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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant , des Causes du rire. Il faut faire une grande
ire. Il faut faire une grande différence entre le comique & le plaisant . Un trait comique prend sa source dans la chose m
onnages, & tient d’elle seule l’avantage de faire rire : un trait plaisant est au contraire une saillie qui ne fait rien à l
Moliere & Regnard, que la différence de leur comique. Regnard, né plaisant , & ne se donnant pas la peine de méditer, d’a
-mêmes, le dispensent de suer sang & eau pour rendre son dialogue plaisant , & d’avoir recours aux saillies, aux gentille
l, je crois, que dans le chapitre où nous parlons du comique & du plaisant , nous disions quelque chose du rire. Je ne m’amus
2 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
que Molière. Car les autres Poètes Comiques n’ont que les valets pour plaisants de leur Théâtre, et les plaisants du Théâtre de M
Comiques n’ont que les valets pour plaisants de leur Théâtre, et les plaisants du Théâtre de Molière, sont des Marquis et des ge
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
a que Crispin rival n’a qu’un acte. Si la piece étoit plus longue, le plaisant qui résulte d’abord de l’association de deux maît
dis-je, combien de pareils champions pourroient amener de situations plaisantes , variées, & même attachantes, s’ils travaillo
te qu’un dîner & une montre. Pour rendre leurs scenes encore plus plaisantes , il faudroit que l’un d’eux feignît d’être un hom
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
ttent à genoux l’un devant l’autre, & filent le quiproquo le plus plaisant  ; mais Albert sort d’un trouble pour tomber dans
scenes qui, sans être de la même vigueur, sont cependant extrêmement plaisantes . Celle, par exemple, où Marinette & Gros René
vent qu’affecter les personnes intéressées. On est à la campagne : un plaisant fait une espiéglerie à quelqu’un de la compagnie 
nt : Ah ! que cela est comique ! Mais, mais, voilà qui est du dernier plaisant  ! il y a de quoi pâmer. Savez-vous que cela pourr
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
amp; dont ils puissent se corriger ; par conséquent Regnard, toujours plaisant , mais presque jamais moral, ne devoit pas jouer l
dix ans de moins, ses prétentions seront moins ridicules & moins plaisantes  : par conséquent si le Marquis a dix ans de plus,
nze ans ou à quatre-vingt, son rôle a non seulement cessé de paroître plaisant , mais celui de la Comtesse a encore cessé d’être
titré, vous rendra l’ordonnateur de ses fêtes. Ce qui me paroît plus plaisant , plus singulier, c’est que le parterre, qui est o
Un nom qui dénote la profession d’un personnage peut à la vérité être plaisant , & faire jetter un sourire en passant ; mais
le nom de Pourceaugnac ; l’un & l’autre n’auroient pas été moins plaisants quand ils se seroient nommés Jean-de-Vert. Les n
rois bien savoir de quelle façon on pourroit l’ajuster pour le rendre plaisant  ; & si, quand on le berneroit sur le théâtre,
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
se ménageoit en donnant la préférence à un Bourgeois. Premiérement le plaisant qui naît de l’extrême disproportion qu’il y a ent
losophe, auroient été tout-à-fait déplacés. Il s’est ménagé encore le plaisant qui naît de la bassesse de ce Courtisan intéressé
7 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
e. Les anciens poètes, dit le P. Rapin1 n’ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre ; et les plaisants du théâtre de
pin1 n’ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gen
caractère aisé et naturel, mais un peu trop populaire, trop bas, trop plaisant et trop bouffon. Ce comédien, dit-il,7. Peut-ê
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
noms. Il est très facile de tirer des scenes & des situations plaisantes du nom des personnages ; mais le comique qui en r
rlequin sur-tout meurt presque de peur, & fait des singeries très plaisantes qui ne sont, comme je l’ai dit, amenées que par d
mirateurs, & me servira à prouver avec l’exemple précédent que le plaisant qui résulte des noms est digne tout au plus de la
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
mot, Je faisois justement la figure d’un sot. Dubois. Cela n’est pas plaisant . Dorante. Cela n’est pas plaisant.J’en suis inco
e d’un sot. Dubois. Cela n’est pas plaisant. Dorante. Cela n’est pas plaisant .J’en suis inconsolable. J’ai manqué trente fois à
u qui veulent feindre de donner dans la réforme. On rendroit le héros plaisant en lui faisant faire des efforts pour rappeller s
10 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
exemple. Dans sa jeunesse, le brillant chevalier de Grammont trouvait plaisant de voler au jeu, et même d’appeler au secours d’u
orante, escroquant M. Jourdain, n’était pas plus vil ; il était aussi plaisant , et il ne devait pas scandaliser davantage un siè
emps, s’appela un bon mot de M. de Louvois, qui n’avait jamais été si plaisant . Les détails de cette aventure peuvent paraître a
ec les airs et les discours qu’il veut affecter, qui font un ridicule plaisant . Cette espèce de ridicule ne se trouve point dans
ridicule principal qui domine toute la composition, quel nombreux et plaisant cortège de ridicules secondaires, qui, tour à tou
une des plus étranges saillies de son humeur sophistique, il a trouvé plaisant d’appliquer cette expression convenue d’honnête h
11 (1739) Vie de Molière
vait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son jeu comique plus plaisant . La femme d’un des meilleurs comédiens que nous a
tait pas le génie de Molière ; et cette espèce de poëme n’ayant ni le plaisant de la comédie, ni les grandes passions de la trag
nom de Cocu imaginaire, peut-être parce que ce dernier titre est plus plaisant que celui du Mari confondu. George Dandin réussit
e prologue de cette critique : Molière plaît assez, c’est un bouffon plaisant , Qui divertit le monde en le contrefaisant ; Ses
ec les airs et les discours qu’il veut affecter, qui font un ridicule plaisant  ; cette espèce de ridicule ne se trouve point dan
ec l’art dont il veut se parer. C’est ce naturel grossier qui fait le plaisant de la comédie ; et voilà pourquoi ce n’est jamais
comiques. Le Misanthrope est admirable, Le Bourgeois gentilhomme est plaisant . Les quatre premiers actes de cette pièce peuvent
nna ceux de la cour. L’intrigue, qui en effet a quelque chose de plus plaisant que celle du Misanthrope, soutint la pièce longte
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
Moliere, la fausse Alcmene répond à Sosie ; ce qui devient bien plus plaisant . Le Sosie François fait à la lanterne, comme le S
iter interrogent les deux Sosie, & sont désespérés par l’embarras plaisant du moi d’ici, du moi de là-bas, &c. Scene II
; que nous devons estimer, comme la derniere du premier acte, pour le plaisant & la variété qu’elles jettent dans la piece.
