grands maîtres ne les ont pas toujours observées. Le Tartuffe est une
peinture
très frappante de l’hypocrisie, et qui donne le s
l’art en faveur de la force de la satire. Mais, à cet égard même, la
peinture
de mœurs qu’offre la pièce, est trop exclusive et
éâtre, quoiqu’elles aient sensiblement vieilli pour le ton et pour la
peinture
des mœurs. C’est un danger qui menace nécessairem
bras et l’épée au côté sont des conditions essentielles, et toute la
peinture
des caractères se borne à la fatuité pour les hom
on éprouve non seulement de l’ennui, mais un vrai démolit pour cette
peinture
du dénuement complet de toute moralité, qui, bien
pression pénible sur des esprits doux et bienveillants. À quoi bon la
peinture
d’une âme noire dépourvue de tout sentiment humai
ait dans Térence et non pas dans Molière que j’irais le chercher. Une
peinture
fine et juste des caractères s’allie avec succès
plusieurs, je ne puis m’empêcher de regarder comme un chef-d’œuvre de
peinture
théâtrale la scène de Raoul sire de Créqui, où le
n ne l’ait guère fait jusqu’ici. L’essentiel n’est pas, selon lui, la
peinture
des caractères et des situations, mais celle des
tes classes de la société et des relations de famille, afin que cette
peinture
puisse servir de modèle aux spectateurs qui sont
de son rôle. Avouons-le donc, il existait longtemps avant Diderot des
peintures
sérieuses des mœurs, des drames touchants et des
pièces d’intrigue. Il chercha moins à relever ses productions par la
peinture
des caractères, que par des saillies piquantes, e
intes unités, et de ce lion goût qui veut que l’on sépare à jamais la
peinture
des héros de celle des gens du peuple. Le premier
é par Richelieu. Son tableau est d’une vérité frappante, soit pour la
peinture
des faits, soit pour celle de l’esprit du temps.
ans le développement des sentiments du cœur, et l’art employé dans la
peinture
de l’amour-propre, et de la vanité des femmes. Fê
s royal, le 10 juin 1667. Petite comédie d’intrigue, dialogue fin, et
peinture
vive de l’amour. Le Tartuffe , ou l’Imposteur,
sur le théâtre du Palais royal, le 29 novembre de la même année.133
Peinture
fidèle du ridicule commun à tous les hommes, dans
rose, représentée sur le même théâtre, le 8 juillet de la même année.
Peinture
simple des ridicules qui étaient alors répandus d
même théâtre, le 10 février 1673. Comique d’un ordre inférieur ; mais
peinture
vraie de la galanterie et du pédantisme des médec
l génie, à qui rien d’humain n’était étranger ; et ce qui donne à ses
peintures
d’amour un caractère moral. c’est son bon sens, q
bles figures qui venez, au milieu des farces les plus risibles ou des
peintures
de caractère les plus hardies, apporter la grâce
alage tout matériel, quand tant de critiques se prosternent devant la
peinture
corruptrice de ce qu’ils appellent l’amour physiq
la hors de l’humanité447. Ici triomphe le bon sens de Molière, et ses
peintures
, par leur juste rapport avec la réalité, prennent
diqué avec une mesure et une justesse qui donnent à l’ensemble de ces
peintures
d’amour un caractère général de moralité, et qui
On ne saurait trop remarquer quel enseignement pratique résulte de la
peinture
de l’amour mal placé et du funeste résultat des p
u’à tout âge une âme douce et noble est aimable. Enfin, pour que la
peinture
De cette passion, de toutes la plus belle490, s
tant d’auteurs au moyen des théories d’amour les plus brutales et des
peintures
d’amour les plus lubriques, on reconnaît que Moli
position de leurs ouvrages, ce qui les préoccupe avant tout, c’est la
peinture
des caractères, des ridicules et des travers du t
se constituer le juge des mœurs de son temps pour les immoler en des
peintures
fortes et morales à la risée des spectateurs; il
Mais si l’on ne rencontre pas dans les autres ouvrages de Regnard la
peinture
de mœurs et les éminentes beautés que renferme Le
saisir les nuances délicates du cœur des femmes, il excelle dans leur
peinture
, et, sous ce rapport, plusieurs de ses ouvrages,
c Piron et Gresset la comédie se relève. La Métromanie n’offre aucune
peinture
de mœurs, mais le principal caractère, et celui t
n. Le caractère du méchant, plus que celui du métromane, prêtait à la
peinture
des mœurs. Le besoin de dénigrer et d’exercer sa
, les oppositions habilement ménagées, les caractères bien tracés, la
peinture
des mœurs, le Style libre, vif, élégant et pur, r
er l’attention, non parce que les beaux sentiments dont elle offre la
peinture
reproduisent les mœurs du temps (on vivait alors
dents à demander la création d’une nouvelle noblesse. Par malheur, la
peinture
de ces revirements subits, véritable bonne fortun
. Mais la finesse et la profondeur de ses aperçus, la fidélité de ses
peintures
de mœurs, sa verve, son entrain et sa gaieté le p
lard l’acte de restitution qui doit tant couler à leur âme cupide. La
peinture
des mœurs n’est pas un des moindres mérites de ce
ant on s’en fait un état. Le personnage de Dalainville offre bien la
peinture
de ces ambitieux, si communs alors, pour qui Un
s yeux, demanderait, pour en bien faire apprécier la physionomie, une
peinture
développée et précise dans ses moindres détails ;
ose guère que d’ouvrages sans couleur, où l’on chercherait en vain la
peinture
de quelque caractère et des mœurs de l’époque. Ma
it rien à délirer si l’on y trouvait un peu plus de comique, et si ta
peinture
de certains travers de l’époque, très compatible
autre avantage à les y introduire, celui de faire connaître dans des
peintures
en action, ainsi qu’il le recommande, les hommes
par conséquent, pour l’objet le plus essentiel, c’est-à-dire pour la
peinture
et le développement des caractères et des passion
’ils lui sont pardonnés, ce sera, sans contredit en faveur de la fine
peinture
des mœurs et des caractères que souvent on y renc
c le porterait, en effet, à préférer le romanesque et la fiction à la
peinture
fidèle des travers, des ridicules et des vices, d
au mince honneur de devancer Marivaux de près d’un siècle. Si donc la
peinture
des mœurs est abandonnée ou négligée, ce n’est pa
x de la satire, et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la
peinture
de leurs défauts ; c’est une grande atteinte aux
es peuvent séduire et faire commettre de dangereuses méprises, que la
peinture
de ce caractère est si instructive et si morale.
