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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
al sont en effet aussi plaisantes qu’elles puissent l’être ». LES PHILOSOPHES , en trois actes, en vers. Extrait de la Piece.
depuis entêtée de la philosophie, & veut donner Rosalie à Valere, Philosophe . Acte I. Damis est surpris du changement de Cida
l’Amour. Acte II. Valere a fait entrer chez Cidalise, en qualité de Philosophe & de Secrétaire, sous le nom de Carondas, un
ile à ce gredin le mépris qu’il a pour Cidalise, l’adresse qu’ont les Philosophes d’insérer des traits hardis dans les ouvrages qu’
Damis essaie en vain de combattre la prévention de Cidalise pour les Philosophes , elle le quitte en lui protestant qu’il n’aura pa
enfin au projet de supplanter ce dernier. Il a jadis été copiste d’un Philosophe , & compte en imposer à Cidalise comme un autr
e de Carondas un billet qui doit dissuader Cidalise sur le compte des Philosophes . Crispin se charge de le porter dès que les Philo
le compte des Philosophes. Crispin se charge de le porter dès que les Philosophes seront assemblés. Il part avec son maître. Les Ph
ès que les Philosophes seront assemblés. Il part avec son maître. Les Philosophes paroissent, Marton sort pour les annoncer. Les Ph
aître. Les Philosophes paroissent, Marton sort pour les annoncer. Les Philosophes félicitent Valere sur son mariage. Il avoue qu’il
réussir le comique larmoyant. On parle d’un Auteur qui doit jouer les Philosophes dans une Comédie. Un Colporteur arrive. Le Colpor
te d’avance le plaisir de relire son livre favori. Marton annonce un Philosophe . Crispin paroît marchant à quatre pattes, &
ses travers, ses ... ». Cidalise n’acheve point & chasse tous les Philosophes . Damis paroît, Cidalise couronne ses vœux en abj
paroît, Cidalise couronne ses vœux en abjurant les sentiments que les Philosophes lui avoient inspirés. Marton épouse Crispin. La p
is. Ressemblance dans le fond de la Fable. Le fond de la Fable des Philosophes ressemble fort, si je ne me trompe, à celui des F
hange Philaminte en lui faisant connoître le sien. Cidalise bannit le Philosophe pour couronner les vœux de Damis : Philaminte est
s savantes, Trissotin, croyant Kenriette ruinée, se retire : dans les Philosophes ainsi que dans le Méchant de M. Gresset, on démas
esque celui du bon-homme Chrisale. Damis pense & raisonne sur les Philosophes qui ont séduit Cidalise, & sur leur science,
jouisse de sa fortune ? Le héros des Femmes Savantes & celui des Philosophes seroient, je pense, tout-à-fait ressemblants, si
. Trissotin. Hé bien, nous nous verrons seul à seul chez Barbin. LES PHILOSOPHES . Acte III. Scene III. . . . . . . . . . Théophr
ordonnant à son valet de serrer sa haire avec sa discipline. Dans les Philosophes , Cidalise dit en paroissant : L’amour, dans le
ble beaucoup au Méchant, au Complaisant, & l’intrigue à celle des Philosophes . 32. Cette piece étoit en deux actes lorsqu’on
est son seul ouvrage. 34. On lisoit dans une maison particuliere les Philosophes  : à ce mot d’être, un des Auditeurs partit d’un g
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
s celles de ses pieces qui sont restées au théâtre. Voyons d’abord le Philosophe marié, ou le Mari honteux de l’être. Quel doit êt
honteux de l’être. Quel doit être le principal personnage ? Celui du Philosophe , puisque le titre l’annonce. Que promet-il tel qu
ons-leur ce qu’elles mettroient en contraste avec ce personnage. « Un Philosophe marié, me répondront-elles surement, qui soutiend
la philosophie, sont le partage de la seule fatuité ». Alors les deux Philosophes contrasteroient en effet ; mais le second personn
rappants, & plus propres par conséquent à nous instruire. Dans le Philosophe marié, le caractere vif, plaisant, & bien des
éclipse, de l’aveu de tout le monde, celui du froid Ariste. Quand le Philosophe n’est pas sur la scene, on ne le desire point ; &
actere, comment veut-on que Céliante ne brille point de préférence au Philosophe , elle que l’Auteur entoure, au préjudice du héros
on & de Géronte, tous deux irrités du mariage secret qu’a fait le Philosophe . Elle est entraînée par sa vivacité ; elle dit de
n moment encore où l’oncle & le pere la prennent pour l’épouse du Philosophe , pour Mélite, dont on leur a vanté la douceur, la
mp; dont il l’établit l’héroïne, sont autant de larcins qu’il fait au Philosophe . Plus ces scenes sont brillantes, plus elles font
3 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
s partisan de la métempsycose, je serais tenté de croire que l’âme du philosophe a passé tout entière dans le corps de l’illustre
’Aristote de Molière et du siècle, celui qui est appelé autre part le philosophe des philosophes, ou encore le philosophe tout cou
lière et du siècle, celui qui est appelé autre part le philosophe des philosophes , ou encore le philosophe tout court (23). Il est
qui est appelé autre part le philosophe des philosophes, ou encore le philosophe tout court (23). Il est vrai qu’un certain Sganar
st ici le disciple de Gassendi. Mais unis pour détruire, les modernes philosophes ne pouvaient plus l’être pour reconstruire. A pei
artes. M. Janet a écrit, il y a quelque temps, dans un article sur ce philosophe : « Les jésuites trouvent qu’on a trop maltraité
acile, c’est de résumer, pour notre but au moins, les doctrines de ce philosophe  : il suffit de renverser celles de Descartes. Nou
soit une cartésienne, et quelle cartésienne ? Armande ! qui admire le philosophe latin. Pour comble de malheur, Belise est encore
me permettre de l’accroître encore par une dernière citation, où nos philosophes sont plus ou moins malmenés tour à tour : TRISSO
Veut-on savoir à qui Molière a emprunté cette belle comparaison! A un philosophe , et à un philosophe qui, pour comble de malheur,
Molière a emprunté cette belle comparaison! A un philosophe, et à un philosophe qui, pour comble de malheur, l’avait faite, lui,
comble de malheur, l’avait faite, lui, très-sérieusement (44). Or, ce philosophe , c’est Gassendi. Avouons que si le trait est d’un
er, le nouveau disciple, que le père de Chapelle amenait à l’illustre philosophe , se fût difficilement soustrait à son influence.
if. Avide de tout connaître, capable de tout comprendre, il venait au philosophe  : il était vaincu d’avance. Comment eût-il pu rés
avance, mais dans ce qu’il prouve. » Si le prêtre était chrétien, le philosophe était sensualiste, et ce fut au philosophe que Mo
prêtre était chrétien, le philosophe était sensualiste, et ce fut au philosophe que Molière eut à faire. En voilà donc assez, ce
riage forcé, sc. VIII. 31. Si l’on vent que Molière ait eu en vue un philosophe en particulier, je ne sais pas pourquoi on ne son
4 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
genre ni avant lui ni après. Molière est certainement le premier des philosophes moralistes. Je ne sais pas pourquoi Horace, qui a
c tout le respect que j’ai pour Horace, en quoi donc Homère est-il si philosophe  ? Je le crois grand poète, parce que j’apprends q
sant, et où l’on éloignait Catinat du commandement, parce qu’il était philosophe  ? C’est dans ce temps que tu as entrepris de port
ient ni faire rire ni faire pleurer. Du temps de Molière, beaucoup de philosophes faisaient des contes. Molière seul mettait de la
re seul mettait de la philosophie sur le théâtre. Aujourd’hui que les philosophes nous disent quelques vérités, il faut que les con
être bien doux à Molière. Cet homme, qui fut un grand poëte, un grand philosophe , et le premier des comiques de tous les siècles,
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
i conseille de n’en rien faire. Il demande encore conseil à Pancrace, Philosophe Aristotélicien ; celui-ci, tout échauffé d’une di
je te soutiendrai par vives raisons, je te montrerai par Aristote, le Philosophe des Philosophes, que tu es un ignorant, un ignora
ai par vives raisons, je te montrerai par Aristote, le Philosophe des Philosophes , que tu es un ignorant, un ignorantissime, ignora
être d’après cela que le Bourgeois Gentilhomme de Moliere veut que le Philosophe la lui montre. . . . . . . . . . . . . . . . . .
e mettre dans les notes de sa piece, Sganarelle est impatienté par le Philosophe , il ferme avec sa main la bouche du Philosophe, i
est impatienté par le Philosophe, il ferme avec sa main la bouche du Philosophe , il pousse le Philosophe dans sa maison, &c.
