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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage . Les Arts, dans leur origine, ont dû nécessair
r la témérité de les mettre en usage : de là vient que leurs premiers ouvrages , s’ils n’ont pas ces beautés délicates, cette vig
é que celui de la comédie, peuvent tout au plus être indiqués dans un ouvrage de trois cents quarante-huit pages, encore le qua
ne mort précipitée ait empêché Moliere de faire le commentaire de ses ouvrages  ! il y auroit dévoilé toutes les finesses de son
prouve qu’il est initié dans tous les secrets de Thalie. Admirons son ouvrage  ; mais plaignons-nous de l’étendue de ses connois
davantage, & qui me va le moins à tous égards, je déclare que cet ouvrage est une restitution que je fais au public, &
769, l’Eloge de Moliere. On touchoit au moment fixé pour remettre les ouvrages , quand quelques amis, qui avoient vu mes réflexio
t du théâtre. Cet objet étant rempli dans plusieurs endroits de votre ouvrage sur la comédie, vous n’avez qu’à réunir & res
er de ma noble audace, lorsque j’appris « que l’Académie avoit lu mon ouvrage en entier ; qu’elle y avoit trouvé du savoir, une
et M. Duclos fit, dans la séance publique, une mention honorable de l’ ouvrage qui avoit pour devise3 : C’est un homme... qui...
e digne de servir aux progrès de la bonne comédie, le corps même de l’ ouvrage pourroit, à plus forte raison, être de quelque ut
est-ce pas le premier devoir de tout artiste ? J’avoue encore que mon ouvrage ne peut être utile aux Auteurs célebres, qui reço
et ses auditeurs à portée de juger par eux-mêmes du juste mérite de l’ ouvrage . Je demande présentement s’il ne joue pas un plus
ce à ses lumieres, il jouira presque autant que lui. J’ai dit que mon ouvrage pouvoit être utile aux comédiens. Je demande d’ab
arbitres nés du goût. Quelques-uns, passe ; mais tous... hélas ! Mon ouvrage enfin peut être d’une grande utilité aux Auteurs
mmençons par régler notre marche. L’ordre est très nécessaire dans un ouvrage aussi étendu que compliqué. Supposons d’abord que
ion bien établie doivent rendre moins chatouilleux ; ils savent que l’ ouvrage le plus parfait a ses défauts. Il faut les regard
édie, & que je ne présenterai au contraire mes réflexions sur les ouvrages des modernes, que comme des doutes. Je leur expos
ic décidera. Je le prie de se souvenir que si, dans le courant de cet ouvrage , je n’offre pas toutes mes remarques sur le ton d
ns le dessein de manquer aux procédés. On conçoit aisément combien un ouvrage d’une aussi longue haleine, & toujours hériss
ceux qu’il peut battre sans craindre de s’égarer. De cette façon mon ouvrage , s’il est bien fait, joindra le mérite de la vari
avoir occasion d’avertir les personnes citées dans le courant de cet ouvrage , que je suivrai là-dessus le caprice de ma plume 
ets des comédies étrangeres que je rapporterai dans le courant de cet ouvrage  ; cependant je me crois obligé de les avertir que
2 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
, les vains efforts que firent les poètes dramatiques pour imiter les ouvrages immortels de M. Corneille. Dans le grand nombre d
Geôlier de soi-même ; Le Pédant joué, et Le Campagnard. Mais tous ces ouvrages ne présentaient point encore la véritable comédie
omique (du moins la plupart) s’étaient permis des licences dans leurs ouvrages , qui marquaient également la malignité de l’espri
En habit de marquis, en robe de comtesses, Venaient pour diffamer son ouvrage nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plu
ine, et le récit de quantité de faits singuliers qui concernent leurs ouvrages , composeront la plus grande partie du neuvième vo
omptons ceux que nous avons tirés de la Muse historique de Loret. Cet ouvrage est rare et peu connu ; cependant il est plein d’
. Les faits qui concernent ces auteurs, sont dispersés dans plusieurs ouvrages  ; nous les avons rassemblés avec attention. Les a
olume. « Je ne doute point que je ne hasarde beaucoup en donnant cet ouvrage au public ; il a eu tant de bonheur au théâtre qu
oire d’Alcamène et de Ménalippe m’a fourni les premières idées de cet ouvrage . Il l’a traitée avec tant d’art dans la huitième
prits du temps, châtia le sien davantage. Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques2 que L’Étourdi et Le Dép
au sujet d’un fait avancé par l’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et par celui de la Vie de Molière, av
olière, et par celui de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages , qui disent également que la comédie des Précieus
de la gloire pour eux que l’on reconnût leurs impertinences dans ses ouvrages , et que l’on dît même qu’il avait voulu parler d’
ules. Elle est de Somaizea, auteur très ignoré, voici le titre de cet ouvrage  : Les Véritables Précieuses, comédie en un acte,
Guillot-Gorju, qu’il a acheté de sa veuve, et dont il adopte tous les ouvrages . » La comédie qui suit cet avertissement renfer
depuis son établissement à Paris, avait perfectionné son style ; cet ouvrage est plus correctement écrit que ses deux première
vantes et délicates répandaient aussi leur critique ; le titre de cet ouvrage , disaient-ils, n’est pas noble, et puisqu’il a pr
t ceux de Sganarelle, qui était représenté par Molière. Au nombre des ouvrages qui parurent au sujet de la pièce du Cocu imagina
e peuple, qui dans Paris sait parfaitement bien juger de ces sortes d’ ouvrages  ; quelques applaudissements toutefois que l’on ai
qu’elles n’ont fait toutes deux ensemble, puisqu’elle a passé pour l’ ouvrage le plus charmant et le plus délicat qui ait jamai
premier avait été intime ami de l’auteur, et savait presque tous ses ouvrages par cœur, et l’autre, acteur de la troupe de M. d
u roi et à la reine mère.) Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages , in-12, Paris, Prault fils, 1739. a. « [*]M. De
toujours quelque chose de saillant et d’instructif dans ses moindres ouvrages . Selon lui, Molière pensait toujours juste, mais
de son premier feu, et qu’il lui était impossible de revenir sur ses ouvrages . » a. On a déjà dit1 que le théâtre du Petit-B
sous l’année 1673. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, à la tête des Œuvres de cet auteur, é
ucoup de fautes contre la langue. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur des vices de construction
que Le Menteur. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. L’auteur des Mémoires sur la vie
les ouvrages de Molière. a. L’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière dit que c’est Éraste, mais il s’est mé
is il s’est mépris. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale] Vie de Molière,
ère. 1. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et le
s sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]L’affluence des spectateurs
» [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . 2. [Note marginale] Nous en parlerons à la fin
rest. 3. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . *. [Note marginale] De M. Quinault. *. [Note m
a Cocue imaginaire. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Vie de Molière,
ère. *. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grima
3 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
sa naissance, voulait avec ingratitude faire son coup d’essai sur mon Ouvrage  : Mais la Critique qui m’occupe, est au-dessus de
élié que celui qui me reprend. Le nom du Libraire qui débite ce petit Ouvrage , m’a fait soupçonner qu’une plume accoutumée depu
paraît à porter son jugement. Je dis plus, je me suis imaginé que son Ouvrage n’est qu’un ramassis des différents sentiments qu
donner contre mon Livre. Mon Censeur s’étonne que j’aie intitulé mon Ouvrage , La Vie de Mr de Molière. « Un Comédien, dit-t-il
Comédien, mais comme Auteur : Et le mérite qu’il s’est acquis par ses Ouvrages exige de l’estime ; c’est à ce sentiment qu’il fa
ux, quoique reçue et employée depuis longtemps, ils condamnent tout l’ Ouvrage . De sorte que les Auteurs, plus jaloux de la mati
Molière ; elle en est offusquée ; cela lui ôte, dit-il, la suite des Ouvrages de cet Auteur, qui touchent le plus les Gens de l
ucune attention. Et même je suis sûr que si je n’avais point mêlé mon Ouvrage , mon Censeur aurait été le premier à se récrier,
n à qui je dois toutes sortes d’égards. Mais que mon Censeur lise mon Ouvrage encore une fois, il y trouvera plus de choses qu’
ui est trop suspecte, pour croire que je lui aie donné la vérité. Mon Ouvrage est broché d’après des Mémoires de Mr le Baron :
dit-il, que le tout ensemble a coûté à l’Auteur ; il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un Hé
. « Mais, ajoute-t-il, Baron est son ami ; seulement il a part à son Ouvrage  : il le loue trop légèrement ; et il insulte trop
utres Auteurs Comiques pour n’en être pas persuadé. » Donc encore mon Ouvrage est mauvais et suspect. En vérité peut-on raisonn
de mon Auteur, si les Journaux ne lui imposent point pour juger d’un Ouvrage , le Public ne m’impose point aussi pour juger d’u
révention, avec caprice, avec ignorance. On voit avec empressement un Ouvrage assez commun ; on applaudit faiblement à un meill
n être bien informé ? Il me permettra de le dire, il a fait son petit Ouvrage un peu légèrement. À l’entendre parler, je suis u
u’« avant et après Molière les Auteurs n’avaient donné que de mauvais Ouvrages  ». Voici mes termes, courage, courage, Molière ,
re Comique était alors négligé ; et que l’on était fatigué de mauvais ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avo
ur découvrir le sens de l’Auteur ; et donner s’il est possible, à son Ouvrage plus d’esprit qu’il n’y en a voulu mettre. Toutes
de bonne foi que la défense du Misanthrope est peut-être le meilleur Ouvrage de celui qui l’a faite ; mais le bon a ses mesure
ur cet article. Il est fort éveillé sur tout ce qui peut abaisser mon Ouvrage  ; car il ne raconte l’aventure de la Personne qui
c, au sujet de Molière. Il devait observer à la simple lecture, que l’ Ouvrage qu’il cite à son occasion, comme vrai, déshonorai
aisément la malignité d’un Auteur aux expressions, à la conduite de l’ Ouvrage , aux intérêts qui y sont répandus ? Ainsi dût Mr 
mauvais, je ne saurais lui passer d’avoir donné du poids à un indigne Ouvrage fait contre la réputation d’un des grands hommes
it de quoi faire un Livre fort curieux. J’ai trouvé la matière de cet Ouvrage si délicate et si difficile à traiter, que j’avou
de Molière ; je ne donne que ma pensée. À tout prendre néanmoins cet Ouvrage pourrait avoir le plus grand nombre de son côté ;
rrassé de tout préjugé, je n’ai pas trouvé la Vie de Molière dans cet Ouvrage  ; l’expression ne m’a point dédommagé, elle est t
mme d’esprit mes dépens. Mais je me flatte, sans trop présumer de mon Ouvrage , que puisque le Public a daigné souffrir et agrée
que sa personne aurait peut-être exigés ; mais à juger de lui par son ouvrage , je ne puis me dispenser de dire qu’il a de l’esp
4 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
n ; mais tout cela ne m’impose point, et je juge, selon l’effet qu’un Ouvrage fait sur mon esprit. Voici donc de vous à moi ce
l’Auteur a mal fait, selon moi, d’y assujettir les Aventures dont son Ouvrage est rempli ; cela fait oublier la suite des Pièce
er : nous avons de Molière tout ce qui doit nous toucher, ce sont ses Ouvrages  ; et je me mets fort peu en peine de ce qu’il a f
ions aussi bien passés de la sienne. Et content de l’admirer dans ses Ouvrages , je m’embarrassais peu ni qui il était, ni d’où i
t. Pourquoi l’Auteur ne nous les a-t-il pas données ? Nous aurions un ouvrage intéressant. Mais entrons dans le détail de celui
tôt que secouru de quelqu’un contemporain de Molière, il a broché son Ouvrage , qui est négligé en quelques endroits ; et je jur
Après cela je ne puis douter que Baron n’ait donné la matière de cet Ouvrage , et que l’Auteur n’y est de part que pour l’expre
attaquer. Ceux-là avant et depuis Molière n’ont donné que de mauvais Ouvrages  : ceux-ci ne savent point leur métier, et ne repr
faire plaisir à Baron. Ne serait-il point pour quelque chose dans ses Ouvrages , qu’il les élève si fortement ? Quant aux Comédie
eur n’est pas plus juste : Molière, dit-il, ne reconnaîtrait pas ses Ouvrages , s’il les voyait représenter aujourd’hui. Voilà
-ci était un terrible Poète alors de se charger de fournir ce pénible Ouvrage . Ce fait n’est absolument point dans la Nature ;
ce qu’ils n’ont pas fait, est, selon eux, détestable : cependant, cet Ouvrage dont Molière, ou notre Auteur fait tant de bruit,
fait des fautes que la matière exigeait de lui. Il a fait voir par l’ Ouvrage qu’il a donné après celui-ci, qu’il est capable d
sujets. Je doute que la conversation de Chapelle avec Molière sur les Ouvrages de celui-ci soit véritable. Est-il naturel que ce
urait dû nous donner une Dissertation sur chacune. Ç’aurait été là un Ouvrage excellent ; mais cette suite d’aventures communes
e cette objection, y répond modestement à la fin de son Livre. Un tel Ouvrage , dit-il, est au-dessus de ma portée ; et quand je
les sentiments ne sont jamais généraux sur le bon ou le mauvais d’un Ouvrage , je ne voudrais pas répondre que ce Livre n’eût s
néanmoins que le tout ensemble a coûté à l’Auteur, il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un Hé
5 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
t voulu lui fournir ses modèles, et s’associer ainsi à ses plus beaux ouvrages . De son côté Molière, observateur profond, avait
poète, voilà ce qu’on trouve dans l’auteur du Tartuffe : cet immortel ouvrage n’est pas seulement un monument pour les lettres,
fe était déjà un premier succès : l’auteur plaçait en quelque sorte l’ ouvrage sous la protection du roi ; le fait seul de sa re
plus capables d’enflammer les sens n’avaient scandalisé personne : un ouvrage où la vraie piété est mise en honneur, et la scél
Molière n’ait pas su se rendre agréable à Louis XIV ; non seulement l’ ouvrage , mais l’auteur lui-même étaient perdus pour la sc
s d’église et des vrais dévots. Pendant ce temps Molière achevait son ouvrage  : prévoyant bien tous les orages qui allaient fon
re la plus habile, en lui empruntant une des meilleures scènes de son ouvrage . Il l’avait presque associé à son succès ; c’est
t point ; des prêtres fanatiques vouaient aux flammes de l’enfer et l’ ouvrage et l’auteur ; les séides criaient de toutes parts
mier placet, où il sollicitait la permission de faire représenter son ouvrage en public ; il invoquait cette faveur comme le se
nt ses camarades qui, séduits par la vogue qu’avait obtenue le nouvel ouvrage , l’engagèrent à s’emparer de ce sujet, et qu’il n
ne fut point un acte de faiblesse ; il attaqua les hypocrites dans l’ ouvrage même où il semblait vouloir se prémunir contre le
n qu’il avait obtenue du roi, donna la première représentation de cet ouvrage extraordinaire qui avait déjà fait tant de bruit,
it, aussi bien dans la conduite de ses affaires que dans celle de ses ouvrages , de cette étude approfondie qu’il avait faite des
 ? Peut-être Louis XIV à Versailles se serait cru forcé de défendre l’ ouvrage  ; le roi ayant prononcé, il n’y avait plus de rec
ème placet qui se trouve imprimé dans presque toutes les éditions des ouvrages de Molière. Le monarque ne leva pas la défense, m
scène. Molière n’épargna ni peines ni soins pour la conservation d’un ouvrage dont il sentait tout le prix, et qui lui devenait
elle attire à peine les regards d’une multitude inattentive ; mais un ouvrage de théâtre captive un public qui se renouvelle de
r doit tous ses avantages ; C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages . Je sais que Le Tartuffe a passé son espoir, Que
s vers que la cabale exhala sa fureur ; on vit éclore une multitude d’ ouvrages , ou plutôt de libelles en vile prose contre le be
la religion. « Il est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les ouvrages de Molière, et je serais bien fâché de lui ravir
re siècle ? Et vous dont l’esprit de faction proscrit ou dénature les ouvrages , vous qu’on repousse du sanctuaire des lettres au
âche d’en ruiner la créance dans leurs esprits par la  licence de ses ouvrages . « Certes il faut avouer que Molière est lui-même
e qui est continuellement en peine de faire réformer ou supprimer ses ouvrages . » Qui ne reconnaît à ces derniers mots la noirc
dent, Amphitryon, L’Avare, et George Dandin ? Le premier de ces trois ouvrages peut donner lieu à une remarque curieuse. Il ne b
vais auteurs ; il ne répondit à tous les libelles que par de nouveaux ouvrages , à toutes les diatribes que par de nouveaux succè
re par un spectateur qui avait assisté à l’unique représentation de l’ ouvrage  ; la fidélité de l’extrait, l’enchaînement exact
ue. Il est plus naturel de croire que cette défense du Tartuffe est l’ ouvrage d’un des amis de Molière, qui la revit avec soin,
upent beaucoup plus des mots que des choses. Quand il s’agit d’un tel ouvrage , c’est une question à peu près oiseuse que celle
rtuffe, et c’est ainsi qu’il est appelé dans toutes les éditions de l’ ouvrage . Ce n’est pas le seul changement qu’il ait fait à
est imprimée avec l’analyse détaillée de chaque scène que donne de l’ ouvrage joué une seule fois en 1667 l’auteur de la Lettre
Scarron, les traits les plus vigoureux et les scènes heureuses de son ouvrage . Le commun des hommes qui a toujours un peu d’env
e comme l’abeille au milieu des fleurs. Il peut hardiment refaire les ouvrages ou essayer de nouveau les caractères tracés par u
de l’Arétin, et dans Le Bernagasse. Bayle avait déjà cité ce dernier ouvrage comme ayant beaucoup servi à Molière ; mais il n’
e qu’un aussi grand critique aurait dû prendre la peine de comparer l’ ouvrage italien et la comédie française avant de hasarder
les hypocrites de tous les temps. » Certes, il faut n’avoir pas lu l’ ouvrage français pour y trouver le rapport même le plus é
uvrage français pour y trouver le rapport même le plus éloigné avec l’ ouvrage italien. Si Molière a fait quelques emprunts, c’e
 : Scarron est plus célèbre par la scène du Tartuffe que par tous ses ouvrages  ; on ne cite plus guère ce burlesque poète que co
r. Mais Molière ne doit qu’à lui seul la conception vigoureuse de son ouvrage  ; où a-t-il puisé cette exposition si comique et
sser avant les scrupules de la grammaire. Le Tartuffe est de tous ses ouvrages celui où il a pénétré le plus avant dans les repl
trompait par ses grimaces. En ornant la scène française d’un immortel ouvrage , il a légué à tous les siècles le signalement de
mps, n’ait pas vivement senti les beautés supérieures de cet immortel ouvrage  ? Il a aussi dessiné un hypocrite, et il semble m
tieux ; et si Bourdaloue a écrit de bonne foi, il n’a certes pas lu l’ ouvrage dont il fait une si injuste censure. Le personnag
e dans ses attaques contre Molière ; ce n’est pas seulement un de ses ouvrages qu’il accuse, c’est tout son théâtre qu’il proscr
composée par un cardinal et jouée devant un pape ? Molière, dans son ouvrage , nous offre une épouse fidèle à ses devoirs, et l
la sentence de Bossuet. Molière est le poète des philosophes, et ses ouvrages font les délices de tous les hommes raisonnables
6 (1739) Vie de Molière
Avertissement. Cet ouvrage était destiné à être imprimé à la tête du Molière
éférence à un nommé La Serre. C’est de quoi on a plus d’un exemple. L’ ouvrage de l’infortuné rival de La Serre fut imprimé très
aux qu’insipides. On y ajoute souvent des critiques injustes de leurs ouvrages . C’est ce qui est arrivé dans l’édition de Racine
u’on a cru vrai et digne d’être rapporté ; et on ne hasardera sur ses ouvrages rien qui soit contraire aux sentiments du public
e Monchrétien, ou de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pierre Corneille tira le théâtre
e le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, le Maître d’école : ouvrages dont il ne reste que le titre. Quelques curieux o
e que les ridicules des provinciales. Mais il se trouva depuis, que l’ ouvrage pouvait corriger et la cour et la ville. Molière
joint avec les malignités du public, suffit pour faire tomber un bon ouvrage . Voilà pourquoi Britannicus et les Plaideurs de M
pe n’en eut qu’une de sept. La fortune qu’il fit par le succès de ses ouvrages le mit en état de n’avoir rien de plus à souhaite
e fausse et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au devant de ses ouvrages  : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quel
ucoup de fautes contre la langue. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur, des vices de constructio
laquelle il est si difficile d’éviter la fadeur et l’affectation. Ses ouvrages , où il se trouve quelques vraies beautés avec tro
prits du temps, châtia le sien davantage. Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques, que l’Étourdi et le Dép
gés et des moins heureux de Molière. Cette pièce eut le sort des bons ouvrages , qui ont et de mauvais censeurs et de mauvais cop
pièce de caractère et d’intrigue. Quand il n’aurait fait que ce seul ouvrage , il eût pu passer pour un excellent auteur comiqu
instabilité des fortunes de cour. Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur
, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 1er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre. C’est pro
nt plus grand tort de saisir ces petits défauts pour condamner un bon ouvrage . Boursault crut se reconnaître dans le portrait
1663 et à Paris le 4 Novembre de la même année. Molière fit ce petit ouvrage en partie pour se justifier devant le roi de plus
au milieu de tant de plaisirs, ne pouvait critiquer avec sévérité un ouvrage fait à la hâte pour embellir la fête. On a depuis
ièces de Molière, et elle dut lui donner de l’émulation. Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au théâtre d
, qui est l’une des premières compositions de Lulli. C’est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins. Ils ét
e sur le théâtre du Palais-Royal le 4 juin 1666. L’Europe regarde cet ouvrage comme le chef-d’œuvre du haut comique. Le sujet d
représentation les applaudissements qu’elle méritait. Mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la mult
la comédie pour rire, que pour être instruit. Le Misanthrope était l’ ouvrage d’un sage qui écrivait pour les hommes éclairés ;
s. Le public n’a point regretté que l’auteur ait négligé de finir cet ouvrage  : il est dans un genre qui n’était point celui de
rès : le public, qui à la longue se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite. On comprit alo
lic le 5 février 1669. On sait toutes les traverses que cet admirable ouvrage essuya. On en voit le détail dans la préface de l
e n’était pas la première fois que Louis XIV, qui sentait le prix des ouvrages de Molière, avait voulu les voir avant qu’ils fus
er président ne veut pas qu’on le joue. Pendant qu’on supprimait cet ouvrage , qui était l’éloge de la vertu et la satire de la
on goût reprochèrent à l’auteur d’avilir trop souvent son génie à des ouvrages frivoles qui ne méritaient pas d’examen ; mais Mo
ais il cherchait par ce divertissement plutôt à réjouir qu’à faire un ouvrage régulier. Lulli fit aussi la musique du ballet,
e qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner d’excellents ouvrages  ; Molière et Despréaux n’avaient pas besoin d’y a
t galantes. Molière servit le roi avec précipitation. Il mit dans cet ouvrage deux personnages qu’il n’avait point encore fait
Ils étaient honorés dans Athènes, où ils représentaient de moins bons ouvrages . Il y a de la cruauté à vouloir avilir des hommes
7 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
italiens, quoiqu’il y eût presque autant de différence entre les deux ouvrages , que de distance entre les deux auteurs. Somaise,
vers ses Précieuses ridicules. Si Molière avait eu recours à quelque ouvrage pour composer le sien, ce n’est pas dans les Préc
nt sa dupe couverte de confusion, forme le dénouement commun aux deux ouvrages . Mais qu’est-il besoin d’aller chercher dans l’œu
ronde des vices et des travers réels. Molière, dans ses deux premiers ouvrages , avait suivi, comme tous ses devanciers et ses co
ni parmi les modèles. Ceux-ci se dispersèrent et disparurent ; mais l’ ouvrage est resté et il restera toujours, parce que la pe
restera toujours, parce que la peinture d’une folie passagère y est l’ ouvrage d’un pinceau immortel. C’est ainsi à peu près qu’
droits de la propriété littéraire, du moins quant à l’impression des ouvrages dramatiques ; car Neufvillenaine, en faisant impr
ut tout dire : Neufvillenaine ne s’était pas borné à faire imprimer l’ ouvrage de Molière ; il avait mis du sien dans le volume,
d’exciter le rire et de dérider les fronts les plus mélancoliques. Un ouvrage dramatique qui a réussi, lorsqu’il est marqué d’u
lement un badinage ; mais c’est celui d’un homme supérieur. Quoique l’ ouvrage n’ait pas de but moral, et ne prétende pas même o
yle du Cocu imaginaire l’emporte de beaucoup sur celui des précédents ouvrages de Molière. La remarque la plus importante peut-ê
le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. C’était le premier ouvrage nouveau que Molière donnait à ce théâtre, depuis
ême essayer si le jugement des lecteurs lui serait plus favorable : l’ ouvrage ne fut imprimé qu’après sa mort, dans l’édition d
. Comme Molière avait rempli le principal rôle dans ses deux derniers ouvrages , et que la verve comique de son jeu y avait été f
éroïque et de comique, fidèlement exprimé par ce titre, n’est, dans l’ ouvrage , que la confusion de deux genres inconciliables s
ons peut-être une cause particulière du peu de succès qu’a obtenu son ouvrage . Il a pris pour sujet la jalousie, déplorable mal
n genre, avait peut-être encore plus mal choisi son sujet, et que son ouvrage méritait doublement l’accueil plus que froid qu’i
gations à Dorimond. Une ou deux ressemblances fort légères entre deux ouvrages puisés à une source commune, n’autorisent point c
e Desmarets, avant Molière, avait fait paraître sur notre théâtre un ouvrage en scènes absolument détachées . Les scènes de la
de la pièce en soit dérangée. Les divers originaux mis en jeu dans l’ ouvrage , au lieu de passer l’un après l’autre sur la scèn
de gens, sur le point d’aller à une assignation amoureuse. » C’est un ouvrage de Molière. Cet écrivain, par sa manière, Charme
cru pouvoir me dispenser de rapporter un fait qui est cité dans vingt ouvrages , n’est démenti dans aucun, et, après tout, n’a ri
8 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
est d’autant plus facile à justifier, que les principales scènes de l’ ouvrage français se trouvent dans la comédie de Plaute. J
rer sans distinction tout ce qu’il a écrit, et d’attribuer à tous ses ouvrages la même importance. Menant de front les travaux l
le mérite d’Amphitryon, je suis loin de le ranger parmi les meilleurs ouvrages de l’auteur. C’a été sans doute pour Molière lui-
tryon, je n’entends pas affirmer par là que Molière, en composant cet ouvrage , n’a tenu compte ni de son temps, ni des épreuves
ec le bon sens le plus sévère et le plus clairvoyant. La fable de cet ouvrage , que Plaute n’a pas inventée, repose sur une donn
Sosie. Les négligences qu’un œil exercé découvre sans peine dans cet ouvrage peuvent servir à expliquer un juge ment de La Bru
homme. Pour peu cependant qu’on étudie et que l’on compare ces trois ouvrages , on ne s’étonne plus des paroles échappées à La B
teur. N’oublions pas que dans l’espace de vingt ans il a écrit trente ouvrages , et qu’il jouait un rôle important dans presque t
eprise du Philosophe marié ne me semble pas inopportune, car c’est un ouvrage composé avec soin, et qui peut servir à développe
9 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
médies de Molière et des tragédies de Racine. Le mérite supérieur des ouvrages de ces deux grands génies eut à combattre d’abord
rose. Molière laissa dissiper ce faux préjugé, et redonna ensuite son ouvrage , qui eut tout le succès qu’il s’en était promis.
