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1 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
sert, peut-être parviendrait-on à s’entendre ; on écrirait moins, on penserait et on agirait davantage. C’est pour prévenir ce m
qu’il a eue sur leur bien-être (chose distincte du génie, quoi qu’en pensent certaines gens), sur ce point, nous n’avons aucun
Jean-Baptiste Rousseau ! En outre, si l’on doit croire, comme nous le pensons , que les génies supérieurs ne relèvent que d’eux-
le procédé a été bien simple : il s’agît uniquement de distribuer des pensions  : les Virgiles qui les touchent n’ont garde de ré
ter quand on est prince, c’est celui des royales munificences, où les pensions et les encouragemens allaient, dit-on, éveiller l
à la protection humiliante des grands seigneurs, en leur donnant des pensions , qui les faisaient dépendre, non plus d’un partic
ue couverts 6, il servait mieux la littérature qu’en leur donnant des pensions , comme il le fit d’ailleurs. — Si l’on sait tant
ssurait point. Louis XIV devenu roi, Colbert eut l’idée de donner des pensions à tous les auteurs qui semblaient tenir un rang d
in, deux listes des gens de lettres auxquels on pourrait accorder des pensions . De ces deux listes, on en fit une seule, devenue
pensions. De ces deux listes, on en fit une seule, devenue l’état des pensions de 1663, si souvent cité comme une véritable curi
il n’en est aucun dont Louis XIV ait soutenu les premiers pas. Si les pensions ont le don que bien des gens leur supposent, celu
V n’ont pas eu ce mérite-là. Plus tard, après la mort de Colbert, ces pensions furent considérablement réduites, et l’on sait qu
pour les écrivains abandonnés du public ; ils les consolent avec des pensions . Chapelain leur plaît toujours plus que Molière.
rotecteurs les plus éclairés des temps anciens ; relisez la liste des pensions dressée par Colbert, approuvée par Louis XIV, et
ces destinées nouvelles faites aux lettres par la révolution, nous ne pensons pas qu’il y ait lieu de regretter le temps passé 
2 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
din dans les septièmes objections travestit le doute méthodique. « Je pense , dites-vous, je vous le nie, vous songez que vous
hodique. « Je pense, dites-vous, je vous le nie, vous songez que vous pensez … Je suis, dites-vous, pendant que je pense… Cela
nie, vous songez que vous pensez… Je suis, dites-vous, pendant que je pense … Cela est certain et évident, ajoutez-vous ; je v
. » Votre méthode, dit encore le P. Bourdin, n’est pas une méthode de penser , mais une méthode de rêver. On dirait que Molière
nille, est-il d’une importance, D’un prix à mériter seulement qu’on y pense . Mais le bonhomme Chrysale n’est pas de son avis
bannisse la substance étendue, pour n’y admettre que la substance qui pense  : La substance qui pense y peut être reçue, Mais
due, pour n’y admettre que la substance qui pense : La substance qui pense y peut être reçue, Mais nous en bannissons la sub
ceste est un peu bourru à l’égard des petits vers d’Oronte ; mais que penser de Philinte qui, intérieurement, juge, comme Alce
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
e sais-tu pas lire ? Hector. Oui. Ne sais-tu pas lire ?Hé ! vous n’y pensez pas ; Je n’ai lu de mes jours que dans des almana
écrire & lire des mémoires sans savoir lire des livres imprimés, pense-t -il que le spectateur soit assez idiot pour ignore
t encore méconnoître sa voix, puisqu’elle la contrefait. Mais peut-il penser que Léonore, en allant chez Valere, veuille passe
t-il pas reconnue à la voix, à la taille ? &c. Sganarelle peut-il penser qu’un amant se méprenne si lourdement ? Même Sce
m’avez surpris avec ce prompt retour. Comment Léonore auroit-elle pu penser qu’en contrefaisant, avec son amant, la voix d’Is
lere, toujours dans l’erreur, prend Léonore pour Isabelle. J’ose même penser que, de cette façon, le comique ne perdra rien de
4 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
, il en change ; mais peu importe. On en est quitte pour se dire : il pensait de telle manière dans la première partie de sa vi
lle manière dans la première partie de sa vie et dans la seconde il a pensé tout le contraire, on n’en est pas moins fixé. Co
nnaît encore que ses rois, ne connaît que le Roi, et les écrivains ne pensent pas autrement que la nation. Voyons donc un peu l
s du grand siècle autour du grand roi, est-ce qu’il ne vaut pas mieux penser pour eux qu’ils ont été des sujets très fidèles e
a nature lui aura dit qu’un homme, à quarante-deux ans, ne doit guère penser au mariage, et surtout à un mariage disproportion
ans leur tort, l’un devant la nature, l’autre devant la société. Il a pensé qu’ils devaient être battus tous les deux, et ils
e en souriant : non, ce n’est pas ça ; vous n’y êtes pas du tout ; je pensais à autre chose. Eh bien, croyez-vous que Molière,
ouvait pas bien fameuse et que le temps n’avait pas encore consacrée. Pensez donc à ce qu’on aurait dit, à tous les cris que l
et à faiblesse, S’il faut qu’on ait besoin qu’on le garde sans cesse. Pensez -vous, après tout, que ces précautions Servent de
5 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
e, ils prennent conseil de la réflexion. S’ils voulaient tout d’abord penser par eux-mêmes, ils ne seraient pas couronnés ; s’
ttention les représentations de l’ancien répertoire, je suis arrivé à penser que les interprètes de Molière en savent moins su
fe, elle ne songerait jamais à demander le secours de son mari ; elle pense avec raison qu’une épouse fidèle et sensée n’a be
rd. Est-ce de ma part défaut de clairvoyance ? Je me résignerais à le penser , si je n’avais vu mon étonnement et mon dépit par
dire : Je m’ennuie, ou je m’amuse, on en trouve cent qui disent : Que pensez -vous de la pièce ? Cette impersonnalité, qui n’es
our vivre tranquillement, il faut s’appliquer à copier tout le monde. Penser par soi-même, exprimer sa pensée sans consulter p
areille occasion est de passer pour mal élevé. Juger par soi-même ! y pensez -vous ? Mais si tout le monde s’avisait de suivre
prime n’est pas d’ailleurs aussi singulier que voudraient le donner à penser les amis de la routine. Si l’Opéra, au lieu de jo
’on redoute, les partisans de l’originalité peuvent se rassurer. Pour penser , pour écrire comme les maîtres, il faut interroge
6 (1884) Tartuffe pp. 2-78
uffe n’en a pas un seul ; pas un vers, pas un mot qui révèle ce qu’il pense  ; on dirait qu’il évite de se parler de peur de s
ué son affaire pour l’enlever. D’autre part, il est bien difficile de penser qu’on risque une œuvre comme Tartuffe sans l’avoi
ard délaya en cinq actes9. Ce n’est peut-être pas si impossible qu’on pense . Cela expliquerait, dans notre pièce actuelle, ce
1, ne l’ignorait pas, et il subsiste un vers qui prouve qu’il y avait pensé , et peut-être s’était servi de ce cas de nullité
e père. C’est un personnage considérable, de la haute bourgeoisie, je pense , ou noble de robe ; il est du Parlement ou des Co
au, fief de haubert, monsieur, mais que voulez-vous ? Un homme qui ne pense qu’au ciel, qui ne s’occupe que de son salut ! On
e et jamais quand il ne servirait qu’à le rendre très ridicule… Il ne pense point à s’attirer une donation générale de tous l
e et jamais quand il ne servirait qu’à le rendre très ridicule… Il ne pense point à s’attirer une donation générale de tous l
s aient été de malhonnêtes gens ? Ceux même qui ont émis ces maximes, pensez -vous que de propos délibéré ils aient voulu fourn
s circonstances de la vie, faciles à suivre, et dispensant l’homme de penser , ce qui est le grand but. Il y a marché passé : o
condition, c’est que nous nous laissions faire. Le conseil de l’ordre pensera et gouvernera pour nous. N’est-ce pas là œuvre pi
La fin, c’est le règne des saints. Cela justifie bien des moyens, je pense . Tartuffe s’est identifié avec Dieu. Comment se r
romper par l’apparence Et je ne suis rien moins, hélas ! que ce qu’on pense … Tout le monde me prend pour un homme de bien, Ma
et qui feront les délices des hommes tant qu’il y aura des hommes qui penseront , s’il n’eût pas fait Tartuffe, Molière ne serait
7 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
épeindre la figure, Ma plume pour rimer trouve l’Abbé de Pure : Si je pense exprimer un Auteur sans défauts, La raison dit Vi
i bien maudit et Muses et Phébus, Je la vois qui paraît, quand je n’y pense plus. Aussitôt, malgré moi, tout mon feu se rallu
Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un vice ils pensent me confondre, C’est en m’en guérissant que je sai
n m’en guérissant que je sais leur répondre : Et plus en criminel ils pensent m’ériger, Plus croissant en vertu je songe à me v
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
pieces excellentes, divines, s’écrient d’abord les enthousiastes. Ils pensent qu’il n’y a plus qu’à prendre la plume, comme si
trois fois le répertoire borné que se sont fait les comédiens, elles pensent connoître tous les théâtres possibles. Il n’est p
LA MARQUISE, UN LAQUAIS. Le Comte, rêvant à part. Est-ce là tout ? je pense qu’oui. Y a-t-il encore là quelqu’un ? Le Laquais
oint sur l’intérêt, Mais sur les sentiments... J’ai cru voir & je pense D’abord... qu’il ne croit point à la reconnoissan
e craindre les humains, & de s’en défier. Desronais.  Quoi ! vous pensez qu’il se défie De moi-même, de moi ! . . . . . .
ntrer aux personnes superficielles qu’il est moins facile qu’elles le pensent de faire aujourd’hui une bonne comédie à caracter
pour le punir. En second lieu, le Défiant est plus difficile qu’on ne pense à mettre sur la scene, parcequ’on doit nécessaire
me dis-je : je vais faire prendre à mon héros les diverses façons de penser de toutes les personnes qui l’entourent : il aura
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
miniature, lui dit d’un air fâché qu’il l’a surpris à sa femme. Lélie pense que Célie est mariée : le chagrin qu’il en ressen
ne lettre ; elle fait mettre dessus, à l’amant voyageur, parcequ’elle pense qu’Arlequin est parti. Arlequin croit que la lett
’elle le baise, & motive par-là sa jalousie : mais elle finit, je pense , moins bien que l’Italienne. Il n’est pas naturel
t de ne prendre que la quintessence de la comédie italienne ; mais je pense aussi que dans ce qu’il en a imité, il est quelqu
on n’agit point quand il est découvert : Un artere coupé ! Dieux ! ce penser me tue ; J’aimerois bien autant boire de la ciguë
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
prendre ; Et si je puis l’aimer, aimant un Alexandre. Hespérie. Vous pensez m’abuser d’un entretien moqueur, Pour prendre mie
e ruse afin de m’attraper ! . . . . . . . . . Par cette habileté vous pensez me séduire, Et dessous votre nom me conter son ma
. Hé, Madame, à quoi bon un pareil embarras ? Et pourquoi voulez-vous penser ce qui n’est pas ? Bélise. Mon Dieu ! point de fa
u’a de surprenant le discours que je fais ? On est faite d’un air, je pense , à pouvoir dire Qu’on n’a pas pour un cœur soumis
11 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
e, il y a du tour dans son expression ; mais je ne conviens pas qu’il pense toujours juste ; Ainsi il trouvera bon que je le
me, une expression, si elle relève le sentiment, ou la matière. Je ne pense pas que ce soit une nécessité d’être de l’Académi
solument, il verra que la Vie de Molière est plus rassemblée qu’il ne pense . J’aurais suffisamment satisfait par cette Répons
mieux soutenu le Théâtre Comique depuis Molière, j’ai dit ce que j’ai pensé , et ce que je pense encore sans préjugé ; et je n
âtre Comique depuis Molière, j’ai dit ce que j’ai pensé, et ce que je pense encore sans préjugé ; et je ne trouve point mauva
ssi bien que Molière la savait dès ce temps-là. Mais mon Critique n’y pense pas : croit-il de bonne foi que j’aurais hasardé
t, font connaître qu’il faisait des charités. J’ai laissé tout cela à penser au Lecteur ; mais mon Censeur ne pense point, et
ités. J’ai laissé tout cela à penser au Lecteur ; mais mon Censeur ne pense point, et s’en tient au premier sens des termes ;
me lui, et elles ont du moins servi à détromper le Public de ce qu’il pensait sur cette mort : c’était la principale fin que je
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
e autre personne, il y consent de bon cœur. Sganarelle a une façon de penser & tient une conduite tout-à-fait opposée. Il
magine de se servir de lui-même pour apprendre à son rival ce qu’elle pense . Pour cet effet, elle feint d’être excédée des po
d’un honnête homme, il est grand, bien fait, assez bien mis, & je pense l’avoir souvent vu avec vous. Comme de pareilles
ressé, on se divertit de la simplicité du bon Pere, qui avoit, sans y penser , si bien servi leur amour, & on prit des mesu
endrement conjuré de te dire Que du moins, en t’aimant, il n’a jamais pensé A rien dont ton honneur ait lieu d’être offensé,
crois. Déméa. Que je meure, à voir la folie dont vous êtes, si je ne pense que vous la voulez garder pour avoir toujours ave
13 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