ilosophe, il ferme avec sa main la bouche du Philosophe, il pousse le Philosophe dans sa maison, &c. il a constamment écrit, S
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
le plus profond respect pour l’antiquité, surtout pour son plus grand philosophe , l’auteur de cette vénérable Poétique. Mais il ne
ncapable de le faire, c’est qu’au dix-huitième siècle a paru un grand philosophe allemand, auteur d’un ouvrage célèbre, qui n’est
dans l’esprit du commun des hommes, que celle de la beauté. Quant aux philosophes qui font définie, il faut, non les féliciter, mai
vres qui portent le nom de comédies, soient vraiment des comédies. Un philosophe m’affirme que le Tartuffe est une satire, Le Misa
Qui me garantit que j’ai raison de croire avec le sens commun que ce philosophe n’est qu’un fat ? William Schlegel a beaucoup de
les plus vraies définitions de la comédie sont après tout celles des philosophes allemands, non parce qu’on ne les entend pas, mai
e ne consulte pas ce qu’il devait être et l’idée d’après laquelle les philosophes le jugeront, mais ce qu’il est et l’impression qu
et l’exercice, elle s’est fait une esthétique plus fine que celle des philosophes . Il est un petit nombre d’œuvres qui, dans l’hist
tre est-elle une comédie avant d’avoir reçu le baptême des mains d’un philosophe , seulement parce qu’un public ignorant tout, parc
e savoir, tant d’esprit ; si, au lieu de l’orgueilleuse sommation des philosophes , Uranie recevait l’humble visite d’un pauvre maît
sa voix, elle en ferait sentir la beauté à cette âme simple. Mais aux philosophes , à ce qu’il paraît, il faut un commentaire ; ils
ison. Si elle avait invité à sa table quelques-uns de ses ennemis les philosophes , et qu’entre les convives la discussion tombât, c
a discussion tombât, comme il arrive souvent, même entre des convives philosophes , sur les qualités agréables d’un vin, Uranie arrê
al plus qu’utile. Au banquet offert à tous par les grands poètes, les philosophes pour qui la critique est une science apportaient
chait contre les grandes et souveraines maximes que nous tenons de ce philosophe . » (Préface du Cid.) Par une subtilité pleine de
çais dans la Ire partie. 288. Ces raffinés ne sont pas seulement nos philosophes allemands. « Peut-être pourrait-on souhaiter quel
Le comique n’est jamais entré qu’avec peine dans tes définitions des philosophes . Poétique, § 26. 300. Aristophane, Les Nuées, s
302. Cours de littérature dramatique. — Douzième leçon. 303. Notre philosophe est ici le précurseur de l’école historique. Voye
7 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
ique et fidèle. On a beaucoup disserté sur le but de la comédie ; des philosophes du siècle dernier l’ont regardée comme la seule é
re, la représentent comme fatale aux mœurs et à la religion. Mais les philosophes n’étaient pas tout à fait sages, les critiques ne
d’avoir une idée positive du gouvernement et du peuple d’Athènes, le philosophe , pour toute réponse, lui envoya le théâtre d’Aris
ions les plus douces, on est honteux des liens les plus sacrés, et le Philosophe marié met à cacher son bonheur le soin que Tartuf
leur accorde pas, ces indépendants qui sollicitent sans cesse, et ces philosophes disgraciés, qui se retirent à deux lieues de Pari
tinguas l’imposteur de l’homme religieux ; tu saurais séparer le faux philosophe du véritable ami de la sagesse ; le novateur fact
8 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
eur d’un abrégé de la philosophie de Gassendi, était surnommé le joli philosophe et faisait les délices de la société du Temple. C
-nature, au sujet duquel il avait eu une curieuse polémique contre le philosophe mystique, Jean-Baptiste Van Helmont. Les rôles y
cteur qui devait jouer ce rôle, et que Rohault n’aurait pas été assez philosophe pour le prêter, instruit de l’usage qu’on voulait
iné ne cède qu’aux coups de bâton de Sganarelle qui perd patience. Le philosophe se plaint des coups qu’il vient de recevoir, mais
idicule, en faisant dire par Aristote à Descartes, que la mode d’être philosophe ne serait pas plus durable parmi les dames frança
e belle machine sans foire attention à l’exécution ; le système de ce philosophe est contraire à une infinité de phénomènes de la
9 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
rder de considérer l’auteur des Fourberies de Scapin comme un austère philosophe , mettant au service de quelque conception morale
e d’une partie des écrivains du xvie  siècle et préludant à celle des philosophes du xviiie  siècle, mais conservant un sens positi
τόν est le commencement de la sagesse. Soyez simples, dit Molière aux philosophes et aux médecins, soumettez à l’expérience les règ
ment bonne et généreuse, ne répond-il pas aux préoccupations du grand philosophe moderne qui jugeait de la valeur morale d’une soc
inctivement la haute pensée que des moralistes, comme Adam Smith, des philosophes , comme Comte, conçurent de nos jours à l’état abs
et l’appréciation des actions individuelles. Le moraliste et le grand philosophe , comprenant l’un et l’autre la nécessité permanen
 ; Monsieur Lysidas invoque Aristote et fait d’exécrables pièces ; le philosophe Pancrace est un âne avec toute son érudition ; Ma
es yeux de tout le monde. Sosie lui-même, qui est un politique et un philosophe , s’écrie, après la mésaventure de son maître : S
10 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
icule. Ce Maître, si heureux en Disciples, était Gassendi, vrai Sage, Philosophe pratique, immortel pour avoir soupçonné quelques
uement décèle par ses résultats une utilité morale, et laisse voir le Philosophe caché derrière le Poète. Que ne puis-je montrer l
Pièce emporte leur condamnation, il a rempli sa tâche, il est un vrai Philosophe et un homme vertueux. Si le jeune Cléante, à qui
fut le siècle passé. C’est ce désir d’être utile qui décèle un Poète philosophe . Heureux s’il conçoit quels services il peut rend
connut le monde et la Cour ; ornement de son siècle, il fut protégé ; Philosophe , il fut Comédien. Depuis sa mort, tout ce que peu
oique licencieuse gratuitement ; ni Dufréni, toujours plein d’esprit, Philosophe dans les détails, très peu dans l’ensemble, faisa
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
es va nous fournir un exemple qu’il faut bien se garder de suivre. LE PHILOSOPHE MARIÉ,OULE MARI HONTEUX DE L’ÊTRE. ACTE I. Scene
ion sur le secret que son mari a la folie de vouloir garder. Enfin le Philosophe , non content de nous peindre ce qui est inutile,
sottise d’en rougir, & d’en être honteux. En vain notre prétendu Philosophe feint, durant toute la piece, de vouloir cacher s
des mots très heureux & qui valent, à mon sentiment, la tirade du Philosophe marié. Si bien donc que ce mois j’ai pris une, d
12 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
sait ses admirables ouvrages de critique, ce n’était pas pour que les philosophes ses successeurs recommençassent éternellement son
n dont le véritable promoteur est Kant. Avec les érudits parurent les philosophes de l’histoire, Herder, Goethe, le grand cosmopoli
n savoir quelles sont les idées dont l’éloquente expression tient les philosophes modernes suspendus aux lèvres d’Uranie, dans ce g
ieu commun, les seuls qui puissent être encore originaux, ce sont les philosophes orthodoxes décidés d’avance à opérer au milieu de
e ; ce critique pourra briller comme écrivain, mais jamais il ne sera philosophe . La rose emprunte sa sève, sa grâce et son éclata
climat ; William Schlegel s’indigne que Molière ait été Molière : le philosophe connaît la France, le dix-septième siècle, et sou
rit. La plupart des critiques, la plupart même de ceux qui se croient philosophes , ne nous offrent dans leurs livres que de vagues
ien difficile. Mais deux ou trois faits relatifs à la personne de ces philosophes nous en apprennent plus long sur la formation de
ge totalement la philosophie. Allons donc ! c’est qu’il est déjà trop philosophe pour ses professeurs. Voyez ce livre qu’il médite
e hegelienne de la comédie, de remonter à la création du monde. Le philosophe L’autre jour, j’avais l’esprit porté à la médi
volumes de l’Esthétique de Hegel, et la magnifique pensée de ce grand philosophe , dégagée, autant qu’il m’était possible, des néce
rappeler votre maladie, comme Toinette au bonhomme Argan : vous ôtes philosophe , vous avez un système, et dans votre système cet
pouvons rien changer, expliquons tout : c’est la seule étude digue du philosophe . Il n’était pas écrit au livre du Destin, que Pla
as été l’un des combattants. Au moment où il mettait sur la scène les philosophes Pancrace et Marphurius, l’Université de Paris all
qu’il fallait en user de la sorte avec vous, et que c’est consoler un philosophe que de lui justifier ses larmes, et de mettre sa
13 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
fait douter de vos intentions ironiques. Quand vous avez écrit, comme philosophe hégélien, une Méditation sur le drame comique, vo
s, elle a indiqué d’avance et imposé sa solution avec la question. Le philosophe le plus original de notre temps, le moins suspect
iné, j’avoue que je ne vois pas la solution. Je l’avoué, non comme un philosophe qui pose orgueilleusement des bornes à la science
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
is pour lâcher son trait. M. Sedaine, si avantageusement connu par le Philosophe sans le savoir, & par plusieurs Opéra comique
Fontenelle. Je ne le rapporterai pas, mais j’essaierai de peindre ce Philosophe singulier par des anecdotes qui, en amusant le le
t dire : Je ne croyois pas faire tant de façons pour mourir. Toujours philosophe & en possession de toute sa raison, il réfléc
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
