle
s gracieux atours florentins, on croit presque avoir sous les yeux un
portrait
de mademoiselle Rachel dans le costume de Marie S
e Rambouillet, sa belle-mère, elle-même, aurait fait de Montausier ce
portrait
peu flatteur : « Il est fou à force d’être sage.
san10 ? » Quant à Célimène, les commentateurs de Boileau y ont vu le
portrait
d’une femme très-connue à la cour, la même que le
etc.; » et ces détails se retrouvent jusqu’à un certain point dans le
portrait
que Célimène nous-fait d’Acaste : « Mon Dieu ! D
d’un coup d’œil l’unité variée de la nature, « si féconde en bizarres
portraits
22; »connaître l’homme, comprendre ce qu’il y a d
, abstraction faite des personnes ; tracer des caractères et non des
portraits
; inventer et non copier ou contrefaire; n’emprun
é, » dit l’auteur des Caractères... « Il peut regarder avec loisir ce
portrait
que j’ai fait de lui- même 27. » Quand ou n’a
se qui le distingue : « La Bruyère et les peintres critiques font des
portraits
. Patiemment, ingénieusement, ils collationnent le
pe. V En partant de ce principe, que Molière n’a point fait des
portraits
mais créé des types, Alceste, comme ; l’a très-bi
, les contemporains ont placé des noms connus au bas de chacun de ces
portraits
, et plus d’un de ces beaux de cour, se donnant en
à cette amertume de l’âme. En épousant Armande, dont il nous fait un
portrait
si gracieux et si piquant dans Lucile du Bourgeoi
le citons ici que comme un curieux rapprochement. Voir Sainte-Beuve,
Portraits
de femmes, 1854, p. 348. 13. Voir Philarète Chas
. 26. Voir Auger, Notice sur la Bruyère. 27. Sainte-Beuve, Nouveaux
portraits
. M. Sainte-Beuve dit encore dans son remarquable
édition, t. III, p. 226 : « Molière n’est rien moins qu’un peintre de
portraits
, c’est un peintre de tableaux ; ou mieux, c’est u
ticuliers ont remarqué bien des fois. » (Voir Sainte- Beuve, Nouveaux
portraits
.) 36. D. Nisard, Histoire de la littérature fra
iencieuses recherches de Beffera. (Dissertation sur Molière.) Voir le
portrait
d’Armande, dans Le Bourgeois gentilhomme, acte II
yeux petits - Cela est vrai, elle a les yeux petits, mais, etc. » Ce
portrait
dialogué, dit ingénieusement M. Tasohereau, sembl
belle encore que la beauté. » Pour ce qui est de la ressemblance du
portrait
de Lucile avec Armande, consultez les lettres de
tudier jusques dans ses moindres gestes, & faire d’après cela son
portrait
, pour l’exposer sur la scene. Je suis persuadé qu
un seul avare, un seul sot, un seul prodigue, &c. vous ferez son
portrait
: toutes ses connoissances le reconnoîtront peut-
connoissances le reconnoîtront peut-être ; mais vous ne ferez pas le
portrait
de l’avarice, de la sottise, de la prodigalité ;
qui m’a frappé chez tous les petits collets, j’étois sûr de rendre le
portrait
ressemblant par-tout où il y auroit des Abbés ».
abord que le Lecteur connoisse à fond le héros de la piece. Voici son
portrait
. ACTE I. Scene I. JUSTINE, BABET. Justine. Conno
eres sur le théâtre ; Corneille, dis-je, après nous avoir présenté le
portrait
d’un jeune homme qui se fait un plaisir d’accumul
eil cas, ou, ce qui est encore pis, de ne toucher presque point à son
portrait
qui est essentiel, & de faire celui de tout c
non content de nous peindre ce qui est inutile, de nous faire un faux
portrait
de ce qui l’entoure, ne nous dit rien de positif
l’ouvrage ? Toutes les expositions dans lesquelles le héros fait son
portrait
de dessein prémédité, sont mauvaises : il faut qu
a maîtresse. Voilà qui va bien : j’aurois seulement desiré de voir le
portrait
du héros avant celui d’Isabelle. Scene III. Exce
daigne pas lui parler, donne un coup de pinceau bien énergique à son
portrait
. Scene IV. Pasquin acheve de peindre son maître,
amp; c’est au mieux. Je remarquerai seulement que dans cette scene le
portrait
de Philinte est aussi caractérisé, & marque a
? Mon maître d’un regard doit le mettre en déroute. Je demande si le
portrait
de Philinte, placé à côté de celui du Comte, &
la bonté de son sujet dans une esquisse, avant que d’entreprendre le
portrait
en grand. Qui nous dira si Moliere, avant que de
s qu’elle commence à se faire remarquer, & de rendre cependant le
portrait
frappant. Ils sont plus ingrats, parceque si vous
modele, que les originaux disparoissent, votre ouvrage ressemble aux
portraits
qui n’ont plus de valeur dès que la personne qu’i
urs traits : d’ailleurs les pieces de Moliere peuvent se comparer aux
portraits
de l’illustre M. de la Tour. On les admirera aprè
les deux autres croisées, entre lesquelles Molière avait suspendu son
portrait
dans le costume d’Auguste7. La partie de la murai
lui donnait cet air d’assombrissement brûlant qu’on lui voit dans le
portrait
du Louvre. Il savait bien qu’un jour ou l’autre i
t ne vient-on pas de découvrir à Montauban, dans un coin du musée, un
portrait
authentique, dit-on, de Molière, de Molière jeune
a longtemps, visitant le musée de Montauban, s’était arrêté devant ce
portrait
et avait deviné que c’était Molière. Et puisque l
plus de lui-même. On a cherché dans les traits de M. de Montausier le
portrait
d’Alceste. Ce portrait, Molière le portait dans s
cherché dans les traits de M. de Montausier le portrait d’Alceste. Ce
portrait
, Molière le portait dans son propre cœur. L’amour
ferme, implacable. Je conçois la fureur des bigoteries mises à nu. Le
portrait
de Tartuffe est inoubliable35. On a voulu le reto
ipe — prend la défense de Montfleury et retrace en quelques lignes le
portrait
ou le portrait-charge, pour mieux dire, de Molièr
s représentant Molière en costume de théâtre : dans le premier de ces
portraits
(daté de 1658), Molière, couronne en tête, la bar
antes, se défendre contre le bruit qui courait que Trissotin était le
portrait
du poète Cotin. « Une querelle de l’auteur, il y
asseoir, en plein théâtre, parmi les marquis, à une représentation du
Portrait
du peintre, où Boursault raillait L’École des fem
s sa deuxième édition en disant : « Ce serait peu que vous vissiez le
portrait
du sieur Molière dans cette pièce, si vous n’appr
ce tableau. » Il l’entreprend donc, lui, à son tour, et cette fois le
portrait
sera achevé. Mais quel portrait ! Une charge à la
nc, lui, à son tour, et cette fois le portrait sera achevé. Mais quel
portrait
! Une charge à la manière noire. Molière, selon l
la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le vrai
portrait
. Voilà le trait lancé, il est entré dans la plai
s rayons, sans fracas, sont-ils plus heureux que Molière. VII. Les
portraits
de Molière Ce ne sont pas seulement des portra
ère. VII. Les portraits de Molière Ce ne sont pas seulement des
portraits
peints ou gravés dont je veux parler, mais de ces
ement des portraits peints ou gravés dont je veux parler, mais de ces
portraits
à la plume que tracent les contemporains, amis et
Du Croisy, que je citais dans une note du chapitre premier, c’est le
portrait
qu’a tracé de Molière l’auteur de Zélinde, ou la
es âmes ? Molière n’est-il point là peint de pied en cap ? Le célèbre
portrait
du Louvre, attribué pendant fort longtemps à Mign
s plus vivant que ce fragment d’une comédie oubliée. Mais de tous les
portraits
de Molière, peut-être préféré-je celui que peigni
à le Molière attristé, consumé et ravagé que nous connaissions par le
portrait
du Louvre, c’est un Molière plus jeune, non pas s
éfi cette existence qu’il contemplera bientôt avec abattement. Sur ce
portrait
, Molière a dépassé la trentaine ; c’est un homme
authentique. Molière avait rêvé ce que Talma accomplit plus tard. Ce
portrait
date de l’arrivée de Molière à Paris. Il ne joua
uteur de Dom Juan et du Misanthrope. On peut cependant reprocher à ce
portrait
de nous rendre le comédien et non l’homme ; dans
; dans une étude spéciale et fort étudiée de M. Henri Lavoix sur les
Portraits
de Molière 50, le critique passe en revue ceux de
sur les Portraits de Molière 50, le critique passe en revue ceux des
portraits
de Molière qui peignent plus nettement sa physion
de Molière qui peignent plus nettement sa physionomie personnelle. Le
portrait
de Molière debout, dans son costume de L’École de
’un farceur plus ou moins illustre, le Matamore ou Tabarin ! Un autre
portrait
de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus
rait de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus intime, est le
portrait
, aujourd’hui perdu, que peignit Mignard et que gr
leaux, cette tapisserie, Qui seule épuise l’art de la Savonnerie. Le
portrait
de Mignard nous rend non pas l’intérieur luxueux
lière acheva quelqu’un de ses chefs-d’œuvre. Le véritable cadre de ce
portrait
, ce sont les documents que M. Eudore Soulié a réu
à crémaillère, le coffre-fort, la table basse, le paravent. Placez le
portrait
de Molière dans un tel milieu, et vous aurez Moli
nt conservé cette peinture, reproduite aujourd’hui par la gravure. Un
portrait
de Molière, fort curieux, est aussi celui qui fig
à vrai dire, ce n’est là qu’une caricature. Nous avons déjà parlé des
portraits
contenus dans le livre de M. Soleirol, Molière et
èrement le recueil de M. Frédéric Hillemacher, Galerie historique des
portraits
des comédiens de la troupe de Molière (2e édit.,
tre ici et maintenant qu’il convient de rechercher, pour compléter le
portrait
, les épitaphes louangeuses ou malignes auxquelles
ne pourrais pas achever ce que j’ai entrepris. « En faisant voir des
portraits
de l’avarice, il a fait honte aux avares, et leur
as craint d’écrire un jour que Molière a peint dans Le Misanthrope un
portrait
de républicain, Alceste. Camille ajoute que Phili
naire. Barrillonet (mademoiselle). — M. Hillemacher ne donne que son
portrait
, qui est celui d’une femme fort jolie. À cette li
prétendent que c’est la maison qui porte aujourd’hui le nº 40. 4. Ce
portrait
, le voici : « Molière n’était ni trop gras, ni tr
s ans, À peine des charmes naissants Égalent sa beauté mourante. Son
portrait
, gravé par Fréd. Hillemacher, dans sa Galerie de
rand Condé, qui voulait se venger du P. La Chaise. Tartuffe serait un
portrait
du P. La Chaise. Cela est radicalement faux. 36.