le rideau pour faire des mines à certaine loge ; à celle de Ninon, je pense  ; n’est-ce pas elle, là-bas, qui a quitté pour Mo
r il ne s’est pas conduit avec elle en Sganarelle, mais en Ariste… Je pense que vous connaissez l’École des Maris ? — On me l
… — Bonne précaution, encore que Scarron la déclare inutile  Mais que pensez -vous du fait ? — Qu’il est possible ; et j’ai obs
ntretient dans l’ignorance certain de la Zousse ou de la Source, vous pensez qu’il a bien autre chose à faire que de s’arrêter
e chose ? demande Arnolphe ; et voyant qu’elle se tait, interdite, il pense étrangler. Ouf ! — Une rumeur, un chuchotement co
e, de compensations merveilleuses et enviables à bien des maris. L’on pense comme Arnolphe l’écoute. Cela ne fait que l’anime
tes-vous comme lui, fait aimer ! Je ne vous en ai pas empêché, que je pense … Qu’a-t-il à répondre ?… Qu’il a fait ce qu’il a
nu ? Une sotte peut manquer à son devoir Sans en avoir envie et sans penser le faire… ? Et Agnès effectivement. …Ne voit pa
, vous auriez le plus grand tort du monde si vous me trompiez ; et je pense que j’en mourrais de déplaisir. Je ne veux gâter
sortis. Il congédie Arnolphe avec un ouf, qui finit la comédie. — Que pensez -vous que dira le monde après ma mort ? demandait
 ? ai-je dît. Ce n’est peut-être pas cela qu’a voulu voir Molière. Je pense qu’il s’est placé plus haut. Pour qui faut-il éle
. Au contraire. Une idiote fait admirablement l’affaire. La femme qui pense est un animal dépravé. Si cela vous paraît trop b
imple. Ce n’est pas de l’éducation : c’est du dressage. Au contraire, pensez -vous qu’élever une femme, ce soit la préparer à l
ieux à mon sens que ne fait aucun livre. Les livres pour apprendre à penser  : le, monde pour apprendre à vivre. C’est l’éduca
pédantes, nullement dénuées de charme féminin ; et je me suis pris à penser que nos jeunes filles françaises y puiseraient tr
14 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
volume sont des monographies auxquelles on n’ajoutera guère. Ceux qui pensent qu’il n’y a rien à trouver en littérature n’ont q
ffets et de ton si peu ordinaire dans notre théâtre, d’une liberté de penser si singulière ; il nous présente un caractère si
 Qu’ont-ils vu, ces rares génies, qu’ont-ils vu plus que les autres ? Pensent -ils avoir mieux vu les difficultés à cause qu’ils
se fait des plaisirs cachés et s’irrite par la défense… La liberté de penser tout ce qu’on veut fait qu’on croit respirer un a
n Juan que pour essayer de le ramener au bien et à la vertu : elle ne pense plus qu’au salut pour elle-même et pour lui. On v
i peu d’effroi que nous inspire la foudre qui termine la pièce, je ne pense pas cependant qu’il y ait un seul spectateur qui
ait bien que le christianisme était la religion des petits ; et il ne pensait pas profaner la religion en plaçant la foi dans l
vous mêler de tourner en raillerie ce que tous les hommes révèrent ? Pensez -vous que, pour être de qualité, vous en soyez plu
ée de si haut ne finit-elle pas par tomber dans la farce ? Nous ne le pensons pas. Qui ne voit que ce jeu de théâtre a précisém
i terrible et un exemple aussi saisissant de la justice divine, il ne pense qu’à ses gages. Il semble donc que, pour Molière
fier et en remercia l’auteur. De plus, si, comme on le dit, Molière a pensé à lui-même dans son portrait d’Alceste, croit-on
causer, l’art de plaire, l’art de peindre, l’art d’analyser, l’art de penser en commun, l’art de raisonner sur la vie, sur les
jours qui a mis Le Demi-Monde sur la scène a rencontré, sans y avoir pensé sans doute, une situation analogue à celle qu’a v
logue à celle qu’a voulu peindre Molière dans Le Misanthrope. Nous ne pensons pas être coupable de profanation en faisant resso
dignité, et que, si elle veut le réformer, elle fait rire d’elle. Je pense pour ma part qu’Alceste finira par en tirer cette
15 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
vénération exagérée pour les principes de la tradition, M. Vacherot, pense à peu près comme l’Académie. Nous n’admettons pas
ment des bornes à la science humaine,, mais en homme de bonne foi qui pense que la science humaine peut résoudre au moins la
c’est qu’il peint la réalité comique plus fidèlement. Mais, faute d’y penser , faute de comprendre assez l’importance de cette
sou intelligence sans savoir comment, de même qu’elle respire sans y penser . Le goût n’existe donc ni dans une indépendance s
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
vais te dévoiler le fond de ce mystere. La cruelle langueur dont j’ai pensé mourir, Qu’aucun art ne pouvoit connoître ni guér
femme n’en sait rien : je n’ose l’en instruire. La Fleur, à part. Je pense , pour le coup, qu’il est dans le délire. Le Marqu
trouvons que la Fleur n’a pas tort de l’accuser de folie. Aristote a pensé , a dit ce qu’il a voulu ; mais un jardinier qui v
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
nt le champ libre aux troupes qui accaparaient la faveur publique. On pense bien, toutefois, qu’à ce moment où il entrait dan
n ne s’étende pas plus loin que la comédie et que les théâtres, je ne pense pas que les savants s’en puissent affranchir, pui
uvième entrée. Ils veulent tromper quatre bohémiennes et, comme on le pense bien, ils sont dupes de celles-ci. Jean Doucet et
armi ces galants d’importance Qui sont jaloux jusqu’à l’excès, Et qui pensent par leur prudence Prévoir et prévenir de dangereu
é ! Les François ont peu d’amitié ! Ayant commencé de combattre, Nous pensions qu’on nous tînt à quatre. Sans cet espoir, nous n
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
je suis celui qui n’ai jamais rien fait d’agréable aux yeux de Dieu. Pensez -vous, continuoit-il, parceque vous me voyez vêtu
tromper à l’apparence, Et je ne suis rien moins, hélas ! que ce qu’on pense . Tout le monde me prend pour un homme de bien ; M
les théâtres. On accuse Moliere de se répéter quelquefois ; & on pense le prouver en disant que la belle scene du Tartuf
au raccommodement. Dorine. . . . . . . . . . . . . . . Pour moi, je pense Que vous perdez l’esprit par cette extravagance ;
?Mon Dieu ! vîte, avancez. Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez . (Valere & Mariane se tiennent quelque temps
e ne se tournât deux ou trois fois pour voir si on le regardoit. Elle pensa faire courir après lui, & lui pensa retourner
voir si on le regardoit. Elle pensa faire courir après lui, & lui pensa retourner de lui-même : mais sans faire aucune av
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
ille Auteurs qui connoissent les grands par leur nom seulement, & pensent avoir assez vu la Cour quand ils ont assisté au g
u la Cour quand ils ont assisté au grand couvert. Je me garde bien de penser qu’il faille avilir notre scene par la peinture d
ir un verre de biere à sa femme. Madelaine. Ah ! méchant que tu es ! penses -tu que je sois venue ici pour boire ? Herman. 1,
giné. J’ai reçu ici quelques affaires à examiner, & le diable, je pense , ne s’en débarrasseroit pas. (Il commence à écrir
20 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
e et leurs caprices ! « Ces pendardes-là, avec leur pommade, ont, je pense , envie de me ruiner. Je ne vois partout que blanc
être son étude et sa philosophie… Dirons-nous cependant que Molière pense comme Gorgibus et Chrysale ? Non, certes ; et pou
olente contre la recherche du style, et si nous voulons savoir ce que pense Molière en cette matière, ce n’est point là que n
avant, de grâce ; humanisez vos discours et parlez pour être entendu. Pensez -vous qu’un nom grec donne plus de poids à vos rai
squ’à déclarer plus tard à son amant, comme Angélique à Clitandre : «  Pensez -vous qu’on soit capable d’aimer de certains maris
aissent fâcheux ! Ils croient que tout cède à leur perruque blonde Et pensent avoir dit le meilleur mot du monde Lorsqu’ils vie
le cœur de l’homme ; que seule la compagne de celui qui lutte et qui pense , saura lui rappeler sans cesse qu’il doit être no
ituelle, afin de contenter de temporels désirs. Qu’Elmire, cessant de penser , de vouloir par elle-même, d’obéir à son honnête
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
l’Oracle : Ah ! ma Bonne, j’ai tant vu le Soleil ! & fait, sans y penser , l’éloge de Moliere. Qu’on ne joue ses pieces que
ence sur celui de Plaute, de Térence, de Moliere ; croyez qu’il ne le pense pas, & dites-lui avec Dorine 24 : Non, vous
écutée : Tindare, chargé de chaînes, est jetté dans les carrieres. Je pense , n’en déplaise à nos dramatiques larmoyants, que
e que mon pere s’appelloit Hégion, &c. En voilà suffisamment, je pense , pour prouver aux Auteurs du genre larmoyant que
ppuyant ses droits : Pour montrer que son cœur sait, quand moins on y pense , D’une bonne action verser la récompense ; Que ja
22 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
rable! admirable ! admirable !» Je suis à cent lieues, comme vous le pensez bien, de suspecter la candeur de Voltaire, mais s
en espalier après Agnès? Non, en vérité ! non, Alors, on peut bien le penser  : Molière, le géant Molière, prisonnier de la néc
s désormais de quoi nous parlons quand nous parions de la Thèse. Vous pensez qu’avec un pareil métier, sa gaîté ne peut pas al
trou, ce trou sanglant? C’est le mariage. » Pour moi, la liberté de penser n’a pas de limites. Cette liberté, dont je profit
usqu’ici d’autre remède à la fièvre que le chaud-mal. Voilà ce que je pense ; il y a là un capital de talent énorme, un trésor
ut. —Ah! pourtant les déconvenues d’Horace vous donneront peut-être à penser qu’il n’est pas bon de conter ses petites affaire
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
l m’a écoutée avec attention. Peut-être n’est-il pas aussi éloigné de penser à son salut que sa cour le croit. Il a de bons se
émoire. Cette lettre disait entre autres choses : « Le roi commence à penser sérieusement à son salut et à celui de ses sujets
vois, et je le crois là-dessus plus volontiers que M. Colbert, qui ne pense qu’à ses finances et presque jamais à la religion
s. On voit que madame de Maintenon n’y était pour rien : c’est ce que pensaient le duc de Saint-Simon et Voltaire ; l’un, détract
ait du nombre, malgré la distinction de son esprit la satisfaction de penser , ou de le dire, que madame de Maintenon mit en œu
istorique). Enfin elle avait encore tant de charmes que tout le monde pensa qu’il était impossible que le roi la vit si souve
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
me point, car c’est une traîtresse, Qui fait dire souvent ce qu’on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délic
us. La Comtesse. Moi, Marquis ! Je songe qu’à cet égard-là les autres pensent aussi peu à moi que j’y songe moi-même. Le Marqui
Vous dites qu’elle est sensée : que craignez-vous ? Il est louable de penser modestement de soi ; mais avec de la modestie, on
n’y a point de mal alors. On a toujours bonne grace : voilà ce que je pense . Je ne suis pas une ame sauvage... Le Marquis. Ce
sez bien. Mais savez-vous bien que vous me dites des douceurs, sans y penser . Le Marquis. Pourquoi sans y penser ? Moi, j’y pe
ous me dites des douceurs, sans y penser. Le Marquis. Pourquoi sans y penser  ? Moi, j’y pense. La Comtesse. Gardez-les pour la
ouceurs, sans y penser. Le Marquis. Pourquoi sans y penser ? Moi, j’y pense . La Comtesse. Gardez-les pour la personne que vou
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
grand nombre de farces que nous avons dans ce genre ne permet pas de penser qu’il soit bien difficile à traiter. Je crois que
pece de comédie est presque sans nœud. Mes Lecteurs ne seront pas, je pense , de son avis : ils auront remarqué dans l’extrait
x où chaque convive se croit obligé de faire preuve d’esprit, où l’on pense comme Scarron que La digestion est meilleure Lor
nspirent à troubler les plus chers de mes vœux ! . . . . . . . . . Je pense qu’à la fin je perdrai patience. Cherchons à m’ex
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
pts de tout intérêt grossier. Et enfin, il n’est pas déraisonnable de penser que l’état d’humiliation où la première jeunesse
et et Julie, sa fille, écrivaient fort simplement ; ce qui autorise à penser qu’elles parlaient de même. Dans sa trente-sixièm
it à la fille, à l’occasion d’une plaisanterie un peu moqueuse : « Je pense , mademoiselle, vous l’avoir dit quelquefois, vous
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
me jour, cette dame étant allée chez madame de Montespan, celle-ci la pensa étrangler et lui fit une vie enragée. Le lendemai
octobre. Il n’est pas difficile de deviner ce que madame de Maintenon pensait et des bouderies de madame de Montespan et des dé
uc du Maine, remis de la fatigue du voyage, se portail mieux qu’on ne pensait . Le 20 octobre, elle écrit cette nouvelle à sa fi
28 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
Nous te verrons un jour songer au mariage. Tircis répond : Alors ne pense pas que j’épouse au visage : Je règle mes désirs
’homme mûr retrouvera son bien dans les essais du jeune homme, qui ne pensait d’abord qu’à s’amuser le premier de ses pièces.
