/ 230
1 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ié de profit argent comptant. M. Mathieu. Non, Monsieur ; c’est assez perdre . Le Marquis. Adieu, Madame Abraham. Adieu, Mademo
 : elle l’a dédaigné : il veut, pour s’en venger, ruiner son mari, le perdre dans l’esprit de sa femme, & la séduire. Leu
mes. PIECE FRANÇOISE, Acte III. Stukéli annonce que Béverley a tout perdu  : tandis que son ami se désole chez Vilson, il va
er Béverley ; & tantôt chez Vilson où Béverley, désespéré d’avoir perdu sur sa parole, se détermine par les conseils de S
Acte IV. (La Scene est dans la rue : il est nuit.) Béverley a tout perdu  : il ne parle que de fer, de poison. Il s’emporte
maître l’épée à la main : il projette de faire servir sa déposition à perdre Béverley. Dans le temps qu’il dresse son plan, Ja
éverley : mais il s’est déja empoisonné : il a d’ailleurs vendu & perdu l’héritage de son oncle : la mort de ce bon vieil
chant malheureux, Nous nous précipitons d’abîmes en abîmes, Pour nous perdre à la fin dans des gouffres affreux. Ainsi finit
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
fond du paradis, ou des troisiemes loges, si vous l’aimez mieux, n’en perdent pas une syllabe. Quand un bel esprit a étalé dans
ent, ou il est du secret. N’imitons pas les mauvais acteurs qui ne le perdent pas plus de vue que le livre du souffleur. Tout l
énu du Renard & de Frere Luce entendît les apostrophes ; & il perdit son procès. Cela conclut, en faveur des aparté, b
ler ; ne dire que peu de paroles, & écouter bien vîte, crainte de perdre un mot de ce que vraisemblablement il a grand int
, & obligent Tranion à dire dans un aparté ce qui suit : Je suis perdu  ! Vous verrez que ces animaux qui font là dedans
e conquêtes bien plus brillantes. Mais pour se délasser un peu, & perdre de vue la dignité, tous deux avoient fait le vœu
à un de ses gens d’attendre le Marquis à la porte, & de ne pas le perdre de vue. Le laquais attend, voit le couple heureux
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
té. Le premier Seigneur. Ma foi, c’est une chose terrible que d’être perdu dans l’obscurité. Le second Seigneur. Sans doute,
ffreux. En effet, est-il un seul jour de notre vie, où nous ne soyons perdus dans l’obscurité ? Les fourbes nous y tiennent pa
 : ce ne peut être ici une route publique ; cela est certain. Je suis perdu , tout-à-fait perdu. De quel avantage peut m’être
ici une route publique ; cela est certain. Je suis perdu, tout-à-fait perdu . De quel avantage peut m’être à présent ma Royaut
sur son trône il est entouré de sa Cour & de ses Flatteurs ; mais perdu dans un bois, hélas ! qu’a-t-il au dessus de l’ho
u perfide Lord qui l’a séduite. Peggy ne peut se consoler après avoir perdu la fleur d’innocence que Richard estimoit tant, &
i nous en empêche ? Le premier Garde. Allons, allons : point de temps perdu  ; qu’on se rende. Le premier Courtisan. Je n’ai q
e rang, Milord ! La grandeur qui s’abaisse à des actions aussi viles, perd son rang & se dépouille de tous ses honneurs.
un rendez-vous, en le priant de lui prêter deux cents louis qu’elle a perdus au jeu. Le Comte se doute bien que la perte n’est
ts louis. Le Chevalier paroît, & lui assure que la Dame n’a point perdu au jeu. Le Comte lui demande où il en est de ses
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
Vieillard ne peut reconnoître le dernier pour son fils, puisqu’il l’a perdu dans sa plus tendre enfance, & qu’il ne songe
leur dire : « Messieurs, non contents de corrompre le goût, vous vous perdez vous-mêmes. Les pieces que vous protégez avec tan
nséparables de l’humanité, sait toujours gré aux Auteurs qui lui font perdre un instant ses chagrins de vue. N’a-t-on pas ri a
que le clerc de votre Rapporteur ne m’a point averti, & vous avez perdu absolument votre procès que vous deviez gagner...
ent votre procès que vous deviez gagner.... » Chrisale. Votre procès perdu  ! . . . . . . . . . . . . . . Philaminte lit. « 
s. Nous sentons en effet que Tartufe, muni de la fatale cassette, va perdre Orgon ; & cette idée n’est rien moins que réj
ence à nous affliger beaucoup, quand Madame Pernelle, sans nous faire perdre de vue le malheur d’Orgon, nous force cependant à
bonne action verser la récompense ; Que jamais le mérite avec lui ne perd rien, Et que, mieux que du mal, il se souvient du
5 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
himène, qui l’eût dit ? ARLEQUIN. Que ce vin prêt à boire aussitôt se perdit  ! La lutte devait, plus tard, s’envenimer davant
ez-vous donc tant avoir ? — Ce que j’ai… ah !… — Ma foi. Monsieur, je perds patience. — J’ai… — Achevez donc. — J’ai tous les
e million s’alarment, la frayeur les prend ; d’abord ils proposent de perdre le tiers de leur dû. À cela, mot, point de répons
ence et ne sachant sur quoi se venger, ils font dire sous main qu’ils perdront les deux tiers, si on veut assurer l’autre. Ho !
ieurs. LE DOCTEUR. Hé, monsieur, de grâce ! PERSILLET. C’est du temps perdu  : je vous rendrai ce que je vous dois. ARLEQUIN.
essource ? ARLEQUIN. Ma foi, tout bien considéré, je serais d’avis de perdre les deux tiers pour sauver l’autre. LE DOCTEUR. C
perdre les deux tiers pour sauver l’autre. LE DOCTEUR. C’est beaucoup perdre . COLOMBINE. C’est encore bien pis de ne rien avoi
notre somme. Voyez, messieurs. Les plus habiles sont ceux qui savent perdre à propos. LE DOCTEUR. Faites donc comme pour vous
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
faire interroger sur faits & articles, & vous seriez un homme perdu . Le Voleur. Il n’y a rien à craindre, Monsieur :
vement rouer leur homme. Le Voleur. Diable ! Grapignant. Çà, çà, sans perdre plus de temps, il faut commencer par faire inform
après avoir tué à son corps défendant le fils du Docteur, est prêt à perdre la vie. Pantalon compte sur la probité du Docteur
énitien, de Goldoni, plaide contre celle qu’il doit épouser, lui fait perdre tout son bien, & lui donne la main. Il y a gr
ant que des raisons foibles, & voir augmenter sa gloire sans rien perdre de ses intérêts. Veut-on absolument me voir citer
ernante de La Chaussée, un Président, trompé par son Secrétaire, fait perdre injustement un procès considérable à une famille
uite ; tout son bien suffit à peine pour remplacer celui qu’il a fait perdre aux victimes de sa crédulité : il voudroit cepend
7 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
Il prit fantaisie à Chapelle*, en descendant d’Auteuil, de lui faire perdre cette prérogative, et de le faire monter derrière
z-vous me l’ôter aujourd’hui sans raison ? Vous êtes un insolent, qui perdez le respect, reprit Chapelle* ; si j’ai voulu vous
d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers votre maître, qui peut vous fai
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
voir de plus près, & la force à le garder. Harpagon, désespéré de perdre sa bague, fait des mines que son fils feint d’att
voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! Je suis perdu  ! je suis assassiné ! on m’a coupé la gorge ! on
on cher ami, on m’a privé de toi ! & puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est f
n’en porte pas un seul qui soit aussi misérable que moi ! Après avoir perdu une si grosse somme en or, quel besoin ai-je de v
nt les autres se réjouissent de mon trésor ; ils le dissipent, ils le perdent , ils le consument ; le tout à mon malheur & à
re ! Vierge Marie ! qu’est-ce-ci qu’on a mis dedans ? Hélas ! je suis perdu  ! je suis détruit ! je suis ruiné ! Au voleur ! a
nde à vous tous ; secourez-moi, je vous prie ! Je suis mort ! je suis perdu  ! Enseignez-moi qui m’a dérobé mon ame, ma vie, m
on secours les Dieux & les hommes ; crier qu’on l’abîme, qu’on le perd , qu’on renverse sa maison de fond en comble : &am
oufflet . . . . pour empêcher que pendant son sommeil, le soufflet ne perde un peu de son vent. . . . . . . . Il est juste qu
amasse soigneusement toutes les rognures ; & pour ne rien laisser perdre , il les emporte comme quelque chose de précieux..
er un ou deux écus qui lui reviennent ; outre que ce seroit autant de perdu , il donneroit à soupçonner qu’il a de l’or chez l
e obole, être déja de retour.   La situation d’un avare qui craint de perdre deux écus, ou de quitter un moment son trésor, n’
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
ne homme, rêveur & pensif, vint à considérer le temps qu’il avoit perdu & à calculer tous les jours que son capital n
avons besoin de loix pour être bons ; félicitant un plaideur d’avoir perdu son procès qui l’importunoit ; demandant si la Ju
ite. Il est encore fâché de lui avoir acheté un Savant qui lui a fait perdre six cents sequins en lui conseillant d’ensemencer
atre aimables enfants, & une fortune des plus douces, qu’il avoit perdus avec sa liberté : tous ces malheurs enfin se prés
ir fournir, en retranchant quelque chose à ses plaisirs ; &, sans perdre un moment, il s’employa avec tant de succès auprè
ternation de l’amant, à cette funeste séparation, ne peut s’exprimer. Perdre en peu de jours sa fortune, sa liberté & sa m
is ce n’est point la liberté que je vous demande, c’est la vie. Je la perds si vous ne trouvez le moyen de me rendre ma maîtr
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
dans la carriere, la plus grande partie, effrayée du temps qu’il faut perdre , des démarches rebutantes qu’il faut faire, n’est
roit occupée ; les autres se seroient découragés, & la France eût perdu cent chefs-d’œuvre qui lui feront à jamais le plu
al-intentionnés les moyens de déshonorer leur profession, & de la perdre en coupant à la racine les rejettons qui doivent
troupe excellente ne peut que devenir mauvaise ; & le public, qui perd de vue tout objet de comparaison, est complice sa
ent la plus grande partie d’une assemblée nombreuse, & ne fassent perdre de vue le fonds, la contexture, enfin la machine
diens, & préparée à grands frais, ne risqueroit pas de leur faire perdre leur belle saison, & les bonnes nouveautés se
t les trois premieres représentations de toutes les nouveautés : qu’y perdront -ils ? Rien ; ils y gagneront au contraire en susp
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
c son pere : Fabrice lui représente qu’elle ne peut partir sans faire perdre cinq cents guinées à Freeport ; celui-ci répond :
non à sa voix. Il répete seul en grondant une partie d’échecs qu’il a perdue  : il aime beaucoup sa niece, lui demande d’un ton
x ; elle est furieuse, elle les accable de reproches ; ils se croient perdus . « Voyez, ajoute-t-elle, cette grande imbécille q
d’œil ! Voyez ce benêt ! Je ne m’étonne plus si depuis six mois il a perdu sa belle humeur ; il ne chante plus. Je n’avois q
tant sur la scene, & en nous forçant d’en rire. Par conséquent ne perdons jamais de vue le double but de la comédie, qui es
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
crie, il s’échauffe, il appelle ses valets l’un après l’autre. On lui perd tout, on lui égare tout. Il demande ses gants qu’
souvenir ; je l’avois oublié. LA BRUYERE. Quelques années après il perd sa femme, elle meurt entre ses bras, il assiste à
que s’en retourne chez soi avec une pantoufle de moins. Il a une fois perdu au jeu tout l’argent qui étoit dans sa bourse ; &
nité aquatique, vous avez fait une grande faute : deviez-vous laisser perdre une si belle occasion, & ne pas nous défaire
e maison ? Theuropide. Personne ne vient : mais du moins, ou j’aurois perdu toute connoissance, ou assurément voilà Tranion m
e coup de massue ! Je ne m’attendois pas à cette demande-là : je suis perdu . Theuropide. Veux-tu répondre quand je t’interrog
Il arrive à Tarente, pendant qu’on y célébroit les fêtes de Bacchus, perd son fils dans la foule, meurt de chagrin. Le vieu
epuis, & marié en lui donnant tout son bien. Action. Menechme le perdu est persécuté par l’humeur jalouse de sa femme. L
dîné chez la courtisanne sans lui, a découvert à la femme de Menechme perdu le vol de la robe, & l’usage auquel elle étoi
l le nie. On le met à la porte. Pendant ce temps la femme de Menechme perdu va faire part de ses malheurs à son pere : le bon
our son maître, le délivre & lui demande la liberté, que Menechme perdu lui accorde sans peine ; aussi agit-il avec son v
ne est d’abord plus naturelle que la françoise. Un enfant de sept ans perdu outre mer, transplanté ensuite dans un pays plus
de leur dire en même temps que les aventures arrivées dans la société perdent souvent leur plus grand mérite lorsqu’on les tran
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
ns doute bien aise de voir comme, une fois parvenue en France, elle a perdu par degrés une partie de ses invraisemblances &am
t, courons à la vengeance : C’est par ce seul moyen que notre honneur perdu , Ou le sera sans honte, ou nous sera rendu. Mais,
és je suis prête à périr. D. Félix. Mon fils, c’est l’ennemi qui nous perd & nous brave. Le Comte. Il le nomme son fils 
tu te vois seul & connois aisément Que plusieurs nous pouvons te perdre en un moment, Puisque je le pourrois seul & s
avantage. Mais je dois pour le moins t’égaler en courage. Tu sais que perdre un frere & perdre son honneur, N’est pas pert
pour le moins t’égaler en courage. Tu sais que perdre un frere & perdre son honneur, N’est pas perte pareille entre les g
14 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ille à point nommé rendus, Après quinze ou vingt ans qu’on les a crus perdus  ; Pour moi, j’ai déjà vu cent contes de la sorte.
