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1 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ut de suite le feuilleton se rapproche de cette dissertation entre le pauvre et le riche, aussi vieille que le monde, et qui n
solé, elle a essuyé ses larmes, elle a rassuré, tant qu’elle a pu, ce pauvre cœur si facile à troubler. Puisque vous vouliez a
t impitoyable pour tous ces morts, il n’a un peu de pitié que pour ce pauvre Yorick, ce garçon d’une gaieté infinie et d’une i
gaieté infinie et d’une imagination charmante ; hélas ! pardonnez au pauvre Hamlet tout ce délire ! Il respecte la mort, sans
fut humblement supplié de venir en aide à l’esprit, à la prose de ce pauvre Molière : rapetissez-nous ce Don Juan ; faites qu
e qui nous a bouleversé jusqu’au fond de l’âme, c’est l’apparition du pauvre dans cette forêt écartée, à ce carrefour désert.
la chair fraîche, lorsqu’il fait la rencontre de ce vieillard. Ah le pauvre  ! Il sera, si vous le voulez, le second avertisse
à l’heure te donner un louis d’or, pourvu que tu veuilles jurer. » Le pauvre  : « Non, Monsieur, j’aime mieux mourir de faim ! 
était au plus fort de sa gloire et de sa passion ; — il rencontre un pauvre , il lui donne un louis d’or. — Monsieur, vous vou
re, il lui donne un louis d’or. — Monsieur, vous vous trompez, dit le pauvre , et Molière, inquiet de l’aventure : Où diable, a
en revanche, Don Juan est trop bon gentilhomme pour avoir donné à ce pauvre un vain espoir. — Tiens, lui dit-il, prends ce lo
is qu’aurait pensé Sganarelle, et qu’aurait pensé et qu’aurait dit le pauvre de cette subite conversion ? Plus on écoute cette
postfaces. Quelle postface, La Critique de l’École des femmes ! Le Pauvre de Don Juan. — M. Proudhon. — La Propriété c’est
utre suit à la trace ; puis quand l’un et l’autre ils rencontrent… le pauvre , c’est-à-dire le troisième personnage de l’humani
sonnage de l’humanité, Don Juan et Sganarelle détournent la tête ! Le pauvre dérange celui-là et celui-ci, dans leur existence
ans leur existence de bonnes fortunes, de bombance et d’aventures. Le pauvre  ! qu’est-ce que cela, le pauvre ? Cela, c’est un
tunes, de bombance et d’aventures. Le pauvre ! qu’est-ce que cela, le pauvre  ? Cela, c’est un obstacle imprévu ? D’où vient ce
s’étonnera, tout à l’heure, de la statue du Commandeur. Cependant le pauvre insiste, il se montre, il se révèle par ses humbl
t-ce donc ainsi que vous affrontez ces montagnes ? Vous voulez que le pauvre se parjure, et qu’il soit damné pour votre amusem
ce sur vos possessions féodales, ce n’est pas, à vous, à enseigner au pauvre qu’il n’y a pas de Dieu ! Un temps viendra où d’a
du monde et de la paix de nos consciences ! Malheur à nous, quand le pauvre ne sera plus secouru qu’au nom de l’humanité, c’e
vécu pendant tout un siècle, depuis votre première rencontre avec le pauvre , c’est justement parce que le pauvre croyait en D
votre première rencontre avec le pauvre, c’est justement parce que le pauvre croyait en Dieu, parce qu’il n’a pas voulu se par
’or ! Vraiment, je le répète, c’est une chose incroyable, la scène du pauvre effacée, le second jour, de sa comédie, par Moliè
cée, le second jour, de sa comédie, par Molière lui-même, la scène du pauvre qui reste effacée pendant deux siècles ! En vain
i se retrouve à toutes les époques, a-t-on voulu rétablir la scène du pauvre , j’ai presque dit la scène du monstre (pour parle
tentative était inutile ; Don Juan et Sganarelle furent respectés, le pauvre disparut pour toujours ; pour toujours, on le cro
t cet appareil. La vengeance arrivait d’un pas lent, d’un pas sûr… le pauvre  ! Le pauvre, déchaîné par les violences même de D
il. La vengeance arrivait d’un pas lent, d’un pas sûr… le pauvre ! Le pauvre , déchaîné par les violences même de Don Juan, suf
ces même de Don Juan, suffisait au châtiment de ce fameux pervers. Le pauvre , corrompu par les violences et les lâchetés de se
vre, corrompu par les violences et les lâchetés de ses flatteurs ! Le pauvre qui ne voulait pas, tantôt, nier Dieu dans le cie
nier Dieu dans le ciel, et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pauvre  ! le pauvre ! Le pauvre à qui la faim monte de l’
ans le ciel, et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pauvre ! le pauvre  ! Le pauvre à qui la faim monte de l’estomac à la
et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pauvre ! le pauvre ! Le pauvre à qui la faim monte de l’estomac à la tête, penda
vres d’amour ! Quant à Sganarelle, il ne sait pas ce que c’est que le pauvre … Le pauvre ! Il est le véritable Commandeur ! Voi
r ! Quant à Sganarelle, il ne sait pas ce que c’est que le pauvre… Le pauvre  ! Il est le véritable Commandeur ! Voilà la voix
es menaces, dans les flammes, dans les regrets, dans les remords ! Le pauvre , il est père de Danton, de Robespierre et de Mara
s coupables ! Don Juan, par son exemple et par ses conseils, ôtait au pauvre l’honnêteté et l’espérance… le pauvre entraîne Do
e et par ses conseils, ôtait au pauvre l’honnêteté et l’espérance… le pauvre entraîne Don Juan dans son abîme : quoi de plus j
lexible, vous chantez ; vous trompez des duchesses, vous trahissez de pauvres innocentes qui n’en peuvent mais ; vous allez d’E
Monseigneur. Quand l’heure aura sonné, M, Dimanche arrivera avant le pauvre  ; le premier il viendra pour vous dépouiller de v
r à la multitude tel que vous ont fait vos vices et vos crimes, seul, pauvre et nu. — Prenez garde à M. Dimanche, Monseigneur 
anche, Monseigneur ; quand il s’en ira, les mains dans vos poches, le pauvre ne sera pas loin ; et le pauvre, trouvant votre d
en ira, les mains dans vos poches, le pauvre ne sera pas loin ; et le pauvre , trouvant votre défroque sur le dos de M. Dimanch
t et d’une voix assez ferme ; enfin, toi aussi, tu as passé devant le pauvre , sais lui rien donner ! — Ami Sganarelle, tu n’as
re, toi qui avais pris un prince, pour pouvoir te passer d’un maître. Pauvre Sganarelle, tu auras un maître demain ; mais qui
tus ? C’est déjà l’histoire d’une société qui se perd ; c’est déjà le pauvre de Don Juan qui nous apparaît dans les haillons p
pauvre de Don Juan qui nous apparaît dans les haillons primitifs. Ce pauvre est rencontré dans une rue déserte par un citoyen
x, aveugle, infirme, en besace, prend pitié de tant de misères, et le pauvre , en revanche, enrichit son bienfaiteur, car ce me
puissant que Jupiter, répond l’Argent. — Jupiter ! Jupiter ! voilà un pauvre dieu, sur ma parole, ami Plutus ! C’est l’Argent
up, témoin Sénèque ; au contraire, on le calomnie et on l’insulte, ce pauvre Argent, depuis les derniers jours de l’âge d’or.
urvient alors l’éternelle entrave, l’éternel remords, la pauvreté, le pauvre de Don Juan, les yeux hagards et pleins de fureur
oquents ! Vous disiez tout à l’heure que Jupiter était riche : il est pauvre , et voilà pourquoi il est un Dieu ! Quelle est la
es qui ne croient ni à la pauvreté, ni à son camarade le travail ; le pauvre d’Aristophane aurait honte de s’engraisser en se
s des autres. Enfin, et ceci est la conclusion du Plutus : « riche ou pauvre , qu’importe ? c’est pour si peu de temps ! » La v
refusées à Ninon de Lenclos, qui s’appelait mademoiselle de Lenclos. Pauvre et jeune madame de La Vallière, si aimante, si jo
êle ; il faut que l’éloquence chrétienne descende dans l’âme de cette pauvre femme, afin d’en remplir le vide. Enfin, enfin, q
al amant ; Louis XIV évite ses regards, sa figure est mécontente ; la pauvre femme revient chez elle et s’évanouit cette fois
ois, aux cloches lointaines, aux oiseaux, à tout le monde, excepté au pauvre Bragelone. Mademoiselle de La Vallière n’a pas l’
réanciers, comme ferait un des chevaliers de Regnard. Grammont est un pauvre hère qui donne la réplique à Lauzun, et qui n’a p
vous n’avez sous ces ajustements qu’un vieux corps, une âme vide, un pauvre esprit, un fantôme, un mensonge, un copiste, un f
ement sans noblesse et sans charme. Une fois que vous soumettez cette pauvre créature à des outrages impossibles, il lui est i
relle, et qui se sauvent, en fin de compte, des griffes de ce bandit. Pauvre Don Juan ! la journée sera mauvaise pour lui. Il
nous faire rire de la démonstration de l’existence de Dieu. Quand le pauvre a passé, faites silence ! En ce moment les événem
2 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
lus dangereux que les Saumaize*, les Boursault* &c. La scène d’un pauvre avec D. Juan, dans laquelle Molière avait peint,
ains du fils de l’un des amis de notre auteur. Dom Juan rencontre un pauvre dans la forêt, et lui demande à quoi il y passe s
un pauvre dans la forêt, et lui demande à quoi il y passe sa vie. Le Pauvre A prier Dieu pour les honnêtes gens qui me donnen
s ta vie à prier Dieu ? Si cela est, tu dois être fort à ton aise. Le Pauvre Hélas ! Monsieur, je n’ai pas souvent de quoi man
3 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
x ans, il perdit sa mère. Son père, l’année d’ensuite, se remaria. Le pauvre enfant vit donc sa famille non-seulement lui manq
es et de talent : Gauthier-Garguille, Gros-Guillaume, Turlupin, trois pauvres garçons qui, précisément, moururent dans ce temps
ie. Mais dans quelles régions trouverait-il une femme selon son cœur, pauvre comédien qu’il était, rebuté de sa propre famille
bien à Molière ; N’est-il point quelque fille Qui pût accommoder le pauvre Mascarille ? À voir chacun se joindre à sa chacun
le voulut faire son secrétaire. C’était un très grand honneur pour un pauvre comédien de campagne ; cependant Molière pria, av
a flexibilité qu’il faut pour servir chez les grands. D’ailleurs, ces pauvres gens que j’ai amenés si loin, que deviendraient-i
pour être jouée à la ville. Molière y faisait Sganarelle : encore un pauvre homme tourmenté par la coquetterie de celle qu’il
je point cocu ? Il s’en va prendre conseil de deux philosophes. Les pauvres gens, hélas ! sont bien en état de l’entendre ! I
entrer en eux-mêmes, de sorte qu’ils se retirèrent un peu confus. Les pauvres comédiens, assiégés ainsi à l’improviste, étaient
e fut ce brave Hubert, dont nous venons d’entendre les prouesses. Le pauvre garçon ne pouvait guère passer pour l’aigle de la
t n’était pas gai dans l’histoire de Messieurs les mousquetaires : le pauvre portier y avait perdu la vie. Il semble que le so
n n’en peut trop avoir dans une pareille aventure. Ah ! ma fille ! ma pauvre fille ! » Ils arrivent à quatre, en grande cérém
par des humeurs pu-tri-des, te-na-ces, con-glu-ti-neu-ses, etc. Les pauvres gens ! que de raisonnements ! que de science perd
, il le retint à souper, puis il envoya chercher son tailleur (car le pauvre enfant était fort mal accommodé), et lui fit fair
me et le fit causer, et il ajouta aux habits six beaux louis d’or. Le pauvre enfant croyait rêver, lui qui avait été toujours
hoses, les bons exemples aux bons conseils. On raconte qu’un jour, un pauvre comédien nommé Mondorge, réduit au dénuement, vin
théâtre dont je crois que je n’aurai plus besoin. Il sera encore à ce pauvre garçon de quelque ressource pour sa profession. »
iture. Il en revenait un jour avec le musicien Charpentier, lorsqu’un pauvre se présente à la portière en demandant l’aumône :
e en demandant l’aumône : Molière lui donne; mais un instant après le pauvre reparaît : « - Monsieur, lui dit-il, vous n’avie
d Condé, tous se plaisaient avec lui. Le vieux Corneille lui-même, si pauvre et si fier, venait le voir; et l’aimait, et l’on
une servante en chef, puisque nous apercevons au-dessous d’elle cette pauvre Françoise, qui sue à frotter les planchers. C’est
la singulière idée de lui faire jouer ce rôle à elle-même, quoique la pauvre fille n’eût, de sa vie, assurément paru sur le th
olière, qu’il réussit à faire monter sur la scène toute sa maison. La pauvre Laforêt y parut un jour d’une bien étrange manièr
t de sa conscience que dans la crainte de quelque malencontre pour le pauvre animal, elle ne manquait jamais de l’accompagner
mps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvre mari. La pièce commence par des valets de fête qu
posé, sage et fort accommodé. Mais, hélas ! Un malheur survient à ce pauvre homme : il s’est engagé à donner à souper. Quelle
retés. Qu’est-ce qu’il veut dire avec son : Ha la ba, ba la chou ? Le pauvre homme extravague, il est épuisé ; si quelque autr
t, qu’il dut se plaire au souvenir de ce temps où, comédien ambulant, pauvre , ignoré encore, mais riche d’espoir, de jeunesse
put s’empêcher de lui dire, avec des larmes dans les yeux : « - Mon pauvre Monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
 : « Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il, il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre; q
t, sur cette pierre même, entretenir un grand feu pour réchauffer les pauvres de sa paroisse. Le froid passé, il se trouva que
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
soie. Voire, ma foi, au lieu de Marion, on l’appelleroit Madame ! La pauvre sorte ne sauroit comment se tenir, & feroit b
ui te couvre, te découvre. On ne jette les yeux qu’en passant sur les pauvres , & on les arrête sur les riches ; si le riche
res, & on les arrête sur les riches ; si le riche étoit autrefois pauvre , on ne fait que murmurer & en médire, & l
maîtres, & les femmes ne sont que les servantes. En même temps la pauvre femme se prit à pleurer à chaudes larmes, comme s
’il veut dire avec son halaba balachou, ajoutoit M. le Duc de ** ? le pauvre homme extravague : il est épuisé. Si quelque autr
5 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
eu raison ! Mon cher ami, répondit J… en l’embrassant ; la vie est un pauvre partage : quittons-la, pour ne point séparer d’au
mis, les poursuivent jusques dans Auteuil, et les voulaient tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plupart chez Molière, qui, voy
Molière. Sortez d’ici, coquins ! que je ne vous assomme, dit-il à ces pauvres gens, paraissant en colère ; je vous trouve bien
6 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
is quelques innocentes chuchoteries sur la suppression de la scène du pauvre , dont on parlait encore avec mystère dans ma jeun
quième acte, où on l’attaquait de front, se rabattit, sur la scène du pauvre et la fit supprimer dès la seconde représentation
tin qui veut se donner, pour son argent, le passe-temps d’entendre un pauvre homme blasphémer ; d’une autre part, un valet int
Que fait alors le libertin ? Pour n’avoir pas trop à rougir devant le pauvre honnête homme, il lui jette la pièce d’or, en ajo
e saluée d’applaudissements unanimes, soit précisément cette scène du pauvre , conçue et exécutée par Molière dans le sentiment
