/ 134
1 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
grands maîtres ne les ont pas toujours observées. Le Tartuffe est une peinture très frappante de l’hypocrisie, et qui donne le s
l’art en faveur de la force de la satire. Mais, à cet égard même, la peinture de mœurs qu’offre la pièce, est trop exclusive et
éâtre, quoiqu’elles aient sensiblement vieilli pour le ton et pour la peinture des mœurs. C’est un danger qui menace nécessairem
bras et l’épée au côté sont des conditions essentielles, et toute la peinture des caractères se borne à la fatuité pour les hom
on éprouve non seulement de l’ennui, mais un vrai démolit pour cette peinture du dénuement complet de toute moralité, qui, bien
pression pénible sur des esprits doux et bienveillants. À quoi bon la peinture d’une âme noire dépourvue de tout sentiment humai
ait dans Térence et non pas dans Molière que j’irais le chercher. Une peinture fine et juste des caractères s’allie avec succès
plusieurs, je ne puis m’empêcher de regarder comme un chef-d’œuvre de peinture théâtrale la scène de Raoul sire de Créqui, où le
n ne l’ait guère fait jusqu’ici. L’essentiel n’est pas, selon lui, la peinture des caractères et des situations, mais celle des
tes classes de la société et des relations de famille, afin que cette peinture puisse servir de modèle aux spectateurs qui sont
de son rôle. Avouons-le donc, il existait longtemps avant Diderot des peintures sérieuses des mœurs, des drames touchants et des
pièces d’intrigue. Il chercha moins à relever ses productions par la peinture des caractères, que par des saillies piquantes, e
intes unités, et de ce lion goût qui veut que l’on sépare à jamais la peinture des héros de celle des gens du peuple. Le premier
é par Richelieu. Son tableau est d’une vérité frappante, soit pour la peinture des faits, soit pour celle de l’esprit du temps.
2 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
ans le développement des sentiments du cœur, et l’art employé dans la peinture de l’amour-propre, et de la vanité des femmes. Fê
s royal, le 10 juin 1667. Petite comédie d’intrigue, dialogue fin, et peinture vive de l’amour. Le Tartuffe , ou l’Imposteur,
sur le théâtre du Palais royal, le 29 novembre de la même année.133 Peinture fidèle du ridicule commun à tous les hommes, dans
rose, représentée sur le même théâtre, le 8 juillet de la même année. Peinture simple des ridicules qui étaient alors répandus d
même théâtre, le 10 février 1673. Comique d’un ordre inférieur ; mais peinture vraie de la galanterie et du pédantisme des médec
3 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
l génie, à qui rien d’humain n’était étranger ; et ce qui donne à ses peintures d’amour un caractère moral. c’est son bon sens, q
bles figures qui venez, au milieu des farces les plus risibles ou des peintures de caractère les plus hardies, apporter la grâce
alage tout matériel, quand tant de critiques se prosternent devant la peinture corruptrice de ce qu’ils appellent l’amour physiq
la hors de l’humanité447. Ici triomphe le bon sens de Molière, et ses peintures , par leur juste rapport avec la réalité, prennent
diqué avec une mesure et une justesse qui donnent à l’ensemble de ces peintures d’amour un caractère général de moralité, et qui
On ne saurait trop remarquer quel enseignement pratique résulte de la peinture de l’amour mal placé et du funeste résultat des p
u’à tout âge une âme douce et noble est aimable.   Enfin, pour que la peinture De cette passion, de toutes la plus belle490, s
tant d’auteurs au moyen des théories d’amour les plus brutales et des peintures d’amour les plus lubriques, on reconnaît que Moli
4 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
position de leurs ouvrages, ce qui les préoccupe avant tout, c’est la peinture des caractères, des ridicules et des travers du t
se constituer le juge des mœurs de son temps pour les immoler en des peintures fortes et morales à la risée des spectateurs; il
Mais si l’on ne rencontre pas dans les autres ouvrages de Regnard la peinture de mœurs et les éminentes beautés que renferme Le
saisir les nuances délicates du cœur des femmes, il excelle dans leur peinture , et, sous ce rapport, plusieurs de ses ouvrages,
c Piron et Gresset la comédie se relève. La Métromanie n’offre aucune peinture de mœurs, mais le principal caractère, et celui t
n. Le caractère du méchant, plus que celui du métromane, prêtait à la peinture des mœurs. Le besoin de dénigrer et d’exercer sa
, les oppositions habilement ménagées, les caractères bien tracés, la peinture des mœurs, le Style libre, vif, élégant et pur, r
er l’attention, non parce que les beaux sentiments dont elle offre la peinture reproduisent les mœurs du temps (on vivait alors
dents à demander la création d’une nouvelle noblesse. Par malheur, la peinture de ces revirements subits, véritable bonne fortun
. Mais la finesse et la profondeur de ses aperçus, la fidélité de ses peintures de mœurs, sa verve, son entrain et sa gaieté le p
lard l’acte de restitution qui doit tant couler à leur âme cupide. La peinture des mœurs n’est pas un des moindres mérites de ce
ant on s’en fait un état. Le personnage de Dalainville offre bien la peinture de ces ambitieux, si communs alors, pour qui Un
s yeux, demanderait, pour en bien faire apprécier la physionomie, une peinture développée et précise dans ses moindres détails ;
ose guère que d’ouvrages sans couleur, où l’on chercherait en vain la peinture de quelque caractère et des mœurs de l’époque. Ma
it rien à délirer si l’on y trouvait un peu plus de comique, et si ta peinture de certains travers de l’époque, très compatible
autre avantage à les y introduire, celui de faire connaître dans des peintures en action, ainsi qu’il le recommande, les hommes
par conséquent, pour l’objet le plus essentiel, c’est-à-dire pour la peinture et le développement des caractères et des passion
’ils lui sont pardonnés, ce sera, sans contredit en faveur de la fine peinture des mœurs et des caractères que souvent on y renc
c le porterait, en effet, à préférer le romanesque et la fiction à la peinture fidèle des travers, des ridicules et des vices, d
au mince honneur de devancer Marivaux de près d’un siècle. Si donc la peinture des mœurs est abandonnée ou négligée, ce n’est pa
x de la satire, et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts ; c’est une grande atteinte aux
es peuvent séduire et faire commettre de dangereuses méprises, que la peinture de ce caractère est si instructive et si morale.
