es rétrogrades et corriger les éléments progressifs. Sentant la vraie
nature
, plus intellectuelle que sociale, de la révolutio
et cher à Rabelais et à Montaigne, qu’il faut vivre conformément à la
nature
, que la nature est bonne, que tout ce qui tend à
ais et à Montaigne, qu’il faut vivre conformément à la nature, que la
nature
est bonne, que tout ce qui tend à la corrompre es
t Molière, en morale, se sert du principe : « Vivre conformément à la
nature
», comme d’un principe négatif, pour ruiner les p
révolutionnaires de ses opinions réformatrices. C’est au nom de la
nature
, du libre développement de dos bons instincts, qu
ncts, que Molière entreprit la lutte contre les vains préjugés. Notre
nature
est mauvaise, disait le Christianisme : c’est de
e la souffrance, de l’obéissance, qu’il faut attendre le salut. Notre
nature
est bonne, répond Molière : c’est de l’effort per
s humains et sympathiques, Molière n’a qu’un cri : « Vous offensez la
nature
. » Dans un siècle où la discipline catholique ten
e que, de nos jours, chez Comte et ses disciples, défend hardiment la
nature
et la raison. Molière nous apparaît d’abord comme
, nous verrons qu’il émet à son tour des opinions fort modérées. La
nature
et la science Je ne sais point d’exemple plus
t, qu’il les condamne tous, eux et leur art, au nom d’une mystérieuse
nature
, bienfaisante et souveraine. « Je ne vois point
de ? Béralde. Rien, mon frère… il ne faut que demeurer en repos. La
nature
, d’elle-même, quand nous la laissons faire, se ti
cement du désordre où elle est tombée. » Cette confiance vague en la
nature
a de quoi nous surprendre, et nous savons fort bi
éraires pour devenir le meilleur appui du Positivisme naissant. La
nature
et la préciosité La violence avec laquelle Mol
e les déchaîner, de même en littérature on ne doit ni s’écarter de la
nature
au point de jouer avec les mots comme Trissotin,
là, comme en toute autre matière, il ne se paye point de mots… La
nature
et l’honneur féminin Les idées de Molière sur
rins. C’est contre cette passivité que Molière proteste. Au nom de la
nature
, il proclame que la femme a droit au bonheur. Che
point l’âme, Horace avec deux mots en ferait plus que vous… C’est la
nature
qui triomphe de toutes les entraves que l’égoïsme
habile homme ! Il ne faut donc pas contraindre la femme, laisser sa
nature
se développer en liberté. Est-ce à dire que la fe
en scène telle qu’il l’a rencontrée. La sage Léonor prétend suivre sa
nature
, et ceux qui lui font obstacle tentent de la déto
urageux et énergique, mais très bon, très généreux et très aimant.
Nature
et catholicisme Je crois qu’il est impossible
catholicisme Je crois qu’il est impossible de nier qu’au nom de la
nature
et du bon sens, Molière ait attaqué la discipline
opos, Molière nous fait sentir qu’il a fallu, pour corrompre la bonne
nature
d’un père, le zèle de cet incomparable directeur
vie de couvent, parce qu’elle est, par essence, la vie contraire à la
nature
. Derrière les grilles, la personne humaine cesse
la partie positive de sa morale. Nous avons vu Molière opposer la
nature
, et les bons instincts naturels, aux préjugés de
se déchaîner. Or, le principe un peu vague, « vivre conformément à la
nature
», dont il s’est servi, après Rabelais et Montaig
en dépit de toutes les misères physiques et morales attachées à notre
nature
, en dehors de tout espoir, de toute crainte d’un
Béjart dut être pour beaucoup dans le choix de cette vocation. Sur la
nature
de cette liaison je ne dirais rien, si les moliér
hargée des œuvres d’autrui, — sa facilité à écrire, et à rimer, et la
nature
de ses « ficelles ». Il a vu, il voit chaque soir
é, moins diffus, que dans ses ouvrages proprement burlesques. Mais la
nature
de la plaisanterie y est exagérée, triviale et fr
ous change du Scarron de la Gigantomachie, qu’une certaine verve hors
nature
, contorsionnée, artificielle, et procédant sans c
: on s’aperçoit peu à peu qu’il y a là quelque chose d’inhérent à la
nature
humaine ; et du même coup, qu’un simple changemen
sujet entièrement nouveau. Enfin les classiques savent quelle est la
nature
de l’art, et qu’il est fait pour tout le monde. E
illeux. Mais lorsque vous peignez des hommes, il faut peindre d’après
nature
. On veut que ces portraits ressemblent ; et vous
er, de fausser, d’altérer, de comprimer, ou de vouloir contraindre la
nature
. C’est ainsi qu’il ne s’en est point pris au lib
sont vices qui opèrent dans le sens de l’instinct, conformément à la
nature
; ce sont vices qui s’avouent et au besoin dont o
s et les Purgon, voilà ses victimes. Ce sont tous ceux qui fardent la
nature
; qui, pour s’en distinguer, commencent par en so
la gouverner et de la réduire. Inversement, tous ceux qui suivent la
nature
, la bonne nature, les Martine et les Nicole, son
de la réduire. Inversement, tous ceux qui suivent la nature, la bonne
nature
, les Martine et les Nicole, son Chrysale et sa Mm
La leçon n’est-elle pas assez claire ? Du côté de ceux qui suivent la
nature
, du côté de ceux-là sont aussi la vérité, le lion
e, et l’hypocrisie, c’est-à-dire du côté de ceux qui se défient de la
nature
, qui la traitent en ennemie, et dont la morale es
s ce que voudras ». C’est que « gens bien nés, bien instruits ont par
nature
un instinct qui toujours les pousse à faits vertu
ui toujours les pousse à faits vertueux, » Aussi bien « Physis (c’est
Nature
)… enfanta Beauté et Harmonie… Antiphysie… au rebo
, dit-il, ce précepte ancien que : nous ne saurions faillir à suivre
nature
; que le souverain précepte c’est : de se confor
une attaque en règle à tous ceux qui prétendent masquer ou farder la
nature
. Même la succession m’en paraît instructive. Au l
l : vous n’êtes pourtant que ridicule. Mais prétendez-vous forcer la
nature
, la contraindre, la discipliner ? Prenez garde :
ent. « L’Ecole des Femmes », c’est l’amour, ou mieux encore, c’est la
nature
: et la leçon, assez parlante, c’est que la natur
x encore, c’est la nature : et la leçon, assez parlante, c’est que la
nature
toute seule sera toujours plus forte que tout ce
que, Agnès n’a rien pour elle que d’être la jeunesse, l’amour, et la
nature
. Même il semble qu’il y ait en elle un fonds d’in
ge. Ce qu’il a contre lui, c’est donc uniquement de vouloir forcer la
nature
, et il n’est sot, il n’est ridicule, il n’est odi
. Il est jeune comme elle, comme il est naïf, et comme elle il est la
nature
. Que veut-on de plus clair ? et à moins de sorti
comment voudrait-on que Molière nous eût dit qu’on ne change point la
nature
en son fonds ; que quiconque l’essaye, il lui en
ement parmi les jansénistes, mais parmi les jésuites aussi, que la
nature
humaine est corrompue ou insuffisante ; que nos p
, que la vie de ce monde nous a été donnée pour ne pas en user, et la
nature
pour nous être une perpétuelle occasion de combat
re. Il croit qu’en suivant nos instincts, nous obéissons au vœu de la
nature
; il croit qu’on ne saurait dire s’il y a plus d’
. Et c’est pourquoi, si l’on avait besoin d’une preuve nouvelle de la
nature
des intentions de Molière, on la trouverait dans
rtu n’en est pas moins inattaquable, qu’est-ce à dire, sinon que, par
nature
, « gens libères… ont un aiguillon qui les pousse
, et pour demeurer foncièrement honnête, Elmire n’a eu qu’à suivre sa
nature
, et pas le moindre besoin de la corriger, de la v
nction ; et, tous dévots, tous ennemis du théâtre, tous hostiles à la
nature
, le fait est qu’il les confondait tous, jansénist
les servantes, Nicole, Martine, Nérine ou Dorine, vraies filles de la
nature
, dont le naïf bon sens s’échappe en saillies prov
ce qu’on appelle des noms d’instruction et d’éducation, inutile où la
nature
manque, ne peut, lit où elle existe, que la fauss
tueuse Philaminte ; et ce mot, elles ne l’ont point cherché, c’est la
nature
qui le leur a suggéré ; et tandis que leurs maîtr
licité, de leur ignorance, et de leur santé. Considérons également la
nature
des sujets, et la leçon qui s’en dégage. A cet ég
i, comme les dévots, ils se croient plus forts ou plus habiles que la
nature
et ils se vantent, comme eux, de la rectifier, et
omme eux, de la rectifier, et au besoin, de la perfectionner. Or « la
nature
, dit Béralde à Argan, la nature, d’elle-même, qua
besoin, de la perfectionner. Or « la nature, dit Béralde à Argan, la
nature
, d’elle-même, quand nous la laissons faire, se ti
t « lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la
nature
,… il vous dit justement le roman de la médecine »
e ». À voir Molière s’attacher obstinément à cette philosophie de la
nature
, il y a quelque chose d’autant plus surprenant qu
, entre deux scènes de ménage ou entre deux hoquets, l’apologie de la
nature
; s’il continue de bafouer tous ceux qui veulent
nsée de nos « libertins » ? Ils ne croyaient pas précisément que la
nature
fût bonne, au sens où l’entendra plus tard l’aute
lus qu’elle fût mauvaise. Ils professaient seulement qu’elle était la
nature
, que ses inspirations ou ses conseils ne sauraien
Pascal, Voltaire, qui ne croit pas plus que Molière à la bonté de la
nature
, mais qui, comme Molière, croit à l’inutilité d’a
à la cruauté des moyens que les hommes ont imaginés pour combattre la
nature
, et ne réussir finalement qu’à être vaincus par e
u « libertinage », comme une conséquence lointaine, la religion de la
nature
. Que Molière ait prévu toutes les conséquences qu
st-elle plus libre. Ou encore, quand une langue est déjà prosaïque de
nature
, le vers en accuse la lourdeur, et c’est ce qui a
ue tout l’art de l’imitateur consiste à bien saisir, à bien rendre la
nature
. D’après ce principe adopté par toutes les person
ernes, qu’en les plaçant entre les Auteurs qu’ils ont imités & la
nature
. Gardons-nous de donner à ce dernier mot un sens
L’imagination la plus déréglée ne sauroit jamais aller au-delà de la
nature
, témoins ces drames monstrueux qu’on expose hardi
p; qu’on a le front de vouloir excuser, en disant qu’ils sont dans la
nature
. Ils sont en effet, comme le monstre d’Horace, co
effet, comme le monstre d’Horace, composés de parties prises dans la
nature
, mais si mal placées, si mal assorties qu’elles f
mble détestable. Convenons qu’il ne sera question ici que de la belle
nature
, telle que l’a imité Moliere dans les parties &am
esseau compare l’imitation qui ramasse plusieurs traits épars dans la
nature
à une lunette d’approche. De l’imitation par rap
e pareille haine ne serait pas un défaut ; mais une dépravation de la
nature
et le plus grand de tous les vices. Le vrai misan
conçu] n’est pas à la disposition du poète ; il est déterminé par la
nature
de sa passion dominante. Cette passion est une vi
t mauvais, ce qui n’existe pas, à très peu d’exceptions près, dans la
nature
. Et ceci lui fait d’autant plus d’honneur que le
vois ces défauts dont votre âme murmure Comme vices unis à l’humaine
nature
; Et mon esprit enfin n’est pas plus offensé De v
rs du temps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la
nature
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rig
loin pousser cette peinture. Pour le bien des humains, et grâce à la
nature
, Aux erreurs de l’esprit la pitié survivra. L’hom
âme. Je doute qu’une si grande perfection soit dans les forces de la
nature
humaine… » Et, suivant son raisonnement, il aurai
sans savoir qu’en penser ; cela lui semble une de ces calamités de la
nature
, que l’on conjure, que l’on arrête si on peut, ma
comme plus malsaine par ce fait même que Rousseau considère comme de
nature
à l’assainir. Et enfin Molière ne fait pas le dra
la vertu plus aimable. —Il opère un grand prodige de faire ce que la
nature
et la raison font avant lui ! — Les méchants sont
eur, et cela parce que l’honneur, la vertu, les purs sentiments de la
nature
y sont préférés à l’impertinent préjugé des condi
mort. Les droits les plus sacrés, les plus touchants sentiments de la
nature
sont joués dans cette odieuse scène. Les tours le
ranchise, sa bonhomie, sa douceur ordinaire, sa proximité de la bonne
nature
: les gens du peuple qui apparaissent dans ses ro
ertu n’en est pas moins inattaquable, qu’est-ce à dire, sinon que par
nature
gens libérés ont un aiguillon qui les pousse à fa
. Et c’est pourquoi, si l’on avait besoin d’une preuve nouvelle de la
nature
des intentions de Molière, on la trouverait dans
’est pas ici la loi de l’amour, j’en conviens, mais c’est celle de la
nature
, antérieure à l’amour même ». Or « si la femme es
us faisons de leurs charmes et de leurs vertus. Par la loi même de la
nature
, les femmes, tant pour elles que pour leurs enfan
ant, le plus allant… à juger des rapports sensibles et des lois de la
nature
… » La seconde raison pourquoi le savoir des femme
’il risque de les détrôner, ce qui est le renversement des lois de la
nature
, puisque du côté de la barbe est la toute-puissan
, qu’est-ce autre chose que transporter à la femme la primauté que la
nature
donne au mari ? » Voilà les trois raisons princip
it fausse, la docilité qui soumet la mère et la fille à l’ordre de la
nature
efface auprès de Dieu le péché de l’erreur. Hors
n, leur air craintif, leur molle résistance : voilà le langage que la
nature
leur donne pour vous répondre… » Tout cela, c’est
aissés dans son esprit. Tant y a que Rousseau, par tempérament et par
nature
générale d’esprit inconciliable et irréconciliabl
si, qui veut que toute la philosophie de Molière, soit le retour à la
nature
, l’obéissance à la nature, la nature toujours pri
philosophie de Molière, soit le retour à la nature, l’obéissance à la
nature
, la nature toujours prise pour guide ; et comment
de Molière, soit le retour à la nature, l’obéissance à la nature, la
nature
toujours prise pour guide ; et comment, s’il en e
Molière, Rousseau qui n’a pas d’autre philosophie que le retour à la
nature
, la nature prise pour maîtresse de mœurs et l’obé
ousseau qui n’a pas d’autre philosophie que le retour à la nature, la
nature
prise pour maîtresse de mœurs et l’obéissance aux
ur maîtresse de mœurs et l’obéissance aux conseils infaillibles de la
nature
? — Je dirai de cette théorie, avec regret, que j
rois fausse, estimant que Rousseau est essentiellement partisan de la
nature
, mais que Molière ne l’est point. Comment nous pr
arquer : 1° que dans Molière les préjugés sociaux sont vaincus par la
nature
; 2° que, dans Molière, ceux qui veulent contrari
par la nature ; 2° que, dans Molière, ceux qui veulent contrarier la
nature
, de quelque façon que ce soit, sont tous bafoués
tous ceux qui suivent le mouvement et les enseignements directs de la
nature
sont tous personnages sympathiques. Il n’y a, à m
s préjugés sociaux sont vaincus et comme démantelés et balayés par la
nature
irrésistible. « La grande leçon à la fois d’esthé
qu’il faut nous soumettre et, si nous le pouvons, nous conformer à la
nature
. Par là, par l’intention d’imiter fidèlement la n
conformer à la nature. Par là, par l’intention d’imiter fidèlement la
nature
, s’expliquent, dans le théâtre de Molière, la sub
ut que Molière veut qu’on obéisse, dans la vie, aux suggestions de la
nature
; il prouve seulement que, comme auteur, il veut
des conventions et des préjugés vaincus par la toute-puissance de la
nature
. » Où voit-on cela ? Car je suis réduit à le cher
e contraire. Et par quoi est-il vaincu ? Par la toute-puissance de la
nature
? Non ; par une farce jouée aux précieuses par le
vention ; c’est un vice ; et notez qu’il est si naturel, qu’il est la
nature
, elle-même. Or c’est lui qui, dans l’École des Fe
un autre côté, Agnès aussi est un égoïsme féroce et elle aussi est la
nature
elle-même. Certes ! Dites alors que dans l’École
même. Certes ! Dites alors que dans l’École des Femmes il y a, non la
nature
se battant contre un préjugé, mais deux forces de
a, non la nature se battant contre un préjugé, mais deux forces de la
nature
, très semblables l’une à l’autre, qui se battent
préjugé ou la convention qui dans Don Juan est battu en brèche par la
nature
et où est la victoire de la nature ? Il n’y a que
on Juan est battu en brèche par la nature et où est la victoire de la
nature
? Il n’y a que des vices, mouvements naturels, s’
issent par être vaincus par une intervention divine. De duel entre la
nature
et la convention, pas l’ombre. Dans le Misanthrop
aturel représenté par Alceste. Seulement, c’est le représentant de la
nature
qui est vaincu et c’est aux dépens de la nature,
le représentant de la nature qui est vaincu et c’est aux dépens de la
nature
, vaincue par la toute-puissance des conventions,
es par une intervention royale. Comme dans Don Juan, de duel entre la
nature
et la convention, pas l’ombre. Dans l’Avare ? Pe
ce prétendu préjugé n’est nullement ni en lutte avec une force de la
nature
ni vaincu par elle. Il n’est en lutte avec rien n
est le préjugé, où est la convention ? Il n’y a que des forces de la
nature
luttant l’une contre l’autre : passion de possess
, et c’est-à-dire non seulement sur un sentiment naturel, mais sur la
nature
même. Dans le Bourgeois gentilhomme ? Cette fois,
e préjugé qu’on ridiculise ; et il est très vrai qu’en cette pièce la
nature
, la bonne nature, représentée par Mme Jourdain et
idiculise ; et il est très vrai qu’en cette pièce la nature, la bonne
nature
, représentée par Mme Jourdain et par Nicole, rail
la seule pièce où la théorie : Molière, c’est le préjugé vaincu et la
nature
intronisée en lieu et place de la convention, est
ment, justifiée. 2° Dans Molière, tous ceux qui veulent contrarier la
nature
sont bafoués. « Par la confiance qu’il a dans la
contrarier la nature sont bafoués. « Par la confiance qu’il a dans la
nature
s’explique encore et surtout le caractère de sa s
uer, de fausser, d’altérer, de comprimer ou de vouloir contraindre la
nature
. » — Ici, l’on donne des exemples. Les gens qui,
l’on donne des exemples. Les gens qui, comme dit Pascal, masquent la
nature
et la déguisent, ce sont « précieuses de toute es
assemblés comme représentants « d’antiphysis » et comme êtres contre
nature
. Philaminte et Don Juan, Tartuffe et Arnolphe, Ar
phe, Arsinoé et Acaste, etc. Philaminte veut s’élever au-dessus de la
nature
? Soit. Et Don Juan ? Est-ce qu’il ne suit pas la
dessus de la nature ? Soit. Et Don Juan ? Est-ce qu’il ne suit pas la
nature
tout simplement ? Est-ce qu’il la masque, est-ce
olphe est-il autre chose que le personnage le plus naturel et le plus
nature
du monde, avec son égoïsme de primitif, de barbar
e a pour agréable l’obéissance aux mouvements les plus fougueux de la
nature
, — que l’on en vienne à dire qu’il n’a jamais att
nt des vices qui opèrent dans le sens de l’instinct conformément à la
nature
; ce sont vices qui s’avouent et, au besoin, dont
? Mais non, ambition, libertinage, débauche, sont dans le sens de la
nature
, et par conséquent Molière ne peut pas les avoir
qu’elle le soit. De même, ce qui prouve que Molière est toujours avec
nature
, même vicieuse et honteuse, ce sont les paroles d
prendre les douces libertés que l’âge me permet. » C’est le cri de la
nature
. Suivons donc la nature, voilà pour Molière la rè
tés que l’âge me permet. » C’est le cri de la nature. Suivons donc la
nature
, voilà pour Molière la règle des règles, j’entend
taques de Molière contre les médecins tenues pour une apothéose de la
nature
. Les médecins prétendent s’opposer à la mort ; la
les médecins. Ce serait pousser l’amour, le respect et le culte de la
nature
jusqu’à une superstition, un fétichisme, un fatal
reproché, en guérissant, de contrarier le vœu et l’œuvre de la sainte
nature
. Mais il leur reproche précisément de ne guérir p
is il leur reproche précisément de ne guérir point et même d’aider la
nature
à nous faire mourir. Ce n’est donc point du tout
re mourir. Ce n’est donc point du tout le respect superstitieux de la
nature
qui l’inspire et qui le guide et qu’il aime. — Vo
, et cela seulement, qui irrite Molière comme une insulte à la sainte
nature
qui veut qu’on meure. — Soit ; mais alors ce n’es
en pièces. 3° Tous les personnages qui s’opposent à l’instinct de la
nature
sont moqués par Molière ; « Inversement, nous dit
és par Molière ; « Inversement, nous dit-on, tous ceux qui suivent la
nature
, la bonne nature, les Martine et les Nicole, son
« Inversement, nous dit-on, tous ceux qui suivent la nature, la bonne
nature
, les Martine et les Nicole, son Chrysale et sa Mm
lle, on nous range le même personnage tantôt parmi les servants de la
nature
, tantôt parmi ceux qui la contrarient. Dans le te
le texte que je viens de transcrire, celui qui est dans le sens de la
nature