nthropie, l’avarice et l’hypocrisie mêmes dont il a fait à la fois la
peinture
la plus saisissante et la plus vraie. Mais si la
nfin ne pourrait-il être aussi considéré, à certains égards, comme la
peinture
de ces écrivains acrimonieux, de ces réformateurs
commun à presque tous les amants et dont Eliante fait une si piquante
peinture
: L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces
l’ami déclaré de tous les oncles qui ont fait fortune, etc. » Cette
peinture
du faux dévot, dont je ne donne ici que quelques
te, mais encore à dessiller les yeux de sa victime (car au théâtre la
peinture
de certains vices est moins faite pour corriger c
les amener à la cour d’assises ? Pour intéresser les spectateurs à la
peinture
des passions, des vices et des travers humains, u
r compte de cette observation, on reconnaîtra sans doute que, dans la
peinture
du faux dévot, Molière n’est pas resté, tant s’en
si Molière n’a pas dépassé la vérité, et chargé les couleurs dans sa
peinture
de Tartuffe comme La Bruyère l’en a accusé dans c
illant, une insolence de vice si élégante et si fière, en un mot, une
peinture
d’une telle couleur et d’une telle chaleur, que,
i les incrédules. En un mot, rien de plus étrange pour nous que cette
peinture
hardie de l’athéisme dans un temps et au milieu d
r lequel la foi et n’est plus qu’en état enfantin de l’esprit. Quelle
peinture
vive et quelle riposte orgueilleuse et imposante
s griefs du parti dévot, qui, bien loin d’être désarmé par cette vive
peinture
de l’athéisme, n’y vit qu’une aggravation du scan
oudroyé. « Mais ce foudre, répond l’accusateur, n’est qu’un foudre en
peinture
qui n’offense pas le maître et qui fait rire le v
utes les adresses pour sauver ce qu’il y avait d’un peu hardi dans la
peinture
d’une religieuse amoureuse. Mais, dira-t-on, pour
ement n’est pas quelque chose de très sérieux, que c’est un foudre en
peinture
puisqu’il ne fait pas même peur à un valet grossi
ques que Molière a choisi l’hypocrisie et l’impiété pour objet de ses
peintures
, ou plutôt c’est son génie qui les a rendues dram
e l’idéal de la femme ? Et si, comme on le dit, il a emprunté pour la
peinture
de ce caractère quelques traits à sa propre femme
prétexte de dévoiler le secret d’Alceste, on a eu l’idée d’y voir la
peinture
du jansénisme, on s’est trompé du tout au tout, e
t eu dans notre théâtre une comédie qui ait précisément pour objet la
peinture
du monde, c’est ce qui ne doit point étonner, car
t aussi, par les ménagements habiles, par les éloges convenus, par la
peinture
merveilleuse de la vie de cour, par les grandes v
urprenant que le chef-d’œuvre du théâtre comique ait eu pour objet la
peinture
du monde mis en regard de la générosité, la loyau
e morale qu’il ne cherche point, et qui pourtant s’y trouve. Dans ses
peintures
de mœurs, même artistiques et arrangées à sa fant
rante, toutes ses éminentes facultés pouvaient-elles s’appliquer à la
peinture
d’un caractère, à l’intrigue d’une passion, à la
Critique de l’École des Femmes, sc. VII. — En fait, la sculpture, la
peinture
, la musique, les Vénus, les Erigone, les Léda, le
pour la correction… Rien ne reprend mieux la plupart des hommes que h
peinture
de leurs défauts… La comédie n’est autre chose qu
n art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes
peintures
, Il n’eut point fait souvent grimacer ses figu
les anciens n’ont pas aussi heureusement rencontré que lui. » Cette
peinture
naïve et sans art porte en elle-même la meilleure
plutôt de l’empire des passions sur l’âme ; d’autres y ont aperçu la
peinture
de l’homme profane régénéré par son admission aux
vec honneur sur leurs traces4. Enfin, la pantomime, qui est aussi une
peinture
, mais une peinture animée et vivante, a retracé l
rs traces4. Enfin, la pantomime, qui est aussi une peinture, mais une
peinture
animée et vivante, a retracé le triomphe, l’infor
société, serait-elle venue, pour ainsi dire, séparer deux admirables
peintures
de caractères et de mœurs, si Molière, en la comp
ps. Ainsi, Molière, faisant toujours sortir une grande moralité de la
peinture
des plus mauvaises mœurs, place, à côté d’un vice
son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes
peintures
, Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures,
ux : elle en est un pour celui qui met l’essence de la poësie dans la
peinture
: un troisieme donne le nom de poëme à la comédie
ut encore que tout ce qui se passe & se dit sur la scene soit une
peinture
si naïve de la société, qu’on oublie qu’on est au
les différentes modifications qu’on y observa successivement dans la
peinture
des mœurs. D’abord on osa mettre sur le théatre d
nissant du théatre toute imitation personnelle, borna la comédie à la
peinture
générale des mœurs. C’est alors que la comédie no
ours, comme les portraits de Vandeyk & de Latour, le mérite de la
peinture
, lors même qu’on ne sera plus en état de juger de
re sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la
peinture
n’est plus qu’une école pour les jeunes gens qui
aux yeux des honnêtes gens. Le choix des objets & la vérité de la
peinture
caractérisent la bonne comédie. Le Malade imagina
x mots ne se disent plus qu’en matiere de dévotion, d’odeurs & de
peinture
. Moliere a dit ingénieusement : J’aurai toujours
r les concrets. Nous disons la suavité des parfums ; & en fait de
peinture
, un tableau plein de suavité ; tels sont les tabl
es tableaux de l’Albane & du Correge. (D. J.) Suave Suave, (
Peinture
.) couleur suave, se dit d’un tableau où la couleu
ait de nature ; et la grande beauté que la comédie devait tirer de la
peinture
des mœurs du temps s’annonce de loin par des allu
l’impression de grandeur qu’on en recevait4. Situations, caractères,
peintures
du temps, langage de la conversation, toutes ces
pas plus françaises qu’espagnoles ; il fallait les remplacer par des
peintures
de la société française. Enfin, à un langage qui
tudes ne suppléent l’observation. La comédie est bien plus près de la
peinture
que la tragédie ; ce sont deux arts où il est bes
l’en pressait vivement, l’inquiétant sur la solidité de ses premières
peintures
, afin de l’exciter à les surpasser. Molière y ven
par les procédés du théâtre, qu’on n’explique par les procédés de la
peinture
certaines têtes de Raphaël, qui, selon les termes
s personnages. Aussi rien de romanesque dans ces fortes et charmantes
peintures
des sentiments de l’amour ; rien qui soit fait de
s’en soulager, la ressemblance n’allait pas jusqu’à la copie ; et ces
peintures
de son propre cœur respirent plutôt la sérénité d
