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1 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [3, p. 35] »
aperçurent, ils lui137 crièrent : Comte de Grammont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? Pardonnez-moi, répondit le comte, qui
? Pardonnez-moi, répondit le comte, qui devinait leur intention, j’ai oublié d’épouser votre sœur, et j’y retourne avec vous p
2 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
il eut un mal… Molière. On a pu, en effet, citer davantage ces œuvres oubliées de nos jours ; mois, je le demande, quelqu’un les
le plus dangereux soutien ? Mais en rendant justice à notre auteur, n’ oublions pas notre but : ce principe si fécond, à qui le d
sienne (51). » « Dans l’ensemble » : que le lecteur se garde bien d’ oublier le mot. Oui, le devoir avec ses ordres impérieux
effet, une seule fois, par je ne sais quelle bonne fortune, il s’est oublié , il s’est trahi ; une seule fois l’acteur a dispa
s de tous les siècles, à partir de ceux dont l’œuvre bienfaisante est oubliée depuis longtemps, jusqu’à ces héros, ces saints,
les hommes lancer contre lui les plus atroces calomnies, ses parents oublier jusqu’à son nom, ses amis le trahir, celle qui po
rence de vérité. Pour que ces critiques aient tort, en effet, il faut oublier que Gassendi était appelé par son ami Gui Patin «
it appelé par son ami Gui Patin « on vrai épicurien mitigé. » Il faut oublier que toute sa correspondance avec Descartes a été
par lui-même en ces deux mots célèbres : « O mens, ô caro. » Il faut oublier que quelques mois avant sa mort, baisant avec res
3 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
ences dictées par de cruels souvenirs. Il n’est donné à personne de s’ oublier complètement, même en dessinant des personnages q
r écouter Mercure et Sosie, Alcmène et Jupiter, on n’est pas obligé d’ oublier ou de répudier toutes les notions dont se compose
Dorine, il faut nous en prendre à la double profession de l’auteur. N’ oublions pas que dans l’espace de vingt ans il a écrit tre
4 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ie, chassa Homère de sa république. Si le divin philosophe peut avoir oublié , dans l’extase de la vertu idéale, la limite où l
sans valeur même littéraire, que Bossuet démêlait dans tout le fatras oublié des contemporains de Molière, et que nous ne voyo
isse citer un devoir grand ou petit, public ou privé, que Molière ait oublié ou ignoré823. Son idée morale de l’homme est comp
e dans la plaisanterie la plus risible, c’est habituer les hommes à n’ oublier jamais qu’il faut être raisonnables là même où il
du bon sens et leur montrer la honte des grands et des puissants qui oublient les devoirs formels attachés à leur grandeur, c’e
onscience pour décider ce choix, c’est leur dire, si par hasard ils l’ oublient , que ce qu’ils ont en eux de plus précieux et de
5 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
en prose, et c’était alors une nouveauté sans exemple. » Le critique oublie le théâtre entier de La Rivey, le Pédant joué de
été Pascal. Un avocat au parlement de Paris, un sieur de Rochemont, s’ oublia jusqu’à remontrer au roi, dans un odieux libelle,
neille, dont les vers, pendant tant d’années, avaient protégé et fait oublier la prose de Molière, cette prose exquise, quoi qu
i est peut-être plus difficile, des habitudes à perdre et des rôles à oublier . Geffroy, qui jouait pour la première fois le rôl
9. Jetons un voile sur ces tristes aberrations de goût, et tâchons d’ oublier que Fénelon a déclaré l’Avare « moins mal écrit
6 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
ais seulement vous en rappeler quelques points qui me paraissent bien oubliés aujourd’hui ; rétablir quelle était la situation,
ce qu’il y a de vain et de puéril dans de pareilles imaginations ? On oublie que la société française, au xviie  siècle, était
ise cette supposition qui a toutes les vraisemblances contre elle. On oublie encore que le xviie  siècle est profondément reli
, m’aimer, coudre et filer » elle en sait assez. Il ne faut pas que j’ oublie de vous dire qu’Arnolphe a passé la quarantaine.
reproche que lui fassent les femmes, c’est de les avoir complètement oubliées . Il faut, mesdames et messieurs, que la critique
pièces et qui signifie bien quelque chose apparemment. Il ne faut pas oublier non plus les intentions, les visées moralisantes
7 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ès digne d’estime, très digne d’affection, dont le seul travers est d’ oublier son âge et de croire qu’une fille de seize ans pe
Il se gausse de lui-même pour mettre les gausseurs de son côté. Il n’ oublie qu’une chose, c’est qu’Arnolphe, se moquant de lu
ou il signifie qu’un père de famille ne peut voir sans dépit sa femme oublier l’éducation de ses enfants pour traiter les quest
rouvera le conseil inutile. À quoi bon inviter les comédiens à ne pas oublier les limites naturelles de leur domaine ? Est-il d
nsée du poète, et l’unité disparaît. S’ils ne saisissent pas ou s’ils oublient l’enchaînement des idées, ils se dédommagent en c
éclaire pas sur leur méprise ? Le Théâtre-Français, il ne faut pas l’ oublier , n’est pas seulement un lieu de divertissement :
8 (1871) Molière
n loin de Despréaux, un prosateur comparable à Pascal. Il ne faut pas oublier Corneille en cette éclatante manifestation de la
Parisien nous consolera de la mort de Molière, et la ville, charmée, oubliera , un instant, le divin Poquelin. C’est pourquoi, r
des nouveaux comédiens. En vain, on les cherche à Paris : Paris, qui oublie assez souvent même la gloire, les a complètement
 : Paris, qui oublie assez souvent même la gloire, les a complètement oubliés  ; on les cherche en province, on ne les trouve gu
nui, que ces jeunes femmes et ces jeunes gens, l’écarlate de la cour, oublièrent d’applaudir par respect pour la mort. Rien de plu
tes ces grâces disparaissaient devant madame la duchesse d’Orléans. N’ oublions pas, dans cette galerie incomparable, madame de V
à Benserade. Ainsi, le roi ne tenait nul compte des chefs-d’œuvre. Il oubliait , dans ces divertissements d’un jour, que Molière
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
e de liaison ; d’ailleurs il est à parier que Madame Pernelle n’a pas oublié Tartufe dans le discours qu’elle a tenu à la port
e la brouillerie & le raccommodement de Valere avec Marianne font oublier Tartufe. Il est vrai que les beautés de cette sce
sette de l’épouser en secret ; elle veut un mariage en forme. Ils ont oublié le Glorieux. Scene IX. Licandre apprend à Lisett
endormie pour faire un beau songe. Voilà encore une fois le Glorieux oublié . Scene II. Lisette, après quelques façons, deman
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
e ma dévotion, mon pauvre abbé ; rassurez l’hôtel de Richelieu ; on n’ oublie pas dans la solitude des amis à qui l’on en doit
and elle charge l’abbé Testu de dire à l’hôtel de Richelieu : qu’on n’ oublie pas dans la solitude des amis à qui l’on en doit
s 93. » 87. Madame Dufresnoy était maîtresse de Louvois. 88. J’ai oublié de comprendre cette maison entre celles qui étaie
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
me criminelle, ni l’absoudre comme irréprochable. Il pardonna, mais n’ oublia point. Il passa de l’indifférence à l’aversion et
du même âge que la marquise, c’est-à-dire de 35 à 40 ans, en 1620. N’ oublions pas de nommer mademoiselle de Scudéry, du même âg
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
r du beau, on ne l’en juge que plus sévérement, & le mauvais fait oublier le bon. On a souvent demandé très sérieusement co
s scenes foibles, elle doit être assez brillante elle-même pour faire oublier au spectateur les défauts qui ont pu le choquer,
ser celle qui la précede, elle ne doit pas la masquer, & la faire oublier au spectateur. D’ailleurs cette Isabelle qui ne p
13 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
nardin de Saint-Pierre, confié au génie inspiré de David. Marseille n’ oubliera pas Belzunce ; Lyon n’a point oublié Jacquard, le
inspiré de David. Marseille n’oubliera pas Belzunce ; Lyon n’a point oublié Jacquard, le pauvre ouvrier qui l’enrichit. Et to
e parée de son bien-être et de sa magnificence, elle sembla un moment oublier sa gloire. Ni Boileau, ni Voltaire, tous deux nés
ance ne pouvait manquer, elle se fit jour, mais plus tard : pour être oubliée d’un conseil municipal, la gloire de Molière n’en
cour, mais il est surtout du peuple. Et comment le peuple l’aurait-il oublié , lui, l’enfant du peuple, le plus gracieux, le pl
nt. 5. Et en effet, au moment même où le Conseil Municipal de Paris oubliait Molière, le Roi de Saxe lui consacrait une statue
14 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
à chaque retour, il apporte quelque aperçu nouveau, quelque remarque oubliée par ses prédécesseurs et par lui-même. Se laissan
t était à Saint-Ouen, où, par mégarde sans doute, il l’avait porté et oublié . On y retourna, et au fond d’un coffre rempli d’u
édien de l’Illustre Théâtre entretenu par Son Altesse Royale, mais il oublie cette fois prudemment de se nommer sieur de Moliè
gt jours après la mort de sa première femme, dont, par parenthèse, il oublia de célébrer le bout de l’an, il se remariait à Ca
lui ne demandent qu’à l’être, sont de l’entreprise : Denys Beys, qui oublie de rester libraire, comme depuis plus d’un siècle
dien de l’illustre Théâtre entretenu par Son Altesse Royale ; mais il oublie , cette fois, prudemment de se nommer sieur de Mol
de, des sentiments que le temps ne pourrait détruire, et je n’ai rien oublié pour y parvenir… Le mariage ne ralentit point mes
uite ne doive contribuer à lui ôter sa réputation… Sa présence me fit oublier toutes mes résolutions, et les premières paroles
, comme réminiscence, dans les pièces du poète, chez qui l’homme ne s’ oubliait jamais. Si Molière mit dans le Bourgeois gentilho
ignorer, dût son bonheur en payer les frais. Il ne faut donc pas les oublier  ; c’est la petite pièce, avant et pendant la gran
