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1 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
t plus de livres critiques ; et quand notre critique s’applique à des œuvres si solidement belles qu’elle ne peut espérer d’y
gâteaux. Les drames, tragiques ou comiques, sont au suprême degré des œuvres d’art. Les auteurs dramatiques poursuivent le bea
ré d’émotion qu’ils excitent est pour eux la mesure du succès4. Leurs œuvres ne sont pas souvent immorales, parce que l’immora
normale et habituelle du plaisir. Mais ceux qui veulent voir dans les œuvres dramatiques vraiment belles des intentions morale
rvateur de l’humanité, n’ait point des principes qui percent dans ses œuvres , et ne tire point continuellement une espèce de m
uteurs, qui sont facilement entraînés à s’exagérer la portée de leurs œuvres , soit plutôt par une réflexion après coup sur l’i
ns supérieures. C’est là sa gloire ; mais c’est aussi ce qui rend ses œuvres peu instructives, et leur ôte le caractère d’exem
qu’est-ce encore une fois que la science du bien et du mal, dans les œuvres d’un comédien qui ne la fonde que sur la crainte
istorien comme pour l’auteur comique, ces choses se trouvent dans ses œuvres sans qu’il les cherche : elles sont inhérentes à
universel et supérieur de leur génie. Dans cette juste mesure, nulle œuvre artistique plus que celle de Molière, nul auteur
uelle est la morale de Molière. Cette recherche doit se borner à ses œuvres . S’il avait d’autres idées que celles qui y perce
qu’il a exprimées. D’ailleurs, pour des hommes d’un tel génie, leurs œuvres , c’est eux-mêmes : ils ne sont point des déclamat
fuir autant que possible la responsabilité morale inséparable de son œuvre . Il se contentait de mettre les mœurs en tableaux
Cette qualité appartient proprement à l’esprit français, et donne aux œuvres littéraires de la France une solidité durable et
et il l’a fait. De là, sa gloire solide et sa durable influence. Ses œuvres ne se sont pas insinuées, comme la plupart des ou
nt suppléer à l’expérience, etc. » — Auger, Discours préliminaire aux Œuvres de Molière (1819) : « Le but de la comédie est de
vérité et même quelquefois de vraisemblance, qui est un caractère des œuvres artistiques, a été reproché à Molière par les cri
2 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
La popularité de Molière Tout a été dit sur sa personne, sur son œuvre , et cependant il ne cesse de piquer la curiosité
vent injustes, excessives, mais parfois fondées. Ainsi, rien dans son œuvre — en apparence — qui le doive porter au rang où i
met sur le même plan intellectuel. On sait que Goethe avait pour son œuvre la plus haute estime, qu’il lisait chaque année p
pièces et, dans la suite, elle a transporté sur toutes ses scènes son œuvre originale, traduite, imitée ou arrangée. Malgré l
; dans la Hollande, qui eut une part capitale à la publication de ses œuvres  ; en Autriche, où son Don Juan inspire Mozart : e
mmortalisés ; là, on le traduit. Son influence est universelle et ses œuvres qui reflètent si fidèlement l’esprit de la France
celles qui le font communément jaillir de nos lèvres à tous. Dans son œuvre , comme dans la réalité, le comique est le plus so
ilieu contemporain, sa propre vie lui ont fourni les matériaux de son œuvre . Il simplifie cette matière et dans la confusion
voir évocateur et qui résument pour lui un personnage, une pièce, une œuvre entière. La popularité de Corneille tient plus à
e aux races du Nord, ont trouvé leur plus splendide expression dans l’ œuvre d’un Hugo. Toutes les variétés de notre tempérame
3 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
oûtantes806 ; — Bossuet, en lisant une telle lettre en tête de telles œuvres , sentit ranimée toute son indignation, devenue ce
e, sinon impossible, de distinguer l’auteur comique, sublime dans ses œuvres comme dans son jeu, de l’acteur, avili par l’immo
dicule813, » sans rien préciser sur la valeur et la portée morale des œuvres de Molière. Voltaire remarque simplement qu’il fu
’exprimer : c’est surtout celle qu’il introduit dans le monde par ses œuvres , et qu’il établit irrésistiblement dans l’âme de
de la raison. Il est impossible de louer assez l’utilité d’une telle œuvre , ni d’en faire ressortir assez la salutaire impor
l’on ne formulait une conclusion plus précise encore, et si, devant l’ œuvre du plus grand de tous les auteurs et acteurs comi
remarquer encore que plus d’un Père de l’Église s’est appliqué à des œuvres théâtrales ; que notre théâtre moderne, né dans l
ue nos spectacles n’offrissent jamais aux passions populaires que des œuvres de cette nature, sinon de ce mérite ; et qu’après
ne soit le vin pur pour les enfants.   FIN. 802. Voir à la fin des Œuvres de Molière (Paris, Poirion, 1749, 8 vol. in 12) p
va, De l’Art de la Comédie, 1772 ; Étude sur Molière, 1802.   Auger, Œuvres de Molière, 1819-1825.   Beffara, Dissertation s
ra, Dissertation sur J.-B. Poquelin de Molière, 1821.   Aimé Martin, Œuvres de Molière, 1823-1826.   J. Taschereau, Histoire
  Sainte-Beuve, Portraits littéraires ; Port-Royal.   Ch. Louandre, Œuvres de Molière, 1855.   Ph. Chasles, Œuvres de Moliè
ort-Royal.   Ch. Louandre, Œuvres de Molière, 1855.   Ph. Chasles, Œuvres de Molière, 1855.   M. Baynaud, Les Médecins au
4 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Leçon première. Aperçu général de la vie et de l’ œuvre de Molière. Messieurs, Jean-Baptiste Poquelin
et ainsi de suite. Elle est applicable, comme beaucoup d’autres, aux œuvres de second ordre et d’un intérêt restreint; mais l
ayé du Médecin malgré lui, un autre jour méditant à loisir une de ces œuvres de haute volée, dont la postérité seule devait se
fléchies. Sans doute Le Misanthrope et Le Médecin malgré lui sont des œuvres qu’il serait absurde de placer sur la même ligne 
aussi puissante que celles de la nature animée, de même les moindres œuvres de Molière portent la marque de l’ouvrier à qui n
tail précieux dont on chercherait en vain l’analogue dans les grandes œuvres de moins grands poètes. C’est à L’Amour médecin q
battu. » Mais ce à quoi on reconnaît surtout Molière, même dans ses œuvres les moins considérables, c’est à la verve qui ne
s notre dernière leçon de tracer un tableau général de la vie et de l’ œuvre de Molière. C’est une vue à grands traits que nou
mbien n’y a-t-il pas encore de traces de faux goût dans les premières œuvres de Racine ! Il n’est pas même sûr que Molière ait
XVIIe siècle ait complètement rompu avec lui-même, et que le ton des œuvres les plus pures de Racine ne rappelle en rien celu
e se faire une douce violence et de dire tout le mal qu’il pense de l’ œuvre de son rival. Lysidas offre de prouver que L’Écol
de bon sens, de dérouter le public et de le désarmer. Aujourd’hui les œuvres les plus étranges le prennent au dépourvu et se f
de ce genre des succès trop faciles. Mais, au moins, dans ses grandes œuvres , ne descend-il guère à ces petits moyens ; et, l’
l’humanité, il est de tous les guides le moins trompeur. Les grandes œuvres poétiques, d’ailleurs, ne sont pas celles que le
te prière pénétrante, ce cantique du regret, magnifique prélude d’une œuvre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’aim
l’interdit pesait sur le Tartuffe, il prit lui-même la défense de son œuvre dans le cinquième acte du Festin de Pierre, en fa
s comédies les plus importantes, et il avait raison. Ce n’est pas une œuvre isolée dans la poésie française. Tartuffe porte à
le de multiplier les exemples. Évidemment ceux qui, à propos d’autres œuvres , ont lancé contre Molière la ridicule accusation
Molière a emprunté plus d’un trait, sans parler d’une foule d’autres œuvres , obscures ou célèbres, il y a toute une légende,
que demain; ils supposent un enfantement laborieux et séculaire. Les œuvres que nous admirons le plus ne sont que l’expressio
uther, ni Mélanchthon ne l’eussent allumé. Le XVIIe siècle compléta l’ œuvre du XVIe; il acheva la défaite du sentiment religi
se des plaisirs de la cour menacés par une feinte sévérité ? Fit-il l’ œuvre de la religion ou celle de la frivolité ? Est-ce
ois se rappeler l’esquisse tracée par La Bruyère. La Bruyère a fait l’ œuvre d’un observateur pénétrant, Molière celle d’un po
l a pour lui la vérité poétique. Il est rare que la nature achève ses œuvres ; le plus souvent elle se contente d’ébauches. La
physionomie de Tartuffe, celui-là est le plus précieux; il couronne l’ œuvre , il achève ce type immortel. Leçon quatrième.
d’abord. Mais Le Misanthrope est, en un sens, la plus dramatique des œuvres de Molière. L’intrigue, sans doute, n’en est pas
longue suite de paroles, sans action apparente, ne verrait dans cette œuvre qu’un plaidoyer dialogué. Il aurait tort cependan
, nous fait pressentir infiniment plus qu’il ne nous montre. Dans ses œuvres les plus petites choses ont du rapport avec les p
s échos des accusations banales dont elle a été l’objet. Que dans les œuvres de poètes de second ordre la parole tue l’action,
droit ni de son rôle, et l’on peut prédire presque à coup sûr que son œuvre aura d’autant plus d’intérêt philosophique qu’ell
as fait pour les hommes. Il est dans toutes les littératures quelques œuvres , rares entre toutes, semblables à ces cimes souve
est presque, à lui seul, un livre des Caractères. Et pourtant c’est l’ œuvre où Molière a mis le plus de création originale :
mais cependant elle n’a été plus franchement dramatique. Enfin, cette œuvre où Molière a tant discuté, est celle qui nous lai
gnore ; mais ce qui est sûr, c’est qu’il a répandu son âme dans cette œuvre unique, et que Le Misanthrope est un de ces chant
passer à la postérité. Assurément Les Femmes savantes sont une de ses œuvres les plus remarquables. Toutefois le Tartuffe et L
nt rien qui doive surprendre : le Tartuffe et Le Misanthrope sont des œuvres à part, qui ont reculé les limites de la comédie,
d’un même ridicule sembleraient devoir jeter quelque monotonie dans l’ œuvre du poète ; mais il les a nuancés avec art. Philam
ent de certaines délicatesses, qui ont d’autant plus de prix dans ses œuvres , que ce sont presque des vertus surérogatoires, d
se. À cet égard au moins, l’école romantique moderne a fait une bonne œuvre . Il se peut que, comme monuments de son passage e
ventions fantastiques, de ces féériques caricatures qui sont dans ses œuvres la forme vivante de la satire. Il serait piquant
uilles; il ne l’a entouré que de ses semblables. Le comique, dans les œuvres de Molière, ne jaillit que du choc des travers et
léon et de Jupiter. La prédominance du comique d’observation dans les œuvres de Molière crée de nombreux rapports entre la com
mières Provinciales, celui de Molière, dans la plupart de ses grandes œuvres . Le comique d’observation ne mène pas à la parodi
au bénéfice des libertés naturelles à l’impromptu. Cependant dans ses œuvres les plus soignées, dans celles qu’il eut le temps
cette fièvre d’activité qui le caractérisa partout: il en résulta une œuvre sans doute féconde, en quelques parties brillante
e sein de la la-mille, l’essentiel est de pouvoir prendre intérêt à l’ œuvre de celui qui travaille pour elle et pour ses enfa
dre, si charmants qu’ils soient, ne suffisent pas pour donner à cette œuvre toute l’élévation morale que l’on serait en droit
ectement, il peut donner à penser. La leçon morale qui résulte de son œuvre est de même nature que celles de l’exemple ou de
n aurait tort de penser que l’on ne puisse sentir nulle part dans ses œuvres le souffle de son âme. L’impersonnalité absolue e
mé. Donc, dans la plupart des cas, pour saisir la valeur morale d’une œuvre dramatique, il faut l’examiner sous deux points d
la sagesse divine et de la sagesse populaire, que le méchant fait une œuvre qui le trompe. Si on le retranchait, si on suppos
est piquante, mais singulièrement dépourvue d’idéal et d’élévation. L’ œuvre de Molière s’en distingue-t-elle avec avantage ?
ù l’avilissement du père a jeté toute la famille; et la moralité de l’ œuvre résulte du fait que l’avarice nous y est présenté
ement châtiée. Il est vrai ; mais est-il nécessaire qu’à la fin d’une œuvre dramatique se fasse une distribution de peines et
puni et la vertu toujours immédiatement récompensée, elle ferait une œuvre funeste; elle rabaisserait l’idée morale. Exiger
teuse mine de Georges Dandin renferme toute l’instruction morale de l’ œuvre , et cette instruction est sans doute utile et jus
és de leurs forfaits, peu importe. Si nous dépassons les limites de l’ œuvre du poète, si nous éludions le monde en demeurant
farce de Patelin, nous cherchons de quel esprit général est animée l’ œuvre du poète, nous aurons quelques réserves à faire,
ille au parasite qu’engraisse la fortune des riches ou de l’état. Son œuvre , qui participe de la licence des mœurs athénienne
surtout à cette absence d’élévation morale, que les proportions de l’ œuvre rendent encore plus sensible. Molière a même eu l
, pour atteindre à ces types immortels qui dominent et couronnent son œuvre , ne s’inspira que de lui-même et n’eut d’autre ma
comme Molière les aime. Il ne peut y avoir là de profanation que si l’ œuvre tout entière est une œuvre impie. À prendre les c
ne peut y avoir là de profanation que si l’œuvre tout entière est une œuvre impie. À prendre les choses simplement et telles
qu’il y ait à faire d’ailleurs, cela seul empêche que ce ne soit une œuvre immorale. N’oublions pas qu’une satire pareille é
ne paraît pas avoir beaucoup contribué aux succès de la religion. Une œuvre pareille fait scandale, et ici le mot de Macette
urrait y avoir cependant un préservatif efficace dans l’ensemble de l’ œuvre du poète et dans l’autorité de son nom. Bossuet,
tance, qui pouvons sans peine placer le Tartuffe dans l’ensemble de l’ œuvre de Molière, n’aura-t’il pas une autre significati
s le caractère de la vraie piété, plus qu’il ne la fait aimer par ses œuvres . C’est un Ariste, un pédagogue chargé de diriger
rave; mais ce n’était pas encore assez pour donner à Molière et à son œuvre une autorité morale indiscutable. Ce n’est pas Cl
te. En tout cas Le Misanthrope complète le Tartuffe. Ces deux grandes œuvres ne sont que deux parties d’une œuvre unique. Impo
e le Tartuffe. Ces deux grandes œuvres ne sont que deux parties d’une œuvre unique. Impossible de les séparer; il faut les ju
oin. Singulière contradiction, qui fait la richesse et la beauté de l’ œuvre de Molière : cette œuvre immense, vaste satire, v
tion, qui fait la richesse et la beauté de l’œuvre de Molière : cette œuvre immense, vaste satire, variée comme le siècle où
prend tout à coup à cet idéal lui-même, et le met en pièces dans une œuvre d’inspiration, qui est devenue son meilleur titre
de sa bouche impie un mot qui jette sur Le Misanthrope et sur toute l’ œuvre de Molière une vive lumière. Un pauvre lui demand
qui traitait les adversaires à la façon de l’interdit. Chacune de ces œuvres porte quelque part, sur la première page ou sur l
pas songé à la centième partie des conséquences qui découlent de son œuvre , et dont nous ne faisons qu’indiquer la plus sail
anité. De même au XVIIIe siècle, pendant que le clergé continuait son œuvre ambitieuse, ou se reposait sur ses richesses, voi
5 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
e prière pénétrante, ce cantique du regret, magnifique prélude d’une - œuvre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’aim
t en se marquant parfois d’une manière bien plus précise. Après telle œuvre d’un caractère presque intime et qui laissait voi
D’engager à ce Dieu son amour et sa foi ! y a tout un drame dans l’ œuvre de Racine, un drame qui est l’image de sa vie, qu
aussi le suit-il avec sympathie dans les détails de sa vie et de son œuvre . Il dit cette verve inépuisable, que l’âge ne fit
s. » La vie de Molière, comme celle de Racine, se réfléchit dans son œuvre . Du rapprochement de l’une avec l’autre naît un v
du jeune critique ne lui fait pas méconnaître les côtés faibles de l’ œuvre de Molière. Il en signale un premier dans un chap
dre, si charmants qu’ils soient, ne suffisent pas pour donner à cette œuvre toute l’élévation morale que l’on serait en droit
, pour atteindre à ces types immortels qui dominent et couronnent son œuvre , ne s’inspira que de lui-même et n’eut d’autre ma
estion : celle de savoir si, en entrant dans la lice, Molière faisait œuvre de religion ou de frivolité ; s’il venait au seco
ne paraît pas avoir beaucoup contribué aux succès de la religion. Une œuvre pareille fait scandale, et le mot de Macette est
nse. Il pourrait y avoir un préservatif efficace dans l’ensemble de l’ œuvre du poète et dans l’autorité de son nom. Bossuet,
s, le caractère de la vraie piété plus qu’il ne la fait aimer par ses œuvres . C’est un Ariste, un pédagogue chargé de diriger
fe ? En tous cas le Misanthrope complète le Tartufe. Ces deux grandes œuvres ne sont que deux parties d’une œuvre unique. Il f
te le Tartufe. Ces deux grandes œuvres ne sont que deux parties d’une œuvre unique. Il faut les juger l’une par l’autre. Les
n prend tout à coup à cet idéal lui-même et le met en pièces dans une œuvre d’inspiration qui est devenue son meilleur titre
a su y découvrir des sentiers inexplorés. Il a aussi laissé dans son œuvre des traces d’une expérience. Il nous eût été faci
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
la comédie de deux manières : a posteriori, c’est-à-dire d’après les œuvres des comiques, ou a priori, c’est-à-dire d’après l
comédie, il n’est pas nécessaire de faire absolument abstraction des œuvres des coniques. Il serait impossible au logicien le
médie, contenant quelque chose de plus que ce que donne l’analyse des œuvres , contenant une idée qui ne soit pas dans la réali
r de criterium unique et absolu pour juger et pour classer toutes les œuvres , cette idée, quelles que soient les conditions em
lle tout bas, bien de l’honneur. L’idéal que vous avez extrait de mes œuvres , est plus pur et plus parfait que mes œuvres même
vous avez extrait de mes œuvres, est plus pur et plus parfait que mes œuvres mêmes ; car voici comment vous l’avez formé : vou
arlons mieux, une définition, une idée. En effet, un certain nombre d’ œuvres à la fois semblables et diverses sont comprises s
faut donc que, sous la diversité des formes particulières, toutes ces œuvres aient une essence commune, et, pour dégager ce ca
uis pas sûr que le langage humain ne se trompe pas, et que toutes les œuvres qui portent le nom de comédies, soient vraiment d
essence commune, ce caractère général qui constitue le fond de toute œuvre comique, ne vaut pas le quart de la peine que se
st pas possible de la définir a posteriori. Car on nie que toutes les œuvres en vers soient poétiques, on conteste que tous le
, ou une imitation belle, d’après un caractère incontestable de toute œuvre d’art304 : ils ne seront plus précis, ils ne sero
t désintéressé par excellence. Elle fonde donc sa foi à la beauté des œuvres , à l’art des ouvriers, sur un témoignage intérieu
tte aperception confuse ? Serait-ce qu’elle compare aujourd’hui leurs œuvres à cet idéal devenu clair à ses yeux, et la nettet
que, s’ils ne procèdent pas d’une comparaison de son esprit entre les œuvres comiques et l’idée de la comédie, entre les belle
t entre les œuvres comiques et l’idée de la comédie, entre les belles œuvres et l’idée de la beauté, mais de l’effet immédiat
belles œuvres et l’idée de la beauté, mais de l’effet immédiat de ces œuvres sur sa sensibilité310 : il s’ensuit que le goût d
nature, et de pouvoir le mettre désormais en rapport direct avec les œuvres du génie, sans l’intermédiaire de ces idées ? Pas
hétique plus fine que celle des philosophes. Il est un petit nombre d’ œuvres qui, dans l’histoire universelle de l’art, ont ob
e, et de même que le beau et le bon se confondent à ses yeux dans les œuvres qu’elle loue, l’amour de la beauté s’est allié da
emps admirées, ni d’elle, ni de personne. Et, d’autre part, quand des œuvres laides à ses yeux, laides poétiquement, laides mo
ré que c’était une traduction de celui d’Horace. (IIIe Préface de ses Œuvres .) Racine avait trop de finesse pour aller bien lo
7 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
