plus volontiers les oppositions que les contrastes entre les premiers
personnages
d’une piece ? Nous en avons dit quelque chose dan
en avons dit quelque chose dans le Chapitre précédent, parceque deux
personnages
également contrastants, sont exactement de la mêm
nt affoibli par son adversaire. Mais dans une piece où les principaux
personnages
ne sont qu’en opposition, je crois considérer ave
On a dit que Destouches faisoit toujours contraster les deux premiers
personnages
de ses pieces ; c’est à tort, du moins dans celle
ophe marié, ou le Mari honteux de l’être. Quel doit être le principal
personnage
? Celui du Philosophe, puisque le titre l’annonce
nue, & demandons-leur ce qu’elles mettroient en contraste avec ce
personnage
. « Un Philosophe marié, me répondront-elles surem
Alors les deux Philosophes contrasteroient en effet ; mais le second
personnage
de la piece, la folle, la capricieuse Céliante qu
lui. Quels sont, dans le Dissipateur ou l’Honnête Fripponne, les deux
personnages
principaux ? Ceux que le titre annonce. L’héroïne
une pour lui en faire part après sa ruine totale. On peut dire que ce
personnage
est en opposition avec celui du Dissipateur ; mai
les contrastes amenent nécessairement, celui de faire briller un des
personnages
aux dépens de l’autre70. Quels sont encore dans l
ns de l’autre70. Quels sont encore dans le Glorieux les deux premiers
personnages
? le Comte de Tufiere & Lisimon. Le premier,
sur les contrastes, puisque dans ses meilleures pieces ses principaux
personnages
ne sont qu’opposés, & ne contrastent jamais,
s réflexions nous meneront peu à peu à voir clairement que lorsque le
personnage
opposé au principal ne fait pas avec lui des scen
e tout-de-suite à son aise, en l’engageant à faire de la dépense. Les
personnages
qui entourent l’Avare le mettent dans des situati
faire développer son caractere ; mais c’est en le contrariant : aucun
personnage
ne l’engage à faire des traits d’avarice : au con
ne pas faire briller un principal caractere par le secours du second
personnage
qui lui est opposé. Je connois plusieurs pieces d
ge qui lui est opposé. Je connois plusieurs pieces dans lesquelles le
personnage
mis en opposition avec le premier brille plus que
, elle que l’Auteur entoure, au préjudice du héros, d’une infinité de
personnages
uniquement occupés à la faire ressortir par des o
Mais plus leur scene a de beautés tout-à-fait étrangeres au principal
personnage
, plus elle entraîne loin de lui l’attention du pu
êts, quoique petits, contrastent si bien avec les intérêts des autres
personnages
, tous amenés adroitement pour la mettre dans des
valoir ses caprices ; il seroit bien difficile, dis-je, qu’un pareil
personnage
n’en éclipsât pas un autre, en faveur duquel l’Au
i que dans ce court espace nous ayons fait connoissance avec tous les
personnages
, ou que du moins nous soyons préparés à leur cara
n a grand besoin, ne fût-ce que pour juger l’Auteur, pour voir si ses
personnages
ont des raisons pour paroître sur la scene, s’ils
est dans ce cas. Je prends le livre, l’Auteur a mis au bas du nom des
personnages
, la scene est à Paris. Bon ! Mais dans quel lieu
ent, l’acteur est forcé de se la faire à lui-même, ou à quelque autre
personnage
: il n’y a que ces deux moyens ; chacun peut être
ctueux. Voici en quoi. Exposition que l’Acteur se fait. Si le
personnage
se fait de sang froid une longue récapitulation d
is l’exposition est bonne, si les événements passés causent à ce même
personnage
assez de joie ou de chagrin pour que ses transpor
diment que l’exposition est mauvaise. Exposition faite à un autre
personnage
. En suivant cette seconde route on instruit l
econde route on instruit le spectateur en feignant d’instruire un des
personnages
de la piece ; par conséquent ce personnage doit i
ignant d’instruire un des personnages de la piece ; par conséquent ce
personnage
doit ignorer ce qu’on veut lui apprendre. Quand M
vouloir le lui apprendre. Il est cependant des occasions où l’un des
personnages
peut rappeller à l’autre des événements qu’il sai
ployé un autre expédient dans la Mere Coquette ; il fait instruire un
personnage
de ce qu’il sait déja, en lui disant, tu sais cec
e suffit pas d’apprendre les événements qui ont précédé l’action à un
personnage
qui les ignore, il faut encore en instruire seule
emps que les Anciens racontoient non seulement leur avant-scene à des
personnages
qui n’étoient pas intéressés à être instruits, ma
ages qui n’étoient pas intéressés à être instruits, mais encore à des
personnages
qu’ils n’avoient eux-mêmes nul intérêt d’instruir
r cette confidence importante, du relief & de la consistance à un
personnage
qu’on ne reverra plus. Exposition de l’état a
ès avoir fait part au spectateur de l’histoire secrete des principaux
personnages
d’un drame, & l’avoir intéressé à leur sort p
êler, mais qu’il desire ardemment de voir remplir. Exposition des
Personnages
. Il est encore juste que le spectateur connoi
Personnages. Il est encore juste que le spectateur connoisse les
personnages
qui doivent concourir à des événements auxquels i
r que les acteurs qui doivent paroître ; ou si l’Auteur a besoin d’un
personnage
qu’il ne peut introduire sur la scene, il doit lu
nne pas toujours d’aussi bonnes raisons. A-t-il besoin de parler d’un
personnage
qu’il ne doit pas faire paroître ? il dit tout un
ns le prologue, que l’Auteur a fait couper un pont qui étoit entre ce
personnage
& le spectateur, & que par conséquent on
dre à le voir, parcequ’il ne sait pas nager. Il faut en annonçant les
personnages
peser sur le caractere principal, l’humeur, le ri
n portrait dans la premiere scene en faisant celui de tous les autres
personnages
. Le héros des Fourberies de Scapin, qui ne doit b
ce que nous venons de dire, il est clair qu’il ne faut pas peindre un
personnage
avec un caractere ou des nuances qu’on ne doit pa
st encore extrêmement dangereux d’annoncer avec beaucoup d’emphase un
personnage
qui ne doit pas jouer un rôle essentiel dans la p
exposition ces deux qualités, est de la débarrasser non seulement des
personnages
& des portraits qui sont étrangers au sujet,
un acteur qu’il a vu dès le premier acte, il expose encore un nouveau
personnage
& une nouvelle intrigue. ACTE IV. Scene I. M
ans le génie ne remplace pas la jeunesse. Je ne crois pas que dans le
personnage
d’Agnès il ait voulu peindre Armande Béjart ; le
e Molière, ce rapprochement est tout naturel. Vouloir trouver dans le
personnage
d’Horace le portrait du comte de Guiche serait as
omédie. La seule question importante est de savoir si Arnolphe est un
personnage
sérieux ou un personnage uniquement destiné à éga
importante est de savoir si Arnolphe est un personnage sérieux ou un
personnage
uniquement destiné à égayer le parterre. Les comé
ement destiné à égayer le parterre. Les comédiens qui représentent ce
personnage
se rangent au dernier avis. Je crois qu’ils se tr
ver. Arnolphe ridicule et sachant qu’il est ridicule n’est plus qu’un
personnage
de tréteaux. Ce qui lui donne de la valeur, de l’
olphe, se moquant de lui-même, échappe à la moquerie et n’est plus un
personnage
de comédie. Si Arnolphe trompé sait qu’il est jus
e main toutes les ruses pratiquées par les femmes, l’ingénuité de mon
personnage
n’a rien de commun avec moi ? Si Agnès prenait ce
ès prenait ce parti, elle ne serait pas plus loin de la vérité que le
personnage
qui l’a élevée dans l’ignorance, et qui la réserv
nès, ne commet pas cette bévue, et accepte franchement l’ingénuité du
personnage
. Qu’elle ait adopté spontanément ce parti, qui es
ympathie. Il est certain qu’il saisit bien toute la partie austère du
personnage
; mais il n’a pas l’élégance qu’on pourrait souha
omplètement vrai, ce n’est pas faute de zèle. — Mirecour rend bien le
personnage
d’Oronte ; il a toute l’impertinence, toute la fa
us sommes forcé de blâmer avec une égale sévérité Elmire et Orgon. Le
personnage
de Tartuffe est un de ceux que M. Geffroy compren
au pouvoir de M. Geffroy d’assouplir, d’attendrir sa voix. Quant aux
personnages
d’Elmire et d’Orgon, ils ne sont pas compris, et
êtes gens. Je suis obligé de croire que Mme Plessy n’a pas compris le
personnage
d’Elmire, car si elle le comprenait, elle lui lai
poussée jusqu’à la provocation. Il est donc impossible de nier que le
personnage
d’Elmire est dénaturé. Dans cette méprise, le res
au lieu de chercher la nouveauté en sacrifiant le bon sens ? Pour le
personnage
d’Orgon, la question est toute différente. Ici la
lière, n’a pas échappé aux caprices et aux méprises des comédiens. Le
personnage
à qui l’auteur a confié la défense du bon sens, C
trouve ridicule, et s’applique à provoquer le rire de l’auditoire, ce
personnage
devient un non-sens. Depuis la mort de Duparai, j
informés ; mais en lisant Molière, je ne réussis pas à comprendre le
personnage
de Bélise comme le comprend Mme Thénard. Est-ce d
la sagacité des auditeurs que de leur expliquer la signification des
personnages
, comme on ferait d’une fable aux enfants réunis d
pas là un sujet de reproche. Quand ils sont chargés de représenter un
personnage
conçu à loisir, dessiné avec un soin scrupuleux,
les vers qu’ils doivent réciter, ils s’occupent de la composition du
personnage
. Or ce terme ne présente qu’un sens légitime. S’i
en exprimant des intentions qui ne s’accordent pas avec la nature du
personnage
. Pour les comédies de Molière, ce que j’avance n’
édies de Molière est de s’en rapporter aux lettrés sur le sens de ses
personnages
. Pour donner son avis en pareille matière, il n’e
Hamlet, Antigone et Cordélia, Agamemnon, Œdipe, Macbeth, Othello, les
personnages
tragiques de tous les temps n’ont agi que par leu
nde chrétien l’intérêt fondamental de la plupart des tragédies. Leurs
personnages
se replient sur eux-mêmes, se drapent dans leur p
comme le veut Aristote. Sur la scène solennellement émouvante, où des
personnages
à la fois héroïques et criminels combattent pour
tragédie dans toute sa pureté. Le tragique, ce n’est pas le sort des
personnages
, le châtiment effroyable du crime ou le malheur a
’héroïsme et à tout ce qui est moral et vrai, il professe pour chaque
personnage
pris à part une profonde estime, un sérieux intér
a simplicité du drame grec. Mais la tragédie moderne est encombrée de
personnages
, et les incidents s’y multiplient au gré de l’ima
édie sentent eux-mêmes le néant de leur rôle. Il faut que leur propre
personnage
soit aussi frivole, aussi nul aussi sot à leurs y
utte ; 3º La synthèse de l’absurdité et de la félicité dans l’âme du
personnage
comique. Qu’arriverait-il, en effet, si les deux
sie et de moralité. Elle manquerait de poésie. La comédie choisit ses
personnages
parmi les petites gens, les petits caractères et
lèvres, montrant par là qu’il n’a lutté que pour rire. Il faut que le
personnage
de la comédie soit risible pour lui-même ; car s’
ns le sien. Seul il a parfaitement réalisé l’idéal de la comédie. Ses
personnages
, comiques non pas pour autrui seulement, mais sur
e sottise, et les spectateurs, seuls à rire, eurent l’air de dire aux
personnages
: Messieurs les acteurs de la comédie, nous somme
omédie moderne, on peut la partager en deux grandes divisions. 1º Les
personnages
comiques se développent simplement en soi et pour
s de comique, je trouve dans Shakespeare, et particulièrement dans le
personnage
de Falstaff, le plus beau modèle du premier. Le t
, n’est-ce pas la libéralité avec laquelle il prodigue à ses moindres
personnages
mille dons naturels, dont la profusion éclatante
spécial qu’ils ont à remplir ? Dans les autres théâtres, que sont les
personnages
les plus nobles, les rois, les princesses, les ch
es de l’imagination poétique, de la raison solide et de l’esprit. Ses
personnages
sont tous des hommes complets. La violence d’une
et le héros entre tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur propre
personnage
. Leurs idées valent beaucoup mieux que leurs pass
ottise individuelle et du sourire indifférent des Dieux dans l’âme du
personnage
comique. C’est le point capital. Il faut convenir
plus noir de ses monstres, de Richard III, Shakespeare avait fait un
personnage
comique223. Mais Tartuffe n’a d’esprit que bien j
de l’art dramatique, et je cherche où serait cette différence, si les
personnages
comiques devaient se prendre eux-mêmes au sérieux
es tirer du fond des âges fabuleux de la vieille Europe. Et quand ses
personnages
ne sont pas des princes, quand ils appartiennent
sont constituées et commencent à prévaloir, l’aventureuse liberté des
personnages
chevaleresques se trouve jetée en dehors des mœur
ue l’auteur comique ne doit pas complètement disparaître derrière ses
personnages
, je puis admirer l’humour modéré du romancier esp
s, l’ingénieuse idée qu’il a eue de faire critiquer son roman par les
personnage
s mêmes qui y remplissent un rôle, et la façon sp
et monté par son maître, avant que Sancho l’eût trouvé. 2º Puisque le
personnage
comique doit avoir conscience de sa propre sottis
ngtemps que j’aurais planté là mon seigneur242. » 3º Puisqu’enfin le
personnage
comique doit être plein d’esprit dans sa sottise,
ples, tels que nous les offre le théâtre antique, la multiplicité des
personnages
et la richesse des caractères, les incidents extr
ente dans leur accord profond, les idées vraies que poursuivaient les
personnages
. Dans la comédie, au contraire, c’est la personna
opposer l’un à l’autre comme genres différents. Dans la tragédie, les
personnages
consomment leur ruine par l’exclusif de leur volo
tre ce à quoi ils s’opposent. Dans la comédie, qui nous fait rire des
personnages
qui échouent dans leurs propres efforts et par le
r manifesté le contraire de son but. … On doit bien distinguer si les
personnages
sont comiques pour eux-mêmes ou seulement pour le
s seul doit être regardé comme le vrai comique. À ce point de vue, un
personnage
n’est comique qu’autant qu’il ne prend pas lui-mê
de sa volonté. Ce sérieux dès lors se détruit lui-même. En effet, le
personnage
ne peut embrasser aucun intérêt général important
gel. T. V, p. 206. 215. Dans les tragédies françaises, souvent tes
personnages
les plus élevés et les meilleurs, vus de près et
, de l’honneur, de la gloire de l’ambition, de la tyrannie ; etc. Ces
personnages
expriment, pour la plupart, les motifs qui les fo
ant de l’ancienne comédie attique. Ou les sottises et les travers des
personnages
ne sont plaisants que pour les autres, ou ils le
plaisants que pour les autres, ou ils le sont en même temps pour les
personnages
eux-mêmes ; en un mot, les figures comiques le so
plaisant, est dans ce cas. Le prosaïque, ici, consiste en ce que les
personnages
prennent leur but au sérieux avec une sorte d’âpr
songe, etc., elle ne peut arriver à ses fins. Mais, maintenant, si le
personnage
s’absorbe tout entier dans ce but, en soi faux, e
ne trouvons pas l’indépendance individuelle que l’art exige pour ses
personnages
. T. I, p. 161. 225. Don Quichotte, Ire partie,
ui regarde le but et le succès de son entreprise, il ne serait pas un
personnage
véritablement romantique. Cette imperturbable ass
CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des
Personnages
. C’est le sujet qu’un Auteur a choisi, qui doi
déterminer l’état, la fortune, l’âge, le rang, le nom des principaux
personnages
. De là résultent le comique, le moral, l’intérêt
ur à la dame aura un régiment. De l’Age. L’âge des principaux
personnages
contribue autant que leur fortune à rendre une pi
osé compter. Qu’on donne dix ans de plus ou de moins à chacun de ces
personnages
, la piece, qui est très bonne, ne vaudroit plus r
il est devenu indécent de mettre des bourgeois sur la scene. Tous les
personnages
doivent au moins être Comtes ou Marquis ; & c
coutume s’est accréditée à tel point, qu’un titre qui annonceroit un
personnage
bourgeois sur la Scene Françoise, n’ameneroit per
t pas de salut. Remontons plus haut, & faisons la guerre au noble
personnage
de Madame Grognac dans le Distrait de Regnard, qu
uteurs se sont donné beaucoup de peine pour choisir les noms de leurs
personnages
, & qu’ils ont cru par-là ajouter beaucoup au
ire des noms bien ou mal choisis. Les uns peignent la profession d’un
personnage
, les autres font la critique de cette même profes
t la critique de cette même profession ; ceux-ci indiquent le pays du
personnage
qu’on a voulu peindre, ceux-là désignent son véri
es qui annoncent son caractere. Un nom qui dénote la profession d’un
personnage
peut à la vérité être plaisant, & faire jette
rre, à être la risée des sots ». Les noms qui indiquent le pays des
personnages
ne sont encore bons que dans les petites pieces,
seroient nommés Jean-de-Vert. Les noms qui peignent le caractere du
personnage
sont très bons, quand ils ne sont point grossiére
Moliere, dans son George Dandin, a voulu annoncer la sottise de deux
personnages
, par le nom de Monsieur & Madame de Sotenvill
nard, qui a voulu, dans le Distrait, annoncer, par le nom d’un de ses
personnages
, un caractere grondeur, l’appelle Madame Grognac.
a suivi l’exemple de Moliere, qui, pour peindre l’avarice d’un de ses
personnages
, le nomme Harpagon, mot composé d’après celui de
es ait toujours été aussi exact, & qu’il ait toujours donné à ses
personnages
un nom conforme à leurs caracteres. Pour le prouv
l seroit sans doute mal que, dans une piece à caractere, le principal
personnage
portât un nom qui annonceroit toute autre chose q
l doit être ; mais je crois aussi qu’on peut nommer comme on veut les
personnages
subalternes, soit parcequ’ils n’ont pas ordinaire
queroit de tomber dans un inconvénient plus fâcheux, en donnant à des
personnages
vicieux ou ridicules le vrai nom des citoyens les
rouve qu’un Auteur est plus embarrassé qu’on ne croit pour nommer ses
personnages
. Cela prouve encore que la partie la plus facile
re d’Ecrivains se tirent d’affaire en appellant tout simplement leurs
personnages
M. le Comte, M. le Duc, Madame la Marquise, Madam
a scene que des hommes & des femmes titrées. Il en est du nom des
personnages
comme du rang, de la fortune, du caractere, de l’
ui se termine en ès, Je me fais appeller Monsieur Caritidès. 13.
Personnages
de la fausse Agnès, ou le Poëte Campagnard, coméd
le langage naïf, simple, et, si l’on veut même, populaire de quelques
personnages
, est toujours de bonne foi, et n’emprunte jamais,
tion d’un divertissement, interrompue elle-même par l’apparition d’un
personnage
qu’on n’attendait pas, et que termine l’arrivée d
es. Quand on voit, dans Tartuffe ou dans Le Misanthrope, une foule de
personnages
, ayant tous des physionomies différentes, qui son
evoir, dans un simple croquis, dans une esquisse légère, jusqu’à sept
personnages
divers, dont les figures ont entre elles autant d
d’elles, prise à part, a d’originalité et de vie. Je ne parle plus du
personnage
principal ; je ne considère que ceux qui sont gro
ées de Julie et du vicomte, deux des plus aimables, des plus gracieux
personnages
qui soient sortis du pinceau de Molière ? Est-il
son, sans oublier le petit chien, le singe ou le perroquet. Mais deux
personnages
d’un comique plus fort, plus saillant, ce sont me
veau de tout, si même il ne s’élève au-dessus ; il croit, le grossier
personnage
, qu’on lui doit de l’amour en échange de son arge
ns cette profession ne soit indirectement tournée en ridicule dans le
personnage
d’un receveur des tailles, vicieux, prodigue et b
t, si Lesage, trouvant tout développé dans la société de son temps le
personnage
qui n’était, pour ainsi dire, qu’en germe dans la
ce en prose est proprement le germe de la grande comédie en vers. Les
personnages
de la première sont devenus, avec un peu plus d’é
nus, avec un peu plus d’élévation dans l’état et dans le langage, les
personnages
de la seconde ; et ceux-ci agissent exactement co
des habits de l’abbé Cotin, pour le faire porter à l’acteur chargé du
personnage
. Le fait de la harangue est trop bien constaté,
s avérés que l’histoire littéraire nous transmet sur l’abbé Cotin. Le
personnage
de la pièce s’appelait d’abord Tricotin. Lorsque
t dans les ordres sacrés, étant prêtre en un mot, ne pou voit être le
personnage
qui aspire à la main d’une jeune fille, et qui es
l donc de personnalités au théâtre que celles qui enveloppent tout un
personnage
et durent toute une pièce ? Trissotin, quand il s
e, de sa sœur et de sa fille aînée ; où tout le danger qui menace les
personnages
est le projet d’un mariage ridicule, opposé à cel
règles de son art, en introduisant dans une peinture contemporaine un
personnage
d’une autre époque, c’est-à-dire en manquant au c
de chausses . Il est alors, dramatiquement parlant, bien mieux qu’un
personnage
raisonnable ; il est un personnage comique, passi
iquement parlant, bien mieux qu’un personnage raisonnable ; il est un
personnage
comique, passionné, opposant un ridicule à un rid
ts ans, n’était plus du siècle de Molière ; il voit surtout en lui le
personnage
que Molière a chargé d’exprimer l’opinion commune
e lui-même. D’un autre côté, voyant encore, dans ce même Chrysale, le
personnage
qui contraste avec Armande et Philaminte, bien qu
es donne la nature, et que Molière les savait imiter. Il n’est pas un
personnage
de la comédie des Femmes savantes, qui, soumis à
Mais, je l’ai déjà dit, et je le répète en finissant, tous les autres
personnages
de la pièce sont de notre temps, comme ils étaien
tout est stupidement changé, altéré, défiguré, tout jusqu’au nom des
personnages
, dont un même, le notaire Bonnefoi, est totalemen
rdinairement à s’en donner de très réelles. Tel est Argan, tel est le
personnage
que Molière a choisi pour le héros de sa dernière
es de la ruse et du sarcasme. Tous deux sont dupes des artifices d’un
personnage
faux et cupide qui flatte leur manie pour s’empar
et de Mariane ne serait pas assez jeune pour exciter la convoitise du
personnage
. Du reste, Elmire ne peut que faire cause commune
enfants d’un premier lit, pour s’enrichir de leurs dépouilles ; et ce
personnage
était le plus habilement choisi pour une pièce, o
met à la merci de ceux qui l’entourent de leurs soins intéressés. Ce
personnage
de Béline, plus développé et mis davantage en act
e Béline, plus développé et mis davantage en action, pourrait être le
personnage
principal d’une pièce qui serait intitulée La Bel
nnefoi, notaire prévaricateur, et méritant un châtiment légal, est un
personnage
étranger à l’état actuel de la société, ou, pour
ns l’action, mais parce qu’il est l’antagoniste en forme du principal
personnage
, et parce qu’il paraît être l’organe des vrais se
impie en médecine. On peut, d’ailleurs, opposer à cette saillie d’un
personnage
imaginaire ce que dit Molière lui-même, dans la p
re, à propos du rôle de Béralde, m’a entraîné loin de quelques autres
personnages
de la pièce, qu’il me reste à examiner. Je vais l
é. Que dirai-je de Diafoirus, père et fils, de Purgon et de Fleurant,
personnages
si plaisamment et si diversement ridicules ? Moli
ée de refaire Le Malade imaginaire, en changeant le sexe du principal
personnage
. Sa malade sans maladie est une femme visionnaire
’héritière qu’on vent dépouiller. Ce sont bien là, comme on voit, les
personnages
mêmes de Molière : c’est Argan en cornette ; c’es
. Chaque province, chaque ville concourait à la fête, fournissait son
personnage
. Les villes d’université comme Bologne enfantèren
4. — Le Docteur. 5. — Le Capitan. 6. — Le Zanni. Les
personnages
du Niais, du Badin durent sans doute le jour aux
bêtise comique toujours mêlée d’un peu de malice et de ruse. Tous ces
personnages
ramassés sur la place publique, la commedia dell’
i avait le talent de les imposer au public. De même beaucoup d’autres
personnages
furent introduits dans le groupe primitif par des
n le dialecte de Bergame. Cette persistance de chaque acteur dans son
personnage
rendait plus facile l’obligation d’improviser le
, et leurs études sont en rapport avec les mœurs et les habitudes des
personnages
qu’ils représentent4. » Ainsi, l’on verra l’un de
erpétuel, et l’on finissait par entrer sans doute dans la peau de son
personnage
. Cela n’eût pas suffi toutefois pour empêcher la
ussi, lorsque les pièces devinrent très compliquées, très chargées de
personnages
et d’incidents, les canevas entraient dans tous l
ll’arte : Pantalon, le Docteur, le Capitan, le zanni ou le valet. Les
personnages
extrêmement variés que la suite des temps introdu
llot ; voici ce que dit Louis Riccoboni relativement au costume de ce
personnage
: « La robe de dessus est la zimarra que les marc
par la ville. Le masque noir ne couvrait que le front et le nez de ce
personnage
. Le Capitan, que nous reproduisons d’après la gra
qu’il s’est proposé, du rang, de l’état, de l’âge, de la fortune des
personnages
, du lieu de la scene. Le titre influe sur toute l
caractere, celui qui dénote une intrigue, & celui qui annonce un
personnage
intéressant. Je souris à mon tour, & je conti
ent qu’il eût désiré sans oser l’espérer. Titres qui annoncent un
Personnage
& une Intrigue. Tel est le titre du chef-
ince Jaloux, est dans le même cas : on peut dire à cela que le nom du
personnage
sert ici à caractériser l’espece de jalousie à la
& des Italiens, parceque c’est le rang & non le grand nom des
personnages
qui doit donner le ton à la jalousie. Titres
s : ainsi ce titre n’est pas merveilleux. Titres qui annoncent un
Personnage
. Mélanide, de La Chaussée ; l’Andrienne, de
Thomas Corneille. Le titre de Pourceaugnac est excellent, parceque le
personnage
qu’il annonce est presque toujours en scene, qu’i
mouvement, que tout n’agit que par lui. Dans le Baron d’Albicrac, le
personnage
annoncé ne se montre jamais : on charge seulement
pas une bonne leçon ? Titres qui annoncent la Patrie du principal
Personnage
. La Parisienne, de d’Ancourt ; Arlequin Sauv
pendant laquelle l’action se passe, & l’état ou le caractere des
personnages
. Les Vacances des Procureurs, l’Eté des Coqu
rent peut-être d’abord à penser que l’auteur eût fait, d’un si odieux
personnage
, l’interprète de ses vrais sentiments, même en un
est dire qu’on ne l’oubliera jamais et qu’on le répétera toujours. Le
personnage
de Sganarelle est digne d’une attention particuli
que cette manie de Sganarelle ait fourni à Collé l’idée du principal
personnage
de Dupuis et Desronais. A la vérité, Dupuis, en r
élégantes, mais moins dramatiques, de la haute société. Les nombreux
personnages
qui concourent à l’action de la pièce, ou dont le
monde des gens ridicules de la même manière et au même degré que les
personnages
mis par Molière sur la scène, et qu’en fait de vi
trariante. On voulut lui persuader que Molière l’avait peint dans son
personnage
principal. Il alla voir la pièce, et dit, au reto
s tard un philosophe prétendre sérieusement que Molière, en créant ce
personnage
, avait voulu tourner la vertu en ridicule : accus
les bons esprits que Rousseau, confondant très mal à propos, dans le
personnage
d’Alceste, la vertu qui le fait estimer, avec la
envers Molière. Il me suffit d’avoir indiqué les nombreux défauts du
personnage
, tous justiciables de la censure du théâtre : je
r l’attaquer lui-même, de tout l’intérêt qu’il a voulu qu’inspirât ce
personnage
. Dirai-je toute ma pensée ? En rapprochant les tr
e serait achevé peut-être, si l’auteur, n’empruntant pas les noms des
personnages
du Misanthrope, avait emprunté les formes nobles
ais la société presque entière, et plaça, au milieu de cette foule de
personnages
, un censeur de leurs défauts, atteint lui-même d’
ridicules qui sont seuls à la portée de sa malignité. Ainsi ces deux
personnages
se partagent entre eux la satire de tout ce qui e
tre en mouvement la bile d’Alceste, et en jeu le caractère des autres
personnages
, en un mot, pour animer toutes les parties de cet
ses meilleurs dialogues : c’était déjà, peu s’en fallait, en faire un
personnage
de comédie. Shakespeare a converti le dialogue de
te dans une action plaisante et même bouffonne, à laquelle les divers
personnages
concourent en raison seulement de leur situation
clinations, les mœurs et le langage des gens du grand monde, sont des
personnages
qui n’ont ni réalité ni vraisemblance, des person
onde, sont des personnages qui n’ont ni réalité ni vraisemblance, des
personnages
que la nature n’offre pas et que l’art doit s’abs
, que sous la condition d’ennoblir les sentiments et les discours des
personnages
. Molière subit cette loi imposée par le goût fast
été si facile de renfermer dans la Grèce tout son sujet avec tous les
personnages
. Le père de ce Guérin avait pu être le successeur
est ainsi à peu près qu’un beau portrait de Vandick, représentant un,
personnage
qui depuis longtemps n’est plus et dont le souven
de l’une est celui de l’autre, et il n’y a de changé que le sexe des
personnages
. Je ne parle pas de la différence du mérite : cel
e que celui des Précieuses ridicules ; c’est, pour dire vrai, le même
personnage
dans deux situations différentes, et, ce qui le r
du Chrysale des Femmes savantes. Quant à Sganarelle, c’est un de ces
personnages
, moitié réels, moitié imaginaires, dont le caract
qui, d’ordinaire, sont plus bouffons que véritablement comiques. Les
personnages
de ce genre, empruntés à l’Italie, avaient encore
oïque. En effet, ce qui constituait la tragi-comédie, c’était que des
personnages
appartenant à la tragédie par leur condition, fig
ion plus juste. La passion, disons mieux, le travers qui distingue le
personnage
principal est essentiellement du domaine de la co
de la comédie ; et, d’un autre côté, la condition élevée de tous les
personnages
, et les intérêts politiques dont le jeu se mêle a
et des héros ne prêtent en rien au ridicule, et que les passions des
personnages
privés ne puissent exciter ni pitié ni terreur. L
ses accès les plus furieux et dans ses effets les plus terribles, le
personnage
, quel qu’il soit, fera naître dans l’âme du spect
à montrer ce qu’il y a de faiblesse et de folie dans son principe, le
personnage
, fût-il du rang le plus élevé, produira cette imp
ilieu : il faut qu’un jaloux fasse frémir et pleurer ; alors c’est un
personnage
tragique, c’est Orosmane ou Vendôme : ou bien il
osmane ou Vendôme : ou bien il faut qu’il fasse rire ; alors c’est un
personnage
comique, c’est Arnolphe ou George Dandin. Dom Gar
ette en dépit de son humeur bourrue contre les vices du temps, est un
personnage
de comédie dans une situation comique. Est-il une
comique. Une des femmes de la pièce de Térence, qui devrait faire le
personnage
le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que
d’ailleurs une excellente idée dramatique, que d’avoir substitué à ce
personnage
indifférent, désintéressé, un personnage qui agît
, que d’avoir substitué à ce personnage indifférent, désintéressé, un
personnage
qui agît contre lui-même, qui travaillât à sa pro
les deux comédies ont pour objet de représenter un certain nombre de
personnages
, atteints chacun de quelque folie particulière ;
re vision qui ne mérite pas qu’on s’y arrête. Aucun rapport entre les
personnages
des deux pièces, aucune ressemblance de détail ne
origine, exposer aux yeux des spectateurs les infirmités de quelques
personnages
connus, et, par une imitation bouffonne, exciter
, le montra sous toutes les faces ; et, par le contraste continuel du
personnage
avec sa position, elle fit naître ces situations
os regards, ont su attacher à la contexture de leurs pièces plusieurs
personnages
dont ils ont peint à grands traits la physionomie
e doit-il toujours être le même jusqu’à la fin : en convertissant son
personnage
, un auteur détruit lui-même tout son ouvrage ; il
leur esprit que le souvenir de la vertu ? Il faut encore que tous les
personnages
accessoires servent à développer le caractère pri
l ? Du Plan. Le plan est la manière dont l’auteur fait agir ses
personnages
, les met en situation ; il doit contenir l’exposi
découle du sujet même. Du Style. Le style est l’expression des
personnages
mis en scène ; il doit être proportionné à la sit
n scène ; il doit être proportionné à la situation présente de chaque
personnage
; que tantôt il soit simple, familier, tantôt qu’
il faut entendre celle à laquelle tout se rapporte dans la pièce. Les
personnages
peuvent avoir des intérêts opposés, mais il faut
ne seule action proprement dite, est-il possible qu’il transporte ses
personnages
d’un lieu dans un autre ? C’est violer la vraisem
cipal doit résulter des développements que l’auteur a su donner à ses
personnages
principaux et des situations où il les a placés.
