près nature, s’appesantir plutôt sur son mauvais que sur son bon côté
moral
; exposer les effets des passions, ces principes
variablement : Castigat ridende mores. Bien que le théâtre doive être
moral
autant que possible, il ne faut pas oublier qu’il
ans les livres de morale ? Non. Cette source réside dans les facultés
morales
ou instinctives les plus élevées2, facultés qui d
ns, le bon jugement, et dont la plus noble est sans contredit le sens
moral
, sentiment du bien et du mal, toujours accompagné
celle qui traite plus spécialement des manifestations instinctives ou
morales
, c’est-à-dire des sentiments et des passions. Cet
taines conditions sont absolument nécessaires. Lorsque les sentiments
moraux
sont présents dans son esprit en même temps que s
miner librement. Mais il n’en est plus de même lorsque les sentiments
moraux
lui font plus ou moins défaut, soit parce qu’un v
spirations passionnées par la raison, c’est-à-dire par les sentiments
moraux
, ne peut plus apprécier les bizarreries, les immo
de la vérité. Il est donc aveuglé à leur égard. C’est cet aveuglement
moral
par les passions, causé par l’effet naturel que j
enir afin de se comporter sagement, tirant son origine des sentiments
moraux
; et la folie, qui est la déraison inconsciente,
dominent et aveuglent l’esprit, l’une et l’autre sont par conséquent
morales
, instinctives de leur nature, et non pas intellec
up de raison s’ils sont doués de bon sens, c’est-à-dire de sentiments
moraux
, d’instincts droits, équitables ; tandis que des
étudier les effets de la possession de l’esprit et de son aveuglement
moral
par les passions, tels que Molière les a exposés
aucun élément instinctif de la raison, du bon sens, à aucun sentiment
moral
, de s’y faire en même temps sentir pour éclairer
assion s’étant apaisée et n’absorbant plus son esprit, les sentiments
moraux
peuvent y réapparaître et l’éclairer. C’est alors
soustraire à leur joug, il faut qu’il entende la voix des sentiments
moraux
qui éclairent la conscience à l’égard de ces pass
blement dans les mêmes fautes. Ce ne sont pas seulement les préceptes
moraux
sentis par la conscience en état de raison qui di
complètement son esprit et paralyse, par ce fait, tous les instincts
moraux
antagonistes de cette passion. Dans ce cas, l’hom
donne une réponse qui fait comprendre combien est complet l’esclavage
moral
dans lequel il se trouve: «… Don Alvar, laissez-
qui a toujours occupé les philosophes. Si l’homme doué de sentiments
moraux
considère comme représentant le vrai, le juste, l
combinés qui prouvent que si, par ses points de départ, ses facultés
morales
sont fort compromises, ses facultés intellectuell
e qu’elles envahissent si complètement son esprit, qu’aucun sentiment
moral
ne peut intervenir pour l’éclairer sur ses inspir
t de plus il démontre que cette infortune consiste dans l’aveuglement
moral
de l’homme à l’égard de ses inspirations passionn
e perverse, et Molière l’a caractérisée avec justesse au point de vue
moral
, lorsqu’il fait dire à Léonor en parlant d’Isabel
ir, spectacle qui loin d’être dépravant est au contraire salutaire et
moral
. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMMES Cette pi
stes, des jugements sains, tire sa source de chacun de nos sentiments
moraux
; or, comme ces sentiments sont indépendants les
on partielle, nous sommes raisonnables dans les cas où les sentiments
moraux
que nous possédons nous inspirent et nous guident
ères mal conformés originellement qui appartiennent aux monstruosités
morales
dont Molière va bientôt nous entretenir d’une faç
tuée par la perversité des instincts alliée à l’absence de sentiments
moraux
. L’idée première de cette comédie n’est pas, il e
ous les bons sentiments, passant sa vie en bête brute au point de vue
moral
, bien qu’il soit très intelligent. Il le caractér
ibilité de ce personnage, le manque absolu chez lui de tout sentiment
moral
, il expose sa perversité, c’est-à-dire les instin
ns le mal lui-même. Le mal devient alors pour ces monstres de l’ordre
moral
un besoin du cœur, de même que le bien à accompli
en tirer profit que pour le mal lui-même ! De même que les sentiments
moraux
ont leur délicatesse, Molière, à qui rien de ce q
emparent de l’esprit en y étouffant momentanément tous les sentiments
moraux
, en ravissant ainsi à l’homme le bon sens et la r
cipe qui attribue la raison morale aux bons instincts, aux sentiments
moraux
, au bon sens, et non aux facultés intellectuelles
t le peuple de toute part. Songez davantage, en un mot, aux instincts
moraux
. L’absence de crainte et cette disposition d’espr
ce qui m’attire. » S’il en est ainsi, c’est parce qu’aucun sentiment
moral
, et pas même le sentiment de l’intérêt bien enten
érations les plus élevées, les plus capables d’exciter les sentiments
moraux
, quelque faibles qu’ils soient, lorsque toutefois
ont le nom est universellement connu. Aux exhortations religieuses et
morales
qui lui étaient adressées par l’aumônier de la pr
ts, ils accomplissent leur projet monstrueux parce qu’aucun sentiment
moral
ne les en détourne, parce que le désir de posséde
ividu possède à quelque degré les germes des premiers. Les sentiments
moraux
ne s’improvisent point dans la conscience, et un
qué de faire ressortir leur incorrigibilité par absence de sentiments
moraux
, et par conséquent de remords après les actes per
en n’a échappé à Molière de ce qui touche de près ou de loin à l’état
moral
des criminels. Il signale chez ce valet fripon un
isir et le bonheur, ne gît dans un objet unique et même dans un objet
moral
; il démontre que chacun place son honneur à sout
pareil à Don Juan. Quiconque s’est livré à l’étude des monstruosités
morales
, loin de partager cette opinion, est convaincu au
ve de la réalité. Toutes les perversités et toutes les insensibilités
morales
que ce type a présentées se rencontrent chez l’ho
ne s’est pas étendu sur le côté pratique de la science des infirmités
morales
, qu’il a si bien exposées ; il n’a fait que récla
lumière qu’on pourra traiter avec efficacité ces monstres de l’ordre
moral
. LE MISANTHROPE Ce chef-d’œuvre, qui est pl
des passions dont l’origine a son point de départ dans les sentiments