sée dans une bague, une dent de Molière. 56. Galerie historique des
portraits
des comédiens de la troupe de Molière (Lyon, Nico
peint bien la passion. Acte II. La Comtesse aime Moncade, elle a son
portrait
qu’elle admire aux yeux du Marquis, quoique celui
ton lui dit qu’elle est sortie. La premiere laisse tomber une boîte à
portrait
en prenant un mouchoir, & sort. Marton ramas
enant un mouchoir, & sort. Marton ramasse la boîte, reconnoît le
portrait
de Moncade, se propose d’en faire présent à Maria
rde de la lui rendre. Après le départ de la Comtesse, Marton donne le
portrait
à Mariane, & la laisse seule pour qu’elle pui
seule pour qu’elle puisse le considérer à son aise. Mariane parle au
portrait
. Moncade arrive, prend son portrait pour celui d
er à son aise. Mariane parle au portrait. Moncade arrive, prend son
portrait
pour celui d’un rival, &, furieux, accable Ma
la mere ordonne à sa fille de s’excuser ; elle le fait, en jettant le
portrait
à Moncade, & sort. Pasquin ramasse le portra
it, en jettant le portrait à Moncade, & sort. Pasquin ramasse le
portrait
& reconnoît son maître : Moncade, désespéré d
alie, ni dans celui de Moliere, qui ressemble à cet acte. La scene du
portrait
seroit bonne, si la miniature parvenoit naturelle
mains de Mariane, si la Comtesse pouvoit avec vraisemblance avoir le
portrait
de Moncade sans qu’il le sût, s’il étoit dans la
ns d’un mouvement de curiosité, en apprenant que la Comtesse avoit le
portrait
de Moncade, & qu’elle ne fît pas la moindre r
estouches, lorsque celui-ci fait entrer dans le Philosophe marié, son
portrait
, celui de sa famille, & les circonstances de
tretiens, des mémoires de tout ce qui se passait dans le monde et des
portraits
de leurs propres défauts et de ceux de leurs meil
e souhaitaient, de faire une Pièce où il pût mettre quantité de leurs
Portraits
. Il fit donc la Comédie des Fâcheux, dont le suje
ne doit pas être appelée une pièce de théâtre. Ce n’est qu’un amas de
Portraits
détachés et tirés de ces mémoires, mais qui sont
n’eût son génie, quand il serait un Siècle à les tourner. Ce sont des
portraits
de la Nature qui peuvent passer pour originaux. I
le, et les ombres que vous avez placées en quelques endroits de votre
portrait
n’ont fait que relever l’éclat de vos couleurs. E
ux Tableaux de Campagne que l’on puisse jamais voir, puisque c’est le
portrait
d’un baron campagnard. Ô Dieux ! s’écria-t-il en
onseiller aux matrones de notre temps de placer dans leurs alcôves le
portrait
de Molière. Les générations futures y gagneraient
te année. Et, si des œuvres d’art on descend aux plus simples images,
portraits
des éditions courantes, estampes populaires, bons
oque des attributions très fantaisistes. On ne peut plus découvrir un
portrait
ancien, à petites moustaches, à grands cheveux et
oire le propriétaire, et très supérieur comme ressemblance à tous les
portraits
connus. Celle d’un ancien commandant du génie, H.
ographie moliéresque, il n’admettait, comme originaux, que vingt-cinq
portraits
peints et neuf gravés. Ce serait encore beaucoup
ent notablement ce chiffre : le premier conclut qu’une dizaine de ces
portraits
peuvent être considérés comme documens ; deux seu
e son vivant. On regrette de ne pouvoir plus joindre à cette liste le
portrait
du Louvre, qui inspirait à Michelet une si belle
— qui, en 1740, à près de soixante-quinze ans, traçait de mémoire le
portrait
d’un original vu par elle à sept ans, — Molière n
e le peintre n’ait pas cru pouvoir la dissimuler tout à fait dans les
portraits
, évidemment flatteurs, de la Comédie-Française et
représenter dans toutes les phases de son existence ; cependant, les
portraits
authentiques, dont je viens d’indiquer les princi
plus ne trahit l’affaissement. Ici, par un contraste curieux avec le
portrait
de Mignard, c’est l’acteur comique, le « farceur,
e sujet du tableau et une partie des rôles créés par Molière. Avec le
portrait
de Chantilly, nous ne sommes plus en présence du
ondément ses traits. Mais, quelle que soit l’exactitude de ces divers
portraits
, le buste de Houdon conservera toujours le privil
avec sa conscience habituelle, a eu devant les yeux deux au moins des
portraits
que je viens de signaler ou les gravures qui en a
our marraine à l’un de ses enfans ; Mignard peignit plusieurs fois le
portrait
de Molière, et, lorsqu’il eut terminé la fresque
endaient avec usure. Il y a, dans l’Impromptu de l’hôtel de Condé, un
portrait
de Molière tragédien où se trouve certainement un
de lauriers qu’un jambon de Mayence, » tout cela se reconnaît dans le
portrait
de la Comédie-Française, d’autant plus aisément q
e, il déroute l’émotion ; que, malgré la scène du sonnet et celle des
portraits
, malgré les deux petits marquis, malgré Basque, i
e plus malheureuse encore d’en vouloir tirer vengeance, en faisant Le
Portrait
du peintre, ou la Contre-critique de l’École des
Portrait du peintre, ou la Contre-critique de l’École des femmes. Ce
portrait
est l’ouvrage d’un pinceau inhabile, et cette con
e se montra point étranger à cette odieuse manœuvre, lorsque, dans Le
Portrait
du peintre, il annonça une clef imprimée de La Cr
ne simple esquisse. Quelques traits détachés du rôle de Climène et du
portrait
d’Araminte ont servi à composer les personnages d
grâces de sa personne, et des charmes de son esprit, il faut lire le
portrait
que Cléonte fait de sa maîtresse dans Le Bourgeoi
remplir un trône de la belle manière , et que nous y reconnaissons le
portrait
fidèle de Montfleury, qui était si gros que, suiv
orté à se reconnaître dans le personnage de Lysidas. Boursault fit Le
Portrait
du peintre, petite comédie, servilement calquée s
nom près, rien de ce qui pouvait le désigner n’avait été omis dans Le
Portrait
; on y parlait de son École des femmes, de sa Cri
elques partisans exclusifs des comédiens de l’hôtel, fit imprimer son
Portrait
du peintre, avec une préface chagrine et amère, o
(Il répond :) Connaissez-vous César de lui parler ainsi ? etc. Ce
portrait
est mal peint, peut-être un peu chargé ; mais on
it alors l’habit romain. L’auteur de ce commentaire possède un de ces
portraits
: la perruque farcie de laurier, l’épaule en avan
e avec les poètes les plus redoutables de son temps. Il avait fait Le
Portrait
du peintre contre Molière ; il fit contre Boileau
ortance, on est réduit aux simples conjectures. Boursault a dédié son
Portrait
du peintre à M. le Duc, qui semble n’avoir pas eu
our expliquer ses pensées ; & tout ainsi que les pensées sont les
portraits
des choses, de même nos paroles sont-elles les po
ées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les
portraits
de nos pensées. (Sganarelle impatienté ferme la b
eur continue de parler, d’abord que Sganarelle ôte sa main.) Mais ces
portraits
different des autres portraits, en ce que les aut
que Sganarelle ôte sa main.) Mais ces portraits different des autres
portraits
, en ce que les autres portraits sont distingués p
is ces portraits different des autres portraits, en ce que les autres
portraits
sont distingués par-tout de leurs originaux, &
e ; elle vieillit bientôt ses peintres. Vous en faites aujourd’hui un
portrait
frappant : tout le monde se récrie sur la ressemb
éloignons du temps où on le fit, plus il perdra de son prix. Quelques
portraits
de ce genre dans une piece qui ne fût pas un chef
à une piece, ne voient que le jour de la premiere représentation. Les
portraits
en prose tirent moins à conséquence. Ce sont des
’aiguillettes ne suffisent pas pour attacher un haut-de-chausse ? Ce
portrait
a un air d’antiquité ; mais le Comédien le plus m
la mode aussi facile que ridicule de faire de ces pieces remplies de
portraits
& vuides d’action, dans lesquelles on peint j
ar exemple, dans l’Avare, Moliere donne le dernier coup de pinceau au
portrait
d’Harpagon, quand il le rend si dur, si ladre, qu
cevoir sa malédiction pour un cas plus grave que celui d’avoir mis le
portrait
de sa maîtresse en gage. LE DISTRAIT. Nous avons
sourdes cabales pour le détruire ? Qui ne compteroit du moins sur un
portrait
frappant des vices que la flatterie érige en vert
erniere de ces pieces, le héros trouve entre les mains de sa femme le
portrait
d’un jeune homme ; un instant après, il voit dans
jeune homme ; un instant après, il voit dans sa maison l’original du
portrait
. Le galant lui dit à lui-même qu’il est bien heur
Sganarelle, quand il découvre que c’est à tort. Sa femme a trouvé le
portrait
à terre ; elle n’a fait entrer un instant Lélie d
personnage, mettant tout en mouvement, nous trace par ses actions un
portrait
frappant des travers, des ridicules, des vices do
l’épousant ; il est réellement épris de l’autre dont il n’a vu que le
portrait
. Elle est continuellement renfermée dans la maiso
& ses défauts, ce qu’ils ne pouvoient faire encore sans tracer le
portrait
de son caractere. Les Magistrats, indignés avec r
llière, on n’a presque rien du temps de Molière ; au Musée à peine un
portrait
de Molière, dans le tableau de la comédie ; à la
hèque bien peu de livres du xviie siècle. On m’apportait souvent des
portraits
plus ou moins apocryphes des comédiens et des com
et des comédiennes, surtout des figures du xviiie siècle ; mais les
portraits
du temps de Molière sont rares J’ai pourtant pu e
êché de me tromper. Quand on se trouve en nombre pour voir de près un
portrait
, on sent mieux s’il est vrai ou s’il est faux. Je
l se laissait empaumer par les marchands ; mais dans ses innombrables
portraits
, il y en avait pourtant plus d’un qui criait la v
qui ne veut pas être nommée, mais qui est bien connue, m’a donné huit
portraits
quelle suppose venir de la fille de Molière : la
lée mourir, comme on sait, à Argenteuil. J’exposerai bientôt tous ces
portraits
, qui aujourd’hui sont de vraies pages de l’histoi
Il est impossible d’admettre, un seul instant, comme authentiques les
portraits
des comédiennes de la troupe de Molière, gravés à
a l’esprit du trait et le sentiment de la couleur, mais outre que ses
portraits
sont faux, il ne leur donne pas, du moins aux fem
e de Molière. Voyons sa galerie : Voici Madeleine Béjart « d’après un
portrait
peint à l’huile. » Où est ce portrait ? Qui vous
i Madeleine Béjart « d’après un portrait peint à l’huile. » Où est ce
portrait
? Qui vous a dit que ce fût là cette belle et cha
plus humaine. Celle-là je la crois vraie, parce qu’elle ressemble au
portrait
peint que j’ai sous les yeux ; mais, là encore l’
a vérité, mais toujours en dépouillant la femme de toute auréole. Son
portrait
« d’après un portrait ancien à l’aquarelle »ne tr
s en dépouillant la femme de toute auréole. Son portrait « d’après un
portrait
ancien à l’aquarelle »ne trahit pas trop l’origin
dans les Folies amoureuses ? On en peut dire autant de Mlle Poisson :
portrait
maussade, avec le nez en virgule et la bouche de
belle et beaucoup d’enjouement. Alors, Pourquoi a-t-il fait un pareil
portrait
? Il se donne raison en disant que c’est « d’aprè
aitiste lui a donné quelque charme. Cette fois c’est « d’après un des
portraits
authentiques d’Armande Béjart ». Mais c’est l’Arm
res de son temps. En ces trois volumes je donnerai plus d’une fois le
portrait
de la mime femme ; je ne donnerai pas moins de qu
ois le portrait de la mime femme ; je ne donnerai pas moins de quatre
portraits
de la femme de Molière. J’espère que les affamés
couronne de laurier, comme il est représenté dans quelques-uns de ses
portraits
, il devait regretter amèrement le Molière emporté
mais ils sont de d’Assoucy : Qui donc pourrait me contredire Pour ce
portrait
de la Du Parc : Sa bouche parle sans rien dire Et
d il faisait dire ensuite à la Du Croisy, parlant de Boursault : — Le
Portrait
du peintre : — « Que ne laisse-t-il au repos nos
comédie, condamnerez-vous un homme comme M. de La Grange ? » Mais le
portrait
le plus digne de La Grange est celui-ci, de la ma
ais. » Il paraît qu’il y eut beaucoup d’originaux pour cet admirable
portrait
du Misanthrope, mais qui donc a mieux posé que Mo
s de doute que Bélise ne soit une comédienne. Nous aurions donc là un
portrait
de Madeleine Béjart, qui, comme la tradition nous
trompé. Il n’a pas pris garde que les frères Parfaict, publiant en le
portrait