t l’Église du diable Voilà comment tiennent, l’une à l’autre, ces œuvres fameuses de la comédie ; un lien secret réunit à
pers de de la petite maison d’Auteuil. De cette comparaison entre les œuvres de la même famille, un grand intérêt peut surgir,
thènes, qui s’appelle saint Augustin. Quant aux diverses parties de l’ œuvre poétique, il vous sera facile de les reconnaître,
ets. Les Romains, qui savaient merveilleusement désigner les diverses œuvres de l’esprit, et ce fut un grand avantage de leur
nte. En vain Ménandre, en vain Térence et Molière ont apporté à cette œuvre brutale, les élégances de leur génie et la polite
rutale, les élégances de leur génie et la politesse de leur esprit, l’ œuvre en elle-même est restée une œuvre un peu au-desso
e et la politesse de leur esprit, l’œuvre en elle-même est restée une œuvre un peu au-dessous de la philosophie et de la mora
us de la philosophie et de la morale la plus facile, c’est-à-dire une œuvre ouverte aux plus violentes et aux plus irrésistib
que ? Alors, et malgré soi, l’on s’incline en présence de ces grandes œuvres , justement parce qu’elles sont les œuvres les plu
en présence de ces grandes œuvres, justement parce qu’elles sont les œuvres les plus dangereuses de l’esprit humain ! Revenon
aconte mon histoire de chaque semaine. À l’instant même je me mis à l’ œuvre , et sur la page blanche j’écrivis le titre de mon
us voyez tout d’un coup le commencement, le milieu et la fin de cette œuvre qui, pour bien faire, doit être également traitée
te d’Angleterre accepta la dédicace, dont Boileau a fait l’éloge, une œuvre agréable et charmante, qui faisait rire aux éclat
ontrer des préceptes et des exemples dont la critique, attachée à son œuvre , puisse faire son profit. — Entre l’ignorance et
ier trouvèrent le Ministère attentif, et la ville de Paris poussa à l’ œuvre commune. Ainsi, c’est à M. Régnier, un de ses dig
8 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
blé. Malheureusement l’architecte de la fontaine Molière a failli à l’ œuvre . Non-seulement il n’a pas su triompher des diffic
ommes qui ont fait, exécuté 1e monument. Lorsque le voile qui cache l’ œuvre vient à tomber, les applaudissements qui éclatent
ière, l’enfant de Paris, l’une des gloires hors ligne de la France, l’ œuvre en elle-même y devait être pour quelque chose. Ma
e flatter les yeux. Mais lorsqu’on reste quelque temps à contempler l’ œuvre , la réflexion s’éveille et vient demander compte
bord le principe fondamental du beau en architecture. C’est que toute œuvre doit, par son extérieur, rendre visible la pensée
ue la physionomie de l’homme réfléchit son esprit et son caractère, l’ œuvre d’architecture doit, par son aspect, exprimer net
même la réalité physique eût donné à l’artiste cet abattement que son œuvre exprime, une apothéose est-elle la réalité? et s’
cas. L’artiste n’avait qu’à copier son modèle tel qu’il pose dans ses œuvres . Il eût fait une figure imposante, tandis que la
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
de faire connaître L’Interesse, non seulement parce que c’est une des œuvres imitées de plus près par Molière, mais aussi parc
Molière. Voilà donc pour les deux grandes pièces qui comptent dans l’ œuvre de Molière. De ces deux premières œuvres, ce qui
es pièces qui comptent dans l’œuvre de Molière. De ces deux premières œuvres , ce qui semble échapper à toute revendication pré
re revint s’installer à Paris, avaient dans leur répertoire les mêmes œuvres , mais encore la méthode artistique des uns était
onnut. Il fut peut-être un peu plus redevable à ses devanciers pour l’ œuvre qui suivit : Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, j
ie est dans la comédie italienne. Il est difficile, si l’on n’a pas l’ œuvre de Cicognini sous les yeux, de se rendre compte d
i ? —  Amor cosi comanda 45 . Molière a refroidi ces élans : son œuvre révèle sans doute un art plus sérieux. Mais l’œuv
i ces élans : son œuvre révèle sans doute un art plus sérieux. Mais l’ œuvre originale est peut-être plus vive et plus attacha
s vive et plus attachante. La même phrase sert de conclusion aux deux œuvres  ; voyez pourtant quel contraste : Et, pour tout
 Oh ! mie delitie ! —  Oh ! mio adorato 46   ! Le ton des deux œuvres ressort parfaitement dans ce double finale. Moliè
uation, une scène, quelque moyen d’action ; il ne reproduira plus une œuvre dans son ensemble. Nous ne nous attacherons pas à
qui sont de provenance italienne ; ce n’est que dans une édition des œuvres du poète qu’il y a lieu de noter cela par le déta
10 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
itions publiées sous la direction de M. Ad. Regnier, de l’Institut. —  Œuvres de Molière, nouvelle édition, par MM. Despois et
s à rassembler pour l’historique précis et la critique savante de nos œuvres les plus populaires. On sait aussi que, pour quel
res les plus populaires. On sait aussi que, pour quelques-unes de ces œuvres , l’établissement du texte véritable et primitif a
iques français édités avec le même soin et la même exactitude que les œuvres de la littérature grecque, et romaine. Parmi les
itude que les œuvres de la littérature grecque, et romaine. Parmi les œuvres en cours de publication, nous avons cité les comé
ent précisément les plus intéressantes et les plus importantes de ses œuvres  : Tartuffe, Don Juan et Le Misanthrope. Dans notr
si regrettables ont interrompu quelque temps la publication ; mais l’ œuvre ne pouvait rester en suspens, et deux autres écri
médie de Tartuffe et qui, indépendamment de la beauté littéraire de l’ œuvre , en font un document si intéressant dans l’histoi
’est une impiété de soupçonner l’hypocrisie dans le dévot : c’est une œuvre pie de la dénoncer dans le comédien. Négligeons
it être affecté chez quelques-uns, mais qui, chez la plupart, était l’ œuvre d’une foi ardente ? Si la dévotion d’un Pascal, d
ifiez-vous dans la foi ; mais ne renoncez jamais à la pratique et aux œuvres . On voit que, sur ce point, il est difficile qu’i
ique, c’est le génie théâtral qui lui a inspiré Tartuffe. C’est comme œuvre de vie qu’elle est ; sortie de sa pensée, et non
, pour le dehors, répondre aux préventions qui s’élevaient contre son œuvre et qui n’avaient rien d’esthétique. Quant au fond
fond après l’examen de ce second ouvrage. II. Le Don Juan est l’ œuvre la plus poétique de Molière : c’est même la seule
ur, que, malgré les Sganarelle et les Pierrot, qui font repoussoir, l’ œuvre dans son ensemble n’en est pas moins poétique, co
rite des méthodes savantes de notre théâtre, on aime à rencontrer une œuvre qui par le hasard des circonstances, plus que par
ui se jouait, dit-on, dans les églises d’Italie les dimanches comme l’ œuvre de dévotion, mais cette œuvre aura disparu. Il es
églises d’Italie les dimanches comme l’œuvre de dévotion, mais cette œuvre aura disparu. Il est vrai que les deux pièces fra
deux pièces françaises, imitées de l’Italie et antérieures à Molière, œuvres de Dorimond et de Villiers, portent aussi le titr
elle-même, et, par une sorte d’anticipation du xviiie siècle, faire œuvre de libre penseur ? Ces deux pièces ne sont-elles
e, faire œuvre de libre penseur ? Ces deux pièces ne sont-elles pas l’ œuvre d’un précurseur de Bayle et de Voltaire ? Questio
sé si loin. Aussi notre littérature a-t-elle surtout excellé dans les œuvres essentiellement mondaines, les mémoires, les corr
et le surpassent ; encore peut-on dire que Les Provinciales sont une œuvre de théologie mondaine et que les Oraisons funèbre
our, par les grandes vérités profanes mêlées aux vérités sacrées, des œuvres faites pour le monde et inspirées par le monde. D
dans l’art. 5. P. Mesnard, Notice, p. 343. 6. Notice, p. 34. 7. Œuvres de Molière, tome V, page 217. 8. L’auteur de ce
11 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
se à fréquenter Molière, et peut-être même n’aurons-nous pas fait une œuvre complètement inutile aux autres si nous avons réu
e nous ne sont pas capables de garder en eux la grandeur de pareilles œuvres  ; il faut que de temps en temps nous retournions
sain, vigoureux et clair, resplendit tout entier, en effet, dans ces œuvres d’une éternelle jeunesse, qui nous font bien mesu
ux rencontreront le même succès toutes les fois qu’ils opposeront ces œuvres de forte complexion aux productions nerveuses ou
richien — qui ne sache par cœur des vers ou des phrases extraites des œuvres de Molière et passées en proverbes. Chaque specta
rop crus. Il ne se passe pas d’année sans qu’une nouvelle édition des œuvres de Molière ne voie le jour ; des savants sont occ
es se retrouvent partout, et les types créés par lui, ses principales œuvres , revivent sans cesse. Certes un peuple qui honore
é. La traduction, avec introduction explicative pour chaque pièce des œuvres de Molière, par le comte Baudessin, les essais si
cin, du Malade imaginaire et du Médecin malgré lui ? La création de l’ œuvre de Molière embrasse tout, depuis la simple farce
rps émacié. Louis Racine raconte, dans ses Mémoires sur la vie et les œuvres de son père, que Boileau, effrayé de cette consom
ucteur de Lucrèce. Le baragouin espagnol qu’il sème çà et là dans ses œuvres nous est un gage qu’il parlait couramment cette l
t Molière, eut quelque part à ce choix. » Bret, dans son édition des Œuvres de Molière (Paris, 1773), fait suivre la Vie de M
nt nous n’avons plus que les titres et qui ne figurent point dans ses œuvres complètes. L’Étourdi, imité de l’Inadvertito, ouv
on de Lucrèce, mais je doute que ce ballet des Incompatibles soit son œuvre . Il y figura assurément et l’on y trouve indiqué 
retrouver (j’en doute après deux siècles) les fragments dispersés des œuvres inédites de Molière, par exemple, de cette comédi
nnue et tombée de leur plume, un cahier de papier jauni contenant une œuvre dont le titre seul a survécu, des lambeaux déchir
 » et de « l’art en voyage » ? Ce ne sont point d’ailleurs les seules œuvres de sa jeunesse qu’on pourrait souhaiter de retrou
le berger Agnelet ? Sans doute la découverte de ces essais et de ces œuvres de la première heure n’ajouterait rien à la gloir
pétrir et la changer en statue. Qui n’a pas fait ainsi ? Quelle est l’ œuvre humaine où quelqu’un en même temps que son auteur
r et accablée de douleur. IV. Les grandes comédies Il est trois œuvres où Molière me semble avoir atteint non seulement
ion, une clarté, une harmonie aussi étonnantes. Le Misanthrope est l’ œuvre où Molière a sans doute mis le plus de lui-même.
nt à la raillerie de la misanthropie qu’on a voulu y voir, elle est l’ œuvre de l’auteur dramatique, non du philosophe. Molièr
ême de Molière, mais il est beaucoup plus complet comme drame. Quelle œuvre et quelle hardiesse ! S’imagine-t-on le courage q
laisser passer et d’attendre. Il attendit un an ; il lisait alors son œuvre , comme en cachette, dans des maisons amies, devan
rs, à l’heure même où l’on supprimait, où l’on voulait étouffer cette œuvre virile, honnête et fière, on laissait représenter
fut jouée, se trouva-t-il des sots ou des envieux pour lui opposer l’ œuvre d’un médiocre auteur, Montfleury, le fils du comé
clarait bien haut que La Femme juge et partie de Montfleury était une œuvre supérieure à Tartuffe. Non, en vérité, je ne conn
n ferait un recueil amèrement gai de tous les verdicts portés sur des œuvres immortelles par ceux qui les virent éclore. N’avo
n assurant que sa Comédie humaine restera comme la plus puissante des œuvres . Nous relisions hier un jugement de Gustave Planc
ait alors, dans une brochure, qu’il fallait brûler Molière. Non pas l’ œuvre , l’homme ; non pas le livre, l’auteur ! Ce fougue
nt interdite. C’est Dom Juan dont je veux parler, — Dom Juan, une des œuvres les plus curieuses et les plus imprévues de Moliè
son héros ; nous le saurions au juste, si Molière avait commenté son œuvre , si nous avions des lettres de lui comme nous en
amour de l’humanité ! » Quand on rencontre un trait pareil dans une œuvre passée, on s’arrête un moment, comme on ferait ha
lus bafoué et plus calomnié, calomnié et bafoué dans sa vie, dans ses œuvres , dans sa femme, dans sa douleur, dans le mal mort
r la vie sans en être dupes ; il réapparaît tel qu’autrefois dans ses œuvres qui n’ont point vieilli, depuis cet éclat de gaie
isons, de trouvailles et de poésie. Vainement chercherait-on dans son œuvre une figure de la taille d’Hamlet, une vision de l
leurs, qui ouvrent de telles perspectives, ne sont pas rares dans son œuvre , et pour n’en citer qu’un, le monde moderne, épri
que direz-vous donc quand vous aurez entendu mon Homme de cour ? » L’ œuvre ne fut pas achevée, et elle est malheureusement p
et bons à retenir. M. Ch. Louandre, dans l’édition qu’il a donnée des œuvres de Molière (Bibliothèque-Charpentier), a consacré
et excellent, il écrivit L’Ombre de Molière, imprimée à la suite des œuvres du maître. Il joua Jodelet des Précieuses ridicul
ec un ami de Molière, Vinot, donner au public la première édition des Œuvres de Molière (Paris, Thierry, 1682). — Représenta n
frère, M. Louis Lacour, éditeur des comédies de Molière et de maintes œuvres classiques. Et cette dernière découverte, qui dat
3), servira de conclusion naturelle au présent volume. Maintenant à l’ œuvre , tous les amis de Molière, pour trouver et déterr
hit les ressentiments d’un amour-propre offensé. Pourceaugnac est une œuvre de vengeance qui ne saurait s’apprécier impartial
Marcel. L’édition que j’ai consultée est celle d’Amsterdam, 1735. Les Œuvres de M. de Molière, augmentées d’une nouvelle Vie d
et la Comédie italienne. 26. Vie de Moliere, dans l’édition de ses Œuvres (Amsterdam, chez Herman Uytwerf, 1735). Beffara a
’a publiée, avec une préface et des notes, M. Jules Bonnassies. 29. Œuvres de Molière, édition d’Amsterdam, 1735. Vie de l’a
de Longueville, à présent duchesse de Nemours, sur la fièvre quarte. ( Œuvres meslées, édit. de 1659, 2e partie, pages 78-79) :
anguedoc, que Molière opposa le dédain à la calomnie. 47. Voyez les Œuvres de M. de Molière (à Toulouse, chez Dupuy, M. DC.
Moliéresque, contenant : 1º la description de toutes les éditions des œuvres et des pièces de Molière ; 2º les imitations et t
12 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
atement Molière et qui lui arrive de première main. Non seulement les œuvres qu’elle avait produites figuraient certainement,
éâtres eut sur l’autre. Si l’on a bien dans la mémoire l’ensemble des œuvres du comique français, on discerne sans peine l’élé
nsi ni inutile ni perdue ; et Molière, en la faisant contribuer à son œuvre , fit rejaillir sur elle un peu de l’éclatante lum
à ne point désespérer d’une époque parce qu’elle n’enfante point des œuvres artistiques ou littéraires de premier ordre : ell
rd’hui, en sauvera ce qui mérite d’être sauvé et l’emploiera dans son œuvre . L’humanité n’a pas dit son dernier mot ; sur not
13 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
étude pleine d’intérêt que de rechercher le côté réel et vivant d’une œuvre dramatique, de séparer la fiction de la vérité, d
raits empruntés çà et là au monde qui l’environne. Aussi est-il peu d’ œuvres capitales spécialement consacrées à la peinture d
de Philinte. Enfin, bien qu’il soit difficile de distinguer, dans une œuvre littéraire, ce que l’auteur a éprouvé de ce qu’il
e copie: de la stricte réalité. Ce serait faire descendre les grandes œuvres à des proportions indignes dit génie, et rabaisse
l du poëte, à une conception plus grande, plus vaste, pour rendre son œuvre durable, et lui donner un caractère d’universalit
te 48. Bouillon, 21 mars 1862. B. VAN HOLLEBEKE. 1. Ch. Louandre, Œuvres de Molière, t. II, p.168. 2. Cette plaisante bou
immortalisée par La Critique de l’Ecole des femmes. – Consulter Bret, Œuvres de Molière, t. II, p.255 3. Note sur le duc et
euve, Portraits de femmes, 1854, p. 348. 13. Voir Philarète Chasles, Œuvres de Molière, Notice sur le Misanthrope. 14. Misa
e, 2e édit., t. I, p. 62. 20. Voir Alfred Mezières, Shakspeare, ses œuvres et ses critiques. Paris, Charpentier, 1860, p. 33
agrange, camarade et ami du grand homme et le pre­mier éditeur de ses œuvres complètes, Molière faisait d’admirables appli­cat
14 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
ne me reconnaissais pas tout entier, je n’étais pas enveloppé dans l’ œuvre de Molière. Voici à peu près ce que je me disais
la chose on venir du dehors comme un accident. Dans le premier cas, l’ œuvre est comique ; dans le second cas, elle est plaisa
, plus il est triste. Molière, d’un bout à l’autre, sans excepter une œuvre , une page, une ligne, un mot, est navré et navran
é (car les querelles et les réconciliations remplissent Molière : sou œuvre entière pourrait être intitulée le Dépit amoureux
grets, ni les aspirations, ni les enthousiasmes n’ont d’écho dans son œuvre . Le veut des montagnes n’a pas soufflé sur lui, l
este et Célimène, n’avait rien à faire non plus entre l’auteur et son œuvre . L’art et l’amour s’étaient détachés de l’infini 
progrès ? Pourquoi cette ascension a-t-elle été entravée ? Pourquoi l’ œuvre n’est-elle que désirée à l’heure où elle pourrait
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ressortir les rapports et les différences qui existent entre les deux œuvres . Les personnages de la comédie de l’Arétin sont :
adorer comme un saint… Ceux qui me nourrissent, je les loue de leurs œuvres pies, de leurs vertus, de leur charité ; je les r
ue dont il l’a « enivré ». Les analogies et les dissemblances entre l’ œuvre de l’Arétin et l’œuvre de Molière sont très sensi
 ». Les analogies et les dissemblances entre l’œuvre de l’Arétin et l’ œuvre de Molière sont très sensibles. Le personnage pri
ous sommes des premiers, peut-être, à faire un parallèle que les deux œuvres appelaient si naturellement. Revenons maintenant
16 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
Préface L’ œuvre d’Édouard Fournier est variée autant qu’immense.
ritique littéraire, j’ai tenu à indiquer la nuance qui sépare, dans l’ œuvre moliéresque d’Édouard Fournier, la partie biograp
d’attention que d’intérêt et de plaisir. Les éludes littéraires sur l’ œuvre du grand philosophe comique y tiennent la plus la
eur. Ainsi, parcourant d’une plume agile, tantôt la vie et tantôt les œuvres de son écrivain préféré, Édouard Fournier, entre
ux qui ne veulent qu’amusement dans la vie de Molière, comme dans ses œuvres . Les actes retrouvés valent, passez-moi l’équivoq
à, de mieux en mieux, par mille petites lueurs nouvelles, combien son œuvre procède de sa vie, et combien l’une, ainsi que no
j’ai lu une copie. Ce dernier des Poquelin ne possédait même pas les Œuvres de Molière ! L’autre branche, celle qui nous impo
s et tant de gloire, c’est que l’amour l’y entraîna. Si, parmi tant d’ œuvres admirées, il en est quelques-unes, où le sentimen
té Molière dans certaines parties du Misanthrope, c’est que, pour ces œuvres supérieures aux autres, parce qu’il y laissa plus
donna aussi, en sa fleur la mieux épanouie, la partie amoureuse de l’ œuvre de Molière. La connaissait-il ? Je le crois, car,
et comme le fiel ne sort jamais du cœur, on n’en trouve pas dans ses œuvres . Il sent qu’il doit au monde, puis que sa mission
ec tout l’art charmant qu’elle apportait dans l’interprétation de ses œuvres , et il était ainsi repris, quoi qu’il pût faire,
l n’y parvenait pas ; son chagrin le suivait toujours. Chacune de ses œuvres nouvelles en apportait un écho, et s’il était ave
tus eram, qu’on lira plus loin, c’est qu’au moment où il écrivait ces œuvres de son âge plus mûr, il était, comme au temps des
écrivait ces œuvres de son âge plus mûr, il était, comme au temps des œuvres de sa jeunesse, sous l’impression constante de ce
de sa vie échappe, on peut, en cherchant bien, le retrouver dans ses œuvres . Par ses œuvres, on connaît son cœur ; par son cœ
pe, on peut, en cherchant bien, le retrouver dans ses œuvres. Par ses œuvres , on connaît son cœur ; par son cœur, on connaît s
l’histoire, le père revient de même et se fait reconnaître aussi. Les œuvres de Molière sont ainsi l’indiscrétion de sa vie ;
à le montrer que dans ses amours, dans ses souffrances, c est à cette œuvre , où son cœur se résume, que nous devions revenir.