moraux
les plus nobles et les plus élevés. L’exagération
cette passion offre autant de variétés que ce qu’il y a de sentiments
moraux
qui peuvent être exagérés et pervertis, afin d’of
le Misanthrope le fanatisme du bien. Cette passion qui domine tout le
moral
d’Alceste l’oblige d’être vivement choqué par ce
cherche à éclairer, et que par ce moyen, au lieu d’améliorer son état
moral
, on l’aggrave. arsinoé. « A quoi qu’en reprenant
r les vers qui vont suivre, vous apprendrez à compatir aux infirmités
morales
auxquelles nul n’échappe, et dont cependant on n’
tinctifs irrationnels de notre esprit ne paralysant pas les instincts
moraux
, éléments de la raison, l’homme reste éclairé par
t si complètement son esprit qu’elles y étouffent tous les sentiments
moraux
. Alors, dominé et aveuglé par ses passions, l’hom
passions, même par celles qui ont pour point de départ les sentiments
moraux
. Il importait d’autant plus de signaler cet ensei
e ce chef-d’œuvre ? Évidemment c’est ailleurs que dans l’enseignement
moral
que réside le mérite de la pièce. » Et, à ses yeu
i s’appelle : le Misanthrope, c’est le devoir de compatir aux misères
morales
de l’humanité, de ne pas blesser les passionnées
our rompre le dessein que son cœur se propose. » Tel est le précepte
moral
qui, tiré de cette comédie célèbre, peut servir à
le lot de la pauvre humanité. L’homme même qui possède les sentiments
moraux
, éléments constitutifs de la raison, ne sait pas
des hommes qui ne possèdent qu’à un degré insuffisant les sentiments
moraux
, et que sera surtout la raison de ceux qui ne pos
ent, pas même en germe, les plus importantes de ces facultés, le sens
moral
principalement? Orgon, n’ayant rien à répliquer a
ne répondent à rien et qui prouvent la persistance de son aveuglement
moral
: « Oui, vous êtes sans doute un Docteur qu’on r
dévorés du désir des jouissances, et surtout dénués de tout sentiment
moral
capable de combattre leurs mauvais instincts. Mai
crisie. Tout ce qui caractérise le pervers dépourvu de tout sentiment
moral
se trouve admirablement dessiné par Molière dans
ut faire la violation des droits de la famille ou de tout autre motif
moral
, c’est une supposition qui ne peut venir qu’à une
l’employer. Cette comédie ne peut servir qu’à éclairer les personnes
morales
à cet égard, et à les empêcher de devenir les vic
e malheureuse lie de l’humanité qui est dénuée de tous les sentiments
moraux
? Et à côté de cela, ne cesse-t-il pas de faire pa
xquise de forme et de pensée que ce prétendu honneur n’est ni vrai ni
moral
, puisqu’il est en opposition avec la raison. N’y
ement à appliquer à des êtres anormalement constitués au point de vue
moral
, et qui, par le fait de leur mauvaise nature inst
oint irrésistibles et quand, éclairés à leur égard par les sentiments
moraux
, nous sentons que nous devons résister à ces impu
les à la crainte, qu’il faut maîtriser par l’énergie, par l’ascendant
moral
et même momentanément par la rigueur et par les p
ions ; à moins toutefois que la nature ne les ait doués de sentiments
moraux
assez puissants pour les rendre capables de résis
e dans ses pensées et dans ses actes, tire son principe des instincts
moraux
, des facultés morales, de la science qu’ils donne
dans ses actes, tire son principe des instincts moraux, des facultés
morales
, de la science qu’ils donnent d’inspiration, et n
les actes pervers, mais encore il faut absolument que les sentiments
moraux
qui inspirent la réprobation pour ces actes soien
d’une vérité parfaite, elle signale admirablement les impossibilités
morales
. Dans les scènes v, vi et vii de l’acte II, Moliè
s, de raisonner ; elle tire sa source du bon sens, des bons instincts
moraux
. La folie a sa source dans les passions qui aveug
t. Voilà ce que contiennent implicitement ces deux vers. Dans l’ordre
moral
, de même que dans l’ordre organique et dans l’ord
ganiques, elle ne s’est jamais occupée sérieusement des monstruosités
morales
, parce qu’elle ne les a point admises encore comm
s du cœur, et elle les a décrits et classés sous le nom de sentiments
moraux
, de facultés morales. C’est beaucoup sans doute ;
es a décrits et classés sous le nom de sentiments moraux, de facultés
morales
. C’est beaucoup sans doute ; mais elle n’a pas to
vie, vient prêter son concours pour démontrer également que le monde
moral
, aussi bien que le monde physique, est dirigé par
ant qu’ils ne viseront pas à développer dans le peuple les sentiments
moraux
, les nobles instincts de l’âme, par leur culture
s du vin et de l’alcool, ces poisons par excellence du physique et du
moral
, les plus grands ennemis du bien-être de la class
nstitution, en excitant dans le cœur des enfants les nobles instincts
moraux
qui inspirent le bien, le juste, le respect qu’il
tière de conduite, la raison est inspirée par chacune de nos facultés
morales
, par chacun de nos bons sentiments. Ceux-ci ôtant
r l’intelligence, et non pas sur la raison. 3° Ce sont les sentiments
moraux
qui éclairent l’homme sur la nature extravagante
s mauvais sentiments, des inspirations passionnées. Si les sentiments
moraux
sont absents de l’esprit, l’homme ignore tout à f
prit humain qu’elles y étouffent d’une manière absolue les sentiments
moraux
qui pourraient éclairer l’homme à l’égard de ses
onditions psychiques que si la nature l’avait privé de ces sentiments
moraux
. Les passions dirigent alors complètement la facu
867. 2. Rien que ces deux qualifications conviennent aux sentiments
moraux
, elles ne sont cependant point synonymes. Le mot
dant point synonymes. Le mot instinctif désigne leur nature et le mot
moral
exprime le but de leur fonction, qui est de dirig
prouve est un étonnement profond que Molière ait été, au point de vue
moral
, si peu compris ou si incomplètement apprécié par
g du génie pour conserver toute l’impartialité du sens et du jugement
moral
. Il faut se demander d’abord quels étaient les se
ement moral. Il faut se demander d’abord quels étaient les sentiments
moraux
de Molière, ce qu’il pensait lui-même du vice, de
ique de l’École des Femmes, il affirma sa volonté d’être parfaitement
moral
et de corriger les hommes de leurs ridicules828.
