e face, & que le comédien qui étoit sur un côté pouvoit fort bien
parler
sans être entendu de son camarade qui étoit à l’a
le pense. Je demande d’abord : Est-il naturel que de deux hommes qui
parlent
ensemble, l’un puisse dire quelque chose tout bas
elon l’art des Auteurs. Il est des aparté de plusieurs especes ; nous
parlerons
de ceux qui sont le plus en usage. Premiere es
, ou d’un appartement, & ne se voyant pas, chacune d’elles puisse
parler
de son côté sans être entendue de l’autre : mais
fasse faire de temps en temps des silences ; en sorte qu’ils puissent
parler
& se taire alternativement, sans que leur con
nt de l’extravagance de ces mêmes tantes. Ils ne se voient pas, &
parlent
sans s’entendre. Ecoutons-les. Scene I. ISABELL
taire de temps en temps, & de donner à l’autre tout le loisir de
parler
. Si l’Auteur n’avoit pas pris cette précaution, l
exions, ou pour exposer ses desseins, que ce même acteur ait cessé de
parler
; ne dire que peu de paroles, & écouter bien
dans le fond du théâtre. Argante, se croyant seul. A-t-on jamais oui
parler
d’une action pareille à celle-là ? Scapin, à Silv
l’affaire, & elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en
parle
haut. Argante, se croyant seul. Voilà une témérit
roisieme espece. Les aparté qui se font entre deux acteurs qui se
parlent
& qui se voient, demandent beaucoup plus d’ar
plus courts, parcequ’il n’est pas naturel que si Damis, par exemple,
parle
à Clitandre, le premier laisse faire un aparté un
s une profonde méditation. Alors Clitandre a un champ vaste ; il peut
parler
tout le temps que dure la rêverie de Damis : il l
supplicier publiquement. Il ne seroit pas vraisemblable que Tranion
parlât
si long-temps seul sans que Theuropide s’en apper
espece ont besoin de beaucoup plus d’adresse que tous ceux dont j’ai
parlé
jusqu’ici, parceque les yeux & les oreilles p
uvent plus aisément déceler les acteurs qui les font. Si une personne
parle
bas à une autre en ma présence, je m’en appercevr
les deux acteurs qui font l’aparté, & leur donner occasion de se
parler
sans que les autres puissent s’en formaliser. Le
onte, amant de la jeune personne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a
parlé
de marier la vieille folle à un certain Baron d’A
aujourd’hui. Philipin, à la Montagne, bas, sans faire semblant de lui
parler
. La Rapiere pendu, ta sœur grosse de lui. La Tant
l est pris, vous lui ferez grand’chere. Philipin, bas. Pour peu qu’il
parle
encore, adieu tout le mystere. La Montagne, bas.
ont sur la scene. Quoiqu’il ne prenne pas à part la personne à qui il
parle
, ce n’est pas moins un aparté pour l’acteur qui l
dits à l’oreille comme on voudra, mais il est certain que je dois en
parler
dans cet article préférablement à tout autre, pui
) [Je suis son héritier.] Elle a pour moi quelque bonté. (à part) [Ne
parlez
pas de notre mariage.] J’en ai toute la reconnois
de sa maison ; l’autre l’instruisoit à marcher sur les planches, à y
parler
, à avancer, à reculer, à remuer le bras droit, le
ardon mutuellement, en se mettant tous deux à genoux. Enfin, Polidore
parle
du mariage secret de son fils avec Lucile ; Alber
t, lui dit-il : « Je me trouvai avec mon frere un de ces jours : nous
parlions
, avec quelques amis, de Béatrix notre voisine : i
puisque Béatrix a passé toute la nuit à sa fenêtre, & qu’il lui a
parlé
continuellement de la rue avant le jour. Il se re
ne se couvre de son voile. Magnifico s’emporte contre elle en croyant
parler
à Béatrix, qui entre un instant après. Tout le mo
igne de déclarer le mystere. Magnifico n’ose, & lui fait signe de
parler
elle-même. Brighel leur épargne cette peine. Le D
aminio & Brighella paroissent. Diane & Colombine veulent leur
parler
: ils refusent de les entendre, & sortent. El
e. Flaminio & Diane se trouvent sur la scene : alors l’amant veut
parler
; l’amante l’interrompt plusieurs fois, en lui or
minio, interrompt quelque temps Brighella, toutes les fois qu’il veut
parler
, & lui pardonne enfin : ils entrent. Pantalon
Ils sont dans cette situation quand ils se rencontrent : l’amant veut
parler
; l’amante l’interrompt à plusieurs reprises. F
... Vous êtes bien inhumain si vous me refusez cette grace. Flaminio.
Parlez
; mais abrégez. Diana. Que le Ciel soit loué !...
à nous.Non, non, ne craignez pas, Madame, Que je revienne encor vous
parler
de ma flamme : C’en est fait ; je me veux guérir,
r jamais. Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous
parler
je reprendrai l’envie. Lucile. Tant mieux : c’est
nsigne De vous revoir après ce traitement indigne. Lucile. Soit, n’en
parlons
donc plus. Eraste. Soit, n’en parlons donc plus.
nt indigne. Lucile. Soit, n’en parlons donc plus. Eraste. Soit, n’en
parlons
donc plus.Oui, oui, n’en parlons plus ; Et, pour
rlons donc plus. Eraste. Soit, n’en parlons donc plus.Oui, oui, n’en
parlons
plus ; Et, pour trancher ici nos propos superflus
ès s’être engagés sans son consentement. Jodelet, levant la main pour
parler
. Ainsi donc... Pancrace, l’interrompant. Ainsi d
Ainsi donc...Nous perdrions le droit du libre arbitre. Jodelet veut
parler
. Mais... Pancrace. Mais...Il n’est point de mais
u titre. Jodelet, encore de même. Quoi !... Pancrace. Quoi !...C’est
parler
en vain, l’ame a sa volonté. Jodelet, encore de m
ace. Il est vrai...Nous naissons en pleine liberté. Jodelet, voulant
parler
. C’est sans doute... Pancrace. C’est sans doute.
t sans doute...Autrement notre essence est mortelle. Jodelet, voulant
parler
. D’effet... Pancrace. D’effet...Et nous n’aurion
ualités Qui renferme dans soi tant de diversités. Jodelet s’apprête à
parler
. Enfin... Pancrace. Enfin...Les minéraux produit
’est pas le sang, comme on a dit. Jodelet, en le regardant de colere.
Parlera-t
-il toujours ? Mais... Pancrace. Parlera-t-il tou
en le regardant de colere. Parlera-t-il toujours ? Mais... Pancrace.
Parlera-t
-il toujours ? Mais...Ce mais m’étourdit. Jodelet,
’y retiens, on y verra beau bruit. Mais... Jodelet. Mais...Encore me
parler
! Bon soir & bonne nuit. Nous avons entendu
Albanois, avec l’Esclavonie, Et tous ces autres gens dont vous voulez
parler
; Eux & mon fils n’ont rien ensemble à démêle
e moi ?Je veux que l’on m’écoute, Vous ai-je dit vingt fois, quand je
parle
. Métaphraste. Vous ai-je dit vingt fois, quand j
is, quand je parle. Métaphraste. Vous ai-je dit vingt fois, quand je
parle
.Ah ! sans doute. Vous serez satisfait s’il ne tie
te. Ainsi soit-il.Parlez quand vous voudrez. Albert. Ainsi soit-il.
Parlez
quand vous voudrez.J’y vais. Métaphraste. Et n’ap
Albert. Suffit. Dès à présent je suis muet.Fort bien ! Métaphraste.
Parlez
, courage : au moins je vous donne audience ; Vous
vîtement. Depuis long-temps j’écoute : il est bien raisonnable Que je
parle
à mon tour. Albert. Que je parle à mon tour.Donc
te : il est bien raisonnable Que je parle à mon tour. Albert. Que je
parle
à mon tour.Donc, bourreau détestable !... Métaphr
ste. Hé, bon Dieu ! voulez-vous que j’écoute à jamais ? Partageons le
parler
, ou du moins je m’en vais. Albert. Ma patience es
te. J’enrage...De rechef ? Oh ! l’étrange torture ! Hé ! laissez-moi
parler
un peu, je vous conjure ! Un sot qui ne dit mot n
l. D’où vient fort à propos cette sentence expresse D’un Philosophe :
Parle
, afin qu’on te connoisse. Doncque, si de parler l
esse D’un Philosophe : Parle, afin qu’on te connoisse. Doncque, si de
parler
le pouvoir m’est ôté, Pour moi, j’aime autant per
e fort au pédant Pancrace : tous les deux ont, sur-tout, la fureur de
parler
sans cesse, & de ne pas laisser desserrer les
de ne plus ouvrir la bouche, & feint de la coudre. En effet il ne
parle
point durant toute la piece, ce qui donne lieu à
gé de l’abrégé de la vie de Molière] Lorsque Clorante eut cessé de
parler
, je lui dis que j’avais pris plaisir à l’entendre
dis que j’avais pris plaisir à l’entendre, et surtout lorsqu’il avait
parlé
de la Comédie et de l’Auteur qui ne faisait réuss
a Troupe de Monsieur, dont les pièces font tant de bruit et dont l’on
parle
partout comme d’un homme qui a infiniment d’espri
ns doute pas. Mais pour retourner au fameux comédien dont vous m’avez
parlé
, ses ouvrages n’ayant pas tout le mérite de sa pe
cule en n’approuvant pas ce qu’il entend approuver à un autre, chacun
parle
contre son sentiment et aide de la sorte à se tro
eur sentiment. — Je crois, dit alors Straton, que c’est à mon tour de
parler
, et je ne prends la parole que pour entretenir Pa
e dire ce qu’il savait. Je ne ferai point comme ceux dont on vient de
parler
, qui louent et qui blâment excessivement. Je dira
mpertinences dans ses Ouvrages et que l’on dît même qu’il avait voulu
parler
d’eux. Car vous saurez qu’il y a de certains défa
s, mais qu’ils souhaitent que l’on connaisse que c’est d’eux que l’on
parle
, c’est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein
u’a eu son Don Garcie ou le Prince jaloux m’a fait oublier de vous en
parler
à son rang. Mais je crois qu’il suffit de vous di
s de la Nature qui peuvent passer pour originaux. Il semble qu’elle y
parle
elle-même. Ces endroits ne se rencontrent pas seu
lustre Abbé en a fait une et que, l’ayant portée à l’Auteur dont nous
parlons
, il trouva des raisons pour ne la point jouer, en
assez fameux, lui dis-je alors, pour obliger les personnes d’esprit à
parler
de lui, c’est assez nous entretenir sur un même s
s prie de me dire ce que c’est que Le Baron de la Crasse, car l’on en
parle
à la Campagne beaucoup plus que de toutes les Piè
nsuite dire du bien. Quand on veut fronder une Comédie et que l’on en
parle
beaucoup, les divers discours que l’on en tient y
arement à la Comédie ne peuvent s’empêcher d’y aller, afin de pouvoir
parler
d’une chose dont on les entretient si souvent, et
re que ceux qui ne vont voir les Pièces que pour les blâmer et qui en
parlent
continuellement sont cause qu’elles réussissent,
s, en quel état est cette affaire. Que faut-il que je fasse ? Hégion,
parlez
. Hégion. Moi ! C’est à Cratinus à parler, si vous
ut-il que je fasse ? Hégion, parlez. Hégion. Moi ! C’est à Cratinus à
parler
, si vous le trouvez bon. Démiphon. Parlez donc, C
n. Moi ! C’est à Cratinus à parler, si vous le trouvez bon. Démiphon.
Parlez
donc, Cratinus. Cratinus. Qui ? moi ? Démiphon. O
à M. Desfonandres. Allons, Monsieur. M. Desfonandres. Non, Monsieur ;
parlez
, s’il vous plaît. M. Tomès. Vous vous moquez. M.
, s’il vous plaît. M. Tomès. Vous vous moquez. M. Desfonandres. Je ne
parlerai
pas le premier. M. Tomès. Monsieur, si... M. Desf
sez toutes ces cérémonies, & songez que les choses pressent. (Ils
parlent
tous quatre à la fois.) M. Tomès. La maladie de v
con-sul-té... M. Bahis. Pour raisonner... Sganarelle. Hé ! Messieurs,
parlez
l’un après l’autre, de grace ! M. Tomès. Monsieur
e. Mais avec un petit cajoleur... Corbineli. Que diable ! laissez-les
parler
si vous voulez, ou bien nous donnerons votre rôle
consentement ? Et toi, Paquier, sur-tout maintenant garde-toi bien de
parler
; car il paroît ici un muet que tu représentes. L
re muet, car je l’avertirois. (Fin de la Comédie.) Corbineli. Tu peux
parler
maintenant, il n’y a plus de danger. Granger. Hé
ans le plus petit mêlange, qu’il auroit fait payer beaucoup. Pantalon
parle
à l’Apothicaire de la maladie de sa fille : celui
ît, & dont il lui fait admirer la gravité. Il n’oublie pas de lui
parler
des nouvelles qu’il a lues sur la gazette. Le Doc
aime beaucoup sa fille, s’il est riche. L’Apothicaire croit qu’on lui
parle
de la fille du Grand Mogol, dont il a la tête ple
e vient visiter son amie. Elle la voit rire toutes les fois qu’on lui
parle
de son Médecin : elle conclut que la malade en es
manger : elle refuse, & ne consent d’en goûter que lorsqu’on lui
parle
du Docteur Onesti ; elle rit même. Dans les autre
er : elle n’en veut rien faire. Béatrice lui demande la permission de
parler
à son Médecin, pour lui dire ce qu’elle pense de
Dans trois scenes consécutives Pantalon paie Buona Testa parcequ’il a
parlé
latin, Merlino parcequil a suivi tous les avis, T
ant que l’autre en veillant, & cela parcequ’il a presque toujours
parlé
latin. La scene est dans la rue. Lélio, toujour
r sa fille. Pantalon craint qu’il ne désespere de la guérir. On lui a
parlé
de la femme d’un savetier qui fait un onguent exc
t, selon sa coutume, de l’avis de tout le monde. Rosaura ne veut plus
parler
. Elle retrouve la parole à l’arrivée d’Onesti, po
’ignorais les principes de leur Art, et que ce n’était pas à moi à en
parler
si légèrement. Enfin mon Censeur a fait un petit
se soit rendu recommandable, que l’on ne traite de Monsieur, quand on
parle
de lui dans un temps peu éloigné de celui où il a
me qui ne sait pas le cérémonial ? Puisqu’il ignore que quand on fait
parler
le Roi personnellement, on ne donne la qualité de
nseur de ne pas mettre de la différence entre un Privilège, où le Roi
parle
définiment et en Maître, et le titre d’un Livre q
uis-je de l’Académie pour écrire si hardiment ? » Si mon Censeur, qui
parle
de cette sorte contre moi, avait fait ses lecture
même, s’entretient en notre langue. Les Princes se font un plaisir de
parler
français ; leurs Ministres, Envoyés dans de diffé
ères, les Conditions, les Matières ont leurs termes : Le Courtisan ne
parle
point, comme le Bourgeois ; l’homme d’esprit, com
assurance, quand il a passé dans les conversations des personnes qui
parlent
bien. Concision, dont je me suis servi au commenc
nnes raisons l’emploi qu’on voulait lui donner » ; c’est l’Auteur qui
parle
en sa place. Je suis très fâché que mon Censeur a
, comme celle de mon Censeur, les bonnes pièces de ma proposition. Je
parle
indéfiniment des mauvaises, qui sont en assez gra
upe. Comment ! à lire les expressions de mon Censeur ; quand j’aurais
parlé
peu respectueusement d’une Compagnie supérieure,
e que c’est aussi le mien. « C’est bien à vous, ajoute mon Censeur, à
parler
de ce métier là ; vous qui sur ma parole en ignor
artie de la Rhétorique qui regarde l’action, de la manière dont il en
parle
; et je veux bien l’instruire, pour repousser son
Spectateur insensiblement, par degrés conjoints, s’il m’est permis de
parler
ainsi, jusqu’au terme qui doit lui faire sentir l
ont communs à la Chaire et au Théâtre ; et qu’ainsi Mr de Chapelle ne
parlait
point tout à fait comme un extravagant, lorsqu’il
du mauvais ménage qui était entre Molière et sa femme, que je n’eusse
parlé
de Mr de Chapelle, que lorsqu’il était à jeun ; C
st vraie, quel ornement son nom aurait-il donné à mon Livre, où je ne
parle
ni de Mécaniques, ni de Finances ? Si elle ne l’e
her à mon Critique que Baron lui tient trop au cœur : Comment ! il en
parle
plus souvent en mal, que je n’en ai parlé en bien
p au cœur : Comment ! il en parle plus souvent en mal, que je n’en ai
parlé
en bien ! Quelle mauvaise plaisanterie il en fait
ues aux noms des personnes, ne trouve pourtant pas bon que j’aie fait
parler
Molière contre la Troupe, et supposant que le fai
i pas même attaqués personnellement ni en général ; c’est Molière qui
parle
encore une fois. En mon particulier je reconnais
nerai-je cette satisfaction. Mon Censeur n’est plus le même, quand il
parle
du Courtisan extravagant, il manque de goût, « Ce
plaire, et d’attacher à la lecture. Voici un grand article ; il y est
parlé
de de Mr Baile ; mon petit Critique voudrait bien
sa femme dans son Dictionnaire critique. C’est un Auteur grave qui a
parlé
, donc ce qu’il dit est véritable. J’honore parfai
mmes de notre temps. Comment ! dira peut-être mon Censeur, comme vous
parlez
de Molière, il semble que ce soit un Héros ! Que
jets pour travailler ? il réussirait, il a de la disposition ». Voilà
parler
en Maître : l’Académie en corps ne déciderait pas
p; l’impatiente ensuite en lui demandant en quelle langue il veut lui
parler
, & en ne lui donnant pas le temps de dire un
nte en souffrant un scandale aussi intolérable que celui dont je veux
parler
. Sganarelle. Quoi donc ? Pancrace. N’est-ce pas u
où il est entré.) Oui, ignorant que vous êtes, c’est ainsi qu’il faut
parler
; & ce sont les termes exprès d’Aristote dans
’il étoit un coquin ; il me riposta que j’étois un frippon. Je ne lui
parlai
plus ; mais je lui donnai des coups de bâton, &am
! (Haut.) Hé ! Monsieur le Docteur, écoutez un peu les gens ! On vous
parle
une heure durant, & vous ne répondez pas à ce
. Pancrace. Soit ; que voulez-vous me dire ? Sganarelle. Je veux vous
parler
de quelque chose. Pancrace. Eh ! de quelle langue
? Sganarelle. Ah ! c’est une autre affaire. Pancrace. Voulez-vous me
parler
italien ? Sganarelle. Non. Pancrace. Espagnol ? S
nez, & le fait passer du côté destiné à la langue qu’il veut lui
parler
. Pancrace. Que voulez-vous ? Sganarelle. Vous co
cteur avec sa main à plusieurs reprises, & le Docteur continue de
parler
, d’abord que Sganarelle ôte sa main.) Mais ces po
extérieur ; d’où vient que ceux qui pensent bien sont aussi ceux qui
parlent
le mieux. Expliquez-moi donc votre pensée par la
individus ; & puisque vous avez la faculté de ratiociner & de
parler
tout ensemble, à quoi tient-il que vous ne vous s
faire ; mais vous ne voulez pas m’écouter. Pancrace. Je vous écoute,
parlez
. Sganarelle. Je dis donc, Monsieur le Docteur, qu
Point d’ambages, de circonlocution. (Sganarelle, de dépit de ne point
parler
, ramasse des pierres pour lui en casser la tête.)
nt de Julie, il est jaloux du Marquis, il bat Pasquin ; celui-ci veut
parler
, son maître met l’épée à la main pour le tuer. D
i demande ce qui le met en fureur ; Moncade dit qu’il a vu le Marquis
parler
à Mariane, fille de Julie. Marton, femme de cham
asquin. Moi ! je n’en ai rien dit, Monsieur, je vous assure. Moncade.
Parle
-moi d’autre chose : apprends... Pasquin. Parle-m
vous assure. Moncade. Parle-moi d’autre chose : apprends... Pasquin.
Parle
-moi d’autre chose : apprends...Ah ! je vous jure.
ment pour lui conseiller de donner un autre époux à Mariane : elle va
parler
du Marquis, quand Julie trop chagrine la prie de
riane paroît ; sa mere lui dit d’appeller Marton, elle veut aussi lui
parler
. Julie craint de chagriner sa fille en lui deman
arton revient ; Julie lui ordonne d’aller chercher Mariane, elle veut
parler
à toutes deux en même temps. Julie devine que sa
ux. Julie fait appeller Marton pour rien. Acte III. La Comtesse veut
parler
à Julie, Marton lui dit qu’elle est sortie. La pr
a laisse seule pour qu’elle puisse le considérer à son aise. Mariane
parle
au portrait. Moncade arrive, prend son portrait
elle est lasse de voir pleurer ses deux maîtresses. La Comtesse veut
parler
à Julie, elle entre dans l’appartement. Marton d
ton. Julie propose le Marquis à sa fille, qui n’ose refuser : Marton
parle
pour elle, & déclare que Mariane ne peut vivr
avisé de nous donner une de ses pieces telles qu’elles sont. J’en ai
parlé
souvent à ceux que je croyois plus capables que m
ppelle ; Dave feint de ne le voir pas & de le chercher. Simon lui
parle
de son fils, de ses amours, des chagrins qu’il do
; il jure que rien ne pourra les séparer : il prie Mysis de ne point
parler
à sa maîtresse du mariage auquel on veut le force
ou, pour mieux dire, à rien. Simon. Quand je te fais l’honneur de te
parler
(j’enrage) Tu devrois bien au moins me tourner le
e. J’y consens.En effet, aller tourner le dos Lorsque quelqu’un vous
parle
... Simon. Lorsque quelqu’un vous parle...Ah ! qu
le dos Lorsque quelqu’un vous parle... Simon. Lorsque quelqu’un vous
parle
...Ah ! quelle patience !... Dave. C’est choquer t
je vous romps la tête. Simon. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux
parler
. Dave. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux p
çà, je te veux parler. Dave. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux
parler
.Bon ! Simon. Oui, je te veux parler : le veux-tu
n, bourreau, viens çà, je te veux parler.Bon ! Simon. Oui, je te veux
parler
: le veux-tu bien, ou non ? Dave. Si j’avois cru,
mps le vieillard, lorsque celui-ci a la plus grande envie de le faire
parler
: j’aime sur-tout qu’au moment où il va l’accuser
e, & brûle d’épouser Philumene. Cachez-vous, lui dit-il, je ferai
parler
Dave, & vous verrez que je suis vrai. Dave p
gré lui. Mysis annonce à Pamphile que l’Andrienne veut absolument lui
parler
. Pamphile promet de ne la jamais abandonner. Mysi
e les changements heureux qui sont arrivés dans sa fortune : Dave lui
parle
du mauvais traitement qu’on lui a fait, il l’oubl
amille, & les circonstances de son mariage. Si nous n’avons point
parlé
, dans le Chapitre précédent, de ce genre d’imitat
t Loret dans sa Muse historique, le seul que nous sachions qui en ait
parlé
avec quelque étendue. En 1662, le théâtre fut fer
cet article, et plusieurs autres qui ne sont pas moins curieux, nous
parlons
d’une troupe de jeunes acteurs de l’un et de l’au
is justifié, sans beaucoup de peine, si la même raison qui les a fait
parler
ne m’avait obligé à me taire. » Au-devant d’Hora
ce que le lecteur peut exiger de nous. Nous croyons être dispensés de
parler
du pillage maussade que les compositeurs du théât
un détail dans lequel il ne nous convient point d’entrer ; et nous ne
parlerons
d’aucune pièce anglaise, que lorsqu’elle sera emp
lettre sans la lire. Pour éviter les répétitions, car nous avons déjà
parlé
de cette pièce*, il suffira de rappeler en passan
pièce de Dorimon. Cependant ses plus sévères censeurs n’en ont point
parlé
. M. Riccoboni, dans le même chapitre que nous avo
telle pièce, dont il a tiré quelqu’une de celles dont nous nous avons
parlé
; mais cela ne l’empêchait pas de la donner comme
ait justice. » M. de Visé, constant ennemi des talents de Molière, a
parlé
de L’École des maris : voici le jugement qu’il en
r en comparaison, Ne pourraient pas avec raison, Égaler celui dont je
parle
; Et certes sans faire le Charles, Le flatteur, l
fines, Elle fait jouer des machines. Mais pour ne plus en ce moment,
Parler
allégoriquement, Le sieur Molière, dont cette piè
langage, Car un solide personnage, Qui vit ce rare souper-là, M’en a
parlé
comme cela, Mais sans me dire chose aucune, Des n
de cet auteur. Voici ses termes : « La dernière de ses comédies (il
parle
de M. Molière), et celle donc vous souhaitez le p
de la nature qui peuvent passer pour originaux ; il semble qu’elle y
parle
elle-même : ces endroits ne se rencontrent pas se
rètes De l’École, et de sa beauté : D’en dire bien la vérité, Et d’en
parler
en conscience. Et quoique quelqu’un s’en offense,
Corneille ? L’auteur de L’École des femmes : je demande pardon, si je
parle
de cette comédie, qui vous fait désespérer, et qu
de votre petit frère. » Dans la même dissertation, l’abbé d’Aubignac
parle
encore du chagrin de M. Corneille, au sujet de la
théâtre, et le cœur humain ; Sganarelle ne dit rien, mais son silence
parle
éloquemment aux spectateurs. Ce silence est un co
server par écrit le souvenir de toutes ces merveilles. » Après avoir
parlé
des fêtes qui précédèrent, et qui suivirent la re
connaissait ce faible, trouva qu’il y avait, dans la scène dont nous
parlons
, deux surprises de théâtre, et, jugeant qu’il ne
a couleur que le prince a nommée ; par là, le prince et obligé de lui
parler
d’amour, et elle est engagée à lui répondre : ce
senter que ce n’est que pour mieux observer les règles du jeu qu’il a
parlé
de la sorte, et que ce ne sont point ses véritabl
a princesse s’entretiennent de la scène du chant, dont nous venons de
parler
, et qui s’est passée dans l’entracte ; l’économie
les voyant, soupçonne que c’est là la première fois qu’ils ont pu se
parler
tête à tête, est charmé d’entendre leur conversat
’Élide parut sur le théâtre du Palais-Royal, Loret ne manqua pas d’en
parler
. Muse historique du 10 novembre* 1664. D
nt par excellence, De son temps le Plaute de France. La pièce dont je
parle
ici, Laquelle a fort bien réussi, Est un sujet no
gué parmi les comédiens français, y firent leur début ; mais avant de
parler
de ce spectacle, il est nécessaire de rapporter c
» Le secret de l’épinette de Raisin était découvert lorsque Loret en
parla
, car après le passage que nous venons de rapporte
s yeux aussi bien que l’oreille : Je ne dis rien de décevant, Et j’en
parle
comme savant. Cet homme de bonne cervelle, Berth
et et d’accompagner son épinette d’un petit divertissementa. » Loret
parle
aussi du spectacle que Raisin donna à cette foire
cette même troupe que le fameux Baron, mort en 1719, débuta. Nous en
parlerons
à son article, pour ne point interrompre celui-ci
e se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron en
parlèrent
si avantageusement que le second jour qu’il parut
deux lettres de Robinet, de cette même année, deux passages où il est
parlé
de la Troupe du Dauphin jouant encore au Palais-R
nons cet article par les deux passages de Robinet dont nous venons de
parler
. Lettre du 6 mai 1666. Vous aurez pour tou
ieur de Rochemont est un nom supposé, puisque celui qui lui répond en
parle
ainsi : Mais lorsque je vois le livre de cet inco
ât ; et c’est ce qui lui a fait mettre la main à la plume. » Robinet
parle
de cette lettre, et en même temps il fait l’éloge
à cru, Qui carabinant, et peu ferme, Effleure à peine l’épiderme. Je
parle
d’un auteur galant, Je parle d’un autre assaillan
u ferme, Effleure à peine l’épiderme. Je parle d’un auteur galant, Je
parle
d’un autre assaillant, Et d’une escarmouche nouve
ent attesté ; mais laissons les détails qui regardent cette pièce, et
parlons
de la perfection du dénouement. « Lucinde, Clitan
ans, et d’autres moyens semblables. C’est dans cette même scène qu’il
parle
à Lucinde pour la première fois, car ils ne s’éta
cinde pour la première fois, car ils ne s’étaient vus et ne s’étaient
parlé
que par l’entremise de Lisette, et qu’il la fait
coup de cette disgrâce, et ses ennemis triomphèrent. » M. de Visé en
parla
d’un ton méprisant ; voici ses termes : « * Le p
u’a eu son Dom Garcie ou le Prince jaloux m’a fait oublier de vous en
parler
à son rang ; mais je crois qu’il suffit de vous d
personnages sur le théâtre du Palais-Royal. a. C’est Chrysalde qui
parle
à Arnolphe. acte premier, scène première. CHRYSA
llustre abbé en a fait une, et que l’ayant porté à l’auteur dont nous
parlons
, il trouva des raisons pour ne la point jouer, en
fut jouée le 9. 1. [Note marginale] Loret avait dans la même lettre
parlé
de la tragédie d’Othon. *. [Note marginale] Mlle
[*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Grimarest ne
parle
ici que de Raisin le cadet ; son aîné n’était-il
noirceurs et par son hypocrisie, le prodige insensé d’une statue qui
parle
et qui se meut, le spectacle extravagant de l’enf
rcie arrive d’un air troublé, fait dire à la Princesse qu’il veut lui
parler
; reste seul sur la scene, & se consulte pour
trouverois-je aucun sujet de plainte, Si pour moi votre bouche avoit
parlé
sans feinte ; Et son arrêt livrant mon espoir à l
ire. Assez paisiblement vous a-t-on écouté ? Et pourrai-je à mon tour
parler
en liberté ? Don Garcie. Et par quels beaux disco
lence a pour elle. L’inimitié cesse par-là entre les deux Princes. On
parle
de paix ; on projette de terminer les différents
e Don Pedre chez la Princesse. Arlequin survient, entend que Florente
parle
de conduire quelqu’un auprès de Delmire, il les s
annonce à Delmire qu’un des premiers Cavaliers d’Aragon demande à lui
parler
: la Princesse ordonne qu’on le fasse entrer : Ar
& de ne plus vous fatiguer par de pareilles leçons. Delmire. Vous
parlez
ainsi parceque mon frere est présent, sans quoi v
Pedre est la modestie même. Thérese. Hé ! ce n’est pas de lui que je
parle
, c’est de vous. Bélise. Tu juges des autres par t
as tout de suite, qu’elle s’occupe quelque temps à lire ; il veut lui
parler
un instant, pour entendre de sa bouche la confirm
Prince est surpris de ne pas connoître la voix de la personne qui lui
parle
. Thérese sort avec une lumiere & avec son épé
êtes-vous une statue ? êtes-vous devenu de marbre ? Quelle froideur !
Parlez
donc, Seigneur ; ou ne trouvez pas mauvais que je
échirois par tes emportements, je gardois le silence ; c’est à moi de
parler
présentement. As-tu encore quelques nouvelles ins
nt tu m’as accablée ? C’est donc à toi à me laisser dire. La pitié me
parle
encore en ta faveur, quoique tu ne le mérites pas
s que tu oses former. Rodrigue. Des soupçons ! Delmire. C’est à moi à
parler
, Rodrigue. Si tu as quelque nouvelle accusation à
oi à parler, Rodrigue. Si tu as quelque nouvelle accusation à former,
parle
; sinon, attends à me répondre, que j’aie achevé
inon, attends à me répondre, que j’aie achevé mon discours. Rodrigue.
Parlez
donc. Delmire. Loué soit le Ciel ! Ton emportemen
ambre Don Célidoro, ce jeune cavalier qui t’a répondu avec son page ;
parle
, n’est-ce pas la seule cause ? Rodrigue. Quoi ! q
ire. Eh quoi ! Prince, vous ne pouvez donc vous résoudre à me laisser
parler
? Non, je ne pourrois employer aucun de ces préte
. . . . Rodrigue. Et tu prétends par-là ?... Delmire. Oh ! Prince, je
parle
selon vos idées, & vous ne voulez pas me lais
re de disposer de moi si vous le refusez. Rodrigue. Et que feras-tu ?
parle
. Delmire. Ce que je ferai ? je convaincrai toute
drigue. Ah ! Madame, arrêtez ; j’ai pris mon parti. Delmire. Hé bien,
parlez
. Quel est-il ? Rodrigue. Je veux... Delmire. Ache
t fidèle doit être conforme aux mœurs et aux usages des temps dont on
parle
, et que c’est justement dans la juste expression
e aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi
parlait
un païen converti, un avocat de Rome devenu chrét
ierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois comédies de Molière, n’en
parlez
plus ! — Et comme je restais à regarder cet étran
allure quotidienne ! Non ! Monsieur est aussi calme que s’il avait à
parler
du début de quelque Ariane de province ou d’un mé
ête histoire au milieu de tout ce bruit que vous faites là ! Ainsi je
parlai
et je crus véritablement que moi aussi l’indignat
diras ? reprit Henri avec un de ces regards qui vont très loin. — Je
parlerai
, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des
contre ses censeurs, une pareille comédie vaut bien la peine qu’on en
parle
. J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’a
pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle. J’en aurais donc
parlé
comme il convient, et j’aurais fait remarquer, ta
Moi, dit Henri, être de votre avis ? Rayez cela de vos papiers, pour
parler
comme votre Molière. Ah ! qu’il faut bien que la
ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui
parle
. Tant que vous voudrez, Molière est un poète comi
mademoiselle Mars ! — Vous êtes tous des barbares, en vérité ! Ainsi
parlait
Henri ; ceux qui le connaissent comme je le conna
ait pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds. Il
parla
ainsi longtemps, et c’est à peine si je pus lui r
fant, la voyant la proie et la victime de votre admiration ! Ainsi il
parla
; et moi, l’entendant parler, j’écrivais sous sa
la victime de votre admiration ! Ainsi il parla ; et moi, l’entendant
parler
, j’écrivais sous sa dictée ; et plus d’une fois,
le reste ! Voilà comment devait se défendre un pareil homme. Ainsi il
parle
! Ces grands hommes, l’honneur de l’esprit humain
ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et
parlent
hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ;
croira peut-être que vous êtes d’habiles gens ! » Voilà qui est bien
parler
, et que celui-là entende qui a des oreilles pour
. » Ces gens-là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils n’aient
parlé
, s’écrient à l’attentat ! Ils veulent être les pr
ignorants, et nous étourdissez tous les jours ! Il semble à vous ouïr
parler
que les règles de l’art soient les plus grands my
) : « J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là, c’est que ceux qui
parlent
le plus de règles et qui les savent mieux que les
« Ne paraissez pas si savant, de grâce ; humanisez votre discours et
parlez
pour être entendu. » Qui voudrait avoir le secret
tre fort plaisantes et pleines d’esprit, témoin Le Menteur, dont nous
parlons
, Dom Bertrand de Cigarral, Le Geôlier de soi-même
qui n’ont qu’une idée superficielle des poèmes dramatiques dont nous
parlons
; mais qui doivent piquer aussi la curiosité de c
upérieur. Quelque curieux que soient les articles dont nous venons de
parler
, le lecteur en trouvera dans ce volume beaucoup d
avons fait usage à la politesse de M. Moussinot, dont nous avons déjà
parlé
. L’impression de ce volume était achevée, lorsque
ière, édition de Paris, 1682b. L’auteur de cette préface, après avoir
parlé
des premiers succès de Molière dans différentes p
s à se corriger de leurs défauts. Comme il y avait longtemps qu’on ne
parlait
plus de petites comédies, l’invention en parût no
épit amoureux, qui n’avaient jamais été joués à Paris. » Nous allons
parler
de la première de ces pièces. 1658. L’Étourdi,
d’une Vie de Molière (in-12, 1705), qui est le premier et le seul qui
parle
des représentations des Précieuses en province, e
ie de M. Molière. « [*]Je ne ferai point comme ceux dont on vient de
parler
, qui louent et qui blâment excessivement, je dira
pertinences dans ses ouvrages, et que l’on dît même qu’il avait voulu
parler
d’eux : car vous saurez qu’il y a de certains déf
était ennemi secret des grands hommes de son siècle, et jamais il n’a
parlé
de Molière, de MM. Racine et Despréaux, de Lully,
es qu’on ne sera pas fâché de trouver ici, et de plus il y est encore
parlé
de Molière et de sa comédie des Précieuses. Voici
ont mis au théâtre depuis peu. Il y en a encore un dont je n’ai point
parlé
, qui joint l’épée à la plume : il sait faire des
Pantagruel, dont voici les deux premiers vers ; c’est Pantagruel qui
parle
à son confident : Où sont les violons ? As-tu vu
de sa beauté, les autres ajoutaient que la rencontre du temps où l’on
parlait
fort des Précieuses aidait à la faire réussir, et
es de l’un sont changés en femmes dans l’autre : je pourrais ici vous
parler
du mot Cocue, dont je me suis servi : mais je cro
n’en est pas besoin, d’autant que nous sommes dans un temps où chacun
parle
à sa mode. » [*]Chappuzeau dans son Théâtre fra
[*]Chappuzeau dans son Théâtre français, livre III, pages 213 et 214,
parle
d’une troupe de comédiens espagnols qui arriva à
Après la mort de Molière, Lully obtint la salle du Palais-Royal. Nous
parlerons
de cet événement sous l’année 1673. [*]. [Note
re, avec des jugements sur ses ouvrages. 2. [Note marginale] Nous en
parlerons
à la fin de cet article. [*]. [Note marginale] V
e dont nous rendons compte ici, mais encore de deux autres, dont nous
parlerons
à la fin de cet article, et d’un dictionnaire en
imaginaire. [*]. [Note marginale] COMÉDIENS ESPAGNOLS. a. Nous ne
parlons
de cette troupe de comédiens espagnols que par la
prie de s’asseoir, & croit faire les honneurs de sa chambre : il
parle
, il rêve, il reprend la parole. Le maître de la m
, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le pilier qui
parle
& qui lui offre des oraisons. Il s’avance ver
; continue sa route : voilà l’affaire importante dont il avoit à vous
parler
. Se trouve-t-il en campagne, il dit à quelqu’un q
ous de la main d’un excellent peintre : le Religieux qui les explique
parle
de S. Bruno, du Chanoine & de son aventure, e
o qui est damné. Il se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui
parle
de son défunt mari, lui demande comment il est mo
ce qu’il n’est pas ; pour un stupide, car il n’écoute point & il
parle
encore moins ; pour un fou, car outre qu’il parle
oute point & il parle encore moins ; pour un fou, car outre qu’il
parle
tout seul, il est sujet à de certaines grimaces,
vous regarde sans vous rendre le salut ; pour un inconsidéré, car il
parle
d’une banqueroute au milieu d’une famille où il y
ompagnie à ce qui fait le sujet de la conversation, il pense & il
parle
tout-à-la-fois ; mais la chose dont il parle est
ation, il pense & il parle tout-à-la-fois ; mais la chose dont il
parle
est rarement celle à laquelle il pense : aussi ne
chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense : aussi ne
parle-t
-il guere conséquemment & avec suite : où il d
cherche, il trouve, il brouille, il regarde sans voir : Quand on lui
parle
blanc, soudain il répond noir. Il vous dit non po
que, son maître écrivant & lui ayant déja imposé silence, il ose
parler
assez haut pour être entendu, connoissant sur-tou
l dans la nature qu’Isabelle devienne éprise du Chevalier, qui ne lui
parle
jamais que de ses débauches ? Non sans doute : au
us prie de m’écouter. Notre jeune maître me dit que le mort lui avoit
parlé
de cette maniere-ci. Theuropide. Toujours en dorm
p; les blessures, pourvu qu’ils soient monnoyés. Theuropide. Pourquoi
parlez
-vous d’argent ? Tranion. Monsieur votre fils lui
Tranion. Promettez hardiment. Theuropide. Moi ! Tranion. Vous-même :
parlez
seulement ; faites ce que je vous dis : promettez
ts. Autre embarras de Merlin, qui exhorte son vieux maître à ne point
parler
de la vente de la maison à Madame Bertrand, parce
bon marché ; que son désespoir redouble toutes les fois qu’on lui en
parle
, le prie en conséquence de ménager la sensibilité
découvrirez point les deux vautours. Theuropide. Si tu veux que je te
parle
franchement, & pour finir notre contestation,
; le mauvais. Non content d’avoir mis devant nos yeux la lunette dont
parle
M. d’Aguesseau, il nous présente le côté qui rape
craindre quelque fourberie ? Ou bien son maître ne lui a-t-il jamais
parlé
de son frere, & ne doit-il pas imaginer que l
as eu le temps d’aller chez les Notaires. Toi, qui m’as si long-temps
parlé
de tes affaires, Va vîte, cours, dis-leur qu’ils
re ce même Géronte pour l’homme qu’il a vu dans son fauteuil à bras ?