acine eut moins d’ennemis, mais il eut autant de mauvais juges de ses ouvrages . Sa tragédie d’Andromaque fut à la vérité applaud
 Racine dans la préface de Britannicus), ce qui arrivera toujours des ouvrages qui auront quelque bonté. Les critiques se sont é
rassemblé quantité d’anecdotes qui ne se trouvent que dans différents ouvrages , et qui rendent celui dont nous parlons très curi
le théâtre français. Ce que l’on a dit de cet écrivain dans quelques ouvrages est si peu instructif, et accompagné de tant de f
la versification, tout en est admirable. « [*]L’Europe regarde cet ouvrage comme le chef-d’œuvre du haut comique ; le sujet
représentation les applaudissements qu’elle méritait, mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la mult
du Misanthrope sera toujours regardé chez les nations polies comme l’ ouvrage le plus parfait de la comédie française ; si l’on
sieurs ensemble, ne suffit pas pour décider au juste de l’effet qu’un ouvrage dramatique peut faire sur le théâtre. Cependant,
iment, ce jugement juste sur le choix d’un sujet, et sur l’effet d’un ouvrage dramatique, que Molière joignait dans un degré ém
e quelques autres tragédies du même auteur, Subligny, dis-je, dans un ouvrage en vers, intitulé : La Muse Dauphine a, s’exprime
ncipes de justesse qui lui ont servi de guides dans la plupart de ses ouvrages . « Le voyage de Louis XIII à Narbonne en 1641, in
’en 1651. Molière l’employa vraisemblablement à composer ses premiers ouvrages  ; la Béjart, comédienne de campagne, attendait, a
urait assez admirer. « Ce qui était cause de cette inégalité dans ses ouvrages , dont quelques-uns semblent négligés en comparais
istinguera toujours Molière de tous les auteurs comiques. « Comme ses ouvrages ne sont pas tous du même genre, il ne faut pas, p
cle, le sentiment de quelques auteurs célèbres sur la personne et les ouvrages de Molière. « [*]Molière récitait en comédien su
ères chapeaux1. » Voici le jugement que M. de La Bruyère a porté des ouvrages de Molière : « Il n’a manqué à Térence que d’être
s ; plein de maximes sensées et de bons mots. Il a rassemblé dans ses ouvrages presque tous ce qu’il y a de bon et de mauvais da
decin malgré lui. Il crut devoir rappeler les spectateurs par quelque ouvrage moins bon, mais plus amusant, dans l’espérance qu
la comédie pour rire que pour être instruit ; Le Misanthrope était l’ ouvrage d’un sage, qui écrivait pour les hommes éclairés,
pastorale comique, et nullement de la pastorale héroïque. Ce dernier ouvrage n’aurait-il pas plutôt été placé à la quatrième e
davantage le caractère de la vraisemblance. « Nous n’avons, parmi les ouvrages des anciens, que deux modèles en ce genre, l’Amph
t les bergères dansent plus sérieusement. « On peut dire que dans cet ouvrage le sieur de Lully a trouvé le secret de satisfair
près. Le public, qui à la longue se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite. On comprit alo
ait licencieux à tous égards. S’il n’a pas mis la dernière main à son ouvrage , ce n’est pas à lui qu’il s’en faut prendre. On s
vec le temps. Peu à peu il développe son système, il perfectionne son ouvrage , et oblige enfin ce même public à proscrire ce qu
u’un seul tout ; et l’on peut dire qu’il est presque le seul dont les ouvrages plaisent à ceux qui entendent le théâtre et à ceu
médie de L’Avare quatre scènes qui soient inventées par Molière. « Un ouvrage aussi singulier et aussi difficile, car je suis p
servile qu’il est si difficile aux auteurs de ne pas laisser dans les ouvrages dont les idées ne leur appartiennent pas. Ajouton
’est de Molière seul que l’on peut apprendre à se servir de plusieurs ouvrages , pour en construire une fable d’imitation mixte,
faciles à séduire, les vrais dévots étaient mêmes alarmés, quoique l’ ouvrage ne fût guère connua, ni des uns ni des autres. Un
uxa. Des prélats, et le légat1, après avoir entendu la lecture de cet ouvrage , en jugèrent plus favorablement, et le roi permit
on goût reprochèrent à l’auteur d’avilir trop souvent son génie à des ouvrages frivoles qui ne méritaient pas d’examen ; mais Mo
 » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . a. « [*]Molière ne laissait point languir le p
les précédentes. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Quoique Le Misanthrope soit
e Misanthrope les poètes jaloux, toujours aussi peu croyables sur les ouvrages de leurs concurrents que les femmes sur le mérite
rut en 1667, à Paris chez Claude Barbin. Subligny ne continua pas cet ouvrage . *. [Note marginale] 6 juin, par conséquent le 4
était un vendredi. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Ces deux familles étaient établie
de Paris, en 1682. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Le vendredi 17 février 1673, jour
ns en vers qui parurent sur la mort de Molière, mais encore plusieurs ouvrages en prose sur le même sujet, qui se trouvent dans
hours, sur Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Mlle Poisson, fille de Du Croisy,
Grâces, dans Psyché, en 1671. b. Molière faisait plus, il lisait ses ouvrages à sa servante ; c’est M. Despréaux qui nous appre
udrais pas conseiller à tout le monde de les imiter. » a. Outre les ouvrages rassemblés dans ses Œuvres, et plusieurs pièces q
. Voyez Grimarest, Vie de Molière, p. 310. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Épître II à M. M
ale] Voyez tome VIII, p. 233. a. Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, après avoir parlé du succès des deux
forme, du troisième acte de George Dandin. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Ce titre semble indiquer le canev
itre de conjecture. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière
re. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . *. [Note marginale] Chant II. [*]. [Note margi
Paris, in-12, 1739 [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Molière n’a jamais fait que
s. Le public n’a point regretté que l’auteur ait négligé de finir cet ouvrage , il est dans un genre qui n’était point celui de
Hôtel de Bourgogne. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] La musique de ce
ly. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . a. Voici une preuve sans réplique que l’auteur
une preuve sans réplique que l’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière s’est trompé en donnant le rôle d’Hali
er. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . a. « [*]Une des plus belles pièces de Plaute e
nouvelle invention n’a-t-il pas fallu que Molière ait inséré dans son ouvrage pour le mettre en état d’être applaudi comme il l
rni les pensées. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Voyez l’article
e de George Dandin. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière
re. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grima
s commencements. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] On ne sait pas p
temps L’Avare parut pour la première fois. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière
re. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Examen de la comédie de L
Le sieur Du Croisy. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale] Tome IX, p. 268.
ée ; et au même lieu le 9 novembre 1665. » Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 3. [Note marginale] Premier placet s
ement exécuté. » Voyez Grimarest, p. 196. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. b. « [*]La comédie du Tartuffe fut
arginale] Préface du Tartuffe. a. « [*]Pendant qu’on supprimait cet ouvrage (la comédie de Tartuffe), qui était l’éloge de la
et, du 12 octobre. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. b. « [*] Pourceaugnac est une farc
.) [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . 1. [Note marginale] Par la troupe de Molière.
10 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
réservé, et il y excellait. Un des détracteurs les plus acharnés de l’ ouvrage , de Visé, a dit : « Jamais comédie ne fut si bien
le importance et quel soin Molière mettait à la représentation de ses ouvrages . Une pièce de lui, jouée par lui-même et par les
te occasion. Tandis que les gens du grand monde prononçaient contre l’ ouvrage des décisions tranchantes, ils l’attaquaient avec
ccoutumé depuis nombre d’années à occuper uniquement le public de ses ouvrages , et importuné d’un succès qui venait, pour ainsi
ramatique, ai-je dit, est absolument le même. En effet, dans les deux ouvrages , c’est un homme qui, tenant dans sa dépendance un
le jaloux esprits, Molière, osent, avec mépris, Censurer son plus bel ouvrage  : Sa charmante naïveté S’en va pour jamais, d’âg
trop avantageuses pour moi ; et j’eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre théâtre, on ne m’accusât d’abord d’avoi
d d’avoir mendié les louanges qu’on m’y donnait. » Je soupçonne que l’ ouvrage ne parut pas à Molière tout à fait aussi galant e
eurs, dont l’assemblage formait la cabale acharnée contre son dernier ouvrage . On y vit, dans le personnage de Climène, ces fem
celui du marquis, ces sots du grand monde, qui condamnent d’un mot l’ ouvrage qu’ils connaissent à peine et qu’ils seraient hor
intre, ou la Contre-critique de l’École des femmes. Ce portrait est l’ ouvrage d’un pinceau inhabile, et cette contre-critique n
comique sur les œuvres de M. de Molière, tel est le titre d’un autre ouvrage , dont on ne connaît pas l’auteur, et dont il est
pour leurs maîtresses, ennemies déclarées du poète comique et de ses ouvrages . Il n’y a pas moyen de se méprendre à l’intention
auteur de La Guerre comique, ou la Défense de l’École des femmes. Cet ouvrage , où la prose et les vers, la narration et le dial
ole des femmes fit époque comme Le Cid ; c’est que chacun de ces deux ouvrages était en France le premier chef-d’œuvre du genre
unes des objections les plus spécieuses qui aient été faites contre l’ ouvrage , y sont réfutées avec habileté ; les autres sont
ures originales que Molière a placées depuis dans ses plus importants ouvrages , en leur donnant, à la vérité, le développement e
ments ridicules, leur vicieuse coutume d’assassiner les gens de leurs ouvrages , leur friandise de louanges, leur trafic de réput
ui est avéré sur les aventures très romanesques de Brécourt. Dans son ouvrage intitulé : Du Second Théâtre-Français, M. Lemerci
r à l’hôtel de Bourgogne, où il avait résolu de donner dorénavant ses ouvrages . Il y réussit ; et cette espèce d’enlèvement d’un
aginaire, de La Princesse d’Élide, etc., elle contribua au succès des ouvrages de Molière ; et, dans Le Parisien de Champmeslé,
en lui l’auteur ; et l’homme même n’était pas entièrement épargné. L’ ouvrage eut ce succès de scandale qu’obtiendront toujours
dépit de ce qu’on avait voulu lui ravir le mérite et la gloire de son ouvrage , en le faisant passer pour un simple prête-nom. C
gnons aujourd’hui la disgrâce, en considération de deux ou trois bons ouvrages , et d’autant d’actions honnêtes qui recommandent
ux une seconde fois : c’était lui prescrire de recommencer son propre ouvrage , au risque de demeurer inférieur à lui-même, et d
ontanée du génie de Molière ; c’est ce qu’on est convenu d’appeler un ouvrage de commande. Louis XIV, alors âgé de vingt-six an
Telle est l’anecdote, peut-être apocryphe, que l’on cite dans vingt ouvrages , comme ayant fourni à Molière le sujet du Mariage
ce qui pouvait le faire excuser ; et l’on parut avoir raison contre l’ ouvrage , quoiqu’on fût injuste envers l’auteur, lorsqu’on
n, sans l’Arrêt burlesque, de Boileau, à qui il fut donné d’achever l’ ouvrage commencé par Molière. Ce qui n’est pas une bouffo
ngeance des marquis. Or, cette dernière pièce est incontestablement l’ ouvrage du comédien de Villiers. 7. On ignore pourquoi l
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
cède, qu’on peut regarder la révolution opérée dans la langue comme l’ ouvrage de deux sociétés distinctes qui se partageaient l
tyles, les différentes formes du langage, ne l’étaient pas : ce fut l’ ouvrage de la société polie. Par sa conversation, la vie
récit d’un amour si sauvage Vous fait, en m’écoutant, rougir de votre ouvrage  ; D’un cœur qui s’offre à vous, quel farouche ent
latant de rares qualités. On remarquait comme précieux dans un autre ouvrage  : que Daphné avait toute son âme dans ses jeux ;
eur court dans une assemblée. On lisait avec étonnement dans un autre ouvrage cette phrase : cet homme laisse mourir la convers
e l’habitude, a consacré ces locutions. Voici la liste des principaux ouvrages dont la France était en possession au milieu du x
la critique du Cid ; En poésie, les belles odes de Malherbe, quelques ouvrages de Racan, de Segrais, de Benserade ; les chefs-d’
eur, Rodogune. Nous avions plusieurs comédies de Molière : Plusieurs ouvrages de La Fontaine. Ce n’étaient pas encore les chefs
nt la naissante autorité de Louis XIV, en 1661. 57. La Bruyère, Des ouvrages de l’esprit, p. 96, édit. in-4°.
12 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
et, venons à quelques réflexions que nous croyons nécessaires sur les ouvrages qui parurent au théâtre français, jusqu’à la fin
té, soit indolence dans les auteurs qui suivirent ce grand homme, ses ouvrages occupèrent longtemps seuls le théâtre français, a
ant, Le Joueur, etc. Après la Phèdre de M. Racine, qui fut le dernier ouvrage que cet illustre auteur donna au théâtre français
galantes. Molière servait le roi avec précipitation. Il mit dans cet ouvrage deux personnages qu’il n’avait point encore fait
rent donnés à M. Ratabon (contrôleur des Bâtiments du roi) de hâter l’ ouvrage , et au sieur Vigarani de préparer ses machines ;
trer à Mademoiselle, princesse qui se plaisait à ces sortes de petits ouvrages , et qui d’ailleurs considérait fort M. l’abbé Cot
Juvénal, etc. Cotin ne s’en tint pas à sa satire, il publia un autre ouvrage sous ce titre : La Critique désintéressée sur les
nage.) M. de Visé, qui entreprit au commencement de l’année 1672 son ouvrage périodique du Mercure galant, rendit compte du su
s produisit sur Cotin et sur les personnes qui avaient applaudi à ses ouvrages . « [*]Cotin, qui n’avait été déjà que trop expos
effet qu’on lui attribue ne convient point ·à un homme qui a fait des ouvrages qui ont eu une approbation aussi générale que ses
aire, qui est la dernière pièce qu’il a mise au jour. Il y a dans cet ouvrage un M. Fleurant apothicaire, brusque jusqu’à l’ins
négaud, année 1688. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Le roi, qui ne veut que des
 » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Voyez ci-dessous la lettr
le 25 du même mois. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*] Le Bourgeois gentilhomme f
té à la peine de se rétracter, et de s’avouer faibles connaisseurs en ouvrages . » a. « [*]En effet, y a-t-il rien de plus bea
ly. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . a. Par la date de la lettre de Robinet, on voit
la vie de Quinault, à la tête du théâtre de cet auteur. a. « [*]Cet ouvrage n’est pas tout d’une même main. Le Carnaval appro
e cardinal Mazarin. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*](Molière) ne put faire que
ner ses défauts. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Si Molière avait donné la f
ne. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . a. Par l’extrait du Pédant joué de Cyrano, tome
in-12, Paris, 1739. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Scène XVI de L
ntes, et pourrait bien être inventé par cet auteur, pour donner à son ouvrage un air de singularité sur les autres faits connus
tres faits connus. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale] Histoire de l’Ac
Ménage) et l’abbé Cotin. Molière était en peine de trouver un mauvais ouvrage pour exercer sa critique, et M. Despréaux lui app
ius, il ne faut que lire la scène où il fait paraître ce savant ; ses ouvrages mêmes y sont désignés. 1. [Note marginale] Dicti
inale] In-12, 1666. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. M. Perrault, dans ses Éloges des
13 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
t étudiez la plûpart qu’à faire connoître l’Auteur, persuadez que des ouvrages si constamment applaudis n’avoient pas besoin d’é
ée Vie de la Guerin auparavant femme & veuve de Moliere. Ce petit ouvrage qui certainement n’a pas été composé pour faire p
nier siecle a entrepris de nous donner une Vie de Moliere ; & cet ouvrage a eu ses partisans comme ses censeurs. On l’a blâ
une vilaine crapule, tel que le depeint Mr. Grimarest. En un mot cet ouvrage na pas été épargné ; mais l’Auteur s’est defendu
. Mon but est de rassembler tout ce que je trouve dans ces differents ouvrages , d’en faire un tout suivi & complet, en y joi
te. Moliere aussi ne s’est-il pas fait un scrupule de placer dans ses Ouvrages plusieurs pensées que Cyrano avoit employées aupa
en Languedoc les Precieuses ridicules. Je crois qu’il se trompe, cet ouvrage parut à Paris pour la premiere fois lors qu’il y
les supprimer entiérement lorsqu’il vit sa reputation fondée sur des Ouvrages avec lesquels elles ne pouvoient pas bien figurer
presenté le mois suivant. Il fut près d’un an sans donner de nouveaux ouvrages au public, mais il le dédomagea de cette attente
ue étoit alors bien négligé ; & que l’on étoit fatigué de mauvais Ouvrages  ; ce sont les propres termes de Mr. Grimarest qui
ntes & délicates répandoient aussi leur critique. Le titre de cet Ouvrage , disoient-ils, n’est pas noble, & puisqu’il a
Prince Jaloux, que quelques-uns regardent comme l’un de ses derniers Ouvrages parce qu’il est dans le dernier Volume de son Rec
blic ; aussi ne la fit-il pas imprimer, & on ne l’a ajoutée à ses Ouvrages qu’après sa mort. Ce peu de réussite releva ses e
hoisi. Ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son Ouvrage . Je ne voi pas, disoit un Auteur contemporain, qu
spectacles furent partagez. Bien des femmes se révolterent contre un Ouvrage dont la principale maxime semble insinuer que, qu
e se prêtent jamais à rien & qui incapables de sentir le bon d’un Ouvrage , saisissent un trait foible pour attaquer un Aute
Preface où il repondroit à ces Censeurs & rendroit compte de son Ouvrage . On s’attendoit qu’il ne perdroit pas cette occas
tte occasion de se justifier de tout ce qu’on avoit condamné dans ses Ouvrages . Mr. Corneille lui avoit frayé le chemin & do
unique du Philosophe dont nous avons les Oeuvres imprimées en corps d’ Ouvrages . Le Commentateur de M. Despreaux m’apprend que ce
rdonnoient pas dans l’occasion. Il attaque leur mauvais goût pour les Ouvrages  : il tâche d’ôter tout credit au jugement qu’ils
l de Bourgogne ; les Auteurs Tragiques y portoient presque tous leurs Ouvrages  ; Moliere en étoit fâché : de maniere qu’ayant sû
’exhorta de se perfectionner dans la Poësie avant que de hazarder ses Ouvrages au Public ; & il lui dit de revenir le trouve
u. On lui fit entendre que l’on n’avoit point d’honneur à remplir son Ouvrage de celui d’autrui ; que la Piece de Rotrou étoit
positions qu’il avoit, il falloit qu’il se fît honneur de son premier Ouvrage , pour disposer favorablement le Public à en recev
ritique de l’Andromaque, comme M. Racine le croyoit : il estimoit cet Ouvrage comme un des meilleurs de l’Auteur ; mais Moliere
sté, daigna l’honorer d’une pension de mille livres. On voit dans ses Ouvrages le remerciment qu’il en fit au Roi. Ce bienfait a
ravail ; il crut après cela qu’il pouvoit penser favorablement de ses Ouvrages  ; & il forma le dessein de travailler sur de
ion de trouver dans son commerce encore plus de solidité que dans ses Ouvrages . Et ce qu’il y avoit de plus agreable pour ses am
d’en parler dans la suite de sa Vie ; je reviens à l’histoire de ses ouvrages . La Princesse d’Elide,* qui fut representée dans
temps de versifier toute sa piece) tout fut trouvé excellent dans son Ouvrage . Mais le Mariage forcé, qui fut representé le der
int là son ambition : il vouloit meriter ceux de la posterité par des ouvrages où l’utilité fût jointe à l’agrément, & la re
parce qu’il lui faudroit un temps infini, s’il vouloit travailler ses ouvrages comme lui. » *Ce fait est remarquable à plusieurs
guir leur Theâtre. Pourquoi, lui disoient-ils, ne faites-vous pas des ouvrages qui nous soutiennent ? Faut-il que ces Farceurs d
in considerable de cette Piece ; & Moliere croyoit donner par cet Ouvrage une derniere main à sa reputation. Il avoit manié
toit la copie de plusieurs originaux de consequence, qui décrioient l’ ouvrage de toute leur force. Je n’ai pourtant pû faire mi
ncesse. Elle regardoit cet endroit comme un trait indigne d’un si bon Ouvrage  : Mais Moliere avoit son original, il vouloit le
ophile. Ainsi, disoit ce Pedant à son ami, si l’on examinoit bien les Ouvrages de Moliere, on les trouveroit tous pillez de cett
à son sujet dans les Comiques Latins, que ceux-ci d’avoir orné leurs ouvrages de ce qu’ils trouvoient dans les Comiques Grecs.
l’action. Mais s’il revenoit aujourd’hui, il ne reconnoîtroit pas ses Ouvrages dans la bouche de ceux qui les representent. Il e
n, à faire vivre, & à conduire, un Theâtre à soutenir ; & des Ouvrages à faire pour ménager vôtre reputation, vous n’aur
is d’humeur & en état de ne les point craindre. Et si j’avois des Ouvrages à faire, j’y travaillerois avec tranquillité, &am
de la farce. Si je travaillois pour l’honneur, répondit Moliere, mes Ouvrages seroient tournez tout autrement : Mais il faut qu
r avoir beaucoup de part à mes Pieces, je voudrois bien vous voir à l’ ouvrage . Je travaille presentement sur un caractere, où j
comme le vôtre. Chapelle accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son Ouvrage à Moliere, celui-ci après la premiere lecture le
lutôt un recueil de bons mots sans place, que des Scénes suivies. Cet ouvrage de M. de Chapelle ne seroit-il point l’original d
à la peine de se retracter, & de s’avoüer foibles connoisseurs en ouvrages . Je pourrois rappeller ici qu’ils avoient été aup
il étoit indispensablement obligé d’avertir ses Lecteurs que tous les Ouvrages de Moliere n’étoient pas également dignes de lui.
