déguisés en maîtres et font les ridicules. LE COCU IMAGINAIRE.
Pièce
peu digne de Molière. La scène dixième du deuxièm
in, et modèle des scènes de jalousie : voilà les seules beautés de la
pièce
. L’ÉCOLE DES MARIS. Chef-d’œuvre de conduit
lle, ce qui rompt tout ce qu’elle a fait, et oblige de recommencer la
pièce
au troisième acte, où le jaloux va lui-même cherc
du jaloux, qui satisfait tout le monde. Il faut lire cent fois cette
pièce
et l’admirer chaque fois davantage. LES FÂCHEU
is cette pièce et l’admirer chaque fois davantage. LES FÂCHEUX.
Pièce
à tiroir. Son valet est le premier fâcheux. La sc
plaire à cette Agnès, contre laquelle il est furieux ; enfin toute la
pièce
, hors le dénoument et quelques expressions basses
basses, est sublime. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMMES. Petite
pièce
qui n’est intéressante que pour les adorateurs de
ndort toujours en parlant, me paraît la scène la plus plaisante de là
pièce
; la première scène du quatrième acte, dans laque
eulent se persuader qu’ils sont insensibles, est la seule jolie de la
pièce
. LE MARIAGE FORCÉ. Farce charmante et moral
modèle de bon comique. Voilà tout ce qu’il y a à remarquer dans cette
pièce
. LE FESTIN DE PIERRE. Cette pièce, dont le
il y a à remarquer dans cette pièce. LE FESTIN DE PIERRE. Cette
pièce
, dont le titre n’a pas de sens, étincelle de bon
i prépare le dénouement, ajoutées par Corneille, je préfère encore la
pièce
en prose, telle que Molière l’a faite ; l’exposit
es bergers bien amoureux et bien naïfs. L’AMOUR PEINTRE. Petite
pièce
pleine de grâce et de galanterie : la scène onziè
e Pernelle, en grondant toute sa famille, expose si plaisamment et la
pièce
et le caractère de chacun ; la cinquième, où Orgo
l’Europe admire avec raison. AMPHITRYON. Une des plus comiques
pièces
de Molière. Le premier monologue de Sosie, quoiqu
vre. Le dénouement, que l’on blâme, était impossible autrement. Cette
pièce
vaut peut-être Le Tartuffe et Le Misanthrope. La
le quiproquo de la cassette : voilà les beautés à étudier dans cette
pièce
. GEORGE DANDIN. Pièce très morale et très c
: voilà les beautés à étudier dans cette pièce. GEORGE DANDIN.
Pièce
très morale et très comique. La scène deuxième du
George Dandin le rendez-vous de sa femme, et la dernière scène de la
pièce
, dans laquelle le malheureux mari est encore obli
qu’ils lui veulent : voilà, ce me semble, les seules beautés de cette
pièce
. LES AMANTS MAGNIFIQUES. Pièce de commande.
ble, les seules beautés de cette pièce. LES AMANTS MAGNIFIQUES.
Pièce
de commande. La scène septième de la pastorale du
j’ai indiquées : voilà les scènes que je trouve admirables dans cette
pièce
, dont le dénouement est à l’antique. PSYCHÉ.
cette pièce, dont le dénouement est à l’antique. PSYCHÉ. Cette
pièce
est du grand Corneille, de Molière, de Quinault e
d’amour à l’Amour : c’est un modèle. Voilà tout ce qu’il y a dans la
pièce
. LES FEMMES SAVANTES. Chef-d’œuvre encore.
amène son jeune élève : voilà ce qu’il y a de plus comique dans cette
pièce
. LE MALADE IMAGINAIRE. Excellente comédie.
ine toutes ses maladies : voilà les traits les plus comiques de cette
pièce
, qui fut la dernière de l’inimitable Molière.
parler raison à M. Griffon : voilà les deux plus jolies scènes de la
pièce
. La scène huitième, où Léonor prend Valère pour l
ier acte, la deuxième scène expose à merveille et très comiquement la
pièce
; la dixième de M. Tout-à-Bas : au deuxième acte,
; j’ignore quelle est l’aînée : voilà les meilleures scènes de cette
pièce
, qui a mérité sa réputation, et où je ne voudrais
s de sa distraction, est pleine d’esprit et de philosophie. Dam cette
pièce
, comme dans toutes eelles de Regnard, il y a un c
ns le Misanthrope. ATTENDEZ-MOI SOUS L’ORME. Cette jolie petite
pièce
est sûrement de Dufresny, du moins je crois l’y r
l’argent à Albert pour gagner son procès, sont les plus jolies de la
pièce
. LES MÉNECHMES. La scène cinquième du deuxi
est la même que dans le Retour imprévu, sont les plus comiques de la
pièce
. LE LÉGATAIRE. La scène deuxième du troisiè
ù le Joueur se laisse mal mener et veut ensuite le faire dégainer. La
pièce
est mauvaise. Le rôle du marquis est un rôle de f
faudrait, je crois, le réduire. LE FAUX HONNÊTE HOMME. Mauvaise
pièce
. LE FAUX INSTINCT. Mauvaise pièce, mais ple
UX HONNÊTE HOMME. Mauvaise pièce. LE FAUX INSTINCT. Mauvaise
pièce
, mais pleine d’esprit et d’intrigue. LE JALOUX
ns bonne que le Chevalier joueur. LA COQUETTE DR VILLAGE. Jolie
pièce
: le rôle de la Coquette charmant. LA RÉCONCIL
: le rôle de la Coquette charmant. LA RÉCONCILIATION NORMANDE.
Pièce
singulière, et peu agréable. LE DÉDIT. Char
Pièce singulière, et peu agréable. LE DÉDIT. Charmante petite
pièce
: le rôle de valet est excellent. LE MARIAGE F
FAIT ET ROMPU. Chef-d’œuvre qu’il faut lire et connaître comme lés
pièces
de Molière. LE FAUX SINCÈRE. Mauvaise pièce
onnaître comme lés pièces de Molière. LE FAUX SINCÈRE. Mauvaise
pièce
. DANCOURT. LE CHEVALIER À LA MODE. Pi
ÈRE. Mauvaise pièce. DANCOURT. LE CHEVALIER À LA MODE.
Pièce
morale et comique : le caractère de madame Patin
eux peint. LA MAISON DE CAMPAGNE. Très comique et bien mauvaise
pièce
. LES BOURGEOISES À LA MODE. Bonne comédie,
Lucas est celui d’un paysan bien fripon et bien comique : les autres
pièces
de Dancourt me semblent à peine lisibles. PIR
t me semblent à peine lisibles. PIRON. L’ÉCOLE DES PÈRES.
Pièce
morale et point comique. La scène où Pasquin imit
maîtres en reniant son père est plaisante. L’AMANT MYSTÉRIEUX.
Pièce
faible ; mais le rôle et le caractère de l’amant
T DE SA FEMME. Joli sujet, mal traité. L’IMPATIENT. Mauvaise
pièce
, où le rôle de l’impatient est très bien fait.
rôle de l’impatient est très bien fait. LE BABILLARD. Charmante
pièce
. Le rôle du Babillard est fait à merveille, et do
, et doit servir de modèle. LE FRANÇAIS À LONDRES. Jolie petite
pièce
; le rôle du marquis est bien soutenu et bien fai
pièce ; le rôle du marquis est bien soutenu et bien fait. LES DEUX
PIÈCES
. La scène première du quatrième acte, où Lucil
er croit que c’est pour répondre à lui-même, est la seule jolie de la
pièce
. LES DEHORS TROMPEURS. La meilleure de Bois
S. La meilleure de Boissi. LA SURPRISE DE LA HAINE. Mauvaise
pièce
. La sixième scène du second acte, où Arlequin, po
mbiguïté dans cette phrase, ou plutôt on pourrait croire que c’est la
pièce
de Dufresny que Florian préfère à celle de Regnar
et ces courtes analyses destinées à être placées au devant de chaque
pièce
. M. Rouillé chargé alors du département de la lib
crasé par La Serre. Vie de Molière avec de petits sommaires de ses
pièces
(1739) Vie de Molière. Le goût de bien des
rceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville. Ils jouaient des
pièces
de Hardy, de Monchrétien, ou de Balthazar Baro. C
de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus
pièce
. Pierre Corneille tira le théâtre de la barbarie
sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs
pièces
, et qu’ils n’étaient point déshonorés pour parler
d’où vient le mot de turlupinage. Hugues Guéret était connu, dans les
pièces
sérieuses sous le nom de Fléchelles ; dans la far
: il employa ces années à cultiver son talent, et à préparer quelques
pièces
. Il avait fait un recueil de scènes italiennes, d
ges dont il ne reste que le titre. Quelques curieux ont conservé deux
pièces
de Molière dans ce genre : l’une est le Médecin v
vas, quoique informe, du troisième acte de George Dandin. La première
pièce
régulière en cinq actes qu’il composa, fut l’Étou
Étourdi, le Dépit amoureux, et les Précieuses ridicules. Cette petite
pièce
des Précieuses faite en province, prouve assez qu
indre la jalousie : il finit en demandant la permission de donner une
pièce
d’un acte, qu’il avait jouée en province. La mode
province. La mode de représenter ces petites farces après de grandes
pièces
était perdue à l’hôtel de Bourgogne. Le roi agréa
oureux. Depuis ce temps, l’usage a toujours continué de donner de ces
pièces
d’un acte, ou de trois, après les pièces de cinq.
rs continué de donner de ces pièces d’un acte, ou de trois, après les
pièces
de cinq. On permit à la troupe de Molière de s’ét
jouait aussi que trois fois la semaine, excepté lorsqu’il y avait des
pièces
nouvelles. Dès lors la troupe de Molière prit le
plus de cinq cents vers. Cette salle est aussi mal construite que la
pièce
pour laquelle elle fut bâtie ; et je suis obligé
ie gothique, que les Italiens nous reprochent avec raison. Les bonnes
pièces
sont en France, et les belles salles en Italie. L
u’à 1673, c’est-à-dire en quinze années de temps, il donna toutes ses
pièces
, qui sont au nombre de trente. Il voulut jouer da
isant, généreux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses
pièces
aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leu
i-même très-sévèrement. Les mêmes spectateurs qui applaudissaient aux
pièces
médiocres des autres auteurs, relevaient les moin
cultivé, ramena souvent, par son approbation, la cour et la ville aux
pièces
de Molière. Il eût été plus honorable pour la nat
t composer la tragédie de Théagène et de Chariclée ; et quoique cette
pièce
fût trop faible pour être jouée, il fit présent a
les talents nous mettraient-ils au-dessus de l’humanité ? La dernière
pièce
qu’il composa fut le Malade imaginaire. Il y avai
aris au mois de Décembre 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette
pièce
est la première comédie que Molière ait donnée à
t été l’écueil de Molière, n’est pas meilleur ici que dans ses autres
pièces
: cette faute est plus inexcusable dans une pièce
ue dans ses autres pièces : cette faute est plus inexcusable dans une
pièce
d’intrigue que dans une comédie de caractère. On
’est principalement aux étrangers qu’on le dit) que le style de cette
pièce
est faible et négligé, et que surtout il y a beau
eux fut joué à Paris, immédiatement après l’Étourdi. C’est encore une
pièce
d’intrigue, mais d’un autre genre que la précéden
bel esprit s’appelaient précieuses ; ce nom, si décrié depuis par la
pièce
de Molière, était alors honorable ; et Molière mê
es Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les fausses. Cette petite
pièce
, faite d’abord pour la province, fut applaudie à
spirituels dans lesquels on était parvenu à ne se point entendre. La
pièce
est sans intrigue et toute de caractère. Il y a t
certain Antoine Bodeau fit les Véritables Précieuses ; on parodia la
pièce
de Molière : mais toutes ces critiques et ces par
que le mariage du roi retenait toute la cour hors de Paris. C’est une
pièce
en un acte, où il entre un peu de caractère, et d
tyle du Cocu imaginaire l’emporte beaucoup sur celui de ses premières
pièces
en vers ; on y trouve bien moins de fautes de lan
est un des moins bien ménagés et des moins heureux de Molière. Cette
pièce
eut le sort des bons ouvrages, qui ont et de mauv
évrier 1661. Molière joua le rôle de Don Garcie, et ce fut par cette
pièce
qu’il apprit qu’il n’avait point de talent pour l
pprit qu’il n’avait point de talent pour le sérieux, comme acteur. La
pièce
et le jeu de Molière furent très-mal reçus. Cette
me acteur. La pièce et le jeu de Molière furent très-mal reçus. Cette
pièce
, imitée de l’espagnol, n’a jamais été rejouée dep
nde apparence que Molière avait au moins les canevas de ces premières
pièces
déjà préparés, puisqu’elles se succédèrent en si
le des maris affermit pour jamais la réputation de Molière. C’est une
pièce
de caractère et d’intrigue. Quand il n’aurait fai
ance le bon goût de l’ancienne Rome que le reproche d’avoir dérobé sa
pièce
. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée
ole des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes de la
pièce
de Térence, qui devrait faire le personnage le pl
ral. Le dénouement de l’École des maris est le meilleur de toutes les
pièces
de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré d
ui excellait en tout, le lui a reproché. Celui de Molière, dans cette
pièce
est plus châtié que dans les autres. L’auteur Fra
uquet ; et il fallait ménager au roi le plaisir de la surprise. Cette
pièce
fit au roi un plaisir extrême, quoique les ballet
t le premier qui fit sentir le vrai, et par conséquent le beau. Cette
pièce
le fit connaître plus particulièrement de la cour
r et du maître ; et lorsque, quelque temps après, Molière donna cette
pièce
à Saint-Germain, le roi lui ordonna d’y ajouter l
farces monstrueuses, se rendirent difficiles pour l’École des femmes,
pièce
d’un genre tout nouveau, laquelle, quoique toute
ut très-suivie et très-critiquée, comme le dit la gazette de Loret :
Pièce
qu’en plusieurs lieux on fronde, Mais où pourtant
e l’admirable Racine. La Critique de l’École des femmes, Petite
pièce
en un acte et en prose, représentée à Paris, sur
das. Pour s’en venger, il fit jouer à l’hôtel de Bourgogne une petite
pièce
dans le goût de la Critique de l’École des femmes
intre, ou la Contre-Critique. L’Impromptu de Versailles, Petite
pièce
en un acte et en prose, représentée à Versailles
devant le roi de plusieurs calomnies, et en partie pour répondre à la
pièce
de Boursault. C’est une satire cruelle et outrée,
vers : Molière, pressé par le temps, écrivit le reste en prose. Cette
pièce
réussit beaucoup dans une cour qui ne respirait q
tait presque la seule bonne comédie qu’on eût vue en France, hors les
pièces
de Molière, et elle dut lui donner de l’émulation
be presque toujours dans l’insipidité. Le Mariage forcé. Petite
pièce
en prose et en un acte, représentée au Louvre le
tes farces de Molière, qu’il prit l’habitude de faire jouer après les
pièces
en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scèn
ptu, fait pour le roi en cinq jours de temps : cependant cette petite
pièce
est d’un meilleur comique que Le Mariage forcé. E
rreur, ni contre les prodiges extravagants qui font le sujet de cette
pièce
: une statue qui marche et qui parle, et les flam
soulevèrent point les esprits : soit qu’en effet il y ait dans cette
pièce
quelque intérêt, soit que le jeu des comédiens l’
nner en prose sa comédie : c’était une nouveauté inouïe alors, qu’une
pièce
de cinq actes en prose. On voit par là combien l’
omédie qui ne fût pas rimée. Ce préjugé fit donner la préférence à la
pièce
de Villiers sur celle de Molière ; et ce préjugé
tion ; et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la
pièce
. Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la
s, encore plus par humeur que par raison. Il n’y a d’intrigue dans la
pièce
, que ce qu’il en faut pour faire sortir les carac
ême, toutes grandes qu’elles sont, ne seraient rien sans le style. La
pièce
est d’un bout à l’autre à peu près dans le style
u près dans le style des satires de Despréaux, et c’est de toutes les
pièces
de Molière la plus fortement écrite. Elle eut à l
é sur le théâtre, après trente ans d’absence, joua le Misanthrope, la
pièce
n’attira pas un grand concours ; ce qui confirma
un grand concours ; ce qui confirma l’opinion où l’on était que cette
pièce
serait plus admirée que suivie. Ce peu d’empresse
ons du Misanthrope, peut-être les trouverait-on dans l’intrigue de la
pièce
, dont les beautés ingénieuses et fines ne sont pa
morceaux inimitables, mais qui n’étant pas toujours nécessaires à la
pièce
, peut-être refroidissent un peu l’action, pendant
Molière jouait dans Le Misanthrope. Le duc de Montausier alla voir la
pièce
, et dit en sortant, qu’il aurait bien voulu resse
re du Palais-Royal le 10 juin de la même année. C’est la seule petite
pièce
en un acte, où il y ait de la grâce et de la gala
acte, où il y ait de la grâce et de la galanterie. Les autres petites
pièces
que Molière ne donnait que comme des farces, ont
aient traité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs ; c’est une des
pièces
de Plaute qui a eu le plus de succès ; on la joua
ent urbanité, autant paraît-il aussi l’emporter dans l’économie de sa
pièce
. Quand il fallait chez les anciens apprendre aux
e Molière réussit pleinement et sans contradiction ; aussi est-ce une
pièce
faite pour plaire aux plus simples et aux plus gr
, et la fille elle-même n’y paraît point du tout. Tout le reste de la
pièce
est de Molière, caractères, intrigues, plaisanter
ur plus d’un théâtre d’Italie et d’Angleterre, de même que les autres
pièces
de Molière ; mais les pièces traduites ne peuvent
et d’Angleterre, de même que les autres pièces de Molière ; mais les
pièces
traduites ne peuvent réussir que par l’habileté d
dire sans vanité, que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais
pièce
française n’a été maniée par un de nos poëtes, qu
x cacher sa vanité, n’en a pas assez pour faire mieux que Molière. La
pièce
de Shadwell est généralement méprisée. M. Fieldin
llement quelques beautés de dialogue particulières à sa nation, et sa
pièce
a eu près de trente représentations, succès très
eu près de trente représentations, succès très rare à Londres, où les
pièces
qui ont le plus de cours, ne sont jouées tout au
à Paris le 9 de novembre suivant. On ne connaît, et on ne joue cette
pièce
que sous le nom de George Dandin ; et, au contrai
conduite et au style, on se souleva un peu contre le sujet même de la
pièce
; quelques personnes se révoltèrent contre une co
t tant d’ennemis qui allaient attaquer sa personne encore plus que sa
pièce
, voulut laisser ces premières fureurs se calmer :
ordre du premier président du parlement, portant défense de jouer la
pièce
. C’est à cette occasion, qu’on prétend que Molièr
sie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite,
pièce
très froide si elle n’eût été licencieuse, dans l
parts dans le gain de la troupe, toutes les fois qu’on jouerait cette
pièce
; elle fut représentée trois mois de suite, et du
ourd’hui bien des gens regardent comme une leçon de morale cette même
pièce
, qu’on trouvait autrefois si scandaleuse. On peut
ainsi que de faux braves, etc. Presque tous les caractères de cette
pièce
sont originaux : il n’y en a aucun qui ne soit bo
it bon, et celui du Tartuffe est parfait. On admire la conduite de la
pièce
jusqu’au dénouement ; on sent combien il est forc
ses impostures étaient supposées être connues du roi. À cela près, la
pièce
était comme elle est aujourd’hui. Le changement l
comme je lui pardonne. Qui croirait que le succès de cette admirable
pièce
eût été balancé par celui d’une comédie qu’on app
rand homme. Le succès de La Femme juge et partie, et de tant d’autres
pièces
médiocres, dépend uniquement d’une situation que
aisant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses
pièces
sont d’agréables sottises : Il est mauvais poëte,
ourgeois gentilhomme est plaisant. Les quatre premiers actes de cette
pièce
peuvent passer pour une comédie ; le cinquième es
it scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise
pièce
de Cyrano de Bergerac. On prétend que quand on lu
simple déclamation. Un ballet peut délasser dans les entr’actes d’une
pièce
ennuyeuse ; mais une bonne pièce n’en a pas besoi
t délasser dans les entr’actes d’une pièce ennuyeuse ; mais une bonne
pièce
n’en a pas besoin, et l’on joue Athalie sans les
as. Depuis la mort du cardinal Mazarin, on n’avait donc donné que des
pièces
à machines avec des divertissements en musique, t
ième ; le temps pressait : Pierre Corneille se chargea du reste de la
pièce
; il voulut bien s’assujettir au plan d’un autre
ait d’être servi par de tels hommes. Psyché n’est pas une excellente
pièce
, et les derniers actes en sont très languissants
a quelque chose de plus plaisant que celle du Misanthrope, soutint la
pièce
longtemps. Plus on la vit, et plus on admira comm
au mois de janvier 1670. Louis XIV lui-même donna le sujet de cette
pièce
à Molière. Il voulut qu’on représentât deux princ
en sert avec habileté et avec finesse. La musique est de Lulli. Cette
pièce
ne fut jouée qu’à la cour, et ne pouvait guère ré
e Carogne, et même de Cocu ; la plus exacte bienséance règne dans les
pièces
modernes. Il est étrange que tant de régularité n
l avait parlé de la Comédie et de l’Auteur qui ne faisait réussir ses
Pièces
que par ressorts et par brigues, et qui croyait q
rendre qui est un certain Comédien de la Troupe de Monsieur, dont les
pièces
font tant de bruit et dont l’on parle partout com
timent et aide de la sorte à se tromper soi-même, ce qui fait que les
pièces
qui paraissent généralement approuvées sont souve
es abus et, pour m’y opposer, je me suis souvent efforcé de louer des
pièces
de théâtre qui, quoiqu’elles fussent bonnes, ont
aisons que vous venez de dire, ceux qui connaissaient la bonté de ces
pièces
n’osant les protéger, de crainte de passer pour r
e Siècle, qu’il est grand Auteur et grand Comédien lorsqu’il joue ses
Pièces
, et que ceux qui ont excellé dans ces deux choses
celles que les autresCcomédiens jouaient. Ensuite il voulut faire une
Pièce
en cinq Actes et, les Italiens ne lui plaisant pa
ent à ceux qui s’aiment le mieux. Et, après avoir fait jouer ces deux
pièces
à la campagne, il voulut les faire voir à Paris,
gué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucunes
Pièces
sérieuses, mais l’estime que l’on commençait à av
ause que l’on le souffrit. Après avoir quelque temps joué de vieilles
Pièces
et s’être en quelque façon établi à Paris, il jou
ceux qu’il avait priés de les venir voir. Après le succès de ces deux
Pièces
, son Théâtre commença à se trouver continuellemen
ivertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles
Pièces
), que parce que, le monde ayant pris l’habitude d
sentiment et à celui de beaucoup d’autres, la meilleure de toutes ses
pièces
et la mieux écrite. Je ne vous en entretiendrai p
ce mot si souvent, le Héros de ce petit récit, après avoir fait cette
Pièce
, reçut des gens de qualité plus de mémoires que j
ruire, en dînant, de tout ce qu’ils veulent lui faire mettre dans ses
Pièces
. Mais comme ceux qui croient avoir du mérite ne m
oit point après cela s’étonner pourquoi l’on voit tant de monde à ses
Pièces
: tous ceux qui lui donnent des mémoires veulent
re justement que la quantité d’Auditeurs intéressés qui vont voir ses
Pièces
les font réussir, et non pas leur bonté toute seu
imaginaire, mais le sujet en est tout à fait bien conduit et si cette
pièce
avait eu cinq actes, elle pourrait tenir rang dan
Menteur et Les Visionnaires. Notre Auteur, après avoir fait ces deux
Pièces
, reçut des mémoires en telle confusion que, de ce
ualité et pour les railler ainsi qu’ils le souhaitaient, de faire une
Pièce
où il pût mettre quantité de leurs Portraits. Il
méchant que l’on puisse imaginer, et qui ne doit pas être appelée une
pièce
de théâtre. Ce n’est qu’un amas de Portraits déta
r à son rang. Mais je crois qu’il suffit de vous dire que c’était une
Pièce
sérieuse et qu’il en avait le premier rôle pour v
celle qui fait le plus de bruit, s’appelle L’École des femmes. Cette
pièce
a cinq Actes. Tous ceux qui l’ont vue sont demeur
s ignorante que l’Isabelle de L’École des maris. Le sujet de ces deux
Pièces
n’est point de son invention, il est tiré de dive
, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des femmes. Cette
Pièce
a produit des effets tout nouveaux, tout le monde
vouer, pour rendre justice à ce que son Auteur a de mérite, que cette
Pièce
est un Monstre qui a de belles parties et que jam
e que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette
Pièce
. Jamais Comédie ne fut si bien représentée, ni av
de pas et toutes ses œillades sont comptées. Après le succès de cette
Pièce
, on peut dire que son Auteur mérite beaucoup de l
compagnons que l’on peut dire que tous les Acteurs qui jouent dans sa
Pièce
sont des originaux que les plus habiles Maîtres d
lorante ; mais si vous voulez savoir pourquoi presque dans toutes ses
Pièces
il raille tant les Cocus et dépeint si naturellem
llerie publique. Mais il voudrait faire en sorte, par le moyen de ses
Pièces
, que tous les hommes pussent devenir jaloux et té
s crainte d’être raillé. Nous verrons dans peu, continua le même, une
pièce
de lui intitulée La Critique de L’École des femme
cole des femmes, où il dit toutes les fautes que l’on reprend dans sa
pièce
et les excuse en même temps. — Elle n’est pas de
bien servir de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une
Pièce
sur le même sujet, croyant qu’il était seul capab
Cette Critique avantageuse, ou plutôt cette ingénieuse apologie de sa
Pièce
, répliqua Straton, ne la fera pas croire meilleur
C’est pourquoi l’auteur de L’École des femmes pourra, en défendant sa
pièce
, donner d’amples preuves de son esprit. Je pourra
asse, car l’on en parle à la Campagne beaucoup plus que de toutes les
Pièces
dont vous venez de m’entretenir. — Aussi, me repa
ria-t-il en continuant, qu’il est naturellement représenté dans cette
Pièce
! Aussi cette comé die n’a-t-elle pas fait comme
le même en haussant la voix, que l’on doit jouer un de ces jours une
Pièce
à l’Hôtel de Bourgogne, pleine de ces Tableaux du
ant mieux pour lui, repartit Straton, et c’est ce qui fera réussir sa
Pièce
. Il voudrait que la moitié de Paris en vînt dire
ant, com me la foule qui se trouve à toutes les représentations d’une
Pièce
en fait la bonté, comme nous avons vu à L’École d
vu à L’École des femmes, l’on peut dire que ceux qui ne vont voir les
Pièces
que pour les blâmer et qui en parlent continuelle
miter les ouvrages immortels de M. Corneille. Dans le grand nombre de
pièces
qu’ils mirent au jour, à peine en peut-on compter
ocrate ; Bérénice ; La Mort de l’empereur Commode, et Cresphonte. Ces
pièces
et quelques autres d’un moindre mérite durent les
’était point encore arrivée à sa perfection. Ce qui dominait dans les
pièces
, c’était l’intrigue et les incidents, erreurs de
s les sujets chez les Espagnols, qui triomphent sur ces matières. Ces
pièces
ne laissent pas d’être fort plaisantes et pleines
esprits à nos yeux rebutés. L’ignorance et l’erreur à ses naissantes
pièces
, En habit de marquis, en robe de comtesses, Venai
robert, et enfin la dernière de M. Scarron. L’historique de ces trois
pièces
fera plaisir aux amateurs des spectacles. Le Péd
rs à ceux que nous avons cités plus haut. Nous devons beaucoup de ces
pièces
dont nous avons fait usage à la politesse de M. M
s ici quelques passages, par forme de supplément à l’article de cette
pièce
, que l’on trouvera page 178 et suivantes de ce hu
gréable que, ce plaisir cessant par la reconnaissance, on veut que la
pièce
soit finie ; et sans faire un examen plus exact d
ée, précédée de Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné. Ces deux
pièces
furent représentées devant le roi, sur un théâtre
s du vieux Louvre ; Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné, fut la
pièce
choisie pour cet éclatant début : ces nouveaux ac
loir l’Hôtel de Bourgogne étaient présents à cette représentation. La
pièce
étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre,
de les supprimer, lorsqu’il se fut proposé pour but, dans toutes ses
pièces
, d’obliger les hommes à se corriger de leurs défa
jamais été joués à Paris. » Nous allons parler de la première de ces
pièces
. 1658. L’Étourdi, ou les Contretemps Comédi
province, et jouée pour la première fois à Lyon en 1653. « [*]Cette
pièce
n’est point indigne de son auteur : elle est part
est déterminé à cinq que pour suivre l’usage qui fixe à ce nombre les
pièces
qui ont le plus d’étendue, mais ces défauts sont
ants : mais l’éclaircissement d’Éraste et de Lucile, qui a donné à la
pièce
le titre de Dépit amoureux, leur brouillerie, et
g considérable parmi les chefs-d’œuvre de Molière. Il osa, dans cette
pièce
, abandonner la route connue des intrigues compliq
bel esprit s’appelaient précieuses : ce nom, si décrié depuis par la
pièce
de Molière, était alors honorable, et Molière mêm
nt. » « [*]Il y a très peu de défauts contre la langue (dans cette
pièce
) parce que lorsqu’on écrit en prose, on est bien
bli qu’elles méritaient. » « [*]Un jour que l’on représentait cette
pièce
, un vieillard s’écria du milieu du parterre : Cou
u’un sujet chimérique, Mais si bouffon, et si comique, Que jamais les
pièces
Du Ryer, Qui fut si digne de laurier, Jamais l’Œ
oyer, Digne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande Tant la
pièce
sembla friande, À plusieurs, tant sages que fous
e siècle, qu’il est grand auteur et grand comédien lorsqu’il joue ses
pièces
, et que ceux qui ont excellé dans ces deux choses
celles que les autres comédiens jouaient. Ensuite il voulut faire une
pièce
en cinq actes, et les Italiens ne lui plaisant pa
ent à ceux qui s’aiment le mieux ; et après avoir fait jouer ces deux
pièces
à la campagne, il voulut les faire voir à Paris,
igué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucune
pièce
sérieuse, mais l’estime que l’on commençait à avo
cause qu’on le souffrit. « Après avoir quelque temps joué de vieilles
pièces
, et s’être en quelque façon établi à Paris, il jo
eux qu’il avait prié de les venir voir. « Après le succès de ces deux
pièces
, son théâtre commença à se trouver continuellemen
ivertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles
pièces
), que parce que le monde ayant pris habitude d’y
un acte, en prose, in-12, Paris, Jean Ribou, 1660. À la tête de cette
pièce
(qui n’a jamais été représentée) est un avertisse
erie dont il est seul capable, Le Médecin volant, et plusieurs autres
pièces
des mêmes Italiens, qu’il n’imite pas seulement e
rlé de Molière et de sa comédie des Précieuses. Voici l’idée de cette
pièce
. Artémise et Iscarie sont deux amies qui affecten
e goût précieux. Les précieuses demandent à Picorin des nouvelles des
pièces
jouées l’hiver précédent sur les théâtres de Pari
e feu ; témoin sa Clotilde, où la boutade est bien exprimée. Ces deux
pièces
ont été accompagnées de la Stratonice 2, dont le
la Stratonice 2, dont le style est tout différent : l’auteur de cette
pièce
ne s’attachant qu’à faire des vers tendres, où il
srobert, qui par générosité s’est retiré de lui-même, de peur que ses
pièces
n’étouffassent celles des fameux auteurs qui se s
at aussi bien qu’Alexandre3. On a joué cet hiver au Petit-Bourbon une
pièce
de lui, nommée Zénobie. Il est vrai qu’on y remar
l’argent de même que les autres. Et comme il savait que le succès des
pièces
ne dépendait pas tant de leur bonté que de la bri
et il y a déjà plus de deux cents personnes qui sont infatuées de mes
pièces
. ISCARIE au baron. Eh ! quoi, monsieur, souffrez-
nquis, mon camarade et moi, de la réputation des auteurs, et de leurs
pièces
nouvelles. Flanquin que voilà avec moi, et qui es
s farces ne lui eussent jamais donné tant de gloire. Cette misérable
pièce
, où Molière est si peu épargné ou, pour mieux dir
cieuses ridicules de Molière, mise en vers, in-12, Paris, 1660. Cette
pièce
est fort mal versifiée : elle est précédée d’une
ts, ce n’est pas le Molière des Précieuses ridicules ; le titre de la
pièce
, le caractère du premier personnage, la nature de
s fâché de trouver ici de quelle façon Grimarest rend compte de cette
pièce
. « [*]Le 18 mai 1660, Molière donna pour la prem
lière commençait à se former, faisaient leur possible pour décrier sa
pièce
; quelques personnes savantes et délicates répand
vrage, disaient-ils, n’est pas noble, et puisqu’il a pris toute cette
pièce
chez les étrangersa, il pouvait choisir un sujet
lus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenaient pas compte de cette
pièce
comme des Précieuses ridicules. Les caractères de
senté par Molière. Au nombre des ouvrages qui parurent au sujet de la
pièce
du Cocu imaginaire, il ne faut pas oublier La Coc
chelieu, nous n’avons point vu d’auteur qui ait plus excellé dans les
pièces
comiques que le fameux M. Molière. Son Étourdi, s
laudissements toutefois que l’on ait donnés aux deux premières de ces
pièces
, la troisième a beaucoup plus fait d’éclat qu’ell
de vingt lieues à la ronde, afin d’en avoir le divertissement. Cette
pièce
enfin a tant fait de bruit que les ennemis même d
peur de passer pour ridicules. Les uns disaient que véritablement la
pièce
était belle, mais que le jeu faisait une partie d
t des Précieuses aidait à la faire réussir, et qu’indubitablement ses
pièces
n’auraient pas toujours le même succès, quand le
tous les applaudissements qu’il en pouvait attendre ; cependant cette
pièce
a été jouée non seulement en plein été, où pour l
pour remplir autant de fois le parterre. Jugez quelle réussite cette
pièce
aurait eu, si elle avait été jouée dans un temps
ue lui quand elle lui est infidèle. C’est ce qui m’a fait faire cette
pièce
, qui servira de regard au Cocu imaginaire : puisq
jeux, danses et ris ; Pour considérer leur manière, J’allai voir leur
pièce
première, Donnant à leur porter tout franc, La so
’est principalement aux étrangers qu’on le dit) que le style de cette
pièce
est faible et négligé, et que surtout, il y a bea
payer, dès la seconde représentation, le double du prix ordinaire. La
pièce
se soutint pendant quatre mois de suite. » b.
Rambouillet. M. Chapelain, et plusieurs autres de ma connaissance. La
pièce
fut jouée avec un applaudissement général : et j’
] Faits sur la comédie des Précieuses ridicules, et critique de cette
pièce
. *. [Note marginale] L’abbé de Pure. a. Somaiz
marginale] L’abbé de Pure. a. Somaize est auteur non seulement de la
pièce
dont nous rendons compte ici, mais encore de deux
qui prit ce caractère, et le temps qu’il parut au théâtre. b. Cette
pièce
est imprimée en trois actes dans l’édition in-4°
ablement à celle du 28 mars, qui se trouve dans la table générale des
pièces
de théâtre de Molière, édition in-12, Paris, 1739
de théâtre de Molière, édition in-12, Paris, 1739, attendu que cette
pièce
fut jouée en été pendant que le mariage du roi re
ur la comédie et le génie de Molière, par M. Riccoboni, p. 148. Cette
pièce
a été représentée par la nouvelle troupe italienn
sieur, frère unique du roi, in-12, Paris, Jean Ribou, 1660. b. Cette
pièce
est intitulée Les Amours d’Alcipe et de Céphise,
an Ribou, 1660. c. Cet auteur ne nous est connu que par cette petite
pièce
; il était parent de M. de Visé, auteur du Mercur
il était parent de M. de Visé, auteur du Mercure galant, de nombre de
pièces
de théâtre, etc. [*]. [Note marginale] Préface d
ssent dans la comédie qu’un seul poète classique, Molière. Toutes les
pièces
composées après lui n’offrent à leurs yeux que de
it Molière est cause que plusieurs de ses productions ne sont que des
pièces
de circonstance commandées d’en haut, et c’est au
loyé par lui avec plus ou moins d’habileté, et, en vue de revêtir ses
pièces
d’ornements plus variés, d’en rendre le spectacle
mples tours de force. Il savait tirer parti de tout. Le blâme que ses
pièces
avaient encouru, les manières ridicules de certai
n sujet de comédie. Les critiques français abandonnent sans peine ses
pièces
empruntées de l’espagnol, ses pastorales, ses tra
examiner brièvement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les
pièces
qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute
critiques français de l’ériger en génie sans égal, et si cinq ou six
pièces
de Molière auxquelles leur genre de construction
synonymes, il est le premier de tous les philosophes moralistes, ses
pièces
sont l’école du monde, Chamfort l’appelle le plus
la vie, l’application de la science des mœurs : sous ce rapport, les
pièces
de Molière contiennent souvent des observations f
t dramatique se fait manifestement sentir. On trouve souvent dans les
pièces
les plus vantées de Molière, mais surtout dans Le
que l’auteur réussit à dissimuler le défaut d’intérêt. En un mot, ces
pièces
sont trop didactiques, on y remarque trop l’inten
pour des chefs-d’œuvre, nous ferons encore quelques remarques sur ses
pièces
imitées du latin. La plus fameuse de ce nombre es
unté que quelques scènes et quelques traits, et le plan général de sa
pièce
est entièrement différent. Celui de la comédie de
ien que le voleur, sera obligé de faire restitution, car sans cela la
pièce
finirait trop lamentablement par les plaintes et
re le même but, met en mouvement une machine fort compliquée. Dans sa
pièce
nous voyons un amant de la fille, déguisé en vale
e le caractère principal. Les scènes d’un vrai comique qu’offre cette
pièce
sont accessoires, et ne ressortent pas nécessaire
té l’incident principal, le vol de la cassette. Au commencement de la
pièce
, dans une scène imitée de Plaute, Harpagon exprim
n’est qu’une imitation libre de celui de Plaute. La disposition de la
pièce
est la suite des scènes sont les mêmes. Ce qui es
choquante de la mythologie ancienne, et en général l’exécution de sa
pièce
est très soignée. Les erreurs que commettent les
e celle qui y est déjà. Molière a certainement tracé le plan de cette
pièce
fort à la hâte et avec une extrême négligence. L’
eries de Scapin sont une des dernières productions de Molière ; cette
pièce
et d’autres qu’il a composées vers la fin de sa v
École des femmes, le Tartuffe, Le Misanthrope et Les Femmes savantes,
pièces
qui, à tous égards, sont composées avec beaucoup
omédies régulières que nous venons de nommer. La plus ancienne de ces
pièces
, L’École des femmes, me parait aussi la meilleure
incidents étrangers, et la seule chose qu’on puisse reprocher à cette
pièce
, c’est un dénouement un peu arbitraire qui s’opèr
nt en est mauvais, parce qu’il est amené par un ressort étranger à la
pièce
; il est encore blâmable sous un autre rapport, c
e la satire. Mais, à cet égard même, la peinture de mœurs qu’offre la
pièce
, est trop exclusive et prise sous un point de vue
le, touche de près à ces autres travers. Les personnages sensés de la
pièce
, le maître de la maison et son frère, la fille et
ope, comme on sait, fut d’abord reçu froidement par le public ; cette
pièce
est encore moins gaie que celles dont nous venons
arquis et par la jalousie d’Arsinoé. D’ailleurs le plan général de la
pièce
n’est pas même vraisemblable. Le but de l’auteur
dont les opinions sont diamétralement opposées aux siennes ? Enfin la
pièce
est équivoque et c’est là son plus grand défaut.
a farce : aussi a-t-il écrit des farces jusqu’à la fin de sa vie. Ses
pièces
sérieuses en vers offrent toujours des traces d’e
bles par leur nature, la dignité et la gaîté. On trouve même dans ses
pièces
en prose, des indices de cette humeur satirique e
ion est d’instruire. La réputation classique de Molière maintient ses
pièces
au théâtre, quoiqu’elles aient sensiblement vieil
ait fait un nom en remaniant des comédies espagnoles. La seule de ces
pièces
qui soit restée au théâtre, est Le Menteur, imité
sur la scène dans des comédies empruntées de l’espagnol. Deux de ces
pièces
, Jodelet et Don Japhet d’Arménie, se donnent enco
dditions, n’a pas pu la défigurer entièrement. Tout ce qui dans cette
pièce
manque de finesse et de goût vient de l’auteur fr
est la mystification grossière d’un fou ridicule. L’original de cette
pièce
appartient au genre que les Espagnols nomment com
s grotesques des huissiers et des procureurs. Plusieurs vers de cette
pièce
sont à la fois des saillies spirituelles et des t
et qui voulut être son émule. Il n’a composé que des comédies nommées
pièces
à tiroirs, genre secondaire, dont Molière le prem
aire, dont Molière le premier a donné l’exemple dans ses Fâcheux. Ces
pièces
, où les scènes se succèdent accidentellement, peu
ptement du ton et de costume. Mais toujours faut-il que ces sortes de
pièces
se renferment dans les bornes d’un seul acte, par
trefaite, comme jouissant de la faveur de la cour. Mais dans les deux
pièces
, Ésope à la ville et Ésope à la cour, les fables
ennent adresser leurs plaintes au rédacteur du journal. Il existe une
pièce
allemande, fort goûtée, dont le cadre et les inci
expérience la passion du jeu et la vie qu’elle fait mener ; aussi sa
pièce
est-elle un tableau d’après nature, peint avec fo
Distrait ne sont pas uniquement ceux que j’ai reprochés ailleurs aux
pièces
de caractère trop méthodiquement esquissées. Il y
e elles aucune gradation ; aussi peuvent-elles amuser dans une petite
pièce
, sans mériter le grand appareil d’une comédie en
nt comique ; mais l’absence de sentiment moral dans l’idée même de la
pièce
est cause que ce talent a été prodigué sans fruit
n des premiers poètes comiques qui ait composé avec esprit de petites
pièces
versifiées, genre dans lequel la France a produit
e ce mot), l’idée d’un genre alors absolument neuf. L’exécution de sa
pièce
est aussi soignée que celle d’une comédie réguliè
r que je puisse amener les remarques générales à l’occasion de chaque
pièce
en particulier, avant de passera celles qui attir
sur la comédie régulière une influence qui ne peut être méconnue. Les
pièces
françaises de ce dernier genre, lorsqu’elles sont
une existence dépourvue de but et d’utilité. Ce qui fait le sujet des
pièces
que l’on nomme en France de haut comique, ce n’es
entes qui ne peuvent jamais arriver à un état de paix. Dans de telles
pièces
l’habit brodé, le chapeau sous le bras et l’épée
s Grecs ne seraient-ils pas bien plus choqués encore de voir dans les
pièces
françaises des succès brigués par pure vanité aup
es mœurs de la haute société n’a rien de divertissant. Dans plusieurs
pièces
où c’est un fat de qualité qui donne le ton, comm
Irrésolu, ce que peuvent le travail et la constance du zèle. D’autres
pièces
de lui, comme L’Ingrat, L’Homme singulier, se fon
plus à faire pour sortir en entier du domaine de la comédie. Ces deux
pièces
de Molière ne sont pas des fanaux pour guider le
involontairement, appartient à la sphère de la comédie. Mais dans les
pièces
de Marivaux, cette naïveté est préparée avec trop
t des caractères, et il n’a pas inventé des intrigues. Le nœud de ses
pièces
est, le plus souvent, un mot à demi prononcé qui
Du reste, ses motifs sont si uniformes, que lorsqu’on a lu une de ses
pièces
avec attention, on peut dire qu’on les connaît to
e La Métromanie de Piron et du Méchant de Gresset. La première de ces
pièces
prouve de la verve, de l’invention. Dans le rôle
trop favorable à la franche gaîté comique. Le Méchant est une de ces
pièces
affligeantes, qu’un misanthrope atrabilaire pourr
ècle ait à opposer à Molière. Je mettrais fort au-dessus de ces trois
pièces
Le Vieux Célibataire, de Collin d’Harleville. Mai
peinture fine et juste des caractères s’allie avec succès dans cette
pièce
à une intrigue qui fixe l’attention ; et l’on voi
mais on ne saurait nier qu’il ne soit avantageux à la structure de la
pièce
. Dans le récitatif qui, d’ordinaire, n’est entend
les idées que leur inspire le feu de la conversation. La parodie des
pièces
nouvelles, l’anecdote du jour dont parlent les ba
oltigent gaîment, tant que le soleil de l’occasion luit pour eux. Une
pièce
telle que Le Désespoir de Jocrisse, que l’on joue
niais, que Polichinelle l’est dans le sien. En considérant toutes ces
pièces
badines d’un ordre secondaire, où il y a un mélan
vraiment neuf et qui surpasse ce qui l’a précédé. Il est rare qu’une
pièce
nouvelle obtienne un succès bien marqué, et dans
ont il a pillé Goldoni. En revanche, il nomme Le Père de famille, une
pièce
excellente, mais il oublie de motiver son jugemen
hants et des tragédies bourgeoises, et il existait même de meilleures
pièces
dans tous ces genres, que celles qu’il a composée
tait déjà connue en Angleterre. On a même traduit en français une des
pièces
de ce genre, Beverley, sous le titre du Joueur. L
n France, parce qu’on y aime trop ce qui a de l’éclat et de pompe. La
pièce
de la Harpe, intitulée Mélanie, produit constamme
à la scène moderne, qui eût encore été tentée. Quant à Mélanie, cette
pièce
peut être bonne pour réveiller la conscience d’un
t dans le pays même, lui donna l’idée de mettre sur la scène quelques
pièces
d’un genre redevenu nouveau à force d’avoir été n
es d’un genre redevenu nouveau à force d’avoir été négligé, celui des
pièces
d’intrigue. Il chercha moins à relever ses produc
Figaro, mais la morale en est relâchée, et même à ne considérer cette
pièce
que sous le point de vue dramatique, elle peut en
que les mélodrames à eux seuls surpassent en nombre toutes les autres
pièces
réunies : par mélodrame on n’entend pas comme che
t entrecoupes de musique instrumentale. Un mélodrame français est une
pièce
en prose emphatique, où l’on représente quelque c
meilleur parti du penchant que montre le peuple pour cette espèce de
pièces
; la plupart des mélodrames sont composés avec un
it jamais. Une autre circonstance favorable à leur art, c’est que des
pièces
classiques qu’on ne se lasse jamais de voir repré
entre deux extrêmes opposés, vers lesquels le ton qui règne dans les
pièces
mêmes, et le désir de faire effet, entraînent tou
ion. Ils avaient bien raison de combattre en désespérés, car si cette
pièce
avait réussi, c’en était fait peut-être des saint
çoit les côtes désirées et que le cri de : terre ! terre ! termine la
pièce
. Voilà une idée et des effets qui prouvent un vra
rt, mais l’exécution laisse encore beaucoup à désirer. Dans une autre
pièce
de Lemercier, qui n’a encore été ni représentée n
e l’immobilité du masque le plus grotesque. Ce que Ménage a dit de la
pièce
, à laquelle il avait assisté, mérite qu’on le rap
Rambouillet, M. Chapelain, et plusieurs autres de ma connaissance. La
pièce
fut jouée avec un applaudissement général, et j’e
es préventions et sur ses habitudes. Lorsque Gorgibus, à la fin de la
pièce
, dit aux deux folles qui font sa honte, après avo
une grande ressemblance pour le fond et la conduite du sujet. Dans la
pièce
de Chappuzeau, comme dans celle de Molière, c’est
aller chercher dans l’œuvre ignoré d’un auteur inconnu le germe d’une
pièce
dont Molière trou-voit le sujet dans les mœurs de
et le mariage du roi qui retenait toute la cour hors de Paris, cette
pièce
fut très suivie : elle eut plus de quarante repré
car Neufvillenaine, en faisant imprimer, à son profit sans doute, la
pièce
d’un autre, crut faire la chose du monde la plus
ait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre
pièce
a été jouée près de cinquante fois. »On ne voit p
dans le volume, et s’était associé, comme écrivain, à l’auteur de la
pièce
qu’il mettait au jour. Charmé du mérite de cette
l’auteur de la pièce qu’il mettait au jour. Charmé du mérite de cette
pièce
, ainsi que du jeu de Molière dans le rôle de Sgan
. Dans cette édition, qu’il faut bien considérer comme originale, la
pièce
est en un seul acte ; et cependant les éditeurs d
able qu’elle lui eût fait confondre en un seul acte trois actes d’une
pièce
qu’il avait vue plusieurs fois et avec assez d’at
effet, l’un indique la fable et l’autre le caractère principal de la
pièce
française. Nous n’avons aucun motif pour repousse
s comiques qu’il a développées dans un dialogue plein de verve, et sa
pièce
, quoique éloignée aujourd’hui du théâtre, est res
érence des deux titres explique toute celle qui existe entre les deux
pièces
: le sujet de l’une est celui de l’autre, et il n
pas être compté parmi les chefs-d’œuvre de Molière Ce n’est point une
pièce
de caractère ; la jalousie de Sganarelle n’est qu
arelle n’est qu’accidentelle et momentanée. Ce n’est pas non plus une
pièce
d’intrigue ; les ressorts de l’action ne sont ni
ons différentes, et, ce qui le rend digne d’observation dans les deux
pièces
, c’est qu’il montre quelque chose de ce bon sens
ession. Cette espèce d’inauguration ne fut rien moins qu’heureuse. La
pièce
n’eut point de succès, et ne fut jouée qu’un peti
blic, fut forcé de le céder à un autre. Bientôt il cessa de donner la
pièce
et la condamna dès lors à ne plus reparaître sur
toire de l’art dramatique. Voltaire pensait de même au sujet de cette
pièce
, puisqu’il dit qu’elle est de ce genre purement
roïque. Je suis réduit ici à ne pouvoir justifier que le titre de la
pièce
de Molière. Le mélange d’héroïque et de comique,
qu’il reçut ? Il s’en faut beaucoup cependant que Dom Garcie soit une
pièce
tout à fait indigne d’estime. Les deux rôles prin
mis la jalousie au théâtre, il en est peu qui n’aient pris dans cette
pièce
quelque situation, quelque trait de caractère ou
lien, Giacinto Andrea Cicognini, qui a servi d’original à Molière. La
pièce
de Cicognini, intitulée Le Gelosie fortunate del
yé, quatre mois auparavant, Dom Garcie de Navarre. Il fit imprimer la
pièce
dans sa nouveauté, et la dédia au protecteur de s
nce le bon goût de l’ancienne Rome, que le reproche d’avoir dérobé sa
pièce
. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée
ole des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes de la
pièce
de Térence, qui devrait faire le personnage le pl
ral. Le dénouement de L’École des maris est le meilleur de toutes les
pièces
de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré d
ui excellait en tout, le lui a reproché. Celui de Molière, dans cette
pièce
, est plus châtié que dans les autres. L’auteur fr
e des maris, lorsque je serai arrivé à l’examen de cette partie de la
pièce
. Le sujet de L’École des maris est la différence
e intitulée : La Discreta enamorada (l’Amoureuse adroite). Dans cette
pièce
, ce n’est pas un moine que la femme emploie pour
titulée, La Femme industrieuse, dans laquelle le comique décent de la
pièce
espagnole était travesti avec une insipide grossi
, le dénouement de L’École des maris « est le meilleur de toutes, les
pièces
de Molière ». Suivant Marmontel, il est « le plus
préalable, tout cela rappelle un peu trop le dénouement banal de ces
pièces
populaires, connues sous le nom de parades. C’est
ne manière tout à fait exacte, lorsqu’il a nommé École des maris, une
pièce
où nul mari ne figure, et qui serait presque auss
Femmes, qui la suivit immédiatement. Dans l’examen de cette dernière
pièce
, je ferai remarquer la ressemblance des deux-ouvr
Royal, et la ville joignit ses applaudissements à ceux de la cour. La
pièce
eut quarante-quatre représentations de suite, et
pouvoir être supprimée ou changée de place, sans que l’économie de la
pièce
en soit dérangée. Les divers originaux mis en jeu
ans le monde. Molière est donc le premier qui ait fait parmi nous une
pièce
à scènes détachées. Ce n’est point un titre de gl
nt d’histoire littéraire que j’ai cru devoir établir. L’invention des
pièces
à tiroir n’est pas de celles qui étendent ou enri
ssité, c’est parce qu’il fut obligé de composer et de faire jouer une
pièce
en moins de temps qu’il ne lui en eût fallu seule
exécution piquante. Les Fâcheux ne furent pas seulement la première
pièce
à tiroir ; ils furent aussi la première comédie-b
te pas qu’on s’y arrête. Aucun rapport entre les personnages des deux
pièces
, aucune ressemblance de détail ne caractérise l’e
faire passer sous les yeux des spectateurs, craignit du moins que sa
pièce
ne fût pas achevée à temps, s’il n’avait recours
la suite, que Chapelle avait une grande part dans la composition des
pièces
de son ami ; et Chapelle ne s’en défendait pas as
e de rapporter ici en entier le jugement que La Fontaine porte sur la
pièce
et sur son auteur. On y verra, sans étonnement, m
aginaire, qu’un particulier, nommé Neufvillenaine, fit imprimer cette
pièce
qu’il avait apprise par cœur aux représentations,
parce qu’il serait arrivé qu’ayant ci-devant composé quelques autres
pièces
de théâtre, aucunes d’icelles auraient été prises
. 3. Ce sont les propres termes de l’avertissement mis en tête de la
pièce
par Molière. 4. Il avait peu d’esprit et était f
dix, en y comprenant Les Fâcheux. Ordinairement, pour représenter ces
pièces
à Paris, on en retranchait les intermèdes. 7. Le
licate ait jamais produit entre eux de jalousie, nous ont laissé deux
pièces
d’un comique naturel et gai. Je ne parlerais du M
e le jeu du théâtre fait valoir, mais la conduite est défectueuse. La
pièce
, qui a cinq actes, pourrait finir au troisième :
r les antiquités françaises, et les traductions que l’on fit de cette
pièce
en plusieurs langues, prouvent qu’elle eut de tou
son nom est devenu celui d’un caractère) vient à bout, d’attraper une
pièce
de drap, sans la payer, à un vieux marchand avare
’un bout à l’autre et toujours en situation, celui de M. Grichard. La
pièce
fut mal reçue dans sa nouveauté ; mais le temps e
cidé le succès, et on la regarde aujourd’hui comme une de nos petites
pièces
qui ont le plus de mérite et d’agrément. Il y a s
tenir l’affliction, et la pureté des motifs qui la faisaient agir. La
pièce
est écrite de manière à faire voir que Campistron
é élégante qui convient à la comédie noble. J’ai vu représenter cette
pièce
avec succès, il y a vingt-cinq ans, et je ne sais
e La Rue sous son nom, transporta sur la scène française la meilleure
pièce
de Térence, l’Andrienne. Il a fidèlement suivi l’
on l’Homme à bonnes fortunes, mais avec moins de vraisemblance. Cette
pièce
fort médiocre ne demandait aucune connaissance de
t copie à sa manière. La prose en est très-négligée; c’est une de ces
pièces
dont le jeu des acteurs fait le principal mérite,
mais Boursault fut plus heureux dans la comédie. Ce n’est pas que ses
pièces
soient régulières, il s’en faut de beaucoup; ce n
e mérite, et ce mérite a suffi pour les faire vivre. Dans ce genre de
pièces
, qu’on appelle improprement épisodiques, et qui s
qu’on appelle improprement épisodiques, et qui seraient mieux nommées
pièces
à épisodes, le Mercure galant était un des sujets
der qu’on l’anoblisse dans le Mercure. Ces suppressions ont réduit la
pièce
à quatre actes, de cinq qu’elle avait. Elle fit e
comme à Timocrate, qui n’a jamais reparu; au contraire, il est peu de
pièces
qu’on joue aussi souvent que le Mercure galant. I
souffert où il a été admiré. » Boursault, qui s’était bien trouvé des
pièces
à tiroir, et qui apparemment se sentait plus fait
encore une fois Esope sur la scène, et ne mit pas dans cette nouvelle
pièce
plus d’intrigue et de plan que dans l’autre. C’es
r près, son caractère est aussi noble que son esprit est censé, et la
pièce
offre tour à tour des scènes touchantes et des sc
nos jours, comme une chose toute nouvelle, un trait si frappant d’une
pièce
aussi connue que l’Ésope à la cour, de Boursault.
e la bonne comédie parut enfin renaître avec tout son éclat, dans une
pièce
de caractère et en cinq actes. Le Joueur annonça,
ses petits dieux 1Le tambour et le marteau n’étaient pourtant pas des
pièces
assez curieuses pour être apportées en France, et
unesse d’un poète comique, et ne valent pas une scène de ses moindres
pièces
. Observons encore combien tout change avec le tem
et qu’on a imprimé, avec approbation et privilège du roi, cette même
pièce
où l’on avance que tout est incertain, et que, su
bon sens, sans être un compliment pour les femmes. Une des premières
pièces
de la jeunesse de Regnard est une épître à Quinau
femmes par une satire contre les maris. Il avait même fait une autre
pièce
, qui a pour titre le Tombeau de Boileau, et dans
: il ne fait pas souvent penser, mais il fait toujours rire. La seule
pièce
où l’on remarque ce comique de caractère, ces rés
: se servir d’une prêteuse sur gages pour amener le dénouement d’une
pièce
qui s’appelle le Joueur, et faire mettre en gage
tous ces défauts sont peu de chose en comparaison des beautés dont la
pièce
est remplie. Il y a même de ces mots heureux pris
il y a même des gens d’esprit et de goût qui préfèrent cette dernière
pièce
à toutes celles de Regnard : c’est peut-être le c
plus rire au théâtre que ce testament. On a dit avec raison que cette
pièce
n’était pas d’un bon exemple, et ce n’est pas la
mé légataire universel est celui qui naturellement doit l’être, et la
pièce
est une leçon bien frappante des dangers qui peuv
ataire. Il est bien étrange qu’on ait imaginé depuis de refaire cette
pièce
sous le nom du Vieux Garçon, et qu’un autre auteu
. Mais pour la ridicule Araminte, il la met en œuvre pendant toute la
pièce
, avec d’autant plus de succès, que personne ne la
sont un fonds si inépuisable, que nous avons au théâtre italien trois
pièces
sur le même sujet, qui toutes trois sont vues ave
ène pour Agénor, et une reconnaissance triviale, achèvent de gâter la
pièce
. Cependant elle est restée au théâtre. Comment? c
Cependant elle est restée au théâtre. Comment? comme plusieurs autres
pièces
, pour une seule scène, celle de Cléanthis et de S
emprunté une grande partie de celles du Ménalque de La Bruyère, et sa
pièce
n’est qu’une suite d’incidents qui ne peuvent jam
avantes; et ce n’est pas la seule imitation de Molière, ni dans cette
pièce
, ni dans les autres de Regnard : il y en a des tr
nte. Au reste, le Distrait tomba dans sa nouveauté, et c’est la seule
pièce
de Regnard qui ait éprouvé ce sort. Il fut repris
ndant dix ans sur le théâtre italien ; il fit environ une douzaine de
pièces
, moitié italiennes, moitié françaises, tantôt seu
alheureux au théâtre que Regnard y fut bien traité. La plupart de ses
pièces
moururent en naissant, et celles même qui lui ont
ns leur nouveauté, et ne se sont pas relevés, quoique dans toutes ces
pièces
il y ait des choses très ingénieuses. C’est là su
n, le Double veuvage, le Mariage fait et rompu, les trois plus jolies
pièces
qu’il nous ait laissées, sont d’une composition a
la conception est la plus comique, sont la femme contrariante dans la
pièce
que je viens de citer, la veuve du Double veuvage
de citer, la veuve du Double veuvage, la coquette de village dans la
pièce
de ce nom, le président et la présidente du Maria
présidente du Mariage fait et rompu, le Gascon Glacignac dans la même
pièce
, le meilleur de tous les Gascons que l’on ait mis
e, et le Falaise de la Réconciliation normande. Il a peint dans cette
pièce
des originaux particuliers au pays de la chicane
ns est une bonne fortune dans le style comique. Le Dédit est la seule
pièce
où Dufrény ait été imitateur. La principale scène
trigue est un déguisement de valet, comme il y en a dans vingt autres
pièces
. Dancourt marche bien loin après Dufrény, et pour
ers, les Eaux de Bourbon, les Fêtes du Cours, les Agioteurs, etc. Ses
pièces
même les plus agréables, celles où il a peint des
les Bourgeoises de qualité, seront toujours au nombre de nos petites
pièces
qu’on revoit avec plaisir. Il y a dans son dialog
ême siècle! C’est ici du moins qu’il faut s’arrêter. On joue quelques
pièces
de Hauteroche : son Esprit follet est un mauvais
qu’à l’indulgence excessive que l’on a ordinairement pour ces petites
pièces
qui complètent la durée du spectacle. 1. Tulc
ux comme un recueil très général, sur les auteurs, les acteurs et les
pièces
, et parfois aussi, les représentations. Alexandra
n vit règne le vrai goût de la Comédie sur le Théâtre Français. Les
Pièces
de Molière sont l’Étourdi, le Dépit amoureux, les
onner sa Tragédie au public, la lut à Corneille qui lui dit : « Cette
Pièce
me fait voir en vous de grands talents pour la po
ngué Virgile*. Les Amis de Racine l’avaient assuré de la bonté de sa
Pièce
; sur cette confiance, il la fit jouer par la Tro
sur cette confiance, il la fit jouer par la Troupe de Molière ; et la
Pièce
tomba. Il s’en plaignit à ceux qui lui avaient co
ignit à ceux qui lui avaient conseillé de la faire représenter. Votre
Pièce
est excellente, lui répondirent-ils ; mais vous l
gne ; vous verrez quel succès elle aura. Ce conseil fut suivi ; et la
Pièce
réussit très heureusement. Le parti que prit Raci
». Pour rendre ses plaisanteries plus agréables, dans le jeu de cette
Pièce
, qui fut d’abord représentée devant le Roi, l’Aut
une jeune Dame. Je vis jouer l’Amphitrion de Molière. Ah ! Que cette
Pièce
me fit de plaisir ! Je le crois bien, lui dit une
é de l’Amphitrion de Molière. Madame de Montaigue10 parle d’une autre
Pièce
, jouée à Vienne, sous le même titre, et dont elle
rôle à un autre. Molière représenta respectueusement au Roi, que, la
Pièce
devant être jouée, dans peu de jours, il était im
ersonnage que Molière fait pour elle, et le joua si bien, qu’après la
Pièce
, le Roi dit à Molière : Je reçois votre Actrice.
ière : Je reçois votre Actrice. Tome I, p. 128 Cette excellente
Pièce
avait été donnée en 1667 ; mais le même préjugé,
ot ; mais après des recherches très exactes, il a été démontré que la
Pièce
Italienne est postérieure aux ouvrages de Molière
omédies Italiennes et celles de Molière, n’ait pas fait mention d’une
Pièce
de l’Arioste intitulée Gli Suppositi 14, où se tr
ut des plus assidus. « Je vous vis dernièrement, lui dit Racine, à la
Pièce
de Molière ; et vous riiez tout seul sur le Théât
Croissy*. Tome I, p. 155 À la première représentation de cette
Pièce
[Le Bourgeois gentilhomme], le Roi n’en dit pas un
s de mauvaises nouvelles. Au bout de cinq ou six jours, on joua cette
Pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
orté son jugement, dit à Molière : je ne vous ai point parlé de votre
Pièce
à la première représentation, parce que j’ai appr
lière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait mieux diverti, et votre
Pièce
est excellente. Aussitôt l’Auteur fut accablé de
tant bien que mal, ce que le Roi venait de dire à l’avantage de cette
Pièce
. 1801, Moliérana, 12, p. 43-44 Tome I, p.
et vit jouer le Bourgeois-Gentilhomme. Il comprit tout le sujet de la
Pièce
, sur ce qu’on lui en expliqua ; et dit à la fin,
’Avare ; et ce qu’il y eut de surprenant, c’est qu’il dit, pendant la
Pièce
, qu’il gagerait que la cassette où était l’argent
en Province, et qu’il faisait jouer ensuite à Paris après les grandes
Pièces
. Tome I, p. 213 La Scène cinquième du trois
s. Tome I, p. 213 La Scène cinquième du troisième Acte de cette
Pièce
[Les Femmes savantes], est l’endroit qui a fait l
e I, p. 213 ; tome III p. 368 Cette petite Comédie est tirée d’une
Pièce
Italienne, intitulée Il Cornuto per opinione25. E
par son séjour à Paris. Un nommé Neufvillenaine26 fit imprimer cette
Pièce
avec un argument à chaque Scène, et la dédia à Mo
es amis en Province l’ayant prié de lui mander des nouvelles de cette
Pièce
, il la lui avait envoyée ; mais, quelque temps ap
as, la dédia à Molière, et lui manda qu’enchanté des beautés de cette
Pièce
, il s’était aperçu, après y avoir été cinq ou six
aire imprimer, et de la lui dédier. Tome I, p. 224 Cette petite
Pièce
est une peinture naïve des ridicules de la Provin
ia creduta Maschio 40 fournit à Molière l’idée et le Canevas de cette
Pièce
, qui est la seconde qu’il ait fait représenter au
à Béziers. Tome I, p. 270, 271 Molière avait fait cette petite
Pièce
pour les Provinces ; et la donna à Paris, lorsqu’
…] Le Docteur Amoureux fit renaître la mode de représenter de petites
Pièces
d’un Acte ou de trois, après celle de cinq. Usage
eurs Rivaux, Le Maître d’école, etc. On a cru que, dans ces sortes de
Pièces
, chaque Acteur de la Troupe de Molière, en suivan
, à la manière des Comédiens Italiens ; mais si l’on en juge par deux
Pièces
du même genre qui sont parvenues jusqu’à nous, el
jusqu’à nous, elles étaient écrites et dialoguées en entier. Ces deux
Pièces
se trouvent dans le Cabinet de quelque curieux. L
furent les Précieuse Ridicules, qui mirent Molière en réputation. La
Pièce
ayant eu, comme on sait, l’approbation de tout Pa
p. 272-273 Molière joua le rôle de Dom Garcie, et ce fut par cette
Pièce
qu’il apprit qu’il n’avait point de talent pour l
pprit qu’il n’avait point de talent pour le sérieux, comme Auteur. La
Pièce
et le jeu de Molière furent très mal reçus. Cette
me Auteur. La Pièce et le jeu de Molière furent très mal reçus. Cette
Pièce
, imitée de l’Espagnol, n’a jamais été rejouée dep
tira quelques traits qu’il jugea dignes d’être insérés dans d’autres
Pièces
. Tels sont des endroits de la cinquième scène de
ris Donc. Le Duc de… ne fut pas un des moins zélés. Censeurs de cette
Pièce
. Qu’y trouvez-vous à redire d’essentiel ? Lui dit
Tarte à la crème, bon Dieu ! Avec du sens commun peut-on soutenir une
Pièce
où l’on ait mis Tarte à la crème ? Cette expressi
1801, Moliérana, 58, p. 95-96 Tome I, p. 285-286 Cette petite
Pièce
[La Critique de l’École des femmes] est le premie
ux qu’il parait être. « Nous verrons dans peu, continua Clorante, une
Pièce
de Molière intitulée : La Critique de l’École des
cole des Femmes, où il dit toutes les fautes que l’on reprend dans sa
Pièce
, et les excuse en même temps ; elle n’est pas de
bien servir de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une
Pièce
sur le même sujet, croyant qu’il était seul capab
l capable de se donner des louanges ». Tome I, p. 286-287 Cette
Pièce
[l’École des maris] est la première de cet Auteur
ce Prince. […] Un conte48 de Bocace* a fourni à Molière l’idée de sa
Pièce
; tout le monde sait que, dans ce conte, une femm
u monde, sous le titre de Dialogues en vers. Duchesne a imprimé cette
Pièce
avec celles de M. l’Abbé de Voisenon51 ; mais il
dicace ne soit une feinte. Tome I, p. 321-322 Il y a dans cette
Pièce
une Scène52, où l’on fait croire à un vieillard,
a employée dans son Retour Imprévu 53. On trouve aussi, dans la même
Pièce
, un monologue d’un Avare à qui l’on a pris son ar
Tome I, p. 326-327 1705, Grimarest, p. 12-15 C’est la première
Pièce
régulière que Molière ait donnée au Public. Elle
et représentée en quinze jours. À la première représentation de cette
Pièce
, dès que la toile fut levée, Molière parut sur le
écrire que pour juger ; mais qu’à son Voyage près, qu’il estimait une
Pièce
excellente, rien de Chapelle* n’avait frappé les
n’avait frappé les véritables connaisseurs, toutes ses autres petites
Pièces
de Poésies étant informes et négligées, et tomban
agoteux. Tome I, p. 316 Corneille dit qu’en travaillant à cette
Pièce
, il ne fit que céder aux instances de quelques pe
ladite Troupe, et dont elle est demeurée d’accord pour l’achat de la
Pièce
du Festin de Pierre, qui m’appartenait, et que j’
on, qui fut donnée à Saint Cloud, que Sa Majesté dit à Molière que sa
Pièce
était très-bonne, et qu’elle lui avait fait beauc
e* ne lui fit point d’autre réponse que celle-ci : Madame, j’ai vu la
Pièce
, elle est parfaitement belle ; on n’y peut rien t
Cotin* pour le faire porter à celui qui faisait le personnage dans sa
Pièce
.Molière joua d’abord Cotin* sous le nom de Tricot
ur la Troupe du Marais. Enfin Corneille le jeune* a tourné en vers la
Pièce
de Molière, en y faisant quelques changements, et
éâtre Français. Tome I, p. 360-361 Molière a inséré, dans cette
Pièce
, deux Scènes imitées du Pédant Joué 69, Comédie d
» 1801, Moliérana, 93, p. 136-138 Tome I, p. 392-393 Cette
Pièce
est en partie une de ces petites Farces que Moliè
us titre de Gorgibus dans le Sac 72. Despréaux donna atteinte à cette
Pièce
, par ces deux vers de son Art Poétique : Dans ce
e aux critiques, que Molière a bien su lui-même distinguer les bonnes
Pièces
d’avec ces espèces de Farces, qu’il était obligé
coup Lucas, qui trouve enfin le moyen de se faire reconnaître ; et la
Pièce
finit. 1801, Moliérana, 57, p. 94 Tome I,
Tome I, p. 408 1705, Grimarest, p. 104-106 Le sujet de cette
Pièce
[George Dandin] est pris d’un Conte de Bocace*. L
is d’un Conte de Bocace*. Lorsque Molière se préparait à donner cette
Pièce
, un de ses amis lui fit entendre, qu’il y avait d
y avait dans le monde un Dandin, qui pourrait se reconnaître dans la
Pièce
; et qui était en état, par sa famille, non seule
yen sûr de me concilier l’homme dont vous parlez : j’irai lui dire ma
Pièce
. Au Spectacle, où il était assidu, Molière lui de
ain, et il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette
Pièce
. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce so
olière trouva une nombreuse assemblée, et son homme qui présidait. La
Pièce
fut trouvée excellente ; et lorsqu’elle fut jouée
s’en fâcher, une partie des Scènes que Molière avait traitées dans sa
Pièce
lui étant arrivées. Ce secret de faire passer sur
Thomas Diafoirus77 du Malade Imaginaire ? Tome I, p. 452 Cette
Pièce
[ ? ? ?] était une réponse à la critique que Moliè
ent des rôles sous leurs noms propres. Tome I, p. 453-454 Cette
Pièce
[L’impromptu de Versailles] est une conversation
me du troisième Acte de George Dandin. Le grand Rousseau* avait cette
Pièce
manuscrite. Voici ce qu’il en dit, dans une lettr
clos* et Madame de la Sablière. Tome I, p. 508-509 Dans la même
Pièce
, l’Apothicaire Fleurant, brusque jusqu’à l’insole
l jouait supérieurement. On dit que Molière, en faisant répéter cette
Pièce
, parut mécontent des Acteurs qui jouaient, et pri
utenir la porte ; mais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la
Pièce
qu’on allait jouer, se présenta sur le Théâtre :
e affaire. » 1801, Moliérana, 3, p. 35 Tome I, p. 518 Cette
Pièce
[Le Mariage Forcé] fut représentée la première fo
32 L’Auteur composa cette Farce de plusieurs Fragments des petites
Pièces
qu’il avait faites et jouées Province, entre autr
necdote assez plaisante au sujet de la Chanson que chante, dans cette
Pièce
, Sganarelle : Qu’ils sont doux ! Bouteille, ma mi
at à Saint-germain. Guérin*, fils du Comédien de ce nom, acheva cette
Pièce
en 1699, y joignit des intermèdes, et changea la
ts de l’auteur ; et obtint de Monseigneur, un ordre de faire jouer la
Pièce
. Tome I, p. 559 Le Père Geoffroy88, Jésuite
mure. Le Public confus d’avoir pris le change, s’indisposa contre la
Pièce
. Despréaux, après en avoir vu la troisième représ
olière jouait dans le Misanthrope. Le duc de Montausier* alla voir la
Pièce
, et dit en sortant, qu’il aurait bien voulu resse
à ce dernier, après la première représentation, en lui disant : « La
Pièce
est tombée ; rien n’est si froid ; vous pouvez m’
ai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise
Pièce
; retournez-y ; et examinez-la mieux » 1801, Mo
Italienne, disait à Molière, qu’il avait vu représenter à Naples une
Pièce
intitulée : Le Misanthrope. Il lui en rapporta le
ois semaines, ou tout au plus tard un mois après, on représenta cette
Pièce
. Tome II, p. 7-8 Brécourt* a été un bon Com
, et dont elle formait la troisième entrée. Le peu de succès de cette
Pièce
, ainsi que de celle de Mélicerte, ne fit pas joue
doubler, pour la première fois, à la seconde représentation de cette
Pièce
[Les Précieuses ridicules], le prix ordinaire des
se trouva à la première représentation des Précieuses ridicules : La
Pièce
fut jouée avec un applaudissement général. Au sor
, dit M. de Voltaire dans ses Questions sur l’encyclopédie, une seule
Pièce
supportable, jusqu’au Joueur du Trésorier de Fran
eul, après Molière, qui ait fait de bonnes Comédies en vers. La seule
Pièce
de caractère qu’on ait eu depuis lui, a été le Gl
is, excepté malheureusement celui du Glorieux, qui est le sujet de la
Pièce
. Rien n’étant si difficile que de faire rire les
teurs joignirent aux talents que ce genre exige, celui de semer leurs
Pièces
de vers heureux. Voici comme ce genre s’introduis
. Voici comme ce genre s’introduisit. Tome II, p. 102-103 Cette
Pièce
faisait partie des Fêtes superbes que Louis XIV,
logue. Le temps pressait : Pierre Corneille se chargea du reste de la
Pièce
: il voulut bien s’assujettir au plan d’un autre,
t eût pu seul lui faire inventer l’Opéra. Tome II, p. 120 Cette
Pièce
, très ancienne en Italie, est tirée d’une Comédie
ace de la Pastorale Comique et de Mélicerte. Le succès de la nouvelle
Pièce
vengea notre Poète des airs avantageux qu’avait p
le Malade Imaginaire de Molière, la plus grande partie du sujet de sa
Pièce
, et notamment le caractère de la Belle-mère, et t
êts de la cause de Dieu ; et le Tartuffe, dans leur bouche, était une
Pièce
qui offensait la piété. Elle était, d’un bout à l
profitèrent de cette défense pour soulever Paris et la Cour contre la
Pièce
et contre l’Auteur. Molière ne fut pas seulement
ment ; et le Roi promit verbalement à Molière de faire représenter sa
Pièce
; mais sa Majesté exigea qu’elle fût annoncée sou
ge et lui fit le récit d’une aventure pareille à celle du Héros de sa
Pièce
; mais avec des couleurs si fortes, et des jours
dit avec modestie aussi rare aujourd’hui que les talents, que, si sa
Pièce
n’avait point été faite, il n’aurait jamais osé l
la joie, et étaient les premiers à dire que le Tartuffe était de ces
Pièces
excellentes, qui mettaient la vertu dans tout son
dent de Lamoignon*, lorsqu’il empêcha qu’on le jouât, que c’était une
Pièce
dont la morale était excellente, et qu’il n’y ava
II, p. 208 On permit de jouer sur le Théâtre Scaramouche Hermite,
Pièce
très-licencieuse, dans laquelle un Hermite, vêtu
de temps en temps, en disant : Questo per mortificar la carne. Cette
Pièce
fut représentée à la Cour ; et le Roi, en sortant
Molière se donnait beaucoup de peines pour la représentation de ses
Pièces
, et pour former le jeu de ses camarades. On en vo
le Tartuffe : son admiration allait jusqu’à l’extase. À la fin de la
Pièce
, ses transports de joie augmentant encore, ses vo
3 ait été donné à Racine par Molière. On dit aussi, que lorsque cette
Pièce
fut représentée, Racine n’avait presque rien chan
fit un divertissement au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette
pièce
. 1801, Moliérana, 89, p. 133 Tome II, p. 4
I, p. 406 C’est par les critiques fines et judicieuses, dont cette
Pièce
[L’Impromptu de Versailles] est parsemée, que Mol
oi de Prusse141 dit quelque part, dans ses ouvrages, à l’occasion des
Pièces
de ce genre, qu’il aimerait mieux se voir jouer d
n faite et dans le bon genre, que d’assister seulement à l’une de nos
Pièces
modernes. Le même Prince voyait jouer le Cercle 1
ouriaient à tous les traits fins, à toutes les Épigrammes, dont cette
Pièce
est remplie. Le Roi, surpris de n’éprouver pas la
irent-ils, il faudrait, pour bien sentir toutes les finesses de cette
Pièce
, que Votre Majesté connût Paris comme nous. Oui,
fait traduire notre Tartuffe, l’a fait représenter à Lisbonne ; et la
Pièce
à eu le plus grand succès. Tome II, p. 475
e que nombre de Comédiens ne connaissent que leur rôle, même dans les
Pièces
qu’ils représentent journellement ? » Tome III
…. Il était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les
Pièces
de Molière ; et comme il était entré dans le sens
vit régner le vrai goût de la Comédie sur le Théâtre Français. Les
Pièces
de Molière sont l’Étourdi, le Dépit amoureux, les
sant, et généreux. Il aimait fort à haranguer ;et quand il lisait ses
Pièces
aux Comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leu
, à l’exception de celle que le célèbre La Fontaine composa, et d’une
Pièce
de vers du P. Bouhours. Vers du P. Bouhours sur M
autres n’ont fait que des Farces proprement dites, comme ces vilaines
Pièces
de Scarron*. Le Roi demeura pensif ; et Despréaux
Tome III, p. 490 Un Acteur, jouant le rôle d’Harpagon dans cette
Pièce
, se laissa tomber en courant, et en criant au vol
, en prose ; 1529, en vers), il revendique la nouveauté absolue de sa
pièce
par rapport aux comédiens antiques. [...]. Il en
gique ou morale est primordiale : El Burlador est essentiellement une
pièce
d’intention religieuse invitant le pécheur au rep
ire pour rémunérer son travail d’écrivain, car elle ne jouait que les
pièces
qu’il composait. (DLF XVII p. 395). 68. Rosimon
Paris, membre des académies de Caen et de Lyon. Il composa plusieurs
pièces
, tragédies (Justin, Catilina, Basilide), comédie
oujours à la Comédie-Française. Il a dès lors commencé à produire des
pièces
plus originale, qui inaugurent le genre de la com
art dramatique. À vingt ans, il donne au Théâtre-Italiens sa première
pièce
, Les Originaux, farce en prose mêlée de vers, qui
ernières années un grand succès à la cour d’Espagne. Auteur estimé de
pièces
religieuses et d’intermèdes comiques, il brille s
diverses commandes, Boisrobert publie en 1633 à 1657 une quinzaine de
pièces
inégalement réussies. Il semble plus à l’aise dan
e, Totinet. Sa courte vie fut laborieuse : il a composé de nombreuses
pièces
, parodies et opéras-comiques, et des Épîtres en v
Orateur chargé à la fin du spectacle de présenter devant le public la
pièce
suivante, économe, secrétaire, il sut représenter
ient d’efforts pour effacer la gloire de Hardy ; les quatre premières
pièces
de Corneille éclipsaient cette foule de rivaux et
plus utile, et que nous lui verrons mettre en action dans toutes ses
pièces
. Cinq années suffisent à Pocquelin pour achever s
les matériaux les plus précieux. Je le vois enfin, riche de plusieurs
pièces
dramatiques, et dominé par son génie, prendre la
salle des gardes du Vieux-Louvre10. Après la représentation de cette
pièce
, Molière prononça un discours dans lequel il reme
s de scène, pris chez Plaute, Térence, dans un conte de Douville, une
pièce
de Quinault11 ; mais la fable de L’Étourdi est en
uf ans après la naissance de Molière. Je suppose, qu’avant de lire la
pièce
française, on sera bien aise de voir un précis de
, mais le caractère de Fulvio les rend tous inutiles ; à la fin de la
pièce
, Scapin se jette aux pieds de Pantalon, lui dit q
le ramène malgré lui, et le force d’apprendre son bonheur. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. L’on n’a pas l
Lisez la pièce de Molière. Des imitations. L’on n’a pas lu la
pièce
, sans remarquer que le sujet et l’intrigue appart
eltrame. Mais avec un peu de réflexion, l’on verra que le héros de la
pièce
italienne, en passant en France, a pris cette grâ
de Trufaldin ; ses reproches sont presque mot à mot dans L’Angelica,
pièce
de Fabritio de Fonaris, ditto il Capitano Crocodi
i cani que rodevano i osti sotto la tavola, etc. Sentiment sur la
pièce
. Nous savons, le lecteur et moi, d’où Molière
lle, il nous reste à dire, en peu de mots, ce que nous pensons sur la
pièce
; et voilà désormais la marche que nous suivrons.
ais la marche que nous suivrons. Le titre. — Voltaire prétend que la
pièce
française devrait porter le seul titre de Contre-
Le genre. — J’entends tous les jours mettre cette comédie au rang des
pièces
d’intrigue, et c’est à tort qu’on le soutient ; l
faire mouvoir les principaux ressorts. Il est, sur le genre de cette
pièce
, une réflexion à faire ; elle est en même temps d
is les divers moyens que Mascarille imagine forment chacun une petite
pièce
, qui n’a aucun rapport avec celle qui la précède
re par sa mort tous vos désirs contents. Le style. — Celui de cette
pièce
offre sans doute nombre de fautes grammaticales.
