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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
laudine, sa suivante, se sont glissées adroitement dans la maison, se mettent à la fenêtre, accablent le malheureux Dandin d’in
uva moyen de lui faire savoir qu’elle lui rendoit bonne justice. Elle mit en peu de temps les choses en tel état, qu’elle n
u’il n’étoit pas nécessaire de le faire boire davantage, & le fit mettre au lit incontinent. Il ne fut pas plutôt couché &
t temps perdu ; tu ne saurois entrer : retourne d’où tu viens : tu ne mettras jamais le pied dans ma maison, que je ne t’aie fa
e, dit la belle, il faut donc voir si tu te trouveras bien de m’avoir mise au désespoir. La nuit étoit des plus obscures, &a
orte, entre d’abord qu’il fut sorti, ferme bien la porte sur elle, se met à la fenêtre où étoit son mari, & lui dit : I
lle, se met à la fenêtre où étoit son mari, & lui dit : Il y faut mettre de l’eau quand on le boit, & non pas quand on
en voyant jouer Pantalon avare, comédie italienne, dans laquelle on a mis en action le conte de Bocace. Pantalon ne veut p
un puits. Les Comédiens, pour ajouter à l’illusion, ont soin de faire mettre un bassin d’eau dans la machine qui représente le
uivre. Robert, qui étoit armé, voyant qu’il étoit toujours poursuivi, met l’épée à la main, & tourne visage. Ils se cha
les services qu’elle pouvoit, & fit tant, qu’elle l’obligea à se mettre au lit en sa place, & à souffrir patiemment,
médie. Berlinguier n’eut pas plutôt le pied dans sa chambre, qu’il se mit à crier comme un enragé : Où es-tu, scélérate ? i
attre ; ensuite elle fit son lit, s’habilla bien proprement, & se mit à coudre avec autant de tranquillité, que s’il ne
ne croyoient que trop véritable, font allumer des flambeaux, & se mettent en devoir d’aller chez leur sœur, résolus de lui
e que mon époux se plaigne de moi. Berlinguier, qui croyoit lui avoir mis le visage en capilotade, & qui n’en appercevo
s, j’ai de quoi vous confondre. Vous n’avez jamais eu la hardiesse de mettre la main sur moi. On ne traite pas de cette manier
te adresse, sut non seulement se tirer d’un si dangereux pas, mais se mit même en état de pouvoir tout faire impunément. C
donne une si belle leçon à l’humanité. Remercions Moliere de l’avoir mise en action. Dans la premiere scene du second acte,
urs fois durant cette année de vouloir contenter ses desirs, & de mettre à fin leur mariage, dont quelques obstacles retar
vie de Pocquelin & dans l’Histoire du Théâtre, que Moliere avoit mis dans sa piece des traits arrivés à un homme puiss
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
os sujets, & peut-être les plus comiques. Si nous nous avisons de mettre sur le théâtre les professions recommandables, ou
nt de le faire rougir en marchandant son suffrage. Nous n’oserons pas mettre sur la scene ce Conseiller garde-note, prenant su
ecter. Il est encore un autre inconvénient. S’il est vrai qu’on doive mettre les caracteres à la portée de tout le monde, comm
ccès le même sujet sur la scene. Je suppose qu’un Auteur ait envie de mettre sur le théâtre les Procureurs de nos jours. S’ils
ens des parties, & avec le produit du tour de bâton, pourquoi les mettre sur la scene ? S’ils ont encore les vices qu’on a
Comment, diable ! Je ne m’étonne pas si vous allez si doucement. Vous mettez quatre mots à une ligne ! Voilà le moyen de faire
e maison, ma foi ! Que cela ne vous arrive plus. Je ne veux pas qu’on mette plus de deux mots & une virgule à chaque lign
n a cet homme-là avec sa rosse ? Lui, prenant le parti de son cheval, met pied à terre, & dit que son cheval n’étoit pa
r. Non, Monsieur. Grapignant. Tant mieux. Il faut commencer par faire mettre le cheval sous la clef : car si ce marchand venoi
ar ils sortent d’une affaire où sans moi... vous m’entendez bien. (Il met la main à son col, faisant connoître qu’ils auroi
mon affaire en longueur. Grapignant. Laissez-moi faire ; je vais vous mettre avec mes pensionnaires. Le Patissier. Qui sont-il
onnerie d’éclat qui le brouille avec la Justice. Arlequin Grapignant, mis au théâtre le 12 Mai 1682, nous fait voir tout ce
lu me tourner à son gré : Et dans mes bras, Lisette, à peine je l’eus mise , Que de l’ardeur du gain mon ame fut éprise : La
sés à ceux du siecle passé. D’après cela, supposons que nous voulions mettre un homme de finance sur notre théâtre : si nous n
jours du même rouge, afin de plaire à son protecteur, & ne pas le mettre dans le cas d’être révoqué ; lorsqu’il refuse de
ons sur la Poésie dramatique, page 11 : « Que quelqu’un se propose de mettre sur la scene la condition de Juge ; qu’il intrigu
veux faire remarquer que M. Diderot ne nous dit point positivement de mettre un Juge sur la scene : c’est un exemple qu’il pro
orer que toutes les situations brillantes dans lesquelles on pourroit mettre son héros, sont épuisées. Le devoir de sa charge
3 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
her dans le Misanthrope tout autre chose que ce que Molière a voulu y mettre , et tout d’abord Molière lui-même. Dans notre adm
même temps de nous le spectacle et la leçon ; tandis que Molière nous met aux prises avec l’événement et l’homme de tous le
s sacré sort de la juste nature, Molière l’empoigne au passage, et en met à nu le ridicule. C’est ainsi qu’il montre et baf
ayant été insérées dans l’édition de 1866, les critiques littéraires, mis en goût ; en recherchèrent d’autres dont ils pass
tres dont ils passent orner leurs comptes rendus ; et Prévost-Paradol mit la main par fortune sur un recueil du XVIII siècl
lus âgée que lui, lui fut tutélaire et maternelle. C’est elle qui lui mit la balle en main. Femme de tête (elle était fille
son alcôve, et de ses sanglots surtout. Nous voulons qu’il les y ait mis , qu’il ait eu cette préoccupation de nous raconte
passait là, — cette petite fenêtre, Molière l’a ouverte, lui, il y a mis l’œil du maître, et rien ne lui a échappé. Et il
es choses là ne sont pas du temps. Ni Corneille, ni Racine ne se sont mis en scène ; Molière n’y a pas songé davantage. On
eu tombé, et si on lui présente de lui un portrait ressemblant, il se met à pleurer dessus. Nos pères étaient plus mâles qu
humeurs, nettoie la bile, rafraîchit le sang, dilate et fortifie, et met le cœur sur la main. Ainsi, Alceste n’est pas Mol
a dit : Je veux une vertu qui ne soit point diablesse ne s’est pas mis en scène sous les traits du rudânier Misanthrope.
ique l’a tout naturellement porté à jeter dans cette société, pour en mettre en relief les côtés bons ou mauvais, l’homme le m
isson est armé de ses pointes, et que n’importe qui l’approche, il se met toujours en boule. Ce même homme qui exige du gen
e que par accident, par manière, — « Monsieur, votre sonnet est bon à mettre au cabinet. » On m’objecte que le cabinet qu’ente
ner bien d’autres. C’est donc bel et bien une trivialité voulue qu’il met dans la bouche du Misanthrope et elle lui va tout
C’est votre métier de coquette, cela ! Ce n’est pas la peine de vous mettre en frais pour ne me donner que l’espérance ! Un
ndigner ni nous gonfler le cœur de pitié, lorsqu’au quatrième acte il met Alceste et Célimène aux prisés. La scène est bell
out petit ouais n’est pas la clef de la scène ? Ce ouais , ne vous met -il pas en garde ? Est-ce un mot de drame, ce oua
n l’art de feindre, Mais Attendez, je vais vous terrasser ! pour le mettre à bout, j’ai des moyens tout prêts. Étalant trio
e Et ne me rompez pas davantage la tête ! Voilà le jaloux proprement mis en demeure.— Soit, je ne vous aime pas ; vous ne
me serais couché ensuite, satisfait et gaillard, et convaincu d’avoir mis en évidence, autant que possible, la leçon que Mo
e ne fonctionnerait qu’en rechignant, comme les engrenages où l’on ne met point d’huile. Je ne sais si Molière a prétendu f
uffe n’a que la fausse apparence, on n’a pas pour cela le droit de se mettre au-dessus de l’humanité, de la maltraiter ni de l
de réplique ; je reproduirai les accusations de mon adversaire, pour mettre au fait ceux de mes auditeurs qui peut-être n’ont
ceste comme je désirerais qu’on le jouât : Molé craignait si peu d’en mettre en relief la mauvaise humeur, que dès son entrée
le, toutes proportions gardées, le style d’Alceste ne serait guère de mise . Il ne l’est nulle part, avouons-le, et à quoi se
isanthrope. M. de La Pommeraye a établi fort brillamment qu’un auteur met toujours quelque chose de soi dans son œuvre : eh
meraye dit qu’une œuvre ne vaut précisément que par ce que l’auteur y met de soi. Mais que d’œuvres célèbres où l’auteur es
ie que Molière ait eu dans sa pièce un but social. Il a cité, pour me mettre dans mon tort, une scène de Don Juan celle où don
sans doute, pas plus que Corneille qui, à peu de chose près, l’avait mise bien des années auparavant dans la bouche du père
oir qu’on y vive. Son temps n’était pas celui des pièces à thèses. On mettait sur la scène des hommes et non des théories, et l
être voyons-nous dans cette œuvre de Molière plus qu’il n’y avait cru mettre lui-même… » Je retiens cet aveu ; seulement je su
e le peut-être. Je dis : « à coup sûr » vous y voyez plus qu’il n’y a mis  ! Et j’ajoute ceci, qui est plus grave : c’est qu
é Molière ! — J’ai rapetissé Molière, moi ! moi qui tout à l’heure le mettais au-dessus de Shakespeare, — où voulez-vous que je
heure le mettais au-dessus de Shakespeare, — où voulez-vous que je le mette plus haut ? — Prenez-y garde, c’est vous qui rape
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
e des Cocus ; il brûle d’apprendre de lui quelque conte gaillard pour mettre sur ses tablettes : il lui demande s’il a eu déja
Au moyen de quoi elle cacha incontinent Nérin dedans un coffre, & mit au-devant plusieurs robes qu’elle avoit secouées
dedans un coffre ; &, de peur que le mari ne me trouvât, la femme mit au-devant beaucoup de vêtements qu’elle avoit tir
i aux coffres, comme étourdi & hors de sens, prit du feu & le mit aux quatre coins de la chambre, délibérant de la
tre porte-faix puissants, leur fit sauver la garde-robe, & la fit mettre au logis de la vieille ma...., & l’ayant secr
vint ; lequel, après avoir cherché & tracé par toute la maison, a mis le feu aux quatre coins de la chambre, & a br
ans s’informer du nom & de la qualité de son époux ? Moliere a su mettre ordre à tous ces inconvénients ; il a rendu sa fa
he. Bon ! voici de nouveau quelque conte gaillard, Et ce sera de quoi mettre sur mes tablettes. Horace. Mais, de grace, qu’au
x ; Et l’argent que de vous j’emprunte avec franchise, N’est que pour mettre à bout cette juste entreprise. Vous savez mieux q
sa femme, il voulut voir jusqu’où pouvoit aller sa simplicité. Il se mit dans une chaise, fit tenir sa femme debout, &
spere que j’aurai sujet de louer Dieu tant que nous vivrons ensemble. Mettez -vous bien dans l’esprit ce que je m’en vais vous
dement qu’un écolier nouveau fait un pédant impérieux. Moliere fait mettre comme Scarron son héros dans un fauteuil, & l
morion doré, couvert de plumes, lui ceignit une épée, & lui ayant mis une lance à la main, lui dit « que la vie des fem
.   Celle qu’un lien honnête   Fait entrer au lit d’autrui,   Doit se mettre dans la tête,   Malgré le train d’aujourd’hui, Qu
, lui dit Laure, j’ai tant de ce que vous dites, que je ne sais où le mettre . Puisque cela est ainsi, répondit l’ambassadrice
ure, car mes servantes ne couchent point dans ma chambre, & je me mets au lit sans leur aide & fort tard. Prenez cet
surprise de la nouveauté de la chose autant qu’elle l’étoit, elle se mit à rire avec Laure de la frayeur qu’avoit eu le ga
atisfaction l’un de l’autre. L’heure du coucher arriva : Don Pedre se mit au lit selon sa coutume, & fut bien étonné de
ns de grands éloges à Moliere pour s’être servi de la matrone sans la mettre sur le théâtre. Les propos qu’elle a tenus à la j
l’oblige à se retirer, & l’on apprend aussi-tôt qu’elle vient de mettre au jour un enfant. Le Capitan, que cette aventure
es Dieux ! N’étoit-ce pas assez des armes de vos yeux ? Pourquoi vous mettez -vous en ce fier équipage ? Votre visage doux aime
Dorimon est que Moliere lui a pris l’idée de son sot Docteur, & a mis à la place un Chrisalde, dans la bouche duquel il
octeur, & a mis à la place un Chrisalde, dans la bouche duquel il met des choses excellentes. Dans la nouveauté de cett
s pas aussi injustes, & nous lui saurons gré au contraire d’avoir mis à contribution ses prédécesseurs & ses contem
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
r se détermine à peindre le soupçonneux, il n’aura que des soupçons à mettre en action : s’il choisit je jaloux, il pourra met
e des soupçons à mettre en action : s’il choisit je jaloux, il pourra mettre non seulement sur la scene tous les transports do
ire ; Qu’il fuit tout autre nœud ; que vous devez l’en croire ; Qu’il met à vous fléchir son bonheur le plus doux, Et qu’il
mpte, on doit m’en rendre grace : C’est créer les talents, que de les mettre en place. Enfin Léandre parvient à marier Eraste
