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1 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
e : N° 3301. Le Carnaval, ballet-mascarade, huit entrées et prologue; paroles prises dans Quinault, Benserade et Molière, musiq
polichinelles qui dansent alternativement après son chant), avec les paroles  : Soyez Adèle. Le soin d’un amant.. vient, comm
l’intermède : le Pourceaugnac tiré du Carnaval ; nous y joignons les paroles françaises qui accompagnent l’édition du divertis
s). L’avocat lui répond en chantant fort lentement, et traînant ses paroles  : La polygamie est un cas pendable. Pourceaugna
chi due volte è maritato Dev’ esser impicato ! L’avocat traînant ses paroles , l’interrompt en chantant ; Pourceaugnac chante e
micitia ! Date mi un modo per aver giustitia. L’avocat, traînant ses paroles , dit : « La polygamie ! »... pendant que l’avocat
licés .Et bien sensés... L’AVOCAT TRAINANT La Po-ly-ga-mie est.. Les paroles de l’avocat bredouilleur sont celles du deuxième
en pagare Dite mi corne lo posso fare (bis). L’avocat, traînant ses paroles , chante, pendant que l’avocat bredouilleur chante
augnac dans sa mélancolie, et chantent : Bondi ! Bondi ! ...... Les paroles des opérateurs sont celles des deux médecins des
oute force qu’il le prenne. Piglia lo su, Signor monsu Etc .... Les paroles qui suivent sont celles des éditions ordinaires ;
ous l’avons fait remarquer, remplace la scène XV du premier acte, les paroles de l’intermède sont celles du Pourceaugnac ordina
e, du moins dans notre Théâtre-Français ordinaire, car lg mélange des paroles françaises et italiennes se rencontrait parfois c
celui qu’on retrouve dans d’autres arguments analogues. 3° Quant aux paroles italiennes, qu’on le remarque bien, la consultati
re, ne suffit pas. La logique des divertissements, l’enchaînement des paroles italiennes et de la musique, accusent un remaniem
certain : 11 existe un Divertissement de Chambord ayant, en plus des paroles italiennes conservées dans le Pourceaugnac ordina
aroles italiennes conservées dans le Pourceaugnac ordinaire, d’autres paroles italiennes qui leur font suite, — les arguments q
2 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [8, p. 39-40] »
. Rose147, de l’académie française, et secrétaire du cabinet, fit des paroles latines sur cet air, d’abord pour se divertir, et
vive et plaisante dispute. M. Rose soutint toujours, en chantant les paroles latines, que Molière les avait traduites en franç
n français, d’une épigramme latine, imitée de l’anthologie. Voici ces paroles  :   Quam dulces   Amphora amoena !   Quam dul
que c’eût été naïf à lui d’en rester là. S’apercevant que prendre la parole n’était pas le désir constant des membres de l’Ac
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
le à laquelle il a promis sa foi. On vient lui proposer de remplir sa parole ou de se battre ; il ne veut faire ni l’un ni l’a
ophe la lui montre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pancrace. La parole a été donnée à l’homme pour expliquer ses pensées
tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées. (Sganare
s portraits sont distingués par-tout de leurs originaux, & que la parole enferme en soi son original, puisqu’elle n’est au
ssi ceux qui parlent le mieux. Expliquez-moi donc votre pensée par la parole , qui est le plus intelligible de tous les signes.
sortir. Peste de l’homme ! Pancrace, au-dedans de sa maison. Oui, la parole est animi index & speculum ; c’est le truchem
parler tout ensemble, à quoi tient-il que vous ne vous serviez de la parole pour me faire entendre votre pensée ? Sganarelle.
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
ire littéraire et morale du xviie  siècle, je n’ai rencontré d’autres paroles attribuées à madame de Rambouillet que celles-ci 
irs de l’âme et de l’esprit qu’à tout autre. Au défaut d’écrits ou de paroles attribués à la marquise de Rambouillet, j’ai fait
pas que les sages passent le temps comme le vulgaire. Le commerce des paroles doit être leur plus douce occupation. Il a recher
re sous les empereurs, mais elles parurent seules, car la majesté des paroles se perdit avec la liberté. » L’auteur rapporte l
jesté des paroles se perdit avec la liberté. » L’auteur rapporte les paroles de Cassius à Brutus avant les ides de mars : « Ce
pporte les paroles de Cassius à Brutus avant les ides de mars : « Ces paroles , madame, sont les dernières que prononça la répub
5 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
enfin les maximes légères que renferment ses pastorales-ballet et les paroles qu’il composait pour être mises en musique, œuvre
eux qui inspirent la justice et les aperçus vrais, montrent par leurs paroles insensées et par leur conduite extravagante, immo
Nous allons voir que Molière a su discerner ces deux cas. Si par les paroles suivantes, exprimées par Done Elvire : « Et touj
sse ; mais enfin sur nos sens, la raison, la maîtresse… » si par ces paroles , dis-je, il semble proclamer, avec les philosophe
rendre souvent pour chose véritable un objet décevant. » A ces sages paroles , le jaloux, dominé par sa passion et ne pouvant p
croit que tout le monde pense à ce qui le préoccupe, et il prend les paroles courroucées que Célie prononce contre Lélie, son
jalouses, il va frapper à la porte de Valère. Au bruit du marteau, sa parole habituelle sort automatiquement de sa bouche: « 
t étouffés par la passion, celle-ci se manifeste sans retenue par des paroles compromettantes, empreintes souvent d’une grande
nt, qui absorbent et qui dominent l’esprit. Il l’indique également en paroles à l’occasion d’une joie vive qui remplit le cœur
où Arnolphe essaye trop tard de conquérir l’affection d’Agnès par des paroles amoureuses, M. de Laprade ajoute : «  Tout cela e
ientôt nous entretenir d’une façon magistrale dans Don Juan. Quelques paroles prononcées par cette personne montrent de suite c
ont également certains criminels, que Dorimène prononce ces sinistres paroles , qui glacent d’horreur tout homme moralement bien
une vérité accomplie: c’est celui de tous les grands criminels. Leurs paroles de repentir, quand toutefois ils en prononcent, n
. Le repentir m’a pris et j’ai craint le courroux céleste. » Par ces paroles , Don Juan ne cherche pas à tromper Elvire ; elle
oyances religieuses. Le caractère de Don Juan étant donné, toutes les paroles qu’il prononce dans cette scène sont on ne peut m
le qu’elle soit. Il affirme en lui cette disposition d’esprit par les paroles suivantes qu’il adresse à Sganarelle : « Je te l
(dit-il), si vous étiez assis, vous seriez mieux pour parler. » Ces paroles sont tellement bien adaptées au caractère du mons
aire enrager, achève pour la gloire et non pour l’obliger. » Par ces paroles , Molière démontre que ce qu’on nomme l’honneur, p
Molière à l’occasion de l’École des Femmes: « et tes plus burlesques paroles sont souvent un docte sermon. » Le peu d’influen
lière résume toute l’anomalie morale qui produit le criminel dans les paroles suivantes, que Scapin prononce à l’occasion d’un
est incapable d’apprécier ; il se livre contre ses adversaires à des paroles inconvenantes, injurieuses même, qu’il prend pour
u’en voulant réformer les vices par des attaques directes au moyen de paroles blessantes, on ne fait qu’irriter la personne que
raîner la passion du bien. On les rencontre exposés en effet à chaque parole prononcée par Alceste. Du reste, il n’est pas dan
’exprime dans les deux vers par lesquels il le termine. Aux dernières paroles désespérées que prononce Alceste, paroles par les
l le termine. Aux dernières paroles désespérées que prononce Alceste, paroles par lesquelles il déclare son projet de vivre dés
’entendre ce que dit son interlocuteur ; ou encore, de n’entendre des paroles de celui-ci que celles qui peuvent avoir du rappo
’il est dans le vrai, que lui seul est raisonnable, se défend par des paroles ironiques qui ne répondent à rien et qui prouvent
ules de pitié et de mépris en quittant la partie et en prononçant ces paroles  : « Monsieur mon cher beau-frère, avez-vous tou
gon, Valère va nous donner un échantillon de son savoir-faire par les paroles suivantes qu’il adresse à Élise en présence de so
ropre par les politesses que lui fait Éraste, ajoute foi à toutes les paroles agréables, mais fausses, que lui dit ce jeune hom
es charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu’aux moindres paroles , qu’il s’efforçait toujours de me faire trouver l
touchante, et sa douleur était la plus belle du monde. Après quelques paroles dont je tâchai  d’adoucir la douleur de cette cha
sse à connaître un pourpoint avec un haut-de-chausse. » Bien que ces paroles soient mises dans la bouche de Chrysale, personna
ui se commettent dans sa maison, il ne faut pas cependant prendre ces paroles au sérieux. Dans la disposition d’esprit où Chrys
la tirade de Martine, de dire, avec Boileau, que les plus burlesques paroles de Molière représentent de savantes vérités. C
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
ne. Dans le grand monde, tant de gens ont le désir de parler, tant de paroles attendent avec impatience le moment et l’occasion
nt avec impatience le moment et l’occasion de se placer entre tant de paroles , qu’on fait taire ceux qui parlent longuement ou
xpressions réputées nobles et élégantes, que l’ignorance parfaite des paroles et des locutions grossières, qui ont pris naissan
à la cour, finit par imiter à la longue sa réserve dans l’usage de la parole , son ignorance des locutions liasses, ainsi que s
7 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
favorables. Le mariage fut donc convenu et l’on échangea sa foi et sa parole . Mais il arriva que des affaires importantes obli
ure au capitan qu’il le servira dans son amour. Le capitan accepte sa parole . Il se donne à Pantalon pour envoyé par ses ennem
’Ortensia à Pantalon. Mais, satisfait de la fidélité de Flaminio à sa parole , il renonce à la jeune fille et la cède à son ami
mange une partie des provisions de Burattino. Ayant fini, il prend la parole , et attirant toute l’attention de Burattino qui l
s. Burattino, revenu de l’étourdissement que lui a causé leur flux de paroles , se met en devoir de manger, mais ne trouve plus
é que la plus chaste comédie italienne est cent fois plus dépravée de paroles et d’actions qu’aucune des nôtres. » Bornons-nous
8 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
re triompher de sa timidité : « Quoi, dit-il, … Nuls empressements, paroles ni soupirs, Ne l’ont instruite encor de vos brûla
uire à sa réputation de sincérité auprès des gens de bien qui, sur sa parole , le voudraient croire occupé du soin de corriger
es : pour eux, disent-ils, ils ne sentent rien et je les en crois sur parole . Ils n’ont garde, tout gâtés qu’ils sont, d’aperc
mandement du Christ, depuis dix-huit siècles jaillit le torrent de la parole apostolique ; cette parole qui n’est pas liée ,
dix-huit siècles jaillit le torrent de la parole apostolique ; cette parole qui n’est pas liée , disait déjà saint Paul en m
est pas liée , disait déjà saint Paul en montrant ses chaînes ; cette parole qui est descendue de la croix, qui a surgi des ca
pour que J’aie besoin d’en retracer même une légère esquisse. Par la parole , par cette parole surtout, la France est un solda
soin d’en retracer même une légère esquisse. Par la parole, par cette parole surtout, la France est un soldat plus encore que
té sont les entraves. Mais la Providence y met du sien ; et enfin, la parole apostolique résiste à ses contradicteurs. Ils ne
la vie leur courageuse intervention. A la cour des rois de France, la parole de Dieu venait comme de plein droit se faire ente
l serait intéressant de rechercher quelle a pu être l’influence de la parole de Dieu sur les princes à qui elle a été annoncée
menses. Bossuet, enseignant à ses auditeurs la manière d’apprendre la parole de Dieu, n’y demande que cette bonne volonté qu’o
rétien, et du nombre de ces grands rois qui, pour employer encore une parole de Bossuet, « comprennent le sérieux de la religi
aits, et lui a certainement ôté un peu de sa prestigieuse saveur. La parole de Dieu, disait-il, est un ami qui ne flatte pas
uelque chose. » Il faut se borner. Citons encore pourtant ces grandes paroles  : « Terrible pensée de ne rien voir sur sa tête !
