ans l’instinct de tous, dans la conscience générale de l’humanité. Le
poète
entonne, dit-il, mais il faut que le peuple se mê
a table du chef, honoré d’une place à droite, il n’était pas l’unique
poète
de l’assemblée, car tous chantaient du cœur ce qu
it prévaloir sa fantaisie sur le sentiment unanime ! De nos jours, le
poëte
n’a plus la lyre à la main, mais il n’a pas moins
qu’il publie aujourd’hui. II. M. Rambert voit dans Corneille le
poète
de la liberté. Il le met en face de Descartes et
des hommes simplifiés. « Corneille, continue-t-il, n’est pas le seul
poète
dramatique qui ait célébré de préférence les gloi
t à la liberté politique, soit à celle de la pensée. Les tragédies du
poète
allemand ressemblent parfois à une interprétation
fois avec ses héros et avec l’idée qu’ils personnifient. Les héros du
poète
français ne personnifient rien du tout, et son bu
de volupté qui pénètre l’âme et l’enivre lorsque d’un coup d’aile, le
poète
nous enlève avec lui jusqu’aux dernières profonde
re. « Corneille, au moins dans les plus beaux morceaux, est purement
poète
. Il laisse de côté les maximes de morale pratique
itable grandeur : « Il renfle l’âme et ne la nourrit pas. » Comme
poète
, Racine est plus chrétien ; il ne tente pas de m’
out; il me fait voir que par moi-même je ne puis rien 1 . » C’est du
poète
que Vinet parle en ces termes, complétant, corrig
se place à un point de vue différent2. Il sépare nettement l’homme du
poète
, « Le talent, dit-il, est du talent, pas autre ch
et je remarque avec effroi que quelques-uns des plus grands parmi les
poètes
ont été à peine des hommes. » Tous deux, Vinet e
de votre morale. Nous ne trouvons point étrange que vous damniez les
poètes
; vous en damnez bien d’autres qu’eux. Ce qui nou
M. Rambert part du même point pour y chercher les secrets du génie du
poète
. Il n’oppose la conduite au talent que pour recon
e dans les faiblesses de l’âme, avouées et senties, les sources où le
poète
a puisé la magie de ses couleurs. « Racine, dit
u’est-ce, sinon les images variées de ce qui se passait dans l’âme du
poète
? Son propre cœur lui expliquait celui de Phèdre.
e d’un caractère presque intime et qui laissait voir dans son âme, le
poète
s’oubliait davantage ; mais ce n’était pas pour l
ère dont son cœur avait été touché. Phèdre était le chant du cygne du
poète
mondain ; Esther et Athalie furent les hymnes de
du poète mondain ; Esther et Athalie furent les hymnes de triomphe du
poète
chrétien et pénitent. Ô divine, ô charmante loi
hommes, un travail mystérieux qui devait tout réparer. Pour sauver le
poëte
, la grâce s’était servie de l’instrument de la pe
il n’a eu besoin que de Dieu seul. Ce merveilleux, c’est l’infini. Le
poëte
chante en sa présence, et les accords de sa lyre
t. » IV. Schiller, dans un de ses chants, a dit le lot échu au
poète
: « Partagez la terre entre vous, crie Jupiter du
s ponts et des routes. Seul, et longtemps après les autres, arrive le
poète
, alors qu’il n’y avait plus rien, Malheur à moi,
ter lorsqu’on a partagé la terre ? — J’étais auprès de toi, répond le
poète
. Le regard fixé sur ta face, l’oreille tout entiè
a ouvert toutes les fois que tu viendras. » Tel a donc été le lot du
poète
. Mais un don pareil n’a sa valeur qu’autant qu’on
qu’autant qu’on en jouit avec d’autres. Aussi, dit M. Rambert, si le
poète
a accepté le ciel en partage, il s’y est réservé
e, occupée de choses plus pressantes, le laisse aller seul ; alors le
poète
, contemplant de haut les mesquines agitations des
vi par quelques-uns ou plus triste d’être abandonné par plusieurs, le
poète
peut, et toujours avec raison, s’abandonner à l’e
eu pour point de départ une déclaration des droits et des devoirs du
poète
. Molière a secoué ce joug, et il s’en est vanté.
e ces idées ont de sain et de bienfaisant, et après avoir justifié le
poète
comique d’avoir plaidé la cause de l’ignorance ch
e lacune regrettable dans les pièces de Molière. Les reproches que le
poète
a réellement mérités sont peut-être plus graves q
dèle tracé par Plaute. Son Alcmène n’a pas la dignité de l’Alcmène du
poète
romain. Elle dit à peu près les mêmes choses; mai
être accompagnées de délicatesse. La plupart des écrivains du temps,
poètes
ou prosateurs, ont entrevu un idéal semblable et
e toute la littérature du temps. Mais l’idéal est peu élevé, et si le
poète
n’avait pas vu par delà, et qu’il s’en fût tenu à
t M. Rambert8, toutefois avec deux différences capitales- Le génie du
poète
; tragique ne prit tout son essor que vers la fin
licat, répond M. Rambert à cette question10, il l’est surtout pour un
poète
dramatique, de s’attaquer à une fausse imitation
ourrait y avoir un préservatif efficace dans l’ensemble de l’œuvre du
poète
et dans l’autorité de son nom. Bossuet, poète com
’ensemble de l’œuvre du poète et dans l’autorité de son nom. Bossuet,
poète
comique en même temps que Père de l’Eglise, s’il
nseur original et un écrivain d’un beau talent. L. Vuillemin. 1.
Poètes
du siècle de Louis XIV, par A. Vinet. Paris, 1861
séparer la fiction de la vérité, de voir dans quelles proportions le
poëte
a pu joindre aux types qui sont les produits de s
itée est l’hommage le plus éclatant qui puisse être rendu au génie du
poëte
. « Ne fallait-il pas, en effet, une bien grande
le monde, Philinte sur sa politesse empressée, Oronte sur sa manie de
poète
, les petits marquis sur leur fade galanterie, et
us pas, mon cher duc, » lui répliqua Montausier, « que le ridicule du
poëte
de qualité vous désigne encore mieux ? » Les com
e honnêtement avec lui, le duc de Saint-Aignan (Beauvillers), mauvais
poëte
, sans douée, comme tout grand seigneur de l’Acadé
tre les types des personnages du Misanthrope dans l’entourage même du
poète
. Ici Alceste devient Molière lui-même ; sous les
qui dépasse l’accent mélancolique n’appartient pas aux sentiments du
poète
et n’est que le produit de son imagination. Avan
l, et de la manière dont Molière a compris son art. IV L’art du
poète
n’est pas de voir et de copier : « .Être poète, c
art. IV L’art du poète n’est pas de voir et de copier : « .Être
poète
, c’est créer, et qu’est-ce créer, sinon produire
r, sinon produire de nouveaux êtres21 ? » Mais les types que crée le
poëte
dramatique, ne sont ni des abstractions, ni des s
ne une âme prise dans la profonde connaissance du cœur de l’homme. Le
poète
comique puise .ses inspirations à deux sources di
es éternels de l’art ; en un mot, observer et créer, voilà le rôle du
poëte
comique ; et tel fut le secret de Molière. « Com
peare et Cervantès, Molière appartient à cette race de penseurs et de
poètes
qui créent dans le domaine de la fantaisie un mon
é l’autre 25 ! » C’est à tort qu’on a comparé la manière du grand
poète
à celle de la Bruyère 26. « Je rends au public c
a société, dit Chamfort, ont une liaison intime et nécessaire, et les
poètes
comiques ont toujours peint, même involontairemen
es œuvres à des proportions indignes dit génie, et rabaisser l’art du
poëte
comique au triste niveau de la satire personnelle
en particulier des hommes, de sait siècle , voilà donc tout. L’art du
poëte
comique. Appliquons cette théorie au Misanthrope.
commun, qui n’a pu échapper au regard observateur de Molière. Que le
poëte
ait en outre emprunté quelques traits à ses conte
e le travers le plus commun de cette époque, où tout cercle avait son
poëte
: « L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour, moin
« L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour, moins modeste encore qu’un
poëte
de profession, qui a toute la rancune de l’orguei
ture de cette société elle-même a été subordonnée, dans le travail du
poëte
, à une conception plus grande, plus vaste, pour r
personnalité de Molière dans le Misanthrope. Quoi de plus naturel au
poëte
que de mêler aux créations de son génie des allus
pris pour Célimène ? Car la coquetterie après tout est un vice, et le
poëte
était maître de le rendre odieux; mais il nous re
Célimène 45. » Oui, tous ces souvenirs, évoqués de la vie intime du
poëte
, se pressent dans notre esprit, et nous obligent
que le Misanthrope, sans action, est si intéressant; c’est le cœur du
poëte
qui s’ouvre, c’est dans le cœur de Molière que vo
on, et possédant eu eux une “étincelle de ce feu sacré qui animait le
poëte
48. Bouillon, 21 mars 1862. B. VAN HOLLEBEKE.
et que le vrai pacte tragique, qui l’est avec art, est en même temps
poète
comique5. » Le Banquet se termine par ce piquant
, qui s’extasient mal à propos à tous les endroits tragiques de leurs
poètes
comiques, et apprécient peu la pure comédie. Il a
aire. C’est dans ce sens seulement que Socrate a pu dire qu’« un vrai
poète
tragique est en même temps poète comique, » et, s
t que Socrate a pu dire qu’« un vrai poète tragique est en même temps
poète
comique, » et, si cette proposition reste contest
s yeux aux aveugles, ni fermer la bouche aux sophistes. Mais quelques
poètes
, et même le plus grand nombre, ont altéré la comé
pour moi Aristophane, Shakespeare, et aussi (je le dis bien haut) un
poète
obscur et méprisé dans sa nation, parce qu’une ra
gloire de rendre à l’immortalité ? Ainsi soutenu par la minorité des
poètes
parfaits, par Platon, par l’évidence même, je vai
ger, que la critique ignorante et routinière ont consacrées parmi les
poètes
, et tantôt à élever ce qui est abaissé, tantôt à
vec la poésie. L’enfance est gaie ; mais combien d’hommes, combien de
poètes
ont su conserver ou rappeler les joyeux celais de
rt entre les mains avides de ses héritiers11 ! Je ne demande point au
poète
comique une morale positive ; je ne lui demande m
i est permis de produire sur la scène le vice lui-même, pourvu que le
poète
ait une assez grande intelligence de son art et a
ourberie ; il ne faut pas que je m’indigne contre les fourbes ; si le
poète
laisse la moindre place à l’indignation ou à la p
un caractère spécial. Cette forme est simple, une, grande, sévère. Le
poète
marche rapidement et nous entraîne à sa suite ver
contradictions même, voilà son empire : illa se jactet in aula . Le
poète
comique doit éviter par-dessus tout de fixer sur
sans but et sans suite, sur une infinie diversité de choses, et si le
poète
ose lui faire violence, en exigeant de lui la dis
e comique s’évanouit. II Aristophane est le premier de tous les
poètes
comiques18. Cette supériorité universelle si mani
Si l’antique liberté était rendue à la comédie moderne, les meilleurs
poètes
d’Allemagne ou de France ne ressusciteraient pas
rt vers un but21. L’unité d’impression est la grande préoccupation du
poète
: de peur de l’affaiblir ou de la troubler, il év
re, une fidèle image de cette démocratie excessive contre laquelle le
poète
dirigeait ses coups25. Ses comédies ont bien chac
r à la pièce, avait beau être sérieux en lui-même, il montrait que le
poète
ne prenait pas au sérieux la forme dramatique27 ;
s d’Aristophane et le vieil idéal comique disparu ; il faut juger les
poètes
de la comédie nouvelle d’après un idéal nouveau.
chose se passe dans la république des lettres : une cité nombreuse de
poètes
se contente d’exprimer un type inférieur, une idé
imer un type inférieur, une idée abaissée de la comédie ; une cité de
poètes
d’élite cherche à réaliser le type absolu, l’idée
s à travers les littératures étrangères, de mettre au premier rang ce
poète
, et de proposer son idéal à nos Allemands, qui ch
nationale29 ? La suppression du chœur, la défense formelle faite aux
poètes
par le gouvernement d’introduire des personnages
de prose. La gaieté a changé de place. Elle n’est plus dans l’âme du
poète
, elle est dans les caractères et dans les situati
té est l’écueil où va se perdre la foule des comédies, pendant que le
poète
, qui comprend l’essence de son art, lutte contre
n. L’écueil est tourné, et la comédie nage en pleine gaieté, quand le
poète
a fait la place petite à l’exactitude psychologiq
et la serre de toutes parts ; mais le prix des efforts que tentera le
poète
n’est autre que le salut de la comédie elle-même.
pas par un mariage36 ? Que l’on se rassure. Je ne conseillerai pas au
poète
comique de se conduire en écolier révolté, et de
s par là les inventions gaies qui procèdent de l’imagination libre du
poète
, les situations impossibles, les figures fantasti
umenos de Térence, sinon des drames tout pleins de pathétique ? Si le
poète
, évitant le plus possible tout mélange de sérieux
s de Molière. Que si enfin, animé par une veine heureuse de folie, le
poète
comique se joue de ses propres inventions, les ex
à la poésie. Ne nous laissons pas de lui répondre qu’il est permis au
poète
d’inventer une fable aussi hardie, aussi fantasti
isse pas ses travers, soit qu’il les connaisse et les cache, l’art du
poète
consiste à laisser percer son caractère, comme à
é qui a usurpé et gardé jusqu’à aujourd’hui le premier rang parmi les
poètes
de la comédie nouvelle et même de toute la littér
J’arracherai le voile qui cache aux Français la vraie figure de leur
poète
favori, non pour faire tomber tout leur enthousia
et l’épurer, et s’ils continuent à appeler Molière le plus grand des
poètes
comiques, messieurs, sachons être indulgents pour
emarquer en concluant ce premier point : l’une, c’est que beaucoup de
poètes
comiques en avaient fait autant avant lui ; l’aut
d’un grand effet, et nous pouvons juger par là de la force comique du
poète
grec89. Le Tartuffe est une belle satire en forme
mille, le soulagement du public et notre reconnaissance pour le grand
poète
qui, par un coup de son art, vient de nous délivr
r toute leur science, Du faux avec le vrai faire la différence96, le
poète
, mêlant l’utile à l’agréable, nous empêche de pre
de la morale et de la comédie sont entièrement fausses. Le secret du
poète
comique pour empêcher que nos sentiments moraux n
i veut bien n’être pas de la fête, mais qui la surveille de loin ; le
poète
comique ne l’invite pas à prendre place à table ;
e, sans s’en douter, possède le vainqueur de ce vainqueur de tous les
poètes
comiques. Messieurs, le moment est venu de parler
it écrivain de la comédie française, mais, à coup sûr, son plus grand
poète
. La pièce est précédée d’un prologue. Legrand lui
d’escalader le Parnasse, rencontre Thalie qui cherche précisément un
poète
. Elle vient de rebuter Plaisantinet, parce qu’il
n, victime des machinations de Tartuffe. Pourquoi cela ? parce que le
poète
a eu bien soin de ne nous intéresser à aucun des
n s’y résignait à l’anarchie, plutôt que d’enchaîner l’imagination du
poète
, relativement aux desseins et à la conduite qu’il
tional, sans l’avoir véritablement trouvé.— Septième leçon. 30. Le
poète
n’est plus dominé par une verve joyeuse, mais il
uvent plaisanté Euripide sur cette direction vers l’utile. Ce dernier
poète
était en effet l’avant-coureur de la nouvelle com
e la liberté de tout dire, qu’avaient à un si haut degré les premiers
poètes
comiques. — Septième leçon. 47. Si le sérieux
our arriver à la tragédie bourgeoise . — Septième leçon. 48. Si le
poète
se borne à présente le côté risible des caractère
a comédie d’intrigue de s’écarter du cours naturel des événements. Le
poète
nous présente, il est vrai, tout ce qu’il y a de
t employé. Benserade, esprit galant, y concourt avec Molière, l’un en
poète
du roi de France, autre en poète du roi jeune et
nt, y concourt avec Molière, l’un en poète du roi de France, autre en
poète
du roi jeune et galant. Le roi comble Molière de
rons tenir sur les fonts de baptême avec Madame, le premier enfant du
poète
. Comment l’opinion publique contestera-t-elle à u
sement de force par le concert des éloges que donnèrent au roi quatre
poètes
à jamais célèbres : Molière et La Fontaine, Racin
enre de conversation à laquelle elle se plaisait qui inspira au jeune
poète
ces contes auxquels on reproche une liberté plus
e Bouillon trouvait du plaisir dans cette société ; elle présenta nos
poètes
à ses sœurs, la duchesse de Mazarin et la comtess
ière satire, où il invite la munificence royale à se répandre sur les
poètes
. Colbert, d’après le rapport de Chapelain, avait
e de son ode. Aujourd’hui que nous possédons les œuvres de ces quatre
poètes
, nous pouvons nous figurer quelle était la force
s noble et le plus cher de leurs intérêts : l’intérêt de leur talent.
Poètes
satiriques l’un et l’autre, il leur importait d’ê
t faisait une mode de tout ce qui était de son goût. L’essor des deux
poètes
étant plus libre d’appréhensions, leur talent en
r et la ville goûtèrent ou subirent d’assez bonne grâce les leçons du
poète
, qui n’eut de lutte à soutenir que contre l’hypoc
igation, il n’y aurait d’égal à l’impudence du roi que la bassesse du
poète
. Grâce à Dieu, nous n’avons pas à déplorer ce dou
oi veut-on encore attacher un stigmate d’infamie au front de ce grand
poète
? Que peuvent donc nous offrir en retour, et comm
e porte-t-elle pas sur tous les types généraux créés par le génie des
poètes
, dont on peut faire tous les jours de fausses app
la perversité que qualifie ce mot vengeur ; la bonne foi sait gré au
poète
de lui avoir donné le signalement du monstre, pou
ne sont faciles que par de perpétuelles transactions. L’intention du
poète
était de faire voir ce qu’il convient d’accorder
où elle peut donner prise à la critique, et l’on s’émerveille que le
poète
ait pu trouver tant de ressources dans un sujet s
e se trouve sans alliage et enlever ainsi à Molière la palme qu’aucun
poète
comique n’osera lui disputer. Aussi la postérité
oire, vient d’être mis en doute, ne disons pas en péril, par un grand
poète
. La Fontaine, c’est la fleur de l’esprit gaulois
aussi ce qu’il voulait. La Fontaine, qui ne se pressait jamais, fut
poète
un peu tard, mais il le fut à son heure et en ple
le soupçon ; mais, en général, on prit presque au mot la modestie du
poète
. L’admiration des anciens fermait en partie les y
s écarts de sa muse. La Fontaine n’a pas songé tout d’abord à être un
poète
moral. C’est le goût des plaisirs qui l’attira au
La Fontaine s’est émue ; il n’avait que le goût des vers, et le voilà
poète
! Malheureusement le génie poétique de La Fontain
tre oreille. Et sait-on ce qui mettait si à l’aise sa conscience de
poète
? C’était l’autorité d’Horace et de Cicéron. « La
es, à la poésie gnomique par les préceptes. Ce n’est pas tout, car le
poète
intervient souvent en personne. Le charme suprême
ces compositions, c’est la vie. L’illusion est complète ; elle va du
poète
, qui a été le premier séduit, aux spectateurs qu’
premier séduit, aux spectateurs qu’elle entraîne. Homère est le seul
poète
qui possède cette vertu au même degré. La Fontain
s cela, l’homme et le moine ne s’en trouvent pas mieux. Sans doute le
poète
est d’humeur débonnaire, mais la flèche qu’il a p
vouloir mal de sa franchise, après cet humble aveu de sottise ? Notre
poète
, dans ses Fables, comme madame de Sévigné dans se
tervalle, la pensée et le langage de La Fontaine. Avons-nous chez nos
poètes
les plus soutenus de plus beaux vers que ceux-ci
à cent actes divers. Le parallèle entre le génie de ces deux grands
poètes
était donc inévitable. Chamfort l’a fait de main
et de mettre en lumière certaines analogies qui rapprochent ces deux
poètes
philosophes, si français et si humains, si modern
vre le cachet de leur originalité. Rome et la Grèce nous opposent des
poètes
qui soutiennent la comparaison avec Corneille, Ra
Molière Des
poètes
français, Molière, après La Fontaine, est le plus
te admiration du dix-septième siècle, de trouver que Molière était un
poète
à côté de Racine, e non loin de Despréaux, un pro
eux et des plus beaux esprits dont se soit parée la comédie, un grand
poète
appelé Regnard, l’auteur du Joueur et des Ménechm
et grande comédie, ah ! la belle comédie ! Et puisque enfin tous les
poètes
comiques, à commencer par Aristophane et Plaute,
audeville, ne sont qu’un seul et même comédien nommé Molière, ah ! le
poète
incomparable et l’immortel comédien ! » Il faut
ache de Richelieu. C’est trop encombrer les premières années de notre
poète
, que d’en faire un des témoins de ce drame sangla
ti, que de le montrer, sitôt, protégeant Molière, son condisciple. Le
poète
a déjà vingt-trois ans, et bien vite il a pris so
’écrire un joli couplet à ce sujet. C’était déjà, parmi Messieurs les
poètes
et les comédiens, la mode (il fallait bien rassur
uvons depuis sa sortie un peu brusque de son premier Théâtre, un vrai
poète
, applaudi d’abord pour son œuvre, et bientôt pour
e avait une belle maison. Tout ceci est assez confus dans le récit du
poète
d’Assoucy, qui suivait Molière à la piste, et lui
s infinies dans sa propre invention ; il est comédien avant d’être un
poète
comique. Ainsi commencèrent les illustres fondate
enas ? Une fois qu’il eut trouvé le grand secret, cherché par tant de
poètes
ses contemporains1, il comprit toute sa vocation.
. » Enfin, quelle que soit la salle, obscure ou brillante, voilà le
poète
à Paris ; le voilà directeur de comédies et de co
re, et la première fois que le roi Louis XIV applaudit aux efforts du
poète
et du comédien qui devait prendre un si grand rôl
au. L’inauguration du théâtre élevé par Richelieu provoqua dans notre
poète
une malheureuse idée. Il lui semblait qu’il devai
ire sons de meilleurs auspices, mais déjà le roi savait le nom de son
poète
. À la cinquième représentation disparut son ennui
amais songé à le reprendre, non plus que Mirame. Le roi se souvint du
poète
! Il eût cherché vainement autour de lui un amuse
épendante. Ce roi-là, très intelligent, se servit tout d’abord de son
poète
pour se moquer des petits marquis, des petits bar
, le nivellement de Richelieu par la hache. Ainsi s’établit, entre le
poète
et le jeune roi, on dirait aujourd’hui « une ente
roi, on dirait aujourd’hui « une entente cordiale », et sitôt que le
poète
comprit qu’il était nécessaire à la joie et peut-
, appelait à son aide, en cette maison des féeries, les peintres, les
poètes
, les comédiens, les musiciens, tous les artistes
en ne manquât à ces fêtes de l’esprit ! Ces quinze jours suffirent au
poète
; il fit sa comédie, il dressa son théâtre à l’ex
; ils comprenaient que pas un, par exemple, depuis qu’il y avait des
poètes
comiques, n’avait imaginé le Misanthrope, un héro
s et les historiens, elle fut le mauvais génie et le malheur du grand
poète
; elle excita sa jalousie ; elle fit connaître à
chantait sans cesse et sans fin : Domine salvum fac regem ! Mais, le
poète
en proie à tous les chagrins domestiques ; le mal
ux avant l’heure ; il succombait sous sa triple tâche de comédien, de
poète
et de directeur de théâtre. Il avait craché le sa
ur ton demi petit écu, tu vas voir expirer, devant toi, le plus grand
poète
du monde. Jamais les empereurs romains, dans tout
honneurs. Le roi, ingrat comme tous les rois, s’inquiéta peu du grand
poète
qui ne pouvait plus l’amuser. Et pendant que Desp
l’insolence des valets, qui se trouvaient déshonoré de manger avec le
poète
; le jour où, pour répondre à d’odieuses calomnies
Molière à de graves dérèglements. Son innocence, qui avait charmé le
poète
, était de celles auxquelles il n’a manqué que l’o
la plaindre qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être
poète
pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je
et qui nous montrent, à son premier éveil, le talent comique du jeune
poète
. Molière les a mis dans la bouche d’Eliante, et i
a province. Mais la comédie est malaisément provinciale. Il y eut des
poètes
comiques à Athènes, à Rome, à Paris; il n’y en eu
endant que vienne son tour. Dans les petits centres, au contraire, le
poète
serait réduit à jouer des ridicules qu’on n’y aur
hercherait en vain l’analogue dans les grandes œuvres de moins grands
poètes
. C’est à L’Amour médecin que nous devons le mot f
de, ou plutôt cette divination des choses humaines, qui fait le grand
poète
. Voyez dans L’Amour médecin ce père qui adore sa
e aussi haut; mais il ne lui fut plus possible de se surpasser. Comme
poète
comique et de verve, il eut le rare bonheur, non
er de nous faire une idée des principes qui le dirigèrent. Il est des
poètes
sur lesquels une étude analogue à celle que nous
uelque chose de plus qu’un homme. L’hôtel de Rambouillet n’ouvrit aux
poètes
que la carrière des succès de mode et d’amour-pro
ton des œuvres les plus pures de Racine ne rappelle en rien celui des
poètes
qui s’inspiraient de l’hôtel de Rambouillet ? Non
a; mais elle ne reverra plus don Garcie. L’auteur italien, Cigognini,
poète
de peu de renom, et en tout cas bien inférieur à
s sur les indécences dont L’École des femmes était accusée, arrive un
poète
nommé Lysidas. Comme s’il voulait, avant de se pr
de raisonnement pour nous empêcher d’avoir du plaisir. La plupart des
poètes
qui ont eu un succès quelconque et dont on a cont
-ce enfin que cette préface de Cromwell, par laquelle Victor Hugo, un
poète
assurément, a préludé à ses réformes dramatiques
eu pour point de départ une déclaration des droits et des devoirs du
poète
. Molière est un des rares écrivains du XVIIe sièc
e trop lire, depuis que vous faites imprimer. » Racine et Boileau, le
poète
, trouvèrent cette répartie si bonne qu’ils en fir
c. De nos jours on a fait précisément l’inverse. On a réclamé pour le
poète
je ne sais quelle inviolabilité; on a voulu le so
regarde pas, critique malencontreux ! Quoi ! Juger des fantaisies du
poète
. C’était bon du temps de Racine et de Boileau, ge
notre condescendance, c’est que nous lui permettions d’examiner si le
poète
a réussi à rendre sa pensée. Mais quant à cette p
urprise. Il est permis de penser que la position faite par Molière au
poète
, plus humble en apparence, est en réalité plus di
humble en apparence, est en réalité plus digne et plus salutaire. Le
poète
qui s’affranchit de toute espèce de tutelle assuj
omme le reste. Ce petit bout d’estime que, du haut de sa grandeur, le
poète
nous témoigne encore, ne trahirait-il pas quelque
ne encore, ne trahirait-il pas quelque reste d’humaine faiblesse ? Le
poète
est dieu, ou, tout au moins, il est prophète. Mai
. Les grandes œuvres poétiques, d’ailleurs, ne sont pas celles que le
poète
combine dans le silence du cabinet, animé d’un en
aut des échos, des voix qui répondent à sa voix et la soutiennent. Le
poète
entonne ; mais le peuple doit prendre part à ses
orrespondance mystérieuse, s’ils ne s’enflamment pas mutuellement, le
poète
faiblira ou se perdra dans de bizarres symphonies
la table du chef, honoré d’une place à sa droite, n’est pas l’unique
poète
de l’assemblée; tous les convives le sont; tous c
orme, oui. À cet égard elles sont devenues cruellement prosaïques. Le
poète
n’a plus de lyre; il écrit comme le vulgaire, peu
s ont changé, l’essentiel est demeuré le même. Aujourd’hui encore, le
poète
a besoin, nnon seulement des critiques, mais de l
isolement peuvent produire quelque curiosité littéraire; mais le vrai
poète
est semblable à Antée; il n’a de force qu’autant
resses, elles n’auront plus que des sujets rebelles. Qu’est-ce que ce
poète
qui, vivant pour lui-même, étranger à ce qui fait
œurs, descend de temps à autre jusqu’à nous et s’écrie : « Je suis le
poète
; voici ce que la muse m’a révélé, prosternez-vous
a révélé, prosternez-vous et applaudissez ? » Oh! que j’aime mieux le
poète
du bon vieux temps, qui ne croyait pas s’humilier
olière les joue eux-mêmes, c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir. » Les
poètes
de la Renaissance, malgré leur mépris pour le cru
t au Tartuffe. Mais cela même en double le prix à nos yeux. Seuls les
poètes
souverains se rendent coupables de tels plagiats.