ours de la manière dont l’auteur a fait envisager aux spectateurs ses
personnages
; l’autre qui naît de la peinture des contrariété
bles, où tout l’intérêt ne roule que sur le ridicule et les vices des
personnages
. Telles sont, entre autres, le Légataire universe
lan qu’accessoirement, et pour faire ressortir les vices du principal
personnage
. 2. Je passe ici sous silence quelques caractère
s raisons personnelles de craindre et de haïr ? Tartuffe a pu être un
personnage
réel ? Que nous importe ? Il est pour nous cet ét
on pas seulement moraux, mais physiques, distinguent plusieurs de ses
personnages
. Ce qui est vrai, c’est que leur psychologie s’ad
un Racine est aristocratique. Je ne parle pas ici de la condition des
personnages
, mais de leurs sentiments. Raffinés, quintessenci
vie de salon avait singulièrement cultivé, pour une aristocratie. Les
personnages
de Molière ont, au contraire, des âmes simples, p
us variée, plus ondoyante, plus difficile à saisir que ne le sont ces
personnages
de construction un peu sommaire. Mais la vérité d
tuffe ; celui de l’avarice, Harpagon, et non pas le père Grandet. Ces
personnages
, par un double phénomène d’intensification et de
expriment le général qui est simple et un. Mais cet art de bâtir des
personnages
d’une vérité autre que la vérité naturelle, laque
affirmer que tout héros de Molière est la transposition scénique d’un
personnage
réel, il est certain que des traits d’une réalité
ion, et pour tout dire, de la vie qu’ils font circuler dans l’âme des
personnages
, dans leurs sentiments et dans leur langage. Peut
haine… » Paroles qui expriment du premier coup toute l’hypocrisie du
personnage
, qui en rendent un témoignage probant au spectate
i prennent une sorte de pouvoir évocateur et qui résument pour lui un
personnage
, une pièce, une œuvre entière. La popularité de C
ses conceptions, le retour continuel dans toutes ses pièces des mêmes
personnages
et l’emploi des mêmes ressorts, Molière avait épu
er à les corriger. Le plus souvent même, il jette du ridicule sur les
personnages
raisonnables de ses pièces qui devaient au moins,
pé et soutenu jusqu’à la fin avec un art admirable, on y remarque des
personnages
et des détails qui donnent une idée des mœurs du
en ayant déclaré ne vouloir point se charger du rôle principal si son
personnage
était humilié. Mais pour Le Dissipateur, c’est de
» Ce n’est pas seulement à titre de contrastes que l’introduction des
personnages
honnêtes est nécessaire dans les comédies, c’est
er librement sous l’inspection de deux ou trois censeurs. » Enfin le
personnage
de Bridoison ne devait-il pas exciter de toutes p
grand esprit d’observation de Beaumarchais à l’égard des femmes. Les
personnages
de la comtesse Almaviva et de Suzanne, dans la fa
pas Suzanne qui prend la voix de la comtesse ; et pas un non plus des
personnages
enfermés dans le pavillon ne se reconnaissent à l
xécutés, antérieurement à la révolution. Dans tous les cas, comme les
personnages
et les mœurs qu’ils reproduisent appartiennent à
sont presque toujours des tatillons à la parole déliée, et les autres
personnages
participent trop de leur caractère. On peut encor
rop travaillé, celui de Picard ne l’est peut-être pas assez. Tous ses
personnages
sont trop diserts, et généralement ils parlent mo
tte belle comédie ; elle les reproduit fidèlement dans ses principaux
personnages
et dans ses détails. L’hypocrite Dervière est le
s’exerçait sans éclat : À Paris maintenant on s’en fait un état. Le
personnage
de Dalainville offre bien la peinture de ces ambi
ncipes ; où l’égoïsme et l’avidité avaient tué chez tant de puissants
personnages
le sentiment national et jusqu’au respect de soi-
igner un peu du naturel dans le langage, c’était en faisant parler un
personnage
passionné, à qui sa haine contre les vices devait
présomptueux Acaste. À la rigueur, il aurait pu se passer de ces deux
personnages
, mais outre que par leurs airs évaporés et leur t
champs de bataille, s’y livraient avec la plus vive ardeur. Ces deux
personnages
, en faisant connaître les travers du temps, eusse
nner en leur honneur toutes les trompettes de la presse, et qu’un des
personnages
de la pièce appelle plaisamment « une société par
nt plus irrité que le mariage de sa fille avec le neveu d’un puissant
personnage
est à la veille de se conclure. Éric, c’est le no
le condamner surtout parce qu’il donne en quelque sorte un démenti au
personnage
de Raton ; et le montre remplissant une fonction
l’intrigue et la pauvreté des moyens qui lui servent de pivot; si le
personnage
plaisant de Raton, qui dans les mains d’un Molièr
l’habileté, le rare talent avec lesquels sont tracés et soutenus les
personnages
] du prudent et rusé Bertrand de Rantzau, de l’in
abondent et sont toujours d’accord avec l’esprit et le caractère des
personnages
. Nous avons dû signaler les défauts de la manière
is l’imitation d’un travers à la mode, une comédie vraie, où tous les
personnages
étaient des portraits d’autant plus piquants pour
nt fait des appréciations si diverses ! Rousseau n’a vu, lui, dans le
personnage
d’Alceste, qu’un homme droit, sincère, équitable,
nthrope son véritable caractère ; il démontra parfaitement en quoi ce
personnage
est ridicule et condamnable malgré les généreux i
, sans en excepter La Harpe, me semblent avoir fait généralement à ce
personnage
une trop large part sous le rapport de la vertu.
Molière le place dans le plus haut rang de la société ; il en fait un
personnage
de très grande condition, d’un esprit cultivé, qu
me dans la scène du sonnet. Certes il n’y a pas à se méprendre sur le
personnage
d’Oronte, ni sur le but de sa démarche. C’est un
librement sa pensée, comme il le fait. Molière aurait mal compris son
personnage
, et n’aurait pas atteint son but, s’il n’eût donn
r sur la scène que des vices et des ridicules généraux. Sans doute un
personnage
absolument semblable à celui du Misanthrope, pous
t tout différemment : sa manière large lui faisait concentrer sur son
personnage
, pour en former une figure frappante, les traits
fripons; il va même, d’après l’idée qu’il s’était formée de ces deux
personnages
, jusqu’à refaire le plan de Molière : « Il falla
ssez vertueux pour lui ressembler. » Si on lui eût dit que c’était au
personnage
de Philinte qu’il avait servi de modèle, il est à
eur montre par la supériorité constante d’Alceste sur tous les autres
personnages
que la vertu, malgré le ridicule où son austérit
; car comme, à l’exception d’Éliante et de Philinte, tous les autres
personnages
de la pièce sont plus ou moins vicieux ou ridicul
personne aussi accomplie, cette opinion est bien de quelque poids. Le
personnage
d’Eliante est tout juste ce qu’il doit être dans
comme c’est d’après l’idée fausse ou vraie que nous nous faisons d’un
personnage
que nous le jouons bien ou mal, rien de ce qui pe
trer si fortement, que leur imagination exaltée finit par donner à ce
personnage
de pure fiction une existence pour ainsi dire rée
l’imagination est frappée en raison de l’idée qu’on s’est faite de ce
personnage
, il importe de ne rien négliger de ce qui peut no
ant l’erreur de beaucoup d’écrivains au sujet de la haute vertu de ce
personnage
, la plupart songeaient avant tout à le rendre int
qu’il faudrait sacrifier, le plus essentiel étant d’être au moral le
personnage
qu’on représente. Fleury offrait dans ce rôle un
te distinction n’avait rien de l’air grave et austère qui convient au
personnage
d’Alceste. C’était la noblesse des roués de cour,
guïté de sa taille et se donner autant que possible l’air imposant du
personnage
, je remarquai que dans ce rôle du Misanthrope, Fl
en était ainsi, aucun ne mériterait ce titre. Dans la longue série de
personnages
différents que les acteurs (et je parle de ceux d
iées, où leur nature enfin s’identifie parfaitement avec celle de ces
personnages
. Dans les autres, ils ne sont que plus ou moins s
la meilleure manière peut-être d’arriver à la vraie connaissance d’un
personnage
serait le soin attentif de relever les fautes où
llement en colère. Il eût mieux valu, ce me semble, pour être plus le
personnage
, au lieu de concentrer ainsi sa verve passionnée,
cole des Femmes, un autre exemple de cette coupable faiblesse. Ici le
personnage
n’appartient qu’à la bonne bourgeoisie; ses senti
es et les plus terribles, y fassent à la fois explosion; la nature du
personnage
et la situation où l’auteur l’a placé l’exigent é
leur maintien une expression d’hypocrisie tellement prononcée, que ce
personnage
, joué de la sorte, ne peut plus être dangereux po
èrement à sa guise, il eût laissé d’abord quelque incertitude sur son
personnage
: on aurait vu Tartuffe agir dès les premiers act
chargeant son rôle, que non seulement il n’est plus dans la nature du
personnage
qu’il représente, mais qu’il ôte encore tout l’in
rt, souple et flatteuse, se fait surtout sentir. Il faudrait, dans ce
personnage
, pouvoir donner à son organe cette flexibilité, c
e. Molière à leur avis, ne devait pas, sous peine de faire mentir son
personnage
, prêter à Tartuffe une pareille faiblesse. L’amou
, par conséquent bien assuré tôt ou tard d’en venir à se fins; un tel
personnage
n’aurait assurément rien de dramatique et révolte
on, le faire tomber dans un piège qui le perd, sans que pour cela son
personnage
se démente en rien, c’était là précisément une de
me. C’est par la savante et profonde combinaison des trois principaux
personnages
de sa comédie, par les passions et les vertus pou
aisir Elmire dans ses bras, il se trouve vis-à-vis d’Orgon. Ces trois
personnages
ainsi conçus, l’admirable scène dont nous nous oc
n’a cependant rien qui blesse la vraisemblance, parce que chacun des
personnages
y restant toujours dans son rôle, agit et parle s
ès ce qui vient d’être exposé, l’un des points les plus importants du
personnage
de Tartuffe et des plus difficiles à rendre est s
en donnant une sorte d’excuse au fanatisme et aux emportements de ce
personnage
. La tradition qu’il ne faut pas toujours respecte
s propres à le produire ne sont pas d’accord avec la situation de son
personnage
et les sentiments qui l’animent. S’il est nécessa
rigue filée & mise en action par les ruses préméditées d’un autre
personnage
; aux pieces enfin où l’intrigant agit autant que
Nous rangerons dans la classe des pieces à caractere celles où aucun
personnage
ne s’ingénie pour faire mouvoir les ressorts de l
Les pieces mixtes de cette espece sont très difficiles, parceque deux
personnages
qui sont d’intelligence & qui ont le même obj
à eux deux, l’intérêt que le spectateur partage aussi entre les deux
personnages
, risque d’affoiblir l’intérêt qu’il prend à l’act
ages, risque d’affoiblir l’intérêt qu’il prend à l’action. Si un seul
personnage
se charge de faire tout mouvoir, il écrase l’autr
belle esclave des mains de Trufaldin. Voilà donc l’intrigant & le
personnage
qui sont d’intelligence pour parvenir à la même f
comédies mixtes de la seconde espece, celles où l’intrigant & le
personnage
distingué par un caractere, ont un dessein tout-à
nt, le mal est moindre sans contredit : mais pourquoi lui associer un
personnage
dont il ne se sert presque point ? Si au contrair
t de caractere, devient une piece mixte, puisqu’un intrigant & un
personnage
à caractere vont être en opposition. Mais l’intri
CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs
Personnages
. On ne peut pas dire que dans une piece bien f
réussir, j’ai remarqué qu’il aime à ne suivre que la marche d’un seul
personnage
, & à ne pas partager entre plusieurs l’obliga
le de Campagnard, de Veuve, de Géronte lui-même ; aussi devient-il un
personnage
conséquent dans l’esprit du public : le gré qu’on
c la dot qu’il touchera. Comme il a besoin encore de plusieurs autres
personnages
, & qu’il ne peut pas les jouer lui-même, crai
ses personnes qu’il emploie, tout-à-fait subordonnées à son principal
personnage
, ne sont que les instruments de ses fourberies. O
it nécessairement écrasé Crispin, ou Crispin la Branche, & que le
personnage
sacrifié auroit gâté toute l’intrigue. Après avoi
nts sexes, pour filer une intrigue qui se dénoue très mal. Si un seul
personnage
en eût été chargé, on lui sauroit plus gré des bo
mme de leur sorte, un comte ayant ses entrées chez le Roi, faisait le
personnage
d’un vil escroc ; et, il faut le dire, le dépit a
à l’Opéra, où l’on représentait un de ses ouvrages : quarante graves
personnages
, en manteau noir et en grand chapeau, occupant le
t, dans le temps, que Molière avait pris pour modèle de son principal
personnage
un nommé Gandouin, qui, ayant amassé une grande f
ière a justement saisi le degré de la société où il devait placer son
personnage
; et Voltaire a rendu parfaitement sensible l’exc
ns en profiter, et salarie leurs talents sans s’y connaître. Ces deux
personnages
accessoires ne font pas seulement l’exposition ;
l’exposition ; ils occupent le premier acte tout entier. Deux autres
personnages
de même nature, le maître d’armes et le maître de
emiers actes, où la véritable action n’est pas même entamée, et où le
personnage
principal ne fait, en quelque sorte, que se montr
ns et de flatteurs, la raison et la droiture y sont figurées par deux
personnages
de physionomie différente, Cléonte et madame Jour
se. Je reviens à madame Jourdain et à Cléonte. Aristote veut qu’aucun
personnage
tragique ne soit absolument vertueux ; et ce deva
e la nature humaine. Il est peut-être plus nécessaire encore qu’aucun
personnage
comique ne soit entièrement exempt de vice ou de
pe, auquel Molière n’a jamais manqué (j’excepte quelques raisonneurs,
personnages
sans action, et bornés à des discours moraux), ma
n usage, il doit être permis d’employer la ruse. Dans cette revue des
personnages
de la pièce, pourrais-je oublier cette excellente
tique, on appelle l’honnête homme de la pièce, non pas précisément le
personnage
le plus vertueux, mais le personnage qui, étant e
la pièce, non pas précisément le personnage le plus vertueux, mais le
personnage
qui, étant exactement opposé à celui dont on joue
la probité ou à la raison. Dans Le Bourgeois gentilhomme, quel est le
personnage
qui réunit ces deux conditions ? C’est Cléonte, a
prétend moins qu’aucune autre à exciter l’intérêt, se trouvent trois
personnages
qui sont vraiment dignes d’inspirer ce sentiment,
ntre leurs bras. Comme nos bienséances théâtrales eussent repoussé le
personnage
d’une courtisane, Molière y a substitué, pour l’u
Sbrigani deux Napolitains. Antique ou moderne, grec ou napolitain, le
personnage
de Scapin est, sans contredit, de tous les fourbe
ules de la nature, des ridicules exagérés ou imaginaires ; au lieu de
personnages
, les types de certaines professions, un docteur,
ière d’incidents : c’était là l’invention. Ils y jetaient ensuite des
personnages
de convention, lesquels n’appartenaient aux situa
t moins un modèle qu’une indication de la vraie comédie. Le principal
personnage
, le menteur, n’est un caractère qu’en comparaison
fuite, et force le soleil de s’arrêter. Malgré les inconséquences du
personnage
principal et la légèreté de la pièce, comparé à t
lui une gloire unique, que Molière lui en ait rapporté l’honneur. Les
personnages
du Menteur sont plutôt des rôles que des caractèr
été française. Enfin, à un langage qui n’appartient pas en propre aux
personnages
, qui vise au trait, et que gâtait un reste de poi
idicules, quoique le fond en soit un portrait des mœurs du temps. Les
personnages
de ces pièces sont moins des caractères que des r
actère qui est dessous. De même, au lieu d’événements naturels où les
personnages
sont engagés par leur passion ou par leurs traver
sommes touchés de quelque vérité. Nous rions intérieurement, quand le
personnage
de la pièce est l’homme que nous connaissons : no
de la coulisse, la main du poète faisant mouvoir par un fil tous ses
personnages
; sous leurs intonations diverses, on reconnaissa
ons si vrai ? En dirions-nous autant d’un caractère d’exception, d’un
personnage
anecdotique ? Non. Nous avons tous posé pour ce p
t besoin, pour son dénouement, d’amener sans invraisemblance tous les
personnages
chez Valère. C’est encore le caractère de Sganare
ar un dénouement postiche, qui fait retrouver à Agnès un père dans un
personnage
venu d’Amérique, et un fiancé légitime dans son a
Molière n’eut plus besoin de la comédie d’intrigue : il se passa des
personnages
artificiels. Aux Mascarilles il substitua un prem
un art, n’est plus que la nature elle-même parlant par la bouche des
personnages
, selon le sexe, le caractère, la passion, la cond
de trouver languissante une action qui laisse si souvent le principal
personnage
tout seul sur la scène. Sont-ce là des fautes ? O
de mœurs pour devenir la haute comédie ? On pouvait lui demander des
personnages
de plus de considération, mêlés à plus d’événemen
fet de l’élévation des conditions, dans le Misanthrope, c’est que les
personnages
voient les choses de plus haut, et que les parole
aucoup plus loin que Sganarelle, mais il s’en fait plus accroire. Les
personnages
du Misanthrope ne doivent guère se tromper dans c
scènes du Tartufe était passée de l’âme de Molière dans celle de ses
personnages
. C’est la pièce où il a mis le plus de feu. Il y
sement de l’homme de génie, entre sa propre situation et celle de ses
personnages
. Aussi rien de romanesque dans ces fortes et char
timents extraordinaires. On retrouverait Molière dans plus d’un autre
personnage
. N’a-t-il pas été quelquefois Chrysale ? Armande
qu’il semble entendre Molière lui-même, et qu’au plaisir de voir des
personnages
peints au vrai, se joint je ne sais quelle affect
voleur dérobait du cuivre pour en faire de l’or. Tantôt il prête à un
personnage
telles paroles que l’original fait dire par un au
on là où, faute du trait imité, une belle scène serait incomplète, un
personnage
boiteux. Molière n’emprunte que ce qui est dans l
ès qu’on fait à celle-ci, pour avoir donné des mœurs françaises à des
personnages
grecs ou romains, n’est pas encore vidé ; et c’es
sant le spectateur, mais moins parfaitement que celle où le principal
personnage
, mettant tout en mouvement, nous trace par ses ac
rmi les pieces à caractere, que plusieurs des nôtres, où le principal
personnage
ne produit aucune situation. Il est non seulement
r Comédie ancienne ? Celle où les Poëtes se permettoient de jouer les
personnages
les plus considérables de la République. Ils pous
Ils poussoient la licence jusqu’à les nommer : mais comme le nom d’un
personnage
quel qu’il soit n’a rien d’assez piquant pour fou
il est probable que les Auteurs, en offrant au public la figure d’un
personnage
connu, ne manquoient pas d’étaler ses travers &am
s de prendre des masques & des habits qui fissent reconnoître les
personnages
que le poëte avoit en vue. La comédie alors prit
u caractère d’Harpagon. C’est une opinion peu réfléchie. Le principal
personnage
de l’Aululaire, Euclion, est un indigent qui a tr
n véritable avare ; et Plaute lui-même semblerait avoir senti que son
personnage
est, si j’ose parler ainsi, avare par accident pl
ut. Un fils outrageant son père ne sera jamais, quoi qu’il arrive, un
personnage
intéressant pour les hommes rassemblés. Ils excus
er que sa haine et son mépris. Molière ne fait rien à tout cela : ses
personnages
sont ce qu’ils doivent être, et les impressions q
et quoi qu’on puisse dire pour en atténuer le tort, non seulement le
personnage
qui la profère est coupable, mais le poète qui la
ne, la torture morale qui, si j’ose m’exprimer ainsi, fait prendre au
personnage
tant d’attitudes plaisantes, et donne à sa figure
lus cette avarice diversifiée, animée, passionnée, qui fait de lui un
personnage
éminemment dramatique : ce ne sera plus le sublim
’il y avait à Paris un homme qui pourrait bien se reconnaître dans le
personnage
de George Dandin, et qui était en état, par ses n
e plus frappante, plus utile et même plus vraie, si, agrandissant ses
personnages
, et les plaçant sur un théâtre plus élevé, il eût
de faire l’application5. Monsieur et madame de Sotenville sont de ces
personnages
vrais, réels, que. Molière est allé prendre dans
i n’appartiennent pas à la justice ordinaire du théâtre comique : les
personnages
mis en scène, quoi qu’ils fissent, ne sauraient l
qui doivent être fort rares, le poète ne peut placer la punition d’un
personnage
vicieux ou ridicule que dans l’action des autres
tion d’un personnage vicieux ou ridicule que dans l’action des autres
personnages
qui l’entourent ; et ceux-ci sont, pour ainsi dir
peignait ni la société ni les mœurs. Je n’en veux pour preuve que les
personnages
de Nérine et de Sbrigani. S’il existe aujourd’hui
ces rapports frappants pour faire plus que soupçonner l’identité des
personnages
, malgré la différence des costumes ; mais, en ce
ans Pourceaugnac, comme dans les comédies de Plaute et de Térence, un
personnage
subordonné par sa condition, mais supérieur par l
e concertée d’avance. Tous dans le secret, à l’exception de deux, les
personnages
s’appellent eux-mêmes des acteurs, et ils nomment
vers de Benserade) : « La manière dont il confondait le caractère des
personnages
qui dansaient, avec le caractère des personnages
ait le caractère des personnages qui dansaient, avec le caractère des
personnages
qu’ils représentaient, était une espèce de secret
e principal rapport des deux pièces consiste dans l’intervention d’un
personnage
subalterne, mais assez bien venu à la cour, ici à
La Princesse d’Élide et le Clitidas des Amants magnifiques sont deux
personnages
dont l’humeur est semblable, dont le rôle est par
nt soigneusement les moyens de l’action, le caractère et le style des
personnages
, il en a fait plusieurs de ses pièces les plus va
modernes : on les retrouve dans l’antiquité. Strepsiade, le principal
personnage
de la comédie des Nuées, d’Aristophane, se plaint
ion la science des traits éternellement communs de l’humanité245. Ses
personnages
, élevés du particulier au général, résument en eu
ie privée249, le drame comique a pour condition l’observation250. Ses
personnages
ne sont point des êtres abstraits, allégoriques,
tre. Voilà la dernière règle : quel poète a su s’effacer derrière ses
personnages
avec autant d’art et de modestie que l’auteur du
vice, d’une passion ; il n’a pas perpétué dans la langue des noms de
personnages
qui aient servi à définir des familles264. Shakes
étincelant de verve et d’esprit, mais où l’auteur paraît plus que le
personnage
; voilà le fond de ses comédies267. Elles n’ont p
dans toutes ces especes, celles qui ne surprennent qu’un ou quelques
personnages
, & celles qui surprennent en même temps les a
. Surprises muettes. J’appelle une surprise muette celle qu’un
personnage
ressent si vivement qu’il ne peut l’exprimer par
les ; rien ne l’avoit annoncée à Cliton : mais elle ne surprend qu’un
personnage
qui ne tient pas à l’action ; elle-même ne change
le est aussi peu prévue que l’autre, surprend un plus grand nombre de
personnages
fortement intéressés à l’action, fait sur eux dif
classe celles qui sont occasionnées par l’action imprévue de quelque
personnage
. Melpomene en a beaucoup plus que sa sœur, graces
parition. Les surprises occasionnées par l’apparition subite d’un
personnage
, sont les plus communes sur notre théâtre. Pour ê
nnes, il faut qu’elles arrivent dans un moment de crise, & que le
personnage
qui paroît subitement cause le plus grand embarra
ns l’Ecole des Maris, qui surprend également & le public & le
personnage
auquel il s’intéresse. ACTE III. Scene I. Isabel
ERE MOLIERE. Voyez Meuliere . CARACTERE Caractere dans les
personnages
Caractere dans les personnages, qu’un poëte d
CARACTERE Caractere dans les personnages Caractere dans les
personnages
, qu’un poëte dramatique introduit sur la scene, e
inante qui éclate dans toutes les démarches & les discours de ces
personnages
, qui est le principe & le premier mobile de t
, & que le spectateur y trouve à la fin comme au premier acte les
personnages
introduits, guidés par les mêmes vûes, agissans p
. Mal-à-propos l’a-t-on distinguée de la tragédie par la qualité des
personnages
: le roi de Thebes, & Jupiter lui-même, sont
des personnages : le roi de Thebes, & Jupiter lui-même, sont des
personnages
comiques dans l’Amphytrion ; & Spartacus, de
phytrion ; & Spartacus, de la même condition que Sosie, seroit un
personnage
tragique à la tête de ses conjurés. Le degré des
ort de la tragédie ; c’est ainsi que Moliere a fait de l’Imposteur un
personnage
comique dans Tartufe, & Shakespear un personn
e l’Imposteur un personnage comique dans Tartufe, & Shakespear un
personnage
tragique dans Glocestre. Si Moliere a rendu Tartu
remarque, par la nécessité de donner le dernier coup de pinceau à son
personnage
. On demande si la comédie est un poëme ; questio
théatrale. Si l’on considere le nombre de traits qui caractérisent un
personnage
comique, on peut dire que la comédie est une imit
ement prétendu, supposition que tous les yeux démentent, hors ceux du
personnage
qu’on a dessein de tromper ; il faut encore que t
mp; d’où il écarte jusqu’à la fin avec une précaution marquée le seul
personnage
qui pouvoit être plaisant. D’après ces regles qu
ttre sur le théatre d’Athenes des satyres en action, c’est-à-dire des
personnages
connus & nommés, dont on imitoit les ridicule
lance des masques, des vêtemens, de l’action, désignerent si bien les
personnages
, qu’on les nommoit en les voyant : telle fut la c
situation & le comique de caractere, c’est-à-dire dans lequel les
personnages
sont engagés par les vices du cœur, ou par les tr
on de Plaute. Les comédies appellées palliatae, où le sujet & les
personnages
étoient Grecs, où les habits étoient Grecs ; où l
-chaussée. Les comédies appellées praetextatae, où le sujet & les
personnages
étoient pris dans l’état de la noblesse, & de
e Plaute. Les comédies appellées tabernariae, dont le sujet & les
personnages
étoient pris du bas peuple, & tirés des taver
& y joüoient des triomphateurs, des chevaliers. La dignité de ces
personnages
si peu propres au comique, a répandu bien de l’ob
pieces distribuées en actes, en scenes, & en autant de différens
personnages
qu’il étoit nécessaire pour la représentation. Le
t des eschaffaulds bien & richement tendus, où estoient faits par
personnages
l’annonciation Notre-Dame, la nativité Notre-Seig
s moult triumphamment, & dernierement à Paris, avec le nombre des
personnages
qui sont à la fin dudit livre, & font en nomb
amp; corrigé bien & duement selon la vraie vérité, & joüé par
personnages
à Paris en l’hostel de Flandres, l’an mil cinq ce
voit tourner en ridicule, & suppose entre le spectateur & le
personnage
représenté une différence avantageuse pour le pre
des contrastes : dans cette intrigue si comique, aucun des principaux
personnages
ne le seroit, pris séparément ; ils le deviennent
plus pressé que de se vanter à lui de sa nouvelle science. Voilà les
personnages
d’Arnolphe et d’Agnès ; voilà, pour dire vrai, to
pièce est tout à fait extraordinaire. Un double nom porté par un des
personnages
, voilà tout le nœud de l’action : ce nom révélé p
voilà tout le nœud de l’action : ce nom révélé par hasard à un autre
personnage
qui l’ignorait, en voilà tout le dénouement. Quel
uelle est, du reste, cette action ? une suite de récits faits au même
personnage
, sur le même sujet, par le même interlocuteur. Im
et la curiosité du spectateur sont constamment tenues en haleine. Le
personnage
qui a le plus d’intérêt à tout cacher, informe de
ait, enfin, qu’Arnolphe, ayant successivement pour interlocuteurs des
personnages
qui ne doivent pas se rencontrer sur la scène, sé
vec toute l’audace du génie, et le succès a couronné cette audace. Le
personnage
d’Arnolphe est un chef-d’œuvre de passion et de r
où la tyrannique division des emplois nous fait voir ordinairement ce
personnage
sous les traits de l’acteur à qui appartiennent l
Dubuisson que Molière a voulu parler, il faut renoncer à connaître le
personnage
. Quoi qu’il en soit, Molière fut pendant quelque
mait la cabale acharnée contre son dernier ouvrage. On y vit, dans le
personnage
de Climène, ces femmes prudes et précieuses à la
t guère autre chose qu’une plate parodie. On y voit figurer les mêmes
personnages
à peu près que dans La Critique ; c’est à peu prè
du rôle de Climène et du portrait d’Araminte ont servi à composer les
personnages
de la prude Arsinoé et de la pédante Philaminte.