et jusqu’à lui. Boileau, qui n’écrivait rien au hasard, qualifie ses
peintures
de doctes, Il l’entendait non-seulement du poète
Entr’acte. J’aime fort la comparaison qu’on a toujours faite de la
peinture
avec la poésie : elles sont sœurs & se ressem
enent les uns & les autres à la célébrité. Il est impossible à la
peinture
de rendre l’action entiere de ce qu’elle veut rep
ques législateurs dramatiques ont poussé plus loin le parallele de la
peinture
& de la poésie. « Ainsi que l’art du peintre,
’intéresser pour Isaac, ou augmenter ma sensibilité par cette seconde
peinture
? On s’est lourdement trompé. Le second tableau a
nécessité d’avoir du génie ; et cette idée sublime de généraliser la
peinture
des vices fut une ressource forcée où ils furent
rticuliers, et que le Théâtre trouvât sa plus grande richesse dans la
peinture
des travers aimables dont la nature les a favoris
é sa haine pour l’hypocrisie, et la Chaire n’a rien de supérieur à la
peinture
des faux Dévots dans Le Festin de Pierre. Enfin i
avec plus d’énergie ! Cette mesure précise qui réunit la vérité de la
peinture
et l’exagération théâtrale, Molière la passe alor
à un Poète comique ? D’ailleurs est-il certain que nos mœurs, dont la
peinture
nous amuse dans des Romans agréables et dans des
leur locale, ne saurait empêcher de rendre justice çà la vérité de la
peinture
. La date seule est à changer. Il y a, Messieurs,
empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible
peinture
Est pour aller au cœur la route la plus sûre : Pe
e, revivre dans Polyeucte, dans Esther et Athalie, comme les vieilles
peintures
sacrées de Michaël Wolgemuth, de Luis Moralès, de
n de Jésus à la Magdeleine est encore de celles que les maîtres de la
peinture
ont souvent reproduites ; et je ne sais même si l
dialogue, cette entente dramatique, cette vivacité et ce naturel des
peintures
et des sentiments, c’est encore notre plus ancien
ncs sur notre scène. La comédie, qui n’est rien si elle n’est pas une
peinture
des mœurs, se fit gloire à son tour de n’être qu’
ent notre cœur, à en sonder les replis, et à provoquer le rire par la
peinture
exacte et véridique des vices, des ridicules qui
pas échapper la nuance la plus légère. Que d’art pour bien graduer la
peinture
qu’il offre aux jeux du public, pour ne pas dissi
ur le point d’être arrachés pour toujours à ce qu’ils aiment ; par la
peinture
de leur amour, des maux, des tourments qu’ils épr
it envisager aux spectateurs ses personnages ; l’autre qui naît de la
peinture
des contrariétés, des maux ordinaires que l’on ép
quel que n’ont pas toujours nos auteurs dramatiques. On dira que ces
peintures
-là ne produisent pas un grand effet sur les mœurs
a morale du code ; ou bien son esprit profond sait-il joindre à cette
peinture
des traits qui prouvent qu’il les hait plus vigou
rouvent que Molière observait l’humanité avec un sens moral. Dans ces
peintures
, son influence sur les spectateurs est évidemment
itution de Louis XIV. 121. … Notre roi n’est pas un monarque en
peinture
: Il sait faire obéir les plus grands de l’éta
de fantaisie : il leur donna, dit-il, un style naïf qui faisait une
peinture
de la conversation des honnêtes gens . Le succès
e partus. La poésie n’était pas seule naïve à Rome, la sculpture, la
peinture
ne l’étaient pas moins. Toutes les personnes qui
conséquent au public, d’une passion obsédante. Il y a, en effet, une
peinture
du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatom
inture du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatomie ; et cette
peinture
toute en traits légèrement indiqués, en menus dét
de Mmede La Fayette, ne convient guère à l’esthétique du théâtre. La
peinture
de Molière, non seulement exagère à dessein, en l
appliquant au théâtre des principes d’un autre ordre, s’alarment des
peintures
hardies de la scène et de quelques saillies d’hum
son art eût emporté le prix, Si, moins ami du peuple en ses doctes
peintures
, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figure
escriptif par les tableaux, au drame par le jeu des personnages et la
peinture
des caractères, à la poésie gnomique par les préc
ine a réellement sous les yeux ce qu’il raconte, et son récit est une
peinture
; son âme, doucement émue du spectacle dont elle
son Art eût remporté le Prix ; Si moins ami du Peuple en ses doctes
peintures
, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figur
Comédie. Son Poëme intitulé, La gloire du Dôme du Val-de-Grace sur la
Peinture
, dont Mignard, premier Peintre du Roi, a decoré l
cette superbe Eglise, est admiré des Connoisseurs en Poësie & en
Peinture
: ce Poëme contient plus de trois cens cinquante
Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats C’est surtout dans la
peinture
des caractères que Molière a excellé ; l’intrigue
y a là un intermède bouffon, mais rien assurément qui ressemblé à la
peinture
d’un caractère. Et pourtant, à cette époque, la p
que c’est que Le Misanthrope ? C’est un tableau tout simplement, une
peinture
de la société du xviie siècle, avec des caractèr
hose. Qu’est-ce que c’est que Tartuffe ? C’est encore un tableau, une
peinture
des mœurs du xviie siècle avec des caractères ét
c’est seulement pour s’assurer sa fidélité. Eh bien, est-ce que cette
peinture
d’Arnolphe et d’Horace, de deux personnages si di
comme dans les autres, nous ne devons voir encore qu’un tableau, une
peinture
de la société du xviie siècle avec des caractère
s Amants magnifiques 17 : « 9 août 1816. Excellens matériaux pour la
peinture
de la Cour de Louis XIV. Ils ont de l’agrément, i
Français Être vain et vif souvent picoté par l’envie. » Hist. de la
Peinture
181733. Sur le titre de la première brochure : «
u de ses espérances. Cette manière pouvait faire naître de charmantes
peintures
d’amour. Élise aurait paru craintive, tremblante,
n’y eût pas trop de passion) Des scènes de cette nature feraient une
peinture
nationale, peu agréable peut-être, mais qui peind
mélancholique sentit si bien l’amour et la jalousie, s’est refusé la
peinture
d’amants passionnés, le meilleur passeport pour f
té. Page 134. Un caractère plein de force et d’esprit. Pages 136-7.
Peinture
vraie du commencement d’une passion. Page 138. S
Scène III Hyacinte, Octave, Scapin, Silvestre Hyacinthe Page 140.
Peinture
vraie d’une jeune fille amoureuse. Page 140. J’a
e Sotenville Mon Dieu ! notre gendre, que vous avez peu de civilité…
Peinture
extrêmement forte, et88 cependant point odieuse,
donc la chose. George Dandin Elle est toute soutenue. Cela est vrai.
