ut de suite le feuilleton se rapproche de cette dissertation entre le
pauvre
et le riche, aussi vieille que le monde, et qui n
solé, elle a essuyé ses larmes, elle a rassuré, tant qu’elle a pu, ce
pauvre
cœur si facile à troubler. Puisque vous vouliez a
t impitoyable pour tous ces morts, il n’a un peu de pitié que pour ce
pauvre
Yorick, ce garçon d’une gaieté infinie et d’une i
gaieté infinie et d’une imagination charmante ; hélas ! pardonnez au
pauvre
Hamlet tout ce délire ! Il respecte la mort, sans
fut humblement supplié de venir en aide à l’esprit, à la prose de ce
pauvre
Molière : rapetissez-nous ce Don Juan ; faites qu
e qui nous a bouleversé jusqu’au fond de l’âme, c’est l’apparition du
pauvre
dans cette forêt écartée, à ce carrefour désert.
la chair fraîche, lorsqu’il fait la rencontre de ce vieillard. Ah le
pauvre
! Il sera, si vous le voulez, le second avertisse
à l’heure te donner un louis d’or, pourvu que tu veuilles jurer. » Le
pauvre
: « Non, Monsieur, j’aime mieux mourir de faim !
était au plus fort de sa gloire et de sa passion ; — il rencontre un
pauvre
, il lui donne un louis d’or. — Monsieur, vous vou
re, il lui donne un louis d’or. — Monsieur, vous vous trompez, dit le
pauvre
, et Molière, inquiet de l’aventure : Où diable, a
en revanche, Don Juan est trop bon gentilhomme pour avoir donné à ce
pauvre
un vain espoir. — Tiens, lui dit-il, prends ce lo
is qu’aurait pensé Sganarelle, et qu’aurait pensé et qu’aurait dit le
pauvre
de cette subite conversion ? Plus on écoute cette
postfaces. Quelle postface, La Critique de l’École des femmes ! Le
Pauvre
de Don Juan. — M. Proudhon. — La Propriété c’est
utre suit à la trace ; puis quand l’un et l’autre ils rencontrent… le
pauvre
, c’est-à-dire le troisième personnage de l’humani
sonnage de l’humanité, Don Juan et Sganarelle détournent la tête ! Le
pauvre
dérange celui-là et celui-ci, dans leur existence
ans leur existence de bonnes fortunes, de bombance et d’aventures. Le
pauvre
! qu’est-ce que cela, le pauvre ? Cela, c’est un
tunes, de bombance et d’aventures. Le pauvre ! qu’est-ce que cela, le
pauvre
? Cela, c’est un obstacle imprévu ? D’où vient ce
s’étonnera, tout à l’heure, de la statue du Commandeur. Cependant le
pauvre
insiste, il se montre, il se révèle par ses humbl
t-ce donc ainsi que vous affrontez ces montagnes ? Vous voulez que le
pauvre
se parjure, et qu’il soit damné pour votre amusem
ce sur vos possessions féodales, ce n’est pas, à vous, à enseigner au
pauvre
qu’il n’y a pas de Dieu ! Un temps viendra où d’a
du monde et de la paix de nos consciences ! Malheur à nous, quand le
pauvre
ne sera plus secouru qu’au nom de l’humanité, c’e
vécu pendant tout un siècle, depuis votre première rencontre avec le
pauvre
, c’est justement parce que le pauvre croyait en D
votre première rencontre avec le pauvre, c’est justement parce que le
pauvre
croyait en Dieu, parce qu’il n’a pas voulu se par
’or ! Vraiment, je le répète, c’est une chose incroyable, la scène du
pauvre
effacée, le second jour, de sa comédie, par Moliè
cée, le second jour, de sa comédie, par Molière lui-même, la scène du
pauvre
qui reste effacée pendant deux siècles ! En vain
i se retrouve à toutes les époques, a-t-on voulu rétablir la scène du
pauvre
, j’ai presque dit la scène du monstre (pour parle
tentative était inutile ; Don Juan et Sganarelle furent respectés, le
pauvre
disparut pour toujours ; pour toujours, on le cro
t cet appareil. La vengeance arrivait d’un pas lent, d’un pas sûr… le
pauvre
! Le pauvre, déchaîné par les violences même de D
il. La vengeance arrivait d’un pas lent, d’un pas sûr… le pauvre ! Le
pauvre
, déchaîné par les violences même de Don Juan, suf
ces même de Don Juan, suffisait au châtiment de ce fameux pervers. Le
pauvre
, corrompu par les violences et les lâchetés de se
vre, corrompu par les violences et les lâchetés de ses flatteurs ! Le
pauvre
qui ne voulait pas, tantôt, nier Dieu dans le cie
nier Dieu dans le ciel, et qui le renie à présent, sur la terre ! Le
pauvre
! le pauvre ! Le pauvre à qui la faim monte de l’
ans le ciel, et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pauvre ! le
pauvre
! Le pauvre à qui la faim monte de l’estomac à la
et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pauvre ! le pauvre ! Le
pauvre
à qui la faim monte de l’estomac à la tête, penda
vres d’amour ! Quant à Sganarelle, il ne sait pas ce que c’est que le
pauvre
… Le pauvre ! Il est le véritable Commandeur ! Voi
r ! Quant à Sganarelle, il ne sait pas ce que c’est que le pauvre… Le
pauvre
! Il est le véritable Commandeur ! Voilà la voix
es menaces, dans les flammes, dans les regrets, dans les remords ! Le
pauvre
, il est père de Danton, de Robespierre et de Mara
s coupables ! Don Juan, par son exemple et par ses conseils, ôtait au
pauvre
l’honnêteté et l’espérance… le pauvre entraîne Do
e et par ses conseils, ôtait au pauvre l’honnêteté et l’espérance… le
pauvre
entraîne Don Juan dans son abîme : quoi de plus j
lexible, vous chantez ; vous trompez des duchesses, vous trahissez de
pauvres
innocentes qui n’en peuvent mais ; vous allez d’E
Monseigneur. Quand l’heure aura sonné, M, Dimanche arrivera avant le
pauvre
; le premier il viendra pour vous dépouiller de v
r à la multitude tel que vous ont fait vos vices et vos crimes, seul,
pauvre
et nu. — Prenez garde à M. Dimanche, Monseigneur
anche, Monseigneur ; quand il s’en ira, les mains dans vos poches, le
pauvre
ne sera pas loin ; et le pauvre, trouvant votre d
en ira, les mains dans vos poches, le pauvre ne sera pas loin ; et le
pauvre
, trouvant votre défroque sur le dos de M. Dimanch
t et d’une voix assez ferme ; enfin, toi aussi, tu as passé devant le
pauvre
, sais lui rien donner ! — Ami Sganarelle, tu n’as
re, toi qui avais pris un prince, pour pouvoir te passer d’un maître.
Pauvre
Sganarelle, tu auras un maître demain ; mais qui
tus ? C’est déjà l’histoire d’une société qui se perd ; c’est déjà le
pauvre
de Don Juan qui nous apparaît dans les haillons p
pauvre de Don Juan qui nous apparaît dans les haillons primitifs. Ce
pauvre
est rencontré dans une rue déserte par un citoyen
x, aveugle, infirme, en besace, prend pitié de tant de misères, et le
pauvre
, en revanche, enrichit son bienfaiteur, car ce me
puissant que Jupiter, répond l’Argent. — Jupiter ! Jupiter ! voilà un
pauvre
dieu, sur ma parole, ami Plutus ! C’est l’Argent
up, témoin Sénèque ; au contraire, on le calomnie et on l’insulte, ce
pauvre
Argent, depuis les derniers jours de l’âge d’or.
urvient alors l’éternelle entrave, l’éternel remords, la pauvreté, le
pauvre
de Don Juan, les yeux hagards et pleins de fureur
oquents ! Vous disiez tout à l’heure que Jupiter était riche : il est
pauvre
, et voilà pourquoi il est un Dieu ! Quelle est la
es qui ne croient ni à la pauvreté, ni à son camarade le travail ; le
pauvre
d’Aristophane aurait honte de s’engraisser en se
s des autres. Enfin, et ceci est la conclusion du Plutus : « riche ou
pauvre
, qu’importe ? c’est pour si peu de temps ! » La v
refusées à Ninon de Lenclos, qui s’appelait mademoiselle de Lenclos.
Pauvre
et jeune madame de La Vallière, si aimante, si jo
êle ; il faut que l’éloquence chrétienne descende dans l’âme de cette
pauvre
femme, afin d’en remplir le vide. Enfin, enfin, q
al amant ; Louis XIV évite ses regards, sa figure est mécontente ; la
pauvre
femme revient chez elle et s’évanouit cette fois
ois, aux cloches lointaines, aux oiseaux, à tout le monde, excepté au
pauvre
Bragelone. Mademoiselle de La Vallière n’a pas l’
réanciers, comme ferait un des chevaliers de Regnard. Grammont est un
pauvre
hère qui donne la réplique à Lauzun, et qui n’a p
vous n’avez sous ces ajustements qu’un vieux corps, une âme vide, un
pauvre
esprit, un fantôme, un mensonge, un copiste, un f
ement sans noblesse et sans charme. Une fois que vous soumettez cette
pauvre
créature à des outrages impossibles, il lui est i
relle, et qui se sauvent, en fin de compte, des griffes de ce bandit.
Pauvre
Don Juan ! la journée sera mauvaise pour lui. Il
nous faire rire de la démonstration de l’existence de Dieu. Quand le
pauvre
a passé, faites silence ! En ce moment les événem
lus dangereux que les Saumaize*, les Boursault* &c. La scène d’un
pauvre
avec D. Juan, dans laquelle Molière avait peint,
ains du fils de l’un des amis de notre auteur. Dom Juan rencontre un
pauvre
dans la forêt, et lui demande à quoi il y passe s
un pauvre dans la forêt, et lui demande à quoi il y passe sa vie. Le
Pauvre
A prier Dieu pour les honnêtes gens qui me donnen
s ta vie à prier Dieu ? Si cela est, tu dois être fort à ton aise. Le
Pauvre
Hélas ! Monsieur, je n’ai pas souvent de quoi man
x ans, il perdit sa mère. Son père, l’année d’ensuite, se remaria. Le
pauvre
enfant vit donc sa famille non-seulement lui manq
es et de talent : Gauthier-Garguille, Gros-Guillaume, Turlupin, trois
pauvres
garçons qui, précisément, moururent dans ce temps
ie. Mais dans quelles régions trouverait-il une femme selon son cœur,
pauvre
comédien qu’il était, rebuté de sa propre famille
bien à Molière ; N’est-il point quelque fille Qui pût accommoder le
pauvre
Mascarille ? À voir chacun se joindre à sa chacun
le voulut faire son secrétaire. C’était un très grand honneur pour un
pauvre
comédien de campagne ; cependant Molière pria, av
a flexibilité qu’il faut pour servir chez les grands. D’ailleurs, ces
pauvres
gens que j’ai amenés si loin, que deviendraient-i
pour être jouée à la ville. Molière y faisait Sganarelle : encore un
pauvre
homme tourmenté par la coquetterie de celle qu’il
je point cocu ? Il s’en va prendre conseil de deux philosophes. Les
pauvres
gens, hélas ! sont bien en état de l’entendre ! I
entrer en eux-mêmes, de sorte qu’ils se retirèrent un peu confus. Les
pauvres
comédiens, assiégés ainsi à l’improviste, étaient
e fut ce brave Hubert, dont nous venons d’entendre les prouesses. Le
pauvre
garçon ne pouvait guère passer pour l’aigle de la
t n’était pas gai dans l’histoire de Messieurs les mousquetaires : le
pauvre
portier y avait perdu la vie. Il semble que le so
n n’en peut trop avoir dans une pareille aventure. Ah ! ma fille ! ma
pauvre
fille ! » Ils arrivent à quatre, en grande cérém
par des humeurs pu-tri-des, te-na-ces, con-glu-ti-neu-ses, etc. Les
pauvres
gens ! que de raisonnements ! que de science perd
, il le retint à souper, puis il envoya chercher son tailleur (car le
pauvre
enfant était fort mal accommodé), et lui fit fair
me et le fit causer, et il ajouta aux habits six beaux louis d’or. Le
pauvre
enfant croyait rêver, lui qui avait été toujours
hoses, les bons exemples aux bons conseils. On raconte qu’un jour, un
pauvre
comédien nommé Mondorge, réduit au dénuement, vin
théâtre dont je crois que je n’aurai plus besoin. Il sera encore à ce
pauvre
garçon de quelque ressource pour sa profession. »
iture. Il en revenait un jour avec le musicien Charpentier, lorsqu’un
pauvre
se présente à la portière en demandant l’aumône :
e en demandant l’aumône : Molière lui donne; mais un instant après le
pauvre
reparaît : « - Monsieur, lui dit-il, vous n’avie
d Condé, tous se plaisaient avec lui. Le vieux Corneille lui-même, si
pauvre
et si fier, venait le voir; et l’aimait, et l’on
une servante en chef, puisque nous apercevons au-dessous d’elle cette
pauvre
Françoise, qui sue à frotter les planchers. C’est
la singulière idée de lui faire jouer ce rôle à elle-même, quoique la
pauvre
fille n’eût, de sa vie, assurément paru sur le th
olière, qu’il réussit à faire monter sur la scène toute sa maison. La
pauvre
Laforêt y parut un jour d’une bien étrange manièr
t de sa conscience que dans la crainte de quelque malencontre pour le
pauvre
animal, elle ne manquait jamais de l’accompagner
mps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du
pauvre
mari. La pièce commence par des valets de fête qu
posé, sage et fort accommodé. Mais, hélas ! Un malheur survient à ce
pauvre
homme : il s’est engagé à donner à souper. Quelle
retés. Qu’est-ce qu’il veut dire avec son : Ha la ba, ba la chou ? Le
pauvre
homme extravague, il est épuisé ; si quelque autr
t, qu’il dut se plaire au souvenir de ce temps où, comédien ambulant,
pauvre
, ignoré encore, mais riche d’espoir, de jeunesse
put s’empêcher de lui dire, avec des larmes dans les yeux : « - Mon
pauvre
Monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
: « Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il, il y a cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre; q
t, sur cette pierre même, entretenir un grand feu pour réchauffer les
pauvres
de sa paroisse. Le froid passé, il se trouva que
soie. Voire, ma foi, au lieu de Marion, on l’appelleroit Madame ! La
pauvre
sorte ne sauroit comment se tenir, & feroit b
ui te couvre, te découvre. On ne jette les yeux qu’en passant sur les
pauvres
, & on les arrête sur les riches ; si le riche
res, & on les arrête sur les riches ; si le riche étoit autrefois
pauvre
, on ne fait que murmurer & en médire, & l
maîtres, & les femmes ne sont que les servantes. En même temps la
pauvre
femme se prit à pleurer à chaudes larmes, comme s
’il veut dire avec son halaba balachou, ajoutoit M. le Duc de ** ? le
pauvre
homme extravague : il est épuisé. Si quelque autr
eu raison ! Mon cher ami, répondit J… en l’embrassant ; la vie est un
pauvre
partage : quittons-la, pour ne point séparer d’au
mis, les poursuivent jusques dans Auteuil, et les voulaient tuer. Ces
pauvres
gens se sauvent la plupart chez Molière, qui, voy
Molière. Sortez d’ici, coquins ! que je ne vous assomme, dit-il à ces
pauvres
gens, paraissant en colère ; je vous trouve bien
is quelques innocentes chuchoteries sur la suppression de la scène du