La Critique ne nous offre pas seulement le croquis de la plupart des
personnages
qui figurent dans Les Femmes savantes ; elle nous
es suggestions de l’amour-propre avait porté à se reconnaître dans le
personnage
de Lysidas. Boursault fit Le Portrait du peintre,
Impromptu de l’hôtel de Condé 7, comédie en un acte et en vers, où un
personnage
, nommé Alcidon, contrefait Molière, à son tour, d
i rigoureusement qu’elles l’ont fait depuis, la liberté de nommer des
personnages
vivants ; et que sûrement Louis XIV n’aurait auto
commandé à Molière de composer : la scène est donc un théâtre, et les
personnages
sont des comédiens. Une comédie dans une comédie
s italiens où il ne dédaignait pas de puiser, on avait déjà montré un
personnage
ridicule, contraint par la violence à contracter
uteur, lorsqu’on dit que la conduite en était irrégulière, et que les
personnages
y venaient presque tous au hasard. « On y remarq
de conseils. Molière, dont le but était de faire rire aux dépens des
personnages
ridicules, et de les corriger, s’il se pouvait, n
iger, s’il se pouvait, ne craignait pas d’employer pour cette fin des
personnages
vicieux. C’est ainsi, par exemple, qu’un homme, p
amant. La Dorimène du Mariage forcé est, à la position près, le même
personnage
que l’Angélique, femme de George Dandin. Ce que f
raiment la première comédie des Grecs, ce n’est pas l’introduction de
personnages
réels sur la scène. Ce n’est pas non plus l’espri
eux. Car nous avons perdu le secret d’Aristophane pour affranchir les
personnages
publics de leur tragique solennité, et pour les r
d à les ramener vers la terre et vers le sérieux ; je veux parler des
personnages
publics et des passions poétiques. Mais l’art mer
sa baguette magique. Il a opéré cette métamorphose en symbolisant ses
personnages
, qui sont dans son théâtre moins des individus qu
éfense formelle faite aux poètes par le gouvernement d’introduire des
personnages
réels sur la scène, l’installation même de la Mus
e y a ajouté celle de deux esclaves, et s’il avait voulu que tous les
personnages
se ressemblassent, son art nous l’eût fait encore
n’égaye que le spectateur, le comique avoué qui rend gai et joyeux le
personnage
lui-même57. Mais ceci a besoin d’explication. Il
insu. Telle est l’avarice. Dans l’un et dans l’autre cas, soit que le
personnage
ne connaisse pas ses travers, soit qu’il les conn
e a toujours gardé la mesure et la délicatesse convenables, et si ses
personnages
, trop grossiers dans leur comique, n’accentuent p
s gai que le comique d’observation, puisqu’il égayé et spectateurs et
personnages
, est doublement comique ; cela est clair. Et qu’o
e droit à l’extravagance volontaire de la farce, et c’est pourquoi le
personnage
représenté par Harpagon est un des lieux communs
t pas une comédie90. Sauf la gaieté obligée de la soubrette, tous les
personnages
sont sérieux, la mère et le fils par leur bigoter
nt91. Quant à Tartuffe lui-même, le théâtre tout entier n’a point de
personnage
moins gai que ce scélérat, qui fait passer le pau
inée comme un drame moral, à laquelle l’auteur a eu soin d’ajouter un
personnage
superflu, Dorine, pour avoir au moins un rôle gai
» ; le drame étonné et indigné s’écrie par l’organe de son principal
personnage
: Par le sangbleu ! messieurs, je ne croyais pas
nore, ne doit se trahir qu’à la dérobée, à l’insu et contre le gré du
personnage
. Or Alceste, loin d’ignorer ou de cacher sa misan
e avoué ? Mais le comique avoué égaye à la fois les spectateurs et le
personnage
, et Alceste a le front si morose, cinq actes dura
c’est que ce Philinte, chargé de faire la réplique à Alceste, est un
personnage
fort commode sans doute, mais tout à fait impossi
dignité tragique, l’idée exclusive du moi est ce qui doit en faire un
personnage
de comédie, et, en effet, tous les rôles vraiment
il sort du ton de la comédie104. Quels sont donc, en définitive, les
personnages
comiques de Molière ? Ce sont surtout ses fourbes
? parce que le poète a eu bien soin de ne nous intéresser à aucun des
personnages
de sa comédie, et que dans le monde purement idéa
L’École des femmes, acte IV, scène vi. 23. Les
personnages
historiques ne sont jamais chez lui qu’un symbole
u poète, relativement aux desseins et à la conduite qu’il prête à ses
personnages
, comme à l’égard des pensées isolées, des allusio
ite soigneusement ce qui pourrait donner de l’importance morale à ses
personnages
, ou inspirer un intérêt véritable pour leur situa
torzième leçon. 56. Douzième leçon. 57. Septième leçon. 58. Les
personnages
sensés de la pièce, le maître de la maison et son
ère a, pour ainsi dire, entassé tous les genres d’avarice sur un seul
personnage
, et pourtant l’avare qui enfouit un trésor et cel
e qui pourrait inspirer un intérêt véritable pour la situation de ses
personnages
: car cela ramènerait infailliblement le sérieux.
emblables, et comment se fait-il qu’Alceste choisisse pour son ami un
personnage
tel que ce Philinte, dont les opinions sont diamé
, est une révolution aussi heureuse que prompte dans les affaires des
personnages
. Il faut premiérement que la catastrophe soit tir
où le public, à l’arrivée subite d’une lettre, d’un bracelet, ou d’un
personnage
inconnu, s’écrie : Ah ! voici le dénouement qui n
nouement de l’Etourdi ; mais il est plaisant, mais il est fait par le
personnage
qui a amusé pendant toute la piece, mais il est a
igue compliquée de cinq actes, & pour décider le sort de tous les
personnages
; & ce dénouement seroit parfait dans son gen
considérable dans toute la piece, & il est juste que le principal
personnage
la dénoue. Outre les trois manieres des Anciens,
; celles qui surprennent en même temps le public & la plupart des
personnages
. Les surprises de la premiere espece demandent un
c soin que le spectateur soit instruit de ce que deviendront tous les
personnages
. Mille pieces en finissant me laissent inquiet su
autre plus grand, puisqu’après avoir décidé le destin des principaux
personnages
, ils emploient souvent des pages entieres pour ar
a vertu avec l’audace du vice. Travestissements ridicules ou affreux,
personnages
métaphysiques, allégorie révoltante, rien ne lui
rôle principal, c’est l’artifice du Tartuffe ; avec quel art un seul
personnage
, presque détaché de la Scène, mais animant tout l
mélange dans Le Bourgeois Gentilhomme ; dans quel moment il offre ses
personnages
au spectateur, nous montrant Harpagon dans le plu
e ses Pièces, pour l’accuser d’avoir négligé les mœurs : comme si des
personnages
de Comédie devaient être des modèles de perfectio
imer la vertu ? une maxime honnête, liée à une situation forte de ses
personnages
, devient pour les spectateurs une vérité de senti
ur montre, par la supériorité constante d’Alceste sur tous les autres
personnages
, que la vertu, malgré les ridicules où son austér
piété ! C’est à cet usage qu’il a destiné le rôle du frère. C’est le
personnage
honnête de presque toutes ses Pièces, et la réuni
autre. Ce genre de Comique où l’on admet des intrigues de valets, des
personnages
d’un ridicule outré, lui donnait des ressources d
bleaux. Mais quelle heureuse licence ! Avec quelle candeur comique un
personnage
grossier, dévoilant des idées ou des sentiments q
ques, de ces vieilles amoureuses, de ces Aramintes folles à dessein ;
personnages
de convention parmi ses successeurs, et dont le r
tion d’être les sœurs aînées de leurs filles. Jamais il ne montre ses
personnages
corrigés par la leçon qu’ils ont reçue. Il envoie
ou du jeu de deux passions contrariées l’une par l’autre dans le même
personnage
; ni quelques Auteurs célèbres par un ou deux bon
? Renforcez la situation ; c’est une espèce de torture qui arrache au
personnage
le secret qu’il veut cacher. Tout devient théâtra
changement de costume, pour faire croire à l’existence réelle de deux
personnages
; il se présente même, du haut d’une fenêtre, sou
; il se présente même, du haut d’une fenêtre, sous l’aspect des deux
personnages
, étant en habit bourgeois mais tenant de sa main
mique ; Elle a de la verve et une allure vive et alerte. Le principal
personnage
tient de l’étourdi proprement dit et du généreux,
tout en le laissant très plaisant. Ce genre d’humour qui présente un
personnage
à la fois comme comique et comme digne d’affectio
L’auteur, à la fin, semble avoir eu assez de peine à débrouiller. Les
personnages
sont aimables étant jeunes, naïfs, amoureux et pr
uns, mais elles plaisent toujours. » Il y a dans le Dépit amoureux un
personnage
excellent. C’est le pédant Métaphraste. Ce person
pit amoureux un personnage excellent. C’est le pédant Métaphraste. Ce
personnage
était de tradition dans la comédie italienne ; ma
sse toujours. Le Dépit amoureux, avec son fond traditionnel, avec ses
personnages
traditionnels aussi, avec ce déguisement d’une fi
teté et une fermeté impérieuse. Par la bouche et par l’exemple de son
personnage
sympathique, Molière se prononce pour l’indépenda
uccès, une pièce tout entière, au moins en un acte. Il paraît que le
personnage
du chasseur a été suggéré à Molière par le Roi lu
ière pièce il faut rappeler que Boursault crut se reconnaître dans le
personnage
de Lysidas et, de dépit, fit jouer à l’Hôtel de B
dans la Princesse d’Élide, des choses très dignes de Molière, tout le
personnage
de Moron par exemple qui rappelle si agréablement
même chose » Il y a snrtout.de véritables dépressions du sujet ou du
personnage
principal. Osa est peiné de voir le Don Juan si g
ssion. Molière y entre dans sa grande manière qui consiste, autour du
personnage
principal, à peindre toute une famille et à montr
te une famille et à montrer cette famille désorganisée par le vice du
personnage
principal. Ce genre de comédie est à la fois la c
est à la fois la comédie de caractère et la comédie sociale. Quant au
personnage
principal il est peint, selon le procédé constant
noir qui se termine en comédie par un dénouement accidentel. Des deux
personnages
principaux, à savoir le trompeur et la dupe, c’es
ux crayonnée et qui « se tient » le mieux. Dans la composition de son
personnage
du trompeur, Molière a été gêné, servi aussi, mai
isposition de la pièce elle-même prête à la discussion. L’un des deux
personnages
principaux, Tartuffe ne paraît qu’au troisième ac
voulu « mettre tout son art et tons ses soins pour bien distinguer le
personnage
de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot et qu’
mencements a fait soutenir la thèse de l’ignorance des femmes par son
personnage
antipathique et qui maintenant fait soutenir la t
i maintenant fait soutenir la thèse de l’ignorance des femmes par son
personnage
sympathique. On peut soutenir du reste que Molièr
e, qu’on peut considérer comme représentant L’auteur puisqu’il est le
personnage
sympathique, est continuellement, à l’égard des a
ui l’avaient mis moins que lui en pleine lumière, quand il dit que le
personnage
ridicule de Tartuffe, ce n’est pas Tartuffe, c’es
sur Orgon que Molière appelle la risée. Il a raison. Tartuffe est un
personnage
odieux qui a quelques ridicules. Ce n’est donc pa
t un personnage odieux qui a quelques ridicules. Ce n’est donc pas le
personnage
ridicule de la pièce. Orgon est tout entier ‘ridi
Orgon est tout entier ‘ridicule. Il y a plus. Orgon n’est pas le seul
personnage
de la pièce qui soit pieux et qui soit ridicule.
si et ridicule aussi et même grotesque. Et il est remarquable que les
personnages
sensés de la pièce, et ils sont nombreux, n’ont p
l’instruction des femmes que Molière fait violemment attaquer par son
personnage
sympathique juste au contraire de son attitude d’
’autrefois quand il faisait attaquer l’instruction des femmes par ses
personnages
ridicules ; et Chrysale dit maintenant pour être
ourné. Il s’est laissé pénétrer à l’influence de son public, comme ce
personnage
politique qui disait : « Il faut bien que je les
mouvement naturel et les enseignements directs de la nature sont tous
personnages
sympathiques. Dans ces trois affirmations, il n’y
-dire la croyance des médecins en leur infaillibilité. En tout cas le
personnage
le plus ridicule de la pièce est Argan, qui ne re
’incertitude de la théorie se marquent ici au pêle-mêle singulier des
personnages
assemblés comme représentants de « l’antiphysis »
-il de ceux qui masquent la nature et la déguisent et n’est-il pas le
personnage
le plus naturel du monde et le plus nature avec s
a contrarient ? Entraîné par la théorie on en vient à ne pas voir les
personnages
les plus gros, les plus énormes de Molière et à a
e des règles. C’est le procédé constant de Rousseau que de prendre le
personnage
qui lui est le plus antipathique pour le solidari
ne le sois point du tout. » Enfin, on nous dit encore : Si tous les
personnages
qui s’opposent à l’instinct de la nature sont moq
uit pas, puisqu’elle ne fournit pas des jugements concordants sur les
personnages
, puisque, toujours en s’appuyant sur elle, on nou
ages, puisque, toujours en s’appuyant sur elle, on nous range le même
personnage
, tantôt parmi les servants de la nature, tantôt p
l’homme qui est dans le sens de la nature c’est Alceste, et il est le
personnage
chéri de Molière, il est son Alceste, et Philinte
airer par elle, un critique trouve jusqu’à trois, significations à un
personnage
, la première absolument contraire à la seconde et
ne prouve lien. Et c’est ainsi que je me demande souvent, devant ces
personnages
qu’on me présente les uns comme naturels, les aut
d’immoralité portées contre le théâtre de Molière par de très grands
personnages
, par Fénelon, par Bossuet, par Rousseau. J’en par
’est à savoir l’hypocrisie, pour qu’il ne puisse point passer pour un
personnage
sympathique. De plus, c’est à Don Juan seul dans
vient de le voir), que ce reproche d’avoir donné un tour généreux au
personnage
vicieux peut s’appliquer. Par ces mots « une aust
cas, Molière, d’une part en le présentant dès la première scène comme
personnage
sympathique, d’autre part en faisant faire de lui
s soient intéressants ? Le raisonnement de Rousseau est celui-ci : le
personnage
sympathique, le personnage « qui a l’intérêt » es
raisonnement de Rousseau est celui-ci : le personnage sympathique, le
personnage
« qui a l’intérêt » est celui qui est opposé à ce
t » est celui qui est opposé à celui dont l’auteur se moque ; donc le
personnage
sympathique du Bourgeois gentilhomme, c’est le ma
Dorante qui est opposé à Monsieur Jourdain dont Molière se moque ; le
personnage
sympathique de George Dandin, c’est Angélique qui
, c’est Angélique qui est opposé à Dandin dont Molière se moque ; les
personnages
sympathiques de l’Avare, c’est son fils, c’est sa
nt Molière se moque. C’est parfaitement mal raisonné. À ce compte les
personnages
sympathiques du Malade imaginaire seraient les Pu
t les Diafoirus qui sont opposés à Argan dont Molière se moque, et le
personnage
sympathique de Tartuffe serait Tartuffe qui est o
des drôles et il est présenté par Molière comme charmant et comme le
personnage
le plus sympathique du monde. Amphitryon est l’ap
le même caractère ; les jeunes gens qui se marient à là lin sont des
personnages
secondaires, li n’y a pas là un système, puisque
imite une fois, mais d’ordinaire il n’aime qu’à jeter sur la scène un
personnage
observé de près, qu’il a vu de ses yeux. (Fâcheux
le génie d’un poète épique ou d’un poète dramatique est de créer des
personnages
représentatifs de l’humanité. Qu’il soit poète ép
om de Chrysalde, en radoucissant, et le présentera à son public comme
personnage
sympathique ; Arnolphe est immortel comme l’homme
, mieux que dans Don Juan, l’unité de temps et ne pas nous montrer un
personnage
qui, presque, est enfant au premier acte et barbo
emier acte et barbon au dernier. Car Alceste et Philinte sont le même
personnage
à deux différents âges. Alceste a vingt-cinq ans
e intérieure ; or il n’a pas de vie intérieure et il joue toujours un
personnage
: « Il évite une église déserte et solitaire, où
dent très bien pour l’effet scénique. Orgon, lui aussi, comme tant de
personnages
de Molière, est un primitif. Il ne remonte pas se
ressemble par plus d’un trait à ces comédies du xviiie siècle où le
personnage
principal n’est qu’un vice à qui l’on a donné un
sse ou dans quelque ville au cours de ses campagnes théâtrales. Aucun
personnage
de Molière ne peut être une abstraction, il a tro
s encore Harpagon est celui de ses enfants qui ressemble le plus à un
personnage
abstrait. Le Bourgeois gentilhomme est au c
e a dit La Fontaine, il avait les mains si pleines, de vérités que le
personnage
semblait se composer de lui-même. Le Bourgeois ge
it se composer de lui-même. Le Bourgeois gentilhomme, comme plusieurs
personnages
ridicules de Molière, est un homme qui fait gauch
re, ce que nous appelons l’intellectuelle. L’intellectuelle, c’est le
personnage
féminin comique que Molière a, poursuivi sous les
e, elle n’a vu quoi que ce fût qui ne fût un roman dont elle était le
personnage
principal et homme qui ne fût amoureux d’elle. El
s communément femme, et souffre à reconnaître qu’elle l’est et que le
personnage
qu’elle a joué devant elle-même n’était qu’un fan
c à épouser un homme de lettres. Par là elle retombe dans le gros des
personnages
ridicules de Molière qui, quels qu’ils soient, fo
es savantes l’absence de servante gaillarde et remarquer aussi que ce
personnage
est tenu de temps en temps par Henriette. « C’est
e ; mais les traits en sont bien-choisis et fort heureux, et c’est un
personnage
, dans les œuvres du temps et dans l’œuvre même de
nt pas uniquement ce qu’ils sont le plus. Molière, en construisant un
personnage
, ne part pas d’une idée, il pari d’une observatio
sement, ou instinctivement, dominé par son sentiment de la vie, à son
personnage
cette marque du réel. C’est à propos d’Arnolphe q
’est interdit de le faire tel en le dédoublant. Le présentant en deux
personnages
, et ce que le misanthrope a de désagréable, quoiq
yé pour montrer ou des contradictions ou des invraisemblances dans le
personnage
de Tartuffe. Tartuffe ; est avant tout un ambitie
observée sur lui-même. Harpagon encore est complexe quoiqu’il soit le
personnage
de Molière qui ressemble le plus à une abstractio
cependant c’est une chose à noter rapidement — que jamais les petits
personnages
de Molière ou les personnages de ses petites pièc
oter rapidement — que jamais les petits personnages de Molière ou les
personnages
de ses petites pièces ne sont complexes. Cela est
s de ses petites pièces ne sont complexes. Cela est juste. Pour qu’un
personnage
soit complexe, par définition il faut qu’il soit
des maniaques ; le monde en est peuplé ; Molière en a fait ses petits
personnages
et les personnages de ses petites comédies : les
monde en est peuplé ; Molière en a fait ses petits personnages et les
personnages
de ses petites comédies : les Sganarelle, les Arn
ssible aussi qu’ils n’existent pas. Molière a donc raison de ne faire
personnages
complexes que ses personnages considérables et de
pas. Molière a donc raison de ne faire personnages complexes que ses
personnages
considérables et de premier plan. Pour les person
plexes que ses personnages considérables et de premier plan. Pour les
personnages
complexes du théâtre de Molière on peut et on doi
n’est pas très fort et il ne sait pas dompter ses faiblesses. Il est
personnage
complexe essentiellement. Peut-on faire rentrer l
elle ? C’est qu’il a senti l’animosité de sa famille contre le dévot
personnage
. C’est qu’il s’est bien aperçu que tout le monde
met impudemment toute chose en usage, Pour ôter de chez moi ce dévot
personnage
; Mais plus on fait d’effort afin de l’en bannir
aniable. Je vous laisse à juger. Il n’est pas prouvé qu’Orgon soit un
personnage
complexe ; il n’est pas prouvé qu’il soit un. Il
ouver qu’il ne l’est pas. Mon opinion dernière est qu’il y a quelques
personnages
de Molière auxquels il n’a pas craint de donner o
aroxysme, il va, de plus, jusque-là qu’il ne donne jamais à un de ses
personnages
qu’une seule passion qui l’envahit et qui l’absor
la. Je suis assez porté à croire qu’au point de vue de L’art c’est le
personnage
un qui est le vrai, encore que par définition il
héâtre, où l’on n’a pas le temps de réfléchir, que l’unité stricte du
personnage
est à peu près indispensable, et que c’est dans l
alors ce serait une faute géniale, de nous présenter quelquefois des
personnages
complexes, par un désir de complexité avec la vie
rt La limite ce sera celle que trace autour du caractère du principal
personnage
le monde où il est situé. Le misanthrope ne pourr
Ce qu’il y a de très large encore dans la façon dont il présente son
personnage
et dont il le peint et qui peut n’être pas tout à
mps est excusé par ceci même que l’auteur ne peint pas précisément un
personnage
mais une fraction de l’humanité. Alceste, Philint
désorganisée et disloquée par le défaut, par la passion maîtresse du
personnage
principal, voilà à quoi il s’applique presque tou
’est pas venu tout de suite à cette manière d’entendre la comédie. Un
personnage
central au milieu d’une famille, cela n’est qu’es
famille, cela n’est qu’esquissé très vaguement en 1665 (Don Juan). Un
personnage
central au milieu non d’une famille mais d’un sal
salon, d’une compagnie, cela apparaît en 1666 (le Misanthrope), et un
personnage
central dont le vice désorganise toute une famill
Rubens11. Molière ne procède pas autrement. Quand il fait parler ses
personnages
il s’arrange de telle sorte qu’en toute rencontre
é de bonne opinion de soi-même et l’exagérer et y ramener toujours le
personnage
. Il a vu beaucoup de médecins, il s’est aperçu qu
straite. Si l’avare est plus abstrait, moins vivant que tant d’autres
personnages
de Molière (je dis seulement moins), s’il sent un
e d’un exploiteur de dévots, et il est logique qu’il soit mené par ce
personnage
aussi loin que vous savez qu’il est poussé. Il es
turés. Molière est vrai et Molière est logique dans le devenir de ses
personnages
au milieu d’une situation donnée. Mais là s’arrêt
en de plus. Jamais un dénouement de Molière ne change le caractère du
personnage
principal, ni du reste d’aucun personnage. Le mal
e ne change le caractère du personnage principal, ni du reste d’aucun
personnage
. Le malade imaginaire, le bourgeois gentilhomme,
ement. Jamais un dénouement de Molière ne change le caractère d’aucun
personnage
. S’il semble le changer, prenez garde ; vous vous
olière de ces dénouements provisoires ou de ces attitudes finales des
personnages
qui sont des attitudes provisoires et qui ne doiv
t pu changer l’attitude, mais n’ont jamais changé le caractère de ses
personnages
. Dès lors ils peuvent être accidentels. Ils ne dé
quel l’auteur comique et tout particulièrement Molière avertit que le
personnage
a raison et au fond que c’est lui, l’auteur qui p
nge, un ambigu de prose et de vers. Ce n’est pas lui, c’est un de ses
personnages
qui dit que tout ce qui n’est pas prose est vers
lacer la césure, à faire des enjambements, à arrêter le discours d’un
personnage
au milieu d’un vers et à faire commencer le disco
Alceste, pouvant le concevoir sans ce mélange ? — Parce qu’il aime le
personnage
complexe et mêlé en effet de bon et de mauvais et
exe et mêlé en effet de bon et de mauvais et parce qu’il n’y a pas un
personnage
important de Molière, sauf Tartuffe, qui ne soit
ière, sauf Tartuffe, qui ne soit complexe. — Et pourquoi aime-t-il le
personnage
complexe ? — Parce qu’il aime le vrai, parce qu’i
eur que le spectateur, qui n’est pas psychologue, aime précisément le
personnage
tout d une pièce, tel qu’il est dans un Alexandre
ire, et que c’est une chance de succès qu’il s’ôtait en donnant à ses
personnages
sympathiques quelques traits antipathiques et à s
à ses personnages sympathiques quelques traits antipathiques et à ses
personnages
odieux, comme à Don Juan, quelques traits nobles.
z-le au feu », le public dirait : « Voilà tout simplement un grossier
personnage
» et Alceste serait ridicule et antipathique. Par
connaît les hommes… Voilà paroù le désir de faire rire aux dépens du
personnage
l’a forcé de le dégrader contre la vérité du cara
très juste : les comiques sont entraînés à prendre leurs plus grands
personnages
par le petit côté ; je la crois impertinente à l’
que. Je ne dirai point du tout que si Molière avait fait d’Alceste un
personnage
inébranlable aux coups qui le frappent et sensibl
prêcher tout le temps, faire des sermons continuels et aurait été un
personnage
de théâtre fort ennuyeux ; je ne dirai point cela
dégrade. » Mais je dirai, ce qui a beaucoup plus d’importance, que le
personnage
de Molière est vrai et le personnage que rêve Rou
aucoup plus d’importance, que le personnage de Molière est vrai et le
personnage
que rêve Rousseau est faux ; et que si le personn
e est vrai et le personnage que rêve Rousseau est faux ; et que si le
personnage
de Molière est vrai, l’on n’est plus en droit de
s autres et de celles qui m’atteignent. Or Alceste est précisément ce
personnage
-là. C’est très curieux, et il faut que Molière y
des parties les plus élevées de cette moyenne ; et il deviendrait un
personnage
qu’il n’est pas intéressant et qu’il n’est pas in
ctère d’Alceste est faux. Rousseau ne s’est pas moins trompé sur le
personnage
de Philinte. Il s’est trompé, exactement comme su
r le personnage de Philinte. Il s’est trompé, exactement comme sur le
personnage
d’Alceste et pour ainsi dire symétriquement : 1°
nos précautions contre le préjugé que pourra prendre le public de mon
personnage
, contre l’idée superficielle et trop vite conçue
omanciers et aux dramatistes. Ils sont forcés, quand ils ont conçu un
personnage
délicat, distingué, original, de combattre fortem
esprit du lecteur la tendance que le lecteur a toujours de ramener ce
personnage
à un des types consacrés, courants, communs et gr
ont forcés d’écarter le lecteur de l’idée du type traditionnel que ce
personnage
lui rappellera certainement. Exemple Andromaque.