idente, sa consolatrice fut cette ancienne maîtresse, qui voulut bien oublier qu’on l’avait délaissée et ne voir que le cœur au
sur leurs domaines ses incursions conquérantes, on n’a pas, non plus, oublié la foule des auteurs obscurs qui furent honorés d
e l’anecdote32, et tandis que les autres en riaient bien fort, pour l’ oublier bien vite, il se promit bien de se ressouvenir, à
vec une si amère prodigalité, sur chaque détail de la pièce : il ne l’ oublia pas, en effet. Au milieu du défilé que toutes les
uent, un des plus vifs attraits de cette publication, n’avait pas été oubliée  ; elle avait été quelque peu raccourcie et amendé
ont du père Sanlecque, dans sa satire de la Fausse direction, où il n’ oublie rien de ce qui peut montrer au vif l’odieux de ce
tyrannie des circonstances, il faisait tout, pour qu’elle ne fût pas oubliée  ; il tenait adroitement en haleine l’attention, n
mais qui sait ? c’est peut-être celui d’un prologue et d’un épilogue oubliés par lui, et qu’il n’eût pas fait sans ces imprude
itulée le Carnaval de Rosporden, que M. de Villemarqué n’a eu garde d’ oublier en son Recueil de Chants bretons 111. C’est tout
celui auquel il l’avait comparé. Cependant, tout en riant ainsi, il n’ oublia pas le plus important de l’affaire ; il eut soin
a pris à parti dans le Tartuffe ne s’est point refroidie et n’a rien oublié . C’est par l’allusion qu’elle se fait jour ; mais
en convenir, ne lui avait pas manqué. Il l’avait mis à profit pour n’ oublier aucune des précautions dont il serait bon d’entou
de ses commencements ; même au milieu de sa plus grande gloire, il n’ oublia pas la vieille tradition bouffonne de son passé,
à la publicité du théâtre ! Ceux qui le lui ont reproché avaient donc oublié qu’il ne faisait que suivre ainsi la tradition de
vivace. L’idée, l’arrangement des scènes, le dénouement n’étaient pas oubliés , et que fallait-il davantage pour en faire le suj
vers, qui étaient les gazettes intimes de ce temps- là, n’eut garde d’ oublier les comédiens d’Italie et leur succès, Scaramouch
esogne. Il lui emprunta presque tout, mais, cette fois, sans le faire oublier , sans être beaucoup plus fort que lui. Son succès
qui mit en tète de tous ses scénarios l’indication des accessoires, n’ oublie jamais : il bastone, di bastonare. Je vous disa
ello, qui, prononcé à la française, devint Sganarelle. Il ne faut pas oublier les origines de certains personnages de Molière,
ur véritable allure, leur mouvement vrai. Ils viennent d’Italie, ne l’ oubliez pas : jouez-les donc à l’italienne. Pour le Masca
qu’à chaque minute, une ruse nouvelle lui jaillissant au cerveau, il oublie d’en prévenir son maître, encore empêtré dans la
tiques, méchantes à tous les titres. Elles nous rendent une tradition oubliée du jeu de Molière dans Arnolphe : elles auront fa
oli ? Ce serait exact, en tout cas, et très nouveau, comme ce qui est oublié , Voyez-vous un théâtre affichant L’Imposteur, par
l’infidélité d’Alcmène, on croit entendre Molière, l’auteur applaudi, oublier ses succès pour ne penser qu’à l’inconstance d’Ar
uillonné par l’amour pour la comédienne, entraîna Molière à sa suite, oubliait moins que personne ce répertoire de Rotrou. Il a
la mènent, avaient alors le préjugé du vers au théâtre, préjugé bien oublié depuis, et bien remplacé par son contraire. Les a
aissées se firent à la fois, scène par scène, mot par mot, sans qu’il oubliât rien : il n’en est pas une seule qui ne soit admi
faculté bon moins rare de savoir tout écouter, tout voir, sans jamais oublier rien ; puis, cette autre, qui, dans la masse des
nsolemment du premier nom illustre, qu’ils s’avisent de prendre ; » n’ oubliez pas, pour trouver à ces paroles toute la saveur q
deux couples » de poulets, cela rendra ton affaire bonne. » Ce fat l’ oublia . Il dit à l’autre la même chose. Celui-ci les lui
ve, et le but de la pièce, faite pour Louis XIV, destinée (qu’on ne l’ oublie pas) à l’amusement de l’une des plus magnifiques
st principalement attaqué. Le Bourgeois gentilhomme, il ne faut pas l’ oublier quand on le lit et moins encore lorsqu’on le joue
ure, elle a mis en étalage ce que, depuis tantôt un demi-siècle, elle oubliait dans son écrin ; elle a repris ce que Molière n’a
l’un d’eux, ayant fait dresser le tableau généalogique de sa famille, oublia d’y faire figurer l’auteur du Bourgeois gentilhom
uelques vers du Tartuffe 149 Notre découverte d’une petite scène oubliée de Molière a porté ses fruits150 ; piquant d’émul
consulté la ponctuation des plus anciennes éditions de Molière, sans oublier , bien entendu, la première de toutes, celle dont
e nativité du théâtre, de fort amusants intermèdes, que tout le monde oubliait . On ne les lisait pas, parce qu’on ne les jouait
présent le tableau s’anime bien dans son cadre ; comme le comédien s’ oublie lui-même, pour n’être plus que le personnage de s
uvait cette lettre, qui n’avait pu être portée chez lui, car il avait oublié de dire son adresse au prince : « Monsieur Moliè
e la tradition ne s’est pas rompu pour elle ; elle n’a rien fait pour oublier  ; loin de là, elle a tout fait pour se souvenir,
, entre autres, démontrait le rôle de Mme Pernelle, et par conséquent oubliait de la bien représenter et d’y être amusante. Elle
le mérite d’ailleurs v était si grand, si bien d’aplomb, si ample, n’ oubliait pas assez, en le jouant, qu’il avait joué le mélo
ontaine, à qui les brusques manières du drame d’aujourd’hui font trop oublier parfois les bonnes façons de la comédie de jadis 
trompe tout une maison, l’accapare, et ne tombe que parce qu’il s’est oublié une fois, parce qu’il a laissé ses sens lui dress
Nous devons de la savoir, à Charles Perrault, qui n’avait eu garde d’ oublier Molière dans son beau livre : Les Hommes illustre
en France. Au siècle dernier, à pareille date, on se garda bien de l’ oublier , là ou il fallait le mieux s’en souvenir. Le Théâ
partout dans une fête de Molière. C’est ce qu’a peut-être un peu trop oublié M. Ballande, en organisant le nouveau Jubilé de M
15 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
eur vie. Il ne faut pas parler de ses tragédies, qui sont entièrement oubliées et qui doivent l’être, quoique son Germanicus ait
: il ne travaillait pourtant pas dans le même genre. Au surplus, on a oublié ces querelles de l’amour-propre, et l’on ne se so
Regnard les a-t-il passées de bien plus loin que La Bruyère. Ménalque oublie , le soir de ses noces, qu’il est marié; mais on n
mait éperdument ; et le Distrait, qui est très-amoureux de la sienne, oublie qu’elle est sa femme, à l’instant même où il vien
l’historiette ou l’objet du moment pour en faire un vaudeville qu’on oubliait aussi vite que le fait qui l’avait fait naître. D
16 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
et résistait mal à celui de la tempête; une singulière promptitude à oublier , lorsqu’il voguait sur une mer tranquille, le riv
our-propre était piqué, il avait des mouvements capables de lui faire oublier jusqu’aux plus simples convenances. Il fut ingrat
aractère presque intime et qui laissait voir dans son âme, le poète s’ oubliait davantage ; mais ce n’était pas pour longtemps. L
ant à genoux devant le trône de Jupiter, malheur à moi, qui seul suis oublié , moi le plus fidèle de tes enfants ! — Où donc ét
re aux harmonies de ton ciel, pardonne si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié tout ce qui était de la terre. — Que faire ? repr
17 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
s’empêcher de rire aux éclats ? Quel trait que celui du chasseur qui oublie tout à coup et le cerf et les chiens, pour donner
y a dans ce caractère quelques traits de profonde tendresse qui font oublier la singularité plaisante du personnage. Arnolphe,
lui emprunte des pistoles pour mener à bien son entreprise. Molière n’ oublie jamais ces traits-là. Horace est un fils de famil
de l’hôtel de Bourgogne, auteurs envieux, courtisans insipides, il n’ oublie personne ; il profite largement de l’autorisation
es d’Esope, qui ne sont pas des productions méprisables, font presque oublier les rudes atteintes que Molière lui a portées dan
rincesse d’Elide; en tirant sa pièce de Moreto, il ne crut pas devoir oublier le gracioso, personnage bouffon qui égaie presque
mmes est de déployer celte valeur que leur faiblesse admire. Don Juan oublierait -il ce genre de séduction ? Je ne suis pas dupe da
surtout, où la démocratie a le sentiment des convenances de l’art. N’ oublions pas qu’Aristophane versa la cigüe dans la coupe o
de sagacité dans ses excellentes notices sur les pièces de Molière. N’ oublions pas M. Gustave Planche, critique judicieux et pro
pirituelle dans ses médisances qu’on les lui pardonne, si jolie qu’on oublie ses torts les plus graves, est le type le plus ac
mposée. Combien n’a-t-il pas fallu d’esprit à Beaumarchais pour faire oublier des emprunts faits à Molière. Ce qui a été cause,
ner le matin dans ma chambre douze allées et douze venues ; mais j’ai oublié à lui demander si c’est en long ou en large. Et l
onseigneur de Mortemart, premier gentilhomme de la chambre du roi, il oubliait que Lesage avait donné Turcaret en 1709. Près du
a commencer ! Dancourt, dans cette galerie de fripons, ne pouvait pas oublier les charlatans, ces agioteurs de bas étage qui se
. La petite pièce du Vert Galant, que nos modernes vaudevillistes ont oubliée , est très amusante, et elle indique un point déli
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
Et qu’il n’y manque pas la moindre circonstance. Finette. On n’a rien oublié . Géronte. On n’a rien oublié.Que mon consentemen
ndre circonstance. Finette. On n’a rien oublié. Géronte. On n’a rien oublié .Que mon consentement, Et celui de mon frere. Céli
fait au Philosophe. Plus ces scenes sont brillantes, plus elles font oublier le véritable héros, lui pour qui le spectateur vi
19 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
e à tous les devoirs de sa vie future par la soumission, et qu’elle n’ oublie qu’à la dernière extrémité l’obéissance, mais jam