Carême devant le roi, paraphrasa l’histoire de David, et prononça les paroles foudroyantes que le prophète Nathan avait adressé
e, craignez qu’elle ne vous soit ôtée et que Jésus-Christ ne venge sa parole méprisée. » Le coup parut fort. Dire de craindre
lut je parle aujourd’hui : Dieu a ses vues, et il faut espérer que sa parole ne sera pas toujours sans effet. » Bourdaloue av
surent être tout ensemble si grands orateurs et si bons citoyens. La parole de Dieu, reçue avec docilité dans le cœur du puis
ne manière de retenue dans le penchant qu’il suivait et mime dans ses paroles . »Il se refusait à son devoir, il ne l’avait pas
utilement gouverner son peuple qu’en obéissant à Dieu. « C’était la parole de Dieu, dit encore le P. de la Rue, qui nourriss
fut longtemps le plus fort ; l’homme de bien, averti et pressé par la parole apostolique, demeura pourtant victorieux. Mais le
ner, puisque, suivant que l’opinion donnera ou refusera sa faveur, la parole de vie, et ici et ailleurs, aura plus ou moins d’
esser toujours, en évitant toujours de surprendre. « Je m’arrête aux paroles de mon texte, dont l’exposition littérale va déve
era le dernier point. » On voit par cet abrégé saisissant combien la parole de l’orateur, sans cesser d’être générale, comme
gnent dans le monde, et plus qu’ailleurs à la cour. Il applique cette parole d’un prophète aux Israélites infidèles : Seminast
vrais et humbles serviteurs de Dieu, ceux qui disent avec David cette parole que l’ambitieux des choses de la terre ne se peut
et ma consolation est que celui à qui j’ai l’honneur de porter votre parole , par la solidité et par la grandeur de son âme, a
ler : … Un partage avec Jupiter N’a rien du tout qui déshonore ! La parole de Bourdaloue, pour employer le mot de l’Évangile
rver. Car en traitant cette matière je me souviendrai toujours que la parole du Seigneur, dont je suis le ministre quoique ind
du Seigneur, dont je suis le ministre quoique indigne, doit être une parole chaste, plus épurée que l’argent qui passe par le
arder d’autres ménagements que ceux que lui imposait la dignité de la parole apostolique, il en montra toute la laideur, toute
nous prêter un peu d’attention et de vouloir bien se souvenir que les paroles suivantes ont été prononcées devant Louis XIV adu
blique, qui ne pensait guère, comme Bourdaloue, à épurer sept fois sa parole , assure que « le théâtre a une grande vertu pour
ère à force de services ; le religieux avait conquis la liberté de sa parole en vivant pauvre, chaste, mortifié, désintéressé
rave et rêveur. Les courtisans se regardaient sans oser s’adresser la parole . Cependant tout le monde était occupé de ce que l
n’était pas à dédaigner. L’homme apostolique vit le triomphe de sa parole et de ses prières. Mmede Montespan quitta la cour
’affront ne fut pas subi tout à fait en silence. Un peu plus tard une parole officielle du clergé montra qu’il prévoyait les p
e qui regarde la comédie en général. Nous allons maintenant donner la parole à Molière sur le sujet particulier de Tartuffe. B
ent trop d’orgueil dans ces corrections ; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C’est par leurs actions qu’ils corrig
êcher contre le Tartuffe. Le texte du sermon est une de ces profondes paroles du Sauveur qui éclairent tout de suite l’intellig
die de Molière n’empêche pas qu’ils soient chrétiens et fondés sur la parole de Jésus-Christ :Qui non od.it patrem… au mêm
eux dire, si ce dégoût de la piété vient encore à être excité par les paroles piquantes et par les insultes, on succombe enfin,
vent trop d’orgueil dans ces corrections ; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C’est par leurs actions qu’ils repren
digne de la damnation éternelle. Il s’appuie pour le prouver, sur la parole de Dieu même : Qui non est mecum contra me est. «
uver, sur la parole de Dieu même : Qui non est mecum contra me est. «  Parole de malédiction pour ces esprits d’accommodement,
vexations, mais pour les éclairer et les sauver. Ainsi se réalise la parole de saint Paul : Pietas ad omnia utilis est. Voilà
du malin esprit toutes inventions. Là, jamais on n’entend de pieuses paroles  ; Ce sont propos oisif-, chansons et fariboles :
die de Molière n’empêche pas qu’ils soient chrétiens et fondés sur la parole de Jésus-Christ :Qui non od.it patrem… 30. V
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
d’une précieuse d’être ingénue. Ce qui décrédite dans cet ouvrage les paroles dirigées contre les précieuses, ce sont des in dé
end tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux plus innocentes paroles , et s’offense de l’ombre des choses. Croyez-moi :
cher aux critiques d’avoir donné un sens criminel aux plus innocentes paroles et de s’offenser de l’ombre des choses. Ce n’est
er de l’ombre des choses. Ce n’est pas criminelles qu’on a estimé ces paroles , c’est indécentes. Pour n’être pas criminelles, e
10 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ceptique. L’obligation de croire est mieux prouvée dans les ridicules paroles de Sganarelle que dans plus d’un sermon : DON JU
olère d’une femme offensée754, » pour adresser à ce cœur de tigre les paroles qui tirent des larmes à Sganarelle : «  Je ne vie
 » cette justice, dis-je, est affirmée par la brève autorité de cette parole  : « L’endurcissement au péché traîne une mort fun
r de Dieu ; à leur vue, le chrétien ne peut s’empêcher de penser à la parole divine : « Prenez garde de faire vos bonnes œuvre
on se rappelle son indulgence, son dévouement, sa charité, ses belles paroles sur la vraie piété789 ; et l’on dira que voilà le
vent trop d’orgueil dans ces corrections ; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C’est par leurs actions qu’ils repren
désigne évidemment la grâce. La grâce est encore affirmée dans cette parole  : « On n’a pas besoin de lumière quand on est con
e homme de bien » et « vrai dévot ; » il lui donne, non-seulement les paroles d’un vrai chrétien :   N’est-il pas d’un chréti
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
lement emparée de son cœur, qu’il ne lui est pas possible de tenir la parole qu’il avoit donnée ». (Il passe de l’autre côté.)
trouver mon pere, & lui dis... Ses larmes aussi-tôt suffoquant sa parole , m’ont bien mieux expliqué qu’il n’eût su faire l
e. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? Scapin. Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galere, & songez q
, de la gaine à l’épée, & de la châsse au saint ; traçons en deux paroles le crayon de notre ridicule Docteur. Figurez-vous
ns qu’on leur fait, en peu de mots, ou bien en répétant les dernieres paroles qu’on leur a dites : c’est dans ce morceau seulem
enir sans cesse préparé : & j’ai oui dire, il y a long-temps, une parole d’un ancien, que j’ai toujours retenue. Argante.
? Géta. Vous y êtes. Ne changez pas ; & souvenez-vous de répondre parole pour parole, & de lui bien tenir tête, afin q
y êtes. Ne changez pas ; & souvenez-vous de répondre parole pour parole , & de lui bien tenir tête, afin que dans son
 ? Croyez-moi, cela a été examiné par de bonnes têtes ; &, sur ma parole , vous avez à suer, si vous vous attaquez à cet ho
il ne s’agit que d’argent.... Quand j’ai vu mon homme ébranlé par ces paroles  : Nous sommes seuls, lui ai-je dit, parlez franch
son, mon maître est si traitable, que vous n’aurez pas ensemble trois paroles . Démiphon. Qui t’a chargé de dire cela ? Chrémès.
d’hui de l’argent. Chrémès. Il l’aura tout-à-l’heure. Qu’il retire sa parole , & qu’il prenne cette fille. Démiphon. Puisse
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
es les nations. Ils interrompent le fil d’une action pour adresser la parole au spectateur : rien ne porte un coup plus mortel
a faute est bien plus impardonnable lorsqu’un Auteur fait adresser la parole au spectateur pour lui dire des injures, ainsi qu
onseille aux spectateurs d’imiter cet exemple, & leur adresse ces paroles  : Faites de votre honneur comme elle fait du sie
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
e qui regarde le fait de la séparation, madame de Caylus se borne aux paroles suivantes : « Ces deux amants, pressés par leur c
tenon à Gobelin, au moment que la résolution du roi éclata. Voici ses paroles  : « Je n’ai jamais eu tant d’envie de vous voir q
etirer ! Et quel style, quelle transparence, quelle modestie dans les paroles qui voilent le fond de la pensée. Les choses ne d
leur de son âme. Aussitôt que Louis XIV l’aperçut, il lui adressa ces paroles accablantes : Ne me dîtes rien ; j’ai donné mes o
ai pas changé les résolutions que j’avais en partant ; fiez-vous à ma parole , et instruisez les curieux de mes sentiments116. 