de Molière par Mlle Poisson, l’empruntaient au Me
ires de La Serre (1734). Or, La Serre, qui cite Mlle Poisson pour le
portrait
, l’aurait aussi bien citée pour les autres passag
vaient, même à soixante-dix-sept ans, la servir encore pour donner un
portrait
physique de Molière, et il n’y a rien d’impossibl
eus (Mlle Poisson, fille de Du Croisy), nous a donné (avant 1734) ce
portrait
de Molière : « Il n’était ni trop gras ni trop m
a distinguent et qui la font connoître. Il ajoute que les beautez des
portraits
qu’il fait sont si naturelles qu’elles se font se
ières de Plaute et d’Aristophane. M. Despreaux, qui20 a commencé son
portrait
pendant sa vie, et qui ne l’a achevé qu’après sa
et qui peut douter qu’il l’ait remporté. Il est difficile de faire un
portrait
de fantaisie qu’il ne ressemble à quelqu’un ; c’e
le source de bonne plaisanterie ! quelle imitation des mœurs ! quels
portraits
! et quel fléau de ridicule ! mais quel homme on
e dernier étoit une espèce d’arlequin60, à ce qu’on peut voir par son
portrait
en estampe61, avec ces vers au bas : Gandolin pa
fait en 1681, elle avoit une part entière à l’Hôtel de Guenegaud. Le
portrait
que fait Cléonte dans le troisième acte du Bourge
ntations. On assure que le poète Boursaut crût se reconnoître dans le
portrait
de Lisidas, et que, pour s’en venger, il donna su
e Bourgogne une petite comedie dans le goût de celle-ci, intitulée le
Portrait
du peintre, ou la Contre-critique. Moliere à son
revue des œuvres de Molière dans la deuxième lettre, p. 71. 149. Ce
portrait
serait dû à Poisson, fille de Du Croisy, d’après
l veut que ce soit Nîmes, sans doute parce que l’on y a trouvé un des
portraits
auxquels on applique son nom. Toujours d’après la
II Pas plus d’Armande Béjart que de Madeleine, il ne nous reste de
portrait
peint ou gravé d’une authenticité certaine. En re
portrait peint ou gravé d’une authenticité certaine. En revanche, les
portraits
écrits ne manquent pas, et ils se complètent les
cent personnes qui seront plus dignes de vous. » Il commence donc un
portrait
tout en laid ; mais à mesure que Covielle relève
jeune, Mlle Poisson, disait d’elle, en ayant soin de rappeler que son
portrait
était dans le Bourgeois gentilhomme : « Elle avoi
ble, c’était un enchantement. Un anonyme a tracé de ce couple rare un
portrait
enthousiaste. Ils sont, dit-il, d’un naturel acco
; et Euryale, représenté par La Grange, détaillait en son honneur un
portrait
qui dut être salué de longs applaudissemens : « E
aisie originale suffiraient pour l’indiquer. Que l’on se rappelle son
portrait
dans le Bourgeois gentilhomme : sa beauté toute d
capricieuse Lucile du Bourgeois gentilhomme ; on a vu quel ravissant
portrait
elle lui inspirait alors. A ce moment, la concord
imaginaire qui inspirait à l’auteur des Entretiens galants son double
portrait
de La Grange et de Mlle Molière. IV Telle f
on prédécesseur. Dans l’Impromptu de Versailles, Molière avait dit du
Portrait
du peintre de Boursault : « Je réponds de douze
elève et reprend le mot : « Il a été plus de c…s qu’il ne dit voir le
Portrait
du peintre : j’y en comptai un jour jusqu’à trent
; & dans la comédie, qui est une imitation des plus méchants, les
portraits
doivent être plus chargés que les modeles, en sor
s d’une nation sans en peindre le caractere ? Celui qui aura tracé un
portrait
des travers, des ridicules, des foiblesses, des v
me totalement dupe de la cagoterie de son Tartufe ; aussi, d’après le
portrait
que Dorine en fait, le spectateur ne peut s’atten
ans le courant de la piece qu’une bavarde entêtée, fait elle-même son
portrait
dans la premiere scene en faisant celui de tous l
oit briller que par ses fourberies, ne vante que son adresse dans son
portrait
qu’il fait lui-même. ACTE I. Scene II. Scapin. A
e ce défaut, dans le rôle d’Isabelle : Lisette & Pasquin font son
portrait
en ces termes : ACTE I. Scene II. Lisette. Le Co
rement, & de très bonne foi ; Mais cela ne tient pas. D’après ce
portrait
, le public s’attend à voir l’inconstance d’Isabel
alités, est de la débarrasser non seulement des personnages & des
portraits
qui sont étrangers au sujet, comme nous venons de
u de Pharamond lui-même, Je me rirais de mon blason. Peu jaloux des
portraits
de tous nos rois de France, Si j’avais, par hasar
c’est avec un art infini qu’il l’a fait, non seulement en traçant le
portrait
d’un tuteur ridicule et maladroit, capable même d
totus in illis. Mais Molière n’a pris que l’idée d’Horace : tous les
portraits
sont de lui, Molière. L’Ecole des Femmes et l’Ec
lade, un de ces sots de cour qui prétendaient se reconnaître dans les
portraits
satiriques de Molière, s’imagina être l’original
lt venait de livrer à la publicité une méchante diatribe intitulée le
Portrait
du peintre. Pourquoi Molière se serait-il abstenu
rmettre: d’ailleurs Boursault avait osé donner à un théâtre rival son
Portrait
du peintre. En contrefaisant les comédiens de l’H
au. » Ces quelques lignes valent mieux que la comédie tout entière du
Portrait
du Peintre. Une anecdote prouve que Boursault av
n critique l’Ecole des Femmes, et surtout le jeu de Molière. Voici le
portrait
qu’en trace Alcidor, l’un des personnages : Il v
de la pièce, causant avec Gusman, son serviteur, fait de lui-même un
portrait
tellement flatté, qu’il s’attire une piquante rép
n que ses devanciers. On remarque dans la charmante scène des
portraits
, une vingtaine de vers qui semblent un hors-d’œuv
mmes, mais encore aux sensualités de la bonne chère. Rappelez-vous le
portrait
que Dorine trace de ce pauvre homme, lorsqu’elle
gé capable de fournir l’ombre d’un prétexte aux célèbres originaux du
portrait
que je voulais faire, tout cela n’a de rien servi
turel des caractères plus loin que dans cette pièce achevée; tous les
portraits
sont frappants de vérité, depuis madame Pernelle,
savante épître adressée au célébré peintre Mignard, qui avait fait le
portrait
du poète ; ils se donnèrent mutuellement l’immort
’y a pas manqué. Il l’a fait avec des traits profonds; il a buriné ce
portrait
comme celui de l’avare, mais sans avoir derrière
personnages dont il s’est moqué, a laissé de notre auteur cet honnête
portrait
: « Il était dans son particulier ce qu’il parais
Molière a composé ses grands tableaux; ne demandez à Dancourt que des
portraits
de fantaisie. Le premier a fait poser devant lui
caractères, style, tout y est parfait ; mais quelles mœurs ! Voici le
portrait
qu’un des personnages trace du chevalier de Ville
u financier; Lesage, contemporain de notre auteur, s’est chargé de ce
portrait
dans sa pièce de Turcaret, et il l’a fait de main
fe n’est-il pas notre Bernagasse ? À la vérité, il a excellé dans ses
portraits
et je trouve ses comédies si pleines de sens, qu’
able, avons-nous dit, qu’un canevas italien, intitulé Il Ritratto (le
Portrait
), très différent de celui des Gelosi qui porte le
e n’eut qu’un Scaramouche. On sait les vers placés au-dessous de son
portrait
gravé par Vermeulen : Il fut le maître de Moliè
de chez la comtesse de Maure. Le marquis de Sourdis a fait d’elle un
portrait
merveilleux qui se trouve à la suite des mémoires
rouve à la suite des mémoires de Mademoiselle parmi beaucoup d’autres
portraits
, dont la composition faisait partie des amusement
des amusements de sa société. Mademoiselle a fait elle-même un autre
portrait
de la comtesse de Maure sous le nom de reine de M
l existait, avant Molière, quelque imbroglio fondé sur l’équivoque du
portrait
: il n’est guère douteux que cette intrigue ne pr
othèque impériale possède une curieuse estampe représentant « le vray
portrait
de M. de Molière en habit de Sganarelle 44 », es
nteau, col et souliers, le tout de satin cramoisi ». 18. — Le vray
portrait
de M. de Molière en habit de Sganarelle. Ce qui
(Le T héâtre français, 1674, in-12, p. 90.) 44. Nous reproduisons ce
portrait
, qui représente Molière adressant au public le co
re aux images les plus authentiques qui nous restent, par exemple, au
portrait
gravé, d’après Pierre Mignard, par J.-B. Nolin, e
es mêmes personnages. Dis-moi, dans celle-ci, ne parlera-ton pas d’un
portrait
? Valere. Oui. l’Etourdi. C’est donc la même chos
; parvient à réduire le tout en prose très naturelle. Oronte veut des
portraits
: le poëte dit que Moliere a gâté le théâtre. Sc
e ; vous étudierez leurs caracteres : vous ferez une comédie toute de
portraits
, dont la scene fera mon antichambre ; & pour
c’est l’affaire d’une femme. Oronte. sort. Scene V. Fanchon fait le
portrait
de toutes les personnes qui doivent servir à la p
l eût en effet manqué son but, s’il ne nous eût jamais offert que des
portraits
dans lesquels il nous eût été impossible de nous
umeur chicaneuse des Normands, &c. Mais remarquons que de pareils
portraits
ne peuvent figurer que dans de petites pieces tel
eur aura fait de sa beauté, ou après ne l’avoir vue qu’en passant. Le
portrait
, à coup sûr, n’est point ressemblant : tels sont
me de Maintenon ressentait de la perte de cet ami : il fait placer le
portrait
du maréchal d’Albret dans la galerie de Maintenon
en entrant dans la galerie, la première chose que j’ai vue, c’est le
portrait
du maréchal d’Albret : j’ai pleuré. Le roi veut f
uccès le plus heureux couronna ses efforts. Se reconnaissant dans les
portraits
que la comédie lui offrait, l’homme s’étudia et f
étendue de leur sujet principal, par la richesse, la variété de leurs
portraits
; ils ont racheté les développements si précieux
urel, cette justesse, qui seuls saisissent à l’instant la vérité d’un
portrait
; mais jamais on ne nous a dit que Molière fît ré
il a prodigué tous les trésors de son coloris, où il a tracé tous les
portraits
que sa connaissance approfondie de l’homme, ses l
énie. Il saurait qu’il n’y a pas un de ses personnages qui ne soit le
portrait
fidèle de quelqu’un de ses contemporains, pas un
Louis XIV, les qualités viriles ne soient plus de mise. Regardez les
portraits
d’hommes qui nous restent de cette époque, ils se
e courtisans. Les physionomies si marquées qui nous frappent dans les
portraits
du temps de Richelieu ont disparu pour faire plac
ont peint l’homme en général ; La Bruyère, ses contemporains. Que ses
portraits
, image fidèle et précieuse de la société du temps
ie, nul ne le conteste ; mais qui a jamais songé à comparer les beaux
portraits
que Rigaud peignait à la même époque aux toiles i
inaire, le 17 février 1673 à l’âge de cinquante et un ans. D’après un
portrait
écrit par une de ses comédiennes, la du Croisy, «
r qu’elle corrigeât quelqu’un, il faudrait qu’on se reconnût dans les
portraits
qu’elle présente, ce qui n’arrive jamais, M. de S
jouer à l’Hôtel de Bourgogne une petite pièce satirique intitulée le
Portrait
du Peintre ou la Contre-Critique. De là, l’amertu
i ait su tourner en scènes les conversations du monde et y mêler des
portraits
(comme dans les conversations du monde à cette é
(comme dans les conversations du monde à cette époque et la mode des
portraits
commence au moment où Molière écrit cette comédie
ination ; et si j’étais princesse, il ne serait pas malheureux. » Le
portrait
est joli. À qui, dans la pensée de Molière, s’app
, s’appliquait-il ? A rien sans doute qu’à un idéal. Quand on fait le
portrait
d’un sot, on fait un peu le portrait de tout le m
qu’à un idéal. Quand on fait le portrait d’un sot, on fait un peu le
portrait
de tout le monde ; quand on fait le portrait d’un
n sot, on fait un peu le portrait de tout le monde ; quand on fait le
portrait
d’un homme raisonnable, c’est du romanesque. Les
rs comiques en décuplant le comique qu’ils ont mis d’abord dans leurs
portraits
ou tableaux. Hippocrate a dû dire cela dans le ch
n’est pas la thèse de Molière. Dorine est avant tout une satirique :
portraits
satiriques de Daphné et de son petit époux, et de
its satiriques de Daphné et de son petit époux, et de Madame Oronte ;
portrait
satirique d’Orgon, narra don satirique delà malad
d’un caractère tout particulier, et elle n’est guère qu’un admirable
portrait
, et elle ne plaît pas beaucoup parce que plus ou
ait plus libre dans un livre, que Molière dans son théâtre, a fait un
portrait
du siècle beaucoup plus noir que Molière et presq
e vous peignez des Héros, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des
