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1 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
a patrie est la mère. La France, en ses jours les plus beaux, A fait naître mille héros, Et n’a vu naître que Molière. L’A
e, en ses jours les plus beaux, A fait naître mille héros, Et n’a vu naître que Molière. L’Anglais Goddam… C’est encore b
de peindre tour à tour Le bourgeois, l’homme de cour, Ne sont-ils pas nés le jour Où naquit Molière. Georgette Ce grand
à tour Le bourgeois, l’homme de cour, Ne sont-ils pas nés le jour Où naquit Molière. Georgette Ce grand homm’ dont les éc
usqu’à son nom, Et vous avez le frisson Quand vous voyez la maison Où naquit Molière. L’Anglais Que de scènes nous voyons
leur tour, Qu’ils se taisent au moins pour L’anniversaire du jour Où naquit Molière. (On reprend le chœur général.) Céléb
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
tous les autres principaux ressorts de la comédie : il n’aime à voir naître & détruire que ceux qui, en se croisant, en s
moins chaude si l’amour de Marianne & de Valere ne faisoit que de naître , & si Tartufe n’étoit pas encore chez Orgon,
ut ce qui pourroit fatiguer ou refroidir le spectateur, & à faire naître l’action au point où la fable, commençant d’être
ons parler. 24. Pierre Corneille, surnommé le Pere de la tragédie, naquit à Rouen en 1606, d’un Maître des eaux & forêt
t ans. 25. Pierre Claude Nivelle de la Chaussée, poëte dramatique, à Paris en 1692. Il n’est pas, comme on l’a préte
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
es, toutes aussi difficiles qu’essentielles. Ils doivent premiérement naître naturellement du fond du sujet. Dans Crispin Méde
sujet, il faut encore qu’ils se préparent mutuellement, & qu’ils naissent l’un de l’autre ; que la chaîne qui les lie parte
int qu’on l’a volé. Il lui dit que l’intendant a fait le coup ; de là naît cette scene si plaisante dans laquelle Harpagon &
s’est pas embarrassé de lier les incidents. Dès qu’une fois il a fait naître un embarras, qu’il en a tiré parti, il l’abandonn
onctuant pas la lettre. Et quel moyen encore ! Les incidents ont beau naître d’un sujet, être accrochés les uns aux autres, ou
4 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
de Raimond de Mormoiron, baron de Modène, et de Catherine d’Alleman, naquit à Sarrians, village assez considérable, situé dan
aucoup plus âgée que son second époux. Elle en eut cependant un fils, vraisemblablement en 1630, qui fut nommé Gaston p
ince auquel il était attaché, et qui était du même âge que lui, étant précisément la même année, ne lui donnait pas de
décence qu’elles acquirent sous le beau siècle de Louis XIV. Gaston, avec de l’esprit et une humeur facile et douce, n
gée que lui, puisqu’elle avait été mère en 1658, et que Molière était en 162219. Il n’avait donc que seize ans de plus
int-Sulpice). Selon cet extrait mortuaire, mademoiselle Bejard serait née l’an 1645, sept ans après l’accouchement de sa pr
ire de Françoise et de l’extrait baptistaire d’Armande. En se faisant naître en 1645, madame Molière autorisait la calomnie de
5 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
x qui parut commencée et achevée en quinze jours‌ 28. Comme il étoit avec de la droiture, il souffroit impatiemment le
Avertissement de cette pièce. 29. Lhuillier. 30. Parce qu’il était au petit village de la Chapelle. 31. François Lh
Des Gilberts, dit Mondory, du nom de son parrain, était Auvergnat; il naquit le 13 mars 1594 à Thiers (A. Guillemot, Intermédi
ar les Diversité curieuses, t. I, p. 107 (1698). 70. Zacharie Jacob, vers 1611. 71. C’est une erreur : Chappuzeau la
. Antoine-Jacob, néle22 septembre 1639, mort en 1685. 80. Françoise, née le 3 novembre 1642, mariée le 28 février 1661 à M
mmis de la ferme générale en Guienne. 81. Mlle Dupin (Louise Jacob), née le 3o mars 1649, mariée le 8 avril 1665 à Joseph
le 8 avril 1665 à Joseph Du Landas, dit Dupin. 82. Marie-Anne Botot, née le 26 décembre 1714, appartint à la Comédie-Franç
ariage, l’état civil de Rueil ne remontant qu’à 1640. 88. François, vers 1626. 89. Charlotte Le Noir, née le 16 avri
tant qu’à 1640. 88. François, né vers 1626. 89. Charlotte Le Noir, née le 16 avril 1661. 90. Thérèse-Marie-Jeanne Le N
te Le Noir, née le 16 avril 1661. 90. Thérèse-Marie-Jeanne Le Noir, née le 15 juillet 1663. 91. Pierre Le Noir, né le 3
se-Marie-Jeanne Le Noir, née le 15 juillet 1663. 91. Pierre Le Noir, le 3 septembre 1659, mort le 18 septembre 1731.
septembre 1659, mort le 18 septembre 1731. 92. Anne-Maurice Le Noir, vers 1697, au Théâtre- Français depuis juin 1722.
logue Soleinne, disent que ce comédien était A. P. P. de Châteauneuf, à Nanteuil ! (Dictionnaire universel du Théâtre e
21. Le 5 janvier. 122. En 1667. 123. Jean-François de la Tuillerie, le 18 mai 165o. 124. Le 13 février 1688, à trent
petit De Brie (Jean-Baptiste) ; La petite De Brie (Catherine-Nicole), née en 1659 ; Le petit Du Parc (Jean-Baptiste) ; Le p
rut en 1672. 165. Mlle de Chanvallon (Judith Chabot de La Rinville), née vers 1667, épousa J.-B. de Lhoste, sieur de Chanv
raconterons ailleurs, avec les héritiers. 183. Edme Villequin était le 24 octobre 1607, à Ferrière-en-Brie. 184. A l
20. Alix Faviot, femme de Nicolas de Vis ou Vintz, sieur des Œillets, née vers 1621, morte le 25 octobre 1670. 221. C’est-
, le 4 mars 1672, pour la première fois. 223. 3 décembre 1669. 224. vers 1616, il fut d’abord comédien de campagne à
en vers, représentée à l’Hôtel de Bourgogne, 1660. 252. Jean Guyot, vers 1649, n’était pas comédien du temps de Moliè
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
du temps l’ont qualifiée de marquise ; c’est sans raison. Elle était née dans la finance, et se nommait mademoiselle Hesse
ecevait une société plus choisie parce qu’elle était moins nombreuse. Née vers 1641, nièce de la femme du chancelier Le Tel
3. Souvenirs de Caylus. 64. Une note de l’éditeur porte qu’elle est née vers 1608 et morte en 1678. Segrais la fait naîtr
eur porte qu’elle est née vers 1608 et morte en 1678. Segrais la fait naître en 1602. D’après une lettre de Voiture, dont la d
qui peut par cette raison être présumée de la même date, elle serait née en 1585 au plus tard. Elle avait récemment eu la
ant ; si elle avait été belle 40 ans avant 1638, il faut qu’elle soit née au moins 15 ans avant 1638, c’est-à-dire en 1583.
7 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
pussent du moins procurer à l’esprit cette espèce de satisfaction qui naît d’une grande précision unie à une grande clarté,
par son moyen, la comédie tient à l’essence, même de l’homme, qui est malin et imitateur. Le premier qui, frappé des vi
au commun de l’art de Racine et de celui de Molière ; mais la comédie naquit la dernière. En tout, l’homme, avant de s’élever
 ; et depuis on la vit toujours en suivre exactement les révolutions. Née dans une république turbulente et toute populaire
du que Plaute l’avait été aussi ; mais le plus grand nombre veut que, de condition libre, et livré au commerce, il ait
misères de la vie. Térence a cette plaisanterie de réflexion que fait naître dans l’âme d’un sage le spectacle des folies huma
. Presque aucune portion de la société ne put échapper à ses regards. dans la classe des artisans, degré intermédiaire
tiellement dans l’une et dans l’autre. Dans la comédie d’intrigue, il naît de quelque accident imprévu qui cause une agréabl
its malins, les bons mots éblouissent d’abord ; mais leur charme, qui naît de la surprise, meurt avec elle. Répétés, ils per
ns faire grimacer l’aimable visage de Thalie, on peut à la fois faire naître le rire et couler les pleurs, obtenir la pitié qu
mier d’entre eux, répété fidèlement par tous les autres, le faisaient naître en 1620, dans une maison située sous les piliers
et de décès, parfaitement d’accord entre eux, constatent que Molière naquit ou du moins fut baptisé le 15 janvier 1622, sous
une horloge avait révélé à Vaucanson, dans son jeune âge, qu’il était pour la mécanique. Comment, à la vue des jeux du
Madeleine Béjart et du comte de Modène, nommée Françoise au baptême, naquit le 3 juillet 1638. Molière ne connut la mère qu’e
çoise soit décédée hors de Paris, et il est présumable qu’Armande est née en province : or, les recherches de M. Beffara se
e n’avait aucun droit à l’héritage de M. de Modène, puisqu’elle était née d’un commerce illégitime, et qu’à l’époque de sa
gers qu’elle craignait trop peu pour s’en garantir beaucoup. Molière, tendre et mélancolique, avait donné tout son cœur
p. Il eut trois enfants de ce mariage. Le premier, qui était un fils, naquit le 19 janvier 1664 : il eut pour parrain Louis XI
ter : et Molière y est estimé. Son second enfant fut une fille : elle naquit au mois d’août 1665, et fut tenue sur les fonts d
de Despréaux, et pour marraine la fille de Mignard55. Ce second fils, le 15 septembre 1672, mourut moins de deux mois a
menter cet axiome des anciens, que le premier bonheur est de ne point naître , et le second de mourir promptement72. Quand, à f
gt premières comédies,le Misanthropeetle Tartuffecompris. Molière est en 1620 ; Boileau, en 1636 ; et Racine, en 1639 :
 Corneille est sans doute un beau génie ; mais considérez qu’il était d’un avocat-général à la table de marbre de Rouen
x, la généalogie de la branche des Poquelin dans laquelle Molière est . On en trouvera ci-contre un tableau abrégé. 19.
tte omission, y voit une raison de s’en tenir à la tradition qui fait naître Molière en 1620. Mais, suivantun acte, découvert
avant l’époque de son baptême. Faudrait-il donc croire, 1º qu’il fût plus d’un an avant le mariage de ses parents ? 2º
rêtre, rédacteur de l’acte. 21. Armand de Bourbon, prince de Conti, Paris en 1629, et mort à Pézenas en 1666. Il étai
sa mort, Paris, 1667, In-8º. 22. Claude-Emmanuel Luillier Chapelle, en 1616, près Paris, au village de La Chapelle, d
Il en sera parlé plus loin avec plus de détail. 23. Pierre Gassendi, près de Digne en 1592, mort à Paris en 1655. Il f
ignis(dans la crainte des « atomes du feu »). 24. François Bernier, à Angers, et mort à Paris en 1688.Après avoir étu
e inconnue nommée la Raison. 25. Jean Hesnault, fils d’un boulanger, à Paris, et mort dans cette ville, en 1682. On ad
me Déshoulières l’art de la poésie. 26. Savinien Cvrano de Bergerac, vers 1620 en Périgord, et mort à Paris en 1655. I
lesquels Benserade faisait des vers. 32. Charles Coypeau d’Assoucy, à Paris vers 1604, et mort dans la même ville ver
er le trépas : J’ai revu ma princesse. 35. Jean-François Sarrasin, près de Caen en 1603, mort à Pézenas en décembre
lise est perdue.En effet, on ne la retrouva pas. 39. Pierre Mignard, à Troyes en 1610, et mort à Paris en 1695. 40.