manesque ; tout est imité de la vie, où le bonheur qu’on tire du bien penser et du bien faire est médiocre, et où le châtiment
n en jaloux, il est trop vain pour être jaloux, mais par système ; il pense l’avoir formée parce qu’il la voit résignée, et c
rdiens ont reçu de l’argent du galant. Arnolphe, fort secoué d’abord, pense à couper court à l’intrigue. Sa vanité, l’idée qu
ble ; il lui reproche son origine, la pauvreté d’où il l’a tirée : il pense la toucher, et il ne fait que rendre plus doux à
ue ne veut l’action, qui se moquent d’autrui et d’eux-mêmes, qui font penser à l’esprit du poète, et admirer celui qui les sou
it, c’est sans qu’ils s’en doutent ; s’ils font rire, c’est quand ils pensent le moins être risibles. Emportés par une action,
ix de sa réputation d’honnête homme. Alceste s’avise de dire ce qu’il pense du sonnet d’Oronte ; voilà son travers. Célimène
e rien de trop, on n’agit qu’en parlant. Il ne faut pas donner trop à penser à des spectateurs ; c’est un plaisir pour le cabi
29 (1910) Rousseau contre Molière
de Célimène, accueillerait très volontiers les soins d’Alceste, il ne pense pourtant qu’à persuader à Alceste de s’écarter de
te ? mais ce qui est encore une indication d’auteur sur ce qu’on doit penser du personnage. Mais en vérité par tous les moyens
d. ……………………………………………… Voilà sur quels motifs je règle ma conduite. Je pense et vois le monde et dis, de vous à moi Qu’il faut
r soi. Et il refuse à sa femme comme il a refusé à Alceste. Or, vous pensez bien depuis très longtemps que le riche honnête h
 ! le brave homme ! Et ses dangers à lui ? Ils sont bien loin, il n’y pense plus. Ces gens-là ont aussi un peu de vanité. Ce
veut qu’on ne sollicite point les juges pour lui, il ne manque pas de penser , ni même de dire : Des juges ou de moi voyons qu
ne demoiselle ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidéli
. » Je ne sais trop et je crois même qu’on ne peut passavoir. Il y a, pense-t -on généralement, deux manières d’exciter à la ver
t beaucoup mieux à Tartuffe qu’à Don Juan ; mais encore Rousseau peut penser que Don Juan, en ses parties critiquables, est su
uffe, qu’il n’y en aurait pour qu’il l’attaquât.   Je dirai, comme on pense bien, très peu de chose du Malade imaginaire négl
Cela donne envie de mendier. » De même un spectateur à Tartuffe peut penser  : « Cherchons une bonne dupe. Tout compte fait, l
s vous me faites haïr ! »   Voilà ce qu’il n’est pas déraisonnable de penser que Molière a voulu dire à ses chers bourgeois, e
sans doute, mais le laissent pensif sans le faire guère parler ; il y pense sans savoir qu’en penser ; cela lui semble une de
sent pensif sans le faire guère parler ; il y pense sans savoir qu’en penser  ; cela lui semble une de ces calamités de la natu
la pièce [extrêmement juste] , et, si ce doute est fondé, que faut-il penser de cet effet si vanté du théâtre ? Je voudrais bi
er de méchant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon, je le pense et crois l’avoir prouvé : la source de l’intérêt
nce ? Elle signifie que Rousseau obéit à ses deux idées à la fois. II pense que l’homme est bon et va tout droit au bien. Il
à la fois. II pense que l’homme est bon et va tout droit au bien. Il pense que l’homme est mauvais et tout pénétré de préjug
e paraître insuffisamment élogieuse, est juste. Ainsi me paraît avoir pensé Voltaire, beaucoup plus rapidement que je viens d
ontraire : il vise au minimum et, y ayant toujours du déchet, on peut penser ce qu’il en reste. Et si j’ai dit que « le faux b
rièvement, mais pour être complet, disons un mot de ce que Rousseau a pensé des successeurs de Molière en tant qu’animés de s
i, c’est encore de Molière qu’il parle, puisque c’est à Molière qu’il pense et que son dernier reproche à Molière est d’avoir
t de la seconde, supprimant la tentation ; mais ne sachant trop qu’en penser et vous laissant à examiner ce point, je passe au
nstration, pour qu’elle fût inattaquable, à les faire tels, n’y a pas pensé , n’y a pas pu penser, parce que la dernière idée
lle fût inattaquable, à les faire tels, n’y a pas pensé, n’y a pas pu penser , parce que la dernière idée qui pouvait lui venir
même, attentivement, qui se place en face d’Andromaque, qui se laisse penser et qui, avec son intelligence lucide, son sens dr
ens ; mais serait la plus plate des sociétés qu’on eût jamais vue. On pense si Molière peut être aimé de Rousseau, qui est ré
assez ennuyeux, que je croi, D’avoir toute sa vie une bête avec soi, Pensez -vous le bien prendre, et que sur votre idée La sû
upide au sien peut manquer d’ordinaire, Sans en avoir l’envie et sans penser le faire. Voilà la doctrine des hommes raisonnab
diseurs de rien. Ils croient que tout cède à leur perruque blonde Et pensent avoir dit le meilleur mot du monde Lorsqu’ils vie
oit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez -vous que ce soit ? Des Adonis, des Céphales, des
ls. Harpagon : Cela est admirable ! Voilà ce que je n’aurais jamais pensé , et je suis bien aise d’apprendre qu’elle est de
icien avait été favorablement accueilli et avait été approuvé. Or, je pense que cette leçon n’avait pas été perdue pour Moliè
e, en bien faisant, n’a fait que la moitié de sa tâche et ce que l’on pense d’elle ne lui importe pas moins que ce qu’elle es
’elle sache d’avance et ce qu’on lui peut dire et ce qu’elle en devra penser . » Ici, Rousseau passe du rôle d’Arnolphe à celui
upide au sien peut manquer d’ordinaire, Sans en avoir l’envie et sans penser le faire.   Mais alors, c’est tout le système de
e musique. Rousseau, en dernière analyse, sur la question des femmes, pense exactement comme le Molière de 1672. Pourquoi Rou
le contraire du sens propre ; c’est la façon moyenne de sentir et de penser chez tel peuple à tel moment. Le bon sens est le
ais ici, prenez garde ; il y a un génie d’intelligence qui consiste à penser d’une façon originale ; il y a un génie d’intelli
ières, de même l’antisocial est celui qui a une façon particulière de penser et qui est rejeté instinctivement par la communau
t, parce que, homme supérieur, il semblerait qu’il eût pour devoir de penser lui- même et de créer des idées ; il semble aussi
ait de sens commun, et Rousseau qui veut renouveler toute la façon de penser et créer pour un lointain avenir un sens commun t
hes. Rien n’est plus éloigné de la pensée de Molière, qui, s’il avait pensé ainsi, avec son goût pour les pièces à thèse, n’a
30 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
x ou trois étages, qui a été habitée par Molière. Il y a vécu, il y a pensé , il y est mort. Cette maison vaut 40,000 francs;
une croix pour avertir les passans que Molière est en démolition. Que penserait -on du respect des habitans de la Brède, s’ils aba
exploités avec despotisme, même avec la raison pour soi. J’ai souvent pensé à l’ostracisme, et je n’ai pas tout-à-fait blâmé
31 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
en fait-il la remarque, il en a bientôt pris son parti. Le public n’y pense guère, ou, s’il y pense, ce n’est pas pour se pla
il en a bientôt pris son parti. Le public n’y pense guère, ou, s’il y pense , ce n’est pas pour se plaindre ni réclamer ; et s
est dieu tout court ; il est Molière parce qu’il est Molière ; on ne pense pas qu’il ait de commencement ni de fin ; et où e
ièce, riaient des grands bras et de l’accent gascon du capitan. On ne pense pas à remonter autrement l’ouvrage : on a raison.
32 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ur d’autres, les médecins et le public hésitèrent peut-être d’abord à penser que l’auteur eût fait, d’un si odieux personnage,
que la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. » Molière pensait de la médecine ce qu’en ont pensé les plus graves
s remèdes l’aient tué. » Molière pensait de la médecine ce qu’en ont pensé les plus graves philosophes, les plus justes appr
quelque chose d’inexplicable. Alceste, pour faire connaître ce qu’il pense du sonnet, n’attend pas que la lecture en soit ac
érent. Vivant avec les beaux esprits de l’hôtel de Rambouillet, je ne pense pas qu’il poussât la franchise jusqu’à leur dire
orte ; et, s’il en a lui-même davantage, sa modestie lui défend de le penser ou du moins de s’en enorgueillir. Alceste n’est p
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
assez ennuyeux, que je crois, D’avoir toute sa vie une bête avec soi, Pensez -vous le bien prendre, & que sur votre idée La
e au sien peut manquer d’ordinaire, Sans en avoir l’envie, & sans penser le faire. Arnolphe n’écoute point les conseils
e la simplicité de l’héroïne, qui blesse mortellement son jaloux sans penser faire le moindre mal, & le lui avoue avec l’i
ques au lit, & ne trouvant aucune chose, se partit ». Vous pouvez penser , mêmement ceux qui ont expérimenté amour, combien
ux,    Le mari, dans ces cadeaux,    Est toujours celui qui paie. Je pense que les gens de goût ne balanceront pas pour pron
» Hélas ! qui pourroit, dis-je, en avoir été cause ? Sur lui, sans y penser , fis-je choir quelque chose ? « Non, dit-elle, v
mposer des pieces quand on a sous la main d’aussi bons matériaux. Ils pensent , je gage, que Moliere n’a pas eu grand mérite à f
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
be. Justine. Qu’il est homme de robe.Et, sur ce fondement, Peut-être pensez -vous qu’il vit obscurément ; Et que de ses pareil
e soulage au moins en usant de la sorte. Dubois. Vous vous moquez, je pense , avec de tels propos Dorante. Que ne puis-je à ce
bleau de la dévotion bien & mal entendue. On sait que tout humain pense différemment là-dessus, non seulement selon son â
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
ne ou l’autre Thalie. Jusqu’à ce moment nous avons dit notre façon de penser sur toutes les imitations bien ou mal faites qui
uerre aux petits filous du Parnasse, à ces faméliques rimailleurs qui pensent se faire un nom en pillant dans un livre inconnu
cede un coffret plein de neuf ou dix mille pistoles : & quand ils pensent venir recueillir le fruit de leur fausse générosi
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
n’est plus que moi l’admirateur de Moliere : l’on s’en apperçoit, je pense , & le Lecteur dit peut-être de moi ce que Dor
à propos de Tartufe : . . . . . Pour une maîtresse Il ne sauroit, je pense , avoir plus de tendresse ; Enfin il en est fou. C
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
t le temps D’inspirer, d’éprouver une flamme constante : Car l’âge de penser d’une façon prudente, De sentir fortement est aus
vieux pour être raisonnable. Notre âge est assorti mieux que vous ne pensez . Madame, savez-vous que j’ai vingt ans passés ? I
erois jamais d’aller chercher là. La Présidente. Vous vous avisez d’y penser pourtant. Vous me dérangez mes tiroirs, mes boîte
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
que l’amour ; il l’est plus que le droit de vie et de mort. Qu’on ne pense pas que ce soient les lois de la guerre et les or
de son temps ce mot d’urbanité n’était pas encore reçu en France : il pense que quand l’usage l’aura mûri, et aura corrigé l
nnaissent point, qui sont au-dessus de l’art et des préceptes. Balzac pense qu’à l’aménité, ils joignaient cette grandeur « d
39 (1871) Molière
ros par l’un des bouts, mais plus que trente gaules. Propre, comme je pense , à rosser les épaules ; Car il est bien en main,
e Royale s’en inquiétèrent. En même temps, on eût voulu savoir ce que penserait la cour de cette censure inattendue d’une société
; il ne trompait personne, excepté le roi jeune et superbe, et qui ne pensait pas que l’on pût mourir. Le roi se tenait debout,
, dans sa maison de Vaux, Louis XIV… qui s’était invité lui-même ; et pensez donc à la fête, au voyage, au contentement de tou
s, est la première de ses pièces que Molière avait imprimée. Il avait pensé d’abord à mettre à chaque pièce une préface, à l’
femmes, voisine de Tartuffe par sa haine pour l’hypocrisie. Ainsi, ne pensez pas que, dans son épître dédicatoire à Madame (de
40 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
-dessus de toute discussion et qui refusent à la critique le droit de penser sur son compte comme elle le veut et de le dire c
penser sur son compte comme elle le veut et de le dire comme elle le pense . Il est bon, à mon avis, de discuter et de peser
ants perdus qui le servent moins qu’ils ne le compromettent. Ceux qui pensent sainement en matière littéraire sont éclectiques
un grand secours pour l’intelligence de son drame. En voilà assez, je pense , pour expliquer les travaux que les moliéristes c
upçonner qu’il y eût un secret à garder. Tant de rouerie, comme on le pense bien, ne fait pas l’affaire des défenseurs de Mad
nistère pour des prêts sans s’assurer que l’emprunteur était majeur ? Pense-t -on que les chancelleries accordassent des lettres
On croit savoir aussi que cet accusé fut finalement condamné, ce qui, pense-t -on, aurait fait éclater la pureté immaculée de la
mblant de le perdre, il ne savait rien lui refuser. Places, honneurs, pensions , lettres de noblesse, titre de secrétaire du roi,
ituée, non pas sous les grands piliers de la Tonnellerie, comme l’ont pensé certains anciens biographes du poète, mais aux pe
ordre s’introduire facilement dans ses affaires. Molière, cette fois, pensa moins à son père qu’à sa fille ; ce fut, en effet
ne Béjart postérieurement à la naissance d’Armande. Mais M. Loiseleur pense et croit certain que Molière a été condamné par s
ommes comme ils sont, ce n’est ni un sceptique, comme beaucoup l’ont pensé , ni le type de l’égoïsme, comme le voulait Fabre
de le voir. Et les courtisans donc, non moins perspicaces assurément, pensez -vous qu’ils n’eussent pas de suite éventé le myst
l’extrême l’ardeur de la sincérité et le besoin de dire tout ce qu’il pense , portant aux méchants.une haine vigoureuse, mais
rvir et à trahir tous les partis. Eh bien ! voulez-vous savoir ce que pensait de ce caractère un homme qui se connaissait en ve
omme, si peu indulgent pour la nature humaine et pour ses faiblesses, pensait de Philinte : « Le véritable Philinte de Molière
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
n lavement ce soir : On la fera mourir. Badzin. On la fera mourir.Je pense qu’on y tâche : Pourquoi ce lavement ? on dit qu’
s triste ? La Hollande. Vous êtes triste ?Hélas ! plus qu’on ne peut penser . Le François. Monsieur l’Anglois & moi nous v
e François. Que l’on la fasse donc porter aux incurables, &c. Je pense que nous devons abandonner les allégories de la p
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
l’ornement. Si je demandois aux fanatiques du nouveau genre ce qu’ils pensent des reconnoissances larmoyantes, ils s’écrieroien
lors mon homme, aidé du simple sens commun, pourroit lui répondre, je pense  : « Puisque la satisfaction du cœur a deux façons
nous nous rencontrâmes. Lépine. Le voici avec un de ses confreres, je pense . Scene XXI. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Géta ! Géta. Là, j’ai entendu la plus belle aventure du monde ; j’ai pensé éclater de joie. Phormion. Qu’as-tu entendu ? Gét
43 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
son but malgré elle. Elle voudrait faire rire seulement, et elle fait penser . Elle voudrait se contenter de peindre, et elle j
ar le contraste exagéré d’un autre, sans presque jamais dire ce qu’il pensait au fond, ni vouloir, comme le font souvent les mo
ur, ce milieu parfait qu’il a la prudence de ne jamais exprimer ? Que pense-t -il, lui, d’Alceste et de Philinte, et quel est en
, qui voulait faire rire, cherchait au contraire ces exagérations, et pensait qu’on ne devait ni les blâmer ni s’en offenser :
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
il y a six mois, qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, & pensa vous faire rompre le cou dans une cave, où vous t
r. Qui n’a peut-être pas été à confesse depuis dix ans. Granger. Mais penses -tu qu’il soit bien résolu d’aller à Venise ? Corb
ux lambeaux sans nombre. Du manteau je passerois aux habits ; mais je pense qu’il suffira de dire que chaque piece de son acc
, ah, ah, ah, ah. Genevote. Ce vieux rat de college a un fils qui, je pense , est receleur des perfections que la nature a vol
suis dans une si furieuse colere, que je ne puis arrêter mon esprit à penser aux voies que j’ai à prendre. C’est pourquoi, tou
devroit toujours se préparer aux dangers, aux pertes, à l’exil, & penser qu’on trouvera son fils dans le déréglement, ou s
oi, je m’en entretenois aussi moi tout seul ; & même, à force d’y penser , je crois avoir trouvé un remede. Démiphon. Quoi,
ou par malice qu’il fait cela ? Est-ce de dessein prémédité ou sans y penser  ? Je ne sais qu’en croire. Démiphon. Eh quoi ! s’
45 (1802) Études sur Molière pp. -355
a plus essentielle, il nous reste à dire, en peu de mots, ce que nous pensons sur la pièce ; et voilà désormais la marche que n
es comédiens italiens, quelque temps avant celle de notre auteur ; je pense , moi, qu’il n’a pris ses matériaux que dans le gr
prolongés et fortement appuyés, plus le parterre applaudissait, sans penser qu’en livrant sa main à Valère, Isabelle engage s
la scène finissait assez plaisamment, ce me semble : l’auteur l’avait pensé de même ; il se trompait : un acteur, plus ingéni
re prie Sganarelle de dire à sa pupille, ………………………… Qu’il n’a jamais pensé À rien dont son honneur ait lieu d’être offensé.