sûr de pénétrer auprès d’elle. Il y a quelque vingt ans que Manille a perdu son mari Alcidor et son fils Sillare, alors âgé d
e, est à point nommé rendu à sa famille après vingt ans qu’on l’a cru perdu . Il semble qu’Alcidor, de je ne sais pas où A
rête à passer sur ma lèvre. FRIPESAUCES Ma foi ! S’il est ainsi, vous perdrez la raison ; A l’heure qu’il faudra jaser comme un
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
médie, elle est comme le roi du proverbe : « Où il n’y a rien, le roi perd ses droits ! » Ce n’est plus que de la rouille. Æ
r un échafaud sanglant et sous la hache des bourreaux ! — Ainsi s’est perdue en ces tempêtes, la comédie aussi bien que la roy
selle Mars ; un chapitre complet dans ce livre… et notre livre serait perdu , tant ce chapitre au grand complet, serait la sat
tte même Autriche en est réduite à faire tambouriner, avec les objets perdus , la couronne des rois de Hongrie… elle était d’or
e sous les parfums du laurier poétique, eh bien ! jetez-vous, à corps perdu , dans les bras de la fée lumineuse embrassez-la,
erte irréparable ; celui-là qui se sentait mourir, le soir même où il perdait sa comédienne bien-aimée et qui, à cette heure, e
e, et qu’ils ne seront plus, demain, que des victimes. Pauvre société perdue à force d’esprit, d’élégance, de scepticisme ! El
terie et par la conversation. Les uns et les autres, ils se sont tous perdus , en mille papotages ingénieux, philosophiques, po
e ce que font les hommes ! Et c’est ainsi que nos femmes d’esprit ont perdu toute influence et tout empire ; on ne les aime p
ril 1841 fut un jour néfaste pour le Théâtre-Français. Ce jour-là, il perdit , en vingt-quatre heures, sa supériorité incontest
n vingt-quatre heures, sa supériorité incontestable, incontestée ; il perdit sa popularité dans toute l’Europe, la perle de sa
es couronnes sur cette femme à jamais célèbre. La critique a beaucoup perdu en perdant mademoiselle Mars ; elle portait un de
, animée des plus correctes passions, rentre dans l’air immense où se perd le souffle supérieur… Ad ventos vita recessit. »
s’il faut plaindre l’une de ces femmes, ne plaignez pas celle qui n’a perdu que le trône de France ; plaignez l’autre, hélas 
16 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
de nos rois le sceptre est digne aussi d’honneurs. Qui les brave, se perd  : ta nature intraitable Te fit rebelle aux lois,
t extérieure, qui divisait les Dieux, devint intérieure, et les héros perdirent leur belle solidité plastique. Ils se montrèrent
sans périr, ni de la scène tragique, qui ne pourrait les rejeter sans perdre son caractère distinctif. Ainsi, dans la tragédie
cieux une offense imaginaire à son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et vraie, qui est la guerre
nt devenus les serviteurs et les serviteurs les maîtres, où le père a perdu par sa faute le respect de ses enfants. Une parei
, de sa faiblesse crédule et de son imbécile confiance en ceux qui le perdent . Il tourne en ridicule non seulement les idoles d
lui-même au sérieux, puisqu’il est Tartuffe. Mais justement Molière a perdu là une belle occasion d’être comique. Il pouvait,
le plus affreux, lorsque ce fondement se dérobe sous lui : « Je suis perdu  ! je suis assassiné ! je suis mort ! je suis ente
clusivement dans sa cassette. Il a l’esprit étroit et borné. Quand il perd son or, incapable de se consoler philosophiquemen
». Comment être poète dans ces conditions ? Comment retrouver l’idéal perdu de la nature libre et du grand homme ? Ce n’est p
t la façon spirituelle dont il plaisante au sujet de l’âne de Sancho, perdu dans la montagne et monté par son maître, avant q
’apparition de Fortinbras que le destin du royaume danois n’a pas été perdu de vue . T. V, p. 99. 198. La collision réside
propres moyens qu’elle emploie et se porte préjudice à elle-même, ne perd pas sa bonne humeur pour avoir manifesté le contr
aine intelligence, et qui discourait si bien sur tous les sujets, eût perdu l’esprit sans ressource à propos de sa maudite et
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ette vie à part dans les lettres humaines se retrouve en nos sentiers perdus , notre œuvre est accomplie. Il ne faut pas demand
a comédienne à la mode ; à peine l’ordre est donné, la comédienne est perdue . Imposez vos amours à la comédie, aussitôt le pub
lle plaidoirie en faveur des comédiens ! Ils disaient que l’art était perdu , que c’en était fait du goût public ; les marionn
ie, et pour cause), sur le Pont-Neuf (une grande autorité aujourd’hui perdue ) dans les cabarets, (il n’y a plus de cabarets, i
rs, la beauté de ces dames, douce et favorable lueur que la comédie a perdue  ! Ô chandelles bénies des comédiens édentés, des
nnui qui les attend au théâtre, ceux qui pleurent l’illusion à jamais perdue , s’en prennent tout simplement au flot dangereux
stinée du prince persécuté, ni de la férocité du tyran, ni du roi qui perdait sa couronne ; en revanche on s’occupait d’une cha
dement le couplet ; on le chantait tout haut, et pas un trait n’était perdu . Voilà les marionnettes de nouveau triomphantes,
e nouveau triomphantes, et la Comédie humiliée de nouveau. Tout était perdu , et surtout les rieurs qui n’étaient pas du côté
emment, à raconter toutes ces choses qui ne sont plus curieuses, on y perdrait sa peine et son patois. La race obstinée et savan
ois. La race obstinée et savante de ces chroniqueurs du théâtre s’est perdue , ou peu s’en faut, dans la nuit des temps. Il y a
las de rire aux éclats, voulut rentrer dans la vie vulgaire. Bobèche perdit tout, en perdant ses tréteaux ; il perdit sa gaie
ns la vie vulgaire. Bobèche perdit tout, en perdant ses tréteaux ; il perdit sa gaieté, il perdit sa verve imprudente, il perd
obèche perdit tout, en perdant ses tréteaux ; il perdit sa gaieté, il perdit sa verve imprudente, il perdit la liberté de son
ses tréteaux ; il perdit sa gaieté, il perdit sa verve imprudente, il perdit la liberté de son sarcasme, il fut soumis à la ce
jocrisse. De son côté, Galimafré, en renonçant à sa folle gaieté, fit perdre à Paris son meilleur quart d’heure de chaque jour
es. Ils passent sur la terre en déclamant, puis tout d’un coup ils se perdent dans un grand silence. Ils portent aux hommes ass
mourir. Ainsi vous avez vu disparaître madame Saint-Amand, un enfant perdu , ou, si vous aimez mieux, un enfant trouvé de Mol
ué. La caisse d’épargne doit être expressément défendue à ces enfants perdus de Corneille et de Molière. Un comédien qui achèt
avecque vous, et je romps pour jamais Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous parler je reprendrai l’env
en de ce temps-ci, au milieu d’une tirade énorme, en plein monologue, perdre au même instant, et d’un seul coup les trente-deu
ment de jalousie. La scène y gagnera si l’acteur est médiocre, elle y perdra s’il est un habile homme. Alors, en effet, le gra
e ! — Ou bien, comme dit madame Jourdain : Moi rire au moment où j’ai perdu ma fortune ! Nous avons fort envie de rire, fort
Séparé du drame dans lequel il est placé, ce fameux capitaine Paroles perd beaucoup de son effet. Entre autres scènes oublié
un mot, Monrose avait déchiré même sa livrée ! On disait qu’il était perdu  ; nous fûmes les premiers à annoncer qu’il était
ait auprès de lui une excellente comédienne que le Théâtre-Français a perdue , mademoiselle Verneuil. Tout allait bien. Mademoi
e que rien ne lassait jadis, lorsque tout à coup, hélas ! l’infortuné perd le fil de sa douce gaieté ; et il se jette à tête
 ! l’infortuné perd le fil de sa douce gaieté ; et il se jette à tête perdue , dans les cent mille détours de ses diverses comé
, il a accueillis dans sa maison, ouverte à tant de pauvres hères qui perdent la raison avant de perdre la vie, et qui s’en ven
aison, ouverte à tant de pauvres hères qui perdent la raison avant de perdre la vie, et qui s’en venaient, naturellement, sous
s soit aveugle ; — et la voix de madame Dorus, que madame Dorus l’ait perdue . Savez-vous à quelle heure commence, dans ce syst
nt cette intelligence s’éteint, cet esprit s’en va, ce tact exquis se perd , toute cette douce et enivrante fumée de la poési
l’heure, il lui sera impossible d’en retrouver le sens ? C’est à s’y perdre — en même temps c’est à ne plus rien comprendre à
emmes, même les plus sensées, étudiaient l’astronomie à leurs moments perdus  ; et comme d’ailleurs ce n’était guère la mode al
tion, aux grands cris, aux grands effets, aux grands gestes… elle est perdue  ! Allons ! songez que même au milieu de ces tortu
ner en dignité, en élégance, en esprit, en passion surtout, ce qu’ils perdent en facilité, en abandon, en sans-gêne. — Les jeun
uit. Mais où est-elle ? qu’est-elle devenue ? — Notre jeune homme l’a perdue de vue ? « Fais-la-moi rencontrer, ô mon cher Par
e langue très osée parce qu’elle est à moitié faite, c’est vouloir se perdre plat et court. Et d’ailleurs à quoi bon traduire
entende retentir douloureusement ce mot terrible de la justice : J’ai perdu  ! je n’ai plus qu’à me couvrir de mon manteau ! A
l’esprit, cet esprit s’est entouré d’obscurité, cette observation se perd dans le nuage ; le temps dégradé ce portrait fidè
ont passé sur ces têtes brunes et bouclées ; ces têtes si jeunes ont perdu une partie de leur flottante parure, et ces cœurs
s une rumeur joyeuse. « Un poète comique nous est né ! Tout n’est pas perdu , nous aurons encore de la comédie ! » À cette nou
x de douze mille livres — encore son maître eut-il un fort chagrin de perdre un pareil cuisinier. En preuve irrécusable de tou
s, baron… L’Hymen en vous, va faire un changement extrême, Le monde y perdra trop, vous y perdrez vous-même… L’homme du monde
vous, va faire un changement extrême, Le monde y perdra trop, vous y perdrez vous-même… L’homme du monde est né pour ne tenir
ù il le trouve, et il a, ma foi, raison. Il n’y a que les honteux qui perdent . Au reste, on lit, quelques pages plus bas, un au
tte substitution de bijoux. Il y a en tout ceci, convenez-en, de quoi perdre la galanterie la mieux établie, et le digne valet
tout à l’heure aimaient Moncade si tendrement, se réunissent pour le perdre dans l’esprit de Lucinde. Ces dames-là n’ont pas
prit de Lucinde. Ces dames-là n’ont pas un regret pour un amant ainsi perdu . On comprend à leur sang-froid, qu’elles ont dans
toute naturelle. Tout à l’heure encore, peu s’en faut qu’il n’ait été perdu par une lettre… il va en écrire une autre à l’ins
tuel vagabond tout éclatant d’or, d’esprit, de licence et de passion, perdu de dettes et de débauches, libertin plein de grâc
là, lui aussi, revient de L’Homme à bonnes fortunes, et à ce jeu il a perdu son manteau, son chapeau, son épée ; il eût perdu
s, et à ce jeu il a perdu son manteau, son chapeau, son épée ; il eût perdu sa bourse, s’il avait eu une bourse ; voilà ce qu
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
à son ami Clairville. Constance, jeune veuve, sœur de Clairville, a perdu le sommeil comme d’Orval, l’amour le lui a ravi ;
ent, vient apprendre son sort de la bouche de d’Orval, & se croit perdu en voyant les yeux de son ami se remplir de larme
est souvent écrié, je vais donc embrasser mes chers enfants ; qu’il a perdu tous ses biens ; qu’il a langui dans l’esclavage
io par Arlequin : ce même portrait, & une lettre de Lélio qui est perdue par Arlequin, causent une équivoque qui persuade
Son image me suivit le jour, m’obséda la nuit, m’agita par-tout. J’en perdis la gaieté, la santé, le repos. Je ne pus vivre sa
19 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
haises au magasin de son père. Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa mère. Son père, l’année d’ensuite, se remaria.
