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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
e face, & que le comédien qui étoit sur un côté pouvoit fort bien parler sans être entendu de son camarade qui étoit à l’a
le pense. Je demande d’abord : Est-il naturel que de deux hommes qui parlent ensemble, l’un puisse dire quelque chose tout bas
elon l’art des Auteurs. Il est des aparté de plusieurs especes ; nous parlerons de ceux qui sont le plus en usage. Premiere es
, ou d’un appartement, & ne se voyant pas, chacune d’elles puisse parler de son côté sans être entendue de l’autre : mais
fasse faire de temps en temps des silences ; en sorte qu’ils puissent parler & se taire alternativement, sans que leur con
nt de l’extravagance de ces mêmes tantes. Ils ne se voient pas, & parlent sans s’entendre. Ecoutons-les. Scene I. ISABELL
taire de temps en temps, & de donner à l’autre tout le loisir de parler . Si l’Auteur n’avoit pas pris cette précaution, l
exions, ou pour exposer ses desseins, que ce même acteur ait cessé de parler  ; ne dire que peu de paroles, & écouter bien
dans le fond du théâtre. Argante, se croyant seul. A-t-on jamais oui parler d’une action pareille à celle-là ? Scapin, à Silv
l’affaire, & elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut. Argante, se croyant seul. Voilà une témérit
roisieme espece. Les aparté qui se font entre deux acteurs qui se parlent & qui se voient, demandent beaucoup plus d’ar
plus courts, parcequ’il n’est pas naturel que si Damis, par exemple, parle à Clitandre, le premier laisse faire un aparté un
s une profonde méditation. Alors Clitandre a un champ vaste ; il peut parler tout le temps que dure la rêverie de Damis : il l
supplicier publiquement. Il ne seroit pas vraisemblable que Tranion parlât si long-temps seul sans que Theuropide s’en apper
espece ont besoin de beaucoup plus d’adresse que tous ceux dont j’ai parlé jusqu’ici, parceque les yeux & les oreilles p
uvent plus aisément déceler les acteurs qui les font. Si une personne parle bas à une autre en ma présence, je m’en appercevr
les deux acteurs qui font l’aparté, & leur donner occasion de se parler sans que les autres puissent s’en formaliser. Le
onte, amant de la jeune personne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a parlé de marier la vieille folle à un certain Baron d’A
aujourd’hui. Philipin, à la Montagne, bas, sans faire semblant de lui parler . La Rapiere pendu, ta sœur grosse de lui. La Tant
l est pris, vous lui ferez grand’chere. Philipin, bas. Pour peu qu’il parle encore, adieu tout le mystere. La Montagne, bas.
ont sur la scene. Quoiqu’il ne prenne pas à part la personne à qui il parle , ce n’est pas moins un aparté pour l’acteur qui l
dits à l’oreille comme on voudra, mais il est certain que je dois en parler dans cet article préférablement à tout autre, pui
) [Je suis son héritier.] Elle a pour moi quelque bonté. (à part) [Ne parlez pas de notre mariage.] J’en ai toute la reconnois
de sa maison ; l’autre l’instruisoit à marcher sur les planches, à y parler , à avancer, à reculer, à remuer le bras droit, le
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ardon mutuellement, en se mettant tous deux à genoux. Enfin, Polidore parle du mariage secret de son fils avec Lucile ; Alber
t, lui dit-il : « Je me trouvai avec mon frere un de ces jours : nous parlions , avec quelques amis, de Béatrix notre voisine : i
puisque Béatrix a passé toute la nuit à sa fenêtre, & qu’il lui a parlé continuellement de la rue avant le jour. Il se re
ne se couvre de son voile. Magnifico s’emporte contre elle en croyant parler à Béatrix, qui entre un instant après. Tout le mo
igne de déclarer le mystere. Magnifico n’ose, & lui fait signe de parler elle-même. Brighel leur épargne cette peine. Le D
aminio & Brighella paroissent. Diane & Colombine veulent leur parler  : ils refusent de les entendre, & sortent. El
e. Flaminio & Diane se trouvent sur la scene : alors l’amant veut parler  ; l’amante l’interrompt plusieurs fois, en lui or
minio, interrompt quelque temps Brighella, toutes les fois qu’il veut parler , & lui pardonne enfin : ils entrent. Pantalon
Ils sont dans cette situation quand ils se rencontrent : l’amant veut parler  ; l’amante l’interrompt à plusieurs reprises. F
... Vous êtes bien inhumain si vous me refusez cette grace. Flaminio. Parlez  ; mais abrégez. Diana. Que le Ciel soit loué !...
à nous.Non, non, ne craignez pas, Madame, Que je revienne encor vous parler de ma flamme : C’en est fait ; je me veux guérir,
r jamais. Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous parler je reprendrai l’envie. Lucile. Tant mieux : c’est
nsigne De vous revoir après ce traitement indigne. Lucile. Soit, n’en parlons donc plus. Eraste. Soit, n’en parlons donc plus.
nt indigne. Lucile. Soit, n’en parlons donc plus. Eraste. Soit, n’en parlons donc plus.Oui, oui, n’en parlons plus ; Et, pour
rlons donc plus. Eraste. Soit, n’en parlons donc plus.Oui, oui, n’en parlons plus ; Et, pour trancher ici nos propos superflus
ès s’être engagés sans son consentement. Jodelet, levant la main pour parler . Ainsi donc... Pancrace, l’interrompant. Ainsi d
Ainsi donc...Nous perdrions le droit du libre arbitre. Jodelet veut parler . Mais... Pancrace. Mais...Il n’est point de mais
u titre. Jodelet, encore de même. Quoi !... Pancrace. Quoi !...C’est parler en vain, l’ame a sa volonté. Jodelet, encore de m
ace. Il est vrai...Nous naissons en pleine liberté. Jodelet, voulant parler . C’est sans doute... Pancrace. C’est sans doute.
t sans doute...Autrement notre essence est mortelle. Jodelet, voulant parler . D’effet... Pancrace. D’effet...Et nous n’aurion
ualités Qui renferme dans soi tant de diversités. Jodelet s’apprête à parler . Enfin... Pancrace. Enfin...Les minéraux produit
’est pas le sang, comme on a dit. Jodelet, en le regardant de colere. Parlera-t -il toujours ? Mais... Pancrace. Parlera-t-il tou
en le regardant de colere. Parlera-t-il toujours ? Mais... Pancrace. Parlera-t -il toujours ? Mais...Ce mais m’étourdit. Jodelet,
’y retiens, on y verra beau bruit. Mais... Jodelet. Mais...Encore me parler  ! Bon soir & bonne nuit. Nous avons entendu
Albanois, avec l’Esclavonie, Et tous ces autres gens dont vous voulez parler  ; Eux & mon fils n’ont rien ensemble à démêle
e moi ?Je veux que l’on m’écoute, Vous ai-je dit vingt fois, quand je parle . Métaphraste. Vous ai-je dit vingt fois, quand j
is, quand je parle. Métaphraste. Vous ai-je dit vingt fois, quand je parle .Ah ! sans doute. Vous serez satisfait s’il ne tie
te. Ainsi soit-il.Parlez quand vous voudrez. Albert. Ainsi soit-il. Parlez quand vous voudrez.J’y vais. Métaphraste. Et n’ap
Albert. Suffit. Dès à présent je suis muet.Fort bien ! Métaphraste. Parlez , courage : au moins je vous donne audience ; Vous
vîtement. Depuis long-temps j’écoute : il est bien raisonnable Que je parle à mon tour. Albert. Que je parle à mon tour.Donc
te : il est bien raisonnable Que je parle à mon tour. Albert. Que je parle à mon tour.Donc, bourreau détestable !... Métaphr
ste. Hé, bon Dieu ! voulez-vous que j’écoute à jamais ? Partageons le parler , ou du moins je m’en vais. Albert. Ma patience es
te. J’enrage...De rechef ? Oh ! l’étrange torture ! Hé ! laissez-moi parler un peu, je vous conjure ! Un sot qui ne dit mot n
l. D’où vient fort à propos cette sentence expresse D’un Philosophe : Parle , afin qu’on te connoisse. Doncque, si de parler l
esse D’un Philosophe : Parle, afin qu’on te connoisse. Doncque, si de parler le pouvoir m’est ôté, Pour moi, j’aime autant per
e fort au pédant Pancrace : tous les deux ont, sur-tout, la fureur de parler sans cesse, & de ne pas laisser desserrer les
de ne plus ouvrir la bouche, & feint de la coudre. En effet il ne parle point durant toute la piece, ce qui donne lieu à
3 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
gé de l’abrégé de la vie de Molière] Lorsque Clorante eut cessé de parler , je lui dis que j’avais pris plaisir à l’entendre
dis que j’avais pris plaisir à l’entendre, et surtout lorsqu’il avait parlé de la Comédie et de l’Auteur qui ne faisait réuss
a Troupe de Monsieur, dont les pièces font tant de bruit et dont l’on parle partout comme d’un homme qui a infiniment d’espri
ns doute pas. Mais pour retourner au fameux comédien dont vous m’avez parlé , ses ouvrages n’ayant pas tout le mérite de sa pe
cule en n’approuvant pas ce qu’il entend approuver à un autre, chacun parle contre son sentiment et aide de la sorte à se tro
eur sentiment. — Je crois, dit alors Straton, que c’est à mon tour de parler , et je ne prends la parole que pour entretenir Pa
e dire ce qu’il savait. Je ne ferai point comme ceux dont on vient de parler , qui louent et qui blâment excessivement. Je dira
mpertinences dans ses Ouvrages et que l’on dît même qu’il avait voulu parler d’eux. Car vous saurez qu’il y a de certains défa
s, mais qu’ils souhaitent que l’on connaisse que c’est d’eux que l’on parle , c’est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein
u’a eu son Don Garcie ou le Prince jaloux m’a fait oublier de vous en parler à son rang. Mais je crois qu’il suffit de vous di
s de la Nature qui peuvent passer pour originaux. Il semble qu’elle y parle elle-même. Ces endroits ne se rencontrent pas seu
lustre Abbé en a fait une et que, l’ayant portée à l’Auteur dont nous parlons , il trouva des raisons pour ne la point jouer, en
assez fameux, lui dis-je alors, pour obliger les personnes d’esprit à parler de lui, c’est assez nous entretenir sur un même s
s prie de me dire ce que c’est que Le Baron de la Crasse, car l’on en parle à la Campagne beaucoup plus que de toutes les Piè
nsuite dire du bien. Quand on veut fronder une Comédie et que l’on en parle beaucoup, les divers discours que l’on en tient y
arement à la Comédie ne peuvent s’empêcher d’y aller, afin de pouvoir parler d’une chose dont on les entretient si souvent, et
re que ceux qui ne vont voir les Pièces que pour les blâmer et qui en parlent continuellement sont cause qu’elles réussissent,
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
s, en quel état est cette affaire. Que faut-il que je fasse ? Hégion, parlez . Hégion. Moi ! C’est à Cratinus à parler, si vous
ut-il que je fasse ? Hégion, parlez. Hégion. Moi ! C’est à Cratinus à parler , si vous le trouvez bon. Démiphon. Parlez donc, C
n. Moi ! C’est à Cratinus à parler, si vous le trouvez bon. Démiphon. Parlez donc, Cratinus. Cratinus. Qui ? moi ? Démiphon. O
à M. Desfonandres. Allons, Monsieur. M. Desfonandres. Non, Monsieur ; parlez , s’il vous plaît. M. Tomès. Vous vous moquez. M.
, s’il vous plaît. M. Tomès. Vous vous moquez. M. Desfonandres. Je ne parlerai pas le premier. M. Tomès. Monsieur, si... M. Desf
sez toutes ces cérémonies, & songez que les choses pressent. (Ils parlent tous quatre à la fois.) M. Tomès. La maladie de v
con-sul-té... M. Bahis. Pour raisonner... Sganarelle. Hé ! Messieurs, parlez l’un après l’autre, de grace ! M. Tomès. Monsieur
e. Mais avec un petit cajoleur... Corbineli. Que diable ! laissez-les parler si vous voulez, ou bien nous donnerons votre rôle
consentement ? Et toi, Paquier, sur-tout maintenant garde-toi bien de parler  ; car il paroît ici un muet que tu représentes. L
re muet, car je l’avertirois. (Fin de la Comédie.) Corbineli. Tu peux parler maintenant, il n’y a plus de danger. Granger. Hé
ans le plus petit mêlange, qu’il auroit fait payer beaucoup. Pantalon parle à l’Apothicaire de la maladie de sa fille : celui
ît, & dont il lui fait admirer la gravité. Il n’oublie pas de lui parler des nouvelles qu’il a lues sur la gazette. Le Doc
aime beaucoup sa fille, s’il est riche. L’Apothicaire croit qu’on lui parle de la fille du Grand Mogol, dont il a la tête ple
e vient visiter son amie. Elle la voit rire toutes les fois qu’on lui parle de son Médecin : elle conclut que la malade en es
manger : elle refuse, & ne consent d’en goûter que lorsqu’on lui parle du Docteur Onesti ; elle rit même. Dans les autre
er : elle n’en veut rien faire. Béatrice lui demande la permission de parler à son Médecin, pour lui dire ce qu’elle pense de
Dans trois scenes consécutives Pantalon paie Buona Testa parcequ’il a parlé latin, Merlino parcequil a suivi tous les avis, T
ant que l’autre en veillant, & cela parcequ’il a presque toujours parlé latin. La scene est dans la rue. Lélio, toujour
r sa fille. Pantalon craint qu’il ne désespere de la guérir. On lui a parlé de la femme d’un savetier qui fait un onguent exc
t, selon sa coutume, de l’avis de tout le monde. Rosaura ne veut plus parler . Elle retrouve la parole à l’arrivée d’Onesti, po
5 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
’ignorais les principes de leur Art, et que ce n’était pas à moi à en parler si légèrement. Enfin mon Censeur a fait un petit
se soit rendu recommandable, que l’on ne traite de Monsieur, quand on parle de lui dans un temps peu éloigné de celui où il a
me qui ne sait pas le cérémonial ? Puisqu’il ignore que quand on fait parler le Roi personnellement, on ne donne la qualité de
nseur de ne pas mettre de la différence entre un Privilège, où le Roi parle définiment et en Maître, et le titre d’un Livre q
uis-je de l’Académie pour écrire si hardiment ? » Si mon Censeur, qui parle de cette sorte contre moi, avait fait ses lecture
même, s’entretient en notre langue. Les Princes se font un plaisir de parler français ; leurs Ministres, Envoyés dans de diffé
ères, les Conditions, les Matières ont leurs termes : Le Courtisan ne parle point, comme le Bourgeois ; l’homme d’esprit, com
assurance, quand il a passé dans les conversations des personnes qui parlent bien. Concision, dont je me suis servi au commenc
nnes raisons l’emploi qu’on voulait lui donner » ; c’est l’Auteur qui parle en sa place. Je suis très fâché que mon Censeur a
, comme celle de mon Censeur, les bonnes pièces de ma proposition. Je parle indéfiniment des mauvaises, qui sont en assez gra
upe. Comment ! à lire les expressions de mon Censeur ; quand j’aurais parlé peu respectueusement d’une Compagnie supérieure,
e que c’est aussi le mien. « C’est bien à vous, ajoute mon Censeur, à parler de ce métier là ; vous qui sur ma parole en ignor
artie de la Rhétorique qui regarde l’action, de la manière dont il en parle  ; et je veux bien l’instruire, pour repousser son
Spectateur insensiblement, par degrés conjoints, s’il m’est permis de parler ainsi, jusqu’au terme qui doit lui faire sentir l
ont communs à la Chaire et au Théâtre ; et qu’ainsi Mr de Chapelle ne parlait point tout à fait comme un extravagant, lorsqu’il
du mauvais ménage qui était entre Molière et sa femme, que je n’eusse parlé de Mr de Chapelle, que lorsqu’il était à jeun ; C
st vraie, quel ornement son nom aurait-il donné à mon Livre, où je ne parle ni de Mécaniques, ni de Finances ? Si elle ne l’e
her à mon Critique que Baron lui tient trop au cœur : Comment ! il en parle plus souvent en mal, que je n’en ai parlé en bien
p au cœur : Comment ! il en parle plus souvent en mal, que je n’en ai parlé en bien ! Quelle mauvaise plaisanterie il en fait
ues aux noms des personnes, ne trouve pourtant pas bon que j’aie fait parler Molière contre la Troupe, et supposant que le fai
i pas même attaqués personnellement ni en général ; c’est Molière qui parle encore une fois. En mon particulier je reconnais
nerai-je cette satisfaction. Mon Censeur n’est plus le même, quand il parle du Courtisan extravagant, il manque de goût, « Ce
plaire, et d’attacher à la lecture. Voici un grand article ; il y est parlé de de Mr Baile ; mon petit Critique voudrait bien
sa femme dans son Dictionnaire critique. C’est un Auteur grave qui a parlé , donc ce qu’il dit est véritable. J’honore parfai
mmes de notre temps. Comment ! dira peut-être mon Censeur, comme vous parlez de Molière, il semble que ce soit un Héros ! Que
jets pour travailler ? il réussirait, il a de la disposition ». Voilà parler en Maître : l’Académie en corps ne déciderait pas
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
p; l’impatiente ensuite en lui demandant en quelle langue il veut lui parler , & en ne lui donnant pas le temps de dire un
nte en souffrant un scandale aussi intolérable que celui dont je veux parler . Sganarelle. Quoi donc ? Pancrace. N’est-ce pas u
où il est entré.) Oui, ignorant que vous êtes, c’est ainsi qu’il faut parler  ; & ce sont les termes exprès d’Aristote dans
’il étoit un coquin ; il me riposta que j’étois un frippon. Je ne lui parlai plus ; mais je lui donnai des coups de bâton, &am
! (Haut.) Hé ! Monsieur le Docteur, écoutez un peu les gens ! On vous parle une heure durant, & vous ne répondez pas à ce
. Pancrace. Soit ; que voulez-vous me dire ? Sganarelle. Je veux vous parler de quelque chose. Pancrace. Eh ! de quelle langue
 ? Sganarelle. Ah ! c’est une autre affaire. Pancrace. Voulez-vous me parler italien ? Sganarelle. Non. Pancrace. Espagnol ? S
nez, & le fait passer du côté destiné à la langue qu’il veut lui parler . Pancrace. Que voulez-vous ? Sganarelle. Vous co
cteur avec sa main à plusieurs reprises, & le Docteur continue de parler , d’abord que Sganarelle ôte sa main.) Mais ces po
extérieur ; d’où vient que ceux qui pensent bien sont aussi ceux qui parlent le mieux. Expliquez-moi donc votre pensée par la
individus ; & puisque vous avez la faculté de ratiociner & de parler tout ensemble, à quoi tient-il que vous ne vous s
faire ; mais vous ne voulez pas m’écouter. Pancrace. Je vous écoute, parlez . Sganarelle. Je dis donc, Monsieur le Docteur, qu
Point d’ambages, de circonlocution. (Sganarelle, de dépit de ne point parler , ramasse des pierres pour lui en casser la tête.)
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
nt de Julie, il est jaloux du Marquis, il bat Pasquin ; celui-ci veut parler , son maître met l’épée à la main pour le tuer. D
i demande ce qui le met en fureur ; Moncade dit qu’il a vu le Marquis parler à Mariane, fille de Julie. Marton, femme de cham
asquin. Moi ! je n’en ai rien dit, Monsieur, je vous assure. Moncade. Parle -moi d’autre chose : apprends... Pasquin. Parle-m
vous assure. Moncade. Parle-moi d’autre chose : apprends... Pasquin. Parle -moi d’autre chose : apprends...Ah ! je vous jure.
ment pour lui conseiller de donner un autre époux à Mariane : elle va parler du Marquis, quand Julie trop chagrine la prie de
riane paroît ; sa mere lui dit d’appeller Marton, elle veut aussi lui parler . Julie craint de chagriner sa fille en lui deman
arton revient ; Julie lui ordonne d’aller chercher Mariane, elle veut parler à toutes deux en même temps. Julie devine que sa
ux. Julie fait appeller Marton pour rien. Acte III. La Comtesse veut parler à Julie, Marton lui dit qu’elle est sortie. La pr
a laisse seule pour qu’elle puisse le considérer à son aise. Mariane parle au portrait. Moncade arrive, prend son portrait
elle est lasse de voir pleurer ses deux maîtresses. La Comtesse veut parler à Julie, elle entre dans l’appartement. Marton d
ton. Julie propose le Marquis à sa fille, qui n’ose refuser : Marton parle pour elle, & déclare que Mariane ne peut vivr
avisé de nous donner une de ses pieces telles qu’elles sont. J’en ai parlé souvent à ceux que je croyois plus capables que m
ppelle ; Dave feint de ne le voir pas & de le chercher. Simon lui parle de son fils, de ses amours, des chagrins qu’il do
 ; il jure que rien ne pourra les séparer : il prie Mysis de ne point parler à sa maîtresse du mariage auquel on veut le force
ou, pour mieux dire, à rien. Simon. Quand je te fais l’honneur de te parler (j’enrage) Tu devrois bien au moins me tourner le
e. J’y consens.En effet, aller tourner le dos Lorsque quelqu’un vous parle ... Simon. Lorsque quelqu’un vous parle...Ah ! qu
le dos Lorsque quelqu’un vous parle... Simon. Lorsque quelqu’un vous parle ...Ah ! quelle patience !... Dave. C’est choquer t
je vous romps la tête. Simon. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux parler . Dave. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux p
çà, je te veux parler. Dave. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux parler .Bon ! Simon. Oui, je te veux parler : le veux-tu
n, bourreau, viens çà, je te veux parler.Bon ! Simon. Oui, je te veux parler  : le veux-tu bien, ou non ? Dave. Si j’avois cru,
mps le vieillard, lorsque celui-ci a la plus grande envie de le faire parler  : j’aime sur-tout qu’au moment où il va l’accuser
e, & brûle d’épouser Philumene. Cachez-vous, lui dit-il, je ferai parler Dave, & vous verrez que je suis vrai. Dave p
gré lui. Mysis annonce à Pamphile que l’Andrienne veut absolument lui parler . Pamphile promet de ne la jamais abandonner. Mysi
e les changements heureux qui sont arrivés dans sa fortune : Dave lui parle du mauvais traitement qu’on lui a fait, il l’oubl
amille, & les circonstances de son mariage. Si nous n’avons point parlé , dans le Chapitre précédent, de ce genre d’imitat
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
t Loret dans sa Muse historique, le seul que nous sachions qui en ait parlé avec quelque étendue. En 1662, le théâtre fut fer
cet article, et plusieurs autres qui ne sont pas moins curieux, nous parlons d’une troupe de jeunes acteurs de l’un et de l’au
is justifié, sans beaucoup de peine, si la même raison qui les a fait parler ne m’avait obligé à me taire. » Au-devant d’Hora
ce que le lecteur peut exiger de nous. Nous croyons être dispensés de parler du pillage maussade que les compositeurs du théât
un détail dans lequel il ne nous convient point d’entrer ; et nous ne parlerons d’aucune pièce anglaise, que lorsqu’elle sera emp
lettre sans la lire. Pour éviter les répétitions, car nous avons déjà parlé de cette pièce*, il suffira de rappeler en passan
pièce de Dorimon. Cependant ses plus sévères censeurs n’en ont point parlé . M. Riccoboni, dans le même chapitre que nous avo
telle pièce, dont il a tiré quelqu’une de celles dont nous nous avons parlé  ; mais cela ne l’empêchait pas de la donner comme
ait justice. » M. de Visé, constant ennemi des talents de Molière, a parlé de L’École des maris : voici le jugement qu’il en
r en comparaison, Ne pourraient pas avec raison, Égaler celui dont je parle  ; Et certes sans faire le Charles, Le flatteur, l
fines, Elle fait jouer des machines. Mais pour ne plus en ce moment, Parler allégoriquement, Le sieur Molière, dont cette piè
langage, Car un solide personnage, Qui vit ce rare souper-là, M’en a parlé comme cela, Mais sans me dire chose aucune, Des n
de cet auteur. Voici ses termes : « La dernière de ses comédies (il parle de M. Molière), et celle donc vous souhaitez le p
de la nature qui peuvent passer pour originaux ; il semble qu’elle y parle elle-même : ces endroits ne se rencontrent pas se
rètes De l’École, et de sa beauté : D’en dire bien la vérité, Et d’en parler en conscience. Et quoique quelqu’un s’en offense,
Corneille ? L’auteur de L’École des femmes : je demande pardon, si je parle de cette comédie, qui vous fait désespérer, et qu
de votre petit frère. » Dans la même dissertation, l’abbé d’Aubignac parle encore du chagrin de M. Corneille, au sujet de la
théâtre, et le cœur humain ; Sganarelle ne dit rien, mais son silence parle éloquemment aux spectateurs. Ce silence est un co
server par écrit le souvenir de toutes ces merveilles. » Après avoir parlé des fêtes qui précédèrent, et qui suivirent la re
connaissait ce faible, trouva qu’il y avait, dans la scène dont nous parlons , deux surprises de théâtre, et, jugeant qu’il ne
a couleur que le prince a nommée ; par là, le prince et obligé de lui parler d’amour, et elle est engagée à lui répondre : ce
senter que ce n’est que pour mieux observer les règles du jeu qu’il a parlé de la sorte, et que ce ne sont point ses véritabl
a princesse s’entretiennent de la scène du chant, dont nous venons de parler , et qui s’est passée dans l’entracte ; l’économie
les voyant, soupçonne que c’est là la première fois qu’ils ont pu se parler tête à tête, est charmé d’entendre leur conversat
’Élide parut sur le théâtre du Palais-Royal, Loret ne manqua pas d’en parler . Muse historique du 10 novembre* 1664.       D
nt par excellence, De son temps le Plaute de France. La pièce dont je parle ici, Laquelle a fort bien réussi, Est un sujet no
gué parmi les comédiens français, y firent leur début ; mais avant de parler de ce spectacle, il est nécessaire de rapporter c
» Le secret de l’épinette de Raisin était découvert lorsque Loret en parla , car après le passage que nous venons de rapporte
s yeux aussi bien que l’oreille : Je ne dis rien de décevant, Et j’en parle comme savant. Cet homme de bonne cervelle, Berth
et et d’accompagner son épinette d’un petit divertissementa. » Loret parle aussi du spectacle que Raisin donna à cette foire
cette même troupe que le fameux Baron, mort en 1719, débuta. Nous en parlerons à son article, pour ne point interrompre celui-ci
e se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron en parlèrent si avantageusement que le second jour qu’il parut
deux lettres de Robinet, de cette même année, deux passages où il est parlé de la Troupe du Dauphin jouant encore au Palais-R
nons cet article par les deux passages de Robinet dont nous venons de parler . Lettre du 6 mai 1666.       Vous aurez pour tou
ieur de Rochemont est un nom supposé, puisque celui qui lui répond en parle ainsi : Mais lorsque je vois le livre de cet inco
ât ; et c’est ce qui lui a fait mettre la main à la plume. » Robinet parle de cette lettre, et en même temps il fait l’éloge
à cru, Qui carabinant, et peu ferme, Effleure à peine l’épiderme. Je parle d’un auteur galant, Je parle d’un autre assaillan
u ferme, Effleure à peine l’épiderme. Je parle d’un auteur galant, Je parle d’un autre assaillant, Et d’une escarmouche nouve
ent attesté ; mais laissons les détails qui regardent cette pièce, et parlons de la perfection du dénouement. « Lucinde, Clitan
ans, et d’autres moyens semblables. C’est dans cette même scène qu’il parle à Lucinde pour la première fois, car ils ne s’éta
cinde pour la première fois, car ils ne s’étaient vus et ne s’étaient parlé que par l’entremise de Lisette, et qu’il la fait
coup de cette disgrâce, et ses ennemis triomphèrent. » M. de Visé en parla d’un ton méprisant ; voici ses termes : « * Le p
u’a eu son Dom Garcie ou le Prince jaloux m’a fait oublier de vous en parler à son rang ; mais je crois qu’il suffit de vous d
personnages sur le théâtre du Palais-Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à Arnolphe. acte premier, scène première. CHRYSA
llustre abbé en a fait une, et que l’ayant porté à l’auteur dont nous parlons , il trouva des raisons pour ne la point jouer, en
fut jouée le 9. 1. [Note marginale] Loret avait dans la même lettre parlé de la tragédie d’Othon. *. [Note marginale] Mlle
[*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Grimarest ne parle ici que de Raisin le cadet ; son aîné n’était-il
noirceurs et par son hypocrisie, le prodige insensé d’une statue qui parle et qui se meut, le spectacle extravagant de l’enf
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
rcie arrive d’un air troublé, fait dire à la Princesse qu’il veut lui parler  ; reste seul sur la scene, & se consulte pour
trouverois-je aucun sujet de plainte, Si pour moi votre bouche avoit parlé sans feinte ; Et son arrêt livrant mon espoir à l
ire. Assez paisiblement vous a-t-on écouté ? Et pourrai-je à mon tour parler en liberté ? Don Garcie. Et par quels beaux disco
lence a pour elle. L’inimitié cesse par-là entre les deux Princes. On parle de paix ; on projette de terminer les différents
e Don Pedre chez la Princesse. Arlequin survient, entend que Florente parle de conduire quelqu’un auprès de Delmire, il les s
annonce à Delmire qu’un des premiers Cavaliers d’Aragon demande à lui parler  : la Princesse ordonne qu’on le fasse entrer : Ar
& de ne plus vous fatiguer par de pareilles leçons. Delmire. Vous parlez ainsi parceque mon frere est présent, sans quoi v
Pedre est la modestie même. Thérese. Hé ! ce n’est pas de lui que je parle , c’est de vous. Bélise. Tu juges des autres par t
as tout de suite, qu’elle s’occupe quelque temps à lire ; il veut lui parler un instant, pour entendre de sa bouche la confirm
Prince est surpris de ne pas connoître la voix de la personne qui lui parle . Thérese sort avec une lumiere & avec son épé
êtes-vous une statue ? êtes-vous devenu de marbre ? Quelle froideur ! Parlez donc, Seigneur ; ou ne trouvez pas mauvais que je
échirois par tes emportements, je gardois le silence ; c’est à moi de parler présentement. As-tu encore quelques nouvelles ins
nt tu m’as accablée ? C’est donc à toi à me laisser dire. La pitié me parle encore en ta faveur, quoique tu ne le mérites pas
s que tu oses former. Rodrigue. Des soupçons ! Delmire. C’est à moi à parler , Rodrigue. Si tu as quelque nouvelle accusation à
oi à parler, Rodrigue. Si tu as quelque nouvelle accusation à former, parle  ; sinon, attends à me répondre, que j’aie achevé
inon, attends à me répondre, que j’aie achevé mon discours. Rodrigue. Parlez donc. Delmire. Loué soit le Ciel ! Ton emportemen
ambre Don Célidoro, ce jeune cavalier qui t’a répondu avec son page ; parle , n’est-ce pas la seule cause ? Rodrigue. Quoi ! q
ire. Eh quoi ! Prince, vous ne pouvez donc vous résoudre à me laisser parler  ? Non, je ne pourrois employer aucun de ces préte
. . . . Rodrigue. Et tu prétends par-là ?... Delmire. Oh ! Prince, je parle selon vos idées, & vous ne voulez pas me lais
re de disposer de moi si vous le refusez. Rodrigue. Et que feras-tu ? parle . Delmire. Ce que je ferai ? je convaincrai toute
drigue. Ah ! Madame, arrêtez ; j’ai pris mon parti. Delmire. Hé bien, parlez . Quel est-il ? Rodrigue. Je veux... Delmire. Ache
10 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
t fidèle doit être conforme aux mœurs et aux usages des temps dont on parle , et que c’est justement dans la juste expression
e aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi parlait un païen converti, un avocat de Rome devenu chrét
ierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois comédies de Molière, n’en parlez plus ! — Et comme je restais à regarder cet étran
allure quotidienne ! Non ! Monsieur est aussi calme que s’il avait à parler du début de quelque Ariane de province ou d’un mé
ête histoire au milieu de tout ce bruit que vous faites là ! Ainsi je parlai et je crus véritablement que moi aussi l’indignat
diras ? reprit Henri avec un de ces regards qui vont très loin. — Je parlerai , lui dis-je, et tout naturellement de L’École des
contre ses censeurs, une pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle . J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’a
pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle. J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’aurais fait remarquer, ta
 Moi, dit Henri, être de votre avis ? Rayez cela de vos papiers, pour parler comme votre Molière. Ah ! qu’il faut bien que la
ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui parle . Tant que vous voudrez, Molière est un poète comi
mademoiselle Mars ! — Vous êtes tous des barbares, en vérité ! Ainsi parlait Henri ; ceux qui le connaissent comme je le conna
ait pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds. Il parla ainsi longtemps, et c’est à peine si je pus lui r
fant, la voyant la proie et la victime de votre admiration ! Ainsi il parla  ; et moi, l’entendant parler, j’écrivais sous sa
la victime de votre admiration ! Ainsi il parla ; et moi, l’entendant parler , j’écrivais sous sa dictée ; et plus d’une fois,
le reste ! Voilà comment devait se défendre un pareil homme. Ainsi il parle  ! Ces grands hommes, l’honneur de l’esprit humain
ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ;
croira peut-être que vous êtes d’habiles gens ! » Voilà qui est bien parler , et que celui-là entende qui a des oreilles pour
. » Ces gens-là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils n’aient parlé , s’écrient à l’attentat ! Ils veulent être les pr
ignorants, et nous étourdissez tous les jours ! Il semble à vous ouïr parler que les règles de l’art soient les plus grands my
) : « J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là, c’est que ceux qui parlent le plus de règles et qui les savent mieux que les
« Ne paraissez pas si savant, de grâce ; humanisez votre discours et parlez pour être entendu. » Qui voudrait avoir le secret
11 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
tre fort plaisantes et pleines d’esprit, témoin Le Menteur, dont nous parlons , Dom Bertrand de Cigarral, Le Geôlier de soi-même
qui n’ont qu’une idée superficielle des poèmes dramatiques dont nous parlons  ; mais qui doivent piquer aussi la curiosité de c
upérieur. Quelque curieux que soient les articles dont nous venons de parler , le lecteur en trouvera dans ce volume beaucoup d
avons fait usage à la politesse de M. Moussinot, dont nous avons déjà parlé . L’impression de ce volume était achevée, lorsque
ière, édition de Paris, 1682b. L’auteur de cette préface, après avoir parlé des premiers succès de Molière dans différentes p
s à se corriger de leurs défauts. Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites comédies, l’invention en parût no
épit amoureux, qui n’avaient jamais été joués à Paris. » Nous allons parler de la première de ces pièces. 1658. L’Étourdi,
d’une Vie de Molière (in-12, 1705), qui est le premier et le seul qui parle des représentations des Précieuses en province, e
ie de M. Molière. « [*]Je ne ferai point comme ceux dont on vient de parler , qui louent et qui blâment excessivement, je dira
pertinences dans ses ouvrages, et que l’on dît même qu’il avait voulu parler d’eux : car vous saurez qu’il y a de certains déf
était ennemi secret des grands hommes de son siècle, et jamais il n’a parlé de Molière, de MM. Racine et Despréaux, de Lully,
es qu’on ne sera pas fâché de trouver ici, et de plus il y est encore parlé de Molière et de sa comédie des Précieuses. Voici
ont mis au théâtre depuis peu. Il y en a encore un dont je n’ai point parlé , qui joint l’épée à la plume : il sait faire des
Pantagruel, dont voici les deux premiers vers ; c’est Pantagruel qui parle à son confident : Où sont les violons ? As-tu vu
de sa beauté, les autres ajoutaient que la rencontre du temps où l’on parlait fort des Précieuses aidait à la faire réussir, et
es de l’un sont changés en femmes dans l’autre : je pourrais ici vous parler du mot Cocue, dont je me suis servi : mais je cro
n’en est pas besoin, d’autant que nous sommes dans un temps où chacun parle à sa mode. » [*]Chappuzeau dans son Théâtre fra
[*]Chappuzeau dans son Théâtre français, livre III, pages 213 et 214, parle d’une troupe de comédiens espagnols qui arriva à
Après la mort de Molière, Lully obtint la salle du Palais-Royal. Nous parlerons de cet événement sous l’année 1673. [*]. [Note
re, avec des jugements sur ses ouvrages. 2. [Note marginale] Nous en parlerons à la fin de cet article. [*]. [Note marginale] V
e dont nous rendons compte ici, mais encore de deux autres, dont nous parlerons à la fin de cet article, et d’un dictionnaire en
imaginaire. [*]. [Note marginale] COMÉDIENS ESPAGNOLS. a. Nous ne parlons de cette troupe de comédiens espagnols que par la
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
prie de s’asseoir, & croit faire les honneurs de sa chambre : il parle , il rêve, il reprend la parole. Le maître de la m
, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le pilier qui parle & qui lui offre des oraisons. Il s’avance ver
; continue sa route : voilà l’affaire importante dont il avoit à vous parler . Se trouve-t-il en campagne, il dit à quelqu’un q
ous de la main d’un excellent peintre : le Religieux qui les explique parle de S. Bruno, du Chanoine & de son aventure, e
o qui est damné. Il se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt mari, lui demande comment il est mo
ce qu’il n’est pas ; pour un stupide, car il n’écoute point & il parle encore moins ; pour un fou, car outre qu’il parle
oute point & il parle encore moins ; pour un fou, car outre qu’il parle tout seul, il est sujet à de certaines grimaces,
vous regarde sans vous rendre le salut ; pour un inconsidéré, car il parle d’une banqueroute au milieu d’une famille où il y
ompagnie à ce qui fait le sujet de la conversation, il pense & il parle tout-à-la-fois ; mais la chose dont il parle est
ation, il pense & il parle tout-à-la-fois ; mais la chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense : aussi ne
chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense : aussi ne parle-t -il guere conséquemment & avec suite : où il d
cherche, il trouve, il brouille, il regarde sans voir : Quand on lui parle blanc, soudain il répond noir. Il vous dit non po
que, son maître écrivant & lui ayant déja imposé silence, il ose parler assez haut pour être entendu, connoissant sur-tou
l dans la nature qu’Isabelle devienne éprise du Chevalier, qui ne lui parle jamais que de ses débauches ? Non sans doute : au
us prie de m’écouter. Notre jeune maître me dit que le mort lui avoit parlé de cette maniere-ci. Theuropide. Toujours en dorm
p; les blessures, pourvu qu’ils soient monnoyés. Theuropide. Pourquoi parlez -vous d’argent ? Tranion. Monsieur votre fils lui
Tranion. Promettez hardiment. Theuropide. Moi ! Tranion. Vous-même : parlez seulement ; faites ce que je vous dis : promettez
ts. Autre embarras de Merlin, qui exhorte son vieux maître à ne point parler de la vente de la maison à Madame Bertrand, parce
bon marché ; que son désespoir redouble toutes les fois qu’on lui en parle , le prie en conséquence de ménager la sensibilité
découvrirez point les deux vautours. Theuropide. Si tu veux que je te parle franchement, & pour finir notre contestation,
; le mauvais. Non content d’avoir mis devant nos yeux la lunette dont parle M. d’Aguesseau, il nous présente le côté qui rape
craindre quelque fourberie ? Ou bien son maître ne lui a-t-il jamais parlé de son frere, & ne doit-il pas imaginer que l
as eu le temps d’aller chez les Notaires. Toi, qui m’as si long-temps parlé de tes affaires, Va vîte, cours, dis-leur qu’ils
re ce même Géronte pour l’homme qu’il a vu dans son fauteuil à bras ? Parlons plus sérieusement : où sont les témoins nécessair
Agélas. Sire ; mettez dessus.Parlez. Thaler. Sire ; mettez dessus. Parlez .C’est votre honneur. Agélas. Poursuivez. Quel suj
de lui lorsque, dans le même temps & dans la même ville, Strabon parle de clochers. Acte I. Scene II. . . . . . . . .