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
il entendit à ses côtés. Il se retourne, & voit un brutal qui, de paroles insolentes, maltraitoit une bergere. D’abord il p
tré. Est-il, disoit-il, quelque chose qui puisse mériter les aimables paroles d’un tel remerciement ? & que ne voudroit-on
dans cette peine extrême ;    Oui, Tircis, je vous aime. Cléante.   O parole pleine d’appas !   Ai-je bien entendu ? Hélas ! R
pere. (A Angélique.) Montrez-moi ce papier. Ah, ah ! où sont donc les paroles que vous dites ? il n’y a là que de la musique éc
vez pas, Monsieur, qu’on a trouvé depuis peu l’invention d’écrire les paroles avec les notes mêmes ? Argan. Fort bien ! Je suis
consent. Aussi-tôt le Professeur de poésie s’avance & chante ces paroles  :  Son Professor di poesia,  Della divina frenes
les ouvrages mêmes de cet Auteur : voici le vrai moment pour tenir ma parole . Scarron avoit certainement de l’esprit, de la g
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
aille de mademoiselle Mars. Ironie, malice, gaieté, causerie vivante, parole animée, bonne grâce parfaite, tout est là. Dans c
posséder cette belle : ce qu’ils veulent avant tout, c’est une bonne parole et devant témoins ; c’est un tendre regard, en pu
s’est imposée, est si prodigue envers les uns et les autres de bonnes paroles , de tendres regards, de billets doux ; là est sa
ée de quelque brave claqueur. Par exemple, je me rappelle ces propres paroles de deux demoiselles errantes qui se promenaient s
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
en approchant l’oreille des rideaux du roi, on sur prendrait quelques paroles dites à demi-voix, pour désigner à Molière ce car
it dit qu’il faudrait jeter dans la rivière les faiseurs de satires : paroles que Boileau a parodiées dans ces vers que j’ai dé
17 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
rrible587 ; celui qui, craignant qu’on ne lui attribuât une seule des paroles prononcées par son odieux personnage, mettait en
ter sait dorer la pilule595 ; et certes, ce n’est pas assez de trois paroles ironiques dans la bouche d’un valet méprisable, p
nt d’énergie qu’on en met à louer le bien.   Autant on a approuvé les paroles hardies, mais convenables, qui effarouchaient les
ou même on ignore les intermèdes et les danses qui s’y mêlaient, les paroles et les chansons qu’il mettait dans la bouche des
rante satyres. L’un d’eux, s’avançant à la tête, chanta fièrement ces paroles  : » Arrêtez, c’est trop entreprendre : Un autre
628. Mélicerte, act. I, sc. V. 629. Nous n’en possédons que les paroles chantées, conservées dans la partition de Lulli :
18 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
ose, à soi-même il se reste. On sent là, comme aux courtes et dignes paroles qu’elle adresse à Trissotin sur sa brusque retrai
ire de grands mots, Et clouer de l’esprit à ses moindres propos. Ces paroles de Clitandre, qui s’appliquent si bien à la modes
ments les plus vifs, afin que par une sorte de réciproque d’une belle parole de l’Évangile, ils soient beaucoup aimés parce qu
nt si délicatement le côté odieux de son caractère, comme aussi à ces paroles si touchantes qu’il lui adresse par la bouche d’A
t peu à peu sur une pente fatale, où il suffirait souvent d’une bonne parole pour tout réparer. On a adressé au personnage de
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
énechme, & c’est me faire injure. Ménechme, à part. Voilà, sur ma parole , encor quelque frippon ! (Haut.) Et de quel droit
romet de le faire sortir s’il veut épouser Rosaura. Arlequin donne sa parole . Un instant après, Celio, qui est subitement deve
e, à condition qu’il n’épousera pas Rosaura. Arlequin donne encore sa parole . ACTE IV. Silvio, toujours amoureux de Rosaura,
nd pas. Pantalon accourt, & somme Arlequin l’étranger de tenir la parole qu’il lui a donnée en sortant de prison ; il lui
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
faire entendre ce qu’il leur est prescrit de taire ; il faut tant de paroles pour expliquer cette prière muette 11 qu’ils s’
s par la conversation des femmes, tous les intérêts se placent par la parole entre toutes les frivolités ; la raison la plus s
nd je vous ai fait reconnaître pour ce que vous n’étiez point. » Ces paroles se rapportent à la cassation ordonnée par le roi,
fils ? »Ces citations ne sont-elles pas un commentaire fort clair des paroles de M.  de Sully : « Vous tenez de sa bonté tout c
21 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
e me garderai de contrister le cœur des mères par l’imprudence de mes paroles . Un ancien poète a dit qu’une jeune fille est une
end tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux plus innocentes paroles et s’offense de l’ombre des choses2. » C’est dans
faut mettre en leur âme l’amour de Dieu. Que j’aime bien mieux cette parole de saint François de Sales : « Il faut tout faire
ion. Soyez les maris de vos femmes plutôt que leurs maîtres ! » Cette parole a été entendue. La femme régénérée n’est plus l’e
tre un peu plus, car on n’est pas obligé de la croire tout à fait sur parole . C’est une vérité reconnue même des savants, j’en
sur ma foi qu’il s’est engagé dans cette recherche ; je manquerais de parole si je l’abandonnais en chemin. On peut dire sans
elle se retirera dans un couvent. Cette promesse qui serait une vaine parole pour une autre, est sérieuse dans la bouche d’Hen
ur ! Si elle aime Valère, c’est de l’aveu d’Orgon qui avait engagé sa parole . On veut lui donner Tartuffe ; elle résiste, mais
s. Je vous demande pardon, Messieurs, de terminer cette étude par des paroles si austères, quand je ne devrais songer qu’à vous
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
serviteur. Va, dis à messer Ipocrito que je voudrais lui dire quatre paroles . GUARDABASSO. Je ne le connais pas. LISEO. Celui
âme. BRIZIO, à Tanfuro son valet. À qui en veut-il ? il s’adresse ces paroles à lui-même, je suppose. IPOCRITO. Qui donne là où
aison, et les valets de Liseo n’ont pas l’œil moins clairvoyant ni la parole moins impertinente que la servante Dorine. D’autr
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
it. — Le roi va la voir secrètement. — Faux bruits de sa grossesse. —  Parole du roi qui indique un goût très vif pour madame d
es pour le romanesque, ne peuvent aller jusqu’à méconnaître que cette parole du roi fait époque dans l’histoire de ses relatio
écier, arrêtons-nous aux conséquences que le fait a dû amener. Si les paroles du roi ne prouvent pas en lui réveil d’un sentime
24 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
que la musique et le reste y doivent avoir plus d’importance que les paroles . A considérer l’ensemble de ces jeux, si ce n’est
s fussent-ils des gens de qualité, fût-ce dans le cirque Molière, les paroles n’auront en plus de prix que les pirouettes. Geor
es crincrins et des tambours de basques, il faudra nous payer de ces paroles , et le rideau tombera dans le silence. Encore moi
ario du reste et prie Corneille d’en trouver les vers, tandis que les paroles à chanter sont demandées à Quinault et la musique
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
gréable, fut admise à lui faire ses remerciements. Le roi lui dit ces paroles qui me paraissent dignes de remarque : « Madame,
it disposé à lui céder. De son côté, madame Scarron dut être émue des paroles du roi, de ces paroles qui ne purent être proféré
De son côté, madame Scarron dut être émue des paroles du roi, de ces paroles qui ne purent être proférées sans l’accent et san
râce qui faisait passer dans ses traits, dans ses mouvements, dans sa parole quelque chose de l’âme la plus douce, la plus sen
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ntiquité, ou les personnes qui auroient mieux aimé tout croire sur sa parole , & ne point prendre la peine de confronter le
l’avant-scene ; mais, dans le latin, Mercure adresse tout uniment la parole au spectateur, ce qui rompt l’illusion. Moliere s
.  . . . . . . .  . . . . . . . Ce sont des contretemps que de telles paroles  : Ce détour ridicule est en vain pris par vous. .
e quelques flatteurs insolents ; Sosie leur coupe très adroitement la parole . Sosie. Messieurs, voulez-vous bien suivre mon s
t point du tout conte frivole. Je suis homme d’honneur, j’en donne ma parole  ;  Et vous m’en croirez s’il vous plaît. Je vous
iscours sont des sottises, Partant d’un homme sans éclat. Ce seroient paroles exquises, Si c’étoit un grand qui parlât. Amphitr
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
peu de votre petit cousin : il reviendra fidele, il vous en donne sa parole . S’il est tué, il ne reviendra pas ; mais on vous
esse, & vous le baiserez quelquefois. En prononçant ces dernieres paroles , il sourioit tendrement, & ses yeux étoient m
coup. Il se piquoit de tout, & n’étoit bon à rien ; il prenoit la parole , demandoit le silence, suspendoit l’attention, &a
: ma bouche dit oui, mon cœur non, & ce fut mon cœur qui lui tint parole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Cheva
, &c. La Comtesse. Bravo ! de mieux en mieux ! l’air surpasse les paroles  ! on n’y tient pas !... C’est un homme unique, in
aussi, qu’est-ce que cette musique françoise ? elle approche trop des paroles . Comus. Oui ; mais de ce défaut on la corrigera.
28 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
nnaient autant de soufflets et de coups de bâton qu’ils débitaient de paroles , et qui faisaient plus rire par les grotesques mo
entendait par ce mot, qui, étymologiquement, veut dire liens (lazzi, parole lombarde, au lieu de lacci, parole toscane), Ricc
giquement, veut dire liens (lazzi, parole lombarde, au lieu de lacci, parole toscane), Riccoboni se sert de l’exemple suivant 
29 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
sion même qu’il faut déplacer, l’idée arrive ensuite, obéissante à la parole nouvelle. On a fait bien des tableaux de Paris… l
r savoir si Trajan était content ; ils ont été attentifs à sa moindre parole , ils ont interrogé son sourcil de Jupiter Olympie
leurs armes ; nous avons les énergumènes-femmes de la plume et de la parole , armées jusqu’aux dents des paradoxes les plus fu
ême leurs descendants ! » Ce sont là d’encourageantes et consolantes paroles  ! Il n’est pas un de nous qui, trouvant sous sa m
aient l’une à l’autre, et peu s’en faut que l’on n’entende encore les paroles , et le charmant duo de la fleur et du sourire ! À
Non ! elle voulait que l’on eût foi, en sa beauté, non moins qu’en sa parole , en revanche, elle avait le courage de ces hommes
ules, s’établir en gloussant… ô monstruosité du haillon vide et de la parole creuse, une incroyable réunion intitulée — eh ! q
un peu de sa vie et de son accent, un peu de son vif regard et de sa parole au beau timbre. En ce moment elle m’apparaît comm
ète, la résurrection solennelle des vieux chefs-d’œuvre sauvés par sa parole , les luttes ardentes des premières représentation
dit Roscius, la bienséance 43 ! J’étais d’avis que l’on écrivît cette parole de Roscius sur la tombe de mademoiselle Mars.