il devenait jaloux. L’idée cruelle que tous ces soins pourraient être perdus , que ces moyens de plaire, ces grâces, cet esprit
ès sa mort, par les soins du comédien Lagrange. N’en voulant pas tout perdre , cependant, il y puisait de temps en temps quelqu
France, il pleurait sans contrainte... Aussi voyez, lorsque Le Vayer perdit son fils ( 1664 ), comme il lui écrivit : Aux lar
st raisonnable encor qu’il soit extrême ; Et lorsque pour toujours on perd ce que tu perds, La sagesse, crois-moi, peut pleu
encor qu’il soit extrême ; Et lorsque pour toujours on perd ce que tu perds , La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. [
vre terrible, dit Grimarest, dont l’auteur, s’il eût été connu, était perdu  : ils insinuèrent doucement qu’il n’y avait pas à
rent au pays d’où personne ne revient. Molière, peu de temps après, perdit son petit Louis; de là, encore, la terrible criti
l’histoire de Messieurs les mousquetaires : le pauvre portier y avait perdu la vie. Il semble que le sombre devait se mêler à
uteur, si le roi ne protège pas le ciel contre sa rébellion, tout est perdu  ! Déjà quelques honnêtes gens effrayés à leurs cr
u-ses, etc. Les pauvres gens ! que de raisonnements ! que de science perdue là où il suffirait d’un regard... Un regard de ce
était touché de voir un jeune homme né avec d’aussi belles qualités, perdu aux mains de ces gens. Il voyait en lui poindre u
 ? C’est en plein jour, et devant le public. À l’heure qu’il est nous perdrions la gloire d’une telle action, la calomnie dirait
ourquoi voulez-vous me l’ôter sans raison ? Vous êtes un insolent qui perdez le respect; si j’ai voulu vous permettre de monte
d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers votre maître, qui peut vous fai
s en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. » Toutefois, il ne perdit pas de temps ; deux jours après, le 8 août, il dé
e : le misanthrope, par exemple, au jour où, contre toute justice, il perd vingt-mille francs, où il lui faut, par un ordre
refois sous Gassendi, et corrigée depuis, et dont un domestique avait perdu le manuscrit. À cause de cela, nous devons peu re
voilà que le vieux poète, retrouvant toute sa verve, que l’on croyait perdue , lui écrit cette brûlante troisième scène du troi
emèdes qu’il faut prendre me font peur; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie. » Un instant après, il lu
e sait plus maintenant où dorment ses malheureux restes : ils ont été perdus , dispersés, avec les cendres de La Fontaine; et c
 ; mais il semble qu’elle ait senti, plus tard, tout ce qu’elle avait perdu en Molière. On dit qu’elle avait fait placer sur
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
votre imagination. Les têtes trop foiblement organisées vous croiront perdu , parcequ’elles vous perdront bientôt de vue ; mai
es trop foiblement organisées vous croiront perdu, parcequ’elles vous perdront bientôt de vue ; mais les autres, assez fortes, a
21 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
’y en aura-t-il pas un qui atteigne la maturité et la vieillesse sans perdre tout ce qui faisait sa valeur de jeune homme, san
père de don Juan, qui vient se faire insulter inutilement par un fils perdu de débauche686, celui d’Hippolyte, qui vient donn
de débauche686, celui d’Hippolyte, qui vient donner à un jeune homme perdu d’amour d’inutiles conseils de modération687. Mai
aux-frères ! Mais non : sans doute qu’en devenant maris et pères, ils perdraient aussitôt leur bon sens, leur esprit et leur cœur.
nnête homme justement fier de ses ancêtres roturiers, et aimant mieux perdre sa maîtresse que se déshonorer par un titre usurp
lets qui laissent la livrée pour endosser les canons et l’épée721, et perdre sous le bâton leur marquisat de Mascarille et leu
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
t dans le Mercure ; lorsqu’il croit les Muses attristées parcequ’il a perdu ses tablettes ; lorsqu’il se déclare malgré lui p
méprise de Dorante ; mais en voyant, ou en lisant ces deux scenes, je perds de vue les Poëtes qui sont les héros de la piece,
aractere de Moliere, la différence qu’il y a d’une comédie qui laisse perdre de vue le héros ou le sujet promis, avec celles q
n’osent pas respirer devant lui ? A peine le héros paroît-il, nous le perdons de vue. Ce n’est pas tout ; il faut que les disco
rler comme un oracle. S’est-il démenti un moment ? & l’avons-nous perdu nous-mêmes un seul instant de vue ? ACTE II. Scen
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
homme devoit se trouver à l’audience, sans quoi il couroit risque de perdre un procès. — Vous êtes de mes amis, me dit-il, ai
 ; Quant à lui, qu’il étoit homme d’intelligence, Qui savoit comme on perd son bien par négligence ; Où marche l’intérêt, qu
uvrir les yeux. Ha ! non, Monsieur, dit-il, j’aimerois beaucoup mieux Perdre tout ce que j’ai que votre compagnie, Et se mit a
endroit sublime où le fâcheux, après avoir balancé entre le risque de perdre son procès ou le plaisir de jaser avec un inconnu
ienne ? pourquoi n’a-t-il pas tiré parti de ce fâcheux qui aime mieux perdre sa fortune que d’abandonner son martyr ? Je regre
24 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
u’on vous demande, et non pas des dissertations et de la rhétorique à perdre haleine. Enfin, si je veux lire un livre, il me s
on Quichotte de son écuyer, vous n’avez plus qu’un fou inutile qui se perd dans les espaces imaginaires, et qui reste brisé
à nous tel qu’il est. — Quand Hamlet pénètre dans le cimetière, il a perdu toute sa gaieté, et telle est la tristesse dont s
t, les compagnons de Molière ? Don Juan, dès qu’il a vu le spectre, a perdu la moitié de sa valeur ; Hamlet, au contraire, il
ient de leurs feuilles ; ces jeunesses, au front pur, au teint frais, perdaient soudain le bel incarnat de la vingtième année. Al
pour son propre compte dans le gaspillage de don Juan ! Mon maître, a perdu tant d’honnêtes femmes que je puis bien avoir une
st le moment, le bon moment pour voir ce vil fantôme d’un gentilhomme perdu de vices, de dettes et de débauches, aux pieds de
eur. Mais quelle folie inutile ! Avertir de sa ruine, Don Juan qui se perd  ! Il est donc facile d’expliquer cette tristesse
re d’Aristophane, Plutus ? C’est déjà l’histoire d’une société qui se perd  ; c’est déjà le pauvre de Don Juan qui nous appar
ces et… Ici s’arrêtent les strophes du chœur, le reste du chœur s’est perdu  ; point de conclusion à tant de belles promesses
ard, après Richelieu et Mazarin, les ballets dansés par Louis XIV ont perdu quelque peu de leur entrain et de leur gaieté, po
iter à ses heures. Un ballet veut être vu. Même, quand on le joue, il perd la moitié de son charme, car le ballet est fait s
Je ne veux pas de ce jargon de femme-de-chambre à propos de la vertu perdue  ! » Enfin Louis, resté seul, se dit à lui-même :
un atome du divin Louis ; que serait-ce de remplir son âme entière ?… Perdre ton amour (c’est la première fois qu’elle lui par
lque chose comme le désespoir sublime de ce Romain, qui sentait qu’il perdait un monde… Se savoir à lui ! quel orgueil, quelle
r n’entend guère plus les passions qu’il ne sait l’histoire, et il se perd lui-même dans un chaos d’événements. Au couvent d
i des caractères ; elle va son chemin au hasard ; tantôt elle court à perdre haleine ; tantôt elle s’arrête sans dire pourquoi
e, un peu silencieux : un valet poltron et rusé, un seigneur oisif et perdu de débauches, une fille séduite qui est encore pl
lle ! Ainsi nous allons d’avertissements en leçons, et si Don Juan se perd , ce ne sera pas faute d’avoir été prévenu à temps
r Don Juan, comptez vos pertes de cette journée seulement : vous avez perdu cette belle fille que vous poursuiviez dans votre
belle fille que vous poursuiviez dans votre barque fragile, vous avez perdu deux jolies filles de la campagne sicilienne, deu
me, le dernier bonhomme qui ait foi en votre crédit, vous venez de le perdre , et avec M. Dimanche vous perdez vos beaux habits
oi en votre crédit, vous venez de le perdre, et avec M. Dimanche vous perdez vos beaux habits, vos riches dentelles, vos brode
25 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
Abruzzes aurait de l’enthousiasme et du respect), qu’un homme caché, perdu dans la foule, attendait mademoiselle Mars, le po
de mademoiselle Mars, il y a longtemps que le Théâtre-Français l’eût perdue  : et comptez donc combien de grands hommes, combi
nsultes cachées ! Ingrat public, qui ne comprend pas tout ce qu’il va perdre  ! Ingrate génération, à qui mademoiselle Mars a e
ment ; que dis-je ? elfe a retrouvé l’urbanité française, qui s’était perdue dans les tempêtes, et voilà par quelles couronnes
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
. Que ce nom, dont tu viens ici m’entretenir, Est un nom dont je veux perdre le souvenir. Je le veux, je le veux. Pasquin. Je
RTON. Mariane. Vous me jurez ?... Moncade. Vous me jurez ?...Que je perde la vie, Si jamais contre vous la moindre jalousie
a Comtesse rentre, en cherchant & en demandant la boîte qu’elle a perdue  ; Marton n’a garde de la lui rendre. Après le dép
est sa bête. Damis veut appaiser Julie sur le compte de Moncade qui perd l’esprit : Marton entend la Comtesse, & le fa
alité d’époux : Sa fille le reçoit. Hé bien, qu’en dites-vous ? Ai-je perdu l’esprit ? Me fera-t-on accroire Que la nuit en d
que s’il exige des preuves de son innocence, il doit s’attendre à la perdre pour toujours. Nous avons vu27 le parti que Molie
it-il ?Oh ! vraiment, ce qu’il dit ! Je crois qu’à tous moments il va perdre l’esprit. Simon. Hé ! comment donc cela ? Dave.
amp; bien moins élégant ; ni comme imitateur, puisque l’ouvrage imité perd en passant sur notre scene quelques beaux traits,
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
l’Etourdi. Le Joueur est une piece où il y a un joueur qui joue, qui perd , qui gagne. Valere. D’accord ; mais...... l’Etour
t moi. Nos charges nous ont rendu ennemis : j’ai toujours eu envie de perdre Tchao, mais je ne pouvois en venir à bout. Tchao-
le. Arrivé à Genes, & ne pouvant voir Claudia, qui, croyant avoir perdu son amant, ne sortoit plus, il trouve le secret d
c’est qu’un prologue ? L’Auteur. Le prologue est une espece d’enfant perdu qu’on envoie reconnoître l’ennemi, & qui souv
qui n’eût pas manqué d’éblouir. Mais, toute réflexion faite, pourquoi perdre du temps & du papier à mettre sous les yeux d
28 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
e voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la
eux dessein, lui envoya un Ecclésiastique, pour lui représenter qu’il perdait entièrement l’honneur de sa famille ; qu’il plong
conduire sa petite République ; Il aimait à parler en public, il n’en perdait jamais l’occasion ; Jusque-là que s’il mourait qu
ieuses à l’Hôtel de Bourgogne ; Le plaisir des petites Comédies était perdu . Le divertissement que cette Troupe venait de don
mauvais Ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avoir perdu . Cette Comédie eut cependant des Critiques ; on d
outienne dans la connaissance des principes de leur art, commencent à perdre ceux que Molière avait établis dans sa Troupe. La
a fille, le menaçait souvent en femme furieuse et extravagante, de le perdre , lui, sa fille, et elle-même, si jamais il pensai
bonheur qui pût arriver à sa fille, était d’avoir épousé Molière, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son mérite et
. Il prit fantaisie à Chapelle en descendant d’Hauteuil, de lui faire perdre cette prérogative, et de le faire monter derrière
vous me l’ôter aujourd’hui sans raison ? ―  Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua Chapelle ; si j’ai voulu vou
d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers votre maître, qui peut vous fai
un livre terrible, que l’on mettait sur le compte de Molière pour le perdre . C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanth
, de leur donner une drogue, que l’on nomme du Pouss, pour leur faire perdre l’esprit, afin qu’ils soient hors d’état de forme
deux Philosophes n’avaient point vu son enseigne ; et honteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y
isan mit Molière de mauvaise humeur, au lieu de le réjouir ; et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au Théâ
lave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus , et nous méprise. Ainsi, Monsieur, quittez un des
redoubla ses raisons pour le faire ; et enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la Comédie. ―  Oh ! voil
mèdes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie. Un instant après il lui
ne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami, il crut avoir perdu toute consolation, tout secours ; et il donna des
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
er. Elle ordonne à ses femmes & à Florente de la suivre. Florente perd en sortant une de ses manchettes. Arlequin entre
orente vient en cherchant sa manchette. Le Roi lui demande ce qu’il a perdu  : Florente le lui dit. Le Roi le lui rend, lui de
plus au cœur de Delmire ; oubliez même que vous l’avez connue, & perdez pour jamais le souvenir de cette malheureuse Prin
la françoise est un roman qui ne finit point, & dans lequel on se perd . Dans il Principe geloso, Arlequin sert d’espion
Il est vrai qu’il eût été ridicule sur notre théâtre de voir un homme perdre sa manchette ; mais il auroit été facile de subst
remblant au moment de pousser sa maîtresse à bout, en craignant de la perdre peut-être pour toujours, en se persuadant quelque
point alarmé des menaces d’Elvire, & consent, sans hésiter, à la perdre en la forçant de se justifier. Ce seroit une scen
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
alier Dans mon art au plutôt se fasse initier ? Qu’il sache, quand il perd , d’une ame non commune, A force de savoir, rappel
i bien liés au caractere principal, qu’on ne peut les retrancher sans perdre en même temps tout ce qui caractérise le plus un
ille, laissez-moi cette bourse. Le Marquis. Pour moi, on me permet de perdre ma centaine, & je la risquerai... Douze mille
sons, la nécessité ! Oh ! si je pouvois recouvrer le bonheur que j’ai perdu  ! Le Ciel m’abandonneroit à ma derniere heure ! J
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
frappa lui fut enfin rendu. Si, par malheur, un jour son livre étoit perdu , A le chercher bien loin, Passant, ne t’embarrass
verons sur-tout beaucoup d’ordre dans notre marche, sans quoi nous le perdrions de vue ; ou du moins la finesse de ses opérations
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
la scene voit le Chevalier qui va paroître déguisé en muet, tout est perdu . Frontin le sent, fait sentinelle au bout de la c
éâtre ne reste point vuide, parcequ’on a vu Frontin avant que d’avoir perdu de vue le Capitaine. On répliquera encore, &
mp; à celle des deux scenes qu’il lie. Quel dommage que nous eussions perdu la confession du célebre Scapin ! J’aimerois mieu
33 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
homme qui ne change point. C’est une suite de traits dont aucun n’est perdu ; celui-ci est pour moi, celui-là est pour mon voi
n? Quant à la lecture de Trissotin, elle est bien éloignée de pouvoir perdre aujourd’hui de son mérite. Les lecteurs de sociét
t il mourut presque sur le théâtre, pour n’avoir pas voulu leur faire perdre le profit d’une représentation. Il écoutait volon
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
e 72 ans, fut accablée de chagrins. Quelques années avant, elle avait perdu , comme nous l’avons dit, son second fils, mort de
s l’avons dit, son second fils, mort de la peste entre ses bras. Elle perdit son mari en 1653. En 1654 elle perdit son fils ai
e la peste entre ses bras. Elle perdit son mari en 1653. En 1654 elle perdit son fils ainé, tué à l’âge de 31 ans, à la batail
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
ve de leurs fantaisies. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus , et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez un des
de comédien, redoubla ses raisons pour le faire ; et enfin il lui fit perdre la pensée de paraître sur les planches. Oh ! Voil
36 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
ce de M. de Montausier était proverbiale, et ce n’est pas lui qui eût perdu n’importe quel procès. — Décidément ce bel esprit
ubigné contre les Chats-fourrés et les Grippeminauds, n’avaient guère perdu de leur vérité cruelle. — Achetant leurs charges,
changé tout cela. Il est donc, hélas ! bien explicable qu’Alceste ait perdu sa cause ; il ne pouvait pas la gagner ; eût-il f
gagnera, elle !), Alceste ne s’en soucie point et s’écrie, le naïf : Perdez votre procès, madame, avec constance Et ne ménage
e avant de l’étouffer. Non. Il faut montrer Alceste arrivant, la tête perdue , criant comme un brûlé, se jetant à la tête d’Eli
timents, Et je puis tout permettre à mes ressentiments. Oui, oui, je perds la tête, prenez garde à moi ! …redoutez tout apr
mportement ? Oubliez-vous que vous parlez à une femme ? … avez-vous perdu le jugement ? Première douche. Alceste avoue, en
ement ? Première douche. Alceste avoue, en effet, Oui, oui, je l’ai perdu … mais c’est votre faute, c’est … lorsque dans v
ompe et à le prendre en flagrant délit. Quand il a trouvé, il n’a pas perdu sa journée et, pour me servir d’une expression fa
ettait sur la scène des hommes et non des théories, et les pièces n’y perdaient pas, ni les spectateurs non plus. « Peut-être, a
37 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
serons morts, on dira : Voilà-t-il pas des gens bien avisés ; ils ont perdu leur vie à aligner des syllabes ; ils se sont pri
amoureuse et fidèle, que lorsqu’il doute de Zaïre inconstante ? On a perdu de belles heures à débattre ces grandes questions
stement, celui-ci et celui-là, par les mêmes raisons qui devaient les perdre tous les deux. Ce ne fut pas sans une certaine te
venue. À ces foudres, Molière, et ceci est un éloge énorme, n’a rien perdu de sa toute-puissance ; il a résisté à cette malé
infortuné sent en lui-même quelque chose qui se détraque ; son poumon perd le souffle, et son bras perd le mouvement ; sa ja
elque chose qui se détraque ; son poumon perd le souffle, et son bras perd le mouvement ; sa jambe refuse de le porter, son
stice comme un parfum digne de la déesse ; — mais un malheureux qui a perdu ses cheveux à la suite d’une fièvre cérébrale, qu
s ne saluez pas soudain ce grand miracle, aussitôt vous êtes un homme perdu , vous n’êtes plus qu’un vieux critique, un critiq
fanées, toi l’étincelle et le diamant d’une heure, eh ! que te voilà perdue , impuissante et vieillotte ! Eh ! que de rides !