Parlons
plus sérieusement : où sont les témoins nécessair
Agélas. Sire ; mettez dessus.Parlez. Thaler. Sire ; mettez dessus.
Parlez
.C’est votre honneur. Agélas. Poursuivez. Quel suj
de lui lorsque, dans le même temps & dans la même ville, Strabon
parle
de clochers. Acte I. Scene II. . . . . . . . .
equin demande au premier comment il s’appelle ; son soldat lui répond
Parla
: Arlequin croit qu’il n’entend pas bien du côté
est, & passe de l’autre : il interroge de nouveau, on lui répond
Parla
; il repasse de l’autre côté, & après bien de
ès bien des lazzis, il découvre que le nom de guerre de son drôle est
Parla
. Il rit, & demande à M. Parla le nom de sa fa
que le nom de guerre de son drôle est Parla. Il rit, & demande à
M. Parla
le nom de sa famille : M. Parla lui répond Demain
le est Parla. Il rit, & demande à M. Parla le nom de sa famille :
M. Parla
lui répond Demain. Arlequin se fâche, veut savoir
oir le nom dans le moment même ; il s’appaise enfin, en apprenant que
M. Parla
s’appelle aussi M. Demain. Arlequin interroge so
C’est trop avoir d’égards pour son manque de foi. Ne la ménagez plus.
Parlez
. M. Griffet. Ne la ménagez plus. Parlez.De par l
de foi. Ne la ménagez plus. Parlez. M. Griffet. Ne la ménagez plus.
Parlez
.De par le Roi, Dites-moi, sans mensonge & san
. . . . . M. Brice. Vous m’impatientez, ma sœur. Répondez donc. Tout
parle
en sa faveur, & tout vous est contraire. M. G
dernier lui réussit. Ressemblance dans les caracteres. M. Palissot
parle
. « Qu’il y a loin d’une petite piece presque sans
tre cœur soit toute l’année comme un rosier fleuri. Ce sont façons de
parler
obligeantes de ce pays-là. M. Jourdain. Je suis t
manzor est amoureux de Zulime fille du Cadi. Le chagrin de ne pouvoir
parler
à l’objet de son amour l’a réduit à l’extrémité.
t à l’extrémité. Il est convalescent. Voilà l’avant-scene. Fatmé a
parlé
d’Almanzor à Zulime ; elle lui a peint sa tendre
’un conte qu’un barbier lui a fait ; &, tandis que son maître lui
parle
de sa passion, il ne rêve qu’aux particularités d
& lui conseille d’aller voir Cidalise. Marton exhorte Rosalie à
parler
avec fermeté à sa mere. Rosalie le promet, &
ent parcequ’elle est sa fille, mais en qualité d’être 34. Rosalie lui
parle
de son amour, lui représente que son pere, avant
’elle donne sa main de très mauvaise grace, mais qu’il s’en moque. On
parle
des ouvrages de Cidalise. Valere méprise celui qu
elle. On s’occupe du projet de faire réussir le comique larmoyant. On
parle
d’un Auteur qui doit jouer les Philosophes dans u
nnois-tu son discours sur les devoirs des Rois ? Valere. Ah ! ne m’en
parle
pas, je l’ai relu vingt fois : Il falloit à toute
, Damis sort d’ici. Mais c’est à votre mere Qu’il importe sur-tout de
parler
avec feu. Si vous aimez Damis, ce fut de son aveu
enfermez mon Platon. Ressemblance dans l’intrigue. M. Palissot va
parler
, ou bien son Editeur. « L’Auteur révele aujourd’
is faites, tant de zèle et de labeurs pour apprendre à l’écrire, à la
parler
cette langue française, mon ambition, mon orgueil
abord, s’élèvent des bruits confus ; ce sont des voix aimées qui vous
parlent
toutes à la fois ; bientôt encore on dirait que l
ôt encore on dirait que la confusion s’arrête et que chaque voix veut
parler
à son tour. Écoutez-les, et si chacune de ces voi
te espèce d’hommes qui ne sont bons que pour le plaisir. » Il voulait
parler
des poètes et des artistes en tout genre ; il aur
on l’eût fâché si l’on eût ajouté : Monseigneur, ces hommes dont vous
parlez
si légèrement, ces peintres, ces poètes, ces musi
! De quel droit, et comment ? et pourquoi ?… qui te l’a dit ? Ainsi
parlent
tous ces esprits impatients du joug et de la cont
le du monde intelligent, tu as régné, contrairement à ces tyrans dont
parle
Tacite2, plutôt par le raisonnement que par la co
un chemin tout nouveau ; encore une fois, je le trouve grand. » Qui
parle
ainsi ? un père de l’Église ; et mieux qu’un père
nde pour le génie et le talent de Molière) : — « En pensant bien, il
parle
mal. Il se sert des phrases les plus forcées et l
irréguliers. Mais en général, il me paraît, jusque dans sa prose, ne
parler
point assez simplement pour exprimer toutes les p
encore de couvrir d’insultes la magistrature française. Nul n’eût osé
parler
ainsi de Monsieur le premier Président. Molière s
ière aussi bien que le prince de Condé. Remarquez aussi comme Molière
parle
hardiment, au roi, du mécontentement de Paris. Le
que, espèce de Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à
parler
comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’
e Richelieu condamné à n’être qu’un éloquent apôtre et à parler comme
parlait
saint Jean-Chrysostome, quand il n’eût pas mieux
ère qui, contre ma volonté, cause le scandale qu’elle cause ! » Ainsi
parle-t
-il, le brave homme ; en vérité, depuis la créatio
t attaqué, s’il n’est vaincu. » Encore une fois, Marivaux lui-même ne
parlerait
pas de l’amour avec plus de finesse, avec plus de
ces doux et invincibles penchants de l’inclination ! » Ce grand homme
parle
bien des choses et des personnes ! Ceci me rappel
où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’aime pas elle-même, de
parler
d’amour ? Son passage sur les comédiennes n’est p
moins remarquable que tout ce qui précède. À coup sûr, pour qu’il en
parlât
ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière auss
in théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme les sirènes dont
parle
Isaïe, qui font leurs demeures dans les temples d
rer le théatin d’abjurer ces exécrables doctrines, et vous jugez s’il
parlait
à un converti ! En résumé, on n’a rien écrit de p
ns pitié ! — Heureusement que Louis XIV fut l’ami de Molière ; il lui
parlait
souvent des choses de son art ; il lui permit de
devenu vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait voulu qu’on lui
parlât
de repos. Le repos n’était pas fait pour lui. Il
es étaient brûlées, et le parterre s’amusait fort, entendant M. Argan
parler
de ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette br
violentée, l’avait saisi dès le second acte ; quand M. Argan se met à
parler
de testament, Molière pensa avec joie que son tes
tri est ferrago libelli. Qui que vous soyez, qui vous êtes chargé de
parler
longtemps au public français des belles choses de
il aime, avant tout, la nouveauté facile à saisir ; il veut qu’on lui
parle
, en courant, des chansons de la veille et des com
ue cette époque comprend à merveille ; plus le chef-d’œuvre dont vous
parlez
est accepté, plus c’est pour vous une nécessité d
us c’est pour vous une nécessité de ne copier personne, quand vous en
parlez
, et d’obéir tout simplement à votre goût particul
chaque matin, mais songez à plaire aux lecteurs sérieux ; alors vous
parlerez
comme des hommes, sinon vous gazouillerez comme d
ien : La fleur du panier. L’Étourdi. — Madame Menjaud Quand on
parle
de Molière, et même sans adopter l’ordre chronolo
mmencer par L’Étourdi, qui est sa première pièce, à moins que l’on ne
parle
de La Jalousie du Barbouillé, un informe canevas.
e et attentive ? Arrivez tout de suite, et montrez-vous, ça suffira ;
parlez
, et soudain vous allez trouver, sans vous en dout
Cid d’Andalousie madame Menjaud a poussé un de ces cris dont je vous
parlais
tout à l’heure, qui remuent toute une salle de fo
onne de la joie à tout le monde, et je fais rire tous ceux à qui j’en
parle
. Paraît alors Dorimène, belle et galante. Dame !
autre flatteur, à aller trouver ce grand magicien dont tout le monde
parle
tant et qui, par un art admirable, fait voir tout
plus que six mois dans le ventre. (Apercevant Sganarelle.) Ah ! nous
parlions
de vous, et nous en disions tout le bien qu’on en
jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidore, il ne lui a
parlé
encore que des yeux ; son valet Ali, qui est un t
aïf confident, conseille à son maître de chercher quelque moyen de se
parler
d’autre manière. Cet Ali est un homme simple et c
e grand seigneur servi avec tant de zèle, de dévouement et de fracas.
Parlez
-moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble
ant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez-moi du jeune Adraste,
parlez
-moi d’Ali son humble esclave ! Voilà des gens qui
e de Beaumarchais, c’est la façon dont Figaro, le valet du comte, ose
parler
de Rosine à Rosine elle-même : « Figurez-vous la
c. » — De bonne foi, est-ce donc ainsi qu’un messager d’amour oserait
parler
à une honnête fille que son maître veut épouser ?
aviva. Adraste, lui, est bien plus heureux ; il a toujours coutume de
parler
quand il peint, car il est besoin dans ces choses
à supporter les malheurs d’autrui. » Vous croyez peut-être que nous
parlons
du Philinte de Fabre d’Églantine ? non, c’est Jea
indigné, que tint Jean-Jacques Rousseau avec lui-même, quand il eut à
parler
du Misanthrope de Molière ! Pauvre Jean-Jacques !
Alceste cet avantage, il sait vivre avec les hommes, il sait comme on
parle
aux femmes du grand monde, et comment on juge les
e : ajouter cinq actes à une comédie de Molière, à son chef-d’œuvre !
Parler
en vers, et scander son vers éloquent sur le patr
Heureusement, Alceste a du cœur ; il est éloquent comme Mirabeau ; il
parle
aux juges et il est écouté ; il arrache à ce vil
ène, il en reste un à peu près possible. De celui-là la critique peut
parler
sans honte ; de ceux dont elle ne parle pas, soye
De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne
parle
pas, soyez sûr que vous n’aurez rien à regretter.
nnaître sa faiblesse ! En même temps, comme chacun de ces personnages
parle
le langage qu’il doit parler, comme la comédie co
me temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit
parler
, comme la comédie conserve tous ses droits d’un b
erre comme un de ces ouvrages sans défaut, dont l’Art poétique devait
parler
plus tard, et l’instant d’après hué à outrance, d
édaigne de s’assujettir aux précautions qu’on lui demande. » Ainsi il
parle
d’elle, ainsi il se plaint, ainsi il pleure sur c
e, lui, Molière, valet de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de
parler
à la cour il ne sait comment ; il se demande de q
L’épigramme, la satire, la médisance, la calomnie, la passion même y
parlent
chacune son langage. Le xviie siècle ne nous a p
franc scélérat qui l’opprime ? Boileau n’a pas été plus loin quand il
parle
de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’é
de ce coquin au visage essuyé. Savez-vous que l’éloquence n’a jamais
parlé
un plus fier langage, que la morale n’a jamais fl
ous rappelez-vous, car de la comédienne, à jamais absente, on ne peut
parler
qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et que
and esprit était certes plus à l’aise dans le rôle de Célimène, aussi
parlez
-moi de mademoiselle Mars dans Le Misanthrope ! C’
esprit ! Si vous admettez que tout écrivain en ce monde, pourvu qu’il
parle
sa langue et qu’il obéisse à ce code inviolable,
it de créer son propre style, de faire la langue qu’il écrit ou qu’il
parle
, où trouverez-vous un style plus ingénieux, une f
te. Elle tient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît, elle
parle
une langue à la fois claire et savante, et dont l
de sourires ; aimez-la pour sa vieillesse élégante et sage, pour son
parler
, pour son esprit, pour son langage ; aimez-la, pa
ne du Misanthrope. Je t’ai fait là un beau pont, ma chère. » Elle eût
parlé
ainsi, et se fût moquée à son aise, et mademoisel
le finit par y découvrir toutes sortes d’aspects inattendus. Qui veut
parler
longtemps au public doit s’habituer à tirer le me
ossible d’une idée heureuse, et c’est en ceci que Marivaux excellait.
Parlez
-moi, pour faire un journal qui soit durable, d’un
Marivaudage est resté, parce qu’en effet Marivaux est resté. » Ainsi
parlait
mon maître, au nom même de la nature ! La nature
n nous charme et nous attire, n’allons pas faire comme cet amant dont
parle
Marivaux : Un jeune homme à l’humeur douce, aux t
d’elle, & que n’osant déclarer son amour, il prioit Angélique de
parler
pour lui à sa tante. Oronte est obligé, malgré lu
onte. Quoi ! vous en soupirez !Ah ! douceurs imparfaites ! Que ne me
parliez
-vous tantôt comme vous faites ? Mon amour n’eût a
n amour n’eût alors fait scrupule de rien, Et Léandre jamais ne m’eût
parlé
du sien. La Tante. Léandre m’aimeroit ! Oronte.
sexe. . . . . Léandre. Mais mon sexe. . . . .De quoi me voulez-vous
parler
? La Tante. Un homme, quand il veut, sait bien di
uand Oronte De mon amour pour vous vous a fait le beau compte, Ne lui
parliez
-vous point de l’épouser ? La Tante. Ne lui parli
au compte, Ne lui parliez-vous point de l’épouser ? La Tante. Ne lui
parliez
-vous point de l’épouser ?Demain, S’il l’eût pu co
onte. Madame... Elle étoit belle.Il ne m’est pas permis... La Tante.
Parlez
, cela sied bien dans la bouche d’un fils. . . . .
, Dieux ! Oronte, bas. Ah, Dieux !Ne craignez rien, & me laissez
parler
. (Haut, en regardant dans la main d’Angélique.) A
près la marque d’un Couvent. Angélique. Ma tante, pour le moins, m’en
parle
fort souvent : Je le croirois, selon que j’aime p
e emploie, Angélique agit en servante, Oronte en valet, & Léandre
parle
comme un homme du commun. Ce n’étoit pas la peine
e le répete, que le grand monde n’ait ses intrigues : ses héros, sans
parler
de ceux qui déshonorent leur rang, s’ingénient co
ère, le poète des réalités, fit mieux d’attendre. Il eut raison de ne
parler
qu’après avoir vu. Vous savez d’avance que cette
usée de Molière a toute la supériorité de la plume sur le pinceau: il
parle
. Il ressuscite la vérité morte ; il nous rend par
me la plus fidèle de notre valeur. Il est un écueil à éviter quand on
parle
de Molière, le plus spirituel et le plus français
s femmes font le succès et sont le succès. Elles vont partout où l’on
parle
d’elles, soit en bien, soit en mal, enchantées si
ierge entre les mains d’un de nos auteurs dramatiques actuels : je ne
parle
pas, bien entendu, du premier venu, mais d’un for
pour arriver au succès. Quiconque veut réussir au théâtre, doit vous
parler
de vous et ne vous parler guère que de vous, — vo
uiconque veut réussir au théâtre, doit vous parler de vous et ne vous
parler
guère que de vous, — vous montrer à vous-mêmes av
es au bas du calvaire matrimonial. Nous savons désormais de quoi nous
parlons
quand nous parions de la Thèse. Vous pensez qu’av
lement contraire, je prétends que c’est beaucoup. Je trouve, et je ne
parle
plus ici, Dieu m’en garde, des véritables écrivai
a dictée d’autrui. Nos grands tragiques eux-mêmes, Corneille en tête,
parlaient
déjà des langues étrangères ou mortes. En France,
énie vient toucher à la lèvre ce cadavre divin. Il bouge alors, et il
parle
, mais c’est pour retomber bientôt dans son sommei
tranquillement, sous la table, la Française, qui s’ennuyait, se mit à
parler
toute seule, disant: « Les voilà encore ivres...
vous? « Or vous avez, à l’heure qu’il est (c’est toujours Sancho qui
parle
), dix, vingt, trente, pièces —sur trente !— qui r
ns et partout les mêmes quatre actes. Il est dans un état violent, il
parle
de Ninive et du feu du Ciel… Ne vous formalisez p
! Ayez pitié ou peur de moi ! » Les écrivains des pays à divorce ne
parlent
presque jamais du divorce. Est-ce parce qu’ils l’
ère, dont vous me reprocherez sans doute de ne vous avoir point assez
parlé
. Je vous prie de me pardonner, j’avais ma thèse;
cinq ouvrages différents. Si, dans les comédies dont nous avons déja
parlé
dans ce volume, Moliere a un peu trop copié ses o
ité possible ; ne lui permet pas le moindre ajustement ; ne la laisse
parler
à personne : il croit, en agissant ainsi, avoir t
qu’elle aime en secret Valere, jeune homme charmant. Ils n’ont pu se
parler
que des yeux : elle ne sait comment lui faire sav
ndre, elle choisit une heure commode pour aller au Couvent, demande à
parler
au Pere, & le prie de vouloir la confesser. A
naturellement qu’il ne savoit ce qu’il vouloit dire, & le pria de
parler
plus clairement, & de lui dire au moins de qu
res plaintes à vous faire, mon Révérend Pere, de l’homme dont je vous
parlai
l’autre jour. Il fait pis que jamais : il eut hie
de vertu. Il ne m’a pas tenu parole : mais je vous promets que je lui
parlerai
d’une maniere qui l’obligera à ne plus vous chagr
gera à ne plus vous chagriner. Cependant, Madame, gardez-vous bien de
parler
de cette affaire à votre mari & à vos freres
à suivre mes conseils, je vous prie, Madame, de permettre que je lui
parle
encore avant que vos parents soient instruits. Si
lle, mais en vous protestant que ce sera la derniere fois que je vous
parlerai
de cette affaire ». Et, en disant cela, elle se r
tes, & je vous promets en honnête homme que vous n’entendrez plus
parler
de cette affaire. Vous avez plus de bonté pour mo
n écolier, qui vient, dit-elle, continuellement sous ses fenêtres lui
parler
d’amour. Réprimande très vive du Docteur à Léandr
sévérité que nous leur faisons voir. C’est une étrange chose, à vous
parler
sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par
ésente que l’honneur du sexe & la fierté ne lui permettent pas de
parler
à son amant après son indigne procédé. Isabelle v
les signes redoublés de Laurette, qui feint de vouloir l’empêcher de
parler
, qui nie d’avoir reçu un billet, & qui en fai
re. Il est sans dessus, & conçu en ces termes : Je voudrois vous
parler
, & nous voir seuls tous deux : Je ne conçois
entrevue, lui conseille de mépriser son ingrate, & de ne pas lui
parler
. Comme il persiste dans la résolution de la voir,
. . . . . . . . . . . . . . . . Laurette. Hé ! Monsieur, croyez-moi,
parlez
-nous sans finesse ; Vous cherchez Isabelle, &
pagne. Qui seroit-ce, dis donc ?Laurette me fait signe. Laurette. Il
parle
sans savoir. Champagne. Il parle sans savoir.Je
aurette me fait signe. Laurette. Il parle sans savoir. Champagne. Il
parle
sans savoir.Je sais tout, & fort bien ; Mais
téméraire. N’importe, je leur soutiendrai encore que le trait dont je
parle
est sublime, & qu’il n’y en a pas un aussi vi
e & doucereux qui fit dire à Boileau : Les héros, dans Quinault,
parlent
bien autrement ; Et, jusqu’à je vous hais, tout s
ence. Mnesiloque. . . . . . . . . . . . . Si tu savois comment il m’a
parlé
de toi... Chrisale. Qu’a-t-il dit ? Mnesiloque. I
eurs passions. C’est par l’éloquence qu’ils y parviennent. Faite pour
parler
au sentiment, comme la logique et la grammaire pa
eraient une lecture plus facile. Est-ce que j’ai besoin, moi qui vous
parle
, à mon réveil, de rencontrer de si beau style ? A
de tous les dieux d’un Olympe créé par lui ». — Ces écrivains dont je
parle
, ils faisaient de nos plus grands hommes une proi
it est profonde, il saura tirer parti des ténèbres ! Sachez cependant
parler
son langage à chacun de ces esprits dont se compo
où l’intérêt l’emporte sur tout le reste. Cette idée d’une statue qui
parle
et qui marche lui a paru en effet bien digne d’êt
is en leur montrant une statue qui boit, qui mange, qui marche et qui
parle
comme un bourgeois en colère ; oui, j’en suis sûr
e remarque dans tous leurs dis cours qu’une fausse capacité, ou, pour
parler
franchement, une vanité toute pure ; et pour fond
ien que ce n’était pas l’âne véritable de Sancho Pança. On a beaucoup
parlé
, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus
cho Pança. On a beaucoup parlé, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en
parle
plus, de la liberté que s’était donnée le drame m
Shakespeare, le spectateur ajoute toute croyance. Son imagination lui
parle
plus haut que sa raison. Le spectateur croit au f
s, faisons grand feu et grande chère, et vive la joie ! Voilà comment
parlaient
les bourgeois de 1665 ; car en 1665 il y avait dé
et conclu, aussitôt la France redeviendra sérieuse et calme ; elle ne
parlera
que des grandes choses, et non plus des futiles !
tablir la scène du pauvre, j’ai presque dit la scène du monstre (pour
parler
comme l’affiche de l’Opéra), telle qu’elle fut jo
mensonges ! On n’a pas voulu te croire ; il est vrai que tu n’as pas
parlé
assez haut et d’une voix assez ferme ; enfin, toi
bons préceptes valent mieux que les belles paroles ! » Sganarelle, tu
parles
bien, tu agis mal. Grand conseiller, malgré tes c
x, c’est le canevas d’une comédie, — une façon de menuet, dialogué et
parlé
; cherchez-y… Louis XIV et un peu Molière ; quant
de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle ; est-il possible de
parler
un meilleur langage, qui sente plus, en même temp
eigneur accompli, et elle ne songe pas qu’il est tout-puissant ; elle
parle
du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de
est tout-puissant ; elle parle du roi comme mademoiselle de Coëtlogon
parlera
de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille
oëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille qui
parle
d’amour ; à ces propos d’amour son nom est mêlé,
st quelque chose de mieux que les sens, c’est presque le cœur qui lui
parle
, et de ce jour qui la devait plonger, vivante, da
dans les livres, ni au théâtre, et le duc de Saint-Simon lui-même en
parle
avec toute la considération que peut avoir un gra
Roquelaure apocryphe qui s’amuse à jouer avec les dames de la cour, à
parler
de l’enfant que le roi a fait à la duchesse de Ro
notre histoire, il m’a semblé qu’il ne serait pas hors de propos, de
parler
de la pièce de M. Bulwer. Mademoiselle de La V
aimée. » Et comme ce malheureux Bragelone se trouve fort ridicule de
parler
ainsi, il ajoute : « C’est l’amour qui m’a d’abor
e, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté, sans jeunesse, qui ne
parle
que de ses créanciers, comme ferait un des cheval
non moins emphatique que Bragelone, déclame ces beaux vers : « Qui a
parlé
d’amour ? l’héliotrope, regardant le soleil, ne l
t il s’en va avec son démenti, en disant : — « Voilà ce qu’on gagne à
parler
à des gens qui ignorent le ton de la bonne compag
La Vallière au couvent. Grammont (à Lauzun). — « Je n’ai jamais ouï
parler
de filles d’honneur fuyant des rois. Lauzun. — «
, une chose étrange, qu’un poète anglais se permette de faire agir et
parler
, comme une folle, une des plus grandes dames de l
on d’avancer les choses, je ne la manquerai pas ! » C’est Bossuet qui
parle
, il ajoute (et voilà le drame) ! « Madame de La V
ausse éloquence ; il ressemble à cette femme ambitieuse et vaine dont
parle
Bossuet pour s’en moquer : « Elle croit valoir be
du roi et de M. de Lauzun. Écoutez maintenant comment M. Bulwer fait
parler
la mère Agnès qu’il appelle l’abbesse, car il n’a
n âme entière ?… Perdre ton amour (c’est la première fois qu’elle lui
parle
!) doit être, non pas du chagrin, mais quelque ch
la terre n’est que l’esclave de Louis ! » Et cette folle, qu’on fait
parler
ainsi trois pages durant, c’est madame de Montesp
nsi trois pages durant, c’est madame de Montespan, cette superbe dont
parle
Racine dans Esther, et dont l’orgueil humilia mêm
acée ou diminuée depuis tant d’années. » Mais si madame de Montespan
parle
comme une bacchante à jeun, Louis XIV, de son côt
bataire ne répondrait pas à sa servante Babet : « Belle dame quand tu
parles
, je rêve ce que devrait être l’amour. Tu viens im
ndues ; nul ne voulut être complice d’une comédie où le roi Louis XIV
parlait
comme un valet de chambre, où M. de Lauzun se con
erie n’est pas nouvelle et voici tantôt six ans que M. de Lauzun nous
parle
de ses créanciers. Les plaintes de mademoiselle
de Vaujours, à un fripon. Que voulez-vous qu’elle réponde ? Vous lui
parlez
un langage qu’elle n’entend pas, vous lui faites
d’un roi ! Fi ! tu n’as pas de cœur ! » Mademoiselle de La Vallière
parler
ainsi ! Voilà pourtant où mène l’ignorance de tou
s’en va guère, car Bragelone insulte le roi de toutes les façons. Il
parle
ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlé
Il parle ni plus ni moins, comme les plus acharnés pamphlétaires ont
parlé
de Louis XIV depuis sa mort. Il lui reproche d’av
en disant : — « Je ne veux pas t’entendre, — Ne me touche pas ! Ne me
parle
pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes
me parle pas ! Vois ! — Vois ! — Je suffoque ! Ces larmes !… qu’elles
parlent
pour moi ! Maintenant, maintenant ta main ! Ô mon
ême des Provinciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui
parle
comme parle la comédie, quand la comédie le prend
inciales, cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme
parle
la comédie, quand la comédie le prend sur le ton
Le séducteur est seul, il marche seul, il vit seul, il aime seul, il
parle
seul ; — à Sganarelle lui-même, si Don Juan répon
omme un homme qui ne sait pas ce qu’on lui a dit, et si même on lui a
parlé
. Vous traversez donc tout ce premier acte, en le
, naïf celui-là dans sa rusticité villageoise. Ajoutez que ce Molière
parle
un patois vif, alerte et vrai ; même il parle tou
Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et vrai ; même il
parle
tous les genres de patois, comme un digne enfant
it de ses bonnes fortunes en écoutant les pénibles amours de Pierrot.
Parlez
-moi de Pierrot le séducteur ! En voilà un qui se
le faux et le vrai, le juste et l’injuste, tout lui est égal, laisse
parler
Sganarelle avec ce dédain mêlé d’indifférence qui
tarder davantage ! Une invention qui ne réussit guère le jour dont je
parle
, ce fut, au prologue de cette reprise, de nous mo
blime. 16. Ceci soit dit à la louange de la Révolution de 1848 ; on
parlait
en ces termes d’un respect mérité, de S. M. la re
ndant reconnurent mal ses soins, & blâmerent son affectation à ne
parler
que le langage des Grands. Il étoit réservé à un
les Italiens, les Espagnols même ne se sont pas oubliés, & n’ont
parlé
le langage des romans dans la comédie, que dans l
s qu’il a plu à chaque Auteur d’employer. Nos premiers peres ont fait
parler
le langage le plus populaire à Dieu, aux Saints,
trouverois-je aucun sujet de plainte, Si pour moi votre bouche avoit
parlé
sans feinte ; Et, rejettant mes vœux dès le premi
cé, & que tout homme de la condition d’Alceste auroit précisément
parlé
comme lui, s’il s’étoit trouvé dans sa situation.
es sans distinction ; ils ont poussé la chose jusqu’au point de faire
parler
tous leurs personnages sur le même ton. Tout le m
dans la meilleure comédie que nous ayons vue depuis Moliere ; je veux
parler
de la Métromanie. Je n’offense pas M. Piron en le
n’offense pas M. Piron en le traitant comme Moliere. Ecoutons Lisette
parler
à Dorante de sa maîtresse. ACTE I. Scene II. Lis
s, au son du chalumeau, Le soir, à pas comptés, regagnant le hameau.
Parlons
franchement ; cette soubrette devroit-elle parler
agnant le hameau. Parlons franchement ; cette soubrette devroit-elle
parler
sur ce ton ? Que dit de plus poétique le Métroman
si un homme qui la voit, cette bonne compagnie, n’étoit pas obligé de
parler
naturellement, & s’il devoit ignorer la criti
qui n’oublient pas un seul terme de leur art. Cela est vrai : Tartufe
parle
, je l’écoute, j’entends : J’aurai toujours pour
dévot. Une femme veut que sa servante s’exprime congrument. Elle lui
parle
de récidive, de négative : ces termes seuls me fo
ut ce que je viens de dire dans ce chapitre, qu’un poëte comique doit
parler
la langue de toutes les nations, & savoir pre
once. Dans le troisieme acte du Cocu imaginaire, Lélie & Célie se
parlent
de leur amour ; mais leur scene est très piquante
, Je veux vous reprocher au moins, en cette place... Célie. Quoi ! me
parler
encore ! avez-vous cette audace ? Lélie. Il est v
e courage. Lélie, se retournant encore. Hai ! Sganarelle. Hai !Je ne
parle
pas. (A part, après s’être donné des soufflets po
part, après s’être donné des soufflets pour s’exciter.) Hai ! Je ne
parle
pas.Ah ! poltron, dont j’enrage ! Lâche ! vrai cœ
se croire offensée ? De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? Célie.
Parle
, parle à lui-même, il pourra t’éclaircir. Sganare
re offensée ? De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? Célie. Parle,
parle
à lui-même, il pourra t’éclaircir. Sganarelle. Vo
deviennent plaisantes par la bonne foi d’Alcmene, qui croit toujours
parler
à son mari, & par la délicatesse du Souverain
s voyez un mari, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touche, à
parler
franchement, Et je sens près de vous que le mari
une de ces scenes où deux amants, occupés uniquement du plaisir de se
parler
, semblent faire assaut d’esprit, s’attaquent &
e puis enfin, au gré du penchant qui m’entraîne, Vous voir & vous
parler
sans témoins & sans gêne. Que cet instant m’e
ne trouve point de termes assez forts pour s’exprimer ; elle ne peut
parler
. Mais rassurons-nous, le Marquis va l’agacer par
ipaux s’exposent : la cinquième du premier acte, où Valère veut faire
parler
Sganarelle et se lier avec lui malgré lui. L’acte
d’excellent comique. La scène deuxième du cinquième acte, où don Juan
parle
de l’hypocrisie, et la troisième, où il refuse à
deuxième acte, dans laquelle les médecins, assemblés pour consulter,
parlent
de leur mule et de leurs chevaux ; la sixième du
scène troisième du deuxième acte est jolie, et Mélicerte et Myrtil y
parlent
comme des bergers bien amoureux et bien naïfs.
cinquième entre l’avare, son fils et sa fille, quand ils veulent lui
parler
de leur mariage ; la septième, où l’avare prend l
aire ; la septième, où Chrisale se plaint aux femmes savantes et leur
parle
raison ; au troisième acte, les scènes 1, 2, 3, 4
uième, où il propose à sa fille de se marier, Angélique croyant qu’il
parle
de son amant ; sa colère avec Toinette ; la scène
t ce qu elle a vu ; au troisième acte, la scène troisième, où Béralde
parle
raison à Argan sur la médecine ; la sixième, où M
LA SÉRÉNADE. Farce très plaisante. La scène troisième, où Marine
parle
pour prouver à Scapin qu’elle n’est pas bavarde ;
’elle n’est pas bavarde ; la vingt-deuxième, où Champagne, ivre, veut
parler
raison à M. Griffon : voilà les deux plus jolies
pour l’empêcher d’entrer ; la seizième, où Géronte et Me Bertrand se
parlent
, en se croyant tous les deux fous, sont.des scène
oit à l’audience le voleur de son drap ; ses idées se confondent ; il
parle
toujours de six aunes de mouton : ses coq-à-l’âne
uper chez sa tante. Valere veut la suivre, elle lui ordonne de ne lui
parler
qu’après avoir obtenu le consentement de son pere
aussi bien que le Revenez à vos moutons de la farce. Et lorsque nous
parlons
de ces prétendus beaux esprits qui brillent aux d
a chambre, & l’entraîne. Le Chevalier reste avec Zaïde, il va lui
parler
: son pere & le Capitaine viennent le trouble
joue du vieillard, en lui disant que son fils est ensorcelé, qu’il ne
parle
plus, mais qu’il connoît un Médecin assez savant
senté. Timante ne sait ce que tout cela veut dire. Frontin ne pouvant
parler
en particulier à son maître, lui dit qu’après son
e larcin qu’on lui fait. Frontin compare Simon au fils de Crésus, qui
parla
après avoir été long-temps muet. Acte V. Timante
ure, n’ont qu’à mettre en action les abominations dont nous venons de
parler
, & qu’on traite de gentillesses dans le monde
. Frontin. Mais, est-ce une chose si difficile, dis-moi, de ne point
parler
? Simon. Oui, difficile, Frontin, & plus diff
e dîner. Frontin. Gourmand ! Simon. Si tu savois ce que c’est d’avoir
parlé
toute sa vie, & puis tout-à-coup ne parler pl
is ce que c’est d’avoir parlé toute sa vie, & puis tout-à-coup ne
parler
plus !... Frontin. Il est vrai que le public y pe
ême Arlequin à faire le muet ; & ce dernier est toujours tenté de
parler
lorsqu’il est question de manger ou de boire. Son
eur, ne vous en allez point. Voilà ce jeune homme dont Frontin vous a
parlé
. Frontin. Iste est mutus, aqueste ? Le Baron. Oui
e mêler de mauvais latin à plusieurs jargons italiens, & qu’il ne
parle
ni espagnol ni languedocien. On peut encore recon
, en disant qu’il n’avoit qu’un ton, qu’un style, & qu’il faisoit
parler
un héros comme Jean Lapin ou Maître Corbeau. Pour
la société dite des précieuses, et séparément la société choisie. Je
parlerai
d’abord du concours général. Laissant donc à part
rent hasardés dans les premiers temps ; mais qu’importe ? Comme on se
parle
pour s’entendre, et que plus on est de gens à se
? Comme on se parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se
parler
, plus s’entendre est chose difficile, au travail
ns les académies des précieuses. Je passe au second travail dont j’ai
parlé
: celui de la société choisie, c’est-à-dire de bo
s formes de langage qui s’approprièrent à tous les usages de l’art de
parler
et de l’art d’écrire. Les grands écrivains eurent
ntait la nécessité de s’exprimer comme il convient à la chose dont on
parle
, â celui qui en parle, à ceux devant qui on en pa
s’exprimer comme il convient à la chose dont on parle, â celui qui en
parle
, à ceux devant qui on en parle. Descartes ne fit
la chose dont on parle, â celui qui en parle, à ceux devant qui on en
parle
. Descartes ne fit point entrer de poésie dans sa
icieuse de ce côté-là, & qu’elle a aussi moins d’intérêt, je n’en
parlerai
point. Je dirai seulement que je ne connois point
piece intriguée par le hasard : ce n’est point par hasard que Lisardo
parle
à la sœur de Dom Félix, puisque la belle a soin d
su de son frere, & la prie de lui prêter son appartement pour lui
parler
: Laura y consent avec peine. Scene II. Silvia,
nt vu sortir le pere de Laura avec sa sœur, profite de ce moment pour
parler
à Laura. Elle tâche de le renvoyer, en disant que
rdonne à Laura de le suivre dans son appartement, parcequ’il veut lui
parler
en particulier. Laura craint que son pere ne soit
XIX. Marcella défend à Lisardo de partir : dans le temps qu’elle lui
parle
, on voit Dom Félix dans la salle voisine. [La sce
eurs de son ami. Scene XXI. Calabacas annonce qu’une dame demande à
parler
à Dom Félix ; il se doute que c’est son infidelle
oît : Lisardo voit clairement que ce n’est point la beauté à qui il a
parlé
; il laisse les amants seuls. Scene XXIII. Laur
qu’il prend pour Laura. De l’autre côté Laura entendant Dom Félix qui
parle
à une femme, se persuade qu’il est avec Nice, ell
m Félix lui fait voir les deux Dames ; il lui demande à laquelle il a
parlé
: Lisardo montre Marcella. Dom Félix veut poignar
livres, & les Muses, ne seront pour rien dans la piece ? Il nous
parle
de son mariage, mais d’une façon à nous persuader
après avoir apostrophé Elmire, Marianne, Cléante, Damis & Dorine,
parle
de Tartufe avec la plus grande vénération. C’est
fe s’oppose au mariage de Marianne avec Valere, & prie Cléante de
parler
à son pere de cet hymen. Scene V. Orgon s’inform
rtufe ? Dorine lui répond qu’il se porte bien, & veut continuer à
parler
de la maladie d’Elmire ; mais Orgon l’interrompt
La Fleur, en se plaignant du Comte de Tufiere, qui ne daigne pas lui
parler
, donne un coup de pinceau bien énergique à son po
e : S’il lui disoit un mot il croiroit s’abaisser. Et qu’un valet lui
parle
, il se fera chasser. Enfin, pour ébaucher en deux
arfait contraste Avec les qualités de son humble rival, Qui n’oseroit
parler
, de peur de parler mal, Qui, par timidité, rougit
ec les qualités de son humble rival, Qui n’oseroit parler, de peur de
parler
mal, Qui, par timidité, rougit comme une fille, E
, tandis qu’elle lui montre le sien à découvert. A propos de cela, on
parle
du Comte de Tufiere ; mais il ne sera pas long-te
omme de ma sorte ; Que le ménage ici ne convient nullement. . . . . .