138 et 159 de l’édition en deux vol., Paris, 1755. 46. Paul Scarron, à Paris vers 1610, mort dans la même ville, en 16
de son Roman comique. 47. Jean Desmarets de Saint-Sorlin, de Paris, en 1595, mort en (676. Auteur, entre autres ouvra
icatesse de son esprit et l’honnêteté de son âme. 53. Entre Molière, en 1622, et sa femme, née vers 1645, il y avait u
l’honnêteté de son âme. 53. Entre Molière, né en 1622, et sa femme, née vers 1645, il y avait une différence d’âge d’envi
mptu de Versailles, tome III de cette édition). 62. Pierre Belllocq, à Paris en 1645, mort en 1704. Il composa quelque
rançon, que le mieux qui puisse arriver à l’homme, c’est de ne point naître  ; et que le plus avantageux pour lui, quand il es
de ne point naître ; et que le plus avantageux pour lui, quand il est , c’est de mourir promptement. » 73. Dans ces d
plus ennuyeux romans qui aient jamais paru. » 74. Jacques Rohault, à Amiens en 1620, mort à Paris en 1675. Il était
: Son visage essuyé n’a plus rien que d’affreux. Jean-Baptiste Lulli naquit à Florence en 1633, et mourut à Paris en 1687.
à Paris en 1687. 84. Anne de L’Enclos, ordinairement appelée Ninon, naquit à Paris, en 1616, et mourut dans la même ville en
leçons que les miennes pour ce rôle. 96. Michel Boyron, dit Baron, à Paris en 1653, mort en 1729 : auteur de l’Homme
Brossette, t. III, p. 106. 107. Charles Varlet, sieur de La Grange, à Amiens, mort à Paris en 1692. Il était fort bon
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
madame de Montespan, commencés, comme nous l’avons vu, en 1667, était née , en 1669, une fille, que le duc de Saint-Simon ap
le madame la Duchesse, et qui ne vécut que trois ans. Le 30 mars 1670 naquit le duc du Maine. La naissance des deux enfants fu
it sa sœur. Ces personnes n’avaient proposé que l’éducation d’enfants nés de madame de Montespan. On faisait mystère du nom
espan, et parce que les lois s’opposant à la reconnaissance d’enfants nés d’un commerce doublement adultère, il fallait avo
Montespan à madame Scarron, et l’un de ces enfants n’était pas encore . Ici je remarquerai encore une phrase, qui paraî
e de Montespan n’avait qu’un enfant du roi, et que le duc du Maine ne naquit que six jours après la lettre. 81. Auger, Vie de
9 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
faut qu’elles puissent frapper profondément. L’homme par instinct est imitateur ; tout ce qu’il voit, tout ce qui l’ent
exposés aux regards de la multitude, et que remarquent avidement ceux nés dans la classe ordinaire ; de l’autre, par la rep
, par le contraste continuel du personnage avec sa position, elle fit naître ces situations comiques, jaillir ces expressions
’instant où tout s’explique, se découvre, s’éclaircit : il faut qu’il naisse , qu’il découle du sujet même. Du Style. Le
auteur a fait envisager aux spectateurs ses personnages ; l’autre qui naît de la peinture des contrariétés, des maux ordinai
ntinuelle de sa sévérité et de la dépravation de nos mœurs, il a fait naître des situations pleines d’un comique en même temps
r ? Le génie médita, les écueils disparurent, un nouveau chef-d’œuvre naquit . Molière représenta d’abord les signes caractéris
10 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
st dans un moment si favorable que fut placée la jeunesse de Molière. en 1620 d’une famille attachée au service domesti
il remonta aux principes et à l’origine de son art. Il vit la Comédie naître dans la Grèce, et demeurer trop longtemps dans l’
légorie révoltante, rien ne lui coûte ; mais de cet amas d’absurdités naissent quelquefois des beautés inattendues. D’une seule
il prend son Comique dans les rôles accessoires, ne pouvant le faire naître du rôle principal, c’est l’artifice du Tartuffe ;
t pu faire oublier, changer la forme de la Comédie. Le Comique ancien naissait d’un tissu d’événements romanesques, qui semblaie
romanesques, qui semblaient produits par le hasard, comme le Tragique naissait d’une fatalité aveugle. Corneille, par un effort
e nôtre, et voilà le Comique de caractère. Du commerce des deux sexes naît cette foule de situations piquantes où les placen
Ne ressembleraient-ils pas à ces végétaux dont la destruction en fait naître d’autres sur la terre qu’ils ont couverte de leur
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
té ; unité de temps, unité de lieu, unité d’action. De cette derniere naît ordinairement une quatrieme unité très nécessaire
Au premier acte, un mariage se fait ; au second, le héros de la piece naît  ; au troisieme, il est grand garçon ; au quatriem
eme, il épouse une jeune personne qui, vraisemblablement, n’étoit pas née avant l’ouverture de la scene. Les Anglois rient
’est pas impossible. Les Tuileries, sur la fin d’un beau jour, voient naître des passions, des fantaisies amoureuses, de tendr
sex octove horis peragitur. 52. M. Favart. 53. Louis Riccoboni, à Modene, & fils d’un comédien célebre. Il su
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
Les Espagnols jouent sur le théâtre de Madrid, la jalousie des hommes nés dans le pays de l’Estramadoure : les Anglois se m
. . . . . . Qui ? mon maître, Le pere des procès, n’en pourroit faire naître  ! Quand j’ai, car moi c’est lui, le moindre échan
ts. Le poëte, & le poëte comique sur-tout, doit-il être l’esclave d’un préjugé national ? Les hommes de tous les pa
ils n’ont qu’à prendre pour eux ce qu’il adresse à Milord.  Esclave d’un goût national,  Vous êtes toujours partial.
jeûné ; & la grace avec laquelle vous mangiez votre pain m’a fait naître de l’amitié pour vous ». 43. Le Sicilien est u
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
ude, point de supplément qui puissent masquer les défauts d’un acteur peu sensible. Le cœur ne se laisse point tromper 
e juger une piece, puisque le malheur veut qu’ils soient les arbitres nés du goût. Quelques-uns, passe ; mais tous... hélas
s raisons avec toute l’honnêteté, tous les égards que les hommes bien nés , & particuliérement les gens de lettres, se d
e. Tels sont les grands hommes dans tous les genres. 1. Aristote, à Stagyre, ville de Macédoine, l’an 384 avant Jes
s aux Dieux, lui écrivit-il, de me l’avoir donné, que de l’avoir fait naître pendant votre vie : je compte que, par vos consei
qui se passe sur la scene, mais de tous les incidents qui en peuvent naître . 5. Les jeunes Auteurs me feroient, sans contred
14 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
té, que je sache, l’objet d’aucune remarque, et qui cependant en fait naître de singulières. Elle suppose que la retraite de m
que Saint-Simon nomme Madame la duchesse, t. XIII, p. 102. Elle était née en 1669, ce fut donc en 1672 qu’elle mourut.) « M
se de jalousie qui ne pouvait manquer d’avoir des suites. Le 20 juin, naquit le comte de Vexin : ce fut un accroissement de pe
rd de La Guiche, comte de Saint-Géran, mari de madame de Saint-Géran, née à Warignies. (Voyez Moréri aux mots Bernard de La
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
sauter par la fenêtre. Il se doute de quelque ruse, & veut faire naître des soupçons dans l’esprit de son maître.   PHI
coupé naturellement. M. de Voltaire a dit dans Nanine : Le singe est pour être imitateur ; Mais l’homme doit agir d’ap
crois très fermement que l’homme est fait pour être imitateur, qu’il naît avec le desir de l’imitation, qu’il lui doit tout
oire, & qu’il ne fait qu’imiter pendant toute sa vie. Nous sommes nés pour être imitateurs, & l’imitation est même
doit nous être de la plus grande utilité le reste de nos jours. Nous naissons tous avec le goût de l’imitation, puisque, dès l’
rmonie. Le commun des hommes jouit des sentiments que la musique fait naître dans son cœur sans en rechercher les causes ; &am
ous n’en avons pas une seule ; pourquoi cela ? parcequ’il n’étoit pas pour la comédie, & qu’il passoit lestement su
qu’il a abandonnées ? Nous l’avons déja dit ; parcequ’il n’étoit pas pour la comédie ; qu’il ne connoissoit pas ce qui
16 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
hameau, lorsque ce hameau aura connu un bienfaiteur, ou qu’il aura vu naître un grand homme. Au milieu de cet entraînement uni
embla un moment oublier sa gloire. Ni Boileau, ni Voltaire, tous deux nés dans la cour de la Sainte-Chapelle, où priait Sai
rnée du buste de Molière. Une inscription indiquait que Molière était dans cette maison en 1620. C’était une double err
né dans cette maison en 1620. C’était une double erreur. Molière est rue Saint-Honoré, près de la rue de l’Arbre-Sec,
du peuple de Paris, De ce siècle si grand un des plus grands esprits, de parents obscurs, dans les bruits de la Halle13
ernelles, Cherche parmi les grands de dangereux modèles, Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut imiter son maître et
le choix de l’emplacement du monument, situé non loin de la maison où naquit Molière, en face de celle où il mourut, dans le v
e, dont les arts n’ont pas encore suffisamment honoré la mémoire, est à Paris, qu’il y a fait ses études, qu’il y a pas
r boutique de tapissier sous les piliers des Halles, mate Molière est rue Saint-Honoré. 14. On l’accusa d’avoir épousé
17 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
au est fait de main de maître et, quoique Pierre Gringore fût à peine à l’époque où le poète lui attribue la moralité d
mariage de Joachim et de Anne, fille d’Ysacar, duquel mariage devait naître la vierge Marie. Bientôt après, on se trouva tra
ller aux provisions, est tout ravi, à son retour, de trouver l’enfant et joint son hymne d’adoration à celui des anges.