, c’est Alceste, et il est le personnage chéri de
e chéri de Molière ; il est son Alceste ; et Philinte, contrariant la
nature
, puisqu’il la déguise, est un complaisant vil et
ensée de Molière : « L’homme, dit Voltaire, est, comme le reste de la
nature
, ce qu’il doit être. » Molière n’avait pas dit au
] . Cela fait trois Philinte : un Philinte qui est dans le sens de la
nature
et sympathique à Molière ; un Philinte qui est à
re et sympathique à Molière ; un Philinte qui est à contre-sens de la
nature
et qui est antipathique à Molière ; un Philinte q
hrysale, Mme Jourdain, Alceste et Henriette suivent peut-être tous la
nature
, la bonne nature, mais la suivent par des chemins
dain, Alceste et Henriette suivent peut-être tous la nature, la bonne
nature
, mais la suivent par des chemins bien divers. Agn
la suivent par des chemins bien divers. Agnès est dans le sens de la
nature
par sa stupidité et sa sensualité vite éveillée ;
s’il l’écoutait. Voilà des naturistes très différents au moins et la
nature
enseigne des choses bien diverses. Henriette et M
verses. Henriette et Mme Jourdain sont toutes deux dans le sens de la
nature
. Je le veux très bien ; mais l’une est très spiri
e part, je me demande souvent lequel est le plus « dans le sens de la
nature
», de celui qu’on me présente comme naturel et de
’on me présente comme naturel et de celui qu’on me donne comme contre
nature
. Alceste et Philinte reviennent toujours. Lequel
uit, est très naturel aussi ; Martine est évidemment une enfant de la
nature
; mais vouloir épouser une jolie fille qui a de l
a de la fortune est aussi très naturel, et Trissotin n’est pas contre
nature
le moins du monde ; et je tiens qu’Arnolphe et Sg
sots incontestablement, mais obéissent à un sentiment qui est dans la
nature
autant qu’il est possible d’y être. Remarquez que
r, descendez dans les classes que l’on répute être le plus près de la
nature
, vous trouverez partout la vanité, qui est une te
plus difficile que de décider si ceux-là sont plus dans le sens de la
nature
, que Molière attaque, ou plus dans le sens de la
le sens de la nature, que Molière attaque, ou plus dans le sens de la
nature
, ceux-là que Molière approuve. Dernier argument,
, nous dit-on, la preuve que ce sont les êtres les plus proches de la
nature
que Molière charge de faire la leçon aux imbécile
homme ou Martine encore dans les Femmes savantes, vraies filles de la
nature
s’il en fut, qui ne font point d’esprit comme la
t ce qu’on appelle du nom d’instruction ou d’éducation, inutile où la
nature
manque, ne peut, là où elle existe, que la fausse
ueuse Philaminte, et, ce mot, elles ne l’ont point cherché ; c’est la
nature
qui le leur a suggéré, cette nature que leurs maî
ne l’ont point cherché ; c’est la nature qui le leur a suggéré, cette
nature
que leurs maîtres, en essayant de la perfectionne
. » Encore que je n’entende point du tout « l’éducation inutile où la
nature
manque », ne sachant pas où manque la nature ; en
’éducation inutile où la nature manque », ne sachant pas où manque la
nature
; encore que je ne trouve pas qu’il faille triomp
r un grand parti. Mais, pour ce qui est de prouver que Molière met la
nature
primitive au-dessus de l’instruction, de l’éducat
demander si ce qu’elles prêchent, c’est ce mouvement instructif de la
nature
que l’on veut que Molière préconise. Or, c’est ce
le mari. La première thèse n’a rien à voir avec la philosophie de la
nature
; la seconde y ressortirait davantage ; mais ce n
la pensée de Molière et héraut, pour Molière, de l’auguste et sainte
nature
? Autre Minerve en bavolet, Nicole. Nicole est ce
s retrouverons plus loin. Molière, théoricien de la philosophie de la
nature
, me paraît donc une idée inexacte. Il y a ceci de
’a quelquefois : « Les libertins… ne croyaient pas précisément que la
nature
fût bonne au sens où l’entendra plus tard l’auteu
’est prétendre ramer contre le cours de l’eau… que les conseils de la
nature
ne sont pas toujours opportuns et qu’ils ne sont
t, ne songe pas, comme font les religions, à distinguer l’homme de la
nature
et à le mettre en lutte avec elle ; qui, d’autre
s par Molière philosophe du sens commun et non point philosophe de la
nature
, ce qui est bien différent. Il y a une objection.
Or, Jean-Jacques Rousseau n’a nullement, en tant que partisan de la
nature
, à être favorable à Molière, puisque Molière n’es
out prêt. Jean-Jacques Rousseau n’a point, en tant que partisan de la
nature
, à sourire à Molière, puisque Molière n’est point
lé ainsi — en meilleur style, c’est entendu : « Vous êtes l’ami de la
nature
et je vous en aime ; je vous dirai seulement que,
us le dire, ses vices mêmes ; et parce que vous croyez qu’ils sont la
nature
, vous leur êtes très favorable ; et vous êtes, so
n naturiste immoraliste. Restez naturiste, certes, mais croyez que la
nature
est vertueuse, que l’homme naturel est vertueux e
ue l’homme naturel est vertueux et que c’est la vertu même qui est la
nature
de l’homme. C’est ce que je passerai ma vie à vou
l avait aperçu dans Molière seulement des traces de philosophie de la
nature
. Mais c’est précisément le contraire. Ce qu’il a
d’être fuie ; mais que, peut-être, à se regarder peinte ainsi d’après
nature
et à prendre le dégoût de soi, elle pourrait, se
lus haut que la raison, belle jusqu’au sublime dans les âmes qui, par
nature
et par volonté, sont belles et élevées. C’est une
donc, l’amour est d’abord un mouvement naturel ; mais, par le mot de
nature
, gardons-nous de comprendre les excitations insti
ion, faites pour être dominées et non obéies : il veut dire ici cette
nature
humaine en laquelle Cicéron ajustement affirmé qu
t chercher la source de la conduite et du devoir, parce que c’est une
nature
essentiellement raisonnable 424. Oui, l’imprescri
ères à des âmes dignes d’elles. Les belles âmes sont ainsi faites par
nature
, et la nature qui les pousse à aimer est aussi ir
s dignes d’elles. Les belles âmes sont ainsi faites par nature, et la
nature
qui les pousse à aimer est aussi irrésistible que
re, et la nature qui les pousse à aimer est aussi irrésistible que la
nature
qui leur fait connaître le vrai et pratiquer le b
à souffrir434. Regardez Henriette et Clitandre 435 : n’est-ce pas la
nature
même qui porte l’une à l’autre ces deux personnes
rus, ne ressemblent-ils pas à l’âne de la fable489 ? Quel rappel à la
nature
et à la raison, sans qui l’amour devient tout bru
nture de l’amour mal placé et du funeste résultat des passions contre
nature
. Cet enseignement est tout moral. Il est donné av
nuée chaque jour au peuple par tant de romans pleins de passions hors
nature
, à la gloire acquise par tant d’auteurs au moyen
vice à la morale en présentant sans cesse le spectacle, conforme à la
nature
et à la raison, d’amours jeunes, joyeux et honnêt
V : « Eademque natura vi rationis, etc. » — Voir toutefois, sur cette
nature
de Cicéron, notre thèse latine : Unde hauriantur
tes ou la Comtesse d’Escarbagnas. Quant aux amours obliques ou contre
nature
qui remplissent nos romans et nos drames contempo
! 440. Le Bourgeois gentilhomme, act. III, sc. VIII-X. 441. « La
nature
veut toujours être nouvelle, c’est vrai ; mais el
e, comme tous les autres, est une combinaison d’idées puisées dans la
nature
, reproduites par l’imitation, que les convenances
, comme l’inconstance, la colère, l’impatience, etc. ; mais, par leur
nature
, je les crois incapables d’avoir assez d’étendue
mer dans une action fortement conçue ! Mais le génie, resserré par la
nature
même des choses, ne s’est pas arrêté là. L’art le
ter leurs idées. Au reste, ces règles, essentiellement fondées sur la
nature
, reconnues par la raison et le goût, ont produit
éprouve dans la société. Mais cette seconde espèce d’intérêt, par sa
nature
, doit toujours être dépendante et subordonnée au
peut-il se faire, dit-on, que les individus placés le plus près de la
nature
, ne sachent pas distinguer le vrai et le discerne
nservé quelque chose du langage grossier de ses pères. Le tact que la
nature
lui avait accordé s’est trouvé émoussé ; il n’a p
essus des mœurs, des usages des nations, ont peint, ont représenté la
nature
telle qu’elle est, et ont écrit pour tous les tem
es grands écrivains, ont conservé, ont même augmenté cet amour que la
nature
nous a donné pour tout ce qui est essentiellement
rfaitement imbus de nos idées sociales : partout ils reconnaissent la
nature
. Aussi, Molière recommandait-il toujours à ses ca
émus que par des mouvements extraordinaires et presque toujours hors
nature
. C’est pour eux qu’il faut frapper plus fort que
systèmes créés par la médiocrité et le mauvais goût. La vérité et la
nature
sont un cercle autour duquel nos préjugés, nos id
étés d’âge en âge, prenez toujours pour modèle de vos compositions la
nature
et la vérité : elles seules peuvent leur assurer
ement dans les livres ou dans les sermons1 » Décrire l’homme d’après
nature
, s’appesantir plutôt sur son mauvais que sur son
al, toujours accompagné du sentiment du devoir. Richement doué par la
nature
sous le rapport instinctif, Molière a pu formuler
artie des savants dont l’esprit est fixé sans cesse sur l’étude de la
nature
. Lorsque de tels penseurs sont guidés par un juge
e fausse route, tout ce que contiennent les faits, ils arrachent à la
nature
ses secrets les plus cachés, ses lois par lesquel
: il reste raisonnable en présence de ses passions, il apprécie leur
nature
irrationnelle ou perverse, et il peut leur résist
t, l’une et l’autre sont par conséquent morales, instinctives de leur
nature
, et non pas intellectuelles. L’intelligence propr
n de ses caractères n’est réellement artistique, tous représentent la
nature
humaine exactement telle qu’elle est. Parfois il
teur, d’une justesse exceptionnelle, Molière, aux prises seul avec la
nature
, était dans des conditions meilleures pour la for
de s’y faire en même temps sentir pour éclairer la conscience sur la
nature
irrationnelle de ces passions. Dans ce cas partic
dominent, que ces éléments instinctifs soient de bonne ou de mauvaise
nature
. Or, comme ces éléments varient suivant les races
absolu changement devient par ses leçons l’ouvrage d’un moment. De la
nature
en nous il force les obstacles, et ses effets sou
trouve une multitude de notions fortes exactes pour aider à juger la
nature
humaine telle qu’elle est dans ses plus vilains c
uses, M. de Laprade ajoute : « Tout cela est dans la vérité, dans la
nature
, et peint de main de maître ; mais c’est une natu
a vérité, dans la nature, et peint de main de maître ; mais c’est une
nature
laide, affligeante, dont le spectacle déprave. La
lconque ; ce ne peut être, en réalité, aucun bon sentiment puisque la
nature
l’en a privé; ce quelque chose est un de ses mauv
s hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m’arriver. » La
nature
instinctive des hommes ne change pas plus que la
rriver. » La nature instinctive des hommes ne change pas plus que la
nature
instinctive des animaux, et lorsque les instincts
n projets insensés et dangereux. Pour opérer une modification dans la
nature
instinctive de l’homme, ce qui est loin d’être to
des conceptions idéales, poétiques, qui ne se rencontrent pas dans la
nature
. Molière était un observateur trop judicieux et u
deux que soit ce monstre, il s’en trouve de plus hideux encore. Si la
nature
humaine, hélas ! a des limites du côté du bien, i
ste. Alceste est animé des meilleurs sentiments ; mais, affligé d’une
nature
morale trop impressionnable, les vices de la soci
tout ce qui est instinctif et besoin, à une satisfaction. De plus, la
nature
ayant créé impérieuse cette satisfaction, l’amour
ur vingt mille francs j’aurai droit de pester contre l’iniquité de la
nature
humaine, et de nourrir pour elle une immortelle h
te, et les hommes devraient être laits d’autre sorte. » Telle est la
nature
humaine ; il en a toujours été, et il en sera tou
. Si l’humanité est ainsi faite, il faut bien l’accepter telle que la
nature
l’a créée. Cependant cette imperfection, observe
rigée en principe, puisqu’ils sont un mal involontaire, inhérent à la
nature
humaine, et que ce mal peut devenir une source de
es œuvres de Molière : vous apprendrez à connaître l’homme tel que la
nature
l’a fait, et, en méditant sur les vers qui vont s
reste éclairé par ceux-ci à l’égard des premiers, et, appréciant leur
nature
, il peut les combattre, s’il le veut, au moyen de
rs, dominé et aveuglé par ses passions, l’homme, ne sentant plus leur
nature
perverse, ne pense, n’imagine, ne raisonne, ne ju
sur l’action. La folie, avons-nous vu, est morale, instinctive de sa
nature
, et non pas intellectuelle. C’est de chacune de n
us sensées de son frère. Celle qui est basée sur l’imperfection de la
nature
humaine mérite d’être citée. La raison complète n
e : « Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ; dans la juste
nature
on ne les voit jamais ; la raison a pour eux des
a classe dangereuse des scélérats, c’est-à-dire des malheureux que la
nature
a créés paresseux à l’excès, égoïstes, animés de
s charmes d’Elmire, commet une imprudence qui est tout à fait dans la
nature
des passionnés, en déclarant son amour à cette da
e, qu’il n’en faudrait pas davantage pour se féliciter que, malgré la
nature
scabreuse du sujet, Molière s’en soit emparé. Les
re flattés. » Qu’il nous soit permis d’ajouter: c’est la faute de la
nature
humaine, car elle est ainsi faite. C’est incontes
onstitués au point de vue moral, et qui, par le fait de leur mauvaise
nature
instinctive, se raidissent contre le droit chemin
ut, pour lesquels les habitudes criminelles sont devenues une seconde
nature
, sont tout à fait incurables. A l’égard de ceux-c
quatre pour cent sous le régime qui consiste à prendre les mauvaises
natures
en biaisant, comme dit Molière, en excitant en eu
ns ses leçons de psychologie pratique basée sur la connaissance de la
nature
humaine. En regard des excellents effets qui résu
l’homme et pour le gouverner, il n’ignore pas qu’il existe certaines
natures
pusillanimes, sensibles à la crainte, qu’il faut
x pour satisfaire eux aussi leurs passions ; à moins toutefois que la
nature
ne les ait doués de sentiments moraux assez puiss
’homme de faire ce qui répugne essentiellement à ses sentiments, à sa
nature
instinctive. Devant une répugnance invincible, il
e scène, fort amusante, est éminemment psychologique. Scapin, dont la
nature
morale est tout autre que celle d’Octave, suppose
s sans exception plus ou moins sujets, produisent des délires de même
nature
qui parfois sont aussi accentués que ceux de Beli
, de même que dans l’ordre organique et dans l’ordre intellectuel, la
nature
crée des conformations incomplètes, vicieuses, et
s’est montré, comme toujours, psychologue irréprochable, décrivant la
nature
humaine telle qu’elle se montre d’après les lois
ue possible à la manifestation éhontée des mauvais instincts, dont la
nature
essentiellement contagieuse ne peut laisser de do
raison. 3° Ce sont les sentiments moraux qui éclairent l’homme sur la
nature
extravagante ou perverse des mauvais sentiments,
ve alors momentanément dans les mêmes conditions psychiques que si la
nature
l’avait privé de ces sentiments moraux. Les passi
les ne sont cependant point synonymes. Le mot instinctif désigne leur
nature
et le mot moral exprime le but de leur fonction,
die, c’est de peindre l’homme de tous les temps. Représentation de la
nature
humaine244, l’art comique a pour condition la sci
éral, résument en eux des catégories entières ; ils participent de la
nature
immuable et essentielle de l’homme, un hypocrite
l existait quelque part un être isolé, qui ne connût ni l’homme de la
nature
, ni l’homme de la société, la lecture de ce grand
plus régulier et plus complet que celui d’Aristophane. Il a étudié la
nature
humaine d’après une méthode plus arrêtée et plus
nt par le sérieux, et faire jaillir le ridicule des profondeurs de la
nature
humaine272 Il faut que son dénomment décèle une u
e chose sur Molière ? Nous fait-il pénétrer le moins du monde dans la
nature
particulière de son génie comique ? Une causerie
la première fois de son trou, eut la fantaisie de voyager, de voir la
nature
, les villes, les mœurs des hommes, le monde enfin
lant, qui n’avait vu l’esprit humain que dans les salons de Paris, la
nature
que dans le parc de Versailles, la poésie que dan
et visité les terres de l’abbaye du Val Richer. La grossièreté de la
nature
à la campagne, le langage des paysans à peine plu
i de leurs bêtes, me font aimer et apprécier de plus en plus la belle
nature
, telle qu’elle est à la cour et dans les tragédie
s personnes bien élevées et habituées à parler le langage de la belle
nature
, la sentent très bien et l’observent. Dans les en
flexions critiques. Mais l’Art poétique fait mes délices, et la belle
nature
exprimée avec tant de fidélité, de force et de gr
agilité, ton nom est femme ! Le fond du discours d’Hamlet est dans la
nature
, cela suffit aux Anglais336. Jugez, cours de l’Eu
ui coulent à leurs pieds. C’est là, comme on voit, la belle et simple
nature
. On se bat dans le ciel à coups de canon. Des dia
amateur de fleurs artificielles. Il aimait la campagne, il aimait la
nature
. Je suis convaincu qu’il regardait avec plaisir f
ique et ne comprenait ni les brusques fiertés, ni la vérité nue de la
nature
libre ; aujourd’hui, le goût est romantique et ne
en est fait, nous dégringolons dans la barbarie ; et cela est dans la
nature
: après que le grand jour a paru, on ne voit plus
ppolyte ? D’être invraisemblable. Vous dites qu’il est contraire à la
nature
qu’on trouve à débiter d’aussi beaux vers à un pè
point nécessaire qu’une œuvre d’art ait l’apparence d’une œuvre de la
nature
. Je crois que l’artiste peut avoir l’ambition de
a nature. Je crois que l’artiste peut avoir l’ambition de corriger la
nature
et de s’élever au-dessus d’elle ; je crois en un
e, leur droit d’être, et leur ordre de beauté dans l’ample sein de la
nature
. Il est vrai qu’elles n’ont pas la grâce de l’ant
s391. Il reconnaît à tous les types, à toutes les idées, à toutes les
natures
le droit d’exister, et content d’avoir atteint la
Nous pouvons placer en tête ou à la fin de nos ouvrages un hymne à la
Nature
; mais il suffira de célébrer sa puissance et sa
. Mais, dans ce mot que de choses ! « Celui qui dans l’histoire de la
nature
célèbre la puissance mystérieuse des fées, et les
er ne vienne pas dans le nord : le naturaliste sourit, connaissant la
nature
du sol, du climat ; William Schlegel s’indigne qu
refaire à leur fantaisie. Ils ont l’air de considérer l’homme dans la
nature
comme un empire dans un autre empire, et l’empire
a nature comme un empire dans un autre empire, et l’empire même de la
nature
comme le jeu des secrets caprices du Destin. À le
oir absolu, et ses déterminations ne relèvent que de son arbitre ; la
Nature
, de son côté, est sans lois ; non seulement l’hom
une seule et même méthode, les règles éternelles, universelles de la
nature
. Il se jette au cœur des réalités qu’il veut conn
’un homme. Ces critiques confondent deux choses fort différentes : la
nature
et le vocabulaire d’une langue. Sans doute l’indi
e ou d’un siècle, ne suffisent pas à nous expliquer l’existence et la
nature
d’une œuvre, à l’histoire nous ajouterons la biog
sonne » n’était « point capable de comprendre les grands hommes ». La
nature
, méchante mère, t’avait prodigué « tout ce qui co
oches munies de deux bouteilles de vin rouge. Jeune, il laissait à la
nature
le soin de ses cheveux ; plus tard ils tombèrent
! Comme le vin resplendit dans les verres ! Quel air de fête dans la
nature
, et comme ces bonnes gens, emportés par le tourbi
stème cet artiste ne peut pas se corriger. Que voulez-vous ? c’est sa
nature
, et il ne se peut refondre. Il est écrit qu’en 18
e de notre nation, le talent personnel que chacun de nous tient de sa
nature
et de son éducation. Nous ne pouvons point nous e
r ne me répondit rien, non pas qu’il n’eût rien à répondre ; mais par
nature
il n’aime point la discussion. Il cherche à conna
opres à mettre en lumière et à montrer sous toutes sortes de jours la
nature
spéciale de ses originaux. Mais Molière est un cr
caractère deux traits dont la connaissance achève de répandre sur la
nature
spéciale de son génie comique tout le jour dont n
de Molière m’a profondément affligé… Pour un être comme Schlegel, une
nature
solide comme Molière est une vraie épine dans l’œ
g que les autres ; il se réjouit, en la voyant, de la diversité de la
nature
. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 390.