s laissons point corrompre par le titre & le succès de la piece : mettons -nous sur-tout bien dans la tête que si Léandre eû
titre de Philosophe m’annonce beaucoup ; le mot marié qu’on y ajoute, met tout de suite mon imagination à l’étroit. L’Auteu
n opinion, je vais prendre pour un moment les armes contre moi, & mettre en usage les plus fortes. J’opposerai à mon raiso
e je sois un mari inquiet : il n’y a que vous & ma niece qui vous mettiez ces visions en tête ; & je blâme fort les pré
soit, vous ne sauriez blâmer notre goût pour la solitude : & pour mettre en repos l’esprit d’un mari qu’on aime, on ne sau
 ; mais le Lecteur intelligent doit convenir aussi que Dufresny s’est mis volontairement des entraves qui l’ont forcé de do
héros, au lieu que s’il eût tout uniment fait le Jaloux, il auroit pu mettre le Président tantôt dans une situation qui lui au
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
t traité le même sujet, quand Moliere, sollicité par ses camarades de mettre ce monstre dramatique sur son théâtre, y consenti
se de passer quelques jours avec lui. Elle sort indignée. Don Juan se met à table avec son valet. On frappe ; la Statue par
ge le ciel offensé, les loix violées, les filles séduites, les femmes mises à mal, & les maris poussés à bout. Passons pr
ut excuser Octave ; mais le Roi l’empêche de parler, ordonne qu’on la mette dans une tour, & charge Don Pedre d’aller arr
estique annonce au Duc que l’Ambassadeur d’Espagne le cherche pour le mettre en prison. Don Pedre, suivi de ses gardes, reproc
te. Le théâtre représente l’appartement de Don Juan : ses domestiques mettent le couvert. Don Juan arrive. Il force Catalinon à
estiques mettent le couvert. Don Juan arrive. Il force Catalinon à se mettre à table. On frappe ; un domestique va pour ouvrir
brave ; il va à la porte, & se laisse tomber de frayeur. Don Juan met l’épée à la main, & s’avance vers la porte. L
que Don Juan, avant de mourir, a confessé n’avoir pas eu le temps de mettre à mal Dona Anna. Le Marquis, charmé, l’épouse. Le
r d’Arlequin, qui laisse tomber sa lanterne : elle s’éteint. Don Juan met l’épée à la main : Arlequin tient la sienne droit
consoler, en lui faisant voir la liste27 des femmes que son maître à mises dans le même cas. La jeune innocente reste seule,
es préparent le couvert & servent. Don Juan oblige Arlequin de se mettre à table : il obéit. Plusieurs lazzis interrompus
nôtre, puisse nous plaire29. Moliere l’a si bien senti, qu’il n’a osé mettre qu’en récit, ou dans l’avant-scene, une infinité
nt-scene, une infinité de choses que les Espagnols & les Italiens mettent hardiment sous les yeux du spectateur, qui sont r
ds, de serpents. Cette piece est terminée par un coup de tonnerre qui met en poudre Don Juan.   En 1669 Dorimon, comédien d
ts ; Et Rosimon, de cette troupe, Grimpant le mont à double croupe, A mis ce grand sujet en vers, Avec des agréments divers
des Auteurs qui ont traité le sujet dont il est question, aient fait mettre le valet de Don Juan à table avec son maître, san
anger. Arlequin soupire en voyant la table couverte d’une infinité de mets , auxquels il n’ose pas toucher. Il s’avise d’un e
Don Juan prend feu là-dessus, est fort tenté de la jeune veuve, fait mettre son valet à table pour lui faire plus commodément
e. Elle voit son perfide qui feint de la méconnoître. Elle l’oblige à mettre l’épée à la main : il se bat avec elle, quand le
re passer pour folle dans l’esprit d’Elisa, & veut fuir. Isabella met l’épée à la main ; ils se battent de rechef. Alph
une touche si considérable, tu t’étonneras que je me sois exposé à y mettre la main ; mais apprends que je me connois trop po
7 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
du père dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun soin pour le mettre en état de la bien exercer ; ces bonnes Gens n’ay
au simple la première fois ; mais le jour suivant on fut obligé de la mettre au double, à cause de la foule incroyable qui y a
s amis. ―  Comment ! lui dit-t-il, un petit Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre un homme de ma sorte ?
on Dieu ! Avec du sens commun, peut-on soutenir une Pièce où l’on ait mis Tarte à la crème ? Cette expression se répétait p
nts que le Public ignorant lui donnait. De sorte qu’il s’appliquait à mettre ses Acteurs dans le naturel ; et avant lui, pour
qu’ils devaient représenter une pièce nouvelle dans deux mois, il se mit en tête d’en avoir une toute prête pour ce temps-
ur former de la dissension entre ces trois femmes. La Du-Parc pour se mettre bien avec sa nouvelle Hôtesse, lui donna un bille
nstrument. D’abord le petit Raisin l’aîné, et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une pi
e continuellement des vers. ―  Et bien, répondit l’Avocat, que ne le mettez -vous dans cette petite Troupe de Monsieur le Daup
laquelle était Mademoiselle de Beauval : Baron jugea à propos de s’y mettre . Cependant il était toujours occupé de Molière ;
il était, lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famil
semblée, que je n’aie importuné le Roi pour avoir l’ordre, qui nous a mis tous à deux doigts de notre perte ; il est questi
té ordonna aux Commandants des Corps qui l’avaient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître et fa
 : et comme il devait paraître sur le Théâtre monté sur un Âne, il se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le
ur de voir son maître renversé sur le derrière de cet animal, tant il mettait de force à tirer son licou, pour le retenir. Enfi
sang, dont il était resté incommodé ; de sorte qu’il fut obligé de se mettre au lait pour se raccommoder, et pour être en état
Molière prit son lait devant eux, et s’alla coucher. Les Convives se mirent à table : les commencements du repas furent froid
unesse est harcelée par de maudits parents, qui veulent que nous nous mettions un fatras de fariboles dans la tête. Je me souc
les repêchèrent. Indignés du secours qu’on venait de leur donner ils mirent l’épée à la main, courent sur leurs ennemis, les
Godemer accoutumé aux caprices que le vin causait à son Maître ne se mit pas beaucoup en peine d’exécuter ses ordres. Celu
re ne se mit pas beaucoup en peine d’exécuter ses ordres. Celui-ci se mit en colère : l’autre se moque de lui. Ils se gourm
puisque vous vous en rapportez à moi, dit Molière, je vais tâcher de mettre d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, d
re le Misanthrope : il fit une longue lettre qu’il donna à Ribou pour mettre à la tête de cette pièce. Molière qui en fut irri
Tartuffe, que l’on fit courir dans Paris un livre terrible, que l’on mettait sur le compte de Molière pour le perdre. C’est à
sur le compte de Molière pour le perdre. C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanthrope les vers suivants.   Et non
e la première représentation de ces deux dernières pièces, que l’on a mise dans les œuvres de Molière, n’est pas véritable ;
d’un si bon Ouvrage : Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le Théâtre. Au mois de Décembre de la même an
tère à son original, a été trouvé si bon, que plusieurs Auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. Le George Dandin fut
s premiers à dire que le Tartuffe était de ces pièces excellentes qui mettaient la vertu dans son jour. ―  Cela est vrai, disait
dire ? Le Philosophe touché de cette leçon, qui était en sa place, se mit sur les sentiments ; Molière n’en fut pas fâché :
fier la sienne. Bernier vit bien que Baron était un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Molière qui en
devant un Minime qu’ils trouvèrent dans leur bateau, et qui s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. ―  J’en fais Juge le
ils arrivèrent devant les bons Hommes. Le Religieux les pria qu’on le mît à terre. Il les remercia gracieusement, et applau
, il alla prendre sous les pieds du batelier sa besace, qu’il y avait mise en entrant. C’était un Frère lai, les deux Philos
je vous ferai plaisir dans les occasions. Je vous prie, ajouta-t-il, mettez -moi en contraste dans quelque pièce ; je vous don
ait encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tranche fort avec N… mettez -nous ensemble, cela fera une bonne pièce. Quel ti
e pièce, il me tarde qu’elle ne paroisse. La fatuité de ce Courtisan mit Molière de mauvaise humeur, au lieu de le réjouir
aise humeur, au lieu de le réjouir ; et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au Théâtre ; mais il n’en a pas
on compte dans la Scène suivante, que dans celle du Courtisan ; il se mit dans le vrai à son aise, et donna des marques dés
s , répondit le fils de l’Avocat. ―  Eh bien donc, répliqua Chapelle, mettez -vous dans la tête que malgré tout ce que Molière
our le faire ; et enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la Comédie. ―  Oh ! voilà mon Harangueur qui tr
nt. —  Ah ! voilà qui est fait, mon cher ami, je vais entièrement me mettre en règle, répondit Chapelle, la larme à l’œil tan
te ou fermée un moment devant ou après le temps qu’il l’avait ordonné mettait Molière en convulsion ; il était petit dans ces o
t soin d’habiller Molière. Un matin qu’il le chaussait à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. ―  Un tel, dit gravemen
valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître met ce bas à l’endroit. Mais comptant ce changement p
Il ne le porta pas loin ; Molière pour se venger de ce Campagnard, le mit en son jour sur le Théâtre ; et en fit un diverti
son mari, et du temps à l’avance elle était occupée du plaisir de le mettre . Molière alla dans sa loge une demi-heure avant q
Roi ne lui en dit pas un mot à son souper : Et tous les Courtisans la mettaient en morceaux. ―  Molière nous prend assurément pou
r ses ouvrages, et de s’assurer une réputation d’honnête homme, il se mettait peu en peine des humeurs de sa femme ; qu’il lais
usage du lait, qu’il n’avait point discontinué jusqu’alors ; et il se mit à la viande. Ce changement d’aliments redoubla sa
éritait. Il n’y a pourtant pas lieu de s’étonner du temps que Molière mettait à ses ouvrages ; il conduisait sa Troupe, il se c
Baron après lui avoir touché les mains, qu’il trouva glacées, les lui mit dans son manchon, pour les réchauffer ; il envoya
e eau forte pour moi ; vous savez tous les ingrédients qu’elle y fait mettre  : donnez-moi plutôt un petit morceau de fromage d
rest lui en apporta ; il en mangea avec un peu de pain ; et il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoy
relever la vertu dans ses ouvrages, l’attention que l’on a eue de le mettre au nombre des hommes illustres, ne doivent plus l
en jugeaient suivant qu’ils en devaient être affectés sans qu’il s’en mît beaucoup en peine, pourvu que leurs jugements rép
rriva à son ouvrage. Un de ses domestiques, à qui il avait ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa
avait rendu en Prose toutes les matières Philosophiques ; et il avait mis en vers ces belles descriptions de Lucrèce. On s’
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
non moins partisans du merveilleux qu’entichés de leur noblesse, ont mis sur leur théâtre beaucoup de choses surnaturelles
aliens, singes nés des Auteurs Espagnols, n’ont pas osé, à la vérité, mettre en jeu les Anges & les Saints, sous les yeux
d’Argentine ; il enchante la robe de la Princesse ; tous ceux qui la mettront ressembleront à Flaminia : il promet à Argentine
bre : ses membres tombent l’un après l’autre ; on les ramasse, on les met dans un coffre, & l’on a la cruauté de les mo
par Scapin, il veut gager douze sols ou une bouteille de vin qu’il le mettra à la porte. Le tyran fait arrêter Flaminia pour l
s gardes pendus aux arbres des environs. Le tyran, au désespoir, veut mettre l’épée à la main pour punir Arlequin ; celui-ci l
abit de la Princesse, on ne s’apperçoit pas de sa métamorphose, on la met en prison, on l’en retire pour lui présenter un v
de son ennemi : il l’a fait attacher à un bûcher, il ordonne qu’on y mette le feu ; mais dans l’instant même Arlequin dit au
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
CHAPITRE XIX. De la Gradation. Il ne suffit pas de mettre de belles choses dans une comédie, il faut les pl
gradation est nécessaire jusques dans les mots, si un poëte adroit ne met jamais allons après volons, s’il ne dit pas je vo
e, & redouble l’intérêt par le desir : aussi plaît-elle. Qu’on la mette après, le spectateur, satisfait & plein des c
ecteur. Dans la scene VI, Moncade paroît en robe de chambre, & se met à sa toilette : il demande si Cidalise n’a pas en
une lettre de cette dame & une montre. Moncade. Tu n’as qu’à la mettre là. Pasquin. Ne lisez-vous pas la lettre ? Moncad
n des raisons qui l’ont rendu perfide à toutes ses maîtresses ; l’une met du blanc, l’autre n’a pas d’esprit, celle-ci n’es
peau, & sort en lui demandant s’il est bien ; alors M. Pasquin se met à la toilette & copie son maître. Scene XII.