nterprète de l’honneur du gentilhomme que de la conscience blessée du pauvre , il serait bien certain de doubler nos plaisirs e
7 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
mettrons bon ordre. Ainsi firent-ils. On donna huit jours de répit au pauvre Joubert ; après quoi tu iras chercher fortune ail
outrance ; c’était la seule oraison funèbre qui pût aller au cœur du pauvre et trois fois malheureux Prince des Sots. Messieu
ut haut ces mille couplets grivois, prêter sa voix et son geste à ces pauvres créatures rendues muettes par ordre du Parlement,
ville qu’une seule fois. Préville jouait, ce soir-là, au bénéfice des pauvres  ; il jouait dans deux pièces : La Femme invisible
s jours avant le jour de Pâques. C’est l’heure, en effet, où tous ces pauvres diables, martyrs asthmatiques de la tirade et du
vre qu’ils ont appris par cœur, en suçant le lait de leur nourrice. —  Pauvres gens, braves gens, que rien n’abat, que rien ne d
mille qui l’entourait, plus rien ne reste. Elle reste seule, seule et pauvre , et la voilà bien étonnée de ne plus avoir un pet
i au parterre ce qu’il m’avait donné, et le reste, je le donnais à de pauvres diables que nous trouvions en chemin, les mains g
ous attendrir, parce que je suis vieille et rieuse, parce que je suis pauvre et seule. Une autre viendra demain, riche, jeune
ssant, va dire à Lacédémone que nous avons vécu ! Heureuse encore, la pauvre vieille qui peut sonner ainsi le glas funèbre de
e ce siècle, pour les fouler aux pieds ? Que vous ont-elles fait, ces pauvres grandeurs ? Où sont-elles ? Est-ce que par hasard
es entourer d’honneurs, de richesses, et de dithyrambes ! Hélas ! ces pauvres malheureux, tout leur art s’en va aussitôt qu’ils
! Comtat ! Fleury ! (et encore on lui a fait écrire des Mémoires à ce pauvre Fleury !) oh ! alors l’immortalité de pareils nom
le nom de celui qui a brûlé le temple d’Éphèse. Il faut donc que ces pauvres comédiens cessent de se lamenter de ne rien laiss
t en mangeant, le barbier qui n’en revient pas de voir un comédien si pauvre  : — « Pour un héros de théâtre, lui dit-il, vous
fallait le voir hurlant et suant sous Je harnais de Pourceaugnac ! Le pauvre homme faisait pitié ; il avait des contorsions ho
avait osé jouer le rôle du comédien. Le supplice dura trois actes. Ce pauvre homme essoufflé se sentait, dans Monsieur de Pour
n coup de poing le crâne du fou. Ainsi a fait Molière sur le crâne du pauvre Odry. — Bon, s’est dit Molière, il avait un crâne
in, la vieillesse lui est venue tout d’un coup, comme elle arrive aux pauvres diables des deux sexes qui n’ont pas d’autre méti
ement sur son rocher. Hélas ! les malheurs de sa dynastie ont tiré ce pauvre homme de son repos. La queue rouge a reparu sous
y avait, entre autres, parmi les hommes à tablier qui poursuivent ce pauvre M. de Pourceaugnac un méchant gamin né dans les c
me c’était son rôle, donnait de grands coup de pied au derrière de ce pauvre Brunet, qui s’enfuyait à toutes jambes. Or, à l’â
sabeth, je le veux bien. En présence de cette dédaigneuse majesté, le pauvre capitaine a été couvert d’outrages et d’insultes,
nie et de dédain : qui le nie ? Comme aussi, rien n’est plus vrai, le pauvre capitaine a tout supporté sans trop se plaindre ;
i était à bout de remèdes et lassé de charlatans, reçoit assez mal la pauvre fille. Comment donc, lui dit-il, une si jeune fem
e et l’esprit. Ainsi il eut bientôt oublié son mariage forcé et cette pauvre Gillette qui l’aimait tant. Elle cependant, elle
question que du fol amour du comte de Roussillon pour la fille d’une pauvre veuve qui demeurait non loin de cette église de l
nteur d’Italie. Shakespeare donne un nom propre à cette dame veuve et pauvre , et savez-vous comme il l’appelle ? Il l’appelle
isse. — Lady Capulet, c’est le nom de la dame. Toute vieille et toute pauvre que peut être cette dame, elle est la parente de
prose et de vers qui se brouillent soudain dans ce cerveau malade ! Ô pauvre cervelle en proie ail désordre ! Tout se confond
asile et sans pain, il a accueillis dans sa maison, ouverte à tant de pauvres hères qui perdent la raison avant de perdre la vi
, nous n’avons rien pour lui s’il ne veut pas nous faire rire encore. Pauvre Monrose ! de son vivant était-il assez aimable, a
tant où il va venir, on tremble ; le frisson se répand dans la salle. Pauvre homme ! dit-on à la fin. Ô miracle ! le voici, c’
en toute liberté, le bonheur et l’honorabilité de sa maison, et cette pauvre Henriette, que devient-elle, hélas ! indignement
ais bien un honnête père de famille. Toute sa maison se compose d’une pauvre servante et d’un petit garçon ; le gendre qu’il s
aïs. — « Plus belle que Thaïs », dit Parménon ; et, sans mot dire, la pauvre enfant pénètre dans cette maison qui sera sa pert
aux malaises, aux languissements de tout genre, cachez-les avec soin, pauvres femmes ; votre ami le plus cher, votre médecin le
l’entourent, la dame ne donne ni paix ni trêve. Mais surtout c’est la pauvre Anna, sa belle-fille, qui supporte ces dégoûts et
hrétiens. Malheureusement, comme je vous le disais tout à l’heure, la pauvre Anna est loin d’être aussi libre que mademoiselle
des marbres, des livres qui murmurent leurs plus nobles pensées, des pauvres à la porte, et qui s’en vont les mains pleines, l
bile praticien sans le savoir. Elle panse, de ses blanches mains, une pauvre femme qui s’est blessée au front : le bon docteur
tte jeune fille est à attendre encore l’ingrat qui ne revient pas, la pauvre Anna est bien malheureuse. Épouser un perfide, qu
être aimée. Avant de mourir, elle écrivit pour demander son pardon au pauvre Alceste, qui la pleura. Tel fut le dénouement de
: — Voilà mon chef-d’œuvre qui est mort ! Hélas ! c’est toi-même, mon pauvre ami, qui es mort ; et dans mille ans d’ici ce che
uche avide et piquante, qui ne pense qu’à s’enrichir aux dépens de la pauvre vieille imbécile de créature dont elle exploite l
mansarde ; elle tente les femmes riches par le changement, les filles pauvres par la vanité. Elle a des paroles emphatiques pou
table en sapin reposaient de vieux bons livres, les derniers amis du pauvre  ; ceux-là qui vous tendent la main quand vous ête
s l’âtre, un morceau de pain dans la huche ! Or, dans cette maison si pauvre , il n’y avait ni pain, ni feu. Il y avait cette p
ette maison si pauvre, il n’y avait ni pain, ni feu. Il y avait cette pauvre femme, immobile et résignée, qui avait même cessé
ur faire pitié. Il a été bien malheureux, bien battu de l’orage, bien pauvre  ; il n’appartient à aucune coterie littéraire ou
r mourir de misère ! Oh ! le bon temps où ils étaient presque tous si pauvres , que c’est pitié de les entendre raconter leurs m
faire entre M. Casimir Bonjour et M. de Boissy. Sans nul doute, tout pauvre que vous l’avez vu, M. de Boissy a fréquenté la b
ette tout à l’heure. Quant à M. Charles, M. Charles est à mon sens un pauvre amoureux. Quoi donc ! quand il change d’habit, il
un danger, elle n’a qu’un danger à courir, c’est de mépriser un assez pauvre homme, qui doit se connaître en bons melons beauc
d’or dont il soit parlé dans toute la comédie, Don Juan le donne à un pauvre qui passe ; il n’y a qu’un seul homme dont ce bri
8 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
e des ciseaux de la police, à un pendant, par exemple, de la scène du pauvre , si longtemps absente du Festin de Pierre. Sauf q
oreille néerlandaise n’avait retenu ni compris les noms propres), ce pauvre hère fabriqua la plus plate, la plus fade, la plu
le fameux « je te le donne par l’amour de l’humanité » de la scène du pauvre . Ce trait caractérise une certaine partiede la so
a donné dans le Festin de Pierre la traduction exacte de la scène du pauvre , absolument conforme au texte le plus complet. Ce
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
squ’il vous les donne, et en outre ce manteau pour le restituer à son pauvre maître. Là-dessus, allons-nous-en tous. La satir
opos, madonna. BUONA. La Madonna est dans le ciel, et moi je suis une pauvre pécheresse, et ainsi il ne convient pas de m’appe
femme de chambre ? ALBERTO. Oui. BUONA. Par l’amour que je porte à ma pauvre âme, je vous dis en vérité que j’ai cherché dans
si mirabile prosoppopea , que de plus en plus Donnola a honte de ses pauvres mocenighi. Mais quand elle s’excuse de la médiocr
10 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
: on y voit Catinat et Duquesne, Buffon et Linné, Bernard Palissy, ce pauvre potier qui fut martyr de la science, et Descartes
arseille n’oubliera pas Belzunce ; Lyon n’a point oublié Jacquard, le pauvre ouvrier qui l’enrichit. Et toi Bayard, le voilà d
soir récompense ! Au riche en l’égayant on arrache un peu d’or, Et le pauvre a sa part du modeste trésor. Du théâtre bouffon
d’un rhéteur la froide solitude ; L’art, vous l’avez trouvé, lorsque pauvres , errants, Vous viviez au hasard mêlés à tous les
té de son cœur égale à son talent ; Quelques vieux serviteurs, et les pauvres encore Qui recevaient de lui des secours qu’on ig
ur commune, accoururent à la ville pour y apporter leur offrande. Une pauvre vieille femme surtout se lit remarquer : toute tr
avant de mourir. Je sens bien que je finis, mais il y a là cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre, q
heures entre les bras de deux sœurs de Charité qui quêtaient pour les pauvres et auxquelles il donnait l’hospitalité chez lui.
11 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
, a raconté, dans un petit livre charmant, les souffrances morales du pauvre grand homme. Selon lui, les moqueries même que, s
r, voir un poulet mourir ? À quelles tortures ne livre-t-elle pas le pauvre homme quand elle lui raconte ce ruban qu’Horace l
. Faites-le, j’y consens... Hé, le puis-je, traîtresse ? s’écrie ce pauvre Alceste. Mais comme, pour qu’il lui pardonnât, il
re, c’est au moment même des infidélités les plus poignantes de cette pauvre Alcmène qu’on l’honore et qu’on l’adore le plus c
r obéir à sa femme, il chasse malgré lui en lui disant : Va-t-en, ma pauvre enfant . Que de raison également et d’à-propos da
12 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
it pris à Sa Majesté un des mots les plus plaisants de la pièce : le pauvre homme ! Enfin pour ôter tout prétexte aux honnête
aussi touchante que le jeune Arthur de Shakespeare : Ne brûle pas mes pauvres yeux, Hubert ! Et Tartuffe ? Tartuffe est un œuvr
harnais, courbés par l’âge, ou par le rhumatisme, en présence de ces pauvres femmes nerveuses, toujours prêtes à s’évanouir au
du mal, toujours est-il que ceux qui sont morts, sont morts. Voilà un pauvre homme qui est le martyr de son imagination, qui s
touré de toutes les splendeurs de son règne ; loin de là ; je suis un pauvre homme que le froid a saisi ce matin, qui a mal dî
st à la troisième représentation de cette pièce que Molière est mort. Pauvre homme ! Depuis longtemps déjà il était malade, et
qu’on fasse relâche. — « Laissez-moi, mes amis ; il y a là cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre :
ler de ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette brisait la tête du pauvre malade, et cependant Molière, entendant rire Toin
contredit, mettre pavillon bas… nous nous prenons à trembler pour ce pauvre Lélie. L’imprudent ! il vient de briser la lampe
uvres de l’esprit humain ? Est-ce que tu en sais le premier mot, cher pauvre orchestre ? Est-ce que vraiment tu es venu là pou
ourire, sa douce parole, si vous n’avez pas d’argent, renoncez-y4. La pauvre fille est esclave, son maître l’a mise à prix. Il
rtes de filles, assez bien nées pour avoir besoin d’être riches, trop pauvres pour se rappeler longtemps qu’elles étaient bien
nes fortunes. Voilà pourtant à quelles misères descendait la noblesse pauvre , et quelles misères Molière osait raconter à la c
de bonheur et de coquetterie dans le riche fumier de Rabelais. Et ce pauvre Sganarelle qui veut en vain savoir la destinée de
pouser Sganarelle, et quand Lycaste, l’amant, se met en frais pour ce pauvre époux, Dorimène l’arrête court dans ses politesse
usset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on a déclame en faveur des pauvres  ; qui, de leur maison bien fermée, verraient vole
seau avec lui-même, quand il eut à parler du Misanthrope de Molière ! Pauvre Jean-Jacques ! Certes, si quelqu’un fut jamais da
ure des gens de robe, cet avocat a relevé son cœur et sa tête. Il est pauvre , il est fier. Il n’a plus besoin de fortune à pré
mblantes, si enrouées ! Que voulez-vous que fasse la critique avec de pauvres êtres, morts à l’avance ? Il n’y avait donc qu’à
Bonsoir. Voilà justement ce que j’ai fait toute ma vie, oubliant les pauvres gens qui ne méritaient que des critiques et les l
re nous intéresser à cet homme injuste et cruel. Mais il s’agit d’une pauvre âme en peine toute disposée à l’amour, à l’amitié
d était moins doux pour les petits jeunes gens qui l’entourent, si ce pauvre Alceste pouvait la voir enfin tête à tête, cette
 ; il va visiter ses juges pour son procès ; il n’y a pas jusqu’à son pauvre valet Dubois qui ne profite de la bonne humeur de
demoiselle de Brie, l’amie fidèle, dévouée, discrète, intelligente du pauvre Alceste, la main cachée et modeste qui essuyait s
vé, il ne l’avait pas plus trouvé que la maîtresse qu’il avait aimée. Pauvre Molière ! Toute cette comédie du Misanthrope est
tendresse infinie de la plus grande dame de France, après la reine ! Pauvre femme amoureuse ; elle a écrit, d’un doigt trembl
13 (1900) Molière pp. -283
ser tout d’abord ? Cette Angélique, qui fait si cruellement expier au pauvre George Dandin sa folie ; cette Isabelle de L’Écol
e, la bonne chère et fréquente je ne sais quelle sorte de gens ! Ah ! pauvre Barbouillé, que tu es misérable ! Il faut pourtan
à dix-huit mille âmes ! Vous y avez vu peut-être quelques-uns de ces pauvres gens qui sur le théâtre sont Agamemnon, le roi de
ublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, ce que je fais. Hélas, mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! On m’
je suis, qui je suis, ce que je fais. Hélas, mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! On m’a privé de toi ? et,
e dire, n’est pas l’homme le plus intéressant du monde. Il a pris une pauvre fille qui lui a été confiée, il l’a fait élever a
pour résister au gentilhomme : je veux parler de la fameuse scène du Pauvre . Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasphémer, et
je veux parler de la fameuse scène du Pauvre. Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasphémer, et le Pauvre s’y refuse. Peut-être
