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1 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
CHAPITRE X. Du Père , de la Famille, de l’Etat. C’est une étude att
uve sous forme d’instinct jusque chez les animaux. On peut dire d’un père , d’une épouse, d’un fils qui accomplissent sérieu
ui ne fût odieuse ou ridicule. Sans doute, il a fait voir çà et là un père indulgent659, une mère dévouée660, une fille resp
n, la dignité ? Sans doute, la mère a des qualités ; mais que vaut le père  ? Que vaut la grand-mère ? quel lien les unit, au
le souffle d’affection qui rassemble et réchauffe les cœurs autour du père  ? Excepté quelques enfants meilleurs que leurs pa
e consolation aux vieillards ? C’est que la famille ne vit que par 1e père , et Molière semble avoir absolument ignoré ce qu’
, et Molière semble avoir absolument ignoré ce qu’est, ce que vaut le père . Sous la tente du désert, le père fut le premier
t ignoré ce qu’est, ce que vaut le père. Sous la tente du désert, le père fut le premier roi au milieu du peuple respectueu
e qui fut une des plus remarquables causes de la grandeur de Rome. Le père , qui donne la vie et l’instruction, qui fait des
x jeunes gens gracieux et pleins d’honneur, a-t-il partout opposé des pères imbéciles, intéressés et quinteux ? Pourquoi sans
urquoi, aux fils coupables et débauchés, a-t-il donné pour excuse des pères indifférents et égoïstes, plus coupables qu’eux,
bonheur des fils et des filles est assuré, ce n’est pas la faute des pères , et ils n’y méritent guère de reconnaissance. Quo
elle ? Tous ces beaux et nobles jeunes gens ne seront-ils donc jamais pères un jour ? Toutes leurs qualités seront-elles donc
aire aimer ? À peine trouve-t-on dans tout le théâtre de Molière deux pères qui prononcent quelques paroles dignes de ce titr
re deux pères qui prononcent quelques paroles dignes de ce titre : le père de don Juan, qui vient se faire insulter inutilem
d’amour d’inutiles conseils de modération687. Mais de quel droit les pères parlent-ils raison aux enfants sur ce théâtre ? E
e plus mauvais, une part dans l’opposition systématique aux droits du père qui règne jusque dans nos codes actuels. Non seul
t tous objets de moquerie ou de mépris, mais les gens qui ne sont pas pères ont par contraste toutes les qualités que ceux-ci
es et de beaux-frères ! Mais non : sans doute qu’en devenant maris et pères , ils perdraient aussitôt leur bon sens, leur espr
n, des filles pleines de délicatesse, de pudeur et de grâce, sans que pères ni mères leur aient rien donné de ces qualités, n
n710 ; et elle n’aura nulle part laissé entrevoir ce que doit être un père . Qu’est-ce pourtant qu’un honnête homme, un citoy
Qu’est-ce pourtant qu’un honnête homme, un citoyen, qui ne sait être père  ? Que valent tous ses autres mérites, s’il n’est
étouffent la liberté. On objectera en vain que, du tableau de tant de pères ridicules et coupables, résulte un enseignement n
lir leur mission711. Quelque avantage qu’il y ait à démontrer que les pères ne doivent être ni intéressés, ni débauchés, ni i
savantage à ne pas montrer qu’ils sont respectables parce qu’ils sont pères , à ne pas faire ressortir tout ce qu’il y a de na
La société entière est une immense forêt où les vieux arbres sont les pères  ; Molière a porté la cognée contre eux, sans song
que nous avons tout inventé en politique en 1789. Nous méprisons nos pères , et nous ne voyons pas que c’est de leurs lents e
vous laisse pas, etc.   Moquez-vous des sermons d’uu vieux barbon de père , etc. 667. « Penards chagrins, » L’Etourdi, a
re ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père , de lui manquer de respect, de lui faire les plus
de respect, de lui faire les plus insultants reproches ; et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
expriment la tendresse, et j’allais presque dire la faiblesse, que le père doit avoir pour son fils : Un bon père, dit Ménan
sque dire la faiblesse, que le père doit avoir pour son fils : Un bon père , dit Ménandre (Sentences des anciens comiques gre
es qualités nuisent en rien au comique, ni le comique à la dignité du père . 708.   Aulularia : Megadorus, Eunomia, Euclio
Dæmones. Plaute a bien mis sur la scène des vieillards débauchés, des pères rivaux de leurs fils : mais il se croyait obligé
int-Marc Girardin, Cours de Littérature dramatique, tome1, XIII : Des pères dans la comédie, et surtout dans les comédies de
ères dans la comédie, et surtout dans les comédies de Molière : « Les pères , les maris, les vieillards que Molière raille gai
Molière raille gaiement, ne sont pas ridicules par leur caractère de père , de mari et de vieillard, mais par les vices et l
2 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
un peu de joie pour nous-même et pour les autres. Qu’il s’agisse d’un père égoïste qui veut marier sa fille contre son gré ;
s maintenant quelles sont les opinions scientifiques de ces Diafoirus père et fils en qui Molière semble incarner tous les r
ridicules de la médecine. « Il s’attache aveuglément », dit Diafoirus père en parlant de son fils, « aux opinions de nos anc
es que le lourd bon sens de Gorgibus. « Mon Dieu ! (dit Madelon à son père ) que vous êtes vulgaire ! Pour moi, un de mes éto
ituelle que moi ! » — « Mon Dieu ! ma chère (s’écrie Cathos), que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! » Et Madelo
ir d’une fille est dans l’obéissance », répétait-on volontiers. Qu’un père eût résolu de mettre sa fille au couvent ou de la
’est là un fait que Molière constate sans trop le déplorer. Quand les pères et les époux seront bien convaincus que toute con
je voulais bien être à vous ? Vous n’avez consulté pour cela que mon père et ma mère : ce sont eux proprement qui vous ont
te affection terrestre pour n’aimer que Dieu et assurer son salut, un père de famille à s’absorber dans l’amour divin au poi
e nous fait sentir qu’il a fallu, pour corrompre la bonne nature d’un père , le zèle de cet incomparable directeur qui « comm
que Molière condamne, celui que le catholicisme prétend substituer au père dans la direction morale de l’épouse et des enfan
ns homme. Il ne pourra jamais avoir au cœur la tendresse naturelle du père pour les siens et sera souvent tenté d’user mal d
, pleine de repentir en songeant au chagrin qu’elle a pu causer à son père , elle ne trouvera, pour se punir de sa désobéissa
eux rappeler et proclamer à quel point l’autorité ferme et résolue du père est indispensable au bonheur de cette famille, ma
d’une scène qui dut être vécue mainte fois, la tendresse naturelle du père aux prises avec l’entêtement égoïste du maniaque,
ïste du maniaque, et l’opinion émue, prête à blâmer aussi durement le père coupable qu’elle l’a doucement averti de sa folle
l’entente de ses membres sous la direction ferme et bienveillante du père sont choses essentielles au point de vue moral. L
nveillante du père sont choses essentielles au point de vue moral. Le père doit être maître chez lui, bannir du logis tout d
s siens. Il saura donc à la fois se montrer bienveillant et digne. Un père qui se laisse avilir par un vice, dégrader par un
éoccupent en fait bien davantage. Est-il rien de plus pénible pour un père , par exemple, que de n’être pas aimé des siens, d
ime des honnêtes gens ? C’est le plus souvent aux hommes, en tant que pères et époux, que Molière prescrit leur devoir (aussi
otre devoir », dit encore Molière à tous les humains. Votre devoir de père , de mère, de tuteur, de fille, d’épouse, d’ami, d
3 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
uivantes. 1°. On a dit qu’il naquit vers 1620 et l’on n’a donné à son père que la qualité de valet de chambre tapissier du r
roit être la troisième en entrant par la rue saint Honoré, et que son père était marchand frippier de même que valet de cham
tes preuves : il est sûr au contraire que Jean-Baptiste Poquelin, son père , et Anne Boutet, sa mere, lui donnerent une éduca
menait quelquefois à la comédie à l’hôtel de Bourgogne, de porter son père à le faire étudier. Il l’obtint enfin : on le mit
continua de s’instruire lorsqu’il fut sorti du collége. Cependant son père étant devenu infirme, il fut obligé d’exercer les
4 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
mté Vénaissin, à deux lieues de Carpentras, le 19 novembre 16083. Son père , parent (oncle maternel à la mode de Bretagne) du
rdan. La mère ne survécut pas longtemps à cet accouchement tardif. Le père , encore bien jeune, puisqu’il devait avoir alors
le comte de Modène contracta ces deux mariages par déférence pour son père , plutôt que par inclination. Le prince auquel il
La mère de Madelène Bejard, appelée Marie Hervé, fut la marraine. Le père prit alors dans l’acte de célébration du baptême
jouèrent leur rôle comme ils l’auraient fait sur le théâtre. Quant au père et au beau-frère de Molière, qui signèrent aussi
e Modène24. Il soupçonne même qu’il y a eu un mariage secret entre ce père et cette mère, ce que l’extrait baptistaire, dont
cette accusation absurde, puisqu’il aurait fallu que Molière eût été père à quinze ans, et que d’ailleurs sa liaison n’avai
elui de Modène, dont la famille ne l’aurait pas souffert. Quant à son père , il était mort avant le second mariage de sa fill
ion. Le comte de F… d’U… 1. C’est le nom d’un fief acheté par son père , dans le comté Vénaissin, de Jean-Baptiste d’Orna
5 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
e et de profondeur, la scène où le fils d’Harpagon reconnaît dans son père même l’infâme usurier qui travaille à sa ruine, n
’est le génie qui de cet ouvrage fait un chef-d’œuvre. Le proverbe, À père avare, enfant prodigue, renferme une observation
e un texte dont sa comédie est le commentaire. Mais, de l’avarice des pères , il a fait sortir une autre conséquence plus terr
mépris de ceux qui ont le plus à en souffrir. Un avare a cessé d’être père  ; il a même, pour ainsi dire, cessé d’être homme 
re ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père , de lui manquer de respect, de lui faire mille in
uer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
, avant d’arriver à celles de raisonnement. Cléante ne vole point son père , c’est son valet qui commet le vol : il n’en est
r l’un puni et les autres vengés : voilà tout. Un fils outrageant son père ne sera jamais, quoi qu’il arrive, un personnage
évaudra dans leurs âmes sera celui de l’indignation contre un mauvais père , coupable d’avoir un mauvais fils, puisque, devan
sans contredit, la punition, la plus terrible que puissent subir les pères avares, et celle qui doit le plus effrayer les ho
nts dénaturés ; et le drame serait invraisemblable, si, l’avare étant père de famille, ses enfants, réduits par lui aux plus
re à la fois tous les deux. Si la censure du poète guérit le vice des pères , elle prévient le crime des enfants qui en est la
ce que Cléante se moque de la malédiction que vient de lui donner son père . Rousseau ne prend-il pas trop à la lettre ce mot
omme elles sont. Ce n’est certainement point ici l’acte solennel d’un père justement courroucé, foudroyant la tête d’un enfa
ermis d’être avare à sa manière et selon son goût. L’avare, à qui ses pères ont transmis de grandes richesses connues du publ
garantir de la vaniteuse faiblesse de dédaigner la condition de leurs pères et la société de leurs égaux, de fréquenter et d’
re, dans Cléante, fils d’Harpagon, le peu de respect qu’il a pour son père  : on trouve qu’en cela les mœurs et les bienséanc
représentation de L’Avare, les sentiments de respect qu’il doit à son père . Je conviens de tout cela. »Cette faute qu’il rep
6 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
n ours fait un personnage galant, et même un personnage de mari et de père . Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions
nes un jeune homme bien né et riche nommé Cinthio, lequel, resté sans père ni mère, n’avait qu’une sœur douée d’une beauté r
amenée à Rome par sa mère Olympia et introduite dans la maison de son père sous l’habit de page et sous le nom de Fabritio.
grandissant, venant à Rome, se déguisant en page pour entrer chez son père , et s’écriant enfin : “Padre mio, io son quella e
riant enfin : “Padre mio, io son quella e Olympia è mia madre !” (Mon père , c’est moi qui suis cette fille et Olympia est ma
Venise amoureux de la jeune fille veut l’enlever ; il est tué par le père et des bravi apostés. Stefanello fuit d’abord à B
de sa fille. Isabelle découvre à Flaminio qui elle est et qui est son père . Le capitan oblige Flaminio, en vertu de l’engage
7 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
rendra réponse. Ricciardo fait des réflexions sur les faiblesses des pères pour leurs enfants. scène iii. Fabio, Zucca. F
aldo et Lelio lui ont faite. Fabio se félicite de l’indulgence de son père qui ne l’a point grondé, et lui a ordonné seuleme
st une imposture, lui ordonne de se préparer à le soutenir en face du père et du fils, s’il en est besoin. Virginia dit à Pa
utre fille que Virginia, qui apportera six mille écus de dot ; que le père de la mariée lui fera présent de deux mille écus,
présent de deux mille écus, sans parler d’un opulent héritage que ce père laissera plus tard à ses enfants. Ricciardo ne po
pond que c’est de Lelio. Fabio se moque de cet adolescent imberbe. Le père vante la bravoure de ce Lelio et fait une descrip
ette fin de pièce. Fabio en est fort surpris, et s’étonne de voir son père rire ainsi au moment où il lui annonce un combat
et à Fabio, en lui demandant pardon de n’avoir point avoué devant son père la secrète intelligence qui existe entre eux, et
ini (les deux Arlequins), et la lettre du cousin de Bergame : « Votre père est mort… il vous laisse cinquante écus… etc., et
tour en différentes conditions, tantôt valet ou paysan, tantôt mari, père ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport, aux de
8 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
le matin de Poitiers. Que, pour échapper à un mariage pour lequel son père a donné parole, il imagine de dire qu’il est mari
né parole, il imagine de dire qu’il est marié, et à trois mois d’être père , et qu’il fasse ce charmant conte des deux amants
’il fallait un poète de génie pour le soutenir. Corneille est donc le père de la comédie, et c’est pour lui une gloire uniqu
èrement, la femme qui sait être utile sans cesser d’être agréable. Un père qui vient d’assister aux Précieuses y prend le su
ellent français de Paris, tel qu’il l’avait appris au comptoir de son père , et tel qu’on le parlait dans la rue Saint-Honoré
ne la pièce par un dénouement postiche, qui fait retrouver à Agnès un père dans un personnage venu d’Amérique, et un fiancé
n deux camps ! L’aïeule est devenue l’ennemie des petits-enfants ; le père se fait le tyran de sa fille. Voilà bien cette sé
t veut marier sa fille à un méchant poète dont elle est entichée ; le père veut qu’elle soit à l’amant à qui on l’a promise 
mes jeunes amours20. Ne nous y fions pourtant pas. Tout à l’heure le père ne soutiendra pas le mari, et il sera fort heureu
l veut se préparer des consolations, et il se dit à part lui : « Tout père de famille qui revient d’un voyage doit se figure
rs retenues, et ces aphorismes deviennent une vérité de comédie. « Un père de famille, dit Scapin, qui a été absent de chez
mais vu, madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? MARIANE. Il est vrai qu’il brille be
NE. Il est vrai qu’il brille beaucoup. CLÉANTE, ôtant du doigt de son père le diamant, et le donnant à Mariane. Il faut que
nni, madame, il est en de trop belles mains. C’est un présent que mon père vous a fait. HARPAGON. Moi ? CLÉANTE. N’est-il pa
mon père vous a fait. HARPAGON. Moi ? CLÉANTE. N’est-il pas vrai, mon père , que vous voulez que madame le garde pour l’amour
e le fils de l’Avare fait des cadeaux à sa maîtresse aux frais de son père  ; c’est que l’Avare est amoureux, et qu’il ne sai
9 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
elle nullement farouche, mère à vingt ans d’une petite fille dont le père est M. de Modène, un gentilhomme qu’elle ne perd
jours, les juges de paix ne mettent point en doute la déclaration du père tuteur ou de la mère tutrice ; ils ne réclament p
ien justifiées. C’est au mépris des droits de cet enfant, orphelin de père , que Molière aurait souffert qu’on enrichit sa fe
sse extraction du musicien, le moulin des environs de Florence où son père était meunier, son admission, en qualité de marmi
ière est obscure et indigne, que sa mère est très incertaine, que son père n’est que trop certain, qu’elle est fille de son
e n’est que trop certain, qu’elle est fille de son mari, femme de son père . » Que ce fût là une infâme calomnie, nul doute s
es Vieilles-Étuves, aujourd’hui rue Sauvai. Le 30 septembre 1638, son père , Jean Pocquelin, qui venait d’épouser en secondes
Vitu cite en effet divers baux desquels il résulte : 1° Que Pocquelin père n’a dû prendre personnellement possession de cet
t de l’hôtel de Bourgogne 12 . » Trente-cinq ans après que Pocquelin père en fut devenu propriétaire, la maison où pendait
le nom de son ami le savant Jacques Rohault, prêta en deux fois à son père les dix mille livres que devaient coûter les trav
de piété filiale, celui d’un fils qui, connaissant l’embarras de son père , avec lequel il est brouillé, et voulant ménager
te légende du poète se dissimulant derrière Rohault pour secourir son père . C’est en rendant compte de ce spectacle dans le
le occasion, se conduisit moins en fils pieux qu’en homme d’affaires, père de famille lui-même. M. Eudore Soulié, qui avait
la part d’un dis, à venir directement et sans bruit au secours de son père et non pas à lui faire prêter de l’argent par un
hypothèque et subrogation ? » Mais, si ce fils est brouillé avec son père , s’il sait qu’offert directement par lui le prêt,
ec son père, s’il sait qu’offert directement par lui le prêt, dont ce père a cependant un urgent besoin, sera repoussé, comm
aux yeux du meilleur et du plus désintéressé des fils, sinon pour un père prodigue, du moins pour un homme qui laissait le
facilement dans ses affaires. Molière, cette fois, pensa moins à son père qu’à sa fille ; ce fut, en effet, Madeleine Moliè
Madeleine Molière qui profita de cet acte de prévoyance. » Pocquelin père , quand il fit cet emprunt, avait soixante-quatorz
Les quittances de ces ouvriers restèrent entre les mains de Pocquelin père , et elles figurent dans l’inventaire fait après l
dernier de la réclamer. Loin donc que le prêt fait par Molière à son père fût « un acte de bonne administration en même tem
sorte que Molière, propriétaire pour un tiers (comme héritier de son père pour pareille portion), se trouvait, comme créanc
er les conclusions de M. Eudore Soulié, qui nous représente Pocquelin père , dans les dernières années de son existence, comm
n’a découvert aucun bail qui suive immédiatement la mort de Pocquelin père , arrivée en 1669 : le premier qu’il cite parmi ce
lus par tiers avec les représentants des cohéritiers primitifs de son père . Tels sont les faits résultant des actes authenti
interprétés. S’ils laissent au service rendu par Molière à son vieux père tout son caractère délicat et désintéressé, il es
ontrent tel qu’il était en effet, bon fils en même temps qu’excellent père . VIII. Si les restes de Molière ont en le sort
La plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’opinion des Pères et de beaucoup de conciles, ont condamné la coméd
la plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’opinion des Pères et de beaucoup de conciles, ont condamné la coméd
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
 » dont parle Riccoboni, laquelle avait trouvé dans l’héritage de son père des canevas signés par saint Charles Borromée. El
e la pastorale, le croirait-on ? sont toute une famille de Centaures, père , mère, fils et fille. La mise en scène, comme on
une suite d’aventures compliquées et romanesques, les deux Centaures, père et mère, qui combattaient pour recouvrer la couro
e commencement de l’année 1625. Giovanni-Battista Andreini perdit son père vers cette époque. Il publia, dans le cours de l’
11 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
art des grands criminels. C’est surtout en présence de Don Louis, son père , que Don Juan montre toute son insensibilité mora
toutefois ils existent dans le cœur de l’homme, sont invoquées par ce père infortuné. En lisant cette remontrance si noble e
dernier trait caractéristique, Don Juan se hâte d’ajouter dès que son père est sorti : « Hé ! mourez le plus tôt que vous p
ssiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j’enrage de voir des pères qui vivent autant que leur fils. » Voilà bien la
ile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j’ai besoin, et me mettre à couvert, du côté