toute puissante. On sait quelles moissons de prémices il leva sur les œuvres de Plaute et de Térence, d’Horace et de Virgile,
éclairs du génie de Cyrano, adroitement détournés, passèrent dans ses œuvres , pour y faire étinceler quelques scènes, et, de m
e toutes les dépravations35. Molière, d’ailleurs, avait pu le voir en œuvre et jouant quelques-uns des rôles de son multiple
bidado de piedra, comedia famosa del maestro Tirso de Molina40. Cette œuvre , grâce au merveilleux qui était son principal res
son mari, avait du moins grand souci de l’argent que rapportaient ses œuvres . Vous savez ce dont elle finit par s’aviser alors
Grange firent imprimer Don Juan, dans l’édition qu’ils donnèrent des Œuvres de Molière, chez les trois éditeurs associés Deny
émoignage sans réplique pour garantir l’authenticité des parties de l’ œuvre qu’elles voulaient surtout anéantir. Rochemont av
ue possédait M. de Soleinne. Pour ce passage, ils avaient infligé à l’ œuvre de Molière cette censure préventive et prudente,
doivent accomplir. On pourrait dire qu’ils ne naissent que pour leur œuvre , et toute leur vie se consume dans son élaboratio
s même qu’ils semblent improviser, ne croyez pas à la soudaineté de l’ œuvre , vous leur feriez injure. Ne font-ils pas trop gr
r. Ainsi, je le répète, on le retrouve partout, à chaque scène de son œuvre , se jouant lui-même dans ce qu’il souffrait, ou j
toutes ses colères. C’est Louis XIV, à qui Molière fit connaître son œuvre dans tout l’éclat de cette redoutable virginité,
ans sa maturité, peut s’appliquer à Tartuffe aussi bien qu’aux autres œuvres . Molière, en effet, vous le savez sans doute, fut
vaquer à d’autres affaires. Il ne s’était même pas trop inquiété si l’ œuvre , ébauchée par lui, avait été reprise et continuée
ire. L’abbé répondait à cette amitié par une vive admiration pour ses œuvres  ; mais c’est surtout à notre poète qu’il avait vo
r son modèle ; mais, quand il eut à s’affermir dans le dessein de son œuvre , peut-être est-ce par ici qu’il vint chercher de
ssentiment des bons esprits, Molière n’avait donc pas reculé devant l’ œuvre hardie et périlleuse. Les dévots, en 1663, l’avai
nt en hâte à Versailles, afin de demander au roi sa protection pour l’ œuvre qui avait déjà son agrément. Le 23 mai, Loret écr
n’animait que trop déjà ; de ces foudres toutes prêtes pour écraser l’ œuvre maudite, quelques-unes viendraient jusqu’à lui, e
met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que so
à l’entour, il dut, en transformant le caractère, clef de voûte de l’ œuvre , la changer aussi dans toutes les parties de son
ité du roi lui-même, devenu ainsi tout à coup le deus ex machina de l’ œuvre  ? C’est ce qui dut, à mon avis, décider Molière,
des jansénistes, d’autant mieux que, la persécution qui frappait son œuvre coïncidant avec celle dont ils étaient victimes,
jansénistes, ne pouvaient consentir à cette sorte d’association d’une œuvre comique avec leur soumission grave. La pureté des
fe, et cela, bien moins pour demander la levée de l’interdit dont son œuvre était frappée, que pour opposer une réplique ferm
ncouragé à composer une seconde tragédie, et, une fois cette nouvelle œuvre achevée, il s’était hâté de la faire jouer par ce
toujours. Enfin, — et c’est ce qui nous a fait insister sur ce chef-d œuvre , dont l’histoire tient à celle de l’auteur, par d
héâtre et ses premières pièces avaient fait porter de lui, et que ses œuvres plus sérieuses ne purent parvenir à effacer. Pour
ut dans la farce, mais parce qu’après cet effort sérieux, après cette œuvre à la sublime tristesse où débordait toute l’amert
les instincts, réclamait de même ce joyeux contraste. Après L’Avare, œuvre trop profondément humaine pour n’être pas triste
e considérer comme une farce, il atteignit la fin de sa vie et de son œuvre , toutes deux si bien remplies et trop courtes. Il
otre grand comique. En cette année 1731, on préparait une édition des œuvres de Molière, et désirant qu’elle fut aussi complèt
contestât. Aimé Martin les fit donc entrer dans sa grande édition des OEuvres de Molière, et depuis lors elles ont figuré dans
ultiple. Les menus détails y fourmillent, tant sur l’auteur que sur l’ œuvre . Nous avons affaire, ici, dans le répertoire du g
re. Nous avons affaire, ici, dans le répertoire du grand homme, à une œuvre jeune, sinon de jeunesse, car Molière avait trent
Italien, à cette époque où il était de mode et de bon ton d’aimer les œuvres italiennes et espagnoles ; où la fantaisie était
aimer les œuvres italiennes et espagnoles ; où la fantaisie était aux œuvres castillanes. Ce ne fut que plus tard, de retour à
l’idée à la Discreta Inamorada de Lope de Vega, est bien vraiment une œuvre originale sur canevas étranger, une œuvre françai
Vega, est bien vraiment une œuvre originale sur canevas étranger, une œuvre française avec quelques teintes castillanes. Alor
is à vous les raconter ici, et il y trouva la vogue des choses et des œuvres italiennes, dont sa première œuvre dut subir l’in
trouva la vogue des choses et des œuvres italiennes, dont sa première œuvre dut subir l’influence. Lyon était alors une ville
e Molière est bon à voir et meilleur à revoir. II n’en est pas de ses œuvres comme de la corbeille de cerises de Mme de Sévign
lait à eux de lui même. La sévérité dans les jugements portés sur ses œuvres ne lui déplaisait pas, mais il la lui fallait sér
, il n’avait que du dédain. Il les regardait de haut, moins comme des œuvres méchantes que comme de méchantes œuvres, et lui,
dait de haut, moins comme des œuvres méchantes que comme de méchantes œuvres , et lui, qui était, « par caractère, doux et comp
ne pouvait dissimuler, avec ceux dont il était l’ami, son dédain des œuvres inférieures qu’ils avaient pu produire ; on devin
s, lorsqu’il avait à le faire tomber sur des écrits hostiles, sur des œuvres couvées par la sotte malignité d’un ennemi. « Le
. L’impatience le prenait de donner enfin lui-même les raisons de ses œuvres , en voyant que, pour les critiquer, tant de sots
le des femmes (1663) L’École des Femmes est une des étoiles de l’ œuvre de Molière ; il n’en avait pas donné auparavant,
e les cabales de la jalousie et de la malveillance firent subir à ses œuvres pour en gêner l’essor ou en salir l’éclat, avait
. Qu’en résulta-t-il ? La meute des envieux se leva en masse contre l’ œuvre trop parfaite, et l’épouse coquette, qui avait bi
reux devait dévorer sa peine dans le silence, jusqu’à ce qu’une autre œuvre , qui fut le Misanthrope, pût en faire arriver jus
pé des clabauderies envieuses qui s’étaient mises aux trousses de son œuvre et qui n’avaient fait qu’en activer le succès, la
de poète et de comédien, pour être sûr qu’il avait pris part à cette œuvre de méchanceté, où tant d’envieux s’étaient cotisé
résentations consécutives, données de deux jours l’un, le succès de l’ œuvre , qui depuis cinq ans l’attirait sans qu’il pût l’
Ce qui les abattait, faisait, au contraire, remonter Molière, dont l’ œuvre était surtout dirigée contre eux. Ainsi, tout con
ron voyait juste et ne s’extasiait pas trop. Le Tartuffe est donc une œuvre unique, comme le temps qui le vit naître est une
lui de l’auteur, et celui-ci n’étant plus là pour faire respecter son œuvre , on est arrivé, de comédiens en comédiens, d’effe
moins bien jugées, non pas au point de vue historique, non pas comme œuvre , mais comme action dans la vie du poète. Quelques
s, où tout accuse le soin, les lenteurs caressantes du poète pour son œuvre  ? Je ne le crois pas. C’est après le retour de la
op d’inégalité, la terrible lutte. C étaient, pour les délicats, deux œuvres à marcher de pair. Chapelain, notamment, ne les s
Sosies. Les préférences de Madeleine Béjard pour Rotrou et pour ses œuvres , toujours des premières choisies, quand, à son ar
ssi multiples qu’elles, lui avait fait voir le fort et le faible de l’ œuvre , ce qui, dans chaque scène, y portait, comme on d
souffrances de l’homme, qui vont nous justifier les défaillances de l’ œuvre , nous donner le mot de ce qui, très remarquable c
ie du travail, qui, suivant qu’on le dépense ou l’économise, fait les œuvres qui restent ou les œuvres qui passent, Car il n’
t qu’on le dépense ou l’économise, fait les œuvres qui restent ou les œuvres qui passent, Car il n’épargne pas ce qu’on a fai
ui n’aimait rien tant que la perfection par le soin, la caresse d’une œuvre par le travail, il s’était hasardé dans une affai
’Envie éveillée le guettait de tous ses yeux, et l’attendait dans une œuvre moindre, pour le punir de ses meilleures. La form
vrai nom fut rendu à la pièce. Jusque-là, on l’avait laissé dans les œuvres de Molière, et la traduction en vers de Thomas Co
dant les deux derniers siècles, toute comédie en prose ne fut pas une œuvre réellement sérieuse. Eût-elle cinq actes, elle n’
our enfouir, comme lui. L’observation faisait la recette en avare ; l’ œuvre faisait la dépense en prodigue. Rien ne lui échap
es autres. Tel détail qui, pour nous, y semble indifférent, et hors d’ œuvre , était, quand il écrivit, un fait d’actualité, et
leure. » Non, monsieur Sathwell ; non, messieurs les Anglais, jamais œuvre littéraire, prise chez nous, n’est, chez vous, de
que jamais dans la résurrection, la mise au jour, L’exposition de ces œuvres , dont elle est le musée. Maintenant qu’on lui dis
leur prix. Cette Comtesse d’Escarbagnas est du nombre. C’est, dans l’ œuvre de Molière, la cadette attardée des Précieuses ri
léé, au Théâtre-Français, avec beaucoup d’adresse. Il restait, dans l’ œuvre de Molière, un fragment d’idylle inachevée, quelq
chacun une part plus ou moins large, plus ou moins brillante, dans l’ œuvre . Quelle collaboration ! Quelle société de grands
tard, devait jaillir, à son tour, comme le parfum sort de la fleur, l’ œuvre exquise de Molière et de Corneille ? Par quels en
eut plus ou moins directement part, ne fût-ce que par un conseil, à l’ œuvre dont nous allons parler. « Quatre amis, écrit do
est l’éloge du palais, son ouvrage, que Louis XIV avait admiré dans l’ œuvre de La Fontaine ; c’est lui-même qu’il avait appla
de temps en temps la fantaisie ; et, sans tarder, il s’était mis à l’ œuvre . Le roman de La Fontaine parut en 1670, et Molièr
détruit, à force de fatigue et d’insuccès, et, pour comble, c’est une œuvre de jeunesse, une œuvre d’amour inspiré, qu’il fal
igue et d’insuccès, et, pour comble, c’est une œuvre de jeunesse, une œuvre d’amour inspiré, qu’il fallait obtenir de lui. Mo
t parole avec une rapidité de travail, qui étonne, quand on examine l’ œuvre en elle-même, le labeur, en ce qu’il a de matérie
ce que les récoltes des nouveaux chercheurs avaient pu ajouter à son œuvre , et de former une sorte de bouquet avec ces fleur
etenu et garde au secret le manuscrit, qui est le vrai fond du sac, l’ œuvre importante : ce n’est pas moins que la comédie mê
rfendre tous les ridicules. Ainsi, voyez la merveille de cette grande œuvre , de ce chef-d’œuvre incomparable : Molière, souve
pays, dans aucune littérature, la puissance absolue du génie sur son œuvre et ses personnages même, n’a été montée plus haut
ernière, pour l’amener à ses fins, passage que j’ai voulu relire, les œuvres de Molière à la main : «  Nos sane homines sianu
mme l’aiguillon qui réveillerait un vieux lion endormi. Il se mit à l’ œuvre , et si bien, avec une telle ardeur, qu’il fut prê
hanter. Tout cela n’a pas été mis pour rien, croyez-le, car, dans une œuvre de ce maître, chaque chose n’avait sa place que p
re ; le charmer, par sa conversation, et enfin lui offrir ses faibles œuvres . Ce fut bientôt fait. Le lendemain, le prince rus
lière, comme on a fait celle de sa vie. Celle-ci explique souvent son œuvre et en donne la clef ; l’autre en affirmerait le s
e Plessy, se nuance sans doute de maniérisme, et faufile ainsi dans l’ œuvre de Molière ce que Molière n’aimait peut-être pas
rfendre tous les ridicules. Ainsi, voyez la merveille de cette grande œuvre , de ce chef-d’œuvre incomparable : Molière, souve
pays, dans aucune littérature, la puissance absolue du génie sur son œuvre et ses personnages mêmes n’a été montée plus haut
r métier, en son temps et jusque dans le nôtre, était de jalonner une œuvre par des indications, qui nous y montraient, comme
le » aurait peut-être mieux valu. Quand on parle de Molière et de son œuvre impérissable, c’est la seule épithète qui convien
oses, qu’ils faisaient rayonner, non pas sur la vie de ces hommes aux œuvres presque divines, mais autour de leur mort, comme
, à sa date centenaire, l’entrée dans l’immortalité de celui dont les œuvres furent la fondation et font l’éternelle gloire de
l fallait prendre. du zèle pour le grand homme, de la gaieté pour son œuvre . Ils eurent, ces braves comédiens d’il y a cent a
ui ! Il aura, d’ailleurs, pour se consoler, la conscience d’une belle œuvre courageusement conduite. Ce qu’on perd, en pareil
, préparant le public à chacun de ces réveils du grand homme dans son œuvre , était comme le piédestal, avant la statue. J’en
. 240-241. 28. Catal. de la biblioth. Soleinne. t. I, p. 251. 29. Œuvres de La Chapelle, édit. de la Bibl. elzévir., p. 20
de M. Racine, en réponse à celles de MM. Dubois et Barbier d’Aucour. Œuvres , édit. Stéréot., t. IV, p. 66. — Bazin. Les derni
rançais (dix-septième siècle), p. 130. 117. Voyez ce placet dans les Œuvres de Molière, édit. A. Martin, 1845, gr. in-8, t. I
Vide-runt lapidem revolutum. — Ils virent une pierre roulée. » 119. Œuvres de Racine, 1S44, in-8, t. VI, p. 125. Nous donnon
0 et suiv. (Note de l’Éditeur.) 160. Voyez, dans les Études sur tes Œuvres de Molière, Le.Misanthrope, chap. VI. p. 285. (No
17 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
qu’il nous faut chercher, en premier lieu, la part de Molière dans l’ œuvre de destruction. Si, au point de vue seulement du
Patin, il eut un mal… Molière. On a pu, en effet, citer davantage ces œuvres oubliées de nos jours ; mois, je le demande, quel
ment. Voilà la grande, la généreuse pensée que l’on découvre dans son œuvre , et non pas seulement dans les quelques fragments
l que nous l’ont révélé toutes nos précédentes recherches. Mais notre œuvre est-elle achevée ? Non, évidemment. Nous n’avons
ême de l’âme de notre auteur que nous allons chercher à pénétrer, ses œuvres à la main. Une courte digression biographique nou
le poète entier par cœur : l’élève se met à le traduire ; mais de son œuvre qu’il a brûlée, il nous reste seulement quelques
uste milieu prônée par le maître n’est-elle pas celle qui remplit les œuvres et la vie de son illustre élève ? Quelque tristes
vée, je la vois tout à coup grandir en importance. Je m’occupais de l’ œuvre , et voici que l’œuvre vient se confondre avec la
coup grandir en importance. Je m’occupais de l’œuvre, et voici que l’ œuvre vient se confondre avec la vie tout entière de l’
a fait les grands hommes de tous les siècles, à partir de ceux dont l’ œuvre bienfaisante est oubliée depuis longtemps, jusqu’
entionnellement développés. Le premier peut nous aider à comprendre l’ œuvre du grand comique, tandis que le second nous perme
permet de la juger. — Reste maintenant à porter ce jugement sur cette œuvre . Nous laissons ce soin au lecteur. Heureux si ces
18 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
sur moi-même, au premier abord il me semblait que j’entreprenais une œuvre impossible. Où courir ? où ne pas courir, et par
susciter tout ensemble, par une résurrection doublement impossible, l’ œuvre morte sous une critique oubliée, ou, ce qui revie
ient à la même tentative, essayez de ranimer la critique inerte d’une œuvre sans nom ! Ainsi, j’ai longtemps hésité ; longtem
r la pensée et la parole du journal ! Après quoi elles se mettent à l’ œuvre , et cette feuille imprimée, que la ville entière
résolution de pénétrer dans ce vaste champ du repos définitif où mon œuvre était déposée, il me sembla que ma tentative n’ét
perceptibles, l’écrivain le plus oublieux et le plus négligent de ses œuvres , une fois qu’elles sont lancées dans le torrent,
on aiguillon ! Voilà comment, peu à peu, je suis venu à bout de cette œuvre de ténèbres, et bien m’en a pris d’avoir été fidè
sante, les longues avenues qui nous devaient conduire à l’analyse des œuvres sérieuses ; elle a été, bien souvent le repos, et
ammairien qui n’a étudié que les syllabes, prononce hardiment sur les œuvres de tant de grands hommes. Voilà, à mon sens, ce q
bien vite oublié ces misères si, par bonheur, elle a mis au jour une œuvre inconnue, un poète nouveau. Ce sont là ses grande
pourtant digne d’envie encore, si la critique a corrigé, dans quelque œuvre vigoureuse et bien portante, quelque faible côté
de un seul moment de puissance, et le lendemain il va se remettre à l’ œuvre afin de tenter, sur nouveaux frais, une nouvelle
d’œuvre, si l’on veut, plus tard, conquérir le droit de critiquer les œuvres qui viennent à la suite. Admirez Molière, avant t
e doit renouveler, se renouvelle au juger et au toucher de ces belles œuvres , qui sont restées l’honneur et le respect de l’es
e s’en servit pour écraser les mêmes hommes. Chose étrange dans cette œuvre commune ! c’est le docteur en théologie, Pascal,
s’attaquait à tant de choses. Ainsi Pascal, ainsi Molière, dans cette œuvre commune de destruction dont ils ne pouvaient savo
ni tranquille. De son côté, Paris s’inquiétait sérieusement de cette œuvre qui avait rempli de sa gloire toutes les maisons
untant ses bons mots ! Par cet éloge bien mérité du jeune monarque, l’ œuvre de Molière était dignement accomplie ; et de fait
succès fut donc complet, unanime, sérieux. Il resta de tout ceci une œuvre admirable à laquelle le siècle d’Auguste, non plu
appelle un pouvoir ! Il aida, en effet, le roi lui-même à compléter l’ œuvre de Richelieu, la soumission de la noblesse. Riche
teindre par le ridicule. Molière devint alors l’exécuteur des petites œuvres du roi ; il frappa impunément, et au grand plaisi
Ne brûle pas mes pauvres yeux, Hubert ! Et Tartuffe ? Tartuffe est un œuvre d’apostolat. Celui qui a fait Tartuffe s’est élev
toujours beaucoup à glaner dans l’étude et dans la contemplation de l’ œuvre des maîtres. C’est la mine inépuisable, c’est le
la condition expresse que vous serez nouveau dans votre étude sur les œuvres antiques, et que vous n’irez pas ramasser les vie
faut qu’elle ait quelque chose à dire qui soit nouveau, à propos de l’ œuvre et du travail des siècles passés. Et quand je dis
t de la contemplation d’une œuvre-maîtresse des poètes passés, et des œuvres à venir ! S’il en était ainsi ce serait vraiment
Ainsi, la critique bien faite, sérieuse, utile, appliquée aux grandes œuvres , a de grandes chances de survivre à l’homme qui l
e de La Jalousie du Barbouillé, un informe canevas. L’Étourdi est une œuvre charmante et gaie à ravir. Elle est empreinte de
province, et déjà la ville et la cour adoptaient L’Étourdi comme une œuvre pleine de sourires. Mascarille déjà était un enfa
à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôle a sa récompense ! En tr
p ignorant des choses poétiques pour admirer sérieusement ces grandes œuvres faites pour le grand siècle. Tu es adossé à un pa
que ne sont les gens du parterre, favorable à l’exécution des grandes œuvres de l’esprit humain ? Est-ce que tu en sais le pre
hais gaspilla, sans qu’une voix s’élevât pour prendre la défense de l’ œuvre originale. On ne saurait croire la finesse, la gr
eu ! Et moi Jean-Jacques ! Et moi, poursuivi, décrété, brûlé dans mes œuvres par la main du bourreau ! Moi qui ai renoncé à la
haut. Je dis admirable comédie, et je n’ai pas d’autre mot pour cette œuvre toute-puissante, Le Philinte, qui, venant après u
rsinoé, mademoiselle Duparc ; et pour tout dire en quelques mots, à l’ œuvre de cette comédie étaient appelées les femmes, les
droit son chemin, sans s’inquiéter de la vie qu’il allait donner aux œuvres de son esprit. Cet homme a été sauvé, par la seul
ons beaucoup changé. Voilà comment, et voilà pourquoi, lorsque tant d’ œuvres qui, dans la forme et dans le fonds, semblaient p
ans toutes les choses qu’il aimait. Il a publié une bonne édition des Œuvres de Marivaux, avec des notes et des commentaires,
Duviquet me disait souvent : — « Ayez soin de Marivaux, continuez mon œuvre , et votre piété filiale aura sa récompense ! Il f
19 (1871) Molière
sque de son premier Théâtre, un vrai poète, applaudi d’abord pour son œuvre , et bientôt pour son jeu. L’Étourdi, dans tout c
Don Garcie de Navarre, assez peu digne de tenir sa place au rang des œuvres qui vont venir. Que de fois celui qui écrit ces l
t venir. Que de fois celui qui écrit ces lignes eut voulu effacer des œuvres de Molière Don Garcie de Navarre, et même La Prin
insi que l’on maintient, par respect. l’Agésilas et l’Attila dans les œuvres de Pierre Corneille. Évidemment, cette entrée au
d’un bout à l’autre de la comédie. L’École des maris est une de ces œuvres aimables où sont débattus les vieux paradoxes sur
 » Jusqu’à présent, si complète avait été son indifférence pour les œuvres de son esprit, qu’il les abandonnait à qui les vo
En vain ils criaient au plagiat ! ils.comprenaient l’originalité de l’ œuvre  ; ils comprenaient que pas un, par exemple, depui
antes. Le Misanthrope et Les Femmes savantes, voilà les deux grandes œuvres . Il écrivit le rôle excellent de Célimène, pour l
vec tant de bombance et de gaieté par-dessus le marché. Ce serait une œuvre exquise, sans le dénouement, trop latin et trop v
abit brodé de Don Juan. On ferait volontiers deux parts superbes de l’ œuvre entière de Molière. La première appartiendrait au
, place à Tartuffe en dépit de l’anathème, et si parfois cette grande œuvre , soulève un murmure, ou rencontre un doute, on vo
20 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
EXAMEN DE DEUX FRAGMENTS INÉDITS PARAISSANT APPARTENIR A L’ OEUVRE DE MOLIÈRE Nous présentons ici, à un point de
uelques observations à propos de la comédie M. de Pourceaugnac, Toute œuvre de Molière doit être respectée; mais ce n’est pas
sser les bornes de la critique que de reconnaître des défauts à cette œuvre , surtout lorsque nous supposons que ces défauts o
re l’intermède tel qu’il est copié ci-dessus et celui que donnent les œuvres de Molière. — Il y a surtout un renversement comp
ne ordinaire avait fait oublier la première forme. L’impression d’une œuvre de théâtre se faisait rarement tout de suite2. D’
a forme première, mais bien selon la forme que Molière a donnée à son œuvre pour les représentations qui ont suivi. Car nous
emier acte est parfait ; le deuxième indique la hâte apportée à cette œuvre . Pourquoi Molière fit-il un troisième acte si peu
qu’une seule action. » Il y avait donc ici fusion complète des deux œuvres  ; l’ouverture était faite par quatre bergers, et
croyons probable) , il faudrait en conclure que, parmi les premières œuvres de Molière, la farce du Maître d’école eut assez
ntérieurement à l’Amour médecin et aux Fâcheux Nous ne voyons, dans l’ œuvre de Molière, que cette pièce du Maître d’école, à
21 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
la est évident, annule la critique littéraire. Considérant toutes les œuvres de toutes les littératures comme les objets égaux
ut jugement d’appréciation sur la valeur absolue et même relative des œuvres et des littératures, et se borne à noter leurs ca
e, et qu’il faut presque autant de mesures et de balances qu’il y a d’ œuvres à mesurer et à peser, bien loin qu’une seule litt
art, que deux ou trois de ces ouvrages ont la plus haute valeur comme œuvres du génie, mais que pas un seul n’a la moindre val
us les jours. Mais l’artiste crée tout, sa méthode, sa matière et son œuvre , et l’auteur d’un système philosophique est comme
22 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
s au sentiment ; elle est la lumière divine qui tombe du ciel sur les œuvres du génie, car je ne saurais définir autrement l’i
1778, l’année même de la mort de Voltaire, l’Académie, continuant son œuvre , plaçait le buste de Molière dans le lieu de ses
que le génie même, et ici l’interprète se montra toujours digne de l’ œuvre . N’était-ce donc pas devoir beaucoup à Molière ?