roites que celles qu’ils présentent d’abord : tel est le caractere du Philosophe marié. Le titre de Philosophe m’annonce beaucoup 
ntent d’abord : tel est le caractere du Philosophe marié. Le titre de Philosophe m’annonce beaucoup ; le mot marié qu’on y ajoute,
on imagination à l’étroit. L’Auteur, me dira-t-on, a voulu peindre un Philosophe seulement dans la situation qu’il vous indique. A
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
théniens viennent l’encenser & rendre hommage à ses richesses. Le Philosophe Apemantus rit de la bassesse des flatteurs, &
stiques travaillent à préparer une fête destinée à réjouir Timon : le Philosophe Apemantus les raille. Timon paroît entouré de ses
rtique d’Athenes.) Apemantus se promene avec des Sénateurs & des Philosophes , en déclamant avec aigreur contre les vices des h
trésor de Timon, & veut partager avec lui son honnête misere. Le Philosophe vient se moquer encore de Timon. « Superbe imbéci
esse qui lui ressemble. D’ailleurs, où est dans la piece françoise ce Philosophe qui, quoique trop cynique, fronde si bien les fla
uetteries de Mélisse, l’aimable sensibilité d’Evandra, la rigidité du Philosophe , manquent à la comédie du Dissipateur ; que toute
17 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
oi de vous le dire, est un peu un être à part ; il ne ressemble ni au philosophe , ni au moraliste, ni à l’homme politique. Un homm
ut entière aux puérilités de la Carte du tendre. Armande, lorsqu’elle philosophe comme elle le fait sur le mariage, se plaît surto
rendu un hommage suffisant, celui qu’il mérite. Molière n’est pas un philosophe  : le philosophe, c’est Descartes ; Molière n’est
e suffisant, celui qu’il mérite. Molière n’est pas un philosophe : le philosophe , c’est Descartes ; Molière n’est pas un penseur :
ications à longue portée et les prétentions quasi sibylliques que des philosophes échauffés attribuent à ses comédies. Cependant, i
18 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
où l’on violoit ainsi les regles. Plapisson qui passoit pour un grand Philosophe , étoit sur le Théatre pendant la representation &
e ses intimes amis. De ce nombre étoit l’Abbé le Vayer fils unique du Philosophe dont nous avons les Oeuvres imprimées en corps d’
merite & sa fortune pouvoient lui procurer, s’il avoit été assez Philosophe pour se passer d’une femme. Celle-ci ne fut pas p
avité de sa conduite, & de sa conversation, il est risible que ce Philosophe fût exposé à de pareilles avantures, & prît s
onner à ses déplaisirs. Eh ! lui répondit Moliere, je ne saurois être Philosophe avec une femme aussi aimable que la mienne ; &
s de celles que Mr. Grimarest lui prête dans la conversation entre le Philosophe Rohaut & Moliere. Le caractere de Chapelle se
me faisoit sans cesse retomber sur son Épicure. Encore passe pour ce Philosophe -là, c’étoit celui qui avoit le plus de raison. No
longue absence n’a à la premiere vûë que des contes à vous dire ! Le Philosophe touché de cette leçon, qui étoit en sa place, se
e ? Le Religieux répondit par un hom ! hom ! qui faisoit entendre aux Philosophes qu’il étoit connoisseur dans cette matiere ; mais
e belle machine sans faire attention à l’execution : le Systême de ce Philosophe est contraire à une infinité de Phenomènes de la
utré de ce qu’il triomphoit, redouble ses efforts avec une chaleur de Philosophe , pour détruire. Gassendi par de si bonnes raisons
avec fureur le moment de retorquer les argumens de Chapelle. Les deux Philosophes en étoient aux convulsions, & presque aux inv
besace, qu’il y avoit mise en entrant. C’étoit un Frere-lai, les deux Philosophes n’avoient point vû son enseigne ; & honteux d
 ; ce ne sera jamais qu’un sot, quelque métier qu’il fasse. Vous êtes Philosophe  ! vous êtes plutôt le Diable, lui répondit ce pau
r plus seurement. M. Rohaut, quoique son ami, fut son modelle pour le Philosophe du Bourgeois Gentilhomme ; & afin d’en rendre
liere fut refusé ; parce que Baron n’eut pas la prudence de cacher au Philosophe l’usage qu’on vouloit faire de son chapeau. Cette
ue recherche qu’il put faire, il ne trouveroit point un chapeau aussi philosophe que celui de son ami, qui auroit cru être deshono
sur un ami, & qui pis est, sur un ami qui n’étoit rien moins que Philosophe de cette espece. Les Conferences que Rohaut tenoi
le parti de ne rien répondre, & de se retirer. Il vivoit en vrai Philosophe  ; & toûjours occupé de plaire à son Prince pa
19 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
son mérite et sa fortune pouvaient lui procurer, s’il avait été assez Philosophe pour se passer d’une femme. Celle-ci ne fut pas p
a gravité de sa conduite et de sa conversation, il est risible que ce Philosophe fût exposé à de pareilles aventures, et prît sur
er à ses déplaisirs. ―  Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être Philosophe avec une femme aussi aimable que la mienne ; et p
me faisait sans cesse retomber sur son Épicure. Encore passe pour ce Philosophe -là, c’était celui qui avait le plus de raison. No
longue absence n’a à la première vue que des contes à vous dire ? Le Philosophe touché de cette leçon, qui était en sa place, se
me. Le Religieux répondit par un hom !hom ! qui faisait entendre aux Philosophes qu’il était connaisseur dans cette matière ; mais
e belle machine sans faire attention à l’exécution : le Système de ce Philosophe est contraire à une infinité de Phénomènes de la
utré de ce qu’il triomphait, redouble ses efforts avec une chaleur de Philosophe , pour détruire Gassendi par de si bonnes raisons,
vec fureur le moment de rétorquer les arguments de Chapelle. Les deux Philosophes en étaient aux convulsions, et presque aux invect
besace, qu’il y avait mise en entrant. C’était un Frère lai, les deux Philosophes n’avaient point vu son enseigne ; et honteux d’av
e ne sera jamais qu’un sot, quelque métier qu’il fasse. ―  Vous êtes Philosophe  ! vous êtes plutôt le Diable , lui répondit ce pa
ler plus sûrement. Mr Rohaut, quoique son ami, fut son modèle pour le Philosophe du Bourgeois Gentilhomme ; et afin d’en rendre la
lière fut refusé ; parce que Baron n’eut pas la prudence de cacher au Philosophe l’usage qu’on voulait faire de son chapeau. Cette
que recherche qu’il pût faire il ne trouverait point un chapeau aussi philosophe que celui de son ami, qui aurait cru être déshono
iments, et éloigné de la vérité sur cet article-là. Il vivait en vrai Philosophe  ; et toujours occupé de plaire à son Prince par s
20 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
loire. De la nature humaine immortel interprète, Comédien, penseur, philosophe , poète, Qui, planant de si haut sur l’univers mor
d’être vivant. Tu vécus sérieux, toi qui nous fais tant rire. Austère philosophe armé de la satire, Des secrets dont les yeux creu
21 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
cteur du Théâtre-Français à tenter de nouvelles reprises. On parle du Philosophe marié, de Turcaret. On ne peut qu’approuver de te
. Quoi que Destouches m’inspire une médiocre sympathie, la reprise du Philosophe marié ne me semble pas inopportune, car c’est un
22 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ans sa surhumaine utopie, chassa Homère de sa république. Si le divin philosophe peut avoir oublié, dans l’extase de la vertu idéa
ieux vivre qu’il ne fit ; mais il fut un honnête homme et un chrétien philosophe , dont la mémoire est honorable. Il n’y a que l’ig
èrement corrompue, ni les opinions qu’ont eues sur ce grave sujet les philosophes , les moralistes et les Pères. On veut aller plutô
pas sans intérêt d’observer que, parmi les moralistes, le plus grand philosophe de l’antiquité et le plus célèbre utopiste du dix
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
. Quel champ vaste se seroit présenté à l’imagination d’un homme plus philosophe que Regnard ! Mais il semble au contraire avoir r
ir les combats que l’amour & la raison se livrent dans l’ame d’un Philosophe , nous peindront une passion par ses beaux & s
, de lui peindre tout le brillant de sa conquête. Le nouvel emploi du Philosophe & son caractere semblent certainement nous pr
ages. Nous ne l’accuserons donc point d’avoir été un de ces prétendus philosophes dont on ne voit que trop de modeles dangereux, un
Moliere. Que seroit-ce si nous pouvions nous peindre ce dernier aussi philosophe qu’il l’est, & nous élever avec lui quand il
tter son cœur comme celui d’une maîtresse chérie ; mais il étoit trop philosophe pour se croire déshonoré par le bois que Vulcain
24 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
x, le plus charmant des amuseurs, le plus profond, le plus joyeux des philosophes  ? Encore aujourd’hui, après cent soixante-dix ans
a naissance à meubler les appartements du roi, put devenir un profond philosophe et un grand poète comique. Je dis un profond phil
ir un profond philosophe et un grand poète comique. Je dis un profond philosophe , car la philosophie ne se concentre pas seulement
ie, car je ne saurais définir autrement l’inspiration. Le poète et le philosophe sont donc deux hommes bien caractérisés, bien dis
enseignant l’imposture, Au nom de Dieu prêcher une morale impure ; Le Philosophe , an lieu d’éclairer le savoir, En faire un puits
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
e circonstances convenables ? comment l’Auteur comique & le grand Philosophe savoient se ménager de loin les scenes de pur agr
que l’Esprit ou l’Intelligence : il fut depuis surnommé le Prince des Philosophes . Philippe, Roi de Macédoine, le chargea de l’éduc
ce des choses sublimes, que par la puissance. Adieu ». Le Prince des Philosophes eut des rivaux jaloux de son mérite, qui l’accuse