. Tome I, p. 181 411. Tome III, p. 316. 412. « Il n’existe dans la
nature
aucune chose particulière qui n’ait au-dessus d’e
l en a dit ou à ce qu’évidemment il en a laissé percer ; de saisir la
nature
particulière de son génie et de la faire saisir s
core à nous hommes du xxe siècle qui ne croyons pas à la bonté de la
nature
, qui croyons à la vertu de l’éducation et qui, sa
our désigner un hypocrite de religion et même un hypocrite de quelque
nature
qu’il soit. « Tartufferie » est un mot continuell
s ; que chacune d’elles vise un certain idéal ; que, fussent-elles de
nature
à prêter à quelque contestation, elles ne sont pa
est habitué insensiblement, comme aussi bien le voulait le fond de sa
nature
, à avoir les idées de tout le monde. Sur un autre
s qu’il peut avoir, est, somme toute, le vœu de la raison comme de la
nature
et est encore ce qu’il y a de plus sain, de plus
r, qui rêve d’éducation libérale et confiante aux bons intérêts de la
nature
humaine, qui rêve de belle franchise et de vertu
vec un admirable talent, - présenté Molière comme un philosophe de la
nature
, se rattachant à Rabelais d’une part et à Diderot
eau de l’autre, comme un homme qui croit à la bonté infaillible de la
nature
, qui fait de la nature notre vrai et sûr guide et
n homme qui croit à la bonté infaillible de la nature, qui fait de la
nature
notre vrai et sûr guide et qui veut ramener l’hum
la nature notre vrai et sûr guide et qui veut ramener l’humanité à la
nature
et à obéir toujours à sa voix. On a dit que dans
x. On a dit que dans Molière les préjugés sociaux sont vaincus par la
nature
; — que dans Molière ceux qui veulent contrarier
cus par la nature ; — que dans Molière ceux qui veulent contrarier la
nature
de quelque façon que ce soit, sont tous ridiculis
x qui suivent le mouvement naturel et les enseignements directs de la
nature
sont tous personnages sympathiques. Dans ces troi
t qu’il faut nous soumettre et si nous le pouvons-nous conformer à la
nature
. Par là, par l’intention d’imiter fidèlement la n
conformer à la nature. Par là, par l’intention d’imiter fidèlement la
nature
, s’expliquent, dans le théâtre de Molière, la sub
que Molière veuille qu’on obéisse, dans la vie, aux suggestions de la
nature
; il prouve seulement que, comme auteur, il veut
nous, que non pas qu’il l’est de l’abandonnement aux instincts de la
nature
. Mais peut-être, me dira-t-on, le mouvement natur
rages, il a donné plutôt leçon de discipline que d’abandonnement à la
nature
. Mais c’est peut-être un peu subtiliser et j’en r
pens des conventions et préjugés vaincus par la toute-puissance de la
nature
. » Je ne vois guère cela et je voudrais que l’on
e contraire. Et par quoi est-il vaincu ? Par la toute-puissance de la
nature
? Non ; par une farce jouée à des pecques par leu
pecques par leurs amants dédaignés. Il n’y a là aucune revanche de la
nature
. Dans l’École des maris ? La crainte d’être cocu
’est pas une convention sociale, c’est un vice naturel, c’est même la
nature
en soi. Or c’est l’égoïsme qui dans l’École des f
as dans l’École des femmes de préjugé du tout, mais deux forces de la
nature
, identiques l’une à l’autre qui se battent l’une
nt eux qui sont vaincus par une intervention divine. De duel entre la
nature
et la convention sociale, pas pour une obole ; et
les préjugés et les conventions vaincus par la toute-puissance de la
nature
». Dans le Tartuffe ? Ici il n’y a aucune convent
e ? Ici il n’y a aucune convention, aucun préjugé. Il n’y a que de la
nature
, il n’y a que des passions naturelles, sentiment
are ce prétendu préjugé n’est nullement en lutte avec une force de la
nature
, puisqu’il n’est en lutte avec rien, et n’est nul
est en lutte avec rien, et n’est nullement vaincu par une force de la
nature
, puisqu’il n’est vaincu par rien du tout. L’auteu
différent. Il n’y a aucune lutte entre la convention sociale et « la
nature
» dans George Dandin. Dans les Femmes savantes ?
jugé qu’on ridiculise. Et il est très vrai aussi qu’en cette pièce la
nature
, la bonne nature, représentée par Madame Jourdain
lise. Et il est très vrai aussi qu’en cette pièce la nature, la bonne
nature
, représentée par Madame Jourdain et par Nicole, r
ifiée la théorie qui veut que Molière ce soit le préjugé vaincu et la
nature
intronisée. Autre théorie : Dans Molière, tous ce
ée. Autre théorie : Dans Molière, tous ceux qui veulent contrarier la
nature
sont bafoués. « Par la confiance qu’il a dans la
contrarier la nature sont bafoués. « Par la confiance qu’il a dans la
nature
s’explique encore et surtout le caractère de sa s
uer, de fausser, d’altérer, de comprimer et de vouloir contraindre la
nature
. » Ici l’on apporte des exemples à l’appui de la
à l’appui de la théorie. Les gens qui, comme dit Pascal, masquent la
nature
et la déguisent, ce sont : « précieuses de toute
assemblés comme représentants de « l’antiphysis », comme êtres contre
nature
: Philaminte et Don Juan, Tartuffe et Arnolphe, A
Arnolphe, Arsinoé et Acaste… Philaminte veut s’élever au-dessus de la
nature
? Soit. Et Don Juan ? Est-ce qu’il ne suit pas la
dessus de la nature ? Soit. Et Don Juan ? Est-ce qu’il ne suit pas la
nature
tout simplement ? Est-ce qu’il la masque ? Est-ce
ficile de dire si, en écrasant cet infâme, Molière a voulu montrer la
nature
triomphante de ceux qui veulent la contrarier che
i obéissait de tout sou cœur. Arnolphe est-il de ceux qui masquent la
nature
et la déguisent et n’est-il pas le personnage le
ent et n’est-il pas le personnage le plus naturel du monde et le plus
nature
avec son égoïsme de primitif, de sauvage, de Fué
comique la naïveté même et le cynisme ? On me répondra : « Il suit la
nature
pour son compte ; mais il la contrarie dans Agnès
ie dans Agnès ! » — Mais c’est le contraire ! Il ne contrarie pas la
nature
dans Agnès, il la laisse dans sa nature et c’est
aire ! Il ne contrarie pas la nature dans Agnès, il la laisse dans sa
nature
et c’est précisément la bêtise qu’il a faite et q
t. Arnolphe est tout à fait, d’un bout k l’autre de son rôle, avec la
nature
; c’est contre la raison qu’il est et c’est en qu
a même catégorie de caractères et dans celle des gens qui altèrent la
nature
et qui la contrarient ? Entraîné par la théorie o
t des vices qui opèrent dans le sens de l’instinct, conformément à la
nature
; ce sont vices qui s’avouent et au besoin dont o
Mais quoi ? ambition, libertinage et débauche sont dans le sens de la
nature
et par conséquent il ne se peut pas que Molière l
t pas possible. Ce qui prouve encore que Molière est toujours avec la
nature
, même vicieuse et honteuse, ce sont les paroles d
es douces libertés que l’âge me permet. » Le voilà, dit-on, cri de la
nature
, le voilà bien. « Suivons donc la nature, voilà p
Le voilà, dit-on, cri de la nature, le voilà bien. « Suivons donc la
nature
, voilà pour Molière la règle des règles, j’entend
ient que si Molière a attaqué les médecins, c’est par adoration de la
nature
et parce que les médecins prétendent contrarier l
ation de la nature et parce que les médecins prétendent contrarier la
nature
en s’opposant à la mort ; la mort est naturelle e
médecins de guérir et, ainsi, de s’opposer à la mort et contrarier la
nature
; mais il leur reproche de ne guérir point et mêm
il leur reproche de ne guérir point et même il les accuse d’aider la
nature
à nous faire mourir. Il n’est donc pas du tout da
ure à nous faire mourir. Il n’est donc pas du tout dans le sens de la
nature
en attaquant les médecins comme il les attaque et
a apparence. — Malheureux ! Mais alors vous n’avez pas le culte de la
nature
et le ferme propos d’obéir ponctuellement à tous
it encore : Si tous les personnages qui s’opposent à l’instinct de la
nature
sont moqués par Molière, « à l’inverse tous ceux
ature sont moqués par Molière, « à l’inverse tous ceux qui suivent la
nature
, la bonne nature, les Martine et les Nicole, son
par Molière, « à l’inverse tous ceux qui suivent la nature, la bonne
nature
, les Martine et les Nicole, son Chrysale et sa Ma
le, on nous range le même personnage, tantôt parmi les servants de la
nature
, tantôt parmi ceux qui la contrarient. Dans le te
le texte que je viens d’extraire, l’homme qui est dans le sens de la
nature
c’est Alceste, et il est le personnage chéri de M
age chéri de Molière, il est son Alceste, et Philinte, contrariant la
nature
, puisqu’il la déguise, est un complaisant « unive
parole de Molière : « L’homme, dit Voltaire, est comme le reste de la
nature
, ce qu’il doit être ». Molière n’avait pas dit au
Philinte qui est sympathique à Molière comme étant dans le sens de la
nature
; un Philinte qui est à contresens de la nature e
nt dans le sens de la nature ; un Philinte qui est à contresens de la
nature
et antipathique à Molière ; un Philinte qui est u
la pensée de Molière et qui par conséquent doit avoir un pied dans la
nature
et un pied dans l’antiphysis. Or, que se laissant
sale, Madame Jourdain, Alceste et Henriette suivent peut-être tous la
nature
, la bonne nature, mais qu’ils ont des façons bien
dain, Alceste et Henriette suivent peut-être tous la nature, la bonne
nature
, mais qu’ils ont des façons bien différentes de l
es façons bien différentes de la suivre. Agnès est dans le sens de la
nature
par sa stupidité et par sa sensualité prompte à é
par sa sensualité prompte à éclater ; Alceste est dans le sens de la
nature
par sa franchise, sa rapide pénétration des défau
uelle il bride la mensualité pour ne pas être humilié à lui obéir. La
nature
enseigne et inspire des états d’âme bien divers.
Henriette et Madame Jourdain sont toutes les deux dans le sens de la
nature
. Je veux bien, mais l’une est très spirituelle et
le de jalousie et l’autre brûlante de jalousie. Que de choses dans la
nature
? Tout y est, je le reconnais ; mais c’est pour c
, les autres comme antinaturels, qui est le plus « dans le sens de la
nature
» de celui qu’on me présente comme naturel et de
me présente comme naturel et de celui qu’on me présente comme contre
nature
. Alceste et Philinte reviennent toujours : lequel
uit, est très naturel aussi. Martine est certainement un enfant de la
nature
; mais vouloir épouser une jolie fille qui a de l
ie femme mariée est aussi très naturel, et Trissotin n’est pas contre
nature
le moins du monde ; et ne vous semble-t-il pas- q
t des sots, à coup sûr, mais obéissent à un sentiment qui est dans la
nature
, de façon, aussi, très incontestable ? Notez que,
endez dans les classes que l’on répute comme étant le plus près de la
nature
, plus vous trouvez partout la vanité qui est une
plus difficile que de décider lesquels sont plus « dans le sens de la
nature
», de ceux que Molière attaque ou de ceux qu’il f
, nous dit-on, la preuve que ce sont les êtres les plus proches de la
nature
que Molière charge de faire la leçon à ceux qui s
ilhommeou Martine encore dansles Femmes savantes, vraies filles de la
nature
s’il en fat, qui ne font point d’esprit comme la
t ce qu’on appelle du nom d’instruction ou d’éducation, inutile où la
nature
manque, ne peut là où elle existe que la fausser
stueuse Philaminte, et ce mot elles ne l’ont point cherché ; c’est la
nature
qui le leur a suggéré, cette nature que leurs maî
ne l’ont point cherché ; c’est la nature qui le leur a suggéré, cette
nature
que leurs maîtres, en essayant de la perfectionne
nd. Encore que je n’entende point du tout « l’éducation inutile où la
nature
manque », ne sachant pas, ne voyant pas où manque
ile où la nature manque », ne sachant pas, ne voyant pas où manque la
nature
; encore que je n’estime pas qu’il faille triomph
e je reviendrai. Mais pour ce qui est de démontrer que Molière met la
nature
brute au-dessus de la culture, je ne crois pas qu
considérer si ce qu’elles prêchent, c’est ce mouvement spontané de la
nature
que l’on assure que Molière approuve, exalte et i
es des servantes de Molière qui sont véritablement des « filles de la
nature
» et des femmes « de bon sens naïf » ; occupons-n
eprésentant la pensée de Molière et Molière confiant aux filles de la
nature
la défense de leur mère ? Présenter les servantes
Présenter les servantes de Molière comme défenseurs des droits de la
nature
, c’est dénaturer leur caractère. Ce qu’elles repr
donc qu’il faut laisser de côté cette théorie de Molière apôtre de la
nature
. C’est précisément parce qu’il ne l’est point que
me du sens commun et, à cause de cela, loin qu’il soit l’homme de la
nature
, il est l’homme du « sens social » par excellence
mais il manque à celui qu’il a. Retour au naturel, mais non pas à la
nature
, sens commun et sens social, toutes les idées gén
illeux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d’après
nature
. On veut que ces portraits ressemblent ; et vous
ns différents mondes et même à différents âges de sa vie. Retour à la
nature
, sans que l’auteur s’interdise l’imagination, com
teur s’interdise l’imagination, comme nous verrons ; mais retour à la
nature
comme à la base même de l’art et qu’on ne doit ja
anciens temps du monde. Il est vaincu, chose intéressante, et par la
nature
et par la civilisation, ou, si l’on aime mieux, p
par la nature et par la civilisation, ou, si l’on aime mieux, par la
nature
aidée par la civilisation. Il rencontre la nature
aime mieux, par la nature aidée par la civilisation. Il rencontre la
nature
féminine primitive, toute d’instinct, allant droi
mérite de toutes et rends à chacune les hommages et les tributs où la
nature
nous oblige. Quoi qu’il en soit, je ne puis refus
d’une façon très différente, c’est un primitif, c’est un enfant de la
nature
, et Ariste pourrait lui dire : Cette farouche hu
étails, ce qu’Alceste est aujourd’hui. « L’effroyable haine contre la
nature
humaine » qu’a Alceste, Philinte l’a eue, à preuv
rs du temps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la
nature
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rig
au-dessus de la vile matière et de mépriser les Sollicitations de la
nature
. Elle a quelque chose d’Hypatie et quelque chose
y a de plus naturel et de plus raisonnable. Agnès est la fille de la
nature
comme sa voulu Arnolphe et comme il sa beaucoup t
de l’ingénuité et de l’innocence et l’insensibilité d’une force de la
nature
à l’égard du mal qu’elle fait à celui qu’elle n’a
isser que les appétits, que l’égoïsme parfaitement féroce de la bonne
nature
. Élise, de l’Avare est droite et saine, mais très
se de tourner sa clef dans la serrure. Non seulement cela est dans la
nature
, mais il est très logique et s’explique facilemen
la chose vue par le spectateur. Il veut qu’on dise de lui-même : « O
nature
et toi Molière, lequel de vous a imité l’autre ?