ent venir en tout temps et ne devoir rien qu’à eux-mêmes ; les grands
poètes
ont des précurseurs. Mais n’est-ce pas une chose
censeurs du Tartuffe, et démontrer que, même à leur point de vue, le
poète
français est justifiable. Certainement, il y a da
re dans les saillies d’une folle gaîté, l’inspiration fondamentale du
poète
grec. Nous en dirons peut-être plus tard quelque
Bruyère a fait l’œuvre d’un observateur pénétrant, Molière celle d’un
poète
. En faut-il conclure que Tartuffe soit moins vrai
parfois avec une curiosité inquiète, mais sans cesser d’avoir foi au
poète
. En second lieu Tartuffe a sur l’Onuphre de La Br
. En cela il se montre créateur; ce talent n’appartient qu’aux grands
poètes
. Il est beaucoup d’officiers capables de marcher
Ici tout est achevé, et pourtant rien n’est conclu. Le dernier mot du
poète
est un mot de doute et d’espérance. C’est vers l’
and éloge, qu’il est à la fois le plus humain et le plus français des
poètes
français. Il suffît, pour voir avec quel rare bon
imple dialogue les éléments essentiels du drame. Tout sert aux grands
poètes
. Une parole jetée en l’air, au milieu d’un entret
he de pruderie prétentieuse, et nous la connaissons à fond. Ce que le
poète
nous a fait voir n’est pas grand’ chose; mais il
tes qu’elles soient, n’en trahissent pas moins les ravages du ver. Un
poète
superficiel pourra jouer quelque ridicule, sans r
s accusations banales dont elle a été l’objet. Que dans les œuvres de
poètes
de second ordre la parole tue l’action, cela n’a
rencontrer quelque problème philosophique et moral. Sans doute si le
poète
crée ses personnages en vue d’une thèse, il aband
ésie; mais si le problème naît de lui-même du caractère des héros, le
poète
rie sort ni de son droit ni de son rôle, et l’on
ps : marquis ridicules et vaniteux, prudes hypocrites et doucereuses,
poètes
pédants et affectés, coquettes gracieuses et médi
e que le Tartuffe, est né d’autre chose que d’une simple fantaisie de
poète
; il avait été aussi préparé de longue main, soit
Il ne faut jamais pousser trop loin ces sortes d’interprétations : un
poète
tel que Molière ne s’asservit pas. Cependant le r
ffrir encore une fois l’oubli, le pardon et l’amour ! Pauvre et grand
poète
, que de fois sur la scène son rire dut être forcé
entre tous, qui ressemblent au festin du pélican, et par lesquels le
poète
amuse et charme la foule, mais aux dépens de sa v
sait pas l’auteur, le déclara du plus mauvais goût, sur quoi les deux
poètes
se dirent des choses très vives. Enfin, pour rend
ombre d’imitateurs, et elle a été généralement blâmée. Aujourd’hui un
poète
comique serait très mal venu à suivre l’exemple d
ènes. Sans doute il y a entre eux cette différence que, tandis que le
poète
grec osa s’attaquer à Cléon, Molière cherchait à
. Que vous dirai-je encore ? Ce n’est pas la fiancée que chantent les
poètes
allemands; elle est plus simple et plus pratique;
ridicule sembleraient devoir jeter quelque monotonie dans l’œuvre du
poète
; mais il les a nuancés avec art. Philaminte, la
nt pas moins saisissantes, et l’on admire la fécondité créatrice d’un
poète
dont le génie a ainsi transformé la réalité en un
mées à profusion dans son Gargantua et dans son Pantagruel, plus d’un
poète
comique avait essayé de les transporter sur la sc
fable. Mais ce refuge au moins a été respecté. Peut-être, de tous les
poètes
français du XVIIe siècle, celui qui se rapproche
sont pas des traits d’esprit, mais des traits de nature; toujours ce
poète
souverain qui, en abordant un type par son côté c
n, plus délicate que l’hermine de la fable, devait trouver à celle du
poète
comique des façons un peu cavalières. Boileau, si
nd ses adversaires: les démagogues, les ambitieux, les sophistes, les
poètes
nouveaux, tous ceux qui, en politique ou en litté
elles sont même infiniment moins hardies que celles de la plupart des
poètes
comiques, ses devanciers. Sans aucun doute, la dé
ns; en littérature, il n’est pas moins vrai. C’est un bonheur pour le
poète
comique, que la nature même de son art risque de
re grossier, de voir les sociétés les plus élégantes; en revanche, le
poète
tragique, à qui l’élévation est nécessaire et nat
ne expérience pareille est possible sur les vers d’un grand nombre de
poètes
. L’image s’y ajoute à l’idée ; elle l’explique, e
r cela de subir une métamorphose laborieuse : elle s’est présentée au
poète
sous cette forme vivante. Chez Musset l’image est
non commune, Par le chemin du ciel courir à leur fortune. Parmi les
poètes
comiques de la France, il n’en est pas qui aient
a flamme d’un long habit de cendre; lui qui a tracé le portrait de ce
poète
dont les vers sont payés par de bons bénéfices, e
le manteau sur le nez, L’âme bizarrement de vapeurs occupée, Comme un
poète
qui prend les vers à la pipée. Voilà ce que l’on
de Malherbe : il avait d’un trait vengeur fait justice de ces froids
poètes
dont nul aiguillon divin n’élève le courage, et q
us heureuse de son génie, Schiller a indiqué le lot qui appartient au
poète
: « Partagez la terre entre vous, » crie Jupiter
éclame la dîme de tout. Seul et longtemps après les autres, arrive le
poète
. Hélas! il n’y avait plus rien ; chaque chose ava
plus rien ; chaque chose avait son maître : « Malheur à moi ! dit le
poète
, en se jetant à genoux devant le trône de Jupiter
-tu lorsque l’on a partagé la terre ? — J’étais auprès de toi, dit le
poète
. Le regard fixé sur ta face, l’oreille tout entiè
Donc, si nous en croyons cette belle allégorie, le ciel est le lot du
poète
. Mais un don pareil n’a toute sa valeur qu’autant
ue l’on en jouit avec d’autres. Aussi soyez bien convaincus que si le
poète
a accepté le ciel en partage, il s’y est réservé
ccupée de choses plus pressantes, le laisse aller tout seul; alors le
poète
, contemplant de haut les mesquines agitations des
tations des hommes, leur lance la flèche de l’ironie. Dans un sens le
poète
est toujours accompagné. Même dans les siècles le
vi par quelques-uns ou plus triste d’être abandonné par plusieurs, le
poète
peut, à. son gré, et toujours avec raison, s’aban
e d’Aristophane : il est à la fois le plus gai et le plus mordant des
poètes
comiques. Dans chacune de ses pièces, le jeu, un
près Aristophane. Schlegel a raison lorsqu’il insiste sur la gaîté du
poète
grec, et lorsqu’il soutient que cette gaîté, malg
comique peut atteindre à de hautes et vastes proportions, lorsque le
poète
, s’élevant au-dessus des faits particuliers, ne c
emander si l’horizon de Molière a autant d’étendue que celui du vieux
poète
grec. Deux institutions auxquelles, au XVIIe sièc
e mouvement et de contrastes, comme il convenait à la comédie et à un
poète
tel que Molière. L’Avare, L’École des femmes et p
Or il est clair que pour atteindre à l’idéal du genre, il faut que le
poète
s’attache à son objet, le rende avec une maligne
’est dans un entre-deux bâtard qu’il faut chercher une place pour les
poètes
dramatiques de la France. Quoique postérieurs à S
la poésie dramatique ne résultent pas seulement du fond sur lequel le
poète
travaille, mais aussi de son genre de culture à l
-même, de son goût et du tour de son imagination. Par la forme chaque
poète
imprime le sceau de son esprit sur les sujets qu’
ète imprime le sceau de son esprit sur les sujets qu’il aborde. Si un
poète
italien ou français s’emparait d’une de ces légen
du passé, cet esprit de régularité et d’harmonie que respectaient les
poètes
classiques, on sacrifiait l’une des plus précieus
u talent de Racine. Mais voici des formes semblables employées par un
poète
plus audacieux et à la touche plus hardie. C’est
quelle la femme n’est plus la femme. Peut-être pensera-t-on qu’ici le
poète
exagère. Sans doute il faut faire la part de cett
ce qu’elle prouve, cela prouve ou que l’on n’y entend rien ou que le
poète
est sorti des conditions de son art. Mais si le p
rien ou que le poète est sorti des conditions de son art. Mais si le
poète
n’enseigne par directement, il peut donner à pens
son œuvre est de même nature que celles de l’exemple ou de la vie. Le
poète
nous montre les choses et les choses parlent. Peu
’éloquence qu’il n’a pas la sotte prétention de parler pour elles. Le
poète
dramatique ne s’impose pas à ses personnages; il
eindre. Au milieu d’une grande variété de créations par lesquelles le
poète
prouve qu’il sait deviner ou sentir les choses qu
x, et chercher à se rendre compte de cet esprit général qui trahit le
poète
, et par lequel il peut exercer aussi une action m
tre moins satisfaits si nous cherchons ce qui peut trahir l’esprit du
poète
. La société au milieu de laquelle il nous place n
s on peut répondre d’un mot. À n’en juger que par les tableaux que le
poète
fait passer devant nous et qu’il nous invite à ét
moment dans la vie, une scène dans la grande comédie du monde, et le
poète
laisse au lecteur le soin de les rattacher au gra
e l’œuvre, et cette instruction est sans doute utile et juste. Que le
poète
ait concentré notre attention sur ce point, c’éta
rs forfaits, peu importe. Si nous dépassons les limites de l’œuvre du
poète
, si nous éludions le monde en demeurant fidèles à
en apprécier les travers qui ont quelques rapports avec celui dont le
poète
nous a présenté une image si fidèle. Qu’est-ce qu
ropos. Les comédies de Molière ne sont pas le lait des faibles. Aucun
poète
comique n’a été plus loin dans la peinture du vic
Patelin, nous cherchons de quel esprit général est animée l’œuvre du
poète
, nous aurons quelques réserves à faire, et nous s
grecs ou latins. Aristophane, vous le savez, est le plus indécent des
poètes
comiques. Rien n’est assez scabreux pour l’effray
e. Il persécuta Euripide, parce que Euripide était le plus habile des
poètes
novateurs, qui rompaient avec les vieilles tradit
ale de quelques-unes des pièces de Molière. Acteur, chef de troupe et
poète
, il a écrit nombre de comédies pour satisfaire au
ccompagnées de délicatesse. La plupart des grands écrivains du temps,
poètes
ou prosateurs, ont entrevu un idéal semblable et
ine énergie nous empêche de songer à des bienséances, que pourtant le
poète
observe toujours. Plus tard, rompant le silence d
l y a entre Molière et Racine deux différences capitales. Le génie du
poète
tragique ne prit tout son essor que sur la fin de
les choses simplement et telles qu’elles sont, sans vouloir faire au
poète
un subtil procès d’intention, il est difficile de
permis d’exiger plus encore. Il est toujours délicat, surtout pour un
poète
dramatique, de s’attaquer à une fausse imitation
amatique, comme le Tartuffe, ne prête pas à mille interprétations. Le
poète
a beau prendre ses précautions et flanquer le hér
avoir cependant un préservatif efficace dans l’ensemble de l’œuvre du
poète
et dans l’autorité de son nom. Bossuet, poète com
’ensemble de l’œuvre du poète et dans l’autorité de son nom. Bossuet,
poète
comique en même temps que père de l’église, s’il
faut plutôt l’en remercier. Qui sait si l’opposition que rencontra le
poète
comique, si les objections qui lui furent faites,
es séparer; il faut les juger l’une par l’autre. Les contemporains du
poète
ont pu ne pas le comprendre; mais, aux yeux de la
cette œuvre immense, vaste satire, variée comme le siècle où vécut le
poète
, semblait n’être destinée qu’à railler les traver
vait deux arènes, le théâtre et la chaire; elle avait deux héros : le
poète
séducteur; dont l’amour était le thème favori, et
re prédicateur, qui parlait de la mort et du jugement. En général, le
poète
et le prédicateur restaient strictement dans leur
ante. Sa pensée était de celles dont on n’a pas conscience: pensée de
poète
, pensée d’enfant. Qui sait s’il n’a pas ri quelqu
des plus profondes, s’il plaisantait ou s’il parlait tout de bon. Le
poète
est comme la Sibylle: sur le trépied où le dieu l
à coup sous le poids de sa corruption. Etrange destinée que celle du
poète
comique ! Qu’il se nomme Aristophane ou Molière,
’abîme à côté duquel on riait ou dansait, cet abîme qu’entrevoyait le
poète
et qui engloutit sa proie. Pauvre poète, nul n’a
, cet abîme qu’entrevoyait le poète et qui engloutit sa proie. Pauvre
poète
, nul n’a pris garde à ses discours, sauf pour s’e
de sombre mélancolie. Hélas ! quand le rôle de prophète est dévolu au
poète
comique, c’est qu’il est déjà trop tard, et que l
e. Le Théâtre et la Société ont une liaison intime et nécessaire. Les
Poètes
comiques ont toujours peint, même involontairemen
qui aurait semblé impossible avant que Molière l’eût exécuté. Jamais
Poète
comique ne rencontra des circonstances si heureus
présentaient avec une franchise et une bonne foi très commode pour le
Poète
comique. La société n’était point encore une arèn
ment les traits les plus opposés se confondre dans le caractère de ce
Poète
. Satire cynique, censure ingénieuse, parodie, vra
e Ménandre ! La Comédie avait pris sous lui une forme plus utile. Les
Poètes
que la loi privait de la satire personnelle, fure
esse ; voilà ce qu’on vit sur la Scène comme dans le monde. Quand les
Poètes
Latins peignirent ces mœurs, ils renoncèrent au d
ure vraiment théâtrale ; et dans ce sens le Sage de la Grèce était le
Poète
comique des honnêtes gens, Aristophane n’était qu
emandant qu’est-ce qu’un pauvre ? n’est-il pas en effet un excellent
Poète
comique ? La Comédie, au moins celle d’intrigue,
Comédie ? C’est la représentation naïve d’une action plaisante, où le
Poète
, sous l’apparence d’un arrangement facile et natu
ts une utilité morale, et laisse voir le Philosophe caché derrière le
Poète
. Que ne puis-je montrer l’application de ces prin
int attirés, en se proposant ce but si utile, le seul convenable à un
Poète
comique, qui n’a pas, comme de froids Moralistes,
n’ai que faire de vos dons , a-t-on pu se méprendre à l’intention du
Poète
? Il eût pu sans doute représenter ce fils toujou
ran et une victime ; mais la vérité, mais la force de la leçon que le
Poète
veut donner aux pères avares, que devenaient-elle
ne le fut le siècle passé. C’est ce désir d’être utile qui décèle un
Poète
philosophe. Heureux s’il conçoit quels services i
uction d’un ridicule : tels sont dans tous les temps les devoirs d’un
Poète
comique. Et ne peut-il pas quelquefois s’élever à
a le courage de refuser un duel. Cet usage n’apprendra-t-il point aux
Poètes
quel emploi ils peuvent faire de leurs talents ;
s complices ! Naïveté d’un effet toujours sûr au Théâtre, mais que le
Poète
ne rencontre que dans les états subalternes, et j
me de la nature, ni l’homme de la société, la lecture réfléchie de ce
Poète
pourrait lui tenir lieu de tous les livres de mor
ccomber à la mélancolie : destinée qui lui fut commune avec plusieurs
Poètes
comiques ; soit que la mélancolie accompagne natu
eurs qui, par leurs talents, auront caché la misère et la nullité des
Poètes
. Tous ces drames, mis à la place de la vraie Comé
c, dans la possession desquels on ne veut point être inquiété ; et le
Poète
est forcé de les ménager comme des coupables puis
ut inconnu à Molière, ne donneraient-ils pas de nouvelles leçons à un
Poète
comique ? D’ailleurs est-il certain que nos mœurs
ler le champ de la Comédie. Le terme est expiré, la Nation demande un
Poète
comique ; qu’il paraisse, le trône est vacant.
Pendant que les Allemands nous prouvent que Molière n’est pas un bon
poète
comique, nous n’avons pas cessé d’entendre les Fr
les Français chanter sa gloire : Gloire à Molière, le plus grand des
poètes
comiques ! La première règle de la comédie, c’est
s qui se succèdent246. Telle est la première règle, et Molière est le
poète
comique qui a porté le regard le plus pénétrant e
’homme de la nature, ni l’homme de la société, la lecture de ce grand
poète
pourrait lui tenir lieu de tous les livres de mor
vient et se substitue partout, et rend impossible la diversité255. Le
poète
comique, au contraire, est le miroir du monde, et
e, et son moi ne doit jamais paraître. Voilà la dernière règle : quel
poète
a su s’effacer derrière ses personnages avec auta
hoses que le Protée de la fable antique256 ? Aristophane est un grand
poète
. Il a une imagination, une verve bouffonne, une p
fond des caractères, et mettant sur la scène la morale en action, un
poète
français est devenu le plus aimable précepteur de
e de l’École des femmes, Dorante est un homme du monde, et Lysidas un
poète
pédant. Au nom du sentiment libre et spontané du
il détermine l’idée de la poésie, et fait voir que Molière n’est pas
poète
. Mais je crois que sa critique est plus ambitieus
allemande. Il ne devait pas dire : Je préfère Aristophane à tous les
poètes
comiques, parce que la comédie à tel ou tel carac
e à tel ou tel caractère, parce que je préféré Aristophane à tous les
poètes
comiques. Jean-Paul raisonne différemment. La com
i. Or, quels sont les grands caractères de l’ode ? la personnalité du
poète
s’y révèle ; l’enthousiasme l’élève au-dessus du
de la réalité ; 3º un style naturel : donc Molière est le plus grand
poète
comique287 ? Critique de l’idée a priori du co
n entendu, je parle dans l’hypothèse où nos critiques ne seraient pas
poètes
, c’est-à-dire créateurs. Le Misanthrope aussi no
mœurs prédominent trop sur l’imagination dans son théâtre ; on n’est
poète
et poète comique, que lorsque la Muse est en déli
édominent trop sur l’imagination dans son théâtre ; on n’est poète et
poète
comique, que lorsque la Muse est en délire et lie
a comédie dans vos doctes traités, le modèle éternel et universel des
poètes
comiques à travers les peuples et les âges, c’est
âtre, prévaut trop sur la satire des mœurs et sûr la raison. On n’est
poète
et poète comique, que lorsque la Muse se fait psy
vaut trop sur la satire des mœurs et sûr la raison. On n’est poète et
poète
comique, que lorsque la Muse se fait psychologue,
ritiques. Car il est raisonnable de supposer dans le génie des grands
poètes
originaux, des images idéales de leurs comédies,
divine. Quant aux idées claires des poêles critiques et des critiques
poètes
, elles peuvent aussi être a priori et positives ;
santhrope une tragédie, et Molière tout ce que je voudrai, excepté un
poète
comique. On s’écrie : Mais cela est absurde ! Je
comique est un comique moral. Les caractères spéciaux de chaque grand
poète
et de chaque grand théâtre, voilà la seule chose
s généraux qui peuvent être communs à tous les théâtres et à tous les
poètes
, les prendre pour le grand objet de la critique l
ecins, des avocats ou des professeurs de mathématiques ne font pas au
poète
l’honneur de ne l’entendre point. Certes, s’ils s
par quel excès de petitesse veulent-ils exclure Molière du chœur des
poètes
, parce qu’il a été poète à sa manière et sans rem
se veulent-ils exclure Molière du chœur des poètes, parce qu’il a été
poète
à sa manière et sans remplir les conditions de le
celui de la fantaisie ? Pourquoi mépriser Molière, parce qu’il est le
poète
, non de quelques pédants, mais de l’humanité, et
ique, à déterminer celle de la poésie pour faire voir qu’il n’est pas
poète
. Ce que je lui reproche, ce n’est pas de préférer
eproche, ce n’est pas de préférer à Molière Aristophane ou tout autre
poète
comique ; c’est d’avoir la prétention de fonder s
le menacent. Croyez-vous que nous eussions aussi bien vu cela, si le
poète
avait fait arriver sous nos yeux ce qu’il fait ra
are au culte de son génie divin. Car, ce qui l’aveuglait sur ce grand
poète
, c’était, au contraire, l’idée beaucoup trop nett
a réalité des portraits l’enchante dans le comique français ; dans le
poète
grec et dans Shakespeare, la fantaisie des tablea
n philosophe, seulement parce qu’un public ignorant tout, parce qu’un
poète
ignorant l’Esthétique, ont eu la fantaisie de l’a
rouve rien. M. Lysidas, lui, démontre que Molière n’est ni comique ni
poète
, comme on démontre le carré de l’hypoténuse. Uran
orce. Il lui est absolument impossible de prouver que Molière soit un
poète
comique. Il est vrai qu’elle s’y résigne, en cons
Tartuffe, de L’Avare et du Misanthrope est un grand comique, un grand
poète
, et si William Schlegel ou Jean-Paul le conteste,
et qu’à force de contempler ce qui est beau, les critiques comme les
poètes
finissent par oublier ce qui est pur. Rien de par
de la matière, quoi de plus immoral ? quoi de plus laid ? Mais, si le
poète
fait tristement, courageusement, le sacrifice des
ère s’abuse et que l’Europe s’abuse avec elle, en appelant Molière un
poète
comique et un grand poète comique ? Vous avez sur
e s’abuse avec elle, en appelant Molière un poète comique et un grand
poète
comique ? Vous avez sur l’Europe un avantage, vou
le sens moral plus qu’utile. Au banquet offert à tous par les grands
poètes
, les philosophes pour qui la critique est une sci
me le cercle où se meut la comédie, est naturellement sédentaire : le
poète
n’a pas besoin de faire voyager notre imagination
ils ont rendue dominante, ne reconnaissent dans la comédie qu’un seul
poète
classique, Molière. Toutes les pièces composées a
s sont si faciles à inventer, on en a tant usé et abusé, que tous les
poètes
comiques peuvent les considérer comme un bien en
çais quelque exagération dans les louanges qu’ils ont données à leurs
poètes
tragiques, mais il fuit convenir que les éloges p
ps. À l’égard de ce même genre d’enseignement, Ménandre était déjà un
poète
philosophe, et nous n’hésitons pas à placer les s
pas avec des sentences qu’il est possible de composer une comédie. Le
poète
peut être moraliste, sans pour cela que ses perso
que celle de Molière. Dans le monologue d’Harpagon, après le vol, le
poète
moderne n’a fait qu’amplifier et broder l’origina
t un grand effet, et nous pouvons juger par là de la force comique du
poète
grec. L’Amphitryon de Molière n’est qu’une imitat
’idée d’un danger réel et bien différent de l’embarras ridicule où le
poète
comique aurait eu le droit de le plonger, pour le
exclusive et prise sous un point de vue trop borné. On n’exige pas du
poète
comique qu’il présenté toujours, à côté d’un trav
t celui où il a tort seraient difficiles à fixer, et je crains que le
poète
lui-même ne s’en soit pas rendu un compte exact.
ture humaine plutôt que les mœurs de tel ou tel siècle. Il y a peu de
poètes
comiques contemporains de Molière à citer à côté
Lope de Vega, et qui, à mon avis, ne prouve aucun talent comique. Un
poète
habitué à monter sur des échasses, n’a que des mo
espèce d’aventurier, qui, après avoir beaucoup couru le monde, se fit
poète
dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes f
comédien Le Grand était contemporain de Regnard c’est un des premiers
poètes
comiques qui ait composé avec esprit de petites p
ue du caractère. Le dix-huitième siècle a produit en France plusieurs
poètes
comiques du second et du troisième rang, mais auc
iété, elle mène à la corruption la plus révoltante. Dira-t-on que les
poètes
comiques, en faisant du mariage le sujet constant
ées mal conçues, et l’on voit clairement, par cet exemple, comment un
poète
, tel que Destouches, qui a sans cesse devant les
-d’œuvre du haut comique, on cite encore deux ouvrages isolés de deux
poètes
qui, s’ils paraissent les avoir composés avec eff
rait même aspirer à l’idéal, le grand opéra, ne nous offre qu’un seul
poète
digne d’être cité, c’est Quinault, qui pour être
up préférable çà celle que Métastase a suivie longtemps après lui. Le
poète
italien sait se prêter admirablement aux intentio
tion d’une manière agréable. Ici, la gêne des règles n’empêche pas le
poète
de suivre ses vues dramatiques. Aussi, j’admire d
a-comique. La différence essentielle qui l’en distingue, c’est que le
poète
s’y passe du compositeur de musique, et qu’il se
aux-arts. Ce fut dans un dessein semblable à celui de Diderot, que le
poète
Phrynichus choisit un événement arrivé de son tem
’il a introduite de noter tout au long le jeu muet. C’est comme si le
poète
tirait une lettre de change sur facteur, au lieu
otes, ait soumis aux règles françaises quelques-unes des tragédies du
poète
anglais, ce n’est pas là ce qui s’appelle avoir a
i le domaine de l’art. On reconnaît çà et là les membres dispersés du
poète
, mais tout est si renversé, si tourmenté, une con
e la composition, et il est douteux que ce soit le cas en France, Les
poètes
du siècle de Louis XIV surtout, auraient je crois
eure des traces de l’exagération opposée. Dans la Marianne de Mairet,
poète
antérieur à Corneille, un acteur s’est tué à forc
nt le plus souvent les mouvements de la nature ; pour peu donc que le
poète
les délivre un instant de cette contrainte, aussi
giques ont coutume de leur demander, et si l’on ne peut attribuer aux
poètes
ce manque de mesure dans l’expression des mouveme
e troisième et dernier sur le vaisseau, à la vue du nouveau monde. Le
poète
a voulu montrer comment celui qui conçoit une gra
ue où le mendiant et le roi parlent chacun le langage de son état. Le
poète
a montré comment en politique de légers mobiles p
ntérêts politiques du roi, concourut puissamment à arrêter l’essor du
poète
, devant le changement des mœurs de la haute socié
vre Jupiter passé la nuit entière. Il faut croire, pour l’honneur du
poète
, qu’il n’a pas couvé dix-neuf ans une vengeance s
apelain et de Cottin, bafoués par Boileau, qu’il faudrait envoyer les
poètes
satiriques rimer dans la rivière ; et Boileau ava
teur du Jonas s’empresse pour les lire ; Qu’ils charment de Senlis le
poète
idiot127, Ou le sec traducteur du français d’Amyo
e eût la réputation d’être sotte comme un panier. Il a de plus été le
poète
d’insignes mauvais sujets, tels que le duc de Ven
incident qui servit à cimenter et à manifester l’alliance de nos deux
poètes
avec la société que favorisait chaque jour plus h
ur ferait donner des coups de bâton. Le prince de Condé prit les deux
poètes
sous sa protection spéciale. Il était difficile q
qu’elle ajouterait par son sonnet à l’humiliation de Racine. Enfin le
poète
suppose à sa précieuse une docte demeure, toujour
ctrice. Mais les amours finis, elle épargna moins les éloges au grand
poète
; elle se livra au charme de ses ouvrages, à mesu
it nettement à Bussy-Rabutin, à la nouvelle de la nomination des deux
poètes
, qu’ils n’étaient pas capables de bien faire l’hi
», dit-elle ailleurs, « méritait d’avoir d’autres historiens que deux
poètes
. Vous savez mieux que moi ce qu’on dit en disant
que deux poètes. Vous savez mieux que moi ce qu’on dit en disant deux
poètes
. Il n’en aurait nul besoin, il ne faudrait ni fab
tait en butte aux traits ni de la comédie, ni de la satire des grands
poètes
du temps ? Elle appréciait ces hommes illustres,
n moraliste profond, en esprit délicat et fin, en écrivain habile, en
poète
du premier ordre. Quelle chaleur dans sa réponse
de Sévigné, et les éloges qu’elle se plaisait à donner aux fables du
poète
, à mesure qu’elles paraissaient, surtout dans les
besoin de le demander. Oui de nous a jamais assisté à la lecture d’un
poète
comique ou satirique, sans être instruit, dans le
a lire de Boileau, elle en avait d’avance la clef, et savait à qui le
poète
consentait (tout au moins) qu’on appliquât les tr
de quoi remplir ses prologues, s’il n’avoit eu à se plaindre du vieux
poëte
. Térence, sensible à ce reproche, cherche à se ju
, s’il y a parmi vous quelqu’un qui dise ou qui pense que si le vieux
poëte
n’avoit pas attaqué le nouveau, ce dernier n’ayan
ere fois qu’elle fut donnée au public, il arriva un malheur que notre
poëte
n’avoit jamais éprouvé : elle ne put être jouée,
t d’entendre Térence déclamer dans tous ses prologues contre le vieux
poëte
, & ils avoient très fort raison. Les François
Dufresny se plaignit à ses amis d’un larcin qui ne convenoit qu’à un
poëte
plagiaire ; cependant, au lieu de s’en venger, il
LIGENT, de Dufresny. Acteurs. M. Oronte. Fanchon. Licandre,
Poëte
. Scene I. Fanchon annonce à M. Oronte le Poëte
i lui a donné une comédie à examiner ; elle rit beaucoup, parceque le
Poëte
ne lui a parlé qu’en chantant. Scene II. Licand
& ils congédient Fanchon. Scene III. Discussion sur la piece du
poëte
. Oronte la voudroit en vers : Licandre dit que le
duire le tout en prose très naturelle. Oronte veut des portraits : le
poëte
dit que Moliere a gâté le théâtre. Scene IV. Fa
vient avertir Oronte d’aller chez son procureur. Oronte conseille au
poëte
de passer une après-midi chez lui. J’ai, lui dit-
mer, fera naître une belle passion. Fanchon promet trente pistoles au
poëte
s’il veut faire sa cour à la vieille, s’emparer d
parer de son esprit, & l’obliger de donner sa niece à Dorante. Le
poëte
avoue qu’il a déja reçu trente pistoles du même D
iment ce prologue ; il gâteroit tout...... L’Auteur21 me rappelle le
poëte
de Gilblas, qui, réduit à l’hôpital par les Muses
, & ne voulut achever d’entendre la lecture qu’après le repas. Le
poëte
comique compta au nombre de ses amis Lælius &
re. — § V. Des sources de Molière. — § VI. Pourquoi, des trois grands
poètes
dramatiques du xviie siècle, Molière a-t-il le m
; quelque chose de sec, mais de spirituel et de vigoureux ; un grand
poète
qui pointe sous l’imitateur de Hardy. Deux autres
leurs compositions insipides. Corneille tend plus haut qu’aucun autre
poète
de son temps ; et s’il n’arrive pas tout d’un cou
le style des beaux endroits, il y est si excellent, qu’il fallait un
poète
de génie pour le soutenir. Corneille est donc le
ois le plus souvent des incidents artificiels, tout de l’invention du
poète
. Dans Sganarelle, l’amant et sa maîtresse, Lélie
oire, la réflexion, le travail solitaire du génie, peuvent révéler au
poète
les caractères et les mœurs de la tragédie ; mais
l’homme se manifeste au peintre par les couleurs et par la forme, au
poète
comique par les mœurs. Il faut, pour les deux art
leurs paroles toutes chaudes, et les fixer sur le papier. Le droit du
poète
sur ce langage ne va qu’à en ôter les fautes de f
es comédies d’intrigue, on voyait, sortant de la coulisse, la main du
poète
faisant mouvoir par un fil tous ses personnages ;
diverses, on reconnaissait sa voix. Dans la comédie de caractère, le
poète
disparait ; ces gens-là ne lui appartiennent pas
la passion, la condition. Il n’y a plus d’acteurs favoris auxquels le
poète
donnait tous les bons mots à dire ; qui parlent p
qui se moquent d’autrui et d’eux-mêmes, qui font penser à l’esprit du
poète
, et admirer celui qui les souille. Dans la comédi
e s’exprimer dans les meilleurs termes. Je dis les meilleurs : car le
poète
ne doit nous donner ni des gens qui bégayent, ni
le plus fécond. On demandait, au lieu de ces travers bourgeois que le
poète
châtie, soit en donnant un violent dépit à un fan
ir que la justice soit l’équité. Il a un duel, pour avoir voulu qu’un
poète
confessât que ses vers sont mauvais. La scène du
ar la façon dont il en sort. On le sait honnête homme et vrai, et les
poètes
de tout temps sont friands de tels juges, parce q
ée de la pièce. Une mère bel esprit veut marier sa fille à un méchant
poète
dont elle est entichée ; le père veut qu’elle soi
le soit à l’amant à qui on l’a promise : voilà l’intrigue. Ce méchant
poète
est un cupide qui convoite la dot plus que la fil
un retour sur soi-même, que l’amertume des souffrances présentes. Nul
poète
n’a fait parler les cœurs avec plus de passion et
se tiennent plus sur une cime ; Molière vit au milieu de nous. Aucun
poète
, dans notre pays, n’a eu plus d’imagination, de s
rd, qualifie ses peintures de doctes, Il l’entendait non-seulement du
poète
philosophe, mais du poète comique, savant entre t
de doctes, Il l’entendait non-seulement du poète philosophe, mais du
poète
comique, savant entre tous dans son art. Le princ
de l’éternel modèle. Si l’observation est la marque du génie dans le
poète
comique, en quoi y a-t-il moins de génie à reconn
passe ? L’imitation est aussi innocente de plagiat dans les pages du
poète
que sur la toile du peintre ; tout ce qui rend la
nd la nature y est fait de génie. VI. Pourquoi des trois grands
poètes
dramatiques du xviie siècle Molière a-t-il le mo
cette réunion extraordinaire de talents qui fit de ce grand homme un
poète
hors de pair, et un acteur de premier ordre. Aprè
eait lui-même le public, et, selon la réponse, l’acteur corrigeait le
poète
, ou le poète l’acteur, sans complaisance de l’un
le public, et, selon la réponse, l’acteur corrigeait le poète, ou le
poète
l’acteur, sans complaisance de l’un pour l’autre,
complaisance de l’un pour l’autre, car il fallait réussir ; et si le
poète
eût hésité entre sa vanité et le succès, la pièce
aient Molière, et offensaient la cour. C’étaient ces femmes-là que le
poète
voulait attaquer sous le nom de Femmes savantes.
