CHAPITRE X. Du
Père
, de la Famille, de l’Etat. C’est une étude att
uve sous forme d’instinct jusque chez les animaux. On peut dire d’un
père
, d’une épouse, d’un fils qui accomplissent sérieu
ui ne fût odieuse ou ridicule. Sans doute, il a fait voir çà et là un
père
indulgent659, une mère dévouée660, une fille resp
n, la dignité ? Sans doute, la mère a des qualités ; mais que vaut le
père
? Que vaut la grand-mère ? quel lien les unit, au
le souffle d’affection qui rassemble et réchauffe les cœurs autour du
père
? Excepté quelques enfants meilleurs que leurs pa
e consolation aux vieillards ? C’est que la famille ne vit que par 1e
père
, et Molière semble avoir absolument ignoré ce qu’
, et Molière semble avoir absolument ignoré ce qu’est, ce que vaut le
père
. Sous la tente du désert, le père fut le premier
t ignoré ce qu’est, ce que vaut le père. Sous la tente du désert, le
père
fut le premier roi au milieu du peuple respectueu
e qui fut une des plus remarquables causes de la grandeur de Rome. Le
père
, qui donne la vie et l’instruction, qui fait des
x jeunes gens gracieux et pleins d’honneur, a-t-il partout opposé des
pères
imbéciles, intéressés et quinteux ? Pourquoi sans
urquoi, aux fils coupables et débauchés, a-t-il donné pour excuse des
pères
indifférents et égoïstes, plus coupables qu’eux,
bonheur des fils et des filles est assuré, ce n’est pas la faute des
pères
, et ils n’y méritent guère de reconnaissance. Quo
elle ? Tous ces beaux et nobles jeunes gens ne seront-ils donc jamais
pères
un jour ? Toutes leurs qualités seront-elles donc
aire aimer ? À peine trouve-t-on dans tout le théâtre de Molière deux
pères
qui prononcent quelques paroles dignes de ce titr
re deux pères qui prononcent quelques paroles dignes de ce titre : le
père
de don Juan, qui vient se faire insulter inutilem
d’amour d’inutiles conseils de modération687. Mais de quel droit les
pères
parlent-ils raison aux enfants sur ce théâtre ? E
e plus mauvais, une part dans l’opposition systématique aux droits du
père
qui règne jusque dans nos codes actuels. Non seul
t tous objets de moquerie ou de mépris, mais les gens qui ne sont pas
pères
ont par contraste toutes les qualités que ceux-ci
es et de beaux-frères ! Mais non : sans doute qu’en devenant maris et
pères
, ils perdraient aussitôt leur bon sens, leur espr
n, des filles pleines de délicatesse, de pudeur et de grâce, sans que
pères
ni mères leur aient rien donné de ces qualités, n
n710 ; et elle n’aura nulle part laissé entrevoir ce que doit être un
père
. Qu’est-ce pourtant qu’un honnête homme, un citoy
Qu’est-ce pourtant qu’un honnête homme, un citoyen, qui ne sait être
père
? Que valent tous ses autres mérites, s’il n’est
étouffent la liberté. On objectera en vain que, du tableau de tant de
pères
ridicules et coupables, résulte un enseignement n
lir leur mission711. Quelque avantage qu’il y ait à démontrer que les
pères
ne doivent être ni intéressés, ni débauchés, ni i
savantage à ne pas montrer qu’ils sont respectables parce qu’ils sont
pères
, à ne pas faire ressortir tout ce qu’il y a de na
La société entière est une immense forêt où les vieux arbres sont les
pères
; Molière a porté la cognée contre eux, sans song
que nous avons tout inventé en politique en 1789. Nous méprisons nos
pères
, et nous ne voyons pas que c’est de leurs lents e
vous laisse pas, etc. Moquez-vous des sermons d’uu vieux barbon de
père
, etc. 667. « Penards chagrins, » L’Etourdi, a
re ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son
père
, de lui manquer de respect, de lui faire les plus
de respect, de lui faire les plus insultants reproches ; et, quand ce
père
irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
expriment la tendresse, et j’allais presque dire la faiblesse, que le
père
doit avoir pour son fils : Un bon père, dit Ménan
sque dire la faiblesse, que le père doit avoir pour son fils : Un bon
père
, dit Ménandre (Sentences des anciens comiques gre
es qualités nuisent en rien au comique, ni le comique à la dignité du
père
. 708. Aulularia : Megadorus, Eunomia, Euclio
Dæmones. Plaute a bien mis sur la scène des vieillards débauchés, des
pères
rivaux de leurs fils : mais il se croyait obligé
int-Marc Girardin, Cours de Littérature dramatique, tome1, XIII : Des
pères
dans la comédie, et surtout dans les comédies de
ères dans la comédie, et surtout dans les comédies de Molière : « Les
pères
, les maris, les vieillards que Molière raille gai
Molière raille gaiement, ne sont pas ridicules par leur caractère de
père
, de mari et de vieillard, mais par les vices et l
un peu de joie pour nous-même et pour les autres. Qu’il s’agisse d’un
père
égoïste qui veut marier sa fille contre son gré ;
s maintenant quelles sont les opinions scientifiques de ces Diafoirus
père
et fils en qui Molière semble incarner tous les r
ridicules de la médecine. « Il s’attache aveuglément », dit Diafoirus
père
en parlant de son fils, « aux opinions de nos anc
es que le lourd bon sens de Gorgibus. « Mon Dieu ! (dit Madelon à son
père
) que vous êtes vulgaire ! Pour moi, un de mes éto
ituelle que moi ! » — « Mon Dieu ! ma chère (s’écrie Cathos), que ton
père
a la forme enfoncée dans la matière ! » Et Madelo
ir d’une fille est dans l’obéissance », répétait-on volontiers. Qu’un
père
eût résolu de mettre sa fille au couvent ou de la
’est là un fait que Molière constate sans trop le déplorer. Quand les
pères
et les époux seront bien convaincus que toute con
je voulais bien être à vous ? Vous n’avez consulté pour cela que mon
père
et ma mère : ce sont eux proprement qui vous ont
te affection terrestre pour n’aimer que Dieu et assurer son salut, un
père
de famille à s’absorber dans l’amour divin au poi
e nous fait sentir qu’il a fallu, pour corrompre la bonne nature d’un
père
, le zèle de cet incomparable directeur qui « comm
que Molière condamne, celui que le catholicisme prétend substituer au
père
dans la direction morale de l’épouse et des enfan
ns homme. Il ne pourra jamais avoir au cœur la tendresse naturelle du
père
pour les siens et sera souvent tenté d’user mal d
, pleine de repentir en songeant au chagrin qu’elle a pu causer à son
père
, elle ne trouvera, pour se punir de sa désobéissa
eux rappeler et proclamer à quel point l’autorité ferme et résolue du
père
est indispensable au bonheur de cette famille, ma
d’une scène qui dut être vécue mainte fois, la tendresse naturelle du
père
aux prises avec l’entêtement égoïste du maniaque,
ïste du maniaque, et l’opinion émue, prête à blâmer aussi durement le
père
coupable qu’elle l’a doucement averti de sa folle
l’entente de ses membres sous la direction ferme et bienveillante du
père
sont choses essentielles au point de vue moral. L
nveillante du père sont choses essentielles au point de vue moral. Le
père
doit être maître chez lui, bannir du logis tout d
s siens. Il saura donc à la fois se montrer bienveillant et digne. Un
père
qui se laisse avilir par un vice, dégrader par un
éoccupent en fait bien davantage. Est-il rien de plus pénible pour un
père
, par exemple, que de n’être pas aimé des siens, d
ime des honnêtes gens ? C’est le plus souvent aux hommes, en tant que
pères
et époux, que Molière prescrit leur devoir (aussi
otre devoir », dit encore Molière à tous les humains. Votre devoir de
père
, de mère, de tuteur, de fille, d’épouse, d’ami, d
uivantes. 1°. On a dit qu’il naquit vers 1620 et l’on n’a donné à son
père
que la qualité de valet de chambre tapissier du r
roit être la troisième en entrant par la rue saint Honoré, et que son
père
était marchand frippier de même que valet de cham
tes preuves : il est sûr au contraire que Jean-Baptiste Poquelin, son
père
, et Anne Boutet, sa mere, lui donnerent une éduca
menait quelquefois à la comédie à l’hôtel de Bourgogne, de porter son
père
à le faire étudier. Il l’obtint enfin : on le mit
continua de s’instruire lorsqu’il fut sorti du collége. Cependant son
père
étant devenu infirme, il fut obligé d’exercer les
mté Vénaissin, à deux lieues de Carpentras, le 19 novembre 16083. Son
père
, parent (oncle maternel à la mode de Bretagne) du
rdan. La mère ne survécut pas longtemps à cet accouchement tardif. Le
père
, encore bien jeune, puisqu’il devait avoir alors
le comte de Modène contracta ces deux mariages par déférence pour son
père
, plutôt que par inclination. Le prince auquel il
La mère de Madelène Bejard, appelée Marie Hervé, fut la marraine. Le
père
prit alors dans l’acte de célébration du baptême
jouèrent leur rôle comme ils l’auraient fait sur le théâtre. Quant au
père
et au beau-frère de Molière, qui signèrent aussi
e Modène24. Il soupçonne même qu’il y a eu un mariage secret entre ce
père
et cette mère, ce que l’extrait baptistaire, dont
cette accusation absurde, puisqu’il aurait fallu que Molière eût été
père
à quinze ans, et que d’ailleurs sa liaison n’avai
elui de Modène, dont la famille ne l’aurait pas souffert. Quant à son
père
, il était mort avant le second mariage de sa fill
ion. Le comte de F… d’U… 1. C’est le nom d’un fief acheté par son
père
, dans le comté Vénaissin, de Jean-Baptiste d’Orna
e et de profondeur, la scène où le fils d’Harpagon reconnaît dans son
père
même l’infâme usurier qui travaille à sa ruine, n
’est le génie qui de cet ouvrage fait un chef-d’œuvre. Le proverbe, À
père
avare, enfant prodigue, renferme une observation
e un texte dont sa comédie est le commentaire. Mais, de l’avarice des
pères
, il a fait sortir une autre conséquence plus terr
mépris de ceux qui ont le plus à en souffrir. Un avare a cessé d’être
père
; il a même, pour ainsi dire, cessé d’être homme
re ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son
père
, de lui manquer de respect, de lui faire mille in
uer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand ce
père
irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
, avant d’arriver à celles de raisonnement. Cléante ne vole point son
père
, c’est son valet qui commet le vol : il n’en est
r l’un puni et les autres vengés : voilà tout. Un fils outrageant son
père
ne sera jamais, quoi qu’il arrive, un personnage
évaudra dans leurs âmes sera celui de l’indignation contre un mauvais
père
, coupable d’avoir un mauvais fils, puisque, devan
sans contredit, la punition, la plus terrible que puissent subir les
pères
avares, et celle qui doit le plus effrayer les ho
nts dénaturés ; et le drame serait invraisemblable, si, l’avare étant
père
de famille, ses enfants, réduits par lui aux plus
re à la fois tous les deux. Si la censure du poète guérit le vice des
pères
, elle prévient le crime des enfants qui en est la
ce que Cléante se moque de la malédiction que vient de lui donner son
père
. Rousseau ne prend-il pas trop à la lettre ce mot
omme elles sont. Ce n’est certainement point ici l’acte solennel d’un
père
justement courroucé, foudroyant la tête d’un enfa
ermis d’être avare à sa manière et selon son goût. L’avare, à qui ses
pères
ont transmis de grandes richesses connues du publ
garantir de la vaniteuse faiblesse de dédaigner la condition de leurs
pères
et la société de leurs égaux, de fréquenter et d’
re, dans Cléante, fils d’Harpagon, le peu de respect qu’il a pour son
père
: on trouve qu’en cela les mœurs et les bienséanc
représentation de L’Avare, les sentiments de respect qu’il doit à son
père
. Je conviens de tout cela. »Cette faute qu’il rep
n ours fait un personnage galant, et même un personnage de mari et de
père
. Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions
nes un jeune homme bien né et riche nommé Cinthio, lequel, resté sans
père
ni mère, n’avait qu’une sœur douée d’une beauté r
amenée à Rome par sa mère Olympia et introduite dans la maison de son
père
sous l’habit de page et sous le nom de Fabritio.
grandissant, venant à Rome, se déguisant en page pour entrer chez son
père
, et s’écriant enfin : “Padre mio, io son quella e
riant enfin : “Padre mio, io son quella e Olympia è mia madre !” (Mon
père
, c’est moi qui suis cette fille et Olympia est ma
Venise amoureux de la jeune fille veut l’enlever ; il est tué par le
père
et des bravi apostés. Stefanello fuit d’abord à B
de sa fille. Isabelle découvre à Flaminio qui elle est et qui est son
père
. Le capitan oblige Flaminio, en vertu de l’engage
rendra réponse. Ricciardo fait des réflexions sur les faiblesses des
pères
pour leurs enfants. scène iii. Fabio, Zucca. F
aldo et Lelio lui ont faite. Fabio se félicite de l’indulgence de son
père
qui ne l’a point grondé, et lui a ordonné seuleme
st une imposture, lui ordonne de se préparer à le soutenir en face du
père
et du fils, s’il en est besoin. Virginia dit à Pa
utre fille que Virginia, qui apportera six mille écus de dot ; que le
père
de la mariée lui fera présent de deux mille écus,
présent de deux mille écus, sans parler d’un opulent héritage que ce
père
laissera plus tard à ses enfants. Ricciardo ne po
pond que c’est de Lelio. Fabio se moque de cet adolescent imberbe. Le
père
vante la bravoure de ce Lelio et fait une descrip
ette fin de pièce. Fabio en est fort surpris, et s’étonne de voir son
père
rire ainsi au moment où il lui annonce un combat
et à Fabio, en lui demandant pardon de n’avoir point avoué devant son
père
la secrète intelligence qui existe entre eux, et
ini (les deux Arlequins), et la lettre du cousin de Bergame : « Votre
père
est mort… il vous laisse cinquante écus… etc., et
tour en différentes conditions, tantôt valet ou paysan, tantôt mari,
père
ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport, aux de
le matin de Poitiers. Que, pour échapper à un mariage pour lequel son
père
a donné parole, il imagine de dire qu’il est mari
né parole, il imagine de dire qu’il est marié, et à trois mois d’être
père
, et qu’il fasse ce charmant conte des deux amants
’il fallait un poète de génie pour le soutenir. Corneille est donc le
père
de la comédie, et c’est pour lui une gloire uniqu
èrement, la femme qui sait être utile sans cesser d’être agréable. Un
père
qui vient d’assister aux Précieuses y prend le su
ellent français de Paris, tel qu’il l’avait appris au comptoir de son
père
, et tel qu’on le parlait dans la rue Saint-Honoré
ne la pièce par un dénouement postiche, qui fait retrouver à Agnès un
père
dans un personnage venu d’Amérique, et un fiancé
n deux camps ! L’aïeule est devenue l’ennemie des petits-enfants ; le
père
se fait le tyran de sa fille. Voilà bien cette sé
t veut marier sa fille à un méchant poète dont elle est entichée ; le
père
veut qu’elle soit à l’amant à qui on l’a promise
mes jeunes amours20. Ne nous y fions pourtant pas. Tout à l’heure le
père
ne soutiendra pas le mari, et il sera fort heureu
l veut se préparer des consolations, et il se dit à part lui : « Tout
père
de famille qui revient d’un voyage doit se figure
rs retenues, et ces aphorismes deviennent une vérité de comédie. « Un
père
de famille, dit Scapin, qui a été absent de chez
mais vu, madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon
père
a au doigt ? MARIANE. Il est vrai qu’il brille be
NE. Il est vrai qu’il brille beaucoup. CLÉANTE, ôtant du doigt de son
père
le diamant, et le donnant à Mariane. Il faut que
nni, madame, il est en de trop belles mains. C’est un présent que mon
père
vous a fait. HARPAGON. Moi ? CLÉANTE. N’est-il pa
mon père vous a fait. HARPAGON. Moi ? CLÉANTE. N’est-il pas vrai, mon
père
, que vous voulez que madame le garde pour l’amour
e le fils de l’Avare fait des cadeaux à sa maîtresse aux frais de son
père
; c’est que l’Avare est amoureux, et qu’il ne sai
elle nullement farouche, mère à vingt ans d’une petite fille dont le
père
est M. de Modène, un gentilhomme qu’elle ne perd
jours, les juges de paix ne mettent point en doute la déclaration du
père
tuteur ou de la mère tutrice ; ils ne réclament p
ien justifiées. C’est au mépris des droits de cet enfant, orphelin de
père
, que Molière aurait souffert qu’on enrichit sa fe
sse extraction du musicien, le moulin des environs de Florence où son
père
était meunier, son admission, en qualité de marmi
ière est obscure et indigne, que sa mère est très incertaine, que son
père
n’est que trop certain, qu’elle est fille de son
e n’est que trop certain, qu’elle est fille de son mari, femme de son
père
. » Que ce fût là une infâme calomnie, nul doute s
es Vieilles-Étuves, aujourd’hui rue Sauvai. Le 30 septembre 1638, son
père
, Jean Pocquelin, qui venait d’épouser en secondes
Vitu cite en effet divers baux desquels il résulte : 1° Que Pocquelin
père
n’a dû prendre personnellement possession de cet
t de l’hôtel de Bourgogne 12 . » Trente-cinq ans après que Pocquelin
père
en fut devenu propriétaire, la maison où pendait
le nom de son ami le savant Jacques Rohault, prêta en deux fois à son
père
les dix mille livres que devaient coûter les trav
de piété filiale, celui d’un fils qui, connaissant l’embarras de son
père
, avec lequel il est brouillé, et voulant ménager
te légende du poète se dissimulant derrière Rohault pour secourir son
père
. C’est en rendant compte de ce spectacle dans le
le occasion, se conduisit moins en fils pieux qu’en homme d’affaires,
père
de famille lui-même. M. Eudore Soulié, qui avait
la part d’un dis, à venir directement et sans bruit au secours de son
père
et non pas à lui faire prêter de l’argent par un
hypothèque et subrogation ? » Mais, si ce fils est brouillé avec son
père
, s’il sait qu’offert directement par lui le prêt,
ec son père, s’il sait qu’offert directement par lui le prêt, dont ce
père
a cependant un urgent besoin, sera repoussé, comm
aux yeux du meilleur et du plus désintéressé des fils, sinon pour un
père
prodigue, du moins pour un homme qui laissait le
facilement dans ses affaires. Molière, cette fois, pensa moins à son
père
qu’à sa fille ; ce fut, en effet, Madeleine Moliè
Madeleine Molière qui profita de cet acte de prévoyance. » Pocquelin
père
, quand il fit cet emprunt, avait soixante-quatorz
Les quittances de ces ouvriers restèrent entre les mains de Pocquelin
père
, et elles figurent dans l’inventaire fait après l
dernier de la réclamer. Loin donc que le prêt fait par Molière à son
père
fût « un acte de bonne administration en même tem
sorte que Molière, propriétaire pour un tiers (comme héritier de son
père
pour pareille portion), se trouvait, comme créanc
er les conclusions de M. Eudore Soulié, qui nous représente Pocquelin
père
, dans les dernières années de son existence, comm
n’a découvert aucun bail qui suive immédiatement la mort de Pocquelin
père
, arrivée en 1669 : le premier qu’il cite parmi ce
lus par tiers avec les représentants des cohéritiers primitifs de son
père
. Tels sont les faits résultant des actes authenti
interprétés. S’ils laissent au service rendu par Molière à son vieux
père
tout son caractère délicat et désintéressé, il es
ontrent tel qu’il était en effet, bon fils en même temps qu’excellent
père
. VIII. Si les restes de Molière ont en le sort
La plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’opinion des
Pères
et de beaucoup de conciles, ont condamné la coméd
la plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’opinion des
Pères
et de beaucoup de conciles, ont condamné la coméd
» dont parle Riccoboni, laquelle avait trouvé dans l’héritage de son
père
des canevas signés par saint Charles Borromée. El
e la pastorale, le croirait-on ? sont toute une famille de Centaures,
père
, mère, fils et fille. La mise en scène, comme on
une suite d’aventures compliquées et romanesques, les deux Centaures,
père
et mère, qui combattaient pour recouvrer la couro
e commencement de l’année 1625. Giovanni-Battista Andreini perdit son
père
vers cette époque. Il publia, dans le cours de l’
art des grands criminels. C’est surtout en présence de Don Louis, son
père
, que Don Juan montre toute son insensibilité mora
toutefois ils existent dans le cœur de l’homme, sont invoquées par ce
père
infortuné. En lisant cette remontrance si noble e
dernier trait caractéristique, Don Juan se hâte d’ajouter dès que son
père
est sorti : « Hé ! mourez le plus tôt que vous p
ssiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j’enrage de voir des
pères
qui vivent autant que leur fils. » Voilà bien la
ile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un
père
dont j’ai besoin, et me mettre à couvert, du côté
le point de la chasser. Mais, voulant servir Angélique auprès de son