le point de la chasser. Mais, voulant servir Angélique auprès de son père , elle comprend la nécessité de changer de tactiqu
e que j’ai pour vous et feindre d’entrer dans les sentiments de votre père et de votre belle-mère.» Molière donne toujours
Valère, songez, je vous prie, à vous bien mettre dans l’esprit de mon père . Valère. Vous voyez comme je m’y prends, et les
re par les paroles suivantes qu’il adresse à Élise en présence de son père  : « Oui, l’argent est plus précieux que toutes l
es du monde, et vous devez rendre grâce au ciel de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il sait ce que c’est que de v
tes qui suivent : Élise. « Vous moquez-vous, Valère, de parler à mon père comme vous faites ? Valère. C’est pour ne point
i, j’aime ; mais avant d’aller plus loin, je sais que je dépends d’un père et que le nom de fils me soumet à ses volontés ;
olière comme passionnés, aveuglés, comme esprits de travers, sont des pères de famille. M. Jeannel a cru trouver dans cette c
tinuellement ravalé le chef de la famille, d’avoir partout oppose des pères imbéciles aux jeunes gens gracieux et pleins d’ho
cruels, d’avoir donné pour excuse aux fils coupables et débauchés des pères indifférents et égoïstes, plus coupables qu’eux,
ponsables et auteurs de leurs fautes. Si Molière a souvent choisi des pères de famille pour représenter les caractères vicieu
arfaite, entravée, tandis qu’elle s’élargit et se développe autour du père de famille. Que Tartuffe prenne pour dupe un céli
la hiérarchie de la famille. Mais lorsque l’occasion de présenter un père doué des plus nobles sentiments et de les exprime
irables Molière n’a-t-il pas exprimées par la bouche de ce malheureux père dans la scène vi de l’acte IV ! Voulez-vous être
oilà l’importante leçon qui ressort de ses comédies, où l’on voit les pères abandonner leurs enfants pour ne songer qu’à l’ob
e leur passion, et manquer ainsi à tous leurs devoirs. En mettant des pères vertueux sur la scène, Molière eût indiqué direct
hrétien ; elle n’aura nulle part laissé entrevoir ce que doit être un père . » Je dois encore réfuter ici un autre reproche
n à Octave. « Préparez-vous à soutenir avec fermeté l’abord de votre père . Octave. Je t’avoue que cet abord me fait tremb
t. Ça, essayons pour vous accoutumer. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement comme si c’
si c’était à lui-même. — Comment! pendard, vaurien, fils indigne d’un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux,
— Tu as l’insolence fripon, de t’engager sans le consentement de ton père , de contracter un mariage clandestin? Réponds-moi
ous demeurez interdit. Octave. C’est que je m’imagine que c’est mon père que j’entends. » Cette scène, fort amusante, est
suppose que celui-ci pourra répondre avec audace et effronterie à son père afin de le dominer. Mais Octave, qui a du respect
auteur de ses jours, reste interdit lorsqu’il s’imagine que c’est son père qui lui adresse ces reproches. La crainte respect
celui-ci lui inspire fait que lorsque Sylvestre dit : « Voilà votre père qui vient. » Octave se sauve en s’écriant : « O
éandre, croyant que Scapin a desservi son amour en le dévoilant à son père , manifeste contre ce valet la colère la plus viol
12 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
eur langage. Il en est de même d’Henriette à l’égard de Chrysale, son père . Orgon et Harpagon, les Gorgibus et les Sganarell
on père. Orgon et Harpagon, les Gorgibus et les Sganarelles, tous les pères , en un mot, même ceux qui ne sont pas ridicules o
progrès naissants, lorsqu’il a donné à tous les enfants, sur tous les pères , cette espèce de prééminence intellectuelle, dont
r les empêcher ; il est pour la jeune fille aimable et sensible qu’un père extravagant veut sacrifier à sa chimère ; il est,
rent des Daves et des Sosies déguisés, qui font métier de tromper les pères et de corrompre les fils, tour à tour servant et
nce de deux jeunes filles, ravies depuis longtemps à l’amour de leurs pères , et que des incidents inattendus remettent entre
ns. De ces deux avares, celui qui l’est le plus, est un aussi mauvais père qu’Harpagon ; et c’est celui-là même qui a un aus
i mauvais fils que Cléante. Cléante se moque de la malédiction de son père , et se fait le receleur de la cassette qu’on lui
fils, et elles aboutissent à un dénouement commun, où chacun des deux pères , retrouvant une fille, trouve un gendre dans chac
lui du Phormion, où l’un des deux jeunes gens, du consentement de son père et de sa mère, reste en possession de sa courtisa
13 (1802) Études sur Molière pp. -355
èces. Cinq années suffisent à Pocquelin pour achever ses études : son père , devenu vieux et infirme, le rappelle pour exerce
robation que son silence donne à ces deux vers de Mascarille : Votre père fait voir une paresse extrême À rendre par sa mor
après les avis et sous les yeux du génie qui les enfanta. Molière, le père , l’instituteur de ses comédiens, en les associant
ascarille dit à Lélie : Moquez-vous des sermons d’un vieux barbon de père , Poussez votre bidet, vous dis-je, et laissez fai
, sous le nom de Fédéric. Le faux Fédéric a déjà vingt ans, quand son père s’avise d’avoir des remords, qu’il n’écoute pas l
ses n’ont point encore désabusé : même avarice dans la conduite de ce père qui déguise le véritable sexe de sa fille, pour u
t, enfants ingrats et parcimonieux, de ne traiter sans façon que leur père  ? Année 1660. Sganarelle, ou le Cocu imagina
ir rendu Célie plus intéressante qu’Eleonora ; c’est de l’aveu de son père qu’elle s’est attachée à Lélie, et cet aveu l’aut
uelque temps ; et ses comédiens, ces mêmes comédiens dont il était le père , poussaient l’injustice jusqu’à murmurer contre l
neval était en possession du rôle d’Arnolphe ; très applaudi dans les Pères grimes, il trouvait commode de donner ce caractèr
er le moine de son parti s’écriait : n’est-il pas vrai, mon révérend père  ? n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend père 
s vrai, mon révérend père ? n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend père  ? demandez au révérend père . À quoi le révérend
n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend père ? demandez au révérend père . À quoi le révérend père répondait par un pruden
s, mon révérend père ? demandez au révérend père . À quoi le révérend père répondait par un prudent hom hom, qui, flattant o
scène xiv, Sganarelle refuse d’épouser, « parce qu’il veut imiter son père et tous ceux de sa race qui ne se sont jamais vou
amais voulu marier ». Malleville avait dit : Résous-toi d’imiter ton père , Tu ne te marieras jamais. Sentiment sur la p
méprise, et veut qu’on tue le meurtrier de son honneur ; Gonzalo son père , accourt, mais, bien loin de remplir le projet de
urt, mais, bien loin de remplir le projet de sa fille, il est tué. Le père de dom Juan se trouve en Castille, je ne sais com
er et faire de nouvelles fredaines dans le castel de son bon homme de père . Le roué de coterie remplace le corrupteur de cou
duisant ; par quelle raison son valet n’ose le quitter ; pourquoi son père ne le fait pas jeter dans le fond d’un cachot ; e
antalon, à cause, dit-il, de la sympathie qu’il doit y avoir entre un père et sa fille. Le Phormion. Demiphon, vo
imée de Granger et de son fils ; ce dernier est préféré, mais Granger père ne veut pas consentir à l’union des amants ; ils
doit à la pièce italienne l’idée comique de faire tâter le pouls d’un père pour connaître la maladie de sa fille, il lui doi
se borne pas à dissuader une populace sans réflexion ; il dissuade un père à qui son fils prouve évidemment qu’on a voulu le
bitaient fort à leur aise et avec négligence les vers de leur premier père nourricier ; devons-nous en croire nos prédécesse
nstant où celui-ci, pressé par ses remords, vient avouer son crime au père de celle qu’il a déshonorée. L’Avare, la tête ple
e pense que l’affront fait à Phédrie est la cause du désespoir de son père . L’on s’explique enfin, l’oncle abandonne ses pré
ique enfin, l’oncle abandonne ses prétentions, le neveu rend l’or, le père touché, lui fait présent de sa fortune et de sa f
u près la scène d’Harpagon et de Cléante ; mais Magnifico n’est ni le père ni le rival de Célio. Quelle différence67 ! Dans
l’argent ; on le met en présence d’un usurier qui se trouve être son père  ; ils s’accablent l’un et l’autre de reproches, c
s amoureuses, elle n’était animée que par celle qui fait rivaliser le père et le fils ; surtout si Molière, sacrifiant moins
s, des aventurières avec une douzaine d’enfants, dont elles le disent père  ; il finit par le faire fuir déguisé en femme.
est non seulement délivré de son rival, mais il gagne la confiance du père de sa maîtresse, en la lui ramenant au moment, di
qui la reconnaissance n’est pas un fardeau, doivent penser combien le père et le fils adoptif souffraient de leur éloignemen
importance. La confession si comique de Scapin est imitée de Pantalon père de famille, canevas italien. Un fils de Pantalon
plus fortes ; un fils souffrant que des fripons volent, frappent son père , ce qui a porté vraisemblablement Jean-Jacques à
se rapprochent de la bonne comédie, et servent à contraster avec les Pères nobles. Argante et Géronte sont dans la première
orable pour mettre à contribution le ciel, la terre et les enfers. Le père de notre tragédie, Corneille, si sublime dans la
e, un homme de bon sens, un mari tremblant devant sa femme, enfin, un père de famille fier d’une autorité dont il ne sait pa
ous promets des succès au barreau ; marchez-y sur les traces de votre père , et n’enfoncez pas le poignard dans le sein de vo
structions à donner à mon fils, que de l’entretenir des folies de son père  ! » Je doute fort que Molière ait connu cette av
ous exigez de moi. Voici tout ce que j’ai pu recueillir concernant le père de la comédie, pendant son séjour dans nos délici
i ? Angélique, l’intéressante Angélique, n’a-t-elle pas convaincu son père de toute sa tendresse ? ne consent-il pas à son m
pièce, je rappelle avec volupté à mon amante, en présence même de son père et de mon rival, l’événement qui donna naissance
le dernier acte, scène xxi, Angélique fond en larmes aux pieds de son père qu’elle croit mort, s’aperçoit de son erreur et s
e enfant, puisqu’on essaie de lui persuader que le petit doigt de son père l’a trahie. Le professeur. Béline ne pouvant êt
moin la manière dont elle cherche à déguiser son embarras lorsque son père lui dit : levez les yeux, regardez-moi… Eh… N’av
oie pour éviter le fouet ; témoin les caresses qu’elle prodigue à son père , dès qu’elle est sûre de sa faiblesse ; témoin le
parce qu’elle annonce un très mauvais sujet ; et nous trouverons son père indulgent, lorsqu’il l’appellera petite masque
e d’épouser un homme qu’elle n’aime pas ; mais Dorine lutte contre un père entêté qu’il faut brusquer, et Toinette contre un
utte contre un père entêté qu’il faut brusquer, et Toinette contre un père faible qu’elle doit ramener à la nature, en lui s
Angélique et son amant. Les rôles de MM. Diafoirus. Diafoirus père . Je vous présente mon fils, que la nature semble
ersonnage d’une farce intitulée Le Grand Flandrin de fils. Diafoirus père . Remerciez, mon fils Thomas, et dites de quelle m
s la scène où Argan fait donner des sièges à la compagnie. Diafoirus père . Vous allez voir la finesse des moyens qu’il empl
le temps qu’il déploie un mouchoir en guise de serviette. Diafoirus père . Eh ! qu’en dites-vous ? N’est-ce pas s’emparer a
it de cette pièce à l’honneur à élever à leur ancien camarade, à leur père , une statue en marbre . 39. Il avait aimé mademo
eprochés à Molière ; elle avait tout au plus dix ans à la mort de son père . 71. Malgré l’intention bien formelle de ne plu
uteurs qu’on voulait comparer à leur maître, il fit sentir, que si le père de la comédie n’était plus de mode dans le pays q
14 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ce même345. Quelle soit confiante en sa mère comme Lucile 346, en son père comme Henriette 347 ; et qu’elle préfère, malgré
s et toujours aimant, qui fait dire à Mariane, quand elle découvre le père qu’elle n’a jamais connu, ce mot si touchant : « 
célératesse et emporté par la fougue de son âge, veut tout révéler au père , elle dit : Non, Damis ; il suffit qu’il se rend
s sur le point d’échouer, c’est elle-même qui se décide à éclairer le père pris pour dupe et l’époux outragé ; c’est l’épous
rit si elle peut, la mère de famille qui veille à tout, môme quand le père oublie son devoir et quitte son rôle de chef resp
s, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père  » (act. III, sc. XXIII). 352. Voir plus loin cha
15 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
oupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer la Comédie. Son Père bon Bourgeois de Paris et Tapissier du Roi, fâché
Amis soutenues de ces promesses ne purent rien sur son Esprit. Ce bon Père lui envoya ensuite le Maître chez qui il l’avait
ue tous les jeunes Gens avoient du dégoût pour la Profession de leurs Pères , et que ceux qui n’étaient que Bourgeois voulaien
16 (1884) Tartuffe pp. 2-78
la copie générale ; protester que bien loin d’avoir voulu peindre le Père , directeur et confesseur, le dévot, l’homme d’égl
rs, demeuré tendre à son égard, a écrit son panégyrique‌ 15. Les bons pères qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable)
qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable) Voltaire, les bons pères aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’il
l’opérette. Il y a dans ce livre bizarre 240 pages de citations des «  pères  », tous abominant les spectacles, « source de tou
rès de là, justement, loge Orgon, dont M. Loyal servit honnêtement le père . C’est un personnage considérable, de la haute bo
èle , et plus bas, elle va dire : Il faut qu’une fille obéisse à son père , Voulut-il lui donner un singe pour époux. S’il
e ! — il ne réfléchit pas au ridicule que l’aventure va jeter sur son père  ; il n’y voit qu’une occasion de se débarrasser d
il est au comble de la joie ; il veut se satisfaire et régale son père de la nouvelle toute fraîche. La sage Elmire se r
estées sans emploi. Tout le monde est bon dans la maison d’Orgon ; le père est plein de faiblesses humaines ; le frère, sage
t sain. Elmire n’a pas d’amour sans doute, son mari pourrait être son père , mais elle a pour lui une amitié loyale, pleine d
salut ? En sacrifiant à Dieu la famille. Orgon était le meilleur des pères . Cependant que dit-il après que Tartuffe a passé 
e n’est pas qu’il séduise Elmire, c’est qu’il gâte Orgon. Le Révérend Père tue le père. Notre poète ne le veut pas. Que répo
qu’il séduise Elmire, c’est qu’il gâte Orgon. Le Révérend Père tue le père . Notre poète ne le veut pas. Que répond son honnê
17 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
geois où tout sentait le marchand cossu6. Après un an de veuvage, son père ayant contracté une seconde union, en mai 16337,
rs d’intuition qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père  ? Mais si Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilhomme
t réussissent à rendre une aïeule l’ennemie de ses petits-enfants, un père devenu le tyran de sa fille, en un mot la guerre
, ne mérite estime ou affection. Une fille sans mère que persécute un père sans entrailles, un fils qui le vole, ou le bafou
voisins, par exemple de la scène où le fils d’Harpagon reconnaît son père dans l’usurier qui le ruine136. Il est constant q
’ingénie, comme Scapin entre Pantalon et le docteur, à réconcilier le père et le fils, en leur persuadant que chacun d’eux c
réparer, c’est-à-dire pour demander la main de celle qui va le rendre père . Mais, aux premiers mots de sa prière, Euclion, q
range. Une fois sa marmite rendue, l’Avare se métamorphose même en un père de famille affectueux et libéral, qui ne s’oppose
qu’Harpagon soit riche. Pièges tendus à son vice. Il faut qu’il soit père . Scandale flagrant Or, pour la rendre saisissa
hacun le connaît déjà. Nous savons que son fils s’endette parce qu’un père lui refuse le nécessaire, que sa fille se laisser
onsulté que ses goûts. Mais la notoriété de la fortune léguée par ses pères lui transmettait l’obligation sociale de paraître
de pièges tendus à la cupidité de ce maître quinteux et brutal, de ce père égoïste et tyrannique, dont le cœur est aussi fer
Il délègue à un domestique « toute l’autorité que le ciel donne à un père  » ; et, pour se délivrer d’une tutelle onéreuse,
un tel langage, et accepte le marché sans indignation ; car en lui le père est mort, et ne sait pas plus se faire respecter
uelque sorte près de lui le rôle d’agents provocateurs. Cléante. À père avare fils prodigue. Molière ne veut pas l’absoud
tés d’une vertueuse famille » ? Mais la sécheresse et la cruauté d’un père dénaturé ont compromis ces généreuses inclination
pie : « Et l’on s’étonne après cela que les fils souhaitent que leurs pères meurent ! » Mais voilà l’œuvre d’Harpagon ! Il a
ieux qui parfois attriste sa grâce. Privée de sa mère, rudoyée par un père brutal, livrée à elle-même sans autre sauvegarde
re ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père , de lui manquer de respect, de lui faire les plus
de respect, de lui faire les plus insultants reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
eurs. Rousseau se trompe, en effet, quand il dit que Cléante vole son père  ; car le valet seul est coupable, et son maître n
eut faire aimer Cléante : car, si l’on peut plaindre le fils d’un tel père , et atténuer les torts de l’un par ceux de l’autr
xemple, lorsque Cléante, attendant un usurier, se voit en face de son père , l’autorité paternelle souffre sans doute quelque
vocat, pour le besoin de sa cause, regarde comme l’acte solennel d’un père justement courroucé, n’est que la boutade d’un vi
te que criminelle. Ici, Harpagon est un peu comme maître Jacques : le père a disparu pour n’être plus qu’un soupirant ridicu
ral les vieillards de Molière sont comiques non par leur caractère de pères ou de maris, mais par les passions qui dégradent
une certaine mesure, qu’ici Cléante oublie les liens du sang ; car le père lui est dérobé par l’amant, comme il l’était tout
ant poète, et veut, à toute force, lui donner sa fille en mariage. Le père qui l’a promise à un galant homme enrage d’une so
enfin le champ libre à un rival175. Chrysale. Le gros bon sens. Le père , le mari, le bourgeois. Sources du comique. L’inf
out seul. Ce n’est pas que le bon sens et le cœur fassent défaut à ce père qui aime sa fille et désire son bonheur ; mais to
i entre dans les goûts, dans les études d’un mari, d’un frère ou d’un père , qui, sans quitter son ouvrage d’aiguille, peut s
Être à Monsieur Tartuffe […] Non, il faut qu’une fille obéisse à son père […] Point ; Tartuffe est votre homme, et vous en
18 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
e vous prie, Vous avez une sœur, la petite Thalie, Dont Picard est le père  ? La Vieille Thalie. Ah ! Ne me parlez pas De ce
e Thalie. Quoi ! Vous êtes Molière ! Ah Dieux ! je m’en doutais ! Mon père , ce me semble, a plusieurs de vos traits ; Ainsi
e vos traits ; Ainsi que vous d’ailleurs c’est un excellent homme. Le père des auteurs, c’est ainsi qu’on le nomme, Du vrai
e vivais de mes pleurs ; rien n’est moins étonnant, J’avais perdu mon père  ; il revient maintenant, Et bientôt avec lui ma g
19 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ambre ! Il était donc de bonne famille ? — La charge lui vient de son père , qui était en outre tapissier. — Et ce père l’a l
a charge lui vient de son père, qui était en outre tapissier. — Et ce père l’a laissé jeter dans le théâtre ! — Il s’y est j
rnolphe. Il ne le connaît que sous ce nom. Arnolphe est un ami de son père , à qui ce père le recommande en attendant qu’il a
le connaît que sous ce nom. Arnolphe est un ami de son père, à qui ce père le recommande en attendant qu’il arrive lui-même,
ssance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père , À son supérieur le moindre petit frère, N’approc
attendant qu’Horace, qui la veut épouser honnêtement, ait préparé son père à ce mariage, il faut trouver asile chez quelque
s, trahit Horace qui vient le prier d’intercéder pour lui près de son père … Aussi quelle joie lorsqu’on voit le dénouement t
rsqu’on voit le dénouement tourner contre le traître ! Il veut que ce père marie promptement Horace : le père y donne les ma
contre le traître ! Il veut que ce père marie promptement Horace : le père y donne les mains, mais c’est à Agnès qu’il le ma
isent toujours à la fin d’un cinquième acte, se trouve aussi avoir un père , qui la revendique, toujours pour la donner à Hor
es affriolants, le Fagoteux, le Grand Benêt de fils aussi sot que son père , qui sont mentionnées dans le même temps, et où n