nthropie, l’avarice et l’hypocrisie mêmes dont il a fait à la fois la peinture la plus saisissante et la plus vraie. Mais si la
nfin ne pourrait-il être aussi considéré, à certains égards, comme la peinture de ces écrivains acrimonieux, de ces réformateurs
commun à presque tous les amants et dont Eliante fait une si piquante peinture  : L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces
l’ami déclaré de tous les oncles qui ont fait fortune, etc. » Cette peinture du faux dévot, dont je ne donne ici que quelques
te, mais encore à dessiller les yeux de sa victime (car au théâtre la peinture de certains vices est moins faite pour corriger c
les amener à la cour d’assises ? Pour intéresser les spectateurs à la peinture des passions, des vices et des travers humains, u
r compte de cette observation, on reconnaîtra sans doute que, dans la peinture du faux dévot, Molière n’est pas resté, tant s’en
5 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
si Molière n’a pas dépassé la vérité, et chargé les couleurs dans sa peinture de Tartuffe comme La Bruyère l’en a accusé dans c
illant, une insolence de vice si élégante et si fière, en un mot, une peinture d’une telle couleur et d’une telle chaleur, que,
i les incrédules. En un mot, rien de plus étrange pour nous que cette peinture hardie de l’athéisme dans un temps et au milieu d
r lequel la foi et n’est plus qu’en état enfantin de l’esprit. Quelle peinture vive et quelle riposte orgueilleuse et imposante
s griefs du parti dévot, qui, bien loin d’être désarmé par cette vive peinture de l’athéisme, n’y vit qu’une aggravation du scan
oudroyé. « Mais ce foudre, répond l’accusateur, n’est qu’un foudre en peinture qui n’offense pas le maître et qui fait rire le v
utes les adresses pour sauver ce qu’il y avait d’un peu hardi dans la peinture d’une religieuse amoureuse. Mais, dira-t-on, pour
ement n’est pas quelque chose de très sérieux, que c’est un foudre en peinture puisqu’il ne fait pas même peur à un valet grossi
ques que Molière a choisi l’hypocrisie et l’impiété pour objet de ses peintures , ou plutôt c’est son génie qui les a rendues dram
e l’idéal de la femme ? Et si, comme on le dit, il a emprunté pour la peinture de ce caractère quelques traits à sa propre femme
prétexte de dévoiler le secret d’Alceste, on a eu l’idée d’y voir la peinture du jansénisme, on s’est trompé du tout au tout, e
t eu dans notre théâtre une comédie qui ait précisément pour objet la peinture du monde, c’est ce qui ne doit point étonner, car
t aussi, par les ménagements habiles, par les éloges convenus, par la peinture merveilleuse de la vie de cour, par les grandes v
urprenant que le chef-d’œuvre du théâtre comique ait eu pour objet la peinture du monde mis en regard de la générosité, la loyau
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
e morale qu’il ne cherche point, et qui pourtant s’y trouve. Dans ses peintures de mœurs, même artistiques et arrangées à sa fant
rante, toutes ses éminentes facultés pouvaient-elles s’appliquer à la peinture d’un caractère, à l’intrigue d’une passion, à la
Critique de l’École des Femmes, sc. VII. — En fait, la sculpture, la peinture , la musique, les Vénus, les Erigone, les Léda, le
pour la correction… Rien ne reprend mieux la plupart des hommes que h peinture de leurs défauts… La comédie n’est autre chose qu
n art eût remporté le prix,   Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures ,   Il n’eut point fait souvent grimacer ses figu
7 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
les anciens n’ont pas aussi heureusement rencontré que lui. » Cette peinture naïve et sans art porte en elle-même la meilleure
plutôt de l’empire des passions sur l’âme ; d’autres y ont aperçu la peinture de l’homme profane régénéré par son admission aux
vec honneur sur leurs traces4. Enfin, la pantomime, qui est aussi une peinture , mais une peinture animée et vivante, a retracé l
rs traces4. Enfin, la pantomime, qui est aussi une peinture, mais une peinture animée et vivante, a retracé le triomphe, l’infor
société, serait-elle venue, pour ainsi dire, séparer deux admirables peintures de caractères et de mœurs, si Molière, en la comp
ps. Ainsi, Molière, faisant toujours sortir une grande moralité de la peinture des plus mauvaises mœurs, place, à côté d’un vice
son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures , Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures,
8 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
ux : elle en est un pour celui qui met l’essence de la poësie dans la peinture  : un troisieme donne le nom de poëme à la comédie
ut encore que tout ce qui se passe & se dit sur la scene soit une peinture si naïve de la société, qu’on oublie qu’on est au
les différentes modifications qu’on y observa successivement dans la peinture des mœurs. D’abord on osa mettre sur le théatre d
nissant du théatre toute imitation personnelle, borna la comédie à la peinture générale des mœurs. C’est alors que la comédie no
ours, comme les portraits de Vandeyk & de Latour, le mérite de la peinture , lors même qu’on ne sera plus en état de juger de
re sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la peinture n’est plus qu’une école pour les jeunes gens qui
aux yeux des honnêtes gens. Le choix des objets & la vérité de la peinture caractérisent la bonne comédie. Le Malade imagina
x mots ne se disent plus qu’en matiere de dévotion, d’odeurs & de peinture . Moliere a dit ingénieusement : J’aurai toujours
r les concrets. Nous disons la suavité des parfums ; & en fait de peinture , un tableau plein de suavité ; tels sont les tabl
es tableaux de l’Albane & du Correge. (D. J.) Suave Suave, ( Peinture .) couleur suave, se dit d’un tableau où la couleu
9 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ait de nature ; et la grande beauté que la comédie devait tirer de la peinture des mœurs du temps s’annonce de loin par des allu
l’impression de grandeur qu’on en recevait4. Situations, caractères, peintures du temps, langage de la conversation, toutes ces
pas plus françaises qu’espagnoles ; il fallait les remplacer par des peintures de la société française. Enfin, à un langage qui
tudes ne suppléent l’observation. La comédie est bien plus près de la peinture que la tragédie ; ce sont deux arts où il est bes
l’en pressait vivement, l’inquiétant sur la solidité de ses premières peintures , afin de l’exciter à les surpasser. Molière y ven
par les procédés du théâtre, qu’on n’explique par les procédés de la peinture certaines têtes de Raphaël, qui, selon les termes
s personnages. Aussi rien de romanesque dans ces fortes et charmantes peintures des sentiments de l’amour ; rien qui soit fait de
s’en soulager, la ressemblance n’allait pas jusqu’à la copie ; et ces peintures de son propre cœur respirent plutôt la sérénité d
et jusqu’à lui. Boileau, qui n’écrivait rien au hasard, qualifie ses peintures de doctes, Il l’entendait non-seulement du poète
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