père
, elle comprend la nécessité de changer de tactiqu
e que j’ai pour vous et feindre d’entrer dans les sentiments de votre
père
et de votre belle-mère.» Molière donne toujours
Valère, songez, je vous prie, à vous bien mettre dans l’esprit de mon
père
. Valère. Vous voyez comme je m’y prends, et les
re par les paroles suivantes qu’il adresse à Élise en présence de son
père
: « Oui, l’argent est plus précieux que toutes l
es du monde, et vous devez rendre grâce au ciel de l’honnête homme de
père
qu’il vous a donné. Il sait ce que c’est que de v
tes qui suivent : Élise. « Vous moquez-vous, Valère, de parler à mon
père
comme vous faites ? Valère. C’est pour ne point
i, j’aime ; mais avant d’aller plus loin, je sais que je dépends d’un
père
et que le nom de fils me soumet à ses volontés ;
olière comme passionnés, aveuglés, comme esprits de travers, sont des
pères
de famille. M. Jeannel a cru trouver dans cette c
tinuellement ravalé le chef de la famille, d’avoir partout oppose des
pères
imbéciles aux jeunes gens gracieux et pleins d’ho
cruels, d’avoir donné pour excuse aux fils coupables et débauchés des
pères
indifférents et égoïstes, plus coupables qu’eux,
ponsables et auteurs de leurs fautes. Si Molière a souvent choisi des
pères
de famille pour représenter les caractères vicieu
arfaite, entravée, tandis qu’elle s’élargit et se développe autour du
père
de famille. Que Tartuffe prenne pour dupe un céli
la hiérarchie de la famille. Mais lorsque l’occasion de présenter un
père
doué des plus nobles sentiments et de les exprime
irables Molière n’a-t-il pas exprimées par la bouche de ce malheureux
père
dans la scène vi de l’acte IV ! Voulez-vous être
oilà l’importante leçon qui ressort de ses comédies, où l’on voit les
pères
abandonner leurs enfants pour ne songer qu’à l’ob
e leur passion, et manquer ainsi à tous leurs devoirs. En mettant des
pères
vertueux sur la scène, Molière eût indiqué direct
hrétien ; elle n’aura nulle part laissé entrevoir ce que doit être un
père
. » Je dois encore réfuter ici un autre reproche
n à Octave. « Préparez-vous à soutenir avec fermeté l’abord de votre
père
. Octave. Je t’avoue que cet abord me fait tremb
t. Ça, essayons pour vous accoutumer. Imaginez-vous que je suis votre
père
qui arrive, et répondez-moi fermement comme si c’
si c’était à lui-même. — Comment! pendard, vaurien, fils indigne d’un
père
comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux,
— Tu as l’insolence fripon, de t’engager sans le consentement de ton
père
, de contracter un mariage clandestin? Réponds-moi
ous demeurez interdit. Octave. C’est que je m’imagine que c’est mon
père
que j’entends. » Cette scène, fort amusante, est
suppose que celui-ci pourra répondre avec audace et effronterie à son
père
afin de le dominer. Mais Octave, qui a du respect
auteur de ses jours, reste interdit lorsqu’il s’imagine que c’est son
père
qui lui adresse ces reproches. La crainte respect
celui-ci lui inspire fait que lorsque Sylvestre dit : « Voilà votre
père
qui vient. » Octave se sauve en s’écriant : « O
éandre, croyant que Scapin a desservi son amour en le dévoilant à son
père
, manifeste contre ce valet la colère la plus viol
eur langage. Il en est de même d’Henriette à l’égard de Chrysale, son
père
. Orgon et Harpagon, les Gorgibus et les Sganarell
on père. Orgon et Harpagon, les Gorgibus et les Sganarelles, tous les
pères
, en un mot, même ceux qui ne sont pas ridicules o
progrès naissants, lorsqu’il a donné à tous les enfants, sur tous les
pères
, cette espèce de prééminence intellectuelle, dont
r les empêcher ; il est pour la jeune fille aimable et sensible qu’un
père
extravagant veut sacrifier à sa chimère ; il est,
rent des Daves et des Sosies déguisés, qui font métier de tromper les
pères
et de corrompre les fils, tour à tour servant et
nce de deux jeunes filles, ravies depuis longtemps à l’amour de leurs
pères
, et que des incidents inattendus remettent entre
ns. De ces deux avares, celui qui l’est le plus, est un aussi mauvais
père
qu’Harpagon ; et c’est celui-là même qui a un aus
i mauvais fils que Cléante. Cléante se moque de la malédiction de son
père
, et se fait le receleur de la cassette qu’on lui
fils, et elles aboutissent à un dénouement commun, où chacun des deux
pères
, retrouvant une fille, trouve un gendre dans chac
lui du Phormion, où l’un des deux jeunes gens, du consentement de son
père
et de sa mère, reste en possession de sa courtisa
èces. Cinq années suffisent à Pocquelin pour achever ses études : son
père
, devenu vieux et infirme, le rappelle pour exerce
robation que son silence donne à ces deux vers de Mascarille : Votre
père
fait voir une paresse extrême À rendre par sa mor
après les avis et sous les yeux du génie qui les enfanta. Molière, le
père
, l’instituteur de ses comédiens, en les associant
ascarille dit à Lélie : Moquez-vous des sermons d’un vieux barbon de
père
, Poussez votre bidet, vous dis-je, et laissez fai
, sous le nom de Fédéric. Le faux Fédéric a déjà vingt ans, quand son
père
s’avise d’avoir des remords, qu’il n’écoute pas l
ses n’ont point encore désabusé : même avarice dans la conduite de ce
père
qui déguise le véritable sexe de sa fille, pour u
t, enfants ingrats et parcimonieux, de ne traiter sans façon que leur
père
? Année 1660. Sganarelle, ou le Cocu imagina
ir rendu Célie plus intéressante qu’Eleonora ; c’est de l’aveu de son
père
qu’elle s’est attachée à Lélie, et cet aveu l’aut
uelque temps ; et ses comédiens, ces mêmes comédiens dont il était le
père
, poussaient l’injustice jusqu’à murmurer contre l
neval était en possession du rôle d’Arnolphe ; très applaudi dans les
Pères
grimes, il trouvait commode de donner ce caractèr
er le moine de son parti s’écriait : n’est-il pas vrai, mon révérend
père
? n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend père
s vrai, mon révérend père ? n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend
père
? demandez au révérend père . À quoi le révérend
n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend père ? demandez au révérend
père
. À quoi le révérend père répondait par un pruden
s, mon révérend père ? demandez au révérend père . À quoi le révérend
père
répondait par un prudent hom hom, qui, flattant o
scène xiv, Sganarelle refuse d’épouser, « parce qu’il veut imiter son
père
et tous ceux de sa race qui ne se sont jamais vou
amais voulu marier ». Malleville avait dit : Résous-toi d’imiter ton
père
, Tu ne te marieras jamais. Sentiment sur la p
méprise, et veut qu’on tue le meurtrier de son honneur ; Gonzalo son
père
, accourt, mais, bien loin de remplir le projet de
urt, mais, bien loin de remplir le projet de sa fille, il est tué. Le
père
de dom Juan se trouve en Castille, je ne sais com
er et faire de nouvelles fredaines dans le castel de son bon homme de
père
. Le roué de coterie remplace le corrupteur de cou
duisant ; par quelle raison son valet n’ose le quitter ; pourquoi son
père
ne le fait pas jeter dans le fond d’un cachot ; e
antalon, à cause, dit-il, de la sympathie qu’il doit y avoir entre un
père
et sa fille. Le Phormion. Demiphon, vo
imée de Granger et de son fils ; ce dernier est préféré, mais Granger
père
ne veut pas consentir à l’union des amants ; ils
doit à la pièce italienne l’idée comique de faire tâter le pouls d’un
père
pour connaître la maladie de sa fille, il lui doi
se borne pas à dissuader une populace sans réflexion ; il dissuade un
père
à qui son fils prouve évidemment qu’on a voulu le
bitaient fort à leur aise et avec négligence les vers de leur premier
père
nourricier ; devons-nous en croire nos prédécesse
nstant où celui-ci, pressé par ses remords, vient avouer son crime au
père
de celle qu’il a déshonorée. L’Avare, la tête ple
e pense que l’affront fait à Phédrie est la cause du désespoir de son
père
. L’on s’explique enfin, l’oncle abandonne ses pré
ique enfin, l’oncle abandonne ses prétentions, le neveu rend l’or, le
père
touché, lui fait présent de sa fortune et de sa f
u près la scène d’Harpagon et de Cléante ; mais Magnifico n’est ni le
père
ni le rival de Célio. Quelle différence67 ! Dans
l’argent ; on le met en présence d’un usurier qui se trouve être son
père
; ils s’accablent l’un et l’autre de reproches, c
s amoureuses, elle n’était animée que par celle qui fait rivaliser le
père
et le fils ; surtout si Molière, sacrifiant moins
s, des aventurières avec une douzaine d’enfants, dont elles le disent
père
; il finit par le faire fuir déguisé en femme.
est non seulement délivré de son rival, mais il gagne la confiance du
père
de sa maîtresse, en la lui ramenant au moment, di
qui la reconnaissance n’est pas un fardeau, doivent penser combien le
père
et le fils adoptif souffraient de leur éloignemen
importance. La confession si comique de Scapin est imitée de Pantalon
père
de famille, canevas italien. Un fils de Pantalon
plus fortes ; un fils souffrant que des fripons volent, frappent son
père
, ce qui a porté vraisemblablement Jean-Jacques à
se rapprochent de la bonne comédie, et servent à contraster avec les
Pères
nobles. Argante et Géronte sont dans la première
orable pour mettre à contribution le ciel, la terre et les enfers. Le
père
de notre tragédie, Corneille, si sublime dans la
e, un homme de bon sens, un mari tremblant devant sa femme, enfin, un
père
de famille fier d’une autorité dont il ne sait pa
ous promets des succès au barreau ; marchez-y sur les traces de votre
père
, et n’enfoncez pas le poignard dans le sein de vo
structions à donner à mon fils, que de l’entretenir des folies de son
père
! » Je doute fort que Molière ait connu cette av
ous exigez de moi. Voici tout ce que j’ai pu recueillir concernant le
père
de la comédie, pendant son séjour dans nos délici
i ? Angélique, l’intéressante Angélique, n’a-t-elle pas convaincu son
père
de toute sa tendresse ? ne consent-il pas à son m
pièce, je rappelle avec volupté à mon amante, en présence même de son
père
et de mon rival, l’événement qui donna naissance
le dernier acte, scène xxi, Angélique fond en larmes aux pieds de son
père
qu’elle croit mort, s’aperçoit de son erreur et s
e enfant, puisqu’on essaie de lui persuader que le petit doigt de son
père
l’a trahie. Le professeur. Béline ne pouvant êt
moin la manière dont elle cherche à déguiser son embarras lorsque son
père
lui dit : levez les yeux, regardez-moi… Eh… N’av
oie pour éviter le fouet ; témoin les caresses qu’elle prodigue à son
père
, dès qu’elle est sûre de sa faiblesse ; témoin le
parce qu’elle annonce un très mauvais sujet ; et nous trouverons son
père
indulgent, lorsqu’il l’appellera petite masque
e d’épouser un homme qu’elle n’aime pas ; mais Dorine lutte contre un
père
entêté qu’il faut brusquer, et Toinette contre un
utte contre un père entêté qu’il faut brusquer, et Toinette contre un
père
faible qu’elle doit ramener à la nature, en lui s
Angélique et son amant. Les rôles de MM. Diafoirus. Diafoirus
père
. Je vous présente mon fils, que la nature semble
ersonnage d’une farce intitulée Le Grand Flandrin de fils. Diafoirus
père
. Remerciez, mon fils Thomas, et dites de quelle m
s la scène où Argan fait donner des sièges à la compagnie. Diafoirus
père
. Vous allez voir la finesse des moyens qu’il empl
le temps qu’il déploie un mouchoir en guise de serviette. Diafoirus
père
. Eh ! qu’en dites-vous ? N’est-ce pas s’emparer a
it de cette pièce à l’honneur à élever à leur ancien camarade, à leur
père
, une statue en marbre . 39. Il avait aimé mademo
eprochés à Molière ; elle avait tout au plus dix ans à la mort de son
père
. 71. Malgré l’intention bien formelle de ne plu
uteurs qu’on voulait comparer à leur maître, il fit sentir, que si le
père
de la comédie n’était plus de mode dans le pays q
ce même345. Quelle soit confiante en sa mère comme Lucile 346, en son
père
comme Henriette 347 ; et qu’elle préfère, malgré
s et toujours aimant, qui fait dire à Mariane, quand elle découvre le
père
qu’elle n’a jamais connu, ce mot si touchant : «
célératesse et emporté par la fougue de son âge, veut tout révéler au
père
, elle dit : Non, Damis ; il suffit qu’il se rend
s sur le point d’échouer, c’est elle-même qui se décide à éclairer le
père
pris pour dupe et l’époux outragé ; c’est l’épous
rit si elle peut, la mère de famille qui veille à tout, môme quand le
père
oublie son devoir et quitte son rôle de chef resp
s, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon
père
» (act. III, sc. XXIII). 352. Voir plus loin cha
oupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer la Comédie. Son
Père
bon Bourgeois de Paris et Tapissier du Roi, fâché
Amis soutenues de ces promesses ne purent rien sur son Esprit. Ce bon
Père
lui envoya ensuite le Maître chez qui il l’avait
ue tous les jeunes Gens avoient du dégoût pour la Profession de leurs
Pères
, et que ceux qui n’étaient que Bourgeois voulaien
la copie générale ; protester que bien loin d’avoir voulu peindre le
Père
, directeur et confesseur, le dévot, l’homme d’égl
rs, demeuré tendre à son égard, a écrit son panégyrique 15. Les bons
pères
qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable)
qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable) Voltaire, les bons
pères
aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’il
l’opérette. Il y a dans ce livre bizarre 240 pages de citations des «
pères
», tous abominant les spectacles, « source de tou
rès de là, justement, loge Orgon, dont M. Loyal servit honnêtement le
père
. C’est un personnage considérable, de la haute bo
èle , et plus bas, elle va dire : Il faut qu’une fille obéisse à son
père
, Voulut-il lui donner un singe pour époux. S’il
e ! — il ne réfléchit pas au ridicule que l’aventure va jeter sur son
père
; il n’y voit qu’une occasion de se débarrasser d
il est au comble de la joie ; il veut se satisfaire et régale son
père
de la nouvelle toute fraîche. La sage Elmire se r
estées sans emploi. Tout le monde est bon dans la maison d’Orgon ; le
père
est plein de faiblesses humaines ; le frère, sage
t sain. Elmire n’a pas d’amour sans doute, son mari pourrait être son
père
, mais elle a pour lui une amitié loyale, pleine d
salut ? En sacrifiant à Dieu la famille. Orgon était le meilleur des
pères
. Cependant que dit-il après que Tartuffe a passé
e n’est pas qu’il séduise Elmire, c’est qu’il gâte Orgon. Le Révérend
Père
tue le père. Notre poète ne le veut pas. Que répo
qu’il séduise Elmire, c’est qu’il gâte Orgon. Le Révérend Père tue le
père
. Notre poète ne le veut pas. Que répond son honnê
geois où tout sentait le marchand cossu6. Après un an de veuvage, son
père
ayant contracté une seconde union, en mai 16337,
rs d’intuition qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le
père
? Mais si Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilhomme
t réussissent à rendre une aïeule l’ennemie de ses petits-enfants, un
père
devenu le tyran de sa fille, en un mot la guerre
, ne mérite estime ou affection. Une fille sans mère que persécute un
père
sans entrailles, un fils qui le vole, ou le bafou
voisins, par exemple de la scène où le fils d’Harpagon reconnaît son
père
dans l’usurier qui le ruine136. Il est constant q
’ingénie, comme Scapin entre Pantalon et le docteur, à réconcilier le
père
et le fils, en leur persuadant que chacun d’eux c
réparer, c’est-à-dire pour demander la main de celle qui va le rendre
père
. Mais, aux premiers mots de sa prière, Euclion, q
range. Une fois sa marmite rendue, l’Avare se métamorphose même en un
père
de famille affectueux et libéral, qui ne s’oppose
qu’Harpagon soit riche. Pièges tendus à son vice. Il faut qu’il soit
père
. Scandale flagrant Or, pour la rendre saisissa
hacun le connaît déjà. Nous savons que son fils s’endette parce qu’un
père
lui refuse le nécessaire, que sa fille se laisser
onsulté que ses goûts. Mais la notoriété de la fortune léguée par ses
pères
lui transmettait l’obligation sociale de paraître
de pièges tendus à la cupidité de ce maître quinteux et brutal, de ce
père
égoïste et tyrannique, dont le cœur est aussi fer
Il délègue à un domestique « toute l’autorité que le ciel donne à un
père
» ; et, pour se délivrer d’une tutelle onéreuse,
un tel langage, et accepte le marché sans indignation ; car en lui le
père
est mort, et ne sait pas plus se faire respecter
uelque sorte près de lui le rôle d’agents provocateurs. Cléante. À
père
avare fils prodigue. Molière ne veut pas l’absoud
tés d’une vertueuse famille » ? Mais la sécheresse et la cruauté d’un
père
dénaturé ont compromis ces généreuses inclination
pie : « Et l’on s’étonne après cela que les fils souhaitent que leurs
pères
meurent ! » Mais voilà l’œuvre d’Harpagon ! Il a
ieux qui parfois attriste sa grâce. Privée de sa mère, rudoyée par un
père
brutal, livrée à elle-même sans autre sauvegarde
re ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son
père
, de lui manquer de respect, de lui faire les plus
de respect, de lui faire les plus insultants reproches, et, quand ce
père
irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
eurs. Rousseau se trompe, en effet, quand il dit que Cléante vole son
père
; car le valet seul est coupable, et son maître n
eut faire aimer Cléante : car, si l’on peut plaindre le fils d’un tel
père
, et atténuer les torts de l’un par ceux de l’autr
xemple, lorsque Cléante, attendant un usurier, se voit en face de son
père
, l’autorité paternelle souffre sans doute quelque
vocat, pour le besoin de sa cause, regarde comme l’acte solennel d’un
père
justement courroucé, n’est que la boutade d’un vi
te que criminelle. Ici, Harpagon est un peu comme maître Jacques : le
père
a disparu pour n’être plus qu’un soupirant ridicu
ral les vieillards de Molière sont comiques non par leur caractère de
pères
ou de maris, mais par les passions qui dégradent
une certaine mesure, qu’ici Cléante oublie les liens du sang ; car le
père
lui est dérobé par l’amant, comme il l’était tout
ant poète, et veut, à toute force, lui donner sa fille en mariage. Le
père
qui l’a promise à un galant homme enrage d’une so
enfin le champ libre à un rival175. Chrysale. Le gros bon sens. Le
père
, le mari, le bourgeois. Sources du comique. L’inf
out seul. Ce n’est pas que le bon sens et le cœur fassent défaut à ce
père
qui aime sa fille et désire son bonheur ; mais to
i entre dans les goûts, dans les études d’un mari, d’un frère ou d’un
père
, qui, sans quitter son ouvrage d’aiguille, peut s
Être à Monsieur Tartuffe […] Non, il faut qu’une fille obéisse à son
père
[…] Point ; Tartuffe est votre homme, et vous en
e vous prie, Vous avez une sœur, la petite Thalie, Dont Picard est le
père
? La Vieille Thalie. Ah ! Ne me parlez pas De ce
e Thalie. Quoi ! Vous êtes Molière ! Ah Dieux ! je m’en doutais ! Mon
père
, ce me semble, a plusieurs de vos traits ; Ainsi
e vos traits ; Ainsi que vous d’ailleurs c’est un excellent homme. Le
père
des auteurs, c’est ainsi qu’on le nomme, Du vrai
e vivais de mes pleurs ; rien n’est moins étonnant, J’avais perdu mon
père
; il revient maintenant, Et bientôt avec lui ma g
ambre ! Il était donc de bonne famille ? — La charge lui vient de son
père
, qui était en outre tapissier. — Et ce père l’a l
a charge lui vient de son père, qui était en outre tapissier. — Et ce
père
l’a laissé jeter dans le théâtre ! — Il s’y est j
rnolphe. Il ne le connaît que sous ce nom. Arnolphe est un ami de son
père
, à qui ce père le recommande en attendant qu’il a
le connaît que sous ce nom. Arnolphe est un ami de son père, à qui ce
père
le recommande en attendant qu’il arrive lui-même,
ssance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son
père
, À son supérieur le moindre petit frère, N’approc
attendant qu’Horace, qui la veut épouser honnêtement, ait préparé son
père
à ce mariage, il faut trouver asile chez quelque
s, trahit Horace qui vient le prier d’intercéder pour lui près de son
père
… Aussi quelle joie lorsqu’on voit le dénouement t
rsqu’on voit le dénouement tourner contre le traître ! Il veut que ce
père
marie promptement Horace : le père y donne les ma
contre le traître ! Il veut que ce père marie promptement Horace : le
père
y donne les mains, mais c’est à Agnès qu’il le ma
isent toujours à la fin d’un cinquième acte, se trouve aussi avoir un
père
, qui la revendique, toujours pour la donner à Hor