mmédiatement Andromaque : grande coquette ; ramènera immédiatement le
personnage
original et imprévu à l’un des types grossiers au
écautions que Molière a prises pour qu’on ne se trompât point sur son
personnage
, et vous voyez bien qu’il l’entend, lui, et qu’il
imable, un véritable homme de bien, l’autre que l’auteur lui donne un
personnage
ridicule. C’en est assez pour rendre Molière inex
force au théâtre des premières impressions, il donne Alceste comme le
personnage
sympathique, représentant la droiture et la franc
ge sympathique, représentant la droiture et la franchise en face d’un
personnage
qui n’est jusque-là donné que comme un homme du m
s déclarations d’Eliante qui, elle, ne peut pas être récusée comme le
personnage
éminemment raisonnable et sage de la pièce. Et en
ce qui est encore une indication d’auteur sur ce qu’on doit penser du
personnage
. Mais en vérité par tous les moyens qui sont en s
ec intelligence et avec un scrupule absolu, a réussi à faire et quels
personnages
il a mis sous les yeux du public. L’idée première
en 1788 sur le Théâtre-Français avec un succès unanime. Le principal
personnage
de l’Optimiste, qui, de l’aveu même de l’auteur,
se donner du mouvement, dit Philinte ; vingt démarches à faire, vingt
personnages
à solliciter », la moitié de Paris ensemble à par
ête et droit, avec un peu d’orgueil, et il n’a songé à construire son
personnage
qu’avec cela. Rousseau, qui précisément est cela,
dû fuir dans un désert l’approche des humains. Oui, il a joué tout le
personnage
d’Alceste. Or, il sent bien qu’il l’a joué et il
; et, à cause de cela, dans toute pièce de théâtre, ils cherchent le
personnage
interprète de la pensée de l’auteur, qui leur dir
tion de la foule, les auteurs mettent le plus souvent sur la scène un
personnage
qui, soit par ses actes, soit par ses discours, d
non plus, du côté de l’écornifleur. En général, Molière a recours au
personnage
d’ « honnête homme », au personnage qui est truch
En général, Molière a recours au personnage d’ « honnête homme », au
personnage
qui est truchement de l’auteur et guide du public
is et que ni Philinte ni Alceste ne sont truchements de Molière, mais
personnages
objectifs ; un mot, un seul mot d’Eliante rappell
cessaire ; il y en a un, en ce sens seulement que Molière a tourné en
personnage
d’honnête homme un personnage du reste très objec
sens seulement que Molière a tourné en personnage d’honnête homme un
personnage
du reste très objectif et admirablement objectif,
ièce immorale. La pièce morale, c’est la pièce qui, par les actes des
personnages
, excite et encourage à la vertu. Elle se subdivis
par persuasion en me prêchant bien, par suggestion en me montrant des
personnages
que, par admiration, j’imiterai. Ni l’un ni l’aut
ui est de ce point particulier que le fils de l’Avare est donné comme
personnage
sympathique par l’auteur, j’ai déjà répondu à ce
u moment qu’il ne s’y sent plus, toute communication morale entre les
personnages
et lui disparaît ; car il n’y a communication mor
Jupiter à Amphitryon, et toute cette théorie mise dans la bouche d’un
personnage
présenté jusque-là, sans aucun conteste, comme ém
stique, le plus caractéristique de la haine de Molière pour un de ses
personnages
, il en fait un hypocrite de religion, un Tartuffe
’art et tous les soins qu’il m’a été possible pour bien distinguer le
personnage
de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. » Donc
era quelques compliments aux vrais dévots, d’autre part il invente le
personnage
de Tartuffe pour pouvoir, étant aussi dur à l’éga
t pas Orgon qu’il veut berner, mais Tartuffe ; et enfin il invente le
personnage
de Tartuffe pour attribuer la monomanie religieus
ité, il veut, quelquefois, la servir, et c’est ce qui le distingue du
personnage
que nous dessinions tout à l’heure ; mais remarqu
s. Alceste n’était pas cela et il lui reprochait de ne pas l’être. Le
personnage
que semble évoquer Molière par sa distribution éq
Tartuffe. Songeons encore, pour donner moins dans l’hypothèse, que le
personnage
de Cléante a pu lui être très agréable, que sa «
reste n’étant dupé que par lui-même, ce qui par parenthèse en fait un
personnage
tout à fait particulier dans la comédie de Molièr
Clitandre est partout dirigé et inspiré par sa passion et ne joue le
personnage
de raisonneur qu’en un très court passage (« Je c
dit très bien Rousseau, le plus souvent Molière fait du raisonneur un
personnage
tellement étranger à l’action qu’il paraît comme
blic croie sur la question qui est soulevée. Le public a besoin de ce
personnage
-là pour le guider et pour le laisser sur une impr
ens avaient la parabase pour cet office ; il est utile qu’il y ait un
personnage
qui joue le rôle ingrat et utile de la parabase.
erdit par M. le Premier Président Lamoignon, il alla trouver ce grand
personnage
et il lui dit que le Tartuffe n’attaquait aucunem
ent qu’en tant que pouvant vous mettre sous la domination de certains
personnages
, c’est un grand danger. Prenez garde ! Vous deven
nq actes en n’excitant pendant cinq actes que l’indignation contre un
personnage
. Tartuffe a réussi, mais à cause d’Orgon. Molière
paraître Tartuffe qu’au troisième acte : « … pour bien distinguer le
personnage
de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. J’ai e
st le poème même de l’antipatriotisme. Remarquez en effet que le seul
personnage
sympathique de la pièce est Camille. C’est sur el
seul est responsable ? 2° que, parmi les sentiments exprimés par les
personnages
, le public choisira précisément pour les caresser
ophe sans le savoir, est représenté comme très honnête homme et comme
personnage
sympathique ; nous sommes encore en pleine monarc
olière, c’est un nigaud, comme le Sganarelle de Don Juan, ou c’est un
personnage
antipathique qui ne parle religion que pour servi
dans son Tartuffe, faire prêcher la religion avec efficace, c’est au
personnage
sympathique par ailleurs qu’il en aurait dû confi
ailleurs qu’il en aurait dû confier la défense. Or, dans Tartuffe, ce
personnage
, c’est Elmire. « C’est Elmire dont il eût opposé
assez la preuve que la famille d’Orgon n’est pas pieuse, que tous les
personnages
sympathiques de Tartuffe, sauf Cléante, ne sont p
, extrêmement significative. Il n’y a, dans la famille d’Orgon, qu’un
personnage
qui, visiblement du moins, ait des sentiments rel
qui, visiblement du moins, ait des sentiments religieux, et c’est un
personnage
burlesque, et c’est sa mère. Je suis bien étonné
léante et regardons le Tartuffe tel qu’il a été conçu primitivement :
Personnages
antipathiques et livrés à la haine ou à la risée,
ne ou à la risée, tous dévots, soit par hypocrisie, soit par bêtise ;
personnages
sympathiques, tous sans religion perceptible. Cel
e, on la trouverait dans le rôle et dans les discours de celui de ses
personnages
que l’on nous donne comme son truchement. » Tout
icatif. Ceux-ci sont des anomalies nuisibles et redoutables ; ce sont
personnages
de tragédie. Ils se moquent des défauts physiques
unes filles. Dans l’École des Maris, on entend ces propos dits par le
personnage
qui est donné évidemment par l’auteur comme l’hom
n livre. Dans l’École des Femmes, on entend ces discours dits par le
personnage
donné évidemment pour le sage de la pièce 4: Et
t, dans l’Ecole des Maris et dans l’Ecole des Femmes, la doctrine des
personnages
qui y sont donnés comme des imbéciles et des grot
, sera répétée dans les Femmes savantes : mais mise dans la bouche du
personnage
sympathique, de sorte que les Femmes savantes son
e doctrine, de l’Ecole des Maris et de l’Ecole des Femmes. Chrysale,
personnage
sympathique — et si I’on me conteste cette qualif
parterre et met les rieurs de son côté, et cela me suffit — Chrysale,
personnage
sympathique, est un Sganarelle atténué, à peine a
ons à cela ; et prier Dieu n’apparaît point parce que, comme tous les
personnages
raisonnables et sympathiques de Molière, Chrysale
it des maximes religieuses dans la bouche d’Arnolphe, parce qu’il est
personnage
grotesque, il n’en pouvait pas mettre dans la bou
age grotesque, il n’en pouvait pas mettre dans la bouche de Chrysale,
personnage
sensé. Mais le fond des discours de Sganarelle, d
e même au fond, plus étendu, plus éloquent et mis dans la bouche d’un
personnage
qui restera sympathique, et ils applaudiront aux
sont peut-être que l’exagération des principes généraux de ces trois
personnages
. Rousseau, dans Sophie, débute presque, soit qu’i
es, à qui elle en persuade autant sous les siens. Voulez-vous voir un
personnage
embarrassé ? Placez un homme entre deux femmes av
vent le mouvement et les enseignements directs de la nature sont tous
personnages
sympathiques. Il n’y a, à mon avis, rien de vrai
les Purgon. » Le trouble de la théorie se marque ici au pêle-mêle des
personnages
assemblés comme représentants « d’antiphysis » et
nseigne à les mépriser. Soit. Mais Arnolphe est-il autre chose que le
personnage
le plus naturel et le plus nature du monde, avec
u raisonne souvent ainsi et que sa méthode courante est de prendre le
personnage
de Molière qui lui déplaît le plus pour le solida
à moi pour comprendre pourquoi Molière les met en pièces. 3° Tous les
personnages
qui s’opposent à l’instinct de la nature sont moq
si je puis ainsi parler, des jugements concordants sur les différents
personnages
, et puisque, toujours en s’appuyant sur elle, on
s, et puisque, toujours en s’appuyant sur elle, on nous range le même
personnage
tantôt parmi les servants de la nature, tantôt pa
celui qui est dans le sens de la nature, c’est Alceste, et il est le
personnage
chéri de Molière ; il est son Alceste ; et Philin
ou telle autre, un critique trouve jusqu’à trois significations à un
personnage
, la première absolument contraire à la seconde et
on reste très autorisé à considérer le Chrysalde de l’acte I comme le
personnage
raisonnable de la pièce ; et, sous le bénéfice de
es plus anciennes, en introduisant dans ses premieres pieces quelques
personnages
tels que ses Marchands d’Esclaves & ses Fille
. . . . . . . « La comédie veut, en nous faisant rire aux dépens des
personnages
ridicules, nous corriger des défauts qu’elle joue
pour la société. La comédie ne sauroit donc rendre le ridicule de ses
personnages
trop sensible aux spectateurs. Les spectateurs, e
spectateurs. Les spectateurs, en démêlant sans peine le ridicule des
personnages
, auront encore assez de peine à y reconnoître le
qués du ridicule de celui qui les blesse, comme nous le serions si ce
personnage
blessoit les bienséances en usage dans notre patr
ns les vices & les vertus, que la comédie peut copier : ainsi les
personnages
de comédie doivent être taillés, pour ainsi dire,
ompatriotes qui, les premiers, introduisirent dans leurs comédies des
personnages
romains, & qui délivrerent ainsi la scene lat
ui délivrerent ainsi la scene latine d’une espece de tyrannie que des
personnages
étrangers y venoient exercer ». Tome I, Section
cules de leur siècle, font allusion soit à des événements, soit à des
personnages
, dont souvent la connaissance ne doit pas s’étend
èce, le choix du sujet, la contexture de l’intrigue, le caractère des
personnages
, l’effet comique et le but moral des diverses sit
eurs. « Il avait, dit encore M. Petitot, le désir de faire parler ses
personnages
comme ils « se seraient exprimés eux-mêmes dans l
orte à employer souvent des tournures très conformes au caractère des
personnages
, mais contraires au bon usage et aux règles de la
ect à dessein ! Il a mis tout exprès des fautes dans la bouche de ses
personnages
! Cela est Vrai d’un petit nombre de rôles de pay
on ou de caractère. Alceste et Gorgibus, Célimène et Madame Jourdain,
personnages
entre qui l’éducation et le rang dans la société
et, loin que Molière ait écrit avec moins de correction les rôles des
personnages
d’un esprit plus borné ou d’une condition plus ba
du mérite. Les acteurs portaient le nom, l’habit, le visage même des
personnages
qu’ils représentaient. L’oligarchie ayant succédé
nique fondement de l’intérêt dans les comédies grecques. Le choix des
personnages
était encore plus borné. Les acteurs obligés de c
saire au fils de la maison. À côté d’eux figurent, à volonté et comme
personnages
accessoires, un marchand d’esclaves ou la maîtres
itié dont Furius, Lælius et Scipion l’honorèrent. Fréquentant de tels
personnages
, et placé au milieu d’une civilisation déjà raffi
art dramatique, à son origine, offrit la même confusion de genres, de
personnages
et de styles que chez les Espagnols. Les tragédie
ité ou même la triplicité d’intrigue, le nombre trop considérable des
personnages
, et l’indécence des situations aussi-bien que des
, dans des intrigues empruntées à l’antiquité, ils introduisirent les
personnages
et les mœurs de leur temps ; et par là ils posère
us fondés sur des méprises : d’un autre côté, le travers du principal
personnage
est plus une habitude, effet de l’éducation, qu’u
prises produites par l’obscurité de la nuit ou par le déguisement des
personnages
, des fadeurs quintessenciées et des bouffonneries
premier tableau peint d’après nature, le premier qui représentât des
personnages
vrais et des mœurs réelles. C’était la comédie ra
s qu’il a frondés. Dans plusieurs autres ouvrages, il a introduit des
personnages
vicieux. Mais ce n’est pas dans le dessein de les
ormer ; c’est uniquement pour éclairer et corriger par leur moyen les
personnages
ridicules qui sont leurs dupes et leurs victimes.
après avoir commencé par immoler effrontément à la risée publique des
personnages
existants qu’elle produisait sous leurs noms et s
e montrant plus aux spectateurs que des généralités, c’est-à-dire des
personnages
qui représentaient, en toute occasion, les âges,
ière. Sous des noms différents, quelquefois sous le même nom, le même
personnage
, ayant la même humeur et le même langage, partici
s Italiens ont plus fait encore ; ils ne se sont pas contentés de ces
personnages
, pour ainsi dire, collectifs, par qui étaient rep
il l’a imitée et n’a jamais imité qu’elle, que Molière a mis dans ses
personnages
une si admirable variété. Ses vieillards et ses j
nthrope sont composes à peu près suivant le même système. Toujours un
personnage
atteint d’une manie ridicule, que prêche inutilem
un personnage atteint d’une manie ridicule, que prêche inutilement un
personnage
raisonnable, et que trompe un personnage vicieux
e, que prêche inutilement un personnage raisonnable, et que trompe un
personnage
vicieux ou dépendant pour confirmer la leçon : te
nte et Célimène. Dans les petites pièces, dans les farces surtout, un
personnage
grave et raisonneur ne serait point à sa place. L
alogue. La situation est une sorte de torture morale qui contraint un
personnage
ridicule à laisser échapper le secret de sa faibl
e sais quel tour planant qu’ils ont l’air d’y avoir donné exprès. Les
personnages
de Molière n’ont ni une finesse, ni une vivacité
les mots arrachés par la situation au caractère ou à la passion d’un
personnage
, conserveront toujours le droit de plaire par le
es mots. Quelques-uns sont redits plusieurs fois de suite par un même
personnage
; et leur effet, loin qu’il s’affaiblisse par la
prudence, ou le livre avec aussi peu de retenue, que le font tous ces
personnages
infatués qu’il a mis sur la scène. Mais, je le ré
avorable aux oppositions que l’art demande, Molière alla chercher ses
personnages
dans la bourgeoisie, classe mitoyenne, qui, touch
mais il les plaça ordinairement dans des intrigues bourgeoises, comme
personnages
secondaires ou accessoires. Les marquis, que lui-
spèce et de différent caractère, ne sont guère que des individus, des
personnages
plutôt nécessaires à l’action des pièces où ils s
i pourrait ne pas attribuer cette différence à la différence même des
personnages
? Molière, dans l’intention qu’il avait de faire
des ridicules, s’est abstenu ordinairement de spécifier l’état de ses
personnages
. Ses bourgeois, dans les petites pièces comme dan
ce dont il fallait que le spectateur fut instruit ; plus souvent, un
personnage
étranger à la pièce, s’adressant au spectateur mê
les ont remplacés par des dialogues aussi peu vrais, dans lesquels un
personnage
, sachant ce qui se passe dans une maison, l’appre
supposant commencée, mettent tout d’un coup le spectateur au fait du
personnage
principal, et quelquefois même lui donnent une id
en est ridiculement infatué. Voilà, dans cette seule scène, tous les
personnages
connus et le sujet de l’action même indiqué. Les
ngulière dont le théâtre ait souvenir. Un double nom porté par un des
personnages
, voilà tout le nœud ; ce nom révélé par hasard à
personnages, voilà tout le nœud ; ce nom révélé par hasard à un autre
personnage
qui l’ignorait, voilà tout le dénouement ; une su
gnorait, voilà tout le dénouement ; une suite de récits faits au même
personnage
, sur le même sujet, par le même narrateur, voilà
ne voit pas chez lui, comme chez quelques-uns de ses successeurs, le
personnage
vicieux ou ridicule changer tout à coup de caract
ar le style, il faut entendre ici, non pas le langage propre à chaque
personnage
, suivant son âge, son sexe, sa condition et son c
garder d’avoir un style à lui, qu’il prête indistinctement à tous ses
personnages
; il faut, au contraire, que chacun d’eux ait le
inconsidérément zélés pour la gloire de Molière, étendant à tous ses
personnages
sans distinction ce qui est vrai seulement de que
ces gens-là, bien dignes de représenter réellement dans le monde les
personnages
des princes qu’ils représentent tous les jours su
résentation d’une pièce de Molière, où, faisant lui-même le principal
personnage
, il était secondé par des acteurs qu’il avait lon
our s’évaporer en saillies98. Il semble s’être peint lui-même dans ce
personnage
de Damon, qui, invité à souper comme bel-esprit,
uite chronologique de comiques, jusqu’aux Sganarelles, qui out été le
personnage
favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dan
tel de Bourgogne. 59. Chacun sait que Louis XIV indiqua à Molière le
personnage
du chasseur dans Les Fâcheux, et qu’il lui fourni
losophe trop éclairé pour n’être pas indulgent, ressemble beaucoup au
personnage
bourru et emporté qui fait consister la franchise
ême sous les traits d’Alceste, s’il s’était peint avec vérité dans ce
personnage
, ses contemporains, ses amis ne surent donc pas l
te. On a dit très faussement que Molière s’était moqué de lui dans le
personnage
de Pancrace, du Mariage forcé, et non moins fauss
intérêts de son amour-propre, que le caractère et la situation de son
personnage
. On raconte que, pour le rôle d’Elmire, elle s’ét
uteur, au nom de quels principes latents il a fait parler et agir les
personnages
qui s’agitent devant nous. Sans doute, le sujet d
t de sa comédie : « Son dessein est de peindre les mœurs, et tous les
personnages
qu’il représente sont des personnages en l’air, e
peindre les mœurs, et tous les personnages qu’il représente sont des
personnages
en l’air, et des fantômes proprement, qu’il habil
tacite faite par notre conscience entre notre propre personne et ces
personnages
en l’air produits devant nos yeux. Parmi ces type
ent imaginaires. La vigueur avec laquelle sont accusés les traits des
personnages
, la mesure savante avec laquelle le ridicule est
nte de vie et de passion26 tous les traits divers ramassés dans mille
personnages
, le plus puissant à imposer l’approbation, l’admi
dessiner nettement un caractère, de faire ressortir les travers d’un
personnage
par le contraste exagéré d’un autre, sans presque
tiques, et illustres, ont tour à tour pris dans ses comédies certains
personnages
pour le modèle de l’honnête homme selon lui : on
re (1696). 26. « Il a eu encore le don de distribuer si bien les
personnages
… qu’ils sembloient moins des acteurs de comédie q
Oui, Molière a tourné l’honnêteté pure et simple en ridicule dans le
personnage
de M. Jourdain ; il a voulu humilier la Bourgeois
es, & dont l’action ne consiste que dans la démarche de plusieurs
personnages
qui par des motifs différents ou opposés viennent
ne maniere enjouée, on y ajoute le plus souvent un ballet composé des
personnages
qui ont paru sur la scene. « Le grand nombre de f
bles d’Esope, comédie en cinq actes en vers, dans laquelle les divers
personnages
qu’on y voit sont amenés par la curiosité de cons
a Ville, & l’autre à la Cour. Une fois qu’on a décidé l’emploi du
personnage
auprès duquel l’on veut introduire les autres act
Mercure galant le héros ou son valet s’amusent aux dépens des divers
personnages
qui se succedent sur la scene ; le spectateur n’y
sa piece intéressante par une intrigue qui met en situation même des
personnages
épisodiques, nous devons le louer encore davantag
voir que le sujet est clairement exposé, que les noms des principaux
personnages
sont annoncés, ainsi que leurs caracteres & l
es différents, sur-tout les trois derniers. 7. L’arrivée des divers
personnages
est mieux motivée dans le Mercure galant que dans
out réparé par ce coup d’adresse. Le public ne pouvant juger les deux
personnages
par comparaison, n’a pas besoin de monter son ima
epuis long-temps qu’il y auroit une façon très simple d’admettre deux
personnages
tout-à-fait ressemblants dans une piece, sans ble
lles comédies sont fort bonnes sur un théâtre où tout est sacrifié au
personnage
burlesque, qui seul attire le monde, où les lazzi
ur un théâtre où les bons Auteurs ne cherchent pas à faire briller un
personnage
aux dépens des autres, où il faut des choses &
rier que si la piece est nouvelle, l’auditeur confondra malgré lui le
personnage
qui veut profiter de la ressemblance avec celui q
a bourse avec une cadenette. Le spectateur crut toujours voir le même
personnage
qui s’étoit mis en habit de voyage pour regagner
s masques des Anciens, & que sans rendre la ressemblance des deux
personnages
trop parfaite, il peut cependant les faire ressem
nd les Italiens ne mettent pas la ressemblance sur le compte de leurs
personnages
masqués, leurs pieces ont le même défaut, la même
euve spartiate, et Burattino, Pedrolino, Arlequin étaient mêlés à des
personnages
comme Oronte, roi d’Athènes, et Oreste, roi de La
dépassait toute mesure. Dans L’Orseida, par exemple, un ours fait un
personnage
galant, et même un personnage de mari et de père.