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
eut ménager une liaison de surprise. Nous en avons un exemple dans le Philosophe Marié. ACTE II. Scene V. Ariste. Et moi, pour vo
riste.) Géronte. Appuyez, mon neveu ; vous faites des merveilles. Le Philosophe est consterné, les deux sœurs fuient épouvantées,
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
vapeurs si son époux ne donne pas sa fille ou sa niece à un prétendu philosophe , qui sera parvenu à glisser un chétif article dan
regarde ni les excellents articles de cet ouvrage, ni les véritables Philosophes qui s’y sont immortalisés. 52. Tous les Tartufe
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
avoir desiré de voir naître un poëte comique, s’exprime ainsi : « Ce philosophe s’assujettiroit sans doute aux conventions de son
es sur l’art comique. Reprenons ses leçons l’une après l’autre. « Ce philosophe s’assujettiroit sans doute aux conventions de son
29 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ittéraire ; elle est dans l’intelligence, et le plus bel emploi qu’un philosophe puisse faire de son intelligence, c’est d’expliqu
ises des représentants de chacune d’elles, n’armer qu’à la légère les philosophe  ? qui descendront dans l’arène et les confiner da
30 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [95, p. 139-140] »
ux-mêmes, aux traits qu’il savait si bien lancer. La belle journée du philosophe  ! Pouvait-elle manquer d’être l’époque du chef-d’
31 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « À M. Vacherot » p. 1
à vous que je dois mes meilleures idées sur la critique. Entendre un philosophe parler littérature est l’un des plus grands plais
32 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [44, p. 77] »
) plus sûre que la curative. Ce régime valut à Malouin ce que tant de philosophes ont désiré, une vieillesse saine et une mort douc
33 (1801) Moliérana « Préface »
nalité perce sur le théâtre comme dans la société. Élève d’un célèbre philosophe (Gassendi*), il mit ses leçons en pratique ; prof
34 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
s ; ce ne sera jamais qu’un sot quelque métier qu’il fasse. Vous êtes philosophe  ! Vous êtes plutôt le diable, lui répondit ce pau
35 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
MOLIERE. Moliere, né à Paris, fut, sans contredit, le plus grand Philosophe de son siecle. Personne n’a jamais mieux connu le
36 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
e méfiances, et depuis tant de siècles ; cet art également odieux aux philosophes païens et aux sages chrétiens ; odieux à Tertulli
ique ait en lui-même une puissance énorme, pour agiter à ce point les philosophes , les moralistes, les législateurs, les spectateur
cœur ! Quel est cet empereur de Home assis sur son tribunal, à qui ce philosophe écrivait : — Ôte-toi de là, bourreau ! » Disant c
entendre Molière, mais un Molière plus correct et plus châtié : « Le philosophe consume sa vie à observer les hommes, et il use s
37 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
à toute science et nous n’aurions rien à y voir et à en déduire. Les philosophes , ayant considéré ces effets comme étant absolumen
îtresse… » si par ces paroles, dis-je, il semble proclamer, avec les philosophes et les moralistes, que l’homme peut toujours maît
e la morale dans l’espèce humaine, question qui a toujours occupé les philosophes . Si l’homme doué de sentiments moraux considère c
morale, en plaçant leur source dans la sagesse, dans la religion, les philosophes et les moralistes ont rendu tout à fait inexplica
sur lequel il est basé est considéré comme erroné par la plupart des philosophes , ceux-ci regardant la raison comme étant une facu
ux que tous les livres. » Je recommande ces lignes à l’attention des philosophes et de ceux qui pensent qu’en favorisant l’instruc
s, tous également vrais, des passions ; aucun d’eux ne lui a échappé. Philosophes et moralistes, qui êtes assez peu versés dans la
gie aux éléments instinctifs de notre esprit, principe ignoré par les philosophes modernes : Henriette. « Le ciel dont nous voyons
sprit n’est pas composé d’une étoffe qui se trouve taillée à faire un philosophe . Si le vôtre est né propre aux élévations où mont
cipes imaginés sous l’influence de la passion, mérite l’attention des philosophes et des aliénistes. Comme chez les fous malades, l
tie si importante de la psychologie ait si peu attiré l’attention des philosophes ? L’École écossaise, il est vrai, s’est beaucoup o
ses devancières, elle a attribué ces effets au libre arbitre, car les philosophes de cette école considèrent ce pouvoir comme n’exi
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
amis. C’est votre oncle.S’il faut qu’Eraste lui ressemble,  C’est un Philosophe parfait. Mais lorsque l’amitié les a liés ensembl
tte.  Voyez à présent les revers : Il s’est fait singulier, pour être Philosophe .  C’est la source de cent travers, Qui de tout le
39 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
e n’est point une chose facile que de juger Molière : nos plus grands philosophes s’y sont trompés. Ses bons mots amusent la foule,
son mérite et sa fortune pouvaient lui procurer, s’il avait été assez philosophe pour se passer d’une femme68. Celle-ci ne fut pa
a gravité de sa conduite et de sa conversation, il est risible que ce philosophe fût exposé à de pareilles aventures, et prît sur
ner à ses déplaisirs. « Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être philosophe avec une femme aussi aimable que la mienne ; et p
me faisait sans cesse retomber sur son Épicure : encore passe pour ce philosophe -là, c’était celui qui avait le plus de raison. No
ue absence, n’a, à la première vue, que des contes à vous dire ! » Le philosophe , touché de cette leçon, qui était à sa place, se
e. Le religieux répondit par un hom ! hom ! qui faisait entendre aux philosophes qu’il était connaisseur dans cette matière ; mais
e belle machine sans faire attention à l’exécution : le système de ce philosophe est contraire à une infinité de phénomènes de la
utré de ce qu’il triomphait, redouble ses efforts avec une chaleur de philosophe , pour détruire Gassendi par de si bonnes raisons,
vec fureur le moment de rétorquer les arguments de Chapelle. Les deux philosophes en étaient aux convulsions et presque aux invecti
esace, qu’il y avait mise en entrant ; c’était un frère-lai. Les deux philosophes n’avaient point vu son enseigne ; et, honteux d’a
ce ne sera jamais qu’un sot, quelque métier qu’il fasse. — Vous êtes philosophe  ! vous êtes plutôt le diable, » lui répondit ce p
er plus sûrement. M. Rohault, quoique son ami, fut son modèle pour le philosophe du Bourgeois gentilhomme ; et afin d’en rendre la
olière fut refusé, parce que Baron n’eut pas la prudence de cacher au philosophe l’usage qu’on voulait faire de son chapeau. Cette
ue recherche qu’il pût faire, il ne trouverait point un chapeau aussi philosophe que celui de son ami, qui aurait cru être déshono
iments, et éloigné de la vérité sur cet article-là. Il vivait en vrai philosophe , et, toujours occupé de plaire à son prince par s
que les savants consultent encore. On croit qu’il servit de modèle au philosophe du Bourgeois gentilhomme ; il mourut en 1675. Qua
ne l’était pas. Molière d’ailleurs n’a pu le prendre pour modèle d’un philosophe qui ne débite que des puérilités, puisque Rohault
premier de notre temps pour l’esprit et pour les sentiments d’un vrai philosophe , cet ingénieux censeur de toutes les folies humai
pas être peintes du même pinceau que les impatiences où on expose un philosophe misanthrope ; que ce poème n’a pas été inventé se
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
ance, de grandes contradictions. Plapisson, qui passait pour un grand philosophe , était sur le théâtre pendant la représentation ;
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
des trois premieres. De l’Unité de temps. Aristote, ce grand philosophe , si souvent cité, si souvent commenté, a dit que
disputes à ses descendants. Quelques Auteurs prétendent que ce grand philosophe n’ayant point parlé de l’unité du lieu, il n’est
42 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
de très haut, les vices de l’espèce humaine, ou tout à fait comme un philosophe qui s’en attriste. Ainsi, le comédien Molé se mon
ssance et du respect depuis longtemps établis. Il était avant tout le philosophe qui gourmande ses disciples ; chez lui le dédain
43 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
puis longtemps La Critique du Légataire, par Regnard ; La Critique du Philosophe marié, par Destouches ; Le Procès de la Femme jug
ins, puisque Molière lui confia le rôle de Tartuffe. Il joua aussi le Philosophe du Bourgeois gentilhomme, Marphurius du Mariage f
in théâtre. Chose remarquable ! L’auteur de L’Écossaise, et celui des Philosophes sont ceux qui ont le plus insisté sur le tort de
e Molière répète), Panurge est l’original de Sganarelle. Trouillogan, philosophe pyrrhonien, répondant aux questions de Panurge av
mé Plapisson, dont on ne sait rien, sinon qu’il passait pour un grand philosophe , assistant, sur le théâtre, à la représentation d
44 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
et la comédie sont deux mots synonymes, il est le premier de tous les philosophes moralistes, ses pièces sont l’école du monde, Cha
l’égard de ce même genre d’enseignement, Ménandre était déjà un poète philosophe , et nous n’hésitons pas à placer les sentences qu
sont battus les uns les autres, peuvent donner beaucoup à penser aux philosophes de nos jours. De toutes les comédies que Molière
té, il a pourtant montré d’une manière honorable dans Le Glorieux, Le Philosophe marié et même dans L’Irrésolu, ce que peuvent le