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
equin demande au premier comment il s’appelle ; son soldat lui répond Parla  : Arlequin croit qu’il n’entend pas bien du côté
est, & passe de l’autre : il interroge de nouveau, on lui répond Parla  ; il repasse de l’autre côté, & après bien de
ès bien des lazzis, il découvre que le nom de guerre de son drôle est Parla . Il rit, & demande à M. Parla le nom de sa fa
que le nom de guerre de son drôle est Parla. Il rit, & demande à M. Parla le nom de sa famille : M. Parla lui répond Demain
le est Parla. Il rit, & demande à M. Parla le nom de sa famille : M. Parla lui répond Demain. Arlequin se fâche, veut savoir
oir le nom dans le moment même ; il s’appaise enfin, en apprenant que M. Parla s’appelle aussi M. Demain. Arlequin interroge so
C’est trop avoir d’égards pour son manque de foi. Ne la ménagez plus. Parlez . M. Griffet. Ne la ménagez plus. Parlez.De par l
de foi. Ne la ménagez plus. Parlez. M. Griffet. Ne la ménagez plus. Parlez .De par le Roi, Dites-moi, sans mensonge & san
. . . . . M. Brice. Vous m’impatientez, ma sœur. Répondez donc. Tout parle en sa faveur, & tout vous est contraire. M. G
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
dernier lui réussit. Ressemblance dans les caracteres. M. Palissot parle . « Qu’il y a loin d’une petite piece presque sans
tre cœur soit toute l’année comme un rosier fleuri. Ce sont façons de parler obligeantes de ce pays-là. M. Jourdain. Je suis t
manzor est amoureux de Zulime fille du Cadi. Le chagrin de ne pouvoir parler à l’objet de son amour l’a réduit à l’extrémité.
t à l’extrémité. Il est convalescent. Voilà l’avant-scene.   Fatmé a parlé d’Almanzor à Zulime ; elle lui a peint sa tendre
’un conte qu’un barbier lui a fait ; &, tandis que son maître lui parle de sa passion, il ne rêve qu’aux particularités d
& lui conseille d’aller voir Cidalise. Marton exhorte Rosalie à parler avec fermeté à sa mere. Rosalie le promet, &
ent parcequ’elle est sa fille, mais en qualité d’être 34. Rosalie lui parle de son amour, lui représente que son pere, avant
’elle donne sa main de très mauvaise grace, mais qu’il s’en moque. On parle des ouvrages de Cidalise. Valere méprise celui qu
elle. On s’occupe du projet de faire réussir le comique larmoyant. On parle d’un Auteur qui doit jouer les Philosophes dans u
nnois-tu son discours sur les devoirs des Rois ? Valere. Ah ! ne m’en parle pas, je l’ai relu vingt fois : Il falloit à toute
, Damis sort d’ici. Mais c’est à votre mere Qu’il importe sur-tout de parler avec feu. Si vous aimez Damis, ce fut de son aveu
enfermez mon Platon. Ressemblance dans l’intrigue. M. Palissot va parler , ou bien son Editeur. « L’Auteur révele aujourd’
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
is faites, tant de zèle et de labeurs pour apprendre à l’écrire, à la parler cette langue française, mon ambition, mon orgueil
abord, s’élèvent des bruits confus ; ce sont des voix aimées qui vous parlent toutes à la fois ; bientôt encore on dirait que l
ôt encore on dirait que la confusion s’arrête et que chaque voix veut parler à son tour. Écoutez-les, et si chacune de ces voi
te espèce d’hommes qui ne sont bons que pour le plaisir. » Il voulait parler des poètes et des artistes en tout genre ; il aur
on l’eût fâché si l’on eût ajouté : Monseigneur, ces hommes dont vous parlez si légèrement, ces peintres, ces poètes, ces musi
! De quel droit, et comment ? et pourquoi ?… qui te l’a dit ? Ainsi parlent tous ces esprits impatients du joug et de la cont
le du monde intelligent, tu as régné, contrairement à ces tyrans dont parle Tacite2, plutôt par le raisonnement que par la co
un chemin tout nouveau ; encore une fois, je le trouve grand. » Qui parle ainsi ? un père de l’Église ; et mieux qu’un père
nde pour le génie et le talent de Molière) : — « En pensant bien, il parle mal. Il se sert des phrases les plus forcées et l
irréguliers. Mais en général, il me paraît, jusque dans sa prose, ne parler point assez simplement pour exprimer toutes les p
encore de couvrir d’insultes la magistrature française. Nul n’eût osé parler ainsi de Monsieur le premier Président. Molière s
ière aussi bien que le prince de Condé. Remarquez aussi comme Molière parle hardiment, au roi, du mécontentement de Paris. Le
que, espèce de Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à parler comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’
e Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à parler comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’eût pas mieux
ère qui, contre ma volonté, cause le scandale qu’elle cause ! » Ainsi parle-t -il, le brave homme ; en vérité, depuis la créatio
t attaqué, s’il n’est vaincu. » Encore une fois, Marivaux lui-même ne parlerait pas de l’amour avec plus de finesse, avec plus de
ces doux et invincibles penchants de l’inclination ! » Ce grand homme parle bien des choses et des personnes ! Ceci me rappel
où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son passage sur les comédiennes n’est p
moins remarquable que tout ce qui précède. À coup sûr, pour qu’il en parlât ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière auss
in théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme les sirènes dont parle Isaïe, qui font leurs demeures dans les temples d
rer le théatin d’abjurer ces exécrables doctrines, et vous jugez s’il parlait à un converti ! En résumé, on n’a rien écrit de p
ns pitié ! — Heureusement que Louis XIV fut l’ami de Molière ; il lui parlait souvent des choses de son art ; il lui permit de
devenu vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait voulu qu’on lui parlât de repos. Le repos n’était pas fait pour lui. Il
es étaient brûlées, et le parterre s’amusait fort, entendant M. Argan parler de ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette br
violentée, l’avait saisi dès le second acte ; quand M. Argan se met à parler de testament, Molière pensa avec joie que son tes
tri est ferrago libelli. Qui que vous soyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au public français des belles choses de
il aime, avant tout, la nouveauté facile à saisir ; il veut qu’on lui parle , en courant, des chansons de la veille et des com
ue cette époque comprend à merveille ; plus le chef-d’œuvre dont vous parlez est accepté, plus c’est pour vous une nécessité d
us c’est pour vous une nécessité de ne copier personne, quand vous en parlez , et d’obéir tout simplement à votre goût particul
chaque matin, mais songez à plaire aux lecteurs sérieux ; alors vous parlerez comme des hommes, sinon vous gazouillerez comme d
ien : La fleur du panier. L’Étourdi. — Madame Menjaud Quand on parle de Molière, et même sans adopter l’ordre chronolo
mmencer par L’Étourdi, qui est sa première pièce, à moins que l’on ne parle de La Jalousie du Barbouillé, un informe canevas.
e et attentive ? Arrivez tout de suite, et montrez-vous, ça suffira ; parlez , et soudain vous allez trouver, sans vous en dout
Cid d’Andalousie madame Menjaud a poussé un de ces cris dont je vous parlais tout à l’heure, qui remuent toute une salle de fo
onne de la joie à tout le monde, et je fais rire tous ceux à qui j’en parle . Paraît alors Dorimène, belle et galante. Dame !
autre flatteur, à aller trouver ce grand magicien dont tout le monde parle tant et qui, par un art admirable, fait voir tout
plus que six mois dans le ventre. (Apercevant Sganarelle.) Ah ! nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu’on en
jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidore, il ne lui a parlé encore que des yeux ; son valet Ali, qui est un t
aïf confident, conseille à son maître de chercher quelque moyen de se parler d’autre manière. Cet Ali est un homme simple et c
e grand seigneur servi avec tant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez -moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble
ant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez-moi du jeune Adraste, parlez -moi d’Ali son humble esclave ! Voilà des gens qui
e de Beaumarchais, c’est la façon dont Figaro, le valet du comte, ose parler de Rosine à Rosine elle-même : « Figurez-vous la
c. » — De bonne foi, est-ce donc ainsi qu’un messager d’amour oserait parler à une honnête fille que son maître veut épouser ?
aviva. Adraste, lui, est bien plus heureux ; il a toujours coutume de parler quand il peint, car il est besoin dans ces choses
à supporter les malheurs d’autrui. » Vous croyez peut-être que nous parlons du Philinte de Fabre d’Églantine ? non, c’est Jea
indigné, que tint Jean-Jacques Rousseau avec lui-même, quand il eut à parler du Misanthrope de Molière ! Pauvre Jean-Jacques !
Alceste cet avantage, il sait vivre avec les hommes, il sait comme on parle aux femmes du grand monde, et comment on juge les
e : ajouter cinq actes à une comédie de Molière, à son chef-d’œuvre ! Parler en vers, et scander son vers éloquent sur le patr
Heureusement, Alceste a du cœur ; il est éloquent comme Mirabeau ; il parle aux juges et il est écouté ; il arrache à ce vil
ène, il en reste un à peu près possible. De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne parle pas, soye
De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne parle pas, soyez sûr que vous n’aurez rien à regretter.
nnaître sa faiblesse ! En même temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler, comme la comédie co
me temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler , comme la comédie conserve tous ses droits d’un b
erre comme un de ces ouvrages sans défaut, dont l’Art poétique devait parler plus tard, et l’instant d’après hué à outrance, d
édaigne de s’assujettir aux précautions qu’on lui demande. » Ainsi il parle d’elle, ainsi il se plaint, ainsi il pleure sur c
e, lui, Molière, valet de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne sait comment ; il se demande de q
L’épigramme, la satire, la médisance, la calomnie, la passion même y parlent chacune son langage. Le xviie  siècle ne nous a p
franc scélérat qui l’opprime ? Boileau n’a pas été plus loin quand il parle de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’é
de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’éloquence n’a jamais parlé un plus fier langage, que la morale n’a jamais fl
ous rappelez-vous, car de la comédienne, à jamais absente, on ne peut parler qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et que
and esprit était certes plus à l’aise dans le rôle de Célimène, aussi parlez -moi de mademoiselle Mars dans Le Misanthrope ! C’
esprit ! Si vous admettez que tout écrivain en ce monde, pourvu qu’il parle sa langue et qu’il obéisse à ce code inviolable,
it de créer son propre style, de faire la langue qu’il écrit ou qu’il parle , où trouverez-vous un style plus ingénieux, une f
te. Elle tient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît, elle parle une langue à la fois claire et savante, et dont l
de sourires ; aimez-la pour sa vieillesse élégante et sage, pour son parler , pour son esprit, pour son langage ; aimez-la, pa
ne du Misanthrope. Je t’ai fait là un beau pont, ma chère. » Elle eût parlé ainsi, et se fût moquée à son aise, et mademoisel
le finit par y découvrir toutes sortes d’aspects inattendus. Qui veut parler longtemps au public doit s’habituer à tirer le me
ossible d’une idée heureuse, et c’est en ceci que Marivaux excellait. Parlez -moi, pour faire un journal qui soit durable, d’un
Marivaudage est resté, parce qu’en effet Marivaux est resté. » Ainsi parlait mon maître, au nom même de la nature ! La nature 
n nous charme et nous attire, n’allons pas faire comme cet amant dont parle Marivaux : Un jeune homme à l’humeur douce, aux t
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
d’elle, & que n’osant déclarer son amour, il prioit Angélique de parler pour lui à sa tante. Oronte est obligé, malgré lu
onte. Quoi ! vous en soupirez !Ah ! douceurs imparfaites ! Que ne me parliez -vous tantôt comme vous faites ? Mon amour n’eût a
n amour n’eût alors fait scrupule de rien, Et Léandre jamais ne m’eût parlé du sien. La Tante. Léandre m’aimeroit ! Oronte.
sexe. . . . . Léandre. Mais mon sexe. . . . .De quoi me voulez-vous parler  ? La Tante. Un homme, quand il veut, sait bien di
uand Oronte De mon amour pour vous vous a fait le beau compte, Ne lui parliez -vous point de l’épouser ? La Tante. Ne lui parli
au compte, Ne lui parliez-vous point de l’épouser ? La Tante. Ne lui parliez -vous point de l’épouser ?Demain, S’il l’eût pu co
onte. Madame... Elle étoit belle.Il ne m’est pas permis... La Tante. Parlez , cela sied bien dans la bouche d’un fils. . . . .
, Dieux ! Oronte, bas. Ah, Dieux !Ne craignez rien, & me laissez parler . (Haut, en regardant dans la main d’Angélique.) A
près la marque d’un Couvent. Angélique. Ma tante, pour le moins, m’en parle fort souvent : Je le croirois, selon que j’aime p
e emploie, Angélique agit en servante, Oronte en valet, & Léandre parle comme un homme du commun. Ce n’étoit pas la peine
e le répete, que le grand monde n’ait ses intrigues : ses héros, sans parler de ceux qui déshonorent leur rang, s’ingénient co
17 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
ère, le poète des réalités, fit mieux d’attendre. Il eut raison de ne parler qu’après avoir vu. Vous savez d’avance que cette
usée de Molière a toute la supériorité de la plume sur le pinceau: il parle . Il ressuscite la vérité morte ; il nous rend par
me la plus fidèle de notre valeur. Il est un écueil à éviter quand on parle de Molière, le plus spirituel et le plus français
s femmes font le succès et sont le succès. Elles vont partout où l’on parle d’elles, soit en bien, soit en mal, enchantées si
ierge entre les mains d’un de nos auteurs dramatiques actuels : je ne parle pas, bien entendu, du premier venu, mais d’un for
pour arriver au succès. Quiconque veut réussir au théâtre, doit vous parler de vous et ne vous parler guère que de vous, — vo
uiconque veut réussir au théâtre, doit vous parler de vous et ne vous parler guère que de vous, — vous montrer à vous-mêmes av
es au bas du calvaire matrimonial. Nous savons désormais de quoi nous parlons quand nous parions de la Thèse. Vous pensez qu’av
lement contraire, je prétends que c’est beaucoup. Je trouve, et je ne parle plus ici, Dieu m’en garde, des véritables écrivai
a dictée d’autrui. Nos grands tragiques eux-mêmes, Corneille en tête, parlaient déjà des langues étrangères ou mortes. En France,
énie vient toucher à la lèvre ce cadavre divin. Il bouge alors, et il parle , mais c’est pour retomber bientôt dans son sommei
tranquillement, sous la table, la Française, qui s’ennuyait, se mit à parler toute seule, disant: « Les voilà encore ivres... 
vous? « Or vous avez, à l’heure qu’il est (c’est toujours Sancho qui parle ), dix, vingt, trente, pièces —sur trente !— qui r
ns et partout les mêmes quatre actes. Il est dans un état violent, il parle de Ninive et du feu du Ciel… Ne vous formalisez p
 ! Ayez pitié ou peur de moi ! » Les écrivains des pays à divorce ne parlent presque jamais du divorce. Est-ce parce qu’ils l’
ère, dont vous me reprocherez sans doute de ne vous avoir point assez parlé . Je vous prie de me pardonner, j’avais ma thèse;
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
cinq ouvrages différents. Si, dans les comédies dont nous avons déja parlé dans ce volume, Moliere a un peu trop copié ses o
ité possible ; ne lui permet pas le moindre ajustement ; ne la laisse parler à personne : il croit, en agissant ainsi, avoir t
qu’elle aime en secret Valere, jeune homme charmant. Ils n’ont pu se parler que des yeux : elle ne sait comment lui faire sav
ndre, elle choisit une heure commode pour aller au Couvent, demande à parler au Pere, & le prie de vouloir la confesser. A
naturellement qu’il ne savoit ce qu’il vouloit dire, & le pria de parler plus clairement, & de lui dire au moins de qu
res plaintes à vous faire, mon Révérend Pere, de l’homme dont je vous parlai l’autre jour. Il fait pis que jamais : il eut hie
de vertu. Il ne m’a pas tenu parole : mais je vous promets que je lui parlerai d’une maniere qui l’obligera à ne plus vous chagr
gera à ne plus vous chagriner. Cependant, Madame, gardez-vous bien de parler de cette affaire à votre mari & à vos freres 
à suivre mes conseils, je vous prie, Madame, de permettre que je lui parle encore avant que vos parents soient instruits. Si
lle, mais en vous protestant que ce sera la derniere fois que je vous parlerai de cette affaire ». Et, en disant cela, elle se r
tes, & je vous promets en honnête homme que vous n’entendrez plus parler de cette affaire. Vous avez plus de bonté pour mo
n écolier, qui vient, dit-elle, continuellement sous ses fenêtres lui parler d’amour. Réprimande très vive du Docteur à Léandr
sévérité que nous leur faisons voir. C’est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
ésente que l’honneur du sexe & la fierté ne lui permettent pas de parler à son amant après son indigne procédé. Isabelle v
les signes redoublés de Laurette, qui feint de vouloir l’empêcher de parler , qui nie d’avoir reçu un billet, & qui en fai
re. Il est sans dessus, & conçu en ces termes : Je voudrois vous parler , & nous voir seuls tous deux : Je ne conçois
entrevue, lui conseille de mépriser son ingrate, & de ne pas lui parler . Comme il persiste dans la résolution de la voir,
. . . . . . . . . . . . . . . . Laurette. Hé ! Monsieur, croyez-moi, parlez -nous sans finesse ; Vous cherchez Isabelle, &
pagne. Qui seroit-ce, dis donc ?Laurette me fait signe. Laurette. Il parle sans savoir. Champagne. Il parle sans savoir.Je
aurette me fait signe. Laurette. Il parle sans savoir. Champagne. Il parle sans savoir.Je sais tout, & fort bien ; Mais
téméraire. N’importe, je leur soutiendrai encore que le trait dont je parle est sublime, & qu’il n’y en a pas un aussi vi
e & doucereux qui fit dire à Boileau : Les héros, dans Quinault, parlent bien autrement ; Et, jusqu’à je vous hais, tout s
ence. Mnesiloque. . . . . . . . . . . . . Si tu savois comment il m’a parlé de toi... Chrisale. Qu’a-t-il dit ? Mnesiloque. I
20 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
eurs passions. C’est par l’éloquence qu’ils y parviennent. Faite pour parler au sentiment, comme la logique et la grammaire pa
eraient une lecture plus facile. Est-ce que j’ai besoin, moi qui vous parle , à mon réveil, de rencontrer de si beau style ? A
de tous les dieux d’un Olympe créé par lui ». — Ces écrivains dont je parle , ils faisaient de nos plus grands hommes une proi
it est profonde, il saura tirer parti des ténèbres ! Sachez cependant parler son langage à chacun de ces esprits dont se compo
où l’intérêt l’emporte sur tout le reste. Cette idée d’une statue qui parle et qui marche lui a paru en effet bien digne d’êt
is en leur montrant une statue qui boit, qui mange, qui marche et qui parle comme un bourgeois en colère ; oui, j’en suis sûr
e remarque dans tous leurs dis cours qu’une fausse capacité, ou, pour parler franchement, une vanité toute pure ; et pour fond
ien que ce n’était pas l’âne véritable de Sancho Pança. On a beaucoup parlé , de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus
cho Pança. On a beaucoup parlé, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus, de la liberté que s’était donnée le drame m
Shakespeare, le spectateur ajoute toute croyance. Son imagination lui parle plus haut que sa raison. Le spectateur croit au f
s, faisons grand feu et grande chère, et vive la joie ! Voilà comment parlaient les bourgeois de 1665 ; car en 1665 il y avait dé
et conclu, aussitôt la France redeviendra sérieuse et calme ; elle ne parlera que des grandes choses, et non plus des futiles !
tablir la scène du pauvre, j’ai presque dit la scène du monstre (pour parler comme l’affiche de l’Opéra), telle qu’elle fut jo
mensonges ! On n’a pas voulu te croire ; il est vrai que tu n’as pas parlé assez haut et d’une voix assez ferme ; enfin, toi
bons préceptes valent mieux que les belles paroles ! » Sganarelle, tu parles bien, tu agis mal. Grand conseiller, malgré tes c
x, c’est le canevas d’une comédie, — une façon de menuet, dialogué et parlé  ; cherchez-y… Louis XIV et un peu Molière ; quant
de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle ; est-il possible de parler un meilleur langage, qui sente plus, en même temp
eigneur accompli, et elle ne songe pas qu’il est tout-puissant ; elle parle du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de
est tout-puissant ; elle parle du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille
oëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille qui parle d’amour ; à ces propos d’amour son nom est mêlé,
st quelque chose de mieux que les sens, c’est presque le cœur qui lui parle , et de ce jour qui la devait plonger, vivante, da
dans les livres, ni au théâtre, et le duc de Saint-Simon lui-même en parle avec toute la considération que peut avoir un gra
Roquelaure apocryphe qui s’amuse à jouer avec les dames de la cour, à parler de l’enfant que le roi a fait à la duchesse de Ro
notre histoire, il m’a semblé qu’il ne serait pas hors de propos, de parler de la pièce de M. Bulwer. Mademoiselle de La V
aimée. » Et comme ce malheureux Bragelone se trouve fort ridicule de parler ainsi, il ajoute : « C’est l’amour qui m’a d’abor
e, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté, sans jeunesse, qui ne parle que de ses créanciers, comme ferait un des cheval
non moins emphatique que Bragelone, déclame ces beaux vers : « Qui a parlé d’amour ? l’héliotrope, regardant le soleil, ne l
t il s’en va avec son démenti, en disant : — « Voilà ce qu’on gagne à parler à des gens qui ignorent le ton de la bonne compag
La Vallière au couvent. Grammont (à Lauzun). — « Je n’ai jamais ouï parler de filles d’honneur fuyant des rois. Lauzun. — «
, une chose étrange, qu’un poète anglais se permette de faire agir et parler , comme une folle, une des plus grandes dames de l
on d’avancer les choses, je ne la manquerai pas ! » C’est Bossuet qui parle , il ajoute (et voilà le drame) ! « Madame de La V
ausse éloquence ; il ressemble à cette femme ambitieuse et vaine dont parle Bossuet pour s’en moquer : « Elle croit valoir be
du roi et de M. de Lauzun. Écoutez maintenant comment M. Bulwer fait parler la mère Agnès qu’il appelle l’abbesse, car il n’a
n âme entière ?… Perdre ton amour (c’est la première fois qu’elle lui parle  !) doit être, non pas du chagrin, mais quelque ch
la terre n’est que l’esclave de Louis ! » Et cette folle, qu’on fait parler ainsi trois pages durant, c’est madame de Montesp
nsi trois pages durant, c’est madame de Montespan, cette superbe dont parle Racine dans Esther, et dont l’orgueil humilia mêm
acée ou diminuée depuis tant d’années. » Mais si madame de Montespan parle comme une bacchante à jeun, Louis XIV, de son côt
bataire ne répondrait pas à sa servante Babet : « Belle dame quand tu parles , je rêve ce que devrait être l’amour. Tu viens im
ndues ; nul ne voulut être complice d’une comédie où le roi Louis XIV parlait comme un valet de chambre, où M. de Lauzun se con
erie n’est pas nouvelle et voici tantôt six ans que M. de Lauzun nous parle de ses créanciers. Les plaintes de mademoiselle
de Vaujours, à un fripon. Que voulez-vous qu’elle réponde ? Vous lui parlez un langage qu’elle n’entend pas, vous lui faites
d’un roi ! Fi ! tu n’as pas de cœur ! » Mademoiselle de La Vallière parler ainsi ! Voilà pourtant où mène l’ignorance de tou
s’en va guère, car Bragelone insulte le roi de toutes les façons. Il parle ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlé
Il parle ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlétaires ont parlé de Louis XIV depuis sa mort. Il lui reproche d’av
en disant : — « Je ne veux pas t’entendre, — Ne me touche pas ! Ne me parle pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes 
me parle pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes !… qu’elles parlent pour moi ! Maintenant, maintenant ta main ! Ô mon
ême des Provinciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la comédie le prend
inciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la comédie le prend sur le ton
Le séducteur est seul, il marche seul, il vit seul, il aime seul, il parle seul ; — à Sganarelle lui-même, si Don Juan répon
omme un homme qui ne sait pas ce qu’on lui a dit, et si même on lui a parlé . Vous traversez donc tout ce premier acte, en le
, naïf celui-là dans sa rusticité villageoise. Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et vrai ; même il parle tou
Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et vrai ; même il parle tous les genres de patois, comme un digne enfant
it de ses bonnes fortunes en écoutant les pénibles amours de Pierrot. Parlez -moi de Pierrot le séducteur ! En voilà un qui se
le faux et le vrai, le juste et l’injuste, tout lui est égal, laisse parler Sganarelle avec ce dédain mêlé d’indifférence qui
tarder davantage ! Une invention qui ne réussit guère le jour dont je parle , ce fut, au prologue de cette reprise, de nous mo
blime. 16. Ceci soit dit à la louange de la Révolution de 1848 ; on parlait en ces termes d’un respect mérité, de S. M. la re
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
ndant reconnurent mal ses soins, & blâmerent son affectation à ne parler que le langage des Grands. Il étoit réservé à un
les Italiens, les Espagnols même ne se sont pas oubliés, & n’ont parlé le langage des romans dans la comédie, que dans l
s qu’il a plu à chaque Auteur d’employer. Nos premiers peres ont fait parler le langage le plus populaire à Dieu, aux Saints,
trouverois-je aucun sujet de plainte, Si pour moi votre bouche avoit parlé sans feinte ; Et, rejettant mes vœux dès le premi
cé, & que tout homme de la condition d’Alceste auroit précisément parlé comme lui, s’il s’étoit trouvé dans sa situation.
es sans distinction ; ils ont poussé la chose jusqu’au point de faire parler tous leurs personnages sur le même ton. Tout le m
dans la meilleure comédie que nous ayons vue depuis Moliere ; je veux parler de la Métromanie. Je n’offense pas M. Piron en le
n’offense pas M. Piron en le traitant comme Moliere. Ecoutons Lisette parler à Dorante de sa maîtresse. ACTE I. Scene II. Lis
s, au son du chalumeau, Le soir, à pas comptés, regagnant le hameau. Parlons franchement ; cette soubrette devroit-elle parler
agnant le hameau. Parlons franchement ; cette soubrette devroit-elle parler sur ce ton ? Que dit de plus poétique le Métroman
si un homme qui la voit, cette bonne compagnie, n’étoit pas obligé de parler naturellement, & s’il devoit ignorer la criti
qui n’oublient pas un seul terme de leur art. Cela est vrai : Tartufe parle , je l’écoute, j’entends : J’aurai toujours pour
dévot. Une femme veut que sa servante s’exprime congrument. Elle lui parle de récidive, de négative : ces termes seuls me fo
ut ce que je viens de dire dans ce chapitre, qu’un poëte comique doit parler la langue de toutes les nations, & savoir pre
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
once. Dans le troisieme acte du Cocu imaginaire, Lélie & Célie se parlent de leur amour ; mais leur scene est très piquante
, Je veux vous reprocher au moins, en cette place... Célie. Quoi ! me parler encore ! avez-vous cette audace ? Lélie. Il est v
e courage. Lélie, se retournant encore. Hai ! Sganarelle. Hai !Je ne parle pas. (A part, après s’être donné des soufflets po
part, après s’être donné des soufflets pour s’exciter.) Hai ! Je ne parle pas.Ah ! poltron, dont j’enrage ! Lâche ! vrai cœ
se croire offensée ? De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? Célie. Parle , parle à lui-même, il pourra t’éclaircir. Sganare
re offensée ? De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? Célie. Parle, parle à lui-même, il pourra t’éclaircir. Sganarelle. Vo
deviennent plaisantes par la bonne foi d’Alcmene, qui croit toujours parler à son mari, & par la délicatesse du Souverain
s voyez un mari, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touche, à parler franchement, Et je sens près de vous que le mari
une de ces scenes où deux amants, occupés uniquement du plaisir de se parler , semblent faire assaut d’esprit, s’attaquent &
e puis enfin, au gré du penchant qui m’entraîne, Vous voir & vous parler sans témoins & sans gêne. Que cet instant m’e
ne trouve point de termes assez forts pour s’exprimer ; elle ne peut parler . Mais rassurons-nous, le Marquis va l’agacer par
23 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
ipaux s’exposent : la cinquième du premier acte, où Valère veut faire parler Sganarelle et se lier avec lui malgré lui. L’acte
d’excellent comique. La scène deuxième du cinquième acte, où don Juan parle de l’hypocrisie, et la troisième, où il refuse à
deuxième acte, dans laquelle les médecins, assemblés pour consulter, parlent de leur mule et de leurs chevaux ; la sixième du
scène troisième du deuxième acte est jolie, et Mélicerte et Myrtil y parlent comme des bergers bien amoureux et bien naïfs.