30 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
d’un sentiment opposé, comme le fait mon Censeur. Sa Critique sur les paroles du grand-père de Molière ne mérite pas que je la
ns les autres ; car sûrement il n’y a point de contradiction dans les paroles et dans les situations de Molière. Il savait par
vous, ajoute mon Censeur, à parler de ce métier là ; vous qui sur ma parole en ignorez les principes, quoique dans votre Livr
il ne se faisait Prédicateur, ou Comédien. J’avoue qu’il y a dans ces paroles un air de libertinage et d’impiété qui révolte ;
ses bons amis, y trouveraient leur compte. Mais n’ayant rendu que les paroles de Molière en cette occasion, qu’il aille lui en
perdu deux hommes qu’il ne recouvrerait jamais, Molière et Lulli. Ces paroles assurent la réputation et le mérite de Molière co
31 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
rna toutes ses pensées du côté du ciel : un moment après il perdit la parole , & fut suffoqué en demie heure par l’abondanc
mp; qui n’avoient rien de rude pour les oreilles délicates. Lisez ces paroles d’Aulugelle. Non hercle idem sentio cum Cæsellio
quez bien que par barbarisme je n’entends pas des expressions, ou des paroles tirées des autres Langues, & inconnues à la F
r qu’elles soient bâties selon le goût de Monsr. Despreaux. Voici ses paroles  : Etudiez la Cour, & connoissez la ville, L’
amp; suiv. 31. Livre sans Nom, pag. 4 & 5. 32. Pesez bien ces paroles de Terence au Prologue de l’Andria, Poëta quum pr
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
us. LE MISANTHROPE PAR AIR. Ce titre annonce un homme qui, frappé des paroles du Duc de Montausier (je voudrois bien ressembler
gros mariages : par exemple, la Dame de céans, qui songe à manquer de parole à Dorante pour donner sa fille à mon maître. . .
, tant pis pour vous. Renouez, renouez avec vos gens. Je retire... ma parole ... (En revenant.) Ne comptez pas sur moi ; je ret
... ma parole... (En revenant.) Ne comptez pas sur moi ; je retire ma parole . Adieu, adieu. Voilà quatre scenes qui doivent c
ger en conséquence : elle ne se mariera qu’après ma mort ». Il a tenu parole . 67. Si j’exhorte les Auteurs à connoître toute
33 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
une imprudence. Il serait plus sage de s’en tenir au sens naturel des paroles écrites, sans essayer de les commenter, de les co
dessiné aussi nettement, le spectateur serait à bon droit blessé des paroles qu’elle adresse à Tartuffe pour l’engager à renou
é la défense du bon sens, Chrysale, au lieu de prendre au sérieux les paroles placées dans sa bouche, semble effrayé de sa hard
rs des planètes. Qu’il soit sincère, que son accent ne démente pas sa parole , et les rieurs seront de son côté, je veux dire q
s confiés à leur intelligence ! Comment n’auraient-ils pas pris cette parole au sérieux ? Ils croient de bonne foi que les ver
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
son devoir. Montausier a parlé pins brusquement. Bossuet a repris la parole et a parlé avec tant de force, a fait venir si à
lui a dit : Je vous promets de ne plus la revoir. Jusqu’ici il a tenu parole . La petite83 me mande que sa maitresse est dans d
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ces courtisans de profession, qui bornant leur ambition à obtenir une parole ou un regard du prince, se pâmaient de joie en s’
ai jamais souffert auprès d’elles de servitude ni de contrainte. »Ces paroles ne sont pas d’un homme méprisable. Ici l’ordre de
brouillait toutes choses, et répondait encore plus aux pensées qu’aux paroles de ceux qui l’’interrogeaient. Quand elle considé
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
oute juste, & bien digne d’une femme de vertu. Il ne m’a pas tenu parole  : mais je vous promets que je lui parlerai d’une
agriner ». Ce bon Pere, après l’avoir exhorté de son mieux à tenir sa parole plus religieusement qu’il n’avoit fait jusques-là
peu de considération qu’il avoit pour lui, de faire si peu de cas des paroles qu’il lui donnoit, & de son propre honneur. «
it connoître le mépris qu’elle a pour vous, mes remontrances & la parole que vous m’aviez donnée auroient dû vous retenir.
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
é par l’amour que Célie lui a témoigné avant son départ, & par la parole du pere. Scene III. Sganarelle revient. Lélie es
r si-tôt. Scene VIII. Sganarelle veut voir si Lélie lui adressera la parole . Lélie frémit en voyant Sganarelle, & s’écrie
ents sont tout-à-fait frivoles, Où l’on a plus besoin d’effets que de paroles . Animons notre cœur un peu trop retenu. . . . . .
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
omme promise et la grâce de quatre bons camarades.” Arlequin prend la parole et dit : “C’est… c’est… c’est Pantalon. -Au diabl
e en sortant du bois avec Don Juan, je compte que vous tiendrez votre parole . — Cela ne se peut ; demandez à mon confident : c
moi du poison ! — Arrête et ne jure plus ; j’aime mieux te croire sur parole . » Arlequin fait encore une infinité de facéties
39 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
point au dessein que vous avez pris. » Il y a de l’amertume dans ces paroles de Molière. Il est clair que le mépris attaché à
. Sa présence me fit oublier toutes mes résolutions; et les premières paroles qu’elle me dit pour sa défense me laissèrent si c
goïste, qui aime sa fille pour lui, affection d’autant plus tendre en paroles et abondante en protestations et caresses, d’auta
ux à une cruelle épreuve. Elle lui demande de la croire innocente sur parole , et dans ce cas elle lui promet sa main; s’il exi
ment pour seule preuve de mon innocence, je suis prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de devenir votre épouse. RO
jugeant digne de devenir votre épouse, en me croyant vertueuse sur ma parole , malgré les apparences qui déposent contre moi. H
lle promet ses vœux et sa main. La première se hâte et ne perd aucune parole , elle craindrait de paraître plus longtemps coupa
ux champs sommes contrefaicts Chantant chansons vindicatives Avecques paroles lascives. Les contes de Marguerite de Navarre no
ieux dépouillé de toute forme : les formes sont pour lui ce qu’est la parole à la pensée. Mais il n’en est pas moins vrai que
nner bien haut sa haine et sa discipline; puis quand un homme dont la parole a quelque autorité et qui ne se laisse point abus
ait la liberté. Eliante n’a pas beaucoup de peine à le dégager d’une parole qu’elle n’a jamais prise au sérieux; elle avoue s
t au dehors de deux manières, par les actions des hommes et par leurs paroles . Chez certains peuples d’un caractère sombre et r
e de la passion. D’autres, plus expansifs, l’expriment surtout par la parole . Ces deux tendances ne peuvent ni l’une ni l’autr
reste vivante. En outre, il n’est pas inutile de remarquer qu’il y a paroles et paroles. Les unes ne sont que l’expression d’u
nte. En outre, il n’est pas inutile de remarquer qu’il y a paroles et paroles . Les unes ne sont que l’expression d’une idée ou
lceste est irréprochable : il est clair, en effet, que la plupart des paroles qu’Alceste prononce sont des paroles agissantes,
ir, en effet, que la plupart des paroles qu’Alceste prononce sont des paroles agissantes, passez-moi le terme, et que sa passio
érateur, formé à l’école de Schlegel, choqué de cette longue suite de paroles , sans action apparente, ne verrait dans cette œuv
ue les éléments essentiels du drame. Tout sert aux grands poètes. Une parole jetée en l’air, au milieu d’un entretien capricie
que parce qu’ils sentent différemment. C’est ainsi que par de simples paroles les ressorts dramatiques les plus importants sont
et humain. Gardons-nous donc, lorsque la poésie’ française abonde en paroles , de nous faire aussitôt les échos des accusations
elle a été l’objet. Que dans les œuvres de poètes de second ordre la parole tue l’action, cela n’a rien d’étonnant ; mais dan
ale fort arrangeante, et prête à dégager ses amants imaginaires de la parole qu’ils ne lui ont jamais donnée; mais malheur à q
Les Nuées, et son plaidoyer contre l’injuste. À côté des plus nobles paroles , au milieu d’une poésie pleine de grâce pudique e
e plus exact de ce qu’il dit et de ce qu’il veut dire, qui mesure ses paroles avec plus d’esprit pratique; mais qui n’en est pa
c dextérité, les contradictions qui existent entre les pensées et les paroles de nos adversaires, à découvrir et à mettre à nu
i de Tartuffe; c’est un rôle d’éloquence, de sages maximes, de bonnes paroles , plutôt que de fortes actions. Il n’y avait pas p
40 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
’il produit. Essayons de démêler son jugement au milieu de toutes les paroles qu’il met dans la bouche de ses personnages, et d
n air languissant 55 ; jusqu’à ce qu’enfin il soit foudroyé sur cette parole de damné : « Il ne sera pas dit, quoi qu’il arriv
utions pour empêcher qu’on n’attribuât à la vraie piété une seule des paroles ni des actions de l’imposture : comme il le dit l
nes III-X de la Pastorale comique, dont il ne nous reste que quelques paroles chantées, mais qui étaient certainement une satir
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
alement connue, nous en avons d’ailleurs si souvent parlé, que peu de paroles serviront à rappeller au Lecteur le fond, les dét
igneur ; appaisez-vous, pour l’amour de la Sainte Vierge ». Ce peu de paroles appaisa cette grande tempête, & le peuple fit
de vos pierres, & tirez sur moi vos épées ». Après avoir dit ces paroles avec une fausse douceur, il s’alla jetter, avec u
lus matin, s’il m’en prend envie, répondit Blanche, que les dernieres paroles du jaloux Don Diegue mirent plus en colere que to
vous saisissez d’un prétexte frivole Pour vous autoriser à manquer de parole . Mariane. Il est vrai, c’est bien dit. Valere. I
42 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ns; dont l’esprit judicieux se montre dans ses actions comme dans ses paroles , et particulièrement à la fin de la pièce, lorsqu
incipaux rôles de ses pièces sont presque toujours des tatillons à la parole déliée, et les autres personnages participent tro
rencontre. Pour réfuter M. Scribe, nous opposerons à son langage les paroles échappées à ce vieillard plein de bon sens qui, a
s belle, la plus noble, la plus élevée, sont renfermés dans ce peu de paroles . Si, en effet, le ridicule est ce que les hommes
ns Alceste n’avance aucun argument qui ne soit aussitôt, et en peu de paroles , ruiné par Philinte : c’est que Philinte est doué
n’aurait pas atteint son but, s’il n’eût donné aux actions comme aux paroles du Misanthrope, non seulement de la franchise et
e exige de nous de patience, de douceur et de résignation. Les belles paroles que Molière a placées dans sa bouche devraient to
qui l’animent, le regard doux ou fier, le geste brusque ou mesuré, la parole onctueuse ou véhémente; mais, comme l’imagination
pement possible. L’avantage de ce petit artifice était de donner à sa parole plus d’ascendant, et une attitude plus digne, plu
es sûretés, montre une défiance extrême, et ne veut croire aux douces paroles d’Elmire qu’autant qu’elle aura Par des réalités
libre aveu, Et sur notre pudeur me ménager bien peu. Mais puisque la parole enfin en est lâchée, À retenir Damis me serais-j
éblouir. Il redoute un piège, et, pour le convaincre, les plus douces paroles ne sont pas suffisantes, il lui faut tout autre c
emmes sont folles, Sont bruyants dans leurs faits et vains dans leurs paroles  ; De leurs progrès sans cesse on les voit se targ
pe aux dernières extrémités. En effet, Orgon termine la scène par ces paroles qu’il adresse à son fils : Vite, quittons la pla
et regarde Orgon du haut en bas avec dédain, puis, sans proférer une parole , aille au fond du théâtre prendre son manteau, re
artuffe, pour que sa physionomie haineuse et vindicative, pour que sa parole menaçante, fassent plus d’impression sur les spec
i connaître. C’est à Elmire, en effet, qu’il veut persuader, par ces paroles , que ce qu’il vient de dire est bien la vérité. Q
ble Cassandre; pour donner enfin une juste idée, par l’amertume de la parole , les éclairs du regard, la violence du geste, de
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
inconnu aux Grecs et aux Romains30. Cicéron parle de la décence des paroles dans le traité des Devoirs, chap. 35. Il la recom
Rome, et la conjure de favoriser leur accouchement. Il se sert de ces paroles  : Rite maturos aperire partus. La poésie n’étai
44 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ue votre diction soit pure, et cherchez avec soin, par de très belles paroles , les pensées nobles, vives, solides et remplies d
naüm de toutes les bonnes et de toutes les mauvaises puissances de la parole  ; et la phrase élégante, incisive, indiquant d’un
plus où étaient ses hommes, où étaient ses dieux. Ce grand art de la parole improvisée est devenu, pour nos voisins, un juste
ant tout, du talent qu’on y déploie ; il prend son plaisir aux saines paroles , aux passages éloquents, aux gaietés, aux colères
ne voit que deux ou trois fois, et laquelle prononce à peine quelques paroles . Du Croisy, qui comptait avoir le rôle de la stat
oitement évoqué ! Ma conjuration se sera mal faite ; j’aurai pris une parole pour une autre, j’aurai tracé mon cercle de gauch
le désirer. » Don Juan n’a jamais été mieux représenté que dans ces paroles  ; il est bien dans le nombre de ces impies qui bl
ois de Paris, lorsqu’il leur fallut écouter, d’un bout à l’autre, ces paroles austères, ce drame sérieux, aux lieu et place de
ssait, deux ou trois fois, pour prononcer quelques rares et terribles paroles qui produisaient l’effet du tonnerre. — Ma foi !