parti de ces deux traits, qui sont d’un excellent comique, puisque le plaisant sort du fond de la scene & de la situation de
rniere opiniâtreté, que Moliere devoit à Rotrou l’idée du dialogue si plaisant entre Sosie & la lanterne figurant pour Alcme
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
Le Baron d’Albikrac, de Thomas Corneille, nous en fournira un exemple plaisant . Une vieille tante ne veut pas consentir que sa n
nieux, ils peuvent devenir une source très féconde du comique le plus plaisant . D’Ancourt en a dans son Chevalier à la mode, qui
accusent d’avoir de l’humeur. Il résulte de cet imbroglio un jeu très plaisant . Je suis surpris que pas un seul Auteur n’ait enc
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
turelle que l’italienne. Au reste, ces deux scenes sont plus ou moins plaisantes selon les acteurs qui les jouent. Les Auteurs n’o
die, & les voix différentes que prend l’acteur peuvent ajouter au plaisant , mais n’en font pas le principal mérite. J’en pre
are, & ses platitudes de college rebutent & gâtent les traits plaisants qui échappent à son avarice : notre Poëte les lui
te ! faites grace à ce pauvre vieillard. Genevote. Or écoutez le plus plaisant . Ce goutteux, ce loup-garou, ce Moine bourru....
à l’embouchure du golfe des Bons-Hommes ; &, ce qui n’est pas mal plaisant , c’est que le bon-homme aussi-tôt envoya la ranço
sonnage ce que Térence fait dire par deux interlocuteurs. Il est bien plaisant de voir un maître fourbe inventer la meilleure mo
he, & Chrémès offre la somme qu’on leur demande. Il est bien plus plaisant dans Moliere de voir ces contradictions dans un s
15 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
tère d’amant qu’il n’avait pas encore exposé sur la scène ; Clitidas, plaisant de cour, est plus fin que n’est Moron dans La Pri
vec les airs et les discours qu’il veut affecter qui font un ridicule plaisant . Cette espèce de ridicule ne se trouve point dans
ec l’art dont il veut se parer. C’est ce naturel grossier qui fait le plaisant de la comédie ; et voilà pourquoi ce n’est jamais
comiques. Le Misanthrope est admirable, le Bourgeois gentilhomme est plaisant . » Voici le compte que Robinet rendit de la repr
Cotin, dans la comédie des Femmes savantes, reproche à Ménage d’assez plaisantes choses. Ménage, à son tour, lui en reproche quelq
age, à son tour, lui en reproche quelques autres, qui ne sont pas mal plaisantes aussi. » Voici un autre auteur qui appuie encore
e la lecture a gâtée, fait voir pour ce M. Trissotin, n’est pas moins plaisant  ; et cet entêtement, aussi fort que celui du père
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ails : trop foibles pour faire des scenes, pour amener des situations plaisantes par elles-mêmes, ils ont imaginé d’exciter le rir
er remédiera sans doute à cela comme à tout le reste. Rien n’est plus plaisant que la réflexion du Général Thébain ; mais elle e
i habile, ni si heureux. Moncade. Nous verrons..... Parbleu, cela est plaisant  ! Dans un autre temps j’eusse peut-être accepté l
rois bien savoir de quelle façon on pourroit l’ajuster pour le rendre plaisant , & si, quand on le berneroit sur le théâtre,
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
à Lélie. Il n’y a dans tout cela que du romanesque & fort peu de plaisant . Je trouve ensuite fort comique que l’Etourdi Ita
qu’à faire dépêcher son deuil pour s’en aller promptement à Paris. Le plaisant de l’aventure est qu’ils partirent le même jour,
Moliere n’a saisi qu’en partie le comique du conte. Il est sans doute plaisant qu’un homme à qui l’on persuade que son ami est m
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
server jusqu’aux expressions, qui dans l’original sont en effet aussi plaisantes qu’elles puissent l’être ». LES PHILOSOPHES,
Ah ! c’en est trop enfin.Eh ! Messieurs, s’il vous plaît. Dortidius. Plaisant original pour me rompre en visiere. Théophraste,
sa de crier pendant long-temps : Ah ! que cela est bon ! que cela est plaisant  ! & il rioit de plus belle. Le Lecteur impati
19 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
deuxième acte, entre Arnolphe et Agnès, admirable pour la vérité, le plaisant et le contraste d’un vieillard jaloux et fin, et
illeure des farces de Dancourt. M. Julien et sa femme sont infiniment plaisants . LES TROIS COUSINES. La scène où la meunièr
SE. Joli opéra comique. LE FAUX PRODIGUE. Opéra comique très plaisant , et digne de la comédie. BOISSI. L’AMANT
20 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
i triomphent sur ces matières. Ces pièces ne laissent pas d’être fort plaisantes et pleines d’esprit, témoin Le Menteur, dont nous