it par-tout, me dira-t-on. Cela est vrai ; mais c’est de voir Pasquin mettre ses deux pieds sur la table, pour poudrer plus co
rrêté par la veuve, & reste. Voilà les moyens principaux qui sont mis en usage dans la piece. Qu’on place le baiser de
10 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
pere dans un âge peu avancé : ils n’épargnerent aucuns soins pour le mettre en état de la bien exercer ; ces bonnes gens n’ay
’il donne au jeune Moliere. C’est un fait constant que l’on n’a point mis sur son compte d’autres amours que le penchant qu
tinue l’Auteur cité, lui envoia ensuite le maître chez qui il l’avoit mis en pension pendant les premieres années de ses Et
imées. Il les avoit faites sur quelques idées plaisantes sans y avoir mis la derniere main & il trouva à propos de les
i fut representée ce jour-là & la maniere dont il s’en acquita le mit dans une si grande estime que sa Majesté* donna s
fut même malgré lui qu’on l’imprima, si on en croit la Préface qu’il mit alors à la tête de cette piéce ; supposé que ce n
de ses amis. Comment ! lui dit-il, un petit Comedien aura l’audace de mettre impunément sur le Theâtre un homme de ma sorte ?
bon Dieu ! avec du sens commun peut-on soutenir une Piéce où l’on ait mis Tarte à la crême ? Cette expression se repetoit p
de ce Dialogue fort à son gré & non contente de le solliciter d’y mettre la main ; s’étoit mise elle-même à travailler sur
gré & non contente de le solliciter d’y mettre la main ; s’étoit mise elle-même à travailler sur la même matiere. Molie
eur qui se sentoit d’autant plus vivement outragé de ce qu’on l’avoit mis sur le Théâtre, qu’il savoit en être l’original s
isage contre ses boutons qui étant fort durs & fort tranchans lui mirent le visage en sang. Le Roi qui vit Moliere le même
it du Peintre & leur atira pour réponse une Comedie qui acheva de mettre la Cour dans le parti de celui qu’ils vouloient t
ens que le Public ignorant lui donnoit. De sorte qu’il s’appliquoit à mettre ses Acteurs dans le naturel ; & avant lui pou
qu’ils devoient representer une Piece nouvelle dans deux mois, il se mit en tête d’en avoir une toute prête pour ce temps-
son mari qui avoit un grand foible pour elle à se repentir de l’avoir mise en cet état. Il s’empressa fort à la faire reveni
en vers & s’en aquita moins mal ; pour Moliere il se contenta de mettre ce sujet en prose ; mais Mr. Corneille de l’Isle
r former de la dissension entre ces trois femmes. La Du-Parc, pour se mettre bien avec sa nouvelle Hôtesse, lui donna un bille
ecite continuellement des vers. Et bien, répondit l’Avocat, que ne le mettez -vous dans cette petite Troupe de Monsieur le Daup
sieur Baron ? *Un homme de l’humeur de Moliere ne pouvoit manquer de mettre à profit les applaudissemens du public ; mais il
illeure, dans laquelle étoit la Beauval : Baron jugea à propos de s’y mettre . Cependant il étoit toûjours occupé de Moliere ;
il étoit, lui avoit fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque Troupe avec sa famil
semblée, que je n’aye importuné le Roi pour avoir l’ordre, qui nous a mis tous à deux doigts de nôtre perte ; il est questi
sté ordonna aux Commandans des Corps qui l’avoient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connoître &
& comme il devoit paroître sur le Theâtre monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le
sang, dont il étoit resté incommodé, de forte qu’il fut obligé de se mettre au lait pour se racommoder, & pour être en ét
n’avez qu’à la faire enfermer ; ce sera même un moïen assuré de vous mettre l’esprit en repos. Moliere qui avoit écouté son a
liere prit son lait devant eux, & s’alla coucher. Les Convives se mirent à table : les commencemens du repas furent froids
unesse est harcellée par de maudits parens, qui veulent que nous nous mettions un fatras de fariboles dans la tête. Je me soucie
les repêcherent. Indignés du secours qu’on venoit de leur donner, ils mirent l’épée à la main, courent sur leurs ennemis, les
Godemer accoûtumé aux caprices que le vin causoit à son Maître, ne se mit pas beaucoup en peine d’executer ses ordres. Celu
e, ne se mit pas beaucoup en peine d’executer ses ordres. Celui-ci se mit en colere ; l’autre se mocque de lui. Ils se gour
puisque vous vous en rapportez à moi, dit Moliere, je vais tâcher de mettre d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, d
e le Misanthrope : il fit une longue Lettre qu’il donna à Ribou, pour mettre à la tête de cette Piece. Moliere qui en fut irri
sur le compte de Moliere pour le perdre. C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanthrope les vers suivans. Et non co
premiere representation de ces deux dernieres Pieces, que l’on avoit mise dans les Oeuvres de Moliere, n’étoit pas veritabl
d’un si bon Ouvrage : Mais Moliere avoit son original, il vouloit le mettre sur le Theâtre. Au mois de Decembre de la même an
e, tous les agrémens dont une version fidelle est susceptible, elle a mis les Dames & les personnes sans étude en état
tere à son original, a été trouvé si bon, que plusieurs Auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. Le George Dandin fut
une épée & des dentelles sur tout l’habit. Il ajouta qu’il avoit mis en plusieurs endroits des adoucissemens & ret
dire ! Le Philosophe touché de cette leçon, qui étoit en sa place, se mit sur les sentimens ; Moliere n’en fut pas fâché :
nfier la sienne. Bernier vit bien que Baron étoit un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Moliere, qui en
ant un Minime qu’ils trouverent dans leur bateau, & qui s’y étoit mis pour gagner les Bons-Hommes. J’en fais juge le bo
ils arriverent devant les Bons Hommes. Le Religieux les pria qu’on le mit à terre. Il les remercia gracieusement, & app
, il alla prendre sous les pieds du Batelier sa besace, qu’il y avoit mise en entrant. C’étoit un Frere-lai, les deux Philos
je vous ferai plaisir dans les occasions, Je vous prie, ajoûta-t-il, mettez -moi en contraste dans quelque Piece ; je vous don
encore plus de moi. Ecoutez, ajoûta-t-il, je tranche fort avec N.... mettez -nous ensemble, cela fera une bonne Piece. Quel ti
re Piece, il me tarde qu’elle ne paroisse. La fatuité de ce Courtisan mit Moliere de mauvaise humeur, au lieu de le réjoüir
e humeur, au lieu de le réjoüir ; & il ne perdit pas l’idée de le mettre bien serieusement au Theâtre ; mais il n’en a pas
on compte dans la Scéne suivante, que dans celle du Courtisan ; il se mit dans le vrai à son aise, & donna des marques
ermis, répondit le fils de l’Avocat. Eh bien donc, repliqua Chapelle, mettez -vous dans la tête que malgré tout ce que Moliere
le faire ; & enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la Comedie. Oh ! voilà mon Harangueur qui triom
gement. Ah ! voila qui est fait, mon cher ami, je vais entierement me mettre en regle, répondit Chapelle la larme à l’œil, tan
t soin d’habiller Moliere. Un matin qu’il le chaussoit à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. Un tel, dit gravement M
t le prend par le haut ; & en dépouillant la jambe de son Maître, met ce bas à l’endroit. Mais comptant ce changement p
l ne le porta pas loin ; Moliere, pour se venger de ce Campagnard, le mit en son jour sur le Theâtre ; & en fit un dive
n mari, & du temps à l’avance elle étoit occupée du plaisir de le mettre . Moliere alla dans sa loge une demi-heure avant q
s. Quelque Courtisan voulant savoir ce qu’il en pensoit s’avisa de le mettre sur ce chapitre, & eut pour réponse qu’il n’y
ge du lait, qu’il n’avoit point discontinué jusqu’alors ; & il se mit à la viande. Ce changement d’alimens redoubla sa
il se retira promptement chez lui & à peine eut-il le temps de se mettre au lit que la toux continuelle dont il étoit tour
Baron après lui avoir touché les mains, qu’il trouva glacées, les lui mit dans son manchon, pour les rechauffer ; il envoya
ye eau forte pour moi ; vous savez tous les ingrediens qu’elle y fait mettre  : donnez-moi plûtôt un petit morceau de Fromage d
t lui en apporta ; il en mangea avec un peu de pain ; & il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment qu’il envoya
omte indigné sortoit au second acte, L’un defenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoi
n jugeoient suivant qu’ils en devoient être affectez, sans qu’il s’en mît beaucoup en peine, pourvû que leurs jugemens répo
rriva à son ouvrage. Un de ses domestiques, à qui il avoit ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa
oit rendu en Prose toutes les matieres Philosophiques, & il avoit mis en Vers ces belles descriptions de Lucrece. *Apr
11 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
Molière n’y songeait pas. Cette discrétion si admirable de Molière a mis le monde dans un grand embarras. Un auteur dramat
ue Molière s’était peint dans Alceste, ou tout au moins qu’il y avait mis la meilleure part de lui-même ; on a ajouté qu’il
lphe, dans cet état d’esprit que vous lui voyez résolu cependant à se mettre en ménage ; plus préoccupé, je viens de vous dire
ureuse a augmenté en même temps que l’autre. Au moment où Arnolphe va mettre ses projets à exécution et faire part à Agnès de
l y a quelque chose là-dessous, c’est de son âge. Horace, après avoir mis les cent pistoles dans sa poche avec un petit air
nous a peint deux faiblesses, deux ridicules, deux personnages qui se mettent dans leur tort, l’un devant la nature, l’autre de
acceptable, je vous le demande, si la question d’éducation avait été mise en jeu, que personne ne l’eût aperçue, que person
mais je fais bon marché de ma comédie. Je tiens à une idée que j’y ai mise , à une pensée d’éducation que vous n’y voyez pas 
ses œuvres, de leur trouver de nouvelles beautés. Chacun alors veut y mettre du sien ; on fait avec lui de la collaboration po
cés en prennent leur parti. Molière, dans L’École des femmes, n’a pas mis des idées sur l’éducation, et si Molière avait mi
es femmes, n’a pas mis des idées sur l’éducation, et si Molière avait mis des idées sur l’éducation quelque part, c’est bie
ait de savoir — insondable mystère ! — si Molière a bien eu l’idée de mettre , et a bien mis en effet dans L’École des femmes t
sondable mystère ! — si Molière a bien eu l’idée de mettre, et a bien mis en effet dans L’École des femmes tout ce qu’il no
le pièce, si bien que la mémoire fourche quelquefois en les citant et met volontiers dans l’une ce qui est dans l’autre, ta