ntfleury le fils, à l’instar de Rodrigue, épousant la querelle de son père , un peu écorné par Molière, lança l’Impromptu de
de Mayence. Mais cette vengeance parut trop lénitive à Montfleury le père , ce gros homme entripaillé, qui faisait le fier,
ent, il venait d’épouser la femme qu’il aimait, elle allait le rendre père , le roi le protégeait, lui livrait sa cour, il av
ns la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de bœuf, Mon père pour sa part en emboursait dix-neuf. Et répétait
20 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
Molière s’efforça de concilier l’un et l’autre. L’humeur sauvage des pères et des époux, la vertu des femmes qui tenait un p
nes, des esclaves fripons aidant leurs jeunes maîtres à tromper leurs pères , ou les précipitant dans l’embarras, et les en ti
vrai Philosophe et un homme vertueux. Si le jeune Cléante, à qui son père donne sa malédiction, sort en disant, Je n’ai qu
eût pu sans doute représenter ce fils toujours respectueux envers un père barbare ; il eût édifié davantage en associant un
ais la vérité, mais la force de la leçon que le Poète veut donner aux pères avares, que devenaient-elles ? L’Harpagon, placé
e Malade imaginaire la douleur touchante d’Angélique aux pieds de son père qu’elle croit mort, et les transports de sa joie
s, voyant la fille de son voisin attaquée de mélancolie, conseille au père de lui acheter une garniture de diamants pour hât
21 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
e, vérité ; la troisième du même acte, où Lucinde, sollicitée par son père de lui dire son chagrin, le lui apprend, Sganarel
Molière, de Quinault et de Lulli. Jamais si faible enfant n’a eu des pères si forts. La scène troisième du troisième acte es
siste ; la scène troisième, où le notaire ne sait auquel entendre, le père disant que le gendre est Clitandre, la mère disan
de Dancourt me semblent à peine lisibles. PIRON. L’ÉCOLE DES PÈRES . Pièce morale et point comique. La scène où Pa
t point comique. La scène où Pasquin imite ses maîtres en reniant son père est plaisante. L’AMANT MYSTÉRIEUX. Pièce fa
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
mencements dut contribuer à celle des caractères qui ont distingué le père et le fils. En 1648, la paix se fit avec l’Espagn
de trente-deux ans ; le duc de Vendôme (César), fils ainé d’Henri IV, père du duc de Beaufort, âgé de cinquante-quatre ans ;
emoiselle rapporte dans ses Mémoires, une lettre du duc d’Orléans son père à mesdames les comtesses maréchales de camp dans
23 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [17, p. 47-48] »
ient des pensionnaires.161 159. Voici la version de Perrault : Son Père bon bourgeois de Paris et Tapissier du Roi, fâché
Amis soutenues de ces promesses ne purent rien sur son Esprit. Ce bon Père lui envoya ensuite le Maître chez qui il l’avait
24 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ux tracé que lui les devoirs des époux et des femmes, des fils et des pères , ainsi que nous le prouverons dans l’analyse succ
ul côté plaisant de l’intrigue consiste dans la crédulité outrée d’un père , qui prend pour argent comptant le galimatias de
t menacent sans cesse leurs fils de les déshériter; mais leur cœur de père , facile à toucher, se rend bientôt au vœu des jeu
de rubans ! Sans doute ces messieurs se permettent vis-à-vis de leurs pères certaines supercheries condamnables, pour tirer d
rances qui trahissent son génie comique; cependant il est là comme un père au milieu de ses enfants. On reconnaît la meilleu
aventuré à attaquer Molière. Montfleury fils, qui espérait venger son père , le célébré acteur, des railleries de son confrèr
retés mêmes dont quelques oreilles délicates se trouvent blessées; un père de famille raisonnable ne craindra jamais de mett
ouvoir se contenir devant les gens respectables : voyez-le devant son père , ce vieillard cornélien. Dès qu’il est seul avec
de s’exprimer qu’elle fait semblant d’avoir recouvrée, et donne à son père le regret de ne plus voir sa fille muette, lui qu
sur leur valeur. Il n’acheva jamais Mélicerte ; Guérin fils, dont le père épousa en secondes noces la femme de Molière, fin
ans laquelle Cléante donne une leçon de chant à Angélique, devant son père , et soupire des paroles, extrêmement tendres, en
ns ce défaut. La belle scène où le fils prodigue se trouve en face du père usurier, est imitée de la Belle Plaideuse, de l’a
, dans cet intérieur de famille, les désordres auxquels les vices des pères entraînent les enfants, et c’est avec peine que l
endre cette morale. Rousseau s’offense, parce que Valère répond à son père qui lui donne la malédiction : « Je n’ai que fair
s dons. » Mais cette insolence du fils est motivée par la conduite du père . Valère ne nous est pas présenté comme un modèle
uivre, mais comme un exemple de la mauvaise éducation que les fils de pères comme Harpagon, doivent naturellement recevoir. U
et parfaitement observée dans les comédies de Molière, c’est que les pères et les fils, les valets et les maîtres, se querel
nt-Germain-en-Laye, en 1670. Quel abus de quitter le vrai non de ses pères  ! S’écrie le sage Chrisalde de l’Ecole des Femme
andonnée, et qui respecte sa mère malgré des travers d’esprit, et son père malgré certaine faiblesse de caractère qu’elle co
es, le sentiment de la noblesse qui avait soutenu la dignité de leurs pères , s’effaçait insensiblement pour faire place au dé
famille empruntait à grosses usures, faisant une dépense enragée ; le père ne s’embarrassait pas de cela. Il admirait le bon
r à la Mode, et qu’il avait laissé entrevoir les fils qui dupont leur père et rejettent les frais de leur toilette sur les g
uver la suprématie de l’armée, on rencontre ce trait excellent : « Le père est un fripon, mais la fille est un bon parti. Ce
25 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
maîtres, alternativement menacés du fouet ou de la mort même par les pères et par les fils, et ne pouvant presque jamais s’y
s les mers et désolait toutes les côtes, il résultait que beaucoup de pères étaient enlevés à leurs enfants, et beaucoup d’en
pères étaient enlevés à leurs enfants, et beaucoup d’enfants à leurs pères . Souvent, après une longue séparation, d’autres h
ues et de mauvais lieux étaient, outre la courtisane et son amant, le père du jeune homme, courroucé de ses déportements, et
déportements, et quelquefois en prenant sa part pour se dépiquer ; le père ou la nourrice de la jeune fille, arrivant tout e
ages une si admirable variété. Ses vieillards et ses jeunes gens, ses pères et ses fils, ses mères et ses filles, ses amoureu
contraire. C’est une vérité commune, dont un proverbe fait foi, qu’un père avare trouve la punition de son vice dans le vice
on bienfaiteur, pour essayer de la suborner. Orgon et Argan sont bons pères , et on les amène à déshériter leurs enfants ; le
Orgon a servi son prince pendant les troubles de la Fronde, et que le père de M. Jourdain vendait du drap près de la porte S
moins fut baptisé le 15 janvier 1622, sous le nom de Jean19 ; que son père , Jean Poquelin, tapissier, demeurait alors rue Sa
it en rehausser le prix à tous les yeux. Le jeune Poquelin, à qui son père voulait transmettre en même temps son état et sa
Outre son métier, dont il fit l’apprentissage dans la boutique de son père , il ne savait encore, à quatorze ans, que lire, é
philosophie inclusivement. Dès qu’il fut rentré dans la maison de son père , celui-ci, qui ne pouvait plus, à cause de ses in
et outré de Scarron46 On dirait qu’importune des succès scandaleux du père des Jodelets, il lui emprunta ses armes pour le v
sinde ; elle y est déclarée fille de Joseph Béjart et de Marie Hervé, père et mère de celle dont on voulait qu’elle fût la f
’acte de son second mariage avec Guérin d’Estriché, déclare les mêmes père et mère et les mêmes noms ; et ces noms encore so
its comme il les dispose. L’acte de naissance de Françoise nommait le père aussi-bien que la mère. Madeleine Béjart pouvait
çoise s’ôtât à elle-même la possibilité de réclamer l’héritage de son père  ; et le meilleur mode de renonciation qu’elle pût
des présents aux autres Béjart, rendirent cet arrangement facile. Le père et le beau-frère de Molière, qui signèrent au reg
t née d’un commerce illégitime, et qu’à l’époque de sa naissance, son père était engagé dans les liens du mariage. La craint
ément celui dont il avait k moins su se garantir. S’il n’était pas le père de sa femme, comme on l’avait dit effrontément, i
u milieu de sa troupe. Cette troupe était sa famille ; il en était le père plus encore que le chef. Il l’avait formée lui-mê
ère en 1620. Mais, suivantun acte, découvert aussi par M. Beffara, le père et la mère de Molière furent fiancés et mariés ne
omédien de l’Hôtel de Bourgogne, le fils de celui-ci, pour venger son père , composa l’Impromptu de l’Hôtel de Condé. Voir to
Dans l’édition que Louis Racine a donnée, en 1747, des Lettres de son père , À la place de ces mots, il l’accuse d’avoir épou
ensée de Montfleury ; mais il altérait étrangement les paroles de son père . 51. Voici le texte de cet acte, inscrit aux reg
rdinal de Retz, archevêque de Paris, en présence dudit Jean Poquelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère du marié
t homme d’esprit et fort ami du plaisir. Despréaux disait de lui :Mon père aunejoie continue, avec des redoublements.Un jour
ait déjà cinquante. Elle épousa, en 1696, le comte de Feuquières. Son père disait à Ninon :Il ne lui manque rien, qu’un peu
ait encore lors du mariage de Louis XV (en 1725), l’avait racontée au père de son mari. Elle semble s’étonner un peu de ce q
26 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
s nous offriront-elles un des côtés les plus curieux des mœurs de nos pères . J’aurais voulu, Messieurs, pouvoir, à cet effet,
es nations chrétiennes, si on ne faisait ces rapprochements. Quand le père de l’école florentine, Giovanni Cimabué eut termi
u fait? Qu’as-tu fait à ta pauvre mère ? Dieu sait combien je, et ton père . T’avons quis dolents et yrès ! Elle prend part
arçons du voisinage « à la fossette et à pique-rome, » apprend de son père que Dieu commande qu’il soit sacrifié : l’enfant
raham : Mon ami, si je te liois, Ne seroit-il point déshonnête ? (Son père lui bande les yeux; le coup fatal va être frappé.
yeux; le coup fatal va être frappé.) « Adieu, mon fils ! — Adieu mon père , Lié suis, de bref je mourrai, Plus ne vois la lu
rai, Plus ne vois la lumière clère. — Adieu, mon filsls. — Adieu, mon père , Recommandez-moi à ma mère, Jamais je ne la rever
oi à ma mère, Jamais je ne la reverrai. Adieu, mon fils. — Adieu, mon père , Lié suis, de bref je mourrai. » Voilà qui est t
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
donna une importance toute nouvelle. Beltrame fait les personnages de père ou de mari : c’est un père un peu brusque et tena
nouvelle. Beltrame fait les personnages de père ou de mari : c’est un père un peu brusque et tenant serrés les cordons de sa
tudiant Cintio commence à se décourager ; il a reçu une lettre de son père qui l’invite à demander à Beltrame la main de sa
28 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ue son fils est aimé : elle feint néanmoins de consentir à épouser le père de son amant, et demande seulement pour toute grâ
i causent depuis quelque temps les messages fréquents de son fils. Le père , étonné d’apprendre une pareille nouvelle, fait à
mme un grand méchef, Le fatal panache du chef, S’étant dégagé vers le père , Il arrive enfin que le frère, Qui paraît doux co
ups de bâton, et que celui-ci a répondu, j’épouserai, j’épouserai, le père arrive qui, après avoir contraint sa fille à donn
ermèdes. » Acteurs de La Princesse d’Élide. Iphitas, prince d’Élide, père de la princesse, le sieur Hubert ; la Princesse d
re, et part précipitamment pour aller, dit-il, faire la demande à son père . « Voilà la surprise de théâtre à laquelle le spe
pièce intitulée El desden con el desden. « Dans la dernière scène, le père , accompagné des deux princes amants de sa fille,
sine ; le prince, s’apercevant que la princesse les écoute, répond au père , qu’il n’est pas venu à la Cour dans le dessein d
gré sa volonté. À l’instant la princesse se présente et demande à son père la liberté de choisir pour époux celui des trois
ange si bien sa fable que la princesse, apercevant son amant avec son père , et ne sachant pas de quoi il s’agit entre eux, d
à fait ; le moyen dont elle se sert est la prière qu’elle fait à son père de refuser au prince sa cousine en mariage ; elle
it assez entendre que l’amour est le motif qui l’anime ; cependant le père consent à sa demande, et lui propose en même temp
je l’aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité. Sur cela, le père la presse de terminer le mariage, mais la princes
le prince et d’engager la princesse à consentir à un mariage que son père et ses sujets désirent également. Cette première
ient chacun à son clavier, et jouaient une pièce ensemble. Ensuite le père prenait une clef, avec laquelle il semblait monte
es oreilles plaît. CHRYSALDE. Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères , Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères
29 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ns de M. de Modène et de son ami le chevalier L’Hermite de Vauselles, père et parrain de la petite Françoise, contre le card
de l’homme et sa moralité. L’argent comptant est toujours ce que les pères , devenus tuteurs, tâchent de dissimuler avec le p
de biens de la succession de sa mère, ainsi en laisser jouir son dit père , sa vie durant ; le semblable, ajoute-t-il, parla
e Sorbonne, des sommes dont chaque écu n’était sorti du coffre de son père , qu’en lui déchirant le cœur ? Il fallait encore
courir avec des jeunes fous comme lui la pretantaine du théâtre ! Le père s’exécuta, mais à une dure condition. Voyant bien
a mère, Marie Hervé, qui venait elle-même d’accoucher d’une fille, le père de toute cette bande, qui, suivant quelques actes
taine, à Paris. Au mois d’avril 1651, il y reparaît pour donner à son père une quittance générale de 1,905 livres qui lui on
ges, une des plus douces joies de Molière. Il l’aima d’abord comme un père  ; puis, son amour se transforma et grandit à mesu
ne, de sa plus fraîche création : l’Agnès de L’École des femmes ? Son père , qui s’appelait aussi Jean et qui fut aussi tapis
eux, si curieux ? Dans la maison même où était né Molière, et que son père ne quitta que beaucoup plus tard ; dans le vieux
avoir été tout enfant que le neveu du concierge. Les pratiques de son père , qui en avait bon nombre et de première noblesse,
passait à l’hôtel du duc de Mazarin, un de ces nobles clients de son père , chez lequel on tirait à la loterie les emplois d
ébrer le bout de l’an, il se remariait à Catherine Fleurette, dont le père , « honorable homme et bourgeois de Paris », était
et qu’il y fût certainement remarqué. Il lui fallut rester, chez son père , simple apprenti tapissier. Jusqu’à plus de quato
mieux ? C’est à peu près hors de doute. En tout cas, la volte-face du père , en faveur du fils, à partir du moment où l’influ
r du Tartufe eût été prêtre ou moine, s’il eut suivi les idées de son père  ! Celui-ci, à partir de son second mariage, s’éta
près l’Église. Ce n’est pas tout, quand ses études chez les révérends pères sont finies, où le jeune Poquelin doit-il faire u
a même une traduction, dont il semble que rien n’est resté. Quand son père veut l’attacher à l’Église, les détachements, com
an-Baptiste Poquelin touchait à ses vingt et un ans, il demanda à son père six cents livres, à compte sur l’héritage de sa m
cents livres, à compte sur l’héritage de sa mère, sur sa légitime. Le père , qui depuis longtemps devait flairer bien des cho
libraire, comme depuis plus d’un siècle on l’a été dans sa famille de père en fils ; Georges Pinel, qui de maître d’écriture
action allait faire endurer à ceux dont il était moins le chef que le père et l’ami, voilà Molière, à l’heure du Misanthrope
me un bon bourgeois, avec sa femme9. C’est vers ce temps-là qu’il fut père pour la troisième fois ; et la naissance d’un sec
is sans doute à l’époque de la Psyché, où les plaintes qu’il prête au père regrettant son enfant indiquent chez Molière une
à son devoir d’épouse ne devra pas bien remplir d’autres devoirs, le père se fait un bonheur d’être, à lui seul, toute une
ge, qui soient bien de lui. Son cœur se l’était gardé. En lui, dit le père , parlant de son enfant perdu, En lui j’ai renfer
sa naissance. Comme Armande, Agnès est une enfant abandonnée par son père , et dont un tuteur prend soin. Ce tuteur, c’est A
iance et la jalousie jusqu’à la fureur. A un moment de la comédie, le père revient et se fait connaître ; à un moment de l’h
le père revient et se fait connaître ; à un moment de l’histoire, le père revient de même et se fait reconnaître aussi. Les
obscures. L’histoire de M. de Modène et de son retour, qui rendait un père à Armande, resta toujours si bien dans l’esprit d
il fit L’Avare, il en glissa un souvenir au dénouement. Là encore, un père revient, des enfants sont reconnus, et cette fois
’est de Naples, comme le comte de Modène, que Molière fait revenir le père . Dans les Fourberies de Scapin, pareille aventure
eries de Scapin, pareille aventure encore au dénouement : retour d’un père , reconnaissance, embrassement. On vous dira que,
e l’appelle Tallemant des Réaux34 : « Jean Colletet, dit gravement le père , saluez ces dames ! » Il les salua toutes, d’un a
doigts les larges bords de son chapeau, il se retourna disant : « Mon père , j’ai fait. » Molière laissa les dames rire à l’a
les dames rire à l’aise, derrière leur éventail, de l’air doctoral du père et de la mine niaise du fils ; il se contenta de
tion l’allégorie sculptée sur la vieille enseigne de la maison de mon père  ; je suis le vieux singe, et je laisse les jeunes
cette vieille sculpture, qui servait d’enseigne à la boutique de mon père , et qu’on appelait dans le voisinage le Pavillon
ouvant tirer autre chose, fut s’en plaindre à M. le comte d’Aubusson, père de M. de la Feuillade : — « Je viens, monsieur, l
t emprunté son notaire du Malade imaginaire, étaient dans la robe, de père en fils, depuis Henri III ; il existait, à Lyon,
» C’est Tallemant qui le dit, et rien n’y répugne. Cette intention du père , ce vif désir de voir un de ses fils homme d’Égli
encore l’auteur d’Élomire hypocondre (acte V, scène IV), M. Poquelin père n’en voulut pas avoir le démenti, et c’est à Robe
teur universel, et le priant de lui tout apprendre, hormis ce que son père désirait qu’il connût, la théologie ; puis, un be
i règle tout dans les maisons, et dont l’autorité y surpasse celle du père de famille. On ne sait plus maintenant ce qu’étai
complaisances pour de pareilles méchancetés. Quand Molière avait été père une première fois, Louis XIV, nous l’avons dit, a
au palais du Luxembourg, et ce fut avec un grand deuil au cœur : son père était mort, ce jour-là ; mais l’engagement était
jouer le rôle d’Orgon. Forcé de faire rire, le jour de la mort de son père , eût-il au moins le lendemain permission de l’Égl
expire sous une combinaison ; cela m’enchante. J’avais, autrefois, un père qui était grondeur comme M. Grichard ; un jour, a
uhaite que tu trouves un maître aussi patient que moi. » Je menai mon père au Grondeur  ; je priai l’acteur d’ajouter ces pr
l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle, et mon bonhomme de père se corrigea un peu. Faites-en autant aux Précie
jeune. Celui qu’elle épousa aurait même pu volontiers passer pour son père , Tabarin et Gaultier Garguille devant être d’âge
a divinité. C’était, tout ensemble, pour lui, Dieu le fils et Dieu le père . Dante s’écrie, dans son poème du Purgatoire : « 
pièce, que dans l’origine on ne l’appelait pas autrement. Monrose, le père , la jouait avec cette vivacité, sans pause ni rép
deur, fut la complice, la complaisante d’une leçon, qu’il fit…, à son père , le grave et très grognon notaire, M. Arouet. « J
, le grave et très grognon notaire, M. Arouet. « J’avais autrefois un père , dit-il, qui était grondeur, comme M. Grichard. U
uhaite que tu trouves un maître aussi patient que moi. » Je menai mon père au Grondeur : je priai l’acteur d’ajouter ces pro
l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle, et mon bonhomme de père se corrigea un peu. ». Vingt fois, des gens qui
que tout autre, devait en avoir le profit. Le tapissier Poquelin, son père , était un peu du caractère d’Harpagon, à ce qu’il
en province, où il était parti comédien, comme vous savez, malgré son père , celui-ci trouva moyen, le voyant plus à l’aise,
le talent qu’il s y était fait dans les épreuves et les douleurs. Le père Poquelin ne pardonna peut-être qu’à ce prix-là.