e, n’ont point été imprimées : il les avait faites sur quelques idées plaisantes , sans y avoir mis la dernière main ; et il trouva
tirer la vérité de son valet, sont des traits également ingénieux et plaisants  : mais l’éclaircissement d’Éraste et de Lucile, q
ntant sur leur théâtre, Une passion assez folâtre, Autrement un sujet plaisant , À rire sans cesse induisant, Par des choses facé
suite il voulut faire une pièce en cinq actes, et les Italiens ne lui plaisant pas seulement dans leur jeu, mais encore dans leu
21 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [16, p. 46-47] »
dies à une vieille servante nommée Laforest ; et lorsque les endroits plaisants ne l’avaient point frappée, il les corrigeait, pa
22 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [96, p. 140-141] »
II, p. 346 Parmi les épitaphes qu’on fit pour Molière, il y en a de plaisantes , et quelques-unes de sérieuses. Nous rapportons i
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
uvoit mettre dans sa bouche un verbiage ridicule qui auroit affadi le plaisant de l’idée. La scene dans laquelle Sganarelle cons
du Grand Mogol, dont il a la tête pleine. Ils font un quiproquo assez plaisant . La scene représente la chambre de Rosaura. Col
lus honnête que celui de Moliere, soit aussi insipide que l’autre est plaisant  ; que le caractere de Pantalon ne soit pas décidé
24 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
s n’étoit point dans sa conversation. Moliere pensoit trop, pour être plaisant dans la société ; c’étoit un observateur qui n’al
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
veulent accommoder deux familles par un mariage : que trouvez-vous de plaisant à tout cela ? Le Président. Le plaisant que j’y t
mariage : que trouvez-vous de plaisant à tout cela ? Le Président. Le plaisant que j’y trouve, Madame, c’est que pendant tout ce
26 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
vait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son jeu comique plus plaisant . Molière se fit dans Paris un très grand nombre
mais une source de vrai comique, et des traits également ingénieux et plaisants . Les Précieuses Ridicules , comédie en un acte
27 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
à l’Académie française, reprochait à Molière d’avoir donné « un tour plaisant au vice et une austérité ridicule à la vertu ». O
es marquis, et nous ne pouvons nous-mêmes nous empêcher de le trouver plaisant . De même, dans la scène du sonnet, n’est-ce pas e
n légitime ? On ne peut donc pas nier, ce semble, que, si Alceste est plaisant dans Le Misanthrope, c’est bien parce qu’il est v
efois ridicule. » Ce terme dépasse la vérité. Alceste est quelquefois plaisant et risible ; mais il n’est pas ridicule. Il a tou
blesse qui l’empêchent d’être ridicule. Lui-même nous dit qu’il est «  plaisant  », mais rien au-delà. Le ridicule implique une ce
ilosophe. Il est un peintre des mœurs partout où il surprend un effet plaisant , il le note au passage et nous le présente sur la
us. Ce qui rend ce conflit de la vertu et du monde plus piquant, plus plaisant , plus contradictoire, c’est que la vertu d’Alcest
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. Rien de plus plaisant que le souverain mépris qu’on affecte pour les pi
29 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
ux,   Qu’en vain tu charmes le vulgaire ; Que tes vers n’ont rien de plaisant . Si tu savais un peu moins plaire, Tu ne leur dép
30 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
s de la nature 284, nous a appris une allusion très heureuse au trait plaisant du Pédant joué, que diable allait-il faire dans c
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
ssage il lui racontât son désastre ; mais ses plaintes sont bien plus plaisantes & ont bien plus d’énergie quand il les fait a
éral d’armée : mais dans celle d’un valet, d’un homme simple, ou d’un plaisant , ils sont excellents. Dans ce monologue, Moliere
32 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
lui dit un connaisseur ? Ah, parbleu ! ce que j’y trouve à redire est plaisant , s’écria le duc : Tarte à la crème 209 ! Mais tar
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
recueilli pour faire voir que l’Auteur comique n’a pas saisi les plus plaisants par eux-mêmes, ou par les situations qu’ils pouvo
n, & il a vu la chose en grand homme. Un ramassis de distractions plaisantes peut amuser dans un ouvrage où il suffit de coudr
Plaute : mais par quelle raison a-t-il négligé un bout de scene fort plaisant dans la Mostellaire, & qui alloit si bien à s
que M. Regnard ne s’est tiré d’affaire qu’au moyen de certains traits plaisants , & par les jeux comiques de cette piece ».