à excuser, à aimer une si joyeuse et séduisante immoralité. Le vice
moral
du théâtre de Molière ne consiste pas du tout dan
ment soit séduit et forcé. D’où il résulte qu’un théâtre parfaitement
moral
serait celui qui ne passionnerait jamais que pour
re à ses fidèles une profession évidemment dangereuse au point de vue
moral
. Si elle n’avait pas des prescriptions semblables
de sa nature divine ; l’esprit qui l’anime est éminemment prudent et
moral
; et il n’est pas sans intérêt d’observer que, pa
Vouloir que les divertissements soient essentiellement instructifs et
moraux
est une utopie : c’est leur ôter le caractère mêm
pense à tout ce qu’une scène habile, sans prétention à l’enseignement
moral
, mais du moins sans immoralité, peut offrir d’uti
é à peine déguisée, et par l’étalage en grand de nudités physiques et
morales
, que la police ne laisserait pas un instant dans
On se dit que ses grandes comédies sont décidément un divertissement
moral
; qu’il serait à souhaiter que nos spectacles n’o
on littéraire ; mais on ne s’occupe pas assez de son perfectionnement
moral
. On s’imagine trop facilement qu’il suffit de sav
er vivement un académicien pour ce qu’on appelait sa théorie des deux
morales
: c’était une mauvaise.querelle. Sans doute, la m
qui plaise. On peut même dire en général que l’ensemble en doit être
moral
, ainsi que vraisemblable, à cause de la mystérieu
ulent voir dans les œuvres dramatiques vraiment belles des intentions
morales
, prêtent presque toujours aux auteurs une pensée
encore son ombre aux enfers14. Qui prétendra jamais découvrir un but
moral
à l’Amphitryon ou au Malade imaginaire, à moins q
gne la morale, que l’historien écrit sous l’empire de certaines idées
morales
, que ses livres sont de grands tableaux de l’expé
e sans y songer, certains ouvrages, sans avoir été écrits dans un but
moral
, ont plus que d’autres une influence sur les mœur
atique plus que lui n’est digne d’attirer l’attention au point de vue
moral
. Molière déclare lui-même sur le théâtre quel e
, on comprend aussi combien il est intéressant de connaître les idées
morales
de cet homme. Pouvait-il, sans être ému en quelqu
corrompt par son divertissement. Recherchons donc quels principes
moraux
régnaient chez lui, quel enseignement ressort de
ent les modernes, proposer aux spectateurs, dans l’espèce de problème
moral
qu’il agitait devant eux, une solution si seconda
» — De Cailhava, De l’Art de la Comédie, liv. II, chap. XLIII, Du but
moral
: « Molière travaille à rendre les hommes plus ag
que là, dans tout Molière, l’idée que la comédie puisse avoir un but
moral
. 10. Peut-être aurait-on trouvé des idées de ce
a chair, mais dans la contradiction de deux bons principes, également
moraux
, légitimes et sacrés, manifestations partielles l
volontés particulières, pour rétablir l’accord rompu entre les idées
morales
, et opérer ainsi la réconciliation intérieure du
ses entrailles. Apollon oppose à ce rapport purement naturel le droit
moral
de l’époux, et ici la gravité du génie d’Eschyle
une sorte d’horreur. Mais, sensible à l’héroïsme et à tout ce qui est
moral
et vrai, il professe pour chaque personnage pris
usa pas profondément la personnalité de l’homme. Le conflit des idées
morales
cessa d’être la substance de l’intérêt tragique,
ts généraux de la Société, les droits de la Famille, toutes ces idées
morales
pour lesquelles les hommes de l’âge héroïque avai
nant en lui-même sa fin, il a, dans son indépendance, son propre sens
moral
, son propre sens religieux, grave, élevé, profond
Sophocle et de la tragédie me montrait le duel à mort de deux vérités
morales
, sacrées en elles-mêmes, mais partielles, exclusi
jà une ruine. Mais ici je touche au point le plus délicat du problème
moral
de la comédie, et à l’essence même de cet art. Ce
mique est quelque chose de plus rare, de plus exquis, surtout de plus
moral
. Il ne réside pas dans l’objet piteux et déconfit
sme sur la place publique, dans les familles et au théâtre, les idées
morales
en dissolution et la tragédie en décadence, tel e
tés différentes et même contradictoires, qui sont autant de personnes
morales
, et comme l’antiquité païenne ne conçoit pas enco
istique subtile, leurs maximes souples et molles, et les fluctuations
morales
de leur âme partagée. Ce qui fait la singulière v
t par le ridicule, le théâtre ne commença qu’en apparence à être plus
moral
, et il devint en réalité moins poétique et moins
résenter l’harmonie nécessaire et la collision accidentelle des idées
morales
, sur lesquelles se fondent les familles et les ci
es et les cités, et la comédie classique212, sans montrer ces vérités
morales
, mais en couvrant de ridicule les erreurs passagè
oit que leur liberté déréglée ne s’attaque à aucune vérité de l’ordre
moral
, soit qu’elle ose faire la guerre aux choses divi
bition dans Macbeth, n’absorbe jamais les facultés intellectuelles et
morales
de ses héros tragiques, et n’empêche pas ce qui e
ur la scène française, comme ailleurs, ce ne sont plus les puissances
morales
de la Société et de la Famille, la tendresse conj
ière brutalité, cette scène-là est une des plus profondes et des plus
morales
de la pièce. En outre, Alceste a beau être brouil
r, comme si leur présence était nécessaire ? L’intervention des idées
morales
sur la scène efface, avec toute la gaieté du dram
e comique et contre la poésie, le théâtre de Molière est généralement
moral
. Mais ce poète avait donné le dangereux exemple d
u’elle ne peut souffrir que le conflit et le désaccord des puissances
morales
, harmoniques dans leur essence, se continue victo
tre. T. V, p. 166. 207. Ce n’est pas sur ce qu’il y a de vraiment
moral
dans la vie du peuple athénien, sur là traie phil
onde, si philosophique même, Molière ne s’y est pas livré dans un but
moral
, pas plus que Raphaël n’a étudié les muscles et l
ette pour devenir un chirurgien ; il n’a pas fait ses drames les plus
moraux
pour instruire, pas plus que Michel-Ange n’a tail
y puise quand même ; et cette belle médaille de Molière philosophe et
moral
a un revers frappé d’immoralité. Il faut protes
irrésistiblement. On se contente de juger que Molière a un grand sens
moral
, une grande influence morale, mais encore une foi
une fois n’est point moraliste. Qui ne condamnera, au point de vue
moral
, toute la longue comédie de l’Etourdi 232, où, d’
s est-ce assez de l’ironie quand il s’agit de crimes pareils ? Est-il
moral
de faire reposer toute une intrigue touchante sur
traste peut ajouter à l’intérêt, à l’émotion ; mais c’est un mensonge
moral
. Dans l’Avare, il y a une invraisemblance qui est
is employé la puissance de son génie à flétrir la fleur de notre sens
moral
par l’entraînement du rire, il faut, sans lui par
e notre admiration pour celui qui, chez nous, a su produire ce modèle
moral
de l’homme intelligent, chrétien et français ?
ersonnages de la tragédie sont nobles ; ils nous montrent le principe
moral
vainqueur du principe animal : donc les personnag
omédie doivent nous montrer le principe animal victorieux du principe
moral
; ils doivent êtres ivres, poltrons, vains, débau
idéal tragique, dit-il, consiste dans l’opposition de deux puissances
morales
, harmoniques dans leur essence, mais devenues enn
s dans l’action, fait cesser la discorde allumée entre les puissances