, les vanités de l’esprit354, la coquetterie355, la frivolité, soient oubliés , pour faire place aux devoirs et aux joies du foy
i elle peut, la mère de famille qui veille à tout, môme quand le père oublie son devoir et quitte son rôle de chef respecté372
20 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
entouré de terreur, de poésie et de toute puissance… il tombe, il est oublié , il est mort ! À peine est-il un nom, une ombre,
travers tant d’écueils, ou pour mieux dire à travers tant de comédies oubliées , que tout parût s’arrêter un instant à la retrait
liberté à ce dernier moment de triomphe et d’orgueil. Cette fois, il oublia de moucher les chandelles, ou, pour mieux dire, i
dialogue s’en allait çà et là en parcelles inaperçues, et tout à fait oubliées au bout de trois heures ; au contraire le couplet
bernariæ, comédie, de la taverne ! un genre de comédie que nous avons oublié et qui était si bien nommé par les rhéteurs latin
e, il fut soumis à la censure comme eût pu l’être un sénateur, il fut oublié le jour même où il ne fut plus qu’un jocrisse. De
a haine, la passion et la terreur, puis tout d’un coup les hommes les oublient , à peine leurs larmes sont-elles séchées. Il y a
strer des grands hommes dans sa mémoire, la mémoire se fatigue ; elle oublie tantôt ce chef-d’œuvre et tantôt ce chef-d’œuvre,
et tantôt ce chef-d’œuvre, et enfin, une fois qu’elle est en train d’ oublier , elle oublie même le malheureux producteur, c’est
chef-d’œuvre, et enfin, une fois qu’elle est en train d’oublier, elle oublie même le malheureux producteur, c’est plus tôt fai
souviens bien, répondit Gil Blas, à telles enseignes que je n’ai pas oublié non plus que vous vous plaigniez dans ce temps-là
raît, et à force de naturel et de bonne grâce, il vous a bientôt fait oublier les embarras du premier moment. On devine fort qu
t du parterre comme font ses confrères, — et si le public l’eût voulu oublier , il n’eût demandé pas mieux que de se laisser oub
lic l’eût voulu oublier, il n’eût demandé pas mieux que de se laisser oublier . — Voulez-vous ses rôles ? prenez-les, il vous le
moins que rien ! Aujourd’hui, rien qu’à voir ce gaillard-là, Athènes oublierait que Sylla est à ses portes, et demain le meunier
isait tout le charme et le prix de ce sublime butor. En le voyant, on oubliait le genre homo. Il avait quelque chose en deçà de
je me serais pendue ! » ainsi parlait, mademoiselle de Lenclos ! Être oublié , ne plus bruire et ne pas faire bruire autour de
Florentines ses compagnes de gaie science, ne peuvent pas nous faire oublier le fléau qui se tient aux portes de ce jardin de
pleines mains l’argent, le courage et l’esprit. Ainsi il eut bientôt oublié son mariage forcé et cette pauvre Gillette qui l’
eux capitaine Paroles perd beaucoup de son effet. Entre autres scènes oubliées dans le massacre général, il en est une surtout q
reux et de si grands services ; il était juste aussi qu’il ne fût pas oublié à cette place où j’écris, au milieu de tant de jo
e façon lamentable. C’est le seul moment où ce malheureux artiste ait oublié son rôle de Figaro ; on eût dit, à entendre ce sa
able héroïne d’un drame véritable. Supposez en effet, que Molière ait oublié , un instant, que son génie lui imposait le devoir
a barbe des Athéniens. Ce qui fut dit fut fait. À l’instant même, ils oublièrent , les ingrats, Le Misanthrope, Les Femmes savantes
les autres, ils vous feront une confession générale de leur vie, sans oublier une seule de ces hontes secrètes que d’ordinaire
otre contemporain, M. de Vaulabelle, avec quelques vers d’une comédie oubliée de M. de Boissy, a composé une agréable petite co
médie oubliée de M. de Boissy, a composé une agréable petite comédie, oubliée à son tour : L’Ami de la maison. Vous vous rappel
par son domestique, comme on envoie chercher sa bourse, quand on l’a oubliée sur sa table. Deux duels en six mois ! toujours
ndignation de La Bruyère à propos de cet Homme à bonnes fortunes, qui oubliait son bonnet de nuit chez les duchesses : « Il peut
 siècle, mais si aimable et si habile à se défendre, qu’on a bientôt oublié tout ce que sa conduite a d’équivoque. À coup sûr
autant de détails sur lesquels l’habile comédien a compté, pour faire oublier toute cette affaire mauvaise d’argent, de dons et
21 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
d’y assujettir les Aventures dont son Ouvrage est rempli ; cela fait oublier la suite des Pièces de Molière, qui occupent plus
ssi qu’ils sont échappés à l’Auteur ; et à l’insu de la vérité, qui a oublié de le guider en cet endroit. Les Auteurs Comiques
l’Auteur manque de matière, et que le donneur de mémoire ne s’est pas oublié . Cependant l’aventure du Minime m’a réjoui ; elle
22 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
miration béate et sans limite pour une humanité qui s’idolâtre et qui oublie de quelle étoffe elle est faite, et qu’elle n’est
moisson d’hommes, une légion nouvelle de penseurs. Mais, du moins, n’ oublions point nos gloires d’hier, si nous voulons voir de
assés sous silence. Mieux que cela : tandis que les théâtres français oubliaient de célébrer le centenaire de Molière, des étrange
nds pour ainsi dire, — fêtaient, à Vienne, le souvenir de celui qu’on oubliait ici. C’est là à la fois comme une leçon donnée à
er a raison de réclamer Molière pour l’humanité tout entière ; mais n’ oublions pas qu’il est purement, absolument, vraiment Fran
ns, dans nos notes et nos souvenirs, des détails sur cette mort qu’on oubliait ici et qu’on saluait là-bas. Molière était né au
e, à qui la Béjart les avait confiés. « Enfin, cette chambre, relique oubliée , est enchâssée entre un dépôt de vins en bouteill
ine de Molière. Il est juste de reconnaître qu’ils n’ont pas toujours oublié cette date à la fois glorieuse et triste. En 1871
essité du commerce dans lequel quelques-uns d’entre eux vinrent faire oublier leurs privilèges à Paris ». Que le Poquelin, père
quiète, nous intéresse, et que le nom de guerre du jeune homme a fait oublier l’autre devant la postérité. Et pourtant on conna
ce de son drame intitulé Molière, je crois que Molière eût méprisé et oublié une femme dissolue ; je crois qu’il a pu estimer
e pour le rôle d’Elmire, il la contraignit à se déshabiller, disant : Oubliez -vous donc que vous représentez une honnête femme 
eu alors un réel danger pour Molière dans ces perfides accusations. N’ oublions pas que trois ans avant la représentation du Fest
e « entrait dans tous les détails de l’action », c’est-à-dire qu’il n’ oubliait ni un tic, ni une ride, ni un geste. « Il est vra
mme une barque sur un lac, et, après avoir vécu méconnus, ils meurent oubliés , demandant la grande consolation à l’éternel repo
aperçu, ce qu’elles ont dit de plus remarquable. » Est-il possible d’ oublier ces yeux collés, ce regard qui va jusqu’au fond d
e que railleuses, n’est pas plus vivant que ce fragment d’une comédie oubliée . Mais de tous les portraits de Molière, peut-être
t une admirable toile, d’une remarquable intensité de vie, et qu’on n’ oublie pas dès qu’on l’a vue. Ce n’est plus là le Molièr
23 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
’homme n’a pu changer. Mais c’est trop m’arrêter, le temps fuit, et j’ oublie Que je viens visiter l’une et l’autre Thalie. Est
oujours des droits, Quand vous désirerez qu’avec vous je renoue, Vous oublierez Dorat, Marivaux et Lanoue. FIN. 1. Il n’y a p
24 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
Luigi Groto. Entré chez le marchand d’esclaves, l’amoureux Lélie « s’ oublie étrangement auprès de Célie » et commet mille imp
choses d’importance ; Il faut de la mémoire à qui sait bien mentir, N’ oubliez pas les noms de Jaffe ni de Tyr, Vous citerez enc
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
nt, lorsque les comédiens ont repris ces deux pieces, après les avoir oubliées quelque temps, ne leur ont-elles pas rapporté bea
st engagée pour ta personne. Ne va pas faire comme tant d’autres, qui oublient les gens dès qu’ils ne les voient plus . . . . Co
s vers licencieux qui salissent l’imagination, & qu’on ne sauroit oublier trop tôt. Point de maquereau parjure, point de co
26 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e résurrection doublement impossible, l’œuvre morte sous une critique oubliée , ou, ce qui revient à la même tentative, essayez
rient, hurler ceux qui hurlent, et, contente de peu, elle a bien vite oublié ces misères si, par bonheur, elle a mis au jour u
 ? L’oubli c’est la règle, et le souvenir c’est l’exception. Une page oubliée au fond d’un journal devenu le jouet de la rage d
là ravivée, et elle reparaît plus puissante, semblable à cette statue oubliée au fond de l’Océan ; le flot qui l’emporta la rap
grand étonnement du bon Père Caffaro. Depuis longues années il avait oublié cette innocente dissertation, il la retrouvait au
ond au Père théatin que le théâtre n’est bon « qu’à s’étourdir et à s’ oublier soi-même, pour calmer la persécution de cet inexo
e poème de la vie errante, et Wilhelm Meister et Mignon nous ont fait oublier La Caverne et la Rancune. Admirez cependant quell
s un mot qu’il ne fit valoir, pas une intention qu’il ne devinât ; il oubliait même, sous cette belle livrée, sa recherche habit
a comédie, bientôt il va prendre sa place dans l’histoire ; car, ne l’ oubliez pas, cette comédie est jouée, pour la première fo
a péril en la demeure ! La scène est si belle, que Fabre d’Églantine oublie , un instant, sa déclamation et son emphase habitu
ette adorable et adorée Célimène, et si elle venait un seul instant à oublier sa moquerie ingénieuse, son art de voir toutes ch
in. Molière, le cœur brisé, lui offrait son pardon à ce prix ; il eût oublié tous ses crimes, si elle eût voulu l’aimer un peu
fois nous avons vu revenir de la Russie où elles avaient tout à fait oublié l’accent, le génie et le goût de la comédie de Mo
un jour, le galant venant de quitter sa belle, s’aperçut qu’il avait oublié son gant, et il revint sur ses pas. Ô surprise !