tations ; & peut-être en eût-elle mérité davantage par les traits plaisants dont elle est remplie, si ces mêmes plaisanteries
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
, si par cette raison même les coups de bâton ne deviennent pas moins plaisants . En tout cas, si notre Auteur cede en cela aux It
abile homme, & que vous n’êtes qu’un âne vous, M. le Docteur. Le plaisant de cette scene est d’entendre Arlequin prendre al
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
riginal subalterne qui les frappe en passant, voilà, disent-elles, un plaisant caractere, il figureroit bien sur la scene ! Elle
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
imple Agnès, instruite par l’amour seul, les rend toutes inutiles. Le plaisant de cette piece doit naître nécessairement des con
ensuite au rang des infortunés. Le Maître en Droit est peut-être plus plaisant qu’Arnolphe, en ce qu’il dicte lui-même à son riv
ur le théâtre. Les propos qu’elle a tenus à la jeune Agnès deviennent plaisants dans une bouche innocente ; ils seroient révoltan
l’œil à tout, & secondez mes soins. Moliere a conservé tout le plaisant de la scene italienne, sans nous faire voir un ma
37 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
es insipides et abjectes que celles qui contenaient le germe des plus plaisantes scènes du Médecin malgré lui, et de George Dandin
38 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
Moron, que l’auteur met dans la liste des personnages, sous le nom du plaisant de la princesse : il y en a un autre du même genr
us naturellement que dans la rue ; mais ce sermon est d’un sérieux si plaisant , d’une tournure si originale, qu’il importe peu o
ue fait Horace au seigneur Arnolphe ; et ce qui doit paraître le plus plaisant , c’est qu’un homme qui a de l’esprit, et qui est
ait sur le théâtre son apologie, et même son éloge: mais n’est-il pas plaisant que d’ignorants barbouilleurs, qui ont assez d’am
pour un caractère agréable de théâtre? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la comédie; et comme dans toutes les pièces an
mme de raison. Par la sambleu ! messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. Vraiment non, il ne le croit pas, e
aractère est fort beau ; mais c’est la sagesse parfaite, et il serait plaisant que Molière eût imaginé de la jouer. Cette espèce
gereux de ne voir dans la mauvaise conduite de la femme que des tours plaisants , qu’il n’est utile de voir dans George Dandin la
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
& il sera un modele du côté de la probité. Adieu ridicule, adieu plaisant  ; par conséquent, adieu les ris, adieu la comédie
  Mais je dis d’une gaieté vraie ; Malin, railleur, aimant les traits plaisants .   C’est sous ces dehors séduisants,  C’est sous
ra avec celui-ci, il rira avec celui-là, & j’aurai un fonds aussi plaisant qu’inépuisable. Je me trompois, il étoit déja épu
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
oit le lieu de la scene pour se rendre à son Gouvernement. Un mauvais plaisant (où n’en trouve-t-on point ?) s’attache à lui pen
qui m’arriva l’autre jour ». — Je ne vous le cache pas, poursuivit le plaisant  ; mais M. le Maréchal a de la peine à le croire.
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
éville ne joue point les deux Ménechmes aux François ? il seroit bien plaisant  ». Je ne doute pas qu’il n’y fût, en effet, très
nce ; on ne suivit plus l’intrigue, & la piece tomba. Les mauvais plaisants soutinrent que l’Auteur avoit bien rempli le titr
42 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
suite il voulut faire une Pièce en cinq Actes et, les Italiens ne lui plaisant pas seulement dans leur jeu, mais encore dans leu
ez de m’entretenir. — Aussi, me repartit Clorante, est-ce un des plus plaisants et des plus beaux Tableaux de Campagne que l’on p
43 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
olière, ayant vu réussir cette pièce soutenue par quelques situations plaisantes , jugea à propos de la débarrasser de ses mauvais
is en docteurs, qui servent les amours de leurs maîtres. Le seul côté plaisant de l’intrigue consiste dans la crédulité outrée d
ambouillet, et veulent tenir chez elle une académie d’esprit. Le côté plaisant de ces galantes assemblées est merveilleusement s
de Navarre, L’auteur s’est attaqué à la réalité des mœurs. Rien n’est plaisant comme de voir le tuteur d’Isabelle servir de Merc
rais bien savoir de quelle façon on pourrait l’ajuster pour le rendre plaisant , et si, quand on le bernerait sur un théâtre, il
les plus graves. On trouve dans cette pièce un tableau de Paris assez plaisant . Arlequin s’est retiré dans une forêt où sa réfut
peut-être à celte pantomime, parce qu’il est toujours absorbé par le plaisant entretien de Trissotin et des femmes savantes, et
impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins.
devanciers : « Les anciens poètes comiques n’ont que des valets pour plaisants de leur théâtre, dit-il ; et les plaisants du thé
n’ont que des valets pour plaisants de leur théâtre, dit-il ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gen
44 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
ent touché par un homme de génie271. La vraie comédie doit arriver au plaisant par le sérieux, et faire jaillir le ridicule des
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
ter un coup mortel au cœur de notre avare. L’on croit avoir ajouté au plaisant , en forçant Harpagon à mettre fort long-temps la
riste fasse une réponse claire, positive & breve à son oncle : le plaisant de la scene consiste au contraire à voir les effo
46 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
le Docteur lui répond : Toi Docteur ? Vraiment je crois que tu es un plaisant Docteur. Des genres tu n’aimes que le masculin :
que me dites-vous là ? Il y a un honneur pour moi à ne point quitter. Plaisant point d’honneur, disoit en soi-même le Satyrique,
47 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
el est le sens de ce mot ? Alceste nous déclare qu’il ne se croit pas plaisant  : il a parfaitement raison ; mais il est comique.