fier le programme académique. L’aimable lauréat nous a appelé à cette œuvre , péristyle modeste, qu’elle veut bien placer à la
t le goût du roi. C’est ce maître absolu que pour auxiliaire Dans l’ œuvre qu’il médite ose espérer Molière. Louis quatorze
ûtes si grands, ô Molière ! ô Shakspeare ! Si tant de vérité dans vos œuvres respire, C’est que par votre voix la nature a par
vont cacher son cercueil18. VI. Deux siècles ont passé ; ses œuvres immortelles Semblent, après ce temps, plus jeunes
idérant qu’étant réservée la question de la matière à employer pour l’ œuvre du statuaire, il y a lieu de modifier les chiffre
isons-nous, ne veut pas, en tant que commune, rester étranger à cette Œuvre  ; Considérant que la souscription de Paris, joint
paroles, et pour l’honneur de l’humanité, on voudrait les effacer des œuvres du grand homme qui eut le malheur de les écrire.
cer des œuvres du grand homme qui eut le malheur de les écrire. Voyez Œuvres de Bossuet, t. 37, p. 545, édition de Lebel. 8.
23 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
don Juan 35. Quoique imité de l’espagnol, le Festin de Pierre est une œuvre originale, plus peut-être que le Cid de Corneille
n’a pas craint de consacrer un chapitre entier, le plus solide de son œuvre . Don Juan eût fait fureur aux soupers du régent,
rs78. Ce qu’il faut remarquer , ici, c’est, la moralité absolue d’une œuvre où, d’un bout à l’autre, un scélérat supérieur, c
ore, à cause de la saine raison qui règne dans son esprit et dans son œuvre , sans que jamais l’art lui serve de prétexte ou d
ût foudroyé avec son athée. » (Sur les tragédies, dans Les Véritables œuvres de M. de Saint-Evremond, 2e édit., Londres, 1706,
e n’en aurais pas permis la représentation. » (Cité par Ch. Louandre, Œuvres de Molière, édition vario-rum, Notice du Tartuffe
met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que so
24 (1884) Tartuffe pp. 2-78
e nous serait moins connu qu’Aristophane. Si jamais donc érudits font œuvre pie, c’est quand ils tentent de suppléer à la per
chais sur le terrain le plus uni, le plus certain, le plus solide : l’ œuvre même de Molière, pleine, entière et sortie d’un s
siste est la troisième ; les deux premières ont disparu. A chacune, l’ œuvre subissait, par ordre, des corrections, des adouci
er à Molière, au nom du Parlement, l’expresse interdiction de jouer l’ œuvre proscrite, et de peur qu’il ne passe outre, les a
sa cause dans la Lettre sur l’Imposteur, qui est un panégyrique de l’ œuvre et une théorie de la comédie, très digne et très
sans qu’on sache comment ni pourquoi, le roi autorise la reprise de l’ œuvre , et sous son vrai nom, signe de victoire ; et le
lever. D’autre part, il est bien difficile de penser qu’on risque une œuvre comme Tartuffe sans l’avoir en main tout entière,
échir Molière. Il tenait à son Tartuffe. Il sentait là le nœud de son œuvre . Il le reprit et se mit à songer. Il avait reçu d
tte nature qui peuvent avoir touché l’esprit du roi : s’il a permis l’ œuvre en 1669, après avoir maintenu la défense dix-huit
e conseil de l’ordre pensera et gouvernera pour nous. N’est-ce pas là œuvre pie ? La fin, c’est le règne des saints. Cela jus
tes parts. C’est l’Église tout entière à sa proie attachée. De telles œuvres éclairent toute l’histoire de l’humanité. Le quat
st une observation bonne à noter parce qu’elle s’applique à toute son œuvre , le rire qu’il convient de susciter, est le rire
s ce Molière que lit chaque Français de plus qui sait lire. C’est son œuvre caractéristique, sa gloire inséparable, sa victoi
deste, avec la clarté de son beau rire sur les lèvres, présentera son œuvre à son tour. Qu’est-ce que c’est ? demandera le Tr
25 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ation, et cette comédie, admirée par tant de générations, devient une œuvre insignifiante et vulgaire ; le charme du style ne
imène. On ne sait pas à quel point le goût public est dépravé par les œuvres uniquement destinées à combattre l’ennui. « C’est
e, Chose triste à dire et qui montre à quel point le sens des grandes œuvres s’obscurcit de jour en jour parmi les gens du mon
ic sur les contre-sens qu’ils commettent dans l’interprétation de ses œuvres . En toute occasion, on me trouvera prêt à proclam
, est à peu près sûr de ne pas se tromper en donnant son avis sur ces œuvres  ; mais juger par soi-même est de nos jours une ch
ouvait dire sans exagération que le comédien était pour moitié dans l’ œuvre du poète : je ne vois personne aujourd’hui qui mé
re, il faut absolument que les comédiens s’habituent à croire que les œuvres de Molière, de Corneille et de Racine sont achevé
de leur enseigner tout à la fois la modestie et la signification des œuvres anciennes. L’amour-propre des comédiens sera rédu
26 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
découvertes n’est cependant point épuisé. Le côté scientifique de ses œuvres étant resté inaperçu, je me propose de le mettre
conséquence de leur description, et rien ne permet de tirer de leurs œuvres des conclusions scientifiques et pratiques, de su
moralistes? A cette question, on peut répondre en cherchant dans ses œuvres s’il existe des maximes qui puissent servir de rè
». Il y a cependant plus qu’un délassement et qu’une utilité dans les œuvres de Molière. Si les caractères des personnages son
de ce grand génie ne se sont point élevées si haut. En composant ses œuvres , il a eu surtout en vue d’amuser le public ; mais
e a-t-il puisé les sages préceptes qu’il a semés à profusion dans ses œuvres ? Est-ce dans les livres de morale ? Non. Cette so
les-ballet et les paroles qu’il composait pour être mises en musique, œuvres qui célèbrent toujours les amours faciles. C’est
sentences pleines de sagesse émises par les personnages qui dans ses œuvres , vis-à-vis de la folie, représentent la raison, q
dernière branche de la psychologie étant la seule intéressée dans les œuvres de Molière, c’est d’elle uniquement qu’il sera ic
s, d’où tant d’autres dérivent, que l’on est en droit de tirer de ses œuvres . Bien que Molière ait été classé parmi les poètes
ture humaine exactement telle qu’elle est. Parfois il les a tirés des œuvres de ses devanciers ; il a même emprunté à ceux-ci
ement moral par les passions, tels que Molière les a exposés dans ses œuvres . La marche qui m’a paru la plus naturelle à suivr
pplique exactement aux autres passions. Comme pièce de théâtre, cette œuvre est fort médiocre et n’a jamais eu de succès. On
du fanatisme que Molière va principalement nous entretenir dans cette œuvre célèbre. Or, comme cette passion offre autant de
santes pour qu’il soit capable de combattre ses passions, étudiez les œuvres de Molière : vous apprendrez à connaître l’homme
ques sont en désaccord sur l’enseignement qu’ils prétendent tirer des œuvres de Molière, et surtout s’ils n’y ont découvert au
ne la nomme pas, de même que dans Don Juan et quelques autres de ses œuvres il a donné avec une grande perfection les caractè
umain. Néanmoins, les préceptes de morale ne font pas défaut dans ses œuvres  ; et celui qui se déduit naturellement de cette h
vrai sentiment religieux. Il faut donc être bien prévenu contre cette œuvre , pour insinuer, ainsi que l’a fait M. De Laprade,
respect sur ce qui concerne la religion, les personnes qui, dans ses œuvres , représentent la raison et la vertu? L’exemple à
e, malgré la nature scabreuse du sujet, Molière s’en soit emparé. Les œuvres de Molière abondent en phrases qui paraissent avo
tions psychiques semblables. Ces reproductions si fréquentes dans ses œuvres prouvent bien, répéterons-nous, qu’il avait des p
delà raison. A côté de la folie humaine, la raison trouve dans cette œuvre une place pour se montrer avec ses vrais caractèr
omme certaines gens.» La critique de M. De Laprade n’a pas épargné l’ œuvre que nous étudions en ce moment. «Les Femmes savan
, je dois prévenir que je suis bien loin d’avoir révélé tout ce que l’ œuvre de Molière renferme de science, et partout où ell
-ci y est répandue avec une profusion telle que Ton peut dire que ses œuvres sérieuses, et parfois aussi les plus gaies, sont
nts de toute loi, comme étrangers par conséquent à toute science. Les œuvres de Molière ont prouvé qu’il n’en est point ainsi.
ce qui a trait aux sentiments et aux passions, ils laissent dans leur œuvre une lacune immense que le pouvoir associationnist
27 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
rasbourg, est le premier monument connu de la langue française. Cette œuvre , cet unique et insigne débris, date de la fin du
ssion et le Saint-Léger, qui, s’ils ne peuvent être classés parmi les œuvres théâtrales, sont du moins un des monuments les pl
examen avait conduit M. Paulin Paris à classer le -manuscrit dans les œuvres du XIIe siècle; il fat amené par un deuxième exam
s ennuyeux. Les frères Parfaict conviennent eux-mêmes qu’ils ont fait œuvre méritoire, en dépouillant tout ce fatras, pour en
phe, au son des trompettes, jusqu’à l’église Sainte-Marie-Nouvelle, l’ œuvre magistrale qui répondait si bien à sa foi. C’est
naïvetés, qui ont été tant de fois signalées dans nos plus anciennes œuvres dramatiques. La fidélité des costumes est-elle mi
orts de nos premiers auteurs dramatiques. Ce qui a manqué surtout aux œuvres de ce temps, c’est la langue, car, en fait de biz
’ont pu faire disparaître, et qui est le côté faible de ces anciennes oeuvres dramatiques. Mais pour la vigueur et l’invention,
s véritables conditions théâtrales et pour l’entente du dialogue, ces oeuvres vont bien au-delà de celles des Jodelle, des Garn
plus monotone. Il faut nous reporter à une date plus ancienne, à une œuvre contemporaine de Louis XI, pour trouver dans le g
28 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
n Autant peut-être que l’histoire de sa vie et la critique de ses œuvres , la personne de Molière a souffert de l’enthousia
, qu’il suffirait à la rigueur de rapprocher certains passages de ses œuvres pour le bien connaître au point de vue qui nous o
nds hommes n’ont qu’un but : compléter l’impression laissée par leurs œuvres  ; le buste de la Comédie-Française l’atteint tout
oit de défense, que l’Impromptu de Versailles n’est pas précisément l’ œuvre d’un homme sans ressentiment, qu’il y a pris l’in
ions-nous aucun renseignement positif, il suffirait de feuilleter ses œuvres pour deviner, à la place qu’il y donne à l’amour,
essous, comme nous dirions aujourd’hui, sur lesquels il construit son œuvre  ; l’amertume croît dans son âme et finit par débo
e leur existence, furent véritablement des fous, et mirent dans leurs œuvres , surtout le second, quelque chose de leur folie.
a crédulité d’autrefois en la raillant. Les conjectures tirées de ses œuvres sont fortifiées par un pamphlet contemporain, trè
ore plus à l’art, par-dessus tout interprète admirable de ses propres œuvres . Il parlait d’abord avec une volubilité excessive
la bouffonnerie sur le théâtre. Avec quelques autres passages de ses œuvres , elles expliquent le reproche que lui adressaient
nt celui de la lecture. Aussi voulait-il laisser le plus possible ses œuvres à leur destination, qui était de paraître aux cha
oyant défigurer, et, peut-être, par un regard jeté en arrière sur son œuvre accumulée, consentant, lui aussi, à en admettre l
ans souffrir comme un damné. » Il ne faudrait jamais, en étudiant ses œuvres , perdre de vue cette préférence ; elle expliquera
utes les parties : poème, diction, action, comme inséparables ; leurs œuvres , réduites au livre, leur semblaient mortes ; enfi
e chez d’autres que lui ? Et, de même, la morale qui se dégage de son œuvre n’eût-elle pas gagné à s’inspirer des idées de so
ièces où il les aborde, il manquerait quelque chose d’essentiel à son œuvre , comme à celle de son temps. Cette liberté d’espr
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
éter, et, sans ce fonds antérieur, peut-être n’aurait-il pu faire son œuvre . Par la suite des siècles, quand tout ce qui a pr
précédé et préparé les créations du génie a disparu dans l’oubli, les œuvres éminentes, les monuments qui restent seuls debout
e préoccupation d’esprit dans un personnage. Il les étudia dans leurs œuvres , il les étudia dans leur jeu ; il fut leur discip
30 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
es particulières que je pourrais avoir pour l’étude de la vie et de l’ œuvre de Molière en Languedoc7 : œuvre et vie qui const
avoir pour l’étude de la vie et de l’œuvre de Molière en Languedoc7 : œuvre et vie qui constituent précisément le plus fameux
jamais la paix avec les Allemands. 1. Voir l’édition Hachette des Œuvres de Molière, tomes I et II. 2. J’en demande pardo
n denier, surtout pour l’époque. 11. On lit, au tome I, page 90, des Œuvres de Molière, édition Hachette : « M. Hermann Frits
31 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [30, p. 59] »
55, cette anecdote figure à la vingt-cinq place. 189. Elle vient des Œuvres de Molière de Bret, Tome I, 1773. On peut égaleme
Mémoires (1747) de Louis Racine que l’on retrouve dans la pléiade des Œuvres complètes de Racine, Tome I, p. 1149.