Entr’acte. J’aime fort la comparaison qu’on a toujours faite de la peinture avec la poésie : elles sont sœurs & se ressem
enent les uns & les autres à la célébrité. Il est impossible à la peinture de rendre l’action entiere de ce qu’elle veut rep
ques législateurs dramatiques ont poussé plus loin le parallele de la peinture & de la poésie. « Ainsi que l’art du peintre,
’intéresser pour Isaac, ou augmenter ma sensibilité par cette seconde peinture  ? On s’est lourdement trompé. Le second tableau a
11 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
nécessité d’avoir du génie ; et cette idée sublime de généraliser la peinture des vices fut une ressource forcée où ils furent
rticuliers, et que le Théâtre trouvât sa plus grande richesse dans la peinture des travers aimables dont la nature les a favoris
é sa haine pour l’hypocrisie, et la Chaire n’a rien de supérieur à la peinture des faux Dévots dans Le Festin de Pierre. Enfin i
avec plus d’énergie ! Cette mesure précise qui réunit la vérité de la peinture et l’exagération théâtrale, Molière la passe alor
à un Poète comique ? D’ailleurs est-il certain que nos mœurs, dont la peinture nous amuse dans des Romans agréables et dans des
12 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
leur locale, ne saurait empêcher de rendre justice çà la vérité de la peinture . La date seule est à changer. Il y a, Messieurs,
empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre : Pe
e, revivre dans Polyeucte, dans Esther et Athalie, comme les vieilles peintures sacrées de Michaël Wolgemuth, de Luis Moralès, de
n de Jésus à la Magdeleine est encore de celles que les maîtres de la peinture ont souvent reproduites ; et je ne sais même si l
dialogue, cette entente dramatique, cette vivacité et ce naturel des peintures et des sentiments, c’est encore notre plus ancien
ncs sur notre scène. La comédie, qui n’est rien si elle n’est pas une peinture des mœurs, se fit gloire à son tour de n’être qu’
13 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ent notre cœur, à en sonder les replis, et à provoquer le rire par la peinture exacte et véridique des vices, des ridicules qui
pas échapper la nuance la plus légère. Que d’art pour bien graduer la peinture qu’il offre aux jeux du public, pour ne pas dissi
ur le point d’être arrachés pour toujours à ce qu’ils aiment ; par la peinture de leur amour, des maux, des tourments qu’ils épr
it envisager aux spectateurs ses personnages ; l’autre qui naît de la peinture des contrariétés, des maux ordinaires que l’on ép
14 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
quel que n’ont pas toujours nos auteurs dramatiques. On dira que ces peintures -là ne produisent pas un grand effet sur les mœurs
a morale du code ; ou bien son esprit profond sait-il joindre à cette peinture des traits qui prouvent qu’il les hait plus vigou
rouvent que Molière observait l’humanité avec un sens moral. Dans ces peintures , son influence sur les spectateurs est évidemment
itution de Louis XIV. 121.   … Notre roi n’est pas un monarque en peinture  :   Il sait faire obéir les plus grands de l’éta
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
de fantaisie : il leur donna, dit-il, un style naïf qui faisait une peinture de la conversation des honnêtes gens . Le succès
e partus. La poésie n’était pas seule naïve à Rome, la sculpture, la peinture ne l’étaient pas moins. Toutes les personnes qui
16 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
conséquent au public, d’une passion obsédante. Il y a, en effet, une peinture du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatom
inture du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatomie ; et cette peinture toute en traits légèrement indiqués, en menus dét
de Mmede La Fayette, ne convient guère à l’esthétique du théâtre. La peinture de Molière, non seulement exagère à dessein, en l
17 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
appliquant au théâtre des principes d’un autre ordre, s’alarment des peintures hardies de la scène et de quelques saillies d’hum
son art eût emporté le prix, Si, moins ami du peuple en ses doctes peintures , Il n’eût point fait souvent grimacer ses figure
escriptif par les tableaux, au drame par le jeu des personnages et la peinture des caractères, à la poésie gnomique par les préc
ine a réellement sous les yeux ce qu’il raconte, et son récit est une peinture  ; son âme, doucement émue du spectacle dont elle
18 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
son Art eût remporté le Prix ; Si moins ami du Peuple en ses doctes peintures , Il n’eût point fait souvent grimacer ses figur
Comédie. Son Poëme intitulé, La gloire du Dôme du Val-de-Grace sur la Peinture , dont Mignard, premier Peintre du Roi, a decoré l
cette superbe Eglise, est admiré des Connoisseurs en Poësie & en Peinture  : ce Poëme contient plus de trois cens cinquante
19 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats C’est surtout dans la peinture des caractères que Molière a excellé ; l’intrigue
y a là un intermède bouffon, mais rien assurément qui ressemblé à la peinture d’un caractère. Et pourtant, à cette époque, la p
20 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
que c’est que Le Misanthrope ? C’est un tableau tout simplement, une peinture de la société du xviie  siècle, avec des caractèr
hose. Qu’est-ce que c’est que Tartuffe ? C’est encore un tableau, une peinture des mœurs du xviie  siècle avec des caractères ét
c’est seulement pour s’assurer sa fidélité. Eh bien, est-ce que cette peinture d’Arnolphe et d’Horace, de deux personnages si di
comme dans les autres, nous ne devons voir encore qu’un tableau, une peinture de la société du xviie  siècle avec des caractère
21 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
s Amants magnifiques 17 : « 9 août 1816. Excellens matériaux pour la peinture de la Cour de Louis XIV. Ils ont de l’agrément, i
Français Être vain et vif souvent picoté par l’envie. » Hist. de la Peinture 181733. Sur le titre de la première brochure : «
u de ses espérances. Cette manière pouvait faire naître de charmantes peintures d’amour. Élise aurait paru craintive, tremblante,
n’y eût pas trop de passion) Des scènes de cette nature feraient une peinture nationale, peu agréable peut-être, mais qui peind
mélancholique sentit si bien l’amour et la jalousie, s’est refusé la peinture d’amants passionnés, le meilleur passeport pour f
té. Page 134. Un caractère plein de force et d’esprit. Pages 136-7. Peinture vraie du commencement d’une passion. Page 138. S
Scène III Hyacinte, Octave, Scapin, Silvestre Hyacinthe Page 140. Peinture vraie d’une jeune fille amoureuse. Page 140. J’a
e Sotenville Mon Dieu ! notre gendre, que vous avez peu de civilité… Peinture extrêmement forte, et88 cependant point odieuse,
donc la chose. George Dandin Elle est toute soutenue. Cela est vrai. Peinture du paysan qui ignore l’honneur et qui ne sent pas