fait de la véritable moralité de la pièce, à moins que Molière n’ait pensé que ses stances sur les devoirs de la femme marié
leurs défauts, mais les jeunes acteurs se trompent, s’égarent, s’ils pensent tenir de lui la bonne tradition. Un mot, rien qu’
met dans cette pièce une infinité de retranchements, et les comédiens pensent avoir là-dessus carte blanche, puisque les commen
rts, ils vous jettent le gant. À vous, prétendus connaisseurs, qui ne pensez pas qu’un roi de théâtre puisse remplir un trône,
glément le contrat qu’il lui présente ; et que Sganarelle est loin de penser que le faux médecin soit l’amant de sa fille. Dan
, maître et valet, et Dom Japhet d’Arménie, au Misanthrope ; mais que penser de Racine 48, quand nous lisons dans l’abbé du Bo
n lui soutenant qu’il l’avait imité d’une chanson latine ; il eût, je pense , été facile à notre auteur de prouver le contrair
stions un peu trop grossières pour des oreilles délicates ? Voilà, je pense , la pièce suffisamment jugée, quand nous aurons a
pour l’amour du Seigneur ; je suis un méchant, je suis un pécheur… ; pensez -vous, parce que vous me voyez vêtu en homme de bi
artuffe ; et la pièce finie, nous voilà aux prises dans le foyer. Que pensez -vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine 
t l’acteur qu’elle a induit en erreur. J’ai déjà dit quelque part, je pense , qu’un des grands moyens de Molière pour faire re
c’est pour vous convaincre, ainsi que j’ai promis… J’avais toujours pensé que ces vers, et ceux qui les suivent, avaient ét
les choses n’iront que jusqu’où vous voudrez ; mais elle a tort, je pense , d’appuyer sur les suivants : C’est à vous d’arr
et jamais quand il ne servirait qu’à le rendre très ridicule.… Il ne pense point à profiter de toute la succession de son am
, et qu’il le prie de lui en faire un dom ; d’un autre côté, Lyconide pense que l’affront fait à Phédrie est la cause du dése
nt, la morale de la pièce, oui, la morale, il est peu de comédies, je pense , qui en présentent une plus utile à l’humanité. I
mes lecteurs pour qui la reconnaissance n’est pas un fardeau, doivent penser combien le père et le fils adoptif souffraient de
est un fort honnête homme, il fut mon camarade en Languedoc ; combien pensez -vous que je doive lui donner ? — Quatre pistoles.
racle qui condamne en apparence Psyché ; mais nous avons vu que Vénus pense différemment lorsqu’elle reproche à son fils d’av
un traducteur, un copiste, un plagiaire et un imitateur ; celles qui pensent critiquer un ouvrage en le disant imité, en total
x Petites-Maisons. Autre imitation, à laquelle personne n’a songé, je pense , et je suis tenté de m’écrier fièrement, comme mo
spréaux n’avaient pas besoin d’ajouter des injures. Lorsque Voltaire pensait ainsi, il ne prévoyait pas qu’il ferait L’Écossai
e même ; et c’est la seule imitation dont nous avions à parler. Qu’en pense le lecteur ? Cette pièce n’aurait-elle pas plus l
consenti à les dégrader, en les confiant à un farceur ; j’aime mieux penser que le commentateur s’est trompé, et nous pouvons
ze premiers vers de cette scène ; nos maris devraient s’y opposer, je pense , puisque Sganarelle y prône cet édit : Par qui d
e tarte à la crème, de tout temps si critiquée, ne le serait plus, je pense . 34. Encore un conseil à nos Agnès ; il est bon
t pas d’une absolue nécessité. 35. Les soubrettes les paysannes, qui pensent suppléer aux talents par le luxe de leurs parures
ffaceront pas le bonhomme. » Nous connaissons notre Molière, et nous pensons qu’en répétant avec affectation l’épithète de bon
46 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
Fontaine fait des fables, sans recherche, sans effort, presque sans y penser . M., Laujon a inséré dans ce recueil ce qu’il nom
, véritable académie du plaisir, qui fut aussi, plus souvent qu’on ne pense , l’académie du bon, goût. C’est aux banquets de c
us les bras sont en mouvement pour renverser l’édifice social, à quoi pensent les hommes chargés de le soutenir ? Hélas, Messie
47 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
ou par son être intentionnel ? »etc. (9). Mais ceci doit suffire, je pense , pour faire juger du tout, et le lecteur « est dé
ejeter tout ce dont on peut douter, ne s’arrêter que devant le : « Je pense , donc je suis. » C’est ce qu’on a appelé le doute
e d’amour Qui doit être épuré comme l’astre du jour. La substance qui pense y peut être reçue, Mais nous en bannissons la sub
nille, est-il d’une importance, D’un prix à mériter seulement qu’on y pense , que tout aussitôt Chrysale nous fait rire aux d
Aristote ; il refuse maintenant de jurer par Gassendi. On en a eu, je pense , des preuves assez éclatantes ; mais que dis-je j
ncore pour la morale, mais tout le reste ne vaut pas la peine qu’on y pense . »Le mot est dur, mais surtout il est clair. I
48 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
cide et le Duel. C’est donc à Molière qu’il faut demander ce qu’il pense  ; c’est sur nous tous qui le lisons et l’admirons
ort72. Ici, c’est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu’il faut être vertueux, non
ssez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu’il faut être vertueux, non-seulement par intér
de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I, note 36). Voici ce que pensait Saint-Evremond de celui des Italiens : a Leur Fes
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
phe & Chrisalde se regardent mutuellement en pitié, parceque l’un pense mettre son front à l’abri de toute insulte en épo
soins, tous mes desirs, toute ma joie : je ne parle que d’elle, je ne pense qu’à elle, je ne fais des songes que d’elle, je n
avec le limon qu’ils pêtrissent à leur gré, avec un charbon dont ils pensent merveilleusement parer les murs de leur chaumiere
s pour la premiere fois un morceau de musique bien fait ; qui de nous pense d’abord à examiner si l’air tendre & touchant
ns le temps & le lieu où l’action s’est passée : il faut que nous pensions la voir de nos yeux ; que nous partagions, par ex
50 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
le nom. L’appétit manque. La tête est faible, je lis des romans et je pense beaucoup à nos amis, signes de faiblesse. Je me s
ombino. Quant à l’argent, tous les autres ont mon caractère : ils n’y pensent jamais que quand il en manque. Mais je ne vivrais
n voyageur a affaire au Bau il convient qu’il trouve quelqu’un. Je ne pense pas que vous puissiez tenir à l’ennui d’une petit
I, pages 30 et 31 : V : « Si nos amis nous rendent des services, nous pensons qu’à titre d’amis ils nous les doivent, et nous n
ices, nous pensons qu’à titre d’amis ils nous les doivent, et nous ne pensons pas du tout qu’ils ne nous doivent pas leur Amiti
ne première] ACTE II Scène première Alceste, Célimène Célimène Je pense qu’ayant pris le soin de vous le dire, Un aveu de
t il est exécuté a le défaut de détruire un peu l’illusion, en fesant penser qu’on est à la comédie. Mariane Tu sais qu’à toi
r éviter l’odieux tout le temps pendant lequel l’esprit du spectateur pense au ridicule de dire à une femme du grand monde S
du vieil évêque est un premier aperçu dans un moment où malgré moi je pense à plusieurs choses (je crains que la comtesse S.