Peinture
du paysan qui ignore l’honneur et qui ne sent pas
dans tous les grands écrivains. De noir, d’un ton doux, vérité de la
peinture
, heureux mélanges des petites circonstances et de
ppartient en propre est de croire tous les hommes amoureux d’elle. La
peinture
de la femme impérieuse occupe la plus grande part
est celui de l’homme faible. Ce qu’il y a de remarquable c’est que la
peinture
est complète et qu’elle est donnée au moyen d’un
très peu de passions, et encore très grossièrement. De même, dans la
peinture
, il faut que les saints ayent toujours leur costu
es qui ont été Reines ont toujours la couronne sur la tête. Dès qu’en
peinture
on emploie des signes faux, il convient que le su
iller ; the evening, after dinner. à observer. 88. Principe. Que les
peintures
soient très fortes, sans toutefois être odieuses
e entière. Il lui fallut sans doute du courage, pour substituer à des
peintures
fantastiques qui ne pouvaient offenser personne,
urent ; mais l’ouvrage est resté et il restera toujours, parce que la
peinture
d’une folie passagère y est l’ouvrage d’un pincea
l’ouvrage n’ait pas de but moral, et ne prétende pas même offrir une
peinture
de mœurs, on ne peut au moins s’empêcher de voir,
ations, après avoir amusé un moment la malignité contemporaine par la
peinture
de quelques ridicules fugitifs, sont tombés dans
à ces traits et ranger dans cette catégorie une petite comédie, où la
peinture
des mœurs et des caractères est sans aucune exagé
bien la cour des mépris de M. Lysidas, auteur vain et jaloux, dont la
peinture
a également fourni quelques traits pour celle de
re aussi de rappeler que la querelle entre Trissotin et Vadius est la
peinture
d’une dispute semblable que l’abbé Cotin et Ménag
hrope et Tartuffe, la première ligne des chefs-d’œuvre de Molière. La
peinture
des mœurs y est moins étendue, moins générale que
r violé une des premières règles de son art, en introduisant dans une
peinture
contemporaine un personnage d’une autre époque, c
cipal sujet d’un tableau destiné plutôt à corriger les esprits par la
peinture
du ridicule, qu’à révolter les âmes par le specta
n bien pour en enrichir une étrangère ; Toinette est, comme on dit en
peinture
, une répétition de la Dorine du Tartuffe ; elle a
e son art eut remporté le prix, Si moins ami du peuple, en ses doctes
peintures
, Il n’eut point fait souvent grimacer ses figures
le même que Louis XIV avait chargé des inscriptions à mettre sous les
peintures
de Versailles, et de la composition des médailles
traits, qui pouvaient convenir à une même personne, j’en ai fait des
peintures
vraisemblables, cherchant moins à réjouir les lec
e et diplomate français. Ses Réflexions critiques sur la poésie et la
peinture
(1718) fondent l’idée du relativisme esthétique e
est l’objet principal, la manie de faire des vers, n’a produit qu’une
peinture
froide et incomparablement moins gaie que le rest
t philosophique. Si l’on soutient enfin qu’elle est plus fine dans la
peinture
d’un caractère, plus habile dans la conduite d’un
éresse tous les hommes, c’est l’élément humain, la poésie. De même la
peinture
des mœurs contemporaines dans la comédie nouvelle
a fille sans dot81. » Il y a plusieurs traits assez délicats dans la
peinture
du caractère de Chrysale ; lorsqu’après avoir fai
nous qui sachent bien écrire85. Si Molière est souvent lourd dans la
peinture
des caractères, il est presque toujours gauche da
int par lui-même peut aussi être comique ; mais encore faut-il que la
peinture
soit involontaire et que le caractère soit ridicu
. » (Entretiens de Goethe et d’Eckermann.) 90. Le Tartuffe est une
peinture
très frappante de l’hypocrisie, et qui donne le s
, Si ses yeux ne m’ont pas flatté. Finette. De son cœur ils sont la
peinture
. La naïve Sophie, en sa simplicité, Est une glac
on amour se confie. Tout, dans cette exposition, ne promet-il pas la
peinture
d’un homme qui ne se contente pas d’admirer ce qu
ésulte des rencontres du hasard ; le comique de mœurs, qui nait de la
peinture
des travers et des ridicules; le comique de carac
ources, en commençant par le comique d’intrigue, et en passant par la
peinture
des mœurs pour atteindre bientôt à celle des cara
règles, et la vraie rhétorique, qui, ne faisant de l’éloquence que la
peinture
de la pensée, comme dit Pascal, cherche sa loi da
rtement écrite; mais c’est dans le Tartuffe qu’il faut en chercher la
peinture
poétique. Molière envisageait le Tartuffe comme u
pour le cru gaulois n’ont pas dédaigné d’ajouter quelques traits à la
peinture
du faux dévot. L’Eugène de Jodelle tient son coin
rtrait est parfait; mais ce n’est pas celui d’un homme, c’est la vive
peinture
d’une originalité. Le caractère d’Onuphre n’est p
ais il nous a fait deviner d’autant plus. Il n’a fait qu’esquisser la
peinture
d’un travers de l’esprit; mais les travers de l’e
finale en prolongeant outre mesure les malédictions de son héros : la
peinture
de l’ingratitude humaine et celle de la chute imp
e bonheur, et qui augmentent la richesse et l’intérêt de cette grande
peinture
de mœurs : Le Misanthrope est presque, à lui seul
vrais chefs-d’œuvre, il étonne par la variété de ses aspects. Dans la
peinture
de la passion , la poésie de Molière y prend une
e temps que les fabliaux moqueurs et narquois, qui font une grotesque
peinture
de l’ignorance et des vices du clergé. Au XVIIe s
eux qui y perdent. S’il résulte une impression comique de ce genre de
peintures
, ce qui n’est pas rare, elle a une sorte d’âpre s
int donné. Le Misanthrope lui-même, quoique si riche en aperçus et en
peintures
variées, n’atteint pas à l’ironie universelle d’A
le à un sacrifice pour l’amour des règles. Molière ne connaît pas ces
peintures
de profil si chères à Racine : ses héros posent d
dessiner un tableau, qui n’est pas un tableau de fantaisie, mais une
peinture
d’une vérité et d’une réalité saisissantes. L’imp
re est moral, c’est qu’il est vrai. Il n’atténue pas le vice dans ses
peintures
; il va jusqu’au fond et jusqu’au bout; il se plaî
as le lait des faibles. Aucun poète comique n’a été plus loin dans la
peinture
du vice. Quand il s’empare d’un sujet déjà traité
peu difficile dans le choix des sociétés, où, comme dans Patelin, la
peinture
de la méchanceté n’est égayée que par celle de la
de, et y mêler des portraits. Le Misanthrope en est plein ; c’est une
peinture
continuelle, mais une peinture de ces ridicules q
e Misanthrope en est plein ; c’est une peinture continuelle, mais une