L’Orseida, par exemple, un ours fait un personnage galant, et même un
personnage
de mari et de père. Ces pièces sont surtout ce qu
dialoguées, leur étendue serait considérable, car le va-et-vient des
personnages
est très actif et le nombre des scènes très multi
ou de voyageurs, une lune simulée qui se lève, etc. » Le nombre des
personnages
est habituellement de douze ou quinze, divisés pa
hôtelier ou jardinier, et la vieille Pasqualina. Voilà l’ensemble de
personnages
qu’on retrouve dans la plupart des pièces comique
ux auprès d’Isabelle, il y a un concert assez plaisant entre tous les
personnages
pour faire accroire à Pantalon que son haleine es
tc. Dans les pièces de ce genre, qui sentent un peu le carnaval, les
personnages
se livrent à une course folle les uns après les a
prendre ses modèles, il avait, comme il le dit lui-même, déguisé son
personnage
sous rajustement d’un homme du monde 2 ; il lui
aractérisait assez bien la papelardise. Molière en fut frappé, et son
personnage
, qui n’avait pas encore de nom, reçut de lui auss
omme dévot. Tartuffe devait donc jouer si bien son rôle, que tous les
personnages
de la pièce et le public même fussent dupes de lu
Substituons le mot d’hypocrite à celui de dévot ; et cette excuse du
personnage
deviendra l’apologie du poète. Oui, Tartuffe est
e sur la vérité des choses, c’est qu’on ne doit y faire figurer aucun
personnage
parfait. Cette règle exclut la perfection du vice
nt qu’un seul. Le caractère tracé finement par le moraliste serait un
personnage
imperceptible et nul au théâtre. Si Onuphre ne pe
onclusion sévère. Nous tromperions-nous en admirant Tartuffe comme un
personnage
plein de vie et de vérité, naturel et dramatique
re l’opinion de La Bruyère, quelle idée juste Molière s’est formée du
personnage
d’hypocrite, et en même temps quel art il a emplo
’un ou donner aux autres quelque avantage sur lui. Elmire est le seul
personnage
devant qui il s’oublie ; mais il l’aime avec arde
de rapports qui anime si plaisamment la scène, est entièrement dû au
personnage
de Cléanthis. Ce rôle toutefois n’était qu’un emb
nner les traces de son original : je veux parler de la physionomie du
personnage
principal, d’Amphitryon. Molière est, sans contre
ces intrigues dramatiques qui se fondent sur la ressemblance de deux
personnages
. De là sans doute l’Amphitryon et Les Ménechmes,
ment semblables justifieraient mieux sans doute la méprise des autres
personnages
; mais ils causeraient celle des spectateurs, à m
fin Sa Majesté consent qu’on le représente. » 2. J’ai déguisé mon
personnage
sous l’ajustement d’un homme du monde , est une p
’y a pas une troisième classe d’hommes à placer entre ces deux-là. Le
personnage
de Molière était donc on homme d’église, puisque,
gnol. La scène est à Barcelone, l’époque de l’action est moderne, les
personnages
sont des princes, et les mœurs sont tout à fait n
nces, et les mœurs sont tout à fait nationales. Molière a employé des
personnages
du même rang ; mais il en a fait des habitants de
, condamné à traiter un sujet noble, n’eut garde d’en exclure le seul
personnage
comique que lui offrît son original ; et, sans s’
t d’autre, au moment où il en paraît le plus éloigné, et sans que les
personnages
intéressés aient eu autre chose à faire qu’à lais
st Naples d’abord, c’est ensuite l’Espagne ; et là il faut suivre les
personnages
d’une cité à l’autre, de la ville aux champs, et
une pièce plus mal construite que Le Festin de Pierre ; il n’a pas un
personnage
plus largement dessiné que dom Juan. Molière n’a
e, qui évidemment a été fait à son image. Il me reste à considérer le
personnage
sous un point de vue particulier, celui des opini
, en faisant de dom Juan un athée, ne soit le seul qui en ait fait un
personnage
conséquent, et jusqu’au bout d’accord avec lui-mê
mmandeur tué par dom Juan, se nomme Pèdre, ou Pierre, et que c’est ce
personnage
qui a donné son nom à la pièce. L’excuse porte à
n’est pas récompensé. Il lui semblait que la punition exemplaire du
personnage
suffisait pour empêcher la contagion de ses mauva
s qui la composent, de ne point désunir les actions particulieres des
personnages
qui concourent à l’action principale. C’est assez
crainte de la troubler, prennent la fuite, & cedent la place aux
personnages
qui se sont déja annoncés par leurs cris. Scene
. Il faut nécessairement préparer & amener d’un peu loin un autre
personnage
, qui, à l’aide d’un monologue, mette une distance
isser refroidir l’action ; & l’Auteur, d’incident en incident, de
personnage
en personnage, file chaudement une intrigue, &
r l’action ; & l’Auteur, d’incident en incident, de personnage en
personnage
, file chaudement une intrigue, & tient contin
ur la scene, puisqu’elles tendent toujours à surprendre quelqu’un des
personnages
qui l’occupent ; & loin d’en laisser dans l’a
er le texte même de Molière sur l’interprétation la plus vraie de ses
personnages
. Ces documents, par malheur, peuvent faire défaut
e et amendée. De là des incertitudes, de là, dans l’interprétation du
personnage
essentiel, des variations, des contradictions. A
erplexités. Cependant, tenu par métier de me former une idée nette du
personnage
, je me suis pris à lui comme j’ai pu, j’ai tâté s
Don Juan, n’a pas fait de drame, ni dans Tartuffe. Et Tartuffe est le
personnage
comique de la pièce, le ridicule, la dupe. Oui, i
e, le Malade imaginaire, etc., etc., désignant ainsi, dès l’abord, le
personnage
dont il entend qu’on rie. On veut aujourd’hui que
s ; tels sont les termes de la Relation, pièce officielle ; mais des
personnages
de marque se sont scandalisés ; la reine-mère, Es
le XVIIe siècle put l’avaler. Il en fît un laïque. « J’ai déguisé ce
personnage
sous rajustement d’un homme du monde ; je lui ai
es par de sages guides et conducteurs pieux ». C’était donc ce pieux
personnage
, le directeur, le directeur en soutane, qui, écha
en, elle, que Tartuffe n’est pas homme du monde, et le déguisement du
personnage
ne lui en impose pas. Molière comprit d’ailleurs
de Tartuffe : … Un homme est de chair, un long couplet où le saint
personnage
s’étendait sur cette idée, avec des élans si sinc
ement, loge Orgon, dont M. Loyal servit honnêtement le père. C’est un
personnage
considérable, de la haute bourgeoisie, je pense,
urent clochant dans son ombre. Orgon, touché, veut connaître ce dévot
personnage
; il s’adresse au valet qui a sa leçon faite. — O
une calotte de maroquin sur le haut de la tête, comme en portent les
personnages
austères de son temps ; l’air d’un homme du monde
ste eut la prétention grande de reprendre Molière et de critiquer son
personnage
. « Onuphre, dit-il, est habillé d’une étoffe for
trahissant jamais, aisément terrible, par conséquent : c’est bien le
personnage
de Gautier. Mais La Bruyère a raison ; ce n’est p
trahissant jamais, aisément terrible, par conséquent : c’est bien le
personnage
de Gautier. Mais La Bruyère a raison ; ce n’est p
ère. Et pour une bonne raison d’abord : c’est que ce ne serait pas un
personnage
de comédie, ni même de théâtre. Une telle concept
ez-vous bien de lui, les jours qu’il communie. On comprend ce que le
personnage
, vu ainsi, — et je crois que c’est ainsi qu’il f
d’abord « mon frère »Quoi ! vous croyez, mon frère ? Cela rappella ce
personnage
en robe noire qui, pris, il y a quelques années,
oudrais pourtant pas dire seulement le jésuite, car il s’agit là d’un
personnage
beaucoup plus général, qui est de toutes les conf
ère, Silvia Roncagli, qui jouait déjà en 1578. Quoi qu’il en soit, le
personnage
de Francischina ou Fracischina eut et conserva à
écrit en prose mêlée de quelques stances disposées pour le chant. Les
personnages
de la pastorale, le croirait-on ? sont toute une
ie qu’il aperçoit, d’abord entre la partie supérieure et noble de ses
personnages
et la dédicace qu’il présente à Sa Majesté, puis
e Philippes, n’ont point une physionomie italienne, et sans doute ces
personnages
n’avaient appartenu qu’accidentellement à la comé
u génie comique italien. Les anciens masques satiriques devinrent des
personnages
de féerie. Les Fêtes théâtrales, dans lesquelles
gne pas Amphitryon par la violence, mais par la ruse. Ainsi les trois
personnages
principaux, Jupiter, Alcmène, Amphitryon, ont pu
ngé au mari mécontent de la nouvelle maîtresse. Si la création de ces
personnages
lui appartenait, je le croirais difficilement ; c
er, que l’on veut nous donner pour l’image de Louis XIV, n’est pas le
personnage
le plus intéressant de la comédie. Le mari, bien
est donné à personne de s’oublier complètement, même en dessinant des
personnages
qui ne relèvent pas de la réalité. Le poète a bea
et le spectateur l’accepte volontiers dès qu’il connaît les noms des
personnages
, l’action n’étonne pas, tant il y a de naturel da
quer les manes burlesques29 des frippons d’Athenes & des Merlins,
personnages
fameux sur nos anciens treteaux. Il sauroit que n
succès ou leurs malheurs, que lorsqu’ils décident du sort de quelques
personnages
honnêtes. Une des pieces de Plaute a bien complet
me justesse. « Il n’évoqueroit pas les manes burlesques des Merlins,
personnages
fameux sur nos premiers treteaux ». L’Auteur se
ce des Auteurs les a bannis du théâtre, qu’ils ne jouent plus le même
personnage
dans le monde. Il est clair qu’il faut des courti
cent à nos yeux si nous le faisions exercer sur notre théâtre par des
personnages
distingués. Les ressorts de l’art seroient révolt
pplice. Je conclus de tout cela qu’il faut laisser à notre théâtre un
personnage
qui peut être amusant, & aux laquais, aux fem
eur s’est une fois déterminé pour un sujet, qu’il a fait choix de ses
personnages
, il doit faire passer la scene dans un lieu où ce
personnages, il doit faire passer la scene dans un lieu où ces mêmes
personnages
puissent agir sans blesser leur état, leur rang,
aisemblance, parceque l’Auteur n’a pas fait cette réflexion. Tous les
personnages
de l’Ecole des maris sont des bourgeois : Sganare
s Auteurs qui mettent dans une rue, des scenes qui ne conviennent aux
personnages
d’aucun état & d’aucun rang, ont encore plus
eux qui n’ont pas l’adresse de fixer la scene dans un lieu propre aux
personnages
qui doivent y paroître, & aux choses qui doiv
s trouvons fort indécent, & très peu vraisemblable, que de grands
personnages
, comme Jupiter, Alcmene, Amphitrion, fassent, au
ouvoient introduire, faire parler, agir avec plus de décence certains
personnages
dans les rues d’une petite ville que dans celles
arqué que lorsque nos Auteurs modernes ne peuvent point prendre leurs
personnages
à Paris, ou dans les maisons brillantes qui paren
voir plus ou moins d’action & d’imbroglio, selon la situation des
personnages
. Dans le second exemple que j’ai cité, il n’est p
ps que celle d’Orgon & de Tartufe. Je le répete, la situation des
personnages
doit seule étendre ou resserrer l’intrigue de leu
ntre d’où partent les rayons de lumiere qui éclairent tous les autres
personnages
: mais je parle à des jeunes gens, & je dois
es les parties de mes drames à l’action principale, à rendre tous mes
personnages
si nécessaires, qu’on ne puisse pas les accuser d
un dénouement qui satisfasse le spectateur sur le sort des principaux
personnages
, & non sur celui des subalternes : enfin je p
e très instamment de venir tout à l’heure ici. Il en est de même des
personnages
qu’un acteur conduit sur la scene ; ils y viennen
aller à la Foire. S’il eût manqué de donner des ordres à un seul des
personnages
qu’il a conduits devant nous, ce seroit un défaut
a conduits devant nous, ce seroit un défaut dans la piece. Lorsqu’un
personnage
qui a du pouvoir sur un autre lui ordonne de se r
; il vient y continuer ce qu’il y faisoit auparavant. Enfin, quand un
personnage
se trouve tout à-coup dans un embarras imprévu, &
viens de dire une remarque bien judicieuse de M. de Voltaire. « Les
personnages
importants doivent toujours avoir une raison d’en
u’elle offre un type assez remarquable de la comédie italienne39. Les
personnages
sont : Pandolfo, père de Lelio et de Virginia. —
ogène, Lelio. Le même genre de plaisanteries continue entre ces deux
personnages
. Le pédant se plaint à son écolier qu’il abandonn
logis de Pantalon. Un acteur vient dire aux spectateurs que tous les
personnages
sont heureux ; que Fabio, en voyant madonna Lelia
’Interesse, par la complication de l’intrigue et par le caractère des
personnages
, formait un excellent canevas pour la commedia de
ire que le héros s’est acquise qu’il a reçu la visite des plus riches
personnages
et des plus belles dames de la ville ; une d’elle
qu’il avait le visage assez plaisant pour représenter sans masque un
personnage
ridicule. » Il faut entendre ces mots en ce sens
ente que la comédie de Molière : cela se reconnaît aux seuls noms des
personnages
. Comment décider en pareil cas jusqu’à quel point
uan, père de Lucinde, fagotier. Il appropria à chaque fois l’habit du
personnage
au rôle qu’il lui donnait ; l’inventaire après dé
os jours de voir en cette compagnie. Pour en revenir à Sganarelle, ce
personnage
sert de transition entre les types presque invari
quel Molière, du reste, n’aurait recouru que pour le nom du principal
personnage
, car toute sa comédie est dans la comédie italien
il s’essayait. La pièce italienne est passionnée : les sentiments des
personnages
y ont toute leur énergie et tout leur abandon ; l
urtisan9. » Sans doute il y a là de quoi atténuer la ressemblance du
personnage
de Molière avec l’original supposé. Mais si nous
vue, qui ouvre des aspects plus attachants, nous montre les types des
personnages
du Misanthrope dans l’entourage même du poète. Ic
este tout entier; car, si parfois il semble s’être identifié avec son
personnage
, souvent ; aussi il l’abandonne : on en voit ,1a
. Donner la vie en spectacle aux vivants eux-mêmes ; peindre dans les
personnages
l’homme de tous les âges et de tous les pays ; tr
ne de la fantaisie un monde réel, qui font des types vivants avec les
personnages
qu’ils inventent, des types qui ne meurent jamais
itique Molière, ne la sentait pas. Molière lui, invente, engendre ses
personnages
, qui ont bien çà et là des airs de ressemblance a
ur nation 28. » Mais qu’on se garde bien de chercher dans chacun des
personnages
de Molière la reproduction d’un visage unique, un
e „ mais le misanthrope, c’est-à-dire la misanthropie exprimée par un
personnage
tout ensemble idéal, et réel, multiple et un30. I
raits- particuliers: qui sont venus s’identifier dans le caractère du
personnage
: de Molière. Les brusqueries de Montausier, ce cu
un vice que de reconnaître une vertu ou une qualité. Restent quelques
personnages
secondaires : Cléonte, qui trouve toujours « L’a
traits de sa médisance33. La tradition ne nous renseigne pas sur ces
personnages
condamnés par contumace dans la fameuse scène des
s qu’elle résulte tout simplement d’une manière fausse d’envisager le
personnage
, d’une tradition, d’ailleurs toute moderne encore
Tous sont d’accord en somme pour le grandir sans mesure, en faire un
personnage
héroïque et fabuleux, l’honneur même, rendant ses
, la condamnation de toutes ces belles théories. On fait d’Alceste un
personnage
tragique, c’est-à-dire qu’on biffe le titre du Mi
e un pas dehors, hélas ! ni rentrer en nous-mêmes sans rencontrer ses
personnages
. Et sans poursuivre davantage une comparaison inu
ait l’habitude de s’abstraire de lui-même pour entrer dans la peau de
personnages
parfois très différents de sa propre nature. C’es
ste est-il donc le portrait, plus ou moins retouché, de quelque autre
personnage
du temps, de ce M. Montausier, par exemple, que l
de peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes, et tous les
personnages
qu’il représente sont des personnages en l’air, e
cher aux personnes, et tous les personnages qu’il représente sont des
personnages
en l’air, et des fantômes proprement, qu’il habil
uettes et trente cocus. En définitive, Alceste n’est la copie d’aucun
personnage
historique ; il est un caractère, un type. On pou
teur, qui est un ferme partisan du préjugé qui fait du Misanthrope un
personnage
tragique, a dépensé beaucoup d’érudition et de di
Molière a joué dans cette pièce : c’est la seule de lui dont tous les
personnages
soient des courtisans. La langue même, soit dit e
vait ‘conformer son style à la nature de son œuvre et à l’état de ses
personnages
. Il n’a pas fait parler à ses seigneurs la riche
lait du temps de Molière un Ridicule, ce qu’on appelle aujourd’hui un
personnage
comique. « Partout où il va il donne la comédie »
gant, et nous rions. Et pour en revenir à mon commencement, il est un
personnage
comique, ainsi que le jouait Molé, qui était dans
us honnête homme on le voit l’emporter. Ou je me trompe fort,. ou ce
personnage
, louche et glissant, flaire à plein nez la confré
borne pas à le lire, mais que je m’essaie souvent à faire revivre ses
personnages
. — Je n’ai donc pas eu le plaisir d’entendre M. d
rôle comme son prédécesseur, aima mieux, pour y réussir, en faire un
personnage
de son emploi. M. de La Pommeraye dit : Chose sin
l voit Alceste comme on le jouait de son temps, c’est-à-dire comme un
personnage
comique ; et partant de là, il accuse Molière d’a
APITRE XXVII. Des aparté. Il arrive souvent, sur le théâtre, qu’un
personnage
dit des choses qui ne doivent pas être entendues
raisons pour cela : les voici. Il n’est pas naturel, dit-on, que les
personnages
les plus voisins du faiseur d’aparté n’entendent
à la Place Royale pourroit être entendu du spectateur sans l’être du
personnage
qui seroit au Louvre. Peut-on faire de pareils ra
aut, pour donner de la vraisemblance à ce double aparté, que les deux
personnages
soient affectés d’une passion, d’un desir, ou d’u
rcé, graces à l’adresse de l’Auteur. Il a mis, comme je l’ai dit, ses
personnages
dans une situation qui permet à chacun d’eux de s
rt, & lui dit des choses qui doivent être ignorées d’un troisieme
personnage
, ou de plusieurs autres actuellement en scene. Ce
pas mis au rang des aparté tout ce qu’un acteur dit à voix basse à un
personnage
ou à plusieurs, quand il a des raisons pour n’êtr
dans l’Avare, Harpagon seul a un caractere décidé ; aucun des autres
personnages
ne peut donc avoir un caractere qui contraste ave
ssion convenable, si je suis occupé de la nécessité de rapprocher tel
personnage
de tel autre ? Combien de fois n’arrivera-t-il po
a vérité de la Fable en demande une autre ? « D’ailleurs, si les deux
personnages
contrastants étoient dessinés avec la même force,
la raison triomphante à laquelle on ne peut rien opposer. Si les deux
personnages
contrastants sont de la même force, le titre de l
demander, du moins à la premiere scene où rien ne distingue encore le
personnage
principal, lequel des deux on jouoit, du Philanth
ce même contraste qu’on oppose au héros, est partagé entre plusieurs
personnages
; aussi aucun d’eux n’écrase-t-il le principal. J
lazzis plus agréables que dans une scene dialoguée, dans laquelle les
personnages
doivent être occupés à répondre prestement aux qu
as à sa place. Je vois d’ici un monologue qui est gai, dans lequel le
personnage
se livre, nous expose son affaire la plus pressan
ivement, il est hors de lui-même. Je cherche un monologue fait par un
personnage
qui éprouve tout ce que je viens de dire, & q
! ils varient, comme le dialogue, selon le caractere, la situation du
personnage
, & le génie de l’Auteur. Un homme animé par l
lie a tort de ne pas voler à Melpomene. Ce sont ceux dans lesquels un
personnage
feint de regarder ce qui se passe dans le lointai
par conséquent le monologue peut aider par lui-même à caractériser un
personnage
. « Quatrièmement, ces scenes amphibies, ces espe
e. Nous n’avons trouvé ni en France, ni en Allemagne, ni ailleurs, de
personnages
réels pour représenter parfaitement ces deux écol
arfaitement ces deux écoles275, et nous avons emprunté à Molière deux
personnages
fictifs, fantastiques : le Chevalier Dorante et M
ent à La Critique de l’École des femmes, s’il a oublié qui sont trois
personnages
dont Dorante doit nous entretenir : Uranie, le Ma
nc la comédie doit être pleine de digressions et de hors-d’œuvre. Les
personnages
de la tragédie sont nobles ; ils nous montrent le
us montrent le principe moral vainqueur du principe animal : donc les
personnages
de la comédie doivent nous montrer le principe an
s ou égoïstes. Mais notez bien que William Schlegel n’a pas dit : les
personnages
de la tragédie marchent sur leurs deux pieds : do
s personnages de la tragédie marchent sur leurs deux pieds : donc les
personnages
de la comédie doivent marcher à quatre pattes. Ce
ri lui barre le chemin. Il sait que dans le théâtre d’Aristophane les
personnages
ne marchent pas habituellement à quatre pattes. O
personnalité (je veux dire que l’auteur doit disparaître derrière ses
personnages
) ; 2º la peinture de la réalité ; 3º un style nat
ans être allemands, trouvent même qu’il est un peu sérieux, et que le
personnage
qui le rend nécessaire est bien odieux pour être
imaginent, sous une forme positive, un dénouement plus naturel, et un
personnage
aussi méprisable, mais plus gai, leur imagination
ique, représentant des actions ridicules, des discours ridicules, des
personnages
ridicules, en un mot, le petit côté de la nature
evoir de la main d’un maître un habit tout fait301, aurait pu être un
personnage
de Ménandre ; ou que le Malade imaginaire, éprouv
’âme d’Aristophane . Ce qui est intéressant, c’est de montrer que les
personnages
de Caldéron sont des idées abstraites, leurs disc
. Le Marquis ne s’applique plus uniquement à soutenir la dignité d’un
personnage
du bel air ; il n’a plus de rubans et de canons à
trompeuses seront effacées. Demain il examinera, bien à froid, si le
personnage
principal, Arnolphe, est comique subjectivement,
si forte des caractères qu’il peint, la verve dramatique de tous ses
personnages
. Mais elle ne s’en tient pas là. Quelqu’un repro
teur comique sur-tout, doit puiser toutes ses regles. Je suppose deux
personnages
dans une entrevue qu’ils desirent tous deux. Le p
effacent non seulement les traits les mieux caractérisés du principal
personnage
, elles ôtent encore tout le sel du reste de la sc
ne des Fourberies de Scapin de Moliere. La situation est la même, les
personnages
disent à-peu-près la même chose, puisque Moliere
te, dit-on, à faire répondre juste, vîte & en peu de mots, chaque
personnage
à ce qu’on lui demande. Un Auteur comique a besoi
selon les circonstances : il consiste encore à ne pas faire parler un
personnage
lorsqu’il n’a rien à dire. N’est-il pas ridicule,
sur ce ton, & le spectateur desire de le voir continuer par trois
personnages
rendus très intéressants par la situation, quand
e théâtre, leur esprit sur-tout ; ils se sont mis à la place de leurs
personnages
, ils se sont bien pénétrés de leur situation, &am
ur l’exprimer. On excepte le cas où, le premier titre étant le nom du
personnage
principal, le second sert à qualifier son caractè
se succèdent plutôt qu’elles ne s’enchaînent entre elles ; enfin, des
personnages
, inconnus à eux-mêmes et aux autres, apprennent t
pide et naturel qui anime constamment la scène, et dans lequel chaque
personnage
se peint lui-même des couleurs qui lui sont propr
te sœur dont on emprunte le nom et les vêtements, il fit le délicieux
personnage
de Lucile, et il créa cette admirable scène de br
admet que la liaison des scènes n’est point interrompue, lorsque deux
personnages
se sont succédé, sans que l’un ait entretenu l’au
pproches du prince. En effet, ce pouvait être vraiment une manière de
personnage
qu’un valet de chambre du roi, dans un temps où d
uitta ces honnêtes gens, « si dignes de représenter dans le monde les
personnages
des princes qu’ils représentent tous les jours su
i fut jouée en 1640. On peut, à la rigueur, en juger par la liste des
personnages
. La voici : Artabaze, capitan, — Amidor, personn
ar la liste des personnages. La voici : Artabaze, capitan, — Amidor,
personnage
extravagant, — Filidan, amoureux en idée, — Phala
e ses pièces peut se reconnaître, ou reconnaître son voisin, dans ces
personnages
français. Et Molière permet ainsi le contrôle de
s portraits, et non plus des personnes abstraites. — Du même coup les
personnages
de convention deviennent inutiles : plus de masq
inutiles : plus de masques ici, qui étaient si nécessaires quand les
personnages
manquaient de caractéristiques individuelles. Il
Matamore de l’Illusion Comique, ou Dorante, dans Le Menteur. Ces deux
personnages
nous font rire. Mais nous rions de ce qu’ils ont
ature. C’est l’auteur qui nous amuse du jeu de son imagination, et le
personnage
n’a pas d’existence propre. Mais avec Molière, no
aminte, Armande et Bélise, — etc. Le ridicule n’est pas surajouté aux
personnages
par la fantaisie de l’auteur, il est, pour ainsi
par la fantaisie de l’auteur, il est, pour ainsi dire, intérieur aux
personnages
; il prend sa source dans leur vie, dans leur réa
t singulier, d’abord, qu’ensuite il mettra en œuvre en y adaptant des
personnages
. C’est le procédé de Thomas Corneille, — c’était
n la satire ou la charge de l’hypocrisie. Mais que fait-on des autres
personnages
, et en particulier d’Orgon, qui, sans doute, a bi
n son importance, puisque ce n’était pas, pour le dire en passant, le
personnage
de Tartufe, mais celui d’Orgon, que Molière inter
e, on la trouverait dans les discours et dans le rôle de celui de ses
personnages
que l’on nous donne comme son « truchement ». Aus
èces qu’il joue depuis 1643 : il n’est pas étonnant dès lors que ses
personnages
aient un parler voisin de celui des personnages d
nant dès lors que ses personnages aient un parler voisin de celui des
personnages
de Corneille, ou même de Hardy. Ajoutons encore q
que certains vers de son Lutrin, où les sentiments qu’il prête à ses
personnages
, n’ayant rien que d’assez vulgaire, trouvent leur
Il n’a pas l’air étudié, calculé, compassé. Grâce à ces chevilles le
personnage
n’apporte point sa phrase toute faite ; il ne la
ittéraire, et l’on est heureux de ne pas sentir l’auteur derrière ses
personnages
. Caractérisés comme sont ces personnages, c’est à
sentir l’auteur derrière ses personnages. Caractérisés comme sont ces
personnages
, c’est à eux, c’est à leur condition, il leur sit
mputerons-nous au « style de Molière » ce qui est caractéristique des
personnages
? Encore une fois, il les écoute parler, au lieu
t-à-fait utiles à l’action même. Par exemple, dans la Métromanie, les
personnages
sont à la fin du quatrieme acte à la campagne ; i
e a très mal fait d’user de la permission, & d’envoyer dormir les
personnages
de son Malade imaginaire entre le premier & l
er pour le sujet d’une piece qu’une action unique d’un des principaux
personnages
. Aristote ne permet d’en prendre qu’une seule dan
eures ; & il n’est pas absolument contre la vraisemblance que les
personnages
qui ont part à ces deux actions, se trouvent sans
pieces, que parcequ’ils ont donné une même dose d’amour à tous leurs
personnages
, & qu’ils n’ont pas eu l’art de subordonner l
e, Au défaut de cela, De viande fort légere, D’abattis d’opéra. Un
Personnage
. Vous en pouvez être soulagée ; Mais, pour guéri
mment veulent-ils, ces Auteurs si enorgueillis de la qualité de leurs
personnages
, comment veulent-ils qu’un marchand, un procureur
incre. Cependant la fureur que nous lui reprochons de titrer tous ses
personnages
, est plus excusable chez lui que chez mille Auteu
tre, comme sur celui d’Italie, tous les caracteres sur le compte d’un
personnage
bas, & nous amuser ou croire nous amuser, pen
LE POTIER D’ÉTAIN POLITIQUE,OUL’HOMME D’ÉTAT IMAGINAIRE. Principaux
Personnages
. Me. Herman de Breme, Potier d’étain. Madelaine
noise est un très petit Monsieur : opposons-le à quelqu’un des nobles
personnages
qui embellissent notre scene, à l’Ambitieux de De
r là des moyens surs de pouvoir être ingrat sans danger. Les premiers
personnages
de la piece Danoise sont des Artisans, ceux de la
, dont le titre n’est pas tout à fait exact, puisqu’il s’agit de deux
personnages
qui ne sont pas encore mariés, offre deux système
onnables, de Molière, commence avec l’Ariste de l’Ecole des Maris. Le
personnage
est le type de ces honnêtes bourgeois pleins de s
rencontrer. Quand une somme d’argent sera nécessaire à l’action, son
personnage
aura toujours sur lui la somme voulue. Ce sont de
sympathie pour ce désordre de l’esprit, et, dans le rôle d’Arnolphe,
personnage
qui ne devait exciter que le rire, il trouva pres
ts de profonde tendresse qui font oublier la singularité plaisante du
personnage
. Arnolphe, Agnès et le jeune Horace sont d’une vé
ut le jeu de Molière. Voici le portrait qu’en trace Alcidor, l’un des
personnages
: Il vient, le nez au vent, Les pieds en parenth
des avis, et qui se fâche lorsqu’on ne se trouve pas du sien, est un
personnage
très amusant et très vrai; tels sont les demandeu
tirant sa pièce de Moreto, il ne crut pas devoir oublier le gracioso,
personnage
bouffon qui égaie presque toutes les vieilles piè
bienveillant qui les accueille, sans que l’on perde le respect dû au
personnage
. Le second reproche que Rousseau adresse à Alcest
ur Célimène de se trouver sans cesse confondu avec des sots, le noble
personnage
épanche sa bile sur les misères qui le froissent.