ingens latratu regna triformi. Personat…… Et parmi ces illustres, n’ oublions pas les deux avocats, les deux héros qui auront b
27 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
propre cœur et de l’éternelle faillibilité féminine. Il ne faut pas l’ oublier  : Molière était philosophe, et de l’école d’Épicu
a plume à la main, il obéissait à son génie et non à ses passions. Il oubliait tout ce qui n’était pas son art, s’élevait, pour
er les taches. Il était sincère dans son amitié pour le roi qui, ne l’ oublions pas, autorisait Tartuffe ; et sa reconnaissance p
me est pour beaucoup dans son malheur, Molière ne veut pas que nous l’ oubliions , et pas plus qu’il n’entend nous faire pleurer qu
e est sublime ; mais c’est une scène de comédie. Si Alceste pouvait l’ oublier , Célimène le lui rappellerait bien vite. Pas une
z m’étrangler ? D’où vient donc, je vous prie, un tel emportement ? Oubliez -vous que vous parlez à une femme ? … avez-vous p
28 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
ur purement et simplement à La Critique de l’École des femmes, s’il a oublié qui sont trois personnages dont Dorante doit nous
contraire de la tragédie. En effet, quand je ferme les yeux, quand j’ oublie tout ce que je sais, quand je noie dans la rêveri
akespeare ; s’ils se bornaient comme Goethe à dire à ces sages : Vous oubliez que l’imagination a ses lois propres auxquelles l
anie arrêterait la controverse, en disant : Messieurs, vous paraissez oublier ce que vous avez écrit dans vos livres, qu’en mat
templer ce qui est beau, les critiques comme les poètes finissent par oublier ce qui est pur. Rien de pareil chez Uranie. Son s
t, seulement pour n’en pas perdre l’habitude ; Jean-Paul l’écoute, et oublie l’une après l’autre toutes ses métaphores ; Hegel
29 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
le. Le petit Poquelin reçut là ses premières consolations, et il ne l’ oublia jamais. Le théâtre en resta pour lui comme un lie
nêt de fils, Le Docteur amoureux, toutes pièces maintenant perdues ou oubliées , ou devenues très rares. Malgré cela, doux et soc
e-même et de lui, elle saurait montrer qu’elle n’avait ni méprisé, ni oublié ses leçons. Mais trop de séductions l’attendaient
sentiment du vrai dans le peuple ? Aussi le peuple ne l’a-t-il jamais oublié . Molière éleva Baron comme s’il eût été son propr
trecoupée, sa toux même, dans les rôles de vieillard, ne se pouvaient oublier . Quoique grand et bien fait, quoique doué d’un vi
moi une action si glorieuse ? C’est vrai,dit Chapelle, nous l’avions oublié . Viens te noyer avec nous. Doucement,dit Molière,
e-champ. Il était si empressé, si joyeux, qu’à la dernière couchée il oublia sa bourse et tout ce qu’il avait d’argent, et ne
pitié peut-être, elle revint à lui. Molière, dans sa joie magnanime, oublia tout, même son mal. Pour complaire à sa femme, « 
uveler cette honte, ô Molière, à ceux qui t’ont refusé la sépulture ? Oublions -les, oublions leurs cabales et leurs haines ; pou
onte, ô Molière, à ceux qui t’ont refusé la sépulture ? Oublions-les, oublions leurs cabales et leurs haines ; pour moi, désorma
un touchant souvenir, en nous montrant qu’il ne fut point tout à fait oublié de celle qu’il avait tant aimée. 1. Tant que
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
on des almanachs est la même que celle de tous les livres, & pour oublier qu’il a entendu ce même Hector lire son mémoire ?
ris tant d’amour Pour ces sortes de gens qui changent chaque jour ? D’ oublier votre sexe, & tromper l’espérance D’un homme
31 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
aujourd’hui plus fins et plus polis, et en savent beaucoup davantage. Oublierons -nous, dans les Femmes savantes, un de ces traits
e point, et cela, c’est tout dire ; Quand, tout honteux lui-même de s’ oublier à ce point, il se dit à part : Jusqu’où la passio
lumière ; aussi les critiques qu’on a faites des bons écrivains sont oubliées , et leurs réponses sont encore lues avec fruit. O
nt qu’à celui de l’homme supérieur qui se défend : les uns ne font qu’ oublier leur faiblesse ; l’autre fait souvenir de sa forc
de prudence ne ressemblent nullement à ceux des fripons : Rousseau a oublié que ceux-ci ne manquent jamais de mettre en avant
ant plus sévère, qu’elle ne les engage à rien dans la pratique : il a oublié que personne ne parle plus haut de probité que ce
enu à se persuader qu’il est noble, ou du moins à croire qu’il a fait oublier sa naissance, si bien que, quand sa femme lui dit
M. Jourdain, à jamais fameuse par cette découverte qui ne sera point oubliée , que depuis quarante ans il faisait de la prose s
ôt au tard de payer des dettes usuraires. Molière d’ailleurs n’a rien oublié pour faire détester cette malheureuse passion, la
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
reux ? ne suis-je plus le même ? Qui me fait tout-à-coup à ce point m’ oublier  ? C’est la maudite robe ; elle fait son métier :
à prouver aux dames qu’en épousant un distrait, elles risquent d’être oubliées la premiere nuit de leurs noces : c’est beaucoup
rusque, acariâtre, qui se laisse faire un pareil affront, & qui l’ oublie tout de suite au point de donner sa fille à celui
uis respecté. Des malheurs imprévus ont causé ma ruine, Sans me faire oublier une noble origine : Mais vous, vous avez fait, de
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [14, p. 44-45] »
t d’invocations à l’éternel et à la providence ; le citoyen Bouilly a oublié une invocation, c’est celle au sens commun. Quant
34 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
s des trois quarts des personnages de Molière. Molière semble n’avoir oublié aucun des points sur lesquels doit être parfait s
’avoir voulu, d’avoir su rendre ce service à la France : service bien oublié aujourd’hui, et auquel pourtant elle doit une glo
s du monde219 : ce chapitre est infini, et Molière semble n’avoir pas oublié un seul des éléments, même les plus insignifiants
35 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
vinrent remplacer au ministère les ducs et les princes déchus ; nous oublions qu’il souffrit que l’éducation de son petit-fils
longement, reçoivent le titre de Monsieur de la Dandinière 718 ; on n’ oubliera jamais l’illustre maison de Sotenville, dans laqu
est responsable, à Dieu toujours, et quelquefois aux hommes, quand on oublie , comme don Juan, que noblesse oblige 740. Nous ne
36 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ons, il a l’air, quand il emprunte, de reprendre son bien, et il fait oublier les sources auxquelles il puise. La farce même, i
n pourrait appeler le don des métamorphoses. Il eut le privilège de s’ oublier lui-même, pour devenir tour à tour chacun des act
l n’ait point, comme d’autres, subi la fatalité de ses souvenirs40, n’ oublions point que Le Misanthrope est peut-être de toutes
ce mot les contient. Bien qu’elle ait du penchant pour Alceste, ne s’ oublie-t -elle pas au point de défendre auprès de lui Célim
au jour où il est devenu le domaine propre d’un Maître digne de faire oublier tous ses devanciers. Parmi les principaux aïeux d
che, d’autant qu’aime la vie119. »Dans cette revue, où il ne faut pas oublier la Satire Ménippée, figure encore le patelinage d
e désormais en pleine lumière. Sa copie honore l’original, ou le fait oublier  ; et son théâtre mérite ainsi d’être à son tour u
el, sous le titre d’intendant, pour lui faire une cour clandestine. N’ oublions pas que cet amour est de la reconnaissance envers
actère155. On comprend donc, dans une certaine mesure, qu’ici Cléante oublie les liens du sang ; car le père lui est dérobé pa
rt d’Alceste. Tous ces griefs il eût été plus digne sans doute de les oublier  ; mais convenons qu’ils autorisaient une revanche
sans exciter la moquerie ; et il n’eut pas même la consolation d’être oublié , malgré son silence, puisqu’il était voué pour ja
nte produit un Chrysale, et Chrysale une Martine ; car il ne faut pas oublier cette servante fidèle qui a plus de raison que to
rais autant que de cela. Déclarer cet égoïsme invraisemblable, c’est oublier ce que peut la superstition greffée sur la bêtise
dius ne fait que traverser la scène. Mais cela suffit pour qu’on ne l’ oublie pas. Notons qu’il y a des nuances distinctes entr
37 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
s la Critique de l’École des femmes : la tarte à la crème n’y fut pas oubliée  ; et quoique ce mot fût déjà devenu proverbe, la
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
rit, & si haut qu’elle le réveille. Lui-même se marie le matin, l’ oublie le soir, & découche la nuit de ses noces. LE
c plus ? vous êtes marié. Léandre. Tu m’en fais souvenir ; je l’avois oublié . LA BRUYERE. Quelques années après il perd sa f
vez, sans doute, beaucoup chassé ? Il commence ensuite un conte qu’il oublie d’achever ; il rit en lui-même, il éclate d’une c
sur son linge & sur ses habits le potage qu’il vient d’avaler. Il oublie de boire pendant tout le dîner ; ou s’il s’en sou
s autant, & nous dormions déja profondément : par hasard, j’avois oublié d’éteindre la lampe ; tout d’un coup j’entends no
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
s lui crierent : Comte de Gramont, Comte de Gramont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? Pardonnez-moi, répondit le Comte, j’a
z-vous rien oublié à Londres ? Pardonnez-moi, répondit le Comte, j’ai oublié d’épouser votre sœur, & j’y retourne avec vou
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
volage. Ensemble. Je me dégage à mon tour, Mon cœur devenu paisible, Oubliera , s’il est possible, Que tu lui fus cher un jour.