Molière l’éloge banal de nos jours : il y a de beaux vers dans cette
pièce
, éloge que l’on devrait regarder comme une critiq
de ses comédiens, en les associant à sa gloire, en leur confiant une
pièce
, leur a vraisemblablement indiqué, leur a dévelop
a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la comédie, les
pièces
de Molière surtout ; il est du petit nombre d’aut
ceux qu’ils n’ont pas prescrits. Molière, pour ne pas m’écarter de la
pièce
que nous analysons, a marqué en toutes lettres qu
té qui parte de l’imaginative, pour me servir du mot consacré dans la
pièce
. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du
e bête. Notre dernière troupe italienne représentait assez souvent la
pièce
de Nicolo Barbieri. Zanutzi y remplissait le rôle
évenu, non averti, et prétendait le prouver par l’intrigue même de la
pièce
, puisqu’elle tire son comique et sa vivacité du s
erie la plus aimable : je me préparais à le féliciter, à la fin de la
pièce
, quand voilà tout à coup mon Lélie qui, en ramass
s à cette question, si remplie de goût, que lui fit Préville après la
pièce
: Qui de nous deux était le comique ? Jeunes ac
eur que la cassolette sent mauvais. Le Dépit amoureux. Cette
pièce
parut à Paris, pour la première fois, au commence
eux fils du Docteur épousent les deux filles de Magnifico. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Molière a, com
ersonne qui se prête à cette fourberie : enfin, même embarras dans la
pièce
française que dans la pièce italienne, et cela pa
fourberie : enfin, même embarras dans la pièce française que dans la
pièce
italienne, et cela parce qu’elles pèchent toutes
-René ; pas même la paille qu’ils veulent rompre. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Il ne répond qu’à une seule scèn
prévu, comme celui de l’original ; on voit, dès le commencement de la
pièce
, que le faux Ascagne, ayant déjà passé plusieurs
, en accordant ce titre à l’extrait informe qu’on nous donne de cette
pièce
. Cependant ma mémoire me sert assez bien pour con
vez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la
pièce
, ne cherchez pas à mettre la manière à la place d
ns. Nous ne parlerons pas des retranchements qu’on faisait dans cette
pièce
, autrefois et avant que tous les théâtres l’eusse
ageant cette erreur, a écrit dans une vie de Molière : « Cette petite
pièce
faite en province, prouve assez que son auteur n’
vain les beaux esprits, jaloux de Molière, se déchaînèrent contre sa
pièce
; en vain Somaize 16 essaya d’en faire la critiqu
récieuses, deux comédies de sa façon ; en vain il finit par mettre la
pièce
de Molière en méchants vers, elle n’en fut pas mo
ublèrent le prix des places17. L’on crut affaiblir le succès de cette
pièce
en répandant qu’elle était imitée des Précieuses
n ouvrage fait avant les Précieuses eût fourni à Molière l’idée de sa
pièce
, ce ne serait pas celui de l’abbé de Pure, ce ser
ofitant des premières représentations des Précieuses pour corriger sa
pièce
; il la fit jouer au théâtre du Marais, sous le t
les prescrites dans les romans, en débutant par le mariage. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce. Le gen
utant par le mariage. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — Plutôt de caractère que d’intrig
iaient mal et devenaient ridicules : que fait Molière, il intitule sa
pièce
Les Précieuses ridicules ; il suppose ses héroïne
; et lorsque Lagrange et Ducroisi n’ont ni le costume du temps où la
pièce
fut faite, ni celui de nos jours. Comment peut-il
l se faire que dans un temps où les costumes sont l’âme de toutes les
pièces
, dans un temps où les plus petits spectacles riva
19. Encore une année durant laquelle Molière ne donna qu’une seule
pièce
en un acte ; elle fut jouée sur le théâtre du Pet
ccupons particulièrement de Molière, contentons-nous d’extraire de la
pièce
italienne le seul acte qu’il ait jugé digne d’êtr
octeur, pour qui Célio a risqué sa vie, lui cède Eleonora. Lisez la
pièce
de Molière 20. Des imitations. Bret a impr
la pièce de Molière 20. Des imitations. Bret a imprimé que la
pièce
italienne n’avait servi à l’ouvrage de Molière qu
on peuvent servir à celui d’un habile architecte. » Après avoir lu la
pièce
de Molière, nous voilà convaincus que notre archi
t-huit vers, dont pas un seul n’est à retrancher. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — La pièce en a deux ; le premier
eul n’est à retrancher. Sentiment sur la pièce. Le titre. — La
pièce
en a deux ; le premier fixe trop notre attention
r l’imagination. De la tradition. Je n’ai jamais vu jouer cette
pièce
; mais si j’étais comédien, je chercherais la tra
ées précédentes, et durant lesquelles il n’avait mis au jour que deux
pièces
d’un seul acte, en donna trois dans le courant de
ols et les Italiens avoient déjà traité le sujet du Prince jaloux. La
pièce
italienne mérite de préférence que nous la mettio
s jours ne sont plus à lui, elle lui pardonne et l’épouse. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Dans la pièce
l’épouse. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Dans la
pièce
italienne, don Rodrigue enlève Delmire à sa famil
a pièce italienne, don Rodrigue enlève Delmire à sa famille ; dans la
pièce
française, dom Garcie, dérobant Elvire à la persé
forcé, et qui ne blesse toutes les convenances. Dans l’une et l’autre
pièce
, Delmire et Elvire menacent également don Rodrigu
tendre aveu, et par la main de son amante : aussi le dénouement de la
pièce
française est-il moins vraisemblable, moins intér
ançaise est-il moins vraisemblable, moins intéressant que celui de la
pièce
italienne. Sentiment sur la pièce. Le genr
oins intéressant que celui de la pièce italienne. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — De caractère, et si fortement pr
la contexture du drame assez fatigantes. Malgré tous ses défauts, la
pièce
, généralement bien écrite22, présentant toujours
dans plusieurs imitations de ce conte qu’il a puisé l’intrigue de sa
pièce
. Resserrons les extraits de ces différents ouvrag
l’amant, et au présent d’une ceinture celui d’un portrait. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Dans la pièce
portrait. Lisez la pièce de Molière. Des imitations. Dans la
pièce
de Térence le but moral est manqué, puisque le je
connaît la pureté des sentiments qu’elle inspire. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — D’intrigue ; quoi qu’en disent l
’en font pas mouvoir les ressorts. Le titre. — Excellent, puisque la
pièce
instruit les maris à s’assurer de la fidélité de
ncor détrompé d’Isabelle24 ? De la tradition. Dans toute cette
pièce
, Molière a pris soin d’indiquer exactement la pan
’on la doit toute à la lettre d’Isabelle, à cette lettre, l’âme de la
pièce
. Il est bien surprenant qu’aucun homme de goût ne
er une fête au roi et à la reine-mère, engagea Molière à composer une
pièce
qui amenât, avec quelque vraisemblance, des diver
re publique, s’il continuait à vouloir usurper la gloire d’autrui. La
pièce
fut jouée à Vaux, le 16 août ; elle plut beaucoup
court, déterminé chasseur : « Molière, un pareil original manque à ta
pièce
» ; et la scène indiquée, ou plutôt ordonnée, fut
jouer. Il y a grande apparence que notre comique a pris l’idée de sa
pièce
, de sa première scène surtout, dans une satire d’
le vieillard, et lui faire manquer l’heure du rendez-vous. Lisez la
pièce
de Molière 28. Des imitations. On peut, en
e amoureuse, désire cependant de les voir cesser. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Clair et simple. L’exposition.
, ne nous peignant d’abord que des choses tout à fait étrangères à la
pièce
, mais servant au moins à remplir le titre jusqu’a
tion commence. Le style. — Encore plus châtié que dans les dernières
pièces
. Les caractères. — Tous variés, et tous les pers
Ne présentant que des fils si déliés qu’ils ne sauraient enlever à la
pièce
le titre de comédie à scènes détachées ; mais pou
pour des Fâcheux les personnages qui remplissent les intermèdes de la
pièce
: mais peut-on jouer la pièce sans intermèdes ? O
es qui remplissent les intermèdes de la pièce : mais peut-on jouer la
pièce
sans intermèdes ? Oui, puisque Molière les retran
rter les Fâcheux, auraient dû arriver plutôt. L’on ne joue plus cette
pièce
, et l’on a tort, très grand tort ; bien entendu q
te année, plus riche que féconde, notre auteur fit paraître une seule
pièce
, mais excellente. Deux divinités bien propres à d
complaisants, tant ils firent d’efforts pour arrêter le succès de la
pièce
nouvelle. M. Devisé, maladroit comme tous les écr
s était de veiller leurs maris pendant leur sommeil, armées de toutes
pièces
comme elle. Quelque temps après, l’époux est forc
plaît à une belle, et cette belle est la femme du docteur. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Molière doit a
Molière, à l’exemple du prince de Straparole, anime l’intrigue de la
pièce
en venant exactement raconter à la Souche, qu’il
; et ce trait, Molière ne le doit qu’à son génie. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — D’intrigue. Le titre. — Pas jus
uste, en ce qu’il détourne tout à fait de la véritable moralité de la
pièce
, à moins que Molière n’ait pensé que ses stances
jouer, et dont il a cru se garantir. Les monologues. — Ceux de cette
pièce
méritent d’être distingués ; ils sont vifs, passi
forcé de quitter la scène en s’écriant, ouf !… ne pouvait terminer la
pièce
plus heureusement32. De la tradition. Les t
ment32. De la tradition. Les trois principaux personnages de la
pièce
sont : Arnolphe, Horace, Agnès. Avant de détermin
ans de plus ou de moins ? et cependant, toutes les fois qu’on joue la
pièce
, je suis poursuivi par ce barbare anachronisme.
me, même diversité, par conséquent, même ridicule que dans les autres
pièces
, même luxe dans la parure de Georgette, à qui Arn
gnès, semble n’avoir voulu que la faire rire. On se permet dans cette
pièce
une infinité de retranchements, et les comédiens
e donner en spectacle pendant plusieurs représentations de cette même
pièce
, haussant les épaules à chaque éclat de rire que
sens et la réputation de Molière démentent cette anecdote. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce. Le tit
ntent cette anecdote. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Il annonce l’ironie qui doit rég
la pièce. Le titre. — Il annonce l’ironie qui doit régner dans la
pièce
. Le genre. — Nouveau pour les Français, non pour
partout la peinture des mœurs du temps : que faut-il de plus dans une
pièce
, d’un acte surtout, pour mériter d’être appelée u
comique, est l’âme de tout l’ouvrage ; un bel esprit y prétend que la
pièce
où se trouve cet hémistiche : … Le petit chat es
ritaient au plus un sourire de pitié ; mais Boursault avance, dans sa
pièce
, que Molière fait circuler une clef de l’École de
à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre suivant. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce. Le tit
e 4 novembre suivant. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Il a le défaut rare de promettre
pièce. Le titre. — Il a le défaut rare de promettre moins que la
pièce
ne tient. Le style, le dialogue. — Encore plus p
t. — Celui de se venger, va-t-on s’écrier ; que répondre ? Relisez la
pièce
, hommes superficiels, et vous verrez que jamais c
. Trissotin, puisqu’il faut le nommer. Un mot sur le protecteur de la
pièce
. Nous venons de voir dans la pièce même, qu’elle
er. Un mot sur le protecteur de la pièce. Nous venons de voir dans la
pièce
même, qu’elle parut d’une manière marquée, sous l
’elle fut indignée que les critiques osassent se déchaîner contre une
pièce
dont elle avait fait l’éloge. Nous serons de ce d
s. Molière se rappelle qu’un jeune poète lui a naguère communiqué une
pièce
intitulée, Théagène et Chariclée, mauvaise, à la
obé quelques tirades à Rotrou, l’aide dans son travail, fait jouer la
pièce
avec grand soin, contribue de tout son pouvoir à
d’être forcé à sacrifier celle-ci à ce qu’on appelle vulgairement des
pièces
de commande ; genre de travail d’autant plus désa
d’épouser bien vite ; il prend bravement le dernier parti. Lisez la
pièce
de Molière. De l’imitation. Dans la pièce
er parti. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Dans la
pièce
française, Sganarelle ne se vante pas d’être brav
toi d’imiter ton père, Tu ne te marieras jamais. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Défectueux, en ce qu’il annonce
peu sûr quand il s’agit de comédie, plusieurs personnes regardent la
pièce
comme une farce presqu’indigne de Molière. Mais n
s de la plupart des hommes en se choisissant une compagne. Lorsque la
pièce
fut jouée à la cour, des magiciens chantants déte
Pressé par les ordres du roi, Molière n’eut le temps de versifier sa
pièce
que jusqu’à la moitié de la première scène du sec
Dédain pour Dédain, comedia famosa d’Agostino Moreto. Extrait de la
pièce
espagnole. Diane n’aime que la chasse, et fa
r épouser celui qui a su vaincre son dédain par le dédain. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Nous n’avons
ière. Des imitations. Nous n’avons pas cité les défauts de la
pièce
espagnole, parce que Molière les a tous évités ;
nombre de remarques nous dispense de nous étendre sur le mérite de la
pièce
et de ses différentes parties ; il est d’ailleurs
sance pour son roi, rendons justice aux motifs qui ont dicté les deux
pièces
, mais sans renoncer au plaisir d’y trouver le gra
et par invoquer les lois contre lui. Molière, contraint de retirer sa
pièce
, n’osa même pas la faire imprimer. Thomas Corneil
des débris de celle du Marais, et de celle du Palais-Royal ; alors la
pièce
attira un concours prodigieux de spectateurs ; le
e personnages et d’incidents ennuyeux qui n’ont aucun rapport avec la
pièce
de Molière. La scène est maintenant en Castille,
après avoir demandé inutilement un prêtre et l’absolution. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce. Essayo
re et l’absolution. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
. Essayons, pour varier notre travail, de juger
Essayons, pour varier notre travail, de juger ici en même temps la
pièce
et les imitations. Le genre. — De caractère ; et
rsonnage, l’autre ce qui doit se passer de plus merveilleux : dans la
pièce
française, le premier ne nous apprend que le nom
orti de la plume de Molière, et avant que Thomas Corneille eût mis la
pièce
en vers41. De la tradition. L’une de mes gr
en vain fit-il une ariette de chaque tirade, en vain sacrifia-t-il la
pièce
à la scène, la scène au vers, et toutes les biens
l’honneur d’accumuler, pour le punir, miracle sur miracle : enfin, la
pièce
, rapetissée à la taille de l’acteur, n’a plus un
jours. Il y a grande apparence que Molière, avant de travailler à sa
pièce
, communiqua son sujet au roi ; sans cela aurait-i
Guenant 44, Dacquin 45. On ignore quel est le cinquième joué dans la
pièce
. Molière l’appelle Fillerin : ce nom, composé de
us trouverons dans l’ouvrage, des choses qui paraissent imitées d’une
pièce
italienne intitulée, Il Medico volante, le Médeci
mion de Térence. Contentons-nous d’indiquer les endroits de ces trois
pièces
qu’on pourra reconnaître dans celle de notre aute
consentir à l’union des amants ; ils lui proposent de représenter une
pièce
comique, il y consent, et signe leur contrat de m
mariage, en croyant ne faire qu’un dénouement de comédie. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce et ses imi
ouement de comédie. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
et ses imitations. Molière doit à la pièce ita
e. Sentiment sur la pièce et ses imitations. Molière doit à la
pièce
italienne l’idée comique de faire tâter le pouls
en encadrés, mérite une place distinguée parmi les meilleures petites
pièces
. Année 1666. Le Misanthrope ; Le Médecin
up de fadeurs et de flatteries exagérées. Occupons-nous d’abord de la
pièce
qui ne mourra jamais. Le Misanthrope. Moli
lui prouva qu’il avait applaudi des sottises, prit de l’humeur, et la
pièce
s’en ressentit ». Ajoutons que le spectateur n’ét
le spectateur n’était pas encore à la hauteur de l’ouvrage. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. La chute jolie
e cela, vous ne devez pas exposer votre réputation, en produisant une
pièce
si ridicule ». Sentiment sur la pièce. Le
éputation, en produisant une pièce si ridicule ». Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — De caractère. Le titre. — Simpl
que Molière, bien loin de ses premiers essais, avait pris dans cette
pièce
le style d’Aristophane ; d’autres, que c’était ce
e des couleurs assez fortes, pour qu’il pût être l’unique objet d’une
pièce
en cinq actes, le met en opposition avec une prud
donnent occasion de développer le sien. Le dénouement. — Celui d’une
pièce
à caractère pour être bon, doit, comme celui d’un
Celui d’une pièce à caractère pour être bon, doit, comme celui d’une
pièce
d’intrigue, être amené et fait par le principal p
e refuse ; le personnage vertueux serait donc puni : dira-t-on que la
pièce
est dénouée par le mariage de Philinte et d’Élian
ménité pour compagne ; et cette moralité, ainsi que les beautés de la
pièce
, ne sont certainement pas à la portée de tout le
un succès éclatant. » De la tradition. Tous les rôles de cette
pièce
offrent, dans leur ensemble et leurs détails, tan
out à fait manqué, mais que je porte un coup mortel à tous ceux de la
pièce
: ma cousine Éliante aura tort de m’excuser ; la
s que fait la malade pour rire la débarrassent de l’arête. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Molière, après
peu trop grossières pour des oreilles délicates ? Voilà, je pense, la
pièce
suffisamment jugée, quand nous aurons ajouté que,
nt trop précipité. Voilà, disent bien des personnes, voilà une de ces
pièces
que Molière lisait à sa servante, et non ses chef
ermain, le 2 décembre, composé par Benserade, et dansé par le roi. La
pièce
est tirée de l’histoire de Timarète et de Sésostr
pièce est tirée de l’histoire de Timarète et de Sésostris. Lisez la
pièce
de Molière. La Pastorale comique. Répéto
Répétons encore une fois, et pour la dernière, que si la plupart des
pièces
commandées à notre auteur n’ont pas contribué à s
vec un filet de voix, contre une gueule comme celle-là ? » Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce. Nous ne
e comme celle-là ? » Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
. Nous ne prodiguerons pas d’éloges à Molière s
Mais sachons gré à l’auteur d’avoir fait, avec des ressorts usés, une
pièce
qui indique un nouveau genre, le genre gracieux.
nsieur, en présence du roi et des reines, le 24 septembre suivant. La
pièce
entière parut ensuite au Rinci, chez M. le Prince
de son ennemi, et les lui baisant, il lui demanda pardon. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Nous avons vu
édiens disent à présent le premier, et font bien. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — La pièce en a présentement deux5
premier, et font bien. Sentiment sur la pièce. Le titre. — La
pièce
en a présentement deux54, Le Tartuffe ou L’Impost
sophe profond, a surtout donné une nouvelle force à la moralité de sa
pièce
, en nous faisant voir ce que l’hypocrisie est par
i connaissait le cœur humain, a-t-il voulu intéresser au succès de sa
pièce
l’amour-propre du souverain qui en avait le plus
omme le mieux instruit et le plus difficile, dans le dénouement d’une
pièce
de caractère ? Que le personnage principal amène
e figurerait-elle pas, sans rien perdre de sa beauté, dans toutes les
pièces
où il y a deux amants ? ne ressemble-t-elle pas s
-il, mais je viens d’entendre débiter pitoyablement quatre vers de ma
pièce
, et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de
était l’auteur d’une comédie en cinq actes ; il me prie d’entendre sa
pièce
, et de lui en dire franchement mon avis. Je l’éco
, je me trouve à côté de lui à une représentation du Tartuffe ; et la
pièce
finie, nous voilà aux prises dans le foyer. Que p
i vainement huit jours après au même théâtre, où l’on donnait la même
pièce
, mais avec un tout autre appareil. Les noms de la
ère représentation du Tartuffe enleva les suffrages ; l’on afficha la
pièce
le lendemain ; l’assemblée était des plus nombreu
s faux dévots, dont il n’était pas, dit-on, l’ennemi, fit défendre la
pièce
. Les acteurs lui opposèrent la permission du roi
Roquette était le Tartuffe, et monsieur De Harlai l’Orgon. Lorsque la
pièce
fut arrêtée par le premier président, le roi étai
que sur parole ; mais on dit tout bas que le prédicateur fut voir la
pièce
, et se joignit aux gens de bien désabusés, qui ne
aître, il joua un rôle de six cent vers dont il était chargé dans une
pièce
nouvelle ; mais il eut ensuite la noble hardiesse
z les Grecs, Plaute le transporta sur le théâtre de Rome, et c’est la
pièce
de ce dernier que notre auteur a imitée ; il lui
ous ne pouvons nous dispenser d’en faire un extrait un peu étendu. La
pièce
française parut sur le théâtre du Palais-Royal, a
ne fut pas contesté. Boileau et madame Dacier préféraient, dit-on, la
pièce
latine ; mais persistons à ne pas juger sur parol
it, lui promet un bonheur infini, et remonte vers l’Olympe. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce et les im
onte vers l’Olympe. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
et les imitations. Le sujet. — Indécent dans
ur la pièce et les imitations. Le sujet. — Indécent dans les deux
pièces
; remercions cependant Molière de nous avoir épar
n fait annoncer par Mercure ce qui doit arriver dans le courant de la
pièce
, et par là en détruit l’intérêt ; nous n’avons pa
fférence de leurs caractères. L’action. — Bien plus animée dans la
pièce
française, grâce aux scènes de Cléanthis et de Me
e français, rempli de finesse et d’économie dramatique. Dans les deux
pièces
Jupiter paraît, au bruit du tonnerre, et déclare
e serait pas égal. » De la tradition. Amphitryon est la seule
pièce
de Molière que les comédiens daignent jouer avec
ns le parterre : « bravissimo ! voilà ce qui s’appelle bien jouer les
pièces
en vers libres ». L’autre Alcmène avait la simpli
aire voir que la grossièreté du mangeur d’ail ! La manière dont cette
pièce
est jouée présentement, en bannit tout le charme
e : c’est donc à tort que plusieurs éditeurs ont placé cette dernière
pièce
avant L’Avare ; et nous avons pour garant de notr
Parce que les rimailleurs du temps avaient persuadé au public qu’une
pièce
en cinq actes devait être rimée pour avoir quelqu
d’une prose naturelle, donnent quelquefois, et suivant le genre d’une
pièce
, autant d’âme, autant de vie, et plus de rapidité
de toutes ses forces Les Plaideurs, dont le succès était contesté. La
pièce
que nous allons analyser est un chef-d’œuvre d’im
t une surtout qui, ayant fourni à notre auteur l’idée primitive de sa
pièce
, doit être examinée de plus près et plus scrupule
, seront cités lorsque nous nous occuperons de l’imitation. Lisez la
pièce
de Molière. De l’imitation. Harpagon cach
rpagon est déjà prévenu contre son intendant. Le cinquième acte de la
pièce
de Plaute n’était point parvenu en entier jusqu’à
ristote, la ceinture de Vulcain. Dans Arlequin dévaliseur de maisons,
pièce
italienne, Scapin persuade à Pantalon que la jeun
s il sort vainqueur et sans bourse délier de ce combat terrible. Même
pièce
, Scapin, sous prétexte de faire voir de près, à l
s grossièretés de style, comme le croit Voltaire. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Précis et bien propre à piquer l
prose que ses vers : par exemple, L’Avare est moins mal écrit que les
pièces
qui sont en vers. Il me paraît, jusque dans sa pr
, sacrifiant moins au goût de son siècle, n’eût pas introduit dans sa
pièce
le roman de cet Anselme, qu’il substitue au Mégad
dre continuellement reprocher la bassesse de sa condition. Lisez la
pièce
de Molière. De l’imitation. Il est clair q
ourni à Molière l’intrigue et les situations les plus piquantes de sa
pièce
; mais je ne crois pas ses larcins également heur
ffensant d’Angélique pour son époux ; par conséquent, la morale de la
pièce
, oui, la morale, il est peu de comédies, je pense
ne précaution de plus, et la leçon serait perdue. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — D’intrigue. Le titre. — La pièc
Sentiment sur la pièce. Le genre. — D’intrigue. Le titre. — La
pièce
en a deux : le second est le véritable, il nous a
de la tradition à suivre ou à éviter dans la représentation de cette
pièce
? Que Molière l’a consignée dans chaque rôle prin
u ciel de ce que je ne suis pas capable de quelque chose de pis », la
pièce
, loin d’être morale, devient d’une immoralité rév
entôt ils eurent assez peu de délicatesse pour lui joindre une petite
pièce
satirique intitulée La Critique du Tartuffe. Les
auteurs dramatiques, alarmés souvent avec raison sur le sort de leurs
pièces
, trouveront-ils vraisemblable que le jour même où
nition est digne de notre auteur, et j’aimerais à la trouver dans ses
pièces
. La Gloire du Val-de-Grâce, poème. Ce fut
istes et de tous les Mécènes ? Monsieur de Pourceaugnac. Cette
pièce
fut jouée à Chambord, le 16 octobre, et à Paris,
ons jusqu’à quel point la comédie de Pourceaugnac en est digne. Cette
pièce
, comme presque toutes celles de Molière, vit d’im
le fait porter chez lui, pour le traiter plus commodément. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. L’Avare nous
; ce que j’ai cité des ouvrages imités le prouve. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — Farce d’intrigue, et tout à fait
es mimes grecques et romaines. Le titre. — Vague comme tous ceux des
pièces
qui portent le nom d’un personnage, à moins qu’il
uations adroitement combinées ; et demandons à Voltaire, si nombre de
pièces
du plus haut genre réunissent plus de qualités dr
la farce de Pourceaugnac ? De la tradition. Il est dans cette
pièce
des rôles bien faciles à jouer, Oronte s’y rappro
dans le courant de cette année. Les Amants magnifiques. Cette
pièce
parut à Saint-Germain-en-Laye, au mois de février
même succès qu’ils avaient eu à la cour douze ans avant, montèrent la
pièce
à grands frais, mais en pure perte. Nous nous gar
nu pour prince d’Aragon, il s’unit à la reine de Castille. Lisez la
pièce
de Molière. De l’imitation. « Le roi, a-t
trouvait digne de lui ! Mais hélas ! il n’était plus le même dans les
pièces
commandées. Sentiment sur la pièce. Le gen
n’était plus le même dans les pièces commandées. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — Les ballets l’indiquent assez, d
ies-ballets dans plus d’un genre ; pour nous même, en débarrassant la
pièce
de ses danses, de ses chants, nous la croyons dan
astrologue, n’étaient guère propres à lui valoir cette réputation de
pièce
héroïque. La moralité. — Son but bien louable, c
t jouée à Chambord, le 14 octobre, et à Paris, le 29 novembre. Jamais
pièce
n’offrit un plus vaste champ à nos réflexions sur
marques, et les appliquera aux circonstances, aux personnages. Aucune
pièce
de Molière ne lui a donné tant de déplaisir ; le
st épuisé. Il se passa cinq à six jours avant que l’on représentât la
pièce
pour la seconde fois, et Molière, tout mortifié,
s nouvelles ; toute la cour était révoltée. Cependant on rejoua cette
pièce
, et le roi eut la bonté de dire à Molière : « je
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente ». Molière reprit haleine, au juge
e, Le Bourgeois gentilhomme est plaisant. » En jugeant cette dernière
pièce
, nous jugerons le mot de Voltaire. Lisez la pièc
ant cette dernière pièce, nous jugerons le mot de Voltaire. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. Tout le monde c
çoit juif, on lui donne des coups de bâton. Je n’ai pu me procurer la
pièce
, parce que, m’a-t-on dit, les Juifs en achetèrent
ent, un ordre qui en défendait la représentation. Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — De caractère, le titre l’annonce
ition. — En action, mais ne nous faisant connaître que le héros de la
pièce
. Les personnages. — Pas un seul qui n’ait un car
gardent pas, et nous ne tenons pas plus à eux qu’ils ne tiennent à la
pièce
. Voilà quelques légères taches ; mais rachetées p
’un genre à mériter que Voltaire ne rangeât pas l’ouvrage au rang des
pièces
seulement plaisantes. De la tradition. Pour
tout cela qui ne soit raisonnable, naturel et utile à la fable de la
pièce
; pourquoi donc tout gâter en faisant dire à Jour
a dit Molière, et nous pouvons sans doute le répéter en parlant d’une
pièce
qu’on met au rang des farces. Les farces qu’enfan
rons Les Fourberies de Scapin. Les Fourberies de Scapin. Cette
pièce
donnée pour la première fois sur le théâtre du Pa
ateur, lui permet de venir tous les jours manger chez elle. Lisez la
pièce
de Molière. Des imitations. La fable du Ph
tiphon. Molière n’a pas évité ce défaut, nous dirons même que dans la
pièce
française les deux jeunes gens tiennent bien moin
e les deux jeunes gens tiennent bien moins l’un à l’autre que dans la
pièce
latine ; les aventures des deux cousins y sont in
la tendresse de Phedria. Remarquons encore que dans l’une et l’antre
pièce
, deux fourbes animent la machine, mais que chez M
nt Lucas avant qu’il puisse se faire reconnaître. Sentiment sur la
pièce
. Une exposition claire, simple : et un dénouem
double attribut. De la tradition. Les deux vieillards de cette
pièce
sont tantôt des pères Cassandre, tantôt des pères
de Psyché qui, malgré les détracteurs, ne fût de ce petit nombre. La
pièce
eut beaucoup de succès, d’abord à la cour dont el
mour et de Psyché 73, de tous les feux qu’ils ressentaient. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur l’ouvrage et sur ses
demande plus particulièrement la poésie lyrique. Corneille. La
pièce
, à l’exception du premier acte et des premières s
e Molière nous joue de la sorte ? Madame, répondit Ménage, j’ai vu la
pièce
; elle est parfaite : on n’y peut trouver à redir
» Nous avons fait la même remarque à l’article du Tartuffe ; mais la
pièce
dont nous nous occupons peut, ainsi que L’Imposte
nduisent pas à l’immortalité, je n’y parviendrai jamais. » Lisez la
pièce
de Molière. De l’imitation. Quantité de per
uer un ouvrage en le disant imité, en totalité ou en partie, de telle
pièce
, de telle scène, sont fort embarrassées pour fair
qui la rendit à Molière, et celui-ci se dépêcha de la mettre dans sa
pièce
. Ce n’est pas une imitation, va-t-on me dire ; si
e et le sang-froid ; aussi, lorsque tous les autres personnages de la
pièce
n’ont servi qu’à donner du mouvement à l’action,
ux encore d’aller au-delà. La comédie des Femmes savantes est une des
pièces
où la plupart des acteurs affectent le plus de me
mois de décembre 1671, sous le titre de Ballet des Ballets. Ces deux
pièces
composaient sept actes qui étaient précédés d’un
e La Comtesse d’Escarbagnas, mais qu’il composa encore le titre de la
pièce
, et du nom de la dame et du nom de la terre. C’es
a troupe y jouer la comédie. Poitevin de Saint-Cristol. Lisez la
pièce
de Molière. Sentiment sur la pièce. Le ti
n de Saint-Cristol. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
pièce
. Le titre. — Le mot d’Escarbagnas, joint à ce
e imitation dont nous avions à parler. Qu’en pense le lecteur ? Cette
pièce
n’aurait-elle pas plus l’air d’avoir été faite en
la tradition. Si les commentateurs disaient toujours vrai, aucune
pièce
ne pourrait nous prouver, mieux que celle-ci, com
sque nous lisons, dans l’Histoire du théâtre français, que lorsque la
pièce
fut représentée la première fois, mademoiselle Ma
ls ne pas sentir que c’est, de tous les personnages subalternes de la
pièce
, le plus piquant, le plus essentiel, surtout le p
Année 1673. Le Malade imaginaire. Le Malade imaginaire, cette
pièce
qu’on intitule comédie-ballet, à cause de ses int
à la gloire de son prince et de son siècle, en consacrant à quelques
pièces
de plus le temps qu’il perdait à faire des madrig
amais recours. On peut, en y regardant de près, surprendre dans cette
pièce
quelques imitations, mais bien légères ; j’aurai
itations, mais bien légères ; j’aurai soin de les indiquer. Lisez la
pièce
de Molière. De l’imitation. Montaigne a di
tte scène, toute inutile qu’elle est, ne sera jamais retranchée de la
pièce
; pourquoi cela ? par une excellente raison : pou
e médecin ne sert-elle pas à la faire ressortir ? Sentiment sur la
pièce
. Le genre. — De caractère ; celui-ci a le mér
urait-il pas mieux fait de dire : Le Malade imaginaire est une de ces
pièces
où, parmi des scènes dignes de la haute comédie,
tienne au principal personnage, aucun qui ne serve à l’intrigue de la
pièce
, aucun qui ne la noue ou ne la dénoue ; et surtou
nfin, que Cléante est délivré de son rival. Le but moral. — Point de
pièce
où Molière se soit montré plus philosophe, où il
iverselle que dangereuse. Chaque acte, chaque scène, chaque mot de sa
pièce
nous l’ont prouvé. Le d énouement. — Nous laiss
t du séné, et amener un divertissement qui, sans être nécessaire à la
pièce
, a du moins l’air d’y tenir, prolonge le plaisir
s articles sur la tradition, vous aviez tâché de prendre le ton de la
pièce
dont vous parliez : d’après cela, Le Malade imagi
cène charmante, dans laquelle, en feignant de raconter le sujet d’une
pièce
, je rappelle avec volupté à mon amante, en présen
ndition que vous commencerez par m’apporter par écrit l’extrait de la
pièce
et du rôle que vous voudrez répéter. Quant à vous
e. Je passe sous silence tous les bruits populaires, pour donner deux
pièces
authentiques. PLACET de LA VEUVE MOLIÈRE. À Mo
vit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son mari. 8. Deux
pièces
qu’il suffit de citer ici, et dont nous parlerons
ommé Neuvillenaire assista aux six premières représentations de cette
pièce
, l’apprit par cœur, la fit imprimer et la dédia à
imprimer et la dédia à Molière. 20. Quelques éditeurs ont cru que la
pièce
avait été faite d’abord en trois actes, et ce n’e
t cela nous suffit. 22. Le lecteur retrouvera quelques vers de cette
pièce
dans le Misanthrope. 23. Pas un vers qui soit in
de Molière, ils promirent au public de consacrer le produit de cette
pièce
à l’honneur à élever à leur ancien camarade, à le
e sans âme, sans probité, un homme à faire horreur, et qu’on gâte une
pièce
dans laquelle il y a du trait, de la verve, un be
omédie du Tartuffe eut été défendue, on représenta devant la cour une
pièce
intitulée Scaramouche hermite, et le roi, en sort
, dans ses questions sur l’Encyclopédie, « que Molière avait écrit sa
pièce
en prose, pour la mettre ensuite en vers, mais qu
s, est la même que celle de Mithridate ». Rien de plus vrai ; mais la
pièce
de Racine ne parut qu’un mois avant la mort de Mo
our par mademoiselle Molière. 74. M. le Texier a lu dernièrement une
pièce
de Molière chez une de nos savantes qui, n’ayant
i la meilleure compagnie de Londres lorsqu’il y fait la lecture d’une
pièce
française, lut, dans son dernier voyage à Paris,
mode… ; comme vous feriez bien ressortir celles dont fourmillent nos
pièces
modernes ? M. le Texier, surpris, repoussa dignem
; mais nous n’avons pas contracté l’engagement de faire un recueil de
pièces
fugitives. 86. Pourquoi ne m’est-il pas permis d
. Il employa ces années à cultiver son talent, et à préparer quelques
pièces
; il en fit alors pour la province, plusieurs en
sieurs en prose qui sont aujourd’hui absolument ignorées. La première
pièce
régulière qu’il composa, fut l’Étourdi ; il repré
673, c’est-à-dire en quinze années de temps, Molière donna toutes ses
pièces
, qui sont au nombre de trente. Il voulut jouer da
r cultivé, ramena souvent par son approbation la cour et la ville aux
pièces
de Molière. Il eut des ennemis cruels, surtout le
lui fit composer la tragédie de Théagène et Cariché, et quoique cette
pièce
fût trop faible pour être jouée, il fit présent a
es ridicules qu’il avait si souvent joués sur le théâtre. La dernière
pièce
qu’il composa fut le Malade imaginaire ; il y ava
tel. Comme dans cette vie de Molière on ne s’est point étendu sur les
pièces
de théâtre de cet illustre comique, on y suppléer
d’un seul coup d’œil, la date de la première représentation de chaque
pièce
, et le jugement qu’on en doit porter120. * 121 L
éâtre du Petit-Bourbon, le 3 décembre 1758122. On remarque dans cette
pièce
de la froideur dans les personnages, des scènes p
en prose, représentée sur le même théâtre, le 18 novembre 1659. Cette
pièce
, quoique mal intriguée, est un des chef-d’œuvre d
eprésentée sur le même théâtre, le 28 mars 1660.126 Tout, dans cette
pièce
, semble annoncer qu’elle est moins faite pour amu
tée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 février 1661. Cette
pièce
imitée de l’Espagnol, n’eut aucun succès. Le fond
s et en vers, représentée sur le même théâtre, le 24 juin 1661. Cette
pièce
simple, claire, est féconde en incidents, qui dév
e même théâtre, le 28 décembre 1662.127 Les ressorts cachés de cette
pièce
, produisent un mouvement brillant. Les caractères
ésentée sur le même théâtre le 9 novembre de la même année.128 Cette
pièce
faite à la hâte, décèle la finesse dans le dévelo
tes et en prose, représentée sur le même théâtre, le 15 février 1665.
Pièce
imitée de l’Espagnol, et qu’on ne peut qualifier
entée à Paris sur le même théâtre, le 6 août de la même année. Petite
pièce
faite pour amuser, et qui a toujours été applaudi
ose, représentée sur le même théâtre, le 9 novembre de la même année.
Pièce
d’un comique plus propre à divertir qu’à instruir
us l’auteur du Misanthrope. Quoique le comique qui caractérise cette
pièce
, soit d’un ordre inférieur, on ne peut s’empêcher
illet de la même année. Malgré l’irrégularité de la conduite de cette
pièce
, elle plaît par un grand nombre de traits, et sur
dition de 1855. 121. Dans l’édition de 1855, cette partie est nommée
Pièces
données au Théâtre par Molière. 122. Il y a une
Molière. 122. Il y a une erreur sur l’année de représentation. Cette
pièce
a été représentée en 1658. 123. Le paragraphe q
té représentée en 1658. 123. Le paragraphe qui suit l’annonce de la
pièce
ne figure pas dans l’édition de 1855. Ceci est de
eci est de même pour chacun des paragraphes qui suivent l’annonce des
pièces
. 124. La première représentation a eu lieu le 14
on voit encore tous les jours avec le plaisir le plus vif. » 133. La
pièce
est représentée pour la première fois sur le théâ
de ses réflexions, qu’il a toujours heureusement mises en œuvre. Ses
Pièces
représentées sur tant de théâtres, traduites en t
assez heureux pour sentir à la lecture, ou à la représentation de ses
Pièces
, toutes les beautés qu’il y a répandues. Mr de Mo
retenir. C’était assez la coutume dans ce temps-là de représenter des
pièces
entre amis. Quelques Bourgeois de Paris formèrent
à Lyon, en 1653, où il donna au Public l’Étourdi, la première de ses
Pièces
, qui eut autant de succès qu’il en pouvait espére
t beaucoup de réputation dans cette Province, par les trois premières
Pièces
de sa façon qu’il fit paraître ; l’Étourdi, le Dé
et à la Reine mère. Ces Comédiens eurent l’honneur de représenter la
Pièce
de Nicomède devant leurs Majestés au mois d’Octob
erait pas pour le sérieux sur celle de l’Hôtel de Bourgogne, après la
Pièce
il s’avança sur le Théâtre, et fit un remerciemen
Majesté voulut bien qu’il lui donnât la première de ces deux petites
Pièces
, qui eut un succès favorable. Le Jeu de ces coméd
autant plus goûté, que depuis quelque temps on ne jouait plus que des
pièces
sérieuses à l’Hôtel de Bourgogne ; Le plaisir des
e grande Ville, le 3e de Novembre 1658. L’Étourdi, la première de ses
Pièces
, qu’il fit paraître dans ce même mois, et le Dépi
er de cet Auteur les bonnes choses qu’il nous a données depuis. Cette
Pièce
fut représentée au simple la première fois ; mais
ause de la foule incroyable qui y avait été le premier jour. Et cette
Pièce
, de même que l’Étourdi, et le Dépit amoureux, quo
de suite. Mr Ménage, qui était à la première représentation de cette
Pièce
, en jugea favorablement. « Elle fut jouée, dit-t-
alimatias, et du style forcé. » Un jour, que l’on représentait cette
Pièce
, un Vieillard s’écria du milieu du Parterre : co
lière commençait à se former, faisaient leur possible pour décrier sa
Pièce
. Quelques personnes savantes et délicates répanda
saient-ils, n’est pas noble ; et puisqu’il a pris presque toute cette
Pièce
chez les Étrangers, il pouvait choisir un sujet q
plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenait pas compte de cette
Pièce
, comme des Précieuses ridicules ; les caractères
plus au Cocu imaginaire. Molière ne fut pas heureux dans la seconde
Pièce
qu’il fit paraître à Paris le 4 Février 1661. Dom
eut point de succès. Molière sentit, comme le Public, le faible de sa
Pièce
. Aussi ne la fit-il pas imprimer ; et on ne l’a a
ntièrement dans l’École des Maris, qu’il donna le 24 Juin 1661. Cette
Pièce
qui est une de ses meilleures, confirma le Public
Molière eut lieu d’être satisfait du Public, qui applaudit fort à sa
Pièce
; c’est aussi une de celles que l’on verrait enco
laient pour le Théâtre comique. La diversité de caractères dont cette
Pièce
est remplie, et la nature que l’on y voyait peint
énoue mal. Toutes les dissertations malignes que l’on faisait sur ses
Pièces
, n’en empêchaient pourtant point le succès ; et l
t toujours de son côté. On lit dans la Préface, qui est à la tête des
Pièces
de Molière, qu’elles n’avaient pas d’égales beaut
. Et quoiqu’il dise dans sa préface des Fâcheux, qu’il ait fait cette
pièce
en quinze jours de temps, j’ai cependant de la pe
lui donna ce sujet, en sortant de la première représentation de cette
Pièce
, qui se donna chez Mr Fouquet. Sa Majesté, voyant
nt autant de beaux esprits qu’elles le pouvaient, pour juger de cette
Pièce
comme elles en jugeaient. ― Mais que trouvez-vou
s en jugeaient. ― Mais que trouvez-vous à redire d’essentiel à cette
Pièce
, disait un Connaisseur à un Courtisan de distinc
crème n’est point un défaut, répondit le bon esprit, pour décrier une
Pièce
comme vous le faites. ― Tarte à la crème, est ex
rte à la crème ! bon Dieu ! Avec du sens commun, peut-on soutenir une
Pièce
où l’on ait mis Tarte à la crème ? Cette expressi
lière, outré à son tour des mauvais jugements que l’on portait sur sa
pièce
, les ramassa, et en fit la Critique de l’École de
en fit la Critique de l’École des Femmes, qu’il donna en 1663. Cette
pièce
fit plaisir au Public : elle était du temps, et i
saient des siens. Mais il s’attache surtout à tourner en ridicule une
pièce
intitulée le Portrait du Peintre, que Mr Boursaul
n était fâché. De manière qu’ayant su qu’ils devaient représenter une
pièce
nouvelle dans deux mois, il se mit en tête d’en a
l se souvint qu’un an auparavant un jeune homme lui avait apporté une
pièce
intitulée, Théagène et Chariclée, qui à la vérité
vait point d’honneur à remplir son ouvrage de celui d’autrui ; que la
pièce
de Rotrou était assez récente pour être encore da
ait, Molière lui aida à changer ce qu’il avait pillé, et à achever la
pièce
, qui fut prête dans le temps, et qui fut d’autant
aussi égayé, aussi juste dans la conversation qu’il l’était dans ses
pièces
, et l’on avait la satisfaction de trouver dans so
i 1664, fit à Molière tout l’honneur qu’il en pouvait attendre. Cette
pièce
le réconcilia pour ainsi dire, avec le Courtisan
vers, sa prose (car il n’avait pas eu le temps de versifier toute sa
pièce
) tout fut trouvé excellent dans son ouvrage. Mais
z le Courtisan. Est-ce le même Auteur, disait-on, qui a fait ces deux
pièces
: cet homme aime à parler au Peuple ; il n’en sor
a même année ; mais bien des Gens se récrièrent contre cette dernière
pièce
, qui n’aurait pas passé si un autre Auteur l’avai
celui-ci. Et Molière eut la prudence de ne point faire imprimer cette
pièce
, dont on fit dans le temps une très mauvaise Crit
Septembre 1665, et qu’il représenta à Paris le 22 du même mois. Cette
pièce
ne relevait pas à la vérité le mérite de son Aute
œur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une
pièce
, que le troisième clavier répétait seul d’un bout
-moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épinette jouait cette
pièce
entière. Quelquefois Raisin l’interrompait, en lu
i disant : Arrêtez-vous, épinette. S’il lui disait de poursuivre la
pièce
, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle
ne Troupe, représentaient tant bien que mal. Ils avaient deux petites
pièces
qu’ils faisaient rouler, Tricassin rival, et l’An
ui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une
pièce
de sa façon intitulée, la Nymphe dodue, qui coura
le ferai toujours accompagner par un homme qui le ramènera dès que la
pièce
sera finie. Et cela de peur que cette femme, et
t la réflexion l’avaient ramené, et il fut voir avec empressement une
pièce
qu’il avait méprisée dans les commencements. Cep
re dans un temps où il est chargé d’un rôle de six cents vers dans la
pièce
que nous devons représenter incessamment devant l
es, et qu’ils auraient leur tour. Ce qui arriva aussi par la première
pièce
que donna Molière. Ce n’est pas là le seul désagr
outenir la porte. Mais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la
pièce
qu’on allait jouer, se présenta sur le Théâtre. ―
médie, sans payer. Quelque temps après le retour de Baron on joua une
pièce
intitulée Dom-Quixote. (Je n’ai pu savoir de quel
ués pour la seconde fois à Villers-Coteretz, avec applaudissement. La
pièce
entière parut la première et la seconde fois au R
représenté une fois que les gens austères se révoltèrent contre cette
pièce
. On représenta au Roi qu’il était de conséquence
uteur. Ceux-là attendaient avec justice un gain considérable de cette
pièce
; et Molière croyait donner par cet Ouvrage une d
i délicats, qu’il s’était imaginé que bien loin qu’on dût attaquer sa
pièce
, on lui saurait gré d’avoir donné de l’horreur po
vice si odieux. Il le dit lui-même dans sa Préface à la tête de cette
pièce
: mais il se trompe, et il devait savoir par sa p
au Roi des bonnes intentions qu’il avait eues en travaillant à cette
pièce
. De sorte que sa Majesté ayant vu par elle-même q
par d’autres voies, elle permit apparemment à Molière de remettre sa
pièce
sur le théâtre. Tous les connaisseurs en jugeaien
Je dis à Mr …e, lorsqu’il empêcha qu’on ne le jouât, que c’était une
pièce
dont la morale était excellente, et qu’il n’y ava
ent, dit-on à Mr le Prince défunt, que l’on n’a rien dit contre cette
pièce
, et que l’on s’est tant récrié contre le Tartuffe
oi il n’eut pas beaucoup de peine, puisque c’était une de ces petites
pièces
, ou approchant, que sa troupe avait représentées
édentes. On n’aimait point tout ce sérieux qui est répandu dans cette
pièce
. D’ailleurs le Marquis était la copie de plusieur
une longue lettre qu’il donna à Ribou pour mettre à la tête de cette
pièce
. Molière qui en fut irrité envoya chercher son Li
ns sa participation, et lui défendit de vendre aucun exemplaire de sa
pièce
où elle fût, et il brûla tout ce qui en restait ;
nes raisons pour souhaiter qu’il ne se fût point avisé de défendre sa
pièce
. À la quatrième représentation du Misanthrope il
aucoup meilleur, et insensiblement on le prit pour une des meilleures
pièces
qui eussent jamais paru. Et le Misanthrope et le
très favorable ; de sorte que l’on ne put lui reprocher que la petite
pièce
eût fait aller la grande. Les Hypocrites avaient
qu’ainsi la date de la première représentation de ces deux dernières
pièces
, que l’on a mise dans les œuvres de Molière, n’es
ordinairement, parce qu’il aurait été souvent obligé de refondre ses
pièces
, s’il avait suivi tous les avis qu’on lui donnait
éfunte lui avait dit de supprimer, lorsqu’il eut l’honneur de lire sa
pièce
à cette Princesse. Elle regardait cet endroit com
le jour qu’après sa mort Le Sicilien fut trouvé une agréable petite
pièce
à la Cour, et à la Ville en 1667. Et l’Amphitryon
y avait dans le monde un Dandin, qui pourrait se reconnaître dans sa
pièce
, et qui était en état par sa famille non seulemen
oyen de me concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui lire ma
pièce
. Au spectacle, où il était assidu, Molière lui d
in ; et il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette
pièce
. ― Molière, disait-il à tout le monde, me lis ce
olière trouva une nombreuse assemblée, et son homme qui présidait. La
pièce
fut trouvée excellente ; et lorsqu’elle fut jouée
s’en fâcher, une partie des Scènes que Molière avait traitées dans sa
pièce
, étant arrivées à cette personne. Ce secret de fa
ue par intérêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette
pièce
. Les Comédiens voulurent absolument qu’il y eût d
èmes loges. On allume les lustres. Et l’on était près de commencer la
pièce
quand il arrive de nouvelles défenses de la repré
sumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette
pièce
, Molière voulait profiter de son absence pour la
s. La permission que Molière disait avoir de sa Majesté pour jouer sa
pièce
n’était point par écrit ; on n’était pas obligé d
nt pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’après cela cette
pièce
fut jouée de suite, et qu’elle a toujours été for
e ceux qui en connaissent le mérite. Un jour qu’on représentait cette
pièce
, Champmêlé, qui n’était point encore alors dans l
ndre un Acteur déclamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma
pièce
; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de
ans l’Hôtel de Bourgogne. Ainsi ce n’est pas toujours le mérite d’une
pièce
qui la fait réussir ; un Acteur que l’on aime à v
t, des pensées piquantes, peuvent entraîner au spectacle, sans que la
pièce
soit bonne. La bonté que le Roi eut de permettre
it par elle-même que l’hypocrisie était vivement combattue dans cette
pièce
, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses senti
la joie, et étaient les premiers à dire que le Tartuffe était de ces
pièces
excellentes qui mettaient la vertu dans son jour.
penti plus d’une fois de l’avoir fait. Quoique Molière donnât à ses
pièces
beaucoup de mérite du côté de la composition, cep
passez à cause de votre bel esprit, pour avoir beaucoup de part à mes
pièces
, je voudrais bien vous voir à l’ouvrage. Je trava
pour me désigner, et c’en serait assez pour amener tout Paris à votre
pièce
: Je sais l’attention que l’on a sur moi. ― Non
ions. Je vous prie, ajouta-t-il, mettez-moi en contraste dans quelque
pièce
; je vous donnerai un mémoire de mes bons endroit
il, je tranche fort avec N… mettez-nous ensemble, cela fera une bonne
pièce
. Quel titre lui donneriez-vous ? ― Mais je ne po
our suivre votre travail. À Dieu, Monsieur de Molière, songez à notre
pièce
, il me tarde qu’elle ne paroisse. La fatuité de
fit un divertissement au goût du Peuple, qui se réjouit fort à cette
pièce
, laquelle fut jouée à Chambord au mois de Septemb
r le donner à du Croisy, qui devait représenter ce personnage dans la
pièce
. Il envoya Baron chez Mr Rohaut pour le prier de
iétude de Molière sur tout ce qui pouvait contribuer au succès de ses
pièces
, causa de la mortification à sa femme à la premiè
tion à sa femme à la première représentation du Tartuffe. Comme cette
pièce
promettait beaucoup, elle voulut y briller par l’
re. Molière alla dans sa loge une demi-heure avant qu’on commençât la
pièce
. ― Comment donc Mademoiselle, dit-il en la voyan
c cet ajustement ! ne savez-vous pas que vous êtes incommodée dans la
pièce
? Et vous voilà éveillée et ornée comme si vous a
e pouvoir faire parade d’un habit, qui lui tenait plus au cœur que la
pièce
. Le Bourgeois Gentilhomme fut joué pour la premi
joué pour la première fois à Chambord au mois d’Octobre 1670. Jamais
pièce
n’a été plus malheureusement reçue que celle-là ;
e Italienne. Il se passa cinq jours avant que l’on représentât cette
pièce
pour la seconde fois ; et pendant ces cinq jours,
ises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. Cependant on joua cette
pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
eut la bonté de dire à Molière. ― Je ne vous ai point parlé de votre
pièce
à la première représentation, parce que j’ai appr
lière, vous n’avez encore rien fait, qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente. Molière reprit haleine au jugeme
tant bien que mal ce que le Roi venait de dire à l’avantage de cette
pièce
. ― Cet homme-là est inimitable, disait le même M
ta le Bourgeois Gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette
pièce
. Chaque Bourgeois y croyait trouver son voisin pe
les Critiques, sans faire attention à ce qu’ils disaient contre cette
pièce
. Il y a des gens de ce temps-ci qui prétendent qu
rs. Bien loin que ce Bourgeois ait servi d’original à Molière pour sa
pièce
; il ne l’a connu ni devant, ni après l’avoir fai
bons Juges, et les gens du goût délicat se récrièrent contre ces deux
pièces
. Mais le Peuple pour qui Molière avait eu intenti
avait eu auparavant au sujet du Bourgeois Gentilhomme, cette première
pièce
serait peut-être tombée. Ce divertissement, disai
le. Le Roi n’avait point parlé à la première représentation de cette
pièce
. Mais à la seconde qui se donna à St. Cloud, Sa M
lle avait dans l’esprit autre chose qui l’avait empêché d’observer sa
pièce
; mais qu’elle était très bonne, et qu’elle lui a
eçu des connaisseurs, et assujettissait les autres. Ainsi il donna sa
pièce
à Paris avec confiance le 11e de Mai 1672. Molièr
et son Protecteur se fâcha, et menaça même Molière d’avoir fait cette
pièce
à une personne qu’il honorait de son estime et de
juge par ce qui leur arriva à l’occasion de B… j R… ayant fait cette
pièce
la promit à Molière, pour la faire jouer sur son
inebleau qu’il était fâché que sa Troupe n’eût pas B… parce que cette
pièce
lui aurait fait honneur, Baron lui répondit qu’il
2, il ne désabusa point le public, que ce qui était de lui dans cette
pièce
ne fût fait ensuite des ordres du Roi ; mais je s
un an et demi auparavant, et ne pouvant pas se résoudre d’achever la
pièce
en aussi peu de temps qu’il en avait, il eut reco
t, il eut recours à Mr de Corneille pour lui aider. On sait que cette
pièce
eut à Paris au mois de Juillet 1672, tout le succ
, le Malade Imaginaire, dont on prétend qu’il était l’original. Cette
Pièce
eut l’applaudissement ordinaire que l’on donnait
lgré les critiques qui s’élevèrent. C’était le sort de ses meilleures
Pièces
d’en avoir, et de n’être goûtées qu’après la réfl
ort, et cacha par un ris forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la
Pièce
fut finie il prit sa robe de chambre, et fut dans
fut dans la loge de Baron, et il lui demanda ce que l’on disait de sa
Pièce
. Mr le Baron lui répondit que ses ouvrages avaien
nts ou irrités avaient répandues quelques années auparavant dans deux
pièces
intitulées : Le Portrait du Peintre, dont j’ai pa
eut-être voulu que j’eusse détaillé davantage le succès de toutes les
pièces
de Molière, que je fusse entré avec plus de soin
vie ? Il m’eût fallu continuellement rebattre la même chose à chaque
pièce
; on s’en fût ennuyé. C’étaient toujours les même
, si un habile homme trouvait quelque endroit qui lui déplût dans une
pièce
, cette troupe d’envieux saisissait ce sentiment,
jugements répondissent au dessein qu’il pouvait avoir, en donnant une
pièce
, ou de plaire à la Cour, ou de s’enrichir par la
re, j’ai cru que je devais me dispenser d’entrer dans l’examen de ses
pièces
qui n’y est point essentiel, chose d’ailleurs qui
jamais vu le jour. Je savais qu’il avait laissé quelques fragments de
pièces
qu’il devait achever : Je savais aussi qu’il en a
elon le goût de ce tems-là, et le sien particulier, à représenter des
Pièces
de théâtre en bourgeoisie, c’est-à-dire gratis, d
, — comme on sait, — les enfants de ses camarades à la lecture de ses
pièces
. Ses souvenirs pouvaient, même à soixante-dix-sep
nier rôle de sa vie, et que l’on a beaucoup mieux jugé du prix de ses
pièces
en son absence que lorsqu’il étoit présent. C’est
esprits à nos yeux rebutés. L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes
pièces
, En habits de marquis, en robes de comtesses,
y a rien de plus propre pour inspirer la coqueterie que ces sortes de
pièces
, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule
dues d’une manière si fine et si cachée dans la plupart de ses autres
pièces
, qu’on ose assurer qu’il est infiniment plus diff
acteur, que rien n’est plus plaisamment imaginé que la plupart de ses
pièces
; qu’il ne s’est pas contenté de posséder simplem
belle poésie25, quoique ses amis même convinssent que dans toutes ses
pièces
le comédien avoit plus de part que le poëte, et q
es des autres productions de ce poëte, n’ont pas reconnu que dans les
pièces
mêmes qu’ils blâmoient sans restriction, il y avo
a jalousie des auteurs médiocres ; on disoit sur quelques-unes de ses
pièces
, que c’étoient des sujets empruntez, ce qui est v
e promptitude qu’il ne laissoit voir. Il donnoit quelquefois pour des
pièces
faites en peu de jours celles qu’il avoit déjà av
atiques espagnols et italiens, comme nous le disons en parlant de ses
pièces
. Claude-Emmanuel Loüillier29, surnommé Chapelle
ens qu’il n’avoit jamais eu en vûë, croyoient se reconnoître dans ses
pièces
, et il avoit toujours des plaintes et des éclairc
s plaisanteries ; mais il s’oublie étrangement lui-même dans d’autres
pièces
; ce n’est plus l’excellent auteur, c’est le sing
dans le genre comique, ont imité d’assez près dans un petit nombre de
pièces
, mais qui peut-être ne se trouvent reunis dans au
gement exquis l’a toujours porté à ne jamais parler lui-même dans ses
pièces
, mais à y faire parler toujours ses personnages s
es, etc.44. Tout le temps que Moliere donnoit à la composition de ses
pièces
, ou à leurs représentations, ne l’empêchoit pas d
mper des parens chargez de leur conduite ».Il n’excepte aucune de ses
pièces
, et ne fait même aucune grâce au Misantrope 50.
je guéris. » Revenu à Paris en 1658, il joua à la Cour ses premières
pièces
, qui furent extrêmement goûtées, et il en produis
A ceux qu’il avoit imitez, S’ils se voyoient ressuscitez 52 . Les
pièces
qui furent trouvées les plus excellentes, sont le
acteur qu’excellent auteur ; et dans la représentation de sa dernière
pièce
, qui fut le Malade imaginaire, il sembloit s’être
le comique. C’est un de ceux qui a le plus fait valoir les premières
pièces
de P. Corneille du temps du cardinal de Richelieu
’Andromaque de Racine73, et qu’il mourut même dans le temps que cette
pièce
commençoit à être goûtée. M. de Saint-Evremond, é
ui dit en parlant d’Andromaque : « Vous avez raison de dire que cette
pièce
est déchûë par la mort de Montfleury : car elle a
ontfleury étoit gros, c’est à quoi Moliere fait allusion dans la même
pièce
. Il joüoit les rois et les rôles emportés ; il la
t les rôles emportés ; il laissa trois enfans : un fils connu par ses
pièces
de théâtre79, et deux filles, dont l’une, appellé
q actes de Montfleury84. On donna la premiere représentation de cette
pièce
sur le théâtre de la rue Mazarine, le 10 novembre
ix fois à l’ordinaire85. Montfleury, qui passe pour l’auteur de cette
pièce
, n’y avoit pas, selon toutes les aparences, la me
acun 660 liv. de l’argent qu’on a retiré au Comédien poëte, pour lad.
pièce
: cela fait 1320 liv. ». Le 29 décembre 167386. M
e Bourgogne100. Nanteuil101 , comédien de la Reine, et auteur de ces
pièces
: Les Brouillards nocturnes 102, 1669 ; Le Comt
l’Hôtel de Bourgogne, dont il s’étoit retiré avant l’année 1674. Ses
pièces
de théâtre sont : Le Festin de Pierre, tragi-com
comédien de l’Hôtel de Bourgogne en 1674116, et poète dramatique. Les
pièces
qu’on connoît de lui sont : L ’ Enfer divertiss
L ’ Enfer divertissant ; La Belle Égyptienne 117 ; Andromaque,
pièce
en machines 118; La Troades 119 . Juvenon de La
cices des armes, etc. Il a joué d’original tous les rôles de rois des
pièces
de Capistron126, hors Tyridate 127 : il avoit sa
s la tragédie de Geta 128. La Thuillerie n’étoit que le prête-nom des
pièces
recueillies dans le volume qui porte son nom 129
édie-ballet, représentée à Versailles au mois de may 1664131. « Cette
pièce
réussit, et la Cour ne traita point avec sévérité
les deux dernieres scènes du quatrième acte qui donnent le titre à la
pièce
. On ne peut mieux exprimer le mouvement d’un cœur
’Eraste et de Lucile. Moliere imita le sujet de cette comedie de deux
pièces
italiennes, l’une intitulée l’lnteresse, de Nicol
tre mois de suite140, et l’on prétend que c’est à l’occasion de cette
pièce
que la troupe de Moliere haussa le prix des place
n’étoient que de dix sols au parterre141. Le Cocu imaginaire. Cette
pièce
fut jouée pour la premiere fois sur le theatre du
4. Le sujet est tiré de l’espagnol145. L’École des Maris. Dans cette
pièce
de caractère et d’intrigue, Moliere avouoit lui-m
bizarre, ce qui n’est point dans Terence. On trouve la fable de cette
pièce
dans la troisième nouvelle du Decameron de Boccac
les de Moliere, et l’on regarde cet ouvrage comme le chef d’œuvre des
pièces
en trois actes. Les Fâcheux. Le roi Louis XIV do
à Moliere le caractère du chasseur impertinent qu’on voit dans cette
pièce
, et comme il n’entendoit point du tout la chasse,
isant, généreux. Il aimoit fort à haranguer ; et, quand il lisoit ses
pièces
aux comediens, il vouloit qu’ils y amenassent leu
mme est lait d’après elle. Elle jouoit tous les grands rôles dans les
pièces
de son mari155, qu’il travailloit exprès pour ses
« M. Corneille nous a fait un grand tort ; nous avions ci-devant des
pièces
de théâtre pour trois écus, que l’on nous faisoit
it, on y étoit accoûtumé, et nous gagnions beaucoup. Présentement les
pièces
de M. Corneille nous coûtent bien de l’argent, et
l’argent, et nous gagnons peu de chose. Il est vrai que ces vieilles
pièces
étoient misérables, mais les comediens étoient ex
nt191, comédien de Mademoiselle et poète, mari de Marote Ozillon. Ses
pièces
de théâtre sont : L’Ecole des cocus, ou la Préca
97, poète comique, fils du comédien du même nom. On compte, parmi ses
pièces
de théâtre, la Dame médecin, jouée à Guenegaud, e
ouée à Guenegaud, en 1678198 ; l’Impromptu 199 ; Les trois petites
pièces
de la Didon lardée. (Voyez le Mercure de janvier
tes. Beaucoup de personnes croyent que Moliere a pris l’idée de cette
pièce
dans un nouvelle espagnole, qu’on trouve dans les
, de laquelle il fut aussi trompé. Après la mort de Moliere201, cette
pièce
fut jouée par les Srs Rosimont, de la Grange, Ver
le, qui avoit un raport éloigné à l’intrigue, ait alors donné à cette
pièce
un sel qu’elle n’a plus. Elle parut à Paris208 so
aités d’une maniéré facetieuse, etc. Après la mort de Moliere, cette
pièce
fut reprise et jouée par les Srs la Grange, du Cr
, bien tournés, et faisoient souvent autant et plus de plaisir que la
pièce
qu’on venoit de jouer. Hauteroche succéda à Flori
mporte-mens du personnage représenté dans les derniers actes de cette
pièce
, et l’autre, plus de délicatesse et de finesse. L
dans George Dandin 228, Chicaneau dans les Plaideurs, etc. Outre les
pièces
de théâtre qui ont paru sous son nom, il est enco
or dans l’emploi de harangueur229, dont il s’acquitta très dignement.
Pièces
d’Hauteroche : L’Amant qui ne flate point, en ve
ers, 1678 ; Crispin musicien, de cinq actes, en vers, 1674231. Cette
pièce
fut jouée d’abord232 par les sieurs Baron, Poisso
medie purement d’intrigue. L’original espagnol est une des meilleures
pièces
de Don Pedro Calderon, qui l’a intitulée la Dama
voit la voix claire, légère, et beaucoup de finesse dans son jeu. Ses
pièces
de théâtre sont : Le Festin de Pierre 248, en ve
Ses pièces de théâtre sont : Le Festin de Pierre 248, en vers. Cette
pièce
parut avant celle de Moliere ; Les Trois Visages
le texte même. 2. On voit qu’il s’agit ici de la distribution de la
pièce
jusqu’au XVIIIe siècle. 3. Cette pension, qui ét
», dit Molière lui-même dans l’Avant-propos ou Avertissement de cette
pièce
. 29. Lhuillier. 30. Parce qu’il était né au pe
iques et littéraires, ou Recherches d’un sçavant, contenant plusieurs
pièces
curieuses et intéressantes : Paris, Nyon fils et
cinq actes, en vers, représentée en 1661. 108. On ne connaît pas de
pièce
de ce nom : ce doit être « l’Amant de sa femme »,
uxième titre est celui du prologue. 111. Il y a erreur de date : la
pièce
fut imprimée en 1661. L’auteur oublie dans cette
rtie, deux comédies de son frère. 114. Claude Deschamps. 115. Cette
pièce
est de Lambert. 116. C’est le seul endroit où Sa
mme comédien. En tout cas, cette date serait erronée, car, toutes les
pièces
de Sallebray étant antérieures à 165o, il est plu
zarini depuis la jonction des troupes. (Voir les préfaces de ces deux
pièces
.) 131. Le mardi 6. 132. Sur le théâtre du Palai
tome VII de l’édition de 1682. 145. On ne connaît pas le titre de la
pièce
originale, mais il est probable qu’elle faisait p
mort, Molière put avoir occasion de faire amener à la lecture de ses
pièces
: Le petit De Brie (Jean-Baptiste) ; La petite De
onnue sous le nom de son second mari, Auzillon. 192. Et. 193. Cette
pièce
est de Chappuzeau. 194. Trois actes en vers, Rou
te dont elle fut une partie. Des éditeurs plus modernes ont séparé la
pièce
de la description, et imprimé celle-ci à la suite
temps, non seulement ne put écrire en vers que le premier acte de sa
pièce
et la moitié de la première scène du second acte,
ombre peut étonner, si, même en mettant à part le peu d’intérêt de la
pièce
, on considère qu’à Paris elle se montra dépouillé
re de la comédie, à Caldéron, son compatriote et son contemporain. La
pièce
de Moreto, intitulée El Desdèn con el desdèn (Déd
ogent jamais les poètes dramatiques delà les Pyrénées, il y a dans la
pièce
espagnole un valet bouffon, dont les détestables
re que Voltaire, lorsqu’il écrivit ces lignes, n’avait conservé de la
pièce
qu’un souvenir peu fidèle. Ces allégories et ces
s cesse. La Princesse d’Élide, quoiqu’elle ne fût que la copie d’une
pièce
espagnole, a probablement servi, en France, de ty
ssé d’augmenter les richesses de notre théâtre. Je veux parler de ces
pièces
qu’on appelle quelquefois génériquement des surpr
, est une véritable copie de La Princesse d’Élide ; toutes ses autres
pièces
semblent en être des réminiscences ; et, en parti
lus intéressant ; enfin, il a resserré en trois actes bien remplis la
pièce
divisée par Molière en cinq actes trop courts et
sé Molière. On n’a fait que suivre jusqu’ici l’édition de 1682, où la
pièce
fut d’abord imprimée dans son intégrité, mais d’o
rdam, 1683. Cette même édition offre quelquefois, dans le reste de la
pièce
, des différences qui ont paru mériter d’être admi
e Séville et le Convié de pierre). Paris avait couru en foule à cette
pièce
où une statue parlait et marchait, et dont le dén
roduction monstrueuse3. Ce premier cours de représentations passé, la
pièce
ne fut pas reprise une seule fois. Après la mort
avaient été représentés aux fêtes de Versailles, en mai 1664 ; et la
pièce
entière l’avait été au Raincy, chez le prince de
ent pas trompés ; ils ne lui surent aucun gré d’avoir retranché de sa
pièce
ce qui semblait intéresser la religion, puisqu’il
Festin de Pierre, tel qu’il avait été représenté la première fois. La
pièce
avait tout à fait disparu de la scène, où elle ét
les feuillets frappés de réprobation ; et il est vraisemblable que la
pièce
fut alors rétablie dans l’état on Molière l’avait
en vers, de Dorimond, pour celui de Molière, donna, la même année, la
pièce
de Molière même, avec les scènes et les passages
n des plus étonnants ouvrages qu’ait enfantés le génie de Molière. La
pièce
de Tirso de Molina joint, au merveilleux le plus
traité le sujet avant Molière, de Villiers et Dorimond, ont imité la
pièce
italienne, ou se sont imités l’un l’autre. Les de
nt imité la pièce italienne, ou se sont imités l’un l’autre. Les deux
pièces
sont d’un style également plat et ridicule : ce n
evanciers, qu’il dût l’affranchir de toutes à la fois. L’action de sa
pièce
, pour la durée, est à peu près resserrée dans les
te en acte ; et Molière a peut-être voulu qu’il en fût ainsi dans une
pièce
qui, renonçant à contenter la raison, devait s’at
à fait disparu ; le commencement, le milieu et la fin sont autant de
pièces
à la suite l’une de l’autre ; enfin, le tout n’es
juste part du blâme et de la louange, le théâtre français n’a pas une
pièce
plus mal construite que Le Festin de Pierre ; il
tre. A la vérité, le comédien Dorimond a donné pour second titre à sa
pièce
celui de L’Athée foudroyé ; mais ce n’est qu’une
que Dorimond n’avait mis que dans son titre, Molière l’a mis dans sa
pièce
, c’est-à-dire que son dom Juan est un athée vérit
du théâtre, n’est pas seulement une copie élégamment versifiée de la
pièce
de Molière : les idées de l’original y sont quelq
dont l’auteur est Marigny, celui qui, pendant la fronde, fit tant de
pièces
satiriques contre Mazarin. Après avoir dit que Mo
Pèdre, ou Pierre, et que c’est ce personnage qui a donné son nom à la
pièce
. L’excuse porte à faux : Festin de Pierre, est un
l’avait priée, disait-on, de lui faire connaître son sentiment sur la
pièce
: Votre figure baisse la tête, et moi, je la sec
ult, et enfin divers faits et anecdotes concernant les auteurs et les
pièces
dont nous rendons compte. Ce volume commence par
. Fouquet, surintendant des finances. Ce ministre avait demandé cette
pièce
à Molière pour orner une fête magnifique qu’il do
dont voici un passage qui servira de supplément à l’article de cette
pièce
* ; il découvre les véritables sentiments de l’aut
ent imprimées à la tête de l’édition que les Elzevier ont faite de la
pièce
; M. Corneille les joint ici à la sienne : nous r
Sur sa comédie, LE MENTEUR. Et bien, ce beau Menteur, cette
pièce
fameuse, Qui étonne le Rhin, et fait rougir la Me
lecteur sur la méthode que nous avons observée dans les articles des
pièces
de théâtres de ce neuvième volume, et que nous su
ienséance. L’auteur anglais a corrigé le seul défaut qui soit dans la
pièce
de Molière ; ce défaut est le manque d’intrigue e
ièce de Molière ; ce défaut est le manque d’intrigue et d’intérêt. La
pièce
anglaise est intéressante, et l’intrigue en est i
e à force ; mais comme il faut que justice se fasse, et que, dans une
pièce
de théâtre, le vice soit puni ou la vertu récompe
ette, et épouse son page. Vous remarquerez qu’on a encore lardé cette
pièce
d’une comtesse de Pimbêche, vieille plaideuse, pa
même des autres imitations prétendues que les Anglais ont faites des
pièces
de notre théâtre, si c’était ici le lieu d’en fai
el il ne nous convient point d’entrer ; et nous ne parlerons d’aucune
pièce
anglaise, que lorsqu’elle sera employée par un au
llé de joindre, à la fin de ce volume, un catalogue chronologique des
pièces
du théâtre français, depuis son origine jusqu’à l
M. de Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royala Cette
pièce
tomba, et ne fut jouée que peu de foisb : « [*]le
Il n’appela pas du jugement du public, il ne fit pas même imprimer sa
pièce
, quoiqu’il y eût des traits qu’il jugea dignes d’
des maris est marquée le 24 juin. Cependant il est certain que cette
pièce
parut au commencement de ce même mois. Loret, dan
omédie, Savoir l’École des Maris, Charme, (à présent) de tout Paris,
Pièce
nouvelle et fort prisée, Que sieur Molière a comp
impression désavantageuse que Dom Garcie avait laissée. Il est peu de
pièces
, surtout en trois actes, aussi simples, aussi cla
le des maris affermit pour jamais la réputation de Molière. C’est une
pièce
de caractère et d’intrigue ; quand il n’aurait fa
nce le bon goût de l’ancienne Rome, que le reproche d’avoir dérobé sa
pièce
. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée
ole des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes de la
pièce
de Térence, qui devrait faire le personnage le pl
ral. Le dénouement de L’École des maris est le meilleur de toutes les
pièces
de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré d
qui excellait en tout le lui a reproché ; celui de Molière dans cette
pièce
est plus châtié que dans les autres. L’auteur fra
médie de L’École des maris ; ensuite il joint au juste éloge de cette
pièce
les remarques suivantes. « [*]La troisième nouve
is encore elle a servi à Lope de Vega Carpio, poète espagnol dans une
pièce
intitulée La Discreta enamorada. Tout le monde sa
riginal, avec tant de finesse et tant d’art que l’on peut tirer de la
pièce
de L’École des maris une poétique toute entière.