es affriolants, le Fagoteux, le Grand Benêt de fils aussi sot que son
père
, qui sont mentionnées dans le même temps, et où n
ntfleury le fils, à l’instar de Rodrigue, épousant la querelle de son
père
, un peu écorné par Molière, lança l’Impromptu de
de Mayence. Mais cette vengeance parut trop lénitive à Montfleury le
père
, ce gros homme entripaillé, qui faisait le fier,
ent, il venait d’épouser la femme qu’il aimait, elle allait le rendre
père
, le roi le protégeait, lui livrait sa cour, il av
ns la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de bœuf, Mon
père
pour sa part en emboursait dix-neuf. Et répétait
Molière s’efforça de concilier l’un et l’autre. L’humeur sauvage des
pères
et des époux, la vertu des femmes qui tenait un p
nes, des esclaves fripons aidant leurs jeunes maîtres à tromper leurs
pères
, ou les précipitant dans l’embarras, et les en ti
vrai Philosophe et un homme vertueux. Si le jeune Cléante, à qui son
père
donne sa malédiction, sort en disant, Je n’ai qu
eût pu sans doute représenter ce fils toujours respectueux envers un
père
barbare ; il eût édifié davantage en associant un
ais la vérité, mais la force de la leçon que le Poète veut donner aux
pères
avares, que devenaient-elles ? L’Harpagon, placé
e Malade imaginaire la douleur touchante d’Angélique aux pieds de son
père
qu’elle croit mort, et les transports de sa joie
s, voyant la fille de son voisin attaquée de mélancolie, conseille au
père
de lui acheter une garniture de diamants pour hât
e, vérité ; la troisième du même acte, où Lucinde, sollicitée par son
père
de lui dire son chagrin, le lui apprend, Sganarel
Molière, de Quinault et de Lulli. Jamais si faible enfant n’a eu des
pères
si forts. La scène troisième du troisième acte es
siste ; la scène troisième, où le notaire ne sait auquel entendre, le
père
disant que le gendre est Clitandre, la mère disan
de Dancourt me semblent à peine lisibles. PIRON. L’ÉCOLE DES
PÈRES
. Pièce morale et point comique. La scène où Pa
t point comique. La scène où Pasquin imite ses maîtres en reniant son
père
est plaisante. L’AMANT MYSTÉRIEUX. Pièce fa
mencements dut contribuer à celle des caractères qui ont distingué le
père
et le fils. En 1648, la paix se fit avec l’Espagn
de trente-deux ans ; le duc de Vendôme (César), fils ainé d’Henri IV,
père
du duc de Beaufort, âgé de cinquante-quatre ans ;
emoiselle rapporte dans ses Mémoires, une lettre du duc d’Orléans son
père
à mesdames les comtesses maréchales de camp dans
ient des pensionnaires.161 159. Voici la version de Perrault : Son
Père
bon bourgeois de Paris et Tapissier du Roi, fâché
Amis soutenues de ces promesses ne purent rien sur son Esprit. Ce bon
Père
lui envoya ensuite le Maître chez qui il l’avait
ux tracé que lui les devoirs des époux et des femmes, des fils et des
pères
, ainsi que nous le prouverons dans l’analyse succ
ul côté plaisant de l’intrigue consiste dans la crédulité outrée d’un
père
, qui prend pour argent comptant le galimatias de
t menacent sans cesse leurs fils de les déshériter; mais leur cœur de
père
, facile à toucher, se rend bientôt au vœu des jeu
de rubans ! Sans doute ces messieurs se permettent vis-à-vis de leurs
pères
certaines supercheries condamnables, pour tirer d
rances qui trahissent son génie comique; cependant il est là comme un
père
au milieu de ses enfants. On reconnaît la meilleu
aventuré à attaquer Molière. Montfleury fils, qui espérait venger son
père
, le célébré acteur, des railleries de son confrèr
retés mêmes dont quelques oreilles délicates se trouvent blessées; un
père
de famille raisonnable ne craindra jamais de mett
ouvoir se contenir devant les gens respectables : voyez-le devant son
père
, ce vieillard cornélien. Dès qu’il est seul avec
de s’exprimer qu’elle fait semblant d’avoir recouvrée, et donne à son
père
le regret de ne plus voir sa fille muette, lui qu
sur leur valeur. Il n’acheva jamais Mélicerte ; Guérin fils, dont le
père
épousa en secondes noces la femme de Molière, fin
ans laquelle Cléante donne une leçon de chant à Angélique, devant son
père
, et soupire des paroles, extrêmement tendres, en
ns ce défaut. La belle scène où le fils prodigue se trouve en face du
père
usurier, est imitée de la Belle Plaideuse, de l’a
, dans cet intérieur de famille, les désordres auxquels les vices des
pères
entraînent les enfants, et c’est avec peine que l
endre cette morale. Rousseau s’offense, parce que Valère répond à son
père
qui lui donne la malédiction : « Je n’ai que fair
s dons. » Mais cette insolence du fils est motivée par la conduite du
père
. Valère ne nous est pas présenté comme un modèle
uivre, mais comme un exemple de la mauvaise éducation que les fils de
pères
comme Harpagon, doivent naturellement recevoir. U
et parfaitement observée dans les comédies de Molière, c’est que les
pères
et les fils, les valets et les maîtres, se querel
nt-Germain-en-Laye, en 1670. Quel abus de quitter le vrai non de ses
pères
! S’écrie le sage Chrisalde de l’Ecole des Femme
andonnée, et qui respecte sa mère malgré des travers d’esprit, et son
père
malgré certaine faiblesse de caractère qu’elle co
es, le sentiment de la noblesse qui avait soutenu la dignité de leurs
pères
, s’effaçait insensiblement pour faire place au dé
famille empruntait à grosses usures, faisant une dépense enragée ; le
père
ne s’embarrassait pas de cela. Il admirait le bon
r à la Mode, et qu’il avait laissé entrevoir les fils qui dupont leur
père
et rejettent les frais de leur toilette sur les g
uver la suprématie de l’armée, on rencontre ce trait excellent : « Le
père
est un fripon, mais la fille est un bon parti. Ce
maîtres, alternativement menacés du fouet ou de la mort même par les
pères
et par les fils, et ne pouvant presque jamais s’y
s les mers et désolait toutes les côtes, il résultait que beaucoup de
pères
étaient enlevés à leurs enfants, et beaucoup d’en
pères étaient enlevés à leurs enfants, et beaucoup d’enfants à leurs
pères
. Souvent, après une longue séparation, d’autres h
ues et de mauvais lieux étaient, outre la courtisane et son amant, le
père
du jeune homme, courroucé de ses déportements, et
déportements, et quelquefois en prenant sa part pour se dépiquer ; le
père
ou la nourrice de la jeune fille, arrivant tout e
ages une si admirable variété. Ses vieillards et ses jeunes gens, ses
pères
et ses fils, ses mères et ses filles, ses amoureu
contraire. C’est une vérité commune, dont un proverbe fait foi, qu’un
père
avare trouve la punition de son vice dans le vice
on bienfaiteur, pour essayer de la suborner. Orgon et Argan sont bons
pères
, et on les amène à déshériter leurs enfants ; le
Orgon a servi son prince pendant les troubles de la Fronde, et que le
père
de M. Jourdain vendait du drap près de la porte S
moins fut baptisé le 15 janvier 1622, sous le nom de Jean19 ; que son
père
, Jean Poquelin, tapissier, demeurait alors rue Sa
it en rehausser le prix à tous les yeux. Le jeune Poquelin, à qui son
père
voulait transmettre en même temps son état et sa
Outre son métier, dont il fit l’apprentissage dans la boutique de son
père
, il ne savait encore, à quatorze ans, que lire, é
philosophie inclusivement. Dès qu’il fut rentré dans la maison de son
père
, celui-ci, qui ne pouvait plus, à cause de ses in
et outré de Scarron46 On dirait qu’importune des succès scandaleux du
père
des Jodelets, il lui emprunta ses armes pour le v
sinde ; elle y est déclarée fille de Joseph Béjart et de Marie Hervé,
père
et mère de celle dont on voulait qu’elle fût la f
’acte de son second mariage avec Guérin d’Estriché, déclare les mêmes
père
et mère et les mêmes noms ; et ces noms encore so
its comme il les dispose. L’acte de naissance de Françoise nommait le
père
aussi-bien que la mère. Madeleine Béjart pouvait
çoise s’ôtât à elle-même la possibilité de réclamer l’héritage de son
père
; et le meilleur mode de renonciation qu’elle pût
des présents aux autres Béjart, rendirent cet arrangement facile. Le
père
et le beau-frère de Molière, qui signèrent au reg
t née d’un commerce illégitime, et qu’à l’époque de sa naissance, son
père
était engagé dans les liens du mariage. La craint
ément celui dont il avait k moins su se garantir. S’il n’était pas le
père
de sa femme, comme on l’avait dit effrontément, i
u milieu de sa troupe. Cette troupe était sa famille ; il en était le
père
plus encore que le chef. Il l’avait formée lui-mê
ère en 1620. Mais, suivantun acte, découvert aussi par M. Beffara, le
père
et la mère de Molière furent fiancés et mariés ne
omédien de l’Hôtel de Bourgogne, le fils de celui-ci, pour venger son
père
, composa l’Impromptu de l’Hôtel de Condé. Voir to
Dans l’édition que Louis Racine a donnée, en 1747, des Lettres de son
père
, À la place de ces mots, il l’accuse d’avoir épou
ensée de Montfleury ; mais il altérait étrangement les paroles de son
père
. 51. Voici le texte de cet acte, inscrit aux reg
rdinal de Retz, archevêque de Paris, en présence dudit Jean Poquelin,
père
du marié, et de André Boudet, beau-frère du marié
t homme d’esprit et fort ami du plaisir. Despréaux disait de lui :Mon
père
aunejoie continue, avec des redoublements.Un jour
ait déjà cinquante. Elle épousa, en 1696, le comte de Feuquières. Son
père
disait à Ninon :Il ne lui manque rien, qu’un peu
ait encore lors du mariage de Louis XV (en 1725), l’avait racontée au
père
de son mari. Elle semble s’étonner un peu de ce q
s nous offriront-elles un des côtés les plus curieux des mœurs de nos
pères
. J’aurais voulu, Messieurs, pouvoir, à cet effet,
es nations chrétiennes, si on ne faisait ces rapprochements. Quand le
père
de l’école florentine, Giovanni Cimabué eut termi
u fait? Qu’as-tu fait à ta pauvre mère ? Dieu sait combien je, et ton
père
. T’avons quis dolents et yrès ! Elle prend part
arçons du voisinage « à la fossette et à pique-rome, » apprend de son
père
que Dieu commande qu’il soit sacrifié : l’enfant
raham : Mon ami, si je te liois, Ne seroit-il point déshonnête ? (Son
père
lui bande les yeux; le coup fatal va être frappé.
yeux; le coup fatal va être frappé.) « Adieu, mon fils ! — Adieu mon
père
, Lié suis, de bref je mourrai, Plus ne vois la lu
rai, Plus ne vois la lumière clère. — Adieu, mon filsls. — Adieu, mon
père
, Recommandez-moi à ma mère, Jamais je ne la rever
oi à ma mère, Jamais je ne la reverrai. Adieu, mon fils. — Adieu, mon
père
, Lié suis, de bref je mourrai. » Voilà qui est t
donna une importance toute nouvelle. Beltrame fait les personnages de
père
ou de mari : c’est un père un peu brusque et tena
nouvelle. Beltrame fait les personnages de père ou de mari : c’est un
père
un peu brusque et tenant serrés les cordons de sa
tudiant Cintio commence à se décourager ; il a reçu une lettre de son
père
qui l’invite à demander à Beltrame la main de sa
ue son fils est aimé : elle feint néanmoins de consentir à épouser le
père
de son amant, et demande seulement pour toute grâ
i causent depuis quelque temps les messages fréquents de son fils. Le
père
, étonné d’apprendre une pareille nouvelle, fait à
mme un grand méchef, Le fatal panache du chef, S’étant dégagé vers le
père
, Il arrive enfin que le frère, Qui paraît doux co
ups de bâton, et que celui-ci a répondu, j’épouserai, j’épouserai, le
père
arrive qui, après avoir contraint sa fille à donn
ermèdes. » Acteurs de La Princesse d’Élide. Iphitas, prince d’Élide,
père
de la princesse, le sieur Hubert ; la Princesse d
re, et part précipitamment pour aller, dit-il, faire la demande à son
père
. « Voilà la surprise de théâtre à laquelle le spe
pièce intitulée El desden con el desden. « Dans la dernière scène, le
père
, accompagné des deux princes amants de sa fille,
sine ; le prince, s’apercevant que la princesse les écoute, répond au
père
, qu’il n’est pas venu à la Cour dans le dessein d
gré sa volonté. À l’instant la princesse se présente et demande à son
père
la liberté de choisir pour époux celui des trois
ange si bien sa fable que la princesse, apercevant son amant avec son
père
, et ne sachant pas de quoi il s’agit entre eux, d
à fait ; le moyen dont elle se sert est la prière qu’elle fait à son
père
de refuser au prince sa cousine en mariage ; elle
it assez entendre que l’amour est le motif qui l’anime ; cependant le
père
consent à sa demande, et lui propose en même temp
je l’aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité. Sur cela, le
père
la presse de terminer le mariage, mais la princes
le prince et d’engager la princesse à consentir à un mariage que son
père
et ses sujets désirent également. Cette première
ient chacun à son clavier, et jouaient une pièce ensemble. Ensuite le
père
prenait une clef, avec laquelle il semblait monte
es oreilles plaît. CHRYSALDE. Quel abus de quitter le vrai nom de ses
pères
, Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères
ns de M. de Modène et de son ami le chevalier L’Hermite de Vauselles,
père
et parrain de la petite Françoise, contre le card
de l’homme et sa moralité. L’argent comptant est toujours ce que les
pères
, devenus tuteurs, tâchent de dissimuler avec le p
de biens de la succession de sa mère, ainsi en laisser jouir son dit
père
, sa vie durant ; le semblable, ajoute-t-il, parla
e Sorbonne, des sommes dont chaque écu n’était sorti du coffre de son
père
, qu’en lui déchirant le cœur ? Il fallait encore
courir avec des jeunes fous comme lui la pretantaine du théâtre ! Le
père
s’exécuta, mais à une dure condition. Voyant bien
a mère, Marie Hervé, qui venait elle-même d’accoucher d’une fille, le
père
de toute cette bande, qui, suivant quelques actes
taine, à Paris. Au mois d’avril 1651, il y reparaît pour donner à son
père
une quittance générale de 1,905 livres qui lui on
ges, une des plus douces joies de Molière. Il l’aima d’abord comme un
père
; puis, son amour se transforma et grandit à mesu
ne, de sa plus fraîche création : l’Agnès de L’École des femmes ? Son
père
, qui s’appelait aussi Jean et qui fut aussi tapis
eux, si curieux ? Dans la maison même où était né Molière, et que son
père
ne quitta que beaucoup plus tard ; dans le vieux
avoir été tout enfant que le neveu du concierge. Les pratiques de son
père
, qui en avait bon nombre et de première noblesse,
passait à l’hôtel du duc de Mazarin, un de ces nobles clients de son
père
, chez lequel on tirait à la loterie les emplois d
ébrer le bout de l’an, il se remariait à Catherine Fleurette, dont le
père
, « honorable homme et bourgeois de Paris », était
et qu’il y fût certainement remarqué. Il lui fallut rester, chez son
père
, simple apprenti tapissier. Jusqu’à plus de quato
mieux ? C’est à peu près hors de doute. En tout cas, la volte-face du
père
, en faveur du fils, à partir du moment où l’influ
r du Tartufe eût été prêtre ou moine, s’il eut suivi les idées de son
père
! Celui-ci, à partir de son second mariage, s’éta
près l’Église. Ce n’est pas tout, quand ses études chez les révérends
pères
sont finies, où le jeune Poquelin doit-il faire u
a même une traduction, dont il semble que rien n’est resté. Quand son
père
veut l’attacher à l’Église, les détachements, com
an-Baptiste Poquelin touchait à ses vingt et un ans, il demanda à son
père
six cents livres, à compte sur l’héritage de sa m
cents livres, à compte sur l’héritage de sa mère, sur sa légitime. Le
père
, qui depuis longtemps devait flairer bien des cho
libraire, comme depuis plus d’un siècle on l’a été dans sa famille de
père
en fils ; Georges Pinel, qui de maître d’écriture
action allait faire endurer à ceux dont il était moins le chef que le
père
et l’ami, voilà Molière, à l’heure du Misanthrope
me un bon bourgeois, avec sa femme9. C’est vers ce temps-là qu’il fut
père
pour la troisième fois ; et la naissance d’un sec
is sans doute à l’époque de la Psyché, où les plaintes qu’il prête au
père
regrettant son enfant indiquent chez Molière une
à son devoir d’épouse ne devra pas bien remplir d’autres devoirs, le
père
se fait un bonheur d’être, à lui seul, toute une
ge, qui soient bien de lui. Son cœur se l’était gardé. En lui, dit le
père
, parlant de son enfant perdu, En lui j’ai renfer
sa naissance. Comme Armande, Agnès est une enfant abandonnée par son
père
, et dont un tuteur prend soin. Ce tuteur, c’est A
iance et la jalousie jusqu’à la fureur. A un moment de la comédie, le
père
revient et se fait connaître ; à un moment de l’h
le père revient et se fait connaître ; à un moment de l’histoire, le
père
revient de même et se fait reconnaître aussi. Les
obscures. L’histoire de M. de Modène et de son retour, qui rendait un
père
à Armande, resta toujours si bien dans l’esprit d
il fit L’Avare, il en glissa un souvenir au dénouement. Là encore, un
père
revient, des enfants sont reconnus, et cette fois
’est de Naples, comme le comte de Modène, que Molière fait revenir le
père
. Dans les Fourberies de Scapin, pareille aventure
eries de Scapin, pareille aventure encore au dénouement : retour d’un
père
, reconnaissance, embrassement. On vous dira que,
e l’appelle Tallemant des Réaux34 : « Jean Colletet, dit gravement le
père
, saluez ces dames ! » Il les salua toutes, d’un a
doigts les larges bords de son chapeau, il se retourna disant : « Mon
père
, j’ai fait. » Molière laissa les dames rire à l’a
les dames rire à l’aise, derrière leur éventail, de l’air doctoral du
père
et de la mine niaise du fils ; il se contenta de
tion l’allégorie sculptée sur la vieille enseigne de la maison de mon
père
; je suis le vieux singe, et je laisse les jeunes
cette vieille sculpture, qui servait d’enseigne à la boutique de mon
père
, et qu’on appelait dans le voisinage le Pavillon
ouvant tirer autre chose, fut s’en plaindre à M. le comte d’Aubusson,
père
de M. de la Feuillade : — « Je viens, monsieur, l
t emprunté son notaire du Malade imaginaire, étaient dans la robe, de
père
en fils, depuis Henri III ; il existait, à Lyon,
» C’est Tallemant qui le dit, et rien n’y répugne. Cette intention du
père
, ce vif désir de voir un de ses fils homme d’Égli
encore l’auteur d’Élomire hypocondre (acte V, scène IV), M. Poquelin
père
n’en voulut pas avoir le démenti, et c’est à Robe
teur universel, et le priant de lui tout apprendre, hormis ce que son
père
désirait qu’il connût, la théologie ; puis, un be
i règle tout dans les maisons, et dont l’autorité y surpasse celle du
père
de famille. On ne sait plus maintenant ce qu’étai
complaisances pour de pareilles méchancetés. Quand Molière avait été
père
une première fois, Louis XIV, nous l’avons dit, a
au palais du Luxembourg, et ce fut avec un grand deuil au cœur : son
père
était mort, ce jour-là ; mais l’engagement était
jouer le rôle d’Orgon. Forcé de faire rire, le jour de la mort de son
père
, eût-il au moins le lendemain permission de l’Égl
expire sous une combinaison ; cela m’enchante. J’avais, autrefois, un
père
qui était grondeur comme M. Grichard ; un jour, a
uhaite que tu trouves un maître aussi patient que moi. » Je menai mon
père
au Grondeur ; je priai l’acteur d’ajouter ces pr
l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle, et mon bonhomme de
père
se corrigea un peu. Faites-en autant aux Précie
jeune. Celui qu’elle épousa aurait même pu volontiers passer pour son
père
, Tabarin et Gaultier Garguille devant être d’âge
a divinité. C’était, tout ensemble, pour lui, Dieu le fils et Dieu le
père
. Dante s’écrie, dans son poème du Purgatoire : «
pièce, que dans l’origine on ne l’appelait pas autrement. Monrose, le
père
, la jouait avec cette vivacité, sans pause ni rép
deur, fut la complice, la complaisante d’une leçon, qu’il fit…, à son
père
, le grave et très grognon notaire, M. Arouet. « J
, le grave et très grognon notaire, M. Arouet. « J’avais autrefois un
père
, dit-il, qui était grondeur, comme M. Grichard. U
uhaite que tu trouves un maître aussi patient que moi. » Je menai mon
père
au Grondeur : je priai l’acteur d’ajouter ces pro
l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle, et mon bonhomme de
père
se corrigea un peu. ». Vingt fois, des gens qui
que tout autre, devait en avoir le profit. Le tapissier Poquelin, son
père
, était un peu du caractère d’Harpagon, à ce qu’il
en province, où il était parti comédien, comme vous savez, malgré son
père
, celui-ci trouva moyen, le voyant plus à l’aise,
le talent qu’il s y était fait dans les épreuves et les douleurs. Le
père
Poquelin ne pardonna peut-être qu’à ce prix-là.