cinquième entre l’avare, son fils et sa fille, quand ils veulent lui parler de leur mariage ; la septième, où l’avare prend l
aire ; la septième, où Chrisale se plaint aux femmes savantes et leur parle raison ; au troisième acte, les scènes 1, 2, 3, 4
uième, où il propose à sa fille de se marier, Angélique croyant qu’il parle de son amant ; sa colère avec Toinette ; la scène
t ce qu elle a vu ; au troisième acte, la scène troisième, où Béralde parle raison à Argan sur la médecine ; la sixième, où M
LA SÉRÉNADE. Farce très plaisante. La scène troisième, où Marine parle pour prouver à Scapin qu’elle n’est pas bavarde ;
’elle n’est pas bavarde ; la vingt-deuxième, où Champagne, ivre, veut parler raison à M. Griffon : voilà les deux plus jolies
pour l’empêcher d’entrer ; la seizième, où Géronte et Me Bertrand se parlent , en se croyant tous les deux fous, sont.des scène
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
oit à l’audience le voleur de son drap ; ses idées se confondent ; il parle toujours de six aunes de mouton : ses coq-à-l’âne
uper chez sa tante. Valere veut la suivre, elle lui ordonne de ne lui parler qu’après avoir obtenu le consentement de son pere
aussi bien que le Revenez à vos moutons de la farce. Et lorsque nous parlons de ces prétendus beaux esprits qui brillent aux d
a chambre, & l’entraîne. Le Chevalier reste avec Zaïde, il va lui parler  : son pere & le Capitaine viennent le trouble
joue du vieillard, en lui disant que son fils est ensorcelé, qu’il ne parle plus, mais qu’il connoît un Médecin assez savant
senté. Timante ne sait ce que tout cela veut dire. Frontin ne pouvant parler en particulier à son maître, lui dit qu’après son
e larcin qu’on lui fait. Frontin compare Simon au fils de Crésus, qui parla après avoir été long-temps muet. Acte V. Timante
ure, n’ont qu’à mettre en action les abominations dont nous venons de parler , & qu’on traite de gentillesses dans le monde
. Frontin. Mais, est-ce une chose si difficile, dis-moi, de ne point parler  ? Simon. Oui, difficile, Frontin, & plus diff
e dîner. Frontin. Gourmand ! Simon. Si tu savois ce que c’est d’avoir parlé toute sa vie, & puis tout-à-coup ne parler pl
is ce que c’est d’avoir parlé toute sa vie, & puis tout-à-coup ne parler plus !... Frontin. Il est vrai que le public y pe
ême Arlequin à faire le muet ; & ce dernier est toujours tenté de parler lorsqu’il est question de manger ou de boire. Son
eur, ne vous en allez point. Voilà ce jeune homme dont Frontin vous a parlé . Frontin. Iste est mutus, aqueste ? Le Baron. Oui
e mêler de mauvais latin à plusieurs jargons italiens, & qu’il ne parle ni espagnol ni languedocien. On peut encore recon
, en disant qu’il n’avoit qu’un ton, qu’un style, & qu’il faisoit parler un héros comme Jean Lapin ou Maître Corbeau. Pour
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
la société dite des précieuses, et séparément la société choisie. Je parlerai d’abord du concours général. Laissant donc à part
rent hasardés dans les premiers temps ; mais qu’importe ? Comme on se parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se
 ? Comme on se parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se parler , plus s’entendre est chose difficile, au travail
ns les académies des précieuses. Je passe au second travail dont j’ai parlé  : celui de la société choisie, c’est-à-dire de bo
s formes de langage qui s’approprièrent à tous les usages de l’art de parler et de l’art d’écrire. Les grands écrivains eurent
ntait la nécessité de s’exprimer comme il convient à la chose dont on parle , â celui qui en parle, à ceux devant qui on en pa
s’exprimer comme il convient à la chose dont on parle, â celui qui en parle , à ceux devant qui on en parle. Descartes ne fit
la chose dont on parle, â celui qui en parle, à ceux devant qui on en parle . Descartes ne fit point entrer de poésie dans sa
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
icieuse de ce côté-là, & qu’elle a aussi moins d’intérêt, je n’en parlerai point. Je dirai seulement que je ne connois point
piece intriguée par le hasard : ce n’est point par hasard que Lisardo parle à la sœur de Dom Félix, puisque la belle a soin d
su de son frere, & la prie de lui prêter son appartement pour lui parler  : Laura y consent avec peine. Scene II. Silvia,
nt vu sortir le pere de Laura avec sa sœur, profite de ce moment pour parler à Laura. Elle tâche de le renvoyer, en disant que
rdonne à Laura de le suivre dans son appartement, parcequ’il veut lui parler en particulier. Laura craint que son pere ne soit
XIX. Marcella défend à Lisardo de partir : dans le temps qu’elle lui parle , on voit Dom Félix dans la salle voisine. [La sce
eurs de son ami. Scene XXI. Calabacas annonce qu’une dame demande à parler à Dom Félix ; il se doute que c’est son infidelle
oît : Lisardo voit clairement que ce n’est point la beauté à qui il a parlé  ; il laisse les amants seuls. Scene XXIII. Laur
qu’il prend pour Laura. De l’autre côté Laura entendant Dom Félix qui parle à une femme, se persuade qu’il est avec Nice, ell
m Félix lui fait voir les deux Dames ; il lui demande à laquelle il a parlé  : Lisardo montre Marcella. Dom Félix veut poignar
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
livres, & les Muses, ne seront pour rien dans la piece ? Il nous parle de son mariage, mais d’une façon à nous persuader
après avoir apostrophé Elmire, Marianne, Cléante, Damis & Dorine, parle de Tartufe avec la plus grande vénération. C’est
fe s’oppose au mariage de Marianne avec Valere, & prie Cléante de parler à son pere de cet hymen. Scene V. Orgon s’inform
rtufe ? Dorine lui répond qu’il se porte bien, & veut continuer à parler de la maladie d’Elmire ; mais Orgon l’interrompt
La Fleur, en se plaignant du Comte de Tufiere, qui ne daigne pas lui parler , donne un coup de pinceau bien énergique à son po
e : S’il lui disoit un mot il croiroit s’abaisser. Et qu’un valet lui parle , il se fera chasser. Enfin, pour ébaucher en deux
arfait contraste Avec les qualités de son humble rival, Qui n’oseroit parler , de peur de parler mal, Qui, par timidité, rougit
ec les qualités de son humble rival, Qui n’oseroit parler, de peur de parler mal, Qui, par timidité, rougit comme une fille, E
, tandis qu’elle lui montre le sien à découvert. A propos de cela, on parle du Comte de Tufiere ; mais il ne sera pas long-te
omme de ma sorte ; Que le ménage ici ne convient nullement. . . . . . Parlez -lui très sérieusement. Je prétends que chez moi t
28 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
Les poèmes dramatiques de Racine et de Molière, dont on continue de parler dans ce onzième volume, nous montrent le degré de
ra pas moins de plaisir dans la lecture de l’article suivant, où nous parlons des acteurs et des actrices du Marais et du Palai
t ajouter que parmi le nombre des pièces comiques dont nous venons de parler , il en parut qui méritèrent le nom de comédie. L’
et l’exactitude des plans. Nous passons ces faibles productions, pour parler de quelques autres qui soutinrent en partie la sc
Avant de rendre compte de cette pièce, il nous paraît nécessaire de parler du théâtre où elle fut représentée. Voici ce qu’e
qu’on l’a raccommoda pour les ballets qui y furent exécutés. Nous en parlerons sous cette même année. Revenons à la pièce qui fa
s brillante de ces reprises est celle du mardi 1er juin 1703. Nous en parlerons sous cette année. 1671. Les Fourberies de Scap
soir ? ERGASTE. Dès ce soir. LÉLIE. Dès ce soir.Et tu crois qu’il te parlait sans feinte ? ERGASTE. Sans feinte. LÉLIE. Sans
it toutes nos affaires ? SILVESTRE. Toutes nos affaires. OCTAVE. Ah ! parle , si tu veux, et ne te fais point, de la sorte, ar
t, de la sorte, arracher les mots de la bouche. SILVESTRE. Qu’ai-je à parler davantage ? vous n’oubliez aucune circonstance, e
et article par un fait qui regarde le Martial, marchand gantier, dont parle la Comtesse d’Escarbagnas ; mais pour épargner au
esdames de … et l’on me veut faire accroire que je suis le savant qui parle d’un ton doux1. Ce sont choses cependant que Moli
e, qui se veut persuader que tout le monde est amoureux d’elle. Je ne parle point du caractère d’un père qui veut faire croir
’esprit, beaucoup d’expressions heureuses, et beaucoup de manières de parler nouvelles et hardies, dont l’invention ne peut êt
toute la Grèce. Mais pour bien juger du mérite de la comédie dont je parle , je conseillerais à tout le monde de la voir, et
ssi générale que ses Paraphrases sur le Cantique des Cantiques. Je ne parle point de ses Œuvres galantes, dont il y a plusieu
othicaire : Allez, monsieur, on voit bien que vous avez coutume de ne parler qu’à des culs. (Pardon, Monseigneur, si ce mot m’
dire : Allez, monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de parler à des visages. C’est dire la même chose, mais la
il a une très ample collection. Nous profitons de cette occasion pour parler aussi d’un cabinet curieux, surtout en tragédies
té son jugement, eut la bonté de dire à Molière : je ne vous ai point parlé de votre pièce à la première représentation, parc
ut cela pour l’homme de cour et pour le peuple.” Le roi n’avait point parlé à la première représentation de cette pièce, mais
s il faut croire que ce n’est que pour déguiser la chose, que de Visé parle ainsi. [*]. [Note marginale] Réponse aux questio
directeur est imprimé en entier, on peut assurer qu’il n’y est point parlé de M. l’abbé Cotin : à l’égard de celui de l’abbé
rrault, dans ses Éloges des hommes illustres, à l’article de Molière, parle d’un ton piqué de la comédie du Malade imaginaire
29 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
emps à peu près que l’Anglais exécutait l’entreprise dont je viens de parler , une femme hardie mettait Molière en mélodrame. N
it nécessairement recevoir, la conscience des feuilletons a cependant parlé . Elle a laissé deviner que la donnée du mélodrame
é générale de l’art dramatique. Sur ce sujet, j’ai pu souvent laisser parler des hommes plus dignes que moi d’être écoulés. On
ue. Nés presque au même moment, élevés par les mêmes maîtres, ils ont parlé aux mêmes hommes et souvent traité les mêmes suje
ique du Tartuffe. Sa vie, si différente de celle de l’auteur comique, parle plus haut encore que son sermon. Présentement il
ingt-sept ans, qui n’en était plus à ses débuts. Cette dessalée, pour parler comme Georges Dandin, devint la maitresse du novi
y avaient fait entrer. On a ri avec le bouffon, et l’on a continué de parler comme la bonne compagnie. A écouler les commentat
eille avait donné tous ses chefs-d’œuvre, Pascal avait écrit, Bossuet parlait , Boileau tenait la férule ; Mmede Sévigné, précie
s en vinrent à bout par un tour digne des comédies du temps. Laissons parler l’ami Bazin : « Une naissance illégitime aurait
oint cette instruction et cette honnêteté de la comédie, dont on nous parle maintenant d’un ton trop fier. Est-ce l’Olympe ve
caution pour cet opprobre ? L’a-t-elle tenue nuit et jour, pour ainsi parler , sous ses ailes, avec tant de soin, pour la livre
in théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme ces sirènes dont parle Isaïe, qui font leur demeure dans les temples de
e l’Évêque de Meaux celle du citoyen de Genève. Une chose, cependant, parle encore plus haut que Bossuet, c’est le théâtre lu
cupiscence se répand dans l’homme tout entier. Elle court, pour ainsi parler , dans toutes les veines et pénètre jusqu’à la moe
ière, qui n’avait pas d’aversion pour l’hypocrisie philosophique, ait parlé plus d’une fois dans ses préfaces de l’efficacité
elle a rempli le monde ; in omnem terram exivit sonus eorum. Pour ne parler que de son moindre bienfait, elle a créé la plus
n notre langue ; et c’est peut-être ce qui révolta davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire que Molière au théâtre.
s craint d’élever sa voix contre celle des flatteurs qui ne voulaient parler que des gloires et des prospérités du règne. Boil
sté ; il faut dire le reste à Dieu… » Il y revient cependant. Il fait parler les larmes ; il montre les malheureux, les affamé
s vivantes de la puissance divine ; ce sont des idoles muettes qui ne parlent point pour le bien des hommes. La terre est désol
té le flambeau. Dans un sermon prêché au Louvre le 2 février 1662, il parle au jeune roi d’une volupté toute céleste qui se
quel respect pour vos personnes et avec quel zèle pour votre salut je parle aujourd’hui : Dieu a ses vues, et il faut espérer
chose que les accents de l’adulation. » C’est le savant Sismondi qui parle de la sorte. Revenons maintenant un peu en arrièr
t à la noblesse. Son père, « recommandable par une grâce singulière à parler en public  15 », était conseiller au présidial de
lique, peuple, bourgeois et grands ; l’homme de Mmede Sévigné, qui ne parle jamais de lui que sur le ton de l’admiration la p
jamais de lui que sur le ton de l’admiration la plus vive, et qui en parle sans, cesse ; l’homme de Bossuet, qui venait l’en
lait la province. » Bourdaloue aussi, se mettant un instant en scène, parlera de ce qu’il sait faire, et des œuvres que lui ins
illustre un regard empreint de commisération, et il annonce qu’il va parler de la récompense des saints. Il prononce son tex
ne le laisse jamais. Il commence : « Sire, c’est le Fils de Dieu qui parle , et qui dans l’évangile de ce jour (la fête de to
re heureux ni content. » C’est ici que Bourdaloue se met en scène et parle de lui-même. Je ne sais si pareille chose lui est
un plus évident péril de les violer. » Dans le temps que Bourdaloue parlait ainsi, Molière disait à Amphytrion-Monlespan, pou
ultère : sauve qui peut, il va toujours son chemin. » Le sermon dont parle Mmede Sévigné est probablement le sermon sur l’im
eté. On ne peut guère le placer à une autre époque ; car Bourdaloue y parle clairement de la marquise de Brinvilliers, suppli
C’est devant ce roi, en présence de cette cour, que Bourdaloue allait parler . Il s’adressait à Louis XIV directement. Mme de M
plus honnêtes et les plus vertueux, en redoutait l’issue. L’Église ne parlait qu’à voix basse, la magistrature se taisait ; la
onnaître. C’est donc de cet esprit impur que je dois aujourd’hui vous parler , et il est important de vous en découvrir la mali
on temps, imagineraient, afin de relever encore plus sa hardiesse, de parler des adulations de Bourdaloue. Entrant dans son su
es méritaient. Bourdaloue voulait manifestement que l’on sût à qui il parlait , et qu’on ne pût pas, le voulût-on, s’y méprendre
? Et que tout cela avait bien gêné le roi et les maîtresses ! Si l’on parle de guerre courageuse et hardie contre les vices d
omédien Molière. Et si l’on objecte que Bourdaloue ne risquait rien à parler comme il l’a fait, que risquait donc Molière ? Bo
était occupé de ce que l’on venait d’entendre ; on avait besoin d’en parler , besoin surtout de savoir ce qu’en pensait le maî
er et le soutenir dans la voie du bien. Nous commencerons cette étude parle Tartuffe, qui résume et domine toute l’œuvre de M
de bien qui étaient frappés pour avoir fait leur devoir. Saint-Simon parle de cette duchesse de Navailles, que nos poquelini
isie pour démonétiser les prudes ! Jour de Dieu ! car c’est le cas de parler comme MmePernelle, si du temps que Martin écrivai
ncore. Molière ne voulut pas triompher avec modestie. Nous avons déjà parlé de sa préface, où il raille et siffle impitoyable
e femme, si instruite de la sottise de son mari et si experte à faire parler les gens. Tout au plus lui débitera-t-il quelque
t, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Je sais comme je parle et le ciel voit mon cœur ! … Ne regardez point au
ocrisie, si Molière les avait mis dans la bouche de son Tartuffe, qui parle en plusieurs rencontres exactement de la même faç
encontres exactement de la même façon. Pour tromper, l’imposteur doit parler la langue des gens de bien, et tel a ôté le succè
le succès de sa fourberie qu’aujourd’hui ce sont les gens de bien qui parlent comme l’imposteur. Croirons-nous que Molière, tou
ons, qui fait des livres où le christianisme est réduit à rien et qui parle doux du haut d’un beau ventre. Il sentait bien, l
ut venger le ciel qu’on blesse , et le reste lui importe peu. On lui parle d’Orgon, il rompt l’entretien certain devoir pie
On les voit pour tout soin se mêler de bien vivre. Molière lui-même parle ici, nous disent tous les commentateurs. Molière
que ces messieurs tâchent d’insinuer que ce n’est point au théâtre à parler de ces matières ; mais je leur demande avec leur
ue la malignité du spectateur est conduite à croire que tous ceux qui parlent le même langage ont dans l’âme les mêmes pensées,
s hommes, s’inquiète enfin des jugements de Dieu. Quand Mmede Sévigné parle de Bourdaloue, elle dit : Il tonne. On ne le peut
sous la douce laine de la brebis. Ce texte semble engager l’orateur à parler contre ces « âmes artificieuses », qui couvrent d
ocrite des maximes de religion faiblement soutenues C’est Orgon qui parle de Tartuffe : Il m’enseigne à n’avoir affection p
oue n’avait pas lu le Tartuffe. Bret, ce commentateur dont j’ai déjà parlé , et qui contient tous les autres, s’attaque au pa
la remarque : « Les honnêtes gens de Molière ne sont que des gens qui parlent  ; les vicieux sont des gens qui agissent et que l
une pensionnaire, fort médiocrement éprise de son Valère, quoiqu’elle parle de mourir si on lui donne un autre époux ; les se
t elle s’amuse ? De grâce, laissez donc là cette hypocrisie ; ne nous parlez plus de vertu, ni de morale, ni de combat contre
intenir, nous faisant des prétextes pour nous taire quand il faudrait parler , pour dissimuler quand il faudrait agir, pour tol
sister. Quoi qu’en dise le monde, il faut que je m’explique et que je parle  ; et si ma raison s’y oppose, je la renonce comme
pas seulement un roi comme David, poursuit l’orateur sacré, qui doit parler de la sorte, mais un seigneur dans ses terres, ma
ise et interprétée comme une altération secrète des intérêts de Dieu. Parlez tant que vous voudrez de dévotion « humaine et tr
èle de Bourdaloue à son tour paraît bien un de « ces Messieurs » dont parle Molière dans son apologie ; un de ces « zélés ind
et je défie qu’on le puisse savoir. Cléante, qui les rassemble et qui parle comme l’un et l’autre, n’aboutit qu’à discourir ;
en je ne sais quelle révélation quasi surhumaine dont il ne faudrait parler qu’à genoux. Cependant, lorsque l’on écoute atten
e de cet oracle que lui a cité Bossuet : Malheur à vous qui riez ! Il parle du rire de l’âme ! Mais le rire de l’âme n’est po
lement et d’une personne si convenable que ce n’est pas la peine d’en parler . Comme les fureurs d’Alceste sont sans raison et
, plus modeste, s’étonnerait de rencontrer dans le monde des gens qui parlent couramment de littérature, de philosophie et de r
on a dans le cœur. Entendons-nous ! l’on n’est pas toujours forcé de parler  ; il est des occasions où l’on peut, où l’on doit
ou commandé par la charité. Tempus tacendi, tempus loquendi. Si l’on parle , qu’il soit politique ou non de montrer le fond d
oit politique ou non de montrer le fond de son cœur, il faut toujours parler franc. La morale de théâtre, tranchant brusquemen
est haute et féconde et humaine, et comme cette sagesse du monde qui parle sur le théâtre est basse et gonflée de rien ! Éco
vois ces défauts... Comme vices unis à l’humaine nature. L’homme qui parle ainsi s’accuse de ne pas aimer Dieu, de ne pas ai
ceux qui souffrent, s’offense des entreprises des méchants. Philinte parlerait moins odieusement et un peu plus philosophiquemen
l reste dans son caractère. Célimène hésite, c’est sortir du sien. Je parle de la Célimène de Molière. Cette Célimène-là ne p
re cette réplique, d’ailleurs si vertueuse et si décente, a cependant parlé comme Bossuet. 10. Lettre de Lefranc à Louis Ra
atter, le jargon de la dévotion. Ce n’est point par habitude qu’il le parle , mais avec dessein et selon qu’il lui est utile,
place tout vrai dévot. MmePernelle, qui ne soupçonne point le fourbe, parle avec un parfait bon sens. Je vous dis que mon fil
rs, Des aumônes que j’ai partager les deniers. 30. C’est Orgon qui parle de Tartuffe : Il m’enseigne à n’avoir affection p
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
is l’exposition jusqu’à l’arrivée du héros, tout le peigne, tout nous parle de lui ; par une suite de cette regle dictée par
Monsieur...Parle. Mondor. A toi ? Monsieur... Combien ? Monsieur... Parle .J’abuse... Damis. De ma patience ! Mondor. De ma
me tais. Courage ! Lisette. Vous vous trouverez bien de n’avoir point parlé . Dorante. En effet, me voilà joliment installé. L
mme-de-chambre. Ces deux scenes, ainsi que celles dont nous venons de parler , ont pris naissance de la manie poétique, puisque
e Comte & Pasquin ? Y a-t-il rien là qui sente un Glorieux qui ne parle pas à ses gens, & qui peigne la timidité de s
e Comte. Si ta discrétion... Croyez...Point de harangue ; Les effets parleront . Pasquin. Les effets parleront.Disposez de ma la
oyez...Point de harangue ; Les effets parleront. Pasquin. Les effets parleront .Disposez de ma langue : Je la gouvernerai tout co
e & de probité. Harpagon s’écrie : Ah ! le brave garçon ! voilà parler comme un oracle. S’est-il démenti un moment ? &am
s Juifs, des Arabes. Scene II. Maître Simon, courtier d’usure, vient parler à Harpagon d’un jeune homme qui a besoin d’argent
; le prêteur ; ils s’accablent de reproches. Scene IV. Frosine vient parler à l’Avare de ses amours ; il la quitte pour aller
Harpagon. Scene XIII. On vient dire au héros qu’un étranger veut lui parler  ; il répond qu’il n’a pas le temps de l’écouter.
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
pondit-elle, je ne suis point aise, mais je suis contente. Quanto lui parla fort du frère de Monsieur (du roi), et si elle vo
té décidé ; mais insensiblement il l’attira dans une fenêtre ; ils se parlèrent bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce
firme de plus dans l’opinion que je ne puis y servir Dieu. Je vous en parle moins, parce qu’il me revient que vous dites tout
trait de ma sincérité naturelle. » Madame de Maintenon, non seulement parle moins de sa retraite, mais elle ne veut pas surto
adressé à lui dans les scrupules de sa vie. Bossuet lui avait souvent parlé là-dessus avec une liberté digne des premiers siè
avec lui sur le pied d’une bizarre qu’il faut ménager. Je ne puis lui parler seule, parce qu’elle ne me le pardonnerait jamais
r seule, parce qu’elle ne me le pardonnerait jamais ; et quand je lui parlerais que je dois à madame de Montespan ne peut me perm
i parlerais que je dois à madame de Montespan ne peut me permettre de parler contre elle. » Une lettre explicative de celle q
termédiaire d’un ton moins triste que la précédente.) « Comme je vous parle sincèrement, je ne vous dis point que c’est pour
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
mp; à sa belle-mere, qui, loin de l’écouter, veulent l’obliger à leur parler , son bonnet à la main ; le querellent, parcequ’il
Tout beau ! apprenez que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. Enfin George Dandin s’écrie, j’en
n’a point remarqué qu’il y ait eu une femme, Dieu merci, qui ait fait parler d’elle. M. de Sotenville. Corbleu ! dans la maiso
un favori du Roi, qui ne lui demandoit seulement que la faveur de lui parler . George Dandin. Oh bien ! votre fille n’est pas s
la scene. Il est tout naturel, je crois, que dans le chapitre où nous parlons du comique & du plaisant, nous disions quelqu
nglois 64, que notre amour propre seul nous fait rire des autres ; je parlerai tout bonnement des causes principales du rire au
Comme j’ai déja dit là-dessus mon sentiment dans le chapitre où j’ai parlé de l’âge des personnages, j’y renvoie mon lecteur
ouser. Pourquoi y rions-nous d’un bout à l’autre ? Parcequ’Arnolphe y parle avec un sérieux déplacé qui le rend ridicule, &am
33 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ographie. « Encore une fois, je le trouve grand ; mais ne puis-je parler en toute liberté sur ses défauts ? » C’est en ces
nous voudrions, et de le dire comme nous le penserions. Nous pouvons parler librement de Corneille, et nous pouvons traiter R
e trop oublier que ces mêmes vers et ces mêmes couplets où la passion parle toute pure, Molière les a sauvés, totideni verbis
même de la mort de Molière. Mais on ne fait pas attention que Bossuet parlait en 1694 et que Molière était mort en 1673. Or en
de 1650 à 1658. Dans une étude un peu complète il y aurait lieu de parler de l’organisation matérielle du théâtre à cette d
53), de Scarron, et l’Amant indiscret, de Quinault (1654). Nous avons parlé de Scarron et nous parlerons dans la suite de Qui
nt indiscret, de Quinault (1654). Nous avons parlé de Scarron et nous parlerons dans la suite de Quinault. Disons donc d’abord qu
las ; un Dictionnaire des Arts  ; un Dictionnaire de Géographie, sans parler d’une traduction en vers des quinze livres des Mé
pièces, et d’autre part les pièces de ses « rivaux » dont nous avons parlé , — nous y constaterons les divers procédés suivan
ns le grand goût de Molière. Arrivons donc promptement à Arnolphe, et parlons de l’Ecole des Femmes. C’est aussi bien la premiè
sacrilège, — et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièc
ucement du désordre où elle est tombée ; »et « lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la nature,… il
lon enchérissait sur La Bruyère et sur Bayle : « En pensant bien, il parle souvent mal ; il se sert des phrases les plus for
e « causerait » plus. Oui, dit Horace à Arnolphe, Oui, mon père m’en parle , et qu’il est revenu, Comme s’il devait m’être en
ue gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit  : « Oui, mon père m’en parle et [à ce qu’il m’en dit par ailleurs, il ajoute]
ciales. Il y a de cela plusieurs raisons. Bourgeois de Paris, Molière parle comme aux Halles ou au Palais, non comme à Port-R
s 1643  : il n’est pas étonnant dès lors que ses personnages aient un parler voisin de celui des personnages de Corneille, ou
main le moins humain »,etc., ou relisons George Dandin. On ne saurait parler plus « bourgeois », et tout ce qui manque ou tout
ême en prose, que tous les mots aient le même intérêt, ou, pour ainsi parler , la même prétention  : Quoi qu’on die a du bon, l
récite point comme venant de son auteur, mais de son fonds à lui, qui parle ; il la cherche en notre présence, et la trouve à
core les divers degrés d’approximation ; il a ainsi, si je puis ainsi parler , des sautes de métaphores. Pénible, à cause de ce
nible, à cause de ces enchevêtrements de conjonctions dont nous avons parlé , et qui approchent souvent de l’incorrection. Art
retrouve, et on doit retrouver quelque chose dans la manière dont ils parlent , imputerons-nous au « style de Molière » ce qui e
est caractéristique des personnages ? Encore une fois, il les écoute parler , au lieu de leur imposer, comme feront ses succes
eu de leur imposer, comme feront ses successeurs, sa manière à lui de parler   : sa gaîté légère et cynique de viveur, comme Re
it plus de tenue et d’unité, s’il n’était pas, avant tout, un style «  parlé  ». L’une des premières leçons que donnaient encor
rente ans, les rhétoriques, c’est qu’il ne faut pas écrire comme l’on parle . Au XVIIe siècle on pensait autrement, et Vaugela
s général du style classique, de 1636 à 1690, a été d’être un style «  parlé  ». Il essaye d’imiter ou de reproduire le jaillis
r ou de reproduire le jaillissement même de la parole, lorsqu’on fait parler les autres, comme font Racine et Molière, et, qua
on fait parler les autres, comme font Racine et Molière, et, quand on parle soi-même, pour son compte et en son nom, comme Bo
arole qui la rend je ne sais quel air d’improvisation, c’est le style parlé . Et tel est bien le style de Molière. C’est pourq
pour des qualités qui tiennent étroitement à ces défauts mêmes. Je ne parle pas de la gaîté, qui en jaillit, à la rencontre,
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
e i. Scene iii. Magnifico a dessein de marier sa fille Eléonora ; il parle de ce mariage à Célio : celui-ci se persuade que
ier. Barquet.  Et mon abord la va surprendre. Il sort de mon étude, Parlez -lui. Ergaste. Parlez-lui.Quoi ! c’est là celui q
n abord la va surprendre. Il sort de mon étude, Parlez-lui. Ergaste. Parlez -lui.Quoi ! c’est là celui qui fait le prêt ? Barq
soupçons, & tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on
on, à Maître Jacques. Qui ? Celui qui m’a dérobé ? Maître Jacques. Je parle d’un cochon de lait que votre intendant me vient
afin qu’ils soient plus jolis dans leurs jeux. Le Cuisinier François parle comme le Cuisinier Athénien, il tient à-peu-près
ans un instant où l’Avare, la tête pleine de son voleur, en entendant parler de pendre & d’écorcher, doit s’écrier nécessa
it qu’il n’a pu résister à l’éclat de deux beaux yeux. On croit qu’il parle de sa tendresse pour la bourse, & de l’amour
ette scene dans la comédie de Pierre de Larivey, dont nous avons déja parlé . On amene à l’avare Severin un homme, en lui disa
n homme, en lui disant qu’on vient de le trouver : il croit qu’on lui parle du voleur qui lui a pris sa bourse, & fait le
yé les idées particulieres des différents Auteurs dont nous venons de parler , sans avoir emprunté auparavant d’eux des idées p
s la même maison. Célio est amoureux de Léonora. Il imagine, pour lui parler commodément, de se présenter à titre de commis ch
langue, si je ne t’arrache les yeux.... tu verras. Mégadore. Pourquoi parlez -vous ainsi seul ? Euclion. Je déplore ma misere.
ne la demandera ; & moi, je ne sais à qui l’offrir. Mégadore. Ne parlez point de cela, Euclion ; ayez bon courage : on vo
cela, j’en suis très sûr, c’est de cela que ce méchant voisin veut me parler  : il va me proposer un partage & un accommode
de vous & des vôtres. Euclion. Voulez-vous bien, Monsieur, que je parle franchement ? Il me vient une pensée dans l’espri
ser des choses plus étranges. Pardonnez-moi, charmante Elise, si j’en parle ainsi devant vous. Vous savez que, sur ce chapitr
us êtes la fable & la risée de tout le monde ; & jamais on ne parle de vous, que sous les noms d’Avare, de Ladre, de
uisé ses matériaux, qu’il ne souffre point de comparaison. Nous avons parlé de ce chef-d’œuvre assez long-temps, & peut-ê
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
poir qui de tout rend capable. Alcmene. Allez, indigne époux, le fait parle de soi ;   Et l’imposture est incroyable.   C’est
pour arranger la scene de façon que leurs acteurs puissent y venir, y parler & y agir décemment, & sans contrainte. Re
que je défends ? Sosie.  Non, ce n’est pas moi que j’entends ;  Et je parle d’un vieux Sosie,  Qui fut jadis de mes parents,
La Financiere, la Marquise, la femme de Robe, daignent se saluer, se parler & se visiter. Les Magistrats qui n’y volent p
comique. Je viens de leur prouver qu’ils pouvoient introduire, faire parler , agir avec plus de décence certains personnages d
es étoient des Auteurs, des élégants & des petites-maîtresses. On parla de théâtre. Je dis que je voulois faire une petit
ne, plus compatissante que ses parents, n’eût trouvé le moyen de leur parler à l’insu de ses séveres surveillants. Voici l’exp
ssant un mot flatteur au pauvre Sainval, qui avoit la complaisance de parler raison avec les barbons. Elle passoit outre pour
soirs ses parents & un amant qu’ils protégeoient, pour venir lui parler au bout de la rue. « A ces mots, du bout de la ru
peut-être encore à sa fenêtre, ajouta-t-il avec vivacité, allons lui parler de ce pas : & tous trois volent. « La fidelle
36 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
iere Scene & pour l’exposition de toute la Piece dont je viens de parler , de la Satyre IX du premier livre d’Horace ; Ibam
de l’ancienne Troupe Italienne) m’a dit, (c’est ce M. de Tralage qui parle ) que Moliere qui étoit de ses amis, l’ayant un jo
l’ayant un jour rencontré dans le jardin du Palais Royal, après avoir parlé des nouvelles de Théatre & d’autres, le même
du même Acte se trouve dans le Case Svaliggiate, dont nous venons de parler  ; & qu’enfin la seconde & la troisieme Sc
Fleurant : Allez, Monsieur, on voit bien que vous avez coutume de ne parler qu’à des culs. Tous les Auditeurs qui étoient à c
dire : Allez, Monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de parler à de parler à des visages. C’est dire la même cho
, Monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de parler à de parler à des visages. C’est dire la même chose ; mais c’
idem. XXVII. M. Despréaux m’a dit, (c’est M. de Monchenay qui parle ) que lisant à Moliere sa Satyre, qui commence par
re 1739. premier volume page 2914.) XXXIII. Le Perruquier dont parle M. Despréaux dans son Lutrin (chant II.) s’appell
du défunt, qui louoit une maison dans ce Village. Ce Curé, au lieu de parler en faveur de Moliere, entreprit mal à propos de s
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
les scenes qui font de Jupiter un vrai petit-maître François ». Ainsi parloient Despréaux & Madame Dacier, tous les deux aveu
ous les deux aveuglés par leur amour pour l’antiquité. Ainsi pourront parler encore l’ignorance & la paresse, séduites par
e, je n’ai point d’animal de somme, pas même un âne, à moins qu’il ne parle de moi. . . . . Mercure. Tu accumules mensonge su
tier dans une scene, mais il a encore su ennoblir son héros, le faire parler & agir en Général d’armée. Chez Plaute, Amphi
mpt point ; Sosie & la suivante d’Alcmene, nommée Céphalie, ne se parlent jamais : ainsi nous pouvons dire que Moliere doit
iscours inutile ? Me voici dans les champs, & je suis à la ville. Parlé -je à cette fois assez disertement, En termes asse
la sorte, Moi qui me suis chargé d’une grêle de coups, Ce moi qui m’a parlé , ce moi qui suis chez vous. Amphitrion. Le sommei
de grace, à l’avance, De quel air il vous plaît que ceci soit traité. Parlerai -je, Monsieur, selon ma conscience, Ou comme auprè
s dans ce fâcheux martyre, Et maudissant vingt fois l’ordre dont vous parlez . Amphitrion. Comment, coquin ! Sosie. Comment, c
cmene, Et qui de nos secrets a connoissance pleine,  Comme le moi qui parle à vous, Amphitrion. Quels contes ! Sosie. Quels
logis qui frappe comme quatre. Amphitrion. Te confonde le Ciel de me parler ainsi ! Sosie.  Ce ne sont point des badinages.  