Parlez
-lui très sérieusement. Je prétends que chez moi t
Les poèmes dramatiques de Racine et de Molière, dont on continue de
parler
dans ce onzième volume, nous montrent le degré de
ra pas moins de plaisir dans la lecture de l’article suivant, où nous
parlons
des acteurs et des actrices du Marais et du Palai
t ajouter que parmi le nombre des pièces comiques dont nous venons de
parler
, il en parut qui méritèrent le nom de comédie. L’
et l’exactitude des plans. Nous passons ces faibles productions, pour
parler
de quelques autres qui soutinrent en partie la sc
Avant de rendre compte de cette pièce, il nous paraît nécessaire de
parler
du théâtre où elle fut représentée. Voici ce qu’e
qu’on l’a raccommoda pour les ballets qui y furent exécutés. Nous en
parlerons
sous cette même année. Revenons à la pièce qui fa
s brillante de ces reprises est celle du mardi 1er juin 1703. Nous en
parlerons
sous cette année. 1671. Les Fourberies de Scap
soir ? ERGASTE. Dès ce soir. LÉLIE. Dès ce soir.Et tu crois qu’il te
parlait
sans feinte ? ERGASTE. Sans feinte. LÉLIE. Sans
it toutes nos affaires ? SILVESTRE. Toutes nos affaires. OCTAVE. Ah !
parle
, si tu veux, et ne te fais point, de la sorte, ar
t, de la sorte, arracher les mots de la bouche. SILVESTRE. Qu’ai-je à
parler
davantage ? vous n’oubliez aucune circonstance, e
et article par un fait qui regarde le Martial, marchand gantier, dont
parle
la Comtesse d’Escarbagnas ; mais pour épargner au
esdames de … et l’on me veut faire accroire que je suis le savant qui
parle
d’un ton doux1. Ce sont choses cependant que Moli
e, qui se veut persuader que tout le monde est amoureux d’elle. Je ne
parle
point du caractère d’un père qui veut faire croir
’esprit, beaucoup d’expressions heureuses, et beaucoup de manières de
parler
nouvelles et hardies, dont l’invention ne peut êt
toute la Grèce. Mais pour bien juger du mérite de la comédie dont je
parle
, je conseillerais à tout le monde de la voir, et
ssi générale que ses Paraphrases sur le Cantique des Cantiques. Je ne
parle
point de ses Œuvres galantes, dont il y a plusieu
othicaire : Allez, monsieur, on voit bien que vous avez coutume de ne
parler
qu’à des culs. (Pardon, Monseigneur, si ce mot m’
dire : Allez, monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de
parler
à des visages. C’est dire la même chose, mais la
il a une très ample collection. Nous profitons de cette occasion pour
parler
aussi d’un cabinet curieux, surtout en tragédies
té son jugement, eut la bonté de dire à Molière : je ne vous ai point
parlé
de votre pièce à la première représentation, parc
ut cela pour l’homme de cour et pour le peuple.” Le roi n’avait point
parlé
à la première représentation de cette pièce, mais
s il faut croire que ce n’est que pour déguiser la chose, que de Visé
parle
ainsi. [*]. [Note marginale] Réponse aux questio
directeur est imprimé en entier, on peut assurer qu’il n’y est point
parlé
de M. l’abbé Cotin : à l’égard de celui de l’abbé
rrault, dans ses Éloges des hommes illustres, à l’article de Molière,
parle
d’un ton piqué de la comédie du Malade imaginaire
emps à peu près que l’Anglais exécutait l’entreprise dont je viens de
parler
, une femme hardie mettait Molière en mélodrame. N
it nécessairement recevoir, la conscience des feuilletons a cependant
parlé
. Elle a laissé deviner que la donnée du mélodrame
é générale de l’art dramatique. Sur ce sujet, j’ai pu souvent laisser
parler
des hommes plus dignes que moi d’être écoulés. On
ue. Nés presque au même moment, élevés par les mêmes maîtres, ils ont
parlé
aux mêmes hommes et souvent traité les mêmes suje
ique du Tartuffe. Sa vie, si différente de celle de l’auteur comique,
parle
plus haut encore que son sermon. Présentement il
ingt-sept ans, qui n’en était plus à ses débuts. Cette dessalée, pour
parler
comme Georges Dandin, devint la maitresse du novi
y avaient fait entrer. On a ri avec le bouffon, et l’on a continué de
parler
comme la bonne compagnie. A écouler les commentat
eille avait donné tous ses chefs-d’œuvre, Pascal avait écrit, Bossuet
parlait
, Boileau tenait la férule ; Mmede Sévigné, précie
s en vinrent à bout par un tour digne des comédies du temps. Laissons
parler
l’ami Bazin : « Une naissance illégitime aurait
oint cette instruction et cette honnêteté de la comédie, dont on nous
parle
maintenant d’un ton trop fier. Est-ce l’Olympe ve
caution pour cet opprobre ? L’a-t-elle tenue nuit et jour, pour ainsi
parler
, sous ses ailes, avec tant de soin, pour la livre
in théâtre, avec tout l’attirail de la vanité, comme ces sirènes dont
parle
Isaïe, qui font leur demeure dans les temples de
e l’Évêque de Meaux celle du citoyen de Genève. Une chose, cependant,
parle
encore plus haut que Bossuet, c’est le théâtre lu
cupiscence se répand dans l’homme tout entier. Elle court, pour ainsi
parler
, dans toutes les veines et pénètre jusqu’à la moe
ière, qui n’avait pas d’aversion pour l’hypocrisie philosophique, ait
parlé
plus d’une fois dans ses préfaces de l’efficacité
elle a rempli le monde ; in omnem terram exivit sonus eorum. Pour ne
parler
que de son moindre bienfait, elle a créé la plus
n notre langue ; et c’est peut-être ce qui révolta davantage ceux qui
parlaient
moins bien dans la chaire que Molière au théâtre.
s craint d’élever sa voix contre celle des flatteurs qui ne voulaient
parler
que des gloires et des prospérités du règne. Boil
sté ; il faut dire le reste à Dieu… » Il y revient cependant. Il fait
parler
les larmes ; il montre les malheureux, les affamé
s vivantes de la puissance divine ; ce sont des idoles muettes qui ne
parlent
point pour le bien des hommes. La terre est désol
té le flambeau. Dans un sermon prêché au Louvre le 2 février 1662, il
parle
au jeune roi d’une volupté toute céleste qui se
quel respect pour vos personnes et avec quel zèle pour votre salut je
parle
aujourd’hui : Dieu a ses vues, et il faut espérer
chose que les accents de l’adulation. » C’est le savant Sismondi qui
parle
de la sorte. Revenons maintenant un peu en arrièr
t à la noblesse. Son père, « recommandable par une grâce singulière à
parler
en public 15 », était conseiller au présidial de
lique, peuple, bourgeois et grands ; l’homme de Mmede Sévigné, qui ne
parle
jamais de lui que sur le ton de l’admiration la p
jamais de lui que sur le ton de l’admiration la plus vive, et qui en
parle
sans, cesse ; l’homme de Bossuet, qui venait l’en
lait la province. » Bourdaloue aussi, se mettant un instant en scène,
parlera
de ce qu’il sait faire, et des œuvres que lui ins
illustre un regard empreint de commisération, et il annonce qu’il va
parler
de la récompense des saints. Il prononce son tex
ne le laisse jamais. Il commence : « Sire, c’est le Fils de Dieu qui
parle
, et qui dans l’évangile de ce jour (la fête de to
re heureux ni content. » C’est ici que Bourdaloue se met en scène et
parle
de lui-même. Je ne sais si pareille chose lui est
un plus évident péril de les violer. » Dans le temps que Bourdaloue
parlait
ainsi, Molière disait à Amphytrion-Monlespan, pou
ultère : sauve qui peut, il va toujours son chemin. » Le sermon dont
parle
Mmede Sévigné est probablement le sermon sur l’im
eté. On ne peut guère le placer à une autre époque ; car Bourdaloue y
parle
clairement de la marquise de Brinvilliers, suppli
C’est devant ce roi, en présence de cette cour, que Bourdaloue allait
parler
. Il s’adressait à Louis XIV directement. Mme de M
plus honnêtes et les plus vertueux, en redoutait l’issue. L’Église ne
parlait
qu’à voix basse, la magistrature se taisait ; la
onnaître. C’est donc de cet esprit impur que je dois aujourd’hui vous
parler
, et il est important de vous en découvrir la mali
on temps, imagineraient, afin de relever encore plus sa hardiesse, de
parler
des adulations de Bourdaloue. Entrant dans son su
es méritaient. Bourdaloue voulait manifestement que l’on sût à qui il
parlait
, et qu’on ne pût pas, le voulût-on, s’y méprendre
? Et que tout cela avait bien gêné le roi et les maîtresses ! Si l’on
parle
de guerre courageuse et hardie contre les vices d
omédien Molière. Et si l’on objecte que Bourdaloue ne risquait rien à
parler
comme il l’a fait, que risquait donc Molière ? Bo
était occupé de ce que l’on venait d’entendre ; on avait besoin d’en
parler
, besoin surtout de savoir ce qu’en pensait le maî
er et le soutenir dans la voie du bien. Nous commencerons cette étude
parle
Tartuffe, qui résume et domine toute l’œuvre de M
de bien qui étaient frappés pour avoir fait leur devoir. Saint-Simon
parle
de cette duchesse de Navailles, que nos poquelini
isie pour démonétiser les prudes ! Jour de Dieu ! car c’est le cas de
parler
comme MmePernelle, si du temps que Martin écrivai
ncore. Molière ne voulut pas triompher avec modestie. Nous avons déjà
parlé
de sa préface, où il raille et siffle impitoyable
e femme, si instruite de la sottise de son mari et si experte à faire
parler
les gens. Tout au plus lui débitera-t-il quelque
t, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Je sais comme je
parle
et le ciel voit mon cœur ! … Ne regardez point au
ocrisie, si Molière les avait mis dans la bouche de son Tartuffe, qui
parle
en plusieurs rencontres exactement de la même faç
encontres exactement de la même façon. Pour tromper, l’imposteur doit
parler
la langue des gens de bien, et tel a ôté le succè
le succès de sa fourberie qu’aujourd’hui ce sont les gens de bien qui
parlent
comme l’imposteur. Croirons-nous que Molière, tou
ons, qui fait des livres où le christianisme est réduit à rien et qui
parle
doux du haut d’un beau ventre. Il sentait bien, l
ut venger le ciel qu’on blesse , et le reste lui importe peu. On lui
parle
d’Orgon, il rompt l’entretien certain devoir pie
On les voit pour tout soin se mêler de bien vivre. Molière lui-même
parle
ici, nous disent tous les commentateurs. Molière
que ces messieurs tâchent d’insinuer que ce n’est point au théâtre à
parler
de ces matières ; mais je leur demande avec leur
ue la malignité du spectateur est conduite à croire que tous ceux qui
parlent
le même langage ont dans l’âme les mêmes pensées,
s hommes, s’inquiète enfin des jugements de Dieu. Quand Mmede Sévigné
parle
de Bourdaloue, elle dit : Il tonne. On ne le peut
sous la douce laine de la brebis. Ce texte semble engager l’orateur à
parler
contre ces « âmes artificieuses », qui couvrent d
ocrite des maximes de religion faiblement soutenues C’est Orgon qui
parle
de Tartuffe : Il m’enseigne à n’avoir affection p
oue n’avait pas lu le Tartuffe. Bret, ce commentateur dont j’ai déjà
parlé
, et qui contient tous les autres, s’attaque au pa
la remarque : « Les honnêtes gens de Molière ne sont que des gens qui
parlent
; les vicieux sont des gens qui agissent et que l
une pensionnaire, fort médiocrement éprise de son Valère, quoiqu’elle
parle
de mourir si on lui donne un autre époux ; les se
t elle s’amuse ? De grâce, laissez donc là cette hypocrisie ; ne nous
parlez
plus de vertu, ni de morale, ni de combat contre
intenir, nous faisant des prétextes pour nous taire quand il faudrait
parler
, pour dissimuler quand il faudrait agir, pour tol
sister. Quoi qu’en dise le monde, il faut que je m’explique et que je
parle
; et si ma raison s’y oppose, je la renonce comme
pas seulement un roi comme David, poursuit l’orateur sacré, qui doit
parler
de la sorte, mais un seigneur dans ses terres, ma
ise et interprétée comme une altération secrète des intérêts de Dieu.
Parlez
tant que vous voudrez de dévotion « humaine et tr
èle de Bourdaloue à son tour paraît bien un de « ces Messieurs » dont
parle
Molière dans son apologie ; un de ces « zélés ind
et je défie qu’on le puisse savoir. Cléante, qui les rassemble et qui
parle
comme l’un et l’autre, n’aboutit qu’à discourir ;
en je ne sais quelle révélation quasi surhumaine dont il ne faudrait
parler
qu’à genoux. Cependant, lorsque l’on écoute atten
e de cet oracle que lui a cité Bossuet : Malheur à vous qui riez ! Il
parle
du rire de l’âme ! Mais le rire de l’âme n’est po
lement et d’une personne si convenable que ce n’est pas la peine d’en
parler
. Comme les fureurs d’Alceste sont sans raison et
, plus modeste, s’étonnerait de rencontrer dans le monde des gens qui
parlent
couramment de littérature, de philosophie et de r
on a dans le cœur. Entendons-nous ! l’on n’est pas toujours forcé de
parler
; il est des occasions où l’on peut, où l’on doit
ou commandé par la charité. Tempus tacendi, tempus loquendi. Si l’on
parle
, qu’il soit politique ou non de montrer le fond d
oit politique ou non de montrer le fond de son cœur, il faut toujours
parler
franc. La morale de théâtre, tranchant brusquemen
est haute et féconde et humaine, et comme cette sagesse du monde qui
parle
sur le théâtre est basse et gonflée de rien ! Éco
vois ces défauts... Comme vices unis à l’humaine nature. L’homme qui
parle
ainsi s’accuse de ne pas aimer Dieu, de ne pas ai
ceux qui souffrent, s’offense des entreprises des méchants. Philinte
parlerait
moins odieusement et un peu plus philosophiquemen
l reste dans son caractère. Célimène hésite, c’est sortir du sien. Je
parle
de la Célimène de Molière. Cette Célimène-là ne p
re cette réplique, d’ailleurs si vertueuse et si décente, a cependant
parlé
comme Bossuet. 10. Lettre de Lefranc à Louis Ra
atter, le jargon de la dévotion. Ce n’est point par habitude qu’il le
parle
, mais avec dessein et selon qu’il lui est utile,
place tout vrai dévot. MmePernelle, qui ne soupçonne point le fourbe,
parle
avec un parfait bon sens. Je vous dis que mon fil
rs, Des aumônes que j’ai partager les deniers. 30. C’est Orgon qui
parle
de Tartuffe : Il m’enseigne à n’avoir affection p
is l’exposition jusqu’à l’arrivée du héros, tout le peigne, tout nous
parle
de lui ; par une suite de cette regle dictée par
Monsieur...Parle. Mondor. A toi ? Monsieur... Combien ? Monsieur...
Parle
.J’abuse... Damis. De ma patience ! Mondor. De ma
me tais. Courage ! Lisette. Vous vous trouverez bien de n’avoir point
parlé
. Dorante. En effet, me voilà joliment installé. L
mme-de-chambre. Ces deux scenes, ainsi que celles dont nous venons de
parler
, ont pris naissance de la manie poétique, puisque
e Comte & Pasquin ? Y a-t-il rien là qui sente un Glorieux qui ne
parle
pas à ses gens, & qui peigne la timidité de s
e Comte. Si ta discrétion... Croyez...Point de harangue ; Les effets
parleront
. Pasquin. Les effets parleront.Disposez de ma la
oyez...Point de harangue ; Les effets parleront. Pasquin. Les effets
parleront
.Disposez de ma langue : Je la gouvernerai tout co
e & de probité. Harpagon s’écrie : Ah ! le brave garçon ! voilà
parler
comme un oracle. S’est-il démenti un moment ? &am
s Juifs, des Arabes. Scene II. Maître Simon, courtier d’usure, vient
parler
à Harpagon d’un jeune homme qui a besoin d’argent
; le prêteur ; ils s’accablent de reproches. Scene IV. Frosine vient
parler
à l’Avare de ses amours ; il la quitte pour aller
Harpagon. Scene XIII. On vient dire au héros qu’un étranger veut lui
parler
; il répond qu’il n’a pas le temps de l’écouter.
pondit-elle, je ne suis point aise, mais je suis contente. Quanto lui
parla
fort du frère de Monsieur (du roi), et si elle vo
té décidé ; mais insensiblement il l’attira dans une fenêtre ; ils se
parlèrent
bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce
firme de plus dans l’opinion que je ne puis y servir Dieu. Je vous en
parle
moins, parce qu’il me revient que vous dites tout
trait de ma sincérité naturelle. » Madame de Maintenon, non seulement
parle
moins de sa retraite, mais elle ne veut pas surto
adressé à lui dans les scrupules de sa vie. Bossuet lui avait souvent
parlé
là-dessus avec une liberté digne des premiers siè
avec lui sur le pied d’une bizarre qu’il faut ménager. Je ne puis lui
parler
seule, parce qu’elle ne me le pardonnerait jamais
r seule, parce qu’elle ne me le pardonnerait jamais ; et quand je lui
parlerais
que je dois à madame de Montespan ne peut me perm
i parlerais que je dois à madame de Montespan ne peut me permettre de
parler
contre elle. » Une lettre explicative de celle q
termédiaire d’un ton moins triste que la précédente.) « Comme je vous
parle
sincèrement, je ne vous dis point que c’est pour
mp; à sa belle-mere, qui, loin de l’écouter, veulent l’obliger à leur
parler
, son bonnet à la main ; le querellent, parcequ’il
Tout beau ! apprenez que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous
parlez
de notre fille. Enfin George Dandin s’écrie, j’en
n’a point remarqué qu’il y ait eu une femme, Dieu merci, qui ait fait
parler
d’elle. M. de Sotenville. Corbleu ! dans la maiso
un favori du Roi, qui ne lui demandoit seulement que la faveur de lui
parler
. George Dandin. Oh bien ! votre fille n’est pas s
la scene. Il est tout naturel, je crois, que dans le chapitre où nous
parlons
du comique & du plaisant, nous disions quelqu
nglois 64, que notre amour propre seul nous fait rire des autres ; je
parlerai
tout bonnement des causes principales du rire au
Comme j’ai déja dit là-dessus mon sentiment dans le chapitre où j’ai
parlé
de l’âge des personnages, j’y renvoie mon lecteur
ouser. Pourquoi y rions-nous d’un bout à l’autre ? Parcequ’Arnolphe y
parle
avec un sérieux déplacé qui le rend ridicule, &am
ographie. « Encore une fois, je le trouve grand ; mais ne puis-je
parler
en toute liberté sur ses défauts ? » C’est en ces
nous voudrions, et de le dire comme nous le penserions. Nous pouvons
parler
librement de Corneille, et nous pouvons traiter R
e trop oublier que ces mêmes vers et ces mêmes couplets où la passion
parle
toute pure, Molière les a sauvés, totideni verbis
même de la mort de Molière. Mais on ne fait pas attention que Bossuet
parlait
en 1694 et que Molière était mort en 1673. Or en
de 1650 à 1658. Dans une étude un peu complète il y aurait lieu de
parler
de l’organisation matérielle du théâtre à cette d
53), de Scarron, et l’Amant indiscret, de Quinault (1654). Nous avons
parlé
de Scarron et nous parlerons dans la suite de Qui
nt indiscret, de Quinault (1654). Nous avons parlé de Scarron et nous
parlerons
dans la suite de Quinault. Disons donc d’abord qu
las ; un Dictionnaire des Arts ; un Dictionnaire de Géographie, sans
parler
d’une traduction en vers des quinze livres des Mé
pièces, et d’autre part les pièces de ses « rivaux » dont nous avons
parlé
, — nous y constaterons les divers procédés suivan
ns le grand goût de Molière. Arrivons donc promptement à Arnolphe, et
parlons
de l’Ecole des Femmes. C’est aussi bien la premiè
sacrilège, — et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne
parle
qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièc
ucement du désordre où elle est tombée ; »et « lorsqu’un médecin vous
parle
d’aider, de secourir, de soulager la nature,… il
lon enchérissait sur La Bruyère et sur Bayle : « En pensant bien, il
parle
souvent mal ; il se sert des phrases les plus for
e « causerait » plus. Oui, dit Horace à Arnolphe, Oui, mon père m’en
parle
, et qu’il est revenu, Comme s’il devait m’être en
ue gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit : « Oui, mon père m’en
parle
et [à ce qu’il m’en dit par ailleurs, il ajoute]
ciales. Il y a de cela plusieurs raisons. Bourgeois de Paris, Molière
parle
comme aux Halles ou au Palais, non comme à Port-R
s 1643 : il n’est pas étonnant dès lors que ses personnages aient un
parler
voisin de celui des personnages de Corneille, ou
main le moins humain »,etc., ou relisons George Dandin. On ne saurait
parler
plus « bourgeois », et tout ce qui manque ou tout
ême en prose, que tous les mots aient le même intérêt, ou, pour ainsi
parler
, la même prétention : Quoi qu’on die a du bon, l
récite point comme venant de son auteur, mais de son fonds à lui, qui
parle
; il la cherche en notre présence, et la trouve à
core les divers degrés d’approximation ; il a ainsi, si je puis ainsi
parler
, des sautes de métaphores. Pénible, à cause de ce
nible, à cause de ces enchevêtrements de conjonctions dont nous avons
parlé
, et qui approchent souvent de l’incorrection. Art
retrouve, et on doit retrouver quelque chose dans la manière dont ils
parlent
, imputerons-nous au « style de Molière » ce qui e
est caractéristique des personnages ? Encore une fois, il les écoute
parler
, au lieu de leur imposer, comme feront ses succes
eu de leur imposer, comme feront ses successeurs, sa manière à lui de
parler
: sa gaîté légère et cynique de viveur, comme Re
it plus de tenue et d’unité, s’il n’était pas, avant tout, un style «
parlé
». L’une des premières leçons que donnaient encor
rente ans, les rhétoriques, c’est qu’il ne faut pas écrire comme l’on
parle
. Au XVIIe siècle on pensait autrement, et Vaugela
s général du style classique, de 1636 à 1690, a été d’être un style «
parlé
». Il essaye d’imiter ou de reproduire le jaillis
r ou de reproduire le jaillissement même de la parole, lorsqu’on fait
parler
les autres, comme font Racine et Molière, et, qua
on fait parler les autres, comme font Racine et Molière, et, quand on
parle
soi-même, pour son compte et en son nom, comme Bo
arole qui la rend je ne sais quel air d’improvisation, c’est le style
parlé
. Et tel est bien le style de Molière. C’est pourq
pour des qualités qui tiennent étroitement à ces défauts mêmes. Je ne
parle
pas de la gaîté, qui en jaillit, à la rencontre,
e i. Scene iii. Magnifico a dessein de marier sa fille Eléonora ; il
parle
de ce mariage à Célio : celui-ci se persuade que
ier. Barquet. Et mon abord la va surprendre. Il sort de mon étude,
Parlez
-lui. Ergaste. Parlez-lui.Quoi ! c’est là celui q
n abord la va surprendre. Il sort de mon étude, Parlez-lui. Ergaste.
Parlez
-lui.Quoi ! c’est là celui qui fait le prêt ? Barq
soupçons, & tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu’on
parle
là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on
on, à Maître Jacques. Qui ? Celui qui m’a dérobé ? Maître Jacques. Je
parle
d’un cochon de lait que votre intendant me vient
afin qu’ils soient plus jolis dans leurs jeux. Le Cuisinier François
parle
comme le Cuisinier Athénien, il tient à-peu-près
ans un instant où l’Avare, la tête pleine de son voleur, en entendant
parler
de pendre & d’écorcher, doit s’écrier nécessa
it qu’il n’a pu résister à l’éclat de deux beaux yeux. On croit qu’il
parle
de sa tendresse pour la bourse, & de l’amour
ette scene dans la comédie de Pierre de Larivey, dont nous avons déja
parlé
. On amene à l’avare Severin un homme, en lui disa
n homme, en lui disant qu’on vient de le trouver : il croit qu’on lui
parle
du voleur qui lui a pris sa bourse, & fait le
yé les idées particulieres des différents Auteurs dont nous venons de
parler
, sans avoir emprunté auparavant d’eux des idées p
s la même maison. Célio est amoureux de Léonora. Il imagine, pour lui
parler
commodément, de se présenter à titre de commis ch
langue, si je ne t’arrache les yeux.... tu verras. Mégadore. Pourquoi
parlez
-vous ainsi seul ? Euclion. Je déplore ma misere.
ne la demandera ; & moi, je ne sais à qui l’offrir. Mégadore. Ne
parlez
point de cela, Euclion ; ayez bon courage : on vo
cela, j’en suis très sûr, c’est de cela que ce méchant voisin veut me
parler
: il va me proposer un partage & un accommode
de vous & des vôtres. Euclion. Voulez-vous bien, Monsieur, que je
parle
franchement ? Il me vient une pensée dans l’espri
ser des choses plus étranges. Pardonnez-moi, charmante Elise, si j’en
parle
ainsi devant vous. Vous savez que, sur ce chapitr
us êtes la fable & la risée de tout le monde ; & jamais on ne
parle
de vous, que sous les noms d’Avare, de Ladre, de
uisé ses matériaux, qu’il ne souffre point de comparaison. Nous avons
parlé
de ce chef-d’œuvre assez long-temps, & peut-ê
poir qui de tout rend capable. Alcmene. Allez, indigne époux, le fait
parle
de soi ; Et l’imposture est incroyable. C’est
pour arranger la scene de façon que leurs acteurs puissent y venir, y
parler
& y agir décemment, & sans contrainte. Re
que je défends ? Sosie. Non, ce n’est pas moi que j’entends ; Et je
parle
d’un vieux Sosie, Qui fut jadis de mes parents,
La Financiere, la Marquise, la femme de Robe, daignent se saluer, se
parler
& se visiter. Les Magistrats qui n’y volent p
comique. Je viens de leur prouver qu’ils pouvoient introduire, faire
parler
, agir avec plus de décence certains personnages d
es étoient des Auteurs, des élégants & des petites-maîtresses. On
parla
de théâtre. Je dis que je voulois faire une petit
ne, plus compatissante que ses parents, n’eût trouvé le moyen de leur
parler
à l’insu de ses séveres surveillants. Voici l’exp
ssant un mot flatteur au pauvre Sainval, qui avoit la complaisance de
parler
raison avec les barbons. Elle passoit outre pour
soirs ses parents & un amant qu’ils protégeoient, pour venir lui
parler
au bout de la rue. « A ces mots, du bout de la ru
peut-être encore à sa fenêtre, ajouta-t-il avec vivacité, allons lui
parler
de ce pas : & tous trois volent. « La fidelle
iere Scene & pour l’exposition de toute la Piece dont je viens de
parler
, de la Satyre IX du premier livre d’Horace ; Ibam
de l’ancienne Troupe Italienne) m’a dit, (c’est ce M. de Tralage qui
parle
) que Moliere qui étoit de ses amis, l’ayant un jo
l’ayant un jour rencontré dans le jardin du Palais Royal, après avoir
parlé
des nouvelles de Théatre & d’autres, le même
du même Acte se trouve dans le Case Svaliggiate, dont nous venons de
parler
; & qu’enfin la seconde & la troisieme Sc
Fleurant : Allez, Monsieur, on voit bien que vous avez coutume de ne
parler
qu’à des culs. Tous les Auditeurs qui étoient à c
dire : Allez, Monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de
parler
à de parler à des visages. C’est dire la même cho
, Monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de parler à de
parler
à des visages. C’est dire la même chose ; mais c’
idem. XXVII. M. Despréaux m’a dit, (c’est M. de Monchenay qui
parle
) que lisant à Moliere sa Satyre, qui commence par
re 1739. premier volume page 2914.) XXXIII. Le Perruquier dont
parle
M. Despréaux dans son Lutrin (chant II.) s’appell
du défunt, qui louoit une maison dans ce Village. Ce Curé, au lieu de
parler
en faveur de Moliere, entreprit mal à propos de s
les scenes qui font de Jupiter un vrai petit-maître François ». Ainsi
parloient
Despréaux & Madame Dacier, tous les deux aveu
ous les deux aveuglés par leur amour pour l’antiquité. Ainsi pourront
parler
encore l’ignorance & la paresse, séduites par
e, je n’ai point d’animal de somme, pas même un âne, à moins qu’il ne
parle
de moi. . . . . Mercure. Tu accumules mensonge su
tier dans une scene, mais il a encore su ennoblir son héros, le faire
parler
& agir en Général d’armée. Chez Plaute, Amphi
mpt point ; Sosie & la suivante d’Alcmene, nommée Céphalie, ne se
parlent
jamais : ainsi nous pouvons dire que Moliere doit
iscours inutile ? Me voici dans les champs, & je suis à la ville.
Parlé
-je à cette fois assez disertement, En termes asse
la sorte, Moi qui me suis chargé d’une grêle de coups, Ce moi qui m’a
parlé
, ce moi qui suis chez vous. Amphitrion. Le sommei
de grace, à l’avance, De quel air il vous plaît que ceci soit traité.