analogues, sur quoi s’exerçait, vous le savez, le talent des Giotto ( en 1366), des Fra Angelico, des VanDyck, des Zeml
âtre on fait presque le tour du monde ; dans le Conte d’hiver Perdita naît , grandit et se marie en une seule soirée. Quant à
rvécu à la chevalerie, aux croisades, à l’état social d’où elle était née . Le moyen-âge s’en allait; les temps modernes n’a
on sent que, avec la nation elle-même, une littérature populaire est née ; une sève nouvelle circule et c’est par là surtou
e, a eu cette langue et ce génie, c’est Villon, ce poète populaire, «  de Paris emprès Pontoise, » et dont les années co
; le vocabulaire même se modifie, nombre de mots se perdent, d’autres naissent plus ou moins heureusement de l’imitation. Il a f
18 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
e génie qui ont besoin d’être encouragés par un cercle bienveillant : nés aimans, ils veulent être aimés ; l’opinion des au
aux traits d’Alceste et la création de Célimène. Armande Béjart était née en 1645 et Molière en 1622; ainsi, vingt-trois lo
tres hommes, tombait dans celui qu’il blâmait tous les jours. Je suis , répondit Molière, avec la dernière disposition à
la franchise. Rousseau pense que dans la scène du Sonnet, le comique naît de l’embarras du misantrope et de ses : je ne dis
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
esure qu’il travaille, la sécheresse, l’ingratitude de son sujet font naître mille difficultés, qu’il est besoin de vaincre ou
pese mieux les circonstances que son frere. De ce premier défaut sont nés tous ceux qu’on voit dans la piece, & qui fer
us vrai. Mais si les monstres littéraires ne se perpétuent pas, il en naît très souvent ; cela n’est-il pas égal ? Je me fla
ges. 6. Jean-Baptiste Pocquelin, si fameux sous le nom de Moliere, naquit à Paris en 1620, sous les piliers des halles, dan
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
se une femme savante. Vois le bel avenir qui de là se présente ! Vois naître tour à tour de nos feux triomphants, Des pieces d
profond silence : Mille autres visions, qui toutes dans mon cœur Font naître également le trouble & la terreur. (Regardant
i fournisse à ses développements. « La Métromanie, me dira-t-on, fait naître les scenes amoureuses entre Dorante & Lucile,
st le cœur humain, sur-tout celui des femmes. Un ascendant mutin fait naître dans nos ames, Pour ce qu’on nous permet, un dégo
pas du tout au caractere annoncé : mais lorsqu’on aura l’art de faire naître toutes les scenes, tous les incidents, toutes les
21 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
s paroles. Un ancien poète a dit qu’une jeune fille est une fleur qui naît dans un jardin enclos1 ; j’en saurai respecter la
Ce défaut n’est pas dans les femmes un effet de la nature ; elles ne naissent pas pédantes, elles le deviennent ; il y faut la
leur excuse dans l’éducation qu’elle a reçue. Mais les filles peuvent naître coquettes, et même elles naissent toutes coquette
elle a reçue. Mais les filles peuvent naître coquettes, et même elles naissent toutes coquettes, dans un sens qu’il est à propos
n sens qu’il est à propos de déterminer, « Les filles, dit Fénelon20, naissent avec un désir violent de plaire ; les chemins qui
et qui, dans l’ordre moral, a donné lieu à cet adage, que l’harmonie naît des contrastes. Puis Alceste se sent emporté par
nt déploré la perte prématurée. Son nom de femme est Elmire. Elle est née dans une famille qui ne promettait guère une tell
in elle épluchât les herbes avec Martine. Et pourquoi non ? Pourquoi, née dans une condition bourgeoise, n’en remplirait-el
fe Qui se trouve taillée à faire un philosophe ;     Si le vôtre est propre aux élévations Où montent des savants les
ations Où montent des savants les spéculations, Le mien, ma sœur, est pour aller terre à terre, Et dans les petits soin
22 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
, en fait la grandeur, la bonté, la durée, l’énergie. L’amour vrai ne naît point au hasard, par une séduction des sens, par
nt que des caprices passagers, d’autant plus vite éteints qu’ils sont nés plus soudainement425, comme les belles passions d
elles passions de don Juan 426 ou les vieux désirs d’Harpagon 427. Il naît d’une conformité des âmes, qui sentent, par un pe
’occasion, non la cause de l’amour. Les hasards qui semblent le faire naître dans plus d’une pièce de Molière n’ont guère plus
ntur M. T. Ciceronis Officia. 425. La Bruyère dit que « l’amour qui naît subitement est le plus long à guérir » (Les Carac
t vrai ; mais elle reste toujours la même... À côté d’une fleur fanée naît une fleur toute semblable, et des milliers de fam
23 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
mérite les corrections et les additions suivantes. 1°. On a dit qu’il naquit vers 1620 et l’on n’a donné à son père que la qua
de valet de chambre tapissier du roi. Il est certain que Molière est à Paris en 1620 dans une maison qui subsiste enco
24 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
je vous veux; Mais n’auriez-vous rien à me dire? Brueys et Palaprat, nés tous deux dans le midi de la France, et qui avaie
a nature. Il n’avait fait dans sa jeunesse aucune espèce d’études, et en Bourgogne, il ne parlait encore à treize ans q
s hic tandem, nobis ubi de fuit orbis. On peut les traduire ainsi : Nés Français, éprouvés par cent périls divers, Le Gan
pourquoi, beaucoup plus cher que sa maîtresse; ce qui pourrait faire naître des idées peu avantageuses sur la beauté qu’il av
moi choisis pour orner ce festin. Là, par cent mots piquants, enfants nés dans le vin, Nous donnerons l’essor à cette noble
sont dignes du reste pour l’effet comique, et ces sortes de méprises, nées de la ressemblance, sont un fonds si inépuisable,
un vaudeville qu’on oubliait aussi vite que le fait qui l’avait fait naître . De ce genre sont la Foire de Bezons, la Foire de
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
mp; digne de satisfaire le spectateur éclairé, la méprise qui le fait naître doit avoir deux qualités essentielles. Premiéreme
les Ménechmes, Amphitrion, le Mariage fait & rompu. Il en est qui naissent de l’adresse d’un acteur qui se donne pour tout a
n détruisant celle que nous venons de citer, il en fait tout de suite naître une autre. Continuons la scene. Harpagon. Il n’e
s, à bien apprécier sur-tout l’adresse avec laquelle Moliere les fait naître des différents caracteres des deux personnages qu
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
en donnant la préférence à un Bourgeois. Premiérement le plaisant qui naît de l’extrême disproportion qu’il y a entre les ma
ient été tout-à-fait déplacés. Il s’est ménagé encore le plaisant qui naît de la bassesse de ce Courtisan intéressé qui ne r
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
peuvent encore prévenir le spectateur contre la piece. Si l’obstacle naît du retour, le double titre est inutile ; si le re
uable par le nombre d’amants qu’elle amuse. Faut-il qu’une femme soit née à Paris pour être coquette ? non sans doute : le
r ta Muse, J’irai caresser Apollon. 16. Charles Riviere Dufresny, à Paris en 1648. Son grand-pere étoit fils d’une
28 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
quelin de) fils et petit-fils de valets de chambre tapissiers du roi, en 1620, mort le 17 février 1673. Boileau a beauc
ous connaîtrez dejà l’immensité du génie de Molière. La bonne comédie naît enfin avec les Précieuses Ridicules ; ce n’était
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
à fournir du vrai comique dans une seule scene, comment en feront-ils naître assez pour remplir toute une piece ? Je vais prés
emple une piece dans laquelle les noms seuls de quelques parures font naître l’intrigue, la filent, & la dénouent : Boursa
arceque c’est du personnage qu’ils jouent, & non du faux nom, que naissent les situations & les plaisanteries : ces piec
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
 ; il n’est pas indifférent à la morale, de voir comment cette femme, née dans une prison, d’un père protestant, qui se rui
ole publique, ce qui signifie femme publique, ni à l’aumône. Elle est née le 27 novembre 1635, dans la prison de la concier
avec mademoiselle de Lenclos, qui n’était pas alors galante, et qui, née riche et noble, voyait encore la bonne compagnie.
résente tant de points de défense et d’attaque en même temps, il fait naître tant désirs au-delà du désir même, il offre tant
31 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
LIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année
& sans pourtant qu’il eût d’inclination déterminée, elle lui fit naître du dégoût pour sa profession de Tapissier, s’imag
termina à l’envoyer au College des Jesuites. Le jeune Pocquelin étoit avec de si heureuses dispositions pour les études
uperieurs & des Maîtres de l’Art ; la seconde, pour des personnes nées avec un goût naturel pour les bonnes choses, &
32 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
respectent ou les aiment. Quant aux personnes comme Mme de Sotenville née de la Prudoterie 700, comme la comtesse d’Escarba
s descendants. Ainsi, vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes  ; ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce
mme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître , à se parer aux yeux du monde d’un titre dérobé,
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parents, sans doute, qui ont tenu des charges
bagatelles toutes les ressources que leur fournit l’état où ils sont nés . Ils sont coupables, non-seulement quand ils font
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
t au contraire tout-à-fait opposée ; & c’est de cette variété que naît la plus grande partie du comique. Acte II. Scene
e bonheur  D’une fortune en mille biens féconde, Et chez nous il doit naître un fils d’un très grand cœur,   Tout cela va le m
re au fils d’Alcmene. Elle auroit dû pour le moins attendre qu’il fût . Prologue des deux Sosie de Rotrou. Junon. . .