nt des badinages.  Le moi que j’ai trouvé tantôt, Sur le moi qui vous parle a de grands avantages :  Il a le bras fort, le cœ
u. Je n’ai point sommeillé,   Et n’en ai même aucune envie.   Je vous parle bien éveillé. J’étois bien éveillé ce matin, sur
mme sans éclat. Ce seroient paroles exquises, Si c’étoit un grand qui parlât . Amphitrion.  Entrons, sans davantage attendre. M
s nous dispenser de comparer cette piece à celles dont nous venons de parler . 37. Toutes les éditions des Œuvres de Moliere
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
en présence de madame Scarron et de madame de La Sablière, dont nous parlerons dans un moment. Dans la même période, on revoit l
ui reprochait d’avoir un amour-propre de femme . Nos biographes n’en parlent point ; mais les mémoires de Tallemant-des-Réaux,
re désirer qu’un autre chroniqueur la venge de ses injures. Tallemant parle d’elle comme d’une insigne catin, d’une intrigant
comtesse de Maure ; qu’elle rédigeait elle-même des maximes, ou, pour parler plus exactement, des observations sur la société
que chez elle, et c’est sans doute pour cette raison qu’il en est peu parlé dans les écrits concernant les grandes sociétés d
pprendrait toute la politesse du style et la plus délicate manière de parler sur toute chose Elles ont su les affaires de tous
r ses autels. Les mortels, les héros, les demi-dieux, les dieux dont parle La Fontaine, comme composant la société de madame
bé Testu, Guilleragues, Brancas. » Nous aurons peut-être occasion de parler plus tard de l’étrange passion de ce comte de Bra
39 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
rymæ, hæc illa est misericordia. Voici un autre récit, où la passion parle toute seule : Memor essem ? O Mysis, Mysis, etia
Una haec spes est, ubi ubi est, diu celari non potest. Cette passion parle encore ici avec la même vivacité : Egone quid ve
ut nouveau. Encore une fois, je le trouve grand : mais ne puis-je pas parler en toute liberté sur ses défauts ? En pensant bie
-je pas parler en toute liberté sur ses défauts ? En pensant bien, il parle souvent mal. Il se sert des phrases les plus forc
ers irréguliers. Mais en général il me paraît jusque dans sa Prose ne parler point assez simplement pour exprimer toutes les p
40 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
mparer le général thébain au marquis de Montespan ? Il est vrai qu’il parle à sa femme sur le ton de la colère, quand il appr
e pensée ne se concilie guère avec le témoignage des contemporains. À parler franchement, je ne crois pas que Molière, en écri
Cependant, pour dire toute la vérité, je dois avouer que le fabuliste parle une langue plus châtiée que Sosie. Les négligence
temps lui a manqué pour son œuvre comme il l’eût souhaité. Si Alcmène parle une langue moins pure qu’Elmire, si Cléanthis ne
r le directeur du Théâtre-Français à tenter de nouvelles reprises. On parle du Philosophe marié, de Turcaret. On ne peut qu’a
se d’observation. Quant à Rotrou, chacun sait qu’il a plus d’une fois parlé une langue aussi belle, aussi précise que celle d
41 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
que le père Noël. Le sujet lui parait si sérieux, qu’il croit devoir parler latin, la langue sacrée des savants. Le langage v
uels conduit cette méthode vraiment divine ! Deux mots les résument : parler beaucoup et ne rien dire. — C’est grâce à elle qu
’est grâce à elle, surtout, qu’un médecin, sachant que votre fille ne parle , plus, après une foule de belles démonstrations e
mme célèbre, Gui Patin. Tout dévoré de ce feu sacré; il ne cessait de parler , de plaider, d’écrire en faveur de ses amis, Gali
a, il n’est pas étonnant que Molière soit ferré sur les principes, et parle si respectueusement de ceux qui les suivent les y
te, en souffrant un scandale aussi intolérable que celui dont je veux parler (21). » Voilà pour l’école. Mais, on le sait, l’
figure d’un chapeau… Oui, ignorant que vous êtes, c’est comme il faut parler , et ce sont les termes exprès d’Aristote dans le
HURIUS. Seigneur Sganarelle, changez, s’il vous plaît, cette façon de parler . Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de
philosophie ordonne de ne point énoncer de propositions décisives, de parler de tout avec incertitude, de suspendre toujours s
s douter de tout. SGANARELLE. Quoi! je ne suis pas ici, et vous ne me parlez pas ? Laissons ces subtilités, je vous prie, et p
et vous ne me parlez pas ? Laissons ces subtilités, je vous prie, et parlons de mon affaire. Je viens vous dire que j’ai envie
ière dont Molière défend les deux thèses cartésiennes dont nous avons parlé . La première, en effet, l’âme, distincte du corps
auvaise influence, peu importe pour notre nouvelle recherche. Nous ne parlons ici que de ce principe vraiment philosophique, d’
me gassendiste. Il ne s’agit pas ici de système ni d’enseignement. Je parle de cette influence indirecte, cachée, latente, si
est trahi ; une seule fois l’acteur a disparu, l’auteur a tout à coup parlé en son nom, et on a vu avec étonnement don Juan f
ignation longtemps contenue a éclaté enfin, sa conscience réveillée a parlé … ce jour-là la scène a eu son chef-d’œuvre, et dé
ent déjà écrites quand a paru le livre de M. Jeannel, dont nous avons parlé dans notre précédent article. Ce livre nous réser
42 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
t de son histoire que nous ignorons presque, ou du moins dont nous ne parlons jamais : c’est son rayonnement glorieux sur l’Eur
a littérature est moins célèbre, et semble circonscrite au pays où se parle la langue qu’elle emploie. Nous voyons Molière na
procher, disait-il lui-même, de la perfection du génie comique. Il ne parlait qu’en se moquant des impertinents paradoxes de Sc
nt trop constamment au naturel. Il n’y a rien de moins naturel que de parler en vers. C’est Coquelin et Got qui étaient chargé
let et qui pis est pamphlet socialiste. C’est un curé de paroisse qui parle  ; les auditeurs ne s’en émeuvent pas ; ce serait
agne. Il n’y avait aucun mérite à Bourdaloue, étant ce qu’il était, à parler au grand roi, comme il l’a fait, ou s’il y en a e
tte, c’est un maître écrivain de théâtre. Tenez, ce Molière dont vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de th
remarqué combien le comique qui ne résulte que de certaines façons de parler , ou singulières, ou artificielles, ou aventurière
prenez les quelques scènes de La Famille Benoiton où ces demoiselles parlent le langage des cocodettes de ce moment-là : parmi
û pour se moquer des précieuses, leur emprunter beaucoup de façons de parler . Il a accrédité les unes, qui ont dû précisément
’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé , Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé
genre à la mode, et il est probable que quand l’artiste avait fini de parler , tous les spectateurs l’approuvaient d’un sourire
le se tournait en raillerie et mettait au plein vent les ridicules du parler métaphorique des francs marquis. À présent ces de
Et ce n’est pas seulement de la scène de la Comédie-Française que je parle  : l’année dernière, des amateurs ont joué, chez u
s confrères, M. Bourde, quand il faisait remarquer que les mots, pour parler le langage de la nouvelle école poétique, sont su
le à la scène. Et comme tout cela est taillé en pleine étoffe ! Je ne parle pas du fond, qui est peu de chose : pas beaucoup
puissance de réflexion. On se rend coupable de contre-temps, ou, pour parler l’argot du jour, on fait des impairs par toutes s
crois que c’est de cette façon que Molière l’a écrite et comprise. Je parle plus volontiers de Delaunay que de Coquelin. C’es
es et aux usages ; ainsi, au lieu de la petite oie et des canons dont parle Mascarille, Dugazon faisait admirer les boucles d
s, en ajoutant qu’il en était à son cinquante-septième modèle ; il ne parlait plus d’aller au Louvre, au petit coucher, mais d’
os et Madelon se mettaient à l’unisson ; au lieu de broderies, Cathos parlait de rubans, et Madelon de mouches au lieu de chaus
je suis même assuré de ne pas les connaître, et je me garderais d’en parler de peur de dire des sottises. Je tiens pour la vi
e véritable traduction du petit acte de Molière. J’ai, dans le temps, parlé à nos lecteurs de cette binette dont j’ai gardé l
ssance. Il l’est, non pas seulement parce qu’il prend grand plaisir à parler de lui, de ses petites affaires, de sa santé, de
a circulé de l’orchestre aux loges. Ce récit, c’est une merveille. Je parlais tout à l’heure de vers pleins, retentissants, qui
e de seize ans se prenne de passion pour un homme de cinquante. Je ne parle pas, bien entendu, de ce premier éveil des sens,
homme qui veut franchir un fossé et qui tombe dedans, un poltron qui parle de sa bravoure, un malotru qui fait le fat dans u
omme à bonnes fortunes, et il n’y a pas tant là de quoi se vanter. On parle sans cesse dans le drame de ses abominables scélé
ucoup de mes lecteurs ne savent-ils plus ce que je veux dire quand je parle de d’Estrigaud. Il y a, dans cette comédie de Mol
omposée d’ailleurs, un acte tout entier qui reste une merveille. J’ai parlé , dans un de mes feuilletons, de ces scènes qui po
droits, ne lui laissent pas le loisir de les prendre à part, de leur parler à l’oreille ; elles s’aperçoivent fort bien, quan
é entre deux femmes, puisse jamais, en aucun siècle et en aucun pays, parler autrement que ne fait don Juan, entre Charlotte e
s l’affaire du critique. Quand le premier eunuque noir de Sa Hautesse parle mal des femmes qu’il tient sous sa garde, et se m
Car, qu’y a-t-il de plus inconséquent que de penser d’une façon et de parler ou d’agir d’une autre ? Il y a là, entre la théor
Pensez comme vous voudrez, ce détail intime ne me regarde pas ; mais parlez comme tout le monde parle, agissez comme tout le
ce détail intime ne me regarde pas ; mais parlez comme tout le monde parle , agissez comme tout le monde agit, faute de quoi,
sage, de nécessité sociale dans la circonstance où vous vous trouvez. Parler comme on pense, et agir comme on parle, c’est là
nstance où vous vous trouvez. Parler comme on pense, et agir comme on parle , c’est là seulement qu’est le ridicule, puisque l
e chose que la logique d’Alceste appliquée aux affaires de l’État. On parle beaucoup de Figaro ; mais tous les instincts démo
t Alceste un de leurs ancêtres. Chez eux aussi, dit-on, chacun pense, parle et agit, comme soi, sans crainte du ridicule. Ou
trouverais-je aucun sujet de plainte Si pour moi votre bouche avait parlé sans feinte, Et rejeté mes vœux dès le premier ab
t possibles. Et si je vous ai proposé ce sujet, c’est moins pour vous parler d’une pièce qui ne se fera jamais, et qu’il serai
ques au jour les faire ici chanter… Il est évident que ces façons de parler , insolites en prose, trahissent chez Molière, qua
éter, pour en donner le divertissement au peuple. — Comment ! de quoi parlez -vous là ? — Je parle de ma mascarade. — Je vous p
e divertissement au peuple. — Comment ! de quoi parlez-vous là ? — Je parle de ma mascarade. — Je vous parle de mon affaire.
ment ! de quoi parlez-vous là ? — Je parle de ma mascarade. — Je vous parle de mon affaire. — Je ne veux point, aujourd’hui,
en donner Le divertissement au peuple. Don Pèdre. Comment ? de quoi parlez -vous là ? Le Sénateur. Je parle de ma mascarade.
uple. Don Pèdre. Comment ? de quoi parlez-vous là ? Le Sénateur. Je parle de ma mascarade. Don Pèdre. Je vous parle de mon
vous là ? Le Sénateur. Je parle de ma mascarade. Don Pèdre. Je vous parle de mon affaire. Le Sénateur. Je ne veux point au
’une belle voix. Mounet est le Jupiter idéal qu’a rêvé Molière. Je ne parle pas de sa prestance et de sa figure ; ce sont là
s voyez un mari, vous voyez un amant : Mais l’amant seul me touche, à parler franchement, Et je sens, près de vous, que le mar
ivrer davantage. Je lui ferai remarquer aussi que dans le prologue il parle ou trop vite ou pas assez haut. Il est juché sur
l’aspect général soit agréable, c’est tout ce que je demande. Si j’ai parlé de cette couronne, c’est qu’elle m’a paru pesante
sont restées dans toutes les mémoires ; l’ensemble est manqué. Je ne parle pas de la conduite de la pièce. Je crois bien que
ns sous un prince ennemi de la fraude est un de ces dénouements dont parle Horace, quand il invoquait le Deus ex machina. Ma
e pas sursauter au mot terrible : C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître La maison m’appartient… Et je supplie
son m’appartient… Et je supplie mon ami Weiss de remarquer que je ne parle pas de la beauté du coup de théâtre ; je ne suis
horreur, et la vieille gouvernante, qui depuis trente ans a son franc parler , ne se gêne point pour dauber sur son compte, ave
t irrité contre lui ; il s’emporte en des colères de jeune coq, et ne parle que de lui couper les deux oreilles. Toute la fam
combien elles sont peu en rapport avec l’effet obtenu. Ainsi Tartuffe parle de sa haire et de sa discipline. Eh bien ! object
de la prévention avec les effets qu’elle traîne à sa suite, sans nous parler des causes qui la produisent. Nous n’avons pas en
erait : C’est sa prévention ! Le sujet m’a entraîné, et je n’ai point parlé du personnage même de Tartuffe. Mais j’aurai occa
éternel honneur de ces chefs-d’œuvre qu’il soit toujours amusant d’en parler , qu’on y trouve toujours des sujets d’observation
e le sait, car Dorine a déjà remarqué l’amour de Tartuffe, et elle en parle , comme elle fait toujours, sans se gêner. Si la s
e, et ce n’est pas un imbécile. Il faut donc qu’Elmire ne lui ait pas parlé ainsi. Et, de fait, elle a pris ce manège pour ce
lui était plus facile que de lui mettre dans la bouche des façons de parler qui prêtassent à rire et en fissent un pitre de g
tuffe est sérieux ; il aime, il désire tout au moins, et tandis qu’il parle , Elmire entend distinctement pétiller dans les ve
as fils répond en semblable occasion : « Est-ce qu’une femme d’esprit parle jamais de ces choses-là à un mari ? » C’est ce qu
tive, bien prude, et s’effarouchant d’une main posée sur le genou, ne parlerait pas ainsi ; elle ne s’exposerait même pas aux has
ent indignée, furieuse, blessée dans ses plus délicates pudeurs, elle parlerait d’autre style. Elle reste jusqu’au bout la femme
sa santé ; elle coupe court à toutes ces simagrées : J’ai voulu vous parler en secret d’une affaire… Tartuffe revient par un
lle, qui est, dit-il, merveilleuse. — Il est vrai, répond-elle. Mais parlons un peu de notre affaire. Elle le détourne encore
1896. IV. Orgon Tout le monde se rappelle ce passage où Orgon parle de Tartuffe à son frère : Mon frère vous seriez
es leçons goûte une paix profonde. C’est comme si je disais, voulant parler d’un canapé bien commode, rembourré de coussins,
est le mot qu’il faut toujours vous dire ! Est-ce de ce ton que l’on parle à une dame de compagnie ? Décrassez Martine, mett
t façons, deux femmes qui assurent avoir été épousées par lui : l’une parle le languedocien et l’autre le patois de Picardie.
 ; elle est ravie : elle n’a pas perdu sa journée. Je ne crois pas, à parler franc, que ce soit là le vrai sens du rôle ; mais
n sentait bien que ce n’était point une naïve et innocente Agnès, qui parlait ainsi par ignorance et sans trop savoir ce qu’ell
monde n’y entendent rien. Ils se récrient, ils se pâment quand on en parle . C’est de la badauderie. (Le mot de snobisme étai
e. Ah ! la voilà trouvée la formule dramatique ! l’idée, cette fois, parle aux yeux ! Vadius embrasse tour à tour Philaminte
gendre.                              Ce Monsieur Trissotin. Oui, qui parle toujours de grec et de latin ! — Et vous l’avez
is, cela est certain ; il vit tranquille, loin de la cour, dont il ne parle guère, et dont sa femme, sa fille, la pimbêche Ar
voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, À cause qu’elle manque à parler Vaugelas, Je vous le dis, ma sœur… C’est à sa fe
C’est qu’il verra surtout, dans le rôle de Chrysale, ce coin dont je parlais tout à l’heure ; c’est qu’il le mettra en pleine
lle le ramène au vrai :                   L’amour dans ses transports parle toujours ainsi ;                   Des retours im
monte-t-il assez vite ; il ne laisse plus la parole à Trissotin ; il parle vite et longtemps, en homme qui se laisse aller à
Argan, pittoresque et pictural, plein de mouvement et de force. (Vous parlez de tréteaux, mon cher Sarcey, n’oubliez pas que M
spect excessif d’une tradition qui n’est peut-être pas la bonne. Vous parlez de Saint-Léon qui jouait le malade imaginaire, et
façon qu’une vieille intrigante. Elle porte même dans un [mensonge le parler franc et la bonne humeur qui sont le fond même de
au lieu de tirer le public à soi, le ramène sans cesse à l’acteur qui parle , ou plutôt à Molière. Elle sait accompagner, méri
vent les douze cents personnes en question, au moment même où il leur parle . Eh bien ! moi, spectateur, qui viens d’écouter l
auf en sa nouveauté, Le Joueur n’a eu de succès véritable. Je ne veux parler que de ce que j’ai vu. Le soi-disant chef-d’œuvre
rficies. Il y a dans chaque siècle une façon générale de sentir et de parler , comme de s’habiller. Ainsi, de notre temps (à Pa
principat, vu deux ou trois représentations du Joueur ; on a beaucoup parlé de la reprise du Légataire universel, elle ne s’e
idée du ravissement du public ; ce public, je vous en ai bien souvent parlé , il est composé de journalistes, d’étudiants, d’h
foi, je n’en sais rien, Jamais succession ne m’est encor venue. On parle d’un héritage ; Valentin demande à son maître si
i je le puis, remplir mon horoscope. Oh ! j’aime à vivre, moi… Je ne parle pas du fameux mot qui est resté célèbre : Que fe
etite ville : il en a l’honnêteté compacte, les manières brusques, le parler brutal. Il apporte à Paris toutes les naïvetés, t
détail ; le point est acquis : les deux jumeaux se ressemblent, n’en parlons plus. Et maintenant, marchez ! — En avant ! dit l
aire universel » Il faut qu’enfin je tienne ma promesse et que je parle du Légataire universel, de Regnard. J’avais promi
é l’avis d’une bonne partie du public et d’en chercher la raison ? Ne parlons pas de la moralité de la pièce ; on ne parle que
hercher la raison ? Ne parlons pas de la moralité de la pièce ; on ne parle que de ce qui existe. Un neveu intrigant et escro
pas mort, il n’en vaut guère mieux — voilà ce qui vous ôte le goût de parler morale. Quand Molière met en scène des coquins de
u’il y a disproportion entre le sujet proposé et le génie de Regnard. Parlez -moi des Ménechmes ! du Distrait ! et surtout de c
sa malheureuse abondance, c’est son intarissable babil. Quand il fait parler une femme, on dirait qu’il ouvre un robinet ; c’e
charmeront encore les générations futures quand déjà il ne sera plus parlé du Maxime Odiot de M. Feuillet et de sa Marguerit
é du Maxime Odiot de M. Feuillet et de sa Marguerite Laroque. Faut-il parler encore des Jeux de l’amour et du hasard ? Tous le
e à toutes les pièces de Marivaux. C’est faire tort à Marivaux que de parler ainsi : il va au but marqué, lentement, mais par
vation plus exact que l’on ne croit. Ce ne sont pas les illettrés qui parlent la langue la plus simple. Au contraire, les gens
de détails curieux, et part de la main d’un homme qui sait ce dont il parle et ne parle que de ce qu’il sait. Je crois que vo
urieux, et part de la main d’un homme qui sait ce dont il parle et ne parle que de ce qu’il sait. Je crois que vous aurez pla
favorite était Silvia Balletti ; il l’avait formée lui-même, et il ne parlait de son élève qu’avec admiration. Or, quelles étai
longue lettre. J’aime beaucoup Marivaux, et je me laisse entraîner à parler de lui avec celui de nos critiques dramatiques qu
minin butorde (comtesse d’Escarbagnas), dont les façons ordinaires de parler sont sottes et triviales. C’est ainsi que Régnier
son jeu, mais elle n’était pas trop libre de n’en point avoir. Je ne parle pas de Mlle Mars que je n’ai jamais vue, même en
de l’imagination et de la sensibilité, elle voit encore ce dont elle parle et elle en est émue, et voilà pourquoi elle trouv
ive, et qui abonde en saillies d’imagination. Son père arrive qui lui parle du futur qu’on lui destine. — Ah ! une idée, s’éc
faut-il que je réponde à cela ? Qu’est-ce que cela veut dire ? À qui parlez -vous ! Qui est-ce qui est à l’abri de ce qui m’ar
t nécessaire pour donner au public l’illusion de la rapidité. On peut parler lentement au théâtre et faire croire au spectateu
e mœurs de Molière ; je me contenterai d’une simple remarque. Écoutez parler l’Angélique de Marivaux : elle est naïve sans dou
subtile : — Tu as raison, dit-elle à Lisette. Mais quand ma mère me parle , je n’ai plus d’esprit. Cependant je sens que j’e
Certain je ne sais quoi dont je suis tout émue. C’est la passion qui parle là toute pure, passion naïve et telle en effet qu
aisir de voir Les Fausses Confidences, et c’est aussi un plaisir d’en parler . Voulez-vous que nous en causions ensemble ? non
’un ton indifférent et bref, comme si elle disait : C’est bien ! n’en parlons plus ! J’ai d’autres ennuis et de plus graves ; l
ues-unes de ces pages étincelantes, j’en arrivai à celles où Chamfort parle de la facilité avec laquelle les gens médiocres a
le protéger, prétendre l’honorer, le gouverner, le conseiller : je ne parle point de ceux qui veulent l’écarter, lui nuire ou
aillible, surtout Coquelin le disant. C’est que ce diable d’homme (je parle de Beaumarchais) a le mouvement ; il a plus encor
de prime abord la place que devait lui attribuer la postérité. Je ne parle point de la première représentation, où la pièce
ons. Ceux du Barbier de Séville furent en général très froids. Ils en parlèrent avec ce détachement que nous avons nous-mêmes, qu
théâtre. Il est plus grand seigneur et plus profondément tendre ? Je parlais naguère de mise en scène ; voulez-vous un exemple
emporte-pièce de Figaro sont tombés cette fois comme ces flèches dont parle Virgile, qui sont désarmées de leurs pointes et n
’un premier ténor de l’esprit ! lia l’air de s’agiter sans cesse ; il parle toujours de trois ou quatre intrigues qu’il condu
e et ce qu’ils veulent ; pourquoi, dans telle ou telle situation, ils parlent , agissent d’une façon plutôt que d’une autre. Ain
quantité de scènes que je ne comprends pas, où chacun des personnages parle au rebours de ce qu’il devrait dire. Je me suis a
st bien entendu que je ne me fais point juge de leur conduite : je ne parle que des sentiments répandus dans le public. Ils s
, et nous nous moquons trop de lui. » C’est, je crois, la baronne qui parle ainsi. Cette baronne-là exprime le sentiment du p
st d’autres qui tiennent à la façon dont la comédie est montée. Je ne parle point du rôle même de Turcaret. J’ai entendu fair
les eut jamais qu’en se mettant lui-même sur la scène, qu’en faisant parler le poète. On tenait table encore, on se serre po
foudres, dit Damis dans La Métromanie, et c’est vraiment Piron qui parle alors ! Oui, oui, il se sentait possédé d’un démo
sa vie. Ses regards ont changé mon âme en un moment ; Je n’ai pu lui parler qu’avec saisissement. Que j’étais pénétré ! Que j
qui a pour titre Épicuriens et lettrés, le chapitre où l’auteur nous parle en grands détails de Favart et de son ami l’abbé
à démêler quand on lit le récit de Desnoiresterres. Au reste, je n’en parlerais pas (car, à cette date, que nous importe que Mme 
’elle ait été plus ou moins fidèle à son mari ?) non, certes, je n’en parlerais pas si nous ne retrouvions dans Roxelane un crayo
té, d’un bout à l’autre, qu’un long succès. Je n’étais pas, lorsqu’on parla de la monter, sans inquiétude sur le résultat fin
tes, quelques-unes sont peu importantes ; celle de la scène dont j’ai parlé est capitale. Vanderck, au lieu de cette phrase é
venir de la dernière qui fut faite nous a été conservé par Grimm ; il parle d’une commission qui avait été nommée pour écoute
s s’expriment dans la vie ordinaire. Sentir comme tout le monde sent, parler comme tout le monde parle, c’était le fond de sa
rdinaire. Sentir comme tout le monde sent, parler comme tout le monde parle , c’était le fond de sa théorie, qu’il a voulu met
z là-dessus : « C’est un négociant, un brave négociant. Il ne saurait parler la langue que vous dites. » — À la bonne heure !
43 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
trouvent que dans différents ouvrages, et qui rendent celui dont nous parlons très curieux. Après Andromaque, suit la vie de M.
mémoires sur différents auteurs, dont nous aurons bientôt occasion de parler , pour les prier de vouloir bien nous les communiq
, et ceux qui y répondent avec le même emportement, après l’avoir ouï parler contre sa partie, et l’avoir vu condamner le sonn
tte conversation fait voir que l’auteur n’est pas épuisé, puisqu’on y parle de vingt caractères, de gens qui sont admirableme
hrope soutient bien son caractère pendant cette conversation, et leur parle avec la liberté qui lui est ordinaire. Elle est à
qui doit faire trouver cette scène fort agréable est que celle qui a parlé la première se fâche, quand l’autre la paie en mê
uand l’autre la paie en même monnaie. « Ces deux femmes, après s’être parlé à cœur ouvert touchant leurs vies, se séparent, e
de voies d’attirer le Misanthrope, qu’elle aime : elle le loue, elle parle contre la coquette, lui veut persuader qu’on le t
e vigueur qu’il fait paraître en ouvrant la pièce. Ces deux personnes parlent quelque temps des sentiments de leurs cœurs, et s
resse ; mais elle lui fait voir que ce n’est que le dépit qui le fait parler , et qu’une coupable aimée est bientôt innocente.
uteur : ce jaloux, cet emporté, ce furieux paraît tout radouci, il ne parle que du désir qu’il a de faire du bien à sa maître
t, au quatrième acte, devait faire croire que l’on entendrait bientôt parler du procès. Aussi apprend-t-on à l’ouverture du ci
r néanmoins la véritable manière d’agir des coquettes médisantes, qui parlent et écrivent continuellement contre ceux qu’elles
comme j’ai dit tantôt, celui-ci a fait connaître le sien avant que de parler , il fait voir en finissant qu’il le conservera to
e et admirée de tout le monde. Subligny, dont nous aurons occasion de parler , au sujet de la tragédie d’Andromaque de M. de Ra
r de l’ancienne troupe italienne) m’a dit (c’est ce M. de Tralage qui parle ) que Molière, qui était de ses amis, l’ayant un j
l’ayant un jour rencontré dans le jardin du Palais-Royal, après avoir parlé des nouvelles de théâtres et d’autres, le même si
très agréable en conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie, à moins qu’il ne se trouvât a
e le connaissaient pas qu’il était rêveur et mélancolique : mais s’il parlait peu, il parlait juste ; et d’ailleurs il observai
nt pas qu’il était rêveur et mélancolique : mais s’il parlait peu, il parlait juste ; et d’ailleurs il observait les manières e
de choses. Nous allons rapporter les deux pièces dont nous venons de parler .       [*]Ornement du théâtre, incomparable acte
lière récitait en comédien sur le théâtre et hors du théâtre, mais il parlait en honnête homme, riait en honnête homme, avait t
en Par ma foi ceux… je ne dis rien. Subligny, dans sa Muse Dauphine, parle aussi du succès du Médecin malgré lui : Pour cha
ie Qui fait que dans Paris tout court au médecin. Le perruquier dont parle M. Despréaux dans son Lutrin *, s’appelait Didier
t de le voir dans la troisième entrée du Ballet des Muses, il n’y est parlé que la pastorale comique, et nullement de la past
eurs au présent du moineau que Myrtil donnait à sa maîtresse. » Nous parlerons de Guérin le fils et de sa pastorale de Mélicerte
ccoboni, dans ses Observations sur la comédie et le génie de Molière, parle avec éloge du sujet d’Amphitryon. « Nous allons
nt plus le genre du théâtre, nous croyons pouvoir nous dispenser d’en parler . Le lecteur peut la lire en entier dans le cinqui
ami ; mais je sais un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me parlez  ; j’irai lui lire ma pièce. Au spectacle où il ét
jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de parler , et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une parti
que je lui passe ses défauts, et que par cette raison je néglige d’en parler . Il faut convenir que Molière a ramené la conduit
du même acte se trouve dans Le case Svaliggiate, dont nous venons de parler  ; et que les scènes quatrième et cinquième du qua
les scènes du théâtre italien, jouées à l’impromptu, dont je viens de parler , ne sont pas imprimées, et qu’il serait difficile
au-delà ce qu’on peut dire, Car d’un bout à l’autre il fait rire ; Il parle en prose, et non en vers ; Mais nonobstant les go
n nez, C’en est je pense dire assez. Autre du 20 novembre.       Je parle de la Saint Hubert. ………………………………………… Le bal, ball
rs, aussi bien que sa propre gloire. » Voici de quelle façon Robinet parle de la représentation de Pourceaugnac devant le ro
la Cour, à Chambord. Lettre en vers, du 12 octobre 1669.       Mais parlons un peu de Chambord, Dont je devais jaser d’abord,
raiter la comédie en philosophe moral était la meilleure, et laissant parler contre Le Misanthrope les poètes jaloux, toujours
, l’auteur n’oublie pas l’histoire de l’Illustre Théâtre ; mais il ne parle qu’en général du début de la troupe sur les fossé
les fossés de Nesle. Voici le passage, c’est Élomire le comédien, qui parle  :       Ayant donc résolu de suivre cette route,
 193 et 194 de son Théâtre français, ne rapporte point ce fait, il ne parle de Molière que lorsqu’il joua en Languedoc avec s
liment de ce jeune comédien qui avait profité de son habillement pour parler à ces mutins calma leur fureur ; Molière leur par
habillement pour parler à ces mutins calma leur fureur ; Molière leur parla aussi très vivement de l’ordre du roi, de sorte q
voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Mol
Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, après avoir parlé du succès des deux premières comédies de Molière
n notre langue ; et c’est peut-être ce qui révolta davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire que Molière au théâtre…
44 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
la ferme où naquit et vécut l’animal qui porta ce jambon. Je vous en parlerai  ; elle est curieuse. Alors Épistémon commença son
ntes et de personnalités. Plaute a de la verve (les écrivains dont je parle ont l’adresse de nuancer leur musique mieux que j
littéraire que peut avoir une nation civilisée pour sa voisine. N’en parlons pas, et causons un peu des misères de notre goût
gance et la noblesse ; mais les personnes bien élevées et habituées à parler le langage de la belle nature, la sentent très bi
paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu les princes parler comme la canaille ! J’ai entendu Hamlet dire : Ma
as une souris qui ait bougé. Dans un corps de garde c’est ainsi qu’on parle , mais non pas sur le théâtre, devant les première
ue le dîner se refroidisse (no fear lest dinner cool). Qui aurait osé parler aux Racine, aux Despréaux, d’un poème épique sur
e se vantent de leur grand goût. Ils n’ont pas tout à fait tort. Sans parler des littératures anciennes et étrangères qui sont
respect pour le génie de son auteur ; cette statue qui marche et qui parle , ces flammes de l’enfer qui engloutissent un déba
vie courte, et qui pour la plupart ne sont pas de ces oisifs dont je parlais précédemment, je crois que la simple politesse ex
’invraisemblance ! mais Racine en est plein. Pourquoi ses personnages parlent -ils en vers ? est-ce qu’on parle en vers ? il dev
st plein. Pourquoi ses personnages parlent-ils en vers ? est-ce qu’on parle en vers ? il devait les faire parler en prose. Vo
arlent-ils en vers ? est-ce qu’on parle en vers ? il devait les faire parler en prose. Voilà jusqu’où votre critique doit alle
élever au-dessus d’elle ; je crois en un mot, qu’il lui est permis de parler une langue idéale. Je vous conseille de laisser a
Madame, sans m’enfler de gloire, Du détail de notre victoire Je puis parler très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Mad
« Dans l’Iphigénie de Racine, a dit Voltaire, tout est noble. Achille parle comme Homère l’aurait fait parler, s’il avait été
it Voltaire, tout est noble. Achille parle comme Homère l’aurait fait parler , s’il avait été françai s382. »« L’Iphigénie de R
faire battre des cœurs français et modernes, que parce qu’il faisait parler des sentiments modernes et français. La forme de
s, pourquoi Goethe fait-il exception ? Pourquoi ce grand homme a-t-il parlé de Molière en termes si magnifiques et si intelli
ades indignées sur ce divertissement barbare. Le naturaliste qui veut parler dignement des crocodiles, ne va pas se mêler au g
berté de l’art et à la liberté de la critique. Quand le Chevalier eut parlé , je ne pus m’empêcher de sourire, et comme il vit
le lendemain, je ne pus achever la lecture d’un article de revue qui parlait de La Flûte sur le ton de l’enthousiasme, je lus
ntelligence de l’esprit français. Quant à moi, si j’avais à écrire, à parler du bon Jean-Paul ou d’un quelconque de ses compat
orce de faire, et j’invite les Allemands qui lisent Molière ou qui en parlent , surtout ceux qui en parlent, à descendre à leur
s Allemands qui lisent Molière ou qui en parlent, surtout ceux qui en parlent , à descendre à leur tour des régions crépusculair
demande pardon par un sourire. Le voilà lancé sur un sujet grave : il parle de morale, de philosophie, de religion ; cela vou
r le mot avoine. De par tous les diables ! dit-il, on ne sait comment parler céans… En province, il y eut bien des gentilshomm
prier madame de Rambouillet, en amie, de lui donner avis de ceux qui parlaient de lui dans son salon, et la noble dame avait ref
s les maisons faire des contes ridicules. Un jour, il s’avisa de m’en parler . Je lui lavai la tête. Je lui fis comprends qu’il
sérieuse, et, tout ce qu’il eût pu obtenir de lui, eût été de ne lui parler jamais de ce dont il ne pouvait lui parler à son
de lui, eût été de ne lui parler jamais de ce dont il ne pouvait lui parler à son avantage… Ceux qui cherchent le plus à trou
, en vous assurant que cet homme est incomparable, et qu’on n’en peut parler avec trop d’éloges448. » Tallemant a fait de Mont
ce Walpole. 360. Racine excepté. 361. Diderot excepté. Personne n’a parlé plus magnifiquement de Shakespeare. «  Je ne comp
hefs des anciennes familles royales de la Grèce n’ont jamais pensé ni parlé comme les personnages d’Eschyle ; ils ont encore
45 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
Carnaval, de Lully, que nous trouvâmes les fragments dont nous allons parler au lecteur. Le Carnaval fut représenté au mois de
est tirée d’une ancienne pièce de Molière dont nous nous réservons de parler à la fin de cet article. La 3e entrée est le Pour
mme l’introduction et la 9e entrée, du Carnaval de l’hiver 1668. Sans parler ici du Pourceaugnac que nous allons examiner, on
uel celui-ci veut les consulter. Ils se trouvent là à point nommé, et parlent sur le champ de polygamie, sans qu’ils puissent s
se en scène, chanter et danser deux avocats? Or, si, là, Pourceaugnac parlait italien, c’est qu’auparavant il avait baragouiné
dans cette langue; on ne peut guère admettre que Pourceaugnac, ayant parlé français tout le temps, aille prendre subitement
et de la province ! — L’anecdote du gentilhomme provincial dont Loret parle à propos de la représentation à Paris (car il ne
dans les rôles comiques. De nos jours, la grande plaisanterie est de parler français dans une pièce italienne. — A Chambord,
ns une pièce italienne. — A Chambord, la grande plaisanterie était de parler italien dans une pièce française. Le talent bouff
oblème de critique littéraire dont, il nous semble, on n’a pas encore parlé et que nous signalons, si l’on trouve qu’il est m
rigée par Molière avant qu’il la fît représenter à Paris. Après avoir parlé du talent merveilleux de Molière et de la hâte ap
n, un changement de dénoûment; car si le Georges Dandin de la comédie parle d’aller se jeter à la rivière, celui du ballet pr
e vin les coquineries de sa femme. VIII Il ne nous reste plus à parler que de la deuxième entrée du Carnaval, de le Maî
ou Barbacola ; nous l’avons, avec intention, laissée de côté pour en parler en dernier lieu. Une anecdote rapportée par Grima
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
tique, lui soit indiquée au moins par les nécessités du sujet dont il parle . En un mot, ceci est une Histoire du Théâtre, en
t une Histoire du Théâtre, en ce sens que toutes les choses dont nous parlons ont vécu une heure, ou vécu des siècles, et pour
dans ce fauteuil où elle aimait à s’asseoir, écoutant plus qu’elle ne parlait , et de temps à autre admirant, de ces hauteurs, l
lueur de nos propres chandelles, à notre barbe (ce sont ces dames qui parlent , on pourrait aisément s’y tromper), ce maudit Pri
ui voulait le revoir. Un instant le parterre pensa que Nicolas allait parler … On le vit tomber sans pousser un seul cri… Nicol
is ils obtinrent un premier arrêt qui fit défense aux marionnettes de parler  : — « Vous pourrez dire tout ce que vous voudrez,
parler : — « Vous pourrez dire tout ce que vous voudrez, mais vous ne parlerez pas, sinon supprimées. » Or, ce qu’on ne peut pa
que ce dialogue et que ces chansons ? Jamais on n’a tant ri quand on parlait , quand on chantait sur ces tréteaux ; et cependan
                         à l’art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux. Sur de grands écriteaux, ils ont écrit
dans le Paris en deçà de 1789, c’est-à-dire en deçà de la liberté de parler et d’écrire, entre la Bastille et le château de V
profiter et à médire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, faute d’oser mal parler du roi, tel entretenu des gabelles, de l’Église,
es vieux pots de fard où rien ne reste du vermillon déteint. Ainsi je parlais tout haut, imprudent et sacrilège envers ces gran
formidables journalistes que le public écoute même avant qu’ils aient parlé . Aimait-il l’art pour l’art ? Voilà une phrase qu
es éclats de rire que l’esprit y rencontre ; il aimait cette façon de parler aux hommes assemblés et de leur imposer tous les
in, après lui, à côté de lui, venaient plusieurs tragédiennes dont on parle encore, mademoiselle Dumesnil, mademoiselle Clair
t dans le sien, un peu d’abandon et de naturel ? Quant à Préville, ne parlons pas de Préville, ou plutôt parlons-en, rien que p
de naturel ? Quant à Préville, ne parlons pas de Préville, ou plutôt parlons -en, rien que pour rendre heureux celui qui en par
ille, ou plutôt parlons-en, rien que pour rendre heureux celui qui en parle . Notre amateur n’a vu Préville qu’une seule fois.