dans tous les grands écrivains. De noir, d’un ton doux, vérité de la peinture , heureux mélanges des petites circonstances et de
ppartient en propre est de croire tous les hommes amoureux d’elle. La peinture de la femme impérieuse occupe la plus grande part
est celui de l’homme faible. Ce qu’il y a de remarquable c’est que la peinture est complète et qu’elle est donnée au moyen d’un
très peu de passions, et encore très grossièrement. De même, dans la peinture , il faut que les saints ayent toujours leur costu
es qui ont été Reines ont toujours la couronne sur la tête. Dès qu’en peinture on emploie des signes faux, il convient que le su
iller ; the evening, after dinner. à observer. 88. Principe. Que les peintures soient très fortes, sans toutefois être odieuses 
22 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
e entière. Il lui fallut sans doute du courage, pour substituer à des peintures fantastiques qui ne pouvaient offenser personne,
urent ; mais l’ouvrage est resté et il restera toujours, parce que la peinture d’une folie passagère y est l’ouvrage d’un pincea
l’ouvrage n’ait pas de but moral, et ne prétende pas même offrir une peinture de mœurs, on ne peut au moins s’empêcher de voir,
ations, après avoir amusé un moment la malignité contemporaine par la peinture de quelques ridicules fugitifs, sont tombés dans
23 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
à ces traits et ranger dans cette catégorie une petite comédie, où la peinture des mœurs et des caractères est sans aucune exagé
bien la cour des mépris de M. Lysidas, auteur vain et jaloux, dont la peinture a également fourni quelques traits pour celle de
re aussi de rappeler que la querelle entre Trissotin et Vadius est la peinture d’une dispute semblable que l’abbé Cotin et Ménag
hrope et Tartuffe, la première ligne des chefs-d’œuvre de Molière. La peinture des mœurs y est moins étendue, moins générale que
r violé une des premières règles de son art, en introduisant dans une peinture contemporaine un personnage d’une autre époque, c
cipal sujet d’un tableau destiné plutôt à corriger les esprits par la peinture du ridicule, qu’à révolter les âmes par le specta
n bien pour en enrichir une étrangère ; Toinette est, comme on dit en peinture , une répétition de la Dorine du Tartuffe ; elle a
24 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [57, p. 94] »
e son art eut remporté le prix, Si moins ami du peuple, en ses doctes peintures , Il n’eut point fait souvent grimacer ses figures
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
le même que Louis XIV avait chargé des inscriptions à mettre sous les peintures de Versailles, et de la composition des médailles
traits, qui pouvaient convenir à une même personne, j’en ai fait des peintures vraisemblables, cherchant moins à réjouir les lec
26 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
e et diplomate français. Ses Réflexions critiques sur la poésie et la peinture (1718) fondent l’idée du relativisme esthétique e
27 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
est l’objet principal, la manie de faire des vers, n’a produit qu’une peinture froide et incomparablement moins gaie que le rest
t philosophique. Si l’on soutient enfin qu’elle est plus fine dans la peinture d’un caractère, plus habile dans la conduite d’un
éresse tous les hommes, c’est l’élément humain, la poésie. De même la peinture des mœurs contemporaines dans la comédie nouvelle
a fille sans dot81. » Il y a plusieurs traits assez délicats dans la peinture du caractère de Chrysale ; lorsqu’après avoir fai
nous qui sachent bien écrire85. Si Molière est souvent lourd dans la peinture des caractères, il est presque toujours gauche da
int par lui-même peut aussi être comique ; mais encore faut-il que la peinture soit involontaire et que le caractère soit ridicu
. » (Entretiens de Goethe et d’Eckermann.) 90. Le Tartuffe est une peinture très frappante de l’hypocrisie, et qui donne le s
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
,  Si ses yeux ne m’ont pas flatté. Finette.  De son cœur ils sont la peinture . La naïve Sophie, en sa simplicité,  Est une glac
on amour se confie. Tout, dans cette exposition, ne promet-il pas la peinture d’un homme qui ne se contente pas d’admirer ce qu
29 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ésulte des rencontres du hasard ; le comique de mœurs, qui nait de la peinture des travers et des ridicules; le comique de carac
ources, en commençant par le comique d’intrigue, et en passant par la peinture des mœurs pour atteindre bientôt à celle des cara
règles, et la vraie rhétorique, qui, ne faisant de l’éloquence que la peinture de la pensée, comme dit Pascal, cherche sa loi da
rtement écrite; mais c’est dans le Tartuffe qu’il faut en chercher la peinture poétique. Molière envisageait le Tartuffe comme u
pour le cru gaulois n’ont pas dédaigné d’ajouter quelques traits à la peinture du faux dévot. L’Eugène de Jodelle tient son coin
rtrait est parfait; mais ce n’est pas celui d’un homme, c’est la vive peinture d’une originalité. Le caractère d’Onuphre n’est p
ais il nous a fait deviner d’autant plus. Il n’a fait qu’esquisser la peinture d’un travers de l’esprit; mais les travers de l’e
finale en prolongeant outre mesure les malédictions de son héros : la peinture de l’ingratitude humaine et celle de la chute imp
e bonheur, et qui augmentent la richesse et l’intérêt de cette grande peinture de mœurs : Le Misanthrope est presque, à lui seul
vrais chefs-d’œuvre, il étonne par la variété de ses aspects. Dans la peinture de la passion , la poésie de Molière y prend une
e temps que les fabliaux moqueurs et narquois, qui font une grotesque peinture de l’ignorance et des vices du clergé. Au XVIIe s
eux qui y perdent. S’il résulte une impression comique de ce genre de peintures , ce qui n’est pas rare, elle a une sorte d’âpre s
int donné. Le Misanthrope lui-même, quoique si riche en aperçus et en peintures variées, n’atteint pas à l’ironie universelle d’A
le à un sacrifice pour l’amour des règles. Molière ne connaît pas ces peintures de profil si chères à Racine : ses héros posent d
dessiner un tableau, qui n’est pas un tableau de fantaisie, mais une peinture d’une vérité et d’une réalité saisissantes. L’imp
re est moral, c’est qu’il est vrai. Il n’atténue pas le vice dans ses peintures ; il va jusqu’au fond et jusqu’au bout; il se plaî
as le lait des faibles. Aucun poète comique n’a été plus loin dans la peinture du vice. Quand il s’empare d’un sujet déjà traité
peu difficile dans le choix des sociétés, où, comme dans Patelin, la peinture de la méchanceté n’est égayée que par celle de la
30 (1739) Vie de Molière
de, et y mêler des portraits. Le Misanthrope en est plein ; c’est une peinture continuelle, mais une peinture de ces ridicules q
e Misanthrope en est plein ; c’est une peinture continuelle, mais une peinture de ces ridicules que les yeux vulgaires n’aperçoi
de son art eût remporté le prix, Si moins ami du peuple en ses doctes peintures , Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures
la même année. C’est une farce, mais toute de caractères, qui est une peinture naïve, peut-être en quelques endroits trop simple
ragédies de Racine lorsqu’elles sont bien représentées ? C’est que la peinture de nos passions nous touche encore davantage que
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
e, ensuite il dit par réflexion : Me voilà justement : c’est la vive peinture D’un sage désarmé, dompté par la nature. N’ai-je
t lui parle, il se fera chasser. Enfin, pour ébaucher en deux mots sa peinture , C’est l’homme le plus vain qu’ait produit la nat
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
. . . . . . « Que fait donc l’imitation dans la poésie comme dans la peinture  ? Je comparerois volontiers cette espece de prest
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
phane* le comique, de Plaute* le feu et l’activité, et de Térence* la peinture des mœurs. Plus naturel que le premier, plus ress
34 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
aux intrigues surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu’à la peinture des mœurs & de la vie civile. Les plus excell
35 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
aume Guizot. 264. Louis Moland. 265. La comédie est plus près de la peinture que la tragédie. 266. M. Villemain, Essai littér
36 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
de principes excellents, tant de grâce et de bon sens apporté dans la peinture de la femme, il serait trop rigoureux de reproche
délicatesse de cœur, cette hauteur de vue qui rendent immortelles les peintures de femmes faites par Molière, le moraliste mettra
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
ses. Tartufe embrassant Orgon au lieu d’Elmire, ne peut que faire une peinture très énergique. Pour que le lecteur puisse tirer
38 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
amuser, et pour mener le peuple. Qu’y a-t-il de plus ridicule que la peinture d’un roi de Perse, qui marche avec une armée de q
39 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
nt. En tout cas, le vieillard avait raison, la vraie comédie étant la peinture des mœurs du jour, et il avait raison encore s’il
écrit cette comédie). Le Misanthrope, dit encore Voltaire, « est une peinture continuelle », mais une peinture « de ces ridicul
rope, dit encore Voltaire, « est une peinture continuelle », mais une peinture « de ces ridicules que les yeux vulgaires n’aperç
se convaincre, de son incapacité de s’adapter à ce milieu : voilà la peinture de la société polie en 1666. C’est une pure merve
nt pratiqué les provinces pendant quinze ans, n’ait pas donné plus de peintures des mœurs provinciales qu’il n’a fait ! Il a été,
issance du prince qui devait être Louis XIV. Une gloire, en termes de peinture , est la représentation du ciel ouvert avec des pe
dèle de vers techniques ; et cette comparaison de la fresque et de la peinture à l’huile qui est très forte, très brillante, trè
ne, Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâtonne ; Et sur celle peinture on peut, pour faire mieux, Revenir quand on veut,
s égayer qu’il préfère ». Dans l’Avare ? Il n’y a dans l’Avare que la peinture d’on vice et de ses conséquences soit comiques so
placé l’extraordinaire par la vérité et l’imagination par le goût des peintures morales. II a été un réaliste sans s’astreindre a
emplacé l’extraordinaire par le vrai et l’imagination par le goût des peintures morales, il l’a été par le seul fait de son exist
itent les professionnels. Dans ce dernier cas la comédie n’est pas la peinture de la profession, elle en est la parodie. Molière
le se rebiffe, et les scènes les meilleures de mon ouvrage même comme peintures de l’avarice elle-même, sont peut-être celles où
lui arrache le cœur ; comme de bonnes scènes encore, même en tant que peintures de l’avarice elle-même, sont celles où Harpagon l
lzac est beaucoup plus classique que lui. Procédant comme lui, par la peinture d’une passion très puissante qu’il pousse, degré
de 1660, réagit de tout son courage. Mais par un de ses côtés, par la peinture des choses vulgaires, le burlesque touche au réal
maître Simon dans l’Avare ; menu du repas que veut donner Harpagon ; peinture des mœurs et us d’une petite ville (Tartuffe) :
u petit monde où il vit. Toutes les grandes pièces de Molière sont la peinture de toute une maison, de toute une famille. Dans l
que les traits les plus généraux. Tels, seront ceux qui feront de la peinture en imitant les statues ou les bas-reliefs, etc. M
naturelle dans ses propos et la suite de ses discours est une simple peinture naïve de son âme. Elle dit d’abord et très unimen
ehors de la question ; car ce n’est pas une comédie, ce n’est pas une peinture des défauts des hommes, c’est un conte drolatique
nouement est en raison de l’intrigué. Sur le fond très puissant de la peinture de passions fortes qui doivent rester et qui rest
intrigue compliquée qui détournerait l’attention du spectateur de la peinture des mœurs ; et il est assez sûr de son art comme
onnête homme ne cherche dans un poète comique que des caractères, des peintures de mœurs et des scènes de comédie divertissantes,
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
’autre brûle de l’avoir. Arlequin demande à Argentine si elle aime la peinture  ; elle lui répond qu’oui : Arlequin lui fait voir
41 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
aux intrigues surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu’à la peinture des mœurs & de la vie civile. Les plus excell
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
mie des inscriptions et belles lettres, l’Académie de sculpture et de peinture  ; il fonde le Cabinet des médailles. En 1664, il
43 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
uefois reportées à la fin en forme de résumés. Molière ayant uni à la peinture du cœur humain qui ne change point, celle des usa
emblait que son génie se jouât avec une liberté plus heureuse dans la peinture de ces caractères plus rapprochés de la nature et
pèces et aux genres, a dû ne connaître que des individus. La première peinture fut sans doute un portrait : la première comédie
ociété d’où les femmes honnêtes étaient exclues, n’admettait guère la peinture d’un amour délicat et respectueux : le seul qui p
r de les prendre pour modèles, elle introduisit sur la scène quelques peintures de ses propres mœurs, qui étaient remarquables su
e donné à une si singulière espèce de drame) n’est pas sans doute une peinture de la société espagnole ; mais elle est du moins
où il eut le bonheur de réussir. C’était un grand pas de fait vers la peinture des mœurs et des caractères : il fut donné à ce m
ur être utile et pour amuser à la fois, s’attacha principalement à la peinture des ridicules. L’amour-propre en est la source la
nfiant de sa nature, triomphant du vice armé de toutes ses ruses ? La peinture eût été fausse et la leçon donnée à contre-sens.