oduites avec un ridicule de plus, celui de la science supposée par le
poète
dans une condition qui ne laisse point de loisir
inion de la haute société pesait tout à la fois sur la cour et sur le
poète
, et n’embarrassait pas moins celui-ci qu’elle n’i
es. Il est fort probable que les directions primitives de l’esprit du
poète
ont été tournées contre la haute société et contr
oute une preuve de sagacité d’avoir reconnu le fond des intentions du
poète
; mais n’avoir point remarque que la direction fr
la sagacité assez loin. Si on l’avait exercée à découvrir pourquoi ce
poète
, si heureux pour l’ordinaire dans le choix de ses
quantes et de bon sel, devrait bien dégoûter les commentateurs de nos
poètes
. Un poète qui peint des caractères fait comme le
de bon sel, devrait bien dégoûter les commentateurs de nos poètes. Un
poète
qui peint des caractères fait comme le peintre de
, il les sépare de manière à en tirer des effets. Il en est ainsi des
poètes
et des moralistes même. Dans la clef qu’on a donn
se, attendant son heure et son bon plaisir. Elle était l’espérance du
poète
et la fortune de sa poésie ; elle disposait à son
œuvres passées, elle se retrouvera dans les œuvres modernes, avec les
poètes
qui vont venir, Hélas ! elle appartenait non seul
remier prince du sang, il faut compter la protection qu’il accorda au
poète
des Messéniennes et des Vêpres siciliennes. Sur l
on roi Charles X éclate et brille, en lettres de feu, le nom du jeune
poète
à qui étaient réservés à la fois tant de gloire e
opes vitæ meæ jacent Sepultæ in pectore. Mais reprenons le masque du
poète
comique ; voyons passer la comédie en deuil du gr
ncontres mystérieuses, ni la chronique scandaleuse, rien, pas même un
poète
comique, — et le plus grand des poètes comiques a
scandaleuse, rien, pas même un poète comique, — et le plus grand des
poètes
comiques après Molière, Lesage en personne. L’aut
Saint-Laurent, de la Foire Saint-Germain. Lesage était un des grands
poètes
comiques qui ont foi en leur comédie, et qui save
? Voilà pourtant où l’attendait ce public amoureux de l’esprit de son
poète
et charmé de ses ressources ! Cependant les Coméd
tant hardiment et tout haut, le bon mot qui allait frapper au cœur le
poète
comique dans sa loge grillée, le tyran sur son tr
ekain, que dirait-il s’il pouvait savoir où en est la tragédie de son
poète
bien-aimé. — Pour jamais ils se sont évanouis, se
fond les larmes, et voilà ce qui fait que l’on est, complètement, un
poète
comique. Saluez cependant sa majesté mademoiselle
es diverses ! « Nihil humani a me alienum puto ! » disent-ils avec le
poète
! Ils se sont habitués de si bonne heure à porter
œufs de cane ! » Il exécrait la bassesse et les basses œuvres ; d’un
poète
bien venu à la cour : — « Le roi, disait-il, dont
nne, elle accomplit quelque intime opération, semblable au travail du
poète
; elle obéit à l’impulsion surnaturelle, elle obé
ouvement, du geste, de la figure, avec un modèle idéal imaginé par le
poète
, et souvent exagéré par le comédien. » C’est pour
ope, vous jouerez le rôle, mais vous ne ferez rien de ce qu’a fait le
poète
: il a fait le tartufe, le misanthrope, l’avare,
— il n’est rien ! Un grand comédien est un pantin merveilleux dont le
poète
tient la ficelle. Encore une fois, c’est Dieu lui
elle. Encore une fois, c’est Dieu lui-même, et après Dieu ce sont les
poètes
qui tiennent le fil de cette exquise sensibilité
isses, avec des rires, avec des larmes, la moindre parole échappée au
poète
: — Allons, fuyons, accourons, appelons à notre a
eux qu’entre les auteurs, c’est beaucoup dire, mais cela est vrai. Un
poète
pardonne beaucoup plus aisément à un poète le suc
re, mais cela est vrai. Un poète pardonne beaucoup plus aisément à un
poète
le succès d’une pièce, qu’une actrice ne pardonne
plorant la clémence des comédiens sur leurs planches. Ouvertement, le
poète
dramatique se peut moquer de l’avoué, du notaire,
x comédiens il va chercher pour former cette illustre compagnie à son
poète
I Comme il hésite lui-même à accepter un petit rô
e sont pas sans grâces ! Heureux s’il n’avait pas entendu parler d’un
poète
nommé Molière, s’il n’avait pas quitté son vrai d
cisé par l’esprit de Molière ; il était châtié de sa hardiesse par le
poète
qui ne plaisante guère ; — il était battu de ces
e, et encore ! Si vous tenez à savoir dans quel endroit des œuvres du
poète
anglais se peut rencontrer le capitaine Paroles,
s, des riches marchands, des belles dames, des artistes célèbres, des
poètes
et des conteurs. À Florence, le comte de Roussill
à l’abri, l’une et l’autre, de ces poursuites amoureuses. En ceci, le
poète
anglais va plus loin que le conteur d’Italie. Sha
speare ne s’est pas contenté des personnages indiqués par Boccace. Le
poète
anglais a enrichi la narration italienne de ce bo
abîme peut tomber l’imagination livrée à ses propres forces ! Que de
poètes
, que d’écrivains, et combien de philosophes ont i
docteur Blanche a vu venir à lui, à demi fous d’épouvante, les vieux
poètes
de l’Empire épouvantés des premiers bruits de la
à la folie aussi vite, et par un sentier plus frayé que la vanité des
poètes
, l’ambition des prosateurs, l’envie et la haine d
; il avait rencontré tout d’abord les meilleurs sympathies ; même un
poète
, un vrai, sincère et digne poète, Antoni Deschamp
d les meilleurs sympathies ; même un poète, un vrai, sincère et digne
poète
, Antoni Deschamps, s’était rencontré, sous ces om
ul es la clarté ! une ode même de Santeuil, traduite en vers, par un
poète
de Rouen, M. Édouard Neveu, mort, l’an de grâce 1
ui semblait presque inutile ? En ce moment (voilà le mystère !) notre
poète
écrivait l’histoire des Bélise et des Araminte du
ière, quand il s’agit de se montrer la digne interprète du plus grand
poète
de l’univers. Voilà pourquoi il faut savoir bon g
tes mieux… soyez tout entière à cette douce et agissante gaîté que le
poète
a mise à la surface des plus grandes douleurs. So
faiseur de décorations n’était pas inventé du temps de Molière, et le
poète
, maître chez lui, eût violemment chassé le barbou
bien écrire… » Molière a pris son temps dans Amphitryon ; il a été un
poète
tout à son aise, et même le prologue, en guise d’
tte verve hardie à tout dire. Plaute, qui est en même temps comédien,
poète
comique et entrepreneur de spectacles (tout comme
et le même jour ! Le parallèle a été fait souvent entre la comédie du
poète
français et la comédie du poète latin ; au bout d
été fait souvent entre la comédie du poète français et la comédie du
poète
latin ; au bout de ce travail, qui est des plus f
piquer des cothurnes, à ressemeler des brodequins ; — nous sommes des
poètes
en vieux, calembour à part. Sentez-vous cette vie
de ce bon peuple romain, alléché à son théâtre, moins par l’esprit du
poète
que par le poignard des gladiateurs. Tel est Tér
l’entend Montaigne ; il était leur, par l’amitié qu’ils portaient au
poète
Térence et par l’influence toute-puissante, sur u
Maintenon ; par l’honneur des couronnes il faut croire que les grands
poètes
sont inspirés, par les intelligences toutes-puiss
Toutefois, quelles que soient l’urbanité et la grâce décente de notre
poète
, vous n’empêcherez pas qu’il n’obéisse, de temps
sonne ne peut leur apprendre ? Acceptez donc cette Thaïs telle que le
poète
l’a vue et telle qu’il la représente. Sa porte es
a lie funeste de ces comédies dépouillées de leur sel attique par les
poètes
de la France. — Et voilà pourquoi il faut désorma
Ce parasite-là servira plus tard de contenance et de consolation aux
poètes
malheureux de la Rome impériale, aux gens d’espri
à toutes les injures. La grande supériorité de Térence sur les autres
poètes
comiques de l’antiquité, c’est qu’il adoucit tout
n n’est pas plus coquine que cela, et pourtant, grâce à la réserve du
poète
, on s’intéresse à cette Thaïs, elle a des accents
omme de prendre l’habit de l’esclave ; et voyez l’ingénieux retour du
poète
comique, ce déguisement si peu moral se fait au n
À ce compte, le courtisan, la comédienne, le fâcheux, le plaideur, le
poète
, le banqueroutier, le parasite, sont les mêmes, s
n’est plus simple : reprenez à Molière les emprunts qu’il a faits au
poète
latin, ces emprunts dont il a fait la propriété l
n a traduit une scène (satire 5) ; — enfin La Fontaine, un plus grand
poète
que ces deux-là, à trente-six ans, dans toute la
e brillent que sur les siècles splendides ; il fut, de son vivant, le
poète
favori des Athéniens et la gloire la plus fêtée d
parler comme un juge ; le vil comédien va se poser en magistrat ; le
poète
, car il a toutes les grâces de l’invention, toute
sable, toute la chaleur hardie, pittoresque et railleuse qui fait les
poètes
comiques, le poète va tout à l’heure accomplir so
eur hardie, pittoresque et railleuse qui fait les poètes comiques, le
poète
va tout à l’heure accomplir son métier d’athlète
ntes. Si en effet Cléon est coupable du crime dont on l’accuse, si le
poète
n’a fait que la satire des vices personnels du gé
il faudra bien que Cléon courbe la tête, et qu’avouant la victoire du
poète
, il se retire devant cette allusion dentée et ple
thènes sera si cruel que d’ajouter ses propres injures aux injures du
poète
, ses insultes à cette fange ? Non pas, certes, le
sont contenus dans cette œuvre de la malice et de l’imagination d’un
poète
sans frein, et sans mœurs. On y rencontre tous le
a poésie que lui eût envié Anacréon lui-même. Il parle à la façon des
poètes
tragiques ; il s’affuble de guipures tragiques ;
, des dieux et des fictions ; écrivain châtié à l’égal des plus rares
poètes
, tout à coup le voilà qui se met à fabriquer des
u’il n’est en effet. » — « Cela vient, dit Platon, que les fables des
poètes
sont les mystères des philosophes. » Vous savez
istophane, et voilà pourquoi il ne faut pas être si furieux contre le
poète
grec. Dans cette comédie des Nuées, Socrate est p
nuées invisibles est d’une très belle forme et tout à fait digne d’un
poète
lyrique. À ce moment l’Athénien reparaît ; le poè
à fait digne d’un poète lyrique. À ce moment l’Athénien reparaît ; le
poète
a repris tous ses droits sur le conteur de facéti
té pour jamais la règle de l’unité et les autres lois d’Aristote), le
poète
interrompt son hymne et son imprécation commencée
egardait la poésie dramatique comme un sacerdoce) ! À ces louanges du
poète
, le chœur répond qu’il faut en effet accorder mil
te, le chœur répond qu’il faut en effet accorder mille récompenses au
poète
Aristophane ! Il a combattu Cléon tout-puissant ;
e sages ! Singulière aventure cependant cette louange que se donne ce
poète
en pleine comédie ! — Figurez-vous La Critique de
ment Plaute, Térence, ou comme nous le disions tout à l’heure, par le
poète
Lucrèce ! Toujours est-il que ces bouffonneries i
teur eût mieux fait de ne pas aller prendre dans une autre comédie du
poète
grec (dans le Plutus) une scène qui ne tient en r
de la danse et le chant, elle se sentait de son origine bachique ; le
poète
dans sa verve effrontée, dans son abandon, dans s
encée au théâtre. — En vain vous chercheriez, dans l’œuvre entière du
poète
athénien, une comédie à mettre en lumière, il n’y
de aux fêtes de la cour. Vous saurez tout à l’heure le nom du nouveau
poète
qui a écrit La Malade imaginaire. Il est étranger
de ce vase trompeur. — Mais, direz-vous, de quel droit votre nouveau
poète
comique vient-il ainsi passer la comédie de Moliè
la dame. Cela se fait ainsi dans Le Barbier de Séville, ajoute notre
poète
comique, qui est trop honnête en vérité pour voul
louanges, facile à vivre, malgré sa double qualité de princesse et de
poète
dramatique ! Un instant, lorsque S. M. l’empereur
milles de ces jardins. Oui, cela est triste de voir mourir les grands
poètes
; mais cela doit être bien plus triste de voir, t
vé, dansera sur ton cercueil. La comédie était encore en deuil de son
poète
quand tout à coup, comme je vous le disais, en 16
commencement de l’hiver, circula dans Paris une rumeur joyeuse. « Un
poète
comique nous est né ! Tout n’est pas perdu, nous
uiète, on s’informe, on s’agite. De quel côté nous viendra le nouveau
poète
? Quel est son nom ? Où se tient-il ? Est-il donc
te leurs baisers ! Voilà ce que l’on disait, tout d’abord, du nouveau
poète
comique. Où l’avait-on vu ? Ou vivait-il ? Nul ne
ages. Et pour entrer en jeu, savez-vous ce qu’il avait fait, le hardi
poète
? Il avait fait presque autant que de s’attaquer
olique ! Il avait si bonne envie de s’amuser ! — Il avait vu tous ses
poètes
, même les plus charmants, renier les divinités po
empli d’oiseaux et de fleurs. Et notez bien que ce n’était plus là un
poète
crotté, besogneux, parasite, ayant toujours besoi
, et même chez M. le Grand Prieur. Les comédiens, chez lui, — chez un
poète
! font antichambre, chapeau bas ; et comme il les
voulais suivre jusqu’au bout la rumeur publique, à propos du nouveau
poète
. On ne compte plus ses maîtresses, non plus que s
peuple athénien s’est trouvé heureux quand on lui a présenté enfin un
poète
comique aimant le jeu, la table, le vin, les femm
vendu un bon prix, à un amateur de Tunis, et, par-dessus le marché du
poète
, le marchand avait donné la dame presque pour rie
s jusqu’au bout du monde que signalait un beau distique latin dont le
poète
Santeuil eût été fier ; ainsi recommandé par sa b
habits, ses longs dîners, son argenterie et son hôtel, le moyen qu’un
poète
, et un poète comique, ne fût pas le bienvenu dans
ongs dîners, son argenterie et son hôtel, le moyen qu’un poète, et un
poète
comique, ne fût pas le bienvenu dans cette ville
ontra à eux, non pas comme un bouffon licencieux, mais comme un grand
poète
; quand il les força de rire les uns et les autre
vie, heureuse popularité, succession de Molière dignement recueillie,
poète
né en effet pour prendre sa part de la bonne hume
rmon. Tel est le raisonnement de Regnard, et jusqu’à la fin l’heureux
poète
a été fidèle à sa mission. Il a ri d’un rire intr
z, à chaque scène, le plus facile, mais aussi le moins scrupuleux des
poètes
comiques. Il a effacé de son théâtre la triviale
les anciens ne s’amusaient à M. de Pourceaugnac et à l’Amphitryon. Le
poète
nouveau, Regnard, faisait bien mieux que représen
urtant comme nous serons à notre tour ! D’où il suit que le véritable
poète
comique de la Régence et de Louis XV, ce n’est pa
lui-même, il est né, tout proche de ce Pilier des Halles, Béranger le
poète
, et non loin de Béranger, à l’enseigne du Chat no
le chat qui pelote en attendant la partie, est né aussi le plus grand
poète
comique de notre âge, l’auteur de La Camaraderie
auté incroyable ; il a été à la fois un écrivain et un homme riche. —
Poète
, il avait un jardin à lui ; dans ce jardin il ava
uvelle en poésie. En voilà donc enfin un, entre mille, parmi tous ces
poètes
affamés, qui n’a pas de pension de la cour, qui n
es les atrocités bien combinées du drame de la Porte-Saint-Martin. Ce
poète
-là, convenez-en, vaut bien la peine qu’on s’y arr
tous les soufflets, au nom de la musique éhontée ; où M. de Boissy ce
poète
charmant, s’enfermait avec sa femme pour mourir d
auf trois à quatre couplets d’une bonne facture, on n’y sent guère le
poète
. Comparés aux vers de M. Casimir Bonjour, les ver
le et bien choisi, pour un si grand génie ; au train dont y allait le
poète
comique, Adèle aurait bien pu se nommer Amanda. Q
grossier ou même si fade et si indifférent, qu’il n’est ni permis aux
poètes
d’y faire attention, ni possible aux spectateurs
nts de vivre, en faisant rire ou pleurer leurs semblables, au gré des
poètes
qui les inspiraient. C’était alors le beau temps
faisait par-dessus le marché, et à peine si les camarades disaient au
poète
: — Grand merci ! Tant ils se mettaient de moitié
e temps-là, de la vanité de nos comédiens et de l’amour-propre de nos
poètes
! Ils auraient bien été étonnés de l’argent qui s
es, à l’excellence d’un pareil héros qui occupe, coup sur coup, trois
poètes
comiques contemporains, on se demande d’où vient
mais eu, n’aura jamais l’idée de mettre en doute. Premier axiome : le
poète
comique doit disparaître derrière ses personnages
théâtre d’Alfred de Musset, je suppose, et nous raisonnons ainsi : un
poète
comique peut paraître derrière ses personnages de
ance dans les bluets fleuris1 ? » Donc, Alfred de Musset est un grand
poète
lyrique ; il n’est pas un bon auteur comique. Nou
est pas la plus belle femme du monde. Vous dites, par exemple, que le
poète
comique doit disparaître derrière ses personnages
uté ! » Est-il donc impossible de concevoir un genre de comédie où le
poète
, loin de disparaître derrière ses personnages, se
fon de cour. Est-il impossible de concevoir un genre de comédie où le
poète
, loin de peindre la réalité comme elle est, trans
es esprits les plus graves de notre époque, si vous dites que le vrai
poète
doit être une espèce de don Juan fatal, victime p
bles accidents sans logique et sans signification, et quelques petits
poètes
, tels que Sophocle, Virgile, Racine, Goethe, vrai
un des grands événements de notre histoire : à aucune autre époque un
poète
n’aurait eu assez de courage pour l’entreprendre,
Un homme tel que Molière devait lui appartenir : le prince jugea le
poète
, et le poète jugea le roi. Louis ouvrit l’entrée
l que Molière devait lui appartenir : le prince jugea le poète, et le
poète
jugea le roi. Louis ouvrit l’entrée de sa cour à
mé sa verve. Le philosophe et l’auteur comique, l’honnête homme et le
poète
, voilà ce qu’on trouve dans l’auteur du Tartuffe
ongs traits des doux poisons de la flatterie et de la volupté, que le
poète
sollicita la permission de faire représenter les
tient la première idée de la grande scène d’Orgon et de Dorine, et le
poète
ne manqua pas de le dire aux flatteurs empressés
ation. Mais ce n’était pas seulement dans la protection du roi que le
poète
comique avait cherché des garanties ; il avait da
ires du gouvernement, eût été aussi grand politique qu’il a été grand
poète
. Une comédie espagnole de Tirso de Molina, intitu
Molière, on a répété dans tous les recueils d’ana un mot de ce grand
poète
qui paraît dénué de toute vraisemblance ; c’est u
rité fût mise en jeu amenait son éloge presque sans effort : ainsi le
poète
sut concilier ce qu’il devait à l’art et ce qu’il
des flatteries contemporaines, et qui, suivant la belle expression du
poète
, aspirait à un monument plus durable que l’airain
e. Louis devina juste en lui prêtant son appui : la reconnaissance du
poète
a contribué à la grandeur du prince ; leur gloire
rae ? On ne se contenta point d’attaquer la religion ou la morale du
poète
, on nia jusqu’à son talent ; on le ravala au nive
idée de la sévérité des mœurs de cette indigne cabale qui accusait le
poète
comique d’insulter à la religion, il n’est peut-ê
ges, on le proclama le vengeur de la religion et du goût, et un autre
poète
de la même cabale lui adressa une épître de félic
rprises, Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais
poète
et bon comédien ; Il fait rire, et, de vrai, c’es
Les hypocrites ne se trompèrent point sur l’intention qu’avait eue le
poète
en faisant représenter Le Festin de Pierre. Cette
oyalisme et de religion, écoutez ce qu’ils publiaient contre le grand
poète
auquel la postérité décerne d’unanimes couronnes.
he en effet les passages qu’on vient de lire des expressions mêmes du
poète
comique : « Votre majesté a beau dire, et monsieu
pensée, votre Festin de Pierre ne serait pas si criminel. » Mais le
poète
comique fut encore mieux vengé par Louis XIV ; c’
oi, si imprudemment accusé, vengeait sa propre cause : les ennemis du
poète
lui avaient préparé un nouveau triomphe ; ils ava
rt du suffrage de la plus haute puissance littéraire de son temps. Le
poète
de la raison et du goût, Despréaux, était l’admir
lui de l’auteur la manière largeet franche et la touche vigoureuse du
poète
comique. Il est plus naturel de croire que cette
omique, qui n’était pas de force à commenter Molière, prétend que, le
poète
se trouvant un jour chez le légat avec plusieurs
dans l’édition qu’il a donnée de Molière, a justement remarqué que le
poète
avait encore emprunté à la nouvelle de Scarron qu
rtuffe que par tous ses ouvrages ; on ne cite plus guère ce burlesque
poète
que comme le premier mari de madame de Maintenon,
tuffe la même différence qu’entre l’auteur des caractères et le grand
poète
comique. L’un dessine purement un portrait ; la r
l instant se méprendre entre la vraie et la fausse dévotion. Ce grand
poète
, avec tout son talent, ne serait jamais venu à bo
ressemblent à l’homme désintéressé et à l’homme sensible. Mais que le
poète
comique ou le moraliste mette en opposition leurs
ée et toujours plaisante… « La postérité saura peut-être la fin de ce
poète
comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire, r
e morale. La postérité a cassé la sentence de Bossuet. Molière est le
poète
des philosophes, et ses ouvrages font les délices
t que c’est justement dans la juste expression des caractères que les
poètes
font paraître cet art de l’imitation qui est un a
s ? l’intérêt et la pitié du spectateur, si telle est la volonté d’un
poète
tout-puissant, vont se porter même sur le vice et
s gloussements, les divers personnages de Christophe le Suédois ? Les
poètes
grecs, en pareille occasion, et lorsqu’ils voulai
end à le commettre : Discitur adulterium dum videtur ! » Est-ce qu’un
poète
a jamais préféré le vice honteux au vice aimable
vice honteux au vice aimable ? Ils savent trop bien leur métier, les
poètes
dramatiques surtout, qui sont obligés de plaire a
: le vice, l’insolence, la violence et le besoin de nuire ! De grands
poètes
sont venus qui ont corrigé ces excès, je le veux
ous serait pas arrivé il y a dix ans, quand vous étiez quelque peu un
poète
, quand votre âme honnête et jeune s’ouvrait facil
du premier venu qui lui parle. Tant que vous voudrez, Molière est un
poète
comique, le plus grand de tous les poètes comique
vous voudrez, Molière est un poète comique, le plus grand de tous les
poètes
comiques, mais il n’a rien fait de naïf. Partout,
es de pleuvoir sur le père de cette enfant, qui était un très mauvais
poète
, un très bon comédien et qui s’appelait Monvel. H
, quand elle s’est bien fatiguée à comprendre ou plutôt à deviner vos
poètes
comiques, vous la rappelez du fond du théâtre, vo
e lettres et de savants, honorés des libéralités de Sa Majesté, et le
poète
s’était empressé de remercier le roi, à la façon
té, et le poète s’était empressé de remercier le roi, à la façon d’un
poète
comique pour qui tout est sujet de comédie et mêm
, Louis XIV avait été scandalisé des attaques de Boursault contre son
poète
; il avait donc ordonné positivement à Molière de
temps-là il était comédien, il était directeur de comédiens, il était
poète
,-il était courtisan, il était amoureux, il était
z-vous pas dans Molière ? Vous avez aussi dans L’Impromptu un méchant
poète
, un marquis ridicule, un homme raisonnable comme
mme raisonnable comme Philinte. Et quelle merveilleuse habileté de ce
poète
, qui allait frapper ce grand coup du Misanthrope,
ueilli les souvenirs de la comédienne pour en profiter plus tard. Le
poète
cadurcien, qu’un compatriote traitait récemment d
utres se sont souvent bornés à la connoissance du peuple. Les anciens
poètes
, dit le P. Rapin 14 , n’ont que des valets pour
talens naturels, Ornement du théâtre, incomparable acteur, Charmant
poète
, illustre auteur, il ajoute, pour nous précautio
sent que dans toutes ses pièces le comédien avoit plus de part que le
poëte
, et que leur principale beauté consistoit dans l’
aines saillies de Moliere comme indignes des autres productions de ce
poëte
, n’ont pas reconnu que dans les pièces mêmes qu’i
du Journal littéraire de La Haye 38 regarde Moliere comme le meilleur
poète
comique qu’on puisse trouver parmi les anciens au
le aussi que la plupart des hommes, contens de louer et d’estimer les
poètes
, ayent poussé le mépris pour les comédiens jusqu’
s jusqu’à l’excès, quoique le public leur doive presque autant qu’aux
poètes
; du moins, sans eux, jamais le public n’auroit e
moins, sans eux, jamais le public n’auroit eu tant de plaisir, ni les
poètes
tant de gloire ; et il n’est pas bien sûr qu’un e
de sa grand-mere, fille de la demoiselle d’Ennebault83. Le Comédien
poète
, comédie en cinq actes de Montfleury84. On donna
y et Corneille chacun 660 liv. de l’argent qu’on a retiré au Comédien
poëte
, pour lad. pièce : cela fait 1320 liv. ». Le 29 d
e chantoit dans les intermèdes du Malade imaginaire. De Villiers114,
poète
comique, et très-bon comédien de la troupe de l’H
agie 115. De Salbray, comédien de l’Hôtel de Bourgogne en 1674116, et
poète
dramatique. Les pièces qu’on connoît de lui sont
ury pour les rois122. Jean Juvenon de La Thuillerie 123, comédien et
poète
, fils de La Fleur, mort à trente-quatre ans124 ou
oint rebuté, Monsieur, de ce que je vous ai déjà écrit notre illustre
poète
Comique, et sur lequel vous me pressez encore, je
st ainsi que Plaute et Térence avoient imité les Grecs. Mais les deux
poètes
latins, plus uniformes dans le choix des caractèr
indre, n’ont représenté qu’une partie des mœurs générales de Rome. Le
poète
françois a non seulement exposé sur la scène les
dans les rois et les paysans. A.-P. P. De Chateauneuf171, comédien et
poète
, auteur de la Feinte Mort de Pancrace, comédie en
s bas de soye, attachés au haut d’une petite culotte. N. Nanteuil173,
poète
; il prenoit la qualité de Comédien de la Reine.