morales
, et l’unité divine de leur idée sort triomphante
traire du tragique ; 2º le tragique est le conflit de deux puissances
morales
. La métaphysique hégélienne de la tragédie est ma
e cœur humain et à être vrai, qu’en un mot son comique est un comique
moral
. Les caractères spéciaux de chaque grand poète et
, ennuyeux, et non seulement cela, mais qu’ils offensent trop le sens
moral
pour ne pas choquer le goût. Elle n’a ni parti pr
n cœur et d’un esprit purs le texte de la Parole divine. Caractère
moral
de la critique D’où vient celle grâce morale r
sent par oublier ce qui est pur. Rien de pareil chez Uranie. Son sens
moral
est resté aussi fin, aussi délicat, aussi suscept
ompter son goût ou son dégoût, parce qu’il est impossible que le sens
moral
et poétique de l’humanité s’abuse au point d’admi
mme à ce qu’il croit être la vérité, quoi de plus beau ? quoi de plus
moral
? Uranie ne tardera pas à reconnaître, pour la ju
de la présence du beau. Or, l’admiration a par elle-même un bon effet
moral
. Elle nous ravit à nous-mêmes, à notre égoïsme, à
uer avec ce Dieu inconnu qui échappe à la pensée, et que le sentiment
moral
peut seul atteindre316. Uranie conserve avec soin
ndre316. Uranie conserve avec soin et exerce continuellement son sens
moral
, comme l’organe le plus précieux de la critique31
des richesses les plus contraires, par les boutades philosophiques et
morales
d’un bouffon ou d’un mauvais sujet raillant les m
e l’intelligence est indispensable, la science nécessaire, et le sens
moral
plus qu’utile. Au banquet offert à tous par les g
able propédeutique pour fonder le goût est le développement des idées
morales
et la culture du sentiment moral. § lix. 318. P
oût est le développement des idées morales et la culture du sentiment
moral
. § lix. 318. Plotin. 319. Stendhal, Racine et
n encore entrevue. Il ne projette sur les problèmes philosophiques et
moraux
dont la solution nous tourmente, aucune rayonnant
rmation que son lumineux bon sens impose à certains thèmes sociaux et
moraux
qu’il emprunte à d’autres. Prenons comme exemple
rêt spécial, presque local. Que devient-il avec Molière ? un problème
moral
, voire même social, contemporain, certes, mais en
t qu’à moitié fondé et certains traits individuels, non pas seulement
moraux
, mais physiques, distinguent plusieurs de ses per
proportion ; c’est le sentiment inné de ce qui convient dans l’ordre
moral
comme dans l’ordre intellectuel, dans le domaine
n tact exquis, une noblesse d’âme peu commune, une union rare du sens
moral
et du sens littéraire et une indépendance d’espri
ne s abaisse pas. » III. La Bruyère a dit : Corneille est plus
moral
et Racine plus naturel. Vinet relève quelque part
naturel, dit-il, il est plus vrai, et s’il est plus vrai, il est plus
moral
. Point de moralité dans l’art en dehors de la vér
mais je nierai que la sensibilité soit la même chose que le principe
moral
et qu’un homme soit d’autant plus moral qu’il est
la même chose que le principe moral et qu’un homme soit d’autant plus
moral
qu’il est plus sensible. Etre sensible à tout n’e
ence malheureuse. Il se préoccupe moins des intérêts intellectuels et
moraux
de la femme que des intérêts d’honneur de l’homme
siens que ceux de son pays et de son siècle. Réduite à l’abaissement
moral
dans l’antiquité, relevée par le christianisme, e
s compagnies. Aujourd’hui nous attachons à ces deux mots un sens plus
moral
et plus bourgeois. Alors l’honnête homme devait a
e poète ait une assez grande intelligence de son art et assez de tact
moral
pour empêcher que ma conscience ne vienne élever
Quand ce but concentre tellement toutes nos forces intellectuelles et
morales
, qu’en dehors de lui nous n’avons ni sentiment, n
de la vie réelle, elles le sont aussi par le but pratique, positif et
moral
qu’elles se proposent, et quand je lis les préfac
rtout à l’esprit pratique De mes héros sentencieux, Le bourgeois plus
moral
, plus sage, Apprend à mener sa maison ; Car il re
ar l’intérêt vif et puissant qu’elle inspire, soit par les sentiments
moraux
et pathétiques qu’elle éveille, soit enfin par le
mphatiquement la haute comédie ne sont pas autre chose que des drames
moraux
, et nous leur trouverions au besoin des précédent
ès leurs propres ridicules. Mais il y a aussi de certaines faiblesses
morales
vues avec complaisance, caressées avec affection
la tragédie consiste dans l’asservissement de l’être sensuel à l’être
moral
, l’idéal de la comédie doit nécessairement nous m
it nécessairement nous montrer l’inverse ; l’asservissement de l’être
moral
à l’être matériel63. Le principe animal doit y do
ion dans les termes ou un contre-sens de la nature. Les monstruosités
morales
appartiennent de droit à l’extravagance volontair
uffe est une satire, entremêlée de sermons et terminée comme un drame
moral
, à laquelle l’auteur a eu soin d’ajouter un perso
, que lui et son ami Philinte ne sont pas autre chose que deux thèses
morales
habillées en hommes, argumentant sur la scène l’u
s sentences dans Le Misanthrope. Mais ce n’est pas avec des sentences
morales
qu’il est possible d’égayer une comédie ; ce n’es
fausses. Le secret du poète comique pour empêcher que nos sentiments
moraux
ne soient blessés, ce n’est pas de tenter entre s
quel rapport y a-t-il entre le système d’Épicure et toutes les idées
morales
de Molière qui font le sujet du présent livre793
ingué, mais une règle des mœurs fixe et universelle il n’y a que deux
morales
: l’une est celle de la religion, qui impose, au
bservation de nous-mêmes ; dont la pratique est commandée par le sens
moral
et la conscience, et dont l’éternelle valeur, en
que tous les athées soient foudroyés. Ce genre de dénouement n’est ni
moral
, ni vrai, ni vraisemblable : il est simplement pr
onheur des bons et le châtiment des méchants : il répond à notre sens
moral
, mais il ne peut aucunement être accepté. comme u
. I, exercit. v, n° 12, la réfutation de ces singulières propositions
morales
d’Aristote (Eth. ad Nie., lib. I, cap. III, et li
était étranger ; et ce qui donne à ses peintures d’amour un caractère
moral
. c’est son bon sens, qui resta toujours debout ma
ivants, ressort doucement la figure de l’amour vrai, naturel, partant
moral
. Comme les plantes et les animaux en leur prin
port avec la réalité, prennent un caractère particulièrement utile et
moral
. Oui, la source de l’amour est belle, pure, subli
uneste résultat des passions contre nature. Cet enseignement est tout
moral
. Il est donné avec fermeté, mais aussi avec mesur
qu’avant. La supériorité de Molière est aussi grande au point de vue
moral
qu’au point de vue de l’art : Tout ce qu’il a
ng, le nom des principaux personnages. De là résultent le comique, le
moral
, l’intérêt même, & plusieurs autres qualités
u’on traite le même sujet, la plus grande portion du comique & du
moral
de la piece sera enlevée : les détails même ne po
iger ; par conséquent Regnard, toujours plaisant, mais presque jamais
moral
, ne devoit pas jouer la distraction, ou du moins
air à compagnon un pauvre gentilhomme ; plus de scenes comiques &
morales
entre eux deux. Il est aisé de s’en convaincre en
lement les écoliers qui voudroient risquer leur quartier, & n’est
moral
que pour eux. Je vais plus loin : tout le monde s
nnages, & qu’ils ont cru par-là ajouter beaucoup au comique ou au