e scène du Pauvre. Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasphémer, et le Pauvre s’y refuse. Peut-être que dans cet excès de misèr
t qu’on ne verrait pas à un degré moins bas. Dom Juan est vaincu ; le Pauvre ne blasphème pas. Si je m’étonne d’une chose, c’e
e bâtonne, je m’étonne, dis-je, que Molière ne nous ait pas montré le Pauvre reniant Dieu, parce que telle est la volonté, l’i
e une cage ouverte, contenant un chat, sur ses épaules ; il y a là un pauvre rat qui voit passer ce puissant étalage de souver
er acte de Monsieur de Pourceaugnac où deux médecins s’emparent de ce pauvre M. de Pourceaugnac pour lui prouver qu’il est fou
rquoi ? Parce qu’elle l’appelle mon cœur et soigne très tendrement ce pauvre corps infirme. Eh bien, Orgon est affolé d’autres
677, en reparaissant versifié par Thomas Corneille, moins la scène du Pauvre , que la censure avait tout d’abord supprimée, et
te et fausse, « tu t’appelles légion ; tu t’appelles cabale ! » Et le pauvre Sganarelle, qui croyait déjà connaître en Dom Jua
Elvire ; il y a Dom Louis Tenorio, le propre père de Dom Juan, et le Pauvre , dans la fameuse scène. Plus encore que Dona Elvi
meuse scène. Plus encore que Dona Elvire et que Dom Louis Tenorio, le Pauvre soutient la cause du ciel de la noblesse de son c
je crois que c’est M. Paul de Saint-Victor, que Dom Juan est un bien pauvre séducteur, parce qu’il ne séduit jamais qu’en pro
absolu du rang, de la richesse, de la fortune éclate dans la scène du Pauvre . Dom Juan demande à ce pauvre qui mendie : Quell
, de la fortune éclate dans la scène du Pauvre. Dom Juan demande à ce pauvre qui mendie : Quelle est ton occupation parmi ces
pauvre qui mendie : Quelle est ton occupation parmi ces arbres ? LE PAUVRE De prier le ciel tout le jour pour la prospérité
hose. DOM JUAN Il ne se peut donc que tu ne sois bien à ton aise ? LE PAUVRE Hélas ! Monsieur, je suis dans la plus grande néc
el tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans ses affaires. LE PAUVRE Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je
façon la plus profonde, qui insiste afin de lui faire faire ce que ce pauvre concevrait comme une action abominable : jurer, b
bominable : jurer, blasphémer Dieu. À cette fantaisie de Dom Juan, le Pauvre résiste ; Dom Juan le presse, il résiste jusqu’au
é toute aumône, poussé par je ne sais quelle inspiration, il jette au pauvre le louis d’or en lui disant : « Va, va, je te le
l’humanité ». Ce mot a deux significations possibles dans la scène du Pauvre  : d’abord celle qu’il a aujourd’hui. Il peut voul
e mon idée, ce sens-là on ne peut refuser de le voir dans la scène du Pauvre , d’après tout ce qui précède. « Je n’ai pas voulu
je le dis, parce qu’on a accusé Voltaire d’avoir inventé la scène du Pauvre  : Voltaire dit l’espèce humaine, le genre humain 
édire. ——— Une femme qui aime cesse d’être curieuse. ——— Timaule, né pauvre , a vingt-trois ans et du génie, mais point d’autr
té qui est séduite. Celui-là seul est vraiment aimé pour lui-même qui pauvre , inconnu, timide, doutant de soi, consumé et pour
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
; j’ignore où je suis, qui je suis, & ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a p
is, qui je suis, & ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! &
heureux & content ? Euclion, à part. Lorsqu’un riche prévient un pauvre , lorsqu’il lui marque de la douceur & de l’ho
point au riche qui est si doucereux, si libéral en paroles envers les pauvres . Quand un favori de la fortune met, comme par car
que vous venez de me dire dément tout-à-fait votre vertu. Si je suis pauvre , du moins je suis sans reproche. Pourquoi donc vo
s avez une grosse fortune : moi, au contraire, je suis un petit homme pauvre , chétif, misérable, pied-poudreux, enfin un homme
é. Il agit suivant l’usage ordinaire. Quand un riche vient trouver un pauvre pour lui demander quelque grace, le pauvre se déf
un riche vient trouver un pauvre pour lui demander quelque grace, le pauvre se défie : il se met d’abord sur ses gardes, &
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
m de M. de la Souche, s’amuse beaucoup des disgraces qui arrivent aux pauvres maris : mais il craint leur sort ; &, pour l’
cteur s’applaudit, Rit en Jurisconsulte, & des maris se raille.    Pauvres gens, qui n’ont pas l’esprit   De garder du loup
les doit interdire ;    Car c’est là que l’on conspire    Contre les pauvres maris. Maxime IX. Toute femme qui veut à l’honne
s lui baisa cent fois, lui disant qu’elle alloit redonner la vie à ce pauvre gentilhomme qu’elle avoit laissé demi-mort. « Eh 
ille, ont un venin que vous ne savez pas. « En un mot, il languit, le pauvre misérable ; « Et s’il faut, poursuivit la vieille
il faut s’en défendre. Arnolphe. S’il venoit doucement : « Alain, mon pauvre cœur, « Par un peu de secours soulage ma langueur
Capitan, au Docteur. Ah ! vous me disiez bien qu’une sotte feroit Son pauvre homme cocu, & l’en avertiroit. (A Cloris.) Je
16 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
œur ce M. de la Souche qui s’est efforcé systématiquement d’abêtir la pauvre Agnès. « N’est-ce pas », dit Horace :           
raînent à malmener son bon homme de mari, achèvent de rendre folle la pauvre Bélise comme ils ont rendu Cathos et Madelon ingr
et la prude Mmede Sotenville donnent à leur fille Angélique, femme du pauvre Dandin. Cette femme semble, au demeurant, la plus
t nous empresserons-nous d’applaudir avec Molière à la victoire de la pauvre Agnès sur Arnolphe, son oppresseur et son tyran.
prend ne la prenne que pour lui. Survient Horace. Elle aime, et cette pauvre fleur étiolée dans l’ombre s’épanouit soudain. El
mauvaise santé de sa femme qu’à s’extasier sur le bon appétit de son pauvre Tartuffe. Et Dorine qui a vu Elmire souffrir, Tar
ompte de vos efforts et des difficultés que vous avez rencontrées. Le pauvre Sganarelle est loin d’être admirable, mais il ava
17 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
gue poésie, composée par lui. Peut-être y avait-il des bravos pour la pauvre France dans ceux qui accueillaient le nom et salu
d’honneur de tout à l’heure et l’idée du devoir : « Il y a cinquante pauvres diables qui n’ont que leur journée pour vivre, di
       Il est passé, ce Molière,         Du théâtre à la bière,    Le pauvre homme a fait un faux bond ; Et ce tant renommé bo
n effigie et après sa mort. Il n’y eut guère que les bourgeois et les pauvres qui se rendirent à la Comédie-Française pour écou
ssement. Voilà des qualités qui ne lui vont pas servir à grand-chose. Pauvre homme, que vas-tu faire en ce pays hanté par les
esticité ! Ensuite, si je quittais mon théâtre, que deviendraient ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? » On trouve déj
turer cent voies de bois dans le cimetière Saint-Joseph, afin que les pauvres gens se pussent réchauffer au feu d’un bûcher qu’
des Petits-Piliers était vendue ; il vivait, retiré chez son gendre. Pauvre , il avait peine à faire face à ses engagements de
d’avoir flétri l’hypocrisie, se rattrapèrent sur la fameuse scène du pauvre . Le mot sublime de Dom Juan faisant l’aumône au m
que cette intruse et cette pécore ? Molière dut supprimer la scène du pauvre à la seconde représentation de Dom Juan, et la ra
, un ordre supérieur enjoignit aux éditeurs de faire disparaître « le pauvre  » et « l’humanité » de Dom Juan au moyen de carto
de Molière lui-même ; l’oiseau de proie sacré dépèce horriblement ce pauvre mort, et nous le montre, dans sa charité chrétien
d’éconduire M. Dimanche quand on se souvient de sa rencontre avec le Pauvre . Quelle admirable scène que celle-ci et qu’elle é
d’ordre moderne. « Va, va, dit Dom Juan en jetant son louis d’or au pauvre , je te le donne par amour de l’humanité ! » Quan
t on se moque de lui en lui rejetant au nez le mot de Tartuffe : « le pauvre homme ! » Cependant quelqu’un, pris de pitié, s’é
tel l’aîné, MDCCXI), plaçait déjà, presque au lendemain de la mort du pauvre grand homme, au rang des poètes immortels. En eff
chacun des traits empoisonnés qu’elles contiennent allait frapper le pauvre Molière en plein cœur. Que la haine et l’envie pe
t gueuse de vertu ». Ainsi, la Béjart elle-même n’était pas épargnée. Pauvre Molière ! Mais ce n’est point tout. Voici un pamp
a nom Molière, mais la maladie dont meurt, presque jour par jour, ce pauvre grand homme qui ne vit que de petit-lait ! En vér
éduits à vivre en Tabarins, Allons redevenir l’opprobre des humains. Pauvre sot qui ne voit pas que le rire clair de Molière
r. « … Il faut passer à la division des parties de cet Éloge, dont le pauvre défunt ne me remerciera pas ; mais, avant d’entre
ours le respecter et qui l’applaudissait sans toujours le comprendre. Pauvre grand homme, à présent vengé de tant d’injustices
tion perdrait, en moins de cent ans, son originalité et son génie. Le pauvre Alfred de Musset l’avait bien senti, lui qui réag
de peuple, et l’on a fait distribution de mil à douze cens livres aux pauvres qui s’y sont trouvés, à chacun cinq sols. Ledit M
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
et point. « Dites-moi comment il se fait que le contraste soit une si pauvre chose dans tous les genres d’imitation, excepté d
e. Oui, j’ai conçu pour elle une effroyable haine. Philinte. Tous les pauvres mortels, sans nulle exception, Seront enveloppés
Alceste amoureux, que ce soit d’une coquette ; Harpagon, d’une fille pauvre  ». Nous ne pouvons que nous écrier aussi, Voilà
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
graces à sa fortune, avoir le droit de traiter de pair à compagnon un pauvre gentilhomme ; plus de scenes comiques & moral
va distribuer à son gré des monts d’or ; une carte va décider si les pauvres du prieuré de M. l’abbé mourront de faim cet hive
mplaire ; Que me coûteroit-il, si je le pouvois faire ? Arnolphe. Mon pauvre petit cœur, tu le peux, si tu veux. Ecoute seulem
ents inconnus à votre mauvais cœur. Géronte. Mais qui vous a rendu si pauvre  ? Lisimon. Mais qui vous a rendu si pauvre ?Mon
Mais qui vous a rendu si pauvre ? Lisimon. Mais qui vous a rendu si pauvre  ?Mon honneur. Géronte. Jargon qu’on n’entend poin
une noble origine : Mais vous, vous avez fait, devenu financier, D’un pauvre gentilhomme, un riche roturier. On voit certaine
20 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
lin ne nous parait pas y avoir manqué. On ne trouva pas, chez lui, un pauvre écu comptant. A Saint-Ouen, où il avait une chamb
ons plus ou moins fortes souscrites par des gens de la campagne ou de pauvres diables à qui maître Poquelin prêtait à la petite
sur le petit Poquelin : les risques et périls sont pour lui. Quelques pauvres diables les partagent : ce sont Germain Clérin :
tées, et qui le fait retenir. Léonard Aubry accourt alors à l’aide du pauvre homme aux abois. Une caution de quarante livres p
futables preuves de ce que j’avance. Le contrat même, où l’on voit la pauvre Marie Hervé, qui vit chez ses enfants et aux frai
On peut entrer, mais on n’entre pas. Il y a bien peu de gens, dans ce pauvre faubourg, qui soient en état de se payer, même à
rait son premier ministre, et alors que lui importerait le sort de la pauvre comédienne laissée en France, et l’avenir de l’en
! Ce n’est pas la richesse qui Ta séduit, car Tristan était mort plus pauvre qu’aucun poète, et sa veuve avait dû se faire, po
’innocence. Si Molière donc aima la modeste Ephyre de L’Andromède, la pauvre comparse, c’est à cause de sa faiblesse et de son
ttératures ; prenant de toute main, volant le riche et dépouillant le pauvre , il imposait à tous le tribut de ses emprunts for
iant aucune femme, si ce n’est la sienne pourtant, sa seconde épouse, pauvre dona Elvire délaissée, que la mort devait surpren
détail sur Don Juan, et le mutila, comme nous verrons tout à l’heure. Pauvre chef-d’œuvre ! il était malmené de tous : les dév
u titre et une justification du contresens obligé. II. La scène du pauvre De toutes les choses hardies, dont Molière, em
Don Juan l’intrépide licence, la plus remarquée avait été la scène du Pauvre . Jamais rien de plus osé n’avait encore été hasar
ndamnables dans le Don Juan de Molière, ne devait pas, si la scène du Pauvre avait été réellement jouée, lui épargner le blâme
dans cette pièce ? dit Rochemont, lorsqu’il en est arrivé là. — « Un pauvre , A qui l’on donne l’aumône, a condition de renier
ociés Denys Thierry, Claude Barbin et Pierre Trabouillet. La scène du Pauvre , que les criailleries hostiles avaient suffi à re
au vinaigre, par laquelle les gens du lazaret l’avaient fait passer. Pauvre livre ! il ne lui manquait plus que d’être traité
r exemple, toute la partie de la scène où don Juan promet un louis au Pauvre , à la condition qu’il jurera, n’existe pas dans l
rétendra, par exemple, que, dans cette phrase qui termine la scène du Pauvre  : « Va, va, je te le donne pour l’amour de L’huma
ue fait, en effet, don Juan, aussitôt après qu’il a jeté son louis au Pauvre , avec cette parole ? Il se précipite dans la forê
’Auteuil à Paris, dans son carrosse, avec le musicien Charpentier. Un pauvre tend son chapeau à la portière ; il y jette une p
u’en dites-vous ? Cette scène et celle du Don Juan, où l’on voit deux pauvres si parfaitement honnêtes gens, ne vous semblent-e
qui gagneras-tu, si ce n’est avec un grand seigneur comme moi ? » Le pauvre Gaveau, n’en pouvant tirer autre chose, fut s’en
faire : l’un d’eux s’appelait Georges, oui, Georges Dandin, comme le pauvre mari de la comédie ; il était sellier de son état
u ; aussi, Pavait-on, à tout hasard et comme par charité, confié à un pauvre gagiste de la troupe, nommé Giraton59. Il fit mer
par lui, dans ses courses, de Grenoble jusqu’à Nantes, et dont cette pauvre madame de Villedieu, qu’il avait retrouvée à Pari
aussi loin ou plutôt aussi bas, pour retrouver un ancien camarade. Le pauvre comédien s’en aperçut bientôt. Ce fut dans une ci
on magnifique buffet : « Vous » voyez, lui dit l’évêque, l’argent des pauvres . — Il me semble, lui répondit brutalement l’arche
nt. » Ce n’est pas pour lui que fut poussée la fameuse exclamation Le pauvre homme 85 ! Mais, quand Molière l’eut reprise pour
allu, dit madame de Sévigné86, aller dîner chez l’évêque d’Autun : le pauvre homme ! » Il savait bien que c’était là le refrai
avait ravi, madame du Guet lui avait répondu : « C’est de la sauce au pauvre homme 87. » Si l’abbé Roquette n’eût été porté à
l’a dit. Celui qui a raconté les fêtes n’a écrit, à ce propos, qu’une pauvre phrase, plate et banale à dessein : « La pièce, d
plus violent des anathèmes par prévention, qui tombèrent alors sur le pauvre chef-d’œuvre, ne laisse pas de doute à ce sujet.