logue des deux Sosie de Rotrou. Junon. . . . . . . . . . Mais qu’il naisse , & commence une incroyable histoire : Sa pein
Cependant mes chevaux deviendront rétifs, faute d’exercice, & il naîtra des épines dans la carriere du soleil ; les homme
a dans Rotrou : J’étois chez nous avant mon arrivée. 39. Il étoit en Normandie. Il fut Mousquetaire, ensuite Offici
34 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
ation est un nouveau plaisir et excite une surprise agréable qui fait naître le Sous Rire. Si elles sont plusieurs, le Rire de
de rire d’eux nous simpathisons avec un état si délicieux. Pour faire naître cette douce illusion, il employe souvent l’artifi
endra pas pour capitale à cette nation de 18 millions d’Italiens, qui naîtra dès que la France lui enverra quatre régiments po
de cinquante-neuf ans, chevalier de la Légion d’honneur, célibataire, à Grenoble (Isère) et décédé à Paris, en son domi
resse ont fait les premières fortunes. L’inégalité des conditions est née de celle des génies et des courages. » B : « La
gaieté, et le tableau de ses espérances. Cette manière pouvait faire naître de charmantes peintures d’amour. Élise aurait par
r) les plus approchants de ce que je viens de dire, chez cette nation née pour respecter, et où la noblesse a une si grande
content. On doit rire de son erreur. George Dandin Si je ne suis pas noble, au moins suis-je d’une race où il n’y a po
ndeux [sic !]. Il est fondé sur une absurdité, mais il plaît, il fait naître le rire fou. Ses traits sont une espèce de plaisa
n s’est élancé. Se rappeler toujours dans les arts que si Cimabue fût de nos jours, sans doute il eût été très supérieu
Journal des Débats, vendredi 29 oct. 1897 50. Dominique-Martin Méon. à Saint-Nicolas (Lorraine) le Ier sept. 1748 ; dé
Ier sept. 1748 ; décédé le 5 mai 1829. 51. Jean-Jacques Champollion, à Figeac (Lot) 5 octobre 1778 ; décédé à Fontaine
on Henri Cordier. 53. Le célèbre sinologue Jean-Pierre-Abel Rémusat, à Paris le 5 sept. 1788 ; mort dans cette ville l
mort dans cette ville le 2 juin 1832. 54. Bon Joseph, Baron Dacier, à Valognes (Manche) le : Ier avril 1747 ; décédé
s cette énumération de noms. 61. Abraham-Joseph Bénard, dit Fleury, à Chartres en 1751 ; mort en 1822, à Orléans. 6
urs rôles. » Anne-Françoise-Hippolyte Boutet-Monvel, dite Mlle Mars, née à Paris. 9 février 1779 ; morte à Paris, 20 mars
évrier 1779 ; morte à Paris, 20 mars 1847. 63. ‘William Wycherley, vers 164c à Clive, près de Shrewsbury ; mort Ier
es modernes où il y ait autant d’esprit. » 64. Pierre Letourneur, en 1736, à Valognes ; mort le 24 janvier 1788 ; s
est sublime. » 69. Marie de Vichy. — Chamron, marquise Du Deffand, née en 1697 ; morte le 23 septembre 1780 70. Saint F
72. Le cardinal Louis-François de Bausset, de l’Académie française, à Pondichéry le 14 décembre 1748, mort le 21 juin
’action. 94. Nicolas Beauzée, grammairien, de l’Académie française, à Verdun 9 mai 1717 ; mort à Paris, 25 janvier 17
35 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
Onzième de juillet (mil six cent trente-huit) fut baptisée Françoise, née du samedi, troisième de ce présent mois, fille de
uoi que vous fassiez, les jeux et les appas Marchent à votre suite et naissent sous vos pas. Toutes vos actions méritent qu’on v
tes, vos regards, vos ris et vos discours Font mourir mille amants et naître mille amours. Mais, dans ce bel amas de grâces n
es. La nouveauté vous plaît, et ne se passe jour, Que vous ne fassiez naître ou mourir quelque amour. Vous êtes sans arrêt, fa
e fut de celles qui donnèrent des idées à Molière ; car si elle était née comédienne, elle était née pour jouer un premier
nt des idées à Molière ; car si elle était née comédienne, elle était née pour jouer un premier rôle dans la comédie humain
nq ans, le 17 février 1672, dans sa maison vis-à-vis du Palais-Royal. Née en la paroisse de Saint-Paul, ayant toujours gard
es enfants de la damoiselle de Molière, l’une d’elles, et de ceux qui naîtront dudit aîné, cinq sols en l’honneur des cinq plaie
t mâle ; et si icelle Madeleine-Esprit Poquelin décédait sans enfants nés en légitime mariage, ladite damoiselle testatrice
s que lesdits sieur et damoiselle de Molière décédassent sans enfants nés d’eux, lesdits héritages retourneront aux enfants
mère de Molière. Ainsi « Jeanne-Catherine », fille de Romain Toutbel, née le 26 août 1669, eut pour parrain, à Saint-Roch,
t été une comédienne invraisemblable. Jal, un peu plus exact, la fait naître en 1633 ; vieillissons-la encore un peu et n’en c
ris, je sais que les années Laissent peu de mérite aux âmes les mieux nées  ; Que les plus beaux talents des plus rares espri
e titre de pâtissier du cardinal de Richelieu ; mais au fond il était comédien. Scarron, dans son Roman comique, avait-
Jeanne Beauval. II Voulez-vous savoir sa vie aventureuse ? Elle naquit en Hollande ; elle fut exposée à la porte d’une é
nesse romanesque s’il en fût, conte ainsi les aventures de Jeanne : «  Née de parents inconnus, enfant de l’amour, abandonné
is21 ; elle s’appelait Thérèse Le Noir de La Thorillière ; elle était née comédienne dans une famille de comédiens. Elle au
héâtre qu’il n’y avait que demi-mal. Thérèse de La Thorillière était née en 1663. Quand Dancourt l’enleva, en 1680, il n’a
t le temps des belles folies et des folles beautés. » Dancourt était à Fontainebleau le même jour que le grand Dauphin
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
mp; le plaisant. Un trait comique prend sa source dans la chose même, naît de la situation des personnages, & tient d’el
sa nouveauté, & finit même par devenir fade, insipide : celui qui naît d’une situation, se renouvelle, & rajeunit to
re Moliere & Regnard, que la différence de leur comique. Regnard, plaisant, & ne se donnant pas la peine de méd
37 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
s même d’une société à une autre, d’un homme à un autre homme ; il en naît une troisieme espece de caractere auquel on donne
; & tout seroit dans l’ordre, si on pouvoit réduire ceux qui sont nés vicieux, ridicules, ou méchans, à ne l’être qu’au
it encore diviser la comédie relativement aux états, & on verroit naître de cette division, la comédie dont nous venons de
Dieu par piété. Art poétiq. La fin du regne de Charles V. ayant vû naître le chant royal, genre de poésie de même construct
prix de son art malgré ses jaloux & ses contemporains. Le comique d’une dévotion ignorante, passa dans une bouffonn
es d’Aristophane, le goût du peuple & celui de l’auteur. Le grec moqueur, par mille jeux plaisans Distila le venin
e aussi loin qu’elle ait jamais été. Plaute (Marcus Actius Plautus), à Sarsine ville d’Ombrie, ayant donné la comédie
za, de Gruter & de Gronovius. Térence (Publius Terentius, afer), naquit à Carthage en Afrique, l’an de Rome 560. Il fut e
onsidérer du côté de ses ouvrages, & d’en chanter tout le mérite. avec un beau génie, guidé par ses observations, p
rtes de sujets ; pour prouver des choses obscures, & que personne conçoit, pour prouver aussi des choses très-évide
38 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
IERE. Jean-Baptiste Pocquelin, si célébre sous le nom de Moliere, naquit à Paris en 1620. Il étoit fils & petit-fils d
p; partie dans le goût espagnol, par la multiplicité des incidens qui naissent l’un après l’autre, sans que l’un naisse de l’aut
tiplicité des incidens qui naissent l’un après l’autre, sans que l’un naisse de l’autre nécessairement ; on y trouve des perso
utenuë par un fonds de plaisanterie gaye, & d’une sorte d’intérêt du sujet, attira un grand nombre de spectateurs12
ussi faire perdre une partie de cette chaleur & de cette vie, qui naît de la liberté du stile ordinaire. Il est, en effe
des ressources que le hazard leur donne contre la pauvreté : Euclion, pauvre, veut encore passer pour tel, quoiqu’il ai
établies sous les piliers des halles. 2. On prétend que la maison où naquit Moliere, est la troisiéme en entrant par la ruë s
aye au mois de décembre 1666. dans le ballet des muses. 29. Il étoit du mariage de la veuve de Moliere avec Eustache-F
amoureux de la Béjart, avoit épousé sa propre fille, mais elle étoit née en Languedoc avant qu’il eût fait connoissance av
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
u attendue, & qui cause tant d’embarras, on en voit tout de suite naître une autre qui ne surprend pas moins, & qui ré
prises. On est pourtant agréablement surpris, me dira-t-on, en voyant naître cette scene. Cela est vrai. Mais pourquoi l’est-o
antôt en la renouant ; comme on les rend intéressantes en les faisant naître dans le moment le plus critique ; comme elles ont
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
ieurs pieces sous ce titre. 20. Publius Maro Virgile, Poëte Latin, dans un village près de Mantoue, de parents obscu
fido de Guarini. 22. Antoine de Montchrestien, sieur de Vasteville, à Falaise, & fils d’un Apothicaire de cette v
nelle, célebre Ecrivain du dix-septieme & du dix-huitieme siecle, à Rouen le 11 Février 1657, de François le Bovier
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
a y placer encore toutes les craintes, toutes les fausses alarmes qui naissent dans la tête d’un soupçonneux, parcequ’un jaloux
ennui, de l’indolence est plutôt le partage : C’est un vuide du cœur, de l’inaction. Il faut du mouvement, de l’occupat
On y laisse ramper des faquins sans talents, Sans esprit, comme toi, nés pour la nuit profonde. Mais, pour ton maître, en
42 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
Vie de Molière Jean-Baptiste Pocquelin naquit en 1620, dans une maison qui subsiste encore sous
le fut pas dans sa maison ; il avait épousé en 1661, une jeune fille née de la Béjart, et d’un gentilhomme nommé Modène*.
délicats que pour faire rire la multitude ; mais une sorte d’intérêt du sujet, et une plaisanterie gaie compensent ce
43
Le 6 Janvier 1654 a esté baptisé à St Pierre Jean Baptiste du Jardin, le troisiesme octobre 1653, fils de Jean et d’Eli
tions il nous paraît indiscutablement résulter que la maison qui a vu naître Molière est bien celle8 contre laquelle l’initiat
était pas celle de la présentation aux fonts baptismaux. La maison où naquit Molière, et que son père habita longtemps encore,
« Cette maison a été construite sur l’emplacement « de celle où est « MOLIÈRE « le 15 janvier 1622. « Contrat de m
anvier 1633 » Ainsi se trouva restitué le lieu véritable où Molière naquit , ce qui n’empêche pas qu’à quatre pas de là, on n
de MOLIÈRE, Cette maison a été bâtie sur l’emplacement de celle où il naquit l’an 1620. On ignore sur quelles données l’arché
ées l’archéologie peu attentive du xviiie  siècle s’appuya pour faire naître Molière à l’entrée de la rue de la Tonnellerie. Q
rue du Pont-Neuf, le buste et l’inscription affirmant que Molière est en 1620, quand il est authentique qu’il naquit en
affirmant que Molière est né en 1620, quand il est authentique qu’il naquit en 1622, rue Saint Honoré au coin de la rue des V
amoureux sous le nom de Virginio ; Domenico Locatelli, dit Trivelin, vers 1613, mort le 26 avril 1672, titulaire d’une
lli, morte avant 1665, puis à Marie de Creil ; Domenico Biancolelli, en 1640, mort en 1688, s’était rendu célèbre à la
s le plus célèbre des Arlequins ; Tiberio Fiorilli, dit Scaramouche, en 1608, mort le 7 décembre 1694, avait épousé en
Agostino), connu par abréviation sous le nom de M. Ange ou M. Lange ; en 1622, mort en 1702 ; il avait créé à Paris le
rue Richelieu. Ce voisinage était fait pour resserrer leur intimité, née d’une inclination naturelle. Du reste nous n’en s
présente note, qui est le tableau de la Comédie française. Palaprat, à Toulouse en 1650, avait eu dans sa première jeu
é. L’ami de Molière et de Palaprat était certainement Antonio Verrio, à Lecce, dans la province d’Otrante, et mort en 1
en ait dit, ne contredit point ceci ; il ne dit point que Molière est sous les piliers des Halles, mais seulement, ce q
actement deux cent soixante-deux jours, en supposant que Molière soit du 14 au 15 janvier 1622 ; ce qui fait huit mois
44 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
sa physionomie et par la tournure originale de son existence. Il est à une heure excellente, quand toutes les expérien
te que le nom de Jean, et non celui de Jean-Baptiste. Un second fils, en 1624, ayant été baptisé sous le nom de Jean, q
m du premier saint Jean, qui est Jean-Baptiste. Il était probablement dans une maison de la rue Saint-Honoré, au coin d
e : « Cette maison a été construite sur l’emplacement de celle où est Molière le 15 janvier 1622. » Il n’y a certitude
e deux mois, du 22 février. Du 27 avril au 15 janvier, où Molière est au plus tard, puisqu’il fut baptisé ce jour-là, o
assistance de M. le curé et de quatre prêtres porteurs. Ainsi Molière naît à Paris ; il est de la lignée des esprits parisie
une netteté et une franchise caractéristiques. Molière, par surcroît, naît tout contre les Halles ; c’est le quartier où la
hôtel de Bourgogne, et c’est là que le fils du tapissier aurait senti naître en lui le dégoût de la profession et de la boutiq
hanta sur le rivage le péan de la victoire à l’heure même qu’Euripide naissait dans l’île, sans doute ils se fussent complus à c
Joseph Béjart avait vingt-six, peut-être vingt-sept ans ; Madeleine, née en 1618, vingt-cinq ans. Geneviève Béjart, si l’o
les actrices de l’Illustre Théâtre. C’est elle, sans doute, qui était née le 2 juillet 16244 et elle avait alors dix-neuf a
t le même personnage, il devait être le doyen de la troupe ; il était vers 1610 et avait par conséquent environ 33 ans.