peinture
de ces ridicules que les yeux vulgaires n’aperçoi
de son art eût remporté le prix, Si moins ami du peuple en ses doctes
peintures
, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures
la même année. C’est une farce, mais toute de caractères, qui est une
peinture
naïve, peut-être en quelques endroits trop simple
ragédies de Racine lorsqu’elles sont bien représentées ? C’est que la
peinture
de nos passions nous touche encore davantage que
e, ensuite il dit par réflexion : Me voilà justement : c’est la vive
peinture
D’un sage désarmé, dompté par la nature. N’ai-je
t lui parle, il se fera chasser. Enfin, pour ébaucher en deux mots sa
peinture
, C’est l’homme le plus vain qu’ait produit la nat
. . . . . . « Que fait donc l’imitation dans la poésie comme dans la
peinture
? Je comparerois volontiers cette espece de prest
phane* le comique, de Plaute* le feu et l’activité, et de Térence* la
peinture
des mœurs. Plus naturel que le premier, plus ress
aux intrigues surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu’à la
peinture
des mœurs & de la vie civile. Les plus excell
aume Guizot. 264. Louis Moland. 265. La comédie est plus près de la
peinture
que la tragédie. 266. M. Villemain, Essai littér
de principes excellents, tant de grâce et de bon sens apporté dans la
peinture
de la femme, il serait trop rigoureux de reproche
délicatesse de cœur, cette hauteur de vue qui rendent immortelles les
peintures
de femmes faites par Molière, le moraliste mettra
ses. Tartufe embrassant Orgon au lieu d’Elmire, ne peut que faire une
peinture
très énergique. Pour que le lecteur puisse tirer
amuser, et pour mener le peuple. Qu’y a-t-il de plus ridicule que la
peinture
d’un roi de Perse, qui marche avec une armée de q
nt. En tout cas, le vieillard avait raison, la vraie comédie étant la
peinture
des mœurs du jour, et il avait raison encore s’il
écrit cette comédie). Le Misanthrope, dit encore Voltaire, « est une
peinture
continuelle », mais une peinture « de ces ridicul
rope, dit encore Voltaire, « est une peinture continuelle », mais une
peinture
« de ces ridicules que les yeux vulgaires n’aperç
se convaincre, de son incapacité de s’adapter à ce milieu : voilà la
peinture
de la société polie en 1666. C’est une pure merve
nt pratiqué les provinces pendant quinze ans, n’ait pas donné plus de
peintures
des mœurs provinciales qu’il n’a fait ! Il a été,
issance du prince qui devait être Louis XIV. Une gloire, en termes de
peinture
, est la représentation du ciel ouvert avec des pe
dèle de vers techniques ; et cette comparaison de la fresque et de la
peinture
à l’huile qui est très forte, très brillante, trè
ne, Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâtonne ; Et sur celle
peinture
on peut, pour faire mieux, Revenir quand on veut,
s égayer qu’il préfère ». Dans l’Avare ? Il n’y a dans l’Avare que la
peinture
d’on vice et de ses conséquences soit comiques so
placé l’extraordinaire par la vérité et l’imagination par le goût des
peintures
morales. II a été un réaliste sans s’astreindre a
emplacé l’extraordinaire par le vrai et l’imagination par le goût des
peintures
morales, il l’a été par le seul fait de son exist
itent les professionnels. Dans ce dernier cas la comédie n’est pas la
peinture
de la profession, elle en est la parodie. Molière
le se rebiffe, et les scènes les meilleures de mon ouvrage même comme
peintures
de l’avarice elle-même, sont peut-être celles où
lui arrache le cœur ; comme de bonnes scènes encore, même en tant que
peintures
de l’avarice elle-même, sont celles où Harpagon l
lzac est beaucoup plus classique que lui. Procédant comme lui, par la
peinture
d’une passion très puissante qu’il pousse, degré
de 1660, réagit de tout son courage. Mais par un de ses côtés, par la
peinture
des choses vulgaires, le burlesque touche au réal
maître Simon dans l’Avare ; menu du repas que veut donner Harpagon ;
peinture
des mœurs et us d’une petite ville (Tartuffe) :
u petit monde où il vit. Toutes les grandes pièces de Molière sont la
peinture
de toute une maison, de toute une famille. Dans l
que les traits les plus généraux. Tels, seront ceux qui feront de la
peinture
en imitant les statues ou les bas-reliefs, etc. M
naturelle dans ses propos et la suite de ses discours est une simple
peinture
naïve de son âme. Elle dit d’abord et très unimen
ehors de la question ; car ce n’est pas une comédie, ce n’est pas une
peinture
des défauts des hommes, c’est un conte drolatique
nouement est en raison de l’intrigué. Sur le fond très puissant de la
peinture
de passions fortes qui doivent rester et qui rest
intrigue compliquée qui détournerait l’attention du spectateur de la
peinture
des mœurs ; et il est assez sûr de son art comme
onnête homme ne cherche dans un poète comique que des caractères, des
peintures
de mœurs et des scènes de comédie divertissantes,
’autre brûle de l’avoir. Arlequin demande à Argentine si elle aime la
peinture
; elle lui répond qu’oui : Arlequin lui fait voir
aux intrigues surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu’à la
peinture
des mœurs & de la vie civile. Les plus excell
mie des inscriptions et belles lettres, l’Académie de sculpture et de
peinture
; il fonde le Cabinet des médailles. En 1664, il
uefois reportées à la fin en forme de résumés. Molière ayant uni à la
peinture
du cœur humain qui ne change point, celle des usa
emblait que son génie se jouât avec une liberté plus heureuse dans la
peinture
de ces caractères plus rapprochés de la nature et
pèces et aux genres, a dû ne connaître que des individus. La première
peinture
fut sans doute un portrait : la première comédie
ociété d’où les femmes honnêtes étaient exclues, n’admettait guère la
peinture
d’un amour délicat et respectueux : le seul qui p
r de les prendre pour modèles, elle introduisit sur la scène quelques
peintures
de ses propres mœurs, qui étaient remarquables su
e donné à une si singulière espèce de drame) n’est pas sans doute une
peinture
de la société espagnole ; mais elle est du moins
où il eut le bonheur de réussir. C’était un grand pas de fait vers la
peinture
des mœurs et des caractères : il fut donné à ce m
ur être utile et pour amuser à la fois, s’attacha principalement à la
peinture
des ridicules. L’amour-propre en est la source la
nfiant de sa nature, triomphant du vice armé de toutes ses ruses ? La
peinture
eût été fausse et la leçon donnée à contre-sens.