t ardent, concevoir le dessein de représenter à ses contemporains les
personnages
de Molière avec les idées nouvelles apportées par
e, devenir aussi égoïste que Philinte ; mais il fallait, pour que ces
personnages
nous apparussent sous un jour nouveau, que les te
Les spectateurs, au courant de la mésintelligence conjugale des deux
personnages
, eurent un intérêt de plus dans la représentation
aux hommes et aux choses du dix-huitième siècle, il a su revêtir ses
personnages
du caractère de son époque hostile aux puissants,
eulent pas condenser les opinions populaires ; ils n’animent point un
personnage
du souffle de plusieurs milliers d’âmes. Celui qu
ècles. Il y a au théâtre des noms qui semblent convenir tellement aux
personnages
, qu’on n’aurait pu s’habituer à tout autre. Cela
nsez pas que nous voyons actuellement ce nom de Tartufe, à travers le
personnage
, et que notre esprit et notre oreille soient sédu
comme il le dit assez naïvement au roi dans un placet, de déguiser le
personnage
sous l’ajustement d’un homme du monde. Les abbés
angereux encore ! Comme on se sent noblement ému lorsque l’exempt, ce
personnage
si peu attendu, répond à Tartufe, qui lui demande
é dans cette réponse ! Voilà un homme qui, tout d’un coup, devient un
personnage
. Cet honnête homme est bien sûr d’être écouté, qu
e seuil de leur gynécée. On doit se rappeler que Plaute fait agir des
personnages
grecs, mais il y avait entre les mœurs grecques e
français est de beaucoup supérieur au latin par l’exécution, mais le
personnage
de Cléanthis excepté, tout Plaute a passé chez Mo
art, et mettant sa robe de chambre pour mieux entendre un air, est le
personnage
le plus amusant du monde ; de quelle empreinte pr
ue le génie de Molière n’a pas besoin qu’on cherche à dissimuler, les
personnages
de la comtesse, du conseiller Thibaudier, et de M
Ombre de Molière, ou il met le poète comique aux prises avec tous les
personnages
dont il s’est moqué, a laissé de notre auteur cet
tout y est parfait ; mais quelles mœurs ! Voici le portrait qu’un des
personnages
trace du chevalier de Villefontaine, le héros de
les frais de leur toilette sur les gains du jeu ; mais à côté de ces
personnages
équivoques se trouvent les plus honnêtes gens de
» La pudeur d’un jeune conseiller est un trait charmant. Les valets,
personnages
si importants de notre vieille comédie, sont tous
es avantages. On va reconnaître la franchise qui caractérise tous les
personnages
de Dancourt. Lisette Votre Pétronillo est un ha
rs placés aux premiers rayons de toutes les bibliothèques. Le premier
personnage
qui tombe sous notre main est un poète envieux du
a peut-être fourni aussi à Beaumarchais l’idée de son Bridoison. Deux
personnages
affligés du même embarras de prononciation se ren
moi-même, la plupart des jeunes gens d’aujourd’hui sont de ridicules
personnages
. » Qui ne s’est pas dit cela plusieurs fois ? qu
l’amour, d’aller au cabaret, d’enfoncer les portes. 2. Scaramouche,
personnage
bouffon de l’ancien Théâtre-Italien, était habill
oute. Premier axiome : le poète comique doit disparaître derrière ses
personnages
. Deuxième axiome : il doit peindre la réalité. No
t nous raisonnons ainsi : un poète comique peut paraître derrière ses
personnages
de deux manières : soit en faisant une allusion c
ites, par exemple, que le poète comique doit disparaître derrière ses
personnages
, et qu’il doit peindre la réalité. Eh ! pourquoi
oir un genre de comédie où le poète, loin de disparaître derrière ses
personnages
, se tiendrait cache sous leur masque, prompt à in
auteur comique n’est point responsable des sottises que débitent ses
personnages
. 1. On ne badine pas avec l’amour, acte I, scè
ramouches leur restaient en propre, nous les avions remplacés par des
personnages
également factices, par des bouffons grossiers qu
s qu’ils avaient détrônés, et des couronnes qu’ils distribuaient. Des
personnages
de ce genre firent réussir longtemps les Visionna
es paysans facétieux, nommé Moron, que l’auteur met dans la liste des
personnages
, sous le nom du plaisant de la princesse : il y e
ou du prince. En un mot, on reproduisait, sous toutes les formes, les
personnages
hors de la nature, comme les seuls qui pussent fa
coup d’esprit. Rien n’est plus propre à la comédie que ces sortes de
personnages
, en qui un principe faux est devenu un travers d’
lière, lui-même, qui s’exprime ainsi mot à mot par la bouche d’un des
personnages
de la Critique de l’École des Femmes, petite pièc
isé sont aussi forts que ses intentions sont loyales. Il veut que des
personnages
de comédie soient tous des héros, parce que ce so
e est un Sganarelle, nom qui désignait, dans les anciennes farces, un
personnage
imbécile ou grotesque. Il n’y a aucune intrigue d
mable, un véritable homme de bien; l’autre, que l’auteur lui donne un
personnage
ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour rend
a majeure, et je nie la conséquence. L’auteur donne au Misanthrope un
personnage
ridicule : oui ; mais ce ridicule porte-t-il sur
choses, ce ne serait qu’un censeur juste et rigoureux, et non plus un
personnage
de comédie. Mais Molière, qui vient de montrer ce
par erreur? non sans doute; mais le désir de faire rire aux dépens du
personnage
l’a forcé de le dégrader contre la vérité du cara
in, et la cérémonie et l’argumentation, ne sont qu’une caricature, le
personnage
du Malade imaginaire, tel qu’il est dans le reste
érence, qui copiaient les Grecs, qu’existe le modèle de ces sortes de
personnages
, bien plus vraisemblables chez les anciens que pa
up plus profond; mais il n’y en a pas un plus vrai ni plus gai que le
personnage
de M. Jourdain. Tout ce qui est autour de lui le
rangers, se moquent de lui. Mais Molière a su tirer encore des autres
personnages
un comique inépuisable : l’humeur brusque et chag
n’y a point de méprise plus forte que celle que peut faire naître un
personnage
qui paraît double, aucune comédie ne doit faire r
lus loin que Plaute le comique de détails, qui naît de l’identité des
personnages
. Enfin, ne pouvant, par la nature extraordinaire
it s’en moquer; enfin, et par-dessus tout, cet excellent Chrysale, ce
personnage
tout comique et de caractère et de langage, qui a
de faire rire. Le ridicule du masque couvrira sans cesse l’odieux du
personnage
; je placerai l’un dans l’ombre, et l’autre en sai
s avis et la marche du dialogue font ressortir naturellement tous les
personnages
que le spectateur doit connaître, sans que le poè
ffense. Il ne fallait rien de moins pour ne pas rompre en visire à un
personnage
aussi abject et aussi dégoûtant que Tartufe parla
situation la plus énergique où le génie de la comédie ait placé trois
personnages
à la fois était trop près de l’extrême indécence
oue avec Orgon le même rôle que cet Orgon a joué avec tous les autres
personnages
de la pièce, lorsqu’elle refuse obstinément de se
ins fixé. Comment être fixé avec un auteur qui se borne à prendre des
personnages
dans le monde et à les transporter sur la scène,
, le poète comique par excellence, il est évident qu’il aura rendu le
personnage
principal de sa pièce aussi ridicule que possible
nne, aujourd’hui elle ressemble à un blasphème. Alceste est devenu un
personnage
dont il n’est plus permis de rire. On en a fait u
recommandait la comédie de Molière pour sa « naïveté » ? Arnolphe, le
personnage
principal de la pièce, a pris le parti de se mari
a quarante-deux ans. On pourrait désirer que Molière eût donné à son
personnage
quelques années de plus. Mais Molière, vous le sa
omme à parlementer avec son public. Ce n’est pas lui qui a inventé ce
personnage
de nos comédies modernes qui est chargé de nous p
é. Eh bien, est-ce que cette peinture d’Arnolphe et d’Horace, de deux
personnages
si différents, ne vous a pas déjà avertis ? Est-c
de La Souche. J’aurais préféré, je l’avoue, que Molière évitât à son
personnage
un ridicule qui n’a rien à faire ici. Mais Molièr
décisive : Molière nous a peint deux faiblesses, deux ridicules, deux
personnages
qui se mettent dans leur tort, l’un devant la nat
comique prend sa source dans la chose même, naît de la situation des
personnages
, & tient d’elle seule l’avantage de faire rir
ie qui ne fait rien à l’action, qui ne tient rien de la situation des
personnages
, qui fait rire, à la vérité, mais aux premieres r
habit de la niece pour la faire aussi déshériter : il joue d’abord le
personnage
d’une veuve fort douce, fort honnête. Crispin. L
c laquelle il y a puisé. Premiérement Moliere a eu l’art d’avilir les
personnages
aux dépens desquels il veut nous faire rire. Sans
t là-dessus mon sentiment dans le chapitre où j’ai parlé de l’âge des
personnages
, j’y renvoie mon lecteur. Moliere a encore connu
Menard, 1633. » Bruno explique lui-même qu’il y a dans sa pièce trois
personnages
principaux : Boniface, l’amoureux ridicule, l’alc
tre volte maggiore ». Avec quelle brutalité Giordano Bruno traite ce
personnage
, une scène suffira à en donner une idée. Barra, M
lle récite, elle ne perd rien de son babil ni de son effronterie. Un
personnage
qui paraît avoir pris pied dans la comédie réguli
? Probablement dans la commedia dell’arte. On peut conjecturer que le
personnage
de Franca-Trippa, dans la troupe des premiers Gel
elque chose dans la puissante création de sir John Falstaff. Un autre
personnage
né dans la comédie régulière à qui l’antiquité l’
t portent plus loin leurs prétentions. Mais ce sont au fond les mêmes
personnages
. Ce sont des précieuses modifiées, prises dans la
s savantes sauvait Molière du danger d’essayer le ridicule contre des
personnages
sur lesquels le ridicule ne mordait point, et du
, ni prétexte ; ils ont pris sur eux d’appliquer des noms propres aux
personnages
ridicules, même odieux des Femmes savantes. Il es
uatre-vingts dont l’auteur n’a jamais entendu parler. Pour peindre un
personnage
idéal, on emprunte des traits à vingt figures, sa
e que M. Aimé Martin tombe dans des fautes du même genre sur d’autres
personnages
de la même pièce. Il a trouvé le moyen d’établir
toutes peuvent être détestables. La plus facile est celle d’amener un
personnage
pour faire une seule scene qui ne tient pas à l’i
bier de potence ? L’autre maniere est de coudre à son sujet quelques
personnages
qui aient part à l’intrigue. Elle est plus ou moi
ent part à l’intrigue. Elle est plus ou moins mauvaise, selon que ces
personnages
, tout en faisant mouvoir les ressorts de la machi
. Ils paroissent plus souvent ; ils font rire plus que les principaux
personnages
: mais ils ne contribuent pas un seul instant à n
caracteres qu’il a mis sur la scene. De là ces pieces où le principal
personnage
a deux caracteres tout-à-fait opposés, comme nous
dissertations amoureuses ou philosophiques, des scenes détachées, des
personnages
étrangers au sujet, des caracteres qui n’ont aucu
. Lessing composait d’après la méthode française, et presque avec les
personnages
de Molière, les premières comédies que nous avons
ns. Ses marionnettes elles-mêmes, on en a la preuve, ont colporté ses
personnages
et ses livrets d’un carrefour à l’autre. Il sembl
et Coquelin étudiaient cette pièce, qui repose tout entière sur deux
personnages
, et qu’ils avaient mis tous leurs soins à nous la
e la pièce semblaient avoir été taillés. Delaunay, qui porte dans les
personnages
qu’il essaye toute la maturité d’un talent plein
entent ce qu’ils valent, et un peu d’exagération ne messied pas à ces
personnages
de convention. Coquelin semble avoir été formé à
compliquée de beaucoup d’inattention. Il n’y a rien de pareil dans le
personnage
de Leslie. J’ignore si au temps de Molière le mot
jeu, c’est la mesure exquise. Le comédien qui représente un semblable
personnage
, côtoie sans cesse la caricature ; Delaunay ne to
tout l’auditoire, il y eut deux salves d’applaudissements. Les autres
personnages
sont peu importants ; nous n’avons à citer que Ml
rce éternelle du rire qui est le contraste en ce qu’est réellement un
personnage
et ce qu’il veut paraître. Deux valets se sont tr
édies passées, présentes et futures, les précautions que prend un des
personnages
se retournant contre lui, déconcertant son entrep
minemment comiques, parce qu’il y a disproportion entre les idées des
personnages
et ce qu’on leur voit faire, entre leur caractère
ssus les autres, sans qu’aucun lien les rattache l’une à l’autre. Les
personnages
passent comme des héros de lanterne magique ; ils
voir. Quoi ! ce Molière, qui marque de traits si précis ses moindres
personnages
, n’a pas su revêtir d’une physionomie particulièr
merveilleuse qui est un des caractères de son génie, nous a montré ce
personnage
sous toutes ses faces ; philosophe railleur et cy
a bonne grâce et l’aménité d’un courtisan. Maubant, qui représente le
personnage
à la Comédie-Française, n’est pas, en dépit de so
u’il a de lui, son visage revêt des physionomies si plaisantes que le
personnage
avec lui tourne au comique. C’est une autre maniè
re Cléanthis que j’aie vue, depuis Mlle Augustine Brohan, qui dans ce
personnage
était supérieure à tous, et même à elle-même. Mme
es allures étaient si solennelles et le langage si imposant. Ces deux
personnages
avaient sans doute pour les contemporains la save
e, par M. J. du Tillet. Il commence par reconnaître que Dandin est un
personnage
comique. Mais, ajoute-t-il, d’où vient son ridicu
Dandin est grotesque en soi, grotesque comme le sont par exemple les
personnages
de Regnard, grotesque simplement parce que sa fon
ssion, et vous ne pouvez pas faire gambader des fantoches autour d’un
personnage
réel. Ou il ne faut pas représenter George Dandin
lle se découpe par tranches, qui suivent le mouvement de la pensée du
personnage
, et qui règlent celui de la doctrine. Harpagon es
i et de mettre Tartuffe en scène. Tartuffe est sans doute de tous les
personnages
de Molière le plus malaisé à rendre d’une façon s
oup extasié sur l’artifice de Molière, qui n’a présenté son principal
personnage
qu’au troisième acte, alors qu’il était déjà conn
mis, et le langage embarrassé de la femme, et la contenance des trois
personnages
; mais l’entêtement est le plus fort. Comme on di
’est sa prévention ! Le sujet m’a entraîné, et je n’ai point parlé du
personnage
même de Tartuffe. Mais j’aurai occasion d’y reven
tir au mariage. Sentez-vous, à présent, quelle autorité doit avoir le
personnage
? Autorité d’âge, autorité d’aspect, de voix et d
t véritable et une bonne enfant. Mlle Favart est chargée de rendre ce
personnage
. J’avoue qu’à son entrée en scène ma première sen
ne dissertation philosophique sur ce thème ; Soit mis aux prises deux
personnages
le discutant avec plus ou moins d’éloquence, de s
vaient jouer, sinon dans l’État, dans leur quartier tout au moins, un
personnage
considérable. M. Charles Livet, bien connu des le
médiocre imitateur. Il préfère être lui, et il a bien raison. Et les
personnages
de Molière se prêtent aisément à ces diversités d
uer. Mais l’important, c’est de montrer sa propre nature à travers le
personnage
, c’est de rester soi. Autrement l’interprétation
je n’y verrai, pour ma part, aucun inconvénient. C’est ainsi que les
personnages
créés par les poètes, sont devenus, siècle à sièc
sentirait un premier mouvement de dépit, car ce n’est pas du tout le
personnage
, c’est même le contraire du personnage ; mais il
t, car ce n’est pas du tout le personnage, c’est même le contraire du
personnage
; mais il rirait ensuite de si bon cœur qu’il ser
les acteurs dans les rôles de l’ancien répertoire : elle accommode le
personnage
à ses moyens d’exécution. C’est une rare exceptio
ersonnage à ses moyens d’exécution. C’est une rare exception quand un
personnage
de Molière ou de Regnard se trouve être taillé su
u talent d’un artiste qui vit en 1885. Est-ce à l’acteur à revêtir le
personnage
? Oui, sans doute, s’il est un acteur médiocre, u
nature, en un mot ; c’est cela qu’il tire au premier plan. Il fond le
personnage
dans sa personnalité ; à ses risques et périls, b
maniéré. Je demanderai à Got, qui me change si fort la physionomie du
personnage
: Quelle différence y a-t-il du Cotin qu’il nous
tremblant, et après de longues études, persévéramment poursuivies, ce
personnage
qui n’a pour lui qu’une scène à effet. Mais cette
ue de l’or qui le fait courir comme un dératé à sa cassette. Ces deux
personnages
sont deux types très intenses dans lesquels l’act
omique, sans quitter la sincérité et en restant dans le caractère des
personnages
. Car en voilà assez de cette idée fausse de jouer
ogue, oubliant cette phrase, de ce même monologue, qui est la clef du
personnage
: « Ils me regardent tous et se mettent à rire !
ce, et il est nécessaire d’être caractéristique et drolatique dans le
personnage
d’Argan, pittoresque et pictural, plein de mouvem
tion qui est comique, c’est Molière qui a de l’esprit, mais point ses
personnages
. Tout le long de la pièce, Toinette aura de ces i
ingénieusement dit ! » Oui, sans doute, mais la physionomie vraie du
personnage
a disparu. L’erreur de Mlle Dinah Félix sera plus
ions très différentes. Vous pouvez fouiller tant qu’il vous plaira un
personnage
de Molière et en tirer toute l’ardeur des passion
te l’ardeur des passions modernes, parce qu’il a vu et peint, sous le
personnage
à perruque du siècle de Louis XIV, l’homme en son
oubresauts de colère, des effarements de surprise, qu’il donnât à son
personnage
cette ampleur de grotesque que nous admirons chez
des frères Ménechmes d’avoir été pour ainsi dire engoncés dans leurs
personnages
, de ne s’être livrés ni l’un ni l’autre, et d’avo
es deux. Les pièces où l’on a mis à profit cette ressemblance de deux
personnages
pour en tirer des effets de larmes ou de rire son
faut pour les jouer un artiste qui puisse également bien rendre deux
personnages
très différents, et qui ait assez de souplesse po
r l’acteur est toujours en scène, puisqu’il représente à la fois deux
personnages
, dont chacun mène une partie de l’action. Il a fa
it dans le choix des sujets de Marivaux, dans le tour d’esprit de ses
personnages
, dans le maniérisme de leur langage, quelque chos
aussi délicate ! De jeter en pleine réalité de la vie domestique ces
personnages
éclos d’un rêve, il n’y avait pas à y songer ; il
laissé cette grâce capricieuse et flottante que donne la rêverie aux
personnages
qu’elle crée. C’est là la meilleure et la plus sé
trée sans y prendre garde. Il a jeté ainsi dans le monde une foule de
personnages
qui ne sont pas, à vrai dire, marqués de traits b
sque toutes ses pièces sont, en effet, fondées sur l’hésitation qu’un
personnage
sent à dire un oui qu’il brûle de prononcer et qu
uché singulièrement Marivaux. Il est à remarquer que presque tous ses
personnages
sont de bonnes gens. Il faut être trop bon, dit l
alets et les soubrettes de Marivaux ont un caractère à part entre les
personnages
de cette classe au théâtre. Les Scapin, les Crisp
de goût et de bon genre ; il le dit à son maître. Traité en charge le
personnage
devient invraisemblable : M. Orgon ne se prêtera
it sous le masque et avec un costume de tradition. C’était donc là un
personnage
absolument conventionnel. Dans les pièces où il é
terie. Hélas ! il faut bien que M. Larroumet en prenne son parti : le
personnage
de Pasquin ne sera jamais vraisemblable, que ce s
e, que ce soit Coquelin ou que ce soit Truffier qui le joue. C’est un
personnage
de convention, et, au théâtre, il faut toujours s
arroumet, d’après un contemporain. C’est ainsi que j’avais compris le
personnage
, et d’ailleurs, il traîne encore dans le jeu de n
je fis des réserves sur la façon dont elle avait compris et rendu le
personnage
: je m’engageai alors à expliquer comment il me s
s le rôle de Sylvia, avait mis de préférence en plein vent ce côté du
personnage
; on aurait cru en regardant cette actrice, qui,
si idéal que les forêts de Shakespeare ? Je ne sais en France que les
personnages
de Musset qui nagent ainsi dans le bleu. Peut-êtr
ntelligente et si parfaite actrice, le soin de démêler si c’est là le
personnage
qu’elle nous a rendu. Elle pourra me répondre ce
r aux mœurs d’une autre époque. On fera plus tard ce qu’on voudra des
personnages
d’Augier ; on sera obligé de jouer ceux de Meilha
Béatrix, bien qu’inférieures ; car elles manquent, ainsi que tous les
personnages
des tragédies et des comédies françaises, de cet
s porte avec lui son paysage et marche entouré de son atmosphère. Les
personnages
de notre répertoire se meuvent dans un milieu abs
ttre à la porte, avec cette fameuse phrase que lui répète chacun, des
personnages
: « Allez vous coucher ! » Eh bien ! de cette sc
mémoires ; que c’est lui qui le premier a inauguré un dialogue où les
personnages
font de l’esprit pour le seul plaisir de se prouv
u’on leur chante est en harmonie avec la situation ou le caractère du
personnage
. Que cet air soit agréable, qu’il charme l’oreill
des bâtons dans les roues de ton mariage. Il est incompréhensible, ce
personnage
de Figaro, si l’on cherche en lui autre chose qu’
nt de désillusion, dont il fait porter la peine à l’artiste chargé du
personnage
. Nous ne nous rendons pas compte que c’est, en ef
st pas un caractère, mais une machine à mots. Et ce n’est pas ce seul
personnage
dont l’allure reste aussi incertaine et l’allure
il y a une quantité de scènes que je ne comprends pas, où chacun des
personnages
parle au rebours de ce qu’il devrait dire. Je me
sur cette bonne aventure. Je ne sais à quel endroit du drame, un des
personnages
de la pièce, parlant de M. Turcaret, finit par di
o ; pour nous qui demandons au poète, s’il veut que nous haïssions un
personnage
, de nous le rendre haïssable, Turcaret est infini
nne. Il fallait qu’il ne laissât pas dans l’ombre tout un côté de son
personnage
, et le côté le plus important. Il s’en est fié su
sentent bien plus le pamphlet que le théâtre. Ce sont celles que les
personnages
disent pour se moquer d’eux-mêmes, et sachant bie
pour ma part, que Barré s’en est tiré à son honneur. Il a donné à son
personnage
une sottise ample qui est fort réjouissante, et i
s entrées et des sorties sans motif, un va-et-vient d’histoires et de
personnages
où l’on ne s’intéresse point ; de beaux vers par-
ue le démon des vers planes sur toute la comédie ; c’est que tous les
personnages
en font ou font semblant d’en faire, ou affectent
reux, mais galant et détaché de toute vanité sotte. On sentait que ce
personnage
ne tient pas à la terre, qu’il glisse un peu au-d
s traduire en prose moderne, vous retrouverez dans les discours de ce
personnage
tout le bagage de paradoxes qui constitue la blag
, surnageant toujours. De la gaminerie, il en faut sans doute pour ce
personnage
, mais plus encore de la grâce, une grâce qui s’in
imable, il ne faudrait qu’un geste faux ou un mot brusque pour que le
personnage
, qui est presque toujours en scène, accrochât et
isant en observant une mesure plus juste et plus spirituelle, dans un
personnage
où la grosse charge est si aisée. Berr a une vari
e. Mais la logique est l’âme du théâtre. Quand vous m’avez amené deux
personnages
sous les yeux, et que vous les avez mis tous deux
u’ils doivent trancher, vous êtes forcé d’aller jusqu’au bout. Si vos
personnages
me plantent là, au beau milieu de la scène, sans
est pas cela encore le point important : elle est logique. Chacun des
personnages
y dit ce qu’il doit dire, et la situation est pou
ctère de mon philosophe, tel qu’il était, aura plus de ressort, et le
personnage
plus de jeu ; les passages de la fermeté à la ten
’un simple bourgeois nous touchent aussi sensiblement que celles d’un
personnage
héroïque ; que le style le plus simple, le plus n
e Diderot, l’héroïsme aurait besoin d’être relevé par la grandeur des
personnages
et par la sublimité de l’expression ? N’est-ce pa
tre, sans que l’un naisse de l’autre nécessairement ; on y trouve des
personnages
froids, des scénes peu liées entre elles, des exp
emblance dans le dénouement. Cependant on y reconnoît dans le jeu des
personnages
, une source de vray comique ; peres, amans, maîtr
s précieuses ridicules. Le tître de la piéce, le caractére du premier
personnage
, la nature de l’intrigue, & le genre de comiq
le poëte françois a enchéri sur le poëte latin, en donnant à ces deux
personnages
, non seulement l’intérêt de peres, mais encore ce
amp; d’un jeune éventé, le caractére inimitable d’Agnès, le jeu des
personnages
subalternes, tous formés pour elle, le passage pr
des conversations ordinaires des personnes du monde. Par le choix des
personnages
ridicules qu’il introduit, il paroît n’avoir pas
le centre d’où part le rayon de lumiére qui se répand sur les autres
personnages
, & qui les éclaire. L’indulgent Philinte qui,
t pas vive, mais il ne falloit que réunir avec vraysemblance quelques
personnages
, qui, par leurs caractéres opposés ou comparés à
xigés. Il la produisit sous le tître de l’imposteur, & déguisa le
personnage
sous l’ajustement d’un homme du monde, en lui don
tes d’Alcméne ; Moliere a fait de Cléanthis, qui tient leur place, un
personnage
plus intéressant par lui-même. La scéne de Sosie
pût fournir de divertissemens propres à flater le goût de la cour. Le
personnage
de Sostrate est un caractére d’amant qu’il n’avoi
ur faire effet sur la scéne comique, il falloit que, dans le choix du
personnage
, il y eût assez de distance entre l’état dont il
gentilhomme remplit cet objet. On voit en même tems l’homme & le
personnage
, le masque & le visage, tellement mis en oppo
omique, Pastorale comique. dont il ne nous est resté que les noms des
personnages
, parut dans une fête que le Roi donna à Madame, à
l séduisoit les spectateurs, au point qu’ils ne distinguoient plus le
personnage
représenté, d’avec le comédien qui le représentoi
t dans sa Mélanide, dans son Ecole des Meres, dans sa Gouvernante, un
personnage
sous un nom supposé, & votre génie aura fait
sée vous apprendra encore à les varier. Il vous fera voir que le même
personnage
peut fort bien reconnoître dans une scene, &
ssez votre fille.O trop heureuse mere ! Voilà, comme je l’ai dit, un
personnage
qui reconnoît, & qui se fait reconnoître ensu
ec celle que nous venons de voir. Le sujet est le même : les premiers
personnages
sont, à l’exemple de Cléanthis & de Strabon,
que dans une reconnoissance, ou qui ne le peut pas, vu la gravité des
personnages
qui doivent se reconnoître, fera beaucoup mieux,
sance derriere le théâtre, & de nous envoyer dire ensuite, par un
personnage
plaisant, que l’affaire est faite. Le jeu de l’ac
’acteur qui fera la narration, le ton qu’il prendra, la situation des
personnages
intéressés à l’écouter, tout pourra contribuer à
, ou programme distribué aux spectateurs, en l’honneur des principaux
personnages
qui assistent au spectacle où se mêlent de danser
l y avait introduit, autant que les conjonctures le permettaient, des
personnages
réels, humains, citadins, vêtus comme le spectate
, citadins, vêtus comme le spectateur. Il advint que plusieurs de ces
personnages
continuèrent de parler et d’agir après qu’autour
cette catégorie les Fâcheux et Psyché ? Voilà toute la question. Les
personnages
des Fâcheux, jetés dans les intervalles d’un ball
ui fait ses embarras au spectacle. Et, tout bas, on se dit par où ces
personnages
se ressemblent, par où ils diffèrent : on improvi
t compliqué de cette comédie où une fantasmagorie est encadrée, — les
personnages
de celle-ci, à la fin, jouant une tragédie qui fo
ussi les amoureux sous le nom d’Aurelio ; Lucio Burchiella faisait le
personnage
du docteur Gratiano ; Lidia de Bagnacavallo était
l fut impossible de l’atteindre7. » C’était là le ton ordinaire de ce
personnage
qui fut si longtemps applaudi sur tous les théâtr
si. Son nom de guerre était Franceschina. La même actrice faisait les
personnages
travestis sous le nom de Lesbino. Elle avait un r
aliens et aussi de profiter de leurs leçons. 5. Nous donnons ici le
personnage
de Franca-Trippa, tel qu’il est représenté dans I
ar cet empereur. Cecchini ne paraît pas être venu en France, mais son
personnage
Fritelin ou Fristelin figure dans les farces taba
train de saluer très poliment la signora Lavinia (voyez plus loin ce
personnage
) qui se trouve en face de lui. 7. Dans L’Inavert
e précedent en ont préparé l’ordonnance. Il faut que la situation des
personnages
dessine si bien leurs gestes, qu’elle se peigne d
e dire que tout dans ce tableau naît de la scene, de la situation des
personnages
, & que tout l’y peint ? Tels sont les tableau
du Marquis, & sur-tout une arrivée annoncée, peut-elle jetter les
personnages
de la scene dans un trouble assez grand pour qu’i
ctionna et lui donna une importance toute nouvelle. Beltrame fait les
personnages
de père ou de mari : c’est un père un peu brusque
t à fait dans le domaine de la commedia dell’arte. Les noms mêmes des
personnages
nous en avertissent, ce sont : Pantalon des Bisog
’œuvre même de Beltrame. Ce fut certainement L’Inavertito qui créa au
personnage
de Scapin une sorte de supériorité parmi les rôle
ux caresses de sa chère moitié. Nous insistons sur le caractère de ce
personnage
, parce qu’on en fait généralement un valet intrig
s, il n’est pas bien décent, je pense, que Guillaume, le seul honnête
personnage
de la derniere piece, soit le seul puni. Dans la
t très bien fait encore de substituer un Muet à l’Eunuque de Térence,
personnage
révoltant par lui-même, & qui le devient dava
& mourut à Poitiers en 1519. 11. Maître Pierre Patelin, à cinq
personnages
. — Le nouveau Patelin, à trois personnages. — Le
tre Pierre Patelin, à cinq personnages. — Le nouveau Patelin, à trois
personnages
. — Le Testament de Patelin, à quatre personnages.
eau Patelin, à trois personnages. — Le Testament de Patelin, à quatre
personnages
. — Maître Pierre Patelin & son jargon, à cinq
quatre personnages. — Maître Pierre Patelin & son jargon, à cinq
personnages
. — Maître Pierre Patelin restitué à son naturel.
La Vie de Maître Pierre Patelin, ensemble son testament, le tout par
personnages
. — Le Nouveau Patelin, à trois personnages. — Pat
son testament, le tout par personnages. — Le Nouveau Patelin, à trois
personnages
. — Patelinus, nova comœdia, traducta per Alexandr
res années de notre scène nationale. En regard de la nomenclature des
personnages
de chaque pièce, on a placé le nom des acteurs de
combats livrés en cadence, et des villes prises au son du violon. Les
personnages
qui préparaient ce spectacle grotesque posèrent p
’il ne peut y avoir de honte à présenter, sous les costumes de divers
personnages
, d’utiles leçons, de sages conseils, un noble div
e Corneille et de Molière : les Daves sont pères des Mascarilles. Ces
personnages
n’étaient pas plus dans les mœurs du dix-septième
n publique : on reconnaît dans le langage, dans les sentiments de ses
personnages
, l’affectation et la recherche dont il s’est plus
marquons, en passant, que ce merveilleux justifie la ressemblance des
personnages
, et qu’elle paraît ici moins étrange que dans d’a
ec lequel il s’identifie au caractère, aux mœurs et au langage de ses
personnages
; on dirait que ces métamorphoses ne lui coûtent
Dépit amoureux, le Tartuffe et Le Bourgeois gentilhomme : il met ses
personnages
dans les mêmes situations, et jamais il ne se rép
e empreinte ; l’auteur se montre toujours plus ou moins à travers ses
personnages
. Molière seul, en écrivant, avait le don de s’oub
parler sur le même ton ; leur sagesse a un accent différent. Un autre
personnage
de Molière bien remarquable et bien vrai, c’est l
l. Le prologue des Folies amoureuses de Regnard présente également le
personnage
de mademoiselle Beauval, et cette actrice y est c
oiselle Duparc. Mon dieu ! pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon
personnage
, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce
voir que vous êtes une excellente comédienne, de bien représenter un
personnage
qui est si contraire à votre humeur. Le rôle d’A
it un air imposant et fier, tendre et passionné, selon les différents
personnages
qu’il avait à représenter ; sa voix était sonore,
que, Y parut tout-à-fait grotesque ; Enfin y réussirent tous En leurs
personnages
de fous ; Mais, par ma foi, pour la folie, Ces ge
t faire paroître un visage que par les endroits les plus visibles, un
personnage
que par un côté seulement : de même la poésie dra
Clitandre paroissent au commencement du troisieme acte, l’Auteur, les
personnages
, le spectateur & l’intrigue ne sont pas plus
d’avoir préféré aux coups de pinceau frappants qu’auroit pu donner un
personnage
intéressé à l’action, les traits informes que tra
les chants & les danses, pour livrer en entier la scene aux seuls
personnages
qui concourent à l’action, & pour ne nous occ
ourquoi nous la retracer ? Si au contraire elle est intéressante, les
personnages
intéressants doivent, avant leur sortie, avoir em
roduit. Que seroit-ce si le peintre avoit chargé sa toile de quelques
personnages
subalternes & burlesques par eux-mêmes ? Je m
a troupe qui vint à Paris en 1645, étaient Tiberio Fiurelli jouant le
personnage
de Scaramouche ; Domenico Locatelli jouant le per
li jouant le personnage de Scaramouche ; Domenico Locatelli jouant le
personnage
de Trivelin ; Brigida Blanchi, fille du directeur
rio Fiurelli est un des plus grands noms de la commedia dell’arte. Le
personnage
de Scaramuccia (Escarmouche) existait déjà dans l
extension considérable à son emploi : « En Italie, dit Riccoboni, ce
personnage
n’avait jamais fait d’autre caractère que celui d
Turi, de Modène. Ange-Auguste-Constantin Lolli, de Bologne, jouait le
personnage
du docteur Gratiano Baloardo. Le fils du docteur
par exemple, s’en sert constamment dans ses Mémoires pour railler les
personnages
ou faire ressortir le comique des situations. Maz
e l’esquisse du Tartuffe. Nous apercevons distinctement, en effet, ce
personnage
dans la pièce de l’Arétin, intitulée Lo Ipocrito
s rapports et les différences qui existent entre les deux œuvres. Les
personnages
de la comédie de l’Arétin sont : Liseo, vieillard
matin nous annonce qu’il engloutira le festin de ce soir. Tel est le
personnage
dessiné, avec une verve mordante, par l’Arétin. A
tre l’œuvre de l’Arétin et l’œuvre de Molière sont très sensibles. Le
personnage
principal de la comédie de Lo Ipocrito a de commu
lui, ne doit avoir que celle que le caractere de ses pieces ou de ses
personnages
amene naturellement. Voilà pourquoi il a mieux ai
ché, plus relevé que celui de Plaute, plus conforme à l’éducation des
personnages
distingués, sert à Moliere pour les peindre. Voye
n ; ils ont poussé la chose jusqu’au point de faire parler tous leurs
personnages
sur le même ton. Tout le monde connoît le ridicul
on. Tout le monde connoît le ridicule de Marivaux là-dessus. Tous ses
personnages
se souhaitent le bon jour & le bon soir avec
: ces termes seuls me font décider que Belise est une savante. Chaque
personnage
de Moliere se peint par sa diction, chacun de ses
les planches une diction qu’ils se piquent d’avoir à eux. Mettons nos
personnages
en situation ; faisons-leur dire tout simplement,
r dramatique, de qui la diction fait perdre de vue l’action & ses
personnages
, pour nous montrer l’Auteur dans son cabinet.