pauvre
, dont on parlait encore avec mystère dans ma jeun
quième acte, où on l’attaquait de front, se rabattit, sur la scène du
pauvre
et la fit supprimer dès la seconde représentation
tin qui veut se donner, pour son argent, le passe-temps d’entendre un
pauvre
homme blasphémer ; d’une autre part, un valet int
Que fait alors le libertin ? Pour n’avoir pas trop à rougir devant le
pauvre
honnête homme, il lui jette la pièce d’or, en ajo
e saluée d’applaudissements unanimes, soit précisément cette scène du
pauvre
, conçue et exécutée par Molière dans le sentiment
nterprète de l’honneur du gentilhomme que de la conscience blessée du
pauvre
, il serait bien certain de doubler nos plaisirs e
mettrons bon ordre. Ainsi firent-ils. On donna huit jours de répit au
pauvre
Joubert ; après quoi tu iras chercher fortune ail
outrance ; c’était la seule oraison funèbre qui pût aller au cœur du
pauvre
et trois fois malheureux Prince des Sots. Messieu
ut haut ces mille couplets grivois, prêter sa voix et son geste à ces
pauvres
créatures rendues muettes par ordre du Parlement,
ville qu’une seule fois. Préville jouait, ce soir-là, au bénéfice des
pauvres
; il jouait dans deux pièces : La Femme invisible
s jours avant le jour de Pâques. C’est l’heure, en effet, où tous ces
pauvres
diables, martyrs asthmatiques de la tirade et du
vre qu’ils ont appris par cœur, en suçant le lait de leur nourrice. —
Pauvres
gens, braves gens, que rien n’abat, que rien ne d
mille qui l’entourait, plus rien ne reste. Elle reste seule, seule et
pauvre
, et la voilà bien étonnée de ne plus avoir un pet
i au parterre ce qu’il m’avait donné, et le reste, je le donnais à de
pauvres
diables que nous trouvions en chemin, les mains g
ous attendrir, parce que je suis vieille et rieuse, parce que je suis
pauvre
et seule. Une autre viendra demain, riche, jeune
ssant, va dire à Lacédémone que nous avons vécu ! Heureuse encore, la
pauvre
vieille qui peut sonner ainsi le glas funèbre de
e ce siècle, pour les fouler aux pieds ? Que vous ont-elles fait, ces
pauvres
grandeurs ? Où sont-elles ? Est-ce que par hasard
es entourer d’honneurs, de richesses, et de dithyrambes ! Hélas ! ces
pauvres
malheureux, tout leur art s’en va aussitôt qu’ils
! Comtat ! Fleury ! (et encore on lui a fait écrire des Mémoires à ce
pauvre
Fleury !) oh ! alors l’immortalité de pareils nom
le nom de celui qui a brûlé le temple d’Éphèse. Il faut donc que ces
pauvres
comédiens cessent de se lamenter de ne rien laiss
t en mangeant, le barbier qui n’en revient pas de voir un comédien si
pauvre
: — « Pour un héros de théâtre, lui dit-il, vous
fallait le voir hurlant et suant sous Je harnais de Pourceaugnac ! Le
pauvre
homme faisait pitié ; il avait des contorsions ho
avait osé jouer le rôle du comédien. Le supplice dura trois actes. Ce
pauvre
homme essoufflé se sentait, dans Monsieur de Pour
n coup de poing le crâne du fou. Ainsi a fait Molière sur le crâne du
pauvre
Odry. — Bon, s’est dit Molière, il avait un crâne
in, la vieillesse lui est venue tout d’un coup, comme elle arrive aux
pauvres
diables des deux sexes qui n’ont pas d’autre méti
ement sur son rocher. Hélas ! les malheurs de sa dynastie ont tiré ce
pauvre
homme de son repos. La queue rouge a reparu sous
y avait, entre autres, parmi les hommes à tablier qui poursuivent ce
pauvre
M. de Pourceaugnac un méchant gamin né dans les c
me c’était son rôle, donnait de grands coup de pied au derrière de ce
pauvre
Brunet, qui s’enfuyait à toutes jambes. Or, à l’â
sabeth, je le veux bien. En présence de cette dédaigneuse majesté, le
pauvre
capitaine a été couvert d’outrages et d’insultes,
nie et de dédain : qui le nie ? Comme aussi, rien n’est plus vrai, le
pauvre
capitaine a tout supporté sans trop se plaindre ;
i était à bout de remèdes et lassé de charlatans, reçoit assez mal la
pauvre
fille. Comment donc, lui dit-il, une si jeune fem
e et l’esprit. Ainsi il eut bientôt oublié son mariage forcé et cette
pauvre
Gillette qui l’aimait tant. Elle cependant, elle
question que du fol amour du comte de Roussillon pour la fille d’une
pauvre
veuve qui demeurait non loin de cette église de l
nteur d’Italie. Shakespeare donne un nom propre à cette dame veuve et
pauvre
, et savez-vous comme il l’appelle ? Il l’appelle
isse. — Lady Capulet, c’est le nom de la dame. Toute vieille et toute
pauvre
que peut être cette dame, elle est la parente de
prose et de vers qui se brouillent soudain dans ce cerveau malade ! Ô
pauvre
cervelle en proie ail désordre ! Tout se confond
asile et sans pain, il a accueillis dans sa maison, ouverte à tant de
pauvres
hères qui perdent la raison avant de perdre la vi
, nous n’avons rien pour lui s’il ne veut pas nous faire rire encore.
Pauvre
Monrose ! de son vivant était-il assez aimable, a
tant où il va venir, on tremble ; le frisson se répand dans la salle.
Pauvre
homme ! dit-on à la fin. Ô miracle ! le voici, c’
en toute liberté, le bonheur et l’honorabilité de sa maison, et cette
pauvre
Henriette, que devient-elle, hélas ! indignement
ais bien un honnête père de famille. Toute sa maison se compose d’une
pauvre
servante et d’un petit garçon ; le gendre qu’il s
aïs. — « Plus belle que Thaïs », dit Parménon ; et, sans mot dire, la
pauvre
enfant pénètre dans cette maison qui sera sa pert
aux malaises, aux languissements de tout genre, cachez-les avec soin,
pauvres
femmes ; votre ami le plus cher, votre médecin le
l’entourent, la dame ne donne ni paix ni trêve. Mais surtout c’est la
pauvre
Anna, sa belle-fille, qui supporte ces dégoûts et
hrétiens. Malheureusement, comme je vous le disais tout à l’heure, la
pauvre
Anna est loin d’être aussi libre que mademoiselle
des marbres, des livres qui murmurent leurs plus nobles pensées, des
pauvres
à la porte, et qui s’en vont les mains pleines, l
bile praticien sans le savoir. Elle panse, de ses blanches mains, une
pauvre
femme qui s’est blessée au front : le bon docteur
tte jeune fille est à attendre encore l’ingrat qui ne revient pas, la
pauvre
Anna est bien malheureuse. Épouser un perfide, qu
être aimée. Avant de mourir, elle écrivit pour demander son pardon au
pauvre
Alceste, qui la pleura. Tel fut le dénouement de
: — Voilà mon chef-d’œuvre qui est mort ! Hélas ! c’est toi-même, mon
pauvre
ami, qui es mort ; et dans mille ans d’ici ce che
uche avide et piquante, qui ne pense qu’à s’enrichir aux dépens de la
pauvre
vieille imbécile de créature dont elle exploite l
mansarde ; elle tente les femmes riches par le changement, les filles
pauvres
par la vanité. Elle a des paroles emphatiques pou
table en sapin reposaient de vieux bons livres, les derniers amis du
pauvre
; ceux-là qui vous tendent la main quand vous ête
s l’âtre, un morceau de pain dans la huche ! Or, dans cette maison si
pauvre
, il n’y avait ni pain, ni feu. Il y avait cette p
ette maison si pauvre, il n’y avait ni pain, ni feu. Il y avait cette
pauvre
femme, immobile et résignée, qui avait même cessé
ur faire pitié. Il a été bien malheureux, bien battu de l’orage, bien
pauvre
; il n’appartient à aucune coterie littéraire ou
r mourir de misère ! Oh ! le bon temps où ils étaient presque tous si
pauvres
, que c’est pitié de les entendre raconter leurs m
faire entre M. Casimir Bonjour et M. de Boissy. Sans nul doute, tout
pauvre
que vous l’avez vu, M. de Boissy a fréquenté la b
ette tout à l’heure. Quant à M. Charles, M. Charles est à mon sens un
pauvre
amoureux. Quoi donc ! quand il change d’habit, il
un danger, elle n’a qu’un danger à courir, c’est de mépriser un assez
pauvre
homme, qui doit se connaître en bons melons beauc
d’or dont il soit parlé dans toute la comédie, Don Juan le donne à un
pauvre
qui passe ; il n’y a qu’un seul homme dont ce bri
e des ciseaux de la police, à un pendant, par exemple, de la scène du
pauvre
, si longtemps absente du Festin de Pierre. Sauf q
oreille néerlandaise n’avait retenu ni compris les noms propres), ce
pauvre
hère fabriqua la plus plate, la plus fade, la plu
le fameux « je te le donne par l’amour de l’humanité » de la scène du
pauvre
. Ce trait caractérise une certaine partiede la so
a donné dans le Festin de Pierre la traduction exacte de la scène du
pauvre
, absolument conforme au texte le plus complet. Ce
squ’il vous les donne, et en outre ce manteau pour le restituer à son
pauvre
maître. Là-dessus, allons-nous-en tous. La satir
opos, madonna. BUONA. La Madonna est dans le ciel, et moi je suis une
pauvre
pécheresse, et ainsi il ne convient pas de m’appe
femme de chambre ? ALBERTO. Oui. BUONA. Par l’amour que je porte à ma
pauvre
âme, je vous dis en vérité que j’ai cherché dans
si mirabile prosoppopea , que de plus en plus Donnola a honte de ses
pauvres
mocenighi. Mais quand elle s’excuse de la médiocr
: on y voit Catinat et Duquesne, Buffon et Linné, Bernard Palissy, ce
pauvre
potier qui fut martyr de la science, et Descartes
arseille n’oubliera pas Belzunce ; Lyon n’a point oublié Jacquard, le
pauvre
ouvrier qui l’enrichit. Et toi Bayard, le voilà d
soir récompense ! Au riche en l’égayant on arrache un peu d’or, Et le
pauvre
a sa part du modeste trésor. Du théâtre bouffon
d’un rhéteur la froide solitude ; L’art, vous l’avez trouvé, lorsque
pauvres
, errants, Vous viviez au hasard mêlés à tous les
té de son cœur égale à son talent ; Quelques vieux serviteurs, et les
pauvres
encore Qui recevaient de lui des secours qu’on ig
ur commune, accoururent à la ville pour y apporter leur offrande. Une
pauvre
vieille femme surtout se lit remarquer : toute tr
avant de mourir. Je sens bien que je finis, mais il y a là cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre, q
heures entre les bras de deux sœurs de Charité qui quêtaient pour les
pauvres
et auxquelles il donnait l’hospitalité chez lui.
, a raconté, dans un petit livre charmant, les souffrances morales du
pauvre
grand homme. Selon lui, les moqueries même que, s
r, voir un poulet mourir ? À quelles tortures ne livre-t-elle pas le
pauvre
homme quand elle lui raconte ce ruban qu’Horace l
. Faites-le, j’y consens... Hé, le puis-je, traîtresse ? s’écrie ce
pauvre
Alceste. Mais comme, pour qu’il lui pardonnât, il
re, c’est au moment même des infidélités les plus poignantes de cette
pauvre
Alcmène qu’on l’honore et qu’on l’adore le plus c
r obéir à sa femme, il chasse malgré lui en lui disant : Va-t-en, ma
pauvre
enfant . Que de raison également et d’à-propos da
it pris à Sa Majesté un des mots les plus plaisants de la pièce : le
pauvre
homme ! Enfin pour ôter tout prétexte aux honnête
aussi touchante que le jeune Arthur de Shakespeare : Ne brûle pas mes
pauvres
yeux, Hubert ! Et Tartuffe ? Tartuffe est un œuvr
harnais, courbés par l’âge, ou par le rhumatisme, en présence de ces
pauvres
femmes nerveuses, toujours prêtes à s’évanouir au
du mal, toujours est-il que ceux qui sont morts, sont morts. Voilà un
pauvre
homme qui est le martyr de son imagination, qui s
touré de toutes les splendeurs de son règne ; loin de là ; je suis un
pauvre
homme que le froid a saisi ce matin, qui a mal dî
st à la troisième représentation de cette pièce que Molière est mort.
Pauvre
homme ! Depuis longtemps déjà il était malade, et
qu’on fasse relâche. — « Laissez-moi, mes amis ; il y a là cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre :
ler de ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette brisait la tête du
pauvre
malade, et cependant Molière, entendant rire Toin
contredit, mettre pavillon bas… nous nous prenons à trembler pour ce
pauvre
Lélie. L’imprudent ! il vient de briser la lampe
uvres de l’esprit humain ? Est-ce que tu en sais le premier mot, cher
pauvre
orchestre ? Est-ce que vraiment tu es venu là pou
ourire, sa douce parole, si vous n’avez pas d’argent, renoncez-y4. La
pauvre
fille est esclave, son maître l’a mise à prix. Il
rtes de filles, assez bien nées pour avoir besoin d’être riches, trop
pauvres
pour se rappeler longtemps qu’elles étaient bien
nes fortunes. Voilà pourtant à quelles misères descendait la noblesse
pauvre
, et quelles misères Molière osait raconter à la c
de bonheur et de coquetterie dans le riche fumier de Rabelais. Et ce
pauvre
Sganarelle qui veut en vain savoir la destinée de
pouser Sganarelle, et quand Lycaste, l’amant, se met en frais pour ce
pauvre
époux, Dorimène l’arrête court dans ses politesse
usset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on a déclame en faveur des
pauvres
; qui, de leur maison bien fermée, verraient vole
seau avec lui-même, quand il eut à parler du Misanthrope de Molière !
Pauvre
Jean-Jacques ! Certes, si quelqu’un fut jamais da
ure des gens de robe, cet avocat a relevé son cœur et sa tête. Il est
pauvre
, il est fier. Il n’a plus besoin de fortune à pré
mblantes, si enrouées ! Que voulez-vous que fasse la critique avec de
pauvres
êtres, morts à l’avance ? Il n’y avait donc qu’à
Bonsoir. Voilà justement ce que j’ai fait toute ma vie, oubliant les
pauvres
gens qui ne méritaient que des critiques et les l
re nous intéresser à cet homme injuste et cruel. Mais il s’agit d’une
pauvre
âme en peine toute disposée à l’amour, à l’amitié
d était moins doux pour les petits jeunes gens qui l’entourent, si ce
pauvre
Alceste pouvait la voir enfin tête à tête, cette
; il va visiter ses juges pour son procès ; il n’y a pas jusqu’à son
pauvre
valet Dubois qui ne profite de la bonne humeur de
demoiselle de Brie, l’amie fidèle, dévouée, discrète, intelligente du
pauvre
Alceste, la main cachée et modeste qui essuyait s
vé, il ne l’avait pas plus trouvé que la maîtresse qu’il avait aimée.
Pauvre
Molière ! Toute cette comédie du Misanthrope est
tendresse infinie de la plus grande dame de France, après la reine !