32 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
l’enveloppe qui recouvre le cœur humain, fut la force de Molière. Son œuvre , dont l’unité est si frappante dans sa variété, r
out, et c’est pour cela qu’on écoute. Rien ne manque de ce qui fait l’ œuvre dans toute la belle richesse du mot! J’ai dit : r
e inestimable de reposer son esprit et sa raison sur l’oreiller d’une œuvre toujours raisonnable, toujours spirituelle, dont
parlaient déjà des langues étrangères ou mortes. En France, parmi les œuvres illustres, nous n’avons ni la tragédie shakespear
cris de joie si respectables.    . Que l’éternelle beauté soit dans l’ œuvre d’Eschyle comme dans l’œuvre d’Homère, cela ne so
   . Que l’éternelle beauté soit dans l’œuvre d’Eschyle comme dans l’ œuvre d’Homère, cela ne soulève aucun doute; il est cer
ous ont donné, en définitive, toutes ou presque toutes les maîtresses œuvres de notre répertoire de genre. Je me souviens de l
33 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
her de penser à la parole divine : « Prenez garde de faire vos bonnes œuvres devant les hommes pour être vus d’eux ; autrement
franchement, dans deux comédies, ce qu’il pensait de la religion. Ces œuvres de circonstance, presque de polémique, se sont tr
ouvées admirables et sont restées immortelles, parce qu’elles étaient œuvres de Molière. Mais il n’y faut chercher, on le répè
Pierre et dans le Tartuffe, on ne trouve, d’un bout à l’autre de ses œuvres , le moindre, sentiment, la moindre réflexion, la
ibus. Ed. Florence, tome II, p. 203, col. 2). La première édition des Œuvres de Gassendi est de 1658, et le Festin de Pierre d
érats qui ont fait de la guillotine l’instrument de leur politique. » Œuvres complètes de Molière, édition variorum de Ch. Lou
’est ainsi qu’on doit imprimer ce passage à l’avenir.   Aimé Martin, Œuvres de Molière. 780. Le Festin de Pierre, act. V
34 (1900) Molière pp. -283
i les anime et l’humour qui les colore. En abordant dans cet esprit l’ œuvre originale que nous tirons de l’ombre pour eux, le
s vœux d’ami et de légataire intellectuel. Ces pages nouvelles sont l’ œuvre sincère du même esprit, de cet esprit chercheur,
nthrope, Tartuffe, le Dom Juan, Le Malade imaginaire, ne sont pas des œuvres communes, et que l’influence de Molière en deux o
jaloux ? Il y a aussi J.-J. Rousseau ; il était révolté de certaines œuvres de Molière. J’abandonne volontiers J.-J. Rousseau
es occupations de l’Académie et les Dialogues des Morts, ce sont deux œuvres étonnantes, pleines de génie. Il n’y a pas de vue
urs, ouvrez-le dans une édition complète, tout à fait complète de ses œuvres , et qui contienne sa première pièce informe : La
a plus tard. C’est seulement en décembre 1662 qu’il donne sa première œuvre vraiment faite à sa taille, L’École des femmes ;
us avons peu de documents sur sa vie de province, mais, en lisant ses œuvres , nous trouvons bien des traits de lumière sur ce
certitude et se dévore dans l’attente de la réputation. Pour moi, ses œuvres en main, ayant devant les yeux les types qu’il a
à tout entière. Prenez L’École des maris : le stratagème par lequel l’ œuvre se dénoue est des plus naïfs ; il ne faut pas plu
ons aujourd’hui ; il faut prendre ensuite les trois ou quatre grandes œuvres capitales, pour les considérer en elles-mêmes, et
olière voit et peint en visionnaire, qui est la vérité absolue de son œuvre . Pour revenir à Monsieur de Pourceaugnac, plus on
e temps-là ne craignaient pas d’exercer librement leur esprit sur les œuvres d’autrui pour faire mieux : ils avaient bien rais
r, quand nous ferons l’examen de la plus prodigieuse peut-être de ses œuvres , de Dom Juan. — Il les a résumées dans Sganarelle
’une éloquence si terrible, qui, s’il penche de quelque côté dans ses œuvres , s’il a quelque partialité, penche plutôt du côté
cette conception triste du caractère féminin que respirent toutes ses œuvres , conception d’une justesse et d’une profondeur ad
e Molière se marie, et c’est en décembre 1662 qu’il donne la première œuvre où il déploie vraiment une grande partie de son g
éploie vraiment une grande partie de son génie, L’École des femmes, l’ œuvre où il brise tout à fait sa coque ; Arnolphe, c’es
as autre chose chez Argan. Il me reste, messieurs, à arriver aux deux œuvres de Molière qui supposent la réunion des trois fac
ois facultés que j’ai précédemment signalées. La première de ces deux œuvres que je rencontre sur mon chemin dans l’ordre des
ela ; et il faut bien que je me serve d’une comparaison avec d’autres œuvres littéraires pour vous bien faire sentir toute la
tre temps ? Où il l’a pris ? Si je voulais chercher l’explication des œuvres de génie, comme l’ont fait les Allemands, dans « 
ses contemporains de 1666. Si on s’en tenait à cette explication des œuvres de génie, la race, le milieu et le moment, je ne
l n’a agi sur elle en poète. Qu’a-t-il donc fait ? Il a fait la seule œuvre qui fût possible de son temps, qui fût parfaiteme
s fous, Que du sage parti se voir seul contre tous47. Il y avait une œuvre à faire du temps de Molière, ou plutôt il y en av
t de certaines entraves qui pesaient sur elles. C’est là qu’a été son œuvre , et la première partie de son œuvre a été de fair
sur elles. C’est là qu’a été son œuvre, et la première partie de son œuvre a été de faire l’émancipation de la famille. Moli
deux, pour se prévaloir de résignation et de douceur ; ses premières œuvres montrent, sincères et libres, autant que possible
lerie légère ; vous conclurez que faire tout cela, ce n’était pas une œuvre frivole, ni facile, et que, de tous nos grands mo
ns son rôle historique, et vous laisser sur cette impression, que son œuvre est finie : non, et les leçons qu’il donne, nous
reur et de dégoût. On dirait vraiment, quand on sonde bien une grande œuvre comique, Tartuffe ou Turcaret, que l’esprit qu’il
de la trivialité vide, il n’a de substance et de prix que s’il est l’ œuvre commune de l’auditoire et du maître… Mon auditoir
leurs jeux et de leurs ris, qui nous fait créer à nouveau les belles œuvres dans les moments que nous les lisons, les sentons
s, et sous les climats les plus changeants, n’a cessé de produire des œuvres dignes d’être lues. Elle s’est pliée à la phrase
seule arme et pour seule sanction la raillerie, cela n’est point une œuvre frivole, et telle a été chez nous l’œuvre de l’es
lerie, cela n’est point une œuvre frivole, et telle a été chez nous l’ œuvre de l’esprit. Louer ce qu’il y a d’humain et de to
nds comiques, et à sonder les plaies secrètes que nous révèlent leurs œuvres . Pour ne citer que le plus illustre de tous, comb
35 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
que les philosophes ses successeurs recommençassent éternellement son œuvre de ruine ; c’était pour donner à la philosophie d
t de raser le vieil édifice. Mais les véritables continuateurs de son œuvre furent les savants qui enfermèrent leur pensée da
’il vante sans nous le faire connaître, nous n’avons qu’à le voir à l’ œuvre dans les livres qu’il aime, dans toute cette crit
’envelopper des riens dans les séductions du bien dire ? Entourés des œuvres si intéressantes d’Aristophane, de Shakespeare, d
s vives ou au moins à l’imagination forte, exaltant la folie dans les œuvres de l’art, soit par un mouvement instinctif de sym
ris, la nature que dans le parc de Versailles, la poésie que dans les œuvres parées de l’approbation de la cour. Un jour donc,
sme de Paris359. L’esprit français voulait se mirer lui-même dans les œuvres de l’antiquité, et, comme il n’y trouvait pas son
qu’il n’est point nécessaire qu’une œuvre d’art ait l’apparence d’une œuvre de la nature. Je crois que l’artiste peut avoir l
la tête d’un homme de génie. Elle est appliquée confusément dans les œuvres avant d’être mise en lumière dans une exposition
la crée ; il ne la tire point de son propre fonds ; il la dégage des œuvres et de l’esprit de son époque. Or, la méthode que
plus qu’il n’en fait partie ; il a sur ses actions, ses passions, ses œuvres un pouvoir absolu, et ses déterminations ne relèv
cle, ne suffisent pas à nous expliquer l’existence et la nature d’une œuvre , à l’histoire nous ajouterons la biographie, et n
ur lequel nous sommes faits412 ; mais nous pouvons idéaliser dans nos œuvres l’esprit de notre siècle, faire honneur au génie
erbes défis, et je mesurerais l’altitude de leurs pensées et de leurs œuvres d’après leur degré de mystère et de vénérable obs
t supprimer sans nuire, je ne dis pas à la beauté, à la richesse de l’ œuvre , mais sans nuire à son unité dramatique, peut-êtr
hors de propos421. Il a du goût, il a du tact. Voilà l’honnête homme, œuvre de la société dans une race sociable. Cette petit
il avait entrepris d’intéresser le parti janséniste au succès de son œuvre . Tartuffe, ce professeur de dévotion outrée, qui
n 1666, Molière créa le personnage d’Alceste. Le Misanthrope est une œuvre infiniment hardie ; car, si Alceste gronde, c’est
36 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
urs du maître. C’est en Angleterre que furent accueillies d’abord les œuvres de notre grand comique. Dès 1670, elles étaient e
nu à donner à ses jeunes collaborateurs une scène pour produire leurs œuvres , et des acteurs pour les jouer. Il avait décidé l
régulier s’établir en ses murs. Là furent représentées la plupart des œuvres de Molière, ou traduites, ou refaites. Ainsi Mme 
nombreux traducteurs, adaptateurs, imitateurs, une mine inépuisable d’ œuvres , lues avec transport de toute l’Allemagne sur tou
s tard, vers le milieu du dix-huitième siècle, devait populariser ses œuvres dans la Péninsule. L’Avare, Les Précieuses ridicu
nérer sur ces modèles la comédie nationale. Celui qui se voua à cette œuvre avec le plus d’ardeur s’appelait Moratin, un nom
le, de se mettre pour un temps à l’école de Molière. Il traduisit ses œuvres , non sans prendre de grandes libertés d’arrogance
le milieu du dix-huitième siècle, une imitation du Tartuffe. Ainsi l’ œuvre de Molière, en moins de quatre-vingts ans, s’étai
peu d’années encore, les élèves du collège d’Eton jouaient une de ses œuvres devant le prince de Galles et sa jeune femme et à
ait l’aumône, passait ses nuits en méditations et ses jours en bonnes œuvres  : il faisait son office de prêtre ; il le faisait
sa besogne. Ce n’est pas du reste qu’en agissant ainsi il n’ait fait œuvre de moralisation, puisque moralisation il y a, et
iosité languissante qu’excite toute pièce nouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, jouée par deux excellents comédiens, q
y en a bien rarement dans l’histoire du théâtre, de trouver pour une œuvre aussi considérable et aussi rarement jouée, de l’
nneur. M. Perrin n’a pas témoigné moins d’empressement à monter cette œuvre , qu’il savait devoir, lui aussi, être peu fructue
de personnes instruites, et qui aient un goût si vif de nos vieilles œuvres . C’était plaisir de voir avec quelle finesse et q
la sécurité joyeuse de gens de goût qui baignent leur esprit dans une œuvre éprouvée ; ils en savent d’avance et le fort et l
heux, et s’abandonnent avec un ravissement tranquille à la joie d’une œuvre charmante, qui est signée d’un nom rassurant. Ils
hose ? Les grands hommes ne sont pas toujours dans le secret de leurs œuvres , et fort souvent ils touchent des questions qu’il
superbe, et si voulez en sentir l’extrême supériorité, lisez après l’ œuvre de Molière, La Contagion, d’Émile Augier. Le baro
de haut bien des ennuis et des misères ; et c’est ainsi qu’une grande œuvre élève et fortifie le cœur de ceux qui la veulent
t fort inutile de faire, que pour vous ouvrir de nouveaux jours sur l’ œuvre de Molière et provoquer vos réflexions. Il ne me
intimité en est un sûr garant, n’a pas pu ne pas connaître à mesure l’ œuvre de son ami. Il a vu le parti que La Fontaine tira
ues au jour les faire ici chanter qui ne marque l’intention de faire œuvre de poésie. Car jusques ne prend point l’s en pros
re ne fût ainsi imprimé dans les éditions nouvelles qu’on fera de ses œuvres . 22 juin 1891. « Amphitryon » Amphitryon
éducation première, plus aussi je me convaincs que parmi les grandes œuvres de Molière, c’est une des moindres : admirable en
s les directeurs avaient compris d’instinct que de toutes les grandes œuvres de Molière, Tartuffe était la plus accessible, la
lière ; mais, comme il a mis partout sa marque, jusqu’en ses moindres œuvres , il se trouve dans M. de Pourceaugnac une scène d
reçoit des chiquenaudes, puis des coups de bâton. Il prétendait que l’ œuvre de Molière était mutilée et perdait toute sa sign
es des maîtres. Elle garde dans leur intégrité les chefs-d’œuvre, les œuvres maîtresses ; s’il s’y trouve quelques parties fai
nées que pour amener des motifs de chœur ou de danse, et retirer de l’ œuvre les chants et les ballets, c’était en enlever le
que la musique de ce ballet, et le ballet lui-même. En ce genre, les œuvres supérieures elles-mêmes finissent par se démoder 
ue juste ce qu’il fallait pour rappeler aux amateurs le souvenir de l’ œuvre primitive ; et des scènes de comédie, elle avait
par une superstition idolâtrique, prétendraient rendre à ses moindres œuvres leur physionomie d’autrefois, et jouer, par exemp
s. J’aurais préféré que l’on portât son attention sur la façon dont l’ œuvre , je veux dire la partie de comédie, celle qui con
bué pour sa part à l’effacement très réel de la partie comique dans l’ œuvre du maître. Je vais maintenant toucher un point pl
ère, c’est de Corneille, qu’il s’agissait ici : une de leurs moindres œuvres sans doute, mais une œuvre qu’ils avaient signée,
il s’agissait ici : une de leurs moindres œuvres sans doute, mais une œuvre qu’ils avaient signée, et qui avait charmé les ho
reuse ; pour le public aussi, qui témoignera, en venant écouter cette œuvre superbe, qu’il n’a pas encore perdu le goût des b
rs le personnage, c’est de rester soi. Autrement l’interprétation des œuvres classiques se figerait dans une tradition immuabl
nous borner à ce détail, qui n’est pas de première conséquence dans l’ œuvre de Molière (car Le Malade imaginaire, quoi qu’en
uilleton délicieux, bien que légèrement paradoxal, que Molière et son œuvre manquent de bonté. Jamais il n’a poussé si loin q
tres, c’est celle de l’harmonie. Il faut que toutes les parties d’une œuvre se fondent dans un ensemble général, et que le pl
gens. Si donc il a mêlé quelques scènes dramatiques à la trame de son œuvre , il n’a pu le faire, et il ne l’a fait (vous pouv
Molière, avec le coup de patte du génie. Laissons le temps faire son œuvre pour les autres, et ne cherchons pas à galvaniser
et j’ai donné les raisons de cette froideur des contemporains pour l’ œuvre de cet aimable esprit. Ce que l’on sait moins, en
courant, M. Thierry faisait de temps à autre des excursions dans les œuvres oubliées et en remettait quelqu’une à la scène. O
ingénieuse, quel art discret ne fallait-il pas pour mener à bien une œuvre aussi délicate ! De jeter en pleine réalité de la
te. Cette bienveillance se répand comme une huile parfumée sur tout l’ œuvre de Marivaux, et elle en est un des charmes les pl
. Il est donc obligé de faire une moyenne entre le sens primitif de l’ œuvre , les diverses façons dont on l’a comprise depuis,
n insu dans la composition de son jeu. Tous ne rendrez pas plus à une œuvre du répertoire l’interprétation de ses premiers jo
t cette thèse, que c’est un droit pour chaque comédien d’apporter aux œuvres du passé une interprétation personnelle. « Il y
ns notre milieu ; ils restent toujours ce qu’ils sont. Mais quand une œuvre de théâtre tire la meilleure part de son mérite d
vue avec plaisir ; mais il faut bien l’avouer, c’est une des moindres œuvres de Marivaux. Notre confrère en critique théâtrale
ces interprétations diverses d’une seule et même pensée. À travers l’ œuvre ancienne, le caractère de l’époque moderne où on
volumes de la nouvelle bibliothèque classique de Jouaust. Ce sont les Œuvres choisies de Chamfort, publiées avec préface et no
est celui qui a le plus vite et le mieux senti l’extrême mérite de l’ œuvre . « Le Barbier de Séville est non seulement plein
, et pourtant rien n’est plus vrai. C’est très souvent le malheur des œuvres absolument originales de ne pas être prisées à le
p l’attribuaient à quelque copiste, et leur grande raison était que l’ œuvre leur paraissait indigne du patriarche. Il faut re
mis en quatre pour vous plaire. » Et en vingt-quatre heures, de cette œuvre sifflée, jaillit la pièce charmante et applaudie
els liens le théâtre de Scribe et celui de Sardou se rattachaient à l’ œuvre du maître. C’est chez lui qu’ils ont pris ce merv
ils encore plus grands qu’ils ne l’ont dit, ce n’en est pas moins une œuvre hors ligne, puisqu’il s’y trouve une qualité qui
aieté et qui fait toujours éclater le fou rire dans la salle, toute l’ œuvre n’est qu’une satire extrêmement spirituelle et mo
bien des raisons pour expliquer la réserve du public en face de cette œuvre remarquable. Elles sont du fait de l’auteur. Il e
peut reprocher aux acteurs d’avoir forcé encore la teinte sombre de l’ œuvre . 4 mars 1872. Piron. « La Métromanie » La
uer. C’est la joie d’avoir pénétré profondément dans l’intimité d’une œuvre , incomplète sans doute, mais où éclatent des beau
geste s’élargissent. On en revient plus fort et mieux trempe pour les œuvres modernes. J’ai plus d’une fois causé de cette Mé
alut si peu la peine d’être démêlée. Mais il ne faut jamais, dans les œuvres consacrées, s’attacher aux défauts qui ont été ce
e, tombent de toutes parts en ruines ; le vernis s’en est écaillé ; l’ œuvre s’est en quelque sorte effritée et dissoute. Nous
ons l’an dernier à l’Odéon le Mahomet du maître. C’était évidemment l’ œuvre d’un homme qui avait l’instinct dramatique et sav
tte passion généreuse qui a échauffé La Métromanie, qui en a fait une œuvre , demeurée très belle, malgré ses défaillances. Il
r n’ait pas osé ou su lui donner une place plus considérable dans son œuvre . Il a esquivé une ou deux scènes qui étaient néce
nt les chefs-d’œuvre authentiques des siècles passés, mais encore les œuvres moindres qui, pour des raisons diverses, ont tour
jadis le succès des Trois Sultanes, il y avait, outre le mérite de l’ œuvre , qui est jolie et écrite avec une aimable fluidit
doit être pour lui de les retrancher, de donner aux connaisseurs son œuvre mutilée et dès lors inintelligible. Sedaine le se
itât, après une assez longue interruption, une reprise éclatante de l’ œuvre , pour qu’on eût l’idée de revenir au texte du maî
mouvante. Or, il faut bien reconnaître que ce même Philosophe est une œuvre dramatique excellente, écrite par un homme qui av
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
auquel les quatre troupes concoururent à la fois. Il y a donc, dans l’ œuvre et dans le génie de Molière, une part à faire à l
aisément ceux des lecteurs qui savent que j’ai publié une édition des œuvres de Molière avec toutes les recherches et tous les
orte1. Il y a, à mon avis, deux manières de concevoir une édition des œuvres de Molière : ou publier le texte dans sa nudité m
38
ous les mets fassent moliéresques, c’est-à-dire au moins cités dans l’ œuvre du Maître : et le « pain de rive, à bizeau doré,
û nous contenter du menu plus moderne de la maison Douix : LES HORS D’ ŒUVRE . — Les Filets de soles Joinville. Le Filet de bœu
ingulière De Célimène, dont il devait tant souffrir, Et qui vécut son Œuvre , — hélas ! Pour en mourir ! » [1880-02] Mondorg
affirme, contre lui, que tous ses amis n’ont mis que sa main dans son œuvre . Sans attendre la postérité, tandis que l’alarme
a forte conception de Molière quelque chose de sérieux et humain, une œuvre d’un genre mixte qui n’avait pas encore de nom, q
es disséminés par notre regretté confrère, sur Molière, sa vie et ses œuvres  : dans la Revue française, « Comment Molière fit
s d’Amsterdam, littérateur savant et poète distingué, a donc fait une œuvre fort utile, et qui sera appréciée de tous les ami
ne nous arrêtons pas à ces petits détails. Si nous avions à faire une œuvre semblable, voici les deux règles auxquelles nous
n. Or, jugé d’après ces règles, le travail de M. Thym nous paraît une œuvre fort réussie et d’une grande valeur littéraire. I
bouche. Puisque l’auteur, de son propre aveu, a voulu conserver à son œuvre la teinte « réaliste » de l’original, pourquoi a-
ue la tradition du théâtre voulait que le sonnet du Misanthrope fût l’ œuvre de quelque poète du temps, Cotin ou autre, que Mo
8. M. Despois, dans la notice préliminaire des Précieuses ridicules ( Œuvres de Molière, tome II, p. 11-13), émet cette opinio
. Mais rien n’autorise à supposer que le poète ne comptât pas sur son œuvre , ni surtout qu’il n’ait pas tout fait pour éveill
couvrir, liste qu’on trouve dispersée dans ma traduction anglaise des Œuvres de Molière, publiée à Édimbourg, 1875-1877. Il es
. Il est à regretter que, jusqu’à présent, aucun éditeur français des Œuvres de Molière n’ait parlé de ces emprunts. I L
lication si intéressante, c’est la part que Molière a faite, dans son œuvre , aux hommes et choses de son temps. Cette part es
e sensé comme la limite qu’il assigne à leurs droits, abandonnant ses œuvres à leur critique, mais ayant soin de réserver sa p
versaires de Molière n’ont pas seuls l’honneur d’être nommés dans ses œuvres . Il cite parfois, et par leur nom, les grands hom
s Satires ». Quant à La Fontaine, son nom n’est pas prononcé dans les œuvres de Molière, mais une de ses fables est citée, dan
st pas absente chez Molière ; mais on ne la trouve guère que dans les œuvres improvisées, dans les pièces de second plan, tell
t aux choses de son temps. L’écrivain n’aurait garde d’imprimer à ses œuvres cette marque du temps et du lieu, qui les signale
représentation d’une pièce à machines, La Conquête de la Toison d’or, œuvre du grand Corneille. À quelle année se rapportent
le dire de Grimarest au sujet de la part que put avoir Molière dans l’ œuvre de début du futur rival de Corneille. S’il était
que nous verrons bientôt l’ouvrage représenté au complet ; mais, de l’ œuvre achevée à la levée de l’interdiction, il y avait
r le costume de Tartuffe dans les premières éditions des gravures des Œuvres de Molière, je suis venu à penser que ce n’était
très intéressant ouvrage étant d’une extrême rareté, comme toutes les œuvres de M. B. Fillon, nous reproduirons ici le passage
i Claretie ayant dit dans son charmant ouvrage Molière, sa vie et ses œuvres (1873) : « Je ne partage pas l’opinion de M. P. L
’ont indiqué MM. Despois et Mesnard, dans leur excellente édition des Œuvres de notre poète : « Votre sonnet est bon à serrer
 : « La gloire de Molière appartient à la France ; le bénéfice de ses œuvres appartient au monde entier. » La même pensée éta
-12, 1872, page 97. 20. Vid. Jules Claretie, Molière, sa vie et ses œuvres . Paris, Alph. Lemerre, 1 vol. pet. in-12, sans da
inde, 1665. 29. T. II, p. 501. 30. Édit. de M. Livet, II, 26. 31. Œuvres de Molière, II, 23. Édition des grands écrivains.