portraits
à plaisir, où l’on ne cherche point de ressemblan
s peignez les hommes, il faut peindre d’après nature. On veut que ces
portraits
ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n
mmence à la dernière scène de l’acte III ; toute la pièce n’est qu’un
portrait
dramatique. Le Misanthrope est presque le triomp
verrons plus loin, parce qu’il voulait faire, non une pièce, mais un
portrait
, le portrait du grand seigneur méchant homme dans
loin, parce qu’il voulait faire, non une pièce, mais un portrait, le
portrait
du grand seigneur méchant homme dans différentes
a voulu marquer. Il est à noter, je crois, que Don Juan n’est pas un
portrait
de Don Juan, comme j’ai dit ; c’est plusieurs por
n n’est pas un portrait de Don Juan, comme j’ai dit ; c’est plusieurs
portraits
de Don Juan, c’est plusieurs portraits successifs
mme j’ai dit ; c’est plusieurs portraits de Don Juan, c’est plusieurs
portraits
successifs de Don Juan. C’est Don Juan à différen
! Messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. Dans le
portrait
qu’elle fait de lui, Célimène ne le peint que com
En d’autres termes, le misanthrope est distant. Excellemment vu et le
portrait
est très fin. Seulement Alceste, qui pourra deven
et Philinte est très bon. Il est remarquable que dans la « scène des
portraits
», et c’est-à-dire des médisances, lui seul ne mé
audaces ; et tout est juste. Je n’ai pas besoin de dire-que la fin du
portrait
d’Onuphre est exquise. Orgon. Au premier re
stration un peu sèche d’un traité les passions. Il ressemble aussi au
portrait
de Ménalque dans La Bruyère ; j’entends qu’il est
tous les traits, toutes les pièces d’un vice connu ; ce n’est pas un
portrait
, c’est un dossier. Harpagon a un trésor chez lui,
lle est médisante. Encore est-ce le mot ? Elle est plutôt faiseuse de
portraits
. Elle est moraliste. Entre le moraliste et le méd
t Célimène est du bon côté de la différence. On sent qu’elle fait des
portraits
satiriques pour montrer moins les défauts d’autru
leurs à Célimène dans la mesure où elle peut aimer quelqu’un. Un joli
portrait
, assez poussé, presque complet de la mondaine jeu
onne. S’il faut payer son écot de conversation, elle ne fera point un
portrait
malicieux, elle traduira en raccommodant à sa man
argne même pas tout à fait son amant, et quand Clitandre lui trace le
portrait
qu’il s’était fait de Trissotin avant même de l’a
tout. La vérité artistique : peindre un homme en soi, c’est faire un
portrait
et non un tableau, et sans doute le portrait est
e en soi, c’est faire un portrait et non un tableau, et sans doute le
portrait
est chose artistique, mais le tableau l’est bien
t si vrai que pour donner de la vie générale, de la vie ambiante à un
portrait
, on met auprès de la figure peinte des accessoire
au seul point de vue artistique c’est le tableau qui est la vie et le
portrait
qui est la vie beaucoup moins complète. Destouche
t la vie beaucoup moins complète. Destouches dans le Glorieux fait un
portrait
, La Bruyère, le plus souvent, non pas toujours, f
un portrait, La Bruyère, le plus souvent, non pas toujours, fait des
portraits
; Molière, dans toutes ses grandes comédies, fait
votre pinceau flatte autant que votre langue, Vous allez me faire un
portrait
Qui ne me ressemblera pas. J’en passe. Cela ne v
il ne pousse aucunement, un faiseur de types admirable, un peintre de
portraits
, ce qui n’est pas la même chose, très informé et
tous ses faiseurs d’églogues, de satyres, d’épigrammes, de romans, de
portraits
, d’allégories : il les a tous admirés ; & leu
otre Théâtre ancien : vous y trouverez des églogues, des satyres, des
portraits
à la suite l’un de l’autre, sans aucune liaison,
vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des
portraits
à plaisir, où l’on ne cherche point de ressemblan
peignez les hommes, il faut peindre d’après nature : on veut que ces
portraits
ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n
iable du ridicule ? C’est, dit-on, que l’irréligion peut abuser de ce
portrait
fidèle pour en détourner les traits contre la dév
en qui ne veulent pas être trompés ne sauraient trop méditer les deux
portraits
que Molière a burinés, pour n’être pas exposés à
Moliere dans sa Comédie du Bourgeois Gentilhomme, a donné, dit-on, le
portrait
de Mademoiselle Moliere, (Acte III. Scene IX.) so
Lucille. Il y a grande apparence que cette Anecdote est vraie, car ce
portrait
est très-ressemblant à tous ceux qu’on a fait de
u 1678. pour le plus tard.) que l’on fit ces quatre vers, en forme de
portrait
. Les graces & les ris, regnent sur son visa
soit peint des couleurs les plus vives. La Nature féconde en bizarres
portraits
, Dans chaque âme est marquée à de différents trai
ons, Et court chez sa Maîtresse oublier ces chansons. Ce n’est pas un
portrait
, une image semblable ; C’est un Amant, un Fils, u
ourt ; naïvetés de ce seigneur. Livre deuxième. 1662-1667 1662.
Portrait
d’Armande Béjart ; Molière l’épouse ; intérieur d
. Le pauvre homme ! du Tartuffe, est dû au Roi. Boursault compose Le
Portrait
du peintre contre Molière. Celui-ci y répond par
et a le tort d’y nommer Boursault. Il assiste à une représentation du
Portrait
du peintre ; fin de leur querelle. Beau trait de
Montfleury fils et De Visé répondent à L’Impromptu par deux comédies.
Portrait
satirique de Molière acteur. Il engage Racine à t
a femme celui de Célimène. Le Médecin malgré lui. Sganarelle était le
portrait
du perruquier L’Amour. Plaisanterie du président
ces de celui qui l’aborde ne pas former un contraste choquant dans un
portrait
où tout contraste ; dans l’histoire d’un homme de
pour dessiner les antiques d’Orange et de Saint-Remi et pour faire le
portrait
de la trop fameuse marquise de Gange. C’est là qu
ainsi dire à leur gloire mutuelle : Mignard laissa à la postérité le
portrait
de son ami ; Molière, nouvel Arioste d’un autre T
tryon, mais ce qui l’outra, ce qui le mit hors de lui-même, ce fut un
portrait
de mademoiselle de La Vallière qu’il aperçut dans
d ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. » Ce
portrait
dialogué, qui semble n’être qu’une paraphrase du
attirèrent celle des tartuffes, qui posaient déjà pour leur immortel
portrait
. L’obscène le… qui finit par n’être qu’un ruban,
encement d’octobre, et comme devant être représenté prochainement, Le
Portrait
du peintre (le peintre était un des noms de conve
u… Brossaut, Boursault, revient aux comédiens qui avaient affiché son
Portrait
du peintre, et promet d’aller à la première repré
d’aller à la première représentation rire avec tous les autres de ce
portrait
qu’on avait fait de lui. La troupe était arrivée
ui de La Thorillière le jour précis de cette représentation. Celle du
Portrait
du peintre dut avoir lieu à l’hôtel de Bourgogne
a seule action blâmable de sa vie. Sans doute son adversaire, dans Le
Portrait
du peintre, avait eu les premiers torts en le dés
harnés de L’École des femmes. Enfin ils avaient annoncé et affiché Le
Portrait
du Peintre. Le peintre, qui jusque-là s’en était
tre Molière, demanda une riposte plus heureuse, il l’espérait, que Le
Portrait
du peintre. Montfleury fils, à qui l’on doit La F
Il répond : « Con-nais-sez-vous Cé-sar, de lui par-ler ain-si ? » Ce
portrait
, si nous le comparons à ceux que les peintres et
toire de l’auteur. Vainement Boursault avait cru habile de dédier son
Portrait
du peintre à M. le Duc ; la troupe du Palais-Roya
beaucoup trop encore pour les tartuffes, qui eussent voulu voir leur
portrait
enseveli dans un oubli complet. On était dans ces
s gens de cette profession au dix-septième siècle, et l’exactitude du
portrait
est telle qu’aujourd’hui on le prendra peut-être
cer ses enfants ». Mais l’horreur succéderait au mépris qu’inspire ce
portrait
, si l’on devait croire avec Bussy-Rabutin que mad
naissance parfaite que vous dites que j’ai du cœur de l’homme par les
portraits
que j’en expose tous les jours en public, je deme
ous les traits fort ridicules du mystérieux Timante dans la scène des
portraits
du Misanthrope. Ce que Bret ignorait probablement
ux ; Son visage essuyé n’a plus rien que d’affreux. Mais ce prétendu
portrait
est si hideux, il peint en traits si noirs un hom
e avec un scélérat à peu près de cette espèce, dont elle lui traça le
portrait
avec des couleurs si vives et si naturelles que,
çant quelques-uns des noms placés par les contemporains au bas de ces
portraits
, en a respecté quelques autres consacrés par la t
autres personnages condamnés par contumace dans la fameuse scène des
portraits
, on nous a transmis du moins, d’une manière plus
cette grande composition, Alceste, fut généralement regardée comme le
portrait
du duc de Montausier. Voici ce que Saint-Simon, a
n l’eût fait poser, craignait encore de ne pas assez ressembler à son
portrait
. Mais ce qui était un éloge flatteur aux yeux du
que jamais aucun des originaux qui s’étaient reconnus dans le premier
portrait
, et qui avaient maudit leur peintre, ne fit enten
spectateur se trouve aujourd’hui de constater la ressemblance de ces
portraits
en les confrontant avec les originaux, devenus tr
es petits bourgeois de l’alliance des Sotenvilles ; qu’il ait, par le
portrait
d’Harpagon, tenté de faire rougir les avares ; qu
bonnes fortunes. Le Sage, dans Gil Blas, a laissé de son caractère un
portrait
peu flatteur ; mais, pour faire connaître sa vie
e sa faiblesse et de l’objet de son amour, s’écriait en regardant les
portraits
de sa famille : « Que diraient mes ancêtres s’ils
fut malheureusement pas ainsi : Molière ne se borna point à faire un
portrait
ressemblant du « père de l’Énigme française93 »,
st une farce de Molière par laquelle notre auteur s’était préparé aux
portraits
des Diafoirus (p. lxxxi) ; c’est une erreur que n
is pour le desservir. Chacun de nous a donné un coup de pinceau à son
Portrait
; mais nous nous sommes bien gardés d’y mettre no
après la première publication de l’œuvre de La Bruyère, augmentée de
portraits
nouveaux jusqu’à la neuvième édition (1696), il e
a distinguent et qui la font connaître. Il ajoute que les beautés des
portraits
qu’il fait sont si naturelles qu’elles se font se
Despréaux, qui par une prudence toute particulière ayant commencé son
portrait
de son vivant, ne voulut l’achever qu’après sa mo
’il me désoblige mortellement ». Le Religieux comprit d’abord, par le
portrait
du personnage, que c’étoit son ami dont il s’agis
amant, & au présent de la bourse & de la ceinture, celui d’un
portrait
. Tout le monde sait ce conte par cœur ; il est in
ar la femme, ne sont pas des présents convenables selon nos mœurs. Le
portrait
de la Fontaine est un présent plus honnête, c’est
st l’ouvrage d’un pinceau immortel. C’est ainsi à peu près qu’un beau
portrait
de Vandick, représentant un, personnage qui depui
croyait pas avoir, ne dut pas se reconnaître plus qu’un autre dans le
portrait
du chasseur ridicule ; et si quelque chose était
. Loin d’en tirer vanité, Molière s’en excuse : s’il n’a fait que des
portraits
au lieu d’un tableau, des scènes au lieu d’une co
rsonne pour imaginer la fable légère qui sert de cadre aux différents
portraits
qu’il voulait faire passer sous les yeux des spec
. La femme d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus a donné ce
portrait
-ci de Molière : Il n’était ni trop gras, ni trop
pour condamner un bon ouvrage. Boursault crut se reconnaître dans le
portrait
de Lysidas. Pour s’en venger, il fit jouer à l’hô
èce dans le goût de la Critique de l’École des femmes, intitulée : Le
Portrait
du peintre, ou la Contre-Critique. L’Impromptu
i ait su tourner en scènes ces conversations du monde, et y mêler des
portraits
. Le Misanthrope en est plein ; c’est une peinture
différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les
portraits
que chacun fait de son Avare. Plaute dit : Clama
t que la peinture de nos passions nous touche encore davantage que le
portrait
de nos ridicules, c’est que l’esprit se lasse des
a même que les plus grands moralistes qui aient le droit de tracer le
portrait
actuel de cette puissance et de cette force, au-d
e juger du mérite et de l’intérêt de la ressemblance. Ainsi il fit le
portrait
de la Ville, il fit aussi le portrait de la Cour.