que. Quelle est donc la différence essentielle entre le comique et le plaisant  ? Le rire peut être intérieur au sujet ou extérie
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
à-coup musiciens plusieurs témoins intéressés à l’action. Il est très plaisant de voir rire monsieur Thomas Diafoirus, lorsque C
t ce qu’elle fait ne sert point à la piece ; elle ne dit même rien de plaisant , si vous en exceptez la consultation qu’elle va f
te à présent, Quel est le talent nécessaire ? L’Ecolier. Il faut être plaisant , Quelquefois médisant, Et toujours plagiaire. Le
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
e titre de comédie, & rioit d’un trait qui n’étoit rien moins que plaisant . « De quoi ris-tu donc, lui demanda avec surprise
urs drames sont tristes, en revanche ils me paroissent eux-mêmes bien plaisants , de vouloir se montrer plus sages que la nature,
Comique doué d’un génie assez vaste pour voir tous ses sujets du côté plaisant & du côté philosophique, pour savoir adoucir
détestables de ces originaux. Livrez à la risée publique le contraste plaisant qu’offrent leur petit savoir & leur morgue, l
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
t une galerie superbe où l’on en voit de toute espece, de sérieux, de plaisants , de touchants ; il n’est besoin ni de les rapport
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
des héroïnes, que le pensionnaire du pédant. Enfin, il est bien plus plaisant de voir la Grange & du Croisy faire déshabill
52 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
o delitigat ore.Horat. Art. Poet. vers. 94. J’avoue que les traits plaisants d’Aristophane me paraissent souvent bas. Ils sent
53 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
e monde avoue, Qu’entre les pièces d’à présent, On ne voit rien de si plaisant . Celle-ci, sans doute, est si belle, Que l’on dit
omique, Charmer le plus mélancolique, Surtout par les simplicités, Ou plaisantes naïvetés, D’Agnès, d’Alain ; et de Georgette, Maî
lieux, Que c’est à tort qu’on te révère ; Que tu n’es rien moins que plaisant  : Si tu savais un peu moins plaire, Tu ne leur dé
ce fut meilleure, ……………………………………… Je vis bien, et de bout en bout, Ce plaisant ballet qui se pique, De musical, et de musique,
e : La Jalousie, les Chagrins, les Soupçons. Seconde entrée : quatre Plaisants ou Goguenards. « Le second acte ouvrait par le r
 Thorillière ; Philis, suivante de la princesse, Mlle Béjart ; Moron, plaisant de la princesse, le sieur Molière ; Lycas, suivan
Troupe comique, Qui sait aussi mettre en pratique, Cet art moralement plaisant , Qui nous charme en nous instruisant, En public m
54 (1802) Études sur Molière pp. -355
dernière perfection jusque vers la fin23. Le dénouement. — « Naturel plaisant , et regardé comme un des plus heureux qu’on ait v
Riccoboni et Voltaire. » Nous ne sommes pas entièrement de cet avis. Plaisant , oui, mais naturel, non. Il est nuit, et Sganarel
ès naturel que ce soit tout bas, comme l’a noté Molière ; il est même plaisant , si l’on veut, que le valet, lorsqu’il donne ce c
e vers que lui a dit Valère ; il a la mémoire heureuse, va me dire un plaisant  : il est vrai ; mais ne serait-il pas plus nature
ernier fait est contesté, mais à la place de Molière, j’aurais trouvé plaisant de m’adresser à la personne jouée, pour lui prouv
Arlequin, et voilà pourquoi les coups de bâton doivent paraître moins plaisants que dans le canevas italien, très sec, très insip
ole ; et qu’on dise ensuite, si un dénouement pareil, outre qu’il est plaisant , ne prémunit pas bien contre les démarches précip
avec lui, même en lui proposant des coups de bâton, et il sentait le plaisant qui résulterait de cette opposition du ton avec l
t morts sont morts, et j’ai de quoi me passer des vivants. Il serait plaisant que sous ce nom de Fillerin, Molière eût personni
pour le considérer plus à son aise, et en lui disant, d’un ton moitié plaisant , moitié dédaigneux : Ce monsieur Loyal porte un
lle est un mouchoir large de quelques pouces, et se croient bien plus plaisants que Molière, lui qui s’est borné à dire en note :
doute par le titre des Amants magnifiques, ils n’ont pas songé qu’un plaisant de cour, un astrologue, n’étaient guère propres à
raciner des erreurs utiles aux charlatans. L’intrigue. — Bonne si le plaisant de cour ne se contentait pas de combattre l’astro
a dit : « Le Misanthrope est admirable, Le Bourgeois gentilhomme est plaisant . » En jugeant cette dernière pièce, nous jugerons
urdain, mais la manière dont ils le déshabillent en cadence, est d’un plaisant un peu forcé ; le ballet des cuisiniers tient à l
er que Voltaire ne rangeât pas l’ouvrage au rang des pièces seulement plaisantes . De la tradition. Pour jouer un rôle embell
n intrigant moraliste de la première force ; il devient un valet plus plaisant que profond dans celle du Carteau de vin et du Lo
xemple : Son mauvais œil, peut-être, est de ce côté-ci, ne paraît que plaisant à beaucoup de personnes ; et ce mauvais œil, anno
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
n seront poussées loin si la conduite du retour est habile ? Cela est plaisant , que tous les intérêts de Quanto et toute sa poli
tout tapissé de dessous de cartes au lieu de tableaux… Nous trouvions plaisant d’imaginer que de la plupart des choses que nous
56 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ialogue est de la plus grande vérité. Il est plein de traits naïfs et plaisants , qu’on a retenus et qui sont, passés en proverbes
Et, le mouchoir en main, Barbin menait le deuil. Ce dernier vers est plaisant . Regnard rapporte les dernières paroles de Boilea
qui lui est particulière, un fonds inépuisable de saillies, de traits plaisants  : il ne fait pas souvent penser, mais il fait tou
57 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
ièces, vous y verrez presque toujours malmenées et criblées de traits plaisants toutes les formes de l’hypocrisie. 5 novembre 18
nomie. Coquelin n’a qu’à se présenter et à ouvrir la bouche pour être plaisant . Ce merveilleux organe met en saillie chaque mot
intrigue et qui en rompt innocemment toutes les mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son rôle de faux Arméni
ns Les Précieuses ridicules, tandis que la situation est une des plus plaisantes qu’il y ait au théâtre et une de celles qui manqu
latiate, cauponise ses tabernes » les lettrés seuls sentent encore le plaisant de ce passage, car ils sont tout pleins de souven
habitudes. La mauvaise humeur, chez lui, n’est qu’un accessoire aussi plaisant que naturel. Le fond de sa nature, c’est la logiq
soit trop amoureux pour ne pas se laisser prendre, et rien n’est plus plaisant et plus triste à la fois que de l’entendre commen
ans l’admiration qu’il a de lui, son visage revêt des physionomies si plaisantes que le personnage avec lui tourne au comique. C’e
ant la déclaration quelle voit poindre sur les lèvres de Tartuffe, se plaisant ainsi à rompre les chiens ; et qu’enfin le voyant
paules : « quel homme ! » et peu capable d’en aimer un autre, mais se plaisant à jouer avec l’amour. Aussi, ne suis-je pas d’avi
ans rencontrer ce comique profond qui fait penser, abonde en saillies plaisantes , et se joue en imaginations légères ! Y a-t-il ri
cine dans le corps ou un lavement dans le ventre. Le contraste est si plaisant qu’on ne peut s’empêcher d’en rire. C’est la situ
’un volet et se met à geindre. Qu’y a-t-il là de spirituel ou même de plaisant  ? C’est une imagination de fille en belle humeur.