e et de la lumière, ils ont employé les chocs de couleur, et ce qu’en
peinture
on appelle des repoussoirs. À côté d’un homme rid
malheureusement le travers principal est trop particulier pour que la
peinture
en soit utile et agréable au grand nombre, et du
u peuple et pour le tromper. À la vérité, on trouve dans Horace cette
peinture
d’un faux dévot de l’ancienne Rome : « Cet homme
au Tartuffe de Molière, un autre hypocrite qu’il appelle Onuphre. La
peinture
de celui-ci se compose de deux sortes de traits,
ersonnage d’hypocrite, et en même temps quel art il a employé dans la
peinture
de ce caractère. Un fourbe se défie autant des au
ment accueillir la continuation de L’Astrée. On devait se plaire à la
peinture
d’amours dégagés d’un érotisme grossier, accueill
entés, et ils ont fait semblant de se divertir avec tout le monde des
peintures
que l’on a faites d’eux ; mais les hypocrites n’o
rmon ! Molière, dans son Don Garcie de Navarre, avait déjà tracé une
peinture
de la jalousie, mais de la jalousie sérieuse dont
être tenu aux mœurs, quand même il n’y aurait pas été forcé. C’est la
peinture
qui convient le mieux à la comédie. Les raillerie
transporter sur la scène la satire du gouvernement. Ce n’est plus la
peinture
générale des vices et des défauts de l’espèce hum
romaine, et malgré la grâce du style, on ne peut lire sans dégoût les
peintures
qui nous en ont été laissées. Je n’aurais pas con
il ait embarrassé son sujet de descriptions techniques relatives à la
peinture
, a su trouver des termes heureux pour caractérise
es de Dancourt, indépendamment de leur mérite littéraire, offrent une
peinture
de mœurs très curieuse à observer. Si l’on veut b
du plus beau vert, et le malheureux en ressort avec trois couches de
peinture
sur la peau. C’est ainsi qu’on lui épargne les fr
ctateurs ne sentit point la force du sujet, ni l’art du poète dans la
peinture
du caractère singulier, qui donne le titre à la p
de, et y mêler des portraits ; Le Misanthrope en est plein, c’est une
peinture
continuelle ; mais une peinture de ces ridicules
e Misanthrope en est plein, c’est une peinture continuelle ; mais une
peinture
de ces ridicules que les yeux vulgaires n’aperçoi
ute la nature, Que ceux qui s’en croiront tachés, Les haïront sur sa
peinture
; Et qu’ainsi les diables, à cru, N’y gagneront p
a gardé le nom, Comme d’un monstre de nature. Chacun voit donc là sa
peinture
, Mais de qui tous les traits censeurs, Le rendent
ompe Sganarelle dans L’École des maris. La finesse du dialogue, et la
peinture
vive de l’amour dans un amant italien, et dans un
la belle comédie. Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans la
peinture
des caractères cette vérité qui est si nécessaire
entés, et ils ont fait semblant de se divertir avec tout le monde des
peintures
que l’on a faites d’eux ; mais les hypocrites n’o
mœurs que châtiait ta verve satirique, Traças pour tous les temps la
peinture
historique, Ô Molière ! Vrai sage et hardi novate
présente des modeles à chaque pas, dont les traits marqués rendent la
peinture
plus facile & diminuent le travail du peintre
e son Art eût remporté le prix ; Si moins ami du peuple en ses doctes
peintures
, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures
uvement d’une pièce ; c’est ainsi que, dans cette comédie de L’Avare,
peinture
d’un vice qui se soutient difficilement au théâtr
Cependant La Bruyère ajoute plus loin quelques traits plus gais à la
peinture
du dévot. « Le courtisan autrefois avait des chev
ime autant qu’un autre à me la figurer agréable, j’emprunterai ici la
peinture
que madame de Genlis en a faite : j’aimerais à la
nne. Aussi est-il peu d’œuvres capitales spécialement consacrées à la
peinture
des mœurs et du cœur humain, qui n’aient subi ce
se fondre dans le tableau général de la société contemporaine, et la
peinture
de cette société elle-même a été subordonnée, dan
s ne s’useront pas comme les autres : on ne se lassera pas plus de la
peinture
de l’amour, qu’on ne se lassera de l’amour lui-mê
de ses Visionnaires en peignant des personnages imaginaires, dont la
peinture
ne peut être d’aucune utilité. S’il étoit encore
s ont fait de beaux vers; plusieurs même ont peint des mœurs. Mais la
peinture
du cœur humain a été l’art de Molière. C’est la c
sociés aux noms de ces fleurs étaient les plus célèbres du temps ; la
peinture
et la calligraphie, qui fixaient sur le vélin les
qu’un temps viendrait, où personne ne songerait à trouver ridicule la
peinture
que fait Aristophane d’un roi de Perse, marchant
nglais et de voir la comédie tous les jours ; la bonne comédie est la
peinture
parlante des ridicules d’une nation ; et, si vous
suivre leur cours, ou plutôt censurez notre sculpture maniérée, notre
peinture
insignifiante, notre musique tapageuse, notre poé
s le gueux et le cuistre abject. Mais ce drame étonnant est moins une
peinture
des mœurs contemporaines, qu’une sorte de prophét
c’est pourquoi il vaut mieux que j’achève cette légère ébauche de sa
peinture
, en vous assurant que cet homme est incomparable,
son art eût remporté le prix, Si moins ami du Peuple en ses doctes
Peintures
Il n’eût point fait souvent grimacer ses figure
’en conjure, tout le mal que tu pourras : fais-moi de sa personne une
peinture
qui me la rende méprisable ; & marque-moi bie
ne de songer à l’art inconcevable qu’il a fallu pour le composer. Une
peinture
, dans quelque genre qu’elle soit, est bien foible
paraît dans la salle, de tout ce que l’architecture, la sculpture, la
peinture
et la dorure ont de plus beau, de plus riche et d
er intermède de Psyché. « [*] La Comtesse d’Escarbagnas n’est qu’une
peinture
simple des ridicules qui étaient alors répandus d
e son art eût remporté le prix, Si moins ami du peuple, en ses doctes
peintures
, Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures,
ser sur la scene. Je suis persuadé que si l’on suit cette méthode, la
peinture
paroîtra bien foible aux yeux du spectateur. Tel
Plaignons les Auteurs qui n’envisageront jamais qu’un modele : leurs
peintures
, vues dans l’optique du théâtre, paroîtront bien
dire que l’auteur doit disparaître derrière ses personnages) ; 2º la
peinture
de la réalité ; 3º un style naturel : donc Molièr
us, le docteur Pancrace, et Alceste. Boileau définit la comédie : une
peinture
fidèle et fine de caractères296, ne songeant pas
prose, à la science, à la religion, à l’industrie, à la musique, à la
peinture
, à la sculpture, à l’architecture, que sais-je ?