nables, çà ne regarder que dans son ménage. Sa femme le trompait ; le pauvre grand homme subissait toutes les amertumes du rid
, il travaille pour faire rire le public et donner du pain à tous les pauvres gens de sa troupe ; ou bien, tandis que, retiré à
e réconciliation, et le jour convenu, on emmène à la Comédie les deux pauvres diables, pour qu’ils s’y voient bafoués. « Le len
sans-soucy avaient représenté, devant la cour, une petite comédie, le Pauvre villageois, composée par un poète de la Saintonge
a femme et un collecteur d’impôts, que deux sergents accompagnent. Le pauvre ménage est en train de se désoler sur la misère d
ils n’ont rien laissé. L’officier avise un grand bahut, sur lequel le pauvre homme et sa femme sont assis : — Et ce coffre où
bonne pour suivre une comédienne, retrouva, dans quelque bourgade, la pauvre farce délaissée, la remit sur pied, la promena av
Notre homme était Molière. Molière ne s’en tint point là, avec cette pauvre farce, qu’il avait ainsi commencé de faire prendr
s on le laissait faire, en riant d’autant mieux. Ce fut le fait de ce pauvre M. Fleurant, qui ne sut bientôt plus où mettre so
rt et sa fin ; entre l’heure souriante, mais déjà mêlée d’ombres, où, pauvre comédien de campagne, il lança par le monde cet a
un seul instant de repos. Ce que dut être le mois qui suivit, pour le pauvre grand homme, pris, d’un côté, par ses préoccupati
ent où l’ont mis les confidences d’Horace. Montfléury et de Villiers, pauvres petits esprits qui ne voyaient que la vraisemblan
s misérables, où tout ce qu’on pouvait accumuler d’infamies contre le pauvre grand homme se trouvait entassé. C’était en 1670.
se, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. » Pauvre Boursault ! Soit par hasard, soit plutôt par mali
août 1666, deux mois après le Misanthrope, il n’avait pu donner qu’un pauvre petit acte en prose, le Sicilien. Sa verve, il es
vait-il ne pas l’être ? Mais celui qu’écrase sa fantaisie de dieu, ce pauvre Amphitryon, est intéressant, ce qui vaut mieux. M
ontant dans l’Olympe, après ses faciles succès de séducteur contre le pauvre Amphitryon, faisait vibrer encore dans la couliss
tes, puisqu’il n’en fallait pas moins pour une pièce.… de résistance. Pauvre Molière ! il s’y dévoua. Auteur, il se l’interdit
garantie de la sincérité dans l’éloge. Molière eut aussi pour lui un pauvre petit journaliste, appelé Du Lorens, qui rédigeai
deurs, l’autre pour L’Avare. Lorsque Racine fait dire à Dandin, de la pauvre Babonnette, sa chère femme : Elle eût du buvetie
Euclion n’est pas riche ; aussi, son avarice n’est-elle pas comique. Pauvre , ou, du moins, passant pour l’être, il n’est plus
st plus odieux. Son vice même devient presque vertu, car l’avarice du pauvre peut passer pour économie. Chez le riche, au cont
s, qui, portés par leur gros avoir, se faufilaient en de nobles, mais pauvres alliances ; et, donnant l’argent, d’une main, pre
et l’on tiendra pour vrai ce que nous venons de lire. C’est dans une pauvre petite chambre, louée par Boileau dans la rue du
c un éclat que rien n’avait amorti’ fut peut-être la dernière joie du pauvre vieux Corneille. Le bruit que fit ce brillant rév
qu’il faut toujours consulter, quand il s’agit des Poquelin riches ou pauvres , simples tapissiers ou gros marchands, convient,
adresse, à ce qu’il parait, puisque le public n’a pas crié contre les pauvres phrases qui se faufilaient entre les fragments de
la Dorine idéale et parfaite ? Elle n’est plus, hélas ! C’était cette pauvre Mlle Dupont ! Il n’y a que quelques mois à peine,
lui-même il s’applaudit d’avoir cité. Même, pour se faire obéir de la pauvre fillette, il se donne le grand air de déclamer, c
oixante-douze livres, et deux ans plus tard, cent soixante autres. Ce pauvre homme, dont la plume à calligraphier était le mét
agne, qu’il malmène et bafoue de toutes les manières ; et enfin à une pauvre jeune servante, pour laquelle, au lieu de la sott
ela, rester de la tradition, de la légende ? Pas même un morceau delà pauvre cloche, qui, malgré cela, j’en ai peur, ne contin
re sur ce point le travail que n’a pas fait, il faut bien le dire, ce pauvre Despois, son guide. Sincère d’esprit, mais d’opi
u’ils n’eussent de commun que leur prénom. Le frère de Molière fut un pauvre tapissier, dont le mariage avec Marie Maillard ét
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
a campagne, même dans l’appartement d’une maison bourgeoise ou noble, pauvre ou opulente. Mais les pieces sont plus souvent lu
vous faire pitié : Et, quand je refusois de le vouloir reprendre, Aux pauvres , à mes yeux, il alloit le répandre. Enfin le Ciel
é la politesse plus loin, il leur a exposé la cause de sa maladie. La pauvre femme est jalouse de M. son époux, & ce n’est
à la nouvelle mariée. Quelle injustice, bons Dieux ! faut-il que les pauvres donnent toujours aux riches ? Tout ce que ce pauv
faut-il que les pauvres donnent toujours aux riches ? Tout ce que ce pauvre misérable a pu épargner de son petit ordinaire, &
22 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
nglais, se met toujours et partout du côté de la femme de Sganarelle. Pauvre grand homme! Dans l’Ecole des femmes, il n’y a qu
la hanche, entassant, Dieu merci, étourderies sur maladresses, et le pauvre petit espalier ensorcelé lui tend amoureusement t
e dis pas qu’elle ne soit pas d’entre vous, mais elle n’aurait qu’une pauvre demi-voix au chapitre. Ce n’est pas Agnès qui va
éâtrale, encore intacte, était si riche! Maintenant, nous sommes plus pauvres , et je ne sais pas si, de nos jours, Molière lui-
Mesdames, je le constate avec des sanglots dans la voix, Berquin, le pauvre Berquin... Oui, quand un de vos critiques veut as
23 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
les pour la domesticité. Mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? Qui les conduir
ui fut dans le moment caressé de toute la Cour. Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il était si mal à
e. Baron, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre Comédien faisait le spectacle du monde le plus pi
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le pauvre homme y trouvera de la ressource pour sa professi
on épée, se persuadant qu’étant désarmé, ils ne le tueraient pas : le pauvre homme se trompa. Ces furieux, outrés de la résist
sur le Théâtre. ―  Eh ! Messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un pauvre Vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que ferions-nous ? La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que l’on ne sépare
is, les poursuivent jusques dans Hauteuil, et les voulaient tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plupart chez Molière, qui voya
Molière. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme , dit-il à ces pauvres gens, paraissant en colère. Je vous trouve bien
gramme, ou du moins il s’en doutait, menaçait d’une terrible force le pauvre Auteur, sans le nommer : son emportement ne finis
i ne laissent pas de vous faire bien des ennemis, croyez-moi. ―  Mon pauvre Molière, répondit Chapelle, tous ces ennemis sero
t. ―  Il serait excellent, par ma foi, lui repartit le Comte ; car le pauvre homme n’extravague pas mal. Faites cela, je vous
rellement très libéral. Et l’on a toujours remarqué qu’il donnait aux pauvres avec plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des
  Vous êtes Philosophe ! vous êtes plutôt le Diable , lui répondit ce pauvre garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à com
l veut dire avec son halaba, balachou, ajoutait Mr le Duc de *** ; le pauvre homme extravague : Il est épuisé, si quelque autr
e. —  Comment voulez-vous que je fasse, leur dit-il, il y a cinquante pauvres Ouvriers, qui n’ont que leur journée pour vivre ;
24 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
de noble et de vrai, à la grossière passion qui lui fait séduire deux pauvres paysannes a la fois46, au moment même où il a fai
ttre en avant cette humanité, au nom de laquelle il donne un louis au Pauvre qu’il n’a pu contraindre à blasphémer52. Cet orgu
ns se gâter, s’endurcir, imiter l’escroquerie du maître66, engager le Pauvre à jurer un peu 67 ; et enfin, après le châtiment
nnêtement à dîner106 ! C’est le tableau de l’avarice, non pas chez le pauvre qui enfouit furtivement quelques pièces d’or sous
25 (1884) Tartuffe pp. 2-78
usement, malgré la sainte obstination des moliéristes, la récolte est pauvre et plus d’un point reste obscur encore. On ne sau
ême se permettait des libertés inconnues et lançait, dans la scène du Pauvre , ce mot d’humanité qui, sautant par-dessus le siè
ement. Quel habit d’ailleurs ? Celui sans doute des cadets de famille pauvres , qu’on destinait aux ordres. La culotte et la sou
omme Orgon refuse de reprendre rien, à ses yeux il le va répandre aux pauvres . Ah ! cet homme-là n’aura jamais un sol… N’est-ce
excellent, si bien qu’Orgon croit l’y revoir et s’écrie encore : « Le pauvre homme ! » Tout ce troisième acte est incomparabl
t en mauvaise prose : « Ah mon Dieu ! je ne lui en veux pas, moi ; le pauvre jeune homme, mais c’est le Ciel : le Ciel ne veut
a situation est puissante, et quand, balayé par le geste d’Orgon, le pauvre homme remonte, baissant le nez , prendre son cha
dans Tartuffe. Et sous quelles couleurs charmantes ! II semble que le pauvre grand homme, qui n’en eut guère, ait voulu épanch
26 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
les pour la domesticité. Mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? Qui les conduir
a fille étoit d’un sang fort noble. C’est aussi la seule chose que la pauvre femme lui recommanda toujours de ne s’abandonner
ui fut dans le moment caressé de toute la Cour. Il étoit temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il étoit si mal à
. Baron, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en apperçut aisément ; car ce pauvre Comedien faisoit le spectacle du monde le plus pi
dont je crois que je n’aurai plus de besoin, qu’on le lui donne ; le pauvre homme y trouvera de la ressource pour sa professi
on épée, se persuadant qu’étant desarmé, ils ne le tueroient pas : le pauvre homme se trompa. Ces furieux, outrez de la resist
nta sur le Theâtre. Eh ! Messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un pauvre Vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
voir sans se servir des privileges que donne le mariage. En effet un pauvre mari qui aime & n’est point aimé, doit passer
en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que serions-nous ? La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que l’on ne separe
les poursuivent jusques dans Hauteüil, & les vouloient tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plûpart chez Moliere, qui voya
Moliere. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme, dit-il à ces pauvres gens, paroissant en colere. Je vous trouve bien h
gramme, ou du moins il s’en doutoit, menaçoit d’une terrible force le pauvre Auteur, sans le nommer : son emportement ne finis
, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis, croyez moi. Mon pauvre Moliere, répondit Chapelle, tous ces ennemis sero
gant. Il seroit excellent, par ma foi, lui repartit le Comte ; car le pauvre homme n’extravague pas mal. Faites cela, je vous
rellement très-liberal. Et l’on a toûjours remarqué qu’il donnoit aux pauvres avec plaisir ; & qu’il ne leur faisoit jamais
e. Vous êtes Philosophe ! vous êtes plutôt le Diable, lui répondit ce pauvre garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à com
l veut dire avec son balaba, balachou ? ajoûtoit M. le Duc de ***, le pauvre homme extravague : il est épuisé ; si quelque aut
emettre. Comment voulez vous que je fasse ? dit-il ; il y a cinquante pauvres Ouvriers, qui n’ont que leur journée pour vivre ;
27 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
il interroge ses valets. L’amusante scène et que cela est joué ! Les pauvres bêtes sont assommées de peur ; ils tombent l’un e
jette la porte au nez et, s’il heurte, un grès par la fenêtre ; et la pauvre petite a beau objecter : Las ! il est si bien fa
oit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître ! Et la pauvre petite ne sait où se fourrer quand ce barbu tout-
s qu’il se sent, par une humeur ingrate, Cherche à faire du mal…. La pauvre enfant a grand peur tout d’abord ; mais elle sent
essus aussi, Une sotte en sait plus que le plus habile homme ! Ah ! pauvre sot toi-même, qui ne veux pas comprendre que c’es
tesque dans sa soumission que tout à l’heure dans son courroux : Mon pauvre petit bec, tu le peux, si tu veux. Ecoute seuleme
ensible à ses sottises, il s’emporte ; il répond à la confiance de ce pauvre Horace par une trahison, et va de ce pas se venge
quise ! Ah ! ce serait pis qu’à là tragédie ; où l’on pleurait sur ce pauvre Holopherne si ; méchamment mis à mal par Judith !