lui-même, privé du génie de Mascarille, que va-t-il devenir ? Il est perdu  ! Heureusement Mascarille pardonne ; il pardonne
e n’est pas moi qui l’ai faite ; et d’ailleurs, tout n’est pas encore perdu . Si l’héroïsme vous fatigue et vous ennuie, l’esp
elle va se donner du divertissement et réparer comme il faut le temps perdu . Monsieur Sganarelle ne sera pas de ces maris inc
te. Le bretteur Alcidas, est descendu au dernier degré du gentilhomme perdu de vices et de misères ; — c’est Molière qui l’a
pour ne plus revenir ; elle a été égorgée sur l’échafaud, elle s’est perdue dans l’exil ; ses derniers représentants ont disp
disparu presque tous, et les faibles débris qu’elle a laissés se sont perdus , engloutis dans la démocratie envahissante. Et vo
: — « Mais puisque toute cette vieille société française est à jamais perdue , et puisque, de votre propre aveu, pas un témoin
a défendu que son amour, est accablé de toutes parts ; son procès est perdu  ; il passe lui-même pour l’autour d’un libelle in
ne ose affronter cette colère, mais cette fois rien n’y fait ; elle y perd sa dernière grâce, son dernier sourire, le charme
le charme est détruit ! C’est justement ainsi qu’Armande Béjart avait perdu Molière, pour n’avoir pas voulu renoncer à cette
et la dentelle, et mons Tartuffe la voyant si avenante et si parée, a perdu sa prudence accoutumée ; ainsi cette noble Elmire
coquetterie, à l’instant même où cet imbécile, M. Orgon, allait être perdu par sa dévotion. Quel génie ! et que ce Tartuffe
bouret chez madame la duchesse de Bourgogne. Alceste l’honnête homme, perdu au milieu de ces jeunes fats, aux pieds de cette
t homme ingénieux, alerte, charmant a adopté, tout d’un coup, et sans perdre son temps en vaines recherches, le goût de son si
tres femmes se livrent à la teinture au reflet métallique ; elles ont perdu quelques-unes de leurs dents, mais leur bouche es
38 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
, du moins l’estime ; mais la femme sans cœur n’a rien. La femme peut perdre les qualités de la femme, mais elle ne peut acqué
t acquérir celles de l’homme. La femme sans cœur est un monstre qui a perdu sa nature et sa forme par quelque corruption : le
as une fois la parole à lui-même. Il ne veut pas À force d’attentats perdre tous ses remords. Il ne s’écrie pas : Et pour n
e tous ses remords. Il ne s’écrie pas : Et pour nous rendre heureux perdons les misérables. Non, il ne se déclare que par se
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ie commune380. Qu’elle soit indulgente, polie ; qu’elle n’aille point perdre son temps dans ces conversations où le prochain e
gnent discrètement pour faire place aux faux amants ; on finit par se perdre soi-même au milieu de ses propres ruses, et par ê
le réduit au désespoir par une exigence indigne394 ; et l’on demeure perdue à l’amour qu’on n’a point connu, au monde qui met
tait d’ardeur dans ses flatteries : heureuse encore si l’on n’est pas perdue au repentir, et si, dans l’âme desséchée, il rest
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
mblance, qui, devant régler & conduire l’action d’une fable, sans perdre un instant de vue l’intrigue, les caracteres, le
u’un sot. Attends un moment, je reviens. Phidippide, seul. Mon pere a perdu l’esprit. Quel parti dois-je prendre ? Dois-je le
nnocente ? Ce bruit & ce travail charment tant les esprits, Qu’on perd tout souvenir, tant l’on en est épris. Alcidon. O
bat.) Bon, ce coup-là sans doute a percé sa jaquette : Bon, le voilà perdu  : bon, me voilà sauvé, Car de ce premier coup son
rant ; & malheur à tout Auteur dramatique, de qui la diction fait perdre de vue l’action & ses personnages, pour nous
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
ce qui restait de l’ancienne maison de Rambouillet. Un an après avoir perdu sa fille, la marquise de Rambouillet, âgée de qua
Hénault, en parlant de la lettre glissée dans le lit de la reine, fit perdre au mari et à la femme leur emploi… La duchesse fu
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
ité, mais aux premieres représentations seulement. Un comique de mots perd son sel avec sa nouveauté, & finit même par d
u voleur, à l’assassin, au meurtrier ! Justice ! Juste ciel ! Je suis perdu , je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a
on cher ami, on m’a privé de toi ! & puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est f
43 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
at, il tourna toutes ses pensées du côté du Ciel ; un moment après il perdit la parole, et fut suffoqué en demie heure par l’a
parole, et fut suffoqué en demie heure par l’abondance du sang qu’il perdit par la bouche. Tout le monde a regretté un homme
, le Roi eut dessein de ne faire qu’une Troupe de celle qui venait de perdre son Illustre chef, et des Acteurs qui occupaient
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
par-tout des hommes à qui l’amour de la vie inspire la crainte de la perdre , & un desir trop violent de la conserver ; au
n oignon, un crocodile, une citrouille, &c. &c. Mais aucun ne perd de vue le manteau de l’affectation, sous lequel i
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
humeurs, tandis que j’entretiendrai ici son pere : mais sur-tout, ne perdez point de temps. Au remede, vîte, au remede spécif
reils sentiments. Moncade. C’est ce que je voulois voir. Eraste. Vous perdez le sens. Moncade. Je ne vois pas que c’en soit un
é dans les occasions où, pour leur propre intérêt, ils auroient dû le perdre de vue moins que jamais ; c’est lorsqu’ils ont jo
connoître de quelque façon que ce soit. C’est un homme qui n’a rien à perdre . La licence de l’ancienne comédie grecque n’alla
mp; de ceux qui les cultivent, que leurs bontés ne vous fassent point perdre de vue la distance qu’il y a d’eux à vous. Mais v
46 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
mieux la comédie de la tragédie. Le desespoir de l’Avare lorsqu’il a perdu sa cassette, ne le cede en rien au desespoir de P
pas moins un ouvrage excellent. On disputoit à Adisson que le Paradis perdu fût un poëme héroïque : hé-bien, dit-il, ce sera
dirent de nommer. La malignité des poëtes ni celle des spectateurs ne perdit rien à cette défense ; la ressemblance des masque
nnêtes gens qu’il a écrit, que pour la vile populace, pour des hommes perdus d’envie, de noirceur, & de débauche. Qu’on li
spirer un air pur . . . . La muse d’Aristophane ressemble à une femme perdue  ; celle de Ménandre à une honnête femme. Mais co
on, Sentiment, Identité. Le comique n’étant qu’une relation, il doit perdre à être transplanté ; mais il perd plus ou moins e
n’étant qu’une relation, il doit perdre à être transplanté ; mais il perd plus ou moins en raison de sa bonté essentielle.