tre cœur dans leurs discours se montre. Or c’est faux : les « mots de
nature
», comme disent les dramatistes, ne sont presque
politesse, de la civilisation. L’auteur qui fait prononcer le mot de
nature
supprime le respect humain, supprime l’hypocrisie
l n’est pas tout à fait feux parce que même dans la réalité le mot de
nature
est quelquefois prononcé, jaillit quelquefois. De
! Quel bonheur ce serait de voir cela avec un ami ! » Voilà un mot de
nature
. Un artiste, aussi ingénu du reste, aurait dit :
: « Oh ! Quel bonheur ce serait de voir cela tout seul ! » Le mot de
nature
échappe quelquefois ; ce qui est faux, c’est qu’i
e à dessein. Ils sont plus bêtes, ou plus égoïstes, ou plus vains que
nature
. Ils ne sont pas exacts. Non, ils ne sont ; pas e
mains ses tablettes et il cherche ce qui n’existe nulle part dans la
nature
et il le trouve ». L’art cherche ce qui n’existe
e et il le trouve ». L’art cherche ce qui n’existe nulle part dans la
nature
et il le trouve, non point parce qu’il le crée, m
océdez devant une imitation comme cette imitation a procédé devant la
nature
, vous arrives à ne plus donner que les traits les
saillant s’est imposé à vous, c’est que vous avez beaucoup regardé la
nature
, et donc votre exagération n’est pas une idéalisa
ement son rythme pour le conformer à la situation, à l’action et à la
nature
des sentiments exprimés, et c’est le but même de
cette conformité continué du rythme à la situation, à Faction et à la
nature
des sentiments, Molière, dans ses vers libres, y
; il se trouva et se connut dans l’homme. Le Divin est le fond de la
nature
humaine174… Le tragique est le conflit du Divin a
u d’esprit philosophique, il n’était pas capable de pénétrer la vraie
nature
de la comédie non plus que de la tragédie, et dan
II Un petit nombre de sentiments constituent le fond divin de la
nature
humaine. L’amour de la patrie, l’amour paternel o
e de l’Absolu. L’Esprit universel, après s’être adoré en Asie dans la
nature
et dans les formes colossales de la matière inani
ain. Mais avec le christianisme, l’esprit pénétra jusqu’au fond de sa
nature
spirituelle. L’âme de chaque homme devint le sanc
hétiques que j’ai tous nommés, et qui constituent le fond divin de la
nature
humaine. — Les Dieux sont unis dans l’Olympe, où
is le sceptre est digne aussi d’honneurs. Qui les brave, se perd : ta
nature
intraitable Te fit rebelle aux lois, et c’est pou
de part et d’autre ; par là le nœud conjugal relève non de l’aveugle
nature
, mais de la liberté intelligente de l’esprit. Apo
eindre des caractères 201. Or la tragédie sort par là de sa véritable
nature
, et touche aux confins du comique. J’ai traversé
dans ses créations hautement générales, qu’elle ne peut l’être par la
Nature
et par l’Histoire ; par celle-là, dans ses plus b
qui n’est pas imposée par la morale seulement, mais qui résulte de la
nature
propre du comique. L’on doit bien se garder de co
ites gens, les petits caractères et les petits esprits, parce que les
natures
de cet ordre étant moins capables de passions pro
e politique et social des temps héroïques, la mythologie parodiant la
nature
des Dieux, le scepticisme sur la place publique,
’Olympe eux-mêmes, dans ce qu’ils ont de contraire à la majesté de la
nature
divine. En effet, la substance identique et imper
idéal, change à son gré l’ordre normal des choses, foule aux pieds la
nature
, la règle et la coutume, efface, éclipse, annule
Don Quichotte, et rien n’est plus propre à jeter du jour sur la vraie
nature
du comique, que la comparaison de leurs œuvres av
té ressemble à un parterre soigneusement ratissé, émondé, élagué ; la
nature
humaine est mutilée ; « les âmes, comme les corps
tre poète dans ces conditions ? Comment retrouver l’idéal perdu de la
nature
libre et du grand homme ? Ce n’est pas par une fa
et sa poitrine de liberté. Oh ! que ne peut-il faire résonner dans la
nature
entière la trompette de la révolte ? En attendant
er que son maître demeurait fo u243. » 174. Dans le monde de la
nature
, l’Idée (Begriff) passe par divers modes d’existe
ion de Dieu sur la terre. Cette harmonie se réalise par l’union de la
nature
divine et de l’individualité humaine. Un homme pa
énales du monde réel, te monde de l’art est plus vrai que celui de la
nature
et de l’histoire , t. Ier, p. 8. Aristote a dit a
ou ce qu’ils font. Mais, pareillement aussi, il se manifeste dans les
natures
élevées, par cela même qu’elles ne sont pas liées
ses. Et dès lors, ce côté personnel de la passion, qui contredit leur
nature
divine, se laisse représenter comme une fausse ex
mme Aristophane met en scène la contradiction absolue de la véritable
nature
des Dieux, des vrais principes de la vie politiqu
PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la
nature
. Regnard est après Moliere l’Auteur comique l
Le Distrait de Regnard & celui de la Bruyere comparés avec la
nature
. La distraction est telle par sa nature qu’el
Bruyere comparés avec la nature. La distraction est telle par sa
nature
qu’elle peut à la vérité s’annoncer par les trait
re & ressortir ces mêmes traits par des moyens tout-à-fait contre
nature
? Agissons de bonne foi, & prenons dans toute
qu’elle est amenée par force, & qu’elle n’est pas du tout dans la
nature
. ACTE IV. Scene IX. LÉANDRE écrivant, CARLIN.
distrait ». Le veut-on absolument ? j’y consens. Mais est il dans la
nature
que Carlin, connoissant la naissance de Clarice,
joue à se faire casser les bras par un pareil propos ? Est-il dans la
nature
enfin que, son maître écrivant & lui ayant dé
n premier personnage en l’entourant de caracteres tout-à-fait dans la
nature
». Rien moins que cela : ils sont si peu naturels
vicieux. Tous ces caracteres ont-ils rien de naturel ? Est-il dans la
nature
encore que Madame Grognac, femme grondeuse, acari
avagant qui l’a traitée avec le dernier mépris ? Enfin est-il dans la
nature
qu’Isabelle devienne éprise du Chevalier, qui ne
it, &c. La seule chose que je suis curieux de connoître, c’est la
nature
, ce sont les circonstances de la dette. J’entends
res, les moyens & l’intrigue. Les deux ouvrages comparés à la
nature
. S’il n’est pas naturel que des monstres infe
urel que les diables en aient pris possession. S’il n’est pas dans la
nature
que Theuropide puisse ajouter foi à un mensonge a
n est que plus coupable d’avoir imaginé des choses tout-à-fait contre
nature
. Nous nous garderons bien d’éplucher sérieusement
esse continuellement la vérité ! Les deux Pieces comparées avec la
nature
. L’avant-scene de la piece latine est d’abord
ités du légataire, ne sont-ils pas sur l’acte public ? Est-il dans la
nature
que le Chevalier ait cru réellement pouvoir venir
urs. Je ne comprends pas comment Regnard a pu s’écarter si fort de la
nature
en imitant une piece qui n’a que trop de ressembl
mes plaisanteries n’étoient amenées par des moyens tout-à-fait contre
nature
. Personne n’ignore quelle est l’intrigue du Légat
n manque de vraisemblance, & blesse par conséquent tout-à-fait la
nature
. Figurons-nous la chambre d’un malade : le testat
isemblances d’un Auteur qui ne se piqua jamais de se rapprocher de la
nature
, & qui semble ne s’être appliqué dans tous se
e dût être un jour l’école des mœurs, le tableau le plus fidèle de la
nature
humaine, et la meilleure histoire morale de la so
sa plus grande richesse dans la peinture des travers aimables dont la
nature
les a favorisées ? Celui que Molière attaqua dans
jaloux. Cette morale est-elle nuisible ? N’est-elle pas fondée sur la
nature
et sur la raison ? Pourquoi prêter à Molière l’od
défaut d’un âge avancé plutôt que de la jeunesse ? Peut-il changer la
nature
et renverser les vrais rapports des choses ? Il e
et, et, pour donner mal à propos une froide leçon, peignait à faux la
nature
. Si le fils est blâmable, comme il l’est en effet
haïr une femme fût un sentiment trop pénible, et dût paraître contre
nature
? S’il est ainsi, pourquoi, malgré le penchant mu
demi-Molière. Quel parti ne tire-t-il pas de ce genre pour peindre la
nature
avec plus d’énergie ! Cette mesure précise qui ré
renforcé les traits de ses figures, jamais il n’a peint à faux ni la
nature
, ni la société. Chez lui jamais de ces Marquis bu
ité, que, s’il existait un être isolé, qui ne connût ni l’homme de la
nature
, ni l’homme de la société, la lecture réfléchie d
nre plus faible encore, qui, substituant à l’imitation éclairée de la
nature
, à cette vérité toujours intéressante, seul but d
nos yeux. C’est le propre du génie de rendre digne des beaux-Arts la
nature
commune. Ce qu’il voit existait, mais n’existait
terre qu’ils ont couverte de leurs débris ? Tel est le malheur de la
nature
humaine ; gardons-nous d’en conclure qu’on ne doi
ues traits à ce type, sachons lui gré de ne pas l’avoir copié d’après
nature
, et d’avoir écarté scrupuleusement de son art la
olière, qui de son coup d’œil observateur avait embrassé notre pauvre
nature
humaine et a « pénétré le fond de tant de cœurs c
icules et ses vices particuliers ; l’autre, le fond invariable -de la
nature
humaine. D’une part, s’élevant au-dessus des scèn
ni d’un pays ; de l’autre, saisissant le côté mobile et fugitif de la
nature
humaine, il vivifie ses conceptions par les trait
ces deux éléments naît cet ensemble de vérité idéale et de vérité de
nature
qui constitue la perfection de l’art dramatique.
société tout entière ; embrasser d’un coup d’œil l’unité variée de la
nature
, « si féconde en bizarres portraits 22; »connaîtr
nts que la réalité, sans toutefois faire violence à la vérité et à la
nature
; tenir compte des préférences des contemporains,
issant, aussi vraies, aussi vivantes, aussi variées, que celles de la
nature
même, on est tenté de s’écrier, comme le critique
ristophane en admiration devant le génie de Ménandre : « O Molière! O
nature
! qui de vous deux a imité l’autre 25 ! » C’es
dition, p.44.) « Une scène de Molière n’est pas un commentaire sur la
nature
, »c’est la nature même. Ibid. p. 92) 25. G. Guiz
ne scène de Molière n’est pas un commentaire sur la nature, »c’est la
nature
même. Ibid. p. 92) 25. G. Guizot, Ménandre, étud
re de grandeur, dirait Pascal ; mais de même que les merveilles de la
nature
inanimée révèlent une main tout aussi puissante q
ture inanimée révèlent une main tout aussi puissante que celles de la
nature
animée, de même les moindres œuvres de Molière po
nt plus prompte à s’alarmer qu’elle est plus égoïste, n’est-ce pas la
nature
humaine prise sur le fait ? Ailleurs ce sera tell
eu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la
nature
. Le méchant goût du siècle en cela me fait peur ;
soit à la fois fidèle à son génie dans ce qu’il a d’original, et à la
nature
humaine dans ce qu’elle a d’universel. Avant Moli
t. Ils ne peuvent, ni l’un ni l’autre, assez répéter le grand mot: la
nature
, toujours la nature. La première, la Critique de
i l’un ni l’autre, assez répéter le grand mot: la nature, toujours la
nature
. La première, la Critique de l’École des femmes,
nte modestie d’un grand homme, qui, au lieu de vouloir commander à la
nature
, n’a d’autre souci que de s’y conformer. Sans dou
Ce bon sens-là est l’expression la plus naïve et la plus juste de la
nature
; certaines finesses peuvent lui échapper; mais il
e est un hypocrite de théâtre et non pas un hypocrite observé d’après
nature
. « Onuphre (l’hypocrite de La Bruyère) ne dit po
mais non pas de la même manière. Le premier, exactement copié sur la
nature
, serait à sa place dans un roman; le second, idéa
ire remarquer qu’il a pour lui la vérité poétique. Il est rare que la
nature
achève ses œuvres; le plus souvent elle se conten
soin de plaire comme l’oiseau a besoin de voler, parce que c’est leur
nature
et leur talent. Gare à celui qui s’approchera d’e
t, et plus de jugement que de saillies. Il y a évidemment affinité de
nature
entre elle et Philinte ; aussi leurs fiançailles,
par là, en même temps qu’elle sort des limites de la vérité et de la
nature
, elle échappe au domaine de l’art. La passion qui
e ces points où il faut savoir associer aux exigences générales de la
nature
humaine les besoins particuliers de chaque peuple
aussi, qu’une pâle abstraction. Alceste, c’est la vie même; c’est la
nature
dans toute sa richesse et sa variété. Il est des
comme lui un misanthrope fameux; mais sa misanthropie est d’une autre
nature
que celle d’Alceste : elle est le fait des circon
e pas comme lui en conversation mystérieuse avec les puissances de la
nature
, et qu’il ne croie pas aux ombres qui reviennent
ne connaît pas les pâles muses du Nord. Mais, comme Hamlet, il a une
nature
ouverte et généreuse; comme lui il observe et con
es aura corrigés : double impossibilité en présence de laquelle cette
nature
énergique se cabre et se révolte. Les pensées d’H
pratique, n’a pas beaucoup spéculé sur l’essence philosophique et la
nature
intime du bien; mais il se plaît à prendre la ver
terait plus encore que le mal lui-même. Alceste est une de ces fières
natures
qui n’ont pas reçu le don de s’habituer au menson
rté qu’un long usage accordait à Aristophane et aux entraves de toute
nature
qui entouraient Molière, on hésitera peut-être av
ait voir toute pure. CLITANDRE. Et l’étude, dans l’autre, ajoute à la
nature
. Ce n’est pas là seulement une discussion pleine
ont les bons mots ne sont pas des traits d’esprit, mais des traits de
nature
; toujours ce poète souverain qui, en abordant un
illeurs franchement dramatique, c’est-à-dire qu’il est varié comme la
nature
et découle du caractère de chaque personnage. Sou
re par les influences les plus contraires à celles auxquelles, par la
nature
de leur génie ou de leurs travaux, ils sont ordin
n’est pas moins vrai. C’est un bonheur pour le poète comique, que la
nature
même de son art risque de faire tomber dans le ge
c’est un service qu’elle a rendu pour l’avenir. Leçon sixième. La
nature
de l’inspiration comique et les formes de la comé
s, à mieux comprendre la poésie de Molière. Le comique existe dans la
nature
, ou, pour parler plus exactement, on rencontre da
dans la nature, ou, pour parler plus exactement, on rencontre dans la
nature
des objets capables d’éveiller l’impression comiq
devenir très comique. Aristophane n’a point dédaigné le comique de la
nature
. Il aimait la nature : dans Les Oiseaux il en a d
Aristophane n’a point dédaigné le comique de la nature. Il aimait la
nature
: dans Les Oiseaux il en a dit les beautés avec u
l’homme au milieu de la création. Elle lui sert à plusieurs fins. La
nature
étant en général plus sage et plus régulière que
e la satire. Il serait piquant de comparer ce qu’est le comique de la
nature
dans Aristophane avec ce qu’il est dans La Fontai
l’indiquer. Mais la source de comique la plus riche n’est pas dans la
nature
; elle est dans l’homme. Le comique n’abonde qu’où
aussi on voit se multiplier les chances et les sources de comique. La
nature
organisée et vivante nous offre plus souvent que
omique. La nature organisée et vivante nous offre plus souvent que la
nature
morte des tableaux comiques; le règne animal est
ant du XVIIe siècle, né au milieu d’une société qui comprenait peu la
nature
, qui n’en avait ni le goût ni l’habitude, qui ne
n. Certaines formes de la tragédie de Shakespeare tiennent moins à la
nature
des trésors poétiques mis à sa disposition par un
des règles une discrétion timide, qui a sa cause essentielle dans la
nature
même du talent de Racine. Mais voici des formes s
ux qui rêvent en sa faveur un empire chimérique et une liberté contre
nature
. Il combat les premiers en entrant dans leur poin
ignorance parfaite n’existe plus ici-bas. À défaut d’autre maître, la
nature
parlera. Or, comme ses premières leçons ne sont p
des instincts d’égoïsme et de satisfaction personnelle, celui dont la
nature
est le seul maître est assez mal partagé. D’aille
ne à des clartés de tout. D’ailleurs les hasards de sa destinée et la
nature
de son rôle lui font une nécessité d’une instruct
e manière à ce qu’elle soit à sa place dans toutes les situations. La
nature
de son rôle. Ce n’est pas à la femme qu’appartien
estion dont il s’agit la première place à des considérations de cette
nature
, c’est déjà condamner la femme à une infériorité
st pas un devoir qu’il leur impose. Il n’a pas l’air de penser que la
nature
, en leur donnant une intelligence, aussi bien qu’
autant que le leur permet leur position. Il ignore que les dons de la
nature
sont des dons qui obligent. Il parle de l’instruc
donner à penser. La leçon morale qui résulte de son œuvre est de même
nature
que celles de l’exemple ou de la vie. Le poète no
e des tableaux intéressants et instructifs; mais rarement elle est de
nature
à exercer une influence bienfaisante. Sous ces de
plus grand de tous les éloges : il est trop vrai. Des leçons de cette
nature
, je veux le croire, ne sont pas utiles et bonnes
ants: Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ; Dans la juste
nature
on ne les voit jamais : La raison a pour eux des
vait déjà fait grand tapage, et d’autres pièces, qui n’étaient pas de
nature
à lui assurer une haute réputation de piété. C’ét
rs des coquettes du temps. Le ton de ce discours était évidemment de
nature
à compromettre la portée morale du rôle de Cléant
ie un devoir. Mais ce n’en est pas moins une grande figure morale. La
nature
, la vraie nature, droite, saine et forte, l’empor
s ce n’en est pas moins une grande figure morale. La nature, la vraie
nature
, droite, saine et forte, l’emporte sans cesse che
nt le droit de la société; il invoque aussi le droit plus élevé de la
nature
, et les met hardiment en présence. Par là il fait
uvement général, il fait barrière contre le flot du siècle. La simple
nature
, telle qu’elle apparaît chez Alceste, était rarem
t rendre la piété traitable, et, comme dit Philinte, faire grâce à la
nature
humaine. De même la littérature avait deux arènes
érieur, ce n’est pas à la religion qu’il le demande, mais à la simple
nature
. À cet égard, Le Festin de Pierre est une des com
es de choses, & que les histoires sont remplies de ces jeux de la
nature
. Scene XII. Toinette paroît sous ses propres hab
des prédécesseurs de Moliere ; mais on prétend qu’il l’a vue d’après