 ; et c’est vrai. Elle ne lui cache rien de sa rencontre avec Horace. Pauvre jeune homme ! Il était si intéressant ! ne fallai
28 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
qui est un chef-d’œuvre, illuminée des feux de la rampe, elle ferait pauvre figure dans ce nouveau milieu. Eh bien ! il y a i
poir des comédiens : Chrysale, que l’on vient de forcer à renvoyer la pauvre Martine, finit par débonder son cœur. Tous vous r
a pas moyen. Provost y a perdu son latin et Barré de même. J’ai vu ce pauvre Barré, avec qui j’ai plus d’une fois causé de ce
uivante a entonné son couplet célèbre : Le bon Dieu fasse paix à mon pauvre Martin ; Mais j’avais, lui vivant, le teint d’un
ière ! — Non, me répondit-il ; il est probable que Molière, qui était pauvre alors, n’a pu commander une mélodie à quelque mus
grand seigneur, ou quelque dieu, se dérobant sous les vêtements d’un pauvre homme, ou quelque paria vêtu de la robe d’un brah
une fin. Il lui conte une certaine histoire de gants verdâtres qu’un pauvre mari essayait de mettre, y enfonçant sa main avec
ns l’esprit des idées de gaieté railleuse. Ce mot obsède la pensée du pauvre Arnolphe. Il s’en sert avec une âpre joie quand i
rouvé ce visionnaire est des plus singuliers. Il a acheté à une femme pauvre une enfant de quatre ans, qui lui a semblé gentil
ette maison, et voilà que la passion gronde et se déchaîne au cœur du pauvre Arnolphe. Elle croît d’acte en acte, et fait expl
e texte sous les yeux, mais dont le sens m’est présent à l’esprit. Ce pauvre grand homme y paraphrasait en beau style les lame
ne triomphe-t-il d’elles qu’en leur promettant le mariage ! Voilà un pauvre homme à bonnes fortunes, et il n’y a pas tant là
é, qui sait dire de si jolies choses, lui tourne la tête, et quand ce pauvre Pierrot se plaint à elle de son manque de foi, el
a femme coquette. Don Juan chasse, sous ses yeux, à coups de pied, le pauvre Pierrot qui se lamente, et elle regarde en souria
éjugés bêtes et aux absurdes formules ! Molière t’a voué au ridicule, pauvre et noble Alceste ; mais nous, qui t’aimons comme
i fait l’originalité des scènes d’Alceste avec Célimène, c’est que ce pauvre Alceste s’obstine à raisonner avec elle, et qu’il
fait gloire de tout… Et ce qu’il y a de plus étonnant, c’est que ce pauvre Alceste, avec sa manie de ne croire qu’à la logiq
lièrement acharné contre celui-là. Il a été certes bien cruel pour le pauvre M. Jourdain dont le seul tort après tout était de
vous êtes saisi, quand vous voyez une troupe d’enfants martyriser un pauvre chien, rire aux éclats, tandis qu’il agite la cas
ations. On en sortait oppressé et triste à mourir. Le spectacle de ce pauvre homme réduit à faire, la chandelle à la main, ame
qu’ici rien de bien étrange dans cette histoire. Écoutez la suite. Le pauvre garçon était vraiment épris ; il se désespère, il
it là un fait bien mince. Il avait cependant suffi pour inspirer à ce pauvre garçon une confiance sans réserve. C’est qu’il av
s un certain plaisir d’amour-propre satisfait, le mot de son mari, le pauvre homme ! C’est ce qui explique qu’elle le laisse a
rnaval, d’une grasse et plantureuse gaieté. Les tours qu’on joue à ce pauvre homme nous paraissent bien grossiers et quelque p
pas de la même façon que Barré. Ce n’était pas la peur étriquée d’un pauvre homme qui serre les épaules, c’était une peur mag
et décharge sa rate. Il y a un jeu de scène qui est traditionnel. Une pauvre servante, dit Chrysale, Une pauvre servante au m
e scène qui est traditionnel. Une pauvre servante, dit Chrysale, Une pauvre servante au moins m’était restée, Qui de ce mauva
sœur. On serait tenté de lever les épaules, en souriant de pitié : le pauvre homme ! Le père Provost, sans bouger de place, ma
emblait que ce fût la sagesse éternelle qui lançât ses oracles sur de pauvres folles. Il faut en rabattre, quand ces vers tombe
mettre Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : « Va-t’en, ma pauvre enfant », tout mouillé d’excuses et de regrets. C
touché que médiocrement. Je n’irai pas me dire : « Après tout, cette pauvre fille, elle n’est pas au courant comme moi. Elle
s souhaité que M. Perrin fût dans la salle. Il a un préjugé contre ce pauvre Regnard, il ne restait de lui au répertoire coura
uses et Le Retour imprévu, et Attendez-moi sous l’orme. Voyez-vous ce pauvre Regnard forcé, lui aussi, d’attendre sous l’orme 
la vieillesse, de la maladie, de la mort, de toutes les misères de la pauvre nature humaine. Regnard a marqué fortement ce déd
sses Confidences, qu’est-ce autre chose que le roman d’un jeune homme pauvre , ce roman qu’ont rêvé toutes les imaginations dél
récrit et lui a donné je ne sais quoi de plus sombre. Son jeune homme pauvre est fier, cassant et tombe parfois dans le mélodr
omme dans le tableau de Watteau, s’embarquer pour une riante Cythère. Pauvre Marivaux ! lui qui se piquait d’être un moraliste
roid, quant à Balletti qui, à la ville, « battait outrageusement » la pauvre Silvia, sa femme, c’était à la scène le type du g
implicité charmante à des, qualités sévères de merveilleux diseur. Ce pauvre Davrigny ne s‘en doute pas. Et de cette longue co
ue sera le mari qu’on lui destine, si elle fera bien de l’épouser. La pauvre enfant ! elle ne connaît rien du monde ; mais ell
pour faire peur à sa maman. Elle y trouve aussi son avantage ; car la pauvre petite, et c’est un charme de plus, se croit phil
et qu’un père, qui, par malice donne raison à Mario. Elle étouffe, la pauvre Sylvia, elle étouffe de honte et de colère. Car,
aret, finit par dire : « Savez-vous que j’en arrive à le plaindre, ce pauvre homme ; il est trop aisément dupe, et nous nous m
i loi dépouillent avec cette impudeur. Qu’a-t-il fait, après tout, ce pauvre homme, pour mériter tant d’insultes ? Il est rich
s monstruosités ne sont pas possibles, à moins qu’on ne pleure sur ce pauvre Holopherne, si méchamment mis à mort par Judith.
et plus familièrement bim-bin. — Vous n’êtes pourtant pas riche, mon pauvre Piron, lui disait un jour Voltaire avec une menac
s’en allait ainsi aux nues, je ne pouvais m’empêcher de songer à mon pauvre ami J.-J. Weiss. Il en aurait été si heureux, si
z qu’on n’était déjà pas bien tendre pour la censure en ce temps-là ! Pauvres censeurs ! toujours pris entre l’enclume et le ma
29 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
sécheresse, ceci est la faute de la critique et non pas la vôtre, mon pauvre ami. Il fit encore deux ou trois tours dans l’app
à force d’être ignorante. Elle devrait quelque pitié à l’amour de ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier ven
à la même chaîne. Voilà donc que, pour augmenter l’embarras de cette pauvre enfant, le même jour et pour ainsi dire à la même
prit, leur grâce, leur beauté, leur succès. Le moyen d’être jaloux de pauvres diables qui ne seraient pas enterrés en terre sai
l’amertume qui accompagne l’attention que l’on ferait de soi-même. —  Pauvre âme qui ne trouve rien en elle qui la contente, q
30 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
Le géant de l’autre siècle est un nain, à cette heure, pendant que ce pauvre homme oublié, méconnu, méprisé, brille, à cent an
ant de grandeur d’âme et d’un si complet désintéressement ! Ah ! les pauvres niais ! Ils ont porté ce pénible fardeau ; ils se
es, comparées à ces Vésuviennes, à ces subtilités en chair et en os ! Pauvres femmes, dont nos pères se moquaient, leurs petits
Le riche, ah ! le riche ! c’est bien un autre paire de manches que le pauvre de Don Juan ! C’est le riche qui se pique, encore
œur blessé, à faire que la pauvreté soit apaisée, heureuse, et que le pauvre puisse mourir en paix. Après les riches, que dite
t un cri plaintif, le printemps des belles années ; alors, enfin, mon pauvre artiste, il est temps de s’inquiéter du succès et
ire leur échappe, et qu’ils ne seront plus, demain, que des victimes. Pauvre société perdue à force d’esprit, d’élégance, de s
e la Dauphine. Afin que leur joie eût un long souvenir dans l’âme des pauvres gens, le roi et la reine avaient constitué une pe
31 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
fille étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la pauvre femme lui a toujours recommandée, de ne s’abandon
-même. Vous jouez tout le monde ; vous donnez de si bons conseils aux pauvres cocus ; profitez tout le prémier de vos raillerie
ger de nouveaux mots, puisque sans cela les Langues seroient toujours pauvres , stériles, languissantes. Voiez sur ceci Vossius1
es, & qu’on eût laissé pourrir dans les magazins du Libraire ? La pauvre chose pour lui, que deux gros volumes qui ne cont
32 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
ous nous en rapporter au grand juge littéraire du xviie  siècle, à ce pauvre Boileau, qui admirait et recommandait la comédie
C’est une enfant qu’il a achetée autrefois à sa mère, qui était trop pauvre pour la garder. Arnolphe a envoyé la petite Agnès
parents, bien que bons gentilshommes, étaient fort ridicules et fort pauvres  ; qu’elle aurait beaucoup de peine à se marier ;
ulevées dans la Presse par la Conférence d’Henri Becque. Et Molière ! pauvre Molière ! C’est le suprême en-cas ! C’est la gran
33 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
l’a gravée « d’après une miniature du temps peinte sur cuivre. » Oh ! pauvre et chère de Brie, que dirais-tu en te voyant méta
uarte que je perdis avec mon argent. Mais comme un homme n’est jamais pauvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
ité cinq sous, en l’honneur des cinq plaies de Notre-Seigneur, à cinq pauvres auxquels cette aumône sera faite par le curé de S
i elle léguait aujourd’hui cinq cents francs de rente perpétuelle aux pauvres . Nous voyons dans ce testament que « Pierre Migna
fille de Molière, que Madeleine nomme ses légataires universelles. La pauvre comédienne était à bout de forces ; quand il lui
qui en proviendront, être payé par chacun jour, i perpétuité, à cinq pauvres qui seront nommés par lesdites damoiselles ses sœ
r des cinq plaies de Notre-Seigneur, qui sera un sol à chacun desdits pauvres , auxquels la distribution de cette aumône sera fa
pour être employé en fonds, et les revenus dudit fonds distribués aux pauvres par ledit héritier ou ceux qui administreront ses
ettait au monde que des enfants naturels ? Quand Molière conduisit la pauvre Madeleine à Saint-Paul, il sentit que c’était une
ues jours pour lui, mais ce fut la première qui tourna les talons. Le pauvre Corneille accorda encore son luth ; on a ses vers
n serais bien fâché, répliqua Molière, je lui gâterais son jeu. » Le pauvre grand homme était surtout mécontent de lui ; c’es
dienne à ses risques et périls ; il s’était réfugié avec elle dans un pauvre logis de la rue Saint-Jacques. Voici comment la c
rt en appuyant Thérèse sur son cœur. Détrompez-vous, je ne suis qu’un pauvre gentilhomme sans feu ni lieu, mais je vous aime à
x étaient allés au septième ciel, presque au septième étage. Dans une pauvre petite chambre de la rue Saint-Jacques, qui n’éta
34 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
me édition. On y remarquait surtout une nouvelle leçon de la scène du pauvre dans le Festin de Pierre. Cette note fit du bruit
s pour la domesticité : mais, plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés si loin ? qui les conduira ?