e répete dans toute sa simplicité. Le secret de ces miroirs seroit-il perdu depuis Moliere ? Il a tiré des contrastes encore
icence ayant été réformée par l’autorité des magistrats : Le théâtre perdit son antique fureur, La comédie apprit à rire sans
énandre. La muse d’Aristophane, dit Plutarque, ressemble à une femme perdue  ; mais celle de Ménandre ressemble à une honnête
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
lui céder sa maîtresse ; & qu’Agnès & Horace, qui se croient perdus , voient tout d’un coup combler leurs vœux. Su
Le mépris éclatant que mon cœur fait de lui ; Que ses feux désormais perdent toute espérance, Et n’entreprennent plus pareille
rieux, quand Claudine les apperçoit. Claudine. Ah ! Madame, tout est perdu  ! Voilà votre pere & votre mere, accompagnés
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
ice de la république à son égard. « La république, madame, ne le peut perdre , quelque négligente qu’elle soit à le conserver ;
que le général ; ils appréhendent la fin de la guerre, de peur de le perdre à la paix ; ils murmurent contre le sénat qui le
empereurs, mais elles parurent seules, car la majesté des paroles se perdit avec la liberté. » L’auteur rapporte les paroles
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
année, deux événements principaux de la période que nous parcourons, perdraient leur caractère et leur importance, savoir : la ma
ort, arrivée à la suite de trois années de retraite et de maladie, se perdit dans le mouvement et dans le bruit de la cour et
adultère du roi et de madame de Montespan62. Combien cette mort fait perdre de son esprit et de sa gaîté à l’Amphitryon de Mo
50 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ue ses progrès y furent rapides et qu’il eut bientôt racheté le temps perdu . Plus tard, il eut Gassendi pour maître de philos
lave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez un dess
poète, était de celles auxquelles il n’a manqué que l’occasion de se perdre . Ils durent se séparer. La Fontaine, qui avait le
ce sera telle satire accablante, qui, pour n’exciter que le rire, ne perd rien de sa valeur philosophique et de son sens pr
i a ouvert le plus grand nombre de voies nouvelles, et que, sans rien perdre de sa finesse première, il n’a pas cessé un insta
t ces sentiments à leur tour empêchent les convenances sociales de se perdre dans des raffinements puérils, fades, exagérés et
é politique s’y rattachait rarement à quelque principe élevé: elle se perdait dans les intrigues auxquelles on dut la Fronde. R
ndez plus au cœur de Delmire; oubliez même que vous l’avez connue, et perdez pour jamais le souvenir de cette malheureuse prin
l’éviter : elle promet ses vœux et sa main. La première se hâte et ne perd aucune parole, elle craindrait de paraître plus l
t le moins possible de réglementer, pour deux puissances divines, qui perdent tout en perdant la liberté et la vie, on a fait  
ur résultat, comme Rigault, le critique excellent que les Débats ont perdu , le fait observer dans un article plein de finess
euse, s’ils ne s’enflamment pas mutuellement, le poète faiblira ou se perdra dans de bizarres symphonies, dont il aura seul le
s encore vibrant et sonore, c’est qu’il n’était pas l’écho d’une voix perdue , mais bien d’un immense concert, d’un chœur unani
itude de la pensée s’ajoutait la solitude de l’exil, et sa voix s’est perdue dans le vide. Elle est bien simple la poétique de
t espagnol que de nom. En le faisant figurer sur la scène, Molière ne perdait pas la France de vue : il s’en servait, comme Les
e n’était plus sa cause qui se plaidait; elle avait été déjà jugée et perdue , c’était la cause des formes religieuses qui en a
it, où il pense avoir assez serré le bandeau sur les yeux d’Orgon, il perd toute retenue, et, par son impudence, devient l’a
, dût-il lui en coûter bon, il voudrait Pour la beauté du fait avoir perdu sa cause. Sans Célimène, il aurait déjà pris la
s sortes d’épreuves. Il ne quitte Célimène que pour apprendre qu’il a perdu son procès, et il ne revient chez elle que pour l
péripéties, se prolonge sans fin dans le monde des rêves. Avons-nous perdu notre temps en parcourant ainsi les scènes princi
aporer: à force de se répandre elle se dissipe. Dès cet instant, elle perd tout intérêt dramatique, toute vie, et par cet ex
este ne descend pas à ce degré de misère matérielle et morale : il ne perd qu’un misérable procès, et sa haine contre l’huma
sique sa valeur propre. Elle peut regagner en finesse tout ce qu’elle perd en liberté ; si elle n’ouvre pas à l’imagination
avaient dans la réalité. Les bons y gagnent; tant pis pour ceux qui y perdent . S’il résulte une impression comique de ce genre
également fortes et riches. L’une, sans doute, aurait quelque chose à perdre à se plier aux formes de l’art français; mais l’a
et les Madelon de l’autre, arrivent au même point, à savoir qu’elles perdent cette retenue sans laquelle la femme n’est plus l
t point naturel; elle ne peut rencontrer cet écueil que lorsqu’elle a perdu sa voie; c’est une faute qui entraîne et suppose
’on parvenait. Leur crédit y avait gagné; mais leur caractère y avait perdu . On épiait sur leurs lèvres et dans leurs regards
rale : elle révolterait à la fois la conscience et le bon sens, et ne perdrait pas moins en intérêt moral qu’en intérêt littérai
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
en est devenu passionné, l’a suivie ; un fâcheux est cause qu’il l’a perdue de vue : il prie Parmenon de lui dire où elle est
chercher. Thaïs annonce à Chrémès que Pamphila est cette sœur qu’il a perdue dès sa plus tendre enfance. Il l’exhorte à la déf
tout-à-coup ne parler plus !... Frontin. Il est vrai que le public y perdra beaucoup, & que tu as de belles choses à dire
imitation ; les divers matériaux dont la piece est composée n’ont pas perdu l’air de leur pays natal en passant par les mains
position & le dénouement sont tout-à-fait à la latine : une fille perdue & retrouvée en fait tous les frais, l’intrigu
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
, Patru, Godeau, âgés de vingt-cinq à trente ans. En 1628, elle avait perdu Malherbe, âgé de soixante-treize ans. Mais à peu
s vu qu’en 1631, la peste régna à Paris ; que madame de Rambouillet y perdit son second fils, le vidame du Mans, âgé de 7 ans,
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
cines.... Mais que vois-je ? de l’or !.... O Timon, tu n’as plus rien perdu  !.... Non, métal enchanteur, non, funeste poison
t accorder. C’est ce qu’on va tenter, & de la part du nôtre, Sans perdre un seul moment, je m’en vais trouver l’autre. Ba
r terre, Et laissa les trois quarts de son corps à la guerre ; Car il perdit un œil à Gand, le fait est sûr ; La cuisse droite
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
ous aurons trouvé un sujet susceptible de comique & de morale, ne perdons jamais ce double but de vue, afin de ne pas imagi
Maître. Mais plus nous nous éloignons du temps où on le fit, plus il perdra de son prix. Quelques portraits de ce genre dans
nds, &c. gagnent-ils à cette conversation ? Point du tout : ils y perdent au contraire, puisqu’on instruit les honnêtes gen
il verra le malheureux Harpagon livré aux inquiétudes continuelles de perdre son trésor, redoutant jusqu’à ses enfants qu’il r
es, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment De l’intérêt du C
ieurs ouvrages différents. 74. Le poëte tragique fut désespéré de perdre le cœur de son héroïne favorite. L’infidélité de
turel de Mad. Bellecour & de son mari que lorsque nous les aurons perdus . J’ai entendu dire au célebre Préville, au milieu
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
les étoient bonnes pour eux : la raison ne vieillit pas : ses loix ne perdent jamais de leur force : il est du dernier ridicule
nt aussi dans ce goût-là, & les modernes ne l’ont pas tout-à-fait perdu . Le premier acte du Démocrite amoureux, de Regnar
irement échouer : si le pere vient à bout de son dessein, le fils est perdu . Voilà deux intrigues si opposées, & cependan
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
il est devenu amoureux de la signora Vittoria. Arlequin lui dit qu’il perd son temps. scène III. Survient Lesbino que le cap
voit les deux valets. Il se met à pleurer, se lamentant parce qu’il a perdu beaucoup d’argent au jeu de cartes. Il ne lui res
uche même de cet ingrat, l’amour qu’il te porte. Infortunée, pourquoi perdre plus de temps à servir ce cruel ? Rien ne t’a val
57 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
qui en 1631 devint tapissier valet de chambre du roi3. À dix ans, il perdit sa mère4, qui laissait trois fils et une fille en
eurs travers, leurs ridicules ou leurs vices. Nul aveu ne devait être perdu pour celui qu’un de ses amis surnomma le Contempl
ssantes. Dans cette foule bruyante qu’il évoque autour de nous, il se perd , il disparaît ; ou du moins, s’il se montre furti
Jupiter, par caprice, ordonne à Plutus de rendre à Timon son opulence perdue . Plutus se fait d’abord prier ; car il se défie d
monde ; mais il l’aurait eu plus tard, et avec moins de chances de le perdre , s’il ne s’était pas entêté à vouloir que la just
Alceste ne la connaît plus ; car l’imprudence de son cœur lui a fait perdre tout équilibre. Aussi prend-il sa bile pour de la
Je voudrais, m’en coûtât-il grand-chose, Pour la beauté du fait avoir perdu ma cause57 ? ona pitié de ce pessimisme qui ser
sations, n’est-ce point un divertissement raffiné dont il ne faut pas perdre l’occasion ? Le cœur de Célimène. L’avenir qui
en par la crise du quatrième acte67. Elle sent bien alors qu’elle est perdue si elle discute. Aussi avec quelle confiante témé
e retour de l’âge, veulent remplacer de quelque chose ce qu’elles ont perdu , et prétendent que les grimaces d’une pruderie sc
e, et braconner impunément sur les terres d’autrui : car elle n’a pas perdu tout espoir. Aussi serait-on tenté de la nommer l
ment mérite : car, malgré son orgueil, Louis XIV n’avait point encore perdu l’équilibre et commis les fautes irréparables. La
ûr de sa toute-puissance, il a pris racine dans la maison d’Orgon, il perd toute retenue ; et c’est réellement une fête de v
a même lésine que l’obscur artisan d’un pécule ignoré. Mais, loin d’y perdre , la peinture de son avarice ne fera qu’y gagner.
ments psychologiques aux vaines chicanes qui, depuis deux siècles, se perdent dans les explosions de l’applaudissement public ?
sa cassette finiront par être les plus forts. Aussi, dès qu’il l’aura perdue , tous ses instincts de nature prendront-ils une i
turé ont compromis ces généreuses inclinations. S’il se jette à corps perdu dans les dettes, c’est donc la faute de son tyran
haine qui a tari la source des affections les plus naturelles. S’il a perdu ses droits, c’est parce qu’il a tout le premier m
quons ; et nous estimons que dans cette crise, où le sérieux eût tout perdu , le rire sauve tout156. En résumé, notre conclusi
d soupiré pour elle, son point d’honneur est de ressaisir la conquête perdue  ; et, quand elle voit ses avances inutiles, elle
58 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
roit plus qu’Aristote fût inspire du ciel280. Aussi ses doctrines ont perdu pour lui leur autorité singulière et absolue. Non
ugement Bien que mes vieilles objections me semblent n’avoir rien perdu de leur force, j’aurais honte de les reproduire t
de la réalité. Voici le moins bon. Il y a des maladies qui nous font perdre partiellement la mémoire. Nous nous souvenons net
n exemple, et supposons que trois naturalistes, bons logiciens, aient perdu à la suite d’une maladie le souvenir net et compl
evoir un prédicateur faire une grimace en disant : Amen ! un lourdaud perdre l’équilibre ; un étranger faire des quiproquos ;
ouver une sauce excellente ; mais à ceux qui la trouvent bonne, c’est perdre son temps et sa peine que de démontrer qu’elle es
donc nécessaire, et la dispute est interminable. Uranie cependant ne perd pas courage. Loin de s’enfermer dans l’impuissant
éloquent des convives. Schlegel la contredit, seulement pour n’en pas perdre l’habitude ; Jean-Paul l’écoute, et oublie l’une
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
nsi leur Saint. Il fut porté par terre, roué de coups, & y auroit perdu la vie, si Montufar, par une présence d’esprit ad
alla ramasser son épée, son manteau & son chapeau, qui s’étoient perdus dans la confusion. Il les rajusta sur lui, &
is.) Oui, mon cher fils, parlez, traitez-moi de perfide, D’infame, de perdu , de voleur, d’homicide ; Accablez-moi de noms enc
du Dépit amoureux digne de rester au théâtre, & ne voulant point perdre sa plus belle scene, l’avoit transportée dans le
ent. Dorine. . . . . . . . . . . . . . . Pour moi, je pense Que vous perdez l’esprit par cette extravagance ; Et je vous ai l
60 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
le et moins puissante, que la langue, plus délicate et plus souple, a perdu ce caractère de mâle vigueur qu’elle possédait ch
Corneille, qu’elle a conservé chez Bossuet et chez Molière, qu’elle a perdu avec Racine et Fénelon. Racine et Fénelon, voilà,
XIV exerçait sur le poète, puisque Racine ne put se consoler d’avoir perdu , par une bonne action, la faveur royale et que sa
ablement réduites, et l’on sait que Corneille, près de mourir, aurait perdu la sienne sans l’intervention de Boileau ; mais,
écrire est trop souvent devenu une industrie où beaucoup de talent se perd , se gaspille chaque jour. Chez ceux qui ont cédé
61 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
e voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avoit pris dès sa jeunesse pour la
eu d’être satisfait du Public, qui applaudit fort à sa Piece. Elle* a perdu quelque chose de son premier agrément, parce que
fille, le menaçoit souvent en femme furieuse & extravagante de le perdre , lui, sa fille & elle-même, si jamais il pens
bonheur qui pût arriver à sa fille, étoit d’avoir épousé Moliere, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son merite &am
. Il prit fantaisie à Chapelle en descendant d’Hauteüil, de lui faire perdre cette prérogative, & de le faire monter derri
ez-vous me l’ôter aujourd’hui sans raison ? Vous êtes un insolent qui perdez le respect, repliqua Chapelle ; si j’ai voulu vou
d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers vôtre maître, qui peut vous fai
un livre terrible, que l’on mettoit sur le compte de Moliere pour le perdre . C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanth
, de leur donner une drogue, que l’on nomme du Pouss, pour leur faire perdre l’esprit, afin qu’ils soient hors d’état de forme
x Philosophes n’avoient point vû son enseigne ; & honteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y
n mit Moliere de mauvaise humeur, au lieu de le réjoüir ; & il ne perdit pas l’idée de le mettre bien serieusement au Theâ
lave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus , & nous meprise. Ainsi, Monsieur, quittez un
doubla ses raisons pour le faire ; & enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la Comedie. Oh ! voilà m
i grands qu’une veine se rompit dans ses poumons : un moment après il perdit la parole & fut suffoqué en demie heure par l
arole & fut suffoqué en demie heure par l’abondance du sang qu’il perdit par la bouche. Ce recit d’un homme contemporain &
medes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie. Un instant après il lui p
ne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami, il crut avoir perdu toute consolation, tout secours ; & il donna
, le Roi eut dessein de ne faire qu’une Troupe de celle qui venoit de perdre son illustre chef, & des Acteurs qui occupoie
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
isaient chaque ridicule dans son expression générale, nos bouffons ne perdaient pas l’habitude de regarder autour d’eux, de peind
-Guillaume à singer les travers des gens finit, comme on sait, par le perdre . Il imita trop bien un magistrat à qui une certai
63 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
c’est une véritable restauration. Boileau regrettait qu’on eût laissé perdre la petite farce du Docteur amoureux, parce que, d
, ou voulait-il faire allusion à quelque usage dont le souvenir s’est perdu  ? Voilà les questions qu’il fallait essayer de ré
’effacent, l’étude des meilleurs auteurs devient plus difficile ; ils perdent de leur finesse, de leur gaieté, de leur naïveté,
e ; ils perdent de leur finesse, de leur gaieté, de leur naïveté, ils perdent même de leur énergie, et il arrive souvent que le
voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII34. La cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la
x dessein, lui envoya un ecclésiastique38, pour lui représenter qu’il perdait entièrement l’honneur de sa famille ; qu’il plong