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
même jurer de mourir aux pieds de Mariane, si elle s’obstine à ne pas oublier ses offenses : elle le fuit, il suit ses pas. Pa
de à Moncade qu’il est trahi, lui conseille en lui offrant sa main, d’ oublier une ingrate. Moncade lui déclare qu’il ne sauroit
e... Damis. Allons, & que l’hymen, terminant ce grand jour, Fasse oublier enfin les fautes de l’amour. Chez Moliere, Don G
fortune : Dave lui parle du mauvais traitement qu’on lui a fait, il l’ oublie en voyant son maître content. Charinus les écoute
42 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
’autre siècle est un nain, à cette heure, pendant que ce pauvre homme oublié , méconnu, méprisé, brille, à cent ans de distance
vingt ans, que de boire de l’eau forte. Les maladroits ! Ils avaient oublié l’art des gradations ! Un jour que ces messieurs
regretter, il ne faut pas non plus se trop féliciter de ces ridicules oubliés , et de ces vices disparus ; d’autres sont venus à
n miniatures, qu’on appelle un salon ! — Ce seul mot : la Charte (mot oublié , anéanti : fabulæ que mânes !), avait créé, chez
puissants ; elle a manifesté plus d’un grand écrivain qui serait mort oublié , s’il n’avait pas combattu, durant quarante ans,
n effet, que de passer à l’état d’une langue morte, d’un chef-d’œuvre oublié , d’une curiosité littéraire ? Est-ce vivre que d’
43 (1802) Études sur Molière pp. -355
commentant, le titre fastueux de commentateur ; ensuite, de ne jamais oublier , que dans un ouvrage entièrement consacré à la co
peu d’auteurs, en entrant dans la carrière, ont commencé par se faire oublier de la sorte. Depuis 1654 jusqu’à la fin de 165
développer l’âme et le génie de Molière : aussi me garderai-je bien d’ oublier l’un, pour ne m’occuper que de l’autre ; et c’est
iens blessent certainement l’un et l’autre, lorsque Cathos et Madelon oublient que Molière leur prescrit des ajustements propres
er, l’air de faire travailler sa mémoire, et la crainte scrupuleuse d’ oublier une syllabe de cette singulière commission ? n’aj
auteurs notent pour ainsi dire tous les rôles, et que Molière n’a pas oublié de prendre cette précaution pour celui d’Agnès ;
e rue Saint-Denis en Sicile. — Molière, dans ce rôle, n’aurait-il pas oublié lui-même où il avait placé la scène ? — Affaire d
éloges, et à suivre en cela l’exemple même de Devisé, qui, pour faire oublier ses torts envers toi, imprima à la suite du Misan
tres sera moins comique ; enfin, Alceste ne pourra, sans se dégrader, oublier mes torts et m’inviter à le suivre dans son déser
s, d’esprit et de naturel, en débitait les tirades de manière à faire oublier qu’à force de justesse, de raison, de philosophie
nt, et de nous faire remarquer, par un signe de réminiscence, qu’il a oublié de visiter le cabinet d’où Damis est sorti pour l
ts gratis, les entrées de faveur ; généralement suspendus. On n’avait oublié aucun des talismans d’usage pour faire une bonne
sa femme parée pour représenter Elmire, lui dit : « Eh quoi ! madame, oubliez -vous que vous êtes malade ? » les autres en répét
ec peine ses bontés pour un enfant de treize ans, pour Baron : elle s’ oublia même jusqu’au point de le frapper. Baron ne sava
Jupiter, toujours sous la figure d’Amphitryon, entreprend de faire oublier à la belle Alcmène les torts de son mari ; il y r
r après l’esprit, la gentillesse, pour éclipser le dieu ; et celui-ci oublier son illustre origine, pour ne nous faire voir que
aint-Victor ; de son côté, Baron monte en voiture, part, court, vole, oublie sa bourse dans une auberge, dédaigne de rebrousse
e de l’astrologie : et l’élève de Gassendi ne devait certainement pas oublier ce genre de fourberie. Convenez, va-t-on me dire,
Le professeur. Bravo ! Et pour marcher dignement sur leurs traces, n’ oubliez pas d’y joindre la gaucherie, la bouffonnerie. L’
l’aperçurent : Comte de Grammont, comte de Grammont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? — Pardonnez-moi, répondit le comte, j
vous rien oublié à Londres ? — Pardonnez-moi, répondit le comte, j’ai oublié d’épouser votre sœur, et j’y retourne avec vous p
44 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
i ont chanté et dansé dans la comédie des Amants magnifiques, et on a oublié totalement les noms des acteurs qui ont représent
RGASTE. Comme on m’a tout appris, je vous l’ai rapporté, Je n’ai rien oublié , je n’ai rien ajouté ; Que désirez-vous plus ? et
es mots de la bouche. SILVESTRE. Qu’ai-je à parler davantage ? vous n’ oubliez aucune circonstance, et vous dites les choses tou
nérosité réciproque de Clitandre et d’Henriette fait en quelque sorte oublier ce défaut. On prétend que la querelle de Trissoti
e dans la vie civile ; et l’on vit avec plaisir la sensible Angélique oublier les intérêts de sa passion pour ne voir, dans son
45 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
st si grand, que cette question lui devient étrangère. Toutefois je n’ oublierai pas que je parle de Comédie ; je ne cacherai poin
Molière, après deux essais que ses chefs-d’œuvre mêmes n’ont pu faire oublier , changer la forme de la Comédie. Le Comique ancie
le mot qu’il s’attire, vous êtes orfèvre, M. Josse , ne peut plus s’ oublier , et devient proverbe dans l’Europe. Telle est la
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
is la banque de la bassette pour se faire des amis : par politesse il oublie les cartes des dames, & il paie les hommes de
ons donc... J’étoufferai ces pressentiments d’heureux succès : je les oublierai comme une folie... Dans cet embrassement recevez
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
cœur, que je ne vous doive le jour. Une malheureuse passion vous fait oublier ce que vous devez à Madame de Lon... à moi, à vou
x V... où le Marquis, ayant embrassé tendrement son épouse, la pria d’ oublier ses égarements. Précis de Mélanide. Le Marquis
48 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
passée. Au bruit de nos exploits ils se sont endormis, Et n’ont rien oublié , comme ils n’ont rien appris : Ils ne peuvent enc
e compter ses pas par ses succès, Mais qu’auprès d’Érato cet infidèle oublie Que ses premiers lauriers il les doit à Thalie. D
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
ition qu’il la prendra sans dot. Il lui répete : « Gardez-vous bien d’ oublier notre convention, savoir, que ma fille ne sera po
tant valet dans la même maison, devient jaloux de son crédit, & n’ oublie aucune occasion pour le détruire.   Il ne faut pa
commande instamment une chose : au nom des Dieux ! gardez-vous bien d’ oublier notre convention ; savoir, que ma fille ne sera d
is-je, me paroît de la plus grande vigueur. Il faut que Moliere l’ait oublié . Il n’est pas possible qu’il ne l’ait pas senti,
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
lus grande perfection du vers à une plus grande justesse. Despréaux n’ oublia pas cette décision de Molière, et en fit un préce
51 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
lecteurs se rencontreront bientôt qui ne de manderont pas mieux que d’ oublier , en ces oisives et curieuses recherches, l’oubli
été grave, sérieux, austère pendant tout le cours de la pièce ; il a oublié bien souvent qu’il nous avait promis une comédie,
e qui sert, depuis la quatre-vingt-seizième olympiade. Que de nations oubliées , après leurs jours glorieux, ont pu inscrire, sur
rmousets, les pimpantes, les gaillardes et les chante-fleuries — sans oublier son excellence le Pont-Neuf qui chantait des chan
rance et qu’on danse pour son plaisir. Entre Molière et Lulli, pour n’ oublier personne, il faut placer le vrai héraut de ces am
ue le metteur en scène, qui savait son métier à merveille, avait trop oublié le ton, l’accent, j’ai presque dit la gloire de M
rdé qu’à celui-là, cette louange éternelle ? Quoi donc ! les rois ont oublié de fêter la naissance de Louis XIV, le patriarche
Et un peu plus bas ce roi gentilhomme, si plein de tact et de goût, s’ oubliait jusqu’à dire à mademoiselle de La Vallière : — « 
nuyé ; pour suffire à ces conquêtes nombreuses, sitôt faites et sitôt oubliées , cet homme n’a plus qu’une seule ruse à son servi
le, et la première venue, pourvu qu’elle le veuille épouser, lui fait oublier ce malheur. Il ne tient ni à la naissance, ni au
52 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
ue était un peu chargé, il était fort, il était vrai. Corneille avait oublié de punir son Menteur, et par là il avait privé sa
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
ouverain des Dieux, qui veut que sa maîtresse, en le rendant heureux, oublie entiérement l’époux pour tout accorder à l’amant.