tout prendre, Thomas Corneille disait les mêmes choses ! Oui, mais sa parole n’avait rien de sérieux, rien de solennel, rien q
ur ; l’impiété remplace la luxure ; le blasphème anéantit les tendres paroles  ; les chansons, les intrigues, les fillettes sont
it de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles  ! » Sganarelle, tu parles bien, tu agis mal. Gran
, répond l’Argent. — Jupiter ! Jupiter ! voilà un pauvre dieu, sur ma parole , ami Plutus ! C’est l’Argent qui a créé Jupiter.
hameau. Oui, mais parfois il arrivait que ces fêtes improvisées, ces paroles écrites en courant dans les allées des grands jar
i le glas de la nuit ; langage du temps nous ordonnant de méditer ces paroles  : Au lit ! au lit ! Aux larmes ! Au lit ! au lit 
est allumé, l’autel est prêt, le glaive est tiré, le glaive c’est la parole qui sépare l’âme d’avec elle-même pour l’attacher
45 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
Qu’y a-t-il donc ?… Il y a que Lesage et son ami Fuzelier, puisque la parole et le chant leur étaient défendus, ont eu recours
                                      à l’art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux. Sur de grands écriteaux,
rée il savait relier et sauver les meilleurs lambeaux ! Même dans une parole il devinait tout un drame. Il a pleuré, entendant
devinait tout un drame. Il a pleuré, entendant raconter un jour cette parole touchante de madame de Mailly. Elle était à l’égl
gnore ; il peut trouver en lui-même la vie et l’accent des éloquentes paroles  ; il peut réveiller la passion endormie au fond d
ur La Comédienne : — Je ne vous crains pas. Éraste. Que je fausse parole  ; eussé-je un faible cœur Jusques à n’en pouvoir
Il fit mieux, il le remit en place, et retrouvant cet ornement de sa parole , il reprit le fil de son discours à la Tragaldaba
tager avec des angoisses, avec des rires, avec des larmes, la moindre parole échappée au poète : — Allons, fuyons, accourons,
si faciles à doubler ! Menjaud. — Duparay. — Odry. — Brunet. — Le capitaine Paroles Puisque nous sommes tombés dans ce chapitre i
que te voilà devenu penaud et contristé ! ah ! magnifique et éloquent capitaine Paroles , que te voilà devenu muet et bâillonné ! « Qui m’
faire bruire autour de soi, serait plus difficile à supporter pour le capitaine Paroles , qu’aux autres hommes de bien supporter le bonheu
ter le bonheur. Je ne sais pas pourquoi cette image à la Falstaff, ce capitaine Paroles me revient en mémoire, à propos de comédie et de
là, qu’il y reste ! — Depuis tantôt deux siècles et demi que ce digne Paroles a été créé et mis au monde, il doit avoir cruelle
cruellement monté en grade ; quand donc vous diriez le Généralissime Paroles , vous ne diriez pas encore assez. Paroles, simple
ous diriez le Généralissime Paroles, vous ne diriez pas encore assez. Paroles , simple capitaine, dans un siècle où chacun parle
rs ! y pensez-vous ? — Grâce à tant de progrès proclamés chaque jour, maître Paroles est devenu le maître du monde : il vit, il règne,
rible il a tirée des mépris de cette cour ! Il a tué, à lui seul, lui Paroles , le roi Charles Ier il en a tué bien d’autres ! L
r dans quel endroit des œuvres du poète anglais se peut rencontrer le capitaine Paroles , ouvrez la comédie qui porte ce titre de bon augu
bien qui finit bien ; là se démène et s’agite notre capitaine hâbleur Paroles  ! Et que de peines Shakespeare s’est données pour
e anglais a enrichi la narration italienne de ce bouffon impudent, le capitaine Paroles , qui est tout au plus le bâtard de sir John Falst
stingué, il me semble qu’il était peut-être inutile de nous donner le capitaine Paroles . Encore une fois, à quoi bon ? Et d’ailleurs, pui
ême de Marinette. Séparé du drame dans lequel il est placé, ce fameux capitaine Paroles perd beaucoup de son effet. Entre autres scènes o
o, où il est dit que — Goddem ! c’est le fond de la langue anglaise ? Maître Paroles , avant que Figaro eût trouvé que : Goddem ! était
ère traite son enfant ; et par tant de bons soins, par tant de bonnes paroles , et tant d’exemples dont il avait le secret, il f
ces robes, ces habits, ces armes, ces parures… et que de scènes et de paroles les faiseurs de dissertations se fussent épargnée
et d’or, ou du génie incroyable qui a donné la forme à ces nuages, la parole , la vie et la gaieté comique à ces solennelles fi
nt que nos deux escogriffes, Gnaton et Parménon, se picotent en mille paroles , passe l’esclave en litige, la jeune fille destin
tan Thrason ; elle lui a promis ces deux journées, et elle tiendra sa parole , en honnête femme. Je dis honnête ; car placez-mo
ntaine ce que dit l’esclave de Cheréastre dans la satire de Perse : «  Paroles perdues, mon cher maître ! pas tant d’efforts, pa
atitude et la paresse des Athéniens. C’est alors qu’Aristophane a des paroles de roses, car il fait sa propre louange. Quoi ! o
iches par le changement, les filles pauvres par la vanité. Elle a des paroles emphatiques pour celle-ci, des paroles dédaigneus
vres par la vanité. Elle a des paroles emphatiques pour celle-ci, des paroles dédaigneuses pour celle-là. Grâce à cette femme e
est mal servie. Pas un mot du cœur, pas un tendre sentiment, pas une parole humaine dans les reproches de Lucinde à son cher
les de Molière, dont il avait l’éloquence. C’était lui qui portait la parole s’il fallait parler au roi, ou au public. Louis X
46 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
l’Auteur prétendu des Précieuses ridicules. Car si nous examinons ses paroles , il semble qu’il soit assez modeste pour craindre
e à ton Ecole, Tout en est beau, tout en est bon Et ta plus burlesque parole Est souvent un docte Sermon.  Que tu ris agréab
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
mmes, qui, pour s’épargner la peine de réfléchir, jugent toujours sur parole , partent de là pour condamner, sans appel, les ap
desseins, que ce même acteur ait cessé de parler ; ne dire que peu de paroles , & écouter bien vîte, crainte de perdre un mo
siffler. Le Comte sur-tout promit de le faire cruellement, & tint parole . Voici comment. Quelques jours après son combat,
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
du Misanthrope ! vont s’écrier les personnes qui, ne jugeant que sur parole , croient le Misanthrope sans défaut, & le met
cene, faire expliquer Célimene entre lui & ses rivaux. S’il tient parole , l’exposition est excellente ; s’il n’en fait rie
fades adulateurs ; mais il n’a rien fait de ce que j’attendois sur sa parole . Patience, me répondra-t-on ; il dit, deux scenes
tre jouées sur un Théâtre qu’à être lues dans une Académie. Il a tenu parole , bien en prend à sa réputation, & à la gloire
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
ue je suis trop vieux pour l’épouser, & que tu aurois acquitté ma parole en lui donnant la main. Cléante, surpris, dit qu’
erre. Je ne me fie point au riche qui est si doucereux, si libéral en paroles envers les pauvres. Quand un favori de la fortune
s persuadé ; l’avertissement est inutile : donnez-moi seulement votre parole sur ce que je vous demande. Euclion. Soit : puisq
personnages se peignent plus souvent par leurs actions que par leurs paroles  ; ou, comme leurs paroles tiennent si bien à la s
lus souvent par leurs actions que par leurs paroles ; ou, comme leurs paroles tiennent si bien à la scene, qu’elles sont pour a
ouvrir les mains. De la louange, de l’estime, de la bienveillance en paroles , & de l’amitié, tant qu’il vous plaira ; mais
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
aulx, lui succede. Enfin, la Statue vient sommer Don Juan de tenir sa parole . Le tonnerre tombe sur lui avec un grand bruit &a
ser à sa place. Aminta lui dit de jurer que s’il n’accomplit point sa parole , il veut être maudit de Dieu. Don Juan ne se fait
Dieu. Don Juan avoue qu’il a peur ; mais il promet d’être fidele à la parole qu’il a donnée à la Statue, afin qu’on parle de s
ison. Don Juan. Arrête, ne jure plus, j’aime mieux t’en croire sur ta parole . Nous avons vu le Festin de pierre arriver d’Ita
. Elisa impatiente de rechef Don Juan, en le pressant de lui tenir la parole qu’il lui a donnée de l’épouser. Carino survient
51 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
de l’Académie Françoise, & Secretaire du cabinet du Roi, fit des paroles latines sur cet air ; d’abord, pour se divertir,
ive & & plaisante dispute. M. Roze soutenant, en chantant les paroles latines, que Moliere les avoit traduites en Franç
de l’Anthologie, dont l’air en question semble fait exprès. Voici les paroles .      Quam dulces !      Amphora amœna !      Q
52 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
-vous au moins d’un crime qui m’accable. Il est tout entier dans ces paroles comiques et déchirantes ; il sent qu’elle ment, c
resque consolé, parce qu’il a entendu, sans y croire, quelques douces paroles . Il est convenu que Célimène mentira de temps en
uisqu’il ne s’ouvre à personne, Tartuffe ne s’adresse pas une fois la parole à lui-même. Il ne veut pas À force d’attentats p
53 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
oitiers. Que, pour échapper à un mariage pour lequel son père a donné parole , il imagine de dire qu’il est marié, et à trois m
omédie, il faut savoir écouter ses originaux, saisir au passage leurs paroles toutes chaudes, et les fixer sur le papier. Le dr
c’est que les personnages voient les choses de plus haut, et que les paroles ont plus de portée que dans la comédie bourgeoise
e ne pardonnerait-on pas d’ailleurs à Chrysale pour sa bonté ? Jamais paroles plus charmantes sont-elles sorties d’un cœur pate
cuivre pour en faire de l’or. Tantôt il prête à un personnage telles paroles que l’original fait dire par un autre ; et, par c
e prend le trait à Térence, qui n’a su qu’en faire ; il met ces mêmes paroles dans la bouche de Scapin, qui les débite au bonho
es dans la bouche de Scapin, qui les débite au bonhomme Argante comme paroles d’un ancien qu’il a toujours retenues, et ces aph
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
s. La premiere scene de l’acte suivant va nous faire voir s’il a tenu parole . ACTE II. Scene I. Ariste, quittant Clitandre &a
st pas suffisamment expliquée avant que de partir, si ses gestes, ses paroles , n’ont pas peint suffisamment son dépit & ses
u spectateur, ou faisoit envisager ceux qui le menaçoient encore. Les paroles , les gestes les plus expressifs, la musique la pl
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
en donnant la main à votre fille, & ne veut se nommer qu’après la parole donnée. Jacinthe presse son pere d’accepter cette
urois pu t’aimer ! Je ne me trompe pas, Je viens d’ouir du bruit, des paroles , des pas, Je veux m’en éclaircir. . . . . . . A c
Pedre. Je n’ai point à choisir, il faut sauver le Comte. Manquer à sa parole est la derniere honte. . . . . . . . . . . . . .