utant moins estimable que son Auteur avoit fait voir par de très-bons Ouvrages qu’il étoit capable de faire mieux. La Comtesse
rai Philosophe ; & toûjours occupé de plaire à son Prince par ses ouvrages , & de s’assurer une reputation d’honnête homm
y a pourtant pas lieu de s’étonner du temps que Moliere mettoit à ses ouvrages  ; il conduisoit sa Troupe, il se chargeoit toûjou
l. Cette Piece eut l’applaudissement ordinaire que l’on donnoit à ses ouvrages , malgré les critiques qui s’éleverent. C’étoit le
demanda ce que l’on disoit de sa Piece. M. Baron lui répondit que ses Ouvrages avoient toûjours une heureuse réussite à les exam
voir remarqué par les traits de sa vie que j’ai rapportez : & ses Ouvrages font juger de son esprit beaucoup mieux que mes e
ues ! » Tous les Savans ont porté à peu près le même jugement sur les Ouvrages de Moliere ; mais il divertissoit tour à tour les
onnes dont je viens de parler ; & comme ils voyoient ensemble ses Ouvrages , ils en jugeoient suivant qu’ils en devoient être
unes entieres, qui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des Ouvrages de son mari, les donna tous quelque temps après s
usqu’à sa mort. La femme de celui-ci ne fut pas plus soigneuse de ses Ouvrages que la Moliere : Elle vendit toute la Bibliothequ
: & il auroit achevé ce travail, sans un malheur qui arriva à son ouvrage . Un de ses domestiques, à qui il avoit ordonné de
amp le reste au feu. A mesure qu’il y avoit travaillé il avoit lû son ouvrage à M. Rohaut, qui en avoit été très-satisfait, com
t rire, est dans toute la rigueur des regles, voudroient que tous ses Ouvrages fussent aussi justes, & aussi travaillez que
ime avec douter. Il avoit encore le défaut sur-tout dans ses premiers Ouvrages de ne pouvoir quitter une pensée qu’il ne l’eût t
14 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
e, et presque ignorée, même des curieux. M. Joly, dernier éditeur des ouvrages de Corneille, en aurait sûrement fait usage si el
t dans les autres. Nous en avons extrait ceux qui conviennent à notre ouvrage , et nous les plaçons ici pour servir de supplémen
dont le fond même est vicieux, put contribuer au peu de succès de cet ouvrage  ; Molière, qui jouait le rôle de Dom Garcie, ne r
pièce de caractère et d’intrigue ; quand il n’aurait fait que ce seul ouvrage , il eût pu passer pour un excellent auteur comiqu
lques amis, Que si le bref temps eût permis, D’achever maint sublime ouvrage , Il en eût bien fait davantage. Le renommé Monsie
un même sujet, et qui sont cependant si nécessaires pour produire des ouvrages excellents. » Dans les Mémoires sur la vie et le
duire des ouvrages excellents. » Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, voici le jugement que l’on porte de l
supprimer quelques-unes, en substituer d’autres, sans faire tort à l’ ouvrage  : mais le point essentiel était de soutenir l’att
lange plut par sa nouveauté, on eut peut-être de l’indulgence pour un ouvrage , conçu, fait, appris, et représenté en quinze jou
sage de la préface qui précède cette critique va donner l’idée de cet ouvrage . « On ajoute à cet avis que celui qui a écrit ce
i Lidamon et Lisandre s’y déclarent avec Bélise et Célante contre les ouvrages du sieur de Molière, Palamède et Crysolite, qui s
mmes, et l’autre la défend. On ne trouve rien de remarquable dans cet ouvrage , si on en excepte quelques personnalités contre M
oix, in-12, Paris, Pierre Bienfait, privilège du 13 février 1664. Cet ouvrage est, comme le précédent, en forme de dialogues. O
ser avancer le contraire. L’École des Femmes, enfin Doit passer pour ouvrage fin. Permettons à chacun d’en rire ; Défendons à
mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris, Censurer un si bel ouvrage  : Ta charmante naïveté S’en va pour jamais d’âge
crois) demain. « [*]La Critique de l’École des femmes et le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre, c’est pro
nt plus grand tort de saisir ces petits défauts pour condamner un bon ouvrage . » « [*]Molière n’opposa pendant longtemps que
que le feu et la vivacité d’une action. » M. Riccoboni dans le même ouvrage ci-dessus cité, page 148, dit : « Il y a, dans Le
est fin et caché tout ensemble. Mais comme on trouve difficilement un ouvrage qui soit parfait, le modèle qu’a choisi Molière n
it, et du plus fin, Lequel étant heureux et sage, En la fabrique de l’ ouvrage , En a fait les secrets ressorts ; Qui sont deux j
et écrivain. « II est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les ouvrages de Molière, et je serais bien fâché de lui ravir
al, le 22 du même mois. « [*] L’Amour médecin est encore un de ces ouvrages précipités que l’on ne doit point juger avec rigu
à la vérité, qu’instructif. » « [*] L’Amour médecin, est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins ; ils é
ucoup divertir. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Voyez la scène V de l’acte second
onsieur, et Madame. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière
re. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Article 8 du 2e livre, p.
ie. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . *. [Note marginale] C’est-à-dire le 16 août. a
plaisirs de la Maison du roi. a. Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et dans la Vie de Molière, avec des j
ges de Molière, et dans la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages , on dit que la comédie des Fâcheux, après avoir é
te pièce. » L’auteur de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages , apporte ce fait, et ajoute : « Molière, qui n’en
nale] Mlle de Brie. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]On se révolta généralement
re. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et le
s sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. M. de Visé dans ses Nouvelles no
r des louanges. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Il fut compris dans l’état
, tome III, p. 247. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. [*]Le fameux comte de Grammont a
e bouffonneries. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Le Festin de Pie
la vie de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Voyez l’article
sous l’année 1669. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur l
uvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Cette comédie, qui se joue souven
omédies de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. c. Il fut proposé, fait, appris et r
76. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages . [*]. Observations sur la comédie et sur le gén
15 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
de attention, et ils n’ont pas une médiocre influence sur le sort des ouvrages . On voudrait, en quelque sorte, qu’ils eussent to
ui le déparent, est peut-être encore la partie la plus brillante de l’ ouvrage . En 1654, c’est-à-dire un an après que eut été re
position des incidents, en un mot l’action. Sous ce rapport, les deux ouvrages diffèrent entièrement. Du reste, la comédie de Qu
e ; et, s’il occupe aujourd’hui un rang inférieur parmi tant de beaux ouvrages dont notre scène est enrichie, c’est à Molière lu
e pèche jaunis par la pensée et les plus grandes corrections dont ses ouvrages fussent susceptibles, se borneraient presque touj
’Étourdi, Le Dépit amoureux est un emprunt fait au théâtre italien. L’ ouvrage original, intitulé L’Interesse, est de Niccolo Se
ux qui la rendirent fort supérieure à son modèle, ainsi qu’aux autres ouvrages où était reproduit le même sujet. Du rôle insigni
e ne comportait pas Le Dépit amoureux ; mais la diction de ce dernier ouvrage , quoique chargée encore d’un assez grand nombre d
16 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
Idées sur Molière L’éloge d’un écrivain est dans ses ouvrages . Celui de Molière est dans les ouvragés de ses su
anevas italiens et les romans espagnols t’ont guidé dans tes premiers ouvrages  ; mais n’est-ce pas toi qui as inventé ce sublimé
e à un avare de bonne foi, qu’il y avait beaucoup à profiter dans cet ouvrage , et qu’on en pouvait tirer d’excellents principes
de Vadius qui, après avoir parlé comme Caton sur la manie de lire ses ouvrages , met gravement la main à la poche, en tire le cah
qu’il t’a fallu de courage et de génie pour concevoir le plan de cet ouvrage et l’exécuter dans un temps où le faux zèle était
e charme le plus sûr et le plus durable; c’est lui qui fait vivre les ouvrages , parce que c’est lui qui les fait aimer; c’est le
t dans sa tournure originale; le Joueur et le Légataire sont de beaux ouvrages ; le Glorieux, la Métromanie et le Méchant ont des
négliger sa langue, et on a eu raison. Il aurait sûrement corrigé ses ouvrages , s’il avait eu plus de loisir, et si sa laborieus
17 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
te. Molière aussi ne s’est-il pas fait un scrupule de placer dans ses Ouvrages plusieurs pensées, que Cyrano avait employées aup
e bon sens, se défiait toujours de ses forces, eut peur alors que ses ouvrages n’eussent pas du Public de Paris autant d’applaud
Théâtre comique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de livrer ses Ouvrages au Public. ―  Je ne comprends, disait-il, à ses c
out à fait l’estime du Public en 1659, par les Précieuses ridicules ; Ouvrage qui fit alors espérer de cet Auteur les bonnes ch
mique était alors bien négligé ; et que l’on était fatigué de mauvais Ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avo
avantes et délicates répandaient aussi leur critique. Le titre de cet ouvrage , disaient-ils, n’est pas noble ; et puisqu’il a p
a Pièce. Aussi ne la fit-il pas imprimer ; et on ne l’a ajoutée à ses Ouvrages qu’après sa mort. Ce peu de réussite releva ses e
hoisi. Ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son Ouvrage . ―  Je ne vois pas, disait un Auteur Contemporain
ne se prêtent jamais à rien, et qui incapables de sentir le bon d’un Ouvrage , saisissent un trait faible, pour attaquer un Aut
rdonnaient pas dans l’occasion. Il attaque leur mauvais goût pour les ouvrages  : il tâche d’ôter tout crédit au jugement qu’ils
l de Bourgogne ; les Auteurs Tragiques y portaient presque tous leurs Ouvrages . Molière en était fâché. De manière qu’ayant su q
exhorta de se perfectionner dans la Poésie, avant que de hasarder ses Ouvrages au Public : et il lui dit de revenir le trouver d
u. On lui fit entendre que l’on n’avait point d’honneur à remplir son ouvrage de celui d’autrui ; que la pièce de Rotrou était
positions qu’il avait, il fallait qu’il se fît honneur de son premier ouvrage , pour disposer favorablement le Public à en recev
ritique de l’Andromaque, comme Mr Racine le croyait : il estimait cet Ouvrage , comme un des meilleurs de l’Auteur ; mais Molièr
sté, daigna l’honorer d’une pension de mille livres. On voit dans ses Ouvrages le remerciement qu’il en fit au Roi. Ce bienfait
ravail ; il crut après cela qu’il pouvait penser favorablement de ses Ouvrages , et il forma le dessein de travailler sur de plus
ion de trouver dans son commerce encore plus de solidité que dans ses Ouvrages . Et ce qu’il y avait de plus agréable pour ses am
temps de versifier toute sa pièce) tout fut trouvé excellent dans son ouvrage . Mais le Mariage forcé, qui fut représenté le der
r leur Théâtre. ―  Pourquoi, lui disaient-ils, ne faites-vous pas des ouvrages qui nous soutiennent ? Faut-il que ces Farceurs d
gain considérable de cette pièce ; et Molière croyait donner par cet Ouvrage une dernière main à sa réputation. Il avait manié
tait la copie de plusieurs originaux de conséquence, qui décriaient l’ ouvrage de toute leur force. ―  Je n’ai pourtant pu faire
ncesse. Elle regardait cet endroit comme un trait indigne d’un si bon Ouvrage  : Mais Molière avait son original, il voulait le
ophile. Ainsi, disait ce Pédant à son ami, si l’on examinait bien les ouvrages de Molière ; on les trouverait tous pillés de cet
l’action. Mais s’il revenait aujourd’hui il ne reconnaîtrait pas ses ouvrages dans la bouche de ceux qui les représentent. Il e
raison, à faire vivre, et à conduire ; un théâtre à soutenir ; et des ouvrages à faire pour ménager votre réputation, vous n’aur
suis d’humeur, et en état de ne les point craindre. Et si j’avais des ouvrages à faire, j’y travaillerais avec tranquillité, et
la farce. ―  Si je travaillais pour l’honneur, répondit Molière, mes ouvrages seraient tournés tout autrement : Mais il faut qu
r avoir beaucoup de part à mes pièces, je voudrais bien vous voir à l’ ouvrage . Je travaille présentement sur un caractère, où j
omme le vôtre. Chapelle accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son ouvrage à Molière, celui-ci après la première lecture le
lutôt un recueil de bons mots sans place, que des scènes suivies. Cet ouvrage de Mr de Chapelle ne serait-il point l’original d
té à la peine de se rétracter, et de s’avouer faibles connaisseurs en ouvrages . Je pourrais rappeler ici qu’ils avaient été aupa
n vrai Philosophe ; et toujours occupé de plaire à son Prince par ses ouvrages , et de s’assurer une réputation d’honnête homme,
y a pourtant pas lieu de s’étonner du temps que Molière mettait à ses ouvrages  ; il conduisait sa Troupe, il se chargeait toujou
l. Cette Pièce eut l’applaudissement ordinaire que l’on donnait à ses ouvrages  ; malgré les critiques qui s’élevèrent. C’était l
anda ce que l’on disait de sa Pièce. Mr le Baron lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les exam
l’avoir remarqué par les traits de sa vie que j’ai rapportés : et ses Ouvrages font juger de son esprit beaucoup mieux que mes e
ttaient rien pour les rendre publics par leurs discours, ou par leurs Ouvrages . Il y en a même encore aujourd’hui de ces Personn
nnent la conduite de Molière, qui cherchent les traits faibles de ses ouvrages pour le décrier. Mais j’ai de bons Garants de la
soin qu’il a pris d’attaquer le vice et de relever la vertu dans ses ouvrages , l’attention que l’on a eue de le mettre au nombr
es ! » Tous les savants ont porté à peu près le même jugement sur les ouvrages de Molière ; mais il divertissait tour à tour les
ersonnes dont je viens de parler ; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages , ils en jugeaient suivant qu’ils en devaient être
utrement que ce que j’en ai dit. J’avais fort à cœur de recouvrer les ouvrages de Molière, qui n’ont jamais vu le jour. Je savai
unes entières, qui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son mari, les donna tous quelque temps après s
usqu’à sa mort. La femme de celui-ci ne fut pas plus soigneuse de ces ouvrages que la Molière : Elle vendit toute la Bibliothèqu
ce ; et il aurait achevé ce travail, sans un malheur qui arriva à son ouvrage . Un de ses domestiques, à qui il avait ordonné de
amp le reste au feu. À mesure qu’il y avait travaillé il avait lu son ouvrage à Mr Rohault qui en avait été très satisfait, com
18 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
toujours quelque chose de saillant et d’instructif dans les moindres ouvrages de Molière. Répondant à la pensée de Boileau, nou
toujours quelque chose de saillant et d’instructif dans les moindres ouvrages de Molière. » Après avoir terminé notre Dictionn
et Le Mercier, ont rendu hommage au génie de Molière en étudiant ses ouvrages . D’autres écrivains, parmi lesquels on distingue
ntes qui faisaient rire nos pères ; enfin ne pas oublier le Francion, ouvrage vraiment remarquable, qui parut trente ans avant
c’est de chercher les passions et la vie d’un auteur dans ses propres ouvrages . Cette idée, féconde en aperçus neufs et piquants
des règles qui ne furent adoptées que longtemps après lui, et que ses ouvrages n’ont pas servi à établir ; car, s’il est un modè
t de la vie de Molière, écrivait Boileau, franchement ce n’est pas un ouvrage qui mérite qu’on en parle ; il est fait par un ho
emble décisive, c’est que dans toutes les critiques dirigées contre l’ ouvrage de Grimarest, on ne trouve pas un seul grief impo
à l’humiliante nécessité de lui emprunter tout le fond de son propre ouvrage . Sa Notice spirituelle, mais froide, mais écourté
place que le talent même de Voltaire n’a pu lui enlever. En un mot, l’ ouvrage restera, parce qu’il est d’un contemporain ; et m
l précieux de tout ce qui a été écrit d’intéressant sur la vie et les ouvrages de Molière dans le siècle où il a vécu‌ 22. Un p
t les ouvrages de Molière dans le siècle où il a vécu‌ 22. Un pareil ouvrage , pour être complet, devait être suivi de l’histoi
ille23. » J’ai emprunté une grande partie de ce travail à l’estimable ouvrage des frères Parfait, heureux de trouver cette occa
galeries, ont encore aujourd’hui le mérite d’avoir donné au public l’ ouvrage le plus complet, le plus exact, et le plus judici
s exact, et le plus judicieux sur l’histoire du théâtre français. Cet ouvrage , ainsi que celui de Chapuzeau, la Gazette de Lore
ce que les critiques les plus distingués ont écrit sur la vie et les ouvrages de Molière, j’ai tracé, sans en avoir l’intention
suite. Molière aussi ne s’est pas fait un scrupule de placer dans ses ouvrages plusieurs pensées que Cyrano avait employées aupa
e bon sens, se défiait toujours de ses forces, eut peur alors que ses ouvrages n’eussent pas du public de Paris autant d’applaud
théâtre comique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de livrer ses ouvrages au public. « Je ne comprends, disait-il à ses cam
tout à fait l’estime du public en 1659, par les Précieuses ridicules, ouvrage qui fit alors espérer de cet auteur les bonnes ch
omique était alors bien négligé, et que l’on était fatigué de mauvais ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avo
vantes et délicates répandaient aussi leur critique : le titre de cet ouvrage , disaient-elles, n’est pas noble ; et puisqu’il a
Aussi Molière ne la fit-il pas imprimer ; et on ne l’a ajoutée à ses ouvrages qu’après sa mort Ce peu de réussite releva ses e
oisi ; ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son ouvrage . « Je ne vois pas, disait un auteur contemporain
ne se prêtent jamais à rien, et qui, incapables de sentir le bon d’un ouvrage , saisissent un trait faible pour attaquer un aute
rdonnaient pas dans l’occasion. Il attaque leur mauvais goût pour les ouvrages  ; il tâche d’ôter tout crédit au jugement qu’ils
l de Bourgogne ; les auteurs tragiques y portaient presque tous leurs ouvrages  : Molière en était fâché. De manière qu’ayant su
l’exhorta à se perfectionner dans la poésie avant que de hasarder ses ouvrages au public, et il lui dit de revenir le trouver da
64. On lui fit entendre qu’il n’y avait point d’honneur à remplir son ouvrage de celui d’autrui ; que la pièce de Rotrou était
positions qu’il avait, il fallait qu’il se fît honneur de son premier ouvrage , pour disposer favorablement le public à en recev
ritique de l’Andromaque, comme M. Racine le croyait ; il estimait cet ouvrage comme un des meilleurs de l’auteur ; mais Molière
sté, daigna l’honorer d’une pension de mille livres. On voit dans ses ouvrages le remerciement qu’il en fit au roi. Ce bienfait
ravail ; il crut après cela qu’il pouvait penser favorablement de ses ouvrages , et il forma le dessein de travailler sur de plus
ion de trouver dans son commerce encore plus de solidité que dans ses ouvrages  ; et ce qu’il y avait de plus agréable pour ses a
emps de versifier toute sa pièce), tout fut trouvé excellent dans son ouvrage  : mais le Mariage forcé, qui fut représenté le de
ir leur théâtre. « Pourquoi, lui disaient-ils, ne faites-vous pas des ouvrages qui nous soutiennent ? Faut-il que ces farceurs d
n gain considérable de cette pièce, et Molière croyait donner par cet ouvrage une dernière main à sa réputation. Il avait marqu
tait la copie de plusieurs originaux de conséquence, qui décriaient l’ ouvrage de toute leur force. « Je n’ai pu pourtant faire
ncesse. Elle regardait cet endroit comme un trait indigne d’un si bon ouvrage  ; mais Molière avait son original, il voulait le
ophile. Ainsi, disait ce pédant à mon ami, si l’on examinait bien les ouvrages de Molière, on les trouverait tous pillés de cett
’action : mais s’il revenait aujourd’hui, il ne reconnaîtrait pas ses ouvrages dans la bouche de ceux qui les représentent105.
nt raison, à faire vivre et à conduire, un théâtre à soutenir, et des ouvrages à faire pour ménager votre réputation, vous n’aur
suis d’humeur et en état de ne les point craindre ; et si j’avais des ouvrages à faire, j’y travaillerais avec tranquillité, et
e la farce. — Si je travaillais pour l’honneur, répondit Molière, mes ouvrages seraient tournés tout autrement : mais il faut qu
r avoir beaucoup de part à mes pièces, je voudrais bien vous voir à l’ ouvrage  : je travaille présentement sur un caractère où j
omme le vôtre. »Chapelle accepta le défi ; mais lorsqu’il apporta son ouvrage à Molière, celui-ci, après la première lecture, l
 : c’était plutôt un recueil de bons mots que des scènes suivies. Cet ouvrage de M. Chapelle ne serait-il point l’original du T
été à la peine de se rétracter, et désavouer faibles connaisseurs en ouvrages . Je pourrais rappeler ici qu’ils avaient été aupa
n vrai philosophe, et, toujours occupé de plaire à son prince par ses ouvrages , et de s’assurer une réputation d’honnête homme,
y a pourtant pas lieu de s’étonner du temps que Molière mettait à ses ouvrages  ; il conduisait sa troupe, il se chargeait toujou
l. Cette pièce eut l’applaudissement ordinaire que l’on donnait à ses ouvrages , malgré les critiques qui s’élevèrent. C’était le
demanda ce que l’on disait de sa pièce. M. Baron lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les exam
l’avoir remarqué par les traits de sa vie que j’ai rapportés ; et ses ouvrages font juger de son esprit beaucoup mieux que mes e
ttaient rien pour les rendre publics par leurs discours, ou par leurs ouvrages . Il y en a même encore aujourd’hui, de ces person
nnent la conduite de Molière, qui cherchent les traits faibles de ses ouvrages pour le décrier. Mais j’ai de bons garants de la
soin qu’il a pris d’attaquer le vice et de relever la vertu dans ses ouvrages , l’attention que l’on a eue de le mettre au nombr
es ! » Tous les savants ont porté à peu près le même jugement sur les ouvrages de Molière ; mais il divertissait tour à tour les
ersonnes dont je viens de parler ; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages , ils en jugeaient suivant qu’ils en devaient être
utrement que ce que j’en ai dit. J’avais fort à cœur de recouvrer les ouvrages de Molière qui n’ont jamais vu le jour. Je savais
-unes entières qui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son mari, les donna tous, quelque temps après
usqu’à sa mort. La femme de celui-ci ne fut pas plus soigneuse de ces ouvrages que la Molière : elle vendit toute la bibliothèqu
èce, et il aurait achevé ce travail, sans un malheur qui arriva à son ouvrage . Un de ses domestiques, à qui il avait ordonné de
mp le reste au feu. A mesure qu’il y avait travaillé, il avait lu son ouvrage à M. Rohault, qui en avait été très satisfait, co
sentation des Précieuses ridicules. Béjart paraît être l’auteur d’un ouvrage intitulé : Recueil des titres, qualités, blasons
rase suivante, qui ne laisse aucun doute sur le véritable auteur de l’ ouvrage . « J’avoue que Votre Altesse me rendit confus lor
ette actrice à l’Hôtel de Bourgogne, où il avait résolu de donner ses ouvrages  ; il en fit faire la proposition à mademoiselle d
la Dissertation sur Molière, par M. Beffara.) M. Delort, auteur d’un ouvrage plein de recherches précieuses, a découvert que c
sous le règne de Louis XIII. L’auteur d’une lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et les comédiens de son temps dit, en
nue, écrite en 1724. Nous aurons plusieurs fois occasion de citer cet ouvrage , dont le rédacteur avait recueilli de la bouche d
it contre les spectacles. Il mourut à Pézenas le 21 février 1666. Son ouvrage est intitulé : Traité de la comédie et des specta
tation du Dépit amoureux, et par les Mémoires de Dassoucy. Ce dernier ouvrage nous fournit quelques détails pleins d’intérêt su
toujours quelque chose de saillant et d’instructif dans les moindres ouvrages de Molière. (Voyez le Boléana.) Outre ces deux fa
d orna ce recueil d’une préface. A onze ans, Beauchâteau présenta son ouvrage à l’Académie ; à quatorze ans, il passa en Anglet
ir l’y insérer, en avertissant toutefois qu’elle n’appartient pas à l’ ouvrage de Grimarest. 70. Cette critique portait le titr
ations. Le libelliste Rochemont avait appelé la colère du roi sur cet ouvrage  ; intéressant la religion dans cette querelle, il
ouï quelques mots, elle soutint que son maître n’avait point fait cet ouvrage . » (Bross.) 77. Cette anecdote est douteuse. Il
e IV, page 44.) 87. Rohault, célèbre physicien, auteur de plusieurs ouvrages que les savants consultent encore. On croit qu’il
peut servir, au besoin, à consoler la vanité de quelque auteur dont l’ ouvrage n’aura pas été accueilli au gré de ses espérances
s que j’attaque ici une centaine de recueils d’anecdotes, et autant d’ ouvrages de critique littéraire. Je n’ai qu’une arme, mais
t cessé de jouer la première, le fut onze fois de suite avec d’autres ouvrages  ; après quoi, les deux pièces furent données ense
miers actes. Ce trait prouve la préférence qu’il donnait à ce dernier ouvrage . (B.) 97. On ignore le titre de ce livre. 98. L
vait raison. Cependant il était loin de croire à la perfection de ses ouvrages . Un jour, à la lecture de ce vers de Boileau parl
si a-t-on dit de lui qu’il était original même lorsqu’il imitait. Les ouvrages de Virgile et de Vida suffisent pour établir la d
ce genre qui se trouvent répétés plusieurs fois dans le cours de cet ouvrage . 102. Madame Dacier fit une dissertation pour p
ura toujours, quoiqu’ils se rendissent mutuellement justice sur leurs ouvrages … La première représentation des Plaideurs ayant é
orance, que bien des gens se sont corrigés à la représentation de ses ouvrages pleins de gaieté, ce qu’ils n’auraient pas fait a
tissante et utile. Mais Molière ne composait a pas seulement de beaux ouvrages , il s’acquittait aussi de son rôle admirablement,
r la vie de Molière, dont nous avons fait usage dans les notes de cet ouvrage . 130. Ces vers de Boileau, j’en demande pardon
Lefèvre.) 131. Molière ne nous a conservé qu’un seul morceau de cet ouvrage dans la scène v du deuxième acte du Misanthrope.