a ressemblance. Ainsi il fit le portrait de la Ville, il fit aussi le
portrait
de la Cour. À la ville on s’attend au passage, da
en équipages, en bougies, en fracas de toutes sortes. Ceci dit, et le
portrait
à peine achevé, et tout d’un coup, ce monde éclat
nous est impossible de reconnaître et de retrouver les modèles de ces
portraits
. Où êtes-vous, Gélie, amoureuse tour à tour de Ro
s un de nous qui, trouvant sous sa main, sous ses yeux, un recueil de
portraits
d’autrefois, quand bien même, dans la suite des t
our vous dire : « Mais prenez garde, il est peu probable que tous ces
portraits
soient ressemblants ; prenez garde, cette galerie
n Gille ressemble à beaucoup de Gilles modernes, nous allons citer le
portrait
qu’en fait l’auteur du Misanthrope : C’est de la
n, fille du Ducroisy, comédien de la troupe de Molière, fait ainsi le
portrait
de l’auteur du Misanthrope et du Tartuffe. « Il n
rait été jusqu’à remercier Molière et à l’embrasser pour la beauté du
portrait
, — tout en le déclarant flatté. Quelques-uns font
a et là, dans Molière, dans le Bourgeois gentilhomme par exemple, tel
portrait
, telle peinture de cœur, tel cri de vérité humain
i, commensal du prince de Condé. Santeuil s’était reconnu dans un des
portraits
de La Bruyère, Théodas, l’enfant en cheveux gris
oilà la femme de Molière,-et, dit-on, la Célimène d’Alceste. C’est le
portrait
de l’accusée. C’est elle qu’on veut qu’il ait mau
sur la tête son étoile de dieu tombé, et si on lui présente de lui un
portrait
ressemblant, il se met à pleurer dessus. Nos père
scène sous les traits du rudânier Misanthrope. Alceste est-il donc le
portrait
, plus ou moins retouché, de quelque autre personn
a nature qui la distinguent et qui la font connaître. Les beautés des
portraits
qu’il a fait, sont si naturelles, qu’elles se fon
ere ; mais elle est défectueuse si l’intrigue n’en lie les différents
portraits
, & ne les place dans une situation frappante.
onologue du Babillard, le coup de pinceau le plus fort manquera à son
portrait
; par conséquent le monologue peut aider par lui-
uérir une noble hardiesse & une mâle éloquence ? Il fit porter le
portrait
du Monarque dans sa chambre ; & là, réguliére
tume d’être. La tragédie est un tableau d’histoire, la comédie est un
portrait
; non le portrait d’un seul homme, comme la satyr
agédie est un tableau d’histoire, la comédie est un portrait ; non le
portrait
d’un seul homme, comme la satyre, mais d’une espe
di, qu’en repaissant la malice des spectateurs par la noirceur de ses
portraits
, il ménageoit encore à leur vanité le plaisir de
. S’il est peint avec force & vérité, il aura toûjours, comme les
portraits
de Vandeyk & de Latour, le mérite de la peint
opos de cette piece, qu’il y a quelquefois un grand art à charger les
portraits
. La méprise des deux provinciales, leur empressem
ns, Et court chez sa maitresse oublier ses chansons ; Ce n’est pas un
portrait
, une image semblable, C’est un amant, un fils, un
Portrait
biographique (1622-1673) Sa jeunesse Né
e conception puissante qui visait à réaliser des types plutôt que des
portraits
. Que Molière ait utilisé son expérience, on n’en
s esprits capables d’apprécier les beautés du dialogue, la vérité des
portraits
, la profondeur de la morale et l’excellence du st
cour, Fléchier, ne s’attribuait-il point les mêmes avantages dans un
portrait
où il se regarde coquettement, comme en un miroir
ène convenaient bien à une époque dont Mlle de Montpensier disait : «
Portraits
à foison se font voir à notre horizon86. » Dans c
urs ne s’arrangeraient pas de ces timidités sournoises : au lieu d’un
portrait
individuel et d’un calque servile, il leur faut u
nous à dire que les tendres soupirs d’Harpagon étaient nécessaires au
portrait
, ne fût-ce que pour égayer un peu des impressions
es de la vie, mais pour s’élever de l’accidentel à l’universel, et du
portrait
au type. C’est ainsi qu’il rivalise avec la natur
e. 39. Dans le grand Cyrus (t. VII, liv. Ier, p. 307) nous lisons ce
portrait
de Montausier : « Megabate, quoique d’un naturel
ène 3) 67. Acte IV, scène 3. 68. Acte V, scène 4. 69. La Bruyère,
Portrait
de Lise. 70. M. Guizot (Revue des Deux Mondes, f
à la majesté d’une physionomie imposante. 88. Il fit un bien méchant
portrait
de Mme de Sévigné. 89. Il faut lire, entre autre
hant portrait de Mme de Sévigné. 89. Il faut lire, entre autres, son
portrait
de Mme d’Olonne. 90. Histoire de la littérature
œuvres rempliront. » 166. Il est clair que Molière ne trace plus un
portrait
quand il peint le soupirant. Le poète seul est re
oissance parfaite que vous dites que j’ai du cœur de l’homme, par les
portraits
que j’en expose tous les jours au public, je deme
tufe n’est-il pas notre Bernagasse. A la vérité il a excellé dans ses
Portraits
, & je trouve ses Comédies si pleines de sens,
iere est l’un des Hommes illustres dont Mr. Begon35 a fait graver les
Portraits
, & dont il a procuré au public l’Eloge Histor
ue veut dire un si cruel silence, Vous n’osez... Constance voit son
portrait
au bras du Masque, elle le croit chargé de le lui
rt de son époux. Mais... qu’ai-je vu ? comment ? d’où vous vient mon
portrait
? Vous n’en êtes chargé que pour me le remettre.
tise, en tout sa fidèle complice, Par sa grotesque allure égayant mes
portraits
, Viendrait à ses dépens divertir les Français. Ma
. 3. On croira difficilement, un jour, à la ressemblance de pareils
portraits
; et, cependant, on ne peut faire un pas dans le
d’intrigue, même les Précieuses ridicules, quoique le fond en soit un
portrait
des mœurs du temps. Les personnages de ces pièces
er que s’il est une perte pour autrui. On ne veut pas ressembler à ce
portrait
, et on a raison. Mais d’où vient que nous le trou
tion, d’un personnage anecdotique ? Non. Nous avons tous posé pour ce
portrait
. Seulement, la plupart d’entre nous n’ont des déf
r des mœurs plus relevées. Dans les pièces de sa seconde manière, les
portraits
de ce grand peintre, comme les tableaux qui veule
monde, et il ne leur fait pas l’honneur de se fâcher en traçant leurs
portraits
. Pour le faux dévot, on n’en rit pas un moment ;
ulurent pas jouer, sûrs qu’elle tomberait. Ils se rattrapèrent sur le
Portrait
du Peintre, dont ils firent grand bruit, laissant
muse altière éclipsée par la muse gaillarde du génie nouveau venu. Le
Portrait
du Peintre eut du succès. C’est exactement la con
du monde ; C’est un le fait exprès pour les gens délicats. Après le
Portrait
du Peintre, et presque en même temps, parut le Pa
’Hôtel de Condé, où il y a quelque talent : c’est de là qu’on tire le
portrait
, si souvent cité, de Molière dans les rôles tragi
la lui était égal. Il n’avait chez lui, en fait de tableaux, que deux
portraits
, l’un de Molière, l’autre de Corneille. — Mais, c
liquez-moi donc pourquoi l’on ne voit dans votre cabinet que ces deux
portraits
, qui sont deux croûtes ? — Vous croyez ? me répon
Ainsi les Tartuffes, en accusant Molière, prouvaient la vérité de ses
portraits
; ils mettaient leurs noms au bas comme si on ne
u, opposait à l’éloge d’une bigote que venait de faire la vieille les
portraits
de plusieurs personnes vraiment pieuses ; il en c
la scène entre les deux beaux-frères, n’y fait aucune mention de ces
portraits
, et qu’il a parlé de six ou sept dans celle de l’
onnages restaient sur le théâtre. Ils s’entretenaient de Tartuffe, au
portrait
duquel ils donnaient le dernier coup de pinceau,
ur des caractères et le grand poète comique. L’un dessine purement un
portrait
; la ressemblance est exacte, les traits sont fid
eté ; enfin d’un divertissement il tire une haute leçon morale, et du
portrait
d’un homme il fait le tableau d’une époque. La Br
des individus que des types généraux23, en faisant d’eux non de fades
portraits
sans autre mérite qu’une plate ressemblance, mais
ncienne comédie faisait des caricatures, la comédie nouvelle fait des
portraits
. Mais les caricatures grotesques ont bien plus d’
res grotesques ont bien plus d’expression et de vérité idéale que les
portraits
les plus fidèlement exécutés42. Et quel rare géni
e ses propres inventions, les exagérant à dessein et transformant ses
portraits
en caricatures, alors il s’élève jusqu’à la farce
ne pas en convenir ? Il sait faire aussi de bonnes caricatures ; ses
portraits
ne sont pas toujours ressemblants ; il les charge
donner une idée et non représenter un individu. Schlegel oppose aux
portraits
de la comédie nouvelle les caricatures de l’ancie
ture, qui la distinguent & qui la font connoître. Les beautés des
portraits
qu’il a faits sont si naturelles, qu’elles se fon
, ces billets doux brûlés, ne valent ni ce seul vers, accompagné d’un
portrait
; Et c’est un imposteur enfin que je vous rends,
ré d’une comédie italienne en cinq actes, intitulée : Il Ritratto, Le
Portrait
; ou Arlechino cornuto per opinione, Arlequin coc
onora, seule sur la scène, se plaint de l’absence de Celio, prend son
portrait
, s’attendrit, se trouve mal, et laisse tomber la
t l’emporte chez elle. Camille, femme d’Arlequin, arrive, ramasse le
portrait
de Celio. Arlequin revient, surprend sa femme adm
urprend sa femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le
portrait
, et le lui enlève. Dans l’instant même arrive Cel
, et le lui enlève. Dans l’instant même arrive Celio, qui, voyant son
portrait
, demande à Arlequin où il l’a pris, celui-ci dit
sa femme ; colère d’Arlequin, qui reconnait Celio pour l’original du
portrait
; désespoir de Celio, qui croit Eleonora mariée a
Celio, dupe du déguisement, l’enlève : enfin on démêle l’équivoque du
portrait
, et le Docteur, pour qui Célio a risqué sa vie, l
si elle respire encore. La scène où la femme de Sganarelle ramasse le
portrait
, est encore meilleure que l’italienne, parce que
e à céder le rôle de dom Garcie qu’il y jouait. Cependant, d’après le
portrait
qu’a laissé de lui une actrice, sa contemporaine,
sseur une parente de l’amant, et au présent d’une ceinture celui d’un
portrait
. Lisez la pièce de Molière. Des imitations.