t dans la troupe du Marais. Dorimont191, comédien de Mademoiselle et
poète
, mari de Marote Ozillon. Ses pièces de théâtre so
lors du Règlement fait le 12 avril 1679 196. A. J. De Montfleury197,
poète
comique, fils du comédien du même nom. On compte,
elle raporta 29,963 livres en 32204 représentations. On assure que le
poète
Boursaut crût se reconnoître dans le portrait de
s le Britannicus de Racine223. Noël le Breton, sieur d’Hauteroche224,
poète
comique. C’étoit le plus ancien comedien de la tr
n gentilhomme de Bourges246 y a bonne part. De Villiers247, acteur et
poète
comique, gentilhomme d’extraction, mort à une ter
avans sur les principaux ouvrages des auteurs, tome IV, contenant les
poètes
. Paris, A. Dezallier, 1686, in-12. 13. Devancer
Rapin, Réflexions sur la poétique d’Aristote et sur les ouvrages des
poètes
anciens et modernes. Paris, F. Muguet, 1674, in-1
té cette note : « Vente par Montfleury et Corneille (Th.) du Comédien
poète
moyennant 1,32o livres. — Il ne leur revenait pou
MOLIÈRE (Jean-Baptiste Poquelin)
Poète
Comique, était de Paris, et ses Pièces de Théâtre
celui qui a fait les Réflexions sur la Poétique, a dit de ce célebre
Poète
Comique. « Mais personne, dit-il, n’a aussi porté
icule de la Comédie plus haut parmi nous, que Molière. Car les autres
Poètes
Comiques n’ont que les valets pour plaisants de l
ses dénouements ne sont point heureux. » Il ne faut pas confondre ce
Poète
avec un autre Molière, qui vivait en 1620 et qui
du nombre et de l’harmonie à la prose. » Chapelain était un mauvais
poète
, mais il était homme d’honneur et de probité ; il
t entrer en société de pair à pair avec tous. Jean Marot avait été le
poète
attitré d’Anne de Bretagne Clément Marot, fils d
le poète attitré d’Anne de Bretagne Clément Marot, fils de Jean, le
poète
de Marguerite, sœur de François Ier. Ronsard, le
ls de Jean, le poète de Marguerite, sœur de François Ier. Ronsard, le
poète
de Charles IX. Baïf, le poète de Henri III, sous
rite, sœur de François Ier. Ronsard, le poète de Charles IX. Baïf, le
poète
de Henri III, sous le titre de secrétaire de la c
, gentilhomme de Gaston, duc d’Orléans. Voiture commença par se faire
poète
de Monsieur, frère du roi, qui lui confia d’impor
secrétaire des commandements du prince de Conti. Benserade était le
poète
de Gaston, duc d’Orléans, qui le logeait au Palai
Encore aujourd’hui, après cent soixante-dix ans, n’est-ce pas le seul
poète
qui le divertisse, le seul qui l’instruise, le se
es appartements du roi, put devenir un profond philosophe et un grand
poète
comique. Je dis un profond philosophe, car la phi
uvres du génie, car je ne saurais définir autrement l’inspiration. Le
poète
et le philosophe sont donc deux hommes bien carac
qui, jusqu’à ce jour, avaient été consacrés à la mémoire de ce grand
poète
. A dater de 1818, plusieurs souscriptions furent,
l’intelligence exquise, étaient devenus comme la seconde couronne du
poète
. Les interprètes du génie sont presque aussi rare
ie, et le charme de ses beaux ouvrages ; en un mot, elle a compris le
poète
, elle a peint sou âme, elle nous a donné l’homme
nt près d’un lit, Et de leurs soins touchants la douceur infinie D’un
poète
mourant consolait l’agonie. Un vif éclair brillai
t celle de Virgile ; Il interroge et suit, comme ses précurseurs, Les
poètes
hardis et les profonds penseurs. Puis, lorsque so
essein a mûri dans sa tête ; Rien n’échappe au penseur, tout émeut le
poète
; Pour les combattre un jour son âme a médité Les
it dès lors rien ne l’arrête : Il enchaîne l’orgueil dans son cœur de
poète
, Humblement de 6on père il accepte l’emploi, Et M
ux zèle, Et, par un noble élan qu’on tente d’étouffer, Le roi cède au
poète
et le fait triompher ! Il triomphe !… à sa gloi
er leur rage hostile, Esclaves révoltés, l’insultent à la ville ; Les
poètes
sifflés et les mauvais acteurs, Unis aux courtisa
le couvrant toujours de son pouvoir suprême, Louis est le vengeur du
poète
qu’il aime. A la table royale il le convie un jou
t dévier le cours : Plus d’élans généreux, plus de nobles amours…… Le
poète
lui-même, aurais-tu pu le croire ; Aime l’or, ô M
té de ce piédestal, qui est couronné par la statue en bronze du grand
poète
assis, due au ciseau de M. Seurre. La hauteur du
lui coûta la vie. 7. « La postérité saura peut-être la fin de ce
poète
comédien qui en jouant son Malade Imaginaire ou s
actère du Misanthrope, mais une étude plus approfondie de notre grand
poète
dramatique a prouvé qu’il s’était peint lui-même
ertains fanatiques, à scruter des faits de vie intime où l’honneur du
poète
serait engagé. Je me permets de ne pas prendre ce
la plus parfaite. Celui-là accordera la palme à Molière, qui, dans un
poète
, cherche surtout le côté éternel, la peinture de
s’en corrige. Après tout, placer Molière au-dessus des plus illustres
poètes
ses contemporains, c’est être de l’avis de Boilea
ure française. Qu’il faille mettre l’intelligence des œuvres du grand
poète
comique, les questions que soulèvent certaines de
u’il est juste de concéder. Reconnaissons toutefois que l’histoire du
poète
est intimement liée à celle de ses ouvrages et qu
le qui existait alors entre Molière et sa femme et les discussions du
poète
avec son ami Chapelle, qui s’appliquait à envenim
minent, lesquelles ne tendent à rien de moins qu’à voir en Molière un
poète
extrêmement négligé, qui cheville horriblement, d
V, sc. I.) Vauvenargues est plus rigoureux encore : « Il y a peu de
poètes
, dit-il, moins corrects et moins purs que lui. »
imène n’est Armande Béjart. Et cependant se peut-il que le malheureux
poète
n’ait pas fait un retour sur sa propre situation
st le premier à rougir ? Ici donc encore la connaissance de la vie du
poète
est d’un grand secours pour l’intelligence de son
etenant des découvertes les plus récentes relatives à la vie du grand
poète
comique, en leur soumettant les observations qu’e
te jeune femme. L’un touche à la délicatesse, l’autre à la dignité du
poète
, et tous les deux à son honneur. Il n’est pas dou
. » Pour dissiper l’ombre importune qui plane sur l’honneur du grand
poète
et sur la délicatesse de ses sentiments, M. Vitu
seul moyen, c’est de renoncer aussi bien à l’hypothèse des amours du
poète
avec Madeleine qu’à celle de la maternité de Made
adeleine envers Armande. » Que ce moyen dégage en effet l’honneur du
poète
, d’accord ; mais qu’il ne coûte rien à la vraisem
ière et à sa femme, et quand elle se remarie, le 5 septembre 1672, le
poète
assiste à son contrat : Armande, sur le point d’a
se-t-on, aurait fait éclater la pureté immaculée de la veuve du grand
poète
. Or, c’est justement le contraire qui est la véri
ncore ; Le roi même aurait peine à le rassasier. Plus loin, le même
poète
nous montre tous ceux qui touchaient h Lulli, son
ardeau de la reconnaissance, avait remboursé les 11,000 livres que le
poète
lui avait prêtées trois ans auparavant, et ce fut
: ce serait une interpolation. On sent que l’auteur a connu le grand
poète
, qu’il a pénétré dans son intimité, vu de près se
Le moliériste recherche toutes les demeures qu’a habitées notre grand
poète
comique ; l’archéologue les décrit et en analyse
s de la Tonnellerie, comme l’ont pensé certains anciens biographes du
poète
, mais aux petits piliers, devant le pilori. Cette
nvestigations ont tant contribué à éclairer l’histoire de notre grand
poète
comique. M. Vitu en a jugé autrement, et il a pre
vers lestement tournés, dont la donnée reposait sur cette légende du
poète
se dissimulant derrière Rohault pour secourir son
astique donnée à Molière. La question du lieu où fut inhumé le grand
poète
et de l’authenticité des reliques qu’on donne com
pour retrouver les restes de Molière ne cherchèrent point le corps du
poète
à l’endroit indiqué par l’écrivain même sur leque
6 juillet 1792, dans le but de retrouver les restes du premier de ces
poètes
. Voilà ce qu’ils appellent dans leur procès-verba
pulture de Molière, car, dans sa première édition des œuvres du grand
poète
comique, il s’était très nettement prononcé pour
iter doucement les textes. M. Moland incline à croire que la veuve du
poète
fut dans le secret du déplacement, et qu’ainsi s’
s avait révélée à Titon du Tillet, et qui assignait à la sépulture du
poète
comique une place différente de celle où ses rest
mettaient des tempéraments aux prohibitions absolues du rituel. Si le
poète
fût mort sur la paroisse de Saint-Germain-l’Auxer
âtre-Italien, à l’occasion du deuxième centenaire de la mort du grand
poète
: il appartenait alors à Mme de Maindreville. On
t, Gabriel et Eugène Charavay. « J’ai comparé, ajoutait-il, le nom du
poète
écrit deux fois sur l’exemplaire d’ Andromède ave
, on remarque ce petit trait incliné, placé entre deux points, que le
poète
comique a tracé à la fin de toutes ses signatures
olière, et à qui l’on doit un si joli livre sur la vie de notre grand
poète
comique, se ferait, je n’en doute pas, un plaisir
t point un portrait, pas plus celui du duc de Montausier que celui du
poète
lui-même. Ce n’est pas non plus un type, celui du
de François Loyseau, ce bon curé d’Auteuil qui conduisit la veuve du
poète
à Versailles, lorsqu’elle alla se jeter aux pieds
hypocrisie, le Tartuffe, semble, dit l’auteur, avoir été commandée au
poète
, ou pour le moins avoir été acceptée avec empress
d’un léger ridicule. Taschereau, le consciencieux biographe du grand
poète
, ne s’y est pas trompé. Après avoir exposé ce qu’
ajoute que cette manière d’envisager son sujet fournissait encore au
poète
« l’occasion de reprendre, avec les ménagements q
orneille ? En 1873, à propos du second centenaire de la mort du grand
poète
comique, M. Ballande organisa, au théâtre Italien
re, ne lui ait pas fait insulter la majesté royale elle-même. Mais le
poète
n’aura pas osé en tant faire. En ce temps-là on c
comme un Espagnol, est tour à tour, et selon la position présente, un
poète
, un soldat, un philosophe, un paysan, un bretteur
peu semblable à ces innocents petits seigneurs qui posaient devant le
poète
pour amuser Louis XIV ! Cette fois, le vice l’emp
ère au milieu de cette odeur de musc et de soufre, et quand il dit au
poète
, de sa voix stridente ; — Me voilà, que me veux-t
la place de quelque méchant petit marquis de l’Œil-de-Bœuf, le grand
poète
ne dit pas au démon : — « Va-t’en ! je n’ai que f
it un être impossible, et plus il devenait digne de cette adoption du
poète
. Tartuffe ne pouvait pas avoir un plus digne auxi
s inventions accumulées, il fallait être bien fort. Mais cependant le
poète
se met à l’œuvre. Il lâche son démon dans le mond
dont le philosophe s’est occupé aussi bien que le romancier, dont le
poète
comique a fait sa pâture tout autant que l’orateu
ent l’âne de Sancho Pança, ce Pégase aux longues oreilles, que pas un
poète
n’a osé monter depuis Cervantès, et qui eût brisé
bondage de la poésie dramatique qui ne connaît plus d’obstacles ; les
poètes
se sont tendrement embrassés les uns les autres,
ce qu’il a vu chez les morts. Dans l’une et dans l’autre comédie, un
poète
immense vous montre la même figure blafarde qui p
dernier asile des vivants et des morts, jusqu’alors respecté par les
poètes
dramatiques ; voyez-les, ces chevaliers errants d
ttendre à quelqu’une de ces farces admirables par lesquelles le grand
poète
comique faisait soutenir ses chefs-d’œuvre, Le Ma
nc très facile d’expliquer comment ce Don Juan, qui a fait peur à son
poète
d’abord, au bourgeois de Paris ensuite, fut bient
abord, au bourgeois de Paris ensuite, fut bientôt abandonné et par le
poète
et par le bourgeois. D’ailleurs, Molière avait à
e, un dénouement terrible et solennel ! M. Dimanche lui-même, dont le
poète
a tiré le parti le plus plaisant du monde, est un
des morts et de ceux qui doivent mourir, est d’un effet terrible. Le
poète
a poussé si loin l’enquête de ces crimes, de ce v
an du vrai Molière. C’est une belle œuvre, et plus grande même que le
poète
ne l’avait rêvée, mais singulièrement triste, dés
vengeance ! Grande voix qui va tout briser ! Si pourtant Molière, le
poète
ami du peuple, n’eût pas tenu si fort à nous mont
on comptoir, cet usurier sur son coffre ils invoquent… l’Argent ! Nos
poètes
, nos capitaines, nos magistrats, nos pontifes… ad
aut bien s’en contenter ; seulement, à l’acte suivant, on voit que le
poète
comique a repris le dessus et qu’il accable, de s
l nous soit permis d’entourer, de nos hommages sans réserve, ce grand
poète
Aristophane, ce libre penseur, ce merveilleux con
la pauvreté de ce monde, laissez le monde à Plutus… soudain, plus de
poètes
, plus d’artisans, plus d’artistes ! Faites des ho
dit, vous l’avez nommé, l’enchanteur de Versailles naissant, le vrai
poète
de ces poésies, le collaborateur de ces grands po
aissant, le vrai poète de ces poésies, le collaborateur de ces grands
poètes
, l’homme le plus populaire et le plus aimé de cet
ans partage ; il a tenu à ses gages, assez minces, un des plus grands
poètes
de la France, nommé Quinault, et peu s’en est fal
ault, et peu s’en est fallu qu’il ne fît, de La Fontaine lui-même, un
poète
à sa suite ! Heureusement que le bonhomme se révo
ée et délicate, à la fine et honnête galanterie », parce que, sans le
poète
et sans le musicien, il n’y avait pas vraiment de
blier personne, il faut placer le vrai héraut de ces amours, le jeune
poète
Quinault, le poète de Renaud et d’Armide. Celui-c
faut placer le vrai héraut de ces amours, le jeune poète Quinault, le
poète
de Renaud et d’Armide. Celui-ci, à l’heure où son
nt dans les allées des grands jardins, ces chansons que dictaient aux
poètes
les jeunes cœurs amoureux, survivaient aux heures
roi ne se fâchera pas pour si peu ! Les voilà donc lancés, le roi, le
poète
, le musicien ; les chanteurs et les danseurs ordi
peu de place dans la gloire et la popularité de Molière ; écoutez le
poète
, il vous dira lui-même « que ces sortes d’ouvrage
l arriva, chose étrange et chose incroyable, et toute à la louange du
poète
moderne, que cet habile et intelligent auditoire
; une seringue ne leur faisait guère plus de peur qu’une épée, et les
poètes
les servaient à leur goût. Notre goût est ailleur
er. Au reste, ce chapitre sur la tragédie historique de M. Bulwer, le
poète
anglais me l’a fait cruellement expier ; ce fut e
onté d’un seul, pour le plaisir de tous. Elle était l’inspiration des
poètes
, elle était la muse, elle était le sourire, elle
ône adultère, semble gouverner à la royale, et ses fidèles sujets les
poètes
, les musiciens, les artistes, composent pour la j
entrepris par l’auteur. Avouez que vous avez rencontré, rarement, un
poète
de cette force ! Ah ! l’aimable idiot ! quelle la
, et quel style ! et quelles idées ! — Nous possédons à Charenton des
poètes
de cette force ; ils écriraient et ils penseraien
it ! au lit ! » N’est-ce pas, je vous prie, une chose étrange, qu’un
poète
anglais se permette de faire agir et parler, comm
peine pour vous bâtir Versailles. »Il lui reproche ses peintres, ses
poètes
, ses prêtres, ses architectes ; il finit par lui
er une pyramide qui contenait l’injure avec la réparation. » Voilà un
poète
anglais bien venu à faire dire à Louis XIV : On n
lle qui désormais ne nous quittera plus, en dépit même des efforts du
poète
pour arriver à la gaieté. Nous errons toujours da
a gloire de Molière ! On a pas goûté ce prologue en mal d’enfant ! Le
poète
était trop jeune pour la circonstance ! C’est un
nt à ses yeux que Cyrano de Bergerac, Pradon ou Boursault : « Plus un
poète
est parfait, dit-elle, plus il est national ; plu
t dessiner les caractères », quand il trouve ridicule cette ode où le
poète
suppose une course entre la Muse allemande et la
ez-vous qu’elles me servent ? À quoi voulez-vous qu’elles servent aux
poètes
, qui, pour la plupart, écrivent par inspiration,
ux d’être maçons. Les grands esthéticiens sont donc, comme les grands
poètes
, d’admirables créateurs inutiles. Ils créent des
rables créateurs inutiles. Ils créent des idées grandioses, comme les
poètes
de grandioses images, et il est rare que la facul
e même homme, rare surtout qu’elles fonctionnent ensemble. Goethe, le
poète
de la réflexion, Goethe, le moins fou des hommes,
s hommes, et que dans Molière, dans Shakespeare, dans tous les grands
poètes
il y a, sous les différences de temps et de lieux
t les reliques des poésies de mes plus jeunes ans ! » disait un vieux
poète
au frontispice de son livre1. Quoi, ce peu là, c’
autres seuls vous haïssent ; les impuissants, les vaniteux, les faux
poètes
, les faux historiens, les faux railleurs, les fau
bon et fidèle conseil ; le conseil même que la muse badine donnait au
poète
Horace à l’heure où il voulait tenter les hasards
’hommes qui ne sont bons que pour le plaisir. » Il voulait parler des
poètes
et des artistes en tout genre ; il aurait eu hont
eigneur, ces hommes dont vous parlez si légèrement, ces peintres, ces
poètes
, ces musiciens, ces architectes, ces philosophes,
u sens de ces hommes sérieux, les critiques de profession blessent le
poète
, ils impatientent le lecteur ; leur goût consiste
e la France éternelle : la gloire, la liberté et l’amour ! Ainsi, les
poètes
manqués, les dramaturges impuissants, les spécula
es misères si, par bonheur, elle a mis au jour une œuvre inconnue, un
poète
nouveau. Ce sont là ses grandes fêtes. La fête es
onnaissance et les respects de ce petit nombre d’honnêtes gens que le
poète
appelle un public. Voilà toute l’ambition du véri
évolution littéraire, dans un pays comme la France, plus fidèle à ses
poètes
qu’à ses rois. En vingt ans la France accomplira
ans cette bouche éloquente. « Il faut avouer que Molière est un grand
poète
comique. Je ne crains pas de dire qu’il a enfoncé
e le trouve grand ! » Cette indulgence de Fénelon pour le plus grand
poète
et le poète le plus vivant de la cour de Louis XI
grand ! » Cette indulgence de Fénelon pour le plus grand poète et le
poète
le plus vivant de la cour de Louis XIV n’était pa
utes parts à la représentation d’une pareille comédie, les calculs du
poète
étaient sûrs. Molière avait bien compris que le m
re commune ! c’est le docteur en théologie, Pascal, qui agit comme un
poète
comique ; il rit, il plaisante, il prolonge sans
fin et sans cesse ce formidable badinage, pendant que le comédien, le
poète
comique, remplit le rôle du docteur de Sorbonne,
ue les trois premiers actes, et l’on se demandait : Comment ferait le
poète
pour tirer une comédie plaisante de cet affreux d
même ce grand malheur qui l’accablait. Ne croyez pas cependant que le
poète
ait tenu le propos indécent qu’on lui prête. — «
vait véritablement que le roi en personne qui pût tirer d’affaire son
poète
; mais le roi était dans son camp, tout occupé de
lière travaille encore, il faut que S. M. accorde sa protection à son
poète
, sinon il ne faut plus que Molière songe à faire
t l’hypocrite, le duel charmant et terrible à la fois, dans lequel le
poète
a prodigué les plus engageantes délicatesses de l
ccents de ses chanteurs et de ses chanteuses aux vers et aux rimes du
poète
», qu’à l’aide de ses airs « se sont insinuées da
n, et comme chose légitime, l’antipathie entre les philosophes et les
poètes
il appelle saint Thomas un homme peu habile d’avo
sarcasmes du bourgeois ce qu’il appelait Le Roman comique ; un grand
poète
, en revanche, a écrit, de nos jours, ce poème de
elle frappante ressemblance entre Molière et Shakespeare ! Tous deux,
poètes
dramatiques au même degré, brisent leur chaîne et
rces inouïes dans sa propre comédie ; il est comédien avant d’être un
poète
comique. Ainsi ont fait les fondateurs de la comé
ent ans au moins. Aussitôt le chariot de Molière change de route ; le
poète
arrive à Paris, encore tout barbouillé de la lie
habiles gens qui savent en jouir, au hasard ; il s’était abandonné en
poète
, à ce ravissant métier de l’acteur comique, quand
eusement servi la comédie naissante de Molière. Une fois directeur et
poète
, le comédien n’eut plus que la seconde place, le
a gardé son secret et nul encore ne l’a deviné. — C’est ainsi que le
poète
comique est créateur ! Vraiment ceci est à remarq
Vraiment ceci est à remarquer. Ce fut une grande originalité à notre
poète
, de mettre des Français sur la scène. Quand vint
ns quel royaume de la terre, prince absolu ou roi constitutionnel, un
poète
comique oserait mettre au jour, une chose à ce po
llière, de Fontanges et de Montespan, ni les vers et les louanges des
poètes
, ni l’éclat adorable des beaux-arts ; je dirais,
t pas fait pour lui. Il devait accomplir, jusqu’à la fin, sa tâche de
poète
, de comédien, de directeur de théâtre, trois tâch
es il ne faut rien moins que sept hommes aujourd’hui, à savoir : deux
poètes
comiques au moins pour faire une comédie ; trois
our ton demi petit écu tu vas voir expirer, devant toi, le plus grand
poète
du monde ! Jamais les empereurs romains, dans tou
iait guère ; il était un contemplateur comme le sera toujours le vrai
poète
comique. Or, voici ce qu’il faut dire et ce qui d
te profitable étude aura ceci d’utile et de bienséant que, faute d’un
poète
moderne à censurer, la critique aura toujours sou
rne à censurer, la critique aura toujours sous la main, quelque grand
poète
à admirer. Je suppose que, pendant quinze jours,
e ! On sait que Virgile a voulu brûler l’Énéide, et qu’à l’exemple du
poète
latin Voltaire a jeté au feu La Henriade : « À te
il s’agit de l’étude et de la contemplation d’une œuvre-maîtresse des
poètes
passés, et des œuvres à venir ! S’il en était ain
à ravir. Elle est empreinte de la première et éclatante jeunesse d’un
poète
dont la jeunesse est déjà un poème ! Quand Molièr
on d’un amour vif et bien senti, cette gaieté surabondante d’un jeune
poète
, sûr de plaire, et qui pourtant avait tout à crée
ait être un hardi courage pour oser rire devant Tartuffe, et un grand
poète
pour faire rire de Tartuffe ! J.-J. Rousseau, tou
’esprit, à la grâce, à l’innocente épigramme, à la douce raillerie du
poète
comique ? et parce que Jean-Jacques Rousseau étai
tranquille et si calme, qui a réduit en système le nil admirari du
poète
, cet homme qui s’intrigue et se ménage, comme dit
té sévère. Sans doute, ce n’est point le style de Molière ; mais quel
poète
comique a écrit comme Molière ? Ce n’est pas non
re à un homme : — Vous êtes un mauvais comédien, vous êtes un mauvais
poète
, si à toute force il n’y a pas, à côté de cette c
ui, cet homme honnête et sérieux, qui a pour ennemis tous les mauvais
poètes
, pour rivaux tous les fats de la cour ; Alceste r
d’après hué à outrance, dans ce même parterre et par l’ordre même du
poète
qui fait rougir son public de son admiration faci
rsonnages de la comédie s’y montrent enfin dans toute leur vérité. Le
poète
, il est vrai, les maltraite à outrance, mais touj
fois claire et savante, et dont la recherche est de bon goût. Que de
poètes
, que d’écrivains en prose fleurie, ont peine à fr
t plus françaises, ont disparu de nos théâtres, lorsque Le Méchant du
poète
Gresset n’est plus qu’un chef-d’œuvre à mettre en
res d’Uranie, dans ce grand banquet littéraire où Molière et tous les
poètes
convient l’humanité. Le Chevalier nous a juré qu’
sse vraiment, ce sont les idées générales. Voyons. Aristophane est un
poète
doué d’imagination ; il a de la verve et même de
er des fleurs de la rhétorique et de l’esprit un discours vide sur un
poète
qu’on n’a pas lu, et de faire respirer ce bouquet
à compter et à mesurer des grains de poussière sur l’aile des grands
poètes
, les petits maîtres de l’école du goût ressemblen
naturel ou simplement systématique pour la littérature sage, pour les
poètes
honnêtes, pour Walter Scott, pour Pope, pour Boil
pas les meilleurs. Je n’ai garde de confondre le beau naturel, que ce
poète
rencontre quelquefois, avec le familier, le bas,
ne le prouve, et j’accuserais plutôt non Homère, mais le temps où ce
poète
a vécu, d’avoir été grossier et barbare. Il faut
2 Avec quel art n’a-t-il pas ennobli le mot chien 333 ! Deux ou trois
poètes
en France traduiraient bien Homère ; mais on ne l
II eut en horreur l’homme et son poème. Les Grecs recommandaient aux
poètes
de sacrifier aux grâces, Milton a sacrifié au dia
l’art tragique que la cour de Louis XIV351 » ; sur Aristophane, « ce
poète
comique qui n’est ni comique, ni poète352 » ; sur
e, Lucain et Ovide même, dont on se passe volontier s357. » Parmi les
poètes
français, il admire froidement Corneille, Molière
e par piété, et Voltaire écrivait Œdipe pour confondre Athènes et son
poète
, par l’éclatante supériorité de l’atticisme de Pa
dix-huitième siècle. Parce qu’elle est ivre, elle croit que tous les
poètes
le sont, l’ont été et doivent l’être. S’il en est
ir (à quoi songeais-je ce soir-là ?) que Racine est le plus grand des
poètes
qu’on ne lit pas, et je me mis à blâmer en partic
n’ai pas de parti pris contre les tragédies en prose. Je crois qu’un
poète
dramatique peut se proposer de donner à ses perso
ier écrivant dans son Étude : Les caractères spéciaux de chaque grand
poète
et de chaque grand théâtre sont la seule chose in
à l’insultante joie des vainqueurs. Plaute oubliait alors qu’il était
poète
comique. Il devenait un Ennius, un Homère, et des
s intelligent même, plus impartial et plus cosmopolite que les grands
poètes
nationaux qui charment ce petit public. L’artiste
Il doit voyager et faire son tour du monde, non pas en rêve, comme un
poète
, ni même dans sa bibliothèque, comme un savant, m
ni la noblesse oratoire, ni l’imagination folle. Il ne demande pas au
poète
passionné de calmer sa fièvre, et de se mettre à
ièvre, et de se mettre à la diète de la raison ; il ne demande pas au
poète
sage et tempéré de briser les belles lignes de so
s les ondes dorées des plumes du paon ; celui-là pourra briller comme
poète
, mais jamais il ne sera naturaliste393. » Le crit
de toutes les choses rêvées par cette époque ardente, et mystique de
poètes
théologiens ; s’il est aisé de suivre dans le thé
es diables, les sorciers, les vampires, et surtout ces pauvres petits
poètes
souffrants et pâles, cette poésie de lazaret, san
ue Socrate nommait son ami, qu’Aristote appelait le plus tragique des
poètes
, que Ménandre admirait, que Sophocle et la ville
en continuant mon étude sur Molière, que les admirateurs de ce grand
poète
se soucieraient bien peu de la lire, si c’était u
une troisième qui les efface toutes deux. On croirait vraiment que le
poète
échappe à la loi de l’association des idées ; à c
inventions singulières, de richesses inutiles ? D’où vient ce luxe du
poète
anglais, et cette économie de Molière ? de la dif
insecte. Chose curieuse ! Louis XIV faisait perdre l’équilibre à son
poète
au moment même où il le faisait perdre à l’Europe
e. 383. Cours de littérature dramatique. Onzième leçon. 384. « Le
poète
, dit Hegel, doit avoir égard à la culture intelle
l’art, mais surtout cet aimable naturel, cette haute valeur morale du
poète
… Ce que Schlegel dit de Molière m’a profondément
rté l’art de louer au plus haut degré. Cette réunion de quatre grands
poètes
, leur concert pour favoriser les mœurs de la cour
u de mon temps, je l’aurais fait prince. Napoléon faisait la cour aux
poètes
de son temps, en déclarant qu’il l’eût faite à Co
nd il l’a fallu pour le servir utilement et honorablement. Nos quatre
poètes
ont voulu plaire au roi galant et magnifique ; ce
nt, mais vaillant et glorieux, est le faible le plus pardonnable à un
poète
courtisan. C’est céder eu même temps à trois sédu
Enfin, c’est se laisser aller à l’imagination, faculté dominante des
poètes
, qui n’accorde pas toujours à la réflexion la lib
(Jean Baptiste Pocquelin) Parisien, mort en comédien, vers l’an 1673.