Parlerai
-je, Monsieur, selon ma conscience, Ou comme auprè
s dans ce fâcheux martyre, Et maudissant vingt fois l’ordre dont vous
parlez
. Amphitrion. Comment, coquin ! Sosie. Comment, c
cmene, Et qui de nos secrets a connoissance pleine, Comme le moi qui
parle
à vous, Amphitrion. Quels contes ! Sosie. Quels
logis qui frappe comme quatre. Amphitrion. Te confonde le Ciel de me
parler
ainsi ! Sosie. Ce ne sont point des badinages.
nt des badinages. Le moi que j’ai trouvé tantôt, Sur le moi qui vous
parle
a de grands avantages : Il a le bras fort, le cœ
u. Je n’ai point sommeillé, Et n’en ai même aucune envie. Je vous
parle
bien éveillé. J’étois bien éveillé ce matin, sur
mme sans éclat. Ce seroient paroles exquises, Si c’étoit un grand qui
parlât
. Amphitrion. Entrons, sans davantage attendre. M
s nous dispenser de comparer cette piece à celles dont nous venons de
parler
. 37. Toutes les éditions des Œuvres de Moliere
en présence de madame Scarron et de madame de La Sablière, dont nous
parlerons
dans un moment. Dans la même période, on revoit l
ui reprochait d’avoir un amour-propre de femme . Nos biographes n’en
parlent
point ; mais les mémoires de Tallemant-des-Réaux,
re désirer qu’un autre chroniqueur la venge de ses injures. Tallemant
parle
d’elle comme d’une insigne catin, d’une intrigant
comtesse de Maure ; qu’elle rédigeait elle-même des maximes, ou, pour
parler
plus exactement, des observations sur la société
que chez elle, et c’est sans doute pour cette raison qu’il en est peu
parlé
dans les écrits concernant les grandes sociétés d
pprendrait toute la politesse du style et la plus délicate manière de
parler
sur toute chose Elles ont su les affaires de tous
r ses autels. Les mortels, les héros, les demi-dieux, les dieux dont
parle
La Fontaine, comme composant la société de madame
bé Testu, Guilleragues, Brancas. » Nous aurons peut-être occasion de
parler
plus tard de l’étrange passion de ce comte de Bra
rymæ, hæc illa est misericordia. Voici un autre récit, où la passion
parle
toute seule : Memor essem ? O Mysis, Mysis, etia
Una haec spes est, ubi ubi est, diu celari non potest. Cette passion
parle
encore ici avec la même vivacité : Egone quid ve
ut nouveau. Encore une fois, je le trouve grand : mais ne puis-je pas
parler
en toute liberté sur ses défauts ? En pensant bie
-je pas parler en toute liberté sur ses défauts ? En pensant bien, il
parle
souvent mal. Il se sert des phrases les plus forc
ers irréguliers. Mais en général il me paraît jusque dans sa Prose ne
parler
point assez simplement pour exprimer toutes les p
mparer le général thébain au marquis de Montespan ? Il est vrai qu’il
parle
à sa femme sur le ton de la colère, quand il appr
e pensée ne se concilie guère avec le témoignage des contemporains. À
parler
franchement, je ne crois pas que Molière, en écri
Cependant, pour dire toute la vérité, je dois avouer que le fabuliste
parle
une langue plus châtiée que Sosie. Les négligence
temps lui a manqué pour son œuvre comme il l’eût souhaité. Si Alcmène
parle
une langue moins pure qu’Elmire, si Cléanthis ne
r le directeur du Théâtre-Français à tenter de nouvelles reprises. On
parle
du Philosophe marié, de Turcaret. On ne peut qu’a
se d’observation. Quant à Rotrou, chacun sait qu’il a plus d’une fois
parlé
une langue aussi belle, aussi précise que celle d
que le père Noël. Le sujet lui parait si sérieux, qu’il croit devoir
parler
latin, la langue sacrée des savants. Le langage v
uels conduit cette méthode vraiment divine ! Deux mots les résument :
parler
beaucoup et ne rien dire. — C’est grâce à elle qu
’est grâce à elle, surtout, qu’un médecin, sachant que votre fille ne
parle
, plus, après une foule de belles démonstrations e
mme célèbre, Gui Patin. Tout dévoré de ce feu sacré; il ne cessait de
parler
, de plaider, d’écrire en faveur de ses amis, Gali
a, il n’est pas étonnant que Molière soit ferré sur les principes, et
parle
si respectueusement de ceux qui les suivent les y
te, en souffrant un scandale aussi intolérable que celui dont je veux
parler
(21). » Voilà pour l’école. Mais, on le sait, l’
figure d’un chapeau… Oui, ignorant que vous êtes, c’est comme il faut
parler
, et ce sont les termes exprès d’Aristote dans le
HURIUS. Seigneur Sganarelle, changez, s’il vous plaît, cette façon de
parler
. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de
philosophie ordonne de ne point énoncer de propositions décisives, de
parler
de tout avec incertitude, de suspendre toujours s
s douter de tout. SGANARELLE. Quoi! je ne suis pas ici, et vous ne me
parlez
pas ? Laissons ces subtilités, je vous prie, et p
et vous ne me parlez pas ? Laissons ces subtilités, je vous prie, et
parlons
de mon affaire. Je viens vous dire que j’ai envie
ière dont Molière défend les deux thèses cartésiennes dont nous avons
parlé
. La première, en effet, l’âme, distincte du corps
auvaise influence, peu importe pour notre nouvelle recherche. Nous ne
parlons
ici que de ce principe vraiment philosophique, d’
me gassendiste. Il ne s’agit pas ici de système ni d’enseignement. Je
parle
de cette influence indirecte, cachée, latente, si
est trahi ; une seule fois l’acteur a disparu, l’auteur a tout à coup
parlé
en son nom, et on a vu avec étonnement don Juan f
ignation longtemps contenue a éclaté enfin, sa conscience réveillée a
parlé
… ce jour-là la scène a eu son chef-d’œuvre, et dé
ent déjà écrites quand a paru le livre de M. Jeannel, dont nous avons
parlé
dans notre précédent article. Ce livre nous réser
t de son histoire que nous ignorons presque, ou du moins dont nous ne
parlons
jamais : c’est son rayonnement glorieux sur l’Eur
a littérature est moins célèbre, et semble circonscrite au pays où se
parle
la langue qu’elle emploie. Nous voyons Molière na
procher, disait-il lui-même, de la perfection du génie comique. Il ne
parlait
qu’en se moquant des impertinents paradoxes de Sc
nt trop constamment au naturel. Il n’y a rien de moins naturel que de
parler
en vers. C’est Coquelin et Got qui étaient chargé
let et qui pis est pamphlet socialiste. C’est un curé de paroisse qui
parle
; les auditeurs ne s’en émeuvent pas ; ce serait
agne. Il n’y avait aucun mérite à Bourdaloue, étant ce qu’il était, à
parler
au grand roi, comme il l’a fait, ou s’il y en a e
tte, c’est un maître écrivain de théâtre. Tenez, ce Molière dont vous
parlez
en amoureux de livres plutôt qu’en critique de th
remarqué combien le comique qui ne résulte que de certaines façons de
parler
, ou singulières, ou artificielles, ou aventurière
prenez les quelques scènes de La Famille Benoiton où ces demoiselles
parlent
le langage des cocodettes de ce moment-là : parmi
û pour se moquer des précieuses, leur emprunter beaucoup de façons de
parler
. Il a accrédité les unes, qui ont dû précisément
’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a
parlé
, Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé
genre à la mode, et il est probable que quand l’artiste avait fini de
parler
, tous les spectateurs l’approuvaient d’un sourire
le se tournait en raillerie et mettait au plein vent les ridicules du
parler
métaphorique des francs marquis. À présent ces de
Et ce n’est pas seulement de la scène de la Comédie-Française que je
parle
: l’année dernière, des amateurs ont joué, chez u
s confrères, M. Bourde, quand il faisait remarquer que les mots, pour
parler
le langage de la nouvelle école poétique, sont su
le à la scène. Et comme tout cela est taillé en pleine étoffe ! Je ne
parle
pas du fond, qui est peu de chose : pas beaucoup
puissance de réflexion. On se rend coupable de contre-temps, ou, pour
parler
l’argot du jour, on fait des impairs par toutes s
crois que c’est de cette façon que Molière l’a écrite et comprise. Je
parle
plus volontiers de Delaunay que de Coquelin. C’es
es et aux usages ; ainsi, au lieu de la petite oie et des canons dont
parle
Mascarille, Dugazon faisait admirer les boucles d
s, en ajoutant qu’il en était à son cinquante-septième modèle ; il ne
parlait
plus d’aller au Louvre, au petit coucher, mais d’
os et Madelon se mettaient à l’unisson ; au lieu de broderies, Cathos
parlait
de rubans, et Madelon de mouches au lieu de chaus
je suis même assuré de ne pas les connaître, et je me garderais d’en
parler
de peur de dire des sottises. Je tiens pour la vi
e véritable traduction du petit acte de Molière. J’ai, dans le temps,
parlé
à nos lecteurs de cette binette dont j’ai gardé l
ssance. Il l’est, non pas seulement parce qu’il prend grand plaisir à
parler
de lui, de ses petites affaires, de sa santé, de
a circulé de l’orchestre aux loges. Ce récit, c’est une merveille. Je
parlais
tout à l’heure de vers pleins, retentissants, qui
e de seize ans se prenne de passion pour un homme de cinquante. Je ne
parle
pas, bien entendu, de ce premier éveil des sens,
homme qui veut franchir un fossé et qui tombe dedans, un poltron qui
parle
de sa bravoure, un malotru qui fait le fat dans u
omme à bonnes fortunes, et il n’y a pas tant là de quoi se vanter. On
parle
sans cesse dans le drame de ses abominables scélé
ucoup de mes lecteurs ne savent-ils plus ce que je veux dire quand je
parle
de d’Estrigaud. Il y a, dans cette comédie de Mol
omposée d’ailleurs, un acte tout entier qui reste une merveille. J’ai
parlé
, dans un de mes feuilletons, de ces scènes qui po
droits, ne lui laissent pas le loisir de les prendre à part, de leur
parler
à l’oreille ; elles s’aperçoivent fort bien, quan
é entre deux femmes, puisse jamais, en aucun siècle et en aucun pays,
parler
autrement que ne fait don Juan, entre Charlotte e
s l’affaire du critique. Quand le premier eunuque noir de Sa Hautesse
parle
mal des femmes qu’il tient sous sa garde, et se m
Car, qu’y a-t-il de plus inconséquent que de penser d’une façon et de
parler
ou d’agir d’une autre ? Il y a là, entre la théor
Pensez comme vous voudrez, ce détail intime ne me regarde pas ; mais
parlez
comme tout le monde parle, agissez comme tout le
ce détail intime ne me regarde pas ; mais parlez comme tout le monde
parle
, agissez comme tout le monde agit, faute de quoi,
sage, de nécessité sociale dans la circonstance où vous vous trouvez.
Parler
comme on pense, et agir comme on parle, c’est là
nstance où vous vous trouvez. Parler comme on pense, et agir comme on
parle
, c’est là seulement qu’est le ridicule, puisque l
e chose que la logique d’Alceste appliquée aux affaires de l’État. On
parle
beaucoup de Figaro ; mais tous les instincts démo
t Alceste un de leurs ancêtres. Chez eux aussi, dit-on, chacun pense,
parle
et agit, comme soi, sans crainte du ridicule. Ou
trouverais-je aucun sujet de plainte Si pour moi votre bouche avait
parlé
sans feinte, Et rejeté mes vœux dès le premier ab
t possibles. Et si je vous ai proposé ce sujet, c’est moins pour vous
parler
d’une pièce qui ne se fera jamais, et qu’il serai
ques au jour les faire ici chanter… Il est évident que ces façons de
parler
, insolites en prose, trahissent chez Molière, qua
éter, pour en donner le divertissement au peuple. — Comment ! de quoi
parlez
-vous là ? — Je parle de ma mascarade. — Je vous p
e divertissement au peuple. — Comment ! de quoi parlez-vous là ? — Je
parle
de ma mascarade. — Je vous parle de mon affaire.
ment ! de quoi parlez-vous là ? — Je parle de ma mascarade. — Je vous
parle
de mon affaire. — Je ne veux point, aujourd’hui,
en donner Le divertissement au peuple. Don Pèdre. Comment ? de quoi
parlez
-vous là ? Le Sénateur. Je parle de ma mascarade.
uple. Don Pèdre. Comment ? de quoi parlez-vous là ? Le Sénateur. Je
parle
de ma mascarade. Don Pèdre. Je vous parle de mon
vous là ? Le Sénateur. Je parle de ma mascarade. Don Pèdre. Je vous
parle
de mon affaire. Le Sénateur. Je ne veux point au
’une belle voix. Mounet est le Jupiter idéal qu’a rêvé Molière. Je ne
parle
pas de sa prestance et de sa figure ; ce sont là
s voyez un mari, vous voyez un amant : Mais l’amant seul me touche, à
parler
franchement, Et je sens, près de vous, que le mar
ivrer davantage. Je lui ferai remarquer aussi que dans le prologue il
parle
ou trop vite ou pas assez haut. Il est juché sur
l’aspect général soit agréable, c’est tout ce que je demande. Si j’ai
parlé
de cette couronne, c’est qu’elle m’a paru pesante
sont restées dans toutes les mémoires ; l’ensemble est manqué. Je ne
parle
pas de la conduite de la pièce. Je crois bien que
ns sous un prince ennemi de la fraude est un de ces dénouements dont
parle
Horace, quand il invoquait le Deus ex machina. Ma
e pas sursauter au mot terrible : C’est à vous d’en sortir, vous qui
parlez
en maître La maison m’appartient… Et je supplie
son m’appartient… Et je supplie mon ami Weiss de remarquer que je ne
parle
pas de la beauté du coup de théâtre ; je ne suis
horreur, et la vieille gouvernante, qui depuis trente ans a son franc
parler
, ne se gêne point pour dauber sur son compte, ave
t irrité contre lui ; il s’emporte en des colères de jeune coq, et ne
parle
que de lui couper les deux oreilles. Toute la fam
combien elles sont peu en rapport avec l’effet obtenu. Ainsi Tartuffe
parle
de sa haire et de sa discipline. Eh bien ! object
de la prévention avec les effets qu’elle traîne à sa suite, sans nous
parler
des causes qui la produisent. Nous n’avons pas en
erait : C’est sa prévention ! Le sujet m’a entraîné, et je n’ai point
parlé
du personnage même de Tartuffe. Mais j’aurai occa
éternel honneur de ces chefs-d’œuvre qu’il soit toujours amusant d’en
parler
, qu’on y trouve toujours des sujets d’observation
e le sait, car Dorine a déjà remarqué l’amour de Tartuffe, et elle en
parle
, comme elle fait toujours, sans se gêner. Si la s
e, et ce n’est pas un imbécile. Il faut donc qu’Elmire ne lui ait pas
parlé
ainsi. Et, de fait, elle a pris ce manège pour ce
lui était plus facile que de lui mettre dans la bouche des façons de
parler
qui prêtassent à rire et en fissent un pitre de g
tuffe est sérieux ; il aime, il désire tout au moins, et tandis qu’il
parle
, Elmire entend distinctement pétiller dans les ve
as fils répond en semblable occasion : « Est-ce qu’une femme d’esprit
parle
jamais de ces choses-là à un mari ? » C’est ce qu
tive, bien prude, et s’effarouchant d’une main posée sur le genou, ne
parlerait
pas ainsi ; elle ne s’exposerait même pas aux has
ent indignée, furieuse, blessée dans ses plus délicates pudeurs, elle
parlerait
d’autre style. Elle reste jusqu’au bout la femme
sa santé ; elle coupe court à toutes ces simagrées : J’ai voulu vous
parler
en secret d’une affaire… Tartuffe revient par un
lle, qui est, dit-il, merveilleuse. — Il est vrai, répond-elle. Mais
parlons
un peu de notre affaire. Elle le détourne encore
1896. IV. Orgon Tout le monde se rappelle ce passage où Orgon
parle
de Tartuffe à son frère : Mon frère vous seriez
es leçons goûte une paix profonde. C’est comme si je disais, voulant
parler
d’un canapé bien commode, rembourré de coussins,
est le mot qu’il faut toujours vous dire ! Est-ce de ce ton que l’on
parle
à une dame de compagnie ? Décrassez Martine, mett
t façons, deux femmes qui assurent avoir été épousées par lui : l’une
parle
le languedocien et l’autre le patois de Picardie.
; elle est ravie : elle n’a pas perdu sa journée. Je ne crois pas, à
parler
franc, que ce soit là le vrai sens du rôle ; mais
n sentait bien que ce n’était point une naïve et innocente Agnès, qui
parlait
ainsi par ignorance et sans trop savoir ce qu’ell
monde n’y entendent rien. Ils se récrient, ils se pâment quand on en
parle
. C’est de la badauderie. (Le mot de snobisme étai
e. Ah ! la voilà trouvée la formule dramatique ! l’idée, cette fois,
parle
aux yeux ! Vadius embrasse tour à tour Philaminte
gendre. Ce Monsieur Trissotin. Oui, qui
parle
toujours de grec et de latin ! — Et vous l’avez
is, cela est certain ; il vit tranquille, loin de la cour, dont il ne
parle
guère, et dont sa femme, sa fille, la pimbêche Ar
voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, À cause qu’elle manque à
parler
Vaugelas, Je vous le dis, ma sœur… C’est à sa fe
C’est qu’il verra surtout, dans le rôle de Chrysale, ce coin dont je
parlais
tout à l’heure ; c’est qu’il le mettra en pleine
lle le ramène au vrai : L’amour dans ses transports
parle
toujours ainsi ; Des retours im
monte-t-il assez vite ; il ne laisse plus la parole à Trissotin ; il
parle
vite et longtemps, en homme qui se laisse aller à
Argan, pittoresque et pictural, plein de mouvement et de force. (Vous
parlez
de tréteaux, mon cher Sarcey, n’oubliez pas que M
spect excessif d’une tradition qui n’est peut-être pas la bonne. Vous
parlez
de Saint-Léon qui jouait le malade imaginaire, et
façon qu’une vieille intrigante. Elle porte même dans un [mensonge le
parler
franc et la bonne humeur qui sont le fond même de
au lieu de tirer le public à soi, le ramène sans cesse à l’acteur qui
parle
, ou plutôt à Molière. Elle sait accompagner, méri
vent les douze cents personnes en question, au moment même où il leur
parle
. Eh bien ! moi, spectateur, qui viens d’écouter l
auf en sa nouveauté, Le Joueur n’a eu de succès véritable. Je ne veux
parler
que de ce que j’ai vu. Le soi-disant chef-d’œuvre
rficies. Il y a dans chaque siècle une façon générale de sentir et de
parler
, comme de s’habiller. Ainsi, de notre temps (à Pa
principat, vu deux ou trois représentations du Joueur ; on a beaucoup
parlé
de la reprise du Légataire universel, elle ne s’e
idée du ravissement du public ; ce public, je vous en ai bien souvent
parlé
, il est composé de journalistes, d’étudiants, d’h
foi, je n’en sais rien, Jamais succession ne m’est encor venue. On
parle
d’un héritage ; Valentin demande à son maître si
i je le puis, remplir mon horoscope. Oh ! j’aime à vivre, moi… Je ne
parle
pas du fameux mot qui est resté célèbre : Que fe
etite ville : il en a l’honnêteté compacte, les manières brusques, le
parler
brutal. Il apporte à Paris toutes les naïvetés, t
détail ; le point est acquis : les deux jumeaux se ressemblent, n’en
parlons
plus. Et maintenant, marchez ! — En avant ! dit l
aire universel » Il faut qu’enfin je tienne ma promesse et que je
parle
du Légataire universel, de Regnard. J’avais promi
é l’avis d’une bonne partie du public et d’en chercher la raison ? Ne
parlons
pas de la moralité de la pièce ; on ne parle que
hercher la raison ? Ne parlons pas de la moralité de la pièce ; on ne
parle
que de ce qui existe. Un neveu intrigant et escro
pas mort, il n’en vaut guère mieux — voilà ce qui vous ôte le goût de
parler
morale. Quand Molière met en scène des coquins de
u’il y a disproportion entre le sujet proposé et le génie de Regnard.
Parlez
-moi des Ménechmes ! du Distrait ! et surtout de c
sa malheureuse abondance, c’est son intarissable babil. Quand il fait
parler
une femme, on dirait qu’il ouvre un robinet ; c’e
charmeront encore les générations futures quand déjà il ne sera plus
parlé
du Maxime Odiot de M. Feuillet et de sa Marguerit
é du Maxime Odiot de M. Feuillet et de sa Marguerite Laroque. Faut-il
parler
encore des Jeux de l’amour et du hasard ? Tous le
e à toutes les pièces de Marivaux. C’est faire tort à Marivaux que de
parler
ainsi : il va au but marqué, lentement, mais par
vation plus exact que l’on ne croit. Ce ne sont pas les illettrés qui
parlent
la langue la plus simple. Au contraire, les gens
de détails curieux, et part de la main d’un homme qui sait ce dont il
parle
et ne parle que de ce qu’il sait. Je crois que vo
urieux, et part de la main d’un homme qui sait ce dont il parle et ne
parle
que de ce qu’il sait. Je crois que vous aurez pla
favorite était Silvia Balletti ; il l’avait formée lui-même, et il ne
parlait
de son élève qu’avec admiration. Or, quelles étai
longue lettre. J’aime beaucoup Marivaux, et je me laisse entraîner à
parler
de lui avec celui de nos critiques dramatiques qu
minin butorde (comtesse d’Escarbagnas), dont les façons ordinaires de
parler
sont sottes et triviales. C’est ainsi que Régnier
son jeu, mais elle n’était pas trop libre de n’en point avoir. Je ne
parle
pas de Mlle Mars que je n’ai jamais vue, même en
de l’imagination et de la sensibilité, elle voit encore ce dont elle
parle
et elle en est émue, et voilà pourquoi elle trouv
ive, et qui abonde en saillies d’imagination. Son père arrive qui lui
parle
du futur qu’on lui destine. — Ah ! une idée, s’éc
faut-il que je réponde à cela ? Qu’est-ce que cela veut dire ? À qui
parlez
-vous ! Qui est-ce qui est à l’abri de ce qui m’ar
t nécessaire pour donner au public l’illusion de la rapidité. On peut
parler
lentement au théâtre et faire croire au spectateu
e mœurs de Molière ; je me contenterai d’une simple remarque. Écoutez
parler
l’Angélique de Marivaux : elle est naïve sans dou
subtile : — Tu as raison, dit-elle à Lisette. Mais quand ma mère me
parle
, je n’ai plus d’esprit. Cependant je sens que j’e
Certain je ne sais quoi dont je suis tout émue. C’est la passion qui
parle
là toute pure, passion naïve et telle en effet qu
aisir de voir Les Fausses Confidences, et c’est aussi un plaisir d’en
parler
. Voulez-vous que nous en causions ensemble ? non
’un ton indifférent et bref, comme si elle disait : C’est bien ! n’en
parlons
plus ! J’ai d’autres ennuis et de plus graves ; l
ues-unes de ces pages étincelantes, j’en arrivai à celles où Chamfort
parle
de la facilité avec laquelle les gens médiocres a
le protéger, prétendre l’honorer, le gouverner, le conseiller : je ne
parle
point de ceux qui veulent l’écarter, lui nuire ou
aillible, surtout Coquelin le disant. C’est que ce diable d’homme (je
parle
de Beaumarchais) a le mouvement ; il a plus encor
de prime abord la place que devait lui attribuer la postérité. Je ne
parle
point de la première représentation, où la pièce
ons. Ceux du Barbier de Séville furent en général très froids. Ils en
parlèrent
avec ce détachement que nous avons nous-mêmes, qu
théâtre. Il est plus grand seigneur et plus profondément tendre ? Je
parlais
naguère de mise en scène ; voulez-vous un exemple
emporte-pièce de Figaro sont tombés cette fois comme ces flèches dont
parle
Virgile, qui sont désarmées de leurs pointes et n
’un premier ténor de l’esprit ! lia l’air de s’agiter sans cesse ; il
parle
toujours de trois ou quatre intrigues qu’il condu
e et ce qu’ils veulent ; pourquoi, dans telle ou telle situation, ils
parlent
, agissent d’une façon plutôt que d’une autre. Ain
quantité de scènes que je ne comprends pas, où chacun des personnages
parle
au rebours de ce qu’il devrait dire. Je me suis a
st bien entendu que je ne me fais point juge de leur conduite : je ne
parle
que des sentiments répandus dans le public. Ils s
, et nous nous moquons trop de lui. » C’est, je crois, la baronne qui
parle
ainsi. Cette baronne-là exprime le sentiment du p
st d’autres qui tiennent à la façon dont la comédie est montée. Je ne
parle
point du rôle même de Turcaret. J’ai entendu fair
les eut jamais qu’en se mettant lui-même sur la scène, qu’en faisant
parler
le poète. On tenait table encore, on se serre po
foudres, dit Damis dans La Métromanie, et c’est vraiment Piron qui
parle
alors ! Oui, oui, il se sentait possédé d’un démo
sa vie. Ses regards ont changé mon âme en un moment ; Je n’ai pu lui
parler
qu’avec saisissement. Que j’étais pénétré ! Que j
qui a pour titre Épicuriens et lettrés, le chapitre où l’auteur nous
parle
en grands détails de Favart et de son ami l’abbé
à démêler quand on lit le récit de Desnoiresterres. Au reste, je n’en
parlerais
pas (car, à cette date, que nous importe que Mme
’elle ait été plus ou moins fidèle à son mari ?) non, certes, je n’en
parlerais
pas si nous ne retrouvions dans Roxelane un crayo
té, d’un bout à l’autre, qu’un long succès. Je n’étais pas, lorsqu’on
parla
de la monter, sans inquiétude sur le résultat fin
tes, quelques-unes sont peu importantes ; celle de la scène dont j’ai
parlé
est capitale. Vanderck, au lieu de cette phrase é
venir de la dernière qui fut faite nous a été conservé par Grimm ; il
parle
d’une commission qui avait été nommée pour écoute
s s’expriment dans la vie ordinaire. Sentir comme tout le monde sent,
parler
comme tout le monde parle, c’était le fond de sa
rdinaire. Sentir comme tout le monde sent, parler comme tout le monde
parle
, c’était le fond de sa théorie, qu’il a voulu met
z là-dessus : « C’est un négociant, un brave négociant. Il ne saurait
parler
la langue que vous dites. » — À la bonne heure !
trouvent que dans différents ouvrages, et qui rendent celui dont nous
parlons
très curieux. Après Andromaque, suit la vie de M.
mémoires sur différents auteurs, dont nous aurons bientôt occasion de
parler
, pour les prier de vouloir bien nous les communiq
, et ceux qui y répondent avec le même emportement, après l’avoir ouï
parler
contre sa partie, et l’avoir vu condamner le sonn
tte conversation fait voir que l’auteur n’est pas épuisé, puisqu’on y
parle
de vingt caractères, de gens qui sont admirableme
hrope soutient bien son caractère pendant cette conversation, et leur
parle
avec la liberté qui lui est ordinaire. Elle est à
qui doit faire trouver cette scène fort agréable est que celle qui a
parlé
la première se fâche, quand l’autre la paie en mê
uand l’autre la paie en même monnaie. « Ces deux femmes, après s’être
parlé
à cœur ouvert touchant leurs vies, se séparent, e
de voies d’attirer le Misanthrope, qu’elle aime : elle le loue, elle
parle
contre la coquette, lui veut persuader qu’on le t
e vigueur qu’il fait paraître en ouvrant la pièce. Ces deux personnes
parlent
quelque temps des sentiments de leurs cœurs, et s
resse ; mais elle lui fait voir que ce n’est que le dépit qui le fait
parler
, et qu’une coupable aimée est bientôt innocente.
uteur : ce jaloux, cet emporté, ce furieux paraît tout radouci, il ne
parle
que du désir qu’il a de faire du bien à sa maître
t, au quatrième acte, devait faire croire que l’on entendrait bientôt
parler
du procès. Aussi apprend-t-on à l’ouverture du ci
r néanmoins la véritable manière d’agir des coquettes médisantes, qui
parlent
et écrivent continuellement contre ceux qu’elles
comme j’ai dit tantôt, celui-ci a fait connaître le sien avant que de
parler
, il fait voir en finissant qu’il le conservera to
e et admirée de tout le monde. Subligny, dont nous aurons occasion de
parler
, au sujet de la tragédie d’Andromaque de M. de Ra
r de l’ancienne troupe italienne) m’a dit (c’est ce M. de Tralage qui
parle
) que Molière, qui était de ses amis, l’ayant un j
l’ayant un jour rencontré dans le jardin du Palais-Royal, après avoir
parlé
des nouvelles de théâtres et d’autres, le même si
très agréable en conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne
parlait
guère en compagnie, à moins qu’il ne se trouvât a
e le connaissaient pas qu’il était rêveur et mélancolique : mais s’il
parlait
peu, il parlait juste ; et d’ailleurs il observai
nt pas qu’il était rêveur et mélancolique : mais s’il parlait peu, il
parlait
juste ; et d’ailleurs il observait les manières e
de choses. Nous allons rapporter les deux pièces dont nous venons de
parler
. [*]Ornement du théâtre, incomparable acte
lière récitait en comédien sur le théâtre et hors du théâtre, mais il
parlait
en honnête homme, riait en honnête homme, avait t
en Par ma foi ceux… je ne dis rien. Subligny, dans sa Muse Dauphine,
parle
aussi du succès du Médecin malgré lui : Pour cha
ie Qui fait que dans Paris tout court au médecin. Le perruquier dont
parle
M. Despréaux dans son Lutrin *, s’appelait Didier
t de le voir dans la troisième entrée du Ballet des Muses, il n’y est
parlé
que la pastorale comique, et nullement de la past
eurs au présent du moineau que Myrtil donnait à sa maîtresse. » Nous
parlerons
de Guérin le fils et de sa pastorale de Mélicerte
ccoboni, dans ses Observations sur la comédie et le génie de Molière,
parle
avec éloge du sujet d’Amphitryon. « Nous allons
nt plus le genre du théâtre, nous croyons pouvoir nous dispenser d’en
parler
. Le lecteur peut la lire en entier dans le cinqui
ami ; mais je sais un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me
parlez
; j’irai lui lire ma pièce. Au spectacle où il ét
jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de
parler
, et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une parti
que je lui passe ses défauts, et que par cette raison je néglige d’en
parler
. Il faut convenir que Molière a ramené la conduit
du même acte se trouve dans Le case Svaliggiate, dont nous venons de
parler
; et que les scènes quatrième et cinquième du qua
les scènes du théâtre italien, jouées à l’impromptu, dont je viens de
parler
, ne sont pas imprimées, et qu’il serait difficile
au-delà ce qu’on peut dire, Car d’un bout à l’autre il fait rire ; Il
parle
en prose, et non en vers ; Mais nonobstant les go
n nez, C’en est je pense dire assez. Autre du 20 novembre. Je
parle
de la Saint Hubert. ………………………………………… Le bal, ball
rs, aussi bien que sa propre gloire. » Voici de quelle façon Robinet
parle
de la représentation de Pourceaugnac devant le ro
la Cour, à Chambord. Lettre en vers, du 12 octobre 1669. Mais
parlons
un peu de Chambord, Dont je devais jaser d’abord,
raiter la comédie en philosophe moral était la meilleure, et laissant
parler
contre Le Misanthrope les poètes jaloux, toujours
, l’auteur n’oublie pas l’histoire de l’Illustre Théâtre ; mais il ne
parle
qu’en général du début de la troupe sur les fossé
les fossés de Nesle. Voici le passage, c’est Élomire le comédien, qui
parle
: Ayant donc résolu de suivre cette route,
193 et 194 de son Théâtre français, ne rapporte point ce fait, il ne
parle
de Molière que lorsqu’il joua en Languedoc avec s
liment de ce jeune comédien qui avait profité de son habillement pour
parler
à ces mutins calma leur fureur ; Molière leur par
habillement pour parler à ces mutins calma leur fureur ; Molière leur
parla
aussi très vivement de l’ordre du roi, de sorte q
voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de
parler
de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Mol
Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, après avoir
parlé
du succès des deux premières comédies de Molière
n notre langue ; et c’est peut-être ce qui révolta davantage ceux qui
parlaient
moins bien dans la chaire que Molière au théâtre…
la ferme où naquit et vécut l’animal qui porta ce jambon. Je vous en
parlerai
; elle est curieuse. Alors Épistémon commença son
ntes et de personnalités. Plaute a de la verve (les écrivains dont je
parle
ont l’adresse de nuancer leur musique mieux que j
littéraire que peut avoir une nation civilisée pour sa voisine. N’en
parlons
pas, et causons un peu des misères de notre goût
gance et la noblesse ; mais les personnes bien élevées et habituées à
parler
le langage de la belle nature, la sentent très bi
paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu les princes
parler
comme la canaille ! J’ai entendu Hamlet dire : Ma
as une souris qui ait bougé. Dans un corps de garde c’est ainsi qu’on
parle
, mais non pas sur le théâtre, devant les première
ue le dîner se refroidisse (no fear lest dinner cool). Qui aurait osé
parler
aux Racine, aux Despréaux, d’un poème épique sur
e se vantent de leur grand goût. Ils n’ont pas tout à fait tort. Sans
parler
des littératures anciennes et étrangères qui sont
respect pour le génie de son auteur ; cette statue qui marche et qui
parle
, ces flammes de l’enfer qui engloutissent un déba
vie courte, et qui pour la plupart ne sont pas de ces oisifs dont je
parlais
précédemment, je crois que la simple politesse ex
’invraisemblance ! mais Racine en est plein. Pourquoi ses personnages
parlent
-ils en vers ? est-ce qu’on parle en vers ? il dev
st plein. Pourquoi ses personnages parlent-ils en vers ? est-ce qu’on
parle
en vers ? il devait les faire parler en prose. Vo
arlent-ils en vers ? est-ce qu’on parle en vers ? il devait les faire
parler
en prose. Voilà jusqu’où votre critique doit alle
élever au-dessus d’elle ; je crois en un mot, qu’il lui est permis de
parler
une langue idéale. Je vous conseille de laisser a
Madame, sans m’enfler de gloire, Du détail de notre victoire Je puis
parler
très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Mad
« Dans l’Iphigénie de Racine, a dit Voltaire, tout est noble. Achille
parle
comme Homère l’aurait fait parler, s’il avait été
it Voltaire, tout est noble. Achille parle comme Homère l’aurait fait
parler
, s’il avait été françai s382. »« L’Iphigénie de R
faire battre des cœurs français et modernes, que parce qu’il faisait
parler
des sentiments modernes et français. La forme de
s, pourquoi Goethe fait-il exception ? Pourquoi ce grand homme a-t-il
parlé
de Molière en termes si magnifiques et si intelli
ades indignées sur ce divertissement barbare. Le naturaliste qui veut
parler
dignement des crocodiles, ne va pas se mêler au g
berté de l’art et à la liberté de la critique. Quand le Chevalier eut
parlé
, je ne pus m’empêcher de sourire, et comme il vit
le lendemain, je ne pus achever la lecture d’un article de revue qui
parlait
de La Flûte sur le ton de l’enthousiasme, je lus
ntelligence de l’esprit français. Quant à moi, si j’avais à écrire, à
parler
du bon Jean-Paul ou d’un quelconque de ses compat
orce de faire, et j’invite les Allemands qui lisent Molière ou qui en
parlent
, surtout ceux qui en parlent, à descendre à leur
s Allemands qui lisent Molière ou qui en parlent, surtout ceux qui en
parlent
, à descendre à leur tour des régions crépusculair
demande pardon par un sourire. Le voilà lancé sur un sujet grave : il
parle
de morale, de philosophie, de religion ; cela vou
r le mot avoine. De par tous les diables ! dit-il, on ne sait comment
parler
céans… En province, il y eut bien des gentilshomm
prier madame de Rambouillet, en amie, de lui donner avis de ceux qui
parlaient
de lui dans son salon, et la noble dame avait ref
s les maisons faire des contes ridicules. Un jour, il s’avisa de m’en
parler
. Je lui lavai la tête. Je lui fis comprends qu’il
sérieuse, et, tout ce qu’il eût pu obtenir de lui, eût été de ne lui
parler
jamais de ce dont il ne pouvait lui parler à son
de lui, eût été de ne lui parler jamais de ce dont il ne pouvait lui
parler
à son avantage… Ceux qui cherchent le plus à trou
, en vous assurant que cet homme est incomparable, et qu’on n’en peut
parler
avec trop d’éloges448. » Tallemant a fait de Mont
ce Walpole. 360. Racine excepté. 361. Diderot excepté. Personne n’a
parlé
plus magnifiquement de Shakespeare. « Je ne comp
hefs des anciennes familles royales de la Grèce n’ont jamais pensé ni
parlé
comme les personnages d’Eschyle ; ils ont encore
Carnaval, de Lully, que nous trouvâmes les fragments dont nous allons
parler
au lecteur. Le Carnaval fut représenté au mois de
est tirée d’une ancienne pièce de Molière dont nous nous réservons de
parler
à la fin de cet article. La 3e entrée est le Pour
mme l’introduction et la 9e entrée, du Carnaval de l’hiver 1668. Sans
parler
ici du Pourceaugnac que nous allons examiner, on
uel celui-ci veut les consulter. Ils se trouvent là à point nommé, et
parlent
sur le champ de polygamie, sans qu’ils puissent s
se en scène, chanter et danser deux avocats? Or, si, là, Pourceaugnac
parlait
italien, c’est qu’auparavant il avait baragouiné
dans cette langue; on ne peut guère admettre que Pourceaugnac, ayant
parlé
français tout le temps, aille prendre subitement
et de la province ! — L’anecdote du gentilhomme provincial dont Loret
parle
à propos de la représentation à Paris (car il ne
dans les rôles comiques. De nos jours, la grande plaisanterie est de
parler
français dans une pièce italienne. — A Chambord,
ns une pièce italienne. — A Chambord, la grande plaisanterie était de
parler
italien dans une pièce française. Le talent bouff
oblème de critique littéraire dont, il nous semble, on n’a pas encore
parlé
et que nous signalons, si l’on trouve qu’il est m
rigée par Molière avant qu’il la fît représenter à Paris. Après avoir
parlé
du talent merveilleux de Molière et de la hâte ap
n, un changement de dénoûment; car si le Georges Dandin de la comédie
parle
d’aller se jeter à la rivière, celui du ballet pr
e vin les coquineries de sa femme. VIII Il ne nous reste plus à
parler
que de la deuxième entrée du Carnaval, de le Maî
ou Barbacola ; nous l’avons, avec intention, laissée de côté pour en
parler
en dernier lieu. Une anecdote rapportée par Grima
tique, lui soit indiquée au moins par les nécessités du sujet dont il
parle
. En un mot, ceci est une Histoire du Théâtre, en
t une Histoire du Théâtre, en ce sens que toutes les choses dont nous
parlons
ont vécu une heure, ou vécu des siècles, et pour
dans ce fauteuil où elle aimait à s’asseoir, écoutant plus qu’elle ne
parlait
, et de temps à autre admirant, de ces hauteurs, l
lueur de nos propres chandelles, à notre barbe (ce sont ces dames qui
parlent
, on pourrait aisément s’y tromper), ce maudit Pri
ui voulait le revoir. Un instant le parterre pensa que Nicolas allait
parler
… On le vit tomber sans pousser un seul cri… Nicol
is ils obtinrent un premier arrêt qui fit défense aux marionnettes de
parler
: — « Vous pourrez dire tout ce que vous voudrez,
parler : — « Vous pourrez dire tout ce que vous voudrez, mais vous ne
parlerez
pas, sinon supprimées. » Or, ce qu’on ne peut pa
que ce dialogue et que ces chansons ? Jamais on n’a tant ri quand on
parlait
, quand on chantait sur ces tréteaux ; et cependan
à l’art ingénieux De peindre la parole et de
parler
aux yeux. Sur de grands écriteaux, ils ont écrit
dans le Paris en deçà de 1789, c’est-à-dire en deçà de la liberté de
parler
et d’écrire, entre la Bastille et le château de V
profiter et à médire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, faute d’oser mal
parler
du roi, tel entretenu des gabelles, de l’Église,
es vieux pots de fard où rien ne reste du vermillon déteint. Ainsi je
parlais
tout haut, imprudent et sacrilège envers ces gran
formidables journalistes que le public écoute même avant qu’ils aient
parlé
. Aimait-il l’art pour l’art ? Voilà une phrase qu
es éclats de rire que l’esprit y rencontre ; il aimait cette façon de
parler
aux hommes assemblés et de leur imposer tous les
in, après lui, à côté de lui, venaient plusieurs tragédiennes dont on
parle
encore, mademoiselle Dumesnil, mademoiselle Clair
t dans le sien, un peu d’abandon et de naturel ? Quant à Préville, ne
parlons
pas de Préville, ou plutôt parlons-en, rien que p
de naturel ? Quant à Préville, ne parlons pas de Préville, ou plutôt
parlons
-en, rien que pour rendre heureux celui qui en par
ille, ou plutôt parlons-en, rien que pour rendre heureux celui qui en
parle
. Notre amateur n’a vu Préville qu’une seule fois.