r qui l’éclaire n’empêche pas de reconnaître que c’est une excellente
peinture
. Parallèlement au foyer sont les deux autres croi
sophie ; et les faux dévots sont si bien dépeints, que la honte de la
peinture
les fera renoncer à l’hypocrisie. Sainte piété, q
delet, Guillot-Gorju et d’autres. Une inscription court le long de la
peinture
et dit : Farceurs français et italiens depuis soi
le front pensif et ridé du poète. Molière a, dès longtemps, sur cette
peinture
, dépassé la quarantaine. Le chagrin a creusé et m
aurez Molière vivant, redivivus. M. P. Lacroix attribue à Le Brun une
peinture
, conservée jadis à l’Hôtel de ville et brûlée auj
nt vivant et beau. La photographie nous a heureusement conservé cette
peinture
, reproduite aujourd’hui par la gravure. Un portra
Molière doit passer pour tel ; Michel-Ange, Lebrun et toute la
peinture
Comme lui n’ont su faire un mort au naturel. ___
dans ce monde indiscutable de l’éternelle gloire ! Il revit dans les
peintures
d’autrefois, dans les apothéoses d’aujourd’hui, s
es antitheses, &c... » Je ne me connois pas assez en musique, en
peinture
, en architecture, pour juger d’après moi si ces t
ge avec la galanterie, et à la plume de madame de Sévigné de faire la
peinture
. 63. Souvenirs de Caylus. 64. Une note de l’é
. C’est, me dira-t-on, la critique d’un travers ou d’un vice, avec la
peinture
des ridicules ou des malheurs qu’ils entraînent,
du vice, puisque la passion du jeu en est un. Je demande encore si la
peinture
d’un vice n’est pas plus ou moins morale, selon q
Maris et l’École des Femmes sont d’admirables tableaux de mœurs, des
peintures
du réalisme le plus saisissant. On y trouve une m
nt la délicatesse de mon cœur se tenait offensée. » Quelle admirable
peinture
de la peine causée par le bonheur d’autrui et de
onnée que son fiancé ne se rende pas à ces raisons. Cette remarquable
peinture
du jeu des passions fait comprendre la facilité a
ne v de l’acte III, entre Arsinoé et Célimène, présente une admirable
peinture
de mœurs et une excellente leçon de psychologie.
eint bien le trouble que ce froissement a jeté dans son esprit. Cette
peinture
de la folie chez l’homme en santé n’a rien d’exag
les sentiments et les passions. Bien plus, il a réussi autant dans la
peinture
des caractères féminins que dans celle des caract
elle éclate surtout, d’une manière effrayante, chez Molière, dans la
peinture
des sexes. Elles sont bien de leur sexe, les femm
la fois. Cette impartialité de Molière est tout aussi grande dans la
peinture
des conditions. J’aurai à revenir plus tard sur l
héâtre-Français, ou à l’Odéon, le public ne supportait pas du tout la
peinture
de l’honneur et des délices de la situation de ma
st évidemment Armande qui lui inspire, dans L’École des femmes, cette
peinture
de l’amour absolument ridicule en lui-même, mais
ue. C’est encore Armande qui lui inspire dans le rôle d’Alceste cette
peinture
de l’amour noble, élevé, et, quant à son objet, f
mmes. Je ne crois pas que tel ait été le rôle de Molière. Si, dans la
peinture
de certains vices sociaux tels que l’hypocrisie e
elle et qui ne vient pas toujours. Plus ils sèment d’amusement sur la
peinture
des passions mauvaises et des sentiments mesquins
leur force et leur profondeur ! Quelle fécondité inépuisable dans la
peinture
des ridicules ; quelle souplesse dans notre malic
re grand homme et cet autre honnête homme, l’émule de Molière dans la
peinture
des mœurs et la critique impitoyable de la sociét
, dans une épître où il célèbre ainsi les vertus de la fresque, cette
peinture
dont la grâce Se conserve un éclat d’éternelle d
, elle inaugura la comédie de mœurs et de caractères, c’est-à-dire la
peinture
définitive du cœur humain et de la société. « La
expression de la pensée maîtresse qui les enchaîne, je veux dire à la
peinture
d’un caractère, celui d’Alceste qui sert de centr
récusait pas l’ombrageuse autorité du sacerdoce ? La statuaire et la
peinture
deviendraient suspectes d’offenser la pudeur, le
ur du sentiment public ; car il faut bien avouer que l’ensemble de la
peinture
est assez nombre, malgré les vifs éclats de rire
ne que l’obscur artisan d’un pécule ignoré. Mais, loin d’y perdre, la
peinture
de son avarice ne fera qu’y gagner. Elle sera d’a
et n’admet pas que le bon goût ne puisse siéger au parterre. 26. La
peinture
à l’huile. 27. Tiré du poème intitulé La Gloire
rt. Je me garde bien de penser qu’il faille avilir notre scene par la
peinture
des mœurs de la vile canaille ; mettre sur notre
uccès, celui qui peut-être dans notre siècle, par la ressemblance des
peintures
, la gaieté franche et communicative, et la vérité
suffiraient pour donner un rang distingué à cette comédie, véritable
peinture
de mœurs où brillent des éclairs de génie. Il est
une profonde envie ; les gens de cour lui gardaient rancune pour les
peintures
qu’il avait tracées de leurs ridicules. Ces adver
de la satire ; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la
peinture
de leurs défauts. C’est une grande atteinte aux v
és ; et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des
peintures
que l’on a faites d’eux. Mais les hypocrites n’on
même. Et encore je ne lui demande pas de me représenter exactement sa
peinture
: je sais qu’il n’est qu’un pauvre histrion mal a
et de Tartuffe. Il lui manquait quelque chose pour assembler, même en
peinture
, ces deux grandeurs morales qui le séduisaient et
grands et redoutables vices du genre humain. Mais, s’il s’agit d’une
peinture
de l’humanité, l’humanité est au-delà. Elle est a
Le rire de l’âme n’éclate point à la vue des passions vraies, ni des
peintures
amusantes qu’on en prétend faire. Lorsqu’il y a d
fonds, malheureux et mauvais de notre premier poêle comique, c’est la
peinture
générale qu’il fait des femmes. Il les aimait, di
r de l’humanité. Que reste-t-il donc ? On l’a dit en commençant : une
peinture
fort, littéraire de la médisance, peinture elle-m
’a dit en commençant : une peinture fort, littéraire de la médisance,
peinture
elle-même très médisante, mais en même temps très
ut qui accuserent Moliere d’avoir chargé les couleurs & outré les
peintures
qu’il donnoit : mais Mr. Grimarest a eu raison de
teur de tous côtez. Il outre tout, disoit-on ; il est inégal dans ses
peintures
, il dénouë mal. Toutes les Dissertations malignes
mauvais quarts d’heure. *L’Histoire de la Guerin contient une triste
peinture
de la situation où Moliere se trouvoit par sa jal
re des efforts.* Ces paroles de Moliere qui s’accordent assez avec la
peinture
qu’il a faite de soi-même dans le Misanthrope, où
de l’égaler. Celui que l’on vouloit mortifier par cette extravagante
Peinture
des ceremonies de sa Nation, en fit une critique
son art eût remporté le prix, Si moins ami du peuple en ses doctes
peintures
, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figur
, Où Le Brun de ce temps l’Apelle, A mis, (je ne le flatte point) La
peinture
en son plus haut point. ……………………………………… Mais pour
avissements ; Outre seize grandes figures, Qui n’étaient pourtant que
peintures
, De même composition, Mais faites en perfection.