parce qu’il lui faudrait un temps infini s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. » Ce fait prouve que Molière travailla
19 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
depuis l’établissement du théâtre, sont inscrits, jour par jour, les ouvrages représentés, ainsi que leur produit, il n’est fai
irrécusable. Prévaudra-t-elle contre une erreur consignée dans vingt ouvrages qui se sont répétés l’un l’autre ? Des exemples q
ue le public revint de sa prévention, pour se déclarer en faveur de l’ ouvrage . Je vous vis dernièrement, lui dit Racine, à la
férence essentielle, fondamentale, quelque avantage qu’elle donne à l’ ouvrage moderne sur l’ouvrage ancien, le comique français
ondamentale, quelque avantage qu’elle donne à l’ouvrage moderne sur l’ ouvrage ancien, le comique français n’en a pas moins de g
emprunts moins nombreux et moins importants. La plus belle scène de l’ ouvrage peut-être, celle du moins où le comique a le plus
ur le poète : c’est l’art de la composition qui de ces traits fait un ouvrage , et c’est le génie qui de cet ouvrage fait un che
ition qui de ces traits fait un ouvrage, et c’est le génie qui de cet ouvrage fait un chef-d’œuvre. Le proverbe, À père avare,
ell et qui ne s’en croyait pas tant, a aussi traduit L’Avare ; et son ouvrage , approprié au goût de sa nation, a obtenu le plus
ser de l’imiter. Il aurait pu se dispenser lui-même, en réimprimant l’ ouvrage de Félibien, d’y faire certains changements et mê
t qui était en état, par ses nombreux entours, de nuire beaucoup à un ouvrage où il se croirait insulté. Cet homme était fort a
première fois, dans Le Dolopathos, ou Roman du Roi et des Sept Sages, ouvrage bizarre, originairement composé en indien, cent a
Femme qui, ayant tort, parut avoir raison. La partie essentielle de l’ ouvrage , les caractères et les mœurs appartiennent à Moli
e sujet, ainsi traité, eût porté jusqu’à la haute comédie de mœurs un ouvrage qui, par sa forme un peu vulgaire, semble n’appar
enchérit sur cette idée : « Une farce excellente, dit-il, n’est pas l’ ouvrage d’un homme ordinaire. Elle suppose une gaîté orig
n’est pas, et ne pas voir ce qui est. Si l’on jugeait du mérite d’un ouvrage d’après le nombre des imitations qu’il a produite
que-là, s’était contenté de protéger, d’applaudir, de récompenser les ouvrages de Molière, cette fois s’associe au poète, et se
ce petit fait, Molière n’aurait pas voulu que les vers fussent crus l’ ouvrage de Benserade ; mais il y aurait outré à dessein l
personne, en la condamnant à l’oubli. Après le mérite de faire un bon ouvrage , il y en a un autre, moins brillant sans doute, m
, dans le principe, l’Académie des inscriptions. Il composa plusieurs ouvrages , dont le plus estimé a pour titre, Entretiens sur
dont le plus estimé a pour titre, Entretiens sur les Vies et sur les Ouvrages des plus excellents peintres, anciens et modernes
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
lle abus se sont glissés à la comédie, me répondra-t-on, parceque les ouvrages dans le mauvais genre y sont seuls en crédit, par
ment, & deviendront, je pense, très convaincantes. Vous lisez les ouvrages des anciens : le desir de vous illustrer sur la s
s aux autres : vous avez beau faire voir combien il est absurde qu’un ouvrage de génie, sur lequel les gens de l’art peuvent à
remiere ne regardera plus comme une chose de peu de conséquence qu’un ouvrage soit refusé ou reçu : les petites haines, les rai
ur, de l’indolence, vous immole-t-elle à la protection ; portez votre ouvrage à une autre, ayez du succès, & vous voilà ven
on ; mais tous peuvent avoir tort. Vous sentez qu’en resserrant votre ouvrage , qu’en retranchant ses développements, vous allez
représentées avec fracas. Admettons un second théâtre, donnez-y votre ouvrage sous un autre titre, un jugement nouveau apprécie
t faire, n’est pas dégoûtée dès les premiers pas. L’un entreprend des ouvrages moins difficiles ; l’autre est détourné du plus p
le Joueur, Rhadamiste, le Glorieux, Mahomet, la Métromanie, tous ces ouvrages immortels, tous ces monuments éternels du génie f
e, sans sacrifier aucun Auteur : le voici. On pourroit jouer tous les ouvrages nouveaux durant l’été, & trois jours seulemen
? Ne donne-t-on pas journellement plus d’une piece ? La nature de cet ouvrage ne me permet pas d’entrer dans de plus grands dét
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
Coureur, les trois Cousines, le Légataire, &c. Dira-t-on que ces ouvrages sont mauvais ? J’en appelle à tous les connoisseu
suite, & sans mettre son esprit à la torture, le but moral de ces ouvrages . Bien s’en faut que les moralités de toutes les p
e temps les leçons les plus exquises ! Voilà ce qu’on admire dans les ouvrages de Moliere ; voilà ce qui le fera toujours regard
la partie comique est assez prouvée dans différents Chapitres de cet ouvrage . Je pourrois aussi facilement démontrer sa supéri
t Regnard : nous allons jetter un coup d’œil rapide sur chacun de ses ouvrages . LA SÉRÉNADE. Griffon, vieux usurier, veut se ma
heureux que les gens sensés ne jugent plus les Auteurs d’après leurs ouvrages . Nous ne l’accuserons donc point d’avoir été un d
mporte par quelle voie : mais nous pouvons, du moins, assurer que ses ouvrages sont pleins de cet esprit ; ils respirent une mor
use, & qui entraîneroit nécessairement des longueurs funestes à l’ ouvrage  ! Loin de voir dans aucune des principes dangereu
même les personnes qu’ils ne connoissent pas, de la lecture de leurs ouvrages , tout en leur disant qu’ils ne sont point possédé
exprès, défend à tous ses sages L’indigne empressement de lire leurs ouvrages . Voici de petits vers, &c. Des importuns ne
mps, les mieux reçus à la Cour, les mieux pensionnés, briller par des ouvrages dénués des graces de la vérité, de celles de la b
ieres ; elles vont lui servir pour terrasser celle qui regne dans les ouvrages . Il réunit dans un sonnet la plus grande partie d
onnet la plus grande partie des fausses beautés qui caractérisent les ouvrages prétendus galants, & le fait débiter par un c
t. C’étoit là que Moliere l’attendoit pour pulvériser en même temps l’ ouvrage & ses admirateurs par la bouche d’Alceste, qu
lui-même. Que fait-il pour éviter un pareil reproche ? Il attaque des ouvrages imprimés & connus de tout le monde. Il ne don
dans vos mains les armes les plus triomphantes : ne ménagez point les ouvrages toujours détestables de ces originaux. Livrez à l
e qui fait l’amour avec un autre homme. L’Auteur des Mémoires sur les ouvrages de Moliere, imprimés en 1733, est de cet avis. Vo
oute la piece, si nous voulions rapporter les traits éloquents de cet ouvrage . Ah ! Moliere ! combien ton ame sublime dut s’est
uites, & sur-tout dans celles qu’il a composées d’après plusieurs ouvrages différents. 74. Le poëte tragique fut désespé
22 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
du caractère de leur Nation. Des maximes utiles répandues dans leurs ouvrages , ont corrigé peut-être quelques particuliers. Les
s ridicules, et que pour en retrouver la trace il fallût recourir à l’ ouvrage même qui les a pour jamais anéantis : voilà ce qu
ait daigné s’approprier. Combien ne dut-il pas regretter la perte des Ouvrages de Ménandre ! La Comédie avait pris sous lui une
a et la Mandragore de Machiavel n’avaient pu effacer cette honte. Ces Ouvrages , par lesquels de grands Hommes réclamaient contre
t sur la jalousie, vrai caractère de la Nation. Le titre de plusieurs Ouvrages annonçait même des Pièces de caractère. Mais ce t
que. Mais pour un homme tel que Molière, la Comédie existait dans des ouvrages d’un autre genre. Tout ce qui peut donner l’idée
ière ! On verrait quel artifice particulier a présidé à chacun de ses Ouvrages  ; avec quelle hardiesse il élève dans les premièr
nd Art, ouvrir toutes les sources du comique, et de l’ensemble de ses Ouvrages se former une Poétique complète de la Comédie. Fo
 ? Celui que Molière attaqua dans les Précieuses fut anéanti ; mais l’ ouvrage survécut à l’ennemi qu’il combattait. Plût à Dieu
l eût intitulé sa pièce Le Célibataire, et enrichi notre Théâtre d’un ouvrage plus nécessaire aujourd’hui qu’il ne le fut le si
voir recours. Molière se délassait de tous ces Chefs-d’œuvre par des Ouvrages d’un ordre inférieur, mais qui, toujours marqués
le même personnage ; ni quelques Auteurs célèbres par un ou deux bons Ouvrages dans le genre où Molière en a tant donné : rien n
stacles multipliés ? Le génie. On a répété que si Molière donnait ses Ouvrages de nos jours, la plupart ne réussiraient point. O
23 (1802) Études sur Molière pp. -355
fastueux de commentateur ; ensuite, de ne jamais oublier, que dans un ouvrage entièrement consacré à la comédie et à l’homme qu
ide. S’il est vrai qu’un auteur n’est jamais mieux peint que dans ses ouvrages , par le but qu’il s’y proposa, par les amis, par
ier l’un, pour ne m’occuper que de l’autre ; et c’est à la lin de cet ouvrage seulement, que le lecteur pourra se dire, je conn
de front, année par année. L’Étourdi ou les Contre-temps. Cet ouvrage parut à Paris le 3 novembre, on y reconnaît des d
rderie de Lélie, son caractère seul a le droit de donner un titre à l’ ouvrage qu’il anime, et que le second est tout au moins i
les caractères du Fourbe et de l’Étourdi. Quelle différence avec ces ouvrages dans lesquels une seule idée bien répétée, bien t
e sans doute nombre de fautes grammaticales. Mais elle est le premier ouvrage de l’auteur. D’ailleurs, la versification de L’Ét
ulu mettre dans les vers, dans les caractères, dans l’ensemble de son ouvrage . Ces comédiens, nourris de l’esprit de l’auteur,
ène essentielle. Le genre. — D’intrigue, quoi qu’en dise Voltaire, l’ ouvrage en a même deux, et c’est un grand défaut. L’expo
l’avant-scène à un personnage tout à fait nul. Les scènes. — Pas un ouvrage de Molière qui en offre un plus grand nombre de b
assez bien pour conseiller à nos Gros-René, à nos Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’imiter dans ces deux rôles A
vue que le ridicule des provinciales ; mais il se trouva depuis que l’ ouvrage pouvait convenir à la cour et à la ville. » Je de
iaux que dans le grand livre du monde. Si l’on pouvait supposer qu’un ouvrage fait avant les Précieuses eût fourni à Molière l’
le titre de L’Académie des femmes. Jugeons, en peu de mots, les deux ouvrages . L’héroïne de Chappuzeau n’affecte que le ridicul
e théâtre du Petit-Bourbon, le 28 mai. Si l’on jugeait du mérite d’un ouvrage par le nombre de ses représentations, nous trouve
aginaire. Dans mon Art de la Comédie, j’ai fait connaître en entier l’ ouvrage italien, parce que mon ambition était d’y comment
itations. Bret a imprimé que la pièce italienne n’avait servi à l’ ouvrage de Molière que « comme quelques parties de l’écha
pièce ; mais si j’étais comédien, je chercherais la tradition dans l’ ouvrage même. Nous emploierons quelquefois cette méthode
même. Nous emploierons quelquefois cette méthode dans le cours de cet ouvrage , et si nous parvenons à bien connaître Molière, e
1660, et l’on y représenta, Le Prince jaloux, le 4 février suivant. L’ ouvrage fut généralement désapprouvé ; les premiers succè
isé l’intrigue de sa pièce. Resserrons les extraits de ces différents ouvrages dans les bornes qui nous sont prescrites. Extra
personnes séduites par le piquant des caractères, ils embellissent l’ ouvrage , mais n’en font pas mouvoir les ressorts. Le tit
éfendait pas lorsqu’on le félicitait d’avoir contribué au succès de l’ ouvrage . Mais Molière lui fit dire par Boileau qu’il avai
s intermèdes ? Oui, puisque Molière les retrancha lorsqu’il donna son ouvrage à Paris, et qu’il eut cependant le plus grand suc
uccès ; par conséquent les intermèdes n’étant pas intimement liés à l’ ouvrage , les Suisses qui, après le dénouement, viennent à
s que la foule courait admirer ailleurs ou quelque acteur, ou quelque ouvrage nouveau : ils voyaient avec le plus grand chagrin
nt la gloire d’autrui le tourmentait. Un anonyme donna encore du même ouvrage une critique en six dialogues, intitulée Panégyri
re comique, ou la Défense de l’École des femmes. Voyons le précis des ouvrages qui furent de quelque utilité à Molière. La Pr
onnaissant les sources où il a puisé les beautés dont fourmillent ses ouvrages , il ne peut que les sentir ; et si, en les rendan
et il acheva de les immoler dans L’Impromptu de Versailles. Ces trois ouvrages vont nous prouver successivement s’il était prude
ogue ; c’est au lecteur à répondre et à dire : j’ai remarqué dans cet ouvrage des caractères fortement dessinés, et des scènes
nte, surtout chez les écrivains médiocres, leur dicta de fort mauvais ouvrages . Devisé crut se signaler par une comédie en un a
isé ; une ironie moins froide, mais sans comique, est l’âme de tout l’ ouvrage  ; un bel esprit y prétend que la pièce où se trou
les ennemis de Molière ne parurent pas terrassés par le mérite de son ouvrage , mais par la toute-puissance. Remarquons, en fini
rticle de L’Impromptu de Versailles, que Molière a fait voir dans cet ouvrage un mérite bien rare, celui de parler de soi avec
ue, font applaudir leurs vers ; ils leur confient de préférence leurs ouvrages . Molière se rappelle qu’un jeune poète lui a nagu
e. » Nous avons vu notre auteur ne donner, l’année dernière, que des ouvrages destinés à sa justification, plaignons-le d’être
e qu’il annonce trop le dénouement. Le genre. — On remarque dans cet ouvrage , dit Voltaire, plus de bouffonnerie que d’art ; e
déterminaient Sganarelle à rompre son mariage. Molière, en donnant l’ ouvrage à Paris, leur substitua la demoiselle promise à S
ties ; il est d’ailleurs bien embarrassant de juger un auteur sur des ouvrages plus commandés par les événements ou des ordres s
le Festin de Pierre, sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février. L’ ouvrage ne réussit pas : la cabale la plus formidable s’é
sont, va-t-on me demander, les traits dignes d’être distingués dans l’ ouvrage français ? La scène de M. Dimanche, le gros bon s
pour eux que pour lui, et de ne perdre jamais de vue l’ensemble d’un ouvrage  ? — Bah ! Quelques jours après, l’on représenta L
s, le 15 septembre, et réussit à Paris, le 22. Nous trouverons dans l’ ouvrage , des choses qui paraissent imitées d’une pièce it
it ». Ajoutons que le spectateur n’était pas encore à la hauteur de l’ ouvrage . Lisez la pièce de Molière. Des imitations.
n de Louis XIV fut-elle à peine suffisante pour dérober l’auteur et l’ ouvrage aux serres ensanglantées du monstre. Le Sicili
dont il était aussi mécontent que ses amis ; il substitua, à ces deux ouvrages indignes de sa plume, Le Sicilien, ou l’Amour pei
is ne fût pas levée. L’historique des persécutions suscitées contre l’ ouvrage et son auteur, est si intéressant qu’il est essen
er à y trouver des défauts, devraient tous dire avec Piron : « Si cet ouvrage sublime n’était pas fait, il ne se ferait jamais.
ards que mérite sa noble audace ; hélas ! j’ai beau chercher dans son ouvrage la moindre connaissance de l’art dramatique, je s
t lorsqu’elle doit frapper les regards, Mon Dieu ! que de ce point l’ ouvrage est merveilleux ? Les actrices à qui l’on reproc
vare ; George Dandin. Avant de faire des observations sur ces trois ouvrages , nous devons, d’après la tâche que nous nous somm
es indécences de détail. Le genre. — D’intrigue dans l’un et l’autre ouvrage , mais d’intrigue surnaturelle, puisque la métamor
étendue Alcmène a même l’honnêteté de répondre à Sosie 62 ; et dans l’ ouvrage latin, c’est au public seulement que Sosie s’adre
reprocher à Boileau qu’il l’avait vu rire aux représentations de cet ouvrage . Plaignons le grand homme ! Et répétons-lui avec
que lorsqu’ils mériteraient ce titre, par leur liaison intime avec l’ ouvrage . De la tradition. Que dire de la tradition
r Molière aurait double part toutes les fois qu’on jouerait un de ses ouvrages . Le croira-t-on ? La gloire du Tartuffe fut balan
que le jour même où devait avoir lieu la reprise du Tartuffe, de cet ouvrage poursuivi avec tant d’acharnement, Molière se soi
t à Mignard, dans son poème sur le Val-de-Grâce. C’est en plaçant cet ouvrage à la suite des comédies de Molière, qu’on a accré
de Pourceaugnac sont certainement dans ce cas ; ce que j’ai cité des ouvrages imités le prouve. Sentiment sur la pièce.
dus enfants, des lavements qui le couchent en joue, et nous aurons un ouvrage des plus régulièrement fait d’un bout à l’autre.
courtisans se couvrirent par les critiques qu’ils firent d’abord de l’ ouvrage , et par les éloges qu’ils lui prodiguèrent ensuit
voix, répétaient tant bien que mal ce que le roi venait de dire de l’ ouvrage . Cet homme-là est inimitable, disait le même M. l
mille beautés, et d’un genre à mériter que Voltaire ne rangeât pas l’ ouvrage au rang des pièces seulement plaisantes. De la
que dans l’emploi dont personne ne veut. Voilà pourquoi les meilleurs ouvrages manquent d’ensemble et ne font plus illusion ; vo
et Lulli, l’Orphée du temps, prête les charmes de sa musique à tout l’ ouvrage . Les neuf Muses et leurs favoris semblent être d’
 : il eût été difficile, sans doute, d’intéresser à la gloire du même ouvrage plusieurs demi-beaux esprits ; mais les hommes de
x qu’ils ressentaient. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur l’ ouvrage et sur ses quatre auteurs. Lulli. Nous ne
lui donner quelques éloges sur le choix du sujet et sur le plan de l’ ouvrage , quoique Lamotte ait trouvé inutile l’oracle qui
i. Convenons, en terminant cet article, que la principale gloire de l’ ouvrage appartient à Corneille, mais disons aussi que Mol
de Rambouillet, dans celui de Longueville, déchiraient ses meilleurs ouvrages  ; il avait à les punir de l’insulte qu’elles fais
olière avait encore à se venger de Cotin, qui l’avait insulté dans un ouvrage intitulé La Critique désintéressée sur les Critiq
piste, un plagiaire et un imitateur ; celles qui pensent critiquer un ouvrage en le disant imité, en totalité ou en partie, de
on opinion en partie ; c’est au lecteur à prononcer. Thomas, dans son ouvrage Sur les Femmes, dit à notre auteur : Au lieu de
e qu’on puisse faire d’un mauvais poète, c’est de donner d’excellents ouvrages  ; Molière et Despréaux n’avaient pas besoin d’ajo
oindres grimaces, les moindres gestes exagérés, il gâte son rôle et l’ ouvrage . Nous avons entendu Armande dire à Clitandre : E
te, qu’il fit paraître à Paris, avec succès, en juillet 1672. Voilà l’ ouvrage dont nous devons nous occuper. Des imitations.