nature
, au palais de Luxembourg chez Mademoiselle, par C
imité de ses prédécesseurs, de ses contemporains, il l’a imité de la
nature
. Disons mieux, il a saisi les traits de la nature
il l’a imité de la nature. Disons mieux, il a saisi les traits de la
nature
épars dans les écrits des hommes, dans leur condu
oindres de leurs gestes, & n’a réellement imité qu’elle. C’est la
nature
qu’il imite quand ses pieces s’exposent, s’intrig
mp;c. selon le rang où le sort l’a placé. Parmi les imitateurs que la
nature
forme, les uns s’adonnent aux imitations utiles,
e l’immortalité, qu’à la perfection avec laquelle ils auront imité la
nature
. L’art enfin n’a le droit de charmer qu’autant qu
nature. L’art enfin n’a le droit de charmer qu’autant qu’il imite la
nature
jusqu’au point de frapper également le connoisseu
c transport, elle réalise tout ce qui peut la remuer agréablement. La
nature
, en formant tous les hommes pour l’imitation, n’a
ëtes tragiques qui font rire, & les comiques qui font pleurer. La
nature
est un modele posé au milieu d’une académie, chaq
sans contredit dans l’art de la comédie, que l’imitation exacte de la
nature
est plus essentielle & plus difficile que dan
ur comment elle peut résoudre son cœur aux suites de ce mot, c’est la
nature
, c’est la raison, c’est la morale qui répond par
d’époux et des marmots d’enfants509 : — l’homme et la femme ont par
nature
un penchant qui les porte à s’aimer ; et cet amou
l soit le nœud bien assorti 518 qui lie deux personnes portées par la
nature
à s’aimer, et décidées par la raison à accepter p
le lien honnête et doux de Molière, c’est le mariage fait par amour,
nature
et raison : rare alliance sans laquelle il ne peu
rare alliance sans laquelle il ne peut absolument être heureux. Si la
nature
y manque, c’est l’École des Maris ou l’École des
te se pourrait éviter si l’on n’épousait pas comme Sganarelle ; si la
nature
dans toute sa pureté présidait à cette, union ; s
le mal ; ce qu’on y appelle les belles passions, sont la honte de la
nature
raisonnable ; l’empire d’une fragile et fausse be
D’un côté il est certain qu’un auteur ne doit jamais s’écarter de la
nature
, ni la faire grimacer : d’un autre côté il n’est
on approfondir un son, qui n’est qu’un son, comme s’il renfermoit la
nature
des choses ? La comédie n’est point un poëme pour
les que l’oeil du spectateur les réduise sans peine à la vérité de la
nature
. Le Bourgeois gentilhomme paye les titres que lui
tableau est manqué dès que le spectateur s’apperçoit qu’on a outré la
nature
. Par la même raison, il ne suffit pas pour rendre
éviter le double écueil d’être froid ou romanesque ; c’est la simple
nature
qu’il faut saisir, & c’est le dernier effort
aut saisir, & c’est le dernier effort de l’art d’imiter la simple
nature
. Quant à l’origine du comique attendrissant, il f
celui de nos auteurs comiques, après Moliere, qui a le mieux saisi la
nature
; avec cette différence que nous croyons tous avo
nages si peu propres au comique, a répandu bien de l’obscurité sur la
nature
de ce spectacle. Comédie sainte Comédie sa
inconnus, l’éleva au plus haut point de gloire ; & à sa mort, la
nature
l’ensevelit avec lui. Article de M. le Chevalier
rs & des caracteres, en un mot un grand nombre de qualités que la
nature
réunit si rarement dans une même personne, qu’on
ous allons exposer dans la suite de cet article, pour satisfaire à la
nature
de notre ouvrage. Voyez Geste, Déclamation, Inton
ront cette ame & cette vie, qu’on ne rend jamais qu’en imitant la
nature
. D’ailleurs si le comique porte sur des caractere
. La farce est l’insipide exagération, ou l’imitation grossiere d’une
nature
indigne d’être présentée aux yeux des honnêtes ge
un trait de génie. Ces sortes de scenes sont comme des miroirs où la
nature
, ailleurs peinte avec le coloris de l’art, se rép
art étonnant avec lequel il a scu peindre les moeurs, & rendre la
nature
: on sait comme en parle Despréaux. Contemplez d
ur maniere de mettre en oeuvre, il a peint la cour & la ville, la
nature
& les moeurs, les vices & les ridicules,
rité, à laquelle le sort jaloux semble les avoir condamnés. Ce que la
nature
leur refuse en talent, l’orgueil le leur rend en
et il y a réussi en beaucoup d’endroits. Observant continuellement la
nature
, et rapportant à son art toutes les attitudes et
r leur manière de mettre en œuvre, il a peint la cour et la ville, la
nature
et les mœurs, les vices et les ridicules, avec to
t genre. Car il est bien plus difficile de faire des tableaux d’après
nature
, c’est-à-dire, où on ne s’écarte jamais des idées
ogue en est mauvais, parcequ’il n’est pas coupé ? Voyons, étudions la
nature
: c’est chez elle qu’un Auteur, & un Auteur c
pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l’auteur de la
nature
, Et d’un ardent amour sentir mon cœur atteint, Au
, Heureux si vous voulez, malheureux s’il vous plaît. Est-il dans la
nature
que Tartufe s’interrompe lui-même pour donner le
pose silence pendant cette premiere tirade, qui est très fort dans la
nature
. Il en est ainsi de la seconde. Tartufe, enhardi
sse long-temps attendre une réponse positive. Il faut toujours que la
Nature
lui serve de guide. Dans le Distrait de Regnard,
eurs intérêts. Voilà la regle que les bons Auteurs ont puisée dans la
nature
, dans le cœur humain, & qu’ils se sont imposé
exécuter cette scene, ou en la lisant, voilà comme on aime ! voilà la
nature
elle-même7 ! Le précis seul de ces scenes suffit
re que le mensonge est dans les arts ce que les monstres sont dans la
nature
; ils ne sauroient se perpétuer : rien n’est plus
’y en a plus ; n’en croyez rien encore. J’aimerois autant dire que la
nature
s’est épuisée sur la forme des visages. Nos prédé
çoit quelquefois des richesses comiques dans les livres qui, par leur
nature
, paroissent devoir en fournir le moins. D’Ancourt
i sont faites pour intéresser le général, d’avec celles qui, par leur
nature
, ou les circonstances, ne peuvent qu’affecter les
aient perdu à la suite d’une maladie le souvenir net et complet de la
nature
. Ils profiteront sur-le-champ de cette heureuse c
ridicules, des personnages ridicules, en un mot, le petit côté de la
nature
humaine ; mais cela, je n’en suis pas aussi sûr.
la millième fois, que Molière seul a surpris le comique au sein de la
nature
, qu’il n’a pas cherché à dire de bons mots, à fai
anie, c’est la critique308. Problème du goût Par quel don de la
nature
, ou par quel fruit de l’éducation, Uranie sent-el
onvaincre ? Le sentiment Uranie n’est pas un enfant gâté de la
nature
, qu’une fée aurait doté à son berceau du privilèg
, mais que l’admiration est le moins trompeur des mouvements de notre
nature
, parce qu’il est généreux et désintéressé par exc
le goût est faussé par l’esprit de système. Pour ceux qui suivent la
nature
, cette intimité a la plus salutaire influence mor
ature, cette intimité a la plus salutaire influence morale. Suivre la
nature
, en matière de goût, c’est obéir au mouvement ins
oint de subordonner toujours, en cas de conflit, les impulsions de la
nature
aux préceptes positifs de la raison. Or, parmi ce
le, et que cet athée faisant honneur aux plus nobles sentiments de la
nature
humaine, atteste sa divine origine. Entre ces deu
origine. Entre ces deux limites tracées par la raison, Uranie suit la
nature
, et lorsqu’elle admire, elle sait qu’elle peut se
lle a réussi, elle n’en tire aucun avantage. Il n’existe, pas dans la
nature
de sensations absolument simples. Chacune d’elles
du Cid.) Par une subtilité pleine de candeur, qui était bien dans la
nature
de son génie, Corneille avait besoin de trouver d
i se révèle dans le sujet même et en dehors du sujet, et qui n’est ni
nature
ni liberté, mais qui est lié au principe de cette
es véritables beautés, de lui voir distinguer celles qui sont dans la
nature
, au travers de celles que l’esprit seul enfante,
s divers chefs-d’œuvre, pour y puiser l’art si difficile de saisir la
nature
, & de la peindre par un mot, par un geste, pa
juger des beautés ou des défauts d’une comédie. On a beau dire que la
nature
& la vérité ne se montrent jamais sans être a
n comédien parfait ? c’est un homme qui, riche de tous les dons de la
nature
& de toutes les acquisitions de l’art, sauroi
prit & le cœur. Le comédien, pour exceller, doit avoir reçu de la
nature
une taille, une figure, une voix propres aux rôle
n. Tels sont à-peu-près les présents que le comédien doit tenir de la
nature
. Alors c’est à l’art, c’est à l’usage à lui donne
u’un titre vague ou disproportionné avait trompé le spectateur sur la
nature
ou sur l’étendue du sujet. Quant aux doubles titr
dique ; mais ce n’est pas le même sujet, si, par ce mot, ou entend la
nature
et la disposition des incidents, en un mot l’acti
able scène de brouillerie et de raccommodement, image si fidèle d’une
nature
charmante, qu’il a répétée plus d’une fois lui-mê
l’amour, d’autres maîtres que son cœur qui les éprouva toutes, et la
nature
qui n’eut aucun secret pour lui ? J’ai dit ailleu
s littératures diverses, l’expression des développements divers de la
nature
humaine. Vinet avait déployé dans les siens une é
nôtre, pour courir après le naturel, a trop souvent été infidèle à la
nature
, et que le meilleur service à rendre à de jeunes
lus sérieuse et la plus profonde. Veut-on savoir exactement de quelle
nature
est cette influence ? Il est facile de l’indiquer
estion dont il s’agit la première place à des considérations de cette
nature
, c’est déjà condamner la femme à une infériorité
st pas un devoir qu’il leur impose. Il n’a pas l’air de penser que la
nature
, en leur donnant une intelligence aussi bien qu’a
l dit: Les hommes, la plupart, sont étrangement faite ; Dans la juste
nature
on ne les voit jamais : La raison a pour eux des
aient déjà fait grand tapage, et d’autres pièces qui n’étaient pas de
nature
à lui assurer une haute réputation de piété. C’ét
ie un devoir. Mais ce n’en est pas moins une grande figure morale. La
nature
, la vraie nature, droite, saine et forte, l’empor
s ce n’en est pas moins une grande figure morale. La nature, la vraie
nature
, droite, saine et forte, l’emporte sans cesse che
santhrope aigri vainement en murmure ; Ce sont vices unis à l’humaine
nature
: J’ai fait de vains efforts, croyant les corrige
le faux dont le bon sens murmure, Car ce n’est pas ainsi que parle la
nature
. Si vous croyez encor m’avoir sous votre loi, Don
ortune, Quereller les destins et braver la fortune ; Vous, peignez la
nature
et l’homme tel qu’il est ; Qu’il s’amuse en voyan
ous croyons nous hausser en les rapetissant. Il est aussi dans notre
nature
d’estimer les choses à proportion qu’elles s’éloi
ordé un point essentiel, puisque, selon vous, les aparté sont dans la
nature
. Je demande encore ce que c’est que la comédie ?
re qu’une chose naturelle par elle-même devienne tout de suite contre
nature
? Cela n’est pas possible. Accoutumons-nous donc
nt même où il soutenoit avec plus de feu qu’ils n’étoient pas dans la
nature
, Boileau disoit à ses voisins : La Fontaine est u
il n’auroit point réussi. Par conséquent les aparté, quoique dans la
nature
par eux-mêmes, peuvent devenir plus ou moins vici
là tout seul ? Plaute, moyennant cette adresse, est rentré dans la
nature
dont il paroissoit s’écarter, & l’on n’a pas
ui, privés des dons rares & précieux qu’il faut avoir reçus de la
nature
pour la peindre gaiement, & pour exciter la j
ait dans les pieces larmoyantes & dans les drames ne soit dans la
Nature
». — Eh bien, que prouve cela ? — « Cela prouve q
tre est un cadre sous lequel les Auteurs ont droit de nous peindre la
Nature
dans toutes ses attitudes ». — Mais, en partant d
on amant & son canapé. Tout cela est on ne peut pas mieux dans la
Nature
. Quelle pitoyable raison ! Le Poëte tragique, le
yable raison ! Le Poëte tragique, le Poëte comique doivent peindre la
Nature
, il est vrai ; mais l’art du premier consiste à l
imité, mais il ne peut rien obtenir ; le vieillard est infléxible, la
nature
ne lui dit rien en faveur de son fils : la senten
nnoissance si nécessaire de nous-mêmes, qui nous développent enfin la
nature
, nous substituons hardiment des colifichets, des
paravant de détruire une idée très fausse qu’on a sur ce sujet. « La
nature
épuisée n’enfante plus, dit-on, de grands hommes
puisée n’enfante plus, dit-on, de grands hommes ». Quelle erreur ! La
nature
toujours également féconde, toujours également bo
p; quitte la route qui l’auroit peut-être conduit à l’immortalité. La
nature
le destinoit à illustrer sa patrie : le discrédit
e lestes sur le cothurne, lourds sur le brodequin, & sortir de la
nature
, seront sifflés, parceque leurs rivaux feront leu
Pourquoi cela ? Ne donne-t-on pas journellement plus d’une piece ? La
nature
de cet ouvrage ne me permet pas d’entrer dans de
ion politique, se résigne à enregistrer docilement les édits de toute
nature
; le clergé se retranche dans son domaine spiritu
don de réaliser dans des types individuels les traits généraux de la
nature
humaine, est essentiellement impersonnel : il se
illeux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d’après
nature
: on veut que ces portraits ressemblent ; et vous
âme. Je doute qu’une si grande perfection soit dans les forces de la
nature
humaine, et je ne sais pas s’il n’est pas mieux d
t à l’envi des sujets qui le charmèrent ; et comme le conte est de sa
nature
peu scrupuleux, il n’eut d’autre soin que de cont
conscience de poète ? C’était l’autorité d’Horace et de Cicéron. « La
nature
du conte le voulait ainsi, » dira-t-il avec je ne
e familiarité avec les animaux, il s’est pris pour eux, comme pour la
nature
, d’un amour véritable ; il les porte dans son cœu
chose comique en soi, que de voir un vers tellement symétrique par sa
nature
, obligé de s’adapter de force aux tours familiers
uver que les unités de lieu et de temps sont en contradiction avec la
nature
de plusieurs sujets tragiques, par la raison qu’u
des travaux de ses successeurs. Les productions de Molière sont d’une
nature
et d’un mérite si différents, qu’on peut à peine
ours ordinaire de la vie ; les exceptions, les bizarreries hors de la
nature
, appartiennent de droit à l’extravagance volontai
régularité. Il cherchait à réunir deux choses inconciliables par leur
nature
, la dignité et la gaîté. On trouve même dans ses
s que le temps ne puisse jamais rendre inintelligibles, et peindre la
nature
humaine plutôt que les mœurs de tel ou tel siècle
a vie qu’elle fait mener ; aussi sa pièce est-elle un tableau d’après
nature
, peint avec force, quoique sans exagération. L’in
près de femmes mariées. L’emportement des sens a bornes fixées par la
nature
elle-même, mais quand la vanité se plaît à revêti
e forçait Quinault à lui laisser moins d’espace, et que d’ailleurs la
nature
de la langue et de la versification françaises ne
maniéré autant que personne ; mais il faut s’entendre sur le degré de
nature
et de vérité qu’on peut exiger de chaque genre. L
ionnelles de la poésie étouffent le plus souvent les mouvements de la
nature
; pour peu donc que le poète les délivre un insta
cipes de Diderot dans un traité Sur le rapport des beaux-arts avec la
nature
, inséré dans le 5e cahier du journal intitulé Pro
lui fait des scènes ! expression vulgaire et admirable qui trahit la
nature
des sentiments faux ! Celui qui fuit des scènes a
r celles de l’homme. La femme sans cœur est un monstre qui a perdu sa
nature
et sa forme par quelque corruption : le secret du
e est plaisante. Le comique a sa source dans les contradictions de la
nature
humaine, dans le jeu multiforme des passions et d
e, la condition de l’acte ? La lutte, la lutte de la liberté et de la
nature
. La personne humaine tend à son but à travers une
aine tend à son but à travers une route barrée ; les obstacles que la
nature
, dans le sens le plus large de ce mot, oppose à l
ent eux-mêmes bien plaisants, de vouloir se montrer plus sages que la
nature
, cette mere bienfaisante qui donne un goût agréab
point possédés de cette manie. Vadius leur peint ce ridicule d’après
nature
, & les avertit de s’en corriger. Vadius. Le
& de l’aveu de toutes les personnes de goût, une imitation de la
nature
. Moliere entre dans la carriere des Lettres : son
ar des ouvrages dénués des graces de la vérité, de celles de la belle
nature
, mais remarquables en revanche par le clinquant l
eu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la
nature
. Le méchant goût du siecle en cela me fait peur :
davantage un homme qui se sent du génie. Jeunes Auteurs, vous que la
nature
a favorisés, en naissant, d’un esprit assez soupl
au, divin Moliere, viens nous faire un autre Impromptu, qui ramene la
nature
sur nos théâtres. Jamais nous n’en eûmes un besoi
re. Argan. Rien ! Beralde. Rien. Il ne faut que demeurer en repos. La
nature
d’elle-même, quand nous la laissons faire, se tir
bonne ? Les hommes la plupart sont étrangement faits : Dans la juste
nature
on ne les voit jamais : La raison a pour eux des
verrons, les yeux fixés sur un chaos, où rien n’est à sa place par sa
nature
, où rien n’est lié par ses rapports, rejetter des
il n’est point exempt d’imperfections ; Molière peint bien plutôt la
nature
caractéristique que la nature choisie. Ses héros
fections ; Molière peint bien plutôt la nature caractéristique que la
nature
choisie. Ses héros ont des tics, des ridicules ;
ulement ne serait pas comique, mais qu’il serait même faux et hors de
nature
. Si l’on admet qu’il a pu prendre fantaisie au mi
r un rôle de théâtre, ce serait un ouvrage de mathématicien ; mais la
nature
humaine n’est pas ainsi faite. Alceste impassible
. Il est probable, en effet, que Simonin a dessiné son modèle d’après
nature
; le tableau des « farceurs » est trop exact dans
e bon sens pour que ces deux qualités fussent le fond essentiel de sa
nature
. Cette bonté se marquait par l’exercice d’une cha
ve beaucoup de tolérance et d’indulgence pour les faiblesses de notre
nature
, la conviction que la vie est bonne en elle-même
a vie ; or, son existence, tant à Paris qu’en province, était-elle de
nature
à faire de lui un chrétien ou même un stoïcien ?