ons Servent de quelque obstacle à nos intentions ? Et quand nous nous mettons quelque chose à la tête, Que l’homme le plus fin
fous ; Le plus sûr est, ma foi, de se fier en nous : Qui nous gêne se met en un péril extrême. Et toujours notre honneur ve
 ; tels sont les principes qui l’ont guidé, et la leçon qu’il a voulu mettre dans ses deux comédies. Elle y apparaît, elle y é
12 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
inces, réunis tous deux par la conformité d’humeur et de goût, et qui mirent en commun leur travail et leur talent, sans que c
et qu’on voit que le marchand doit être dupe. Le Grondeur doit être mis fort au-dessus de l’Avocat Patelin : il est vrai
amené d’une manière très-satisfaisante, et par un aveu de Célie, qui met dans tout son jour la sensibilité de son cœur, sa
e de trop patibulaire. Elle n’est pas mal faite ; mais il ne faut pas mettre sur le théâtre un homme qui peut en sortant être
qui sont la ressource d’un malheureux libraire qu’un livre in-folio a mis à l’hôpital ; l’idée singulière de mettre dans la
ibraire qu’un livre in-folio a mis à l’hôpital ; l’idée singulière de mettre dans la bouche d’un soldat ivre la critique des i
grammaire un dialogue très-comique; l’importance que l’abbé Beaugénie met à son énigme; la satisfaction qu’il en a et l’ana
is de juin dernier, un mémoire de frais Pensa dans un cachot te faire mettre au frais. Tu l’avais fait monter à sept cent tren
e qui m’a paru le plus dangereux dans cette entreprise, ça été d’oser mettre des fables en vers après l’illustre M. de La Font
plus fait pour les détails que pour l’invention et l’ensemble, voulut mettre encore une fois Esope sur la scène, et ne mit pas
t l’ensemble, voulut mettre encore une fois Esope sur la scène, et ne mit pas dans cette nouvelle pièce plus d’intrigue et
rs vers, dont le second est fort bon et dit ce qu’il doit dire, on en mit deux dont le second est fort mauvais : Qu’on me
La frégate fut prise par deux corsaires algériens, et tout l’équipage mis aux fers et conduit à Alger pour y être vendu. Re
es. Il fait des conjurations et des grimaces, se frappe le visage, se met tout en sang; mais le diable n’en est pas plus do
c’est aussi son plus bel ouvrage, et l’un des meilleurs que l’on ait mis au théâtre depuis Molière. Il est bien intrigué e
ur amener le dénouement d’une pièce qui s’appelle le Joueur, et faire mettre en gage par Valère le portrait de sa maîtresse à
de son imitateur: celui-ci multiplie bien davantage les méprises, et met à de bien plus grandes épreuves la patience du Mé
usqu’au dernier excès les extravagances de son désespoir amoureux, et met , à force de persécutions, le pauvre provincial ab
gnac dans la même pièce, le meilleur de tous les Gascons que l’on ait mis sur la scène, et le Falaise de la Réconciliation
cipale scène, où les deux sœurs se demandent pardon toutes deux et se mettent à genoux l’une devant l’autre, est une copie de l
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
CHAPITRE XI.M. SAURIN. La Piece des Mœurs du Temps mise à côté de l’Ecole des Bourgeois, & Béverley à
a punir du piege qu’elle lui tendoit. La Comtesse paroît, Cidalise la met à sa place : le Marquis croyant toujours parler,
a porteront. Ils ont l’esprit le mieux fait du monde, & je les ai mis sur le pied de prendre les brocards des gens de C
c : il faut me défaire de vous. Pot-de-vin lit. « Mémoire des frais, mises & avances faits pour le service de Monsieur d
z-moi, Monsieur le Marquis, ce n’est pas trop ; en honnête homme, j’y mets du mien. Le Marquis, riant. Eh ! qui diable vous
êcher de dire à Monsieur le Marquis qu’il se ruine, & que s’il ne met ordre à ses affaires... Le Marquis. Ah ! Monsieur
mais... chacun a la sienne. Le Marquis. Oh çà, Monsieur l’Intendant, mettez la main sur la vôtre... puisque vous en avez une 
actere, ses vices se fortifient nécessairement avec l’âge. Je veux le mettre à l’épreuve & le développer à vos yeux. Jusqu
devoit lui demander compte des biens de Henriette. Il veut lui faire mettre l’épée à la main : Leuson refuse de se battre ave
obtenu une sentence contre son maître. Stukéli apprend que Béverley a mis l’épée à la main contre Leuson, & se promet d
que Béverley a mis l’épée à la main contre Leuson, & se promet de mettre à profit ce combat : Leuson va chez Stukéli lui d
ui ordonne. Béverley a prononcé son arrêt : il approche de la table, met de l’eau dans un verre, & y mêle la liqueur d
mort : non content de l’avoir dépouillé de ses biens, de l’avoir fait mettre en prison, il veut le voir mourir sur un échafaud
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
iere. Acte i. Scene iii. Harpagon, qui craint pour son cher trésor, met à la porte la Fleche, domestique de son fils. Il
sont sublimes & peignent bien un avare que la crainte d’être volé met hors de lui-même. Ces deux scenes sont tout-à-fai
de la liste, l’outré & l’extravagant que l’Auteur Italien y avoit mis . Pour moi, je trouve que la barbe d’Aristote &
uet, vient lui annoncer qu’il a trouvé la somme qu’il cherche : il le met aux mains avec l’usurier. Barquet.  Et mon abor
ne rien à Frosine. Cette différence seule annonce un homme supérieur. Mettre un vieillard amoureux aux prises avec une intriga
. Dans la Comédie Françoise, la même scene est sublime, en ce qu’elle met Harpagon dans la situation la plus pressante pour
d’eux. L’Avare de Moliere. Acte iv. Scene iv. Maître Jacques veut mettre la paix entre Harpagon & Cléante, qui se disp
N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, & se mettent à rire ; vous verrez qu’ils ont part sans doute a
oir : Jésus ! quelle est légere ! Vierge Marie ! qu’est-ce-ci qu’on a mis dedans ? Hélas ! je suis perdu ! je suis détruit 
celle de Plaute. Il est singulier que, de tous les Auteurs qui l’ont mise sur la scene, aucun n’ait imaginé d’en retrancher
e tout-à-l’heure ; qu’on me lui fasse griller les pieds ; qu’on me le mette dans l’eau bouillante, & qu’on me le pende au
de ne pas faire violer Elise par Valere : mais pourquoi n’a-t-il pas mis en action la demande qu’Anselme fait d’Elise, lor
libéral en paroles envers les pauvres. Quand un favori de la fortune met , comme par caresse, sa main dans la vôtre, compte
Si nous nous séparons, je ne trouverai nulle part une étable pour me mettre à couvert : les ânes, mes confreres, me mordront 
est ce qui m’oblige à vous donner un avis : n’allez pas au moins vous mettre en tête que j’aie trouvé des trésors. Mégadore. J
un pauvre pour lui demander quelque grace, le pauvre se défie : il se met d’abord sur ses gardes, & il craint d’entrer
e qu’ils ont fait dans les diverses situations où les Auteurs les ont mis . Comme, dans les pieces bien faites, les principa
il examine ses deux mains, & demande à voir les autres.   Euclion met à la porte sa servante, parceque ses yeux sont da
st contraint de donner à souper, il recommande qu’on ne serve que des mets bien gras & qui rassasient d’abord. Il ordonn
onseiller en conséquence d’aller boire un verre d’eau ; en voulant se mettre en dépense pour faire écrire en lettres d’or sur
e à qui que ce soit. Il s’enferme seul ; il prend son cher trésor, le met sur la table, s’assied à côté de lui, l’admire, l
j’aurai sacrifié mon repos, mon plaisir, ma réputation même, pour te mettre dans l’état où tu es ; j’aurai veillé nuit &
ssion renaît ; il le regarde avec tendresse, se précipite sur lui, le met dans son sein, & tout en gémissant de l’insta
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
doit s’appliquer à prouver au spectateur que la ressemblance qu’il va mettre en jeu pour l’amuser, peut être possible. Il est
l lui dit d’aller l’attendre dans sa maison. Arlequin obéit, & se met à la fenêtre. Celio survient, voit l’habit qu’on
r aller chercher main-forte. Un instant après, Arlequin l’étranger se met à la fenêtre du cabaret ; Pantalon lui demande ce
rend Arlequin l’étranger hors du cabaret, & le menace de le faire mettre en prison, puisqu’il ne veut pas épouser sa fille
onclut de là qu’il ressemble à quelque heureux mortel. Il projette de mettre à profit la méprise, lorsque son rival arrive ».
ette. Le spectateur crut toujours voir le même personnage qui s’étoit mis en habit de voyage pour regagner sa province ; on
essembler assez pour favoriser l’illusion. Mais quand les Italiens ne mettent pas la ressemblance sur le compte de leurs person
se à Flaminia, & la demande pour lui-même. Ses extravagances sont mises par Arlequin sur le compte du manque de mémoire,
comasie, sortant par la porte de la maison voisine. Qu’on ait soin de mettre du feu sur l’Autel, afin qu’après le bain je sacr
ressemblent, un son de voix différent, une démarche, une façon de se mettre , un caractere même tout-à-fait opposé ; de cette
 ; de cette façon l’Acteur qui joue les deux rôles peut les varier, y mettre infiniment plus de comique, & jouer sa dupe a
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
part dans son Phormion ; le fond du sujet est le même. Mais, avant de mettre Moliere à côté de Térence, comparons-lui Cyrano q
mparons-lui Cyrano qui lui a fourni deux scenes, les Italiens qu’il a mis à contribution, & Tabarin qu’il a malheureuse
il lui persuade, pour que les voisins ne s’en apperçoivent pas, de se mettre dans un sac. Le Capitaine y consent, & tout d
tenté par une si grosse somme, prend la place du Capitaine, & se met dans le sac. Alors Isabelle & Tabarin paroiss
de ses Fourberies de Scapin, puisque Scapin conseille à Géronte de se mettre dans un sac, afin qu’il puisse le porter dans sa
mis ; & que dans la farce Tabarin persuade aussi à Rodomont de se mettre dans un sac pour venir chez sa maîtresse, sans êt
tac, Tu ne me rattraperas pas dans ton sac. Les Italiens ont encore mis un sac sur la scene dans plusieurs farces. On peu
es qu’il lui a faites, elle feint de s’attendrir, lui conseille de se mettre dans un sac, où elle l’attache bien fort, & r
les fenêtres d’Argentine. Scapin, son rival, vient, entend du bruit, met l’épée à la main. Arlequin, armé de sa batte, se
st cité.... » Je supprime le reste pour passer à la procédure. (Il se met d’un côté du fauteuil, contrefaisant la voix d’un
contre la personne de M. Léandre. Ses parents le voient avec plaisir mettre en prison, & ne lui fournissent aucun secours
étermine à prendre la fille de M. Léonard ». Là-dessus M. Léandre est mis en liberté, & ses noces se font le même jour.