lire. Pour éviter les répétitions, car nous avons déjà parlé de cette
pièce
*, il suffira de rappeler en passant le coup de th
point dans un plus long détail des beautés dont Molière a enrichi sa
pièce
; beautés que la nouvelle de Boccace et la comédi
iccoboni, a employé en partie la nouvelle de Boccace, et en partie la
pièce
espagnole de Lope de Vega ; et on pourrait dire q
a ; et on pourrait dire que Molière a emprunté quelque chose de cette
pièce
de Dorimon. Cependant ses plus sévères censeurs n
près avoir dit que Molière a pris quelques-uns de ses sujets dans les
pièces
que la troupe des comédiens italiens représentaie
e : « Les Italiens avaient peut-être représenté cinquante fois telle
pièce
, dont il a tiré quelqu’une de celles dont nous no
aginaire, mais le sujet en est tout à fait bien conduit ; et si cette
pièce
avait eu cinq actes, elle pourrait tenir rang dan
Un ballet entendu des mieuxa… Qui par intervalle succède, Sert à la
pièce
d’intermède, Lequel ballet fut composé, Par Beauc
ussi nécessaire. Muse historique de Loret du 27 août 1661. La
pièce
tant et tant louée, Qui fut dernièrement jouée, A
s Et par commandement exprès, La troupe comique excellente, Qui cette
pièce
représente, Est allée encor de plus beau, La joue
comédie des Fâcheux. « On ne peut douter qu’en voyant représenter la
pièce
italienne, Molière ne se soit rappelé la satire d
la composition de la première scène et pour l’exposition de toute sa
pièce
; mais il imagina un motif, une intrigue ou actio
its le spectateur, avec environ cinquante vers qui sont épars dans la
pièce
? Est-ce ainsi que l’on conduit une intrigue ? Do
ici par quelle raison Molière en a usé de la sorte. « L’intérêt de la
pièce
est celui que font naître les fâcheux : le poète
raison plausible de quitter le théâtre, et il ne pourra pas finir la
pièce
en remerciant, par exemple, le Ciel de ce que per
et son dénouement. Mais l’amour, devenu le principal mobile de cette
pièce
, entraînait de nouvelles difficultés. Une scène d
es fâcheux, et celles-ci à leur tour auraient détourné du motif de la
pièce
l’attention du spectateur. Ce n’est pas tout ; si
tion de la fable, cette disposition eût été vicieuse par rapport à la
pièce
, et l’auteur eût été embarrassé à lui donner un t
ie et les ouvrages de Molière, voici le jugement que l’on porte de la
pièce
des Fâcheux : « Cette espèce de comédie est pres
Paris maintenant se joue, Et certes tout le monde avoue, Qu’entre les
pièces
d’à présent, On ne voit rien de si plaisant. Cell
us en ce moment, Parler allégoriquement, Le sieur Molière, dont cette
pièce
, Est la fille, et non pas la nièce, A quantité d’
ses beaux pas n’en sont pas moins. Enfin pour abréger matière, Cette
pièce
assez singulière, Et d’un air assez jovial, Se f
r la scène ; mais si l’on ne considère que l’art qui règne dans cette
pièce
, on sera forcé de convenir que L’École des femmes
; et par un avantage singulier que le récit a sur l’action dans cette
pièce
, en apprenant le fait, on jouit en même temps de
des femmes, nous croyons devoir rapporter ce que Loret a dit de cette
pièce
. Muse historique du 13 janvier 1663. Le Ro
s femmes, Qui fit rire Leurs Majestés, Jusqu’à s’en tenir les côtés ;
Pièce
aucunement instructive, Et tout à fait récréative
les côtés ; Pièce aucunement instructive, Et tout à fait récréative,
Pièce
, dont Molière est auteur ; Et même principal acte
créative, Pièce, dont Molière est auteur ; Et même principal acteur :
Pièce
qu’en plusieurs lieux on fronde, Mais où pourtant
t elle qui fait le plus de bruit, s’appelle L’École des femmes. Cette
pièce
a cinq actes : tous ceux qui l’ont vue sont demeu
us ignorante que l’Isabelle de L’École des maris. « Le sujet des deux
pièces
n’est point de son invention, il est tiré de dive
ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des femmes. « Cette
pièce
a produit des effets tout nouveaux ; tout le mond
vouer, pour rendre justice à ce que son auteur a de mérite, que cette
pièce
est un monstre qui a de belles parties, et que ja
e que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette
pièce
. « Jamais comédie ne fut si bien représentée, ni
st, comme le précédent, en forme de dialogues. On blâme et on loue la
pièce
de L’École des femmes. Enfin survient Apollon qui
eux qui sauront lire liront. Devant Nous querelle s’est mue, Pour une
pièce
assez connue, Et qui vient d’auteur assez bon, Mo
ien informé de leurs raisons, Tout considéré ; Nous disons, Que cette
pièce
est belle et bonne, Commandons à toute personne,
r en conscience. Et quoique quelqu’un s’en offense, Voulons que cette
pièce
ait cours : Qu’en ce lieu* on vienne toujours, Et
re cabale, dès la première représentation, l’auteur, dis-je, de cette
pièce
, fait conter à un de ses acteurs qu’un de ses voi
u quelque chose, et les vers que M. Despréaux a faits sur la dernière
pièce
de Molière, nous en ont assez appris. » Ces vers
nt aussi mis sur le bureau, Quelque chose de fort nouveau, Savoir une
pièce
comique, Qui s’intitule La Critique ; Sans doute
moins en vue de faire la satire de ses censeurs que l’apologie de sa
pièce
, séduit peut-être par le penchant de la malignité
danse ; Enfin je ne décide rien De ce ballet qui me plaît bien. Cette
pièce
assez singulière, Est un impromptu de Molière ; E
oyal, il supprima les récits et les entrées du ballet, et réduisit sa
pièce
en un acte, en y faisant quelques changements ; l
port éloigné à l’intrigue (du Mariage forcé), ait alors donné à cette
pièce
un sel qu’elle n’a plus. M. Riccoboni, dans ses O
le soin de sa conduite. Sganarelle ne profère pas un seul mot, et la
pièce
finit. C’est là, si je ne suis trompé, connaître
que le froid d’une situation pouvait quelquefois servir à dénouer une
pièce
, autant que le feu et la vivacité d’une action. »
on de La Princesse d’Élide, il est nécessaire de revenir à cette même
pièce
, dont M. Riccoboni a fait une analyse où l’esprit
singulières qu’il en a données ne laissent aucun lieu d’en douter. La
pièce
espagnole d’Agostino Moreto, intitulée El desden
de quelle manière Agostino Moreto, célèbre poète espagnol, dénoue sa
pièce
intitulée El desden con el desden. « Dans la dern
ait le plus flatté du retour de la princesse épouse sa cousine, et la
pièce
finit. « Molière, après avoir lu l’original, trou
l’aveu qu’elle vient de faire, lui demande du temps d’y penser, et la
pièce
finit. « Le goût, la finesse du sentiment naturel
roi lui avait demandée. Mais s’il avait été le maître de donner à sa
pièce
l’étendue ordinaire, je suis persuadé qu’il aurai
ssée dans l’entracte ; l’économie dont Molière s’est servi dans cette
pièce
était doublement nécessaire puisqu’il fallait non
es dans l’original. Molière nous enseigne dans tout le cours de cette
pièce
comment il faut se servir d’une fable étrangère,
er sa pompe, Ses grâces, ses naïvetés, Et ses rares diversités. Cette
pièce
si singulière Est de la façon de Molière, Dont l’
t que l’on tient par excellence, De son temps le Plaute de France. La
pièce
dont je parle ici, Laquelle a fort bien réussi, E
t Raisin le cadet, se mettaient chacun à son clavier, et jouaient une
pièce
ensemble. Ensuite le père prenait une clef, avec
-moi une telle courante ; aussitôt l’obéissante épinette jouait cette
pièce
entière. Quelquefois Raisin l’interrompait, en lu
en lui disan :, arrêtez-vous épinette ; s’il disait de poursuivre la
pièce
, elle la poursuivait ; d’en jouer un autre, elle
g : c’est une petite comédie en trois actes, mais si courts que telle
pièce
du même auteur, quoiqu’elle n’ait qu’un acte, a p
suffisamment attesté ; mais laissons les détails qui regardent cette
pièce
, et parlons de la perfection du dénouement. « Luc
à son rang ; mais je crois qu’il suffit de vous dire que c’était une
pièce
sérieuse, et qu’il en avait le premier rôle, pour
d’autres habits. De sorte que pour ne point rompre aussi le fil de la
pièce
par ces manières d’intermèdes, on s’avisa de les
lles de Molière, le fâcheux chasseur, qu’il introduit dans une de ces
pièces
, est M. de Soyecourt. Ce fut le roi lui-même qui
plaisir de la voir en sa place, à la représentation suivante de cette
pièce
. » L’auteur de la Vie de Molière, avec des jugeme
teur contre Molière. « Nous verrons dans peu, continua Clorante, une
pièce
de lui (Molière) intitulée : La Critique de l’Éco
cole des femmes, où il dit toutes les fautes que l’on reprend dans sa
pièce
, et les excuses en même temps : elle n’est pas de
bien servir de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une
pièce
sur le même sujet, croyant qu’il était seul capab
er d’en rapporter quelques détails, surtout ceux qui ont rapport à la
pièce
qui fait le sujet de cet article, et à l’histoire
vi, et il finit en disant : « Le célèbre Molière a sans doute fait sa
pièce
avec trop de précipitation pour pouvoir profiter
sœur Babet se mettaient chacun à son clavier et jouaient ensemble une
pièce
que le troisième clavier* répétait seul d’un bout
ait formé une troupe, représentaient, tant bien que mal, deux petites
pièces
qu’ils faisaient rouler, Tricassin rival et L’And
oète dans la peinture du caractère singulier, qui donne le titre à la
pièce
. La finesse de l’intrigue, le contraste des perso
ême auteur, essuya un pareil événement, par la seule raison que cette
pièce
était écrite en prose. Molière laissa dissiper ce
XIV, et fut reçu avec de grands applaudissements. Depuis 1664, cette
pièce
avait été arrêtée par la brigue des faux dévots,
de plus noir. Aussi, lorsqu’on l’assura que Le Tartuffe était de ces
pièces
excellentes qui mettaient la vertu dans tout son
abale aurait peut-être enseveli pour longtemps une de nos plus jolies
pièces
de théâtre. La tragédie de Britannicus, qui fait
ouvrages qui auront quelque bonté. Les critiques se sont évanouis. La
pièce
est demeurée, c’est maintenant celle des miennes
aits, que nous ne faisons qu’indiquer ici, se trouve aux articles des
pièces
que nous venons de nommer ; et nous espérons que
certains faits qui ne sont connus que de peu de personnes. Les autres
pièces
qui composent ce volume ne sont pas moins intéres
de Visé (premier auteur du Mercure galant), qui a composé beaucoup de
pièces
pour le théâtre français. Ce que l’on a dit de ce
s encore plus par humeur que par raison ; il n’y a d’intrigue dans la
pièce
que ce qu’il en faut pour faire sortir les caract
ême, toutes grandes qu’elles sont, ne seraient rien sans le style. La
pièce
est d’un bout à l’autre, à peu près dans le style
u près dans le style des satires de Despréaux, et c’est de toutes les
pièces
de Molière la plus fortement écrite. Elle eut à l
s du Misanthrope, peut-être les retrouverait-on dans l’intrigue de la
pièce
, dont les beautés ingénieuses et fines ne sont pa
morceaux inimitables, mais qui n’étant pas toujours nécessaires à la
pièce
, peut-être refroidissent un peu l’action, pendant
olière jouait dans Le Misanthrope ; le duc de Montausier alla voir la
pièce
et dit en sortant qu’il aurait bien voulu ressemb
uand même elle serait poussée trop loin, qu’une critique solide de la
pièce
. Molière, en exposant l’humeur bizarre d’Alceste,
détails et les rapports délicats que l’on a depuis admirés dans cette
pièce
; le comique noble qui y règne ne fut point senti
« Le public, confus d’avoir pris le change, s’indisposa contre la
pièce
. » « [*]On voit assez ordinairement que le juge
u théâtre, il n’aurait pas eu le désagrément de voir plusieurs de ses
pièces
froidement reçues du public. Je ne disconviendrai
, par le froid accueil qu’il fit au Misanthrope, et à quelques autres
pièces
du même auteur, confirma le sentiment des comédie
qu’ils ne connaissaient même pas. Ainsi, lorsqu’ils ont mal jugé des
pièces
de Molière, et qu’ils n’ont pas rendu justice à c
ns, obligés par leur état à suivre le goût du public, comparaient les
pièces
de Molière avec les comédies qu’ils avaient sous
e succès, qui est pour eux un mérite réel, et ils les trouvaient, ces
pièces
de Molière, d’un genre si nouveau, et d’un caract
jalousie contre le mérite de Molière, avait fait représenter quelques
pièces
de sa composition sur le théâtre du Palais-Royal,
un juste éloge sur le choix du sujet et du principal personnage de la
pièce
, M. de Visé passe aux autres personnages, et fait
ce peu de paroles, le caractère qu’il doit soutenir pendant toute la
pièce
. Mais comme il ne pourrait le faire paraître sans
sans doute bon ; j’en vis même, à la première représentation de cette
pièce
, qui se firent jouer pendant qu’on représentait c
leurs maîtresses est une adresse de l’auteur qui prépare la fin de sa
pièce
, comme vous le remarquerez dans la suite. « Il y
pe est soutenu avec la même vigueur qu’il fait paraître en ouvrant la
pièce
. Ces deux personnes parlent quelque temps des sen
ette scène : elle est toute sérieuse, cependant il y en a peu dans la
pièce
qui divertissent davantage. On y voit un portrait
era toute sa vie en se retirant du monde. « On peut assurer que cette
pièce
est une perpétuelle et divertissante instruction
silence des ennemis de Molière. Aucune critique ne parut contre cette
pièce
; au contraire on trouve qu’elle a été louée et a
Une chose de fort grand cours, Et de beauté très singulière, Est une
pièce
de Molière ; Toute la Cour en dit du bien, Après
elo dit à Molière qu’il avait vu représenter en Italie (à Naples) une
pièce
intitulée Le Misanthrope : et que l’on devrait tr
ois semaines, ou tout au plus tard un mois après, on représenta cette
pièce
. Je lui répondis dessus qu’il n’était pas possibl
Je lui répondis dessus qu’il n’était pas possible qu’une aussi belle
pièce
que celle-là, en cinq actes, et dont les vers son
roupe, et partirent pour Lyon en 1653a. « On y représenta L’Étourdi,
pièce
en cinq actes, qui enleva presque tous les specta
héâtre élevé dans la salle des gardes du Vieux Louvre. À la fin de la
pièce
, Molière ayant fait au roi un remerciement, dans
représenté et applaudi ; le succès de cet essai rétablit l’usage des
pièces
en un acte, qui avait cessé à l’Hôtel de Bourgogn
rès qu’elle fut à Sa Majesté, M. Molière continua de donner plusieurs
pièces
de théâtres, tant pour les plaisirs du roi que po
là cette haute réputation qui doit éterniser sa mémoire. « Toutes ses
pièces
n’ont pas d’égales beautés ; mais on peut dire qu
res qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses
pièces
; jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce
ches si légères. « Enfin, en 1673, après avoir réussi dans toutes les
pièces
qu’il a fait représenter, il donna celle du Malad
l’exception de celle que le célèbre La Fontaine lui composa, et d’une
pièce
de vers du père Bouhours, en forme d’épitaphe, on
es les autres sont très peu de choses. Nous allons rapporter les deux
pièces
dont nous venons de parler. [*]Ornement du
ant et généreux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses
pièces
aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leu
es ; c’est plutôt un vice du temps qu’un défaut de l’auteur. Dans les
pièces
qu’il préparait à la hâte, pour les fêtes ordonné
n talent en se prêtant au peu de délicatesse de la multitude dans ses
pièces
, dont les caractères chargés plaisent toujours au
t consultée sur Le Misanthrope et sur Les Femmes savantes. « Ces deux
pièces
, dont le genre même était inconnu à l’Antiquité,
que Molière faisait probablement dans les répétitions ordinaires des
pièces
qu’il donnait au public. Rien de ce qui pouvait r
e et lui dit : Monsieur, vous n’avez pas eu dessein de me donner une
pièce
d’or ? Où la vertu va-t-elle se nicher ? s’écria
Académie, d’un sujet si digne de la remplira. Ordre chronologique des
pièces
de théâtre de M. Molière. L’Étourdi, ou les Cont
en prose, 1666. Mélicerte, pastorale héroïque, en vers, deux actes (
pièce
non finie), représentée à Saint-Germain-en-Laye,
, et la première scène du troisième de Psyché, et le surplus de cette
pièce
est de M. Corneille l’aîné, et les paroles chanta
ix… Alceste passa à la faveur de Sganarelle ; il supprima la dernière
pièce
quand il crut que le mérite de la première avait
un tort au Médecin malgré lui ; on distingua les genres, et la petite
pièce
se voit encore avec plaisir. » « [*] Le Médecin
nt des danses et des récits en musique, mais encore plusieurs petites
pièces
de théâtre, qui furent représentées par la troupe
araître Pyrame et Thysbé, qui ont servi à l’une de nos plus anciennes
pièces
de théâtre1. « IIIe entrée. Thalie, à qui la comé
ntrée. Thalie, à qui la comédie est consacrée, a pour son partage une
pièce
comique, représentée par les Comédiens du roi (la
ux amants est du même tona. Guérin le fils*, qui en 1699 acheva cette
pièce
, y joignit des intermèdes et changea la versifica
italien, et dans un amant français, sont le principal mérite de cette
pièce
, qui était ornée de musique* et de danses. « [*
ui était ornée de musique* et de danses. « [*]C’est la seule petite
pièce
en un acte où il y ait de la grâce et de la galan
acte où il y ait de la grâce et de la galanterie : les autres petites
pièces
, que Molière ne donnait que comme farces, ont d’o
vaient traité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs, c’est une des
pièces
de Plaute qui a eu le plus de succèsa ; on la jou
ent urbanité, autant paraît-il aussi l’emporter dans l’économie de sa
pièce
. Quand il fallait chez les anciens apprendre au s
e Molière réussit pleinement et sans contradiction ; aussi est-ce une
pièce
pour plaire aux plus impies et aux plus grossiers
vait cru devoir faire. Mme Dacier, qui étale toutes les beautés de la
pièce
latine, n’aurait pas réussi à faire pencher la ba
scène et dans le jeu du moi. Il citait même un vers de Rotrou dans sa
pièce
des Sosies qu’il prétendait plus naturel que ces
dépens même de l’honneur d’Alcmène : ainsi, rien n’arrive dans cette
pièce
de dessein formé, et le hasard en produit seul to
t pris pour leur gendre qu’à cause de ses grands biens. « Toute cette
pièce
est traitée de la même sorte que le sieur Molière
e la même sorte que le sieur Molière a de coutume de faire ses autres
pièces
de théâtre, c’est-à-dire qu’il y représente avec
, leurs voix et leurs pas, dans un accord et une cadence qui finit la
pièce
, en laissant tout le monde dans une admiration qu
ages peu sortables, par l’exemple de l’infortune du mari. Aussi cette
pièce
eût-elle des censeurs, et peu de critiques. » «
urs, et peu de critiques. » « [*]On ne connaît, et on ne joue cette
pièce
que sous le nom de George Dandin, et au contraire
conduite et au style, on se souleva un peu contre le sujet même de la
pièce
, on se révolta contre une comédie dans laquelle u
y avait dans le monde un Dandin, qui pourrait se reconnaître dans sa
pièce
, et qui était en état par sa famille, non seuleme
oyen de me concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui lire ma
pièce
. Au spectacle où il était assidu, Molière lui dem
ain, et il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette
pièce
. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce so
olière trouva une nombreuse assemblée, et son homme qui présidait. La
pièce
fut trouvée excellente, et lorsqu’elle fut jouée,
s’en fâcher, une partie des scènes que Molière avait traitées dans sa
pièce
étant arrivées à cette personne. Ce secret de fai
et la fille elle-même n’y paraît point du tout. « Tout le reste de la
pièce
est de Molière, caractères, intrigue, plaisanteri
ssion et de respect qu’il avait si bien annoncé au commencement de la
pièce
. Molière ne s’est point arrêté aux petits égards
semblable ; et s’il est nécessaire que lui-même il le corrige dans sa
pièce
, il doit le premier en être frappé. Pour observer
es deux personnages, la passion principale ne trouverait rien dans la
pièce
qui pût le corriger : car tout ce que les acteurs
sont échappés, je crois cependant pouvoir avec justice proposer cette
pièce
comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux
ait un examen de cette comédie, où il rapporte différents endroits de
pièces
italiennes, dont Molière s’est servi pour compose
on, devient jaloux de son crédit, et ne néglige, jusqu’à la fin de la
pièce
, aucune occasion de le persécuter. On sent p
le en prose, et non en vers ; Mais nonobstant les goûts divers, Cette
pièce
est si théâtrale, Qu’en douceur les vers elle éga
profitèrent de cette défense pour soulever Paris et la Cour contre la
pièce
et contre l’auteur. Molière ne fut pas seulement
se du sujet, ni par la sagesse avec laquelle il est traité, que cette
pièce
mérite des éloges. La première scène est aussi he
sie rendait indispensable. L’éloge de Louis XIV, placé à la fin de la
pièce
, dans la bouche de l’Exempt, ne peut justifier, a
re quelques passages de la préface que Molière mit au-devant de cette
pièce
lorsqu’il la fit imprimer. « Voici une comédie d
érêts de la cause de Dieu ; et Le Tartuffe, dans leur bouche, est une
pièce
qui offense la piété. Elle est d’un bout à l’autr
rs après qu’elle eut été défendue, on représenta, devant la Cour, une
pièce
intitulée : Scaramouche ermite a, et le roi, en s
lait jouer. Les intermèdes se ressentent du ton peu noble de toute la
pièce
. » « [*]On n’écrivit point contre Pourceaugnac,
eaugnac fourmille. ……………………………………………………… Quoi qu’il en soit, voyez la
pièce
, Vous tous citoyens de Lutèce, Vous avouerez, en
de Molière, édition in-12 de 1739, où ces intermèdes sont joints à la
pièce
. a. « [*]Le Misanthrope est à mon sens le ca
oi il n’eut pas beaucoup de peine, puisque c’était une de ces petites
pièces
, ou approchant, que la troupe avait représentée (
citent Le Misanthrope comme l’honneur de leur scène comique. C’est la
pièce
française que nos voisins ont adoptée avec la plu
ainsi, il y a plus d’un mois d’intervalle de la première à la seconde
pièce
; mais il faut observer que M. Riccoboni compte u
du Palais-Royal qui veut quitter Élomire, ou l’obliger à corriger ses
pièces
; Élomire raconte son histoire et commence son ré
5, depuis la page 267 jusques et compris la page 307. Ces différentes
pièces
ne présentent que de fades louanges, ou de mauvai
r. » a. Outre les ouvrages rassemblés dans ses Œuvres, et plusieurs
pièces
qu’il avait composées pour la province, il avait
roupe avait dans ce temps-là un acteur qui seul faisait l’annonce des
pièces
, et qui haranguait le public dans l’occasion ; Mo
tenir la porte ; mais Béjart, qui était habillé en vieillard, pour la
pièce
qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre :
appellent de le lui avoir ouï dire. *. [Note marginale] Depuis cette
pièce
, toutes celles de Molière, jusqu’à sa mort, furen
ous reste que les titres. On a pensé jusqu’ici que dans ces sortes de
pièces
, chaque acteur de la troupe de Molière, en suivan
, à la manière des comédiens italiens ; mais si l’on en juge par deux
pièces
du même genre qui sont parvenues manuscrites jusq
i acquérir le degré de réputation auquel il aspirait. » a. Ces deux
pièces
se trouvent dans le cabinet de quelques curieux ;
et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] La musique de cette
pièce
est de Lully. [*]. [Note marginale] Vie de Moliè
e, avec des jugements sur ses ouvrages. a. « [*]Une des plus belles
pièces
de Plaute est l’Amphitryon. C’est le jugement qu’
Molière a fait une comédie du même titre. C’est une de ses meilleures
pièces
. Il a pris beaucoup de choses de Plaute ; mais il
l leur donne un autre tour : et s’il n’y avait qu’à comparer ces deux
pièces
l’une avec l’autre pour décider la dispute qui s’
édie sous l’année 1669. *. [Note marginale] Voyez l’article de cette
pièce
, tome V, p. 229 de cette Histoire. *. [Note marg
t la réflexion l’avaient ramené, et il fut voir avec empressement une
pièce
qu’il avait méprisée dans les commencements. »
nsieur, en présence du roi et des reines, le 24 septembre suivant. La
pièce
entière fut jouée à Raincy chez M. le Prince le 2
uffe, et on afficha Tartuffe, ou l’Imposteur. Depuis longtemps, cette
pièce
est toujours affichée sous le premier titre. a.
ient commencer, lorsqu’il arriva un ordre portant défense de jouer la
pièce
. » b. Par M. le premier président du parlement
it par elle-même que l’hypocrisie était vivement combattue dans cette
pièce
, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses senti
la joie, et étaient les premiers à dire que Le Tartuffe était de ces
pièces
excellentes qui mettaient la vertu dans son jour.
ourd’hui bien des gens regardent comme une leçon de morale cette même
pièce
qu’on trouvait autrefois si scandaleuse. On peut
a chaire que Molière au théâtre… Presque tous les caractères de cette
pièce
sont originaux ; il n’y en a aucun qui ne soit bo
t bon, et celui du Tartuffe est parfait : on admire la conduite de la
pièce
jusqu’au dénouement ; on sent combien il est forc
nt de Lamoignon, lorsqu’il empêcha qu’on ne la jouât, que c’était une
pièce
dont la morale était excellente, et qu’il n’y ava
sie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite,
pièce
très froide, si elle n’eût été licencieuse, dans
fit un divertissement au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette
pièce
. » 1. [Note marginale] Voyez ci-dessous la lett
s acteurs et des actrices du Marais et du Palais-Royal. À l’égard des
pièces
tragiques et comiques dont nous rendons compte da
intrigue soutenue d’une diction simple et naturelle. Il y a même des
pièces
d’une grande réputation dont l’action et le mouve
simple assemblage d’autant de scènes qu’il en faut pour donner à une
pièce
la durée ordinaire des représentations : c’est un
leury, de Corneille de L’Isle, de Hauteroche, etc. On trouve dans ces
pièces
des intrigues passables et des scènes comiquement
suite ce genre de comique prit encore une nouvelle face. Le fonds des
pièces
n’était en aucune sorte intéressant, mais la fine
qu’ils composèrent. Il faut cependant ajouter que parmi le nombre des
pièces
comiques dont nous venons de parler, il en parut
plus grand prix. » « [*]Louis XIV lui-même donna le sujet de cette
pièce
à Molière. Il voulut qu’on représentât deux princ
en sert avec habileté et avec finesse. La musique est de Lully. Cette
pièce
ne fut jouée qu’à la Cour et ne pouvait guère réu
(qu’elle ne l’avait été aux Amants magnifiques). Elle confondit cette
pièce
avec celles qui n’ont d’autre mérite que de faire
lais-Royal, le 24 juillet suivantb. Avant de rendre compte de cette
pièce
, il nous paraît nécessaire de parler du théâtre o
rent exécutés. Nous en parlerons sous cette même année. Revenons à la
pièce
qui fait le sujet de cet article. « [*]Dans Psyc
par les ordres du roi, qui ne lui donnèrent pas le temps d’écrire sa
pièce
en entier, il eut recours au grand Corneillea, qu
ptement les ordres de Louis XIV. ajoutèrent un nouveau lustre à cette
pièce
, qui sera toujours célèbre par un grand nombre de
igue. Térence ne désavouerait pas l’ouverture simple et adroite de la
pièce
* (nous ferons voir à la fin de cet article que Mo
qui, comme des esclaves dans Plaute et dans Térence, font l’âme de la
pièce
, ne produisent pas un comique aussi élégant que c
es Fourberies de Scapin deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise
pièce
de Cyrano Bergeraca. On prétend que quand on lui
396 de cette Histoire, nous avons dit que la première scène de cette
pièce
est l’original sur lequel Molière avait composé l
mois de décembre 1671, sous le titre de Ballet des Ballets. Ces deux
pièces
composaient sept actes, qui étaient précédés d’un
à Madame, à Saint-Germain-en-Laye, au mois de décembre 1671. Les deux
pièces
, divisées en sept actes, sans qu’on en connaisse
mais pour épargner au lecteur la peine de chercher ce passage dans la
pièce
, nous allons le rapporter ici. Après que M. Tibau
téressant sur le théâtre ; préjugé qui nuisit d’abord au succès de la
pièce
, mais qui ne dura pas. On sentit bientôt avec que
a conçue des talents et de l’esprit de Trissotin, font le nœud de la
pièce
; un sonnet et un madrigal, que ce prétendu bel e
habits pour le faire porter à celui qui faisait ce personnage dans la
pièce
. La scène où Vadius se brouille avec Trissotin, p
e ne lui fit point d’autre réponse que celle-ci : “Madame, j’ai vu la
pièce
, elle est parfaitement belle, on n’y peut rien tr
savantes ; mais avec sa partialité ordinaire contre l’auteur de cette
pièce
, et de grandes louanges pour le poète joué sous l
termes. « [*]Jamais dans une seule année l’on ne vit tant de belles
pièces
de théâtre, et le fameux Molière ne nous a point
ée il y a tantôt quatre ans, de faire représenter au Palais-Royal une
pièce
comique de sa façon, qui fût tout à fait achevée.
lleur sens, ne le venait faire cesser, en faisant le dénouement de la
pièce
. Il y a au troisième acte une querelle entre ce M
u’il fit au public, deux jours avant la première représentation de sa
pièce
: et puis ce prétendu original de cette agréable
lé : La Ménagerie 2, que l’abbé Cotin dédia à Mademoiselle. C’est une
pièce
très piquante et assez ingénieuse, etc. » Nous e
vantes, plusieurs faits sur l’abbé Cotin ; cet auteur tient trop à la
pièce
dont nous rendons compte pour avoir supprimé ce q
eur et de ses regrets. Les médecins ne sont point épargnés dans cette
pièce
, Molière ne s’y borne pas à les plaisanter, il at
ait, s’en aperçut bien dans Le Malade imaginaire, qui est la dernière
pièce
qu’il a mise au jour. Il y a dans cet ouvrage un
hose, mais la dire plus finement. » a. M. Moussinot, amateur de
pièces
de théâtre, nous a prêté beaucoup de ces critique
s à propos de la faire imprimer. Après sa mort, sa veuve vendit cette
pièce
et quelques autres à Thierry, libraire, qui l’imp
es autres à Thierry, libraire, qui l’imprima en 1682, avec les autres
pièces
du même auteur. Les Comédiens-Français firent de
joué pour la première fois à Chambord au mois d’octobre 1670. Jamais
pièce
n’a été plus malheureusement reçue que celle-là ;
ienne. Il se passa cinq ou six jours avant que l’on représentât cette
pièce
pour la seconde fois, et pendant ces cinq jours,
es nouvelles. Toute la Cour était révoltée. « Cependant on joua cette
pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
, eut la bonté de dire à Molière : je ne vous ai point parlé de votre
pièce
à la première représentation, parce que j’ai appr
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente. Molière reprit haleine au jugemen
tant bien que mal, ce que le roi venait de dire à l’avantage de cette
pièce
. Cet homme-là est inimitable, disait le même M. l
ta Le Bourgeois gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette
pièce
; chaque bourgeois y croyait trouver son voisin p
les critiques, sans faire attention à ce qu’ils disaient contre cette
pièce
. » On prétend que Molière a peint le caractère d
e Bourgogne. 1. [Note marginale] Voyez ci-dessous l’article de cette
pièce
. 2. [Note marginale] 25 novembre. a. Il y a tou
ène du second acte, et la première scène du troisième. Le reste de la
pièce
est de Pierre Corneille, qui y a employé une quin
gistre de Molière de l’année 1672 la première représentation de cette
pièce
le 11 novembre de cette même année ; elle eut tre
logue). Le temps pressait, Pierre Corneille se chargea du reste de la
pièce
; il voulut bien s’assujettir au plan d’un autre,
les paroles de la plainte italienne). Psyché n’est pas une excellente
pièce
, et les derniers actes en sont très languissants
ait eu auparavant au sujet du Bourgeois gentilhomme 2, cette première
pièce
serait peut-être tombée. Ce divertissement, disai
le.” Le roi n’avait point parlé à la première représentation de cette
pièce
, mais à la seconde qui se donna à Saint-Cloud, Sa
le avait dans l’esprit autre chose, qui l’avait empêché d’observer la
pièce
, mais qu’elle était très bonne, et qu’elle lui av
eçu des connaisseurs, et assujettissait les autres. Ainsi il donna sa
pièce
à Paris, avec confiance, le 21 mars 1672. » Ce r
s Molière sentit le coup. Mais il l’avait prévenu, en communiquant sa
pièce
avant qu’elle fût jouée, à M. de Montausier lui-m
et de l’abbé Cotin, avec un madrigal du même auteur (l’une et l’autre
pièce
imprimées dans ses Œuvres galantes, tome II, p. 5
termes : « Il attaqua (Molière) encore les mauvais médecins par deux
pièces
fort comiques, dont l’une est Le Médecin malgré l
e imaginaire. On peut dire qu’il se méprit un peu dans cette dernière
pièce
, et qu’il ne se contint pas dans les bornes du po
nsi que nous le prouverons dans l’analyse succincte de chacune de ses
pièces
prises au point de vue de la morale. Molière, en
ans nous appesantir non plus sur les emprunts qu’il a faits, soit aux
pièces
latines, soit aux types italiens, mais en indiqua
Comme le grand Corneille, qui n’arriva au Cid qu’après sept ou huit
pièces
d’essai, Molière, avant l’Etourdi, sa première co
re, avant l’Etourdi, sa première comédie régulière, composa plusieurs
pièces
que sa troupe, dite de l’Illustre Théâtre, joua e
troupe, dite de l’Illustre Théâtre, joua en province avec les autres
pièces
du temps. Loin de croire, ainsi que nous le disio
presque malgré lui, il refusa ses œuvres aux libraires. On cite cinq
pièces
qu’il jugea trop au-dessous de lui pour les voulo
époque, et nous les ayons sous les yeux. L’authenticité de ’ces deux
pièces
paraît certaine. La Jalousie de Barbouillé offre
rencontre dans le Médecin volant est emprunté, du reste, ainsi que la
pièce
tout entière, à Boursault. Il est probable que Mo
ère, à Boursault. Il est probable que Molière, ayant vu réussir cette
pièce
soutenue par quelques situations plaisantes, juge
qui, sous leur trivialité, cachent le germe de son génie. La première
pièce
que nous trouvons inscrite au répertoire de notre
u reste, l’intrigue est pleine d’un vrai comique. Dira-t-on que cette
pièce
offre un tableau de mœurs très relâchées ? Mais l
en se souvenant qu’ils ont été jeunes eux-mêmes, apparaissent dans la
pièce
de l’Etourdi, et ces deux vers d’Anselme à Léandr
e propos et commet une foule d’inadvertances. Ce sujet est tiré d’une
pièce
italienne intitulée l’Inavertito, de Nicolo Barbi
’esclaves. Quinault fit jouer aussi à cette époque l’Amant indiscret,
pièce
puisée aux mêmes sources; mais la comédie de Quin
a liberté de retrancher, de son autorité privée, trois actes de cette
pièce
; on ne la joue plus qu’en deux. La Comédie-Franç
l après un malentendu, sans savoir ce que l’un veut de l’autre. Cette
pièce
est encore un emprunt fait au théâtre italien ; o
plus serré. Les suppressions de la Comédie-Française ont rendu cette
pièce
presque inintelligible, la belle scène du dépit n
qu’on Se permette de pareilles mutilations. Ceux qui n’ont pas lu la
pièce
ne peuvent s’en faire une idée. La fille crue gar
ourgogne. Sa troupe représenta Nicomède et le Docteur amoureux, celte
pièce
regrettée par Boileau. Le roi fut si satisfait de
de coquette ; il n’épargne en même temps ni messieurs du Recueil des
pièces
choisies, ni ses rivaux les comédiens de l’Hôtel
ésentées, sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 18 novembre 1658. Cette
pièce
était le commencement de la bonne comédie, ainsi
e de la critique de l’auteur à l’encontre de messieurs du Recueil des
pièces
choisies, firent naître des ennemis à Molière par
. Un certain Antoine Baudeau se déclara contre lui ; il s’avisa d’une
pièce
intitulée les Véritables précieuses, pour montrer
e la noirceur de Molière ; mais ne jugeant pas, à ce qu’il paraît, sa
pièce
suffisante en un si grand dessein, il crut devoir
gerie dont il est seul capable, le Médecin volant et plusieurs autres
pièces
des mêmes Italiens, qu’il n’imite pas seulement e
re avant Molière, et dont on s’est tant de fois servi après lui ; les
pièces
de Marivaux sont pleines de ces sortes de travest
ne comédie, redescendre aux farces des canevas italiens. Il imita une
pièce
intitulée Arlequin Cornuto per opinione. Sganarel
mai 1660, n’est pas digne de succéder aux Précieuses ridicules. Cette
pièce
semble s’être trompée de date ; elle eût dû venir
en dépit des preuves que sa maîtresse lui donne de sa fidélité. Cette
pièce
est froide malgré les emportements de don Garcie.
emme d’Orgon. L’excellence des moyens de Molière se révèle dans cette
pièce
. Plus de bouffonnerie comme dans le Cocu imaginai
nnaissant qu’elle a un peu trop de penchant à la dissimulation. Cette
pièce
fournit plusieurs exemples de certaines libertés
struire du passé, ils sauraient que l’Ecole des Maris est la première
pièce
que Molière ait cru pouvoir imprimer ; car le man
uver sur le peu de temps qu’on lui accorda pour cette composition, la
pièce
ayant été commandée par le roi à l’occasion des f
’intention que le poète avait de faire imprimer des remarques sur ses
pièces
. Quel malheur que nous ayons été privés de ce cou
nous semble le premier fâcheux. Cette comédie appartient au genre de
pièces
qu’on appelle à tiroir, c’est-à-dire pièces à scè
ie appartient au genre de pièces qu’on appelle à tiroir, c’est-à-dire
pièces
à scènes détachées qu’un nœud léger a réunies. Il
reux ! La force comique de Molière se fait pleinement jour dans cette
pièce
; elle s’y étale largement. La main qui a tracé l
tes les maisons de Paris et que chacun voulait dire son mot sur cette
pièce
. Il s’empressa de réunir dans un même cadre et pr
ne trouve d’autre argument que tarte à la crème, pour prouver que la
pièce
est détestable. Plein de rancune, le duc de La Fe
e si bonnes occasions. L’impromptu de Versailles est une des petites
pièces
les plus curieuses de Molière, en ce qu’elle nous
C’est une plate rapsodie. Nous avons entre les mains cette prétendue
pièce
, dont la scène se passe au Palais, lieu où se ven
e satire de Boileau nous l’apprend. Un marquis vient pour acheter les
pièces
de Molière, qu’il appelle un auteur burlesque; il
batteries sur un côté plus à découvert : dans la préface d’une de ses
pièces
, intitulée l’Ecole des Jaloux, et dédiée avec imp
rs, dit-il en débutant, il s’est trouvé des auteurs qui ont dédié des
pièces
à quelques-uns de vous en particulier, mais je n’
si chacun des membres de l’honorable confrérie à laquelle il dédie sa
pièce
en achète un exemplaire, il est sûr de sa fortune
-Français, car on la joue encore toute licencieuse qu’elle est. Cette
pièce
est écrite et composée avec esprit; on y rencontr
it suivant nous a paru digue de PetitJean. Bernadille, le héros de la
pièce
, causant avec Gusman, son serviteur, fait de lui-
leury, né sur les planches et auteur de comédies, a prêché dans celte
pièce
pour son dieu. Il a fait du théâtre un tableau au
de son modèle, il en a caché les défauts. Montfleury, dans sa propre
pièce
de la Femme Juge et Partie, fournit la preuve que
forcé était primitivement une comédie-ballet ; le roi y dansa. Cette
pièce
en trois actes, réduite à un seul n’a plus assez
d’autres, le pyrrhonien Trouillogan sur la question du mariage. Cette
pièce
fut représentée pour la première fois, au Louvre,
ère eut si peu de temps pour l’exécuter, que le premier acte de cette
pièce
est en vers, tandis que les autres sont en prose
e Navarre. Un auteur satirique du temps, Marigny, en parlant de cette
pièce
dans une relation des fêtes de la cour, s’exprime
vit, pour les fêtes de Versailles, la Princesse d’Elide; en tirant sa
pièce
de Moreto, il ne crut pas devoir oublier le graci
le gracioso, personnage bouffon qui égaie presque toutes les vieilles
pièces
espagnoles, mais il modifia de beaucoup l’importa
ries dont quelques-unes ne manquent pas d’originalité. Aussi, dans la
pièce
espagnole, Pollila, le gracioso accoutumé, veut q
avec autant de bonheur que dans ses autres ouvrages. Voici encore une
pièce
prise de l’espagnol, et que Molière n’eut pas le
il entre dans le caveau funèbre où il est englouti. Don Juan, dans la
pièce
espagnole, demande un confesseur au moment où il
an en hypocrite et en athée, qui meurt dans son endurcissement. Cette
pièce
, représentée le 15 janvier 1665, n’eut un succès
âces de sa musique; Byron l’a rajeuni dans un poème immortel. Dans la
pièce
italienne, le valet de don Juan se nommait Arlequ
posa pour la cour, fut joué le 22 septembre 1665, à Versailles. Cette
pièce
était commandée : faite, apprise et représentée e
de leurs mules et parlent de, leurs affaires particulières. De cette
pièce
est sortie la phrase devenue proverbiale : « Vous
a haute société, il fit le Misanthrope, sa plus belle création. Cette
pièce
résume toute la philosophie de l’auteur; elle rep
roderie leur a caché le fond. L’idée qui se fait jour dans toutes ces
pièces
est celle-ci : Montrer que les plus honnêtes gens
sujet avec beaucoup de sagacité dans ses excellentes notices sur les
pièces
de Molière. N’oublions pas M. Gustave Planche, cr
’œuvre, et qu’on pourrait retrancher, sans faire le moindre tort à la
pièce
, vers charmants du reste. Ce sont les vers que pr
ffublait quelquefois des titres les plus graves. On trouve dans cette
pièce
un tableau de Paris assez plaisant. Arlequin s’es
ersonnages, eurent un intérêt de plus dans la représentation de cette
pièce
. Mlle Molière représentait à ravir cette Célimène
à coup de bâtons n’est-ce pas une chose éminemment plaisante ? Celte
pièce
abonde en détails heureux, en scènes excellentes,
l’Amour peintre est une des jolies petites comédies de Molière. Cette
pièce
fut intercalée dans le Ballet des Muses de Benser
ne que le Théâtre-Français croit devoir supprimer, et qui complète la
pièce
, est de toute nécessité. Il y a des mots charmant
la comédie du Sicilien, et des meilleurs de Molière. C’est dans cette
pièce
que se rencontrent deux soufflets si comiquement
est probable que Molière n’a pas eu le temps d’achever en vers cette
pièce
ordonnée pour les fêtes de la cour, et que pourta
que pourtant il avait commencé à l’écrire de cette façon. C’est cette
pièce
qui a fourni peut-être à Beaumarchais l’idée du B
lé Molière. Au Sicilien qui lui fournissait tous les caractères de sa
pièce
, il a joint une scène du second acte du Malade im
n’a jamais poussé le naturel des caractères plus loin que dans cette
pièce
achevée; tous les portraits sont frappants de vér
, et ses traits parlent seuls. Dans la longue et première scène de la
pièce
, elle dit à peine quelques mots, mais elle n’en i
rmer le sceptre de Louis XIV en quenouille de madame de Maintenon. La
pièce
qui succéda au Tartufe fut l’Amphytrion : étrange
céda au Tartufe fut l’Amphytrion : étrange variété de Molière ! Cette
pièce
fut jouée le 13 janvier 1668. Nous allons toucher
ans les détails, mais dans le sujet, se trouvent observées dans cette
pièce
Amphytrion est le jouet d’une erreur; sa femme n’
n, mais encore plusieurs autres auteurs. C’est peut-être celle de ses
pièces
dans l il a fait entrer le plus d’éléments connus
l’imitation est préférable à la scène originale. Molière, dans cette
pièce
, a creusé jusqu’au fond les faiblesses du cœur hu
y avait de mieux en France ! » L’Avare fut suivi de Georges Dandin,
pièce
jouée pour la première en 1668, à Versailles, dan
remière en 1668, à Versailles, dans une fête donnée par Louis XIV. La
pièce
de George Dandin est une des meilleures leçons qu
pothicaire, armés des instruments de leur profession. Cependant cette
pièce
ainsi que celle des Fourberies de Scapin dont il
éclamait quelquefois. Il indiqua lui-même à Molière le sujet de cette
pièce
. Louis XIV, qui ne dédaignait pas de faire asseoi
t fit emprisonner le fier et fougueux prétendant. Molière, dans cette
pièce
, attaque vivement l’astrologie judiciaire, qui ét
cellents traits de comédies, et la preuve que Molière destinait cette
pièce
aux gens de goût, c’est qu’il a imité beaucoup de
L’admirable bon sens de Molière se mêle à toutes les folies de cette
pièce
, et les domine hautement. Lorsque Scapin cherche
titulé: le Ballet des ballets, on sent que, livrée à elle-même, cette
pièce
n’a plus les dimensions convenables. Quoiqu’elle
e, les Femmes Savantes. Parfaite de conduite et de dénouement, cette
pièce
l’est aussi de versification ; mais, quoique le r
rtinence plus loin. Après le Fagotier et M. de Pourceaugnac, ces deux
pièces
où dans l’une on force un homme à être médecin, e
lus inhérente à l’humanité, l’amour exagéré de la vie, et sa dernière
pièce
fut l’œuvre la plus philosophique de son génie. C
sacré Le Malade imaginaire à l’anniversaire de Molière, lorsque cette
pièce
, rappelle au contraire, sa mort, qui en suivit la
leurèrent comme homme et comme auteur. Le comédien Brécourt, dans une
pièce
intitulée l’Ombre de Molière, ou il met le poète
était dans son particulier ce qu’il paraissait dans la morale de ses
pièces
: honnête, judicieux, humain, franc, généreux. »
dant que les gens d’épée vivent aux dépens des bourgeoises. Ouvrez la
pièce
du Chevalier à la mode, la meilleure de Dancourt,
n des personnages trace du chevalier de Villefontaine, le héros de la
pièce
. « C’est un caractère d’homme tout particulier :
it à l’affut des événements comiques du jour, a peint dans une de ses
pièces
intitulée la Désolation des joueuses, la constern
e la terre. Il n’en est pas de môme dans les comédies de Dancourt. La
pièce
des Bourgeois à la mode, une des plus importantes
ier, continue de développer ces caractères peu scrupuleux. Dans cette
pièce
, on voit deux femmes qui, ne pouvant plus arrache
rt ! L’Eté des Coquettes, le Retour des Officiers, et quelques autres
pièces
de Dancourt peignent un côté des mœurs du siècle
ge, contemporain de notre auteur, s’est chargé de ce portrait dans sa
pièce
de Turcaret, et il l’a fait de main de maître. Ce
é dépeints par Lesage avec une force et une vérité qui ont fait de sa
pièce
un chef-d’œuvre de notre répertoire comique. Turc
otase Laissez faire, si je puis parvenir à mettre sur le théâtre une
pièce
sans être sifflée, on me verra aussi bien étoffé
ifflée ? M. de la Protase J’ai ce malheur-là : je fais les meilleures
pièces
du monde, elles charment tous ceux à qui je les l
omédiens, qu’on les siffle à faux bourdon. Gabrillon Il y a certaines
pièces
comme cela que les représentations gâtent. Si j’é
r qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les
pièces
qu’on jouera dorénavant de moi, et où l’on ne sif
n Malpeste ! voilà un style bien concis. M. de la Protase Toutes mes
pièces
étaient écrites de cette locution-là. Gabrillon
Protase les naturalistes lui ont reconnu. A mesure que la valeur des
pièces
a diminué on s’est étudié à perfectionner le succ
e. Oh ! ce garçon-là copie bien d’après nature. Il a besoin, dans une
pièce
qu’il fait, d’un caractère de nigaud, de fat, d’i
, point du tout; il s’en moque, il s’en divertit. Ce sont les jolies
pièces
le Moulin de Javelle, le Mari retrouvé, les Venda
eurs par la composition du Galant Jardinier, Tune des plus charmantes
pièces
, petit chef-d’œuvre de grâce et de fraîcheur, qui
i ressemble presque aux jolis proverbes de M. Alfred de Musset. Cette
pièce
est fondée sur le déguisement d’un amant en jardi
e (encore ne le joue-t-on pas souvent) ; et pourtant comme ses jolies
pièces
égaieraient, en le variant, le répertoire du Théâ
ncontrer à chaque pas la coquetterie à la place de l’amour. La petite
pièce
du Vert Galant, que nos modernes vaudevillistes o
aux officiers et aux gentilshommes, on trouve en cent endroits de ses
pièces
les preuves de la décadence de la noblesse. L’ari
neuvième siècle. La poésie n’est pas le côté fort de Dancourt, et ses
pièces
en vers, ainsi que ses poèmes lyriques, ne valent
pérance de sa réputation à venir : cependant il n’a vécu que pour les
pièces
qu’il regardait comme des bagatelles. Beaucoup d’
lière ; c’est, comme on l’a pu voir dans les notes, l’imitation d’une
pièce
italienne, intitulée L’Inavvertito et imprimée en
a eu un motif plus sérieux, lorsqu’il a donné, pour second titre à sa
pièce
, celui des Contre-temps. Il n’avait pas manqué de
Les anciens semblent n’avoir attaché aucune importance aux titres de
pièces
. Parmi ceux d’Aristophane et de Plaute, il en est
annoncer un défaut de netteté ou d’unité dans l’idée principale d’une
pièce
, puisqu’il a fallu s’y prendre à deux fois pour l
fluité. Molière doit à l’auteur de L’Inavvertito, avec le sujet de sa
pièce
, la plupart des incidents qui en forment l’intrig
plus vive, plus ingénieuse et plus comique. Il n’a pas pris, dans la
pièce
italienne, une seule phrase, une seule expression
espèce de mérite. On ne peut pas dire que L’Étourdi soit la première
pièce
qui ait annoncé en France les merveilles de la bo
dix années, revendique cet honneur. Mais, comparativement aux autres
pièces
de la même époque, L’Étourdi était un chef-d’œuvr
aux autres, apprennent tout-à-coup le secret de leur existence, et la
pièce
se dénoue par une quadruple reconnaissance. Une t
t, et c’est sans doute un grand défaut ; mais ce qui, dans cette même
pièce
, place Molière fort au-dessus de son modèle et de
’Étourdi, pendant les troubles de la Fronde, et l’on assure que cette
pièce
fut jouée, pour la première fois, en 1654, à Bézi
ème siècle, assez estimé de sa nation1. Le sujet tout entier de cette
pièce
roule sur une supposition d’enfant. Une jeune fil
comédie Le Dépit amoureux, comme si ce sujet d’une seule scène de la
pièce
était celui de la pièce entière. Presque toute la
ux, comme si ce sujet d’une seule scène de la pièce était celui de la
pièce
entière. Presque toute la pièce, en effet, est po
e scène de la pièce était celui de la pièce entière. Presque toute la
pièce
, en effet, est pour nous dans cette scène unique,
vers si connus de Térence, qui eussent pu servir d’épigraphe pour sa
pièce
? In amore hæc omnia insunt vitia : injuriæ, Su
matique, du sujet et de la disposition des scènes. Dans cette seconde
pièce
, le théâtre ne reste jamais absolument vide, si l
acteurs était souvent tronquée, enfin que le texte même de plusieurs
pièces
avaient subi des corrections, et l’on a signalé c
. Nous en dirons de suite quelques mots en ce qui concerne les quatre
pièces
spécialement désignées par la critique comme ayan
rmes d’une critique juste et bienveillante. La plus importante de ces
pièces
, c’est le Tartuffe. Nous l’avons collationnée sur
u’on ne peut attribuer qu’à l’imprimeur, car dans tout le reste de la
pièce
le texte reproduit exactement l’édition originale
ision des épreuves, se soient amusés à changer quelques mots dans les
pièces
de Molière. Passons au Malade imaginaire. Il ne f
s sur des copies rédigées à la hâte pendant les représentations de la
pièce
. L’édition de Daniel Elzevier, 1674, n’est qu’une
fautes d’impression et à l’oubli d’une douzaine de lignes dans cette
pièce
où Boileau ne reconnaissait pas l’auteur du Misan
s. Elles peuvent être l’objet d’une comparaison intéressante avec les
pièces
qui en sont sorties, et justifier le mot de Boile
eoffroi et Després, se sont bornés à l’examen particulier de quelques
pièces
. Leur but était moins de les commenter que d’étud
l’application ; mais ses essais manquent de force ; l’ensemble de la
pièce
lui échappe, et il se noie dans les détails. Enfi
ue rien ne troublât le repos de son âme ! Dans Boniface et le Pédant,
pièce
imprimée en 1633, Boniface, regrettant de s’être
les commentaires une explication de cette boutade ; et comme toute la
pièce
est fondée sur le double nom d’Arnolphe et de La
mier devoir d’un commentateur était de le trouver pour en éclairer sa
pièce
. Dans les Fabliaux du douzième et du treizième si
c’est que de son temps le proverbe qui servait à l’intelligence de la
pièce
en faisait ressortir les intentions comiques. Nos
ur des objets de détail ; mais tout ce qui a rapport à l’ensemble des
pièces
et à l’étude de l’art trouvera sa place dans le c
s’il se peut, dans la confidence de ses lectures ; voir si à côté des
pièces
de Plaute, de Térence, et du théâtre italien et e
cret (c’est toujours un contemporain qui parle) d’ajuster si bien ses
pièces
à la portée de ses acteurs, qu’ils semblent être
Boileau lui-même17 ? Grimarest manque de goût ; ses jugements sur les
pièces
de Molière sont presque toujours sans critique et
s curieuses sur la troupe de Molière. On trouvera à la tête de chaque
pièce
le nom des acteurs qui ont créé les rôles. En réu
de ses réflexions, qu’il a toujours heureusement mises en œuvre. Ses
pièces
, représentées sur tant de théâtres, traduites en
assez heureux pour sentir à la lecture, ou à la représentation de ses
pièces
, toutes les beautés qu’il y a répandues. M. de M
tenir35. C’était assez la coutume dans ce temps-là de représenter des
pièces
entre amis. Quelques bourgeois de Paris formèrent
à Lyon, en 1653, où il donna au public l’Étourdi, la première de ses
pièces
, qui eut autant de succès qu’il en pouvait espére
it beaucoup de réputation dans cette province, par les deux premières
pièces
de sa façon qu’il fit paraître, l’Etourdi et le D
et à la reine mère. Ces comédiens eurent l’honneur de représenter la
pièce
de Nicomède devant Leurs Majestés, au mois d’octo
erait pas pour le sérieux sur celle de l’hôtel de Bourgogne, après la
pièce
il s’avança sur le théâtre, et, après avoir remer
Majesté voulut bien qu’il lui donnât la première de ces deux petites
pièces
, qui eut un succès favorable53. Le jeu de ces co
autant plus goûté, que depuis quelque temps on ne jouait plus que des
pièces
sérieuses à l’hôtel de Bourgogne ; le plaisir des
te grande ville, le 3 de novembre 1658. L’Étourdi, la première de ses
pièces
, qu’il fit paraître dans ce même mois, et le Dépi
er de cet auteur les bonnes choses qu’il nous a données depuis. Cette
pièce
fut représentée au simple la première fois ; mais
de suite. M. Ménage, qui était à la première représentation de cette
pièce
, en jugea favorablement. « Elle fut jouée, dit-il
galimatias et du style forcé. » Un jour que l’on représentait cette
pièce
, un vieillard s’écria du milieu du parterre : Co
lière commençait à se former, faisaient leur possible pour décrier sa
pièce
. Quelques personnes savantes et délicates répanda
ient-elles, n’est pas noble ; et puisqu’il a pris presque toute cette
pièce
chez les étrangers, il pouvait choisir un sujet q
plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenait pas compte de cette
pièce
, comme des Précieuses ridicules ; les caractères
t paraître à Paris Don Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux. Cette
pièce
n’eut point de succès. Aussi Molière ne la fit-il
ntièrement dans l’Ecole des Maris, qu’il donna le 24 juin 1661. Cette
pièce
, qui est une de ses meilleures, confirma le publi
Molière eut lieu d’être satisfait du public, qui applaudit fort à sa
pièce
: c’est aussi une de celles que l’on verrait enco
laient pour le théâtre comique. La diversité de caractères dont cette
pièce
est remplie, et la nature que l’on y voyait peint
énoue mal. Toutes les dissertations malignes que l’on faisait sur ses
pièces
n’en empêchaient pourtant point le succès ; et le
it toujours de son côté. On lit dans la préface qui est à la tête des
pièces
de Molière, qu’elles n’avaient pas d’égales beaut
et quoiqu’il dise, dans sa préface des Fâcheux, qu’il ait fait cette
pièce
en quinze jours, j’ai de la peine à le croire ; c
lui donna ce sujet en sortant de la première représentation de cette
pièce
, qui se donna chez M. Fouquet. Sa Majesté voyant
nt autant de beaux esprits qu’elles le pouvaient, pour juger de cette
pièce
comme elles en jugeaient.Mais que trouvez-vous à
elles en jugeaient.Mais que trouvez-vous à redire d’essentiel à cette
pièce
? disait un connaisseur à un courtisan de distinc
crème n’est point un défaut, répondit le bon esprit, pour décrier une
pièce
comme vous le faites. Tarte à ta crème est exécra
Tarte à la crème, bon Dieu ! avec du sens commun peut-on soutenir une
pièce
où l’on a mis tarte à la crème ? Cette expression
lière, outré à son tour des mauvais jugements que l’on portait sur sa
pièce
, les ramassa, et en fit la Critique de l’Ecole de
en fit la Critique de l’Ecole des Femmes, qu’il donna en 1663. Cette
pièce
fit plaisir au public : elle était du temps, et i
saient des siens. Mais il s’attache surtout à tourner en ridicule une
pièce
intitulée le Portrait du Peintre, que M. Boursaul
n était fâché. De manière qu’ayant su qu’ils devaient représenter une
pièce
nouvelle dans deux mois, il se mit en tête d’en a
l se souvint qu’un an auparavant un jeune homme lui avait apporté une
pièce
intitulée Théagène et Chariclée, qui, à la vérité
vait point d’honneur à remplir son ouvrage de celui d’autrui ; que la
pièce
de Rotrou était assez récente pour être encore da
it, Molière l’aida à changer ce qu’il avait emprunté, et à achever la
pièce
, qui fut prête dans le temps, et qui fut d’autant
aussi égayé, aussi juste dans la conversation qu’il l’était dans ses
pièces
, et l’on avait la satisfaction de trouver dans so
i 1664, fit à Molière tout l’honneur qu’il en pouvait attendre. Cette
pièce
le réconcilia, pour ainsi dire, avec le courtisan
vers, sa prose (car il n’avait pas eu le temps de versifier toute sa
pièce
), tout fut trouvé excellent dans son ouvrage : ma
z le courtisan. Est-ce le même auteur, disait-on, qui a fait ces deux
pièces
? Cet homme aime à parler au peuple, il n’en sort
a même année ; mais bien des gens se récrièrent contre cette dernière
pièce
, qui n’aurait pas passé si un autre auteur l’avai
elui-ci ; et Molière eut la prudence de ne point faire imprimer cette
pièce
, dont on fit dans le temps une très mauvaise crit
septembre 1665, et qu’il représenta à Paris le 22 du même mois. Cette
pièce
ne relevait pas, à la vérité, le mérite de son au
œur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une
pièce
, que le troisième clavier répétait seul d’un bout
z-moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épinette jouait cette
pièce
entière. Quelquefois Raisin l’interrompait, en lu
lui disant : Arrêtez-vous, épinette. S’il lui disait de poursuivre la
pièce
, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle
ne troupe, représentaient tant bien que mal. Ils avaient deux petites
pièces
qu’ils faisaient rouler, Tricassin rival, et l’An
ui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une
pièce
de sa façon, intitulée la Nymphe dodue, qui coura
le ferai toujours accompagner par un homme qui le ramènera dès que la
pièce
sera finie. »Et cela, de peur que cette femme et
et la réflexion l’avait ramené, et il alla voir avec empressement une
pièce
qu’il avait d’abord méprisée. Cependant ces jugem
celui-là, et encore dans un temps où il est chargé d’un rôle dans la
pièce
que nous devons représenter incessamment devant l
s, et qu’ils auraient leur tour ; ce qui arriva aussi par la première
pièce
que donna Molière. Ce n’est pas là le seul désagr
outenir la porte. Mais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la
pièce
qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre. «
payer. Quelque temps après le retour de Baron (en 1670), on joua une
pièce
intitulée Don Quixote (je n’ai pu savoir de quel
és pour la seconde fois à Villers-Cotterêts, avec applaudissement. La
pièce
entière parut la première et la seconde fois au R
eprésenté une fois, que les gens austères se révoltèrent contre cette
pièce
. On représenta au roi qu’il était de conséquence
uteur. Ceux-là attendaient avec justice un gain considérable de cette
pièce
, et Molière croyait donner par cet ouvrage une de
délicats, qu’il s’était imaginé que, bien loin qu’on dût attaquer sa
pièce
, on lui saurait gré d’avoir donné de l’horreur po
vice si odieux. Il le dit lui-même dans sa préface à la tête de cette
pièce
: mais il se trompa, et il devait savoir par sa p
au roi des bonnes intentions qu’il avait eues en travaillant à cette
pièce
. De sorte que Sa Majesté ayant vu par elle-même q
par d’autres voies, elle permit apparemment à Molière de remettre sa
pièce
sur le théâtre. Tous les connaisseurs en jugeaien
es. Je dis à M…, lorsqu’il empêcha qu’on ne le jouât, que c’était une
pièce
dont la morale était excellente, et qu’il n’y ava
le public, sans que personne s’en plaignît.Louis XIV, ayant vu cette
pièce
, dit, en parlant au prince de Condé93 : « Je voud
oi il n’eut pas beaucoup de peine, puisque c’était une de ces petites
pièces
, ou approchant, que sa troupe avait représentées
édentes. On n’aimait point tout ce sérieux qui est répandu dans cette
pièce
. D’ailleurs le marquis était la copie de plusieur
une longue lettre qu’il donna à Ribou pour mettre à la tête de cette
pièce
. Molière, qui en fut irrité, envoya chercher son
ns sa participation, et lui défendit de vendre aucun exemplaire de sa
pièce
où elle fût, et il brûla tout ce qui en restait ;
nes raisons pour souhaiter qu’il ne se fût point avisé de défendre sa
pièce
. A la quatrième représentation du Misanthrope il
aucoup meilleur, et insensiblement on le prit pour une des meilleures
pièces
qui eussent jamais paru96. Et le Misanthrope et l
très favorable ; de sorte que l’on ne put lui reprocher que la petite
pièce
eût fait aller la grande. Les hypocrites avaient
qu’ainsi la date de la première représentation de ces deux dernières
pièces
, que l’on a mise dans les Œuvres de Molière, n’es
ordinairement, parce qu’il aurait été souvent obligé de refondre ses
pièces
, s’il avait suivi tous les avis qu’on lui donnait
eterre, lui avait dit de supprimer lorsqu’il eut l’honneur de lire sa
pièce
à cette princesse. Elle regardait cet endroit com
le jour qu’après sa mort. Le Sicilien fut trouvé une agréable petite
pièce
à la cour et à la ville, en 1667 ; et l’Amphitryo
vait dans le monde un Dandin qui pourrait bien se reconnaître dans sa
pièce
, et qui était en état par sa famille non seulemen
oyen de me concilier l’homme dont vous me parlez : j’irai lui lire ma
pièce
. » Au spectacle, où il était assidu, Molière lui
in ; et il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette
pièce
. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce so
olière trouva une nombreuse assemblée, et son homme qui présidait. La
pièce
fut trouvée excellente ; et lorsqu’elle fut jouée
s’en fâcher, une partie des scènes que Molière avait traitées dans sa
pièce
étant arrivées à cette personne. Ce secret de fai
ue par intérêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette
pièce
. Les comédiens voulurent absolument qu’il y eût d
mes loges. On allume les lustres ; et l’on était près de commencer la
pièce
, quand il arrive de nouvelles défenses de la repr
sumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette
pièce
, Molière voulait profiter de son absence pour la
s. La permission que Molière disait avoir de Sa Majesté pour jouer sa
pièce
n’était point par écrit ; on n’était pas obligé d
nt pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’après cela cette
pièce
fut jouée de suite, et qu’elle a toujours été for
e ceux qui en connaissent le mérite. Un jour qu’on représentait cette
pièce
, Champmêlé, qui n’était point alors dans la troup
ndre un acteur déclamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma
pièce
; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de
ns l’hôtel de Bourgogne. Ainsi, ce n’est pas toujours le mérite d’une
pièce
qui la fait réussir ; un acteur que l’on aime à v
t, des pensées piquantes, peuvent entraîner au spectacle, sans que la
pièce
soit bonne. La bonté que le roi eut de permettre
it par elle-même que l’hypocrisie était vivement combattue dans cette
pièce
, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses senti
la joie, et étaient les premiers à dire que le Tartuffe était de ces
pièces
excellentes qui mettaient la vertu dans son jour.
enti plus d’une fois de l’avoir fait. » Quoique Molière donnât à ses
pièces
beaucoup de mérite du côté de la composition, cep
assez, à cause de votre bel esprit, pour avoir beaucoup de part à mes
pièces
, je voudrais bien vous voir à l’ouvrage : je trav
our me désigner ; et c’en serait assez pour amener tout Paris à votre
pièce
: je sais l’attention que l’on a sur moi. — Non,
ions. Je vous prie, ajouta-t-il, mettez-moi en contraste dans quelque
pièce
; je vous donnerai un mémoire de mes bons endroit
, je tranche fort avec N… ; mettez-nous ensemble, cela fera une bonne
pièce
: quel titre lui donneriez-vous ? — Mais je ne po
pour suivre votre travail. Adieu, monsieur de Molière, songez à notre
pièce
; il me tarde qu’elle ne paraisse. » La fatuité d
fit un divertissement au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette
pièce
, laquelle fut jouée à Chambord au mois de septemb
r le donner à du Croisy, qui devait représenter ce personnage dans la
pièce
. Il envoya Baron chez M. Rohault pour le prier de
iétude de Molière sur tout ce qui pouvait contribuer au succès de ses
pièces
causa de la mortification à sa femme à la premièr
tion à sa femme à la première représentation du Tartuffe. Comme cette
pièce
promettait beaucoup, elle voulut y briller par l’
re. Molière alla dans sa loge une demi-heure avant qu’on commençât la
pièce
.« Comment donc, mademoiselle ! dit-il en la voyan
c cet ajustement ? ne savez-vous pas que vous êtes incommodée dans la
pièce
? et vous voilà éveillée et ornée comme si vous a
ne pouvoir faire parade d’un habit qui lui tenait plus au cœur que la
pièce
. Le Bourgeois gentilhomme fut joué pour la premi
joué pour la première fois à Chambord, au mois d’octobre 1670. Jamais
pièce
n’a été plus malheureusement reçue que celle-là ;
italienne. » Il se passa cinq jours avant que l’on représentât cette
pièce
pour la seconde fois : et pendant ces cinq jours,
ises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette
pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
eut la bonté de dire à Molière : « Je ne vous ai point parlé de votre
pièce
à la première représentation, parce que j’ai appr
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente. » Molière reprit haleine au jugem
tant bien que mal, ce que le roi venait de dire à l’avantage de cette
pièce
. « Cet homme-là est inimitable, disait le même M.
ta le Bourgeois gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette
pièce
. Chaque bourgeois y croyait trouver son voisin pe
les critiques sans faire attention à ce qu’ils disaient contre cette
pièce
. Il y a des gens de ce temps-ci qui prétendent qu
rs. Bien loin que ce bourgeois ait servi d’original à Molière pour sa
pièce
, il ne l’a connu ni devant ni après l’avoir faite
bons juges et les gens du goût délicat se récrièrent contre ces deux
pièces
; mais le peuple, pour qui Molière avait eu inten
avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gentilhomme, cette première
pièce
serait peut-être tombée. Ce divertissement, disai
e. » Le roi n’avait point parlé à la première représentation de cette
pièce
; mais à la seconde, qui se donna à Saint-Cloud,
le avait dans l’esprit autre chose qui l’avait empêchée d’observer sa
pièce
; mais qu’elle était très bonne, et qu’elle lui a
eçu des connaisseurs, et assujettissait les autres. Ainsi il donna sa
pièce
à Paris avec confiance le 11 de mai 1672115. Moli
de fut honteux, et son protecteur se fâcha que Molière eût fait cette
pièce
à une personne qu’il honorait de son estime et de
ce qui leur arriva à l’occasion d’Alexandre. Racine ayant fait cette
pièce
, la promit à Molière, pour la faire jouer sur son
qu’il était fâché que sa troupe n’eût pas Alexandre, parce que cette
pièce
lui aurait fait honneur, Baron lui répondit qu’il
2, il ne désabusa point le public que ce qui était de lui, dans cette
pièce
, ne fût fait ensuite des ordres du roi ; mais je
n an et demi auparavant ; et, ne pouvant pas se résoudre d’achever la
pièce
en aussi peu de temps qu’il en avait, il eut reco
il eut recours à M. de Corneille pour lui aider122. On sait que cette
pièce
eut à Paris, au mois de juillet 1672, tout le suc
, le Malade imaginaire, dont on prétend qu’il était l’original. Cette
pièce
eut l’applaudissement ordinaire que l’on donnait
lgré les critiques qui s’élevèrent. C’était le sort de ses meilleures
pièces
d’en avoir, et de n’être goûtées qu’après la réfl
rt, et cacha par un ris forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la
pièce
fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans
et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa
pièce
. M. Baron lui répondit que ses ouvrages avaient t
nts ou irrités avaient répandues quelques années auparavant dans deux
pièces
intitulées le Portrait du Peintre, dont j’ai parl
eut-être voulu que j’eusse détaillé davantage le succès de toutes les
pièces
de Molière, que je fusse entré avec plus de soin
vie ? Il m’eût fallu continuellement rebattre la même chose à chaque
pièce
; on s’en fut ennuyé. C’étaient toujours les même
, si un habile homme trouvait quelque endroit qui lui déplût dans une
pièce
, cette troupe d’envieux saisissait ce sentiment,
jugements répondissent au dessein qu’il pouvait avoir, en donnant une
pièce
, ou de plaire à la cour, ou de s’enrichir par la
re, j’ai cru que je devais me dispenser d’entrer dans l’examen de ses
pièces
, qui n’y est point essentiel ; chose d’ailleurs q
jamais vu le jour. Je savais qu’il avait laissé quelques fragments de
pièces
qu’il devait achever. Je savais aussi qu’il en av
ant. Malgré les défauts qu’on peut signaler dans quelques-unes de ses
pièces
, c’est de tous nos auteurs comiques celui qui a l
’un faible talent pour le genre dramatique. Voici le catalogue de ses
pièces
de théâtre : La feinte Mort de Jodelet, comédie
’il joua supérieurement. On dit que Molière, en faisant répéter cette
pièce
, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et p
page 410.) Loret, dans sa Muse historique du 31 mai 1659, parle d’une
pièce
jouée à l’impromptu par deux acteurs français et
cteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les
pièces
de Molière ; et comme il était entré dans le sens
une autre actrice. Molière représenta respectueusement au roi que, la
pièce
devant être jouée dans peu de jours, il était imp
Molière avait fait pour elle, et le joua si excellemment, qu’après la
pièce
, le roi dit à Molière : « Je reçois votre actrice
hesse du Maine donna à Sceaux ; cette actrice y joua dans différentes
pièces
qui y furent représentées. Mademoiselle Beauval m
Urlis, elles mirent l’épée à la main, et se battirent après la petite
pièce
. Sauvai fut témoin de ce duel, et il en parle dan
selle du Parc par le surnom de marquise, en lui faisant adresser deux
pièces
de vers recueillies dans les œuvres de Pierre et
vient de représenter à l’Odéon, en l’attribuant à Molière, une petite
pièce
qui porte le titre de Docteur amoureux. C’est un
r amoureux. C’est un pastiche fort habile ; mais, malheureusement, la
pièce
n’est pas de Molière. 3. Voyez sa lettre à Bross
leur dit qu’on sortait toujours triste de la représentation de leurs
pièces
, et qu’il leur ordonnait de s’associer ces trois
e. Elle dut le frapper, car il est à remarquer que dans aucune de ses
pièces
il n’a introduit de rôle de magistrat. 26. Pier
à Molière deux scènes des Fourberies de Scapin. Cyrano composa cette
pièce
étant encore au collège, pour se venger d’un de s
Église, par le prince de Conti ; Paris, 1667, in-8°. Il y attaque les
pièces
de Molière. On y lit, page 24 : Il n’y a rien de
minent le 4 janvier 1665. On y trouve le titre de différentes petites
pièces
dont il est possible que Molière soit l’auteur. 1
ici par le titre d’ homme de cour , et qui ne pouvait soutenir une
pièce
où l’on avait mis tarte à la crème. Ce mot était
e lui : « Il paraît véritablement ce qu’il représente dans toutes les
pièces
qu’il joue ; tous les auditeurs souhaiteraient de
ésenter Néron et de lui vouloir du mal, ce qui nuisit au succès de la
pièce
. Racine, s’étant aperçu de ce singulier effet du
effet du mérite de Floridor, confia le rôle à un autre acteur, et la
pièce
s’en trouva mieux. (Boléana, page 106.) 60. Bea
notre siècle qu’il a trouvé un noble défenseur, M. Beffara, qui, les
pièces
du procès à la main, est venu porter la lumière d
tint le détourna du genre tragique. C’est sans doute le plan de cette
pièce
que Molière donna à Racine. (B.) 64. Rotrou n’a
.) 64. Rotrou n’a point fait de Thébaïde ; il est auteur d’Antigone,
pièce
à laquelle Racine fit en effet quelques emprunts.
é par le peu de temps que lui avait donné Molière pour composer cette
pièce
, il y avait fait entrer, sans presque aucun chang
our éprouver le goût de cette servante, lui lut quelques scènes d’une
pièce
de Brécourt. Laforest ne prit point le change, et
désertes ; mais Boileau s’y montrait fort assidu, et soutenait que la
pièce
était excellente. Racine, irrité contre Molière (
, en disant : « Monsieur, vous n’avez pas eu dessein de me donner une
pièce
d’or. Où la vertu va-t-elle se nicher ? s’écria M
us les vieux bouquins où il a pris ce qu’il y a de plus beau dans ses
pièces
. On pourrait ensuite faire paraître tous les gens
l’Histoire de la troupe de Molière, à la suite de la Vie. 85. Cette
pièce
ancienne, mais raccommodée par Madeleine Béjart,
. Il est probable que Madeleine Béjart avait retouché une de ces deux
pièces
. 86. Auteuil était alors le rendez-vous de tous
t le portrait avec des couleurs si vives et si naturelles, que, si sa
pièce
n’eut pas été faite, nous disait-il, il ne l’aura
entations consécutives dont il fit seul tous les frais, aucune petite
pièce
, ni ancienne, ni nouvelle, n’ayant été donnée à l
Misanthrope ait été soutenu par le Médecin malgré lui, cette dernière
pièce
, jouée six jours après qu’on eut cessé de jouer l
fut onze fois de suite avec d’autres ouvrages ; après quoi, les deux
pièces
furent données ensemble, et ne le furent que cinq
s sur le succès qu’obtint le Misanthrope, puisqu’on y lit que « Cette
pièce
fit grand bruit, et eut un grand succès à Paris a
ournée des Plaisirs de l’Ile enchantée ; mais la représentation de la
pièce
entière n’eut lieu que le 5 août 1667. Ainsi Grim
Molière jouait dans le Misanthrope. Le duc de Montausier alla voir la
pièce
, et dit en sortant : Je n’ai garde de vouloir du
on sur Amphitryon, où elle déclare qu’elle avait résolu d’examiner la
pièce
de Molière, mais qu’elle croit la chose inutile a
es Œuvres de Molière, et il se permit d’altérer le texte de plusieurs
pièces
; entre autres celui de l’Avare, du Tartuffe, et
aisant, généreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses
pièces
aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leu
occasion Molière se vengea de Benserade. « Molière avait composé une
pièce
dans laquelle on chantait ces vers : Et tracez
upe de Molière ; mais l’auteur, mécontent des acteurs, leur retira sa
pièce
, et fut cause en même temps que la meilleure actr
isir à Racine, courut lui annoncer cette nouvelle, en lui disant : La
pièce
est tombée ; rien n’est si froid, vous pouvez m’e
ai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise
pièce
. Retournez-y, et examinez-la mieux. » (Mémoires d
). 129. Le nom d’Élomire est l’anagramme de celui de Molière. Cette
pièce
renferme quelques détails précieux sur la vie de
, quelque parfaites que soient des tragédies de Racine, et les bonnes
pièces
du grand Corneille, je ne voudrais pas assurer qu
s d’ailleurs, ont souvent faits un peu témérairement du détail de ses
pièces
. Mon dessein aurait été de justifier Molière, en
bienfaiteur. Je ne parle point du Festin de Pierre, parce que cette
pièce
n’est pas proprement de lui, et qu’il ne l’a donn
et quel soin Molière mettait à la représentation de ses ouvrages. Une
pièce
de lui, jouée par lui-même et par les comédiens q
mêmes qu’elle fait pour en amortir l’éclat et en abréger la durée. La
pièce
fut applaudie avec transport et déchirée avec fur
ntentement1. Tout Paris, enfin, vit et voulut revoir cette singulière
pièce
sur laquelle on s’accordait si peu ; et ceux qui
partie morale de sa comédie. On peut assurer cependant qu’il a peu de
pièces
où brille davantage le mérite de la véritable inv
porte un caractère si marqué d’originalité. La constitution de cette
pièce
est tout à fait extraordinaire. Un double nom por
e a décrit en peu de mots : « L’École des femmes, a-t-il dit, est une
pièce
d’un genre nouveau, laquelle, quoique toute en ré
ces entretiens avec soi-même, qu’on appelle monologues ; et, dans la
pièce
, il n’y en a pas moins de huit, dont la plupart s
moins encore. Quelle instruction les femmes peuvent-elles tirer de la
pièce
? de se comporter comme Agnès, si elles sont ingé
du sujet, ne ferait que rappeler une des moindres circonstances de la
pièce
. Tandis qu’une foule d’envieux essayaient de trou
is, le 1er juin 1663, et fut donnée trente-deux fois de suite avec la
pièce
dont elle était l’ingénieuse apologie, et à laque
logue me vint après les deux ou trois premières représentations de ma
pièce
. Je la dis, cette idée, dans une maison où je me
alants hommes du siècle . « Cet illustre abbé, dit-il, ayant fait une
pièce
pour la défense de L’École des femmes, et l’ayant
bien servir de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une
pièce
sur le même sujet, croyant qu’il était seul capab
et La Critique de la Critique, comédie en un acte et en prose6. Cette
pièce
, qui paraît ne pas avoir été représentée, n’est q
erse est expressément défavorable à Molière, les deux champions de sa
pièce
, qui finissent par se ranger du parti du blâme, s
ollon, pris pour juge du différend, prononce un arrêt en faveur de la
pièce
. Il est à remarquer que, depuis Le Cid, L’École d
à remarquer que, depuis Le Cid, L’École des femmes était la première
pièce
de théâtre qui eût fourni matière à tant de disse
servi ; on se lève, et l’on va se mettre à table : c’est là toute la
pièce
considérée sous le rapport dramatique. Comme défe
héâtre, il les y traduit eux-mêmes ; ils n’ont pas voulu rire à cette
pièce
, il fait rire d’eux, en les peignant au naturel :
uteurs ridicules ? La Critique de l’École des femmes est la première
pièce
de ce genre qui ait paru sur le théâtre. Comme to
rsailles, se rattachaient assez naturellement au commentaire de cette
pièce
, dans laquelle ils figurent presque tous sous leu
e probité scrupuleuse. Il joua d’original tous les premiers rôles des
pièces
de Molière, et celle-ci prouve tout ce qu’il vala
rendre pour lui une partie du reproche que Molière adresse dans cette
pièce
à mademoiselle Beauchâteau. Dans les plus tristes
éloge serait inutile après celui que Molière a fait d’elle dans cette
pièce
. [Mademoiselle Béjart] Mademoiselle Béjart
n 1647 ; et ce n’est pas une preuve très forte, quoique d’ailleurs la
pièce
vaille bien celles de Scudéry. Son fils, Antoine-
-à-dire, au-dessous des plus médiocres ; et La Vengeance des marquis,
pièce
en un acte et eu prose, par laquelle il crut répo
sent la Duchesnois. Mademoiselle Beauchâteau joua d’original dans les
pièces
de Corneille. Scudéry (Observations sur le Cid) n
de son École des femmes, de sa Critique ; et des passages de ces deux
pièces
étaient malignement commentés ; enfin, on outrage
e Versailles, exprime à la fois ces deux circonstances, du lieu où la
pièce
fut composée, et de la vitesse avec laquelle elle
entation donnée devant le roi est indécise. Le 4 novembre suivant, la
pièce
fut jouée à Paris, et elle y eut dix-neuf représe
ais acteur de l’hôtel de Bourgogne, et plus mauvais auteur, donna une
pièce
en un acte et en prose, dans laquelle ce galant h
aima mieux employer son crédit pour empêcher la représentation de la
pièce
, que son talent pour en châtier l’auteur. Molière
tre L’École des femmes ; le sujet apparent est la répétition de cette
pièce
que le roi a commandé à Molière de composer : la
tardée et subitement interrompue, n’est elle-même qu’un épisode de la
pièce
. Dans cette suite de scènes qui semblent naître f
ar son ordre, il joue, sans paraître, un rôle des plus importants. La
pièce
qu’on n’a pu parvenir à répéter, et qu’il doit à
nt dire à la troupe que le roi, informé de son embarras, renonce à la
pièce
nouvelle, et qu’il se contentera de la première q
u’il ait laissé à un autre le soin de faire l’abrégé des scènes de sa
pièce
, pour un livret qui devait être distribué à la fa
on, et où les entrées de ballet prennent place parmi les scènes de la
pièce
. À la demande du roi, il composa, dans ce goût, l
ère, supprimant les divertissements, et resserrant en un seul acte sa
pièce
qui en avait trois originairement, la donna sur l
u Mariage forcé. Il est vrai que la date de l’aventure et celle de la
pièce
s’accordent assez bien8 ; et, quelque différence
evalier de Grammont, soit au théâtre italien, que le dénouement de sa
pièce
: la pièce elle-même est dans Rabelais, dont, ain
Grammont, soit au théâtre italien, que le dénouement de sa pièce : la
pièce
elle-même est dans Rabelais, dont, ainsi que La F
. Ce mérite est faible, en ce qui regarde l’action, la conduite de la
pièce
, et l’on en doit être peu surpris. Le Mariage for
mais un chef-d’œuvre de vérité comique, c’est la première scène de la
pièce
, celle où Sganarelle demande à Géronimo son avis
t haut qu’il ne savait pas comment on avait la patience d’écouter une
pièce
on l’on violait ainsi les règles. C’est à cette a
sé, l’auteur s’excuse d’avoir intitulé, La Vengeance des marquis, une
pièce
qu’il eût peut-être dû nommer La Vengeance des co
e Zélinde et de celle de La Vengeance des marquis. Or, cette dernière
pièce
est incontestablement l’ouvrage du comédien de Vi
ablement l’ouvrage du comédien de Villiers. 7. On ignore pourquoi la
pièce
de Montfleury est intitulée L’Impromptu de l’hôte
, ait imaginé de constater cette circonstance par le titre même de sa
pièce
. 8. La date précise du mariage du comte de Gramm
roi demande à Molière une comédie ; le sujet proposé et approuvé, la
pièce
est faite, apprise et représentée : tout cela est
-six autres sans interruption. Plus tard, les comédiens ont réduit la
pièce
en un acte, et c’est en cet état qu’on l’a jouée
croit ce qu’il en voudrait persuader. » Gui Patin parle encore de la
pièce
dans une lettre suivante : « On joue présentement
de Bourgogne pour le Palais-Royal, et comptant six médecins dans une
pièce
où il n’en paraît que cinq. À l’époque où fut rep
Molière dans Le Médecin malgré lui, et Regnard a pris le sujet de la
pièce
pour en faire ses Folies amoureuses. Depuis Regna
é, et voulut que son libraire ne vendît plus un seul exemplaire de sa
pièce
, où se trouvât cette rhapsodie. C’est là probable
sans influence sur les jugements publics, avait pris la défense de sa
pièce
attaquée par tant de gens qui n’en sentaient pas
entations consécutives dont il fit seul tous les frais, aucune petite
pièce
, ni ancienne, ni nouvelle, n’ayant été donnée à l
Misanthrope ait été soutenu par Le Médecin malgré lui, cette dernière
pièce
, jouée six jours après qu’on eut cessé de jouer l
fut onze fois de suite avec d’autres ouvrages ; après quoi, les deux
pièces
furent données ensemble, et ne le furent que cinq
c’est celle de l’époque. Souvenons-nous qu’alors la complication des
pièces
à l’espagnole et le gros sel des bouffonneries de
en conçurent n’influa pas peu sur le jugement qu’ils portèrent de la
pièce
. Il y a dans ce récit quelque chose d’inexplicabl
ne, le lendemain de la première représentation du Misanthrope, que la
pièce
était tombée, et que rien n’était plus froid. Re
xaminez-la mieux. Il est impossible que Molière ait fait une mauvaise
pièce
. Molière ne tarda pas à prendre une noble revanc
ne reste pas à Molière dans cette lutte de générosité. Il avait vu la
pièce
qu’il louait, son éloge était positif, et l’heure
ute société. Les nombreux personnages qui concourent à l’action de la
pièce
, ou dont les portraits seulement sont encadrés da
Molière l’avait peint dans son personnage principal. Il alla voir la
pièce
, et dit, au retour : Je voudrais bien ressembler
ges développements de satire morale qui sont le véritable sujet de la
pièce
. Je ne crains pas de l’affirmer : dans une fable
stent plusieurs particularités fort dignes de remarque. De toutes les
pièces
de Molière, c’est peut-être la seule où ne se tro
in par force. Le Fagotier et Le Fagoteux désignent évidemment la même
pièce
; et Le Médecin par force, qui est probablement u
et dont ensuite il composa, sous le titre du Médecin malgré lui, une
pièce
plus régulière, qu’on désigna souvent et qu’on dé
e, attribuée à Molière, Le Médecin volant, lui a fourni, pour la même
pièce
, des scènes, des situations, des jeux de théâtre
édecin par force, devenu Le Médecin malgré lui. De toutes les petites
pièces
de Molière, qu’on est convenu d’appeler des farce
et originale, dans un dialogue brillant de verve et de vérité. Jamais
pièce
, uniquement faite pour exciter le rire, n’a mieux
quement faite pour exciter le rire, n’a mieux atteint son but. Jamais
pièce
, surtout, n’a fourni un plus grand nombre de ces
Plaute et Térence, n’a point mis de simples paysans dans ses grandes
pièces
, si l’on excepte Le Festin de Pierre, ouvrage san
ur exciter le courroux pédantesque de ses doctes maîtresses. La seule
pièce
, après celles-ci, où Molière ait employé le patoi
e où le motif des scènes est à peine indiqué ; mais le dialogue de la
pièce
n’a jamais été imprimé. On croit que Molière, don
plus pressé cette fois, puisqu’il ne put donner que deux actes d’une
pièce
qui vraisemblablement devait en avoir cinq. Le ro
écrit sur Molière, affirment qu’il avait puisé lui-même l’idée de sa
pièce
dans l’épisode du roman de Cyrus. En cela, ils do
teur en comédie. Molière n’aurait jamais pu faire de Mélicerte qu’une
pièce
insipide et froide. Que pouvait en faire Guérin f
fidèle de l’aventure, d’après le témoignage de Baron, acteur dans la
pièce
, et confident des angoisses de l’auteur. « Moliè
enne. Il se passa cinq pu six jours, avant que l’on représentât cette
pièce
pour la seconde fois ; et, pendant ces cinq jours
es nouvelles. Toute la cour était révoltée. « Cependant on joua cette
pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
, eut la bonté de dire à Molière : Je ne vous ai point parlé de votre
pièce
à la première représentation, parce que j’ai appr
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente. Molière reprit haleine au jugemen
t, tant bien que mal, ce que le Roi venait de dire à l’avantage de la
pièce
. Cet homme-là est inimitable, disait le même duc
e ne le soit pas. Dans le mal que les courtisans dirent d’abord de la
pièce
, il n’y eut peut-être ni méprise, ni mauvaise foi
se venger dans la farce outrée et peu amusante qui termine et gâte la
pièce
. Dans ma supposition, leur honneur blessé n’osant
gissaient de lui appartenir, après s’être enrichis dans ses rangs. La
pièce
, jouée à Paris, le 23 novembre 1670, eut vingt-qu
ir quels durent être à la fois l’effet comique et l’effet moral de la
pièce
, il faut se reporter au règne de Louis XIV, et co
la longueur du troisième. Mais, quoi qu’on y puisse reprendre, cette
pièce
ne peut être considérée comme un ouvrage médiocre
ut épisodique : ici, il en a deux, et ce sont les deux premiers de la
pièce
. Oh pourrait presque en former une petite comédie
tre permis d’employer la ruse. Dans cette revue des personnages de la
pièce
, pourrais-je oublier cette excellente Nicole, qui
tement le gentilhomme, ou du gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la
pièce
, ce dernier n’est-il pas l’honnête homme ? n’a-t-
outeuse, doit servir de fondement à sa fausse argumentation. Dans la
pièce
ce dernier (le fripon) n’est-il pas l’honnête hom
n langage de littérature dramatique, on appelle l’honnête homme de la
pièce
, non pas précisément le personnage le plus vertue
u’ils sont l’ouvrage d’un homme élégant et vicieux. La moralité de la
pièce
est qu’il ne faut pas qu’un bourgeois dédaigne so
s amusements qu’il eût encore donnés à sa cour, demanda à Molière une
pièce
dont le genre permît de mettre en jeu toutes les
mmencé ; et il eut recours à Corneille, qui se chargea du reste de la
pièce
, et n’y employa qu’une quinzaine de jours. Quinau
laire, et dès lors le théâtre ne devait pas tarder à s’en emparer. La
pièce
de Molière parut. Tous les arts qui concourent à
er cette espèce de témérité. Comme si le roman de La Fontaine et deux
pièces
de théâtre n’eussent pas suffi pour rendre l’hist
st sans doute un fait remarquable dans l’histoire des lettres, qu’une
pièce
de théâtre composée par trois hommes de génie, cr
pe, Tartuffe, L’Avare et Les Femmes savantes. La seconde comprend ces
pièces
, tantôt héroïques, comme La Princesse d’Élide, Le
i. La troisième, enfin, consiste dans un petit nombre de farces ou de
pièces
populaires, que le chef de troupe commandait, en
de nouveau le public, en se les appropriant. Son théâtre demande une
pièce
: ces éléments étrangers se reproduisent à son so
présentations consécutives. Tirée presque entièrement du Phormion, la
pièce
se sent de son origine : elle peint des personnes
laute et de Térence, et qui s’y sont perpétuées dans ces innombrables
pièces
où, sous les noms de Sbrigani, de Scapin, de Cris
’avait déjà pratiqué dans L’Étourdi. Du reste, Molière a senti qu’une
pièce
moderne, fondée sur des aventures et des mœurs pa
là encore pourquoi Molière, attentif aux mœurs et au costume dans les
pièces
mêmes où il semble les avoir le moins observés, a
même qui en est, à la fois l’effet et le châtiment. L’intrigue de la
pièce
est double ; mais elle l’est aussi dans Térence ;
cène du sac que personne ne défend, ont défendu des scènes de la même
pièce
que Boileau n’attaque pas. Ce vers, Peut-être de
acherai seulement aux paroles qui se rapportent plus directement à la
pièce
dont je viens de m’occuper moi-même ; et mon zèle
uisqu’en effet il a pris au comique latin presque tout le sujet de sa
pièce
, de même qu’il a emprunté au farceur populaire ce
un autre plan que celui que nous connaissons. Il y aurait eu de cette
pièce
un premier essai disparu, et le modèle primitif,
reste, la liste exacte des entrées du Carnaval, avec l’indication des
pièces
où elles ont été prises : L’introduction, avec ch
mmé Barbacola, avec quatre enfants écoliers) est tirée d’une ancienne
pièce
de Molière dont nous nous réservons de parler à l
ait nullement étonnant que la hâte apportée par Molière à remanier sa
pièce
ne fût la cause de ces défaillances1. Le 3e acte
eaugnac, ’tel est l’élément comique abusivement mis en œuvre. Puis la
pièce
ne finit pas; cela est si vrai qu’à la Comédie-Fr
françaises et italiennes se rencontrait parfois chez Molière dans les
pièces
écrites pour la cour, en souvenir des Italiens ap
c devant Sa Majesté, et y réussit à merveille, surtout à la fin de la
pièce
, quand les apothicaires, armés de leurs seringues
milieu du clavecin qui était dans l’orchestre, et mit le clavecin en
pièces
. La gravité du roi ne put tenir contre cette foli
oculaire, que la poursuite des apothicaires avait lieu à la fin de la
pièce
, — que Lully jouait le rôle de Pourceaugnac au mo
ie, à Paris, un valet ayant un nom italien. Pourceaugnac est la seule
pièce
de Molière qui, ne se passant pas en Italie, ait
alet italien, avec un nom italien. Aucun valet n’est Italien dans les
pièces
qui ne se passent pas en Italie; souvent même dan
aples, à votre service. 1er acte, scène IV. Lorsque Molière refit sa
pièce
, il mit Limoges au lieu de Naples ; il métamorpho
rché si Molière n’aurait pas pris l’idée de Pourceaugnac dans quelque
pièce
composée antérieurement Parmi celles que l’on a r
re son bien » où il le trouvait, on a cité : le Disgrazie dArlechino,
pièce
qui paraît avoir fourni à Molière l’idée de quelq
pliqué dans les épisodes qui semblent se présenter sans raison, et la
pièce
eût surtout gagné par sa fin, qui eût été faite a
; mais la comédie de Pourceaugnac peut avoir été, comme tant d’autres
pièces
de Molière, corrigée avant d’être publiée. La tra
a eu remaniement, il n’y en a pas eu deux ; Molière refit ensuite la
pièce
, car si Lully pouvait jouer un mélange de françai
t de danse qui figuraient dans le Pourceaugnac, et faisaient de cette
pièce
un réel divertissement de cour : 1° Ouverture (el
nous venons d’indiquer et fourni de musique comme nous le disons ? La
pièce
en un acte convenait mieux à la Cour, car Pourcea
De nos jours, la grande plaisanterie est de parler français dans une
pièce
italienne. — A Chambord, la grande plaisanterie é
— A Chambord, la grande plaisanterie était de parler italien dans une
pièce
française. Le talent bouffe de Lully pouvait se d
pas simplement ? 11 est à remarquer que Molière n’a jamais écrit une
pièce
en deux actes; là est peut-être l’explication du
traditions contemporaines sont fausses. Et surtout les lacunes de la
pièce
sont inexplicables. Dans quelle comédie de Molièr
ondamnation de cette dernière à des esprits plus éclairés ou munis de
pièces
plus probantes, de documents plus certains, par e
pourtant si bien unies à un mesme sujet qu’elles ne font qu’une mesme
pièce
et ne représentent qu’une seule action. » Il y a
cole. Louis XIV autorisa la représentation de la première de ces deux
pièces
, et ce fut après cette soirée que le roi accorda
inces, 15 janvier 1865, article de M. P. Lacroix). Quelle était cette
pièce
? Ne serait-ce pas un fragment du Maître d’école
assez de réputation pour que Lully s’en souvint quand il composa, de
pièces
et de morceaux, son Carnaval-Mascarade. L’offre q
cin et aux Fâcheux Nous ne voyons, dans l’œuvre de Molière, que cette
pièce
du Maître d’école, à laquelle puisse se rattacher
création assez enfantine formait sans doute une sorte de prologue. La
pièce
se développait peut-être un peu au gré des acteur
e : « On n’imaginait pas qu’une comédie pût n’être pas en vers, et la
pièce
tomba. » Le registre manuscrit de La Grange, cons
êtes des farceurs qui tournoient en dérision nos cérémonies, dans des
pièces
qui n’approchoient point de l’emportement qui par
la première représentation de Don Juan, que faire l’annonce de cette
pièce
, un peu cri style de paillasse : L’effroyable Fe
oir pas trop à rougir devant le pauvre honnête homme, il lui jette la
pièce
d’or, en ajoutant avec un peu d’emphase : « Je te
rier, la première fois comme invité, d’où vient le second titre de la
pièce
espagnole el combidado de piedra 13 ; la seconde
rquons, en passant, que, par suite de l’ancienne habitude de jouer la
pièce
en vers, les acteurs ont eu à surmonter, en cette
ni le but ni la convenance de cette apparition mythologique dans une
pièce
fondée sur le merveilleux chrétien. Cette vision
erveilleux chrétien. Cette vision ne me paraît se lier à rien dans la
pièce
, à moins qu’elle ne soit l’annonce emblématique d
médiens italiens jouaient à Paris, vers 1657, la dernière scène de la
pièce
montrait aux spectateurs don Giovanni au fond de
au fond de l’enfer qui exprimait en vers (quoique tout le reste de la
pièce
fût en prose) ses souffrances et son repentir. Mo
ns la bouche de Sganarelle. Il est évident que Molière a voulu que sa
pièce
se terminât ; par le rire. CHARLES MAGNIN. 1.
t bien dû sommer ce savant homme de produire quelques extraits de ces
pièces
du ve siècle. Leur production eût été un merveil
ns d’oublier que Fénelon a déclaré l’Avare « moins mal écrit que les
pièces
de l’auteur qui sont en vers, » et que La Bruyère
hôtel de Bourgogne, qui fit jouer en 1659 la première imitation de la
pièce
italienne. On a eu tort d’inférer du titre de Fes
à Tirso de Molina ; il est de l’invention de Zamora, qui a refait la
pièce
originale au commencement du dernier siècle. C’es
originale au commencement du dernier siècle. C’est aujourd’hui cette
pièce
arrangée que l’on représente ordinairement en Esp
9, et, dont nous avons déjà dit un mot, assure, dans la préface de sa
pièce
, qu’il ne l’entreprit qu’à la sollicitation de se
u’il ne faut pas confondre avec Dorimon) le traita encore en 1669. Sa
pièce
, intitulée le Nouveau Festin de Pierre ou l’Athée
re qu’il a consacré à Molière. Il n’a dit incidemment un mot de cette
pièce
qu’à l’occasion de nos imitations du théâtre de l
emarque seulement qu’à la façon dont Molière a traduit le titre de la
pièce
de Tirso, on peut juger qu’il n’entendait guère l
ouvrages. Le texte en a été scrupuleusement revu sur les vingt-trois
pièces
originales imprimées du vivant de Molière que pos
reusement sans le savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des
pièces
de notre auteur, fera jouer par exemple, à la pre
i n’entra dans la troupe que huit ans après ; et dans nombre d’autres
pièces
, pour une foule de rôles, des interprètes imagina
emier de ces placets, Molière remerciait Louis XIV d’avoir déclaré sa
pièce
innocente, et ajoutait : « Malgré tout cela, ou v
omme que le prince loi avait allouée. Affaire Martin-Melchior Dufort.