e et de la lumière, ils ont employé les chocs de couleur, et ce qu’en peinture on appelle des repoussoirs. À côté d’un homme rid
malheureusement le travers principal est trop particulier pour que la peinture en soit utile et agréable au grand nombre, et du
44 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
u peuple et pour le tromper. À la vérité, on trouve dans Horace cette peinture d’un faux dévot de l’ancienne Rome : « Cet homme
au Tartuffe de Molière, un autre hypocrite qu’il appelle Onuphre. La peinture de celui-ci se compose de deux sortes de traits,
ersonnage d’hypocrite, et en même temps quel art il a employé dans la peinture de ce caractère. Un fourbe se défie autant des au
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ment accueillir la continuation de L’Astrée. On devait se plaire à la peinture d’amours dégagés d’un érotisme grossier, accueill
46 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
entés, et ils ont fait semblant de se divertir avec tout le monde des peintures que l’on a faites d’eux ; mais les hypocrites n’o
rmon ! Molière, dans son Don Garcie de Navarre, avait déjà tracé une peinture de la jalousie, mais de la jalousie sérieuse dont
être tenu aux mœurs, quand même il n’y aurait pas été forcé. C’est la peinture qui convient le mieux à la comédie. Les raillerie
transporter sur la scène la satire du gouvernement. Ce n’est plus la peinture générale des vices et des défauts de l’espèce hum
romaine, et malgré la grâce du style, on ne peut lire sans dégoût les peintures qui nous en ont été laissées. Je n’aurais pas con
il ait embarrassé son sujet de descriptions techniques relatives à la peinture , a su trouver des termes heureux pour caractérise
es de Dancourt, indépendamment de leur mérite littéraire, offrent une peinture de mœurs très curieuse à observer. Si l’on veut b
du plus beau vert, et le malheureux en ressort avec trois couches de peinture sur la peau. C’est ainsi qu’on lui épargne les fr
47 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
ctateurs ne sentit point la force du sujet, ni l’art du poète dans la peinture du caractère singulier, qui donne le titre à la p
de, et y mêler des portraits ; Le Misanthrope en est plein, c’est une peinture continuelle ; mais une peinture de ces ridicules
e Misanthrope en est plein, c’est une peinture continuelle ; mais une peinture de ces ridicules que les yeux vulgaires n’aperçoi
ute la nature, Que ceux qui s’en croiront tachés, Les haïront sur sa peinture  ; Et qu’ainsi les diables, à cru, N’y gagneront p
a gardé le nom, Comme d’un monstre de nature. Chacun voit donc là sa peinture , Mais de qui tous les traits censeurs, Le rendent
ompe Sganarelle dans L’École des maris. La finesse du dialogue, et la peinture vive de l’amour dans un amant italien, et dans un
la belle comédie. Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans la peinture des caractères cette vérité qui est si nécessaire
entés, et ils ont fait semblant de se divertir avec tout le monde des peintures que l’on a faites d’eux ; mais les hypocrites n’o
48 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
mœurs que châtiait ta verve satirique, Traças pour tous les temps la peinture historique, Ô Molière ! Vrai sage et hardi novate
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
présente des modeles à chaque pas, dont les traits marqués rendent la peinture plus facile & diminuent le travail du peintre
50 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
e son Art eût remporté le prix ; Si moins ami du peuple en ses doctes peintures , Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
uvement d’une pièce ; c’est ainsi que, dans cette comédie de L’Avare, peinture d’un vice qui se soutient difficilement au théâtr
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
Cependant La Bruyère ajoute plus loin quelques traits plus gais à la peinture du dévot. « Le courtisan autrefois avait des chev
ime autant qu’un autre à me la figurer agréable, j’emprunterai ici la peinture que madame de Genlis en a faite : j’aimerais à la
53 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
nne. Aussi est-il peu d’œuvres capitales spécialement consacrées à la peinture des mœurs et du cœur humain, qui n’aient subi ce
se fondre dans le tableau général de la société contemporaine, et la peinture de cette société elle-même a été subordonnée, dan
54 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
s ne s’useront pas comme les autres : on ne se lassera pas plus de la peinture de l’amour, qu’on ne se lassera de l’amour lui-mê
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
de ses Visionnaires en peignant des personnages imaginaires, dont la peinture ne peut être d’aucune utilité. S’il étoit encore
56 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
s ont fait de beaux vers; plusieurs même ont peint des mœurs. Mais la peinture du cœur humain a été l’art de Molière. C’est la c
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
sociés aux noms de ces fleurs étaient les plus célèbres du temps ; la peinture et la calligraphie, qui fixaient sur le vélin les
58 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
qu’un temps viendrait, où personne ne songerait à trouver ridicule la peinture que fait Aristophane d’un roi de Perse, marchant
nglais et de voir la comédie tous les jours ; la bonne comédie est la peinture parlante des ridicules d’une nation ; et, si vous
suivre leur cours, ou plutôt censurez notre sculpture maniérée, notre peinture insignifiante, notre musique tapageuse, notre poé
s le gueux et le cuistre abject. Mais ce drame étonnant est moins une peinture des mœurs contemporaines, qu’une sorte de prophét
c’est pourquoi il vaut mieux que j’achève cette légère ébauche de sa peinture , en vous assurant que cet homme est incomparable,
59 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
son art eût remporté le prix, Si moins ami du Peuple en ses doctes Peintures Il n’eût point fait souvent grimacer ses figure
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
’en conjure, tout le mal que tu pourras : fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; & marque-moi bie
ne de songer à l’art inconcevable qu’il a fallu pour le composer. Une peinture , dans quelque genre qu’elle soit, est bien foible
61 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
paraît dans la salle, de tout ce que l’architecture, la sculpture, la peinture et la dorure ont de plus beau, de plus riche et d
er intermède de Psyché. « [*] La Comtesse d’Escarbagnas n’est qu’une peinture simple des ridicules qui étaient alors répandus d
e son art eût remporté le prix, Si moins ami du peuple, en ses doctes peintures , Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures,
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
ser sur la scene. Je suis persuadé que si l’on suit cette méthode, la peinture paroîtra bien foible aux yeux du spectateur. Tel
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
Plaignons les Auteurs qui n’envisageront jamais qu’un modele : leurs peintures , vues dans l’optique du théâtre, paroîtront bien
64 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
dire que l’auteur doit disparaître derrière ses personnages) ; 2º la peinture de la réalité ; 3º un style naturel : donc Molièr
us, le docteur Pancrace, et Alceste. Boileau définit la comédie : une peinture fidèle et fine de caractères296, ne songeant pas
prose, à la science, à la religion, à l’industrie, à la musique, à la peinture , à la sculpture, à l’architecture, que sais-je ?