ui fut dans le moment caressé de toute la cour. Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il était si mal à
e. Baron, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre comédien faisait le spectacle du monde le plus pi
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le pauvre homme y trouvera de la ressource pour sa professi
son épée, se persuadant qu’étant désarmé, ils ne le tueraient pas. Le pauvre homme se trompa ; ces furieux, outrés de la résis
a sur le théâtre. « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un pauvre vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que ferions-nous ? La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que l’on ne sépare
is, les poursuivirent jusque dans Auteuil, et voulaient les tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plupart chez Molière, qui, voy
Molière. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme, dit-il à ces pauvres gens, paraissant en colère. Je vous trouve bien h
gramme, ou du moins il s’en doutait, menaçait d’une terrible force le pauvre auteur, sans le nommer : son emportement ne finis
bons mots, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis. — Mon pauvre Molière, répondit Chapelle, tous ces ennemis sero
ant. — Il serait excellent, par ma foi, lui repartit le comte, car le pauvre homme n’extravague pas mal : faites cela, je vous
ellement très libéral ; et l’on a toujours remarqué qu’il donnait aux pauvres avec plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des
 Vous êtes philosophe ! vous êtes plutôt le diable, » lui répondit ce pauvre garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à com
’il veut dire avec son halaba, balachou ? ajoutait M. le duc de… ; le pauvre homme extravague ; il est épuisé : si quelque aut
. « Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il ; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre ;
es de d’Assoucy. En voici un second que me fournit le même auteur. Ce pauvre d’Assoucy, dont le sort fut d’être calomnié et pe
es désuniraient. » On ne peut s’empêcher de plaindre et d’admirer ces pauvres gens, et l’on dirait volontiers de leur amitié ce
derniers, nommé Beys, lui ayant inspiré l’idée de faire des vers, le pauvre Ragueneau négligea son four, et, de bon pâtissier
rte, que je perdis avec mon argent. Mais, comme un homme n’est jamais pauvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
c Charpentier, fameux compositeur de musique ; il donna l’aumône à un pauvre qui, un instant après, fit arrêter le carrosse, e
s d’amitié que jamais à M. Despréaux. Cela l’engagea à lui dire : Mon pauvre monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cet
35 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
é dans cette faute pour leur faire plaisir ; mais je vois bien que le pauvre homme l’a fait par ignorance, puisqu’il a assez m
du Héros de notre Auteur. Mais si la chose est vraie, les amis de ce pauvre Comédien avaient bien raison de le blâmer de n’av
d’applaudissement. C’est en cet endroit de la Vie de Molière que les pauvres Comédiens sont accommodés de toute façon. L’Auteu
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
avoir beaucoup de prudence. Si, pendant la nuit, nous rencontrons un pauvre homme qui n’ait point d’argent, laissez-le passer
contre lui : Perchè non hay che un padre ? lui dit-il. « Je suis un pauvre homme, répond Arlequin, je n’ai pas moyen d’en av
arlant à la reine mère : « Voilà, Madame, trois coups mortels pour le pauvre Scaramouche, et il faut que je sois assez malheur
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
acé. Oh ! nous en avons fait, Monsieur, un bon usage. Damis. Ah ! mon pauvre neveu, quand deviendras-tu sage ? Les deux Doran
amp; ly étiont deux frippons. Angélique. Je suis bien malheureuse, ma pauvre Lisette, d’être exposée. Lisette. Hem, que vous ê
éprouver ; & cela n’est ni beau ni honnête de soupçonner ainsi de pauvres innocentes comme nous, & de faire sonder notr
uis de la Pivardie, sieur du Bouchet, très bon gentilhomme & très pauvre , épouse la Dame Menon, veuve du sieur de Billy, n
lli. Le Bailli. Bon : le reste est une suite de cela, mes enfants. Le pauvre Julien s’enivroit quelquefois. Charlot. Queuquefo
ad. Agathe. Mais sais-tu bien que tu fais là une méchante action, mon pauvre Charlot ? Charlot. Bon ! queu conte ! Ce n’est pa
38 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
rai que l’aînée, en son triste dédain, Fasse un indigne accueil à mon pauvre Dandin, À mon vieux Harpagon, à mes autres ouvrag
as tenir, tant c’est épouvantable ! Molière. Miséricorde ! Oh ciel ! Pauvre Thalie, hélas ! On me l’avait bien dit, je ne le
39 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ui jouit aujourd’hui d’une faveur incroyable, non seulement parmi les pauvres sols tout éplorés qu’Alfred de Musset traîne à se
ne trouverait point de critique assez rigoureux, disons plutôt assez pauvre , assez incomplet, assez mutilé, pour appartenir e
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [60, p. 98] »
pos, et de ne point jouer. Oh ! Que feront, leur répondit-il, tant de pauvres ouvriers ? Je me reprocherais d’avoir négligé un
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
mene, à-peu-près comme on vend ici les chevaux & les bœufs. Cette pauvre malheureuse eut beau fondre en larmes, & lui
lui-même cette nouvelle au captif. Elle fut reçue avec transport. Ce pauvre Turc lui baisa mille fois les pieds en l’appellan
t dur. (A part.) Il faut toujours se plaindre. Hassan. Voilà donc tes pauvres malheureux ! Je ne puis les délivrer tous. J’en s
42 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
s régions imaginaires du bel esprit, est un mot impérissable comme le pauvre homme de Tartuffe et la galère de Scapin 309. Non
t Arnolphe, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pauvre fou, une sotte sait-elle aimer ? Molière a une pa
par l’oreille 333 ; les pudibonds se sont indignés de la scène où la pauvre Agnès dit presque, et fait penser une obscénité,
43 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
Or, Armande s’y surpassa elle-même ; ce fut, dit un contemporain, ce pauvre Robinet, qui sent mieux qu’il n’exprime, ce fut «
hose de cette impression nous arrive à travers la burlesque poésie du pauvre rimeur : il compare ses attraits au javelot infai
quée par Arnolphe dès l’âge de quatre ans, obtenue par lui d’une mère pauvre et par ses soins élevée. Voilà, dit-on, Armande p
as avec l’amour, lorsqu’il répond aux supplications passionnées de la pauvre Camille : « Cela me jettera dans le désespoir pou
our la commodité et l’agrément de sa femme. Quelle différence avec le pauvre et froid petit logis où nous avons vu mourir Made
le qu’une seconde lune de miel suivit cette réconciliation, et que le pauvre grand homme connut, du moins, avant de mourir, qu
n y alluma par son ordre un grand feu, auquel vinrent se chauffer les pauvres du quartier. Symbole touchant du génie de Molière
44 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
faire d’un homme de bien. Ce fut une protestation comme celle de ces pauvres chrétiens des premiers siècles, qui parfois, à le
érir, si les Précieuses n’avaient pas été jouées. Un nommé Bret, très pauvre bel esprit du dernier siècle, qui a donné une édi
time. Celui à qui ces choses sont arrivées ne fut certainement pas un pauvre hère, faisant son métier de moqueur, à ses périls
a la tragédie) et vilipender à cœur joie, et nommément Boursault, son pauvre petit ennemi. Certes, il fallait que Louis XIV ai
on ne demande plus maintenant jusqu’où va l’obligation d’assister les pauvres , la faim a tranché le doute, le désespoir a termi
i ne parlent point pour le bien des hommes. La terre est désolée, les pauvres gémissent, les innocents sont opprimés ; l’idole
oyons point de riches contents de leurs richesses, et nous voyons des pauvres évangéliques contents de leurs pauvretés. Nous ne
rvices ; le religieux avait conquis la liberté de sa parole en vivant pauvre , chaste, mortifié, désintéressé de tout ce qui ne
usieurs heures au confessionnal à recevoir les aveux de ces pénitents pauvres dont le nombre était si grand autour de lui, qu’i
continua d’évangéliser la cour et la ville, toujours humble, toujours pauvre et mortifié, toujours en confessionnal ou dans la
lusieurs prélats et personnes de piété. C’était un peu assassiner les pauvres dévots avec un fer sacré, mais la bonne morale n’
plicité et de la retenue chrétiennes, et l’on peut conjecturer que le pauvre Orgon verra beau jeu quand son fils et sa fille s
Les deux premiers actes passèrent avec langueur ; la bouffonnerie du pauvre homme fit à peine sourire. On prit doucement la s
le corps, point d’inquiétude dans l’esprit, point d’âmes à sauver, le pauvre homme ! rien ne l’empêchait de savourer tant de l
de me représenter exactement sa peinture : je sais qu’il n’est qu’un pauvre histrion mal apparenté, un homme que son mauvais
ne convient aux dévots politiques, des turbulents qui exaspèrent ces pauvres impies, des indiscrets qui publient que Dieu fait
t dans l’aphorisme suivant, tout imprégné de bile insolente contre la pauvre humanité : … Mon esprit n’est pas plus offensé D
saintes ? Pas encore Sont-ce des Célimènes ? Pas du tout. Ce sont de pauvres , de faibles, d’aimables créatures qui cèdent et r
s censeurs du spectacle s’opposent à l’aumône qui en résulte pour les pauvres , et à cause de ce crime, il les qualifiait d’enne
s qualifiait d’ennemisde la patrie ! Or, la taxe perçue au profit des pauvres sur les recettes du théâtre a pour origine une im
nfrères de la Passion par un arrêt du Parlement de 1541, pour que les pauvres fussent indemnisés de l’extrême diminution que l’
45 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [25, p. 52-53] »
s sot. Jamais homme, excepté Montmaur*, n’a été tant turlupiné que le pauvre Cotin ; on fit en 1682, peu de temps après sa mor
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
p; non les ris. Sans cette précaution encore, ririons-nous de voir le pauvre Pourceaugnac en proie à un déluge de lavements, d
on m’a dérobé mon argent. . . . . . . . . . . . . . . . . Hélas ! mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! &
47 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
eurs représentations, ému par de soudains scrupules de conscience. Le pauvre directeur réclama, et le gouverneur embarrassé s’
r de maisons, Arlequin et Scapin sont valets de Flaminia, qui est une pauvre fille éloignée de ses parents et qui est réduite
48 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
passée que par l’Allemagne où, dans une représentation solennelle, le pauvre Arlequin fut brûlé en effigie sur la scène de Lei
aux bouffonneries d’Arlequin. « En ce cas, je suis mort, répondit le pauvre malade, car c’est moi qui suis Arlequin. » La di
49 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
s cette hypothèse, quel avantage n’aurions-nous pas sur Aristote ? Le pauvre Stagyrite ne possédait qu’un os, la comédie grecq
piriques. Toutefois j’ajoute qu’il ne s’agit que de nos idées à nous, pauvres critiques. Car il est raisonnable de supposer dan
e poète, non de quelques pédants, mais de l’humanité, et parce que sa pauvre servante le comprenait mieux qu’eux ? Par quelle
t la scène. Il rit encore des roulements d’yeux et des contorsions du pauvre homme, lorsqu’il jette à Agnès, dans un transport
e tissu de ce drame émouvant. Elle était simple et bonne, comme cette pauvre Laforêt311 qui ne savait pas lire. Elle se divert
leuse sommation des philosophes, Uranie recevait l’humble visite d’un pauvre maître d’école de village, avide de comprendre et
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
se présenta sur le théâtre : Eh, messieurs, leur dit-il, épargnez un pauvre vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
51 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
s sot. Jamais homme, excepté Montmaur*, n’a tant été turlupiné que le pauvre Cotin*. On fit en 1682, peu de temps après sa mor
Molière, en y faisant quelques changements, et supprimant la Scène du pauvre qui demande l’aumône à Don Juan ; elle parut sous
retranchés, entre autres celui-ci : Don Juan, dans une Scène avec un pauvre qui lui demandait l’aumône, ayant appris de lui q
repos, et de ne pas jouer. « Hé ! Que feraient, répondit-il, tant de pauvres ouvriers ? Je me reprocherais d’avoir négligé, un
itié que jamais à Despréaux Ce qui engagea Boileau à lui dire : « Mon pauvre Monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
son épée, se persuadant qu’étant désarmé, ils ne le tueraient pas. Le pauvre homme se trompa. Ces furieux, outrés de la résist
sur le Théâtre : « Eh ! Messieurs, leur dit-il ; épargnez du moins un pauvre vieillard de soixante et quinze ans, qui n’a plus
eur faisait passer sur la table de l’Évêque, Louis XIV s’écriait : Le pauvre homme ; et chaque fois il assaisonnait ce mot d’u
bois sur la tombe de son mari, et les y fit brûler pour chauffer les pauvres du quartier. La grande chaleur du feu fendit en d
ecdote est la scène I de l’acte I. 71. Acte III, scène 2 : scène du pauvre qui demande l’aumône. 72. Molière, 1661, Gorgi
1658) : auteur dramatique et pamphlétaire français. Ce brillant mais pauvre aristocrate périgourdin, présenté à la cour à qua
52 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
e. Vous êtes philosophe ! Vous êtes plutôt le diable, lui répondit ce pauvre garçon qui fut plus de vingt-quatre heures à comp
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
lus d’une heure. Sur un tronc mi-mangé, il me disoit pleurant : Las ! pauvre ami Bellin, que tu es ignorant, Qui n’entends ce
, Possesseur de nos champs, nous fera déloger. (Vous n’eûtes de cela, pauvres pasteurs, onc crainte.) De nos clos bien fermés n
54 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
Charpentier170, fameux compositeur de musique, il donna l’aumône à un pauvre , qui, un instant après, fit arrêter le carrosse,
55 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
yché, il représenta d’original Bérénice et Attila, en payant ces deux pauvres pièces 2, 000 livres chacune ; et jamais encore d
intime de terribles défaillances ; c’était, comme tant d’autres, une pauvre créature impressionnable, sujette à la tyrannie d
chez les comédiens. Mais, en son propre et seul nom, « il donnait aux pauvres avec plaisir et ne leur faisait jamais des aumône
stoles il joignit un très bel habit de théâtre dans l’espoir que « le pauvre homme y trouverait de la ressource pour sa profes
sonnelle contre ses rivaux de l’Hôtel de Bourgogne, qu’il a traité le pauvre Boursault avec un mépris écrasant. C’était un trè
sque dans une existence misérable, il tirait tout de lui-même et que, pauvre comédien errant, malgré les mauvais jours et les
ous que je fasse ? disait-il à sa femme et à Baron ; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre. J
56 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
wift faisant sa proposition modeste pour empêcher que les enfants des pauvres en Irlande ne soient une charge à leurs parents o
re confondue avec la gaieté comique. Dans Le Légataire de Regnard, un pauvre vieillard, accablé d’infirmités, touche à sa fin 
n61. Si dans l’état d’innocence Adam a failli, que peut donc faire le pauvre Jack Falstaff dans ce siècle corrompu ? Vous voye
augnac en femme, si le danger véritable que court à cette occasion ce pauvre gentilhomme, ne m’inspirait un intérêt trop série
couru comme quatre74. Enfin les farces de Molière ne sont pas aussi pauvres qu’on le prétend en plaisanteries proprement dite
n’a point de personnage moins gai que ce scélérat, qui fait passer le pauvre Orgon par « une alarme si chaude, » que le dénoue
oint une comédie du tout. Il n’y a pas de pièce où l’action soit plus pauvre et se traîne plus péniblement. Cependant, enseign
57 (1910) Rousseau contre Molière
gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on déclame en faveur des pauvres  ; qui, de leurs maisons bienfermées, verraient vo
Alceste. Dans la solitude où il s’est retiré, il a pris parti pour un pauvre homme qui était molesté par son seigneur, si bien
er », la moitié de Paris ensemble à parcourir. — Oui, certes, pour ce pauvre Alceste, dit Eliante. — Mais pas du tout ! Pour n
surtout de ceci qu’on soit trop dur pour M. Jourdain et pleure sur ce pauvre Holopherne si méchamment mis à mort par Judith. A
exact que Molière ne cherche pas autre chose ici qu’à ridiculiser un pauvre homme qui n’a pas grand’chose à se reprocher et q
r. Je l’en crois très capable ; car, sans en vouloir beaucoup à cette pauvre cour, je crois un courtisan capable de tout ; enc
est défendue que par un imbécile ; aussi parce que, dans la scène du pauvre , si le beau rôle est incontestablement au pauvre
ue, dans la scène du pauvre, si le beau rôle est incontestablement au pauvre qui refuse un louis plutôt que de jurer, le mauva
bout de sujets et il lui fait répondre : « Plus de matière ! Eh ! mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez et
édie n’est plus qu’un acte vindicatif, ne sert plus qu’à consoler les pauvres gens par le mépris déversé sur ceux qui les oppri
musant ; mais c’est un drôle. On le voit enfin sous les haillons du «  pauvre  » de Don Juan, et le pauvre de Don Juan est héroï
. On le voit enfin sous les haillons du « pauvre » de Don Juan, et le pauvre de Don Juan est héroïque ; mais ici Molière n’a p
é sa lanterne et il est bien difficile de démêler s’il a présenté son pauvre pour faire admirer son héroïsme ou pour démontrer
trer à quel point son héroïsme est stupide. Il y a doute au moins. Le pauvre , en effet, dit à Don Juan : « Je ne manquerai pas
Dans la première, Don Juan fait ressortir la stupidité de la piété du pauvre , que son commerce assidu avec le ciel n’empêche p
seconde, en conséquence de la première, Don Juan s’amuse à montrer au pauvre qu’en péchant il gagnera, le cas échéant, plus qu
peut-on dire que son mot soit là pour mettre en relief l’héroïsme du pauvre ou pour faire envisager cet héroïsme comme stupid
la première représentation, il y avait une scène entre Don Juan et un pauvre . Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait
avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait sa vie dans la forêt : « A prie
à quoi il passait sa vie dans la forêt : « A prier Dieu, répondait le pauvre , pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône.