e, à prendre un amant en lui demandant si elle a pris ses manières de penser là dans la noble famille de son mari, en se moqua
’ai d’abord trouvé le commencement de ce monologue un peu froid. J’ai pensé ensuite qu’il peint bien le génie de G. Dandin qu
andin Où est-ce que tu es ? Approche, que je te donne mille coups. Je pense qu’il me fuit. La première partie de la phrase e
din Angélique Serez-vous aussi foible pour avoir cette inquiétude, et pensez -vous qu’on soit capable d’aimer certains maris qu
, Angélique, Claudine, George Dandin Claudine Il a tant bu, que je ne pense pas qu’on puisse durer contre lui. Stile. Mettre
uvre mouton ! Cette basse continue de Claudine redouble le rire. (Je pensais un peu à autre chose en faisant ce commentaire, c
nt, et que ne rendant aucun service à ses concitoyens, aucun d’eux ne pense à lui. La prude évitant avec beaucoup de soin un
on du pamphlet, où les personnages disent d’eux-mêmes le mal qu’on en pense . C’est pour n’avoir pas fait cette distinction qu
s pas dans ce moment toutes les modifications possibles, parce que je pense à Gênes et au départ, me semble, en gros, pouvoir
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
ui, plus indulgents, n’exigent presque point d’avant-scene ; & je pense que ces derniers se sont totalement trompés. Une
ere & les travers de l’esprit : il n’a songé qu’à attendrir, sans penser à corriger. Piron appelloit les pieces de cet Aut
52 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
s lois qui dirigent l’esprit humain dans son activité. Et que l’on ne pense pas qu’il y ait un mérite moindre à apercevoir ce
sion reproduire les mêmes effets : le passionné croit de nouveau bien penser et bien agir en suivant les inspirations qu’il dé
ginaire. Sganarelle, absorbé par sa jalousie, croit que tout le monde pense à ce qui le préoccupe, et il prend les paroles co
on or, ne pouvant s’empêcher d’en parler, il suppose que les autres y pensent comme lui ; il les oblige à y penser alors qu’ils
er, il suppose que les autres y pensent comme lui ; il les oblige à y penser alors qu’ils n’y songeaient point. Ce n’est pas s
ment à ce qui peut nous donner du plaisir. » Voilà exactement ce que pensent tous les grands criminels. On croit généralement
Je recommande ces lignes à l’attention des philosophes et de ceux qui pensent qu’en favorisant l’instruction dans les masses on
avoir impassiblement écoutés, il dit à Sganarelle : « Tu pleures, je pense  ! » Il faut être Molière pour trouver des traits
p prévoir les suites, n’osent rien entreprendre. » Voilà bien ce que pense le criminel ou celui qui, par le fait de l’anomal
ssible. Loin de n’intéresser aucune science, ainsi qu’on l’a toujours pensé , le criminel, à l’étude duquel Molière vient de n
é par ses passions, l’homme, ne sentant plus leur nature perverse, ne pense , n’imagine, ne raisonne, ne juge que sous leurs i
ser avec les plus beaux de Corneille et de Racine, font naturellement penser à la répétition ; employée par Virgile pour peind
s troublés ait pu prendre crédit. Oh ! fasse le ciel équitable que ce penser soit véritable et que pour mon bonheur elle ait p
est l’époux amoureux de sa femme qui dans une situation semblable ne penserait pas de même ? C’est dans le caractère essentielle
ation, pour employer le terme adopté. Ce qui revient à dire : l’homme pense , imagine, raisonne, juge comme il sent. 2° Il n’y
passions. Privé des éléments générateurs de la raison, il croit bien penser , bien juger, être dans la voie de la vérité, du b
53 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ulière âcreté. Partout, ses jugements semblent dictés par le désir de penser autrement que le vulgaire et que les biographes q
z les Romains et honorable chez les Grecs. Qu’est-elle chez nous ? On pense d’eux comme les Romains, on vit avec eux comme le
ce et celle de sa troupe dans quelque ville de l’Ouest ou du Midi. On pense qu’il se rendit d’abord à Bordeaux, où le duc d’É
it amener. Vachier se plaignit qu’on lui eût fait cette injure, et il pensait qu’il y avait là préméditation. Cet homme joignai
n qualité de secrétaire ? Grimarest, qui ne doute pas de cette offre, pense qu’elle fut rejetée parce que Molière « aimait à
lui donne ; je le rebuterai par un travail sérieux et mal conduit. Et pensez -vous d’ailleurs qu’un misanthrope comme moi, capr
à plusieurs reprises, ne fut close que le 1er juin 1657. Tout donne à penser que Molière avait quitté Béziers depuis longtemps
bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la comédie ; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jadis admiré, Et b
ffet, sur la proposition de Colbert, créa au commencement de 1663 des pensions pour un certain nombre d’hommes de lettres, et Mo
comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. Ils pensaient tous qu’il était là pour défrayer la compagnie de
Armande Béjart, femme de Molière, était fille de Madeleine Béjart. On pensait que c’était elle qui avait été baptisée, le 11 ju
t devait être occupé de soins plus importants ; comme on le doit bien penser , les courtisans, singes de leur maître, abandonnè
même il lui eût fallu donner une application extraordinaire, où je ne pense pas que son loisir, ou peut-être quelque chose de
aussi ridicule qu’injurieux pour la mémoire de deux grands hommes de penser un seul instant que l’un eût osé proposer une aus
personnage de Mascarille sous un masque dont les traits, comme on le pense bien, ne rappelaient ceux de qui que ce fût. Ce n
à mon tour, lui dit son ami, que vous êtes plus à plaindre que je ne pensais  ; mais il faut tout espérer du temps. Continuez c
endant à vous faire des efforts, ils feront leur effet lorsque vous y penserez le moins. Pour moi, je vais faire des vœux afin q
ne eût les plus grands torts envers son bienfaiteur. Il est triste de penser qu’on rencontre plus d’une page semblable dans la
’avait poursuivi de tant d’injustes critiques. Il est plus naturel de penser que Molière ne vit pas sans plaisir se déclarer p
d’invraisemblance, « parce qu’Alceste, pour faire connaître ce qu’il pense du sonnet, n’attend pas que la lecture en soit ac
cit circonstancié d’un témoin oculaire ; car il serait peu naturel de penser que le parterre ait pu être détrompé par les brus
séquemment après que le parterre a eu le temps d’exprimer ce qu’il en pense , qu’Alceste en fait véritablement la critique ; j
r de la comédie il envoya chercher Molière pour le remercier. Molière pensa mourir du message, et ne put se résoudre qu’après
a à plusieurs reprises, le loua, le remercia, et lui dit qu’“il avait pensé à lui en faisant Le Misanthrope, qui était le car
e droiture, mais poussant à l’extrême le besoin de dire tout ce qu’il pense  ; portant aux méchants une haine vigoureuse, mais
madame de Sévigné dans une de ses lettres, j’ai fait un roman sans y penser . J’en suis aussi étonnée que M. le comte de Soiss
apercevant pas dans cette brochure toute l’économie de son style, ont pensé qu’il ne fallait l’attribuer qu’à quelque ami qui
présentation fut encore égayée par une plaisanterie qui porte assez à penser que la police des théâtres n’était pas alors très
cès de vogue dans les lieux qui les virent naître : l’original, on le pense bien, n’avait pas reçu un accueil moins éclatant
e latin, on le représentait aux fêtes de Jupiter. Les Romains avaient pensé que ce drame convenait mieux à cette solennité qu
e demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidéli
ive regarder Molière comme tout à fait irréprochable à ce sujet. Nous pensons qu’en voulant nous guérir de la folle manie des a
assertion ne nous a paru plus étrangement hasardée. Quoi ! l’on peut penser que la prose de Molière n’est que celle d’un cane
arme s’il fallait les allonger selon le besoin du vers ? Qui pourrait penser à versifier la scène d’Harpagon et de La Flèche,
re auteur, dans sa lettre d’envoi, pour récuser son autorité. Nous ne pensons pas que cette pièce, plus que faible, ait été imp
u’il fut imprimé pour la première fois ; et les Comédiens français ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour leur théâtre. Leur zè
erce fut heureusement de peu de durée. Il serait consolant de pouvoir penser que ce furent les remords de Baron qui l’en détou
avant que tous ces illustres Amphions de notre temps y eussent jamais pensé  ; que je suis sur le point de faire entendre, au
e affaire il y va sans doute du vôtre beaucoup plus que du mien, vous penseriez un peu avant que cracher contre le ciel et me fai
prète habile du génie. Ce qu’on ignorait et ce que nous avons lieu de penser , par suite de la communication qui nous a été don
ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. » Il nous serait doux de penser avec certains commentateurs de Boileau que le poè
é littéraire, de Neuf-Villenaine et de Somaize. 1. La Liberté de penser , revue démocratique (décembre 1850-mai 1851), t. 
cratique (décembre 1850-mai 1851), t. VII, p. 681. 2. La Liberté de penser , revue démocratique (décembre 1850-mai 1851), t. 
e « cela ne veut pas dire que le prix des places fut doublé, comme le pense un commentateur, mais qu’elle fut jouée deux fois
pirés par la frayeur qu’il avait d’être ridiculisé par Molière : « Je pensais que toute la Ménagerie fût achevée quand on m’a a
range établit aussi qu’elle est antérieure au 16, mais il donnerait à penser qu’elle dut avoir lieu le 14. 71. Nous trouvons
ue ; voilà tout ce qu’on peut faire pour son service. » 95. On peut penser aussi tout simplement que Molière, pour donner à
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
consulter un médecin pour savoir où est un chien perdu, & ce que pense une fille, le seront-ils jamais au point de prend
uand il croit y toucher, ou qui l’en rapprochent tout-à-coup quand il pense en être bien loin. Il n’en est pas ainsi des inci
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
adame Pernelle prend feu, & le défend avec le plus grand zele. Je pense qu’il est assez question de lui dans cette scene.
is ce temps-là. ACTE II. Scene I. Orgon demande à Marianne ce qu’elle pense de Tartufe, & lui dit de bien prendre garde à
e, d’une illustre famille. Valere est enchanté, & l’est trop pour penser au Glorieux, aussi-bien que Lisette. Scene III.
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
butte à toutes les déclamations faciles des vertus bourgeoises, vous pensez si mademoiselle de Lenclos dut accueillir et favo
aractère du Tartuffe ; il y a du Richelieu et du Mazarin. Aussi, vous pensez bien que la cour les avait reconnus, l’un et l’au
nistres devant lesquels toute la cour s’était prosternée ; aussi vous pensez bien que mademoiselle de Lavallière fut un peu, a
homme qui fût de force à jouter avec Molière, par un homme auquel on pense toujours, lorsque l’on se trouve en présence de l
ut pas être là votre opinion, excellent père Caffaro ! Cependant, que pensez -vous de Lulli, mon Père ? Vous devriez savoir « q
te, et dans ce double enivrement de la victoire et de l’amour, nul ne pensait , à Dieu ne plaise ! que toute cette grandeur deva
le second acte ; quand M. Argan se met à parler de testament, Molière pensa avec joie que son testament était fait et qu’il l
mariage est en soi une folie, à laquelle il faut que les jeunes gens pensent bien mûrement avant de la faire ; mais les gens d
ment avant de la faire ; mais les gens de votre âge n’y doivent point penser du tout ». Bref, Géronimo qui a promis à Sganarel
comme ton esprit ; que peux-tu faire de ses lèvres appétissantes ? et penses -tu qu’elle ira se servir de ses oreilles amoureus
lien datent tous ces ingénieux petits actes auxquels personne n’avait pensé , avant Molière. Relisez avec-soin cette prose si
d monde, et comment on juge les vers de ses amis de la cour. Philinte pense , tout bas, du sonnet d’Oronte ce qu’Alceste en pe
a cour. Philinte pense, tout bas, du sonnet d’Oronte ce qu’Alceste en pense tout haut ; mais Philinte n’a guère envie, pour d
vance, et à force de sophismes et de véhémence, en venir à nous faire penser que c’est peut-être, en effet, Le Philinte de Mol
p voici venir Dubois, le valet que Molière a donné à Alceste, et vous pensez si Alceste tient à ce valet que lui a donné Moliè
liante qui sait à quel point le Misanthrope déteste les procès5, doit penser qu’Alceste est devenu fou. L’instant d’après, l’a
mémorable, le 4 juin 1666, la comédie était trouvée. Je vous laisse à penser si cette comédie du Misanthrope devait être bien
ire d’avoir trop d’esprit, la transition n’est pas si facile qu’on le pense . Mademoiselle Mars l’avait très bien compris, ce
u caractère d’idées, pour lesquelles la nature nous a donné vocation. Penser naturellement c’est rester dans la singularité d’
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
on milieu & sa fin. Personne n’est, je crois, assez ignorant pour penser que j’entends par le commencement d’une scene sa
me chercher querelle, à ces lâches détours ; Qu’on n’est pas où l’on pense , en me faisant injure ; Que j’ai de quoi confondr
ndrez parti. Célimene. Ah ! Vous prendrez parti.Vous vous moquez, je pense . Alceste. Non. Mais vous choisirez ; c’est trop d
il est difficile : Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit ; Que c’est ê
58 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
nder d’abord quels étaient les sentiments moraux de Molière, ce qu’il pensait lui-même du vice, de la vertu, du devoir. Certes,
de génie, même quand elles n’ont la prétention que de divertir, font penser , et penser utilement. Oui, la France doit à Moliè
même quand elles n’ont la prétention que de divertir, font penser, et penser utilement. Oui, la France doit à Molière quelque
ement préoccupé d’un divertissement intellectuel comme le théâtre. Il pense à tout ce qu’une scène habile, sans prétention à
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
nne M. de Pourceaugnac. Nous avons aussi mon neveu le Chanoine, qui a pensé mourir de la petite vérole. Eraste. Quel dommage
Il dit toute ma parenté ! Sbrigani. Il vous connoît mieux que vous ne pensez . . . . . . . Eraste. Au reste, je ne prétends pas
60 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ui venaient de se passer à Naples. » Mais ne serait-il pas permis de penser que M. de Modène, bon camarade de Molière, lui do
vos actions méritent qu’on vous aime, Et mainte fois le jour, sans y penser vous-même, Vos gestes, vos regards, vos ris et vo
tives, auront été employés en acquisitions d’héritages, et lesquelles pensions s’éteindront au profit des légataires universels
ce beau lieu, À mon aimable franchise, En partant, je dis adieu. Sans penser à la défendre, Moi qui la chérissais tant, Je ne
s adieu. Sans penser à la défendre, Moi qui la chérissais tant, Je ne pensai qu’à me rendre : Un autre en eût fait autant. Ah
Du Parc, il fut émerveillé comme un soldat à l’odeur de la poudre, il pensa à rentrer dans la bataille, et Molière qui le sal
aux plus dignes encens. Je connais mes défauts, nuis, après tout, je pense Être pour vous encore un captif d’importance ; Ca
Fier de mes cheveux blancs, et fort de ma faiblesse ; Et quand je ne pensais qu’à remplir mon devoir, Je devenais amant sans m
avec beaucoup de sentiment. Aussi quand Racine fit Andromaque, il ne pensa qu’à elle pour ce grand rôle. Sans la mort inatte
z-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne le pensez . Mlle Du Parc. Comment cela se pourrait-il faire,
de ce mariage. Pourquoi, si ce n’est par jalousie ? « Il y a lieu de penser que l’opposition faite, suivant Grimarest, au mar
 » Mlle Cochon qui va à la foire, c’est du haut et bas comique. Que pensez -vous d’Anne Cochon et d’André Cochon, son père ?