65 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
r qui l’éclaire n’empêche pas de reconnaître que c’est une excellente peinture . Parallèlement au foyer sont les deux autres croi
sophie ; et les faux dévots sont si bien dépeints, que la honte de la peinture les fera renoncer à l’hypocrisie. Sainte piété, q
delet, Guillot-Gorju et d’autres. Une inscription court le long de la peinture et dit : Farceurs français et italiens depuis soi
le front pensif et ridé du poète. Molière a, dès longtemps, sur cette peinture , dépassé la quarantaine. Le chagrin a creusé et m
aurez Molière vivant, redivivus. M. P. Lacroix attribue à Le Brun une peinture , conservée jadis à l’Hôtel de ville et brûlée auj
nt vivant et beau. La photographie nous a heureusement conservé cette peinture , reproduite aujourd’hui par la gravure. Un portra
       Molière doit passer pour tel ; Michel-Ange, Lebrun et toute la peinture Comme lui n’ont su faire un mort au naturel. ___
dans ce monde indiscutable de l’éternelle gloire ! Il revit dans les peintures d’autrefois, dans les apothéoses d’aujourd’hui, s
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
es antitheses, &c... » Je ne me connois pas assez en musique, en peinture , en architecture, pour juger d’après moi si ces t
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
ge avec la galanterie, et à la plume de madame de Sévigné de faire la peinture . 63. Souvenirs de Caylus. 64. Une note de l’é
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
. C’est, me dira-t-on, la critique d’un travers ou d’un vice, avec la peinture des ridicules ou des malheurs qu’ils entraînent,
du vice, puisque la passion du jeu en est un. Je demande encore si la peinture d’un vice n’est pas plus ou moins morale, selon q
69 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
Maris et l’École des Femmes sont d’admirables tableaux de mœurs, des peintures du réalisme le plus saisissant. On y trouve une m
nt la délicatesse de mon cœur se tenait offensée. » Quelle admirable peinture de la peine causée par le bonheur d’autrui et de
onnée que son fiancé ne se rende pas à ces raisons. Cette remarquable peinture du jeu des passions fait comprendre la facilité a
ne v de l’acte III, entre Arsinoé et Célimène, présente une admirable peinture de mœurs et une excellente leçon de psychologie.
eint bien le trouble que ce froissement a jeté dans son esprit. Cette peinture de la folie chez l’homme en santé n’a rien d’exag
les sentiments et les passions. Bien plus, il a réussi autant dans la peinture des caractères féminins que dans celle des caract
70 (1900) Molière pp. -283
elle éclate surtout, d’une manière effrayante, chez Molière, dans la peinture des sexes. Elles sont bien de leur sexe, les femm
la fois. Cette impartialité de Molière est tout aussi grande dans la peinture des conditions. J’aurai à revenir plus tard sur l
héâtre-Français, ou à l’Odéon, le public ne supportait pas du tout la peinture de l’honneur et des délices de la situation de ma
st évidemment Armande qui lui inspire, dans L’École des femmes, cette peinture de l’amour absolument ridicule en lui-même, mais
ue. C’est encore Armande qui lui inspire dans le rôle d’Alceste cette peinture de l’amour noble, élevé, et, quant à son objet, f
mmes. Je ne crois pas que tel ait été le rôle de Molière. Si, dans la peinture de certains vices sociaux tels que l’hypocrisie e
elle et qui ne vient pas toujours. Plus ils sèment d’amusement sur la peinture des passions mauvaises et des sentiments mesquins
leur force et leur profondeur ! Quelle fécondité inépuisable dans la peinture des ridicules ; quelle souplesse dans notre malic
re grand homme et cet autre honnête homme, l’émule de Molière dans la peinture des mœurs et la critique impitoyable de la sociét
71 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
, dans une épître où il célèbre ainsi les vertus de la fresque, cette peinture dont la grâce Se conserve un éclat d’éternelle d
, elle inaugura la comédie de mœurs et de caractères, c’est-à-dire la peinture définitive du cœur humain et de la société. « La
expression de la pensée maîtresse qui les enchaîne, je veux dire à la peinture d’un caractère, celui d’Alceste qui sert de centr
récusait pas l’ombrageuse autorité du sacerdoce ? La statuaire et la peinture deviendraient suspectes d’offenser la pudeur, le
ur du sentiment public ; car il faut bien avouer que l’ensemble de la peinture est assez nombre, malgré les vifs éclats de rire
ne que l’obscur artisan d’un pécule ignoré. Mais, loin d’y perdre, la peinture de son avarice ne fera qu’y gagner. Elle sera d’a
et n’admet pas que le bon goût ne puisse siéger au parterre. 26. La peinture à l’huile. 27. Tiré du poème intitulé La Gloire
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
rt. Je me garde bien de penser qu’il faille avilir notre scene par la peinture des mœurs de la vile canaille ; mettre sur notre
73 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
uccès, celui qui peut-être dans notre siècle, par la ressemblance des peintures , la gaieté franche et communicative, et la vérité
suffiraient pour donner un rang distingué à cette comédie, véritable peinture de mœurs où brillent des éclairs de génie. Il est
une profonde envie ; les gens de cour lui gardaient rancune pour les peintures qu’il avait tracées de leurs ridicules. Ces adver
74 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
de la satire ; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts. C’est une grande atteinte aux v
és ; et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des peintures que l’on a faites d’eux. Mais les hypocrites n’on
même. Et encore je ne lui demande pas de me représenter exactement sa peinture  : je sais qu’il n’est qu’un pauvre histrion mal a
et de Tartuffe. Il lui manquait quelque chose pour assembler, même en peinture , ces deux grandeurs morales qui le séduisaient et
grands et redoutables vices du genre humain. Mais, s’il s’agit d’une peinture de l’humanité, l’humanité est au-delà. Elle est a
Le rire de l’âme n’éclate point à la vue des passions vraies, ni des peintures amusantes qu’on en prétend faire. Lorsqu’il y a d
fonds, malheureux et mauvais de notre premier poêle comique, c’est la peinture générale qu’il fait des femmes. Il les aimait, di
r de l’humanité. Que reste-t-il donc ? On l’a dit en commençant : une peinture fort, littéraire de la médisance, peinture elle-m
’a dit en commençant : une peinture fort, littéraire de la médisance, peinture elle-même très médisante, mais en même temps très
75 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ut qui accuserent Moliere d’avoir chargé les couleurs & outré les peintures qu’il donnoit : mais Mr. Grimarest a eu raison de
teur de tous côtez. Il outre tout, disoit-on ; il est inégal dans ses peintures , il dénouë mal. Toutes les Dissertations malignes
mauvais quarts d’heure. *L’Histoire de la Guerin contient une triste peinture de la situation où Moliere se trouvoit par sa jal
re des efforts.* Ces paroles de Moliere qui s’accordent assez avec la peinture qu’il a faite de soi-même dans le Misanthrope, où
de l’égaler. Celui que l’on vouloit mortifier par cette extravagante Peinture des ceremonies de sa Nation, en fit une critique
son art eût remporté le prix, Si moins ami du peuple en ses doctes peintures , Il n’eût point fait souvent grimacer ses figur
76 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
, Où Le Brun de ce temps l’Apelle, A mis, (je ne le flatte point) La peinture en son plus haut point. ……………………………………… Mais pour
avissements ; Outre seize grandes figures, Qui n’étaient pourtant que peintures , De même composition, Mais faites en perfection.