reçoit de Pantagruel sont tout aussi sceptiques que celles du second philosophe à Sganarelle. 3. J’ai développé et réfuté les pr
45 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
tieres. Cette liaison lui donna lieu dès lors de connaître le célébre philosophe Gassendi qui lui apprit la philosophie, de même q
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
rement, ces peintres, ces poètes, ces musiciens, ces architectes, ces philosophes , ce comédien Molière, — et plus tard, ce fils de
ui condamnent la comédie, il y en a d’autres qui l’approuvent ; — les philosophes de l’antiquité, Aristote lui-même, ont été ses ap
à la façon de Platon, et comme chose légitime, l’antipathie entre les philosophes et les poètes il appelle saint Thomas un homme pe
nt des Muses, tout nourri des plus savantes leçons, entre Gassendi le philosophe , et Conti, le prince du sang royal, quitte la vil
peler la farce à son aide, et devenir un bouffon, quand on se sent un philosophe . Et les misères de ce métier de farceur ! Et les
, d’Aristote et de sa docte cabale ; ce Pancrace est furieux comme un philosophe ignorant ; il s’emporte en injures, en sottises e
d’excès ; il appelle à son aide le ciel et l’enfer. C’est pourtant un philosophe qui sait lire et écrire ! comme dit Sganarelle, c
aristotéliques de l’autre docteur. Marphurius est un de ces nombreux philosophes que vous rencontrez à chaque page du Pantagruel,
le sophiste convaincu, lui le persécuté de la foule, le calomnié des philosophes , l’homme sans pain, l’amoureux tremblant de tant
imbécile qui s’est laissé voler six cent mille francs ! D’ailleurs un philosophe n’a-t-il pas soutenu que tout était bien, et Phil
il pas soutenu que tout était bien, et Philinte n’est-il pas un grand philosophe  ? Philinte est bien triste à entendre parler ains
à s’armer de la Grammaire et du Dictionnaire de l’Académie contre un philosophe tel que Fabre d’Églantine. Le Misanthrope. — 
mme, mécontent et frondeur ; il y a un homme de génie qui souffre, un philosophe qui attend, un cœur blessé et sans espoir ; il y
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
ela l’on risque d’unir deux contraires ensemble. Destouches, dans son Philosophe marié ou son Mari honteux de l’être, n’a-t-il pas
rien de Bacchus. Il en est de même des caprices de Céliante, dans le Philosophe marié. Mais lorsque nous verrons Harpagon avare a
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
lie du peuple, un Maître en fait d’armes, un Chanteur, un Danseur, un Philosophe , auroient été tout-à-fait déplacés. Il s’est ména
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
l’ensemble de ses meilleures pieces ; telle enfin que doit la voir un Philosophe qui se propose de corriger & de faire rire le
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
res, comme le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes savantes, c’est un philosophe et un peintre admirable. Dans ses comédies d’intr
51 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
eusement cette comédie de celle de Palissot au xviiie  siècle sur Les Philosophes . Il dit que les philosophes ont jeté les hauts cr
lle de Palissot au xviiie  siècle sur Les Philosophes. Il dit que les philosophes ont jeté les hauts cris aussi bien que les dévots
cieux, et plus de femmes se sont débauchées à son école qu’à celle du philosophe d’Athènes8 ». Déjà, dans L’École des femmes, Moli
ne se charge pas de vous le dire : il n’est ni un prédicateur, ni un philosophe . Il est un peintre des mœurs partout où il surpre
de Molière, tome V, page 217. 8. L’auteur de ce pamphlet parle d’un philosophe d’Athènes qui se vantait, dit-il, que « personne
onne ne sortit chaste de ses leçons ». Nous ne savons pas quel est ce philosophe . 9. Le passage du moine bourru n’est pas dans l’
52 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
me faisait retomber sans cesse sur son Épicure ; encore passe pour ce philosophe -là, c’était lui qui avait le plus de raison. Nous
53 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
es-Lettres avaient orné l’esprit du jeune Poquelin ; les préceptes du Philosophe lui apprirent à raisonner. C’est dans ses leçons,
ourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. Spectateur philosophe , rien n’échappait à ses regards ; il est peu de c
les en composant ce personnage. Tome I, p. 155 On disait que le Philosophe de cette Comédie [Le Bourgeois gentilhomme] était
nce de grandes contradictions. Plapisson43, qui passait pour un grand Philosophe , était sur le Théâtre, pendant la représentation 
es-Lettres avaient orné l’esprit du jeune Poquelin ; les préceptes du Philosophe lui apprirent à raisonner. C’est dans ses leçons,
ourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. Spectateur philosophe , rien n’échappait à ses regards ; il est peu de c
175-182. 46. La Mothe Le Vayer, François de (Paris, 1588 – 1672) : philosophe . Il était fils d’un magistrat, auquel il succéda
rès du jeune roi, de 1652 à 1660. (DLF XVII, p. 689). 47. Straton : philosophe grec péripatéticien (Lampsaque ? - Athènes ? -268
inaugurent le genre de la comédie larmoyante, avec en particulier le Philosophe marié (1727). [...]. (DET, M. de Rougemont p. 489
54 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
fidèle, il manquait à Dancourt d’être de plus, comme l’était Molière, philosophe et moraliste. Trop de gravelures déparent aussi l
le second titre seul atteste la décadence des mœurs de ce temps : Le Philosophe marié, ou Le Mari honteux de l’être. Est-ce pour
en effet, que celle où le mariage excitait de telles railleries qu’un philosophe même n’osait les braver, et se voyait contraint,
ingulière, les deux autres comédies de Destouches qui seules, avec Le Philosophe marié, ont fondé sa réputation, Le Glorieux et Le
gret qu’il exprima, dit-on, d’avoir composé des comédies; et le grand philosophe ne l’était pas assez pour oublier ses rancunes, a
ng de nos auteurs du second ordre. Pigault-Lebrun appelait Picard, le philosophe enjoué : c’est une qualification qu’il mérite à t
re de ces écrivains acrimonieux, de ces réformateurs téméraires, faux philosophes de tous les temps, qui, rêvant pour l’humanité un
ont ; Et je crois qu’à la cour, de même qu’à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile. L’indignation de l’un nou
s méchancetés personnelles dont il était la victime. Au contraire, le philosophe Philinte devait voir tous les désordres de la soc
ntre ces deux grands hommes la différence d’un écrivain qui n’est que philosophe et moraliste, et d’un autre écrivain également mo
hilosophe et moraliste, et d’un autre écrivain également moraliste et philosophe , et de plus auteur dramatique, c’est-à-dire d’un
55 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
l faut que son dénomment décèle une utilité morale, et laisse voir le philosophe caché derrière le poète273. Tirant le comique du
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
s monosyllabes deviennent comiques. Tout au contraire, quand, dans le Philosophe marié, Géronte arrive, qu’il voit son neveu occup
Passe pour le ruban. Si le spectateur étoit du secret, comme dans le Philosophe marié, s’il savoit ce qu’Horace a pris à Agnès, c
57 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
est point, il y puise quand même ; et cette belle médaille de Molière philosophe et moral a un revers frappé d’immoralité.   Il fa
in de donner des explications sur la nature et l’humanité de ce valet philosophe . Avec cette vertu peu scrupuleuse, on n’a pas hon
58 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
mais très-à-propos & avec beaucoup de justesse ; c’étoit un vrai Philosophe , plein de probité, desinteressé, ne songeant qu’à
bre d’amis distinguez dans la Republique des Lettres, entr’autres, le Philosophe Rohaut, la Bruiere, les deux Corneilles, Despréau
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
air forcé, comparons à ceux qu’il connoît déja, celui qui est dans le Philosophe marié. Je ne le trouve pas merveilleux. Il est po
60 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
s ; il a raillé la fausse science des médecins, la fausse logique des philosophes , la fausse érudition des savants, les affectation
s l’esprit du public. N’avez-vous donc pas remarqué, vous qui êtes un philosophe , que les hommes, dans la conversation ordinaire,
petite fille, voulant en faire sa femme. Et il a vu la chose, non en philosophe , mais en homme de théâtre. Voici, d’un côté, un h
e bizarre ! Si Arnolphe avait pris garde à ce détail et qu’il eût été philosophe , savez-vous ce qu’il aurait fait ? Il eût pris ju
où ils se trouvent. Arnolphe est amoureux, mais il est en même temps philosophe . Il a beaucoup observé les femmes, et au lieu de
’il le fasse comme un amoureux ordinaire ? Mais non ; il est toujours philosophe , au milieu de ses plus violents transports, et ce
res de son génie, nous a montré ce personnage sous toutes ses faces ; philosophe railleur et cynique avec son valet, ironique avec
si pressante ? Aussi Célimène n’y répond-elle point. Alceste est trop philosophe pour ne pas le voir, quoiqu’il soit trop amoureux
reuse vipère : elle ne l’aime point, elle s’en défie. Le frère est un philosophe , qui a d’un coup d’œil jaugé le pèlerin, et qui n
sement prévenu. Orgon reste seul avec son frère ; et ce frère qui est philosophe , qui sait raisonner, s’y prend avec lui comme on
avantes. — Eh bien ! je suppose que Molière, qui était observateur et philosophe tout autant qu’un disciple d’Ibsen, se fût dit :
avantage ; car la pauvre petite, et c’est un charme de plus, se croit philosophe  ; elle observera Dorante. Ah ! va-t-on s’amuser !