d’y prendre pour peindre les divers personnages qu’il représente, la mettent bien au-dessus de la scene de Moliere, & de l
il n’avoue au plus vîte son larcin, sans lui dire ce que c’est. Il se met à genoux, & déclare une infinité de vols dont
de par tous les diables, dans cette galere ? Oh ! galere, galere, tu mets bien ma bourse aux galeres ! Scene V. PAQUIER
s’il n’envoie au plutôt sa rançon : le mensonge est bien imaginé, il met le pere dans une position pressante ; aussi Scapi
ttendez, Monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galere en mer, & se voyant éloigné du port
mettre la galere en mer, & se voyant éloigné du port, il m’a fait mettre dans un esquif, & m’envoie vous dire que, si
e tu ailles dire à ce Turc qu’il me renvoie mon fils, & que tu te mettes à sa place jusqu’à ce que j’aie ramassé la somme
favorable, nous devrions travailler avec le plus d’application à nous mettre en état de supporter ses disgraces ; & quand
ste de mes jours moudre au moulin ; j’aurai les étrivieres ; je serai mis aux fers ; on m’enverra travailler aux champs. Au
sprit ! Géta. Car, & je le sais fort bien, pour peu que vous vous mettiez à la raison, mon maître est si traitable, que vou
énage : les noces seront de quelque dépense : pour tout cela, dit-il, mettez encore autres trente pistoles. C’est bien le moin
 ; il veut qu’on les lui donne. Démiphon y consent. Secondement, il a mis en gage une maison pour autant ; il les exige enc
lier toutes les beautés de la piece de Térence à celles que Moliere a mises dans la sienne ? Une fois réunies, elles formeroi
n’est le plus grand Comique de tous les siecles, que parcequ’il a su mettre à contribution ses prédécesseurs les plus illustr
17 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
», si j’ose m’exprimer ainsi, qu’on n’a pas encore eu le temps de les mettre à profit et de les enchaîner pour édifier sur ell
tant née vers 1641 ou 1642, sa mère officielle, née en 1590, l’aurait mise au monde à cinquante-trois ans. L’objection sembl
mademoiselle de la Vallière, déclarée duchesse depuis quelques mois, mettait au jour, au château royal de Saint-Germain-en-Lay
tentions de la maison de la rue de la Tonnellerie sont définitivement mises à néant ; elles n’ont plus, pour elles, que le bu
e comédiens, qui modestement se fait appeler l’Illustre Théâtre. On a mis la main sur le petit Poquelin : les risques et pé
e comme l’oiseau sur la branche, et Beys est un matois qui ne s’y est mis que parce qu’il sait bien qu’il n’a rien à perdre
peut saisir que sa personne. Or, il sort de la Bastille, et, si on le met en prison au Châtelet, cela le changera. La troup
quand ils surent qu’un maître étourdi, qui portait leur nom, s’était mis au théâtre. Ce nom, Dieu merci, il ne l’y garda p
lle était friande de ce qui l’élevait. Si Jean Poquelin, son mari, se mit en mesure d’obtenir la qualité « d’honorable homm
ligence dans son arrière-boutique, en y claquemurant son fils : il le mit au collège, et, vers le même temps, il lui fit do
ne sais trop, mais je croirais presque qu’il avait l’intention de le mettre dans les ordres. Voilà qui vous étonne, mais je n
isitandine, à Montargis. Enfin, lorsqu’il avait pris la résolution de mettre son fils aîné dans un collège, quel avait été cel
fait bientôt changer de rôle dans la troupe. C’est alors qu’il « s’en met  », comme dit Tallemant, et, qui pis est, — on le
ennant deux cents livres, stipulées dans un acte du 28 décembre 1643, mettre en besogne, aux abords du jeu de paume, le paveur
parmi les siens. On décampe donc du faubourg Saint-Germain et l’on se met en route pour le Marais. C’est en hiver, saison f
core sur quelques-uns des actes des années précédentes, où souvent il mettait seulement : « Poquelin, dit Molière. » Il veut é
. Le 2 août suivant, il ne rit plus : il est au Châtelet, où l’a fait mettre en geôle Antoine Fausser, marchand chandelier, po
c’est consoler un philosophe, que de lui justifier ses larmes, et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’as
eur : j’ai pris ma femme, pour ainsi dire, dès le berceau. Je me suis mis en tète, que je pourrais lui inspirer, par habitu
es pièces du poète, chez qui l’homme ne s’oubliait jamais. Si Molière mit dans le Bourgeois gentilhomme cette scène de Luci
peu près, quand il mourut ; c’est assez pour qu’on ait eu le temps de mettre tout son espoir dans un enfant, surtout lorsque,
de temps avant la mort du grand homme, la discorde s’était de nouveau mise entre lui et sa femme. Il était remonté à son sec
que passer son temps à lui donner des avis, il se décida : « il s’en mit  », comme dit Tallemant. C’est en 1645 que nous l’
santé réduisit pendant longtemps au régime du laitage, put toutefois mettre tant de verve dans le rôle de Sganarelle, l’ivrog
es chansons, qui, pour la plupart, sont perdues. Les unes avaient été mises en musique par quelque musicien de l’époque ; les
ntures de Dassoucy, qui se vante d’avoir achevé la chanson et d’avoir mis le tout en fort belle musique. Ce couplet n’est p
tter alors pour l’Hôtel de Bourgogne, ne méritait que trop de se voir mise ainsi en scène ; mais la bonne et délicate Eliant
animé sous la lettre morte des vieux livres. Parmi tous les ridicules mis en scène dans les comédies de Molière, aucun n’es
nt dans son miroir. Si l’on en juge sur le nombre des originaux qu’il mit en scène, après les avoir soigneusement étudiés d
iles excursions dans les cercles mondains, où jamais son esprit ne se mit vainement aux écoutes. Chaque soir, soit qu’il re
qui ne nommât tout bas M. de Montausier, l’honnête censeur des mœurs, mis en scène sous le nom d’Alceste ; et le ridicule d
partout où je puis trouver quelque chose à écouter et à apprendre, je mets en action l’allégorie sculptée sur la vieille ens
tant souvenu, j’en compris toute la haute moralité. Et dès lors je la mis à profit et j’en fis ma devise. Je voulus être da
mais, plus sage que lui, à mesure que tous ces prodigues d’esprit se mettaient en dépense, moi, je thésaurisais toujours. Voilà
ia ne conclut pas que cette statue ait remué la tète et soit venue se mettre à table chez le don Juan de la comédie, comme on
’il y a de certain, c’est que les Espagnols sont les premiers qui ont mis ce sujet au théâtre. Tirso de Molina, qui l’a tra
tatue est au Festin de Pierre. Le commentateur de l’édition de 1701 mit , à cet endroit : « Dans la comédie du Festin de P
e, serait un adroit moyen de rasseoir tout à fait son crédit et de se mettre à même d’obtenir ce qui lui tenait tant au cœur e
grande Reyne en a témoigné n’a pu faire impression sur son esprit, ny mettre des bornes à son insolence. Mais, s’il luy restoi
, dans le Mercure galant, à l’époque de la représentation de la pièce mise en vers, le petit article cité tout à l’heure, et
du doute ; personne n’affirma formellement, personne, non plus, ne se mit positivement sur la négative, bien que l’opinion
ans les troupes de province, pour qui déjà les pièces étaient surtout mises en brochure, des mémoires aussi peu zélées qu’à P
mait un grand nombre de variantes ; il les fit relever toutes, et les mit sous presse, à dix exemplaires : c’est tout ce qu
rincipalement gardés de reproduire les passages incriminés par lui et mis , pour ainsi dire, à l’index, du moment qu’il les
té. » A peine a-t-il dit le mot, que sur-le-champ Molière le lui fait mettre en action. S’il ne venait pas de parler ainsi, on
l’étreignant dans une de ces rudes embrassades fort à la mode, il se mit à lui meurtrir le visage contre les boutons et le
our soi-même en pareil cas ; je parierais surtout que, s’il l’eût vue mise à la scène, elle ou toute autre du même genre, em
notre nation, qui veut de l’esprit partout. » Que fit-il donc ? II en mit dans le rôle d’Arlequin, et dès lors ce fut un rô
les menus plaisirs du public. Un bon hasard, inspiré par Molière, le mit au monde un beau jour : ce fut Pierrot. Voici dan
mpereur dans la lune, la fameuse chanson que Remy et Chaillot avaient mise en couplets, pour la faire passer de la Comédie i
ûr enfin ; un dernier coup de soleil, peut-être un dernier orage, l’a mis au point où ils le voulaient eux-mêmes ; ils ne l
rieux ; la première, quand, je vous l’ai déjà dit, son cœur se trouva mis en jeu avec toutes ses douleurs ; l’autre, quand,
fort peu aux devoirs et à l’humilité de l’Église. Cette tante l’avait mis dans les bonnes grâces de la comtesse de Brienne,
bon sens de rester fidèle à la cause royale : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir sou pri
de son habit ; les dépêches n’y étaient pas, M. de Conti les avaient mises sous son chevet. Sarrasin s’en approcha : il y to
né nous montre décidant en dernier ressort si la princesse d’Harcourt mettra du rouge ou n’en mettra pas93 ; comme Tartuffe en
en dernier ressort si la princesse d’Harcourt mettra du rouge ou n’en mettra pas93 ; comme Tartuffe enfin, qui foule au pied l
pocrite, divertissement bien grave sans doute, mais d’autant mieux de mise , comme contraste, après les éclatantes folies des
anqueraient pas de rejaillir ensuite sur celle-là, furent les raisons mises en avant et données pour prétexte : « Le roi, dit
ure, reconnut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine osten
avait donc pas à hésiter, pour lui : c’est un directeur qu’il devait mettre en scène, et c’est ce qu’il avait fait. Un petit
faronnades d’irréligion ; mais, lorsque, las de braver le Ciel, il se met à le jouer, lorsque, sur tous ses vices, qui avai
rdres ; lorsqu’enfin, ce masque, il l’emprunte à la religion même, et met ainsi le Ciel de complicité avec ses vices, la me
que Molière, abandonnant tout à fait la pièce de Tirso de Molina, se met à suivre l’idée que lui offre la vieille ballade.