Pauvre
femme amoureuse ; elle a écrit, d’un doigt trembl
ser tout d’abord ? Cette Angélique, qui fait si cruellement expier au
pauvre
George Dandin sa folie ; cette Isabelle de L’Écol
e, la bonne chère et fréquente je ne sais quelle sorte de gens ! Ah !
pauvre
Barbouillé, que tu es misérable ! Il faut pourtan
à dix-huit mille âmes ! Vous y avez vu peut-être quelques-uns de ces
pauvres
gens qui sur le théâtre sont Agamemnon, le roi de
ublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, ce que je fais. Hélas, mon
pauvre
argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! On m’
je suis, qui je suis, ce que je fais. Hélas, mon pauvre argent ! mon
pauvre
argent ! mon cher ami ! On m’a privé de toi ? et,
e dire, n’est pas l’homme le plus intéressant du monde. Il a pris une
pauvre
fille qui lui a été confiée, il l’a fait élever a
pour résister au gentilhomme : je veux parler de la fameuse scène du
Pauvre
. Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasphémer, et
je veux parler de la fameuse scène du Pauvre. Dom Juan veut forcer le
Pauvre
à blasphémer, et le Pauvre s’y refuse. Peut-être
e scène du Pauvre. Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasphémer, et le
Pauvre
s’y refuse. Peut-être que dans cet excès de misèr
t qu’on ne verrait pas à un degré moins bas. Dom Juan est vaincu ; le
Pauvre
ne blasphème pas. Si je m’étonne d’une chose, c’e
e bâtonne, je m’étonne, dis-je, que Molière ne nous ait pas montré le
Pauvre
reniant Dieu, parce que telle est la volonté, l’i
e une cage ouverte, contenant un chat, sur ses épaules ; il y a là un
pauvre
rat qui voit passer ce puissant étalage de souver
er acte de Monsieur de Pourceaugnac où deux médecins s’emparent de ce
pauvre
M. de Pourceaugnac pour lui prouver qu’il est fou
rquoi ? Parce qu’elle l’appelle mon cœur et soigne très tendrement ce
pauvre
corps infirme. Eh bien, Orgon est affolé d’autres
677, en reparaissant versifié par Thomas Corneille, moins la scène du
Pauvre
, que la censure avait tout d’abord supprimée, et
te et fausse, « tu t’appelles légion ; tu t’appelles cabale ! » Et le
pauvre
Sganarelle, qui croyait déjà connaître en Dom Jua
Elvire ; il y a Dom Louis Tenorio, le propre père de Dom Juan, et le
Pauvre
, dans la fameuse scène. Plus encore que Dona Elvi
meuse scène. Plus encore que Dona Elvire et que Dom Louis Tenorio, le
Pauvre
soutient la cause du ciel de la noblesse de son c
je crois que c’est M. Paul de Saint-Victor, que Dom Juan est un bien
pauvre
séducteur, parce qu’il ne séduit jamais qu’en pro
absolu du rang, de la richesse, de la fortune éclate dans la scène du
Pauvre
. Dom Juan demande à ce pauvre qui mendie : Quell
, de la fortune éclate dans la scène du Pauvre. Dom Juan demande à ce
pauvre
qui mendie : Quelle est ton occupation parmi ces
pauvre qui mendie : Quelle est ton occupation parmi ces arbres ? LE
PAUVRE
De prier le ciel tout le jour pour la prospérité
hose. DOM JUAN Il ne se peut donc que tu ne sois bien à ton aise ? LE
PAUVRE
Hélas ! Monsieur, je suis dans la plus grande néc
el tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans ses affaires. LE
PAUVRE
Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je
façon la plus profonde, qui insiste afin de lui faire faire ce que ce
pauvre
concevrait comme une action abominable : jurer, b
bominable : jurer, blasphémer Dieu. À cette fantaisie de Dom Juan, le
Pauvre
résiste ; Dom Juan le presse, il résiste jusqu’au
é toute aumône, poussé par je ne sais quelle inspiration, il jette au
pauvre
le louis d’or en lui disant : « Va, va, je te le
l’humanité ». Ce mot a deux significations possibles dans la scène du
Pauvre
: d’abord celle qu’il a aujourd’hui. Il peut voul
e mon idée, ce sens-là on ne peut refuser de le voir dans la scène du
Pauvre
, d’après tout ce qui précède. « Je n’ai pas voulu
je le dis, parce qu’on a accusé Voltaire d’avoir inventé la scène du
Pauvre
: Voltaire dit l’espèce humaine, le genre humain
édire. ——— Une femme qui aime cesse d’être curieuse. ——— Timaule, né
pauvre
, a vingt-trois ans et du génie, mais point d’autr
té qui est séduite. Celui-là seul est vraiment aimé pour lui-même qui
pauvre
, inconnu, timide, doutant de soi, consumé et pour
; j’ignore où je suis, qui je suis, & ce que je fais. Hélas ! mon
pauvre
argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a p
is, qui je suis, & ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon
pauvre
argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! &
heureux & content ? Euclion, à part. Lorsqu’un riche prévient un
pauvre
, lorsqu’il lui marque de la douceur & de l’ho
point au riche qui est si doucereux, si libéral en paroles envers les
pauvres
. Quand un favori de la fortune met, comme par car
que vous venez de me dire dément tout-à-fait votre vertu. Si je suis
pauvre
, du moins je suis sans reproche. Pourquoi donc vo
s avez une grosse fortune : moi, au contraire, je suis un petit homme
pauvre
, chétif, misérable, pied-poudreux, enfin un homme
é. Il agit suivant l’usage ordinaire. Quand un riche vient trouver un
pauvre
pour lui demander quelque grace, le pauvre se déf
un riche vient trouver un pauvre pour lui demander quelque grace, le
pauvre
se défie : il se met d’abord sur ses gardes, &
m de M. de la Souche, s’amuse beaucoup des disgraces qui arrivent aux
pauvres
maris : mais il craint leur sort ; &, pour l’
cteur s’applaudit, Rit en Jurisconsulte, & des maris se raille.
Pauvres
gens, qui n’ont pas l’esprit De garder du loup
les doit interdire ; Car c’est là que l’on conspire Contre les
pauvres
maris. Maxime IX. Toute femme qui veut à l’honne
s lui baisa cent fois, lui disant qu’elle alloit redonner la vie à ce
pauvre
gentilhomme qu’elle avoit laissé demi-mort. « Eh
ille, ont un venin que vous ne savez pas. « En un mot, il languit, le
pauvre
misérable ; « Et s’il faut, poursuivit la vieille
il faut s’en défendre. Arnolphe. S’il venoit doucement : « Alain, mon
pauvre
cœur, « Par un peu de secours soulage ma langueur
Capitan, au Docteur. Ah ! vous me disiez bien qu’une sotte feroit Son
pauvre
homme cocu, & l’en avertiroit. (A Cloris.) Je
œur ce M. de la Souche qui s’est efforcé systématiquement d’abêtir la
pauvre
Agnès. « N’est-ce pas », dit Horace :
raînent à malmener son bon homme de mari, achèvent de rendre folle la
pauvre
Bélise comme ils ont rendu Cathos et Madelon ingr
et la prude Mmede Sotenville donnent à leur fille Angélique, femme du
pauvre
Dandin. Cette femme semble, au demeurant, la plus
t nous empresserons-nous d’applaudir avec Molière à la victoire de la
pauvre
Agnès sur Arnolphe, son oppresseur et son tyran.
prend ne la prenne que pour lui. Survient Horace. Elle aime, et cette
pauvre
fleur étiolée dans l’ombre s’épanouit soudain. El
mauvaise santé de sa femme qu’à s’extasier sur le bon appétit de son
pauvre
Tartuffe. Et Dorine qui a vu Elmire souffrir, Tar
ompte de vos efforts et des difficultés que vous avez rencontrées. Le
pauvre
Sganarelle est loin d’être admirable, mais il ava
gue poésie, composée par lui. Peut-être y avait-il des bravos pour la
pauvre
France dans ceux qui accueillaient le nom et salu
d’honneur de tout à l’heure et l’idée du devoir : « Il y a cinquante
pauvres
diables qui n’ont que leur journée pour vivre, di
Il est passé, ce Molière, Du théâtre à la bière, Le
pauvre
homme a fait un faux bond ; Et ce tant renommé bo
n effigie et après sa mort. Il n’y eut guère que les bourgeois et les
pauvres
qui se rendirent à la Comédie-Française pour écou
ssement. Voilà des qualités qui ne lui vont pas servir à grand-chose.
Pauvre
homme, que vas-tu faire en ce pays hanté par les
esticité ! Ensuite, si je quittais mon théâtre, que deviendraient ces
pauvres
gens que j’ai amenés de si loin ? » On trouve déj
turer cent voies de bois dans le cimetière Saint-Joseph, afin que les
pauvres
gens se pussent réchauffer au feu d’un bûcher qu’
des Petits-Piliers était vendue ; il vivait, retiré chez son gendre.
Pauvre
, il avait peine à faire face à ses engagements de
d’avoir flétri l’hypocrisie, se rattrapèrent sur la fameuse scène du
pauvre
. Le mot sublime de Dom Juan faisant l’aumône au m
que cette intruse et cette pécore ? Molière dut supprimer la scène du
pauvre
à la seconde représentation de Dom Juan, et la ra
, un ordre supérieur enjoignit aux éditeurs de faire disparaître « le
pauvre
» et « l’humanité » de Dom Juan au moyen de carto
de Molière lui-même ; l’oiseau de proie sacré dépèce horriblement ce
pauvre
mort, et nous le montre, dans sa charité chrétien
d’éconduire M. Dimanche quand on se souvient de sa rencontre avec le
Pauvre
. Quelle admirable scène que celle-ci et qu’elle é
d’ordre moderne. « Va, va, dit Dom Juan en jetant son louis d’or au
pauvre
, je te le donne par amour de l’humanité ! » Quan
t on se moque de lui en lui rejetant au nez le mot de Tartuffe : « le
pauvre
homme ! » Cependant quelqu’un, pris de pitié, s’é
tel l’aîné, MDCCXI), plaçait déjà, presque au lendemain de la mort du
pauvre
grand homme, au rang des poètes immortels. En eff
chacun des traits empoisonnés qu’elles contiennent allait frapper le
pauvre
Molière en plein cœur. Que la haine et l’envie pe
t gueuse de vertu ». Ainsi, la Béjart elle-même n’était pas épargnée.
Pauvre
Molière ! Mais ce n’est point tout. Voici un pamp
a nom Molière, mais la maladie dont meurt, presque jour par jour, ce
pauvre
grand homme qui ne vit que de petit-lait ! En vér
éduits à vivre en Tabarins, Allons redevenir l’opprobre des humains.
Pauvre
sot qui ne voit pas que le rire clair de Molière
r. « … Il faut passer à la division des parties de cet Éloge, dont le
pauvre
défunt ne me remerciera pas ; mais, avant d’entre
ours le respecter et qui l’applaudissait sans toujours le comprendre.
Pauvre
grand homme, à présent vengé de tant d’injustices
tion perdrait, en moins de cent ans, son originalité et son génie. Le
pauvre
Alfred de Musset l’avait bien senti, lui qui réag
de peuple, et l’on a fait distribution de mil à douze cens livres aux
pauvres
qui s’y sont trouvés, à chacun cinq sols. Ledit M
et point. « Dites-moi comment il se fait que le contraste soit une si
pauvre
chose dans tous les genres d’imitation, excepté d
e. Oui, j’ai conçu pour elle une effroyable haine. Philinte. Tous les
pauvres
mortels, sans nulle exception, Seront enveloppés
Alceste amoureux, que ce soit d’une coquette ; Harpagon, d’une fille
pauvre
». Nous ne pouvons que nous écrier aussi, Voilà
graces à sa fortune, avoir le droit de traiter de pair à compagnon un
pauvre
gentilhomme ; plus de scenes comiques & moral
va distribuer à son gré des monts d’or ; une carte va décider si les
pauvres
du prieuré de M. l’abbé mourront de faim cet hive
mplaire ; Que me coûteroit-il, si je le pouvois faire ? Arnolphe. Mon
pauvre
petit cœur, tu le peux, si tu veux. Ecoute seulem
ents inconnus à votre mauvais cœur. Géronte. Mais qui vous a rendu si
pauvre
? Lisimon. Mais qui vous a rendu si pauvre ?Mon
Mais qui vous a rendu si pauvre ? Lisimon. Mais qui vous a rendu si
pauvre
?Mon honneur. Géronte. Jargon qu’on n’entend poin
une noble origine : Mais vous, vous avez fait, devenu financier, D’un
pauvre
gentilhomme, un riche roturier. On voit certaine
lin ne nous parait pas y avoir manqué. On ne trouva pas, chez lui, un
pauvre
écu comptant. A Saint-Ouen, où il avait une chamb
ons plus ou moins fortes souscrites par des gens de la campagne ou de
pauvres
diables à qui maître Poquelin prêtait à la petite
sur le petit Poquelin : les risques et périls sont pour lui. Quelques
pauvres
diables les partagent : ce sont Germain Clérin :
tées, et qui le fait retenir. Léonard Aubry accourt alors à l’aide du
pauvre
homme aux abois. Une caution de quarante livres p
futables preuves de ce que j’avance. Le contrat même, où l’on voit la
pauvre
Marie Hervé, qui vit chez ses enfants et aux frai
On peut entrer, mais on n’entre pas. Il y a bien peu de gens, dans ce
pauvre
faubourg, qui soient en état de se payer, même à
rait son premier ministre, et alors que lui importerait le sort de la
pauvre
comédienne laissée en France, et l’avenir de l’en
! Ce n’est pas la richesse qui Ta séduit, car Tristan était mort plus
pauvre
qu’aucun poète, et sa veuve avait dû se faire, po
’innocence. Si Molière donc aima la modeste Ephyre de L’Andromède, la
pauvre
comparse, c’est à cause de sa faiblesse et de son
ttératures ; prenant de toute main, volant le riche et dépouillant le
pauvre
, il imposait à tous le tribut de ses emprunts for
iant aucune femme, si ce n’est la sienne pourtant, sa seconde épouse,
pauvre
dona Elvire délaissée, que la mort devait surpren
détail sur Don Juan, et le mutila, comme nous verrons tout à l’heure.
Pauvre
chef-d’œuvre ! il était malmené de tous : les dév
u titre et une justification du contresens obligé. II. La scène du
pauvre
De toutes les choses hardies, dont Molière, em
Don Juan l’intrépide licence, la plus remarquée avait été la scène du
Pauvre
. Jamais rien de plus osé n’avait encore été hasar
ndamnables dans le Don Juan de Molière, ne devait pas, si la scène du
Pauvre
avait été réellement jouée, lui épargner le blâme
dans cette pièce ? dit Rochemont, lorsqu’il en est arrivé là. — « Un
pauvre
, A qui l’on donne l’aumône, a condition de renier
ociés Denys Thierry, Claude Barbin et Pierre Trabouillet. La scène du
Pauvre
, que les criailleries hostiles avaient suffi à re
au vinaigre, par laquelle les gens du lazaret l’avaient fait passer.