occasions de contrarier ses succès ; ils le prouvèrent en donnant Le
Portrait
du peintre, ou la Contre-Critique de l’École des
n acte et en vers, de Boursault, qui avait cru se reconnaître dans le
portrait
de Licidas. Il y a, dans cette rapsodie, moins de
igoureuses de dom Louis, la générosité des frères d’Elvire, enfin, le
portrait
si sublime de l’hypocrisie nous préparant d’avanc
trop forts et trop inviolables… » Monsieur de la Bruyère, faites des
portraits
pour être lus, et ne critiquez pas ceux qui sont
eux des preuves de leur attachement. Mignard laissa à la postérité le
portrait
de son ami, et Molière, dans son poème du Val-de-
ncipaux personnages, loin de démentir leur caractère, ajoutent à leur
portrait
quelque trait nouveau ; dans celui des Femmes sav
our amener nombre de personnages comiques qui animent la marche. Les
portraits
. — D’une vérité si frappante, que toutes les comt
omédiens français n’ont eu pendant longtemps, dans leur foyer, que ce
portrait
; et cependant, lorsqu’ils annoncèrent, il y a vi
Molière a voulu à cet égoïste concilier toute la sympathie du public.
Portrait
du Philinte de Molière par Rousseau : « Un de ces
omme d’autre manière encore. Vous avez remarqué que dans la scène des
portraits
, c’est-à-dire des médisances, il ne dit rien, rie
ni personne, Philinte a un défaut dont il ne fait pas mention dans le
portrait
qu’il trace de lui-même. Il est taquin. Il pourra
urrions ne nous point occuper de ce passage de Rousseau. Cependant ce
portrait
du vrai Philinte, du parfait Philinte, étant insp
ser un homme de génie ne pût faire un nouveau misanthrope… », mais le
portrait
de Philinte d’après Rousseau : « Ce Philinte est
se reconnaît qu’à demi, se plaint d’être méconnu à moitié et trace le
portrait
de l’homme moral supérieur, à savoir d’un stoïcie
ffet rétrospectif. Parce que Rousseau a tracé de l’Alceste un certain
portrait
, beaucoup d’entre nous voient beaucoup de ces tra
son, et Alceste ne convient pas aisément qu’il a tort. Alceste est le
portrait
atténué de Rousseau. Or, tous ces défauts, Rousse
en beau, où il se voit en laid et qu’il brise. Le Misanthrope est le
portrait
où il est très flatté, où il ne se trouve pas ass
ussi, et c’est ce qu’on y a vu le plus, depuis, pour l’incriminer, un
portrait
de « méchant homme » où beaucoup de traits sont f
qu’il ne connaît pas ; pourquoi ces éléments de sympathie ajoutés au
portrait
d’un scélérat ; pourquoi Molière semble-t-il crai
l’admirable critique qu’a faite La Bruyère de Tartuffe en écrivant le
portrait
d’Onuphre, — critique, du reste, qui est souvent
dans les peintures que font les auteurs dramatiques, ne voient que le
portrait
de leur voisin. En dehors de cela, aucun honnête
? Des Adonis, des Céphales, des Paris et des Apollons ? Non, de beaux
portraits
de Saturne, du roi Priam, du vieux Nestor et du b
ge que la nature leur donne pour vous répondre… » Tout cela, c’est le
portrait
de Célimène, corrigé, embelli, affiné ; mais, enf
ortrait de Célimène, corrigé, embelli, affiné ; mais, enfin, c’est le
portrait
de Célimène. Or, Rousseau le trace-t-il pour dire
une coquette infiniment avisée, adroite et savante. Certainement, le
portrait
est incohérent et le programme incohérent aussi ;
honneur devant ses amis : voilà ce que Rousseau a rêvé en traçant le
portrait
de Sophie. Cela dépasse un peu Sganarelle, dépass
les ne prônent point du tout. Dorine est, avant tout, une satirique :
portrait
satirique de Tartuffe, portraits satiriques de Da
rine est, avant tout, une satirique : portrait satirique de Tartuffe,
portraits
satiriques de Daphné et de son petit époux et de
rtraits satiriques de Daphné et de son petit époux et de Mme Oronte ;
portrait
satirique d’Orgon ; narration satirique de la mal
us courez au miroir, Et vous vous régalez du plaisir de vous voir. Ce
portrait
-là n’est pas fort à votre avantage ; Mais malgré
matiere à discourir ; Et le moindre secret vous fatigue à mourir. Ce
portrait
-là n’est pas fort à votre avantage ; Mais malgré
lui témoigne beaucoup de jalousie. Ces sentiments sont excités par un
portrait
que Silvia a fait mettre dans la poche de Lélio p
ue Silvia a fait mettre dans la poche de Lélio par Arlequin : ce même
portrait
, & une lettre de Lélio qui est perdue par Arl
errière une porte et regardé par le trou d’une serrure. En face de ce
portrait
impitoyable, le spectateur se trouve eu cause ; i
cruel pour tous qui fait le désespoir d’Alceste. Dans la scène des
portraits
, pensez-vous que la fameuse sortie : Allons, fer
à la profession du comédien. Elle fut presque couronnée à Rome : son
portrait
fut placé entre ceux de Pétrarque et du Tasse, da
one de Bologne, d’après l’auteur de l’Histoire du Théâtre italien. Ce
portrait
est fidèle, ainsi qu’il résulte des explications
du talent poétique d’Aurelia. Elle mit le sonnet suivant au bas d’un
portrait
en vers, qu’elle adressait à la signora Isabella
a signora Isabella C…, qui peignait parfaitement et qui avait fait le
portrait
de la comédienne : Voi col penello il mio ritrat
mbreux personnages qui concourent à l’action de la pièce, ou dont les
portraits
seulement sont encadrés dans le dialogue, offrire
. De tous ces noms inscrits par la malignité contemporaine au bas des
portraits
placés dans Le Misanthrope comme en une vaste gal
pter un ridicule public, et refuse de se reconnaître dans un prétendu
portrait
plus fait, quoi qu’on en ait dit, pour offenser s
Comédie en un Acte & en Vers. Caractere des Personnages.
Portrait
de Lindor. Mad. Lisban. Ainsi vit-on chez nous
s’amuse de nos cris, Et vole dans nos bras pour calmer nos esprits.