aire, huit mille livres, par Rohault, un de ses meilleurs amis, et le
père
ayant accepté, il fournit l’argent, que l’ami n’e
ils, payant en secret les réparations de la maison paternelle, que le
père
avare ne veut pas relever, n’était-ce pas encore
rès. Si, par endroits, elle est, comme vous le verrez, rigoureuse aux
pères
avares, et si elle montre les fils assez peu resp
eté d’avance, par l’action d’un bon fils, ces sévérités filiales. Son
père
n’avait pas fait seul tous les frais des observat
mant des Beaux, chez un notaire qui aidait à ces jolis trafics : « Le
père
lui cria : « Ah ! débauché, c’est toi ? — » Ah !
Jean-Jacques se plaignait que Cléante manquât ainsi de respect à son
père
. Ma foi, entre nous, pourquoi pas ? Puisque le pè
de respect à son père. Ma foi, entre nous, pourquoi pas ? Puisque le
père
, par sa conduite, s’en manque si honteusement à l
mier, cette grande solidarité de la famille, où le devoir commence au
père
par l’obligation de l’exemple. Il a pressenti ce
aire, s’il vous plaît. Le fils d’Harpagon, au troisième acte, met son
père
tout hors de lui, quand, parlant de la collation
bourgeois. Ensuite, comme un franc Turquois, Il la fit marchander au
père
, Sans en faire plus de mystère, Pour la conduire
en colère, Lui répondit : « Lère lan lère. » Donnez à la réponse du
père
un refrain tout différent ; admettez que ce bourg
s de loyal et sincère ami, Molière, déjà si cruellement atteint comme
père
et comme époux. L’auteur des Frères ennemis, d’Al
ar contrat, toute sa parenté. Dès le premier, celui du mariage de son
père
, le « Crépy » demandé nous apparut. C’était un ma
tant toujours bon à lire, même lorsqu’il ne fait pas un conte. « Son
père
, dit-il de Molière, bon bourgeois de Paris et tap
emontrances, ni ces promesses ne purent rien sur son esprit. Ce bon
père
lui envoya ensuite le maître chez lequel il l’ava
vait en lui, Soulié le retrouva encore, non plus, cette fois, avec le
père
, mais avec le fils. La gène l’a emporté : il a je
Poquelin sont étonnants de vie et de réalité. Nous ne parlons pas du
père
, qui n’est guère qu’à la cantonnade. La cuisine,
rit-elle, qui existait encore lors du mariage de Louis XV, raconta au
père
de M. Campan une anecdote trop marquante, pour qu
aie comédie, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le
père
et l’ami des comédiens. Après quoi, il nous a rep
ré par son fils, qui, sous prétexte d’épurer la correspondance de son
père
, résume ainsi ce qu’on vient de lire : « Montfleu
cisque Michel, où Robert Poquelin intervient, sous le nom de Poquelin
père
, pour le distinguer de son fils nommé Robert auss
out la patrie ; et je m’instruis à respecter en eux la mémoire de nos
pères
. Septembre 1852. I. Molière naquit à Pari
Paris le 15 janvier 1622. Ses parents, nommés Poquelin, tapissiers de
père
en fils, l’homme et la femme, habitaient près des
ne sorte de tente avec cette inscription : AU PAVILLON DES CINGES. Le
père
, très à son aise, mais se voyant huit enfants en
précieuses qu’il voyait arriver dans leurs chaises au magasin de son
père
. Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa
son père. Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa mère. Son
père
, l’année d’ensuite, se remaria. Le pauvre enfant
ur de la comédie, il ne put résister au désir de tout expliquer à son
père
; il lui confessa en tremblant (heureusement le g
’on le fît étudier. Le grand-père ayant pris la parole à son tour, le
père
fut obligé de se rendre, et il consentit, après q
ix-neuf ans. Son grand-père était mort il y avait trois ans déjà; son
père
se trouvant infirme, il fut obligé d’exercer pend
nts, reproches, cela va sans dire, dans la famille du petit Poquelin.
Père
, frères, beau-frères, oncles, cousins, grandes ta
it M. Corneille dans sa belle comédie de l’Illusion ? Un jour que son
père
avait grondé le bonhomme de mener si souvent son
e ? GORGIBUS […] Cathos et vous Madelon. MADELON. Eh ! de grâce, mon
père
, défaites-vous de ces noms étranges et nous appel
ver la charge de Tapissier-Valet de chambre que lui avait laissée son
père
. Cet emploi lui donna, au près du roi, des entrée
é en septembre 1665 ; Molière y remplissait le rôle de Sganarelle, ce
père
dans l’embarras... « Champagne ! Champagne ! Cha
uelque secours. Il s’adressa à Baron ; lui dit sa misère, qu’il était
père
de famille, et qu’il avait joué autrefois, en Lan
s faisaient en quelque sorte partie de la famille ; on les voyait, de
père
en fils, dans les mêmes maisons, comme partie viv
t y jouer le rôle du petit Myrtil, et lui-même celui de Lycarsis ( le
père
adoptif ). On y disait de Myrtil : Il n’est pas
t, à cette époque, un enfant de deux ans dont il ne se croyait pas le
père
. NON, CE N’ÉTAIT PAS MOI […] Ce revers vient à b
ièce, non plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le rôle du
père
(le rôle de Chrysalde). Remarquons ici combien Mo
eçut les noms de Pierre Jean-Baptiste Armand, les deux noms réunis du
père
et de la mère, précédés de celui de Mignard. Cet
e la Souche, car ce bourgeois vaniteux rougit de porter le nom de son
père
, et d’un tronc pourri de sa ferme s’est fait un n
tante, la folle Bélise ; pour sœur la pédante et jalouse Armande. Son
père
est Chrysale, un bon bourgeois, à qui les travers
à mettre ses rabats. » N’était-il pas à craindre que placée entre un
père
trop bourgeois et une famille pédante, Henriette
s a sans doute l’emportement d’un jeune homme ; mais il revient à son
père
dès qu’il le sait malheureux. Et Mariane ! Quelle
es jeunes filles, dans Molière, n’attendent pas toujours l’ordre d’un
père
à se choisir un époux ; elles se révoltent même q
lles se révoltent même quelquefois ; mais, dans leur révolte même, le
père
ou la mère gardent pour elles un caractère sacré
ique pas la superstition du respect filial. Sans doute, la raison du
père
de famille Est le meilleur gardien qu’ait une jeu
banqueroute de son mari. Cependant elle n’a pas un murmure contre son
père
; elle prévient même les reproches qu’il pourrait
nace qu’il se rappellera aux heures de jalousie : « Elle a trompé son
père
, elle te trompera. » Desdémone ne trompa point Ot
é Poquelin, fils du père Poquelin, s’il eût pris la succession de son
père
, s’il fût devenu un bon et honnête tapissier, mar
er d’une façon trop directe le vicieux qu’il prétendait viser : — Mon
père
, lui dit-il, en l’interrompant, je veux bien pren
tyle de théâtre. Il faut les juger aux chandelles, comme disaient nos
pères
. M. Scherer reconnaîtra bien que si l’on exposait
donc plus la sensation d’étonnement qu’elles faisaient éprouvera nos
pères
; elles nous paraissent toutes naturelles parce q
si, pour surcroît de colère. Un grand benêt de fils aussi sot que son
père
. Comme ces vers ont sonné joyeusement dans la di
à la ville comme à lia cour ; à trente ans, c’était l’usage, on était
père
de famille. Arnolphe n’a eu qu’une raison, une se
lui est personnel. Il se nomme Arnolphe, et Arnolphe était, chez nos
pères
, le patron des maris malheureux. On a fait cent p
ar peur. S’il y avait un moyen de se garer, tout en devenant époux et
père
, de l’accident qu’il craint, il se marierait volo
a à aimer, contre le vœu de la nature, un homme qui pourrait être son
père
. Ces raisons, croyez-vous qu’il lésait prises dan
es ; philosophe railleur et cynique avec son valet, ironique avec son
père
, brave dans le danger et vraiment gentilhomme ; g
et noble Alceste ; mais nous, qui t’aimons comme un modèle, comme un
père
, nous qui savons ce qu’il y a de généreux et de c
place, qu’un misérable sot, digne de tous les camouflets, ce que nos
pères
appelaient une figure à nazardes. Plus elles lui
a réduit pour me voir à vous revêtir de l’emploi de domestique de mon
père
. » Ah ! si ce n’était pas du Molière ! comme nou
bles, etc. N’est-ce pas comme s’il disait : Jamais l’aveuglement d’un
père
n’ira jusqu’à dépouiller, en faveur d’un étranger
u’il était fils d’un prince russe, qu’il attendait des traites de son
père
; il avait compliqué cette histoire, assez commun
ait pas. Aussi, Molière l’a-t-il mariée, jeune encore, à un veuf déjà
père
de deux grands enfants. C’est un mariage de raiso
[A] Au deuxième acte de Tartuffe, Dorine, malgré les défenses du
père
, souffre que Lucile ait une entrevue avec Valère,
Vous n’avez plus sous les yeux que deux polissons, se cachant de leur
père
, pour faire l’amour, sous les yeux et avec la com
e. On l’amène en grande pompe au lieu du supplice, et elle fait à son
père
, qui l’embrasse et qui pleure, ses derniers adieu
as dans le désordre des exclamations soi-disant passionnées. Voyez ce
père
au désespoir. Il ramasse toutes les raisons qu’il
à un moment par être emportée par un grand courant de passion. Et le
père
et la fille, et celui qui se désespère et celle q
e de Mlle Favart jetant douloureusement les bras autour du cou de son
père
, et laissant tomber de sa voix harmonieuse les co
à ses deux jeunes maîtres l’argent qu’il a flibusté pour eux à leurs
pères
. Tous trois sortent, et les deux jeunes gens, com
disait Régnier, et avant lui, si ce qu’on m’assure est vrai, Monrose
père
. À supposer que cette interprétation soit jugée m
ces vers tombent de la bouche de Barré. On n’entend plus qu’un brave
père
de famille qui exhibe, dans un moment de mauvaise
ez la fameuse scène où le jeune Thomas Diafoirus est présenté par son
père
à Angélique. On apporte des sièges pour toute la
r. Elle empêche qu’on entende un seul mot du discours de M. Diafoirus
père
. Je sais bien que Molière a quelquefois escamoté
le cas ? Le morceau que Molière a mis dans la bouche de M. Diafoirus
père
est un des mieux écrits, des plus spirituels et d
gélique arrive, elle trouve Toinette en pleurs, qui, lui montrant son
père
étendu tout de son long dans le fauteuil, lui app
t capable. En un mot, elle a joué la scène comme s’il s’agissait d’un
père
vraiment mort, et d’une fille qui fût réduite à l
mblance est tout. Il est très vrai qu’une fille sensible qui aime son
père
, et qui vient d’apprendre sa mort, a le droit de
n, je ne suis pas trop d’humeur à prendre au sérieux la comédie de ce
père
qui se fait passer pour mort. Je vois d’avance le
le, elle n’est pas au courant comme moi. Elle ne se doute pas que son
père
va se réveiller, l’embrasser, la marier. » Je pen
aissions que par la lecture, et les pièces, c’est, comme disaient nos
pères
, aux chandelles qu’il faut les voir. Les Ménechm
st celui de L’Avare où Frosine assure aux enfants d’Harpagon que leur
père
n’a pas six mois à vivre ; eh bien, j’affirme que
ntervalle n’est pas grand ; c’est un saut de puce, comme disaient nos
pères
; le chemin se fait à petits pas, mais on le voit
vec ces divers artistes (joignez-y Alborghetti et Motterazzi pour les
pères
, et Margarita Rusca pour les soubrettes) la premi
te qu’elle a été élevée dans un milieu d’honnêteté bourgeoise, par un
père
indulgent, qu’elle est habituée à dire librement
e jeune fille très vive, et qui abonde en saillies d’imagination. Son
père
arrive qui lui parle du futur qu’on lui destine.
actrices me disent posément : — Si j’osais, je vous proposerais, mon
père
, sur une idée qui me vient, de m’accorder une grâ
de suite, essaye son rôle de suivante, se donne à elle-même et à son
père
une répétition de cette scène de carnaval, et qui
va-t-on s’amuser. Et Dorante arrive sous l’habit de Bourguignon ! Le
père
et le frère, par taquinerie, se divertissent à fo
res qui lui échappent quand même ; Bourguignon tombe à ses pieds ; le
père
et le frère (Orgon et Mario) les surprennent tous
me donne des coups ! » Plus de maman aujourd’hui. Il n’y a plus qu’un
père
et qu’un père, qui, par malice donne raison à Mar
oups ! » Plus de maman aujourd’hui. Il n’y a plus qu’un père et qu’un
père
, qui, par malice donne raison à Mario. Elle étouf
e de joie, elle entend savourer son triomphe ! — Tu veux, lui dit son
père
, que Dorante sente toute l’étendue de l’impertine
s m’aimer ; je n’y songerai jamais sans que je l’aime. Vous avez, mon
père
, fondé notre bonheur pour la vie en me laissant f
nt un sens tout différent, suivant l’acteur qui les débite. Là où nos
pères
riaient, nous nous attendrissons, comme il est fa
avec une petite pécore provinciale. Au débotté donc, il rencontre le
père
, et, pour s’en faire mal venir, il lui dit mille
ce ; il se lève donc de grand matin, et tâche de se dérober. Mais son
père
a été plus matinal que lui, l’arrête au passage,
pas ce droit-là. Il peut arriver en effet dans la vie ordinaire qu’un
père
, dans un débat de cette sorte, feigne de ne pas v
térique, ne se terminait pas. — Faites rentrer vos chevaux, disait le
père
à son fils, et remontez chez vous. Je vais réfléc
blant d’ouvrir la porte qui menait à sa chambre ; puis, observant son
père
, plongé dans une profonde douleur, il profitait d
d’aller franchement à son but ? — Je vais réfléchir, dit M. Vanderck
père
, aux moyens qui vous peuvent sauver à la fois l’h
’hui qu’elle paraisse jamais sur le théâtre. Un duel conseillé par un
père
a mis toute la police en alarmes… » Un duel con
n père a mis toute la police en alarmes… » Un duel conseillé par un
père
, ces seuls mots indiquent suffisamment que, dans
e texte primitif, la faute que nous avons signalée n’existait pas. Le
père
prenait parti, et comme il était naturel de le pe
la jeter par avance dans quelque inquiétude. Le fils revenait, et son
père
lui remettant ses lettres, lui disait : — Vous n’
-vous qu’à trois heures. Ne pouvez-vous rester jusque-là ? — Ah ! mon
père
, imaginez… — Vous avez raison, mon fils, adieu. E
on fils, adieu. Et c’est alors que le jeune homme s’avançait vers son
père
et le suppliait de l’embrasser. Mais le père, vou
omme s’avançait vers son père et le suppliait de l’embrasser. Mais le
père
, voulant punir son fils de la faute qu’il avait c
e duel qui ont beaucoup changé depuis lors, et l’exemple donné par le
père
du jeune Vanderck ne tire plus à conséquence. Il
y. Elle était fort bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck
père
, le principal rôle, était tenu par Geffroy, qui s
eur saveur. Ainsi, l’éloge du commerce, dans la bouche de M. Vanderck
père
, les grands airs de la marquise, les maximes sur
Mais il n’était pas homme de théâtre ; il n’avait pas le don ; et son
Père
de famille est illisible. Eh bien ! il s’est trou
courage de rejouer, car tous ses camarades le regardoient comme leur
père
commun et leur bienfaiteur. […] Il fut inhumé le
s ferons donc remonter sa naissance à l’année 1657. A cette date, son
père
terminait, comme chef d’une troupe de campagne, c
urgeoise et commune, et Moliere a joué tout Paris et la Cour. Ce même
Père
prétend que Moliere est le seul parmi nous qui ai
Moliere que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du sentiment de ce
Père
sur le peu de reconnoissance que le public a témo
s, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les
pères
et les mères prennent de s’opposer aux engagemens
de pension, et mourût le 1er mars 1683. Le Noir de la Torillière 88,
père
des demoiselles Baron89 et Dancourt90, du sieur d
ue, pièce en machines 118; La Troades 119 . Juvenon de La Fleur120,
père
de La Thuillerie. C’étoit un grand homme, beau de
las, son fils, lors cornette de cavalerie, ayant apris la mort de son
père
, fut obligé de se retirer à Gênes, et depuis à La
jours depuis vécu noblement ; que Georges de Soulas, son second fils,
père
du supliant, après avoir achevé ses études à Bâle
n, lequel dans le même temps de la retraite dudit Georges, son cadet,
père
dudit supliant, en Suisse, se retira en Allemagne
e Montalant, et mourut à Argenteuil en 1723, un demi-siècle après son
père
. 8. Tome III, p. 378. 9. Molièriste, t. VII, p
e suis peintre. Tourmenté du désir de s’instruire, il obtint de son
père
qu’il suivrait les cours du collège de Clermont.