Pauvre
livre ! il ne lui manquait plus que d’être traité
r exemple, toute la partie de la scène où don Juan promet un louis au
Pauvre
, à la condition qu’il jurera, n’existe pas dans l
rétendra, par exemple, que, dans cette phrase qui termine la scène du
Pauvre
: « Va, va, je te le donne pour l’amour de L’huma
ue fait, en effet, don Juan, aussitôt après qu’il a jeté son louis au
Pauvre
, avec cette parole ? Il se précipite dans la forê
’Auteuil à Paris, dans son carrosse, avec le musicien Charpentier. Un
pauvre
tend son chapeau à la portière ; il y jette une p
u’en dites-vous ? Cette scène et celle du Don Juan, où l’on voit deux
pauvres
si parfaitement honnêtes gens, ne vous semblent-e
qui gagneras-tu, si ce n’est avec un grand seigneur comme moi ? » Le
pauvre
Gaveau, n’en pouvant tirer autre chose, fut s’en
faire : l’un d’eux s’appelait Georges, oui, Georges Dandin, comme le
pauvre
mari de la comédie ; il était sellier de son état
u ; aussi, Pavait-on, à tout hasard et comme par charité, confié à un
pauvre
gagiste de la troupe, nommé Giraton59. Il fit mer
par lui, dans ses courses, de Grenoble jusqu’à Nantes, et dont cette
pauvre
madame de Villedieu, qu’il avait retrouvée à Pari
aussi loin ou plutôt aussi bas, pour retrouver un ancien camarade. Le
pauvre
comédien s’en aperçut bientôt. Ce fut dans une ci
on magnifique buffet : « Vous » voyez, lui dit l’évêque, l’argent des
pauvres
. — Il me semble, lui répondit brutalement l’arche
nt. » Ce n’est pas pour lui que fut poussée la fameuse exclamation Le
pauvre
homme 85 ! Mais, quand Molière l’eut reprise pour
allu, dit madame de Sévigné86, aller dîner chez l’évêque d’Autun : le
pauvre
homme ! » Il savait bien que c’était là le refrai
avait ravi, madame du Guet lui avait répondu : « C’est de la sauce au
pauvre
homme 87. » Si l’abbé Roquette n’eût été porté à
l’a dit. Celui qui a raconté les fêtes n’a écrit, à ce propos, qu’une
pauvre
phrase, plate et banale à dessein : « La pièce, d
plus violent des anathèmes par prévention, qui tombèrent alors sur le
pauvre
chef-d’œuvre, ne laisse pas de doute à ce sujet.
nables, çà ne regarder que dans son ménage. Sa femme le trompait ; le
pauvre
grand homme subissait toutes les amertumes du rid
, il travaille pour faire rire le public et donner du pain à tous les
pauvres
gens de sa troupe ; ou bien, tandis que, retiré à
e réconciliation, et le jour convenu, on emmène à la Comédie les deux
pauvres
diables, pour qu’ils s’y voient bafoués. « Le len
sans-soucy avaient représenté, devant la cour, une petite comédie, le
Pauvre
villageois, composée par un poète de la Saintonge
a femme et un collecteur d’impôts, que deux sergents accompagnent. Le
pauvre
ménage est en train de se désoler sur la misère d
ils n’ont rien laissé. L’officier avise un grand bahut, sur lequel le
pauvre
homme et sa femme sont assis : — Et ce coffre où
bonne pour suivre une comédienne, retrouva, dans quelque bourgade, la
pauvre
farce délaissée, la remit sur pied, la promena av
Notre homme était Molière. Molière ne s’en tint point là, avec cette
pauvre
farce, qu’il avait ainsi commencé de faire prendr
s on le laissait faire, en riant d’autant mieux. Ce fut le fait de ce
pauvre
M. Fleurant, qui ne sut bientôt plus où mettre so
rt et sa fin ; entre l’heure souriante, mais déjà mêlée d’ombres, où,
pauvre
comédien de campagne, il lança par le monde cet a
un seul instant de repos. Ce que dut être le mois qui suivit, pour le
pauvre
grand homme, pris, d’un côté, par ses préoccupati
ent où l’ont mis les confidences d’Horace. Montfléury et de Villiers,
pauvres
petits esprits qui ne voyaient que la vraisemblan
s misérables, où tout ce qu’on pouvait accumuler d’infamies contre le
pauvre
grand homme se trouvait entassé. C’était en 1670.
se, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. »
Pauvre
Boursault ! Soit par hasard, soit plutôt par mali
août 1666, deux mois après le Misanthrope, il n’avait pu donner qu’un
pauvre
petit acte en prose, le Sicilien. Sa verve, il es
vait-il ne pas l’être ? Mais celui qu’écrase sa fantaisie de dieu, ce
pauvre
Amphitryon, est intéressant, ce qui vaut mieux. M
ontant dans l’Olympe, après ses faciles succès de séducteur contre le
pauvre
Amphitryon, faisait vibrer encore dans la couliss
tes, puisqu’il n’en fallait pas moins pour une pièce.… de résistance.
Pauvre
Molière ! il s’y dévoua. Auteur, il se l’interdit
garantie de la sincérité dans l’éloge. Molière eut aussi pour lui un
pauvre
petit journaliste, appelé Du Lorens, qui rédigeai
deurs, l’autre pour L’Avare. Lorsque Racine fait dire à Dandin, de la
pauvre
Babonnette, sa chère femme : Elle eût du buvetie
Euclion n’est pas riche ; aussi, son avarice n’est-elle pas comique.
Pauvre
, ou, du moins, passant pour l’être, il n’est plus
st plus odieux. Son vice même devient presque vertu, car l’avarice du
pauvre
peut passer pour économie. Chez le riche, au cont
s, qui, portés par leur gros avoir, se faufilaient en de nobles, mais
pauvres
alliances ; et, donnant l’argent, d’une main, pre
et l’on tiendra pour vrai ce que nous venons de lire. C’est dans une
pauvre
petite chambre, louée par Boileau dans la rue du
c un éclat que rien n’avait amorti’ fut peut-être la dernière joie du
pauvre
vieux Corneille. Le bruit que fit ce brillant rév
qu’il faut toujours consulter, quand il s’agit des Poquelin riches ou
pauvres
, simples tapissiers ou gros marchands, convient,
adresse, à ce qu’il parait, puisque le public n’a pas crié contre les
pauvres
phrases qui se faufilaient entre les fragments de
la Dorine idéale et parfaite ? Elle n’est plus, hélas ! C’était cette
pauvre
Mlle Dupont ! Il n’y a que quelques mois à peine,
lui-même il s’applaudit d’avoir cité. Même, pour se faire obéir de la
pauvre
fillette, il se donne le grand air de déclamer, c
oixante-douze livres, et deux ans plus tard, cent soixante autres. Ce
pauvre
homme, dont la plume à calligraphier était le mét
agne, qu’il malmène et bafoue de toutes les manières ; et enfin à une
pauvre
jeune servante, pour laquelle, au lieu de la sott
ela, rester de la tradition, de la légende ? Pas même un morceau delà
pauvre
cloche, qui, malgré cela, j’en ai peur, ne contin
re sur ce point le travail que n’a pas fait, il faut bien le dire, ce
pauvre
Despois, son guide. Sincère d’esprit, mais d’opi
u’ils n’eussent de commun que leur prénom. Le frère de Molière fut un
pauvre
tapissier, dont le mariage avec Marie Maillard ét
a campagne, même dans l’appartement d’une maison bourgeoise ou noble,
pauvre
ou opulente. Mais les pieces sont plus souvent lu
vous faire pitié : Et, quand je refusois de le vouloir reprendre, Aux
pauvres
, à mes yeux, il alloit le répandre. Enfin le Ciel
é la politesse plus loin, il leur a exposé la cause de sa maladie. La
pauvre
femme est jalouse de M. son époux, & ce n’est
à la nouvelle mariée. Quelle injustice, bons Dieux ! faut-il que les
pauvres
donnent toujours aux riches ? Tout ce que ce pauv
faut-il que les pauvres donnent toujours aux riches ? Tout ce que ce
pauvre
misérable a pu épargner de son petit ordinaire, &
nglais, se met toujours et partout du côté de la femme de Sganarelle.
Pauvre
grand homme! Dans l’Ecole des femmes, il n’y a qu
la hanche, entassant, Dieu merci, étourderies sur maladresses, et le
pauvre
petit espalier ensorcelé lui tend amoureusement t
e dis pas qu’elle ne soit pas d’entre vous, mais elle n’aurait qu’une
pauvre
demi-voix au chapitre. Ce n’est pas Agnès qui va
éâtrale, encore intacte, était si riche! Maintenant, nous sommes plus
pauvres
, et je ne sais pas si, de nos jours, Molière lui-
Mesdames, je le constate avec des sanglots dans la voix, Berquin, le
pauvre
Berquin... Oui, quand un de vos critiques veut as
les pour la domesticité. Mais plus que tout cela, que deviendront ces
pauvres
gens que j’ai amenés de si loin ? Qui les conduir
ui fut dans le moment caressé de toute la Cour. Il était temps que le
pauvre
enfant sortît de sa prison, où il était si mal à
e. Baron, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce
pauvre
Comédien faisait le spectacle du monde le plus pi
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le
pauvre
homme y trouvera de la ressource pour sa professi
on épée, se persuadant qu’étant désarmé, ils ne le tueraient pas : le
pauvre
homme se trompa. Ces furieux, outrés de la résist
sur le Théâtre. ― Eh ! Messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un
pauvre
Vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que ferions-nous ? La vie est un
pauvre
partage ; quittons-la, de peur que l’on ne sépare
is, les poursuivent jusques dans Hauteuil, et les voulaient tuer. Ces
pauvres
gens se sauvent la plupart chez Molière, qui voya
Molière. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme , dit-il à ces
pauvres
gens, paraissant en colère. Je vous trouve bien
gramme, ou du moins il s’en doutait, menaçait d’une terrible force le
pauvre
Auteur, sans le nommer : son emportement ne finis
i ne laissent pas de vous faire bien des ennemis, croyez-moi. ― Mon
pauvre
Molière, répondit Chapelle, tous ces ennemis sero
t. ― Il serait excellent, par ma foi, lui repartit le Comte ; car le
pauvre
homme n’extravague pas mal. Faites cela, je vous
rellement très libéral. Et l’on a toujours remarqué qu’il donnait aux
pauvres
avec plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des
Vous êtes Philosophe ! vous êtes plutôt le Diable , lui répondit ce
pauvre
garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à com
l veut dire avec son halaba, balachou, ajoutait Mr le Duc de *** ; le
pauvre
homme extravague : Il est épuisé, si quelque autr
e. — Comment voulez-vous que je fasse, leur dit-il, il y a cinquante
pauvres
Ouvriers, qui n’ont que leur journée pour vivre ;
de noble et de vrai, à la grossière passion qui lui fait séduire deux
pauvres
paysannes a la fois46, au moment même où il a fai
ttre en avant cette humanité, au nom de laquelle il donne un louis au
Pauvre
qu’il n’a pu contraindre à blasphémer52. Cet orgu
ns se gâter, s’endurcir, imiter l’escroquerie du maître66, engager le
Pauvre
à jurer un peu 67 ; et enfin, après le châtiment
nnêtement à dîner106 ! C’est le tableau de l’avarice, non pas chez le
pauvre
qui enfouit furtivement quelques pièces d’or sous
usement, malgré la sainte obstination des moliéristes, la récolte est
pauvre
et plus d’un point reste obscur encore. On ne sau
ême se permettait des libertés inconnues et lançait, dans la scène du
Pauvre
, ce mot d’humanité qui, sautant par-dessus le siè
ement. Quel habit d’ailleurs ? Celui sans doute des cadets de famille
pauvres
, qu’on destinait aux ordres. La culotte et la sou
omme Orgon refuse de reprendre rien, à ses yeux il le va répandre aux
pauvres
. Ah ! cet homme-là n’aura jamais un sol… N’est-ce
excellent, si bien qu’Orgon croit l’y revoir et s’écrie encore : « Le
pauvre
homme ! » Tout ce troisième acte est incomparabl
t en mauvaise prose : « Ah mon Dieu ! je ne lui en veux pas, moi ; le
pauvre
jeune homme, mais c’est le Ciel : le Ciel ne veut
a situation est puissante, et quand, balayé par le geste d’Orgon, le
pauvre
homme remonte, baissant le nez , prendre son cha
dans Tartuffe. Et sous quelles couleurs charmantes ! II semble que le
pauvre
grand homme, qui n’en eut guère, ait voulu épanch
les pour la domesticité. Mais plus que tout cela, que deviendront ces
pauvres
gens que j’ai amenés de si loin ? Qui les conduir
a fille étoit d’un sang fort noble. C’est aussi la seule chose que la
pauvre
femme lui recommanda toujours de ne s’abandonner
ui fut dans le moment caressé de toute la Cour. Il étoit temps que le
pauvre
enfant sortît de sa prison, où il étoit si mal à
. Baron, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en apperçut aisément ; car ce
pauvre
Comedien faisoit le spectacle du monde le plus pi
dont je crois que je n’aurai plus de besoin, qu’on le lui donne ; le
pauvre
homme y trouvera de la ressource pour sa professi
on épée, se persuadant qu’étant desarmé, ils ne le tueroient pas : le
pauvre
homme se trompa. Ces furieux, outrez de la resist
nta sur le Theâtre. Eh ! Messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un
pauvre
Vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
voir sans se servir des privileges que donne le mariage. En effet un
pauvre
mari qui aime & n’est point aimé, doit passer
en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que serions-nous ? La vie est un
pauvre
partage ; quittons-la, de peur que l’on ne separe
les poursuivent jusques dans Hauteüil, & les vouloient tuer. Ces
pauvres
gens se sauvent la plûpart chez Moliere, qui voya
Moliere. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme, dit-il à ces
pauvres
gens, paroissant en colere. Je vous trouve bien h
gramme, ou du moins il s’en doutoit, menaçoit d’une terrible force le
pauvre
Auteur, sans le nommer : son emportement ne finis
, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis, croyez moi. Mon
pauvre
Moliere, répondit Chapelle, tous ces ennemis sero
gant. Il seroit excellent, par ma foi, lui repartit le Comte ; car le
pauvre
homme n’extravague pas mal. Faites cela, je vous
rellement très-liberal. Et l’on a toûjours remarqué qu’il donnoit aux
pauvres
avec plaisir ; & qu’il ne leur faisoit jamais
e. Vous êtes Philosophe ! vous êtes plutôt le Diable, lui répondit ce
pauvre
garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à com
l veut dire avec son balaba, balachou ? ajoûtoit M. le Duc de ***, le
pauvre
homme extravague : il est épuisé ; si quelque aut
emettre. Comment voulez vous que je fasse ? dit-il ; il y a cinquante
pauvres
Ouvriers, qui n’ont que leur journée pour vivre ;
il interroge ses valets. L’amusante scène et que cela est joué ! Les
pauvres
bêtes sont assommées de peur ; ils tombent l’un e
jette la porte au nez et, s’il heurte, un grès par la fenêtre ; et la
pauvre
petite a beau objecter : Las ! il est si bien fa
oit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître ! Et la
pauvre
petite ne sait où se fourrer quand ce barbu tout-
s qu’il se sent, par une humeur ingrate, Cherche à faire du mal…. La
pauvre
enfant a grand peur tout d’abord ; mais elle sent
essus aussi, Une sotte en sait plus que le plus habile homme ! Ah !
pauvre
sot toi-même, qui ne veux pas comprendre que c’es
tesque dans sa soumission que tout à l’heure dans son courroux : Mon
pauvre
petit bec, tu le peux, si tu veux. Ecoute seuleme
ensible à ses sottises, il s’emporte ; il répond à la confiance de ce
pauvre
Horace par une trahison, et va de ce pas se venge
quise ! Ah ! ce serait pis qu’à là tragédie ; où l’on pleurait sur ce
pauvre
Holopherne si ; méchamment mis à mal par Judith !
; et c’est vrai. Elle ne lui cache rien de sa rencontre avec Horace.