Pièces
qu’il fait représenter à Pézenas. Va à Béziers po
ille royale avec succès. Origine de l’usage de représenter une petite
pièce
après la grande. Il s’établit au Petit-Bourbon. C
les. Détails sur l’hôtel de Rambouillet. Mot de Ménage au sujet de la
pièce
des Précieuses ; exclamation d’un vieillard au pa
tervention d’un mari trompé. Observation sur le second titre de cette
pièce
. Molière obtient la salle du Palais-Royal ; démol
énérosité. Représentation de L’École des femmes ; cabale contre cette
pièce
et son auteur. — 1663. Stances de Boileau à Moliè
fournit à Molière une des plus jolies scènes du Mariage forcé ; cette
pièce
contribue à abattre le fanatisme aristotélique de
Tartuffe. Libelle du curé de Saint-Barthélemy. Défense de jouer cette
pièce
. Intrigues de sa femme ; il lui pardonne. Scènes
ès du Misanthrope ; De Visé en devient l’apologiste ; examen de cette
pièce
; méprise du public sur le sonnet d’Oronte ; clef
par J.-J. Rousseau et par Fénelon. But de Molière en composant cette
pièce
. Il se refuse à une suppression demandée par Mada
om de Molière. Conditions auxquelles le Roi lève l’interdiction de la
pièce
. Première représentation de L’Imposteur ; défense
e La Bruyère. Molière fait changer la toilette de sa femme dans cette
pièce
. Son désespoir quand ses vers étaient mal débités
es de l’Europe ont eu leur Amphitryon. George Dandin. Examen de cette
pièce
, que condamnaient Riccoboni et J.-J. Rousseau. An
xions sur le style de Molière ; il ne songea jamais à versifier cette
pièce
. Reproches que lui fait J.-J. Rousseau ; réponse
se de Marmontel. L’Avare traduit en anglais. Mot d’un avare sur cette
pièce
. Molière y fait allusion à sa toux et à une infir
. — 1669. Reprise définitive du Tartuffe. Changements subis par cette
pièce
. On lui oppose La Femme juge et partie. La Critiq
sieur de Pourceaugnac. Anecdote qui fournit à Molière l’idée de cette
pièce
. La Gloire du dôme du Val-de-Grâce. Molière y pla
à Molière le sujet des Amants magnifiques. Réussite obligée de cette
pièce
. Molière ne pouvait y faire allusion, comme on l’
isse pas deviner son jugement. Les courtisans se déchaînent contre la
pièce
. L’approbation du Roi change subitement l’opinion
ion du Roi change subitement l’opinion de la cour. Le succès de cette
pièce
grandit encore à la ville, et la vogue se partage
rée d’un livre de Cordemoy. Succès de mademoiselle Beauval dans cette
pièce
. Retour de Scaramouche à Paris. Aventure de Moliè
olière. — 1672. Les Femmes savantes. Cotin et Ménage joués dans cette
pièce
; à quelle occasion. Molière se défend de toute a
usion. Conduite adroite de Ménage ; désespoir de Cotin ; sa mort ; la
pièce
de Molière n’y contribue en rien. Les amis de Mol
nt une sotte et orgueilleuse austérité, disant du mal de lui. Quelque
pièce
que Molière dût jouer, Boissat voulait se trouver
où fut représentée pour la première fois la comédie de L’Étourdi. La
pièce
et les comédiens obtinrent un succès complet, et
cette ville, il y donna pour la première fois son Dépit amoureux. La
pièce
obtint un grand succès et attira la foule. Des dé
ur, si ce n’est pour le ridicule. Il n’y a que sa troupe qui joue ses
pièces
; elles sont comiques. » Molière, on le voit, au
es du vieux Louvre. Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné, fut la
pièce
choisie pour cet éclatant début. Les nouveaux act
loir l’hôtel de Bourgogne étaient présents à cette représentation. La
pièce
étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre,
mais bien tournés, faisaient souvent autant et plus de plaisir que la
pièce
qu’on venait de jouer ». C’est donc à une de ces
igué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucune
pièce
sérieuse ; mais l’estime que l’on commençait à av
enter en public », dit La Grange, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Sa
pièce
d’ouverture fut L’Étourdi. Depuis l’année 1642, o
d’un pauvre histrion ambulant ; mais cet histrion était Molière, ces
pièces
étaient L’Étourdi et Le Dépit amoureux. Elles fur
e réel. En effet, on trouverait difficilement, même dans Molière, une
pièce
aussi fortement intriguée que la première. Quel n
malgré les scènes pleines de mouvement et de vérité de ses premières
pièces
, on ne saurait s’empêcher de lui reprocher de n’y
âtre à la suspension de Pâques ; quatorze cents pistoles que ces deux
pièces
procurèrent à l’ensemble de la troupe, tous frais
gogne et du Marais, de ne donner à chaque représentation qu’une seule
pièce
en cinq actes, et, soit que le succès qu’une de s
re du public, soit par tout autre motif, qu’aucune autre que ces deux
pièces
ne figura assez probablement sur l’affiche durant
t cependant, si, dans cette dernière période, Molière ne donna pas de
pièces
nouvelles, on verra combien de conditions de succ
dans le genre qui leur était le moins favorable, ou dans une vieille
pièce
qui eût pu servir à établir des comparaisons. L’a
ille pièce qui eût pu servir à établir des comparaisons. L’attrait de
pièces
amusantes et inconnues permettait de gagner le te
t que l’aveu d’un détracteur confondu : « Après le succès de ces deux
pièces
, dit-il, son théâtre commença à se trouver contin
oujours alors l’annonce pure et simple d’un spectacle, le titre d’une
pièce
et le nom des acteurs devant y jouer. L’orateur d
lée. Il lui rend grâces de son attention favorable, il lui annonce la
pièce
qui doit suivre celle qu’on vient de représenter,
lecteur de la nombreuse assemblée du jour précédent, du mérite de la
pièce
qui doit suivre et de la nécessité de pourvoir au
la nécessité de pourvoir aux loges de bonne heure, surtout lorsque la
pièce
est nouvelle et que le grand monde y court. » À
in, Monsieur étant allé au théâtre du Petit-Bourbon voir une des deux
pièces
de Molière, Loret, qui cultivait les bonnes grâce
donné en public L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre jouer la même
pièce
pour le Roi. « M. Béjart, dit La Grange, tomba ma
comédie nouvelle et l’innovation d’un spectacle composé de plus d’une
pièce
attirèrent la foule. L’innovation réussit ; la pi
sé de plus d’une pièce attirèrent la foule. L’innovation réussit ; la
pièce
ne fut pas moins heureuse. Avant d’apprécier cet
embre 1659 que Molière livra cette attaque au faux goût. Outre qu’une
pièce
en un acte et en prose était alors une nouveauté,
Rambouillet, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La
pièce
fut jouée avec un applaudissement général, et j’e
us grand triomphe de la vérité 32 ». La seconde représentation de la
pièce
fut annoncée pour le vendredi 21 ; mais c’était c
fallut entreprendre des démarches, et, en attendant, représenter une
pièce
nouvelle. On se trouvait précisément alors en avo
e Crispe de Tristan, du Venceslas de Rotrou et du Scévole de Du Ryer,
pièces
jouées également sur les deux autres théâtres. El
ue. Pour la comédie, elle pouvait varier son répertoire avec les deux
pièces
de Molière, le théâtre de Scarron que lui avait a
iens sans journaux. La première de ces tragédies, « Pylade et Oreste,
pièce
nouvelle de M. Coqueteau La Clairière, de Rouen »
nd on n’était pas contraint de le rompre, était si complet, que cette
pièce
n’est mentionnée dans aucun Dictionnaire des Théâ
nchiraient le seuil du Petit-Bourbon. On crut prudent de parler de la
pièce
; des éloges pompeux et posthumes lui furent prod
s qu’il fera demain bon En l’hôtel du Petit-Bourbon ; D’autant qu’une
pièce
fort belle, Venant d’une forte cervelle, S’y joue
jamais dépassé 393 livres, qui, à la première représentation de cette
pièce
, n’avait atteint encore que 563 livres, s’éleva à
u’un sujet chimérique, Mais si bouffon et si comique, Que jamais les
pièces
Du Ryer Qui fut si digne de laurier, Jamais les p
Que jamais les pièces Du Ryer Qui fut si digne de laurier, Jamais les
pièces
de Corneille Que l’on tient être une merveille, L
yer, Digne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande, Tant la
pièce
semble friande À plusieurs, tant sages que fous !
fort visible pour ne pas plaindre sa monnaie ; mais son catalogue des
pièces
en vogue est curieux, sa constatation de l’empres
fragments de Ménandre ; je n’ai qu’à étudier le monde. » Il livra sa
pièce
à l’impression ; mais dans la préface, où, tout e
ils ne trouvèrent rien de mieux que de l’accuser de tirer toutes ses
pièces
de Guillot-Gorju, un des plus misérables farceurs
s Les Précieuses, chez madame la maréchale de L’Hôpital. Molière, ses
pièces
et ses acteurs étaient à la mode dans le monde le
récieuses ridicules fut augmentée et prolongée par l’impression de la
pièce
. Jamais encore Molière n’avait recouru à ce genre
s autorisation de l’auteur ; comme aussi, d’un autre côté, dès qu’une
pièce
était publiée, les troupes rivales de celle qui l
ler relier de ce pas. À la bonne heure, puisque Dieu l’a voulu ! » La
pièce
sortit pour la première fois de la presse le 29 j
ir ? Nous ne le devinons pas, à moins cependant que la moralité de la
pièce
ne soit renfermée dans ces deux vers aux maris tr
our la renverser plus sûrement. Quoi qu’il en soit du mérite de cette
pièce
, du degré d’élévation de son genre, le succès en
il prit le parti de garder le silence et de ne pas retourner voir la
pièce
. Le second titre de cette comédie, celui qu’on lu
licita et obtint, le 26 juillet 1660, un privilège en vertu duquel la
pièce
imprimée parut, avec des arguments de lui en tête
re et ses droits. Le nom de l’auteur ne figure pas sur le titre de la
pièce
, mais Neuf-Villenaine crut devoir la faire précéd
ait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre
pièce
a été jouée près de cinquante fois. » Il y avait,
lière les beaux jours du théâtre du Petit-Bourbon. Ses deux premières
pièces
, après avoir charmé la province, étaient venues f
t qui, tout en joignant leurs voix au chorus d’improbation contre les
pièces
, auraient bien voulu qu’on portât le même jugemen
être que son établissement à Paris lui eut permis de l’entrevoir, une
pièce
qu’il avait composée alors que la tragi-comédie,
le drame héroïque, étaient seuls en honneur. Le besoin de donner une
pièce
nouvelle, la nécessité à ses yeux de renouveler s
éâtre du Palais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le genre faux de la
pièce
et le jeu de Molière déplacé dans le dramatique,
nu à se produire, justifièrent toutes les espérances de la cabale. La
pièce
disparut de l’affiche après la septième représent
se vengea de ses ennemis par le succès de L’École des maris 43. Cette
pièce
, qui, malgré les efforts des envieux, obtint d’ab
ue peu de la précipitation avec laquelle ils avaient été ajoutés à la
pièce
. Le Brun interrompit un moment ses Victoires d’Al
vit ouvrir sa coquille : Voici la mère d’Amour. Mais l’auteur d’une
pièce
satirique contre Molière44 la traite plutôt en gr
Grange, qui faisait Éraste, se trouva aux prises avec les Fâcheux. La
pièce
, rendue avec beaucoup d’ensemble, fut accueillie
r avait fait preuve firent accepter, ce genre, alors tout nouveau, de
pièces
à tiroir. La Fontaine, dans sa relation, dit de c
autres habits ; de sorte que, pour ne point rompre aussi le fil de la
pièce
par ces sortes d’intermèdes, on s’avisa de les co
rt. Nous avons dit que cette scène du chasseur avait été ajoutée à la
pièce
en vingt-quatre heures. La pièce elle-même, ainsi
e du chasseur avait été ajoutée à la pièce en vingt-quatre heures. La
pièce
elle-même, ainsi que nous l’apprend Molière dans
. Ses envieux ne manquèrent pas d’attribuer à son ami le succès de la
pièce
; celui-ci ne s’en défendit que faiblement, « com
que l’auteur dramatique peut rendre à la société, seconda dans cette
pièce
les efforts de son roi pour abolir la barbare cou
oduction ! « Le temps viendra de faire imprimer mes remarques sur les
pièces
que j’aurai faites. » Une mort prématurée empêcha
s sa jeunesse une admiration voisine de l’enthousiasme. Quoique cette
pièce
, ensevelie dans l’oubli dès sa naissance, méritât
eprésenter L’École des femmes. Les applaudissements prodigués à cette
pièce
ne pouvaient être égalés que par les critiques fu
ant au parterre : « Ris donc, parterre, ris donc ! » Molière, dans sa
pièce
suivante, a lui-même immortalisé cette incroyable
e47. Ces jugements et la bizarre répartition des sommes font de cette
pièce
un document curieux pour l’histoire littéraire. Q
neux souvenir et par ton, avaient voulu organiser la cabale contre sa
pièce
. Cette piquante bagatelle est une petite scène an
t passé le Rhône pour se retirer en Provence. » Après le succès de la
pièce
de Molière, le prince dit dans son Traité de la c
’avis contraire. Le Roi n’y mettait pas autant de ménagement, car la
pièce
fut représentée au Louvre les 6 et 20 janvier, et
Roi et de sa cour, se vit ainsi conduit à interrompre le succès de sa
pièce
pendant deux mois et à ne la redonner que le 1er
cha à y faire ressortir le ridicule des accusations portées contre la
pièce
, et leur évidente mauvaise foi. La tâche était fa
e n’eût mis que de l’amour-propre. Il fait allusion dans cette petite
pièce
au déplaisir qu’il avait à prendre part aux conve
e, le caractère des conversations d’alors ; et l’introduction dans la
pièce
de personnages ridicules, mais vrais, en fourniss
n’avoir pu trouver d’autre argument contre une personne défendant la
pièce
devant lui. Boursault, qui sans doute avait la co
tique qu’on faisait contre lui ». La toile se leva, et, au lieu d’une
pièce
, Louis XIV et la cour virent Molière, sous son pr
Roi ne doit venir de deux heures », dit Molière au commencement de sa
pièce
, et, cette fiction posée, il prend toute liberté
un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos
pièces
de maintenant il faut toujours un marquis ridicul
eulement le 23, y assista, et le privilège pour l’impression de cette
pièce
est du 30 ; c’est donc encore entre ces deux date
Molière : Je soutiens sans l’aimer, quoi que l’envie oppose, Que sa
pièce
tragique est une belle chose. Les autres personn
théâtre, et j’en lis la Pratique 54; Quand la scène est sanglante une
pièce
est tragique ; Dans celle que je dis, le petit ch
s sommes tous mortels, et chacun est pour soi56. » Et je tiens qu’une
pièce
est également bonne Quand un matou trépasse ou qu
ne clef des noms véritables que couvraient ceux des personnages de sa
pièce
; puis, dans sa scène vii, l’accuser d’avoir voul
onsécutives. Boursault fut abasourdi du coup qu’il s’était attiré. Sa
pièce
, adoucie, dit-on, malgré ce qui y reste d’imputat
uteur de L’Écossaise ? Ajoutons que Molière ne fit jamais imprimer sa
pièce
. Cette guerre entre lui et Boursault ne fut pas d
z de faiblesse, pour solliciter et obtenir une défense de jouer cette
pièce
. Il eut même soin de faire afficher cette ordonna
l’on doit La Femme juge et partie, se constitua son champion dans une
pièce
qu’il intitula, nous ne savons pourquoi, L’Improm
ricature assez méchante de Molière. Alcidon, un des personnages de la
pièce
, dit en parlant de lui : Il est vrai qu’il récit
yer, mettre en valeur le talent de ses acteurs ; mais, n’ayant aucune
pièce
reçue et ayant vu mourir La Calprenède, à qui il
s propres forces, et le détermina à ne rien devoir qu’à lui-même : la
pièce
, jouée en 1664 et imprimée peu après, n’offrait p
ui n’était que faiblement consolé de son injure et voyait bien que la
pièce
de son fils était mauvaise, regardait avec assez
le de sa femme, ce qui faisait dire au marquis des Amours de Calotin,
pièce
jouée au Marais, dont nous avons déjà parlé : ……
ns deux points de ressemblance avec le mari de Dorimène. Cette petite
pièce
contient deux scènes, celles de Sganarelle avec l
Paris. Au moment où le cocher fouettait les chevaux, Molière jeta une
pièce
de monnaie à un pauvre qui lui demandait l’aumône
ersailles, et y a séjourné jusqu’au xxiie mai ». Molière portait une
pièce
que lui avait demandée peu de jours auparavant le
isonner”. » Le rôle de Moron, le seul peut-être qui ait empêché cette
pièce
de porter atteinte à la réputation de notre auteu
me il le fit encore voir naguères par ses défenses de représenter une
pièce
de théâtre intitulée L’Hypocrite, que Sa Majesté,
oi, Sans m’expliquer trop bien pourquoi, Sinon que sur son Hypocrite,
Pièce
, dit-on, de grand mérite, Et très fort au gré de
raitement, quand Béjart jeune, qui était habillé en vieillard pour la
pièce
qu’on allait jouer, se présenta sur la scène, « E
encontreux mois de juin que fut représentée La Thébaïde de Racine. La
pièce
fit peu d’argent ; néanmoins la troupe du Palais-
la Reine mère. Deux mois après, le prince de Condé fit représenter la
pièce
entière au Raincy. Sans doute cet empressement d’
, cette production souleva des tempêtes ; non pas que le mérite de la
pièce
en eût compromis le succès, qui fut immense au co
s intérêts pour avouer que le morceau qui les concernait attirât à la
pièce
la recrudescence de leur fureur. Ils se rejetèren
uteur fut forcé de la retrancher à la seconde représentation ; que la
pièce
elle-même, qui valait à la troupe du Palais-Royal
ait peint, mais avec des traits adoucis, dans le principal rôle de sa
pièce
. Deux partisans de Molière répondirent à ces calo
ville confirma son jugement le 22. Dans son avis Au Lecteur sur cette
pièce
, l’auteur manifeste la crainte qu’elle ne paraiss
de cette partition du célèbre Baptiste ; et les mots heureux dont la
pièce
abonde, le fameux « Vous êtes orfèvre, monsieur J
vérité, ces traits sont lancés par un personnage puni à la fin de la
pièce
; mais il y aurait bien de l’amour-propre à ces m
s empiriques. Les quatre médecins que Molière mit en scène dans cette
pièce
, Tomès, Desfonandrès, Macroton et Bahis, n’étaien
nt été principalement dirigées contre les médecins ; dans sa dernière
pièce
, un grand nombre l’étaient contre la médecine. Av
gnages auraient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette
pièce
le rôle de M. Josse, puisqu’il avait un frère méd
nuellement occupé des soins de sa direction, de la composition de ses
pièces
et de l’observation de la société, n’eût pas l’es
lles. Ce dernier confia d’ailleurs, un peu plus tard, le sort de deux
pièces
nouvelles à la troupe du Palais-Royal. Il venait
ça le portrait avec des couleurs si vives et si naturelles que, si sa
pièce
n’eût pas été faite, disait-il, il ne l’aurait ja
ompe guère m’avait répondu du succès.” En effet, ajoute Tallemant, la
pièce
revint et plut. » La juste guerre de représaille
e même motif il exigeait des comédiens, lorsqu’il leur soumettait ses
pièces
, qu’ils amenassent leurs enfants « pour tirer des
ent été offensants. Racine, qui avait le projet de ne plus donner ses
pièces
qu’aux acteurs de l’hôtel de Bourgogne, supérieur
La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut surprise que la même
pièce
d’Alexandre fût jouée sur le théâtre de l’hôtel d
M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la
pièce
aux autres comédiens. Lesdites parts d’auteur fur
z froide, un spectateur, croyant lui plaire, accourut lui dire : « La
pièce
est tombée ; rien n’est si faible. Vous pouvez m’
ai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise
pièce
. Retournez-y, et examinez-la mieux. » Mais il dem
rité irrécusable en cette question, parle de la bonne exécution de la
pièce
et donne les éloges les plus flatteurs aux acteur
des femmes, et par celui de sa troupe, qui devait soupirer après une
pièce
nouvelle, il se détermina à faire représenter, le
les tragédies de Thomas Corneille, Le Misanthrope, seul, sans petite
pièce
qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été
rel de penser que Molière ne vit pas sans plaisir se déclarer pour sa
pièce
, en butte aux attaques acharnées de la médiocrité
de l’auteur, puisque le sonnet est approuvé par l’homme modéré de la
pièce
. Ce panneau, dans lequel donna le public, dut néc
Dangeau, rapporte à ce sujet : « Molière fit Le Misanthrope ; cette
pièce
fit grand bruit et eut un grand succès à Paris av
ux dépens de la vertu. Les attaques du citoyen de Genève contre cette
pièce
ont été victorieusement réfutées par La Harpe, Ma
e, c’est le style, qui semble d’autant plus faible que le titre de la
pièce
en rappelle un autre non moins vigoureux et bien
ordinairement, parce qu’il aurait été souvent obligé de refondre ses
pièces
s’il avait suivi tous les avis qu’on lui donnait.
défunte lui avait dit de supprimer lorsqu’il eut l’honneur de lire sa
pièce
à cette princesse. Elle regardait cet endroit com
similitude de leur position avec celle de ces deux personnages de la
pièce
. Plein de ses justes griefs, plus plein encore de
style d’un seul auteur, Beaumarchais, rappelle parfois celui de cette
pièce
. Mais ses personnages, toujours spirituels, sont
Celui-ci ne parlait de son Fagotier, c’est ainsi qu’il appelait cette
pièce
, que comme d’une farce sans conséquence. Subligny
la cite comme un modèle de grâce ; Bret y voit le type de toutes les
pièces
de Saint-Foix ; mais on a fait observer avec rais
le séjour enchanté d’une divinité. Le livret de la fête dit que cette
pièce
n’avait été composée que pour offrir des Turcs et
uivant, elle représenta pour la première fois la tragédie d’Attila, «
pièce
nouvelle de M. de Corneille l’aîné, pour laquelle
eprésentation de ce chef-d’œuvre, on joua au spectacle de la cour une
pièce
intitulée Scaramouche ermite, qui abondait en sit
d’eux, il semble qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer des
pièces
ridicules, et que M. le légat ne soit venu en Fra
ierre. Nous en avons déjà fait mention à l’occasion de cette dernière
pièce
; mais son examen trouvera plus naturellement pla
tion, ni le génie de la poésie, et ses amis avouent librement que ses
pièces
sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de
de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises
pièces
. « Voilà en peu de mots ce que l’on peut dire de
néanmoins cela n’approche point de l’emportement qui paraît en cette
pièce
… « Molière devrait rentrer en lui-même et considé
int d’homme si peu éclairé des lumières de la foi qui, ayant vu cette
pièce
ou sachant ce qu’elle contient, puisse soutenir q
piété et d’abomination pour faire sortir de son esprit diabolique une
pièce
toute prête d’être rendue publique, en la faisant
résignation à tout ce que demandait la conscience timorée du Roi. Sa
pièce
fut appelée L’Imposteur, son principal personnage
ince leur répondit qu’à son retour « il ferait de nouveau examiner la
pièce
et qu’ils la joueraient ». Confiants en cette pro
ur la faire réhabiliter. Celui qui fit l’annonce, la veille que cette
pièce
devait être représentée, dit au parterre : “Messi
résentée, dit au parterre : “Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la
pièce
) a souffert quelques difficultés : l’alcade ne vo
, il nous reste maintenant à faire connaître l’origine du titre de sa
pièce
. Cette généalogie d’un mot pourrait paraître minu
confié celui d’Elmire à sa femme. Comme elle prévoyait bien que cette
pièce
attirerait beaucoup de monde, mademoiselle Molièr
c cet ajustement ? Ne savez-vous pas que vous êtes incommodée dans la
pièce
? et vous voilà éveillée et ornée comme si vous a
ndre un acteur déclamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma
pièce
; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de
afoirus du Malade imaginaire. Molière, à une des répétitions de cette
pièce
, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et p
de lectures particulières ni assisté à l’unique représentation de la
pièce
: c’était pour elles une bonne fortune que la pub
e avec laquelle l’auteur de la Lettre se constitue le défenseur de la
pièce
, le tact et le goût dont il fait preuve dans ce c
l’Imposteur des tours et des expressions qui ne sont qu’à lui. Cette
pièce
, une des plus importantes de ce grand procès, ser
théâtre, Amphitryon. Voltaire disait que la première lecture de cette
pièce
le fit rire de si bon cœur qu’il se renversa sur
ardonnable à nous d’encourir le reproche d’indécence en parlant d’une
pièce
où l’auteur a su vaincre tant de difficultés pour
eu jusqu’alors, La Folle Querelle, ou La Critique d’Andromaque. Cette
pièce
eut dix-sept représentations consécutives. La Pré
ut soumise au jugement des habitués du théâtre du Palais-Royal. Cette
pièce
, une de celles auxquelles on est convenu de donne
crivain un peu renommé qui se soit élevé contre l’immoralité de cette
pièce
, la range parmi celles qui « ne peuvent être admi
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une
pièce
où le parterre applaudit à l’infidélité, au menso
jugales étaient en plus d’un point semblables à celles du héros de sa
pièce
, et qui, s’il venait à se reconnaître dans ce per
uer par les fréquentes marques de sa bruyante admiration, et quand la
pièce
fut jouée il s’en montra le plus chaud prôneur :
e vice auquel Molière avait déclaré la guerre dans la première de ces
pièces
était passager comme le ridicule qu’il frondait d
été joué onze fois. On a souvent répété que ce fut l’étrangeté d’une
pièce
en cinq actes et en prose qui compromit le sort d
prose que ses vers ; par exemple, L’Avare est moins mal écrit que les
pièces
qui sont en vers… Mais en général il me paraît, j
i la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable, et la
pièce
où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
vancer sans vanité que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais
pièce
française n’a été maniée par un de nos poètes, qu
dire, après la représentation : « Il y a beaucoup à profiter dans la
pièce
de Molière ; on en peut tirer d’excellents princi
Molière, ont voulu le punir d’avoir offert un miroir à leurs yeux. La
pièce
subit quelques changements de l’une à l’autre rep
en outre, Molière rendit à son personnage le nom de « Tartuffe » ; la
pièce
ne porta plus qu’en second son titre de L’Imposte
pre à piquer vivement la curiosité publique. En effet, le sujet de la
pièce
, fourni à l’auteur par l’aventure romanesque du m
ié de la manière la plus scandaleuse les principales situations de la
pièce
de Molière, l’auteur examine l’action sous le poi
urdaloue avait-il oublié et la belle tirade de Cléante, le sage de la
pièce
, sur la vraie et la fausse dévotion, et ce reproc
nes les comédies de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les
pièces
d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré pou
iens…] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des
pièces
où la vertu et la piété sont toujours ridicules,
urs et un pinceau : le siècle pourra lui fournir plus d’un modèle. La
pièce
, fort attendue, fut imprimée au mois de mars, et
que provoqua la farce si plaisante de Monsieur de Pourceaugnac. Cette
pièce
fut représentée devant Louis XIV, et la gaieté et
celui auquel une aventure aussi simple a pu fournir la matière de la
pièce
la plus originale, les scènes les plus riantes et
tre d’envoi, pour récuser son autorité. Nous ne pensons pas que cette
pièce
, plus que faible, ait été imprimée au temps où el
ux yeux du public, à l’aide de changements dans les intermèdes. Cette
pièce
ne laisse pas cependant d’offrir encore un grand
te à leur Roi, outre le plaisir plus libre que leur devait causer une
pièce
dont les intermèdes avaient été mis en musique pa
e pour Sostrate. Voici le passage des Réflexions de Petitot sur cette
pièce
: « Une grande princesse dut se reconnaître dans
eur de le voir enfermer à Pignerol. Louis XIV donna le sujet de cette
pièce
à Molière, les mémoires du temps s’accordent à l’
ancher du gentilhomme. Nous ne craignons pas de dire qu’aucune de ses
pièces
n’est d’une moralité plus générale, d’une vérité
nissait même de nouveaux, que le Roi partageait leur sentiment sur la
pièce
; alors ils cessèrent de le dissimuler. Les censu
t à Molière après le spectacle : « Je ne vous ai point parlé de votre
pièce
le premier jour, parce que j’ai appréhendé d’être
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente. » On rendrait difficilement la jo
le Beauval, qui le remplit avec un tel talent que Louis XIV, après la
pièce
, dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Le
ntements de Merlin, arrangée par mademoiselle Madeleine Béjart. Cette
pièce
, grâce à l’intérêt que la belle-sœur de Molière a
ersonnages les plus comiques. » Il fut encore chargé de composer une
pièce
à grand spectacle pour les fêtes du carnaval de 1
’est-à-dire qu’il laissa échapper de sa plume les intermèdes de cette
pièce
, à l’exception du premier, qui est de Lulli, semb
h se sont montés à la somme de 4 359 liv. 1 sol.i Dans le cours de la
pièce
, M. de Beauchamps a reçu de récompense, pour avoi
théâtre de Molière. On conçoit facilement le succès que dut avoir une
pièce
qui, à l’intérêt même du sujet et à celui qu’insp
vention, et trouva qu’elle en pouvait faire un amusement agréable. La
pièce
de Psyché, que l’on jouait alors, seconda heureus
is, auquel il n’avait pas depuis longtemps offert les prémices de ses
pièces
, faire le meilleur accueil à celle-ci, le 24 mai,
e se fit pas grande violence pour me prier de faire la musique de ses
pièces
de machines, puisque je ne fais la musique auprès
appris hier : on m’assura que vous étiez sur le point de donner votre
pièce
de machines à l’incomparable M. *** pour en faire
-Royal. Accueillie assez froidement aux premières représentations, la
pièce
fut peu après entièrement abandonnée de la foule,
avait déclarée, mais surtout en empruntant à son recueil deux de ses
pièces
, le sonnet à la princesse Uranie et le madrigal s
t impertinent de Molière nous joue de la sorte ? — Madame, j’ai vu la
pièce
, elle est parfaitement belle ; on n’y peut trouve
e, de Beauval et de sa femme, en possession de rôles dans beaucoup de
pièces
, et que l’hôtel de Bourgogne venait d’engager. Po
x de la rue Mazarine de représenter Le Malade imaginaire, tant que la
pièce
n’aurait pas été rendue publique par l’impression
urrait en songeant à sa trop courte carrière, s’étonner du nombre des
pièces
qu’il a composées, avec d’autant plus de raison q
se, aux repas donnés par elle aux auteurs après la réception de leurs
pièces
, au cabaret des Bons-Enfants. C’est que chaque pa
ence de Louis XIV leur accordait des indemnités pour les costumes des
pièces
dont les premières représentations étaient donnée
e attention à ses discours, croyant avoir affaire à un fou. Enfin, la
pièce
terminée, il la suit dans sa loge et lui adresse
mplissait un rôle, dut donner du piquant aux représentations de cette
pièce
. On a déjà fait remarquer que cette trame scandal
yeux crédules par sa ressemblance avec elle, que ce collier, une des
pièces
les plus importantes de ce procès, en rappellent
lles, ont prétendu que ce grand comique n’avait rien créé, et que ses
pièces
, souvent traduites, étaient le reste du temps imi
is de nouveaux renseignements recueillis dans la collection in-4º des
pièces
de théâtre de la Bibliothèque impériale nous ont
udition, aperçus et histoire littéraire, biographie, examen de chaque
pièce
, bibliographie, etc., par M. Louis Moland ; Pans,
1664, jour de la première représentation de cette comédie, porte : «
Pièce
nouvelle de M. de Brécourt. » — Nous lui signaler
sous. Le prix des autres places fut doublé. On fut obligé de jouer la
pièce
plusieurs fois par jour. » Pour éviter toute conf
rtout aux académies et aux collèges. La première représentation d’une
pièce
nouvelle se donne toujours le vendredi, pour prép
che de sa première représentation, s’adresse, pour les convoquer à sa
pièce
, à des spectateurs qui pourront bien passer pour
épartement des manuscrits), à la date du lendemain 20, l’auteur de la
pièce
est nommé : le sieur de Molière. Mais dans les pr
vers. Somaize dit dans une note préliminaire précédant cette dernière
pièce
: « Il faut que les procès plaisent merveilleusem
exposer qu’il aurait depuis peu composé pour notre divertissement une
pièce
de théâtre en trois actes intitulée L’École des m
du 17 au 24 août, et ne donna ensuite, jusqu’au 11 septembre, que des
pièces
où Molière ne jouait pas. 52. Le Registre de La
à son tour par ce qu’il dit de la lecture qu’il vient de faire de sa
pièce
au légat. Le cardinal Chigi, neveu d’Alexandre VI
nous a présenté un privilège qu’il a obtenu pour l’impression de deux
pièces
de théâtre : l’une intitulée Arsace, roi des Part
écit de Voltaire. 75. Disons tout de suite, pour en finir avec cette
pièce
, que le Moscovite Potemkin ayant été envoyé comme
e enregistre au 28 novembre la première représentation de « Bérénice,
pièce
nouvelle de M. de Corneille l’aîné, dont on a pay
e s’éleva à 1 913 livres 10 sous, la seconde à 1 669 livres. Les deux
pièces
ayant été jouées presque simultanément, on en alt
omtesse d’Escarbagnas, où elle dut être remplacée par Hubert quand la
pièce
fut donnée à la ville. Elle était fille de Raguen
n. » (Œuvres galantes de M. Cotin. Discours sur les énigmes.) 94. La
pièce
elle-même paraît avoir été d’avance annoncée sous
iennes. Molière lui lira samedi Trissotin, qui est une fort plaisante
pièce
. Despréaux lui donnera son Lutrin et sa Poétique
let du curé de Saint-Barthélemy contre Le Tartuffe, et de beaucoup de
pièces
relatives à la famille Poquelin. 100. Voici ce
e. La gloire de Molière, c’est d’avoir fait Tartuffe. Avec ses autres
pièces
, son nom serait resté celui d’un grand artiste; m
; la cour et la ville y couraient applaudir, dans leur nouveauté, les
pièces
de Corneille. Le petit Poquelin reçut là ses prem
arole en ce monde, que faire entendre une voix consolante ! Outre les
pièces
de Corneille, outre Bellerose, le premier acteur
éâtre où les hommes lui apparaissaient dans un si noble idéal par les
pièces
de M. Corneille, par Rodrigue et Chimène, en même
les Debrie et Duparc, et qu’il y donna l’Étourdi. On voit dans cette
pièce
combien Molière, en province, organisa ses comédi
viable. Il continua donc les représentations du Dépit Amoureux. Cette
pièce
est moins que l’Étourdi mêlée d’intrigues, de réc
détails extérieurs iront-ils se simplifiant de plus en plus dans ses
pièces
, tandis qu’au contraire les inextricables péripét
s les hôtelleries, qu’il écrivit l’Étourdi, le Dépit, et vingt autres
pièces
dont je n’ai point parlé : Les Trois Docteurs riv
e Médecin volant, Le Grand benêt de fils, Le Docteur amoureux, toutes
pièces
maintenant perdues ou oubliées, ou devenues très
par la ville avec un tambour pour avertir qu’on allait commencer. Les
pièces
qui nous restent de ce temps-là sont de la même b
donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d’accord... La
pièce
se terminait par cette apostrophe plaisante du bo
vit et joua en personne le rôle de Sganarelle Cocu Imaginaire. Cette
pièce
fut un nouveau succès pour Molière, quoique jouée
ux ; même sujet que le précédent, mais cette fois pris au sérieux. La
pièce
n’eut aucun succès, et Molière y fut sifflé dans
endant, il y puisait de temps en temps quelques vers, pour ses autres
pièces
; et des passages entiers s’en retrouvent dans le
un esprit qui cherche sa forme ; il avait employé, pour ses premières
pièces
, la langue plébéienne, âpre, forte, hardie : ce l
lui ressemble tant. Les plus savants commentateurs prétendent que la
pièce
est tirée des Adelphes de Térence ; n’en croyez r
de sa vie, il était imbu de Térence, et c’est la plus antique de ses
pièces
; mais qu’il me paraît peu intelligent de ne voir
nt deux garçons : cela seul ne change-t-il pas tout ? Il tira donc sa
pièce
, non de la pièce antique, mais de la comédie éter
cela seul ne change-t-il pas tout ? Il tira donc sa pièce, non de la
pièce
antique, mais de la comédie éternelle du cœur hum
éâtre, tout en s’aidant des grecs. L’École des Maris est la première
pièce
imprimée du consentement de Molière ; pour la pre
fallait peindre d’un seul coup, à grands traits non tâtés. Par cette
pièce
, il se releva de la chute de Don Garcie, acheva d
elle-même daigna lui indiquer le sujet d’une scène des Fâcheux. Cette
pièce
des Fâcheux fut arrangée à la hâte pour la célèbr
entre elles. Est-ce chimère ? j’ai cru quelquefois sentir dans cette
pièce
la joie expansive d’un homme qui va se marier...
est certain, c’est que de retour à Paris, s’il en partit, la première
pièce
qu’il donna fut l’École des Femmes : elle parut e
lui donner de rôle dans l’École des Femmes. Elle assista donc à cette
pièce
en simple spectatrice, et put ainsi en mieux sent
ma tendresse, Et cependant je l’aime ! Molière atteignit, dans cette
pièce
, à une profondeur, à une naïveté, à une force com
, d’étudier assidûment les anciens ; mais tout annonce qu’après cette
pièce
, il passa à nos vieux français (voyez le long ser
cause de ce grand sérieux qu’on remarquait en lui. Dans ses premières
pièces
, il est vrai, avant les malheurs de son mariage,
ement; mais ce qu’il ne pouvait pas leur dire, il le mettait dans ses
pièces
, le disait sur son théâtre; là du moins on l’écou
cé, avec grand spectacle; Louis XIV et ses courtisans y dansèrent. La
pièce
, représentée en trois actes devant la cour, fut r
théâtre. Au mois de mai suivant, il représente la Princesse d’Élide,
pièce
de circonstance, improvisée comme la précédente,
ent... Une fois lancé dans cette œuvre, les choses allèrent vite ; la
pièce
était attendue avec enthousiasme d’un côté, avec
irent à jouer, intitulée le Festin de Pierre. Ils avaient imité cette
pièce
de l’Espagnol Tirso de Molina ; elle fit fortune
ardie, esquissa Don Juan. Seul, sous Louis XIV, il s’éleva dans cette
pièce
au-dessus des règles de l’école. D’abord c’était
terrible critique de l’Amour Médecin. C’est un cri, comme ses autres
pièces
, parti du fond de ses entrailles. XIV. Tar
au théâtre, que ces Messieurs auraient voulu foudroyer du regard. La
pièce
enfin est déclarée un attentat contre la souverai
es les mémoires, circulaient de bouche en bouche, et faisaient que la
pièce
était de jour en jour plus désirée du public ; ma
artuffe et Molière. Molière restait en dehors de cette polémique. Sa
pièce
, s’il arrivait à la jouer, voilà où serait sa rép
Il tenait seulement à bien faire connaître son intention dans cette
pièce
, et par les explications qu’il en pouvait donner,
bonhomme Orgon, tout crédule qu’il est. Ce qui fit l’importance de la
pièce
et excita les cris, c’est que ce n’était plus seu
la fraude. Il fit du tout puissant monarque le Deus ex machina de sa
pièce
. Elle n’en est pour nous que plus profondément hi
ait bien fort. Au moment où nous sommes, le problème était résolu, la
pièce
est terminée. Seulement quand serait-elle jouée ?
ricables réseaux. Tant que Molière fut occupé de la composition de sa
pièce
, il fut peut-être le plus heureux des hommes; mai
sible, leur arrangea en cinq jours sa comédie de l’Amour Médecin. La
pièce
plut, fut applaudie, tout Paris y courut. Les méd
né, ravi plus que personne du jeu naïf de cet enfant; aussi, après la
pièce
, il le retint à souper, puis il envoya chercher s
que le plus grand parleur n’aurait pu dire en une heure. » Dans les
pièces
qui n’étaient point de lui, il faiblissait quelqu
eure de Laforêt; tout le monde sait que Molière la consultait sur ses
pièces
; il voulut un jour éprouver son bon sens, il lui
dans le Médecin malgré lui. Lorsqu’il lui faisait la lecture de ses
pièces
, il ne voulait pas qu’elle les entendît seule. Il
imait guère, aussi ne lui fit-il jouer que des rôles de rien dans ses
pièces
. Il en fait le bretteur La Rapière, dans le Dépit
être trop à tout le monde n’était point assez à un véritable ami. La
pièce
fut écoutée en silence, sans éclats, sans applaud
ue Molière ait été, dans sa vie, exactement ce qu’est Alceste dans sa
pièce
; il était trop maître de son cœur pour cela. N’i
. N’imaginons pas davantage que son intention ait été de faire de ses
pièces
, à proprement parler, des mémoires; il ne voulait
essentiment que Baron deviendrait l’Homme à bonnes fortunes ?) Cette
pièce
(pastorale héroïque) étant d’un genre peu naturel
rtil, il déclara à Molière qu’il ne voulait pas mettre d’entrave à la
pièce
promise à Sa Majesté, et qu’il jouerait son rôle;
la cour : Molière y remplissait le rôle du jaloux don Pèdre. Mais la
pièce
ne put être jouée de sitôt à la ville, parce qu’a
l allait jouer Tartuffe. Le 5 août 1667, le roi étant en Flandre, la
pièce
fut représentée en public, à Paris, devant un aud
mua de telle sorte que Molière, n’ayant pu produire sa permission, la
pièce
, dès le lendemain, fut supprimée. « Si on avait
XIV fit réponse : « qu’à son retour il ferait de nouveau examiner la
pièce
et qu’ils la joueraient. » Molière, à partir de
CLUSION DIGNE D’UN OUVRAGE SI SAINT ! disait un défenseur anonyme, la
pièce
, n’étant, suivant lui, QU’UNE INSTRUCTION TRÈS CH
STRUCTION TRÈS CHRÉTIENNE. XXIII. Molière, ne pouvant jouer sa
pièce
, se remit tranquillement au travail : il reprit l
à Amphitryon, l’École des Femmes aux Femmes Savantes ? Et, parmi ses
pièces
en prose, comparez Don Juan au Bourgeois-Gentilho
, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvre mari. La
pièce
commence par des valets de fête qui obligent Geor
et antique, tiré de Plaute, comme l’Amphitryon, au contraire de cette
pièce
dont le succès avait été si grand, n’eut d’abord
it, dit-on, le seul qui eût ri aux premières représentations de cette
pièce
, que bientôt après pourtant tout le monde admira.
igue, de venir donner chez lui, à Chantilly, une représentation de sa
pièce
proscrite. Cette représentation eut lieu le 20 se
lomire était l’anagramme de Molière ; ils lui annonçaient, dans cette
pièce
, qu’il n’avait plus qu’à se préparer à la mort.
iseurs de faux miracles. Le roi, avec toute la cour, dansa dans cette
pièce
; ce fut un spectacle splendide. Mais Molière ne
e Clitidas, plaisant de la princesse. Il avait intercalé, dans cette
pièce
, de gracieux couplets qui eussent suffi seuls à l
sentant sa fin, se soit hâté dans les dernières années de sa vie. Les
pièces
en cinq actes (mais en prose) se succédaient coup
es ses comédies. De plus en plus bruyantes, effrénées, pompeuses, ses
pièces
, à mesure que les ans s’accumulent, ne témoignent
n’est que fantaisie. Le roi et le public furent enchantés de cette
pièce
. Le roi, à la vérité, ne dit son avis qu’à la deu
XXVIII. Cependant il donna encore, au mois de janvier 1671, une
pièce
à grand spectacle, à féeries, Psyché. C’était la
ples. Pour Molière, c’était si bien la vérité qu’il mettait dans ses
pièces
, que nous retrouvons ici, dans le rôle du roi, le
t à ses amis, ou en causant avec eux, il le reprit et le mit dans ses
pièces
: contentons-nous donc de son théâtre, où nous re
était devenu un jeune homme élégant, passionné; c’était elle, dans la
pièce
qu’ils jouaient alors ensemble, qui disait la pre
e d’Henriette, dans les Femmes savantes. Cependant il joua dans cette
pièce
, non plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant,
’ajouterais-je à ces paroles ? Sinon qu’il fallait, pour écrire cette
pièce
, non pas seulement la science et le génie de Moli
rt et cacha par un ris forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la
pièce
fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans
et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa
pièce
. M. Baron lui répondit que ses ouvrages avaient t
toriques ; il y a joint aussi des observations de Voltaire sur chaque
pièce
de l’auteur du Misanthrope ; mais ces observation
été fait sur Molière. Il présentera d’abord l’analyse raisonnée de la
pièce
. Ensuite l’examen des caractères, du plan et du s
nthrope et du Tartuffe qui sont à la tête du commentaire sur ces deux
pièces
. Si le public daigne accueillir favorablement ces
ur les spectacles. A la fin de l’examen du Tartuffe, je compare cette
pièce
avec le Misanthrope. Quelques personnes seront pe
anthrope, et des éloges que je prodigue ensuite au Tartuffe. Ces deux
pièces
, sous le rapport de l’examen, sont aussi parfaite
le suivre dans ses détours ; que les incidents, la marche de toute la
pièce
ne tendent qu’à un seul but, de le montrer tout e
actère ; mais quand il faudra créer un plan, combiner la marche de la
pièce
, quelles nouvelles difficultés se présenteront al
elque étincelle du génie qui a inspiré Molière, le premier acte de sa
pièce
offrira des beautés ; mais, malgré tout son talen
mine qu’il avait comme épuisée, ont été forcés de partager dans leurs
pièces
l’attention sur plusieurs caractères à la fois ;
ls ont exposé à nos regards, ont su attacher à la contexture de leurs
pièces
plusieurs personnages dont ils ont peint à grands
l’exposition, le nœud et le dénouement. Lorsque les caractères d’une
pièce
sont parfaitement dessinés, il reste encore des d
ée. Si Molière n’a pas été heureux dans les dénouements de toutes ses
pièces
, dans plusieurs aussi il a triomphé de toutes les
ervent souvent à augmenter la gloire du génie. Dans toutes les bonnes
pièces
, il faut que l’exposition soit claire, fasse conn
utés, qu’elles sont universellement connues. Unité d’action. Une
pièce
de théâtre est la représentation d’un fait unique
on unique, il faut entendre celle à laquelle tout se rapporte dans la
pièce
. Les personnages peuvent avoir des intérêts oppos
ré d’avance du succès le plus éclatant. Cependant il existe plusieurs
pièces
très estimables, où tout l’intérêt ne roule que s
pression, la possibilité physique de la marche et des incidents d’une
pièce
. Toutes les fois qu’une invraisemblance est dégui
oujours à ses camarades d’amener leurs enfants à la répétition de ses
pièces
; souvent il les regardait comme ses juges.S’il l
èces ; souvent il les regardait comme ses juges.S’il lisait aussi ses
pièces
à sa servante, s’il tenait à son approbation, c’e
n portrait ; mais jamais on ne nous a dit que Molière fît répéter ses
pièces
en présence de gens sans éducation : il connaissa
es caractères d’un genre mixte qui ont fourni la matière d’une petite
pièce
en un acte, comme l’Impertinent, le Bavard, l’Ind
. Molière, de retour à Paris, rapportait dans son bagage deux grandes
pièces
déjà jouées en province : L’Étourdi, ou les Contr
ur la scène française. Qu’était-ce encore que Le Dépit amoureux ? une
pièce
italienne, L’Interesse de Nicolo Secchi. Toute la
du Dépit amoureux est imitée de L’Interesse, et dans cette partie la
pièce
italienne l’emporte souvent sur la pièce français
sse, et dans cette partie la pièce italienne l’emporte souvent sur la
pièce
française au moins par la gaieté. Nous devons ess
lesse avec laquelle se justifie la Lucile de Molière40 ; mais dans la
pièce
italienne, le comique de la situation est poussé
voque licencieuse. Une grande gaieté se répand sur toute cette fin de
pièce
. Fabio en est fort surpris, et s’étonne de voir s
ne fut qu’au dix-huitième siècle que ce comédien fît un extrait de la
pièce
de Nicolo Secchi dans ce dessein, et la fit repré
longtemps après la mort de Molière. Voilà donc pour les deux grandes
pièces
qui comptent dans l’œuvre de Molière. De ces deux
rence, moins considérable que celle qui lui revenait dans les grandes
pièces
. Des deux qui nous ont été conservées, Le Médecin
e fut la cité natale. Il y a autre chose à remarquer dans ces petites
pièces
dont Molière, suivant ses propres expressions, ré
Elle en profita ; elle conserva l’habitude de jouer, après la grande
pièce
, surtout quand celle-ci était une tragédie, un pe
blable que les Italiens eussent pu faire la satire du ridicule que la
pièce
nouvelle attaquait et qui git principalement dans
n’en faut d’autre preuve que la profonde sensation que fit la petite
pièce
, et l’originalité saisissante et hardie que le pu
mai 1660. On cite ordinairement comme ayant fourni la trame de cette
pièce
un canevas italien, intitulé : Il Ritratto ovvero
e montre ainsi ? Est-ce dans Le Cocu imaginaire ? Dans cette dernière
pièce
, l’inventaire après décès lui fait porter « des h
a trame du Cocu imaginaire, Molière demande à la comédie soutenue une
pièce
du genre dit héroïque, Dom Garcie de Navarre, par
rcie de Navarre est presque une traduction littérale de l’italien. La
pièce
italienne intitulée Le Gelosie fortunate del pren
ntin Giacinto-Andrea Cicognini ; celui-ci aurait lui-même, pour cette
pièce
comme pour la plupart de ses nombreux ouvrages, s
e rendre compte de la transformation que Molière lui a fait subir. La
pièce
italienne, qui est en prose, est pleine des bizar
la noblesse et à la dignité même du genre mixte où il s’essayait. La
pièce
italienne est passionnée : les sentiments des per
le finale. Molière en a terminé, heureusement, avec ces imitations de
pièces
entières ; Dom Garcie de Navarre était la dernièr
atelli, 1587. La première édition de L’Interesse est de 1581, mais la
pièce
a été composée vers le milieu du seizième siècle.
rtout aux académies et aux collèges. La première représentation d’une
pièce
nouvelle se donne toujours le vendredi, pour prép
jaloux, Rodrigue sera mon âme. — Ô mes délices ! — Ô mon adoré ! » La
pièce
de Cicognini finit brusquement sur ces mots.
re firent réussir longtemps les Visionnaires de Desmarets, détestable
pièce
que la sottise et l’envie osèrent encore opposer
et toutes les parades italiennes, et l’on n’avait encore qu’une seule
pièce
d’un ton raisonnable, et qui, malgré ses défauts,
s l’air de le savoir par cœur que de l’avoir étudié. Quand on lit ses
pièces
avec réflexion, ce n’est pas de l’auteur qu’on es
et les romans espagnols t’ont guidé dans l’intrigue de tes premières
pièces
; que, dans ton excellente farce de Scapin, tu as
Plante que tu as tant surpassé? Quel chef-d’œuvre que cette dernière
pièce
! Chaque scène est une situation, et l’on a enten
sis d’une surprise réelle; ils avaient pris Vadius pour le sage de la
pièce
. Ces sortes de méprises sont ordinairement des tr
les ridicules ni les passions. Section II. Précis sur différentes
pièces
de Molière. Après l’avoir caractérisé en génér
aractérisé en général, jetons un coup d’œil rapide sur chacune de ses
pièces
, ou du moins sur le plus grand nombre, car toutes
uisqu’il n’y a ni plan ni intrigue, mais du moins la meilleure de ces
pièces
qu’on appelle comédies à tiroir. Chaque scène est
ir comme lui. Il faut bien lui pardonner si, dans ses deux premières
pièces
, l’Étourdi et le Dépit amoureux, il suivit la rou
tiplicité d’incidents dénués de toute vraisemblance excluent ces deux
pièces
du rang des bonnes comédies. Il y a même une inco
goût. Ce mérite et la gaieté du rôle de Mascarille ont soutenu cette
pièce
au théâtre, malgré tous ses défauts. Il n’y en a
pter pour rien le bon sens et les bienséances, puisque la plupart des
pièces
du temps n’étaient ni plus vraisemblables ni plus
ne se joue plus; si l’on en revoit quelques traces dans de meilleures
pièces
, surtout dans les scènes de valets, il faut l’att
e l’autre. C’est dans ce temps qu’il fit quelques-unes de ces petites
pièces
que lui-même condamna depuis à l’oubli, et dont i
s sans vraisemblance pour produire des méprises sans effet; c’est une
pièce
parfaitement intriguée, où le jaloux est dupé san
us fort. L’auteur a indiqué lui-même le défaut le plus sensible de sa
pièce
, par ce vers que dit Horace au vieil Arnolphe, lo
p montrer le besoin qu’on en a pour les confidences qui font aller la
pièce
, comme aussi le besoin d’un dénouement se fait tr
sparaissent au milieu du bon comique et de la vraie gaieté dont cette
pièce
est remplie. Situations, caractères, incidents, d
es motifs que fait valoir l’ami d’Arnolphe, l’homme raisonnable de la
pièce
, si ce n’est que dans Molière le pour et le contr
as à portée de les comprendre. C’est une des sources du comique de la
pièce
, que cette ignorance ingénue d’Agnès, qui fait tr
fort loin de vouloir insister sur tous les mots remarquables de cette
pièce
: il y en a presque autant que de vers. Mais je n
uge ce qu’est un écrivain dont presque tous les vers (dans ses bonnes
pièces
), analysés ainsi, occasionneraient les mêmes excl
che d’un des personnages de la Critique de l’École des Femmes, petite
pièce
fort jolie, qu’il composa pour répondre à ses cen
t-il surtout? D’avoir raison ; et Molière a-t-il eu tort de faire une
pièce
très-gaie, où il se moque très spirituellement de
discret et fort ménagé, finit par dire plus de mal que personne de la
pièce
de Molière. Enfin, il leur opposa un homme raison
ière revint encore aux marquis dans l’Impromptu de Versailles, petite
pièce
du moment, qui divertit beaucoup Louis XIV et tou
s aujourd’hui est le plaisant de la comédie; et comme dans toutes les
pièces
anciennes on voit toujours un valet bouffon qui f
ême ; et, non content d’énoncer cette distinction dans le titre de la
pièce
, il déclara dans sa préface qu’il respectait les
e censure. Mais le grand succès de l’École des Femmes, celui des deux
pièces
qui la suivirent, et la satisfaction qu’en témoig
t du talent, et ce qui le prouve, c’est qu’on joue encore deux de ses
pièces
avec succès, Esope à la cour et le Mercure galant
de Desmarets, et lorsqu’il regarde Sganarelle comme la meilleure des
pièces
de Molière. En revanche, il dit beaucoup de mal d
un personnage imbécile ou grotesque. Il n’y a aucune intrigue dans la
pièce
; mais, accoutumé à placer partout la critique des
mple. On n’imaginait pas qu’une comédie pût n’être pas en vers, et la
pièce
tomba. Ce ne fut qu’après la mort de Molière que
Pierre, en suivant, à peu de chose près, le plan et le dialogue de la
pièce
en prose. Il réussit, et c’est le seul que l’on j
qui devait bientôt faire le Tartufe. L’Amour Médecin est la première
pièce
où Molière ait déclaré la guerre à la Faculté, et
aujourd’hui tout aussi vrais que de son temps. C’est aussi dans cette
pièce
qu’il a caractérisé les donneurs d’avis par une s
s. On était encore trop accoutumé au gros rire : il fallut retirer la
pièce
à la quatrième représentation. Ces méprises si fr
le Misanthrope n’avait besoin que d’être entendu ; et, puisque cette
pièce
ne pouvait par elle-même attirer le public, il tr
ous ne sauriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste est dans cette
pièce
un homme droit, sincère, estimable, un véritable
se défendre. » Cette phrase si remarquable est l’éloge complet de la
pièce
; car elle renferme tout ce que le poète a fait, e
faux jour, que votre rapporteur n’ait pas fait assez attention à des
pièces
probantes? Faites parler la •vérité, et vous pour
soutînt son caractère, et le parti extrême qu’il prend à la fin de la
pièce
est le dernier trait du tableau. Il est toujours
hrope et sa passion pour Célimène répandent de temps en temps dans la
pièce
; sur les traits profonds dont cotte passion est p
ne pourrait-on pas excuser aussi jusqu’à un certain point ce genre de
pièces
, du moins tel que Molière l’a traité? Convenons d
le personnage du Malade imaginaire, tel qu’il est dans le reste de la
pièce
, n’est-il pas trop souvent réalisé? La fausse ten
n œuvre, mais Molière ne s’en servit jamais dans aucune de ses bonnes
pièces
. J’avoue que je ne saurais me résoudre à ranger l
nt amené pour remplir la durée de la représentation ordinaire de deux
pièces
, et divertir la multitude, que ces sortes de masc
pas que, sous le point de vue le plus général et le plus frappant, la
pièce
ne soit utilement instructive, puisqu’elle enseig
piter et de Mercure ont d’invraisemblable, parce qu’il n’y a point de
pièce
où l’auteur ait eu plus de droit de dire au spect
poux. Cet aperçu n’était rien moins qu’indifférent dans le plan de la
pièce
; il était même très-important que la pureté des
autant de vérité caractéristique et d’idées morales que dans d’autres
pièces
, il y a semé plus que partout ailleurs les traits
as toujours ensemble, l’honneur et le profit. L’Avare est une de ses
pièces
où il y a le plus d’intentions et d’effets comiqu
, et si persuadé que l’auteur avait tort de s’obstiner à en tirer une
pièce
en cinq actes, que cette prévention, qui aurait d
démence complète. Ce rôle m’a toujours paru le seul, dans les bonnes
pièces
de Molière, qui soit réellement ce qu’on appelle
rdi et le plus étonnant qu’ait jamais fait l’art de la comédie. Cette
pièce
en est le nec plus ultra : en aucun temps, dans a
là des bornes raisonnables de la comédie. L’exposition vaut seule une
pièce
entière : c’est une espèce d’action. L’ouverture
sur tout, la douceur timide de Marianne ; tout ce que la suite de la
pièce
doit développer, tout, jusqu’à l’amour de Tartufe
si solidement établie par Cléante, est en même temps la morale de la
pièce
et l’apologie de l’auteur. Elle est si convaincan
préparer et à motiver celle du quatrième acte, où le grand nœud de la
pièce
est tranché, et Tartufe démasqué. Mais combien de
même rôle que cet Orgon a joué avec tous les autres personnages de la
pièce
, lorsqu’elle refuse obstinément de se rendre à to
le production, c’est un dénouement amené par un ressort étranger à la
pièce
; mais je ne sais si cette prétendue faute en est
u rang des dieux quand ils les avaient égorgés. Il fit plus de trente
pièces
de théâtre en moins de quinze ans, et pas une ne
bon de son cœur. Pour Tartuffe il n’en va pas tout à fait de même. La
pièce
a été refaite. Il y en a eu trois versions différ
moins un des plus difficiles du répertoire. Il n’est plus tout d’une
pièce
: voilà la vérité ; sans parler d’autres singular
drame, ni dans Tartuffe. Et Tartuffe est le personnage comique de la
pièce
, le ridicule, la dupe. Oui, il est dupe ; et save
ndez bien. Et telle est l’intention de Molière ; et c’est pourquoi la
pièce
s’appelle Tartuffe ; comme il a intitulé les autr
veut pas que nous en ayons peur non plus. Rappelons l’histoire de la
pièce
. Je ne veux d’abord que préciser les dates : nous
a composée exprès et qu’il n’a pas eu le temps d’achever en vers ; la
pièce
néanmoins réussit ; le sixième jour, il donne les
; le sixième jour, il donne les trois premiers actes de Tartuffe : la
pièce
est interdite. Ce n’est pas que le roi soit contr
ntions de Molière sont bonnes ; tels sont les termes de la Relation,
pièce
officielle ; mais des personnages de marque se so
inaccompli. Il avait été réprimandé pour son excès de zèle ; mais la
pièce
restait interdite. Molière suit le roi à Fontaine
rien à dire : l’approbation reste inutile. Madame désire connaître la
pièce
; Molière la lui donne — toujours les trois premi
on, prête son château du Raincy ; et Molière et sa troupe y jouent la
pièce
entière. Le fait est consigné sur le registre de
date du 29 novembre 1664, jour de cette représentation mémorable, la
pièce
est non pas seulement achevée, mais prête, je veu
s ? On ne sait, mais l’interdit persiste. Molière écrit Don Juan ; la
pièce
est jouée en février 1663 ; elle suscite de nouve
r de force de composer, de faire apprendre et jouer en cinq jours une
pièce
nouvelle : l’Amour médecin, Louis XIV l’attache d
e livres de pension. Haute faveur, qui toutefois ne ressuscite pas la
pièce
condamnée. Justement, vers cette époque, Condé en
rième acte est fait , et s’il pourra le jouer. Molière ayant donné la
pièce
complète un an auparavant, il s’agit là évidemmen
agit là évidemment d’un nouveau quatrième acte ; le remaniement de la
pièce
est commencé.6 La représentation a lieu, en cin
isé, Tartuffe puni au dénouement, de par le roi, dont l’éloge clôt la
pièce
, et qui, paraît-il, l’a verbalement permise ; car
comment Molière, si bien en cour qu’on le croie, oserait-il jouer une
pièce
sur laquelle pèserait encore l’interdit royal ? I
ne manqua pas d’élévation. Il rendit justice à Molière, avoua que la
pièce
pouvait être belle et instructive, mais ajouta qu
Paris, Hardouin de Péréfixe, portant défense absolue d’assister à la
pièce
et menaçant Molière d’excommunication majeure, su
et très philosophique8. Molière, lui, continue à plaider par d’autres
pièces
; l’année fuit, puis l’année suivante, sans que l
ffe peu différent du Panulphe de 1667, néanmoins retouché encore ; la
pièce
va aux nues ; on s’y écrase, le comédien l’emport
vre. Cela suffit pour faire apercevoir par quelles transformations la
pièce
a dû passer. Nous avons la dernière version. Nous
rs des fêtes de Versailles, Molière ne joua-t-il que trois actes ? La
pièce
était-elle inachevée ? Ou fut-ce par prudence qu’
peut-être rédigée par Molière lui-même, dit que le roi « défendit la
pièce
en public et se priva lui-même de ce plaisir, jus
chevée et examinée ». Et puis, si Molière avait eu en poche toute sa
pièce
telle qu’elle est aujourd’hui, comment croire qu’
eut-être pas si impossible qu’on pense. Cela expliquerait, dans notre
pièce
actuelle, ces deux actes employés à préparer l’en
ait bonne chère, comme Panurge en Papimanie. Croira-t-on que, dans la
pièce
qu’il lisait chez Ninon, il n’y eut pas un grain
d. Cependant, que se produisit-il après cette représentation ? Que la
pièce
resta interdite ; qu’un an après, en 1665, Condé,
ette suprême adresse de l’auteur, n’est nécessaire, en effet, dans la
pièce
que si Tartuffe est un scélérat, un fourbe renom
i est du temps de Molière12, on voit figurer une batte ; mais dans la
pièce
actuelle la batte n’a que faire ; Orgon en menace
onc, au dernier acte, trahit Tartuffe, et rapporte la cassette et les
pièces
volées par son patron. D’où le dénouement13. Il y
urrait-il pas que cette idée de dénouement fût venue de Paris avec la
pièce
? Que ce confrère de Molière l’eût prise au premi
imable) Voltaire, les bons pères aimaient le théâtre, composaient des
pièces
qu’ils faisaient jouer entre eux et, entre temps,
troupe de campagne, si gueuse qu’elle fût, qui ne jouât sa plus belle
pièce
pour donner sa recette entière aux hospices des v
rochant de quelques vers de l’Exempt et d’autres traits épars dans la
pièce
, voici à peu près comment nous pourrons nous repr
on de se rappeler que cette appréciation du rôle date du moment où la
pièce
se jouait sous la direction de Molière, où ses in
on œuvre, le rire qu’il convient de susciter, est le rire propre à la
pièce
. Ce n’est pas le même que celui des Précieuses, n
maison ! Voilà où en veut venir Molière ; attendu que le sujet de sa
pièce
, c’est Tartuffe dans la maison, au foyer, dans la
le pauvre grand homme, qui n’en eut guère, ait voulu épancher dans sa
pièce
toutes ses tendresses restées sans emploi. Tout l
ant. Nous en exceptons pourtant Mme Moser-Sperner, qui a joué dans la
pièce
précédant celle de Molière, dans le fragment Esth
tout ce que Vienne renferme de beauté, de science, de littérature. La
pièce
a obtenu l’effet d’une première représentation ;
feuilletoniste de la Presse : « La principale situation comique de la
pièce
, la lecture du sonnet de Trissotin, a été manquée
s ne savons pas, continue M. Bayer, comment les Français jouent cette
pièce
; si nous ne pouvons pas les prendre exactement p
es théâtres de Vienne se livreront bataille pour acquérir la nouvelle
pièce
». Le Deutsche Zeitung dit, par la plume de M. I.
fût d’ordinaire, elle devait, pendant les quelques heures que dure la
pièce
, avoir des vêtements très modestes, comme le lui
« … Tous deux se portent bien enfin. » Molière, en parlant dans la
pièce
du fichu de dentelles que porte Elmire, de ce « p
re riche. Armande appuyait donc son élégance sur les vers mêmes de la
pièce
qui l’exigeaient ; sur quoi donc se serait appuyé
ent en toilette, dans la toilette qu’elle avait au commencement de la
pièce
et qu’elle n’a pu changer entre la vie scène du
circonstance qu’il dut sa conservation. Quand Talma remit la fameuse
pièce
de Marie-Joseph Chénier au théâtre de la Républiq
strait aux chances de dégradation ? On sait que Le Malade est une des
pièces
de Molière restées au répertoire qui se jouent le
celle de Molière ! Le succès de L’Avare, indécis à l’apparition de la
pièce
, l’avait rempli de joie. L’applaudissement promis
-même. Il faut en croire la préface que l’auteur a mise en tête de sa
pièce
. Tout y est. Tous les griefs, toutes les censures
usqu’ici : Tartuffe et Molière. Une des impressions défavorables à la
pièce
était venue du lieu même où elle avait été représ
il arrive encore quelquefois de nos jours, avait pris parti contre la
pièce
par trop de respect pour le théâtre et sifflé, pa
. La troupe italienne était-elle donc autorisée à jouer de véritables
pièces
françaises, entièrement françaises ? Racine n’y p
’un peu de dialogue français çà et là pour éclairer et diversifier la
pièce
italienne. Ce n’est pas là cependant qu’aurait ét
n Amasie pour Mlle Roste et pour le Théâtre du Marais qui refusait la
pièce
; mais il eût dédaigné de descendre sur les tréte
six ans plus tard en passant avec son Alexandre du Palais-Royal où la
pièce
se jouait d’original, à l’Hôtel de Bourgogne où i
ce ; mais il ne s’est pas rendu plus coupable que qui que ce soit, sa
pièce
est à tous ses amis et chacun y a tenu la plume.
e, le Roi s’avise un jour ou permet qu’on lui persuade de demander la
pièce
qui n’a fait que passer sur le théâtre. Louis XIV
sentation des Plaideurs est tout à fait incertaine3. Robinet passe la
pièce
sous silence et pour cause. Le scandale qu’elle a
eurs, Molière avait dit tout de suite que ceux qui se moquaient de la
pièce
de Racine méritaient qu’on se moquât d’eux. Je ne
sur les deux théâtres. Si L’Avare avait eu véritablement l’air d’une
pièce
qui tombe, Racine se serait sans doute épargné la
s’il n’eût pas eu l’honneur et l’avantage de le proclamer devant une
pièce
à qui les acteurs, découragés par les sifflets, n
se » comprend un certain nombre de volumes, dont chacun contient deux
pièces
, ayant une pagination particulière sous un titre
n. Les âpretés de l’idiome hollandais, loin de trahir l’esprit de ces
pièces
, devaient même donner au langage de quelques-uns
, des allures un peu gauches de la rime. Car on rimait volontiers les
pièces
de Molière, même celles que le poète avait écrite
tiennent à initier leurs compatriotes aux beautés et aux finesses des
pièces
de Molière, à leur faire connaître à fond la symp
andais de pouvoir lire Molière dans l’original, ils veulent avoir ses
pièces
au répertoire. La scène hollandaise a même un int
qu’on continue à maintenir cette représentation annuelle. Les autres
pièces
du poète tragique se lisent, mais ne se jouent pl
r, « est à Paris, et je prie les acteurs d’en tenir compte. Voici une
pièce
essentiellement française, et que nous ne songeon
oir reconnu un des leurs sous les traits de Tartuffe, ont applaudi la
pièce
ou ne l’ont blâmée qu’en termes très vagues. D’au
habile. Nous apprenons que la troupe du théâtre hollandais a joué la
pièce
le 18 avril à La Haye et le 20 à Amsterdam. Assur
eu la pensée de placer, à côté de reliques si chères à son cœur, des
pièces
dont la provenance lui eût semblé douteuse ? [188
Quelquefois elle aura été conservée dans un dossier judiciaire comme
pièce
de conviction. La Comédie-Française possède ainsi
26 et 27. D’autres fois l’affiche a servi de chemise à une liasse de
pièces
, ou bien a contenu les plantes d’un herbier. Souv
longtemps, les comédiens n’étant plus guère en usage d’y remettre les
pièces
de ce genre. » L’affiche de l’Hôtel de Bourgogne
les dates des premières représentations ; plus tard même, les petites
pièces
sont parfois indiquées en interligne, et il n’est
ue nous ne la possédons maintenant. En effet, dans ce petit nombre de
pièces
annoncées, il en est, comme Le Chevalier de fin m
tout jeune, s’est à coup sûr lavé les mains dans les entractes de ses
pièces
. C’est au quai Saint-Paul, dans une maison de la
e fut représenté, en 1645, Artaxerce, tragédie de Magnon, et la seule
pièce
, jouée par la troupe de l’Illustre Théâtre, dont
rsqu’ils ne font pas fortune avec leur premier livre ou leur première
pièce
. La troupe de l’Illustre Théâtre quitta le port S
D’abord nous ne voyons pas, sur ce registre, que l’usage de jouer les
pièces
nouvelles au double ou à l’extraordinaire, comme
es maris est jouée au simple, et produit 410 livres. De même pour les
pièces
des autres auteurs : elles ne sont point représen
vres ; Don Guichot, raccommodé par Mlle Béjart, 300 livres ; Zénobie,
pièce
nouvelle de M. Magnon, 125 livres (hélas !), etc.
premiers temps, est précisément celui de travailler au succès de ses
pièces
avec trop de passion. [1880-07] Louis MOLAND.