Poète
français. M. de Molière est un des plus dangere
eurs de l’Évangile, j’abandonne le comédien pour ne parler ici que du
poète
comique, et pour rapporter de la manière la plus
que les autres se sont souvent bornés à celle du peuple. Les anciens
poètes
, dit le P. Rapin1 n’ont que des valets pour les p
nts naturels, Ornement du Théâtre, incomparable Acteur, Charmant
poète
, illustre Auteur, Il ajoute pour nous précauti
été cultivées et polies par le travail et l’industrie particuliere du
poète
. M. Despréaux persuadé de cette espèce de mérite
sent que dans toutes ses pièces le comédien avait plus de part que le
poète
, et que leur principale beauté consistait dans l’
ette grande journée du guichet, à ce coup d’état de la grâce , que le
poète
a dû les plus belles scènes de Polyeucte ; qu’en
ous le règne du plus grand de ses rois, a fleuri le plus grand de ses
poètes
. » Eh ! mon Dieu, oui, la France s’en souviendra,
t au Tartufe, tout cela est vrai. Que de plus le roi ait accordé à ce
poète
, qui était en même temps son domestique, la prote
les rares esprits de son temps qui paraissent avoir apprécié le grand
poète
à sa juste valeur, parle pourtant de ses chefs-d’
on qu’il faille méconnaître l’ascendant que Louis XIV exerçait sur le
poète
, puisque Racine ne put se consoler d’avoir perdu,
s des défiances d’Horace à l’égard d’Auguste, et de l’indépendance du
poète
romain, si facile à effaroucher. Ainsi, pour nous
vec quelque vraisemblance, lui en faire honneur. Ce sont, dit-on, les
poètes
qui ont le plus besoin d’un puissant patronage, c
: au-dessous de Corneille, vous trouvez, parmi ses contemporains, des
poètes
qui ont souvent un goût équivoque, mais où l’on s
vé pour bien des gens que le régime qu’il faut regretter quand on est
poète
, imiter quand on est prince, c’est celui des roya
n s’y est fait la plus belle part, 3,000 livres, comme au plus grand
poète
français qui ait jamais été (ainsi s’exprime ce
telligentes qu’on les suppose, ont leurs inconvéniens ; la dignité du
poète
en souffre toujours, sans parler des mauvais vers
emandait à Boileau quel était le plus grand écrivain de son temps, le
poète
le surprit en lui nommant l’auteur du Misanthrope
au sourire céleste, Salut, type touchant et d’Arnolphe et d’Alceste,
Poète
au cœur aimant, philosophe profond ! Toi qui peig
e marbre éblouissent mes yeux: Jusqu’à terre humblement, incline-toi,
poète
! Heureux qui pourrait dire, en relevant la tête
ofond, réfléchit magnifiquement la nature. Le génie observateur de ce
poète
a saisi de toutes parts, et à bon droit, les trai
de troupe de Monsieur : voilà donc Molière au comble de ses vœux. Le
poète
, jusqu’ici, n’était pas sorti de l’imitation. Pla
vidu ridicule sans le savoir, et travaillant à sa perte, sera pour le
poète
une grande source de comique à l’avenir. Isabelle
les vieillards de Térence ; mais nous devons ajouter que le Micion du
poète
latin, qui a servi de modèle à l’Ariste du poète
ter que le Micion du poète latin, qui a servi de modèle à l’Ariste du
poète
français, pousse un peu trop loin la tolérance; i
ertissement est curieux encore en ce qu’il annonce l’intention que le
poète
avait de faire imprimer des remarques sur ses piè
is il n’y a pas un écureuil dans les branches, et les nymphes, que le
poète
assure avoir vues pleurantes, et qui redemandaien
nt il est question, Molière s’est inspiré des peines racontées par le
poète
latin Horace, en se voyant arrêté et suivi par un
déjà vu un certain Antoine Baudeau faire le métier d’insulteur. Deux
poètes
, confrères de Molière, Boursault et Monfleury fil
alors, mais à la place d’une accolade, il serre violemment la tête du
poète
entre ses deux mains, et ce furieux la frotte con
Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! s’écrie le grand
poète
irrité. Je voudrais bien savoir de quelle façon o
ait-il cette terminaison fâcheuse ! Voilà la justice distributive des
poètes
satiriques ! ! Un autre auteur s’était aventuré à
’épargna guère celui de Monsieur. Molière eut le tort, comme tous les
poètes
d’alors, de flatter ce penchant de Louis XIV pour
que depuis Molière il a inspiré les romanciers, les musiciens et les
poètes
: Richardson en a fait Lovelace ; Mozart l’a embel
intermédiaire, bien délicate à saisir, celle qui avait déjà fourni au
poète
le marquis ridicule de l’Ecole des Femmes. Molièr
de son silence sur les affaires de l’état. Que pouvait donc faire le
poète
, ayant ainsi les mains liées ? ce qu’il a fait :
quand j’ai dit que, pour ce qui touche l’amour Molière me semblait le
poète
dont l’analyse est descendue le plus profondément
V et le gouvernement démocratique d’Athènes, et qui demandent à notre
poète
les qualités d’Aristophane. Nous approuvons d’ail
le héroïque, mais la muse de la comédie, plus rebelle que l’épouse du
poète
, ne se laissa pas surprendre : elle resta fidèle
Tartufoli, signor Nunzio, tartufoli. Il n’en fallut pas davantage au
poète
comique ! Cette figure morose, si subitement déri
d’amour. Elmire est la plus honnête femme qui ait été imaginée par un
poète
. Mariée à un imbécile, elle est néanmoins fidèle
a cour galante, obligé de tolérer ce qu’il ne peut empêcher. Tous les
poètes
comiques depuis Aristophane jusqu’à Molière, tous
tiriques, depuis Lucien jusqu’à Boileau, ont médit des femmes; et les
poètes
tragiques eux-mêmes qui leur sont plus favorables
’Avare fut également emprunté à Plaute ; Molière mit non-seulement le
poète
latin à contribution, mais encore plusieurs autre
evée et le quiproquo de l’avare et de l’amant appartiennent encore au
poète
latin. Molière s’est servi aussi de beaucoup de c
iger à la fin et de faillir à l’unité de caractère ; on dirait que le
poète
, pour faire un compliment à son public, a dénatur
re adressée au célébré peintre Mignard, qui avait fait le portrait du
poète
; ils se donnèrent mutuellement l’immortalité; te
de cette pièce. Louis XIV, qui ne dédaignait pas de faire asseoir le
poète
à sa table, afin d’apprendre à vivre à ses offici
n Brécourt, dans une pièce intitulée l’Ombre de Molière, ou il met le
poète
comique aux prises avec tous les personnages dont
i prouve la supériorité de Molière sur ses devanciers : « Les anciens
poètes
comiques n’ont que des valets pour plaisants de l
ie, et les esprits ordinaires s’étonnent de cette disposition chez un
poète
comique. Lorsqu’on recueille en soi l’humanité, a
bibliothèques. Le premier personnage qui tombe sous notre main est un
poète
envieux du succès des autres, comme il y en a eu
its de Lycidas dans sa délicieuse critique de l’Ecole des femmes. Le
poète
de Dancourt ne veut pas qu’on le siffle. Il desti
il se nomme M. de la Protasse ; son costume délabré rappelle celui du
poète
des satires de Régner. La plupart des auteurs qui
, vous avez un bas troué, voulez-vous que je vous le raccommode ? Nos
poètes
, mieux rétribués de leurs œuvres, se font remarqu
aires équivoques. La scène s’engage entre la servante Gabrillon et le
poète
sifflé ; elle est écrite de ce style vif et franc
uis faire pour moi que je ne fasse en même temps pour tous les autres
poètes
mes confrères , j’ai trouvé qu’il était à propos
ois à la Comédie-Française le mercredi 27 février 16922. M. Licandre,
poète
et bel esprit qui « parle en chantant, tant les v
ONTE. Voulez-vous que je vous dise sincèrement ce que j’en pense ? LE
POÈTE
. Oui, Monsieur, et sans me flatter. ORONTE. Elle
r. ORONTE. Elle n’est point de mon goût. ………………………………………………………………… LE
POÈTE
. Qu’y manque-t-il donc ? ORONTE. Des caractères,
s caractères, Monsieur, des caractères nouveaux, et des portraits. LE
POÈTE
. Ah ! ah ! Nous y voilà ! des caractères, des por
des portraits ; votre discours me fait soupçonner… ORONTE. Quoi ? LE
POÈTE
. Que vous êtes un peu MOLIERISTE. ORONTE. Je ne m
n ne peut réussir sur le Théâtre, qu’en suivant Molière pas à pas. LE
POÈTE
. Cependant, Monsieur, quand j’ai commencé à excel
xceller, je n’avais jamais lu Molière. ORONTE. Tant pis pour vous. LE
POÈTE
. Oh ! tant pis pour moi de ce qu’il y a eu un Mol
u’après moi. ORONTE. Vous avez tort de n’être pas venu le premier. LE
POÈTE
. Assurément, je me serais emparé aussi bien que l
les caractères et les plaisanteries sont aussi usées que le goût. LE
POÈTE
. Molière a bien gâté le Théâtre. Si l’on donne da
ment prévenu pour lui. ………………………………………………………………… Et, plus loin : LE
POÈTE
. Trouvez-moi donc à la Cour, ou à la Ville, des r
’habits. Encore un coup, Monsieur, il y a plus de fous que jamais. LE
POÈTE
. D’accord ; mais tout le monde est fou sur le mêm
ractères, tout insipides qu’ils vous paraissent, et l’on pourrait… LE
POÈTE
. Du temps de Molière une Précieuse était divertis
e semble naturel, on trouvera peut-être lieu d’y croire, en lisant Le
Poète
basque de Raymond Poisson. Ce poète basque, autre
tre lieu d’y croire, en lisant Le Poète basque de Raymond Poisson. Ce
poète
basque, autrement dit Le Bachelier André, Domini
nerie ? Je pose la question, rien de plus. Sans donner la citation du
Poète
basque comme une pièce probante, ajoutée au dossi
ière, puis est venu à Toulouse, où le jeune Poquelin a connu le vieux
poète
Goudouly ? Pour nous, la question n’est pas doute
fantaisie, d’un hasard, mais que le vert était la couleur préférée du
poète
. À la ville, Molière était ordinairement vêtu d
idieux de prolonger à l’infini, que cette couleur était habituelle au
poète
. Ce n’est donc pas par hasard qu’Alceste portait
ments que nous avons pu recueillir sur la maison natale du plus grand
poète
comique qu’on vit jamais. Tels furent les premier
ciser laquelle de ces deux maisons eut l’insigne honneur d’abriter le
poète
? C’est ce qu’il est impossible de dire, jusqu’à
mais été belles, même dans leur nouveauté. Mais n’oublions pas que le
Poète
était alors aux prises avec les plus dures nécess
ue Molière se range, pour nous autres allemands, à peu près parmi nos
poètes
nationaux. Plus d’un théâtre allemand pourrait ré
petit volume sous le titre de Molière, supplément à la biographie du
poète
, tiré de ses œuvres. Ce livre porte au frontispic
r répandre le Moliérisme. Nous possédons toute une littérature sur ce
poète
immortel, et — vous en avez déjà parlé — l’Allema
aphie. M. Schweitzer ne laisse échapper aucun détail de la vie de son
poète
favori ; il a étudié les œuvres concernant Molièr
nçais que j’en remontrerais sur ce que M. Schweitzer raconte de votre
poète
. Je ne mentionne que l’assertion selon laquelle l
hollandaise de l’Amphitryon, fut, dit-on, le premier drogman entre le
poète
français et les étrangers. Vivant à Francfort, je
Là figureront tous les malfaiteurs qui ont blessé l’honneur de notre
poète
, cette vie de sa vie. Là Veuillot se trouvera ave
ous n’ont jamais attaqué l’absent, le désarmé. » Nos penseurs et nos
poètes
les plus éminents se sont occupés de Molière. Lis
tait La Grange à Molière — et vous y apprendrez comment le plus grand
poète
de l’Allemagne se déclarait à Eckermann en 1827 :
, mais surtout l’individualité aimable et l’âme hautement cultivée du
poète
. Il possède une grâce, un tact des convenances, d
s remarquables de son siècle. Je ne connais que quelques fragments du
poète
Ménandre, mais ils me montrent leur auteur tellem
vres qui ont été publiés en Allemagne sur Molière. Les traducteurs du
poète
sont innombrables. Parmi eux, le comte Wolf de Ba
udissin, mort il y a quelques années, et Henri de Kleist (1776-1811),
poète
romantique qui termina sa courte vie par un terri
ès aujourd’hui que le vindicatif auteur d’Élomire hypocondre était un
poète
( genus irritabile vatum ) et en même temps un mé
s « s’il eût observé cet avis d’un meilleur médecin quoique moins bon
poète
que lui ». Ce passage fort intéressant n’a pas en
il eût observé cet avis d’un meilleur médecin, quoique bien moins bon
poète
que lui, Et l’on en peut guérir,
monarque le plus absolu fut longtemps indécis entre les plaintes d’un
poète
et les alarmes de la religion, entre les penchant
ssein qu’involontairement. Du reste, les intentions les plus fines du
poète
et les beautés les plus délicates de son ouvrage
que de simples représailles, et l’on concevrait sans peine comment un
poète
, qui avait annoncé et effectué le projet de démas
n, si le jésuite n’a pas été animé d’un secret ressentiment contre le
poète
qui avait jeté l’odieux et le ridicule sur certai
stianisme. Il m’était facile, en cédant à ma partialité pour le grand
poète
à qui j’ai voué une espèce de culte, de prodiguer
re aussi, parce que son vice est la dissimulation même. Mais l’art du
poète
qui traduit un fourbe sur la scène, consiste à lu
elui de dévot ; et cette excuse du personnage deviendra l’apologie du
poète
. Oui, Tartuffe est un homme ; et c’est pour cela
cours, étaient repoussés par la vraisemblance morale’, et le génie du
poète
a su s’en passer. Hors de la scène, sur la scène,
d’un même ressort serait partout ailleurs une faute qui accuserait le
poète
de stérilité. Ici, c’est un trait de vérité local
age principal, d’Amphitryon. Molière est, sans contredit, de tous nos
poètes
comiques celui qui a le plus souvent et le plus g
prises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais
poète
, et bon comédien ; Il fait rire, et, de vrai, c’e
ryon de Molière ; mais je crois que ce que j’ai dit sur la comédie du
poète
latin, peut suffire à ceux qui voudront bien juge
poète latin, peut suffire à ceux qui voudront bien juger de celle du
poète
français. » Je ne doute pas que cette phrase n’ai
en remontant aux sources, on s’aperçoit vile que les contemporains du
poète
peuvent amplement satisfaire notre curiosité. Ami
eurs de son théâtre et aux témoins de sa vie privée. D’autre part, le
poète
a si souvent parlé de lui-même, directement ou pa
ù se trouvaient, avec lui, Boileau, Racine et La Fontaine. Les quatre
poètes
avaient de bonne heure cédé au penchant qui, de t
i. Boileau, surtout, trouva le moyen de rester également uni aux deux
poètes
, séparés par les deux plus fortes causes de resse
dit des injures aux dieux. » De là une vire irritation chez le vieux
poète
, d’autant plus sensible aux allusions de ce genre
u’à dire qu’il « vécut avec lui comme Lélius avec Térence. »Enfin, le
poète
trouvait près du grand Condé protection, défense
, d’intelligence rudimentaire. Au demeurant, Grimarest nous montre le
poète
fort impatient, fort exigeant, et cela avec une p
, inspirées de lai seul. Et toujours, à la sincérité, à l’effusion du
poète
, on devine qu’il n’y a point là développement heu
perdu un fils de trente-cinq ans, homme d’une grande distinction. Le
poète
adressait donc au père un sonnet, accompagné d’un
urrait bien y avoir ici une allusion aux inquiétudes éprouvées par le
poète
pour un fils, son premier-né, qu’il perdit quelqu
quatrains du sonnet reparaissent dans la plainte de Psyché. Ainsi, le
poète
aurait bien vite éprouvé lui-même la douleur qu’i
eux sont tristes, et l’on sait avec quelle sincérité douloureuse leur
poète
favori, Lucrèce, exprime l’amertume qui se dégage
érante et sans arrière-pensée dans l’Étourdi et le Dépit amoureux, le
poète
s’achemine peu à peu vers la gaîté réfléchie et r
e. Dans la première, sans aucune nécessité d’intrigue ni d’action, le
poète
fait de Sganarelle un médecin pour rire, à seule
6 et, six mois après, le 21 février 1667, Robinet nous apprend que le
poète
avait failli mourir. Au mois d’avril 1667, il est
première représentation est du 6 août 1666. Cette fois, le naturel du
poète
comique reprend le dessus sur la rancune de l’hom
nant de larges coupures. Une dernière fois, la passion a mal servi le
poète
; pour un moment, elle est parvenue à le rendre d
les médecins d’alors dussent nécessairement attirer l’attention d’un
poète
comique, c’est ce qu’a pleinement établi Maurice
t acharnement ne peut s’expliquer que par des raisons personnelles au
poète
. Souvent malade, il demande la guérison aux médec
us honorés de ses contemporains. Louis Racine prétend que les amis du
poète
lui conseillaient avec instances de prendre ce pa
e, mais n’y manque-t-il pas une élévation qui n’est pas interdite aux
poètes
comiques, puisqu’elle se trouve chez d’autres que
au même homme de traiter la comédie et la tragédie , et que le vrai
poète
comique est en même temps poète tragique 133.
édie et la tragédie , et que le vrai poète comique est en même temps
poète
tragique 133. Chassé-croisé Le comique n’e
réalité a pour symbole une planche partagée en cases sur laquelle le
poète
peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal j
dites régulières, je ne vois que l’abaissement, vers la cour172, d’un
poète
qui eut pu être grand et qui avait du génie, témo
fini173. Voilà justement ce qui fait que Molière est un assez méchant
poète
comique. 120. Une des gentillesses du genre hu
médie que celui qui se joue lui-même paraisse manquer de jugement… le
poète
doit exprimer son idéal en l’alliant à des grimac
actere dans les personnages Caractere dans les personnages, qu’un
poëte
dramatique introduit sur la scene, est l’inclinat
édies de caractere mixte ; & par celles-ci il entend celles où le
poëte
peut se servir d’un caractere principal, & lu
vent tous qu’à mettre plus en évidence le caractere du Misantrope. Le
poëte
peut encore joindre ensemble plusieurs caracteres
qualité essentielle au caractere, c’est qu’il se soûtienne ; & le
poëte
est d’autant plus obligé d’observer cette regle,
qu’on les nommoit en les voyant : telle fut la comédie moyenne, où le
poëte
n’ayant plus à craindre le reproche de la personn
est vrai que Platon conseilloit à Denis la lecture des comédies de ce
poëte
, pour connoître les mœurs de la république d’Athe
étoit peu. On ne peut, sans regretter sensiblement les ouvrages de ce
poëte
, lire l’éloge qu’en a fait Plutarque, d’accord av
fférent embarrasse & peut donner de l’humeur, quand elle dure.
POÈTE
Poete comique Poete comique, (Art dramat
s comiques, le goût du siecle de chaque peuple, & celui de chaque
poëte
. Le peuple d’Athènes étoit vain, leger, inconstan
agesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. On vit, par le public un
poëte
avoué, S’enrichir aux dépens du mérite joué ; Et
ses pieces les plus mesurées, peut faire sentir jusqu’à quel point ce
poëte
portoit la licence de l’imagination, & le lib
énandre ressemble à une honnête femme. De 80 comédies que cet aimable
poëte
avoit faites, & dont 8 furent couronnées, il
libre & hardi ; sa latinité pure, aisée, coulante. Enfin c’est un
poëte
des plus rians & des plus agréables. Il mouru
es les hommes, est un talent voisin de celui de les rendre odieux. Ce
poëte
a imprimé tellement son caractere personnel à ses
amp; Scipion l’Africain d’avoir perfectionné ses pieces, parce que ce
poëte
vivoit en grande familiarité avec ces illustres r
orts, aussi vif dans l’expression, aussi moral qu’aucun des trois. Le
poëte
grec songeoit principalement à attaquer ; c’est u
i qu’il en soit, on convient généralement que Moliere est le meilleur
poëte
comique de toutes les nations du monde. Le lecteu
e perfectionnée à plusieurs égards. Enfin je goûte tant cet excellent
poëte
, que je ne puis m’empêcher d’ajouter encore un mo
de tous les faiseurs de projets. Une Satyre d’Horace a fourni à notre
Poëte
comique la scene d’exposition de ses Fâcheux. Com
des deux imitateurs nous donnerons la pomme. Horace, Satyre IX. Le
Poëte
raconte qu’il a eu toutes les peines du monde à s
s autant que Varius ou Viscus. S’agit-il de faire des vers ? je défie
Poëte
d’en faire mieux que moi, & plus vîte. Je dan
ens de Justice enlevent l’importun & le conduisent en prison ; le
Poëte
en est si content qu’il jure d’avoir désormais la
Regnier & de Simonne Desportes, sœur de l’Abbé Desportes, fameux
Poëte
de ce temps-là. Regnier le pere, qui étoit un hom
&, comme ce jeu portoit le nom de Tripot-Regnier, on a dit que le
Poëte
satyrique étoit fils d’un Tripotier : cependant s
a remise du quart denier de sa charge. Ce fut encore la protection du
Poëte
Desportes qui lui valut cette faveur. Les Auteurs
la nature humaine immortel interprète, Comédien, penseur, philosophe,
poète
, Qui, planant de si haut sur l’univers moral, Gai
e, De ses dignes élus sanctifiant les droits, Couronne les héros, les
poètes
, les rois. L’or semble une faveur lorsqu’un seul
rte, et la sagesse même Proclame par ta voix son oracle suprême : « Ô
poètes
! Dis-tu, sans crainte ni pitié Que le vice insol
ui, pleins de force et de santé, Menacent l’avenir de leur longévité.
Poètes
! Démasquez au nom de la morale Tant de sots parv
ment des dates se prête à cette conjecture. Cependant je crois que le
poète
n’avait pas songé à toutes les allusions que les
me en dessinant des personnages qui ne relèvent pas de la réalité. Le
poète
a beau quitter la terre pour le séjour des dieux,
ttant au répertoire cette comédie négligée depuis trop longtemps. Les
poètes
de notre temps qui se disent amans de la fantaisi
compose la vie de l’intelligence : c’est pour l’auditoire et pour le
poète
un immense avantage. Quant au style d’Amphitryon,
sonnages, et les incidents s’y multiplient au gré de l’imagination du
poète
, parce qu’ici toute chose est bonne, propos hors
trigue, toute chose est bonne qui peut servir à ce premier dessein du
poète
moderne : faire vivre des êtres individuels et ré
sa manière, que certainement elle ne la contredit pas, et que si des
poètes
comiques l’ont contredite, ce sont de mauvais com
comiques l’ont contredite, ce sont de mauvais comiques et de mauvais
poètes
. Aussi, bien que la comédie soit le contraire de
e comique où d’abord nous sommes introduits par Aristophane. Ce grand
poète
occupe dans son art le même rang que Sophocle dan
té, la ville de la loi roide et des codes de morale stoïque. Tous ses
poètes
, non pas les satiriques de profession seulement,
ns leurs plus creuses déclamations. Horace seul s’est montré vraiment
poète
dans quelques-unes de ses satires, où il a eu le
, l’incarnation d’un petit nombre d’idées hautement générales, que le
poète
n’avait pas tirées de son propre fonds, dans une
, les princesses, les chefs d’armée ? de belles têtes vides, à qui le
poète
avare n’a mesuré que la dose d’intelligence stric
Athéniens. Une bonhomie fine, un abandon mesuré, dans les rapports du
poète
comique avec son public, ne sont pas choses mauva
ctères individuels, en France, des types généraux, est devenu pour le
poète
la grande chose, et si l’on a quelquefois exagéré
ntre la poésie, le théâtre de Molière est généralement moral. Mais ce
poète
avait donné le dangereux exemple de plaisanteries
s de rire et leurs battements de mains. XI Je ne sais si jamais
poète
a trouvé un plus beau sujet de drame ou d’épopée
er au moins par la vue de quelque chose de positif232 ». Comment être
poète
dans ces conditions ? Comment retrouver l’idéal p
ntes est éminemment comique, Don Quichotte est un homme supérieur. Un
poète
médiocre en aurait fait un sot. Cervantes a eu po
ffre pas la même latitude pour le développement de la personnalité du
poète
que la comédie, dans laquelle l’accidentel et l’a
r, pendant que Voltaire paraît pleurer, Shakespeare serait un mauvais
poète
. T. I, p. 221. 221. Nées de l’imitation des a
nce de Conti, le célèbre voyageur Bernier, l’épicurien Chapelle et le
poète
Hesnault. Quand il eut achevé ses humanités, il s
t auteur9, il accomplit un noviciat singulièrement propre à former un
poète
comique. Ce rude apprentissage ouvrit un vaste ch
guedoc, présidés par le prince de Conti, condisciple et protecteur du
poète
, qui faillit devenir son secrétaire après la pert
soit, il est du moins certain que plusieurs s’ingénièrent à prêter au
poète
des allusions dont il faut dire un mot. Molièr
e la justice soit l’équité. Il a un duel, pour avoir voulu tirer d’un
poète
l’aveu que ses vers sont mauvais. La scène du son
façon dont il en sort. On le sait honnête homme et véridique, et les
poètes
de tout temps sont friands de tels juges, parce q
la misanthropie généreuse Pour apprécier au vrai les intentions du
poète
, il convient d’abord de distinguer dans le rôle d
té trop hautaine pour n’être pas choquante. Ne disons donc pas que le
poète
a le dessein pervers de tourner la vertu en déris
pas une surprise et un coup d’audace improvisé par l’initiative d’un
poète
confiant dans sa faveur. Avant de soumettre aux r
soumettre aux regards de Louis XIV une comédie d’une telle portée, le
poète
dut pressentir les dispositions du Maître par une
lance, que le plan du travail était désormais arrêté dans l’esprit du
poète
, et qu’il ne se serait point engagé si avant, san
en leçon pour notre clergé, comme en témoigne le premier Placet où le
poète
oppose cet exemple au débordement des injures aux
e du Roi Il y eut cependant une lueur d’espérance pour le vaillant
poète
qui ne désarmait, pas : car, le 14 août 1665, Lou
le plus fier courage ; et l’on put redouter la retraite définitive du
poète
: car, pendant sept semaines, son théâtre chôma.
uis XIV eut l’oreille fine, il dut entendre cette doléance secrète du
poète
qui disait par la bouche de Sosie : Vers la retr
é solidaires. Mais il est fâcheux qu’en incriminant les intentions du
poète
le zèle évangélique de Bourdaloue ait manqué tout
sur la comédie, lorsqu’il disait : « La postérité saura la fin de ce
poète
comédien qui […] passa des plaisanteries du théât
nt que s’il partait de la tribune. D’ailleurs, ne convenait-il pas au
poète
de prendre toutes ses précautions pour engager la
uritains froncer le sourcil, et ne marchandons pas notre gratitude au
poète
ou à son protecteur. Molière a su mêler le com
de ses menées souterraines ; et, si elle paraît brusque, c’est que le
poète
, faute d’espace, n’a pu nous en faire suivre tous
au train banal de l’habitude quotidienne. Tartuffe et Onuphre. Le
poète
dramatique et le moraliste C’est par là que Ta
deux sont pourtant le même original, mais représenté d’un côté par un
poète
qui le met en action pour qu’il soit vu de loin,
lliatif. Cependant, l’effet produit n’est pas tel que le désirait le
poète
. Outre que le parterre ne se laisse pas volontie
actes de prose ? » Cependant, ce n’était pas la première fois que le
poète
faisait infidélité à l’alexandrin : car il l’avai
l’avis de ses comédiens qui voulurent jouer la pièce telle quelle. Un
poète
pour qui les servitudes de notre prosodie étaient
ille à Ergaste, le fils du vieil avare Séverin. Dans La Veuve du même
poète
se rencontre également une aventurière, nommée Gu
Voilà pourquoi Cléante ne pouvait guère nous être sympathique. Le
poète
voulant nous montrer les contrecoups du vice pate
te que pour la réparer. Ensuite, il n’est pas juste d’affirmer que le
poète
veut faire aimer Cléante : car, si l’on peut plai
er au scandale, ne vaut-il pas mieux louer l’adresse avec laquelle le
poète
engage ce conflit de passions, sans que leur choc
es des Pédantes, et la petite pièce en prose qui ouvre la carrière du
poète
avait été le germe de la grande comédie en vers q
ment C’était aller trop loin. Mais il faut bien reconnaître que le
poète
usa du droit de représailles ; car, dans sa Satir
famille qui, atteinte de cette contagion, s’est affolée d’un méchant
poète
, et veut, à toute force, lui donner sa fille en m
la science ; car elle voudrait régner sur un cercle de savants et de
poètes
, diriger une académie, lui imposer des statuts, r
avait quarante. La Critique est une comédie d’un genre tout neuf. Le
poète
y répond aux injustes attaques de ses détracteurs
sur la comédie (Lettre à l’Académie). 43. Voilà le travers, dont le
poète
avait besoin pour tourner au comique l’austérité
nt, traduisit L’Avare avec succès. Il disait dans son prologue : « Le
poète
est sauvé, s’il laisse Molière sain et sauf. »
que Molière ne trace plus un portrait quand il peint le soupirant. Le
poète
seul est représenté d’après nature. 167. Dans L’
ourts fragments où le moraliste et l’écrivain se montrent plus que le
poète
comique, les comédies de Térence, d’après lesquel
lques comiques grecs de la troisième époque. Les ouvrages de ces deux
poètes
sont parvenus jusqu’à nous : des autres, nous avo
n sans doute que Plaute et Térence empruntèrent tous leurs sujets aux
poètes
de l’Attique ou de la Sicile ; mais, du moins, le
ré ou naturel, il différait sans doute suivant le génie différent des
poètes
. Il est présumable que Démophile, Épicharme, Diph
ut des sophistes, des rhéteurs, des grammairiens, des romanciers, des
poètes
; mais Ménandre et ses contemporains n’eurent plu
ul, fournissait le théâtre, et tenait lieu de toute une génération de
poètes
dramatiques. De temps en temps, paraissait quelqu
habitudes, suivent leur cours naturel ; enfin, la société, modèle du
poète
comique, pose devant lui ; il peut la bien étudie
trouver pour les peindre. Depuis la renaissance des lettres, tous nos
poètes
comiques, et Molière, comme eux, à son entrée dan
e les détruire, sauf à les voir remplacés par d’autres. En un mot, le
poète
comique est moins un prédicateur de vertus qu’un
arelle, George Dandin et Amphitryon sont trois maris jaloux. L’art du
poète
a su nous amuser des terreurs imaginaires du prem
rougir d’elle-même, et de la forcer à s’amender ? Non, sans doute. Le
poète
n’a signalé les Tartuffes que pour avertir les Or
fut immolé à l’indignation publique : encore, pour son châtiment, le
poète
eût-il recours, par une double dérogation aux loi
’adorateurs ; il est d’une sincérité brutale, et il est pressé par un
poète
de qualité de lui dire son sentiment sur de mécha
ue s’en accroître : c’est le triomphe de la vérité bien saisie par le
poète
et bien sentie par le spectateur. On a dit de l’a
u de leur quartier ; et, en cela, leur vœu conspire avec le besoin du
poète
. Celui-ci, en effet, sent que, pour plaire et tri
tative fut heureuse, puisque nous lui dûmes un chef-d’œuvre ; mais le
poète
ne la renouvela pas. Le Misanthrope abonde en bea
ues, du moins ceux qui sont des analyses de toute la pièce ; mais nos
poètes
ont trop fait usage des monologues explicatifs, o
hit elle-même en se laissant apercevoir. Molière, plus qu’aucun autre
poète
dramatique, a excellé dans l’art des préparations
t des défauts ; ce sont les conditions nécessaires d’un ouvrage où le
poète
se proposait de peindre, dans des scènes largemen
tices que naturels, qui ressemblent plus à une subtile combinaison du
poète
, qu’à un événement qui résulte de l’action et la
ppliquée à l’ensemble de ses productions. Sous le premier rapport, le
poète
comique doit se garder d’avoir un style à lui, qu
é l’univers. En tous les genres de littérature, nos prosateurs et nos
poètes
ont été les disciples des écrivains de l’antiquit
iècles, semblent unir leurs voix pour le proclamer Fauteur unique, le
poète
comique par excellence17. Vie de Molière
avec qui Molière eut des rapports, je faisais, de la Vie de ce grand
poète
, une sorte d’histoire abrégée de l’époque glorieu
elle glorieuse illustration elle recevrait un jour de son génie comme
poète
comique. Les troubles de la Fronde vinrent interr
a sécheresse, et le serait sans utilité. J’ai osé, ailleurs, juger le
poète
et analyser ses ouvrages : c’est assez d’une fois
pelle était toujours ivre. Ce fameux souper d’Auteuil, dont un de nos
poètes
les plus élégants a fait, pour la scène, un petit
agné d’une lettre plus touchante encore75. Boileau, fléau des mauvais
poètes
, mais censeur utile et approbateur courageux des
cilité son opinion à celle d’un de ses sujets qui n’était qu’un grand
poète
! La Fontaine avait deviné tout le génie de Moliè
la Suivante, de la Place royale, pouvait-il se croire, en qualité de
poète
comique, le rival de l’auteur du Misanthrope, de
et les comédiens semblaient, ainsi que la fortune, délaisser le vieux
poète
, pour se tourner du côté de son jeune et brillant
les ne recevaient-ils pas, pour leur art, d’un homme qui, au génie du
poète
comique, unissait, dans un degré presque égal, le
du burlesque, premier du nom. Il fut attaché, comme musicien et comme
poète
, au service de la duchesse de Savoie, fille de He
s Sarrasin, né près de Caen en 1603, mort à Pézenas en décembre i654.