et comme on avait déjà dit ce qu’il en fallait dire, le feuilleton ne
parla
pas davantage du bel Armand. Il faut mourir à tem
es regrets de l’amateur ; de Talma et de mademoiselle Mars, l’amateur
parle
comme nous parlons tous, avec toutes sortes de re
mateur ; de Talma et de mademoiselle Mars, l’amateur parle comme nous
parlons
tous, avec toutes sortes de regrets et de sympath
éâtre-Français, dit l’amateur, que pour voir mademoiselle Mars. Ainsi
parle
le vieil amateur, et nous le trouvons quelque peu
le vieil amateur, et nous le trouvons quelque peu louangeur quand il
parle
des comédiens qui ne sont plus. À notre sens, le
art ; facile et fugitive conversation d’un bouffon qu’on aime, et qui
parle
d’autant plus volontiers avec son auditoire, qu’i
tait enfariné. Il s’adressait à tous les instincts du peuple ; il lui
parlait
de bonne chère et de gros vin, et de poudre à can
oi faire, je vous prie ? Pour acheter un collier de plus ! Ainsi elle
parle
, ainsi elle va de porte en porte ; elle est comme
nsi elle va de porte en porte ; elle est comme le passant dont il est
parlé
dans l’histoire de Sparte : — Passant, va dire à
al à Lekain. — Eh ! comptez-vous, pour rien, Monsieur, le droit de me
parler
comme vous faites, répondait Lekain. — Lekain ava
et énergique et immense Diderot. Pour quiconque aspire à l’honneur de
parler
au public, dans ces feuilles changeantes, chères
st pas dans la coutume, elle n’est pas dans l’usage ; elle crie, elle
parle
, elle se plaint, elle gémit, elle ne sait rien de
te. Non, non, ne croyez pas, madame, Que je revienne encor vous
parler
de ma flamme. La Comédienne : — Je vous le cons
te. Sont sensibles, surtout aux généreux esprits. La Comédienne : —
Parlez
-en, un généreux ! Éraste. Je l’avouerai, mes ye
ur jamais Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous
parler
je reprendrai l’envie. Lucile. Tant mieux, c’es
omédien : — Ma mie, vous êtes une fieffée gueuse à qui j’apprendrai à
parler
. Éraste. Moi-même, de cent coups je percerais m
et du pied, il repousse la pendeloque dans la coulisse. Moi qui vous
parle
(ce n’est pas Diderot !) j’ai vu un grand comédie
’a rien qui lui appartienne et qui le distingue des autres hommes. Il
parle
toujours, et toujours bien ; c’est un adulateur d
de rire, fort envie de rire nous avons ! « Souvent (c’est Diderot qui
parle
), j’ai vu rire un comédien hors de la scène, je n
iée, à la Dangeville qui avait tant d’attraits sur la scène. » Ainsi
parle
Diderot, et l’on peut dire que l’Église ou le Thé
t, il faut avoir l’autorité d’un sage et l’éloquence d’un homme, pour
parler
si librement, avec tant de véhémence, et, disons-
oit d’où viennent les violettes qui n’ont pas d’odeur ? Mais qui vous
parle
, ma voisine, de donner votre fille à un marchand
, lui dit-il, vous avez l’air bien indigent. Pardonnez-moi si je vous
parle
si librement. — Si librement ! s’écria l’acteur.
ladolid et Ségovie. Zapata se mit à rêver quelques moments. — Vous me
parlez
, répondit-il, d’une chose que j’ai peu de peine à
de la comédie de Molière. De celui-là, non plus, on n’entendait guère
parler
. Malgré les applaudissements qui l’attendaient, i
! « Qui m’eût proposé une pareille vie, je me serais pendue ! » ainsi
parlait
, mademoiselle de Lenclos ! Être oublié, ne plus b
pas encore assez. Paroles, simple capitaine, dans un siècle où chacun
parle
partout et toujours ! y pensez-vous ? — Grâce à t
rsonne n’est assez hardi pour ne pas être rempli d’attention quand il
parle
. Shakespeare s’en est moqué devant la reine Élisa
t ces nouveaux concetti jetés dans les misères de cette famille, pour
parler
comme Ben-Johnson, ne sont pas un des moindres in
bruit que le bruit sauveur des applaudissements et des éloges ! Ainsi
parlions
-nous et nous fûmes écoutés. — Monrose se montra d
, elle tombait dans l’anéantissement de la mort ! Elle se remettait à
parler
et à sourire à l’heure où chantait la statue de M
déclamation goguenarde, plus rien ! Il se replie sur lui-même, il se
parle
tout bas ; il se demande ce que c’est que la comé
inexplicable, affreux. Vous dites qu’il y a des physiologistes, vous
parlez
d’une science intitulée la phrénologie, la philos
nuit si délicieuse Fassent la plus longue des nuits ! On devait
parler
ainsi, à Versailles, chez le roi Louis XIV, à Cha
obéissent à leur époque, à leur public, au génie de la langue qu’ils
parlent
si bien, chacun de son côté. Molière est évidemme
, éloquente, peu passionnée, médiocrement amoureuse, parlant comme on
parle
dans les tavernes, dans les bains, sur les places
eules. Pour la première fois avec Térence, la comédie latine se met à
parler
le plus beau langage des plus grandes maisons rom
et des élégances romaines ! quel plus bel esprit, et mieux fait pour
parler
aux grandes dames, aux sénateurs, aux chevaliers
ur abandonnée à toutes les galanteries. L’Eunuque ! — fi donc ! Ne me
parlez
pas de cet incommodé, disait la princesse de Cont
râce, une décence, une réserve inconnues aux Romains. Cette Thaïs qui
parle
si bien d’amour, soyez-en sûrs, elle ne sera pas
compté, hier, vingt mines au marchand d’esclaves. » Eh bien ! Phédia
parle
tout à fait comme parlait cette petite danseuse d
s au marchand d’esclaves. » Eh bien ! Phédia parle tout à fait comme
parlait
cette petite danseuse dont se moque la duchesse d
à son service des Turcs et des hussards. » Un peu plus loin la dame
parle
avec grand mépris des laquetons de bourgeois et d
sse ! — Tromper mon père, je n’oserais, mais tromper Thaïs ! » Ainsi
parle
le bon apôtre, et l’instant d’après il arrive sou
— Plaute, — Aristophane. — À propos de la comédie, il faut absolument
parler
d’Aristophane, une de ces flammes de l’esprit que
ur et jaloux, il fallait, pour lui plaire, admirablement, abondamment
parler
cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce
ur quelques jours, de votre popularité dans la Grèce entière. Je veux
parler
des violences publiques et coupables de la comédi
nneurs du vers anapeste. Quand Aristophane se met à dire : Allons çà,
parlons
en vers anapestes ! soyez assurés qu’il va être s
joue pour être souffletée à outrance. Sauve qui peut ! le bouffon va
parler
comme un juge ; le vil comédien va se poser en ma
é de l’âme, les espérances de la vie à venir ; il est mort pour avoir
parlé
à cette république, qui se mourait sous l’ironie
rconstance, aux colères impatientes de la multitude. C’est de lui que
parle
Horace en nous montrant le sage, inflexible sous
me et de son œuvre dans le Phédon. — Dans son Banquet, lorsque Platon
parle
d’Aristophane, Platon en parle pour faire de gran
on. — Dans son Banquet, lorsque Platon parle d’Aristophane, Platon en
parle
pour faire de grandes louanges de son esprit. Pla
la gaieté, l’abondante et facile gaieté, qui prend tous les tons, qui
parle
tous les langages, qui s’accommode aux plus éléga
s êtes sortie, ô Vénus, fille de la mer ! Écoutez ! c’est l’envie qui
parle
, c’est la Haine, c’est la Débauche… Écoutez ! c’e
eirein , un mot de sa poésie que lui eût envié Anacréon lui-même. Il
parle
à la façon des poètes tragiques ; il s’affuble de
ute comédie ! Caton le censeur, et même le Misanthrope de Molière, ne
parlaient
pas, de leur vivant, un langage plus élevé, plus
t qu’il est un sage, renonce à la poésie, au chant, à la musique ; il
parle
à tort et à travers ; il ne paie pas ses créancie
a retrouvé la vue, contient, il est vrai, une scène très amusante je
parle
de ce prêtre d’Esculape qui vole l’offrande faite
nt traités tout à fait comme la révolution de 1830, dont on n’a point
parlé
. À quoi bon introduire une si grosse chose dans u
des sens pour se plaire à ces légères et murmurantes esquisses ? Nous
parlions
tout à l’heure du Malade imaginaire de Molière, d
l de Bourgogne, et elles y ont laissé leur dernière dent ! Ainsi l’on
parle
dans la ville. Depuis que Molière est mort, jamai
and dans ses plus grands instants de verve et de licence, il se mit à
parler
une langue assez française, pour rappeler la gran
ailles était devenu si lourd, si triste, si pédant, si cagot ! (On ne
parlait
plus à Paris, ni de la guerre, ni de l’amour, ni
ire Gil Blas sur la route de Penaflor. Mais l’honnête homme dont nous
parlons
en ce moment, n’est pas de ceux-là qui mendient p
nquête morale. Comprenne qui pourra. C’était peut-être le cas de vous
parler
de M. Charles, le petit cousin qui punit et qui v
Quel récit ! quel patois ! et madame Derville entendant la servante
parler
ainsi, a bien raison de dire tout bas : Vit-on r
la force des habitudes vicieuses ! voilà maintenant la maîtresse qui
parle
comme parlait la soubrette tout à l’heure. Quant
s habitudes vicieuses ! voilà maintenant la maîtresse qui parle comme
parlait
la soubrette tout à l’heure. Quant à M. Charles,
e est bien inquiète, bien malheureuse, et tout de suite elle cesse de
parler
à son cousin — amicalement. Vous vous doutez bien
r la femme, toutes les fatigues pour le mari ; ce mari, ce bavard qui
parle
si haut de ses conquêtes, a contre lui tout le mo
vaille ; elle déguise sa voix pendant toute une longue scène et elle
parle
à Moncade d’Araminte. — Ah ! Madame, s’écrie Monc
, pendant tout ce dialogue, Moncade ne voit pas, que la femme qui lui
parle
, déguise sa voix ! Il ne reconnaît pas la voix de
as la voix de Lucinde ! — Il ne sait pas que le salon, dans lequel il
parle
, est rempli de gens qui l’écoutent ; il ne devine
te de ces petites vanités, dont il riait d’un bon rire. Ajoutez qu’il
parlait
facilement tous les patois, et qu’au besoin il vo
il avait l’éloquence. C’était lui qui portait la parole s’il fallait
parler
au roi, ou au public. Louis XIV l’aimait pour ses
e, refuser son cœur à tout ce qu’on voit d’aimable, est-ce là vivre ?
Parlez
-nous, au contraire, de l’inconstance : tout aimer
a plus rien à dire ni plus rien à faire, à la bonne heure ! Ainsi il
parle
, ainsi il agit. Eh bien ! les femmes à qui ne dép
tilshommes, sa beauté avec les dames. Le seul louis d’or dont il soit
parlé
dans toute la comédie, Don Juan le donne à un pau
era assez sa place dans l’article de l’intérêt même ; je ne vais donc
parler
que des trois premieres. De l’Unité de temps.
ts. Quelques Auteurs prétendent que ce grand philosophe n’ayant point
parlé
de l’unité du lieu, il n’est point nécessaire de
l’unité de temps, l’unité de lieu & l’unité d’action. C’est assez
parler
de ce que les Anciens entendoient par unité d’act
st assez parler de ce que les Anciens entendoient par unité d’action,
parlons
à présent de ce que nous entendons par-là nous-mê
deux actions, se trouvent sans se connoître, & sans s’être jamais
parlé
, dans la même rue ou dans le même jardin, pour ne
urs personnes se trouvent, sans se connoître & sans s’être jamais
parlé
, dans la même rue ou dans le même jardin, & s
ie en regle, j’en défie ; elle seroit détestable. Louis Riccoboni va
parler
encore, écoutons-le. Je prie le lecteur de m’aide
t dans la suite le confirme. « Il est bon de remarquer que lorsqu’on
parle
d’une fable d’action double, ce n’est jamais qu’u
teur, Maître Antoine. A qui en voulez-vous ? Antoine. Je souhaiterois
parler
à Maître Herman, s’il étoit seul. Crispin. Il est
que nous sommes obligés de le refondre. Cependant si vous voulez lui
parler
, vous n’avez qu’à passer dans la chambre commune.
lere est présentement passée. Ecoute, ma petite femme, tu ne dois pas
parler
si rudement à ton mari ; cela a l’air trop commun
rti de sa nouvelle dignité, il fait financer deux Avocats qui veulent
parler
à son maître : les Avocats plaident leurs causes
e tue à sa mode. S’il se présente d’autres personnes qui veuillent me
parler
, tu leur diras qu’elles doivent prendre garde à n
nt me parler, tu leur diras qu’elles doivent prendre garde à ne point
parler
latin, parceque, pour certaines raisons, j’ai jur
ment pour la même raison. Bremenfeld. Tu pourrois dire que je ne veux
parler
que grec. (On frappe derechef ; Crispin va à la p
impertinent garçon ! Un Résident d’une Puissance étrangere demande à
parler
au Bourg-mestre ; celui-ci qui a la tête cassée,
nvers, 20 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le prince. Il
parla
de fort bon sens sur son incommodité, il est tel
nsion qui conduit ou plutôt retient sa plume, toutes les fois qu’elle
parle
d’un bienfait du roi, est une des causes qui ont
-ci d’être séparée de madame Scarron. Et dans la même lettre, où elle
parle
de ce mariage projeté, elle dit à Gobelin : « J’a
e qui suit s’accorde avec l’interprétation que j’en ai donnée. « J’en
parlai
hier au matin à madame de Montespan, et je lui di
c un peu trop de sincérité, vous savez qu’il ne m’est pas possible de
parler
autrement. La conclusion fut que j’emploierais en
plaisance de ces paroles. « Et madame de Montespan et moi devons nous
parler
ce matin ; ce sera de ma part avec beaucoup de do
e me porte fort bien. Les princes sont toujours malades. Le petit duc
parle
souvent de vous. » Le roi a entendu parler, veut
uc parle souvent de vous. » Le roi a entendu parler, veut dire : j’ai
parlé
au roi. 98. Cette anecdote ne peut être qu’anté
e humain ? « Ils savent, la plupart, de fort belles humanités, savent
parler
en beau latin, savent nommer en grec toutes les m
it d’une ignorance extrême ; Et c’est assez pour elle, à vous en bien
parler
, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer…
linte a fait son compliment. Alceste bondit et, puisqu’on exige qu’il
parle
du sonnet, il parle à cœur ouvert : Franchement,
pliment. Alceste bondit et, puisqu’on exige qu’il parle du sonnet, il
parle
à cœur ouvert : Franchement, il est bon à mettre
lic fait un contresens. Alceste, homme du monde, et qui, somme toute,
parle
fort bien, n’est-il pas ridicule, lorsqu’après av
t épris ? Un cœur de berger, sans doute ; mais lui-même, à Célimène,
parlera
tout autrement. N’oublions jamais la complexité d
outiendra qu’en reste la pièce ne pèche contre aucune des règles dont
parle
M. Lysidas ; ces règles, il les a lues, Dieu merc
s. Ne paraissez point si savant, de grâce ; humanisez vos discours et
parlez
pour être entendu. Pensez-vous qu’un nom grec don
e » des propos jansénistes. Certes, Tartuffe est un faux dévot, il ne
parle
au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin i
dévot, il ne parle au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin il
parle
au nom du ciel, et son langage est celui dont les
sentir à ce que vous voulez Sans offenser le ciel, dont toujours vous
parlez
? Tartuffe. Je puis vous dissiper ces craintes
n’aime pas les directeurs, mais il hait les cloîtres. Un chrétien ne
parle
qu’avec respect de ces couvents silencieux, où de
Tartuffe ment, il ne méprise les richesses que faute d’en posséder et
parle
trop de sa naissance pour un homme uniquement occ
é sa petite maîtresse Angélique affolée, larmoyante, indécise, et qui
parle
de se donner la mort si tout ne va pas selon ses
imples : Monsieur Purgon a beau s’affubler d’une longue robe noire et
parler
latin, il n’en tue pas moins ses malades ; Monsie
tuffe, Molière combat les fourbes et leur oppose les gens de bien qui
parlent
franc et net : les Cléonte, qui ne se laissent po
triste dans sa conversation & dans son maintien, à moins qu’il ne
parlât
de la vertu, ou qu’il n’éprouvât le transport qu’
seconde fois que je le vis, je crus pouvoir, sans être indiscret, lui
parler
de sa famille, & de ce qui venoit de s’y pass
ligent de se mettre vîte en route : Clairville le prie de rester pour
parler
en sa faveur à Rosalie qui l’aimoit jadis & q
ée d’un pere : Rosalie avoue qu’elle n’aime plus Clairville. D’Orval
parle
à Rosalie pour son ami ; elle lui déclare qu’elle
’Orval sur le parti qu’il doit prendre. On annonce qu’un inconnu veut
parler
à Clairville. L’inconnu paroît ; il se nomme Andr
Diderot lui-même dans des réflexions adressées à son ami M. Grimm. Il
parle
ainsi : De la Poésie Dramatique. « Charles Gol
ui dis-je, vous pleurez ! Qu’avez-vous ? Ne me celez pas votre peine.
Parlez
-moi, de grace, parlez-moi. Elle se taisoit. Ses l
z ! Qu’avez-vous ? Ne me celez pas votre peine. Parlez-moi, de grace,
parlez
-moi. Elle se taisoit. Ses larmes continuoient de
acte du Phormion de Térence dont elle est imitée. 35. M. Diderot
parle
. 36. La piece est intitulée en italien, Il vero
re fort à propos. On m’avouera que si George Dandin & Sganarelle
parloient
& agissoient avec le courage de Don Garcie, &
pagne ; Aime le jeu, la table & le vin de Champagne. Décide &
parle
haut parmi les beaux esprits ; Impose, plaît, com
ains, Vous, de qui la vengeance est toujours dans vos mains ! Dubois.
Parlez
-vous tout de bon ? Dorante. Parlez-vous tout de
toujours dans vos mains ! Dubois. Parlez-vous tout de bon ? Dorante.
Parlez
-vous tout de bon ?Oui, le diable m’emporte : On s
filles. Je ne me suis engagé ni à faire les comédies dont je viens de
parler
, ni à fournir les matériaux suffisants ; mais, je
raisonnable, croit que le Ciel lit dans nos cœurs ; il agit & il
parle
en conséquence. Tartufe renferme dans son ame tou
gue ou d’une élégie. Il n’est point jusqu’à Lisette qui ne s’avise de
parler
un langage poétique très mal à propos : mais M. P
a pas hésité à dire que le prêtre avait fait son devoir. Montausier a
parlé
pins brusquement. Bossuet a repris la parole et a
Montausier a parlé pins brusquement. Bossuet a repris la parole et a
parlé
avec tant de force, a fait venir si à propos la g
ement regardée à Paris comme héritière de l’hôtel de Rambouillet : je
parle
des hôtels d’Albret et de Richelieu. Elle était u
le renferme. iº Elle est antérieure au 15 novembre 1671, puisqu’elle
parle
de madame de Montausier, qui est morte le 15 nove
l’impatience générale d’en voir les circonstances. 4° La rupture dont
parle
la lettre est de peu de jours antérieure à cette
s. Après le plaidoyer de Baron, Arlequin dit au roi : « Sire, comment
parlerai
-je ? — Parle comme tu voudras, répondit le roi. —
doyer de Baron, Arlequin dit au roi : « Sire, comment parlerai-je ? —
Parle
comme tu voudras, répondit le roi. — Il n’en faut
n tire tout de son propre fonds, n’emprunte l’esprit de personne pour
parler
; semblables à ces rossignols éloquents, qui vari
ainsi soit que le naturel des corneilles est d’abattre des noix et de
parler
gras, celui des pies d’avoir la queue longue, et
que vous l’entendez… COQUINIÈRE. Tu vois, mon cher enfant, que je te
parle
en père et je te fais voir les entrailles de notr
e n’est-il pas pour jamais au-dessus de ses affaires ? Voilà comme je
parlerais
à mon frère si j’en avais un. PERSILLET. Ah ! mo
LAQUAIS entre et dit à Persillet. Monsieur Rabatjoie demande à vous
parler
. PERSILLET. Qui ? LE LAQUAIS. Monsieur Rabatjoie,
ces messieurs. PERSILLET touchant dans la main de La Ressource. N’en
parlons
plus, c’est une affaire faite. (Se tournant vers
it Colombine, il faut ne pas hasarder une démarche naturelle. Il faut
parler
toujours sans rien dire pour sembler spirituelle
ir les yeux pour les agrandir, se mordre les lèvres pour les rougir ;
parler
de la tête à l’un, de l’éventail à l’autre ; donn
arrivé trente fois dans sa vie d’aller au bal, à visage découvert, de
parler
à ses parents, à son frere, à sa maîtresse même,
traiterai de la vraisemblance dans l’avant-scene : appliquons-nous à
parler
présentement de la vraisemblance pendant l’action
ction. Je dis pendant l’action, parceque mon dessein n’est pas de
parler
seulement des fautes de vraisemblance qui regarde
sa sœur, en est éprise, & qu’elle lui a demandé la permission de
parler
à cet amant sous son nom, & par sa fenêtre. S
nt. Valere. Oui, oui, je veux tenter quelque effort cette nuit, Pour
parler
... Qui va là ? Isabelle, à Valere. Pour parler..
fort cette nuit, Pour parler... Qui va là ? Isabelle, à Valere. Pour
parler
... Qui va là ?Ne faites point de bruit, Valere ;
s, à l’insu d’Ariste, sa sœur l’a priée de lui prêter sa fenêtre pour
parler
à son amant ; qu’elle n’avoit pu lui refuser cett
s les maisons faire des contes ridicules. Un jour, il s’avisa de m’en
parler
. Je lui lavai la tête. J’étais plus en droit de l
llet, il n’apprit pas cette affaire. » Le duc de Saint-Simon a aussi
parlé
des avanies du marquis de Montespan ; mais, né se
anies du marquis de Montespan ; mais, né seulement en 1673, il n’en a
parlé
que plus de vingt années après, et sur des tradit
de reproches auxquels son mari n’aurait pas été étranger. Après avoir
parlé
avec peu de ménagements de la condescendance de m
rêta, lui fit des reproches sanglants sur madame de Montespan, et lui
parla
même à l’oreille. Elle empêcha ses gens de la mal
ête se troublait souvent, et l’on ne sut si cette femme qui lui avait
parlé
en était une ou un fantôme. » On conçoit pourquo
t du monde. Son honorable cause n’était pas de nature à être comprise
parle
vulgaire ; elle n’était pas non plus de celles qu
de dire quelque chose des ruelles, des alcôves, des réduits, dont il
parle
, et dont on ne parlait pas antérieurement aux pré
e des ruelles, des alcôves, des réduits, dont il parle, et dont on ne
parlait
pas antérieurement aux précieuses. Pour se faire
ules, qui sont aujourd’hui représentés par nos boudoirs, Boileau en a
parlé
deux fois ; la première dans L’Art poétique : Ne
représentées à Béziers, cinq ans avant de l’être à Paris. Quand nous
parlerons
de cette comédie à la date de sa première représe
x nous a donnés, ont fait cette heureuse production. » La guerre dont
parle
l’auteur, c’est la Fronde, qui a éclaté en 1648,
mpire des précieuses. Il dit ailleurs, sous la date de 1661 : « On en
parle
de plus en plus depuis cinq ou six ans, c’est-à-d
’est une nymphe du siècle , dit Somaise, qui a inventé cet usage. Il
parle
probablement de mademoiselle de Scudéry. Rien ne
ne la dépare point. Somaise dit dans sa préface, que tâchant de bien
parler
, elles disent quelquefois des mois nouveaux sans
dit qu’il fallait faire en sorte que l’on pût écrire de même que l’on
parlait
; et pour exécuter ce dessein, Didamie (madame de
é à Francès italien, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en
parlait
pas ; la foi fut sauvée, parce qu’elle était un m
re des faiseurs de livres et échafaudeurs de doctrines. Il me reste à
parler
de la morale des précieuses. De Pure nous a dit d
e mœurs plus réservées, plus chastes que les mœurs générales, où l’on
parlait
un langage analogue, où l’on s’abstenait de locut
s bonnes qualités ne rachetaient pas le ridicule ; après le besoin de
parler
était venu le besoin de rire. On pouvait aussi se
-elle ; puis nous nous mîmes à la ruelle de son lit. » Là elle et lui
parlèrent
d’affaires. 47. Somaise, Dictionnaire des grande
: elle permet de reposer l’esprit de conversation ; elle dispense de
parler
quand on n’a rien à dire ; elle donne un moment d
quand on n’a rien à dire ; elle donne un moment de réflexion avant de
parler
; elle sert de prétexte pour ne point écouter, et
. Il lui demandait conseil. Apprends-moi, si je dois ou me taire, ou
parler
… Aujourd’hui vieux lion, je suis doux et traitabl
s sociétés de Nevers et de ses parentes étaient florissantes. Si j’en
parle
ici, c’est parce que je dois relever la méprise d
la même année que Phèdre ; et sa satire contre les femmes, dont j’ai
parlé
aussi, et qui est de 1693. Dans l’épitre à Racine
on. La dixième satire de l’auteur, publiée en 1693 contre les femmes,
parle
d’une
cine, de sorte que ce pourrait bien être d’elle que Boileau eût voulu
parler
dans sa satire. Cette imputation est contraire à
lettres et n’a probablement pas lu toutes celles où madame de Sévigné
parle
du déclin de Corneille et des progrès de Racine.
application qu’on est en droit d’exiger d’écrivains moins occupés qui
parlent
d’elle, il aurait vu que les préventions de cette
e a senti le mérite du fabuliste mieux que n’a fait Boileau, qui n’en
parle
point dans sa poétique : elle l’apprécie en moral
de Molière. Trissotin, dit-elle, est une fort plaisante chose. Elle
parle
aussi dans la même lettre d’une lecture que Boile
le rapporte qu’il disait à ses amis : « Vous voyez la manière dont je
parle
: sachez que je suis toujours sur mes gardes et q
remiere fois, sur le théâtre du Palais Royal le 11 Mars 1672. Nous ne
parlerons
pas du fond du sujet, puisque nous ne saurions le
ui d’Hespérie : toutes les deux ont la même manie. Mais entendons-les
parler
, & nous verrons ensuite à laquelle de ces fol
& la violence de son amour. Hespérie l’entend, & croit qu’il
parle
d’elle. Hespérie. Cet amant s’est pâmé dès l’heu
de rendre une fille opulente... Hespérie. Quoi ! voulez-vous encor me
parler
de Phalante ? Que vous êtes cruelle ! Mélise. Qu
eux ! quelle pitié ! Si vous avez pour moi tant soit peu d’amitié, Ne
parlons
plus d’amour, souffrez que je respire. Mélise. Vo
être favorable. BÉLISE, CLITANDRE. Clitandre. Souffrez, pour vous
parler
, Madame, qu’un amant Prenne l’occasion de cet heu
n aises de lire dans le fond de cette ame. « De l’entendre hardiment
parler
de ses affaires, & nous faire part de tous se
agant comme Jodelet, Crispin, Dom Japhet ou Dandin, peut très bien se
parler
à lui-même ; mais un homme sensé ne le fait jamai
Et toutes les fois qu’on voit un homme dans les rues ou ailleurs qui
parle
seul, on dit, ou du moins on pense, voilà un fou
: De vous fâcher en rien..... Il faut être bien plus babillard pour
parler
tout seul de sang froid, que pour parler en compa
tre bien plus babillard pour parler tout seul de sang froid, que pour
parler
en compagnie. Otez le monologue du Babillard, le
mp;, sans m’enfler de gloire, Du détail de cette victoire Je puis
parler
très savamment. Figurez-vous donc que Télebe, &
Il aborde son pere... il hésite... il avance... Le cœur me bat... Il
parle
, il tombe à ses genoux. Que ce moment devient int
ar des personnages également factices, par des bouffons grossiers qui
parlaient
à peu près le langage de D. Japhet. Le burlesque
is à bas. D’un souffle je réduis leurs projets en fumée, Et tu m’oses
parler
cependant d’une armée ! Tu n’auras plus l’honneur
es bergers à qui l’amour avait tourné la tête, comme à Don Quichotte,
parlaient
un jargon bizarre, mêlé des quolibets de la halle
e ces traits qui confondent? c’est le mot de Vadius, qui, après avoir
parlé
comme un sage sur la manie de lire ses vers, met
récautions tyranniques sont une marque de mépris pour elles; et, sans
parler
de l’injustice et de l’offense, quelle contradict
où il se fasse, pourvu qu’on l’entende. Les défauts dont je viens de
parler
disparaissent au milieu du bon comique et de la v
rière. On rit, et l’on dit : Que cela est fou! Je ne sais si je dois
parler
du sourire que fait venir au bord des lèvres la f
e premier aperçu d’une âme neuve et sensible, et la manière dont elle
parle
de son ignorance fait voir que cette ignorance n’
us l’avais fait, me semble, assez entendre. AGNÈS. Oui ; mais, à vous
parler
franchement entre nous, Il est plus pour cela sel
rtinences, et que l’autre produit l’instruction. Un grand artiste qui
parle
de son art répand toujours plus ou moins de lumiè
la pièce de Molière. Enfin, il leur opposa un homme raisonnable, qui
parle
très-pertinemment et fait toucher au doigt le rid
es ne lui plaisaient pas. Je ne sais de quelles bonnes choses il veut
parler
; ce qui est sûr, c’est que de très-mauvaises éta
le railler sur son humeur contrariante. Mais, quoiqu’en effet il ait
parlé
avec un ton d’humeur qui est un peu au-delà des c
i était-il responsable de son jugement? Qui l’obligeait à le donner ?
Parlait
-il au public ? Avait-il les motifs qui peuvent, d
porteur n’ait pas fait assez attention à des pièces probantes? Faites
parler
la •vérité, et vous pourrez prévenir un arrêt inj
e ne les engage à rien dans la pratique : il a oublié que personne ne
parle
plus haut de probité que ceux qui n’en ont guère.
le Bourgeois gentilhomme dans le rang de ces farces dont je viens de
parler
. J’abandonne volontiers les deux derniers actes :
un, et fait voir tout ce qu’il coûte! On lui emprunte son argent pour
parler
de lui dans la chambre du roi y on prend sa maiso
-même? La malédiction dans la bouche d’Harpagon n’est qu’une façon de
parler
, et Rousseau nous la représente comme un acte sol
tendrit sur les jeûnes de ses chevaux; celle où Valère et Harpagon se
parlent
sans jamais s’entendre, l’un ne songeant qu’aux b
langage, qui a toujours raison, mais qui n’a jamais une volonté ; qui
parle
d’or quand il retrace tous les ridicules de sa fe
or quand il retrace tous les ridicules de sa femme, mais qui n’ose en
parler
qu’en les appliquant à sa sœur, qui, après avoir
plaint si pathétiquement qu’on lui ôte sa servante, parce qu’elle ne
parle
pas bien français? Qu’importe qu’elle manque aux
voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, A cause qu’elle manque à
parler
Vaugelas ! Je vous le dis, ma sœur, tout ce train
’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a
parlé
, Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé
, que par ce vers si heureux ? On cherche ce qu’il dit après qu’il a
parlé
. Ce pourrait être encore la devise de plus d’un
fois une exposition, un tableau, une situation. A peine Orgon a-t-il
parlé
, qu’il se peint tout entier par un de ces traits
arouche d’une déclaration, et qui fait un éclat de ses refus, mais il
parle
plus d’une fois, dans les premiers actes, des vis
te en partage, Que je n’en aie encor mérité davantage. Ah! laissez-le
parler
: vous l’accusez a tort, Et vous ferez bien mieux
romper. Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame, et vous
parliez
tantôt d’un autre style. Enfin, malgré toutes le
de Chorier sont de la plus haute curiosité. Ce grand chef-d’œuvre, je
parle
de Tartuffe, Edouard Fournier y revient sans cess
e argenterie à l’avenant, l’aiguière et les beaux plats d’argent dont
parlera
Chrysalde, puis de riches meubles, des miroirs de
C’est Madeleine Béjard, sous le nom d’Angélique, que Chalussay fait
parler
ainsi. Et je crains bien qu’il ne lui fasse dire
ieuses, moitié de galanterie et de politique, dont nous n’avons pas à
parler
ici, les ayant longuement racontées ailleurs. Ell
voyage, mais on l’avait laissée en Languedoc, et, pour cause, on n’en
parlait
pas. A peine à Paris, avec son frère Joseph, sa s
; Nicolas Bonenfant, Catherine Bourgeois et Madeleine Malingre. Je ne
parle
pas de Beys et de la Des Urlis, qui sont aussi de
dont je dois surtout vous entretenir, ne vous étonnez pas si je vous
parle
plutôt de Poquelin que de Molière. Sa famille, de
onne non plus ne le perpétuait dans l’autre branche, dont nous allons
parler
, et d’où était sorti Molière. Lorsque, il y a cen
uelin, Catherine Fleurette, était la belle-mère, la Béline, dont nous
parlions
. On ne sait rien de son caractère, mais la façon
our y faire de la libre pensée, à bas bruit, en petit comité. Ils n’y
parlaient
que d’Épicure ou du poème de Lucrèce, dont Molièr
ours de Molière Ce n’est pas l’auteur de comédies, dont on a tant
parlé
sans tout dire cependant, que nous allons étudier
etentir « ce rire amer », véritable accent de l’humaine comédie, dont
parlait
Boileau, après avoir écouté Molière dans certaine
ines, on ne trouve, sauf quelques éclats de ce rire désespéré dont je
parlais
tout à l’heure, que l’expression d’un chagrin qui
t se faire un jeu des menues peines de l’amour, de ces dépits dont je
parlais
, et qui semblent avoir été l’accident quotidien d
en, et dont Molière, qui en savait les effets, semble avoir craint de
parler
: c’est le seul trait qui manque à son esquisse ;
saurait persuader ce qu’il sait si bien faire. » En 1664, lorsqu’il
parlait
ainsi de la consolation par les larmes, l’occasio
aison d’Auteuil, Chapelle le surprit en cet état d’esprit ; il le fit
parler
, et leur entretien, répété à l’auteur de la Fameu
e une scène, pour la rendre plus intéressante. Quand on se voit et se
parle
chaque jour, quand l’un des deux cœurs demande sa
geois gentilhomme cette scène de Lucile et de Cléonte, dont j’ai déjà
parlé
; si, dans les Amants magnifiques, il glissa auss
adieu. Pour avoir tout entière l’histoire de son cœur, il ne faut pas
parler
que de ce seul amour de Molière. Il en eut d’autr
arrangeur de farces, ainsi que l’était ce poète assez maltraité, dont
parle
Tristan dans son Page disgracié ; mais enfin, tro
15. Molière (il est déjà désigné sous ce nom, dans les vers où il est
parlé
de ce présent du duc de Guise), Beys et la Béjard
l me semble que Molière eut de ces heures-là. dans le temps dont nous
parlons
, et qu’il les dut à ses attentions dévouées, empr
leine, et, sept ans après, en 1645, c’est-à-dire à l’époque dont nous
parlons
, tout donne à penser qu’un nouvel enfant, une sec
es sultanes. Chapelle, dans sa lettre, donne à entendre tout cela. Il
parle
de la première verdure du printemps, qui, dit-il,
? Je laisse M. de Grignan dans son rôle et je reste dans le mien. Il
parle
et s’agite, moi j’écoute et je contemple. Faut-il
s, dont le sens énigmatique m’a, je l’avoue, vivement préoccupé. Vous
parliez
, je pense, de moi d’abord, puis d’une allégorie,
e le titre, tandis qu’un autre antique adage serait la moralité : Qui
parle
sème, qui écoute moissonne. » Le comte serra la
re, et bien qu’on l’entendit, chaque jour, au théâtre, à peine voilée
parla
versification de Thomas Corneille, limpide comme
-le-champ Molière le lui fait mettre en action. S’il ne venait pas de
parler
ainsi, on ne comprendrait pas, de sa part, un par
Molière avait tout, et ces facultés étaient si bien en lui, qu’il en
parlait
, sans fausse modestie, comme de choses toutes nat
été déroger que d’agir autrement. Furetière, dans le Roman bourgeois,
parle
d’un marquis qui s’était sur ce point donné un ri
pu savoir le nom, et qui, partant, pourrait fort bien être celui dont
parle
Monteil, avait pâti dans son ménage tout aussi cr
leur feriez injure. Ne font-ils pas trop grand cas de ceux à qui ils
parlent
et qu’ils se sont choisis pour auditeurs, du fond
n au delà du temps de la férule. Mais la prédestination, dont je vous
parlais
tout à l’heure, cette sorte de fatalité qui voula
ent chrétienne. Le roi lui demande de.réclamer l’impôt, mais Dieu lui
parle
pour le peuple ; or, « le roi, dit-il, voudra bie
e. Guilleragues, comme tous ceux qui avaient appartenu à M. de Conti,
parlait
volontiers des façons de l’abbé Roquette, et il e
t encore à ses passions une fougue parfois imprudente. Lenet vient de
parler
de la dévotion affectée, dont l’abbé Roquette éta
s été l’Elmire ? Je serais tenté de croire que si Lenet n’a pas voulu
parler
tout à l’heure, c’est que le secret qu’il avait à
A présent, le voici un peu plus bas, et c’est toujours La Bruyère qui
parle
: « Il entre dans le secret des familles, il est
choses, même les plus futiles et les plus mondaines, comme celui dont
parle
Boileau dans sa dixième satire ; comme M. de Sain
s plus nouvelles comédies98. » Qu’en dites-vous ? C’est le prince qui
parle
; mais ne vous semble-t-il pas que c’est encore l
e respect que l’on doit à nos mystères ?… » Dorante, que Molière fait
parler
pour lui, réplique aussitôt : « Pour le discours
fiées, par l’extravagance d’Arnolphe et l’innocence de celle à qui il
parle
. » Cela dit, et, afin de couper court à tout sou
ait justement la personne lésée par l’infidélité du dépositaire, dont
parlait
Ninon : il n’en fallait pas davantage, pour que M
ne trop sympathique approbation. La communauté d’infortune, dont nous
parlions
tout à l’heure, était ce qui leur répugnait le pl
au moins, par un point, à une tradition française. La légende dont je
parle
n’est pas exclusivement parisienne ; elle se retr
er avec lui. Le soir, il mène gaiement la funèbre mascarade dont il a
parlé
: déguisé en fantôme, portant la tète du mort où
», avait lancé contre le Tartuffe le libelle étrange dont nous avons
parlé
, et qui était tout à la fois pour Louis XIV un pa
e de plus, que le roi accorde à Molière la faveur dont nous venons de
parler
. Racine avait donc bien raison de dire, à la suit
uses surnaturelles a la mélancolie de Molière. Dès le temps dont nous
parlons
, on en aurait trouvé de bien plus raisonnables, ç
oute tout aussi galamment qu’ailleurs, mais où le péché faisait moins
parler
de lui. Pendant qu’on jouait encore sa pièce chez
voir, rien n’était plus transparent et plus palpable. Cet écrit, dont
parle
Alceste, au cinquième acte, Ce livre, à mériter
te ? Mais encore quelques vers, et vous n’en douterez plus. Alceste a
parlé
tout à l’heure de la fortune, que son scélérat a
médire des hantises trop assidues de l’abbé a l’hôtel de Guise133. On
parla
d’une passion, à laquelle Son Altesse ne dédaigna
la pourtant une critique à ses applaudissements : l’endroit où il est
parlé
de ce grand flandrin de vicomte, qui crache dans
clave Ha1i, dès la seconde scène, et dites-vous que c’est Molière qui
parle
à Louis XIV, qui l’écoute, mais qui peut-être ne
as lui-même, c’est que peut-être, à cause du soupçon dont je viens de
parler
, M. le président voulut le garder en otage. Son s
lui aurait certainement pas prêté, s’il eût pris l’habitude de faire
parler
des don Garcie, au lieu de s’exercer à faire agir
t à l’impromptu, n’était pas autre chose. C’était bien là ce jeu dont
parle
Sibillet en son Art poétique, et qui était, dit-i
enèrent à l’Hôtel de Bourgogne ; mais sçachez que ces drolles avaient
parlé
auparavant aux comédiens, et leur avaient appris
s l’avoir encore épicé à sa manière. Quelqu’un des bons amis, dont je
parlais
tout à l’heure, et dont l’espèce ne s’est pas per
r s’amuser un peu et pour faire justice publique de certaine façon de
parler
prétentieuse dont ses nerfs de puriste s’ôtaient
ement du roi qui les appela sots, disant Sa Majesté que, s’il fallait
parler
d’intérêt, il en avait reçu plus qu’eux tous, mai
. »Voilà le comique, voici le touchant ; c’est toujours Tallemant qui
parle
: « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du roi, l
e. Ils gagnaient d’abord Rouen, de préférence, et la Troupe dont nous
parlons
, plus qu’aucune autre, selon Chapuzeau. Peut-être
elui de 1647, cette farce, ainsi jouée, fut la gaieté de Paris. On ne
parlait
pas d’autre chose. Sarrasin, ayant à rédiger pour
et leur succès, Scaramouche et le Médecin volant : Encor faut-il te
parler
du théâtre, Où tu soulois (avois coutume) parfois
ence en ce genre était si éclairée, ne les connaissaient pas. Ayant à
parler
du Médecin volant, dans leur Histoire de l’ancien
ation natale, un enfant qui, avant de savoir sa langue, est obligé de
parler
une langue étrangère ; qui, avant d’être l’admira
ieu dans lesquels on se trouve. Fut-on un génie comme celui dont nous
parlons
, toujours on subit les influences de la Mode, les
ssaya-t-il d’abord ses pièces courantes, les farces, dont je viens de
parler
? C’est probable. Je croirais même qu’il y donna
autres, et je crois bien que Molière, qui venait de Bretagne quand il
parla
si bien de fausse monnaie dans son Etourdi, pensa
Etourdi, c’est lui qui mène l’intrigue ; dans le Dépit amoureux, — je
parle
de la pièce en cinq actes, — c’est Mascarille, va
le jour même, à ses spectateurs ordinaires. Voici le moment d’écouter
parler
La Grange : « Le lundi 11 juillet, la Troupe est
qui s’est passé pendant son absence. Ouf ! dit-il, Ouf ! Je ne puis
parler
, tant je suis prévenu ! Je suffoque, et voudrais
linde. Comme, pour une fois, leur sottise peut instruire, écoutons-la
parler
. Un des personnages de L’Impromptu vient de se mo
permet, et lui dit : Mais tu ne songes pas bien à ce que tu fais ?…
Parle
donc, nostre amy, nous sommes au Palais. ALCIDON.