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
elle ne parle pas, devine qu’elle est muette, parcequ’elle a perdu la parole , & ordonne qu’on lui fasse prendre du pain tr
lieu à une dispute fort plaisante. M. Roze soutenoit, en chantant ses paroles , que Moliere les avoit traduites d’une épigramme
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
mode a-t-elle donc si fort changé ? Marions-nous au plus vîte sur la parole de l’Auteur. Mais non : interrogeons avant les ma
emuent chacun dans leur coin ». Mais gardons nous d’ajouter foi à ses paroles quand il veut exclure de la scene les intriguants
58 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
consacrée que soit une gloire, nous n’admirons point aujourd’hui sur parole et par tradition. Nous prenons plaisir à déconstr
trayants et nous séduisent par le charme de leurs actions et de leurs paroles , tandis que d’autres nous paraissent odieux ou ri
Le théâtre de Molière est comme une tribune, du haut de laquelle les paroles ont un retentissement si grand qu’elles pénètrent
59 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
filer330. Eh ! pauvre fou, une sotte sait-elle aimer ? Molière a une parole de philosophe, quand il répond à cela : Mais com
ton École ; Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Est souvent un docte sermon337. Ce sont, dans l’
s :   Pour moi, j’y portai trente sous :   Mais, oyant leurs fines paroles .   J’en ris pour plus de dix pistoles. 287. V
60 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
g. Il se rassied. Les violons recommencent. Le récipiendaire prend la parole , complimente le chancelier, complimente les profe
t des parties chantées, pour faciliter l’intelligence du sujet et des paroles . Aussi le prologue et les intermèdes du Malade im
61 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
n seul mot de Tallemant des Réaux, et l’on sait s’il s’en faut que la parole de ce nouvelliste à la main du XVIIe siècle puiss
tain Cormier, et, n’était l’insistance de Cosnac, qui veut dégager sa parole , on n’admettrait même pas la troupe à l’honneur d
les séparer. Ce sont toujours à ce propos les dures, les impitoyables paroles de Bossuet qui nous reviennent en mémoire, comme
mais ce n’est pas Cléante qu’il eût choisi pour porter en son nom la parole , c’est Elmire, c’est la femme d’Orgon, dont il eû
Molière. C’est qu’il faut des temps d’arrêt dans la conversation ; la parole ne suit pas immédiatement la pensée ; un style no
. Au XVIIe siècle on pensait autrement, et Vaugelas estimait que « la parole qui se prononce est la première en ordre et en di
lé ». Il essaye d’imiter ou de reproduire le jaillissement même de la parole , lorsqu’on fait parler les autres, comme font Rac
d’en reproduire les accidents eux-mêmes, et aussi de conserver il la parole qui la rend je ne sais quel air d’improvisation,
62 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
: un écho y répète, selon l’ordonnance royale du 21 octobre 1680, des paroles inspirées par le plus pur esprit de notre race et
monde ait connu. On est certain que cet écho ne laisse pas tomber ces paroles , on se contente de cette certitude ; en traversan
eur, m’a-t-il déclaré, vous n’avez pas le comique de l’Odéon ! »Cette parole avait sonné à de joyeuses oreilles comme un bon a
63 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [9, p. 41] »
si honoré de ce compliment, que, toutes affaires cessantes, il donna parole pour le lendemain ; et il courut tout Paris pour
64 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
de soixante-quinze ans, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Les paroles de ce jeune comédien, qui avait profité de son ha
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
ouvrir les mains. De la louange, de l’estime, de la bienveillance en paroles , & de l’amitié, tant qu’il vous plaira ; mais
e vengeront de toi. Mascarille. Et ces yeux les ont vu s’entre-donner parole . Albert. Et ces yeux te verront faire la cabriole
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
grand effet sur l’un d’eux, qu’il n’ait pas la force de prononcer une parole . Je la trouve dans l’Ecole des Femmes de Moliere.
sence de tout le monde. Vous niez hautement la chose, & me donnez parole de n’avoir aucune pensée de m’offenser ; & ce
67 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
un homme en disgrâce, c’est-à-dire à le déchirer. J’emprunte ici les paroles d’un écrivain qui mérite, en général, peu de conf
pièce, et n’y employa qu’une quinzaine de jours. Quinault composa les paroles destinées à être chantées, et Lulli, qui les mit
tinées à être chantées, et Lulli, qui les mit en musique, fournit les paroles italiennes du premier intermède. La tragédie-ball
lâme qu’il avait le droit de prononcer. Je m’attacherai seulement aux paroles qui se rapportent plus directement à la pièce don
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
enir là, & sa destinée ne le vouloit pas. Camille a résisté à des paroles , dit-il ; voyons, mon cher Lothaire, si elle aura
es. Dès le lendemain, Anselme, qui étoit trop exact pour manquer à sa parole , mit entre les mains de son ami les quatre mille
épreuve de tout ; que ses présents ne l’avoient pas plus émue que ses paroles , & qu’après tout il craignoit d’attirer sa ha
ent incroyable d’une déclaration si peu attendue, ne répondit pas une parole  ; elle se leva seulement du lieu où elle étoit, &
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
, où il est enseigné que la poésie est une imitation des actions, des paroles et des mœurs de nos semblables ; que cette imitat
u. Ajoutez à ces habiletés merveilleuses, l’harmonie et l’éclat de la parole , la grâce et la force du langage, la véhémence de
aît confusément dans un nuage gris et froid l’idée est absente, et la parole aussi. Ce même chapitre que j’écris souvent avec
é. Il abandonne à ses ennemis ses ouvrages, sa figure, ses gestes, sa parole son ton de voix, sa façon de réciter, mais il dem
70 (1871) Molière
cation du pauvre, appelé, pour la première fois, à dire sa redoutable parole dans les destins de l’humanité. Puis, quand il a
qui leur donnaient la réplique, et chantaient avec elles les tendres paroles qui faisaient monter un si beau rouge au visage d
candales, y renonça, et s’en fut prendre le voile à Chaillot, sous la parole ardente de Bossuet. Le roi, qui déjà passait à d’
malin même, et ses amis demandaient un relâche..… Il voulut tenir sa parole . Il paraît donc : à son aspect, sans se douter de
71 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
ade imaginaire ; manifestation exemplaire d’un mariage possible de la parole , de la musique et de la danse, […]. (DLF XVII p. 
72 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ssayer de le désarmer. Boileau, dans une lettre à Brossette, cite les paroles mêmes de M. de Lamoignon : « Avec toute la bonne
directe à la chaire chrétienne. C’était l’émancipation publique de la parole . Sans doute le Tartuffe n’attaque pas la foi ; ma
venin ? N’est-ce pas le cas de répondre à Bourdaloue par ses propres paroles  : Pourquoi, mon cher prédicateur, de deux partis
pourquoi suspectez-vous les intentions ? Pourquoi ne pas prendre les paroles dans le sens où elles sont dites, quand elles son
vire, son insolence envers son père, sa sèche indifférence devant des paroles hautes et superbes, dignes de Corneille ; et enco
à toute piété et à toute vertu. Molière semble avoir pressenti cette parole profonde de Robespierre : « L’athéisme est aristo
de son valet, ne prouve-t-il pas qu’il a été touché au vif et que les paroles de Sganarelle ont été à leur adresse ? Un discour
73 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
ton école : Tout en est beau, tout en est bon ; Et la plus burlesque parole Est souvent un docte sermon. Laisse gronder tes
74 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
e dressé tout exprès, avec des intermèdes dont Molière avait fait les paroles et Lulli la musique. Le 9 novembre suivant, la pi
r. Enchanté de cette flatteuse marque de déférence, notre homme donne parole pour le lendemain, court aussitôt tout Paris, et
a femme, et l’indignité de sa propre conduite. Mais que sont quelques paroles dures et hautaines, comparées aux deux rôles si c
ait composé la musique des divertissements, et même, dit-on, fait les paroles italiennes de la fin du premier acte, chanta le r
, qui, dès le commencement du règne, était en possession de faire les paroles pour les ballets dansés par le roi, et qui avait
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
ière celui de madame Scarron, en disant : Pour celle-là je n’oserais. Parole pleine de bienveillance et de considération98. C
oulut. »Il y a de la hauteur et du dédain dans la complaisance de ces paroles . « Et madame de Montespan et moi devons nous parl
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
a bonté, et mit à tout cela un air qui ne peut venir que de Dieu. Ses paroles m’ont paru toutes choisies pour toucher un cœur s
la sagesse de Bossuet. L’intrépide fermeté du duc de Montausier et la parole que lui avait donnée Louis XIV, n’empêchèrent pas
77 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
anche dans son domaine spirituel et fait retentir dans les temples la parole de Dieu, mêlant à ses leçons religieuses ses homm
c le caractère de la spontanéité. N’allons pas croire La Fontaine sur parole , lorsqu’il nous dit qu’il fit de sa vie deux part
élève, lorsqu’il met dans la bouche du paysan du Danube ces terribles paroles  : Craignez, Romains, que le ciel quelque jour Ne
78 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ton école : Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Est souvent un docte Sermon. Laisse gronder tes
ce qui a été mal rendu en notre langue par le Festin de Pierre : ces paroles signifiant précisément le Convié en un Repas. C’e
si honoré de ce compliment, que, toutes affaires cessantes, il donna parole pour le lendemain, et il courut tout Paris pour t
t doux ! Bouteille, ma mie. M. Roze, de l’Académie Françoise, fit des paroles Latines sur cet air, d’abord pour se divertir, en
lieu à une dispute vive et plaisante. Roze soutenait, en chantant les paroles Latines, que Molière les avait traduites en Franç
e les avait traduites en François d’une ancienne épigramme. Voici ces paroles  :      Qudum Dulces      Amphora amoena !    