Julie d’Angennes, 17 ou 18 ans. En hommes, nous retrouvons les mêmes
personnages
des deux premières périodes : Malherbe, âgé de 65
ons plusieurs fois cité Voiture. Donnons donc quelques détails sur ce
personnage
si célèbre dans son temps. Ne voulant pas souscr
ait à l’hôtel de Rambouillet, et me semble prouver que les principaux
personnages
de cette société, au lieu d’être des modèles de m
, et en même temps de sa liberté; car il paraît certain que ce fut un
personnage
réel que ce Patelin joué sur les tréteaux du quin
s bottes. Mais Patelin et sa femme, M. Guillaume et Agnelet, sont des
personnages
pris dans la nature, et le dialogue est de la plu
s plus sensibles. Il a retrouvé son comique du Mercure galant dans le
personnage
du financier, M. Griffet, et dans la manière dont
et passives de son fils, est de la tournure la plus gaie. Les autres
personnages
, il est vrai, ne sont pas tous si bien traités. L
e n’est pas la seule où la friponnerie soit impunie. Mais du moins le
personnage
nommé légataire universel est celui qui naturelle
qu’il se trompa quand il crut que Démocrite amoureux pouvait être un
personnage
comique : il y en a peu au théâtre d’aussi froids
mieux en ce genre. Les incidents que produit le retour du père, et le
personnage
du marquis ivre, et la scène entre M. Géronte et
l. Mais comme cet esprit est toujours le sien, il arrive que tous ses
personnages
, même ses paysans, n’en ont point d’autre ; et le
atique consiste au contraire à se cacher pour ne laisser voir que les
personnages
. Cela n’empêche pas que Dufrény ne mérite une pla
n, nous connaissons l’humeur, le caractère et les projets de tous les
personnages
. Les caractères. — Nous avons jugé le principal
qu’au second acte, et qu’Ascagne y rend compte de l’avant-scène à un
personnage
tout à fait nul. Les scènes. — Pas un ouvrage de
e. — La pièce en a deux ; le premier fixe trop notre attention sur un
personnage
qui ne joue pas un rôle plus intéressant que les
Le genre. — D’intrigue ; mais Molière, en donnant à une partie de ses
personnages
des noms burlesques, tels que21 Gorgibus, Villebr
. — Trop prévu ; mais l’événement qui l’amène trop imprévu, puisqu’un
personnage
y tombe des nues pour nous apprendre que son fils
tre. — Clair et simple. L’exposition. — D’un ton trop relevé pour le
personnage
à qui elle est faite, ne nous peignant d’abord qu
ans les dernières pièces. Les caractères. — Tous variés, et tous les
personnages
bien fâcheux, quoiqu’avec des formes et des coule
ise. Des intermèdes. L’on veut nous donner pour des Fâcheux les
personnages
qui remplissent les intermèdes de la pièce : mais
ièce plus heureusement32. De la tradition. Les trois principaux
personnages
de la pièce sont : Arnolphe, Horace, Agnès. Avant
mesure que l’embarras accroît, disons-le hardiment, il n’est plus le
personnage
tracé par Molière ; il peut bien être applaudi, c
l’un et l’autre par le plus ridicule des ouf ! l’ouf bien motivé d’un
personnage
qui, comme le marque une note de l’auteur, sort
par la porte du jardin. Je ferai grâce au lecteur d’une infinité de
personnages
et d’incidents ennuyeux qui n’ont aucun rapport a
eux de la comédie espagnole annoncent, l’un le caractère du principal
personnage
, l’autre ce qui doit se passer de plus merveilleu
: dans la pièce française, le premier ne nous apprend que le nom d’un
personnage
, et le second ne promet pas, comme l’Espagnol, un
cs, et qui signifie ami de la mort, se rapporte très bien à ce que le
personnage
dit lui-même : Ceux qui sont morts sont morts, e
la maladie de sa fille, il lui doit aussi le déguisement d’un de ses
personnages
en médecin, mais remarquons qu’ici c’est le maîtr
re. Le titre. — Simple, précis, fixant l’esprit du spectateur sur le
personnage
principal, mais remplira-t-il l’idée que jusqu’al
ier acte, composé de trois scènes, on connaît déjà, non seulement les
personnages
qui doivent mettre en jeu les ressorts principaux
érence ; disons mieux, il a le sien, ou plutôt celui de chacun de ses
personnages
, de son caractère et de la situation dans laquell
mme celui d’une pièce d’intrigue, être amené et fait par le principal
personnage
; regarde-t-on comme la catastrophe de cette comé
s’enterrer à la campagne, avec sa perfide, et qu’elle le refuse ; le
personnage
vertueux serait donc puni : dira-t-on que la pièc
e plus défectueux, car le spectateur s’intéresse très peu au sort des
personnages
les moins utiles à l’action, toute faible qu’elle
nance assurée avec décence, ne démentent pas leur ton avantageux, mon
personnage
est non seulement tout à fait manqué, mais que je
à du plaisir qu’on aurait si, dans le second acte du Misanthrope, les
personnages
qui composent le cercle de Célimène étaient parés
ition. — Sublime. Avec quelle rapidité elle nous fait passer tous les
personnages
en revue ! Les caractères. — L’auteur ne se born
s. — L’auteur ne se borne pas à peindre un faux dévot ; chacun de ses
personnages
a sa dévotion : Cléante, celle d’un homme instrui
plus difficile, dans le dénouement d’une pièce de caractère ? Que le
personnage
principal amène la catastrophe par un trait bien
en lui offrant le plus exagéré des bâtons de réglisse. Quel impudent
personnage
a pu imaginer cette grossièreté ; et comment ce p
je pense, qu’un des grands moyens de Molière pour faire ressortir ses
personnages
, était de ne les rendre faibles que par le côté q
, en lui adressant directement tout ce qui est censé n’être dit qu’au
personnage
en scène. Je sais qu’un comédien qui, en parlant
rôle de Tartuffe. Les uns soutiennent que Molière a voulu faire de ce
personnage
un doucereux cafard, et les autres prétendent qu’
olière que les comédiens daignent jouer avec le véritable costume des
personnages
qu’ils représentent. Ne pourrait-on pas leur dema
adore de Plaute. Je ne puis comprendre pourquoi Molière a dédaigné un
personnage
intéressant, et lié à l’action depuis le commence
re n’ait pris, dans la seconde nouvelle, les divers caractères de ses
personnages
; la sotte vanité de George Dandin, la morgue de
principal, en marquant bien distinctement le caractère de chacun des
personnages
. Monsieur de Sotenville, ne vous ai-je pas désign
es pour vouloir s’allier à la noblesse ? Monmeni rendait, dit-on, ce
personnage
intéressant ; tant pis : il ne pouvait y réussir
Le titre. — Vague comme tous ceux des pièces qui portent le nom d’un
personnage
, à moins qu’il ne soit déjà célèbre. L’expositio
ment fait d’un bout à l’autre. Le dénouement. — Très bon, puisque le
personnage
ridicule, bien excédé, bien mortifié, bien alarmé
fera lui-même ses remarques, et les appliquera aux circonstances, aux
personnages
. Aucune pièce de Molière ne lui a donné tant de d
action, mais ne nous faisant connaître que le héros de la pièce. Les
personnages
. — Pas un seul qui n’ait un caractère particulier
se ressortir merveilleusement le fond du tableau. Le style. — Chaque
personnage
a celui de son état. Les scènes. — Il n’en est p
é, le sérieux et l’air d’ironie nécessaires pour représenter un grand
personnage
, pour en imposer à un sot, et pour rappeler sans
s ; Mais ce grand juge y retrouva fort bien Le Grec fameux qui sut en
personnages
Faire jadis changer jusqu’aux nuages, Un chœur d’
doit aussi démêler le moyen dont l’auteur s’est servi. D’abord, aucun
personnage
dont le caractère ne soit en opposition avec celu
dernier la justesse et le sang-froid ; aussi, lorsque tous les autres
personnages
de la pièce n’ont servi qu’à donner du mouvement
s. Parmi les dénouements à citer, on distingue ceux où les principaux
personnages
, loin de démentir leur caractère, ajoutent à leur
lité et comiquement les diverses nuances qui s’allient au fond de son
personnage
; pour se montrer d’abord bien en opposition avec
L’intrigue. — Peu compliquée, mais suffisamment pour amener nombre de
personnages
comiques qui animent la marche. Les portraits. —
s barbares ? Comment peuvent-ils ne pas sentir que c’est, de tous les
personnages
subalternes de la pièce, le plus piquant, le plus
— Aucun d’étranger, aucun d’inutile, aucun qui ne tienne au principal
personnage
, aucun qui ne serve à l’intrigue de la pièce, auc
t craché, si, comme le dit l’Histoire des théâtres, Molière a tiré ce
personnage
d’une farce intitulée Le Grand Flandrin de fils.
. le duc de Saint-Aignan plaisantait un jour M. de Montausier, sur le
personnage
du Misanthrope, celui-ci lui répondit : « mon che
de ne pas arranger une seule situation, de ne pas introduire un seul
personnage
qui puisse nous en écarter. Nous avons parlé, dan
le parle par la bouche d’un homme raisonnable qui, en réprimandant un
personnage
, fait la critique de tous ceux qui lui ressemblen
mettre les moralités en action, c’est-à-dire de placer les principaux
personnages
dans des situations qui fassent bien projetter au
. Une piece peut encore être très morale par la façon dont ses divers
personnages
sont punis ou récompensés. Si, comme nous l’avons
; qu’il satisfasse les cœurs droits de son assemblée, en traitant ses
personnages
avec la derniere équité. Les Sganarelles, les Arn
phique, si, comme nous l’avons dit dans le Chapitre de la fortune des
personnages
, le héros avoit une fortune à risquer : ajoutons
n gage. LE DISTRAIT. Nous avons prouvé dans le Chapitre de l’état des
personnages
, que cette piece n’étoit pas morale ; & nous
prend de le rendre légataire universel, & y réussit, en jouant le
personnage
des deux Normands que Géronte n’a jamais vus, &am
leur bonheur, de leurs infortunes à tout le monde indifféremment. Les
personnages
des Fâcheux leur disent qu’ils sont autant de flé
ocres ? Mais, bornés seulement à le suivre lorsqu’il descend avec ses
personnages
dans les détails immenses de la philosophie prati
mme celles que je cite, au sujet, à la scene & aux caracteres des
personnages
qui les débitent. 77. Alexandre, ce Prince qu’o
e à disserter. « Dans les pieces intriguées par le hasard, aucun des
personnages
n’a dessein de traverser l’action, qui semble all
a imité, ou plutôt qu’il a presque traduit, offre une action que les
personnages
n’ont aucun dessein de traverser. C’est le hasard
françoise d’intrigue, dont les incidents ne soient pas prévus par les
personnages
, & qu’excepté Amphitrion, c’est le seul genre
, ni aux incidents, ni au dénouement, & il s’en faut bien que les
personnages
n’aient aucun dessein de traverser l’action. Les
nt à la vérité avoir été amenés sans dessein prémédité de la part des
personnages
; mais pourra-t-on attribuer la derniere jalousie
fournir de divertissements propres à flatter le goût de la Coura. Le
personnage
de Sostrate est un caractère d’amant qu’il n’avai
lière servait le roi avec précipitation. Il mit dans cet ouvrage deux
personnages
qu’il n’avait point encore fait paraître sur son
, les sieurs Beauchamp, Saint-André et Favier. Troisième intermède.
Personnages
de la pastorale en musique. La Nymphe de la vall
pour faire effet sur la scène comique, il fallait que sur le choix du
personnage
, il y eut assez de distance entre l’état dont il
is gentilhomme remplit cet objet. On voit en même temps l’homme et le
personnage
, le masque et le visage, tellement mis en opposit
oilà pourquoi ce n’est jamais que dans la vie commune qu’on prend les
personnages
comiques. Le Misanthrope est admirable, le Bourge
n de l’Amour à Psyché. » Nous terminons cet article par les noms des
personnages
qui ont récité, dansé et chanté dans Psyché, trag
ie d’une Pastorale comique dont il ne nous est resté que les noms des
personnages
, parut dans une fête que le roi donna à Madame, à
acheter un de ses habits pour le faire porter à celui qui faisait ce
personnage
dans la pièce. La scène où Vadius se brouille ave
ul, et qui cède tout dès que sa femme paraît. Je ne dis rien aussi du
personnage
de M. Trissotin, qui, tout rempli de son savoir,
d on dit qu’une querelle de Molière avec l’auteur, représenté sous le
personnage
de Trissotin, a donné lieu aux applications 1. «
ge à croire que Molière n’a eu que des vues générales en composant ce
personnage
. *. [Note marginale] Elle est de Lully. [*]. [
l’unité de lieu avec une rigueur si scrupuleuse, et de permettre aux
personnages
de passer d’une chambre dans une autre, ou même d
italienne. Il voulait introduire et ramener sur la scène une sorte de
personnages
sans masques, mais du même genre et portant les m
ser une comédie. Le poète peut être moraliste, sans pour cela que ses
personnages
moralisent toujours, et, sur ce point, il me semb
ère a, pour ainsi dire, entassé tous les genres d’avarice sur un seul
personnage
, et pourtant l’avare qui enfouit un trésor et cel
xécution de sa pièce est très soignée. Les erreurs que commettent les
personnages
, en se confondant eux-mêmes avec les dieux qui on
e pour juste et raisonnable, touche de près à ces autres travers. Les
personnages
sensés de la pièce, le maître de la maison et son
r fait bafouer Trissotin comme un homme vil et intéressé, car sous ce
personnage
, Molière désignait un écrivain encore vivant dont
emblables. Or comment se fait-il qu’Alceste choisisse pour son ami un
personnage
tel que ce Philinte, dont les opinions sont diamé
dividuelles, et qui reparait plusieurs fois sous le nom de différents
personnages
, en changeant promptement du ton et de costume. M
lles de l’imagination. Quand une fois on s’est représenté, au lieu de
personnages
réels, des créatures sans autre langage que le ch
is en même temps il rejette toute grandeur théâtrale, il refuse à ses
personnages
toute manière élevée d’exprimer leurs sentiments
tyle de ces deux drames est en général maniéré au dernier point : les
personnages
ne sont rien moins que naturels, et ils se renden
la scène 7 du troisième acte288 du Misanthrope, la saillie de ce même
personnage
, qui rendant un compte sérieux des raisons qui l’
289 Cette pensée devient sublime, dit-il, par le caractère connu du
personnage
qui parle, et par la procédure qu’il vient d’essu
l n’est point vraisemblable qu’un homme s’expose à jouer un aussi sot
personnage
dans la maison de sa maîtresse : son rôle jure av
toute la piece un rôle dégoûtant, ennuyeux, insipide. Lucinde, second
personnage
de la piece, est encore une mauvaise copie de la
é que de son propre fonds, ait emprunté de M. Champmeslé le principal
personnage
de cette comédie. Le double travestissement de Fr
dée, a changé le reste de l’intrigue, le dénouement, & les autres
personnages
; & l’on doit d’autant plus excuser cette fau
aussi mal-adroit qu’effronté ; le pere est un imbécille ; les autres
personnages
sans caractere ne se montrent que pour disparoîtr
le dans sa préface, on n’avait jamais vu que la comédie fit rire sans
personnages
ridicules, tels que les valets bouffons, les para
En effet, dans cette pièce, l’auteur ne se bornait pas à produire des
personnages
décents, au lieu des bouffons de fantaisie : il l
nne au style de ses interlocuteurs, style fort différent de celui des
personnages
de Molière, qui est aussi estimé naïf, m’a paru r
e, qui faisait partie de la bibliothèque Soleinne, donne, en face des
personnages
, une liste manuscrite d’acteurs ; ces noms sont c
par une jeune fille ou une jeune femme, car la seule raison d’être du
personnage
est de servir à un effet plastique. Enfin, Armand
si magnifiquement que son mari dut lui rappeler qu’elle faisait « le
personnage
d’une honnête femme » et l’engager à prendre un c
peut s’apprendre, si elle ne tire de son propre fond le sentiment du
personnage
, elle ne fera que grossir le nombre enrayant des
e y fait Lucinde, petit rôle d’ingénue sans grande importance, car le
personnage
n’ouvre pas la bouche durant la plus grande parti
ernière de ces pièces ; dans la seconde elle tenait le rôle de Zaïde,
personnage
de simple figuration, et elle dut s’y contenter d
e Dandin. Sans pousser plus loin qu’il ne convient la ressemblance du
personnage
et de l’actrice, il est probable que celle-ci n’e
entilhomme limousin. Les renseignemens positifs manquent aussi sur le
personnage
qu’elle fit dans les Amans magnifiques ; on voudr
ieurs fois emprunté certains traits à sa femme pour les appliquer aux
personnages
qu’il lui donnait à représenter, il est impossibl
er, il est impossible qu’il ne laisse pas voir çà et là à travers ces
personnages
les sentimens qu’elle lui inspirait. Et d’abord,
tu de l’hôtel de Condé, Montfleury le fils faisait dire par un de ses
personnages
: … L’on doit finement dessus certain chapitre…
ovie en mai 1664. Quant à Lauzun, on ne le trouve pas nommé parmi les
personnages
qui figuraient dans les fêtes où fut donnée la Pr
ulli lança le factum où elle était si maltraitée. J’ai assez parlé du
personnage
pour qu’il ne soit pas utile de le présenter à no
uvais plongé pour la première fois, comme, dans cette pièce, tous les
personnages
sont toujours en scène, comme l’action se traduit
qu’on écrivait souvent Molière. On a fréquemment confondu ce dernier
personnage
avec le grand comique dont il fut contemporain. L
L’Histoire du Théâtre français des frères Parfait. Si c’était le même
personnage
, il devait être le doyen de la troupe ; il était
une troupe qui n’y fut que quelque temps. Son chef-d’œuvre c’était le
personnage
d’Épicharis, à qui Néron venait de faire donner l
nage d’Épicharis, à qui Néron venait de faire donner la question. »Ce
personnage
appartient à une pièce intitulée La Mort de Sénèq
mérite l’avait jetée, et vous avez remis sur le théâtre un des beaux
personnages
qu’il ait portés. Elle n’y est remontée, monseign
ait alors dix-huit ans. Avec ce dernier et sa mère, nous aurions neuf
personnages
de cette compagnie, c’est-à-dire bien près de la
oyson, 1653. Notez la date. M. Auguste Baluffe a découvert qui est ce
personnage
de M. Frésart20. C’est un M. Frésals ou Frézals,
atent coup sur coup, ce jeu de Collin-Maillard que semblent jouer les
personnages
, vient bien à son heure, quoiqu’elle n’ait aucune
ts de cour, qui eurent tant de vogue au XVIIe siècle. Les plus grands
personnages
, les princes, les rois mêmes, étaient souvent mêl
e, en tête de la seconde partie, est fait par le dieu du Sommeil. Les
personnages
du ballet sont partagés, comme cela se voyait le
ces gens-là, bien dignes de représenter réellement dans le monde les
personnages
des princes qu’ils représentent tous les jours su
de Mars a fait grand bruit, et lui a attiré la visite des plus riches
personnages
et des plus belles dames de la ville ; une d’elle
retenu, si l’on songe que Molière avait les mêmes tableaux, les mêmes
personnages
sous les yeux. Vous vous rappelez notamment la ré
le de Phinée, et Châteauneuf celui de Persée ; mais ils changèrent de
personnages
. Phorbas, qui n’est pas dans la liste imprimée, y
’heure. Tout en jouant la comédie à Rouen, Molière faisait auprès des
personnages
qui lui voulaient du bien d’actives démarches pou
ns chaque bourgade, des prodiges de diplomatie. Il fallait gagner les
personnages
influents, capter les bonnes grâces de Mme l’Élue
ces à la portée de ses acteurs qu’ils semblent être nés pour tous les
personnages
qu’ils représentent. Sans doute qu’il les a tous
a donné Desfougerais au naturel dans Les Médecins. » Il identifie ses
personnages
et ceux qui les jouent, sans toutefois sortir des
ation de Béjart jeune, ce n’est qu’en passant et parce qu’il voit son
personnage
avec les attributs physiques de l’acteur ; mais i
arquis, ses rubans, ses canons et sa poudre. Jugez de l’importance du
personnage
sur cette figure. » Tel parut Mascarille, type ca
. On voit dans le Dictionnaire des précieuses, de Somaize, qu’un haut
personnage
, ami des dames qui pouvaient se croire blessées p
aucune gêne ni aucune entrave. Il faut remarquer dans cette pièce le
personnage
de Sganarelle, qui succède désormais dans la fave
ucinde, de frère d’Ariste, de tuteur, de fagotier, de médecin, est un
personnage
qui appartient en propre au poète, comme Panurge
Louvre ; elle alla en visite, comme on disait, chez plusieurs grands
personnages
de la cour et de la finance ; elle reçut notammen
souvent précieuse dont l’auteur n’a pas réussi à se dégager, dans ces
personnages
glacés par les conventions romanesques, une sensi
eut toute liberté pour la riposte, et il s’en servit si bien que des
personnages
peu scrupuleux sous ce rapport, au moins pour eux
ine franchement comique. Il composa L’École des maris ; il reprit son
personnage
de Sganarelle et le plaça dans une situation piqu
arelle et le plaça dans une situation piquante, où le caractère de ce
personnage
se développe. Ce caractère brutal, hargneux, égoï
de comédies parmi celles que notre théâtre produit chaque jour, où ce
personnage
essentiel ne figure encore. Les contemporains de
econde fois, le 27 août, à Fontainebleau, on y vit figurer un nouveau
personnage
, celui de Dorante, et Molière put remercier Louis
prétend qu’il s’est peint lui-même avec une vérité frappante dans ce
personnage
qui pousse l’honneur jusqu’à l’exagération et qui
y ressent plus d’ironie et d’amertume que dans l’œuvre précédente. Le
personnage
d’Ariste, sensé, aimable et heureux, a presque di
uit dans ses plaintes désespérées. Malgré l’égoïsme et le ridicule du
personnage
, cette souffrance nous touche presque de compassi
rs : ils veulent à tout prix identifier Molière avec quelques-uns des
personnages
qu’il a créés. Ils oublient ce qu’on leur a dit p
r cette secrète et intime souffrance qu’il entrait sans doute dans le
personnage
d’Arnolphe et qu’il exprimait, comme s’il les tir
. Il a mis à dessiner ces caractères une délicatesse nouvelle. Chaque
personnage
est peint en quelques traits avec une vérité qui
nir quelque effet. Le duc de La Feuillade crut se reconnaître dans le
personnage
du marquis de La Critique, qui, à tout ce qu’on l
ce qu’une caricature assez méchante de Molière jouant la tragédie. Un
personnage
nommé Alcidon s’exprime en ces termes : Il est v
’est d’attribuer au poète lui-même les sentiments qu’il a prêtés à un
personnage
ridicule et même à un personnage odieux. Ainsi vo
e les sentiments qu’il a prêtés à un personnage ridicule et même à un
personnage
odieux. Ainsi vous vous rappelez, dans L’École de
t moins débonnaire en France »Il serait à souhaiter, d’après un autre
personnage
et, c’est notez-le bien, un des défenseurs de Mol
pièce, puisée aux sources joyeuses de Rabelais, remettait en scène le
personnage
de Sganarelle : Sganarelle, toujours égoïste et s
s Plaisirs de l’île enchantée. Le roi représentait Roger ; les autres
personnages
de ce drame féerique étaient remplis par tout ce
t au fond, et non dans la forme ; le même souille fait vivre tous ces
personnages
; le même air, pour ainsi dire, les enveloppe. Au
oste que Molière a imposé sans doute un suprême travestissement à son
personnage
. Mais, en dehors de cette conversion ironique, Do
t pas de devenir sa victime. Combien ne pourrait-on pas citer de tels
personnages
qui sont, non pas du domaine de la fiction, mais
venir n’est plus pour nous que le passé. Si l’on voulait supprimer ce
personnage
, il faudrait anéantir en même temps tout un ordre
iment qui perce de part et d’autre, avec une négation de plus dans le
personnage
de la comédie. Molière dut supprimer presque tout
prudence commandées à la scène moderne. On trouva que les impiétés du
personnage
principal étaient dangereuses à ouïr et insuffisa
sir cependant par des allusions assez piquantes, car l’auteur dans le
personnage
principal avait évidemment voulu peindre le surin
, comme le remarque M. Bazin, une objection grave, c’est que deux des
personnages
qu’on y fait figurer se trouvaient en ce moment é
nir la conversation, etc. » Voici ce que de Vizé fait dire à l’un des
personnages
de la Zélinde, le marchand Argimont : « — Madame
t qu’il ne les ait imprimées dans son imagination. C’est un dangereux
personnage
: il y en a qui ne vont point sans leurs mains ;
n a des torts envers lui ; on ne lui en découvre envers personne. Les
personnages
qu’on rencontre le plus habituellement dans sa so
de Cupidon, qui parut en 1669, donna aux fabuleuses aventures de ses
personnages
un cadre très réel : c’est la promenade de quatre
ue la curiosité publique distinguait et désignait fort clairement les
personnages
mis en scène. C’étaient les princes de la science
mes péchés que je vous aime ainsi. Armande était ravissante dans ce
personnage
de Célimène. Voici comment parlent de cette jeune
nt par lui-mème. « Molière, dit Sainte-Beuve, invente et engendre ses
personnages
, qui ont bien çà et là des airs de ressembler à t
ais qui, au total, ne sont qu’eux-mêmes. » On peut en dire autant des
personnages
qui reproduisent quelques-uns de ses propres trai
cteur irrité. Tout ce qu’il put obtenir, c’est que Baron jouerait son
personnage
de Myrtil. Après la représentation, celui-ci eut
ce philosophe fût exposé à de pareilles aventures et prit sur lui les
personnages
les plus comiques. » Boileau trouvait que son ami
ncé, pour ainsi dire ; le livre de ballet indique que le roi fait les
personnages
de Neptune et d’Apollon. Il renonça au dernier mo
qu’un frère quêteur, et qu’ils avaient pris un moine ignorant pour un
personnage
instruit et capable. Ils se regardèrent d’abord a
que, dans ces représentations, l’aversion qui existait entre ces deux
personnages
se changea en un sentiment tout contraire. « Les
public à cet heureux hasard ; qu’il n’était pas difficile de jouer un
personnage
que l’on sentait naturellement, et qu’il serait t
te au grand peintre les portraits de la comtesse d’Escarbagnas et des
personnages
ridicules et impertinents dont elle forme sa cour
l’allusion n’est pas douteuse. Molière avait même donné d’abord à son
personnage
le nom de Tricotin. Le « sonnet à la princesse Ur
blement frappé et qui se sentait vaincu, il ne trouva pas de meilleur
personnage
à représenter qu’un homme bien portant qui trembl
La Ledoux se souvint que la Tourelle pourrait admirablement faire ce
personnage
; c’est pourquoi elle dit au président qu’elle ne
t forcé d’opposer tantôt une peinture à une autre peinture, tantôt un
personnage
à un autre personnage : L’École des femmes aux Fe
ôt une peinture à une autre peinture, tantôt un personnage à un autre
personnage
: L’École des femmes aux Femmes savantes, Don Jua
ne s’être pas gêné dans un cadre rétréci où n’eussent comparu que des
personnages
pris dans une haute classe peu nombreuse, et d’av
marquable du style de Molière consiste à se faire exactement celui du
personnage
qui est représenté. Il varie avec l’âge, le carac
pe de la haute société ou de la petite bourgeoisie. Chaque fois qu’un
personnage
doit faire usage d’un vocabulaire à part, il l’em
même netteté et la même fermeté d’expression ; enfants du génie, les
personnages
, même les plus modestes, voient clairement dans l
(Mlle La Grange), en 1672. Nous allons passer en revue cette suite de
personnages
qui ont été associés à l’œuvre de Molière. Leur v
ademoiselle Béjart Qui, toute flatterie à part, faisait très bien son
personnage
, Et que ladite anthropophage Occit de son trait m
Je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là. » Louis jouait ce
personnage
de Laflèche. Grâce à cette précaution, l’infirmit
pour ainsi dire, une partie du rôle ; tous ceux qui jouaient ce même
personnage
boitèrent comme Béjart. Bien plus, à, en croire C
que Y parut tout à fait grotesque. Enfin ils réussirent tous En leurs
personnages
de fous ; Mais, par ma foi. pour la folie. Ces ge
EMOISELLE DUPARC Mon Dieu! Pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon
personnage
, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce
ieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un
personnage
qui est si contraire à votre humeur. Il y a dans
ns des rôles de quelques lignes, Debrie sera toujours le plus fâcheux
personnage
: c’est ainsi, par exemple, que si Molière est Al
ans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour faire un
personnage
de suisse, où, quoique son rôle fût tout au plus
tre du 1er août 1671, parlant de la manière dont elle avait rempli le
personnage
de l’une des sœurs de Psyché, lui fait ce complim
Une de ses deux filles, Marie-Angélique Gassot, joua dans Psyché le
personnage
de l’une des Grâces, puis de l’une des sœurs de P
du à tant de libéralité. Molière chargea Baron, âgé de treize ans, du
personnage
de Myrtil dans Mélicerte. Pendant les répétitions
ui y jouaient, et principalement de Mlle Beauval, qui représentait le
personnage
de Toinette. Cette actrice, peu endurante, après
re ce rôle dans un temps si court ; de sorte que Mlle Beauval joua le
personnage
que Molière avait fait pour elle, et le joua si e
t Champeron : machinistes (c’est ainsi que La Grange désigne ces deux
personnages
). En tout, vingt et un sociétaires qui avaient en
de l’acte IV) ne laisse pas de l’offusquer et lui gâte quelque peu le
personnage
. Il avoue n’avoir qu’une admiration froide pour u
ns tout vivants. Quand sa fureur épique s’est bien satisfaite sur des
personnages
de convention, comme le Lysidas de La Critique de
e le Lysidas de La Critique de l’École des femmes, et même contre des
personnages
réels, tels que Montfleury, Benserade, Boursault,
ents, à cinq cents, à mille lieues de l’endroit où se trouvent et ses
personnages
et les spectateurs, il ira à mille lieues sans hé
st juste et exact avant tout, surtout dans le langage qu’il prête aux
personnages
qu’il crée. Je ne crois pas en effet que, dans no
s notre langue au moins, aucun écrivain dramatique ait su se plier au
personnage
et s’assimiler sa manière de parler, comme Molièr
ple, dans Molière comme dans Corneille, des allocutions faites par un
personnage
à une qualité intérieure. Taisez-vous, ma bonté,
s, des phrases pénibles, lourdes, enchevêtrées, dont il semble que le
personnage
ne va pas pouvoir sortir. Celle qui vient d’être
de telles défaillances, que Molière réussit à faire parler à tous ses
personnages
, une fois qu’il les a vigoureusement conçus, le l
? Quelquefois, c’est un portrait que Molière met dans la bouche d’un
personnage
. Les traits choisis, recueillis à cet effet, s’as
causer : il n’a pas plus tôt parlé, que vous voyez, non seulement le
personnage
lui-même, de pied en cap, mais tout son entourage
us saute aux yeux dans une seule scène. M. de Pourceaugnac est un des
personnages
qui ont fait dire à beaucoup de critiques, et de
nelon, par exemple, à Vauvenargues, et même un peu à Boileau, que les
personnages
de Molière étaient outrés. En effet, le bourgeois
vérité vraie a été saisie et embrassée d’une manière complète dans ce
personnage
fondu et jeté d’un seul jet dans le moule. Cette
encore dans le rôle d’Arnolphe ; vous savez ce qu’il est. S’il y a un
personnage
dans Molière qui n’est pas intéressant, c’est bie
olière n’accepte pas qu’on doive défendre son honneur domestique ; un
personnage
de Molière dit quelque part qu’il n’y a que les n
engera sans merci, le jour où il sera le plus fort ! Prenez un de ces
personnages
domestiques de Molière, Maître Jacques dans L’Ava
Toutes les misères de cette condition, Molière les a résumées dans un
personnage
sur lequel nous aurons à revenir, quand nous fero
d’hôtel, et eux avec lui comme si c’était un malade. — Quels sont ces
personnages
-ci, se demande M. de Pourceaugnac, qu’est-ce que
ement et simplement un sot et un fou ; Molière n’a jamais bâti de ces
personnages
tout d’une pièce qui ne sont qu’une passion et qu
s tortures de la maladie, dans l’histoire, loin de vous, dans quelque
personnage
qui ne vous intéresse pas autant qu’un personnage
vous, dans quelque personnage qui ne vous intéresse pas autant qu’un
personnage
qu’on mettrait devant vous sur la scène. Quand Lo
plus d’une vie déjà trop courte ? Argan, messieurs, n’est pas le seul
personnage
dans lequel Molière ait peint cet amour acharné d
ois et sous une autre forme dans Orgon, du Tartuffe. Il y a entre les
personnages
d’Argan et d’Orgon un parallélisme qui me frappe
n vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le
personnage
d’homme de bien est le meilleur de tous les perso
our vertus. Le personnage d’homme de bien est le meilleur de tous les
personnages
qu’on puisse jouer aujourd’hui, et la profession
crite, c’est-à-dire une inattendue et invraisemblable métamorphose du
personnage
, qui permet à Molière de frapper sous son nom. Il
la famille, à certains moments — les plus graves, — il n’y eût qu’un
personnage
qui comptât : le père, le mari. Eh bien, Molière
oit à l’histoire, aux faits historiques, quand on en vient à quelques
personnages
illustres, les seuls par lesquels nous puissions
nes qui ont lieu entre le Chevalier et sa sœur Clarisse. Ce sont deux
personnages
très honnêtes, très doux de caractère tous les de
s trop développées ; qu’avoir amolli l’austère écorce qui prêtait aux
personnages
les plus instruits du xviie siècle je ne sais qu
prisonnait chacun dans sa profession ! Figurons-nous, en étudiant les
personnages
de l’ancienne comédie, combien de temps s’est éco
moderne dans l’antique, vivant d’ailleurs par nature dans un monde de
personnages
et de sentiments idéaux, astreinte, à ce titre, à
ée, des mœurs fort différentes. Au milieu de la multiplicité de leurs
personnages
, trois types persistent que l’on trouve dès l’ori
cette forme qui permet à l’écrivain de se faire poète en mettant des
personnages
en action, avait séduit Weiss dès le collège : la
juge César. NAPOLÉON Il prononcera en ma faveur. CÉSAR, parlant à un
personnage
qui s’éloigne. Au revoir, camarade. (Aux deux aut
e le peu de latin qu’il savait le rendrait capable d’en bien faire le
personnage
, et que la vie qu’ils mèneraient serait bien plus
e le peu de Latin qu’il savait le rendrait capable d’en bien faire le
Personnage
, et que la vie qu’ils mèneraient, serait bien plu
e est défectueuse, si, après qu’on nous a fait le portrait du premier
personnage
, après qu’il a paru lui-même à nos yeux, nous ne
ce Chapitre que de l’action de la piece, depuis l’arrivée du premier
personnage
jusqu’au dénouement exclusivement, nous passons t
é autant avare avec sa maîtresse, & plus, qu’avec tous les autres
personnages
: & c’est son avarice seule qui, durant toute
eux sans contredit n’en pas mettre, que de l’animer par le secours de
personnages
subalternes, comme dans le Dissipateur, dans le P
. Souvenons-nous sur-tout que tout en faisant filer une action par le
personnage
principal, il faut lui ménager les moyens de déno
teur l’avoit donnée comme une comédie dans les formes ». Le principal
personnage
est tout tracé dans les Caracteres de M. de la Br
dessein d’élever auprès de soi un fils naturel, sous le nom & le
personnage
d’un valet ; & quoiqu’il veuille le dérober à
assez haut pour être entendu, connoissant sur-tout la distraction du
personnage
? Que d’absurdités pour amener une plaisanterie !