pièce. » 1° Voltaire n’envisage même pas l’hypothèse où l’héroïsme du pauvre , opposé à la méchanceté de Don Juan, mettrait le
l’héroïsme du pauvre, opposé à la méchanceté de Don Juan, mettrait le pauvre au-dessus de Don Juan dans l’esprit du spectateur
sse assurer que dans l’esprit de l’auteur le beau rôle y soit pour le pauvre . Et nous voilà revenus à nos conclusions : le peu
que avec Le Sage, et Le Sage, dans son Turcaret, nous apitoie sur les pauvres gens du peuple volés et ruinés par son financier 
que avec La Fontaine, et La Fontaine a des paroles cordiales pour les pauvres bûcherons tout couverts de ramée, comme La Bruyèr
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
mmes au diable ; & Marinette, surprise avec raison, s’écrie : Ma pauvre Marinette, es-tu bien éveillée ? De quel démon es
ntérêt m’est cher, Et qui, sur ma parole, a droit de vous toucher. La pauvre infortunée aime avec violence ; A moi seul de ses
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
doigts Arlequin soufflera   Pour réchauffer la comédie. Le Baron. Ce pauvre Sigismond, j’en ai l’ame attendrie ! Qu’a-t-il do
hs, des curedents, des étuis pour un de ses anciens amis qui est fort pauvre , & qui ne lui est bon à rien ; mais il cherch
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
rer chez elle. Je n’aime point que Moliere donne un étourdissement au pauvre Lélie pour l’introduire dans la maison de Sganare
i la veut ou refuse, L’indiscrete qu’elle est, grippe, vousit ou non, Pauvre , riche, poltron, vaillant, mauvais & bon. Mai
61 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
l pas l’image vivante du vieillard de Téos ? Jeune ou vieux, riche ou pauvre , il fut toujours aimable, toujours joyeux. Doué d
quelques illusions, et elle nous conduit gaiement au terme de la vie. Pauvres , elle nous console de nos peines ; riches, elle n
62 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
a dit, elle fera. Bien plus, elle consentirait à rester (hélas ! ces pauvres grands artistes sont si peu sûrs d’eux-mêmes), qu
se parer avec cette science naturelle que tant de femmes ont rêvée ! Pauvre femme ! Quel courage ! quelle résignation ! quell
63 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
u’il l’a aimée. Ensorcelé par cette comédienne diabolique, il amis la pauvre Silvia en oubli, mais il revient à elle et consen
rellement entendre les mêmes plaintes que la Lélia des Ingannati : «  Pauvre et misérable fille, tu viens d’ouïr de tes propre
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
loigne avec la jeune fille ; Arlequin ajoute, en les voyant partir : “ Pauvre malheureuse, que je le plains de croire aux prome
les victimes de vos insultes, de vos méfaits. Vous tuez le mari d’une pauvre femme ; vous enlevez la fille d’une autre ; vous
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
on mari, qui est amoureuse d’un autre, doit naturellement jouer à son pauvre époux des tours qui lui valent des injures ; tout
te belle réputation tous les maris lui amenent leurs femmes, & le pauvre homme n’est plus embarrassé que du choix. Il donn
té possible, parodia encore, avec la plus grande indécence, le nom du pauvre Abbé ; & l’acteur qui joua le rôle de Trisoti
66 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
du duc de La Feuillade. Molière suit Louis XIV en Franche-Comté. Le pauvre homme ! du Tartuffe, est dû au Roi. Boursault com
e comédien Mondorge ; la charité lui était habituelle ; anecdote d’un pauvre . Entrée de l’acteur Hubert dans sa troupe. Fêtes
es pour la domesticité. Mais, plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? qui les conduir
du paradis terrestre… Mais, ajoute-t-il, comme un homme n’est jamais pauvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
evint au commencement de 1657. Il paraît y avoir donné, au profit des pauvres , une représentation le 19 février, et une autre l
rs. Une telle entreprise dut paraître bien hasardeuse de la part d’un pauvre histrion ambulant ; mais cet histrion était Moliè
a chaire de vérité, des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre comédien de province venant chercher à Paris des
es. Et, comme pour échapper à la responsabilité de son apologie, ce pauvre Loret ajoute : Ainsi ce sujet important, Qu’enco
oïles effrayés de la vogue de Molière se joignirent les plaintes d’un pauvre bourgeois dont le dépit n’avait pas la même cause
conteur faisait passer sur la table du prélat, le Roi s’écriait : Le pauvre homme ! et chaque fois il prononçait ce mot d’un
ou la Vengeance des Marquis de De Visé. C’était peut-être encore plus pauvre  ; c’était la même moquerie, mais déjà usée. De Vi
s ce qui rehaussa probablement encore le prix de ces dons aux yeux du pauvre Mondorge, ce fut le bon accueil qu’il reçut de so
cocher fouettait les chevaux, Molière jeta une pièce de monnaie à un pauvre qui lui demandait l’aumône. Bientôt après il s’ap
la rejoindre. Il ordonna au cocher d’arrêter. « Monsieur, lui dit le pauvre , vous n’aviez probablement pas dessein de me donn
pagna toute cette explication de tant de larmes et de serments que le pauvre Molière s’attendrit et se laissa persuader. Le mo
nta sur la scène, « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un pauvre vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
ce la recrudescence de leur fureur. Ils se rejetèrent sur la scène du pauvre , et proclamèrent si haut leur indignation factice
t peu honorables pour les deux corps et fort peu rassurantes pour les pauvres malades, auxquels il demeura démontré qu’ils n’ac
me de Montespan, et congédié par madame de Maintenon, n’était « qu’un pauvre cancre, race de juif, grand charlatan…, véritable
ta jusqu’à faire menacer Molière de le faire mourir sous le bâton. Le pauvre Molière ne savait où se fourrer. Il fit parler à
ord mutuel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au théâtre. Le pauvre mari, qui n’eut d’autre tort que d’aimer une coqu
de Choisy quand elle écrit : « Il a fallu dîner chez M. d’Autun ; le pauvre homme ! » et une autre fois, à propos de l’oraiso
diamants !) a dit quelque part qu’un avare est plus malheureux qu’un pauvre , et un jaloux qu’un cocu. Il me semble que ce gra
uvretés. Qu’est-ce qu’il veut dire avec son Ha la ba, ba la chou ? Le pauvre homme extravague, il est épuisé : si quelque autr
z-vous ? c’est un malheur. L’abondance fuit la misère, Et le petit et pauvre hère Ne cadre point à gros seigneur. » « Il fut
e du mépris. Mais irrité contre Despréaux, qui l’avait peu flatté, le pauvre Cotin, après avoir essayé de lui rendre trait pou
omment voulez-vous que je fasse ? leur répondit-il ; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre, q
g qu’il rendait par la bouche, et expira entouré des siens et de deux pauvres sœurs religieuses qui venaient quêter à Paris pen
peuple, et l’on a fait distribution de mille à douze cents livres aux pauvres qui s’y sont trouvés, à chacun cinq sols… M. l’ar
que quotidiennes qu’on avait à accorder aux capucins et à de nombreux pauvres , constituait, en faveur de chaque partageant, un
lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cet
er qu’un collier d’un prix très modique. Tant de délicatesse ravit le pauvre président. Il ne manquait pas un seul jour d’alle
tails il y a nombre d’années, la même mésaventure se prolonge pour le pauvre Coqueteau de La Clairière. Des éditeurs modernes
67 (1739) Vie de Molière
trait mérite plus d’être rapporté. Il venait de donner l’aumône à un pauvre . Un instant après, le pauvre court après lui, et
porté. Il venait de donner l’aumône à un pauvre. Un instant après, le pauvre court après lui, et lui dit : Monsieur, vous n’a
estin de Pierre de Molière, il y avait une scène entre Don Juan et un pauvre . Don Juan demandait à ce pauvre, à quoi il passai
avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à ce pauvre , à quoi il passait sa vie dans la forêt. À prier
, à quoi il passait sa vie dans la forêt. À prier DIEU, répondait le pauvre , pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône.
68 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
représente l’opulent et voluptueux Trimalcion, entendant parler d’un pauvre , et demandant qu’est-ce qu’un pauvre ? n’est-il
imalcion, entendant parler d’un pauvre, et demandant qu’est-ce qu’un pauvre  ? n’est-il pas en effet un excellent Poète comiqu
l’avoir point montré toujours sensible et compatissant, assignant aux pauvres un revenu annuel sur ses revenus, immolant aux be
69 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
ta jusqu’à faire menacer Molière de le faire mourir sous le bâton. Le pauvre Molière ne savait où se fourrer. Il fit parler à
ux) ; Molière, qui de son coup d’œil observateur avait embrassé notre pauvre nature humaine et a « pénétré le fond de tant de
’homme tout mystère, » Géralde « que la qualité entête, » Bélise « le pauvre esprit de femme, » et l’orgueilleux Adraste, et l
70 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
fille étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la pauvre femme lui a toûjours recommandée, de ne s’abandon
-même. Vous joüez tout le monde ; vous donnez de si bons conseils aux pauvres cocus ; profitez tout le premier de vos raillerie
71 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
prices, une foule faible, mal défendue, une Elvire, une Mathurine, un pauvre pécheur, un M. Dimanche et d’une façon plus génér
                                   À la gloire. De même Sans dot, Le Pauvre Homme, Tartuffe ? sont devenus une sorte de monna
72 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
Du courage ! frappons ! Molière de son temps, N’épargna même pas les pauvres courtisans ; Et, montrant la sottise en robe de c
ns sur la scène Les travers de nos jours, et traînons dans l’arène Du pauvre genre humain les plus grands ennemis, Les vices,
73 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
met toujours en boule. Ce même homme qui exige du genre humain, de ce pauvre genre humain que nous sommes, toutes les perfecti
C’est cela ? C’est pour cela que vous vouliez me dévorer ? Ah ! mon pauvre ami ! ALCESTE, grondant : Vous ne rougissez pas
rtement à de pareils aveux, Oui, après la peine qu’elle a eue, cette pauvre Célimène, à lui dévoiler son cœur ; songez donc !
eant ; et elle en vient à bout sans grand peine, car véritablement le pauvre homme n’est pas de force. Et c’est pour cela, me
otre race, et il les donne à Alceste, comme don Juan fait l’aumône au pauvre , —  pour l’amour de l’humanité. Réponse à M. de
74 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
on : « Une religieuse débauchée et dont on publie la prostitution, un pauvre à qui on donne l’aumône à condition de renier Die
e ; ajoutez à cela le plaisir bas et brutal de faire renier Dieu à un pauvre pour de l’argent, et demandez-vous comment Molièr
rre, donnant par là occasion à don Juan de triompher de lui par cette pauvre plaisanterie : « Voilà ton raisonnement qui a le
frivoles scrupules que Molière a été obligé de sacrifier la scène du pauvre , ou du moins de la réduire dans les éditions impr
cène scandalisa parce qu’on y voit don Juan offrir un louis d’or à un pauvre à la condition de prononcer un jurement. Ce détai
cènes de Sganarelle. C’est le grand seigneur qui est impie ; c’est le pauvre qui refuse de nier Dieu. Cette tentative se renou
75 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
rquoi m’en faites-vous souvenir lorsque le dîner est prêt, et que ces pauvres gens m’attendent ? » Il s’avisa un jour, devant C
76 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
lques-unes des phrases amères dont son ombre a dû être poursuivie. Ce pauvre Petitot, s’il avait pu connaître les aimables rem
l n’y a rien à gagner Ainsi au Jaloux sans amour où il n’y a que deux pauvres petites plaisanteries, j’ai ri de manière à scand
é qui est nécessaire à la vraisemblance du récit de Dorine. Orgon Le pauvre homme ! Suivant l’idée de Barke, on n’aime bien
ce qui est absolument sans rivalité avec nous, de là vient que le mot pauvre exprimant faiblesse, est un mot de tendresse. Nou
e protection. Ces deux jouissances se redoublent mutuellement. Ce mot pauvre n’irait point dans l’amitié. On attend du secours
erpi. [Acte III, scène VII] Scène VII Orgon, Tartuffe Orgon Le pauvre homme ! Allons vite en dresser un écrit : Et que
possibles d’une telle alliance. Iº Être ruiné par la famille noble et pauvre à laquelle on s’allie. 2º En éprouver des mépris
lui-même, se rend justice et s’efforce de se rendre intelligible à ce pauvre homme qu’il rencontre. Si G. Dandin n’emportait p
le faire regarder par le trou de la serrure. Faute de tactique de ce pauvre mari dont le Général ennemi profite sur-le-champ.
ersonne comme vous avec un homme comme lui ! George Dandin (à part). Pauvres maris ! voilà comme on vous traite. La couleur g
Dandin, Claudine, Colin Angélique C’est à moi de vous obéir. Claudine Pauvre mouton ! Cette basse continue de Claudine redoub
77 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
t rendu digne par sa charité ; il donnait l’hospitalité à deux de ces pauvres religieuses qui viennent quêter à Paris pendant l
78 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
et la manière dont il faisait l’aumône. Chacun sait l’histoire de ce pauvre à qui il avait jeté un louis d’or au lieu d’une p
à qui il avait jeté un louis d’or au lieu d’une pièce de monnaie. Le pauvre courut après sa voiture : « Monsieur, lui dit-il,
omiques. Le caractère d’Orgon n’est pas moins plaisant. Coiffé de son pauvre homme, Orgon fait sur la scène l’entrée la plus m
Ne sont que de chevaux, d’équipage et de chiens ; c’est Bélise, le pauvre esprit de femme; le jeune Cléon, à la table de qu
à aucun résultat: voilà pourquoi, dans cette comédie, l’action, déjà pauvre par elle-même, se traîne si péniblement; car, à l
élimène et lui offrir encore une fois l’oubli, le pardon et l’amour ! Pauvre et grand poète, que de fois sur la scène son rire
ns, dit-elle, payez votre porteur. » Mais Église répond : Tu es trop pauvre crocheteur Pour porter quelque bénéfice ; et Nob
ulant pourtant décharger sa bile, il se tourne du côté de sa sœur, la pauvre Bélise, et lui adresse toute la semonce qu’il n’a
e a nom de Sottenville : les de Sottenville ne sauraient faillir. .Le pauvre mari se morfond à répéter ses jérémiades : « Geor
urs antiques, il préfère aux démocrates les hommes de Marathon, et le pauvre qui travaille au parasite qu’engraisse la fortune
r Le Misanthrope et sur toute l’œuvre de Molière une vive lumière. Un pauvre lui demande l’aumône. Don Juan lui offre un ducat
mône. Don Juan lui offre un ducat, mais à la condition qu’il jure. Le pauvre s’y refuse. Don Juan insiste. DON JUAN. Prends,
e. DON JUAN. Prends, le voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. LE PAUVRE . Non, monsieur, j’aime mieux mourir de faim. DON
ision; seulement il ne s’en est pas douté. La scène de don Juan et du pauvre n’est-elle pas l’image frappante de ce qui devait
mme d’argent servit mille fois de pièce de conviction à des huguenots pauvres ou faibles, voici sur la scène un impie qui tente
dansait, cet abîme qu’entrevoyait le poète et qui engloutit sa proie. Pauvre poète, nul n’a pris garde à ses discours, sauf po
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
e coups en seront le fruit. Sosie.  Las ! à quelle étrange disgrace,   Pauvre Sosie, es-tu réduit ! Mercure.  Quoi ! ta bouche
ent vers son pere & sa mere, disoit en passant un mot flatteur au pauvre Sainval, qui avoit la complaisance de parler rais
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
qui paroissent à l’instant même, & qui achevent de désespérer le pauvre époux en lui vantant le bonheur qu’il a de tenir
veux, avec des injures que l’honnêteté ne permet pas de rapporter. La pauvre créature pleuroit avec raison de tout son cœur :
81 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
de cette Piece. Entr’autres celui-ci. Don Juan dans une Scene avec un pauvre qui lui demandoit l’aumône, ayant appris de lui q
s d’amitié que jamais à M. Despréaux. Cela l’engagea à lui dire : mon pauvre M. Moliere, vous voilà dans un pitoyable état. La
82 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
re, et celle-ci refuse, et celui-là lui pardonne et la remercie. Oh ! pauvre Alceste ! Défendez-vous au moins d’un crime qui
paroles. Il est convenu que Célimène mentira de temps en temps, et sa pauvre victime se tiendra trop heureuse. Singulier contr
83 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
eine de dix mille livres parisis d’amende, applicables à la boite des pauvres . Malgré ces arrêts redoublés, les Gelosi continuè
PÉDANT. Oh ! infortuné royaume ! il est perdu ! LE CAPITAINE. Mais la pauvre jeune fille, voyant ma fureur et mon rire de Sata
84 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
es pour la domesticité : mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenez de si loin ? qui les conduir
& les fit brûler sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cet
85 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
trature pour Don Juan, dont on lui fit retrancher la fameuse scène du pauvre , et pour Tartuffe, dont le Premier Président Lamo
ne. » — « Il est de faux dévots comme il est de faux braves. » — « Le pauvre homme ! » C’est la marque de la portée d’une comé
comme des ennemis publics ; il brandit le fouet de Juvénal contré ces pauvres diables assez inoffensifs. Le fond même de l’intr
rouve que Dieu est indifférent à Molière. Quant à la fameuse scène du pauvre , « voyez, disent les défenseurs de Molière, comme
puisqu’il donne évidemment le beau rôle à l’homme du peuple pieux, au pauvre qui aime mieux mourir de faim que de renier Dieu 
à Don Juan qui, quoique ayant l’infériorité dans sa querelle avec le pauvre , quoique vaincu par lui, lui donne cependant un l
court de sujet et il lui fait répondre : « Plus de matière ? Eh ! Mon pauvre Marquis, nous lui en fournirons toujours assez… C
s restes d’un feu éteint ? » Je ne parle pas de la terrible scène du pauvre où Don Juan exploite la faim, d’un malheureux pou
pour entendre le caractère de Don Juan. Voltaire rapporte la scène du pauvre  : « A la première représentation du Festin de Pie
tation du Festin de Pierre, il y avait une scène entre Don Juan et un pauvre . Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait
avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait sa vie dans la forêt. « A prier
à quoi il passait sa vie dans la forêt. « A prier Dieu, répondait le pauvre , pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône.