étaient tels que des sons tendres et tristes, venant à porter sur des paroles gaies et même comiques, n’en excitent pas moins d
vu faire plus d’une fois l’épreuve d’un effet si surprenant, sur les paroles de cette chanson du Misanthrope, dont Molière opp
s plus tendres et les plus naturels qui soient au Théâtre. Toutes les paroles qui se chantent sont de Quinault*. Lully* composa
les qui se chantent sont de Quinault*. Lully* composa les airs et les paroles de la Plainte Italienne. Voyez Pirame de la Serre
79 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
ère. Les grands hommes ne sauraient être jaloux. Quinault composa les paroles françaises, qui furent mises en musique par Lully
jour achèvera plutôt que ce discours : Laissez-moi le finir avec une parole , etc. La seconde scène du premier acte des Fourb
est de Pierre Corneille, qui y a employé une quinzaine de jours. Les paroles , qui se chantent en musique, sont de Quinault, à
s plus tendres et les plus naturels qui soient au théâtre. Toutes les paroles qui se chantent sont de Quinault. Lully composa l
oles qui se chantent sont de Quinault. Lully composa les airs (et les paroles de la plainte italienne). Psyché n’est pas une ex
80 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
t de ces choses que nous devons sentir par nous-mêmes. — Comment ! la parole n’a-t-elle pas été donnée à l’homme pour explique
me pour expliquer ses sentiments ? Explique-moi tes sentiments par la parole  ; c’est le plus intelligible de tous les signes.
ier nous a juré qu’elles étaient intéressantes : je l’en crois sur sa parole . Mais, si elles sont si intéressantes, que ne pre
’un poète dramatique peut se proposer de donner à ses personnages les paroles , l’accent, les gestes et toutes les franchises na
étude passionnée de la littérature espagnole, et nous aura répété ces paroles enthousiastes : « Je ne saurais trouver une plus
t de parterre pris par le petit valet de Chrysale418. De même que ses paroles , toutes ses actions, même les belles, ont un tour
mais enfin sincère, traduite en ridicule par un comédien ! Toutes les paroles , toutes les habitudes des personnes pieuses moque
sfaire. Depuis que je suis descendu, Élomire461 n’a pas dit une seule parole . Je l’ai trouvé appuyé sur ma boutique dans la po
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ns après la mort de Marie-Thérèse. Je m’arrête ici. Par les dernières paroles qu’on vient de lire, j’ai déjà passé les bornes d
ébrer. Eh ! quel esprit est assez grossier pour ne pas comprendre les paroles de madame de Sévigné, qui dévoilent tout le mystè
adieu, muse tendre,         Et vous dis adieu pour toujours. Il tint parole à sa muse, car il chanta les dragonnades sous le
82 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
rna toutes ses pensées du côté du ciel : un moment après il perdit la parole , & fut suffoqué en demie heure par l’abondanc
rquez bien que par barbarisme je n’entens pas des expressions, ou des paroles tirées des autres langues, & inconnues à la F
83 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
meuse leçon de prononciation est empruntée au discours physique de la parole , par le cartésien Cordemoy2. Molière raille la ph
te de l’édition d’Aimé Martin). 2. En effet, dans le discours de la parole , qui ne mérite nullement néanmoins les railleries
84 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
dit alors Straton, que c’est à mon tour de parler, et je ne prends la parole que pour entretenir Pallante, dit-il en s’adressa
Je la trouve… répliqua Straton. Il s’arrêta après avoir dit ces trois paroles .
85 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
Les caractères tendent à l’universel : les altitudes, les gestes, les paroles , tout ce par quoi ils se manifestent à nous, est
il prononce les quatre vers fameux : « Laurent, serrez ma haine… » Paroles qui expriment du premier coup toute l’hypocrisie
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
périence seule peut apprendre. Une insinuation est renfermée dans ces paroles , mais elle s’évanouit par l’énoncé même qui suppo
s lèvres pour s’ouvrir un passage plus libre et comme pour donner aux paroles plus de solennité. Henri Étienne avait grande rai
s ; et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. » Si ces paroles ne prouvent pas positivement que la pièce ait été
qui les imitent mal. » Suivant les biographes et commentateurs, ces paroles sont une précaution contre les clameurs de l’hôte
87 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ont épris. Mais voilà qu’ils se séparent : le dépit éclate dans leurs paroles et sur leurs visages. Ils se fuient, puis revienn
Sa présence me fit oublier toutes mes résolutions, et les premières paroles qu’elle me dit pour sa défense me laissèrent si c
Molière avait dit : « Je prends mon bien ou je le trouve. » et cette parole , il la répétait à qui voulait l’entendre, bien sû
à mon profit. M. de Grignan, qui s’était rapproché, avait entendu ces paroles , et les dernières, dont le sens restait caché pou
nne. J’ai surpris hier, dans votre entretien avec Despréaux, quelques paroles , dont le sens énigmatique m’a, je l’avoue, viveme
ie, d’une fable, d’une vieille enseigne, que sais-je enfin ? Mais vos paroles n’en ont pas moins éveillé mon attention, si bien
tage, satisfaire la curiosité, dont vous avez daigné honorer quelques paroles qui ne le méritaient guère. Mais, pardonnez d’abo
de piedra, ce que l’on a très mal rendu par le Festin de Pierre. Ces paroles ne signifient rien autre chose que le Convié de p
êts de l’honneur, ny par les motifs de son propre salut ? » De telles paroles , qui n’étaient que l’écho de ce qui s’était dit d
areils, dut être trop sujet à caution pour qu’on puisse le croire sur parole  ? Qui nous dira que M. Paul Lacroix n’a pas eu ra
don Juan, aussitôt après qu’il a jeté son louis au Pauvre, avec cette parole  ? Il se précipite dans la forêt, au bruit des épé
la Troupe de Cormier, et qu’il était plus juste que je manquasse à ma parole que lui à la sienne. Cependant Molière arriva, et
e leur donner mille écus de mon argent, plutôt que de leur manquer de parole . Comme ils étaient prêts à jouer à la ville, M. l
ate existence. Le prince, cependant, qu’il ne cesse de styler par ses paroles , et qui, d’ailleurs, se croit prêché d’exemple, s
ce faisait son intermédiaire auprès du roi. Je le regrette, car cette parole si sincère ne dut que se frelater, en passant par
la souplesse de ses manières, si ce n’est la caresse doucereuse de sa parole . « Tout sucre et tout miel, dit encore Saint-Simo
qui rencontrons-nous près d’elle, au milieu de ces troubles où toute parole lui semblait bonne à entendre ? L’abbé Roquette.
ont pas trouvé qu’il choquât ce que vous dites, et sans doute que ces paroles d’enfer et de chaudières bouillantes sont assez j
rcé contre son bel escrit : Qui censura Tartuffe a censuré de même La parole de Jésus-Christ107. Cependant, les rigoristes du
e dévote ; il donna son approbation à la comédie de Molière, et cette parole , qui valait bien une bulle, servit de justificati
ccueilli ; mais, après une absence d’environ quinze jours, les seules paroles qu’ils rapportèrent, de la part de Louis XIV, si
que nous la jouerions. » Molière comprit quelle vaste carrière cette parole vague ouvrait à de nouveaux délais ; il lui sembl
menai mon père au Grondeur  ; je priai l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle, et mon bonhomme de père se corrigea u
, il promit, puisqu’on criait tant, de faire crier davantage. Il tint parole . Tartuffe fut sa réplique. Les cris poussés à L’É
de Molière, quand lui-même jouait le rôle, en joignant l’action à la parole , c’était différent. A ce mot Je suffoque, il déno
’indigne jusqu’à crier pour une vétille, et se donne, pour la moindre parole un peu vive, des maux de cœur de pruderie ; enfin
ne avec Marianne, par ces mots : Avez-vous donc perdu, dites-moi, la parole  ? qui n’ont plus rien de leur à propos et de leu
menai mon père au Grondeur : je priai l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle, et mon bonhomme de père se corrigea u
re, qu’ils s’avisent de prendre ; » n’oubliez pas, pour trouver à ces paroles toute la saveur qu’elles ont, de vous souvenir qu
e ; eh bien ! donnez-vous la peine de lire le Discours physique de la parole , qui, deux ans avant cette bouffonne leçon de lec
allait se hâter, et il avait, en effet, promis de faire vite. Il tint parole avec une rapidité de travail, qui étonne, quand o
et ouvrage, dit-il, n’est pas tout d’une main. M. Quinault a fait les paroles qui s’y chantent en musique, à la réserve de la p
scène,il levasse pressentir redoutable, même dans ses plus onctueuses paroles ,jusqu’à la terrible explosion du quatrième acte.
jusqu’ici de la vie de Molière. L’Ombre du poète, elle-même, prend la parole et raconte ainsi l’affaire, avec tous les meâ cul
, et en même temps ce dédain superbe, intrépide, qui, assénant chaque parole comme une massue, réduit en miettes, rien que d’u
cène il le fasse pressentir redoutable, même dans ses plus onctueuses paroles , jusqu’à la terrible explosion du quatrième acte.