si beau rôle. Un autre de ses desseins, plus réel, car lui-même en a
parlé
, mais qui ne fut pourtant pas davantage réalisé,
la petite scène de lecture et d’échange d’idées, dont il vient d’être
parlé
; cette maison bien modeste, mais bien illustre,
u’au monde la plainte discrètement amère, l’esprit, du moins, pouvait
parler
sans retard et tirer prompte vengeance de l’autre
parler sans retard et tirer prompte vengeance de l’autre chagrin : il
parla
.’ Six mois après la première représentation de l’
tous les comédiens, y fait-il dire à l’un des personnages qu’il fait
parler
pour la coterie de ses adversaires, regardant Mol
ard, soit plutôt par malice, le mauvais poète, que Molière fait ainsi
parler
, garda dans sa pièce le nom de Croisy, qui jouait
il avait dit, pour se défendre, dans la Critique et dans L’Impromptu,
parlait
assez, et parle encore. Après ce qu’il éut ainsi
se défendre, dans la Critique et dans L’Impromptu, parlait assez, et
parle
encore. Après ce qu’il éut ainsi jeté sur l’injur
mme si c’eût été un autre. Villiers, dans sa réponse à L’Impromptu, a
parlé
de cette vaillante visite, que fit Molière à ses
ulière où se reflète quelque chose de la notation dont nous venons de
parler
, son texte même survit. Pour le Misanthrope (Moli
t voulu qu’on ne s’y méprit pas, et l’avait accentuée en conséquence.
Parle
costume et le mouvement du personnage, on voyait
tendu de tout le monde, et dont Robinet, le seule gazetier qui en ait
parlé
dans sa Gazette en vers, n’était pas encore reven
scène, mais en y rentrant. J’ai fait déjà ces observations. J’en ai
parlé
aux Dorines du Théâtre-Français, qui m’ont presqu
de Plaute, en passant, pour s’y rajeunir et le tenter d’autant mieux,
parla
vivante imitation qu’en avait donnée Rotrou dans
jamais d’éloges outrés, même à Louis XIV, et dans le temps dont nous
parlons
, surtout à cette époque d’Amphitryon, il était de
uit, grêle, vent, périls, chaleur, froidure, Dès qu’ils
parlent
, il faut voler. Vingt ans d’assidus
naçait de les faire par trop tomber dans les sesquipedalia verba dont
parle
Horace. Molière se souvint alors que Corneille, p
oulantes, à jet continu, s’était surnommé Robinet. Chaque fois qu’il
parla
de l’Avare, il le fit en termes flatteurs ; mais,
ièce soulevait des opinions bien moins favorables que la sienne : Il
parle
en prose et non en vers, dit-il de L’Avare, Ma
cause de cela même que Robinet n’en démordit pas : chaque fois qu’il
parla
de L’Avare, la prose l’eut pour défenseur, et en
malheureusement pas flamber assez longtemps pour la comédie dont nous
parlons
. Elle sortit brisée de son moule trop vite fait ;
t entier, le type complet. Boileau, qui n’ignora rien de son génie, a
parlé
de cette force de divination, qui lui était parti
olière n’en a rien dit, quoique l’Avare lui fût une belle occasion de
parler
. Je pense, toutefois, que le vieux tapissier, dev
prise, un jour, emportant le linge de la buvette du Palais. Quand il
parle
, en tant d’endroits, des gras chapons de requête,
sée par amour, et qu’en le trompant, c’est cet amour qu’elle blesse ?
Parle-t
-il du bonheur qu’il rêvait en l’épousant ? Non, m
e jeu facile d’une pantomime, qui est toujours gênée quand facteur ne
parle
pas debout. Relevez-vous donc, Messieurs, n’ayez
tement part, ne fût-ce que par un conseil, à l’œuvre dont nous allons
parler
. « Quatre amis, écrit donc La Fontaine, au prélu
e le plaisir… Quand ils se trouvaient ensemble et qu’ils avaient bien
parlé
de leurs divertissements, si le hasard les faisai
refusaient point à ceux des modernes les louanges qui leur sont dues,
parlaient
des leurs avec modestie, et se donnaient des avis
dessein » d’un ouvrage « auquel il avait travaillé longtemps sans en
parler
à personne. » Qu’était-ce ? « Les Aventures de Ps
servait de tout mettre sur pied, et de tout mener à fin, quand le roi
parlerait
. Le roi parla trop tôt. A peine le livre de La Fo
ttre sur pied, et de tout mener à fin, quand le roi parlerait. Le roi
parla
trop tôt. A peine le livre de La Fontaine était-i
n Commentaire sur Molière. On sait que Sénèque, dans son de Ira, fait
parler
le Sage, et lui fait dire tout ce qu’il pense de
est Alceste ; le sage qui le calme et le redresse, c’est Philinte. Il
parle
, celui-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de t
-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de toute cette inspiration, il
parle
comme Sénèque même, non avec ses phrases, que Mol
fond « très relatif » à la façon du philosophe courtisan qui le fait
parler
— étant le Philinte même de Molière ; son contrai
gne,pour qu’aussitôt le public du temps devinât, avant même qu’il eût
parlé
, ce qu’il y avait en lui d’indépendance et de mép
gnaler un emprunt de l’auteur du Tartuffe, dont il n’a pas encore été
parlé
, que je sache, et qui me parait mis hors de doute
s Français et lçs latins anciens et modernes. Le passage dont je veux
parler
est celui-ci de la première scène d’Orgon : ■
nflexion faut-il donner là ? Pour le sens des mots, c’est au savant à
parler
; tandis que le ton et les inflexions sont le fai
ise, le lieu de France où (c’est tout naturel) on sait, à l’occasion,
parler
le mieux des choses du théâtre, un débat de ce ge
e se trompe, et qu’Orgon a dit vrai. Une partie du contresens dont je
parlais
est là. Le cuistre n’existant plus, pour faire pl
ier acte. Molière, qui dans ses autres comédies n’a que fort rarement
parlé
de musique et d’opéra, qui a plus rarement encore
ent, avec la culotte étroite et à simple jarretière, pourra-t-il vous
parler
de ses grands canons de dentelle et de sa vaste r
ndrit et se détruit presque par l’absence de l’autre. Le caractère ne
parlera
bien à l’esprit, que si le costume a bien parlé a
re. Le caractère ne parlera bien à l’esprit, que si le costume a bien
parlé
aux yeux. L’acteur ne se posera bien dans son per
se trompe, et qu’Orgon a dit vrai. Une partie du contre-sens dont je
parlais
est là. Le cuistre n’existant plus, pour faire pl
tance digne et discrète est d’une femme de Molière ; mais, quand elle
parle
, on croit entendre une coquette de Marivaux. C’es
de malice et de vraie science humaine sous son ignorance. Écoutez-les
parler
l’un et l’autre : chez Agnès, ce qui s’est passé,
naïvetés exquises- ; il n’a, lui, que grands mots et sentences, Il ne
parle
pas, il cite, et en lui-même il s’applaudit d’avo
: …...C’est assez, Je suis maître, je
parle
, allez, obéissez ! Or, croyez qu’il est fier d’a
e parle, allez, obéissez ! Or, croyez qu’il est fier d’avoir si bien
parlé
! Ce qu’il vient de dire est mot pour mot dans le
sionné d’honnêteté sans frein, un emporté d’honneur, si je puis ainsi
parler
, un homme à continuels sursauts d’indignation, un
i, si différent du nouveau. 9 août 1869. Il est toujours bon de
parler
de Molière et du Misanthrope, mais encore faut-i
Commentaire sur Molière. On sait que, dans son de Ira., Sénèque fait
parler
le sage, et lui fait dire tout ce qu’il pense de
est Alceste ; le sage qui le calme et le redresse, c’est Philinte. Il
parle
, celui-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de t
-ci, et c’est ce qui dénonce l’origine de toute cette inspiration, il
parle
comme Sénèque même, non avec ses phrases, que Mol
fond « très relatif » à la façon du philosophe courtisan qui le fait
parler
— étant le Philinte même de Molière, son contrair
gne, pour qu’aussitôt le public du temps devinât, sans même qu’il eût
parlé
, ce qu’il y avait en lui d’indépendance et de mép
succès de la pièce. 5 mai 1873. Nous vous avons trop souvent
parlé
de l’École des Femmes, pour avoir rien à vous dir
re à l’auteur « qu’immortelle » aurait peut-être mieux valu. Quand on
parle
de Molière et de son œuvre impérissable, c’est la
gue converti pour le théâtre, que quelques mots hésitants, ou même ne
parlèrent
pas du tout de lui. Eudore Soulié, dont les décou
celui du jeune Poquelin sont étonnants de vie et de réalité. Nous ne
parlons
pas du père, qui n’est guère qu’à la cantonnade.
es bons livres restent. Parmi les meilleurs de la série, dont je veux
parler
ici, je signalerai celui de M. René Delorme, Musé
’Auxerrois. L’église était abandonnée — c’est toujours la légende qui
parle
— et les prêtres en fuite. On put donc y décroche
re, était comme le piédestal, avant la statue. J’en pourrais beaucoup
parler
, car je m’y suis fort intéressé. Contentez-vous d
Études sur Molière, l’autre dans L’Ermite en province ; on a beaucoup
parlé
de ce haut meuble de bois, que sa forme et son an
f, du Pulcinello napolitain. 61. Montaigne, Essais, liv. III, ch. X,
parle
déjà de badins enfarinés. 62. Roquefort, Glossai
se français, par Titon du Tillet, 1727, in-S°, p. 236-« Il (Molière)-
parlait
peu, mais toujours avec justesse. Il écoutaitatte
la chanson déjà citée plus haut à la note. 133. Madame de Sévigné en
parle
, édition Monmerqué, t. VII, p. 438. 134. Recuei
s affaires s’étendaient surtout à Gênes et dans le Levant. Colbert en
parle
souvent dans ses lettres. Chaque fois qu’il y est
rang qu’il avait occupé dans le haut commerce, pour que Guy-Patin en
parlât
: « Il est ici mort, ce matin, écrit-il le 4 août
la comédie de son temps Le Feuilleton de 1830 et années suivantes
parlait
souvent de la comédienne unique et charmante, mad
e insulte sans nom qui fut faite à notre chère artiste, le feuilleton
parlait
ainsi : La Couronne funèbre. — Molé. — Fleuri.
le dernier jour ! — Et cependant voyez-la sourire encore, entendez-la
parler
, de cette voix divine qui sait le chemin de tous
ois, dans le présent et dans le passé. Pour nous, nous ne pouvons que
parler
de ce que nous avons vu et entendu. Fleury lui-mê
théâtres de Paris, qui nous paraît une coutume stupide. Nous voulons
parler
des couronnes et des bouquets qui se jettent à la
va perdre ! Ingrate génération, à qui mademoiselle Mars a enseigné à
parler
et à se taire, à s’habiller, à saluer, à vivre, e
lustre et grande, et c’est pourquoi nous demandons la permission d’en
parler
à cette place même ; il sera plus facile au lecte
iques précipitées ? Ils s’en garderont bien : l’un a trop d’intérêt à
parler
, & l’autre à écouter. Elmire veut savoir de
g-temps la main devant la bouche de Maître Jacques pour l’empêcher de
parler
, & l’on a écarté le bon comique, inséparable
e consistera donc dans l’art de dialoguer. Ecoutons Térence, qui nous
parle
par la bouche de Géta & de Dave. ACTE I. Scen
alla sa folie. Dès le lendemain il va trouver la vieille dont je t’ai
parlé
, il la prie de lui faire voir cette fille : elle
plus l’entendre ni le voir. Voici présentement comment Moliere fait
parler
Octave, Silvestre & Scapin sur le même sujet.
niere, & avoueront qu’elle est beaucoup plus comique. C’est assez
parler
du dialogue coupé. Passons présentement au dialog
marier votre fille ? Mad. Grognac. Non. Valere. Non.Quand on vous en
parle
, on vous met en courroux. Mad. Grognac. Oui. Vale
s rapide, selon les circonstances : il consiste encore à ne pas faire
parler
un personnage lorsqu’il n’a rien à dire. N’est-il
r qu’un très petit nombre seulement ont les qualités dont je viens de
parler
. Je donne la préférence à la cinquieme scene du p
r Tartufe aux yeux de son époux, comme elle l’avoit projetté. Tartufe
parle
; écoutons. Tartufe, à Orgon. Quoi ! vous croyez
er encore ; écoutons-le. Tartufe. C’est à vous d’en sortir, vous qui
parlez
en maître : La maison m’appartient, je le ferai c
imposture, Venger le ciel qu’on blesse, & faire repentir Ceux qui
parlent
ici de me faire sortir. Ai-je tort de dire que c
ommes tiennent souvent en suspens l’esprit du spectateur. Après avoir
parlé
des qualités essentielles à une scene, il est, je
qualités essentielles à une scene, il est, je crois, très à propos de
parler
de ce qui doit constituer chacune de ces mêmes qu
retrouve encor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu, s’il faut
parler
des gens extravagants, Je viens d’en essuyer un d
s quel sujet si grand contre lui vous irrite, Vous à qui j’ai tant vu
parler
de son mérite ? Oronte. Madame, il ne faut point
rayons de lumiere qui éclairent tous les autres personnages : mais je
parle
à des jeunes gens, & je dois les exhorter à n
sonne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai
parlé
. Harpagon. Comment, pendard ! c’est toi qui t’aba
pu se résoudre à nous faire donner des sieges. Je n’ai jamais tant vu
parler
à l’oreille, qu’elles ont fait entre elles, tant
p; je le sais déja par cœur. Pour sa figure, je ne veux point vous en
parler
: vous verrez de quel air la nature l’a dessiné,
ser des raisons valables pour s’en dispenser. Par exemple, Destouches
parle
toujours dans le Glorieux de l’épouse de Lisimon.
Plaute ne donne pas toujours d’aussi bonnes raisons. A-t-il besoin de
parler
d’un personnage qu’il ne doit pas faire paroître
mérité. Nérine. Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu’on en
parle
, & vos éloges me font rougir. Qui ne croiroi
amp; partager les lauriers de son concurrent ? Point du tout, elle ne
parle
plus. L’exposition doit être claire & rap
eur, & l’autre, que Nérine paroît. Mais à quel propos Hector nous
parle-t
-il des plaisirs qu’il goûteroit s’il avoit eu le
il ressent les uns, il est bien éloigné des autres. Son acharnement à
parler
des financiers me fait croire que j’en verrai dan
rouver de l’argent. Géta. Je le voudrois de tout mon cœur : mais où ?
parlez
. Antiphon. Mon pere est ici. Géta. Je le sais. Ma
pendant que vous le pouvez, Antiphon, pendant que je suis avec vous,
parlez
-moi, voyez-moi pour la derniere fois. Antiphon. P
moi pour la derniere fois. Antiphon. Pourquoi ? qu’allez-vous faire ?
parlez
. Phédria. En quelque lieu du monde qu’on la mene,
piece est si généralement connue, nous en avons d’ailleurs si souvent
parlé
, que peu de paroles serviront à rappeller au Lect
avec Arlequin. Le maître dit à Colombine qu’il adore Diana ; le valet
parle
pour son compte à la soubrette : elle les rebute
nt donne une leçon à son éleve, & le laisse seul. Diana vient lui
parler
de son amour. L’écolier résiste ; mais il va céde
ous passons légérement sur ces deux ou trois scenes, parceque nous en
parlerons
encore dans l’article des Fourberies de Scapin.
s d’Arlequin, & lui dit de s’habiller en Revenant, pour venir lui
parler
auprès de sa maison, à deux heures après minuit.
st mauvais. Célio le renvoie encore vers Scapin, & lui dit de lui
parler
avec plus de fermeté que la premiere fois : il re
onnes prieres, ils furent reconnus de ce gentilhomme dont je viens de
parler
, qui, s’échauffant d’un zele chrétien, & ne p
fera démentir ?...Tais-toi, peste maudite ! Tartufe. Ah ! laissez-le
parler
; vous l’accusez à tort, Et vous ferez bien mieux
e est que je ne vaux rien. (S’adressant à Damis.) Oui, mon cher fils,
parlez
, traitez-moi de perfide, D’infame, de perdu, de v
nsiste à voir Eraste & Lucile, déja brouillés, protester de ne se
parler
plus, déchirer mutuellement leurs lettres, se ren
ime ! & c’étoit tromperie Quand vous... Mariane. Quand vous...Ne
parlons
pas de cela, je vous prie. Vous m’avez dit tout f
le étoit très facile, & que le Comique le moins accoutumé à faire
parler
des acteurs s’en seroit aussi bien acquitté. Quel
e du pere de sa maîtresse & de son rival, entreprend cependant de
parler
de son amour, malgré tous les fâcheux qui l’envir
e trouver à deux personnes qui disent les choses d’elles-mêmes, &
parlent
sur-le-champ. Argan. Fort bien. Ecoutons. Cléante
orce toute contrainte, & le transport de son amour l’oblige à lui
parler
ainsi : (Il chante.) Belle Philis, c’est trop, c
r Tircis est un impertinent, & la bergere Philis une impudente de
parler
de la sorte devant son pere. (A Angélique.) Montr
très plaisant de voir rire monsieur Thomas Diafoirus, lorsque Cléante
parle
de son rival & qu’Angélique répond, Ah ! je
and, à Crispin. Il le doit.Votre frere à son tour ne dit mot ? Qu’il
parle
. Crispin. Qu’il parle.Entendez-vous, beau pleure
doit.Votre frere à son tour ne dit mot ? Qu’il parle. Crispin. Qu’il
parle
.Entendez-vous, beau pleureux, maître sot ? Si ma
raccommodements qui s’ensuivoient ; il y copie la taille, la façon de
parler
, la conversation, les manieres, les traits d’une
it : elle fait tous mes soins, tous mes desirs, toute ma joie : je ne
parle
que d’elle, je ne pense qu’à elle, je ne fais des
utiens ma résolution contre tous les restes d’amour qui me pourroient
parler
pour elle : dis-m’en, je t’en conjure, tout le ma
st aisée, bien prise. Covielle. Elle affecte une nonchalance dans son
parler
& dans ses actions.... Cléonte. Il est vrai ;
chinois, russes, &c. d’après les personnes qui nous entourent ; à
parler
enfin une langue qui doit nous être de la plus gr
le écrit pour Acante ce billet, qui est très-joli : Je voudrais vous
parler
et nous voir seuls tous deux. Je ne conçois pas b
ousie, nous ont laissé deux pièces d’un comique naturel et gai. Je ne
parlerais
du Muet, dont le fond est imité de l’Eunuque de T
scène du valet déguisé en médecin est une charge trop forte. Je veux
parler
d’abord de l’Avocat Patelin, remarquable par son
finesses et subtilités de maître Pierre Patelin, avocat. Pasquier en
parle
dans ses Recherches avec des éloges exagérés, qui
it dans sa jeunesse aucune espèce d’études, et né en Bourgogne, il ne
parlait
encore à treize ans que le patois de sa province.
sincère et d’une amitié qui dura autant que leur vie. Il ne faut pas
parler
de ses tragédies, qui sont entièrement oubliées e
s gens qui impriment journellement savent pas même de quels auteurs a
parlé
Boileau dans l’Art poétique, on ne concevrait pas
le Distrait soient de la même force que les ouvrages dont je viens de
parler
, qui sont les chefs-d’œuvre de Regnard. Je crois
essifs que celle d’Arnolphe ! Il ne sort jamais de sa gravité ; il ne
parle
de sa faiblesse que pour se la reprocher; c’est p
iques, mais elles sont glaciales. Le public veut au théâtre qu’on lui
parle
tout haut, et qu’on ne soit rien à demi. C’est là
ait en Italie dans sa première jeunesse, et la facilité qu’il avait à
parler
la langue du pays, lui avaient fait goûter la pan
ie de leur conversation, et quelquefois de leur esprit Il ne faut pas
parler
du Bal et de la Sérénade, premières productions d
quelquefois singulièrement heureuse, par exemple dans ces vers, où il
parle
d’un plaideur de profession : Il achetait sous-m
médie en font la matière ; la farce en fait l’assaisonnement. Pour ne
parler
que de ces premières ébauches de comédies, au lie
qu’il n’eût pas reconnu Hercule dans cette statuette de Lysippe, dont
parle
Stace, haute d’un pied, qui était si petite à l’œ
s vraies que dans le Menteur. Corneille a mis la scène à Paris ; on y
parle
du Pré-aux-Clercs, du Palais-Cardinal, aujourd’hu
is, tel qu’il l’avait appris au comptoir de son père, et tel qu’on le
parlait
dans la rue Saint-Honoré, sa rue natale. C’est là
urs favoris auxquels le poète donnait tous les bons mots à dire ; qui
parlent
plus que ne veut l’action, qui se moquent d’autru
isibles. Emportés par une action, ils n’ont pas le temps de s’écouter
parler
; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre
s par une action, ils n’ont pas le temps de s’écouter parler ; ils ne
parlent
que pour attaquer ou se défendre ; et ce feu d’es
avec les caractères. C’est un expédient annoncé par Horace, qui nous
parle
d’un certain Henrique Qui retourne en ces lieux
r dans une maison. On voulait entendre ces accents de la comédie dont
parle
Horace, et qui l’élèvent jusqu’à la tragédie sans
n’agit : que peuvent faire des oisifs autour d’une coquette ? Chacun
parle
avec son tour d’esprit ou son travers. Les galant
de ce qui leur arrive pour en avoir fait un si mauvais emploi. Chacun
parle
à la fois le langage le plus général et le plus p
se piquent pas d’impartialité en plaidant leur cause, ils ne peuvent
parler
pour eux, en gens d’esprit qu’ils sont, sans répa
ntes chassées, comme Martine, parce qu’elles s’obstinaient à ne point
parler
le français de Vaugelas. À tout ce que le bel esp
oi-même, que l’amertume des souffrances présentes. Nul poète n’a fait
parler
les cœurs avec plus de passion et avec plus de ju
n acteur supérieur qui de loin en loin les rajeunit. La langue qu’ils
parlent
, dans les changements que subit la langue général
ction, que notre langue de tous les jours, quand nous nous piquons de
parler
bien ? J’ai indiqué, pour Molière en particulier,
ut homme qui est ému par quelque intérêt sérieux ; c’est ainsi que la
parlent
, quand ils ne sont que des hommes, même les écriv
orsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend,
parle
un français aussi vif et aussi naturel que celui
r, scèneIre. 3. Préface duMenteur. 4. Stace, liv. IV, silv. VI, en
parle
avec enthousiasme : …Deus, ille deus ; seseque v
à tout garder : élégance, politesse, atticisme, urbanité, — habile à
parler
des choses de la guerre, ingénieuse et savante à
é, — habile à parler des choses de la guerre, ingénieuse et savante à
parler
des choses de l’amour ! De cette Cité du peuple e
ipeaux passés de mode ; où l’on voyait, c’est toujours La Bruyère qui
parle
ainsi, « des gens enivrés et comme ensorcelés de
des caractères de ce siècle ! Dans le chapitre de La Bruyère, il est
parlé
de la difficulté de se faire un grand nom ; aujou
ndre, et voilà nos déesses en haillons, et nos furies en falbalas qui
parlent
, sans frémir, la langue horrible du Père Duchêne
lus habiles… elle passe, elle s’efface, elle meurt. La langue que je
parle
est déjà loin de moi ! La retraite et la mort
e sa volonté était irrévocable. « C’en est fait, disions-nous, elle a
parlé
de sa retraite, et comme elle est une femme série
ement ce qui se passe dans ces petits salons dorés, sur ces sofas qui
parlent
, en présence des trumeaux et des boiseries rehaus
-leur cependant, à ces difficiles, quel âge ils ont en effet, eux qui
parlent
? Ils avaient vingt ans que mademoiselle Mars en
évérance, mon courage, et mes luttes de chaque soir ? » Ainsi pouvait
parler
mademoiselle Mars ! Mais mademoiselle Mars n’étai
en vivant on s’appelle M. de Lacretelle, et dans la guerre civile on
parle
aux habitants des campagnes, le sincère et tout-p
erie naïve, les plus secrets sentiments de leur cœur. La langue qu’il
parle
est si retenue en ses plus vifs emportements, ell
t jamais mieux assises et plus à l’aise, que sur ces riches sofas qui
parlent
, comme on en voit dans les petits livres du petit
eurs, proscrits ou morts, Marivaux est resté, comme celui de tous qui
parlait
le mieux, et comme le dernier qui ait parlé. Voil
comme celui de tous qui parlait le mieux, et comme le dernier qui ait
parlé
. Voilà tout le secret du succès de la comédie de
qui ont voulu imiter ce style à part, et qui avaient imaginé de faire
parler
les bourgeois de ce temps-ci, comme parlaient les
i avaient imaginé de faire parler les bourgeois de ce temps-ci, comme
parlaient
les grands seigneurs d’autrefois. Certes, c’était
lle, est surtout le partage des femmes, que le ciel les a faites pour
parler
aux hommes, non pas du haut de la chaire, de la t
sommes arrivés trop tard ! » Parlant ainsi, elle était belle et elle
parlait
bien ! L’homme, de son côté, tout honteux d’être
elle exécrait la campagne, elle adorait la ville, et qui lui voulait
parler
des splendeurs de la matinée ou des pâles clartés
bre. En ce moment elle m’apparaît comme cette loi suprême dont il est
parlé
dans un dialogue de Cicéron ; écoutez ! c’est la
elle est aisée et bien prise. — Elle affecte une nonchalance dans son
parler
et dans ses actions... — Il est vrai; mais elle a
as et la quitte brusquement : « Va, fille ingrate, je ne veux plus te
parler
et je te laisse dans ton obstination. » Cette aff
te réponse accablante : « Corrigez, s’il vous plaît, cette manière de
parler
. Il faut douter de toutes choses ; et vous ne dev
et du style forcé. Ménage était un juge facile et prévenu, car, sans
parler
de tant d’auteurs d’un goût douteux qui continuèr
de tant d’auteurs d’un goût douteux qui continuèrent à fleurir, sans
parler
de ces pensions accordées aux hommes de lettre qu
est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que
parle
la nature. Le méchant goût du siècle en cela me f
mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure; Et que la passion
parle
là toute pure. Les yeux de Molière ne s’ouvriren
importe peu que l’on suppose à Alexandre une véritable passion; il ne
parle
qu’en homme habitué à manier la flatterie amoureu
le fin ; le critique allemand habitué au contraire à entendre l’amour
parler
une langue à part, une langue idéale, née des exa
’a point mal rendu cette situation remarquable. Voici comment il fait
parler
l’héroïne, qui dans sa pièce s’appelle Delmire.
lle reproche à son jaloux la passion qui aveugle; l’héroïne française
parle
de l’erreur du trouble où elle le voit. La premiè
ignorants, et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr
parler
, que ces règles de l’art soient les plus grands m
NIE. J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là : c’est que ceux qui
parlent
le plus des règles, et qui les savent mieux que l
essayer de lui enlever aussi l’honneur de ce chef-d’œuvre; car, sans
parler
des Provinciales, dont le Tartuffe est un rejeton
le Tartuffe est un rejeton brillant, mais suspect de bâtardise, sans
parler
d’une certaine nouvelle de Scarron, Les Hypocrite
, Les Hypocrites, à laquelle Molière a emprunté plus d’un trait, sans
parler
d’une foule d’autres œuvres, obscures ou célèbres
ons aujourd’hui qu’à bien saisir le caractère de Tartuffe. Nous avons
parlé
, dans notre dernier entretien, d’une critique étr
nt à ses fins sans se donner même la peine d’ouvrir la bouche: on lui
parle
d’Eudoxe, il sourit ou il soupire: on l’interroge
ait entendu, il lui en eût fallu davantage si Tartuffe se fût borné à
parler
le langage d’un amour impudique et grossièrement
rité et qui ne se laisse point abuser par ses grimaces, essaie de lui
parler
raison, il tire sa montre et rompt l’entretien :
es circonstances, n’eussent été que des valets obscurs et fripons. On
parle
toujours de la profonde scélératesse de Tartuffe;
amour menace de devenir tout à fait sérieuse, et où Alceste s’écrie :
Parlons
à cœur ouvert ! le valet de Célimène annonce une
ces portraits délicieusement touchés sont de sa main. Pendant qu’elle
parle
et qu’on l’applaudit, Alceste debout, les yeux fi
éclat et grand tapage. Seul Alceste reste silencieux : il attend pour
parler
que les importuns soient sortis. ALCESTE. Oui, j
ité et de la nature, elle échappe au domaine de l’art. La passion qui
parle
tend, au contraire, à s’évaporer: à force de se r
omme par l’autre, elle sort du domaine de l’art. Donc la passion doit
parler
autant qu’il lui est nécessaire pour rester humai
est capable À ses déloyautés n’ont rien de comparable, alors, il ne
parle
pas seulement; il met Célimène en demeure de s’ex
problème, de jeter les yeux sur une petite pièce dont nous avons déjà
parlé
, et sur laquelle nous pouvons revenir ici, parce
que Molière a empruntés à son époque s’y sont donné rendez-vous; sans
parler
de cette multitude de portraits touchés en passan
e aux tourments d’un amour méconnu. Évidemment ils se trahissent; ils
parlent
l’un et l’autre de ce dont leur cœur est plein. O
quel accent, dans une situation si cruellement dramatique, devait-il
parler
de ce fatal amour né de vos traîtres yeux, et pro
s cette œuvre unique, et que Le Misanthrope est un de ces chants dont
parle
Musset, un de ces chants immortels entre tous, qu
donc pour Henriette que s’allument les flambeaux de l’hymen, ou, pour
parler
le langage de la comédie, que l’on va chercher le
e en tirailleur un personnage secondaire, Martine, une domestique qui
parle
à moitié patois, mais qui n’en lance pas moins de
ésoudre à louer les écrits de Philaminte ; il ose même en sa présence
parler
fort mal de la science pédante. Trissotin n’a pas
ait une inclination naturelle pour ces fantasmagories parlantes. Sans
parler
de Rabelais, qui y réussit aussi bien qu’Aristoph
langage; la justesse de l’accord du style avec la pensée. Martine ne
parle
pas correctement ; mais, quoiqu’elle mette en piè
e pas correctement ; mais, quoiqu’elle mette en pièces Vaugelas, elle
parle
avec justesse. Molière a même tiré parti du contr
qui fait l’intérêt comique de ce rôle. Quand on se fait entendre, on
parle
toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne serve
te de ce qu’est la poésie du style. J’en juge par la manière dont ils
parlent
de l’image. Presque tous envisagent l’image comme
fle de la vie. Que de traits nous aurions à rappeler : ce Damis, dont
parle
Célimène, et dont le portrait s’achève par deux v
age D’où les mouches à jeun se sauvaient à la nage ; lui qui nous a
parlé
de cette porte basse par laquelle il ne put entre
ndre la poésie de Molière. Le comique existe dans la nature, ou, pour
parler
plus exactement, on rencontre dans la nature des
angage idéalisé d’une société d’élite; dans Molière, l’homme du monde
parle
en homme du monde, et le paysan s’exprime en pato
ujourd’hui des idées de Molière sur l’éducation des femmes. Molière a
parlé
de l’éducation des femmes dans plusieurs de ses c
ce parfaite n’existe plus ici-bas. À défaut d’autre maître, la nature
parlera
. Or, comme ses premières leçons ne sont pas toujo
e il faut faire la part de cette idéalisation comique dont nous avons
parlé
précédemment; mais au fond Molière a vu juste et
e plus aimer. C’est dans Les Femmes savantes que les héros de Molière
parlent
de la manière la plus explicite et la plus piquan
rôle de la femme, l’instruction qui lui convient est bien celle dont
parle
Molière. À l’homme qui doit agir au dehors, qui d
autres termes, ce qu’il lui faut avant tout, ce sont ces clartés dont
parle
Molière. Une ambition plus haute ne lui est point
e une importance qu’il n’a pas. Ce n’est certainement pas Molière qui
parle
lorsque Chrysale dit à Bélise : Il n’est pas bie
n. Il ignore que les dons de la nature sont des dons qui obligent. Il
parle
de l’instruction qu’une femme peut acquérir, comm
igent. Il parle de l’instruction qu’une femme peut acquérir, comme on
parle
d’un mérite surérogatoire ou d’un agrément de lux
l’exemple ou de la vie. Le poète nous montre les choses et les choses
parlent
. Peut-être parlent-elles avec d’autant plus d’élo
vie. Le poète nous montre les choses et les choses parlent. Peut-être
parlent
-elles avec d’autant plus d’éloquence qu’il n’a pa
s avec d’autant plus d’éloquence qu’il n’a pas la sotte prétention de
parler
pour elles. Le poète dramatique ne s’impose pas à
que le voudrait Molière, évite avec soin la ridicule exagération dont
parle
Cléante dans les vers suivants: Les hommes, la p
par cela même qu’il est hypocrite, doit mettre un soin particulier à
parler
le langage de l’église et de l’Évangile. Les faux
t-être le type le plus pur de cet idéal de l’honnête homme, dont nous
parlions
il y a un instant; mais il ne s’élève guère au-de
ns un type qui n’est pas inférieur à celui de Tartuffe. Tartuffe peut
parler
d’accommodements avec le ciel, Alceste répond par
e. Tartuffe peut parler d’accommodements avec le ciel, Alceste répond
parle
vers le plus admirable peut-être que Molière ait
ur; dont l’amour était le thème favori, et le sévère prédicateur, qui
parlait
de la mort et du jugement. En général, le poète e
ène, et surtout à propos des plus profondes, s’il plaisantait ou s’il
parlait
tout de bon. Le poète est comme la Sibylle: sur l
rdonne d’y ménager les égards que les hommes se doivent mutuellement.