x, moitié comique, avec les burlesques fureurs de cet énergumène ; se mit à rire le plus plaisamment du monde de se voir tr
atin on la vit affichée à la porte des deux théâtres. La Grange avait mis sur son Registre : « Vendredi 4 décembre 1665. Pr
t il avait besoin de lui. Quoique toujours malade, Molière obéit : il mit au service de ces impérieux plaisirs le peu qui l
et la santé. La petite comédie du Sicilien est la pièce qu’il voulut mettre à la place de Mélicerte. Après avoir essayé de l’
l avait tant payé de sa personne, venaient à peine de finir, qu’il se mit au lit et n’en sortit presque plus pendant près d
eparaissant, le 10 juin, sur son théâtre. Le régime auquel il s’était mis , et qui l’obligea de ne plus boire que du lait pe
é. Le temps, il faut en convenir, ne lui avait pas manqué. Il l’avait mis à profit pour n’oublier aucune des précautions do
ers son théâtre resté sans pièce nouvelle et privé d’un succès, il se mit au travail avec un courage qu’il ne s’était pas t
pièces les personnalités. Ce reproche est bien de notre temps, qui a mis dans le petit journal et dans la caricature ce qu
courait par la ville, aussitôt les malins drôles s’en emparaient, le mettaient en action et le clouaient sur leur scène comme su
que le vaurien de sa Légende, maître Faifeu, étant roi de la Bazoche, mit ainsi en action la mésaventure d’un boulanger ave
. Elles devinrent surtout à la mode, lorsque les Italiens nous eurent mis au régime commode de leurs bouffonneries à caneva
omme il en est tant, allaient la conter aux comédiens, afin qu ils la missent en farce. Jour était pris, on vous amenait au thé
ommissaires qu’ils sont, se trouvent bel et bien rossés et puis après mis en farce : il est vrai que ce sont des gentilshom
ur logis, bien assistez de laquais, et les forcèrent tous deux de s’y mettre aussy, et puis ils me vinrent prendre avec Perret
enteroit. Nous n’attendismes pas qu’ils en vinssent là, et, pour nous mettre à l’abry du malheur, nous abandonnasmes ce quarti
disparu, d’autres ont changé de place. Nul doute que le dialogue fut mis au même régime, et qu’il dut subir des changement
és. Aussitôt que quelque mot ridicule, quelque néologisme précieux se mettait à courir les ruelles, soyez sur que les comédiens
le corriger. » La Renaissance et le goût de la littérature antique, mise par elle à la mode comme une nouveauté, furent po
farceur, une autrefois, pour quelques mots trop hardis, il le faisait mettre en prison, lui ou maître Cruche, son compère, com
bon facteur ; enfin, après une sorte de Renaissance, signalée par la mise au jour d’une foule de farces nouvelles et le raj
évident que les sept farces qui s’y trouvent n’ont été publiées « et mises en meilleur ordre et meilleur langage » que sous
nne gaieté, que je crois bon de signaler ici. Elles furent réellement mises en un langage plus accessible aux intelligences d
ron, le modifier à sa guise et suivant les exigences des actualités à mettre en scène, s’en servir pour quelques-uns de ces im
uns de ces impromptus créés au jour le jour, que les Italiens avaient mis chez nous à la mode et dont s’accommodait si bien
, à un moment où l’on se plaignait un peu, dans le peuple, de la taxe mise sur les vins en 1601, et maintenue jusqu’alors, b
mble, et envoyèrent en prison messieurs les joueurs ; mais ils furent mis dehors, le jour même, par exprès commandement du
re souvent mandé au Louvre. Le roi se donnait le plaisir de lui faire mettre en farce les ridicules de caractère, d’allure ou
aient à la diable, « épars çà et là, n’ayant, ni feu ni lieu », il se mit , lui, à se conduire règlement, comme dit Talleman
en coq-à-l’âne, dont l’auteur du Désert des Muses a pris la peine de mettre en couplets un curieux échantillon. Si cet auteur
pièce, avant la grande. Molière le satisfit avec bonheur ; mais, pour mettre d’accord le désir du parterre avec l’intérêt de s
au. Après quelques lettres, celui-ci s’exécuta, en s’étonnant qu’on y mit tant d’insistance. Les deux farces, à son avis, n
me, il ne la subit qu’avec une sorte d’indépendance relative. Pour se mettre à Tunisson du goût de la Cour, où la reine-mère,
, qui l a fait immortel. Ces sortes de personnalités étaient alors de mise  ; la farce, par laquelle on finissait les représe
. Ce fut le fait de ce pauvre M. Fleurant, qui ne sut bientôt plus où mettre son nom. Ne pouvant le cacher, il le déguisa. Il
fois auteur et acteur, comme le fut Molière, il s’était ingénié pour mettre en comédie écrite un de ces canevas, l’Inavertio,
sa comédie de l’Amant indiscret, ou le Maître étourdi, il aurait pu y mettre tout à la parisienne, et, sans plus de vergogne,
e, chaque farce d’Italie avait sa grêle de coups. Flaminio Scala, qui mit en tète de tous ses scénarios l’indication des ac
il possédât en ses coffres, étaient ceux qu’il avait fabriqués. On le mit à une très forte amende pour cette fabrication. I
arnaval. …...Je suis averti entendez-vous dire à Ergaste, Qu’il a mis ordre à tout et qu’il se persuade D’entrer, chez
iqu’il fût une heure après minuit. Sur ce refus, Louis XIV ordonne de mettre le feu à la porte. Aussitôt la livrée va cher » c
ière, en revenant, se trouva bel et bien lui-même ; c’est là qu’enfin mis dans sa vraie voie, sur son véritable sol, il se
ut, d’origine, son type de choix, son personnage de préférence. Il le mit en chacune de ses premières pièces. Dans l’Etourd
rame, comme Molière sous celui de Mascarille. Si Molière auteur avait mis dans sa pièce le meilleur de l’intrigue italienne
de l’intrigue italienne, soyez sûr qu’en la jouant, Molière comédien mettait aussi dans son jeu le plus vif et le plus leste d
par l’ordre de ce jeune roi, que la mort de Mazarin venait à peine de mettre hors de page, on trouve, à ces vers, dits pour la
ui anime L’Etourdi et le Dépit amoureux, ni de celui de la farce, qui met si gaiement son entrain dans les Précieuses et da
t-il ? Ayant à écrire en un acte sa bouffonnerie de Sganarelle, il la mit bravement en alexandrins. On aurait bien crié, s’
is parler, tant je suis prévenu ! Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. Ce dernier vers, tel qu’il est joué aujourd’
rès l’autre, manteau et chapeau, il ajoutait : Je voudrais me pouvoir mettre nu, ce qui était comique. Aujourd’hui, la pantomi
au contraire, par cette distraction même, l’état d’égarement où l’ont mis les confidences d’Horace. Montfléury et de Villie
sez pour le manteau et le chapeau d’Arnolphe, qu’il prend la peine de mettre luy-mesme. C’est assez de ces plates critiques, m
s qu’elle aura vu le jour, tant pour la manière dont elle y doit être mise , que pour le sujet de la pièce. » Il fut trompé d
e à des renseignements, nous apprend que Molière, à l’époque où il le mettait si insolemment en scène, avait le projet de s’y r
rouva le projet assez à son gré, non seulement pour me solliciter d’y mettre la main, mais encore pour l’y mettre lui-même ; e
seulement pour me solliciter d’y mettre la main, mais encore pour l’y mettre lui-même ; et je fus tout étonné que, deux jours
auquel rien n’avait échappé des clabauderies envieuses qui s’étaient mises aux trousses de son œuvre et qui n’avaient fait q
coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d’y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de suc
d’un privilège, où rien ne l’avait encore aussi ouvertement troublée, mit le comble à la colère envieuse de Montfleury, che
1663, c’est-à-dire écrite au moment même où le succès de L’Impromptu mettait plus que jamais Montfleury en jalousie et en dési
out ce qu’on a écrit sur Molière et ses pièces, la façon de jouer, de mettre en scène et même d’habiller le Misanthrope, puiss
ur la ponctuation. Elle est introuvable, va-t-on nous crier ; il faut mettre jusqu’à deux mille francs, pour cette « plaquette
, en effet, elle se conserva longtemps. Si ce tonnelet n’était pas de mise pour Clitandre, il l’était encore bien moins pour
ent doit-on écrire Tartuffe ? N’y faut-il qu’un f, ou bien en faut-il mettre deux, comme nous venons de le faire ? Cette quest
omme eût dit Rabelais. Molière, s’il avait pu, n’aurait pas seulement mis deux Z’, mais trois, mais quatre même, comme, à l
’, mais trois, mais quatre même, comme, à la première syllabe, il eût mis , non pas un, mais quatre r, pour la mieux faire r
l’imprima, ne porte pas ce titre ; or, comme il est probable qu’il ne mit sur la brochure que ce qu’il avait d’abord mis su
est probable qu’il ne mit sur la brochure que ce qu’il avait d’abord mis sur l’affiche, je répète que, pour être exact, il
rôle, celui de Dorine. A la première scène du second acte, d’après la mise en scène aujourd’hui adoptée au Théâtre-Français,
n beau soir, s’ennuyant à la cantonnade, aura forcé la consigne de la mise en scène, et sera entrée, douze vers trop tôt. El
sent singulièrement à l’action, alors très montée. Dorine, d’après la mise en scène de Molière, indiquée par la première édi
s ? Au commencement du mois de janvier suivant. Molière n’aurait donc mis que deux mois et demi, tout au plus, non seulemen
mi, tout au plus, non seulement à composer sa pièce, mais encore à la mettre en état d’être jouée ? Cela n’est guère probable.
1667, et les poignants ennuis que la persécution de son Tartuffe lui mettait au cœur et dans l’esprit. Était-ce sous le coup d
en 1667, était-elle de toutes la plus avancée, et ne fallait-il qu’y mettre la dernière main pour qu’elle fût complète. L’à-p
Georges Dandin ! » II. Le sujet d’Amphitryon, quand Molière le mit en scène, mûrissait depuis longtemps dans son esp
ndrin dont l’auteur s’était servi étant le seul vers qui fut alors de mise dans le tragique et dans le comique ? Fallait-il
on n’ait pas quelque doute ; son : Aussi vrai que je vous le dis me met fort en défiance. Un peu auparavant, il avait eu
ment à la mode. Quand Molière fut mort, sa veuve fut obligée de faire mettre la pièce en vers par Thomas Corneille, qui, d’ail
si surprises, sait choisir les plus vives, les mieux faites pour être mises en action, et arrive, en se les assimilant, aies
petit à petit rembourser ce qu’il lui avait payé de son dû. Molière y mit la plus parfaite bonne grâce. Ce fut l’enfant pro
si bien de la paternité en théorie, et si peu en pratique, puisqu’il mit , comme vous savez, tous ses enfants aux Enfants t
commentaire, s’il vous plaît. Le fils d’Harpagon, au troisième acte, met son père tout hors de lui, quand, parlant de la c
s, il était fâché de n’avoir pas donné cette scène à Molière, pour la mettre dans sa comédie de l’Avare. » Il est vrai qu’ell
ion posthume est bien d’un lieutenant-criminel. Harpagon, que Molière mit au monde, trois ans après, lorsque l’actualité de
ndre charme de la noblesse. Certain « gentilhomme de l’arrière-ban », mis en scène dans une des poésies d’Etienne Pavillon,
nous faire entendre des variations sur son meâ culpâ. II a voulu se mettre de la Noblesse, par un mariage noble, et il en es
, est une pièce d’actualité, un à-propos, enfin presque une anecdote, mise en comédie et devenue chef-d’œuvre. C’est pour ce
it su que, Tannée d’auparavant, les Moscovites, qui commençaient à le mettre en jalousie et même en inquiétude, avaient rendu
décembre 1669, qui, je crois, n’a jamais été citée à ce propos, nous met sur la piste de l’histoire. Il y est dit que, « M
Turc, et vous aurez tout le dénouement que Molière attendait pour se mettre à sa comédie, l’écrire et la faire jouer. Ce der
scène étonnante où la dissection des voyelles est si impitoyablement mise en bouffonnerie ; eh bien ! donnez-vous la peine
riche, mais il n’a plus d’esprit. Il faut aussi trop de temps pour le mettre . M. Jourdain, qui s’habillait jadis sur le théâtr
ont, et se parent même de ce qui n’est qu’une médiocre parure, elle a mis en étalage ce que, depuis tantôt un demi-siècle,
’en félicite. Son devoir est plus que jamais dans la résurrection, la mise au jour, L’exposition de ces œuvres, dont elle es
de jeunesse, alors qu’il rôdait aux environs d’Angoulême, où il en a mis la scène, et qu’il se faisait sans doute accepter
ui fut lui-même l’inspirateur de cette tragédie ? Comment le Bonhomme mit -il au jour les Amours de Psyché et de Cupidon, d’
oi avait de temps en temps la fantaisie ; et, sans tarder, il s’était mis à l’œuvre. Le roman de La Fontaine parut en 1670,
de la rue du Colombier lui avaient inspirées. Il se réservait de tout mettre sur pied, et de tout mener à fin, quand le roi pa
ouffrant aussi plus que jamais du mal qui devait bientôt l’emporter ; mis à la torture par le scandale des infidélités de s
s du petit cénacle sur les Amours de Psyché, aurait avec empressement mis ses vers et ses soupirs au service de la lyrique
e chargea de tout ce qui restait à faire, hormis toutefois des vers à mettre en chant, dont le soin fut laissé à Quinault, bie
pour ce miracle ? Le libraire lui-même va vous le dire, dans un avis mis en tète de la pièce, et libellé avec une sécheres
ner ce magnifique divertissement plusieurs fois avant le carême, font mis dans la nécessité de souffrir un peu de secours. 