aire, huit mille livres, par Rohault, un de ses meilleurs amis, et le père ayant accepté, il fournit l’argent, que l’ami n’e
ils, payant en secret les réparations de la maison paternelle, que le père avare ne veut pas relever, n’était-ce pas encore
rès. Si, par endroits, elle est, comme vous le verrez, rigoureuse aux pères avares, et si elle montre les fils assez peu resp
eté d’avance, par l’action d’un bon fils, ces sévérités filiales. Son père n’avait pas fait seul tous les frais des observat
mant des Beaux, chez un notaire qui aidait à ces jolis trafics : « Le père lui cria : « Ah ! débauché, c’est toi ? — » Ah !
Jean-Jacques se plaignait que Cléante manquât ainsi de respect à son père . Ma foi, entre nous, pourquoi pas ? Puisque le pè
de respect à son père. Ma foi, entre nous, pourquoi pas ? Puisque le père , par sa conduite, s’en manque si honteusement à l
mier, cette grande solidarité de la famille, où le devoir commence au père par l’obligation de l’exemple. Il a pressenti ce
aire, s’il vous plaît. Le fils d’Harpagon, au troisième acte, met son père tout hors de lui, quand, parlant de la collation
bourgeois. Ensuite, comme un franc Turquois, Il la fit marchander au père , Sans en faire plus de mystère, Pour la conduire
en colère, Lui répondit : « Lère lan lère. » Donnez à la réponse du père un refrain tout différent ; admettez que ce bourg
s de loyal et sincère ami, Molière, déjà si cruellement atteint comme père et comme époux. L’auteur des Frères ennemis, d’Al
ar contrat, toute sa parenté. Dès le premier, celui du mariage de son père , le « Crépy » demandé nous apparut. C’était un ma
tant toujours bon à lire, même lorsqu’il ne fait pas un conte. « Son père , dit-il de Molière, bon bourgeois de Paris et tap
emontrances, ni ces promesses ne purent rien sur son esprit. Ce bon père lui envoya ensuite le maître chez lequel il l’ava
vait en lui, Soulié le retrouva encore, non plus, cette fois, avec le père , mais avec le fils. La gène l’a emporté : il a je
Poquelin sont étonnants de vie et de réalité. Nous ne parlons pas du père , qui n’est guère qu’à la cantonnade. La cuisine,
rit-elle, qui existait encore lors du mariage de Louis XV, raconta au père de M. Campan une anecdote trop marquante, pour qu
aie comédie, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le père et l’ami des comédiens. Après quoi, il nous a rep
ré par son fils, qui, sous prétexte d’épurer la correspondance de son père , résume ainsi ce qu’on vient de lire : « Montfleu
cisque Michel, où Robert Poquelin intervient, sous le nom de Poquelin père , pour le distinguer de son fils nommé Robert auss
30 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
out la patrie ; et je m’instruis à respecter en eux la mémoire de nos pères . Septembre 1852. I. Molière naquit à Pari
Paris le 15 janvier 1622. Ses parents, nommés Poquelin, tapissiers de père en fils, l’homme et la femme, habitaient près des
ne sorte de tente avec cette inscription : AU PAVILLON DES CINGES. Le père , très à son aise, mais se voyant huit enfants en
précieuses qu’il voyait arriver dans leurs chaises au magasin de son père . Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa
son père. Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa mère. Son père , l’année d’ensuite, se remaria. Le pauvre enfant
ur de la comédie, il ne put résister au désir de tout expliquer à son père  ; il lui confessa en tremblant (heureusement le g
’on le fît étudier. Le grand-père ayant pris la parole à son tour, le père fut obligé de se rendre, et il consentit, après q
ix-neuf ans. Son grand-père était mort il y avait trois ans déjà; son père se trouvant infirme, il fut obligé d’exercer pend
nts, reproches, cela va sans dire, dans la famille du petit Poquelin. Père , frères, beau-frères, oncles, cousins, grandes ta
it M. Corneille dans sa belle comédie de l’Illusion ? Un jour que son père avait grondé le bonhomme de mener si souvent son
e ? GORGIBUS […] Cathos et vous Madelon. MADELON. Eh ! de grâce, mon père , défaites-vous de ces noms étranges et nous appel
ver la charge de Tapissier-Valet de chambre que lui avait laissée son père . Cet emploi lui donna, au près du roi, des entrée
é en septembre 1665 ; Molière y remplissait le rôle de Sganarelle, ce père dans l’embarras... « Champagne ! Champagne ! Cha
uelque secours. Il s’adressa à Baron ; lui dit sa misère, qu’il était père de famille, et qu’il avait joué autrefois, en Lan
s faisaient en quelque sorte partie de la famille ; on les voyait, de père en fils, dans les mêmes maisons, comme partie viv
t y jouer le rôle du petit Myrtil, et lui-même celui de Lycarsis ( le père adoptif ). On y disait de Myrtil : Il n’est pas
t, à cette époque, un enfant de deux ans dont il ne se croyait pas le père . NON, CE N’ÉTAIT PAS MOI […] Ce revers vient à b
ièce, non plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le rôle du père (le rôle de Chrysalde). Remarquons ici combien Mo
eçut les noms de Pierre Jean-Baptiste Armand, les deux noms réunis du père et de la mère, précédés de celui de Mignard. Cet
31 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
e la Souche, car ce bourgeois vaniteux rougit de porter le nom de son père , et d’un tronc pourri de sa ferme s’est fait un n
tante, la folle Bélise ; pour sœur la pédante et jalouse Armande. Son père est Chrysale, un bon bourgeois, à qui les travers
 à mettre ses rabats. » N’était-il pas à craindre que placée entre un père trop bourgeois et une famille pédante, Henriette
s a sans doute l’emportement d’un jeune homme ; mais il revient à son père dès qu’il le sait malheureux. Et Mariane ! Quelle
es jeunes filles, dans Molière, n’attendent pas toujours l’ordre d’un père à se choisir un époux ; elles se révoltent même q
lles se révoltent même quelquefois ; mais, dans leur révolte même, le père ou la mère gardent pour elles un caractère sacré 
ique pas la superstition du respect filial. Sans doute, la raison du père de famille Est le meilleur gardien qu’ait une jeu
banqueroute de son mari. Cependant elle n’a pas un murmure contre son père  ; elle prévient même les reproches qu’il pourrait
nace qu’il se rappellera aux heures de jalousie : « Elle a trompé son père , elle te trompera. » Desdémone ne trompa point Ot
32 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
é Poquelin, fils du père Poquelin, s’il eût pris la succession de son père , s’il fût devenu un bon et honnête tapissier, mar
er d’une façon trop directe le vicieux qu’il prétendait viser : — Mon père , lui dit-il, en l’interrompant, je veux bien pren
tyle de théâtre. Il faut les juger aux chandelles, comme disaient nos pères . M. Scherer reconnaîtra bien que si l’on exposait
donc plus la sensation d’étonnement qu’elles faisaient éprouvera nos pères  ; elles nous paraissent toutes naturelles parce q
si, pour surcroît de colère. Un grand benêt de fils aussi sot que son père . Comme ces vers ont sonné joyeusement dans la di
à la ville comme à lia cour ; à trente ans, c’était l’usage, on était père de famille. Arnolphe n’a eu qu’une raison, une se
lui est personnel. Il se nomme Arnolphe, et Arnolphe était, chez nos pères , le patron des maris malheureux. On a fait cent p
ar peur. S’il y avait un moyen de se garer, tout en devenant époux et père , de l’accident qu’il craint, il se marierait volo
a à aimer, contre le vœu de la nature, un homme qui pourrait être son père . Ces raisons, croyez-vous qu’il lésait prises dan
es ; philosophe railleur et cynique avec son valet, ironique avec son père , brave dans le danger et vraiment gentilhomme ; g
et noble Alceste ; mais nous, qui t’aimons comme un modèle, comme un père , nous qui savons ce qu’il y a de généreux et de c
place, qu’un misérable sot, digne de tous les camouflets, ce que nos pères appelaient une figure à nazardes. Plus elles lui
a réduit pour me voir à vous revêtir de l’emploi de domestique de mon père . » Ah ! si ce n’était pas du Molière ! comme nou
bles, etc. N’est-ce pas comme s’il disait : Jamais l’aveuglement d’un père n’ira jusqu’à dépouiller, en faveur d’un étranger
u’il était fils d’un prince russe, qu’il attendait des traites de son père  ; il avait compliqué cette histoire, assez commun
ait pas. Aussi, Molière l’a-t-il mariée, jeune encore, à un veuf déjà père de deux grands enfants. C’est un mariage de raiso
[A] Au deuxième acte de Tartuffe, Dorine, malgré les défenses du père , souffre que Lucile ait une entrevue avec Valère,
Vous n’avez plus sous les yeux que deux polissons, se cachant de leur père , pour faire l’amour, sous les yeux et avec la com
e. On l’amène en grande pompe au lieu du supplice, et elle fait à son père , qui l’embrasse et qui pleure, ses derniers adieu
as dans le désordre des exclamations soi-disant passionnées. Voyez ce père au désespoir. Il ramasse toutes les raisons qu’il
à un moment par être emportée par un grand courant de passion. Et le père et la fille, et celui qui se désespère et celle q
e de Mlle Favart jetant douloureusement les bras autour du cou de son père , et laissant tomber de sa voix harmonieuse les co
à ses deux jeunes maîtres l’argent qu’il a flibusté pour eux à leurs pères . Tous trois sortent, et les deux jeunes gens, com
disait Régnier, et avant lui, si ce qu’on m’assure est vrai, Monrose père . À supposer que cette interprétation soit jugée m
ces vers tombent de la bouche de Barré. On n’entend plus qu’un brave père de famille qui exhibe, dans un moment de mauvaise
ez la fameuse scène où le jeune Thomas Diafoirus est présenté par son père à Angélique. On apporte des sièges pour toute la
r. Elle empêche qu’on entende un seul mot du discours de M. Diafoirus père . Je sais bien que Molière a quelquefois escamoté
le cas ? Le morceau que Molière a mis dans la bouche de M. Diafoirus père est un des mieux écrits, des plus spirituels et d
gélique arrive, elle trouve Toinette en pleurs, qui, lui montrant son père étendu tout de son long dans le fauteuil, lui app
t capable. En un mot, elle a joué la scène comme s’il s’agissait d’un père vraiment mort, et d’une fille qui fût réduite à l
mblance est tout. Il est très vrai qu’une fille sensible qui aime son père , et qui vient d’apprendre sa mort, a le droit de
n, je ne suis pas trop d’humeur à prendre au sérieux la comédie de ce père qui se fait passer pour mort. Je vois d’avance le
le, elle n’est pas au courant comme moi. Elle ne se doute pas que son père va se réveiller, l’embrasser, la marier. » Je pen
aissions que par la lecture, et les pièces, c’est, comme disaient nos pères , aux chandelles qu’il faut les voir. Les Ménechm
st celui de L’Avare où Frosine assure aux enfants d’Harpagon que leur père n’a pas six mois à vivre ; eh bien, j’affirme que
ntervalle n’est pas grand ; c’est un saut de puce, comme disaient nos pères  ; le chemin se fait à petits pas, mais on le voit
vec ces divers artistes (joignez-y Alborghetti et Motterazzi pour les pères , et Margarita Rusca pour les soubrettes) la premi
te qu’elle a été élevée dans un milieu d’honnêteté bourgeoise, par un père indulgent, qu’elle est habituée à dire librement
e jeune fille très vive, et qui abonde en saillies d’imagination. Son père arrive qui lui parle du futur qu’on lui destine.
actrices me disent posément : — Si j’osais, je vous proposerais, mon père , sur une idée qui me vient, de m’accorder une grâ
de suite, essaye son rôle de suivante, se donne à elle-même et à son père une répétition de cette scène de carnaval, et qui
va-t-on s’amuser. Et Dorante arrive sous l’habit de Bourguignon ! Le père et le frère, par taquinerie, se divertissent à fo
res qui lui échappent quand même ; Bourguignon tombe à ses pieds ; le père et le frère (Orgon et Mario) les surprennent tous
me donne des coups ! » Plus de maman aujourd’hui. Il n’y a plus qu’un père et qu’un père, qui, par malice donne raison à Mar
oups ! » Plus de maman aujourd’hui. Il n’y a plus qu’un père et qu’un père , qui, par malice donne raison à Mario. Elle étouf
e de joie, elle entend savourer son triomphe ! — Tu veux, lui dit son père , que Dorante sente toute l’étendue de l’impertine
s m’aimer ; je n’y songerai jamais sans que je l’aime. Vous avez, mon père , fondé notre bonheur pour la vie en me laissant f
nt un sens tout différent, suivant l’acteur qui les débite. Là où nos pères riaient, nous nous attendrissons, comme il est fa
avec une petite pécore provinciale. Au débotté donc, il rencontre le père , et, pour s’en faire mal venir, il lui dit mille
ce ; il se lève donc de grand matin, et tâche de se dérober. Mais son père a été plus matinal que lui, l’arrête au passage,
pas ce droit-là. Il peut arriver en effet dans la vie ordinaire qu’un père , dans un débat de cette sorte, feigne de ne pas v
térique, ne se terminait pas. — Faites rentrer vos chevaux, disait le père à son fils, et remontez chez vous. Je vais réfléc
blant d’ouvrir la porte qui menait à sa chambre ; puis, observant son père , plongé dans une profonde douleur, il profitait d
d’aller franchement à son but ? — Je vais réfléchir, dit M. Vanderck père , aux moyens qui vous peuvent sauver à la fois l’h
’hui qu’elle paraisse jamais sur le théâtre. Un duel conseillé par un père a mis toute la police en alarmes… » Un duel con
n père a mis toute la police en alarmes… » Un duel conseillé par un père , ces seuls mots indiquent suffisamment que, dans
e texte primitif, la faute que nous avons signalée n’existait pas. Le père prenait parti, et comme il était naturel de le pe
la jeter par avance dans quelque inquiétude. Le fils revenait, et son père lui remettant ses lettres, lui disait : — Vous n’
-vous qu’à trois heures. Ne pouvez-vous rester jusque-là ? — Ah ! mon père , imaginez… — Vous avez raison, mon fils, adieu. E
on fils, adieu. Et c’est alors que le jeune homme s’avançait vers son père et le suppliait de l’embrasser. Mais le père, vou
omme s’avançait vers son père et le suppliait de l’embrasser. Mais le père , voulant punir son fils de la faute qu’il avait c
e duel qui ont beaucoup changé depuis lors, et l’exemple donné par le père du jeune Vanderck ne tire plus à conséquence. Il
y. Elle était fort bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père , le principal rôle, était tenu par Geffroy, qui s
eur saveur. Ainsi, l’éloge du commerce, dans la bouche de M. Vanderck père , les grands airs de la marquise, les maximes sur
Mais il n’était pas homme de théâtre ; il n’avait pas le don ; et son Père de famille est illisible. Eh bien ! il s’est trou
33 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
courage de rejouer, car tous ses camarades le regardoient comme leur père commun et leur bienfaiteur. […] Il fut inhumé le
s ferons donc remonter sa naissance à l’année 1657. A cette date, son père terminait, comme chef d’une troupe de campagne, c
urgeoise et commune, et Moliere a joué tout Paris et la Cour. Ce même Père prétend que Moliere est le seul parmi nous qui ai
Moliere que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du sentiment de ce Père sur le peu de reconnoissance que le public a témo
s, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et les mères prennent de s’opposer aux engagemens
de pension, et mourût le 1er mars 1683. Le Noir de la Torillière 88, père des demoiselles Baron89 et Dancourt90, du sieur d
ue, pièce en machines 118; La Troades 119 . Juvenon de La Fleur120, père de La Thuillerie. C’étoit un grand homme, beau de
las, son fils, lors cornette de cavalerie, ayant apris la mort de son père , fut obligé de se retirer à Gênes, et depuis à La
jours depuis vécu noblement ; que Georges de Soulas, son second fils, père du supliant, après avoir achevé ses études à Bâle
n, lequel dans le même temps de la retraite dudit Georges, son cadet, père dudit supliant, en Suisse, se retira en Allemagne
e Montalant, et mourut à Argenteuil en 1723, un demi-siècle après son père . 8. Tome III, p. 378. 9. Molièriste, t. VII, p
34 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
e suis peintre. Tourmenté du désir de s’instruire, il obtint de son père qu’il suivrait les cours du collège de Clermont.