moral
de leur ouvrage. Voyons donc l’effet que peuvent
qu’un sujet de comédie fût tout à la fois intéressant, comique &
moral
; cependant il seroit ridicule de rejetter celui
pressement tout ce qui se présentera dans nos sociétés sous un aspect
moral
& comique ; mais gardons-nous bien d’imaginer
nous devrions parler, à la suite de ce Chapitre, du but comique &
moral
; mais nous réserverons cette matiere pour le vol
es plaisirs attachés à des communications purement intellectuelles et
morales
. 16. Quand une nation se repose après une révo
sans danger dans l’ennemi vaincu ; ni ses doctrines, ni ses habitudes
morales
, ni ses plaisirs intellectuels. Chacun voit dans
Chercher dans Amphitryon des allusions personnelles, un enseignement
moral
, me parait un pur enfantillage ; autant vaudrait
ntremetteur : il ne peut se dégager pour longtemps de ses souffrances
morales
. Sa vie personnelle intervient malgré lui, souven
hapitre XIX Année 1664 (suite de la septième période). — Caractère
moral
du quatrumvirat de Molière, La Fontaine, Racine e
e vaincre, ou je cesse d’écrire. Mais il était moraliste, et surtout
moral
, quand il disait au roi dans sa première épître :
» Pour sentir quels durent être à la fois l’effet comique et l’effet
moral
de la pièce, il faut se reporter au règne de Loui
elques raisonneurs, personnages sans action, et bornés à des discours
moraux
), madame Jourdain, toute sensée qu’elle est, a po
contraire de ce qui est certain ; et, de l’autre, à confondre le but
moral
que se propose le poète, avec les moyens qu’il em
sagacité de plusieurs de ceux qui ont essayé de découvrir les vérités
morales
ou physiques cachées sous le voile des fables. La
emption ; enfin, un savant danois de nos jours y a découvert un mythe
moral
, faisant partie de ces mystères (sacra) auxquels
à donner. Si Molière montre presque toujours les femmes sous un jour
moral
, ce n’est pas seulement par intention et par conv
ue en partie pourquoi le théâtre féminin de Molière, est généralement
moral
, peut amoindrir un peu son mérite au point de vue
int de vue littéraire la môme remarque qu’on fait ici au point de vue
moral
: il dit que Dorine est moins un personnage réel
CHAPITRE XLIII. Du But
Moral
. Philosophie de Regnard comparée à celle de Molie
tira tout de suite, & sans mettre son esprit à la torture, le but
moral
de ces ouvrages. Bien s’en faut que les moralités
etit mot à dire, & reste coi. Devineroit-on présentement quel but
moral
s’est proposé l’Auteur ? Jamais : j’ose bien en d
usage pour rendre les hommes meilleurs. Je ne parle pas des tournures
morales
de nos Auteurs larmoyants, ces Jérémies modernes
cipes dangereux, nous trouverions dans deux ou trois des détails très
moraux
, & dans toutes les autres, un fonds de philos
structives des théâtres connus ; mais elles sont peut-être les seules
morales
que l’Auteur ait faites. Il faut le montrer de to
ù le monde s’imagine que la morale n’a rien à voir, parce que le sens
moral
du monde est émoussé par la double habitude du pl
Malade imaginaire où il mourut200, il y a quelque chose d’utile et de
moral
. La cruelle, horrible exactitude de la satire con
evoir : sous ce rapport, Molière a le mérite et l’honneur d’être plus
moral
et plus vrai. Il ne conçoit ni ne peint l’abstrac
eraine du talent, Molière avait passé par un long noviciat d’épreuves
morales
et d’observations. L’étude de son propre cœur tro
le demande à vous-même. » Il n’y a pas d’autre solution à ce problème
moral
que cette réponse du bon sens et de la religion i
ts de sa muse. La Fontaine n’a pas songé tout d’abord à être un poète
moral
. C’est le goût des plaisirs qui l’attira auprès d
isième : aussi fécond en ressorts, aussi vif dans l’expression, aussi
moral
qu’aucun des trois. Peut-être que la comédie n’es
ction de la comédie, c’est-à-dire de la raison libre, tous les délits
moraux
menaçant les intérêts et les droits de la société
érieurement conforme au devoir, a reposé uniquement sur des principes
moraux
et sur le respect intérieur du devoir. Mais quand
itôt que la foi diminue et est ébranlée, ou quand on a des faiblesses
morales
, combien de pratiquants seraient réduits à deveni
uchoir de Dorine, il me semble qu’elle ne suffit plus pour les traits
moraux
, s’ils étaient véritablement en contradiction ave
t nous ne sommes qu’à moitié dupes, n’est que le symbole du châtiment
moral
que notre conscience réclame. Si la teneur ne va
nous montre les choses telles qu’elles sont, et n’est en cela ni plus
moral
ni plus immoral que la nature elle-même dont il e
un bien vif plaisir que de ressaisir l’habitude extérieure et l’être
moral
d’un homme de génie. Rien n’empêche de se donner
e de beauté, un lieu-commun déjà vieux le comble de toutes les vertus
morales
. Celui-ci a plus de raisons d’être et s’appuie su
et gloire. Si l’on demande aux faits positifs des preuves de cet état
moral
, on n’a que l’embarras du choix : son goût pour L
rder. Une dernière cause, toute physique, vint s’ajouter à ces causes
morales
: il était malade, d’une maladie particulièrement
nt en première ligne, puis l’excès de sensibilité, les préoccupations
morales
, les fatigues d’une existence trop occupée. Toute
s ne purent manquer de lui signaler, outre ses maux physiques, le mal
moral
dont il souffrait. Prit-il leur avis au sérieux,
il a mérité d’être regardé comme l’inventeur du comique de caractère
moral
. Molière n’invente rien qu’il ne perfectionne, c’
c’est celui d’un homme supérieur. Quoique l’ouvrage n’ait pas de but
moral
, et ne prétende pas même offrir une peinture de m
ts, ni égards, il a tout concilié, l’effet comique et les convenances
morales
. Il a usé aussi du plus heureux ménagement, lorsq
bsolument le même, quoique avec des moyens différents, et dont le but
moral
, sans être tout à fait pareil, a du moins beaucou
le monde que cette piece est entiérement imitée d’Heureusement, Conte
moral
de M. de Marmontel ; on se trompe. Il y a dans le
de la comédie. LE SCRUPULE, ou l’Amour mécontent de lui-même, Conte
moral
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lind
nt qu’on trouvera les plus grandes ressemblances. HEUREUSEMENT, Conte
moral
. Non, Madame, disoit l’Abbé de Châteauneuf à la
riages formés par la politique, au lieu de l’être par les convenances
morales
. L’exemple du roi produisait donc un désordre pir
mi, se plaint d’être méconnu à moitié et trace le portrait de l’homme
moral
supérieur, à savoir d’un stoïcien pessimiste, sto
plus. Rousseau s’arrête là. L’Alceste de Rousseau est l’honnête homme
moral
supérieur, stoïcien et pessimiste dans le beau se
ent, possède, avec de l’esprit, à peu près toutes les hautes qualités
morales
et unit en lui Socrate et Marc-Aurèle. On compren
cune, il n’est ni moralisant ni démoralisant ; il est au point de vue
moral
neutre et inoffensif, et dans une étude sur Moliè
il vise : or il vise les grands seigneurs méchants et dénués de sens
moral
de la cour de Louis XIV, les Vardes, les Guiche,
assion. Dans sa haine, il a accumulé sur Tartuffe toutes les laideurs
morales
possibles, dans la limite où à la rigueur elles p
aisemblable, Molière l’a chargé, farci, bourré de toutes les horreurs
morales
possibles. On ne peut pas l’accuser de l’avoir re
s des sentiments que nous n’aurions pas et nous faire juger des êtres