lle en effet qu’elle peut jaillir d’un cœur de seize ans. L’autre est philosophe  ; elle s’examine, elle s’étudie. Ces réflexions n
epuis tantôt soixante ans, que dis-je ? depuis un siècle et demi, les philosophes , les prédicateurs, les romanciers avaient comment
est l’office des moralistes, des pamphlétaires, des publicistes, des philosophes , des gens du monde, de la conversation quotidienn
iance, quand il ne les horripile pas. 22 août 1892. Sedaine. « Le Philosophe sans le savoir » I La Comédie-Française
avoir » I La Comédie-Française va reprendre cette semaine Le Philosophe sans le savoir, de Sedaine, et elle a résolu, par
re contée. Je ne sais si vous vous êtes jamais aperçu, en écoutant Le Philosophe sans le savoir, que la scène capitale, celle qui
it songer au plan de mon appartement. Je ne connais pas sa comédie du Philosophe sans le savoir ; mais je sais que cette pièce au
torité de ce manuscrit se trouve confirmée par la première édition du Philosophe sans le savoir où Sedaine, après avoir donné le t
son titre ; j’ai été le premier à le dire après les changements. Mon Philosophe sans le savoir était un homme d’honneur, qui voit
tion et d’affaiblir mon caractère principal ; j’avoue que le titre de philosophe paraissait proposer Vanderck comme un modèle de c
a scène n’est plus le même pour eux, je crois que le caractère de mon philosophe , tel qu’il était, aura plus de ressort, et le per
et cette insouciance ne s’explique que par des raisons de routine. Le Philosophe sans le savoir était resté au répertoire courant 
de revenir au texte du maître. C’est ainsi que M. Perrin, faisant du Philosophe sans le savoir une distribution toute nouvelle, s
ommission qui avait été nommée pour écouter la répétition générale du Philosophe sans le savoir, et en donner son avis : « Cette
. 23 août 1875. II La Comédie-Française vient de reprendre Le Philosophe sans le savoir, de Sedaine. J’ai conté il y a tro
rits. Une longue expérience m’a appris que, depuis longtemps déjà, Le Philosophe sans le savoir ne faisait plus d’effet au théâtre
t. Le fait en lui-même n’est pas contestable. À la représentation, Le Philosophe n’intéresse plus guère et la lecture en est très
cture en est très émouvante. Or, il faut bien reconnaître que ce même Philosophe est une œuvre dramatique excellente, écrite par u
61 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
nité, qui n’étaient entrés que très récemment dans le vocabulaire des philosophes , purent, avec une apparence de raison, blesser le
st l’abîme. C’est là l’idée terrible et profonde que le grand comique philosophe a su couvrir, sans la cacher, de toutes les fleur
62 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
tieres. Cette liaison lui donna lieu dès-lors de connoître le célébre philosophe Gassendi qui lui apprit la philosophie ; de même
63 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
on Ésope dans un cadre dramatique, et de lui conserver son costume de philosophe et de fabuliste. Esope à la cour ne fut représent
’est le seul où il paraisse avoir porté plutôt l’œil observateur d’un philosophe que la curiosité distraite d’un voyageur. Peut-êt
aussi froids d’un bout à l’autre. Peut-être la crainte de dégrader un philosophe célèbre a-t-elle empêché l’auteur de le rendre pr
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
v. I, chap. VI, section 1 : « Molière est certainement le premier des philosophes moralistes… Ses comédies bien lues pourraient sup
al, liv. III, chap. XV et XVI. 28. Gassendi, saint prêtre et éminent philosophe , n’a jamais été matérialiste ni épicurien que pou
65 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
ne par ce piquant paradoxe de Socrate. Quel peut en être le sens ? Le philosophe grec a-t-il aperçu entre la comédie et la tragédi
a théorie, et de quelle autorité m’empêcheraient-elles, moi, critique philosophe , de considérer la comédie non dans des tragédies
upérieur, quels n’auraient pas été à son aspect les sentiments de ces philosophes étrangers qui voyageaient par toute la terre pour
e ces comédies chaussées du cothurne tragique, dopées d’un manteau de philosophe et coiffées d’un bonnet de colon. « On a quelque
des comédies de noire auteur94, Arnolphe reçoit les conseils d’un ami philosophe , un peu moins édifiant toutefois, rendons-lui cet
66 (1802) Études sur Molière pp. -355
sant : qui que tu sois, arrête ; ici vit le jour un homme de bien, un philosophe , un poète chéri de Thalie, le premier qui ait for
int son protecteur, et il y fut accueilli par le célèbre Gassendi. Ce philosophe , chargé de présider à l’éducation de Chapelle, fi
jeune personne court se jeter dans l’appartement de Molière, et notre philosophe , sensible à cette marque de confiance, lui confie
oches, les De Villiers ne sont pas morts ! L’auteur de la comédie des Philosophes et du poème de la Dunciade, dit, dans ses mémoire
On part, on cause, la conversation tombe sur les divers systèmes des philosophes  ; Chapelle est pour Gassendi, Molière est pour De
r les deux adversaires, les animait l’un contre l’autre ; et les deux philosophes , déjà bien échauffés, bien enroués, redoublaient
et mon ton lui dirait avec fierté, mais sans orgueil, Mon flegme est philosophe autant que votre bile ; En philosophant avec mon
e avec le fagotier, sentit peu à peu tout le mérite du premier, et le philosophe moral lui parut enfin digne d’occuper la scène, s
e de son ami ; un monstre enfin qui dénonce son bienfaiteur. Molière, philosophe profond, a surtout donné une nouvelle force à la
onde et l’attrait du moment, venait bien voir de temps en temps notre philosophe à Auteuil, mais moins pour y goûter avec lui les
autant de facilité qu’il s’échappait du cœur et de la plume de notre philosophe amoureux ! D’après cela, mon cher habitué, parcou
ait depuis longtemps ; et il disait à ses amis : « Je ne saurais être philosophe avec une femme aussi aimable que la mienne. » Mo
de, donné un double louis courut après lui pour le lui rendre ; notre philosophe , en le lui laissant, s’écria : « où la vertu va-t
r les coups que lui portait son ennemi ; Molière, plus généreux, plus philosophe , a voulu servir l’humanité, en démasquant des cha
rival. Le but moral. — Point de pièce où Molière se soit montré plus philosophe , où il ait donné des leçons aussi utiles à l’huma
ur, et j’y retourne avec vous pour finir cette affaire. 40. Vers du Philosophe marié. 41. Voltaire nous a conservé une scène
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
& de se sauver par une double intrigue, comme Destouches, dans le Philosophe marié, & la Chaussée, dans le Préjugé à la mo
68 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
t tour à tour, et selon la position présente, un poète, un soldat, un philosophe , un paysan, un bretteur, un dévot, un médecin, un
ans ce qu’ils savent. Gens longtemps redoutés et redoutables, dont le philosophe s’est occupé aussi bien que le romancier, dont le
arerais l’Hamlet de Shakespeare au Don Juan de Molière. Hamlet est un philosophe dans son genre, comme Don Juan ; Hamlet est un ph
mlet est un philosophe dans son genre, comme Don Juan ; Hamlet est un philosophe triste, Don Juan est un philosophe gai ; l’un et
re, comme Don Juan ; Hamlet est un philosophe triste, Don Juan est un philosophe gai ; l’un et l’autre ils doutent ; — ils font pl
Don Juan le scélérat, ne sera plus qu’un homme à bonnes fortunes, un philosophe  ; il s’appellera M. le duc de Richelieu, pendant