rrompre ses méditations philosophiques pour entrer dans le monde. Son père , infirme, ne pouvait plus suivre la cour pour y r
té les valets de Scarron, de Corneille et de Molière : les Daves sont pères des Mascarilles. Ces personnages n’étaient pas pl
est le maître Jacques de Molière, où est la situation si morale de ce père qui fait l’usure avec son propre fils ? L’avare d
ur. Et que dire du moment où Cléante offre à Marianne la bague de son père  ? Il ne faut point louer des conceptions aussi pr
revint avec lui à Paris en 1658. Son emploi dans le comique était les pères et les seconds valets, et dans le tragique les tr
un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés ; ensuite le père les faisait retirer, et prenait une clef, avec la
enne, comédie en cinq actes et en vers. Les Adelphes, ou l’École des pères , comédie en cinq actes et en vers, imitée de Tére
. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari, bon père , et vivant avec ses camarades dans une grande uni
une grande docilité. Beauval lui parut être cet homme rare. Paphetin, père putatif de la demoiselle Bourguignon, ayant appri
mettaient à leur table. La cour et la ville se le disputaient. 5. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bon
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
comme il ne put en venir à bout, il eut recours à son frère et à mon père , qui tournèrent ainsi cette réponse en épigramme 
es péchés, je n’ai su que trop lire, Depuis que tu fais imprimer. Mon père représenta que le premier hémistiche du second ve
36 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
rgeoise et commune ; et Molière a joué tout Paris et la Cour. Ce même père prétend que Molière est le seul parmi nous qui ai
autant que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du sentiment de ce père sur le peu de reconnaissance que le public a témo
s, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et les mères prennent de s’opposer aux engagement
37 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ligence de la pièce en faisait ressortir les intentions comiques. Nos pères riaient lorsque Arnolphe s’écrie : La Souche plu
ecueils de ces bons mots et de ces bons contes qui faisaient rire nos pères  ; enfin ne pas oublier le Francion, ouvrage vraim
de son maître, de celui qui eut pour son enfance tous les soins d’un père , et pour sa jeunesse tout le dévouement d’un ami2
re tapissier, et ils le firent recevoir en survivance de la charge du père dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun
il y menait souvent le petit Pocquelin, à l’hôtel de Bourgogne25. Le père , qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son
édien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de son père . Cette prévention s’imprima tellement dans son es
qu’avec chagrin. De manière que, revenant un jour de la comédie, son père lui demanda pourquoi il était si mélancolique dep
put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses sentiments à son père  ; il lui avoua franchement qu’il ne pouvait s’acc
ent, appuya par de bonnes raisons l’inclination de son petit-fils. Le père s’y rendit, et se détermina à l’envoyer au collèg
temps qu’à MM. Chapelle et Bernier30 ‌. Cyrano de Bergerac31, que son père avait envoyé à Paris, sur sa propre conduite, pou
dit Gros-René ; de sa femme ; d’un pâtissier de la rue Saint-Honoré, père de la demoiselle de La Grange, femme de chambre d
un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés ; ensuite le père les faisait retirer, et prenait une clef, avec la
ui s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. « J’en fais juge le bon père , si le système de Descartes n’est pas cent fois m
vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas vrai, mon père  ? » ajouta Molière au minime. Le religieux répond
qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. « Oh, parbleu ! mon père , dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparen
ses rêveries partout ; et cela n’est pas bien, n’est-il pas vrai, mon père  ? » dit-il au minime. Le moine, qui convenait de
souvent à la comédie. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon père est un avocat assez à son aise, lui répond le jeu
’agrément de sa conversation, qu’elle a moins hérité des biens de son père , que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière
Molière en province et à Paris. Son emploi dans le comique était les pères et les seconds valets, et dans le tragique les tr
. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari, bon père , et vivant avec ses camarades dans une grande uni
ine, d’une taille médiocre, avec assez d’embonpoint. (Note de Granval père .) M. Vinot, ami intime de Molière, et La Grange,
mme que Hubert jouait furent donnés à Beauval. (Note de M. Granval le père . — Frères Parfait, tome XII, page 473.) LE NOI
s son mariage, qui ne fut pas célébré sans difficulté ; car Paphetin, père putatif de la demoiselle Bourguignon, ayant appri
r d’un de ses professeurs. 33. Non pas à cause du grand âge de son père , puisque celui-ci n’avait que quarante-six ans ;
ait appelé à succéder à la charge de valet de chambre exercée par son père . L’assertion vague de l’abbé Tallemant ne mérite
rdinal de Retz, archevêque de Paris, en présence dudit Jean Poquelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère du marié
acte est signé S. B. Poquelin (c’est Molière), J. Poquelin (c’est son père ), Boudet (c’est son beau-frère), Marie Hervé (c’e
, des romans, et d’autres niaiseries oubliées. Il s’associait avec le père du président Hénault pour dénigrer Racine, et fin
Entretiens galants, Paris, Ribou, 1681, t. Il, page 91.) Grandval, le père , disait de madame Molière qu’elle jouait à mervei
à leur table. La cour et la ville se le disputaient. (Desp.) 73. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bon
nt. (Molierana, page 38.) Voici une anecdote du même genre, et que le père de madame Campan tenait d’un vieux médecin ordina
ï dire à Molière en parlant avec Dominico (c’est le célèbre arlequin, père de mademoiselle de La Thorillière, célèbre elle-m
froid, vous pouvez m’en croire ; j’y étais. Vous y étiez, reprit mon père , et je n’y étais pas ; cependant je n’en croirai
38 (1900) Molière pp. -283
n dépravée par d’absurdes romans ? Par le langage qu’elle tient à son père  : MADELON Mon Dieu ! que vous êtes vulgaire ! P
fille du Malade imaginaire, qui fait si galamment la morte quand son père la menace du fouet, son père, qui est malade, ou
qui fait si galamment la morte quand son père la menace du fouet, son père , qui est malade, ou que tout au moins elle croit
et de Marianne, elle est devenue bien savante, elle dit si bien à son père ce qu’elle a vu ! Elle en sait déjà presque plus
ec art, avec aplomb, avec assurance, leurs luttes tantôt contre leurs pères , tantôt contre leurs futurs ; toutes ces demoisel
ner une leçon de chant ; c’est un moyen de lui parler à l’insu de son père , Argan, qui, comme vous le savez, voulant marier
’il faut qu’une bonne fille épouse ce qui est utile à la santé de son père , éloigne Cléante tant qu’il peut. De même, quand
surprise : ce cri, il faut qu’elles l’expliquent, l’une à Argan, son père , l’autre à Bartolo, son tuteur. Eh bien, vous all
C’est… ARGAN Quoi ? Qui vous émeut de la sorte ? ANGÉLIQUE C’est, mon père , une aventure surprenante qui se rencontre ici. A
t violer son mariage avec Dona Elvire, comme il viole dans son propre père la sainteté du caractère paternel. Il veut traite
paternel. Il veut traiter le mariage avec mépris, comme il traite son père lui-même avec une contemption odieuse de la natur
nts — les plus graves, — il n’y eût qu’un personnage qui comptât : le père , le mari. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté
comptât : le père, le mari. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du père , du mari, il y avait peut-être aussi une femme et
i, affirmant le prix égal de toutes les âmes, fondait l’obéissance au père , comme une condition essentielle de la famille, s
lière il n’y eût que des femmes opprimées, des enfants écrasés et des pères de famille despotes ; pas plus que je ne prétends
serait que chez le peuple romain. Vous savez tous les droits dont le père de famille était investi à Rome : droit de vie et
supportaient quelquefois de cruelles. De même, au xviie  siècle, le père de famille avait beau être investi d’une foule de
fraternelle n’existe, dans Molière, qu’à l’état de révolte contre le père  ; quand ils ne sont pas alliés contre le père, fr
at de révolte contre le père ; quand ils ne sont pas alliés contre le père , frères et sœurs se connaissent à peine. Vous pou
frère Cléante combinent leur petite conjuration contre Harpagon leur père . Chaque fois que la conspiration est en train, il
, les vivacités de la guerre qu’il établit dans son théâtre entre les pères et les enfants, en ayant soin de mettre toujours
e sont les termes que vous trouvez le plus souvent dans la bouche des pères de comédie du xviie  siècle, chez Molière, Regnar
iquement pour épouser ce qui est utile à la santé ou au salut de leur père . Dans ce combat, quand il l’a fallu, il a usé de
Sotenville, en manière d’excuse de tout ce qu’elle se permet, que son père l’a mariée malgré elle. Pour mettre de son côté
mme d’intrigue, qui se glisse dans la maison d’un homme pour y capter père , femme et fille. Je ne conseille, à vrai dire, à
e, à faire des discours et des systèmes ? Prenez-y bien garde ! Vous, pères de famille, très dévoués, très tendres pour vos e
l nous est difficile, en le jugeant, de nous dépouiller de ce que nos pères nous ont faits, de ce que nous sommes nous-mêmes.
se transforment, et le genre de spectacle qui plaisait le plus à nos pères court le risque de nous laisser froids. Mais la h
omplice de l’installation de Valère, son amant, dans la maison de son père , sous un faux nom, et sous un masque d’intendant.
39 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
téraires, du docteur Gagnon son grand-père, ni les bontés de M. Beyle père quand l’administration de la ville de Grenoble m’
ement et non pas de fait, mes justes déférences pour M. Dacier, notre père à tous, ne me laissant que la faculté de porter s
ui suis votre grand’mère ; Et j’ai prédit cent fois à mon fils, votre père , Art de Molière, personne ne s’apperçoit que ces
ra t’il pas ? Dorine Ah ! tout doux ! envers lui, comme envers votre père , Laissez agir les soins de votre belle-mère. Sur
uffe Damis (sortant du cabinet où il s’étoit retiré). À détromper mon père , et lui mettre en plein jour L’âme d’un scélérat
ifiez à Dieu toute votre colère, Et remettez le fils en grâce avec le père . Scène qui me semble ennuyeuse ; Tartuffe étant
t cette vie, hélas ! que vous m’avez donnée, Ne me la rendez pas, mon père , infortunée. Belle ombre qui prépare très bien l
ui offrir. Ce manque de raison affaiblit tout ce qu’il dit contre son père . Il fallait dès l’abord précipiter le spectateur
sage, et de sa facilité. Scapin Bon. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive…. Second petit moyen de faire avaler.
teur. Par exemple ici. Argante Et si ce fils, que vous avez en brave père si bien morigéné, avait fait pis encore que le mi
savez assez l’opinion de tout le monde, qui veut qu’il ne soit votre père que pour la forme. De piquant en piquant, on est
ronte. Octave, Hyacinte Zerbinette, Nérine, Silvestre Octave Non, mon père , toutes vos propositions de mariage ne serviront
oquant de ses petits scrupules bourgeois. Troisième situation : Le père , vieux courtisan, portant sa fille à écouter l’am
inance, fermier général ayant hérité de 60.000 francs de rente de son père , ce qui permettrait de lui donner une âme sensibl
orge Dandin (seul) Il me faut, de ce pas, aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins, à telle fin
en porter la folle enchère de tous les autres ; et vous n’avez pas de père gentilhomme. Trait d’esprit (mais déraisonnable)
e IX George Dandin (seul) Allons, il s’agit seulement de désabuser le père et la mère ; et je pourrai trouver peut-être quel
II Clitandre, Henriette Mais, puisqu’il m’est permis, je vais à votre père , Madame… Invraisemblance peut-être nécessaire à
té y est distribuée. Il est ridicule qu’il ne sache pas encore que le père est mené par le nez. Clitandre Je consens qu’une
Trissotin, Lépine Philaminte Pour me le rendre cher, il suffit de son père Trissotin Votre approbation lui peut servir de mè
; Nericault Destouches, de l’Académie Françoise. À Paris, chez Prault père , Quay de Gêvres, au Paradis - M. DCC.XXXVI. Avec
40 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
folles achevées, il ajoute, avec la dignité de l’honnête homme et du père  : « Le mariage est une chose sacrée, et c’est fai
’avenir des enfants, pour lesquels il n’y a que honte et malheur sans père et sans mère513 ; ce lien honnête enfin seul peut
évouement de considérer comme une obligation le salut de la fille, du père , de la fortune ? Qui donc surtout, excepté la fem
ins, les soucis, les misères, Les fils déshérités par le courroux des pères …517. Et que sont les soucis matériels, auprès de
41 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ur empêcher que les grenouilles ne s’enrhument, que, dans Athènes, un père de famille ayant fait l’acquisition d’un cochon d
petit lard, avec le sang et les débris de l’insolent quadrupède. « Ce père de famille, continue Arlequin, c’est Jupiter ; ce
rte, répond Arlequin. — Comment s’appelle-t-elle ? — Anne. — A-t-elle père et mère ? — Oui. — Tu dis qu’elle t’aime ? — Fort
42 (1910) Rousseau contre Molière
et petit marchand de papiers peints. Il fit, comme il put, élever mon père comme un petit monsieur. Mon père fut professeur
s. Il fit, comme il put, élever mon père comme un petit monsieur. Mon père fut professeur et homme de lettres. Il me fit éle
esseur et homme de lettres à un degré un peu supérieur à celui de mon père . Nous sommes parfaitement des bourgeois gentilsho
e ; mais n’en est- ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père , de lui manquer de respect, de lui faire mille in
quer de respect, de lui faire mille insolents reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
la querelle de George Dandin et d’Angélique et dans celle d’Harpagon père et d’Harpagon fils. Ce n’est pas ce que dit Rouss
llait dire qu’il est assez dangereux de montrer un fils méprisant son père , pour un défaut énorme, d’un mépris qu’un autre p
pour un défaut énorme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer à son père pour le même défaut à l’état bénin ou à l’état na
ant. Pour avoir vu le fils d’Harpagon mépriser, insulter et voler son père , tel fils pourra mépriser, insulter et voler le s
ême, disloque, ruine et détruit toute une famille, que l’avarice d’un père , par exemple, fait un fils prodigue, insolent et
de même à l’égard de quelqu’un qui est beaucoup moins coupable que le père de ce fils et de cette fille. Faut-il conclure qu
c la pureté de notre intention ; dit déjà, avec un souvenir des bons Pères , (voir Provinciales, VII) : « Vous ferez ce que v
Avare, qu’en livrant au mépris des femmes et des enfants les maris et pères qui ont des ardeurs religieuses immodérées, on dé
e mauvaise ; et que quelques fils et filles méprisent ou moquent leur père pour cette même passion à l’état faible, il n’y a
s femmes, des fils et des filles perdent le respect à l’égard de leur père simplement pieux et tenu par eux comme un Orgon,
le propos un peu vert pour une jeune fille. Et voilà, comme tous les pères de famille qui ont une manie, puisque c’est vous
es pères de famille qui ont une manie, puisque c’est vous qui êtes le père dans cette famille-là, que vous voulez faire épou
st fondée ; combien il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, de
onne son maître. Mais cela n’est qu’une farce. Mais est-il vrai qu’un père avare, d’abord a pour fils un prodigue ; ensuite
tués. C’est ce qu’exprime avec une grande douleur tragique Horace le père  : Rome aujourd’hui m’a vu père de quatre enfants
une grande douleur tragique Horace le père : Rome aujourd’hui m’a vu père de quatre enfants. Trois en ce même jour sont mor
ensée de la pièce, c’est évidemment : Voyez ! Trois enfants d’un seul père en un jour fauchés par la guerre. Il ne lui en re
inceste avec sa sœur ; et puis, qui trempe dans un complot contre son père , qui peut entraîner la mort de celui-ci. A l’ince
que ce public ne prenne pas parti pour le fils d’Harpagon contre son père , pour la fille d’Harpagon contre son père, pour l
fils d’Harpagon contre son père, pour la fille d’Harpagon contre son père , pour la femme de Dandin contre Dandin, pour Scap
oint précisément qu’on est le fils de sa patrie, mais qu’on en est le père et qu’on doit l’être ; le civisme consiste à song
urt. Quand l’Angélique du Malade imaginaire croit qu’elle a perdu son père , elle a des paroles de douleur, de remords et d’o
n’a été envisagée par Molière, si ce n’est avec un sourire. Il est le père même de la morale-science-des-mœurs comme elle es
ecte trop son professeur, du garçon qui aime et qui respecte trop son père et sa mère, du garçon qui a des sentiments religi
r la dépense avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères , sur ce point, étaient gens bien sensés Qui disai
état d’être juges elles-mêmes, elles doivent recevoir la décision des pères et des maris comme celle de l’Église.  » Le mari
e une seule note », elle n’aura eu « d’autre maître à chanter que son père , d’autre maîtresse à danser que sa mère ; elle ai
l y en ait d’officiels, présidés par un magistrat, surveillés par les pères et les mères, où « l’agréable réunion des deux te
élevée, sans un seul livre, sans un seul voisin de campagne, par son père et sa mère, dans un hameau ? Elle devient ce qu’e
’éducation de la femme doit être tout entière relative à l’homme. Les pères dans Molière marient leurs filles pour eux : « C’
naturel doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la santé de son père . » Rousseau, lui, élève la jeune fille exclusivem
43 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
une cité ou d’une armée, le devoir d’ensevelir un frère, de venger un père assassiné, étaient tout entiers à l’action extéri
ée justement aussi188 pour le salut des Grecs. Oreste, vengeur de son père , a frappé le sein qui la porte. Est-il coupable o
ême. Il n’a rien à respecter. Sa mère est innocente du meurtre de son père . Le meurtrier est un « coupe-bourse de l’empire e
e reprendre leur vol, libres et réconciliées, vers le royaume de leur Père . Mais ce que la comédie détruit, ce ne sont point
tres sont devenus les serviteurs et les serviteurs les maîtres, où le père a perdu par sa faute le respect de ses enfants. U
contradiction que la démocratie renferme en elle-même, voyant dans ce père insulté la destruction du caractère paternel, com
put être pathétique autrement qu’en sa qualité de citoyen, de roi, de père , de fils ou d’époux ; l’ambition, l’amour, la gra
’homme antique, il parut sur la scène en qualité d’époux, de fils, de père , de citoyen ou de roi. Le grand intérêt du drame
il fait au prince de Galles, comme s’il était le chapelain du roi son père , un excellent sermon sur le danger des mauvaises
44 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
conforme à son état. Sa famille, qui le destinait à la charge de son père , en obtint pour lui la survivance ; mais il conçu
d’autant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père , devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, son f
emprunte de l’argent d’un Usurier, et cet Usurier se trouve être son père  ; où le père veut donner comme argent comptant de
l’argent d’un Usurier, et cet Usurier se trouve être son père ; où le père veut donner comme argent comptant des effets de n
structions à donner à mon fils, que de l’entretenir des folies de son père . Le Précepteur eut beau protester qu’il n’y enten
u’il fait dire à Chrysalde : Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères , Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères
ouvelle et qui me désespère ! Mon oncle te l’a dit, et le tien de mon père  ? Ergaste Oui Lélie      Que pour Eroxène il des
coups de bâton au Barbouillé, feignant de les donner au galant : son père et elle se tournent contre le mari, qui continue
le plus parfait modèle de la bonne Comédie, leur bienfaiteur et leur père . Il déclara en même-temps, que les Comédiens rése
résence. Je t’ai vu. Ergaste Qui doit être enfin le plus honteux, Mon Père  ? Et qui paraît le plus sot de nous deux ? Etc.13
conforme à son état. Sa famille, qui le destinait à la charge de son père , en obtint pour lui la survivance ; mais il conçu
d’autant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père , devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, son f
édie, il menait souvent le petit Poquelin à l’Hôtel de Bourgogne*. Le père , qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son
formule “comme je lui pardonne”, qui fait écho à une phrase du “Notre Père ”, peut aisément faire office de second hémistiche
t des comiques des générations suivantes. Honnête homme, bon époux et père de famille, c’est un modèle d’acteur bon citoyen
45 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