moraux
autrement que nous n’en jugeons en nous-mêmes. Qu
, mais seulement pour s’en prévaloir. L’amour du beau — c’est du beau
moral
qu’il est ici question — est un sentiment aussi n
e. Cela est si vrai qu’au passage même où il proclame l’amour du beau
moral
comme éternel dans le cœur de l’homme (« l’amour
e passage même, il ajoute une note qui est celle-ci : « C’est du beau
moral
qu’il est ici question. Quoi qu’en disent les phi
qui est honnête est en nous et non dans les pièces ; l’amour du beau
moral
est un sentiment aussi naturel que l’amour de soi
une pièce morale réussit, ce ne peut être que parce que le public est
moral
, et il était inutile de le moraliser ; si une piè
c s’est moralisé à une pièce de Molière, concluez que le public était
moral
et ne concluez rien ni pour ni contre Molière. Si
se moquent des défauts physiques (anomalies matérielles), des défauts
moraux
inoffensifs (anomalies morales) et enfin des vert
es (anomalies matérielles), des défauts moraux inoffensifs (anomalies
morales
) et enfin des vertus dépassant la moyenne (anomal
nomalies morales) et enfin des vertus dépassant la moyenne (anomalies
morales
). Ils se moquent du garçon trop propre, du garçon
mère, du garçon qui a des sentiments religieux. Ce sont des anomalies
morales
, et des anomalies morales inoffensives. Elles son
sentiments religieux. Ce sont des anomalies morales, et des anomalies
morales
inoffensives. Elles sont matière de ridicule et d
in, M. Noël, a raconté, dans un petit livre charmant, les souffrances
morales
du pauvre grand homme. Selon lui, les moqueries m
lager dans ses souffrances physiques et le consoler dans ses douleurs
morales
. Ne vous semble-t-il pas, Messieurs, vous demande
e, et non par crainte d’un châtiment, est un des plus beaux préceptes
moraux
qui se puissent proclamer. Et à côté s’en place u
printemps roulera dans la mer sa prison vaincue ? C’est un spectacle
moral
, de montrer celte imprescriptible liberté de l’âm
ssent leur langue et leur pays, et qui faisait de la France le centre
moral
de l’univers. Le but de Bernardin de Saint-Pierre
econnaissance du monde et nous proclamons son éloge. Les conséquences
morales
de ce noble élan furent immenses. L’intelligence
e erreur, combattre chaque vice ; Il oserait railler sous leur masque
moral
L’intrigant philanthrope et le faux libéral ; L’a
Il y a sans doute une influence utile dans le spectacle de ce suicide
moral
. Cette leçon n’est pas la seule : on voit encore,
ous les vices, prouvent que Molière observait l’humanité avec un sens
moral
. Dans ces peintures, son influence sur les specta
és de l’hôtel de Rambouillet. Les souvenirs politiques, les habitudes
morales
, les relations sociales étaient tout opposées ent
le mérite de Racine et à lui préférer Pradon, tenaient à un principe
moral
d’une nature fort supérieure aux préceptes du goû
n travers d’esprit habituel, et qui sont au point d’être dans l’ordre
moral
ce que les corps contrefaits sont dans l’ordre ph
ison. Le pauvre Alain ne doit pas être bien fort sur les définitions
morales
; cependant la jalousie ne lui est pas inconnue,
ait pas mené loin. Il attaque une comédie regardée comme une des plus
morales
dont la scène puisse se vanter, bien sûr que, s’i
s pour les autres ! Cela ne vaut-il pas mieux (même dans les rapports
moraux
, et en mettant de côté l’effet dramatique) que de
inaire du sujet, y mettre autant de vérité caractéristique et d’idées
morales
que dans d’autres pièces, il y a semé plus que pa
, sont d’un comique divertissant, dont il faut assaisonner le comique
moral
. Le sujet des Femmes savantes paraissait bien peu
en, penseur, philosophe, poète, Qui, planant de si haut sur l’univers
moral
, Gai comme Rabelais, profond comme Pascal, Des mœ
ccès par M. de la Dismerie dans un de ses Contes philosophiques &
moraux
. LE QUIPROQUO, ou TOUS FURENT CONTENTS. . . . .
les exemples des personnes en qui s’étaient conservées les traditions
morales
de l’hôtel de Rambouillet. Ce ne fut pas seulemen
ment que les seuls écrivains qui aient élevé quelques objections soit
morales
, soit littéraires contre Molière, c’est Bossuet,
e blâme Contre les gens qui n’en ont pas. Ou bien encore des maximes
morales
très touchantes, qui ne les sauvent pas du tout,
itant dans son âme, il peut voir d’un don de seconde vue, et faire au
moral
ce que ferait au physique un homme qui verrait à
es fait charmants. Mais si Molière procède ainsi pour des souffrances
morales
que d’ordinaire on n’aime guère à avouer en publi
engendrent dans les âmes des faiblesses, des travers, des infirmités
morales
qui peuvent être du domaine de la comédie. Mais,
us ses biens par donation ou testament ; il avait beau avoir le droit
moral
, équivalent à une contrainte réelle, de mettre sa
a affaire à un écrivain comme Molière, quand on a traité de son rôle
moral
historique, il ne faut pas oublier ce qui est en
je suis amené à reconnaître que Molière, en somme, est souverainement
moral
, je n’abandonne pas pour cela les réserves que j’
amère qu’il suppose ne s’achètent qu’au prix de bien des souffrances
morales
; c’est vrai de Molière, et de tous les autres. E
t l’expérience amère qu’il suppose qu’au prix de bien des souffrances
morales
! ……………………………………………………………………… …………………………………………………
toutefois lui faire tort, de juger de la délicatesse de son sentiment
moral
par les mœurs qu’elle supporte au théâtre. Il ser
d’intendant. 7. La Rochefoucauld, Réflexions ou sentences et Maximes
morales
. 8. Le Malade imaginaire, scène finale. 9. Le
rodige ; mais ici le prodige passe à l’état de loi. C’est un mensonge
moral
, de prétendre que des fils puissent être pleins d
père709. Même chez les adorateurs de Vénus et de Bacchus, l’instinct
moral
conservait le sentiment de ces choses sacrées. On
n’entre pas dans mon sujet d’examiner si le fond de cette comédie est
moral
. Quelques-uns le croient, parce qu’elle apprend a
ut à l’autre un effort du plus grand génie, qui triomphe du sentiment
moral
par la force comique, au point de rendre d’honnêt
ques dans la bouche d’un valet méprisable, pour ramener à un jugement
moral
le spectateur démoralisé de main de maître par tr
italien ; élément important, non par le fonds des idées satiriques et
morales
, mais par l’abondance des moyens d’expression ; é
ramassé ces différents traits, qui sont en même temps comiques &
moraux
, qui peuvent lui fournir cinq grands actes, s’emp
ropre à mettre sur la scene. Il peut fournir autant de comique que de
moral
: il a le mérite d’être à la portée de tous les r
» des quêtes du jeudi « s’épuisait. »Puis et surtout au point de vue
moral
. Assurément, une petite élite avait toujours mené
t le charme affole les Madelons comme les Elvires, mais dont le passé
moral
n’avait rien à envier à celui de Don Juan. Perdu
et le Midi, » ce fut « une grande fraternité qui, doublant les forces
morales
de la Compagnie, rayonnait de Paris à Goa, » et d
inct, et de préparer cet amour du cœur, ce doux accord des sympathies
morales
si fécond en délices inconnues à l’incontinence g
re, fictif ou réel, sans rencontrer quelque problème philosophique et
moral
. Sans doute si le poète crée ses personnages en v
s pour savoir si elle est, oui ou non, de bon aloi. Ce genre d’études
morales
était devenu particulièrement à la mode après les