vec des madrigaux, interrompent la marche de l’intrigue & la font oublier au spectateur. Citons pour exemple une scene qui
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
t, que Dufresny a commis le plus grand crime en rajeunissant une idée oubliée , & noyée dans une très mauvaise piece. En ce
mutiler des chefs-d’œuvre pour en former des monstres. Il ne faut pas oublier que le dénouement d’Attendez-moi sous l’orme est
55 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
lui crierent : Comte de Grammont, Comte de Grammont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? Pardonnez-moi, répondit le Comte, qui
? Pardonnez-moi, répondit le Comte, qui devinoit leur intention, j’ai oublié d’épouser votre sœur, & j’y retourne avec vou
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
out cela est si gaiement présenté, qu’il est bien difficile de ne pas oublier toute la morale outragée pour applaudir au succès
mpu le fils262, nous rirons encore et toujours, en dépit de la morale oubliée , et nous ne pourrons nous empêcher d’applaudir au
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
e Pour sauver ma vertu d’un lâche attachement : Mais si je me pouvois oublier un moment, Personne ne sauroit, en ce malheur ext
i composé des pas dessus. Comus.  Ah ! voyons danser un placet.  Je n’ oublierai jamais ce trait. Criquet chante, joue du violon
pitulons un peu. Dans les circonstances de ma naissance, je n’ai rien oublié que le nom de mon pere : mais ce n’est pas ma fau
58 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
ltant de représentations nombreuses sur la scène ordinaire avait fait oublier la première forme. L’impression d’une œuvre de th
t suite, — les arguments qui justifient un ordre de scènes inconnu ou oublié aujourd’hui semblent être de Molière. Il y a donc
end un parti contraire et plus philosophique, puisqu’il va chercher à oublier dans le vin les coquineries de sa femme. VIII
59 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
son siècle, que son siècle ne le comprit point, que son ami Boileau l’ oublia absolument, lui et la fable, dans son Art poétiqu
e, mais qui appartiennent à la même époque, et qu’il est impossible d’ oublier  : La Bruyère et Boileau. La Bruyère, qui écrivit
it tant de gré à Louis XIV de sa munificence, au moins ne faut-il pas oublier celle de Richelieu. Il est vrai qu’immédiatement
60 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
a pièce et les comédiens obtinrent un succès complet, et les Lyonnais oublièrent bientôt un autre théâtre que leur ville possédait
voir l’honneur de divertir le plus grand roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents o
la revue complète de tous les sujets de la troupe de Molière ; mais n’ oublions pas ce qui suppléait au talent pour les uns, ce q
s merveilles qui charmèrent le plus les spectateurs. La Fontaine ne l’ oublie pas dans son récit, et elle devint le sujet de pl
res duquel un succès tout récent avait ajouté encore, ne pouvait être oublié dans cette mesure de munificence. Dans la liste q
t qui avait bien plus de raisons de croire que Molière ne l’avait pas oublié dans ce passage de son Impromptu. — Puis après av
e de lauriers se trouve dans presque tous, et le hoquet n’a point été oublié non plus par les historiens du théâtre58. Il avai
l’aperçurent lui crièrent : « Chevalier de Gramont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? — Pardonnez-moi, messieurs, leur répo
leur répondit le fuyard, tant soit peu étonné de la rencontre ; j’ai oublié d’épouser votre sœur, et j’y retourne avec vous p
de sa direction et les attaques de ses ennemis, rien enfin ne lui fit oublier qu’il est des malheureux à secourir. Sa vigilante
butte aux attaques de ses ennemis, Louis XIV s’efforçait de lui faire oublier leurs persécutions par un bienfait. Déjà nous l’a
t osé proposer une aussi licencieuse mascarade, et que l’autre se fût oublié au point de l’autoriser. À l’exception des Pierro
ec de tels détails, qu’il eût fait renaître cette coutume entièrement oubliée . Plus tard Molière, justement effrayé du nombre d
de, des sentiments que le temps ne pourrait détruire, et je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeu
née, détruisit en un instant toute ma philosophie. Sa présence me fit oublier toutes mes résolutions ; et les premières paroles
ur gratitude lui avaient rendues les plus fidèles, nous ne devons pas oublier la bonne La Forêt. Cette estimable servante n’éta
t être, et qu’il lui avait fait trop d’honneur, et un honneur qu’il n’ oublierait jamais”. Tellement qu’ils se séparèrent les meill
r conséquent servi que de celui de L’Imposteur ; mais il semble avoir oublié surtout que Molière ne se fût pas permis en publi
vec elle obtinrent une complète réhabilitation ; et, comme pour faire oublier l’excès auquel l’injustice les avait poussés, ces
tendresse. Ils ont beau se souvenir que vous êtes leur père, si vous oubliez qu’ils sont vos enfants, le vice l’emportera sur
n ridicule les choses les plus saintes. Eh quoi ! Bourdaloue avait-il oublié et la belle tirade de Cléante, le sage de la pièc
suffit pour persuader aux marquis et aux comtes, qui n’avaient point oublié leurs anciens griefs contre l’auteur, et auxquels
nt pas faits l’un pour l’autre. Des intrigues nouvelles vinrent faire oublier celle-ci à mademoiselle Molière. Quant à Baron, p
usait en disant qu’il venait chercher son bonnet de nuit, qu’il avait oublié le matin. Si une autre, honteuse de sa faiblesse
glantine. Les académiciens du dix-huitième siècle cherchèrent à faire oublier les torts de leurs devanciers. En 1778, le buste
esseur de Plaute. En 1674 parut l’Art poétique. Molière n’y est point oublié  ; mais, comme le dit M. Daunou dans son Discours
tions à Montpellier pendant la tenue des États, ignoraient ou avaient oublié que Béjart aîné, de la troupe de Molière, fit par
ur de clavecin, puis un hautbois, puis « pour ritournelles » ; — sans oublier , bien entendu, pour tout ce monde, le surcroît de
61 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
eare, dédaignera de blâmer les plus mauvais jeux de mots d’Hamlet, et oubliera de nous faire frémir d’horreur au spectacle de l’
oïsme stoïque des blessés, à l’insultante joie des vainqueurs. Plaute oubliait alors qu’il était poète comique. Il devenait un E
lire ses pareils ou lui pour mon propre plaisir, je commencerais par oublier quelques-uns des goûts de ma patrie, notre amour
a rapidité, la précision, la mesure, la délicatesse et la logique ; j’ oublierais notre aversion pour le vague et pour toute fantai
osophie, de religion ; cela vous inquiète ? Ne craignez point qu’il s’ oublie , ni qu’il oublie son auditoire. Il est trop rompu
ion ; cela vous inquiète ? Ne craignez point qu’il s’oublie, ni qu’il oublie son auditoire. Il est trop rompu au bel usage pou
es situations, des personnages purement poétiques et fantastiques. Il oublie encore ici le génie de la France. Eh quoi ! Marie
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
volage. Ensemble. Je me dégage à mon tour. Mon cœur, devenu paisible, Oubliera , s’il est possible, Que tu lui fus cher / chere u
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
ui manque à la liberté de leur choix quand ils se marient ; mais il n’ oubliera pas ce qu’il doit à sa couronne dans le choix des
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
source, & de la rappeller au spectateur, elles la font totalement oublier  : la Métromanie leur a donné naissance ; mais l’i
e Comte. Qui lui sont arrivés, & peut-être...Le temps Les a fait oublier  : d’ailleurs notre province, Où mon pere autrefoi
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
m’arrête au bord du précipice. Ah ! embrassez-moi, bonne femme ; je n’ oublierai jamais ce service. Mais vous paierez le dédit, n’
on ; c’est moi qui vous l’ai ordonné : je n’y pensois pas, je l’avois oublié , j’ai tort. Monsieur Pot-de-vin, c’est ce soir qu
66 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
re en traitant quelque point moins connu de l’histoire des lettres, j’ oublierais , Mesdames, que vous faites la meilleure partie de
ctions qu’il a composées sur l’administration des sacrements, n’a pas oublié le mariage, et voici quelques-unes des recommanda
ien Clitandre ; elle lui donne mille preuves de sa tendresse ; elle n’ oublie rien pour faire réussir leur mariage. Si son espo
t ou tard la mauvaise humeur. Combien de jeunes couples, pour l’avoir oublié , se sont fait l’amour pendant six mois, et la mou
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
auté en évidence et en honneur. En 1663, les fêtes de Versailles font oublier le carrousel de l’année précédente. Le roi fait c
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
a ruine, & que le désespoir va le porter à se tuer, lorsque Julie oublie ses torts, lui rend les biens qu’elle tient de lu
ons bien utiles dans ses imitations : plusieurs de ses petites pieces oubliées nous rappellent seulement qu’il ne faut pas imite
sous le masque. Après beaucoup de propos tendres & de promesses d’ oublier son épouse, celle-ci se démasque, & le mari d
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
sse, retenez bien ce que je vous ai recommandé. La Princesse. Je ne l’ oublierai jamais. Tchao-so rappelle à la Princesse les der
éressant, le soit par lui-même ; sans quoi je suis souvent tenté de l’ oublier , pour m’occuper de son pere qui m’a trop vivement
70 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
et fasse frissonner, etc.312. Puis, à cette vérité si simple et si oubliée , Molière joint des préceptes qui fixent avec just
e discrète pour laquelle elle semble faite, et qu’elle ne peut jamais oublier sans perdre quelque chose de son attrait. Il lui
71 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
qu’on pense aussi naturellement que si on le pensait réellement, et d’ oublier enfin sa propre face, à force de prendre celle d’
i Molière se trouvait moins en situation de se moquer. Il lui plaît d’ oublier parfaitement que le monde a marché. Ces philosoph
de lire avec les acteurs de Plaute et de Térence. Mais ce que Molière oubliait , il n’était pas seul à l’oublier, et il faut conv
et de Térence. Mais ce que Molière oubliait, il n’était pas seul à l’ oublier , et il faut convenir qu’il avait autant qu’un aut