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
Ces réflexions font comprendre la prédilection de Molière pour cette œuvre mal entendue par ses contemporains134. Un tel gén
cellente de former les esprits au bon sens en ne leur offrant que des œuvres de bon sens ; et les auteurs du temps de Périclès
3. La Rochefoucauld, Maximes. 154. Auger, Discours préliminaire aux Œuvres de Molière, 1819. 155. Le Misanthrope, act. II,
érite du Philinte de Molière par Fabre d’Eglactine est de montrer à l’ œuvre les caractères du Misanthrope. Alceste, malgré se
vérité, malgré l’essai de réhabilitation tenté par Voltaire. Lire les Œuvres de Quinault (Paris, 1739, 1778, 1842) : Boileau a
plus copieuse encore. » (Vie de Gassendi par Sorbier, en tête de ses Œuvres , Florence, 1728.) Boileau ne faisait donc pas une
40 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
e; jamais plus qu’au commencement de l’année 1658. Sans parler de ses œuvres qui se multipliaient, de plus en plus téméraires
s par mois et qu’on ne députerait plus de membres de la Compagnie aux œuvres de charité publique. » Toutes ces précautions n’e
ux, voyant « qu’elle faisait souvent des coups de force et de grandes œuvres qui les surprenaient, se tourmentaient fort » pou
lui-ci voyait en cette affaire beaucoup moins les édifiantes « bonnes œuvres  »qu’une « correspondance» organisée « dans tout l
s « une forte déclaration du Roi. » Nulle part on ne « laissa périr l’ œuvre de Dieu, » et d’après la correspondance de Paris
ombre, toutefois, était nécessaire : il représentait la pensée dont l’ œuvre du Saint-Sacrement était sortie : la coalition én
t. Et ce qui nous autorise à le penser, ce n’est point l’identité des œuvres pies qu’il prête à son Tartufe, et de celles que
onde avec la célérité que l’ordre des Jésuites imprimait à toutes ses œuvres . »Sur « l’Orient et l’Occident, » sur « le Nord e
appel. Dans cette activité, on a vu aussi quelle part tenaient les «  œuvres de zèle. » Or, s’il serait souverainement injuste
tails qui suivent, Études sur la Société dite des Libertins, dans les Œuvres posthumes de René Grousset. Paris, 1906; l’index
41 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
train de comédie, il faudrait quelque peu jeter un coup d’œil sur les œuvres et les tentatives de la comédie après Molière. En
ire complète, et puis nous ne pouvons entreprendre que l’histoire des œuvres nouvelles, ou des œuvres récemment remises en lum
s ne pouvons entreprendre que l’histoire des œuvres nouvelles, ou des œuvres récemment remises en lumière ; tout au plus une e
t dans les lettres humaines se retrouve en nos sentiers perdus, notre œuvre est accomplie. Il ne faut pas demander à Suétone
les dates, les titres, les anecdotes des frères Parfait. À chacun son œuvre et sa tache ! Encore le lecteur et surtout l’aute
heureux de cette espèce d’unité qui se présente, inespérée, en cette œuvre de dépouillement. Une autre excitation qui nous p
ttre en lumière à cette place même, c’est que, dans la plupart de ces œuvres du théâtre ancien, nous sommes sûrs de rencontrer
le souvenir de mademoiselle Mars ! Partout elle est présente en cette œuvre d’agrément et de perdition ; l’écho du théâtre a
le Mars ; j’ai voulu rattacher son souvenir au souvenir de toutes les œuvres qui l’entouraient, et conduire avec tant de soin
révenir le lecteur que mademoiselle Mars n’est pas seulement dans les œuvres passées, elle se retrouvera dans les œuvres moder
st pas seulement dans les œuvres passées, elle se retrouvera dans les œuvres modernes, avec les poètes qui vont venir, Hélas !
s du théâtre des boulevards ! La poupée a récompensé, royalement, des œuvres misérables : les tragédies de Boyer, les comédies
ste dans ces admirables et toutes petites créations dont il anime son œuvre sublime. Mais aller s’enfermer dans un lieu sans
s d’autrefois. Cela les amusait outre mesure, d’imposer au public des œuvres insipides dont ils étaient toute la renommée et q
i la vieillesse de ses interprètes, tant que ces interprètes sont à l’ œuvre , n’en puissent affaiblir la grâce, l’intérêt et l
es brisées le bruit des gaietés envolées, le vestige, en un mot, de l’ œuvre des maîtres, et je ne sais quel parfum d’atticism
ie demande un sursis de huit jours, à sa marchande de modes. La belle œuvre quand Célimène arrivera traînant encore après sa
ui a couvé des œufs de cane ! » Il exécrait la bassesse et les basses œuvres  ; d’un poète bien venu à la cour : — « Le roi, di
t cet art misérable, exposé à de pareils mensonges. On représente une œuvre considérable qui tient le public attentif ; on ri
son langage, ses vices, et comment la variété peut pénétrer dans les œuvres humaines. Mais à force d’excès dans le paradoxe,
nommé Molière, s’il n’avait pas quitté son vrai domaine, à savoir les œuvres faites pour lui seul, et dont il était le miracle
Shakespeare, et encore ! Si vous tenez à savoir dans quel endroit des œuvres du poète anglais se peut rencontrer le capitaine
er dans la grande fortune de son père ; il m’avait précédé dans cette œuvre futile qui ne vous demande guère que votre vie en
té d’Auteuil, la patrie adoptive de Molière et de Boileau. Les bonnes œuvres du docteur Blanche pour la famille des esprits de
impuissants qui veulent produire, à toute forces, on ne sait quelles œuvres malades. Mais autant il était sans pitié pour les
improvisation armée, ce bel esprit qui est le charme et la fête de l’ œuvre imprimée en courant ? — Ce bel esprit ressuscité
damnées ! — On ferait une fortune de l’argent qu’il a dépensé à cette œuvre  ; on composerait la plus belle académie et la plu
ions et des mœurs de la Rome bourgeoise… Ce qu’il faut admirer dans l’ œuvre de Molière, c’est justement la réunion de tant de
us voulons rester dans le vrai, n’allons pas froncer le sourcil à des œuvres qui amusent, si longtemps, de si grands peuples.
i se pouvait assaisonner à la française, nous avons adopté toutes les œuvres du théâtre antique qui pouvaient accepter un vern
aduirez pas Térence ; — c’est Molière lui-même, en personne, dans son œuvre réelle, vivante, française, que vous défigurez in
laisser à quelques hommes de génie, à ceux-là qui savent composer des œuvres vraiment nouvelles, avec les débris et sur les ru
a comédie n’a que faire. Il n’est pas question de cet homme et de son œuvre dans le Phédon. — Dans son Banquet, lorsque Plato
pas à faire rire. À côté de la tragédie grecque, à côté de ces belles œuvres au cothurne rehaussé d’or, au noble manteau, la c
ien qui se noue et se dénoue. — Le hasard est le fabricateur de cette œuvre sans nom, et avec le hasard — la gaieté, l’abonda
n dieu ! Tous les excès, tous les contrastes sont contenus dans cette œuvre de la malice et de l’imagination d’un poète sans
s’en doute pas, tout vous échappe, ou bien, s’il est en effet, dans l’ œuvre traduite, quelqu’un de ces traits vifs, acérés et
aducteur : il se trouve en effet que depuis longtemps ce passage de l’ œuvre que vous ravaudez, avec tant de peine et si peu d
e sera pas recommencée au théâtre. — En vain vous chercheriez, dans l’ œuvre entière du poète athénien, une comédie à mettre e
ût exquis, et de cette fleur délicate qui ont signalé et glorifié les œuvres du grand siècle ! Il y manque la vraisemblance, l
; mais cela doit être bien plus triste de voir, tout d’un coup, leurs œuvres vieillir et se faner comme les fleurs de l’automn
res vieillir et se faner comme les fleurs de l’automne. Seulement les œuvres du génie ne sauraient mourir. Elles ont à réclame
ien mieux que représenter les mœurs de son époque, il y avait, en son œuvre de démon, un certain pressentiment qui lui faisai
on, même l’éclaboussure. Il tient à toutes les choses et à toutes les œuvres de la vie. Il est le père du génie français. Auss
son apogée a-t-il pu se complaire à la représentation d’une pareille œuvre , si insolemment jetée sur le même théâtre où les
il n’y a, comme on dit, que la main. Le Chevalier à la mode entre les œuvres de d’Ancourt est, à tout prendre, une vive et cur
ent au poète : — Grand merci ! Tant ils se mettaient de moitié dans l’ œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience
reste de la comédie d’autrefois. 30. Mémoires, correspondance et œuvres inédites de Diderot. — Tome IV — Paris 1834. 31.
42 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
t de la comédie, non seulement par la perfection et la variété de ses œuvres , mais encore par le caractère tout particulier de
postérité. Depuis deux siècles on réimprime, on juge, on critique ses œuvres  ; on retrace sa vie, on joue ses pièces sur le th
tant. Mais cette raison que donne Voltaire du demi-abandon où tomba l’ œuvre de Molière sur notre théâtre n’est pas la seule.
parmi tout ce qu’il y avait d’esprits distingués en France et que son œuvre ne fût l’objet d’un travail suivi et considérable
l’admiration unanime du poète. La diffusion presque immédiate de son œuvre fut extraordinaire. Dès 1670, à l’époque du voyag
ller dans les principaux rôles de son théâtre. L’Italie eut aussi les œuvres de Molière dans sa langue avant la fin du XVIIe s
relle en a cité jusqu’à sept. Ivan Kropotov traduisait une partie des œuvres de Molière en russe, en 1767. En moins de cent an
e nous ne sont pas capables de garder en eux la grandeur de pareilles œuvres  ; il faut que de temps en temps nous retournions
attitudes et les gestes des acteurs ; c’est peut-être la seule de nos œuvres classiques qu’il serait possible de suivre sur le
t dans quelques scènes même une traduction exacte de notre Étourdi. L’ œuvre est de Dryden… Le public anglais était donc famil
lus d’effet. Quelle force comique ne faut-il pas qu’il y ait dans ces œuvres pour qu’à deux cents ans de distance, chez un peu
la même époque, que nous citions tout à l’heure : il constate que les œuvres du poète comique jouissent aux États-Unis d’une n
esque de M. Paul Lacroix contient la nomenclature des traductions des œuvres de Molière dans toutes les langues, en néerlandai
par de jeunes garçons costumés en conséquence. La traduction était l’ œuvre de Véfyk Effendi, ancien ambassadeur de Turquie e
t et des progrès des études en ce qui concerne Molière, sa vie et ses œuvres , jusqu’à la date où nous publions ce volume, dans
es emprunts d’une nature exceptionnelle que Molière fit plus tard à l’ œuvre de son camarade ; il n’aurait fait qu’user des dr
re : Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée. Ces grandes œuvres dominaient l’esprit public. Les poètes de second
Lorsque nous avons écrit l’introduction de notre première édition des œuvres de Molière, on ne savait presque rien sur les pér
retour à Paris, représentèrent de lui une Zénobie qui fut sa dernière œuvre tragique. Or, ce Magnon dont l’Artaxerce avait ét
olière, en 1705. La Grange-Chancel la confirme dans la préface de ses œuvres (1735), avec d’autant plus d’assurance que le tem
rencontre, et suis, monsieur… C. D. Cette lettre se trouve dans les Œuvres mêlées de M. Dassoucy à Paris, chez J.-B. Loyson,
mps, qui obtint un succès considérable. Les auteurs de la préface des œuvres de Molière de 1682 s’expriment ainsi : « Il (Moli
eri le sujet de L’Étourdi, Molière se proposa uniquement d’écrire une  œuvre ingénieuse et divertissante. Cette fois il réussi
s profité de son séjour auprès du prince pour faire jouer sa première œuvre  devant lui et devant toute la noblesse de la prov
a familiarité constatée entre eux par Palaprat dans la préface de ses  œuvres pour une époque un peu plus tardive (1672). C’est
pouvait y avoir de défavorable dans les circonstances, commencer son œuvre et son office. À l’époque où Molière reprenait p
ent le bruit, et d’intéresser assez vivement l’opinion publique à son œuvre  pour qu’il devînt malaisé de la supprimer sans fa
lus d’autre ressource que le dénigrement pour diminuer la valeur de l’ œuvre . On accusa l’auteur de plagiat ; les uns prétendi
soin de retourner à la fantaisie comique ; il sépare entre elles les  œuvres d’une haute portée et d’une actuelle et périlleus
res d’une haute portée et d’une actuelle et périlleuse satire par des œuvres qui ne peuvent soulever les mêmes récriminations,
nte-Beuve, si un tiers eût ainsi manié devant le public vos prudentes œuvres où chaque mot à son prix ? On doit maintenant sai
e faisait répéter pour l’inauguration du nouveau théâtre une nouvelle œuvre . Le retour de la cour et des courtisans, le révei
rter elle-même. Il avait depuis quelque temps déjà composé une de ces œuvres d’un caractère mixte qu’on appelait tragi-comédie
s la même finesse de nuances ; il aura seulement fondé cette fois son œuvre sur le sol comique, et substitué Alceste au princ
tous les théâtres du monde fût mise au jour sous ce titre singulier : Œuvres de Molière et de Louis XIV, car cela serait juste
complir dans son art, c’est le point de départ d’une nouvelle série d’ œuvres et, en quelque sorte, d’un nouveau théâtre. L’Éc
çon. « L’École des maris, dit un critique, n’est ni un sermon, ni une œuvre didactique. Hélas ! c’est la vie. » Sans doute, m
’indication que lui fournissait le jeune roi ; il se mit aussitôt à l’ œuvre , et intercala dans la pièce la scène VII du deuxi
ide desquels il sut gouverner sa barque à travers tant d’écueils. Ses œuvres capitales ont apparu, en effet, dans l’incident d
il convient de donner aux femmes. On doit plutôt la considérer dans l’ œuvre de Molière comme une contre-partie des Précieuses
ien au contraire, on y ressent plus d’ironie et d’amertume que dans l’ œuvre précédente. Le personnage d’Ariste, sensé, aimabl
ui parut après sa mort (1667), L’École des femmes est citée comme une œuvre licencieuse et offensant les bonnes mœurs. Il ne
tait attaquer un rival et profiter de l’intérêt qui s’attachait à son œuvre . De Vizé, que nous avons plus d’une fois cité, se
olonté. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne ne représentèrent pas l’ œuvre de Donneau de Vizé, qui n’était pas faite pour le
Le Panégyrique de l’École des femmes ou Conversation comique sur les œuvres de M. de Molière, en un acte, en prose (octobre 1
verses ; c’est qu’en effet L’École des Femmes fut dans la comédie une œuvre aussi décisive et éclatante que Le Cid dans le ge
ssement de ces fêtes, ait aperçu au premier moment la portée de cette  œuvre . Les spectateurs s’en divertirent beaucoup et la 
t dans le chemin du ciel, et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvres  n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que so
qu’il fut possible de procurer à une réunion de personnes d’élite. L’ œuvre n’était pas étouffée ; grâce à l’énergie du poète
er Tartuffe en cinq actes. Reçu 1000 livres. » Et dans l’édition des œuvres de Molière de 1682, à laquelle le même La Grange
stin de Pierre tend à occuper une place de plus en plus élevée dans l’ œuvre de Molière. Cette comédie n’est pas, il est vrai,
ressemble souvent chez lui à un défi ; et en pénétrant au fond de ses œuvres , on sent la secrète amertume. Il était ordinairem
olière écrivit le sonnet et la lettre touchante qui figurent dans ses œuvres  : Aux larmes, Le Vayer, laisse tes yeux ouverts 
assombrie. La maladie venait de lui livrer un redoutable assaut. Son œuvre favorite, Le Tartuffe, restait toujours frappée d
blement à leurs méprises. « Le Misanthrope, dit M. Michelet, est une œuvre infiniment hardie : car si Alceste gronde c est s
s’est un peu trop pressé d’accepter cette preuve si concluante qu’une œuvre de premier ordre peut éprouver un échec au théâtr
iècle un reproche de cette tiédeur. Il n’est pas sûr cependant qu’une œuvre du même art élevé et exquis réussît mieux de nos
vé et exquis réussît mieux de nos jours. Cette médiocre fortune d’une œuvre trop parfaite pour s’accommoder au goût du grand
meilleur est de ne rien dire. Au fond, s’il fallait trouver à cette œuvre étrange un mystérieux à-propos, ne pourrait-on pa
difficile toutefois de reconnaître de quelle rancune procédait cette œuvre  ; l’indignation du parti religieux ne s’y trahit
par une animosité personnelle dont la source est inconnue. Elle est l’ œuvre d’un versificateur expert et d’un écrivain qui n’
s livres et qui est ainsi conçu : « Deux tomes in-folio intitulés les Œuvres de Balzac ; deux autres volumes des Œuvres et vie
mes in-folio intitulés les Œuvres de Balzac ; deux autres volumes des Œuvres et vies de Plutarque ; un autre des Essais de Mon
as signalée jusqu’ici dans la comédie soutenue, c’est-à-dire dans une œuvre développée et écrite tout au long ; mais la comme
nie » et le « madrigal sur un carrosse » sont tirés textuellement des œuvres galantes de l’abbé académicien. L’abbé Cotin avai
pour détourner les spectateurs de chercher des personnalités dans son œuvre . Ce qui était parfaitement vrai, c’est qu’il n’y
e l’Estang, que venait d’épouser La Grange. CHAPITRE XVI. DERNIÈRE ŒUVRE ET MORT DE MOLIÈRE Au mois de septembre 1671,
ris. Montaigne. Les Essais. Un vol. in-fol., à Auteuil. Balzac. Les Œuvres . Deux vol. in-fol., à Auteuil. La Mothe le Vayer
ns à la disposition de La Grange et de Vinot, pour la publication des Œuvres posthumes en 1682. Restèrent-ils entre les mains
temps que poète, et il ne pouvait faire abstraction du milieu où son œuvre allait se produire. Directeur de théâtre, il avai
itions aux exigences des fêtes royales. C’est là une aptitude que son œuvre révèle d’abord. Il était en même temps acteur de
s grands caractères de son invention, se déploie dans la forme de ses œuvres . Molière n’a dédaigné aucune des traditions de l’
s passer en revue cette suite de personnages qui ont été associés à l’ œuvre de Molière. Leur vie nous intéresse surtout par l
rin, qui était peut-être celui de la mère. Jodelet est en dehors de l’ œuvre de Molière ; il n’appartient pas a ce cycle pour
Parfait, un intime ami de l’auteur, la première édition complète des œuvres de Molière, en 1682. Les deux derniers volumes, t
s enfants, lui cinquième, en comptant un petit âne tout chargé de ses  œuvres , pour aller chercher fortune en Languedoc, où il 
e de Molière, un acte en prose, fut longtemps imprimée à la suite des œuvres du grand comique. On a cessé de faire à cette piè
tés remarquables du siècle dont nous allons sortir173 ». Associés à l’ œuvre de Molière, il est juste qu’ils restent jusqu’à u
s obsèques jusqu’à nos jours se trouve dans notre seconde édition des Œuvres complètes de Molière, tome 1, pages 313-385.
La Coupe enchantée à M. de La Thorillière… » Voyez notre édition des Œuvres complètes de La Fontaine, tome V, page XXXIV. 6
de Chalussay, Élomire hypocondre ou les Médecins vengés. 75. Voyez Œuvres de Chapelle, édition Saint-Marc, p. 184. 76. Il
ai 1886, p. 51. 85. De Malherbe à Bossuet, Paris 1885, p. 97. 86. Œuvres de Racine, édition de Saint-Marc Girardin et Loui
din et Louis Moland, tome VII, p. 408. 87. Études sur la vie et les œuvres de Molière, 1885, p. 19. 88. Voyez ci-devant p.
’avoir épousé sa propre fille », ce qui aggravait l’accusation. 98. Œuvres complètes de Racine, édit. Moland, tome VII, p. 4
rrespondance administrative sous Louis XIV, tome IV, page 571. 173. Œuvres diverses de M. de Segrais ; édition d’Amsterdam,
43 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
plaisantes, mais le comique n’égaie que les parties accessoires de l’ œuvre  ; le ridicule, qui en est l’objet principal, la m
t les fous ne valent pas mieux. L’imagination a ses lois propres. Une œuvre d’imagination a sa raison et sa logique intérieur
er du même ton qu’un père de comédie37. »La vérité est que toutes les œuvres de la comédie nouvelle sont poétiques et prosaïqu
frir les mêmes beautés de composition : pourtant ce ne sont point des œuvres poétiques. Ce qui fait du Bourgeois gentilhomme u
ltaire. C’est une étude de psychologie et d’histoire ; ce n’est pas l’ œuvre sans modèle d’une imagination libre et toute-puis
rve faite de deux ou trois vrais poèmes, nous jetons les yeux sur les œuvres les plus vantées, versifiées ou non, de la nouvel
rne à présenter le côté risible des caractères et des situations, son œuvre n’est pas encore poétique, sans doute, mais elle
édie de Ménandre. Encore faut-il pour pouvoir tirer ce parti de leurs œuvres , une confiance hardie dans les conjectures et une
, né pour la farce, a voulu faire une fine comédie ; il a produit une œuvre bâtarde, qui n’est ni une fine comédie, ni une fa
pas faire mentir entièrement le titre de comédie qu’il a donné à son œuvre . Dans toutes ses pièces à caractères, Molière a c
rquoi Schlegel a-t-il échoué dans la partie la plus importante de son œuvre  ? Pourquoi Legrand n’a-t-il pas gardé le sceptre
ème leçon. 40. La fiction de l’auteur comique ne peut plus être l’ œuvre sans modèle de son imagination : il faut qu’elle
e si on lui reprenait tout ce qu’il en a emprunté, les volumes de ses Œuvres ne seraient pas en si grand nombre… Notre Hans Sa
44 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
rançais qui fera juger, plus tard, des lumières du xixe  siècle ; son œuvre accomplie, il devra s’estimer bien haut, notre si
ière. À ces causes, en attendant que revînt l’heure de revoir enfin l’ œuvre primitive, il fallait se contenter (et l’on s’en
figure Molière, poussé à bout par sa troupe avide, et se mettant à l’ œuvre tout exprès pour faire une pièce où l’intérêt l’e
u en effet bien digne d’être exploitée, mais à peine s’est-il mis à l’ œuvre , que déjà il a embrassé, d’un coup d’œil, l’étend
que me veux-tu ? Molière eut bien peur ! Mais une fois lancé dans une œuvre , il n’était pas homme à reculer. Surpris pour ain
mulées, il fallait être bien fort. Mais cependant le poète se met à l’ œuvre . Il lâche son démon dans le monde épouvanté, et s
proposition de mariage. Il faut bien du génie, savez-vous ? dans des œuvres si compliquées, pour déplacer ainsi l’action et l
auteur, n’eut aucun succès et ne devait en avoir aucun. — C’était une œuvre beaucoup trop avancée pour cette époque aux ferme
our cette époque aux fermes et solides croyances. À représenter cette œuvre , et à l’entendre, les spectateurs se trouvaient a
cet être singulier de sa création. Lui aussi, quand il se mit à cette œuvre diabolique, il se figurait qu’il écrivait une piè
al. Heureusement il ne pouvait faire, en dépit de sa volonté, que des œuvres sérieuses. En vain, il veut être bouffon jusqu’à
s terrible comédie, son Tartuffe. Il savait très bien que c’était son œuvre et son chef-d’œuvre, que c’était là son grand cou
ervir les Belles-Lettres et comment voulez-vous que nous fassions une œuvre littéraire à l’heure où nous cherchons encore, le
Don Juan en prose, du vrai Don Juan du vrai Molière. C’est une belle œuvre , et plus grande même que le poète ne l’avait rêvé
cier du premier acte, le dieu Plutus ! M. Bulwer (nous l’avons vu à l’ œuvre , qui insultait mademoiselle de La Vallière) n’est
ans fin… le héros de mille apothéoses ! — On a même imprimé, dans ses œuvres , à sa louange, une élégie intitulée L’Ombre de Mo
les amusements les plus aimables. C’est par ce qu’elle était à cette œuvre , que le nom de La Vallière est resté, en nos souv
s amours du plus grand roi qui ait honoré un trône. L’auteur de cette œuvre sans nom est d’ailleurs en son pays ce qu’on appe
La Vallière. La préface nº 3 nous prévient que l’auteur a fait à son œuvre des changements et des suppressions qui « tout en
de l’époque et des personnages de son drame. Il eût trouvé, dans les œuvres mêmes de Bossuet, parmi les lettres de ce père de
heur d’aventures amoureuses, à ce damné Don Juan. Ce Don Juan est une œuvre à mille faces ; on le peut admirer à outrance, on
45 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
oint fait. Même dans Don Juan, qui cependant forme exception dans son œuvre , étant une imitation de la comédie espagnole, où
es de Molière, du moins la quantité qu’il en a laissé passer dans son œuvre . Je crois surtout que c’est un contre-sens de lui
e. C’est le goût d’aujourd’hui de la critique de ne rechercher dans l’ œuvre d’un homme que des peintures de lui-même et de so
es : cela ne nous arrête pas, et ce que nous voulons trouver dans son œuvre , c’est la clef de sa chambre à coucher, l’écho de
e a toujours cru qu’il devait ‘conformer son style à la nature de son œuvre et à l’état de ses personnages. Il n’a pas fait p
t brillamment qu’un auteur met toujours quelque chose de soi dans son œuvre  : eh bien ! si Molière est dans le Misanthrope, j
ste. Et puis, comme on abuse des mots ! M. de La Pommeraye dit qu’une œuvre ne vaut précisément que par ce que l’auteur y met
ne vaut précisément que par ce que l’auteur y met de soi. Mais que d’ œuvres célèbres où l’auteur est introuvable ! Où est Sha
eut-être, ajoute M. de La Pommeraye, peut-être voyons-nous dans cette œuvre de Molière plus qu’il n’y avait cru mettre lui-mê
c’est pour cette légende et cette auréole que vous aimez l’homme et l’ œuvre au lieu de les aimer pour eux-mêmes et pour ce qu
46 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ue et de la Mort de Crispe 3. Depuis, Tristan envoyait sans doute ses œuvres à Madeleine Béjart ou à Molière, et en tout cas n
n tout cas ni Molière, ni Madeleine ne pouvaient se désintéresser des œuvres de Tristan. Si donc, en 1653, Molière avait pu vo
ou s’il était sur le point de composer l’Etourdi, il dut faire pour l’ œuvre de Tristan ce qu’il a fait pour tant d’autres, de
47 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
st même tout ce qui nous en reste, et c’est la plus grande partie des œuvres de Molière. Les Fâcheux, comédie-ballet, c’est j
ntée), enfin les Femmes savantes. Il arriva que, par le mérite de ces œuvres -ci, justement, il devint immortel. D’autre part,
ilà cette tragédie-ballet. — Tout beau ! se récrie quelqu’un, c’est l’ œuvre commune de Corneille et de Molière : il faut donc
ons leur sagesse. La bonne manière, à présent, de goûter ces moindres œuvres des classiques, c’est de s’en donner le spectacle
48 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
in illustre, mêlant l’histoire et la biographie à l’étude des grandes œuvres de la pensée, a ouvert à la critique littéraire u
, vivant à deux siècles de distance, ne les connaissent que par leurs œuvres et par quelques anecdotes plus ou moins authentiq
ut le monde, au XVIIe siècle, finit par être un peu plus l’auteur des œuvres de Molière que Molière lui-même. Quant à Corneill
ent de son temps, tout au moins à l’indifférence de Louis XV pour les œuvres de la pensée. Quoi qu’il en soit, ouvrez le livre
e caractère de son talent pendant sa jeunesse ? Je ne sais. Quant à l’ œuvre de ses dernières années, cette merveilleuse Athal
ns cet enfantement laborieux et sanglant de la société moderne, que d’ œuvres puissantes, éternelle méditation des âges suivans
49 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
ande avec l’auteur de l’Essai si Molière a trouvé l’équivalent de son œuvre dans la musique de Lulli. Il suffira pour acquéri
. Il suffira pour acquérir la preuve du contraire de se représenter l’ œuvre du poète rayonnante encore de jeunesse et d’éclat
50 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
Quelques pages à ajouter aux oeuvres de Molière On plaidait hier pour une signatur
vorable à la propriété dramatique, que, pour jouir exclusivement de l’ œuvre dernière et très fructueuse de leur chef et de le
représenter la pièce à Paris, osa se charger de refaire de mémoire l’ œuvre de Molière. Avec Diafoirus et fils, Argan qu’il n
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
rte apparition, car tandis que Molière était contraint de retirer son œuvre du théâtre, les Italiens continuaient de jouer im
ute production italienne où Cailhava aperçoit quelque analogie avec l’ œuvre de Molière témoigne, pour lui, d’un emprunt de no
ine, représenté le 14 mai 1674, presque en même temps que la dernière œuvre de Molière était reprise par la troupe française.