le cœur en soient atteints, sans que tous les rouages de l’organisme
moral
en soient profondément bouleversés. Par le fait m
elle a à servir le repas physique, qui restaure le corps, et le repas
moral
, qui restaure l’esprit. Pour cette double tâche e
ence malheureuse. Il se préoccupe moins des intérêts intellectuels et
moraux
de la femme que des intérêts d’honneur de l’homme
: alors, à l’abaissement créé par le préjugé, s’ajouta l’abaissement
moral
, fruit de la corruption. La Gaule ne connut que l
n’en resterait pas moins vrai que la femme est un être intelligent et
moral
dont les plus précieuses facultés ne sont point c
ois la conscience et le bon sens, et ne perdrait pas moins en intérêt
moral
qu’en intérêt littéraire. Le berger Agnelet, ce t
al, profondément instructif. À ce point de vue, l’essentiel pour être
moral
c’est d’être vrai. Quand les leçons que nous donn
t tirer de son théâtre. Encore une fois, si, en ce point, Molière est
moral
, c’est qu’il est vrai. Il n’atténue pas le vice d
s compagnies. Aujourd’hui nous attachons à ces deux mots un sens plus
moral
et plus bourgeois. Au XVIIe siècle, l’honnête hom
comédie, et de ne faire faire sur le théâtre que des leçons de vertus
morales
, comme on veut nous le persuader, nous n’aurions
aissons maintenant cette question plastique qui a bien aussi son côté
moral
, pour dire deux mots encore sur le peu d’opportun
les orgies de lord Byron l’enivrent tout à fait : Walter Scott, trop
moral
, l’ennuie. Et puis, il a sa théorie du génie. On
s’allie ni le plus naturellement et le plus étroitement aux qualités
morales
, au perfectionnement de la raison, au sentiment d
le jugement de Rousseau, exprimer mon opinion personnelle sur le but
moral
de ce drame. On peut résumer ainsi les accusation
n de perdre sa fierté. Les pieces de cette espece sont beaucoup plus
morales
, plus philosophiques, & peuvent être plus lon
ce, de capacité ; homme consommé dans toutes les sciences naturelles,
morales
& politiques ; homme savant, savantissime, pe
ents ; on devinerait, par elles, toutes les révolutions politiques et
morales
des deux siècles, et c’est dans la comédie que se
r âme, aidait le roi à concevoir le véritable amour où les puissances
morales
surpassent les jouissances physiques, et à substi
e, comme le but qu’elle se propose. C’est-à-dire, qu’ainsi que l’être
moral
s’exprime par l’être physique, que la physionomie
rme et bienveillante du père sont choses essentielles au point de vue
moral
. Le père doit être maître chez lui, bannir du log
e en l’action, subsistant en dépit de toutes les misères physiques et
morales
attachées à notre nature, en dehors de tout espoi
e de capacité, — homme consommé dans toutes les sciences, naturelles,
morales
et politiques, — homme savant, savantissime, per
a seule arme, pour combattre ce sensualisme déguisé, était le sérieux
moral
. Il lui manquait. Il ne devait l’atteindre que ra
oique : imitation en action, en quoi elle differe du poëme didactique
moral
& du simple dialogue. Elle differe particulie
ent plus qu’ils ne pensent, est un tableau aussi frappant & aussi
moral
qu’il y en ait au théatre. Georges Dandin, où son
Térence. Aussi fécond en ressorts, aussi vif dans l’expression, aussi
moral
qu’aucun des trois. Le poëte grec songeoit princi
ge des mœurs de son temps pour les immoler en des peintures fortes et
morales
à la risée des spectateurs; il n’avait pas une am
e dont il conviendra, c’est d’être économe, prudent et sage. Était-il
moral
, d’ailleurs, de montrer sur la scène un avare heu
elle donne aux auteurs une plus grande latitude pour atteindre le but
moral
qu’ils doivent toujours se proposer. C’est déjà b
moins gratuitement : c’était dans l’espoir de mieux atteindre le but
moral
qu’il se proposait. On lui a fait un juste reproc
riptions et de médailles, on devinerait les révolutions politiques et
morales
d’un pays à l’aide seulement de comédies, fidèle
e qualité qu’il faudrait sacrifier, le plus essentiel étant d’être au
moral
le personnage qu’on représente. Fleury offrait da
ices changeroit leur nature, ou les rendroit plus comiques & plus
moraux
: mais j’aime mieux aller au fait dont il est que
à satisfaire, il soumet les sympathies physiques à tant de sympathies
morales
et intellectuelles, il présente tant de points de
n attitude soumirent aussitôt les sympathies physiques aux sympathies
morales
. La pompe, l’appareil dans lequel le jeune roi se
n courtisan ; et Molière, par ce changement seul, est infiniment plus
moral
. L’héroïne française écrit à dom Garcie qu’il obt
ce de Molière. Des imitations. Dans la pièce de Térence le but
moral
est manqué, puisque le jeune homme élevé avec dou
nnages les moins utiles à l’action, toute faible qu’elle est. Le but
moral
. — Je vois bien celui que s’est proposé l’auteur,
agotier, sentit peu à peu tout le mérite du premier, et le philosophe
moral
lui parut enfin digne d’occuper la scène, sans le
et madame Pernelle, tous les ridicules d’une vieille dévote. Le but
moral
. — Molière l’a porté au plus haut degré, en faisa
rnes de la pièce, le plus piquant, le plus essentiel, surtout le plus
moral
, puisque, mis en opposition avec l’héroïne, il co
tout opposé à la seconde femme d’Argan, n’est pas plus comique, plus
moral
? D’ailleurs, la belle-mère de Térence n’a rien à
par ce clystère, enfin, que Cléante est délivré de son rival. Le but
moral
. — Point de pièce où Molière se soit montré plus
comédies de Molière, et pas une comédie de Molière, qui n’ait un but
moral
comme les fables de La Fontaine ; aussi ces deux
ressé les prieres les plus touchantes au Ciel, Leuson débite ces vers
moraux
: Tel qu’un torrent fougueux, le vice nous entra
aximes, qui, réunies et mises en ordre, constituent un véritable code
moral
du mariage : je demande de quel auteur dramatique
ttes ne me feront jamais répondre un seul mot à propos. CONCLUSIONS
MORALES
. « Première conclusion :
e n’a plus les mêmes empressements, et cela fait faire des réflexions
morales
et chrétiennes à ma petite amie (probablement mad
’ordinaire, une petite femme, et réciproquement, et qui, dans l’ordre
moral
, a donné lieu à cet adage, que l’harmonie naît de
re et complices des conseils que lui donne Lucile ? C’est que le sens
moral
s’est affaibli, et nous applaudissons à des doctr
é tous les vices à la fois, en montrant un scélérat qu’aucun principe
moral
, aucun sentiment humain ne détourne de ses affreu
qui a engendré Marivaux. Sans doute, aucune procréation, dans l’ordre
moral
, comme dans l’ordre physique, n’a droit de surpre
est imité de la piece latine ; mais Térence manque totalement le but
moral
de sa piece, puisque le jeune homme qu’on éleve a
universel prouve plus de talent comique ; mais l’absence de sentiment
moral
dans l’idée même de la pièce est cause que ce tal
la poésie et des beaux-arts, lorsqu’il leur attribue un but purement
moral
. Sans être profond dans la théorie, on peut être
lui, crut s’en tirer en s’écriant : « C’est ma sœur ! » Tout un état
moral
particulier se révèle dans un tel cri. C’est cet
t un état moral particulier se révèle dans un tel cri. C’est cet état
moral
que Molière livre à nos risées. La Lettre sur l’l
es contre le gouvernement revêtit au siècle de Louis XIV un caractère
moral
et religieux. La cour écoutant les jésuites, la v