Pauvre
jeune homme ! Il était si intéressant ! ne fallai
qui est un chef-d’œuvre, illuminée des feux de la rampe, elle ferait
pauvre
figure dans ce nouveau milieu. Eh bien ! il y a i
poir des comédiens : Chrysale, que l’on vient de forcer à renvoyer la
pauvre
Martine, finit par débonder son cœur. Tous vous r
a pas moyen. Provost y a perdu son latin et Barré de même. J’ai vu ce
pauvre
Barré, avec qui j’ai plus d’une fois causé de ce
uivante a entonné son couplet célèbre : Le bon Dieu fasse paix à mon
pauvre
Martin ; Mais j’avais, lui vivant, le teint d’un
ière ! — Non, me répondit-il ; il est probable que Molière, qui était
pauvre
alors, n’a pu commander une mélodie à quelque mus
grand seigneur, ou quelque dieu, se dérobant sous les vêtements d’un
pauvre
homme, ou quelque paria vêtu de la robe d’un brah
une fin. Il lui conte une certaine histoire de gants verdâtres qu’un
pauvre
mari essayait de mettre, y enfonçant sa main avec
ns l’esprit des idées de gaieté railleuse. Ce mot obsède la pensée du
pauvre
Arnolphe. Il s’en sert avec une âpre joie quand i
rouvé ce visionnaire est des plus singuliers. Il a acheté à une femme
pauvre
une enfant de quatre ans, qui lui a semblé gentil
ette maison, et voilà que la passion gronde et se déchaîne au cœur du
pauvre
Arnolphe. Elle croît d’acte en acte, et fait expl
e texte sous les yeux, mais dont le sens m’est présent à l’esprit. Ce
pauvre
grand homme y paraphrasait en beau style les lame
ne triomphe-t-il d’elles qu’en leur promettant le mariage ! Voilà un
pauvre
homme à bonnes fortunes, et il n’y a pas tant là
é, qui sait dire de si jolies choses, lui tourne la tête, et quand ce
pauvre
Pierrot se plaint à elle de son manque de foi, el
a femme coquette. Don Juan chasse, sous ses yeux, à coups de pied, le
pauvre
Pierrot qui se lamente, et elle regarde en souria
éjugés bêtes et aux absurdes formules ! Molière t’a voué au ridicule,
pauvre
et noble Alceste ; mais nous, qui t’aimons comme
i fait l’originalité des scènes d’Alceste avec Célimène, c’est que ce
pauvre
Alceste s’obstine à raisonner avec elle, et qu’il
fait gloire de tout… Et ce qu’il y a de plus étonnant, c’est que ce
pauvre
Alceste, avec sa manie de ne croire qu’à la logiq
lièrement acharné contre celui-là. Il a été certes bien cruel pour le
pauvre
M. Jourdain dont le seul tort après tout était de
vous êtes saisi, quand vous voyez une troupe d’enfants martyriser un
pauvre
chien, rire aux éclats, tandis qu’il agite la cas
ations. On en sortait oppressé et triste à mourir. Le spectacle de ce
pauvre
homme réduit à faire, la chandelle à la main, ame
qu’ici rien de bien étrange dans cette histoire. Écoutez la suite. Le
pauvre
garçon était vraiment épris ; il se désespère, il
it là un fait bien mince. Il avait cependant suffi pour inspirer à ce
pauvre
garçon une confiance sans réserve. C’est qu’il av
s un certain plaisir d’amour-propre satisfait, le mot de son mari, le
pauvre
homme ! C’est ce qui explique qu’elle le laisse a
rnaval, d’une grasse et plantureuse gaieté. Les tours qu’on joue à ce
pauvre
homme nous paraissent bien grossiers et quelque p
pas de la même façon que Barré. Ce n’était pas la peur étriquée d’un
pauvre
homme qui serre les épaules, c’était une peur mag
et décharge sa rate. Il y a un jeu de scène qui est traditionnel. Une
pauvre
servante, dit Chrysale, Une pauvre servante au m
e scène qui est traditionnel. Une pauvre servante, dit Chrysale, Une
pauvre
servante au moins m’était restée, Qui de ce mauva
sœur. On serait tenté de lever les épaules, en souriant de pitié : le
pauvre
homme ! Le père Provost, sans bouger de place, ma
emblait que ce fût la sagesse éternelle qui lançât ses oracles sur de
pauvres
folles. Il faut en rabattre, quand ces vers tombe
mettre Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : « Va-t’en, ma
pauvre
enfant », tout mouillé d’excuses et de regrets. C
touché que médiocrement. Je n’irai pas me dire : « Après tout, cette
pauvre
fille, elle n’est pas au courant comme moi. Elle
s souhaité que M. Perrin fût dans la salle. Il a un préjugé contre ce
pauvre
Regnard, il ne restait de lui au répertoire coura
uses et Le Retour imprévu, et Attendez-moi sous l’orme. Voyez-vous ce
pauvre
Regnard forcé, lui aussi, d’attendre sous l’orme
la vieillesse, de la maladie, de la mort, de toutes les misères de la
pauvre
nature humaine. Regnard a marqué fortement ce déd
sses Confidences, qu’est-ce autre chose que le roman d’un jeune homme
pauvre
, ce roman qu’ont rêvé toutes les imaginations dél
récrit et lui a donné je ne sais quoi de plus sombre. Son jeune homme
pauvre
est fier, cassant et tombe parfois dans le mélodr
omme dans le tableau de Watteau, s’embarquer pour une riante Cythère.
Pauvre
Marivaux ! lui qui se piquait d’être un moraliste
roid, quant à Balletti qui, à la ville, « battait outrageusement » la
pauvre
Silvia, sa femme, c’était à la scène le type du g
implicité charmante à des, qualités sévères de merveilleux diseur. Ce
pauvre
Davrigny ne s‘en doute pas. Et de cette longue co
ue sera le mari qu’on lui destine, si elle fera bien de l’épouser. La
pauvre
enfant ! elle ne connaît rien du monde ; mais ell
pour faire peur à sa maman. Elle y trouve aussi son avantage ; car la
pauvre
petite, et c’est un charme de plus, se croit phil
et qu’un père, qui, par malice donne raison à Mario. Elle étouffe, la
pauvre
Sylvia, elle étouffe de honte et de colère. Car,
aret, finit par dire : « Savez-vous que j’en arrive à le plaindre, ce
pauvre
homme ; il est trop aisément dupe, et nous nous m
i loi dépouillent avec cette impudeur. Qu’a-t-il fait, après tout, ce
pauvre
homme, pour mériter tant d’insultes ? Il est rich
s monstruosités ne sont pas possibles, à moins qu’on ne pleure sur ce
pauvre
Holopherne, si méchamment mis à mort par Judith.
et plus familièrement bim-bin. — Vous n’êtes pourtant pas riche, mon
pauvre
Piron, lui disait un jour Voltaire avec une menac
s’en allait ainsi aux nues, je ne pouvais m’empêcher de songer à mon
pauvre
ami J.-J. Weiss. Il en aurait été si heureux, si
z qu’on n’était déjà pas bien tendre pour la censure en ce temps-là !
Pauvres
censeurs ! toujours pris entre l’enclume et le ma
sécheresse, ceci est la faute de la critique et non pas la vôtre, mon
pauvre
ami. Il fit encore deux ou trois tours dans l’app
à force d’être ignorante. Elle devrait quelque pitié à l’amour de ce
pauvre
Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier ven
à la même chaîne. Voilà donc que, pour augmenter l’embarras de cette
pauvre
enfant, le même jour et pour ainsi dire à la même
prit, leur grâce, leur beauté, leur succès. Le moyen d’être jaloux de
pauvres
diables qui ne seraient pas enterrés en terre sai
l’amertume qui accompagne l’attention que l’on ferait de soi-même. —
Pauvre
âme qui ne trouve rien en elle qui la contente, q
Le géant de l’autre siècle est un nain, à cette heure, pendant que ce
pauvre
homme oublié, méconnu, méprisé, brille, à cent an
ant de grandeur d’âme et d’un si complet désintéressement ! Ah ! les
pauvres
niais ! Ils ont porté ce pénible fardeau ; ils se
es, comparées à ces Vésuviennes, à ces subtilités en chair et en os !
Pauvres
femmes, dont nos pères se moquaient, leurs petits
Le riche, ah ! le riche ! c’est bien un autre paire de manches que le
pauvre
de Don Juan ! C’est le riche qui se pique, encore
œur blessé, à faire que la pauvreté soit apaisée, heureuse, et que le
pauvre
puisse mourir en paix. Après les riches, que dite
t un cri plaintif, le printemps des belles années ; alors, enfin, mon
pauvre
artiste, il est temps de s’inquiéter du succès et
ire leur échappe, et qu’ils ne seront plus, demain, que des victimes.
Pauvre
société perdue à force d’esprit, d’élégance, de s
e la Dauphine. Afin que leur joie eût un long souvenir dans l’âme des
pauvres
gens, le roi et la reine avaient constitué une pe
fille étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la
pauvre
femme lui a toujours recommandée, de ne s’abandon
-même. Vous jouez tout le monde ; vous donnez de si bons conseils aux
pauvres
cocus ; profitez tout le prémier de vos raillerie
ger de nouveaux mots, puisque sans cela les Langues seroient toujours
pauvres
, stériles, languissantes. Voiez sur ceci Vossius1
es, & qu’on eût laissé pourrir dans les magazins du Libraire ? La
pauvre
chose pour lui, que deux gros volumes qui ne cont
ous nous en rapporter au grand juge littéraire du xviie siècle, à ce
pauvre
Boileau, qui admirait et recommandait la comédie
C’est une enfant qu’il a achetée autrefois à sa mère, qui était trop
pauvre
pour la garder. Arnolphe a envoyé la petite Agnès
parents, bien que bons gentilshommes, étaient fort ridicules et fort
pauvres
; qu’elle aurait beaucoup de peine à se marier ;
ulevées dans la Presse par la Conférence d’Henri Becque. Et Molière !
pauvre
Molière ! C’est le suprême en-cas ! C’est la gran
l’a gravée « d’après une miniature du temps peinte sur cuivre. » Oh !
pauvre
et chère de Brie, que dirais-tu en te voyant méta
uarte que je perdis avec mon argent. Mais comme un homme n’est jamais
pauvre
tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
ité cinq sous, en l’honneur des cinq plaies de Notre-Seigneur, à cinq
pauvres
auxquels cette aumône sera faite par le curé de S
i elle léguait aujourd’hui cinq cents francs de rente perpétuelle aux
pauvres
. Nous voyons dans ce testament que « Pierre Migna
fille de Molière, que Madeleine nomme ses légataires universelles. La
pauvre
comédienne était à bout de forces ; quand il lui
qui en proviendront, être payé par chacun jour, i perpétuité, à cinq
pauvres
qui seront nommés par lesdites damoiselles ses sœ
r des cinq plaies de Notre-Seigneur, qui sera un sol à chacun desdits
pauvres
, auxquels la distribution de cette aumône sera fa
pour être employé en fonds, et les revenus dudit fonds distribués aux
pauvres
par ledit héritier ou ceux qui administreront ses
ettait au monde que des enfants naturels ? Quand Molière conduisit la
pauvre
Madeleine à Saint-Paul, il sentit que c’était une
ues jours pour lui, mais ce fut la première qui tourna les talons. Le
pauvre
Corneille accorda encore son luth ; on a ses vers
n serais bien fâché, répliqua Molière, je lui gâterais son jeu. » Le
pauvre
grand homme était surtout mécontent de lui ; c’es
dienne à ses risques et périls ; il s’était réfugié avec elle dans un
pauvre
logis de la rue Saint-Jacques. Voici comment la c
rt en appuyant Thérèse sur son cœur. Détrompez-vous, je ne suis qu’un
pauvre
gentilhomme sans feu ni lieu, mais je vous aime à
x étaient allés au septième ciel, presque au septième étage. Dans une
pauvre
petite chambre de la rue Saint-Jacques, qui n’éta
me édition. On y remarquait surtout une nouvelle leçon de la scène du
pauvre
dans le Festin de Pierre. Cette note fit du bruit
s pour la domesticité : mais, plus que tout cela, que deviendront ces
pauvres
gens que j’ai amenés si loin ? qui les conduira ?
ui fut dans le moment caressé de toute la cour. Il était temps que le
pauvre
enfant sortît de sa prison, où il était si mal à
e. Baron, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce
pauvre
comédien faisait le spectacle du monde le plus pi
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le
pauvre
homme y trouvera de la ressource pour sa professi
son épée, se persuadant qu’étant désarmé, ils ne le tueraient pas. Le
pauvre
homme se trompa ; ces furieux, outrés de la résis
a sur le théâtre. « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un
pauvre
vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que ferions-nous ? La vie est un
pauvre
partage ; quittons-la, de peur que l’on ne sépare
is, les poursuivirent jusque dans Auteuil, et voulaient les tuer. Ces
pauvres
gens se sauvent la plupart chez Molière, qui, voy
Molière. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme, dit-il à ces
pauvres
gens, paraissant en colère. Je vous trouve bien h
gramme, ou du moins il s’en doutait, menaçait d’une terrible force le
pauvre
auteur, sans le nommer : son emportement ne finis
bons mots, qui ne laissent pas de vous faire bien des ennemis. — Mon
pauvre
Molière, répondit Chapelle, tous ces ennemis sero
ant. — Il serait excellent, par ma foi, lui repartit le comte, car le
pauvre
homme n’extravague pas mal : faites cela, je vous
ellement très libéral ; et l’on a toujours remarqué qu’il donnait aux
pauvres
avec plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des
Vous êtes philosophe ! vous êtes plutôt le diable, » lui répondit ce
pauvre
garçon, qui fut plus de vingt-quatre heures à com
’il veut dire avec son halaba, balachou ? ajoutait M. le duc de… ; le
pauvre
homme extravague ; il est épuisé : si quelque aut
. « Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il ; il y a cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre ;
es de d’Assoucy. En voici un second que me fournit le même auteur. Ce
pauvre
d’Assoucy, dont le sort fut d’être calomnié et pe
es désuniraient. » On ne peut s’empêcher de plaindre et d’admirer ces
pauvres
gens, et l’on dirait volontiers de leur amitié ce
derniers, nommé Beys, lui ayant inspiré l’idée de faire des vers, le
pauvre
Ragueneau négligea son four, et, de bon pâtissier
rte, que je perdis avec mon argent. Mais, comme un homme n’est jamais
pauvre
tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
c Charpentier, fameux compositeur de musique ; il donna l’aumône à un
pauvre
qui, un instant après, fit arrêter le carrosse, e
s d’amitié que jamais à M. Despréaux. Cela l’engagea à lui dire : Mon
pauvre
monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari pour chauffer tous les
pauvres
du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cet
é dans cette faute pour leur faire plaisir ; mais je vois bien que le
pauvre
homme l’a fait par ignorance, puisqu’il a assez m
du Héros de notre Auteur. Mais si la chose est vraie, les amis de ce
pauvre
Comédien avaient bien raison de le blâmer de n’av
d’applaudissement. C’est en cet endroit de la Vie de Molière que les
pauvres
Comédiens sont accommodés de toute façon. L’Auteu
avoir beaucoup de prudence. Si, pendant la nuit, nous rencontrons un
pauvre
homme qui n’ait point d’argent, laissez-le passer
contre lui : Perchè non hay che un padre ? lui dit-il. « Je suis un
pauvre
homme, répond Arlequin, je n’ai pas moyen d’en av
arlant à la reine mère : « Voilà, Madame, trois coups mortels pour le
pauvre
Scaramouche, et il faut que je sois assez malheur
acé. Oh ! nous en avons fait, Monsieur, un bon usage. Damis. Ah ! mon
pauvre
neveu, quand deviendras-tu sage ? Les deux Doran
amp; ly étiont deux frippons. Angélique. Je suis bien malheureuse, ma
pauvre
Lisette, d’être exposée. Lisette. Hem, que vous ê
éprouver ; & cela n’est ni beau ni honnête de soupçonner ainsi de
pauvres
innocentes comme nous, & de faire sonder notr
uis de la Pivardie, sieur du Bouchet, très bon gentilhomme & très
pauvre
, épouse la Dame Menon, veuve du sieur de Billy, n
lli. Le Bailli. Bon : le reste est une suite de cela, mes enfants. Le
pauvre
Julien s’enivroit quelquefois. Charlot. Queuquefo
ad. Agathe. Mais sais-tu bien que tu fais là une méchante action, mon
pauvre
Charlot ? Charlot. Bon ! queu conte ! Ce n’est pa
rai que l’aînée, en son triste dédain, Fasse un indigne accueil à mon
pauvre
Dandin, À mon vieux Harpagon, à mes autres ouvrag
as tenir, tant c’est épouvantable ! Molière. Miséricorde ! Oh ciel !