t-à-dire à son premier réveil ; chez Arnolphe, c’est la redondance de parole du sot qui s’admire en ce qu’il dit, sans toujour
t Regnier survenant, il penche pour 1838, et, enfin, croyant trop sur parole une autre lettre datée de 1845, il s’arrête à cet
88 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ant d’hommes qui, malgré leurs tristesses, n’ont voulu, en prenant la parole en ce monde, que faire entendre une voix consolan
, et qu’il désirait qu’on le fît étudier. Le grand-père ayant pris la parole à son tour, le père fut obligé de se rendre, et i
et simple. Quand ses amis lui faisaient de la peine avec leurs sages paroles , il ne leur répondait guère. D’ailleurs, ils avai
, celui de la probité. Dans sa conduite, dans ses démarches, dans ses paroles , pas une réticence. Voilà pourquoi, auprès du roi
entre les maîtres et les domestiques, une familiarité, une liberté de parole qui n’existent plus de nos jours, et que Molière
s, il lui lut, comme de lui, une comédie de Brécourt ; mais, à chaque parole , « ce n’est pas vous, s’écriait-elle, qui avez fa
it suivre toujours de son Fagoteux. Ému et pale encore des dernières paroles d’Alceste, il endossait à la hâte l’habit jaune e
ns mots sont des sottises Partant d’un homme sans éclat ; Ce seraient paroles exquises Si c’était un grand qui parlât. Pour ch
nomie, Doit être son étude et sa philosophie. Qu’ajouterais-je à ces paroles  ? Sinon qu’il fallait, pour écrire cette pièce, n
89 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
préfacé l’auteur des Précieuses ridicules. Car, si nous examinons ses paroles , il semble qu’il soit assez modeste pour craindre
ui écrit à propos même de l’Ecole des Femmes : Que sa plus burlesque parole Vaut souvent un docte sermon ! Molière, dans son
e leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles , mon ton de voix et ma façon de réciter pour en f
ut égarés, puis, débitant ses rôles, D’un hoquet éternel séparant ses paroles … Ce ne sont que turlupinades de cette espèce. No
; il était indispensable alors d’attacher une indignation comique aux paroles d’un rigide censeur. Alceste sans transports et p
tte, lui qui s’est tant inquiété, parce qu’il la croyait privée de la parole . Molière s’est servi du Médecin volant, de Boursa
donne une leçon de chant à Angélique, devant son père, et soupire des paroles , extrêmement tendres, en tenant à la main un papi
t dû ; un regard, un mouvement de lèvres arrêtent, l’expression d’une parole trop vive de leur part. Dans la scène de la décla
ourgeoises ou de ces marquises. A toutes on peut appliquer ces jolies paroles d’Angélique dans la Folle enchère : Les femmes d
veux lui donner ta connaissance, baron, cela lui fera plaisir, sur ma parole  : il a peine à trouver de nouveaux caractères. Mé
90 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ité & de la sagesse. Il étoit naturel de croire ce dernier sur sa parole après une protestation solemnelle faite à la vûë
rc n’avoit garde de trouver mauvais que le jeune homme lui manquât de parole . Ils regardoient tous ce bon accueil, comme la fo
avoit composé en chemin, la joye de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole . Moliere demanda à Baron s’il avoit de l’argent.
esperer du temps, continuez cependant à vous faire des efforts.* Ces paroles de Moliere qui s’accordent assez avec la peinture
oi-même dans le Misanthrope, où il a mis en œuvre la même pensée, ces paroles , dis-je, sont bien differentes de celles que Mr. 
n grand nombre, Oronte étoit le Duc de Saint Aignan, qui avoit eu des paroles avec un autre Seigneur pour des vers de sa façon
fort honoré de ce compliment, que toutes affaires cessantes, il donna parole pour le lendemain ; & il courut tout Paris po
ment, donna aussi-tôt un signe d’approbation, sans proferer une seule parole . Moliere, sans songer qu’il étoit au lait, saisit
our ménager vôtre reputation, vous n’auriez pas envie de rire, sur ma parole  ; & vous n’auriez point tant d’attention à vô
e chanté à la reserve de la plainte Italienne dont on m’a dit que les paroles furent fournies par Lulli. Quinaut aiant ensuite
u’une veine se rompit dans ses poumons : un moment après il perdit la parole & fut suffoqué en demie heure par l’abondance
91 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
s enseigne et qui les conseille. Elles veulent savoir la pensée et la parole du journal ! Après quoi elles se mettent à l’œuvr
verses, il ne laissa pas pierre sur pierre. Jamais la puissance de la parole écrite ne s’est plus complètement manifestée. Con
frappé du mal qui allait le tuer en plein théâtre, il voulut tenir sa parole . Il paraît donc, et à sa vue, sans se douter de s
t les femmes savantes, le Don Juan adultère et débauché ? Non, sur la parole de Mascarille ! il s’agit d’une belle fille qui e
ez-vous à l’avance tout ce qu’elle peut donner, son sourire, sa douce parole , si vous n’avez pas d’argent, renoncez-y4. La pau
mo, qui est un bourgeois de bon sens. Géronimo prenant au sérieux les paroles de Sganarelle, se met en devoir de lui donner un
à son père. — Le mariage doit se conclure ce soir. — Et il a donné sa parole . À quoi le seigneur Géronimo, changeant de systèm
inault ; cette musique est agréable et toute faite naïvement pour les paroles  ; elle suffit et au-delà à réveiller le vieux tut
, s’est effacée devant quelques rhéteurs éloquents et convaincus ; la parole a remplacé l’épée ; cet avocat que Fabre introdui
as loin des avocats du Jeu de Paume. Va me chercher un avocat ! Cette parole jetée à son valet par un homme en fureur, à ce mo
ier. Il n’a plus besoin de fortune à présent, pour être considéré. La parole est plus qu’une fortune, c’est une royauté. Déjà,
en élevés, intelligents ; animés par la vérité, tout-puissants par la parole , parés comme on l’était à Versailles, imitateurs
92 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
s dépeint sous les traits que voici : « Élomire n’a pas dit une seule parole  ; je l’ai trouvé dans la posture d’un homme qui r
auté. » Dans sa personne, tout est donc mensonge et artifice : actes, paroles , gestes et mines ne sont qu’apparences décevantes
trouve seule avec un de ses prétendants. Comme elle mesure alors ses paroles aux caractères ! Quel à-propos ! Quelle adresse à
retien ce tour général qui prévient de périlleux écarts, ou garder la parole pour faire cesser une gêne pénible, et amortir de
e déclare le second Placet qui n’aurait point affirmé ce fait, si des paroles récentes n’avaient pas eu l’autorité d’un engagem
vent trop d’orgueil dans ces corrections ; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C’est par leurs actions qu’ils censur
n’avait donc point étendu à tous le tort de quelques-uns. Lorsque les paroles sont aussi claires, et aussi franches, lorsqu’ell
en souffrent donc un peu. Ajoutons que son tort est de s’en tenir aux paroles . N’entrant pas dans l’action, ses vertus philosop
intendant qu’il jalouse, et dont il veut se venger. Pour être cru sur parole , il lui suffira des artifices qui réussissent à É
’en juge par la façon dont elle dégage ses prétendants supposés de la parole qu’ils ne lui ont jamais donnée : douces illusion
périence, et sa raison est aussi sûre que son cœur est honnête, ou sa parole réservée. Non, elle ne se laissera jamais séduire
riques des Scaliger et des Scioppius. 176. Philaminte Et si votre parole à Clitandre est donnée, Offrez-lui le parti d’épo
93 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ssuet et pour tous ceux qui, à son image, triomphent, ne fût-ce qu’en paroles , de leur ennemi mort ou mourant ; qui usurpent je
limes, et on se demande pourquoi l’air qui passe emporte à jamais les paroles qui tombent parfois de la bouche du génie. Ce son
’une impunité souveraine. » Mais aussi quelle tempête encore pour ces paroles de Dom Juan ! Les dévots, ne pouvant reprocher à
qu’on lui demandait à l’improviste, maniait avec plus de facilité la parole que la plume, et, chose à noter et fort curieuse,
ec le public39. Il aimait à parler, non pour le plaisir de prendre la parole , mais pour bien faire entendre son idée ; et il e
it vu, lorsqu’il joua pour la première fois devant le roi, prendre la parole pour faire excuser par la noble assemblée les faç
Le Malade Imaginaire chez moi, et qu’elle lui servirait. Il m’a tenu parole et nous allons voir s’il s’acquittera bien de ce
ur dont nous pleurons aujourd’hui la perte). Quoiqu’il semble que ces paroles ne conviennent pas au sujet qui m’a fait monter d
la l’exemple de bien d’autres. Répétons-les donc encore une fois, ces paroles , pour les appliquer au sujet que nous traitons :
mour de la vérité, de la netteté absolue dans les actions et dans les paroles , dans la vie et dans le style ; Molière est en ou
génie né de ses entrailles, et sera-t-elle éternellement vraie, cette parole de Sainte-Beuve, éloquent et définitif hommage re
oméo et Juliette, un drame aussi poignant qu’Antoine et Cléopâtre. Sa parole , nette et vivante, n’a jamais les profondeurs imm
ec une exactitude nonpareille, représenté les gestes, les actions, et paroles ordinaires du comte de La Feuillade, duc de Rouen
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
fûmes tous touchés de ce discours, & Antiphon prenant d’abord la parole  : voulez-vous, dit-il, que nous allions voir ? Un
capin. Assurément. Le moyen de s’en empêcher ? Octave. Après quelques paroles , dont je tâchai d’adoucir la douleur de cette cha
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
 : « Il y a trois ans que le n’aurais pas vu cette délicatesse. » Ces paroles signifient : « Il y a trois ans, quand madame de
e avait gardée du premier, et le roi n’eut pas besoin de donner à ses paroles un accent d’affection extraordinaire pour accroît
96 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
du goût, et qu’il les trouvait souvent tels). Ne voyons donc dans ses paroles que le détour plus ou moins adroit d’un homme du
d’honneur, de délicatesse et de franchise. Sa misanthropie, toute en paroles , n’est au fond qu’une philanthropie chagrine qui
mêlée de chants et de danses. Le livre du ballet nous a conservé les paroles versifiées que Lulli avait mises en musique, et q
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
la foi que vous m’aviez promise ; à présent que vous manquez à votre parole , il m’est permis d’épouser qui bon me semble. Dia
Tant mieux : c’est m’obliger.Non, non, n’ayez pas peur Que je fausse parole  : eussé-je un foible cœur Jusques à n’en pouvoir
reste.Et, grace au Ciel, c’est tout. Je sois exterminé si je ne tiens parole . Lucile. Me confonde le Ciel, si la mienne est fr
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
e un tableau qui m’enchante. Finette. Il ne nous manque à tous que la parole . Si je n’aime point le tableau, j’aime encore mo
99 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
servabo. Tout ce que l’esprit ajouterait à ces simples et touchantes paroles , ne ferait que les affaiblir. Mais en voici d’aut
100 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
jusque chez M. de Balzac, dans sa province, ou, pour me servir de ses paroles mêmes, dans son désert ; et si je n’en avais vu d
à ton école, Tout en est beau, tout en est bon, Et ta plus burlesque parole Est souvent un docte sermon. ***       Que tu ri
ur être parfait. Lorsqu’Alcidas, afin d’obliger Sganarelle à tenir la parole qu’il a donnée d’épouser sa sœur, veut lui donner
sa fille à donner la main à Sganarelle, s’écrie, en lui adressant la parole  : Le Ciel soit loué : m’en voilà déchargé, et c’e
ayant vus gratis, Je puis avec peu d’hyperbole, Vous l’assurer sur ma parole . …………………………………………………………… Certes tous les grands e
te, dit-il, ses malades avec des danses, des concerts de musique, des paroles , des talismans, et d’autres moyens semblables. C’
colie de Lucinde. Clitandre assure ce bon homme que c’est l’effet des paroles mystérieuses qu’il lui a dites, et qu’il a découv
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