et comme on avait déjà dit ce qu’il en fallait dire, le feuilleton ne parla pas davantage du bel Armand. Il faut mourir à tem
es regrets de l’amateur ; de Talma et de mademoiselle Mars, l’amateur parle comme nous parlons tous, avec toutes sortes de re
mateur ; de Talma et de mademoiselle Mars, l’amateur parle comme nous parlons tous, avec toutes sortes de regrets et de sympath
éâtre-Français, dit l’amateur, que pour voir mademoiselle Mars. Ainsi parle le vieil amateur, et nous le trouvons quelque peu
le vieil amateur, et nous le trouvons quelque peu louangeur quand il parle des comédiens qui ne sont plus. À notre sens, le
art ; facile et fugitive conversation d’un bouffon qu’on aime, et qui parle d’autant plus volontiers avec son auditoire, qu’i
tait enfariné. Il s’adressait à tous les instincts du peuple ; il lui parlait de bonne chère et de gros vin, et de poudre à can
oi faire, je vous prie ? Pour acheter un collier de plus ! Ainsi elle parle , ainsi elle va de porte en porte ; elle est comme
nsi elle va de porte en porte ; elle est comme le passant dont il est parlé dans l’histoire de Sparte : —  Passant, va dire à
al à Lekain. — Eh ! comptez-vous, pour rien, Monsieur, le droit de me parler comme vous faites, répondait Lekain. — Lekain ava
et énergique et immense Diderot. Pour quiconque aspire à l’honneur de parler au public, dans ces feuilles changeantes, chères
st pas dans la coutume, elle n’est pas dans l’usage ; elle crie, elle parle , elle se plaint, elle gémit, elle ne sait rien de
te.       Non, non, ne croyez pas, madame, Que je revienne encor vous parler de ma flamme. La Comédienne : — Je vous le cons
te. Sont sensibles, surtout aux généreux esprits. La Comédienne : —  Parlez -en, un généreux ! Éraste. Je l’avouerai, mes ye
ur jamais Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous parler je reprendrai l’envie. Lucile. Tant mieux, c’es
omédien : — Ma mie, vous êtes une fieffée gueuse à qui j’apprendrai à parler . Éraste. Moi-même, de cent coups je percerais m
et du pied, il repousse la pendeloque dans la coulisse. Moi qui vous parle (ce n’est pas Diderot !) j’ai vu un grand comédie
’a rien qui lui appartienne et qui le distingue des autres hommes. Il parle toujours, et toujours bien ; c’est un adulateur d
de rire, fort envie de rire nous avons ! « Souvent (c’est Diderot qui parle ), j’ai vu rire un comédien hors de la scène, je n
iée, à la Dangeville qui avait tant d’attraits sur la scène. » Ainsi parle Diderot, et l’on peut dire que l’Église ou le Thé
t, il faut avoir l’autorité d’un sage et l’éloquence d’un homme, pour parler si librement, avec tant de véhémence, et, disons-
oit d’où viennent les violettes qui n’ont pas d’odeur ? Mais qui vous parle , ma voisine, de donner votre fille à un marchand
, lui dit-il, vous avez l’air bien indigent. Pardonnez-moi si je vous parle si librement. — Si librement ! s’écria l’acteur.
ladolid et Ségovie. Zapata se mit à rêver quelques moments. — Vous me parlez , répondit-il, d’une chose que j’ai peu de peine à
de la comédie de Molière. De celui-là, non plus, on n’entendait guère parler . Malgré les applaudissements qui l’attendaient, i
! « Qui m’eût proposé une pareille vie, je me serais pendue ! » ainsi parlait , mademoiselle de Lenclos ! Être oublié, ne plus b
pas encore assez. Paroles, simple capitaine, dans un siècle où chacun parle partout et toujours ! y pensez-vous ? — Grâce à t
rsonne n’est assez hardi pour ne pas être rempli d’attention quand il parle . Shakespeare s’en est moqué devant la reine Élisa
t ces nouveaux concetti jetés dans les misères de cette famille, pour parler comme Ben-Johnson, ne sont pas un des moindres in
bruit que le bruit sauveur des applaudissements et des éloges ! Ainsi parlions -nous et nous fûmes écoutés. — Monrose se montra d
, elle tombait dans l’anéantissement de la mort ! Elle se remettait à parler et à sourire à l’heure où chantait la statue de M
déclamation goguenarde, plus rien ! Il se replie sur lui-même, il se parle tout bas ; il se demande ce que c’est que la comé
inexplicable, affreux. Vous dites qu’il y a des physiologistes, vous parlez d’une science intitulée la phrénologie, la philos
nuit si délicieuse      Fassent la plus longue des nuits ! On devait parler ainsi, à Versailles, chez le roi Louis XIV, à Cha
obéissent à leur époque, à leur public, au génie de la langue qu’ils parlent si bien, chacun de son côté. Molière est évidemme
, éloquente, peu passionnée, médiocrement amoureuse, parlant comme on parle dans les tavernes, dans les bains, sur les places
eules. Pour la première fois avec Térence, la comédie latine se met à parler le plus beau langage des plus grandes maisons rom
et des élégances romaines ! quel plus bel esprit, et mieux fait pour parler aux grandes dames, aux sénateurs, aux chevaliers 
ur abandonnée à toutes les galanteries. L’Eunuque ! — fi donc ! Ne me parlez pas de cet incommodé, disait la princesse de Cont
râce, une décence, une réserve inconnues aux Romains. Cette Thaïs qui parle si bien d’amour, soyez-en sûrs, elle ne sera pas
compté, hier, vingt mines au marchand d’esclaves. » Eh bien ! Phédia parle tout à fait comme parlait cette petite danseuse d
s au marchand d’esclaves. » Eh bien ! Phédia parle tout à fait comme parlait cette petite danseuse dont se moque la duchesse d
à son service des Turcs et des hussards. » Un peu plus loin la dame parle avec grand mépris des laquetons de bourgeois et d
sse ! — Tromper mon père, je n’oserais, mais tromper Thaïs ! » Ainsi parle le bon apôtre, et l’instant d’après il arrive sou
— Plaute, — Aristophane. — À propos de la comédie, il faut absolument parler d’Aristophane, une de ces flammes de l’esprit que
ur et jaloux, il fallait, pour lui plaire, admirablement, abondamment parler cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce
ur quelques jours, de votre popularité dans la Grèce entière. Je veux parler des violences publiques et coupables de la comédi
nneurs du vers anapeste. Quand Aristophane se met à dire : Allons çà, parlons en vers anapestes ! soyez assurés qu’il va être s
joue pour être souffletée à outrance. Sauve qui peut ! le bouffon va parler comme un juge ; le vil comédien va se poser en ma
é de l’âme, les espérances de la vie à venir ; il est mort pour avoir parlé à cette république, qui se mourait sous l’ironie
rconstance, aux colères impatientes de la multitude. C’est de lui que parle Horace en nous montrant le sage, inflexible sous
me et de son œuvre dans le Phédon. — Dans son Banquet, lorsque Platon parle d’Aristophane, Platon en parle pour faire de gran
on. — Dans son Banquet, lorsque Platon parle d’Aristophane, Platon en parle pour faire de grandes louanges de son esprit. Pla
la gaieté, l’abondante et facile gaieté, qui prend tous les tons, qui parle tous les langages, qui s’accommode aux plus éléga
s êtes sortie, ô Vénus, fille de la mer ! Écoutez ! c’est l’envie qui parle , c’est la Haine, c’est la Débauche… Écoutez ! c’e
eirein , un mot de sa poésie que lui eût envié Anacréon lui-même. Il parle à la façon des poètes tragiques ; il s’affuble de
ute comédie ! Caton le censeur, et même le Misanthrope de Molière, ne parlaient pas, de leur vivant, un langage plus élevé, plus
t qu’il est un sage, renonce à la poésie, au chant, à la musique ; il parle à tort et à travers ; il ne paie pas ses créancie
a retrouvé la vue, contient, il est vrai, une scène très amusante je parle de ce prêtre d’Esculape qui vole l’offrande faite
nt traités tout à fait comme la révolution de 1830, dont on n’a point parlé . À quoi bon introduire une si grosse chose dans u
des sens pour se plaire à ces légères et murmurantes esquisses ? Nous parlions tout à l’heure du Malade imaginaire de Molière, d
l de Bourgogne, et elles y ont laissé leur dernière dent ! Ainsi l’on parle dans la ville. Depuis que Molière est mort, jamai
and dans ses plus grands instants de verve et de licence, il se mit à parler une langue assez française, pour rappeler la gran
ailles était devenu si lourd, si triste, si pédant, si cagot ! (On ne parlait plus à Paris, ni de la guerre, ni de l’amour, ni
ire Gil Blas sur la route de Penaflor. Mais l’honnête homme dont nous parlons en ce moment, n’est pas de ceux-là qui mendient p
nquête morale. Comprenne qui pourra. C’était peut-être le cas de vous parler de M. Charles, le petit cousin qui punit et qui v
Quel récit ! quel patois ! et madame Derville entendant la servante parler ainsi, a bien raison de dire tout bas : Vit-on r
la force des habitudes vicieuses ! voilà maintenant la maîtresse qui parle comme parlait la soubrette tout à l’heure. Quant
s habitudes vicieuses ! voilà maintenant la maîtresse qui parle comme parlait la soubrette tout à l’heure. Quant à M. Charles,
e est bien inquiète, bien malheureuse, et tout de suite elle cesse de parler à son cousin — amicalement. Vous vous doutez bien
r la femme, toutes les fatigues pour le mari ; ce mari, ce bavard qui parle si haut de ses conquêtes, a contre lui tout le mo
vaille ; elle déguise sa voix pendant toute une longue scène et elle parle à Moncade d’Araminte. — Ah ! Madame, s’écrie Monc
, pendant tout ce dialogue, Moncade ne voit pas, que la femme qui lui parle , déguise sa voix ! Il ne reconnaît pas la voix de
as la voix de Lucinde ! — Il ne sait pas que le salon, dans lequel il parle , est rempli de gens qui l’écoutent ; il ne devine
te de ces petites vanités, dont il riait d’un bon rire. Ajoutez qu’il parlait facilement tous les patois, et qu’au besoin il vo
il avait l’éloquence. C’était lui qui portait la parole s’il fallait parler au roi, ou au public. Louis XIV l’aimait pour ses
e, refuser son cœur à tout ce qu’on voit d’aimable, est-ce là vivre ? Parlez -nous, au contraire, de l’inconstance : tout aimer
a plus rien à dire ni plus rien à faire, à la bonne heure ! Ainsi il parle , ainsi il agit. Eh bien ! les femmes à qui ne dép
tilshommes, sa beauté avec les dames. Le seul louis d’or dont il soit parlé dans toute la comédie, Don Juan le donne à un pau
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
era assez sa place dans l’article de l’intérêt même ; je ne vais donc parler que des trois premieres. De l’Unité de temps.
ts. Quelques Auteurs prétendent que ce grand philosophe n’ayant point parlé de l’unité du lieu, il n’est point nécessaire de
l’unité de temps, l’unité de lieu & l’unité d’action. C’est assez parler de ce que les Anciens entendoient par unité d’act
st assez parler de ce que les Anciens entendoient par unité d’action, parlons à présent de ce que nous entendons par-là nous-mê
deux actions, se trouvent sans se connoître, & sans s’être jamais parlé , dans la même rue ou dans le même jardin, pour ne
urs personnes se trouvent, sans se connoître & sans s’être jamais parlé , dans la même rue ou dans le même jardin, & s
ie en regle, j’en défie ; elle seroit détestable. Louis Riccoboni va parler encore, écoutons-le. Je prie le lecteur de m’aide
t dans la suite le confirme. « Il est bon de remarquer que lorsqu’on parle d’une fable d’action double, ce n’est jamais qu’u
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
teur, Maître Antoine. A qui en voulez-vous ? Antoine. Je souhaiterois parler à Maître Herman, s’il étoit seul. Crispin. Il est
que nous sommes obligés de le refondre. Cependant si vous voulez lui parler , vous n’avez qu’à passer dans la chambre commune.
lere est présentement passée. Ecoute, ma petite femme, tu ne dois pas parler si rudement à ton mari ; cela a l’air trop commun
rti de sa nouvelle dignité, il fait financer deux Avocats qui veulent parler à son maître : les Avocats plaident leurs causes
e tue à sa mode. S’il se présente d’autres personnes qui veuillent me parler , tu leur diras qu’elles doivent prendre garde à n
nt me parler, tu leur diras qu’elles doivent prendre garde à ne point parler latin, parceque, pour certaines raisons, j’ai jur
ment pour la même raison. Bremenfeld. Tu pourrois dire que je ne veux parler que grec. (On frappe derechef ; Crispin va à la p
impertinent garçon ! Un Résident d’une Puissance étrangere demande à parler au Bourg-mestre ; celui-ci qui a la tête cassée,
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
nvers, 20 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le prince. Il parla de fort bon sens sur son incommodité, il est tel
nsion qui conduit ou plutôt retient sa plume, toutes les fois qu’elle parle d’un bienfait du roi, est une des causes qui ont
-ci d’être séparée de madame Scarron. Et dans la même lettre, où elle parle de ce mariage projeté, elle dit à Gobelin : « J’a
e qui suit s’accorde avec l’interprétation que j’en ai donnée. « J’en parlai hier au matin à madame de Montespan, et je lui di
c un peu trop de sincérité, vous savez qu’il ne m’est pas possible de parler autrement. La conclusion fut que j’emploierais en
plaisance de ces paroles. « Et madame de Montespan et moi devons nous parler ce matin ; ce sera de ma part avec beaucoup de do
e me porte fort bien. Les princes sont toujours malades. Le petit duc parle souvent de vous. » Le roi a entendu parler, veut
uc parle souvent de vous. » Le roi a entendu parler, veut dire : j’ai parlé au roi. 98. Cette anecdote ne peut être qu’anté
50 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
e humain ? « Ils savent, la plupart, de fort belles humanités, savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les m
it d’une ignorance extrême ; Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler , De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer…
linte a fait son compliment. Alceste bondit et, puisqu’on exige qu’il parle du sonnet, il parle à cœur ouvert : Franchement,
pliment. Alceste bondit et, puisqu’on exige qu’il parle du sonnet, il parle à cœur ouvert : Franchement, il est bon à mettre
lic fait un contresens. Alceste, homme du monde, et qui, somme toute, parle fort bien, n’est-il pas ridicule, lorsqu’après av
t épris ? Un cœur de berger, sans doute ; mais lui-même, à Célimène, parlera tout autrement. N’oublions jamais la complexité d
outiendra qu’en reste la pièce ne pèche contre aucune des règles dont parle M. Lysidas ; ces règles, il les a lues, Dieu merc
s. Ne paraissez point si savant, de grâce ; humanisez vos discours et parlez pour être entendu. Pensez-vous qu’un nom grec don
e » des propos jansénistes. Certes, Tartuffe est un faux dévot, il ne parle au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin i
dévot, il ne parle au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin il parle au nom du ciel, et son langage est celui dont les
sentir à ce que vous voulez Sans offenser le ciel, dont toujours vous parlez  ? Tartuffe. Je puis vous dissiper ces craintes
n’aime pas les directeurs, mais il hait les cloîtres. Un chrétien ne parle qu’avec respect de ces couvents silencieux, où de
Tartuffe ment, il ne méprise les richesses que faute d’en posséder et parle trop de sa naissance pour un homme uniquement occ
é sa petite maîtresse Angélique affolée, larmoyante, indécise, et qui parle de se donner la mort si tout ne va pas selon ses
imples : Monsieur Purgon a beau s’affubler d’une longue robe noire et parler latin, il n’en tue pas moins ses malades ; Monsie
tuffe, Molière combat les fourbes et leur oppose les gens de bien qui parlent franc et net : les Cléonte, qui ne se laissent po
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
triste dans sa conversation & dans son maintien, à moins qu’il ne parlât de la vertu, ou qu’il n’éprouvât le transport qu’
seconde fois que je le vis, je crus pouvoir, sans être indiscret, lui parler de sa famille, & de ce qui venoit de s’y pass
ligent de se mettre vîte en route : Clairville le prie de rester pour parler en sa faveur à Rosalie qui l’aimoit jadis & q
ée d’un pere : Rosalie avoue qu’elle n’aime plus Clairville. D’Orval parle à Rosalie pour son ami ; elle lui déclare qu’elle
’Orval sur le parti qu’il doit prendre. On annonce qu’un inconnu veut parler à Clairville. L’inconnu paroît ; il se nomme Andr
Diderot lui-même dans des réflexions adressées à son ami M. Grimm. Il parle ainsi : De la Poésie Dramatique. « Charles Gol
ui dis-je, vous pleurez ! Qu’avez-vous ? Ne me celez pas votre peine. Parlez -moi, de grace, parlez-moi. Elle se taisoit. Ses l
z ! Qu’avez-vous ? Ne me celez pas votre peine. Parlez-moi, de grace, parlez -moi. Elle se taisoit. Ses larmes continuoient de
acte du Phormion de Térence dont elle est imitée. 35. M. Diderot parle . 36. La piece est intitulée en italien, Il vero
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
re fort à propos. On m’avouera que si George Dandin & Sganarelle parloient & agissoient avec le courage de Don Garcie, &
pagne ; Aime le jeu, la table & le vin de Champagne. Décide & parle haut parmi les beaux esprits ; Impose, plaît, com
ains, Vous, de qui la vengeance est toujours dans vos mains ! Dubois. Parlez -vous tout de bon ? Dorante. Parlez-vous tout de
toujours dans vos mains ! Dubois. Parlez-vous tout de bon ? Dorante. Parlez -vous tout de bon ?Oui, le diable m’emporte : On s
filles. Je ne me suis engagé ni à faire les comédies dont je viens de parler , ni à fournir les matériaux suffisants ; mais, je
raisonnable, croit que le Ciel lit dans nos cœurs ; il agit & il parle en conséquence. Tartufe renferme dans son ame tou
gue ou d’une élégie. Il n’est point jusqu’à Lisette qui ne s’avise de parler un langage poétique très mal à propos : mais M. P
53 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
a pas hésité à dire que le prêtre avait fait son devoir. Montausier a parlé pins brusquement. Bossuet a repris la parole et a
Montausier a parlé pins brusquement. Bossuet a repris la parole et a parlé avec tant de force, a fait venir si à propos la g
ement regardée à Paris comme héritière de l’hôtel de Rambouillet : je parle des hôtels d’Albret et de Richelieu. Elle était u
le renferme. iº Elle est antérieure au 15 novembre 1671, puisqu’elle parle de madame de Montausier, qui est morte le 15 nove
l’impatience générale d’en voir les circonstances. 4° La rupture dont parle la lettre est de peu de jours antérieure à cette
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
s. Après le plaidoyer de Baron, Arlequin dit au roi : « Sire, comment parlerai -je ? — Parle comme tu voudras, répondit le roi. —
doyer de Baron, Arlequin dit au roi : « Sire, comment parlerai-je ? —  Parle comme tu voudras, répondit le roi. — Il n’en faut
n tire tout de son propre fonds, n’emprunte l’esprit de personne pour parler  ; semblables à ces rossignols éloquents, qui vari
ainsi soit que le naturel des corneilles est d’abattre des noix et de parler gras, celui des pies d’avoir la queue longue, et
que vous l’entendez… COQUINIÈRE. Tu vois, mon cher enfant, que je te parle en père et je te fais voir les entrailles de notr
e n’est-il pas pour jamais au-dessus de ses affaires ? Voilà comme je parlerais à mon frère si j’en avais un. PERSILLET. Ah ! mo
LAQUAIS entre et dit à Persillet. Monsieur Rabatjoie demande à vous parler . PERSILLET. Qui ? LE LAQUAIS. Monsieur Rabatjoie,
ces messieurs. PERSILLET touchant dans la main de La Ressource. N’en parlons plus, c’est une affaire faite. (Se tournant vers
it Colombine, il faut ne pas hasarder une démarche naturelle. Il faut parler toujours sans rien dire pour sembler spirituelle 
ir les yeux pour les agrandir, se mordre les lèvres pour les rougir ; parler de la tête à l’un, de l’éventail à l’autre ; donn
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
arrivé trente fois dans sa vie d’aller au bal, à visage découvert, de parler à ses parents, à son frere, à sa maîtresse même,
traiterai de la vraisemblance dans l’avant-scene : appliquons-nous à parler présentement de la vraisemblance pendant l’action
ction. Je dis pendant l’action, parceque mon dessein n’est pas de parler seulement des fautes de vraisemblance qui regarde
sa sœur, en est éprise, & qu’elle lui a demandé la permission de parler à cet amant sous son nom, & par sa fenêtre. S
nt. Valere. Oui, oui, je veux tenter quelque effort cette nuit, Pour parler ... Qui va là ? Isabelle, à Valere. Pour parler..
fort cette nuit, Pour parler... Qui va là ? Isabelle, à Valere. Pour parler ... Qui va là ?Ne faites point de bruit, Valere ;
s, à l’insu d’Ariste, sa sœur l’a priée de lui prêter sa fenêtre pour parler à son amant ; qu’elle n’avoit pu lui refuser cett
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
s les maisons faire des contes ridicules. Un jour, il s’avisa de m’en parler . Je lui lavai la tête. J’étais plus en droit de l
llet, il n’apprit pas cette affaire. » Le duc de Saint-Simon a aussi parlé des avanies du marquis de Montespan ; mais, né se
anies du marquis de Montespan ; mais, né seulement en 1673, il n’en a parlé que plus de vingt années après, et sur des tradit
de reproches auxquels son mari n’aurait pas été étranger. Après avoir parlé avec peu de ménagements de la condescendance de m
rêta, lui fit des reproches sanglants sur madame de Montespan, et lui parla même à l’oreille. Elle empêcha ses gens de la mal
ête se troublait souvent, et l’on ne sut si cette femme qui lui avait parlé en était une ou un fantôme. » On conçoit pourquo
t du monde. Son honorable cause n’était pas de nature à être comprise parle vulgaire ; elle n’était pas non plus de celles qu
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
de dire quelque chose des ruelles, des alcôves, des réduits, dont il parle , et dont on ne parlait pas antérieurement aux pré
e des ruelles, des alcôves, des réduits, dont il parle, et dont on ne parlait pas antérieurement aux précieuses. Pour se faire
ules, qui sont aujourd’hui représentés par nos boudoirs, Boileau en a parlé deux fois ; la première dans L’Art poétique : Ne
représentées à Béziers, cinq ans avant de l’être à Paris. Quand nous parlerons de cette comédie à la date de sa première représe
x nous a donnés, ont fait cette heureuse production. » La guerre dont parle l’auteur, c’est la Fronde, qui a éclaté en 1648,
mpire des précieuses. Il dit ailleurs, sous la date de 1661 : « On en parle de plus en plus depuis cinq ou six ans, c’est-à-d
’est une nymphe du siècle , dit Somaise, qui a inventé cet usage. Il parle probablement de mademoiselle de Scudéry. Rien ne
ne la dépare point. Somaise dit dans sa préface, que tâchant de bien parler , elles disent quelquefois des mois nouveaux sans
dit qu’il fallait faire en sorte que l’on pût écrire de même que l’on parlait  ; et pour exécuter ce dessein, Didamie (madame de
é à Francès italien, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en parlait pas ; la foi fut sauvée, parce qu’elle était un m
re des faiseurs de livres et échafaudeurs de doctrines. Il me reste à parler de la morale des précieuses. De Pure nous a dit d
e mœurs plus réservées, plus chastes que les mœurs générales, où l’on parlait un langage analogue, où l’on s’abstenait de locut
s bonnes qualités ne rachetaient pas le ridicule ; après le besoin de parler était venu le besoin de rire. On pouvait aussi se
-elle ; puis nous nous mîmes à la ruelle de son lit. » Là elle et lui parlèrent d’affaires. 47. Somaise, Dictionnaire des grande
 : elle permet de reposer l’esprit de conversation ; elle dispense de parler quand on n’a rien à dire ; elle donne un moment d
quand on n’a rien à dire ; elle donne un moment de réflexion avant de parler  ; elle sert de prétexte pour ne point écouter, et
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
. Il lui demandait conseil. Apprends-moi, si je dois ou me taire, ou parler … Aujourd’hui vieux lion, je suis doux et traitabl
s sociétés de Nevers et de ses parentes étaient florissantes. Si j’en parle ici, c’est parce que je dois relever la méprise d
la même année que Phèdre ; et sa satire contre les femmes, dont j’ai parlé aussi, et qui est de 1693. Dans l’épitre à Racine
on. La dixième satire de l’auteur, publiée en 1693 contre les femmes, parle d’une                                           
cine, de sorte que ce pourrait bien être d’elle que Boileau eût voulu parler dans sa satire. Cette imputation est contraire à
lettres et n’a probablement pas lu toutes celles où madame de Sévigné parle du déclin de Corneille et des progrès de Racine.
application qu’on est en droit d’exiger d’écrivains moins occupés qui parlent d’elle, il aurait vu que les préventions de cette
e a senti le mérite du fabuliste mieux que n’a fait Boileau, qui n’en parle point dans sa poétique : elle l’apprécie en moral
de Molière. Trissotin, dit-elle, est une fort plaisante chose. Elle parle aussi dans la même lettre d’une lecture que Boile
le rapporte qu’il disait à ses amis : « Vous voyez la manière dont je parle  : sachez que je suis toujours sur mes gardes et q
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
remiere fois, sur le théâtre du Palais Royal le 11 Mars 1672. Nous ne parlerons pas du fond du sujet, puisque nous ne saurions le
ui d’Hespérie : toutes les deux ont la même manie. Mais entendons-les parler , & nous verrons ensuite à laquelle de ces fol
& la violence de son amour. Hespérie l’entend, & croit qu’il parle d’elle. Hespérie. Cet amant s’est pâmé dès l’heu
de rendre une fille opulente... Hespérie. Quoi ! voulez-vous encor me parler de Phalante ? Que vous êtes cruelle ! Mélise. Qu
eux ! quelle pitié ! Si vous avez pour moi tant soit peu d’amitié, Ne parlons plus d’amour, souffrez que je respire. Mélise. Vo
être favorable. BÉLISE, CLITANDRE. Clitandre. Souffrez, pour vous parler , Madame, qu’un amant Prenne l’occasion de cet heu
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
n aises de lire dans le fond de cette ame. « De l’entendre hardiment parler de ses affaires, & nous faire part de tous se
agant comme Jodelet, Crispin, Dom Japhet ou Dandin, peut très bien se parler à lui-même ; mais un homme sensé ne le fait jamai
Et toutes les fois qu’on voit un homme dans les rues ou ailleurs qui parle seul, on dit, ou du moins on pense, voilà un fou 
 : De vous fâcher en rien..... Il faut être bien plus babillard pour parler tout seul de sang froid, que pour parler en compa
tre bien plus babillard pour parler tout seul de sang froid, que pour parler en compagnie. Otez le monologue du Babillard, le
mp;, sans m’enfler de gloire,   Du détail de cette victoire   Je puis parler très savamment.   Figurez-vous donc que Télebe, &
Il aborde son pere... il hésite... il avance... Le cœur me bat... Il parle , il tombe à ses genoux. Que ce moment devient int
61 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ar des personnages également factices, par des bouffons grossiers qui parlaient à peu près le langage de D. Japhet. Le burlesque
is à bas. D’un souffle je réduis leurs projets en fumée, Et tu m’oses parler cependant d’une armée ! Tu n’auras plus l’honneur
es bergers à qui l’amour avait tourné la tête, comme à Don Quichotte, parlaient un jargon bizarre, mêlé des quolibets de la halle
e ces traits qui confondent? c’est le mot de Vadius, qui, après avoir parlé comme un sage sur la manie de lire ses vers, met
récautions tyranniques sont une marque de mépris pour elles; et, sans parler de l’injustice et de l’offense, quelle contradict
où il se fasse, pourvu qu’on l’entende. Les défauts dont je viens de parler disparaissent au milieu du bon comique et de la v
rière. On rit, et l’on dit : Que cela est fou! Je ne sais si je dois parler du sourire que fait venir au bord des lèvres la f
e premier aperçu d’une âme neuve et sensible, et la manière dont elle parle de son ignorance fait voir que cette ignorance n’
us l’avais fait, me semble, assez entendre. AGNÈS. Oui ; mais, à vous parler franchement entre nous, Il est plus pour cela sel
rtinences, et que l’autre produit l’instruction. Un grand artiste qui parle de son art répand toujours plus ou moins de lumiè
la pièce de Molière. Enfin, il leur opposa un homme raisonnable, qui parle très-pertinemment et fait toucher au doigt le rid
es ne lui plaisaient pas. Je ne sais de quelles bonnes choses il veut parler  ; ce qui est sûr, c’est que de très-mauvaises éta
le railler sur son humeur contrariante. Mais, quoiqu’en effet il ait parlé avec un ton d’humeur qui est un peu au-delà des c
i était-il responsable de son jugement? Qui l’obligeait à le donner ? Parlait -il au public ? Avait-il les motifs qui peuvent, d
porteur n’ait pas fait assez attention à des pièces probantes? Faites parler la •vérité, et vous pourrez prévenir un arrêt inj
e ne les engage à rien dans la pratique : il a oublié que personne ne parle plus haut de probité que ceux qui n’en ont guère.
le Bourgeois gentilhomme dans le rang de ces farces dont je viens de parler . J’abandonne volontiers les deux derniers actes :
un, et fait voir tout ce qu’il coûte! On lui emprunte son argent pour parler de lui dans la chambre du roi y on prend sa maiso
-même? La malédiction dans la bouche d’Harpagon n’est qu’une façon de parler , et Rousseau nous la représente comme un acte sol
tendrit sur les jeûnes de ses chevaux; celle où Valère et Harpagon se parlent sans jamais s’entendre, l’un ne songeant qu’aux b
langage, qui a toujours raison, mais qui n’a jamais une volonté ; qui parle d’or quand il retrace tous les ridicules de sa fe
or quand il retrace tous les ridicules de sa femme, mais qui n’ose en parler qu’en les appliquant à sa sœur, qui, après avoir
plaint si pathétiquement qu’on lui ôte sa servante, parce qu’elle ne parle pas bien français? Qu’importe qu’elle manque aux
voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, A cause qu’elle manque à parler Vaugelas ! Je vous le dis, ma sœur, tout ce train
’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé , Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé
, que par ce vers si heureux ? On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé . Ce pourrait être encore la devise de plus d’un
fois une exposition, un tableau, une situation. A peine Orgon a-t-il parlé , qu’il se peint tout entier par un de ces traits
arouche d’une déclaration, et qui fait un éclat de ses refus, mais il parle plus d’une fois, dans les premiers actes, des vis
te en partage, Que je n’en aie encor mérité davantage. Ah! laissez-le parler  : vous l’accusez a tort, Et vous ferez bien mieux
romper. Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style. Enfin, malgré toutes le
62 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
de Chorier sont de la plus haute curiosité. Ce grand chef-d’œuvre, je parle de Tartuffe, Edouard Fournier y revient sans cess
e argenterie à l’avenant, l’aiguière et les beaux plats d’argent dont parlera Chrysalde, puis de riches meubles, des miroirs de
C’est Madeleine Béjard, sous le nom d’Angélique, que Chalussay fait parler ainsi. Et je crains bien qu’il ne lui fasse dire
ieuses, moitié de galanterie et de politique, dont nous n’avons pas à parler ici, les ayant longuement racontées ailleurs. Ell
voyage, mais on l’avait laissée en Languedoc, et, pour cause, on n’en parlait pas. A peine à Paris, avec son frère Joseph, sa s
; Nicolas Bonenfant, Catherine Bourgeois et Madeleine Malingre. Je ne parle pas de Beys et de la Des Urlis, qui sont aussi de
dont je dois surtout vous entretenir, ne vous étonnez pas si je vous parle plutôt de Poquelin que de Molière. Sa famille, de
onne non plus ne le perpétuait dans l’autre branche, dont nous allons parler , et d’où était sorti Molière. Lorsque, il y a cen
uelin, Catherine Fleurette, était la belle-mère, la Béline, dont nous parlions . On ne sait rien de son caractère, mais la façon
our y faire de la libre pensée, à bas bruit, en petit comité. Ils n’y parlaient que d’Épicure ou du poème de Lucrèce, dont Molièr
ours de Molière Ce n’est pas l’auteur de comédies, dont on a tant parlé sans tout dire cependant, que nous allons étudier
etentir « ce rire amer », véritable accent de l’humaine comédie, dont parlait Boileau, après avoir écouté Molière dans certaine
ines, on ne trouve, sauf quelques éclats de ce rire désespéré dont je parlais tout à l’heure, que l’expression d’un chagrin qui
t se faire un jeu des menues peines de l’amour, de ces dépits dont je parlais , et qui semblent avoir été l’accident quotidien d
en, et dont Molière, qui en savait les effets, semble avoir craint de parler  : c’est le seul trait qui manque à son esquisse ;
saurait persuader ce qu’il sait si bien faire. » En 1664, lorsqu’il parlait ainsi de la consolation par les larmes, l’occasio
aison d’Auteuil, Chapelle le surprit en cet état d’esprit ; il le fit parler , et leur entretien, répété à l’auteur de la Fameu
e une scène, pour la rendre plus intéressante. Quand on se voit et se parle chaque jour, quand l’un des deux cœurs demande sa
geois gentilhomme cette scène de Lucile et de Cléonte, dont j’ai déjà parlé  ; si, dans les Amants magnifiques, il glissa auss
adieu. Pour avoir tout entière l’histoire de son cœur, il ne faut pas parler que de ce seul amour de Molière. Il en eut d’autr
arrangeur de farces, ainsi que l’était ce poète assez maltraité, dont parle Tristan dans son Page disgracié ; mais enfin, tro
15. Molière (il est déjà désigné sous ce nom, dans les vers où il est parlé de ce présent du duc de Guise), Beys et la Béjard
l me semble que Molière eut de ces heures-là. dans le temps dont nous parlons , et qu’il les dut à ses attentions dévouées, empr
leine, et, sept ans après, en 1645, c’est-à-dire à l’époque dont nous parlons , tout donne à penser qu’un nouvel enfant, une sec
es sultanes. Chapelle, dans sa lettre, donne à entendre tout cela. Il parle de la première verdure du printemps, qui, dit-il,
 ? Je laisse M. de Grignan dans son rôle et je reste dans le mien. Il parle et s’agite, moi j’écoute et je contemple. Faut-il
s, dont le sens énigmatique m’a, je l’avoue, vivement préoccupé. Vous parliez , je pense, de moi d’abord, puis d’une allégorie,
e le titre, tandis qu’un autre antique adage serait la moralité : Qui parle sème, qui écoute moissonne. » Le comte serra la
re, et bien qu’on l’entendit, chaque jour, au théâtre, à peine voilée parla versification de Thomas Corneille, limpide comme
-le-champ Molière le lui fait mettre en action. S’il ne venait pas de parler ainsi, on ne comprendrait pas, de sa part, un par
Molière avait tout, et ces facultés étaient si bien en lui, qu’il en parlait , sans fausse modestie, comme de choses toutes nat
été déroger que d’agir autrement. Furetière, dans le Roman bourgeois, parle d’un marquis qui s’était sur ce point donné un ri
pu savoir le nom, et qui, partant, pourrait fort bien être celui dont parle Monteil, avait pâti dans son ménage tout aussi cr
leur feriez injure. Ne font-ils pas trop grand cas de ceux à qui ils parlent et qu’ils se sont choisis pour auditeurs, du fond
n au delà du temps de la férule. Mais la prédestination, dont je vous parlais tout à l’heure, cette sorte de fatalité qui voula
ent chrétienne. Le roi lui demande de.réclamer l’impôt, mais Dieu lui parle pour le peuple ; or, « le roi, dit-il, voudra bie
e. Guilleragues, comme tous ceux qui avaient appartenu à M. de Conti, parlait volontiers des façons de l’abbé Roquette, et il e
t encore à ses passions une fougue parfois imprudente. Lenet vient de parler de la dévotion affectée, dont l’abbé Roquette éta
s été l’Elmire ? Je serais tenté de croire que si Lenet n’a pas voulu parler tout à l’heure, c’est que le secret qu’il avait à
A présent, le voici un peu plus bas, et c’est toujours La Bruyère qui parle  : « Il entre dans le secret des familles, il est
choses, même les plus futiles et les plus mondaines, comme celui dont parle Boileau dans sa dixième satire ; comme M. de Sain
s plus nouvelles comédies98. » Qu’en dites-vous ? C’est le prince qui parle  ; mais ne vous semble-t-il pas que c’est encore l
e respect que l’on doit à nos mystères ?… » Dorante, que Molière fait parler pour lui, réplique aussitôt : « Pour le discours
fiées, par l’extravagance d’Arnolphe et l’innocence de celle à qui il parle . » Cela dit, et, afin de couper court à tout sou
ait justement la personne lésée par l’infidélité du dépositaire, dont parlait Ninon : il n’en fallait pas davantage, pour que M
ne trop sympathique approbation. La communauté d’infortune, dont nous parlions tout à l’heure, était ce qui leur répugnait le pl
au moins, par un point, à une tradition française. La légende dont je parle n’est pas exclusivement parisienne ; elle se retr
er avec lui. Le soir, il mène gaiement la funèbre mascarade dont il a parlé  : déguisé en fantôme, portant la tète du mort où
 », avait lancé contre le Tartuffe le libelle étrange dont nous avons parlé , et qui était tout à la fois pour Louis XIV un pa
e de plus, que le roi accorde à Molière la faveur dont nous venons de parler . Racine avait donc bien raison de dire, à la suit
uses surnaturelles a la mélancolie de Molière. Dès le temps dont nous parlons , on en aurait trouvé de bien plus raisonnables, ç
oute tout aussi galamment qu’ailleurs, mais où le péché faisait moins parler de lui. Pendant qu’on jouait encore sa pièce chez
voir, rien n’était plus transparent et plus palpable. Cet écrit, dont parle Alceste, au cinquième acte, Ce livre, à mériter
te ? Mais encore quelques vers, et vous n’en douterez plus. Alceste a parlé tout à l’heure de la fortune, que son scélérat a
médire des hantises trop assidues de l’abbé a l’hôtel de Guise133. On parla d’une passion, à laquelle Son Altesse ne dédaigna
la pourtant une critique à ses applaudissements : l’endroit où il est parlé de ce grand flandrin de vicomte, qui crache dans
clave Ha1i, dès la seconde scène, et dites-vous que c’est Molière qui parle à Louis XIV, qui l’écoute, mais qui peut-être ne
as lui-même, c’est que peut-être, à cause du soupçon dont je viens de parler , M. le président voulut le garder en otage. Son s
lui aurait certainement pas prêté, s’il eût pris l’habitude de faire parler des don Garcie, au lieu de s’exercer à faire agir
t à l’impromptu, n’était pas autre chose. C’était bien là ce jeu dont parle Sibillet en son Art poétique, et qui était, dit-i
enèrent à l’Hôtel de Bourgogne ; mais sçachez que ces drolles avaient parlé auparavant aux comédiens, et leur avaient appris
s l’avoir encore épicé à sa manière. Quelqu’un des bons amis, dont je parlais tout à l’heure, et dont l’espèce ne s’est pas per
r s’amuser un peu et pour faire justice publique de certaine façon de parler prétentieuse dont ses nerfs de puriste s’ôtaient
ement du roi qui les appela sots, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler d’intérêt, il en avait reçu plus qu’eux tous, mai
. »Voilà le comique, voici le touchant ; c’est toujours Tallemant qui parle  : « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du roi, l
e. Ils gagnaient d’abord Rouen, de préférence, et la Troupe dont nous parlons , plus qu’aucune autre, selon Chapuzeau. Peut-être
elui de 1647, cette farce, ainsi jouée, fut la gaieté de Paris. On ne parlait pas d’autre chose. Sarrasin, ayant à rédiger pour
et leur succès, Scaramouche et le Médecin volant : Encor faut-il te parler du théâtre, Où tu soulois (avois coutume) parfois
ence en ce genre était si éclairée, ne les connaissaient pas. Ayant à parler du Médecin volant, dans leur Histoire de l’ancien
ation natale, un enfant qui, avant de savoir sa langue, est obligé de parler une langue étrangère ; qui, avant d’être l’admira
ieu dans lesquels on se trouve. Fut-on un génie comme celui dont nous parlons , toujours on subit les influences de la Mode, les
ssaya-t-il d’abord ses pièces courantes, les farces, dont je viens de parler  ? C’est probable. Je croirais même qu’il y donna
autres, et je crois bien que Molière, qui venait de Bretagne quand il parla si bien de fausse monnaie dans son Etourdi, pensa
Etourdi, c’est lui qui mène l’intrigue ; dans le Dépit amoureux, — je parle de la pièce en cinq actes, — c’est Mascarille, va
le jour même, à ses spectateurs ordinaires. Voici le moment d’écouter parler La Grange : « Le lundi 11 juillet, la Troupe est
qui s’est passé pendant son absence. Ouf ! dit-il, Ouf ! Je ne puis parler , tant je suis prévenu ! Je suffoque, et voudrais
linde. Comme, pour une fois, leur sottise peut instruire, écoutons-la parler . Un des personnages de L’Impromptu vient de se mo
permet, et lui dit : Mais tu ne songes pas bien à ce que tu fais ?… Parle donc, nostre amy, nous sommes au Palais. ALCIDON.