de spectacles. C’est sur la scène du Petit-Bourbon que les premières
pièces
de Molière avaient été représentées avec un succè
er à Tartuffe pour l’accommoder aux modifications introduites dans sa
pièce
afin de désarmer la coterie « dévote » ; dans sa
à une preuve, un indice tout au moins, que dans le premier plan de la
pièce
, il n’était pas question d’enlever Marianne à Val
ses Contemporains de Molière 29. Quels rapports y a-t-il entre cette
pièce
et Les Précieuses ridicules de Molière ? C’est ce
nce que les maîtres rebutés tirent des précieuses31 ». À défaut de la
pièce
elle-même ou du canevas, quelques fragments de co
part les lignes de Somaize citées plus haut, on ne sait rien de cette
pièce
, si ce n’est qu’elle fut jouée en 165632 sur le t
rrangé pour le théâtre par John Dryden, le grand poète anglais. Cette
pièce
a été jouée sous le nom de sir Martin Mar-all (Ma
du quatrième acte et les trois dernières scènes du second acte de la
pièce
de Molière. Sir John Vanbrugh a donné une imitati
ésentée, mais dans la liste des acteurs qui devaient jouer dans cette
pièce
, se trouve le nom de Nell Gwyn, la maîtresse du r
nt que le traducteur, pour satisfaire le goût à la mode, a importé sa
pièce
d’un climat plus méridional, et qu’il est sûr d’ê
use to Let (Le Théâtre à louer), en cinq actes, dont chacun forme une
pièce
différente. On ignore quand cette comédie a été r
jamais été imprimée. Un certain M. Charles Molloy est l’auteur d’une
pièce
en cinq actes : The Perplexed Couple or Mistake u
Crispin, et il emprunte un personnage à Georges Dandin. Quoique cette
pièce
fût remplie d’obscénités, elle n’eut aucun succès
ganarelle. Une autre imitation, ou plutôt une traduction libre de la
pièce
de Molière, faite par M. Miller, The Picture, or
inaire), mêlée de chansons, a été représentée en 1735. Le héros de la
pièce
anglaise est un épicier et conseiller municipal.
logue, on appelle Molière le grand Maître, et l’on remarque que si la
pièce
ne réussit pas, c’est parce que l’on n’a pu y fai
nne et sa vie privée : « Qu’ils disent tous les maux du monde de mes
pièces
, j’en suis d’accord. Qu’ils s’en saisissent après
mps, solennités, faits de guerre, et, par ces indications, marque ses
pièces
d’une date impérissable : Vous irez voir, monsie
mais on ne la trouve guère que dans les œuvres improvisées, dans les
pièces
de second plan, telles que Les Fâcheux, L’Impromp
or , est-il vraisemblable qu’ils aient annoncé, dès février 1660, une
pièce
au sujet de laquelle ils ne devaient traiter qu’e
ois. Toutes deux donnent comme très prochaine la représentation d’une
pièce
à machines, La Conquête de la Toison d’or, œuvre
vivait encore au moment où les Comédiens du Marais allaient jouer sa
pièce
? Cette explication, il faut bien l’avouer, n’est
ntre les mains, la date exacte de la première représentation de cette
pièce
; mais si nous nous reportons aux témoignages con
i coûte au moins dix mille écus ». Avec une salle, il lui fallait une
pièce
et des acteurs. Il demanda la pièce à Corneille,
vec une salle, il lui fallait une pièce et des acteurs. Il demanda la
pièce
à Corneille, qui avait déjà fait Andromède, et le
ivants : « La Conquête de la Toison « Que fit jadis défunt Jason, «
Pièce
infiniment excellente, « Enfin, dit-on, se représ
, entretenues par le Roi, s’appelaient également troupes royales. Les
pièces
à grand spectacle se jouaient dans la belle salle
près avoir paru favorablement disposé par une première audition de la
pièce
, La Roque, l’orateur du Marais, voulut relire lui
, que Quinault ne fût l’heureux auteur d’Astrate. Pour avoir eu neuf
pièces
jouées de 1653 à 1659, c’est-à-dire dans l’espace
yage d’Uzès rompit ce beau projet. En réalité, Racine était oisif. Sa
pièce
et son emploi lui laissaient trop de loisir. Un a
larisé par Rotrou lui soit venue à Uzès, qu’il y ait même commencé sa
pièce
, cela peut être ; pour ce qui est de l’y avoir te
acine le sujet de La Thébaïde, il en résulterait naturellement que la
pièce
eût appartenu dès l’origine à la troupe de Monsie
as. Dans la même lettre de décembre, où Racine écrit à son ami que la
pièce
est tantôt achevée, il lui dit aussi qui en jouer
ce qui s’y passe ; mais, à part lui, il a ses visées ailleurs pour sa
pièce
. L’Hôtel de Bourgogne est son théâtre préféré. Il
it un homme écouté !… Du reste, il est bien réellement de l’Hôtel. Sa
pièce
y a été reçue, elle y est promise au public, et F
aïde, l’Hôtel de Bourgogne ne lui faisait prendre rang qu’après trois
pièces
nouvelles. Molière profita de l’impatience de son
ans Attila, de jouer le rôle de la confidente. Ainsi se présentait la
pièce
sous les auspices de Molière et sous le patronage
surlendemain, descendu à 170 livres, arrêta les représentations de la
pièce
. Les Frères ennemis furent donc joués quinze foi
il acquitta correctement la dette, mais non pas sans s’avouer que sa
pièce
n’avait pas fait enthousiasme à la Cour et sans s
résence du Roi qui avait indéfiniment ajourné la représentation de la
pièce
; mais sur la liste des spectacles de Villers-Cot
e Monsieur. Après tout, rien n’était encore décidé pour Tartuffe. La
pièce
devait être soumise à l’examen de juges compétent
i s’était joué avec l’applaudissement de la Cour. D’un autre côté, la
pièce
entièrement mise en vers avait-elle chance de dev
a Princesse d’Élide montrèrent tout de suite ce que pouvait donner la
pièce
. Seulement, elle se rencontra à l’imprévu avec un
ge avait formé, sans beaucoup de goût ni de critique, des recueils de
pièces
plus ou moins intéressantes ; c’est dans ces papi
(1858), et enfin lorsque je recueillais, avec des peines inouïes, les
pièces
inconnues ou rarissimes, que j’ai rassemblées et
l’opinion de M. P. Lacroix, qui pense que ces vers signifient que la
pièce
était de Molière » ; je lui adressai, à ce sujet,
ertain que les prologues et divertissements ajoutés par Molière à ses
pièces
pour les représentations de la Cour sont remplis
vons établie après une étude minutieuse du style et de l’esprit de la
pièce
, où la personnalité littéraire de Molière s’accus
s maris. En outre, pour donner bonne mesure, il a fait entrer dans sa
pièce
deux Léonores, qu’il nomme Anne et Marie. Guillau
t, en parlant du Jardin des mûriers, que deux des caractères de cette
pièce
ressemblent tant soit peu à Ariste et à Sganarell
a notice sur L’Étourdi, j’ai aussi parlé de M. Arthur Murphy et de sa
pièce
The School for Guardians. Il y a suivi assez libr
yden, il dit qu’il avait entendu parler des Fâcheux avant d’écrire sa
pièce
, mais qu’il n’a lu cette comédie qu’après avoir f
autres caractères, et l’intrigue est bien plus compliquée que dans la
pièce
de Molière. Dans l’épilogue, l’auteur déclare qu’
où se trouvent Arnolphe et Agnès, ainsi que plusieurs autres. Dans la
pièce
anglaise, c’est aussi le mari Pinchwife (Arnolphe
1682. Jusqu’à l’année 1754, on avait l’habitude de représenter cette
pièce
sur la scène anglaise le jour même de l’installat
es de cette même comédie. Le célèbre acteur Garrick remodela aussi la
pièce
de Wycherley, changea la femme mariée en demoisel
es les obscénités et quelque peu de sa vigueur, et fit représenter la
pièce
ainsi châtrée en 1776, sous le nom de Country Gir
tation, c’était l’entière bonne foi des spectateurs, qui suivaient la
pièce
avec autant d’intérêt et de passion que si les in
près comme ceux que nous voyons aujourd’hui chez M. Thomas Holden. La
pièce
était coupée par un ballet, et il fallait voir le
, la missive dont il parle est jugée digne d’être conservée comme une
pièce
rare, tandis qu’Alceste dit… tout le contraire du
. Génin est la seule acceptable. Étant donnés le caractère tout d’une
pièce
et la rude franchise de l’homme aux rubans verts,
st retracée dans les « Lois de la galanterie » en tête du Recueil des
pièces
les plus agréables de ce temps (par Ch. Sorel), P
puis cinq jours, n’était guère qu’un dernier prétexte. On répétait la
pièce
nouvelle, — nouvelle pour Paris. 41. La collect
die. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les Femmes savantes. — Des autres
pièces
de Molière. — § V. Des sources de Molière. — § VI
, et dont Molière n’aurait pas dédaigné certains traits1. Après cette
pièce
et d’autres du même genre, une nouvelle imitation
médie, imitée des Espagnols ; la farce, imitée de l’italien. Quelques
pièces
pourtant s’intitulent Comédies. Les intrigues de
eait pas à leur donner des caractères ; l’intérêt, dans ces sortes de
pièces
, ne consiste pas dans la contrariété du caractère
en n’y est vraisemblable ; et plus le spectateur est dépaysé, plus la
pièce
est heureuse. Il n’est pas jusqu’à l’architecture
, en mettant le parterre sur la scène. Il faut chercher, dans les six
pièces
du Corneille de Mélite et de Médée, ce qu’était l
la tragi-comédie espagnole, Clitandre ; la comédie s’essaye dans six
pièces
, dont Mélite est la première et la meilleure. Auc
ix pièces, dont Mélite est la première et la meilleure. Aucune de ces
pièces
ne vaut les bons ouvrages de Lope ; mais, comparé
eine, le grand écrivain en vers s’y révèle déjà tout entier. Dans ces
pièces
froides, embrouillées, dont l’intrigue est plus s
es unes esquissées, les autres déjà en perfection. Et toutefois cette
pièce
est moins un modèle qu’une indication de la vraie
algré les inconséquences du personnage principal et la légèreté de la
pièce
, comparé à tant de vains ouvrages sans invention
rait au pinceau du peintre. C’est là ce que fit Molière. Sa cinquième
pièce
, L’École des Maris, donnait à la France la comédi
u jeune homme, qui ne pensait d’abord qu’à s’amuser le premier de ses
pièces
. Le Menteur, joué en 1652, suscite l’Étourdi, jo
e fond en soit un portrait des mœurs du temps. Les personnages de ces
pièces
sont moins des caractères que des rôles composés
de quelque valet, d’un Mascarille, que je retrouve dans trois de ces
pièces
, héritier des Scapins et des Arlequins de l’Itali
te à chaque instant ses affaires : qui réparera le mal et renouera la
pièce
qui va finir ? C’est Mascarille. Je veux, quoi q
’Italie, sans compter ceux que Molière lui a appris. L’intérêt de ces
pièces
, c’est l’intérêt de la surprise. Il y a une énigm
quelque vérité. Nous rions intérieurement, quand le personnage de la
pièce
est l’homme que nous connaissons : nous rions tou
quelque bon propos sur ce point, en rentrant à la maison. Ces quatre
pièces
, quoique du même ordre que le Menteur, et dans le
ostume bizarre auquel l’imagination de chaque auteur avait ajouté une
pièce
, ils vivent, car ils sont possibles. Si la race e
phe et pour quelques souvenirs de son propre cœur, Molière termine la
pièce
par un dénouement postiche, qui fait retrouver à
nséquence ; on pouvait lui demander des mœurs plus relevées. Dans les
pièces
de sa seconde manière, les portraits de ce grand
lceste va la punir à son tour de tous ses manèges. Chacun, dans cette
pièce
, reçoit une correction proportionnée à son traver
mon sens, en proportion de ce qu’il a péché. Contrarié dans toute la
pièce
, il est violemment secoué à la fin ; c’est mérité
camp on ne se défend pas de main molle. Le plus modéré, le sage de la
pièce
, Cléante, est toujours près de perdre patience ;
it passée de l’âme de Molière dans celle de ses personnages. C’est la
pièce
où il a mis le plus de feu. Il y a d’autres vilai
uvegarde. La comédie voulait pourtant qu’il y eût du ridicule dans la
pièce
; Molière l’a mis tout entier du côté des dupes d
la manie du bel esprit dans une honnête maison, voilà la pensée de la
pièce
. Une mère bel esprit veut marier sa fille à un mé
’à son mérite incessamment il rit19. À l’époque où Molière conçut sa
pièce
, on était entêté de beau langage. Il y avait des
e de haut comique. Il n’est pas un feuillet à sauter dans ces petites
pièces
composées pour des fêtes ; dans L’Avare, son chef
le Sicilien ; avec le Misanthrope, le Médecin malgré lui ; la grande
pièce
avec la petite pièce. Il met de la force comique
e Misanthrope, le Médecin malgré lui ; la grande pièce avec la petite
pièce
. Il met de la force comique jusque dans des coméd
e. Il est deux sources principales où Molière puisa pour toutes ses
pièces
: sa vie d’abord, par laquelle il toucha à presqu
nir à ses yeux par les soins délicats et les bienfaits. On donnait la
pièce
en 1660. L’année suivante, Armande Béjart devait
profond : il l’appelait le Contemplateur. Quand Molière composait ses
pièces
, le contemplateur observait et contenait l’homme.
d’Athalie avec une profonde admiration pour le génie ; on sort d’une
pièce
de Molière avec de l’amitié pour l’homme. Les aut
rder d’un coin de la salle, et dans l’ombre d’une loge, l’effet de la
pièce
sur le public, avec un parti pris de complaisance
réussir ; et si le poète eût hésité entre sa vanité et le succès, la
pièce
eût été en péril. Nul doute que Molière n’ait été
1. Il faut lire le jugement que porte de Pierre de Larivey et de sa
pièce
M. Sainte-Beuve, dans sonHistoire de la poésie du
sa belle épître à Racine : L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes
pièces
, En habits de marquis, en robes de comtesses, Ven
septembre 1668 ; à cette époque seulement, il figure sous le titre de
pièce
nouvelle ; et, après neuf représentations qui ne
ctère, on n’avait encore vu jouer, on n’avait encore applaudi que des
pièces
en vers. L’Avare était en prose : L’Avare donc ét
faveur de l’ouvrage. Je vous vis dernièrement, lui dit Racine, à la
pièce
de Molière, et vous riiez tout seul sur le théâtr
n’est point une supériorité que j’établis en faveur de cette dernière
pièce
; c’est simplement une différence que je remarque
ant de son trésor ? Un érudit qui a suppléé le dénouement perdu de la
pièce
de Plaute, fait précisément prendre à Euclion ce
avare par accident plutôt que par nature, puisque, pouvant appeler sa
pièce
, Avarus, de même qu’il a nommé Pseudolus et Miles
la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? Et la
pièce
où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
nt, car il n’est pas vrai que le public l’aime. Le public, dans cette
pièce
, ne prend réellement personne en affection. Il ha
mettre au théâtre l’avare fastueux : c’était presque avoir oublié la
pièce
de Molière et le rôle d’Harpagon. Harpagon, en ef
int de pitié. The Miser est le titre d’une imitation qu’a faite de la
pièce
de Molière, un nommé Shadwell dont l’impertinence
le de Voltaire. Ce Shadwell dit en propres termes, que nos meilleures
pièces
, maniées par les plus mauvais auteurs de son pays
avait fait les paroles et Lulli la musique. Le 9 novembre suivant, la
pièce
fut jouée à Paris, sans les intermèdes, et elle e
in, court aussitôt tout Paris, et rassemble un nombreux auditoire. La
pièce
fut jugée excellente, surtout par le maître de la
des deux Nouvelles de Boccace qui lui ont servi pour l’intrigue de sa
pièce
, on voit, comme dans cette pièce même, une belle-
lui ont servi pour l’intrigue de sa pièce, on voit, comme dans cette
pièce
même, une belle-mère noble, reprochant au roturie
, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son mari ? Que penser d’une
pièce
où le public applaudit à l’infidélité, au mensong
leurs machinations coupables ? Mais Molière n’a point voulu faire une
pièce
où les amants adultères apprissent que leurs comp
C’est là ce qu’il s’agit d’examiner. Rousseau prétend que, dans cette
pièce
, le public applaudit à la femme infidèle, et rit
toujours nos exemples dans le théâtre de Molière, et choisissons les
pièces
mêmes que Rousseau a condamnées comme contraires
apables de faire Pourceaugnac que Le Misanthrope, on se trompe. » La
pièce
de Pourceaugnac est une farce. Pourquoi ? Ce n’es
omme ou de la société, ni des caractères ou des mœurs. Le sujet de la
pièce
, Pourceaugnac, est un sot, voilà tout : or, un so
du mérite qu’il possède et des égards qu’on lui doit. J’ai dit que la
pièce
de Pourceaugnac ne peignait ni la société ni les
e bonne foi, où les incidents naissent les uns des autres ; c’est une
pièce
concertée d’avance. Tous dans le secret, à l’exce
un siècle, et d’où sortent chaque jour encore ces milliers de petites
pièces
destinées à faire rire le parterre de la capitale
avait pas là d’intrigue, de nœud, de dénouement, conséquemment pas de
pièce
; il en fallait trouver une, et c’est Molière que
elle entre ses prétendants. De cette idée dramatique commune aux deux
pièces
, sort un dénouement commun, mais dont les moyens
de sa façon : elle eut encore moins de succès. Molière avait jugé sa
pièce
mieux que personne, en la condamnant à l’oubli. A
rvir de cadre pour des divertissements. Le principal rapport des deux
pièces
consiste dans l’intervention d’un personnage suba
x Stratagème et des Fausses confidences : le Dubois de cette dernière
pièce
est tout ensemble Clitidas et Moron. Je n’arrive
caractère et le style des personnages, il en a fait plusieurs de ses
pièces
les plus vantées : ce n’est pas assez dire ; il e
les plus vantées : ce n’est pas assez dire ; il en a fait toutes les
pièces
de son théâtre ; car cet écrivain, dans sa fécond
c devant Sa Majesté, et y réussit à merveille, surtout à la fin de la
pièce
, quand les apothicaires, armés de leurs seringues
milieu du clavecin qui était dans l’orchestre, et mit le clavecin en
pièces
. La gravité du roi ne put tenir contre cette foli
divertissement de la fin du premier acte, et non pas de la fin de la
pièce
, Lulli représenta l’un des deux médecins grotesqu
— Molière met au théâtre L’École des femmes. — Observations sur cette
pièce
. En 1663, Molière mit au théâtre L’École des f
plus simple. D’autres, tels que Fénelon et Rousseau, estiment que la
pièce
blesse la monde, en ce qu’elle semble autoriser t
fois répétés. Mais ce qui paraît aujourd’hui le plus étonnant dans la
pièce
, c’est la scène vi du 2e acte, où Arnolphe, infor
de diverses opinions, Boileau se déclare aussitôt le défenseur de la
pièce
, par des stances adressées à Molière : il la loue
ompréhensible, c’est que la cour donna hautement son approbation à la
pièce
: la cour, dis-je, toute la cour. Madame en accep
scène et livra au ridicule les censures qui avaient été faites de sa
pièce
, dont il aggrava les indécences, se targuant de l
ue, porte sur une étrange doctrine. « Je ne vois, dit l’auteur de la
pièce
, rien de si ridicule que cette délicatesse d’honn
nous étions, qui, par les mines qu’elles affectèrent durant toute la
pièce
, leurs détournements de tête, et leurs cachements
e qu’elle l’exerça justement, c’est que, pendant plus d’un siècle, la
pièce
fut éliminée du théâtre : et certainement ce ne f
ée pour Versailles, et où devait être joué L’Impromptu de Versailles,
pièce
où les marquis sont l’objet du plus sanglant outr
e, un à-propos en vers de M. Gondinet. Disons tout de suite que cette
pièce
de poésie, qui était plutôt une imprécation contr
, à l’abri des bombes, cette admirable statue de Voltaire, qui est la
pièce
la plus précieuse de sa collection de marbre. Il
y-Wife, puis dans son Plain dealer, le héros même du Misanthrope. Les
pièces
de Congreve sont pleines des réminiscences de Mol
; Elias Schlegel lui empruntait l’idée et jusqu’aux bons mots de ses
pièces
. Mais l’influence de Molière n’est pas alors circ
t Iffland qui se disputent à l’envi ses principaux rôles. C’est à ses
pièces
qu’ont recours tons les directeurs de théâtre dan
ns entendu hier ce chef-d’œuvre de grâce légère, Amphitryon, la seule
pièce
où Molière ait daigné mettre de l’esprit. Il en a
es prétentions des bourgeois jouant à la noblesse ; prenez toutes ses
pièces
, vous y verrez presque toujours malmenées et crib
que en a disparu. Tous pouvez faire la même remarque sur une foule de
pièces
plus modernes encore ; prenez les quelques scènes
tarderont pas à l’être ; on les écoutera sans sourciller si jamais la
pièce
reprend. Eh bien, il doit en être de même pour Mo
vertu, ou, si vous aimez mieux, un sel qui conserve la gaieté de ces
pièces
, même après que les principales sources du rire o
fameux monologue du second acte. M. Perrin avait laissé tomber cette
pièce
dans l’oubli, comme tant d’autres. Mais, pour cel
se donner autour de Sganarelle. Il avait tout simplement supprimé la
pièce
. Quelle chose bizarre pourtant que la puissance
t de frayeur ou d’indignation, se levèrent, sortirent au milieu de la
pièce
, et les jeunes demoiselles les suivirent. C’est l
je songeais à part moi, en les voyant filer à l’anglaise, qu’à telle
pièce
de Meilhac et d’Halévy, toutes pleines de sous-en
ages répugnantes, fait tomber des mains des femmes nombre de vieilles
pièces
de vers qui sont délicieuses. Je tremble que, si
cependant je serais d’avis que l’on continuât d’imposer au public les
pièces
de Molière où se rencontrent ces mots proscrits.
profiter de ce que Molière a passé dieu pour donner intégralement ses
pièces
. Les mots dont il s’est servi sont consacrés. Il
plus puissante, d’une sonorité plus superbe. 17 août 1885. Les
pièces
de Molière « L’Étourdi » La Comédie-Fran
t pas là pour satisfaire cette curiosité languissante qu’excite toute
pièce
nouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, joué
On savait que depuis longtemps Delaunay et Coquelin étudiaient cette
pièce
, qui repose tout entière sur deux personnages, et
eux hommes sur le patron de qui les deux seuls rôles importants de la
pièce
semblaient avoir été taillés. Delaunay, qui porte
le chiffre des recettes. La raison en est fort simple ; c’est que la
pièce
, avec toute sa gaieté et son esprit, est longue e
, est-ce qu’il emploierait ses meilleurs acteurs à monter de vieilles
pièces
, dont il saurait ne pouvoir tirer qu’une dizaine
ême ce plaisir, qui est si piquant, de faire des découvertes dans une
pièce
qui date de deux cents ans, et qui est connue de
e caractère. L’Étourdi ! c’est là un mauvais titre et qui trompe. La
pièce
eût été bien mieux appelée de son sous-titre : Le
n’est point un étourdi au sens où nous prenons le mot aujourd’hui. La
pièce
italienne, d’où celle de Molière est tirée, disai
orte guère. Ce dont il faut bien se rendre compte quand on va voir la
pièce
de Molière, c’est que son étourdi n’est pas la mi
ais bien l’idée d’impair commis ou à commettre qui est le pivot de la
pièce
et autour duquel tournent toutes les situations ;
e a monté à la seconde représentation, et il est fort possible que la
pièce
fasse de l’argent pour la première fois depuis qu
affaibli. Observez ce qui arrive à la représentation. Le début de la
pièce
est toujours un peu froid ; la querelle de Gorgib
étentions est et restera tout le temps le grand élément comique de la
pièce
. Mascarille entre déguisé en marquis ; les porteu
lla, par hasard, la veille à l’Opéra-Comique où l’on représentait une
pièce
de Monsigny. Un des airs de la partition lui semb
oins leur effet. Nous nous amusâmes, Larroumet et moi, à chercher les
pièces
où avait été exploitée cette situation d’un valet
r je l’ai souvent éprouvé par moi-même, que l’on apprend plus sur une
pièce
de Molière en la voyant jouer, fût-ce sur un théâ
dans son cabinet, à travers des montagnes de commentaires. Il y a des
pièces
de Corneille que je n’ai jamais vu jouer, par la
de peur de dire des sottises. Je tiens pour la vieille maxime, qu’une
pièce
doit être vue aux chandelles. Non seulement les p
ndonnait jamais, même dans la farce et la charge, n’avait mis dans sa
pièce
que juste ce qu’il fallait de jargon précieux ; i
l’autre, se trouvent déranger le même rendez-vous d’amour. C’est une
pièce
à tiroirs. Une pièce à tiroirs ne se composant qu
déranger le même rendez-vous d’amour. C’est une pièce à tiroirs. Une
pièce
à tiroirs ne se composant que de scènes détachées
oir. 5 juillet 1886. « L’École des femmes » I. Analyse de la
pièce
Voilà donc qui est entendu : je ne sais rien
e sais rien de L’École des femmes ; si ce n’est que c’est une vieille
pièce
et d’un nommé Molière. J’ai pris ma stalle à l’or
e, même pour nous ; elle l’était bien plus au temps où je vois que la
pièce
se passe. Nous avons de beaucoup reculé l’âge où
’on le lui pourra appliquer jamais. Ce mot revient sans cesse dans la
pièce
. Jamais Molière n’en fait usage dans ses grandes
caractérise la situation d’esprit d’Arnolphe, est le fond même de la
pièce
. Et, pour le dire en passant, vous pouvez juger p
t arrangé pour être battu à la première rencontre. Eh bien ! voilà la
pièce
. Elle est là, et non autre part. Elle pourrait s’
la risée du public. Molière n’a pas voulu mettre autre chose dans sa
pièce
. Est-ce à dire, pour cela, qu’il n’y faille pas c
du fond même de la situation. Voyons comment il s’y est pris dans la
pièce
dont il s’agit. Toute disproportion est ridicule.
re le parterre. 29 juillet 1861. « Don Juan ». Philosophie de la
pièce
Le Don Juan de Molière est, dans son ensemble
lque sorte, passé dans notre sang ; figurez-vous que Don Juan est une
pièce
nouvelle d’Augier ou de Dumas fils, et qu’on la j
ririez-vous pas de cet enfantillage, qui vous gâterait une fort belle
pièce
? On a feint d’admirer beaucoup cette invention d
personne au monde ; j’ai vu soixante et quatre-vingts fois certaines
pièces
de Molière, et j’y ai toujours pris le même plais
comme admirable ce qu’il blâmerait chez tout autre. Don Juan est une
pièce
bâclée ; bâclée par un homme de génie, je le veux
Et si je vous ai proposé ce sujet, c’est moins pour vous parler d’une
pièce
qui ne se fera jamais, et qu’il serait fort inuti
itable modèle du vers libre. Mais, remarquez-le : l’Amphitryon est la
pièce
qui a suivi immédiatement Le Sicilien. L’une est
rit humain. On a raison sans doute. Amphitryon n’en est pas moins une
pièce
unique en son genre, et que Molière seul pouvait
llustre critique des Débats, a écrits sur Amphitryon ; il apprécie la
pièce
en homme de goût : « C’est, dit-il, un ouvrage à
plus de grâce, de finesse et d’enjouement. On admire dans ses autres
pièces
le bon sens, le naturel, la force comique : ici,
e coucher avec vous ? On me conte qu’au temps où M. Thierry remit la
pièce
à la scène, il voulait que Mlle Madeleine Brohan
tte substitution, et elle eut raison. Autant vaudrait ne pas jouer la
pièce
. Mais il faut, pour sauver les hardiesses de ce d
la première scène et ahuri de même à la dernière. Tout le long de la
pièce
, il lui donne l’allure du « commissaire » de l’an
s de bâton de Polichinelle. Le côté général et humain, qui donne à la
pièce
son inquiétante grandeur, disparaît ainsi presque
e situation, et elle aboutit à un mot cruel, qui est le dernier de la
pièce
: « Il ne me reste plus qu’à m’aller jeter dans l
et, d’une exécution magistrale. Got emporta tous les suffrages, et la
pièce
tomba. Elle tomba comme peut tomber une pièce de
us les suffrages, et la pièce tomba. Elle tomba comme peut tomber une
pièce
de Molière. J’entends par là que personne n’y tro
, sans grandeur. Est-ce là ce que voulait Molière ? Il faut jouer les
pièces
comme elles ont été écrites. Tenez ! je suppose q
bservation vraie, est profondément triste, et il s’exhale de toute la
pièce
un arrière-goût d’amertume. Célimare le bien-aimé
riste. Ils sont loués par tous les esthéticiens de l’époque ; mais la
pièce
assomme tout le public, qui consent à l’admirer s
tourner en bouffonnerie. C ?est pour cela qu’il a prodigué dans cette
pièce
les jeux de scène et les lazzi de la comédie ital
uglement des parents et la gredinerie de la femme. C’est ainsi que la
pièce
a été conçue et exécutée : c’est ainsi que la piè
’est ainsi que la pièce a été conçue et exécutée : c’est ainsi que la
pièce
doit être jouée. Il faut que tout le monde y pous
émoires ; l’ensemble est manqué. Je ne parle pas de la conduite de la
pièce
. Je crois bien que tout le monde aujourd’hui pass
i ne se tiennent pas tous. Le père Grandet, de Balzac, est tout d’une
pièce
, lui ; nous nous rendons compte de toute sa vie,
omestiques, une cuisinière et un intendant, quand tout montre dans la
pièce
qu’il vit de la façon la plus retirée et la plus
lequel s’appuie notre confrère est tout à fait inexact. De toutes les
pièces
de Molière, et j’oserais presque dire de toutes l
toutes les pièces de Molière, et j’oserais presque dire de toutes les
pièces
de tous les genres et de tous les pays, Tartuffe
Navarre, sans en excepter un seul. Tous lui diront que, de toutes les
pièces
présentes, passées et probablement futures, Tartu
e. Et ce second acte ! ce malheureux second acte, qui forme comme une
pièce
dans la pièce, et qui s’y rattache pour tant par
d acte ! ce malheureux second acte, qui forme comme une pièce dans la
pièce
, et qui s’y rattache pour tant par des liens si é
e n’aurais pas tari d’éloges. 5 novembre 1883. II. Le pivot de la
pièce
On s’est beaucoup extasié sur l’artifice de Mo
é inouï auquel Molière a cru la devoir pousser, il n’y aurait plus de
pièce
. Tartuffe s’est en effet impatronisé dans une fam
omment veut-on qu’Orgon en soit dupe ? Et s’il ne l’est pas, adieu la
pièce
! Vous êtes-vous jamais demandé sur quoi était fo
endant, et vous finissez par vous souvenir qu’un jour il a trouvé une
pièce
de cinquante centimes oubliée dans votre gilet, e
de votre chambre. Une autre fois, en frottant, il a fait jaillir une
pièce
, de cinq francs en or qui s’était glissée entre d
tre un damoiseau, Tartuffe est fait de sorte… dit l’homme sage de la
pièce
. C’est cela, Tartuffe est fait de sorte qu’il lui
icable. Si elle garde cette réserve, qui était nécessaire pour que la
pièce
eût lieu, c’est que Molière l’a revêtue d’un autr
nac autour de l’orchestre ; ce sont divertissements du Mardi-Gras. La
pièce
a beaucoup amusé. Ce n’est pourtant pas une des m
bouffonnerie et il est d’une joyeuseté irrésistible. Il a, dans cette
pièce
qu’il faut brûler, comme si l’on était au Palais-
la façon la plus drôle par Henry Samary et Gravollet. Il y a dans la
pièce
deux avocats chantants, l’un qui traîne sur les m
88. « Le Bourgeois gentilhomme » I. Les deux caractères de la
pièce
La Comédie-Française a, comme on sait, célébr
e fort bon que, dans une occasion pareille, il soit allé chercher une
pièce
de Molière d’un genre particulier et qu’il l’ait
on de Théophile Gautier de regretter que l’on ne reprît pas certaines
pièces
de Molière avec tous les accessoires qui en avaie
si Le Malade imaginaire. Il lui déplaisait qu’on jouât cette dernière
pièce
en supprimant les ballets qui, du temps de Molièr
e ; personne au Théâtre-Français n’eût joué comme elle le reste de la
pièce
, et surtout la scène qui suit. Psyché a été conda
ions douces et les beaux vers ! L’auditoire a été ravi ; j’ai revu la
pièce
le surlendemain, et bien que ce ne fût pas un pub
eille lui-même était amoureux d’elle, quand il l’écrivit. Toute cette
pièce
est, en quelque sorte, imprégnée d’amour, et l’on
s ad libitum par les acteurs en scène. Molière, il est vrai, dans les
pièces
qu’il a empruntées au répertoire italien, et Les
médie-Française, aspirer à la main d’Henriette. L’âge est, pour toute
pièce
classique, un accessoire de peu d’importance et d
ur sa science, qui n’avait donné que comme des plaisanteries les deux
pièces
débitées par Trissotin sur la scène, qui, pour me
ire un voyage en Russie, en Roumanie et en Serbie. J’ai joué ces deux
pièces
dans presque toutes les villes de ces pays, et pa
un mot lui rappelle qu’il est malade et très malade. Le comique de la
pièce
, un comique très profond, est tout entier dans le
ère qui a de l’esprit, mais point ses personnages. Tout le long de la
pièce
, Toinette aura de ces idées folles qui ne seront
eu social. Mais vous avisez-vous jamais de rien demander de tel à une
pièce
du Palais-Royal ? Un jeune homme de bonne famille
gélique ; il y revient quand il a perdu. C’est toute l’économie de la
pièce
. Ces revirements de passion donnent lieu à des sc
s de tel vaudeville de Labiche, ce Regnard du dix-neuvième siècle. La
pièce
se sauve par le détail, qui est souvent d’une gaî
tion. M. Perrin, qui affichait l’horreur de Regnard, avait remonté la
pièce
sans y croire et profita d’une indisposition de D
: on ne doit pas le prendre au sérieux ; sans quoi, il n’y a plus de
pièce
. Si l’on peut soupçonner un instant que ce Valère
olument nouveau ; nous ne les connaissions que par la lecture, et les
pièces
, c’est, comme disaient nos pères, aux chandelles
e lui au répertoire courant de la Comédie-Française que deux ou trois
pièces
: Le Joueur, Le Légataire universel et Les Folies
hambre chez messieurs les comédiens ? Ils avaient refusé deux fois la
pièce
, et ce n’est qu’à la troisième lecture qu’ils se
ment fit voir qu’ils avaient eu raison de se montrer bons princes. La
pièce
eut en sa nouveauté seize représentations d’affil
qui nous a charmés et charmés au-delà de toute expression dans cette
pièce
de Regnard, c’est précisément la grâce aisée, lib
ante de ce style, un des plus français que l’on ait jamais écrits. La
pièce
en soi, mon Dieu, n’est pas meilleure que tant d’
ient sans aucun doute mieux amenés, plus nombreux, plus imprévus ; la
pièce
, au lieu de s’épandre en cinq actes, n’en aurait
e de toutes ces règles ; l’habitude était en ce temps-là d’écrire des
pièces
en cinq actes et en vers quelle que fût la donnée
Si Les Ménechmes sont joués avec trop de soin et trop de froideur, la
pièce
est si vilaine de fond et de mœurs, si parfaiteme
nt-ils dit ; c’est même sur cette ressemblance qu’est fondée toute la
pièce
. Il nous était impossible de nous donner absolume
et rendu sensible cette ressemblance sur laquelle Regnard a fondé sa
pièce
. Je suis bien aise de saisir cette nouvelle occas
ls comportent ne tardera pas à être épuisé. Où est le comique dans la
pièce
, telle que l’a comprise Regnard ? Le comique de l
me se ressemble, qu’est et que doit être la source du comique dans la
pièce
de Regnard. Il y a donc pour les acteurs chargés
en a, dès l’avance, pris son parti. L’auteur lui a dit au début de sa
pièce
: — Faisons une convention ensemble : je suppose
c regimbe, s’il refuse de signer, ah ! pour le coup, il n’y a plus de
pièce
; voilà qui est entendu, car, toutes les fois que
tendu, car, toutes les fois que le public n’accepte pas la donnée, la
pièce
est perdue d’avance, et il est impossible de bâti
re une convention ; tout ce qui en résulte, c’est qu’il n’y a plus de
pièce
. Si tout le monde avait été d’aussi méchante comp
isemblance de l’erreur n’aurait pas été moins choquante pour nous. La
pièce
y eût au contraire beaucoup perdu pour le reste d
et chaste Mlle de Belle-Isle, le duc de Richelieu entre les deux. Les
pièces
où l’on a mis à profit cette ressemblance de deux
maréchal d’Ancre, Léonora Galigaï. Remarquez que dans cette dernière
pièce
l’intérêt vient, comme dans Les Ménechmes, de la
e, farouche, emplissant de ses noires fureurs l’âme de son époux. Les
pièces
taillées sur ce modèle seront toujours rares, par
si les deux frères ont même visage, car il n’en a jamais vu qu‘un. La
pièce
, ainsi faite, se prive volontairement d’une foule
aient efforcés d’atténuer le premier soir ; on m’assure encore que la
pièce
a beaucoup gagné à cette interprétation nouvelle.
blic et d’en chercher la raison ? Ne parlons pas de la moralité de la
pièce
; on ne parle que de ce qui existe. Un neveu intr
nes de grosse bouffonnerie qui ne tiennent nullement à la trame de la
pièce
, que reste-t-il, en somme, pour sujet ? Un vieill
s-d’œuvre de premier rang. Pour faire pardonner ce vice capital de la
pièce
, le côté lugubre du sujet, il faudrait une action
ces qualités se rencontrent dans Le Légataire ? L’intrigue ? Mais la
pièce
, la vraie pièce ne commence qu’à la fin du troisi
rencontrent dans Le Légataire ? L’intrigue ? Mais la pièce, la vraie
pièce
ne commence qu’à la fin du troisième acte, quand
Térence, qui contaminaient, c’est-à-dire fondaient en une seule deux
pièces
de Ménandre ou de Philémon. Il n’est pas un carac
mort, plus mort que Géronte, et, si nous voulons à toute force d’une
pièce
de Regnard au répertoire, prenons Le Joueur : là
euilletons que Geoffroy, le célèbre critique des Débats, consacre aux
pièces
de Marivaux, entre 1800 et 1810, en quel discrédi
En 1801 il écrit, parlant des Jeux de l’amour et du hasard : « Cette
pièce
qui court les petits théâtres paraît bien raremen
ur une base de plus en plus solide. Tandis que trois ou quatre de ses
pièces
revenaient sans cesse sur l’affiche, notamment Le
sage que j’ai cité tout à l’heure. Marivaux a, dans la plupart de ses
pièces
, un côté romanesque. À la façon de Shakespeare ?
assions féminines. On a dit que Marivaux n’avait jamais écrit qu’une
pièce
— toujours la même — sous différents noms. Il y a
ches les sentiments qui cherchaient à s’y dérober. Presque toutes ses
pièces
sont, en effet, fondées sur l’hésitation qu’un pe
r la terrasse. Il a vraiment bonne façon ! » C’est de là que part la
pièce
; elle semble être bien proche du but. Et cependa
rguignon et le faux Dorante. De ce premier mot à celui qui termine la
pièce
: « Ah ! je vois donc enfin clair dans mon cœur !
e voit faire ; on voit le mouvement. Sainte-Beuve, analysant la jolie
pièce
des Sincères, cite la dernière phrase de la marqu
, ajoute l’éminent critique, pourrait servir d’épigraphe à toutes les
pièces
de Marivaux. C’est faire tort à Marivaux que de p
, que sais-je ? par-dessus lesquels il faut sauter, hop ! hop ! et la
pièce
reprend, jusqu’à la prochaine barrière, son allur
a de plus exquis et de plus délicat, est donc le sujet ordinaire des
pièces
de Marivaux, ce peintre raffiné des curiosités et
éâtre un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plaisir à citer les
pièces
où Marivaux, comme dans L’Île des Esclaves, suppo
disparition de la comédie italienne, en 1782, recueillirent plusieurs
pièces
de Marivaux et les jouèrent un peu partout, jusqu
itiers des Italiens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la
pièce
et les jeux de scène marqués par l’auteur. Ils al
i presque la naïveté. « Il faut, disait-il, que les acteurs, dans mes
pièces
, ne paraissent jamais sentir la valeur de ce qu’i
tième siècle beaucoup plus qu’au dix-huitième. C’était à l’époque des
pièces
à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les
ouverture de 1716, les canevas deviennent très rares, comme aussi les
pièces
mêlées d’italien et de français ; les pièces enti
s rares, comme aussi les pièces mêlées d’italien et de français ; les
pièces
entièrement écrites en français leur succèdent ;
ncore aujourd’hui : c’est absolument le même. Quant aux costumes, les
pièces
de Marivaux furent jouées en habit français, au m
le plus grand nombre ; les costumes italiens ne servaient plus qu’aux
pièces
féeriques ou fantaisistes, et Marivaux n’en compo
mière amoureuse, Mlle Lecouvreur. Or, celle-ci fit tomber deux de ses
pièces
, la seconde Surprise de l’amour et Les Serments i
ieure à Mlle Lecouvreur, mais simple et naturelle ; aussitôt les deux
pièces
se relèvent. Pour les rôles d’amoureux, Marivaux
le constatait lui-même, à un système d’interprétation qui gâtait ses
pièces
. Joue-t-on maintenant les pièces de Marivaux avec
tème d’interprétation qui gâtait ses pièces. Joue-t-on maintenant les
pièces
de Marivaux avec assez de naturel et de simplicit
eulement n’abandonnait rien au caprice de l’acteur pour le jeu de ses
pièces
, mais encore exigeait une grande fidélité dans la
ion. C’était donc là un personnage absolument conventionnel. Dans les
pièces
où il était mêlé, si régulières et si correctes q
rôle soit écrit avec infiniment de soin par Marivaux, il y a dans la
pièce
une ou deux scènes qui me paraissent être ce que
ement et bousculait son beau-père. Vraiment, je ne vois pas ce que la
pièce
gagne à ces retranchements. Mais à ce compte, si
cile de valet ; mais si elle s’en aperçoit trop tôt, il n’y a plus de
pièce
, et ce serait dommage. Les comédies de Marivaux s
maître, et moi-même, hélas ! Non, je viens au spectacle pour voir une
pièce
qui m’est absolument nouvelle, dont je ne sais ri
e, et puis parce que, si elle se doute seulement qu’elle va aimer, la
pièce
sera tout de suite finie. De cet étonnement à l’a
pte sérieusement de ce qu’elle éprouve, il n’y aurait bientôt plus de
pièce
, car elle casserait les vitres. Mais non : elle e
souvent. Je la crois donc vraie. Il n’en est pas moins certain qu’une
pièce
du vieux temps gagnera toujours à être jouée dans
in 1892. « L’École des mères » L’Odéon vient de reprendre une
pièce
de Marivaux qui n’avait pas été jouée depuis un d
ion de L’École des femmes, de Molière. Au fond, dans l’une et l’autre
pièce
, la donnée est la même. Il s’agit d’une jeune fil
ir d’en parler. Voulez-vous que nous en causions ensemble ? non de la
pièce
en elle-même, mais de la façon dont elle a été in
elle semblait tenir de la main même de Thalie, faut-il renoncer à une
pièce
charmante, à un diamant dont toutes les facettes
s l’ombre de la retraite ou de la mort, doit-il emporter avec lui les
pièces
du répertoire où il a brillé. À ce compte, on fin
ffet ce qui manquait à Mlle Mars, et peut-être aussi à Mme Plessy. La
pièce
Le Jeu de l’amour et du hasard peut, à un certain
ien y venir, et cette nécessité lui pesait par avance. Il y a dans la
pièce
, au troisième acte, un moment où Araminte est exc
monnaie courante. Prenez l’un après l’autre tous les mots dont cette
pièce
étrange étincelle : — Ici, dit le comte, les dome
première, qui rapporta 3 367 francs, somme énorme pour l’époque. Une
pièce
qui réussit aujourd’hui fait aisément 5 200, et m
la postérité. Je ne parle point de la première représentation, où la
pièce
tomba à plat, mais même des suivantes, où elle fi
tre une nouvelle manière, qu’il faisait une révolution. On regarda sa
pièce
comme sans conséquence. Quelques-uns, parmi les m
et applaudie à tout rompre, et rien ne peut être plus ridicule. Cette
pièce
est détestable. Vos parents regrettaient beaucoup
nous-mêmes, quand il s’agit d’une farce de quelque Labiche. « Cette
pièce
, disait Fiévée, produit un effet assez agréable q
aisons, à la vivacité du dialogue ; et conclut par cet éloge « qu’une
pièce
ainsi faite suppose beaucoup d’adresse chez l’aut
seil de quelques amis judicieux, comme le comte Gudin, qu’il refit la
pièce
et la porta aux Français ? ce point n’est pas net
à percer de traits, il ajoutait de nouvelles scènes à sa malheureuse
pièce
, il en chargeait le dialogue de nouvelles plaisan
aire. » Et en vingt-quatre heures, de cette œuvre sifflée, jaillit la
pièce
charmante et applaudie que nous connaissons. Quan
n pamphlet étincelant de verve et d’esprit. Quelqu’un reprochait à la
pièce
de ressembler à un opéra-comique de Sedaine, qui
ut. — Comment ! lui ressembler ? dit Beaumarchais. Je soutiens que ma
pièce
est : On ne s’avise pas de tout lui-même. — Comme
ui-même. — Comment cela ? — C’est qu’on ne s’était jamais avisé de ma
pièce
. Et comme l’objection était faite par un homme q
rise a fait au public des mardis et des jeudis un plaisir extrême. La
pièce
a été remarquablement bien jouée. Febvre est trop
ne est une fille très maligne et très délurée, qui est ravie de faire
pièce
à son tuteur, qui lui joue des tours pendables av
er le comte, sans même se demander où il va. On est tout occupé de la
pièce
. On ne songe point à chicaner ces vétilles. 28 m
Figaro n’a jamais cessé d’être au répertoire courant. C’était une des
pièces
qui, au temps de M. Thierry, étaient le plus assu
mbre de ses traits, Le Mariage de Figaro n’en est pas moins resté une
pièce
révolutionnaire. Geoffroy, l’ancien critique des
x et les reflux de l’opinion. Une révolution qui arrive, et voilà une
pièce
qui allait aux nues la veille, démodée pour cinqu
inventé et mis à la mode ces tirades brillantes dont il a parsemé ses
pièces
, et dont quelques-unes sont dans toutes les mémoi
enne comédie, mais un raisonneur révolutionnaire. Plus j’étudie cette
pièce
bizarre, moins je puis m’expliquer certaines scèn
si fortement intrigué. Voilà Figaro condamné à épouser Marceline : la
pièce
est finie si, par un retour incroyable des événem
l’autre. C’est qu’à vrai dire, Beaumarchais a tout subordonné dans sa
pièce
au plaisir du dialogue spirituel et de la tirade
’il devrait dire. Je me suis adressé aux acteurs qui, ayant étudié la
pièce
de plus près, pour mieux la rendre, ont dû en pén
ntion de nous mener. Elles tournent le dos au but vers lequel tend la
pièce
; qu’importe, puisqu’elles nous amusent ? Elles s
toucher, à mon avis, au fond même des choses. Mais les défauts de la
pièce
, fussent-ils encore plus grands qu’ils ne l’ont d
s’est engagée ; Scribe l’a surpassé pour l’arrangement ingénieux des
pièces
; mais il est resté le premier par la grâce pétil
Favart, Sedaine Lesage. « Turcaret » Turcaret est moins une
pièce
de théâtre qu’un pamphlet dialogué. Sauf au derni
its ou de sentiments qui vous emporte d’un point à un autre. Quand la
pièce
de Lesage fut jouée pour la première fois, on ne
able. À quoi bon ? C’était un partisan ! Il n’y a guère dans toute la
pièce
qu’une scène où l’écrivain dramatique nous ait re
venture. Je ne sais à quel endroit du drame, un des personnages de la
pièce
, parlant de M. Turcaret, finit par dire : « Savez
’on sorte convaincu par ses arguments, si l’on se retire ennuyé de sa
pièce
. Turcaret vous renvoie triste, mécontent des aut
je dire que sur ce point encore la lecture est plus favorable à cette
pièce
que la représentation ? Les plaisanteries n’ont p
gestes d’un partisan en 1709. Un des grands éléments de rire dans la
pièce
, c’est la différence qu’il y a entre les manières
formité qu’on les loue beaucoup et que l’on n’y va guère. Ce sont des
pièces
qui apportent plus d’honneur à leurs auteurs que
succès d’estime sont froids, les vrais trésors d’un théâtre sont les
pièces
peu vantées et fort courues : elles ont le sort d
M. Jules Claretie savait parfaitement, quand on s’avisa de tirer la
pièce
de Piron d’une poussière de trente années, qu’ell
ne s’est pas dégelée un instant. Elle a paru ne rien comprendre à la
pièce
. Il est vrai que, si vous n’en prenez que la cont
qualités qui ont fait sa réputation. Ce qu’il y a de charmant dans la
pièce
, et qui n’a malheureusement pas été assez mis en
Nous ne connaissions Les Trois Sultanes que pour les avoir lues. La
pièce
avait été, au dix-huitième siècle, donnée avec un
et compagne du grand Soliman. Si le rôle est conçu de cette façon, la
pièce
en prend plus d’intérêt et de piquant. Vous avez
rais bien vous y voir. Si vous ne gardez pas une certaine dignité, la
pièce
tourne tout de suite à l’opérette. On pourrait en
. L’un est celui d’une Circassienne qui n’a guère, tout le long de la
pièce
, qu’à montrer sa beauté de Circassienne, avec des
le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle, ayant lu bien souvent la
pièce
. Berr me l’a révélé. Je ne crois pas qu’il soit p
t porte. Berr a touché au parfait dans l’exquis. Il faut dire que la
pièce
n’a été, d’un bout à l’autre, qu’un long succès.
, l’orchestre se récriait et battait des mains, et moi, tandis que la
pièce
s’en allait ainsi aux nues, je ne pouvais m’empêc
savoir, que la scène capitale, celle qui est le point culminant de la
pièce
, est manquée et tourne court. Pour moi, je ne pou
ar vous témoignez par là ne pas savoir votre métier. Eh bien, dans la
pièce
, telle qu’on la joue au Théâtre-Français, telle q
ne à faire et il la fait. Comment Sedaine avait-il pu gâter ainsi une
pièce
qui est un chef-d’œuvre ? Nous savions vaguement
s pas ma maison à bâtir, de peur qu’il ne songeât au plan d’une jolie
pièce
, lorsqu’il faudrait songer au plan de mon apparte
pas sa comédie du Philosophe sans le savoir ; mais je sais que cette
pièce
au moment d’être jouée a été arrêtée par ordre de
les éditions qui m’ont passé entre les mains ne nous donnaient que la
pièce
telle qu’elle fut jouée, après les retranchements
ls liront avec plaisir cette curiosité : « De tous les défauts de ma
pièce
, celui qui n’échappe pas à la plus légère attenti
dront plus théâtrales. « C’est cette raison qui m’a fait ajouter à la
pièce
, telle qu’on la joue, les scènes telles qu’elles
aution, nous n’aurions peut-être jamais eu la satisfaction de voir sa
pièce
. Mme de Sartines est fort aimable ; Mme la lieute
uis une quinzaine d’années que je m’occupe de critique théâtrale : la
pièce
était au répertoire courant, sous l’administratio
e, était tenu par Geffroy, qui s’y montrait tout à fait supérieur. La
pièce
était écoutée avec une sympathie respectueuse ; m
avant moi ; elles m’ont toutes répondu que l’impression faite par la
pièce
de Sedaine avait toujours été médiocre et la chos
s et les sentiments les plus nobles y sont exposés tout du long de la
pièce
, et cette pièce est une merveille de construction
nts les plus nobles y sont exposés tout du long de la pièce, et cette
pièce
est une merveille de construction dramatique. Tou
s contemporains, un tort considérable, celui d’être de l’auteur de la
pièce
, de M. de Molière lui-même. On trouva outrecuidan
Tartufe. Disons donc deux mots, si vous le voulez bien, de toutes ces
pièces
mises en conférences.et de toutes ces conférences
es pièces mises en conférences.et de toutes ces conférences mises, en
pièces
. Je puis, du reste, faire valoir, à ma décharge,
onsieur, les mardis, vendredis et dimanches ; parfois le jeudi, si la
pièce
est la Gamma de Corneille le jeune, ou Persée et
es ; point de noms d’acteurs, mais on sait qu’il joue dans toutes ses
pièces
. L’affiche dit deux heures : mais vous n’ignorez
-scène d’où l’on les descend pour les moucher, et qu’on lève quand la
pièce
commence. Point de rampe : une grille ; point de
brouhaha redouble. Un Périgourdin près de nous demande de qui est la
pièce
. Son voisin lui répond ; il est distrait, sans do
ond ; il est distrait, sans doute, car il répond en rimes : C’est une
pièce
de Molière ; Cet écrivain par sa manière Charme a
Un garçon d’esprit toutefois.. ; II m’a fait pâmer de rire dans telle
pièce
de Scarron… mais aussi, ce Scarron, quel génie !…
t ? — Qu’il est possible ; et j’ai observé que Molière a repris cette
pièce
au moment même de son mariage… — Si j’en crois le
ont on a pris son parti ; et l’on ne supprime ces places que dans les
pièces
à machines, ou chez le roi. Cependant le brouhaha
pas difficile de deviner que nous avons devant nous le ridicule de la
pièce
et nous nous préparons déjà à voir l’infaillible
e, sur le théâtre, lève les bras au ciel d’un air de pitié. Voilà une
pièce
qui commence mal. Comment prend-on Molière au mot
sé, familier de l’Hôtel de Bourgogne ; il semble fort animé contre la
pièce
; le mot d’obscénité est prononcé ; Une voix fort
e un potage ! Le moyen d’y tenir ! Tous les délicats seront contre la
pièce
et il ne restera de Molière qu’un bouffon sans co
uais et les pages, ces pestes du théâtre, mêlent quelques lardons. La
pièce
tourne à la bataille ; mais le peuple est pour Mo
couchent en joue. Cela ne le trouble point, et il porte bravement sa
pièce
, faisant tête tour à tour aux loges, aux galeries
s du parterre ; et le parterre c’est la bonne moitié de la salle ; la
pièce
continue, hardie, grosse, de verve. Agnès est ren
t cela, Dorimon ? — Vous ne connaissez pas Dorimon, l’auteur de cette
pièce
de, l’an passé, l’École des Cocus ? c’est un de n
toute une valise de manuscrits ! c’est de cette valise qu’il tire ses
pièces
! — Vous êtes sûr ? — Je le tiens de M. Somaize.
nt, lui ; Molière veut qu’il rie, il rit. Et la partie est gagnée. La
pièce
court à sa fin, portée sur la bonne humeur de tou
es, de Visé, par exemple, courent à l’hôtel de Bourgogne, raconter la
pièce
aux grands comédiens renfrognés. Le Périgourdin r
uit s’efface ; quelques discussions attardées sous les arcades : — La
pièce
fera fureur ! — C’est un scandale ! — Molière est
ouer aux vengeances célestes. Toute cette coalition ne put nuire à la
pièce
, surtout après que le roi se la fut fait jouer, l
e. Le sujet passionnait la ville et la cour ; Molière allait jouer sa
pièce
chez le comte de Soissons, chez le duc de Richeli
es. Sa femme parut ; c’était la première fois qu’elle jouait dans une
pièce
de lui ; et ce fut pour le défendre, puisqu’elle
sthétique, marquée au coin de son admirable bon sens. Il courut de la
pièce
des clés imprimées, où l’on donnait les noms des
cs et pairs, n’osaient se frotter au valet de chambre du roi ; et les
pièces
des Villiers, des Visé, qui font allusion à ce ha
e Molière, voilà tout, et Molière a dit juste : « Ils ont retourné ma
pièce
comme un habit pour faire la leur ». Il eut la bo
r. Et ce fut, dit l’auteur des Amours de Calotin, — une des dernières
pièces
faites dans cette mémorable campagne, Ce fut un
l n’y avait pas beaucoup de quoi. Les plus fortes plaisanteries de la
pièce
roulent sur le ouf d’Arnolphe, et le le d’Agnès.
e, qui est, paraît-il, d’un certain Robinet, gazetier comme Loret. La
pièce
, sournoisement hostile à Molière, n’offre de rema
ges, qui bat en brèche l’École des Femmes, en soutenant que c’est une
pièce
tragique, à cause du désespoir d’Arnolphe et du o
lequel il tâche d’exhaler la douleur qui l’étouffe. — Dans une autre
pièce
encore, la Guerre, comique, on donne une autre ra
uerre de plume amusait comme une autre,lui commanda une réplique à la
pièce
de Boursault. Molière l’improvisa en moins de hui
ue le théâtre même. Un jour qu’on jouait par ordre, à Versailles, une
pièce
de Mme de Villedieu, — une aventurière fameuse pa
e même de Molière, — ce jour-là donc, Molière en verve improvisa à la
pièce
un prologue, où il fit un marquis ridicule qui vo
, restée, après deux cent vingt ans, la plus jeune des quatre grandes
pièces
de Molière. C’est que, comme le Tartufe, elle est
lle de Molière, — de Balzac. D’abord, et n’en déplaise à Aristote, la
pièce
est bien faite. Il n’y a rien d’amusant comme cet
nc, que c’est Cadet qui les a inventés ? Il faudra lui faire jouer la
pièce
; il y a de quoi grossir son répertoire, et j’esp
: elle se réfute d’elle-même. D’ailleurs j’ai fait l’historique de la
pièce
; et je n’ai qu’à rappeler que quand Molière comp
e de la pièce ; et je n’ai qu’à rappeler que quand Molière composa sa
pièce
, il était en pleine lune de miel. Cette première
rturbable ; et comment ne rirait-on pas de lui, quand, au début de la
pièce
, on l’a vu avec toutes sortes d’airs de supériori
comtesse, et qui est véritablement pour Julie, son amante. Ainsi, la
pièce
comique servait d’introduction, de cadre à la piè
amante. Ainsi, la pièce comique servait d’introduction, de cadre à la
pièce
pastorale ; et celle-ci, à son tour, était destin
La Comtesse d’Escarbagnas. Mais, pour combien d’actes, cette dernière
pièce
était-elle comprise dans les sept actes qui forma
s, suivant la règle ordinaire, et que les deux parties inégales de la
pièce
comique, dont l’une précède et l’autre suit la re
; car le prologue et tous les intermèdes furent tirés de ses propres
pièces
, Les Amants magnifiques, Psyché, George Dandin, L
farce : c’est une fausse application du mot. Une farce est une petite
pièce
, où domine un comique bouffon et outré, comme Pou
illet qu’on attendait encore moins. Ceci n’est point un reproche : la
pièce
est tout ce qu’elle devait et pouvait être, une e
ttre plus de génie comique qu’on n’en trouve dans beaucoup de grandes
pièces
fortement intriguées. Quand on voit, dans Tartuff
e même volonté, deux résultats d’un même dessein, c’est que la petite
pièce
en prose est proprement le germe de la grande com
qui se laissent apercevoir en assez grand nombre dans ses plus belles
pièces
, ont presque entièrement disparu dans celle-ci ;
ntations, dont les neuf premières seulement furent un peu suivies. La
pièce
avait été, en quelque sorte, condamnée avant d’êt
uvre, et ramenât le public à la vérité de ses propres impressions. La
pièce
n’avait point encore paru sur le théâtre, et le b
stoire littéraire nous transmet sur l’abbé Cotin. Le personnage de la
pièce
s’appelait d’abord Tricotin. Lorsque le sonnet su
cer le mot entier par la lettre initiale. Cotin étant désigné dans la
pièce
par son nom et par ses propres écrits, est-il bes
tre que celles qui enveloppent tout un personnage et durent toute une
pièce
? Trissotin, quand il s’agit d’Henriette, n’est p
ière nous joue de la sorte ! Madame, avait répondu Ménage, j’ai vu la
pièce
; elle est parfaitement belle ; on n’y peut trouv
inion de Ménage est devenue le jugement même de la postérité. Oui, la
pièce
est parfaitement belle, et la critique la plus sé
aspirer. « Chrysale, dit-il, est donné pour l’homme raisonnable de la
pièce
. » Nous avons vu Rousseau, voulant accuser Molièr
rante, malhonnête homme moralement parlant, est l’honnête homme de la
pièce
, c’est-à-dire l’homme qui a raison et à qui l’on
Clitandre, qui, sur ce point où est renfermée toute la moralité de la
pièce
, professe l’opinion de tous les hommes raisonnabl
dit, et je le répète en finissant, tous les autres personnages de la
pièce
sont de notre temps, comme ils étaient du temps d
triment de nos auteurs ou de nos libraires ; mais il fallait avoir la
pièce
. Il est probable que, ne pouvant s’en procurer un
14) une portion de scène qui se trouve dans l’édition originale de la
pièce
, imprimée du vivant de Molière, par la seule rais
douter qu’ils eussent eu la hardiesse d’en agir ainsi à l’égard d’une
pièce
qui n’avait que onze ans de date, et qui pouvait
acte entier, seront, à cause de leur étendue, rejetées à la fin de la
pièce
, au lieu d’être, suivant la coutume, portées au b
moins, Molière, voulant célébrer le retour de ce prince, accommoda sa
pièce
à la circonstance, en y attachant ce même prologu
à la treizième inclusivement par la clôture de la Semaine-Sainte. La
pièce
fut reprise, le 4 mai 1674 par la nouvelle troupe
marâtre pour les enfants du sien. La différente constitution des deux
pièces
le voulait ainsi. Molière n’a introduit une belle
épouilles ; et ce personnage était le plus habilement choisi pour une
pièce
, où il s’agissait de montrer à quel point de lâch
mis davantage en action, pourrait être le personnage principal d’une
pièce
qui serait intitulée La Belle-Mère ; mais il est
t y fit paraître une Belle-Mère, qui était sans doute une marâtre. La
pièce
ne fut point imprimée ; d’où l’on peut conclure q
une profession digne de respect, nous voyons, dans quelques anciennes
pièces
, des notaires proposer, accomplir impudemment des
rôle de Béralde est, après celui d’Argan, le plus considérable de la
pièce
, non qu’il ait une grande part dans l’action, mai
n’avait aucune foi à la médecine, Béralde, l’homme raisonnable de la
pièce
, comme Cléante l’est dans Le Tartuffe ; Béralde,
ofession de foi ou plutôt d’incrédulité de Molière lui-même, à qui sa
pièce
en a fourni le prétexte plutôt qu’elle ne lui en
le de Béralde, m’a entraîné loin de quelques autres personnages de la
pièce
, qu’il me reste à examiner. Je vais le faire en p
n d’une triste réalité pour qu’on ne doive pas craindre d’en rire. La
pièce
ne devait avoir et n’eut aucun succès : le public
stion, mais dont nulle part on ne cite rien, pas même le titre. Cette
pièce
, dans laquelle le pâtissier Mignot enveloppait se
t se venger ainsi de Boileau qui l’avait traité d’empoisonneur, cette
pièce
était devenue sans doute infiniment rare. D’aille
Molière, un petit livre qu’il donnait comme le prélude et d’avance la
pièce
justificative d’un ouvrage plus complet : Molière
rdonnés et mis en œuvre avec assez de suite pour substituer de toutes
pièces
la vérité aux fables anciennes, qui trop longtemp
é plusieurs scènes au Pédant joué, emprunt d’autant plus avéré que la
pièce
de Cyrano de Bergerac était imprimée et fort répa
léments divers et par quelles combinaisons multiples se construit une
pièce
de théâtre, s’est plu à rechercher ailleurs que d
eviner la faveur future de madame de Montespan, lorsqu’il écrivait sa
pièce
au plus tard dans l’automne de 1667, c’est-à-dire
n, chez quinze ou vingt notaires, en des cartons perdus, les soixante
pièces
environ, par lesquelles ce que l’on sait de Moliè
refaits de fond en comble. Mais ne perdons plus de temps, examinons,
pièce
à pièce, l’admirable liasse que M. Soulié intitul
de fond en comble. Mais ne perdons plus de temps, examinons, pièce à
pièce
, l’admirable liasse que M. Soulié intitule, avec
e d’or émaillé avec sa chaîne, quatorze anneaux d’or, une ceinture de
pièces
d’or, qui devaient faire grande envie aux bourgeo
s pas trompé. Quels étaient ces essais ? Avec qui jouait-il ? Quelles
pièces
et sur quel théâtre ? C’est ce qu’on ne peut dire
Il y revint plus tard, pour être applaudi. Jamais il ne fit jouer une
pièce
, sans la lire d’abord en ce même hôtel de Liancou
rs lui donnaient ainsi de loin la comédie. Il la leur rendit avec ses
pièces
. Il nous semble, par exemple, s’être inspiré, pou
ristan et à Du Ryer qu’ils se sont adressés : le premier leur vend sa
pièce
de la Mort de Crispe, et l’autre, sur lequel ils
à travers le ménage, reparaissait aussi, comme réminiscence, dans les
pièces
du poète, chez qui l’homme ne s’oubliait jamais.
en payer les frais. Il ne faut donc pas les oublier ; c’est la petite
pièce
, avant et pendant la grande ; c’est le chapitre m
tions de la troupe. Il ne s’y mêla que comme conseiller, au sujet des
pièces
à jouer, sans doute aussi comme arrangeur de farc
elle assurance de jouer un jour dignement un rôle dans cette illustre
pièce
, où, sous des noms empruntés, l’on va représenter
n’est pas seulement par le caractère, qu’Armande est l’Agnès de cette
pièce
, c’est aussi par l’histoire de sa naissance. Comm
8, qu’elle faisait partie de la troupe de Molière quand il joua cette
pièce
à machines, et qu’elle y était chargée du rôle pr
ait pour son art une source d’études et d’observations. Ses premières
pièces
sont remplies du contraste de ces trois caractère
fier, au commencement de 1677. C’est en 1620 ou 1621 qu’avait paru la
pièce
prototype de toutes les autres : el Burlador de S
oit bientôt des imitations françaises surgir et graviter autour de la
pièce
italienne. La première venue est la comédie que D
re de la rue des Quatre-Vents. Avant que Dorimond eut fait faire à sa
pièce
le voyage de Lyon à Paris, de Villiers en avait f
voulait dire il Convitato di pietra, appelait le Festin de Pierre la
pièce
que jouaient les Italiens. Avec de pareilles auto
nté par le succès que les autres troupes s’étaient conquis avec cette
pièce
espagnole, il voulut, à son tour, la naturaliser
tinier n’eût pas reconnu le sujet en vogue et ne fût pas venu voir la
pièce
; Molière fit le contresens, comme les autres, et
ie. Quand Molière ne fut plus là pour imposer la représentation de sa
pièce
, elle disparut de l’affiche, à la grande joie rie
i, fit, dans le Mercure galant, à l’époque de la représentation de la
pièce
mise en vers, le petit article cité tout à l’heur
qu’il répand, avec une si amère prodigalité, sur chaque détail de la
pièce
: il ne l’oublia pas, en effet. Au milieu du défi
mais disparaître sert à la rendre immortelle ! Que voit-on dans cette
pièce
? dit Rochemont, lorsqu’il en est arrivé là. — «
ement à ceux qui pourraient l’ignorer, que, dès la seconde soirée, la
pièce
qu’il condamne avait été condamnée par la Censure
t aller à l’opinion des paresseux de la Comédie, il pensait que cette
pièce
en prose n’était pas fort viable, et qu’elle renc
u’elle rencontrerait, dans les troupes de province, pour qui déjà les
pièces
étaient surtout mises en brochure, des mémoires a
surtout anéantir. Rochemont avait vu tous les côtés attaquables de la
pièce
, et tous il les avait montrés au doigt ; aussi, L
harpentier. Un pauvre tend son chapeau à la portière ; il y jette une
pièce
de monnaie et n’y pense plus. Cent pas plus loin,
et le pauvre diable, à peine à portée, lui crie, en lui montrant une
pièce
d’or : « Monsieur, vous vous êtes trompé, bien su
cieuses. Il me semble, pour moi, qu’elles peignent Molière tout d’une
pièce
, tel qu’il se sentait lui-même, et tel aussi qu’i
du personnage, ce Dandin eût prêté quelque chose pour le sujet de la
pièce
. Ce qu’il y a de bien certain, c’est que, vers le
avaient traité en français le Festin de Pierre, devait beaucoup à la
pièce
italienne Convitato di pietra ; mais lui seul sut
quand il fit Don Juan, c’était, je viens de le dire, le succès de la
pièce
des Italiens ; celui qu’obtint sa comédie vint le
, un nouvel imbroglio, composé des meilleures scènes de leur ancienne
pièce
, il Convitato di pietra, et surtout des parties l
s Robinet58 jusqu’au Catalogue Soleinne. Parmi les personnages de la
pièce
de Molière, qui étaient passés, accommodés à l’it
étrange salmigondis scénique, se trouvait Pierrot, conservé de toutes
pièces
, avec sa niaiserie, ses naïfs amours, et, de plus
’importation récente, tant il fut vite et utilement mêlé à toutes les
pièces
. Type acquis désormais et pour toujours naturalis
a Foire et son compère Arlequin, qui chantèrent les premiers, dans la
pièce
d’Arlequin empereur dans la lune, la fameuse chan
elui de Mahomet. Cela ne vous donne-t-il pas envie de connaître cette
pièce
si bien accueillie et caressée par Molière ? Malh
our le réduire à l’état de soumission béate où nous le voyons dans la
pièce
; mais je doute que la volte-face ait pu être aus
le droit d’être amoureux ? Est-ce adoucir sa voix, au son des grosses
pièces
? Est-ce de legs pieux doter toutes ses nièces ?