Poète
et prosateur ingénieux, ses principaux ouvrages s
rapper Sarrasin à la tempe avec des pincettes. Peu de temps après, ce
poète
mourut de chagrin, on peut-être même des suites d
e sais quels méchants écrits et quelles traditions mensongères, quele
poète
eût été l’amant aimé de toutes les grandes dames
ntation de Boileau, la tradition de tout ce qui concernait les grands
poètes
du siècle de Louis XIV ; mais encore Molière, s’a
tre cabale, dès la première représentation. »Plus loin, il dit : « Le
poète
qui fait profession de fournir le théâtre, et d’e
longtemps, la réputation ‘du comédien est absorbée dans la gloire du
poète
; mais, du vivant de Molière, l’une semblait égal
, ami de Molière, la première édition complète des Œuvres de ce grand
poète
. La veuve de Molière lui avait confié, pour ce tr
caractère. Dans sa vie de comédien et de valet de chambre du Roi, le
poète
avait souffert bien des mépris; obligé de sacrifi
ut la faiblesse de prendre la reconnaissance pour de l’amour. — Notre
poète
joue ici sous quelques rapports le rôle d’Arnolph
la plaindre qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être
poète
pour aimer de cette manière; mais, pour moi, je c
ge, on blâme chez lui ce qui est peut-être la perfection de l’art. Le
poète
observateur a voulu peindre l’homme tel qu’il est
t, en effet, à certains égards, et ce qui démontre que l’intention du
poète
est bien de le rendre tel, c’est celui de l’ami P
enfermés dans les livres, sont peu de chose pour l’écrivain, pour le
poète
: c’est l’art de la composition qui de ces traits
se des parents que t’a donnés la nature. » Il semble que ces vers du
poète
de la raison pourraient être une réfutation suffi
spectateur, sont celles que produirait la réalité même. Maintenant le
poète
a-t-il eu tort en offrant une image si fidèle de
plus effrayer les hommes portés au même vice. La leçon donnée par le
poète
serait donc incomplète, insuffisante, si l’avare
lui-ci, c’est les combattre à la fois tous les deux. Si la censure du
poète
guérit le vice des pères, elle prévient le crime
ort, non seulement le personnage qui la profère est coupable, mais le
poète
qui la lui met dans la bouche, ménage trop peu de
p peu de la mort de leurs parents ou même la hâtant de leurs vœux. Un
poète
comique de nos jours craindrait de faire entendre
oyens de la comédie, en ce qui regarde la leçon morale. La mission du
poète
comique consiste à combattre les vices et les rid
’ils fissent, ne sauraient les châtier suffisamment Que fait alors le
poète
? Il livre l’un de ces coupables à la vengeance d
a vindicte du prince. Hors de ces cas qui doivent être fort rares, le
poète
ne peut placer la punition d’un personnage vicieu
mêmes que Rousseau a condamnées comme contraires aux bonnes mœurs. Le
poète
veut-il préserver les hommes de l’avarice, il leu
u de la bouche du prédicateur, obtiendrait l’approbation publique, le
poète
comique le met en action. Comment le tableau dram
udir, de récompenser les ouvrages de Molière, cette fois s’associe au
poète
, et se met, pour ainsi dire, de moitié avec lui d
i bon le Sage, dans son Turcaret, va-t-il parler de M. Gloutonneau le
poëte
, « cet homme agréable qui ne dit pas quatre parol
es mines ? Dufresny, dans le prologue de son Négligent, introduit un
poëte
qui, moyennant trente pistoles, conduit une intri
r offensé lui répond qu’il a fait aussi une piece qui a pour titre le
Poëte
extravagant (il Poeta matto). Lelio raconte le pl
oups de bâton au Docteur. Le Docteur, offensé derechef, dit que si le
Poëte
jouoit le rôle du Docteur, le lazzi seroit excell
e una buona parola per me). Son protecteur le quitte, en disant qu’un
poëte
affamé comme lui fourniroit le plus beau sujet de
crit cela ! Continuons, nous verrons bien autre chose. Scene III. Le
Poëte
offre plusieurs pieces au Chef, qui sont toutes r
un vagabond parmi eux. Scene XII. On sollicite le Chef en faveur du
Poëte
qui ne dit rien, mais qui fait de grandes courbet
mieux fait ce changement. 48. Poinsinet introduit dans le Cercle un
poëte
qui se laisse turlupiner par quelques petites-maî
int-Joseph, à-propos en un acte en vers, de M. Gustave Rivet, un vrai
poète
, représenté pour la première fois le 17 janvier 1
ce littéraire. Il a lu, outre le Sonnet aux Moliéristes de notre cher
poète
François Coppée, deux comédies de circonstance :
s espérances. À tous ceux que blessait la superbe impatience du jeune
poète
, Les Plaideurs fournirent l’occasion d’une revanc
par sa forme et ses dimensions celle qui décorait la maison natale du
poète
, puisque la véritable sculpture, sauvée par Alexa
c., etc. N’oublions pas sa notice sur les Poésies de Molière dans Les
Poètes
français de Crépet (1861) ; ses excellentes notes
té comique, moins fine peut-être mais non moins amusante que celle du
poète
français, qui se dégage de la tournure des phrase
e. Car on rimait volontiers les pièces de Molière, même celles que le
poète
avait écrites en prose. La plupart de ces traduct
tinue à maintenir cette représentation annuelle. Les autres pièces du
poète
tragique se lisent, mais ne se jouent plus. Et il
ertoire possède, en outre, un certain nombre de drames historiques du
poète
moderne, M. Schimmel, dont quelques-uns joignent
s et plus moderne. Conséquemment, il avait transformé Trissotin en un
poète
pompeux et emphatique, qui emporte ses admirateur
rofesseur à l’école des Beaux-Arts d’Amsterdam, littérateur savant et
poète
distingué, a donc fait une œuvre fort utile, et q
manique qu’en français. Il n’avait, du reste, qu’à imiter en cela les
poètes
dramatiques hollandais du xviie siècle, qui se s
ns l’escalier de bois de la maison de Corneille, la rampe où le grand
poète
avait posé sa main, et, se réservant d’en garder
u théâtre voulait que le sonnet du Misanthrope fût l’œuvre de quelque
poète
du temps, Cotin ou autre, que Molière avait signa
ait, y contribua certainement. Mais rien n’autorise à supposer que le
poète
ne comptât pas sur son œuvre, ni surtout qu’il n’
t impossible de dire, quoique Somaize réponde, par l’intermédiaire du
poète
de ses Véritables Précieuses : « C’est la même c
r tout entier de ma curiosité. Car je n’eus pas vu plutôt paraître un
Poète
contrefait, que, sans avoir besoin de ces fréquen
nt au détail de cet endroit où une fille se trouvait préférer un faux
Poète
à un galant effectif et de condition, et qui, par
», mais seulement « une Précieuse » (prototype de Madelon), un « faux
poète
» (quelque Mascarille), et un « galant effectif e
’est surtout en Angleterre qu’on a emprunté beaucoup à votre illustre
poète
, en changeant fort souvent le tuteur où le père e
, duc de Newcastle, arrangé pour le théâtre par John Dryden, le grand
poète
anglais. Cette pièce a été jouée sous le nom de s
ma plume, — qu’il aima à flageller du fouet de la satire les méchants
poètes
, et qu’il se plut à citer ironiquement leurs mauv
Quelqu’un venant à parler devant notre provinciale des épigrammes du
poète
latin qui porte ce nom : — « Quoi ! s’écrie-t-el
tu de Versailles, La Comtesse d’Escarbagnas. Ces productions du grand
poète
, littérairement inférieures aux autres, ont ainsi
mprimée le 7 janvier 1660, Somaize a l’idée de faire composer par son
poète
ridicule, Picotin, une tragédie sur la mort de Lu
rait pas lieu. Mais les difficultés s’aplanirent, le mécanicien et le
poète
tombèrent d’accord, et les préparatifs furent pou
er essai de Racine, avec quelle chaleur d’affection il amena au jeune
poète
un public favorablement prévenu, et à quel prix f
e personnel qui est souvent le premier don du génie, et par lequel un
poète
de vingt-cinq ans commence à gagner les protecteu
qui fit honneur à la signature de Chapelain, et obtint du Roi pour le
poète
de vingt et un ans, une pension de six cents livr
ui-même l’Amasie, et revint sur son impression, au grand déplaisir du
poète
. Racine, dans sa déconvenue, chercha naturellemen
tôt qu’il ne la quitta qu’à demi), mais il reprit le chemin de Paris,
poète
comme devant, rendu aux hasards d’une vie sans pr
ng-Master (Le Gentilhomme maître à danser), joué en 1673, et imité du
poète
espagnol Calderon, la seconde et la cinquième scè
urtisans de Charles II, aussi immoral que Rochester et Buckingham, et
poète
dramatique à ses moments perdus, fit jouer en 168
s. M. Langbaine, dans son Account of the Dramatic Poets (Histoire des
poètes
dramatiques), publiée en 1688, admet, en parlant
Despois et Mesnard, dans leur excellente édition des Œuvres de notre
poète
: « Votre sonnet est bon à serrer au fond d’un ti
re n’a pas eu de tombeau, il a son temple », a si bien dit notre cher
poète
Coppée : mais le Temple ne suffit pas ; qu’est le
MOLIERE (Jean-Baptiste Pocquelin) célébre
poëte
comique, qui s’est acquis une réputation qui ne m
autre ; & M. Riccoboni a fait des observations sur le génie de ce
poëte
comique. On doit à M. Joly l’édition des œuvres d
un recueil de diverses piéces sur la mort de Moliere. MOLIERE, autre
poëte
, qui vivoit en 1620, & qui a composé diverses
re littéraire, et qu’elle peut opposer sans crainte aux plus éminents
poètes
des autres nations. Molière est l’auteur comique
rable. Le commencement du siècle produisit les premiers biographes du
poète
: Grimarest, Bruzen de Lamartinière. Deux édition
de Molière, en 1773, eut l’idée de rendre un hommage public au grand
poète
en lui élevant une statue dans le foyer de la nou
nation à l’égard de Molière. Une autre manifestation en l’honneur du
poète
comique fut faite par l’Académie française. Dès 1
t, en effet, l’Europe nous avait devancé dans l’admiration unanime du
poète
. La diffusion presque immédiate de son œuvre fut
uteurs comiques de la Grande-Bretagne essaient d’imiter les pièces du
poète
français. Ils commencent par les transformer en g
éploya, dans les représentations surtout, le zèle le plus vif pour le
poète
français. Toutes les écoles dramatiques de Leipzi
raviver sa veine comique par l’étude de Molière. Moratin, le fils du
poète
tragique, conçut et proclama le premier la nécess
e crise effroyable, lorsque l’ordre social se raffermit, la gloire du
poète
brilla du plus vif éclat. Le commencement de ce s
ntes qui devaient être si fécondes en résultats pour la biographie du
poète
. Les grandes éditions se succédèrent à courts int
). Ce retour de la France vers le plus vrai et le plus profond de ses
poètes
donna un nouvel élan à l’admiration de l’Europe.
cteur Schweitzer, H. Fritsche, W. Knœrich, R. Mahrenholtz, ont sur le
poète
comique une érudition spéciale approfondie, et, p
de Walter Scott. Le célèbre romancier proclame Molière le prince des
poètes
comiques, et, en dépit du préjugé national, si pu
puissant dans son pays, met sans hésitation Shakespeare au-dessous du
poète
français, tellement que des critiques français on
omédiens français le leur apportent chez eux, il ne paraît pas que le
poète
comique soit, de leur part, l’objet de recherches
oque, que nous citions tout à l’heure : il constate que les œuvres du
poète
comique jouissent aux États-Unis d’une notoriété
s gloires ? Il semble que jamais ton nom n’avait jeté Tant d’éclat, ô
poète
! Et leurs sombres victoires Nous font plus grand
mai. Du moins, la France endolorie attesta qu’elle n’oubliait pas son
poète
. Les études sur Molière ont repris depuis lors av
’inclination qu’il avait pour la poésie le fit s’appliquer à lire les
poètes
avec un soin tout particulier. Il les possédait p
et qu’on surnomma le Mogol ; Hesnaut, ami du surintendant Fouquet et
poète
; Chapelle, fils adultérin du maître des comptes
a ni à Chapelle, l’épicurien, le gai vivant, le franc parleur ; ni au
poète
Hesnaut, qui attaquait Colbert puissant et tradui
ilosophie que Hesnaut et Jean-Baptiste Poquelin s’enthousiasmèrent du
poète
latin Lucrèce et le traduisirent. Il resterait de
qui confondaient le nom de leurs grands historiens ou de leurs grands
poètes
avec le souvenir des grands événements de leur vi
a constaté l’inclination que Molière eut, dès ses humanités, pour le
poète
Térence, et l’étude assidue qu’il en fit. Il n’es
de son introducteur ; le plaisir que lui fait cette aventure le rend
poète
, il en fait une comédie, et voilà le grand Cornei
se et l’autre Polyxène. Un excellent danseur, ordonnateur de ballets,
poète
galant, musicien ordinaire de la chambre du roi,
en raccourci, ce n’est point, nous n’avons pas besoin de le dire, du
poète
comique qu’il s’agit, mais du musicien. À l’époqu
ontemporains ne lui donnent pas de prénom, et l’on peut croire que le
poète
et l’acteur ne sont qu’un. Beys était, à ce qu’il
mps à Paris deux Mareschal, tous deux avocats en parlement, tous deux
poètes
dramatiques, l’un Antoine, l’autre André ; mais c
e la représentation du Menteur ? Mieux instruits des commencements du
poète
comique, nous savons maintenant que c’est l’acteu
acte d’engagement du danseur porte le nom d’un nouveau sociétaire, le
poète
Nicolas Desfontaines, qui, paraît-il, s’était enr
Les historiens du Théâtre Français citent au moins onze pièces de ce
poète
antérieures à 1645 ; il put accroître le répertoi
de Nicolas Desfontaines très probablement. Ajoutons-y un Artaxerce du
poète
Magnon, imprimé en 1645, et portant expressément
La Mort de Pompée. Ces grandes œuvres dominaient l’esprit public. Les
poètes
de second ordre renchérissaient tant qu’ils pouva
avec Madeleine Béjart, était premier gentilhomme du duc de Guise. Le
poète
Tristan l’Hermite auteur de La Mort de Sénèque et
ps féodaux, le moyen le plus usuel de récompenser les artistes ou les
poètes
qui avaient plu. Le Jeu de paume des Mestayers n’
on possède sur ce qui suint la chute de l’Illustre Théâtre. Parmi les
poètes
, tombés aujourd’hui dans l’oubli, dont Molière et
s une tragédie à dédaigner. Cela créa entre Molière, les Béjart et le
poète
bourguignon, des relations qui furent très durabl
ux ans plus tard il faussa compagnie à Molière. Il est évident que le
poète
ne croyait avoir envers l’un ou l’autre de ces th
les trois ou quatre années qui suivirent ; mais l’anecdote de Molière
poète
tragique reste à l’état d’hypothèse pure ; rien n
43, d’une même troupe comique qui comptait aussi parmi ses membres le
poète
Nicolas Desfontaines, celui qui s’était agrégé à
juillet. C’est probablement alors que Molière y aurait connu le vieux
poète
Goudouly, et non, comme on le prétend, en mai 164
ui qui touche les gratifications. Il est estimé homme d’esprit et bon
poète
. Son étoile commence à poindre, bien pâle encore,
écembre 1654, juste au moment de l’ouverture des états, que mourut le
poète
Sarrasin, secrétaire du prince. On prétend que So
une et la Vertu, la Vieillesse et la Jeunesse, des philosophes et des
poètes
, l’argent et les beaux-arts, un charlatan et la S
rs. Molière y paraît deux fois. Dans la première partie, il figure le
poète
qui, avec le peintre et l’alchimiste, sont mis en
tous les vers de ce ballet sont d’ailleurs trop mauvais pour être du
poète
qui avait déjà écrit L’Étourdi. La session de Mo
’exposition organisée à l’occasion du second centenaire de la mort du
poète
. Le rôle de Molière dans la boutique n’était pas
sons pas cependant qu’elle ait tout fait pour eux. Si la situation du
poète
comédien n’est plus la même que lorsqu’il était a
ieurs des États se montrèrent peu sensibles à la bonne fortune que le
poète
leur avait ménagée. Le procès verbal de la séance
yle dont il s’est servi peur adapter à notre scène le dialogue de ces
poètes
, ainsi qu’un grand nombre d’expressions qui joute
ui devint entre ses mains un instrument intelligent et docile. « Vrai
poète
de drame, dit Sainte-Beuve, ses ouvrages sont en
’auteur du Misanthrope est devenu, presque malgré lui, le premier des
poètes
comiques. Molière donne enfin L’Étourdi comme par
ce fut longtemps un titre d’honneur. Grandes dames, nobles seigneurs,
poètes
, romanciers, écrivains, avaient formé une sorte d
e fagotier, de médecin, est un personnage qui appartient en propre au
poète
, comme Panurge à Rabelais, Falstaff à Shakespeare
ami, et à chaque scène des arguments destinés à célébrer le talent du
poète
et celui du comédien. La pièce fut ainsi publiée
cour, devait exercer une influence considérable sur les destinées du
poète
comique. CHAPITRE VI. DEUXIÈME ÉPOQUE DU THÉÂT
in, ce fut à ce moment que se manifesta, de la part du prince pour le
poète
comique, quelque chose de plus qu’une protection
, d’un nouveau théâtre. L’École des maris marque, dans la manière du
poète
, un progrès visible. L’observation y est plus pro
l’Académie fit appel à tous ceux qui pouvaient être de la parenté du
poète
, et que l’abbé Lafosse, arrière-petit cousin de M
dit, la rayer impitoyablement de toutes les biographies sérieuses du
poète
? Il nous semble que ce serait aller trop loin et
ême, qu’il a été impossible de découvrir, a servi la mémoire du grand
poète
, et il a bien mérité des admirateurs de Molière,
liste des pensions accordées aux littérateurs, à titre d’« excellent
poète
comique » ; il l’invita en outre à exercer de nou
laquais qui a la fantaisie de faire des vers et qui prétend imiter le
poète
à la mode, c’est-à-dire Molière. Ce laquais lit u
uvent employé pour battre les auteurs comiques : c’est d’attribuer au
poète
lui-même les sentiments qu’il a prêtés à un perso
roire que cette satire du tuteur d’Isabelle exprime les sentiments du
poète
, et ils s’élèvent à qui mieux mieux contre les pr
c’est notez-le bien, un des défenseurs de Molière, qu’on fit payer au
poète
ses offenses : on pourrait alors composer avec ce
ersonnes d’élite. L’œuvre n’était pas étouffée ; grâce à l’énergie du
poète
, elle faisait son chemin, elle jouissait de l’att
Juan ou le Festin de Pierre. La légende de Don Juan Tenorio, dont le
poète
Espagnol Tirso de Molina avait fait une comédie,
vie intime par de cruelles souffrances. Les infortunes domestiques du
poète
sont datées ordinairement des brillantes fêtes de
r parti du livre de Fameuse comédienne, où les souffrances intimes du
poète
sont, en quelques endroits, exprimées avec une ju
a plaindre que de la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être
poète
pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je
re avec plus de vraisemblance ce qui devait se passer dans le cœur du
poète
. Nous ne connaissons qu’un portrait écrit de Moli
omtesse de Feuquières, fut marraine du troisième et dernier enfant du
poète
. On doit à, Mignard plusieurs des portraits qui o
és par l’empirisme à cette époque, et que l’expérience personnelle du
poète
dut exciter et entretenir. De nombreux travaux d’
une marque certaine de mécontentement, et ils se mirent à traiter le
poète
comme un homme en disgrâce, c’est-à-dire à le déc
e mortelle de Molière y fut inhumée. Telles furent les funérailles du
poète
. La gloire immense qui à nos yeux l’accompagne au
nt d’être cités : Ornement du théâtre, incomparable acteur, Charmant
poète
, illustre auteur, C’est toi dont les plaisanterie
es titres divers, méritaient d’être entendus. N’omettons pas le vieux
poète
Chapelain, qui, oubliant qu il parlait de l’ami d
ment, il faisait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon
poète
, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste
ite comédie apologétique L’Ombre de Molière, et les anciens rivaux du
poète
comique, les acteurs de l’hôtel de Bourgogne, se
cule de la comédie plus loin parmi nous que Molière : car les anciens
poètes
comiques n’ont que des valets pour les plaisants
. L’actif de la succession est par conséquent de 40000 l. Si donc le
poète
avait un revenu de trente mille livres par an, il
traitait en son lieu mieux que Térence même et mieux que personne. Le
poète
latin ne fut que naturel et d’une élégance exquis
se trouve sans alliage, et enlever ainsi à Molière la palme qu’aucun
poète
comique n’osera lui disputer ? » Boileau, en cet
es rebuter. Il était directeur de théâtre et acteur en même temps que
poète
, et il ne pouvait faire abstraction du milieu où
chacun emploie, sans savoir toujours à qui il en est redevable. Aucun
poète
n’a frappé, pour ainsi dire, une si grande quanti
oit lui faisait envie. On connaît les vers que le critique adresse au
poète
au début de la deuxième satire : Rare et sublime
que par reflet ; s’ils ne se trouvaient pas dans la lumière du grand
poète
, ils seraient pour la plupart ensevelis depuis lo
e prénom de Marquise ait été quelquefois transformé en surnom par les
poètes
, notamment par les Corneille, à Rouen, en 1658. P
Duparc. Mlle Duparc exerça une séduction particulière sur les grands
poètes
ses contemporains. Nous avons dit155 que, à Rouen
és de sombres atours. Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les
poètes
de théâtre, Dont l’un, le plus intéressé, Était à
mours de Molière. Elle prit une grande part à toutes les créations du
poète
comique ; ainsi elle fut l’Isabelle de L’École de
iginale de ce temps ; il était d’abord pâtissier rue Saint-Honoré, et
poète
. Dassoucy a raconté sa plaisante histoire165 : «R
les vers qu’il avait composés ; mais « il ne trouva dans Paris aucun
poète
qui le voulût nourrir à son tour et aucun pâtissi
pter cette condition, comme répugnante à l’honneur et à la qualité de
poète
: depuis, ne pouvant résister à la force de ses d
andelles fort proprement. Voilà le destin des fous, quand ils se font
poètes
, et le destin des poètes, quand ils deviennent fo
Voilà le destin des fous, quand ils se font poètes, et le destin des
poètes
, quand ils deviennent fous ». Tout le monde n’a
si sévère que Dassoucy pour le bonhomme Ragueneau. Beys le loue comme
poète
et comme acteur166 ; et les vers suivants que l’e
le fut jouée, et qui semblait vouloir expier ainsi la guerre faite au
poète
défunt avec Le Portrait du peintre, L’Impromptu d
ette famille artistique, plus large mais non moins chère peut-être au
poète
que sa famille naturelle, par quelles vicissitude
y ait peint tout à fait et au juste son état d’esprit, il était trop
poète
pour cela. Mais est-il possible que, sur le point
r si net et d’un mouvement si aisé, ont jailli sans effort du cœur du
poète
, car ils traduisaient l’état de son âme. Enfin, M
uve d’abord que l’union projetée ne rencontra pas, dans la famille du
poète
, les résistances dont on a parlé, ou, s’il y eut
de ces ravissantes scènes de dépit amoureux, souvent reprises par le
poète
et toujours traitées avec le même bonheur, Cléont
ation, d’abord avec la précieuse Climène ; puis avec le marquis et le
poète
Lysidas, celui-ci pédant et pesant, celui-là fat,
elle qui n’est point telle ou telle actrice, mais le type créé par le
poète
? Armande avait aussi de la coquette l’humeur imp
les révoltes d’Alceste. Cette foule d’amans qui l’entoure, et dont le
poète
ne met en scène que le nombre nécessaire à l’acti
it alors. A ce moment, la concorde régnait entre les deux époux et le
poète
n’avait pour sa femme qu’ingénieuses prévenances
Armande, il est difficile de le rejeter complètement pour Molière. Le
poète
dut éprouver les mêmes souffrances que son héros,
e, je ne sais quoi de profondément vrai que la puissance créatrice du
poète
ne suffirait pas à expliquer, une mélancolie prof
Cette impression semble bien avoir été celle des contemporains du
poète
. Ils le savaient jaloux, et, de fait, n’eussent-i
admet que le Misanthrope reflète quelque chose de l’état d’esprit du
poète
et de ses sentimens envers sa femme, la séparatio
s toutes les mémoires. Mais cette déclaration voilée ne suffit pas au
poète
; il voulut écrire pour sa déesse une tragédie do
chaleur, accessible à tous, et qui semble sortir de la tombe même du
poète
, n’est-ce pas l’image de son génie, cet autre foy
voyages, jouer de temps en temps le rôle qu’il fait jouer au vicomte
poète
, soi-disant rival de M. Thibaudier, auprès de la
lière à Narbonne. » Voilà de l’histoire ; c’est de l’histoire par un
poète
; mais les poètes sont les historiens du cœur hum
» Voilà de l’histoire ; c’est de l’histoire par un poète ; mais les
poètes
sont les historiens du cœur humain, même quand il
toriens du cœur humain, même quand ils se nomment d’Assoucy. Un autre
poète
, un voyant du passé, le très regretté Philoxène B
nt de retour. Mais voici où Molière se retrouve avec sa raillerie de
poète
comique : Beauté, pour qui je meurs d’amour, Son
vait pas de cet idéal. Lauzun ou Richelieu lui paraissaient bien plus
poètes
que son mari dans leur jeunesse altière et victor
du nom. Combien d’amères souffrances éclatent dans les beaux vers du
poète
! Comme il est jeune pour aimer et comme il fauch
jeux cruels de la coquetterie. IV C’est surtout en lisant les
poètes
qu’on se demande : « où est la femme ? » M. Leval
, ne saurait être mis en doute, eut un double effet : elle arracha le
poète
à sa retraite, à son existence de province, pour
lés de sombres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item les
poètes
de théâtre, Dont l’un, le plus intéressé, Était à
acine fut du convoi, on le reconnaît dans ces trois vers : Item, les
poètes
de théâtre Dont l’on, le plus intéressé, Était à
ire du roi. ». Et ce paveur ordinaire du roi n’était rien moins qu’un
poète
tragique, resté sur le pavé10. À force de voir de
tu de Versailles, où Molière joue un marquis ridicule ; Du Croisy, un
poète
; Mlle Molière, une railleuse ; Mlle Du Croisy re
ait des conseils sur le caractère de ses rôles ; par exemple, dans le
poète
de L’Impromptu de Versailles, Molière l’invitait
ôté ce qu’il gagne de l’autre. D’Assoucy, l’empereur du burlesque, le
poète
lunatique, le joueur affolé, est un des meilleurs
rois dés. » Donnons encore la parole à d’Assoucy pour la peinture du
poète
pâtissier Ragueneau : « Il ne trouva dans Paris
nture du poète pâtissier Ragueneau : « Il ne trouva dans Paris aucun
poète
qui le voulût nourrir à son tour, et aucun pâtiss
pter cette condition, comme répugnante à l’honneur et à la qualité de
poète
; depuis, ne pouvant résister à la force de ses d
handelles fort proprement. Voilà le destin des fous quand ils se font
poètes
, et le destin des poètes quand ils deviennent fou
. Voilà le destin des fous quand ils se font poètes, et le destin des
poètes
quand ils deviennent fous. » Marie Ragueneau fut
r ; c’est en cette belle qualité qu’il fut adoré des comédiens et des
poètes
qui se régalaient à sa boutique en écoutant ses v
pour les Muses, le menèrent galamment en prison : « Eh bien ! dit le
poète
, je ferai des tragédies et des comédies. » Au bou
troupe, ce qui est plus compliqué que de conduire une armée au feu ;
poète
de génie, ce qui l’oblige tous les ans à deux ou
ue la première. Robinet dit qu’elle était sage, mais Robinet était un
poète
. D’ailleurs, les femmes de Molière ne croyaient p
ssait pas seulement à l’auteur dramatique ; elle s’adressait aussi au
poète
, auteur de chansons galantes que Lully mettait en
les Levallois a étudié d’un regard pénétrant le sentiment amoureux du
poète
. 9. Toute cette tragédie calomnieuse est éloquem
le Cardinal de Richelieu avait accordé une protection distinguée aux
poètes
dramatiques. Plusieurs sociétés particulières se
oique son agresseur fût protégé par un Seigneur de plus haut rang. La
Poète
Comique s’avisa donc de faire des vers dans le go
ge qu’elle apprenne à pécher. » Tome I, p. 72 Avant Molière, un
Poète
Italien, Ludovico Dolce 7, avait imité l’Amphitri
Belle Plaideuse, mauvaise Comédie de Boisrobert, avait fourni à notre
Poète
le Canevas de ces Scènes, où un fils emprunte de
va, ce qu’effectivement ils étaient, détestables. Là-dessus, nos deux
Poètes
se dirent à-peu-près l’un à l’autre, les douceurs
t mis sur le Théâtre des fous des Petites-Maisons. Mais le dessein du
Poète
Comique était de prendre plusieurs fous de sociét
u corrigea deux vers de la première Scène des Femmes savantes, que le
Poète
Comique avait faits ainsi : Quand sur une person
715, Ménagiana, tome I, p. 78 Quand Molière mourut, plusieurs mauvais
Poètes
lui firent des Épitaphes. L’un d’entre eux alla e
e Ministre et du Roi même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis le
Poète
satirique de mauvaise humeur : « Oh ! Le Roi et M
ue très peu de temps pour le spectacle qu’il lui demandait ; aussi ce
Poète
eut-il recours aux ouvrages d’un autre, pour y pu
ère, que Molière a pris l’idée de la Princesse d’Elide ; et plusieurs
Poètes
modernes ont plus d’une fois employé cette situat
Comique et de Mélicerte. Le succès de la nouvelle Pièce vengea notre
Poète
des airs avantageux qu’avait pris Benserade* avec
ie du Tartuffe. On cite un canevas très-ancien, dont on dit que notre
Poète
a beaucoup profité. Mais c’est tout le contraire
c’est tout le contraire : ce sont les Italiens, et en particulier le
Poète
Gigli112, qui ont tiré ce Canevas de la Comédie d
le Cardinal de Richelieu avait accordé une protection distinguée aux
poètes
dramatiques. Plusieurs sociétés particulières se
ière. Ornement du Théâtre, incomparable Acteur, Charmant
Poète
, Illustre Acteur, C’est toi, dont les plais
rioste, Ludovico Ariosto dit l’ (Reggio Emilia 1474 – Ferrare 1533) :
poète
dramatique italien. Il fait à Ferrare des études
matiques. 58. Horace, Quintus Horatius Flaccus (Venouse -65 - -8) :
poète
latin. […] Il fut instruit par les meilleurs maît
venal, Decimus Junius Juvenalis (Aquinum, Campanie, v. 55 – v. 140) :
poète
satirique latin Auteur de seize Satires dans lesq
1670) : précepteur du dauphin, fils de Louis XIV, de 1667 à 1670, et
poète
qui travailla pour les fêtes de la cour en 1664 n
682). 105. Moreto y Cabaña, Augustin (Madrid 1618 – Tolède 1669) :
poète
et auteur dramatique précoce et abondant, Moreto
nsinet, Antoine-Alexandre-Henri (Fontainebleau, 1735 – Cordoue, 1769.