si beau rôle. Un autre de ses desseins, plus réel, car lui-même en a parlé , mais qui ne fut pourtant pas davantage réalisé,
la petite scène de lecture et d’échange d’idées, dont il vient d’être parlé  ; cette maison bien modeste, mais bien illustre,
u’au monde la plainte discrètement amère, l’esprit, du moins, pouvait parler sans retard et tirer prompte vengeance de l’autre
parler sans retard et tirer prompte vengeance de l’autre chagrin : il parla .’ Six mois après la première représentation de l’
tous les comédiens, y fait-il dire à l’un des personnages qu’il fait parler pour la coterie de ses adversaires, regardant Mol
ard, soit plutôt par malice, le mauvais poète, que Molière fait ainsi parler , garda dans sa pièce le nom de Croisy, qui jouait
il avait dit, pour se défendre, dans la Critique et dans L’Impromptu, parlait assez, et parle encore. Après ce qu’il éut ainsi
se défendre, dans la Critique et dans L’Impromptu, parlait assez, et parle encore. Après ce qu’il éut ainsi jeté sur l’injur
mme si c’eût été un autre. Villiers, dans sa réponse à L’Impromptu, a parlé de cette vaillante visite, que fit Molière à ses
ulière où se reflète quelque chose de la notation dont nous venons de parler , son texte même survit. Pour le Misanthrope (Moli
t voulu qu’on ne s’y méprit pas, et l’avait accentuée en conséquence. Parle costume et le mouvement du personnage, on voyait
tendu de tout le monde, et dont Robinet, le seule gazetier qui en ait parlé dans sa Gazette en vers, n’était pas encore reven
scène, mais en y rentrant. J’ai fait déjà ces observations. J’en ai parlé aux Dorines du Théâtre-Français, qui m’ont presqu
de Plaute, en passant, pour s’y rajeunir et le tenter d’autant mieux, parla vivante imitation qu’en avait donnée Rotrou dans
jamais d’éloges outrés, même à Louis XIV, et dans le temps dont nous parlons , surtout à cette époque d’Amphitryon, il était de
uit, grêle, vent, périls, chaleur, froidure,               Dès qu’ils parlent , il faut voler.               Vingt ans d’assidus
naçait de les faire par trop tomber dans les sesquipedalia verba dont parle Horace. Molière se souvint alors que Corneille, p
oulantes, à jet continu, s’était surnommé Robinet. Chaque fois qu’il parla de l’Avare, il le fit en termes flatteurs ; mais,
ièce soulevait des opinions bien moins favorables que la sienne : Il parle en prose et non en vers, dit-il de L’Avare, Ma
cause de cela même que Robinet n’en démordit pas : chaque fois qu’il parla de L’Avare, la prose l’eut pour défenseur, et en
malheureusement pas flamber assez longtemps pour la comédie dont nous parlons . Elle sortit brisée de son moule trop vite fait ;
t entier, le type complet. Boileau, qui n’ignora rien de son génie, a parlé de cette force de divination, qui lui était parti
olière n’en a rien dit, quoique l’Avare lui fût une belle occasion de parler . Je pense, toutefois, que le vieux tapissier, dev
prise, un jour, emportant le linge de la buvette du Palais. Quand il parle , en tant d’endroits, des gras chapons de requête,
sée par amour, et qu’en le trompant, c’est cet amour qu’elle blesse ? Parle-t -il du bonheur qu’il rêvait en l’épousant ? Non, m
e jeu facile d’une pantomime, qui est toujours gênée quand facteur ne parle pas debout. Relevez-vous donc, Messieurs, n’ayez
tement part, ne fût-ce que par un conseil, à l’œuvre dont nous allons parler . « Quatre amis, écrit donc La Fontaine, au prélu
e le plaisir… Quand ils se trouvaient ensemble et qu’ils avaient bien parlé de leurs divertissements, si le hasard les faisai
refusaient point à ceux des modernes les louanges qui leur sont dues, parlaient des leurs avec modestie, et se donnaient des avis
dessein » d’un ouvrage « auquel il avait travaillé longtemps sans en parler à personne. » Qu’était-ce ? « Les Aventures de Ps
servait de tout mettre sur pied, et de tout mener à fin, quand le roi parlerait . Le roi parla trop tôt. A peine le livre de La Fo
ttre sur pied, et de tout mener à fin, quand le roi parlerait. Le roi parla trop tôt. A peine le livre de La Fontaine était-i
n Commentaire sur Molière. On sait que Sénèque, dans son de Ira, fait parler le Sage, et lui fait dire tout ce qu’il pense de
est Alceste ; le sage qui le calme et le redresse, c’est Philinte. Il parle , celui-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de t
-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de toute cette inspiration, il parle comme Sénèque même, non avec ses phrases, que Mol
fond « très relatif » à la façon du philosophe courtisan qui le fait parler — étant le Philinte même de Molière ; son contrai
gne,pour qu’aussitôt le public du temps devinât, avant même qu’il eût parlé , ce qu’il y avait en lui d’indépendance et de mép
gnaler un emprunt de l’auteur du Tartuffe, dont il n’a pas encore été parlé , que je sache, et qui me parait mis hors de doute
s Français et lçs latins anciens et modernes. Le passage dont je veux parler est celui-ci de la première scène d’Orgon :    ■
nflexion faut-il donner là ? Pour le sens des mots, c’est au savant à parler  ; tandis que le ton et les inflexions sont le fai
ise, le lieu de France où (c’est tout naturel) on sait, à l’occasion, parler le mieux des choses du théâtre, un débat de ce ge
e se trompe, et qu’Orgon a dit vrai. Une partie du contresens dont je parlais est là. Le cuistre n’existant plus, pour faire pl
ier acte. Molière, qui dans ses autres comédies n’a que fort rarement parlé de musique et d’opéra, qui a plus rarement encore
ent, avec la culotte étroite et à simple jarretière, pourra-t-il vous parler de ses grands canons de dentelle et de sa vaste r
ndrit et se détruit presque par l’absence de l’autre. Le caractère ne parlera bien à l’esprit, que si le costume a bien parlé a
re. Le caractère ne parlera bien à l’esprit, que si le costume a bien parlé aux yeux. L’acteur ne se posera bien dans son per
se trompe, et qu’Orgon a dit vrai. Une partie du contre-sens dont je parlais est là. Le cuistre n’existant plus, pour faire pl
tance digne et discrète est d’une femme de Molière ; mais, quand elle parle , on croit entendre une coquette de Marivaux. C’es
de malice et de vraie science humaine sous son ignorance. Écoutez-les parler l’un et l’autre : chez Agnès, ce qui s’est passé,
naïvetés exquises- ; il n’a, lui, que grands mots et sentences, Il ne parle pas, il cite, et en lui-même il s’applaudit d’avo
 :                               …...C’est assez, Je suis maître, je parle , allez, obéissez ! Or, croyez qu’il est fier d’a
e parle, allez, obéissez ! Or, croyez qu’il est fier d’avoir si bien parlé  ! Ce qu’il vient de dire est mot pour mot dans le
sionné d’honnêteté sans frein, un emporté d’honneur, si je puis ainsi parler , un homme à continuels sursauts d’indignation, un
i, si différent du nouveau.   9 août 1869.    Il est toujours bon de parler de Molière et du Misan­thrope, mais encore faut-i
Commentaire sur Molière. On sait que, dans son de Ira., Sénèque fait parler le sage, et lui fait dire tout ce qu’il pense de
est Alceste ; le sage qui le calme et le redresse, c’est Philinte. Il parle , celui-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de t
-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de toute cette inspiration, il parle comme Sénèque même, non avec ses phrases, que Mol
fond « très relatif » à la façon du philosophe courtisan qui le fait parler — étant le Philinte même de Molière, son contrair
gne, pour qu’aussitôt le public du temps devinât, sans même qu’il eût parlé , ce qu’il y avait en lui d’indépendance et de mép
succès de la pièce.   5 mai 1873.      Nous vous avons trop souvent parlé de l’École des Femmes, pour avoir rien à vous dir
re à l’auteur « qu’immortelle » aurait peut-être mieux valu. Quand on parle de Molière et de son œuvre impérissable, c’est la
gue converti pour le théâtre, que quelques mots hésitants, ou même ne parlèrent pas du tout de lui. Eudore Soulié, dont les décou
celui du jeune Poquelin sont étonnants de vie et de réalité. Nous ne parlons pas du père, qui n’est guère qu’à la cantonnade.
es bons livres restent. Parmi les meilleurs de la série, dont je veux parler ici, je signalerai celui de M. René Delorme, Musé
’Auxerrois. L’église était abandonnée — c’est toujours la légende qui parle — et les prêtres en fuite. On put donc y décroche
re, était comme le piédestal, avant la statue. J’en pourrais beaucoup parler , car je m’y suis fort intéressé. Contentez-vous d
Études sur Molière, l’autre dans L’Ermite en province ; on a beaucoup parlé de ce haut meuble de bois, que sa forme et son an
f, du Pulcinello napolitain. 61. Montaigne, Essais, liv. III, ch. X, parle déjà de badins enfarinés. 62. Roquefort, Glossai
se français, par Titon du Tillet, 1727, in-S°, p. 236-« Il (Molière)- parlait peu, mais toujours avec justesse. Il écoutaitatte
la chanson déjà citée plus haut à la note. 133. Madame de Sévigné en parle , édition Monmerqué, t. VII, p. 438. 134. Recuei
s affaires s’étendaient surtout à Gênes et dans le Levant. Colbert en parle souvent dans ses lettres. Chaque fois qu’il y est
rang qu’il avait occupé dans le haut commerce, pour que Guy-Patin en parlât  : « Il est ici mort, ce matin, écrit-il le 4 août
63 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
la comédie de son temps Le Feuilleton de 1830 et années suivantes parlait souvent de la comédienne unique et charmante, mad
e insulte sans nom qui fut faite à notre chère artiste, le feuilleton parlait ainsi : La Couronne funèbre. — Molé. — Fleuri.
le dernier jour ! — Et cependant voyez-la sourire encore, entendez-la parler , de cette voix divine qui sait le chemin de tous
ois, dans le présent et dans le passé. Pour nous, nous ne pouvons que parler de ce que nous avons vu et entendu. Fleury lui-mê
théâtres de Paris, qui nous paraît une coutume stupide. Nous voulons parler des couronnes et des bouquets qui se jettent à la
va perdre ! Ingrate génération, à qui mademoiselle Mars a enseigné à parler et à se taire, à s’habiller, à saluer, à vivre, e
lustre et grande, et c’est pourquoi nous demandons la permission d’en parler à cette place même ; il sera plus facile au lecte
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
iques précipitées ? Ils s’en garderont bien : l’un a trop d’intérêt à parler , & l’autre à écouter. Elmire veut savoir de
g-temps la main devant la bouche de Maître Jacques pour l’empêcher de parler , & l’on a écarté le bon comique, inséparable
e consistera donc dans l’art de dialoguer. Ecoutons Térence, qui nous parle par la bouche de Géta & de Dave. ACTE I. Scen
alla sa folie. Dès le lendemain il va trouver la vieille dont je t’ai parlé , il la prie de lui faire voir cette fille : elle
plus l’entendre ni le voir. Voici présentement comment Moliere fait parler Octave, Silvestre & Scapin sur le même sujet.
niere, & avoueront qu’elle est beaucoup plus comique. C’est assez parler du dialogue coupé. Passons présentement au dialog
marier votre fille ? Mad. Grognac. Non. Valere. Non.Quand on vous en parle , on vous met en courroux. Mad. Grognac. Oui. Vale
s rapide, selon les circonstances : il consiste encore à ne pas faire parler un personnage lorsqu’il n’a rien à dire. N’est-il
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
r qu’un très petit nombre seulement ont les qualités dont je viens de parler . Je donne la préférence à la cinquieme scene du p
r Tartufe aux yeux de son époux, comme elle l’avoit projetté. Tartufe parle  ; écoutons. Tartufe, à Orgon. Quoi ! vous croyez
er encore ; écoutons-le. Tartufe. C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître : La maison m’appartient, je le ferai c
imposture, Venger le ciel qu’on blesse, & faire repentir Ceux qui parlent ici de me faire sortir. Ai-je tort de dire que c
ommes tiennent souvent en suspens l’esprit du spectateur. Après avoir parlé des qualités essentielles à une scene, il est, je
qualités essentielles à une scene, il est, je crois, très à propos de parler de ce qui doit constituer chacune de ces mêmes qu
retrouve encor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu, s’il faut parler des gens extravagants, Je viens d’en essuyer un d
s quel sujet si grand contre lui vous irrite, Vous à qui j’ai tant vu parler de son mérite ? Oronte. Madame, il ne faut point
rayons de lumiere qui éclairent tous les autres personnages : mais je parle à des jeunes gens, & je dois les exhorter à n
sonne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai parlé . Harpagon. Comment, pendard ! c’est toi qui t’aba
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
pu se résoudre à nous faire donner des sieges. Je n’ai jamais tant vu parler à l’oreille, qu’elles ont fait entre elles, tant
p; je le sais déja par cœur. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler  : vous verrez de quel air la nature l’a dessiné,
ser des raisons valables pour s’en dispenser. Par exemple, Destouches parle toujours dans le Glorieux de l’épouse de Lisimon.
Plaute ne donne pas toujours d’aussi bonnes raisons. A-t-il besoin de parler d’un personnage qu’il ne doit pas faire paroître 
mérité. Nérine. Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu’on en parle , & vos éloges me font rougir. Qui ne croiroi
amp; partager les lauriers de son concurrent ? Point du tout, elle ne parle plus. L’exposition doit être claire & rap
eur, & l’autre, que Nérine paroît. Mais à quel propos Hector nous parle-t -il des plaisirs qu’il goûteroit s’il avoit eu le
il ressent les uns, il est bien éloigné des autres. Son acharnement à parler des financiers me fait croire que j’en verrai dan
rouver de l’argent. Géta. Je le voudrois de tout mon cœur : mais où ? parlez . Antiphon. Mon pere est ici. Géta. Je le sais. Ma
pendant que vous le pouvez, Antiphon, pendant que je suis avec vous, parlez -moi, voyez-moi pour la derniere fois. Antiphon. P
moi pour la derniere fois. Antiphon. Pourquoi ? qu’allez-vous faire ? parlez . Phédria. En quelque lieu du monde qu’on la mene,
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
piece est si généralement connue, nous en avons d’ailleurs si souvent parlé , que peu de paroles serviront à rappeller au Lect
avec Arlequin. Le maître dit à Colombine qu’il adore Diana ; le valet parle pour son compte à la soubrette : elle les rebute
nt donne une leçon à son éleve, & le laisse seul. Diana vient lui parler de son amour. L’écolier résiste ; mais il va céde
ous passons légérement sur ces deux ou trois scenes, parceque nous en parlerons encore dans l’article des Fourberies de Scapin.
s d’Arlequin, & lui dit de s’habiller en Revenant, pour venir lui parler auprès de sa maison, à deux heures après minuit.
st mauvais. Célio le renvoie encore vers Scapin, & lui dit de lui parler avec plus de fermeté que la premiere fois : il re
onnes prieres, ils furent reconnus de ce gentilhomme dont je viens de parler , qui, s’échauffant d’un zele chrétien, & ne p
fera démentir ?...Tais-toi, peste maudite ! Tartufe. Ah ! laissez-le parler  ; vous l’accusez à tort, Et vous ferez bien mieux
e est que je ne vaux rien. (S’adressant à Damis.) Oui, mon cher fils, parlez , traitez-moi de perfide, D’infame, de perdu, de v
nsiste à voir Eraste & Lucile, déja brouillés, protester de ne se parler plus, déchirer mutuellement leurs lettres, se ren
ime ! & c’étoit tromperie Quand vous... Mariane. Quand vous...Ne parlons pas de cela, je vous prie. Vous m’avez dit tout f
le étoit très facile, & que le Comique le moins accoutumé à faire parler des acteurs s’en seroit aussi bien acquitté. Quel
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
e du pere de sa maîtresse & de son rival, entreprend cependant de parler de son amour, malgré tous les fâcheux qui l’envir
e trouver à deux personnes qui disent les choses d’elles-mêmes, & parlent sur-le-champ. Argan. Fort bien. Ecoutons. Cléante
orce toute contrainte, & le transport de son amour l’oblige à lui parler ainsi : (Il chante.)  Belle Philis, c’est trop, c
r Tircis est un impertinent, & la bergere Philis une impudente de parler de la sorte devant son pere. (A Angélique.) Montr
très plaisant de voir rire monsieur Thomas Diafoirus, lorsque Cléante parle de son rival & qu’Angélique répond, Ah ! je
and, à Crispin. Il le doit.Votre frere à son tour ne dit mot ? Qu’il parle . Crispin. Qu’il parle.Entendez-vous, beau pleure
doit.Votre frere à son tour ne dit mot ? Qu’il parle. Crispin. Qu’il parle .Entendez-vous, beau pleureux, maître sot ? Si ma
raccommodements qui s’ensuivoient ; il y copie la taille, la façon de parler , la conversation, les manieres, les traits d’une
it : elle fait tous mes soins, tous mes desirs, toute ma joie : je ne parle que d’elle, je ne pense qu’à elle, je ne fais des
utiens ma résolution contre tous les restes d’amour qui me pourroient parler pour elle : dis-m’en, je t’en conjure, tout le ma
st aisée, bien prise. Covielle. Elle affecte une nonchalance dans son parler & dans ses actions.... Cléonte. Il est vrai ;
chinois, russes, &c. d’après les personnes qui nous entourent ; à parler enfin une langue qui doit nous être de la plus gr
69 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
le écrit pour Acante ce billet, qui est très-joli : Je voudrais vous parler et nous voir seuls tous deux. Je ne conçois pas b
ousie, nous ont laissé deux pièces d’un comique naturel et gai. Je ne parlerais du Muet, dont le fond est imité de l’Eunuque de T
scène du valet déguisé en médecin est une charge trop forte. Je veux parler d’abord de l’Avocat Patelin, remarquable par son
finesses et subtilités de maître Pierre Patelin, avocat. Pasquier en parle dans ses Recherches avec des éloges exagérés, qui
it dans sa jeunesse aucune espèce d’études, et né en Bourgogne, il ne parlait encore à treize ans que le patois de sa province.
sincère et d’une amitié qui dura autant que leur vie. Il ne faut pas parler de ses tragédies, qui sont entièrement oubliées e
s gens qui impriment journellement savent pas même de quels auteurs a parlé Boileau dans l’Art poétique, on ne concevrait pas
le Distrait soient de la même force que les ouvrages dont je viens de parler , qui sont les chefs-d’œuvre de Regnard. Je crois
essifs que celle d’Arnolphe ! Il ne sort jamais de sa gravité ; il ne parle de sa faiblesse que pour se la reprocher; c’est p
iques, mais elles sont glaciales. Le public veut au théâtre qu’on lui parle tout haut, et qu’on ne soit rien à demi. C’est là
ait en Italie dans sa première jeunesse, et la facilité qu’il avait à parler la langue du pays, lui avaient fait goûter la pan
ie de leur conversation, et quelquefois de leur esprit Il ne faut pas parler du Bal et de la Sérénade, premières productions d
quelquefois singulièrement heureuse, par exemple dans ces vers, où il parle d’un plaideur de profession : Il achetait sous-m
70 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
médie en font la matière ; la farce en fait l’assaisonnement. Pour ne parler que de ces premières ébauches de comédies, au lie
qu’il n’eût pas reconnu Hercule dans cette statuette de Lysippe, dont parle Stace, haute d’un pied, qui était si petite à l’œ
s vraies que dans le Menteur. Corneille a mis la scène à Paris ; on y parle du Pré-aux-Clercs, du Palais-Cardinal, aujourd’hu
is, tel qu’il l’avait appris au comptoir de son père, et tel qu’on le parlait dans la rue Saint-Honoré, sa rue natale. C’est là
urs favoris auxquels le poète donnait tous les bons mots à dire ; qui parlent plus que ne veut l’action, qui se moquent d’autru
isibles. Emportés par une action, ils n’ont pas le temps de s’écouter parler  ; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre
s par une action, ils n’ont pas le temps de s’écouter parler ; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre ; et ce feu d’es
avec les caractères. C’est un expédient annoncé par Horace, qui nous parle d’un certain Henrique Qui retourne en ces lieux
r dans une maison. On voulait entendre ces accents de la comédie dont parle Horace, et qui l’élèvent jusqu’à la tragédie sans
n’agit : que peuvent faire des oisifs autour d’une coquette ? Chacun parle avec son tour d’esprit ou son travers. Les galant
de ce qui leur arrive pour en avoir fait un si mauvais emploi. Chacun parle à la fois le langage le plus général et le plus p
se piquent pas d’impartialité en plaidant leur cause, ils ne peuvent parler pour eux, en gens d’esprit qu’ils sont, sans répa
ntes chassées, comme Martine, parce qu’elles s’obstinaient à ne point parler le français de Vaugelas. À tout ce que le bel esp
oi-même, que l’amertume des souffrances présentes. Nul poète n’a fait parler les cœurs avec plus de passion et avec plus de ju
n acteur supérieur qui de loin en loin les rajeunit. La langue qu’ils parlent , dans les changements que subit la langue général
ction, que notre langue de tous les jours, quand nous nous piquons de parler bien ? J’ai indiqué, pour Molière en particulier,
ut homme qui est ému par quelque intérêt sérieux ; c’est ainsi que la parlent , quand ils ne sont que des hommes, même les écriv
orsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend, parle un français aussi vif et aussi naturel que celui
r, scèneIre. 3. Préface duMenteur. 4. Stace, liv. IV, silv. VI, en parle avec enthousiasme : …Deus, ille deus ; seseque v
71 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
à tout garder : élégance, politesse, atticisme, urbanité, — habile à parler des choses de la guerre, ingénieuse et savante à
é, — habile à parler des choses de la guerre, ingénieuse et savante à parler des choses de l’amour ! De cette Cité du peuple e
ipeaux passés de mode ; où l’on voyait, c’est toujours La Bruyère qui parle ainsi, « des gens enivrés et comme ensorcelés de
des caractères de ce siècle ! Dans le chapitre de La Bruyère, il est parlé de la difficulté de se faire un grand nom ; aujou
ndre, et voilà nos déesses en haillons, et nos furies en falbalas qui parlent , sans frémir, la langue horrible du Père Duchêne
lus habiles… elle passe, elle s’efface, elle meurt. La langue que je parle est déjà loin de moi ! La retraite et la mort
e sa volonté était irrévocable. « C’en est fait, disions-nous, elle a parlé de sa retraite, et comme elle est une femme série
ement ce qui se passe dans ces petits salons dorés, sur ces sofas qui parlent , en présence des trumeaux et des boiseries rehaus
-leur cependant, à ces difficiles, quel âge ils ont en effet, eux qui parlent  ? Ils avaient vingt ans que mademoiselle Mars en
évérance, mon courage, et mes luttes de chaque soir ? » Ainsi pouvait parler mademoiselle Mars ! Mais mademoiselle Mars n’étai
en vivant on s’appelle M. de Lacretelle, et dans la guerre civile on parle aux habitants des campagnes, le sincère et tout-p
erie naïve, les plus secrets sentiments de leur cœur. La langue qu’il parle est si retenue en ses plus vifs emportements, ell
t jamais mieux assises et plus à l’aise, que sur ces riches sofas qui parlent , comme on en voit dans les petits livres du petit
eurs, proscrits ou morts, Marivaux est resté, comme celui de tous qui parlait le mieux, et comme le dernier qui ait parlé. Voil
comme celui de tous qui parlait le mieux, et comme le dernier qui ait parlé . Voilà tout le secret du succès de la comédie de
qui ont voulu imiter ce style à part, et qui avaient imaginé de faire parler les bourgeois de ce temps-ci, comme parlaient les
i avaient imaginé de faire parler les bourgeois de ce temps-ci, comme parlaient les grands seigneurs d’autrefois. Certes, c’était
lle, est surtout le partage des femmes, que le ciel les a faites pour parler aux hommes, non pas du haut de la chaire, de la t
sommes arrivés trop tard ! » Parlant ainsi, elle était belle et elle parlait bien ! L’homme, de son côté, tout honteux d’être
elle exécrait la campagne, elle adorait la ville, et qui lui voulait parler des splendeurs de la matinée ou des pâles clartés
bre. En ce moment elle m’apparaît comme cette loi suprême dont il est parlé dans un dialogue de Cicéron ; écoutez ! c’est la
72 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
elle est aisée et bien prise. — Elle affecte une nonchalance dans son parler et dans ses actions... — Il est vrai; mais elle a
as et la quitte brusquement : « Va, fille ingrate, je ne veux plus te parler et je te laisse dans ton obstination. » Cette aff
te réponse accablante : « Corrigez, s’il vous plaît, cette manière de parler . Il faut douter de toutes choses ; et vous ne dev
et du style forcé. Ménage était un juge facile et prévenu, car, sans parler de tant d’auteurs d’un goût douteux qui continuèr
de tant d’auteurs d’un goût douteux qui continuèrent à fleurir, sans parler de ces pensions accordées aux hommes de lettre qu
est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me f
mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure; Et que la passion parle là toute pure. Les yeux de Molière ne s’ouvriren
importe peu que l’on suppose à Alexandre une véritable passion; il ne parle qu’en homme habitué à manier la flatterie amoureu
le fin ; le critique allemand habitué au contraire à entendre l’amour parler une langue à part, une langue idéale, née des exa
’a point mal rendu cette situation remarquable. Voici comment il fait parler l’héroïne, qui dans sa pièce s’appelle Delmire.
lle reproche à son jaloux la passion qui aveugle; l’héroïne française parle de l’erreur du trouble où elle le voit. La premiè
ignorants, et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler , que ces règles de l’art soient les plus grands m
NIE. J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que l
essayer de lui enlever aussi l’honneur de ce chef-d’œuvre; car, sans parler des Provinciales, dont le Tartuffe est un rejeton
le Tartuffe est un rejeton brillant, mais suspect de bâtardise, sans parler d’une certaine nouvelle de Scarron, Les Hypocrite
, Les Hypocrites, à laquelle Molière a emprunté plus d’un trait, sans parler d’une foule d’autres œuvres, obscures ou célèbres
ons aujourd’hui qu’à bien saisir le caractère de Tartuffe. Nous avons parlé , dans notre dernier entretien, d’une critique étr
nt à ses fins sans se donner même la peine d’ouvrir la bouche: on lui parle d’Eudoxe, il sourit ou il soupire: on l’interroge
ait entendu, il lui en eût fallu davantage si Tartuffe se fût borné à parler le langage d’un amour impudique et grossièrement
rité et qui ne se laisse point abuser par ses grimaces, essaie de lui parler raison, il tire sa montre et rompt l’entretien :
es circonstances, n’eussent été que des valets obscurs et fripons. On parle toujours de la profonde scélératesse de Tartuffe;
amour menace de devenir tout à fait sérieuse, et où Alceste s’écrie : Parlons à cœur ouvert ! le valet de Célimène annonce une
ces portraits délicieusement touchés sont de sa main. Pendant qu’elle parle et qu’on l’applaudit, Alceste debout, les yeux fi
éclat et grand tapage. Seul Alceste reste silencieux : il attend pour parler que les importuns soient sortis. ALCESTE. Oui, j
ité et de la nature, elle échappe au domaine de l’art. La passion qui parle tend, au contraire, à s’évaporer: à force de se r
omme par l’autre, elle sort du domaine de l’art. Donc la passion doit parler autant qu’il lui est nécessaire pour rester humai
est capable À ses déloyautés n’ont rien de comparable, alors, il ne parle pas seulement; il met Célimène en demeure de s’ex
problème, de jeter les yeux sur une petite pièce dont nous avons déjà parlé , et sur laquelle nous pouvons revenir ici, parce
que Molière a empruntés à son époque s’y sont donné rendez-vous; sans parler de cette multitude de portraits touchés en passan
e aux tourments d’un amour méconnu. Évidemment ils se trahissent; ils parlent l’un et l’autre de ce dont leur cœur est plein. O
quel accent, dans une situation si cruellement dramatique, devait-il parler de ce fatal amour né de vos traîtres yeux, et pro
s cette œuvre unique, et que Le Misanthrope est un de ces chants dont parle Musset, un de ces chants immortels entre tous, qu
donc pour Henriette que s’allument les flambeaux de l’hymen, ou, pour parler le langage de la comédie, que l’on va chercher le
e en tirailleur un personnage secondaire, Martine, une domestique qui parle à moitié patois, mais qui n’en lance pas moins de
ésoudre à louer les écrits de Philaminte ; il ose même en sa présence parler fort mal de la science pédante. Trissotin n’a pas
ait une inclination naturelle pour ces fantasmagories parlantes. Sans parler de Rabelais, qui y réussit aussi bien qu’Aristoph
langage; la justesse de l’accord du style avec la pensée. Martine ne parle pas correctement ; mais, quoiqu’elle mette en piè
e pas correctement ; mais, quoiqu’elle mette en pièces Vaugelas, elle parle avec justesse. Molière a même tiré parti du contr
qui fait l’intérêt comique de ce rôle. Quand on se fait entendre, on parle toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne serve
te de ce qu’est la poésie du style. J’en juge par la manière dont ils parlent de l’image. Presque tous envisagent l’image comme
fle de la vie. Que de traits nous aurions à rappeler : ce Damis, dont parle Célimène, et dont le portrait s’achève par deux v
age D’où les mouches à jeun se sauvaient à la nage ; lui qui nous a parlé de cette porte basse par laquelle il ne put entre
ndre la poésie de Molière. Le comique existe dans la nature, ou, pour parler plus exactement, on rencontre dans la nature des
angage idéalisé d’une société d’élite; dans Molière, l’homme du monde parle en homme du monde, et le paysan s’exprime en pato
ujourd’hui des idées de Molière sur l’éducation des femmes. Molière a parlé de l’éducation des femmes dans plusieurs de ses c
ce parfaite n’existe plus ici-bas. À défaut d’autre maître, la nature parlera . Or, comme ses premières leçons ne sont pas toujo
e il faut faire la part de cette idéalisation comique dont nous avons parlé précédemment; mais au fond Molière a vu juste et
e plus aimer. C’est dans Les Femmes savantes que les héros de Molière parlent de la manière la plus explicite et la plus piquan
rôle de la femme, l’instruction qui lui convient est bien celle dont parle Molière. À l’homme qui doit agir au dehors, qui d
autres termes, ce qu’il lui faut avant tout, ce sont ces clartés dont parle Molière. Une ambition plus haute ne lui est point
e une importance qu’il n’a pas. Ce n’est certainement pas Molière qui parle lorsque Chrysale dit à Bélise : Il n’est pas bie
n. Il ignore que les dons de la nature sont des dons qui obligent. Il parle de l’instruction qu’une femme peut acquérir, comm
igent. Il parle de l’instruction qu’une femme peut acquérir, comme on parle d’un mérite surérogatoire ou d’un agrément de lux
l’exemple ou de la vie. Le poète nous montre les choses et les choses parlent . Peut-être parlent-elles avec d’autant plus d’élo
vie. Le poète nous montre les choses et les choses parlent. Peut-être parlent -elles avec d’autant plus d’éloquence qu’il n’a pa
s avec d’autant plus d’éloquence qu’il n’a pas la sotte prétention de parler pour elles. Le poète dramatique ne s’impose pas à
que le voudrait Molière, évite avec soin la ridicule exagération dont parle Cléante dans les vers suivants: Les hommes, la p
par cela même qu’il est hypocrite, doit mettre un soin particulier à parler le langage de l’église et de l’Évangile. Les faux
t-être le type le plus pur de cet idéal de l’honnête homme, dont nous parlions il y a un instant; mais il ne s’élève guère au-de
ns un type qui n’est pas inférieur à celui de Tartuffe. Tartuffe peut parler d’accommodements avec le ciel, Alceste répond par
e. Tartuffe peut parler d’accommodements avec le ciel, Alceste répond parle vers le plus admirable peut-être que Molière ait
ur; dont l’amour était le thème favori, et le sévère prédicateur, qui parlait de la mort et du jugement. En général, le poète e
ène, et surtout à propos des plus profondes, s’il plaisantait ou s’il parlait tout de bon. Le poète est comme la Sibylle: sur l
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
rdonne d’y ménager les égards que les hommes se doivent mutuellement. Parlons d’abord de la premiere. Il n’est pas nécessaire d
is. Après avoir traité des indécences qui blessent la pudeur, il faut parler de celles qui choquent le respect qu’on doit à de
iennent. Est-il beau, par exemple, dans le Distrait, que le Chevalier parle ainsi à son oncle qui lui donne des conseils ? AC
ait reconnoître sans le vouloir : voici comment cet honnête neveu lui parle  : ACTE IV. Scene II. Le Chevalier. Ah ! mon oncl
gâter tout le mystere, Et m’a mal à propos fait connoître à la mere. Parlez , n’est-il pas vrai ? Valere. Parlez, n’est-il pa
propos fait connoître à la mere. Parlez, n’est-il pas vrai ? Valere. Parlez , n’est-il pas vrai ?D’accord, mon cher neveu ; Ma
toujours vu indigné de l’indécente malhonnêteté avec laquelle Moncade parle à Eraste, & de la patience avec laquelle celu
faute en amene nécessairement plusieurs. Si les Auteurs doivent faire parler leurs personnages décemment, il est une décence q
ne leur fait honneur. A quoi bon le Sage, dans son Turcaret, va-t-il parler de M. Gloutonneau le poëte, « cet homme agréable
aroles dans un repas, mais qui pense & mange beaucoup » ? Le Sage parle comme feroit un Auteur très affamé, qui ne peut v
74 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ur, et d’un colosse ne fait souvent qu’un squelette informe. Quand on parle des arts, il faut prendre un vol audacieux, plane
teurs de l’art dont on traite, et en embrasser toute l’étendue. Je ne parlerai donc ici que de deux genres de comédies. La coméd
nouvelles découvertes. Ils ont eu raison, s’ils ont voulu uniquement parler des mœurs ; mais s’ils les ont confondues avec le
s qui décèlent de nouvelles découvertes dans le cœur humain ? Je n’ai parlé jusqu’à présent que de la seule méditation du car
os grands maîtres ont écrit sur cette matière, il est impossible d’en parler sans s’exposer à répéter leurs idées. Au reste, c
Tartuffe ressortent davantage. Tout auteur qui dans une comédie saura parler à l’esprit et au cœur, est assuré d’avance du suc
 : autrement le théâtre retomberait dans sa barbarie primitive. Je ne parle pas ici des invraisemblances convenues, on ne peu
peut les éviter. Sans doute, il est impossible qu’un paysan, un valet parlent en vers ; mais c’est une illusion qu’il faut se f
eur et le mépris que l’on doit avoir pour l’hypocrisie ! 1. Je ne parle pas ici des vertus naturelles que l’on observe ch
75 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ression l’accommode pour se faire entendre. Est-il de l’Académie pour parler si hardiment ? Il écrit presque sur le même ton q
e celle de Molière, qui alors ne connaissait point assez la Cour pour parler aussi sensément qu’il le fait à ses amis ; et l’h
nous avons eu celles de Mrs de Brueys, Boursault, Renard, etc., sans parler de Dancour qui a fait un Théâtre Comique complet.