vrier. Pour cette fois, aucun ordre n’avait forcé Molière à gâter son ouvrage  ; mais les conquêtes de Louis XIV en Hollande ani
ette réflexion ; aussi, aucune moralité n’y paraissait nouvelle, et l’ ouvrage , quoique rempli de beautés, n’a pas réussi. Les c
ur, point de faiblesse humaine. Nous avons dit, dans le cours de cet ouvrage , que Molière était né avec une santé faible, et q
les lectures à celle des journaux. On a depuis consulté Monvel sur un ouvrage qui n’était que l’extrait du mien, et M. Huet a r
s l’occasion de dire, en passant, que j’ai refusé de travailler à cet ouvrage tant que Bret a vécu ; il était aimable, honnête 
i la faute ? en tout cas, je ne veux parler, je ne parlerai, dans cet ouvrage , que des Comédies de Molière, un acteur peut n’y
si vous le jugez à propos, et je vous promets de les insérer dans mon ouvrage . Une pareille discussion ne peut qu’être utile à
. 37. Sans négliger les plus petits détails, lorsque, sans nuire à l’ ouvrage , ils peuvent plaire au public, Molière, dans la p
t Argan et Louison, mais Molière. M. le Texier, auteur d’un excellent ouvrage sur L’Art de bien lire, et toujours certain d’att
de ***, Le Malade imaginaire ; il rendit si bien tous les rôles que l’ ouvrage fut généralement applaudi, surtout par les ambass
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
ite de la septième période). — Comédie du Misanthrope. — Motif de cet ouvrage . En 1666, Molière donna Le Misanthrope. On s’acc
’Alceste, de la même manière que Boileau et lui en usaient dans leurs ouvrages , c’est-à-dire de le montrer faisant la guerre au
, et le poète sans talent ; de le montrer intraitable pour un mauvais ouvrage , quelque honnête, quelque estimable que fut l’aut
uccès que Molière me paraît s’être promis d’allier, en faisant le bel ouvrage dont nous parlons ; et j’aime à penser qu’il se p
25 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
a connu naguère, dans les intervalles du catéchisme, à titre de petit ouvrage de piété. — Ainsi donc ces fruits du génie, ayant
t de s’honorer soi-même par leur commerce. Ils ont laissé de certains ouvrages qui ne se sont pas perpétués sur la scène de la m
iens pour les écoliers ; la raison de la réserve où sont demeurés ces ouvrages , c’est apparemment qu’ils étaient moins beaux et
ière. Les Fâcheux, comédie-ballet, c’est justement le premier de ces ouvrages (1661) ; Psyché, tragédie-ballet, c’est justement
, dans son Avis au lecteur : « Il serait à souhaiter que ces sortes d’ ouvrages pussent toujours se montrer à vous avec les ornem
t dans ces conditions. Quant à Psyché, son affaire est plus nette. Un ouvrage mythologique à grand spectacle, une féerie, un op
rs libre, et le manier si bien qu’on reconnaît à peine le moment où l’ ouvrage passe des mains de Molière dans les siennes : en
de l’accent gascon du capitan. On ne pense pas à remonter autrement l’ ouvrage  : on a raison. Ce n’est pas qu’on ne puisse être
euse, ou de la remplacer par une autre sans meurtrir impertinemment l’ ouvrage  ? M. Porel y a renoncé, M. Claretie n’y songe pas
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
cle de Molière ; et d’ailleurs il avait peu de succès à attendre d’un ouvrage qui reproduisait la préciosité au moment où elle
e l’auteur s’est à peu près effacé et pour ainsi dire oblitéré dans l’ ouvrage , et n’avoir point pénétré le motif de cette altér
en littérature, en politique, et surtout en morale, qui convertit des ouvrages d’imagination en écrits historiques, et fait d’un
répertoire d’anecdotes. Quand un auteur n’a pas déclaré lui-même son ouvrage allégorique, on n’est pas autorisé à le supposer
par quelques rapprochements arbitraires ; et même quand if donne son ouvrage pour allégorique, il a seul le droit d’en donner
elle demandait vengeance, avait eu le courage de déclarer la pièce un ouvrage parfaitement beau, au-dessus de tout reproche et
ns « qui, au lieu de prendre pour eux les divers traits semés dans un ouvrage , s’appliquent à découvrir lesquels et donnent au
27 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ls marchent du moins sur ses traces, et, dans la composition de leurs ouvrages , ce qui les préoccupe avant tout, c’est la peintu
Chevalier à la mode, Les Bourgeoises de qualité, et beaucoup d’autres ouvrages . Il excellait aussi à peindre la nature rusée des
orriger la malice..... Mais si l’on ne rencontre pas dans les autres ouvrages de Regnard la peinture de mœurs et les éminentes
bles et sacrés auxquels il devait le bonheur ! Il est fâcheux que cet ouvrage , l’un des mieux conduits et des plus purement ver
s, Le Dissipateur a de grands partisans, qui n’estiment pas moins cet ouvrage que Le Glorieux. Ils y admirent surtout la créati
tés bizarres et exceptionnelles. Le Dissipateur n’en est pas moins un ouvrage très remarquable. On y trouve beaucoup d’intérêt
il excelle dans leur peinture, et, sous ce rapport, plusieurs de ses ouvrages , Les Fausses confidences, entre autres, resteront
es situations , et surtout l’incomparable éclat du style, placent cet ouvrage au rang de nos plus belles comédies. Quels nobles
cédent. Le croirait-on, ce que l’on a si justement admiré dans ce bel ouvrage  : la franchise du comique, les oppositions habile
pas seulement parce que les situations originales et la gaieté de ces ouvrages l’intéressent et l’amusent, mais parce qu’il y tr
sans partager l’opinion de ce littérateur chagrin qui trouve dans cet ouvrage le germe de tout ce que la Révolution a depuis ac
emoiselle. Le comique de situation se fait surtout remarquer dans les ouvrages de Beaumarchais. C’est, en effet, celui qui convi
s les écrivains de ce genre, il est le seul, depuis Molière, dont les ouvrages , en reproduisant les mœurs du temps, ont si forte
les seuls sentiments que l’on y exaltait; ou du moins, dans certains ouvrages , ces sentiments mal compris et mal interprétés, l
tout distinguer : Le Philinte de Molière et Le Vieux Célibataire. Ces ouvrages , on doit le supposer, avaient été conçus, sinon e
e nouveau du Théâtre-Français et de l’Odéon ne se compose guère que d’ ouvrages sans couleur, où l’on chercherait en vain la pein
; mais avant de les produire, nous devons revenir sur les deux grands ouvrages cités plus haut, Les Comédiens et L’Ecole des Vie
istingue surtout le talent de l’auteur, fait le principal mérite de l’ ouvrage . Il est pur, élégant, élevé, plein d’énergie et d
e de l’élever. Nous avons dit que M. Scribe, dans une foule de petits ouvrages , avait reproduit fidèlement les mœurs de la Resta
ivante, nous aurons à parler avec détails de beaucoup d’autres de ses ouvrages plus importants, représentés sur la scène françai
nous trouvons accomplissant le mieux la mission du poëte comique. Ses ouvrages , depuis 1830, sont pour la plupart un reflet des
d’une comédie piquante, dont lé succès ne répondit pas au mérite de l’ ouvrage , par la, raison qu’il relevait trop bien peut-êtr
e, on change de couleur sans que personne s’en aperçoive. » Tous ces ouvrages ne sont pas irréprochables sans doute, mais d’apr
de son talent. Il a, comme on sait, trop souvent substitué, dans ses ouvrages , le roman à la comédie, et c’est là surtout ce qu
néanmoins, nous persistons à le croire, elles font tache dans ce bel ouvrage , elles le déparent ; car, après tout, elles ne pr
ment. Les fautes de ce genre, trop peu rares malheureusement dans ses ouvrages , sont pour ainsi dire une conséquence forcée de l
nde que l’on s’entend bien mieux aujourd’hui que jadis à composer les ouvrages de théâtre, que sous ce rapport nous sommes en vé
gue est forte et chargée d’incidents, plus elle tient de place dans l’ ouvrage , plus il faut consacrer de temps à préparer et fa
s, les surprises, les catastrophes, l’imprévu du dénouement, etc. Les ouvrages conçus d’après ces principes ont de grandes chanc
nous séparent du siècle de Louis XIV, et de les mettre en regard des ouvrages les plus importants représentés dans le cours de
toujours on regrettera qu’il leur ait fait une si large part dans ses ouvrages . S’ils lui sont pardonnés, ce sera, sans contredi
des mœurs que de la vérité historique; et cependant, excepté quelques ouvrages , Turcaret entre autres, chef-d’œuvre de fidélité,
du Misanthrope, dont la lecture, à la première représentation de cet ouvrage , excita, comme on sait, des bravos universels, et
lus difficile que l’ancien, celui qui les contraindrait, dans le même ouvrage , à faire rire et pleurer alternativement. Mais ex
ons si, en effet, les idées qui dirigeaient Molière, en composant ses ouvrages , sont aujourd’hui surannées et insuffisantes, et
rme plus d’importance qu’elle n’en mérite, et bien qu’à cet égard ses ouvrages soient dignes d’être imités, ce n’est pas, à coup
nous le répétons, sans s’astreindre à l’imitation de la forme de ses ouvrages , se pénétrer des idées et du grand but qui le dir
d’Élisabeth, qui, de l’aveu même de M. Guizot, dépare les plus beaux ouvrages de l’auteur d’Hamlet, et rend souvent son dialogu
exte modeste de demander des conseils, ne veulent que vous lire leurs ouvrages , et recevoir des compliments. Voyez par quelles f
et le Tartuffe du dix-septième siècle, qu’il nous a montrés dans ses ouvrages , c’est mieux que cela : c’est la misanthropie, l’
mes. » C’est d’après cette donnée que Fabre d’Églantine a composé un ouvrage qu’il n’a pas craint d’intituler Le Philinte de M
ids. Le personnage d’Eliante est tout juste ce qu’il doit être dans l’ ouvrage pour servir les vues de l’auteur. Il n’y est pas
eût trouvé le bonheur ? Car remarquez bien qu’Éliante, à la fin de l’ ouvrage , semble avoir fait un retour sur elle-même. On se
l a grand soin de nous prémunir, et dont chaque scène de son immortel ouvrage fait nettement ressortir les dangers. Mais quand
Tartuffe devrait considérer l’époque à laquelle Molière a composé son ouvrage  ; les susceptibilités religieuses qu’il avait à m
ôles. 1. Cette lettre et celles qui la suivent font partie d’un ouvrage sur l’art du comédien. Elles sont adressées à un
28 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
e Médecin volant, Le Docteur amoureux, La Jalousie de Barbouillé. Ces ouvrages sont perdus, mais on retrouve quelques traces des
donnés à sa troupe. C’est là qu’il fit représenter Le Dépit amoureux, ouvrage que quelques situations charmantes, et des scènes
e dialogue de Molière. Le prince de Conti fut frappé des beautés de l’ ouvrage , et offrit à l’auteur la place de secrétaire de s
. C’est dans ces deux établissements qu’il mit au jour la plupart des ouvrages qui constituent sa gloire et celle de notre coméd
les principaux événements de la vie d’un écrivain ne sont-ils pas ses ouvrages  ? Nous avons déjà parlé de L’Étourdi et du Dépit
uement ; mais comme ils jetaient du mouvement et de la gaîté dans les ouvrages , on les regardait alors comme presque indispensab
les admit jamais dans ses pièces importantes. Après ces deux premiers ouvrages , il s’élance, avec autant de bonheur que d’audace
iquez-le plutôt d’avoir un peu sacrifié au goût de l’époque dans deux ouvrages , La Princesse d’Élide et Les Amants magnifiques.
’action, et les fréquents changements de lieu, font de cette pièce un ouvrage à part : il ne mérite pas moins d’être mis à côté
e Sicilien comme le premier essai d’opéra-comique : les scènes de cet ouvrage sont très bien coupées pour le chant et pour la d
es personnages, et qu’elle paraît ici moins étrange que dans d’autres ouvrages , par exemple, que dans Les Ménechmes de Regnard.
s Fourberies de Scapin se succédèrent en peu de temps ; chacun de ces ouvrages a des beautés particulières. M. et madame de Sote
ont Molière savait si habilement tirer des effets comiques ; tous ses ouvrages présentent des contrastes de quelque espèce. Dans
a tête de Toinette. Cette comédie du Malade imaginaire fut le dernier ouvrage de Molière. Elle suivit de près La Comtesse d’Esc
s doute privé la littérature de nouveaux chefs-d’œuvre. Tels sont les ouvrages qui placent Molière à une si grande élévation : a
rence entre les scènes de dépit, que trois fois il a placées dans ses ouvrages  ; Le Dépit amoureux, le Tartuffe et Le Bourgeois
obtinrent pas un accueil plus favorable ; mais comme, dans ce dernier ouvrage , Molière s’attaquait à une coterie puissante, on
ce comique du Misanthrope, mais l’impression que doivent produire ses ouvrages d’un ordre moins grave ; il juge qu’il a saisi ce
e présenta devant l’auteur du Misanthrope, une tragédie à la main ; l’ ouvrage n’était pas susceptible d’être joué ; mais Molièr
eur était bègue ; il mourut en 1659. Béjart parait être l’auteur d’un ouvrage intitulé : Recueil des titres, qualités, blasons
uteur ; malheureusement on lui contesta la propriété de ses meilleurs ouvrages  : est-ce à tort ou à raison ? La question est enc
faire passer à l’Hôtel de Bourgogne, où il avait résolu de donner ses ouvrages  ; il en fit faire la proposition à mademoiselle D
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
uel de la haute société dans la comédie de Mélite, qui est le premier ouvrage de Corneille. Cet ouvrage fit dans l’art dramatiq
ns la comédie de Mélite, qui est le premier ouvrage de Corneille. Cet ouvrage fit dans l’art dramatique une révolution dont Mol
une peinture de la conversation des honnêtes gens . Le succès de cet ouvrage , que l’auteur reconnaît être fort défectueux, « f
celle qui était en possession de s’y voir l’unique ». Toutefois, cet ouvrage qui, selon Corneille, peint si naïvement la conve
cunnus teterrima belli Causa, le chant séculaire (carmen seculare), ouvrage solennel, hymne national, renferme des expression
30 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
ux qu’insipides : on y ajoute souvent des critiques injustes de leurs Ouvrages  ». Il cite pour exemple de ce mauvais goût, l’Edi
a crû vrai & digne d’être rapporté, & on ne hasardera sur ses Ouvrages rien qui soit contraire aux sentimens du Public é
Gurgeo, qu’il a achetés de sa Veuve, & dont il s’adopte tous les Ouvrages  » ? Voilà comme les Bavius, les Mevius & les
ille jaloux esprits, Moliere, osent avec mépris Censurer ton plus bel Ouvrage  ; Sa charmante naïveté S’en va pour jamais d’âge
Amour Médecin donne lieu a l’Auteur de remarquer que c’est le premier Ouvrage dans lequel Moliere ait joué les Médecins. « Ils
31 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
, mais une pièce de théâtre admirable et qui, avec huit ou dix autres ouvrages du même poète, représente ce que la comédie, ce q
ions deviennent possibles. C’est ce qui est arrivé à Molière et à ses ouvrages . Prenons, par exemple, Le Misanthrope. Qu’est-ce
parler de L’École des femmes ; mais justement il s’est passé avec cet ouvrage ce qui s’est passé avec les autres. Voilà une com
a nous répondre. Il y a, paraît-il, doute et obscurité dans un de ses ouvrages , nous allons chercher la lumière dans l’ouvrage à
urité dans un de ses ouvrages, nous allons chercher la lumière dans l’ ouvrage à côté. Oh ! Attendez, mesdames et messieurs, je
pour la première et la seule fois de sa vie, a pris la défense de son ouvrage , et il a composé, vous le savez, une seconde comé
l n’est que trop souvent à même de connaître : c’est lorsqu’un de ses ouvrages est attaqué, discuté, controversé, et que devant
é, lorsque deux siècles d’admiration ont passé sur son nom et sur ses ouvrages , il est bien facile, si belles que soient ses œuv
re mieux, plutôt que d’attendre deux cents ans pour découvrir dans un ouvrage des mérites qui ne s’y trouvent pas, reconnaître
partout, et que tout cela d’ailleurs ne dépassait pas la moyenne des ouvrages courants. Ensuite on s’est attaqué à Arnolphe, un
hose de la comédie. On ne s’est pas arrêté là. De la grossièreté de l’ ouvrage on a conclu tout naturellement à celle de l’auteu
32 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
neur blessé n’osant se plaindre, leur goût choqué décria hautement un ouvrage où il y avait à la fois de quoi motiver leur cour
confrères, il les mena tous à l’Opéra, où l’on représentait un de ses ouvrages  : quarante graves personnages, en manteau noir et
s de grands services rendus à l’état par des ancêtres, et qui était l’ ouvrage du temps seul, des hommes, enrichis dans un obscu
u’on y puisse reprendre, cette pièce ne peut être considérée comme un ouvrage médiocre, un ouvrage du second ordre : c’est plut
re, cette pièce ne peut être considérée comme un ouvrage médiocre, un ouvrage du second ordre : c’est plutôt ce qu’on pourrait
d’un homme ridicule et répréhensible, et non pas parce qu’ils sont l’ ouvrage d’un homme élégant et vicieux. La moralité de la
e Roi ayant déclaré qu’il voulait voir plusieurs représentations de l’ ouvrage avant le carême, il se vit trop pressé par le tem
i de Psyché. Fulgence, écrivain du sixième siècle, à qui l’on doit un ouvrage intitulé Mythologicum, y donne un précis de la fa
détaillé au philosophe de Madaure et à l’Athénien Aristophante : les ouvrages de celui-ci ne nous sont point parvenus, et nous
e Rome, ont gardé sur les aventures si poétiques de Psyché. Quant aux ouvrages du ciseau ou du burin antique qui en retracent qu
à nous la raconter. Il n’est point de mon sujet d’examiner son roman, ouvrage un peu long, un peu inégal, mais gracieux dans se
là, et comme sans dessein, les vers que laissait échapper sa Muse. L’ ouvrage plut, le sujet devint populaire, et dès lors le t
qui est presque aussi singulier qu’une telle association, c’est que l’ ouvrage qui en fut le résultat ne s’élève pas au-dessus d
33 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
Il ne suffit donc pas d’apprécier littérairement les beautés d’un tel ouvrage  ; il faut aussi en retracer historiquement l’orig
Molière conçut de bonne heure le sujet du Tartuffe. Ce fut le premier ouvrage considérable dont il s’occupa après L’École des f
t à ce qu’elle n’eût point de terme, il se vengea d’eux dans un autre ouvrage qui, en leur donnant de nouvelles raisons de le d
ons de le détester, leur fournit de nouveaux moyens de lui nuire. Cet ouvrage était Le Festin de Pierre. « La profession d’hypo
ce du public, de ceux qui ont eu le pouvoir d’écarter de la scène cet ouvrage entrepris pour les démasquer. Un curé de Paris pu
puisqu’il n’avait que ce moyen de prouver au public l’innocence d’un ouvrage si odieusement calomnié par ses ennemis. Ce fut l
il se plaignait amèrement de ce coup d’autorité qui, en frappant son ouvrage , enfreignait la volonté même du monarque. Le roi
ions les plus fines du poète et les beautés les plus délicates de son ouvrage sont dévoilées et rendues sensibles avec une comp
é, pour plusieurs personnes, un motif de croire que la Lettre était l’ ouvrage de Molière lui-même. Les éloges que, dans leur hy
l pouvait suffire de prévenir ou de combattre les conséquences de son ouvrage . C’était surtout abuser des droits de la prédicat
lus exigeante, et l’envie avait eu le loisir de préparer ses armes. L’ ouvrage remplit, surpassa même l’attente du public, dont
ouvelle invention n’a-t-il pas fallu que Molière ait insérés dans son ouvrage pour le mettre en état d’être applaudi comme il l
e de Cléanthis. Ce rôle toutefois n’était qu’un embellissement dont l’ ouvrage pouvait se passer. Mais il est un point essentiel
r doit tous ses avantages : C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages . Je sais que le Tartuffe a passé son espoir, Que
34 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
tte nouvelle édition fût digne du grand homme dont elle reproduit les ouvrages . Le texte en a été scrupuleusement revu sur les v
riser à publier la cinquième édition de son Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. Quant à l’exécution matérielle, le pu
blic est à même d’en juger. Préface de l’Histoire de la vie et des ouvrages de Molière La maison Furne, fondée par un hom
e réimprimer, pour la cinquième fois, notre Histoire de la vie et des ouvrages de Molière en tête d’une édition de ses Œuvres. C
encore dans une prochaine édition de notre Histoire de la vie et des ouvrages de Corneille, M. Édouard Fournier, que sa verve s
appris. Nous avions imprimé deux fois notre Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, quand il voulut, dans une note d’une
fendu de représenter . C’était prendre le nom d’un port pour un nom d’ ouvrage . Mais ne voilà-t-il pas que le tout vient d’être
e ; perte du manuscrit. Ce que l’abbé de Marolles nous apprend de cet ouvrage . — 1665. Le Tartuffe, joué chez Monsieur et chez
s rapports avec Ninon de Lenclos et madame de La Sablière. Il lit ses ouvrages à mademoiselle de Bussy. Il est recherché par le
dé et les plus grands seigneurs. Il consultait sa gouvernante sur ses ouvrages . Racine porte son Alexandre à l’hôtel de Bourgogn
Illustre Théâtre ». Ces comédiens de société jouaient quelquefois des ouvrages nouveaux, et il existe une tragédie intitulée Art
elles seraient meilleures, ne doivent jamais être comptées parmi les ouvrages d’un homme de lettres ». Cependant Boileau regret
toujours quelque chose d’instructif et de saillant dans ses moindres ouvrages  ». C’est dans cette même année 1656 que Molière
u’à l’avenir ils n’accorderaient aucune gratification pour de pareils ouvrages , à moins qu’ils ne fussent expressément commandés
upes nomades, bien qu’il eût composé déjà pour elle ses deux premiers ouvrages , son nom comme artiste, comme auteur, était ignor
upinades de Scarron et par les intrigues romanesques de Rotrou. Aucun ouvrage n’avait encore rappelé la gaieté, la grâce séduis
urgogne28, malgré le silence obstiné des gazetiers, Molière, ses deux ouvrages et ses camarades furent à leur début bien vus du
généreux que celui que nous avons vu les États de Béziers faire à cet ouvrage . Le mardi 18 novembre, l’affiche portait : Cinna
n réussit ; la pièce ne fut pas moins heureuse. Avant d’apprécier cet ouvrage et de parler de son succès et de ses effets, un c
dmiration soudaine pour un comique si franc, un vieillard, auquel cet ouvrage révélait un Ménandre nouveau, s’écria du milieu d
opositions de deux auteurs qui s’étaient risqués à venir offrir leurs ouvrages à ces comédiens sans journaux. La première de ces
horus d’applaudissements vinrent encore se joindre ceux de la cour. L’ ouvrage fut envoyé aux Pyrénées. Il y reçut le même accue
eux), et protester même que c’était contre son gré qu’il publiait son ouvrage . Il serait inexact de dire que cette victoire rem
s d’infortune ; on avait attribué par envie le succès de ses derniers ouvrages au mérite dont Molière avait fait preuve en en re
me il devait plus tard apprécier les qualités de son cœur : C’est un ouvrage de Molière : Cet écrivain, par sa manière, Charme
ille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage  ; Sa charmante naïveté S’en va pour jamais d’âge
ir que le Corneille son convive fût le Corneille dont il admirait les ouvrages . Molière, dans sa Critique de l’École des femmes,
e l’on fit un brouhaha qui dura fort longtemps… Je doute fort que cet ouvrage lui ait donné tant de plaisir qu’il le veut persu
ers torts en le désignant plus que suffisamment par les titres de ses ouvrages et en se livrant contre lui à d’odieuses insinuat
fficher cette ordonnance à la porte de l’hôtel de Bourgogne, auquel l’ ouvrage avait été donné. Boursault, quelque temps après,
les siennes et les auteurs tragiques leur confier de préférence leurs ouvrages . Il résolut de monter une tragédie qui pût, mieux
à vu, une prédilection souvent malheureuse. Le jeune poète se mit à l’ ouvrage . La Grange-Chancel raconte avoir entendu des amis
t triompher des entraves que le génie rencontre ordinairement dans un ouvrage de commande, et Le Mariage forcé, composé à la hâ
ui tous, dans les lectures particulières que je leur ai faites de mon ouvrage , se sont trouvés d’accord avec les sentiments de
parce qu’il lui faudrait un temps infini s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. » Le morceau d’Éliante du Misanthrope,
lus naturel de croire que cet auteur, attachant peu d’importance à un ouvrage de sa première jeunesse, qui ne pouvait être d’au
Ce passage, ignoré de tous ceux qui se sont occupés de la vie ou des ouvrages de Molière, renferme, sinon la preuve de la modes
e Paris, à défaut de représentations, recherchait les lectures de son ouvrage , durent consoler un peu l’amour-propre de notre a
es soins ; repousser les attaques d’ennemis acharnés, et composer des ouvrages qui, pour être bien accueillis du parterre, devai
, on ne le vit jamais faire d’allusion aussi directe, dans ses autres ouvrages , à ses trop justes douleurs. Des biographes de ce
lignité, ni la cabale, n’avaient de voix parmi eux. Ils adoraient les ouvrages des anciens, ne refusaient point à ceux des moder
la durée du voyage. Nous n’avons vu ce fait rapporté que dans ce seul ouvrage  ; mais il serait peu étonnant que Molière, contin
ce pour les jugements de ses amis. Molière, auquel il lisait tous ses ouvrages , ne put obtenir de lui qu’il refit le dernier de
it, Ninon de Lenclos et madame de La Sablière. Il soumettait tous ses ouvrages à la première, et attachait d’autant plus d’impor
a femme de La Mothe le Vayer, à laquelle Molière lisait également ses ouvrages avant la représentation : « Quand L’Avare sembla
scènes de La Noce de village de Brécourt, en les lui donnant pour son ouvrage . Mais elle ne prit point le change ; et, après av
mauvaise parodie d’Andromaque (La Folle Querelle, de Subigny) était l’ ouvrage de Molière, il se joignit aux détracteurs de L’Av
suivant, et l’empêcha pendant un certain temps encore de donner aucun ouvrage nouveau à son théâtre. Lorsqu’il eut laissé expir
senté vingt et une fois de suite, nombre de représentations auquel un ouvrage atteignait difficilement alors, si l’on en except
er entièrement le projet qu’il avait formé de faire l’apologie de son ouvrage , et que le libraire se permit d’imprimer à la têt
quel donna le public, dut nécessairement nuire un peu à la vogue de l’ ouvrage  ; mais il contribua indubitablement à augmenter l
nions tout à fait paradoxales que l’on rencontre quelquefois dans ses ouvrages et qui n’ont pas trouvé encore de partisans réflé
venu la couronner. Il y a deux choses seulement à reprendre dans cet ouvrage  : la première, c’est le style, qui semble d’autan
ncesse. Elle regardait cet endroit comme un trait indigne d’un si bon ouvrage . Mais Molière avait son original, il voulait le m
ut apprécier dès la première représentation le dialogue rapide de cet ouvrage , l’esprit vif et naturel, les traits brillants, m
-Foix ; mais on a fait observer avec raison que Le Sicilien a sur les ouvrages de ce dernier auteur le mérite de la vraisemblanc
. Où est le temps où de semblables caprices enfantaient de semblables ouvrages  ? Le Ballet des Muses fut représenté une seconde
de politique Été grand ministre ou grand roia. Tel enfin est ce rare ouvrage Qu’il ne se sent point de son âge, Et que d’un ro
la religion. « Il est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les ouvrages de Molière, et je serais bien fâché de lui ravir
tâche d’en ruiner la créance dans leurs esprits par la licence de ses ouvrages . « Certes, il faut avouer que Molière est lui-mêm
, qui est continuellement en peine de faire réformer ou supprimer ses ouvrages … « Auguste fit mourir un bouffon qui avait fait r
ontre la souveraineté de Dieu. » Auteurs de nos jours, qui voyez vos ouvrages écartés de la scène par une politique ombrageuse,
ignorait jusqu’ici le nom de ce curé, sa paroisse et le titre de son ouvrage . Nous avons successivement fait et nous avons enr
et comme sollicitant sans cesse, mais en vain, la suppression de ses ouvrages . Néanmoins l’adroit prétexte de l’accusation le f
longtemps à ce qu’il confondît ses détracteurs par l’innocence de son ouvrage . Il permit donc, avant son départ pour l’armée de
re de Molière, qui ne connut de faiblesses qu’en amour. Rien dans ses ouvrages , dans ses actions, ne peut porter à croire qu’il
ommentateurs, entre autres Bret, ont prétendu que Molière, plein de l’ ouvrage qu’il méditait, se trouvait un jour chez le nonce
olière de confondre les infâmes calomnies répandues contre lui et son ouvrage pour confier ce soin même à un ami. D’un autre cô
la conduite de ses ennemis. Certes, s’il est dans tout son théâtre un ouvrage où la décence soit presque continuellement blessé
mais des spectatrices qu’ils peuvent séduire. Toutefois ce vice de l’ ouvrage n’en compromit pas un seul instant le succès. La
age, pourrait, par l’influence de sa famille, non seulement décrier l’ ouvrage , mais même se venger de l’auteur. Molière chercha
n doit attribuer l’accueil peu empressé que reçoivent aujourd’hui ces ouvrages . Il y aura dans tous les temps des Célimènes : on
La Harpe, tout en rendant justice au dialogue vraiment comique de cet ouvrage , dit dans son Cours de littérature : « Si Molière
restée que parce que Molière ne trouva pas le temps de versifier son ouvrage , et qu’en la laissant échapper de sa plume il ne
ne fut pas heureux dans les changements qu’il fit subir au plan de l’ ouvrage , sut du moins ajouter au dialogue de nouveaux tra
pour cette histoire. Molière, ici comme dans plusieurs autres de ses ouvrages , fait allusion à lui et aux siens ; il se plaint
resque consécutives satisfirent à peine76 ; et, depuis, cet admirable ouvrage n’a cessé de figurer au répertoire courant que da
u sa femme à un corsaire, excita tant d’empressement, que ce médiocre ouvrage obtint à peu près le même nombre de représentatio
, à attaquer la réputation littéraire de Molière, et le mérite de son ouvrage , dont on dit : Un si fameux succès ne lui fut ja
…………………… Souffre que, dans leur art s’avançant chaque jour, Par leurs ouvrages seuls ils te fassent leur cour. Le ministre ne f
s envieux de Molière aient procuré une sorte de succès à ce misérable ouvrage . Nous voyons cependant à cette époque le clergé s
de notre auteur, et ne put servir à lui déguiser la faiblesse de son ouvrage . Il ne le fit pas représenter sur son théâtre, et
le plaisir obligé que les courtisans devaient prendre en écoutant un ouvrage dont l’idée première appartenait eu quelque sorte
tobre 1670, que l’on représenta, pour la première fois, cet important ouvrage . La cour était alors rassemblée dans ce séjour, e
rs de Siam, qui venaient lui annoncer que leur monarque, ayant lu ses ouvrages , l’avait élevé à la dignité de mandarin ! Il accu
he. On se convainc de l’inexactitude de cette assertion en lisant cet ouvrage , qui d’ailleurs ne parut qu’en 1671, c’est-à-dire
n lui avait assigné, et n’ayant encore mis que la première main à son ouvrage , il prit le parti de s’adjoindre deux collaborate
loges et amphithéâtre, bancs et balcons, tant pour ce qui regarde les ouvrages de menuiserie que de tapisserie, et ornements et
ladite délibération de la troupe, on a commencé à travailler auxdits ouvrages de réparation et de décoration de la salle le xvi
é de mise en scène. La chronique prétend que la représentation de cet ouvrage fut pour l’honneur marital de Molière un écueil n
s de trois ans, il n’avait exercé son talent et son génie que sur des ouvrages réclamés pour les plaisirs de la cour. Cette sort
ns les plus remarquables. Les Fourberies de Scapin furent le premier ouvrage que notre auteur fit représenter après avoir acqu
t le monde une aversion d’autant plus injuste que ceux qui lisent mes ouvrages et m’entendent parler de vous savent très bien qu
ment abandonnée de la foule, moins frappée d’abord des beautés dont l’ ouvrage est rempli que de l’apparente stérilité de son su
e nom de l’original au bas de la copie, par plus d’une allusion à ses ouvrages et à la guerre que Boileau leur avait déclarée, m
satire qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner de bons ouvrages  ». Il est fâcheux toutefois que l’auteur de cette
l’auteur, et fut même des premiers à rendre justice au mérite de cet ouvrage  ; car, allant voir madame de Rambouillet après la
gne de son génie : « Si je travaillais pour l’honneur, disait-il, mes ouvrages seraient tournés tout autrement. Mais il faut que
las ! la Faculté devait être trop tôt vengée. Le succès de ce dernier ouvrage ne fut pas un seul instant incertain ; cependant,
crer une partie à l’élude de ses rôles. Il joua dans presque tous ses ouvrages  ; ce fut lui qui créa Mascarille de L’Étourdi et
ans les éloges que la coutume veut que l’on donne à l’auteur et à son ouvrage , et à la troupe qui le doit représenter. « Molièr
« Molière, dit le même historien, ne composait pas seulement de beaux ouvrages , il s’acquittait aussi de son rôle admirablement.