son une petite fille de sept ans ; sa chaise est là : Toinette trouve plaisant d’y guinder l’imbécile qu’elle veut rendre ridicu
afoirus père est un des mieux écrits, des plus spirituels et des plus plaisants qui soient jamais sortis de sa plume. Il serait v
mie de la pièce. Ces revirements de passion donnent lieu à des scènes plaisantes , mais qui sont de convention, d’une convention to
es, par une vivacité de débit, par un je ne sais quoi d’évaporé et de plaisant qui fasse illusion au public et l’enlève. Il faut
autre, et que cette confusion pourra amener quelques quiproquos assez plaisants , mais ces quiproquos ne mèneront pas fort loin, e
la marquise : « Ah ! ah ! s’écrie-t-elle en riant, nous avons pris un plaisant détour pour arriver là ! » Ce mot, ajoute l’émine
mbreuses, consacrées par une longue tradition et la plupart sont fort plaisantes . Le hasard lit qu’après le premier acte je renco
nus. » Et Jules Janin, poursuivant sur ce ton, imaginait un dialogue plaisant entre Mlle Anaïs, chef d’emploi, et Mme Plessy, a
celine s’écrie : « C’est un grand abus que de les vendre », un mot si plaisant dans sa bouche et adressé à un tel homme, elle ra
faute. Il a joué avec la même verve, et le texte était toujours aussi plaisant . Les circonstances seules ont changé ; mais c’est
aires en pille d’autres : cela fait un ricochet de fourberies le plus plaisant du monde. Pas si plaisant que le veut bien dire L
cela fait un ricochet de fourberies le plus plaisant du monde. Pas si plaisant que le veut bien dire Lesage — horriblement trist
s’intéresse point ; de beaux vers par-ci par-là et quelques-uns fort plaisants  ; mais la trame du style trop serrée, tout cela m
d’une pareille physionomie et passer adroitement du grave au doux, du plaisant au sévère. Quoique l’auteur nous présente souvent
. Berr me l’a révélé. Je ne crois pas qu’il soit possible d’être plus plaisant en observant une mesure plus juste et plus spirit
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
vira pour la moyenne. Les traits d’un homme ne pouvant pas fournir au plaisant nécessaire pour toute une piece, il est probable
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
ont un titre, une exposition, une intrigue, un dénouement ; & le plaisant de tout cela, est que plusieurs de ces choses man
eur, bas. Comme il baille ! (haut.) Est-ce que tu ne trouves pas cela plaisant  ? Thibaut. Si fait, ça est bien drôle ; mais c’es
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
comique, n’est, au fond, qu’un monstre né de l’impuissance d’être ou plaisant ou tragique ». Le jugement que ces trois Auteurs
n larmes. Alors Armand continua, avec ce sang froid qui le rendoit si plaisant  : « La, la, consolez-vous, ne pleurez pas ; mon g
61 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
oui ! je le connoi, dit Arnolphe ; et il ne se peut rien voir de plus plaisant que le changement de son visage, le rapprochement
vèle à l’ingénue épouvantée que toutes ces choses qu’elle raconte, si plaisantes et si douces, sont des péchés, et des plus gros ;
es pieds. Une lettre ! une lettre d’Agnès ! ne trouvez-vous pas cela plaisant , seigneur Arnolphe ? ARNOLPHE Oui, fort plaisant
ouvez-vous pas cela plaisant, seigneur Arnolphe ? ARNOLPHE Oui, fort plaisant ….. HORACE — Non, vous n’en riez pas assez, à mon
, cherchant où décharger son courroux, et à chacune de ces inflexions plaisantes , et de ces brusques changements d’intonation, où
62 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
lgré moi, mécontent de sa société de coquins, parce qu’ils sont moins plaisants qu’odieux, mécontent de lui tout le premier, parc
ue absolument de gaieté. Il y en a dans deux ou trois situations fort plaisantes , mais le comique n’égaie que les parties accessoi
mot. « Pour ce qui est des enfants par l’oreille, dit-il, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe, et l’auteur n’a pas
ni une farce. Oh ! sans doute, le combat ne peut manquer d’être fort plaisant entre l’amour et l’avarice, entre la plus généreu
personnage : Par le sangbleu ! messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis100. Parlons sérieusement. Y a-t-il q
63 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ique, comme il le déclare par la bouche de Dorante23 : « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ig
imon de Shakespeare. La maladie mentale Cet enragé plus odieux que plaisant , nous le retrouvons encore, idéalisé cette fois p
on. Assez singulier pour surprendre, assez noble pour attacher, assez plaisant pour divertir, il est en effet le grand ressort d
relle58 ? Mais n’est-ce pas son malin démon qui lui souffle ce trait plaisant  : Hors qu’un commandement exprès du roi ne vienn
Versailles, où ils ont été créés d’emblée par Molière, qui en fit les plaisants du jour. Ce type qui était une caricature dans Le
’épargne point les laides figures ; mais il se contente de les rendre plaisantes , et nous égayé, sans nous indigner. Or, il est vi
ez-en par ses cris dont l’explosion est un chef-d’œuvre de pathétique plaisant  : sa colère est de la rage, sa douleur de la déme
rop fâcheuses, et mêler le comique à l’odieux. En effet, rien de plus plaisant que cette nouvelle épreuve où la lésinerie du pré
des vertus qui eussent donné du poids à ses reproches. Grâce au tour plaisant qui nous égayé, le péril est conjuré. La scène
e. L’ambition de dominer Sans le prouver par le détail des beautés plaisantes qui sont dans toutes les mémoires, passons en rev
64 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
l entend rire : Par la sambleu, messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis !… Il faut pourtant bien qu’il le sa
laisant que je suis !… Il faut pourtant bien qu’il le sache : il est plaisant  ; ses morbleu, ses tétebleu, ses palsambleu , se
etraite, elle la refuse : … Il ne me plaît pas, moi ! Je vous trouve plaisant d’user d’un tel empire Et de me dire au nez ce qu
un moment de la plus franche comédie ! — Et comment ne serait-il pas plaisant , ce paysan du Danube, ce pourfendeur de toutes le