rrompre ses méditations philosophiques pour entrer dans le monde. Son
père
, infirme, ne pouvait plus suivre la cour pour y r
té les valets de Scarron, de Corneille et de Molière : les Daves sont
pères
des Mascarilles. Ces personnages n’étaient pas pl
est le maître Jacques de Molière, où est la situation si morale de ce
père
qui fait l’usure avec son propre fils ? L’avare d
ur. Et que dire du moment où Cléante offre à Marianne la bague de son
père
? Il ne faut point louer des conceptions aussi pr
revint avec lui à Paris en 1658. Son emploi dans le comique était les
pères
et les seconds valets, et dans le tragique les tr
un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés ; ensuite le
père
les faisait retirer, et prenait une clef, avec la
enne, comédie en cinq actes et en vers. Les Adelphes, ou l’École des
pères
, comédie en cinq actes et en vers, imitée de Tére
. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari, bon
père
, et vivant avec ses camarades dans une grande uni
une grande docilité. Beauval lui parut être cet homme rare. Paphetin,
père
putatif de la demoiselle Bourguignon, ayant appri
mettaient à leur table. La cour et la ville se le disputaient. 5. Le
père
et la mère de Baron étaient tous deux de fort bon
comme il ne put en venir à bout, il eut recours à son frère et à mon
père
, qui tournèrent ainsi cette réponse en épigramme
es péchés, je n’ai su que trop lire, Depuis que tu fais imprimer. Mon
père
représenta que le premier hémistiche du second ve
rgeoise et commune ; et Molière a joué tout Paris et la Cour. Ce même
père
prétend que Molière est le seul parmi nous qui ai
autant que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du sentiment de ce
père
sur le peu de reconnaissance que le public a témo
s, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les
pères
et les mères prennent de s’opposer aux engagement
ligence de la pièce en faisait ressortir les intentions comiques. Nos
pères
riaient lorsque Arnolphe s’écrie : La Souche plu
ecueils de ces bons mots et de ces bons contes qui faisaient rire nos
pères
; enfin ne pas oublier le Francion, ouvrage vraim
de son maître, de celui qui eut pour son enfance tous les soins d’un
père
, et pour sa jeunesse tout le dévouement d’un ami2
re tapissier, et ils le firent recevoir en survivance de la charge du
père
dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun
il y menait souvent le petit Pocquelin, à l’hôtel de Bourgogne25. Le
père
, qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son
édien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de son
père
. Cette prévention s’imprima tellement dans son es
qu’avec chagrin. De manière que, revenant un jour de la comédie, son
père
lui demanda pourquoi il était si mélancolique dep
put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses sentiments à son
père
; il lui avoua franchement qu’il ne pouvait s’acc
ent, appuya par de bonnes raisons l’inclination de son petit-fils. Le
père
s’y rendit, et se détermina à l’envoyer au collèg
temps qu’à MM. Chapelle et Bernier30 . Cyrano de Bergerac31, que son
père
avait envoyé à Paris, sur sa propre conduite, pou
dit Gros-René ; de sa femme ; d’un pâtissier de la rue Saint-Honoré,
père
de la demoiselle de La Grange, femme de chambre d
un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés ; ensuite le
père
les faisait retirer, et prenait une clef, avec la
ui s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. « J’en fais juge le bon
père
, si le système de Descartes n’est pas cent fois m
vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas vrai, mon
père
? » ajouta Molière au minime. Le religieux répond
qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. « Oh, parbleu ! mon
père
, dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparen
ses rêveries partout ; et cela n’est pas bien, n’est-il pas vrai, mon
père
? » dit-il au minime. Le moine, qui convenait de
souvent à la comédie. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon
père
est un avocat assez à son aise, lui répond le jeu
’agrément de sa conversation, qu’elle a moins hérité des biens de son
père
, que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière
Molière en province et à Paris. Son emploi dans le comique était les
pères
et les seconds valets, et dans le tragique les tr
. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari, bon
père
, et vivant avec ses camarades dans une grande uni
ine, d’une taille médiocre, avec assez d’embonpoint. (Note de Granval
père
.) M. Vinot, ami intime de Molière, et La Grange,
mme que Hubert jouait furent donnés à Beauval. (Note de M. Granval le
père
. — Frères Parfait, tome XII, page 473.) LE NOI
s son mariage, qui ne fut pas célébré sans difficulté ; car Paphetin,
père
putatif de la demoiselle Bourguignon, ayant appri
r d’un de ses professeurs. 33. Non pas à cause du grand âge de son
père
, puisque celui-ci n’avait que quarante-six ans ;
ait appelé à succéder à la charge de valet de chambre exercée par son
père
. L’assertion vague de l’abbé Tallemant ne mérite
rdinal de Retz, archevêque de Paris, en présence dudit Jean Poquelin,
père
du marié, et de André Boudet, beau-frère du marié
acte est signé S. B. Poquelin (c’est Molière), J. Poquelin (c’est son
père
), Boudet (c’est son beau-frère), Marie Hervé (c’e
, des romans, et d’autres niaiseries oubliées. Il s’associait avec le
père
du président Hénault pour dénigrer Racine, et fin
Entretiens galants, Paris, Ribou, 1681, t. Il, page 91.) Grandval, le
père
, disait de madame Molière qu’elle jouait à mervei
à leur table. La cour et la ville se le disputaient. (Desp.) 73. Le
père
et la mère de Baron étaient tous deux de fort bon
nt. (Molierana, page 38.) Voici une anecdote du même genre, et que le
père
de madame Campan tenait d’un vieux médecin ordina
ï dire à Molière en parlant avec Dominico (c’est le célèbre arlequin,
père
de mademoiselle de La Thorillière, célèbre elle-m
froid, vous pouvez m’en croire ; j’y étais. Vous y étiez, reprit mon
père
, et je n’y étais pas ; cependant je n’en croirai
n dépravée par d’absurdes romans ? Par le langage qu’elle tient à son
père
: MADELON Mon Dieu ! que vous êtes vulgaire ! P
fille du Malade imaginaire, qui fait si galamment la morte quand son
père
la menace du fouet, son père, qui est malade, ou
qui fait si galamment la morte quand son père la menace du fouet, son
père
, qui est malade, ou que tout au moins elle croit
et de Marianne, elle est devenue bien savante, elle dit si bien à son
père
ce qu’elle a vu ! Elle en sait déjà presque plus
ec art, avec aplomb, avec assurance, leurs luttes tantôt contre leurs
pères
, tantôt contre leurs futurs ; toutes ces demoisel
ner une leçon de chant ; c’est un moyen de lui parler à l’insu de son
père
, Argan, qui, comme vous le savez, voulant marier
’il faut qu’une bonne fille épouse ce qui est utile à la santé de son
père
, éloigne Cléante tant qu’il peut. De même, quand
surprise : ce cri, il faut qu’elles l’expliquent, l’une à Argan, son
père
, l’autre à Bartolo, son tuteur. Eh bien, vous all
C’est… ARGAN Quoi ? Qui vous émeut de la sorte ? ANGÉLIQUE C’est, mon
père
, une aventure surprenante qui se rencontre ici. A
t violer son mariage avec Dona Elvire, comme il viole dans son propre
père
la sainteté du caractère paternel. Il veut traite
paternel. Il veut traiter le mariage avec mépris, comme il traite son
père
lui-même avec une contemption odieuse de la natur
nts — les plus graves, — il n’y eût qu’un personnage qui comptât : le
père
, le mari. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté
comptât : le père, le mari. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du
père
, du mari, il y avait peut-être aussi une femme et
i, affirmant le prix égal de toutes les âmes, fondait l’obéissance au
père
, comme une condition essentielle de la famille, s
lière il n’y eût que des femmes opprimées, des enfants écrasés et des
pères
de famille despotes ; pas plus que je ne prétends
serait que chez le peuple romain. Vous savez tous les droits dont le
père
de famille était investi à Rome : droit de vie et
supportaient quelquefois de cruelles. De même, au xviie siècle, le
père
de famille avait beau être investi d’une foule de
fraternelle n’existe, dans Molière, qu’à l’état de révolte contre le
père
; quand ils ne sont pas alliés contre le père, fr
at de révolte contre le père ; quand ils ne sont pas alliés contre le
père
, frères et sœurs se connaissent à peine. Vous pou
frère Cléante combinent leur petite conjuration contre Harpagon leur
père
. Chaque fois que la conspiration est en train, il
, les vivacités de la guerre qu’il établit dans son théâtre entre les
pères
et les enfants, en ayant soin de mettre toujours
e sont les termes que vous trouvez le plus souvent dans la bouche des
pères
de comédie du xviie siècle, chez Molière, Regnar
iquement pour épouser ce qui est utile à la santé ou au salut de leur
père
. Dans ce combat, quand il l’a fallu, il a usé de
Sotenville, en manière d’excuse de tout ce qu’elle se permet, que son
père
l’a mariée malgré elle. Pour mettre de son côté
mme d’intrigue, qui se glisse dans la maison d’un homme pour y capter
père
, femme et fille. Je ne conseille, à vrai dire, à
e, à faire des discours et des systèmes ? Prenez-y bien garde ! Vous,
pères
de famille, très dévoués, très tendres pour vos e
l nous est difficile, en le jugeant, de nous dépouiller de ce que nos
pères
nous ont faits, de ce que nous sommes nous-mêmes.
se transforment, et le genre de spectacle qui plaisait le plus à nos
pères
court le risque de nous laisser froids. Mais la h
omplice de l’installation de Valère, son amant, dans la maison de son
père
, sous un faux nom, et sous un masque d’intendant.
téraires, du docteur Gagnon son grand-père, ni les bontés de M. Beyle
père
quand l’administration de la ville de Grenoble m’
ement et non pas de fait, mes justes déférences pour M. Dacier, notre
père
à tous, ne me laissant que la faculté de porter s
ui suis votre grand’mère ; Et j’ai prédit cent fois à mon fils, votre
père
, Art de Molière, personne ne s’apperçoit que ces
ra t’il pas ? Dorine Ah ! tout doux ! envers lui, comme envers votre
père
, Laissez agir les soins de votre belle-mère. Sur
uffe Damis (sortant du cabinet où il s’étoit retiré). À détromper mon
père
, et lui mettre en plein jour L’âme d’un scélérat
ifiez à Dieu toute votre colère, Et remettez le fils en grâce avec le
père
. Scène qui me semble ennuyeuse ; Tartuffe étant
t cette vie, hélas ! que vous m’avez donnée, Ne me la rendez pas, mon
père
, infortunée. Belle ombre qui prépare très bien l
ui offrir. Ce manque de raison affaiblit tout ce qu’il dit contre son
père
. Il fallait dès l’abord précipiter le spectateur
sage, et de sa facilité. Scapin Bon. Imaginez-vous que je suis votre
père
qui arrive…. Second petit moyen de faire avaler.
teur. Par exemple ici. Argante Et si ce fils, que vous avez en brave
père
si bien morigéné, avait fait pis encore que le mi
savez assez l’opinion de tout le monde, qui veut qu’il ne soit votre
père
que pour la forme. De piquant en piquant, on est
ronte. Octave, Hyacinte Zerbinette, Nérine, Silvestre Octave Non, mon
père
, toutes vos propositions de mariage ne serviront
oquant de ses petits scrupules bourgeois. Troisième situation : Le
père
, vieux courtisan, portant sa fille à écouter l’am
inance, fermier général ayant hérité de 60.000 francs de rente de son
père
, ce qui permettrait de lui donner une âme sensibl
orge Dandin (seul) Il me faut, de ce pas, aller faire mes plaintes au
père
et à la mère, et les rendre témoins, à telle fin
en porter la folle enchère de tous les autres ; et vous n’avez pas de
père
gentilhomme. Trait d’esprit (mais déraisonnable)
e IX George Dandin (seul) Allons, il s’agit seulement de désabuser le
père
et la mère ; et je pourrai trouver peut-être quel
II Clitandre, Henriette Mais, puisqu’il m’est permis, je vais à votre
père
, Madame… Invraisemblance peut-être nécessaire à
té y est distribuée. Il est ridicule qu’il ne sache pas encore que le
père
est mené par le nez. Clitandre Je consens qu’une
Trissotin, Lépine Philaminte Pour me le rendre cher, il suffit de son
père
Trissotin Votre approbation lui peut servir de mè
; Nericault Destouches, de l’Académie Françoise. À Paris, chez Prault
père
, Quay de Gêvres, au Paradis - M. DCC.XXXVI. Avec
folles achevées, il ajoute, avec la dignité de l’honnête homme et du
père
: « Le mariage est une chose sacrée, et c’est fai
’avenir des enfants, pour lesquels il n’y a que honte et malheur sans
père
et sans mère513 ; ce lien honnête enfin seul peut
évouement de considérer comme une obligation le salut de la fille, du
père
, de la fortune ? Qui donc surtout, excepté la fem
ins, les soucis, les misères, Les fils déshérités par le courroux des
pères
…517. Et que sont les soucis matériels, auprès de
ur empêcher que les grenouilles ne s’enrhument, que, dans Athènes, un
père
de famille ayant fait l’acquisition d’un cochon d
petit lard, avec le sang et les débris de l’insolent quadrupède. « Ce
père
de famille, continue Arlequin, c’est Jupiter ; ce
rte, répond Arlequin. — Comment s’appelle-t-elle ? — Anne. — A-t-elle
père
et mère ? — Oui. — Tu dis qu’elle t’aime ? — Fort
et petit marchand de papiers peints. Il fit, comme il put, élever mon
père
comme un petit monsieur. Mon père fut professeur
s. Il fit, comme il put, élever mon père comme un petit monsieur. Mon
père
fut professeur et homme de lettres. Il me fit éle
esseur et homme de lettres à un degré un peu supérieur à celui de mon
père
. Nous sommes parfaitement des bourgeois gentilsho
e ; mais n’en est- ce pas un plus grand encore à un fils de voler son
père
, de lui manquer de respect, de lui faire mille in
quer de respect, de lui faire mille insolents reproches, et, quand ce
père
irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
la querelle de George Dandin et d’Angélique et dans celle d’Harpagon
père
et d’Harpagon fils. Ce n’est pas ce que dit Rouss
llait dire qu’il est assez dangereux de montrer un fils méprisant son
père
, pour un défaut énorme, d’un mépris qu’un autre p
pour un défaut énorme, d’un mépris qu’un autre pourra appliquer à son
père
pour le même défaut à l’état bénin ou à l’état na
ant. Pour avoir vu le fils d’Harpagon mépriser, insulter et voler son
père
, tel fils pourra mépriser, insulter et voler le s
ême, disloque, ruine et détruit toute une famille, que l’avarice d’un
père
, par exemple, fait un fils prodigue, insolent et
de même à l’égard de quelqu’un qui est beaucoup moins coupable que le
père
de ce fils et de cette fille. Faut-il conclure qu
c la pureté de notre intention ; dit déjà, avec un souvenir des bons
Pères
, (voir Provinciales, VII) : « Vous ferez ce que v
Avare, qu’en livrant au mépris des femmes et des enfants les maris et
pères
qui ont des ardeurs religieuses immodérées, on dé
e mauvaise ; et que quelques fils et filles méprisent ou moquent leur
père
pour cette même passion à l’état faible, il n’y a
s femmes, des fils et des filles perdent le respect à l’égard de leur
père
simplement pieux et tenu par eux comme un Orgon,
le propos un peu vert pour une jeune fille. Et voilà, comme tous les
pères
de famille qui ont une manie, puisque c’est vous
es pères de famille qui ont une manie, puisque c’est vous qui êtes le
père
dans cette famille-là, que vous voulez faire épou
st fondée ; combien il tourne en dérision les respectables droits des
pères
sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, de
onne son maître. Mais cela n’est qu’une farce. Mais est-il vrai qu’un
père
avare, d’abord a pour fils un prodigue ; ensuite
tués. C’est ce qu’exprime avec une grande douleur tragique Horace le
père
: Rome aujourd’hui m’a vu père de quatre enfants
une grande douleur tragique Horace le père : Rome aujourd’hui m’a vu
père
de quatre enfants. Trois en ce même jour sont mor
ensée de la pièce, c’est évidemment : Voyez ! Trois enfants d’un seul
père
en un jour fauchés par la guerre. Il ne lui en re
inceste avec sa sœur ; et puis, qui trempe dans un complot contre son
père
, qui peut entraîner la mort de celui-ci. A l’ince
que ce public ne prenne pas parti pour le fils d’Harpagon contre son
père
, pour la fille d’Harpagon contre son père, pour l
fils d’Harpagon contre son père, pour la fille d’Harpagon contre son
père
, pour la femme de Dandin contre Dandin, pour Scap
oint précisément qu’on est le fils de sa patrie, mais qu’on en est le
père
et qu’on doit l’être ; le civisme consiste à song
urt. Quand l’Angélique du Malade imaginaire croit qu’elle a perdu son
père
, elle a des paroles de douleur, de remords et d’o
n’a été envisagée par Molière, si ce n’est avec un sourire. Il est le
père
même de la morale-science-des-mœurs comme elle es
ecte trop son professeur, du garçon qui aime et qui respecte trop son
père
et sa mère, du garçon qui a des sentiments religi
r la dépense avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Nos
pères
, sur ce point, étaient gens bien sensés Qui disai
état d’être juges elles-mêmes, elles doivent recevoir la décision des
pères
et des maris comme celle de l’Église. » Le mari
e une seule note », elle n’aura eu « d’autre maître à chanter que son
père
, d’autre maîtresse à danser que sa mère ; elle ai
l y en ait d’officiels, présidés par un magistrat, surveillés par les
pères
et les mères, où « l’agréable réunion des deux te
élevée, sans un seul livre, sans un seul voisin de campagne, par son
père
et sa mère, dans un hameau ? Elle devient ce qu’e
’éducation de la femme doit être tout entière relative à l’homme. Les
pères
dans Molière marient leurs filles pour eux : « C’
naturel doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la santé de son
père
. » Rousseau, lui, élève la jeune fille exclusivem
une cité ou d’une armée, le devoir d’ensevelir un frère, de venger un
père
assassiné, étaient tout entiers à l’action extéri
ée justement aussi188 pour le salut des Grecs. Oreste, vengeur de son
père
, a frappé le sein qui la porte. Est-il coupable o
ême. Il n’a rien à respecter. Sa mère est innocente du meurtre de son
père
. Le meurtrier est un « coupe-bourse de l’empire e
e reprendre leur vol, libres et réconciliées, vers le royaume de leur
Père
. Mais ce que la comédie détruit, ce ne sont point
tres sont devenus les serviteurs et les serviteurs les maîtres, où le
père
a perdu par sa faute le respect de ses enfants. U
contradiction que la démocratie renferme en elle-même, voyant dans ce
père
insulté la destruction du caractère paternel, com
put être pathétique autrement qu’en sa qualité de citoyen, de roi, de
père
, de fils ou d’époux ; l’ambition, l’amour, la gra
’homme antique, il parut sur la scène en qualité d’époux, de fils, de
père
, de citoyen ou de roi. Le grand intérêt du drame
il fait au prince de Galles, comme s’il était le chapelain du roi son
père
, un excellent sermon sur le danger des mauvaises
conforme à son état. Sa famille, qui le destinait à la charge de son
père
, en obtint pour lui la survivance ; mais il conçu
d’autant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son
père
, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, son f
emprunte de l’argent d’un Usurier, et cet Usurier se trouve être son
père
; où le père veut donner comme argent comptant de
l’argent d’un Usurier, et cet Usurier se trouve être son père ; où le
père
veut donner comme argent comptant des effets de n
structions à donner à mon fils, que de l’entretenir des folies de son
père
. Le Précepteur eut beau protester qu’il n’y enten
u’il fait dire à Chrysalde : Quel abus de quitter le vrai nom de ses
pères
, Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères
ouvelle et qui me désespère ! Mon oncle te l’a dit, et le tien de mon
père
? Ergaste Oui Lélie Que pour Eroxène il des
coups de bâton au Barbouillé, feignant de les donner au galant : son
père
et elle se tournent contre le mari, qui continue
le plus parfait modèle de la bonne Comédie, leur bienfaiteur et leur
père
. Il déclara en même-temps, que les Comédiens rése
résence. Je t’ai vu. Ergaste Qui doit être enfin le plus honteux, Mon
Père
? Et qui paraît le plus sot de nous deux ? Etc.13
conforme à son état. Sa famille, qui le destinait à la charge de son
père
, en obtint pour lui la survivance ; mais il conçu
d’autant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son
père
, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, son f
édie, il menait souvent le petit Poquelin à l’Hôtel de Bourgogne*. Le
père
, qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son
formule “comme je lui pardonne”, qui fait écho à une phrase du “Notre
Père
”, peut aisément faire office de second hémistiche
t des comiques des générations suivantes. Honnête homme, bon époux et
père
de famille, c’est un modèle d’acteur bon citoyen
e Tapissier ; et ils le firent recevoir en survivance de la Charge du
père
dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun
e, il y menait souvent le petit Pocquelin, à l’Hôtel de Bourgogne. Le
père
qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son f
édien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de son
père
. Cette prévention s’imprima tellement dans son es
qu’avec chagrin : De manière que revenant un jour de la Comédie, son
père
lui demanda pourquoi il était si mélancolique dep
put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses sentiments à son
père
: il lui avoua franchement qu’il ne pouvait s’acc
ent, appuya par de bonnes raisons l’inclination de son petit-fils. Le
père
s’y rendit, et se détermina à l’envoyer au Collèg
ps qu’à Messieurs de Chapelle et Bernier. Cyrano de Bergerac, que son
père
avait envoyé à Paris sur sa propre conduite, pour
ère eut achevé ses études, il fut obligé, à cause du grand âge de son
père
, d’exercer sa Charge pendant quelque temps ; et m
’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés. Ensuite le
père
les faisait retirer, et prenait une clef, avec la
i s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. ― J’en fais Juge le bon
Père
, dit Molière, si le Système de Descartes n’est pa
vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas vrai, mon
Père
, ajouta Molière, au Minime. Le Religieux répondi
qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. ― Oh ! parbleu, mon
Père
, dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparen
ses rêveries partout, et cela n’est pas bien. N’est-il pas vrai, mon
Père
, dit-il, au Minime. Le Moine qui convenait de to
vent à la Comédie. ― Et avez-vous du bien , lui dit Molière. ― Mon
père
est un Avocat assez à son aise , lui répondit le
’agrément de sa conversation, qu’elle a moins hérité des biens de son
père
, que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière
arts de dieux et des demi-quarts, entrevus jadis au lycée ou chez les
pères
, dans des recueils de morceaux choisis, et retrou
é que Molière ; il tient le dessus dans cette trinité, il est Dieu le
père
: allons voir quels honneurs ses cardinaux lui re
n ce point, ne nous plaignons pas de la chicherie du comité ; — Dumas
père
, le plantureux (qui n’a pas un seul drame ici), a
Mahomet tout sec. Ensuite il faut venir jusqu’au Charles VII de Dumas
père
, à la Marie Stuart de Lebrun, au Louis XI et aux
semble plus tyrannique que cette coutume où l’on veut assujettir les
pères
. Étrange préoccupation de l’égoïsme ! Sganarelle
s enfants à leur tour, mais pour vieillir en tenant la maison de leur
père
, s’il est veuf ; en l’amusant, s’il s’ennuie ; et
différence spécifique d’âge, d’humeur et de condition. Géronte, comme
père
; Léandre et Lucinde, comme amants ; Valère et Lu
Sésostris, fils du roi légitime, devenu lui-même, par la mort de son
père
, légitime héritier du trône. Amasis, que de longs
renfermer dans la Grèce tout son sujet avec tous les personnages. Le
père
de ce Guérin avait pu être le successeur de Moliè
nt de ce dernier genre. Le fameux qu’il mourût , dans la bouche d’un
père
moins tendre que citoyen énergique, est une naïve
réquentait l’auteur ! Ne nous étonnons pas d’être plus polis que nos
pères
du xvie siècle. Ils fêtaient, eux, beaucoup plus
d’injurieux libelles, Ou même décriaient tes œuvres les plus belles.