grâce aux succès de sa troupe et à la fréquente représentation de ses ouvrages , il vécut dans une aisance brillante, surtout pou
it rien ; un prix d’Académie ne saurait rien prouver : la plupart des ouvrages couronnés ne sont que des folies de jeunesse ». C
évère fut porté par Bailly lui-même ; et personne, après avoir lu son ouvrage , ne sera tenté d’en appeler. Pour donner plus de
et du Tartuffe, Boileau ne parla guère que deux fois de lui dans ses ouvrages  : la première, et c’est celle où l’éloge fut le p
t de découvrir une sorte de réponse en vers, également anonyme, à cet ouvrage de circonstance, intitulée Le Songe du rêveur, Pa
en retira. Devons-nous souffrir cet outrage ? Quoi donc ? dérober un ouvrage  ? Le dérober impunément ? Oser le vendre assuréme
par Mgr le prince de Conti en la ville de Montpellier, l’année 1654, ouvrage qu’il dédia au prince ; et que l’année d’après, d
e partie : « L’honneur que Votre Altesse Sérénissime daigna faire à l’ ouvrage que j’osai Lui présenter l’année passée m’a donné
e Languedoc, par M. Raymond, pages 103-106. On doit à l’auteur de cet ouvrage la découverte de quatre renseignements nouveaux s
uillot Gorju, qu’il a achetés de sa veuve, et dont il adopte tous les ouvrages  ? » (Préface des Véritables Précieuses, comédie e
ult. Mais, à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage , et l’on en doit concevoir une assez haute attent
ir Le Mercure de France, mai 1740, p. 840. — Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de son temps (par
12. 69. Nous avons déjà cité la Lettre sur les Observations. L’autre ouvrage est intitulé Réponse aux Observations touchant le
35 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
nir. Il ne fallut rien moins que le Cid pour faire tomber ce ridicule ouvrage ; et quoique Chimène, en quelques endroits, eût el
e pièce que la sottise et l’envie osèrent encore opposer aux premiers ouvrages de Molière. Corneille, entraîné par l’exemple, ne
Section première. De Molière. L’éloge d’un écrivain est dans ses ouvrages ; on pourrait dire que l’éloge de Molière est dans
re à un avare de bonne foi qu’il y avait beaucoup à profiter dans cet ouvrage , et qu’on en pouvait tirer d’excellents principes
qu’il t’a fallu de courage et de génie pour concevoir le plan de cet ouvrage , et l’exécuter dans un temps ou le faux zèle étai
’Élide, les Amants magnifiques, ne sont pas des comédies; ce sont des ouvrages de commande, des fêtes pour la cour, ou l’on ne r
écrivain supérieur est quelquefois obligé de descendre à ces sortes d’ ouvrages , qui ont pour objet de faire valoir d’autres tale
x, qui furent jours à Vaux devant le roi, n’en fit pas à la vérité un ouvrage régulier, puisqu’il n’y a ni plan ni intrigue, ma
ient ni plus vraisemblables ni plus décentes. C’est pourtant dans cet ouvrage , dont le fond est si vicieux, que Molière fit voi
tes, à deux ou trois vers près, qu’elles ont suffi pour faire vivre l’ ouvrage ; et ces deux scènes valent mieux que beaucoup de
deux scènes valent mieux que beaucoup de comédies. Dès son troisième ouvrage , il sortit entièrement de la route tracée, et en
jeune personne confiée à ses soins, et qu’il voulait épouser. De tels ouvrages sont l’école du monde, et leur utilité se perpétu
fois que l’on voulut désigner l’affectation d’être agréable. Ainsi l’ ouvrage de Molière fit un changement dans la langue comme
té aussi des hommes très-méchants, et que, non contents de dénigrer l’ ouvrage , ils se croient tout permis pour perdre l’auteur.
me celle des Italiens; car il faut remarquer que ce sont toujours les ouvrages faits pour la multitude qui ont de ces prodigieux
culté, et cette guerre dura jusqu’à la fin de sa vie; car son dernier ouvrage , le Malade imaginaire, fut encore fait contre les
re trop supérieur; mais on peut assurer que, dans tous les temps, des ouvrages d’un très-grand mérite, confondus d’abord dans l’
re que les spectateurs, en s’instruisant, devenaient plus dignes de l’ ouvrage . Il était, depuis un siècle, en possession du pre
us : Oronte la demandait-il bien sérieusement ? Ceux qui lisent leurs ouvrages au premier venu demandent-ils la vérité ou des lo
lissement contraire aux bonnes mœurs. S’il n’eût attaqué que quelques ouvrages où en effet elles sont blessées, et qui ne sont q
entraîné un peu loin, je passe rapidement sur les autres parties de l’ ouvrage , sur le contraste de la prude Arsinoé et de la co
ns l’estimer comme une comédie. Mais à cette tolérance en faveur de l’ ouvrage ne se mêlera-t-il pas encore de l’estime pour l’a
vous ne pouvez pas croire, et je vous promets de vous divertir. Peu d’ ouvrages sont aussi réjouissants qu’Amphytrion. On a remar
l’admiration, s’y refusa d’abord, et balança le plaisir que faisait l’ ouvrage et le succès qu’il devait avoir. L’histoire du Mi
iens pour les imiter : c’est ce qui nous valut de lui de fort mauvais ouvrages . Il eut ensuite un tort encore plus grand, qui lu
bout du Tartufe. Il est vrai qu’elle est étendue et profonde, et son ouvrage seul pouvait nous la révéler. —L’hypocrisie, tell
en tirer par un ressort aussi extraordinaire que tout le reste de mon ouvrage . C’est l’histoire du Tartufe, et j’aurai plus d’u
ce dénouement n’est pas conforme aux règles ordinaires; mais dans un ouvrage où le talent de Molière lui avait appris à agrand
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
e française. — Opinion de l’hôtel de Rambouillet sur Le Cid. — Grands ouvrages , mis au jour par Corneille dans cette période.
grand Corneille. Scudéry lui reprochait d’avoir imité dans Le Cid un ouvrage du théâtre espagnol ; il ne voyait en lui qu’un t
e vers la fin de la période dont il traite (en 1637) parut le premier ouvrage de Descartes, celui qui l’ait son plus incontesta
bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Cet ouvrage écrit en français est d’un style pur et d’une lim
37 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
Avertissement de l’auteur du Commentaire Les ouvrages qui ont le plus besoin d’être commentés, sont inc
s judicieuses sur l’économie ainsi que sur l’exécution des principaux ouvrages  ! Je leur ai des obligations que je ne prétends p
st surprenant que cette vérité ait échappé à un critique pour qui les ouvrages de Molière ont été un objet d’étude et de travail
ence ou à la précipitation tout ce qu’on remarque de vicieux dans ses ouvrages . J’ai partagé longtemps ce préjugé ; mais une lec
ue toutes ses comédies avant que Boileau et Racine eussent publié ces ouvrages si élégants et si purs qui ont fixé l’idiome poét
objet est d’offrir un jugement sommaire de la pièce ; de rappeler les ouvrages dont elle a été l’imitation ou le type, ainsi que
art sont attentivement observés, non seulement fût l’histoire de ses ouvrages , mais même pût être considéré, en quelque sorte,
re considéré, en quelque sorte, comme l’histoire de son génie. Tout l’ ouvrage est précédé d’un Discours préliminaire et d’une V
examine l’influence réciproque de la société sur son génie, et de ses ouvrages sur les mœurs. Ce Discours, si l’exécution répond
n de ses premiers biographes, ayant donné une étendue démesurée à son ouvrage , et l’ayant rempli d’une foule d’anecdotes apocry
 » Ménandre représente aussi à lui seul la comédie nouvelle. Mais ses ouvrages ont disparu : il ne reste que son nom, de courts
es traducteurs de quelques comiques grecs de la troisième époque. Les ouvrages de ces deux poètes sont parvenus jusqu’à nous : d
ffisamment la pauvreté des idées et la barbarie du langage, brille un ouvrage qui a traversé les siècles, qui a donné des expre
es mœurs et des caractères : il fut donné à ce même génie d’achever l’ ouvrage qu’il avait commencé. Le Menteur parut. La pièce
aibli la plupart des ridicules qu’il a frondés. Dans plusieurs autres ouvrages , il a introduit des personnages vicieux. Mais ce
te de son trésor. Je vais plus loin. Quand Molière, dans son plus bel ouvrage , a démasqué le plus détestable des vices, l’hypoc
e ne sont point des défauts ; ce sont les conditions nécessaires d’un ouvrage où le poète se proposait de peindre, dans des scè
dénouement du sujet, c’est-à-dire de la partie comique et morale de l’ ouvrage . Si quelquefois Molière est faible ou même pèche
le plus mis à profit les pensées des autres. Mais aussi de combien d’ ouvrages les siennes n’ont-elles pas été le germe ou l’orn
rès avoir payé mon tribut d’estime au Grondeur et à l’Avocat patelin, ouvrages de la bonne école, et avoir rendu un éclatant hom
en avait fait.Il importe peu de savoir au juste comment fut perdu un ouvrage peu regrettable sans doute. Molière semblait lui-
ière y commença ses représentations le 4 novembre 166048. Le premier ouvrage donné par Molière sûr ce nouveau théâtre fut don
rait sans utilité. J’ai osé, ailleurs, juger le poète et analyser ses ouvrages  : c’est assez d’une fois ; je dois me contenter i
t chargée des divertissements de sa cour58, de goûter et de louer ses ouvrages , quelquefois même de s’associer, pour ainsi dire,
mutuellement justice, et se défendre réciproquement au sujet de leurs ouvrages .On vint annoncer à Racine que le Misanthrope étai
ur l’amusement du roi ; mais, plusieurs fois aussi, Molière, dans ses ouvrages , semble laisser échapper quelques traits de l’hum
arme, ni sans profit pour lui : il lui soumettait même volontiers ses ouvrages . L’abbé de Châteauneuf, le dernier amant de Ninon
nnu par l’homme de génie, homme de bien, qui fut un de ses plus beaux ouvrages . Le portrait de la personne de Molière nous a été
te même année vit paraître la IXesatire de Boileau, le premier de ses ouvrages où son talent se soit montré dans toute sa force.
ers sa perfection. 4. Voltaire, dans son Commentaire sur Corneille, ouvrage dont il est plus facile d’éviter les défauts que
se, et auteur de laGalerie historiquedes acteurs du Théâtre Français, ouvrage rempli de recherches aussi curieuses qu’exactes.
u par Lagrange. Ce registre, qui indique, jour par jour, le titre des ouvrages joués et le montant des recettes, m’a fait connaî
ur. Ces petits faits, qui servent en partie à constater le succès des ouvrages , ont été ignorés des historiens duthéâtre, ou rap
ux chefs-d’œuvre auxquels ils ont donné naissance. De la question des ouvrages , on passa bientôt à celle des hommes et des époqu
se ? Non : il a peint tous les hommes, tous font leurs délices de ses ouvrages , et tous sont fiers de son génie. Les petites div
du Pédant jouéreprésentée en 1654 eut beaucoup de succès. Ses autres ouvrages sont un Voyage de la Luneet une Histoire comique
non une tragédie. Racan a fait un sixain pour être mis en tête de cet ouvrage (voirŒuvres de Racan, tome II, page 211). Françoi
es de M. d’Assoucy, 1 vol. in-12, Paris, 1677. On voit, dans un autre ouvrage du même auteur, intituléAventures d’Italie, 1 vol
ézenas en décembre i654. Poète et prosateur ingénieux, ses principaux ouvrages sont,Dulot vaincu, onla Défaite des Bouts-rimés,
isait-il, quelque chose de saillant et d’instructif dans les moindres ouvrages de Molière. » 42. Ces trois farceurs avaient d’
aint-Sorlin, de Paris, né en 1595, mort en (676. Auteur, entre autres ouvrages , d’une traduction en vers de l’Imitation de J.-C.
réflexion est bien étrange de la part d’un homme qui avait étudié les ouvrages de Molière, et s’était exercé dans son art. Palap
les notes de tous les commentateurs, et une Histoire de la Vie et des Ouvrages de Molière.Ce jeune écrivain n’a pas cru devoir,
i point à m’informer des motifs qui ont pu porter à reproduire un tel ouvrage  ; mais je dois peut-être justifier le mépris avec
; et Voltaire ignorait alors(en 1730) ce que Despréaux avait dit de l’ ouvrage de Grimarest dans des lettres dont le recueil ne
« Pour ce qui est de la Vie de Molière, franchement ce n’est point un ouvrage qui mérite qu’on en parle. Il est fait par un hom
tte misérable Vie, où on ne voit ni vérité, ni style, ni sens commun, ouvrage plus propre à rendre méprisable et ridicule cet i
tter le temps qu’on a perdu à les lire. » Les nouveaux éditeurs de l’ ouvrage de Grimarest attestent qu’il fut écrit presque so
en 1706, âgée de quatre-vingt-dix ans. 85. Ce passage est tiré d’un ouvrage de l’abbé de Châteauneuf, intitulé Dialogue sur l
38 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
re la femme de Louis XIV, que de prendre pour modèle un des meilleurs ouvrages d’un des poètes les plus estimés de leur nation.
s sous le nom de Plaisirs de l’Île enchantée. Le roi ayant applaudi l’ ouvrage , la cour crut l’avoir admiré. La ville l’accueill
olière n’eut que quinze représentations : c’eût été un succès pour un ouvrage raisonnable ; c’était presque une chute pour une
œuvres, divisée en deux parties, dont la seconde était consacrée aux ouvrages posthumes, ils comprirent dans celle-ci Le Festin
on intégrité, sinon un des plus beaux, du moins un des plus étonnants ouvrages qu’ait enfantés le génie de Molière. La pièce de
oins il y a unité de caractère. C’est à ce mérite, si brillant dans l’ ouvrage , que Molière semble avoir sacrifié tous les autre
on en vers qu’en a faite Thomas Corneille. Il est impossible que deux ouvrages aient entre eux un rapport plus immédiat, et que
et de simples accessoires ne doivent pas être traités à l’égal de ses ouvrages . 1. Il existe une autre relation de ces fêtes
devait pas être reproché à Molière : il était consacré par plusieurs ouvrages , et devenu tout à fait populaire, quand il traita
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
licats se laissent pénétrer ! Et plût au ciel encor, pour couronner l’ ouvrage , Que Montausier voulût leur donner son suffrage !
qu’il s’était ouverte. En 1670, il avait mis au théâtre Britannicus, ouvrage sévère, où l’on voit le peu de distance qui sépar
de pension. Depuis cette année jusqu’en 1677, Racine ne publia aucun ouvrage , non plus que Boileau. En 1677, il mit Phèdre au
gua contre la Phèdre de Racine ; secondement, que Boileau a défendu l’ ouvrage de son ami contre les gens de l’hôtel Rambouillet
e de raison qu’à madame Deshoulières, à cause du sonnet qui était son ouvrage . Encore est-il plus sage de s’en tenir au doute q
lque chose rem péchait de se laisser aller au pathétique des premiers ouvrages de Racine, excepté à celui d’Andromaque. L’actric
tude maternelle qui disposait mal madame de Sévigné pour les premiers ouvrages de Racine ; Andromaque fut la première de ses piè
rgna moins les éloges au grand poète ; elle se livra au charme de ses ouvrages , à mesure que le temps de ces amours s’éloignait.
plus positive qu’ils n’avaient point à redouter les applications des ouvrages satiriques dont les auteurs leur faisaient la lec
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [83, p. 127-128] »
parce qu’il lui faudrait un temps infini, s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. 278. Elle apparaît pour la première
uvres de Boileau de 1716. Brossette l’a introduit dans les notes de l’ ouvrage . Voici la note : Elle [La satire II] fut faite en
parce qu’il lui faudrait un temps infini, s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. (Pierre Bonvallet, Molière de tous les
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Préface » pp. -
Préface Je prie le lecteur de ne pas demander à cet ouvrage plus d’amusement, d’intérêt, ni d’instruction que
nt aux dates des faits, aux âges des personnes, à la nomenclature des ouvrages  ; ma division en périodes, qui fait revenir souve
n extremis ridendus . Il faut de la jeunesse pour donner le fini à un ouvrage du genre de celui-ci. L’histoire de la société po
42 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
sur les hommes dans tous les temps, et qu’il y en a beaucoup dans cet ouvrage . Sans doute le procès de M. Guillaume contre un b
eure à toutes les tragédies du même auteur, est en effet son meilleur ouvrage ; l’intrigue en est bien conçue, le principal cara
ettre, il y a quelque temps, la Coquette du même auteur, très mauvais ouvrage qui n’a eu aucun succès. On doit savoir d’autant
Je ne dois pas omettre ici une anecdote digne d’attention. Quand cet ouvrage fut représenté en 1701, on fit supprimer au théât
eux-mêmes, ne feront que répandre plus d’intérêt sur la notice de ses ouvrages dramatiques. Regnard, célèbre par ses comédies, a
roman y sont scrupuleusement observées. Comme il est le héros de son ouvrage , il commence par faire son portrait sous le nom d
age, l’histoire de la Laponie, écrite en latin par Joannes Tornœus, l’ ouvrage le meilleur qu’on ait composé sur cette matière,
e mourir du chagrin que lui a causé le mauvais succès de ses derniers ouvrages . Il décrit son convoi : Mes yeux ont vu passer d
manquent ordinairement, c’est le Joueur, et c’est aussi son plus bel ouvrage , et l’un des meilleurs que l’on ait mis au théâtr
beaucoup que Démocrite et le Distrait soient de la même force que les ouvrages dont je viens de parler, qui sont les chefs-d’œuv
alogue sont, dans leur genre, d’un comique parfait. Mais s’il y a des ouvrages qu’une seule scène a fait vivre au théâtre, ils y
es traiter. La comédie de Regnard eut la plus complète réussite, et l’ ouvrage de Dufrény échoua entièrement. En général, il fut
43 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
elle est placée à la vingt-une place. 169. Cette anecdote vient de l’ ouvrage de La Serre, Les mémoires sur la vie et les ouvra
ecdote vient de l’ouvrage de La Serre, Les mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, 1734. On peut la retrouve dans La Vie
n peut la retrouve dans La Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages de Voltaire, 1739. (Pierre Bonvallet, Molière de
44 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
premier jour, que les acteurs qui ont joué pour la première fois les ouvrages de Corneille, de Racine et de Molière, qui ont re
s, le Misanthrope, Tartuffe et les Femmes savantes. Le premier de ces ouvrages est de 1662, le dernier de 1672. Je consens à cro
ue les interprètes de Molière en savent moins sur le vrai sens de ses ouvrages qu’un homme attentif après une première lecture.
eprésentation du Misanthrope, il aurait grand’peine à reconnaître son ouvrage et demanderait ce qu’on joue. Il y a pourtant par
utrement graves que la représentation du Misanthrope. Dans ce dernier ouvrage , en effet, c’est à Célimène que s’adressent presq
oète, ma tâche est d’examiner comment cette pensée est rendue. Or cet ouvrage , que je considère comme l’expression la plus haut
forme à l’intention de l’auteur. Pour la représentation de ces grands ouvrages , le caprice et la routine sont plus souvent consu
souvent consultés que la raison. Ce que j’ai dit de ces quatre grands ouvrages , je pourrais le dire de bien d’autres conçus par
ui donneront un sens inattendu, un sens contredit par l’ensemble de l’ ouvrage . Un tel sans-façon ne doit pas se perpétuer. Si l
ectateurs, et lorsque le public se serait familiarisé avec les grands ouvrages simplement conçus, écrits dans une langue harmoni
45 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ncipes de justesse qui lui ont servi de guides dans la plûpart de ses ouvrages . Le voyage de Louis XIII à Narbonne en 1641, inte
’en 1652. Moliere l’employa vraysemblablement à composer ses premiers ouvrages . La Béjart, comédienne de campagne, attendoit ain
x, leur brouillerie & leur réconciliation, sont le morceau de cet ouvrage le plus justement admiré. Quoique la comédie des
s femmes admiroient par les mêmes côtés, qui depuis ont décrédité ces ouvrages , avoit passé dans les conversations ; enfin le vi
r depuis son établissement à Paris, avoit perfectionné son stile. Cet ouvrage est plus correctement écrit que ses deux premiere
ont le fonds même est vicieux, put contribuer au peu de succès de cet ouvrage  ; Moliere qui jouoit le rôle de Dom Garcie, ne ré
supprimer quelques-unes, en substituer d’autres, sans faire tort à l’ ouvrage  : mais le point essentiel étoit de soutenir l’att
ange plut par sa nouveauté ; on eut peut-être de l’indulgence pour un ouvrage conçû, fait, appris, & représenté en quinze j
es critiques sans nombre qui se répandirent dans le public contre son ouvrage , mais elle servit à l’en consoler. Soit malignité
. Cette piéce réussit, & la cour ne traita point avec sévérité un ouvrage fait à la hâte pour la divertir. Moliere n’avoit
le théatre du palais royal, le 22 du même mois. est encore un de ces ouvrages précipités, que l’on ne doit point juger avec rig
juin 1666. qui sera toujours regardé chez les nations polies, comme l’ ouvrage le plus parfait de la comédie françoise. Si l’on
se rebuta point. Il crut devoir rappeller les spectateurs par quelque ouvrage moins bon, mais plus amusant, dans l’espérance qu
faciles à séduire ; les vrays dévots étoient même alarmés, quoique l’ ouvrage ne fût guéres connu33 ni des uns ni des autres. U
Des prélats, &35 le légat, après avoir entendu la lecture de cet ouvrage , en jugérent plus favorablement ; & le Roi36
distinguera toujours Moliere de tous les auteurs comiques. Comme ses ouvrages ne sont pas tous du même genre, il ne faut pas, p
e a joué le rôle d’une des Graces dans Psiché en 1671. 57. Outre les ouvrages qu’on a rassemblés dans cette édition, & plus
46 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
qui veut mettra la France en ports de mer : voilà les beautés de cet ouvrage . L’ÉCOLE DES FEMMES. Chef-d’œuvre de comiqu
s les bois ; le dénouement enfin : voilà les beautés principales d’un ouvrage dans lequel il n’y a pas un vers qui n’ait rappor
où il interroge la malade : voilà les plus jolies scènes de ce petit ouvrage , qui soutint le Misanthrope. MÉLICERTE, PASTOR
ingulière, si belle et si hardie : voilà les principales beautés d’un ouvrage que l’Europe admire avec raison. AMPHITRYON.