onduire sa petite république : il aimait à parler en public ; il n’en perdait jamais l’occasion ; jusque-là que s’il mourait qu
mauvais ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avoir perdu . Cette comédie eut cependant des critiques ; on d
outienne dans la connaissance des principes de leur art, commencent à perdre ceux que Molière avait établis dans sa troupe62 ‌
fille, le menaçait souvent, en femme furieuse et extravagante, de le perdre , lui, sa fille, et elle-même, si jamais il pensai
bonheur qui pût arriver à sa fille, était d’avoir épousé Molière, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son mérite et
. Il prit fantaisie à Chapelle, en descendant d’Auteuil, de lui faire perdre cette prérogative, et de le faire monter derrière
-vous me l’ôter aujourd’hui sans raison ? — Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua Chapelle ; si j’ai voulu vou
d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers votre maître, qui peut vous fai
un livre terrible, que l’on mettait sur le compte de Molière pour le perdre . C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanth
il, de leur donner une drogue que l’on nomme du pouss pour leur faire perdre l’esprit, afin qu’ils soient hors d’état de se fo
eux philosophes n’avaient point vu son enseigne ; et, honteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y
rtisan mit Molière de mauvaise humeur au lieu de le réjouir, et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au théâ
lave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus , et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez un des
redoubla ses raisons pour le faire ; et enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la comédie. « Oh ! voilà
mèdes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie. » Un instant après il lui
e. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami ; il crut avoir perdu toute consolation, tout secours, et il donna des
et à Molière l’idée de traduire Lucrèce. La traduction de Molière est perdue  : on ne connaît de celle d’Hesnault que l’invocat
aresses, je ne laissai pas d’y essuyer de mauvaises rencontres. » (Il perdit son argent au jeu, et un de ses pages l’abandonna
sai donc tout à ce peuple circoncis, jusqu’à ma fièvre quarte, que je perdis avec mon argent. Mais, comme un homme n’est jamai
ans l’édition de 1682.) On sait que Boileau regrettait fort qu’on eût perdu la petite comédie du Docteur amoureux, parce que,
ue nous ayons vu de nos jours. Molière, original français, n’a jamais perdu une représentation de cet original italien. » (Mé
avait que cinquante-un ans un mois et deux jours lorsque la France le perdit . Un de ses contemporains a tracé de lui le portra
64 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
r les ornements de la versification, il en est d’autres qui doivent y perdre  ; que le sujet de L’Avare pouvait bien être de ce
ux n’était pas même économe. Il ressemble au savetier de la fable qui perdit la gaieté, l’appétit et le sommeil, Du moment qu
en se défaisant de son trésor ? Un érudit qui a suppléé le dénouement perdu de la pièce de Plaute, fait précisément prendre à
in, lorsqu’il s’agit de choisir entre sa cassette et sa maîtresse, de perdre l’une ou de renoncer à l’autre, il n’hésite pas,
i maîtresse, qu’enfermé dans l’amour de l’or et dans la crainte de le perdre , il soit inaccessible à tout autre désir, à tout
ys, y gagnent toujours ; qu’on peut juger, d’après cela, si L’Avare a perdu à passer par ses mains ; qu’au reste, s’il a eu r
gne. Le roi, par ce traité, renonçait à sa nouvelle conquête, sans en perdre la gloire, et il conservait, du consentement même
65 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ions suivantes, porte : Ah ! voilà tout le mal ; c’est cela qui nous perd . Ma foi, mon cher patron, je vous le dis encore,
elle n’est qu’un écho, et dont elle remplace pour nous les monuments perdus . La comédie, comme tous les autres arts, fut empr
de condition libre, et livré au commerce, il ait d’abord acquis, puis perdu une assez grande fortune, et qu’il ait été réduit
et abruti par la tyrannie sanglante de ses empereurs au point d’avoir perdu tout sentiment des plaisirs délicats de l’esprit,
a vive gesticulation des mimes antiques, dont l’art ne s’était jamais perdu , et avait été cultivé sans interruption depuis la
s leur charme, qui naît de la surprise, meurt avec elle. Répétés, ils perdent tout leur effet, ou n’obtiennent plus qu’un froid
les banales de la politesse. Mais la bourgeoisie n’avait point encore perdu cette simplicité, cette franchise, cette naïveté
ce qu’il en avait fait.Il importe peu de savoir au juste comment fut perdu un ouvrage peu regrettable sans doute. Molière se
armes. Ce temps d’inaction, ou du moins d’obscurité, ne dut pas être perdu pour ses études comiques. Il avait vu les dernièr
stre souple et patient, qui cédait le terrain à ses ennemis sans rien perdre de son pouvoir ; divisait ceux qu’il n’avait pu a
l le suivit à Avignon, puis à Pézenas33 et enfin à Narbonne. Comme il perdait toujours au jeu le peu d’argent qu’il avait, la m
a vie n’a droit qu’à mon silence123 . La troupe de Molière avait tout perdu . Ses regrets égalèrent sa perte. Le théâtre fut f
. Dansle Menteur, Clarice dit à Isabelle : Tu vas sortir de garde et perdre tes mesures. 7. Cet éditeur de 1734 dit, dans
t trop pousser l’étranger à qui ils faisaient honneur, ils semblaient perdre du terrain et renoncer à la victoire, lorsque Mic
se de Savoie, par Pierrotin, Son page de musique, celui-ci, qui avait perdu la voix à force de boire, s’acquitta au plus mal
is le clocher de Montagnac : au milieu de tous cesgnac, ma valise est perdue .En effet, on ne la retrouva pas. 39. Pierre Mign
t, en huit vol. in-12, Paris, 1682. 41. Boileau regrettait qu’on eût perdu cette farce. « Il y a toujours, disait-il, quelqu
nchise à dire des vérités gratuitement offensantes, qui est charmé de perdre un procès de vingt mille francs, parce qu’il aura
s, leur seule lecture suffirait pour faire regretter le temps qu’on a perdu à les lire. » Les nouveaux éditeurs de l’ouvrage
avait un petit travers dont on assure que la tradition ne s’est point perdue au théâtre ; c’était de consulter, pour son habil
s représentations du dimanche 19 et du mardi 21 furent les seules que perdit la troupe. 125. Le théâtre del’Hôtel de Bourgog
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
t-il naturel qu’on consulte un médecin pour découvrir où est un chien perdu , & pour savoir si l’on est aimé d’une fille o
simples au point de consulter un médecin pour savoir où est un chien perdu , & ce que pense une fille, le seront-ils jama
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
 ; & lorsqu’on cesse, dans ces pieces, de le surprendre, tout est perdu . Il veut continuellement être étonné, il a même d
la demoiselle ; il est cité devant un Tribunal qui va le condamner à perdre la vie, quand Arlequin change le Tribunal en moul
68 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
eant quelques années plus tard en Italie, la première idée du Paradis perdu . Andreini fit imprimer sa pièce avec une dédicace
e 1624 et le commencement de l’année 1625. Giovanni-Battista Andreini perdit son père vers cette époque. Il publia, dans le co
69 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
at, il tourna toutes ses pensées du côté du ciel : un moment après il perdit la parole, & fut suffoqué en demie heure par
role, & fut suffoqué en demie heure par l’abondance du sang qu’il perdit par la bouche. » Pour ne rien dissimuler, j’avert
ploya ne servit de rien : il mourut en fort peu d’heures, après avoit perdu tout son sang, qu’il jettoit avec abondance par l
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
es plus chers de mes vœux ! . . . . . . . . . Je pense qu’à la fin je perdrai patience. Cherchons à m’excuser avecque diligence
re, tu trouveras en nous à qui parler. Eraste. Bien qu’il m’ait voulu perdre , un point d’honneur me presse De secourir ici l’o
homme de génie ; il la donne alors sans prétention ; c’est un enfant perdu qu’il livre au caprice du public : s’il fait plus
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
ent.L’Agent Dont il se sert toujours pour ce petit négoce, Dit qu’ils perdent moitié. Cléon. Dit qu’ils perdent moitié.Qu’impo
s pour ce petit négoce, Dit qu’ils perdent moitié. Cléon. Dit qu’ils perdent moitié.Qu’importe ? Mon carrosse... Si Cléon, qu
cene, il se fait prier pour prêter à sa maîtresse une somme qu’elle a perdue au jeu : je ne reconnois plus là le Dissipateur.
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
este. Taisez-vous.Aujourd’hui, vous vous expliquerez. Célimene. Vous perdez le sens. Alceste. Vous perdez le sens.Point. Vou
vous vous expliquerez. Célimene. Vous perdez le sens. Alceste. Vous perdez le sens.Point. Vous vous déclarerez. Célimene. Ah
re a eu pour objet la critique universelle du genre humain ; qu’on ne perd jamais de vue le Misanthrope, & qu’il est le
abyrinthe qui va & revient sur lui-même, dans lequel on aime à se perdre en cherchant à en sortir, le plus petit de ses dé
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
ompée, de l’avoir entraînée dans le précipice ; lui demande si elle a perdu son cœur pour toujours. Don Juan lui avoue qu’il
p; son valet Catalinon sont jettés sur le bord de la mer. Le maître a perdu connoissance : le valet, plus robuste, confie Don
ions, & pour l’engager à lui être favorable. Arlequin répond sans perdre un coup de dent. Don Juan. De quelle taille est
it pas ce que l’on mange. L’endroit que vous me demandez là me feroit perdre six bouchées. Don Juan lui demande des nouvelle
la scene de M. Dimanche, du Festin de pierre de Moliere.   Un joueur perd tout son bien : il est persécuté par plusieurs cr
74 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
homme qui ne change point. C’est une suite de traits dont aucun n’est perdu  : celui-ci est pour moi, celui-là est pour mon vo
s? Quant à la lecture de Trissotin, elle est bien éloignée de pouvoir perdre aujourd’hui de son mérite : les lecteurs de socié
fforcé de toute ma puissance. Mais les soins que j’ai pris, je les ai perdus tous. AGNÈS. Vraiment il en sait donc là-dessus p
, non contents de dénigrer l’ouvrage, ils se croient tout permis pour perdre l’auteur. Apparemment ¡’animosité de Visé avait a
âmé les vers, s’en venge par des calomnies; que ses juges lui fassent perdre son procès, quoiqu’il dut le gagner, et que sa ma
x voir le succès. PHILINTE. Mais..... ALCESTE. J’aurai le plaisir de perdre mon procès. le parterre rit de ces saillies d’hu
mieux empêcher une injustice, si l’on peut, que d’avoir le plaisir de perdre son procès? Eh bien! d’après ce principe que vous
éfaut à un mari d’ailleurs beaucoup plus sensé que sa femme, mais qui perd , faute de caractère, tout l’avantage que lui donn
dans le cas de dire, Je prends mon bien ou je le trouve, car une idée perdue dans une assez mauvaise nouvelle que personne ne
si abominable homme, et de montrer que le méchant peut quelquefois se perdre par sa propre méchanceté , et tomber dans le pièg
t il mourut presque sur le théâtre, pour n’avoir pas voulu leur faire perdre le profit d’une représentation. Il écoutait volon
75 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
re de petit ouvrage de piété. — Ainsi donc ces fruits du génie, ayant perdu le duvet et la fleur, nous sont vainement offerts
nements qui les accompagnent chez le roi. » Cependant, à ses moments perdus , ce fournisseur de Sa Majesté composait pour lui-
t-il « du bord du théâtre, et, après avoir fait un tour en volant, se perdra-t -il » dans les frises ? Zéphire suivra-t-il la mêm
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
qui, née riche et noble, voyait encore la bonne compagnie. Françoise perdit sa tante ; quelque temps après, elle perdit sa mè
onne compagnie. Françoise perdit sa tante ; quelque temps après, elle perdit sa mère. Madame de Neuillan, à la charge de qui e
tendant Fouquet, en obtint une de 2 000 fr. de la reine-mère. Elle la perdit en 1666, à la mort de cette princesse. Elle en so
77 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
iles à duper; aussi mille intrigants sans naissance, jeunes débauchés perdus de dettes, exploitaient-ils à leur profit leur so
ier Dans mon art au plus tôt se fasse initier ? Qu’il sache, quand il perd , d’une ardeur non commune, À force de savoir rapp
nt vivre dans de perpétuelles angoisses par la crainte qu’il a de les perdre . Voilà les véritables effets de l’avarice. On a,
t de la comédie ne saurait jamais être atteint. C’est pour avoir trop perdu de vue cette importante vérité que tant d’auteurs
avait plus de routes sûres, et que l’on ne pouvait que s’égarer et se perdre . Assurément les doctrines les plus saines sont im
trent assez tout le ridicule de sa vanité, et combien ce serait peine perdue de chercher à l’éclairer ou de le détourner de so
x du monde ; En beaux raisonnements vous abondez toujours; Mais vous perdez le temps et tous vos beaux discours. La raison, p
it. Si donc l’acteur chargé du Misanthrope ne pouvait, sans lui faire perdre quelque chose de son excessive passion, obtenir l
vantage, jugeant sans doute que le rôle, dans son exécution générale, perdrait plus qu’il ne gagnerait à cette lutte. Il s’attac
tte Elmire le trouble, l’aveugle, le bouleverse au point de lui faire perdre tout sang-froid et toute raison; et Dorine, dont
a fallu toute l’imminence du danger qui menaçait sa famille, l’avenir perdu de la pauvre Marianne, et enfin l’impossibilité d
et, par suite de cette passion, le faire tomber dans un piège qui le perd , sans que pour cela son personnage se démente en
l ne pouvait nullement supposer qu’une femme comme Elmire, afin de le perdre , s’abaisserait à feindre pour lui des sentiments
e Tartuffe est opposée à son caractère, et c’est cette passion qui le perd , cela est évident. Mais cette sorte de contradict
 : Oui, mon cher fils, parlez : traitez-moi de perfide, D’infâme, de perdu , de voleur, d’homicide, Accablez-moi de noms enco
l lui demande ’ la grâce de son fils, de ce fils ingrat qui l’a voulu perdre en l’accusant injustement. Il le conjure en chrét
78 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
s grands poètes dramatiques du xviie  siècle, Molière a-t-il le moins perdu au théâtre ? I. De la comédie au temps de
sais pas encore Que, bien qu’une beauté mérite qu’on l’adore, Pour en perdre le goût, on n’a qu’à l’épouser. Un bien qui nous
outé une pièce, ils vivent, car ils sont possibles. Si la race en est perdue , il est tels maîtres aujourd’hui qui la ressuscit
monde ; mais il l’aurait eu plus tard, et avec moins de chances de le perdre , s’il ne s’était pas entêté à vouloir que la just
e. Le plus modéré, le sage de la pièce, Cléante, est toujours près de perdre patience ; Damis éclate dès le commencement ; Dor
ns le rôle d’Ariste. Plus tard, marié et malheureux, mais n’ayant pas perdu l’espoir de ramener sa femme, il se servait du rô
is grands poètes dramatiques du xviie  siècle Molière a-t-il le moins perdu au théâtre ? Il y en a des raisons générales, t
79 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
, Dorine, Toinette. Les amoureux : Valère, Lélie, Horace, Léandre, ne perdirent que la terminaison italienne de leurs noms ; il e
semblait ne rien produire que d’éphémère, ne fut ainsi ni inutile ni perdue  ; et Molière, en la faisant contribuer à son œuvr
80 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ans ces admirables compositions des allusions, des portraits qui sont perdus pour nous ; mais le plus grand mérite de Molière
oreille la plus attentive ne saisit qu’à peine un son qui semble être perdu dans le lointain. À parler sans détour, jouer ain
e. Heureusement il se défend par lui-même ; autrement sa cause serait perdue . Mme Plessy ne comprend pas le rôle de Célimène e
de réclamer, car la cause du bon sens est toujours bonne à défendre ; perdue aujourd’hui, qui sait si elle ne triomphera pas d
81 (1910) Rousseau contre Molière
age aux yeux des hommes. » Il lui fait dire : « J’aurai le plaisir de perdre mon procès ; je voudrais, m’en coûtât-il grand’ch
e voudrais, m’en coûtât-il grand’chose, pour la beauté du fait, avoir perdu ma cause. » C’est-à-dire je voudrais avoir le pla
a chambre, il serait assez naturel qu’il se préparât tranquillement à perdre son procès et qu’il dît simplement : « Je ne soll
ès et qu’il dît simplement : « Je ne sollicite point : mon procès est perdu  », mais il est piqué, aiguillonné par les railler
e une mauvaise action, c’est la faire soi-même, — et qu’il vaut mieux perdre une cause juste que de faire une mauvaise action.