Père
désespéré, sous leurs coups triomphants Tu failli
l’aumône, Tandis que le Seigneur, qui juge et qui pardonne, Tel qu’un
père
indulgent t’accueillait dans ses bras, Et réparai
venu moucheur de chandelles, avait repris naturellement le nom de son
père
ou tout au moins le nom de sa mère ; il se faisai
s’enfuir en emportant ses marionnettes, comme Énée emporta son vieux
père
, Godard fit un appel énergique à tous les galants
souvenirs, qu’il se souvient même de Dupont, ce bon Dupont, le digne
père
de mademoiselle Dupont. Il trouve que Dupont rapp
et âme à l’art dramatique, c’était là toute notre vie. Molière, notre
père
, avait soin de nourrir ses enfants. Chaque jour n
gé le fils de Lesage, Montménil, lorsqu’il le fit voir à son illustre
père
dans Les Fourberies de Scapin ! Il aimait l’empha
fait cela ? » et il pleurait, comme un enfant, aux beaux passages du
Père
de famille. « Oui, disait-il, parlant de sa coméd
oussillon, son mari, plus, deux fils jumeaux qui ressemblaient à leur
père
. — Ceci fait, le comte de Roussillon rentre dans
rdé tout son esprit, il venait d’entrer dans la grande fortune de son
père
; il m’avait précédé dans cette œuvre futile qui
de. Il le ramenait dans les sentiers connus ; il le traitait comme un
père
traite son enfant ; et par tant de bons soins, pa
otins et des Vadius de nos jours ; il prenait en pitié le bon sens du
père
de famille, notre aïeul Chrysale, battu en brèche
s obstacles apportés à cet amour légitime, le caractère ingénu de son
père
, cette vraie tendresse mêlée de faiblesse et d’en
pas savoir que Chrysale n’est pas un financier, mais bien un honnête
père
de famille. Toute sa maison se compose d’une pauv
s plaît, nous réunirons au maître absolu, Aristophane qui fut le vrai
père
de la comédie. C’est d’ailleurs une expérience de
ve moqueuse, prit bientôt une forme certaine dans les compositions du
père
de la comédie italienne, Livius Andronicus. — Il
re ! Elles nous ont pris notre argent, notre jeunesse ! — Tromper mon
père
, je n’oserais, mais tromper Thaïs ! » Ainsi parl
siade sont excités au plus haut point, Phidippide se met à battre son
père
, et si son père se récrie : Tu bats ton père ! le
és au plus haut point, Phidippide se met à battre son père, et si son
père
se récrie : Tu bats ton père ! le fils lui prouve
pide se met à battre son père, et si son père se récrie : Tu bats ton
père
! le fils lui prouve alors, et par de bons raison
de l’Injuste. « Mon Dieu ! ma chère, disait Cathos à Madelon, que ton
père
a la forme enfoncée dans la matière ! » Tel est l
ières du siècle passé ? Voici une bonne scène : poussé à bout par son
père
, le jeune Phidippide consent à entrer dans l’écol
œil affamé d’un vrai philosophe. Oui, mais le vrai philosophe bat son
père
au nom du Juste et de l’Injuste ! C’en est fait,
même philosophie, il ne veut pas rendre les respects qu’il doit à son
père
. Vous m’avez battu quand j’étais petit, mon père,
cts qu’il doit à son père. Vous m’avez battu quand j’étais petit, mon
père
, donc je vous bats maintenant que vous êtes en en
donc je vous bats maintenant que vous êtes en enfance. — Mais, dit le
père
, tu battras tes enfants à ton tour. — Eh ! repren
onc garder pour moi les coups que vous m’avez donnés ? Si je bats mon
père
, ainsi le veut la Rhétorique ! C’est alors que le
certes il est loin d’avoir les lâches complaisances de MM. Diafoirus
père
et fils pour M. Argan. Au contraire, le docteur L
de tout, et toujours et à tout propos, des oncles et des neveux, des
pères
et des fils, des valets et des soubrettes. Elle v
evient toujours. Elle a été la grande passion… la grande vertu de nos
pères
; la gaîté, fille du courage, de la bonne conscie
tient à toutes les choses et à toutes les œuvres de la vie. Il est le
père
du génie français. Aussi, quand une fois il a pri
re avait recueilli Baron à l’âge de douze ans ; il lui avait servi de
père
; il avait supporté toutes ses ingratitudes ; Mol
; il avait supporté toutes ses ingratitudes ; Molière fut pour lui un
père
indulgent, et quel plus noble appui pouvait tombe
sous, se faire bénir par le père La Thorillière qui les bénit, en bon
père
de comédie. Une fois bénis, les voilà mariés, et
ccepterait ou même volerait la fortune, et cet homme c’est son propre
père
; l’argent de sa maison, est le seul argent qu’il
s-d’œuvre, mais il aurait fait ce que font tous les jours beaucoup de
pères
de famille qu’on loue de veiller sur l’honneur de
ont elle n’était pas encore bien sûre de pouvoir se faire honneur. Le
père
, Jean Poquelin, le beau-frère, André Boudet, deva
odène. Elle consentit donc à se déclarer mère et à faire feu son mari
père
de l’enfant né en 1645 ; ce qui lui donnait, à el
n si périlleuse, et que le partage que Molière a voulu voir entre les
Pères
sur le sujet de la comédie n’existe pas. C’est ce
oulut ouvrir qu’après en avoir demandé le loisir au prédicateur. Mon
père
, dit-il, je vous demande pardon ; permettez-moi d
le infecte les autres de son mauvais exemple : Jam fœtet.« Ainsi, un
père
vicieux pervertit sans le vouloir même ses enfant
partout honorée. La famille de Bourdaloue touchait à la noblesse. Son
père
, « recommandable par une grâce singulière à parle
vait une si ferme volonté de les remplir, qu’ayant rencontré chez son
père
une résistance inattendue, il s’enfuit de la mais
Presque dans le même moment, Molière s’engageait comédien malgré son
père
, à la suite des Béjart. Cette rencontre et ce con
, se prononçait probablement pour qu’il allât où Dieu l’appelait ; le
père
lui-même, écoutant sa conscience, ne se trouvait
Ainsi, à quinze ans, Louis Bourdaloue, recevant la bénédiction de son
père
, entra dans la Compagnie de Jésus pour y vivre et
e si grande affluence de peuple que l’église est plus que pleine. Son
père
était parti de Bourges pour le venir entendre à P
ciété le prêchent à Paris comme un ange descendu du ciel. Scaliger le
père
, en ses exercitations contre Cardan, a dit : Les
ours après, le prédicateur vint prendre congé, le roi lui dit : « Mon
père
, vous serez content de moi ; Mmede Montespan est
se déclarée, mère de nombreux enfants doublement adultérins, que leur
père
voulait audacieusement légitimer. Auprès de Mmede
nces auprès du général. On a conservé sa lettre. « Mon très révérend
Père
, Dieu m’inspire et me presse même d’avoir recours
order ce que je n’ai pu, malgré tous mes efforts, obtenir du révérend
Père
provincial. Il y a cinquante-deux ans 22 que je v
la plus indispensable vraisemblance, ce trait d’Orgon n’étant ni d’un
père
, ni d’un chrétien qui observe sa religion. II n’y
laminte veut donner Henriette à Trissotin : il est tout naturel qu’un
père
de famille chrétien se veuille choisir un gendre
l’on ne peut arracher sans déraciner en même temps le bon grain ; le
père
de famille conseille de la laisser croître jusqu’
éclat trompeur je ne m’éblouis pas : Et si je me résous à recevoir du
père
Cette donation qu’il a voulu me faire, Ce n’est,
lqu’un rougit de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon
père
. Cette déclaration du Sauveur ne suffit-elle pas
Tous les emportements d’un fils débauché doivent toucher le cœur d’un
père
, tous les désordres d’un domestique vicieux doive
en a le même besoin que les siècles précédents. Nous avons comme nos
pères
une âme à sauver ; nous devons la sauver au risqu
éclat trompeur je ne m’éblouis pas : Et si je me résous à recevoir du
père
Cette donation qu’il a voulu me faire, Ce n’est,
le ! et qui me désespère ! Mon oncle te l’as dit ? et le tient de mon
père
. ERGASTE. Oui. LÉLIE. Oui.Que pour Éroxène, il d
je me vois réduit ! Tu viens, Silvestre, d’apprendre au port que mon
père
revient ? SILVESTRE. Oui. OCTAVE. Qu’il arrive ce
nouvelles de mon oncle ? SILVESTRE. De votre oncle. OCTAVE. À qui mon
père
les a mandées par une lettre ? SILVESTRE. Par une
seule Henriette se sauve de la contagion, et devient plus chère à son
père
, qui voit le mal avec peine, sans avoir la force
out le monde est amoureux d’elle. Je ne parle point du caractère d’un
père
qui veut faire croire à un chacun qu’il est le ma
n’est pas moins plaisant ; et cet entêtement, aussi fort que celui du
père
dans Tartuffe, durerait toujours si, par un artif
e Angélique oublier les intérêts de sa passion pour ne voir, dans son
père
mort, que l’objet de sa douleur et de ses regrets
s loisirs, de ses amours. Jean-Baptiste Poquelin (c’est le nom de son
père
; sa mère avait nom Marie Cressé) est un enfant d
parce qu’elle représente un consentement populaire, a fait naître le
père
excellent de la comédie au beau milieu des halles
l’ombre intelligente du pilier des halles, et dans la boutique de son
père
, valet de chambre-tapissier du roi. C’était déjà
Brie et Madeleine Béjart. Ces Béjart, assez mal gardés, avaient pour
père
un procureur au Châtelet. Madeleine en savait plu
rs les poètes et les comédiens, la mode (il fallait bien rassurer les
pères
de famille) de prendre un nom de comédie, et le f
e l’ordre, il les a brisés en se jouant. Il a commencé par renier son
père
et sa mère, il finira par renier son Dieu. Je sui
omme en question n’a peur de rien et de personne. Il insulte même son
père
dans un temps où rien n’égale la puissance patern
mmandeur qu’avec les yeux de la chair ; Hamlet voit le fantôme de son
père
avec l’œil de son esprit ! Si, dès le premier act
Brisquet, notre galant seigneur aimera mieux se réconcilier avec son
père
, que de rester soumis à l’obstination, au mauvais
éshonorés, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières d’un
père
épouvanté, qu’il faut bien que la justice divine
ut, à cette heure, payer ses dettes, rétablir son crédit, apaiser son
père
par un faux repentir, éloigner la justice humaine
els, de dettes non payées, d’enfants railleurs, de filles abusées, de
pères
conspués ; un drame où tout abonde de ce qui est
it la broche, avait, la main à la pâle dans le pétrin de monsieur son
père
, et déjà il essayait ses chansons dans la boulang
’enfant que le roi a fait à la duchesse de Roquelaure : il est duc et
père
, et voilà sa chaussure couverte de terre d’Espagn
Vallière : « Louise, dit-il dans son langage simple et sans art, ton
père
nous fiança dès ton enfance ; Je t’ai veillé, bou
e quatre-vingt-dix-neuf pour cent. — Les temps sont bien changés. Nos
pères
, comme de vrais bouchers, assouvissaient leur amb
un drame où le héros, qui insulte Dieu, ne sait pas même rendre à son
père
des respects apparents, soit en effet une comédie
nt dans votre bourse, seigneur Don Juan ! Tout ceci posé, et quand ce
père
infortuné s’est éloigné de cette maison maudite,
, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières de son propre
père
parlant au nom d’une mère qui se meurt, nous somm
n si noble essor, que vous ne trouviez de repos que dans l’essence du
Père
, du Fils et du Saint-Esprit. » 25. Madame de S
uteur, et maintenant nous sentons une espèce d’indignation contre nos
pères
, qui ne surent point reconnaître dans les écrits
conforme à son état ; la famille, qui le destinait à la charge de son
père
, en obtint pour lui la survivance, mais la compla
d’autant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son
père
, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, il y
, d’un autre côté, en lui permettant de faire cette supposition à son
père
, manque aux bonnes mœurs et à la bienséance ; et
ure dans Cléante, fils d’Harpagon, le peu de respect qu’il a pour son
père
; on trouve qu’en cela les mœurs et les bienséanc
représentation de L’Avare, les sentiments de respect qu’il doit à son
père
. Je conviens de tout cela. Molière ne devait poin
ionné pour une jeune fille, et tremblant que l’extrême avarice de son
père
ne devienne un obstacle à son mariage. La violenc
ent où il se trouve, le désespoir où le jette l’usure horrible de son
père
, et dont il supporte tout le désavantage, et son
u’il avait faite dans le caractère de Cléante. Il lui fait dire à son
père
dans la dernière scène, que son trésor est retrou
de Marianne lui laisse la liberté du choix, et finit par supplier son
père
de lui céder sa maîtresse. Molière s’est imaginé
entiments contraires à son devoir, bien loin de venir apprendre à son
père
que la cassette était retrouvée, il l’eût gardée
ct, on ne doit l’imputer qu’à la honte que lui cause l’avarice de son
père
, et à l’injustice qu’il lui fait du côté de l’amo
e, il y menait souvent le petit Pocquelin à l’Hôtel de Bourgogne ; le
père
qui appréhendait que ce plaisir ne dissipât son f
édien, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au métier de ses
pères
. a. « [*]Le jeune Pocquelin fit au collège les
ils naturel un précepteur ordinaire, et pris au hasard, comme tant de
pères
en usent avec un fils légitime qui doit porter le
e ressemble au couteau qui égorge ! Encore vaut-il mieux chercher nos
pères
dans Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire
celle de Grammont ! » Les imprudents ! ils commençaient, comme leurs
pères
n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les femm
iennes, à ces subtilités en chair et en os ! Pauvres femmes, dont nos
pères
se moquaient, leurs petits enfants vous ont cruel
sions du cœur, que de la plus triste sorte d’adultères inconnus à nos
pères
, et dont ils n’ont pas l’air même de se douter ;
en songeant aux difficultés de la comédie aux siècles à venir ! « Nos
pères
, disait La Bruyère, nous ont transmis, avec la co
u siècle passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde. Son
père
, le comédien Monvel, était un vrai comédien, un p
atal ! Hélas ! au même instant, dans la tour du Temple, à côté de son
père
, de sa mère, de son frère enfant, était enfermée
ize ans, orpheline d’un roi et d’une reine, que dis-je ! orpheline de
père
et de mère, la proie de l’exil et de toutes les h
, de la façon la plus plaisante du monde, à duper et à voler un vieux
père
et son vieil ami234 ? Ce qui ajoute à l’immoralit
fille247, et qu’il cajole une femme au nez du mari248 : le mari et le
père
, les trompés et les volés sont si niais, Sganarel
ère Nérine, de ses lieutenants Carie et Sylvestre, et de la foule des
pères
, des fils, des amantes qui subissent la toute-pui
de Plaute), valet de Polipo (Strattippoclès), jeune soldat, fils d’un
père
opulent, a été chargé par son maître, qui est all
mé Arpago. La scène se passe à Constantinople. Chrisoforo sait que le
père
de son jeune maître, le vieillard Polidoro, maint
maître que de faire passer Flavia pour cette Emilia, et d’arracher au
père
qui n’a jamais vu sa fille l’argent nécessaire à
t à la morale, de voir comment cette femme, née dans une prison, d’un
père
protestant, qui se ruina au jeu et mourut à la Ma
e 27 novembre 1635, dans la prison de la conciergerie de Mort, où son
père
était renfermé. Son père, Constant d’Aubigné, éta
la prison de la conciergerie de Mort, où son père était renfermé. Son
père
, Constant d’Aubigné, était protestant ; et sa mèr
C’est ainsi qu’il montre et bafoue l’égoïsme jusque dans le cœur des
pères
, les Géronte, les Argan, les Harpagon ; l’injusti
n de la comédie espagnole, où Molière a subi la mode, il n’y a que le
père
de don Juan dont le rôle soit entièrement écrit d
iait pas alors de confessions. On était tout bonnement le fils de son
père
et point l’enfant du siècle. Alceste et Desgenais
sente de lui un portrait ressemblant, il se met à pleurer dessus. Nos
pères
étaient plus mâles que cela. Ils riaient devant l
leur vérité cruelle. — Achetant leurs charges, se les transmettant de
père
en fils ; formant dans l’État un état tout nourri
si méchant que vous. Voilà : vous ne m’aimez pas, donc vous avez tué
père
et mère, vous Ôtes un abrégé de l’enfer, un monst
nt leurs ouvrages et rien ne me paraît plus contraire au génie de nos
pères
, et j’oserai ajouter, au génie de notre pays. Apr
Jamais de la Nature il ne faut s’écarter. Contemplez de quel air, un
Père
dans Térence Vient d’un Fils amoureux gourmander
st pas un portrait, une image semblable ; C’est un Amant, un Fils, un
Père
véritable. J’aime sur le Théâtre un agréable Aute
ce que vous vous êtes fait tout seul, et n’a-t-il pas fallu que votre
père
ait engrossé votre mère pour vous faire ? Pouvez-
tre vus d’eux ; autrement vous n’aurez point de récompense chez votre
Père
qui est dans les deux. Quand donc vous faites l’a
Lorsque Cléante presse Tartuffe de remettre Damis en grâce avec son
père
, et lui rappelle que la religion prescrit le pard
s les amoureux s’épousent, ni que tous les orphelins retrouvent leurs
pères
, ni que tous les coquins aillent en prison, ni qu
1622-1641. Naissance de Poquelin ; sa famille ; son éducation. Son
père
obtient pour lui la survivance de sa charge de ta
cteur. Il engage Racine à traiter le sujet de La Thébaïde. Montfleury
père
l’accuse d’avoir épousé sa fille ; évidence de la
ie ; motifs de son refus. Il se réconcilie avec sa femme, qui le rend
père
pour la troisième fois. Mort du nouveau-né et de
ps à Paris la profession de tapissier. Son grand-père paternel et son
père
, Jean Poquelin, se livraient également à ce genre
. L’office de tapissier valet de chambre du Roi, dont fut investi son
père
, comme successeur de Nicolas Poquelin, son oncle,
peine que, par leurs efforts réunis, ils parvinrent à déterminer son
père
à satisfaire cet impérieux besoin d’apprendre. Ce
tit du moins que sa place était marquée ailleurs qu’au magasin de son
père
. Le jeune Poquelin répondit par des progrès rapi
mis à ces cours. Ce nouveau condisciple était Cyrano de Bergerac. Son
père
, après avoir confié sa première éducation à un cu
, de suivre Louis XIII dans son voyage à Narbonne, pour remplacer son
père
, que ses affaires ou peut-être des infirmités ret
n, qui devait dire un jour : Quel abus de quitter le vrai nom de ses
pères
! changea le sien en celui de Molière, le seul q
cite également comme ayant changé le sien par égard pour celui de ses
pères
, nous sommes plutôt porté à croire qu’il ne le fi
ts avait été vivement blessée, leur ressentiment fut long. Hormis son
père
et son beau-frère, aucun d’eux, en 1662, ne signa
souvent à la comédie. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon
père
est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vou
té sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la comédie les
pères
et les seconds valets, et dans la tragédie, les t
édité, et répondit surtout aux traits dirigés contre le talent de son
père
par une caricature assez méchante de Molière. Alc
blie que la sienne n’eut peut-être triomphé qu’avec peine. Montfleury
père
, qui n’était que faiblement consolé de son injure
te enfant, dont le comte de Modène avait bien voulu se reconnaître le
père
, n’était qu’un fruit secret des liaisons de Moliè
oin, on osa la traiter d’« orpheline de son mari », de « veuve de son