vingt-six ou vingt-sept ans. Il était l’aîné de Madeleine, qui était née en 1618, et Joseph Béjart, le père, avait épousé
oupe étaient d’une singulière fécondité. L’enfant était baptisé où il naissait , et les camarades étaient parrains ou témoins. On
6 janvier 1654 a été baptisé à Saint-Pierre, Jean-Baptiste du Jardin, le troisième octobre 1653, fils de Jean et d’Élis
er si bien ses pièces à la portée de ses acteurs qu’ils semblent être nés pour tous les personnages qu’ils représentent. Sa
ement du goût ; le pauvre Faramond, qui parut sur ces entrefaites, ne naquit pas viable. Le public était tout disposé à reveni
ouvent ; nous ne tarderons pas à le revoir. » Sainte-Beuve ajoute : «  probablement du théâtre italien, employé de bonne
tôt de la produire à la faveur de réjouissances publiques. Un dauphin naquit à Fontainebleau le 1er novembre. Les Fâcheux fure
t, enceinte d’une fille qui est désignée dans l’acte de baptême comme née de « défunt Jean Poquelin, de son vivant tapissie
future épouse, sera permis à icelle future épouse et aux enfants qui naîtront dudit mariage, d’accepter la communauté ou y reno
déclarée par Marie Hervé dans l’acte de renonciation du 10 mars 1643. Née par conséquent ou à la fin de 1642 ou tout au com
tait la fille de Madeleine, comme elle avait dix-neuf ans, elle était née vers 1643 ; or, les relations de Molière et de Ma
consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant née en 164581.. »Ce raisonnement a séduit quelques bo
se faire épouser par le comte de Modène, et que cette seconde fille, née quatre ou cinq ans après l’autre, aurait été une
. » La réponse du roi ne se fit pas attendre. Un premier enfant étant à Molière de son mariage, le 19 janvier 1664, Lou
 pour Madame Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans. L’enfant est le 19 janvier audit an. Signé : Colombet. Nous
Signé : Colombet. Nous n’avons pas fini de citer les pièces que fit naître L’École des femmes. Il faut mentionner encore : L
s imprimer L’Impromptu, qu’il considérait sans doute comme un ouvrage de circonstances passagères et qui n’était pas de
nt Le Tartuffe, a découvert les dangers et les désastres qui allaient  naître de l’ambition hypocrite, dirigeant et exploitant
possible de l’éviter ; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis avec les dernières dispositions à la tendresse, e
ainsi dire dès le berceau, je l’ai élevée avec des soins qui ont fait naître des bruits dont vous avez sans doute entendu parl
t de Jeanne Auzoult, actrice et beauté célèbre en son temps. Il était le 8 octobre 1653. Demeuré orphelin à l’âge de ne
ur cette maxime des anciens, que « le premier bonheur est de ne point naître , et le second de mourir promptement. Ils l’approu
âques de 1670. Baron avait alors de dix-sept à dix-huit ans. Il était en 1653. Il était déjà le séduisant jeune premier
incroyable. Aucune mort, si nous interrogeons notre mémoire, n’en lit naître un pareil nombre, et dans cette multitude de prod
ourbon à celle du Palais-Royal. La première de ces deux scènes ne vit naître que Les Précieuses ridicules et Le Cocu imaginair
du roi ès eaux et forêts de France, qui prit le parti de la comédie. , comme nous l’avons dit136, en 1616 ou 1617, il f
ste dans cette comédie. MADELEINE BÉJART Madeleine Béjart était née le 8 janvier 1618. Elle avait eu, de bonne heure,
omme ordinaire de Monsieur (Gaston d’Orléans). Elle en eut une fille, née le 3 juillet 1638 et baptisée sous le nom de Fran
eneviève Béjart, sœur de Madeleine, était, selon toute vraisemblance, née le 2 juillet 1624138. On la nommait Mlle Hervé, d
que véridique qui lui ait reproché cette disgrâce. Louis Béjart était le 4 décembre 1630 ; il n’avait que treize ans lo
ez, charmante Iris, allez en d’autres lieux Semer les doux périls qui naissent de vos yeux156 « Iris, dit Conrart transcrivan
uré crieur, témoins. » DEBRIE Edme Villequin dit Debrie, était à Ferrières-en-Brie, le 24 octobre 1607. M. Charl
re ». LA GRANGE Charles Varlet, dit La Grange, passe pour être a Amiens. Son père, Hector Varlet, et sa mère Mar
Verneuil ; il y était encore en 1638, où il faisait ondoyer une fille née le 14 mai. On croit qu’il partit de cette ville p
on, très riche. MADEMOISELLE DE LA GRANGE Marie Ragueneau était née le 18 mai 1639 ; elle avait donc trente-trois ans
pousé le mardi 30e jour desd. mois et an. Ainsi La Thorillière était vers 1626. Pierre Petit-Jean, le père de Marie, j
ous le nom de La Roque. Ils eurent un fils, Pierre de La Thorillière, le 3 septembre 1659 ; une première fille, Charlot
Thorillière, né le 3 septembre 1659 ; une première fille, Charlotte, née le 16 avril 1661 ; une seconde fille, Thérèse-Mar
otte, née le 16 avril 1661 ; une seconde fille, Thérèse-Marie-Jeanne,  née le 15 juillet 1663. Au baptême de Charlotte, La T
sformer en la personne qu’on représente. » Michel Boyron, dit Baron, naquit à Paris le 8 octobre 1653. Michel était fils d’An
bre 1709. MADEMOISELLE BEAUVAL Jeanne-Olivier Bourguignon était née en Hollande vers 1649. Actrice de la troupe de ca
de Molière. Cette maison a été bâtie sur l’emplacement de celle où il naquit le 15 janvier 1620 ». Ce buste fut placé et cette
n : « Cette maison a été construite sur l’emplacement de celle où est Molière, le 15 janvier 1622. » Cette inscription
ur la naissance de Molière. C’est la première qui a tort. Molière est en 1622. Il n’y a plus de contestation sur ce poi
oque la tradition : « Grimarest et Voltaire ont dit que Molière était sous les piliers des Halles » et la maison de la
squ’à Louis XIII, comme il dit, et que par conséquent Molière y était . Voltaire reprit pour son compte l’assertion de G
t pour son compte l’assertion de Grimarest : « Jean-Baptiste Poquelin naquit dans une maison qui subsiste encore sous les pili
jusqu’à découverte de documents prouvant le contraire, qu’il y était . Nous convenons toutefois qu’il eut été plus prud
r la maison n° 40, vous lisez : « Ici s’élevait la maison où Molière, à Paris le 15 janvier 1622, est mort le 17 févrie
s vétilles ! diront quelques-uns ; pourvu qu’on sache que Molière est dans le quartier des Halles et qu’il est mort rue
d. Soulié, p. 254. 16. Fille du prévôt de la maréchaussée d’Alençon, née en 1632, Mlle Desjardins s’enfuit à seize ans de
Sa Majesté en fut touchée et daigna le témoigner. » 123. Elle était née le 4 août 1665. 124. Bas de saie : sorte de jup
ait cinquante et un ans, si, comme on peut le conjecturer, elle était née en 1624. 140. Voyez page 229. 141. Histoire du
d’octobre 1882. Marquise-Thérèse pourrait bien, par conséquent, être née à Lyon. Son acte de décès lui donne vingt-cinq an
Lyon. Son acte de décès lui donne vingt-cinq ans en 1638. Elle serait née . par conséquent, en 1643 ; elle se serait mariée
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
aut pas confondre avec Madeleine de Scudéry, sœur de ce même Georges, née en 1607, comme nous l’avons vu, et âgée de vingt-
ncement d’un amour romanesque, à moins qu’on n’appelle ainsi un amour du respect le plus profondément senti et d’une vi
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
ans la piece : PROLOGUE DE L’AMANT SERVANTE. Un homme nommé Americo, en Corse, prit une femme noble dont il eut deux f
mes ; & le premier soupirant qui aura le courage de l’aimer, fera naître une belle passion. Fanchon promet trente pistoles
n. Le parterre est une assemblée de gens d’esprit, qui sont les juges nés de toutes les pieces nouvelles. Thibaut. Si bian
19. Il n’est pas question ici de ses comédies-ballets. 20. Térence, à Carthage en Afrique, l’an de Rome 560. Il fut e
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
suis cruel, tu m’enseignes à l’être.  Sur les parents qui m’ont fait naître  Une éternelle obscurité,  Des fers, une prison s
, je vous prie ? Sigismond. Non, je n’ai jamais ri depuis que je suis . Arlequin effrayé fait plusieurs lazzis qui ne f
t de choisir un mari pour éviter les malheurs qu’ils prévoient devoir naître . Elle s’en excuse comme ne connoissant pas assez
moi-même en tous lieux : Je ne veux rien devoir à ceux qui m’ont fait naître , Et suis assez connu sans les faire connoître. Ma
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
e bouche ; pour avoir une bouche, il faut vivre ; pour vivre, il faut naître  ; pour naître il faut sortir du sein de sa mere ;
r avoir une bouche, il faut vivre ; pour vivre, il faut naître ; pour naître il faut sortir du sein de sa mere ; pour sortir d
t avoir rappellé à Moliere l’intrigue italienne, & lui avoir fait naître l’idée de la transporter sur son théâtre ; mais v
49 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
. C’était au dix-septième siècle la demeure d’un tapissier du roi. Là naquit , dans l’année 16202, Jean-Baptiste Poquelin, dont
te, favorisèrent le développement de son génie ; car c’est peu que de naître avec des dispositions particulières pour un art ;
coup d’art et d’habileté dans cette succession de quiproquo, qui tous naissent d’une première méprise. Le monologue où Sganarell
y avait épousé Marie Claveau, de la province du Poitou. De ce mariage naquirent deux filles : la première, nommée Angélique, qui
ns cette pièce. La Grange. Charles Varlet, sieur de La Grange, à Amiens, comédien dans une troupe de province, s
ment du public. Actrices. Mlle Béjart. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens
sa beauté mourante. Mlle Beauval. Jeanne Olivier Bourguignon naquit en Hollande. Elle fut exposée à la porte d’une ég
e à l’extrait baptistaire produit après sa mort par sa famille, Baron naquit à Paris au mois d’octobre en 1653 : en se tenant
e-cinq ans lors de sa retraite, qui eut lien en 1685, elle était donc née en 1620, et elle se serait engagée avec Molière à
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
es à trente, rendirent intéressant aux yeux de Bélise cet enfant bien , qui avoit l’honneur d’appartenir à la famille de
Mouseu. Après avoir eu le bonheur inespéré d’esquiver vos valets, il séra pas dit qué vous m’échappérez. Jé né vous au
é d’esquiver vos valets, il né séra pas dit qué vous m’échappérez. Jé vous aurois peut-être pas vu d’aujourd’hui, si j’
es un homme dé mérite ; vous avez des talents, des connoissances : jé suis pas un sot, un ignorant. Eh bien ! jé viens
e, & cé qué jé vaux. Forlise. Mais, Monsieur ...... Le Gascon. On sé loue pas ordinairement, jé lé sais ; mais quan
51 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
a vie et de l’œuvre de Molière. Messieurs, Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris, le 15 janvier 1622. Sa mère appartenait
mpossible de l’éviter; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis avec la dernière disposition à la tendresse, et,
ainsi dire dès le berceau; je l’ai élevée avec des soins qui ont fait naître des bruits dont vous avez sans doute entendu parl
torale meilleure que celle de Florian ; le drame intime et domestique naîtra peut-être dans quelque cité ignorée de la provinc
raire à entendre l’amour parler une langue à part, une langue idéale, née des exaltations solitaires de l’âme, a peine à s’
jour choisir ma destinée, Sans choquer les devoirs du rang où je suis née , Mon honneur, satisfait par ce respect soudain, P
les chefs-d’œuvre littéraires se préparent pendant longtemps. Ils ne naissent pas au hasard demain plutôt qu’aujourd’hui, aujou
d’une thèse, il abandonne les voies de la poésie; mais si le problème naît de lui-même du caractère des héros, le poète rie
aux ombres qui reviennent le soir sur les vapeurs de la nuit. Il est et il a grandi au sein d’une société qui savait l
s artistiques. Au reste, Le Misanthrope, de même que le Tartuffe, est d’autre chose que d’une simple fantaisie de poète
s sa vie intime avait faites Molière lui-même. La question morale qui naît du développement de l’action a de tout temps préo
tuation si cruellement dramatique, devait-il parler de ce fatal amour de vos traîtres yeux, et prononcer des vers comme
que humain est le seul que Molière ait connu. Enfant du XVIIe siècle, au milieu d’une société qui comprenait peu la nat
s innombrables sujets dont ce vaste empire est peuplé. Le comique qui naît de cette disposition de l’esprit n’est pas absolu
ncelant et immodéré qui suppose l’absence de tout frein ; ce rire qui naquit à Athènes de l’anarchie démocratique, et en Franc
res des chefs des familles grecques liguées contre Troie avaient fait naître de fables héroïques et romanesques; Shakespeare e
ls du moyen âge, l’héritier légitime de tout le travail d’imagination des grandes luttes de cette époque héroïque et re
mes, au moins la pensée qui les a produites, l’esprit dont elles sont nées . Si grand que soit Shakespeare, le moyen âge est
as une antiquité, c’est, comme le nom l’indique, un âge moyen. Il est du mélange brusque et violent de deux civilisatio
olutions ont mêlé au vieux sang gaulois dans les veines de tout homme français. On n’est guère plus heureux lorsque l’o
qui, au lieu de les laisser assises auprès du berceau de leur premier , leur dressaient dans les salons des belles compa
e-là, est plus grave et la désorganisation plus complète. Que l’homme pour soumettre le monde aux lois de son intellige
a vocation, l’écueil qu’il rencontre sur sa route. Mais que la femme, née pour soumettre l’homme à la douce influence de l’
les politiques profonds, les orateurs éloquents, que la France a vus naître depuis le jour où furent proclamés les fameux pri