it Dorimène, et fait de l’esprit avec elle : voilà les beautés de cet ouvrage , dont le cinquième acte ne vaut pas les autres.
in, Martine philosophant mieux que personne : voilà les scènes de cet ouvrage admirable qui doivent servir de modèles. LA CO
logue qui commence le cinquième acte : tout doit être étudié dans cet ouvrage . LA ROSE. Joli opéra comique. LE FAUX PR
47 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ndue que le texte même. La première, Lettre de M** sur la vie et les ouvrages de Molière, occupe 21 pages du Mercure de France
te date, tout était nouveau en fait d’histoire théâtrale : le premier ouvrage sur les auteurs et les comédiens, la Bibliothèque
d il donna ses Mémoires pour servir à l’histoire de Molière et de ses ouvrages , qui furent avec raison préférés par les éditeurs
itique. G. M.-Monval, moliériste. LETTRE DE M** SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE MOLIERE (AOUT 1735) Il est vrai, Monsieur,
it peut-être pas tant de précautions à prendre pour la lecture de ses ouvrages . Pour surpasser‌ 13 les autres poëtes comiques, c
XIV après qu’il l’eut honoré d’une pension de mille livres39, est un ouvrage des. plus spirituels, et une satire des plus fine
aduisit Lucrèce presque tout entier et en vers46 ; et l’on auroit cet ouvrage , si son valet de chambre n’avoit pas pris ces feu
s je vous promets quelque chose de plus remarquable sur la vie et les ouvrages de Moliere. Mémoires pour servir à l’histoire
e sujet qu’il se trouve, en mettant dans tout leur jour les excellens ouvrages des plus illustres auteurs et y substituant à la
ait avoir fait Hercule et Soliman 130 . Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de son temps (mai
1. « Cette pièce réussit, et la Cour ne traita point avec sévérité un ouvrage fait à la hâte, pour la divertir. Moliere n’avoit
sse pour le meilleur de toutes celles de Moliere, et l’on regarde cet ouvrage comme le chef d’œuvre des pièces en trois actes.
r 1725 et celui d’octobre 1726.) Deuxième lettre sur la vie et les ouvrages de moliere et sur les comédiens de son temps (jui
lle traita ce même sujet, sous le titre de l’Esprit folet 236, et cet ouvrage , quoique presque sans vraisemblance, et plutôt en
D. L. S. 12. Adrien Baillet, Jugemens des Sçavans sur les principaux ouvrages des auteurs, tome IV, contenant les poètes. Paris
e). 14. René Rapin, Réflexions sur la poétique d’Aristote et sur les ouvrages des poètes anciens et modernes. Paris, F. Muguet,
siècle. La citation n’est pas exacte. Voici le texte du passage (des Ouvrages de l’esprit) : « Il n’a manqué à Moliere que d’év
uellement reproduit de l’édition de 1734 : Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 136. Ces deux rôles furent joués d’o
48 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ive qu’elle soit, si encombrée de romans nouveaux, nous gardons leurs ouvrages  ; nous les montrons à nos enfans, à peu près comm
iétaires et pensionnaires n’ont pas eu le loisir d’apprendre ce petit ouvrage . Pour le remplacer, ils ont demandé à l’auteur qu
néant ! Quant à Bajazet et Bérénice, des vieillards assurent que ces ouvrages ont été représentés à la Comédie-Française : nous
main gauche, lorsqu’on est amputé du bras droit. A ce petit nombre d’ ouvrages conservés après la mort des auteurs ajoutez quelq
ourcy. Vous n’aurez plus, si vous désirez avoir la liste complète des ouvrages représentés au Théâtre-Français depuis un an et c
laideurs ; voici, répartis sur l’une et l’autre, à peu près les mêmes ouvrages de Molière que nous avons vus là-bas ; seulement,
tat que je signale. Vais-je crier à « l’obstruction » et dénoncer tel ouvrage nouveau parce qu’il encombre la scène au détrimen
ise, il serait surprenant que, les autres jours, ici où là, les mêmes ouvrages fussent rebutés : aussi ne le sont-ils pas. Athal
49 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
Comédie française. — Molière ; examen critique de ses ouvrages . — Scarron, Boursault, Regnard. — Comédies du tem
uteur français aurait surpassé les Grecs eux-mêmes, supposé que leurs ouvrages fussent parvenus jusqu’à nous. Plusieurs des suje
ans que son talent acquît la maturité qui lui aurait fait rejeter des ouvrages aussi peu soignés. Mais souvent il travaillait à
e son aveugle confiance. On voit là manifestement le but sérieux de l’ ouvrage , et le panégyrique du roi n’est autre chose qu’un
. C’est un danger qui menace nécessairement l’auteur comique dont les ouvrages ne reposent pas de quelque manière sur une base p
e contraires à tous les élans de la véritable imagination. Pour qu’un ouvrage leur inspire de l’estime, il faut qu’il porte l’e
n est devenue plus que jamais un article de foi. Comme le plan de cet ouvrage ne me permet pas de parler des productions de cet
les travers qui dominaient de leur temps ? Cela peut être, mais leur ouvrage n’en était pas moins dangereux. Ils ne pouvaient
cle un succès marqué auprès de leurs contemporains, mais peu de leurs ouvrages leur ont survécu au théâtre. Destouches était un
culier. En fait de chefs-d’œuvre du haut comique, on cite encore deux ouvrages isolés de deux poètes qui, s’ils paraissent les a
ec plaisir qu’une certaine douceur de sentiments est lame de tout cet ouvrage . Après avoir fait quelques remarques sur des genr
une vie, un attrait, que je ne trouve souvent pas en France dans des ouvrages beaucoup plus soignés. Le succès marqué avec lequ
ore après plusieurs années, peut passer, parmi ces éphémères, pour un ouvrage classique qui a gagné la palme de l’immortalité.
sujet d’une de ses tragédies. Mais aussi, comme nous l’avons vu, cet ouvrage déplut si fort aux Athéniens, que pour en punir l
ort bien démontré les défauts de construction et l’incohérence de cet ouvrage . Du reste, le style de ces deux drames est en gén
50 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ncipes de justesse, qui lui ont servi de guide dans la plupart de ses ouvrages . Le voyage de Louis XIII à Narbonne en 1641, inte
e littéraire, est réglé depuis longtemps. Pour juger du mérite de ses ouvrages , il suffit de les comparer avec tout ce que l’ant
ura toujours, quoiqu’ils se rendissent mutuellement justice sur leurs ouvrages . Un bel esprit se trouvant à un Sermon auprès d’u
osies : Point, point d’Amphitrion, où l’on ne dine point. Quant à l’ ouvrage même, qui s’est si fort acquis la faveur du Publi
exactes, il a été démontré que la Pièce Italienne est postérieure aux ouvrages de Molière. Avec une plus grande connaissance de
er à Mademoiselle24, Princesse qui se plaisait à ces sortes de petits ouvrages  ; et qui, d’ailleurs, considérait fort l’Abbé Cot
toujours quelque chose de saillant et d’instructif dans ses moindres ouvrages . Selon lui, Molière pensait toujours juste, mais
de son premier feu, et qu’il lui était impossible de revenir sur ses ouvrages . 1801, Moliérana, 62, p. 100 Tome I, p. 27
le jaloux esprits, Molière, osent, avec mépris, Censurer ton plus bel ouvrage Sa charmante naïveté S’en va, pour jamais, d’âge
Cette petite Pièce [La Critique de l’École des femmes] est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au Théâtre ; c’est un
t Juvenal59. Cotin* ne s’en tint pas à sa satire ; il publia un autre ouvrage sous ce titre : La Critique désintéressée sur les
rique, et l’Abbé Cotin*. Molière était en peine de trouver un mauvais ouvrage pour exercer sa critique, et Despréaux lui apport
le spectacle qu’il lui demandait ; aussi ce Poète eut-il recours aux ouvrages d’un autre, pour y puiser une idée ; et c’est d’A
deux Reines, Espagnoles de naissance, l’imitation d’un des meilleurs ouvrages de Théâtre de leur Nation. Il fut si pressé, qu’i
me II, p. 169 Molière, bien moins satisfait que personne, des deux ouvrages qu’il avait joints au Ballet des Muses, donné par
t faciles à séduire. Les vrais dévots étaient même alarmés, quoique l’ ouvrage ne fût guère connu ni des uns ni des autres. Un C
Des Prélats109 et le Légat110, après avoir entendu la lecture de cet ouvrage , en jugèrent plus favorablement ; et le Roi promi
Ce grand Comique lui ayant lu sa Comédie du Tartuffe, Ninon admira l’ ouvrage et lui fit le récit d’une aventure pareille à cel
Tartuffe. Ce trait fait voir la préférence qu’il donnait à ce dernier ouvrage sur l’autre. Tome II, p. 206 Deux ans après
les yeux du Lecteur, que les traits qui frappent ouvertement sur cet ouvrage  : « Onuphre119 ne dit point ma haine et ma discip
lui en demandèrent la raison : « Ah ! Messieurs, s’écria-t-il, si cet ouvrage n’était pas fait, il ne se ferait jamais. » 180
Tome II, p. 432 Le Roi de Prusse141 dit quelque part, dans ses ouvrages , à l’occasion des Pièces de ce genre, qu’il aimer
ncipes de justesse, qui lui ont servi de guide dans la plupart de ses ouvrages . Le voyage de Louis XIII à Narbonne en 1641, inte
e littéraire, est réglé depuis longtemps. Pour juger du mérite de ses ouvrages , il suffit de les comparer avec tout ce que l’ant
es récits du voyageur Tavenier. Son livre sur le théâtre est l’unique ouvrage qui, au XVIIe siècle, donne de nombreux renseigne
co (vers 1480 – 1557) Straparola, 1550–1553, Les Nuits facétieuses : ouvrage composé de 75 nouvelles. 43. ??? 44. L’École
il est le chroniqueur (Historia de la orden de la Merced). Outre des ouvrage édifiants, une partie de son œuvre en prose est c
t dans celle de Charles Guillaume en 1824.Taschereau utilise dans son ouvrage Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. El
en 1824.Taschereau utilise dans son ouvrage Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. Elle est notamment utilisée par Bazin
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
cher, puisqu’on le paie de toute sa gloire. Regle générale, jamais un ouvrage fait exprès pour une fête ne méritera l’immortali
i au milieu de tant de plaisirs ne pouvoit critiquer avec sévérité un ouvrage fait pour embellir la fête. « On a depuis représe
des circonstances heureuses qui l’avoient soutenue.... « Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au théâtre d
mp; dura plusieurs jours.... « La Cour ne traita pas avec sévérité un ouvrage fait pour la divertir. L’applaudissement du Princ
52 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
rnir en même temps tout ce que peut recueillir sur l’homme et sur ses ouvrages une érudition spéciale. C’est ce dernier parti qu
carrière au-delà. J’ai évité le plus que j’ai pu les répétitions d’un ouvrage à l’autre. Un seul document de quelque importance
aucoup d’autres écrivains du siècle dernier et du siècle présent. Les ouvrages de Louis Riccoboni dit Lelio, dans la première mo
créée avec une intelligence et une persévérance si remarquables, des ouvrages que j’avais demandés vainement aux plus grandes b
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
oir lu qu’en courant, et pour pouvoir dire qu’il les connaissait, les ouvrages qu’il juge avec une autorité si absolue et si brè
llent sur l’homme, sur la femme, sur l’amour, sur le mariage, sur les ouvrages de l’esprit, sur la patrie et sur la religion, ca
èrent de nouveau avec eux. » J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I, note 36. — À moins d’être un
la part d’un ami de Molière et des lettres (Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III). Le style de Molière a été
s de cœur, À un Questionneur. 813. La Bruyère, les Caractères, des Ouvrages de l’esprit, XXXVIII. Remarquez que ce paragraphe
es de Molière, 1823-1826.   J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, 1825, avec Supplément, 1827.   Saint
ur, le pouvant absolument » (J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III). 826. La Requeste à Monsei
isse de Saint-Eustache. Voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. IV, note 1, et plus haut, page 2
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
Mémoires de mademoiselle de Montpensier, dont il était secrétaire. L’ ouvrage de l’abbé d’Aubignac est une satire grossière, ré
, et non en province, pour la province. Mais la représentation de cet ouvrage à Béziers en 1654, durant la tenue des états de P
mbouillet. La satire de d’Aubignac et Les Précieuses de Molière, deux ouvrages de la même année 1654, prouvent l’existence des P
roman de Pure, intitulé La Précieuse ou Les Mystères des ruelles. Cet ouvrage ne ressemble pointa celui de d’Aubignac ; il ne p
corrigent les passables. Elles jugent des beaux discours et des beaux ouvrages  ; elles eu font elles-mêmes. » Voici quelques ex
rtisanismes modernes et de quelques singularités courtisanesques. Cet ouvrage est de Henri Étienne, le second des fameux imprim
ères belles éditions de nos auteurs grecs et latins, et le Thésaurus, ouvrage auquel aucun autre du même genre ne peut se compa
hors de l’amour vulgaire, et de rechercher J’estime par la beauté des ouvrages ou des discours ; de se donner aux plaisirs d’ima
sprit tourné vers les idées et les sentiments romanesques et vers les ouvrages de galanterie, et non des habitudes désordonnées
l’adresse de donner du prix à ses sentiments, de la réputation à ses ouvrages , d’assurer approbation à ses railleries, force à
s mœurs et la justice. Enfin, ayant déjà mis sur le théâtre plusieurs ouvrages où le langage et les actions étaient aussi libres
ahide ou L’Esclave reine, en 1660 ; et ensuite… une infinité d’autres ouvrages du même genre. Ce fut une grande gloire pour les
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ent encore la vertu, & qu’elle voudroit pouvoir retrancher de ses ouvrages . J’en trouverai dans Amphitrion. Nous voyons clai
. Vivat Sosie.Hé quoi ! ma plainte a cet effet ! Tu ris après ce bel ouvrage  ! Sosie. Que je suis de moi satisfait ! Cléanthis
-il pas bien alors de manger, de boire, de renvoyer les curieux à ses ouvrages , & de laisser briller les agréables, qui ont
ue amoureuse. Si les Auteurs se peignent, comme on le dit, dans leurs ouvrages , Dufresny étoit généreux, il faisoit à très bon m
Moliere, non content de prendre un sonnet & un madrigal dans les ouvrages imprimés de Cotin, pour les analyser & les dé
vais acteur que détestable Auteur, qu’il refuse sa personne comme ses ouvrages , & qu’il se trompe s’il pense que des comédie
article qu’en rapportant quelques vers pris dans l’Epitre à l’Envie, ouvrage de M. de Voltaire. C’est ainsi que la terre avec
huit syllabes, par M. Boucher, Auteur qui n’est connu que par ce seul ouvrage . En voici le précis. Boniface, pere de Lise, veu
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
l’adresse qu’ont les Philosophes d’insérer des traits hardis dans les ouvrages qu’ils dictent à la vieille folle, & qu’elle
p d’essai. Cidalise cherche une préface pour mettre à la tête de son ouvrage , essaie plusieurs tournures, brusque son Secrétai
e sa main de très mauvaise grace, mais qu’il s’en moque. On parle des ouvrages de Cidalise. Valere méprise celui qui a pour titr
ge. Dortidius, sérieusement. Entre nous, cependant c’est son meilleur ouvrage . Le crois-tu de sa main ? Valere. Le crois-tu de
’un objet indéterminé ». Nous avons dit dans le second volume de cet Ouvrage , Chapitre XV, à quoi ressemblent le Rival par res
fait ? 33. Fils d’un Armurier du Roi : l’Amant Prothée est son seul ouvrage . 34. On lisoit dans une maison particuliere les
57 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
entielle de l’art d’écrire, le style qui est le garant du succès d’un ouvrage , ne se ressentira-t-il pas de la disette de l’aut
geois,  le Chevalier à la Mode ? Ainsi, les auteurs de ces différents ouvrages ont enrichi le théâtre de nouvelles découvertes,
en convertissant son personnage, un auteur détruit lui-même tout son ouvrage  ; il ne peut atteindre le véritable but. Au théât
On appelle intérêt tout ce qui attache ou l’esprit ou le cœur. Un ouvrage dramatique qui manque par l’intérêt, quelque méri
rand mérite, professer une opinion toute contraire sur les plus beaux ouvrages de la scène, la soutenir même par des raisonnemen
nstante de ceux qui travaillent pour nos petits théâtres ; tous leurs ouvrages réussissent ; leurs spectateurs accoutumés versen
. Analyse du Misanthrope. Me voilà parvenu à l’examen d’un des ouvrages les plus parfaits qu’ait jamais conçus l’esprit h
58 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
enne à la fin d’un vers remplir la place vide. Ainsi, recommençant un ouvrage vingt fois, Si j’écris quatre mots, j’en effacera
n repos n’avoir jamais écrit. Tous les jours malgré moi, cloué sur un ouvrage , Retouchant un endroit, effaçant une page, Enfin
son nom verser la Chanmeslé. Ne crois pas toutefois, par tes savants ouvrages , Entraînant tous les cœurs gagner tous les suffra
élicats se laissent pénétrer. Et plût au Ciel encor, pour couronner l’ ouvrage Que Montauzier voulût leur donner son suffrage. C
59 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
, 1861, p.244 et suivantes. 4. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. – Geoffroy, Cours de littérature dram
e du Dauphin. — Mme de Sévigné, Lettre du 4 août 1677. — Amédée Roux, ouvrage cité. — Le Père Petit, Biographie de Montausier.
ère d’Alceste a été l’objet depuis Molière jusqu’à nos jours. Dans un ouvrage récent, Montausier ou un misanthrope à la cour de
également vraies et ne peuvent convenir qu’à lui seul. » 11. Bazin, ouvrage cité, p. 143 12. On trouve le portait suivant da
, Nouveaux portraits. M. Sainte-Beuve dit encore dans son remarquable ouvrage Port-Royal, 2e édition, t. III, p. 226 : « Molièr
0. E. Geruzez, Études littéraires, 7e édit., p. 208. 31. Taschereau, ouvrage cité. 32. Ibid. 33. « Il est de mes amis. » (L
imer... Elle regardait cet endroit comme un trait indigne d’un si bon ouvrage . Mais Molière avait son original, il voulut le me
v. —Segraisiana, 1721, 1re partie. —-Grimarest, p. 202. — Tascheneau, ouvrage cité, livre III. « Le Misanthrope garde encore a
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
tout le monde reconnoît au ton noble & décent qui regne dans ses ouvrages , a distribué son terrein en deux parties : l’une
it des fables d’action double, on doive les imiter, & citer leurs ouvrages comme des modeles qu’on peut suivre. On a beau dé
gé, pour le Théâtre Italien, vingt-six canevas. Indépendamment de ses ouvrages dramatiques, nous avons de lui une histoire raiso
tion ; des observations sur la comédie & sur le génie de Moliere, ouvrage dont il est souvent question dans celui-ci ; des
érents Théâtres de l’Europe, avec des pensées sur la déclamation ; un ouvrage intitulé la Réformation, dans lequel il a souvent
61 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
cour spirituelle et galante. Il composa pour elle une foule de petits ouvrages remplis de grâce et de fraîcheur. On n’y voit poi
était un grand crime ; et M. Laujon déposa par prudence ces dangereux ouvrages chez son ami M. Després ; mais, peu de temps aprè
étonner les hommes les plus délicats. Le théâtre doit à M. Laujon des ouvrages agréables. Églé et l’Amoureux de quinze ans sont
yant imité les Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; encore les ouvrages de Plaute et de Térence sont-ils d’excellents suj
e ; mais je ne la nommerai point, parce que, s’il est certain que cet ouvrage a signalé des sophistes dangereux, il n’est pas m
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
ers. D’ailleurs la gloire d’un comique y gagne considérablement. Si l’ ouvrage peint l’homme de toutes les nations, on le tradui
sans contredit que celle du Malade imaginaire ; cependant le dernier ouvrage est certain de plaire chez un plus grand nombre d
e de ceux qui le sont par le fond seulement : on ne traduira pas leur ouvrage , mais on leur fera l’honneur de l’imiter ; c’est
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
s galantes, le cœur d’une Princesse. Nous passerons légérement sur un ouvrage que Moliere composa uniquement pour la Cour, qu’i
marquer les imperfections que j’ai cru voir dans quelques-uns de ses ouvrages , me fait donner ici la préférence à l’imitation d
deux scenes rapportées dans ce chapitre sont les plus charmantes des ouvrages dont elles font partie : preuve incontestable que
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
le ne dira pas comme Armande, Nous serons par nos loix les juges des ouvrages  : Par nos loix prose & vers, tout nous sera s
u de bel esprit chez elle, où l’on jugera en dernier ressort tous les ouvrages nouveaux ; où elle ne manquera pas de critiquer l
e borne à changer seulement le vernis d’un tableau, il ne fait pas un ouvrage bien estimable. D’ailleurs Harpagon, forcé de don
n voit bien que ce trait ne regarde ni les excellents articles de cet ouvrage , ni les véritables Philosophes qui s’y sont immor
65 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
nsupportable que l’ignorance. Nul n’a jugé plus sainement que lui des ouvrages de l’esprit ; nul n’a mieux compris combien ils é
vre185. Molière et Boileau ont servi la morale en séparant, dans les ouvrages de l’esprit, le bon or du faux 186, et en frappan
utile quand elle proscrivait, de par le ridicule et le bon sens, tout ouvrage Où la droite raison trébuche à chaque page188.
d., act. I, sc. I. 134. Voir J. Tachereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, Notes historiques
sur la vie de Molière, 2e part. 162. La Bruyère, Les Caractères, Dès ouvrages de l’esprit. 163. Voir plus haut, chap. II, p.
eur (Psyché, 1671) ; mais ce fut par nécessité et par ordre, dans des ouvrages auxquels son insouciance l’empêchait d’attacher a
éforme scolaire se trompent (J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II). Molière ne se proposait pas
66 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
Molière. Souvent Collin m’en parle. La Jeune Thalie. À ses nombreux ouvrages Molière ne pourrait refuser ses suffrages. Moliè
que de la comédie, si Molière lui-même y voyait représenter certains ouvrages qu’il n’a pu que lire sur les tristes bords du Lé
vivants aux morts, trouverait-on dans tout le théâtre de Dancourt des ouvrages tels que Médiocre et Rampant, le Collatéral, l’En
pas l’honneur de connaître M. Picard ; mais ayant à retracer dans un ouvrage que je me propose de publier incessamment les mœu
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
émocrite amoureux Nous l’avons remarqué dans le premier volume de cet ouvrage , Chapitre XXIII, des Reconnoissances. Les héros d
AMOUR CASTILLAN. Nous avons encore vu dans le second volume de cet ouvrage , Chapitre XIX, des Pieces intriguées par un dégui
en forcé, s’il n’est tout-à-fait invraisemblable. Quant au reste de l’ ouvrage , le Romancier a fourni le fonds, & même des s
aire passer tout cela dans une piece ? celle de changer le titre de l’ ouvrage , voilà tout. Au lieu que pour transplanter sur no
la société, qui ne font que dialoguer des romans, qui pillent de bons ouvrages pour en parer de mauvais ; ceux enfin qui font pa
68 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
t pourquoi j’aurais mauvaise grâce de ne vous pas dire du bien de ses ouvrages , puisque tout le monde en dit, et je ne puis, san
s. Mais pour retourner au fameux comédien dont vous m’avez parlé, ses ouvrages n’ayant pas tout le mérite de sa personne, vous m
nt, puisque, par une bonté naturelle, il loue indifféremment tous les ouvrages qu’il voit et tous ceux que l’on lui montre en pa
de la gloire pour eux que l’on reconnût leurs impertinences dans ses Ouvrages et que l’on dît même qu’il avait voulu parler d’e
ue l’on peut, et même avec quelque sorte de succès, attaquer de beaux Ouvrages et en défendre de mé chants, et que l’esprit para
69 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
rmi les farces une petite comédie qui n’appartient point à ce genre d’ ouvrages . Notice historique et littéraire sur Les Femme
prouver que Les Précieuses ridicules et Les Femmes savantes, ces deux ouvrages dont, en quelque sorte, l’un ouvre et l’autre fer
loya ni autant de temps ni autant de soin à l’exécution d’aucun autre ouvrage . Dans aucun autre, en effet, la versification n’e
le fond était trop stérile pour qu’il pût en sortir autre chose qu’un ouvrage languissant et froid, où le défaut d’action entra
actères. La prévention avait fasciné les yeux à ce point, qu’on vit l’ ouvrage , non pas tel qu’il était, mais tel qu’on se l’éta
t scrupule de se nommer eux-mêmes, et de nommer les autres dans leurs ouvrages . On ne peut le nier, lorsque, sur le théâtre, on
fet, de la publicité des livres les plus répandus, à la publicité des ouvrages dramatiques : l’une, s’adressant à des lecteurs i
urel, sans grâce et sans facilité. Ainsi madame Necker, quoique aucun ouvrage sorti de sa main, ou du moins portant son nom, n’
ne, à qui l’on ne peut comparer que Nicole, a une place à part dans l’ ouvrage , et il est impossible de la passer sous silence.