eur Le Brun, Qui des rares du temps est l’un, Et qui dans l’art de la peinture , Imitant de près la nature, S’élève au-dessus des
ré d’ouverture, et de plusieurs festons enrichis d’or, et de diverses peintures avec les armes de Sa Majesté. Toute la Cour s’y é
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
l y a d’autres ridicules mêlés de vices dont on est charmé de voir la peinture , & qui ne causent qu’un plaisir sérieux. Un m
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
in donc il venoit vous chercher ; Et m’ayant apperçue, il m’a fait la peinture De je ne sais quels maux que pour vous il endure 
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
e, & darde  Les rayons les plus éclatants. De nos pieces voilà la peinture comique :  Les détails, ce sont les brillants ;  
80 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
Harpagon avant toi commença le procès : De ce maître, il est vrai, la peinture est fidèle, Mais que l’imitateur surpasse le modè
81 (1910) Rousseau contre Molière
plutôt il était guidé par son génie infaillible pour ce qui est de la peinture des caractères ; mais quasi jamais Alceste n’est
fait aux mains du bienfaiteur ? Ah ! Je n’ose plus loin pousser cette peinture . Pour le bien des humains, et grâce à la nature,
lleusement, et c’est quand il s’agit d’égoïsme que l’on peut, dans la peinture qu’on en fait, ne pas craindre de passer la mesur
nt pas bons pour les mêmes personnes. Vous aviserez-vous de faire des peintures effroyables et vraies du vice pour les montrer à
ité du public est enfant. Lui peindre le vice le corrompt plus par la peinture qu’il ne l’édifie par une réflexion salutaire sur
tait ici dans la position de la plupart des spectateurs qui, dans les peintures que font les auteurs dramatiques, ne voient que l
 : Admettez-vous les sermonnaires ? Oui. Ignorez- vous qu’ils font la peinture de tous les vices de l’humanité ? Non. Admettez-v
s de l’humanité ? Non. Admettez-vous qu’ils la fassent ? Oui. Donc la peinture du vrai, encore qu’il soit le mal, est légitime e
du vrai, encore qu’il soit le mal, est légitime et même utile. Cette peinture du vrai, du moment que vous la permettez au sermo
si surtout à un sermonnaire on permet sans hésitation ni scrupule la peinture des vices, c’est que, par son caractère et par la
e duel entre la nature et la convention, pas l’ombre. Dans l’Avare ? Peinture d’un vice et de ses conséquences soit comiques so
82 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ades où l’éloquence s’élève jusqu’au sublime ? Où a-t-il trouvé cette peinture si énergique et si profonde de l’hypocrisie et du
mées dans l’ancien langage : gardons-nous d’altérer la couleur de ces peintures d’une autre époque, en leur substituant une trist
la hache des impies, et leurs ministres sous le fer des bourreaux, la peinture de l’hypocrisie religieuse était une cruauté froi
83 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
e mention particulière : on n’y comptait pas moins de cent vingt-neuf peintures et dessins*consacrés à Molière, tous originaux, c
cine que, pour la satisfaire, il sacrifie la vraisemblance. Après une peinture très vraie et toute en situation de l’indifférenc
ls étaient encore obligés de s’adresser aux moines. 6. Et aussi à la peinture anecdotique : sans parler des estampes, il y a, a
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
ur étoit réellement susceptible de sentiment & de délicatesse, la peinture d’un amour ou fade ou persiffleur leur feroit pit
85 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
elain de Vaux allait en faire l’épreuve) n’était pas « un monarque en peinture . » Ajoutez qu’on était disposé à la bienveillance
86 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
édien ; Molière veut nous divertir. Il y réussit admirablement par la peinture de nos vices et de nos ridicules. Et comme le con
87 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
’il ait jamais parlé aussi étourdiment, l’Auteur devait sauver [cette peinture mortifiantea] à une troupe de gens qui ne lui ont
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
ueil de créer de nouveaux genres, & d’avoir une maniere à eux. La Peinture , la Sculpture & l’Architecture ont des princi
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ate sur tous les faiseurs de projets en général, & comme une vive peinture de toute la critique moderne. La voici telle que
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
de ne plus jouer, & tâche de lui en faire naître l’envie par une peinture séduisante des heureux retours du sort : il l’ent
91 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
ntilhomme pour sa belle marquise ; et le Tartuffe restera toujours la peinture la plus crûment vraie, c’est-à-dire la condamnati
92 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
lace le cœur du réprouvé. On conçoit ce qu’il y a de grandeur dans la peinture de cette échelle ascendante des vices, de ces deg
93 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
plus loin cette triste figure, D’un cocu, d’un jaloux, il en fait la peinture  ; Tantôt à pas comptés vous le voyez chercher Ce
94 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
ucune de ces teintes douces et naïves qui donnent tant de charme à la peinture des autres ; mais il ne leur a pas imprimé non pl
consécutives. On prétendit, dans le temps, que Pourceaugnac était la peinture d’un original qui était venu s’offrir lui-même au
95 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
et de la lui dédier. Tome I, p. 224 Cette petite Pièce est une peinture naïve des ridicules de la Province. Bien des gens
n se réduisit à donner des Comédies romanesques, qui étaient moins la peinture fidèle des Ridicules, que des essais de Tragédie
représentât ; et ils ont feint de se divertir avec tout le monde, des peintures qu’on faisait au Théâtre ; mais les hypocrites n’
08 – 1568) : auteur polygraphe, un grammairien et un théoricien de la peinture italienne. 8. Coquille : Il Merito → Il Marito.
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
ridicule, il osa jouer la vraie précieuse 302. Puis, à côté de cette peinture faite de verve, il voulut placer le portrait de l
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
alien de l’Hôtel de Bourgogne montre un goût tout particulier pour la peinture des coutumes locales : il donne des pièces sur le
98 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
êle adroitement à la simple apologie. Mais c’est principalement comme peinture de mœurs et de ridicules, que La Critique est tou
er, l’épaule en avant, la main sur la hanche ; tout s’y trouve, et la peinture héroïque de Mignard force à reconnaître une certa
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
739. L’Indocile, comédie en trois actes, en prose. La Poésie & la Peinture , comédie allégorique, en trois actes, en prose. L
100 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
lière, dans le Bourgeois gentilhomme par exemple, tel portrait, telle peinture de cœur, tel cri de vérité humaine : et on les in
d’hui de la critique de ne rechercher dans l’œuvre d’un homme que des peintures de lui-même et de son intérieur. Il y a là vraime
/ 134