Pauvre
Thalie, hélas ! On me l’avait bien dit, je ne le
ui jouit aujourd’hui d’une faveur incroyable, non seulement parmi les
pauvres
sols tout éplorés qu’Alfred de Musset traîne à se
ne trouverait point de critique assez rigoureux, disons plutôt assez
pauvre
, assez incomplet, assez mutilé, pour appartenir e
pos, et de ne point jouer. Oh ! Que feront, leur répondit-il, tant de
pauvres
ouvriers ? Je me reprocherais d’avoir négligé un
mene, à-peu-près comme on vend ici les chevaux & les bœufs. Cette
pauvre
malheureuse eut beau fondre en larmes, & lui
lui-même cette nouvelle au captif. Elle fut reçue avec transport. Ce
pauvre
Turc lui baisa mille fois les pieds en l’appellan
t dur. (A part.) Il faut toujours se plaindre. Hassan. Voilà donc tes
pauvres
malheureux ! Je ne puis les délivrer tous. J’en s
s régions imaginaires du bel esprit, est un mot impérissable comme le
pauvre
homme de Tartuffe et la galère de Scapin 309. Non
t Arnolphe, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh !
pauvre
fou, une sotte sait-elle aimer ? Molière a une pa
par l’oreille 333 ; les pudibonds se sont indignés de la scène où la
pauvre
Agnès dit presque, et fait penser une obscénité,
Or, Armande s’y surpassa elle-même ; ce fut, dit un contemporain, ce
pauvre
Robinet, qui sent mieux qu’il n’exprime, ce fut «
hose de cette impression nous arrive à travers la burlesque poésie du
pauvre
rimeur : il compare ses attraits au javelot infai
quée par Arnolphe dès l’âge de quatre ans, obtenue par lui d’une mère
pauvre
et par ses soins élevée. Voilà, dit-on, Armande p
as avec l’amour, lorsqu’il répond aux supplications passionnées de la
pauvre
Camille : « Cela me jettera dans le désespoir pou
our la commodité et l’agrément de sa femme. Quelle différence avec le
pauvre
et froid petit logis où nous avons vu mourir Made
le qu’une seconde lune de miel suivit cette réconciliation, et que le
pauvre
grand homme connut, du moins, avant de mourir, qu
n y alluma par son ordre un grand feu, auquel vinrent se chauffer les
pauvres
du quartier. Symbole touchant du génie de Molière
faire d’un homme de bien. Ce fut une protestation comme celle de ces
pauvres
chrétiens des premiers siècles, qui parfois, à le
érir, si les Précieuses n’avaient pas été jouées. Un nommé Bret, très
pauvre
bel esprit du dernier siècle, qui a donné une édi
time. Celui à qui ces choses sont arrivées ne fut certainement pas un
pauvre
hère, faisant son métier de moqueur, à ses périls
a la tragédie) et vilipender à cœur joie, et nommément Boursault, son
pauvre
petit ennemi. Certes, il fallait que Louis XIV ai
on ne demande plus maintenant jusqu’où va l’obligation d’assister les
pauvres
, la faim a tranché le doute, le désespoir a termi
i ne parlent point pour le bien des hommes. La terre est désolée, les
pauvres
gémissent, les innocents sont opprimés ; l’idole
oyons point de riches contents de leurs richesses, et nous voyons des
pauvres
évangéliques contents de leurs pauvretés. Nous ne
rvices ; le religieux avait conquis la liberté de sa parole en vivant
pauvre
, chaste, mortifié, désintéressé de tout ce qui ne
usieurs heures au confessionnal à recevoir les aveux de ces pénitents
pauvres
dont le nombre était si grand autour de lui, qu’i
continua d’évangéliser la cour et la ville, toujours humble, toujours
pauvre
et mortifié, toujours en confessionnal ou dans la
lusieurs prélats et personnes de piété. C’était un peu assassiner les
pauvres
dévots avec un fer sacré, mais la bonne morale n’
plicité et de la retenue chrétiennes, et l’on peut conjecturer que le
pauvre
Orgon verra beau jeu quand son fils et sa fille s
Les deux premiers actes passèrent avec langueur ; la bouffonnerie du
pauvre
homme fit à peine sourire. On prit doucement la s
le corps, point d’inquiétude dans l’esprit, point d’âmes à sauver, le
pauvre
homme ! rien ne l’empêchait de savourer tant de l
de me représenter exactement sa peinture : je sais qu’il n’est qu’un
pauvre
histrion mal apparenté, un homme que son mauvais
ne convient aux dévots politiques, des turbulents qui exaspèrent ces
pauvres
impies, des indiscrets qui publient que Dieu fait
t dans l’aphorisme suivant, tout imprégné de bile insolente contre la
pauvre
humanité : … Mon esprit n’est pas plus offensé D
saintes ? Pas encore Sont-ce des Célimènes ? Pas du tout. Ce sont de
pauvres
, de faibles, d’aimables créatures qui cèdent et r
s censeurs du spectacle s’opposent à l’aumône qui en résulte pour les
pauvres
, et à cause de ce crime, il les qualifiait d’enne
s qualifiait d’ennemisde la patrie ! Or, la taxe perçue au profit des
pauvres
sur les recettes du théâtre a pour origine une im
nfrères de la Passion par un arrêt du Parlement de 1541, pour que les
pauvres
fussent indemnisés de l’extrême diminution que l’
s sot. Jamais homme, excepté Montmaur*, n’a été tant turlupiné que le
pauvre
Cotin ; on fit en 1682, peu de temps après sa mor
p; non les ris. Sans cette précaution encore, ririons-nous de voir le
pauvre
Pourceaugnac en proie à un déluge de lavements, d
on m’a dérobé mon argent. . . . . . . . . . . . . . . . . Hélas ! mon
pauvre
argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! &
eurs représentations, ému par de soudains scrupules de conscience. Le
pauvre
directeur réclama, et le gouverneur embarrassé s’
r de maisons, Arlequin et Scapin sont valets de Flaminia, qui est une
pauvre
fille éloignée de ses parents et qui est réduite
passée que par l’Allemagne où, dans une représentation solennelle, le
pauvre
Arlequin fut brûlé en effigie sur la scène de Lei
aux bouffonneries d’Arlequin. « En ce cas, je suis mort, répondit le
pauvre
malade, car c’est moi qui suis Arlequin. » La di
s cette hypothèse, quel avantage n’aurions-nous pas sur Aristote ? Le
pauvre
Stagyrite ne possédait qu’un os, la comédie grecq
piriques. Toutefois j’ajoute qu’il ne s’agit que de nos idées à nous,
pauvres
critiques. Car il est raisonnable de supposer dan
e poète, non de quelques pédants, mais de l’humanité, et parce que sa
pauvre
servante le comprenait mieux qu’eux ? Par quelle
t la scène. Il rit encore des roulements d’yeux et des contorsions du
pauvre
homme, lorsqu’il jette à Agnès, dans un transport
e tissu de ce drame émouvant. Elle était simple et bonne, comme cette
pauvre
Laforêt311 qui ne savait pas lire. Elle se divert
leuse sommation des philosophes, Uranie recevait l’humble visite d’un
pauvre
maître d’école de village, avide de comprendre et
se présenta sur le théâtre : Eh, messieurs, leur dit-il, épargnez un
pauvre
vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
s sot. Jamais homme, excepté Montmaur*, n’a tant été turlupiné que le
pauvre
Cotin*. On fit en 1682, peu de temps après sa mor
Molière, en y faisant quelques changements, et supprimant la Scène du
pauvre
qui demande l’aumône à Don Juan ; elle parut sous
retranchés, entre autres celui-ci : Don Juan, dans une Scène avec un
pauvre
qui lui demandait l’aumône, ayant appris de lui q
repos, et de ne pas jouer. « Hé ! Que feraient, répondit-il, tant de
pauvres
ouvriers ? Je me reprocherais d’avoir négligé, un
itié que jamais à Despréaux Ce qui engagea Boileau à lui dire : « Mon
pauvre
Monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
son épée, se persuadant qu’étant désarmé, ils ne le tueraient pas. Le
pauvre
homme se trompa. Ces furieux, outrés de la résist
sur le Théâtre : « Eh ! Messieurs, leur dit-il ; épargnez du moins un
pauvre
vieillard de soixante et quinze ans, qui n’a plus
eur faisait passer sur la table de l’Évêque, Louis XIV s’écriait : Le
pauvre
homme ; et chaque fois il assaisonnait ce mot d’u
bois sur la tombe de son mari, et les y fit brûler pour chauffer les
pauvres
du quartier. La grande chaleur du feu fendit en d
ecdote est la scène I de l’acte I. 71. Acte III, scène 2 : scène du
pauvre
qui demande l’aumône. 72. Molière, 1661, Gorgi
1658) : auteur dramatique et pamphlétaire français. Ce brillant mais
pauvre
aristocrate périgourdin, présenté à la cour à qua
e. Vous êtes philosophe ! Vous êtes plutôt le diable, lui répondit ce
pauvre
garçon qui fut plus de vingt-quatre heures à comp
lus d’une heure. Sur un tronc mi-mangé, il me disoit pleurant : Las !
pauvre
ami Bellin, que tu es ignorant, Qui n’entends ce
, Possesseur de nos champs, nous fera déloger. (Vous n’eûtes de cela,
pauvres
pasteurs, onc crainte.) De nos clos bien fermés n
Charpentier170, fameux compositeur de musique, il donna l’aumône à un
pauvre
, qui, un instant après, fit arrêter le carrosse,
yché, il représenta d’original Bérénice et Attila, en payant ces deux
pauvres
pièces 2, 000 livres chacune ; et jamais encore d
intime de terribles défaillances ; c’était, comme tant d’autres, une
pauvre
créature impressionnable, sujette à la tyrannie d
chez les comédiens. Mais, en son propre et seul nom, « il donnait aux
pauvres
avec plaisir et ne leur faisait jamais des aumône
stoles il joignit un très bel habit de théâtre dans l’espoir que « le
pauvre
homme y trouverait de la ressource pour sa profes
sonnelle contre ses rivaux de l’Hôtel de Bourgogne, qu’il a traité le
pauvre
Boursault avec un mépris écrasant. C’était un trè
sque dans une existence misérable, il tirait tout de lui-même et que,
pauvre
comédien errant, malgré les mauvais jours et les
ous que je fasse ? disait-il à sa femme et à Baron ; il y a cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre. J
wift faisant sa proposition modeste pour empêcher que les enfants des
pauvres
en Irlande ne soient une charge à leurs parents o
re confondue avec la gaieté comique. Dans Le Légataire de Regnard, un
pauvre
vieillard, accablé d’infirmités, touche à sa fin
n61. Si dans l’état d’innocence Adam a failli, que peut donc faire le
pauvre
Jack Falstaff dans ce siècle corrompu ? Vous voye
augnac en femme, si le danger véritable que court à cette occasion ce
pauvre
gentilhomme, ne m’inspirait un intérêt trop série
couru comme quatre74. Enfin les farces de Molière ne sont pas aussi
pauvres
qu’on le prétend en plaisanteries proprement dite
n’a point de personnage moins gai que ce scélérat, qui fait passer le
pauvre
Orgon par « une alarme si chaude, » que le dénoue
oint une comédie du tout. Il n’y a pas de pièce où l’action soit plus
pauvre
et se traîne plus péniblement. Cependant, enseign
gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on déclame en faveur des
pauvres
; qui, de leurs maisons bienfermées, verraient vo
Alceste. Dans la solitude où il s’est retiré, il a pris parti pour un
pauvre
homme qui était molesté par son seigneur, si bien
er », la moitié de Paris ensemble à parcourir. — Oui, certes, pour ce
pauvre
Alceste, dit Eliante. — Mais pas du tout ! Pour n
surtout de ceci qu’on soit trop dur pour M. Jourdain et pleure sur ce
pauvre
Holopherne si méchamment mis à mort par Judith. A
exact que Molière ne cherche pas autre chose ici qu’à ridiculiser un
pauvre
homme qui n’a pas grand’chose à se reprocher et q
r. Je l’en crois très capable ; car, sans en vouloir beaucoup à cette
pauvre
cour, je crois un courtisan capable de tout ; enc
est défendue que par un imbécile ; aussi parce que, dans la scène du
pauvre
, si le beau rôle est incontestablement au pauvre
ue, dans la scène du pauvre, si le beau rôle est incontestablement au
pauvre
qui refuse un louis plutôt que de jurer, le mauva
bout de sujets et il lui fait répondre : « Plus de matière ! Eh ! mon
pauvre
marquis, nous lui en fournirons toujours assez et
édie n’est plus qu’un acte vindicatif, ne sert plus qu’à consoler les
pauvres
gens par le mépris déversé sur ceux qui les oppri
musant ; mais c’est un drôle. On le voit enfin sous les haillons du «
pauvre
» de Don Juan, et le pauvre de Don Juan est héroï
. On le voit enfin sous les haillons du « pauvre » de Don Juan, et le
pauvre
de Don Juan est héroïque ; mais ici Molière n’a p
é sa lanterne et il est bien difficile de démêler s’il a présenté son
pauvre
pour faire admirer son héroïsme ou pour démontrer
trer à quel point son héroïsme est stupide. Il y a doute au moins. Le
pauvre
, en effet, dit à Don Juan : « Je ne manquerai pas
Dans la première, Don Juan fait ressortir la stupidité de la piété du
pauvre
, que son commerce assidu avec le ciel n’empêche p
seconde, en conséquence de la première, Don Juan s’amuse à montrer au
pauvre
qu’en péchant il gagnera, le cas échéant, plus qu
peut-on dire que son mot soit là pour mettre en relief l’héroïsme du
pauvre
ou pour faire envisager cet héroïsme comme stupid
la première représentation, il y avait une scène entre Don Juan et un
pauvre
. Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait
avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à ce
pauvre
à quoi il passait sa vie dans la forêt : « A prie
à quoi il passait sa vie dans la forêt : « A prier Dieu, répondait le
pauvre
, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône.
pièce. » 1° Voltaire n’envisage même pas l’hypothèse où l’héroïsme du
pauvre
, opposé à la méchanceté de Don Juan, mettrait le
l’héroïsme du pauvre, opposé à la méchanceté de Don Juan, mettrait le
pauvre
au-dessus de Don Juan dans l’esprit du spectateur
sse assurer que dans l’esprit de l’auteur le beau rôle y soit pour le
pauvre
. Et nous voilà revenus à nos conclusions : le peu
que avec Le Sage, et Le Sage, dans son Turcaret, nous apitoie sur les
pauvres
gens du peuple volés et ruinés par son financier
que avec La Fontaine, et La Fontaine a des paroles cordiales pour les
pauvres
bûcherons tout couverts de ramée, comme La Bruyèr
mmes au diable ; & Marinette, surprise avec raison, s’écrie : Ma
pauvre
Marinette, es-tu bien éveillée ? De quel démon es
ntérêt m’est cher, Et qui, sur ma parole, a droit de vous toucher. La
pauvre
infortunée aime avec violence ; A moi seul de ses
doigts Arlequin soufflera Pour réchauffer la comédie. Le Baron. Ce
pauvre
Sigismond, j’en ai l’ame attendrie ! Qu’a-t-il do
hs, des curedents, des étuis pour un de ses anciens amis qui est fort
pauvre
, & qui ne lui est bon à rien ; mais il cherch
rer chez elle. Je n’aime point que Moliere donne un étourdissement au
pauvre
Lélie pour l’introduire dans la maison de Sganare
i la veut ou refuse, L’indiscrete qu’elle est, grippe, vousit ou non,
Pauvre
, riche, poltron, vaillant, mauvais & bon. Mai
l pas l’image vivante du vieillard de Téos ? Jeune ou vieux, riche ou
pauvre
, il fut toujours aimable, toujours joyeux. Doué d
quelques illusions, et elle nous conduit gaiement au terme de la vie.