supprimer ces petites circonstances par rapport à Molière. Mais n’en parlons plus, aussi bien cela n’en vaut pas la peine, et
it grand tort de le dire, comme Comédien. Et supposé qu’il ait jamais parlé aussi étourdiment, l’Auteur devait sauver [cette
eur, que ce discours de Molière m’a révolté, il n’y a personne qui ne parlât contre eux avec plus de modération. Mais, Monsieu
’il n’était bon qu’à dire des plaisanteries, puisqu’il le fait encore parler sur le même ton dans les pages suivantes, dans de
est soutenu par de si mauvaises raisons, que je ne daigne pas vous en parler davantage ; d’autant plus, que je ne devine pas s
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
s de l’art, il ne trouve nulle part ce secours. Aristote 1 n’a point parlé de la comédie ; & la plupart de ceux qui, apr
se sont érigés en législateurs du théâtre, n’étant pas du métier, en parlent sans connoissance de cause. Il faut avoir essuyé
s sa Poétique, à traiter de la comédie seulement. La façon dont il en parle prouve qu’il est initié dans tous les secrets de
la comédie, doit faire nécessairement dans un temps où tout le monde parle spectacle, où les cercles, les toilettes, les bou
& à qui l’art ait découvert tous les secrets dont nous venons de parler , il sera encore loin de la perfection, s’il ne co
pris chez les meilleurs Auteurs comiques. Dans le second volume, nous parlerons des différents genres de la comédie. Jusqu’ici l’
omberai ni dans l’un ni dans l’autre de ces excès. J’affecterai de ne parler des jeunes Auteurs vivants, que lorsque je pourra
de prendre premiérement le ton familier de la comédie, puisque je ne parlerai que d’elle : le style de la chose est le seul bon
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
t ni fat, ni maraud, ni bélître, & vous devriez, s’il vous plaît, parler d’une autre façon. Comment ! tu mé traites, moi,
, Monsieur mon collegue, quelle est la force de l’amour, puisque vous parlez d’une façon si déraisonnable » ? (De l’autre côté
n que vous, ce que c’est que l’amour ». (De l’autre côté.) « Pourquoi parlez -vous donc si sottement » ? (De l’autre côté.) « S
Pourquoi parlez-vous donc si sottement » ? (De l’autre côté.) « Si je parle sottement, vous parlez en chicaneur ». (De l’autr
onc si sottement » ? (De l’autre côté.) « Si je parle sottement, vous parlez en chicaneur ». (De l’autre côté.) « Je respecte
d’avoir fait autre chose. Léandre, le voulant frapper. Tu ne veux pas parler  ? Scapin. Hé ! Octave, retenant Léandre. Tout dou
ore que je veux que tu me confesses. Scapin, à part. Peste ! Léandre. Parle vîte, j’ai hâte. Scapin. Monsieur, voilà tout ce
Granger. Mon fils est mort ! Es-tu hors de sens ? Corbineli. Non, je parle sérieusement : votre fils, à la vérité, n’est pas
Hé ! de par le cornet retors de Triton, Dieu Marin, qui a jamais oui parler que la mer fût à Saint-Clou ; qu’il y eût là des
qui vous enverra tout-à-l’heure sa rançon. Granger. Tu ne devois pas parler de rançon ; ils se seront moqués de toi. Corbinel
e, peut-être que je ne te verrai de ma vie, & qu’à l’heure que je parle , on t’emmene esclave en Alger ! Mais le Ciel me s
it toutes nos affaires ? Sylvestre. Toutes nos affaires. Octave. Ah ! parle , si tu veux, & ne te fais point de la sorte a
mon homme ébranlé par ces paroles : Nous sommes seuls, lui ai-je dit, parlez franchement ; dites ce que vous voulez que l’on v
donne de la main à la main, pour faire que mon maître n’entende plus parler de cette affaire, que cette femme se retire, &
p; qu’on ne me tienne pas le bec en l’eau ; car les gens dont je vous parle doivent me compter aujourd’hui de l’argent. Chrém
rberies, parcequ’il l’avoit déja placée dans l’Etourdi. Nous en avons parlé dans l’article de cette derniere piece. Il nous r
il est bien mieux lié à la machine que le Sylvestre de Moliere. Nous parlerons peu du dénouement. Il est clair que la vengeance
78 (1802) Études sur Molière pp. -355
ver la moindre émotion ; rien n’y frappait l’œil du curieux, rien n’y parlait à l’aine ; mais aujourd’hui, grâce au conservateu
n qualité de chef de sa troupe, n’était pas indifférent au plaisir de parler en public, préféra la gloire à une place lucrativ
à nous, s’est perpétuée, ou a dû se perpétuer cette tradition dont on parle tant. Honneur aux comédiens qui la possèdent, hon
n le reconnaissant ; et, tout de suite, l’on a. l’intrépidité de nous parler de ce récit, comme si nous venions de l’entendre 
avez ré… ésolu. Eh ! malheureux que vous êtes, laissez agir, laissez parler votre âme ; elle se peindra sur tous vos traits,
ra tous vos mouvements, elle modulera toutes vos expressions. Nous ne parlerons pas des retranchements qu’on faisait dans cette p
bition était d’y commenter, pour ainsi dire, tous les auteurs dont je parlais  ; mais ici, que nous nous occupons particulièreme
est absolument maître de ses actions. En jugeant les imitations, nous parlerons de l’effet qu’aurait dû produire l’opposition de
le rôle en idiotes ; elles le sont tant que le cœur d’Agnès n’a point parlé  ; mais une fois que les soins d’Horace, les contr
e le marque une note de l’auteur, sort tout transporté et ne pouvant parler . Quant au costume, même diversité, par conséquen
tre, s’il n’est entripaillé comme il faut, et voulez que les héros ne parlent qu’avec emphase. À vous, surtout, comédiens qui,
nier vers… ; qui croiriez manquer aux règles de l’art, si, au lieu de parler humainement à votre capitaine des gardes, vous ne
ue Molière a fait voir dans cet ouvrage un mérite bien rare, celui de parler de soi avec courage, avec noblesse ; sans fausse
reux , dit Molière ; par cette courte note, il prescrit à l’acteur de parler d’un ton doucereux, en proposant à Sganarelle de
t agréable : mes amis, mes chers amis, soupons, je vous en prie, sans parler de comédie. — Tu as raison, ma toute belle, rien
e de costume, prenez celui de la Sicile, et tout sera réparé. — Tu en parles bien à ton aise, ma reine, et où en serait notre
scélératesse de dom Juan. — Bah ! — Refuseras-tu à l’acteur dont nous parlons le talent d’être sur la scène comme dans son appa
-t-il à s’emparer exclusivement de l’attention, lorsque ses camarades parlaient , en vain fit-il une ariette de chaque tirade, en
s de l’Alceste qui, non content de faire la faute dont nous venons de parler , la double en parodiant, dans la même scène, la f
doit aussi beaucoup de choses au Medico Volante, dont nous avons déjà parlé . Dans la comédie italienne, Arlequin, sous l’habi
s d’énergie que ses commentateurs et ses historiens, c’est lui qui va parler . Lisez la préface et le premier placet. Molière n
mille, dont les cœurs sensibles partagent les alarmes : mais l’exempt parle  ; soudain le crime est puni, la vertu récompensée
t, divin, et au point qu’on craint de proférer un blasphème, en osant parler des légères taches qu’une sévérité scrupuleuse po
ntes les grâces de la nouveauté. Tout nous prouve que Molière voulait parler du Tartuffe lorsqu’il dit à ses amis enchantés du
vous bien qu’elle affecte d’appuyer sur le dernier mot, comme si elle parlait à une veuve prête à convoler en troisième noce ?
amis vingt-quatre, si nous en croyons ce vers : Voilà tout justement parler en vrai jeune homme. D’après ces divers calculs,
omme les peintres, la ressource des trois quarts : le Cléante dont je parle me semble négliger un peu trop cette règle. Dans
femme respectable qui vit dans le sein d’une famille honnête, et qui parle à un mari plus que dévot ? Peut-être, pour égayer
il faut le jouer… ; risquons le mot… en satire. L’acteur dont je veux parler me semble partager ce dernier sentiment… Cette ma
lâche aussi son petit trait, mais à sa manière. « Onuphre, dit-il, ne parle pas de sa haire, de sa discipline ; au contraire,
tter, le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le parle , mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile,
ouvrages, nous devons, d’après la tâche que nous nous sommes imposée, parler d’abord des chagrins domestiques qu’éprouvait Mol
me sans éclat ; Ce seraient paroles exquises, Si c’était un grand qui parlât . Le premier, dans sa tragédie d’Hécube, fait dir
nt. » Voici la traduction des vers d’Ennius. « Quelque mal que vous parliez , vous fléchirez aisément les Grecs ; car, un homm
son rôle, elle disait tout naturellement, comme une honnête femme qui parle à son mari, Tête à tête ensemble nous soupâmes,
les palais des héros tragiques, un péristyle où ils peuvent décemment parler de leurs affaires, pourquoi ne traiterais-je pas
énelon à l’Académie française ; la voici : Molière, en pensant bien, parle souvent mal, il se sert des phrases les plus forc
e les pièces qui sont en vers. Il me paraît, jusque dans sa prose, ne parler point assez simplement pour exprimer toutes les p
rt riche, et lui offrirait sa main ; cependant, nous n’entendons plus parler ni de la veuve ni de l’aventurière. Le dénouemen
, si nous le démêlons à travers le récit du roman dont nous venons de parler , et les lazzis de maître Jacques ; si nous voulon
ire merveille en ajoutant une longue énumération de plats à ceux dont parle Molière, et ils ne se doutent pas que, dès ce mom
ait annoncée. Quant aux divertissements, nous sommes convenus de n’en parler que lorsqu’ils mériteraient ce titre, par leur li
r à Auteuil lui demander des secours, et le jeune Baron fut chargé de parler en sa faveur ; dès les premiers mots de sa harang
èce, et le roi eut la bonté de dire à Molière : « je ne vous ai point parlé de votre comédie à la première représentation, pa
adroitement tourné. Le bel esprit se compromet toujours quand il veut parler d’un art qu’il n’a pas approfondi. Convenons, en
des Femmes savantes fut-elle plus de quatre ans sur le bureau : on en parlait déjà en 1668 ; sur son titre seul, madame Dacier
de Bélise, surtout ayant déjà dit à Clitandre, lorsqu’il a voulu lui parler de son amour pour Henriette : Ah ! certes le dét
rares, l’on distingue ceux qui, aux deux qualités dont nous venons de parler , réunissent la plus nécessaire, la vraisemblance.
ontraient les plus contraires à ses désirs. Dans la comédie dont nous parlons , Trissotin, croyant Henriette sans bien, se retir
ne savez pas comme le bruit me pèse ; à Bélise, C’est à vous que je parle , ma sœur ; encore à son frère, …………………… C’est so
. La lettre du prince de Conti aux consuls de Pésenas, dont on vous a parlé , ne contient rien de bien remarquable, elle leur
ge de la nature même ; et c’est la seule imitation dont nous avions à parler . Qu’en pense le lecteur ? Cette pièce n’aurait-el
t. De la tradition. C’est pour la dernière fois que nous allons parler de la tradition ; que de choses nous aurions pu e
 ! la nature ! sans elle point de comédien. J’entends continuellement parler d’une école dramatique ; essayons de réaliser le
es rôles de jeunes premiers ; en le mesurant des yeux, en l’entendant parler , nous ne pouvons lui déguiser notre surprise, et
vez tort ; les amateurs du jour vous trouveront froids et monotones : parlez -moi de ces théâtres sur lesquels les voix rauques
a tradition, vous aviez tâché de prendre le ton de la pièce dont vous parliez  : d’après cela, Le Malade imaginaire ne vous enco
élève. Oui, certainement, parce que, bien pénétré de ma situation, je parlerai le rôle, au lieu de le papilloter. Le professeur
r. Vous avez l’air bien assuré ; songez-vous qu’il n’est ni facile de parler raison à un malade imaginaire, sans être un froid
e rôle de Béline n’est pas dans la classe de ceux dont nous venons de parler . L’élève. Ne le voyez-vous pas jouer tous les jou
ent le texte, à menacer Argan d’une demi-douzaine de maladies en ie ; parlez -moi des acteurs qui en ajoutent de leur invention
Diafoirus père. Vous allez voir la finesse des moyens qu’il emploie ! Parlez , mon fils Thomas. Thomas. L’acteur que je me pro
ité de Molière. Voltaire et Grimaret, et quelques autres historiens, parlent diversement sur les difficultés que fit l’archevê
e, Ils sont dans le même cas. Le goût, la justesse, la naïveté, vont parler par la bouche de La Fontaine : Sous ce tombeau g
ère son mari. 8. Deux pièces qu’il suffit de citer ici, et dont nous parlerons plus amplement quand elles auront paru dans la ca
rie, mais quand on le vit varier, animer le récit dont nous venons de parler , avec tout l’art dont il était capable, un amateu
augnac, ils m’ont reconnu , à qui la faute ? en tout cas, je ne veux parler , je ne parlerai, dans cet ouvrage, que des Comédi
’ont reconnu , à qui la faute ? en tout cas, je ne veux parler, je ne parlerai , dans cet ouvrage, que des Comédies de Molière, u
l bredouillait. 44. Macroton, composé de long et de ton, parce qu’il parlait lentement. 45. Tomis, composé de coupant, parce
and le Tartuffe fut défendu ? 59. Les Indiens ont un Amphitryon dont parle Voltaire. 60. Voyez le Bolœana. 61. Plaute, d
e son prologue. 62. Dans les Harangueuses d’Aristophane, Praxagora parle à sa lampe, mais la lampe ne lui répond pas. 63.
79 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
hilosophie dans les comédies de Molière. Cette belle philosophie dont parle Sorbière, est celle de Gassendi. Qu’a fait Gassen
nte en souffrant un scandale aussi intolérable que celui dont je veux parler … N’est-ce pas une chose horrible, une chose qui c
faire, Marphurius répond : « Changez, s’il vous plaît, cette façon de parler . Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de
e philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive, de parler de tout avec incertitude, de suspendre toujours s
uis venu… Il vous apparaît que vous êtes là, il me semble que je vous parle , mais il n’est pas assuré que cela soit. » Ce sce
ophie, Et mon âme et mon corps marchent de compagnie. Si le bon sens parle souvent par la bouche de Clitandre. d’Henriette e
roit et à l’équité ? Sans doute il faut savoir gré à Molière de faire parler Alceste avec tant de chaleur et d’éloquence contr
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
amp; qui ne le font pas rire, sont des monstres dont on ne doit point parler . Revenons aux premieres. Une fois que nous aurons
introduire un seul personnage qui puisse nous en écarter. Nous avons parlé , dans plusieurs des chapitres du premier volume,
varier à l’infini. Tantôt prenant un ton sensé, un air imposant, elle parle par la bouche d’un homme raisonnable qui, en répr
gtaine d’ans, à ne vous rien céler, Et cela ne vaut pas la peine d’en parler  ; Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matiere
ACTE I. Scene V. Harpagon, à son fils. Je voudrois bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vou
le rajeunir dans la minute, en disant. Je voudrois bien savoir, sans parler du reste, à quoi sert toute cette broderie dont v
avec sa discrétion, le traître, le bourreau qu’il est ! A-t-on jamais parlé d’une usure semblable ? & n’est-il pas conten
plus grands ennemis. Supposons-nous dans une compagnie nombreuse : on parle de filouterie ; on raconte les tours les plus adr
iques peuvent mettre en usage pour rendre les hommes meilleurs. Je ne parle pas des tournures morales de nos Auteurs larmoyan
est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siecle en cela me f
mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure :   « Si le Roi m’avoit donné, &
oit mal : Lélie enfin ne l’a félicité sur son bonheur, & ne lui a parlé de son amour, que parcequ’il l’a cru l’époux de C
ES FOURBERIES DE SCAPIN. ACTE II. Scene VIII. Hé ! Monsieur, de quoi parlez -vous là, & à quoi vous résolvez-vous ? Jettez
otre langue : & c’est peut-être ce qui révolta davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire, que Moliere au théâtre
Allez, tous vos discours ne me font point de peur : Je sais comme je parle , & le ciel voit mon cœur. De tous vos façonni
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
. Dorante. Nous nous battîmes hier, & j’avois fait serment De ne parler jamais de cet événement ; Mais à toi, de mon cœur
race apprend que son pere arrive pour le marier : il prie Arnolphe de parler en sa faveur, afin qu’on ne le force pas à faire
même. Comme cet endroit nous a déja servi de modele quand nous avons parlé de la fin des actes, je ne le rapporterai pas ; j
plus grand embarras par sa présence seule, & sans avoir besoin de parler . Toutes les surprises de Moliere annoncent le gra
and effet sur le théâtre. Examinons toutes celles dont nous venons de parler , & les exemples que nos bons Auteurs nous ont
s Auteurs en ont embelli leurs dénouements, nous aurons occasion d’en parler dans le Chapitre suivant. 65. Riccoboni s’est
82 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
pule à dire que l’on a peut-être trop en public, moi tout le premier, parlé de Stendhal. Il en est de Beyle, comme d’autres é
Ce Petitot passe le dernier degré de la sottise." (P. 184.) Quand il parle de Sganarelle ou le Cocu, Petitot n’est pas plus
-tu, bête ? » (Page 28.) Voici « le pauvre diable », lorsque Petitot parle des confesseurs et de l’hypocrisie 7 : « On peut
ni eux ni moi ne porterons d’habits. Dire après notre mort peut-être parlerait -on de D [illisible] Novembre 1830 » « 1827 me s
ement pour la note de la page 302.) « L’Italie a su dominer l’Europe parla seule astuce, tour de force que n’a encore exécut
6 heures, soit des pièces officielles, soit des notes sur le pays. Ne parlez jamais de ce que vous aurez copié, n’en parlez ni
notes sur le pays. Ne parlez jamais de ce que vous aurez copié, n’en parlez ni ù Paris, ni ici. Du reste que vous travailliez
esprit et le sentiment. » B : « Comparez les termes dans lesquels il parle de Chaulieu. et ceux qu’il emploie en traitant de
ion, le pire est une invasion. » C’est le Commissaire des Guerres qui parle . II, page 5 : V : « Nous n’avons pas droit de ren
page 7 : V : « L’estime s’use comme l’amour. » B : « On se lasse de parler de l’homme estimable, mais dans le cœur l’estime
ectent vu le nom de Racine. Alceste ……… … Morbleu ! je ne veux point parler , Tant ce raisonnement est plein d’impertinence !
rois millions de Mme Pernelle. Outre cela c’est un caractère éternel. Parler beaucoup, ne partir que de ses idées, ne recevoir
tre le vrai chagrin de Mme Pernelle, c’est de ne pas avoir place pour parler , de n’être pas écoutée. Madame Pernelle Vous ête
de Louis XIV. Elle a trop d’esprit ; et jamais les domestiques n’ont parlé si longuement devant leurs maîtres, excepté dans
ue précédente subsiste. Je ne rirai pas beaucoup d’un homme qui vient parler sérieusement de la mort d’une puce. Tout au plus
est fort bien dit : mais pour désabuser Orgon, ne valait-il pas mieux parler des choses qu’il vient de dire du récit de la man
sa fille, il se tourne pour regarder Dorine, qui se tient droite sans parler .) Ma fille, vous devez approuver mon dessein… Vo
llement et avec le plus grand succès, à jouer la comédie, doit savoir parler à une femme, et n’être pas assez timide pour cher
er mon père, et lui mettre en plein jour L’âme d’un scélérat qui vous parle d’amour. Indignation de jeune homme ; cela peint
CTE IV Scène première Cléante, Tartuffe Cléante Oui, tout le monde en parle , Tout le monde peut-il parler d’une chose arrivé
Tartuffe Cléante Oui, tout le monde en parle, Tout le monde peut-il parler d’une chose arrivée il y a trois ou quatre heures
l’imposture. Venger le ciel qu’on blesse, et faire repentir Ceux qui parlent ici de me faire sortir ! Voilà l’odieux qui comm
blement pour donner plus de généralité au tableau a fait que Damis ne parlât pas de son régiment ou de sa charge de président.
n comédien qui ne peut se défaire en parlant a Elmire des manières de parler ridicules, qui, par l’usage journalier, sont deve
st amoureux. Ce qui produit peu d’effet. Le but de celui-ci en venant parler à sa sœur n’est pas raisonnable. * * * [Note 3, p
ère] ACTE premier83 Scène première Octave, Silvestre Octave Ah ! parle si tu veux, et ne te fais point, de la sorte, arr
les épaules d’un autre sert à l’ébranlement du coffre quand cet autre parle . Scapin « Tiens, boilà cé qué jé té vaille pour
ssion est déjà faite, l’action a marché. Lubin C’est que je viens de parler à la maîtresse du logis, de la part d’un certain
ments que mon mari n’y sera pas, ou le temps que je sortirai, pour me parler de votre amour ; vous n’avez qu’à y venir, je vou
y réussir. Cette dernière phrase montre la corde. C’est le poète qui parle et qui met une liaison pour l’acte suivant. La ph
votre révérence ; ce n’est pas de ces sortes de respects dont je vous parle , et vous n’avez que faire de vous moquer. L’atte
n’y a point de reproche ; et la famille des Dandins… Avis à ceux qui parlent d’eux et encore avec des tournures imposantes, la
eux ans, il faut supposer qu’elle a le tempérament de Mme Lanfant qui parle de Zizette avec une horreur véritable. Ce point c
ortir la faute d’une fille qui s’est servie d’un mot impropre et elle parle patois pendant toute la scène. À quel propos donc
r dans la maison et qu’on ne recevrait pas parce qu’elle manquerait à parler Vaugelas : On lui donnerait d’ailleurs les meille
a diatribe du Docteur Akakia. Dans le poème épique c’est le poète qui parle , il se montre. Il doit être tout à fait caché dan
otin, Lépine Lépine (à Trissotin). Monsieur, un homme est là qui veut parler à vous ; Il est vêtu de noir, et parle d’un ton d
eur, un homme est là qui veut parler à vous ; Il est vêtu de noir, et parle d’un ton doux. Commission, qualité qu’on trouve
ysale Ouais ! qu’est-ce donc que ceci ? Je vous trouve plaisante à me parler ainsi ; Voilà bien le faux brave. Voilà qui pein
r qui faisait toutefois des erreurs : ainsi p. 107 de notre volume il parle de Lothario (une faute d’impression en fait Lotha
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
nir chez moi ? Nous serons tous ravis de dîner avec toi. Le Comte. Me parlez -vous, Monsieur ? Lisimon. Me parlez-vous, Monsie
de dîner avec toi. Le Comte. Me parlez-vous, Monsieur ? Lisimon. Me parlez -vous, Monsieur ?A qui donc, je te prie ? A Pasqui
es ridicules ou des malheurs qu’ils entraînent, selon leur nature. Ne parlons ici que du vice, puisque la passion du jeu en est
oissez qu’elle : c’est la plus aimable femme, la plus franche... Vous parlez de gens sans façon ; il n’y a personne comme elle
st si sensée, que j’ai peur d’elle. Vous me conseillez donc de lui en parler  ? La Comtesse. Eh ! cela devroit être fait. Peut-
t louable de penser modestement de soi ; mais avec de la modestie, on parle , on se propose. Parlez, Marquis, parlez ; tout ir
destement de soi ; mais avec de la modestie, on parle, on se propose. Parlez , Marquis, parlez ; tout ira bien. Le Marquis. Hél
; mais avec de la modestie, on parle, on se propose. Parlez, Marquis, parlez  ; tout ira bien. Le Marquis. Hélas ! si vous savi
-il pas bien reculé ! A qui en avez-vous ? je vous demande à qui vous parlez . Le Marquis. A personne, Madame, à personne. Je n
ous ne lui pouvez pas reprocher sa naissance : Il a les airs de Cour, parle haut, chante, rit ; Il est bien fait, il a du cœu
ere tout-à-fait opposé au Cléon & au Lisimon dont nous avons déja parlé . Le Cléon du Triple Mariage ne se distingue surem
l’ouvrage. Il est des noms qui servent à intriguer la piece ; nous en parlerons dans le volume où il sera question des genres.
84 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
ul passage où Molière met deux avocats en scène, c’est pour les faire parler l’un fort vite, l’autre fort lentement2. Il y a l
la profession elle-même, cela était impossible; il le comprit et n’en parla point. C’est qu’en effet la profession d’avocat n
t venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. - Voilà parler dans tous les termes, et l’on voit bien, monsieur
er. - Moi ! Point du tout ! Je suis gentilhomme. - Il faut bien, pour parler ainsi, que vous ayez étudié la pratique. - Point.
ussi des caractères, loin de critiquer la profession d’avocat, n’en a parlé qu’avec éloge (De la ville. — De quelques usages.