eur Le Brun, Qui des rares du temps est l’un, Et qui dans l’art de la
peinture
, Imitant de près la nature, S’élève au-dessus des
ré d’ouverture, et de plusieurs festons enrichis d’or, et de diverses
peintures
avec les armes de Sa Majesté. Toute la Cour s’y é
l y a d’autres ridicules mêlés de vices dont on est charmé de voir la
peinture
, & qui ne causent qu’un plaisir sérieux. Un m
in donc il venoit vous chercher ; Et m’ayant apperçue, il m’a fait la
peinture
De je ne sais quels maux que pour vous il endure
e, & darde Les rayons les plus éclatants. De nos pieces voilà la
peinture
comique : Les détails, ce sont les brillants ;
Harpagon avant toi commença le procès : De ce maître, il est vrai, la
peinture
est fidèle, Mais que l’imitateur surpasse le modè
plutôt il était guidé par son génie infaillible pour ce qui est de la
peinture
des caractères ; mais quasi jamais Alceste n’est
fait aux mains du bienfaiteur ? Ah ! Je n’ose plus loin pousser cette
peinture
. Pour le bien des humains, et grâce à la nature,
lleusement, et c’est quand il s’agit d’égoïsme que l’on peut, dans la
peinture
qu’on en fait, ne pas craindre de passer la mesur
nt pas bons pour les mêmes personnes. Vous aviserez-vous de faire des
peintures
effroyables et vraies du vice pour les montrer à
ité du public est enfant. Lui peindre le vice le corrompt plus par la
peinture
qu’il ne l’édifie par une réflexion salutaire sur
tait ici dans la position de la plupart des spectateurs qui, dans les
peintures
que font les auteurs dramatiques, ne voient que l
: Admettez-vous les sermonnaires ? Oui. Ignorez- vous qu’ils font la
peinture
de tous les vices de l’humanité ? Non. Admettez-v
s de l’humanité ? Non. Admettez-vous qu’ils la fassent ? Oui. Donc la
peinture
du vrai, encore qu’il soit le mal, est légitime e
du vrai, encore qu’il soit le mal, est légitime et même utile. Cette
peinture
du vrai, du moment que vous la permettez au sermo
si surtout à un sermonnaire on permet sans hésitation ni scrupule la
peinture
des vices, c’est que, par son caractère et par la
e duel entre la nature et la convention, pas l’ombre. Dans l’Avare ?
Peinture
d’un vice et de ses conséquences soit comiques so
ades où l’éloquence s’élève jusqu’au sublime ? Où a-t-il trouvé cette
peinture
si énergique et si profonde de l’hypocrisie et du
mées dans l’ancien langage : gardons-nous d’altérer la couleur de ces
peintures
d’une autre époque, en leur substituant une trist
la hache des impies, et leurs ministres sous le fer des bourreaux, la
peinture
de l’hypocrisie religieuse était une cruauté froi
e mention particulière : on n’y comptait pas moins de cent vingt-neuf
peintures
et dessins*consacrés à Molière, tous originaux, c
cine que, pour la satisfaire, il sacrifie la vraisemblance. Après une
peinture
très vraie et toute en situation de l’indifférenc
ls étaient encore obligés de s’adresser aux moines. 6. Et aussi à la
peinture
anecdotique : sans parler des estampes, il y a, a
ur étoit réellement susceptible de sentiment & de délicatesse, la
peinture
d’un amour ou fade ou persiffleur leur feroit pit
elain de Vaux allait en faire l’épreuve) n’était pas « un monarque en
peinture
. » Ajoutez qu’on était disposé à la bienveillance
édien ; Molière veut nous divertir. Il y réussit admirablement par la
peinture
de nos vices et de nos ridicules. Et comme le con
’il ait jamais parlé aussi étourdiment, l’Auteur devait sauver [cette
peinture
mortifiantea] à une troupe de gens qui ne lui ont
ueil de créer de nouveaux genres, & d’avoir une maniere à eux. La
Peinture
, la Sculpture & l’Architecture ont des princi
ate sur tous les faiseurs de projets en général, & comme une vive
peinture
de toute la critique moderne. La voici telle que
de ne plus jouer, & tâche de lui en faire naître l’envie par une
peinture
séduisante des heureux retours du sort : il l’ent
ntilhomme pour sa belle marquise ; et le Tartuffe restera toujours la
peinture
la plus crûment vraie, c’est-à-dire la condamnati
lace le cœur du réprouvé. On conçoit ce qu’il y a de grandeur dans la
peinture
de cette échelle ascendante des vices, de ces deg
plus loin cette triste figure, D’un cocu, d’un jaloux, il en fait la
peinture
; Tantôt à pas comptés vous le voyez chercher Ce
ucune de ces teintes douces et naïves qui donnent tant de charme à la
peinture
des autres ; mais il ne leur a pas imprimé non pl
consécutives. On prétendit, dans le temps, que Pourceaugnac était la
peinture
d’un original qui était venu s’offrir lui-même au
et de la lui dédier. Tome I, p. 224 Cette petite Pièce est une
peinture
naïve des ridicules de la Province. Bien des gens
n se réduisit à donner des Comédies romanesques, qui étaient moins la
peinture
fidèle des Ridicules, que des essais de Tragédie
représentât ; et ils ont feint de se divertir avec tout le monde, des
peintures
qu’on faisait au Théâtre ; mais les hypocrites n’
08 – 1568) : auteur polygraphe, un grammairien et un théoricien de la
peinture
italienne. 8. Coquille : Il Merito → Il Marito.
ridicule, il osa jouer la vraie précieuse 302. Puis, à côté de cette
peinture
faite de verve, il voulut placer le portrait de l
alien de l’Hôtel de Bourgogne montre un goût tout particulier pour la
peinture
des coutumes locales : il donne des pièces sur le
êle adroitement à la simple apologie. Mais c’est principalement comme
peinture
de mœurs et de ridicules, que La Critique est tou
er, l’épaule en avant, la main sur la hanche ; tout s’y trouve, et la
peinture
héroïque de Mignard force à reconnaître une certa
739. L’Indocile, comédie en trois actes, en prose. La Poésie & la
Peinture
, comédie allégorique, en trois actes, en prose. L
lière, dans le Bourgeois gentilhomme par exemple, tel portrait, telle
peinture
de cœur, tel cri de vérité humaine : et on les in
d’hui de la critique de ne rechercher dans l’œuvre d’un homme que des
peintures
de lui-même et de son intérieur. Il y a là vraime
▲