ir de la Comédie il envoya chercher Molière et lui dit que s’il avait pensé à lui en faisant Le Misanthrope qui était le cara
t qu’elle avait lesdites pièces de 4 sols et liards en icelle. » Que penseraient aujourd’hui Sarah Bernhardt, Croizette ou Brohan
ans ! XI. Mlle Brécourt, Mlle Beaubourg, Mlle Barrillionet On pense que Catherine et Étiennette des Urlis ont été un
61 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
e demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit au mensonge,
v. 131 :   Par toi-même bientôt conduite à l’opéra,   De quel air penses -tu que ta sainte verra   D’un spectacle enchante
Les Amants magnifiques, troisième intermède, sc. III. — Il suffit, je pense , de citer, sans faire ressortir ce qu’il y a de m
le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense , et plaisent sans être aperçus ; » chap. IV, S’il
62 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ortir de la longue enfance où nous avions tous perdu notre liberté de penser sous la tyrannie d’une lettre morte. Me voilà con
e ne me serais jamais cru capable, et qui me fait bien rire quand j’y pense . J’osai dire aussi qu’il y a deux sortes de vers
s dans notre cabinet d’étude, quand nous faisons un livre, quand nous pensons et écrivons pour des lecteurs dont l’intelligence
érités qui semblent si bien établies, le sont beaucoup moins qu’on ne pense , et c’est là un second et plus grave motif pour l
r, à force de pénétration et d’étude, avec la manière de sentir et de penser des siècles et des peuples les plus éloignés376,
e était nécessaire 384. Il était impossible à Racine d’imaginer et de penser autrement qu’avec l’imagination et l’esprit de so
’un engrenage. Mais, en vérité, je ne sais pas pourquoi ces critiques pensent , veulent, agissent ; ils devraient avoir prévu qu
me, je lus jusqu’au bout avec intérêt une biographie de Mozart, et je pensai , en continuant mon étude sur Molière, que les adm
t qui plaît, comme l’oiseau chante, comme l’insecte bourdonne, sans y penser , avec un ait naturel. Dans un pays où la première
ant de scrupule que la pudeur en a pour exprimer une idée libre. S’il pense , il ne veut pas en avoir l’air ; s’il dit des cho
et les chefs des anciennes familles royales de la Grèce n’ont jamais pensé ni parlé comme les personnages d’Eschyle ; ils on
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
r très sincere, Vous êtes faux, malin, rusé comme un démon. Damon. Je pense ... Céliante. Je pense...Ecoutez-moi, ceci vaut u
es faux, malin, rusé comme un démon. Damon. Je pense... Céliante. Je pense ...Ecoutez-moi, ceci vaut un sermon. De plus, vous
tant d’indifférence, Que, lorsqu’on vous estime, on fait beaucoup, je pense . Le Marquis. Mais si je me rendois à vos divins a
64 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
x femmes, et aux femmes seulement. Ils ne maudissent pas Dieu, ils ne pensent pas à lui ; leurs croyances ne sont ni confirmées
nt dans leur faim et dans leur soif ? Croyez-vous que la femme qu’ils pensent aimer va satisfaire l’ardeur égarée de leurs imme
r tous qui fait le désespoir d’Alceste. Dans la scène des portraits, pensez -vous que la fameuse sortie : Allons, ferme, pous
65 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
t le sculpteur, l’art est une belle tête sur la toile, qui nous fasse penser , ou un beau corps de marbre, qui nous émeuve ; po
séduisant, l’honnêteté trop dissimulée. À la lumière de la rampe, qui pense d’Alceste ce qui en a été dit au chapitre précéde
, tandis que diminue le petit groupe des rêveurs qui usent le temps à penser . Ces réflexions n’ôtent rien à la valeur artistiq
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
mérite précoce et distingué qui avait favorisé son élévation. « Que penser , dit-il, d’une créole publique, veuve à l’aumône
ce point. L’orgueil étant désintéressé, elle se laissa aller à ce que pensait et pratiquait le couvent, soit par cette disposit
et peut-être un moment enivrée. Nous verrons plus loin ce qu’il faut penser d’un moment de froideur témoignée plus tard par l
67 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
un exemple bien pernicieux ? Et fera-t-on cet outrage à l’humanité de penser que le vice n’ait besoin que de se montrer pour e
Poètes. Tous ces drames, mis à la place de la vraie Comédie, ont fait penser qu’elle était anéantie pour jamais. La révolution
ient anéantis ? N’est-il plus de Tartuffe ? et s’il en existe encore, pense-t -on qu’en renonçant au manteau noir et au jargon m
longue paix pour se mettre en état de reparaître. De bons esprits ont pensé qu’il fallait la révolution d’un siècle pour reno
68 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
veilleux que me voilà ici et que j’aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de
t la grandeur de Dieu ; à leur vue, le chrétien ne peut s’empêcher de penser à la parole divine : « Prenez garde de faire vos
serait à souhaiter que tout le monde fût chrétien comme lui ; et l’on pensera avec lui Que les dévots de cœur sont aisés à con
our, il voulut dire, et dit franchement, dans deux comédies, ce qu’il pensait de la religion. Ces œuvres de circonstance, presq
69 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
; mais sur tant d’exemples rassurants il se pouvait croire autorisé à penser que la sienne ne tournerait pas mal. Il était glo
omme un joueur de boule Après le mouvement de la sienne qui roule, Je pensais retenir toutes vos actions, En faisant de mon cor
tempérant. Il est de ceux qui disent : « Quand je ne parle pas, je ne pense pas » et qui croient penser quand ils parlent. Le
ui disent : « Quand je ne parle pas, je ne pense pas » et qui croient penser quand ils parlent. Le torrent des mots s’élance d
oujours on parait se forcer ; Mais les autres, hélas ! se font sans y penser , Semblables à ces eaux si pures et si belles, Qui
belaisienne de Chrysalde à l’adresse d’Arnolphe et loin d’être ce que pense Molière n’est pas même ce que pense sérieusement
d’Arnolphe et loin d’être ce que pense Molière n’est pas même ce que pense sérieusement Chrysalde. Nous reviendrons sur ce p
déclaration à Elmire, malédiction du fils, Tartuffe au piège, et il a pensé qu’ainsi l’effet serait plus grand et cela pourra
e plus ; mais enfin Molière, encore une fois peut-être avec raison, a pensé que Tartuffe, paraissant seulement en trois scène
aux : les auteurs de ce temps, petits ou grands, ne visaient qu’à des pensions du Roi ou des grands seigneurs ; jamais Boileau n
e est l’homme du bon sens moyen, l’homme de pensée impersonnelle, qui pense ce que tout le monde pense,-, ou qui se résigne à
oyen, l’homme de pensée impersonnelle, qui pense ce que tout le monde pense ,-, ou qui se résigne à ne penser que cela et qui,
nelle, qui pense ce que tout le monde pense,-, ou qui se résigne à ne penser que cela et qui, si tant est qu’il s’y résigne, s
s manières d’être intelligent. Il y a une intelligence qui consiste à penser d’une manière originale et du reste forte, et ceu
une opinion particulière », autrement dit l’hérétique est l’homme qui pense . De même l’hérétique social est l’homme qui a une
ce que je dis et qu’on ne me fît pas dire ce que je suis très loin de penser — ce n’est pas que Rousseau n’ait point lui aussi
qu’il ne connaît point du tout, de sorte qu’on dirait — certes il n’y pense pas le moins du monde — que Molière veuille indiq
cohérent ; car de même que le vrai est pour lui ce que tout le monde pense , de même la vérité morale est d’agir comme tout l
arrivé de donner un tour généreux au vice, et il me semble bien qu’il pense à Don Juan, et une austérité ridicule et odieuse
t une austérité ridicule et odieuse à la vertu, et il me semble qu’il pense à Alceste (de quoi Rousseau se souviendra). Bossu
a bonne grâce de l’épouse, qui a fort scandalisé les austères : Vous pensez vous moquer ; mais, à ne vous rien feindre, Dans
en plus grand malheur Que de cet accident qui vous fait tant de peur. Pensez -vous qu’à choisir de deux choses prescrites, Je n
u d’une femme qui cherche à déshonorer son époux (George Dandin). Que penser d’une pièce où le public applaudit à l’infidélité
amme improvisé ; mais encore il est curieux et ne laisse pas de faire penser . Dans l’Impromptu de Versailles, Molière suppose
s combats de prose et de vers. » Voilà les sujets de pièces auxquels pensait Molière en juin 1663 et en octobre 1663. Il est t
pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire. Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il
croupiers. Comme les médecins exploitent la terreur de la mort, il a pensé à exploiter la terreur de l’enfer ? « Tant que le
iquer d’honneur et le conduire à loi faire une grande largesse. Il ne pense point à profiter de toute sa succession, ni à s’a
re, mais ce qui peut vouloir dire le soin qu’ils prennent de ne point penser pour ne déplaire à personne et pour être bien vus
st le public de ce temps-là et que c’est d’elle que viennent honneur, pensions , emplois, argent, et il s’indigne qu’elle ne fass
mmes à qui l’on ne peut dire que le temps est à l’orage sans qu’elles pensent , avec scandale, qu’on les veut détourner de leurs
révient en disant qu’en effet il fallait nier, mais qu’elle n’y a pas pensé  : Mon trouble, il est bien vrai, m’a si fort pos
émentir je n’ai point eu l’idée. C’est assez faible. « Je n’y ai pas pensé  » est la dernière des excuses et pour ce qui est
tant. Comme toujours, ou du moins comme souvent, Molière a sans doute pensé que l’homme n’est pas un théorème qui marche, qu’
sonnage. C’est qu’il s’est bien aperçu que tout le monde sauf sa mère pense de lui ce que disent Cléante et Dorine. Il le dit
propos et de la bienséance De dire à mille gens tout ce que d’eux on pense  ? […] J’entre en une humeur noire, en un chagrin
70 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
aise s’était mise à rimer le dialogue du Festin de Pierre, on pouvait penser que ces rimes étaient ineffaçables. Plus elles vi
uan ; — il est naturellement plus mécontent de l’esprit humain, et il pense comme un misanthrope. Il est loyal, mais à sa faç
u de pareils ! Jamais cette société si réglée et si correcte n’aurait pensé que seraient débitées, en sa présence, de si énor
uver peut-être en donnant cette obole au nom de Dieu ! Mais qu’aurait pensé Sganarelle, et qu’aurait pensé et qu’aurait dit l
obole au nom de Dieu ! Mais qu’aurait pensé Sganarelle, et qu’aurait pensé et qu’aurait dit le pauvre de cette subite conver
de Molière ne songe guère à se faire ermite, et savez-vous à quoi il, pense , le bonhomme ? Il pense… à ses gages ! — « Ah ! m
e à se faire ermite, et savez-vous à quoi il, pense, le bonhomme ? Il pense … à ses gages ! — « Ah ! mes gages ! mes gages !.
argée de vins et de viandes, pourquoi ne pas m’enivrer un peu ? Ainsi pense Don Sganarelle, ainsi il agit, tremblant, timide
Ah ! ah ! la bonne aventure ! Et tu crois que nous te croyons ? Et tu penses que nous portons pour rien un bâton ferré ? Vraim
quer de nous à ce point-là ! Proudhon. Amis ! pourquoi ce courroux ? Pensez -vous donc que je sois naturellement si méchant, e
ssédons à Charenton des poètes de cette force ; ils écriraient et ils penseraient plus sagement. La pièce est cligne de ces préface
érité, ses sentiments ont quelque chose de si divin, que je ne puis y penser sans être en de continuelles actions de grâces, e
par les déclamations et les prédications furibondes de ce moine, que pensez -vous que fasse le roi pour se remettre d’une alar
n banquier. « Comme je bavarde ! — Excusez tout ce radotage, mais les pensions sont aujourd’hui quelque chose de si embarrassant
71 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ière. Je ne fais point de façon, Monsieur, de vous dire ce que je pense de la Vie de Molière ; votre discrétion m’a accou
croire qu’elle lui a coûté cher. Pour moi, je n’en crois rien ; et je penserais plutôt que secouru de quelqu’un contemporain de M
arde comme des gens perdus, et nous méprise. Molière avait raison de penser tout cela comme homme de bon esprit et de probité
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
a pas la moindre connoissance ; il n’est point de jeune Auteur qui ne pense pouvoir faire une comédie toutes les semaines ; m
conséquent les anciens, s’écartent tout-à-fait de leur maniere, & pensent s’immortaliser en usurpant le poignard de Melpome
plus de circonspection avec eux, puisque je dirai hardiment ce que je pense des peres de la comédie, & que je ne présente
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
e en duegne sévere. . . . . . . . . . . . . . . . . . . En voilà, je pense , assez pour nous faire voir que ce nouveau projet
nsonge. Vous êtes curieux. Je vais, dans le discours, Leur donner à penser que mon pere est toujours Dans cet état brillant,
Il leur fait des mensonges à chacun en particulier ; & lorsqu’ils pensent être d’accord, ils s’apperçoivent qu’ils sont tou
74 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
peinture de l’amour, qu’on ne se lassera de l’amour lui-même. Molière pensait bien ainsi ; car il ne s’est point fait un scrupu
ure qui n’eut aucun secret pour lui ? J’ai dit ailleurs ce qu’il faut penser , en général, de ces prétendus emprunts dont la ri
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
e des folies de Moncade.... Marton. Et des tiennes. Pasquin. Que sans penser seulement que tu fusses là.... Marton. Maniere de
je bien, Marton ? Marton. Ah ! traître, tu copies Moncade.... Mais ne pense pas que je sois assez folle pour copier Lucinde.