as le compte des libraires étrangers, toujours prêts à multiplier les ouvrages français, à leur profit et au détriment de nos au
ait monter à soixante-deux le nombre total des représentations. Aucun ouvrage de Molière n’en avait eu autant dans sa nouveauté
s goûts ; c’était surtout laisser sans appui un théâtre qui était son ouvrage , et des comédiens qu’il regardait comme ses enfan
nnocent faire un crime d’État. Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages , Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui mé
santerie bien raffiné, est du moins gaie et dans le ton du reste de l’ ouvrage . L’escrime qui, du temps de Molière, était un art
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
oir fait mouvoir lui seul tous les ressorts d’une machine, laisse son ouvrage imparfait, & ne contribue point au dénouement
ers à ma louange. Voilà de vos arrêts, Messieurs les gens de goût ! L’ ouvrage est peu de chose, & le seul nom fait tout. Oh
nner un juste embonpoint ». D’accord. Mais voulez-vous donner à votre ouvrage un embonpoint qui ne lui soit pas contraire, mari
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
du monde poli70 : personne ne les souffrirait maintenant, ni dans un ouvrage de littérature, ni au théâtre, ni dans la convers
ut accusé d’obscénité par Jurieu. Il se défendit par la nature de son ouvrage  ; mais il avoua que ces mots dont on lui reprocha
à leur réprobation. Molière et Boileau ont eux-mêmes rayé dans leurs ouvrages quelques-uns de ces mots, d’après la critique qu’
72 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »
leurs mouvements naturels. » 134. Selon Pierre Bonvallet, dans son ouvrage Molière de tous les jours, elle serait apparu dan
e tous les jours, elle serait apparu dans La lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de son temps en
73 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [53, p. 87] »
au Historique en 1785. L’anecdote fut reprise par Taschereau dans son ouvrage Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, 18
fut reprise par Taschereau dans son ouvrage Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, 1825. (Pierre Bonvallet, Molière de t
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
elles l’homme de bien est quelquefois exposé ; & je lui dis qu’un ouvrage dramatique dont ces épreuves seroient le sujet, f
du Fils naturel en cinq ; & mon dessein n’étant pas de donner cet ouvrage au théâtre, j’y joignis quelques idées que j’avoi
e l’invite à choisir parmi celles qui restent, & à en composer un ouvrage qui puisse nous plaire. « Je voudrois bien qu’on
coudes appuyés sur la table, & la tête penchée sur sa main : son ouvrage étoit tombé à ses pieds. J’entrai sans qu’elle m’
ne rapporterons pas la scene, parceque, dans le premier volume de cet Ouvrage , Chapitre XI du Dialogue, nous l’avons mise à côt
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
les , les longs verbiages d’amour commencèrent à être en vogue. Cet ouvrage , dit-il, en fit faire une foule d’autres qui enc
eu vieilli. Plusieurs causes ont concouru au prodigieux succès de cet ouvrage , dont la publication dura quinze ans. Un écrit de
ée furent reçues du public avec la même faveur que la première. « Ces ouvrages , dit Huet, furent reçus du public avec un applaud
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
Le Comte a la manie des gens d’esprit : il meurt d’envie de lire ses Ouvrages , & la satisfait tout en plaisantant ses parei
citer sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de lire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poëte. SONNE
ti prend l’Auteur ? Il fait du Misanthrope le principal mobile de son ouvrage  ; il y joint en même temps les caracteres de la p
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
trois classes différentes. Celles qui font simplement la critique des ouvrages , & qui n’en veulent qu’à l’esprit. Celles qui
Muse chansonniere, avec ordre d’interdire l’entrée du Parnasse à tout ouvrage qui n’en sera pas digne. La Muse n’ignore pas la
Muse. Cela répond mieux au titre des Dehors trompeurs. Air. Ce bel ouvrage d’esprit  Bien écrit, Où les plus beaux traits pé
lette des Dames, avec une liste détaillée de tout ce qui la compose ; ouvrage immense & digne de la curiosité publique. Tro
78 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
age plus désirable et plus flatteur que le culte intelligent de leurs ouvrages . Grace donc à cette heureuse pensée, conçue et m
as ! était alors nécessaire pour rouvrir la scène à un aussi charmant ouvrage  ; mais on conviendra que l’œuvre diplomatique et
la seule autorité, dit simplement, dans son Mémoire sur la vie et les ouvrages de Molière, « qu’on, fut blessé de quelques trait
la mise en scène, si ce n’est qu’elle égale le soin apporté à tout l’ ouvrage  ? Je regretterais pourtant la beauté des décorati
re du théâtre-Français, t. XII, p. 61. 2. Mémoire sur la vie et les ouvrages de Molière. 3. Louis XIV aurait bien dû sommer c
79 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
l peut servir au besoin à consoler la vanité de quelque auteur dont l’ ouvrage n’aura pas été accueilli au gré de ses espérances
s que j’attaque ici une centaine de recueils d’anecdotes, et autant d’ ouvrages de critique littéraire. Je n’ai qu’une arme ; mai
t cessé de jouer la première, le fut onze fois de suite avec d’autres ouvrages  ; après quoi, les deux pièces furent données ense
Philinte de Molière, on put admirer du moins un égoïste véritable. L’ ouvrage serait achevé peut-être, si l’auteur, n’empruntan
ns dramatiques, cette simplicité et cette lenteur dans la marche de l’ ouvrage étaient autant de conditions nécessaires : une co
paysans dans ses grandes pièces, si l’on excepte Le Festin de Pierre, ouvrage sans conséquence, où il s’est affranchi de presqu
le zèle avait été mal secondé par son génie, s’empressa d’anéantir un ouvrage fait à la hâte, dont rien ne pouvait déguiser ni
80 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
lieu et de Mazarin. Ce titre seul, le Siècle de Louis XIV, donné à un ouvrage qui n’est que l’histoire du règne et non du siècl
u dauphin avant de songer à Bossuet. Cette éducation nous a valu deux ouvrages immortels ; mais s’il n’eût pas eu à écrire pour
es années, cette merveilleuse Athalie, si différente de ses précédens ouvrages , si peu comprise par les contemporains, il faut a
cadence. Quant aux inspirations nouvelles que l’on rencontre dans son ouvrage , et qui semblent un pressentiment du XVIIIe siècl
annoncé sous Mazarin, mais qui ne publia que plus tard ses principaux ouvrages , c’est avant tout un critique, épris d’une double
la fortune ; les rentes qu’il fait à ses écrivains, en achetant leurs ouvrages , sont bien autre chose que les maigres générosité
comédien ordinaire du roi dans sa troupe italienne, 1698, chap. 25. L’ ouvrage est dédié à Madame, duchesse d’Orléans.) J’admets
81 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
leur Nation transplanté en Allemagnek. Il est plus difficile dans un Ouvrage de cette nature que dans d’autres de communiquer
uripides. Cette Dispute a fait naître de part & d’autre plusieurs Ouvrages , où l’on peut apprendre de très-bonnes choses. Ma
p; l’on ne sait quand elle viendra. Je croi pouvoir dire qu’en fait d’ Ouvrages de plume, il n’y a gueres de choses où tant de ge
, & peut-être n’a-t-il rien fait de meilleur en matiere de petits Ouvrages . Considérez bien ces quatre Vers : il s’adresse à
de la chose qui leur étoit la plus nécessaire pour bien juger de cet Ouvrage . Ils n’ont point connu qu’il doit servir à toutes
il avoit été le Chef.] Voici ce que j’ai trouvé sur ce sujet dans un Ouvrage de Mr. Chappuzeau. Cette troupe avant que d’être
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
e le défendre ; je m’en vengerai peut-être assez dans le reste de cet ouvrage . Je conviens d’abord qu’on trouve plus d’amants t
’assister à sa toilette. La basse complaisance qui vous fera lire vos ouvrages à un ignorant titré, vous rendra l’ordonnateur de
qu’ils ont cru par-là ajouter beaucoup au comique ou au moral de leur ouvrage . Voyons donc l’effet que peuvent produire des nom
a toujours été connu sous le nom de Tout-voix. Un Auteur qui, dans un ouvrage à prétention, feroit usage de ces différents noms
e peine ; je sais encore moins pourquoi on les imprime à la tête de l’ ouvrage . Il est des noms qui servent à intriguer la piece
pere avoit été Directeur de la Monnoie à Riom. Il a mis dans tous ses ouvrages des graces minaudieres qui lui ont enlevé pour to
à une sotte guerre, & me détourner, par cet artifice, des autres ouvrages que j’ai à faire : & cependant vous êtes asse
83 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
e ce vers et les suivants n’ont trait qu’à la censure exercée sur les ouvrages dramatiques. Nous nous plaisons à reconnaître la
ortance des travaux d’un ministre ne le condamnent pas à l’examen des ouvrages soumis à l’approbation de la Police, et les fonct
demandons pas la licence du Théâtre, plus dangereuse encore dans des ouvrages dramatiques que dans des écrits destinés à moins
de la Police jugent sans appel les productions du génie. Que tous les ouvrages reçus au Théâtre soient soumis à la censure, mais
84 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
e Télemaque sera ou ne sera point un poëme, il n’en sera pas moins un ouvrage excellent. On disputoit à Adisson que le Paradis
’Aristophane l’étoit peu. On ne peut, sans regretter sensiblement les ouvrages de ce poëte, lire l’éloge qu’en a fait Plutarque,
st joüé à Paris cette présente année mil cinq cent quarante-ung. Cet ouvrage fut commencé vers le milieu du xv. siecle par Arn
t en 1699. Nous n’avons dans ce genre que le Carnaval & la Folie, ouvrage de la Mothe, fort ingénieux & très-bien écrit
en 1704, qui soit resté au théatre. La musique est de Destouches. Cet ouvrage n’est point copie d’un genre trouvé. La Mothe a m
mp; c’est presque un genre neuf qu’il a créé. C’est dans ces sortes d’ ouvrages qu’il a imaginés, où il a été excellent. Il étoit
er dans la suite de cet article, pour satisfaire à la nature de notre ouvrage . Voyez Geste, Déclamation, Intonation, &c.
uveront mauvais le dénouement ; tant mieux pour l’auteur & pour l’ ouvrage . Le genre comique François, le seul dont nous tra
re odieux. Ce poëte a imprimé tellement son caractere personnel à ses ouvrages , qu’il leur a presque ôté celui de leur genre. Il
l’ame : mais il s’agit ici seulement de le considérer du côté de ses ouvrages , & d’en chanter tout le mérite. Né avec un be
& Moliere sont morts. (D. J.) POURPOINT POURPOINT, s. m. ( Ouvrage de Tailleur.) le pourpoint est un vêtement dont o
85 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
ourte transition qu’on appelle la comédie moyenne, Ménandre, dont les ouvrages sont perdus, créa la nouvelle comédie, et la port
x un plus bel idéal qu’eux tous. Platon a écrit sur la politique deux ouvrages , l’un, intitulé la République, où il expose la th
de l’antiquité avait adopté la constitution développée dans le second ouvrage de Platon, les citoyens de cette ville auraient é
re de grands mots, » prétendent être, « par leurs lois, les juges des ouvrages  » ; elles font des « règlements » nouveaux et des
grand modèle grec66. À la faveur de la perte à jamais regrettable des ouvrages de Ménandre, et grâce à l’ignorance des critiques
rop naïvement leur ridicule : Nous serons par nos lois les juges des ouvrages . Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soum
e léger ils ont pris le poste d’honneur de la pédanterie ; pour qu’un ouvrage leur inspire de l’estime, il faut qu’il porte l’e
tombée, on verra de quel danger est menacé l’auteur comique dont les ouvrages n’ont pas de base poétique, et sont fondés unique
st, avec un événement véritable. — Septième leçon. 39. Pour qu’un ouvrage soit poétique, il faut premièrement qu’il forme u
. Une pièce telle que Le Désespoir de Jocrisse peut passer pour un ouvrage classique qui a gagné la palme de l’immortalité.
uteur français aurait surpassé les Grecs eux-mêmes, supposé que leurs ouvrages fussent parvenus jusqu’à nous. — Douzième leçon.
senté vingt et une fois de suite, nombre de représentations auquel un ouvrage atteignait difficilement alors, Le Misanthrope se
86 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
ns peut-être pas tant de précautions à prendre pour la lecture de ses ouvrages . Pour devancer les autres comme il a fait, il s’e
e répandue que le seul Molière avait pour en assaisonner les moindres ouvrages . M. Despréaux et M. Pradon ne sont pas les seuls
, qu’à son sens c’est le plus achevé et le plus singulier de tous les Ouvrages comiques qui aient jamais paru sur le théâtre9. N
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
t fort joli, vraiment, que, dans les quatre parties du monde, où leur ouvrage parviendra sans contredit, on vît que l’Auteur a
balcon ; mais elle y étoit occupée à recevoir, à l’aide de son sac à ouvrage pendu au bout d’un ruban, une lettre d’un quatrie
imprécations contre l’Amour, les femmes, les balcons & les sacs à ouvrage . La quatrieme dupe demanda la raison de tout cela
l’air naturel qu’auroit sa promenade mise en action, & son sac à ouvrage descendu par le balcon. Tout au contraire, ils se
88 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
omédie de l’Avare, quatre Scenes qui soient inventées par Moliere. Un ouvrage , dit M. Riccoboni dont je tire cet article, un ou
ar Moliere. Un ouvrage, dit M. Riccoboni dont je tire cet article, un ouvrage aussi singulier & aussi difficile, car je sui
ujours quelque chose de saillant & d’instructif dans ses moindres ouvrages , (Bolœana) XXVI. Moliere récitoit en Comédi
Gio-Ludovico Gleditsels. Cette traduction doit être regardée comme un ouvrage très-médiocre.
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
evé avec l’envie de faire une Tragédie. Il donne la derniere main à l’ ouvrage , quand Dumont, voyant son maître dans les transpo
ose lui parler de son amour ; mais il peint sa passion dans de petits ouvrages qu’il a soin de faire tomber sous sa main. Il cor
mangent dès que je vois écrire : aussi porté-je toujours avec moi mon ouvrage . Allons, cédons au noble transport qui nous anime
ce peut être. Eraste. Le désagréable métier que celui de corriger des ouvrages  ! Voilà déja plus de dix fautes dans le premier f
Frontin. Comment diable ! j’écris comme un ange ! Si cela continue, l’ ouvrage sera court : je n’en ai fait que trois pages, &am
, & de Marseille à Toulon. Eraste. On a bien raison de dire qu’un ouvrage n’est pas encore achevé quand il est entre les ma
90 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
elle personnification est de date toute moderne. Un écrivain dont les ouvrages sont une source inépuisable d’idées neuves et pat
re. Pour le comprendre tout entier, il ne suffit pas de connaître ses ouvrages , il faut connaître sa vie. Sans cette étude préli
ertu et par le génie, après une étude consciencieuse de la vie et des ouvrages de Molière, vint dire à la France : cet homme qu’
tte manifestation spontanée d’une noble pensée, dut être fière de son ouvrage , car c’était bien là son ouvrage : elle avait don
noble pensée, dut être fière de son ouvrage, car c’était bien là son ouvrage  : elle avait donné l’impulsion. Et quelle joie de
sion cruelle qui fit le tourment de sa vie, et le charme de ses beaux ouvrages  ; en un mot, elle a compris le poète, elle a pein
e œuvre, péristyle modeste, qu’elle veut bien placer à la tête de son ouvrage , et que les lecteurs avides de beaux vers ne saur
91 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
t, aucune de leurs partitions n’étant restée. M. Eugène Sauzay cite l’ ouvrage de Justin Cadeaux, « représenté à l’Opéra-Comique
s représenté qu’il faut dire, c’est tout simplement présenté, car cet ouvrage , reçu d’abord et même goûté de M. Perrin, ne fut
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
ent admirer aussi. Heureux & mille fois heureux l’Auteur dont les ouvrages peuvent ainsi contribuer aux plaisirs des Rois, &
es, très vieux & très bon. Voyons ce qui a quelque rapport avec l’ ouvrage de Moliere. Célio, marié secrètement à Rosaura,
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
t-il pas de mauvaises ? Quoi qu’il en soit, il est essentiel pour mon ouvrage , que des imitations les plus anciennes je passe a
vers. J’ai vu sur un écran, & dans l’Esprit des Conversations, ouvrage de Gayot de Pitaval, une histoire qui a beaucoup
avons cité quelques Auteurs vivants, dans les premiers volumes de cet ouvrage , nous avons toujours laissé au Lecteur le droit d
94 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
taines règles fondamentales, et toutes ces règles se trouvent dans un ouvrage que je viens de publier, et qui est le dernier mo
verselle aberration au sujet de la Poétique, comme de tous les autres ouvrages de ce grand homme. Aristote n’avait pu faire, et
e détruire et qui n’a rien fondé. Lorsque Kant faisait ses admirables ouvrages de critique, ce n’était pas pour que les philosop
« salmigondis de Dante qu’on a pris pour un poème », de « cet énorme ouvrage où se trouve une trentaine de vers qui ne déparer
gnes de cette science. Nous pouvons placer en tête ou à la fin de nos ouvrages un hymne à la Nature ; mais il suffira de célébre
de notre réflexion, dans l’histoire littéraire, un seul fait, un seul ouvrage assez capricieux, assez étrange, pour ne pas rent
02 », qualem non candidiorem terra tulit 403, qui, pour composer ses ouvrages , s’enfonçait dans la campagne avec son chien, les
n homme de goût, l’artiste en profiterait, car il y a du bon dans son ouvrage . À la prochaine Exposition ? il nous donnerait qu
présentât et remplît la fonction du chœur antique438, il ajouta à son ouvrage les fameuses tirades de Cléante, qui firent, cinq
s dirai hardiment que toutes les tragédies grecques me paraissent des ouvrages d’écoliers, en comparaison des sublimes scènes de
urs sur Théophraste : « Que si quelques-uns se refroidissent pour cet ouvrage moral par les choses qu’ils y voient, qui sont du
siècle. 439. V. page 82. 440. Louis Moland, Molière, sa vie et ses ouvrages . 441. Louis Moland, ibid. 442. Date donnée par
450. Michelet, Louis XIV. 451. Louis Moland, Molière, sa vie et ses ouvrages . 452. Roederer, Mémoire pour servir à l’histoire
rtin, Histoire de France. 455. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. 456. Guy Patin. 457. Voyez Les Méde
95 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
le grand Corneille. Au moment où ce grand homme parut, trois genres d’ ouvrages dramatiques défrayaient le théâtre : la tragédie,
st la première et la meilleure. Aucune de ces pièces ne vaut les bons ouvrages de Lope ; mais, comparé à ce qui se faisait alors
it pas plus ; et la preuve, c’est le succès de Mélite, le premier des ouvrages de Corneille, lequel n’excita guère moins d’appla
sonnage principal et la légèreté de la pièce, comparé à tant de vains ouvrages sans invention et mal écrits qui défrayaient alor
Mais il a suffi d’une absence de huit jours pour détruire tout ce bel ouvrage . Au retour d’Arnolphe, la simple Agnès est amoure
surpasser. Molière y venait de lui-même par ce mécontentement de ses ouvrages , qui est la marque, dans un esprit de cette tremp
as à faire vivre sa troupe ? Ne fallait-il pas trop de temps pour des ouvrages travaillés ? Le publie y prendrait-il le même pla
ouvrages travaillés ? Le publie y prendrait-il le même plaisir qu’aux ouvrages légers ? S’il se résigna enfin à faire mieux que
relire. Les changements même que la langue a reçus ou subis dans les ouvrages d’esprit ont profité à Molière. On fait des vocab
96
ièce du fichu de dentelles que porte Elmire, de ce « point » dont « l’ ouvrage est merveilleux », prête à la femme d’Orgon un vê
rappelée, et dernièrement encore par M. Zola dans un feuilleton sur l’ ouvrage nouveau de M. Jullien, Histoire du costume au thé
nion de son siècle a l’air de faire fausse route dans la critique des ouvrages d’esprit, il la ramène sur la voie. La comédie de
nu à qui le modeste Racine ne pardonnait pas le bruit insolent de ses ouvrages . Ah ! qu’il lui eût voulu moins d’insolence ! qu’
’étranger, surtout à la France, à compléter le répertoire. Les grands ouvrages de MM. Dumas, Augier, Sardou n’ont qu’à paraître
et se met à dessiner en hâte. Il n’avait pas tout à fait terminé son ouvrage quand un petit sifflement sec, tranchant, résonne
d’or », fait tout d’abord penser à la première représentation de cet ouvrage , qui a eu lieu en 1661 ; mais le mardi ne se trou
successeur des Comiques anciens, « Encor plus grand si dans tous ses ouvrages , « Il eût osé dédaigner les suffrages « Des fats
au courant de tout ce qui se passait à la Cour et à la Ville, et des ouvrages nouveaux. En peu de temps, il était parvenu à pre
condition, et qui, par une erreur d’esprit, donnait au mérite de ses ouvrages et de ses notions, ce qu’elle ôtait au droit des
derne, qui me semble le terme juste), le grand Comique cite aussi des ouvrages ridicules de son temps auxquels il assure ainsi (
rains de Pibrac, et les doctes Tablettes « Du conseiller Mathieu ; l’ ouvrage est de valeur « Et plein de beaux dictons à récit
s. C’est Corneille, dans Les Fâcheux : « Je sais par quelles lois un ouvrage est parfait, « Et Corneille me vient lire tout ce
neille me vient lire tout ce qu’il fait. » C’est Lulli, dans le même ouvrage  :                                  « Baptiste le
rsonnages célèbres à d’autres titres que Molière mentionnera dans ses ouvrages . C’est Barbin, le libraire du Palais, le Michel-L
on d’or, fait tout d’abord penser à la première représentation de cet ouvrage , qui a eu lieu en 1661 ; mais le mardi ne se trou
ène du Marais expliquera suffisamment ce long retard. On sait que cet ouvrage fut composé pour Alexandre de Rieux, marquis de S
n du Neubourg, pour célébrer la paix, une fête dont ses machines et l’ ouvrage de Corneille devaient faire le principal ornement
encouragèrent à reprendre son travail, puisque nous verrons bientôt l’ ouvrage représenté au complet ; mais, de l’œuvre achevée
, Paris, Tross, 1861, in 8º (Lettre V, p. 68-73). Ce très intéressant ouvrage étant d’une extrême rareté, comme toutes les œuvr
on et l’autre à Béziers. Mon ami Claretie ayant dit dans son charmant ouvrage Molière, sa vie et ses œuvres (1873) : « Je ne pa
accompagnait : « Le 26 décembre, dit M. Loiseleur dans son excellent ouvrage  : Les Points obscurs de la vie de Molière (p. 173
mpertinents (Les Amants maussades, ou les Impertinents). Il dédia cet ouvrage au duc de Newcastle, et dans sa préface, où il pr
e Lyon, ont parlé longuement de Nicolas Desfontaines. 47. Brouchoud, ouvrage cité. Le même écrivain dit, p. 45 : « En présence
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
s : le public, qui, à la longue, se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite. On comprit alo
ux de mots, les pointes, les épigrammes dont ils veulent remplir leur ouvrage , n’ont pas le moindre sel en prose. Ne croyons ni
angements essentiels en peu de temps l’étourdira sur les défauts de l’ ouvrage , & la chûte s’ensuivra. Les beaux esprits dis
98 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
le premier par ses poésies, & le second par ses voyages, par ses ouvrages philosophiques, & sur d’autres matieres. Cett
médies de Moliere, & de mémoires instructifs sur la vie & les ouvrages du même comique. On a mis dans le dernier volume
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
la jouer le temps le plus favorable de l’année ; on l’étaie avec des ouvrages excellents ; l’Auteur achete les trois quarts du
IMPERTINENT, en cinq actes & en vers. Cette piece, le premier ouvrage dramatique de l’Auteur, est imitée d’une Nouvelle
ira le titre. LE DISSIPATEUR, en cinq actes & en vers. Cet ouvrage est imité d’une piece de Shakespeare, intitulée T
le principal rôle. Nous avons remarqué (dans le second volume de cet Ouvrage , Chapitre XXXIX, de l’action dans les pieces à ca
l’Auteur n’ait pas employé le même ton, le même coloris pour tous ses ouvrages dramatiques, & qu’il ait donné la préférence
elle dans le roman de Don Quichotte ; c’est dans la traduction de cet ouvrage que nous allons puiser. 21. Moliere dit dans l
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
serent ensemble la plus grande partie de leurs pieces ; puisque leurs ouvrages sont réunis dans le même recueil, nous allons con
s seulement qu’ils furent heureux lorsqu’ils résolurent d’imiter deux ouvrages auxquels ils doivent leur gloire la plus solide.
es Scenes des deux pieces comparées. Les principales scenes des deux ouvrages sont celles où Patelin cajole M. Guillaume pour l
épens de leur faiseur, nous disons avec raison, qu’ils ont fait leurs ouvrages avec leur teinturier. Dans la premiere piece, lor
pour celle d’Agnelet ? & ce dénouement forcé ne range-t-il pas l’ ouvrage dans la classe des farces, malgré la bonne volont
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