père
». Les nobles cœurs croient difficilement au crim
rit le petit acteur avec lui, et apporta à son éducation les soins du
père
le plus tendre. Non content de lui donner lui-mêm
ue la fille du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que feu son
père
et son mari ! Tous trois sont morts par assassin,
je n’ai que trop su lire Depuis que tu fais imprimer. « Mon
père
, dit Louis Racine qui nous a transmis cette anecd
vaut pas la peine que l’on y fasse attention : n’est-il pas vrai, mon
père
? » ajouta-t-il en s’adressant au minime. « Le r
s qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. “Oh ! parbleu, mon
père
, dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparen
ses rêveries partout, et cela n’est pas bien. N’est-il pas vrai, mon
père
?” dit-il au minime. Le moine, qui convenait de t
és contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges, que les
Pères
appellent les naufrages de l’innocence et des att
ur le mariage : aussi convinrent-ils de s’unir. Le chef de la troupe,
père
adoptif de la fiancée, voulut mettre des obstacle
st fondée ; comment il tourne en dérision les respectables droits des
pères
sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, de
érité les hommes de cour dissiper le plus souvent l’héritage de leurs
pères
; l’immense majorité, en cherchant la fortune dan
il ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son
père
, de lui manquer de respect, de lui faire mille in
uer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand un
père
irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un
et rebute leur tendresse. Ils ont beau se souvenir que vous êtes leur
père
, si vous oubliez qu’ils sont vos enfants, le vice
t encourager par là les enfants à manquer à ce qu’ils doivent à leurs
pères
; mais tous les deux veulent apprendre aux pères
’ils doivent à leurs pères ; mais tous les deux veulent apprendre aux
pères
à ne pas mettre à cette cruelle épreuve la vertu
s avaient à figurer, moins intolérant qu’il ne le sera plus tard. Son
père
avait été inhumé le 27 février 1669 dans l’église
confusion et son dépit quand Molière, levant le masque, se déclara le
père
de ce prétendu chef-d’œuvre ? Ce fut alors qu’il
Ninum, gronda le précepteur d’entretenir son élève des folies de son
père
; et les protestations de cet autre Bobinet, qui
dit ouvertement son avis, dont la juste sévérité excita la colère du
père
des vers condamnés, et fit naître l’amusante disp
qu’on avait faites pour le réconcilier avec sa femme. Molière se vit
père
pour la troisième fois, le 15 septembre 1672, d’u
Mélicerte. Le triste succès de cet essai apprit au téméraire que son
père
avait bien pu succéder au mari, mais qu’il ne lui
pression de cet acteur, un buste du fondateur de la vraie comédie, du
père
et de l’ami des comédiens. En 1818 une feuille qu
citerons ce qu’il répète que Le Grand Benêt de fils aussi sot que son
père
est une farce de Molière par laquelle notre auteu
e, dont il était le partisan et l’admirateur. » Molière adressa à son
père
, à l’occasion de sa mort, un sonnet qui a été imp
délicates, trahissent peut-être ce défaut d’éducation maternelle. Son
père
se remaria ; mais rien ne nous autorise à croire
lques moliéristes, sur le sort de cet enfant de génie condamné par un
père
barbare à l’apprentissage du métier de tapissier,
nt elle courut la province ! La vie publique de Molière commence. Son
père
, bien loin de contrecarrer sa vocation, lui fait
mis en tête d’épouser une jeune fille aussi pauvre que noble dont le
père
, enchanté de l’alliance, l’a accepté pour gendre.
servir son prince il montra du courage. C’était un bon époux, un bon
père
, un bon maître, lin bon citoyen, un ami fidèle et
d’une jeune femme, le voilà devenu mari indifférent et quinteux ; le
père
tendre s’est changé en un tyran domestique ; l’ho
rait, il ne « causerait » plus. Oui, dit Horace à Arnolphe, Oui, mon
père
m’en parle, et qu’il est revenu, Comme s’il devai
connu. Que gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit : « Oui, mon
père
m’en parle et [à ce qu’il m’en dit par ailleurs,
ssance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son
père
, A son supérieur le moindre petit frère, N’approc
qui, douze ans plus tard, épousa Esprit-Raimond de Modène, et dont le
père
et l’oncle sont bien connus des Moliéristes. [187
uveautés. La voici : on sait comment Damis accuse Tartuffe devant son
père
et avec quel art Tartuffe fait tomber toute l’acc
ie que celle représentée sur le poteau cornier. L’architecture de nos
pères
était sans doute de bien mauvais goût si nous la
nd nombre d’hiéroglyphes qui couvrent les monuments de l’Égypte : nos
pères
n’en plaçaient-ils pas aussi partout ? Car ces su
rt Lenoir va consacrer à la reproduction du journal volumineux de son
père
, il publiera : une lettre d’Alexandre adressée en
vante et écuyer) trouver Blanche, fille de Dom Cosme, promise par son
père
à Dom Blaize Pol, marquis de la Victoire (le marq
émoins qui parlassent pour moi. Deux enfants malheureux d’un infidèle
père
, Joindront leur faible voix à celle de leur mère,
ouveau Pathelin, quand celui-ci veut persuader au pelletier que leurs
pères
; Quand ils tenaient fêtes ou noces Ou qu’ils tr
ntation aux fonts baptismaux. La maison où naquit Molière, et que son
père
habita longtemps encore, était située rue Saint H
comique. Notre homme, sur la foi de Voltaire, croyait que Poquelin le
père
avait été fripier, et il honorait la corporation
qu’il est également démontré que la maison achetée plus tard par son
père
sous les Piliers des Halles était située, non pas
ette, a risqué sa vie pour la sauver : « Tout cela n’est rien, dit le
père
; et il valait bien mieux qu’il te laissât noyer
quoique les historiens l’appellent ordinairement d’Arquien) était le
père
de la reine de Pologne, femme de Jean Sobiesky. I
. 18. Transaction du 29 mars 1637 entre Jean Poquelin et Nicolas son
père
pour l’office de tapissier du roi, aux minutes de
ierges… Enfin, par charité, j’ai dû en prendre compassion. ZEPHIRO. Ô
père
! IPOCRITO. Et pour empêcher qu’elle ne se détrui
le vinaigre ! Les divagations du vieux Liseo font songer à un autre
père
malheureux, au roi Lear. Mais demeurons à notre p
d’encouragement, dans cette tendresse suppliante, dont Henri IV, son
père
, et Louis XIV, son fils, furent si éloignés, dans
e le roi, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le feu roi son
père
buvait même avec les moindres soldats, il ne voul
poétique, savoir : le duc de Montausier, les sieurs Arnault Dandilly
père
et fils, Conrart, madame de Scudéry, Malleville,
Montausier y fut rappelée quelques mois avant lui par la mort de son
père
. Pendant ces qu’être années d’absence et de guerr
se donne pour le jeune Sillare, enfin revenu de captivité et dont le
père
sera mort en Turquie : il sera bien accueilli par
être droit d’être faits après ce qui précède. Mascarille qualifie un
père
, devant son fils, de « penard chagrin » (l’Étourd
pas borné à peindre dans son Avare, l’Avare amoureux, l’Avare mauvais
père
, l’Avare usurier ; son Harpagon est tout cela ; i
ce, où triomphe enfin le bon sens personnifié dans l’honnête homme de
père
si justement indigné des pommades, du lait virgin
une voleuse À cause qu’elle manque à parler Vaugelas307 ; enfin un
père
réduit dans sa maison au rôle d’ombre, condamné a
310. Les Femmes savantes, act. II, sc. VII, Chrysale : Nos
pères
sur ce point étoient gens bien sensés, etc. 31
s et la soif de répandre ses talents et sa philosophie. » Désaugiers
père
et fils, dans Le Médecin malgré lui, arrangé en o
me, jusqu’aux artisans et aux gens de métier qui travaillent pour son
père
. Cette perspective était propre à donner à l’enfa
rant à son fils aîné la survivance de sa charge, se conduisait en bon
père
de famille. On raconte que le goût du jeune Poque
rement à nous par la renonciation à la survivance de la charge de son
père
. Le 6 janvier 1643, il reçoit de son père la somm
vivance de la charge de son père. Le 6 janvier 1643, il reçoit de son
père
la somme de 630 livres, tant de ce qui lui pouvai
r de la succession de sa mère qu’en avancement d’hoirie future de son
père
, le priant et requérant en outre de faire pourvoi
ans. La survivance de la charge de tapissier du roi fut donnée par le
père
à son deuxième fils, également nommé Jean. L’aîné
à Narbonne. Le frère puîné ne fut reçu en survivance qu’en 1657 ; le
père
continuant ses fonctions n’avait pas jugé à propo
principaux associés de Molière dans ce projet étaient les Béjart. Le
père
de ces jeunes gens, Joseph Béjart, décéda au comm
douze enfants. Il lui en restait cinq vivants à l’époque du décès du
père
; elle les nomme dans sa requête : Joseph, Madele
embre 1630, avait à peine treize ans. Il est probable que le décès du
père
de ces jeunes gens retarda de quelques mois la co
Françoise Lesguillon, femme d’Étienne de Surlis, bourgeois de Paris,
père
et mère de lad. De Surlis, en la maison de lad. v
tait l’aîné de Madeleine, qui était née en 1618, et Joseph Béjart, le
père
, avait épousé Marie Hervé en 1615. Il était déjà
re s’était développé de bonne heure dans cette famille des Béjart. Le
père
avait le titre de huissier ordinaire du roi ès ea
geait. Georges Pinel, maître écrivain, empruntait à Jean Poquelin, le
père
, au mois de juin 1641 et le 1er août 1643, des so
urent s’acquitter envers Léonard Aubry, car on voit Jean Poquelin, le
père
, s’engager à lui payer, en l’acquit de son fils a
our d’avoir pour le moins douze mille livres de rente, pourvu que mon
père
meure ; car encore qu’il y ait quatre-vingts ans
exprimera bien les mêmes sentiments dans sa première comédie : Votre
père
fait voir une paresse extrême À rendre par sa mor
curé soussigné, a été baptisé Jean, fils d’Anne, ne sachant le nom du
père
; le parrain a été Jean-Baptiste Poquelin, valet
au mois d’avril. Dans l’inventaire, après décès, de Jean Poquelin le
père
est mentionnée une quittance ou reconnaissance, p
fut, pendant les années que Molière passa en province, associé à son
père
dans l’exercice de sa charge. Ce Jean Poquelin le
il devait être arrêté au premier pas. Cet office peu brillant que son
père
lui transmit fut loin par conséquent d’être inuti
ouis XIV, qui existait encore lors du mariage de Louis XV, raconta au
père
de M. Campan une anecdote trop marquante pour qu’
voir, de la part dudit sieur de Molière : du sieur Jean Poquelin, son
père
, tapissier et valet de chambre du roi, et sieur A
cardinal de Retz, archevêque de Paris, en présence de Jean Poquelin,
père
du marié, et de André Boudet, beau-frère dud. mar
illégitime, dit M. Bazin, aurait pu révolter la famille du marié. Le
père
, Jean Poquelin, le beau-frère, André Boudet, deva
une bru, une belle-sœur, dont ils n’eussent pas trop à rougir. Béjart
père
était mort. La mère vivait et avait un peu plus d
xante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari
père
de l’enfant née en 164581.. »Ce raisonnement a sé
sence de la sœur de Madeleine… » Cinq témoins ont signé : Poquelin le
père
, Marie Hervé, André Boudet, Madeleine Béjart, Lou
de guerroyer. Ce qui porterait à croire que la Béjart savait Molière
père
de l’enfant, c’est qu’elle prétendait faire un ma
insi conçue : « Henri-Jules de Bourbon à M. de Ricous, Monsieur mon
père
ira à la Saint-Hubert à Versaille et le lendemain
té, parlés lui d’une manière qui lui face comprendre que Monsieur mon
Père
et moi en avons bien envie et qu’il nous fera pla
ce qu’il faut pour cela. Je me suis chargé de la part de Monsieur mon
père
de vous mander ce que je vous mande. N’en parlez
le plus tôt qu’il pourrait. Parlez-lui et dites-lui que Monsieur mon
Père
l’attend pour le Parterre. Parlés à M. Caillet po
PITRE XI. L’HOMME DANS MOLIÈRE Au mois d’août 1665, Molière devint
père
d’une fille qui reçut du comte Esprit Raymond de
méprisable ; les liens les plus étroits rompus, la piété qui unit le
père
au fils détruite, le désordre éclatant de toutes
de celles qui portent aujourd’hui les n° 38 et 40114. Molière devint
père
, comme nous l’avons dit, le 15 septembre, d’un fi
’agrément de sa conversation, qu’elle a moins hérité des biens de son
père
que de ses bonnes qualités. » Elle exigea, à sa m
ille de Molière avait pu recueillir des héritages de sa tante, de son
père
et de sa mère. » M. et Mme de Montalant allèrent
uaient toujours, et les capucins n’en étaient plus seuls l’objet. Les
pères
cordeliers en réclamèrent une part par la lettre
réclamèrent une part par la lettre suivante (1696) : « Messieurs, les
pères
cordeliers vous supplient très humblement d’avoir
, il joua avec succès, disent les frères Parfait, dans le comique les
pères
et les seconds valets, et dans le tragique les tr
l que purent faire dans une telle union, la calomnie de Montfleury le
père
, Madeleine, belle-sœur équivoque, Mlle de Brie, c
GE Charles Varlet, dit La Grange, passe pour être né a Amiens. Son
père
, Hector Varlet, et sa mère Marie de La Grange, se
ne fille unique qu’il aimait beaucoup ; « l’ayant mariée, dit Granval
père
, à un homme qui la rendit malheureuse, il en mour
it jouer une farce intitulée Le Grand benêt de fils aussi sot que son
père
. L’Ombre de Molière, un acte en prose, fut long
’acte d’acquisition. Cette maison devint le domicile de Jean Poquelin
père
à la Saint-Jean de 1643. Il la loua plus tard à s
l appelle Armande, alors veuve, « orpheline de son mari, veuve de son
père
» et il dit ailleurs que J.-B. Aubry, fils de Léo
on un peu plus crue. Racine le fils, quand il publia la lettre de son
père
, voulant atténuer cette expression, mit : « Il l’
e de Schiller : — Nous conspirons ensemble ! Pascal est d’ailleurs le
père
légitime de cet homme qui a découvert le doute, P
Entendez-vous cela, P. Caffaro ? Il faut que vous sachiez aussi, mon
père
, que Molière a pris en main la défense des passio
on, excellent père Caffaro ! Cependant, que pensez-vous de Lulli, mon
Père
? Vous devriez savoir « qu’il a proportionné les
est pas un spectacle dangereux ; je vous reprends pour ce mot-là, mon
Père
. Les poésies les plus religieuses, les tragédies
chose à répondre, mon digne théatin ! Mais laissons en paix l’honnête
Père
théatin, et remarquez, je vous en prie, quel gran
olière, tout à l’heure, des divertissements permis, Bossuet répond au
Père
théatin que le théâtre n’est bon « qu’à s’étourdi
qui lui plaît et qu’il aime de tout son cœur. — Il l’a demandée à son
père
. — Le mariage doit se conclure ce soir. — Et il a
riage forcé, toute une famille de gentilshommes déshonorée, depuis le
père
jusqu’à la fille. Cette belle Dorimène, impatient
naturel. Elle est tout à fait aise de ce mariage ; la sévérité de son
père
la tenait dans une sujétion si fâcheuse ! elle vi
de Jean Jacques Rousseau ; car Jean-Jacques Rousseau est le véritable
père
de cette comédie ; il en a tracé lui-même, avec d
dérons la clarté du lustre, que tout ceci se passe en famille, que le
père
, les frères, les sœurs, les amis, les coreligionn
e celui qui a fait La Naissance de Henri IV, et d’Achille Devéria, le
père
infatigable de cette charmante et élégante famill
de madame de Montespan, tout ce qui restait de la fortune du roi son
père
, avec quelle indignité M. de Lauzun la paya de ce
ndignation vertueuse. Seule, tant elle est sûre de ce grand amour, le
père
de toute indulgence, Célimène ose affronter cette
nthe, le beau-frère, trouve la porte fermée ; Damis est battu par son
père
; cette douce Marianne, aimable fille sacrifiée à
r qu’on le mît au collège, et il arracha enfin le consentement de son
père
qui le mit dans une pension, et l’envoya aux Jésu
ts, et s’attira en même temps l’estime et l’amitié de son maître. Son
père
étant devenu infirme et incapable de servir, il f
qu’on pourrait dire de lui. Le nom de sa Famille était Poquelin. Son
père
avait une Charge dans la Maison du Roi. On l’avai
ompte de la comédie, est également indigne et incapable d’être un bon
père
de famille ; on nous le montre en haine à sa fill
à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le rôle du
père
qui gronde toujours ; la chaise de paille vous re
u cœur ; il disait encore que la comédie de Molière, toute remplie de
pères
crédules, de vieillards amoureux, de jeunes gens
e à ces licences, à ces hasards ; et les reproches de pleuvoir sur le
père
de cette enfant, qui était un très mauvais poète,
’enquérir des affaires les plus secrètes, mettre la discorde entre le
père
et les enfants, et devenir peu à peu les tyrans d
ais d’assez bon conseil, qui dirige, pour son intérêt il est vrai, un
père
de famille simple et crédule. Ce père, nommé Lis
ur son intérêt il est vrai, un père de famille simple et crédule. Ce
père
, nommé Lisée, a cinq filles. Le mariage des unes
sa passion criminelle ; la jeune femme stupéfaite lui dit : « Ô mon
père
! Que me demandez-vous ? Je vous regarde comme un
ute les faux dévots ont plus beau jeu chez un célibataire que chez un
père
de famille ; on calomnie, on dépouille plus facil
maison ; et si l’auteur nous prouve que le fanatisme peut aveugler un
père
jusqu’à lui faire oublier son propre sang pour un
dant grâce pour lui qu’il enflamme de plus en plus le courroux de son
père
; et quand celui-ci le chasse, l’accable de sa ma
[Mariée en 1657], spectatrice de la Fronde, elle regretta de voir son
père
s’y engager. Elle a laissé des Mémoires charmants
« On ne voit point encore ces princes ; l’aîné a été trois jours avec
père
et mère. Il est joli, mais personne ne l’a vu. On
is non pas encore chez la reine. Il était en carrosse, et ne voit que
père
et mère seulement. » Quelle offense se préparait
e la pensée. A leur place s’élèvent de toutes parts les images de nos
pères
et de nos aïeux. Le voyageur, en parcourant nos v
que le monument projeté fût consacré à la mémoire de celui qui fut le
père
de la comédie française. Celle lettre écrite avec
ête : Il enchaîne l’orgueil dans son cœur de poète, Humblement de 6on
père
il accepte l’emploi, Et Molière à la cour est tap
her aux comédiens. Molière fut, tout à la fois, leur camarade et leur
père
, et je crois obéir a un sentiment respectueux et
rvé, rue Saint-Thomas-du-Louvre. Molière se présentait assisté de son
père
, Jean Poquelin, et de André Boudet, beau-frère de
ort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce. » Grandval le
père
s’accorde avec Mlle Poisson : « Sans être belle,
a plaindre que de la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être
père
pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je
uvenir se trouve mêlé à celui du vieux Corneille. Modèle des époux et
père
de six enfants, l’auteur de tant de stances à Iri
bonheur intime et de tranquillité. Le 15 septembre 1672, il devenait
père
pour la troisième fois ; il lui naissait un fils.