Pauvres
, elle nous console de nos peines ; riches, elle n
a dit, elle fera. Bien plus, elle consentirait à rester (hélas ! ces
pauvres
grands artistes sont si peu sûrs d’eux-mêmes), qu
se parer avec cette science naturelle que tant de femmes ont rêvée !
Pauvre
femme ! Quel courage ! quelle résignation ! quell
u’il l’a aimée. Ensorcelé par cette comédienne diabolique, il amis la
pauvre
Silvia en oubli, mais il revient à elle et consen
rellement entendre les mêmes plaintes que la Lélia des Ingannati : «
Pauvre
et misérable fille, tu viens d’ouïr de tes propre
loigne avec la jeune fille ; Arlequin ajoute, en les voyant partir : “
Pauvre
malheureuse, que je le plains de croire aux prome
les victimes de vos insultes, de vos méfaits. Vous tuez le mari d’une
pauvre
femme ; vous enlevez la fille d’une autre ; vous
on mari, qui est amoureuse d’un autre, doit naturellement jouer à son
pauvre
époux des tours qui lui valent des injures ; tout
te belle réputation tous les maris lui amenent leurs femmes, & le
pauvre
homme n’est plus embarrassé que du choix. Il donn
té possible, parodia encore, avec la plus grande indécence, le nom du
pauvre
Abbé ; & l’acteur qui joua le rôle de Trisoti
du duc de La Feuillade. Molière suit Louis XIV en Franche-Comté. Le
pauvre
homme ! du Tartuffe, est dû au Roi. Boursault com
e comédien Mondorge ; la charité lui était habituelle ; anecdote d’un
pauvre
. Entrée de l’acteur Hubert dans sa troupe. Fêtes
es pour la domesticité. Mais, plus que tout cela, que deviendront ces
pauvres
gens que j’ai amenés de si loin ? qui les conduir
du paradis terrestre… Mais, ajoute-t-il, comme un homme n’est jamais
pauvre
tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
evint au commencement de 1657. Il paraît y avoir donné, au profit des
pauvres
, une représentation le 19 février, et une autre l
rs. Une telle entreprise dut paraître bien hasardeuse de la part d’un
pauvre
histrion ambulant ; mais cet histrion était Moliè
a chaire de vérité, des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un
pauvre
comédien de province venant chercher à Paris des
es. Et, comme pour échapper à la responsabilité de son apologie, ce
pauvre
Loret ajoute : Ainsi ce sujet important, Qu’enco
oïles effrayés de la vogue de Molière se joignirent les plaintes d’un
pauvre
bourgeois dont le dépit n’avait pas la même cause
conteur faisait passer sur la table du prélat, le Roi s’écriait : Le
pauvre
homme ! et chaque fois il prononçait ce mot d’un
ou la Vengeance des Marquis de De Visé. C’était peut-être encore plus
pauvre
; c’était la même moquerie, mais déjà usée. De Vi
s ce qui rehaussa probablement encore le prix de ces dons aux yeux du
pauvre
Mondorge, ce fut le bon accueil qu’il reçut de so
cocher fouettait les chevaux, Molière jeta une pièce de monnaie à un
pauvre
qui lui demandait l’aumône. Bientôt après il s’ap
la rejoindre. Il ordonna au cocher d’arrêter. « Monsieur, lui dit le
pauvre
, vous n’aviez probablement pas dessein de me donn
pagna toute cette explication de tant de larmes et de serments que le
pauvre
Molière s’attendrit et se laissa persuader. Le mo
nta sur la scène, « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins un
pauvre
vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
ce la recrudescence de leur fureur. Ils se rejetèrent sur la scène du
pauvre
, et proclamèrent si haut leur indignation factice
t peu honorables pour les deux corps et fort peu rassurantes pour les
pauvres
malades, auxquels il demeura démontré qu’ils n’ac
me de Montespan, et congédié par madame de Maintenon, n’était « qu’un
pauvre
cancre, race de juif, grand charlatan…, véritable
ta jusqu’à faire menacer Molière de le faire mourir sous le bâton. Le
pauvre
Molière ne savait où se fourrer. Il fit parler à
ord mutuel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au théâtre. Le
pauvre
mari, qui n’eut d’autre tort que d’aimer une coqu
de Choisy quand elle écrit : « Il a fallu dîner chez M. d’Autun ; le
pauvre
homme ! » et une autre fois, à propos de l’oraiso
diamants !) a dit quelque part qu’un avare est plus malheureux qu’un
pauvre
, et un jaloux qu’un cocu. Il me semble que ce gra
uvretés. Qu’est-ce qu’il veut dire avec son Ha la ba, ba la chou ? Le
pauvre
homme extravague, il est épuisé : si quelque autr
z-vous ? c’est un malheur. L’abondance fuit la misère, Et le petit et
pauvre
hère Ne cadre point à gros seigneur. » « Il fut
e du mépris. Mais irrité contre Despréaux, qui l’avait peu flatté, le
pauvre
Cotin, après avoir essayé de lui rendre trait pou
omment voulez-vous que je fasse ? leur répondit-il ; il y a cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre, q
g qu’il rendait par la bouche, et expira entouré des siens et de deux
pauvres
sœurs religieuses qui venaient quêter à Paris pen
peuple, et l’on a fait distribution de mille à douze cents livres aux
pauvres
qui s’y sont trouvés, à chacun cinq sols… M. l’ar
que quotidiennes qu’on avait à accorder aux capucins et à de nombreux
pauvres
, constituait, en faveur de chaque partageant, un
lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari pour chauffer tous les
pauvres
du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cet
er qu’un collier d’un prix très modique. Tant de délicatesse ravit le
pauvre
président. Il ne manquait pas un seul jour d’alle
tails il y a nombre d’années, la même mésaventure se prolonge pour le
pauvre
Coqueteau de La Clairière. Des éditeurs modernes
trait mérite plus d’être rapporté. Il venait de donner l’aumône à un
pauvre
. Un instant après, le pauvre court après lui, et
porté. Il venait de donner l’aumône à un pauvre. Un instant après, le
pauvre
court après lui, et lui dit : Monsieur, vous n’a
estin de Pierre de Molière, il y avait une scène entre Don Juan et un
pauvre
. Don Juan demandait à ce pauvre, à quoi il passai
avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à ce
pauvre
, à quoi il passait sa vie dans la forêt. À prier
, à quoi il passait sa vie dans la forêt. À prier DIEU, répondait le
pauvre
, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône.
représente l’opulent et voluptueux Trimalcion, entendant parler d’un
pauvre
, et demandant qu’est-ce qu’un pauvre ? n’est-il
imalcion, entendant parler d’un pauvre, et demandant qu’est-ce qu’un
pauvre
? n’est-il pas en effet un excellent Poète comiqu
l’avoir point montré toujours sensible et compatissant, assignant aux
pauvres
un revenu annuel sur ses revenus, immolant aux be
ta jusqu’à faire menacer Molière de le faire mourir sous le bâton. Le
pauvre
Molière ne savait où se fourrer. Il fit parler à
ux) ; Molière, qui de son coup d’œil observateur avait embrassé notre
pauvre
nature humaine et a « pénétré le fond de tant de
’homme tout mystère, » Géralde « que la qualité entête, » Bélise « le
pauvre
esprit de femme, » et l’orgueilleux Adraste, et l
fille étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la
pauvre
femme lui a toûjours recommandée, de ne s’abandon
-même. Vous joüez tout le monde ; vous donnez de si bons conseils aux
pauvres
cocus ; profitez tout le premier de vos raillerie
prices, une foule faible, mal défendue, une Elvire, une Mathurine, un
pauvre
pécheur, un M. Dimanche et d’une façon plus génér
À la gloire. De même Sans dot, Le
Pauvre
Homme, Tartuffe ? sont devenus une sorte de monna
Du courage ! frappons ! Molière de son temps, N’épargna même pas les
pauvres
courtisans ; Et, montrant la sottise en robe de c
ns sur la scène Les travers de nos jours, et traînons dans l’arène Du
pauvre
genre humain les plus grands ennemis, Les vices,
met toujours en boule. Ce même homme qui exige du genre humain, de ce
pauvre
genre humain que nous sommes, toutes les perfecti
C’est cela ? C’est pour cela que vous vouliez me dévorer ? Ah ! mon
pauvre
ami ! ALCESTE, grondant : Vous ne rougissez pas
rtement à de pareils aveux, Oui, après la peine qu’elle a eue, cette
pauvre
Célimène, à lui dévoiler son cœur ; songez donc !
eant ; et elle en vient à bout sans grand peine, car véritablement le
pauvre
homme n’est pas de force. Et c’est pour cela, me
otre race, et il les donne à Alceste, comme don Juan fait l’aumône au
pauvre
, — pour l’amour de l’humanité. Réponse à M. de
on : « Une religieuse débauchée et dont on publie la prostitution, un
pauvre
à qui on donne l’aumône à condition de renier Die
e ; ajoutez à cela le plaisir bas et brutal de faire renier Dieu à un
pauvre
pour de l’argent, et demandez-vous comment Molièr
rre, donnant par là occasion à don Juan de triompher de lui par cette
pauvre
plaisanterie : « Voilà ton raisonnement qui a le
frivoles scrupules que Molière a été obligé de sacrifier la scène du
pauvre
, ou du moins de la réduire dans les éditions impr
cène scandalisa parce qu’on y voit don Juan offrir un louis d’or à un
pauvre
à la condition de prononcer un jurement. Ce détai
cènes de Sganarelle. C’est le grand seigneur qui est impie ; c’est le
pauvre
qui refuse de nier Dieu. Cette tentative se renou
rquoi m’en faites-vous souvenir lorsque le dîner est prêt, et que ces
pauvres
gens m’attendent ? » Il s’avisa un jour, devant C
lques-unes des phrases amères dont son ombre a dû être poursuivie. Ce
pauvre
Petitot, s’il avait pu connaître les aimables rem
l n’y a rien à gagner Ainsi au Jaloux sans amour où il n’y a que deux
pauvres
petites plaisanteries, j’ai ri de manière à scand
é qui est nécessaire à la vraisemblance du récit de Dorine. Orgon Le
pauvre
homme ! Suivant l’idée de Barke, on n’aime bien
ce qui est absolument sans rivalité avec nous, de là vient que le mot
pauvre
exprimant faiblesse, est un mot de tendresse. Nou
e protection. Ces deux jouissances se redoublent mutuellement. Ce mot
pauvre
n’irait point dans l’amitié. On attend du secours
erpi. [Acte III, scène VII] Scène VII Orgon, Tartuffe Orgon Le
pauvre
homme ! Allons vite en dresser un écrit : Et que
possibles d’une telle alliance. Iº Être ruiné par la famille noble et
pauvre
à laquelle on s’allie. 2º En éprouver des mépris
lui-même, se rend justice et s’efforce de se rendre intelligible à ce
pauvre
homme qu’il rencontre. Si G. Dandin n’emportait p
le faire regarder par le trou de la serrure. Faute de tactique de ce
pauvre
mari dont le Général ennemi profite sur-le-champ.
ersonne comme vous avec un homme comme lui ! George Dandin (à part).
Pauvres
maris ! voilà comme on vous traite. La couleur g
Dandin, Claudine, Colin Angélique C’est à moi de vous obéir. Claudine
Pauvre
mouton ! Cette basse continue de Claudine redoub
t rendu digne par sa charité ; il donnait l’hospitalité à deux de ces
pauvres
religieuses qui viennent quêter à Paris pendant l
et la manière dont il faisait l’aumône. Chacun sait l’histoire de ce
pauvre
à qui il avait jeté un louis d’or au lieu d’une p
à qui il avait jeté un louis d’or au lieu d’une pièce de monnaie. Le
pauvre
courut après sa voiture : « Monsieur, lui dit-il,
omiques. Le caractère d’Orgon n’est pas moins plaisant. Coiffé de son
pauvre
homme, Orgon fait sur la scène l’entrée la plus m
Ne sont que de chevaux, d’équipage et de chiens ; c’est Bélise, le
pauvre
esprit de femme; le jeune Cléon, à la table de qu
à aucun résultat: voilà pourquoi, dans cette comédie, l’action, déjà
pauvre
par elle-même, se traîne si péniblement; car, à l
élimène et lui offrir encore une fois l’oubli, le pardon et l’amour !
Pauvre
et grand poète, que de fois sur la scène son rire
ns, dit-elle, payez votre porteur. » Mais Église répond : Tu es trop
pauvre
crocheteur Pour porter quelque bénéfice ; et Nob
ulant pourtant décharger sa bile, il se tourne du côté de sa sœur, la
pauvre
Bélise, et lui adresse toute la semonce qu’il n’a
e a nom de Sottenville : les de Sottenville ne sauraient faillir. .Le
pauvre
mari se morfond à répéter ses jérémiades : « Geor
urs antiques, il préfère aux démocrates les hommes de Marathon, et le
pauvre
qui travaille au parasite qu’engraisse la fortune
r Le Misanthrope et sur toute l’œuvre de Molière une vive lumière. Un
pauvre
lui demande l’aumône. Don Juan lui offre un ducat
mône. Don Juan lui offre un ducat, mais à la condition qu’il jure. Le
pauvre
s’y refuse. Don Juan insiste. DON JUAN. Prends,
e. DON JUAN. Prends, le voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. LE
PAUVRE
. Non, monsieur, j’aime mieux mourir de faim. DON
ision; seulement il ne s’en est pas douté. La scène de don Juan et du
pauvre
n’est-elle pas l’image frappante de ce qui devait
mme d’argent servit mille fois de pièce de conviction à des huguenots
pauvres
ou faibles, voici sur la scène un impie qui tente
dansait, cet abîme qu’entrevoyait le poète et qui engloutit sa proie.