guedoc, lui a été préféré par le prince de Conti, et il espère, ayant mis la main sur son esprit, qu’il ne pourra se rendre
s employé dans les pièces qui nous sont restées, et Gusman, qu’il n’a mis qu’une fois en scène comme écuyer de Dona Elvire,
ous le montre en proie à mille ennuis, dont un seul suffirait pour le mettre hors des gonds, doit être l’emportement, la viole
ur lui le motif, et qu’on y reconnaît çà et là : malgré le soin qu’il mit à les fondre avec l’ensemble, elles s’y déteignen
preuve ou deux. Que veut l’indulgent Philinte, à Rencontre d’Alceste, mis hors de lui par la méchanceté environnante ? Pr
de la même forme, mais de la même famille : « Ira-t-il s’étonner, se mettre en courroux de ce que des haies d’épines ne porte
ffe, dont il n’a pas encore été parlé, que je sache, et qui me parait mis hors de doute par le rapprochement des textes, au
été frappé autrefois.du langage audacieusement cynique, que l’auteur met dans la bouche d’un certain Theodorus, directeur
i savait reprendre son bien partout où il le trouvait, non content de mettre à profit, pour composer son type immortel, la Fér
de scène, etc., est d’aussi bon aloi que si Molière lui-même y avait mis sa griffe. » Il n’en fallait pas tant pour me lan
joue tous les rôles qui tiennent à celui de l’hypocrite. Bressant n’a mis entre les deux personnages que l’épaisseur d’un m
histoires d’amour, désirait que l’aventure de Bérénice avec Titus fut mise en tragédie, et, afin d’obtenir plus sûrement un
eille comme l’aiguillon qui réveillerait un vieux lion endormi. Il se mit à l’œuvre, et si bien, avec une telle ardeur, qu’
très beau succès pour l’Hôtel de Bourgogne, que celle de Corneille se mit graduellement à pâlir, jusqu’à ce qu’elle disparû
sques et les lazzis des tréteaux italiens, lui semble pouvoir être de mise . De cette façon, il montre bien lui-même ce qu’il
r Polichinelle, sous le balcon de sa dragonne. Ce n’est pas tout : il met une scène de querelle burlesque entre le même Pol
par leur bruit, empêchent ce barbon de chanter. Tout cela n’a pas été mis pour rien, croyez-le, car, dans une œuvre de ce m
nos emplois et nos partages, et nous primes jour pour aller ensemble mettre la faux dans la moisson d’autrui, en demandant au
e une vieille connaissance. Elle le recevait entre deux paravents, ne mettait au service de ses pièces que des acteurs dont M.
fille encore, aucun de ces désirs de coquetterie, dont la privation a mis au contraire les secrets aiguillons dans l’âme de
reprocherai qu’un soin un peu trop précieux de certains détails. Elle met peut-être trop de science à être naïve, elle est
ontre les ajustements des muguets jeunes ou vieux, dont la fatuité le met hors de lui, ne touchent plus à faux comme autref
igeons pattus ? Et de ces grands canons où, comme en des entraves. On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par
ur joue tous les rôles qui tiennent à celui d’hypocrite. Bressant n’a mis entre les deux personnages que l’épaisseur d’un m
nous le montre en proie à mille ennuis dont un seul suffirait pour le mettre hors des gonds, soit d’être l’emportement, la vio
lle fut pour lui le motif, et qu’on y suit tant, malgré le soin qu’il mit à les fondre avec l’ensemble : elles s’y déteigne
preuve ou deux. Que veut l’indulgent Philinte, à l’encontre d’Alceste mis hors de lui par la méchanceté environnante ? Pr
de la même forme, mais de la même famille : « Ira-t-il s’étonner, se mettre en courroux de ce que des haies d’épines ne porte
Misanthrope, un premier rôle. Molière, dont c’est le roman, car il y mit toutes les angoisses de son bon sens d’homme mûr,
à plaindre. Lui-même s‘‘est attiré ce qui lui arrive, lui-même s’est mis dans la nasse : qu’il y reste, c’est bien fait !
ués à son culte. Premier, second, troisième Théâtres Français se sont mis en frais d’à-propos, et tous trois y ont été heur
it. Ce bon père lui envoya ensuite le maître chez lequel il l’avait mis en pension pendant les premières années de ses ét
la reproduisant. Au lieu d’un maître d’école très vraisemblable, il y mit , ce qui était tout à fait inadmissible, « un eccl
d’hui elle n’existe plus là ni ailleurs. La Commune du moment y avait mis bon ordre. Ouvrez la Gazette nationale ou Moniteu
ur qu’on n’y croie plus. Il s’agit de l’esquisse, signée Ingres, qui, mise en belle place au foyer de la Comédie, représente
à faire élever une statue à la mémoire de ce grand homme… La matière mise en délibération, nous, comédiens du roi, avons de
eligion envers un des premiers génies du siècle passé, et les acteurs mirent beaucoup de zèle et de gaieté à célébrer la mémoi
nant. Quelle incomparable pâte de comédien ! comme il se pétrit et se met dans le moule qu’il veut ! Colosse, il arrive à f
ée par M. Ballande ont attiré une grande affluence. Il lui a suffi de mettre les prix un peu plus à la portée des ressources d
jamais en verve de bon sens et d’originalité ; que M. Jules Claretie mit à nous raconter les voyages de Molière la plus vi
homme. Je ne le connaissais, à cet âge, que par la gravure rarissime, mise entête d’Élomire hypocondre, où on le voit imitan
l les écrivait souvent, avec un crayon, sur des cartes à jouer, qu’il mettait dans sa poche pour cet effet. » 83. Mémoires d
r la fausse dévotion à la véritable, inspirée par Dieu, ne pouvait la mettre que sous l’invocation de son ennemi, le Diable.
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
sortie, que Brighella reconnoît son étourderie, engage Arlequin à se mettre à sa place. Colombine revient avec des crocheteur
ent par le mur du jardin, arrivent dans la chambre, où le couvert est mis . Diana, l’Ecolier, le Docteur & Colombine son
lle Colombine, qui laisse le Docteur seul. Pantalon, masqué, vient se mettre à côté de lui : le Docteur crie ; Pantalon fuit ;
r Colombine. Arlequin, couvert d’un grand linge blanc, vient aussi se mettre à table. Enfin les trois masques prennent séance.
rt après l’ingrate, l’infidelle. Argentine arrive à Bergame ; elle se met au service d’Arlequin, sous le nom de Tiennette.
epuis trois jours. Arlequin croit lui avoir donné trop peu, & lui met dans la main une piece plus forte. Célio répete l
cris qu’il entend, revient sur la scene. Il demande à Célio ce qui le met dans l’état violent où il le voit, Célio lui répo
ut enlever Tiennette. Il paroît avec quatre hommes armés. Arlequin se met sous la protection de Célio, qui lui dit de se pr
n se désespere. Célio reparoît avec son fameux bâton M. Giraux, & met tout en fuite. Arlequin est au comble de la joie.
n. Dans l’Italien, Arlequin donne aussi tout son bien à Célio, qui le met ensuite à la porte. Ce trait de ressemblance est
vois aujourd’hui Femme, enfants & valets déchaînés contre lui. On met impudemment toute chose en usage Pour ôter de che
vie, répondit Blanche, que les dernieres paroles du jaloux Don Diegue mirent plus en colere que tout ce qu’il avoit dit aupara
ne persuade pas si bien que l’indifférence. Après avoir dit cela, il mit ses gants le plus lentement qu’il put ; & qua
il mit ses gants le plus lentement qu’il put ; & quand il les eut mis , il pria Béatrix de lui donner un verre d’eau, po
e. Quoi ? Que vous épousez Tartufe.Il est certain Que mon pere s’est mis en tête ce dessein. Valere. Votre pere, Madame ?.
spagnols ; je suis fâché qu’il n’ait point pu, ou qu’il n’ait pas osé mettre en action le verre d’eau que Don Diegue demande :
ns le vouloir. Il semble donc que Moliere n’ait pas eu grand mérite à mettre le roman en action ; maintenant que nous voyons l
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
CHAPITRE XVI.M. DE BEAUMARCHAIS. Mis à côté de Scarron, de M. Darnaud de Baculard, de
aron arrive, veut aller chez sa fille ; le jeune homme l’arrête : ils mettent l’épée à la main : on apporte des flambeaux ; le
son adversaire : Sir Charles voit avec le dernier étonnement qu’il a mis l’épée à la main contre son pere. Le Baron l’inst
e comédies, & que Thomas Corneille ainsi que Boisrobert l’avoient mise sur notre scene avant le Poëte burlesque, mais d’
er qui vient. Don Alvar exécute ses ordres : Enrique indigné lui fait mettre l’épée à la main : Alvar le blesse, est poursuivi
ntrigue, l’attend avec quatre braves & son valet Orcame, lui fait mettre l’épée à la main, & reçoit un coup qui le jet
rieux, y court : Léonore prend la fuite ; son frere veut que le Comte mette sur-le-champ l’épée à la main : celui-ci lui rapp
amp; l’entourent ensuite : mais Don Pedre & Phlipin, masqués, les mettent en fuite : le Florentin est obligé de se battre à
pas. Le Comte, derriere le théâtre. Madame, ouvrez la porte, ou je la mets à bas. D. Félix. Un homme chez ma fille ! ô Dieu 
t seule est capable, Si ton crime envers nous peut être réparable, De mettre mon honneur en son premier éclat. Sors donc, mais
 ? Sir Charles tire son épée, &, marchant fiérement au Baron, lui met la pointe sur le cœur. Qui que vous soyez, n’avan
os. Je sais la différence, mon frere, qu’un Gentilhomme doit toujours mettre entre l’un & l’autre, & la reconnoissance
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
s prétexte que les mœurs ont changé depuis Moliere. Quelle différence mettra-t -il entre son héroïne & Philaminte, Armande &a
tte, & qu’il concoure dans les académies de province, dût-il être mis constamment sous le tapis. Elle ne mariera pas He
Ne nous bornons pas à un seul exemple, & voyons si l’on pourroit mettre sur le théâtre, avec plus de succès, un autre car
s rendre très plaisants, sur-tout si un Auteur avoit l’adresse de les mettre dans une situation où ils fussent contraints à fa
e, puisque Monsieur le veut. Marianne, à Harpagon. Pour ne vous point mettre en colere, je la garde donc, &c. . . . . . .
hilosophes qui s’y sont immortalisés. 52. Tous les Tartufes qu’on a mis sur le théâtre, ont convoité les femmes ou les ma
ion. M. de Saint-Foix a une petite piece dans laquelle un homme ne se met dans la tête de jouer le rôle de tartufe, que pou
consolations dans son Hermitage quand leurs affaires domestiques les mettront dans le cas d’en avoir besoin. 53. Dans l’une d
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
les cieux Au genre des humains plus fatal que mes yeux ! Quand je fus mise au jour, la nature, peu fine, Pensant faire un ch
qui des nuits assistent le flambeau, Que le nombre d’amants que j’ai mis au tombeau. Celui-ci va mourir ; lui rendrai-je l
Que si je veux fléchir mon cœur trop rigoureux, Ses biens me pourront mettre en un état heureux. Mais quoi ! jugez, ma sœur, q
ez m’abuser d’un entretien moqueur, Pour prendre mieux le temps de le mettre en mon cœur. Mais, ma sœur, croyez-moi, n’en pren
de plaisant. Il en a fait la base comique de plusieurs scenes, & met sa folle dans des situations bien plus piquantes,
tout beau ! gardez-vous de m’ouvrir trop votre ame. Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, Contentez-vous des yeux po
utres feux dont je sais le mystere ; Et je veux bien, tous deux, vous mettre hors d’erreur. Ariste. Mais, puisque vous savez t
ncore vivant, il m’appliqueroit bien vîte le modeste quatrain qu’il a mis dans la préface de sa piece. Ce n’est pas pour t
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ang, leur qualité. Son écrit plat et grossier n’épargne personne : il met tout en pièces. Ce sont les ciseaux de son oncle.