lexe utile La fortune d’un homme en enrichit dix mille. Un sot a tout perdu  ; mais l’Etat n’y perd rien. Ainsi j’ai donc rais
un homme en enrichit dix mille. Un sot a tout perdu ; mais l’Etat n’y perd rien. Ainsi j’ai donc raison de dire : tout est b
: « Oh ! l’abominable homme ! ».                             … Je me perds  ! Je m’égare ! Ô perfidie ! Ô siècle et pervers e
écrie Alceste, ici tout à fait dans la manière et le ton de Molière. Perdez -vous la raison ? Les lois et la justice ! Lorsqu’
el procès on se trouve engagé, Le vice impunément sera-t-il ménagé ? Perdez tout votre bien, plutôt qu’en sa faiblesse Désavo
ne croyais pas vous rattraper à Paris ; mais il paraît que vous avez perdu du temps… — Oh ! s’écrie Philinte. Alceste ! Est
rejette au loin parmi ces êtres froids Qui de ce beau nom d’homme ont perdu tous les droits, Morts, bien morts dès longtemps,
res pour s’occuper de celles des autres et il ne songe jamais qu’à se perdre pour sauver autrui ; il est l’homme du perpétuel
ain, que vous puissiez avoir l’esprit tout à fait content et que vous perdiez aujourd’hui toute la jalousie que vous pourriez a
la fait beaucoup. A un certain degré d’outrance grotesque, le comique perd son venin, comme à un certain degré d’hyperbole,
son venin, comme à un certain degré d’hyperbole, le tragique généreux perd ou perdrait tout son pouvoir d’excitation à l’ent
n, comme à un certain degré d’hyperbole, le tragique généreux perd ou perdrait tout son pouvoir d’excitation à l’enthousiasme. D
, pour avoir vu ou lu le Tartuffe, des femmes, des fils et des filles perdent le respect à l’égard de leur père simplement pieu
us serez malheureux ; vous serez seul ; vous n’aurez aucun ami ; vous perdrez votre femme de bonne heure, assassinée sans doute
pris déversé sur ceux qui les oppriment. A se transformer ainsi, elle perd , je ne dirai pas son utilité, à laquelle je n’ai
ité, à laquelle je n’ai pas la naïveté de croire beaucoup ; mais elle perd son prétexte honnête, qui est de faire ce qu’elle
un peu court. Quand l’Angélique du Malade imaginaire croit qu’elle a perdu son père, elle a des paroles de douleur, de remor
excitations et des mauvais exemples. Sganarelle : Isabelle pourrait perdre dans ces hantises Les semences d’honneur qu’avec
i et avait été approuvé. Or, je pense que cette leçon n’avait pas été perdue pour Molière et que Molière qui n’oubliait rien,
es mères de les élever comme il leur plaît ?… Force-t-on vos filles à perdre leur temps en niaiseries ? Leur fait-on, malgré e
ussi voudraient-elles bien prendre nos qualités et nos avantages sans perdre ni leurs qualités, ni leurs avantages, et « tâcha
 elles restent au-dessous de leur portée sans se mettre à la nôtre et perdent la moitié de leur prix. » Donc que l’honnête fill
e tombeau de la vertu parmi les hommes [à craindre l’opinion, l’homme perd sa vertu] et son trône parmi les femmes ».   Nous
vre, qui, après tout, en est peut-être un, que Rousseau n’a pas voulu perdre , mais qu’on voit ensuite que Rousseau prend très
ers tout le monde, elle a toujours assez bien fait ; mais la coquette perdrait bientôt son empire par cette uniformité maladroit
82 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
t changé; nos travers ont pris un autre nom, un autre habit sans rien perdre de leur nature, et en riant des Sganarelle, des G
la critique moderne à l’état de simple mythe ; nous risquons fort de perdre bientôt la Laure traditionnelle de Pétrarque, cet
s’est bien souvent demandé si notre littérature avait plus gagné que perdu à quitter sa voie naturelle, ses traditions propr
, en robe d’avocat, ce Patelin qu’il a laissé à l’agonie et délirant, perd la tête, confond ses moutons et son drap, interpe
la phrase latine ; le vocabulaire même se modifie, nombre de mots se perdent , d’autres naissent plus ou moins heureusement de
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
rice. Les scenes de la cloison sont encore enlevées de cet acte. Nous perdons ce beau moment où Léonor, forcée par son époux de
lentement coulante, arrose un verd gazon ; Puis des côteaux lointains perdus dans l’horizon : Et la vue, autrefois de toutes p
ma réputation flairoit comme baume dans tout le quartier. Lisette. Il perd toutes les filles de réputation ; je vous l’avois
ue vous avez ici depuis quinze jours... Dorante. Ah ! Madame, vous me perdez . M. Bernard. Hé bien, ce peintre, qu’a-t-il fait 
Madame. Lucas. Volontiers. Morgué, que ce sera drôle ! M. Bernard. Ne perdons point de temps : allons, viens, Lucas. Angélique.
s faits particuliers. Plusieurs de ses petites pieces, comme le Fonds perdu , la Désolation des Joueuses, la Maison de campagn
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
qui paroît un instant après, qui laisse voir toute sa perfidie & perd sa maîtresse. Ces deux scenes sont parodiées l’un
r le relire avec toi. Lisette. Voyons. Lucile. Voyons.Assurément, tu perds l’esprit, Lisette. Lisette. Eh ! lisez. Lucile.
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
rien ; tu verras un petit enfant qui est tout mouillé & qui s’est perdu dans l’obscurité. Cela me fait pitié, j’ouvre, &a
es ne me répondirent qu’en m’insultant sur les bonnes fortunes que je perdois . Jamais on n’a été dans un état plus violent ; Ta
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
1678 comme sur un temps vide d’événements remarquables. Supposons-la perdue pour le roi dans une vaine galanterie, comme la p
a perdue pour le roi dans une vaine galanterie, comme la précédente ; perdue pour madame de Montespan, dans les tourments d’un
87 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ges est gagné. Tout passe, tout est bon, tout est vrai, les critiques perdent leur temps. « L’effroi des faux dévots lorsque Ta
59, Sganarelle en 1660, Dom Garcie de Navarre en 1661 ; que de chemin perdu  ! Combien de détours pour arriver, après quelques
eint le seul flambeau qui puisse éclairer cet abîme, s’y est égaré et perdu . Il ne pénètre pas à la racine du vice, il ne don
me fais de son ordre une suprême loi. Et Molière, avec tout cela, ne perd aucun de ses droits d’apôtre de la vérité, et de
fait son devoir, dit-il, souhaitons de faire le nôtre. » Mascaron ne perdit point sa faveur, quoiqu’il l’eût blessé plus fort
si que la reine outragée, entendit l’orateur tonner contre « la femme perdue d’honneur qui se fait gloire de son opprobre, » e
geoisie prenait le pas de tous côtés, et de tous côtés la noblesse le perdait . La Révolution se faisait, et si elle se fut cont
ce intellectuelle, administrative et politique, la bourgeoisie devait perdre sa foi et ses mœurs, et préparer elle-même sa per
de croire qu’il pût exceller en rien : aucun succès n’a pu lui faire perdre la plus humble idée de lui-même. Mais enfin, se s
ces vestra copiosa. Enfin, c’est une récompense éternelle que vous ne perdrez jamais, parce qu’elle vous est réservée dans le c
’eut plus de peine à se prosterner devant des idoles de chair, et qui perdit les plus belles lumières de son esprit, dès qu’il
se, prude et dévoie), un peu différente de celle de Molière, allait à perdre les bonnes grâces du roi, en contrecarrant des « 
ette femme courageuse, puisqu’en sacrifiant la faveur du roi, elle en perdait les avantages matériels. Voilà quelles gens décri
t l’entière et rare imbécillité de ce bourgeois pour que le fourbe ne perde pas aussitôt tout crédit. La Bruyère a signalé ce
tres de Jésus-Christ, secrets confidents des âmes : voilà ce qui fait perdre à nos exhortations toute leur vertu, et ce qui re
’ébranlés, ou, si vous voulez, que, fatigués de cette tentation, nous perdons peu à peu la joie intérieure, qui est un des plus
péril de l’Église qu’ils viennent de découvrir à l’instant : on veut perdre la religion, on la perd, elle est perdue s’ils ne
viennent de découvrir à l’instant : on veut perdre la religion, on la perd , elle est perdue s’ils ne se hâtent. Quoi donc ?
ouvrir à l’instant : on veut perdre la religion, on la perd, elle est perdue s’ils ne se hâtent. Quoi donc ? une hérésie qui s
et art impudique, tendent aux âmes chrétiennes des pièges où elles se perdront , et frustreront le Rédempteur du prix de son sang
. Cet homme qui ne sait point écouter patiemment de méchants vers, ni perdre tranquillement son procès, ni tolérer les modes d
ière se rendit, Alceste chanta. On n’est pas tous les jours disposé à perdre une cause pour la seule beauté du fait ! L’auteur
88 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
nom Louise Lefebvre, mourut en 1668 ; suivant un usage qui n’est pas perdu , lorsqu’il changeait de cuisinière, il donnait à
la beauté, tout cela lui parait un ridicule défi à la nature. Il ne perd jamais une occasion de célébrer l’amour simple et
Vayer, qui faisait profession de philosophie et de force d’âme, avait perdu un fils de trente-cinq ans, homme d’une grande di
nquiétudes éprouvées par le poète pour un fils, son premier-né, qu’il perdit quelques semaines après. En effet, les deux premi
ux plaisirs des grands, le monde regarde les comédiens comme des gens perdus , etc. Il ne faut pas tirer de la première de ces
ay, la petite ville se pâme d’aise dès qu’il paraît. Cependant, il ne perd pas l’espoir de se faire applaudir dans le tragiq
frir comme un damné. » Il ne faudrait jamais, en étudiant ses œuvres, perdre de vue cette préférence ; elle expliquerait certa
fois si, en se séparant ainsi de ses contemporains, Molière n’a point perdu quelque chose. La conception de la vie réalisée p
89 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [62, p. 100] »
les mœurs et les caractères des hommes. Il regrettait fort qu’on eût perdu sa petite comédie du Docteur amoureux, parce qu’i
90 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
s accessoires qui peuvent manquer dans les œuvres d’art sans qu’elles perdent pour cela rien de leur valeur artistique3. La mor
ode pour y passer agréablement quelques bonnes heures d’un temps bien perdu , sans remords ni regrets. » Galien-Arnoult, Répon
mble les leçons de Gassendi. Il faut avouer que ce grand homme a bien perdu sa peine ; il a fait là vraiment deux fameux élèv
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
que vous, & j’y romps pour jamais. Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous parler je reprendrai l’env
sie. Mais alors qu’on les aime, on ne peut en effet Se résoudre à les perdre  ; & vous, vous l’avez fait. Lucile. La pure j
ur parler. Ainsi donc... Pancrace, l’interrompant. Ainsi donc...Nous perdrions le droit du libre arbitre. Jodelet veut parler. M
. Doncque, si de parler le pouvoir m’est ôté, Pour moi, j’aime autant perdre aussi l’humanité, Et changer mon essence en celle
92 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
issai donc à tout ce peuple circoncis jusqu’à ma fièvre quarte que je perdis avec mon argent. Mais comme un homme n’est jamais
rie. Aux vacances de Pâques, Mlle du Croisy entra dans la troupe, qui perdit pour quelque temps Mlle du Parc. Étudions les fig
, Errants à la faveur du vent qui les conduit ; Qui luisent pour nous perdre , et si l’on ne s’en garde, Conduisent à la mort q
’écriai-je un moment, tout transporté d’amour ; Qu’avec ma liberté je perde aussi le jour l Je mourrai glorieux, si Bélise in
études comme il avait de grands chagrins. Le mardi 11 octobre 1672 il perdit son petit garçon. On fit relâche, mais il lui fal
plus beaux talents des plus rares esprits, Quand les corps sont usés, perdent bien de leur prix Que si dans mes beaux jours je
usa à Saint-Germain l’Auxerrois la veuve de Léonard de Loménie, qu’il perdit le 3 juillet 1675. Il ne resta pas longtemps fidè
’éclat de leurs girandoles. C’est que le luxe est comme l’esprit : il perd d’un côté ce qu’il gagne de l’autre. D’Assoucy, l
t jouant du luth en pleine rue et en plein soleil quand il avait tout perdu son argent. « Ce qui me charma le plus, dit-il,
oir pris son bien où il le trouvait. C’était presque toujours du bien perdu  : des perles dans du fumier ; des trésors enfouis
nchâssé dans des perles de la plus belle eau ce petit diamant presque perdu dans l’Éloge de la Folie. VII. La Beauval
val dans le comique » pour doubler cette comédienne. Mlle Desmares ne perdit pas de temps pour dire tout haut que c’était la v
et était un poète. D’ailleurs, les femmes de Molière ne croyaient pas perdre leurs droits à la vertu pour avoir aimé Molière.