sent devant les rois, les rappellent à l’observation des lois divines oubliées , leur dépeignent les misères du peuple, prennent
es au Malade imaginaire, on trouve, parmi plusieurs autres maintenant oublies , les noms de Bossuet (1662, 1665, 1666, 1669) ; S
capitale où d’ailleurs tout le monde n’avait pas encore eu le temps d’ oublier ses éclatants succès d’écolier. Il n’y était venu
ime dans ses paroles. »Il se refusait à son devoir, il ne l’avait pas oublié  ; il savait qu’il devait quelque chose à Dieu et
t faisons-lui la partie belle. Je laisse de côté sa misérable vie ; j’ oublie ses cohabitantes, les Madelaine et les Gresinde B
; j’oublie ses cohabitantes, les Madelaine et les Gresinde Béjart ; j’ oublie pareillement les Dorante, les Dorine, les Scapin,
n peut donner d’accrocs à tout ce que le monde connaît de devoirs ; j’ oublie encore ses rapports de poète et de citoyen avec L
ls sont pieux, ils sont purs, ils s’estiment doux ; ils ont seulement oublié que tous les hommes, quelle que soit leur conditi
int Ambruise fermait la porte du temple au grand empereur qui s’était oublié  ; en écoutant le pécheur repentant, il versait de
soumet à la corruption et en est inexorablement flagellée. Molière a oublié deux choses de grande conséquence : la première,
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
avons vu M. Grichard gronder l’Olive pendant une demi-heure. L’Auteur oublie , dans le courant de la piece, que M. Grichard ne
73 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
onnages se ressemblassent, son art nous l’eût fait encore accepter. N’ oublions point du reste que l’intrigue n’est pas plus esse
te afferret filia. Je veux bien que ce mariage s’accomplisse, mais n’ oubliez pas que vous vous êtes engagé à prendre ma fille
tra de la comédie. Ce sont L’Avare, le Tartuffe et Le Misanthrope. N’ oublions pas que la comédie latine n’est qu’une image effa
ce, entre la plus généreuse et la plus égoïste des passions ; mais on oublie une chose, c’est qu’un tel combat est impossible.
ce à table ; mais qu’il se garde de lui manquer de respect ! car s’il oubliait un instant qu’elle est là, on entendrait sa voix
74 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
me, même pour le mal ; et heureusement les méchants se relâchent ou s’ oublient quelquefois. Je reviens à La Bruyère, et je me de
elque avantage sur lui. Elmire est le seul personnage devant qui il s’ oublie  ; mais il l’aime avec ardeur, mais il est tête-à-
it facile à Molière, mais il n’était pas suffisant pour lui, de faire oublier Rotrou. Il fallait qu’il l’emportât sur Plaute, l
75 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
er, sans doute ; mais lui-même, à Célimène, parlera tout autrement. N’ oublions jamais la complexité de ce caractère du misanthro
ère comme le défenseur immoral de l’instinct contre la vertu semblent oublier cette scène touchante de L’École des maris où la
salut, un père de famille à s’absorber dans l’amour divin au point d’ oublier ses obligations terrestres, ne sont-ils pas, sino
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
c plus ? Vous êtes marié. Léandre. Tu m’en fais souvenir ; je l’avois oublié . Lorsque le héros est corrigé à la fin de la pie
77 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
pour aujourd’hui. Et demain ? Et après ? Plus de Corneille : disparu, oublié . Du moins, ce soir, entre les deux pièces, voici
ruck, Müller, Frémaux, Kalb, Amel et Durand : — je crains de n’en pas oublier  ! A l’Odéon, derrière M. Cornaglia, un vétéran, e
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
nce quand la maison de Bourbon est rentrée en France. Il fallait tout oublier des notions acquises précédemment. Le champ a été
79 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ère fois, le véritable texte de Molière. Les bibliophiles n’ont point oublié que M. Beuchot signala, il y a quelques années, d
ots et de ces bons contes qui faisaient rire nos pères ; enfin ne pas oublier le Francion, ouvrage vraiment remarquable, qui pa
voir l’honneur de divertir le plus grand roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents o
itude, des sentiments que le temps ne pourrait détruire, je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeu
née, détruisait en un moment toute ma philosophie. Sa présence me fit oublier mes résolutions, et les premières paroles qu’elle
it que ce qui était resté de répandu dans sa poche, parce qu’il avait oublié sa bourse sous le chevet de son lit à la dernière
sie d’un homme qui en faisait l’agrément de ses spectacles. Molière n’ oublia rien pour le remettre dans son lustre ; il reprit
ent d’être un peu grimacier. Molière n’était point un homme qu’on pût oublier par l’absence. M. Bernier ne fut pas plus tôt de
nir, comme la Providence, rendre la vie à un infortuné qui se croyait oublié du monde entier. BRÉCOURT. Guillaume Marcou
mpereur Aureng-Zeb, auprès duquel il resta douze ans. 30. Grimarest oublie le célèbre Hesnault, qui fut aussi condisciple de
s seigneurs étaient eux-mêmes domestiques chez le roi. 49. Grimarest oublie ici un fait qui a pu influer sur la détermination
65. Avocat, faisant des parodies, des romans, et d’autres niaiseries oubliées . Il s’associait avec le père du président Hénault
ers de Robinet, 20 décembre 1665 et 30 janvier 1666.) 120. Grimarest oublie ici ce qu’il a dit plus haut des chagrins de Moli
cellentes, dignes d’être citées ; et ses poésies légères, aujourd’hui oubliées , ont quelquefois une harmonie, une grâce, une dél
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
s dans leur diction : les Italiens, les Espagnols même ne se sont pas oubliés , & n’ont parlé le langage des romans dans la
n. Tu l’as vu ? Témoins encore ses apothicaires, ses médecins, qui n’ oublient pas un seul terme de leur art. Cela est vrai : Ta
81 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
scène du Misanthrope, entre Alceste et Célimène ; mais on semble trop oublier que ces mêmes vers et ces mêmes couplets où la pa
a gloire, — une gloire à cette époque encore vivement contestée, ne l’ oublions pas, — apportait aussi ses quarante ans sonnés, l
ait quelque temps son succès ; et d’ailleurs la pièce a été bien vite oubliée   : on n’en a pas senti la nouveauté. Laissons don
ansénistes, ils se sentirent tous également atteints ; et c’est ce qu’ oublient ceux qui ne veulent voir encore aujourd’hui dans
ces métaphores ont d’incohérent. Mais en revanche il serait injuste d’ oublier que pareille incohérence se retrouve, — à un moin
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
on Dieu ! répondit l’artificieux Ordogno, je n’en crois rien : vous n’ oubliez pas vos amis si facilement, & je vois bien qu
83 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
oir l’honneur de divertir le plus grand Roi du Monde, leur avoit fait oublier que sa Majesté avoit à son service d’excellens or
la Critique de l’Ecole des Femmes. La Tarte à la crême n’y étoit pas oubliée & quoique ce, mot étant devenu Proverbe, la r
entre les beaux esprits de France, Moliere & Mr. Despreaux furent oubliez , que pour se vanger de cette exclusion l’un le de
t que ce qui étoit resté de répandu dans sa poche ; parce qu’il avoit oublié sa bourse sous le chevet de son lit à la derniere
sie d’un homme qui en faisoit l’agrement de ses spectacles. Moliere n’ oublia rien pour le remettre dans son lustre. Il reprit
s les cœurs il est toûjours de l’homme. Oui, je veux bien, perfide, oublier vos forfaits, J’en saurai dans mon ame excuser
*Mr. Bayle en travaillant ensuite à son Dictionaire, n’a eu garde d’ oublier l’Article d’Amphitryon & de donner à la Comed
délicat ne l’affecte point. Moliere n’étoit point un homme qu’on pût oublier par l’absence. M. Bernier ne fut pas plûtôt de re
84 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
omposé des comédies; et le grand philosophe ne l’était pas assez pour oublier ses rancunes, alors même qu’il se constituait le
ristote improvisé ne manque jamais de mettre à la mode, tandis qu’ils oublient ou dédaignent ces principes vrais dont nous parlo
tre pas assez renfermé dans la question proposée; mais il ne faut pas oublier qu’en prescrivant de rechercher l’influence que l
de noble, de généreux et de touchant ? & Je veux bien, perfide, oublier vos forfaits ; J’en saurai dans mon âme excuser t
nt à sa lecture, et qu’aucune considération ne devrait plus lui faire oublier . Une des principales difficultés du rôle est de c
. Ainsi c’est, comme on le voit, l’amour qui par moments peut faire oublier à Tartuffe sa politique et sa prudence habituelle
avec un visage exténué et d’un homme qui ne se ménage point ?... Il n’ oublie pas de tirer avantage de l’aveuglement de son ami
doit être grande sans doute, mais c’est une ardeur, il ne faut pas l’ oublier , née d’un sentiment criminel et que porte au plus
85 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
; De quel air cet Amant écoute ses leçons, Et court chez sa Maîtresse oublier ces chansons. Ce n’est pas un portrait, une image
86 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
ontaine; le temps où la foule se pressait aux plaidoyers de Gaultier, oublié aujourd’hui, mais alors célèbre. D’autre part, et
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ers pour se rappeller tranquillement une chose qu’il n’a surement pas oubliée , je m’écrie, voilà qui n’est pas vraisemblable ;
orgibus son inconstance. Quoi ! vous prétendez donc, mon pere, que j’ oublie La constante amitié que je dois à Lélie ? J’auroi
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
Comte, à la Branche. Allez rendre ces dépêches... Enfin, Madame... N’ oubliez pas de les donner en main propre. La Branche. San
. . . . . Le Comte. Ces deux mille pistoles me font souvenir que j’ai oublié de me trouver ce matin au petit lever. La Marquis
89 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
trait peint que j’ai sous les yeux ; mais, là encore l’aquafortiste a oublié d’y mettre le charme féminin. Ni Molière, ni Corn
i semblait doux dans son désespoir de ressaisir le rêve du passé pour oublier le présent. Catherine de Brie fut plus d’une fois
, la femme de Paul Poisson, le célèbre comédien. Elle daigna pour lui oublier son nom de gentilhommerie et son nom de théâtre.