Tartuffe, sinon dans les salons de mademoiselle de Lenclos, ce grand philosophe , à l’esprit si net, au cœur si tendre, lorsque to
e déclame contre les vanités de la vie et de l’amour : — « Quel grand philosophe que la vie ! » Il est sur le point de ramasser un
69 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
alut, type touchant et d’Arnolphe et d’Alceste, Poète au cœur aimant, philosophe profond ! Toi qui peignis si bien les faiblesses
oyen-âge Molière l’a fait pour les préceptes universels de la raison. Philosophe , il a pressenti le scepticisme moderne. Pendant q
n des hommes de génie n’est point infaillible, et que les plus grands philosophes peuvent se laisser aveugler par le bandeau des pr
té changeante ; il est de l’avis de La Bruyère ; il pense aussi qu’un philosophe doit se laisser habiller par son tailleur. Moliè
’ancien disciple de Gassendi en remontre aux pédants et aux prétendus philosophes . Son Sganarelle, qui demande des avis, et qui se
n comique aux paroles d’un rigide censeur. Alceste sans transports et philosophe réformateur aurait été interrompu dès les premier
inaire naïveté. Geoffroy s’est laissé emporter par sa rage contre les philosophes . Un des bons esprits de ce temps, M. Auger, a tra
e d’or la délicieuse fable de Psyché et de Cupidon, dans laquelle les philosophes ont voulu voir un mystère religieux, et qui n’est
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
pas faire sa fortune lui-même, puisqu’il est si puissant. Je défie le Philosophe le plus grave, l’homme le plus ami du bon genre,
71 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
qu’il fallait en user de la sorte avec vous, et que c’est consoler un philosophe que de lui justifier ses larmes, et de mettre sa
i ! — mais serai-je point cocu ? Il s’en va prendre conseil de deux philosophes . Les pauvres gens, hélas ! sont bien en état de l
e. « - Tu as raison,s’écrient les autres, ce monde-ci est indigne de philosophes comme nous. - Eh bien !répond Chapelle, attendr
nuit comme des gens sans cœur ou désespérés, que se doivent noyer des philosophes  ? C’est en plein jour, et devant le public. À l’h
la grotesque dispute du maître de danse et du tireur d’armes avec le philosophe , dans le Bourgeois Gentilhomme, n’est que la mise
Et le soir sous le manteau d’Arnolphe, il disait au public : En sage philosophe on m’a vu vingt années Contempler des maris les t
l parte, qu’il soit chassé ; et que la femme, laissant là son rôle de philosophe , revienne aux soins de sa famille ! C’est pour ce
72 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
e recevoir des coups de bâton ? Voilà un beau point d’honneur pour un philosophe tel que vous ! » Boileau n’entendait pas ce que
mais il est bon d’ajouter qu’il aimait plus en lui le bouffon que le philosophe . Sachons gré à Louis XIV d’avoir laissé jouer Tar
son mérite et sa fortune pouvaient lui procurer, s’il avait été assez philosophe pour se passer d’une femme26. » Est-il besoin de
ner à ses déplaisirs. — Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être philosophe avec une femme aussi aimable que la mienne ; et p
qu’on a voulu y voir, elle est l’œuvre de l’auteur dramatique, non du philosophe . Molière, comme Cervantes, bafouait son héros tou
ne Académie, parce que la compagnie littéraire accueille chez elle un philosophe convaincu dont toute la vie fut vouée aux lettres
ment d’écrire une pièce intéressante, curieuse et dramatique, mais le philosophe a prêté, je pense, un peu de ses idées à ce perso
 ? » « Il n’était pas seulement un habile poète, mais encore un grand philosophe . » « Il a joué les Jeunes, les Vieux, les Sains,
giens, les Avares, les Bourgeois qui affectent d’être de qualité, les Philosophes , les Auteurs, les Provinciaux, les faux Braves, l
et grandes coquettes, fripons et honnêtes gens, malades et médecins, philosophes de hasard et savants de pacotille, bref un monde
73 (1910) Rousseau contre Molière
font, Et je crois qu’à la cour, de même qu’à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile. Mais, rien n’étant parfai
s méchancetés personnelles dont il était la victime. Au contraire, le philosophe Philinte devait voir tous les désordres de la soc
est spirituel de toutes les manières et qui, enfin, chez les derniers philosophes anglais qui le définissent, possède, avec de l’es
qui haïssait les intolérants religieux et tout autant les intolérants philosophes et qui était très chaud partisan d’une religion,
semble, puisque tous les sermonnaires, tous les moralistes, tous les philosophes l’ont cru, depuis bien longtemps ; et en tous cas
peindre, il faudrait faire assurément la même interdiction à tous les philosophes , à tous les moralistes et à tous les sermonnaires
st ici qu’il touche le point juste et le point délicat. Si à un grave philosophe de l’antiquité, si même à un moraliste, si surtou
: « C’est du beau moral qu’il est ici question. Quoi qu’en disent les philosophes , cet amour est inné dans l’homme et sert de princ
tout de morale ; cela n’apprend qu’à ne pas être un coquin. Certains philosophes réduisent la morale à la science des mœurs, à bie
s mœurs du temps et à s’y conformer. Molière est, d’avance, un de ces philosophes -là. Pour lui comme pour eux, l’honnête homme est
l lui a toujours fallu une religion ; et c’est l’esprit d’impiété des philosophes qui l’a séparé d’eux pour jamais et qui a été la
t, et c’est-à-dire de l’espèce d’hommes que Rousseau, après celle des philosophes , déteste le plus et le plus cordialement méprise.
aristocratique avec Sedaine, et l’intendant, très homme du peuple, du Philosophe sans le savoir, est représenté comme très honnête
ire ; souvent sa vertu ne tiendrait qu’aux occasions : dans ce siècle philosophe , il lui en faut une à l’épreuve ; il faut qu’elle
r trouvée tous ceux qui les ont. Voilà ce que j’entendais par Molière philosophe du sens commun et non point philosophe de la natu
ce que j’entendais par Molière philosophe du sens commun et non point philosophe de la nature, ce qui est bien différent. Il y a u
74 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e histoire de l’art dramatique ; on y verrait, et de plein droit, Les Philosophes de Palissot (de Montenoy), le Saül de l’abbé Nada
alheureux, que dites-vous ? c’est Baptiste aîné en personne, c’est Le Philosophe sans le savoir, c’est Le Métromane, c’est Le Glor
sot, le dénonciateur Palissot « l’auteur fameux, non pas célèbre, des Philosophes  », et il jurait qu’il le voulait tuer à grands co
ent l’ingénieux Frontin, le malicieux Dubois, le spirituel Figaro, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des
à ses propres forces ! Que de poètes, que d’écrivains, et combien de philosophes ont invoqué la science et la piété du docteur Bla
boulevard, au soleil ! Je n’ai jamais plus regretté de n’être pas un philosophe , que ce jour-là. Cette représentation suprême du
C’est l’honneur de Ménandre d’avoir indiqué le premier cette façon de philosophe cynique, moins jaloux de s’envelopper dans les tr
athénienne, Aristophane ne pouvait le faire pâlir. Pour Socrate, — ce philosophe , jeune encore, — ce fut une belle journée, une in
la vient, dit Platon, que les fables des poètes sont les mystères des philosophes . » Vous savez quel est le sujet des Nuées 33 Un
s amusant dans son ardeur de néophyte qui n’a pas dîné ; lui-même, le philosophe attaqué, il est d’une gravité très divertissante.