65 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
» L’éloge nous parait exagéré. Les raisonnements de Géronte sont très plaisants sans doute, mais ils ont à nos yeux un grand défa
aucune peinture de mœurs, mais le principal caractère, et celui très plaisant de Francaleu, admirablement soutenus jusqu’à la f
qu’un pouvoir régulier a succédé à l’anarchie ! Que de métamorphoses plaisantes et dignes du théâtre ne voit-on pas alors s’opére
chait à la politique, c’est-à-dire sur ce qu’il y avait alors de plus plaisant et de plus moquable dans les mœurs. Toutefois, ma
ntéressé qui lui prend sa fille sans dot. On sait à combien de scènes plaisantes donne lieu cet étrange souper, et surtout à quel
et la pauvreté des moyens qui lui servent de pivot; si le personnage plaisant de Raton, qui dans les mains d’un Molière eût été
distinction tyrannique des genres n’existe plus ; où le sérieux et le plaisant , le rire et les pleurs, ainsi que dans la vie rée
lle qui confond les genres, qui veut que l’on tire d’un sujet tout le plaisant , tout le pathétique, toute la terreur, enfin tout
on menaçants : Par la sambleu ! Messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. Alceste, dans son amour, vous semb
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
se intitulée Harni & Périne, & qui est remplie de choses très plaisantes . J’en donnerois un précis dans ce chapitre, si je
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
a maison de Mirobolan. L’embarras dans lequel ils le jettent est très plaisant  ; les pilules qu’il leur ordonne de prendre font
68 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
us lieux Que c’est à tort qu’on te révere, Que tu n’es rien moins que plaisant  ; Si tu sçavois un peu moins plaire, Tu ne leur d
69 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
lorgnant cette Belle à travers une ouverture de nuages. Mais le plus plaisant est l’usage que ce Dieu fait de sa métamorphose.
Lui dit un connaisseur. Ah ! Parbleu, ce que j’y trouve à redire est plaisant  ? S’écria le Duc : Tarte à la crème. Mais Tarte à
lieux, Qu’en vain tu charmes le vulgaire ; Que tes vers n’ont rien de plaisant . Si tu savais un peu moins plaire, Tu ne leur dép
: et le Docteur répond : Toi docteur ? Vraiment je crois que tu es un plaisant Docteur. Des genres, tu n’aimes que le masculin :
e, que me dites-vous là ? Il y va de mon honneur de ne point quitter. Plaisant honneur, disait en soi-même le Satirique, à se no
sonnait ce mot d’un ton de voix différent, qui le rendait extrêmement plaisant . Molière, qui, en qualité de Valet de chambre, av
larmes. Alors Armand, continuant avec ce sang-froid qui le rendait si plaisant  : « Là, là, consolez-vous, leur dit-il ; ne pleur
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ur de trouver sous sa main un Limousin assez original pour fournir au plaisant d’une piece, il fit très bien d’en livrer la copi
71 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
e avec une gravité offensée contre les insolents qui osent le trouver plaisant . — Son Tartuffe, il est vrai, ne se prend pas lui
médie attique. Ou les sottises et les travers des personnages ne sont plaisants que pour les autres, ou ils le sont en même temps
celles de ses fines comédies, qui ne sont nullement du genre purement plaisant , est dans ce cas. Le prosaïque, ici, consiste en
dévot, véritable scélérat qu’il s’agit de démasquer, n’est nullement plaisant . L’illusion d’Orgon trompé va jusqu’à produire un
72 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
Plaît par la raison seule, et jamais ne la choque. Mais pour un faux Plaisant , à grossière équivoque, Qui pour me divertir n’a
73 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
pertinent que votre Molière, avec ses comédies ! Et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins.
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
n paroît dans l’Andrienne, on se demande, que veut cet homme ? Et les plaisants répondent, il vient pour faire le dénouement. En
d’épouser, elle rompt sans mystere. Pasquin. Voilà, sur ma parole, un plaisant caractere ! Un cœur tendre & volage, un espri
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
mp; de Valere ne rend-il pas l’action plus animée ? N’est-il pas bien plaisant que Patelin, voulant en imposer à ceux qui préten
ce qui lui fera plaisir ; ce qui fournit quantité de lazzis bien plus plaisants que ceux de la piece françoise. Arlequin s’y trou
76 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
li des nœuds les plus sacrés. Ici le sublime est sans cesse à côté du plaisant . Femmes, enfants, domestiques, tout devient éloqu
nant après le génie, on l’a vu exécuté. Mais ni Regnard, toujours bon plaisant , toujours comique par son style, souvent par la s
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
n prose. Cette piece eut neuf représentations. Les scenes les plus plaisantes sont prises de l’Ecole des Filles, comédie de Mon
ne suivante à son héroïne ; mais les coups de bâton lui ont paru trop plaisants pour les ôter : il a trouvé tout simple que la pu
isément ce qui rend d’Ancourt moins excusable : son bout de scene est plaisant , il est bien encadré, dialogué très naturellement
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
de perfidie qu’on lui reproche, lui arrache une infinité d’aveux plus plaisants les uns que les autres. Il est clair que si le va
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
qui, contrastant toujours avec leur passion, pouvoit les rendre très plaisants , sur-tout si un Auteur avoit l’adresse de les met
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
développée, étendue & dégagée de tout fatras, pourroit fournir de plaisant . Il en a fait la base comique de plusieurs scenes
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
qu’elle ne se moque de Gobelin, à qui elle rend directement un compte plaisant du succès de son entreprise avec madame d’Albret.