ienneté de ses services et à l’affection de son maître qu’à un don de
nature
pour sentir le comique ; comme tant d’autres chos
t amour résidé la beauté, tout cela lui parait un ridicule défi à la
nature
. Il ne perd jamais une occasion de célébrer l’amo
s remèdes tout ce qui vient des faveurs du hasard et des forces de la
nature
. » Il dit de l’autre : « C’est une des grandes er
e n’ont jamais voulu comprendre un certain nombre de comédiens que la
nature
destine à faire rire. L’auteur de la Comtesse Rom
uisque celui-là même qui en faisait profession cédait malgré lui à la
nature
du genre et s’efforçait inutilement de se guinder
l il persistait à se croire fait. C’est une double infirmité de notre
nature
, d’abord de ne pouvoir prendre notre parti de nos
envahissant, mais où il prend sa place, assez contraire parfois à la
nature
même de la comédie. Si Molière fut mauvais acteur
s plus complets, à la fois laborieux et inspiré, devant beaucoup à la
nature
, encore plus à l’art, par-dessus tout interprète
t devenir une institution d’état. On cite d’habitude, pour marquer la
nature
de ses rapports avec ses comédiens, une phrase du
désir de tout soumettre au rire, c’est-à-dire à la discussion. Cette
nature
d’esprit, non-seulement se conciliait très bien a
ie soit, comme toutes ses autres parties, assujettie aux regles de la
nature
& de la vraisemblance, qui, devant régler &am
me devez, Car, mon cher Seigneur, vous savez Qu’il n’affiert pas à ma
nature
. Je suis créature, Et pure facture De simple s
alante. Ce lieu se peut nommer séjour des voluptés, Où l’art & la
nature
étalent leurs beautés. On rencontre à l’abord une
s expressions bouffonnes ? Enfin parut le grand Moliere. Guidé par la
nature
, le goût, le discernement, il connut qu’un poëte
ment. Voilà pourquoi il a mieux aimé se donner un style conforme à la
nature
, en perfectionnant ceux de Plaute & de Térenc
comiques, intelligibles aux spectateurs les moins éclairés : mais la
nature
a épuisé ses dons en faveur de Moliere, & s’e
[90, p. 134] L’auteur fécond et célèbre des Singularités de la
nature
284, nous a appris une allusion très heureuse au
t-il faire dans cette maudite galère ? 284. Des Singularités de la
nature
par Voltaire, 1768. 285. Saxe, Maurice, comte d
eurs antagonistes. « Premiérement les monologues ne sont pas dans la
nature
. Un extravagant comme Jodelet, Crispin, Dom Japhe
théâtre représente une forêt. Timon, une bêche à la main. Pere de la
nature
, Soleil ! attire à toi les humides exhalaisons de
uire le Sénat. Osez dire que le monologue de Timon n’est pas dans la
nature
, je vous dirai hardiment que vous ne la connoisse
nd il les fait aux échos, aux murailles, à lui-même, & à toute la
nature
. Dans le Babillard, comédie en un acte, en vers,
Il est vrai. Mais avec de gros biens, Prodigue par caprice, avare par
nature
, Elle est impérieuse & dure, Ne hait que son
hie, en sa simplicité, Est une glace encore pure, Qui réfléchit la
nature
Dans toute sa vérité. Damis. Mais j’ai pu me t
e-t-il un sentiment bien vrai ? Je crains. Damis. Je crains.C’est la
nature
même. Mon Auteur est sans art, & ne sait que
e plus tendre. « Abjurez une triste erreur : « Le Ciel à l’humaine
nature
« Donna la beauté pour parure, « Et l’amour pou
faits. Ces faits sont entièrement faux, comme quelques autres de même
nature
, que j’ai déjà eu occasion de démentir ; et j’emp
de tous les pays, de toutes les conditions ; un vice inhérent à notre
nature
, et dont beaucoup d’hommes sont attaqués. Ce n’es
sonnage est, si j’ose parler ainsi, avare par accident plutôt que par
nature
, puisque, pouvant appeler sa pièce, Avarus, de mê
moindres frais, conserver la tendresse des parents que t’a donnés la
nature
. » Il semble que ces vers du poète de la raison
plus éloquent des sophistes. Si, suivant Horace, ou plutôt suivant la
nature
, un avare ne doit point compter sur l’amour et le
bouche, ménage trop peu des bienséances d’un ordre supérieur et d’une
nature
presque sacrée, qu’on ne saurait assez ménager. I
e fiction morale, comme est une comédie ou un roman, parce que, de sa
nature
, la sottise est incorrigible ; il sera tout au pl
s les avantages naturels et acquis ; il a toutes les disgrâces que la
nature
et l’art peuvent rassembler sur une personne. Tou
unes de ces scènes éminemment vraies, où se montre l’homme tel que la
nature
ou la société l’a fait. Il en est une qui passe j
la comédie des Amants magnifiques. Les deux autorités étaient de même
nature
, de même valeur ; et des exemples tirés du théâtr
, il s’ouvrit une carrière nouvelle, où il n’eut d’autre guide que la
nature
, et qu’il semble avoir fermée, après l’avoir parc
et la fermeté du dessin, l’éclat et la vérité de la couleur, l’air de
nature
et de vie, enfin l’art et la main d’un grand maît
ur qu’elle se fait à elle-même ; mais elle appuie si fortement sur la
nature
du crime, elle en développe si complaisamment tou
ouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance : il n’est point dans la
nature
qu’un vieillard qui a été soixante-dix ans chagri
nte avec génie, où renonçant à imiter les tableaux fantastiques d’une
nature
de convention, il prend pour uniques modèles, l’h
est surtout pour avoir excellé l’un et l’autre dans l’imitation de la
nature
, qu’ils ont tous deux mérité le surnom d’inimitab
Jodelet n’est plus à la mode, Et maintenant il ne faut pas Quitter la
nature
d’un pas. 1. Cette madame de Grignan était l
en effet, je vais vous la dire en confidence, c’est mon physique. La
nature
, à ce qu’on prétend, ne m’a pas gratifié d’un phy
bilité ; et du moment que le sentiment le plus sacré sort de la juste
nature
, Molière l’empoigne au passage, et en met à nu le
trer dans la peau de personnages parfois très différents de sa propre
nature
. C’est ainsi qu’il créait Alceste, comme Arnolphe
n faut. Molière a toujours cru qu’il devait ‘conformer son style à la
nature
de son œuvre et à l’état de ses personnages. Il n
ôt qu’il les voit dans la bouche d’autrui. »Il veut un grand mal à la
nature
humaine, mais il la souhaiterait volontiers pire
d’Oronte, il dit à quoi il le trouve bon . « C’est ainsi que parle la
nature
. » Avouez qu’avec tout le naturel de ce langage,
ur vingt mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la
nature
humaine Et de nourrir pour elle une immortelle ha
rte, la cause est juste, l’indignation est de bon aloi, non contre la
nature
humaine, mais contre Tartuffe, Grippeminaud et Br
rtueux, assez pur, assez complet pour se permettre d’anathématiser la
nature
humaine. Il n’est pas pour le mensonge, il est po
lui qui crie par la bouche de Philinte : … Faisons un peu grâce à la
nature
humaine ! Et Labiche dans son amusant vaudeville
fraternité possible avec une si hautaine vertu. Restons dans la juste
nature
. Et si nous avons trop à souffrir des hommes, tâc
caractères, on y trouve des situations ; au lieu des ridicules de la
nature
, des ridicules exagérés ou imaginaires ; au lieu
travers tout ce factice de l’imitation espagnole, plus d’un trait de
nature
; et la grande beauté que la comédie devait tirer
ident la fait retomber dans les mains d’Arnolphe. L’observation de la
nature
eût peut-être suggéré à Molière un moyen de la lu
s emportait tout le reste. Une fois averti des puissants effets de la
nature
bien observée, Molière n’eut plus besoin de la co
comédie. Enfin, le langage, au lieu d’être un art, n’est plus que la
nature
elle-même parlant par la bouche des personnages,
e vus de loin, sont çà et là empâtés. Il a craint que la vérité de la
nature
ne fît pas assez d’effet ; il l’a quelquefois cha
ère en a peur, il en a horreur du moins. C’est la révolte de sa noble
nature
contre ce vice, le plus odieux de tous, parce qu’
ète, un personnage boiteux. Molière n’emprunte que ce qui est dans la
nature
. Il le fait sien, en le rapprochant, par les chos
ns le poète comique, en quoi y a-t-il moins de génie à reconnaître la
nature
dans l’auteur qu’on lit, qu’à la surprendre sur l
les pages du poète que sur la toile du peintre ; tout ce qui rend la
nature
y est fait de génie. VI. Pourquoi des trois
ns perdu au théâtre ? Il y en a des raisons générales, tirées de la
nature
même de la tragédie. Il entre du savoir dans le p
il me semble que sa constante préoccupation a été de les ramener à la
nature
, de leur montrer tout ce qu’elles ont à gagner à
gnes paroles qu’elle adresse à Trissotin sur sa brusque retraite, une
nature
énergique et noble au fond, à qui il ne manquait
être merveilleusement douée ; les avantages qu’elle avait reçus de la
nature
primait même assez ceux de sa sœur Henriette, pou
tion de vouloir, par la contrainte, triompher de doux instincts de la
nature
, qui réagissent d’autant plus violemment qu’on le
ect. Et cette Toinette, du Malade imaginaire, quelle heureuse et fine
nature
! Que de malice et de cœur tout à la fois ! Comme
médie. Quand vous peignez les hommes, il faut les peindre d’après
nature
: on veut que les portraits ressemblent, et vous
u les mœurs des hommes de leur siècle. Et, comme la comédie est de sa
nature
critique et satirique, on juge, quand elle y rest
alité, et beaucoup d’autres ouvrages. Il excellait aussi à peindre la
nature
rusée des paysans, qui, sous une apparente bonhom
répond : « Vous me flattez. » Tout cela ne nous semble guère dans la
nature
. Géronte peut-il ignorer quelle réprobation inspi
ant, il la prend sur ses genoux, et ses marques d’affection / sont de
nature
à le rendre intéressant. L’avare de Molière n’a p
ta peinture de certains travers de l’époque, très compatible avec la
nature
de son sujet, en rehaussait le mérite. Voyez Le M
n opposition avec son caractère. Telle était le plus ordinairement la
nature
des combinaisons dramatiques de Molière. Celles d
oit s’efforcer d’acquérir quand par malheur il n’est pas un don de la
nature
; car sans lui le vrai but de la comédie ne saurai
avec pleine franchise, quand même cet avis serait peu flatteur et de
nature
à blesser la personne qui le recevrait, parce qu’
r vingt mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la
nature
humaine, Et de nourrir pour elle une immortelle h
tuant à ne montrer dans leurs écrits que les mauvais aspects de notre
nature
, à n’étaler aux yeux que les plaies de la société
ous ces défauts, dont votre âme murmure, Comme vices unis à l’humaine
nature
; Et mon esprit enfin n’est pas plus offensé De v
ssi bien que l’air pur et le soleil, des conditions d’existence de la
nature
. Peut-être trouverez-vous, mon cher Eugène, que c
frappe d’abord, c’est on extrême passion en toutes choses ; c’est sa
nature
véhémente, irritable, emportée. Voilà les premièr
qualités distinctives de leur talent soient bien appropriées, où leur
nature
enfin s’identifie parfaitement avec celle de ces
d’ailleurs ses moyens d’exécution, quelque opposée que soit sa propre
nature
avec celle de son rôle ; c’est, dis-je, à son art
bien ! Je puis me tromper, mais il me semble qu’une passion de cette
nature
doit entraîner à des concessions peu délicates, a
s plus mâles et les plus terribles, y fassent à la fois explosion; la
nature
du personnage et la situation où l’auteur l’a pla
écédemment défendus avec vigueur. Mais, dira-t-on, Célimène est de sa
nature
mordante et satirique, et la malice, dans ses jug
rusquerie des gestes, il faut que tout, dis-je, donne l’idée de cette
nature
implacable et généreuse à la fois, de ce caractèr
grande en chargeant son rôle, que non seulement il n’est plus dans la
nature
du personnage qu’il représente, mais qu’il ôte en
reposât sur l’observation profonde et vraie de la bizarrerie de notre
nature
. La passion amoureuse de Tartuffe est opposée à s
du quatrième acte, il insiste encore sur ce moyen, qui lui semble de
nature
à devoir décider Elmire, car on juge toujours les
u vous voir, parfaite créature... Sans admirer en vous l’auteur de la
nature
, etc. Mais enfin il lui dit assez franchement : A
le savoir de I*** L’Art poétique, chant III, v. 359-428 Que la
Nature
donc soit votre étude unique, Auteurs, qui préten
ages naïves ; Que chacun y soit peint des couleurs les plus vives. La
Nature
féconde en bizarres portraits, Dans chaque âme es
utre liées. Aux dépens du Bon sens gardez de plaisanter. Jamais de la
Nature
il ne faut s’écarter. Contemplez de quel air, un
Molière, vous le savez, se tient toujours le plus près possible de la
nature
, et la nature lui aura dit qu’un homme, à quarant
le savez, se tient toujours le plus près possible de la nature, et la
nature
lui aura dit qu’un homme, à quarante-deux ans, ne
nsignés tous les devoirs de la femme dans le mariage et qui serait de
nature
à l’en dégoûter à jamais. Et pourquoi de la part
uelque sorte à l’état brut afin qu’elle n’écoutât que la pensée de la
nature
qui est en même temps la pensée de la comédie : l
cules, deux personnages qui se mettent dans leur tort, l’un devant la
nature
, l’autre devant la société. Il a pensé qu’ils dev
des caractères qui, sans lui, resteraient disséminés et épars dans la
nature
. Si vous voulez à toute force trouver un enseigne
lièrement irrésistible. Elle fait agir une loi psychologique de notre
nature
. Il faut ajouter que si de cette loi des contrast
à son rôle lui permette de tenir dans la communauté une place que la
nature
et une organisation plusieurs fois millénaire de
s. Pour lui toute celte question se résume en deux points : la loi de
nature
et la loi morale s’unissent pour exiger une doubl
premier abord. Il en coûte parfois à la vérité psychologique, car la
nature
humaine est plus variée, plus ondoyante, plus dif
comme lui, planta là ses études, sa famille, et s’enrôla comédien. La
nature
l’y poussait sans doute, une belle passion le déc
humain la noble source des larmes. Et lorsqu’enfin, vaincus par cette
nature
inférieure qui les condamne au rire et à la parod
nd ni où. La mère vivait et pouvait avoir soixante ans. Elle ôtait de
nature
fort complaisante ; car on la voit, en 1658, marr
se, la conquête de la vérité. Car telle est encore l’excellence de la
nature
humaine que tout orateur doit annoncer qu’il va c
de la guerre, qu’aggravait « je ne sais quoi de déréglé dans toute la
nature
. » La voix de l’orateur devient le cri des malheu
t la méthode invariable de ses discours, étudiée sur le profond de la
nature
humaine, il expose nettement et fortement les pen
r ses enfants. Il n’est pas possible de forcer plus outrageusement la
nature
, et Orgon devient une sorte de monstre plus rebut
arges excessives furent acceptées comme autant de traits observés sur
nature
et comme la figure même de la dévotion, photograp
coup, ni avare ; on n’est pas hypocrite fatalement, par une pente de
nature
irrémédiable qui constituerait au vice une sorte
tion ; qui dans sa signification propre et rigoureuse surpasserait la
nature
, quelque secours qu’elle reçût de la grâce et qui
llité ou à une inactivité loquace qui, Dieu merci, n’est pas la vraie
nature
. Rousseau en a fait la remarque : « Les honnêtes
et déclare la guerre « à tous les gens de bien. » C’est le cri de la
nature
, la vraie moralité de la pièce, et il est aisé de
ertissement au lecteur. Il ajoute donc que les plaisanteries de celte
nature
fine et sérieuse doivent être prisées plus que le
er à son Misanthrope la folie furieuse du Timon de Shakespeare, ni la
nature
basse du révoltant parasite que l’auteur anglais
; c’est le prêtre. Ce mal n’a d’autre dictame que les sacrements. La
nature
de l’homme est ordonnée en vue de sa conservation
ù la passion d’un homme rempli de l’amour divin suspend l’ordre de la
nature
, produit le miracle et triomphe de toute force co
pas seulement son propre néant, il provoque la résistance des autres
natures
qu’il veut déranger et blesser par le surcroît où
oins elles sont sérieuses et tristes ; l’amour est très sérieux de sa
nature
, et pas du tout comique lorsqu’on le regarde de p
euve, et l’on n’aperçoit point qu’il ait à dompter aucune passion. La
nature
ne lui a donné ni l’oreille sensible au grincemen
flée de rien ! Écoutez encore Philinte : … Faisons un peu grâce à la
nature
humaine Et voyons ses défauts avec quelque douceu
nt à l’extrême corruption. Toute la grâce que nous pouvons faire à la
nature
humaine, c’est de la reconnaître faible ; cette c
échit pas, puisque les devoirs qu’elle nous impose sont fondés sur la
nature
des choses. Ainsi l’honnête Philinte résout très
ins de rage. Oui, je vois ces défauts... Comme vices unis à l’humaine
nature
. L’homme qui parle ainsi s’accuse de ne pas aime
qu’ils seraient libres de lui obéir. Les vices ne sont pas unis à la
nature
humaine. La nature humaine n’est que faible ; ell
bres de lui obéir. Les vices ne sont pas unis à la nature humaine. La
nature
humaine n’est que faible ; elle ne se contraint p
expier ne s’en tirent plus. J’ignore si Célimène est dessinée d’après
nature
et quels lieux en ont conservé le modèle. Dans le
exceptions raisonnables, j’ajouterais que toute femme est coquette de
nature
, comme tout homme est naturellement vain et mente
n et menteur, omnis homo mendax. Mais la grâce corrige et retourne la
nature
, de même que le péché l’enfonce dans la corruptio
erdition : la plupart demeurent sur la terre, dans le milieu, dans la
nature
, entre la grâce et le péché qui se les disputent
On accordera qu’il y a une distance entre le mouvement premier de la
nature
, qui veut plaire, et le conseil du péché, qui se
n pas que ce soit chose tout à fait innocente que vouloir plaire : la
nature
n’est pas innocente ! mais enfin je la comprends,
e l’amour amène l’amitié. C’est le dernier trait où l’on reconnaît la
nature
relativement honnête de la coquetterie. Or, qui s
er son cœur et offrir sa main. Il sortira de la raison, non pas de la
nature
, distinction très nécessaire à la perfection de l
le Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin, & les autres de cette
nature
, il a trop donné au goût du peuple, pour les situ
la cour. Il est le seul parmi-nous qui ait découvert ces traits de la
nature
, qui la distinguent & qui la font connoître.