Il y eut grande colère dans le camp des dévots, quand on y connut la
pièce
, soit par la lecture, soit même par la représenta
il osa dire. Après que Lycidas, qui est, comme vous savez, dans cette
pièce
, l’avocat de la malveillance, s’est écrié : « Le
omme la reine-mère représentait à la cour le parti de la religion, la
pièce
, placée sous cette pieuse garantie, échappait à t
omédie. On sait, en effet, que non seulement il lui lisait toutes ses
pièces
, mais que, bien plus, il allait en faire des lect
tait le cousin par sa mère100. Or, le Tartuffe dut être au nombre des
pièces
, dont Le Vayer eut ainsi l’avant-goût, puisqu’il
, à ce propos, qu’une pauvre phrase, plate et banale à dessein : « La
pièce
, dit-il, fut trouvée fort divertissante. » Loret,
iété et d’abomination, pour faire sortir de son esprit diabolique une
pièce
toute prête d’être rendue publique, en la faisant
e particularité, pour faire son dénouement : « Que ne dénouait-il sa
pièce
, dit Oronte, par quelque nullité de donation ? Ce
qu’il y renonça ? ou plutôt n’est-ce point que, forcé de remanier sa
pièce
et de modifier son principal personnage, devenu i
a vendre au roi, pour perdre son bienfaiteur, ne dut être ajouté à la
pièce
, qu’après que Molière eut décidé que, pour la dén
croyait que Molière ne l’avait faite, que lors de l’impression de sa
pièce
, en 1669 ; mais ceci tendrait, ce me semble, épro
devant lui. Comme rien n’était fait pour résister à un pareil vœu, la
pièce
fut,en effet, donnée au Raincy devant Son Altesse
suprême, ainsi que les dernières et définitives transformations de la
pièce
, qu’il nous reste a vous raconter. X. Le ca
r les faux dévots : il fait le cinquième acte du Festin de Pierre. La
pièce
, telle que la lui livrait le théâtre espagnol, ne
out le reste, n’est impitoyable que pour leur comédie de religion. La
pièce
de Tirso de Molina n’était pour rien, encore une
ra de ce garçon…… C’est ici que Molière, abandonnant tout à fait la
pièce
de Tirso de Molina, se met à suivre l’idée que lu
es, pourraient faire ajourner à tout jamais la permission de jouer la
pièce
. Il le prit comme il lui convenait si bien, c’est
aux dévots, au mois d’août 1665, c’est-à-dire lorsque le succès de la
pièce
durait encore, Louis XIV fit savoir à Molière, qu
e comédien maudit ne lui avaient jamais été plus agréables et que ses
pièces
avaient toujours son approbation ? Il est dommage
as seulement une réponse indirecte aux invectives dirigées contre les
pièces
de Molière, mais aussi une sorte de protestation
le péché faisait moins parler de lui. Pendant qu’on jouait encore sa
pièce
chez Molière, il la fit répéter en cachette à l’H
écembre 1665. Première représentation du Grand Alexandre et de Porus,
pièce
nouvelle de M. Racine » ; et, quatorze jours aprè
: « Vendredi 18 décembre. Ce jour, la troupe fut surprise que la même
pièce
d’Alexandre fut jouée sur le théâtre de l’Hôtel d
. Racine, qui en usait si mal, que d’avoir donné et fait apprendre la
pièce
aux autres comédiens125… » Je ne vous ai raconté
ait que Molière, n’ayant plus L’Alexandre de Racine, se trouvait sans
pièce
nouvelle à offrir au public, et que, malade lui-m
ui fallait à toute force achever, sous peine de rester longtemps sans
pièce
importante, puisque le Tartuffe était toujours ca
re royale. Que ce fût par choix ou par nécessité, lorsqu’il reprit sa
pièce
, à ce moment, il n’était que trop en état de l’éc
ation du Tartuffe ; et cet homme, qui, sans paraître une fois dans la
pièce
, et sans même y être nommé, vit pourtant si réell
qui, par conséquent, a le plus d’intérêt à poursuivre l’auteur et la
pièce
, par tous les moyens que lui donne son crédit ; c
Roquette contre 1 auteur du Tartuffe. Depuis la représentation de la
pièce
à Versailles, à Villers-Cotterets, au Raincy, et
s’en prendre à l’auteur, la rage de l’abbé s’acharna du moins sur la
pièce
. Je suis sur que, par ses instances et par celle
encore la jeunesse et la santé. La petite comédie du Sicilien est la
pièce
qu’il voulut mettre à la place de Mélicerte. Aprè
és, il trouva cette tentative au-dessus de ses forces épuisées, et la
pièce
fut donnée en prose. Là encore, il ne put s’empêc
our n’oublier aucune des précautions dont il serait bon d’entourer la
pièce
, quand une nouvelle épreuve lui serait enfin perm
et veut plaire à Elmire. Quant à la prétendue confusion à laquelle la
pièce
pouvait donner lieu entre les bons et les faux dé
ain, était déjà placée ; pendant que Molière, heureux du succès de sa
pièce
, voyait sans doute en espérance de nombreuses rec
Registre, nous fit dire qu’à son retour à Paris il ferait examiner la
pièce
de Tartuffe et que nous la jouerions. » Molière c
e nouveaux délais ; il lui sembla que le dernier mot était dit sur sa
pièce
, et n’y songea plus. D’un autre côté, comme, sans
ors, quitte envers tout le monde, sinon envers son théâtre resté sans
pièce
nouvelle et privé d’un succès, il se mit au trava
croirait ? Ribou, le libraire. C’est à lui que Molière avait vendu sa
pièce
: le débit s’en faisait à merveille ; mais, âpre
de cent quarante-quatre livres que Molière reçut à cette occasion. La
pièce
y est indiquée sous son vrai titre, ce qui prouve
el. Ainsi, non seulement Molière l’avait emporté, puisqu’on jouait sa
pièce
, mais encore il avait fait sa paix avec les puiss
gnage de l’opinion, que ses commencements au théâtre et ses premières
pièces
avaient fait porter de lui, et que ses œuvres plu
ction, ainsi faisant toujours succéder à la grande comédie en vers la
pièce
plus modeste que sa forme en prose aurait suffi p
rise. On lui a reproché, par exemple, d’avoir trop multiplié dans ses
pièces
les personnalités. Ce reproche est bien de notre
rait cette farce et surtout quels en seraient les détails. Souvent la
pièce
, représentée auparavant, les fournissait ; il arr
ois, dit Tallemant à propos de Jodelet, une fois qu’il avait joué une
pièce
dont la scène était à Argos, il dit, à la farce :
un mot, suffisaient, et rarement le public les laissait échapper. Les
pièces
en prose se prêtaient à ces petites interprétatio
paraître madame de Villedieu, après la première représentation de la
pièce
à Taris. Cette analyse, exacte le jour où elle fu
fin de gagner par là quelques bons rires de plus. Cette souplesse des
pièces
en prose, cette facilité qu’on avait de pouvoir l
ie de forme si complaisante fut prise au sérieux, comme l’étaient les
pièces
pour lesquelles la forme inflexible du vers avait
q actes, fut dans l’origine dédaigneusement qualifié du nom de petite
pièce
. Voltaire, dans sa jeunesse, fut encore à même d
J. Quintil, et dont voici en peu de mots l’analyse. Il n’y a dans la
pièce
que trois scènes et trois personnages principaux
chose qui vaille. Si l’Estoile ne nous avait formellement dit que la
pièce
avait été jouée sur le théâtre même de l’Hôtel de
s le sérieux. Voyant le goût du roi et des seigneurs pour ces petites
pièces
, il ne manqua pas de leur en servir, chaque fois
e. La Troupe italienne s’en aperçut bientôt, non seulement pour cette
pièce
, mais pour tout le reste de son répertoire. Déses
renant son appétit d’autrefois, voulut toujours voir jouer une petite
pièce
, avant la grande. Molière le satisfit avec bonheu
, plus exigeant envers lui-même, il transforma ces simples canevas en
pièces
véritables : la Jalousie de Gros-Réné devint le C
ême pas en soupçonner l’existence ; qui plus est, croyant nouvelle la
pièce
italienne que Molière avait lui-même imitée pour
guère que de la curiosité. N’importe : l’éveil était donné. Les deux
pièces
appartenaient à Molière, sans que personne le con
e, mais en l’arrangeant beaucoup : Don Garcie de Navarre, la première
pièce
qu’il donna alors, n’est guère espagnole que de n
et bien vite aussi changea son répertoire. Y essaya-t-il d’abord ses
pièces
courantes, les farces, dont je viens de parler ?
autant mieux qu’il démarquait le linge. Point du tout. II prenait une
pièce
à l’Italie, il lui laissa la marque italienne. So
ité du maître et du valet ‘donne a celui-ci, en tant d’endroits de la
pièce
, une supériorité, qui vous généra peut-être, qui
esté, par quelques coins, de son pays. Plusieurs particularités de sa
pièce
sont françaises et contemporaines. Il en est même
, car il s’agit d‘un rapt, qui est une des dernières péripéties de la
pièce
, il faut se rappeler qu’au moment des jours gras,
la gamme entière du grand comique. Je voudrais qu’on réunit ces deux
pièces
dans un seul spectacle, pour que le public fût à
, son personnage de préférence. Il le mit en chacune de ses premières
pièces
. Dans l’Etourdi, c’est lui qui mène l’intrigue ;
st lui qui mène l’intrigue ; dans le Dépit amoureux, — je parle de la
pièce
en cinq actes, — c’est Mascarille, valet de Valèr
Molière sous celui de Mascarille. Si Molière auteur avait mis dans sa
pièce
le meilleur de l’intrigue italienne, soyez sûr qu
, et amène ainsi les contretemps, qui sont si bien le fond même de la
pièce
, que dans l’origine on ne l’appelait pas autremen
lui-même, qui ne le croyaient pourtant occupé que de leur plaire. La
pièce
même, pour qui pouvait savoir sa préoccupation co
ans une lettre à son ami Maucroix, qui vaut, sur cette fête et sur la
pièce
, dont il fut alors spectateur, tous les feuilleto
r joué le meilleur de son répertoire, et avoir promis d’y ajouter une
pièce
nouvelle, qu’il viendrait jouer toute fraîche, le
bla toujours, et, de l’autre, par son travail d’esprit, ses anciennes
pièces
à jouer, sa pièce nouvelle à écrire, à apprendre,
e l’autre, par son travail d’esprit, ses anciennes pièces à jouer, sa
pièce
nouvelle à écrire, à apprendre, et, qui plus est,
indirectement comprendre parmi les Fâcheux celui qui avait demandé la
pièce
, rien ne vint faire croire que Molière en voulait
savait bien long dans les secrets du roi. Ces vers sont, de toute la
pièce
, ceux qui m’ont le plus frappé, l’autre soir, tan
e indication, l’on avait cru qu’il n’avait joué qu’un rôle dans cette
pièce
des Fâcheux, celui d’Eraste, qui les supporte tou
us. C’est le contraire qu’il fallait croire. Molière, qui, pour cette
pièce
si promptement faite, et qu’il fallait apprendre
ponceau, bas de soie et jarretières. L’habit de Cantidès, de la même
pièce
, manteau et chausses de drap, garni de découpures
es à leur noblesse, sont de l’ennui le plus mortel. Quant aux petites
pièces
en un acte, lorsqu’on se décidait à faire pour el
reste. L’Etourdi et le Dépit furent écrits en grands vers ; mais, ces
pièces
ayant cinq actes, on ne trouva rien de surprenant
rien clocher, n’alourdissaient d’aucune sorte la gaieté d’une petite
pièce
; que Sganarelle, avec ses grands vers, allait d’
e nouveauté ; mais, à côté de tant d’autres qui se trouvaient dans la
pièce
, on n’y fit pas attention. Molière amenait ainsi
qu’il soit indispensable pour le sens comique de l’un des vers de la
pièce
. C’est à la seconde scène du second acte, quand A
pour la médecine insultée, qu’il prétendit qu’il allait en guerre. Sa
pièce
, dont le titre dissimulait à peine, sous le plus
ce auprès du roi, se sentait fort, et il en usa. La publication de la
pièce
de Chalussay fut arrêtée. D’abord, ce ne fut qu’u
l’édition qu’il fît faire clandestinement deux ans après, supprima la
pièce
, au lieu d’en faire part au public et de la débit
t pour la manière dont elle y doit être mise, que pour le sujet de la
pièce
. » Il fut trompé dans cette triste espérance. Mol
eut y avoir de vrai dans ce projet, prêté ici à Molière. Peut-être la
pièce
où il assignait une si grande place à son propre
’exemple de Corneille, en donnant une dissertation sur chacune de ses
pièces
. Il lui fâchait d’être assourdi par les criailler
t le venger, le temps viendra de faire imprimer mes remarques sur les
pièces
que j’aurai faites ; et je ne désespère pas de fa
ient, de l’autre par les éloges amis qui le soutenaient, il acheva sa
pièce
et la lança. Quelle était la personne de qualité,
vant pris son avis. « Molière, écrit Tallemant, lui lisait toutes ses
pièces
», et quand L’Avare, sembla être tombé : « Cela m
et qui ne se trompe guère, m’avait répondu du succès. » En effet, la
pièce
revint et plut. Une autre fois, en décembre 1668,
ulu jusque-là jouer encore à l’ingénue, dans son ménage comme dans la
pièce
, se trouvant si bien en vue, si bien en vogue, se
galanteries de sa femme ; au dehors, la conjuration des ennemis de sa
pièce
. C’est à eux seuls qu’il put répondre, et il. le
empressement, dont, un peu plus tard, Molière les récompensa bien. La
pièce
s’appelait le Portrait du Peintre ; portrait peu
m revint, dit en toutes lettres par un des personnages à la fin de la
pièce
. Boursault ne voulait pas qu’on pût douter que to
alice, le mauvais poète, que Molière fait ainsi parler, garda dans sa
pièce
le nom de Croisy, qui jouait le rôle. Il fut ains
ue, l’intérêt jaloux qu’elle avait pour but. On n’accepta donc pas sa
pièce
, mais on lui permit de prendre part aux malices d
ersonnage. Molière ne fut qu’effleuré par cette attaque d’en bas ; sa
pièce
, qu’elle recommandait, n’en marcha que mieux. Ce
dans ces derniers temps, et tout ce qu’on a écrit sur Molière et ses
pièces
, la façon de jouer, de mettre en scène et même d’
1667, puis aussitôt défendu. Mais, après un an et demi d’attente, la
pièce
reparut enfin, au théâtre du Palais-Royal, le 5 f
u tout, si l’on se conformait à la véritable tradition de Molière. La
pièce
, telle qu’il l’imprima, ne porte pas ce titre ; o
Molière fit imprimer lui-même, avec lettres noires pour le nom de la
pièce
, et lettres rouges pour celui de l’auteur, — c’ét
fichant L’Imposteur, par Molière, et le public y courant, comme à une
pièce
inédite ? Depuis tantôt deux siècles que cette co
ontesterons la flatterie. Il est possible que Molière, en écrivant sa
pièce
, ait eu dans l’esprit quelque vague idée d’un rap
mis que deux mois et demi, tout au plus, non seulement à composer sa
pièce
, mais encore à la mettre en état d’être jouée ? C
rter un peu à l’époque où Molière fit si vite la première de ces deux
pièces
, les Fâcheux, et à celle où, pour être dans la vé
airé. Mon avis est donc que depuis longtemps Molière songeait à cette
pièce
, dont l’idée lui était venue de Plaute, en passan
t, entre la révélation de ce nouveau roman et la représentation de sa
pièce
, lui auront suffi pour que celle-ci fut entièreme
nt le Tartuffe était frappé ? Rien. Une fois, pendant son absence, la
pièce
avait été jouée, presque subrepticement ; mais, l
’on le suspendît, et depuis lors aucun ordre royal n’avait rendu à la
pièce
la liberté que lui avait enlevée l’ordre du prési
Il jouait Sosie et disait, par conséquent, le premier monologue de la
pièce
. Il voulut que, comme dans le Sicilien, sa pensée
t qui on va jouer Amphitryon. Je ne sais où l’on a pu voir que cette
pièce
est à l’honneur du grand roi. C’est, au contraire
re le théâtre aux élèves, les y exerçaient par des représentations de
pièces
antiques, on de comédies et tragédies qu’ils avai
eut exprimer. Je vous ai fort désiré, à la représentation de ces deux
pièces
. » A la suite de l’une et de l’autre, on jouait
et mourut sept ans au moins avant qu’on le jouât — ne nuisit pas à la
pièce
. Une fois dite, on la lui fit répéter à chacune d
mporta les Sosies dans son bagage et, avec eux, bon nombre des autres
pièces
de Rotrou, qui, avant Corneille, eut ses beaux jo
nnent l’origine des traits sans nombre qui sont passés de là dans les
pièces
de Molière. Si tant de réminiscences de ce répert
ncore introuvable, qui saurait changer le cuivre en or. C’est une des
pièces
que Molière avait dû jouer le plus, à cause du rô
t pas. Il en tint compte, lorsqu’il crut le moment venu de refaire la
pièce
, qu’il avait eu si bien le temps de juger en comé
leur métier. IX - L’Avare (1663) I. L’Avare est une des
pièces
les plus populaires de Molière, mais ce n’est cer
pendant tout le temps de cette persécution, qui lui enlevait, avec la
pièce
qu’il avait le plus travaillée, et qu’il aimait l
cé, — il avait été forcé de faire au plus vite, de bâcler, une grande
pièce
. C’est l’Avare. Avant d’en venir à cette extrémi
te, aurait pu suffire aux exigences de son répertoire, à ce besoin de
pièce
nouvelle, qui était déjà une des plus impérieuses
forme du vers libre lui avait donné, pour le prompt achèvement de la
pièce
, des facilités de travail que ne lui eût pas perm
e, et de lancer cinq actes, puisqu’il n’en fallait pas moins pour une
pièce
.… de résistance. Pauvre Molière ! il s’y dévoua.
mais on fut bien autrement sévère pour l’Avare. De la prose dans une
pièce
de caractère ! de la prose dans une comédie prise
i, et Madame, qui voulaient grand bien à Molière, étant venus voir la
pièce
, il dit : Ces jours-ci, Monsieur et Madame Ont fa
ait eu déjà une insinuation transparente, qui laissait deviner que la
pièce
soulevait des opinions bien moins favorables que
raire. Les acteurs eux-mêmes le partageaient. Ils prétendaient qu’une
pièce
sans rimes était impossible à apprendre, et il ne
ns que l’autorité de Molière, pour imposer à leur mémoire ses grandes
pièces
en prose : l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, Don
mode. Quand Molière fut mort, sa veuve fut obligée de faire mettre la
pièce
en vers par Thomas Corneille, qui, d’ailleurs, s’
e n’est que de notre temps, vers 1840, que le vrai nom fut rendu à la
pièce
. Jusque-là, on l’avait laissé dans les œuvres de
rieuse. Eût-elle cinq actes, elle n’était considérée que comme petite
pièce
; c’est l’épithète qu’on donna même au chef-d’œuv
ps servi que pour les farces, jouées à l’improvisade, après la grande
pièce
; et de ce qu’elle permettait, comme dans ces bou
tes d’intercalations de circonstance. Le vers en défendait les autres
pièces
, comme une solide armure ; la prose élastique s’y
’est Voltaire qui nous racontera là-dessus une anecdote, où la grande
pièce
en prose de Bruéys et Palaprat, le Grondeur, fut
tout enfant, dans la maison natale, il l’avait commencée, et c’est sa
pièce
de l’Avare, qui, plus que tout autre, devait en a
rier, sur la fin de sa vie, se retrouve, par quelques traits, dans la
pièce
. S’y reconnût-il ? Je ne sais. En tout cas, Moliè
excellent pour le caractère d’Harpagon ? Molière n’en voulut pas. La
pièce
était faite, d’ailleurs ; elle fut jouée, tout ju
Pour les particularités plus sérieuses dont Molière assaisonnait ses
pièces
, et qui en faisait le piquant par les malices de
pour cela peut-être qu’il eut une si belle ardeur de défense pour la
pièce
. Il y regardait passer ce qu’il avait conseillé,
ment l’originalité du caractère et la variété de son comique. Dans la
pièce
de Plaute, l’Aulularia, Euclion, dont on veut tro
u avant, il avait dit avec une superbe aussi outrecuidante : « Jamais
pièce
française n’a été maniée par un de nos poètes, qu
droit de conquête. X - Georges Dandin (1668) Quelques-unes des
pièces
de Molière doivent être ramenées à leur époque et
cela, on ne voit guère qu’à moitié ce qui s’y trouve, et le but de la
pièce
, faite pour Louis XIV, destinée (qu’on ne l’oubli
son ridicule, aura pleinement conscience du sien et passera toute la
pièce
à nous faire entendre des variations sur son meâ
s’allier, comme j’ai fait, à la maison d’un gentilhomme. » Toute la
pièce
est là, avec tout ce qu’elle vise, avec sa morale
ît, quelques mots, au sujet de l’esprit de tradition, qui, dans cette
pièce
plus qu’en toute autre encore de celles de Molièr
entré plus au vif dans les mœurs de son temps. Ailleurs, même en ses
pièces
les plus bourgeoises, comme le Malade imaginaire,
l’oublier quand on le lit et moins encore lorsqu’on le joue, est une
pièce
d’actualité, un à-propos, enfin presque une anecd
nous le compléter, et faire entrer l’anecdote dans le vif même de la
pièce
de Molière. Voici ses vers, dont vous pardonnerez
s voyages du roi, qui voulait, pour lui seul, les primeurs des bonnes
pièces
, et toutes celles qu’on attendait de Molière étai
sée l’aventure, et que Molière avait pu, par conséquent, commencer sa
pièce
. Or, il ne lui fut possible de la faire jouer, qu
i y faisait volontiers en automne. Rien ne manquait au prestige de la
pièce
. Molière y jouait lui-même le rôle de M. Jourdain
aigna le voir et lui dire quelques mots. C’étaient des éloges pour sa
pièce
, qui lui ramenèrent tous les courtisans aussi vit
ncore, je crois, en comique, est d’une très grande importance dans la
pièce
; c’est le morceau capital de la première partie.
e et la Finance de l’endroit. Un jour que Louis XIV lui demandait une
pièce
, et que, déjà souffrant de ce dont il devait mour
ontrerait. Cet intermède bucolique est cependant indispensable, et la
pièce
, sans lui, ne peut marcher. On y a suppléé, au Th
us d’une passion malheureuse. XIII - Psyché (1671) La première
pièce
qui ait été faite par plusieurs auteurs en sociét
porté, lui aussi, comme nous le disions, sa petite part d’idées, à la
pièce
dont ce roman fut le point de départ. Ainsi sera
core achevé, l’idée de Psyché l’avait séduit, pour une de ces grandes
pièces
à machines, dont le roi avait de temps en temps l
e La Fontaine était-il lancé dans le succès, que Louis XIV demanda la
pièce
, dont Molière avait si bien prévu qu’il aurait en
Le libraire lui-même va vous le dire, dans un avis mis en tète de la
pièce
, et libellé avec une sécheresse de style, qui ne
lienne (elle est, dit-on, de Lully). M. Molière adressé le plan de la
pièce
et réglé la disposition, où il s’est plus attaché
uler mieux en de nouveaux vers, il reprend le distique de sa première
pièce
et le prête à Psyché. C’est la seule négligence,
arité ! » Si, de nos jours, dans l’avant-propos de quelqu’une de ces
pièces
à gros ressorts, griffonnées sur un tremplin entr
aginaire, le dernier rôle où on l’ait vu. Onze ans après, en 1684, la
pièce
fut remise, comme on disait alors, et son succès,
ixante-dix-huit livres tournoises, en louis d’argent, de trois livres
pièce
, et autre bonne monnaie, faisant ladite somme que
té pour se fourvoyer par là, et Cormier se trouvant sans troupe, sans
pièce
, sans emploi, il le fait moucheur des chandelles
lle caution, tout pardonné. Je ferai, dans la notice qui précédera la
pièce
, — si pièce il y a, — l’historique complet des do
tout pardonné. Je ferai, dans la notice qui précédera la pièce, — si
pièce
il y a, — l’historique complet des douze fragment
is fragments publiés par M. d’Ortigues, celui que j’ai appelé dans la
pièce
la matinée d’Auteuil. Après les vers qu’on y réci
gt;Une scène inconnue du Festin de Pierre. Je la trouve dans une
pièce
qu’on n’a point assez fouillée, ce me semble, pou
les épaves des comédies ou des ; farces perdues de Molière : c’est la
pièce
en trois actes de Champmeslé, jouée et imprimée e
Champmeslé avait d’autant plus volontiers paré son pot-pourri, que la
pièce
même du Festin de Pierre n’était pas encore impri
tes par une scène de transition, que j’ai vainement cherchée dans les
pièces
connues de Molière, mais qui doit être certaineme
sse entre le Juge, personnage que Molière n’a jamais employé dans les
pièces
qui nous sont restées, et Gusman, qu’il n’a mis q
s points les plus en saillie du caractère d’Alceste : au moment où la
pièce
se passe, la note culminante de ce rôle, à l’heur
nte, enfin, sur le costume même, qui n’est pas indifférent dans cette
pièce
où tout est de caractère. Molière n’était pas un
confidents, lequel avait non-seulement assisté à la composition de la
pièce
, mais à sa représentation ? et que, par conséquen
nous allons nous faire un guide, pour voir comment naquit et vécut la
pièce
du Bourgeois gentilhomme. On savait qu’elle fut
roi. On y a joué, entre plusieurs comédies, le Bourgeois gentilhomme,
pièce
nouvelle de M. de Molière. Le retour a esté le 28
rriture et gratification : 600 livres 10 sols. » Molière, quoique sa
pièce
eût fait ainsi ses preuves de succès, ne se hâta
ge de son Registre, sous cette date du 28 novembre 1670 : « Bérénice,
pièce
nouvelle de M. Corneille l’aîné, dont on lui a pa
simple appareil consacré depuis longues années, le Malade imaginaire,
pièce
de rigueur en cette circonstance, à cause de la c
termèdes, que Molière se garda toujours de greffer sur celle ? de ses
pièces
qu’il considérait comme vraiment sérieuses, serve
lui reprocher de trop pousser au gros rire dans quelques-unes de ses
pièces
. Ce sont de vraies farces, dit-on ; eh ! c’est ju
ge, en le tuant au milieu de sa bouffonnerie. Que dites-vous de cette
pièce
, à présent ? Que pensez-vous de cette farce, où,
de petits coins, imperceptibles pour qui n’est pas prévenu, une autre
pièce
toute d’allusions, dont il faut qu’en peu de mots
aison d’être. Molière, qui faisait, pour ainsi dire, refléter sur ses
pièces
, avec leurs nuances les plus diverses, tous les s
. Elle le recevait entre deux paravents, ne mettait au service de ses
pièces
que des acteurs dont M. Scribe n’aurait pas voulu
d’un petit-maître du temps de Louis XV. Aussi, ne pouvait-on jouer la
pièce
telle que Molière l’a écrite. En plus d’un endroi
votre esclave ?… Un point restait fort embarrassant. Il y a dans la
pièce
de maudits rubans qu’on ne peut supprimer, ce. so
ceste, cet ennemi de toutes les frivolités, se pavanait, à travers la
pièce
, plus paré que les jeunes éventés dont son humeur
sque dont Sganarelle fait brutalement vanité, est un des effets de la
pièce
. Molière y insiste dans la première scène, de faç
le voyant. Quand on s’est trompé, les bonnes leçons portent mieux. La
pièce
, en somme, n’a pas été bien jouée. Si la Comédie
. Il y a toujours quelque chose à trouver pour fauteur dans les
pièces
de Molière, et pour le critique toujours quelque
ns l’intelligence entière de cette société d’autrefois, dont toute la
pièce
a si bien le mouvement et le ton ? Célimène ne lu
ébris du jeu de Molière dans le Misanthrope ! Si, pour le reste de la
pièce
, il pouvait ainsi reparaître par quelques traits,
es points les plus en saillie du caractère d’Alceste, au moment où la
pièce
se passe ; quoique la note culminante du rôle, à
is ; enfin, sur le costume même, qui n’est pas indifférent dans cette
pièce
où tout est de caractère. Molière n’était pas un
fets-là ne sont pas dignes d’un homme de son talent, surtout dans une
pièce
de Molière. Nous irons le revoir bientôt, quand l
peu fallu qu’avec son unique scène, il eût le plus beau succès de la
pièce
. 5 mai 1873. Nous vous avons trop souvent
mérite ; s’il se fait trop plaindre, il n’y a plus de morale dans la
pièce
; or, Molière a voulu qu’il y en eût une et impit
épithète qui convienne. A la Comédie Française, on s’en est tenu à la
pièce
d’anecdote et d’épisode. La jeunesse du grand hom
issé moins deviner qu’il pourrait devenir un grand homme. Bien que la
pièce
soit amusante, et d’un tour de vers comique et le
nt qu’on voulait surtout célébrer Molière, par Molière même, dans une
pièce
qui serait faite avec des fragments des siennes,
s pour célébrer dignement son grand boni me, et, par conséquent, deux
pièces
. Avant celle d’Arthaud, qui viendrait le second s
vec les tragiques, — tout le monde voulut être de l’une ou de l’autre
pièce
. Quelques-uns furent même des deux. Dans celle du
essé, et jusqu’à l’auteur de la Centenaire, dont l’idée de grouper en
pièce
les fragments « le Molière, de telle sorte qu’il
re, on fit passer en revue sur le théâtre les plus beaux morceaux des
pièces
du Sophocle anglais. » Grimm, si pincé d’ordinai
détendit un peu pour mêler un bravo à cet unisson de sympathies. Les
pièces
, à l’entendre, et nous ne le contredirons pas, n’
ait qu’y avoir succès : Grimm le constate et s’y associe même : « Ces
pièces
, dit-il, ne pouvaient manquer de réussir ; elles
s grand, lorsqu’en ce temps-là on lui faisait de si belles fêtes ! La
pièce
de la Mort de Molière, drame en 4 actes et en ver
et Mlle Duguéret s’en renvoient très éloquemment les éclairs. Dans la
pièce
même et dans l’acte du Malade, Dumaine est surpre
rence, entretien ou lecture, dans la Revue des cours publics 159. Les
pièces
de Molière, auxquelles ce petit appareil littérai
en buffet, à double battant, d’un côté les gros sous, de l’autre les
pièces
blanches ; on l’a décrit, on l’a même dessiné un
age ; nous espérons bien qu’il y restera. Ce serait une bien curieuse
pièce
dans le Musée des Grands hommes, qui manque au Lo
rouchond publiales Origines du théâtre de Lyon, où sont imprimées des
pièces
d’archives. qui prouvent que Mlle du Parc s’appel
acine, en effet, quand il vint à Paris, n’avait plus qu’à terminer sa
pièce
. Voir les Mémoires de L. Racine, 1747, in-12, p.
ffe. L’avocat Mascré semble le dire, dans la préface de sa Prosarite,
pièce
du même genre, imprimée, mais non jouée, eu 1676
se dans le Recueil des autres : de sorte qu’elle doit passer pour une
pièce
supprimée, dont la mémoire ne subsiste plus que p
ne subsiste plus que par les observations qu’on a faites contre cette
pièce
et celle du Tartuffe. Il faut convenir que person
nier rôle de sa vie, et que l’on a beaucoup mieux jugé du prix de ses
pièces
en son absence, que lorsqu’il était présent. C’es
sprits à nos yeux rebutés. L’ignorance et l’erreur à ses naissantes
pièces
En habit de Marquis, en robes de Comtesses Ve
a rien de plus propre pour inspirer la coquetterie que ces sortes de
pièces
, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule
dues d’une manière si fine et si cachée dans la plupart de ses autres
pièces
, qu’on peut assurer qu’il est infiniment plus dif
e plus qu’à dire un mot de sa manière d’écrire, et de représenter ses
pièces
de théâtre. M. Rosteau prétend qu’il était égalem
acteur, que rien n’est plus plaisamment imaginé que la plupart de ses
pièces
; qu’il ne s’est pas contenté de posséder simplem
réments, comme Le Mariage forcé, ou Les Médecins. À dire le vrai, ces
pièces
sont fort inférieures au Misanthrope, à L’École d
aient jamais paru sur le théâtre9. Nous avons vu la plus célèbre des
pièces
de Molière ; mais ceux qui souhaiteront voir la p
belle poésie11, quoique ses amis même convinssent que dans toutes ses
pièces
le comédien avait plus de part que le poète, et q
ugement de Rousseau sur la comédie de Molière le Misanthrope ; autres
pièces
de Molière blâmées par Rousseau ; silence peut-êt
ar Rousseau ; silence peut-être significatif de Rousseau sur d’autres
pièces
de Molière ; griefs généraux de Rousseau contre M
il a reproché à Molière d’avoir présenté comme l’honnête homme de la
pièce
un homme qui est un très méprisable égoïste. Alce
e, il ferait horreur. Vous pouvez avoir vu à la Comédie-Italienne une
pièce
intitulée la Vie est un songe. Si vous vous rappe
ntitulée la Vie est un songe. Si vous vous rappelez le héros de cette
pièce
, voilà le vrai misanthrope. » Mais Alceste est-il
qui n’est pas psychologue, aime précisément le personnage tout d une
pièce
, tel qu’il est dans un Alexandre Dumas ou dans te
fausse qui fait qu’on rit de lui. « Tandis que dans toutes les autres
pièces
de Molière les caractères sont chargés pour faire
honnête homme, un misanthrope, — car il y a deux misanthropes dans la
pièce
, — un désabusé et un taquin. C’est un très honnêt
homme. Ce qui le prouve d’abord, c’est qu’il est le seul homme de la
pièce
qui aime et qui estime Alceste. Il est son « ami
its et ses petites consolations. À la vérité ; on ne le voit, dans la
pièce
taquiner qu’Alceste et un peu Oronte ; mais c’est
ement, symétriquement, comme Alceste. « Ce Philinte est le sage de la
pièce
! » s’écrie Rousseau. Mais non ; il n’y a pas de
la pièce ! » s’écrie Rousseau. Mais non ; il n’y a pas de sage de la
pièce
; il y a deux honnêtes gens très différents, qui
santhrope « dégradé », mais enfin le misanthrope. Il le voit, dans la
pièce
qu’il rêve, non seulement avec des maximes de fri
n plan que Philinte entrât comme acteur nécessaire dans le nœud de la
pièce
, en sorte qu’on pût mettre les actions de Philint
« Vous ne sauriez me nier deux choses : l’une qu’Alceste, dans cette
pièce
, est un homme droit, sincère, estimable, un vérit
être récusée comme le personnage éminemment raisonnable et sage de la
pièce
. Et enfin si aucun homme dans la pièce, sauf Phil
ment raisonnable et sage de la pièce. Et enfin si aucun homme dans la
pièce
, sauf Philinte, n’aime Alceste, toutes les femmes
tion ; mais estimez-le très fort ; il est le plus honnête homme de la
pièce
. » Ajoutez à ceci que le Misanthrope est de 1666
que Rousseau aurait voulu que, pour être vrais, Molière dessinât ; la
pièce
est conçue, il n’y a qu’à la disposer et à l’écri
dans sa préface, mais dans le prologue en vers qui fut joué avant la
pièce
proprement dite, Fabre prend soin d’insérer, non
aphe, Fabre d’Eglantine. Remarquez que, quoique Fabre ait intitulé sa
pièce
le Philinte de Molière, il a le droit defaire ces
être surprise, a dû être jetée par le grand seigneur étourdi sur une
pièce
qu’il croyait sans importance. Or, il y a urgence
is ce papier aux mains de l’avocat se plaint des lenteurs, réclame la
pièce
et annonce qu’il arrive pour la reprendre. « Oh !
e, le faussaire, qui est un ancien intendant de Philinte, a repris la
pièce
des mains de l’avocat et l’a donnée à un procureu
ve l’avocat. Bonne nouvelle. Alceste est en liberté. Il a produit une
pièce
qui prouve la profonde noirceur de celui qui l’a
nt, mais il est, à peu près, ce me semble, ce qu’est Philinte dans la
pièce
même de Molière. Je ne vois pas le Philinte de Mo
beaucoup de ces traits dans l’Alceste de Molière lui-même ; et si la
pièce
de Fabre d’Eglantine était restée classique, beau
gens, et s’il insiste sur le Misanthrope, c’est parce que dans cette
pièce
, « après avoir joué tant d’autres ridicules, il l
t si Rousseau insiste sur le Misanthrope, c’est aussi parce que cette
pièce
étant, somme toute, la plus morale des pièces de
st aussi parce que cette pièce étant, somme toute, la plus morale des
pièces
de Molière, il faut montrer qu’elle ne l’est pas,
car on ne se trompe jamais plus que quand on le veut. II - Autres
pièces
blâmées Rousseau, avant d’entrer dans sa très
se du Misanthrope, a fait allusion de la façon la plus claire à trois
pièces
de Molière, c’est à savoir le Bourgeois gentilhom
ttement le gentilhomme ou du gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la
pièce
dont je parle, ce dernier n’est-il pas l’honnête
ousseau a parfaitement raison de trouver le Bourgeois gentilhomme une
pièce
assez immorale. Il est très vrai que le travers d
le, c’est quand il dit : « Dorante n’est-il pas l’honnête homme de la
pièce
? N’a-t-il pas pour lui l’intérêt ? Le public n’a
autre ? » Où Rousseau a-t-il vu que Dorante fût l’honnête homme de la
pièce
? Il n’y a pas d’honnête homme dans la pièce ; il
ût l’honnête homme de la pièce ? Il n’y a pas d’honnête homme dans la
pièce
; il n’y a pas d’homme que Molière propose au par
leçon morale, une leçon de conduite ; et, à cause de cela, dans toute
pièce
de théâtre, ils cherchent le personnage interprèt
la sienne et dans sa manie de chercher toujours l’honnêle homme de la
pièce
. Et, d’ordinaire, il est enclin à prendre pour l’
. Et, d’ordinaire, il est enclin à prendre pour l’honnête homme de la
pièce
celui qui est opposé à celui dont on se moque. Da
hoses. Mais est-il nécessaire qu’il y ait un honnête homme dans toute
pièce
de théâtre ? Point du tout, et l’auteur peut nous
te pièce de théâtre ? Point du tout, et l’auteur peut nous donner une
pièce
où il n’y ait que des ridicules et des blâmables
s blâmables à différents degrés. Cela lui est permis surtout dans une
pièce
qui ne soulève aucune grande question, et I’on tr
t opposé à Jourdain ? Dorante. Donc Dorante est l’honnête homme de la
pièce
. Or c’est un coquin. Donc Molière aime les coquin
, que Tartuffe est applaudi et que Tartuffe est l’honnête homme de la
pièce
, parce que le public rit d’Orgon. Je nie la consé
te homme un écornifleur », il marie Dorante à Dorimène à la fin de la
pièce
. C’est une façon de dire au public : « Dorante es
ution beaucoup plus importante : il n’y a pas d’honnête homme dans la
pièce
; mais il y a une honnête femme ; c’est Mme Jourd
me Jourdain. Pourquoi, puisque vous prenez pour l’honnête homme de la
pièce
celui qui est opposé à celui dont on se moque, ne
celui dont on se moque, ne prenez-vous pas pour l’honnête homme de la
pièce
Mme Jourdain ? C’est elle qui l’est et non pas Do
guide du public relativement à ce que le public doit croire, dans les
pièces
où une grande question est posée, en somme dans l
, dans les pièces où une grande question est posée, en somme dans les
pièces
à thèse (Clitandre dans les Femmes savantes, Cléa
(Clitandre dans les Femmes savantes, Cléante dans Tartuffe). Dans les
pièces
où il ne fait que « peindre les mœurs des hommes
que Molière tire le plus souvent son comique. George Dandin est une
pièce
tout à fait odieuse à Jean-Jacques Rousseau. « Qu
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une
pièce
où le parterre applaudit à l’infidélité, au menso
la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? Et la
pièce
où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
u contre l’Avare. Il est très évident que Rousseau cherche dans toute
pièce
, quelle qu’elle soit, ou un vertueux ou au moins
ux ou au moins un homme qui prêche la vertu. Il y a trois degrés : la
pièce
morale, la pièce moralisante, la pièce immorale.
homme qui prêche la vertu. Il y a trois degrés : la pièce morale, la
pièce
moralisante, la pièce immorale. La pièce morale,
ertu. Il y a trois degrés : la pièce morale, la pièce moralisante, la
pièce
immorale. La pièce morale, c’est la pièce qui, pa
degrés : la pièce morale, la pièce moralisante, la pièce immorale. La
pièce
morale, c’est la pièce qui, par les actes des per
e, la pièce moralisante, la pièce immorale. La pièce morale, c’est la
pièce
qui, par les actes des personnages, excite et enc
te et encourage à la vertu. Elle se subdivise en deux catégories : la
pièce
où la vertu est si bien récompensée et le vice si
rsuadé qu’il a intérêt à être vertueux, est encouragé à la vertu ; la
pièce
où la vertu n’est point récompensée, mais où une
ée à l’égard des vertueux que le spectateur est excité à la vertu. La
pièce
moralisante est la pièce où il n’y a point de ver
que le spectateur est excité à la vertu. La pièce moralisante est la
pièce
où il n’y a point de vertueux, mais où un profess
n ils ont tort d’être vicieux ou combien il est honteux de l’être. La
pièce
immorale ou amorale est celle où il n’y a que des
e soucier de la question de la vertu et du vice. Or Rousseau veut une
pièce
morale ou au moins moralisante ; il veut voir dan
veut une pièce morale ou au moins moralisante ; il veut voir dans une
pièce
ou des vertueux, ou un vertueux, ou un professeur
au se détachant de lui-même moins que personne, il cherche dans toute
pièce
un Jean-Jacques Rousseau ; un Jean-Jacques Rousse
ence : Et plein de son image il se cherche en tout lieu. Dans toute
pièce
où il ne se voit pas sous une, au moins, de ces d
e l’auteur a, de propos délibéré, éliminé les honnêtes gens et que la
pièce
est immorale et immoralisante. Or, dans l’Avare,
x, plus ou moins vicieux, et il n’y a pas un honnête homme. C’est une
pièce
comme Turcaret ou comme les Corbeaux de Becque. E
’Avare il ne le fait pas du tout. L’Avare est la plus mauvaise de ses
pièces
. » Je ne sais trop et je crois même qu’on ne peut
hique par l’auteur, j’ai déjà répondu à ce grief à propos d’une autre
pièce
. Comment peut-on aller jusqu’à dire que Molière «
ut que ce soit vrai tout à fait, et le public ne laisse pas, dans une
pièce
où tout le monde est méprisable, de mépriser tout
la pensée tout le théâtre de Molière, et il va tout droit à certaines
pièces
petites et grandes, et il en laisse de côté de tr
ge que Rousseau n’ait pas attaqué à tour de bras Amphitryon. C’est la
pièce
la plus immorale de Molière, comme, du reste, c’e
que ce l’a été, cela ne prouve pas qu’il l’ait eue. Mais, en soi, la
pièce
est très immorale ; car c’est une pièce où l’aman
l l’ait eue. Mais, en soi, la pièce est très immorale ; car c’est une
pièce
où l’amant ne trompe pas seulement le mari, mais
ucoup d’honneur. Transposez la déclaration de Jupiter à la fin de la
pièce
, — et ceci n’est pas un artifice de barre ; il n’
r les dévots au XVIIe siècle. Non sans quelque raison on y voyait une
pièce
antireligieuse parce que la religion y est mépris
eut penser que Don Juan, en ses parties critiquables, est surtout une
pièce
contre les dévots, protestants et catholiques, qu
es gens. Cela, très certainement, lui était plus facile avec d’autres
pièces
du même auteur et puisqu’il y en avait d’autres…
même que Rousseau n’ait pas pris Don Juan très au sérieux, Don Juan,
pièce
tirée de l’espagnol, très vite mise sur pieds pou
uoi le cas de Tartuffe est analogue au cas de Don Juan. Dans les deux
pièces
, c’est contre un vice et non contre un travers qu
ec indignation : « Dans la bouche de mes ennemis, le Tartuffe est une
pièce
qui offense la piété. » Le Tartuffe n’est point d
Tartuffe n’est point du tout, grâce aux précautions de l’auteur, une
pièce
qui offense la piété ; mais c’est une pièce qui r
cautions de l’auteur, une pièce qui offense la piété ; mais c’est une
pièce
qui ruine la piété. C’est une affaire beaucoup pl
e française, et qu’il lui en eût coûté quelque chose de foudroyer une
pièce
où encore se trouve un si honnête homme et si sag
cela et ne point être en goût d’attaquer Molière relativement à cette
pièce
. Quant aux Femmes savantes, d’abord il eût été
dessein, soit, et bien plutôt, instinctivement, a évité de parler des
pièces
de Molière sur lesquelles il aurait eu peu de pri
dire qu’il a raison. Personne ne s’est jamais senti, en sortant d’une
pièce
de Molière, meilleur et plus capable de bonnes ch
que veut véritablement Molière et tirer très au clair la leçon de la
pièce
. Je crois sentir que Molière n’aime pas le raison
ime pas le raisonneur, est persuadé qu’il ralentit le mouvement de la
pièce
, et, en conséquence, dramatiste avant tout, s’en
ntage dans le théâtre de Molière. J’en voudrais un dans chaque grande
pièce
et non pas, certes, qu’il parlât beaucoup, mais q
mettre qu’il n’a pas sacrifié les honnêtes gens aux coquins, dans ses
pièces
, il reste qu’il a presque toujours attaqué les dé
n et non pendant cinq actes avec Tartuffe. C’est grâce à Orgon que sa
pièce
a réussi, le public jouissant de la bêtise d’Orgo
laudissement. Reste que Molière n’était pas très encouragé à faire la
pièce
contre les coquins. De plus, le public, et je dis
orneille un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain, c’est que c’est une
pièce
antipatriotique ; c’est le poème même de l’antipa
riotisme. Remarquez en effet que le seul personnage sympathique de la
pièce
est Camille. C’est sur elle que se concentre tout
lle et s’est exprimée par elle tout entière. Remarquez de plus que la
pièce
tout entière est pénétrée, comme il est juste, du
un mot pour le tribunal ; mais la pensée d’Horace et la pensée de la
pièce
, c’est évidemment : Voyez ! Trois enfants d’un se
i-ci. Du temps du Théâtre libre, à Paris, de 1890 à 1900, on joua une
pièce
dont j’ai également oublié le nom, dont le sommai
lu supposer un public corrompu et très corrompu, et, à ce compte, les
pièces
du monde les plus édifiantes seront profondément
qui n’était pas du tout stupide, mais qui était antipatriote, et une
pièce
d’un auteur conservateur et religieux enseignant
de Médée ne les déteste plus encore au commencement quà la fin de la
pièce
[extrêmement juste] , et, si ce doute est fondé,
et nous inspire de l’aversion pour le mal est en nous et non dans les
pièces
. Il n’y a point d’art pour produire cet intérêt,
principe à la conscience. Je puis citer en exemple de cela la petite
pièce
de Nanine qui a fait murmurer l’assemblée et ne s
rêt qui nous attache à ce qui est honnête est en nous et non dans les
pièces
; l’amour du beau moral est un sentiment aussi na
eur, et vous voyez bien que le théâtre ne sert à rien. Mais quand une
pièce
vertueuse ne réussit pas, il dit que c’est qu’ell
s voyez bien que le théâtre ne peut pas inspirer la vertu, puisque la
pièce
la plus vertueuse est sans effet sur tel public,
plus vertueuse est sans effet sur tel public, exemple Nanine. Si une
pièce
morale réussit, ce ne peut être que parce que le
que le public est moral, et il était inutile de le moraliser ; si une
pièce
morale échoue, ce ne peut être que parce que le p
t en dehors de tout débat. De ce que le public s’est démoralisé à une
pièce
de Molière, concluez que le public était immoral
ien du tout contre Molière ; de ce que le public s’est moralisé à une
pièce
de Molière, concluez que le public était moral et
nement partie des bonnes mœurs ; et encore, dans la plus belle de ses
pièces
, il avertit qu’il ne faut pas la pousser très loi
provinces. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui. Ses
pièces
n’effarouchent pas par des termes obscènes ; mais
n oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la
pièce
, s’occupe, avec son digne cortège, de soins que l
ateurs, qui, s’intéressant malgré eux à ces misérables, sortent de la
pièce
avec cet édifiant souvenir d’avoir été dans le fo
n. Et que le neveu du Légataire universel soit l’honnête homme de la
pièce
, cela est un peu encore une exagération oratoire.
. Nos auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, font des
pièces
plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? Qu’ell
ère, on ne voit plus réussir au théâtre que des romans sous le nom de
pièces
dramatiques. » Mais ceci est contre Marivaux et s
emps contre Molière, celui-ci n’ayant point abusé de l’amour dans ses
pièces
et lui ayant fait la place la plus petite possibl
ation, et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la
pièce
. » 1° Voltaire n’envisage même pas l’hypothèse où
Don Juan englouti dans les enfers, que dit-il comme conclusion de la
pièce
? « Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà par sa mor
qu’une précaution prise, et après coup, contre les détracteurs de la
pièce
. Brunetière (ici) a bien raison, qui fait remarqu
ien raison, qui fait remarquer à quel point Cléante est étranger à la
pièce
, si bien qu’elle resterait tout entière, si le rô
e si Molière avait voulu indiquer lui-même que ce rôle n’était qu’une
pièce
rapportée pour les besoins des circonstances. Il
à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la
pièce
sans qu’il y parût… Mais l’Elmire, dans Tartuffe,
uses, par Dorine, à laquelle il donne un rôle si considérable dans sa
pièce
, par Dorine, que, dès la première scène, il met e
c Mme Pernelle, par Dorine, à qui il confie, sinon l’exposition de la
pièce
, du moins, ce qui est plus important, l’expositio
romaque héroïne de l’amour maternel », mais un jeune homme qui lit la
pièce
lui-même, attentivement, qui se place en face d’A
qui est donné évidemment par l’auteur comme l’homme raisonnable de la
pièce
: Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ;
s discours dits par le personnage donné évidemment pour le sage de la
pièce
4: Et que prétendez-vous qu’une sotte, en un mo
de Molière est sensiblement celle-ci : Il va de plus en plus vers les
pièces
sérieuses et les grands sujets, et cela s’expliqu
et bourgeois de Paris de plus en plus en avançant. Dans ses premières
pièces
, on a assez dit qu’il y a une certaine fantaisie
e toutes les idées reçues et qui prouve, par parenthèse, que, dans la
pièce
de l’année suivante, Arnolphe, qui n’a que quaran
Souche » n’est point considéré du tout par les adversaires même de la
pièce
comme un imbécile ? Lysidas dit de lui : « Et ce
liquerais qu’on n’en sait rien du tout, Molière ayant écrit autant de
pièces
où se joue son imagination débridée, et ce sont s
erot. Où voit-on cela ? Molière, c’est le préjugé vaincu. Dans quelle
pièce
? Dans les Précieuses ridicules ? Le jargon des p
nce et de jouissance chez Angélique. Voulez- vous, pour ajouter cette
pièce
à votre thèse, habiller une de ces forces naturel
a toujours une erreur, et alors il vous sera trop facile, dans chaque
pièce
de Molière, de dénoncer comme préjugé la passion
ent pour le siècle dont il est en tant que pouvant guérir. — Mais la
pièce
tout entière est contre les médecins. — Assurémen
fiance en ces médecins-là. Remarquez, en effet, que le ridicule de la
pièce
, encore qu’il porte incontestablement sur les méd
point Argan est stupidifié par l’effroi du trépas. Le ridicule de la
pièce
porte donc surtout sur Argan, et c’est-à-dire, no
, c’est le préjugé qu’on ridiculise ; et il est très vrai qu’en cette
pièce
la nature, la bonne nature, représentée par Mme J
cole, raille victorieusement M. Jourdain. Voilà, à mon avis, la seule
pièce
où la théorie : Molière, c’est le préjugé vaincu
l se moque d’eux et à moi pour comprendre pourquoi Molière les met en
pièces
. 3° Tous les personnages qui s’opposent à l’insti
st donné comme étant, dans l’esprit de Molière, l’honnête homme de la
pièce
et comme étant le porte-parole de Molière lui-mêm
r un instant de lui-même, — il le fait souvent, — que gaîté de fin de
pièce
, aussi que moyen de mettre encore une fois en rel
son public. Cela est arrivé à Corneille avec Polyeucte, avec d’autres
pièces
encore ; cela est arrivé avec Phèdre à Racine et
ensée de Molière, qui, s’il avait pensé ainsi, avec son goût pour les
pièces
à thèse, n’aurait pas manqué d’essayer d’être un
Table des chapitres I. — Sur le « Misanthrope » II. — Autres
pièces
blâmées III. — Silence significatif IV. — Les rep
idérer le Chrysalde de l’acte I comme le personnage raisonnable de la
pièce
; et, sous le bénéfice de cette observation très
e d’un ridicule qui n’est point comique. Je ne prétends pas que cette
pièce
manque absolument de gaieté. Il y en a dans deux
que l’on appelle proprement des ridicules. Et néanmoins cette petite
pièce
est d’un comique achevé ; la gaieté s’y élève jus
e ; mais il va sans dire que cette exception ne s’applique jamais aux
pièces
de théâtre. Si j’avais, par exemple, à développer
ses de la plus inépuisable fantaisie, à proportion que le fond de ses
pièces
était plus vulgaire et plus près de la prose. D’a
profit de la gaieté. En effet, la parabase, ce morceau étranger à la
pièce
, avait beau être sérieux en lui-même, il montrait
tient comme les scènes d’une tragédie34 ; il est dans l’esprit de ces
pièces
qui s’appellent pourtant des comédies, et qui tou
fondée sans doute en raison. Je ne lui conseillerai pas de faire des
pièces
à tiroir pour éviter la forme tragique, ni des pi
as de faire des pièces à tiroir pour éviter la forme tragique, ni des
pièces
licencieuses pour éviter le ton didactique et la
ce de tout but pratique, indépendance relative sans doute (car quelle
pièce
de la nouvelle comédie a jamais pu renoncer absol
tilhomme, à cause de la part assez large de poésie que contient cette
pièce
, bien qu’elle soit écrite en prose. Mais si, rése
entre la prose et le sérieux. Or, dès que le sérieux domine dans une
pièce
, soit par l’intérêt vif et puissant qu’elle inspi
pour lui le douteux honneur d’avoir inventé ce genre ; la plupart des
pièces
qui composent ce que la critique française appell
tique vulgaire divise autrement la comédie. Elle ne distingue que les
pièces
d’intrigue et les pièces à caractères. Les França
rement la comédie. Elle ne distingue que les pièces d’intrigue et les
pièces
à caractères. Les Français placent celles-ci infi
la grande comédie est morte. Les Français apparemment considèrent une
pièce
de théâtre comme une sorte de morale en action ;
un badinage ingénieux ? Que d’invention n’y a-t-il pas dans une bonne
pièce
de ce genre ! Quoi de plus amusant pour l’imagina
eaucoup de scènes et de caractères, l’autre, fondre en une seule deux
pièces
du grand modèle grec66. À la faveur de la perte à
scènes, surtout lorsqu’elles n’ont aucun rapport avec le sujet de la
pièce
. Et pourtant c’est par là que Molière mérite que
connaissances maladroitement préparées, ou de ressorts étrangers à la
pièce
, qui interviennent au dernier acte, comme un Deus
ance de chacune d’elles avec son modèle. J’examinerai en détail trois
pièces
de Molière, l’une, parce qu’elle est imitée de Pl
du jeune homme, et le jeune homme était le neveu de Mégadore. Ici la
pièce
est interrompue. Mais les arguments nous en appre
réels, mais des abstractions personnifiées. Passons aux détails de la
pièce
. L’intrigue d’amour, banale, pesamment conduite,
rement le titre de comédie qu’il a donné à son œuvre. Dans toutes ses
pièces
à caractères, Molière a cru devoir mettre en rega
que d’observation, ce n’est pas une comédie de caractère, et si cette
pièce
n’a pas d’intrigue (de légers incidents sans liai
gue), Le Misanthrope n’est point une comédie du tout. Il n’y a pas de
pièce
où l’action soit plus pauvre et se traîne plus pé
dée, se retrouvent exactement au point d’où ils étaient partis, et la
pièce
n’a pas avancé d’un pas. Je sais bien que ces bel
t les opinions sont diamétralement opposées aux siennes103 ? Enfin la
pièce
est équivoque, et c’est là un bien grave défaut.
n de la comédie française, mais, à coup sûr, son plus grand poète. La
pièce
est précédée d’un prologue. Legrand lui-même, sou
chante femme mise à la raison le prologue est plus remarquable que la
pièce
même106. Philandre, chevalier errant, Zacorin, so
ans de la véritable imagination, ils ne dédaigneraient pas une petite
pièce
dont l’exécution est aussi soignée que celle d’un
Lucelle, et Philandre est mis en prison. Cet embarras du héros de la
pièce
n’est point pénible pour le spectateur, comme cel
and la réputation classique de Molière qui seule maintient encore ses
pièces
au théâtre117, sera tombée, on verra de quel dang
l’avant-coureur de la nouvelle comédie. — Septième leçon. 36. Les
pièces
finissent en général par le mariage, comme si le
iques français ont mis à la mode d’accorder à ce qu’ils appellent une
pièce
de caractère, une grande supériorité sur la coméd
supériorité sur la comédie d’intrigue. — Septième leçon. 51. Une
pièce
telle que Le Désespoir de Jocrisse peut passer po
4. Sixième leçon. 55. La comédie des Méprises est la meilleure des
pièces
qu’on puisse faire d’après les Ménechmes. — Quato
ième leçon. 57. Septième leçon. 58. Les personnages sensés de la
pièce
, le maître de la maison et son frère, la fille et
toutes les formes. — Douzième leçon. 70. L’on trouve même dans ses
pièces
en prose, des indices de cette humeur satirique e
examiner brièvement si Molière a vraiment réussi à perfectionner les
pièces
qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute
jamais les choses que par uncôté. Il ne se préoccupe dans toutes les
pièces
de théâtre, que du squelette et de l’arrangement
rage atteignait difficilement alors, Le Misanthrope seul, sans petite
pièce
qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été
as coutume de faire pour ces sortes d’ouvrages. Quand on publiait une
pièce
jouée à l’impromptu, on écrivait ordinairement le
soin de tracer le dialogue, s’est borné à reproduire le scénario des
pièces
, à l’usage des comédiens qui voudraient s’exercer
ant au noble exercice de la comédie » ; il rappelle le succès que ces
pièces
ont eu pendant de longues années, et promet une s
ncipessa di Moscou, portent le titre d’opera regia, œuvre royale. Ces
pièces
étaient encore plus remplies d’extravagances que
t un personnage galant, et même un personnage de mari et de père. Ces
pièces
sont surtout ce que nous appellerions des pièces
mari et de père. Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions des
pièces
à grand spectacle. Ainsi, au deuxième acte de La
s poètes comiques. Flaminio Scala a soin d’indiquer en tête de chaque
pièce
les accessoires qui sont nécessaires pour la repr
e personnages qu’on retrouve dans la plupart des pièces comiques. Ces
pièces
sont toutes fondées sur des intrigues amoureuses.
idérée comme une des plus simples et des plus communes qu’offrent les
pièces
représentées par les Gelosi. Voici encore quelque
le, qu’il avait suivie à Rome. C’est dans cette ville que se passe la
pièce
. Elle est fondée surtout sur un tour que joue le
loin d’être grotesque, et cela, du reste, arrive fréquemment dans les
pièces
des Gelosi. Dans Il Giusto castigo (le Juste châ
à sa poursuite, etc. Dans La Chasse, l’exposition, l’ouverture de la
pièce
est vive et originale. C’est l’aube du jour. Pant
eine dans le lointain, que Flavio et Oratio accourent, etc. Dans les
pièces
de ce genre, qui sentent un peu le carnaval, les
isser dans l’esprit des lecteurs de Molière et des spectateurs de ses
pièces
l’image qu’ils évoqueront le plus volontiers. Il
is. Pour deviner son attitude à la cour, il n’y a qu’à feuilleter ses
pièces
, à relire surtout le Remercîment au roi. Au milie
! Lorsque parurent les Plaideurs, Molière proclama l’excellence de la
pièce
contestée ; quant à Racine, s’il jugeait mal l’Av
représenta d’original Bérénice et Attila, en payant ces deux pauvres
pièces
2, 000 livres chacune ; et jamais encore droits d
sur la sévérité des dévots pour Tartuffe et leur indulgence pour une
pièce
vraiment impie, Scaramouche ermite. Selon Grimare
inaires. » En voici une preuve assez curieuse. Il venait de jeter une
pièce
de monnaie à un mendiant, lorsqu’il le voit couri
désintéressement il fit preuve à son égard. Plusieurs fois, dans ses
pièces
, comme l’École des maris et l’Avare, Tartuffe et
, en les lisant, si l’on ne le savait d’ailleurs, que l’auteur de ces
pièces
était une âme libérale et haute. Pour le bon sens
e n’est pas le moment de discuter en détail l’inspiration de ces deux
pièces
, mais il faudrait quelque naïveté ou beaucoup de
nd, avec quatre entresols et de vastes dépendances. Dans les quatorze
pièces
qui le composent sont accumulés les beaux meubles
rd’hui ; ainsi « une grande coupe de porcelaine fine, » soixante-huit
pièces
de cette porcelaine de Hollande, — « vases, urnes
onc probable que celle dont il se servait pour faire l’épreuve de ses
pièces
devait moins cet honneur à l’ancienneté de ses se
de l’Hôtel de Rambouillet. Il en fait le ressort et le sujet de deux
pièces
entières : l’une sérieuse, Don Garcie de Navarre,
s de brouille et de raccommodement qui reviennent si souvent dans ses
pièces
. Il effleure même, dans Amphitryon, une forme ass
, mais qui ne tiennent à l’intrigue que par un fil léger, ou dans des
pièces
entières, inspirées de lai seul. Et toujours, à l
vite, il y excite, dans les vers qu’il mêle aux divertissemens de ses
pièces
; déjà saisi par la mort, il le chantait encore d
radation de ses sentimens sur le médecin et les médecins. Cinq de ses
pièces
, en effet, Don Juan, l’Amour médecin, le Médecin
re. Dans l’intervalle de ces deux maladies, il a composé une nouvelle
pièce
contre l’art menteur et ses adeptes, le Médecin m
rel du poète comique reprend le dessus sur la rancune de l’homme ; la
pièce
ne contient plus de profession de foi invraisembl
la médecine elle-même parlante et agissante. Enfin, dans sa dernière
pièce
, le Malade imaginaire, qu’il compose et joue avec
de Molière, de ces différences d’inspiration et de conduite dans ses
pièces
où la médecine entre pour quelque chose, on peut
re. Cependant, offraient-ils matière à des attaques si répétées ? Une
pièce
y suffisait, semble-t-il, et il y en a cinq. Cet
l’hypocondrie qui n’était plus la sienne au moment où il écrivait sa
pièce
, mais par laquelle il avait peut-être passé, l’hy
ans de campagne, il étudie le répertoire des deux Corneille et, comme
pièce
de début au Petit-Bourbon, il donne Héraclius : l
ces échecs qu’il se serait résigné à revenir au comique, et les deux
pièces
qu’il rapportait de province, l’Étourdi et le Dép
ais volontiers à la même cause la direction donnée à plusieurs de ses
pièces
, dont le caractère n’est pas très net, puisque, d
d’œuvre obscur, comme beaucoup d’autres chefs-d’œuvre ; que, pour une
pièce
comique, il excite un rire assez court et, pour u
e, pour une pièce comique, il excite un rire assez court et, pour une
pièce
sérieuse, il déroute l’émotion ; que, malgré la s
le lecteur la trouvait acceptable, il pourrait l’appliquer à d’autres
pièces
de Molière, où l’élément sérieux est moins envahi
ile homme ! » Molière fit donc pour son jeu ce qu’il faisait pour ses
pièces
; prenant son bien où il le trouvait, et l’on s’e
e. Si l’on considère le petit nombre de ses acteurs et la quantité de
pièces
jouées par eux, on s’étonne qu’ils aient suffi à
éait : « Il a le secret, disait Gabriel Guéret, d’ajuster si bien ses
pièces
à la portée de ses acteurs qu’ils semblent être n
pour s’en emparer plus sûrement. A l’occasion, il imaginait, avant la
pièce
, d’ingénieuses petites scènes que l’on a souvent
ersation avec une marquise placée dans la salle. Avant d’afficher une
pièce
nouvelle, il allait la lire dans des cercles choi
ivertissement qu’ils y prenoient (car l’on n’y jouoit que de vieilles
pièces
) que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’
ecin. Il lui fallait bien, toutefois, consentir à l’impression de ses
pièces
, puisque, sans cela, d’effrontés pillards, comme
en inquiétait plus. Il faisait ou laissait faire deux recueils de ses
pièces
sans corrections d’aucune sorte, sans profiter de
e viens d’entendre un acteur déclamer pitoyablement quatre vers de ma
pièce
, et je ne saurais voir maltraiter mes enfans de c
xception unique : Shakspeare, poète-comédien, lui aussi, traitait ses
pièces
, une fois jouées, avec une telle négligence que l
que l’on n’aborde guère aux époques de paix sociale, et que, sans les
pièces
où il les aborde, il manquerait quelque chose d’e
ois premiers actes du Tartuffe, l’intervalle n’est rempli que par des
pièces
de peu d’importance. On a vu, dans la relation de
Monsieur, en présence du roi et des deux reines. Deux mois après, la
pièce
entière fut représentée au Raincy, chez le prince
ens reçurent du premier président de Lamoignon la défense de jouer la
pièce
jusqu’à un nouvel ordre de Sa Majesté. Molière fi
ire aux deux comédiens qu’à son retour à Paris il ferait examiner la
pièce
, et qu’ils la joueraient . On a lu dans vingt écr
s à l’instant où ils se disposaient à entrer en scène pour rejouer la
pièce
. On pourrait, en passant condamnation sur cette c
craignit pas de déclarer à M. de Lamoignon que Le Tartuffe était une
pièce
dont la morale était excellente , et qu’elle ne
lière, quand il obtint du roi la permission verbale de faire jouer sa
pièce
, prit l’engagement d’y faire tous les adoucisseme
ux zèle, il avait substitué celui de Panulphe, et il avait produit sa
pièce
sous le seul titre de L’Imposteur. De peur qu’un
endroits de moindre conséquence que j’ai tous notés en leur lieu, la
pièce
, telle- qu’on la vit à la première représentation
droitement dissimulée, cette Lettre, dis-je, contient l’analyse de la
pièce
, acte par acte, scène par scène, et presque coupl
ue Molière eût toute sa vie double part chaque fois qu’on jouerait la
pièce
. Le jour de la résurrection du Tartuffe , Molièr
’une parodie non moins indécente qu’insipide de quelques scènes de la
pièce
de Molière, ait paru sur le théâtre4. Molière éta
fe devait donc jouer si bien son rôle, que tous les personnages de la
pièce
et le public même fussent dupes de lui aussi bien
d’origine grecque, fut traité par Euripide et par Archippus, dont les
pièces
ne nous sont point parvenues. Il le fut ensuite p
en fit son chef-d’œuvre, et peut-être celui de la comédie latine. La
pièce
de Plaute amusa longtemps l’ancienne Rome ; et, s
leur donne un autre tour ; et, s’il n’y avait qu’à comparer les deux
pièces
l’une avec l’autre pour décider la dispute qui s’
ir chez nous la même vérité théâtrale dans la représentation des deux
pièces
: le défaut de masques en est la cause. C’est un
ur la faire réhabiliter. Celui qui fit l’annonce, la veille que cette
pièce
devait être représentée, dit au parterre : Messie
présentée, dit au parterre : Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la
pièce
) a souffert quelques difficultés. L’alcade ne vou
e le monarque qui finit par permettre la représentation de cette même
pièce
qu’il avait d’abord jugé impossible de donner au
ameux sonnet contre la Phèdre de Racine. Je crois devoir donner cette
pièce
, monument curieux d’injustice et de détraction.
ents de cette même espèce, Le cinquième acte vient ; il faut finir la
pièce
. Molière la finit, et nous fait avouer Qu’il en t
aisant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses
pièces
sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète,
rceau qu’on vient de lire, se trouvent déjà dans le Commentaire de la
pièce
. Ce sont des idées qui appartenaient également au
rimait autrement lorsqu’on disait jadis : « Le seul dépouillement des
pièces
de ce docte écrivain, bien examinées, suffît à co
et dur apprentissage. Lorsqu’il a été pour ainsi dire armé de toutes
pièces
, il a exercé dans toute son étendue cette fonctio
ime, on juge, on critique ses œuvres ; on retrace sa vie, on joue ses
pièces
sur le théâtre. Comment s’est comporté à son égar
te Dangeau, il se faisait représenter pour lui seul quelques-unes des
pièces
de son ancien protégé ; il les faisait apprendre
au contraire, dans le public français comme un moment de fatigue. Les
pièces
de Molière n’attirent plus un auditoire aussi nom
ise. Les auteurs comiques de la Grande-Bretagne essaient d’imiter les
pièces
du poète français. Ils commencent par les transfo
ent le Ça ira révolutionnaire. À la représentation, on corrigeait ses
pièces
. Au panégyrique de Louis XIV, qui se trouve au dé
r. Revenue au complet, la Comédie française présentait alors pour les
pièces
de Molière : Grandmesnil, Molé, Fleury, Dazincour
ire. Un pareil moment ne se reproduira plus jamais pour le jeu de ces
pièces
immortelles. » Les travaux sur l’auteur comique
ours analytique de littérature générale (tome II), que « l’examen des
pièces
de Molière suffit à compléter la poétique de son
était pour la farce… La réputation classique de Molière maintient ses
pièces
au théâtre, quoiqu’elles aient sensiblement vieil
le relit on éprouve un nouvel étonnement. C’est un homme unique ; ses
pièces
touchent à la tragédie, elles saisissent ; et per
nt ; et personne en cela n’ose l’imiter. Tous les ans je lis quelques
pièces
de Molière, de même que de temps en temps je cont
9, son rôle ne fut pas moins important. On put constater même que ses
pièces
furent mieux appréciées, jugées avec plus de comp
ieu où je me trouvais plongé pour la première fois, comme, dans cette
pièce
, tous les personnages sont toujours en scène, com
e répétition ne va pas sans quelque soupçon de monotonie. De plus, la
pièce
, qui est une des premières du maître, est souvent
xplication qui doit être vraie. Il paraît qu’il y a en Angleterre une
pièce
très célèbre et presque populaire qui a pour titr
L’œuvre est de Dryden… Le public anglais était donc familier avec la
pièce
qu’il voyait représenter. Il en connaissait l’idé
Médecin malgré lui, de même Les Femmes savantes, sont cités parmi les
pièces
qui ont produit le plus d’effet. Quelle force com
de Molière. On joua le Dépit amoureux et Amphitryon. Entre les deux
pièces
, M. Coquelin dit des stances de M. Gondinet, qui
s ce que nous pensons de ces hypothèses, lorsque nous parlerons de la
pièce
des Fourberies de Scapin. Après avoir étudié la
Boulanger de Chalussay fait dire à Angélique, qui représente dans la
pièce
Madeleine Béjart : Ce fut là que chez nous on eu
cun sans lui en donner avis les quatre mois auparavant. Item que les
pièces
nouvelles de théâtre qui viendront à la troupe se
sans qu’aucun puisse se plaindre du rôle qui lui sera donné ; que les
pièces
qui seront imprimées, si l’auteur n’en dispose, s
nt avec Germain Clerin et Joseph Béjart, le rôle du héros dans chaque
pièce
. Passons rapidement en revue les signataires de c
onne avec l’auteur de L’Hôpital des fous et de trois ou quatre autres
pièces
citées dans L’Histoire du Théâtre français des fr
t, outre la Généreuse Allemande, tragi-comédie en deux journées, huit
pièces
de théâtre : L’Inconstance d’Hylas (1630), La sœu
Molière. « Il est impossible, dit Voltaire, que Molière ait vu cette
pièce
sans voir tout d’un coup la prodigieuse supériori
but moral. Enfin, sans Le Menteur, j’aurais sans doute fait quelques
pièces
d’intrigue, L’Étourdi, le Dépit amoureux, mais pe
rent d’abord. Et il est probable que s’il a joué à Rouen dans quelque
pièce
de Corneille, il a fait non pas Dorante, mais Pom
n venait de faire donner la question. »Ce personnage appartient à une
pièce
intitulée La Mort de Sénèque, de Tristan l’Hermit
paraît. La signature est « de Molière » ; on ne connaît point d’autre
pièce
signée ainsi, sans les initiales J-B. P., et avec
jeune troupe. Les historiens du Théâtre Français citent au moins onze
pièces
de ce poète antérieures à 1645 ; il put accroître
Saint Alexis ou l’illustre Olympie, tragédie. L’année suivante, deux
pièces
également : Le Martyre de Saint-Eustache, tragédi
stre. L’Illustre Théâtre était donc bien fait pour lui, et les quatre
pièces
que nous venons de citer furent, selon toute appa
s livres fait par messire Louis Baulot, prêt destiné tant à payer des
pièces
achetées aux auteurs, notamment le Scévole de Pie
ate des 5, 7, 18 juin, 15 juillet, 7, 9 octobre 1659. Voici donc sept
pièces
que nous savons ou pouvons croire représentées pa
istan, La Mort de Crispe, du même, le Scévole, de du Ryer, les quatre
pièces
de Nicolas Desfontaines très probablement. Ajouto
ressément qu’il a été représenté sur L’Illustre Théâtre. En tout huit
pièces
; c’est un aperçu du répertoire des compagnons de
lle espérance de jouer un jour dignement son rôle dans cette illustre
pièce
où, sous des noms empruntés, on va représenter un
ment de même nature. M. Henri Chardon9 a relevé dans la préface d’une
pièce
contemporaine Papyre ou le dictateur romain par A
ère devint comédien du duc d’Épernon, gouverneur de la Guyenne. Cette
pièce
fut achevée d’imprimer à la date du 28 avril 1646
t pour cinq ans est du 9 février précédent. Or dans la dédicace de sa
pièce
, l’auteur dit au duc d’Épernon : « Quand votre bo
ie accepté le don que je lui ai fait avec crainte et respect de cette
pièce
de théâtre pour la faire passer heureusement de v
celle-ci (lettre de décembre 1663), mais seulement après trois autres
pièces
. Le jeune auteur impatient porta sa pièce à Moliè
ulement après trois autres pièces. Le jeune auteur impatient porta sa
pièce
à Molière, qui la joua le 20 juin 1664. Il fit ce
a Cour, était sans doute sa fille11. Il avait donc un certain âge. La
pièce
de comptabilité que nous venons de reproduire nou
édien, auquel a été par Messieurs déclaré qu’ils entendent prendre la
pièce
qui doit être demain représentée, pour l’hôpital
esjardins, plus tard dame de Villedieu, qui composa des romans et des
pièces
de théâtre, fit vers cette époque partie de la tr
lerie pour mon dit seigneur, où il a été employé des tables et autres
pièces
, qui a été prince de chez… (en blanc). Le même jo
les costumes d’abord, qui entraient pour beaucoup dans le succès des
pièces
, devaient tenir une grande place ; les tapisserie
des procès-verbaux des séances des états sur ces largesses. Les deux
pièces
ont été découvertes par M. L. de la Pijardière, a
uparc ; on a donc quelque motif de croire que la représentation de la
pièce
avait eu lieu dans les premières semaines de 1653
nt l’exemple de la sédition, beaux esprits factieux, avaient joué une
pièce
comme on n’en invente guère. La plus libre fantai
de sorte qu’il y avait peu de personnes qui pussent mieux juger d’une
pièce
de théâtre que ce prince. Mais après s’être donné
nt une sotte et orgueilleuse austérité, disant du mal de lui. Quelque
pièce
que Molière dût jouer, Boissat voulait se trouver
et attesteraient par conséquent la représentation antérieure de cette
pièce
. Mais, écrit plus tard, le récit de Nicolas Chori
si l’on veut que L’Étourdi ait été représenté avant la rencontre. La
pièce
eût été bien nouvelle, et, comme nous l’avons dit
était allé avec sa troupe y jouer la comédie. » Mais cette dernière
pièce
, qu’il serait bien curieux de vérifier, a disparu
erait bien curieux de vérifier, a disparu aussi. On signale une autre
pièce
d’un moindre intérêt. « M. de P…, dit-on38, conse
ite ne fut point acquittée à l’échéance. Sur toute cette affaire, les
pièces
documentaires n’ont pas été produites jusqu’à pré
tissements, de scénettes facétieuses dont il faisait suivre la grande
pièce
et qui étaient un régal pour les provinces. Sa ré
ange n’a point de contradiction ; il écrit sur son registre : « Cette
pièce
de théâtre a été représentée pour la première foi
et de contrariétés amoureuses. Cet état de son âme se refléta dans la
pièce
nouvelle qu’il écrivit, et lui fournit les traits
eux ou trois jours, selon toute apparence, la représentation de cette
pièce
. Les états n’ont pas dû attendre à la dernière he
pour les pauvres de l’hôpital, et de ne prendre que 20 sous pour les
pièces
nouvelles et 10 sous pour les anciennes. Le tripo
vers, et de beaux vers. On trouve dans ses Poésies diverses plusieurs
pièces
à elle adressées sous le nom de Marquise (son vra
: Iris, je vais parler, c’est trop de violence… Et Pierre, dans la
pièce
sur le départ de l’actrice, disait à celle-ci :
éides jalouses d’Andromède. On le voit, l’annotation manuscrite de la
pièce
de Corneille soulève des questions embarrassantes
ière y avait en effet forgé et trempé une à une, pour ainsi dire, les
pièces
de son armure. Il avait acquis d’abord une expéri
d’apercevoir en faisant l’anatomie, pour ainsi dire, de ses premières
pièces
. Il ne négligea pas davantage la tradition frança
ouvement et de pétulance bouffonne. Avant d’entreprendre d’écrire des
pièces
régulières, il acquiert quelque réputation par ce
volant, se rapprocher du Médecin malgré lui. Fort peu de ces petites
pièces
, où l’acteur a plus de part que l’auteur, ont don
s. « Molière a le secret, dit un contemporain48 d’ajuster si bien ses
pièces
à la portée de ses acteurs qu’ils semblent être n
. Lisez attentivement Dassoucy, Cosnac ; rappelez-vous les titres des
pièces
qu’elle a représentées. La tragédie domine, en de
ces qu’elle a représentées. La tragédie domine, en dehors des petites
pièces
dont nous avons parlé tout à l’heure et qui forma
ouèrent la tragédie de Nicomède, de Pierre Corneille. Après la grande
pièce
, Molière, qui était bon orateur, s’avança vers la
ù je devais périr je rencontrai le port : Je veux dire qu’au lieu des
pièces
de Corneille, Je jouai L’Étourdi. L’insuccès d’
leur témoignage de l’empressement du public parisien : chacune de ces
pièces
, frais déduits, produisit soixante-dix pistoles à
des brigues, sollicitant et intriguant pour étouffer un livre ou une
pièce
de théâtre, comme elles eussent fait pour gagner
composé un roman, La Précieuse ou le Mystère de la ruelle. Une petite
pièce
ou canevas comique du même abbé sur le même sujet
eurs, comme nous avons dit, en grande partie absente avec la cour. La
pièce
, lorsque le rideau fut levé, se présenta avec une
t dans le Menagiana, à propos de cette première représentation : « La
pièce
fut jouée avec un applaudissement général ; et j’
qu’un sujet chimérique, Mais si bouffon et si comique, Que jamais les
pièces
du Ryer, Qui fut si digne du laurier, Jamais l’Œd
oyer, Digne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande Tant la
pièce
semble friande À plusieurs, tant sages que fous !
s, dit M. Bazin, et la confusion des auteurs, et le rassemblement des
pièces
alors en crédit, et l’absence encore cette fois d
onneur, la cour, qui était alors au pied des Pyrénées, voulut voir la
pièce
qui mettait Paris en émoi. Le roi et le ministre,
es autres, plus impertinents encore, assurèrent qu’il avait trouvé la
pièce
dans les papiers de Guillot-Gorju, qui lui auraie
c une nouvelle insistance la distinction qu’il avait indiquée dans sa
pièce
entre les véritables précieuses et les précieuses
fut obligé, nous dit-il, de consentir à ce qu’on imprimât sa nouvelle
pièce
, parce qu’il était menacé d’une édition subreptic
au milieu des circonstances difficiles où il était placé. La nouvelle
pièce
, dont un canevas italien fournit la trame assez g
n’apporte aucune gêne ni aucune entrave. Il faut remarquer dans cette
pièce
le personnage de Sganarelle, qui succède désormai
es spectateurs les plus assidus et les plus fanatiques de la nouvelle
pièce
, nommé Neufvillenaine, a parlé avec admiration du
lle : « Molière changeait vingt fois son visage dans le courant de la
pièce
; il était admirable à chaque fois qu’il croyait
ué d’une mémoire excellente ; après avoir assisté plusieurs fois à la
pièce
, il s’aperçut, en voulant la réciter à des amis,
ments destinés à célébrer le talent du poète et celui du comédien. La
pièce
fut ainsi publiée au mois d’août 1660. Le nom de
ait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre
pièce
avait été jouée près de cinquante fois ». Il avai
entation du Cocu imaginaire) d’un privilège, non seulement pour cette
pièce
, mais encore pour L’Étourdi, pour Le Dépit amoure
olière par ses récents succès. Quoique l’intérêt languisse dans cette
pièce
, bien peu, entre les nombreuses tragi-comédies de
, quoique l’exécution n’eût pas répondu à son dessein, il tenait à sa
pièce
. Il la représenta devant le roi, le 29 septembre
e, un progrès visible. L’observation y est plus profonde que dans les
pièces
précédentes, et en même temps on y saisit une int
s. Je trouve que le cœur est ce qu’il faut gagner mot qui résume la
pièce
et n’était pas alors aussi facile à trouver, auss
Le 11 juillet, la troupe de Monsieur fut appelée à jouer la nouvelle
pièce
chez le surintendant Fouquet, qui avait reçu dans
quinze jours à l’avance, chargé Molière de lui composer une nouvelle
pièce
à laquelle on put mêler des intermèdes de danse e
intermèdes de danse et de musique. En quinze jours il fallait que la
pièce
fut conçue, faite, apprise et représentée. Molièr
du monde, vient à propos tirer de peine le directeur aux abois, et la
pièce
commence. Ce qui suit, c’est la comédie des Fâche
ait le jeune roi ; il se mit aussitôt à l’œuvre, et intercala dans la
pièce
la scène VII du deuxième acte. Lorsque Les Fâcheu
ruire, en dînant, de tout ce qu’ils veulent lui faire mettre dans ses
pièces
; mais comme ceux qui croient avoir du mérite ne
t point, après cela, s’étonner pourquoi l’on voit tant de monde à ses
pièces
; tous ceux qui lui donnent des mémoires veulent
ualité et pour les railler ainsi qu’ils le souhaitaient, de faire une
pièce
où il pût mettre quantité de leurs portraits. Il
i méchant que l’on puisse imaginer et qui ne doit pas être appelé une
pièce
de théâtre : ce n’est qu’un amas de portraits dét
e, qui l’aurait retouché et mis à point pour le faire figurer dans sa
pièce
. La Fontaine, qui recevait les bienfaits du surin
e bonne Laforest, à qui il aurait lu parfois quelques passages de ses
pièces
, « sûr, disait-il, que ce qui produisait sur elle
le suivre ? Il fallait bien distribuer aux actrices les rôles de ses
pièces
, et par conséquent satisfaire les unes et blesser
i gras de 1662. » Et plus loin, au 14 février 1662, il indique comme
pièces
jouées : « Les Visionnaires, L’École des maris, v
le la méprise d’Arnolphe. En regard de L’École des Maris, la nouvelle
pièce
est une continuation, un second chapitre du même
dévorait déjà, l’aveu amer de la folie qu’il avait faite. Dans cette
pièce
, en effet, comme dans L’École des maris, il est d
e l’épître VII de Boileau : L’ignorance et l’erreur à ses naissantes
pièces
, En habits de marquis, en robes de comtesses, Ven
i pour discuter, au point de vue littéraire, le succès de la nouvelle
pièce
; Donneau de Vizé s’exprime comme il suit : « Cet
la nouvelle pièce ; Donneau de Vizé s’exprime comme il suit : « Cette
pièce
a produit des effets tout nouveaux : tout le mond
vouer, pour rendre justice à ce que son auteur a de mérite, que cette
pièce
est un monstre qui a de belles parties, et que ja
nd Loret, qui confirme en même temps la lutte engagée autour de cette
pièce
: Pièce qu’en plusieurs lieux on fronde, Mais où
qui confirme en même temps la lutte engagée autour de cette pièce :
Pièce
qu’en plusieurs lieux on fronde, Mais où pourtant
ment toutefois sur le reproche qu’on a fait à certains endroits de sa
pièce
de choquer la religion : « Ces paroles d’enfer et
n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les
pièces
sérieuses, il suffit, pour n’être point blâmé, de
bales de ses rivaux, les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, contre la
pièce
qui leur enlevait la plus grande partie de leur a
Zélinde, qu’il fit imprimer avec privilège du 15 juillet 1663. Cette
pièce
informe ne laisse pas que d’être curieuse à inter
u de Vizé, qui n’était pas faite pour le théâtre. Ils demandèrent une
pièce
à un jeune auteur de vingt-cinq ans, fort peu con
in de répéter son nom assez souvent pour qu’on ne l’oubliât point. La
pièce
ne faisait, du reste, que reproduire en vers les
atire, lors même qu’elle s’exerçait contre lui, alla voir jouer cette
pièce
et se plaça sur le théâtre, selon la coutume du t
n valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même, dans toutes nos
pièces
de maintenant, il faut toujours un marquis ridicu
pondu ou essayé de répondre à La Critique de l’École des femmes, deux
pièces
également s’efforcèrent de contre-balancer l’effe
ire, j’ai peine à croire ce que mes yeux ont vu dans plusieurs de ses
pièces
et ce que mes oreilles y ont ouï. » C’est là un
n écrit contre lui ne sert qu’à faire voir qu’il triomphe. » L’autre
pièce
qui servit de réplique à L’Impromptu de Versaille
96, de A-J. Montfleurv, fils de l’acteur. On n’a pu extraire de cette
pièce
qu’une caricature assez méchante de Molière jouan
vier audit an. Signé : Colombet. Nous n’avons pas fini de citer les
pièces
que fit naître L’École des femmes. Il faut mentio
ntée à l’Espagne : « J’entends par belle comédie, dit l’un d’eux, ces
pièces
qui sont des tableaux des passions galamment touc
poète ses offenses : on pourrait alors composer avec cet incident une
pièce
qu’on intitulerait : Zoïle bourré ou le Beau sexe
apologie : Apollon, pris pour juge, prononce un arrêt en faveur de la
pièce
de Molière. Enfin, dans une comédie de Chevalier,
ement et un peu critiqué à la fin. Auger remarque justement qu’aucune
pièce
de théâtre, depuis Le Cid, n’avait soulevé de tel
a lutte où sa personnalité était engagée. Il avait déclaré dans cette
pièce
qu’il ne se laisserait plus détourner, par de vai
d’un Égyptien ; les plus grands seigneurs y figurèrent également. La
pièce
, puisée aux sources joyeuses de Rabelais, remetta
suprême, Molière n’avait pu écrire en vers que le premier acte de la
pièce
; il avait été obligé d’écrire tout le reste en p
les comédiens de l’hôtel de Bourgogne eux-mêmes accuser d’impiété la
pièce
et son auteur ; que disait-on dans les compagnies
’il sut inventer. Il ne perdit point une occasion de faire faire à sa
pièce
un pas vers la publicité ; il déploya une opiniât
raît même qu’on lui fit venir l’envie d’entendre une lecture de cette
pièce
du Tartuffe qui causait un si grand scandale. M.