a-t-on encore, a-t-il diminué en quelque sorte le vice de son premier
personnage
en l’entourant de caracteres tout-à-fait dans la
neveu qui n’est pas digne de l’être, & qui ne pouvoit faire qu’un
personnage
très vicieux. Tous ces caracteres ont-ils rien de
e tout, & qui, chose bien extraordinaire, met elle seule tous les
personnages
dans une situation propre à dévoiler leurs vérita
nous en présenter un mauvais, il devoit du moins le remplir avec des
personnages
honnêtes3. Boileau, à qui les Menechmes François
une marche contrainte à l’intrigue, & qu’il rendoit ses premiers
personnages
très monotones ? Boileau vivoit dans un temps où
parceque Crispin a su l’indisposer contre les autres, en jouant leur
personnage
& en lui disant des impertinences atroces. On
ette. Les deux scenes dans lesquelles Crispin joue successivement les
personnages
du neveu & de la niece, pour les faire haïr d
loé fixa sa destinée ; elle lui valut la protection d’un des premiers
personnages
de l’État, que l’Académie française s’honore d’av
a comédie s’est tout à fait associée à l’histoire ; il semble que les
personnages
de l’une soient des témoins qui restent pour dépo
stitutions nouvelles. L’auteur comique peut donc reproduire d’anciens
personnages
sous d’autres couleurs, et peindre une seconde fo
route nouvelle s’ouvre pour la comédie. Nous l’avons vue choisir ses
personnages
parmi les individus de conditions différentes, qu
le parodie où le cynisme des expressions le dispute à l’indécence des
personnages
. L’auteur inconnu de cette diatribe met en scène
e qui achèvera de peindre la secte, c’est cette autre scène où un des
personnages
examine l’action du Tartuffe sous le rapport mora
r trop partial ; il donne pour interlocuteur à l’ennemi de Molière un
personnage
qui embrasse sa défense, mais il la prend d’une s
la haine des faux dévots et à la susceptibilité des vrais. Le nom du
personnage
principal fut changé ; Tartuffe devint Panulphe,
deux vrais tartufs, deux archipatelins. Il paraît que le costume du
personnage
principal fut une grande affaire ; il fallut pour
lui ; la seule Elmire accompagnait sa belle-mère, et tous les autres
personnages
restaient sur le théâtre. Ils s’entretenaient de
e Mazarin en avait perpétué la tradition. On sait que dans ce pays le
personnage
obligé de toute grande maison est l’abbé, qui n’a
une de ses compagnes pour sa mère, et l’autre pour sa sœur. Ces trois
personnages
affectent la piété la plus fervente ; ils assiste
t sans vie : l’autre conçoit un vaste sujet ; il groupe autour de son
personnage
principal d’autres figures qui font ressortir la
. Rousseau, Molière aurait dû à l’évêque plus que le caractère de son
personnage
, et l’aventure du Tartuffe se serait passée chez
l n’a certes pas lu l’ouvrage dont il fait une si injuste censure. Le
personnage
de Cléante est là pour soutenir l’honneur de la v
religion ne sera pas compromise. Elle le sera bien moins encore si le
personnage
n’en fait que de mauvaises, puisque alors ce n’es
ices les plus honteux et aux passions les plus criminelles. Faites du
personnage
principal un Caton ou un Brutus de circonstance,
t et qu’une utilité dans les œuvres de Molière. Si les caractères des
personnages
sont essentiellement vrais, si les scènes représe
st exclusivement dans les sentences pleines de sagesse émises par les
personnages
qui dans ses œuvres, vis-à-vis de la folie, repré
tout dans les caractères qu’il avait sous les yeux qu’il a trouvé ses
personnages
. On sait que Molière parlait fort peu en société.
sant à ses camarades de mettre leur discussion en comédie, chacun des
personnages
qui vient de soutenir une opinion différente sur
rale dans le crime. Après avoir mis en évidence l’insensibilité de ce
personnage
, le manque absolu chez lui de tout sentiment mora
savant pour se tromper à cet égard. Partout où il a mis en scène des
personnages
essentiellement pervers, il n’a jamais manqué de
er cette opinion, est convaincu au contraire que Molière a dépeint ce
personnage
en savant toujours esclave de la réalité. Toutes
a désabuser sur le compte de Tartuffe ; mais aveuglée à l’égard de ce
personnage
, elle n’est point ramenée à la vérité par les con
ulsions de sa passion. Au troisième acte, Tartuffe entra en scène. Ce
personnage
, tel que l’a dépeint Molière, appartient à la cla
oir recours au vol pour satisfaire ses passions, apparaît sous un des
personnages
dont Molière a exposé le type dans Don Juan. Celu
che d’un comédien, fût-il Molière. » Si Molière a représenté certains
personnages
qui foulent aux pieds les croyances religieuses,
Si l’occasion s’en présente, il ne manque jamais de faire tenir à ses
personnages
de petits discours pleins de sentences qui, par l
e et de rapports de sentiments je me déguise pour lui plaire, et quel
personnage
je joue tous les jours avec lui afin d’acquérir s
âtiments en dernier ressort. On a dû remarquer qu’un grand nombre des
personnages
qui ont servi de types à Molière comme passionnés
qui y sont représentés que l’inconscience morale à leur égard par les
personnages
qui en sont affectés ; c’est leur conviction que,
ce pour se montrer avec ses vrais caractères. Et ce n’est pas par les
personnages
les plus intelligents et les plus instruits qu’el
oquant. Mais, malgré les réserves que le Poète met dans la bouche des
personnages
raisonnables de la pièce, on sent que la critique
sse. » Bien que ces paroles soient mises dans la bouche de Chrysale,
personnage
qui fait prouve de beaucoup de bon sens lorsqu’il
e, étant calme, il est guidé par son bon sens, par la raison. Dans le
personnage
de Chrysale, Molière nous a montré l’homme avec s
à ce qu’il s’était dépeint lui-même dans plusieurs de ses principaux
personnages
. Ainsi, ils lui attribuent en partie, soit les pa
rès accidentées de sa vie, les sentiments et les passions de quelques
personnages
de ses comédies, puisque ces éléments instinctifs
c une vérité aussi remarquable l’Avare, Tartuffe et Don Juan, que les
personnages
dont il a pu partager les sentiments et les passi
eurs que dans une peinture individuelle les traits complémentaires du
personnage
, et ceux qu’il a recueillis dans l’Aloysia de Cho
même, a pris la peine d’expliquer doctement comment il comprenait le
personnage
, n’y trouvera pas de quoi déconcerter sa thèse. C
is de riches meubles, des miroirs de Venise, de brillantes tentures à
personnages
, et vous conviendrez que Molière, plus tard, si m
n mélodrame ; lui, ne fit qu’une comédie, où il se représenta dans un
personnage
qui semble inviter moins à s’apitoyer sur ses cha
ujours ; mais, cette fois-là, le public avait pu se méprendre sur les
personnages
, tandis que, dans le Bourgeois gentilhomme, il ne
e convaincu que Molière crayonnait ses tableaux, en présence même des
personnages
qui s’y meuvent, et que la plupart de ses portrai
Saint-Aignan, tous ses bons amis, heureux de se venger des ennuis du
personnage
, en s’amusant de son portrait. Arrivait-on à la s
pu le voir en œuvre et jouant quelques-uns des rôles de son multiple
personnage
. Ainsi, plus d’une fois, il avait rencontré M. de
nsé à la suprême puissance ; afin surtout de n’arriver à dessiner son
personnage
, qu’avec des traits sûrs et choisis ; afin, pour
ui il appartient aurait été digne de poser pour toute cette partie du
personnage
, et Molière dut regretter de n’en savoir que ce t
rige pas ; mais ce qui plaît moins encore, c’est de voir prêter, à un
personnage
qui, par l’ensemble de son caractère, est odieux,
i emprunta Molière ; il se pourrait qu’après avoir fourni les noms du
personnage
, ce Dandin eût prêté quelque chose pour le sujet
milieu du dix-septième siècle, la Comédie italienne n’avait eu qu’un
personnage
niais : Arlequin. C’était à lui qu’on jouait les
ens de lettres, il ne pouvait s’accommoder, même sous le masque, d’un
personnage
à l’imperturbable niaiserie. « Il connaissait, d’
tifia Dominique, on le laissa faire. La Comédie avait à cela gagné un
personnage
; mais, en revanche, elle en avait aussi perdu un
nsi que l’a fort bien dit Des Essarts57, on vit paraître ce singulier
personnage
, « né français sur la scène italienne. » Ce qui
été partout, depuis Robinet58 jusqu’au Catalogue Soleinne. Parmi les
personnages
de la pièce de Molière, qui étaient passés, accom
sprit de ne pas être jaloux, et, du même coup, par le même succès, le
personnage
et le comédien se trouvèrent avoir conquis leur d
sa malice de fraîche date. Rien ne prouva bientôt plus qu’il était un
personnage
d’importation récente, tant il fut vite et utilem
garçon endormi des dernières scènes de Georges Dandin. En se faisant
personnage
italien, Pierrot dut changer cet habit ; mais il
parlais tout à l’heure, cette sorte de fatalité qui voulait que le ?
personnages
de ses comédies à venir ne cessassent de poser de
jouer sur le théâtre de Lyon, et lui-même consent à y représenter le
personnage
principal, celui de Mahomet. Cela ne vous donne-t
r les besoins de la comédie espérée, tout ce qu’il savait sur le béat
personnage
. L’abbé de Choisy dit positivement que Guilleragu
à rabaisser un peu le niveau ; on y trouve même cet avantage, que le
personnage
odieux, qu’on veut peindre, se montre là plus à n
ubli pour sa propre honte, le compléteraient bien. Si, pour créer son
personnage
, Molière n’avait eu besoin que d’un prêtre galant
’il avait faites de sa comédie, donnaient à entendre que le principal
personnage
était un prêtre, un directeur. Un libelle, récemm
s, il n’y a plus à s’y tromper : les bruits qui couraient au sujet du
personnage
de Tartuffe le représentaient comme revêtu « du c
ce point que, forcé de remanier sa pièce et de modifier son principal
personnage
, devenu impossible au milieu des clameurs soulevé
à se faire lire cette comédie, où revivaient, sous d’autres noms, des
personnages
de sa connaissance. Pour la même raison, le princ
hante encore aujourd’hui. Son don Juan étant, on pourrait le dire, un
personnage
, né Français au beau milieu d’une comédie espagno
aciers et appuient aveuglément les singes de leurs actions. » Avec le
personnage
de Philinte, l’homme aux transactions de conscien
t celui de l’Imposteur. Il faudrait aussi changer le nom du principal
personnage
, car celui de Tartuffe était devenu tellement pop
et dans l’action de son emploi. Afin qu’on ne se méprenne pas sur le
personnage
, son nom est écrit à ses pieds. Voici les Italien
u de mots l’analyse. Il n’y a dans la pièce que trois scènes et trois
personnages
principaux : un paysan, sa femme et un collecteur
re. Partout, ils écrivaient Fleurant. On n’a bien connu l’identité du
personnage
et sa très proche parenté avec l’apothicaire du M
le leste Mascarille. Celui-ci fut, d’origine, son type de choix, son
personnage
de préférence. Il le mit en chacune de ses premiè
e, devint Sganarelle. Il ne faut pas oublier les origines de certains
personnages
de Molière, pour les bien comprendre, et surtout
sans doute de se fier à la mémoire des autres, prit pour lui tous les
personnages
de longue baleine. Il fit à lui seul tous les Fâc
découvert par M. Eudore Soulié, qu’on a su qu’il avait joué tous ces
personnages
. Puisque les costumes étaient dans sa garde-robe,
our une fois, leur sottise peut instruire, écoutons-la parler. Un des
personnages
de L’Impromptu vient de se moquer, en pleine Gale
ue avec la même platitude la curiosité du renseignement. Écoutons ses
personnages
: ZELINDE. … Est-il vraysemblable qu’Alain et Geo
fort de m’en encanailler. » Si maintenant il vous faut démasquer un
personnage
et vous dire qui ce peut être que M. Lycidas, je
encore à l’évidence, ce nom revint, dit en toutes lettres par un des
personnages
à la fin de la pièce. Boursault ne voulait pas qu
mme tous les auteurs et tous les comédiens, y fait-il dire à l’un des
personnages
qu’il fait parler pour la coterie de ses adversai
tes de personnes : c’est lui qui, sur la scène, en jouait le mieux le
personnage
. Molière ne fut qu’effleuré par cette attaque d’e
détail de sa. garde-robe, rôle par rôle, comment il faut habiller le
personnage
. Cela dit, avec ces débris de traditions, ces bri
et l’avait accentuée en conséquence. Parle costume et le mouvement du
personnage
, on voyait tout d’abord à qui l’on avait affaire
, en se les assimilant, aies mêler, à les fondre dans l’ensemble d’un
personnage
, qui paraît vivre de sa vie propre, tandis que, p
e en est venu. On avait logé ces nouveaux arrivés de Turquie, chez un
personnage
dont la maison était des plus accessibles à Moliè
remière fois la verdeur de son comique et l’éclat de son rire dans le
personnage
de Nicole. Malgré tout cela, le succès fut douteu
modeste rôle, celui de Zéphyre, qui n’a qu’une scène. Ce fut, avec le
personnage
du Malade imaginaire, le dernier rôle où on l’ait
oire. Cette scène, la seconde du second acte, se passe entre le Juge,
personnage
que Molière n’a jamais employé dans les pièces qu
de œuvre, de ce chef-d’œuvre incomparable : Molière, souverain de ses
personnages
, et, comme un maître, les menant de la férule, fu
ucune littérature, la puissance absolue du génie sur son œuvre et ses
personnages
même, n’a été montée plus haut ; jamais sa marque
ue ; mais ce qui n’est pas moins.remarquable, c’est le ton général du
personnage
, ce mélange de cajolerie doucereuse et de dogmati
it guère, c’est Bressant. Un m’a dit qu’il est éclos, à Bade, dans ce
personnage
, et je n’en suis pas surpris, tant il y est damer
nement déjà, il sera bon de vous expliquer comment nous comprenons le
personnage
, d’après les indications mêmes de Molière. Qu’est
qui tiennent à celui de l’hypocrite. Bressant n’a mis entre les deux
personnages
que l’épaisseur d’un masque de carton ; il y a bi
lé de musique et d’opéra, qui a plus rarement encore fait chanter ses
personnages
, s’avise tout-à-coup ici de faire soupirer un duo
le grand homme, devenu perfide sans le vouloir, fait décrire par ses
personnages
le costume qu’ils portent ; il fallait supprimer
e dérouleront, comme des conséquences naturelles. Sans cela, ses deux
personnages
ne sembleront plus posés ; faute de l’enveloppe,
le costume a bien parlé aux yeux. L’acteur ne se posera bien dans son
personnage
, que si tout d’abord il se sent bien dans son cos
cadre ; comme le comédien s’oublie lui-même, pour n’être plus que le
personnage
de son rôle. M. Delaunay, qui, à ma connaissance,
une verve charmante, à moitié passionnée et à moitié ironique dans le
personnage
d’Eraste : il en a le sentiment et l’esprit. Ains
vérité comique. M. Maubant tient d’une façon non moins excellente le
personnage
d’Ariste. Il est vrai dans sa bonhomie, comme l’a
aut, avant tout, un grand soin de composition. Ce sont, en effet, des
personnages
, non pas de nature, mais d’art et d’étude, pour a
it guère, c’est Bressant. On m’a dit qu’il est éclos, à Bade, dans ce
personnage
, et je n’en suis pas surpris, tant il y est damer
nement déjà, il sera bon de vous expliquer comment nous comprenons le
personnage
, d’après les indications mêmes de Molière. Qu’est
les qui tiennent à celui d’hypocrite. Bressant n’a mis entre les deux
personnages
que l’épaisseur d’un masque de carton ; il y a bi
édien, du jour au lendemain, se tirerait, sans tradition, du terrible
personnage
où j’ai vu la tradition mal comprise aveugler et
s fait assez remarquer ce qu’il y a de ridiculement bourgeois dans ce
personnage
, un peu plus barbouillé d’éducation que ne l’est
vait échapper, c’était une révélation sur la manie sentencieuse de ce
personnage
tout de système faux et de déclamations creuses.
e si franc et si juste d’explosion, il m’a semblé qu’il comprenait le
personnage
d’Alceste. Pour ce public tout peuple, qui se con
issé échapper, par une inspiration plus heureuse, dans le ton même du
personnage
, et nous a donné franchement, à plein coup de bou
’en certaines parties on voudrait faire résistance. L’entraînement du
personnage
, tenu avec ce prestige, est pour le public le mêm
de œuvre, de ce chef-d’œuvre incomparable : Molière, souverain de ses
personnages
, et comme un maître, les menant de la férule, fus
ucune littérature, la puissance absolue du génie sur son œuvre et ses
personnages
mêmes n’a été montée plus haut ; jamais sa marque
même déjà l’habit du rôle qu’il se voyait, jouer. Du Croissy, dans le
personnage
de Tartuffe, s’habillait en homme de cour, ce qui
à la complète interprétation d’un rôle qui est ainsi bien plus qu’un
personnage
, puisqu’il est la personne, puisqu’il est l’homme
e » c’est-à-dire l’homme qui fait rire, ne disparaisse jamais sous le
personnage
intéressant, sous l’homme à plaindre. Lui-même s‘
que le peu de latin qu’il savait le rendait capable de bien faire ce
personnage
, et que la vie qu’ils mèneraient serait plus agré
nction de grand seigneur, qui le retient. Le costume qu’il a rendu au
personnage
lui a refait, pour une part curieuse, son origina
uées à celle-là, qui avait singulièrement grossi l’héritage. Bien des
personnages
passèrent aussi d’une scène à l’autre, non les pl
progrès de la décence publique fit supprimer définitivement, tous ces
personnages
jeunes ou vieux, maîtres ou valets, furent transm
elque imitation, à signaler quelque rapprochement. Ainsi, lorsque les
personnages
se cherchent à tâtons dans la nuit noire, se pren
donne le titre à la pièce. La finesse de l’intrigue, le contraste des
personnages
qui y sont introduits, la beauté de la versificat
le plus parfait qu’on ait mis au théâtrea, le sujet, la conduite, les
personnages
, la versification, tout en est admirable. « [*]
le centre d’où part le rayon de lumière qui se répand sur les autres
personnages
, et qui les éclaire. L’indulgent Philinte qui, sa
t pas vive, mais il ne fallait que réunir avec vraisemblance quelques
personnages
qui, par leurs caractères opposés, ou comparés à
endroitsa. Après un juste éloge sur le choix du sujet et du principal
personnage
de la pièce, M. de Visé passe aux autres personna
t et du principal personnage de la pièce, M. de Visé passe aux autres
personnages
, et fait voir qu’ils sont parfaitement contrastés
que procès, et que c’est une chose fort contraire à l’humeur d’un tel
personnage
, il n’a pas manqué de le faire plaider : et comme
beau ; puisque les Français, qui voudraient toujours voir de nouveaux
personnages
, s’y seraient ennuyés s’il ne les avait fort atta
on ignore la manière de vivre de la Cour, et celle des plus illustres
personnages
de la ville. « Il n’y a rien dans cette comédie q
il séduisait les spectateurs au point qu’ils ne distinguaient plus le
personnage
représenté dans le comédien qui le représentait ;
tes d Alcmène ; Molière a fait de Cléanthis, qui tient leur place, un
personnage
plus intéressant par lui-même. La scène de Sosie
istingue deux sortes d’intrigues ; dans la première espèce, aucun des
personnages
n’a dessein de traverser l’action, qui semble dev
ré quel était son discernement. L’Amphitryon offre une action que les
personnages
n’ont aucun dessein de traverser ; c’est le hasar
rappeler à lui-même, et contribuer à le guérir : ainsi, sans ces deux
personnages
, la passion principale ne trouverait rien dans la
exigés. Il la produisit sous le titre de L’Imposteur c, et déguisa le
personnage
sous l’ajustement d’un homme du monde, en lui don
art et tous les soins qu’il m’a été possible, pour bien distinguer le
personnage
de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. J’ai e
iat et Cujas, Et d’autres qui font un gros tas : Enfin, maints divers
personnages
, Firent là rire les plus sages, Tout de même que
de manière qu’il en résulte des incidents divertissants, sans que les
personnages
aient songé à être plaisants. Jusque-là, pour ain
grimace sur le visage de ses acteurs, ne laissait pas d’en faire des
personnages
de comédie excellents. Les rivaux de Molière jura
16 juillet. *. [Note marginale] George Dandin. *. [Note marginale]
Personnage
de la comédie de George Dandin. [*]. [Note margi
ly fit la musique du ballet de Pourceaugnac. » (En lisant le nom des
personnages
qui exécutèrent les intermèdes de la comédie de P
on a le bonheur de rencontrer un de ces caracteres, il faut placer le
personnage
qu’on prend pour son héros, dans un rang qui le m
u même langage. Moliere n’a eu garde encore de prendre son principal
personnage
dans le rang le plus bas, parceque ses sottises a
elles s’ennivrent de leurs propres cris. Shakspeare nous présente des
personnages
animés de cette gaîté du bonheur, tel est Gratian
es comédies Avant de faire un plan, arrêter les caractères de chaque
personnage
. Écrire et numéroter les actions des personnages
caractères de chaque personnage. Écrire et numéroter les actions des
personnages
ridicules qui sont de deux genres : Iº Situation
ière forte le caractère de l’autre interlocuteur : Les situations des
personnages
intéressans ne sont que d’une sorte, peignant leu
caractère. Les meilleures sont celles qui mettent l’interlocuteur du
personnage
intéressant, dans une situation comique ; …… En c
un moyen ? » II, page 49 : V : « On trouve dans l’histoire de grands
personnages
que la volupté ou l’amour ont gouvernés » B : "
traits qui supposent de l’observation et du tact, dans la bouche d’un
personnage
de la société, de Cléanthe par exemple ! C’est qu
est diablement voilé en France, pour les convenances. Tartuffe est un
personnage
en dedans qui ne fait jamais de confidences à per
tifie avec tant de facilité que réellement il n’y a pas de mérite. Le
personnage
du vieil évêque est un premier aperçu dans un mom
rait au parterre que le plaisir de la singularité, on dirait c’est un
personnage
de petites maisons (voir l’excellent M. Edger, Bi
st trop occupé à la recherche du bonheur pour songer à se comparer au
personnage
ridicule que vous faites passer sous ses yeux. Je
’avez voulu G. Dandin et qui aurait la dose de bon sens naturel de ce
personnage
, quitterait sa femme, s’absenterait en prenant so
c’est-à-dire que quoique cela soit plaisant, c’est une maladresse au
personnage
de le dire. [Acte II, scène III] Scène III
st trop occupé à la recherche du bonheur pour songer à se comparer au
personnage
ridicule que vous faites passer sous ses yeux. Je
s : iº En probantes. 2º En comiques où l’on rit, et à côté, le nom du
personnage
duquel on rit. [Acte II, scène VI] Scène V
’ai vu clairement des hommes dans la lune. Cela est si bête, que les
personnages
deviennent tades pour moi, comme je l’ai déjà obs
nos amis. Vers excellent mais qui avait besoin d’être amené. Ici les
personnages
sont assez passionnés pour le dire. Sans cela il
ssionnés pour le dire. Sans cela il serait du ton du pamphlet, où les
personnages
disent d’eux-mêmes le mal qu’on en pense. C’est p
’a traité comme les tableaux du Tintoret à Venise, a trop abaissé les
personnages
ridicules. Il m’est impossible de rire des person
op abaissé les personnages ridicules. Il m’est impossible de rire des
personnages
que je méprise trop décidément. On ne rit pas de
à force de l’accabler de pédanterie, elle parvient à le dégoûter. Ce
personnage
, dont je n’avais pas dans ce moment toutes les mo
ession de la bonhomie. L’extrême de ce genre c’est la statue avec des
personnages
vivants telle que celle de l’Empereur par Canova.
vers le dénouement, marche vers le bonheur désiré par les principaux
personnages
. Je me sens appétit. Voilà l’exposition. Je mets
▲