ce et celle du Tartuffe. Il faut convenir que personne n’a reçu de la
Nature
plus de talents que M. de Molière pour pouvoir jo
que Molière est le seul parmi nous qui ait découvert ces traits de la
Nature
qui la distinguent et qui la font connaître. Il a
véritablement estimables, non seulement parce qu’elles viennent de la
Nature
, mais encore parce qu’elles ont été cultivées et
ompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la
nature
. Dufresny étoit remarquable par une façon de d
g, ses prétentions, le lieu de la scene, & par conséquent avec la
nature
. LA MALADE SANS MALADIE, comédie en prose, en
couverte par une soubrette très peu fine ; ce qui n’est point dans la
nature
, puisque Lucinde est annoncée pour une personne a
acteres que Dufresny fait entrer dans sa piece, & qu’il doit à la
nature
seulement, ajoutent à la gloire qu’il mérite pour
as & ridicules. Au contraire celui du Comique Moderne est dans la
nature
, & une des meilleures Pieces de l’Auteur. C’e
Moliere, qu’il appelloit toujours le Contemplateur. Il disoit que la
nature
sembloit lui avoir révélé tous ses secrets, du mo
n homme s’imagine être Alexandre, & autres caracteres de pareille
nature
, cela ne peut arriver, que la cervelle ne soit to
as & ridicules. Au contraire celui du Comique Moderne est dans la
nature
& une des meilleures Pieces de l’Auteur ; C’e
malade tristement désabusé, qui n’avait plus de confiance que dans la
nature
, et ne trouvait plus la médecine bonne à autre ch
r conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la
nature
l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. » M
somptueuse impéritie des hommes, de l’impossibilité qui résulte de la
nature
éternelle des choses. Mais Molière a une excuse q
es, mais quelquefois un peu sérieuses du Misanthrope n’étaient pas de
nature
à frapper, à saisir, à enlever des spectateurs, q
lus. Sage, il n’exige pas de ses semblables plus de perfection que la
nature
humaine, en général, n’en comporte ; et, s’il en
onnages qui n’ont ni réalité ni vraisemblance, des personnages que la
nature
n’offre pas et que l’art doit s’abstenir de créer
mes, pour aller sur une montagne d’or satisfaire aux infirmités de la
nature
. Le respect de l’antiquité doit être grand ; mais
ieux montrer l’excès et la difformité, on n’a pas besoin de forcer la
nature
et d’abandonner le vraisemblable. Ainsi malgré l’
Scene I. ALCESTE, PHILINTE. Philinte. Vous voulez un grand mal à la
nature
humaine ! Alceste. Oui, j’ai conçu pour elle une
rs du temps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grace à la
nature
humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rig
vois ces défauts dont votre ame murmure, Comme vices unis à l’humaine
nature
; Et mon esprit enfin n’est pas plus offensé De v
les lieux & dans les instants les plus favorables pour prendre la
nature
sur le fait, & faire une ample moisson. Le so
ns, en imitant Moliere, le meilleur des imitateurs, l’imitateur de la
nature
, tâchons, dis-je, de nous former un empire sur la
ndamment de tout cela, mille circonstances ont concouru à seconder la
nature
pour former en lui l’homme extraordinaire, &
ourmentait et veillait sans cesse ?… Auguste suivait le conseil de la
nature
, qui veut que tout ce qui travaille se repose, qu
tous les esprits seraient tendus aux affaires publiques, soit par la
nature
de la constitution, soit par une révolution flagr
uise de Rambouillet étaient éminemment raisonnables. Je demande si la
nature
de ces études n’était pas noble, élevée, de celle
le Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin, & les autres de cette
nature
, il a trop donné au gout du peuple, pour les situ
la cour. Il est le seul parmi nous qui ait découvert ces traits de la
nature
, qui la distinguent & qui la font connoître.
ements étrangers qui le rendent confus, d’éviter l’École, d’imiter la
Nature
, et même de hasarder un terme, une expression, si
e pas : croit-il de bonne foi que j’aurais hasardé des faits de cette
nature
, sans en être bien informé ? Il me permettra de l
cet endroit de mon Livre ? Au contraire j’y trouve, ce me semble, la
nature
à découvert. Mon Censeur fait ce qu’il peut pour
u’une voix sonore, et une flexibilité de corps, que nous tenons de la
nature
, donnent un grand avantage à l’Acteur. Mais il y
sa matière donne à son jeu tout le vrai, toute la délicatesse que la
nature
exige. Mais, diront quelques Lecteurs indifférent
e, et aux passions que l’on représente, ou que l’on veut inspirer. La
nature
avait refusé à Molière les dispositions nécessair
sa femme, M. Guillaume et Agnelet, sont des personnages pris dans la
nature
, et le dialogue est de la plus grande vérité. Il
oursault de ce qu’il a eu de talent, qu’il le devait tout entier à la
nature
. Il n’avait fait dans sa jeunesse aucune espèce d
’un philosophe que la curiosité distraite d’un voyageur. Peut-être la
nature
même du pays, qui était fort peu connu, et les mœ
t saisi son sujet : aussi Regnard était-il joueur. Il a peint d’après
nature
, et toutes les scènes où le joueur paraît sont ex
: Dix fois à carte triple être pris le premier! Ce dialogue est la
nature
même : le poète, qui était joueur, n’a eu de ces
qu’où une passion renverse une tête; il va toujours aussi loin que la
nature
. D’ailleurs, l’amour d’Arnolphe produit des incid
êmes préceptes, est la morale naturelle, que nous trouvons dans notre
nature
même, c’est-à-dire dans la constitution de notre
s prochaine de Dieu : en un mot naturelle, c’est-à-dire fondée sur la
nature
que Dieu créateur nous a imposée formellement ; d
est morale, c’est-à-dire règle, que parce qu’elle est infuse en notre
nature
par la puissance divine, et elle n’est définie qu
l’existence des êtres contingents, de l’ordre de l’univers, et de la
nature
de l’homme, sont traduites du Syntagma philosophi
Les hommes, la plupart, sont étrangement faits : Dans la juste
nature
on ne les voit jamais. La raison a pour eux de
acheva bientôt par la sympathie de nos caracteres. Il sembloit que la
nature
, par ces rapports, voulût encore rapprocher deux
mes anciens maîtres, tout me crie d’étouffer pour vous la voix de la
nature
. Alise respire encore ; sa vie m’étoit nécessaire
ette espèce de mensonge qu’un art mal entendu voulait substituer à la
nature
. Les pointes commencèrent à tomber, mais lentemen
, on reproduisait, sous toutes les formes, les personnages hors de la
nature
, comme les seuls qui pussent faire rire; parce qu
e, et j’ai compris que, lorsqu’on peignait des originaux pris dans la
nature
, et non pas, comme autrefois, des êtres imaginair
l’homme qui allait ramener la comédie à son but, à l’imitation de la
nature
. Elles sont si parfaites, à deux ou trois vers pr
fecté, et ce qu’il y a de plus commun lui paraît monstrueux. C’est la
nature
prise sur le fait; et cette expression si naïve,
é ? La grande importance mise aux petites choses n’est-elle pas de sa
nature
très ridicule? N’est-ce pas un défaut de raison,
d’imperturbabilité stoïcienne n’est pas, je crois, très-conforme à la
nature
; mais, à coup sûr, elle l’est encore moins à l’e
ur vingt mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la
nature
humaine, Et de nourrir contre elle une effroyable
un moment après, va critiquer les jeux de mots, en fasse un de cette
nature
. Mais ne dit-on pas tous les jours en conversatio
pris dans un merveilleux mythologique et des transformations hors de
nature
, ne peut par conséquent blesser la morale, puisqu
ls, qui naît de l’identité des personnages. Enfin, ne pouvant, par la
nature
extraordinaire du sujet, y mettre autant de vérit
e juste indignation, elle tombe sur un fils coupable qui a offensé la
nature
et que la nature condamne. Mais, en vérité, le fi
on, elle tombe sur un fils coupable qui a offensé la nature et que la
nature
condamne. Mais, en vérité, le fils d’Harpagon n’a
OLOMBINE. Pour donner à l’univers un comédien italien, il faut que la
nature
fasse des efforts extraordinaires. Un bon Arlequi
’esprit pour animer son ouvrage. Mais pour des comédiens français, la
nature
les fait en dormant : elle les forme de la même p
a queue longue, et des perroquets d’être habillés de vert, de même la
nature
des femmes est de faire enrager leur mari. » Col
us avisez jamais de me venir interrompre pour des gueuseries de cette
nature
-là. Allez, qu’il revienne demain. ARLEQUIN se tou
lus heureuse dans la peinture de ces caractères plus rapprochés de la
nature
et de la vérité, et que sa plume elle-même, moins
ent dites, ce ne sont point des tableaux de la vie ordinaire et de la
nature
réelle ; ce sont les jeux, les caprices d’une ima
l’Étourdi, notre comédie fut toute espagnole. Des caractères hors de
nature
, des rencontres fortuites, des méprises produites
aux. Les Précieuses ridicules furent le premier tableau peint d’après
nature
, le premier qui représentât des personnages vrais
faites par leurs charmes ; les marquis qui se vantent des dons de la
nature
, des bontés du roi et des faveurs des dames ; et
fication publique, qu’il montrât le ridicule faible et confiant de sa
nature
, triomphant du vice armé de toutes ses ruses ? La
formément les différentes portions de l’espèce humaine, telles que la
nature
ou la société les distinguent ; ils ont mis sur l
ne sait plus que se copier lui-même, faute de prendre pour modèle la
nature
, dont la variété est infinie. C’est parce qu’il l
op tranchées, détruisent l’harmonie, et blessent la vraisemblance. La
nature
, qui n’a pas fait deux êtres absolument pareils,
dialogue. De pareils juges condamneraient une statue plus grande que
nature
, faute de comprendre que, vue au point élevé qu’e
d’un art doivent être homogènes : une seule, qui ne serait pas de la
nature
des autres, les accuserait d’imposture ; et l’eff
e, pour plaire et triompher, il doit, comme tous les imitateurs de la
nature
choisie, prendre dans plusieurs modèles de quoi c
précise, qui, de l’exagération de l’art, fait sortir la vérité de la
nature
? Molière, du reste, pour peindre à la fois avec
is des visages expressifs et variés ; voulant, d’ailleurs, imiter une
nature
morale, où le bien et le mal se trouvassent dans
ron, et elle s’emporta même un jour jusqu’à lui donner un soufflet.La
nature
et Molière, ces deux maîtres dont les leçons étai
oins et ceux de sa famille. Observateur exact et peintre fidèle de la
nature
, Molière aimait à éprouver l’effet de ses tableau
ait accepter d’assez fortes sommes d’argent aux jeunes auteurs que la
nature
avait mieux traités que la fortune : Racine en es
76. « Boileau ne se lassait point d’admirer Molière… Il disait que la
nature
semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du mo
r conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la
nature
l’ait guéri ou que les remèdes l’aient tué. 88.
’en serais bien fâché, répondit Molière ;je lui gâterais son jeu : la
nature
lui a donné de meilleures leçons que les miennes
u’ils sont devenus depuis. Les douleurs les plus légitimes suivant la
nature
et la société, n’obtenaient point alors, pour se
urces diverses, et qui, calme et profond, réfléchit magnifiquement la
nature
. Le génie observateur de ce poète a saisi de tout
lesse et de la grâce ; il exige, en un mot, qu’elle soit telle que la
nature
l’a créée, faite pour les douceurs du foyer domes
d’un voisin. Chaque homme, d’après le sens de Molière et celui de la
nature
, a besoin d’une femme qui joigne sa destinée à la
harmant de jeunesse et de passion. Léger et ouvert, il dit à toute la
nature
qu’il est amoureux. L’allégresse du cœur s’augme
u milieu de ses enfants. On reconnaît la meilleure et la plus honnête
nature
du monde dans le peintre hardi des ridicules de s
ls me doivent faire la grâce de ne point toucher à des matières de la
nature
de celles sur lesquelles on m’a dit qu’ils m’atta
ettes ont un cœur. Quel monde que celui du Misanthrope ! Quelle belle
nature
, que celle d’Alceste ! Qui donc, ayant le sentime
manière dont il l’a fait. Ainsi donc, tout en admettant la magnifique
nature
d’Alceste, eu le tenant pour un parfait honnête h
es lignes offensantes : « Qu’est-ce que les femmes ! elles sont de la
nature
du milan. Leur faire du bien, c’est comme si on j
sieurs fois ces vers charmants : Je suis jaloux, Psyché, de toute la
nature
, Les rayons du soleil vous baisent trop souvent,
de Clitandre et d’Henriette respirent une douce poésie de l’âme : ces
natures
si franches, si fidèles, si sûres d’elles-mêmes,
trouver le ridicule de chaque chose, et s’attacha si exactement à la
nature
, qu’aucun peintre n’en a saisi le caractère avec
ester au-dessous du modèle. C’est par de larges traits empruntés à la
nature
que le pinceau de Molière a composé ses grands ta
ruinés. Il faut l’avouer, un changement notable s’est opéré dans la
nature
du parterre. Autrefois il sifflait ; actuellement
airement moi qui sert de modèle. Oh ! ce garçon-là copie bien d’après
nature
. Il a besoin, dans une pièce qu’il fait, d’un car
obligeance de leur apprendre qu’ils n’ont de reproche à faire qu’à la
nature
. On ne joue plus guère de Dancourt que le Chevali
Rien ne manque à sa gloire. De la
nature
humaine immortel interprète, Comédien, penseur, p
es détours disant ce que tu veux, Fort comme ta raison, vrai comme la
nature
, Reste du monde entier l’éternelle lecture. Assis
à justement : c’est la vive peinture D’un sage désarmé, dompté par la
nature
. N’ai-je point eu raison de dire qu’on se flatte
qu’on se flatte toujours lorsqu’on se peint soi-même ? Un Sage que la
nature
a désarmé aussi honnêtement, n’a pas la sottise d
n deux mots sa peinture, C’est l’homme le plus vain qu’ait produit la
nature
: Pour ses inférieurs plein d’un mépris choquant
vous êtes mon pere : je vous reconnois à ces mouvements, que la seule
nature
sait inspirer. Je vous demande pardon de mes empo
ens il s’arrache de force, Et va sacrifier au plus affreux divorce La
nature
, l’hymen & l’amour gémissant. Je serai dénué
vraisemblance ; ce que les personnages y font, y disent, est dans la
nature
; le fonds est ordinairement attachant ; il y a m
lantes fantaisies de Shakespeare, il demeure avant tout peintre de la
nature
humaine dans le sens le plus large et le plus lib
ègle. Or il y réussit par cette incomparable naïveté qui n’est que la
nature
prise sur le fait, comme le laisse entendre ce mo
ent, comme on doit s’y attendre, que Molière aimait à peindre d’après
nature
, nous estimons cependant qu’il ne convient pas de
’un côté le caractère, c’est-à-dire l’habitude morale qui vient de la
nature
, et de l’autre la passion, c’est-à-dire la crise
art où la qualité les dispensait de talent, Oronte est peint d’après
nature
. Mlle de Scudéry ne louait-elle pas Montausier de
it avoir pleine liberté de peindre fidèlement toutes les formes de la
nature
humaine, comme le savant de poursuivre toutes les
, de l’autre par un moraliste qui fait un tableau de chevalet d’après
nature
, et veut être étudié comme à la loupe126. À premi
oint à la minutieuse patience de l’observateur, mais rivalise avec la
nature
par une invention qui d’emblée improvise son pers
nécessaire. Mais il jugea plutôt, et, selon nous, avec raison, que la
nature
de son sujet, et la façon dont il entendait le tr
Toutes les couleurs sont donc poussées au noir dans ce tableau où la
nature
est tellement offensée que la gaieté même a comme
teur ; car, tout ce qu’il touche, il le rend sien, et c’est encore la
nature
qu’il étudie dans les livres. Ce qui était bon de
social qui tient aux mœurs d’une époque plus qu’aux entrailles de la
nature
humaine ; car l’avarice est une peste qui s’attaq
les plus forts. Aussi, dès qu’il l’aura perdue, tous ses instincts de
nature
prendront-ils une irrésistible revanche. On le ve
s, aggravant l’injure de cet éloge, il l’accuse encore de « forcer la
nature
et d’abandonner le vraisemblable 152 ». Précisant
universel, et du portrait au type. C’est ainsi qu’il rivalise avec la
nature
, et met au jour des originaux supérieurs à ceux q
ue où le ridicule procède des caractères, et est toujours un trait de
nature
saisi sur le vif par un observateur dont le génie
upçonne de l’avoir volé. » Lettre à l’Académie. 153. L’art, c’est la
nature
d’abord, mais vérifiée, contrôlée, jugée par un d
mots qui expriment cette intention sont attendus comme des traits de
nature
. Le fameux sans dot par exemple est la conséquenc
ait quand il peint le soupirant. Le poète seul est représenté d’après
nature
. 167. Dans L’Impromptu de Versailles, Molière av
dans les beaux-arts, les ont cultivés malgré leurs parents, et que la
nature
a toujours été en eux plus forte que l’éducation.