Portrait
de Mr Lisban. Mad. Lisban. Monsieur Lisban, Mar
ambole des romans. Lucinde, à part. Son héroïne ne ressemble guere au
portrait
qu’il en fait. Frontin. J’entre dans un bosquet
représentation des Précieuses, un vieillard, frappé par la vérité des
portraits
qu’on lui présentoit, s’écria : Courage, Moliere,
avec des couleurs différentes selon les divers pays où l’on fait leur
portrait
. Je défie par exemple que, dans quelque pays que
intérêts de son art et de sa gloire, qu’il attendît, pour étaler des
portraits
comiques sur la scène, que les originaux ne pusse
où le défaut d’action entraînerait l’abus du dialogue, et où quelques
portraits
satiriques tiendraient lieu de caractères. La pré
ptu de Versailles, avait nommé injurieusement Boursault, qui, dans Le
Portrait
du peintre, avait commencé par le désigner outrag
un des membres renferme fine des qualités de son amie. De peur que ce
portrait
ne fût pas reconnu (et, il faut l’avouer, il étai
rique de la profession à laquelle il appartient ; il est seulement le
portrait
d’un individu qui en est indigne, et que ses conf
épondit que par une froideur glaciale. Molière, dit-on, en a tracé le
portrait
dans ce dialogue du Bourgeois gentilhomme : « Ell
naissance parfaite que vous dites que j’ai du cœur de l’homme par les
portraits
que j’en expose tous les jours en public, je deme
Pour nos commises nous envoie. Mathurin Régnier a ajouté à tous ces
portraits
celui de Macette, ce Tartuffe en jupons, comme on
M. Aimé Martin, dans les notes de sa belle édition de Molière, que le
portrait
d’Onuphre n’est dans ce qu’il a de bon qu’une cop
s fort content de sa journée : il a vu des tulipes.»Dans son genre ce
portrait
est parfait; mais ce n’est pas celui d’un homme,
ire que Célimène brille par sa spirituelle médisance, et que tous ces
portraits
délicieusement touchés sont de sa main. Pendant q
époque s’y sont donné rendez-vous; sans parler de cette multitude de
portraits
touchés en passant avec un si rare bonheur, et qu
aimable de toutes les jeunes filles à marier dont Molière a tracé le
portrait
. C’est donc pour Henriette que s’allument les fla
s nous aurions à rappeler : ce Damis, dont parle Célimène, et dont le
portrait
s’achève par deux vers admirables : Et, les deux
t enveloppant sa flamme d’un long habit de cendre; lui qui a tracé le
portrait
de ce poète dont les vers sont payés par de bons
rend, afin de pouvoir à son gré les adorer ou les fustiger. Voyez les
portraits
de Saint-Simon. Le mépris, un mépris passionné, e
ors tout ce qu’elles ont de laid, de repoussant ou de méprisable. Les
portraits
de Saint-Simon sont ressemblants, à cela près que
tiriques qui rentraient d’abord dans son rôle : l’une est, dit-on, un
portrait
de la comtesse de Soissons, l’autre un portrait d
l’une est, dit-on, un portrait de la comtesse de Soissons, l’autre un
portrait
de la duchesse de Navailles, qui toutes deux s’op
de Cléante. Molière l’a senti, et a corrigé ce défaut en mettant les
portraits
de ces deux prudes intrigantes dans la bouche de
une piece à caractere est défectueuse, si, après qu’on nous a fait le
portrait
du premier personnage, après qu’il a paru lui-mêm
ée. La Fleche lui déclare qu’elle y compte en vain, & lui fait le
portrait
de l’Avare & de ses lésines. Scene VI. Frosi
ante nous convienne mieux. Molière a tracé, dans la même pièce, trois
portraits
différents de ce ridicule, qui prouvent une fois
cution militaire. Quelle verve, mais aussi quelle méchanceté dans les
portraits
qu’elle trace de ses adorateurs, depuis le grand
de n’est pas de trop. Ne croyez pas, Mesdames, qu’en dessinant un tel
portrait
, mon dessein soit de recommencer une critique dég
lusieurs femmes estimables, par lesquelles il paraît s’être essayé au
portrait
qu’il voulait achever plus tard. C’est d’abord Lé
auteuil était resté au théâtre de la rive gauche avec les bustes, les
portraits
, la statue de Voltaire, les Archives, etc. On a p
tes, mais son « imposteur » a été dès l’abord un type général, non un
portrait
. Une critique étendue de la traduction de M. Albe
prêmes, des savants, etc. ; c’est celui que portent Pellisson dans le
portrait
d’Edelinck, P. Corneille dans le portrait de Lubi
e portent Pellisson dans le portrait d’Edelinck, P. Corneille dans le
portrait
de Lubin, le chancelier Le Tellier dans le portra
Corneille dans le portrait de Lubin, le chancelier Le Tellier dans le
portrait
d’Edelinck, etc., etc. Au bas : l’Imposteur. Hau
droite, même porte à gauche surmontée de la garniture de vases, même
portrait
au-dessus, même paysage à côté : dans ces tableau
eprésentée en 1715. Dans la préface, l’auteur avoue que l’incident du
portrait
, quelque chose dans le quatrième acte et une « su
ière, faite par M. Miller, The Picture, or The Cuckold in Conceit (Le
Portrait
, ou le Cocu imaginaire), mêlée de chansons, a été
mme, en toutes lettres, dans L’Impromptu de Versailles, en réponse au
Portrait
du peintre, que celui-ci venait de lancer contre
ertain, c’est qu’il y a, dans ce délicieux passage de la Critique, le
portrait
d’un contemporain. Ailleurs, ce ne sont pas des g
, inquiet, jaloux et voluptueux ». Mettons irritable et passionné, le
portrait
se complète. Il y manquerait encore (en 1664), l’
le Robert Vinot « composeur de sauces », dont B. Moncornet a gravé le
portrait
, et que Boursault a cité, avec Jodelet et Mascari
ture, qui la distinguent & qui la font connoître. Les beautés des
portraits
qu’il a faits sont si naturelles, qu’elles se fon
le. Pourquoi Molière n’a-t-il pas mis toutes ces remarques fines, ces
portraits
qui supposent de l’observation et du tact, dans l
cela peint les autres, d’une manière piquante, en leur adressant leur
portrait
à eux-mêmes ; le spectateur regarde quelle mine i
ture Et d’une ardente amour sentir mon cœur atteint. Au plus beau des
portraits
où lui-même il s’est peint. Jeu. Elmire fait un
et de caractère. Un plat moderne n’eût pas manqué de faire faire son
portrait
brillant par la soubrette. Molière, à son ordinai
e le sublime de l’expression croisse dans le même degré de pureté. Le
portrait
de M. Lebrun, exécuté quant aux accessoires par B
le, 59, Pall-Mall. — 1820, in-8, pp. xxx-91 + i f. n. ch. En tête, le
portrait
de Mr. Kean, as Hamlet. 40. Oxberry s Edition
l. -- 1820, in-8, pp. x + 1 f. Il. ch. + pp. Il + pp. 76. En tête, le
portrait
de Mrs Davison, as Julia. 41. Oxberry’s Edit
, in-8, pp. II -f-2 ff. n. ch. -j- pp. 7 ; + 1 f. :i. ch. En tête, le
portrait
de Mr. Jones, as Archer. 42. Oxberry’s Editi
all-Mall. — 1821, in-8, pp. III -j- 1 f. n. ch. -f-PP- 74 En tête, le
portrait
de Mr. Macready, as Macbeth. 43. Évidemment St
re par M. Horace Meyer, traducteur des Œuvres de Schiller et ornée du
portrait
de Shakespeare gravé sur acier. Paris, imprimerie
vées. Comme il est le héros de son ouvrage, il commence par faire son
portrait
sous le nom de Zelmis; et, soit à titre de romanc
pièce qui s’appelle le Joueur, et faire mettre en gage par Valère le
portrait
de sa maîtresse à l’instant où il vient de le rec
au jeu, au point de ne pas vouloir s’en servir, même pour retirer le
portrait
d’Angélique; cet axiome de joueur qu’on a tant ré
me I, p. 156 Molière, dans cette même Comédie, a donné, dit-on, le
portrait
de Mlle Molière*, sous le personnage de Lucile21.
cile21. Il y a grande apparence que cette Anecdote est vraie ; car ce
portrait
est très ressemblant à tous ceux qu’on a faits de
ez fort pour l’oublier, ne peut se résoudre à la trouver laide sur le
portrait
que lui en fait Covielle23, et prête des charmes
, et prête des charmes à tous les défauts que ce Valet relève dans le
portrait
de sa Maîtresse. Tome I, p. 156 Lully* ayan
de Bourgogne*, et Boursault*, qui avait fait contre lui la Comédie du
Portrait
du Peintre. Boursault* n’est pas épargné ; il est
i avait joué le rôle d’une des Grâces dans Psyché en 1671, a donné ce
portrait
de Molière. « Il n’était ni trop gras ni trop mai
opres 2007). 25. Il Ritratto ou Arlichino cornuto per opinione (Le
portrait
ou Arlequin cocu imaginaire) : canevas italien en
ses sermons : [...]. Il n’hésitait pas à fustiger les péchés dans des
portraits
« à clés » (le Sermon sur la médiance, où l’on év
. Noël pense que, dans ce rôle de Célimène, Molière a voulu tracer le
portrait
de cette jeune Armande Béjart qui, pour récompens
e j’étais du moins dans le vrai en disant tout d’abord que les divers
portraits
de femmes que nous a tracés ce grand peintre, qui
ch de sa poche, & nomme enfin Sophronie, niece du Roi, en fait un
portrait
avantageux que cette Princesse confirme par sa pr
jour, quand on lui présenteroit cet écrin où il avoit mis leurs deux
portraits
avec un billet de sa main, & quelques autres
r son Tartuffe autrement que l’hypocrite réel. Le moraliste, dans les
portraits
qu’il trace, distingue le bien et le mal pour ens
Boileau, peintre élégant de
portraits
, ne comprenait pas que des grimaces pussent être
2. Puis, à côté de cette peinture faite de verve, il voulut placer le
portrait
de la femme accomplie, et enseigner dans quelle j
t. II, sc. VI ; la Critique de l’École des Femmes, sc. III. — Voir le
Portrait
du Peintre, ou la Contre-Critique de l’École des
sme impudent qui le ravalait au niveau de la bêle : puis à côté de ce
portrait
vigoureux, il faudrait placer le portrait vivant
la bêle : puis à côté de ce portrait vigoureux, il faudrait placer le
portrait
vivant de la classe bien élevée : là se rencontre
e absout le profond Satyrique ; Bientôt même à Molière il fournit des
portraits
. Dont avec lui parfois il esquisse les traits.
ntion du spectateur, par la variété des caractéres, par la vérité des
portraits
, & par l’élégance continuë du stile. C’est l’
a pas de faire jouer à l’hôtel de Bourgogne la contre-critique, ou le
portrait
du peintre ; il suivit l’idée & le plan de la
Orgon tout entier, & nous prépare à reconnoître Tartuffe dans le
portrait
de l’hypocrite, que Cléante oppose à celui du vra
femme d’un des meilleurs comiques que nous ayons eu, nous a donné ce
portrait
de Moliere. Il n’étoit ni trop gras, ni trop maig
sous le nom de Mendoce, sans en être reconnue. Elle laisse tomber son
portrait
: Dom Lope voit que c’est celui de sa maîtresse,
passant par une ville du Languedoc, Nîmes peut-être, où le seul vrai
portrait
d’Armande Béjard fut longtemps conservé, Madelein
ère apportait, comme gage de quelque réconciliation nouvelle, ce joli
portrait
d’Armande, Armande le trompait plus cruellement q
ésence même des personnages qui s’y meuvent, et que la plupart de ses
portraits
, crus imaginaires, sont de véritables figures ref
s, heureux de se venger des ennuis du personnage, en s’amusant de son
portrait
. Arrivait-on à la scène de médisance et à ces ver
tre les moins remarqués. On s’occupa bien plus de la ressemblance des
portraits
dont la comédie fourmille : « du danseur de coura
rojet de s’y représenter lui-même. « Il a, dit-il, il a donc fait son
portrait
, cet illustre peintre, et il a même promis plus d
. Peut-être la pièce où il assignait une si grande place à son propre
portrait
était-elle cette comédie des Philosophes, dont l’
l’âme endolorie de Molière. « Vous avez, a dit quelqu’un faisant le
portrait
de Mlle de Bussy et le lui adressant, vous avez d
ore que vous ayez le discernement fort délicat, a dit l’auteur de son
portrait
à la plume, je ne pense pas que vous vous connais
pas qu’on l’eut employé, avant que cette précieuse eut écrit dans le
portrait
qu’elle fit d’elle-même : « La conversation, dans
le pensait lui-même, puisqu’à peu de temps de là, il se vengea par le
Portrait
du Peintre, auquel Molière aussitôt riposta par L
un peu plus tard, Molière les récompensa bien. La pièce s’appelait le
Portrait
du Peintre ; portrait peu flatté, comme bien vous
ère les récompensa bien. La pièce s’appelait le Portrait du Peintre ;
portrait
peu flatté, comme bien vous pensez, mais où tout
Lycidas signa, et cette fois sous son vrai nom ; l’affiche porta : Le
Portrait
du Peintre, par M. Boursault ; bien plus, pour aj
s, pour le desservir. Chacun de nous a donné un coup de pinceau à son
portrait
, mais nous nous sommes bien gardés d’y mettre nos
il fait dessein d’aller sur le théâtre rire, avec tous les autres, du
portrait
qu’on a fait de lui », il ne ment pas. On le vit,
de lui », il ne ment pas. On le vit, un soir, à la représentation du
Portrait
du Peintre, bien en vue, riant même en se regarda
, marquis, un plaisir angélique. Comme de notre peintre on faisait le
portrait
, Et que l’on le croyoit tiré là trait pour trait,
ans Marcher équarquillés ainsi que des volans ? Quelle verve dans ce
portrait
, ou plutôt dans cette admirable caricature ! Chaq
ateur est M. Lorne, de Sens. » La revue que fait M. René Delorme des
portraits
d’artistes, par lesquels la Comédie Française d’a
milieu de celle d’aujourd’hui, est fort curieuse et très exacte. Les
portraits
de Mlle Rachel, dont les envieux et les envieuses
pour sa bonne humeur d’érudit dans l’exposition qu’il nous fit « des
portraits
de Molière » où le nombre et l’aridité des détail
a dispersion, trop hâtée, du Musée des Souverains. Il y a beaucoup de
portraits
, dans le Musée de Molière, et très différents, ce
moi, qui s’imposent : pour Molière vieillissant, la tète sérieuse du
portrait
, prêté par M. Marcille, de Chartres, et qui sembl
olin fit, en 1685, une si excellente gravure ; pour Molière jeune, le
portrait
du Musée-Ingres, à Montauban. Qu’il suit ou non,
es mains, qui restent charmantes, mais — chose assez fâcheuse pour un
portrait
— on a planté, sur tout cela, une tout autre tète
autre tète. Ceux qui s’étonnent de ne pas reconnaître Molière dans ce
portrait
qui se donne pour le sien, ne s’étonneront plus.