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
dire, Et ne verrons que nous qui sachent bien écrire47. mais elle le pensera  : elle aura, comme les femmes savantes, un bureau
feindre dans ces moments fâcheux pour lui, il en sera plus comique ? Pense-t -on qu’en le mettant pendant toute la piece dans l
77 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
tre de son avis; c’est qu’alors on en sait davantage. Les jeunes gens pensent communément qu’il charge trop. J’ai entendu blâme
rs. On se plaint qu’on ne travaille plus dans le genre de Molière. Je pense qu’on a bien fait d’en essayer d’autres. Le champ
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ARDABASSO. De quoi ? LISEO. De ces filles fugitives. GUARDABASSO. N’y pensez plus. LISEO. Qu’ils y pensent ceux qui les ont pr
e ces filles fugitives. GUARDABASSO. N’y pensez plus. LISEO. Qu’ils y pensent ceux qui les ont prises ! GUARDABASSO. Ils les ad
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
uisent à une seule. « Mandez-moi tout ce qu’on dit, tout ce que vous pensez … Quel plaisir d’être enfermée89, pour les raisons
sans en désirer positivement des résultats. D’un autre côté, peut-on penser que l’accent de madame Scarron dans l’expression
80 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
que personne de quoi étaient capables les héros de son Tartuffe : il pensa bien que les fourbes, blessés au vif, allaient cr
une extrême répugnance à leurs sollicitations. Il est plus naturel de penser qu’il s’y rendit sans peine, et qu’il n’eut l’air
gat avait lu attentivement la comédie du Tartuffe, et ce prélat avait pensé qu’elle ne blessait en rien ni les lois de Dieu,
t ne soit venu en France que pour leur donner « son approbation ». On pense bien que cette diatribe, tombée aujourd’hui dans
, jusqu’à l’impartialité bienveillante qui la distingue, ont dû faire penser que Molière seul avait pu si bien se connaître, s
et même l’assommer pour sortir d’affaire. Quelques commentateurs ont pensé qu’en ajoutant cette scène, Molière avait eu pour
, je suis celui qui n’a jamais rien fait d’agréable aux yeux de Dieu. Pensez -vous, parce que vous me voyez vêtu en homme de bi
t guère plus fondé, mais qui est beaucoup plus spécieux. « Onuphre ne pense point, dit-il, à profiter de toute la succession
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
époque, et selon les autres lacune dans la littérature française) on pense que les genres en se démêlant se sont appauvris,
nsé contre les prêtres, Les prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense , Notre crédulité fait toute leur science. attire
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
il dit : Présentement, s’il y a parmi vous quelqu’un qui dise ou qui pense que si le vieux poëte n’avoit pas attaqué le nouv
seul. L’homme ne songe pas à faire du mal au tigre, mais le tigre ne pense qu’à faire du mal à l’homme. Si on ne se contente
a femme. Tchao-so. Je suis Tchao-so ; j’ai un tel Mandarinat. Qui eût pensé que Tou-ngan-cou, poussé par la jalousie qui divi
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
de nous, loin du théâtre, ton audace infructueuse55. » Il suffit de penser , pour sentir qu’un pouvoir aussi illimité, aussi
e ce que j’avance s’accumuleront naturellement, & deviendront, je pense , très convaincantes. Vous lisez les ouvrages des
ors sur la scene que les pieces reçues comme par grace. Il seroit, je pense , un moyen de faire fleurir les spectacles toute l
84 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
faiblesse, S’il faut qu’il ait besoin qu’on le garde sans cesse325 ! Pensez -vous, après tout, que ces précautions Servent de
pide, au sien peut manquer d’ordinaire, Sans en avoir l’envie et sans penser le faire331. C’est une vérité morale de premier
se sont indignés de la scène où la pauvre Agnès dit presque, et fait penser une obscénité, à propos du bout de ruban que lui
85 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ure épouse et aux siens de son côté et ligne. » On sait ce qu’il faut penser de cette dot, et pourquoi, si elle a vraiment été
e élégance. Mais, si tous deux « se mettent parfaitement bien, ils ne pensent plus à leur parure dès qu’ils sont en scène. » Le
alité de caractère que la nature ait donnée à un comédien, il sent et pense , voit et parle d’une manière qui lui est plus ou
meuse Comédienne un parfum de coulisses prononcé. Mais si un comédien pense et écrit de façon spéciale, encore plus une coméd
cependant à faire vos efforts ; ils feront leur effet lorsque vous y penserez le moins. Pour moi, je vais faire des vœux afin q
ble fat, très dégagé de préjugés comme tous les dons Juans, permet de penser qu’une telle considération ne l’aurait pas retenu
s son mari, une scène que l’on n’a pas assez remarquée et qui donne à penser . Le Boulanger de Chalussay représente Molière tou
86 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
s heures, Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures. Ils pensent qu’il faut que jeunesse se passe; cependant ils n
ployé par Molière était reçu de son temps dans la bonne compagnie. On pensait que, la chose étant si commune, il fallait bien q
mode, cette divinité changeante ; il est de l’avis de La Bruyère ; il pense aussi qu’un philosophe doit se laisser habiller p
ts-là. Horace est un fils de famille, honnête et bien élevé, mais qui pense que l’on doit se contenter un peu dans la vie, et
de son libraire; peut-on pousser l’impertinence plus loin. Montfleury pensait moins juste lorsqu’il prétendait que tout l’agrém
rir la jeunesse étourdie aux leçons d’une tendresse sérieuse. Alceste pense que Célimène, unie à lui, se corrigera de ses tra
ndescendances de cour, sur des coquetteries et des vanités de femmes. Pensez -vous, s’il se retire dans ses terres, qu’il aboli
t de pester à son aise contre l’iniquité de l’arrêt qui le condamne ? Pensez -vous qu’il établira à l’instant une école primair
C’est là un nom heureux ! un nom béat, tout confit en hypocrisie. Ne pensez pas que nous voyons actuellement ce nom de Tartuf
e passion devient pour elles une prison insupportable. » Voilà ce que pense des dames de son temps l’homme que Tacite appelle
e pourtant ils mettent leur honneur. Certaines personnes timorées ont pensé que les railleries jetées sans cesse par la coméd
bien ! voilà vingt femmes perdues de réputation. Madame, on n’a point pensé à cela, assurément. Cette scène est piquante, et
harbon : À l’Épée royale, bon logis à pied et à cheval… M. Bernard pense qu’on regardera deux fois avant d’entrer dans une
87
te : M. ORONTE. Voulez-vous que je vous dise sincèrement ce que j’en pense  ? LE POÈTE. Oui, Monsieur, et sans me flatter. OR
isemblablement en présence de deux camarades de Molière, mais nous ne pensons pas qu’ils fissent, à cette date, partie de sa tr
le lever du rideau, Flipote est assise et dort, Cléante est assis et pense . Dorme, qui arrive, s’occupe à tisonner le feu. D
e la force en main, n’en peut venir à bout.” Le Prélat lui dit : “Que pensez -vous que l’Église puisse faire contre lui ? Je vo
s créanciers ; Je le sais pour avoir été de ses papiers. S’il plaide, pensez -vous, il plaide main garnie ; Gardez-vous bien de
dans les bâtiments de la nouvelle école des Arts »ou plutôt, comme le pense Alexandre Lenoir dans une autre lettre du 23 janv
us, dans son tableau, les fenêtres de droite sont bouchées ! Or, nous pensons que du temps de Molière elles étaient ouvertes, e
plus touffu que ne le comporte le dessin au trait ; mais ce n’est là, pensons -nous, qu’une liberté qu’a prise le peintre, et qu
    et moy                       Bruel not. 13                 Que penser de ces deux documents, si non que les troupes de
lié le dessin au t. III, p. 24, nº 557 de sa description du Musée. Il pensait que ces sculptures remontaient à l’an 1200, et qu
e Shylock a perdu sa fille, enlevée par le marchand Antonio, sur quoi pensez -vous que sa pensée se porte ? Sur un diamant que
l faut être maître pour s’en apercevoir, ceux qui cherchent à rire ne pensent qu’à rire, sans se mettre en peine s’ils rient à
maladie et de la mort, et particulièrement à un chrétien qui n’y doit penser qu’en tremblant. Quant aux pauvres malades qu’il
88 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
nt. N’est-il point d’un intérêt absolu de savoir ce que les étrangers pensent de nous et de nos gloires, et ne devons-nous pas
c des spectateurs, et troubla ridiculement la représentation. Mais je pense que l’idée de cette bouffonnerie date, au contrai
toujours avec moi. Je ne partage pas l’opinion de M. P. Lacroix qui pense que ces vers signifient que la pièce était de Mol
nt on ne toucherait les feuillets qu’avec respect et dont tout ce qui pense au monde étudierait avec fièvre les lignes a demi
extravagante, de le perdre, lui, sa fille et elle-même, si jamais il pensait à l’épouser. Cependant la jeune fille ne s’accomm
hommes, ajouta Molière, et je n’ai que ce que je mérite. Je n’ai pas pensé que j’étais trop austère pour une société domesti
aux imperfections d’une autre30. » Je ne sais trop ce que la Molière pensait de ces rapports de son mari avec sa maigre rivale
aiment, est déjà quelque chose. Mais, malgré l’envie, Molière faisait penser aussi ; il enseignait et châtiait. De là, tant de
temps, il serait trop tard. Il est d’ailleurs curieux de voir ce que pensait de Tartuffe un des esprits les plus élevés du xvi
e Molière36, a eu l’idée de demander à Napoléon Ier lui-même ce qu’il pensait de Tartuffe et de l’accès de libéralisme de Louis
intéressante, curieuse et dramatique, mais le philosophe a prêté, je pense , un peu de ses idées à ce personnage qu’il fait b
les honnêtes gens. » Ce qu’il dit là de la tragédie en général, il le pensait , sans doute, de la façon même de jouer la tragédi
dre la parole, mais pour bien faire entendre son idée ; et il est, je pense , assez étrange, de faire cette découverte que Mol
r filtrer la plaisanterie à la mode et le bel esprit. Il paraîtra, je pense , intéressant de connaître ces morceaux, qui sont
Il faut du temps pour les bien connaître. MOLIÈRE. Pas tant que vous pensez . MOMUS. C’est assez, vous pourriez vous échapper.
e travail autre chose qu’une valeur de critique particulière. Mais je pense aussi qu’il faut entretenir dans les lettres le c
1735. Vie de l’auteur, p. 57. 30. La de Brie ne devait pas être, je pense , si laide, malgré son âge. On fit sur elle ce qua
89
siècle de Molière que le jeu des acteurs. » La Nouvelle Presse libre pense qu’« il y a encore beaucoup à trouver dans Molièr
une grande verve humoristique et avec finesse ». Le Tagblatt, enfin, pense que « Molière aurait eu une vraie joie s’il avait
gentilshommes. Pourquoi ? Ne sont-ils pas de la même famille ? J’ose penser que dans la différence de costume adoptée au théâ
très modestes, comme le lui conseilla, dit-on, son mari. Tout donne à penser que cette anecdote est fausse. En effet, si Elmir
fille. Il en donne avis à son maître ; et en lui donnant cet avis, ne pensez pas, lui dit-il, faire comme dernièrement, car je
de véritables pièces françaises, entièrement françaises ? Racine n’y pense pas : que Molière sous-louât de Scaramouche le Pe
ortir le plus généreux, ce serait trop facile et moins juste qu’on ne pense . Je les rapproche surtout pour chercher la différ
tre l’inconvénient d’être une tentative d’arrangement. L’auteur avait pensé qu’il fallait remplacer le bel esprit du siècle d
erbes machines de la Conqueste de la Toison d’or », fait tout d’abord penser à la première représentation de cet ouvrage, qui
çât, puisque Rabelais y avait fini. Vous savez qu’il y est mort. « Je pense que la maison du mercier, où logea le jeune Poque
Poquelin rêvait à devenir Molière. » Ainsi, ce serait là — et je le pense aussi — que Molière jeune, Molière essayant de va
te ce nom : — « Quoi ! s’écrie-t-elle, Martial fait-il des vers ? Je pensais qu’il ne fît que des gants. » Et M. Tibaudier lu
uperbes machines de la Conqueste de la Toison d’or, fait tout d’abord penser à la première représentation de cet ouvrage, qui
maris et la farce de La Casaque. Recette : 147 livres, ce qui donne à penser que le temps était beau, que la promenade fit tor
premières éditions des gravures des Œuvres de Molière, je suis venu à penser que ce n’était pas La Grange, mais Vinot ou Vivot
s œuvres (1873) : « Je ne partage pas l’opinion de M. P. Lacroix, qui pense que ces vers signifient que la pièce était de Mol
, 1657, p. 475. 35. C’est l’abbé de Pure. L’épître « À telle qui n’y pense pas » en tête du premier volume, est signée Gélas
90 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
t même les dangereuses ; ils ne nous ont pas encore donné le droit de penser sur Molière comme nous voudrions, et de le dire c
penser sur Molière comme nous voudrions, et de le dire comme nous le penserions . Nous pouvons parler librement de Corneille, et n
e là, je le demande, admirer, aimer, honorer Molière ? Et de quel air pense-t -on qu’il supportât lui-même d’être ainsi loué ?