té de ses talents, et par les dons singuliers qu’il avait reçus de la
nature
, mérite d’être connu de la postérité. C’est le co
ait sur tout ce qui se présentait à lui, et qu’il étudiait partout la
nature
en homme qui la voulait peindre. Molière, heureu
ouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance ; il n’est point dans la
nature
, qu’un vieillard qui a été soixante ans chagrin,
uteurs étaient outrés en tout, parce qu’ils ne connaissaient point la
nature
. Ils peignaient au hasard des caractères chimériq
en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la
nature
, ils connaissent mieux le monde, et savent que le
malgré lui soutint Le Misanthrope : c’est peut-être à la honte de la
nature
humaine, mais c’est ainsi qu’elle est faite ; on
rivain distingué, possédait deux grandes qualités, véritables dons de
nature
: il savait manier la publicité et donner une dir
ment pour obtenir l’autorisation nécessaire… Ombrageux et méfiant par
nature
, le Gouvernement impérial ne vit pas ces conféren
un détracteur de Molière, encore moins d’un critique contredisant par
nature
et quinteux, mais d’un penseur sévère et sagace,
ands que chez les petits ! Ils veulent que pour eux tout soit dans la
nature
Obligé de s’immoler. Etc. À part cela, il a été
andeur naïves, si vous voulez voir, par ce rôle d’Alceste, combien la
nature
avait fait l’âme de Molière grande et cornélienne
est d’autant plus un fait de génie, que le langage que lui a donné la
nature
, et que son temps lui donne aussi, n’est pas enco
suit que les grandes voies, les voies en général les plus près de la
nature
. Eh bien, la grande qualité comme le grand défaut
médite, infiniment plus compréhensif que tout ce qu’ont écrit sur la
nature
féminine les moralistes français, qui sont cepend
lui une expression poétique et scientifique, a voulu signifier que la
nature
, en créant des sexes, a fait de la différence des
imal. Quand Goethe, préoccupé de définir la ressemblance créée par la
nature
entre individus d’un même sexe, a dit l’éternel f
ies qui ne sont ni les plus belles ni les meilleures. Il a pris de la
nature
féminine uniquement les instincts aussi rapproché
de la nature féminine uniquement les instincts aussi rapprochés de la
nature
brute que cela se peut dans un état de société ci
te. Laissons Angélique et Dorimène toutes deux très rapprochées de la
nature
instinctive ; elles ne sont qu’instinct. Il y a u
ême, elle n’est pas elle-même moins livrée à tous les instincts de la
nature
brute qu’Angélique et que Dorimène ; qu’elle n’es
Almaviva. Quand elles les voient, elles poussent le premier cri de la
nature
, un cri de surprise : ce cri, il faut qu’elles l’
mes auxquels elle ne touche jamais, et c’est le plus grand nombre. La
nature
, très prévoyante en cela, n’a pas voulu, ce sembl
comme il traite son père lui-même avec une contemption odieuse de la
nature
, lorsqu’il lui reproche de ne pas mourir assez vi
tion effrénée, il avait aussi par je ne sais quelle combinaison de la
nature
, l’esprit et l’humeur qui remettent tout en sa pl
s établies, c’est évidemment aux hommes, à nous, qu’il appartient par
nature
d’être lettrés, érudits, savants, géomètres, juri
u constamment sous les yeux, en flétrissant les dégradations de notre
nature
, un idéal supérieur de beauté humaine et de senti
e qu’il se forme de leurs devoirs et de la noblesse primitive de leur
nature
, si le besoin de dénigrer et de haïr s’y étale à
este et trop entière du moderne dans l’antique, vivant d’ailleurs par
nature
dans un monde de personnages et de sentiments idé
ispute. Laissons là César, grand général par accident, et rhéteur par
nature
. Nous lui enverrons Plaute et Térence pour qu’il
ous falloit donc, comme moi, Eclairer la machine ronde, Rendre la
nature
féconde, Mener quatre chevaux quinteux, Risqu
es plus exquis : Que te manque-t-il donc ? Allons, saute, Marquis. La
nature
, le ciel, l’amour, & la fortune, De tes prosp
nte fatuité des petits-maîtres de cour ; ce tableau, copié d’après la
nature
même, pourra servir à les corriger : au lieu qu’o
éloigné, il eût été mal-adroit sans doute de les comparer encore à la
nature
dans ce chapitre. Nous pouvions tout au plus, san
er, qu’il avoit dans sa poche pour cet usage. Personne n’a reçu de la
nature
plus de talent que Moliere pour jouer tout le gen
amp; pour l’exposer avec finesse & naïveté aux yeux du Public. La
nature
, les graces Comiques, la politesse du langage &am
tte Ville, qu’il connoissoit mieux qu’un autre le vrai & la belle
nature
, le faux & le ridicule. Voilà ce que dit Ména
teurs, comparés avec Térence, Blanchet10, un Auteur Italien, & la
nature
. Puisque Palaprat & Brueys, liés d’une étro
sibles, & qui pensent les excuser en disant qu’elles sont dans la
nature
, n’ont qu’à mettre en action les abominations don
lie, amie des bienséances & de l’honnêteté, a sa façon de voir la
nature
, & sur-tout de la peindre. Brueys & Pa
rues sous un vêtement d’eunuque. Il y a une infinité de choses contre
nature
, je n’en citerai que deux. Est-il naturel que le
sans valeur contre le témoignage de la raison, qui n’a pas changé de
nature
depuis Molière jusqu’à nous. Les quatre comédies
té. Sa prononciation, qui n’est pas nette, se trouve d’accord avec la
nature
du rôle ; on dirait qu’il a de lui-même une trop
r et du fatras entassé dans leur cerveau, ils changent tout à coup de
nature
; je ne vois plus en eux des pédants ridicules, m
en créant, en exprimant des intentions qui ne s’accordent pas avec la
nature
du personnage. Pour les comédies de Molière, ce q
fort, d’un cœur plein de droiture, Nul préjugé d’abord n’a faussé sa
nature
, À l’étude en naissant n’étant point asservi, C’e
i tant de vérité dans vos œuvres respire, C’est que par votre voix la
nature
a parlé : Vos héros ont l’amour dont vous avez br
nommée ; Tout a changé, les lois, les usages, le goût ; Il peignit la
nature
et survécut à tout ! Et cependant, malgré l’unive
qui touche le mode d’exécution de ces travaux, qu’ils ne sont pas de
nature
à être soumis à une adjudication, et qu’il convie
il en sera traité avec des entrepreneurs connus. 1. Etudes de la
Nature
, I. 3, 215. 2. Département des Deux-Sèvres, à qu
tout ce qui peut arriver sans violenter beaucoup l’ordre commun de la
nature
doit être réputé vraisemblable, etc. « La seconde
ette comédie qui ne contenait qu’un acte, et quelques autres de cette
nature
, n’ont point été imprimées : il les avait faites
icules ; le titre de la pièce, le caractère du premier personnage, la
nature
de l’intrigue, et le genre de comique qui y règne
r Molière, qu’il appelait toujours le contemplateur. Il disait que la
nature
semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du mo
ourage, Molière, voilà la bonne comédie, est la pure expression de la
nature
, qui montre l’empire de la vérité sur l’esprit hu
lus étudié, sont presque les plus faibles Acteurs. C’est un don de la
Nature
, que l’Expérience façonne sans aucunes règles, qu
de fournir ce pénible Ouvrage. Ce fait n’est absolument point dans la
Nature
; et il faut que l’Auteur ait pris les semaines p
st toute écrite, il n’y aurait qu’à la placer. Elle est assez dans la
nature
, mais le nom du Courtisan me la ferait trouver en
ites, veut prier, n’en a pas la force, prend le verre, sent frémir la
nature
, & boit : le poison le déchire. Il voit son f
il n’a plus besoin de rien ; il a violé les loix du ciel & de la
nature
. On envoie Jarvis chercher du secours : Béverley
rapidité. La raison est trop foible, & la prudence est vaine. La
nature
& l’honneur, Tout cede à sa fureur. Déplora
i ramènera les merveilles de l’inimitable Domenico, les charmes de la
nature
jouant elle-même à visage découvert sous le visag
es symétriques. On semble avoir voulu exprimer par ce bariolage cette
nature
de caméléon dont Riccoboni parlait tout à l’heure
« qu’il avait plusieurs connaissances particulières des secrets de la
nature
52 ». Ailleurs, Arlequin, prévôt et juge, instr
n Machiavel. * * * À propos des Femmes savantes 16 : Modèles dans la
nature
Julie d’Angenes. Mme Dacier. Mme de Genlis. Mme
es incidens (4 janvier 1815)24. Hobbes in is (sic) Discourse on Human
nature
sais (sic) : « La passion du Rire n’est autre cho
telles qu’il les aperçoit ou qu’il les sent. « B : « Voir mieux que
nature
, c’est être mal organisé. L. David. » II, page 4
de Molière, personne ne s’apperçoit que ces mots ne sont pas dans la
nature
. Il expose on ne peut pas plus clairement. Madam
à une lecture avec Seyssins Dorine ne nous semble être ni dans la
nature
ni dans nos mœurs, ni dans celles de Louis XIV. E
st juste, mais à force de diezer un la on en fait si, et il change de
nature
. Molière voulant jouer les hypocrites, il fallait
e épanché des beautés, etc., etc. Sans admirer en vous l’Auteur de la
nature
Tartuffe Et je n’ai pu vous voir, parfaite créatu
pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l’Auteur de la
nature
Et d’une ardente amour sentir mon cœur atteint. A
e énergique de quatre vers, appuyée de la vue d’un pistolet. Voilà la
nature
, mais était-elle bonne à mettre en scène. Cléant
urvu toutefois qu’il n’y eût pas trop de passion) Des scènes de cette
nature
feraient une peinture nationale, peu agréable peu
’honneur est une chose apprise, qui ne dérive point directement de la
nature
, et que Cicéron et Brutus qui n’étaient pas des G
e comprendre la chose. Cela pourait être bien autrement développé. La
nature
qui, ordinairement, est plus froide que l’art don
qui peint parfaitement l’orgueil du pédant. On retrouve cela dans La
Nature
dans les articles de M. Aman, aux moniteurs de ce
peu de tact que [je] ne doute nullement que le trait ne soit dans La
Nature
. (Me rappeler M. de Cassini chez Mme Michaud en 1
e passage tiré du vol. I, de Molière, p. LXXXII : « Hobbes, Ds sur la
nature
humaine, dit : “La passion qui excite à rire n’es
par l’autre, et qu’en conséquence, il est impossible d’approfondir la
nature
de la santé sans savoir ce que c’est que la malad
son, et n’en épouse aucune ; elle joue avec toutes les passions de la
nature
humaine, et reste indépendante en face d’elles ;
que, sans incidents, sans interruptions et mélanges bizarres de toute
nature
pour le distraire, sans jeux d’esprit ou mots piq
ais, anglais ou allemand, qui, n’appartenant pas au fond commun de la
nature
humaine, ne reste pour la postérité qu’un objet d
. J’ai bien peur qu’en changeant de place, elle n’ait aussi changé de
nature
, et qu’au lieu d’être la franche gaieté comique,
gourmandise, surtout un certain degré d’ivresse, voilà ce qui met la
nature
humaine dans l’état de l’idéal comique65. Telles
es. Lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la
nature
, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qu
moureux est une contradiction dans les termes ou un contre-sens de la
nature
. Les monstruosités morales appartiennent de droit
r Molière, qu’il appelait toujours le contemplateur. Il disait que la
nature
semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du mo
n douter, sous les yeux du plus grand peintre qui jamais ait copié la
nature
. Que Poquelin dut s’enrichir dans ce voyage fait
à leur opposer une jeune personne qui doit son plus grand charme à la
nature
: Henriette a tant de grâce, de modestie et de dé
ses ouvrages d’un ordre moins grave ; il juge qu’il a saisi ce que la
nature
a de plus saillant, s’il parvient à émouvoir des
« J’ai lu, disait-il, toutes les histoires anciennes et modernes ; la
nature
, prodigue, a produit dans tous les temps une foul
J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son jeu ; la
nature
lui a donné de meilleures leçons que les miennes
en excepter Le Kain, n’offrit qu’une portion plus ou moins forte. La
nature
semblait s’être épuisée en le formant. Sa taille
ient l’effet infaillible de son débit puisé dans les entrailles de la
nature
. Sa manière de jouer les grands rôles fit une rév
r conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la
nature
l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. 1
es sottises qu’il a condamnées, si les portraits qu’il a fait d’après
nature
, n’avaient été autant de miroirs dans lesquels ce
ette Comédie qui ne contenait qu’un Acte, et quelques autres de cette
nature
, n’ont point été imprimées : Il les avait faites
ême Rend la fille le pere, & le pere elle-même. Entre eux deux la
nature
est propice à tel point, Que le sort les sépare &
je soutiens même qu’il est honteux d’entreprendre un procès de cette
nature
. Démiphon. Et vous, Criton ? Criton. Moi, je suis
ement se douter du tour qu’on lui joue, & qu’il n’est pas dans la
nature
qu’il signe réellement, tandis qu’il pourroit se
ourage, Moliere, voilà la bonne comédie, est la pure expression de la
nature
, qui montre l’empire de la vérité sur l’esprit hu
dicules. Le tître de la piéce, le caractére du premier personnage, la
nature
de l’intrigue, & le genre de comique qui y ré
nuë de l’école des femmes, qui indiquoit les originaux copiés d’après
nature
. Moliere pénétré des bontés du Roi, dont il venoi
u stile ordinaire. Il est, en effet, des tours uniques, dictés par la
nature
, que le moindre changement dans les mots altére &
la fécondité cultivée & enrichie par une étude continuelle de la
nature
, a enfanté tant de chef-d’œuvres. Semblable au pe
e la scéne comique supérieure à celle des grecs & des romains. La
nature
, qui lui avoit été si favorable du côté des talen
modèles. Bientôt il n’en voulut avoir d’autre que son génie même. La
Nature
et les ridicules de son siècle lui parurent une s
r conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la
Nature
l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué ». Po
ui a fait le plus de bruit. Trissotin et Vadius y sont peints d’après
Nature
. Car l’abbé Cotin* était véritablement l’Auteur d
r Molière, qu’il appelait toujours le Contemplateur. Il disait que la
Nature
semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du mo
J’en serais bien fâché, reprit Molière ; je lui gâterais son jeu. La
Nature
lui a donné de meilleures leçons que les miennes
habile à saisir le ridicule partout où il se trouvait, copia d’après
Nature
; et ce fut Boileau qui le lui fournit. Molière v
té à se refuser à l’espèce nouvelle de cette fiction intéressante. La
Nature
se trouvait surprise ; et dans cette illusion d’u
modèles. Bientôt il n’en voulut avoir d’autre que son génie même. La
Nature
et les ridicules de son siècle lui parurent une s
s de la douleur et du désespoir. Il ne se releva qu’à l’endroit où la
nature
et la vérité lui permettaient de le faire ; et le
enta les recherches et l’enseignement surtout vers les sciences de la
nature
. Contrairement à Aristote, il nia les causes prem
acteur comique du XVIIIe siècle ; Garrick l’appelle l’« enfant de la
nature
». Il joue beaucoup et crée plus de soixante rôle
t stupide, on ne pouvait pas ignorer que comme les questions de cette
nature
ne concernant ni la religion, ni l’État, on en pe
ouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance ; il n’est point dans la
nature
qu’un vieillard qui a été soixante ans, chagrin,
temps est l’un, Et qui dans l’art de la peinture, Imitant de près la
nature
, S’élève au-dessus des humains, A, dit-on, bien p
onnes choses ensemble. Il y en a de si naturelles qu’il semble que la
nature
ait elle-même travaillé à les faire. Il y a des e
quand il ferait un siècle à les tourner. Ce sont des portraits de la
nature
qui peuvent passer pour originaux ; il semble qu’
on style a de la douceur, De la netteté, de la grâce, Qu’avec tant de
nature
il trace Les sujets, et les passions, Et débite d
anté, tant les ajustements de l’art ont bien secondé les soins que la
nature
a pris pour le rendre parfait … *Ce fut en ce bea
qui peut plaire au théâtre, et mériter un applaudissement général. La
nature
, en formant Molière, avait montré pour lui, à cet
en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la
nature
, ils connaissent mieux le monde, et savent que le
a Cour. Il est le seul parmi nous, qui ait decouvert ces traits de la
nature
qui la distinguent et qui la font connaître. Les
e d’un Hamlet : l’homme le réjouit, et la femme aussi. 11 est pour la
nature
, pour la liberté du cœur, pour la jeunesse ; en u
ort vilain sire. Il est égoïste et cynique, il n’a que mépris pour la
nature
humaine, et surtout pour cette pâte féminine, qu’
bourgeoise ! Et elle ne ment jamais ; non ; elle est sincère comme la
nature
. C’est pourquoi elle est si tranquille. Elle a eu
ière toujours miséricordieux pour les jeunes, parce qu’il est pour la
nature
, et que la nature comme la chanson, veut des épou
ricordieux pour les jeunes, parce qu’il est pour la nature, et que la
nature
comme la chanson, veut des époux assortis. Il con
or que la beauté ; parce que, par le mysticisme, Armande sacrifie la
nature
; — parce que toutes deux, par suite, portent att
être donnée par un futur mari, et non par une mère, comme le veut la
nature
des choses. Molière se donna-t-il à lui-même ces
uverain mépris qu’on affecte pour les pieces d’intrigue. Vous, que la
nature
a doué d’un génie souple, adroit, capable de se r
e spontanéité est un effet de l’art, contiennent des évocations de la
nature
, rapides mais pleines de fraîcheur, et des anecdo
ché d’être sage à leurs yeux. PHILINTE. Vous voulez un grand mal à la
nature
humaine ? ALCESTE. Oui, j’ai conçu pour elle une
vingt mille francs, j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la
nature
humaine, Et de nourrir pour elle une. immortelle
faites par leurs charmes ; les marquis qui se vantent des dons de la
nature
, des bontés du roi et des faveurs des dames ; et
enseigne sans cesse aux jeunes gens à rire de ce que le devoir et la
nature
leur ordonnent de respecter ? Si cette détestable
ence et d’élévation produisent toujours des enfants si admirables. La
nature
peut faire une fois par hasard un tel prodige ; m
. Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la
nature
; que la vertu est le premier titre de noblesse ;
qui use le. mieux de toutes ses facultés pour atteindre au but de la
nature
humaine ici-bas et ailleurs ; son guide dans cett
nfluence833. À ce sujet, elle suit les conséquences rigoureuses de sa
nature
divine ; l’esprit qui l’anime est éminemment prud
s n’offrissent jamais aux passions populaires que des œuvres de cette
nature
, sinon de ce mérite ; et qu’après tout il y aurai
n de Paris153, a jeté bas d’un coup de pied la barrière élevée par la
nature
entre la comédie et la satire. Alors, volant un h
étique159. — La poésie française réduit tout ce qui est grand dans la
nature
aux proportions de mets d’apparat servis sur des
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