Parlons
d’abord de la premiere. Il n’est pas nécessaire d
is. Après avoir traité des indécences qui blessent la pudeur, il faut
parler
de celles qui choquent le respect qu’on doit à de
iennent. Est-il beau, par exemple, dans le Distrait, que le Chevalier
parle
ainsi à son oncle qui lui donne des conseils ? AC
ait reconnoître sans le vouloir : voici comment cet honnête neveu lui
parle
: ACTE IV. Scene II. Le Chevalier. Ah ! mon oncl
gâter tout le mystere, Et m’a mal à propos fait connoître à la mere.
Parlez
, n’est-il pas vrai ? Valere. Parlez, n’est-il pa
propos fait connoître à la mere. Parlez, n’est-il pas vrai ? Valere.
Parlez
, n’est-il pas vrai ?D’accord, mon cher neveu ; Ma
toujours vu indigné de l’indécente malhonnêteté avec laquelle Moncade
parle
à Eraste, & de la patience avec laquelle celu
faute en amene nécessairement plusieurs. Si les Auteurs doivent faire
parler
leurs personnages décemment, il est une décence q
ne leur fait honneur. A quoi bon le Sage, dans son Turcaret, va-t-il
parler
de M. Gloutonneau le poëte, « cet homme agréable
aroles dans un repas, mais qui pense & mange beaucoup » ? Le Sage
parle
comme feroit un Auteur très affamé, qui ne peut v
ur, et d’un colosse ne fait souvent qu’un squelette informe. Quand on
parle
des arts, il faut prendre un vol audacieux, plane
teurs de l’art dont on traite, et en embrasser toute l’étendue. Je ne
parlerai
donc ici que de deux genres de comédies. La coméd
nouvelles découvertes. Ils ont eu raison, s’ils ont voulu uniquement
parler
des mœurs ; mais s’ils les ont confondues avec le
s qui décèlent de nouvelles découvertes dans le cœur humain ? Je n’ai
parlé
jusqu’à présent que de la seule méditation du car
os grands maîtres ont écrit sur cette matière, il est impossible d’en
parler
sans s’exposer à répéter leurs idées. Au reste, c
Tartuffe ressortent davantage. Tout auteur qui dans une comédie saura
parler
à l’esprit et au cœur, est assuré d’avance du suc
: autrement le théâtre retomberait dans sa barbarie primitive. Je ne
parle
pas ici des invraisemblances convenues, on ne peu
peut les éviter. Sans doute, il est impossible qu’un paysan, un valet
parlent
en vers ; mais c’est une illusion qu’il faut se f
eur et le mépris que l’on doit avoir pour l’hypocrisie ! 1. Je ne
parle
pas ici des vertus naturelles que l’on observe ch
ression l’accommode pour se faire entendre. Est-il de l’Académie pour
parler
si hardiment ? Il écrit presque sur le même ton q
e celle de Molière, qui alors ne connaissait point assez la Cour pour
parler
aussi sensément qu’il le fait à ses amis ; et l’h
nous avons eu celles de Mrs de Brueys, Boursault, Renard, etc., sans
parler
de Dancour qui a fait un Théâtre Comique complet.
supprimer ces petites circonstances par rapport à Molière. Mais n’en
parlons
plus, aussi bien cela n’en vaut pas la peine, et
it grand tort de le dire, comme Comédien. Et supposé qu’il ait jamais
parlé
aussi étourdiment, l’Auteur devait sauver [cette
eur, que ce discours de Molière m’a révolté, il n’y a personne qui ne
parlât
contre eux avec plus de modération. Mais, Monsieu
’il n’était bon qu’à dire des plaisanteries, puisqu’il le fait encore
parler
sur le même ton dans les pages suivantes, dans de
est soutenu par de si mauvaises raisons, que je ne daigne pas vous en
parler
davantage ; d’autant plus, que je ne devine pas s
s de l’art, il ne trouve nulle part ce secours. Aristote 1 n’a point
parlé
de la comédie ; & la plupart de ceux qui, apr
se sont érigés en législateurs du théâtre, n’étant pas du métier, en
parlent
sans connoissance de cause. Il faut avoir essuyé
s sa Poétique, à traiter de la comédie seulement. La façon dont il en
parle
prouve qu’il est initié dans tous les secrets de
la comédie, doit faire nécessairement dans un temps où tout le monde
parle
spectacle, où les cercles, les toilettes, les bou
& à qui l’art ait découvert tous les secrets dont nous venons de
parler
, il sera encore loin de la perfection, s’il ne co
pris chez les meilleurs Auteurs comiques. Dans le second volume, nous
parlerons
des différents genres de la comédie. Jusqu’ici l’
omberai ni dans l’un ni dans l’autre de ces excès. J’affecterai de ne
parler
des jeunes Auteurs vivants, que lorsque je pourra
de prendre premiérement le ton familier de la comédie, puisque je ne
parlerai
que d’elle : le style de la chose est le seul bon
t ni fat, ni maraud, ni bélître, & vous devriez, s’il vous plaît,
parler
d’une autre façon. Comment ! tu mé traites, moi,
, Monsieur mon collegue, quelle est la force de l’amour, puisque vous
parlez
d’une façon si déraisonnable » ? (De l’autre côté
n que vous, ce que c’est que l’amour ». (De l’autre côté.) « Pourquoi
parlez
-vous donc si sottement » ? (De l’autre côté.) « S
Pourquoi parlez-vous donc si sottement » ? (De l’autre côté.) « Si je
parle
sottement, vous parlez en chicaneur ». (De l’autr
onc si sottement » ? (De l’autre côté.) « Si je parle sottement, vous
parlez
en chicaneur ». (De l’autre côté.) « Je respecte
d’avoir fait autre chose. Léandre, le voulant frapper. Tu ne veux pas
parler
? Scapin. Hé ! Octave, retenant Léandre. Tout dou
ore que je veux que tu me confesses. Scapin, à part. Peste ! Léandre.
Parle
vîte, j’ai hâte. Scapin. Monsieur, voilà tout ce
Granger. Mon fils est mort ! Es-tu hors de sens ? Corbineli. Non, je
parle
sérieusement : votre fils, à la vérité, n’est pas
Hé ! de par le cornet retors de Triton, Dieu Marin, qui a jamais oui
parler
que la mer fût à Saint-Clou ; qu’il y eût là des
qui vous enverra tout-à-l’heure sa rançon. Granger. Tu ne devois pas
parler
de rançon ; ils se seront moqués de toi. Corbinel
e, peut-être que je ne te verrai de ma vie, & qu’à l’heure que je
parle
, on t’emmene esclave en Alger ! Mais le Ciel me s
it toutes nos affaires ? Sylvestre. Toutes nos affaires. Octave. Ah !
parle
, si tu veux, & ne te fais point de la sorte a
mon homme ébranlé par ces paroles : Nous sommes seuls, lui ai-je dit,
parlez
franchement ; dites ce que vous voulez que l’on v
donne de la main à la main, pour faire que mon maître n’entende plus
parler
de cette affaire, que cette femme se retire, &
p; qu’on ne me tienne pas le bec en l’eau ; car les gens dont je vous
parle
doivent me compter aujourd’hui de l’argent. Chrém
rberies, parcequ’il l’avoit déja placée dans l’Etourdi. Nous en avons
parlé
dans l’article de cette derniere piece. Il nous r
il est bien mieux lié à la machine que le Sylvestre de Moliere. Nous
parlerons
peu du dénouement. Il est clair que la vengeance
ver la moindre émotion ; rien n’y frappait l’œil du curieux, rien n’y
parlait
à l’aine ; mais aujourd’hui, grâce au conservateu
n qualité de chef de sa troupe, n’était pas indifférent au plaisir de
parler
en public, préféra la gloire à une place lucrativ
à nous, s’est perpétuée, ou a dû se perpétuer cette tradition dont on
parle
tant. Honneur aux comédiens qui la possèdent, hon
n le reconnaissant ; et, tout de suite, l’on a. l’intrépidité de nous
parler
de ce récit, comme si nous venions de l’entendre
avez ré… ésolu. Eh ! malheureux que vous êtes, laissez agir, laissez
parler
votre âme ; elle se peindra sur tous vos traits,
ra tous vos mouvements, elle modulera toutes vos expressions. Nous ne
parlerons
pas des retranchements qu’on faisait dans cette p
bition était d’y commenter, pour ainsi dire, tous les auteurs dont je
parlais
; mais ici, que nous nous occupons particulièreme
est absolument maître de ses actions. En jugeant les imitations, nous
parlerons
de l’effet qu’aurait dû produire l’opposition de
le rôle en idiotes ; elles le sont tant que le cœur d’Agnès n’a point
parlé
; mais une fois que les soins d’Horace, les contr
e le marque une note de l’auteur, sort tout transporté et ne pouvant
parler
. Quant au costume, même diversité, par conséquen
tre, s’il n’est entripaillé comme il faut, et voulez que les héros ne
parlent
qu’avec emphase. À vous, surtout, comédiens qui,
nier vers… ; qui croiriez manquer aux règles de l’art, si, au lieu de
parler
humainement à votre capitaine des gardes, vous ne
ue Molière a fait voir dans cet ouvrage un mérite bien rare, celui de
parler
de soi avec courage, avec noblesse ; sans fausse
reux , dit Molière ; par cette courte note, il prescrit à l’acteur de
parler
d’un ton doucereux, en proposant à Sganarelle de
t agréable : mes amis, mes chers amis, soupons, je vous en prie, sans
parler
de comédie. — Tu as raison, ma toute belle, rien
e de costume, prenez celui de la Sicile, et tout sera réparé. — Tu en
parles
bien à ton aise, ma reine, et où en serait notre
scélératesse de dom Juan. — Bah ! — Refuseras-tu à l’acteur dont nous
parlons
le talent d’être sur la scène comme dans son appa
-t-il à s’emparer exclusivement de l’attention, lorsque ses camarades
parlaient
, en vain fit-il une ariette de chaque tirade, en
s de l’Alceste qui, non content de faire la faute dont nous venons de
parler
, la double en parodiant, dans la même scène, la f
doit aussi beaucoup de choses au Medico Volante, dont nous avons déjà
parlé
. Dans la comédie italienne, Arlequin, sous l’habi
s d’énergie que ses commentateurs et ses historiens, c’est lui qui va
parler
. Lisez la préface et le premier placet. Molière n
mille, dont les cœurs sensibles partagent les alarmes : mais l’exempt
parle
; soudain le crime est puni, la vertu récompensée
t, divin, et au point qu’on craint de proférer un blasphème, en osant
parler
des légères taches qu’une sévérité scrupuleuse po
ntes les grâces de la nouveauté. Tout nous prouve que Molière voulait
parler
du Tartuffe lorsqu’il dit à ses amis enchantés du
vous bien qu’elle affecte d’appuyer sur le dernier mot, comme si elle
parlait
à une veuve prête à convoler en troisième noce ?
amis vingt-quatre, si nous en croyons ce vers : Voilà tout justement
parler
en vrai jeune homme. D’après ces divers calculs,
omme les peintres, la ressource des trois quarts : le Cléante dont je
parle
me semble négliger un peu trop cette règle. Dans
femme respectable qui vit dans le sein d’une famille honnête, et qui
parle
à un mari plus que dévot ? Peut-être, pour égayer
il faut le jouer… ; risquons le mot… en satire. L’acteur dont je veux
parler
me semble partager ce dernier sentiment… Cette ma
lâche aussi son petit trait, mais à sa manière. « Onuphre, dit-il, ne
parle
pas de sa haire, de sa discipline ; au contraire,
tter, le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le
parle
, mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile,
ouvrages, nous devons, d’après la tâche que nous nous sommes imposée,
parler
d’abord des chagrins domestiques qu’éprouvait Mol
me sans éclat ; Ce seraient paroles exquises, Si c’était un grand qui
parlât
. Le premier, dans sa tragédie d’Hécube, fait dir
nt. » Voici la traduction des vers d’Ennius. « Quelque mal que vous
parliez
, vous fléchirez aisément les Grecs ; car, un homm
son rôle, elle disait tout naturellement, comme une honnête femme qui
parle
à son mari, Tête à tête ensemble nous soupâmes,
les palais des héros tragiques, un péristyle où ils peuvent décemment
parler
de leurs affaires, pourquoi ne traiterais-je pas
énelon à l’Académie française ; la voici : Molière, en pensant bien,
parle
souvent mal, il se sert des phrases les plus forc
e les pièces qui sont en vers. Il me paraît, jusque dans sa prose, ne
parler
point assez simplement pour exprimer toutes les p
rt riche, et lui offrirait sa main ; cependant, nous n’entendons plus
parler
ni de la veuve ni de l’aventurière. Le dénouemen
, si nous le démêlons à travers le récit du roman dont nous venons de
parler
, et les lazzis de maître Jacques ; si nous voulon
ire merveille en ajoutant une longue énumération de plats à ceux dont
parle
Molière, et ils ne se doutent pas que, dès ce mom
ait annoncée. Quant aux divertissements, nous sommes convenus de n’en
parler
que lorsqu’ils mériteraient ce titre, par leur li
r à Auteuil lui demander des secours, et le jeune Baron fut chargé de
parler
en sa faveur ; dès les premiers mots de sa harang
èce, et le roi eut la bonté de dire à Molière : « je ne vous ai point
parlé
de votre comédie à la première représentation, pa
adroitement tourné. Le bel esprit se compromet toujours quand il veut
parler
d’un art qu’il n’a pas approfondi. Convenons, en
des Femmes savantes fut-elle plus de quatre ans sur le bureau : on en
parlait
déjà en 1668 ; sur son titre seul, madame Dacier
de Bélise, surtout ayant déjà dit à Clitandre, lorsqu’il a voulu lui
parler
de son amour pour Henriette : Ah ! certes le dét
rares, l’on distingue ceux qui, aux deux qualités dont nous venons de
parler
, réunissent la plus nécessaire, la vraisemblance.
ontraient les plus contraires à ses désirs. Dans la comédie dont nous
parlons
, Trissotin, croyant Henriette sans bien, se retir
ne savez pas comme le bruit me pèse ; à Bélise, C’est à vous que je
parle
, ma sœur ; encore à son frère, …………………… C’est so
. La lettre du prince de Conti aux consuls de Pésenas, dont on vous a
parlé
, ne contient rien de bien remarquable, elle leur
ge de la nature même ; et c’est la seule imitation dont nous avions à
parler
. Qu’en pense le lecteur ? Cette pièce n’aurait-el
t. De la tradition. C’est pour la dernière fois que nous allons
parler
de la tradition ; que de choses nous aurions pu e
! la nature ! sans elle point de comédien. J’entends continuellement
parler
d’une école dramatique ; essayons de réaliser le
es rôles de jeunes premiers ; en le mesurant des yeux, en l’entendant
parler
, nous ne pouvons lui déguiser notre surprise, et
vez tort ; les amateurs du jour vous trouveront froids et monotones :
parlez
-moi de ces théâtres sur lesquels les voix rauques
a tradition, vous aviez tâché de prendre le ton de la pièce dont vous
parliez
: d’après cela, Le Malade imaginaire ne vous enco
élève. Oui, certainement, parce que, bien pénétré de ma situation, je
parlerai
le rôle, au lieu de le papilloter. Le professeur
r. Vous avez l’air bien assuré ; songez-vous qu’il n’est ni facile de
parler
raison à un malade imaginaire, sans être un froid
e rôle de Béline n’est pas dans la classe de ceux dont nous venons de
parler
. L’élève. Ne le voyez-vous pas jouer tous les jou
ent le texte, à menacer Argan d’une demi-douzaine de maladies en ie ;
parlez
-moi des acteurs qui en ajoutent de leur invention
Diafoirus père. Vous allez voir la finesse des moyens qu’il emploie !
Parlez
, mon fils Thomas. Thomas. L’acteur que je me pro
ité de Molière. Voltaire et Grimaret, et quelques autres historiens,
parlent
diversement sur les difficultés que fit l’archevê
e, Ils sont dans le même cas. Le goût, la justesse, la naïveté, vont
parler
par la bouche de La Fontaine : Sous ce tombeau g
ère son mari. 8. Deux pièces qu’il suffit de citer ici, et dont nous
parlerons
plus amplement quand elles auront paru dans la ca
rie, mais quand on le vit varier, animer le récit dont nous venons de
parler
, avec tout l’art dont il était capable, un amateu
augnac, ils m’ont reconnu , à qui la faute ? en tout cas, je ne veux
parler
, je ne parlerai, dans cet ouvrage, que des Comédi
’ont reconnu , à qui la faute ? en tout cas, je ne veux parler, je ne
parlerai
, dans cet ouvrage, que des Comédies de Molière, u
l bredouillait. 44. Macroton, composé de long et de ton, parce qu’il
parlait
lentement. 45. Tomis, composé de coupant, parce
and le Tartuffe fut défendu ? 59. Les Indiens ont un Amphitryon dont
parle
Voltaire. 60. Voyez le Bolœana. 61. Plaute, d
e son prologue. 62. Dans les Harangueuses d’Aristophane, Praxagora
parle
à sa lampe, mais la lampe ne lui répond pas. 63.
hilosophie dans les comédies de Molière. Cette belle philosophie dont
parle
Sorbière, est celle de Gassendi. Qu’a fait Gassen
nte en souffrant un scandale aussi intolérable que celui dont je veux
parler
… N’est-ce pas une chose horrible, une chose qui c
faire, Marphurius répond : « Changez, s’il vous plaît, cette façon de
parler
. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de
e philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive, de
parler
de tout avec incertitude, de suspendre toujours s
uis venu… Il vous apparaît que vous êtes là, il me semble que je vous
parle
, mais il n’est pas assuré que cela soit. » Ce sce
ophie, Et mon âme et mon corps marchent de compagnie. Si le bon sens
parle
souvent par la bouche de Clitandre. d’Henriette e
roit et à l’équité ? Sans doute il faut savoir gré à Molière de faire
parler
Alceste avec tant de chaleur et d’éloquence contr
amp; qui ne le font pas rire, sont des monstres dont on ne doit point
parler
. Revenons aux premieres. Une fois que nous aurons
introduire un seul personnage qui puisse nous en écarter. Nous avons
parlé
, dans plusieurs des chapitres du premier volume,
varier à l’infini. Tantôt prenant un ton sensé, un air imposant, elle
parle
par la bouche d’un homme raisonnable qui, en répr
gtaine d’ans, à ne vous rien céler, Et cela ne vaut pas la peine d’en
parler
; Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matiere
ACTE I. Scene V. Harpagon, à son fils. Je voudrois bien savoir, sans
parler
du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vou
le rajeunir dans la minute, en disant. Je voudrois bien savoir, sans
parler
du reste, à quoi sert toute cette broderie dont v
avec sa discrétion, le traître, le bourreau qu’il est ! A-t-on jamais
parlé
d’une usure semblable ? & n’est-il pas conten
plus grands ennemis. Supposons-nous dans une compagnie nombreuse : on
parle
de filouterie ; on raconte les tours les plus adr
iques peuvent mettre en usage pour rendre les hommes meilleurs. Je ne
parle
pas des tournures morales de nos Auteurs larmoyan
est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que
parle
la nature. Le méchant goût du siecle en cela me f
mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure, Et que la passion
parle
là toute pure : « Si le Roi m’avoit donné, &
oit mal : Lélie enfin ne l’a félicité sur son bonheur, & ne lui a
parlé
de son amour, que parcequ’il l’a cru l’époux de C
ES FOURBERIES DE SCAPIN. ACTE II. Scene VIII. Hé ! Monsieur, de quoi
parlez
-vous là, & à quoi vous résolvez-vous ? Jettez
otre langue : & c’est peut-être ce qui révolta davantage ceux qui
parlaient
moins bien dans la chaire, que Moliere au théâtre
Allez, tous vos discours ne me font point de peur : Je sais comme je
parle
, & le ciel voit mon cœur. De tous vos façonni
. Dorante. Nous nous battîmes hier, & j’avois fait serment De ne
parler
jamais de cet événement ; Mais à toi, de mon cœur
race apprend que son pere arrive pour le marier : il prie Arnolphe de
parler
en sa faveur, afin qu’on ne le force pas à faire
même. Comme cet endroit nous a déja servi de modele quand nous avons
parlé
de la fin des actes, je ne le rapporterai pas ; j
plus grand embarras par sa présence seule, & sans avoir besoin de
parler
. Toutes les surprises de Moliere annoncent le gra
and effet sur le théâtre. Examinons toutes celles dont nous venons de
parler
, & les exemples que nos bons Auteurs nous ont
s Auteurs en ont embelli leurs dénouements, nous aurons occasion d’en
parler
dans le Chapitre suivant. 65. Riccoboni s’est
pule à dire que l’on a peut-être trop en public, moi tout le premier,
parlé
de Stendhal. Il en est de Beyle, comme d’autres é
Ce Petitot passe le dernier degré de la sottise." (P. 184.) Quand il
parle
de Sganarelle ou le Cocu, Petitot n’est pas plus
-tu, bête ? » (Page 28.) Voici « le pauvre diable », lorsque Petitot
parle
des confesseurs et de l’hypocrisie 7 : « On peut
ni eux ni moi ne porterons d’habits. Dire après notre mort peut-être
parlerait
-on de D [illisible] Novembre 1830 » « 1827 me s
ement pour la note de la page 302.) « L’Italie a su dominer l’Europe
parla
seule astuce, tour de force que n’a encore exécut
6 heures, soit des pièces officielles, soit des notes sur le pays. Ne
parlez
jamais de ce que vous aurez copié, n’en parlez ni
notes sur le pays. Ne parlez jamais de ce que vous aurez copié, n’en
parlez
ni ù Paris, ni ici. Du reste que vous travailliez
esprit et le sentiment. » B : « Comparez les termes dans lesquels il
parle
de Chaulieu. et ceux qu’il emploie en traitant de
ion, le pire est une invasion. » C’est le Commissaire des Guerres qui
parle
. II, page 5 : V : « Nous n’avons pas droit de ren
page 7 : V : « L’estime s’use comme l’amour. » B : « On se lasse de
parler
de l’homme estimable, mais dans le cœur l’estime
ectent vu le nom de Racine. Alceste ……… … Morbleu ! je ne veux point
parler
, Tant ce raisonnement est plein d’impertinence !
rois millions de Mme Pernelle. Outre cela c’est un caractère éternel.
Parler
beaucoup, ne partir que de ses idées, ne recevoir
tre le vrai chagrin de Mme Pernelle, c’est de ne pas avoir place pour
parler
, de n’être pas écoutée. Madame Pernelle Vous ête
de Louis XIV. Elle a trop d’esprit ; et jamais les domestiques n’ont
parlé
si longuement devant leurs maîtres, excepté dans
ue précédente subsiste. Je ne rirai pas beaucoup d’un homme qui vient
parler
sérieusement de la mort d’une puce. Tout au plus
est fort bien dit : mais pour désabuser Orgon, ne valait-il pas mieux
parler
des choses qu’il vient de dire du récit de la man
sa fille, il se tourne pour regarder Dorine, qui se tient droite sans
parler
.) Ma fille, vous devez approuver mon dessein… Vo
llement et avec le plus grand succès, à jouer la comédie, doit savoir
parler
à une femme, et n’être pas assez timide pour cher
er mon père, et lui mettre en plein jour L’âme d’un scélérat qui vous
parle
d’amour. Indignation de jeune homme ; cela peint
CTE IV Scène première Cléante, Tartuffe Cléante Oui, tout le monde en
parle
, Tout le monde peut-il parler d’une chose arrivé
Tartuffe Cléante Oui, tout le monde en parle, Tout le monde peut-il
parler
d’une chose arrivée il y a trois ou quatre heures
l’imposture. Venger le ciel qu’on blesse, et faire repentir Ceux qui
parlent
ici de me faire sortir ! Voilà l’odieux qui comm
blement pour donner plus de généralité au tableau a fait que Damis ne
parlât
pas de son régiment ou de sa charge de président.
n comédien qui ne peut se défaire en parlant a Elmire des manières de
parler
ridicules, qui, par l’usage journalier, sont deve
st amoureux. Ce qui produit peu d’effet. Le but de celui-ci en venant
parler
à sa sœur n’est pas raisonnable. * * * [Note 3, p
ère] ACTE premier83 Scène première Octave, Silvestre Octave Ah !
parle
si tu veux, et ne te fais point, de la sorte, arr
les épaules d’un autre sert à l’ébranlement du coffre quand cet autre
parle
. Scapin « Tiens, boilà cé qué jé té vaille pour
ssion est déjà faite, l’action a marché. Lubin C’est que je viens de
parler
à la maîtresse du logis, de la part d’un certain
ments que mon mari n’y sera pas, ou le temps que je sortirai, pour me
parler
de votre amour ; vous n’avez qu’à y venir, je vou
y réussir. Cette dernière phrase montre la corde. C’est le poète qui
parle
et qui met une liaison pour l’acte suivant. La ph
votre révérence ; ce n’est pas de ces sortes de respects dont je vous
parle
, et vous n’avez que faire de vous moquer. L’atte
n’y a point de reproche ; et la famille des Dandins… Avis à ceux qui
parlent
d’eux et encore avec des tournures imposantes, la
eux ans, il faut supposer qu’elle a le tempérament de Mme Lanfant qui
parle
de Zizette avec une horreur véritable. Ce point c
ortir la faute d’une fille qui s’est servie d’un mot impropre et elle
parle
patois pendant toute la scène. À quel propos donc
r dans la maison et qu’on ne recevrait pas parce qu’elle manquerait à
parler
Vaugelas : On lui donnerait d’ailleurs les meille
a diatribe du Docteur Akakia. Dans le poème épique c’est le poète qui
parle
, il se montre. Il doit être tout à fait caché dan
otin, Lépine Lépine (à Trissotin). Monsieur, un homme est là qui veut
parler
à vous ; Il est vêtu de noir, et parle d’un ton d
eur, un homme est là qui veut parler à vous ; Il est vêtu de noir, et
parle
d’un ton doux. Commission, qualité qu’on trouve
ysale Ouais ! qu’est-ce donc que ceci ? Je vous trouve plaisante à me
parler
ainsi ; Voilà bien le faux brave. Voilà qui pein
r qui faisait toutefois des erreurs : ainsi p. 107 de notre volume il
parle
de Lothario (une faute d’impression en fait Lotha
nir chez moi ? Nous serons tous ravis de dîner avec toi. Le Comte. Me
parlez
-vous, Monsieur ? Lisimon. Me parlez-vous, Monsie
de dîner avec toi. Le Comte. Me parlez-vous, Monsieur ? Lisimon. Me
parlez
-vous, Monsieur ?A qui donc, je te prie ? A Pasqui
es ridicules ou des malheurs qu’ils entraînent, selon leur nature. Ne
parlons
ici que du vice, puisque la passion du jeu en est
oissez qu’elle : c’est la plus aimable femme, la plus franche... Vous
parlez
de gens sans façon ; il n’y a personne comme elle
st si sensée, que j’ai peur d’elle. Vous me conseillez donc de lui en
parler
? La Comtesse. Eh ! cela devroit être fait. Peut-
t louable de penser modestement de soi ; mais avec de la modestie, on
parle
, on se propose. Parlez, Marquis, parlez ; tout ir
destement de soi ; mais avec de la modestie, on parle, on se propose.
Parlez
, Marquis, parlez ; tout ira bien. Le Marquis. Hél
; mais avec de la modestie, on parle, on se propose. Parlez, Marquis,
parlez
; tout ira bien. Le Marquis. Hélas ! si vous savi
-il pas bien reculé ! A qui en avez-vous ? je vous demande à qui vous
parlez
. Le Marquis. A personne, Madame, à personne. Je n
ous ne lui pouvez pas reprocher sa naissance : Il a les airs de Cour,
parle
haut, chante, rit ; Il est bien fait, il a du cœu
ere tout-à-fait opposé au Cléon & au Lisimon dont nous avons déja
parlé
. Le Cléon du Triple Mariage ne se distingue surem
l’ouvrage. Il est des noms qui servent à intriguer la piece ; nous en
parlerons
dans le volume où il sera question des genres.
ul passage où Molière met deux avocats en scène, c’est pour les faire
parler
l’un fort vite, l’autre fort lentement2. Il y a l
la profession elle-même, cela était impossible; il le comprit et n’en
parla
point. C’est qu’en effet la profession d’avocat n
t venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. - Voilà
parler
dans tous les termes, et l’on voit bien, monsieur
er. - Moi ! Point du tout ! Je suis gentilhomme. - Il faut bien, pour
parler
ainsi, que vous ayez étudié la pratique. - Point.
ussi des caractères, loin de critiquer la profession d’avocat, n’en a
parlé
qu’avec éloge (De la ville. — De quelques usages.
son bien entre les mains d’un étranger. On a beau le prier, lui faire
parler
par son Confesseur, rien ne le fait changer de ré
une affaire, il recommande que Desronais l’attende. Celui-ci voudroit
parler
à Mariane, fille de M. Dupuis : elle est à sa toi
Le Meunier. Tu ne cesseras jamais de gausser ? Richard. Eh bien, pour
parler
sérieusement, je me suis vu trompé dans mon atten
p de fusil : les Braconniers qui ont tiré prennent la fuite dès qu’il
parle
. Le Meûnier Michaud accourt, prend le Roi pour un
siecle fort rare. Je l’ai jà dit, rien n’y font les soupirs. Celui-là
parle
une langue barbare, Qui l’or en main n’explique s
l’humeur de la belle, Le compagnon ne put rien tirer d’elle Qu’il ne
parlât
. Chacun sait ce que c’est Que de parler : le lect
ut rien tirer d’elle Qu’il ne parlât. Chacun sait ce que c’est Que de
parler
: le lecteur, s’il lui plaît, Me permettra de dir
ur, s’il lui plaît, Me permettra de dire ainsi la chose. Gulphar donc
parle
, & si bien qu’il propose Deux cents écus. La
il la suit en disant aux amants qu’il va travailler pour eux. Ceux-ci
parlent
, en attendant, de leurs amours : Sophie fait ente
& M. Gasparin fait présent des deux cents louis à Sophie. Je ne
parlerai
pas de l’art avec lequel le Conte est mis en acti
évrier 1679, madame de Sévigné écrit au comte de Bussy-Rabutin : « On
parle
de changements d’amours à la cour ; le temps nous
mon cabinet ; c’est l’homme le plus aimable de son royaume. Je lui ai
parlé
du Bourdaloue. Il m’a écoutée avec attention. Peu
r. Madame de Maintenon, témoin de la scène qui se passa entre eux, en
parle
ainsi à madame de Saint-Géran dans une lettre du
ux pas être gêné. Madame de Montespan me demande mes conseils. Je lui
parle
de Dieu, et elle me croit d’intelligence avec le
ble et très chrétien à la messe, quand il viendra à Versailles ; elle
parle
de la simplicité de la chambre qu’elle occupe ; m
ottait ses petites mains l’une dans l’autre141 ». Madame de Maintenon
parle
en termes plus modestes, mais non moins significa
que-là ignorées de lui-même, l’introduisait dans ce pays nouveau dont
parle
madame de Sévigné, où avec d’autres yeux il voyai
é, en pleine fécondité, quand se célébra celui dont l’histoire a tant
parlé
et dont il n’est heureusement pas resté d’autre f
les causeries étourdissantes ; quelqu’un monté sur une tribune, qui y
parle
familièrement, sèchement, et sans autre zèle que
non rendait en cet instant sa figure éblouissante ». Madame de Genlis
parle
aussi de l’élégance de madame de Maintenon dans s
. J’en conviens : mais je ne conviendrai pas que les pieces dont j’ai
parlé
ne méritent point d’être appellées pieces à carac
lgo, son tuteur, jaloux comme il n’en fut jamais. Don Juan imagine de
parler
à sa maîtresse à travers un tour que le jaloux a
amp; qui n’a voulu, en se battant, que donner le temps à son valet de
parler
à Léonor, se laisse désarmer, fait une fausse con
se, & qu’il va l’introduire auprès d’elle pour qu’ils puissent se
parler
tête à tête. Il le conduit dans l’appartement des
les, & de ceux du moment. Entre les caracteres dont nous avons
parlé
, il faut distinguer encore les caracteres qui son
es différentes idées & nous en enrichir. Nous verrons, quand nous
parlerons
de l’Art de l’Imitation, que Moliere, pour compos
e : La censure voudroit y mordre vainement. Contre tout autre vice on
parle
hautement : Chacun a liberté d’en faire voir le p
equ’un Auteur n’a pas avec eux tous les avantages dont nous venons de
parler
, qu’il a besoin de prendre le ridicule sur le fai
ambouillet recul avec ses anciens habitués Georges de Scudéry dont je
parlais
à l’instant, Costar, Sarrazin, Conrart, Mairet, P
ie poétique commença en 1625 par la comédie de Mélite dont nous avons
parlé
. Il était alors âgé de 19 ans. Entre 1630 et 1635
dit que le cardinal la priait en amie de lui donner avis de ceux qui
parlaient
de lui dans les assemblées qui se tenaient chez e
son éminence, qu’il n’y en avait pas un seul qui eut la hardiesse de
parler
mal de lui en sa présence, et ainsi qu’elle n’ava
ut le monde m’a prédit ce malheur. Après plusieurs scenes dont je ne
parle
pas, Lucinde entre avec Charmant : la Muse quitte
nt ce que ces insolents Sur votre Majesté viennent de faire entendre.