énisme, le 26 août 1664. Tout le monde voulait voir ou entendre cette
pièce
, dont on faisait des appréciations si diverses. M
, frère du roi ; elle y reste du 20 au 27 septembre, et, entre autres
pièces
, elle y joue encore les trois premiers actes du T
ge donna ses soins, la petite notice imprimée au verso du titre de la
pièce
est encore plus explicite : « Cette comédie, y li
évidemment. La Grange, acteur de la troupe de Molière, jouant dans la
pièce
de Molière le rôle de Valère, le fiancé de Marian
au contraire. Et puis, oublier en moins d’un an qu’on a vu jouer une
pièce
entière, une pièce comme celle-là, qui excitait u
uis, oublier en moins d’un an qu’on a vu jouer une pièce entière, une
pièce
comme celle-là, qui excitait une telle curiosité,
Napoléon Ier, au commencement de ce siècle, disait encore que, si la
pièce
avait été faite de son temps, il ne l’aurait pas
nt indécente, que, pour mon compte, je n’hésite pas à dire que, si la
pièce
eût été faite de mon temps, je n’en aurais pas pe
ette scène. M. Régnier croit donc que le prince de Condé, ayant vu la
pièce
entière le 29 novembre 1664, avait conseillé à Mo
cette comédie, en 1657 ou 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Des
pièces
françaises sur le même sujet avaient été représen
u’on lui prêtait au siècle dernier, son but aurait été manqué, car la
pièce
disparut brusquement de l’affiche après la quinzi
ccède presque infailliblement à l’autre. On a nié l’effet moral de la
pièce
en faisant observer que, si Tartuffe est absolume
ans son carrosse avec le musicien Marc-Antoine Charpentier, donna une
pièce
de monnaie à un pauvre qui lui tendait la main. C
courait après la voiture. Il s’arrêta, et celui-ci, lui montrant une
pièce
d’or, lui dit : « Monsieur s’est trompé sans dout
: « Monsieur s’est trompé sans doute, il ne voulait pas me donner une
pièce
d’or », Molière, touché de ce trait de probité, l
, car les recettes n’avaient pas cessé d’être très productives. Cette
pièce
ne fut pas publiée du vivant de Molière, et ne le
piété et d’abomination pour faire sortir de son esprit diabolique une
pièce
toute prête d’être rendue publique, en la faisant
même traitement. Béjart jeune, qui était habillé en vieillard pour la
pièce
qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre :
Amour médecin. Pendant que Molière était en scène dans cette dernière
pièce
, il fut lancé sur le théâtre des pierres et le gr
un des ressorts de l’action. Il est d’autant plus singulier que cette
pièce
eût été choisie pour divertir le roi et la cour d
sur le théâtre du Palais-Royal. Molière accueillit encore sa seconde
pièce
, Alexandre, qui fut jouée le 4 décembre 1668. Le
La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut surprise que la même
pièce
d’Alexandre fut jouée sur le théâtre de l’hôtel d
M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la
pièce
aux autres comédiens. Lesdites parts d’auteur fur
rope : « Il est impossible, dit-il, que Molière ait fait une mauvaise
pièce
; retournez-y et examinez-la mieux. » Mais il par
énice de Racine se donnait à l’hôtel de Bourgogne. Molière payait ces
pièces
au vieux Corneille deux mille livres, ce qui étai
de la plupart des ballets et des divertissements intercalés dans les
pièces
de Molière. Ils se trouvèrent presque toujours as
65, les comédiens du roi allèrent représenter à Versailles une petite
pièce
intitulée L’Amour médecin, faite, appprise et jou
été traités de ridicules devant le roi, qui en a bien ri. »Lorsque la
pièce
fut donnée à la ville, le 22 septembre, il écrit
s, des grâces, des ris Qu’on attribuait à Cypris108 C’est de cette
pièce
plus que de toute autre qu’il faut entendre ce qu
e peut éprouver un échec au théâtre. Le Misanthrope, seul, sans autre
pièce
pour l’accompagner, fut joué vingt et une fois de
re dans un temps où il est chargé d’un rôle de six cents vers dans la
pièce
que nous devons représenter incessamment devant l
e fut sans doute cette circonstance qui détourna Molière d’achever la
pièce
. Dans la suite des représentations du Ballet des
it une comédie intitulée Don Quichote ou les enchantements de Merlin (
pièce
arrangée par Madeleine Béjart), et, dans cette co
atoire : « Qu’après son retour, le roi ferait examiner de nouveau la
pièce
, et qu’ils la joueraient. » Lille se rendit le 27
omme la troupe du roi, Qui tout à fait en bel arroi Joua cette petite
pièce
Qui remplit le cœur de liesse, Faisant lors, pour
ge avec un dieu n’a rien qui déshonore » ? Il semble que ce soit à la
pièce
elle-même qu’il faut demander la réponse à cette
ilieu des splendeurs du nouveau Versailles que fut « jouée une petite
pièce
en prose, dit Félibien111, qui montre la peine et
Molière, revenant à la tradition française, avait demandé la nouvelle
pièce
à la veine un peu âpre des fabliaux. À quelque te
raissait sur le théâtre du Palais-Royal. Sous la forme comique, cette
pièce
déroule un drame redoutable : elle montre la fami
our ce qu’elle est. On s’écrasa aux portes du théâtre pour voir cette
pièce
dont on avait tant parlé ; c’est le journaliste R
santhrope, on se trompe. » Ce qu’il y a surtout à signaler dans cette
pièce
pour la biographie de Molière, c’est un retour of
à Molière, pour lui servir de modèle. Molière jouait dans cette cette
pièce
le rôle du gentilhomme limousin : « Vous n’avez q
teur. » Louis XIV, disons-nous, avait lui-même fourni le sujet de la
pièce
: « Deux princes rivaux, qui, dans le champêtre s
e. » « Il se passa cinq ou six jours avant que l’on représentât cette
pièce
pour la seconde fois ; et, pendant ces cinq jours
ises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette
pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
eut la bonté de dire à Molière : « Je ne vous ai point parlé de votre
pièce
à la première représentation, parce que j’ai appr
olière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait plus diverti, et votre
pièce
est excellente. » Molière reprit haleine au jugem
ent tant bien que mal ce que le roi venait de dire à l’avantage de la
pièce
. « Cet homme-là est inimitable, disait le même du
igarani, la vaste salle des machines destinée à la représentation des
pièces
à grand spectacle. Molière fut chargé d’inaugurer
ujet qu’il choisit ; mais, comme le temps lui manquait pour écrire la
pièce
tout entière, il prit pour collaborateur Pierre C
es frais extraordinaires, les frais ordinaires s’élevèrent pour cette
pièce
au chiffre de 351 livres par jour. Voici un extra
es un sol. Frais ordinaires… En tout, 351 livres. Dans le cours de la
pièce
, M. de Beauchamps (c’était le premier danseur de
urdi et les stratagèmes du premier Mascarille. On a relevé dans cette
pièce
une double imitation plus caractérisée que celles
les corsaires barbaresques jouent un rôle plus considérable dans les
pièces
italiennes, où ils procurent toutes les péripétie
. Et, si Molière a dit, quand on lui parlait des ressemblances que sa
pièce
présentait avec celle de Cyrano : « On reprend so
Les Femmes savantes, à un plus haut degré que dans toutes les autres
pièces
du théâtre de Molière une intelligence saine et é
où était Molière au moment où il composa Le Malade imaginaire, cette
pièce
nous apparaît sous un jour nouveau. Tout y prend
l’air d’une protestation publique. La folle cérémonie qui termine la
pièce
, cette fantaisie étourdissante, où l’ironie et la
oi au théâtre du Palais-Royal ? Pourquoi pas à la cour, à laquelle la
pièce
avait été évidemment destinée ? Une rupture entre
ort et cacha par un rire forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la
pièce
fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans
et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa
pièce
. Baron lui répondit que ses ouvrages avaient touj
lousie des Trissotins, elle eut son expression la plus basse dans une
pièce
de vers intitulée L’Enfer burlesque, d’un obscur
esprits à nos yeux rebutés. L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes
pièces
, En habits de marquis, en robes de comtesses, Ven
ponceau, bas de soie et jarretières. L’habit de Caritidès de la même
pièce
, manteau et chausses de drap garni de découpures
mesure de voir avec quelle négligence elle recevait ses douceurs ; la
pièce
lui semblait donc d’une longueur insupportable ;
e de Molière fournit à un auteur dont on ignore le nom le sujet d’une
pièce
intitulée La Fausse Clélie, qui ne fut pas représ
as Corneille y fit allusion dans L’Inconnu (25 nov. 1675). Dans cette
pièce
, une bohémienne, disant la bonne aventure à la co
ntretiens galants à la date de 1681. Elle restait inimitable dans les
pièces
de son premier mari. Elle prit sa retraite avec u
sse d’Escarbagnas pourraient-elles aller corrompre la beauté dans les
pièces
où elle se trouve sans alliage, et enlever ainsi
it trouvée lui-même chez les Espagnols et leurs imitateurs. Lisez les
pièces
composées exclusivement pour la Cour, lisez, dans
ont augmentant encore suivant les circonstances et selon le genre des
pièces
que l’on joue. Ainsi, les frais ordinaires de Psy
sieur Corneille nous a fait un grand tort ; nous avions ci-devant des
pièces
de théâtre pour trois écus que l’on nous faisait
t ; on y était accoutumé et nous gagnions beaucoup ; présentement les
pièces
de M. Corneille nous coûtent bien de l’argent, et
entrer l’auteur pour deux parts dans toutes les représentations de sa
pièce
jusques à un certain temps. Par exemple, si l’on
frais ordinaires comme les lumières et les gages des officiers. Si la
pièce
a un grand succès et tient bon au double vingt fo
e suite, l’auteur est riche et les comédiens le sont aussi ; et si la
pièce
a le malheur d’échouer, ou parce qu’elle ne se so
se font ces belles conditions du comptant et des deux parts. Quand la
pièce
a eu un grand succès, et au delà de ce que les co
me qu’elle lui avait envoyée pour son ouvrage. Mais pour une première
pièce
et à un auteur dont le nom n’est pas connu, ils n
tenter de l’honneur qu’on lui fait de produire son ouvrage. Enfin, la
pièce
lue et acceptée à la condition du comptant ou des
non moins favorablement : il eut deux parts d’auteur pour sa première
pièce
, Les Frères ennemis, en 1664. La troupe étant com
1/8 de la recette. La tragédie de Racine fut jouée seule, sans petite
pièce
, jusqu’à la cinquième représentation. Molière, au
2, ce mode de payement est modifié. Molière reçoit, quand on joue ses
pièces
, tantôt deux parts, tantôt une part d’auteur : de
jeta sur la rousse… Elle se mêlait un peu de composition, puisque la
pièce
de Don Quichotte ou les enchantements de Merlin e
is, et le libelle de La Fameuse comédienne avoue qu’au moins dans les
pièces
de son mari elle fut, jusqu’à la fin de ses jours
le voyons figurer, avec Jodelet et quatre acteurs italiens, dans une
pièce
jouée à l’improvisade devant la cour à Vincennes.
qui naissent de vos yeux156 « Iris, dit Conrart transcrivant cette
pièce
dans ses papiers, c’est une jeune comédienne, for
quoi, dit M.E. Noël, il ne lui donnait que des rôles de rien dans ses
pièces
: le bretteur La Rapière, dans Le Dépit amoureux
mois de mars 1692. Il remplit la plupart des premiers rôles dans les
pièces
de Molière ; c’était un excellent acteur ; la sim
blée. Il lui rend grâce de son attention favorable, il lui annonce la
pièce
qui doit suivre celle qu’on vient de représenter,
sang, se trouve présent… Il en use de même quand il faut annoncer une
pièce
nouvelle qu’il est besoin de vanter ; dans l’adie
médie. Dans l’annonce ordinaire, l’orateur promet aussi, de loin, des
pièces
nouvelles de divers auteurs, pour tenir le monde
nsigné, depuis le 28 avril 1659 jusqu’au 31 août 1685, les titres des
pièces
représentées chaque jour, les recettes, les dépen
l’autorisation de rentrer au théâtre. Brécourt est auteur de quelques
pièces
de théâtre qui ne sont point toutes dépourvues de
e à la suite des œuvres du grand comique. On a cessé de faire à cette
pièce
de circonstance un honneur dont elle n’était pas
e d’un dissentiment avec lui ; de la part du duc d’Enghien. auquel la
pièce
est dédiée, et qui avait été jadis opposé à Moliè
cteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les
pièces
de Molière, et comme il était entré dans le sens
eux de médecins et de marquis ridicules. » Voyez, dans les Nouvelles
Pièces
de M. Campardon, l’acte de donation réciproque qu
tte Le Noir, fille de la Thorillère. On peut voir, dans les Nouvelles
pièces
de M. Campardon, leur contrat de mariage, qui fut
plus grand succès. On rapporte que Molière, en faisant répéter cette
pièce
, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et p
Molière avait fait pour elle, et le joua si excellemment qu’après la
pièce
le roi dit à Molière : « Je reçois votre actrice.
roi, « ce qui, dit Chapuzeau, se voit gravé en lettres d’or dans une
pièce
de marbre noir au-dessus de la porte de son hôtel
en préoccupait aussi, et qui n’aurait voulu, pour son compte, que des
pièces
saintes, des comédies de couvent, lui demandait u
ui de laisser subsister le théâtre, en le réformant sur le modèle des
pièces
composées pour Saint-Cyr. Terminons ce chapitre p
bre 1659, « Apostille. » 62. F. Doneau, dans la préface d’une petite
pièce
intitulée : Les Amours d’Alcippe et de Céphise ou
éface des Véritables Précieuses, du sieur de Somaize ; 1660.) 64. La
pièce
fut achevée d’imprimer le 20 juin 1660. 65. DONE
141. Histoire du Théâtre français, tome XI, p. 305. 142. Nouvelles
pièces
sur Molière et sur quelques comédiens de sa troup
155. Voyez page 103. 156. Variante : Allez, belle marquise. C’est la
pièce
qui porte ce titre : Sur le départ de madame la m
à la rencontre, auteur lui-même. Il accommodait pour son théâtre des
pièces
italiennes ; il écrivait soit des canevas de pièc
r son théâtre des pièces italiennes ; il écrivait soit des canevas de
pièces
: la Jalousie du Barbouillé (d’où il devait tirer
elques morceaux devaient passer dans le Médecin malgré lui), soit des
pièces
entières : l’Étourdi, le Dépit amoureux, les Préc
’homme lui-même. Première vue sur l’œuvre de Molière Lisons les
pièces
de Molière et de chacune donnons-nous, s’il se pe
’édition complète de Molière que celui-ci préparait. Depuis, ces deux
pièces
ont toujours paru dans les éditions complètes de
ou de Pontoise… »). Le dessin et le mouvement générai de cette petite
pièce
, évidemment improvisée, est déjà d’un maître, d’u
uer à l’acteur qu’il peut poursuivre en improvisant. Une partie de la
pièce
est un guignol, c’est-à-dire une pièce à travesti
improvisant. Une partie de la pièce est un guignol, c’est-à-dire une
pièce
à travestissements burlesques : Sganarelle, faux
dés, mais plus modérément. L’Étourdi L’Étourdi est encore une
pièce
de province, mais elle a été jouée aussi à Paris.
composé de plusieurs petites intrigues, et c’est-à-dire que c’est une
pièce
qui appartient au théâtre antérieur à Molière. La
que c’est une pièce qui appartient au théâtre antérieur à Molière. La
pièce
est claire du reste et souvent comique ; Elle a d
ue fait Mascarille des mines des hommes du tel air et l’intérêt de la
pièce
n’est que là.Une tradition recueillie par le Mena
Il n’est pas très probable que le propos ait été tenu, qu’une petite
pièce
d’un auteur de peu d’autorité encore ait tout de
plus vraisemblable, confirmé qu’il est par l’immense succès que cette
pièce
obtint. En tout cas, le vieillard avait raison, l
u imaginaire Sganarelle ou le Cocu imaginaire est simplement une
pièce
gaie. C’est une pièce populaire, joyeuse, analogu
arelle ou le Cocu imaginaire est simplement une pièce gaie. C’est une
pièce
populaire, joyeuse, analogue, quoiqu’inférieure,
le ragoût d’un galand ? Il y a un peu de comédie de mœurs dans cette
pièce
. Molière y raille pour la première fois un traver
z jamais rien. Le pouvoir de l’imagination est bien saisi dans cette
pièce
et en la rapprochant du Malade imaginaire on voit
auteur. Molière, qui jouait quelquefois des rôles tragiques, dans les
pièces
de Corneille par exemple, voulut faire l’épreuve
qu’il pouvait avoir. L’expérience fut malheureuse. Don Garcie est une
pièce
froide un peu guindée et assez mal faite. Elle n’
Garcie de Navarre qu’il ne l’avait pas lu, non plus que les dernières
pièces
de Corneille. Il faut le lire ; il mérite d’être
eu tort. L’École des maris L’École des maris est la première
pièce
de Molière qui procède un peu de l’antiquité. L’i
qui est de l’intrigue que pour ce qui est des idées exprimées dans la
pièce
, de la thèse, si l’on veut se servir de ce mot. M
ante ans. Il est possible. Reste cependant que cette outrance gâte la
pièce
, du reste vraie, juste, fine et spirituelle à sou
le, et que devient la thèse ? Sauf ce défaut, capital il est vrai, la
pièce
est d’un grand bon sens et d’une profonde moralit
fonde moralité et le comique en est très puissant. C’est du reste une
pièce
très bien faite, une des mieux faîtes de Molière,
et, ce qui vaut bien autant, extrêmement comique, est le meilleur des
pièces
de Molière. Les Fâcheux Les Fâcheux sont
lleur des pièces de Molière. Les Fâcheux Les Fâcheux sont une
pièce
à tiroirs, comme on dit en jargon théâtral, c’est
ne pièce à tiroirs, comme on dit en jargon théâtral, c’est-à-dire une
pièce
qui ne sert qu’à faire défiler devant le spectate
eur un certain nombre d’originaux. Il n’y a donc rien à dire de cette
pièce
ni- au point de vue des idées, ni au point de vue
squ’il n’y a ni intrigue ni idées. Cela n’empêche point du tout cette
pièce
d’être un petit chef-d’œuvre. Elle est comme un a
caractères, tous poussés à la charge, comme il allait de soi dans une
pièce
de ce genre, sont du reste d’une parfaite justess
ècle aurait voulu faire et aurait fait, et peut-être avec succès, une
pièce
tout entière, au moins en un acte. Il paraît que
nage du chasseur a été suggéré à Molière par le Roi lui-même quand la
pièce
, premièrement jouée chez Foucquet, au château de
Voilà l’idée de l’ouvrage, voilà la thèse et voilà la moralité de la
pièce
. C’est une thèse très juste. Comme l’a très judic
ur l’École des femmes que tantôt, dans la même page, il déclare « une
pièce
ménagée avec tant d’art que quoique tout en récit
ue de l’École des femmes et l’Impromptu de Versailles sont de petites
pièces
où Molière a exposé ses idées littéraires. Nous n
ppelle lui-même (Préface de L’École des femmes), sont bien de petites
pièces
de théâtre, très bien composées comme pièces de t
s), sont bien de petites pièces de théâtre, très bien composées comme
pièces
de théâtre, ayant des péripéties, étant « en scèn
nt même où la toile se lève, sans préméditation et sans calcul. Toute
pièce
doit avoir l’air d’un impromptu. À ce titre il n’
cul. Toute pièce doit avoir l’air d’un impromptu. À ce titre il n’y a
pièce
de théâtre qui soit plus pièce de théâtre que l’I
ir d’un impromptu. À ce titre il n’y a pièce de théâtre qui soit plus
pièce
de théâtre que l’Impromptu de Versailles et que l
la Critique de L’École des femmes. Pour ce qui est de cette dernière
pièce
il faut rappeler que Boursault crut se reconnaîtr
de Lysidas et, de dépit, fit jouer à l’Hôtel de Bourgogne une petite
pièce
satirique intitulée le Portrait du Peintre ou la
un jeu de scène aussi divertissant que possible. La moralité de cette
pièce
est un peu succincte. Elle est, ce me semble, que
ien n’a-t-elle eu aucun succès à Paris, et n’en méritait aucun. Cette
pièce
avait été commandée à Molière pour les fêtes de m
; et cela pourrait très bien s’appeler les Fausses confidences. Cette
pièce
, malgré certaines tâches, est en vérité très aima
ne fût pas « la seule bonne comédie qu’on eût vue en France hors les
pièces
de Molière », et il ne faut rien exagérer, ni oub
rano de Bergerac et Corneille, est une excellente comédie, tant comme
pièce
de caractère que comme pièce d’intrigue et il est
, est une excellente comédie, tant comme pièce de caractère que comme
pièce
d’intrigue et il est très possible qu’elle ait do
sous-titre de cet ouvrage provient d’un contresens assez curieux. La
pièce
espagnole de Tirso de Molina est intitulée El Com
gne jouèrent aussi un Festin de pierre en vers, du poète Villiers. La
pièce
de Molière, écrite un peu vite pour profiter de l
vrir. Dans le Au lecteur que Molière a écrit au sujet de cette petite
pièce
il y a un mot bien digne de considération : « … O
ité. Le Misanthrope. Voltaire a dit de Britannicus que c’est la
pièce
des connaisseurs. On en pourrait ; dire autant du
ême temps de la psychologie juste et profonde. C’est en même temps la
pièce
de Molière la mieux écrite, la plus soigneusement
privé d’action, dénué d’intérêt », qu’ « il n’y a d’intrigue dans la
pièce
que ce qu’il en faut pour faire sortir les caract
1666. C’est une pure merveille et l’on comprend assez qu’une pareille
pièce
n’ait eu aucun succès dans sa nouveauté. Le Misan
’ait eu aucun succès dans sa nouveauté. Le Misanthrope est une de ces
pièces
qui doivent être imposées à la foule par l’admira
pour se faire honneur ». Les connaisseurs jouent à la longue pour les
pièces
supérieures le rôle du Roi pour les Plaideurs et
a foule à les applaudir par respect et par respect humain. Mais toute
pièce
à la fois très belle et très nouvelle ne peut pas
i. — En quel chapitre ? — Dans le chapitre des chapeaux. » Etc. Cette
pièce
est un fleuve de comique ; il y a plus : elle en
ser hâtivement. Mélicerte, pastorale héroïque Mélicerte est une
pièce
qui est restée inachevée. Pressé par le temps, Mo
ée. Pressé par le temps, Molière n’avait fait que deux actes de cette
pièce
commandée par le Roi ; le Roi voulut bien se cont
originalité à peu de frais et aussi de peu de valeur. Cependant cette
pièce
n’est point du tout sans mérite. Le quiproquo n’e
_au jugement qu’il donne de L’Amour peintre : « C’est la seule petite
pièce
en un acte [de Molière] où il y ait de la grâce e
ière] où il y ait de la grâce et de la galanterie. Les autres petites
pièces
que Molière donnait comme des farces ont d’ordina
la galanterie, de la grâce et autant de gaieté du reste que dans les
pièces
les plus gaies de Molière. Le style en est tout p
le qualification qui lui convient. Il y a, comme dans quelques autres
pièces
de Molière, un assez grand nombre de vers alexand
teur ; mais, même comme comédie, il a une valeur de premier ordre. La
pièce
est de Plaute ; mais Molière l’a remaniée libreme
une tradition un fait considéré comme historique. Amphitryon est une
pièce
essentiellement proverbiale. C’est depuis l’Amphi
illeux. George Dandin ou Le Mari confondu George Dandin est la
pièce
de Molière, la seule, je crois, où la gaieté du d
transformé l’Amphitryon et il n’y a pas de comparaison a faire de la
pièce
de Molière à celle de Plaute, encore que Molière
de Plaute, encore que Molière se soit beaucoup servi de celle-ci. La
pièce
de Plaute, bien qu’on ne me fera jamais dire qu’E
bien que j’estime qu’il est parfaitement un avare de tempérament, la
pièce
de Plaute n’est guère qu’une jolie comédie anecdo
sont les plus comiques que l’on ait jamais vues sur aucun théâtre. La
pièce
ne plut pas dans sa nouveauté parce que c’était u
traduit par Fielding qui a ajouté plusieurs traits fort heureux, à la
pièce
de Molière. Voltaire se moque avec raison d’un au
r dire sans vanité que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais
pièce
française n’a été maniée par un de nos poètes, qu
ême peut faire dire parfois des sottises. L’Avare est encore une des
pièces
les plus proverbiales de Molière. L’on dit couram
fe passe, avec le Misanthrope, pour le chef-d’œuvre de Molière. Cette
pièce
, dont trois actes avaient été joués en 1664. à Ve
ncerté. Il multiplia les prières et les plaintes auprès du Roi, et la
pièce
, enfin autorisée authentiquement, fut jouée le 5
’odieux et il y a peut-être un léger flottement. La disposition de la
pièce
elle-même prête à la discussion. L’un des deux pe
augnac est la plus bassement bouffonne et la moins spirituelle. Cette
pièce
, faite pour le Roi, est un spectacle pour laquais
disant à propos de Monsieur de Pourceaugnac — à propos de toute autre
pièce
de Molière je comprendrais fort bien qu’il le dît
que quand ils veulent s’élever ». Les Amants magnifiques Cette
pièce
, commandée à Molière par le Roi pour s’adapter à
mps à des niaiseries et a coûté de chefs-d’œuvre à notre pays — cette
pièce
ne pouvait guère être bonne et elle ne l’est poin
es qu’on n’a pu voir encore deux fois dans la même disposition ? » La
pièce
a quelque originalité encore en ceci qu’elle cont
tromper les gens que de les faire rire. » De l’homme de mérite de la
pièce
, Sostrate, il dit très sagement en faisant le fol
isanthrope, comme il lui est arrivé si souvent, Molière a annoncé une
pièce
qu’il projetait de faire. Le comique sortira tout
ïves qui laissent bien loin derrière elles la sécheresse d’Apulée. La
pièce
de Corneille, Molière et Quinault n’a pas pu écha
ait trouvées dans son imagination comique. Quelques morceaux de cette
pièce
sont empruntés au Pédant joué de Cyrano de Berger
e la bouffonnerie épique. Avec Voltaire je regrette que ce soit cette
pièce
que Boileau ait citée comme type du bas comique o
e cependant ceci que les Fourberies de Scapin sont peut-être la seule
pièce
où Molière n’ait fustigé aucun travers . Dans l’
dupant des bourgeois bornés. Voilà ce que l’on peut dire contre cette
pièce
et alléguer comme justification de Boileau. Le rô
est divertissant à souhait. On peut supposer que Molière avait cette
pièce
dans un de ses portefeuilles et assurément il l’a
’apologie a toujours ceci contre lui qu’il est un peu trop facile. La
pièce
fut reçue d’abord assez froidement, en raison de
tait peut-être pas usité du temps de Boileau. Tout compte fait, cette
pièce
si inégale semble être due à la collaboration de
t Tartuffe, à la condition que de la critique froidement faite de ses
pièces
ils concluent, non que Molière était contre Dieu,
ce fut le principal grief des dévots contre Don Juan, que dans cette
pièce
Molière fait attaquer Dieu par un homme d’esprit
a quelques ridicules. Ce n’est donc pas le personnage ridicule de la
pièce
. Orgon est tout entier ‘ridicule. Il y a plus. Or
tier ‘ridicule. Il y a plus. Orgon n’est pas le seul personnage de la
pièce
qui soit pieux et qui soit ridicule. Sa mère est
ême grotesque. Et il est remarquable que les personnages sensés de la
pièce
, et ils sont nombreux, n’ont pas l’air de savoir
croit certainement pas, et les honnêtes gens et les gens sensés de la
pièce
, qui auraient quelques raisons d’en parler, n’en
Dorine — puisque Molière a fait d’elle un des deux philosophes de la
pièce
— montrât par un mot que, si elle méprise les sim
olière semble avoir créé le rôle de Pernelle, sans importance dans la
pièce
, uniquement pour indiquer cela et qu’il ressort a
ent pour indiquer cela et qu’il ressort assez vraisemblablement de la
pièce
entière qu’Orgon a été par sa religion prédisposé
es scrupules qui, s’il les avait eus, l’auraient empêché d’écrire une
pièce
si facile à diriger, non seulement contre l’hypoc
en sait rien du tout, répondrai-je, puisque Molière a écrit autant de
pièces
où s’abandonne, s’étale et joue son imagination d
e de nier les médecins en tant que pouvant rendre la santé. — Mais la
pièce
tout entière n’est-elle pas contre les médecins ?
leur infaillibilité. En tout cas le personnage le plus ridicule de la
pièce
est Argan, qui ne représente pas un préjugé, mais
qui est attaqué, qui est, si vous voulez, le plus attaqué, dans cette
pièce
. Dans le Bourgeois gentilhomme ? Cette fois je do
st le préjugé qu’on ridiculise. Et il est très vrai aussi qu’en cette
pièce
la nature, la bonne nature, représentée par Madam
raille victorieusement Monsieur Jourdain. Voilà, à mon avis, la seule
pièce
de Molière où soit justifiée la théorie qui veut
st donné comme étant, dans l’esprit de Molière, l’honnête homme de Sa
pièce
et comme étant le porte-parole de Molière — et il
e de Molière. Texte où Philinte est donné comme l’honnête homme de la
pièce
et le porte-parole de Molière : « L’homme, dit Vo
s ne sont pas du tout une thèse ; elles ne sont que gaietés de fin de
pièce
et aussi moyen de mettre une fois de plus en vive
loigné que cela de la pensée de Molière qui, aimant les thèses et les
pièces
à thèses, n’aurait pas manqué, s’il avait eu une
nce. C’est exactement celle de Molière. Parcourez encore une fois ses
pièces
à ce nouveau point de vue. Il ne faut pas être ét
dit : « Il faut vivre dangereusement ». Corneille dit par toutes ses
pièces
ou par la plupart ou par les plus belles : « Il n
ement méprisables. On dirait seulement, mais je remarque que la seule
pièce
de Molière que je trouvais inattaquable au point
Oh ! Le compère devient agressif ! Eh bien, donnons-lui monnaie de sa
pièce
et servons-lui une mercuriale un peu cuisante :
u du gentilhomme fripon qui le dupe ?(Bourgeois gentilhomme). Dans la
pièce
dont je parle ce dernier n’est-il pas l’honnête h
qui cherche à déshonorer son époux (George Dandin). Que penser d’une
pièce
où le public applaudit à l’infidélité, au mensong
ils de voler son père et de lui manquer de respect ? (L’Avare). Et la
pièce
où l’on fait aimer le fils insolent n’est-elle pa
part enfin, en le montrant aimé de toutes les femmes qui sont dans la
pièce
, Molière a pris ses précautions, a suffisamment d
nt qu’il peut agir, et dans les Femmes savantes l’honnête homme de la
pièce
, le raisonneur, agit tellement que c’est lui qui
manière même de stoïcisme, dont je ferai certainement mention dans la
pièce
où je vous mettrai. Mais prenez garde ! Vous avez
d’esprit et leurs combats de prose et de vers. » Voilà les sujets de
pièces
auxquels pensait Molière en juin 1663 et en octob
nous ne devons pas le dire. Mais à la prendre strictement en soi, la
pièce
, qui du reste est un chef-d’œuvre, est proprement
n chef-d’œuvre, est proprement infâme. Car, remarquez bien, c’est une
pièce
où l’amant ne trompe pas seulement le mari ? mais
forcés d’y revenir, c’est la franchise, et encore, dans sa plus belle
pièce
, il a recommandé de toutes ses forces de ne pas l
arces pour jamais le théâtre est réduit. Ces merveilles du temps, ces
pièces
sans pareilles, Les charmes des esprits, des yeux
l’esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les
pièces
comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucu
ais ce qu’il y a de certain c’est que, dès le début, il apportait des
pièces
où il n’y a pas de sujet du tout. Remarquez que l
ttaque le goût régnant dans la ville ; considérée en soi elle est une
pièce
sans sujet. Quand les Précieuses ont montré tout
remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’École des maris,
pièce
à thèse presque sans sujet. Dans Don Juan, le suj
Juan, le sujet commence à la dernière scène de l’acte III ; toute la
pièce
n’est qu’un portrait dramatique. Le Misanthrope
un portrait dramatique. Le Misanthrope est presque le triomphe de la
pièce
sans sujet : querelle- de deux amants qui n’ont p
si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire et si une
pièce
de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un
n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? » — « Car enfin, si les
pièces
qui sont selon les règles ne plaisent pas et que
terminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d’or et de la
pièce
de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ;
qui le composent,il y en a plusieurs qui sont capables de juger d’une
pièce
selon les règles, et que les autres en jugent par
herche que la vie ; Je tâche à l’atteindre ; Et je dis au public : ma
pièce
vit-elle ? Or qui que ce soit, pourvu qu’il ait d
(excusé du reste devant les rigoristes du temps parce que c’était une
pièce
à spectacles). Il les violées toutes, comme nous
, comme nous le verrons plus loin, parce qu’il voulait faire, non une
pièce
, mais un portrait, le portrait du grand seigneur
ation, et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la
pièce
. » Est-il assez singulier que Voltaire, d’abord
65 qu’il s’imagine que la scène du pauvre aurait fait le succès de la
pièce
; ensuite que de cette scène, qu’il cite sans dou
ire encore que Don Juan, si souvent ironique dans tout le cours de la
pièce
, fait surtout de l’ironie encore dans la dernière
pièce, fait surtout de l’ironie encore dans la dernière partie de la
pièce
et songe beaucoup moins à tromper par son hypocri
ou qu’un portefeuille où l’on a accumulé tous les traits, toutes les
pièces
d’un vice connu ; ce n’est pas un portrait, c’est
la sienne. Verconsin, dramatiste médiocre du xixe siècle, a fait une
pièce
excellente sur le bourgeois qui se donne des airs
e et devers ; on sait à point nommé qu’un tel a composé la plus jolie
pièce
du monde sur un tel sujet, qu’une telle a fait de
rtuffe. J’ai indiqué qu’il n’a pas le même âge à tous les actes de la
pièce
, mais comme j’ai remarqué aussi qu’il y a au prem
s les petits personnages de Molière ou les personnages de ses petites
pièces
ne sont complexes. Cela est juste. Pour qu’un per
» ; L’auteur inconnu du Panégyrique de l’École des femmes dit : « La
pièce
tient au tragique le héros y montrant presque tou
de manière que l’on ne sait pas si l’on doit rire ou pleurer dans une
pièce
où il semble que l’on veuille aussitôt exciter la
are pas de ses en tours, du petit monde où il vit. Toutes les grandes
pièces
de Molière sont la peinture de toute une maison,
rpagon. C’est par amour de ce naturel qu’il a à peu près banni de ses
pièces
cette galanterie qui dépare à nos yeux tant de pi
ès banni de ses pièces cette galanterie qui dépare à nos yeux tant de
pièces
même très belles du théâtre antérieur à lui, cett
e succession soit logique et quand elle est ingénieusement logique la
pièce
est une pièce bien faite. Molière s’est peu inqui
oit logique et quand elle est ingénieusement logique la pièce est une
pièce
bien faite. Molière s’est peu inquiété de cette l
logique que Monsieur de la Souche soit très malheureux à la fin de la
pièce
. Il est vrai que Philaminte ait séduit par son es
issotin de la façon du reste la plus facile du monde. Dans toutes les
pièces
à pirates il aurait suffi de prévenir le public q
Philinte, Don Juan, Arnolphe sont exactement les mêmes à la fin de la
pièce
qu’ils étaient au commencement. Jamais un dénouem
t qu’Euclion est un avare de tempérament et qui ne peux pas relire la
pièce
sans en être plus convaincu, j’estime que ce n’es
rigue très légère, à peine marquée, juste suffisante pour qu’il y ait
pièce
, intrigue qui sera dénouée par un dénouement acci
e, intrigue qui sera dénouée par un dénouement accidentel pour que la
pièce
soit finie. Il sait trop son art pour faire une i
pour savoir que son public, à son théâtre, ne se souciera pas plus de
pièce
bien, faite qu’il ne s’en soucie lui-même. L’intr
routiers de théâtre, discutaient sur tes nouvelles tendances : « Des
pièces
sans intrigue, disait l’un, c’est la vérité même,
de l’un ni de l’autre de ces qualificatifs. Sa versification dans les
pièces
écrites en alexandrins est solide, forte, carrée
rose que ses vers ». Par exemple l’Avare est moins mal écrit que les
pièces
qui sont en vers. Il est vrai que la versificatio
elle a été logée ; remarquez que cette héroïne ne paraît pas dans la
pièce
. Enfin Chrisoforo, malgré toutes ses fourberies,
teur de La Prigione d’Amore, comédie qui fut imitée par Boursault. La
pièce
de ce dernier, Le Mort vivant, fut jouée à l’Hôte
ge). 21. L’Impegno d’un acaso (les Engagements du hasard), tiré de la
pièce
de Calderon, Croire ce qu’on ne voit pas et ne pa
rvo-padrone (le Maître-valet). C’est la même intrigue que celle de la
pièce
de Scarron. À partir de 1668, nous voyons les p
que celle de la pièce de Scarron. À partir de 1668, nous voyons les
pièces
suivantes composées en France : 1. Il Regallo del
ns ou Additions au Convive de pierre), février 1673. C’est dans cette
pièce
que le gagiste Giraton créa le rôle de Pierrot, d
ldat et bagage, juillet 1673. Il y a une grossière rédaction de cette
pièce
en vers français dans le Supplément du Théâtre it
certain, nombre de canevas qui ont date certaine entre cette dernière
pièce
, analysée par Gueulette, et l’époque où commence
ouches, représentée le 11 juin. C’était, sans doute, le pendant de la
pièce
des Quatre Arlequins, dont nous avons déjà parlé.
ce, jusqu’à la fin du dix-septième siècle. Un certain nombre d’autres
pièces
sont indiquées par Louis Riccoboni, dans la liste
pourrait concerner Molière, car nous voyons Riccoboni l’appliquer aux
pièces
de Cintio (Romagnesi) et à quelques-unes de celle
l’Histoire de l’ancien Théâtre italien : « Mezzetin avait dédié une
pièce
à M. le duc de Saint-Aignan, qui payait généreuse
çut le duc, courut à lui et lui dit : « — Ah ! monseigneur, voici une
pièce
de théâtre que je prends la liberté de vous prése
ène nationale. En regard de la nomenclature des personnages de chaque
pièce
, on a placé le nom des acteurs de la troupe de Mo
bablement d’après son manuscrit et sous ses yeux ; et ces éditions de
pièces
détachées se répétaient autant de fois que le bes
erre de cette ville par la comédie de L’Étourdi : c’était sa première
pièce
en vers ; elle étincelle de vives saillies et de
l terminait en demandant la permission de représenter une des petites
pièces
qu’il jouait en province. De là l’origine de la p
petites pièces qu’il jouait en province. De là l’origine de la petite
pièce
sous la grande. Le roi fut charmé du spectacle ;
de la cour. Qu’on nous permette de jeter un coup d’œil rapide sur les
pièces
de notre grand auteur : les principaux événements
ion ont été épuisés, et Molière lui-même ne les admit jamais dans ses
pièces
importantes. Après ces deux premiers ouvrages, il
s Précieuses ridicules. Une critique fine et mordante distingue cette
pièce
. Il était impossible de se moquer plus cruellemen
ce jugement. N’oublions pas de signaler Le Cocu imaginaire comme une
pièce
remplie de gaîté, et dont le fond n’est pas dépou
leux de l’action, et les fréquents changements de lieu, font de cette
pièce
un ouvrage à part : il ne mérite pas moins d’être
i Le Médecin malgré lui, Mélicerte et Le Sicilien. La première de ces
pièces
est une plaisanterie charmante sur la Faculté : l
n une multitude de jolis vers, voilà les éléments qui donnent à cette
pièce
un charme que le merveilleux de l’action ne peut
rès la septième représentation : l’usage était alors de versifier les
pièces
en cinq actes, et le public sut mauvais gré à Mol
er ouvrage de Molière. Elle suivit de près La Comtesse d’Escarbagnas,
pièce
dans laquelle sont raillés avec tant de gaîté les
d, et se montre épouse aussi intéressée que belle-mère injuste. Cette
pièce
prouve que le génie de Molière était encore dans
lée sous une marâtre ! On a dit que Molière ne savait pas dénouer ses
pièces
: on met en avant, outre le dénouement du Tartuff
La Critique de l’École des femmes, L’Impromptu de Versailles, petites
pièces
d’à-propos, sont des modèles de grâce, de finesse
premières représentations : L’ignorance et l’erreur à ses naissantes
pièces
, En habit de marquis, en robes de comtesses. Ven
ent, dans la personne de Tartuffe, livrés à la risée publique. Jamais
pièce
, depuis Le Cid, n’avait attiré une aussi grande a
n’avait qu’un faible talent pour le genre dramatique. On a de lui les
pièces
de théâtre suivantes, qui sont du genre le plus b
œur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une
pièce
, que le troisième clavier répétait seul d’un bout
z-moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épinette jouait cette
pièce
entière. Quelquefois Raisin l’interrompait, en lu
lui disant : Arrêtez-vous, épinette. S’il lui disait de poursuivre la
pièce
, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle
ne troupe, représentaient tant bien que mal. Ils avaient deux petites
pièces
qu’ils faisaient rouler, Tricassin rival, et L’An
ui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une
pièce
de sa façon, intitulée La Nymphe dodue, qui coura
le ferai toujours accompagner par un homme qui le ramènera dès que la
pièce
sera finie. »Et cela de peur que cette femme et O
est encore restée indécise. Quoi qu’il en soit, voici la liste de ses
pièces
de théâtre : Le Rendez-vous des Tuileries, ou le
’il joua supérieurement. On dit que Molière, en faisant répéter cette
pièce
, parut mécontent des acteurs qui y jouaient, et p
s en 1658. Loret, dans sa Muse historique du 31 mai 1669, parle d’une
pièce
jouée à l’impromptu par deux acteurs français et
nade de Saint-Cloud, dit que L’Espy faisait des merveilles dans cette
pièce
. La Grange. Charles Varlet, sieur de La Gr
cteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les
pièces
de Molière, et comme il était entré dans le sens
plir dans Le Bourgeois gentilhomme. Molière représenta au roi que, la
pièce
devant être jouée dans peu de jours, il était imp
mademoiselle Beauval le joua, et le joua si parfaitement, qu’après la
pièce
, le roi dit à Molière : « Je reçois votre actrice
e la duchesse du Maine donna à Sceaux ; et elle joua dans différentes
pièces
qui y furent représentées. Mademoiselle Beauval m
l y avait dans le monde un Dandin qui pourrait se reconnaître dans la
pièce
, et qui était en état, par sa famille, non seulem
sûr de me concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui dire ma
pièce
. Au spectacle où il était assidu, Molière lui dem
in ; et il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette
pièce
. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce so
Molière trouva de nombreuse assemblée, et mon homme qui présidait. La
pièce
fut jouée, personne ne la faisait mieux valoir qu
s’en fâcher, une partie des scènes que Molière avait traitées dans sa
pièce
, lui étant arrivées. Ce secret de faire passer su
nt les grands traits communs avec lui. Enfin nous allons examiner une
pièce
de théâtre, L’École des femmes n’est pas autre ch
est pas autre chose, L’École des femmes n’est pas davantage, mais une
pièce
de théâtre admirable et qui, avec huit ou dix aut
llence, il est évident qu’il aura rendu le personnage principal de sa
pièce
aussi ridicule que possible. Eh bien, cette maniè
était un incrédule, un impie, et qu’il avait moins songé à écrire une
pièce
de théâtre qu’à monter une machine de guerre. Eh
oute nue et, si je peux parler ainsi, la plus naturelle de toutes les
pièces
de Molière. Il ne s’y trouve ni étude de mœurs ni
Molière pour sa « naïveté » ? Arnolphe, le personnage principal de la
pièce
, a pris le parti de se marier. C’est un homme qui
us le comprenez, vous raconter L’École des femmes. Vous connaissez la
pièce
aussi bien que moi. Vous savez qu’Horace continue
Molière y était obligé. Du moment qu’il adoptait pour la marche de sa
pièce
les récits successifs d’Horace et d’Arnolphe, il
vous dire qu’il n’y a pas moyen de s’entendre ? C’est une tout autre
pièce
; c’est la question d’éducation qu’on fait interv
uyer ? Les contemporains de Molière ne compteront donc pour rien ? La
pièce
a été jouée au grand jour ; elle a eu beaucoup de
ent Molière et sa comédie ont été reçus ? On a accordé d’abord que la
pièce
ne manquait pas de qualités ; qu’elle avait bien
la possession d’une salle de théâtre et la faculté de faire jouer ses
pièces
. J’ai entendu bien des fois reprocher à Molière c
la grande et éternelle ressource ! A-t-on assez bavardé autour de ses
pièces
? La Comédie-Française n’en pouvait plus donner u
’École des femmes, mais L’École des maris, qui sont deux fois la même
pièce
, ou même une seule pièce, si bien que la mémoire
’École des maris, qui sont deux fois la même pièce, ou même une seule
pièce
, si bien que la mémoire fourche quelquefois en le
ne faut-il pas perdre de vue ce mot école qui brille en tête de deux
pièces
et qui signifie bien quelque chose apparemment. I
ngt fois exprimée par lui-même avec une énergie progressive, ces deux
pièces
, L’École des maris et L’École des femmes, qui son
onnes raisons, etc. Je doute aussi que l’on ait encore écrit, cette
Pièce
a pris tout d’un coup ; pour dire qu’elle a eu a
ventures dont son Ouvrage est rempli ; cela fait oublier la suite des
Pièces
de Molière, qui occupent plus les Gens de lettres
aussi grand Homme que l’Auteur nous le promet, indépendamment de ses
Pièces
. De bonne foi, à le prendre sérieusement, est-ce
Dancour pour le nombre, et plusieurs autres Auteurs pour la bonté des
Pièces
. Après cela je ne puis douter que Baron n’ait don
ions sur cet article : et il n’aurait pas été mauvais de produire des
pièces
justificatives de ce qu’avance l’Auteur pour anéa
ceux-ci ne savent point leur métier, et ne représentent pas bien les
Pièces
de Molière. L’Auteur me permettra que je ne sois
sois point de son sentiment. Nous avons eu pour le goût du temps des
Pièces
excellentes avant Molière. Boisrobert, Douville,
nt donc pas à Baron ; et j’en appelle au succès de ses deux dernières
Pièces
. C’est connaître bien légèrement le Théâtre d’auj
ffe pour ceux qui ne savent pas ce qui se passa à l’occasion de cette
Pièce
. Mais j’entends tous les jours bien des gens de c
oppé tous les mouvements que l’on se donna pour faire supprimer cette
Pièce
, et pour en faire punir l’Auteur. Il fallait auss
s seuls qui nous touchent. Nous voyons représenter tous les jours les
Pièces
de Molière, et nous aurions été ravis de connaîtr
caractères, les motifs qui l’ont fait travailler, et le succès de ses
Pièces
dans le temps. Et même, en homme avisé, l’Auteur
s. La querelle de Baron avec ce Courtisan inconnu, à l’occasion d’une
Pièce
de Théâtre, me paraît impertinente. Molière y fai
ux Louvre. Nicomède, Tragédie de Monsieur de Corneille l’aîné, fut la
Pièce
qu’elle choisit pour cet éclatant début. Ces nouv
loir l’Hôtel de Bourgogne, étaient présent à cette représentation. La
Pièce
étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le Th
s de les supprimer, lorsqu’il se fut proposé pour but dans toutes ses
pièces
d’obliger les hommes à se corriger de leurs défau
Elle eut un succès qui passa ses espérances : Comme ce n’était qu’une
pièce
d’un seul Acte qu’on représentait après une autre
1662 celle de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs
pièces
de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputa
le fut à sa Majesté, Monsieur de Molière continua de donner plusieurs
Pièces
de Théâtre, tant pour les plaisirs du Roi que pou
r là cette haute réputation qui doit éterniser sa mémoire. Toutes ses
Pièces
n’ont pas d’égales beautés, mais on peut dire que
res qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses
Pièces
. Jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce q
s tâches si légères. Enfin en 1673 après avoir réussi dans toutes les
Pièces
qu’il a fait représenter, il donna celle du Malad
’hui sur parole et par tradition. Nous prenons plaisir à déconstruire
pièce
par pièce l’édifice des célébrités anciennes. Nou
arole et par tradition. Nous prenons plaisir à déconstruire pièce par
pièce
l’édifice des célébrités anciennes. Nous prétendo
es personnages qui s’agitent devant nous. Sans doute, le sujet de, la
pièce
est heureux, les caractères sont d’un comique irr
avec les lumières, est-ce assez d’avoir ri ? Et lui, quand, après la
pièce
, l’auteur dépouillait le costume de l’acteur, le
de mettre en avant l’utilité morale, pour assurer le succès de leurs
pièces
, pour les défendre contre une critique hostile, o
simulé son enseignement avec tant d’habileté, qu’il y a telles de ses
pièces
où les critiques n’ont pas su se mettre d’accord
si brillants et si impénétrables. Il y a un plus grand nombre de ses
pièces
où, avec toute la bonne volonté du monde, on ne p
t lui prêcher dans celui-là les joies de l’adultère15 ? Pour d’autres
pièces
, comme l’Avare 16 ou le Festin de Pierre 17, ne f
nclusion qu’il pouvait. C’est une erreur que d’avoir cherché dans ses
pièces
des types absolus de vice et de vertu. Il se sera
i la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une
pièce
de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un
I. 6. Voir les Placets au sujet du Tartuffe et la Préface de la même
pièce
. 7. Voir la Préface des Deux Sœurs de M. E. de G
eçons agréables reprend les défauts des hommes… On doit approuver les
pièces
de théâtre où l’on verra régner l’instruction et
genre dans les Remarques que Molière comptait donner un jour sur ses
pièces
, comme il le dit dans la Préface des Fâcheux. 1
mission de jouer à Paris. Il satisfit fort le Public sur tout par les
Pièces
de sa Composition, qui étant d’un genre tout nouv
beaucoup au-delà de tout ce qu’on pouvait en espérer. Il composa deux
Pièces
contre le premier de ces désordres, dont l’une es
ontre les Hypocrites et les Faux-dévots, savoir, Le Festin de Pierre,
Pièce
imitée sur celle des Italiens du même nom, et le
elle des Italiens du même nom, et le Tartuffe de son Invention. Cette
Pièce
lui fit des affaires, parce qu’on en faisait des
a jouer publiquement. Il attaqua encore les mauvais Médecins par deux
Pièces
fort Comiques, dont l’un est le Médecin malgré lu
e imaginaire. On peut dire qu’il se méprit un peu dans cette dernière
Pièce
, et qu’il ne se contint pas dans les bornes du po
an est l’étude approfondie et complète des diverses éditions de cette
pièce
célèbre et des variantes de Molière, qui ont tant
nt d’importance au point de vue philosophique, ainsi que des diverses
pièces
qui ont pu servir de modèle. Enfin, dans la notic
ils se sont dits calomniés et auraient bien voulu faire interdire la
pièce
, comme on a fait de Tartuffe. Cet exemple même pr
s moins poétique, comme Don Quichotte, malgré Sancho Pança. Une telle
pièce
, presque improvisée, imposée à Molière par la néc
ses modèles : et c’est là sa part d’invention dans Don Juan. Dans la
pièce
espagnole, don Juan n’est pas un athée, mais un d
de dévotion, mais cette œuvre aura disparu. Il est vrai que les deux
pièces
françaises, imitées de l’Italie et antérieures à
i de Fils criminel, et dans l’analyse qui nous est donnée de ces deux
pièces
par M. Paul Mesnard, on ne voit pas que l’athéism
mes imputations de scandale et d’irréligion furent renouvelées, et la
pièce
fut obligée de disparaître après quinze jours de
de succès sa fausse monnaie et de duper tout Paris avec de mauvaises
pièces
». Bientôt, arrivant à des points plus sérieux et
et s’en prit à la dévotion elle-même. Mais c’est surtout sa dernière
pièce
, celle de Don Juan, qui est vraiment diabolique.
créance aboutit au moine bourru9 », voilà toutes les horreurs dont la
pièce
est remplie et qui, suivant l’auteur du pamphlet,
être, comme le dit un des apologistes de Molière, est-ce l’une de ces
pièces
que l’on continue à poursuivre dans l’autre : « À
l ne faut pas oublier que sur le théâtre italien et espagnol, dont la
pièce
est tirée, les auteurs ne se faisaient pas faute
artie à Molière qu’il le doit. En outre, lorsqu’Elvire paraît dans la
pièce
, le mal a été fait ; la faute est passée, et elle
ous soyons, si peu d’effroi que nous inspire la foudre qui termine la
pièce
, je ne pense pas cependant qu’il y ait un seul sp
une comédie ; et ce qu’il a voulu faire, c’est une comédie. Dans les
pièces
mises sur le théâtre avant celles de Molière, et
omme le Cléante de Tartuffe ? Pourquoi n’y-a-t-il pas de sage dans la
pièce
? L’un des deux apologistes de Molière répond trè
C’est en effet Sganarelle qui représenté le rôle du bon sens dans la
pièce
, comme Sancho dans le roman de Cervantès. Je ne d
disparaître dans les éditions imprimées : c’est le dernier mot de la
pièce
. Au moment où don Juan était englouti, frappé par
eut dire, en effet, que Sganarelle, qui représente le croyant dans la
pièce
, doit l’être bien peu, puisqu’en présence d’un év
l est né simplement du besoin de conserver le caractère comique de la
pièce
, qui dans la catastrophe tournerait à la tragédie
ticipation du xviiie siècle, faire œuvre de libre penseur ? Ces deux
pièces
ne sont-elles pas l’œuvre d’un précurseur de Bayl
t entier à l’administration de son théâtre et à la composition de ses
pièces
, il mit peu de temps de reste pour se livrer à la
« Vous ne sauriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste, dans cette
pièce
, ne soit un homme droit, sincère, estimable, un v
par La Harpe. Ils reconnaissent qu’Alceste est l’homme vertueux de la
pièce
et aussi qu’il est quelquefois ridicule ; mais ce
Célimène, comme Rousseau l’a dit de Philinte, que c’est le sage de la
pièce
? Est-ce là pour Molière l’idéal de la femme ? Et
ême, qui vaut cent fois mieux qu’elle. Il y a donc du comique dans la
pièce
, mais ce comique n’est pas attaché ni proportionn
tout au tout, et on a détruit précisément toute la philosophie de la
pièce
. Il n’y a pas trace de jansénisme, ni même de dév
le de profanation en faisant ressortir cette analogie. Le héros de la
pièce
moderne est lui-même une sorte d’Alceste, un peu
une sorte de fusion entre Alceste et Philinte. Le dénouement des deux
pièces
est semblable : comme Célimène, la baronne d’Ange
unesse, sa royauté féminine ; l’autre sauve sa fortune. Le sage de la
pièce
, de Jalin, épouse, comme Philinte, l’Éliante de c
avec bien plus de droit que celui-ci de devenir misanthrope. Ainsi la
pièce
moderne explique et éclaircit la pièce ancienne :
devenir misanthrope. Ainsi la pièce moderne explique et éclaircit la
pièce
ancienne : de part et d’autre, c’est bien la vert
la famille royale. Enfin, le 29 novembre de la même année, on joua la
pièce
entière chez Monsieur le Prince, qui s’en déclara
parts au libertinage, à l’athéisme, et un curé de Paris lança sur la
pièce
et ses protecteurs tous les foudres de l’église.
ns et de tous les dégoûts. Qui pourrait lire aujourd’hui une méchante
pièce
en un acte et en vers, intitulée La Critique du T
scène Laurent, valet de Tartuffe, qui n’est nommé qu’une fois dans la
pièce
de Molière, mais qui n’y paraît point ; et dans u
efaisant. Ses grimaces souvent causent quelques surprises, Toutes ses
pièces
sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète
’avait eue le poète en faisant représenter Le Festin de Pierre. Cette
pièce
fut le signal d’un déchaînement universel de ses
de sa critique. Dans les observations qu’il publia sur cette dernière
pièce
, il débute avec le ton patelin et la fausse modér
de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises
pièces
. « Voilà en peu de mots ce que l’on peut dire de
tes du Tartuffe, qu’il avait assisté depuis à la représentation de la
pièce
tout entière, et qu’il n’y avait rien trouvé de b
eu éclairé des lumières de la foi, qui, sachant ce que contient cette
pièce
, puisse soutenir que Molière, dans le dessein de
e, à l’entendre, qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer des
pièces
ridicules, et que monsieur le légat ne soit venu
remiers actes à Versailles, et le moment où il fut permis de jouer la
pièce
pour la première fois en public, c’est-à-dire de
récieuse découverte ; et j’ai cru ne pouvoir trop faire connaître une
pièce
extrêmement importante qui jusqu’à ce jour n’avai
un profond chagrin, et qu’on lui avait entendu dire au sujet de cette
pièce
: « Je me suis repenti plusieurs fois de l’avoir
ate du 20 août 1667, c’est-à-dire quinze jours après la défense de la
pièce
par le premier président. C’est une analyse raiso
ers les plus heureux, l’apologie fine et mesurée de la moralité de la
pièce
, la raison supérieure, le tact sûr, le goût exqui
in, et sous tes yeux duquel elle fut peut-être écrite : c’est une des
pièces
principales de ce grand procès ; elle est digne,
du personnage principal fut changé ; Tartuffe devint Panulphe, et la
pièce
parut avec le titre de L’Imposteur. Ce nom de Tar
raisonnables que celle-là. Mais ce qui semblerait prouver qu’avant la
pièce
de Molière le nom de Tartuffe existait déjà, et q
est demeuré même sous la vieillesse de Louis XIV, et si récemment la
pièce
a disparu quelques jours de la scène, elle a été
nt le plus crié au scandale lui accordèrent de magnifiques éloges. La
pièce
prit dès lors son rang parmi les chefs-d’œuvre de
ons de l’ouvrage. Ce n’est pas le seul changement qu’il ait fait à sa
pièce
dans l’intervalle des dix-huit mois où elle fut d
teurs des Œuvres de Molière. On peut s’en convaincre, en comparant la
pièce
telle qu’elle est imprimée avec l’analyse détaill
a crainte de finir froidement un acte qui complète l’exposition de la
pièce
, ou plutôt ce désir si naturel à un auteur de vis
se précipite sur l’agresseur ; elle est sur le point de le mettre en
pièces
; mais l’hypocrite se jette au-devant de lui comm
Bourdaloue, qui d’ailleurs portent sur une base absolument fausse. La
pièce
de Molière est conçue de manière que le public ou
nes les comédies de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les
pièces
d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré pou
iens ! Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des
pièces
où la vertu et la piété sont toujours ridicules,
s ! Comment des milliers de voix ne lui ont-elles pas répondu que les
pièces
les plus obscènes furent composées par des prélat
ypocrisie religieuse était une cruauté froide et dérisoire : aussi la
pièce
était-elle moins jouée, et produisait-elle moins
jours en raison de leur égoïsme et de leur perversité. Ce n’est ni la
pièce
d’une époque ni celle d’une nation, c’est celle d
ain on n’en est pas moins homme. (Sertorius) 4. Scaramouche ermite,
pièce
jouée à la cour, dans laquelle on voyait un moine
le relit on éprouve un nouvel étonnement. C’est un homme unique ; ses
pièces
touchent à la tragédie, elles saisissent et perso
ent et personne en cela n’ose l’imiter… Tous les ans, je lis quelques
pièces
de Molière, de même que de temps en temps je cont
prétés conformément à la tradition de ce maître en l’art d’écrire les
pièces
et en l’art de les interpréter. On considérerait
n se sent pris d’étonnement. Je lis chaque année quelques-unes de ses
pièces
, de même que je contemple de temps à autre les gr
ce du passé. La traduction, avec introduction explicative pour chaque
pièce
des œuvres de Molière, par le comte Baudessin, le
Le plus grand précepte de tous les préceptes est de plaire. Quand une
pièce
de théâtre a produit son effet, c’est la meilleur
d’antichambre étroite et carrée, on pénètre tout de suite dans cette
pièce
principale ; une porte à doubles battants revêtus
me », donnerait le produit entier de la première représentation d’une
pièce
nouvelle, L’Assemblée. Il fallait seulement, pour
s qui se rendirent à la Comédie-Française pour écouter Tartuffe et la
pièce
nouvelle. La recette de cette représentation sole
le, de parler de lui ; la Gazette de France se tait sur les premières
pièces
de Molière ; Loret, l’homme à la mode, qui rimait
, il l’écrit Molier, pendant que Somaize prétendait et disait que les
pièces
de ce malheureux Molier n’étaient même pas de lui
ubre comme le plus sinistre des drames. Les seuls honnêtes gens de la
pièce
, Oronte et M. de Pourceaugnac, y sont bernés sans
eau se moquer des infortunes de Pourceaugnac, voilà la moralité de la
pièce
: les dupes en fin de compte ont leur revanche. I
le voit, il n’y a pas seulement pour nous une plaisanterie dans cette
pièce
bouffonne, il y a quelque chose de sous-cutané qu
s plus acharnés de Molière, l’auteur d’Élomire hypocondre. Dans cette
pièce
, Le Boulanger de Chalussay fait raconter à Élomir
ù je devois périr, je rencontray le port. Je veux dire qu’au lieu des
pièces
de Corneille, Je jouay l’Étourdy qui fut une merv
uvre. Quelle verve brillante et quel éclat de style et de gaieté ! La
pièce
finit à chaque scène pour recommencer aussitôt. M
le Docteur amoureux. Mais son répertoire comptait alors bien d’autres
pièces
dont nous n’avons plus que les titres et qui ne f
onti (d’après l’édition de Montpellier, 1655). Quelques vers de cette
pièce
sembleraient indiquer que Molière a placé là des
s l’opinion de M. P. Lacroix qui pense que ces vers signifient que la
pièce
était de Molière. Mais j’enregistre ce passage d’
e sa bourse et aida de ses conseils, Racine dont il reçut la première
pièce
et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au
qu’elle lui suscitait ? Je songe toujours en lisant ou en écoutant la
pièce
à tout ce que l’auteur supporta avant de la faire
hait pour dire la vérité. A la fin, le roi promit de laisser jouer la
pièce
. Cette permission verbale était formelle. Le 5 ao
e fut donné pour la première fois, mais le lendemain, au moment où la
pièce
allait commencer, et devant une telle affluence q
portant défense de par le premier président du Parlement de jouer la
pièce
: « Monsieur le premier président ne voulait pas
t si vaillamment à son temps et aux temps à venir. Encore, lorsque la
pièce
fut jouée, se trouva-t-il des sots ou des envieux
isant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses
pièces
sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète
’homme qui écrivit Tartuffe qu’avec un dictionnaire d’invectives. Les
pièces
de Molière sont des impiétés, des infamies, des g
ffe et de l’accès de libéralisme de Louis XIV laissant représenter la
pièce
. Or voici ce que Napoléon Ier a répondu : « Après
e, c’est un des chefs-d’œuvre d’un homme inimitable ; toutefois cette
pièce
porte un tel caractère, que je ne suis nullement
cente, que, pour mon propre compte, je n’hésite pas à dire que, si la
pièce
eût été faite de mon temps, je n’en aurais pas pe
, piteuse tragédie, à coup sûr : « J’aime cet Hector, c’est une bonne
pièce
de quartier général. » Tandis que les faux monna
la scène, Molière tâchait d’exprimer, avons-nous dit, dans une autre
pièce
qui fut représentée le 16 février 1665, quelques-
le 16 février 1665, quelques-unes des idées qu’il avait mises dans sa
pièce
un moment interdite. C’est Dom Juan dont je veux
. Suprême qualité, en outre : elle est essentiellement moderne, cette
pièce
vivante, et pour ainsi dire contemporaine. De tou
cette pièce vivante, et pour ainsi dire contemporaine. De toutes les
pièces
de Molière, Dom Juan est assurément celle qui con
ier. Molière, auteur dramatique, se proposait simplement d’écrire une
pièce
intéressante, curieuse et dramatique, mais le phi
lente à venir où il pénétrera dans tous les cœurs. Mais quoi ! cette
pièce
de Dom Juan est ainsi remplie de traits qui sont
de succès sa fausse monnaie et de duper tout Paris avec de mauvaises
pièces
. » D’ailleurs, « s’il n’en eût voulu qu’aux peti
religion. Je connais son humeur, il ne se soucie pas qu’on fronde ses
pièces
, pourvu qu’il y vienne du monde. » Hélas ! ces i
mais, ajoute bien vite l’un d’eux : C’est-à-dire fort grand dans les
pièces
pour rire Moyennant que le drôle en soit pourtant
s pour rire Moyennant que le drôle en soit pourtant l’auteur, Car aux
pièces
d’autrui, je suis son serviteur ! De sa vie, il n
y a là de fort damnable. Il jouait d’ailleurs assez souvent dans les
pièces
des autres, et l’on connaît cette anecdote où, da
s pièces des autres, et l’on connaît cette anecdote où, dans certaine
pièce
, Don Quichotte, de je ne sais quel auteur, Molièr
noter et fort curieuse, il n’était point rare qu’il fît précéder ses
pièces
d’une sorte d’explication verbale par laquelle il
nces que ces causeries où Molière commentait et défendait ses propres
pièces
. On l’avait vu, lorsqu’il joua pour la première f
qu’il fit au public deux jours avant la première représentation de sa
pièce
. Et puis ce prétendu original de cette agréable c
l donnait des farces pour des comédies ; et ceux qui examinent si une
pièce
qui les fait rire est dans toute la rigueur des r
rtunes conjugales de Molière forment d’ailleurs le fond ordinaire des
pièces
dirigées contre l’auteur de L’École des maris. Un
upté de l’amour permis (le mariage) ». Mais là n’est pas le but de sa
pièce
; ce but est de salir Molière. Ce fier et hautain
bon cœur et répondait avec esprit à ces sottises. On trouve dans une
pièce
de Chevalier, comédien du théâtre du Marais, Les
nte Molière allant bravement assister, devant la foule assemblée, aux
pièces
dirigées contre lui. C’est ainsi qu’on le vit s’a
en et chantre de l’église de Saint-Roulé, à Senlis, publia une longue
pièce
de vers, L’Enfer burlesque, tiré, dit le titre, d
t de lui peut-être que Le Boulanger, furieux qu’on lui eût refusé une
pièce
, L’Abjuration du Marquisat, au théâtre du Palais-
e serait peu que vous vissiez le portrait du sieur Molière dans cette
pièce
, si vous n’appreniez en même temps ce qu’il a fai
femmes, nous rend, par exemple encore, le comédien jouant ses propres
pièces
. Il est détaché d’un cadre où figurent, à côté du
u mérite de cet auteur, qu’une Personne de la Compagnie tira quelques
pièces
de vers qui regardaient cet illustre défunt. Plus
ici ce qui fut entendu de toute la compagnie. » Viennent ensuite les
pièces
de vers composées sur la mort de Molière. Celle d
mme Le Malade imaginaire. Que de personnages s’agitent entre ces deux
pièces
, tous si vivants qu’on les connaît mieux que des
rt, femme entendue et véritable directrice, qui remaniait parfois les
pièces
selon les nécessités de la mise en scène, Du Parc
rine dans Monsieur de Pourceaugnac. On la voit aussi raccommodant les
pièces
, par exemple Don Quichotte (30 janvier 1666. Regi
3 (Paris, Callot, 1773, in-8 de 48 pages). Nous trouvons encore cette
pièce
dans la Bibliographie Moliéresque de M. Paul Lacr
1773, in-8 de 64 pages). L’auteur était l’abbé Lebeau de Schosne. Sa
pièce
fut arrangée pour le théâtre de Bordeaux sous ce
Bordeaux, Veuve Calamy, 1773, in-8). — Nous citerons encore parmi les
pièces
de circonstance, inspirées par l’anniversaire de
Documents le Privilège accordé aux Pygmées par le grand Roi. — Cette
pièce
intéressante est inédite.) 17. Bruzen de la Mart
mprobable : « Molière, fameux comédien, ayant fait et représenté une
pièce
de théâtre ayant pour titre Le Marquis Étourdi (l
se au xviie siècle. 32. Il faudrait peut-être ajouter une quatrième
pièce
à celles-ci, L’École des femmes, une incomparable
ais, dans une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles
pièces
de théâtre, et le fameux Molière ne nous a pas tr
querelle entre M. Trissotin et un autre qui divertit beaucoup. » Les
pièces
de Molière n’obtenaient guère d’ordinaire leur su
ontenant : 1º la description de toutes les éditions des œuvres et des
pièces
de Molière ; 2º les imitations et traductions des
et des pièces de Molière ; 2º les imitations et traductions desdites
pièces
; 3º les ballets, fêtes de cour, poésies de Moliè
rs de mauvaises nouvelles. Au bout de cinq à six jours, on joua cette
pièce
pour la seconde fois. Après la représentation, le
té son jugement, dit à Molière : « Je ne vous ai point parlé de votre
pièce
à la première représentation parce que j’ai appré
ière, vous n’avez encore rien fait qui m’ait mieux diverti ; et votre
pièce
est excellente. » Aussitôt l’auteur fut accablé d
tant bien que mal, ce que le roi venait de dire à l’avantage de cette
pièce
.152 152. Cette anecdote est à la dix-huitième
rès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes . — Cette
pièce
n’a pas de succès. — Des commentateurs modernes q
teurs modernes qui ont pris sur eux de faire des applicatifs de cette
pièce
à la société de Rambouillet. — Exemples curieux e
oyeusement travestis en 1669, sous le nom de Précieuses ridicules. La
pièce
des Femmes savantes, jouée pour la première fois,
telet), observe fort judicieusement et en homme de l’art, que dans la
pièce
dont nous parlons, « Molière attaque un ridicule
, comme une insolence digne de châtiment. Au reste, le style de cette
pièce
est plein de verve et rachète, autant qu’il est p
e, à qui elle demandait vengeance, avait eu le courage de déclarer la
pièce
un ouvrage parfaitement beau, au-dessus de tout r
e commentateur, est venu et a remarqué qu’à l’époque où avait paru la
pièce
, la marquise de Rambouillet était morte ; elle l’
mbe dans des fautes du même genre sur d’autres personnages de la même
pièce
. Il a trouvé le moyen d’établir que mesdames Desh
ar Stendhal, que m’a donné un de mes amis, et en publiant différentes
pièces
encore inédites, de notre auteur ou le concernant
aires sont tirées de l’édition stéréotype de Firmin Didot, 17999. Les
pièces
dont nous publions les notes se trouvent dans les
(ce qu’à Dieu ne plaise !) : lorsque j’assiste à la représentation de
pièces
des petits comiques, je ris beaucoup plus parce q
lettre jusqu’à Coppet, mais je trouve que ce n’est point la meilleure
pièce
de Molière, ainsi qu’ils le prétendent ; il n’y a
miné à nouveau cette année (août 1896) ce manuscrit, qui renferme des
pièces
in-4 et in-folio dont voici l’inventaire : — F. A
z une comédie. » jusqu’à la fin « Passons à l’examen détaillé de la
pièce
. » Ceci montre, comme je le disais plus haut, qu
1813. XII — F. m : Remarques sur le Plan du 27 germinal n. La
pièce
des Deux Hommes, cf. Stendhal et ses Amis, p. 110
et ses Amis, p. 110. XIII — F. 112 recto à 133 recto : diverses
pièces
dont (f. 113) la copie de la traduction partielle
l factice, qui porte le titre : Elementari sulla Poesia, comprend six
pièces
dont les deux premières en italien et les trois d
allons passer successivement en revue les notes qui accompagnent ces
pièces
. Les annotations de M. Bucci offrent beaucoup de
u’ll be secret ! « L’étudiant qui a peur comme Dalban » La quatrième
pièce
du recueil est la célèbre comédie de Sheridan, Th
même de la brochure : « Good à copier excepté le dernier acte. Bonne
pièce
de romanesque [illisible] Paris, 7 décembre 182
f the 24 décembre 1821, le jour of my arrivalà Paris from London” La
pièce
5 du recueil est The Beaux’ Slratagem, de G. Farq
minute -If he denies. (Aside) I’m lost. « Ah que c’est bien ! » La
pièce
6 du recueil est Macbeth, de Shakspeare42 qui n’e
, le 2 mars 1865. Donat Bucci, héritier de Stendhal. VI. Diverses
pièces
inédites relatives à Stendhal A Beyle (1
Rome. Vous aurez à copier au Bureau, pendant 5 ou 6 heures, soit des
pièces
officielles, soit des notes sur le pays. Ne parle
rrassés sans les sots. Talleyrand. » II, page 110 : V : « Lorsqu’une
pièce
est faite pour être jouée, il est injuste de n’en
jouée, il est injuste de n’en juger que par la lecturc. » B : « Une
pièce
pour être bonne doit être approuvée par le parter
é, et le moins pédant qu’il sera possible ; cela relèvera beaucoup la
pièce
. Dorine Et l’on sait qu’elle est prude, à son co
lui où il est le plus possible de faire rire, car c’est le tems de la
pièce
où le spectateur hait le moins. [Acte II, scèn
vre, je crois. Diversion la plus gracieuse possible, au sombre de la
pièce
. L’action se repose pendant cette scène. La march
plaisir n’aura t’on pas perdu, et combien plutôt le ton sérieux de la
pièce
ne fatiguera t’il pas ? Dorine Ah ! tout doux !
on fils). Ah ! traître… Voilà une des grandes scènes probantes de la
pièce
, une dénonciation de tentative d’adultère très pr
us longtemps le danger du Tartuffe. C’est le seul qu’il coure dans la
pièce
. (Voyez la réflexion générale à la fin de la pièc
u’il coure dans la pièce. (Voyez la réflexion générale à la fin de la
pièce
.) Orgon Vite, quittons la place. Je te p
t une terrible épreuve que celle de cent cinquante ans passés sur une
pièce
comique. On voit ce que cette masse d’années peut
ffe. Réflexions générales sur le Tartuffe La marche de cette
pièce
n’est pas rapide, il est vrai, mais Molière peint
. Ses confidences auraient fait mal au cœur. De qui rit-on dans cette
pièce
? Il faut avouer qu’on rit peu. Voilà un défaut a
facile d’abuser de quelques-unes de leurs maximes. Je trouve à cette
pièce
un peu du défaut de Télémaque, les caractères n’y
ot comme Tartuffe. Voilà deux objections qui me semblent dignes de la
pièce
. La première qu’il fallait nous montrer Tartuffe
exerçant son métier, c’est-à-dire séduisant Orgon. Les défauts de la
pièce
sont iº d’être un peu froide, une des causes c’es
e)73, qui au reste me semble peu fondée. Je crois que le succès de la
pièce
est dû en partie à la scène de la table, qui est
llant et plus noble, ces deux sensations ne sont point données par la
pièce
. Valère a l’air trop intendant : il y avait une s
enfants est une chose à quoi il faut s’attacher fortement. Dans les
pièces
à un seul caractère, tout le plaisir sort d’une s
à lui. Je ne ris plus. Vérifier tout cela aux Français. On joue cette
pièce
beaucoup trop vite. Les acteurs ne se donnent pas
rt et clair, mérite qui manque par exemple à celui de l’Avare. Cette
pièce
a au suprême degré le mérite de la vivacité. Il m
uée plus lentement et avec soin. Les acteurs négligent les meilleures
pièces
, parce qu’elles n’ont pas besoin de leurs soins.
ateur de la comédie. Il sent vingt fois plus de plaisir à lire de ses
pièces
que le meilleur amateur. George Dandin Mais quel
forçons de les toucher, et nous ne les épargnons point. Morale de la
pièce
. À quoi bon la morale ? Claudine Eli ! que nenni
vous instruire dans l’art de Mocenigo, il faut avant de commencer une
pièce
vous demander quel a été le but de l’auteur. Ces
es idées me sont venues ce matin en voulant lire les Femmes savantes,
pièce
sur laquelle je suis loin de voir clair. iº la pr
blic ne demande qu’un nombre de savantes très limité. Je trouve cette
pièce
très bien écrite. Le style est bien fort, bien co
urait un grand succès au théâtre. Altère-rait-elle le grandiose de la
pièce
? (Tout ce commentaire est juste, mais je sens en
rit. Réflexions générales Ce qu’il y a de moins bon dans cette
pièce
, ce sont les caractères des trois femmes savantes
ez votre croisée pour voir deux chiens qui se pillent dans la rue. La
pièce
est supérieurement écrite. Trois ou quatre morcea
. Ce genre d’ornement aurait fait rire et donné plus de vivacité à la
pièce
. Son grand défaut, à mes yeux, est de manquer de
en littérature, en physique et en morale. Voilà le vice radical de la
pièce
. Que ces femmes croient tenir un rang distingué d
des autres hommes), c’est ce qui est prouvé par plusieurs vers de la
pièce
. Le Sexe aussi, page 49. Quelque bruit. page 64
ibles pour nous, sont bien intelligibles pour lui. Quant à moi, cette
pièce
m’ennuye, et il me semble que la plus grande part
vie privée de Mme Dacier donnait des traits plus forts que ceux de la
pièce
. Voirie jugement du P. Rapin rapporté par Geoffro
’a pas l’air de trop approuver est assez conforme au mien. Sur chaque
pièce
de Molière, tâchez d’avoir le jugement des contem
. Madame Mohl et ses intimes Paris, Pion, s. d. [1886]. in-12.) 45.