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
; j’en suis bien aise, c’est un ridicule de moins. « J’ai trouvé cela plaisant . » Le 6 septembre, elle écrivait de Vichy : « Mad
83 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
l’est aussi. Il est aisé de juger que l’on fera naître des contrastes plaisants , si l’on joint à l’avarice qui isole les hommes e
es de son maître, et la remarque de Sosie amène des explications fort plaisantes , lorsqu’il dit que pendant son absence il n’est p
n de la gaîté obligée de Lisette et de Frontin, il n’y a rien de bien plaisant . Il n’avait pas à craindre d’être emporté par viv
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
e par l’adresse d’un bon intrigant. Voilà ce qui produit ce combat si plaisant entre le lutin fourbe de Mascarille & le luti
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
trois la refusent par avarice sans la connoître. Ce qu’il y a de fort plaisant , c’est que tous trois sont amoureux de cette même
86 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
e, n’ont point été imprimées : Il les avait faites sur quelques idées plaisantes sans y avoir mis la dernière main ; et il trouva
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
rien dire, d’un bout de la chambre à l’autre en faisant des postures plaisantes . Santeul, étonné d’abord et ensuite réjoui de ce
88 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
Tout ce qui, dans le dialogue, ne sort pas de la situation, peut être plaisant , mais ne peut pas être comique. Pour rendre cette
omme Alceste : Par la sambleu ! messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. Entre le plaisant et le comique, la
messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. Entre le plaisant et le comique, la différence du mérite peut se me
p le Docteur amoureux 41. Le sel réjouissant de cette farce et le jeu plaisant de l’auteur, qui y faisait le principal rôle, exc
teur qui lui fournissait les termes de médecine dont il faisait un si plaisant usage dans ses pièces ; et, pour que tout fût sin
excessive volubilité de sa voix, rendait son jeu dans lac omédie plus plaisant , mais aussi le rendait ridicule dans la tragédie,
là ? s’écria-t-il ; il y a un honneur pour moi à ne point quitter. «  Plaisant point d’honneur, dit en soi-même le satirique, de
u de grands écrivains dont on ait retenu moins de mots sentencieux ou plaisants . En voici deux seulement que la tradition nous a
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
es sourcils. C’est un fait vrai qui a souvent produit des scenes très plaisantes  ; cependant je ne conseillerois pas à un Poëte co
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
& l’on compte celui-là qui n’en vaut pas le quart d’un ! Voilà un plaisant Jardinier ! Je ne veux plus le voir ; il n’est bo
91 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
teur. Les expressions en sont belles, Et vigoureuses et nouvelles, Le plaisant , et le sérieux, Y sont assaisonnés des mieux, Et
l faut qu’il vous en prenne envie.             Rien au monde n’est si plaisant ,             Ni si propre à vous faire rire :    
rirait le plus stoïque, Vraiment malgré, bon gré ses dents, Tant sont plaisants les incidents. Cette petite comédie*, Du cru de s
nom de Cocu imaginaire, peut-être parce que ce dernier titre est plus plaisant que celui de mari confondu. George Dandin réussit
incidents divertissants, sans que les personnages aient songé à être plaisants . Jusque-là, pour ainsi dire, on n’avait pas encor
asses ou romanesques, et qui ne faisait paraître sur la scène que des plaisants barbouillés et grotesques, fut surpris d’y voir u
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
prédécesseurs. Un récit fait le dénouement de l’Etourdi ; mais il est plaisant , mais il est fait par le personnage qui a amusé p
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
i, par conséquent, est très embarrassé. Après bien des quiproquo très plaisants , il imagine de lire que celui qui écrit va marier
94 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
hapitre vi. 150. Le sérieux se fait reconnaître comme condition du plaisant , même dans les individus. L’état ecclésiastique a
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
s fit retentir toute la salle, & déconcerta les acteurs. Alors un plaisant du parterre s’écria : « Messieurs, les scenes, le
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
murmurer, lorsque le machiniste lâcha un coup de sifflet. Un mauvais plaisant du parterre lui applaudit, tout le parterre l’imi
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
Toute leur découverte n’a produit que quelques scenes de Gascon assez plaisantes , graces à la vivacité des reparties, & à la g
98 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
les temps de calamité publique, afin d’apaiser la colère de Jupiter. Plaisant moyen d’honorer le maître des dieux et des hommes
ent pour le jeu du théâtre, Et, pour en bien parler, c’est un bouffon plaisant , Qui divertît le monde, en le contrefaisant ; Ses
99 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
caractère aisé et naturel, mais un peu trop populaire, trop bas, trop plaisant et trop bouffon‌ 23. » Au reste, quelque capable
tere d’amant qu’il n’avoit pas encore exposé sur la scène ; Clitidas, plaisant de Cour, est plus fin que n’est Moron dans la Pri
que sans vraisemblance, et plutôt en prose rimée qu’en vers, parût si plaisant par ses incidens, qu’il eût un très-grand succès.
100 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ieurement accompli. On remarque dans Les Fâcheux, entre autres scènes plaisantes , celle du chasseur : Louis XIV lui-même désigna l
les ridicules que les provinciaux apportent à Paris. Rien n’est plus plaisant que les soins que prend Argan pour se persuader q
Scaramouche à la riche taille ; Le signor Trivelin canaille ; Jodelet plaisant raffiné, Item aussi le Gros-René, Et Gratian le d
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