Parle
, dit le Sultan, & ne me cache rien : Mot pou
ux tout apprendre. Hé bien, dit le Visir, voici leur entretien : Ils
parlent
d’unir leur famille : L’un est pere d’un fils, &a
une capricieuse, un fastueux, un faux politique viennent tour à tour
parler
à la Vérité, qui leur donne des conseils excellen
ommunique sur la parure des femmes & sur celle des hommes, il lui
parle
de cinq brochures qui portent les titres suivants
le tendres sornettes Que l’on a soin d’orner de mots à double sens ;
Parler
éloquemment cornettes, Et prononcer sur des ruba
même écrivain, et pourtant on les confond toutes ensemble, lorsqu’on
parle
du genre de talent particulier à cet auteur comiq
donnée au spectateur qu’en passant, et comme sans y songer. Avant de
parler
en détail de celles des productions de Molière qu
r ; il se tranquillise ensuite pendant quatre actes, on n’entend plus
parler
de ses inquiétudes, et le spectateur tombe des nu
ic ; cette pièce est encore moins gaie que celles dont nous venons de
parler
; l’intrigue est encore moins animée, ou plutôt i
net, et la façon dont elle se termine ; le jugement du procès dont on
parle
sans cesse ; enfin, la manière dont Célimène est
de l’auteur a été de peindre à fond un caractère ; mais les hommes ne
parlent
guère de leur caractère, et ils ne le font connaî
es peuvent le supporter, mais en français, pour peu que l’on cesse de
parler
et d’écrire avec choix et avec noblesse, on tombe
d’introduire sur notre scène moderne le genre d’Aristophane (ou pour
parler
plus exactement celui d’Eupolis, qui avait lui-mê
s un article de foi. Comme le plan de cet ouvrage ne me permet pas de
parler
des productions de cette époque, avec assez de dé
s de la littérature leur talent naturel avec plus de liberté. Je veux
parler
de La Métromanie de Piron et du Méchant de Gresse
ien fait que l’ennui règne à l’opéra avec son sceptre de plomb. Je ne
parlerai
pas des défauts qui proviennent de la musique ; d
atique bien complet, est pourtant calculé pour l’effet de la scène et
parle
à l’imagination d’une manière agréable. Ici, la g
onversation. La parodie des pièces nouvelles, l’anecdote du jour dont
parlent
les badauds de la capitale, leur fournissent des
a bouffonnerie, et chez les Anglais le humour. Cette bonhomie dont je
parle
se rencontre sans cesse dans les classes inférieu
t esclave des préjugés nationaux. Les deux drames dont nous venons de
parler
produisirent, lorsqu’ils parurent, une sensation
sprit du temps. C’est une comédie historique où le mendiant et le roi
parlent
chacun le langage de son état. Le poète a montré
son caractère pour le mettre en jeu. » Quels moyens ? De quels moyens
parle
Rousseau ? Des moyens que prendra Molière pour re
ux, même en ne tenant point compte de cet orgueil d’Alceste dont j’ai
parlé
et qui prend « un secret plaisir à démêler la cor
moussés pour la render plus théâtrale. La même scène dont je viens de
parler
en fournit la preuve. On y voit Alceste tergivers
faut un peu plus longtemps que cela, Oronte a répondu que c’était là
parler
en homme très sage. Qu’est Oronte, à ce moment, p
quez qu’ensuite, quand Alceste a abandonné sa figure de rhétorique et
parle
directement à Oronte, il lui parle sévèrement mai
andonné sa figure de rhétorique et parle directement à Oronte, il lui
parle
sévèrement mais obligeamment, lui disant seulemen
es ». Il y a là une petite erreur sur l’âge d’Alceste, et Rousseau en
parle
comme d’un homme de quarante ans ou de cinquante
Dorilas qu’il est trop importun. Donc, Alceste n’en est pas encore à
parler
ainsi à Emilie et à Dorilas. Qu’est-ce à dire ? Q
l’équité. — Aucun juge par vous ne sera visité ? c’est-à-dire : « Ne
parlons
donc pas de raison, de bon droit et d’équité quan
Vous me flattez et vous croyez peut-être… Mais pour vous (Alceste)…
Parlez
-moi, je vous prie, avec sincérité. Et il taquine
bien que, cette fois, c’est tout à fait du fond du cœur que Philinte
parle
. Quelle est donc cette philosophie ? Non : je to
citerait le premier mot de la réponse d’Alceste : « Je sais que vous
parlez
, Monsieur, le mieux du monde. » Sans doute ; mais
que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde. » Sans doute ; mais je
parle
des précautions que Molière a prises pour qu’on n
pas des faits et des actes. On sait bien qu’il n’y a qu’égoïstes pour
parler
générosité, menteurs pour parler franchise, poltr
it bien qu’il n’y a qu’égoïstes pour parler générosité, menteurs pour
parler
franchise, poltrons pour parler bravoure et qu’il
pour parler générosité, menteurs pour parler franchise, poltrons pour
parler
bravoure et qu’il est de faux stoïciens comme il
peut-être trop, qu’il fallait que Philinte aimât peu Eliante pour lui
parler
avec la résignation tranquille avec laquelle il l
e pour lui parler avec la résignation tranquille avec laquelle il lui
parle
et du reste pour agir comme il fait. Eh ! oui ! c
aison l’y oblige encore, c’est que le misanthrope de théâtre, ayant à
parler
de ce qu’il voit, doit vivre dans le monde et par
rrez… ». Collin est encore insupportable à Fabre quand il dit : Vous
parlez
de volcan, de naufrage… oh ! mon cher, Demeurez e
Alceste est plus que confondu ; il est attristé. Est-ce Philinte qui
parle
ainsi ? Et, — ce qui, de la part de Fabre d’Eglan
rencoigne dans son obstination : « Un mot à dire… C’est toujours trop
parler
, quand ce mot ne nous est pas utile… Un coquin, i
urs vertus, toutes les vertus ! C’est la force attractive, pour ainsi
parler
, du type qui a une fois plu. Tel Don Juan, qui n’
t souvent forcé de se plier à ces « convenances de mensonge » dont il
parle
; il a été ou a cru être trahi par ses amis ; il
tilhomme ou du gentilhomme fripon qui le dupe ? Dans la pièce dont je
parle
, ce dernier n’est-il pas l’honnête homme ? N’a-t-
même qu’on pourrait se plaire aux actes du héros fantastique dont je
parlais
tout à l’heure, mais seulement d’un plaisir d’ima
e Dandin : « Comment donc, Monsieur Dandin, si vous saviez à qui vous
parlez
, ou si vous y appliquiez votre attention, vous vo
usseau. Et tout simplement je ne sais pas pourquoi Rousseau n’a point
parlé
d’Amphitryon. Je sais peut-être pourquoi il n’a
’a point parlé d’Amphitryon. Je sais peut-être pourquoi il n’a point
parlé
de Don Juan. Don Juan a été furieusement attaqu
d’aimer sa religion d’un zèle indiscret et de croire ceux qui lui en
parlent
avec ferveur ? Cependant, de ces deux hommes, Mol
e et ce qui paraît bien couvrir un mauvais dessein. Que dis-je et que
parlé
-je d’égalité ? Oui, égalité à mon avis, selon mon
au, soit à dessein, soit, et bien plutôt, instinctivement, a évité de
parler
des pièces de Molière sur lesquelles il aurait eu
s raisonneurs. Voici pourquoi : « Ses honnêtes gens sont des gens qui
parlent
; ses vicieux sont des gens qui agissent. » C’est
s avoir, ce semble, une très grande influence sur le spectateur. « Il
parle
pendant que les vicieux agissent » et pour peu qu
ent le raisonneur que désirerait Rousseau, c’est à savoir un sage qui
parle
et qui aussi agit conformément à ses discours et
. J’en voudrais un dans chaque grande pièce et non pas, certes, qu’il
parlât
beaucoup, mais qu’il dît nettement ce que Molière
infiniment plus haïssables. Conformément à cette méthode, pour ainsi
parler
, à ce procédé systématique, Molière aura pour « p
nse, ces messieurs tâchent d’insinuer que ce n’est point au théâtre à
parler
de ces matières ; mais je leur demande, avec leur
ntre les « défauts naturels » et les « vices de caractère » dont nous
parlait
Rousseau. Aune certaine limite cette diflérence d
ent d’horreur sans doute, mais le laissent pensif sans le faire guère
parler
; il y pense sans savoir qu’en penser ; cela lui
tant qu’animés de son esprit. Car, ici, c’est encore de Molière qu’il
parle
, puisque c’est à Molière qu’il pense et que son d
purifié certaines provinces. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de
parler
de lui. Ses pièces n’effarouchent pas par des ter
u’elle a dû être retranchée. Il est curieux de voir comme Voltaire en
parle
: « A la première représentation, il y avait une
lui demande point, Molière, quand il rencontre le peuple, pourrait en
parler
avec une nuance de sympathie qui ne détonnerait p
’elle a une religion, point du tout, pas une syllabe. Quand quelqu’un
parle
religion dans Molière, c’est un nigaud, comme le
le Sganarelle de Don Juan, ou c’est un personnage antipathique qui ne
parle
religion que pour servir ses intérêts et de façon
crilège, elle et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne
parle
qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièc
dicule par sa vanité avant tout ; mais il l’est plus particulièrement
parla
maladresse aveclaquelle, comme GeorgeDandin, voul
sévérité que nous leur faisons voir. C’est une étrange chose, à vous
parler
sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par
vec trop de talents. Moi, j’irais me charger d’une spirituelle Qui ne
parlerait
rien que cercle et que ruelle, Qui de prose et de
it d’une ignorance extrême ; Et c’est assez pour elle, à vous en bien
parler
, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer.
icatives. Arnolphe disait : Et c’est assez pour elle, à vous en bien
parler
, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer.
aire », Léonor, qui a vingt ans, vient nous dire : Du sort dont vous
parlez
, je le garantis, moi, S’il faut que par l’hymen i
va de soi ; car remarquez que le but est de plaire. Or « le talent de
parler
tient le premier rang dans l’art de plaire ; c’es
’est une grande qualité : « Les femmes ont la langue flexible ; elles
parlent
plus tôt, plus aisément et plus agréablement que
aisément et plus agréablement que les hommes ; on les accuse aussi de
parler
davantage ; cela doit être et je changerais volon
son. L’homme dit ce qu’il sait, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour
parler
a besoin de connaissances ; l’autre, de goût ; l’
poser par là de ne jamais rien dire que d’agréable à ceux à qui elles
parlent
, et ce qui rend la pratique de cette règle plus d
e au moins à ce programme avec une affirmation énergique. Il vient de
parler
des devoirs et des qualités d’une maîtresse de ma
Pourquoi consultez-vous leur bouche quand ce n’est pas elle qui doit
parler
? Consultez leurs yeux, leur teint, leur respirat
les écoles de coquetterie, non de cette coquetterie honnête dont j’ai
parlé
, mais de celle qui produit tous les travers des f
cette adresse à démêler les sentiments des hommes, dont Rousseau nous
parlait
plus haut ; mais elle n’a aucune coquetterie ; ce
à la plupart des hommes, n’a plus sa pleine liberté d’esprit quand il
parle
des femmes, et, quand il parle des femmes, incons
us sa pleine liberté d’esprit quand il parle des femmes, et, quand il
parle
des femmes, inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’
dans Sophie est que l’on doit catéchiser les petites filles, mais ne
parler
religion aux garçons qu’à dix-huit ans, et que, p
ui qui, dans l’École des Femmes, est le vaincu. On ne peut donc guère
parler
ici de préjugé vaincu. Mais, d’un autre côté, Agn
aturelle ; n’oublions point cela. Cependant, et c’est ici, pour ainsi
parler
, la mensuration juste, en tant que chez M. Jourda
qui veut se décrasser et se faire des relations belles pour que l’on
parle
de lui dans la Chambre du Roi, et n’y a-t-il nul
s sûre, puisqu’elle ne porte pas et ne soutient pas, si je puis ainsi
parler
, des jugements concordants sur les différents per
génie que Molière, dans l’ordre proprement intellectuel et sans plus
parler
de son observation, de son invention comique et d
t à peu près : « Morbleu ! Faut-il que je vous aime ! » Puis, pour ne
parler
que des idées, d’une part Molière, du sens commun
c’est en son fond et en son essence que ce « sens commun » dont nous
parlons
? Au fond et en son essence, c’est l’instinct soc
pour un rien, partisan de la bonne loi naturelle, Rousseau lui aurait
parlé
ainsi — en meilleur style, c’est entendu : « Vous
salde de l’École des Femmes, on ne fait pas attention, si ce bonhomme
parlait
au nom de Molière, quels étranges conseils Molièr
mais qu’après avoir écouté tranquillement l’Ecclésiastique, Molière
parla
à son tour avec tant de force en faveur du Théâtr
re, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle sut
parler
; et à mesure qu’elle croissait, ce nom déplaisai
it un plaisir sensible de conduire sa petite République ; Il aimait à
parler
en public, il n’en perdait jamais l’occasion ; Ju
enre qu’il avait choisi. Ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de
parler
mal de son Ouvrage. ― Je ne vois pas, disait un
la réputation à peu de frais . On n’écoutait point les personnes qui
parlaient
de la sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfai
même Auteur, disait-on, qui a fait ces deux pièces : cet homme aime à
parler
au Peuple ; il n’en sortira jamais : il croit enc
se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron, en
parlèrent
si avantageusement, que le second jour qu’il paru
dit de venir souper avec lui. C’était un maître et un oracle quand il
parlait
. Et ces Comédiens avaient tant de déférence pour
Ils n’avaient point encore Baron pour rappeler le public ; et l’on ne
parlait
pas de son retour. Enfin ces Comédiens injustes m
iment de ce jeune Comédien, qui avait profité de son habillement pour
parler
à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur par
habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur
parla
aussi très vivement sur l’ordre du Roi. De sorte
voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de
parler
de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Mol
ie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’entendre toujours ce fanfaron
parler
sur ce ton-là, se lève, et s’approchant de Mr de…
ami ; mais je sais un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me
parlez
; j’irai lui lire ma pièce. Au spectacle, où il
jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de
parler
, et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une parti
clamation. Il avait contracté par habitude le hoquet dont je viens de
parler
: Dans les commencements qu’il monta sur le théât
nce. ― Comment ! répliqua Baron, qui s’était donné toute liberté de
parler
devant Molière, vous êtes si bons amis, et Monsie
u grand Mogol, la relation ne lui faisait pas beaucoup de plaisir. On
parla
de santé. Molière rendit compte du mauvais état d
enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Molière qui en
parlait
avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron
e, mes ouvrages seraient tournés tout autrement : Mais il faut que je
parle
à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit
s ravi que vous les rapprochassiez toutes dans leur point de vue ; on
parlerait
encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tran
En vérité, lui répond Molière, il faut que vous soyez bien ivre pour
parler
de la sorte, et vous avez mauvaise grâce de plais
fît de la peine. Mr des P**g le rencontrant un jour au Palais lui en
parla
à cœur ouvert. ― Est-il possible, lui dit-il, qu
Mais ayant été malheureux de ce côté-là, il avait la prudence de n’en
parler
jamais qu’à ses amis ; encore fallait-il qu’il y
son jugement, eut la bonté de dire à Molière. ― Je ne vous ai point
parlé
de votre pièce à la première représentation, parc
t cela pour l’homme de Cour, et pour le Peuple. Le Roi n’avait point
parlé
à la première représentation de cette pièce. Mais
lhonnête homme. Mr de P…k lui répliqua qu’il était bien hardi de lui
parler
mal de son ami. Baron animé ne fit pas de façon d
avant dans deux pièces intitulées : Le Portrait du Peintre, dont j’ai
parlé
, et Elomire Hypocondre, ou les Médecins vengés. C
s’en fût ennuyé. C’étaient toujours les mêmes ennemis de Molière qui
parlaient
: Leur ignorance les tenait toujours dans le même
des Préauxm fait de Molière dans son Art Poétique : Ne faites point
parler
vos Acteurs au hasard ; Un vieillard en jeune hom
vertissait tour à tour les trois sortes de personnes dont je viens de
parler
; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages, il
ne autre cause : je croyois, dit-il, qu’il venoit pour me défendre de
parler
à sa sœur qui m’adore ; mais ce qu’il m’a dit va
Garcie fléchit une suivante, & s’introduit chez Léonor. Ils vont
parler
de leurs amours, quand Don Félix arrive avec Don
la cloison qui sépare la maison de son amant & la sienne. Ils se
parloient
ordinairement à travers une fente du mur. Don Gar
Don Juan le mystere de la cloison. Il l’examine ; il veut que Léonor
parle
à son amant à travers la cloison : il découvre, p
acte. Nous perdons ce beau moment où Léonor, forcée par son époux de
parler
à son amant à travers le mur, attend de sa répons
à la tentation que celui de son modele ; elle aime Dorante, & lui
parle
ainsi. ACTE IV. Scene VII. Mad. ARTUS, DORANTE.
fait si bien sentinelle que Dorante & Angélique ne peuvent pas se
parler
. Lucas, fermier de M. Bernard, & amoureux de
h non, fatigué, je ne m’irai coucher qu’avec toi. Lisette. Avec moi !
Parle
donc, hé ! maroufle ! M. Bernard. Mais, mignonne,
gagner ; & pour étendre ses conquêtes plus loin, il est obligé de
parler
de mariage. La tête lui tourne, il se propose pou
y aura voulu faire boire de l’iau ; il n’y a rien de plus naturel, ça
parle
tout seul. Mad. Agathe. Si ça est, ça est comme ç
, Monsieur Julien. Julien. Et vous itou, Monsieur de l’Epine, vous en
parlez
souvent : y auriais-vous queuque connoissance ? L
stement, la fille de l’Ecu. Julien, à part. Ce drôle-là me veut faire
parler
: défions-nous de ly. L’Epine. Elle s’appelle, je
beriau qui fait l’amoureux de ma chere Colette ? L’Epine, à part. Que
parle-t
-il de Colette ? Charlot. Je ne ly ôterai, morgué,
e un gourdin... L’Epine. Qu’est-ce à dire un gourdin ? Charlot. Je ne
parle
pas pour à stheure : c’est une maniere d’avertiss
rvir de leçon. Avant que de finir l’article de d’Ancourt imitateur,
parlons
en passant d’une imitation qui n’eut pas des suit
ri de Jacqueline. On conduit la malade. Sganarelle, voyant qu’elle ne
parle
pas, devine qu’elle est muette, parcequ’elle a pe
donne qu’on lui fasse prendre du pain trempé dans du vin. Ce qui fait
parler
les perroquets, doit, selon lui, faire aussi parl
vin. Ce qui fait parler les perroquets, doit, selon lui, faire aussi
parler
Lucinde. Tout le monde se récrie sur un si prodig
te du jour, elle ne trouve personne qui ose, dans son affliction, lui
parler
d’amour, & la détourner de son devoir. Le soi
dans la nature. Moliere a peint dans cette scene Didier l’Amour, dont
parle
Despréaux dans le second chant de son Lutrin : sa
t un moment de cette égalité, mais ils s’y firent. Voiture, dont nous
parlerons
beaucoup dans la suite, s’en prévalait sans contr
èse aujourd’hui le ridicule de la préciosité de mœurs et de langage ;
parlons
un moment de ses premières années et des première
, dont la cause est aussi honorable que le reste de sa vie. Ménage ne
parle
de madame de Rambouillet qu’avec respect. « C’éta
me admirable. » Voiture l’appelle divine. Segrais, venu plus tard, en
parle
en ces termes : « Elle était, dit-il, bienfaisant
fille, écrivaient fort simplement ; ce qui autorise à penser qu’elles
parlaient
de même. Dans sa trente-sixième lettre, en 1633,
ais rebuté. Vous croyez bien qu’à son retour chez lui il trouve à qui
parler
. Pour moi, je demeure tranquille par la vérité de
de madame de Montespan, puisqu’en rentrant chez lui il trouvait à qui
parler
. Ces points établis, qu’est-ce que cette petite a
a vie, dites-vous, n’a pas besoin de réforme ; le P. Bourdaloue ne me
parlerait
point sur ce ton ; vous êtes aujourd’hui mondain,
parer la société à son absence, et faire dire : Elle est dévote, n’en
parlons
plus. Quand elle charge l’abbé Testu de dire à l’
ites clandestines, et qu’en rentrant chez elle, le roi trouvait à qui
parler
. Ajoutez cet autre fait rapporté par madame de Ca
de je le veux : c’était un commandement sans réplique. L’auteur avait
parlé
sa langue, et une langue plus énergique que la nô
leur jeu : « Molière a le secret (c’est toujours un contemporain qui
parle
) d’ajuster si bien ses pièces à la portée de ses
que, il n’est pas toujours une autorité dans la langue. Il me reste à
parler
des Mémoires sur la vie de Molière, par Grimarest
vait Boileau, franchement ce n’est pas un ouvrage qui mérite qu’on en
parle
; il est fait par un homme qui ne savait rien de
; mais qu’après avoir écouté tranquillement l’ecclésiastique, Molière
parla
à son tour avec tant de force en faveur du théâtr
it un plaisir sensible de conduire sa petite république : il aimait à
parler
en public ; il n’en perdait jamais l’occasion ; j
nre qu’il avait choisi ; ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de
parler
mal de son ouvrage. « Je ne vois pas, disait un a
la réputation à peu de frais. »On n’écoutait point les personnes qui
parlaient
de la sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfai
même auteur, disait-on, qui a fait ces deux pièces ? Cet homme aime à
parler
au peuple, il n’en sortira jamais ; il croit enco
e se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron en
parlèrent
si avantageusement, que le second jour qu’il paru
dit de venir souper avec lui. C’était un maître et un oracle quand il
parlait
, et ses comédiens avaient tant de déférence pour
Ils n’avaient point encore Baron pour rappeler le public, et l’on ne
parlait
pas de son retour. Enfin ces comédiens injustes m
iment de ce jeune comédien, qui avait profité de son habillement pour
parler
à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur par
habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. Molière leur
parla
aussi très vivement sur l’ordre du roi ; de sorte
voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de
parler
de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Mol
e d’avoir versifié. Chapelle, fatigué d’entendre toujours ce fanfaron
parler
sur ce ton-là, se lève, et s’approchant de M. de…
ami ; mais je sais un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me
parlez
: j’irai lui lire ma pièce. » Au spectacle, où il
jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de
parler
, et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une parti
clamation. Il avait contracté par habitude le hoquet dont je viens de
parler
. Dans les commencements qu’il monta sur le théâtr
udence. — Comment !répliqua Baron, qui s’était donné toute liberté de
parler
devant Molière, vous êtes si bons amis, et monsie
u grand Mogol, la relation ne lui faisait pas beaucoup de plaisir. On
parla
de santé : Molière rendit compte du mauvais état
nfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Molière, qui en
parlait
avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron
e, mes ouvrages seraient tournés tout autrement : mais il faut que je
parle
à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit,
s ravi que vous les rapprochassiez toutes dans leur point de vue ; on
parlerait
encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tran
En vérité, lui répond Molière, il faut que vous soyez bien ivre pour
parler
de la sorte, et vous avez mauvaise grâce de plais
de la peine. M. des P… 108 le rencontrant un jour au Palais, lui en
parla
à cœur ouvert. « Eh quoi ! lui dit-il, ne reviend
ais ayant été malheureux de ce côté-là, il avait la pru dence de n’en
parler
jamais qu’à ses amis ; encore fallait-il qu’il y
son jugement, eut la bonté de dire à Molière : « Je ne vous ai point
parlé
de votre pièce à la première représentation, parc
t cela pour l’homme de cour et pour le peuple. » Le roi n’avait point
parlé
à la première représentation de cette pièce ; mai
n malhonnête homme. M. P.… lui répliqua qu’il était bien hardi de lui
parler
mal de son ami. Baron, animé, ne fit pas de façon
aravant dans deux pièces intitulées le Portrait du Peintre, dont j’ai
parlé
, et Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés 12
s’en fut ennuyé. C’étaient toujours les mêmes ennemis de Molière qui
parlaient
: leur ignorance les tenait toujours dans le même
. Despréaux fait de Molière dans son Art poétique : Ne faites point
parler
vos acteurs au hasard, Un vieillard en jeune homm
vertissait tour à tour les trois sortes de personnes dont je viens de
parler
; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages, il
J.-B. Rousseau, tome III ; 4° Les Caractères de La Bruyère, où il est
parlé
de Baron sous le nom de Roscius ; 5° Le Roman de
es Parfait, page 410.) Loret, dans sa Muse historique du 31 mai 1659,
parle
d’une pièce jouée à l’impromptu par deux acteurs
rtaine, Paya de sa grosse bedaine. La perle des enfarinés, Jodelet, y
parla
du nez. Et fit grandement rire, parce Qu’il est e
c’est une taille bien prise, un air libre et dégagé, et, sans l’ouïr
parler
, sa personne plaît beaucoup. Il passe avec justic
les changements arrivés dans la troupe des comédiens du roi, en 1687,
parle
ainsi du sieur Hubert. « Cet acteur était l’origi
i des vers qui furent faits sur mademoiselle de Brie, et qui semblent
parler
de cette aventure : Il faut qu’elle ait été char
t vraisemblablement au mois de septembre 1670 ; car c’est ainsi qu’en
parle
Robinet dans sa lettre en vers, datée du 27 du mê
ttirent après la petite pièce. Sauvai fut témoin de ce duel, et il en
parle
dans ses Antiquités de Paris, tome II, livre X, p
uise, allez en d’autres lieux. celle de Thomas, par : Iris, je vais
parler
; c’est trop de violence. Pierre Corneille lui a
éputation sous le cardinal de Richelieu. Il annonçait de bonne grâce,
parlait
facilement, et ses petits discours faisaient touj
anecdotes fort piquantes.) 38. Perrault, qui raconte cette anecdote,
parle
d’un maître de pension, et non d’un ecclésiastiq
ière chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie ; j’avais déjà ouï
parler
du mérite de ce lieu et de la capacité de plusieu
ns, ont quelque chose de si naturel, qu’il n’est pas nécessaire qu’il
parle
pour attirer l’admiration de tout le monde. » (Cr
s elle est aisée et bien prise. Elle affecte une nonchalance dans son
parler
et dans son maintien, mais elle a grâce à tout ce
âtre : ils jouent presque aussi bien quand ils écoutent que quand ils
parlent
. Leurs regards ne sont pas dissipés, leurs yeux n
ourent pas les loges. Ils savent que leur salle est remplie, mais ils
parlent
et ils agissent comme s’ils ne voyaient que ceux
sé que cinq ans plus tard. Ce ne fut qu’après les aventures dont nous
parlerons
dans la suite, et une absence de plusieurs années
raconta peu de jours avant la première représentation du Tartuffe. On
parlait
du pouvoir de l’imitation. Nous lui demandâmes po
ais dite ; je ne suis pas du nombre de ces esprits sublimes dont vous
parlez
; mais, tel que je suis, je n’ai jamais rien fait
les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix, tout
parlait
en lui ; et d’un pas, d’un sourire, d’un clin d’œ
ez le Mercure galant, tome IV, première année, page 302. Il est aussi
parlé
du talent de Molière comme acteur dans Cizeron Ri
Puimorin. 119. Tous ces faits manquent d’exactitude, et Louis Racine
parle
avec plus de vraisemblance de la justice que se r
du défunt, qui louait une maison dans ce village. Ce curé, au lieu de
parler
en faveur de Molière, entreprit mal à propos a de
t l’un et l’autre, en disant à la Molière que l’affaire dont elle lui
parlait
dépendait du ministère de M. l’archevêque. » (Ciz
rait d’infidélité qui met en péril la vie de son bienfaiteur. Je ne
parle
point du Festin de Pierre, parce que cette pièce
ans L’Impromptu de Versailles ; mais dans le privé, avec ses amis, il
parlait
peu, comme la plupart de ceux qui ont quelque cho
de l’aune ») et les Femmes savantes (« … offenser la grammaire. — Qui
parle
d’offenser grand’mère ni grand-père ? »). On y tr
est un orateur intempérant. Il est de ceux qui disent : « Quand je ne
parle
pas, je ne pense pas » et qui croient penser quan
nd je ne parle pas, je ne pense pas » et qui croient penser quand ils
parlent
. Le torrent des mots s’élance dans le vide de leu
de l’autre, voulait-il prouver sa thèse par un a fortiori, pour ainsi
parler
, et voulait-il faire entendre qu’on réussit si bi
lui. Quoi qu’il dise ou qu’il fasse, II se regarde vivre et s’écoule
parler
. Car il faut que demain on dise quanti il passe
: « Et si je veux qu’il me batte, moi ! », le mot de Sganarelle qui a
parlé
du cœur à droite et du foie à gauche, à qui l’on
r cinq et il ne pouvait pas « préparer sa venue », c’est-à-dire faire
parler
de lui pendant deux actes tout entiers ; il y aur
x actes tout entiers ; il y aurait eu monotonie ; il ne pouvait faire
parler
de lui que pendant un acte ; restait donc un acte
btiles et délicates, qu’elles échappent à mon sens matériel, et, sans
parler
du reste, jamais il n’a été en ma puissance de co
ui lui reproche de « donner de mauvaises plaisanteries » : « Vous en
parlez
fort à votre aise, et le métier de plaisant n’est
ns et les gens sensés de la pièce, qui auraient quelques raisons d’en
parler
, n’en disent rien. Il serait naturel qu’Elmire op
faut réfléchir avant de parier et avant d’agir (l’Étourdi) ; il faut
parler
pour se faire entendre et non pour se donner la r
trop rude franchise (Le Misanthrope) ; il faut se méfier des gens qui
parlent
toujours au nom du Ciel (Tartuffe) ; il ne faut p
on d’esprit et de cœur, un certain idéal : il faut réfléchir avant de
parler
; mais ne pas réfléchir trop longuement avant d’a
premier mouvement, en général, étant le bon ; il faut écrire et même
parler
avec agrément par cet amour du bien qui doit acco
ne faut pas les ridiculiser ; il faut écouter avec déférence ceux qui
parlent
de religion, tout en gardant son intelligence pou
e pièces où s’abandonne, s’étale et joue son imagination débridée, je
parle
de ses farces, qu’il en a écrit où il a voulu êtr
rche savonnette à vilain et à se faire de belles relations pour qu’on
parle
de lui dans la chambre du roi et pour y entrer un
serait — très peu mais quelque peu — autorisé à supposer que Molière
parle
par sa jolie bouche ; elle plaide son cas qui est
us avant dans le ridicule, elles sont belles, elles, si je puis ainsi
parler
, de leur simplicité, de leur ignorance et de leur
es femmes, le célèbre éloge de l’état de cocu, n’est assurément (j’en
parle
plus loin) qu’une énorme bouffonnerie, une gaieté
très grands personnages, par Fénelon, par Bossuet, par Rousseau. J’en
parlerai
et non point pour accabler Molière ; car on verra
me fripon qui le dupe ?(Bourgeois gentilhomme). Dans la pièce dont je
parle
ce dernier n’est-il pas l’honnête homme ?… » — «
auvaises mœurs ? » — « Les honnêtes gens de Molière sont des gens qui
parlent
; ses vicieux sont des gens qui agissent. » — « E
pas qu’il y ait à insister autrement. Dans Molière, les honnêtes gens
parlent
et les méchants agissent. — D’abord il n’y aurait
ensuite il n’est pas vrai que les honnêtes gens se bornent toujours à
parler
: le Cléante de Tartuffe parle beaucoup il est vr
s honnêtes gens se bornent toujours à parler : le Cléante de Tartuffe
parle
beaucoup il est vrai et ce n’était pas inutile ;
de plus et est-il vrai que les honnêtes gens de Molière se bornent à
parler
tandis que les méchants agissent P Il y a beaucou
s coquins. Voilà le véritable office de la comédie, voilà, pour ainsi
parler
, sa circonscription. Or Molière remplit admirable
ieurement : « Oh ! ciel, que de vertus vous me faites haïr ! » Ainsi
parle
Molière ; il dit aux dupes : « Ce sont les trompe
ore raison. Et c’est bien là ce milieu entre le vice et la vertu dont
parle
Mousseau, trop sévèrement du reste. Vertueux ? Cr
u pour / faire une expérience sur lui-même, et n’y réussit pas » Sans
parler
de la comédie héroïque, comparez le Menteur aux -
le qu’au roi qui s’entretient tout seul avec son capitaine des gardes
parle
un peu plus humainement et ne prend guère ce ton
ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr
parler
, que ces règles de L’art soient les plus grands m
gative des règles, c’est une idée aussi juste qu’ingénieuse. Quand il
parlait
de l’art d’apprivoiser les règles, Corneille étai
ont réveillé en moi quelques petits restes d’un feu éteint ? » Je ne
parle
pas de la terrible scène du pauvre où Don Juan ex
r du plaisir de voir un être humain se dégrader pour manger ; je n’en
parle
pas si ce n’est pour faire remarquer comment Volt
il n’exerce aucunement sa profession de Don Juan et je n’ai pas à en
parler
à ce titre. Au quatrième, il traîne son passé de
ù tout le monde voit qu’il s’humilie : s’il entend des courtisans qui
parlent
, qui rient.et qui sont à la chapelle avec moins d
duire le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le
parle
, mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile,
duire le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le
parle
… » Mais, si ! Je tiens pour absolument impossib
Mais, si ! Je tiens pour absolument impossible à un homme de ne pas
parler
un peu, dans toutes les circonstances de sa vie,
ui est le métier dont il vit. Donc il doit l’employer un peu quand il
parle
amour. Or, il ne l’emploie qu’un peu et si c’eût
t à ses fins sans se donner même la peine d’ouvrir la bouche ; on lui
parle
d’Eudoxe, il sourit où il soupire ; on l’interrog
mpter pour se donner des talents d’agrément et de bon air, pour faire
parler
de lui dans la chambre du roi, pour son ajustemen
ois, sont flattés de leurs maladies, les trouvent intéressantes et en
parlent
avec une complaisance attendrie, de même sont fie
» exactement comme le Marquis dit au Bourgeois gentilhomme : « J’ai
parlé
de vous dans la chambre du roi ». L’auteur vient
Elle a été jeune, elle a songé à l’amour, elle a lu les livres qui en
parlaient
; elle s’est farcie de romans ; appartenant à cet
à eux tout-ce qu’ils lisent et qui, comme les auteurs qui ne peuvent
parler
que d’eux, se font les saints, non du sermon qu’i
tre la divinité d’un salon fréquenté, brillant, spirituel, et où l’on
parle
et dont on parle. L’Honnête femme. On a pri
’un salon fréquenté, brillant, spirituel, et où l’on parle et dont on
parle
. L’Honnête femme. On a pris Elmire (du Tart
arié une première fois son fils avec une fille riche, puisque Mariane
parle
de son bien personnel, et qui en veut à sa second
pensé » est la dernière des excuses et pour ce qui est du trouble, en
parler
est un peu naïf tant il est naturel que Tartuffe
nneau : Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame, et vous
parliez
tantôt d’un autre style. Ici elle devient plus a
? […] Quel mal cela vous peut-il faire ? C’est une petite fille qui
parle
et une jeune fille qui agit, et de ce que fait la
qui agit, et de ce que fait la jeune fille c’est la petite fille qui
parle
, chose juste étant donnée la manière dont Agnès a
ntiments de cette sorte et qui ne sont presque que des idées, elle en
parle
avec une merveilleuse tranquillité, placidité et
qui veut avoir des enfants. Molière a insisté sur ce point. Henriette
parle
de ses enfants à venir ; elle vient d’en parler,
ur ce point. Henriette parle de ses enfants à venir ; elle vient d’en
parler
, elle en parle encore : Et ne supprimez point, v
riette parle de ses enfants à venir ; elle vient d’en parler, elle en
parle
encore : Et ne supprimez point, voulant qu’on vo
s’est confinée dans une demi-solitude et dans le silence, et elle ne
parle
qu’à demi-voix. Madame Pernelle lui dit : […]Vou
d’en être là, et il faut, comme toujours, que ce soit les autres qui
parlent
pour elle. Son dernier mot est touchant, bien car
des fillettes, de très aimables fillettes, mais des fillettes ; je ne
parle
pas des jeunes filles de l’Arioste qui appartienn
les d’Orgon dans sa passion principale ? Oui, ou à peu près. Que nous
parlez
-vous, pourrait on me dire, de cet Orgon mi-parti,
d’Orgon avec ces vers tragiques : C’est à vous d’en sortir, vous qui
parlez
en maître […] Ce mélange du comique et du tragiq
Kermesse de Rubens11. Molière ne procède pas autrement. Quand il fait
parler
ses personnages il s’arrange de telle sorte qu’en
sible ou presque impossible, sans doute sont des vaniteux qui veulent
parler
de leurs bonnes fortunes et il a très probablemen
oi-même : « À quoi vous sert-il d’avoir des femmes, puisque vous n’en
parlez
jamais » ; sans doute (quelquefois) sont des homm
elle le réfute en femme d’expérience : L’amour, dans son transport,
parle
toujours ainsi. Des retours importuns évitons le
eux. Arsinoé elle-même, en dehors de son rôle de prude et quand elle
parle
non à Célimène mais à Alceste qu’elle aime, a un
aison vous accusait. Mes justes soupçons, chaque jour avaient beau me
parler
: j’en rejetais la voix, qui vous rendait crimine
tre, c’est l’art des préparations », disait Dumas fils, qui, quand il
parlait
de son art, se plaçait toujours au point de vue d
ue » ; qu’un auteur dramatique comique doit écrire mai puisqu’il fait
parler
des bourgeois dont la conversation a précisément
t de la théorie qu’un auteur comique doit écrire mal parce qu’il fait
parler
des bourgeois qui ne parlent pas bien, elle eût b
comique doit écrire mal parce qu’il fait parler des bourgeois qui ne
parlent
pas bien, elle eût bien étonné Molière qui fait p
rgeois qui ne parlent pas bien, elle eût bien étonné Molière qui fait
parler
Cléante et aussi Chrysale beaucoup mieux qu’évide
parler Cléante et aussi Chrysale beaucoup mieux qu’évidemment ils ne
parlent
dans la réalité et qui s’applique évidemment au s
tit que le personnage a raison et au fond que c’est lui, l’auteur qui
parle
? Pour montrer que c’est L’auteur qui parle, il p
e c’est lui, l’auteur qui parle ? Pour montrer que c’est L’auteur qui
parle
, il parle bien et tout à fait comme Boileau dans
i, l’auteur qui parle ? Pour montrer que c’est L’auteur qui parle, il
parle
bien et tout à fait comme Boileau dans une satire
lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t’y
parlé
-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens-tu p
s voyez un mari, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touche, à
parler
franchement, Et je sens, près de vous, que le mar
rès bon versificateur en versification vulgaire, si l’on me permet de
parler
ainsi, il est un admirable versificateur en versi
toute la chaleur du mien… » Mais Molière a senti que, quoique Elmire
parle
en langue correcte parce qu’elle n’en sait pas d’
rouve en effet cette exception : Du détail de cette victoire Je puis
parler
très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Mad
une seule personne. Dans le grand monde, tant de gens ont le désir de
parler
, tant de paroles attendent avec impatience le mom
ccasion de se placer entre tant de paroles, qu’on fait taire ceux qui
parlent
longuement ou obscurément, en ne les écoutant pas
hicaire : « Allez, monsieur, on voit bien que vous avez coutume de ne
parler
qu’à des culs. » À la représentation suivante, il
ngea ainsi ce passage : « On voit bien que vous n’avez pas coutume de
parler
à des visages. » P. Corneille, dans sa querelle
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