un jour ou de quelques années, fécondes en ruines et en violences, ne naissent point dans la famille : elles se préparent dans l
l s’empare du monde comme d’un jardin créé pour ses plaisirs : il est pour en cueillir toutes les fleurs et pour en épu
52 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
. Les Fedeli Nous avons dit qu’Isabelle Andreini laissait un fils en 1579, ayant vingt-cinq ans, par conséquent, à
Elle devait être bien jeune au commencement du siècle, si Riccoboni, vers 1674, put encore la connaître. Cependant on
53 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
ciété, l’élite, le vulgaire et la lie. La lie se compose de ceux qui, nés avec un instinct de bassesse, sont toujours court
à la société. La Fontaine était courtisan quand il disait d’un bâtard d’un double adultère : Le fils de Jupiter devait
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
ies qu’Isabelle fait à son tuteur indécentes chez une Demoiselle bien née . Sans doute, va-t-on me dire encore, & ces fe
ue l’amour est fort, hélas ! peut-il se taire ? Ah ! pourquoi suis-je le fils de votre frere ? Qu’il m’en coûte à la fo
Quand l’hymen joignit & son pere & ma mere, Nous étions déja nés chacun d’un premier lit. Dès l’enfance par-là l’a
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
s le principe de l’action, parceque la ressemblance surnaturelle d’où naît tout le mouvement, est une machine qui diminue de
secret un esclave nommé Lampadisque, qui va exposer l’enfant nouveau avec des joujous dans un panier. Une vieille matr
certainement voulu dire que le Public aime, dans une intrigue, à voir naître & agir tous les ressorts avec cette facilité
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
je serai jettée en des pays inconnus ! Les Dieux m’ont-ils donc fait naître pour souffrir ces affreuses calamités ? Est-ce ai
, & qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître , à se parer aux yeux du monde d’un titre dérobé,
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parents, sans doute, qui ont tenu des charges
que sur les vœux on n’a point de puissance, Que l’amour veut par-tout naître sans dépendance, Que jamais, par la force, on n’e
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
er avec toute la légèreté et la délicatesse imaginables. Ces mots qui naissaient du travail de la pensée et du mouvement de la con
me. Descouvre, découvre. Folastre, folâtre. Advis, avis. Naistre, naître . Brusle, brûle. Doutast, doutât. Connoist, con
une haute considération. Le roi sauva le Valois, quoique le François, Gaulois, fût sacrifié à Francès italien, La loi é
it, et tâchent de fonder en droit les passions qu’elles peuvent faire naître Il y a les beautés fières et les beautés sévères 
endues nécessaires. » Tout cela aurait pu passer à la faveur du vague nés conjectures et surtout étant dit sur le ton modes
tit ménage et aux habitudes d’économie la plus minutieuse par un père et vivant dans la médiocrité, et fort éloigné de
58 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ie que pouvait seule atteindre une nature comme la sienne, qui, étant née belle par elle-même, a joui du commerce journalie
rsqu’arrive cette date du 15 janvier, anniversaire du jour où Molière naquit , le premier et le second Théâtre-Français fêtent
cette mort qu’on oubliait ici et qu’on saluait là-bas. Molière était au coin de la rue des Vieilles-Étuves et de la ru
eux : une boulangerie, ouverte depuis peu en face de l’emplacement où naquit , le 14 janvier 1622, Jean-Baptiste Poquelin, port
onfiance n’a commis, en somme, aucun crime. Sa seule faute est d’être dupe comme tant d’autres naissent fripons. Il arr
e, aucun crime. Sa seule faute est d’être né dupe comme tant d’autres naissent fripons. Il arrive, tout souriant, pour épouser l
rsonnalité si nettement tranchés, devaient bien vite séduire un homme , comme Molière, avec le génie dramatique : ils so
alors un mot d’une mélancolie profonde, où éclate toute la tristesse née de son abandon : « Je suis accoutumé à ses défaut
hropie, ce travers de l’esprit humain ou plutôt de l’âme humaine, qui naît toujours de l’exagération d’une honnêteté ou de l
teur ou fais toujours le drille, lui dit-on. Ou bien encore : Tu ne naquis jamais que pour faquiniser ; Ces rôles d’amoureux
l portrait ! Une charge à la manière noire. Molière, selon lui, était dans la friperie, dans la juiverie. Il était biza
humeur française ! Aussi la France aime-t-elle profondément ce génie de ses entrailles, et sera-t-elle éternellement v
es, Pancrace du Mariage forcé. La Grange (Charles Varlet, sieur de), à Amiens, mort en 1692. — Intelligent acteur qui
-Madeleine), l’aînée des trois filles de Joseph Béjart. — Parisienne, née en 1618 et morte en 1672, un an avant Molière. Jo
Limousin comme Pourceaugnac ; remariée à Aubry, auteur de Démétrius. Née en 1624, elle survécut à Molière (morte en 1675).
eth Béjart, demoiselle), la plus jeune des filles de Joseph Béjart. —  Née vers 1643, morte le 30 novembre 1700. Elle ne jou
. Hillemacher ajoute encore le comédien Ragueneau, sieur de l’Estang ( à Paris en 1617, mort à Lyon en 1654), puis Crois
es Grands écrivains français de M. Alph. Pagès.) 27. Ce petit Louis, le 19 janvier 1664, mourut le 10 novembre de la m
de la même année. Molière eut encore un fils, Pierre-Baptiste-Armand, le 15 septembre 1672, mort le 11 octobre de la mê
la même année. Son troisième enfant fut une fille, Esprit-Madeleine, née le 4 août 1665. Sa mère voulait en faire une reli
59 (1871) Molière
nt raison, parce qu’elle représente un consentement populaire, a fait naître le père excellent de la comédie au beau milieu de
et Térence, et Plaute, et les maîtres, il rêva que lui aussi il était pour être un instituteur de nations. Si jeune enc
nde, aient traversé Vienne, et l’auteur de Lucrèce, François Ponsard, à Vienne, en Dauphiné, n’a pas manqué d’écrire en
pièges : il serait honteux de se fier à l’honnêteté d’une fille bien née  ; il se fait son espion et son geôlier. Égoïste e
ndre, elle bonhomme Arnolphe a bien compris que cette innocente était née pour sa honte. Ah ! malheureux ! lu as fait obsta
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
n’étois sage, On verroit arriver un étrange carnage. Lélie. D’où vous naît cette plainte ? & quel chagrin brutal.... Sga
je vous aime,    Oui, Tircis, je vous aime. 55. Louis de Boissy, à Vic en Auvergne, l’année 1694. Il voulut d’abor
rt de ses pieces ont-elles disparu avec l’anecdote qui les avoit fait naître . Ses drames triomphants sont le Babillard, les De
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
dit, pour l’intéresser en leur faveur, que madame de Maintenon était née calviniste. Le roi se fit un titre de cette décla
t Louvois ; Wasti, madame de Montespan ; Esther, madame de Maintenon, née comme Esther dans la religion persécutée par Aman
de famille qui reprennent si doucement leur place dans les âmes bien nées , après en avoir été quelque temps bannies. « On e
d’idées et de sentiments que madame de Maintenon déposait ou faisait naître dans l’esprit du roi, furent les fondements de sa
62 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
trouvé enfin la vraie comédie. Molière, en effet, n’a jamais cru être complet; ce grand homme était rarement content de
conforme à la raison et traversée par des craintes jalouses que font naître de fâcheuses confidences. Plus tard, l’Ecole des
du discours se mit à l’unisson du nom incomparable d’Arthenice. De là naquit un jargon précieux, qui ne tarda pas à envahir la
teur à l’encontre de messieurs du Recueil des pièces choisies, firent naître des ennemis à Molière parmi ses confrères subalte
e. L’Ecole des Femmes et l’Ecole des Maris ressemblent à deux fruits nés sur une lige commune ; ces deux comédies appartie
euse dont les emportements, malgré la cause insuffisante qui les fait naître , n’ont rien de comique ; il ne tarda pas à compre
i, monsieur, c’est la bouche. Voilà de la bonne comédie. Montfleury, sur les planches et auteur de comédies, a prêché
-il, moi qui ne suis bon à rien, qui ne fais que de la bagatelle, qui sais que de la bagatelle, et qui ne suis moi-même
Et tu es bagatelle. Ali ! mon cher, viens que je t’embrasse ; tu es pour Paris ; tu es né pour une grande fortune ave
Ali ! mon cher, viens que je t’embrasse ; tu es né pour Paris ; tu es pour une grande fortune avec une si belle disposi
oit rester invariablement sur le degré de l’échelle sociale où il est ; de même que le plus inconnu de nos soldats porte
ançaise. Dancourt Florent Carton Dancourt, ou plutôt d’Ancourt, naquit à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Il descenda
ces intitulée la Désolation des joueuses, la consternation que firent naître ces règlements qui troublaient un si grand nombre
nigauds, des paysans, des meuniers, des meunières ; cet homme-là est pour le moulin, il ne peut le quitter. Le Chevali
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ui enleve en même temps toute la vigueur comique, même la morale, qui naît des prétentions ridicules de Caritidès adressant
LA MONTAGNE. Eraste. Sous quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois , Pour être de fâcheux toujours assassiné ! Il sem
or de plus beau La jouer à Fontainebleau... 16. Mathurin Regnier naquit à Chartres le 21 Décembre 1573, de Jacques Regnie
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
t d’être affecté par la tendresse délicate de deux jeunes amants bien nés , qu’on desire de voir heureux ? La scene de Marin
nimées par des situations, pas même par des moyens propres à en faire naître  : je sais que nous n’en manquons pas, sur-tout da
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
préface qui précede un drame28. L’Auteur, après avoir desiré de voir naître un poëte comique, s’exprime ainsi : « Ce philoso
, de Regnard. 31. Comédie en un acte, en vers, de Joseph de la Font, à Paris l’an 1686, mort dans la même ville le 20 
66 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
s privées, que ne nous montrait-on dans la même ville la maison où il naquit , sous les piliers des halles, et la maison où mo
de Molière et une inscription indiquent aux passans que c’est là que naquit l’auteur de L’Avare, Quant au propriétaire qui ve
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
n se figure la multitude de tours, d’images, de mouvements qui ont dû naître de ces conversations, où les sens, l’imagination,
sonnes, mettaient des nuances dans leurs relations réciproques. De là naquit la diversité des tons, des styles, des formes de
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
andeur d’ame ! oh magnanimité ! Il faut plaindre Plaute de n’être pas dans un siecle aussi savant que le nôtre sur l’ar
agédie & de la comédie ; ce serait une espece bâtarde, un monstre de l’impuissance de faire une comédie & une t
rmoyante, absolument privée de comique, n’est, au fond, qu’un monstre de l’impuissance d’être ou plaisant ou tragique »
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
uisque c’est elle qui anime le cuisinier contre l’intendant, qui fait naître dans le premier le desir de se venger, & qui
ts & toutes les beautés des imitations particulieres qu’elle fait naître . C’est dans sa source qu’une fontaine doit être é
on théâtre ? Quoique légers en apparence, les plus grandes beautés en naissent naturellement. Célio n’est que l’amant d’Eléonora
z pas plus de considération pour mon ânerie que pour un ânon encore à naître  : vous deviendrez rude & méchant à mon égard 
je n’ai pas un sol à donner. Mégadore. Ne donnez rien. Une fille bien née , sage & de bonnes mœurs, apporte toujours ass
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
e Cocu imaginaire, & George Dandin, sont trois jaloux, tous trois nés dans une condition différente ; aussi agissent-il
dans cette piece le systême de Moliere. M. de l’Empyrée est un Poëte dominé par un vrai génie. L’homme riche qui le pa
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
, & qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître , à se parer aux yeux du monde d’un titre dérobé,
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parents, sans doute, qui ont tenu des charges
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
son insensibilité passée, & lui apprend que c’est lui qui a fait naître dans son cœur le changement qu’elle a ressenti de
die. Le gentil Théramene dit au jeune Hippolyte qu’il ne seroit point sans l’amour d’Anthiope pour Thésée. La naïve &am
ille fertile en grands peintres, & même très savant dans cet art, en 1695, & mort en 1752, avoit composé plusie
73 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
i bien, c’était chose réglée dès 1881, et peut-être avant : Corneille naît , Corneille meurt, Horace et le Menteur sont de se
alexandrins convenablement frappés ; il plaint le poète de n’être pas ou du moins mort de nos jours : on lui aurait fai
onne époque, c’est se mêler presque à l’entretien de personnages bien nés , comme il s’en trouvait jadis pour parler naturel
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? Il termi
des deux qu’ils tiennent à sa main ! Au fond, madame de Sévigné était née pour aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour
elle fut terminée. 126. La date de l’épître est de 1674. L’auteur, en 1636, n’avait donc effectivement que 38 ans.