qui pût être, il lui avait fait trop d’honneur et un honneur qu’il n’ oublierait jamais. » Il paraît qu’il y eut beaucoup d’origi
ues, l’interrogeant d’un regard qui semblait lui dire : « N’ai-je pas oublié le sel ? » Souvent elle applaudissait à belles m
’était pas une chambre à deux lits, ils furent si heureux que Thérèse oublia , le lendemain, d’aller à la Comédie. Après la lun
it fallu que Molière, lui aussi, eût tué un sanglier ! Il ne faut pas oublier Mlle Beaubourg, une des nombreuses filles de la B
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
charge de Pillard, & bientôt pere par-dessus le marché. Bouchet n’ oublie pas tout-à-fait son premier ménage ; il fait de t
ous de ly. L’Epine. Elle s’appelle, je pense, Mademoiselle... J’aurai oublié son nom... Mademoiselle... Mademoiselle... Julien
Ancourt ait dans cette piece à se reprocher ces deux petits plagiats. Oublions -les en faveur des imitations excellentes qui sont
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
s de l’échange, présente à Pantalon le présent de son maître, & n’ oublie pas de demander pour boire ; Pantalon lui donne g
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
ut remercier son Eminence, elle lui dit : « Hé bien, Monsieur, vous n’ oublierez pas du moins, dans votre Dictionnaire, le mot pen
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
n revenant des champs, il lui demandera pardon, il la caressera, elle oubliera tout, & chaque jour il recommencera le même t
94 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
aujourd’hui plus fins et plus polis, et en savent beaucoup davantage. Oublierons -nous dans les Femmes savantes un de ces traits qu
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ler les affaires. Il y met une certaine complaisance, sans se laisser oublier , bien entendu. BRIZIO. Que j’ai hâte d’embrasser
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
e Coulanges et moi nous célébrâmes hier votre santé à Maintenon, et n’ oubliâmes pas la chambre des élus. » Plus tard, en 1678 et
97 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
de, des sentiments que le temps ne pourrait détruire, et je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeu
née, détruisit en un instant toute ma philosophie. Sa présence me fit oublier toutes mes résolutions; et les premières paroles
us avons fort anticipé. L’attrait du caractère de Molière nous a fait oublier l’écrivain. Revenons en arrière. Dans le temps où
ai voir plus clair que le jour, ne prétendez plus au cœur de Delmire; oubliez même que vous l’avez connue, et perdez pour jamai
plastron favori. Les anciennes farces et sotties n’ont pas davantage oublié le faux dévot. Il existe, pour n’en citer qu’un e
ue les importuns soient sortis. ALCESTE. Oui, je veux bien, perfide, oublier vos forfaits : J’en saurai dans mon âme excuser t
x devant le trône de Jupiter, malheur à moi ! Ainsi seul je dois être oublié , moi le plus fidèle de tes enfants. »Mais Jupiter
e aux harmonies de ton ciel, pardonne, si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié tout ce qui était de la terre. — Que faire ? repr
je, on tient compte de tous ces éléments de la question beaucoup trop oubliés , on hésitera, on se refusera à les considérer com
une carrière. Celte idée noble et touchante avait de vieilles racines oubliées dans le sol celtique de la Gaule, qui se mirent u
re d’ailleurs, cela seul empêche que ce ne soit une œuvre immorale. N’ oublions pas qu’une satire pareille était un acte de coura
98 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
 Le peu de succès qu’a eu son Dom Garcie ou le Prince jaloux m’a fait oublier de vous en parler à son rang ; mais je crois qu’i
ous ceux qui s’y sont divertis ont ri selon les règles. » a. Loret oublie que ce fut Molière qui ouvrit la scène. C’est lui
arginale] Le roi dansait dans cette entrée. [*]. [Note marginale] On oublie dans cette liste des acteurs, le personnage d’Alc
i crièrent : « Comte de Grammont, comte de Grammont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? — Pardonnez-moi, répondit le comte, q
— Pardonnez-moi, répondit le comte, qui devinait leur intention, j’ai oublié d’épouser votre sœur, et j’y retourne avec vous p
99 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
, s’imagine qu’elle lui est infidèle, et se croyant assez fort pour l’ oublier , ne peut se résoudre à la trouver laide sur le po
oir l’honneur de divertir le plus grand Roi du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents o
ès la Critique de l’École des Femmes. La Tarte à la crème n’y fut pas oubliée  ; et quoique, ce mot étant devenu proverbe, la ra
rgaste Comme on m’a tout appris, je vous l’ai rapporté ; Je n’ai rien oublié , je n’ai rien ajouté Que désiriez-vous plus ? Etc
i crièrent : « Comte de Grammont, Comte de Grammont, n’avez-vous rien oublié à Londres ? Pardonnez-moi, répondit le Comte, qui
Pardonnez-moi, répondit le Comte, qui devinait leur intention ; j’ai oublié d’épouser votre sœur ; et j’y retourne avec vous,
100 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
it exercé une sorte de fascination sur les critiques anglais. Ils ont oublié pour lui leurs habitudes d’âpre patriotisme, et q
elle de son manque de foi, elle, avec ce naïf égoïsme des femmes, qui oublient d’un homme qu’elles n’aiment plus, même les faveu
vous souvenir qu’un jour il a trouvé une pièce de cinquante centimes oubliée dans votre gilet, et qu’il l’a fidèlement déposée
merveilleuse aisance, et, même alors qu’il s’élève le plus haut, il n’ oublie jamais celui de la comédie. C’est Vénus, c’est un
de Coquelin cadet dans l’Argan, du Malade imaginaire ? Si vous l’avez oublié , la lettre qui suit vous le remettra eu mémoire.
e mouvement et de force. (Vous parlez de tréteaux, mon cher Sarcey, n’ oubliez pas que Molière aimait Tabarin et qu’il devait y
dans cette poche, et la salle rit tout entière de si bon cœur qu’elle oublie ce qui se dit à côté ! Le dénouement s’achève san
nne famille aime les cartes et sa fiancée ; quand il gagne au jeu, il oublie son Angélique ; il y revient quand il a perdu. C’
ns réticence, qui épanouit les sens et rafraîchit l’âme ? J’en doute. Oubliez un moment le jeu « admirable » de Coquelin et de
bliez un moment le jeu « admirable » de Coquelin et de Jeanne Samary, oubliez quelques scènes de grosse bouffonnerie qui ne tie
l’honneur d’avoir fixé à nouveau les yeux du public sur les comédies oubliées ou démodées de Marivaux. Mais si je m’en rapporte
un de ces peintres élégants et coquets que l’on se reprochait d’avoir oubliés trop longtemps. Le mouvement romantique fut égale
t, M. Thierry faisait de temps à autre des excursions dans les œuvres oubliées et en remettait quelqu’une à la scène. On l’écout
toujours la mère de sa fille, et la fille ne saurait, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère. Marivaux a mis la main sur c
un jour, le galant venant de quitter sa belle, s’aperçut qu’il avait oublié son gant, et il revint sur ses pas. Ô surprise !
e plus naturellement du monde ; ses interprètes ne devraient jamais l’ oublier . J’aurais voulu appuyer de preuves empruntées aux
présenter encore à l’appui de ma thèse un nouvel argument que j’avais oublié  ; c’est que Marivaux non seulement n’abandonnait
de Sylvia, tant de critiques qui s’en sont passionnément occupés ; j’ oublie de parti pris ce qu’ont écrit et Janin, et Gautie
ssent en dire autant ? Et plus loin : — Au tribunal, le magistrat s’ oublie et ne voit plus que la loi ! — La loi ! répond Fi
lleries sur la politique, des traits à l’adresse de ses ennemis, sans oublier par-ci par-là quelques mots qui sont empruntés à
ducation, les autres du milieu où il a vécu. Il n’y en a qu’une qu’il oublie , la meilleure : c’est que peut-être toute cette p
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