fils. Courte joie : l’enfant ne vivait que onze jours, précédant son
père
dans la tombe de quatre mois et demi. Cette récon
estissements burlesques : Sganarelle, faux médecin est surpris par le
père
de famille sans habit de médecin, il dit qu’il es
lent (souvenir de cela dans le Malade imaginaire) ; il se présente au
père
de famille tantôt en habit de médecin, tantôt en
ut qu’à trouver le vin bon, Bernant Monsieur Dimanche et disant à son
père
Qu’il serait mieux assis pour lui faire un sermon
si je voulais bien de vous ? Vous n’avez consulté, pour cela, que mon
père
et ma mère ; ce sont eux proprement qui vous ont
un avare qui, parce qu’il est avare, ont perdu tout respect pour leur
père
. Il ne faut pas sortir de sa classe : par de mauv
r à usure ; mais n’en est-ce pas un plus grand à un fils de voler son
père
et de lui manquer de respect ? (L’Avare). Et la p
ui est-ce qui disait donc qu’il n’est pas homme de qualité et que son
père
n’était pas bon gentilhomme ? Le Malade imagin
la lâcheté. Et ne faire que cela est une abdication de l’homme comme
père
de famille, comme citoyen et comme homme. L’égoïs
très ferme et ne se laissera pas sacrifier. Elle dit sa volonté à son
père
avec des révérences respectueuses qui ressemblent
ce. Beaucoup plus respectueuse qu’Élise, elle ne discute pas avec son
père
sur la question de son mariage et, sitôt que le n
t c’est Toinette qui prend la parole pour elle ; quand elle croit son
père
mort elle le pleure avec beaucoup de sensibilité
des déclarations à Cléante et d’en recevoir de lui à la barbe de son
père
, de Monsieur Diafoirus, de Thomas Diafoirus et de
oirus et de tous les Diafoirus du monde. Elle ne discute pas avec son
père
, ou à peine, mais elle discute avec Thomas Diafoi
eine, mais elle discute avec Thomas Diafoirus et avec la femme de son
père
, nettement, précisément, spirituellement, sans lâ
n que je hais fort. Comme Angélique, mais plus tôt encore, quand son
père
lui révèle le nom de celui, qu’il lui destine pou
payable : […]Me suis-je méprise ? — Comment ? — Qui voulez-vous, mon
père
, que je dise Qui me touche le cœur, et qu’il me s
en ceci je fasse votre rôle », elle ne sait que répondre : Contre un
père
absolu que veux-tu que je fasse ? […] Un père, je
e répondre : Contre un père absolu que veux-tu que je fasse ? […] Un
père
, je l’avoue, a sur nous tant d’empire, Que je n’a
s filles. Elle se décide, en prenant tout son courage, à supplier son
père
, et c’est dans un langage douloureux, pathétique,
qu’on lui permette d’entrer au couvent. Et sur le refus brutal de son
père
, elle se tait, s’évanouit sans doute, ou est tout
Tartuffe. Tartuffe a pris en main un bourgeois normal, bon fils, bon
père
, bon époux, pour la seconde fois même, homme qui
rne Monsieur Dimanche, et sinistre quand il raille Done Elvire et son
père
, et non sans grandeur quand il met sa main sans t
toute une maison, de toute une famille. Dans le Malade imaginaire, un
père
, une femme, une grande fille, une petite fille ;
ère, une femme, une grande fille, une petite fille ; dans l’Avare, un
père
, un fils, une fille ; dans les Femmes savantes, u
s l’Avare, un père, un fils, une fille ; dans les Femmes savantes, un
père
, son frère, sa sœur, sa femme, ses deux filles ;
ommerce continu ; dans Tartuffe, trois générations, la grand’mère, le
père
, sa seconde femme, son beau-frère, son fils, sa f
on beau-frère, son fils, sa fille. Don Juan est moins apparenté ; son
père
paraît cependant et sa femme délaissée et les frè
’est toi qui t’abandonnes à ces coupables extrémités ? — Comment, mon
père
, c’est vous qui vous portez à ces honteuses actio
itié de son chef, comme héritière des défunts sieur et damoiselle ses
père
et mère, et l’autre moitié de ladite moitié comme
x yeux tirent de l’arc ! Louis Racine nie les amours profanes de son
père
; mais Jean Racine n’a-t-il pas dit dans son test
dits suppliants n’auraient voulu condescendre sans le consentement du
père
dudit Robert Pioger. Et ayant icelui continué ses
ique Anne Cochon, fille, de la fidélité de laquelle André Cochon, son
père
, demeurant à Arblai, a répondu, sur quoi, lui pla
et bas comique. Que pensez-vous d’Anne Cochon et d’André Cochon, son
père
? Comment Du Croisy qui riait si bien peut-il gar
au fut d’abord fille de chambre de Mlle de Brie. Elle avait suivi son
père
dans le Roman comique de Molière. On sait que Cyp
; selon les autres, elle n’avait pas de temps à perdre pour donner un
père
à son premier enfant. Pierre qui roule n’amasse p
’éblouirent, et, sans vergogne, oublieuse des bienfaits de son second
père
, elle passa dans le camp de Paphetin. » Ce n’étai
e grand Dauphin. Le calvinisme avait à peu près ruiné sa famille. Son
père
, voulant faire de lui un bon catholique, avait co
bule, il l’enleva, littéralement parlant, pendant que La Thorillière,
père
de la comédienne, discutait avec Baron. Il faut d
au Petit-Bour-bon, l’autre en visite, un mardi gras. Pendant que son
père
se meurt, il joue le Tartuffe chez M. de Luxembou
accablent Molière sont encore bien plus outrés. Voltaire l’appelle le
père
de la vraie comédie, et, pour la France, il se pe
ce du vieillard, un fils prodigue qui fait la cour à la future de son
père
, des valets intrigants, un usurier, et il y a en
Fils naturel, et enfin il est presque modéré dans le traité ajouté au
Père
de famille. Sa critique va beaucoup trop loin, so
manière maladroite dont il a pillé Goldoni. En revanche, il nomme Le
Père
de famille, une pièce excellente, mais il oublie
élanie, cette pièce peut être bonne pour réveiller la conscience d’un
père
qui veut forcer sa fille à vivre dans un cloître
dans une maison qui subsiste encore sous les piliers des Halles. Son
père
, Jean-Baptiste Poquelin, valet de chambre tapissi
r qu’on le mît au collège, et il arracha enfin le consentement de son
père
, qui le mit dans une pension, et l’envoya externe
fils naturel un précepteur ordinaire et pris au hasard, comme tant de
pères
en usent avec un fils légitime qui doit porter le
et il s’écarta rarement de ces principes dans le cours de sa vie. Son
père
étant devenu infirme et incapable de servir, il f
t et d’un gentilhomme nommé Modène. On disait que Molière en était le
père
: le soin avec lequel on avait répandu cette calo
end par la magie d’une langue éternellement neuve, la vie même de nos
pères
, si différente de la nôtre, et pourtant, si sembl
uand vous verrez le seigneur Arnolphe lâcher sans façon le nom de son
père
, vous songerez à un de vos bons amis. Ou à plusie
fer leur cœur, — car. ils ne sont plus chez eux, ni dans la maison du
père
, ni dans la maison de la mère. La hache peut bien
15 janvier 1622. Sa mère appartenait à une famille de tapissiers; son
père
exerçait la même industrie, et avait le titre de
emeurer dans une médiocrité vulgaire. Il prit le parti d’assiéger son
père
pour obtenir la permission d’étudier, et il finit
souvent à la comédie. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. —Mon
père
est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vou
oses humaines, qui fait le grand poète. Voyez dans L’Amour médecin ce
père
qui adore sa fille, qui mourrait si elle mourait,
e parler et je te laisse dans ton obstination. » Cette affection d’un
père
égoïste, qui aime sa fille pour lui, affection d’
parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait peur ; Nos
pères
, tout grossiers, l’avaient beaucoup meilleur; Et
le dessein d’être à vous, Quand vos charmes naissants, inconnus à mon
père
, N’avaient encore paru qu’aux yeux de votre mère
sais encore un malheureux amour, Contente et résolue à l’hymen de mon
père
, Tous les malheurs du fils ne vous affligeaient g
péchés, je n’ai que trop su lire Depuis que tu fais imprimer. « Mon
père
, dit à ce sujet Louis Racine, représenta que, le
ù Victor Hugo s’assit pour chanter sur la tombe de sa fille, tous les
pères
qui portent le deuil d’un enfant ont uni leurs la
des jeunes gens qui s’aiment et que sépare la volonté tyrannique d’un
père
. Tout cela était fort naturel à Rome du temps de
que judicieusement, est trop pour la coutume. Elle en a un de par son
père
, Clitandre, qu’elle aime, et un de par sa mère, M
ssance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son
père
, À son supérieur le moindre petit frère, N’approc
Cléante est un enfant mal élevé, qui dresse contre les trésors de son
père
toutes les batteries que peut imaginer la ruse. I
e il n’est pas rare que des enfants indignes soient le châtiment d’un
père
avili. Molière ne prend parti ni pour Harpagon, n
nce de la désorganition profonde et irréparable, où l’avilissement du
père
a jeté toute la famille; et la moralité de l’œuvr
dans l’autorité de son nom. Bossuet, poète comique en même temps que
père
de l’église, s’il est possible de l’imaginer, aur
époux s’établirent, en se mariant, dans l’hôtel du marquis de Pisani,
père
de la marquise, mort depuis une année. Cette mais
de Condé dont l’éducation avait été confiée au marquis de Pisani, son
père
, et qui était indignement persécuté par le roi, f
Rien ne dispense de l’assiduité. On admet comme excuse la maladie du
père
et de la mère, et point celle du mari et de ses e
un petit ménage et aux habitudes d’économie la plus minutieuse par un
père
né et vivant dans la médiocrité, et fort éloigné
de ses enfants, pour faire une leçon d’économie à des femmes dont les
pères
et les maris sont comblés de richesses héréditair
hangement égal à celui de voir V. M. jouer tous les jours, et que mon
père
ne joue plus ; elle me répondit que cela était vr
ui lui furent faites, Molière lui demanda : avez-vous du bien ? ― Mon
père
est un avocat qui possède une fortune assez honnê
on d’enfants nés de madame de Montespan. On faisait mystère du nom du
père
; on voulait que l’éducation fût secrète. Tout ce
prouvés par les lois, qui, peut-être, ne seraient pas avoués par leur
père
, pourrait être de la dégrader, au moins de la déc
on renoncement au monde, refusé un jour la porte de son couvent à son
père
qui la venait voir, c’est probablement à cette g
èle entre Polyeucte et la mère Angélique, entre Pauline et M. Arnauld
père
ne laisse pas de produire un fort bel effet. Quan
siècle et demi après la mort de Molière, et elle dit la tenir de son
père
, qui la tenait d’un vieux médecin de la cour… Tou
t comme héréditaire. Si nous avons lignée, elle en pourra tenir ; Mon
père
en mon jeune âge eut soin de m’en fournir. Ma mèr
re d’un coup de langue quand on lui rappelle qu’il est le fils de son
père
. Mais d’ailleurs, sous combien de faces diverses
particulière, mais aussi des intérêts de sa troupe, dont il était le
père
plutôt que le chef, et il fallait concilier sans
ieux à Molière de ce que le fils d’Harpagon se moque de lui quand son
père
lui dit : Je te donne ma malédiction. La réponse
offensé personne en avouant qu’il est amoureux de Marianne quand son
père
offre de la lui donner; et s’il persiste à dire q
arié? Le fils a-t-il tort de n’y mettre pas plus d’importance que son
père
n’en met lui-même? La malédiction dans la bouche
le langage de Tartufe lorsqu’il défend Damis contre la colère de son
père
, et qu’il se met à genoux en s’accusant lui-même
ivre. Les comédiens perdaient tout en lui, un ami, un bienfaiteur, un
père
. Les regrets qu’ils lui donnèrent parurent dignes
ecin malgré lui, et les figures grotesques de MM. Purgon et Diafoirus
père
et fils dans Le Malade imaginaire, pourraient enc
lveillance intéressée d’une marâtre et par l’imbécile entêtement d’un
père
; dans Angélique, un mélange heureux de douceur e
emblables : il n’y a que le nom de changé. Que dirai-je de Diafoirus,
père
et fils, de Purgon et de Fleurant, personnages si
mort de son mari, et éclater la tendre affection d’une fille que son
père
allait déshériter et condamner au cloître. Ce dén
-même à visage découvert sous le visage de Scaramouche ? » Fils d’un
père
et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait é
ge sur plusieurs choses, et entre autres, lui demande combien il a de
pères
? Arlequin lui répond qu’il n’en a qu’un, Octave,
e, plus puissant que les amis que Molière pouvait avoir déjà, par son
père
, à la Cour, n’a-t-il pas dû, dès lors, se documen
ossible, et appartenaient à des partis religieux diflerens : c’est le
Père
jésuite Rapin, ami et « domestique » de Lamoignon
. » La date (1612) empêche que ce Patrocle ait été autre chose (juste
père
ou le frère aîné du trop crédule mari de la réell
elle ? Un des premiers membres de la Compagnie du Saint-Sacrement, le
père
de son historien, « M. d’Argenson, conseiller ord
uis Racine raconte, dans ses Mémoires sur la vie et les œuvres de son
père
, que Boileau, effrayé de cette consomption lente,
aie comédie, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le
père
et l’ami des comédiens. Après quoi, il nous a rep
peine que des enfants chéris élèvent un monument à la gloire de leur
père
; c’est le nom que Molière nous avait donnés, et
qui, en vrai Parisien, adorait aussi le théâtre. Lorsque Poquelin le
père
se fâchait de voir son fils courir écouter les bo
olière était plus aimant qu’aimé. Aussi fut-il méconnu et même de son
père
. En 1668, le vieux tapissier Poquelin, qui jadis
boutique de tapisserie, « à verdures et à personnages », Poquelin le
père
était ruiné. Sa maison des Petits-Piliers était v
ié nous serrâmes les nœuds, Il m’ait toujours traité comme son propre
père
… On reconnaît, çà et là, plus d’un trait du cara
Dans le tragique, il jouait les troisièmes rôles, dans le comique les
pères
et les seconds valets. Il joua la Flèche dans L’A
artuffe, le maître d’armes dans Le Bourgeois gentilhomme et Diafoirus
père
dans Le Malade imaginaire. Brécourt (Guillaume M
e, joua plus tard les Crispins. La Thorillière (François Le Noir, le
père
, sieur de). — Gentilhomme et capitaine de cavaler
cardinal de Retz, archevesque de Paris, en présence de Jean Poquelin,
père
du marié, et de André Boudet, beau-frère dud. mar
Théâtre, par H. Ducourtieux : — L’accueil que Molière reçut de nos
pères
, plus tard les excentricités du marquis de La Feu
ent chez nous l’un et l’autre genre dramatique : Pierre Corneille, le
père
de la tragédie, fut soutenu dans sa puissante ini
l’entendez… COQUINIÈRE. Tu vois, mon cher enfant, que je te parle en
père
et je te fais voir les entrailles de notre profes
l a fait bien plus, il m’a tellement persuadé, que je crois qu’un bon
père
de famille est obligé en conscience de faire banq
nt de ceux qui les suivent les yeux fermés. « Sur toute chose (dit un
père
de son fils), ce qui me plaît en lui, et en quoi
ut pas admettre la circulation du sang, est mis à côté des Diafoirus,
père
et fils, et de tous ceux qui refusent « d’écoute
ssaire. Au moment où notre poète venait de terminer ses humanités, le
père
de son ami Chapelle, voulant léguer à ce fils nat
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