Poète
et dramaturge) : dramaturge. Fils du notaire du d
rd à trente-sept ans en 1672 avec Marie Ragueneau, fille du pâtissier
poète
. Il meurt subitement à cinquante-sept ans. (DET,
ria de Plaute, & en partie de la Sporta del Gelli, qui a suivi le
Poëte
latin ; que le premier Acte est imité d’une Coméd
rrigea ces deux vers de la premiere Scene des Femmes Savantes, que le
Poëte
Comique avoit faits ainsi : Quand sur une person
ver, que la cervelle ne soit tout-à-fait altérée : mais le dessein du
Poëte
Comique étoit de dépeindre plusieurs fous de soci
éatre avec une pareille émulation. Peu de temps après la désertion du
Poëte
Tragique, Moliere donna son Avare, ou M. Despréau
tre, & du Roi même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis notre
Poëte
en mauvaise humeur : Ho ! le Roi & M. Colbert
avait cela de particulier, qu’amant malheureux, mari trompé, il était
poète
sans pitié pour les victimes d’un désordre qui fa
qui restera toujours affligeant pour les nobles admirateurs du grand
poète
, si de nouvelles lumières ne viennent en détruire
loire et ses bienfaits, da us la corruption générale qui demandait au
poète
comique de faire rire le public aux dépens des ép
s époux malheureux, peut-être même dans l’espèce d’héroïsme auquel le
poète
avait voulu s’élever en se rangeant du côté des r
en tous lieux on vantât ses écrits. Voltaire aussi le déclare mauvais
poète
, mais homme fort savant, et, ce qui est étonnant
, bon critique. Voltaire s’exprime ainsi sur Cottin : Non moins plat
poète
(que Chapelain), et, de plus, plat prédicateur, m
il accuse la société de Rambouillet d’avoir réuni les sots ennemis du
poète
: Je veux t’écrire encor sur tes sots ennemis, À
s principaux détracteurs de l’hôtel Rambouillet ; c’est sur la foi du
poète
, inexact chronologiste, que les biographies et le
pe. Aussi l’abbé Cotin, décrié par Boileau comme prédicateur et comme
poète
, fut joué sur le théâtre, par Molière, comme un m
t comme poète, fut joué sur le théâtre, par Molière, comme un mauvais
poète
, comme un pédant, et ce qui ne peut être jamais p
sœurs & se ressemblent beaucoup. L’art du peintre & l’art du
poëte
, du poëte dramatique sur-tout, sont à-peu-près le
p; se ressemblent beaucoup. L’art du peintre & l’art du poëte, du
poëte
dramatique sur-tout, sont à-peu-près les mêmes. L
sser sans distinction sous les yeux du spectateur : par conséquent le
poëte
a le plus grand tort quand, n’employant pas des m
t bien aisé de prononcer. Reprenons la comparaison du peintre avec le
poëte
dramatique. Un peintre habile offre aux yeux le b
en ce qu’il montre, qu’on devine aisément ce qu’il cache : de même le
poëte
doit travailler avec tant d’adresse, que les chos
r Horace, en quoi donc Homère est-il si philosophe? Je le crois grand
poète
, parce que j’apprends qu’on récitait ses vers apr
rs de ses courtisans, excitèrent bien un autre déchaînement contre le
poète
comique. On vit paraître successivement la Vengea
crainte de la mort, c’est un objet qui ne devait point échapper à un
poète
comique. D’ailleurs le pédantisme, qui, chez les
t tous les préjugés, tous les travers qui en résultent, ont fourni au
poète
observateur une foule de mots heureux, devenus pr
ue, ou d’un rigorisme outré sur l’obligation d’être toujours vrai, le
poète
qui nous le fait sentir n’est-il pas un précepteu
un combat où l’amour-propre du censeur lutte contre l’amour-propre du
poète
? Un philosophe sans humeur n’eût-il pas trouvé t
ète ? Un philosophe sans humeur n’eût-il pas trouvé tout simple qu’un
poète
, et surtout un mauvais poète, défendît ses vers à
ur n’eût-il pas trouvé tout simple qu’un poète, et surtout un mauvais
poète
, défendît ses vers à outrance? Est-ce encore le b
r avoir donné une leçon très-importante, non pas, comme tant d’autres
poètes
, aux vicieux, aux sots, à la multitude, mais à la
ble est l’éloge complet de la pièce; car elle renferme tout ce que le
poète
a fait, et tout ce qu’il pouvait faire de mieux.
te : « En cette occasion, la force de la vertu l’emporte sur l’art du
poète
. » Un homme qui aurait été d’accord avec lui-même
faire rire le parterre. Je réponds : Oui, c’est ce que doit faire le
poète
comique; mais c’est ici le cas de rappeler le mot
savant, qui d’abord n’eut d’autre tort que de vouloir être orateur et
poète
à force de lectures, et de croire qu’il suffisait
mé; je ne m’arrête qu’aux difficultés du sujet. Que l’on propose à un
poète
comique, à un auteur de beaucoup de talent, un pl
t conduire en prison celai qui l’a comblé de bienfaits.— J’entends le
poète
se récrier : Quelle horreur! on ne supportera jam
nt tous les personnages que le spectateur doit connaître, sans que le
poète
ait l’air de les lui montrer. Le sot entêtement d
e, son mari n’eût pas même voulu l’entendre dans une seconde. Mais le
poète
a eu soin d’accommoder à ses fins le caractère et
vait le pouvoir d’émousser la satire qu’il condamnait. Il imposait au
poète
, il refroidissait sa verve. Boileau surtout avait
r son caractère même aux prétentions de bel esprit sans esprit, et le
poète
sans talent ; de le montrer intraitable pour un m
; c’est surtout l’aimable naturel, c’est la haute culture de l’âme du
poète
. Il y a en lui une grâce, un tact des convenances
second Théâtre-Français fêtent d’ordinaire l’auteur de Tartuffe. Les
poètes
célèbrent le grand comique, les comédiens viennen
pe. L’anniversaire de Molière a été célébré en province, par quelques
poètes
et quelques comédiens moins autorisés que les art
up contribué à réveiller en Allemagne la sympathie pour le plus grand
poète
français. « Molière s’est rapproché de nous comme
le plus grand poète français. « Molière s’est rapproché de nous comme
poète
et comme homme ; le cercle s’élargit toujours de
eurs français, il appartient à l’humanité tout entière comme les deux
poètes
nationaux de l’Italie et de l’Espagne : Dante et
rait une entreprise bien hasardée. « Il est évident que ce prince des
poètes
, conquérant tout comme un roi, a mis à contributi
gagée des réminiscences italiennes du même coup ? « Ses imitations de
poètes
étrangers et ses essais malheureux dans la tragéd
té bien faite. Il ne place pas l’idéal de la femme aussi haut que nos
poètes
germains ; il veut la femme simple, modeste, bien
ans l’avenir. La Comédie-Française a donc laissé, je le répète, à des
poètes
et à des acteurs étrangers le soin de célébrer Mo
enseigne ce nom populaire : À Molière. Quant à la maison où le grand
poète
est mort, je crois, avec M. F. Lock, l’auteur du
nfatuation d’Armande devaient empoisonner les jours et les veilles du
poète
. C’est qu’il l’aimait, il l’aimait de toute la pa
éfendre le corps et un peu la mémoire du défunt qu’après le trépas du
poète
. Ici rendons-lui justice. Elle avait fait transpo
rises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais
poète
et bon comédien. Il fait rire, et de vrai c’ es
er supplice exemplaire et public ». Notez que l’on brûlait encore les
poètes
en Grève. Dans ce même pamphlet, le curé Roulès s
ons pas que trois ans avant la représentation du Festin de Pierre, un
poète
, Claude le Petit, avait été condamné à être brûlé
abileté pour le pastiche et prenait un certain plaisir à parodier les
poètes
prétentieux de son temps. Ce malheureux Benserade
fendre contre le bruit qui courait que Trissotin était le portrait du
poète
Cotin. « Une querelle de l’auteur, il y a enviro
à, presque au lendemain de la mort du pauvre grand homme, au rang des
poètes
immortels. En effet, dans ce livre précieux, lors
le but de sa pièce ; ce but est de salir Molière. Ce fier et hautain
poète
, son rival nous le montre quémandant et intriguan
le plus ingénu, Vous puisse être encore inconnu. — Quoi ! dis-je, ce
poète
suprême… — Oui, dit le diable, c’est lui-même, Et
assez près avec Tallemant des Réaux. Tallemant, un des protecteurs du
poète
Desfontaines, auteur et peut-être acteur, avait r
définitif. En parlant de La Fontaine, il l’appelle, en passant, « un
poète
à dentelle et à grands cheveux », et ne croit-on
aste coiffure du temps de Louis XIV couvre le front pensif et ridé du
poète
. Molière a, dès longtemps, sur cette peinture, dé
de la maison de Molière. On a inventorié, en effet, après la mort du
poète
, tout ce qui lui appartint dans cette maison où i
mirer les ouvrages du défunt ? » « Il n’était pas seulement un habile
poète
, mais encore un grand philosophe. » « Il a joué l
cette parole de Sainte-Beuve, éloquent et définitif hommage rendu au
poète
: Tout homme de plus qui sait lire chez nous est
derne, épris d’égalité, ne doit-il pas regarder comme un des siens le
poète
qui, en plein xviie siècle, s’est vaillamment éc
lienne la pensée française, c’était une autre espèce d’apostasie. Les
poètes
ont trop souvent quitté la braie gauloise pour le
nationale, sans que la folle du logis cessât de hanter son cerveau de
poète
; il savait l’y faire vivre en paix avec la raiso
mais toujours pleins d’intérêt, comme tout ce qui touche notre grand
poète
comique. Les Poquelins à Bordeaux, la montre de M
ommandation de plus près du noble duc, le Mécène du Marais : c’est le
poète
Desfontaines, qui, dernièrement, lui a dédié sa t
iole du pâtissier Ragueneau, qui a son rêve aussi, puisqu’il se croit
poète
et veut être comédien. Molière,l’ayant rencontré,
a lire d’abord en ce même hôtel de Liancourt, dont il était devenu le
poète
fêté, après n’y avoir été tout enfant que le neve
allait chez Gassendi, avec Bernier, Chapelle, Cyrano de Bergerac, le
poète
Hesnault et bien d’autres, pour y faire de la lib
oins, qui. avait déjà compté bien des amis parmi les seigneurs et les
poètes
, entre autres Rotrou ; c’était Madeleine Béjard.
commandation, de plus, près du noble duc, Mécène du Marais : c’est le
poète
Desfontaines, qui dernièrement lui a dédié la tra
On trouva l’un et l’autre. Un certain François Pommier, très mêlé aux
poètes
de cabaret et dont les idées curieuses nous donne
qu’un cœur aimant peut souffrir. Époux, il était odieusement trahi ;
poète
, il était persécuté : sa comédie du Tartufe se tr
la plaindre qu’à la blâmer. Tous me direz sans doute qu’il faut être
poète
, pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je
le ménage, reparaissait aussi, comme réminiscence, dans les pièces du
poète
, chez qui l’homme ne s’oubliait jamais. Si Molièr
parèrent, ils en égayèrent les péripéties ; ils complétèrent, pour le
poète
, cette science du cœur, dont il ne voulait rien i
uer, sans doute aussi comme arrangeur de farces, ainsi que l’était ce
poète
assez maltraité, dont parle Tristan dans son Page
oman de son infortune, lui accorde un bienveillant patronage, dont un
poète
, qui est aussi de cette compagnie, Jean Magnon, l
union, il se remarie, mais non avec la Béjard : il épouse la fille du
poète
Tristan l’Hermite22 ! Ce n’est pas la richesse qu
a richesse qui Ta séduit, car Tristan était mort plus pauvre qu’aucun
poète
, et sa veuve avait dû se faire, pour vivre, fabri
ui rendait un père à Armande, resta toujours si bien dans l’esprit du
poète
, qu’en 1667, lorsqu’il fit L’Avare, il en glissa
e été joints à ses œuvres26. Nous allons en citer trois ou quatre. Le
poète
se plaint d’une cruelle et lui dit : Au penchant
e, il imposait à tous le tribut de ses emprunts forcés. Les meilleurs
poètes
de l’antiquité furent ainsi soumis à sa dîme tout
ler quelques scènes, et, de même que l’on connaît encore les noms des
poètes
célèbres, qui, comme Rotrou, pour son Amphitryon,
ofondément l’empreinte, profitaient plus encore aux ouvrages du grand
poète
, que tout cet esprit laborieusement ranimé sous l
avec plusieurs dames en je ne sais quelle compagnie, il vit entrer le
poète
Guillaume Colletet conduisant son grand dadais de
bonjour il dit tout à l’oreille. Tout le monde cherchait des yeux le
poète
mousquetaire Saint-Gilles, afin de voir si on ne
demandait la cause : — Eh ! ne savez-vous pas, lui répondit le grand
poète
, que ma place est toujours dans le monde, non par
sourire moqueur achevant de lui expliquer le mot de cette énigme. Le
poète
resta impassible et muet, et ce fut en vain que M
comte pour cacher sa contrainte, et qui, en même temps, permirent au
poète
de dissimuler sa surprise : — Mon cher Molière, d
: Qui parle sème, qui écoute moissonne. » Le comte serra la main du
poète
et se retira content. Molière acheva sa comédie c
entation du Festin de Pierre. Quant à la maison natale de l’immortel
poète
, elle n’existe plus ; une ignoble masure de moell
, à la grande joie rie la cabale et au grand déplaisir de la veuve du
poète
, qui, si elle ne tenait pas beaucoup à la gloire
rs qu’à la tête il nous jette, De quel air il falloit que fût fait le
poète
; Et j’en avois si bien deviné tous les traits, Q
que, et qui, d’un autre côté, comme pour mieux attirer l’attention du
poète
, qui sans cela ne l’eut pas, il est vrai, manqué
des gens de cour, qui s’amusât peu de la scène de M. Dimanche, et le
poète
ainsi ne manqua pas sa vengeance. Le nom de M. Di
sificateur à court de rimes, pourquoi Boileau ne lui disait-il pas en
poète
et en vrai penseur : « Où trouves-tu tes comédies
est résulté, vous la tenez certes pour une des plus hardies qu’aucun
poète
ait jamais tentée en aucun temps : eh bien ! comm
ire, avec lui-même, et se fit grande et mûre à mesure que l’esprit du
poète
se développait dans sa maturité, peut s’appliquer
dre, il se fût fait quelque temps son élève ? Magnon, du moins, autre
poète
de ce temps-là, qui fut l’un des plus anciens ami
és du diocèse. Celui-là, toutefois, n’en veut point à son âme. Il est
poète
aussi, la tragédie est sa chimère : or, comme déj
e que l’abbé Roquette. Non seulement il ne dut pas nuire au crédit du
poète
, mais encore il aida certainement à le maintenir,
par une vive admiration pour ses œuvres ; mais c’est surtout à notre
poète
qu’il avait voué son estime. « Il avait, dit Bros
nce et d’unanimité, on l’entendait crier à l’impiété, au scandale. Le
poète
, qui ne s’était jamais vu en face de pareilles co
nérable ? Au lieu de s’attirer, par cette sorte de complicité avec le
poète
, les sévérités de l’opinion publique, mieux valai
ande dame sans doute, car aucune autre ne se fût permis de traiter le
poète
avec ce sans gêne et ce laisser-aller. « Pures co
le, n’a jamais crié plus fort. On fait de tout un crime au malheureux
poète
. Ses plaisanteries même à l’adresse de la Faculté
oici la note indignée qu’il écrivit, en apprenant ce qu’avait fait le
poète
transfuge : « Vendredi 18 décembre. Ce jour, la t
vous savez comme il l’aime encore, tout en la maudissant ! Oronte, le
poète
bel-esprit, qui, pour une raison de sotte vanité,
nt la cour, une petite comédie, le Pauvre villageois, composée par un
poète
de la Saintonge, nommé J. Quintil, et dont voici
médie de l’Epidicus, et, dès les premiers temps de la Renaissance, un
poète
aveugle, qui n’eut d’Homère que son infirmité, Lu
car il est sorti, tout étincelant déjà, de l’Inavertito, du comédien
poète
Barbieri, qui jouait sous le nom de Beltrame, com
passait en lui, et combien ramant se trouvait gêné par tout ce que le
poète
et le comédien était obligé de faire. « Le sujet
rêté », distrait dans son amour, par les ordres auxquels, comédien et
poète
, il lui fallait obéir, était à peu de chose près
Lycidas, d’humeur plus irritable et plus rancunière, puisqu’il était
poète
, se donna seul la joie d’une réponse, dont seul,
upe de l’Hôtel de Bourgogne, dont il connaissait assez la jalousie de
poète
et de comédien, pour être sûr qu’il avait pris pa
auvre Boursault ! Soit par hasard, soit plutôt par malice, le mauvais
poète
, que Molière fait ainsi parler, garda dans sa piè
fut ainsi plus facile de reconnaître le comédien bel esprit, l’acteur
poète
, qu’il avait voulu y désigner, à côté de son chef
e jeu, et il l’en paya doublement. Dans L’Impromptu de Versailles, le
poète
acteur est deux fois souffleté. Le coup, qui s’ad
V ne voulut rien croire de ce qui pouvait atténuer son estime pour le
poète
. Quelques mois après, il était parrain de l’enfan
vue historique, non pas comme œuvre, mais comme action dans la vie du
poète
. Quelques-uns, et dans le nombre, M. Michelet, au
ois actes exquis, où tout accuse le soin, les lenteurs caressantes du
poète
pour son œuvre ? Je ne le crois pas. C’est après
tout cela n’est pas pour la morale et pour la malicieuse vengeance du
poète
: Le grand Dieu Jupiter nous fait beaucoup d’hon
sous sa plume, c’est que, pendant longtemps, avant que son esprit de
poète
en eut fait son profit, sa mémoire de comédien, l
it eu si bien le temps de juger en comédien, avant de s’y attaquer en
poète
. La forme de Rotrou était un peu lourde. Comment
le moins gênant à faire et à dire. Pas un ne vous apprend mieux si le
poète
qui l’emploie et l’acteur qui le dit ont l’oreill
ts qu’à la tête il nous jette, De quel air il fallait que fût fait le
poète
, Et j’en avais si bien deviné tous les traits, Qu
outrecuidante : « Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos
poètes
, quelque méchant qu’il fût, qu’elle n’ait été ren
ui ? Quant à l’autre costume, celui de grand apparat, l’Inventaire du
poète
, retrouvé par M. Soulié, nous a dit ce qu’il étai
roman agréable, et souffrir qu’un exemplaire lui en fût offert par le
poète
. Une description des jardins de Versailles, adroi
a tout à coup à Corneille. C’était hardi, imprudent peut-être, car le
poète
était bien vieux, presque détruit, à force de fat
olière ? On cherche, on ne trouve pas. C’est, disent les uns, quelque
poète
, qui a voulu se faire bien venir de Molière, dire
e théâtre, pour quelque tragédie ou comédie à représenter. Or, pas un
poète
, ni tragique, ni comique, ne s’appelle ainsi. C’e
ques autres, un libraire du temps ; mais ce présent d’un éditeur à un
poète
, fut-il Molière, manque de vraisemblance, et l’on
ails, cet épisode inaperçu jusqu’ici de la vie de Molière. L’Ombre du
poète
, elle-même, prend la parole et raconte ainsi l’af
. Lully avait bien aussi quelques visées sur le théâtre occupé par le
poète
et sa Troupe au Palais-Royal, fort belle salle, q
contre-sens menant à la mutilation, et le costumier faisant la loi au
poète
, on ne pouvait donc plus faire dire par Alceste à
t ainsi reparaître par quelques traits, et greffer le comédien sur le
poète
, il me semble que le chef-d’œuvre serait, pour ai
es et immortellement vivantes, il faudrait, pour jouer ce que Molière
poète
a fait pour Molière comédien, il faudrait toujour
epté l’anecdote, qui n’est pas moins à la gloire du roi qu’à celle du
poète
: ils s’y font honneur mutuellement. Survint Eugè
ésormais, il faudra la rayer des biographies sérieuses de notre grand
poète
comique. » C’est aller bien loin, beaucoup trop
dée que par ces pieux hommages, dont un chant, demandé chaque fois au
poète
le plus renommé du moment, était l’expression écl
vers et s’appelait L’Assemblée, Dugazon prit le principal rôle, « un
poète
», et Auger, celui du « gagiste » Robert. A la su
les Anglais, lorsque, eux aussi, ils avaient célébré leur plus grand
poète
Shakespeare, à la centenaire de sa mort, et non à
mirent beaucoup de zèle et de gaieté à célébrer la mémoire du premier
poète
comique. » Vous avez lu : « Beaucoup de zèle et d
nnue et peut-être la meilleure. « Tartuffe, dit-il, est un nom que le
poète
a emprunté des Allemands, chez qui il signifie Le
une marque certaine de mécontentement, et ils se mirent à traiter le
poète
comme un homme en disgrâce, c’est-à-dire à le déc
folle que plaisante, c’est que les ordres du Roi ne laissèrent pas au
poète
le temps de finir ainsi qu’il avait commencé, ou
certain ; et, de l’autre, à confondre le but moral que se propose le
poète
, avec les moyens qu’il emploie pour y arriver. S’
r autrement, que jusqu’au siècle d’Apulée, les écrivains, surtout les
poètes
de la Grèce et de Rome, ont gardé sur les aventur
ssus du médiocre, et n’est, dans sa totalité, digne d’aucun des trois
poètes
illustres qui y contribuèrent. Auteur du plan tou
e pour attester combien peu le caractère du sujet convient à celui du
poète
. Les intermèdes versifiés par Quinault égalent, s
re Racine, il prend le parti de ravaler un genre de sentiments que ce
poète
excellait à rendre, afin de le déprimer lui-même,
mesure qu’ils se sont plus ou moins rapprochés de Moliere, le premier
Poëte
comique de tous les âges & de toutes les nati
ès ce que j’ai nommé le prestige de l’imagination du Peintre & du
Poëte
; il rapproche l’objet, il le met tout entier &am
is XIV, que de prendre pour modèle un des meilleurs ouvrages d’un des
poètes
les plus estimés de leur nation. Molière, pressé
ur d’être insérée dans toutes les éditions des Œuvres de Molière1. Le
poète
qui a fourni à Molière le sujet de La Princesse d
resse et à la vigueur. Suivant un usage auquel ne dérogent jamais les
poètes
dramatiques delà les Pyrénées, il y a dans la piè
si 1’Angeli fut content de Molière, et se trouva bien représenté. Le
poète
espagnol a la gloire d’avoir imaginé un sujet heu
s imitateurs ; et, dans toutes les fêtes données par le monarque, les
poètes
chargés de les embellir de leurs talents, offraie
disserta dans les journaux sur ce qui s’y était dit au sujet du grand
poète
comique. M. Sarcey, dans une conférence, avait co
ici ou là, les sentiments instinctifs ou raisonnés à l’égard du grand
poète
, nous le croyons sans peine, et, d’ailleurs, le s
e maturité précoce et de virilité d’esprit dans cet idéal créé par le
poète
; et, telle qu’elle est, ne vous promettez pas po
l se rêvait général de génie, comme Molière à Pézenas se rêvait grand
poète
; Bussy-Rabutin était tout irrité, tout désespéré
mblé tous ces traits, supposez que tout cela, jeté dans un cerveau de
poète
comme dans un laboratoire, y fermente et s’y tour
eurs, ce rire se donne pleine carrière ; il n’épargne rien ; Molière,
poète
comique, n’a respecté ni les autres ni lui-même,
ivant, le comédien ambulant, le valet de chambre tapissier du roi, le
poète
en grande partie complaisant, non pas officiel, m
ement dans sa vie privée et particulière, mais encore clans sa vie de
poète
; il prit femme, et dans les conditions les plus
tra qu’en 1665 ; toute cette cour brillante dont Racine a été le vrai
poète
, et dont madame de Sévigné était, à ce moment, l’
e de cela. Au reste, il y a beaucoup à dire sur Dom Juan. Le génie du
poète
a mis une particulière empreinte sur cette pièce,
e développement de nos mœurs et de notre vie sociale. Chez nos grands
poètes
, cette influence est très réelle et très profonde
e des questions sociales ou politiques qui préoccupent une époque. Un
poète
peut s’en mêler ; il peut devenir poète politique
ui préoccupent une époque. Un poète peut s’en mêler ; il peut devenir
poète
politique et rester cependant grand poète. Mais i
’en mêler ; il peut devenir poète politique et rester cependant grand
poète
. Mais il faut qu’il soit soutenu, en ce cas, par
rselle des cœurs se communique et se fond en une seule âme, l’âme des
poètes
. Il peut alors, comme sous le souffle du Dieu mys
omber immédiatement dans son isolement, son froid et sa stérilité. Un
poète
écrit alors, sous l’inspiration d’un courant nati
: mais ce ne peut être qu’un moment, et cette intervention directe du
poète
n’est possible qu’à des conditions très précises
ie allemande, depuis 1820 jusqu’à 1848 et même dans l’histoire de nos
poètes
contemporains. Si le poète n’agit pas directement
squ’à 1848 et même dans l’histoire de nos poètes contemporains. Si le
poète
n’agit pas directement sur la politique, il peut
us de l’histoire dans ces occasions, plutôt qu’il n’a agi sur elle en
poète
. Qu’a-t-il donc fait ? Il a fait la seule œuvre q
faitement adaptée. Je vais dire laquelle. Je vous l’ai peint comme un
poète
effréné ; je vous ai montré cette imagination san
rs, vous pouvez vous demander si l’écrivain, si le littérateur, si le
poète
qui agit incontestablement sur les institutions p
ment, si continuellement pris à partie Molière. J’ai dit que Molière,
poète
monarchique, met partout la liberté là où elle es
hé pour la théorie de la Faculté maîtresse ; il y a chez lui un grand
poète
et un grand tribun. Le grand poète, il l’a été, d
îtresse ; il y a chez lui un grand poète et un grand tribun. Le grand
poète
, il l’a été, dans les plus belles lettres de La N
é du temps, telle qu’elle était, en partage la responsabilité avec le
poète
. Ne flattons pas le temps présent, ne nous flatto
, si réfléchie et si profonde que soit notre admiration pour le grand
poète
comique du xviie siècle, il nous est difficile,
es et qui les transporte ou les tient au niveau des hauts et profonds
poètes
ou des poètes dégagés, qui nous met à l’unisson d
transporte ou les tient au niveau des hauts et profonds poètes ou des
poètes
dégagés, qui nous met à l’unisson de leurs grande
monde ». Le dialogue, cette forme qui permet à l’écrivain de se faire
poète
en mettant des personnages en action, avait sédui
mot sur Molière, mot risqué et bien sévère, avait trait à son rôle de
poète
amuseur du roi Louis XIV et de la cour. (Voyez le
MOLIERE (Jean-Baptiste Pocquelin)
poëte
comique, étoit fils d’un valet de chambre-tapissi
née au public par M. Grimarest l’an 1705. Il ne faut pas confondre ce
poëte
avec un autre Moliere, qui vivoit l’an 1620. &
châtiée ; qu’un souris est fin, qu’un souris est amer ; qu’un mauvais
poète
est un bâtard d’Apollon ; que les peintres sont d
’un mauvais poète est un bâtard d’Apollon ; que les peintres sont des
poètes
muets ; que le soleil est l’époux de la nature. O
de La Fontaine. Ce n’étaient pas encore les chefs-d’œuvre de ces deux
poètes
, s’en étaient les prémices. Telles étaient les ri
L’auteur ne fait que montrer ; peut-être l’indifférence apparente du
poète
, qui constate au lieu de juger, et montre tout sa
due, pour maudire ou pour bénir. Partial comme un homme passionné, le
poète
actuel divinise ce qu’il aime personnellement et
tater. J’admire profondément dans Alceste cette haute impartialité du
poète
qui s’est représenté, et s’est représenté ridicul
le Dépit amoureux), j’y entends un mot qui révèle le caractère de ce
poète
: « Je veux être fâché, » dit Gros-René. Molière,
ger, La Critique de l’École des femmes, et L’Impromptu de Versailles.