e Tapissier ; et ils le firent recevoir en survivance de la Charge du père dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun
e, il y menait souvent le petit Pocquelin, à l’Hôtel de Bourgogne. Le père qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son f
édien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de son père . Cette prévention s’imprima tellement dans son es
qu’avec chagrin : De manière que revenant un jour de la Comédie, son père lui demanda pourquoi il était si mélancolique dep
put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses sentiments à son père  : il lui avoua franchement qu’il ne pouvait s’acc
ent, appuya par de bonnes raisons l’inclination de son petit-fils. Le père s’y rendit, et se détermina à l’envoyer au Collèg
ps qu’à Messieurs de Chapelle et Bernier. Cyrano de Bergerac, que son père avait envoyé à Paris sur sa propre conduite, pour
ère eut achevé ses études, il fut obligé, à cause du grand âge de son père , d’exercer sa Charge pendant quelque temps ; et m
’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés. Ensuite le père les faisait retirer, et prenait une clef, avec la
i s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. ―  J’en fais Juge le bon Père , dit Molière, si le Système de Descartes n’est pa
vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas vrai, mon Père , ajouta Molière, au Minime. Le Religieux répondi
qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. ―  Oh ! parbleu, mon Père , dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparen
ses rêveries partout, et cela n’est pas bien. N’est-il pas vrai, mon Père , dit-il, au Minime. Le Moine qui convenait de to
vent à la Comédie. ―  Et avez-vous du bien , lui dit Molière. ―  Mon père est un Avocat assez à son aise , lui répondit le
’agrément de sa conversation, qu’elle a moins hérité des biens de son père , que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière
46 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
arts de dieux et des demi-quarts, entrevus jadis au lycée ou chez les pères , dans des recueils de morceaux choisis, et retrou
é que Molière ; il tient le dessus dans cette trinité, il est Dieu le père  : allons voir quels honneurs ses cardinaux lui re
n ce point, ne nous plaignons pas de la chicherie du comité ; — Dumas père , le plantureux (qui n’a pas un seul drame ici), a
Mahomet tout sec. Ensuite il faut venir jusqu’au Charles VII de Dumas père , à la Marie Stuart de Lebrun, au Louis XI et aux
47 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
semble plus tyrannique que cette coutume où l’on veut assujettir les pères . Étrange préoccupation de l’égoïsme ! Sganarelle
s enfants à leur tour, mais pour vieillir en tenant la maison de leur père , s’il est veuf ; en l’amusant, s’il s’ennuie ; et
différence spécifique d’âge, d’humeur et de condition. Géronte, comme père  ; Léandre et Lucinde, comme amants ; Valère et Lu
Sésostris, fils du roi légitime, devenu lui-même, par la mort de son père , légitime héritier du trône. Amasis, que de longs
renfermer dans la Grèce tout son sujet avec tous les personnages. Le père de ce Guérin avait pu être le successeur de Moliè
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
nt de ce dernier genre. Le fameux qu’il mourût , dans la bouche d’un père moins tendre que citoyen énergique, est une naïve
réquentait l’auteur ! Ne nous étonnons pas d’être plus polis que nos pères du xvie  siècle. Ils fêtaient, eux, beaucoup plus
49 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
d’injurieux libelles, Ou même décriaient tes œuvres les plus belles. Père désespéré, sous leurs coups triomphants Tu failli
l’aumône, Tandis que le Seigneur, qui juge et qui pardonne, Tel qu’un père indulgent t’accueillait dans ses bras, Et réparai
50 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
venu moucheur de chandelles, avait repris naturellement le nom de son père ou tout au moins le nom de sa mère ; il se faisai
s’enfuir en emportant ses marionnettes, comme Énée emporta son vieux père , Godard fit un appel énergique à tous les galants
souvenirs, qu’il se souvient même de Dupont, ce bon Dupont, le digne père de mademoiselle Dupont. Il trouve que Dupont rapp
et âme à l’art dramatique, c’était là toute notre vie. Molière, notre père , avait soin de nourrir ses enfants. Chaque jour n
gé le fils de Lesage, Montménil, lorsqu’il le fit voir à son illustre père dans Les Fourberies de Scapin ! Il aimait l’empha
fait cela ? » et il pleurait, comme un enfant, aux beaux passages du Père de famille. « Oui, disait-il, parlant de sa coméd
oussillon, son mari, plus, deux fils jumeaux qui ressemblaient à leur père . — Ceci fait, le comte de Roussillon rentre dans
rdé tout son esprit, il venait d’entrer dans la grande fortune de son père  ; il m’avait précédé dans cette œuvre futile qui
de. Il le ramenait dans les sentiers connus ; il le traitait comme un père traite son enfant ; et par tant de bons soins, pa
otins et des Vadius de nos jours ; il prenait en pitié le bon sens du père de famille, notre aïeul Chrysale, battu en brèche
s obstacles apportés à cet amour légitime, le caractère ingénu de son père , cette vraie tendresse mêlée de faiblesse et d’en
pas savoir que Chrysale n’est pas un financier, mais bien un honnête père de famille. Toute sa maison se compose d’une pauv
s plaît, nous réunirons au maître absolu, Aristophane qui fut le vrai père de la comédie. C’est d’ailleurs une expérience de
ve moqueuse, prit bientôt une forme certaine dans les compositions du père de la comédie italienne, Livius Andronicus. — Il
re ! Elles nous ont pris notre argent, notre jeunesse ! — Tromper mon père , je n’oserais, mais tromper Thaïs ! » Ainsi parl
siade sont excités au plus haut point, Phidippide se met à battre son père , et si son père se récrie : Tu bats ton père ! le
és au plus haut point, Phidippide se met à battre son père, et si son père se récrie : Tu bats ton père ! le fils lui prouve
pide se met à battre son père, et si son père se récrie : Tu bats ton père  ! le fils lui prouve alors, et par de bons raison
de l’Injuste. « Mon Dieu ! ma chère, disait Cathos à Madelon, que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! » Tel est l
ières du siècle passé ? Voici une bonne scène : poussé à bout par son père , le jeune Phidippide consent à entrer dans l’écol
œil affamé d’un vrai philosophe. Oui, mais le vrai philosophe bat son père au nom du Juste et de l’Injuste ! C’en est fait,
même philosophie, il ne veut pas rendre les respects qu’il doit à son père . Vous m’avez battu quand j’étais petit, mon père,
cts qu’il doit à son père. Vous m’avez battu quand j’étais petit, mon père , donc je vous bats maintenant que vous êtes en en
donc je vous bats maintenant que vous êtes en enfance. — Mais, dit le père , tu battras tes enfants à ton tour. — Eh ! repren
onc garder pour moi les coups que vous m’avez donnés ? Si je bats mon père , ainsi le veut la Rhétorique ! C’est alors que le
certes il est loin d’avoir les lâches complaisances de MM. Diafoirus père et fils pour M. Argan. Au contraire, le docteur L
de tout, et toujours et à tout propos, des oncles et des neveux, des pères et des fils, des valets et des soubrettes. Elle v
evient toujours. Elle a été la grande passion… la grande vertu de nos pères  ; la gaîté, fille du courage, de la bonne conscie
tient à toutes les choses et à toutes les œuvres de la vie. Il est le père du génie français. Aussi, quand une fois il a pri
re avait recueilli Baron à l’âge de douze ans ; il lui avait servi de père  ; il avait supporté toutes ses ingratitudes ; Mol
; il avait supporté toutes ses ingratitudes ; Molière fut pour lui un père indulgent, et quel plus noble appui pouvait tombe
sous, se faire bénir par le père La Thorillière qui les bénit, en bon père de comédie. Une fois bénis, les voilà mariés, et
ccepterait ou même volerait la fortune, et cet homme c’est son propre père  ; l’argent de sa maison, est le seul argent qu’il
51 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
s-d’œuvre, mais il aurait fait ce que font tous les jours beaucoup de pères de famille qu’on loue de veiller sur l’honneur de
ont elle n’était pas encore bien sûre de pouvoir se faire honneur. Le père , Jean Poquelin, le beau-frère, André Boudet, deva
odène. Elle consentit donc à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant né en 1645 ; ce qui lui donnait, à el
n si périlleuse, et que le partage que Molière a voulu voir entre les Pères sur le sujet de la comédie n’existe pas. C’est ce
oulut ouvrir qu’après en avoir demandé le loisir au prédicateur. Mon père , dit-il, je vous demande pardon ; permettez-moi d
le infecte les autres de son mauvais exemple : Jam fœtet.« Ainsi, un père vicieux pervertit sans le vouloir même ses enfant
partout honorée. La famille de Bourdaloue touchait à la noblesse. Son père , « recommandable par une grâce singulière à parle
vait une si ferme volonté de les remplir, qu’ayant rencontré chez son père une résistance inattendue, il s’enfuit de la mais
Presque dans le même moment, Molière s’engageait comédien malgré son père , à la suite des Béjart. Cette rencontre et ce con
, se prononçait probablement pour qu’il allât où Dieu l’appelait ; le père lui-même, écoutant sa conscience, ne se trouvait
Ainsi, à quinze ans, Louis Bourdaloue, recevant la bénédiction de son père , entra dans la Compagnie de Jésus pour y vivre et
e si grande affluence de peuple que l’église est plus que pleine. Son père était parti de Bourges pour le venir entendre à P
ciété le prêchent à Paris comme un ange descendu du ciel. Scaliger le père , en ses exercitations contre Cardan, a dit : Les
ours après, le prédicateur vint prendre congé, le roi lui dit : « Mon père , vous serez content de moi ; Mmede Montespan est
se déclarée, mère de nombreux enfants doublement adultérins, que leur père voulait audacieusement légitimer. Auprès de Mmede
nces auprès du général. On a conservé sa lettre. « Mon très révérend Père , Dieu m’inspire et me presse même d’avoir recours
order ce que je n’ai pu, malgré tous mes efforts, obtenir du révérend Père provincial. Il y a cinquante-deux ans 22 que je v
la plus indispensable vraisemblance, ce trait d’Orgon n’étant ni d’un père , ni d’un chrétien qui observe sa religion. II n’y
laminte veut donner Henriette à Trissotin : il est tout naturel qu’un père de famille chrétien se veuille choisir un gendre
l’on ne peut arracher sans déraciner en même temps le bon grain ; le père de famille conseille de la laisser croître jusqu’
éclat trompeur je ne m’éblouis pas : Et si je me résous à recevoir du père Cette donation qu’il a voulu me faire, Ce n’est,
lqu’un rougit de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon père . Cette déclaration du Sauveur ne suffit-elle pas
Tous les emportements d’un fils débauché doivent toucher le cœur d’un père , tous les désordres d’un domestique vicieux doive
en a le même besoin que les siècles précédents. Nous avons comme nos pères une âme à sauver ; nous devons la sauver au risqu
éclat trompeur je ne m’éblouis pas : Et si je me résous à recevoir du père Cette donation qu’il a voulu me faire, Ce n’est,
52 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
le ! et qui me désespère ! Mon oncle te l’as dit ? et le tient de mon père . ERGASTE. Oui. LÉLIE. Oui.Que pour Éroxène, il d
je me vois réduit ! Tu viens, Silvestre, d’apprendre au port que mon père revient ? SILVESTRE. Oui. OCTAVE. Qu’il arrive ce
nouvelles de mon oncle ? SILVESTRE. De votre oncle. OCTAVE. À qui mon père les a mandées par une lettre ? SILVESTRE. Par une
seule Henriette se sauve de la contagion, et devient plus chère à son père , qui voit le mal avec peine, sans avoir la force
out le monde est amoureux d’elle. Je ne parle point du caractère d’un père qui veut faire croire à un chacun qu’il est le ma
n’est pas moins plaisant ; et cet entêtement, aussi fort que celui du père dans Tartuffe, durerait toujours si, par un artif
e Angélique oublier les intérêts de sa passion pour ne voir, dans son père mort, que l’objet de sa douleur et de ses regrets
53 (1871) Molière
s loisirs, de ses amours. Jean-Baptiste Poquelin (c’est le nom de son père  ; sa mère avait nom Marie Cressé) est un enfant d
parce qu’elle représente un consentement populaire, a fait naître le père excellent de la comédie au beau milieu des halles
l’ombre intelligente du pilier des halles, et dans la boutique de son père , valet de chambre-tapissier du roi. C’était déjà
Brie et Madeleine Béjart. Ces Béjart, assez mal gardés, avaient pour père un procureur au Châtelet. Madeleine en savait plu
rs les poètes et les comédiens, la mode (il fallait bien rassurer les pères de famille) de prendre un nom de comédie, et le f
54 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
e l’ordre, il les a brisés en se jouant. Il a commencé par renier son père et sa mère, il finira par renier son Dieu. Je sui
omme en question n’a peur de rien et de personne. Il insulte même son père dans un temps où rien n’égale la puissance patern
mmandeur qu’avec les yeux de la chair ; Hamlet voit le fantôme de son père avec l’œil de son esprit ! Si, dès le premier act
Brisquet, notre galant seigneur aimera mieux se réconcilier avec son père , que de rester soumis à l’obstination, au mauvais
éshonorés, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières d’un père épouvanté, qu’il faut bien que la justice divine
ut, à cette heure, payer ses dettes, rétablir son crédit, apaiser son père par un faux repentir, éloigner la justice humaine
els, de dettes non payées, d’enfants railleurs, de filles abusées, de pères conspués ; un drame où tout abonde de ce qui est
it la broche, avait, la main à la pâle dans le pétrin de monsieur son père , et déjà il essayait ses chansons dans la boulang
’enfant que le roi a fait à la duchesse de Roquelaure : il est duc et père , et voilà sa chaussure couverte de terre d’Espagn
Vallière : « Louise, dit-il dans son langage simple et sans art, ton père nous fiança dès ton enfance ; Je t’ai veillé, bou
e quatre-vingt-dix-neuf pour cent. — Les temps sont bien changés. Nos pères , comme de vrais bouchers, assouvissaient leur amb
un drame où le héros, qui insulte Dieu, ne sait pas même rendre à son père des respects apparents, soit en effet une comédie
nt dans votre bourse, seigneur Don Juan ! Tout ceci posé, et quand ce père infortuné s’est éloigné de cette maison maudite,
, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières de son propre père parlant au nom d’une mère qui se meurt, nous somm
n si noble essor, que vous ne trouviez de repos que dans l’essence du Père , du Fils et du Saint-Esprit. » 25. Madame de S
55 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
uteur, et maintenant nous sentons une espèce d’indignation contre nos pères , qui ne surent point reconnaître dans les écrits
conforme à son état ; la famille, qui le destinait à la charge de son père , en obtint pour lui la survivance, mais la compla
d’autant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père , devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, il y
, d’un autre côté, en lui permettant de faire cette supposition à son père , manque aux bonnes mœurs et à la bienséance ; et
ure dans Cléante, fils d’Harpagon, le peu de respect qu’il a pour son père  ; on trouve qu’en cela les mœurs et les bienséanc
représentation de L’Avare, les sentiments de respect qu’il doit à son père . Je conviens de tout cela. Molière ne devait poin
ionné pour une jeune fille, et tremblant que l’extrême avarice de son père ne devienne un obstacle à son mariage. La violenc
ent où il se trouve, le désespoir où le jette l’usure horrible de son père , et dont il supporte tout le désavantage, et son
u’il avait faite dans le caractère de Cléante. Il lui fait dire à son père dans la dernière scène, que son trésor est retrou
de Marianne lui laisse la liberté du choix, et finit par supplier son père de lui céder sa maîtresse. Molière s’est imaginé
entiments contraires à son devoir, bien loin de venir apprendre à son père que la cassette était retrouvée, il l’eût gardée
ct, on ne doit l’imputer qu’à la honte que lui cause l’avarice de son père , et à l’injustice qu’il lui fait du côté de l’amo
e, il y menait souvent le petit Pocquelin à l’Hôtel de Bourgogne ; le père qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son f
édien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de ses pères . a. « [*]Le jeune Pocquelin fit au collège les
ils naturel un précepteur ordinaire, et pris au hasard, comme tant de pères en usent avec un fils légitime qui doit porter le
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
e ressemble au couteau qui égorge ! Encore vaut-il mieux chercher nos pères dans Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire
celle de Grammont ! » Les imprudents ! ils commençaient, comme leurs pères n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les femm
iennes, à ces subtilités en chair et en os ! Pauvres femmes, dont nos pères se moquaient, leurs petits enfants vous ont cruel
sions du cœur, que de la plus triste sorte d’adultères inconnus à nos pères , et dont ils n’ont pas l’air même de se douter ;
en songeant aux difficultés de la comédie aux siècles à venir ! « Nos pères , disait La Bruyère, nous ont transmis, avec la co
u siècle passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde. Son père , le comédien Monvel, était un vrai comédien, un p
atal ! Hélas ! au même instant, dans la tour du Temple, à côté de son père , de sa mère, de son frère enfant, était enfermée
ize ans, orpheline d’un roi et d’une reine, que dis-je ! orpheline de père et de mère, la proie de l’exil et de toutes les h
57 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
, de la façon la plus plaisante du monde, à duper et à voler un vieux père et son vieil ami234 ? Ce qui ajoute à l’immoralit
fille247, et qu’il cajole une femme au nez du mari248 : le mari et le père , les trompés et les volés sont si niais, Sganarel
ère Nérine, de ses lieutenants Carie et Sylvestre, et de la foule des pères , des fils, des amantes qui subissent la toute-pui
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
de Plaute), valet de Polipo (Strattippoclès), jeune soldat, fils d’un père opulent, a été chargé par son maître, qui est all
mé Arpago. La scène se passe à Constantinople. Chrisoforo sait que le père de son jeune maître, le vieillard Polidoro, maint
maître que de faire passer Flavia pour cette Emilia, et d’arracher au père qui n’a jamais vu sa fille l’argent nécessaire à
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
t à la morale, de voir comment cette femme, née dans une prison, d’un père protestant, qui se ruina au jeu et mourut à la Ma
e 27 novembre 1635, dans la prison de la conciergerie de Mort, où son père était renfermé. Son père, Constant d’Aubigné, éta
la prison de la conciergerie de Mort, où son père était renfermé. Son père , Constant d’Aubigné, était protestant ; et sa mèr
60 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
C’est ainsi qu’il montre et bafoue l’égoïsme jusque dans le cœur des pères , les Géronte, les Argan, les Harpagon ; l’injusti
n de la comédie espagnole, où Molière a subi la mode, il n’y a que le père de don Juan dont le rôle soit entièrement écrit d
iait pas alors de confessions. On était tout bonnement le fils de son père et point l’enfant du siècle. Alceste et Desgenais
sente de lui un portrait ressemblant, il se met à pleurer dessus. Nos pères étaient plus mâles que cela. Ils riaient devant l
leur vérité cruelle. — Achetant leurs charges, se les transmettant de père en fils ; formant dans l’État un état tout nourri
si méchant que vous. Voilà : vous ne m’aimez pas, donc vous avez tué père et mère, vous Ôtes un abrégé de l’enfer, un monst
nt leurs ouvrages et rien ne me paraît plus contraire au génie de nos pères , et j’oserai ajouter, au génie de notre pays. Apr
61 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
Jamais de la Nature il ne faut s’écarter. Contemplez de quel air, un Père dans Térence Vient d’un Fils amoureux gourmander
st pas un portrait, une image semblable ; C’est un Amant, un Fils, un Père véritable. J’aime sur le Théâtre un agréable Aute
62 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ce que vous vous êtes fait tout seul, et n’a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? Pouvez-
tre vus d’eux ; autrement vous n’aurez point de récompense chez votre Père qui est dans les deux. Quand donc vous faites l’a
Lorsque Cléante presse Tartuffe de remettre Damis en grâce avec son père , et lui rappelle que la religion prescrit le pard
s les amoureux s’épousent, ni que tous les orphelins retrouvent leurs pères , ni que tous les coquins aillent en prison, ni qu
63 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
1622-1641. Naissance de Poquelin ; sa famille ; son éducation. Son père obtient pour lui la survivance de sa charge de ta
cteur. Il engage Racine à traiter le sujet de La Thébaïde. Montfleury père l’accuse d’avoir épousé sa fille ; évidence de la
ie ; motifs de son refus. Il se réconcilie avec sa femme, qui le rend père pour la troisième fois. Mort du nouveau-né et de
ps à Paris la profession de tapissier. Son grand-père paternel et son père , Jean Poquelin, se livraient également à ce genre