Pauvre
poète, nul n’a pris garde à ses discours, sauf po
e coups en seront le fruit. Sosie. Las ! à quelle étrange disgrace,
Pauvre
Sosie, es-tu réduit ! Mercure. Quoi ! ta bouche
ent vers son pere & sa mere, disoit en passant un mot flatteur au
pauvre
Sainval, qui avoit la complaisance de parler rais
qui paroissent à l’instant même, & qui achevent de désespérer le
pauvre
époux en lui vantant le bonheur qu’il a de tenir
veux, avec des injures que l’honnêteté ne permet pas de rapporter. La
pauvre
créature pleuroit avec raison de tout son cœur :
de cette Piece. Entr’autres celui-ci. Don Juan dans une Scene avec un
pauvre
qui lui demandoit l’aumône, ayant appris de lui q
s d’amitié que jamais à M. Despréaux. Cela l’engagea à lui dire : mon
pauvre
M. Moliere, vous voilà dans un pitoyable état. La
re, et celle-ci refuse, et celui-là lui pardonne et la remercie. Oh !
pauvre
Alceste ! Défendez-vous au moins d’un crime qui
paroles. Il est convenu que Célimène mentira de temps en temps, et sa
pauvre
victime se tiendra trop heureuse. Singulier contr
eine de dix mille livres parisis d’amende, applicables à la boite des
pauvres
. Malgré ces arrêts redoublés, les Gelosi continuè
PÉDANT. Oh ! infortuné royaume ! il est perdu ! LE CAPITAINE. Mais la
pauvre
jeune fille, voyant ma fureur et mon rire de Sata
es pour la domesticité : mais plus que tout cela, que deviendront ces
pauvres
gens que j’ai amenez de si loin ? qui les conduir
& les fit brûler sur la tombe de son mari pour chauffer tous les
pauvres
du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cet
trature pour Don Juan, dont on lui fit retrancher la fameuse scène du
pauvre
, et pour Tartuffe, dont le Premier Président Lamo
ne. » — « Il est de faux dévots comme il est de faux braves. » — « Le
pauvre
homme ! » C’est la marque de la portée d’une comé
comme des ennemis publics ; il brandit le fouet de Juvénal contré ces
pauvres
diables assez inoffensifs. Le fond même de l’intr
rouve que Dieu est indifférent à Molière. Quant à la fameuse scène du
pauvre
, « voyez, disent les défenseurs de Molière, comme
puisqu’il donne évidemment le beau rôle à l’homme du peuple pieux, au
pauvre
qui aime mieux mourir de faim que de renier Dieu
à Don Juan qui, quoique ayant l’infériorité dans sa querelle avec le
pauvre
, quoique vaincu par lui, lui donne cependant un l
court de sujet et il lui fait répondre : « Plus de matière ? Eh ! Mon
pauvre
Marquis, nous lui en fournirons toujours assez… C
s restes d’un feu éteint ? » Je ne parle pas de la terrible scène du
pauvre
où Don Juan exploite la faim, d’un malheureux pou
pour entendre le caractère de Don Juan. Voltaire rapporte la scène du
pauvre
: « A la première représentation du Festin de Pie
tation du Festin de Pierre, il y avait une scène entre Don Juan et un
pauvre
. Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait
avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à ce
pauvre
à quoi il passait sa vie dans la forêt. « A prier
à quoi il passait sa vie dans la forêt. « A prier Dieu, répondait le
pauvre
, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône.
peu la mentalité du parterre de 1665 qu’il s’imagine que la scène du
pauvre
aurait fait le succès de la pièce ; ensuite que d
ne vraie, c’est un crime de Don Juan, le crime qui consiste à dire au
pauvre
: « Ah ! Ah ! Je m’en vais te donner un louis d’o
Juan est le méchant. Mais, précisément, Molière n’a fait la scène du
pauvre
que pour montrer que Don Juan, en dehors de tout
ons. La taquinerie est la petite méchanceté ; c’est la méchanceté des
pauvres
et la méchanceté des lâches ; elle consiste à fai
vous faire pitié. » Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux
pauvres
, à mes jeux, il allait le répandre. « Il entre
est son âme » Orgon est littéralement suggestionné. Dès lors les « le
pauvre
homme ! », l’incrédulité d’Orgon au rapport de so
des, et de même que l’avare s’inflige la pauvreté, de peur de devenir
pauvre
, de même le malade imaginaire s’inflige l’état va
omprenait Molière. Elle devait être de bonne famille bourgeoise, mais
pauvre
. Orgon l’a épousée pour sa beauté et elle a épous
bru d’être dépensière et de se couvrir de toilettes magnifiques étant
pauvre
. Elmire n’aime point Orgon, mais le supporte, sup
e comme par un mouvement réflexe ; un gentilhomme donne un louis à un
pauvre
comme par une habitude ancestrale de la main exac
e introduirait dans sa maison, celui-là même est amoureux d’une fille
pauvre
et, sans doute, n’est pas très content quand on l
nsi : « Si tous les riches prenaient sans dot les filles des citoyens
pauvres
, il y aurait dans l’État plus d’accord, nous exci
de cela. » — « Laurent, serrer ma -haire avec ma discipline. » — « Le
pauvre
homme ! »— « Sans dot ! ». Tous ces gens-là exagè
umônes qu’il lui donne, & en les distribuant en partie aux autres
pauvres
. Le fourbe, une fois installé chez sa dupe, achev
vous faire pitié : Et quand je refusois de le vouloir reprendre, Aux
pauvres
à mes yeux il alloit le répandre. Enfin le Ciel c
avoir donné plusieurs embrassements, & autant de bénédictions. Le
pauvre
homme étoit comme enchanté, & de ce qu’il avo
passer ! Allons, c’est à recommencer. Polichinel. Ah ! Messieurs, ma
pauvre
tête n’en peut plus ; & vous venez de me la r
: Qu’êtes-vous ? Crispin, pleurant. Qu’êtes-vous ?Moi, Monsieur ? un
pauvre
homme qui gueuse. Fernand. Quoi ! tu gueuses ? Cr
vous plaît, vous attendre à l’écart. Scene XVI. Fernand plaint le
pauvre
garçon, & projette de le raccommoder avec son
par tant de générations et répété par les historiens à la suite ? La
pauvre
vérité a souvent de ces chances. Quand une fois u
edevable : son horreur pour la guerre, ses réclamations en faveur des
pauvres
paysans, sentimens qui lui sont communs avec Féne
son histoire de France, cette pension fut réduite à 2,000. En vain le
pauvre
Mézeray déclara-t-il, dans deux lettres d’une rar
prix de Rome ! » Où l’auteur des Dragons de Villars avait échoué, le
pauvre
Justin Cadeaux ne pouvait s’attendre à meilleure
s gens pensent communément qu’il charge trop : j’ai entendu blâmer le
pauvre
homme! répété si souvent. J’ai vu depuis précisém
on l’entend la conjurer d’avoir de l’amour pour lui, lui dire : Mon
pauvre
petit cœur, lu le peux si tu veux. Écoute seuleme
nct d’une enfant de seize ans a deviné. Il n’y a pas jusqu’à ces deux
pauvres
gens, Alain et Georgette, choisis par Arnolphe co
t qu’on s’inquiète, Et qui chasse les gens d’autour d’une maison. Le
pauvre
Alain ne doit pas être bien fort sur les définiti
’il n’est pas gentilhomme, tout sert à mettre en jeu la sottise de ce
pauvre
bourgeois, qui est presque parvenu à se persuader
s prétention vaut cent fois mieux que la science sans le bon sens. Le
pauvre
homme ne met-il pas tout le monde de son parti qu
tre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs et ne suis point servi. Une
pauvre
servante au moins m’était restée, Qui de ce mauva
exemple suivi, Et j’ai des serviteurs, & ne suis point servi. Une
pauvre
servante au moins m’étoit restée, Qui de ce mauva
. Une note des Mémoires de Lekain nous apprend que « la masse la plus
pauvre
et la plus sensible de la nation reçut l’annonce
t de n’avoir pas écrit un assez grand nombre de scènes comme celle du
Pauvre
dans Dom Juan. La vérité, c’est qu’au fond Molièr
du dernier et parfait payement de ladite somme le 1er juin 1649. Les
pauvres
comédiens de l’Illustre Théâtre repassèrent-ils l
u paradis terrestre. « Mais, ajoute-t-il, comme un homme n’est jamais
pauvre
tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimat
tre que lui adresse son amant, qui est au service. Malheureusement la
pauvre
enfant ne sait pas lire. « Escusatz, mestre Zély,
ermission d’ouvrir son théâtre, à charge de verser 90 livres pour les
pauvres
de l’hôpital, et de ne prendre que 20 sous pour l
onditions que pour les autres troupes, sauf que la somme à verser aux
pauvres
était un peu plus élevée. » Vers la fin de l’ann
n cette année 1658, deux représentations furent données au profit des
pauvres
de l’Hôtel-Dieu de Rouen : l’une le 20 juin, qui
braires furent les premiers à s’apercevoir du changement du goût ; le
pauvre
Faramond, qui parut sur ces entrefaites, ne naqui
être interprété plus tard en un autre sens qui aurait fait passer le
pauvre
Scarron pour prophète. Cependant les événements a
busa. Celui à qui ces choses sont arrivées ne fut certainement pas un
pauvre
hère, faisant son métier de moqueur à ses risques
its d’une magnificence presque royale. Le plus connu est relatif à ce
pauvre
comédien nommé Mondorge, à qui il fit donner par
ts livres. « On a toujours remarqué, dit Grimarest, qu’il donnait aux
pauvres
avec plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des
l’ancien monde. L’humanité reste, toutefois. Dans la fameuse scène du
pauvre
, Don Juan, trouvant la résistance où il devrait l
le musicien Marc-Antoine Charpentier, donna une pièce de monnaie à un
pauvre
qui lui tendait la main. Comme il continuait sa r
qui lui tendait la main. Comme il continuait sa route, il entendit le
pauvre
qui l’appelait, il le vit qui courait après la vo
onnage de la comédie. Molière dut supprimer presque toute la scène du
pauvre
à la deuxième représentation. Le Festin de Pierr
sur le théâtre : « Hé ! messieurs, leur dit-il, épargnez au moins un
pauvre
vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus qu
veut dire, avec son Halaba, balachou ? ajoutait M. le duc de ***. Le
pauvre
homme extravague ; il est épuisé. Si quelque aute
euses aux satires de Boileau et de mêler Molière dans sa querelle. Le
pauvre
abbé eut lieu de se repentir de s’être attaqué à
haque semaine, et une rente de cinq sous par jour à distribuer à cinq
pauvres
à perpétuité par le curé de la paroisse. Madelein
d’amitié que jamais à M. Despréaux. Cela l’engagea à lui dire : « Mon
pauvre
monsieur Molière, vous voilà dans un pitoyable ét
. « Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il ; il y a cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre ;
’était pas très décisive, puisqu’il aurait pu aisément dédommager ces
pauvres
ouvriers. Mais, de même que ce point d’honneur av
peuple, et l’on a fait distribution de mille à douze cents livres aux
pauvres
qui s’y sont trouvés, à chacun cinq sols. Ledit M
milieu de sa dernière action. » N’omettons même pas de mentionner le
pauvre
Dassoucy, qui ne marchanda pas ses regrets à celu
itablement. Et comme la fin de la vie Se rapporte au commencement. Ce
pauvre
acteur en ce moment Pour achever la comédie Voulu
le fait bien. auxquels on peut joindre ceux-ci : « C’est donc là le
pauvre
Molière Qu’on porte dans le cimetière ! » En le v
e cinquante-neuf ans. M. de Montalant était d’une bonne famille, mais
pauvre
; d’après le témoignage de Titon du Tillet, il av
upplient très humblement d’avoir la bonté de les mettre au nombre des
pauvres
religieux à qui vous faites la charité. Il n’y a
nt de leur faire part des aumônes et charités que vous distribuez aux
pauvres
maisons religieuses de cette ville de Paris, dont
25 février porte que le roi, « voulant contribuer au soulagement des
pauvres
, dont l’Hôpital général est surchargé, a cru devo
e jouent à Paris par sa permission ». C’est là l’origine du droit des
pauvres
qui se perçoit aujourd’hui sur tous les théâtres
ît l’anecdote de Mignot ou Mondorge, présenté à Molière par Baron. Ce
pauvre
comédien avait été, paraît-il, camarade de Molièr
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le
pauvre
homme y trouvera de la ressource pour sa professi
r que les Comédiens méritoient, par le secours qu’ils procuroient aux
pauvres
, d’être a l’abri de l’excommunication ; mais son
ous entendre, des mains pour recevoir les aumônes que vous faites aux
pauvres
; mais nous n’avons pas de langue pour vous répon
istinction & d’une utilité... Clitandre. Oh ! que tu es ivre, mon
pauvre
garçon !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
re, Madame, dont il y a si long-temps qu’on n’a eu des nouvelles : ce
pauvre
Charlot ! Clitandre. Comment, son frere ! Maugreb
e le noir dessein de suborner ma femme ! . . . . . . . . . Dorine. Le
pauvre
homme ! Mad. Pernelle. Le pauvre homme !Mon fils
emme ! . . . . . . . . . Dorine. Le pauvre homme ! Mad. Pernelle. Le
pauvre
homme !Mon fils, je ne puis du tout croire Qu’il
lic par le desir de se faire un nom, s’écrient journellement : « Ah !
pauvre
Comédie ! pauvre Comédie ! que deviens-tu ? qu’es
de se faire un nom, s’écrient journellement : « Ah ! pauvre Comédie !
pauvre
Comédie ! que deviens-tu ? qu’es-tu devenue » ? g
LLARDET. Des coups ? Ah ! messieurs, on ne sait que trop que c est le
pauvre
homme qui les a reçus. Il a porté plus de trois m
mille francs qu’il vous a apportés ce matin. PERSILLET. Quoi ! pas un
pauvre
moment de repos en toute une journée ! Allez, ma
e pas voir Géronte. O Ciel ! ô disgrace imprévue ! ô misérable pere !
Pauvre
Géronte, que feras-tu ? Géronte, à part. Que dit-
resse, & que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon
pauvre
maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie,
maussade à triple étage ! Granger. Baste ! baste ! faites grace à ce
pauvre
vieillard. Genevote. Or écoutez le plus plaisant.
n le malheur qui lui arriveroit, & je n’ignorois pas qu’une fille
pauvre
qui trouve un homme riche, devient plutôt l’escla
, mon cher patron, je vous le dis encore, Vous ne serez jamais qu’une
pauvre
pécore. Chacun sent combien ces derniers vers s
ayant été partagées entre les écoles que fréquentaient les enfants du
pauvre
et un collège qui comptait des princes du sang pa
récepteur le célèbre Gassendi23, et pour compagnon d’études un enfant
pauvre
, Bernier24, que devaient rendre fameux un jour se
faveurs ; le scrupule, a-t-on dit, qu’il se faisait de laisser là de
pauvres
comédiens amenés de loin, qui s’étaient fiés à so
ppliquait surtout à lui inspirer des sentiments nobles et généreux.Un
pauvre
comédien, nommé Mondorge, qui avait été son camar
il tirait des résultats philosophiques.Un jour, il fait l’aumône à un
pauvre
. Un instant après, ce pauvre court après lui, et
sophiques.Un jour, il fait l’aumône à un pauvre. Un instant après, ce
pauvre
court après lui, et lui dit : Monsieur, vous n’av
que la fortune : Racine en est un exemple. Fort charitable envers les
pauvres
, il ne leur faisait pas des aumônes ordinaires ;
roposer de faire relâche ce jour-là. Eh ! que feront, dit-il, tant de
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre ?
onner des lois à votre Parnasse. Shakespeare, au contraire, fils d’un
pauvre
marchand de laine du comté de Warwick, n’ayant fa
st l’éditeur, rapporte ainsi le discours de Boileau à Molière : « Mon
pauvre
monsieur Molière’, vous voilà dans un pitoyable é
« Comment voulez-vous que je fasse ? répondit-il. Il y a là cinquante
pauvres
ouvriers qui n’ont que leur travail pour vivre. J
à ses parents qu’elle se croit victime, et à Dandin qu’il n’est qu’un
pauvre
homme. Or ces deux figures sont le premier et fur
is dégagé, frère Martin (c’est le nom populaire de Montufar) prend le
pauvre
gentilhomme sous sa protection, le serre dans ses
Orgon, Mme Pernelle Quant à la niaiserie d’Orgon coiffé de son
Pauvre
homme, n’est-elle pas aussi tout à fait amusante
roule que sur la découverte d’une marmite pleine d’or qu’a trouvée le
pauvre
Euclion, mais pour son malheur, puisqu’elle sera
témoins accusateurs qui déposent contre lui. S’il a des chevaux, les
pauvres
bêtes sont incapables de marcher ; elles n’ont pa
par conséquent Harpagon a le droit de se démentir en aimant une fille
pauvre
, comme le rigide Alceste en recherchant la main d
a scène 6 du deuxième acte, où elle éclate comme un ouragan contre la
pauvre
Martine et ses solécismes170, on reconnaît, dès c
x yeux, mais il se garde bien de les gourmander en face : sa sœur, la
pauvre
Bélise, payera pour Philaminte ; c’est sur elle q
blesse par les traits dont il perce le sot qui l’encense. Gentilhomme
pauvre
, mais qui ne fera jamais un trafic de son blason,
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