Pièce
autographe manuscrite conservée à la Bibliothèque
ptés par e public. Eleury et M lle Mars font au théâtre le destin des
pièces
auxquelles ils attachent leur talent. Je voudrois
fe, suivi des Folies Amoureuses. Mlle Mars a été divine dans les deux
pièces
, mais particulièrement dans le commencement de la
la première entrée des Folies. Nous l’avons appelée après la seconde
pièce
. » Et en 1806, l. c., p. 317 : « Le Tartuffe
. Mélicerte, la Pastorale comique, le Sicilien ne sont que de petites
pièces
insérées dans le Ballet des Muses ; la Comtesse d
même, eut son plus beau succès le premier. — C’est que de toutes ces
pièces
, même des meilleures, même de celles qui se passe
a Majesté composait pour lui-même et pour le vulgaire quelques autres
pièces
, comme l’École des femmes, Don Juan, le Misanthro
lors des bohèmes, inventeurs d’affaires chimériques et emprunteurs de
pièces
blanches, comme cet Ormin ! Ou, réciproquement, t
éflexion que des agréments directs, tels qu’on doit en attendre d’une
pièce
de théâtre. C’est qu’en somme ce n’est point ici
ndre d’une pièce de théâtre. C’est qu’en somme ce n’est point ici une
pièce
de théâtre, ou du moins ce n’est pas une pièce qu
ce n’est point ici une pièce de théâtre, ou du moins ce n’est pas une
pièce
qu’il soit bon de représenter sur un théâtre ; et
Psyché : — voilà pour Corneille ; — enfin, de-ci de-là, dans toute la
pièce
, par quelques traits d’enjouement et de sentiment
, devant de rares spectateurs, qui, sans s’inquiéter de comprendre la
pièce
, riaient des grands bras et de l’accent gascon du
ais les rôles de la Sortie de Saint-Cyr, l’honnête et gentille petite
pièce
de M. Verconsin, par laquelle Mlle Reichenberg et
écrivain dramatique des plus féconds : il a laissé un grand nombre de
pièces
appartenant à tous les genres ; il y en a dix-hui
e (rappresentazione sacra), intitulé Adamo. On a dit que ce fut cette
pièce
qui inspira à Milton, voyageant quelques années p
n Italie, la première idée du Paradis perdu. Andreini fit imprimer sa
pièce
avec une dédicace à la reine Marie de Médicis, qu
, Giovanni-Battista Andreini fit représenter et imprimer à Paris cinq
pièces
de sa façon : La Sultana, L’Amor nello specchio (
ritable monstre dramatique, dédié cependant à Marie de Médicis. Cette
pièce
est divisée en trois actes : le premier est une c
ession comique. Ce qui pourrait sembler contradictoire, c’est que les
pièces
de Giovanni-Battista Andreini ne laissent pas d’ê
d’une gaucherie à faire sourire le moins habile de nos fabricants de
pièces
. Il bâtit à la diable ; ses dénouements sont conv
uvre la plus haute estime, qu’il lisait chaque année plusieurs de ses
pièces
et en recommandait l’élude aux auteurs dramatique
sorte de culte. Il vivait encore qu’elle traduisait plusieurs de ses
pièces
et, dans la suite, elle a transporté sur toutes s
res ; en Autriche, où son Don Juan inspire Mozart : en Italie, où les
pièces
de la Commedia dell’ Arte et celles de la Commedi
nons comme exemple celui qu’il a traité dans Le Festin de Pierre : la
pièce
espagnole, d’où le sujet est originaire, examinai
i élargi et humanisé ? Prenez de même Tartuffe. Pour quelle raison la
pièce
est-elle encore vivante aujourd’hui ? Est-ce par
l’École des Femmes, de Tartuffe, de Don Juan, ont leur écho dans ces
pièces
, et leur donnent par la sincérité, par la violenc
endant deux actes, Tartuffe, invisible et présent, a rempli, animé la
pièce
de sa personne, sans se montrer au public. À la s
orte de pouvoir évocateur et qui résument pour lui un personnage, une
pièce
, une œuvre entière. La popularité de Corneille ti
alité. Son écrit plat et grossier n’épargne personne : il met tout en
pièces
. Ce sont les ciseaux de son oncle. Le Royaume de
qu’elle faisait mieux ressortir la vanité de leurs prétentions. Cette
pièce
des Précieuses ridicules est la même que Molière
la maison Rambouillet tout ensemble, on a besoin de persuader que la
pièce
a été faite à Paris, pour Paris, et non en provin
ridicule. Nous voyons, par ces détails, pourquoi Molière intitula sa
pièce
, non Les Précieuses indéfiniment, mais Les Précie
pas débuté en province cinq ans avant de paraître à Paris. Quoique la
pièce
entière résiste à l’application qu’on en veut fai
en veut faire, nous ajouterons à nos précédentes observations que la
pièce
semble donner elle-même la date du temps et du li
eur bonne part. » Si ces paroles ne prouvent pas positivement que la
pièce
ait été faite en province, elles ne détruisent pa
i prouvent qu’elle l’a été. Mais il nous suffît qu’elles annoncent la
pièce
comme dirigée contre le ridicule des provinciales
s à une phrase de l’exposition : quelles sont les provinciales que la
pièce
met sur la scène ? Ce sont des bourgeoises du der
cela regarde la maison de Rambouillet Molière, dans la préface de la
pièce
, exprime positivement une intention opposée aux a
torisé à défendue, comme licite et comme convenable, ce qui, dans ses
pièces
, était conforme à l’usage et aux mœurs de la soci
s des personnes de cette société la préface où Molière déclare que sa
pièce
regarde uniquement les mauvais singes , les rid
sa préface, et la seconde, de lui ôter tout celui qu’il a mis dans sa
pièce
. N’est-ce pas une présomption souverainement ridi
lière l’artifice d’une préface mensongère pour sauver l’offense d’une
pièce
qu’il a faite inoffensive ? et n’est-ce pas une é
ange témérité de supposer offensive pour la maison de Rambouillet une
pièce
qui, dirigée contre les peckes, est pleine de sel
Quelle précaution pouvait plus sûrement empêcher l’application de la
pièce
à la maison de Rambouillet, que la pièce elle-mêm
empêcher l’application de la pièce à la maison de Rambouillet, que la
pièce
elle-même, et avoir un autre effet que celui de l
Rambouillet, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La
pièce
fut jouée avec un applaudissement général. » C’es
cette date que Molière fût à Vienne en qualité de comédien. Enfin les
pièces
dont on s’autorise pour établir un séjour à Nîmes
us dit-on, s’est mis lui-même en scène, avec ses acteurs : « Dans ses
pièces
il a joué tout le monde, — écrit Lagrange dans sa
aite quelquefois en la croyant telle : c’est du titre lui-même de la
pièce
. Mais on peut discuter ici si c’est un caractère
tre, le Menteur n’est pas une comédie de caractères. Il est une autre
pièce
à laquelle je donnerais plutôt ce nom, et dont Mo
entre Henriette, Armande et Bélise. Nous n’insisterons pas sur cette
pièce
, qui est une exception dans l’œuvre de Desmarets.
nscience de ce qui a fait quelque temps son succès ; et d’ailleurs la
pièce
a été bien vite oubliée : on n’en a pas senti la
quoi nous pouvons nous convaincre, en examinant quelques-unes de ces
pièces
. Parmi d’autres, plus ou moins intéressantes, j’e
issé, tant en tragédies ou tragi-comédies qu’en comédies, trente-sept
pièces
de théâtre. En outre, il a composé un traité d’Ob
le coq-à-l’âne en sont les sources ordinaires. — Voici le sujet de la
pièce
: don Japhet, dans le bourg d’Orgas, adresse des
tous deux ont imité un original italien. Il convient d’ajouter que la
pièce
de Quinault est agréablement intriguée et raisonn
’art de Molière, — ayant présentes à l’esprit, d’une part ses grandes
pièces
, et d’autre part les pièces de ses « rivaux » don
sentes à l’esprit, d’une part ses grandes pièces, et d’autre part les
pièces
de ses « rivaux » dont nous avons parlé, — nous y
rapproche la comédie de la vie commune. Chacun des spectateurs de ses
pièces
peut se reconnaître, ou reconnaître son voisin, d
, ses procédés, son but, son idéal, qui se retrouvent dans toutes ses
pièces
et leur donnent un air de famille. Le premier po
; tous les procédés seront bons aussi, tellement que la diversité des
pièces
de Molière, la variété de leur contexture sera po
ains auteurs dramatiques qu’ils ont toute leur vie recommencé la même
pièce
. Molière est l’écrivain dont on pourrait le moins
’être qu’une sorte de thème dont nous suivons simplement à travers la
pièce
les variations. C’est ici que se pose la question
tte ; il a accordé peu d’attention au dénouement, parce que c’est une
pièce
essentielle de l’intrigue, et que l’intrigue est
et au gentilhomme provincial. Et c’est ici qu’il faut distinguer ses
pièces
, mettant à part les grosses farces qu’il a faites
devoir lui semble étrangère, à moins qu’elle ne soit bafouée dans les
pièces
de cette catégorie : Don Juan, Georges Dandin, e
t pas tarder à s’en apercevoir. Je passe rapidement sur ses premières
pièces
: l’Etourdi, le Dépit Amoureux, les Précieuses r
uinze ou seize mois — le temps nécessaire pour l’écrire, et par trois
pièces
, la Critique, l’Impromptu, et le Mariage forcé, c
nage de Tartufe, mais celui d’Orgon, que Molière interprétait dans sa
pièce
, comme il faisait Arnolphe dans l’Ecole des Femme
en effet, autant que sur Tartufe, c’est sur Orgon que roule toute la
pièce
; c’est lui qui tient la scène depuis le premier
à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la
pièce
sans qu’il y parût. Ainsi du moins a-t-il fait da
e, la Gazette de France, dans son numéro du 17 mai 1664, déclarait la
pièce
« absolument injurieuse à la religion, et capable
ent sur la scène. L’épreuve de la représentation décida du sens de la
pièce
. Jésuites ou jansénistes, ils se sentirent tous é
bonne humeur allègre des années d’autrefois. Aussi dans ses dernières
pièces
la satire est plus âpre, la gaîté plus amère, et
mémoire de comédien lui fournit tout naturellement le vocabulaire des
pièces
qu’il joue depuis 1643 : il n’est pas étonnant d
s sont nombreuses dans son œuvre, sans en excepter celles même de ses
pièces
que, comme son Tartufe, il a eu tout le temps, en
t une première période de cinq années, ils jouèrent exclusivement les
pièces
qu’ils avaient rapportées d’Italie. Il n’est poin
e, ne permet point de se former une idée suffisante de l’ensemble des
pièces
. Il faut chercher ailleurs : voici deux canevas q
’or. Louis XIV avait assisté incognito, au retour de la chasse, à une
pièce
italienne que l’on avait donnée à Versailles ; le
rsailles ; le roi dit, en sortant, à Dominique : « Voilà une mauvaise
pièce
. — Dites cela tout bas, lui répondit Arlequin, pa
eizième siècle, son costume a bien changé, comme son caractère50. Les
pièces
de différentes couleurs ont été distribuées en tr
laissé un manuscrit des scènes qui lui étaient personnelles dans les
pièces
représentées de son temps, manuscrit où il notait
si, au contraire de ce qu’on remarque dans les canevas des Gelosi, la
pièce
n’est presque plus rien ici : les lazzi sont tout
t-il, l’échantillon de la maison que je veux vous vendre. » Dans une
pièce
où il fait le gueux, il demande l’aumône à Octave
rès que ma comédie eut été défendue, on représenta devant la cour une
pièce
intitulée Scaramouche ermite, et le roi, en sorta
un des éléments d’une intrigue plus ou moins compliquée. Quand cette
pièce
de Scaramouche, pédant scrupuleux fut jouée en mo
lus de Corneille : disparu, oublié. Du moins, ce soir, entre les deux
pièces
, voici annoncé un à-propos tout neuf : Pour Corne
Don Sanche ? Des noms, en effet, voilà ce que sont devenues ces trois
pièces
; mais, pour des réalités, comment s’étonner qu’e
ïre même a glissé dans l’oubli : au-dessous de cette demi-douzaine de
pièces
qui figurent le répertoire de Corneille et de Rac
rah Bernhardt Zaïre, et tant d’autres, qu’on pourrait nommer, tant de
pièces
qui ne sont plus que de lointains fantômes de che
u fermée ; Barrière, avec Le Feu au couvent, une insignifiante petite
pièce
pour tout bagage ( il est vrai que les Faux Bonsh
ombre d’ouvrages conservés après la mort des auteurs ajoutez quelques
pièces
d’écrivains vivans qui sont admises dans le réper
es trouverez pas, cependant, pas plus que vous ne trouverez une seule
pièce
de M. Feuillet. — Pour être exact, joignez à ce q
puis un an et cinq mois (nous avons omis seulement de nommer quelques
pièces
de Molière), vous n’aurez plus qu’à inscrire à la
rive sans doute que le répertoire soit embarrassé par le succès d’une
pièce
nouvelle : comment faire que Le Député de Bombign
et Le Célibataire et L’Homme marié). — J’omets, comme étrangère, une
pièce
traduite de Kotzebue, Les Deux Frères. — Voilà qu
, d’un jeune auteur. « Eh bien ! lui dis-je, vous m’aviez parlé d’une
pièce
gaie… Quelles nouvelles ? — Bonnes nouvelles ! fi
ne place considérable dans le nouveau Commentaire. Le genre de chaque
pièce
, le choix du sujet, la contexture de l’intrigue,
édition des œuvres de Molière, avec des réflexions sur chacune de ses
pièces
, en déclarant qu’il n’avait pas jugé à propos d’y
les notes grammaticales, nombreuses dans l’examen des huit premières
pièces
de Molière, le sont beaucoup moins dans le reste
dépendamment du Commentaire, dont je viens de donner une idée, chaque
pièce
est suivie d’une Notice historique et littéraire
ue et littéraire dont l’objet est d’offrir un jugement sommaire de la
pièce
; de rappeler les ouvrages dont elle a été l’imit
bablement d’après son manuscrit et sous ses yeux ; et ces éditions de
pièces
détachées se répétaient autant de fois que le bes
eté franc et original, ont l’avantage de rappeler un des titres de la
pièce
(les Contre-temps), et, datant d’une époque où le
hui remonte en ligne directe jusqu’aux confrères de la Passion. Leurs
pièces
appelées mystères, avaient principalement pour su
saints : c’était la tragédie du temps. Vinrent ensuite les moralités,
pièces
ordinairement allégoriques, qui avaient pour but
génie d’achever l’ouvrage qu’il avait commencé. Le Menteur parut. La
pièce
se sent de son origine espagnole ; l’intrigue y d
ait à des intrigues différentes. Le vieillard et le jeune homme d’une
pièce
étaient ceux de toutes les autres : il en était a
ysalde et Agnès, Alceste entre Philinte et Célimène. Dans les petites
pièces
, dans les farces surtout, un personnage grave et
enfermerait son théâtre tout entier. Du comique de situation dans les
pièces
de caractère, jaillit naturellement le comique de
que des individus, des personnages plutôt nécessaires à l’action des
pièces
où ils sont introduits, que destinés à représente
spécifier l’état de ses personnages. Ses bourgeois, dans les petites
pièces
comme dans les grandes, sont des hommes vivant d’
e spectateur fut instruit ; plus souvent, un personnage étranger à la
pièce
, s’adressant au spectateur même, l’informait exac
banni les prologues, du moins ceux qui sont des analyses de toute la
pièce
; mais nos poètes ont trop fait usage des monolog
cipal, et quelquefois même lui donnent une idée du sujet entier de la
pièce
. Au lever du rideau, un homme seul, assis devant
outes ses faces le vice ou le ridicule qui est le sujet comique de la
pièce
. Aucune situation n’y est amenée de force ou avec
clairée est venue le venger. Le dénouement est bon et nécessaire : la
pièce
n’en peut avoir un autre, et il est celui qu’elle
r rassemble, et il donne les Fâcheux, la première et la meilleure des
pièces
à tiroir. Dans une autre circonstance, voulant am
r varier les plaisirs des spectateurs, composait à la hâte de petites
pièces
bouffonnes, qui étaient jouées à l’improvisade, c
n’étaient souvent qu’une imitation. On a récemment publié deux de ces
pièces
, les seules qui aient été conservées, le Médecin
états et le prince, Molière fit passer en revue devant eux toutes les
pièces
de son répertoire, et il l’enrichit du Dépit amou
42, avaient renoncé à l’usage de terminer le spectacle par une petite
pièce
. Molière le fit revivre heureusement en cette occ
on traitait de la paix avec l’Espagne et du mariage du jeune roi : la
pièce
y fut envoyée, et ne fut pas moins goûtée qu’à Pa
édie de Mirame, avait fait construire pour la représentation de cette
pièce
, avec une magnificence qui trahissait son affecti
cteur : il céda promptement son rôle, et il ne tarda pas à retirer sa
pièce
. Ayant consacré toutes les autres parties de mon
emeurer à ce point. M. Beffara avait aussi découvert plusieurs autres
pièces
qui semblaient faire tomber du même coup dans le
l’accusation et la défense. La première et la plus importante de ces
pièces
est l’acte de mariage de Molière51. Madame Molièr
sse. Il semblerait que tout dût être terminé par la production de ces
pièces
authentiques, et que les amis des mœurs, comme ce
voulait faire sa propre fille, avait, dans le système établi sur les
pièces
nouvellement découvertes, deux moyens de justific
ier, pour ainsi dire, à l’auteur, en lui indiquant soit des sujets de
pièce
, soit des motifs de scène59, et de ramener à lui,
ai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise
pièce
.Molière assistait aux Plaideurs, que le public re
t le portrait avec des couleurs si vives et si naturelles, que, si sa
pièce
n’eût pas été faite, nous disait-il, il ne l’aura
ière était trop modeste, et félicitons-nous de ce qu’il avait fait sa
pièce
avant d’entendre le récit de Ninon. Malade incréd
les termes de médecine dont il faisait un si plaisant usage dans ses
pièces
; et, pour que tout fût singulier dans le commerc
fection presque idéale ne devait pas s’élever la représentation d’une
pièce
de Molière, où, faisant lui-même le principal per
altéré la vivacité et la justesse des impressions.Quand il lisait une
pièce
aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leu
nt lu à cette servante, pour éprouver son goût, quelques scènes d’une
pièce
qu’il disait être de lui, mais qui était du coméd
rit point le change, et soutint que son maître n’avait pas fait cette
pièce
. Excellent maître, Molière était pourtant, à ce q
à quatre heures précises. Il joua ; et, dans le divertissement de la
pièce
, au moment où il prononçait le mot Juro, il lui p
hes louangeuses furent entassées sur sa tombe120L’auteur d’une de ces
pièces
, et des plus mauvaises, eut la malencontreuse idé
le marquis de Sourdéac avait fait construire, pour y faire jouer des
pièces
en musique et à machines. Sur ces entrefaites, le
s mêle avec tout l’univers. Ce qui n’empêche pas que dans cette même
pièce
duMisanthrope ainsi que dans le Tartuffe, il n’y
umes seulement ont une pagination suivie ; les autres sont formés des
pièces
détachées dont les éditions n’étaient pas encore
incontestablement celui de Molière. 8. Ces variantes, dans la seule
pièce
del’Étourdi, sont au nombre de soixante-dix. 9.
et le montant des recettes, m’a fait connaître au juste quel jour les
pièces
de Molière ont été représentées pour la première
r, né à Paris, et mort dans cette ville, en 1682. On ade lui quelques
pièces
de vers dont les plus célèbres sont l’Invocation
elles les désuniraient. » 43. Il faut excepter les cas où la grande
pièce
était assez longue pour former à elle seule le sp
ié la conduite de l’intrigue à des valets que dans ses deux premières
pièces
, et, plus tard, dans deux farces sans conséquence
ierre Belllocq, né à Paris en 1645, mort en 1704. Il composa quelques
pièces
de vers assez médiocres. Boileau, pour le punir d
ntaine porta sur l’auteur, qu’il ne fréquentait pas encore, et sur la
pièce
, dont il venait de Voir la représentation. 78. C
esque la surpasser. Ses ennemis aimaient à attribuer le succès de ses
pièces
à la perfection de son jeu. Il est certain qu’il
alant, t. IV, p. 302 et 303.) 91. Molière jouadans la plupart de ses
pièces
; il créa les rôles suivants : Mascarille, de l’É
c cet ajustement ? Ne savez-vous pas que vous êtes incommodée dans la
pièce
? et vous voilà éveillée et ornée comme si vous a
fort bon comédien, et il joua d’original tous les premiers rôles des
pièces
de Molière, qui estimait beaucoup son talent, com
garderai bien de figurer l’orthographe surannée et vicieuse de cette
pièce
: on ne prend un tel soin que pour les écrits qui
t ordinairement transformé en comédie écrite. C’est là l’histoire des
pièces
que Ruzzante publia à la fin de sa vie d’improvis
ple, que la Emilia, de Luigi Groto, surnommé l’aveugle d’Adria, cette
pièce
qui a fourni à Molière plusieurs des caractères e
prenaient les masques de Pantalon, de Brighelle ou d’Arlequin, et la
pièce
recommençait à chaque fois avec toutes les compli
la bride à sa sottise intempérante pendant plus de deux cents ans. La
pièce
où ce type du pédant est le plus outré, le plus c
laritate tristis. Plusieurs fois réimprimée, en 1589, en 1632, cette
pièce
fut traduite en français sous ce titre : « Bonifa
chez Pierre Menard, 1633. » Bruno explique lui-même qu’il y a dans sa
pièce
trois personnages principaux : Boniface, l’amoure
écrivains de la commedia dell’arte. Le Mascarille des deux premières
pièces
du comique français avait donc, à l’origine des d
à Paris, c’est que ces acteurs commencent alors à insérer dans leurs
pièces
des scènes en français, des chansons en français,
Ma voisine… Dans Le Théâtre sans comédie (Il Teatro senza commedie),
pièce
dont Cintio del Sole était l’auteur et qui fut jo
temps ne sont que Arlequin valet étourdi : ainsi de la plupart de ses
pièces
; et dans ces derniers temps, son Tartuffe n’est-
nt, à coup sûr, profité de ce qu’il y avait à leur convenance dans la
pièce
française. L’affirmation est encore plus hasardée
e de Molière était reprise par la troupe française. À la fin de cette
pièce
du Triomphe de la médecine, lorsque Scaramouche a
supposer que les Italiens eussent joué cet intermède bien avant leur
pièce
du Triomphe de la médecine, qu’ils s’en fussent e
n divertissement que les comédiens italiens joignirent à une de leurs
pièces
représentée devant le roi, Dominique, qui dansait
Deux
pièces
inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barb
1751, ils liront une analyse du Barbouillé, tout à fait conforme à la
pièce
qu’ils ont maintenant sous les yeux. Cette farce
abilité. Le style est bas, sans doute ; mais il convient au genre des
pièces
et à la condition des personnages. La farce amusa
vent licencieuses. Ces farces, qui se jouaient à la suite des grandes
pièces
, avoient principalement pour but d’allonger conve
était auteur en même temps qu’acteur. Il fit jouer à l’impromptu une
pièce
dont plus tard il se donna la peine de développer
lieu de la scène est à Naples. Donnons une analyse sommaire de cette
pièce
, où nous nous trouverons, du reste, en pays de co
olière n’a point profité, il est difficile de deviner pourquoi. Cette
pièce
de L’Inavertito, qui est devenu L’Étourdi, ou les
’en assurer, du reste, par une analyse de ce canevas, différent de la
pièce
en plus d’un point, que Cailhava a publiée25 et q
capin. Quant au caractère de Beltrame, tel il se dessine dans celle
pièce
, tel il persista jusqu’à la fin du dix-huitième s
un opera tragica, intitulé : Il principe Eleuriendo di Persia, et une
pièce
mystique : La Luce imporporata, tragedia di santa
avantes (1672)20. Vue d’ensemble sur son théâtre Chacune de ces
pièces
a son histoire ; mais un résumé pourrait-il effle
e fois à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 juin 1666, cette
pièce
est dans notre littérature dramatique une date au
pas grand concours, ce qui confirma l’opinion où l’on était que cette
pièce
serait plus admirée que suivie. »On a même affirm
l une situation qui fut sa douloureuse histoire41. Ajoutons que cette
pièce
est mémorable aussi par les controverses qu’elle
s dignes parfois de la tragédie. Ce fut ainsi que Molière, dans cette
pièce
, « où l’on n’agit qu’en parlant46 », réussit à ch
à mon sens, à proportion de ce qu’il a péché. Contrarié dans toute la
pièce
, il est violemment secoué à la fin ; c’est mérité
se demander pourquoi Molière ne produisit alors que trois actes de sa
pièce
. Faut-il en conclure qu’elle n’était pas encore t
le premier Placet de 1664. Opposition de la Reine mère contre une
pièce
sympathique à la jeune Cour. Pamphlet de Pierre R
ui, ambassadeur de France à Rome. Molière obtint l’honneur de lire sa
pièce
à ce prélat, et n’eut qu’à se louer d’un accueil
pour la campagne de Flandre, il permit à Molière de produire enfin sa
pièce
au grand jour. C’est du moins ce que déclare le s
1, il nous reste à rappeler d’autres assauts qu’eut encore à subir la
pièce
immortelle ; car, moins heureux que Pascal qui n’
à l’odieux. Au seizième siècle, Pietro Aretino intitula Il Finto une
pièce
dont le héros principal, Messer Ipocrito, est un
s amuser que de nous avertir par une éclatante leçon. Dans ses autres
pièces
, il n’épargne point les laides figures ; mais il
ements d’un ennemi contre lequel la société civile était désarmée. La
pièce
y gagne en valeur historique : elle devient un ma
fusera-t-on la gaieté à l’intrépide bon sens de Dorine, à cette bonne
pièce
, à ce boute-en-train dont la raillerie allègre, l
ert de contrepoids à celui de Tartuffe, et représente la morale de la
pièce
. Je veux parler de Cléante. De même que Pascal, d
eptembre 1668. C’est alors seulement qu’elle ligure, sous le titre de
Pièce
nouvelle ; cette soirée rapporta 1069 fr. 10 cent
prétendus connaisseurs et gens du bel air se refusèrent à goûter une
pièce
qui leur semblait manquer aux lois de la haute co
aute de loisir, ou sur l’avis de ses comédiens qui voulurent jouer la
pièce
telle quelle. Un poète pour qui les servitudes de
ère-goût d’amertume. Aussi Goethe a-t-il pu dire : « Entre toutes les
pièces
de Molière, L’Avare, dans lequel le vice détruit
nse à Racine qui lui disait un jour : « Je vous vis dernièrement à la
pièce
de Molière ; et vous étiez seul à rire. » ; « Je
ute a été renouvelé par Molière, il convient d’analyser brièvement la
pièce
antique. Ainsi que le titre l’annonce, elle ne r
clusion suffirait à nous avertir de la différence qui sépare les deux
pièces
. Sans doute Molière doit à Plaute plus d’un incid
erme peut se développer dans tous les temps. On voit par là que cette
pièce
a sa physionomie distincte dans le théâtre de Mol
s », ajoute cette restriction : « L’Avare est moins mal écrit que ses
pièces
en vers. » Puis, aggravant l’injure de cet éloge,
la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? Et la
pièce
où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite
têtes159 : les Précieuses étaient devenues des Pédantes, et la petite
pièce
en prose qui ouvre la carrière du poète avait été
contre la colère des salons. En effet, il eut le bon goût de louer la
pièce
et de ne pas s’y reconnaître ; un jour que Mme de
s’étendre à l’abbé Cotin : d’abord, il est incontestable que, dans la
pièce
le personnage devait s’appeler Tricotin 164. S’il
résente ici l’honneur et la raison181, par conséquent la morale de la
pièce
. La morale de la pièce. Le faux et le vrai sav
a raison181, par conséquent la morale de la pièce. La morale de la
pièce
. Le faux et le vrai savoir. L’éducation des femme
lé. » 16. Il y atteste la puissante facture de son vers. 17. Cette
pièce
fut accompagnée des Fâcheux, représentés dans cet
oi, aux fêtes de Versailles, et le prince de Condé fit jouer toute la
pièce
au Raincy. Mais elle ne put être publique que le
tenir ces détails de Baron, présent à la scène. Nous analysons cette
pièce
. 33. À son convoi, une femme du peuple à qui l’o
ès le troisième jour, dit-il. Ou sait pourtant d’autre part que cette
pièce
fut représentée vingt et une fois de suite. 35.
de Montausier, à qui on disait que Molière l’avait joué, alla voir la
pièce
, et dit en sortant qu’il aurait bien voulu ressem
l’heure, et l’on baille vingt fois, Qu’elle grouille aussi peu qu’une
pièce
de bois. 64. Alceste. 65. Célimène. Où coure
trageant contre L’Optimiste de Collin d’Harleville. Il y a dans cette
pièce
un personnage, nommé Plainville, d’un caractère v
il « avait eu la bonté de déclarer qu’il ne trouvait rien à dire à la
pièce
». 94. Elle venait d’éprouver les premières doul
péril ; voilà pourquoi le duc Henri n’en dit rien. Par conséquent, la
pièce
était terminée avant la date du 29 novembre, sauf
16. « Songez seulement si vous oseriez soutenir à la face du ciel des
pièces
où la Vertu et la Piété sont toujours ridicules,
édie. La Lettre satirique sur le Tartuffe disait : « Il faut finir la
pièce
; Molière la finit ; il faut avouer qu’il en tran
e. 129. Cailhava, auteur dramatique (1731-1813) ; avec de nombreuses
pièces
, dont la meilleure est Le Tuteur dupé, il composa
aire, IV, 10 (le quiproquo). 146. Plaute n’a pas voulu intituler sa
pièce
Avarus, comme il avait appelé d’autres comédies P
onc du vivant même de Molière. L’auteur osait dire que nos meilleures
pièces
maniées par les pires écrivains de son pays y gag
mme une parure. 160. Le privilège du Roy est du 31 décembre 1670. La
pièce
fut imprimée le 10 décembre 1672. L’édition fut l
es Visionnaires. Enfin, quelques analogies lointaines rappellent deux
pièces
espagnoles : Ne badinez pas avec l’amour, de Cald
la première représentation. » 164. Il donna un instant son nom à la
pièce
. Mme de Sévigné écrit, le 9 mai 1672 : « Molière
samedi soir au cardinal de Retz Trissotin, qui est une fort plaisante
pièce
. » 165. Ses parents prétendirent que ses facult
indique le rond de la terre que mes œuvres rempliront. » 169. Cette
pièce
se distingue par une gaieté qui n’a rien d’amer.
modement. 177. La Bruyère disait d’une femme savante : « C’est une
pièce
de cabinet qu’on montre aux curieux, qui n’est pa
venait nécessaire dans ce sujet ; car il est le seul personnage de la
pièce
qui ait le droit de gourmander Chrysale et de lui
uivi en découlent. Qu’on le prouve mensonger, et la série entière des
pièces
où Armande est dite fille des époux Béjart-Hervé
volonté. Les vraisemblances ici parlent avec plus d’éloquence que des
pièces
authentiques d’une sincérité si douteuse et si co
la Conciergerie, M. Livet, malgré son excellent esprit, a tiré de ces
pièces
des conclusions fort différentes de celle qui s’e
moyen des documents publiés par M. Livet qu’avec le secours d’autres
pièces
qui sont à ma disposition. Cet exemple montrera p
n France d’un genre qui jouissait d’une grande vogue en Italie : leur
pièce
de Pomone, dont Perrin avait écrit les paroles et
r dans cette ville une académie de musique pour chanter en public des
pièces
de théâtre. Il s’associa Cambert pour la musique
a volonté du débiteur. C’était Lulli qui avait fait la musique de ses
pièces
à divertissements, depuis la Princesse d’Élide ju
s morceaux empruntés à la musique qu’il avait composée jadis pour les
pièces
de Molière. Celui-ci répondit en chargeant Charpe
bé de Richelieu au moment où son mari fit jouer la Princesse d’Elide,
pièce
dans laquelle elle remplissait le rôle de la prin
sance de Molière, M. Ernest d’Hervilly fit jouer à l’Odéon une petite
pièce
de circonstance en vers lestement tournés, dont l
à qui l’on doit d’excellentes éditions savamment annotées de quelques
pièces
de Molière, publia, dans le Temps du 2 octobre, u
comédiens d’infamie, sous cette condition qu’il n’y eût rien dans les
pièces
par eux représentées qui blessât l’honnêteté publ
rmi ceux qui composent la comptabilité du trésorier de la Bourse, une
pièce
signée Molière et datée du 24 février 1656 ; c’es
ographes les plus compétents sur l’origine et les caractères de cette
pièce
. Il est important qu’elle soit définitivement jug
Molière, qui, lui-même, est inscrit comme remplissant un rôle dans la
pièce
. M. Paul Lacroix n’hésitait pas à lui en faire ho
ux autographes découverts à Montpellier. » Voici enfin une troisième
pièce
qui, lorsqu’elle fut divulguée, ne rencontra pas
ise en vente, tant à cause de l’exceptionnel état de conservation des
pièces
qui la composaient qu’eu égard à certaines invrai
igne notablement de la forme que présentent ces lettres dans les deux
pièces
de Montpellier. Le corps de l’écriture, les habit
a première. Que peut-on désormais alléguer contre la sincérité de ces
pièces
, confondues et perdues au milieu de plus de deux
Étals, soit en 1650, soit en 1656, ont-ils pu s’en contenter dans des
pièces
qui engageaient leur responsabilité ? Aucune autr
er dans des pièces qui engageaient leur responsabilité ? Aucune autre
pièce
à moi connue n’est signée de la sorte. Le fondate
res à son ami. Le titre et les privilèges des éditions originales des
pièces
de ce dernier portent, il est vrai, tantôt de, ta
épète, il est douteux qu’il en existe. La signature anormale des deux
pièces
de 1650 et 1656 est d’autant plus étrange qu’on c
lgré l’étrange anomalie que présentent leurs signatures, que ces deux
pièces
sont bien de Molière, et j’ajoute que la signatur
à dit, se compose du seul mot Moliere (sans accent), avec celle de la
pièce
reproduite dans le catalogue des autographes comp
alogue des autographes composant le cabinet de M. Alfred Bovet, cette
pièce
précieuse que M. Alexandre Dumas a acquise pour l
éographe bien connu, à la page 244 (5e et 6e séries), où il décrit la
pièce
achetée par M. Alexandre Dumas, et qui est un cau
ue de l’étude rai-sonnée de l’origine et des caractères de ces quatre
pièces
. Si leur réunion présentait quelques difficultés,
les experts, en exposant dans le foyer du Théâtre-Français les quatre
pièces
controversées. Et, de la sorte, nous saurions enf
on érudit confrère Louis Lacour de la Pijardière et contre les autres
pièces
qu’on a attribuées à la main de Molière. Je dois
ellier, en 1877, la quittance en question. Elle m’a paru, en tant que
pièce
, parfaitement authentique. Restait à savoir si el
enseignements précis sur l’identité du signataire dans le texte de la
pièce
et l’abondance de personnages du nom de Molière d
les États de Languedoc, est un argument sérieux pour attribuer cette
pièce
et sa congénère à notre grand écrivain. Cependant
e l’écriture des deux quittances de Montpellier. L’idée d’exposer les
pièces
controversées est également excellente. Je ne dou
rit point à l’auteur de l’Énigme d’Alceste. « Si le dernier mot de la
pièce
, dit-il, était réellement la tolérance sociale, c
lutôt des ridicules que des vices, le Misanthrope est la seule de ses
pièces
où il ait mis en scène des gens de cour : partout
ste une énigme que personne jusqu’à présent n’aurait pu expliquer, la
pièce
où il figure ne serait point un chef-d’œuvre accl
e secret dont parle Cousin n’a point trait à l’idée génératrice de la
pièce
ni au caractère du Misanthrope : l’énigme porte u
roit d’entrer à la Comédie sans payer. Son attention au succès de ses
pièces
dans celle de Dom Quixote, et dans l’aventure de
là faire insulte à ces Messieurs qu’ils me donnent de leur façon deux
pièces
égales à la Coquette, et à l’Homme à bonnes fortu
Adelphes sont tombés. Et bien je le veux, il est bien tombé d’autres
Pièces
excellentes. Le Misanthrope, l’Avare de Molière o
uger d’un Ouvrage, le Public ne m’impose point aussi pour juger d’une
Pièce
de Théâtre. Son goût dégénère tous les jours : ac
Mon expression n’exclut point, comme celle de mon Censeur, les bonnes
pièces
de ma proposition. Je parle indéfiniment des mauv
s plus criminel ! Mais j’ai dit, que Molière ne reconnaîtrait pas ses
Pièces
dans le jeu d’aujourd’hui. Et bien soit, je l’ai
y a des règles pour les conduire, selon les parties qui composent la
Pièce
, selon les passions qui y règnent, selon les figu
me exécution, qu’un bon Prédicateur doit exceller dans le récit d’une
Pièce
de théâtre ; et ainsi du contraire, supposant à l
recevaient des Auteurs qui leur confiaient la représentation de leurs
Pièces
; mais aujourd’hui ces Auteurs seraient très mal
du Jodelet Maître Valet, qu’il ne fut que quinze jours à faire cette
Pièce
. Après cela doit-on s’étonner que l’on puisse fai
ue que d’intéresser les autres, sans se commettre. J’ai dit sur cette
Pièce
ce que l’on devait dire : Et mon Censeur qui étal
ve de la raison que quand il me demande un détail plus étendu sur les
Pièces
de Molière : Je sais que cela aurait fait plaisir
ût, « Cela, dit-il, n’est pas bon dans un Livre ; c’est un morceau de
Pièce
tout fait pour le Théâtre. » Mais il n’a pas rema
la loge de Baron, il paraît qu’il a plus d’attention au succès de sa
Pièce
, qu’à l’état violent où il était : Il refuse en h
vrage, non plus que Boileau. En 1677, il mit Phèdre au théâtre. Cette
pièce
donna lieu à un incident qui servit à cimenter et
er janvier 1677. Deux jours après la première représentation de cette
pièce
, Pradon fit jouer celle qu’il avait composée sur
ulières, personne de beaucoup d’esprit et de talent. Lorsque les deux
pièces
occupaient les amateurs du théâtre, madame Deshou
n’avait pas remarqué que ce qu’elle appelle la folle passion de cette
pièce
lui déplaisait non seulement par sa folie, mais a
r madame de Sévigné, Il n’avait pas lu ce qu’elle dit de Bajazet : La
pièce
m’a paru belle ; Bajazet est beau, mais Racine n’
omaque. Il n’avait pas lu ce qu’elle dit de Mithridate : « C’est une
pièce
charmante, on y est dans une continuelle admirati
sées dans l’histoire sainte, ni le pressentiment qu’elle conçut d’une
pièce
du même genre encore plus parfaite, pressentiment
r les premiers ouvrages de Racine ; Andromaque fut la première de ses
pièces
qu’elle vit avec faveur, tant que son fils fut am
s de Sion (dans les chœurs) sont une convenance qui charme dans cette
pièce
. La Champmeslé y aurait fait mal au cœur. » Si V
re de madame de Sévigné du 9 mars 1672, à sa fille, au sujet de cette
pièce
des Femmes savantes, qu’on nous assure avoir été
l’air de le savoir par cœur, que de l’avoir étudié. Quand on lit ses
pièces
avec réflexion, ce n’est pas de l’auteur qu’on es
Plaute, que tu as tant surpassé? Quel chef-d’œuvre que cette dernière
pièce
! chaque scène est une situation, et l’on a entend
une surprise très-réelle ! Ils avaient pris Vadius pour le sage de la
pièce
. Ces sortes de méprises sont ordinairement des tr
rs au rang des dieux, quand il les avaient égorgés. Il fit trente-une
pièces
de théâtre dans l’espace d’environ vingt ans, et
; je garantis le succès. Il eut des ennemis acharnés. Ils firent des
pièces
contre lui, et il en fit contre eux. Je ne connai
sont intéressants et bien écrits. Tout le monde allait pleurer à ses
pièces
, et tout le monde disait: Pourquoi ne nous fait-i
ine qu’Armande. De plus, Éphyre, comme les deux autres néréides de la
pièce
, ne peut être jouée que par une jeune fille ou un
n’ait rien mis de lui-même et de sa fiancée dans deux des héros de sa
pièce
: cet Ariste qui lui ressemble comme un frère, ce
nature no figure pas au bas de l’acte. A la seule lecture de ces deux
pièces
, contrat et acte de célébration, tombent les dive
oûment pour rire de la comédie, il faisait succéder ce prologue d’une
pièce
vraie, autrement sérieuse, et qui devait tourner
. » La Princesse d’Élide, représentée au mois de mai suivant, est une
pièce
fade et mal venue, retour malheureux vers le genr
promptement revenu, lui aussi, de son orgueilleuse froideur. Toute la
pièce
était conçue pour mettre en relief ses diverses q
e personnage n’ouvre pas la bouche durant la plus grande partie de la
pièce
; il n’y a guère pour elle que des jeux de scène
ne sait même pas si elle joua dans la première et la dernière de ces
pièces
; dans la seconde elle tenait le rôle de Zaïde, p
te, » présent du roi. Pourquoi cette série de méchans lots dans trois
pièces
successives ? Il sera peut-être possible de les e
le tempère par un sourire mouillé de larmes l’exubérante gaieté de la
pièce
et mêle la plainte mélancolique d’une Iphigénie b
aux entreprises des « blondins, » Molière se trouvait, en écrivant sa
pièce
, dans un état d’esprit dont il n’avait peut-être
de Léon ne saurait donner le modèle. Après le naufrage d’une première
pièce
où il avait déjà peint la jalousie, Molière voulu
e Molière : « Si vous voulez savoir pourquoi, presque dans toutes ses
pièces
, il raille tant les c…s et dépeint naturellement
llerie publique ; mais il voudrait faire en sorte par le moyen de ses
pièces
que tous les hommes pussent devenir jaloux et tém
-là ? » Et dans la Fameuse Comédienne les affirmations abondent, avec
pièces
à l’appui, lettres, conversations, etc. Il y a tr
ès les représentations de la Princesse d’Elide, à Chambord ; or cette
pièce
ne fut jouée qu’après le départ de l’abbé, le 8 m
envers sa femme, la séparation peut être rapportée au moment où cette
pièce
fut jouée, c’est-à-dire en juin 1666, ou, au plus
même année, après le Médecin malgré lui. On a vu que, dans les trois
pièces
qui suivent celle-ci : Mélicerte, le Sicilien et
, elle combine certaines parties de son récit comme autant de petites
pièces
. La situation est ici de celles qui inspirent et
dessinait d’une touche si fière. De là Pulchérie, son avant-dernière
pièce
, qui, l’on ne sait trop pourquoi, au lieu d’être
être jouée par la troupe de Molière, parut sur le théâtre du Marais ;
pièce
étrange, languissante et froide dans l’ensemble,
isposition des tentures, l’harmonie des couleurs, la distribution des
pièces
pour la commodité et l’agrément de sa femme. Quel
ma sans balancer Molière. La comédie de l’Étourdi est la première des
pièces
imprimées et connues de Molière ; mais auparavant
ont conservé, et dont Molière a employé quelques traits dans d’autres
pièces
. Le comique de caractère, cette carrière ouverte
z la scène de Métaphraste avec Albert, de celle qui donne le nom à la
pièce
, et qu’égale presque deux scènes pareilles du Dép
anthrope, jusqu’aux Femmes Savantes, jusqu’au Tartuffe, jusqu’à cette
pièce
aprés laquelle il ne faut plus rien nommer et qui
lgré tout, restent en possession du droit exclusif de représenter des
pièces
en public jusqu’en 1629, c’est-à-dire jusqu’à la
aissez-moi, Messieurs, vous énoncer rapidement, siècle par siècle les
pièces
de ce prétendu théâtre antérieur aux confrères. L
probable, à en juger par certaines situations fort risquées (dans la
pièce
d’Abraham par exemple) dont je n’oserais vous rep
de Saint-Martial d’Auvergne, à Limoges, ont fourni à M. Raynouard la
pièce
, devenue célèbre, où l’on voit des vierges sages
ce qui peut rendre une lecture rebutante se trouve rassemblé dans ces
pièces
. »Vous avez là, Messieurs, une définition exacte
définition exacte de notre vieux théâtre et de toutes les soi-disant
pièces
dramatiques qui l’ont précédé. Le grand d’Aussy,
ts, en 1780, un fragment du Jeu de Saint-Nicolas, dénomme aussi cette
pièce
« une production très longue, encore plus ennuyeu
. » Il est vrai qu’ici les actes étaient des journées et qu’une seule
pièce
durait quelquefois huit ou dix jours. Le mystère
t de bizarreries scéniques, elles ne sont guère plus étranges que les
pièces
de Lope de Véga ou même de Shakespeare. Dans Jule
e. Il ne s’agit plus .que d’élever les piliers, et chacun propose les
pièces
qui doivent faire son pilier. Sot dissolu offre h
re contemporaine de Louis XI, pour trouver dans le genre comique, une
pièce
qui mérite, je ne dirai pas d’être comparée, mais
iconque l’a pris. (Scène XII, vers 990-994.) La seconde partie de la
pièce
, le second acte, si l’on veut, nous montre l’avar
paiement que le bê qu’il lui a si bien appris. C’est la morale de la
pièce
, et c’est encore un trait de mœurs à relever dans
ou successeurs crurent imiter Plaute et Térence en remplissant leurs
pièces
de filles enlevées en bas âge et reconnues ensuit
la monotonie de ses conceptions, le retour continuel dans toutes ses
pièces
des mêmes personnages et l’emploi des mêmes resso
nt même, il jette du ridicule sur les personnages raisonnables de ses
pièces
qui devaient au moins, par leurs réflexions, flét
as, dit le satirique, il n’est pas médiocrement gai. »Mais il est une
pièce
de Regnard, Le Joueur, qui sort tout à fait du ge
et les éminentes beautés que renferme Le Joueur et qui rendent cette
pièce
la plus digne d’être placée après celles de Moliè
sorte son caractère par la noble conduite qu’il tient à la fin de la
pièce
, il eût fallu qu’il ne cessât pas d’être ridicule
son plein gré qu’il lui fait recouvrer tous ses biens à la fin de la
pièce
, et que de plus il l’unit à celle qu’il aine. Des
va commencer. » On a reproché à l’auteur de n’avoir présenté dans sa
pièce
qu’une réunion de débauchés et de fripons, et le
es actions comme dans ses paroles, et particulièrement à la fin de la
pièce
, lorsque, dupe du stratagème employé pour dessill
r les excuser ou s’en divertir. Gresset le comprit, et le héros de sa
pièce
s’acquitte on ne peut mieux de ce soin. Tous les
ue, s’étant essayé lui-même dans la comédie, il n’y réussit point. Sa
pièce
de Nanine, qui seule est restée au théâtre et qui
tendaient plutôt à le corrompre. C’est ainsi que, dans une abominable
pièce
, la modération était tournée en ridicule, vilipen
êmes sentiments, s’y montrent sans cesse. Les principaux rôles de ses
pièces
sont presque toujours des tatillons à la parole d
ons que la postérité n’infirmera pas leur jugement. Le sujet de cette
pièce
présentait de graves difficultés. Pour rendre com
e ont exercée sur leurs productions. Si nous en exceptons sept à huit
pièces
estimables telles que La Famille Glinet, de Mervi
eur libre essor et qu’elles ne sont plus retenues par aucun frein. Sa
pièce
peint avec vérité, mais non pas sans quelque exag
pour y justifier sa présence, lui persuade qu’elle est l’auteur de la
pièce
nouvelle qu’on répète en ce moment. Le style, qui
parmi beaucoup d’exemples que nous pourrions citer, un passage de la
pièce
des Comédiens ; c’est la relation d’un voyage à B
airs évaporés et leur ton suffisant ils jettent de la gaieté dans la
pièce
, Molière trouvait un autre avantage à les y intro
n faisant connaître les travers du temps, eussent pu répandre dans la
pièce
la gaieté que trop souvent on y cherche en vain.
pour des militaires licenciés ? De l’armée impériale. Dans une petite
pièce
intitulée Le Combat des Montagnes, il introduit u
nçaise depuis 1830. Nous dirons seulement que dans toutes ces petites
pièces
il n’en est aucune, quand même elles ne reproduis
ur toutes les trompettes de la presse, et qu’un des personnages de la
pièce
appelle plaisamment « une société par admiration
ule d’un sentiment honorable poussé jusqu’à l’exagération. Dans cette
pièce
, intitulée Les Indépendants, il met en scène un d
alent et la manière de M. Scribe. À ce sujet, nous reviendrons sur la
pièce
de Bertrand et Raton, le chef-d’œuvre de l’auteur
r la scène française. M. Scribe ne manqua pas de l’introduire dans sa
pièce
nouvelle, dont le sujet cependant semblait être t
emière représentation de Bertrand et Raton, ce qui fait le nœud de la
pièce
, l’emprisonnement de Raton dans la cave, excita d
e; mais comme, d’après le plan de M. Scribe, il n’y aurait plus eu de
pièce
sans la séquestration de Raton, il fallait bien q
ce rapport nous sommes en véritable progrès, et qu’il n’est guère de
pièce
moderne où l’on ne trouve une trame mieux ourdie
et s’échappe de ses mains. Dans Tartuffe, le principal ressort de la
pièce
est encore la passion amoureuse de ce misérable m
mains d’un Molière eût été, nous le croyons, le principal rôle de la
pièce
, laisse beaucoup à désirer sous le rapport du dév
de son temps pour le bel esprit, il n’eût pas manqué de composer des
pièces
dans le goût du sonnet du Misanthrope, dont la le
a grande règle de toutes les règles, selon lui, est de plaire, et une
pièce
de théâtre qui a attrapé ce but a sans doute suiv
la fable et le plan, dont quelque auteur aurait dessein de faire des
pièces
de théâtre, nous n’y verrions que la matière de d
exception d’Éliante et de Philinte, tous les autres personnages de la
pièce
sont plus ou moins vicieux ou ridicules, depuis C
lacé qu’au second plan, n’en a pas moins fait le véritable sage de la
pièce
. Dans ses discours comme dans ses actions, sa sup
autant de la conduite d’Alceste ? Quel acte de vertu fait-il dans la
pièce
? Aucun. Mais, dira-t-on, au dénouement, lorsque
nthrope a pu inspirer une amitié sincère à l’homme le plus sage de la
pièce
, il pouvait aussi, en raison de ses précieuses qu
comment ferait l’auteur pour infliger à ce misérable, à la fin de la
pièce
, le châtiment qu’il mérite et que la morale exige
ffe, qui est un ressort si puissant, qui jette tant d’intérêt dans la
pièce
, qui fournit à l’auteur le seul moyen peut-être d
nêtes scrupules. Donc, Tartuffe dans cette scène, comme dans toute la
pièce
, est resté fidèle à son caractère. Que si l’on ob
n ne nous semble pas juste. Les hommes en général sont-ils tout d’une
pièce
? N’est-ce pas, au contraire, une vérité reconnue
s comprendront parfaitement que cette figure sinistre qui traverse la
pièce
est mue par deux grandes passions, la concupiscen
e fois d’un singulier procédé. Un quidam, qui avait vu représenter la
pièce
à Paris, osa se charger de refaire de mémoire l’œ
uve éclatante de ce que vaut le style, même au théâtre. Dans les deux
pièces
en effet, le plan, l’intrigue, les caractères, so
us ses yeux. En effet, si, par les motifs que nous avons indiqués, la
pièce
ne fut livrée que plus tard à l’impression, il n’
cérémonie n’est ni jointe aux autres intermèdes ni accompagnée de la
pièce
. C’est comme une petite comédie à part. Le titre
celui qui fut arrêté par Molière. Nous croirons simplement que cette
pièce
doit entrer comme annexe dans toutes les éditions
titre et une pagination distincts les intermèdes de Molière d’avec la
pièce
supposée. 4. Par exemple, dans le programme de 1
son diocèse, à la condition de déposer entre ses mains le canevas des
pièces
qu’ils voudraient représenter. Il chargea de l’ex
te. Chacun reste fidèle à son rôle. La comédie se joue comme avec les
pièces
connues d’un échiquier. Ce n’est pas, bien entend
s d’avance. L’usage s’établit donc d’écrire le sujet et le plan de la
pièce
. Ces canevas furent plus ou moins développés : il
uvaient consulter avant d’entrer en scène. Parfois aussi, lorsque les
pièces
devinrent très compliquées, très chargées de pers
, parole toscane), Riccoboni se sert de l’exemple suivant : « Dans la
pièce
d’Arlequin dévaliseur de maisons, Arlequin et Sca
ce pourpoint ainsi que pour la robe. La culotte et les bas sont d’une
pièce
. (De là, par parenthèse, est venu le nom donné au
589 ; parce que la conduite, la langue même et la versification de la
pièce
sont des modèles inimitables ; parce que rien enf
à l’autre le rire et les applaudissements, c’est pour cela que cette
pièce
est très-immorale590. Si pur que soit l’amour d’A
Amphitryon Est auprès de la belle Alcmène 594 ? En un mot, cette
pièce
est d’un bout à l’autre un effort du plus grand g
s’aiment bien, Tout le reste n’est rien637. À la fin de la
pièce
, une foule de masques viennent se joindre aux mus
st de savoir jouir de ses appas648 ; et tous les intermèdes de cette
pièce
païenne, les soins de Zéphyre, les conseils de l’
II, VII. 590. Voir la même cause d’immoralité indiquée pour d’autres
pièces
, plus haut, chap. IV, p. 70. 591. Amphitryon, a
ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une
pièce
où le parterre applaudit au mensonge, à l’infidél
emplies même de nos jours, et qu’on voit encore toutes crues dans les
pièces
de Molière. On réprouvera les discours où ce rigo
om d’amis. 637. M. de Pourceaugnac, act. I, sc. II. 638. La
pièce
fut donnée en 1669, dans une fête de la cour à Ch
I, sc. X. 640. Les Amants magnifiques, troisième intermède, sc. II.
Pièce
dont le sujet et la conduite sont indiqués par Lo
, et que je ferais voir aisément que peut-être n’avions-nous point de
pièce
au théâtre plus régulière que celle-là278. Au fon
ive à ceci : la grande règle de toutes les règles est de plaire ; une
pièce
de théâtre qui plaît, doit être selon les règles
illusion. Prenons le Tartuffe. Au spectacle comme à la lecture, cette
pièce
, il faut le reconnaître, nous paraît imparfaite.
que l’ombre de Molière ne vienne aussi troubler leur conscience. Les
pièces
de Molière nous font penser à celles d’Aristophan
nous font penser à celles d’Aristophane, qui sont différentes, et les
pièces
de Destouches, de Brueys, de d’Allainval, de Danc
ne saurions nous empêcher d’aimer davantage, d’admirer davantage une
pièce
moins comique, moins folle et moins bête, mais pl
à ceux de toutes les mers intérieures, une comédie a été et sera une
pièce
dramatique, représentant des actions ridicules, d
use parée de toutes les splendeurs de la poésie, et le comique de ces
pièces
froides et brillantes un ingénieux imbroglio. Ce
Pourquoi ne m’aimer pas, madame l’impudente ? Du reste, il trouve la
pièce
aussi fade qu’une tarie à la crème, et le voilà q
ous donc ? N’allez pas lui demander à brûle-pourpoint son avis sur la
pièce
. Il vous répondrait qu’il faut lui laisser le tem
confirmé dans son mépris pour Molière : il n’ira plus voir jouer ses
pièces
, et continuera son grand ouvrage sur l’Esthétique
tion, bien que tout semble être en récit307. Quelqu’un relève dans la
pièce
plusieurs mots où toute la salle a ri, quoiqu’il
crifié les caractères au jeu divertissant de l’intrigue. Et pour deux
pièces
, Le Misanthrope et Les Plaideurs, son admiration
t-il plusieurs manières différentes, opposées, d’être comique, et une
pièce
de théâtre est-elle une comédie avant d’avoir reç
e n’est plus un goût naturel, et si l’on représentait aujourd’hui ses
pièces
à Londres, à Paris ou même à Berlin, j’imagine qu
ues d’avoir assez bonne opinion d’eux-mêmes pour ne pas croire qu’une
pièce
qui les touche, et qui leur donne du plaisir, pui
soumis en leur désobéissant ; voici comment il justifie l’une de ses
pièces
d’être sans modèle dans l’antiquité : « L’amour
ouhaiter quelquefois, écrit madame de Staël, même dans les meilleures
pièces
de Molière, que la satire raisonnée tînt moins de
oitié chantantes ; elles mêlaient les jeux de la comédie de l’art aux
pièces
lyriques, aux opéras dont la mode prévalait en It
amants valant bien trois cents pistoles, si nous en croyons Loret. La
pièce
la plus remarquable que représenta la troupe de G
critique, Les Folles supposées ne laissèrent pas de se multiplier. La
pièce
qui fut représentée au Petit-Bourbon était due au
es et les laissent désespérés de cette perte ; après quoi s’achève la
pièce
, et s’en vont tous s’embarquer pour la guerre de
re la mise en scène splendide du Petit-Bourbon, et contre les grandes
pièces
de l’hôtel de Bourgogne, Rodogune de Pierre Corne
, de la manière dont il parlait, qu’il était à cheval, armé de toutes
pièces
, et prêt à couvrir de sang et de carnage les camp
nnaître sa colère et son amour. » Même page : « Le prologue de cette
pièce
sera exécuté par la très excellente Marguerite Be
e voit à la scène vii du Ier acte de Colombine avocat pour et contre,
pièce
représentée en 1685 ; la plupart de ces noms appa
histoire de ce pauvre à qui il avait jeté un louis d’or au lieu d’une
pièce
de monnaie. Le pauvre courut après sa voiture : «
cellentes pour l’époque, mais plus faibles pour Molière. Ces diverses
pièces
furent d’abord jouées en province, où les trouble
ne grave erreur de penser qu’il ne faut chercher Molière que dans ses
pièces
les plus réfléchies. Sans doute Le Misanthrope et
faire Pourceaugnac que Le Misanthrope, on se trompe. » Parcourez les
pièces
de Molière : partout vous trouverez, comme le fai
son sens profond. Ce sera, dans Le Mariage forcé (je ne sors pas des
pièces
que l’on place en seconde ou troisième ligne), le
ien plus à l’aise et bien plus riche dans quelques-unes des dernières
pièces
de Molière, Le Bourgeois gentilhomme, par exemple
les tristes labeurs de la guerre et les joies de la paix est toute la
pièce
: Aristophane le pousse aussi loin qu’il est poss
près. Dans nos séances prochaines, nous examinerons quelques-unes des
pièces
de Molière. Aujourd’hui nous voulons essayer de n
e leur secret. Molière nous a facilité la tâche. Quelques-unes de ses
pièces
, Les Précieuses ridicules et Les Femmes savantes,
e de Grignan, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La
pièce
fut jouée avec un applaudissement général; et j’e
cette déclaration d’amour, et telle autre que nous trouvons dans les
pièces
de Racine, écrites après l’épuration de son talen
tion remarquable. Voici comment il fait parler l’héroïne, qui dans sa
pièce
s’appelle Delmire. DELMIRE. Si vous voulez vous
eurs. Voici maintenant cet énergique discours rendu en vers dans la
pièce
de Molière : Il faut que de nous deux le destin
e polémique qui obligea Molière à se défendre et qui nous a valu deux
pièces
d’un genre tout particulier, La Critique de l’Éco
rs la nature. La première, la Critique de l’École des femmes, est une
pièce
charmante, pleine de saillies et d’esprit, dont l
i la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une
pièce
de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un
n doit s’arrêter peu à leurs disputes embarrassées. Car enfin, si les
pièces
qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que
aborder les questions générales, nous étudierons quelques-unes de ses
pièces
, le Tartuffe, Le Misanthrope, Les Femmes savantes
e oublié le faux dévot. Il existe, pour n’en citer qu’un exemple, une
pièce
intitulée, La Farce des brus, dans laquelle deux
frappé juste. Ces circonstances expliquent seules le dénouement de la
pièce
, amené par l’intervention très invraisemblable du
ste dans la donnée essentielle, dans la création qui fait centre. Une
pièce
où il n’y aurait de comique que les accessoires n
dant de même avec Le Misanthrope, nous manquerions le caractère de la
pièce
. Tartuffe n’a qu’à paraître pour que tous les aut
e et Philinte ; aussi leurs fiançailles, par lesquelles se termine la
pièce
, n’ont-elles rien que de fort naturel, et leurs r
invite à la rêverie, et ouvre un monde à la pensée. À l’ordinaire une
pièce
de théâtre se termine par une conclusion positive
démêlement de l’intrigue, et de ne reconnaître le drame que dans les
pièces
où se complique l’imbroglio des faits. Mais les G
scussions philosophiques. « On trouve souvent, dit Schlegel, dans les
pièces
les plus vantées de Molière, mais surtout dans Le
are bonheur il a résolu ce problème, de jeter les yeux sur une petite
pièce
dont nous avons déjà parlé, et sur laquelle nous
esquisser les traits de quelques figures vivantes. Il y a dans cette
pièce
une femme nommée Climène, dont la pudeur est prom
t un horizon sans bornes. Le Misanthrope en est une. Nulle, parmi les
pièces
de Molière, ne donne plus à penser. Jamais il n’a
avait petit à petit habitué son public à cette nouveauté : plusieurs
pièces
lui avaient déjà frayé la voie; plusieurs succès
s précieuses, où ils lisaient leurs petits vers, ils parurent dans la
pièce
de Molière, Ménage, sous le nom de Vadius, Cotin,
un rôle assez semblable, quoique moins tragique, à celui que dans une
pièce
de Hardy joue une malheureuse Hélène, Aristoclée,
ce à sentir tout le prix de ces libres allégories; dans ses dernières
pièces
il en essaya quelques-unes. Les cérémonies plaisa
ensée. Martine ne parle pas correctement ; mais, quoiqu’elle mette en
pièces
Vaugelas, elle parle avec justesse. Molière a mêm
plus gai et le plus mordant des poètes comiques. Dans chacune de ses
pièces
, le jeu, un jeu d’enfant inépuisable de verve et
édie française, il néglige ce qu’il y a de hautement sérieux dans les
pièces
d’Aristophane; il a tort surtout lorsqu’il s’appu
ipliées contre l’hypocrisie ou contre la pédanterie. Il a écrit telle
pièce
qui est une exécution dans les formes, Les Précie
entier. Alors il envisage l’univers comme une vaste machine dont les
pièces
sont mal assorties, une machine qui crie et qui f
t morale joue un rôle important, qui nous frappe dans les principales
pièces
de Molière, le grand contemplateur. Toutefois, et
phytrion, Le Festin de Pierre, Le Malade imaginaire, et bien d’autres
pièces
, si l’on veut jouir de perspectives aussi vastes.
oète tel que Molière. L’Avare, L’École des femmes et plusieurs autres
pièces
, sont travaillées dans le même style. Le Tartuffe
hasard la sert assez bien. Les questions qui se posent dans ces deux
pièces
ne manquent assurément pas d’intérêt, surtout si
qui concernent l’éducation de la femme. On pourrait faire dans cette
pièce
une ample moisson de mots heureux et décisifs, de
y mettre ses rabats, n’est certainement pas celui des héros de cette
pièce
dont les idées représentent le mieux celles de l’
le sentiment juste, quoique confus, d’une lacune regrettable dans les
pièces
de Molière, dont nous nous occupons maintenant. L
en seconde ligne le soin de sa réputation. La conclusion de ces deux
pièces
n’est pas qu’il faut instruire la femme pour son
ec une rare insolence, et se rendent mutuellement la monnaie de leurs
pièces
. De là les scènes les plus vives, les rencontres
la liberté des propos, n’est-elle dépourvue d’idéal. Il est quelques
pièces
de Molière où l’on cherche en vain des traces d’u
ussi le cas de Georges Dandin et de L’Avare. Par ce côté-là, ces deux
pièces
, que nous défendions il y a un instant contre d’a
e faut pas s’étonner de cette infériorité morale de quelques-unes des
pièces
de Molière. Acteur, chef de troupe et poète, il a
sse: amusez-nous. Ne lui faisons pas un grand crime d’avoir, dans ces
pièces
-là, trop exactement suivi les traditions antérieu
servir le public promptement et selon ses goûts. Mais, à côté de ces
pièces
, il en est d’autres qu’il a pu travailler avec pl
instant pour les considérer de plus près. Le premier est Tartuffe. La
pièce
à laquelle il a donné son nom a soulevé des récri
uelques scènes trop libres, avait déjà fait grand tapage, et d’autres
pièces
, qui n’étaient pas de nature à lui assurer une ha
agogue chargé de diriger le parterre, et de l’empêcher de tirer de la
pièce
une leçon contraire aux intentions de l’auteur; m
rêvait, il s’en prend tout à coup à cet idéal lui-même, et le met en
pièces
dans une œuvre d’inspiration, qui est devenue son
l’aumône obligea, et où une bonne somme d’argent servit mille fois de
pièce
de conviction à des huguenots pauvres ou faibles,
es comédies en courant la province. Le registre de La Grange cite une
pièce
qu’elle avait « raccommodée ». Dès 1636, avant sa
e, comme la découverte de l’Amérique. Le testament étant toujours une
pièce
capitale dans l’histoire d’un homme ou d’une femm
huit cent neuf livres un sou, « en espèces de louis d’or, pistoles et
pièces
de quatre pistoles d’Espagne, et louis blancs de
xvs. Item. Une tenture de tapisserie de Flandres, à verdure, en six
pièces
, faisant de tour dix-huit à dix-neuf aunes sur de
ci… lxlt. Item. Un tour de lit de serge de Mouy jaune, contenant six
pièces
, tel quel, prisé cent sols, ci… lxlt. Item. Une
e huit cent neuf livres un sol, en espèces de louis d’or, pistoles et
pièces
de quatre pistoles d’Espagne, louis blancs de tre
bien pu çà et là dire à La Forest de rester céans quand il lisait une
pièce
à la Béjart, à la de Brie et à la Molière, ou bie
à Chapelle, à Mignard ou à Boileau, mais Molière, tout en faisant ses
pièces
pour tout le monde, ne pouvait pas se contenter d
ue Molière essayait toutes ses scènes au théâtre avant de terminer sa
pièce
. Qui donc a dit : contre la force il n’y a pas de
achement railleur et l’indifférence jouée veulent avoir leur part. La
pièce
se termine par cette conclusion inattendue : Ain
compagna jusqu’aux Carmes celle qui avait créé tant de rôles dans ses
pièces
, Dorimène, Aglante, Arsinoé, où elle enlevait tou
aussi qui créa le rôle de Tartuffe, mais il ne le créa pas tout d’une
pièce
. C’est que ce rôle est un masque ; c’est que le c
la troupe comme acteurs nouveaux. Il a créé vingt-deux rôles dans les
pièces
de Molière, car il était là au Dépit amoureux ; i
Et puisque nous sommes aux Archives nationales, donnons encore cette
pièce
, presque aussi curieuse, qui peint bien les mœurs
mportements du personnage représenté dans les derniers actes de cette
pièce
, et l’autre plus de délicatesse et de finesse. «
si bien fait, qui déclame si bien, Qu’on aime tant, et qui, quand la
pièce
est finie, Vient toujours saluer toute la compagn
tumulte silencieux qui menace à tout instant d’éclater bruyamment. La
pièce
va commencer, les moucheurs de chandelles ont déj
son grand fracas surprenant rassemblée, Dans le plus bel endroit a la
pièce
troublée. Hé ! mon Dieu ! nos Français, si souven
Desbrosses vient annoncer que l’auteur ne veut point laisser jouer sa
pièce
. Alors l’esprit de contradiction fait son effet.
e des individus qui avaient coupé du seigle leur appartenant dans une
pièce
de terre attenant à leur maison de campagne de Mo
plusieurs particuliers à lui inconnus étaient venus couper une petite
pièce
de terre ensemencée de seigle, attenant à son jar
nait et notamment le jour d’hier ayant mis dans sa poche huit petites
pièces
de quatre sols, une pièce de six sols de reste de
’hier ayant mis dans sa poche huit petites pièces de quatre sols, une
pièce
de six sols de reste de monnaie que son chandelie
adite Catherine lui serait venue dire qu’il n’y avait plus que quatre
pièces
de 4 sols et une de 6 sols, ce qui aurait lait qu
se aurait dit que sûrement elle était volée et qu’elle avait lesdites
pièces
de 4 sols et liards en icelle. » Que penseraient
e penseraient aujourd’hui Sarah Bernhardt, Croizette ou Brohan de ces
pièces
de quatre sols et liards en icelle qui jouent un
qui marquaient au vif leur physionomie, qui traversaient hardiment la
pièce
, tête haute, allures décidées, fortes en gueule,
nd homme était surtout mécontent de lui ; c’est qu’il y avait dans sa
pièce
une comédienne occulte qui devait être du dénouem
t ou deux là-dessous. Elles mirent l’épée à la main « après la petite
pièce
». Sauvai, lui-même, assista à cette prise d’arme
s : « M. Corneille nous fait un grand tort. Nous avions ci-devant des
pièces
de théâtre pour trois écus que l’on nous faisait
on y était accoutumé, et nous y gagnions beaucoup ; présentement les
pièces
de Corneille nous coûtent bien de l’argent et nou
, pour éprouver le goût de sa servante, lui lut quelques scènes d’une
pièce
de Brécourt. Laforest ne prit point le change, et
atée de 1664 : « Quelque temps après le retour de Baron, on joua une
pièce
intitulée Don Quixote. « On avait pris ce sujet d
ua une pièce intitulée Don Quixote. « On avait pris ce sujet de cette
pièce
au temps que don Quixote installe Sancho Panza da
commencé seulement à Pâques de l’année 1659, dit que « Sancho Panse,
pièce
raccommodée par Mlle Béjart », fut joué pour la p
dans quelles circonstances les Italiens réussirent à représenter des
pièces
dont le dialogue était abandonné à l’inspiration
voyant plusieurs fois le même canevas, on peut revoir chaque fois une
pièce
différente. L’acteur qui joue à l’impromptu, joue
les rapprochements que nous aurons à faire, c’est que, dans de telles
pièces
, l’action est presque tout ; on compte peu sur le
machines, la musique employée dans les intermèdes et parfois dans les
pièces
, tout cela faisait connaître à la France un art s
i confidenti, qui représentèrent notamment chez le duc de Joyeuse une
pièce
intitulée Angelica, œuvre d’un de leurs acteurs,
me zanni, et d’autres encore, pour que la liste fût complète, car les
pièces
que jouaient les Gelosi exigeaient un nombreux pe
te de diverses couleurs. La jaquette est également couverte de larges
pièces
. Mais ces bigarrures n’ont alors rien de symétriq
itato di pietra (le Convié de pierre), qu’elle représenta en 1657. La
pièce
italienne avait été traduite ou plutôt imitée du
ofrio Giliberti de Solofra. Il n’est pas probable toutefois que cette
pièce
fut récitée au Petit-Bourbon ; elle dut servir si
ces conclusions seraient contestables. Mais, quant à l’ensemble de la
pièce
, nous croyons que le scénario, tracé par Gueulett
atière de Sganarelle, comme l’éloge du tabac, figurant au début de la
pièce
de Molière, arrive Don Juan. Arlequin, tremblant
ses tourments et son repentir. N’oubliez pas que tout le reste de la
pièce
était en prose improvisée. Don Juan tâchait d’api
etit-Bourbon. Ce succès fut, du reste, égalé, sinon surpassé, par une
pièce
à grand spectacle, une prodigieuse féerie intitul
d’auteur qu’on doit admirer, et qui ajoute grandement au mérite d’une
pièce
si difficile à rendre attrayante sans rendre le v
édie77. Ce n’est pas le lieu non plus de raconter l’histoire de cette
pièce
, dont la représentation fut une affaire d’Etat, n
n à l’insulter101 et à le voler102. Là aussi est la supériorité de la
pièce
de Molière sur celle de Plaute. Euclion, avec sa
de l’avarice, non pas chez le pauvre qui enfouit furtivement quelques
pièces
d’or sous son foyer sans feu107, mais chez le ric
ez patient, et je ne l’ai jamais vu sans souhaiter que l’auteur de la
pièce
fût foudroyé avec son athée. » (Sur les tragédies
chap. VI, sect. 5 ; Napoléon, Mémorial de Sainte-Hélène : « Cette
pièce
présente, à mon avis, la dévotion sous des couleu
décente que, pour mon propre compte, je n’hésite pas à dire que si la
pièce
eût été faite de mon temps, je n’en aurais pas pe
rs de Littérature dramatique, tome I, v, VI, VII. 113. 1653. — Celte
pièce
, relativement saine au point de vue du bon sens,
ète, tout à fait complète de ses œuvres, et qui contienne sa première
pièce
informe : La Jalousie du Barbouillé. Voici les p
x dernières lignes que Molière, à la veille de mourir en jouant cette
pièce
, a tracées de sa main défaillante. Il s’agit du M
ois en une heure. C’est pour les Lyonnais qu’il a composé sa première
pièce
de quelque mérite, L’Étourdi ; on était en 1657.
e du Barbouillé, et George Dandin, c’est le même sujet, c’est la même
pièce
; d’un côté, seulement, vous avez un canevas sans
s patient que Molière ! Prenez la préface des Précieuses, sa première
pièce
faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la joie
e préface : « Si l’on m’avait donné du temps (pour l’impression de ma
pièce
), j’aurais pu mieux songer à moi, et j’aurais pri
as le souci. Que lui importe en effet, puisqu’il a l’art de faire une
pièce
avec un seul caractère qu’il suit jusqu’où la log
posé régulièrement ce qu’on appelle une action. Prenez par exemple la
pièce
de Sganarelle ; rien de plus simple : une jeune f
fille laisse tomber un portrait, un mari jaloux le ramasse, toute la
pièce
tourne là-dessus, la voilà tout entière. Prenez L
e l’éloquence, toute la philosophie que Molière a dépensés dans cette
pièce
, à nous peindre cette lutte si singulière et si v
r un dénouement à Alger, et maint autre exemple. Quand on a suivi ses
pièces
, où l’on est tout le temps dans Paris, on se trou
ns les contrées les plus lointaines. Molière ne termine aucune de ses
pièces
; à vrai dire, il ne fait de dénouement à aucune
y a quelque chose de semblable dans la manière dont Molière finit ses
pièces
; quand le caractère est bien développé, qu’on l’
toutes les perspectives de la passion, il tire une barre, termine la
pièce
, en y adaptant un dénouement de pacotille. Ce dén
le qui vient d’être citée se trouve dans L’Etourdi, une des premières
pièces
de Molière, il est vrai. Dans Le Dépit amoureux,
uand il s’agit d’exposer tous les événements autour desquels roule la
pièce
, le nœud de la pièce, c’est-à-dire ce qu’il y a d
ser tous les événements autour desquels roule la pièce, le nœud de la
pièce
, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus important, de
quarante ans on n’est pas absolument sexagénaire ; c’est dit dans la
pièce
. C’est un homme d’esprit, un homme intelligent, i
ment, constamment bestiale. Il s’exprime, pendant tout le temps de la
pièce
, de la façon la plus bestiale : Ce mot et ce reg
. Armande possédait tellement Molière qu’il en a tracé dans plusieurs
pièces
des portraits si ressemblants que tous les contem
olière, par son prodigieux succès, des conséquences imprévues ; cette
pièce
a eu un très heureux effet pour sa réputation mor
sot et un fou ; Molière n’a jamais bâti de ces personnages tout d’une
pièce
qui ne sont qu’une passion et qu’une machine. Arg
’une passion et qu’une machine. Argan est un homme qui paraît dans la
pièce
comme un homme de beaucoup d’esprit et de bon sen
n comprendre toute la force de cette conception, au lieu d’appeler la
pièce
Le Malade imaginaire, appelez-la simplement Le Ma
vais dire pourquoi. Son procédé n’est pas de bâtir des caractères de
pièces
et de morceaux. Quand son imagination a été une f
il était, ne l’empêcherait pas d’agir. Il fit donc, il conçut donc sa
pièce
primitivement contre les jansénistes ; car, dans
vres littéraires pour vous bien faire sentir toute la portée de cette
pièce
de Tartuffe, conçue d’abord à la suite d’une colè
s actes. Je tiens encore à vous dire dans quelles circonstances cette
pièce
fut produite, pour arriver enfin au sens intime e
ui plairait d’être reçu ; Tartuffe reste ; c’est là que s’arrêtait la
pièce
; et cela arrive souvent ainsi dans la vie ; elle
uvent ainsi dans la vie ; elle pouvait s’arrêter là, c’était donc une
pièce
complète. Tartuffe fut joué le 12 mars 1664 ; il
e ; il y eut trois journées de réjouissances, de feux d’artifices, de
pièces
mythologiques, de ballets où tout ce qu’il y avai
ale des dévots ; aussi celle-ci ne tarda-t-elle pas à faire mettre la
pièce
à l’index. Dom Juan n’eut, du vivant de Molière,
; il n’eut pas alors, à vrai dire, un bien grand succès. C’était une
pièce
assez mal faite. Elle n’est ni bien composée ni b
ans ce Dom Juan ? Ce qui frappe d’abord, c’est qu’en un endroit de la
pièce
il attaque encore la cabale dévote ; tout ce que
er pour l’un d’entre eux. Qu’est-ce donc que Dom Juan ? En quoi cette
pièce
était-elle de la même portée et du même caractère
om Juan. Le génie du poète a mis une particulière empreinte sur cette
pièce
, conçue en quelques jours, écrite d’un jet puissa
e à la fois. Molière ici se trouve, comme dans quelques autres de ses
pièces
, le seul auteur français à qui l’on puisse appliq
et du Malade imaginaire ; mais je dis seulement que toutes les autres
pièces
de Molière sont autant de coins du monde profondé
le Candide de Voltaire ou comme le Faust de Goethe. Ce n’est pas une
pièce
de théâtre, pas plus que le Faust. C’est une épop
t la simplicité de la touche homérique. En un mot, si ce n’est pas la
pièce
la plus parfaite, c’est du moins la plus grandios
de toutes ses abominations et de tous ses crimes. Cette morale de la
pièce
, grande et élevée, je la trouve exprimée à plus d
us les jours, dans le drame ou le roman de tous les jours. Toutes les
pièces
de Scribe, pour ne parler que de lui, en sont rem
de l’esprit processif comme Dufresny a essayé de le peindre dans une
pièce
d’ailleurs assez froide, La Réconciliation norman
s le droit d’aînesse a tué entre eux l’amitié fraternelle. Prenez les
pièces
de Regnard et celles de Molière, — on ne lit pas
m Juan. Sa sœur est très malheureuse, son désespoir s’exprime dans la
pièce
de la façon la plus touchante et la plus noble ;
t-elle tout à fait changée : vous en avez un document précis dans une
pièce
qui nous présente un frère en même situation que
n frère en même situation que Dom Carlos. C’est le Clavijo de Goethe,
pièce
qui a fait époque dans l’histoire des mœurs, et q
que dans l’histoire des mœurs, et que je pourrais presque appeler une
pièce
française, car elle a été découpée dans les Mémoi
it aujourd’hui refaire, en les modernisant un peu, presque toutes ses
pièces
, en refaire encore l’application ; oui, aujourd’h
et fille. Je ne conseille, à vrai dire, à personne de les écrire, ces
pièces
, mais à tout le monde d’en profiter, et de se les
ctère de la Nation. Le titre de plusieurs Ouvrages annonçait même des
Pièces
de caractère. Mais ce titre donnait de fausses es
marie lui-même, le jour qu’il donne à dîner. Enfin on verrait chaque
Pièce
présenter des résultats intéressants sur ce grand
se prévalut de quelques détails nécessaires à la constitution de ses
Pièces
, pour l’accuser d’avoir négligé les mœurs : comme
ale, pouvait devenir la base du Théâtre. Eh ! que résulte-t-il de ses
Pièces
les plus libres, de L’École des maris et de L’Éco
vicieuses, c’est qu’elles existent ; et quand l’esprit général de sa
Pièce
emporte leur condamnation, il a rempli sa tâche,
résultats qui constituent la bonté des mœurs théâtrales ; et la même
Pièce
pourrait présenter des mœurs odieuses, et être d’
llé tout vivant par ses collatéraux et ses valets. Il eût intitulé sa
pièce
Le Célibataire, et enrichi notre Théâtre d’un ouv
é le rôle du frère. C’est le personnage honnête de presque toutes ses
Pièces
, et la réunion de ses rôles de frère formerait pe
nt, toujours comique par son style, souvent par la situation dans ses
Pièces
privées de moralité ; ni Dancourt, soutenant par
çaise s’en montra plus d’une fois jalouse : les Italiens jouaient des
pièces
françaises ; les comédiens français prétendirent
t depuis, les comédiens italiens jouè- rent presque exclusivement des
pièces
françaises. La comédie des Chinois, de Dufresny e
tait devenu à peu près le même. Regnard, qui n’avait pas encore eu de
pièce
représentée aux Français, ne ménageait pas la mod
tée et restreinte à des scènes qui sont le plus souvent inutiles à la
pièce
et s’y intercalent comme des intermèdes. La natur
ienne. Prenez le recueil d’Évariste Gherardi, qui nous a conservé les
pièces
jouées par les Italiens à l’Hôtel de Bourgogne :
tout particulier pour la peinture des coutumes locales : il donne des
pièces
sur les Promenades de Paris58, sur les Bains de l
’où venait cette soudaine et brutale mesure ? On prétend que dans une
pièce
intitulée : La Fausse Prude, Mezzetin (Angelo Cos
unesse, il écrivit Andromaque et Les Plaideurs, c’est-à-dire les deux
pièces
où son génie se déploya avec le plus d’abandon et
. Là tout est de verve et de libre essor. Mais déjà dans Britannicus,
pièce
grave et réfléchie, on vit apparaître la pensée q
e retrouvent dans Athalie et Mathan. « Nous n’aurions que cette seule
pièce
, dit notre auteur, nous devinerions tout Racine.
le sentiment juste, quoique confus, d’une lacune regrettable dans les
pièces
de Molière. Les reproches que le poète a réelleme
en seconde ligne le soin de sa réputation. La conclusion de ces deux
pièces
n’est pas qu’il faut instruire la femme pour son
c’est une belle irritée. Ce côté faible de Molière se montre dans les
pièces
qu’il a travaillées avec le plus de soin. Quel es
s pièces qu’il a travaillées avec le plus de soin. Quel est, dans ces
pièces
, l’idéal qui se révèle ? « C’est, répond M. Ram
lques scènes trop libres, avaient déjà fait grand tapage, et d’autres
pièces
qui n’étaient pas de nature à lui assurer une hau
dagogue chargé de diriger le parterre et de l’empêcher de tirer de la
pièce
une leçon contraire aux intentions de l’auteur; m
e rêvait, il s’en prend tout à coup à cet idéal lui-même et le met en
pièces
dans une œuvre d’inspiration qui est devenue son
ude qui sont pour la plupart très rares ou fort coûteux, et en former
pièce
à pièce de véritables Archives Moliéresques : tel
sont pour la plupart très rares ou fort coûteux, et en former pièce à
pièce
de véritables Archives Moliéresques : tel est not
voyez la rime) avec son valet Bidache, son élève Godenèche, et treize
pièces
de théâtre en manuscrit, destinées aux Comédiens
tion, rien de plus. Sans donner la citation du Poète basque comme une
pièce
probante, ajoutée au dossier du procès, je la don
, et peut-être nous viendra-t-il de Castres ou de Carcassonne quelque
pièce
probante qui tranchera la difficulté. Il serait à
sitions : la plus naïve, en ce que presque tous les personnages de la
pièce
y sont rangés de front et que Mme Pernelle les no
ernelle la fait, sans le vouloir, avec humeur, avec colère, et que la
pièce
commence en plein mouvement, en plein comique, en
tre, et, sans l’assurer, je le crois. Elle est conforme au sens de la
pièce
. Elle est conforme à l’esprit du xviie siècle. C
othécaire de la ville et très intelligent chercheur, a donné de cette
pièce
un commentaire intéressant. Nous venons signaler
que répéter Molière. Voyez la liste des personnages en tête des trois
pièces
, et d’ailleurs Mme Pernelle dit nettement le mot
otive pas, c’est une négligence. Il y en a encore une ou deux dans la
pièce
: (Comment se fait-il que Cléante, au premier act
lement, Elmire est en toilette. C’est trop juste. Le temps marche. La
pièce
a commencé le matin. Nous sommes maintenant à l’a
jeunes comédiens purent-ils obtenir la faveur de jouer quelqu’une des
pièces
de P. Corneille ? Ce n’est guère probable ; mais
la satisfaction d’être dans son secret, il se refuse durant toute la
pièce
à soulager la conscience des honnêtes gens avec l
n’est ni dans les données de l’ancien théâtre, ni dans le sens de la
pièce
de Molière : Quelle valeur a-t-elle donc ? Elle a
le-mère. Fechter joue le rôle de Tartuffe, comme l’Odéon a remonté la
pièce
— de préférence au Misanthrope où à L’École des m
sieur de la Charmoye, moyennant 35 000 livres (Nº 1393.) 1661-1767. —
Pièces
contenant la maison et l’étal de boucher y adossé
’au toit, qui représentait des singes grimpant dans un pommier. Cette
pièce
curieuse fut transportée au Musée Français créé p
st que Molière attachait alors peu d’importance à l’impression de ses
pièces
: Les Précieuses avaient été publiées malgré lui,
nalons, étant commise dans un vers supprimé, a donc pu rester dans la
pièce
imprimée sans jamais frapper l’oreille de l’auteu
envers lui de 10 sols parisis de rente, moyennant 160 livres ». Cette
pièce
, qui porte la date de 1546, est la tête d’une fil
entations des italiens devinrent tout à fait bigarrées. Les premières
pièces
italiennes ne furent jamais imprimées ; les coméd
pantomimes, de chants et de danses, était fort amusant ; les petites
pièces
jouées plus tard aux deux grandes foires de Paris
lui. Je ne manque pas de parcourir tous les ans quelques-unes de ses
pièces
pour rester toujours en rapport avec cet homme ex
artuffe tient le premier rang au point de vue de l’ancienneté : cette
pièce
fut donnée pour la première fois le 20 mai 1838 ;
seulement : Le Boulanger. Dans ce nouvel Art d’aimer, les nombreuses
pièces
de vers qui sont mêlées au texte de la Morale gal
et particulièrement de celles de la vraisemblance, car, de toutes les
pièces
dont ce comédien a outré les caractères, ce qui l
tre et rencontrer, étant fils d’un Valet-de-chambre du Roi. 2. Cette
pièce
eut neuf représentations. 3. Toulouse, Éd. Priva
oignage contraire de La Grange est positif. 36. Campardon, Nouvelles
pièces
sur Molière, p. 55. Le Capitan tomba mort dans la
e mur qui fait séparation du costé du Palais-Royal ». 47. Campardon,
Pièces
nouvelles. L’une de celles-ci (17 juin 1662) donn
mis à la disposition du grand ouvrier. Nous avons passé en revue les
pièces
entières dont, à l’origine, il emprunte la trame
, par l’usage qu’il en fait. Nous avons précédemment signalé, dans la
pièce
d’Il Ritratto des Gelosi, ce trait d’une lettre d
s turbulents, lorsqu’il avait besoin d’ac- célérer le mouvement d’une
pièce
; c’est ainsi que, dans cette comédie de L’Avare,
La scène excellente des aveux de Scapin, au deuxième acte de la même
pièce
, est aussi de la pure comédie de l’art. Les Fourb
recueil de Flaminio Scala nous en offre la preuve ; il s’y trouve une
pièce
intitulée Il Ritratto (le Portrait), où la profes
’est pas présentée sous un jour avantageux. Voici l’argument de cette
pièce
: « Une troupe de comédiens jouait à Parme. Comm
avec de si bonnes raisons, qu’elle réussit à apaiser sa colère. » La
pièce
s’ouvre dans ces circonstances. Les personnages s
édienne un bassin d’argent avec son vase, dont elle a besoin dans une
pièce
qu’elle va représenter. Le docteur répond qu’il l
finit la comédie d’Il Ritratto. Voilà le squelette, l’ossatura de la
pièce
. Maintenant il faut bien se figurer qu’un dialogu
e lire Molière, et il avait nécessairement confondu deux choses : les
pièces
de Molière, et les insipides et graveleuses imita
ans son jeu, de l’acteur, avili par l’immoralité ou la médiocrité des
pièces
que, dans l’intérêt de sa troupe, il se faisait u
a vertu, » se permet « d’accuser cet auteur d’avoir manqué dans cette
pièce
de très-grandes convenances, une très-grande véri
situation ; » après quoi il veut bien indiquer longuement comment la
pièce
aurait pu être moins mauvaise815. Les louanges ba
ué, il était impossible de ne pas confondre les deux troupes ; et les
pièces
des Italiens étaient aussi plates et aussi grossi
n, Genève, 1695. De plus les Italiens, comme Boursault, pillaient les
pièces
de Molière, ce qui ajoutait encore à la confusion
uement son répertoire, prêtait son talent d’acteur aux plus mauvaises
pièces
, en sorte qu’un contemporain non assidu au théâtr
Quoi de plus ? La chose est bonne, ou elle ne vaut rien ; allez à la
pièce
nouvelle, ou bien n’y allez pas. Voilà tout ce qu
lière, celui-ci avait promis d’écrire une comédie sur le patron d’une
pièce
espagnole qu’on lui a racontée. Hier donc, 16 jan
comédie intitulée Le Festin de Pierre. Dans mon petit entendement, la
pièce
est belle. Le rôle principal, don Juan, est un gr
es Comédiens voulaient mettre un char de feu et des diables a dans la
pièce
, mais Molière a déclaré qu’on ne la jouerait plut
r sa troupe avide, et se mettant à l’œuvre tout exprès pour faire une
pièce
où l’intérêt l’emporte sur tout le reste. Cette i
âtre. Ce jour-là, Molière représentait en effet Sancho Pança dans une
pièce
de madame Béjart, intitulée : Don Quichotte. Il é
pas que vous avez affaire à l’auteur du Roi Lear ? Prenez toutes les
pièces
de Shakespeare, et dans pas une de ces tragédies,
il se mit à cette œuvre diabolique, il se figurait qu’il écrivait une
pièce
de carnaval. Heureusement il ne pouvait faire, en
n il n’y a pas jusqu’à la dernière exclamation de Sganarelle, dans la
pièce
en vers et dans la pièce en prose, qui ne soit to
dernière exclamation de Sganarelle, dans la pièce en vers et dans la
pièce
en prose, qui ne soit tout à fait à l’avantage de
ebours : il a été grave, sérieux, austère pendant tout le cours de la
pièce
; il a oublié bien souvent qu’il nous avait promi
vas me dire, ici même, qu’il n’y a pas de Dieu, et je te donne cette
pièce
d’or ! À ce moment Don Juan triomphe ! Le sang re
yait en Dieu, parce qu’il n’a pas voulu se parjurer pour gagner votre
pièce
d’or ! Vraiment, je le répète, c’est une chose in
ableau, comme cela se passait au ci-devant Théâtre-Historique dans la
pièce
de M. Bulwer, intitulée : L’Argent. Dans le derni
reusement, pour les chastes regards. Ne vous étonnez donc plus que la
pièce
soit intitulée, par une nouveauté toute républica
re, il m’a semblé qu’il ne serait pas hors de propos, de parler de la
pièce
de M. Bulwer. Mademoiselle de La Vallière et M
ademoiselle de La Vallière et Madame de Montespan. — Bossuet Cette
pièce
de M. Bulwer se compose de préfaces, prologue, ép
ce nº 2, M. Bulwer nous raconte qu’il avait commencé par présenter sa
pièce
au directeur de Drury-Lane, et que ce directeur m
-Lane, et que ce directeur malappris n’avait pas voulu représenter la
pièce
, sans la lire. Alors il arriva que « l’auteur se
éâtre d’Hay-Market, il est vrai, consentit très volontiers à jouer la
pièce
sans la lire, mais une difficulté sur le choix de
de cette force ; ils écriraient et ils penseraient plus sagement. La
pièce
est cligne de ces préfaces et de ce prologue. La
oir ce que vaut Bragelone. « Ce rôle, dit M. Bulwer, renferme dans ma
pièce
tout ce qui prétend à l’héroïque. » Il avoue même
Hélas ! vous allez voir comment M. Bulwer les a ressuscités ! Dans la
pièce
anglaise Lauzun est un marquis de bas étage, un t
r ! J’ai pitié de M. Bulwer, mais il a fait représenter cette ignoble
pièce
, il la subira jusqu’au bout ; nous allons donc, s
aisanteries de M. Bulwer parurent, à la première représentation de sa
pièce
, si insipides et si déplacées, qu’on eut honte de
bêtise. L’emphase appelle l’emphase, le faux appelle le faux. Dans la
pièce
de M. Bulwer, Louis XIV traite mademoiselle de La
ntaisie qui ne s’arrête sur rien et sur personne, jette dans toute la
pièce
je ne sais quoi de décousu que Molière lui-même a
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