Poète
comblé des faveurs du roi, il avait composé à la
’il louait, son éloge était positif, et l’heureuse excursion du jeune
poète
tragique dans le domaine de la comédie pouvait in
Ne voyez-vous pas, mon cher duc, lui répondit-il, que le ridicule du
poète
de qualité vous désigne encore mieux ? L’humeur d
ui de tels sentiments, c’est que Molière l’en a fait digne : ce grand
poète
ne prévoyait sûrement pas qu’on dût prendre un jo
ui la renferme et des excellentes dissertations qui la combattent, un
poète
, qui la partageait ou qui a feint de la partager,
e d’un œil jaloux et malveillant ; mais, plus fin courtisan qu’habile
poète
, il crut devoir flatter, dans le rival qui lui fa
a faveur ce que Horace nomme lepidum, d’avec ce qui est inurbanum. Ce
Poète
comique a une naïveté inimitable, qui plaît, et q
que plus vif et plus ingénu ? Il faut avouer que Molière est un grand
Poète
comique. Je ne crains pas de dire qu’il a enfoncé
nombre des spectateurs ne sentit point la force du sujet, ni l’art du
poète
dans la peinture du caractère singulier, qui donn
héâtre. Cependant, parmi les divers talents qui sont nécessaires à un
poète
comique, c’est peut-être celui dont il a le plus
é des pièces de Molière, et qu’ils n’ont pas rendu justice à ce grand
poète
, ils étaient en quelque sorte excusables. Les com
le cardinal de Richelieu avait accordé une protection distinguée aux
poètes
dramatiques. Plusieurs sociétés particulières se
[*]Ornement du théâtre, incomparable acteur, Charmant
poète
, illustre auteur, C’est toi dont les
st ainsi que Plaute et Térence avaient imité les Grecs. Mais les deux
poètes
latins, plus uniformes dans le choix des caractèr
indre, n’ont représenté qu’une partie des mœurs générales de Rome. Le
poète
français a non seulement exposé sur la scène les
avant jésuite eût fait deux choses : la première, qu’en censurant nos
poètes
comiques, il eût insinué, qu’ils ont pourtant mén
pe royale*, représentèrent une petite comédie, où sont introduits des
poètes
de différents caractères. » 1667. Le Sicilien
e français, une intrigue aussi galante. L’on rit, dit Horace*, et le
poète
est tiré d’affaire. » Si l’on en croit l’auteu
arce que le spectateur, indépendamment de ses réflexions sur l’art du
poète
, est bien plus flatté d’imputer les obstacles qui
n de cacher son trésor, dont son avarice l’empêche de faire usage. Le
poète
français embrasse un objet plus étendu et plus ut
conviens de tout cela. Molière ne devait point oublier que le but du
poète
étant d’instruire et de corriger les mœurs, il ne
oint l’usure à l’avarice, comme une dépendance de ce caractère. Si le
poète
ne doit pas s’en rapporter aux seules réflexions
est si nécessaire à la scène ; ils y découvriront l’art ingénieux du
poète
dans la conduite, dans les liaisons et dans le nœ
ularia de Plaute, et en partie de La sporta del Gelli, qui a suivi le
poète
latin ; que le premier acte est imité d’une coméd
, si je puis m’exprimer ainsi, sont surprenantes, et avec quel art le
poète
français a adapté à son sujet tout ce qu’il a imi
e, les vrais dévots furent désabusés, les hypocrites confondus, et le
poète
justifié ; on trouva dans le caractère et dans le
oral était la meilleure, et laissant parler contre Le Misanthrope les
poètes
jaloux, toujours aussi peu croyables sur les ouvr
rs, M. Legrelle, a présentée à la Faculté des lettres sur Holberg, un
poète
danois, qui a été précisément un des plus heureux
l se forma à Londres sous Charles II et Jacques II toute une école de
poètes
, dont l’ambition hautement déclarée était de fair
ce à Torgau, se faisait représenter les sept ou huit chefs-d’œuvre du
poète
français. En 1680 ! et Molière était mort en 1673
l don Pilona, faisait les délices de la société italienne. Le premier
poète
comique de l’Italie, Goldoni, est un disciple de
arriver à 1760 pour voir Le Misanthrope et L’Avare inspirer enfin aux
poètes
et aux critiques la pensée de régénérer sur ces m
, elle l’admira davantage. Ce fat pour la gloire cosmopolite de notre
poète
une nouvelle phase, celle de la vénération. Moliè
, une de ces traductions comme en savent faire les Allemands pour les
poètes
qu’ils aiment, à la fois exacte et élégante, où r
de publier. Il l’appelle, à plusieurs reprises, le prince de tous les
poètes
comiques, et s’efforce, dans un parallèle qui se
, à l’aide du pinceau, l’effet dramatique de quelques scènes de notre
poète
. Il y a peu d’années encore, les élèves du collèg
isent les circulaires officielles, c’est qu’elle est, comme disait le
poète
, chose légère et qui vole à tout objet ; c’est qu
e l’Université, M. Chassang, Les Précieuses ridicules de Molière ; le
poète
a triomphé là comme sur un vrai théâtre. M. Larro
dictionnaire de la bonne compagnie, les pages les plus belles de nos
poètes
soient frappées d’ostracisme du même coup. Songez
les tirades, avec une vigueur et une gaieté vraiment prodigieuses. Le
poète
, au dernier acte, lui a donné à dire une de ces l
thrope. Il est dans Lucrèce moitié en grec, moitié en latin. Le vieux
poète
, en effet, y tournait en ridicule les habitudes q
jeté d’une haleine, ne s’interrompant qu’aux endroits marqués par le
poète
: …… Je prends en diligence Mon cheval alezan ;
s visées de Molière ; mais il est facile de trouver, dans les vers du
poète
, des éléments de solution. Et on les en a fait so
compagnent et se trouve, en quelque sorte, rivée à la situation où le
poète
l’a placée. Ainsi, dans ce même Don Juan, la fame
dissiper leur erreur. Rien de tout cela n’existe plus à la scène. Le
poète
choisit et ramasse, au mépris de la vraisemblance
lisés, je vous déclare à tout jamais et irrémédiablement ridicule. Un
poète
vous lit ses vers ; vous les trouvez mauvais, lib
y fait réussir. Ce sont des lions superbes et généreux, comme dit le
poète
; et la raisonnable Éliante ne peut s’empêcher de
se détache en un vers de huit pieds. Elles abondent dans Molière. Nos
poètes
modernes, qui ont tant travaillé l’harmonie du ve
qui brillent. Molière dans Amphitryon a presque autant d’esprit qu’un
poète
de nos musées. » (On appelait en ce temps-là musé
s musées. » (On appelait en ce temps-là musées le recueil de vers des
poètes
à la mode.) Geoffroy développe ingénieusement les
ration, pour qui il a écrit, ne sentait pas plus de compassion que le
poète
lui-même pour un imbécile qui avait eu des visées
s prenons parti ; la cruauté du sort qui le persécute, la barbarie du
poète
qui le flagelle à coups si pressés nous émeut et
s encore de ce qu’il imaginait lui-même que de ce que lui peignait le
poète
. 20 février 1888. « Le Bourgeois gentilhomme
’un homme pour ces regards noyés de désir. Mlle Fix traduit l’idée du
poète
: la sensation a disparu. Tout le monde sait par
rt, aucun inconvénient. C’est ainsi que les personnages créés par les
poètes
, sont devenus, siècle à siècle, si grands et si c
tains passages de Lucrèce en vers assez beaux pour faire honneur à un
poète
qui n’aurait été que poète ; dont la prose a je n
n vers assez beaux pour faire honneur à un poète qui n’aurait été que
poète
; dont la prose a je ne sais quoi d’aisé, de naïf
int, comme de parti pris, tous les effets de contraste comique que le
poète
leur avait préparés. C’était en effet, je l’ai su
lent, n’en parlons plus. Et maintenant, marchez ! — En avant ! dit le
poète
. Et tout aussitôt il met chacun des frères aux pr
antes par le contraste des deux caractères. C’est ce contraste que le
poète
cherche à faire saillir ; c’est de ce contraste q
u de même visage que celui qui fait Mercure ? Il est entendu entre le
poète
et le spectateur que la ressemblance entre l’un e
e méfiance, avec l’idée de s’abandonner tout entier au libre génie du
poète
. Il sera pris comme les autres. Et d’autant mieux
comédies romanesques errer dans les forêts et les jardins où le grand
poète
aime à les égarer. Si la Sylvia de Marivaux n’aim
sont doués leurs illustres prototypes. Chaque être créé par le divin
poète
anglais porte avec lui son paysage et marche ento
u et à en marquer l’influence sur les événements. Il est clair que le
poète
comique doit, par abstraction, écarter tous les a
at à la Comédie-Française. Beaumarchais n’en restera pas moins un des
poètes
comiques les plus remarquables de la France : il
e mot prononcé retombe vide et sans écho ; pour nous qui demandons au
poète
, s’il veut que nous haïssions un personnage, de n
de Piron : « Avant Piron, l’usage immémorial était de présenter les
poètes
, au théâtre, sous les couleurs les plus ignobles,
. C’était sous ces dehors brillants qu’on avait coutume de livrer les
poètes
à la risée publique. Leurs sentiments et leur lan
ume. Piron réforma tout cela, et, pour son honneur, il nous montra un
poète
comme il n’y en avait point, un poète magnifiquem
son honneur, il nous montra un poète comme il n’y en avait point, un
poète
magnifiquement vêtu, brave, généreux, désintéress
offroy part de là pour exécuter une charge à fond de train contre les
poètes
de son temps, qui ne sont pas taillés sur le modè
taillés sur le modèle de Damis. La boutade est assez amusante. « Les
poètes
d’aujourd’hui ne ressemblent pas tout à fait à ce
été, je crois, recueillie en volume, montré quel brave homme et quel
poète
c’était que ce Piron si calomnié. Il a vu en Piro
iques en rient encore. Piron avait pourtant raison : Voltaire n’a été
poète
que dans la poésie légère. Ses tragédies sont dev
nt, tout y est, et avec un feu d’éloquence, où l’on sent le cœur d’un
poète
. C’est qu’il était poète avant tout, poète dans t
n feu d’éloquence, où l’on sent le cœur d’un poète. C’est qu’il était
poète
avant tout, poète dans toute la force du terme, a
où l’on sent le cœur d’un poète. C’est qu’il était poète avant tout,
poète
dans toute la force du terme, avec toute l’honnêt
des vers. Il adorait la poésie comme une maîtresse et il estimait le
poète
à l’égal d’un dieu. Vous vous rappelez l’anecdote
sa cour, et avec un haut le cœur : — Oh ! monsieur le duc, dit-il, un
poète
! — Les qualités sont connues, dit fièrement Piro
amais qu’en se mettant lui-même sur la scène, qu’en faisant parler le
poète
. On tenait table encore, on se serre pour nous ;
s, tenez-moi lieu de fortune et d’amour ! Il n’avait point, comme le
poète
romantique de 1860, le front coiffé d’orages ; il
célèbre et les plaisirs aristocratiques qui couraient au-devant d’un
poète
en vogue pour apprécier la singularité de cette r
hanteresse. C’est pour Roxelane que semble avoir été écrit ce vers du
poète
: Et la grâce plus belle encor que la beauté. M
s ne marquez pas d’un trait assez appuyé le revirement qu’a ménagé le
poète
. Voulez-vous un autre exemple ? Et, si j’insiste
ys, lieutenant criminel, et de M. le procureur du roi au Châtelet. Le
poète
, très sagement, avait prié ces magistrats de voul
tenir contre de beaux yeux en larmes. D’un autre côté, on a obligé le
poète
à quelques sacrifices désavoués à la vérité par l
e naissante dont Corneille n’était pas membre. Le cardinal, jaloux du
poète
qui lui échappait, et envieux en même temps de sa
e qui fait voir un bureau de fade bel esprit dans cette maison, ou le
poète
le plus mâle de notre littérature et le plus élev
et des Amours faciles. Pourquoi faut-il que cette grande figure du
poète
moraliste soit la statue dont la tête d’or semble
costume d’Apollon devant la cour, et étaient traités de dieux par les
poètes
et par Molière même597, il y avait quelque chose
é de ce génie, on ne doit lui ôter ni son talent ni son immoralité de
poète
anacréontique. Il faut citer, pour pouvoir l’admi
ente, qui fut avec tant de succès imité mais non égalé par les petits
poètes
du dix-huitième siècle ; il faut rendre à Molière
flexions sur la Comédie : « La postérité saura peut-être la fin de ce
poète
comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire ou
ents, d’enseignements, de héros, de personnages ! « Hélas ! disait un
poète
en se contemplant lui-même, qu’ai-je fait, malheu
des historiens nous échappe, on sait, à un homme près, le nombre des
poètes
. Vous ne comptez plus les logiciens, les métaphys
œuvres nous devons le tribut à la mort ! Tôt ou tard, il faut que le
poète
meure. À plus forte raison faut-il nécessairement
maîtres anciens ; elle était la défense et la protection d’un tas de
poètes
nouveaux qu’elle avait vus enfants, et qui venaie
avail de tous les jours. — Je suis vaincu du temps , disait un vieux
poète
français. Ce fut le 18 avril 1844 que mademoisell
ents de la foule, les applaudissements du parterre, l’enthousiasme du
poète
, la résurrection solennelle des vieux chefs-d’œuv
le comédien Monvel, était un vrai comédien, un peu philosophe, un peu
poète
. Sa mère jouait la comédie, et aussi sa jeune tan
nges, ces splendeurs, ces fortunes, cette beauté adorée à genoux, ces
poètes
qui s’empressent à partager tant de gloire, ce pa
phes passés. La critique ne dit pas : « Ce n’est rien, c’est un vieux
poète
, c’est un vieux musicien, c’est un vieux comédien
passé, au bord de notre fleuve bien-aimé, ce diantre de Rhône, par un
poète
ingénieux, passionné, charmant, M. Charles Reynau
’incorrection presque incroyable des différentes éditions de ce grand
poète
. « Je puis affirmer, dit M. Auger dans l’avertiss
qu’il n’a jamais achevé, et dont plusieurs parties révèlent un grand
poète
. Il se vit bientôt obligé d’interrompre ses médit
nt généreusement accueillis. De pareils succès ne purent enchaîner le
poète
sur les bords du Rhône : il fut appelé par l’amit
le met en usage pour tromper son tuteur amènent des situations que le
poète
latin n’avait pas soupçonnées, et un dénouement d
s principales scènes de son admirable comédie. Vous trouverez dans le
poète
latin l’idée du fameux sans dot ; Euclion perd au
nt pour le voleur, et cette méprise amène des quiproquo comme dans le
poète
français ; mais où est le maître Jacques de Moliè
rnom de contemplateur ? C’est à Molière que la France doit Racine. Ce
poète
encore bien jeune se présenta devant l’auteur du
e de Molière, et La Grange, son camarade, donnèrent une édition de ce
poète
en 1682. La préface qui est au commencement de ce
ie d’Alexandre de Racine, lui fit beaucoup d’honneur, et cet illustre
poète
fut si frappé de ses talents, qu’il forma le dess
és de sombres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les
poètes
de théâtre, Dont l’un, le plus intéressé, Était à
ent intéressés à rendre ridicule la galanterie sentimentale. Molière,
poète
de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour met
précieuse fait l’éloge de Corneille, une autre qui préfère Benserade,
poète
plus galant et homme de cour, une troisième prend
t savoir par le prince et la princesse de Conti, dont il avait été le
poète
et le directeur des spectacles, que la cour avait
rtout étant dit sur le ton modeste du doute. Molière, intéressé comme
poète
et comme comédien à plaire aux gens de cour et au
pé, et qu’ainsi toute apparence contraire était hypocrisie, et que le
poète
comique qui démasquerait cette hypocrisie, servir
plaudirent de tout leur cœur52. Il faut se persuader que la satire du
poète
répondait au goût et aux opinions de madame de Ra
ait la direction qu’on lui suppose ? N’est-ce pas faire payer cher au
poète
l’esprit qu’on veut bien lui prêter, que de le dé
uit de cette suppression, par qui se serait-il cru offensé, ou par le
poète
, qui répétait après tant d’autres ces vieilles et
sous le nom de Zelmis; et, soit à titre de romancier, soit à titre de
poète
, soit par la réunion de ces deux qualités, il se
tes de mesure et de fausses rimes, qui font voir que l’auteur, devenu
poète
par instinct, n’avait guère étudié la théorie de
nt dramatique , se retrouvent dans les amusements de la jeunesse d’un
poète
comique, et ne valent pas une scène de ses moindr
rte triple être pris le premier! Ce dialogue est la nature même : le
poète
, qui était joueur, n’a eu de ces mots-là que dans
ait manié. Le sujet est de Plante : nous avons vu, à l’article de ce
poète
latin, combien il est resté au-dessous de son imi
jeune qu’Agnès. Je n’ai pas à rappeler les mésaventures conjugales du
poète
: elles sont connues de tous ceux qui s’intéresse
de lui-même, il excite la gaieté. Qu’il se méprenne sur la pensée du
poète
, qu’il lui prête des intentions réprouvées par le
présent de nombreuses contradictions. Je ne discute pas la pensée du
poète
, ma tâche est d’examiner comment cette pensée est
re sans exagération que le comédien était pour moitié dans l’œuvre du
poète
: je ne vois personne aujourd’hui qui mérite un p
econd. Ils ont beau parler de composition, ils émiettent la pensée du
poète
, et l’unité disparaît. S’ils ne saisissent pas ou
par les lois les plus constantes de l’histoire, c’est que les grands
poètes
et les grands artistes n’ont pas été en leur temp
t à la même distance d’où nous autres nous voyons Homère. Notre grand
poète
comique Molière a été, l’un des premiers, livré à
dmirait le plus dans les deux poèmes n’était que des larcins faits au
poète
latin et à l’auteur espagnol. Corneille, en expos
uction et de reconnaître que jamais inférieur à ses modèles, ce grand
poète
les a souvent surpassé, et que ce qu’il a ajouté
de L’École des maris, mais encore elle a servi à Lope de Vega Carpio,
poète
espagnol dans une pièce intitulée La Discreta ena
i est possible, de rapprocher toutes les idées du théâtre du côté des
poètes
italiens ; c’est pourquoi, malgré les louanges qu
e. « L’intérêt de la pièce est celui que font naître les fâcheux : le
poète
par son titre ne s’est engagé à rien de plus. Mai
dre, tout bien compté Pour Térence ressuscité, Commandons à tous les
poètes
, D’être fidèles interprètes De l’École, et de sa
du chagrin de M. Corneille, au sujet de la réussite de Molière. « Le
poète
qui fait profession de fournir le théâtre, et d’e
nole d’Agostino Moreto, intitulée El desden con el desden, dont notre
poète
a tiré sa Princesse d’Élide, est une preuve de la
e ; mais voyons auparavant de quelle manière Agostino Moreto, célèbre
poète
espagnol, dénoue sa pièce intitulée El desden con
é qu’il s’en fût servi. « À la moitié du second acte, par exemple, le
poète
espagnol amène une fête, ou un jeu dans le goût d
choses les plus fortes contre la médecine, il n’ait voulu mettre les
poètes
et les spectateurs à portée de comparer ces deux
t aussi bien imaginé que celui-ci. C’est par cette raison que tant de
poètes
comiques, depuis Molière, ont cherché à l’imiter
nal de la comédie bizarre du Festin de Pierre est de Tirso de Molina,
poète
espagnol ; elle est intitulée : El combidado, de
es règles, et se disaient pressés du besoin de les défendre contre le
poète
téméraire qui les avait violées. Faudrait-il croi
ie. Molière, pour composer L’École des femmes, n’a eu recours à aucun
poète
dramatique ; mais il a beaucoup emprunté à des au
nts vers la prose ingénieuse et facile de Molière. Tout l’artifice du
poète
consiste à transposer les rôles, c’est-à-dire à m
n que par condescendance pour leurs maîtresses, ennemies déclarées du
poète
comique et de ses ouvrages. Il n’y a pas moyen de
même que madame Aubry, femme de Jean-Baptiste Aubry, maître paveur et
poète
tragique, qu’elle s’appelait Geneviève Béjart, et
marade Raymond Poisson en parle d’une manière fort honorable dans son
Poète
basque. Voyons, dit le baron de Calazious,
jouterai qu’à cette époque les bienséances n’avaient pas interdit aux
poètes
comiques, aussi rigoureusement qu’elles l’ont fai
semblait être dans la destinée de Boursault d’être en guerre avec les
poètes
les plus redoutables de son temps. Il avait fait
teur attaqué se défendit en personne, et, qui pis est, se défendît en
poète
comique, c’est-à-dire fit de ses critiques une co
pincent les lèvres, un quidam à notre côté, à mine discrète et fade,
poète
probablement, murmure : « Cela est grossier » ; e
eur maître un bon quart d’heure à la porte. La scène semble froide au
poète
pincé, notre voisin, non pas à nous : car, outre
tre Parisien, qui sait tout, nous apprenons que ce jeune homme est un
poète
, un sieur de Visé, familier de l’Hôtel de Bourgog
es postures inimaginables ; si cela est delà farce, comme l’assure le
poète
pincé, un certain Br……Bross…… Boursault, à ce que
que Desmarets, ce fertile génie, et le sieur Chapelain, le plus grand
poète
français qui ait été et le mieux renté certes, pu
désormais le prendre pour ce que disait le Grand-Livre : un excellent
poète
comique. Il se sentit encouragé et lança, le 1er
e faire admirer davantage. — D’après eux, le comble du génie, pour un
poète
comique, c’est de faire pleurer ; pour un auteur
il est attendri ; il a dans la gorge un tourtereau, et dans l’âme un
poète
; il a tout ce que le talent peut donner de perfe
e d’Henriette. C’est que chez Molière, comme chez tous les véritables
poètes
dramatiques, l’esprit planait au-dessus des misèr
plus tard ; mais on a aujourd’hui la certitude que nos deux premiers
poètes
comiques n’eurent point un berceau commun : des r
logique qu’un d’eux fit dresser. Aveugle empire du préjugé ! Le grand
poète
, l’homme de génie ne put faire absoudre le comédi
a société d’alors nous mettra mieux à même de calculer tout ce que le
poète
avait à faire en s’armant du fouet de la satire,
ultes, madame de Rambouillet se vit chantée par les lyres de tous les
poètes
qui composaient sa cour. Malheureusement son prén
s palais, Molière pour composer ses divertissements, La Fontaine pour
poète
ordinaire. Mazarin n’était plus, et sa mort avait
de nouvelles profusions. L’esprit des jeunes seigneurs, les lyres des
poètes
, n’avaient pu résister aux prodigalités vraiment
rompre le silence. Si plus d’un trait des Fâcheux fait reconnaître le
poète
comique, il est une scène qui décèle le poète phi
eux fait reconnaître le poète comique, il est une scène qui décèle le
poète
philosophe. Molière, concevant les services que l
eur reconnue. « Cet exemple, dit Chamfort, n’apprendra-t-il point aux
poètes
quel emploi ils peuvent faire de leurs talents, e
Racine au sortir du collège, que ce jeune homme serait le plus grand
poète
de son siècle. On dit qu’il lui donna cent louis
timents et leur génie », Colbert n’avait pas fait plus pour le jeune
poète
: cent louis avaient également été la récompense
s, qui, si elles n’ajoutent rien à la réputation de leur auteur comme
poète
, lui assuraient dès lors celle de juge éclairé :
quelle Molière y était porté, on l’y traitait néanmoins d’« excellent
poète
comique ». Avec cela, ses admirateurs devaient se
lef des personnages qu’il avait, selon eux, voulu mettre en scène. Ce
poète
si pédantesque, ce Lysidas si plein de lui-même,
tance, si frivole en apparence, en associant le prince à la gloire du
poète
, ne fut peut-être pas étrangère à la déterminatio
de ce qu’un personnage de L’Impromptu, Du Croisy, chargé d’un rôle de
poète
, l’a représenté comme un prête-nom57. Non, Molièr
nous l’avons déjà vu, une prédilection souvent malheureuse. Le jeune
poète
se mit à l’ouvrage. La Grange-Chancel raconte avo
r mépris. On connaît le mot plein d’adresse et de bon sens de Belloc,
poète
agréable de salon, qui, entendant un de leurs con
voir sa valeur infinie, Il tire quatre parts dedans sa compagnie. Ce
poète
avait été chargé de composer pour la cour une com
conçues échouèrent également devant l’Arrêt burlesque de Boileau. Ce
poète
adressa en 1664 à Molière sa satire II, dans laqu
perçus jusqu’ici. L’abbé de Marolles, qui a traduit ou trahi tous les
poètes
latins, fit paraître en 1659 la seconde édition d
le reste est égal, ce que j’aurai bien moins de peine à croire que le
poète
n’en doit avoir eu à le composer, quoique toutes
non pas de suite, mais selon les divers sujets tirés des livres de ce
poète
, lesquels lui avaient plu davantage, et les avait
la plaindre qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être
poète
pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je
bourrue envers un abbé qui lui présentait une épitaphe pour ce grand
poète
: « Ah ! lui dit le prince, que n’est-il en état
une simple servante, nous la cherchons en vain dans la conduite d’un
poète
célèbre qui, après s’être dit son ami, ne sembla
artagées. » Ce n’était là du reste que le prélude du tort que le même
poète
leur fit en enrôlant à Pâques 1667 mademoiselle D
. L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour, moins modeste encore qu’un
poète
de profession, qui a toute la rancune de l’orguei
où chacune des Muses déployât tous les prestiges de ses attributs. Le
poète
de cour chargea Molière de remplir la partie du c
pièces sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de part que le
poète
, et dont la beauté consiste presque toute dans l’
moins éclatant à Rome ; car, quelques siècles encore après la mort du
poète
latin, on le représentait aux fêtes de Jupiter. L
leçon serait scandaleuse ? Eh bien ! ce qu’annoncerait l’orateur, le
poète
n’a fait que le peindre ; et la comédie de Molièr
ière n’est autre chose que cette morale en action. Ni l’orateur ni le
poète
ne veulent encourager par là les enfants à manque
entre mes mains. Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos
poètes
, quelque méchant qu’il fût, qu’elle n’ait été ren
et toujours plaisante ?… « La postérité saura peut-être la fin de ce
poète
comédien qui, en jouant son Malade imaginaire e o
oi. Les Amants magnifiques lui fournirent l’occasion de mystifier un
poète
de cour dont il avait à confondre l’orgueil.Bense
parole. Benserade jouissait à la cour d’une immense réputation comme
poète
de ballets ; la fadeur et la recherche de ses com
i représentait Neptune, des vers tout à fait dans le genre de ceux du
poète
bel esprit. Il ne s’en déclara pas l’auteur, et n
ombien était vrai le dernier vers du quatrain qu’il avait consacré au
poète
comique dans le Ballet des Muses : Le célèbre Mo
être un fat. Celui-ci venait de se venger d’un rimeur qui se croyait
poète
; il mit en scène, le mois suivant, un de ces bon
t à ce sujet que « la meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais
poètes
, c’est de donner de bons ouvrages ». Il est fâche
ment. Il faisait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon
poète
, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste
rismégiste du théâtre. Mais outre les grandes qualités nécessaires au
poète
et à l’acteur, il possédait celles qui font l’hon
a fallu n’en citer qu’un petit nombre ; ne dire que quelques-uns des
poètes
avec lesquels fut en rapport cette compagnie de c
r du Joueur : « Regnard ne fut point de l’Académie. C’est surtout aux
poètes
comiques que l’entrée du temple semble avoir été
gement plus que rigoureux. Nous nous bornerons à faire observer qu’un
poète
comique qui peint la plupart du temps les habitud
s serait doux de penser avec certains commentateurs de Boileau que le
poète
par « le prix de son art » a voulu dire la perfec
aux modes : on ne s’en corrige pas, on en change ; quant au vice, le
poète
comique peut le stigmatiser, mais non le détruire
ntilhomme, act. III, sc. ix. 47. « Au sieur Chapelain, le plus grand
poète
français qui ait jamais été, et du plus solide ju
ion de 800 livres : chiffre énorme, si l’on tient compte du bagage du
poète
et si l’on ne perd pas de vue que Molière n’y fig
Dubos : « Il y a encore deux choses à craindre : la premiere que le
poëte
n’imite ces peintres qui peignent une belle femme
à nos voisins, avant de relever avec trop d’aigreur leurs défauts. Le
poëte
, & le poëte comique sur-tout, doit-il être l’
vant de relever avec trop d’aigreur leurs défauts. Le poëte, & le
poëte
comique sur-tout, doit-il être l’esclave né d’un
dénouement prompt & facile. Aristote prétend qu’il est permis au
poëte
de supposer quelque chose contre la vraisemblance
e artificielle, me paroîtroit un grand extravagant. Loin d’excuser un
poëte
qui manque à la vraisemblance dans ses avant-scen
sité & qui dénoue la piece, on s’écrie : Voilà bien le trait d’un
poëte
! Voyons quelle sensation nous éprouverons. Scen
ne tient pas davantage à la Métromanie qu’à tout autre passion ; à un
poëte
qu’à un orateur, un peintre, &c. Les personne
ur nous recommandait souvent cette phrase de Fontenelle… Autant qu’un
poète
qui ne fut que poète, et qui le fut sous les rois
souvent cette phrase de Fontenelle… Autant qu’un poète qui ne fut que
poète
, et qui le fut sous les rois, peut être populaire
il hausse le ton en alexandrins convenablement frappés ; il plaint le
poète
de n’être pas né ou du moins mort de nos jours :
nue en vie par les comédiens ? Voilà le seul hommage qui intéresse le
poète
: même une promenade au Panthéon réjouirait moins
ttre, et tout d’abord Molière lui-même. Dans notre admiration pour le
poète
et pour son héros, en effet, nous avons été jusqu
XVIII siècle, qui en contenait une, adressée à Santeuil, le chanoine
poète
, ami de La Bruyère et, comme lui, commensal du pr
… mais pas deux Alcestes ! Molière eût, bien ri de ces révélations de
poètes
, alléchant le public avec les soi-disant blessure
nit. Mais, encore une fois, la leçon va trop loin. On ne dit pas à un
poète
, ne fût-il qu’homme du monde, — je veux dire ne f
pas à un poète, ne fût-il qu’homme du monde, — je veux dire ne fût-il
poète
que par accident, par manière, — « Monsieur, votr
solument tort de se formaliser. Si j’accueillais de cette manière les
poètes
qui me font l’honneur de me consulter sur leurs o
te pas qu’un homme est pendable après les avoir faits ; l’estomac des
poètes
est délicat, je leur sucre la médecine. Je leur f
consentir qu’elle soit pour un autre, passons là-dessus, laissons ce
poète
. Mon cœur en a-t-il moins à se plaindre du vôtre
teurs le point où ils doivent prendre l’action. Les uns veulent qu’un
Poëte
dramatique, partageant sa fable en deux parties é
ante & dix-huit ans. 25. Pierre Claude Nivelle de la Chaussée,
poëte
dramatique, né à Paris en 1692. Il n’est pas, com
es rôles d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et
poète
, jouait les rôles d’amoureuse sous le nom de Lavi
itence : « Lequel, après avoir excité si longtemps le rire, disait le
poète
, s’est changé en une source de larmes. » Un sonne
liere. Guidé par la nature, le goût, le discernement, il connut qu’un
poëte
dramatique, loin de se faire une diction à lui, n
e. Il résulte de tout ce que je viens de dire dans ce chapitre, qu’un
poëte
comique doit parler la langue de toutes les natio
es, pour nous montrer l’Auteur dans son cabinet. 26. Aristophane,
poëte
grec, étoit d’Athenes. Il vivoit 430 avant J.C. I
e & une obscénité grossiere, qui prouvent autant la corruption du
poëte
que celle de ses contemporains. 27. Vers du Méch
e par La Grange, acteur de la troupe de Molière, et par Vinot, ami du
poète
, a été l’objet des plus vives critiques. On a dit
auvre auteur, sans le nommer : son emportement ne finissait point. Le
poète
devait mourir sous le bâton, ou du moins en avoir
ue les épitaphes furent répandues par tout Paris. Il n’y avait pas un
poète
qui n’en eût fait ; mais il y en eut peu qui réus
ies, toutes les faussetés, toutes les mauvaises plaisanteries que des
poètes
ignorants ou irrités avaient répandues quelques a
e de Molière, et La Grange, son camarade, donnèrent une édition de ce
poète
, Paris, Thiéry, 1682. La préface qui est au comme
e, de M. Racine, fit tant de plaisir, particulièrement à cet illustre
poète
, qu’il forma le dessein de faire passer cette act
s de sombres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les
poètes
de théâtre, Dont l’un, le plus intéressé, Était à
it donné une Vie de Molière à la tête de son édition des œuvres de ce
poète
(1823). J’ignore ce qu’il pensait de son travail
nommait Ragueneau ; il fut longtemps aimé des comédiens et chéri des
poètes
, qui se régalaient à ses dépens. L’un de ces dern
au négligea son four, et, de bon pâtissier, il devint d’abord méchant
poète
, puis méchant comédien. Dassoucy, qui nous a cons
sés ; mais, dit plaisamment Dassoucy, « Il ne trouva dans Paris aucun
poète
qui le voulût nourrir à son tour, et aucun pâtiss
pter cette condition, comme répugnante à l’honneur et à la qualité de
poète
: depuis, ne pouvant résister à la force de ses d
andelles fort proprement. Voilà le destin des fous, quand ils se font
poètes
, et le destin des poètes, quand ils deviennent fo
Voilà le destin des fous, quand ils se font poètes, et le destin des
poètes
, quand ils deviennent fous. » (Dassoucy, Aventure
son caractère. Dassoucy était une espèce de troubadour, bon musicien,
poète
agréable, qui courait joyeusement de ville en vil
de Molière. Cette place lui fut offerte peu de temps après la mort du
poète
Sarrasin, que le prince lui proposait de remplace
gneur le duc d’Orléans. NOTA. Ce fut le cardinal de Retz qui plaça le
poète
Sarrasin auprès de ce prince. (Mémoires du cardin
oésies sous le titre de Muse naissante du jeune Beauchâteau, 1657. Le
poète
Maynard orna ce recueil d’une préface. A onze ans
is de Molière. Toutes les calomnies dont on voulait accabler ce grand
poète
, étaient aussitôt consolées par un bienfait. Ce M
lt pour dénigrer Racine, et finit par devenir le panégyriste du grand
poète
dont il avait été le zoïle. (DESP.) 66. Nous avo
r les voler, et dans ses larcins même il reste toujours au-dessous du
poète
qu’il dépouille. Nous avons cru nécessaire d’étab
xclusif de travailler aux ballets de la cour. La querelle de ces deux
poètes
vint donc de ce que Molière s’était ingéré de fai
t dans l’acte III, scène v. Ceux que Molière fit, à l’imitation de ce
poète
, sont dans le premier intermède et dans le sixièm
autres vers qui se récitent, et Molière avertit lui-même que ce grand
poète
n’avait employé qu’une quinzaine de jours à ce tr
ment, il faisait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon
poète
, bon comédien, et bon orateur, le vrai trismégist
au lui-même n’aurait pu l’entendre sans réformer son jugement. « Nos
poètes
dramatiques sont les seuls qu’on puisse raisonnab
santerie, mais encore en fait de conduite et d’économie théâtrale, ce
poète
l’a emporté sur tout ce que nous connaissons de c
que Chapelain, homme alors très estimé, et cependant le plus mauvais
poète
qui ait jamais été, parlait lui-même le jargon de
ces traduites ne peuvent réussir que par l’habileté du traducteur. Un
poète
anglais nommé Shadwell, aussi vain que mauvais po
u traducteur. Un poète anglais nommé Shadwell, aussi vain que mauvais
poète
, la donna en anglais du vivant de Molière. Cet ho
La pièce de Shadwell est généralement méprisée. M. Fielding, meilleur
poète
et plus modeste, a traduit L’Avare, et l’a fait j
prises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises : Il est mauvais
poëte
, et bon comédien ; Il fait rire, et de vrai, c’es
spire le bon goût. La meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais
poètes
, c’est de donner d’excellents ouvrages ; Molière
ais avec tous ces défauts-là, il sera toujours le premier de tous les
poètes
comiques. Depuis lui, le théâtre français s’est s
caresses du cœur ; enfin ce je ne sais quoi 421, matière infinie des
poètes
, mystère inexplicable pour Platon, si l’on n’y ad
embrasser la défense d’une femme inconnue431. Ces ressorts aident le
poète
à hâter sans invraisemblance la liaison des cœurs
ême des dégradations de l’humanité : le philosophe qui les décrit, le
poète
qui les peint, sont des hommes utiles. À travers
use, on revient aux amoureux de Molière, on demeure convaincu que nul
poète
n’a jamais conçu ni représenté l’amour d’une mani
c celui de Plaute, qui est pourtant une des meilleures Comédies de ce
Poëte
Latin. On admire la maniere ingenieuse dont il a
à sa memoire. Ornement du Théatre, incomparable Acteur, Charmant
Poëte
, Illustre Auteur, C’est toi, dont les plaisante
où tu trouves la rime. Voyez encore les belles Stances que ce même
Poëte
adresse à Moliere sur sa Comédie de l’Ecole des F
peu de conséquence, elles ne doivent pas occuper bien sérieusement un
Poëte
comique. Je dirai davantage : il est dangereux de
t-on ; aussi la faute d’Isabelle n’est-elle pas énorme. Il faut qu’un
Poëte
comique soit juste en tout, & qu’il satisfass
tir la différence étonnante qu’il peut y avoir de la philosophie d’un
Poëte
comique à la philosophie d’un autre. Je ne prendr
dans la carriere des Lettres : son génie lui fait concevoir l’art du
Poëte
comme nous venons de le définir. Il voit cependan
onne pas la préférence à un Auteur avoué pour mauvais ; il choisit un
Poëte
célebre, que les plus grands Seigneurs se font un
s qu’il a composées d’après plusieurs ouvrages différents. 74. Le
poëte
tragique fut désespéré de perdre le cœur de son h
ginaux. Voilà des obstacles qui ne nous permettent point d’admirer ce
Poëte
selon son mérite, ni en Grec, ni en Latin, ni dan
la plaindre qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être
Poëte
pour aimer de cette maniere ; mais pour moi je cr
ute contraire, il mériteroit d’être traité comme celui qui censura le
Poëte
Furius d’avoir inventé certains mots Latins qui a
les mots philosophisme, philosophistes, advertance. Il est sûr qu’un
Poëte
Comique n’est pas aussi excusable que les Philoso
de théâtre admirable et qui, avec huit ou dix autres ouvrages du même
poète
, représente ce que la comédie, ce que l’art comiq
ères qui sont vrais de tous les temps. Si j’ajoute que Molière est un
poète
comique, le poète comique par excellence, il est
s de tous les temps. Si j’ajoute que Molière est un poète comique, le
poète
comique par excellence, il est évident qu’il aura
et, lorsqu’on a dit de lui qu’il est le premier et peut-être le seul
poète
comique, on lui a rendu un hommage suffisant, cel
e représentation du 24 octobre, la faveur du roi et de la cour. Où le
poète
comique avait-il cueilli cette première moisson ?
e la commedia dell’arte intitulé Il Medico volante. Un des ennemis du
poète
comique, Saumaise, allait bientôt lui reprocher c
prencipe Rodrigo (les heureuses jalousies du prince Rodrigue) est du
poète
florentin Giacinto-Andrea Cicognini ; celui-ci au
de provenance italienne ; ce n’est que dans une édition des œuvres du
poète
qu’il y a lieu de noter cela par le détail. Mais
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