93 (1802) Études sur Molière pp. -355
travers, et ce qu’il aperçoit, ou ce qu’il devine, loin de lui faire perdre le goût de la comédie, sert à le ranimer journell
r journellement. Ici, quelques historiens de Pocquelin6 prétendent le perdre de vue ; il vécut ignoré, disent-ils, pendant plu
ez qu’en suivant cette tradition, vous suivez la mauvaise ; vous vous perdez , et vous gâtez votre rôle : ne voyez-vous pas que
oux, en les croyant innocentes sur leur parole. Le premier tremble de perdre ce qu’il aime, il hésite longtemps avant de se dé
ition. — Trop compliquée ; elle n’offre qu’un roman dans lequel on se perd , et qui rend la marche la contexture du drame ass
qu’il ne s’écrie pas bravo l’acteur ; voilà ce qui s’appelle ne point perdre la tête, et se ressouvenir à propos qu’on est sur
édie ? Le lecteur a sans doute remarqué aussi que Molière, au lieu de perdre son temps à se défendre, l’emploie bien plus util
r de nouvelles preuves. Ses amis prévoyaient, depuis longtemps, qu’il perdrait enfin patience. « Le mépris des sots, disait-il s
enir de sa défaite, mais il est retenu par son valet et la crainte de perdre le fruit de la plus cruelle des contraintes, et v
e ses interlocuteurs, de jouer autant pour eux que pour lui, et de ne perdre jamais de vue l’ensemble d’un ouvrage ? — Bah ! Q
viter à le suivre dans son désert ; disons plus, si je suis une femme perdue , je dois accepter sa proposition. Plusieurs de me
Célimène étaient parés de leur véritable costume ; et nos acteurs n’y perdraient certainement rien : ils pourraient exagérer leur
et son auteur, est si intéressant qu’il est essentiel de ne point en perdre une seule particularité ; mais comme Molière, dan
e bien essentiellement à l’action ? ne figurerait-elle pas, sans rien perdre de sa beauté, dans toutes les pièces où il y a de
es deux Sosies, qu’en doit dire la tradition ? Que les jeunes acteurs perdent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et Préville jouer e
er un ou deux écus qui lui reviennent ; outre que ce serait autant de perdu , il donnerait à croire, en ne se trouvant pas à l
endre dire des douceurs ». Une précaution de plus, et la leçon serait perdue . Sentiment sur la pièce. Le genre. — D’int
ltés ; on n’est pas aisément bête pendant cinq actes, et l’acteur est perdu , si quelques naïvetés, son étonnement continuel e
 : Un galant ne prend nullement garde à ce qu’il donne ni à ce qu’il perd , il ne s’applique qu’à une seule chose, c’est de
qu’il prend à notre auteur. Pésenas, 7 ventôse an 7.   Je n’ai pas perdu un moment, mon cher compatriote, depuis la récept
de son siècle, en consacrant à quelques pièces de plus le temps qu’il perdait à faire des madrigaux lyriques et louangeurs. La
 ; que de choses nous aurions pu en dire, s’il nous eût été permis de perdre un instant Molière de vue ; si nous eussions pu m
Je fais mieux ; je le prouve. Béline avoue qu’elle ne veut pas avoir perdu ses plus belles années auprès d’Argan : quelles s
tant appris ? L’élève. Madame Bellecour, que par malheur je viens de perdre , et qui m’avouait franchement tenir tout ce qu’el
t fait connaître à fond pour un franc scélérat : Le monstre veut vous perdre , et sa coupable audace, Sous le glaive des lois,
94 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
d’Édouard Fournier : c’est Molière. Jamais, pour ainsi dire, il ne la perdit de vue, essayant, dès le début, de reconstituer l
’avoir épousé la fille après avoir vécu avec la mère. La calomnie n’y perdra rien. Ce que Montfleury n’osait pas alléguer, Le
pu retrouver, un à un, chez quinze ou vingt notaires, en des cartons perdus , les soixante pièces environ, par lesquelles ce q
l en est d’autres qui devront être refaits de fond en comble. Mais ne perdons plus de temps, examinons, pièce à pièce, l’admira
a maison elle-même n’est pas supprimée. A l’âge de onze ans, Poquelin perd sa mère, femme charmante, à ce qu’il semble, d’ap
matois qui ne s’y est mis que parce qu’il sait bien qu’il n’a rien à perdre . On ne peut saisir que sa personne. Or, il sort d
le du violon Mazuel fut l’aïeule de Molière, qui la connut, qui ne la perdit même qu’assez tard, et se souvint toujours d’elle
te, je le répète, sous l’inspiration du grand-père, ce qu’il laissait perdre d’intelligence dans son arrière-boutique, en y cl
qu’à la théologie et au droit canon. Va-t-il rester de ce côté et s’y perdre , car il n’y est que par force et sans la moindre
de tapissier du roi. Il avait compris que c’était désormais un enfant perdu pour ses projets, lequel ne serait rien de ce qu’
st quædam flere voluptas . C’était en 1664. Lamothe-Levayer venait de perdre son fils, qui avait été l’un des meilleurs amis d
as non plus conserver, le consola de la mort de son aîné, qu’il avait perdu on ne sait pas au juste à quelle date, mais sans
Son cœur se l’était gardé. En lui, dit le père, parlant de son enfant perdu , En lui j’ai renfermé. par des soin ? Assidu ?,
t il daignait remuer les fanges, il rencontrait d’aventure un diamant perdu , ne devait-on pas lui rendre grâce encore du soin
itié et le repentir eussent ramené le comte auprès d’elle. Molière ne perdit aucun de ses gestes, aucun de ses propos. Boileau
us que le Festin de Pierre. Dans toute cette bagarre, il avait encore perdu son premier titre : Don Juan. Les comédiens trouv
débris de vertèbre pour reconstruire tout entier un être d’une espèce perdue , Molière ne possédait pas moins l’art aussi incom
t à cela gagné un personnage ; mais, en revanche, elle en avait aussi perdu un, et bien plus indispensable que cet intrus cha
1, tel que ceux de l’époque romane, les pistori 62, dont le nom s’est perdu dans notre mot pitre, tel que Gros-Guillaume et G
uetteries de mesdemoiselles Béjard, du Parc et de Brie lui avait fait perdre en riant, et où du moins il n’avait jamais engagé
es gens d’intrigue, parce qu’ils ont déjà l’expérience et n’ont point perdu l’activité. C’était « un homme de fort peu », sel
permis. En cela, le mal n’était pas grand. Pour de tels sujets on ne perd rien à rabaisser un peu le niveau ; on y trouve m
et le danger de ce secret, s’empresse d’aller la vendre au roi, pour perdre son bienfaiteur, ne dut être ajouté à la pièce, q
uelque ressort à leur honnêteté, l’annihilent, pour ainsi dire, et en perdent le mérite, parce qu’il ne savent pas en montrer l
i fit qu’après une renaissance trop éclatante, elle disparut. Elle se perdit , à force de monter. Et cependant, tout en grandis
s amis, dont je parlais tout à l’heure, et dont l’espèce ne s’est pas perdue , aurait soin de vous adresser le numéro sous band
,, dans le Malade imaginaire. La farce n’existait plus, elle s’était perdue dans la comédie. I - Le Médecin Volant (vers 1
put mortuum d’un creuset, après une opération. L’un était pour jamais perdu , l’autre devait survivre. Comment, et par quelles
rêvé ce beau nom de Fleurant, si bien trouvé, qu’il ne voulut plus le perdre . Il le reprit plus tard, pour le Malade imaginair
en jugerez bientôt, car sa comédie n’est que trop italienne. Elle se perd en des complications qui ne sont pas de notre esp
saque de Mascarille, sous laquelle, à force de l’en envelopper, on le perdait , et dont on lui faisait comme une robe de Nessus.
ère eurent tant de force, que, par une sentence du juge de police, il perdit son procès, et ses exemplaires furent confisqués 
l eût dit : Il viendra ! ce temps n’est pas venu, et nous avons ainsi perdu le Code dramatique le plus admirable qu’il soit p
car, dans cet amalgame d’ignorance et de contresens, je finis par me perdre . VII - Le Tartuffe (1667) I. Le Tartu
u’elle reprend la scène avec Marianne, par ces mots : Avez-vous donc perdu , dites-moi, la parole ? qui n’ont plus rien de l
e la cadence et de l’effet, dont, avec ce vers bien manié, rien ne se perd et chaque trait porte, il fit une merveille de gr
ez pour faire un public. Que voulez-vous ? Sa prose, je le répète, le perdait . Les gens qui font la foule et les critiques qui
s ; et vous aurez, je crois, le secret de Molière, le secret à jamais perdu de son génie. II. Molière était né dans une
oya, et un dindonneau. Le premier envoya ses poulets, après coup ; il perdit , et, pour raison, le bon juge lui dit : « La caus
.) II - La Montre de Molière La montre de Molière n’était pas perdue . Depuis le jour où son aiguille s’était arrêtée s
fil blanc. J’inventai une valise — sœur cadette de celle que Molière perdit , à deux pas de Pézenas, entre Gignac, Lavagnac et
as de Pézenas, entre Gignac, Lavagnac et Montagnac — et je la lui fis perdre , comme l’autre, mais tout près de Paris, dans la
mille plaintes,              J’eus mille soupçons, mille craintes, Et perdis tout espoir d’être jamais heureux. Enfin, dans le
personnages ne sembleront plus posés ; faute de l’enveloppe, le fond perdra une partie de sa force et de sa vérité. Ariste, h
teur est Auger. Il ne faut pas beau coup de notes de cette force pour perdre un commentaire. Aussi, celui de notre académicien
tant soit peu naturelle, là où rien ne reste de la nature, vous êtes perdue , vous jouez faux. C’est ce qu’a fait Mme Guyon, s
, que ses études au collège de Clermont firent monter plus haut, n’en perdit rien, même la calligraphie. Quelques-unes de ses
er, la conscience d’une belle œuvre courageusement conduite. Ce qu’on perd , en pareil cas, vaut souvent mieux que ce qu’on g
sa Description des monuments français : mais, depuis, ce poteau a été perdu , par suite des changements qu’a subis l’administr
95 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [49, p. 81-82] »
is un livre abominable, que l’on mit sur le compte de Molière pour le perdre . « Tant de fiel entre-t-il dans l’âme des dévots
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
be grecque, une querelle acharnée, dans laquelle le dernier jouait et perdait sa grande barbe et en mourait de chagrin. La comm
Quant aux fourbes, les Napolitains en particulier n’en laissaient pas perdre la race, ils étaient bien capables d’enrichir la
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
n prend aux yeux de l’histoire un intérêt d’une autre sorte ; mais il perd celui qu’il offrait pour le sujet qui nous occupe
dernière date, un peu plus d’une année que la troupe italienne avait perdu le fameux Dominique. Domenico Biancolelli mourut
98 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
, et par des à-propos qui font l’agrément de ces fêtes, mais qui sont perdus pour la postérité. » Il faut croire que Voltaire,
froi véritable, et la religion à laquelle il insulte est loin d’avoir perdu sur lui tout son empire. Molière excepté, tous le
mœurs plutôt que d’opinions, à qui une vie toute de désordres a fait perdre de vue les principes religieux, sans que jamais l
99 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
elle s’est répandue sur toutes les classes de la société. Le peuple a perdu son caractère primitif, il n’a plus ce naturel si
r tout ce qui est essentiellement vrai et simple. Mais si le peuple a perdu cet amour du naturel, fondement de tous les arts,
yse du Tartuffe. De tous les vices qui dégradent l’homme, lui font perdre l’estime de ses semblables, le rendent digne du m
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
i Me découvrir, à moi, son amoureux souci, Me dire absolument qu’elle perdra la vie, Si son ame n’obtient l’effet de son envie
e pour Isabelle. J’ose même penser que, de cette façon, le comique ne perdra rien de sa vivacité, puisque Sganarelle rit toujo
/ 230