52 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
mirateurs de Molière, après avoir interdit de rien critiquer dans son œuvre , imaginent d’étendre cette prohibition jusqu’à sa
sur la littérature française. Qu’il faille mettre l’intelligence des œuvres du grand poète comique, les questions que soulève
le Malade imaginaire soit la copie réduite d’une cérémonie pareille, œuvre de quelques beaux esprits qui s’amusèrent chez Mm
avaux que les moliéristes continuent d’accomplir sur l’existence et l’ œuvre de leur dieu, pour justifier leur persistance à f
r était déjà connu par une thèse agréable sur Marivaux, sa vie et ses œuvres , un joli sujet qui a porté bonheur à plusieurs au
t, recevra tous les revenus sa vie durant, mais elle les emploiera en œuvres pies, conformément aux intentions que la testatri
let ou une mascarade, surtout quand il y figurait, que les meilleures œuvres tragiques ou comiques. Une pastorale lyrique mêlé
détestable inspiration ; mais, au point de vue purement littéraire, l’ œuvre ne manque pas de valeur. La pensée génératrice es
n touchant la sépulture de Molière, car, dans sa première édition des œuvres du grand poète comique, il s’était très nettement
de conserver leurs dépouilles que de glorifier leur mémoire et leurs œuvres . L’opinion publique peut s’abuser sur l’authentic
termine le premier volume récemment publié de sa seconde édition des œuvres de Molière, M. Louis Moland parle en ces ternies
tation possible, attribuer a la main qui a écrit ces trois maîtresses œuvres , l’honneur éternel de l’esprit français : le Misa
t de son milieu ; il mêle, quoi qu’il en ait, son individualité à son œuvre . Cette œuvre, la pensée générale en est abstraite
eu ; il mêle, quoi qu’il en ait, son individualité à son œuvre. Cette œuvre , la pensée générale en est abstraite et impersonn
état de la société, des idées et des mœurs à l’époque où cette grande œuvre fut conçue. Il nous peint à larges traits la pert
nous dire pourquoi, malgré que telle soit bien la pensée intime de l’ œuvre , c’est Alceste et non Philinte qui en est le héro
u’à la poussière de ses ossements. Joignez à cela les éditions de ses œuvres , les innombrables études dont il a été l’objet, e
53 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e donner à son pays une arme de plus contre « l’agression papale ». L’ œuvre de Molière dut prouver suffisamment aux enfants s
e en mélodrame. Non pas le Molière véritable, tel que le montrent ses œuvres , plus accusatrices encore que le témoignage de se
l eût pu voir et créer le caractère de l’homme de bien, absent de son œuvre . Des grotesques, des sols, des vicieux, des jalou
ivement aux visées héroïques ; mais l’on vit de plus en plus dans ses œuvres la trace chagrine d’un cœur irrité contre la nobl
u même genre, Colbert et Molière. « Il est facile de trouver dans les œuvres de celui-ci la trace de cette impulsion donnée à
près quelques éclairs de verve comique, à choir honteusement dans une œuvre héroïque et galante ! Laissez-le pourtant, qu’il
vices. Nous aurons occasion de le voir dans plus d’un endroit de ses œuvres , et surtout quand nous serons au Tartuffe. La vi
ain n’est pas solide sous ses pieds, et il sent que, s’il jugeait son œuvre aux lumières de la conscience, il devrait malgré
rappelle que l’Église, où l’on veut trouver des apologistes pour les œuvres du théâtre, « croit condamner assez la comédie qu
aît petite, ridicule, flétrie, pleine de corruptions incurables ; une œuvre manquée ou grotesque, ou même méchante, qu’il fau
e qu’elle donne à la charité et à la morale publique ; la plupart des œuvres de bienfaisance vivent par elle ; l’enseignement
s adversaires à la cour en présence de Louis XIV. Là, les hommes, les œuvres et les juges eurent une valeur qu’ils n’ont plus
e mettant un instant en scène, parlera de ce qu’il sait faire, et des œuvres que lui inspire son zèle pour le roi. Le voilà do
commencerons cette étude parle Tartuffe, qui résume et domine toute l’ œuvre de Molière et qui forme le rayon le plus éclatant
de Molière. L’histoire du Tartuffe n’est pas moins intéressante que l’ œuvre elle-même, et nous fournit par avance un commenta
ne de plaisirs, et l’on n’y trouve pas tout de suite l’à-propos d’une œuvre amère, qui semble plutôt, au premier abord, faite
t. Personne autant que lui-même n’a connu le faible et le fort de son œuvre et n’en a aussi certainement prévu la persévérant
en ne donne la gloire à coup plus sûr, ne soutient plus longtemps une œuvre frivole et fausse dans le rang des chefs-d’œuvre
ensuite prononcera le dernier mot de la vraie piété sur le sens de l’ œuvre , et nous livrera vraiment le secret de la comédie
t tous les commentateurs. Molière lui-même alors se condamne, car ses œuvres ni son visage ne sont d’accord avec sa voix ; il
ite, on devient impie et libertin. » On sait maintenant quelle est l’ œuvre , on sait quel fruit l’impiété en retire, on conna
e, suivant la règle de l’Évangile, cette lumière de notre foi par nos œuvres  ; et les hommes, glorifiant Dieu en nous, seront
contre laquelle saint Paul prononce anathème, et qu’il met parmi les œuvres de la chair : Sapientia carnis inimica est Deo.
, ils ne quittent guère le ton de l’extase. La profondeur morale de l’ œuvre leur parait supérieure encore à sa beauté littéra
r revenir au Misanthrope, Donneau de Vizé glorifie l’effet moral de l’ œuvre , et en même temps il nous révèle que si Molière n
très droit, mais qui ne connaissait encore que de nom Molière et ses œuvres . On va jeter les hauts cris d’une telle ignorance
enre humain. A cause de cela je ne sais quoi de lugubre plane sur son œuvre tout entière, où circule un souffle de désolation
on pas de la nature, distinction très nécessaire à la perfection de l’ œuvre comique. Pour amener le misanthrope à cet excès,
isanthrope, ont été retrouvées, et prennent place maintenant dans ses œuvres . Elles sont grossières. 3. Lettre à d’Alembert,
met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que so
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
connaître l’objet le plus ordinaire de ses conversations intimes. Les œuvres de Balzac me l’ont appris. Trois longues lettres
sont point datées dans les nombreuses éditions qui ont été faites des œuvres diverses de Balzac, elles paraissent être de 1620
n trouverait probablement la date précise dans l’édition complète des Œuvres de l’auteur, en 2 vol. in-fol., publiée en 1665,
55 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
s’y prit d’une autre façon ; il dit qu’il avait employé son dépôt en œuvres pies, et qu’il avait préféré le salut de l’âme de
’histoire de sa vie n’est ensuite que celles de ses voyages et de ses œuvres . Entre 1500 et 1506, il écrivit les Adages et le
land furieux (Orlando Furioso, 1516 et 1532) offusque le reste de son œuvre . Pour le théâtre, il écrit cinq comédies, dont un
ose, ces libres traductions conservent la franchise et l’alacrité des œuvres originales par l’ingéniosité de l’intrigue et la
s originales par l’ingéniosité de l’intrigue et la vivacité du style. Œuvres principales : La Veuve, Les Esprits, Le Morfondu
a orden de la Merced). Outre des ouvrage édifiants, une partie de son œuvre en prose est contenue dans Cigarrales de Toledo (
1621) et dans Deleitar aprovechando (S’amuser avec profit, 1635). Son œuvre dramatique est considérable […]. L’Abuseur de Sév
llusion, sur saint Bruno). Les drames historiques comptent de grandes œuvres  : La Prudencia en la mujer, Antona García, La Dam
mie de Lyon. Il était lié avec Boileau, composa un commentaire de son œuvre (Genève, 1716) ainsi que de celle de Math(urin Ré
l’abbé Guillon en 1797. Elle est reprise notamment par Auger dans Les Œuvres de Molière. (Pierre Bonvallet, Molière de tous le
Encouragé par ce premier succès, il donne coup sur coup de nombreuses œuvres lyriques où il introduit trois innovations : le b
ca). 108. Selon Pierre Bonvallet, on trouve cette anecdote dans Les Œuvres de Molière par Bret en 1773. On peut également la
en 1773. On peut également la rencontre en 1822 chez Petitot dans Les Œuvres de Molière et dans celle de Charles Guillaume en
x convertis du Languedoc ; après 1696, il se voua essentiellement aux œuvres de charité. Prédicateur le plus suivi du XVIIe si
lière et au Tartuffe dans le Sermon sur l’hypocrisie). Ses Sermons et Œuvres diverses (posth. 1707-1734) ont été repris dans u
Cid, en exécutant les ordres du cardinal. Outre sa contribution à des œuvres collectives et à diverses commandes, Boisrobert p
56 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
e, et que l’état de son âme a dû se refléter plus d’une fois dans ses œuvres , d’une manière plus, ou moins directe, et sans qu
nscience. Quoiqu’il en puisse être, ce qui me paraît ressortir de son œuvre tout entière, c’est que Molière a beaucoup aimé l
d, presqu’à la fin de sa vie, et comme s’il avait voulu couronner son œuvre par un dernier et plus vif enseignement, nous le
tte si je puis. Cette douce figure d’Agnès a plus d’une sœur dans l’ œuvre de Molière. Mariane dans Le Tartuffe, Lucile dans
57 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
temps avant sa mort, M. Laujon avait donné l’édition complète de ses œuvres  ; on y reconnaît un esprit fin, un travail facile
prète du cœur et l’organe de l’esprit. Telle est la chanson dans les, œuvres de M. Laujon. Son talent flexible et varié en sai
ie que se retrouverait l’histoire. Au premier coup d’œil jeté sur les œuvres de Molière, qui peut méconnaître le siècle où il
58 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
ombre manteau du romancier ou du dramaturge, vous êtes au fait de son œuvre  : « “N’est-ce que cela ?” dites-vous avec dédain
Manon Lescaut). Le miracle c’est que la suite du Misanthrope est une œuvre illustre et grande, et c’est pourquoi nous demand
sera plus facile au lecteur de comparer entre elles ces deux grandes œuvres  : Le Misanthrope de Molière et Le Philinte de Fab
59 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) L’ œuvre la plus importante que joua la nouvelle troupe it
la retracer, était pourtant une transition presque nécessaire entre l’ œuvre du Frère de la Merci et l’œuvre philosophique et
transition presque nécessaire entre l’œuvre du Frère de la Merci et l’ œuvre philosophique et satirique de Molière. Il Convit
60 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
iècle de Voltaire; comment tous les charlatans s’indignèrent de cette œuvre , voilà ce qu’il eût fallu dire. Mais à quoi bon t
’esprit, il écrivit le rôle d’Arnolphe. L’École des Maris avait été l’ œuvre d’un homme heureux, content tout au moins. Mais,
us ; il s’épanchait avec elle, lui confiait son âme et continuait son œuvre . Alors venaient les réponses aux Philintes, aux A
plus à Molière : s’élevant au-dessus de ses malheurs, il méditait une œuvre dans laquelle il allait réfléchir, non plus seule
oses du ciel et de la religion. Aussi Molière ne préparait-il pas une œuvre de raillerie, mais une œuvre de fondation morale,
n. Aussi Molière ne préparait-il pas une œuvre de raillerie, mais une œuvre de fondation morale, où la vertu devait briller d
n morale, où la vertu devait briller dans sa force et sa grâce. Cette œuvre était, d’ailleurs, pour lui un bonheur. S’il n’av
énie et la flamme d’en haut pour concevoir et pour exécuter une telle œuvre , quelle habileté, quelle insinuation, auprès du r
Son cœur et sa conscience l’emportaient... Une fois lancé dans cette œuvre , les choses allèrent vite ; la pièce était attend
dans une sorte de solitude et de malaise. L’âme veuve de cette grande œuvre , il eût eu besoin de trouver dans son domestique
, semblait l’abandonner. Il n’y avait plus dans sa tête aucune grande œuvre , rien que des scènes décousues, bizarres, sans ap
fe, pour les uns était une invention de l’enfer; pour les autres, une œuvre sainte, une œuvre de piété. Quelques hommes tombé
tait une invention de l’enfer; pour les autres, une œuvre sainte, une œuvre de piété. Quelques hommes tombés dans l’incréduli
ouver de lui-même, de son plus lointain passé, il le mettait dans ses œuvres . C’est ainsi qu’il intercala dans le Misanthrope
le rôle de Martine, joué d’original par la servante de Molière, cette œuvre de calme et de sérénité, trop simple pour le théâ
61
hommage qui lui ait été rendu, on s’occupe de lui, de sa vie, de ses œuvres et de celles qui perpétuent sa gloire et son nom 
plus la comédie, ainsi qu’on le peut voir par le nombre prodigieux d’ œuvres dramatiques qui s’y imprimèrent aux premières ann
d’élision, une faute de prosodie qu’on regrette de rencontrer dans l’ œuvre de Molière et qu’on serait heureux de voir dispar
d’hostel, garnies de leurs descentes droites, hypotayé d’une vis hors œuvre servant audit corps d’hostel, et outre ledit corp
uns à chambre, garde-robe et cabinet, grenier au dessus, une vis hors œuvre dans ladite cour au dessous de laquelle y a une t
re, lequel sera planté assis et maçonné à 14 pieds de distance dedans œuvre , du pan de mur du côté delà rue des Vieilles-Estu
s franchi la barrière qui séparait, de son temps, la comédie de cette œuvre plus sérieuse qui ne s’appelait pas encore le dra
ux. Je puis citer cette scène : ce n’est pas un de ces fragments de l’ œuvre du Maître que chacun sache par cœur, et ce n’en e
comédiens italiens rend toute naturelle sa présence parmi eux dans l’ œuvre picturale qui nous occupe. L’illusion moderne, je
le titre de Molière, supplément à la biographie du poète, tiré de ses œuvres . Ce livre porte au frontispice le mot de Sainte-B
de travail en Allemagne. Si j’ai bonne souvenance, Lindau a écrit son œuvre sur Molière comme « Inaugural-dissertation ». Or,
échapper aucun détail de la vie de son poète favori ; il a étudié les œuvres concernant Molière dans une demi-douzaine de lang
le, plus fidèle et à la fois plus personnelle ; elle se fit comme une œuvre originale, et cependant Kleist a su reproduire to
t tellement allemand à la fois. » Le comte de Baudissin a traduit les œuvres complètes de Molière et c’est sa traduction qui s
kke, célèbre nouvelliste suisse, a aussi publié une édition de tout l’ œuvre de Molière. Voici d’ailleurs les noms des écrivai
de ce nom est situé dans le canton de Verfeil (Haute-Garonne). 51. Œuvre de M. de Palaprat, préface de l’édition de 1712,
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
s les personnes les plus dignes de foi sur cet article, l’Editeur des œuvres de Moliere, & M. de Voltaire, qui a fait des
Voilà comme parle M. de Voltaire. Ecoutons présentement l’Editeur des œuvres de Moliere. « En 1664 le Roi donna aux Reines un
63 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
même jour. Voilà ce que j’ai tiré de sa Vie imprimée à la tête de ses Oeuvres . J’eusse peut-être bien fait de n’en rien tirer ;
erai à deux, que je tire d’une piece que l’on a mise à la tête de ses Oeuvres dans quelques éditions. C’est un remerciment au R
sur les Poëtes, to. 5, n. 1520. a. Vie de Moliere à la tête de ses Oeuvres  : je me sers de l’édition de Brusselles 1694. b
64 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ean-Jacques Rousseau. Cette superstition ne s’est pas même bornée à l’ œuvre ; elle s’est insensiblement étendue jusqu’à l’hom
tails n’en importent guère à une intelligence plus approfondie de son œuvre . Mais sa famille, son éducation, l’histoire de se
é. La Notice que La Grange plaça en 1682 à la tête de son édition des œuvres de Molière, nous est infiniment plus précieuse, e
nd (1885) nous suffiront. Sur la famille, la naissance, les premières œuvres et l’éducation de Molière, la lumière est à peu p
’explique la fréquence de ses emprunts — sa mémoire étant chargée des œuvres d’autrui, — sa facilité à écrire, et à rimer, et
Nous n’insisterons pas sur cette pièce, qui est une exception dans l’ œuvre de Desmarets. Il n’a pas eu conscience de ce qui
entions de Molière. Elle fait voir au moins que Tartufe autant qu’une œuvre est un acte  : une œuvre de combat, comme nous di
fait voir au moins que Tartufe autant qu’une œuvre est un acte  : une œuvre de combat, comme nous dirions aujourd’hui, et un
ière. Tous ensemble, avec une conscience plus ou moins claire de leur œuvre , indifférents ou sceptiques, libertins ou athées,
-nous en droit de dire que les incorrections sont nombreuses dans son œuvre , sans en excepter celles même de ses pièces que,
65 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
a Majesté, par une Piece de Vers inserée dans le second volume de ses œuvres . Moliere exerçoit toûjours sa Charge de Tapissier
fin de l’année 1731. on a commencé à Paris une magnifique édition des œuvres de Moliere en 6 volumes in-4°. ornée de très-bell
es & de plusieurs Vignettes. a. Menagiana, tome 2. page 65. a. Oeuvres de Despréaux, édition de Geneve, page 433. a. Re
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
que Cailhava a publiée25 et qu’il a donnée à tort pour l’analyse de l’ œuvre même de Beltrame. Ce fut certainement L’Inavertit
ceux qui s’en sont rapportés à lui. L’Inavertito n’est pas la seule œuvre de Niccolo Barbieri. Mais dans ses autres composi
67 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
en effet, c’est bien à une époque religieuse que peut se produire une œuvre comme Tartuffe, lorsque la dévotion et la créduli
nom et sur ses ouvrages, il est bien facile, si belles que soient ses œuvres , de leur trouver de nouvelles beautés. Chacun alo
à toutes les huées dont il aurait été l’objet, s’il avait voulu faire œuvre de penseur et de réformateur ! On l’aurait renvoy
l’État ; elle fonde la maison de Saint-Cyr. Disons, en passant, que l’ œuvre de Mme de Maintenon ne réussit pas d’abord, qu’il
68 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ales avances à la jovialité bourgeoise il trouvait du loisir pour des œuvres destinées au lointain avenir22. Des diversions mu
adre particulier du siècle qui offrit des modèles à ses pinceaux, son œuvre s’étend et se prolonge fort au-delà. Tandis qu’il
aussi prompte que sûre28, étrangère aux timides retouches, enlevant l’ œuvre de premier jet, d’inspiration, par cet irrésistib
, nous le retrouvons encore, idéalisé cette fois par le génie, dans l’ œuvre puissante, mais inégale ou déréglée, que lui cons
oucieux, ici comme ailleurs, de traiter les personnages suivant leurs œuvres . C’est ce que M. Nisard remarque avec finesse : «
te et profonde, elles ne furent pas étrangères à la perfection de son œuvre . Nous leur devons tout au moins le rôle de Cléant
aumônes, prêche les prisonniers, étale le charlatanisme de ses bonnes œuvres , et affiche les dehors de la piété, ce fourbe pas
e conscience et à notre prudence qu’il dénonce le malfaiteur ; et son œuvre a la vertu d’une garantie préventive contre des e
ntions différentes, c’est-à-dire à celles qui séparent un livre d’une œuvre dramatique, et une miniature d’une fresque. Onuph
es de la morale menacés par une casuistique éhontée128. Il continua l’ œuvre des Provinciales, et favorisa l’avènement de ce q
us, ce latiniste Bolonais qui, au quinzième siècle, osa compléter une œuvre mutilée par le temps144. Cette conclusion suffira
cela que les fils souhaitent que leurs pères meurent ! » Mais voilà l’ œuvre d’Harpagon ! Il a dépravé ce jeune homme de vingt