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
ules les nations civilisées, celle de la conversation. Nous la voyons naître à l’hôtel de Rambouillet. Les périodes suivantes
76 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
MOLIERE. Moliere, à Paris, fut, sans contredit, le plus grand Philo
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
s que sur les vœux on n’a pas de puissance, Que l’amour veut par-tout naître sans dépendance11, Que jamais par la force on n’e
jour choisir ma destinée, Sans choquer les devoirs du rang où je suis née , Mon bonheur, satisfait par ce respect soudain, P
e extrême, Et ménager pour vous l’effort prodigieux De ce fatal amour de vos traîtres yeux ! Parcequ’on est surprise, &
tu que je te dise, Princesse infame, qui déshonores le trône où tu es née  ; épouse corrompue, amante sacrilege, ennemie de
78 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
oye, prince de Carigan, et de Marie de Bourbon, comtesse de Soissons, le 3 mai 1635, s’établit en France, où il fut col
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
ridicule, par exemple, que dans le Distrait de Regnard, le dénouement naisse d’une fausse nouvelle apportée par Carlin ? Il vi
ujet, & n’est pas préparé : alors il est préférable à ceux qui ne naissent pas du fond de la piece, & que rien n’annonce
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
nt. Le millet, le biscuit, rien ne fut épargné ; Mais pour quelqu’un libre, & qui même a regné,  Qu’est-ce qu’une
pour être abandonné ? Le Marquis. Ils lui font expier le crime d’être . On lit ensuite une prédiction qui regarde le Th
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ce entre les écueils du grand monde ; répandant l’admiration, faisant naître l’amour dans tout ce qui l’entoure, et restant at
u. Mais nous anticipons ici sur la période suivante. Madame Cornuel, née en 1609, en 1650 avait quarante-un ans. Son mari
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
s l’un à la suite de l’autre sans fixer la durée du temps qui les vit naître  ; mais dans une comédie où ils doivent tous arriv
mule ses traits ? Comment Regnard a-t-il pu surtout imaginer de faire naître & ressortir ces mêmes traits par des moyens t
ction a certainement une suite très plaisante : voyons ce qui la fait naître , nous conviendrons qu’elle est amenée par force,
lien, eut un fils nommé Moschus, qu’il maria fort jeune, & de qui naquirent deux jumeaux tout-à-fait ressemblants. L’on nomma
se de main en main pendant toute la piece, anime les caracteres, fait naître les incidents, & les multiplie sans le secour
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
de Versailles. 39. Vers de la Métromanie. 40. Alain René le Sage, à Ruis en Bretagne, vers l’an 1677. Son Diable bo
et Auteur mourut à Boulogne sur mer en 1747. 41. François Hedelin, à Paris en 1604, fut d’abord Avocat, ensuite Eccl
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
n souriant : La fripponne ! comme elle est rusée ! 32. Quinault, à Paris en 1635 ; il étoit fils d’un Boulanger :
rement ; Et, jusqu’à je vous hais, tout s’y dit tendrement. Ce Poëte avec une oreille saine & délicate, un cœur to
85 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
une pensée qui nous eût semblé indigne de notre attention, a pu faire naître une pensée sublime. Une étude plus importante enc
r si bien ses pièces à la portée de ses acteurs, qu’ils semblent être nés pour tous les personnages qu’ils représentent. Sa
 ; et, sans pourtant qu’il eût d’inclination déterminée, elle lui fit naître du dégoût pour la profession de tapissier, s’imag
ina à l’envoyer au collège des jésuites27 ‌. Le jeune Pocquelin était avec de si heureuses dispositions pour les études
es comédiens de l’hôtel de Bourgogne, et contre ses ennemis. Molière, avec des mœurs droites, Molière, dont les manière
ère avait établis dans sa troupe62 ‌. La différence de jeu avait fait naître de la jalousie entre les deux troupes. On allait
possible de l’éviter ; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis avec les dernières dispositions à la tendresse ;
ur, dans le bateau de Molière, ils ne furent pas longtemps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se f
int trouver un jour, et après les compliments, lui découvrit qu’étant avec toutes les dispositions nécessaires pour le
madame Poisson sa fille.) Du mariage de du Croisy avec Marie Claveau naquirent deux filles. La première, nommée Angélique, âgée
e rôle d’Ariste. LA GRANGE. Charles Varlet, sieur de La Grange, à Amiens en Picardie, excédé par les chicanes de
e 326.) Actrices. Mademoiselle BÉJART. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens
nte137. Mademoiselle BEAUVAL. Jeanne Olivier Bourguignon était née en Hollande. Elle fut exposée très jeune, et ne p
s recherches précieuses de M. Beffara nous ont appris que Molière est , non sous les piliers des Halles, mais dans la ru
e celle d’Hesnault que l’invocation à Vénus. 31. Cyrano de Bergerac, en 1620. Son caractère était bouillant ; sa bravo
sœur. 46. Armand de Bourbon, prince de Conti, frère du grand Condé, le 11 octobre 1629, épousa, en 1654, Martinozzi,
probité et une conduite exemplaires. Josias de Soulas Floridor était de parents nobles, et avait d’abord servi qualité
anthrope, etc. » Ce passage est précieux, mais que de regrets il fait naître , lorsqu’on songe à toutes les choses que l’auteur
chemins différents du sien. Cette considération, je l’avoue, m’a fait naître plusieurs fois la pensée de donner au public mes
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
je l’ait fait paroître, N’a point été mal vu des yeux qui l’ont fait naître  ; Mais Léandre à l’instant vient de me déclarer Q
Mascarille dans les Précieuses ridicules, parceque son maître a fait naître l’envie de le connoître. Quand au contraire Crito
que doivent partir toutes les racines. 22. Jean François Regnard, à Paris, d’une bonne famille, en 1647. Son inclin
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
elle, c’est parcequ’on y voit du simple, du naturel & du comique, nés de la situation & non du mot. C’est par la mê
n’analyserons pas sa piece, parceque le bon-homme 13, qui n’étoit pas pour le théâtre, crut qu’il étoit tout simple de
à des raisins, s’écrie, ils sont trop verds. 10. Pierre Blanchet, à Poitiers en 1458, suivit le Palais dans sa jeun
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
’il faut se défier des femmes, que leur cœur est changeant ; lui fait naître des soupçons sur la constance de son amante, &
e déclare qu’elle n’en a point : elle apprend à son amant qu’elle est née avant le mariage de sa mere & de son pere, qu
ts qu’il fait courir sur sa galanterie, des soupçons qu’il veut faire naître dans le cœur de sa fille. Dupuis feint de se lais
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
a femme accoucha d’une fille. Par cupidité, il publia qu’il lui était un garçon. La nourrice, qui était seule dans le s
us plaindre, répond Lelio, car le fruit que vous verrez prochainement naître de moi vous montrera que je n’ai pas perdu le tem
ce ses gémissements. Molière reprend et calme la douleur qu’il a fait naître en faisant attester au brave milicien son inaltér
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
tuelles de leurs membres, dans les traditions de vertus où elles sont nées . Tel fut le caractère des familles de Vivonne et
s amis et à ses connaissances13. De la multiplicité des conversations naquit celle des correspondances épistolaires. Les lettr
91 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
Molière ; après les compliments ordinaires, il lui découvrit qu’étant avec toutes les dispositions nécessaires pour le
92 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
Armande, la soi-disant sœur de Madeleine, plus probablement sa fille, née de quelque caprice que la dame tenait à cacher. O
t pas tous, mais tous étaient frappés. C’est dans ce milieu qu’était née Armande. Circonstance atténuante et qui devait pl
r là qu’il exprime à Célimène … l’excès prodigieux De ce fatal amour de ses traîtres yeux ! Voilà pour Alceste consid
que sur les vœux on n’a point de puissance. Que l’amour veut partout naître sans dépendance. Que jamais par la force on n’ent
se extrême, Et ménager pour vous l’excès prodigieux De ce fatal amour de vos traîtres yeux ! Et alors, enrageant, mais
93 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
que des gens d’esprit, et même des gens de lettres, s’en mêlassent », naquit dans une classe peu élevée de la société un de ce
ut protégé, d’un philosophe qui fut comédien ! Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris le 15 janvier 1622. On avait cru longtemp
naquit à Paris le 15 janvier 1622. On avait cru longtemps qu’il était sous les piliers des Halles, où Regnard vint au m
encore à cette époque, jouer que de bien jeunes rôles, car il n’était qu’à la fin de 1630. Ceux-ci tenaient le jour d’u
depuis épouse de Molière, ce ne fut que dans cette même année qu’elle naquit (1645). Ne voulant point intervertir l’ordre des
jart. L’intimité qu’une sorte de communauté d’intérêts avait dû faire naître entre eux, le caractère aimant et facile de notre
XIV. Madeleine Béjart comptait alors plus de quarante ans. Elle était née le 8 janvier 1618. Elle avait un long usage de la
t de l’affiche après la septième représentation. Mais un grand succès naît quelquefois d’un grand revers : c’est à la malheu
c’était elle qui avait été baptisée, le 11 juillet 1638, comme étant née du commerce illégitime du comte de Modène avec ma
ande-Grésinde-Claire-Élisabeth » ; la fille de Madeleine Béjart était née en 1638, et mademoiselle Molière ne vit le jour q
us tout ce qu’ils osent dire ? Néron, s’ils en sont crus, n’est point pour l’empire …………………………………………… Pour toute ambiti
la retiendraient dans le devoir ; et cependant il devait bientôt voir naître de nouveaux orages domestiques. Cherchant à press
possible de l’éviter ; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis avec la dernière disposition à la tendresse, et,
ainsi dire dès le berceau, je l’ai élevée avec des soins qui ont fait naître des bruits dont vous avez sans doute entendu parl
être en goguettes. Mais ce serait bien à tort que ces vers feraient naître des doutes sur la sobriété habituelle de Molière.