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
son bien entre les mains d’un étranger. On a beau le prier, lui faire parler par son Confesseur, rien ne le fait changer de ré
une affaire, il recommande que Desronais l’attende. Celui-ci voudroit parler à Mariane, fille de M. Dupuis : elle est à sa toi
Le Meunier. Tu ne cesseras jamais de gausser ? Richard. Eh bien, pour parler sérieusement, je me suis vu trompé dans mon atten
p de fusil : les Braconniers qui ont tiré prennent la fuite dès qu’il parle . Le Meûnier Michaud accourt, prend le Roi pour un
siecle fort rare. Je l’ai jà dit, rien n’y font les soupirs. Celui-là parle une langue barbare, Qui l’or en main n’explique s
l’humeur de la belle, Le compagnon ne put rien tirer d’elle Qu’il ne parlât . Chacun sait ce que c’est Que de parler : le lect
ut rien tirer d’elle Qu’il ne parlât. Chacun sait ce que c’est Que de parler  : le lecteur, s’il lui plaît, Me permettra de dir
ur, s’il lui plaît, Me permettra de dire ainsi la chose. Gulphar donc parle , & si bien qu’il propose Deux cents écus. La
il la suit en disant aux amants qu’il va travailler pour eux. Ceux-ci parlent , en attendant, de leurs amours : Sophie fait ente
& M. Gasparin fait présent des deux cents louis à Sophie.   Je ne parlerai pas de l’art avec lequel le Conte est mis en acti
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
évrier 1679, madame de Sévigné écrit au comte de Bussy-Rabutin : « On parle de changements d’amours à la cour ; le temps nous
mon cabinet ; c’est l’homme le plus aimable de son royaume. Je lui ai parlé du Bourdaloue. Il m’a écoutée avec attention. Peu
r. Madame de Maintenon, témoin de la scène qui se passa entre eux, en parle ainsi à madame de Saint-Géran dans une lettre du
ux pas être gêné. Madame de Montespan me demande mes conseils. Je lui parle de Dieu, et elle me croit d’intelligence avec le
ble et très chrétien à la messe, quand il viendra à Versailles ; elle parle de la simplicité de la chambre qu’elle occupe ; m
ottait ses petites mains l’une dans l’autre141 ». Madame de Maintenon parle en termes plus modestes, mais non moins significa
que-là ignorées de lui-même, l’introduisait dans ce pays nouveau dont parle madame de Sévigné, où avec d’autres yeux il voyai
é, en pleine fécondité, quand se célébra celui dont l’histoire a tant parlé et dont il n’est heureusement pas resté d’autre f
les causeries étourdissantes ; quelqu’un monté sur une tribune, qui y parle familièrement, sèchement, et sans autre zèle que
non rendait en cet instant sa figure éblouissante ». Madame de Genlis parle aussi de l’élégance de madame de Maintenon dans s
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
. J’en conviens : mais je ne conviendrai pas que les pieces dont j’ai parlé ne méritent point d’être appellées pieces à carac
lgo, son tuteur, jaloux comme il n’en fut jamais. Don Juan imagine de parler à sa maîtresse à travers un tour que le jaloux a
amp; qui n’a voulu, en se battant, que donner le temps à son valet de parler à Léonor, se laisse désarmer, fait une fausse con
se, & qu’il va l’introduire auprès d’elle pour qu’ils puissent se parler tête à tête. Il le conduit dans l’appartement des
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
les, & de ceux du moment. Entre les caracteres dont nous avons parlé , il faut distinguer encore les caracteres qui son
es différentes idées & nous en enrichir. Nous verrons, quand nous parlerons de l’Art de l’Imitation, que Moliere, pour compos
e : La censure voudroit y mordre vainement. Contre tout autre vice on parle hautement : Chacun a liberté d’en faire voir le p
equ’un Auteur n’a pas avec eux tous les avantages dont nous venons de parler , qu’il a besoin de prendre le ridicule sur le fai
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
ambouillet recul avec ses anciens habitués Georges de Scudéry dont je parlais à l’instant, Costar, Sarrazin, Conrart, Mairet, P
ie poétique commença en 1625 par la comédie de Mélite dont nous avons parlé . Il était alors âgé de 19 ans. Entre 1630 et 1635
dit que le cardinal la priait en amie de lui donner avis de ceux qui parlaient de lui dans les assemblées qui se tenaient chez e
son éminence, qu’il n’y en avait pas un seul qui eut la hardiesse de parler mal de lui en sa présence, et ainsi qu’elle n’ava
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ut le monde m’a prédit ce malheur. Après plusieurs scenes dont je ne parle pas, Lucinde entre avec Charmant : la Muse quitte
nt ce que ces insolents Sur votre Majesté viennent de faire entendre. Parle , dit le Sultan, & ne me cache rien :  Mot pou
ux tout apprendre. Hé bien, dit le Visir, voici leur entretien :  Ils parlent d’unir leur famille : L’un est pere d’un fils, &a
une capricieuse, un fastueux, un faux politique viennent tour à tour parler à la Vérité, qui leur donne des conseils excellen
ommunique sur la parure des femmes & sur celle des hommes, il lui parle de cinq brochures qui portent les titres suivants
le tendres sornettes Que l’on a soin d’orner de mots à double sens ;   Parler éloquemment cornettes,  Et prononcer sur des ruba
91 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
même écrivain, et pourtant on les confond toutes ensemble, lorsqu’on parle du genre de talent particulier à cet auteur comiq
donnée au spectateur qu’en passant, et comme sans y songer. Avant de parler en détail de celles des productions de Molière qu
r ; il se tranquillise ensuite pendant quatre actes, on n’entend plus parler de ses inquiétudes, et le spectateur tombe des nu
ic ; cette pièce est encore moins gaie que celles dont nous venons de parler  ; l’intrigue est encore moins animée, ou plutôt i
net, et la façon dont elle se termine ; le jugement du procès dont on parle sans cesse ; enfin, la manière dont Célimène est
de l’auteur a été de peindre à fond un caractère ; mais les hommes ne parlent guère de leur caractère, et ils ne le font connaî
es peuvent le supporter, mais en français, pour peu que l’on cesse de parler et d’écrire avec choix et avec noblesse, on tombe
d’introduire sur notre scène moderne le genre d’Aristophane (ou pour parler plus exactement celui d’Eupolis, qui avait lui-mê
s un article de foi. Comme le plan de cet ouvrage ne me permet pas de parler des productions de cette époque, avec assez de dé
s de la littérature leur talent naturel avec plus de liberté. Je veux parler de La Métromanie de Piron et du Méchant de Gresse
ien fait que l’ennui règne à l’opéra avec son sceptre de plomb. Je ne parlerai pas des défauts qui proviennent de la musique ; d
atique bien complet, est pourtant calculé pour l’effet de la scène et parle à l’imagination d’une manière agréable. Ici, la g
onversation. La parodie des pièces nouvelles, l’anecdote du jour dont parlent les badauds de la capitale, leur fournissent des
a bouffonnerie, et chez les Anglais le humour. Cette bonhomie dont je parle se rencontre sans cesse dans les classes inférieu
t esclave des préjugés nationaux. Les deux drames dont nous venons de parler produisirent, lorsqu’ils parurent, une sensation
sprit du temps. C’est une comédie historique où le mendiant et le roi parlent chacun le langage de son état. Le poète a montré
92 (1910) Rousseau contre Molière
son caractère pour le mettre en jeu. » Quels moyens ? De quels moyens parle Rousseau ? Des moyens que prendra Molière pour re
ux, même en ne tenant point compte de cet orgueil d’Alceste dont j’ai parlé et qui prend « un secret plaisir à démêler la cor
moussés pour la render plus théâtrale. La même scène dont je viens de parler en fournit la preuve. On y voit Alceste tergivers
faut un peu plus longtemps que cela, Oronte a répondu que c’était là parler en homme très sage. Qu’est Oronte, à ce moment, p
quez qu’ensuite, quand Alceste a abandonné sa figure de rhétorique et parle directement à Oronte, il lui parle sévèrement mai
andonné sa figure de rhétorique et parle directement à Oronte, il lui parle sévèrement mais obligeamment, lui disant seulemen
es ». Il y a là une petite erreur sur l’âge d’Alceste, et Rousseau en parle comme d’un homme de quarante ans ou de cinquante
Dorilas qu’il est trop importun. Donc, Alceste n’en est pas encore à parler ainsi à Emilie et à Dorilas. Qu’est-ce à dire ? Q
l’équité. — Aucun juge par vous ne sera visité ? c’est-à-dire : « Ne parlons donc pas de raison, de bon droit et d’équité quan
Vous me flattez et vous croyez peut-être… Mais pour vous (Alceste)… Parlez -moi, je vous prie, avec sincérité. Et il taquine
bien que, cette fois, c’est tout à fait du fond du cœur que Philinte parle . Quelle est donc cette philosophie ? Non : je to
citerait le premier mot de la réponse d’Alceste : « Je sais que vous parlez , Monsieur, le mieux du monde. » Sans doute ; mais
que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde. » Sans doute ; mais je parle des précautions que Molière a prises pour qu’on n
pas des faits et des actes. On sait bien qu’il n’y a qu’égoïstes pour parler générosité, menteurs pour parler franchise, poltr
it bien qu’il n’y a qu’égoïstes pour parler générosité, menteurs pour parler franchise, poltrons pour parler bravoure et qu’il
pour parler générosité, menteurs pour parler franchise, poltrons pour parler bravoure et qu’il est de faux stoïciens comme il
peut-être trop, qu’il fallait que Philinte aimât peu Eliante pour lui parler avec la résignation tranquille avec laquelle il l
e pour lui parler avec la résignation tranquille avec laquelle il lui parle et du reste pour agir comme il fait. Eh ! oui ! c
aison l’y oblige encore, c’est que le misanthrope de théâtre, ayant à parler de ce qu’il voit, doit vivre dans le monde et par
rrez… ». Collin est encore insupportable à Fabre quand il dit : Vous parlez de volcan, de naufrage… oh ! mon cher, Demeurez e
Alceste est plus que confondu ; il est attristé. Est-ce Philinte qui parle ainsi ? Et, — ce qui, de la part de Fabre d’Eglan
rencoigne dans son obstination : « Un mot à dire… C’est toujours trop parler , quand ce mot ne nous est pas utile… Un coquin, i
urs vertus, toutes les vertus ! C’est la force attractive, pour ainsi parler , du type qui a une fois plu. Tel Don Juan, qui n’
t souvent forcé de se plier à ces « convenances de mensonge » dont il parle  ; il a été ou a cru être trahi par ses amis ; il
tilhomme ou du gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la pièce dont je parle , ce dernier n’est-il pas l’honnête homme ? N’a-t-
même qu’on pourrait se plaire aux actes du héros fantastique dont je parlais tout à l’heure, mais seulement d’un plaisir d’ima
e Dandin : « Comment donc, Monsieur Dandin, si vous saviez à qui vous parlez , ou si vous y appliquiez votre attention, vous vo
usseau. Et tout simplement je ne sais pas pourquoi Rousseau n’a point parlé d’Amphitryon. Je sais peut-être pourquoi il n’a
’a point parlé d’Amphitryon. Je sais peut-être pourquoi il n’a point parlé de Don Juan. Don Juan a été furieusement attaqu
d’aimer sa religion d’un zèle indiscret et de croire ceux qui lui en parlent avec ferveur ? Cependant, de ces deux hommes, Mol
e et ce qui paraît bien couvrir un mauvais dessein. Que dis-je et que parlé -je d’égalité ? Oui, égalité à mon avis, selon mon
au, soit à dessein, soit, et bien plutôt, instinctivement, a évité de parler des pièces de Molière sur lesquelles il aurait eu
s raisonneurs. Voici pourquoi : « Ses honnêtes gens sont des gens qui parlent  ; ses vicieux sont des gens qui agissent. » C’est
s avoir, ce semble, une très grande influence sur le spectateur. « Il parle pendant que les vicieux agissent » et pour peu qu
ent le raisonneur que désirerait Rousseau, c’est à savoir un sage qui parle et qui aussi agit conformément à ses discours et
. J’en voudrais un dans chaque grande pièce et non pas, certes, qu’il parlât beaucoup, mais qu’il dît nettement ce que Molière
infiniment plus haïssables. Conformément à cette méthode, pour ainsi parler , à ce procédé systématique, Molière aura pour « p
nse, ces messieurs tâchent d’insinuer que ce n’est point au théâtre à parler de ces matières ; mais je leur demande, avec leur
ntre les « défauts naturels » et les « vices de caractère » dont nous parlait Rousseau. Aune certaine limite cette diflérence d
ent d’horreur sans doute, mais le laissent pensif sans le faire guère parler  ; il y pense sans savoir qu’en penser ; cela lui
tant qu’animés de son esprit. Car, ici, c’est encore de Molière qu’il parle , puisque c’est à Molière qu’il pense et que son d
purifié certaines provinces. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui. Ses pièces n’effarouchent pas par des ter
u’elle a dû être retranchée. Il est curieux de voir comme Voltaire en parle  : « A la première représentation, il y avait une
lui demande point, Molière, quand il rencontre le peuple, pourrait en parler avec une nuance de sympathie qui ne détonnerait p
’elle a une religion, point du tout, pas une syllabe. Quand quelqu’un parle religion dans Molière, c’est un nigaud, comme le
le Sganarelle de Don Juan, ou c’est un personnage antipathique qui ne parle religion que pour servir ses intérêts et de façon
crilège, elle et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièc
dicule par sa vanité avant tout ; mais il l’est plus particulièrement parla maladresse aveclaquelle, comme GeorgeDandin, voul
sévérité que nous leur faisons voir. C’est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par
vec trop de talents. Moi, j’irais me charger d’une spirituelle Qui ne parlerait rien que cercle et que ruelle, Qui de prose et de
it d’une ignorance extrême ; Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler , De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer.
icatives. Arnolphe disait : Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler , De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer.
aire », Léonor, qui a vingt ans, vient nous dire : Du sort dont vous parlez , je le garantis, moi, S’il faut que par l’hymen i
va de soi ; car remarquez que le but est de plaire. Or « le talent de parler tient le premier rang dans l’art de plaire ; c’es
’est une grande qualité : « Les femmes ont la langue flexible ; elles parlent plus tôt, plus aisément et plus agréablement que
aisément et plus agréablement que les hommes ; on les accuse aussi de parler davantage ; cela doit être et je changerais volon
son. L’homme dit ce qu’il sait, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour parler a besoin de connaissances ; l’autre, de goût ; l’
poser par là de ne jamais rien dire que d’agréable à ceux à qui elles parlent , et ce qui rend la pratique de cette règle plus d
e au moins à ce programme avec une affirmation énergique. Il vient de parler des devoirs et des qualités d’une maîtresse de ma
Pourquoi consultez-vous leur bouche quand ce n’est pas elle qui doit parler  ? Consultez leurs yeux, leur teint, leur respirat
les écoles de coquetterie, non de cette coquetterie honnête dont j’ai parlé , mais de celle qui produit tous les travers des f
cette adresse à démêler les sentiments des hommes, dont Rousseau nous parlait plus haut ; mais elle n’a aucune coquetterie ; ce
à la plupart des hommes, n’a plus sa pleine liberté d’esprit quand il parle des femmes, et, quand il parle des femmes, incons
us sa pleine liberté d’esprit quand il parle des femmes, et, quand il parle des femmes, inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’
dans Sophie est que l’on doit catéchiser les petites filles, mais ne parler religion aux garçons qu’à dix-huit ans, et que, p
ui qui, dans l’École des Femmes, est le vaincu. On ne peut donc guère parler ici de préjugé vaincu. Mais, d’un autre côté, Agn
aturelle ; n’oublions point cela. Cependant, et c’est ici, pour ainsi parler , la mensuration juste, en tant que chez M. Jourda
qui veut se décrasser et se faire des relations belles pour que l’on parle de lui dans la Chambre du Roi, et n’y a-t-il nul
s sûre, puisqu’elle ne porte pas et ne soutient pas, si je puis ainsi parler , des jugements concordants sur les différents per
génie que Molière, dans l’ordre proprement intellectuel et sans plus parler de son observation, de son invention comique et d
t à peu près : « Morbleu ! Faut-il que je vous aime ! » Puis, pour ne parler que des idées, d’une part Molière, du sens commun
c’est en son fond et en son essence que ce « sens commun » dont nous parlons  ? Au fond et en son essence, c’est l’instinct soc
pour un rien, partisan de la bonne loi naturelle, Rousseau lui aurait parlé ainsi — en meilleur style, c’est entendu : « Vous
salde de l’École des Femmes, on ne fait pas attention, si ce bonhomme parlait au nom de Molière, quels étranges conseils Molièr
93 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
  mais qu’après avoir écouté tranquillement l’Ecclésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du Théâtr
re, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle sut parler  ; et à mesure qu’elle croissait, ce nom déplaisai
it un plaisir sensible de conduire sa petite République ; Il aimait à parler en public, il n’en perdait jamais l’occasion ; Ju
enre qu’il avait choisi. Ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son Ouvrage. ―  Je ne vois pas, disait un
la réputation à peu de frais . On n’écoutait point les personnes qui parlaient de la sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfai
même Auteur, disait-on, qui a fait ces deux pièces : cet homme aime à parler au Peuple ; il n’en sortira jamais : il croit enc
se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron, en parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il paru
dit de venir souper avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait . Et ces Comédiens avaient tant de déférence pour
Ils n’avaient point encore Baron pour rappeler le public ; et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces Comédiens injustes m
iment de ce jeune Comédien, qui avait profité de son habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur par
habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur parla aussi très vivement sur l’ordre du Roi. De sorte
voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Mol
ie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’entendre toujours ce fanfaron parler sur ce ton-là, se lève, et s’approchant de Mr de…
ami ; mais je sais un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me parlez  ; j’irai lui lire ma pièce. Au spectacle, où il
jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de parler , et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une parti
clamation. Il avait contracté par habitude le hoquet dont je viens de parler  : Dans les commencements qu’il monta sur le théât
nce. ―  Comment ! répliqua Baron, qui s’était donné toute liberté de parler devant Molière, vous êtes si bons amis, et Monsie
u grand Mogol, la relation ne lui faisait pas beaucoup de plaisir. On parla de santé. Molière rendit compte du mauvais état d
enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Molière qui en parlait avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron
e, mes ouvrages seraient tournés tout autrement : Mais il faut que je parle à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit
s ravi que vous les rapprochassiez toutes dans leur point de vue ; on parlerait encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tran
En vérité, lui répond Molière, il faut que vous soyez bien ivre pour parler de la sorte, et vous avez mauvaise grâce de plais
fît de la peine. Mr des P**g le rencontrant un jour au Palais lui en parla à cœur ouvert. ―  Est-il possible, lui dit-il, qu
Mais ayant été malheureux de ce côté-là, il avait la prudence de n’en parler jamais qu’à ses amis ; encore fallait-il qu’il y
son jugement, eut la bonté de dire à Molière. ―  Je ne vous ai point parlé de votre pièce à la première représentation, parc
t cela pour l’homme de Cour, et pour le Peuple. Le Roi n’avait point parlé à la première représentation de cette pièce. Mais
lhonnête homme. Mr  de P…k lui répliqua qu’il était bien hardi de lui parler mal de son ami. Baron animé ne fit pas de façon d
avant dans deux pièces intitulées : Le Portrait du Peintre, dont j’ai parlé , et Elomire Hypocondre, ou les Médecins vengés. C
s’en fût ennuyé. C’étaient toujours les mêmes ennemis de Molière qui parlaient  : Leur ignorance les tenait toujours dans le même
des Préauxm fait de Molière dans son Art Poétique : Ne faites point parler vos Acteurs au hasard ; Un vieillard en jeune hom
vertissait tour à tour les trois sortes de personnes dont je viens de parler  ; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages, il
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
ne autre cause : je croyois, dit-il, qu’il venoit pour me défendre de parler à sa sœur qui m’adore ; mais ce qu’il m’a dit va
Garcie fléchit une suivante, & s’introduit chez Léonor. Ils vont parler de leurs amours, quand Don Félix arrive avec Don
la cloison qui sépare la maison de son amant & la sienne. Ils se parloient ordinairement à travers une fente du mur. Don Gar
Don Juan le mystere de la cloison. Il l’examine ; il veut que Léonor parle à son amant à travers la cloison : il découvre, p
acte. Nous perdons ce beau moment où Léonor, forcée par son époux de parler à son amant à travers le mur, attend de sa répons
à la tentation que celui de son modele ; elle aime Dorante, & lui parle ainsi. ACTE IV. Scene VII. Mad. ARTUS, DORANTE.
fait si bien sentinelle que Dorante & Angélique ne peuvent pas se parler . Lucas, fermier de M. Bernard, & amoureux de
h non, fatigué, je ne m’irai coucher qu’avec toi. Lisette. Avec moi ! Parle donc, hé ! maroufle ! M. Bernard. Mais, mignonne,
gagner ; & pour étendre ses conquêtes plus loin, il est obligé de parler de mariage. La tête lui tourne, il se propose pou
y aura voulu faire boire de l’iau ; il n’y a rien de plus naturel, ça parle tout seul. Mad. Agathe. Si ça est, ça est comme ç
, Monsieur Julien. Julien. Et vous itou, Monsieur de l’Epine, vous en parlez souvent : y auriais-vous queuque connoissance ? L
stement, la fille de l’Ecu. Julien, à part. Ce drôle-là me veut faire parler  : défions-nous de ly. L’Epine. Elle s’appelle, je
beriau qui fait l’amoureux de ma chere Colette ? L’Epine, à part. Que parle-t -il de Colette ? Charlot. Je ne ly ôterai, morgué,
e un gourdin... L’Epine. Qu’est-ce à dire un gourdin ? Charlot. Je ne parle pas pour à stheure : c’est une maniere d’avertiss
rvir de leçon.   Avant que de finir l’article de d’Ancourt imitateur, parlons en passant d’une imitation qui n’eut pas des suit
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
ri de Jacqueline. On conduit la malade. Sganarelle, voyant qu’elle ne parle pas, devine qu’elle est muette, parcequ’elle a pe
donne qu’on lui fasse prendre du pain trempé dans du vin. Ce qui fait parler les perroquets, doit, selon lui, faire aussi parl
vin. Ce qui fait parler les perroquets, doit, selon lui, faire aussi parler Lucinde. Tout le monde se récrie sur un si prodig
te du jour, elle ne trouve personne qui ose, dans son affliction, lui parler d’amour, & la détourner de son devoir. Le soi
dans la nature. Moliere a peint dans cette scene Didier l’Amour, dont parle Despréaux dans le second chant de son Lutrin : sa
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
t un moment de cette égalité, mais ils s’y firent. Voiture, dont nous parlerons beaucoup dans la suite, s’en prévalait sans contr
èse aujourd’hui le ridicule de la préciosité de mœurs et de langage ; parlons un moment de ses premières années et des première
, dont la cause est aussi honorable que le reste de sa vie. Ménage ne parle de madame de Rambouillet qu’avec respect. « C’éta
me admirable. » Voiture l’appelle divine. Segrais, venu plus tard, en parle en ces termes : « Elle était, dit-il, bienfaisant
fille, écrivaient fort simplement ; ce qui autorise à penser qu’elles parlaient de même. Dans sa trente-sixième lettre, en 1633,
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
ais rebuté. Vous croyez bien qu’à son retour chez lui il trouve à qui parler . Pour moi, je demeure tranquille par la vérité de
de madame de Montespan, puisqu’en rentrant chez lui il trouvait à qui parler . Ces points établis, qu’est-ce que cette petite a
a vie, dites-vous, n’a pas besoin de réforme ; le P. Bourdaloue ne me parlerait point sur ce ton ; vous êtes aujourd’hui mondain,
parer la société à son absence, et faire dire : Elle est dévote, n’en parlons plus. Quand elle charge l’abbé Testu de dire à l’
ites clandestines, et qu’en rentrant chez elle, le roi trouvait à qui parler . Ajoutez cet autre fait rapporté par madame de Ca
98 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
de je le veux : c’était un commandement sans réplique. L’auteur avait parlé sa langue, et une langue plus énergique que la nô
leur jeu : « Molière a le secret (c’est toujours un contemporain qui parle ) d’ajuster si bien ses pièces à la portée de ses
que, il n’est pas toujours une autorité dans la langue. Il me reste à parler des Mémoires sur la vie de Molière, par Grimarest
vait Boileau, franchement ce n’est pas un ouvrage qui mérite qu’on en parle  ; il est fait par un homme qui ne savait rien de
; mais qu’après avoir écouté tranquillement l’ecclésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du théâtr
it un plaisir sensible de conduire sa petite république : il aimait à parler en public ; il n’en perdait jamais l’occasion ; j
nre qu’il avait choisi ; ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son ouvrage. « Je ne vois pas, disait un a
la réputation à peu de frais. »On n’écoutait point les personnes qui parlaient de la sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfai
même auteur, disait-on, qui a fait ces deux pièces ? Cet homme aime à parler au peuple, il n’en sortira jamais ; il croit enco
e se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron en parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il paru
dit de venir souper avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait , et ses comédiens avaient tant de déférence pour
Ils n’avaient point encore Baron pour rappeler le public, et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces comédiens injustes m
iment de ce jeune comédien, qui avait profité de son habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur par
habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur parla aussi très vivement sur l’ordre du roi ; de sorte
voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Mol
e d’avoir versifié. Chapelle, fatigué d’entendre toujours ce fanfaron parler sur ce ton-là, se lève, et s’approchant de M. de…
ami ; mais je sais un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me parlez  : j’irai lui lire ma pièce. » Au spectacle, où il
jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de parler , et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une parti
clamation. Il avait contracté par habitude le hoquet dont je viens de parler . Dans les commencements qu’il monta sur le théâtr
udence. — Comment !répliqua Baron, qui s’était donné toute liberté de parler devant Molière, vous êtes si bons amis, et monsie
u grand Mogol, la relation ne lui faisait pas beaucoup de plaisir. On parla de santé : Molière rendit compte du mauvais état
nfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Molière, qui en parlait avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron
e, mes ouvrages seraient tournés tout autrement : mais il faut que je parle à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit,
s ravi que vous les rapprochassiez toutes dans leur point de vue ; on parlerait encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tran
 En vérité, lui répond Molière, il faut que vous soyez bien ivre pour parler de la sorte, et vous avez mauvaise grâce de plais
de la peine. M. des P…‌ 108 le rencontrant un jour au Palais, lui en parla à cœur ouvert. « Eh quoi ! lui dit-il, ne reviend
ais ayant été malheureux de ce côté-là, il avait la pru dence de n’en parler jamais qu’à ses amis ; encore fallait-il qu’il y
son jugement, eut la bonté de dire à Molière : « Je ne vous ai point parlé de votre pièce à la première représentation, parc
t cela pour l’homme de cour et pour le peuple. » Le roi n’avait point parlé à la première représentation de cette pièce ; mai
n malhonnête homme. M. P.… lui répliqua qu’il était bien hardi de lui parler mal de son ami. Baron, animé, ne fit pas de façon
aravant dans deux pièces intitulées le Portrait du Peintre, dont j’ai parlé , et Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés 12
s’en fut ennuyé. C’étaient toujours les mêmes ennemis de Molière qui parlaient  : leur ignorance les tenait toujours dans le même
. Despréaux fait de Molière dans son Art poétique : Ne faites point parler vos acteurs au hasard, Un vieillard en jeune homm
vertissait tour à tour les trois sortes de personnes dont je viens de parler  ; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages, il
J.-B. Rousseau, tome III ; 4° Les Caractères de La Bruyère, où il est parlé de Baron sous le nom de Roscius ; 5° Le Roman de
es Parfait, page 410.) Loret, dans sa Muse historique du 31 mai 1659, parle d’une pièce jouée à l’impromptu par deux acteurs
rtaine, Paya de sa grosse bedaine. La perle des enfarinés, Jodelet, y parla du nez. Et fit grandement rire, parce Qu’il est e
c’est une taille bien prise, un air libre et dégagé, et, sans l’ouïr parler , sa personne plaît beaucoup. Il passe avec justic
les changements arrivés dans la troupe des comédiens du roi, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert. « Cet acteur était l’origi
i des vers qui furent faits sur mademoiselle de Brie, et qui semblent parler de cette aventure : Il faut qu’elle ait été char
t vraisemblablement au mois de septembre 1670 ; car c’est ainsi qu’en parle Robinet dans sa lettre en vers, datée du 27 du mê
ttirent après la petite pièce. Sauvai fut témoin de ce duel, et il en parle dans ses Antiquités de Paris, tome II, livre X, p
uise, allez en d’autres lieux. celle de Thomas, par : Iris, je vais parler  ; c’est trop de violence. Pierre Corneille lui a
éputation sous le cardinal de Richelieu. Il annonçait de bonne grâce, parlait facilement, et ses petits discours faisaient touj
anecdotes fort piquantes.) 38. Perrault, qui raconte cette anecdote, parle d’un maître de pension, et non d’un ecclésiastiq
ière chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie ; j’avais déjà ouï parler du mérite de ce lieu et de la capacité de plusieu
ns, ont quelque chose de si naturel, qu’il n’est pas nécessaire qu’il parle pour attirer l’admiration de tout le monde. » (Cr
s elle est aisée et bien prise. Elle affecte une nonchalance dans son parler et dans son maintien, mais elle a grâce à tout ce
âtre : ils jouent presque aussi bien quand ils écoutent que quand ils parlent . Leurs regards ne sont pas dissipés, leurs yeux n
ourent pas les loges. Ils savent que leur salle est remplie, mais ils parlent et ils agissent comme s’ils ne voyaient que ceux
sé que cinq ans plus tard. Ce ne fut qu’après les aventures dont nous parlerons dans la suite, et une absence de plusieurs années
raconta peu de jours avant la première représentation du Tartuffe. On parlait du pouvoir de l’imitation. Nous lui demandâmes po
ais dite ; je ne suis pas du nombre de ces esprits sublimes dont vous parlez  ; mais, tel que je suis, je n’ai jamais rien fait
les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix, tout parlait en lui ; et d’un pas, d’un sourire, d’un clin d’œ
ez le Mercure galant, tome IV, première année, page 302. Il est aussi parlé du talent de Molière comme acteur dans Cizeron Ri
Puimorin. 119. Tous ces faits manquent d’exactitude, et Louis Racine parle avec plus de vraisemblance de la justice que se r
du défunt, qui louait une maison dans ce village. Ce curé, au lieu de parler en faveur de Molière, entreprit mal à propos a de
t l’un et l’autre, en disant à la Molière que l’affaire dont elle lui parlait dépendait du ministère de M. l’archevêque. » (Ciz
rait d’infidélité qui met en péril la vie de son bienfaiteur. Je ne parle point du Festin de Pierre, parce que cette pièce
99 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ans L’Impromptu de Versailles ; mais dans le privé, avec ses amis, il parlait peu, comme la plupart de ceux qui ont quelque cho
de l’aune ») et les Femmes savantes (« … offenser la grammaire. — Qui parle d’offenser grand’mère ni grand-père ? »). On y tr
est un orateur intempérant. Il est de ceux qui disent : « Quand je ne parle pas, je ne pense pas » et qui croient penser quan
nd je ne parle pas, je ne pense pas » et qui croient penser quand ils parlent . Le torrent des mots s’élance dans le vide de leu
de l’autre, voulait-il prouver sa thèse par un a fortiori, pour ainsi parler , et voulait-il faire entendre qu’on réussit si bi
lui. Quoi qu’il dise ou qu’il fasse, II se regarde vivre et s’écoule parler . Car il faut que demain on dise quanti il passe 
: « Et si je veux qu’il me batte, moi ! », le mot de Sganarelle qui a parlé du cœur à droite et du foie à gauche, à qui l’on
r cinq et il ne pouvait pas « préparer sa venue », c’est-à-dire faire parler de lui pendant deux actes tout entiers ; il y aur
x actes tout entiers ; il y aurait eu monotonie ; il ne pouvait faire parler de lui que pendant un acte ; restait donc un acte
btiles et délicates, qu’elles échappent à mon sens matériel, et, sans parler du reste, jamais il n’a été en ma puissance de co
ui lui reproche de « donner de mauvaises plaisanteries » : « Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n’est
ns et les gens sensés de la pièce, qui auraient quelques raisons d’en parler , n’en disent rien. Il serait naturel qu’Elmire op
faut réfléchir avant de parier et avant d’agir (l’Étourdi) ; il faut parler pour se faire entendre et non pour se donner la r
trop rude franchise (Le Misanthrope) ; il faut se méfier des gens qui parlent toujours au nom du Ciel (Tartuffe) ; il ne faut p
on d’esprit et de cœur, un certain idéal : il faut réfléchir avant de parler  ; mais ne pas réfléchir trop longuement avant d’a
premier mouvement, en général, étant le bon ; il faut écrire et même parler avec agrément par cet amour du bien qui doit acco
ne faut pas les ridiculiser ; il faut écouter avec déférence ceux qui parlent de religion, tout en gardant son intelligence pou
e pièces où s’abandonne, s’étale et joue son imagination débridée, je parle de ses farces, qu’il en a écrit où il a voulu êtr
rche savonnette à vilain et à se faire de belles relations pour qu’on parle de lui dans la chambre du roi et pour y entrer un
serait — très peu mais quelque peu — autorisé à supposer que Molière parle par sa jolie bouche ; elle plaide son cas qui est
us avant dans le ridicule, elles sont belles, elles, si je puis ainsi parler , de leur simplicité, de leur ignorance et de leur
es femmes, le célèbre éloge de l’état de cocu, n’est assurément (j’en parle plus loin) qu’une énorme bouffonnerie, une gaieté
très grands personnages, par Fénelon, par Bossuet, par Rousseau. J’en parlerai et non point pour accabler Molière ; car on verra
me fripon qui le dupe ?(Bourgeois gentilhomme). Dans la pièce dont je parle ce dernier n’est-il pas l’honnête homme ?… » — « 
auvaises mœurs ? » — « Les honnêtes gens de Molière sont des gens qui parlent  ; ses vicieux sont des gens qui agissent. » — « E
pas qu’il y ait à insister autrement. Dans Molière, les honnêtes gens parlent et les méchants agissent. — D’abord il n’y aurait
ensuite il n’est pas vrai que les honnêtes gens se bornent toujours à parler  : le Cléante de Tartuffe parle beaucoup il est vr
s honnêtes gens se bornent toujours à parler : le Cléante de Tartuffe parle beaucoup il est vrai et ce n’était pas inutile ;
de plus et est-il vrai que les honnêtes gens de Molière se bornent à parler tandis que les méchants agissent P Il y a beaucou
s coquins. Voilà le véritable office de la comédie, voilà, pour ainsi parler , sa circonscription. Or Molière remplit admirable
ieurement : « Oh ! ciel, que de vertus vous me faites haïr ! » Ainsi parle Molière ; il dit aux dupes : « Ce sont les trompe
ore raison. Et c’est bien là ce milieu entre le vice et la vertu dont parle Mousseau, trop sévèrement du reste. Vertueux ? Cr
u pour / faire une expérience sur lui-même, et n’y réussit pas » Sans parler de la comédie héroïque, comparez le Menteur aux -
le qu’au roi qui s’entretient tout seul avec son capitaine des gardes parle un peu plus humainement et ne prend guère ce ton
ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler , que ces règles de L’art soient les plus grands m
gative des règles, c’est une idée aussi juste qu’ingénieuse. Quand il parlait de l’art d’apprivoiser les règles, Corneille étai
ont réveillé en moi quelques petits restes d’un feu éteint ? » Je ne parle pas de la terrible scène du pauvre où Don Juan ex
r du plaisir de voir un être humain se dégrader pour manger ; je n’en parle pas si ce n’est pour faire remarquer comment Volt
il n’exerce aucunement sa profession de Don Juan et je n’ai pas à en parler à ce titre. Au quatrième, il traîne son passé de
ù tout le monde voit qu’il s’humilie : s’il entend des courtisans qui parlent , qui rient.et qui sont à la chapelle avec moins d
duire le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le parle , mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile,
duire le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le parle … » Mais, si ! Je tiens pour absolument impossib
Mais, si ! Je tiens pour absolument impossible à un homme de ne pas parler un peu, dans toutes les circonstances de sa vie,
ui est le métier dont il vit. Donc il doit l’employer un peu quand il parle amour. Or, il ne l’emploie qu’un peu et si c’eût
t à ses fins sans se donner même la peine d’ouvrir la bouche ; on lui parle d’Eudoxe, il sourit où il soupire ; on l’interrog
mpter pour se donner des talents d’agrément et de bon air, pour faire parler de lui dans la chambre du roi, pour son ajustemen
ois, sont flattés de leurs maladies, les trouvent intéressantes et en parlent avec une complaisance attendrie, de même sont fie
 » exactement comme le Marquis dit au Bourgeois gentilhomme : « J’ai parlé de vous dans la chambre du roi ». L’auteur vient
Elle a été jeune, elle a songé à l’amour, elle a lu les livres qui en parlaient  ; elle s’est farcie de romans ; appartenant à cet
à eux tout-ce qu’ils lisent et qui, comme les auteurs qui ne peuvent parler que d’eux, se font les saints, non du sermon qu’i
tre la divinité d’un salon fréquenté, brillant, spirituel, et où l’on parle et dont on parle. L’Honnête femme. On a pri
’un salon fréquenté, brillant, spirituel, et où l’on parle et dont on parle . L’Honnête femme. On a pris Elmire (du Tart
arié une première fois son fils avec une fille riche, puisque Mariane parle de son bien personnel, et qui en veut à sa second
pensé » est la dernière des excuses et pour ce qui est du trouble, en parler est un peu naïf tant il est naturel que Tartuffe
nneau : Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style. Ici elle devient plus a
 ? […] Quel mal cela vous peut-il faire ? C’est une petite fille qui parle et une jeune fille qui agit, et de ce que fait la
qui agit, et de ce que fait la jeune fille c’est la petite fille qui parle , chose juste étant donnée la manière dont Agnès a
ntiments de cette sorte et qui ne sont presque que des idées, elle en parle avec une merveilleuse tranquillité, placidité et
qui veut avoir des enfants. Molière a insisté sur ce point. Henriette parle de ses enfants à venir ; elle vient d’en parler,
ur ce point. Henriette parle de ses enfants à venir ; elle vient d’en parler , elle en parle encore : Et ne supprimez point, v
riette parle de ses enfants à venir ; elle vient d’en parler, elle en parle encore : Et ne supprimez point, voulant qu’on vo
s’est confinée dans une demi-solitude et dans le silence, et elle ne parle qu’à demi-voix. Madame Pernelle lui dit : […]Vou
d’en être là, et il faut, comme toujours, que ce soit les autres qui parlent pour elle. Son dernier mot est touchant, bien car
des fillettes, de très aimables fillettes, mais des fillettes ; je ne parle pas des jeunes filles de l’Arioste qui appartienn
les d’Orgon dans sa passion principale ? Oui, ou à peu près. Que nous parlez -vous, pourrait on me dire, de cet Orgon mi-parti,
d’Orgon avec ces vers tragiques : C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître […] Ce mélange du comique et du tragiq
Kermesse de Rubens11. Molière ne procède pas autrement. Quand il fait parler ses personnages il s’arrange de telle sorte qu’en
sible ou presque impossible, sans doute sont des vaniteux qui veulent parler de leurs bonnes fortunes et il a très probablemen
oi-même : « À quoi vous sert-il d’avoir des femmes, puisque vous n’en parlez jamais » ; sans doute (quelquefois) sont des homm
elle le réfute en femme d’expérience : L’amour, dans son transport, parle toujours ainsi. Des retours importuns évitons le
eux. Arsinoé elle-même, en dehors de son rôle de prude et quand elle parle non à Célimène mais à Alceste qu’elle aime, a un
aison vous accusait. Mes justes soupçons, chaque jour avaient beau me parler  : j’en rejetais la voix, qui vous rendait crimine
tre, c’est l’art des préparations », disait Dumas fils, qui, quand il parlait de son art, se plaçait toujours au point de vue d
ue » ; qu’un auteur dramatique comique doit écrire mai puisqu’il fait parler des bourgeois dont la conversation a précisément
t de la théorie qu’un auteur comique doit écrire mal parce qu’il fait parler des bourgeois qui ne parlent pas bien, elle eût b
comique doit écrire mal parce qu’il fait parler des bourgeois qui ne parlent pas bien, elle eût bien étonné Molière qui fait p
rgeois qui ne parlent pas bien, elle eût bien étonné Molière qui fait parler Cléante et aussi Chrysale beaucoup mieux qu’évide
parler Cléante et aussi Chrysale beaucoup mieux qu’évidemment ils ne parlent dans la réalité et qui s’applique évidemment au s
tit que le personnage a raison et au fond que c’est lui, l’auteur qui parle  ? Pour montrer que c’est L’auteur qui parle, il p
e c’est lui, l’auteur qui parle ? Pour montrer que c’est L’auteur qui parle , il parle bien et tout à fait comme Boileau dans
i, l’auteur qui parle ? Pour montrer que c’est L’auteur qui parle, il parle bien et tout à fait comme Boileau dans une satire
lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t’y parlé -je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens-tu p
s voyez un mari, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touche, à parler franchement, Et je sens, près de vous, que le mar
rès bon versificateur en versification vulgaire, si l’on me permet de parler ainsi, il est un admirable versificateur en versi
toute la chaleur du mien… » Mais Molière a senti que, quoique Elmire parle en langue correcte parce qu’elle n’en sait pas d’
rouve en effet cette exception : Du détail de cette victoire Je puis parler très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Mad
100 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
une seule personne. Dans le grand monde, tant de gens ont le désir de parler , tant de paroles attendent avec impatience le mom
ccasion de se placer entre tant de paroles, qu’on fait taire ceux qui parlent longuement ou obscurément, en ne les écoutant pas
hicaire : « Allez, monsieur, on voit bien que vous avez coutume de ne parler qu’à des culs. » À la représentation suivante, il
ngea ainsi ce passage : « On voit bien que vous n’avez pas coutume de parler à des visages. » P. Corneille, dans sa querelle
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