ventions. Sous Vadius et Trissotin, faut-il voir Ménage et Cotin L’ œuvre parut, au Palais-Royal, le 11 mars 1672160. Elle
le madrigal sur le carrosse Amarante sont textuellement empruntés aux œuvres du malencontreux rimeur165. Il est donc manifeste
glais nommé Shadwell, dont l’impertinence émut la bile de Voltaire. L’ œuvre parut donc du vivant même de Molière. L’auteur os
le, ce qui, par un sens mystique, indique le rond de la terre que mes œuvres rempliront. » 166. Il est clair que Molière ne
le, ce qui, par un sens mystique, indique le rond de la terre que mes œuvres rempliront. » 169. Cette pièce se distingue par
69 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ridicules, comédie qui fut imprimée presque malgré lui, il refusa ses œuvres aux libraires. On cite cinq pièces qu’il jugea tr
it disparu. On dirait que les auteurs qui ont porté la main sur cette œuvre ont été pris d’un ardent amour national, et qu’il
s jours après chez Barba, comme si la France impatiente attendait son œuvre sans nom. Autre temps, autre mœurs, autres comédi
d’avoir atteint cet âge, tous nos grands hommes ont déjà publié leurs œuvres complètes. Comme Molière eût souri, de son sourir
sées; un père de famille raisonnable ne craindra jamais de mettre les œuvres de Molière dans les mains de ses enfants. Le mari
her à établir les lois, Le dix-huitième siècle viendra poursuivre son œuvre ; la comédie perdra de sa gaîté pour entrer dans u
, comme les hommes et les choses qui lés inspirent. Elles nuisent aux œuvres durables de l’art. Elles sont très bonnes comme é
beaucoup plus question de courtisanes que de femmes mariées dans les œuvres des écrivains grecs et latins. A la cour de Néron
éritent d’être punis, et la comédie qui en fait justice accomplit une œuvre honnête et juste. Laissez-nous donc rire du malhe
nd du cœur de Molière, et cela ne paraît pas douteux pour qui lit ses œuvres avec soin. N’avez-vous pas vu les ridicules du Bo
qu’elle condamne. Henriette, forcée d’être présente à la lecture des œuvres de M. Trissotin, ne doit pas témoigner son dépit
e à l’humanité, l’amour exagéré de la vie, et sa dernière pièce fut l’ œuvre la plus philosophique de son génie. Ce n’est pas
elle de son château. Nous avons recherché d’abord avec soin, dans les œuvres de Dancourt, dont l’édition la plus complète est
vous que je vous le raccommode ? Nos poètes, mieux rétribués de leurs œuvres , se font remarquer par leur tenue élégante et rec
70 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
met sur le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, ne fît
eurs mythologies diverses. Voltaire rapporte, en deux endroits de ses œuvres , une aventure tirée des livres sacrés des Brames,
en l’abbé Cotin, comme le prouvent le sonnet et le madrigal tirés des œuvres mêmes de cet auteur, et la fameuse scène copiée d
t dans le chemin du ciel, et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que so
urs fois réimprimée du vivant de Molière. Mais, dans l’édition de ses œuvres , donnée en 1682 par La Grange et Vinot, le passag
71 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
uvrir la scène à un aussi charmant ouvrage ; mais on conviendra que l’ œuvre diplomatique et toute de circonstance accomplie p
ière, moins les derniers mots, dans les exemplaires non cartonnés des Œuvres de Molière publiées par La Grange et Vinot, sur l
lle assurément dans une vie aussi abominable. En résumé, respectons l’ œuvre de Thomas Corneille entreprise dans une intention
72 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
estimable, M. Petitot, a donné, il y a peu d’années, une édition des œuvres de Molière, avec des réflexions sur chacune de se
e repose. Molière ne s’est jamais occupé de donner une édition de ses œuvres . Celles de ses comédies qui avaient obtenu du suc
ait sentir. Ce n’est qu’en 1673, année de la mort de Molière, que ses œuvres furent réunies, en partie du moins ; et ce recuei
it souvent qu’y ajouter de nouvelles altérations7. Aucune édition des œuvres de Molière n’en donne donc le véritable texte. Ce
a forme n’empêche pas de reconnaître. 5. Cette première édition des œuvres de Molière réunies, que je n’ai trouvée qu’à la B
seau, écrivant à Brossette, qui se disposait à donner une édition des Œuvres de Molière, avecCommentaires, l’avertissait« d’êt
royes en 1610, et mort à Paris en 1695. 40. Préfacede l’édition des Œuvres de Molière, donnée par La Grange et Vinot, en hui
s, les jeudis et les samedis, et les Italiens les autres jours. 45. Œuvres de Segrais, tome II, pages 138 et 159 de l’éditio
it grand fonds sur les rôles de valet dans ses comédies. (Préface des Œuvres de Palaprat, Paris, 1735.) » Cette dernière réfle
tel de Condé. Voir tome III, pages 331 et 332 de cette édition. 50. Œuvres de J. Racine, avec le Commentaire de La Harpe, t.
universelle ;et M. Jules Taschereau, à qui l’on doit une édition des Œuvres complètes de Molière, avec les notes de tous les
’état de 1672. 58. « Cette troupe,dit La Grange dans sa préface des Œuvres de Molière, était si souvent employée pour les di
ter cette histoire. » 65. « Chapelle,dit Saint-Marc, éditeur de ses Œuvres ,était un homme de la compagnie duquel il fallait
te pas même d’être combattue. 66. Chapelle, écrivant à Molière (voir Œuvres de Chapelle et de Bachaumont, p. 186), lui adress
z Pour, vers le soir, être en goguettes. Lettre au marquis de Jonsac, Œuvres de Chapelle, p. 190. 68. M. Andrieux, dans sa p
s trophées de Miltiade, qui empêchent Thémistocle de dormir. » 82. Œuvres de Segrais, t. II, p. 158. 83. Brouette et Monc
velles nouvelles, par de Visé, IIIepartie, p. 234. Paris, 1663. 94. Œuvres de Segrais, t. II, p. 159. 95. Molière avait con
l donna, avec Vinot, ami de Molière, la première édition complète des Œuvres de ce grand poète. La veuve de Molière lui avait
73 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
des causeurs qui, dans nos journaux, dans nos salons, portent sur les œuvres de l’art et de la poésie des jugements d’éloge ou
n’a pas le dernier mot. Une école bien connue reprend et termine son œuvre qu’elle déclare inachevée. — Vous êtes, dit-elle
74 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
l’humour. L’humour est l’invasion de la personne de l’auteur dans son œuvre , à la place de son objet, — escamoté. Au lieu d’ê
r du jour sur la vraie nature du comique, que la comparaison de leurs œuvres avec celle de l’auteur espagnol. Notre société mo
monde et dans la forme des gouvernements. La démocratie a accompli l’ œuvre figurée prophétiquement par le lit de Procuste. N
n dans la voie de la réaction. Ils se sont pris d’admiration pour des œuvres médiocres, et ont osé afficher avec une hardiesse
’ordre, la loi et la moralité émanent des héros, et sont là comme une œuvre individuelle qui leur appartient, et ne peut se d
qu’il a déjà réduit à rien ce qu’il paraît vouloir réaliser dans son œuvre . … Le comique, par conséquent, se rencontre plutô
ombe librement. Les plis sont déterminés par les coutures. Tout est l’ œuvre artificielle et technique du tailleur. Cours d’
75 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [25, p. 52-53] »
177. Cette anecdote fut reprise chez Bruzen de La Martinière dans Les Œuvres de M. de Molière, 1725 et également dans Les Méla
76 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
Observations sur l’édition des Œuvres de Molière publiée en 1682 par La Grange Au m
82 par La Grange Au moment de publier cette troisième édition des œuvres de Molière, nous avons voulu réviser notre commen
s années, dans une note du Journal de la Librairie, un exemplaire des œuvres de Molière, édition de 1682, dont le texte offrai
représentation de ces deux dernières pièces, que l’on a mise dans les Œuvres de Molière, n’est pas véritable, puisque l’on mar
ise, en lui faisant adresser deux pièces de vers recueillies dans les œuvres de Pierre et de Thomas Corneille, mais sans indic
néral, et je les ai signées de son nom. 6. Palaprat, préface de ses œuvres , page 30. 7. Étourdi, acte I, scène VI. 8. Voy
IV, page 426 de l’édition de M. Amar. 15. A la tête de l’édition des œuvres de Molière, publiée en 1682. 16. Mercure, mois
s de mai 1740. 17. Voyez les Mémoires de Louis Racine, à la tête des œuvres de Jean Racine, cinquième édition de Lefèvre, Par
récieux mélanges de Cizeron-Rival ; nous avons tout recueilli. 19. Œuvres de J.-B. Rousseau, publiées par M. Amar, tom.V, p
aschereau avait donné une Vie de Molière à la tête de son édition des œuvres de ce poète (1823). J’ignore ce qu’il pensait de
s enfants, lui cinquième, en comptant un petit âne tout chargé de ses œuvres , pour aller chercher fortune en Languedoc, où il
e VII, pages 129 et 130, et les Mémoires de Louis Racine, page 38.) * Œuvres de J. Racine, avec les notes de tous les commenta
aient point. » (Boileau, Réflexions critiques, page 182, tome III des Œuvres ) « Un jour Molière, pour éprouver le goût de cett
me à visage découvert sous les traits de Scaramouche ? » (Préface des Œuvres de Palaprat, page 40.) Les études de Molière sur
ses poésies diverses. (Voyez la Préface de Palaprat à la tête de ses Œuvres , page 30.) 84. Voyez l’Histoire de la troupe de
, et que ce souper, quoique peu croyable, est très véritable. »(Voyez Œuvres de Jean Racine, édition de Lefèvre, tome Ier.) 9
rlement, et membre de l’Académie Française, qui donna une édition des Œuvres de Gassendi avec une préface latine très bien écr
suis, je n’ai jamais rien fait dont je sois véritablement content. » ( Œuvres de Boileau, par Saint-Marc, tome I, page 49.) Ce
à la suite de ces Mémoires. La Grange publia en 1682 une édition des Œuvres de Molière, et il se permit d’altérer le texte de
e anecdote. (Voyez les Mémoires sur la vie de Jean Racine, tome I des Œuvres de Racine, édition de Lefèvre, 1844.) 110. L’aut
cour, et la réjouirent. » (Voyez la Vie de Benserade à la tête de ses œuvres .) Pour bien comprendre cette anecdote, il faut sa
x motivé qui ait jamais été porté sur le génie de Molière. (Voyez les Œuvres de J.-B. Rousseau, tome V, page 321, édition de L
77 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [28, p. 53-54] »
-Rival dans les Récréations littéraires en 1765 et également dans Les Œuvres de Molière de Bret, dans le « Supplément à la vie
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
résenter, à l’occasion, la comédie écrite et soutenue, de réciter les œuvres de l’Arioste, de Bibbiena, de Machiavel, de l’Aré
premières pièces du comique français avait donc, à l’origine des deux œuvres , porté les masques divers des deux zanni italiens
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [81, p. 127] »
n, il écrit peu pour la scène mais organise une école de théâtre. Son œuvre majeure est l’Art de la comédie, quatre volumes q
80 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
s Modernes, assurent la primauté du sentiment dans l’appréciation des œuvres d’art. (Le Petit Robert des noms propres 2007).
81 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
4. On ne sait rien sur La Barre à part qu’il était musicien selon Les Œuvres de Molière, 1838, p. LIII. 225. Florimond, Clau
82 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
qu’à présent de l’honneur d’être insérée dans toutes les éditions des Œuvres de Molière1. Le poète qui a fourni à Molière le s
s la mort de Molière, La Grange et Vinot donnèrent une édition de ses œuvres , divisée en deux parties, dont la seconde était c
Hollande, que Nicolas Castelli, auteur d’une traduction italienne des œuvres de Molière, publiée, pour la première fois, en 16
83 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
e complet des comédies de Molière. Bret a bien publié une édition des œuvres de ce grand comique, avec des notes grammaticales
tiques le Discours que j’ai fait sur la Comédie, et qui précédera les Œuvres de Molière. Je publie aussi l’analyse raisonnée d
es les conditions ou presque toutes les conditions exigées pour cette œuvre si rare : le Joueur, le Glorieux, le Méchant, le
84 (1801) Moliérana « Préface »
Préface Tous ceux qui ont donné des éditions des œuvres de Molière, les ont fait précéder de la vie de ce
85 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [55, p. 89] »
et il avait pour ses amis Montesquieu, Voltaire et Saint-Lambert. Ses œuvres , tragédies, comédies, poèmes, sont dans le goût d
86 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [87, p. 131-132] »
747 (Tome II, p. 256 et Tome II, p. 103). Elle a été reprise Dans les Œuvres de Molière par Bret, datant de 1773, dans le « su
87 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [83, p. 127-128] »
rages comme lui. 278. Elle apparaît pour la première fois dans les Œuvres de Boileau de 1716. Brossette l’a introduit dans
88 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
, il rendoit à Moliere ce qu’il avoit vu, & Moliere le mettoit en œuvre . Chapelle n’en étoit pas plus l’Auteur, qu’un fac
89 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
te Histoire, il nous est tombé entre les mains une seconde partie des Œuvres de P. Corneille, imprimée en 1655*, qui comprend 
le théâtre du Palais-Royal, le 4 juin. Dans toutes les éditions des Œuvres de M. Molière, la première représentation de L’Éc
 : Panégyrique de l’École des femmes, ou Conversation comique sur les œuvres de M. de Molière, in-12, Paris, Charles de Sercy,
vers de M. Despréaux sur L’École des femmes, se trouvent à la fin des Œuvres de Molière, mais sans nom d’auteur. Nous allons l
dans le chemin du Ciel, [et] ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que so
oyez l’article du Cid, tome V, p. 247 et suiv. [*]. [Note marginale] Œuvres mêlées de M. de Voltaire, Lettre sur la comédie a
ue Molière fit au roi à ce sujet. » a. Dans toutes les éditions des Œuvres de M. Molière, on met la première représentation
art et de Brie. [*]. [Note marginale] Avertissement de l’éditeur des Œuvres de Molière, in-12. Paris, 1739, tome III, p. 247.
Élide entra, soit non seulement imprimée dans toutes les éditions des Œuvres de Molière, mais encore séparément, nous avons cr
90 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »
 : qu’ou → qu’on. 192. Selon la note 28 figurant dans la pléiade Les Œuvres complètes de Molière « Voir le commentaire de Vis
91 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
se trouvent dans Le Ballet des Muses, et dans le quatrième volume des Œuvres de Molière, édition in-12, Paris, 1739. « IVe e
pas facile de la placer dans les entrées de ce ballet. L’éditeur des Œuvres de Molière dit dans l’avertissement qui précède l
arler. Le lecteur peut la lire en entier dans le cinquième volume des Œuvres de Molière, édition in-12, Paris, 1739. Il y trou
homme de campagne et de sa femme, sont des moyens mis heureusement en œuvre pour rendre cette vérité sensible ; mais on voudr
sur la comédie du Tartuffe. Nous supposons que le lecteur connaît les Œuvres de Molière, et par conséquent les trois placets q
ntermèdes de Pourceaugnac ; nous supposons que le lecteur connaît les Œuvres de Molière, édition in-12 de 1739, où ces intermè
nter au roi et à la reine mère. » [*]. [Note marginale] Préface des Œuvres de Molière, édition de Paris, en 1682. [*]. [Not
le monde de les imiter. » a. Outre les ouvrages rassemblés dans ses Œuvres , et plusieurs pièces qu’il avait composées pour l
phile. 2. [Note marginale] Molière. *. [Note marginale] Tome IV des Oeuvres de Molière, édition de Paris, in-12, 1739 [*]. [
Note marginale] Mlles Molière et de Brie. a. Toutes les éditions des Œuvres de Molière marquent la première représentation de
. a. Nous nous sommes conformés à la date de toutes les éditions des Œuvres de Molière, qui marquent la première représentati
] Lully. 1. [Note marginale] Voyez la seconde scène de Pourceaugnac, Œuvres de Molière, tome V, édition in-12, 1739. 2. [Not
92 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
170. Charpentier, Marc-Antoine (1643-1704) : compositeur. [...] Son œuvre très considérable et d’une exceptionnelle qualité
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
r restitue de Montausier, par celle de Voltaire, et surtout par leurs œuvres . C’est en parlant des satires de Boileau contre e
mbouillet. Revenant à Cottin, je dirai qu’en 1663 il fit imprimer des Œuvres galantes en vers et en prose. Cette collection re
94 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
le pied du troubadour. — L’architecte héroïque se cache derrière son œuvre , qui semble s’élever toute seule aux sons de sa m
lement la satire en comédie157. — À la base de quelques-unes de leurs œuvres comiques les Français ont mis le sérieux du vice,
95 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
t C. Bourqui « Le sonnet est reproduit presque sans modifications des Œuvres galantes de Cotin : “Sonnet à Mademoiselle de Lon
96 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
rite écrite par Brossette en 1702. Cette anecdote est énoncé dans Les Œuvres de Molière par Bruzen de la Matinière en 1725. En
97 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
qu’ajourné la question ; il pourra s’en occuper dans son édition des Œuvres de cet auteur, qui s’est rendu si intéressant dan
contracté un mariage caché. On trouvera cette vie dans l’édition des Œuvres de Molière. Paris, 1716, t. I. Dissertation, p. 2
98 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
avoir été dit sur Molière, sa vie, son entourage, son caractère, ses œuvres , sa morale et sa philosophie. Aussi mon intention
ce, opprimaient tous les efforts de la pensée, Molière, poursuivant l’ œuvre d’une partie des écrivains du xvie  siècle et pré
comme Trissotin, ni condamner toute espèce d’art comme Alceste ; et l’ œuvre personnelle de Molière, si on l’examinait au poin
téressés. Quiconque a lu le Port-Royal de Sainte-Beuve, feuilleté les œuvres du grand Arnauld, ou simplement médité certaines
99 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
se trouve un Avis au lecteur qui aurait dû entrer dans l’édition des Œuvres des MM. Corneille, donnée en 1738. Comme cet avis
r en rendre compte, nous allons employer un passage de la préface des Œuvres de Molière, édition de Paris, 1682b. L’auteur de
ginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, à la tête des Œuvres de cet auteur, édition in-12, Paris, 1739. a. «
b. Cette pièce est imprimée en trois actes dans l’édition in-4° des Œuvres de Molière, Paris, 1734, et in-12, 1739. Mais nou
100 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ordre et preuve du contraire, nous considérerons ces Lettres comme l’ œuvre de Boucher d’Argis, ou plutôt comme une compilati
idée de cette pièce dans un nouvelle espagnole, qu’on trouve dans les œuvres de Scarron traduite en notre langue, et intitulée
Guerin, de Brie et la Grange211. On lit dans la nouvelle édition des œuvres de Moliere212, dont on a déjà emprunté quelques f
1611. 71. C’est une erreur : Chappuzeau la cite formellement comme l’ œuvre du tragédien. 72. Il appartenait dès 1636 à l’Hô
par Molière lui-même. 137. Elle parut pour la première fois dans les Œuvres posthumes, t. VIII de l’édition de 1682, et ne fu
plus tard, nommé grand veneur. 148. Voir la suite de cette revue des œuvres de Molière dans la deuxième lettre, p. 71. 149.
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