, moins 1’apparat du costume et de la perruque, ce qu’elle est sur le
portrait
de Montauban. Nous n’avons fait que parcourir ce
de Molière par Houdon, appartenant à Mme Paul Lacroix, et cinq ou six
portraits
intéressants de Molière et des Comédiens de sa Tr
voulu faire sortir, pour la première fois, de sa belle collection de
portraits
historiques. FIN. 1. Recherches sur Molièr
nd Rousseau a fait les quatre vers suivants pour mettre au bas de son
portrait
: Du vrai, du pathétique il a fixé le ton. De so
ue par la vérité de ses images ; il eût manqué son but si l’un de ses
portraits
eût été assez fort pour dominer sur les autres d’
n de Grisélidis, &c. &c.49. 47. Elle est intitulée les deux
Portraits
. 48. Arlequin de la Comédie italienne, unique pa
rde en pitié tout ce que chacun dit. Acaste. Dieu me damne, voilà son
portrait
véritable. Clitandre, à Célimene. Pour bien peind
à la marche du drame. On y promene le spectateur dans une galerie de
portraits
, faits, à la vérité, de main de maître, mais qui
Molière, ce qui ajoutait encore à la confusion. Le Médecin volant, le
Portrait
du Peintre, la Satire des Satires, les Mots à la
Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière. Sainte-Beuve,
Portraits
littéraires ; Port-Royal. Ch. Louandre, Œuvre
t que la peinture de nos passions nous touche encore davantage que le
portrait
de nos ridicules ; c’est que l’esprit se lasse de
ie, Je dirais, d’amour ravi, etc. Nous remarquons, dans la scène des
portraits
, la variante qu’il a trouvée à ce couplet de Céli
tradition que Scaramouche a été le maître de Molière ; au-dessous du
portrait
qui est en tête de La Vie de Scaramouche (Tiberio
la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le vrai
portrait
. Après, poussant plus loin cette triste figure, D
cules de la cour, cette excellente satire dialoguée, cette galerie de
portraits
pris sur le vif dans une antichambre de Versaille
eur, prétendaient du reste que Molière avait en portefeuille tous ces
portraits
qui lui avaient été fournis par ceux-là justement
e souhaitaient, de faire une pièce où il pût mettre quantité de leurs
portraits
. Il fit donc la comédie des Fâcheux, dont le suje
ne doit pas être appelé une pièce de théâtre : ce n’est qu’un amas de
portraits
détachés et tirés de ces mémoires, mais qui sont
’il soit à propos d’invoquer est celui de Molière lui-même : voici le
portrait
qu’il a tracé d’Armande, à une époque où elle lui
rs habits, et l’on peut, sans beaucoup de peine, venir à bout de leur
portrait
. Si, pour représenter des héros et entrer dans le
e vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des
portraits
à plaisir où l’on ne cherche point de ressemblanc
s peignez les hommes, il faut peindre d’après nature. On veut que ces
portraits
ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n
part des adversaires de Molière, qui se reconnaissaient tous dans les
portraits
de la nouvelle comédie. Les comédiens de l’hôtel
c empressement cette occasion de faire du bruit. Boursault composa Le
Portrait
du peintre ou la Contre-Critique de L’École des f
rsault l’aurait faite? AMARANTE. À l’hôtel de Bourgogne… L’auteur du
Portrait
du peintre était donc loin de vouloir garder l’an
Bourgogne à la fin de septembre ou au commencement d’octobre 1653, Le
Portrait
du Peintre permit à toutes les haines et à toutes
t qu’en imagination : « Il a été jusques à trente et un cocus voir Le
Portrait
du peintre ; trente de ces cocus applaudirent, et
ilieu d’eux et qu’il en est comme le chef, que de nous faire voir des
portraits
ridicules. Il ne suffit pas de garder le respect
fortune ennemie, À moi qui tiens le sceptre égal à l’infamie ? » Ce
portrait
est chargé évidemment, mais, par tout ce qu’on sa
aissance parfaite que vous dites que j’ai du cœur de l’homme, par les
portraits
que j’en expose tous les jours en public, je deme
qui devait se passer dans le cœur du poète. Nous ne connaissons qu’un
portrait
écrit de Molière, écrit de visu ; c’est celui qui
roisième et dernier enfant du poète. On doit à, Mignard plusieurs des
portraits
qui ont perpétué les traits de l’auteur comique.
êmes s’abusaient presque toujours lorsqu’ils prétendaient trouver des
portraits
sur le théâtre de Molière ; nous ne pourrions qu’
et de son odyssée provinciale fournirent ensuite au grand peintre les
portraits
de la comtesse d’Escarbagnas et des personnages r
épeint le caractère Avec les traits si naturels Qu’on ne peut voir de
portraits
tels. La Faculté de médecine, Tant soit peu, dit
nature qui la distinguent et qui la font connaître : les beautés des
portraits
qu’il fait sont si naturelles qu’elles se font se
semblait vouloir expier ainsi la guerre faite au poète défunt avec Le
Portrait
du peintre, L’Impromptu de l’hôtel de Condé et La
rfait, dans L’Histoire du Théâtre français, tome XII, page 472. 162.
Portraits
des comédiennes de l’hôtel de Guénégaud, à la sui
e Marine, aiant fait une depense vraiment roiale pour nous donner les
portraits
des hommes Illustres qui ont paru en France duran
le dernier siecle, ne crut pas devoir exclure Moliere dont on voit le
portrait
au naturel immediatement après celui du grand Cor
els il passe legérement ; d’avoir fait dans des Episodes, inutiles un
portrait
qui ne fait guéres d’honneur à la Memoire de Chap
Boursaut se prêtant à leur jalousie, composa la Comedie intitulée Le
Portrait
du Peintre & leur atira pour réponse une Come
soient des siens. Mais il s’attache sur tout à tourner en ridicule Le
Portrait
du Peintre ; & à faire voir l’ignorance des C
e qui pouvoit fournir l’ombre d’un pretexte aux celebres originaux du
portrait
qu’il vouloit faire. Malgré tout cela les bigots
oisin peint au naturel ; & il ne se lassoit point d’aller voir ce
portrait
. Le spectacle d’ailleurs, quoiqu’outré, & hor
a, il fut assez debonnaire pour ne se pas vouloir reconnoître dans un
portrait
si bien marqué. †Moliere étoit vif quand on l’at
gnez les hommes, il faut les peindre d’après nature : on veut que les
portraits
ressemblent, et vous n’avez rien fait si vous n’y
bien dépeint ; cependant Molière ne se borne pas à nous en donner le
portrait
. Il le met en scène ; non seulement lui, mais enc
hommes ridicules de son temps ; et toutes les descriptions, tous les
portraits
du monde, en effet, n’auraient pas pu donner une
ers à la mode, une comédie vraie, où tous les personnages étaient des
portraits
d’autant plus piquants pour eux, qu’ayant sous le
être la base du caractère d’Alceste et la source de ses travers : le
portrait
qu’en fait Célimène autoriserait cette opinion. E
rts d’heure durant à cracher dans un puits pour faire des ronds,» ses
portraits
ont un tel air de vérité, que la ressemblance n’e
erie : Pour bien peindre les gens vous êtes admirable. Or, voici le
portrait
qu’elle fait du Misanthrope. « Pourquoi, dit Phil
malheur, donné quelque poids à cette censure en traçant à son tour un
portrait
du faux dévot, où, trop légèrement peut-être, il
À faire des serments contre la vérité786. » Enfin Molière a tracé le
portrait
de l’honnête homme chrétien, tel qu’il l’entendai
e portrait de l’honnête homme chrétien, tel qu’il l’entendait ; et ce
portrait
est très-beau. Car, quoi qu’en dise Sainte-Beuve,
ns découvriraient dans ces admirables compositions des allusions, des
portraits
qui sont perdus pour nous ; mais le plus grand mé
ment est tout naturel. Vouloir trouver dans le personnage d’Horace le
portrait
du comte de Guiche serait assurément chose téméra
c ? ORONTE. Des caractères, Monsieur, des caractères nouveaux, et des
portraits
. LE POÈTE. Ah ! ah ! Nous y voilà ! des caractère
des portraits. LE POÈTE. Ah ! ah ! Nous y voilà ! des caractères, des
portraits
; votre discours me fait soupçonner… ORONTE. Quoi
sente l’écusson du grand Comique, que l’on trouve gravé au-dessous du
portrait
des Hommes illustres de Perrault, et décrit dès 1
ère de Mr de Montausier. Pour s’en convaincre, il suffit de relire le
portrait
que Mlle de Scudéry a fait du duc de Montausier s
nom de Mégabaste dans son roman du Grand Cyrus (tome VII, p. 307). Ce
portrait
est connu — Le Moliériste le reproduira prochaine
lle de Scudéry, et l’on ne rabaisse point sa gloire en pensant que le
portrait
de Mégabaste, l’homme à la fois violent et équita
italien » 42. C’est à bon droit qu’on a pu graver ce distique sous un
portrait
de Scaramouche : « Il fut le maître de Molière,
enhardit à discréditer le poète favori du Roi. Si Boursault écrit le
Portrait
du Peintre, c’est pour complaire à des gens « aux
rpy le personnage véritable qui a dû « fournir le plus de traits » au
portrait
de l’imposteur galant. Or Charpy fut-il membre de
l’avouent40, — aussi importante au moins, aux yeux de Molière, que le
portrait
de Tartufe, — sinon plus. C’est un fait menu en s
il les a fondues ; il en a fait des masses, & voilà pourquoi ses
portraits
sont frappants. Au reste, je ne prétends pas excl
s son histoire allégorique de la princesse de Paphlagonie, à faire le
portrait
de la marquise de Rambouillet, d’après les témoig
s dans sa peinture de Tartuffe comme La Bruyère l’en a accusé dans ce
portrait
d’Onuphre, qui passe avec raison pour une critiqu
rète de la justice et de la sincérité. Par exemple, dans la scène des
portraits
, où après s’être contenu longtemps pour ne pas fa
ur. De plus, si, comme on le dit, Molière a pensé à lui-même dans son
portrait
d’Alceste, croit-on qu’il eût aimé à se tourner e
onner n’est pas embarrassée. Enfin Oronte et les marquis achèvent ce
portrait
du monde : c’est, d’un côté, la jeunesse superfic
n’ait pas fait un retour sur sa propre situation quand il traçait le
portrait
de cette jeune coquette au cœur sec, à l’esprit f
percer dans un charmant volume édité par Quantin et qu’il a orné d’un
portrait
inédit de Molière attribué à Sébastien Bourdon. L
bué à Sébastien Bourdon. Lors de l’Exposition universelle de 1878, ce
portrait
, donné par Ingres au musée de Montauban, a figuré
t la copie d’un original que Molière aurait connu ; ce n’est point un
portrait
, pas plus celui du duc de Montausier que celui du
s ses reliques y figuraient : tapisseries, fauteuils à son usage, ses
portraits
peints et gravés, si nombreux à cette heure, ses
x ont posé devant le peintre, s’il en a concentré les traits dans son
portrait
, et quels ils sont. Le vrai texte de Cousin, nota
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