rellement observateur, et les maux physiques, surtout les souffrances
morales
qu’il endura jusqu’à sa mort, l’avaient rendu pro
Théophraste : « Que si quelques-uns se refroidissent pour cet ouvrage
moral
par les choses qu’ils y voient, qui sont du temps
eux Clitandre et Chrysale. Leur parallèle est fertile en observations
morales
et dramatiques. Ils ont un intérêt, un but commun
it employer, pour leur traitement, un mélange de remèdes physiques et
moraux
. La comédie ne peut essayer de faire rire à leurs
, admises depuis dans les chefs-d’œuvre de Molière, ramenées à un but
moral
, et surtout embellies du style d’Horace et de Boi
frapper à faux, vous qui tenez en main la lance d’or. » Dans l’ordre
moral
, depuis que j’existe, j’ai toujours vu abattre, j
un amour qu’elle ne partage pas ne sera jamais pour une femme un rôle
moral
, un rôle d’accord avec la dignité d’épouse et de
douceur y est unie à la force : elle plaît alors comme, dans l’ordre
moral
, la bonté jointe à l’énergie. Il semble en un mot
rtuffe à une époque où, certes, je n’exigeais pas qu’un spectacle fût
moral
. Mais préservé, grâces à Dieu, de la sotte passio
oir bien discuté, tous finissent par conclure que jamais un spectacle
moral
n’attirera ce qu’il faut de spectateurs pour sout
t des mœurs10 ? » Non certes ; mais encore une fois, un spectacle
moral
ne ferait point d’argent. Voltaire le proclame av
it quelque chose pour assembler, même en peinture, ces deux grandeurs
morales
qui le séduisaient et en former le tout qu’aperce
endant, pour revenir au Misanthrope, Donneau de Vizé glorifie l’effet
moral
de l’œuvre, et en même temps il nous révèle que s
e l’intrigue, le caractère des personnages, l’effet comique et le but
moral
des diverses situations, les jeux et les coups de
trois passions qu’il pousse presque à l’extrême ; mais qui, grave et
moral
dans les habitudes ordinaires de la vie, porte, d
s sur la scène, cet homme, qu’on pouvait croire exempt des infirmités
morales
de son espèce, en avait pourtant sa part ; et le
raissait indigne. Tout, enfin, était pour lui fertile en observations
morales
, et de tout il tirait des résultats philosophique
r un gant à la manchette. M. Marmontel l’a fait dans un de ses Contes
moraux
, & a tiré grand parti de ce changement heureu
qu’on le devine dès le commencement de la piece ; il est encore moins
moral
. Veut-on absolument que Léandre soit coupable par
à tour des scènes touchantes et des scènes comiques, toutes également
morales
et instructives. On sait que le repentir de Rodop
de descendre aux basses impostures de l’hypocrisie. Mais les preuves
morales
pourraient ne pas suffire à quelques esprits. S’i
s, des miracles et des légendes en dialogues, rythmés, des allégories
morales
, des proses liturgiques entremêlées de patois et,
pendant on ne peut s’empêcher d’y découvrir en même temps un but très
moral
; c’est de faire sentir combien il est dangereux
pas davantage. Les pleurs sont amenés souvent par le même effet, soit
moral
, soit physique, qui provoque en d’autres circonst
éloigner l’ennemi. Quoiqu’il en soit, une ville mal saine et qui a le
moral
pollué par les prêtres, ne conviendra pas pour ca
le aux yeux de tous, et d’une manière très aisée à comprendre, un mal
moral
(selon lui) qui consiste à ce qu’une femme soit s
es écoutaient une lecture, ou entendaient discourir sur quelque sujet
moral
ou littéraire. Une occupation manuelle est pour l
r et de sentiments. » Car l’honneur lui est indifférent, et tout sens
moral
est anéanti dans cette âme vénale dont la bassess
crayon : car ils contribuent à l’harmonie du tableau, et à son effet
moral
, les uns par contraste, comme le seigneur Anselme
roit de jouir d’elle-même, et de s’ouvrira ces clartés dont tout être
moral
a besoin pour accomplir sa destinée ? « Une femme
le de l’expérience. On a dit de La Fontaine et de Molière qu’ils sont
moraux
comme inexpérience. C’est absolument véritable. M
rendre les coquins sympathiques, il remplit le véritable office, même
moral
, de la comédie, La comédie ne peint pas les coqui
n ne donnant guère que celui-ci, n’est pas immoral, mais il n’est pas
moral
le moins du monde, il ne l’est pas autant, vraime
mais enfin je dirai qu’une nation qui aurait pris Molière pour guide
moral
et qui suivrait bien ses leçons ne serait pas mép
traordinaire par la vérité et l’imagination par le goût des peintures
morales
. II a été un réaliste sans s’astreindre au pur et
extraordinaire par le vrai et l’imagination par le goût des peintures
morales
, il l’a été par le seul fait de son existence, pa
qu’à la faire passer plus promptement en sa possession. Quant au but
moral
des deux comédies, s’il n’y a point de conformité
théâtre français, jusqu’à la fin du siècle passé. Le genre comique et
moral
, dont Molière était l’inventeur, et qu’il avait p
de vérité, qu’elles aient conservé, malgré leurs précepteurs, un sens
moral
qui rend leurs tromperies innocentes par la pudeu
Don Juan, Thomas Corneille devient tout d’un coup grave, sentencieux,
moral
, et il s’écrie, dans son épouvante, par la bouche
ait réservé au théâtre de l’Ambigu-Comique d’être plus sévère et plus
moral
que le xviie siècle et le siècle suivant, et de
tères et s’occupe du perfectionnement des mœurs, d’après le sentiment
moral
déposé au fond de nos consciences par une invisib
té le progrès. N’était-il pas lui-même un exemple frappant du pouvoir
moral
de la capacité, lui qui, fils d’un tapissier, viv
st pas encore arrivé. Si le bombardement n’a d’effet utile que sur le
moral
de l’assiégé, et si l’on ne recourt à ce moyen ba
ables données sous une forme amusante. À ce point de vue, Molière est
moral
et très moral. Mais si l’on veut, comme M. de Lap
sous une forme amusante. À ce point de vue, Molière est moral et très
moral
. Mais si l’on veut, comme M. de Lapommeraye, sout
des chicanes de cœur qu’ils se font ; c’est une guerre d’escarmouches
morales
; les cœurs au fond étant à peu près d’accord dès
tout le monde l’or en fusion des vérités philosophiques, sociales et
morales
, et il le frappait-à une effigie qui en faisait u
èmes ; et sauf quelques endroits qui sont tout de satire, ses épîtres
morales
ne sont guère, quoi qu’en ait dit notre ami Émile
comédie, et de ne faire faire sur le théâtre que des leçons de vertus
morales
, comme on veut nous le persuader, on n’auroit peu
disait le dramaturge Mercier, que de méditer plus profondément le but
moral
qui donne un nouveau mérite à l’ouvrage même du g
e ses mensonges me prouva que toutes les comédies ont besoin d’un but
moral
. Enfin, sans Le Menteur, j’aurais sans doute fait
e sorte de secte qui tendait à exagérer de plus en plus ces doctrines
morales
et littéraires. Dans le principe, la coterie aris
t, lorsqu’on a prétendu qu’il n’y avait dans L’École des maris ni but
moral
ni leçon. « L’École des maris, dit un critique, n
sans cesser d’être plaisante, et elle offre une de ces grandes leçons
morales
comme on n’en peut recevoir que de la vie elle-mê
fet, l’un succède presque infailliblement à l’autre. On a nié l’effet
moral
de la pièce en faisant observer que, si Tartuffe
n a vu au courant de cette biographie si Molière a réuni les qualités
morales
qui doivent accompagner le génie comique pour qu’
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