ut par son père, le jeune Phidippide consent à entrer dans l’école du philosophe , tout comme la servante du Bourgeois gentilhomme
iade. Ô bonheur ! son fils a déjà la pâleur et l’œil affamé d’un vrai philosophe . Oui, mais le vrai philosophe bat son père au nom
éjà la pâleur et l’œil affamé d’un vrai philosophe. Oui, mais le vrai philosophe bat son père au nom du Juste et de l’Injuste ! C’
ite dispute de philosophie aux poutres et aux solives de la maison du philosophe . — En résumé, ceci est une comédie, tout comme le
En ce moment le bouffon disparaissait, et l’on ne voyait plus que le philosophe . « Le roi Messieurs ! » disait Louis XV à ses ami
gnard l’a sauvé, tout autant pour le moins, que s’il eût été un grand philosophe . Ne cherchez pas dans sa comédie une leçon, une r
75 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
e méditation solitaire qui élève cet homme simple et naïf au rang des philosophes . Il est bon aussi de démêler l’art qui se dérobe
mettre en lumière certaines analogies qui rapprochent ces deux poètes philosophes , si français et si humains, si modernes et si ant
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
les assauts de la passion. Ce bon sens lui apprit à voir l’amour en philosophe , comme une des facultés naturelles de l’homme, bo
des erreurs et des misères, même des dégradations de l’humanité : le philosophe qui les décrit, le poète qui les peint, sont des
77 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
tere, comme le Misantrope, le Tartuffe, les Femmes savantes, c’est un philosophe & un peintre admirable. Dans ses comédies d’i
une traduction de Lucrece en vers françois. Il n’étoit pas seulement philosophe dans la théorie, il l’étoit encore dans la pratiq
la théorie, il l’étoit encore dans la pratique. C’est cependant à ce philosophe , dit M. de Voltaire, que l’archevêque de Paris, H
veut juger de tout par rapport à Aristote : ce qui est contraire à ce philosophe lui paroît faux : il aura toujours quelque passag
78 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
connaissances humaines. Devenu l’élève de Gassendi, il acquit sous ce philosophe célèbre les notions sublimes de la morale. S’il p
e les subtilités de l’école. La scène du docteur Pancrace et celle du philosophe Marphurius suffiraient pour donner un rang distin
ns ses rôles de raisonneur. Ariste, Chrysale, Philinte, Cléante, sont philosophes sans parler sur le même ton ; leur sagesse a un a
sophie en oubliant la disproportion d’âge, il ne sut pas supporter en philosophe les conséquences de sa faute. La Constitution phy
79 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
et les joue eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir773. Le philosophe regarde les tartuffes comme des monstres qui insu
, a préludé, non pas à l’irréligion haineuse et prétendue savante des philosophes du dix-huitième siècle, mais à l’indifférence de
80 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
i avait le plus exercé ses méditations, le plus enflammé sa verve. Le philosophe et l’auteur comique, l’honnête homme et le poète,
e censure pointilleuse. C’est surtout comme peintre de mœurs et comme philosophe qu’il faut juger Molière ; les intérêts de la mor
it d’un homme il fait le tableau d’une époque. La Bruyère est le seul philosophe du siècle de Louis XIV qui n’ait point su appréci
La postérité a cassé la sentence de Bossuet. Molière est le poète des philosophes , et ses ouvrages font les délices de tous les hom
81 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
genre, ni avant lui ni après. Molière est certainement le premier des philosophes moralistes. Je ne sais pas pourquoi Horace, qui a
c tout le respect que j’ai pour Horace, en quoi donc Homère est-il si philosophe ? Je le crois grand poète, parce que j’apprends qu
mmes, leur démontrer cette vérité qu’avaient méconnue les plus fameux philosophes anciens, que la sagesse et la vertu1 même ont bes
ù l’amour-propre du censeur lutte contre l’amour-propre du poète ? Un philosophe sans humeur n’eût-il pas trouvé tout simple qu’un
prééminence de leur art ; les préceptes de modération débités par le philosophe , qui un moment après se met en fureur, et se bat
82 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
x que ne l’ont jamais été conquérans, inventeurs, rois, législateurs, philosophes , son nom est écrit quelque part dans chaque ville
83 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
 » Molière pensait de la médecine ce qu’en ont pensé les plus graves philosophes , les plus justes appréciateurs des opinions humai
qu’on l’honorait trop en le comparant à Alceste, on a vu plus tard un philosophe prétendre sérieusement que Molière, en créant ce
84 (1739) Vie de Molière
ua de s’instruire sous Gassendi. Au sortir du collège, il reçut de ce philosophe les principes d’une morale plus utile que sa phys
belle est exposée, rendirent ce mariage malheureux ; et Molière, tout philosophe qu’il était d’ailleurs, essuya dans son domestiqu
le comédien, et qui ignorait qu’il avait été un excellent auteur, un philosophe , un grand homme en son genre, s’attroupa en foule
85 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
que le sien. S’il fut fort bon Humaniste, il devint encore plus grand Philosophe . L’inclination qu’il avait pour la Poésie le fit
86 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
er. M. Aimé Martin a confirmé cette opinion par un curieux passage du philosophe Locke, qui, se trouvant à Montpellier en 1676, tr
87 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
oir ce qu’il fallait de temps, d’hésitations, pour mettre en train ce philosophe railleur, que nous savons être allé si hardiment
la comédie et la farce. Cela déconcertait l’idée qu’il se faisait du philosophe . « Plaisant point d’honneur, disait-il, qui cons
premier de notre temps pour l’esprit et pour les sentiments d’un vrai philosophe , cet ingénieux censeur de toutes les folies humai
ssus le témoignage de l’antiquité, elle nous dira que ses plus grands philosophes ont donné des louanges à la comédie, ceux qui fai
oquer. Il lui plaît d’oublier parfaitement que le monde a marché. Ces philosophes « qui faisaient profession d’une sagesse si austè
onin parmi les partisans du théâtre. Il ôte aussi de là le prince des philosophes anciens, Platon, et n’y laisse Aristote que fort
la plupart des critiques. C’est, disent-ils, à quoi l’on reconnaît le philosophe , l’homme qui a sondé les profondeurs du cœur huma
ce, toute autorité. Il y en a d’une troisième catégorie : ce sont les philosophes et les politiques, qui avoueront volontiers que l
aissements ? » On l’avouera, ceci est un peu plus fier que le jeu du philosophe comique, et ce langage donne une autre leçon de d
inte, pour achever de le peindre : Mon flegme, dit-il à Alceste, est philosophe autant que votre bile . Rien de plus vrai, et, ma
88 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
nelle faillibilité féminine. Il ne faut pas l’oublier : Molière était philosophe , et de l’école d’Épicure ; il traduisit Lucrèce,
point là, certes, une jeunesse mélancolique, et ni le comédien, ni le philosophe ne purent concevoir alors, ou je me trompe beauco
doucement comme ils sont  ; et le flegme aimable de Philinte est plus philosophe que l’éternelle bile d’Alceste. A-t-il raison con
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
nt ; Et je crois qu’à la Cour, de même qu’à la ville, Mon phlegme est philosophe autant que votre bile. Alceste. Mais ce phlegme,
90 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
t belle est exposée, rendirent ce mariage malheureux, et Molière tout philosophe qu’il était d’ailleurs, essuya dans son domestiqu
91 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
l’homme, en un mot, ondoyant et divers, celui qu’a si bien étudié le philosophe Montaigne. La vertu n’est qu’une chose relative ;
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
e Lisimon du Glorieux est foible : ce bout de scene va le prouver. LE PHILOSOPHE MARIÉ. ACTE III. Scene XIII. Géronte. Je me fai
sourire la raison dans toutes ses comédies. Les plus estimées sont le Philosophe marié & le Glorieux. Dans la derniere de ces
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
ur les accrocher tant bien que mal les unes aux autres. Parcourons le Philosophe marié, de Destouches. ACTE I. Scene I. Monologue
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ment de l’Ecole des Maris ; que la folle Comtesse est une échappée du Philosophe marié. Mais je plais, il suffit. La Muse. Croyez-
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
s40, des gentilshommes, des ministres d’état41, des magistrats et des philosophes qui fileraient pour vous, si vous les laissiez fa
96 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
bres circulaires de l’ongle : de sorte que, grâce à son industrie, le philosophe de là-haut entendit parfaitement le bourdonnement
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
nobles travers des grands, des ridicules roturiers dignes de l’œil du philosophe , & qui méritent d’occuper le premier rang dan
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
re à-peu-près égal à Destouches, lorsque celui-ci fait entrer dans le Philosophe marié, son portrait, celui de sa famille, & l
oilà le reproche qu’on pourroit faire à la plupart des personnages du Philosophe marié. Nous avons déja dit que ce qui paroît fort
99 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
représentations, ne l’empêchoit pas de penser à la philosophie et aux philosophes ses amis, dit M. de Grimarest‌ 45 : car il le pré
rest‌ 45 : car il le présente toujours, aux yeux du lecteur, comme un philosophe . En faveur de la philosophie, continue-t-il, il t
range, p. 62). 210. Il n’y a pas, comme on sait, de « scène des deux philosophes  », mais une scène entre Sganarelle et Pancrace, u
100 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthét
C’est comme une galerie de la plus riche architecture, qui conduit le philosophe du temple de Melpomène au temple de Thalie. Eurip
iction, qui est la loi du monde, doit être aussi la loi des écrits du philosophe qui la constate. Hegel admire don Quichotte pour
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