sur cette maxime des anciens que « le premier bonheur est de ne point naître , et le second de mourir promptement », ils priren
de monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux, et que ces vers firent naître la mésintelligence entre Molière et Pierre Cornei
vrage Qu’il ne se sent point de son âge, Et que d’un roi des plus mal nés , D’un héros qui saigne du nez, Il a fait, malgré
à ceux qui se reportent au temps et aux circonstances qui les virent naître , et la grande âme de Molière et sa noble philosop
étaient, ont obtenu des succès de vogue dans les lieux qui les virent naître  : l’original, on le pense bien, n’avait pas reçu
orcés qui le déparent appartiennent au temps où vivait notre comique. au commencement de 1622, c’est-à-dire près de dix
la fin du dix-septième siècle et le dix-huitième tout entier ont vus naître est restée à une immense distance de la sienne. P
it à l’avare : “Vos enfants sont vertueux, sensibles, reconnaissants, nés pour être votre consolation : en leur refusant to
énéral et impérissable. Dans quelque classe que la fortune l’ait fait naître , il n’est guère d’homme qui ne s’associe aux ridi
mis de lui immoler et en fermant de nouvelles liaisons, firent seules naître le trouble entre les deux amants, qui s’aperçuren
la juste sévérité excita la colère du père des vers condamnés, et fit naître l’amusante dispute dont Molière a su tirer tant d
tre gloire littéraire. Puisse l’émotion que ces grands souvenirs font naître dans son cœur l’empêcher de remarquer la mesquine
urait être jugé que bien difficilement par des hommes d’un autre âge, nés dans d’autres contrées, dont les goûts, les pench
camarade de Molière, il est probable que les doutes que lui ont fait naître l’orthographe et la rédaction du registre ne se s
s cuites du « contemporain », qui pouvait fort bien n’être pas encore en 1659, et dont le dire, démenti par une représe
94 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
écouvertes inattendues d’Eudore Soulié de cette nouvelle initiation ; naquit la série de notices qu’il dissémina un peu partou
ien plate, à tout le moins bien invraisemblable. Madame Molière étant née vers 1641 ou 1642, sa mère officielle, née en 159
able. Madame Molière étant née vers 1641 ou 1642, sa mère officielle, née en 1590, l’aurait mise au monde à cinquante-trois
er enfant de Marie Hervé : c’est une fille, nommée Bénigne-Madeleine, née le 20 novembre 1639. L’argument disparaît, puisqu
nséquent acquis pour les juges non prévenus qu’elle était la dernière née de M. et Mme Béjart et la sœur cadette de Madelei
orsqu’elle épousa Molière ? Ajoutons qu’Agnès et Arnolphe ne sont pas nés dans le cerveau de Molière, qui les emprunta l’un
eille. Pour la naissance de Molière, rien n’est changé. Il continue à naître , comme l’avait découvert Beffara, dans la maison
ille, quatre ans auparavant, avait été le gage. Une autre fille était née pendant le voyage, mais on l’avait laissée en Lan
usoire et pas une recette. Le Marais vaudra mieux : les Béjard y sont nés , et Madeleine y a laissé de nombreuses connaissan
Son père, qui s’appelait aussi Jean et qui fut aussi tapissier, était , un an après le mariage, c’est-à-dire en 1503, et
et inventaire, si précieux, si curieux ? Dans la maison même où était Molière, et que son père ne quitta que beaucoup p
sans une recette. Le Marais vaudra peut-être mieux. Les Béjard y sont nés , et Madeleine y a laissé de nombreuses connaissan
ur même, il eut celle du pressentiment. Il avait, pour ainsi dire, vu naître Armande, puisque, ainsi que nous le verrons, il s
, d’ailleurs fort suspect. Molière ouvre là tout son cœur. « Je suis , dit-il à son ami, avec la dernière disposition à
oute une famille pour son enfant. Molière pleura donc bien ce premier  ; j’en ai pour preuves les larmes qu’il fait répa
hes les belles qualités de son esprit18. » Une fille, qu’il reconnut, naquit en 1638, de ses relations avec Madeleine, et, sep
rt de la pauvre comédienne laissée en France, et l’avenir de l’enfant de leurs amours ? » La Béjard le comprit, et ne s
rt bien dit Des Essarts57, on vit paraître ce singulier personnage, «  français sur la scène italienne. » Ce qui avait
estination de ce qu’ils doivent accomplir. On pourrait dire qu’ils ne naissent que pour leur œuvre, et toute leur vie se consume
ète justice. Ce que j’ai dit des comédies de Molière, dont la pensée naquit en lui, pour ainsi dire, avec lui-même, et se fit
nommait l’abbé Roquette. C’est de Toulouse qu’il venait ; il y était , en 1626, et n’avait, par conséquent, que trente-
avec laquelle « il masquoit les desseins que son ambition lui faisoit naître  » ; et il ajoute : « Il couvroit du même masque l
aujourd’hui. Son don Juan étant, on pourrait le dire, un personnage, Français au beau milieu d’une comédie espagnole,
t voulu être le parrain de son enfant ; or, une fille vient encore de naître de ce mariage calomnié, et c’est peu de jours apr
rer. » On scrute sa vie jusque dans ses origines, et de ce qu’il est dans le quartier des fripiers juifs, on va jusqu’
amassez demeurèrent jadis. Et Élomire répond : Il est vrai, je suis dedans la Friperie, Qu’autrement à Paris on nomme
pour le poète. Quelques mois après, il était parrain de l’enfant, qui naquit le premier du mariage dont on incriminait la pure
rop. Le Tartuffe est donc une œuvre unique, comme le temps qui le vit naître est une époque sans pareille. II. Les repré
       D’une fortune, en mille biens féconde, Et, chez nous, il doit naître un fils, d’un très grand cœur.               Tout
et dans une allure trop libre, n’eut donc réellement, ni la force qui naît de la maturité, ni la cohésion qui vient de la fo
lière, le secret à jamais perdu de son génie. II. Molière était dans une vieille maison, dont l’enseigne était co
ce de la rue de l’Arbre-Sec. Vous savez, en effet, que c’est là qu’il naquit , et non sous les piliers des Halles, où son buste
ndit remarquable, jusqu’au commencement du siècle, la maison où était le petit Poquelin. Or, vous avez déjà saisi, j’en
l fallait de romanesque, et lui donner ainsi ce qui lui manquait pour naître . Une lettre de Mlle Du Pré à Bussy, du 27 décembr
té inspiratrice et conseillère, sans laquelle ne serait peut-être pas le roman du bonhomme, il se trouva, par contre-co
une anecdote, que nous allons nous faire un guide, pour voir comment naquit et vécut la pièce du Bourgeois gentilhomme. On s
e grand rôle, et qui méritent de vivre au delà du jour qui les a vues naître . On ne s’est pas ensuite contenté de reprendre, a
n° 96 de la rue Saint-Honoré, et non sous les piliers des Halles, que naquit Molière, le 15 janvier 1622. 37. Voici, à propos
95 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître , et rien de plus ! » Lorsqu’une censure méticuleu
es autres, se groupent pour le moment en masses compactes, et ne font naître dans toute l’étendue de la France que deux factio
personnages le sentiment national et jusqu’au respect de soi-même; où naissaient déjà le culte des intérêts matériels, la passion
s ridicules, ces travers, ces goûts fugitifs que la circonstance fait naître et qui se renouvellent sans cesse dans une grande
onorable de trente-cinq voix. Un autre travers de ces derniers temps, du triomphe même de notre révolution : un désir i
pièce, il pouvait aussi, en raison de ses précieuses qualités, faire naître de tendres sentiments à l’aimable Éliante, ce qui
et commence à connaître Que le ciel pour ce nœud ne m’avait pas fait naître . Que ce serait pour vous un hommage trop bas Que
doit entraîner à des concessions peu délicates, auxquelles un amour, d’une source plus pure, ne descendrait jamais. Cr
e extrême, Et ménager pour vous l’excès prodigieux De ce fatal amour, de vos traîtres yeux ! Défendez-vous au moins d’u
t de son ami et de la prévention où il l’a jeté en sa faveur; mais il pense point à profiter de toute sa succession, ni
e grande sans doute, mais c’est une ardeur, il ne faut pas l’oublier, née d’un sentiment criminel et que porte au plus haut
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
le ; & celui de Mad. de Sotenville, qui ne croit pas qu’une femme née d’elle puisse manquer à son devoir. C’est encore
nférieur. C’est enfin dans ce conte que Moliere a puisé la morale qui naît tout naturellement du sujet, & qui donne une
97 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
t en raison inverse l’un de l’autre. Les irritations, les taquineries naissent d’un essai d’amour avorté. Arrive une visite : Al
t ? Le rire peut être intérieur au sujet ou extérieur à lui ; il peut naître des entrailles de la chose on venir du dehors com
98 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
s ses effets les plus terribles, le personnage, quel qu’il soit, fera naître dans l’âme du spectateur ces mouvements de commis
heureux ménagement, lorsqu’au lieu d’une femme provoquant et faisant naître , par ses avances, un amour dont on ne s’avisait p
lît les intervalles, sans en rompre le fil. Cette espèce d’invention, née du hasard et de la nécessité, eut beaucoup de suc
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ner la somme convenue, montre au Docteur le fils d’un de ses cousins, le jour même, & fait ensuite élever sa fille
eux de Flaminio. La cause en est belle ; c’est l’amour qui les a fait naître . Diane pardonne à son amant, & le prie de la
Jodelet, encore de même. Il est vrai... Pancrace. Il est vrai...Nous naissons en pleine liberté. Jodelet, voulant parler. C’est
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
humeur au petit libertin. Ai-je tort de dire que tout dans ce tableau naît de la scene, de la situation des personnages, &am
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