peu la mentalité du parterre de 1665 qu’il s’imagine que la scène du pauvre aurait fait le succès de la pièce ; ensuite que d
ne vraie, c’est un crime de Don Juan, le crime qui consiste à dire au pauvre  : « Ah ! Ah ! Je m’en vais te donner un louis d’o
Juan est le méchant. Mais, précisément, Molière n’a fait la scène du pauvre que pour montrer que Don Juan, en dehors de tout
ons. La taquinerie est la petite méchanceté ; c’est la méchanceté des pauvres et la méchanceté des lâches ; elle consiste à fai
vous faire pitié. » Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres , à mes jeux, il allait le répandre. « Il entre
est son âme » Orgon est littéralement suggestionné. Dès lors les « le pauvre homme ! », l’incrédulité d’Orgon au rapport de so
des, et de même que l’avare s’inflige la pauvreté, de peur de devenir pauvre , de même le malade imaginaire s’inflige l’état va
omprenait Molière. Elle devait être de bonne famille bourgeoise, mais pauvre . Orgon l’a épousée pour sa beauté et elle a épous
bru d’être dépensière et de se couvrir de toilettes magnifiques étant pauvre . Elmire n’aime point Orgon, mais le supporte, sup
e comme par un mouvement réflexe ; un gentilhomme donne un louis à un pauvre comme par une habitude ancestrale de la main exac
e introduirait dans sa maison, celui-là même est amoureux d’une fille pauvre et, sans doute, n’est pas très content quand on l
nsi : « Si tous les riches prenaient sans dot les filles des citoyens pauvres , il y aurait dans l’État plus d’accord, nous exci
de cela. » — « Laurent, serrer ma -haire avec ma discipline. » — « Le pauvre homme ! »— « Sans dot ! ». Tous ces gens-là exagè
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
umônes qu’il lui donne, & en les distribuant en partie aux autres pauvres . Le fourbe, une fois installé chez sa dupe, achev
vous faire pitié : Et quand je refusois de le vouloir reprendre, Aux pauvres à mes yeux il alloit le répandre. Enfin le Ciel c
avoir donné plusieurs embrassements, & autant de bénédictions. Le pauvre homme étoit comme enchanté, & de ce qu’il avo
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
passer !  Allons, c’est à recommencer. Polichinel. Ah ! Messieurs, ma pauvre tête n’en peut plus ; & vous venez de me la r
: Qu’êtes-vous ? Crispin, pleurant. Qu’êtes-vous ?Moi, Monsieur ? un pauvre homme qui gueuse. Fernand. Quoi ! tu gueuses ? Cr
vous plaît, vous attendre à l’écart.   Scene XVI. Fernand plaint le pauvre garçon, & projette de le raccommoder avec son
88 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
par tant de générations et répété par les historiens à la suite ? La pauvre vérité a souvent de ces chances. Quand une fois u
edevable : son horreur pour la guerre, ses réclamations en faveur des pauvres paysans, sentimens qui lui sont communs avec Féne
son histoire de France, cette pension fut réduite à 2,000. En vain le pauvre Mézeray déclara-t-il, dans deux lettres d’une rar
89 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
prix de Rome ! » Où l’auteur des Dragons de Villars avait échoué, le pauvre Justin Cadeaux ne pouvait s’attendre à meilleure
90 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
s gens pensent communément qu’il charge trop : j’ai entendu blâmer le pauvre homme! répété si souvent. J’ai vu depuis précisém
on l’entend la conjurer d’avoir de l’amour pour lui, lui dire : Mon pauvre petit cœur, lu le peux si tu veux. Écoute seuleme
nct d’une enfant de seize ans a deviné. Il n’y a pas jusqu’à ces deux pauvres gens, Alain et Georgette, choisis par Arnolphe co
t qu’on s’inquiète, Et qui chasse les gens d’autour d’une maison. Le pauvre Alain ne doit pas être bien fort sur les définiti
’il n’est pas gentilhomme, tout sert à mettre en jeu la sottise de ce pauvre bourgeois, qui est presque parvenu à se persuader
s prétention vaut cent fois mieux que la science sans le bon sens. Le pauvre homme ne met-il pas tout le monde de son parti qu
tre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs et ne suis point servi. Une pauvre servante au moins m’était restée, Qui de ce mauva
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
exemple suivi, Et j’ai des serviteurs, & ne suis point servi. Une pauvre servante au moins m’étoit restée, Qui de ce mauva
92 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
. Une note des Mémoires de Lekain nous apprend que « la masse la plus pauvre et la plus sensible de la nation reçut l’annonce
t de n’avoir pas écrit un assez grand nombre de scènes comme celle du Pauvre dans Dom Juan. La vérité, c’est qu’au fond Molièr
du dernier et parfait payement de ladite somme le 1er juin 1649. Les pauvres comédiens de l’Illustre Théâtre repassèrent-ils l
u paradis terrestre. « Mais, ajoute-t-il, comme un homme n’est jamais pauvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
tre que lui adresse son amant, qui est au service. Malheureusement la pauvre enfant ne sait pas lire. « Escusatz, mestre Zély,
ermission d’ouvrir son théâtre, à charge de verser 90 livres pour les pauvres de l’hôpital, et de ne prendre que 20 sous pour l
onditions que pour les autres troupes, sauf que la somme à verser aux pauvres était un peu plus élevée. » Vers la fin de l’ann
n cette année 1658, deux représentations furent données au profit des pauvres de l’Hôtel-Dieu de Rouen : l’une le 20 juin, qui
braires furent les premiers à s’apercevoir du changement du goût ; le pauvre  Faramond, qui parut sur ces entrefaites, ne naqui
être interprété plus tard en un autre sens qui aurait fait passer le pauvre Scarron pour prophète. Cependant les événements a
busa. Celui à qui ces choses sont arrivées ne fut certainement pas un pauvre hère, faisant son métier de moqueur à ses risques
its d’une magnificence presque royale. Le plus connu est relatif à ce pauvre comédien nommé Mondorge, à qui il fit donner par
ts livres. « On a toujours remarqué, dit Grimarest, qu’il donnait aux  pauvres avec plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des
l’ancien monde. L’humanité reste, toutefois. Dans la fameuse scène du pauvre , Don Juan, trouvant la résistance où il devrait l
le musicien Marc-Antoine Charpentier, donna une pièce de monnaie à un pauvre qui lui tendait la main. Comme il continuait sa r
qui lui tendait la main. Comme il continuait sa route, il entendit le pauvre qui l’appelait, il le vit qui courait après la vo
onnage de la comédie. Molière dut supprimer presque toute la scène du pauvre à la deuxième représentation. Le Festin de Pierr
sur le théâtre : « Hé ! messieurs, leur dit-il, épargnez au moins un pauvre vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
veut dire, avec son Halaba, balachou ? ajoutait M. le duc de ***. Le pauvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque aute
euses aux satires de Boileau et de mêler Molière dans sa querelle. Le pauvre abbé eut lieu de se repentir de s’être attaqué à
haque semaine, et une rente de cinq sous par jour à distribuer à cinq pauvres à perpétuité par le curé de la paroisse. Madelein
d’amitié que jamais à M. Despréaux. Cela l’engagea à lui dire : « Mon pauvre monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
. « Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il ; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre ;
’était pas très décisive, puisqu’il aurait pu aisément dédommager ces pauvres  ouvriers. Mais, de même que ce point d’honneur av
peuple, et l’on a fait distribution de mille à douze cents livres aux pauvres qui s’y sont trouvés, à chacun cinq sols. Ledit M
milieu de sa dernière action. » N’omettons même pas de mentionner le pauvre Dassoucy, qui ne marchanda pas ses regrets à celu
itablement. Et comme la fin de la vie Se rapporte au commencement. Ce pauvre acteur en ce moment Pour achever la comédie Voulu
le fait bien. auxquels on peut joindre ceux-ci : « C’est donc là le pauvre Molière Qu’on porte dans le cimetière ! » En le v
e cinquante-neuf ans. M. de Montalant était d’une bonne famille, mais  pauvre  ; d’après le témoignage de Titon du Tillet, il av
upplient très humblement d’avoir la bonté de les mettre au nombre des pauvres religieux à qui vous faites la charité. Il n’y a
nt de leur faire part des aumônes et charités que vous distribuez aux  pauvres maisons religieuses de cette ville de Paris, dont
25 février porte que le roi, « voulant contribuer au soulagement des pauvres , dont l’Hôpital général est surchargé, a cru devo
e jouent à Paris par sa permission ». C’est là l’origine du droit des pauvres qui se perçoit aujourd’hui sur tous les théâtres
ît l’anecdote de Mignot ou Mondorge, présenté à Molière par Baron. Ce pauvre comédien avait été, paraît-il, camarade de Molièr
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le pauvre homme y trouvera de la ressource pour sa professi
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
r que les Comédiens méritoient, par le secours qu’ils procuroient aux pauvres , d’être a l’abri de l’excommunication ; mais son
ous entendre, des mains pour recevoir les aumônes que vous faites aux pauvres  ; mais nous n’avons pas de langue pour vous répon
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
istinction & d’une utilité... Clitandre. Oh ! que tu es ivre, mon pauvre garçon !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
re, Madame, dont il y a si long-temps qu’on n’a eu des nouvelles : ce pauvre Charlot ! Clitandre. Comment, son frere ! Maugreb
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
e le noir dessein de suborner ma femme ! . . . . . . . . . Dorine. Le pauvre homme ! Mad. Pernelle. Le pauvre homme !Mon fils
emme ! . . . . . . . . . Dorine. Le pauvre homme ! Mad. Pernelle. Le pauvre homme !Mon fils, je ne puis du tout croire Qu’il
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
lic par le desir de se faire un nom, s’écrient journellement : « Ah ! pauvre Comédie ! pauvre Comédie ! que deviens-tu ? qu’es
de se faire un nom, s’écrient journellement : « Ah ! pauvre Comédie ! pauvre Comédie ! que deviens-tu ? qu’es-tu devenue » ? g
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
LLARDET. Des coups ? Ah ! messieurs, on ne sait que trop que c est le pauvre homme qui les a reçus. Il a porté plus de trois m
mille francs qu’il vous a apportés ce matin. PERSILLET. Quoi ! pas un pauvre moment de repos en toute une journée ! Allez, ma
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
e pas voir Géronte. O Ciel ! ô disgrace imprévue ! ô misérable pere ! Pauvre Géronte, que feras-tu ? Géronte, à part. Que dit-
resse, & que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie,
maussade à triple étage ! Granger. Baste ! baste ! faites grace à ce pauvre vieillard. Genevote. Or écoutez le plus plaisant.
n le malheur qui lui arriveroit, & je n’ignorois pas qu’une fille pauvre qui trouve un homme riche, devient plutôt l’escla
99 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
, mon cher patron, je vous le dis encore, Vous ne serez jamais qu’une pauvre pécore. Chacun sent combien ces derniers vers s
ayant été partagées entre les écoles que fréquentaient les enfants du pauvre et un collège qui comptait des princes du sang pa
récepteur le célèbre Gassendi23, et pour compagnon d’études un enfant pauvre , Bernier24, que devaient rendre fameux un jour se
faveurs ; le scrupule, a-t-on dit, qu’il se faisait de laisser là de pauvres comédiens amenés de loin, qui s’étaient fiés à so
ppliquait surtout à lui inspirer des sentiments nobles et généreux.Un pauvre comédien, nommé Mondorge, qui avait été son camar
il tirait des résultats philosophiques.Un jour, il fait l’aumône à un pauvre . Un instant après, ce pauvre court après lui, et
sophiques.Un jour, il fait l’aumône à un pauvre. Un instant après, ce pauvre court après lui, et lui dit : Monsieur, vous n’av
que la fortune : Racine en est un exemple. Fort charitable envers les pauvres , il ne leur faisait pas des aumônes ordinaires ;
roposer de faire relâche ce jour-là. Eh ! que feront, dit-il, tant de pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre ?
onner des lois à votre Parnasse. Shakespeare, au contraire, fils d’un pauvre marchand de laine du comté de Warwick, n’ayant fa
st l’éditeur, rapporte ainsi le discours de Boileau à Molière : « Mon pauvre monsieur Molière’, vous voilà dans un pitoyable é
100 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
« Comment voulez-vous que je fasse ? répondit-il. Il y a là cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur travail pour vivre. J
à ses parents qu’elle se croit victime, et à Dandin qu’il n’est qu’un pauvre homme. Or ces deux figures sont le premier et fur
is dégagé, frère Martin (c’est le nom populaire de Montufar) prend le pauvre gentilhomme sous sa protection, le serre dans ses
Orgon, Mme Pernelle Quant à la niaiserie d’Orgon coiffé de son Pauvre homme, n’est-elle pas aussi tout à fait amusante 
roule que sur la découverte d’une marmite pleine d’or qu’a trouvée le pauvre Euclion, mais pour son malheur, puisqu’elle sera
témoins accusateurs qui déposent contre lui. S’il a des chevaux, les pauvres bêtes sont incapables de marcher ; elles n’ont pa
par conséquent Harpagon a le droit de se démentir en aimant une fille pauvre , comme le rigide Alceste en recherchant la main d
a scène 6 du deuxième acte, où elle éclate comme un ouragan contre la pauvre Martine et ses solécismes170, on reconnaît, dès c
x yeux, mais il se garde bien de les gourmander en face : sa sœur, la pauvre Bélise, payera pour Philaminte ; c’est sur elle q
blesse par les traits dont il perce le sot qui l’encense. Gentilhomme pauvre , mais qui ne fera jamais un trafic de son blason,
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