. L’office de tapissier valet de chambre du Roi, dont fut investi son père , comme successeur de Nicolas Poquelin, son oncle,
peine que, par leurs efforts réunis, ils parvinrent à déterminer son père à satisfaire cet impérieux besoin d’apprendre. Ce
tit du moins que sa place était marquée ailleurs qu’au magasin de son père . Le jeune Poquelin répondit par des progrès rapi
mis à ces cours. Ce nouveau condisciple était Cyrano de Bergerac. Son père , après avoir confié sa première éducation à un cu
, de suivre Louis XIII dans son voyage à Narbonne, pour remplacer son père , que ses affaires ou peut-être des infirmités ret
n, qui devait dire un jour : Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères  ! changea le sien en celui de Molière, le seul q
cite également comme ayant changé le sien par égard pour celui de ses pères , nous sommes plutôt porté à croire qu’il ne le fi
ts avait été vivement blessée, leur ressentiment fut long. Hormis son père et son beau-frère, aucun d’eux, en 1662, ne signa
souvent à la comédie. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon père est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vou
té sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la comédie les pères et les seconds valets, et dans la tragédie, les t
édité, et répondit surtout aux traits dirigés contre le talent de son père par une caricature assez méchante de Molière. Alc
blie que la sienne n’eut peut-être triomphé qu’avec peine. Montfleury père , qui n’était que faiblement consolé de son injure
te enfant, dont le comte de Modène avait bien voulu se reconnaître le père , n’était qu’un fruit secret des liaisons de Moliè
oin, on osa la traiter d’« orpheline de son mari », de « veuve de son père  ». Les nobles cœurs croient difficilement au crim
rit le petit acteur avec lui, et apporta à son éducation les soins du père le plus tendre. Non content de lui donner lui-mêm
ue la fille du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que feu son père et son mari ! Tous trois sont morts par assassin,
je n’ai que trop su lire        Depuis que tu fais imprimer. « Mon père , dit Louis Racine qui nous a transmis cette anecd
vaut pas la peine que l’on y fasse attention : n’est-il pas vrai, mon père  ? » ajouta-t-il en s’adressant au minime. « Le r
s qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. “Oh ! parbleu, mon père , dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparen
ses rêveries partout, et cela n’est pas bien. N’est-il pas vrai, mon père  ?” dit-il au minime. Le moine, qui convenait de t
és contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges, que les Pères appellent les naufrages de l’innocence et des att
ur le mariage : aussi convinrent-ils de s’unir. Le chef de la troupe, père adoptif de la fiancée, voulut mettre des obstacle
st fondée ; comment il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, de
érité les hommes de cour dissiper le plus souvent l’héritage de leurs pères  ; l’immense majorité, en cherchant la fortune dan
il ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père , de lui manquer de respect, de lui faire mille in
uer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand un père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
et rebute leur tendresse. Ils ont beau se souvenir que vous êtes leur père , si vous oubliez qu’ils sont vos enfants, le vice
t encourager par là les enfants à manquer à ce qu’ils doivent à leurs pères  ; mais tous les deux veulent apprendre aux pères
’ils doivent à leurs pères ; mais tous les deux veulent apprendre aux pères à ne pas mettre à cette cruelle épreuve la vertu
s avaient à figurer, moins intolérant qu’il ne le sera plus tard. Son père avait été inhumé le 27 février 1669 dans l’église
confusion et son dépit quand Molière, levant le masque, se déclara le père de ce prétendu chef-d’œuvre ? Ce fut alors qu’il
Ninum, gronda le précepteur d’entretenir son élève des folies de son père  ; et les protestations de cet autre Bobinet, qui
dit ouvertement son avis, dont la juste sévérité excita la colère du père des vers condamnés, et fit naître l’amusante disp
qu’on avait faites pour le réconcilier avec sa femme. Molière se vit père pour la troisième fois, le 15 septembre 1672, d’u
Mélicerte. Le triste succès de cet essai apprit au téméraire que son père avait bien pu succéder au mari, mais qu’il ne lui
pression de cet acteur, un buste du fondateur de la vraie comédie, du père et de l’ami des comédiens. En 1818 une feuille qu
citerons ce qu’il répète que Le Grand Benêt de fils aussi sot que son père est une farce de Molière par laquelle notre auteu
e, dont il était le partisan et l’admirateur. » Molière adressa à son père , à l’occasion de sa mort, un sonnet qui a été imp
64 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
délicates, trahissent peut-être ce défaut d’éducation maternelle. Son père se remaria ; mais rien ne nous autorise à croire
lques moliéristes, sur le sort de cet enfant de génie condamné par un père barbare à l’apprentissage du métier de tapissier,
nt elle courut la province ! La vie publique de Molière commence. Son père , bien loin de contrecarrer sa vocation, lui fait
mis en tête d’épouser une jeune fille aussi pauvre que noble dont le père , enchanté de l’alliance, l’a accepté pour gendre.
servir son prince il montra du courage. C’était un bon époux, un bon père , un bon maître, lin bon citoyen, un ami fidèle et
d’une jeune femme, le voilà devenu mari indifférent et quinteux ; le père tendre s’est changé en un tyran domestique ; l’ho
rait, il ne « causerait » plus. Oui, dit Horace à Arnolphe, Oui, mon père m’en parle, et qu’il est revenu, Comme s’il devai
connu. Que gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit  : « Oui, mon père m’en parle et [à ce qu’il m’en dit par ailleurs,
ssance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père , A son supérieur le moindre petit frère, N’approc
65
qui, douze ans plus tard, épousa Esprit-Raimond de Modène, et dont le père et l’oncle sont bien connus des Moliéristes. [187
uveautés. La voici : on sait comment Damis accuse Tartuffe devant son père et avec quel art Tartuffe fait tomber toute l’acc
ie que celle représentée sur le poteau cornier. L’architecture de nos pères était sans doute de bien mauvais goût si nous la
nd nombre d’hiéroglyphes qui couvrent les monuments de l’Égypte : nos pères n’en plaçaient-ils pas aussi partout ? Car ces su
rt Lenoir va consacrer à la reproduction du journal volumineux de son père , il publiera : une lettre d’Alexandre adressée en
vante et écuyer) trouver Blanche, fille de Dom Cosme, promise par son père à Dom Blaize Pol, marquis de la Victoire (le marq
émoins qui parlassent pour moi. Deux enfants malheureux d’un infidèle père , Joindront leur faible voix à celle de leur mère,
ouveau Pathelin, quand celui-ci veut persuader au pelletier que leurs pères  ; Quand ils tenaient fêtes ou noces Ou qu’ils tr
ntation aux fonts baptismaux. La maison où naquit Molière, et que son père habita longtemps encore, était située rue Saint H
comique. Notre homme, sur la foi de Voltaire, croyait que Poquelin le père avait été fripier, et il honorait la corporation
qu’il est également démontré que la maison achetée plus tard par son père sous les Piliers des Halles était située, non pas
ette, a risqué sa vie pour la sauver : « Tout cela n’est rien, dit le père  ; et il valait bien mieux qu’il te laissât noyer
quoique les historiens l’appellent ordinairement d’Arquien) était le père de la reine de Pologne, femme de Jean Sobiesky. I
. 18. Transaction du 29 mars 1637 entre Jean Poquelin et Nicolas son père pour l’office de tapissier du roi, aux minutes de
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ierges… Enfin, par charité, j’ai dû en prendre compassion. ZEPHIRO. Ô père  ! IPOCRITO. Et pour empêcher qu’elle ne se détrui
le vinaigre ! Les divagations du vieux Liseo font songer à un autre père malheureux, au roi Lear. Mais demeurons à notre p
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
d’encouragement, dans cette tendresse suppliante, dont Henri IV, son père , et Louis XIV, son fils, furent si éloignés, dans
e le roi, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le feu roi son père buvait même avec les moindres soldats, il ne voul
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
poétique, savoir : le duc de Montausier, les sieurs Arnault Dandilly père et fils, Conrart, madame de Scudéry, Malleville,
Montausier y fut rappelée quelques mois avant lui par la mort de son père . Pendant ces qu’être années d’absence et de guerr
69 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
se donne pour le jeune Sillare, enfin revenu de captivité et dont le père sera mort en Turquie : il sera bien accueilli par
être droit d’être faits après ce qui précède. Mascarille qualifie un père , devant son fils, de « penard chagrin » (l’Étourd
70 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [82, p. 127] »
pas borné à peindre dans son Avare, l’Avare amoureux, l’Avare mauvais père , l’Avare usurier ; son Harpagon est tout cela ; i
71 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
ce, où triomphe enfin le bon sens personnifié dans l’honnête homme de père si justement indigné des pommades, du lait virgin
une voleuse À cause qu’elle manque à parler Vaugelas307 ; enfin un père réduit dans sa maison au rôle d’ombre, condamné a
310.   Les Femmes savantes, act. II, sc. VII, Chrysale :   Nos pères sur ce point étoient gens bien sensés, etc. 31
72 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
s et la soif de répandre ses talents et sa philosophie. » Désaugiers père et fils, dans Le Médecin malgré lui, arrangé en o
me, jusqu’aux artisans et aux gens de métier qui travaillent pour son père . Cette perspective était propre à donner à l’enfa
rant à son fils aîné la survivance de sa charge, se conduisait en bon père de famille. On raconte que le goût du jeune Poque
rement à nous par la renonciation à la survivance de la charge de son père . Le 6 janvier 1643, il reçoit de son père la somm
vivance de la charge de son père. Le 6 janvier 1643, il reçoit de son père la somme de 630 livres, tant de ce qui lui pouvai
r de la succession de sa mère qu’en avancement d’hoirie future de son père , le priant et requérant en outre de faire pourvoi
ans. La survivance de la charge de tapissier du roi fut donnée par le père à son deuxième fils, également nommé Jean. L’aîné
à Narbonne. Le frère puîné ne fut reçu en survivance qu’en 1657 ; le père continuant ses fonctions n’avait pas jugé à propo
principaux associés de Molière dans ce projet étaient les Béjart. Le père de ces jeunes gens, Joseph Béjart, décéda au comm
douze enfants. Il lui en restait cinq vivants à l’époque du décès du père  ; elle les nomme dans sa requête : Joseph, Madele
embre 1630, avait à peine treize ans. Il est probable que le décès du père de ces jeunes gens retarda de quelques mois la co
Françoise Lesguillon, femme d’Étienne de Surlis, bourgeois de Paris, père et mère de lad. De Surlis, en la maison de lad. v
tait l’aîné de Madeleine, qui était née en 1618, et Joseph Béjart, le père , avait épousé Marie Hervé en 1615. Il était déjà
re s’était développé de bonne heure dans cette famille des Béjart. Le père avait le titre de huissier ordinaire du roi ès ea
geait. Georges Pinel, maître écrivain, empruntait à Jean Poquelin, le père , au mois de juin 1641 et le 1er août 1643, des so
urent s’acquitter envers Léonard Aubry, car on voit Jean Poquelin, le père , s’engager à lui payer, en l’acquit de son fils a
our d’avoir pour le moins douze mille livres de rente, pourvu que mon père meure ; car encore qu’il y ait quatre-vingts ans
exprimera bien les mêmes sentiments dans sa première comédie : Votre père fait voir une paresse extrême À rendre par sa mor
curé soussigné, a été baptisé Jean, fils d’Anne, ne sachant le nom du père  ; le parrain a été Jean-Baptiste Poquelin, valet
au mois d’avril. Dans l’inventaire, après décès, de Jean Poquelin le père est mentionnée une quittance ou reconnaissance, p
fut, pendant les années que Molière passa en province, associé à son père dans l’exercice de sa charge. Ce Jean Poquelin le
il devait être arrêté au premier pas. Cet office peu brillant que son père lui transmit fut loin par conséquent d’être inuti
ouis XIV, qui existait encore lors du mariage de Louis XV, raconta au père de M. Campan une anecdote trop marquante pour qu’
voir, de la part dudit sieur de Molière : du sieur Jean Poquelin, son père , tapissier et valet de chambre du roi, et sieur A
 cardinal de Retz, archevêque de Paris, en présence de Jean Poquelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère dud. mar
illégitime, dit M. Bazin, aurait pu révolter la famille du marié. Le père , Jean Poquelin, le beau-frère, André Boudet, deva
une bru, une belle-sœur, dont ils n’eussent pas trop à rougir. Béjart  père était mort. La mère vivait et avait un peu plus d
xante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant née en 164581.. »Ce raisonnement a sé
sence de la sœur de Madeleine… » Cinq témoins ont signé : Poquelin le père , Marie Hervé, André Boudet, Madeleine Béjart, Lou
de guerroyer. Ce qui porterait à croire que la Béjart savait Molière père de l’enfant, c’est qu’elle prétendait faire un ma
insi conçue : « Henri-Jules de Bourbon à M. de Ricous, Monsieur mon père ira à la Saint-Hubert à Versaille et le lendemain
té, parlés lui d’une manière qui lui face comprendre que Monsieur mon Père et moi en avons bien envie et qu’il nous fera pla
ce qu’il faut pour cela. Je me suis chargé de la part de Monsieur mon père de vous mander ce que je vous mande. N’en parlez
le plus tôt qu’il pourrait. Parlez-lui et dites-lui que Monsieur mon Père l’attend pour le Parterre. Parlés à M. Caillet po
PITRE XI. L’HOMME DANS MOLIÈRE Au mois d’août 1665, Molière devint père d’une fille qui reçut du comte Esprit Raymond de
méprisable ; les liens les plus étroits rompus, la piété qui unit le père au fils détruite, le désordre éclatant de toutes
de celles qui portent aujourd’hui les n° 38 et 40114. Molière devint père , comme nous l’avons dit, le 15 septembre, d’un fi
’agrément de sa conversation, qu’elle a moins hérité des biens de son père que de ses bonnes qualités. » Elle exigea, à sa m
ille de Molière avait pu recueillir des héritages de sa tante, de son père et de sa mère. » M. et Mme de Montalant allèrent
uaient toujours, et les capucins n’en étaient plus seuls l’objet. Les pères cordeliers en réclamèrent une part par la lettre
réclamèrent une part par la lettre suivante (1696) : « Messieurs, les pères cordeliers vous supplient très humblement d’avoir
, il joua avec succès, disent les frères Parfait, dans le comique les pères et les seconds valets, et dans le tragique les tr
l que purent faire dans une telle union, la calomnie de Montfleury le père , Madeleine, belle-sœur équivoque, Mlle de Brie, c
GE Charles Varlet, dit La Grange, passe pour être né a Amiens. Son père , Hector Varlet, et sa mère Marie de La Grange, se
ne fille unique qu’il aimait beaucoup ; « l’ayant mariée, dit Granval père , à un homme qui la rendit malheureuse, il en mour
it jouer une farce intitulée Le Grand benêt de fils aussi sot que son père . L’Ombre de Molière, un acte en prose, fut long
’acte d’acquisition. Cette maison devint le domicile de Jean Poquelin père à la Saint-Jean de 1643. Il la loua plus tard à s
l appelle Armande, alors veuve, « orpheline de son mari, veuve de son père  » et il dit ailleurs que J.-B. Aubry, fils de Léo
on un peu plus crue. Racine le fils, quand il publia la lettre de son père , voulant atténuer cette expression, mit : « Il l’
73 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e de Schiller : — Nous conspirons ensemble ! Pascal est d’ailleurs le père légitime de cet homme qui a découvert le doute, P
Entendez-vous cela, P. Caffaro ? Il faut que vous sachiez aussi, mon père , que Molière a pris en main la défense des passio
on, excellent père Caffaro ! Cependant, que pensez-vous de Lulli, mon Père  ? Vous devriez savoir « qu’il a proportionné les
est pas un spectacle dangereux ; je vous reprends pour ce mot-là, mon Père . Les poésies les plus religieuses, les tragédies
chose à répondre, mon digne théatin ! Mais laissons en paix l’honnête Père théatin, et remarquez, je vous en prie, quel gran
olière, tout à l’heure, des divertissements permis, Bossuet répond au Père théatin que le théâtre n’est bon « qu’à s’étourdi
qui lui plaît et qu’il aime de tout son cœur. — Il l’a demandée à son père . — Le mariage doit se conclure ce soir. — Et il a
riage forcé, toute une famille de gentilshommes déshonorée, depuis le père jusqu’à la fille. Cette belle Dorimène, impatient
naturel. Elle est tout à fait aise de ce mariage ; la sévérité de son père la tenait dans une sujétion si fâcheuse ! elle vi
de Jean Jacques Rousseau ; car Jean-Jacques Rousseau est le véritable père de cette comédie ; il en a tracé lui-même, avec d
dérons la clarté du lustre, que tout ceci se passe en famille, que le père , les frères, les sœurs, les amis, les coreligionn
e celui qui a fait La Naissance de Henri IV, et d’Achille Devéria, le père infatigable de cette charmante et élégante famill
de madame de Montespan, tout ce qui restait de la fortune du roi son père , avec quelle indignité M. de Lauzun la paya de ce
ndignation vertueuse. Seule, tant elle est sûre de ce grand amour, le père de toute indulgence, Célimène ose affronter cette
nthe, le beau-frère, trouve la porte fermée ; Damis est battu par son père  ; cette douce Marianne, aimable fille sacrifiée à
74 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
r qu’on le mît au collège, et il arracha enfin le consentement de son père qui le mit dans une pension, et l’envoya aux Jésu
ts, et s’attira en même temps l’estime et l’amitié de son maître. Son père étant devenu infirme et incapable de servir, il f
75 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
qu’on pourrait dire de lui. Le nom de sa Famille était Poquelin. Son père avait une Charge dans la Maison du Roi. On l’avai
76 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
ompte de la comédie, est également indigne et incapable d’être un bon père de famille ; on nous le montre en haine à sa fill
à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le rôle du père qui gronde toujours ; la chaise de paille vous re
u cœur ; il disait encore que la comédie de Molière, toute remplie de pères crédules, de vieillards amoureux, de jeunes gens
e à ces licences, à ces hasards ; et les reproches de pleuvoir sur le père de cette enfant, qui était un très mauvais poète,
77 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
’enquérir des affaires les plus secrètes, mettre la discorde entre le père et les enfants, et devenir peu à peu les tyrans d
ais d’assez bon conseil, qui dirige, pour son intérêt il est vrai, un père de  famille simple et crédule. Ce père, nommé Lis
ur son intérêt il est vrai, un père de  famille simple et crédule. Ce père , nommé Lisée, a cinq filles. Le mariage des unes
sa passion criminelle ; la jeune femme stupéfaite lui dit : « Ô mon père  ! Que me demandez-vous ? Je vous regarde comme un
ute les faux dévots ont plus beau jeu chez un célibataire que chez un père de famille ; on calomnie, on dépouille plus facil
maison ; et si l’auteur nous prouve que le fanatisme peut aveugler un père jusqu’à lui faire oublier son propre sang pour un
dant grâce pour lui qu’il enflamme de plus en plus le courroux de son père  ; et quand celui-ci le chasse, l’accable de sa ma
78 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
[Mariée en 1657], spectatrice de la Fronde, elle regretta de voir son père s’y engager. Elle a laissé des Mémoires charmants
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
« On ne voit point encore ces princes ; l’aîné a été trois jours avec père et mère. Il est joli, mais personne ne l’a vu. On
is non pas encore chez la reine. Il était en carrosse, et ne voit que père et mère seulement. » Quelle offense se préparait
80 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
e la pensée. A leur place s’élèvent de toutes parts les images de nos pères et de nos aïeux. Le voyageur, en parcourant nos v
que le monument projeté fût consacré à la mémoire de celui qui fut le père de la comédie française. Celle lettre écrite avec
ête : Il enchaîne l’orgueil dans son cœur de poète, Humblement de 6on père il accepte l’emploi, Et Molière à la cour est tap
her aux comédiens. Molière fut, tout à la fois, leur camarade et leur père , et je crois obéir a un sentiment respectueux et
81 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
rvé, rue Saint-Thomas-du-Louvre. Molière se présentait assisté de son père , Jean Poquelin, et de André Boudet, beau-frère de
ort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce. » Grandval le père s’accorde avec Mlle Poisson : « Sans être belle,
a plaindre que de la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être père pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je
uvenir se trouve mêlé à celui du vieux Corneille. Modèle des époux et père de six enfants, l’auteur de tant de stances à Iri
bonheur intime et de tranquillité. Le 15 septembre 1672, il devenait père pour la troisième fois ; il lui naissait un fils.