s ni celui du Barbier de Séville de le reprendre à leur tour. Ils ont pensé tous que le nécessaire était sans doute moins de
uvait alors songer à tirer de sa dévotion ; et je laisse au lecteur à penser s’ils étaient beaucoup qui en fussent avides. Mai
ux on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose, Et je pense qu’ici je ne ferais pas mal De joindre à l’épigra
caractères du genre d’esprit et de la façon de vivre, de sentir ou de penser qu’elle traduit. On peut regretter, en songeant à
, c’est qu’il ne faut pas écrire comme l’on parle. Au XVIIe siècle on pensait autrement, et Vaugelas estimait que « la parole q
91 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
onnu.Madeleine qu’après sa naissance ; mais, néanmoins, partout on le pensait , on le répétait. Prouver l’absurde méchanceté de
i vous étonne, mais je ne crois pas me tromper. Oui, et Walcknaër l’a pensé , comme moi : celui qui fut l’auteur du Tartufe eû
rès, en 1645, c’est-à-dire à l’époque dont nous parlons, tout donne à penser qu’un nouvel enfant, une seconde fille, fut encor
médiens et de comédiennes, où le comte s’était presque mésallié, on a pensé , non sans quelque raison, que les héros et les hé
ens énigmatique m’a, je l’avoue, vivement préoccupé. Vous parliez, je pense , de moi d’abord, puis d’une allégorie, d’une fabl
e sera dans la voie toute contraire. J’affirmerai, et à bon droit, je pense  : c’est-à-dire, preuves en main. Oui, la scène es
t-être, se laissant aller à l’opinion des paresseux de la Comédie, il pensait que cette pièce en prose n’était pas fort viable,
nd son chapeau à la portière ; il y jette une pièce de monnaie et n’y pense plus. Cent pas plus loin, il retourne la tète et
ient mêler. M. de la Feuillade, s’il est vrai, comme je persiste à le penser , que Molière l’eût ici choisi pour modèle, dut êt
l’un et de l’autre côté, il pût trouver des âmes à diriger. Ici l’on pensait qu’il tenait pour Loyola ; là, au contraire, on c
as complète satisfaction pour le saint homme, et il écrit ce qu’il en pense , mais avec les réticences que le respect lui impo
tôt dire à Théophile qu’il le gouverne, qu’on n’a pu soupçonner qu’il pensait à le gouverner. » A présent, le voici un peu plus
à l’heure, mais il y est dit, comme on va le voir, que Molière avait pensé d’abord à tirer parti de cette particularité, pou
naturel, et du moins les gens de robe l’auraient trouvé bon. » « Ne pensez pas railler, dit Cléante ; c’était son premier de
e lui ai ouï dire que les Plaideurs ne valaient rien. » Si, comme je pense , Molière eut l’idée qu’on lui attribue ici, est-c
érer l’athéisme comme quelque chose de moins odieux que l’hypocrisie, pensa qu’en donnant ce dernier vice à don Juan pour com
rop honorable pour que Molière le récusât. Peut-être n’avait-il point pensé à le prendre ; mais, puisqu’on le lui prêtait, il
est dommage, malgré cela, que Louis XIV, bien qu’absolu, n’ait point pensé qu’il pouvait faire plus encore. Cette nouvelle f
cet écrit, sur lequel nous regrettons de ne pouvoir nous étendre, il pensait avoir suffisamment expliqué au public l’esprit de
lendemain permission de l’Église, pour assister à son convoi ? Je le pense . En effet, le 10 septembre suivant, le curé de Sa
andonnasmes ce quartier où nous avions une bonne chalandise. » Je ne pense pas que la personnalité au théâtre puisse aller p
à la scène, se conserva plus longtemps que l’on ne serait tenté de le penser . Quand les farces jouées à l’impromptu eurent ces
son patois toute la corruption de la justice du temps présent.) Je ne pense point que vous soyez ce que vous dites. Montrez-m
il ne le dément pas. Lorsque son Beau-Soleil vient nous dire : « Ils pensent que la farce est l’image de notre vie et que nous
e Bretagne quand il parla si bien de fausse monnaie dans son Etourdi, pensait à U. de Pomenars, dont les seuls écus qu’il possé
ère n’était pas attaqué, mais où le bon sens recevait mille outrages, pensa , comme ses pareils en sottise, que le grand homme
nement fort délicat, a dit l’auteur de son portrait à la plume, je ne pense pas que vous vous connaissiez aussi aimable que v
dédaigneuse. Une phrase de la septième scène nous ferait, toutefois, penser qu’il eût peut-être en vue Mme la marquise de Mau
ière, on répétait tout bas que c’était Boursault, et que Boursault le pensait lui-même, puisqu’à peu de temps de là, il se veng
ppelait le Portrait du Peintre ; portrait peu flatté, comme bien vous pensez , mais où tout était arrangé de sorte qu’on pût, a
enait ce surcroît d’admiration : « Ah ! mon ami, dit-il, c’est que je pense que, si Tartuffe n’était pas fait, il ne se ferai
croit entendre Molière, l’auteur applaudi, oublier ses succès pour ne penser qu’à l’inconstance d’Armande : Ah ! qu’on est pe
nelon, en jugeait ainsi : très sévère, par état plus que par goût, je pense , pour le théâtre de Molière, le prélat de Cambrai
a rien dit, quoique l’Avare lui fût une belle occasion de parler. Je pense , toutefois, que le vieux tapissier, devenu fripie
les serviettes, Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes, il pense à ce que Boileau lui a conté de la lieutenante, q
lle et les impôts que paye un roturier. Tout cela n’était pas, on le pense bien, le compte du roi, pour les grosses dépenses
ce dans la pièce ; c’est le morceau capital de la première partie. Je pense donc qu’il ne faut rien négliger, pour qu’elle so
pour les étrangler. C’est, je crois, ce qu’il fallait ; le public l’a pensé de même, car, et j’ai un vrai plaisir à le répéte
ma rage,              Je pensay. je dis et je fis Tout ce qu’on peut penser , dire et faire de pis              Contre ce qu’o
dans son de Ira, fait parler le Sage, et lui fait dire tout ce qu’il pense de cette courte folie, furor brevis, qu’on appell
eu de sa bouffonnerie. Que dites-vous de cette pièce, à présent ? Que pensez -vous de cette farce, où, comme les intermèdes rév
ses commérages à tire d’aile ? Que dira-t-il d’Arsinoé la prude ? Que pensera-t -il d’Oronte, l’homme au sonnet, et de Philinte, l
sonnet, et de Philinte, l’homme aux infatigables complaisances ? Il a pensé de tout fort bien, avec un tact parfait, une préc
de Ira., Sénèque fait parler le sage, et lui fait dire tout ce qu’il pense de cette courte folie, furor brevis, qu’on appell
ne d’Orgon si lestement prise, et il ira loin dans les affaires. Il y pense , quand sa chute arrive. S’il est allé trahir Orgo
de pension, comme le veut l’anecdote racontée par Perrault ? Nous le pensons , à cette époque surtout où lire, écrire, compter,
fit cette observation à Molière lors d’une lecture du Misanthrope. Je pense plutôt que ce dut être à cette représentation, do
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
ficiellement à l’ourlet de la sphere de votre activité. Corbineli. Je pense , ma foi, que vous êtes fou de les interrompre : n
e. Genevote. Les Rois, pour être Rois, ne cessent pas d’être hommes : pensez -vous que... Granger le pere, interrompant. En eff
mande la permission de parler à son Médecin, pour lui dire ce qu’elle pense de sa maladie. Pantalon voit Colombine qui porte
93 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
de faire la satire de son temps et de tous les temps ; il n’a jamais pensé à soulager son cœur sur la scène et à nous apitoy
la blâmer. C’est l’amour qui parle, à coup sûr ; mais c’est aussi, je pense , la suprême impartialité de l’observateur planant
oman comique dont on relève aujourd’hui les étapes légendaires. Il ne pensait point alors à maudire les hommes, et encore moins
uasi parfaite, il fut Molière, le contemplateur ; rien de plus. Et je pense que tout le monde trouvera avec moi que cela étai
couplet contemporain : La justice a la balance Non pas comme chacun pense Pour juger selon les lois, Mais afin de voir en s
e nous n’ayons plus aujourd’hui affaire à ces Messieurs et soulagé de penser que si Alceste revenait au monde, il gagnerait in
94 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
ses employés, et elle a traversé cette effroyable crise, servant les pensions qu’elle doit à ses vieux serviteurs, acquittant l
Nous savons aujourd’hui, grâce aux confidences d’Eckermann, ce qu’il pensait de Molière. Il aimait à l’appeler non pas le prem
et les services qu’il leur a rendus à eux-mêmes, en leur apprenant à penser . Ils auront beau dire et se moquer de la grande n
tive. C’est l’exagération d’une ou de plusieurs qualités. Vous pouvez penser de la langue de Beaumarchais tout ce que vous vou
nser de la langue de Beaumarchais tout ce que vous voudrez, vous n’en penserez jamais autant de mal que je ne fais moi-même. Mai
x on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose : Et je pense qu’ici je ne ferais pas mal De joindre à l’épigra
tice ne doit jamais être influencée, et l’on va trouver son juge ; on pense que des vers sont exécrables, et l’on en fait com
on sur un terrain plus vaste, on proclame hautement que la liberté de penser et d’écrire est de droit naturel, et dans la prat
ensée d’un côté ; la parole et l’action vous mènent d’un autre ! Vous pensez d’après vous-même, mais, pour le reste, vous vous
it digne d’être raillée. Car, qu’y a-t-il de plus inconséquent que de penser d’une façon et de parler ou d’agir d’une autre ?
de rire. Mais ce n’est point de cette façon que la société l’entend. Pensez comme vous voudrez, ce détail intime ne me regard
té sociale dans la circonstance où vous vous trouvez. Parler comme on pense , et agir comme on parle, c’est là seulement qu’es
dans cet Alceste un de leurs ancêtres. Chez eux aussi, dit-on, chacun pense , parle et agit, comme soi, sans crainte du ridicu
’hui. Au fond, ce que dit Philinte, il n’y a guère d’hommes qui ne le pensent et même qui ne le disent ; et cela s’appelle un m
iages, dans nos préjugés actuels. Ce que répond Éliante, c’est ce que pensent toutes les mères de famille ; il est vrai que la
comme dit le poète ; et la raisonnable Éliante ne peut s’empêcher de penser en elle-même qu’il y aurait eu quelque douceur à
pèlerin, et qui ne perd pas une occasion de dire à Orgon ce qu’il en pense . Le jeune fils, dont Tartuffe traverse les dessei
s étaient si personnels en même temps, si accommodés à notre façon de penser et de voir, qu’ils ont fait sur nous une impressi
mme d’esprit parle jamais de ces choses-là à un mari ? » C’est ce que pense Tartuffe, et sa réponse montre bien qu’il a vu cl
Pourceaugnac où l’auteur, sans rencontrer ce comique profond qui fait penser , abonde en saillies plaisantes, et se joue en ima
que de critiques à faire dans le reste de l’interprétation. Quand on pense que le rôle de Mme Jourdain a été confié à Mlle J
es. Vous dites que je suis un guignol dans Argan et dans Harpagon. Je pense que vous exagérez, mon cher ami. Si je guignolisa
omiques et spirituels tous les mots de Toinette ; pour elle, elle n’y pensait pas, la bonne fille : elle n’était que gaie, tell
doute pas que son père va se réveiller, l’embrasser, la marier. » Je penserai au contraire : « Allons ! ne pleure pas trop ou d
Mlle Lynnès, une jeune fille que nous ne connaissions pas et qui, je pense , paraît pour la première fois sur un théâtre pari
ant à leur donner les mêmes traits et le même organe, il n’y faut pas penser  ; vous serez donc toujours obligé de demander à l
tement semblables d’extérieur qu’on les prend l’un pour l’autre. Vous pensez bien qu’à moins de prendre les frères Lionnet eux
pas, monsieur, farder la vérité                     Et dis ce que je pense avecque liberté.                                 
soutenu un paradoxe, d’avoir simplement dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et n’osent pas avouer. Démontrez à ceux
aractère de son talent, ce que beaucoup d’honnêtes gens et de lettrés pensaient vers 1800, du théâtre de Marivaux. Et cependant l
de sa façon de sentir ; et c’est lui-même qui a dit quelque part : «  Penser naturellement, c’est rester dans la singularité d
son invention, et elle bat des mains, et elle saute de joie. Quand on pense que certaines actrices me disent posément : — Si
l n’osera pas. On a un certain air !… La vérité est qu’elle n’a point pensé à cette éventualité. Et puis quand même ! Eh bien
faces dans leurs conversations quotidiennes ; c’est que tous ceux qui pensaient en France avaient ratiociné sur ce thème ; c’est
on était faite par un homme qui ne s’était jamais avisé de rien, vous pensez si l’on riait. 31 janvier 1870. II La Comé
e rôle de Lucile. Ils ne m’ont pas dit ce qu’elle en tirait, et je ne pense pas qu’elle en ait pu tirer grand-chose. Le rôle
’existait pas. Le père prenait parti, et comme il était naturel de le penser , il disait à son fils : « Va te battre, » et il s
el tourne la comédie, en vue desquelles elle a été faite, vous pouvez penser quelle douleur ce doit être pour lui de les retra
présentation son véritable drame. Il est étrange que personne n’y ait pensé , et cette insouciance ne s’explique que par des r
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
lere. Vous êtes donc facile à contenter ?Pas tant. Que vous pourriez penser . Eraste. Que vous pourriez penser.Je puis croire
enter ?Pas tant. Que vous pourriez penser. Eraste. Que vous pourriez penser .Je puis croire pourtant, Sans trop de vanité, que
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
suis vrai, & j’avouerai que je ne suis pas de ce sentiment. J’ose penser que si le public ne croit pas dans la premiere sc
: mais en seroit-ce une pour les leur interdire ? D’ailleurs, loin de penser que Moliere soit l’ami des contrastes, je l’en cr
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
ière tient un rang considérable dans leur histoire : sachant ce qu’en pensait madame de Sévigné, nous entendrons mieux ce qu’en
, Avec ses traits, son souris, ses appas, Son art de plaire et de n’y penser pas… J’aurais fait voir à ses pieds, des mortels,
98 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
à mon tour, lui dit son ami, que vous êtes plus à plaindre que je ne pensais  ; mais il faut tout espérer du tems. » Dans le
un. Or, quoi de plus inusité que le langage de la franchise. Rousseau pense que dans la scène du Sonnet, le comique naît de l
99 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
e mes regards, Veillaque!...... toutefois je songe à ma maîtresse. Ce penser m’adoucit : va, ma colère cesse, Et ce petit arch
re de son avis : c’est qu’alors on en sait davantage. Les jeunes gens pensent communément qu’il charge trop : j’ai entendu blâm
issant. Il n’y a point d’auteur qui fasse plus rire et qui fasse plus penser  : quelle réunion plus heureuse et plus sûre! et s
élas ! Est-ce que j’en puis mais? Lui seul en est la cause, Et je n’y pensais pas lorsque se fit la chose. ARNOLPHE. Mais il fa
êtes-vous comme lui fait aimer? Je ne vous en ai pas empêché, que je pense . ARNOLPHE. Je m’y suis efforcé de toute ma puiss
ent que celle-ci : « Molière a mal saisi le caractère du Misanthrope. Pense-t -on que ce soit par erreur? non sans doute; mais l
s, à coup sûr, elle l’est encore moins à l’esprit du théâtre. Molière pensait que la comédie doit peindre l’homme; il a cru que
; je suis celui qui n’a jamais rien fait d’agréable aux yeux de Dieu. Pensez -vous, parce que vous me voyez vêtu en homme de bi
omper par l’apparence, Et je ne suis rien moins, bêlas ! que ce qu’on pense . Tout le monde me prend pour un homme de bien ; M
100 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »
7 et 330) deux formulations proches de Dom Garcie de Navarre incite à penser qu’il a été composé par Molière » (p. 1458) 193.
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