fils. Courte joie : l’enfant ne vivait que onze jours, précédant son père dans la tombe de quatre mois et demi. Cette récon
82 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
estissements burlesques : Sganarelle, faux médecin est surpris par le père de famille sans habit de médecin, il dit qu’il es
lent (souvenir de cela dans le Malade imaginaire) ; il se présente au père de famille tantôt en habit de médecin, tantôt en
ut qu’à trouver le vin bon, Bernant Monsieur Dimanche et disant à son père Qu’il serait mieux assis pour lui faire un sermon
si je voulais bien de vous ? Vous n’avez consulté, pour cela, que mon père et ma mère ; ce sont eux proprement qui vous ont
un avare qui, parce qu’il est avare, ont perdu tout respect pour leur père . Il ne faut pas sortir de sa classe : par de mauv
r à usure ; mais n’en est-ce pas un plus grand à un fils de voler son père et de lui manquer de respect ? (L’Avare). Et la p
ui est-ce qui disait donc qu’il n’est pas homme de qualité et que son père n’était pas bon gentilhomme ? Le Malade imagin
la lâcheté. Et ne faire que cela est une abdication de l’homme comme père de famille, comme citoyen et comme homme. L’égoïs
très ferme et ne se laissera pas sacrifier. Elle dit sa volonté à son père avec des révérences respectueuses qui ressemblent
ce. Beaucoup plus respectueuse qu’Élise, elle ne discute pas avec son père sur la question de son mariage et, sitôt que le n
t c’est Toinette qui prend la parole pour elle ; quand elle croit son père mort elle le pleure avec beaucoup de sensibilité
des déclarations à Cléante et d’en recevoir de lui à la barbe de son père , de Monsieur Diafoirus, de Thomas Diafoirus et de
oirus et de tous les Diafoirus du monde. Elle ne discute pas avec son père , ou à peine, mais elle discute avec Thomas Diafoi
eine, mais elle discute avec Thomas Diafoirus et avec la femme de son père , nettement, précisément, spirituellement, sans lâ
n que je hais fort. Comme Angélique, mais plus tôt encore, quand son père lui révèle le nom de celui, qu’il lui destine pou
payable : […]Me suis-je méprise ? — Comment ? — Qui voulez-vous, mon père , que je dise Qui me touche le cœur, et qu’il me s
en ceci je fasse votre rôle », elle ne sait que répondre : Contre un père absolu que veux-tu que je fasse ? […] Un père, je
e répondre : Contre un père absolu que veux-tu que je fasse ? […] Un père , je l’avoue, a sur nous tant d’empire, Que je n’a
s filles. Elle se décide, en prenant tout son courage, à supplier son père , et c’est dans un langage douloureux, pathétique,
qu’on lui permette d’entrer au couvent. Et sur le refus brutal de son père , elle se tait, s’évanouit sans doute, ou est tout
Tartuffe. Tartuffe a pris en main un bourgeois normal, bon fils, bon père , bon époux, pour la seconde fois même, homme qui
rne Monsieur Dimanche, et sinistre quand il raille Done Elvire et son père , et non sans grandeur quand il met sa main sans t
toute une maison, de toute une famille. Dans le Malade imaginaire, un père , une femme, une grande fille, une petite fille ;
ère, une femme, une grande fille, une petite fille ; dans l’Avare, un père , un fils, une fille ; dans les Femmes savantes, u
s l’Avare, un père, un fils, une fille ; dans les Femmes savantes, un père , son frère, sa sœur, sa femme, ses deux filles ;
ommerce continu ; dans Tartuffe, trois générations, la grand’mère, le père , sa seconde femme, son beau-frère, son fils, sa f
on beau-frère, son fils, sa fille. Don Juan est moins apparenté ; son père paraît cependant et sa femme délaissée et les frè
’est toi qui t’abandonnes à ces coupables extrémités ? — Comment, mon père , c’est vous qui vous portez à ces honteuses actio
83 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
itié de son chef, comme héritière des défunts sieur et damoiselle ses père et mère, et l’autre moitié de ladite moitié comme
x yeux tirent de l’arc ! Louis Racine nie les amours profanes de son père  ; mais Jean Racine n’a-t-il pas dit dans son test
dits suppliants n’auraient voulu condescendre sans le consentement du père dudit Robert Pioger. Et ayant icelui continué ses
ique Anne Cochon, fille, de la fidélité de laquelle André Cochon, son père , demeurant à Arblai, a répondu, sur quoi, lui pla
et bas comique. Que pensez-vous d’Anne Cochon et d’André Cochon, son père  ? Comment Du Croisy qui riait si bien peut-il gar
au fut d’abord fille de chambre de Mlle de Brie. Elle avait suivi son père dans le Roman comique de Molière. On sait que Cyp
; selon les autres, elle n’avait pas de temps à perdre pour donner un père à son premier enfant. Pierre qui roule n’amasse p
’éblouirent, et, sans vergogne, oublieuse des bienfaits de son second père , elle passa dans le camp de Paphetin. » Ce n’étai
e grand Dauphin. Le calvinisme avait à peu près ruiné sa famille. Son père , voulant faire de lui un bon catholique, avait co
bule, il l’enleva, littéralement parlant, pendant que La Thorillière, père de la comédienne, discutait avec Baron. Il faut d
au Petit-Bour-bon, l’autre en visite, un mardi gras. Pendant que son père se meurt, il joue le Tartuffe chez M. de Luxembou
84 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
accablent Molière sont encore bien plus outrés. Voltaire l’appelle le père de la vraie comédie, et, pour la France, il se pe
ce du vieillard, un fils prodigue qui fait la cour à la future de son père , des valets intrigants, un usurier, et il y a en
Fils naturel, et enfin il est presque modéré dans le traité ajouté au Père de famille. Sa critique va beaucoup trop loin, so
manière maladroite dont il a pillé Goldoni. En revanche, il nomme Le Père de famille, une pièce excellente, mais il oublie
élanie, cette pièce peut être bonne pour réveiller la conscience d’un père qui veut forcer sa fille à vivre dans un cloître 
85 (1739) Vie de Molière
dans une maison qui subsiste encore sous les piliers des Halles. Son père , Jean-Baptiste Poquelin, valet de chambre tapissi
r qu’on le mît au collège, et il arracha enfin le consentement de son père , qui le mit dans une pension, et l’envoya externe
fils naturel un précepteur ordinaire et pris au hasard, comme tant de pères en usent avec un fils légitime qui doit porter le
et il s’écarta rarement de ces principes dans le cours de sa vie. Son père étant devenu infirme et incapable de servir, il f
t et d’un gentilhomme nommé Modène. On disait que Molière en était le père  : le soin avec lequel on avait répandu cette calo
86 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
end par la magie d’une langue éternellement neuve, la vie même de nos pères , si différente de la nôtre, et pourtant, si sembl
uand vous verrez le seigneur Arnolphe lâcher sans façon le nom de son père , vous songerez à un de vos bons amis. Ou à plusie
fer leur cœur, — car. ils ne sont plus chez eux, ni dans la maison du père , ni dans la maison de la mère. La hache peut bien
87 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
15 janvier 1622. Sa mère appartenait à une famille de tapissiers; son père exerçait la même industrie, et avait le titre de
emeurer dans une médiocrité vulgaire. Il prit le parti d’assiéger son père pour obtenir la permission d’étudier, et il finit
souvent à la comédie. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. —Mon père est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vou
oses humaines, qui fait le grand poète. Voyez dans L’Amour médecin ce père qui adore sa fille, qui mourrait si elle mourait,
e parler et je te laisse dans ton obstination. » Cette affection d’un père égoïste, qui aime sa fille pour lui, affection d’
parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait peur ; Nos pères , tout grossiers, l’avaient beaucoup meilleur; Et
le dessein d’être à vous, Quand vos charmes naissants, inconnus à mon père , N’avaient encore paru qu’aux yeux de votre mère 
sais encore un malheureux amour, Contente et résolue à l’hymen de mon père , Tous les malheurs du fils ne vous affligeaient g
péchés, je n’ai que trop su lire Depuis que tu fais imprimer. « Mon père , dit à ce sujet Louis Racine, représenta que, le
ù Victor Hugo s’assit pour chanter sur la tombe de sa fille, tous les pères qui portent le deuil d’un enfant ont uni leurs la
des jeunes gens qui s’aiment et que sépare la volonté tyrannique d’un père . Tout cela était fort naturel à Rome du temps de
que judicieusement, est trop pour la coutume. Elle en a un de par son père , Clitandre, qu’elle aime, et un de par sa mère, M
ssance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père , À son supérieur le moindre petit frère, N’approc
Cléante est un enfant mal élevé, qui dresse contre les trésors de son père toutes les batteries que peut imaginer la ruse. I
e il n’est pas rare que des enfants indignes soient le châtiment d’un père avili. Molière ne prend parti ni pour Harpagon, n
nce de la désorganition profonde et irréparable, où l’avilissement du père a jeté toute la famille; et la moralité de l’œuvr
dans l’autorité de son nom. Bossuet, poète comique en même temps que père de l’église, s’il est possible de l’imaginer, aur
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
époux s’établirent, en se mariant, dans l’hôtel du marquis de Pisani, père de la marquise, mort depuis une année. Cette mais
de Condé dont l’éducation avait été confiée au marquis de Pisani, son père , et qui était indignement persécuté par le roi, f
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
Rien ne dispense de l’assiduité. On admet comme excuse la maladie du père et de la mère, et point celle du mari et de ses e
un petit ménage et aux habitudes d’économie la plus minutieuse par un père né et vivant dans la médiocrité, et fort éloigné
de ses enfants, pour faire une leçon d’économie à des femmes dont les pères et les maris sont comblés de richesses héréditair
hangement égal à celui de voir V. M. jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; elle me répondit que cela était vr
90 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
ui lui furent faites, Molière lui demanda : avez-vous du bien ? ― Mon père est un avocat qui possède une fortune assez honnê
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
on d’enfants nés de madame de Montespan. On faisait mystère du nom du père  ; on voulait que l’éducation fût secrète. Tout ce
prouvés par les lois, qui, peut-être, ne seraient pas avoués par leur père , pourrait être de la dégrader, au moins de la déc
92 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
on renoncement au monde, refusé un jour la porte de son couvent à son père qui la venait voir, c’est probablement à cette g
èle entre Polyeucte et la mère Angélique, entre Pauline et M. Arnauld père ne laisse pas de produire un fort bel effet. Quan
siècle et demi après la mort de Molière, et elle dit la tenir de son père , qui la tenait d’un vieux médecin de la cour… Tou
93 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
t comme héréditaire. Si nous avons lignée, elle en pourra tenir ; Mon père en mon jeune âge eut soin de m’en fournir. Ma mèr
re d’un coup de langue quand on lui rappelle qu’il est le fils de son père . Mais d’ailleurs, sous combien de faces diverses
particulière, mais aussi des intérêts de sa troupe, dont il était le père plutôt que le chef, et il fallait concilier sans
ieux à Molière de ce que le fils d’Harpagon se moque de lui quand son père lui dit : Je te donne ma malédiction. La réponse
offensé personne en avouant qu’il est amoureux de Marianne quand son père offre de la lui donner; et s’il persiste à dire q
arié? Le fils a-t-il tort de n’y mettre pas plus d’importance que son père n’en met lui-même? La malédiction dans la bouche
le langage de Tartufe lorsqu’il défend Damis contre la colère de son père , et qu’il se met à genoux en s’accusant lui-même
94 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ivre. Les comédiens perdaient tout en lui, un ami, un bienfaiteur, un père . Les regrets qu’ils lui donnèrent parurent dignes
ecin malgré lui, et les figures grotesques de MM. Purgon et Diafoirus père et fils dans Le Malade imaginaire, pourraient enc
lveillance intéressée d’une marâtre et par l’imbécile entêtement d’un père  ; dans Angélique, un mélange heureux de douceur e
emblables : il n’y a que le nom de changé. Que dirai-je de Diafoirus, père et fils, de Purgon et de Fleurant, personnages si
mort de son mari, et éclater la tendre affection d’une fille que son père allait déshériter et condamner au cloître. Ce dén
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
-même à visage découvert sous le visage de Scaramouche ? » Fils d’un père et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait é
ge sur plusieurs choses, et entre autres, lui demande combien il a de pères  ? Arlequin lui répond qu’il n’en a qu’un, Octave,
96 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
e, plus puissant que les amis que Molière pouvait avoir déjà, par son père , à la Cour, n’a-t-il pas dû, dès lors, se documen
ossible, et appartenaient à des partis religieux diflerens : c’est le Père jésuite Rapin, ami et « domestique » de Lamoignon
. » La date (1612) empêche que ce Patrocle ait été autre chose (juste père ou le frère aîné du trop crédule mari de la réell
elle ? Un des premiers membres de la Compagnie du Saint-Sacrement, le père de son historien, « M. d’Argenson, conseiller ord
97 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
uis Racine raconte, dans ses Mémoires sur la vie et les œuvres de son père , que Boileau, effrayé de cette consomption lente,
aie comédie, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le père et l’ami des comédiens. Après quoi, il nous a rep
peine que des enfants chéris élèvent un monument à la gloire de leur père  ; c’est le nom que Molière nous avait donnés, et
qui, en vrai Parisien, adorait aussi le théâtre. Lorsque Poquelin le père se fâchait de voir son fils courir écouter les bo
olière était plus aimant qu’aimé. Aussi fut-il méconnu et même de son père . En 1668, le vieux tapissier Poquelin, qui jadis
boutique de tapisserie, « à verdures et à personnages », Poquelin le père était ruiné. Sa maison des Petits-Piliers était v
ié nous serrâmes les nœuds, Il m’ait toujours traité comme son propre père … On reconnaît, çà et là, plus d’un trait du cara
Dans le tragique, il jouait les troisièmes rôles, dans le comique les pères et les seconds valets. Il joua la Flèche dans L’A
artuffe, le maître d’armes dans Le Bourgeois gentilhomme et Diafoirus père dans Le Malade imaginaire. Brécourt (Guillaume M
e, joua plus tard les Crispins. La Thorillière (François Le Noir, le père , sieur de). — Gentilhomme et capitaine de cavaler
cardinal de Retz, archevesque de Paris, en présence de Jean Poquelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère dud. mar
 Théâtre, par H. Ducourtieux : —  L’accueil que Molière reçut de nos pères , plus tard les excentricités du marquis de La Feu
98 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
ent chez nous l’un et l’autre genre dramatique : Pierre Corneille, le père de la tragédie, fut soutenu dans sa puissante ini
99 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
l’entendez… COQUINIÈRE. Tu vois, mon cher enfant, que je te parle en père et je te fais voir les entrailles de notre profes
l a fait bien plus, il m’a tellement persuadé, que je crois qu’un bon père de famille est obligé en conscience de faire banq
100 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
nt de ceux qui les suivent les yeux fermés. « Sur toute chose (dit un père de son fils), ce qui me plaît en lui, et en quoi
ut pas admettre la circulation du sang, est mis à côté des Diafoirus, père et fils, et de tous ceux qui refusent « d’écoute
ssaire. Au moment où notre poète venait de terminer ses humanités, le père de son ami Chapelle, voulant léguer à ce fils nat
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