45 ». En donnant un extrait du livre de l’abbé d’Aubignac, je me suis mis dans la fâcheuse nécessité de dire quelque chose
es, les plus ridicules exercices. Selon lui, « la précieuse devait se mettre au lit à l’heure où sa société habituelle lui ren
mentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour mettre sur le théâtre de Béziers sa comédie des Précieus
oût, des personnages de liante célébrité ; ils ont un grand intérêt à mettre à couvert leurs accusations sous une autorité tel
n venir à l’année 1659, où Les Précieuses ridicules de Molière furent mises sur la scène à Paris, recueillons dans le roman d
Paris qui ne veuille avoir une précieuse dans sa société, ou pour se mettre en réputation d’esprit, ou pour avoir droit de ce
uvais. Il arrive une autre fois qu’une précieuse pleure un ami, et se met tout-à-coup à disserter sur la douleur ; elle pré
ses extraordinaires, voulurent aussi faire quelque chose digne de les mettre en estime parmi leurs semblables ; enfin, s’étant
emble avec Claristène (M. Leclerc, de l’académie française), elles se mirent à dire qu’il fallait faire une nouvelle orthograp
re. Mesme, même. Apostre, apôtre. Estre, être. Fleschir, fléchir. Mettre , mètre. Tantost, tantôt. Unziesme, unzième. Me
iant la politique du corps, se donnaient habituellement le plaisir de mettre les auteurs et les beaux-esprits de ce genre à la
ne regarde que quelques-unes des précieuses, car il y en a qui ne se mettent pas tant à tous les jours. » Mademoiselle de Mon
e phrase de l’exposition : quelles sont les provinciales que la pièce met sur la scène ? Ce sont des bourgeoises du dernier
ette hypocrisie, servirait les mœurs et la justice. Enfin, ayant déjà mis sur le théâtre plusieurs ouvrages où le langage e
vue l’hôtel de Rambouillet, et ils se prévalent de son autorité pour mettre en crédit leurs fastidieuses répétitions contre l
age de Julie d’Angennes, sa contemporaine, mademoiselle de Scudéry se mit à tenir ruelle. Avant cette époque elle avait fai
elle qu’il désigne dans la quatrième scène des Précieuses, lorsqu’il met dans la bouche de Madelon des plaintes contre l’i
olière dans sa préface, et la seconde, de lui ôter tout celui qu’il a mis dans sa pièce. N’est-ce pas une présomption souve
e, habituelle, sont les amis la famille ? Ne serait-il pas absurde de mettre sur la scène deux vieilles filles qui s’émancipen
: « Il (le cardinal) vint au-devant de moi, dit-elle ; puis nous nous mîmes à la ruelle de son lit. » Là elle et lui parlèren
23 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
lle a donc ouvert son théâtre pour ce grand jour, et elle a bravement mis sur son affiche Le Dépit amoureux et Amphitryon,
de plus dures épreuves. Le directeur m’a montré comment il avait fait mettre , autant qu’il est possible, à l’abri des bombes,
ne sorte de manifeste, la nécessité, pour la comédie espagnole, de se mettre pour un temps à l’école de Molière. Il traduisit
XII ou jouait Le Bourgeois gentilhomme avec tout le luxe désirable de mise en scène. Les singulières affinités de caractère
et s’efforce, dans un parallèle qui se poursuit deux pages durant, de mettre Shakespeare au-dessous de lui. Quand Mlle Mars s’
vre de grâce légère, Amphitryon, la seule pièce où Molière ait daigné mettre de l’esprit. Il en a jeté à pleines mains ; l’esp
de son caractère insoucieux. Il est vrai qu’à tel moment, si elle est mise en présence de quelque accident terrible, il y au
re l’adultère, qu’il appelait d’un autre nom, et qu’il a au contraire mis sous les yeux de Louis XIV le spectacle d’Amphitr
rs croiraient la société menacée, et le procureur de la République se mettrait en campagne. Il n’y avait aucun mérite à Bourdalo
onnelle s’accroît de ces observations faites par un homme de génie et mises dans tout leur jour ; c’est là le véritable profi
temps de Molière, la phrase de Mascarille se tournait en raillerie et mettait au plein vent les ridicules du parler métaphoriqu
, et les jeunes demoiselles les suivirent. C’est le mot qui les avait mises en déroute. « Et je songeais à part moi, en les v
ièce, qui repose tout entière sur deux personnages, et qu’ils avaient mis tous leurs soins à nous la rendre dans sa triomph
enter et à ouvrir la bouche pour être plaisant. Ce merveilleux organe met en saillie chaque mot de la phrase poétique, sans
la conversation sur les portraits, les impromptus, l’histoire romaine mise en madrigaux, etc., paraissent froids ; le public
s plumes par des manchettes, etc. Naturellement, Cathos et Madelon se mettaient à l’unisson ; au lieu de broderies, Cathos parlai
qui ne l’abandonnait jamais, même dans la farce et la charge, n’avait mis dans sa pièce que juste ce qu’il fallait de jargo
et obscurs. M. Émile Villars n’a pas eu cette retenue ; il en a trop mis . Il a recouvert la prose de Molière d’une couche
ité, sans avoir de personnalité. La plupart des fâcheux que Molière a mis en cause sont des fâcheux par circonstance, des f
n connaisse : aussi ne laisse-t-elle pas, malgré la variété des types mis en scène, malgré l’éclat des narrations, malgré l
oucher a joué avec beaucoup de convenance ; j’aurais souhaité qu’il y mît un peu plus de variété. Éraste est toujours ennuy
ucher le dit bien, mais sans éclat ; il ne fait point sonner le vers. Mettez par la pensée dans la bouche de Coquelin ces alex
faut absolument, lorsqu’on dit des vers, et surtout de beaux vers, en mettre en plein vent toute la sonorité. Ce n’est pas du
ne certaine histoire de gants verdâtres qu’un pauvre mari essayait de mettre , y enfonçant sa main avec peine, tandis qu’à côté
ue demande Molière, qui est en effet un auteur dramatique. Arnolphe a mis de son côté toutes les chances de succès ; il a p
nous a gardé une lettre de lui, dont je ne puis malheureusement vous mettre le texte sous les yeux, mais dont le sens m’est p
entreprise et le livrant à la risée du public. Molière n’a pas voulu mettre autre chose dans sa pièce. Est-ce à dire, pour ce
aient pas même l’existence. De ce cas très particulier, que Molière a mis en scène dans L’École des femmes, est sorti, par
hrope ? Il y a répandu le comique à pleines mains, et il ne l’a point mis seulement dans les rôles accessoires ; il l’a fai
articulière ce type de la femme légitime, trompée et délaissée. Il ne met dans sa bouche que des plaintes vagues et de vain
pièce ? On a feint d’admirer beaucoup cette invention de Molière, qui met aux prises un simple homme du peuple, pétri de pr
À Dieu ne plaise ! et si on l’attaquait, c’est moi, qui le premier en mettrais au plein jour les beautés divines. Je ne m’irrite
la scène est vraie d’une vérité plus haute, plus idéale. Il s’agit de mettre à la rampe cette idée, que les femmes, une fois i
ts extrêmement accusés, et il les enfonce dans les yeux du public. Il met en présence, sur la scène, Charlotte et Mathurine
s remarqué combien il est difficile et rare, dans la vie pratique, de mettre ses paroles en harmonie avec ses pensées, et ses
iment tacite du monde, qui vous accablera d’ailleurs, si le voisin se met à sonner l’alarme. Examinez-vous bien ; tout en v
t le monde agit, faute de quoi, moi, qui soit tout puissante, je vous mets au ban des hommes civilisés, je vous déclare à to
iment leur chemin, sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Molière ne l’a mis aux prises qu’avec les détails un peu mesquins de
des cours. Mais où vouliez-vous qu’il le plaçât ? Il fallait bien le mettre dans un cadre du temps. C’est à vous, critiques,
hais peuvent se résumer dans un seul mot : « Ôte-toi de là que je m’y mette  ! » Quand Figaro se sera taillé une redingote dan
de la logique de l’idée à la logique de l’action, ce sont ceux-là qui mettent en branle les grandes révolutions. Proudhon, qui
les usages pour ne pas me servir des termes de galanterie qui sont de mise en pareille circonstance, mais vous êtes trop sen
Alceste me les offrait, je me laisserais tenter. Mais si le hasard se met du côté de mes réflexions, je n’en serai qu’à dem
la manière dont il débite ses compliments, le ridicule que Molière a mis dans l’excès de ses formules. Il lit le sonnet a
vestiges épars du premier travail. M. Anatole de Montaiglon vient de mettre à néant cette légende. Pour lui, Le Sicilien a ét
rime est la plus grande ennemie de la poésie, qui est faite pour être mise en musique, et que, pour un compositeur, les vers
oût : « C’est, dit-il, un ouvrage à part : c’est celui où l’auteur a mis le plus de grâce, de finesse et d’enjouement. On
eu grossier : « Le maître des Dieux n’avait pas ordonné à la Nuit de mettre ses coursiers au petit pas pour lui donner le tem
un homme qui souffre horriblement de la situation fausse où il s’est mis . Elle est navrante autant que ridicule, cette sit
des Débats, ces quelques lignes que je demande la permission de vous mettre sous les yeux : « L’Avare est, avec le Tartuffe,
agréable. N’était le parti pris d’école et presque de faction qu’on y met , on conviendrait que Tartuffe n’est amusant d’auc
que l’effet a toujours été prodigieux ; que le second acte a toujours mis la salle en joie ; que le troisième l’a tenue en
maître. Je me chargerais de prendre n’importe où, n’importe qui et de mettre Tartuffe en scène. Tartuffe est sans doute de tou
ar il fait toujours de l’effet, joué n’importe comment. Vous pouvez y mettre soit une passion hautaine et âpre, comme Geffroy,
x, soit une papelardise onctueuse comme Febvre ; vous pouvez même n’y mettre rien du tout comme Dupont-Vernon ; il n’importe,
ée pour ne pas voir que Tartuffe ruine son mari, brouille son ménage, met partout le désordre, qu’il est une dangereuse vip
est le chef. Il s’est emparé de son esprit ; il lui a, comme on dit, mis des coquilles sur les yeux ; et la prévention de
de sa discipline. Eh bien ! objecte La Bruyère, il n’y a rien qui ne mettrait mieux en garde contre l’imposteur que ce langage
ur quel titre vous basez cette foi parfaite en son honnêteté. Je vous mets au défi de répondre tout de suite. Vous vous écri
oux. Il devrait être averti de son malheur ; il devrait au moins être mis sur ses gardes par les allures fantasques et le l
Tartuffe, que Molière, prenant parti contre son héros, est obligé de mettre à nu sous les yeux du public son hypocrisie, et d
naît aucun de ces scrupules que les délicats, comme La Bruyère, aient mis en avant. Il voit très bien que Tartuffe ne tromp
ons, nous auraient d’autant plus irrité contre la sottise d’Orgon, et mis en défiance contre l’auteur. Il commence donc par
ise d’Orgon, et mis en défiance contre l’auteur. Il commence donc par mettre sous nos yeux le spectacle de la prévention avec
re fourbe : C’est un homme entre nous à mener par le nez, Et je l’ai mis au point de tout voir sans rien croire. Et voyez
ur de Tartuffe fût ridicule. Rien ne lui était plus facile que de lui mettre dans la bouche des façons de parler qui prêtassen
e le détourne encore, mais il est emballé ; il n’y a plus moyen de se mettre en travers ; elle l’écoute dire et, quand il a fi
a déclaration (lui dit-elle) est tout à fait galante. Et Mme Plessy mettait dans ce mot, la déclaration, dont elle élargissai
r, sous les yeux et avec la complicité de la petite bonne, qu’ils ont mise dans leur intérêt. Tout change si Dorine est une
pousera un jour, parce qu’elle, Dorine, la vieille nourrice, se l’est mis en tête. Elle suit d’un œil maternel les ébats de
es ? Est-ce qu’elle porterait des rubans et du rouge ? Est-ce qu’elle mettrait des mouches ? Elle a trente-cinq ans au plus, et
de ce ton que l’on parle à une dame de compagnie ? Décrassez Martine, mettez -la en condition chez Orgon ; qu’elle y apprenne l
us remercier de votre charmante lettre. Si vos camarades pouvaient se mettre dans la tête que ces discussions courtoises intér
e n’est pourtant pas une des meilleures de Molière ; mais, comme il a mis partout sa marque, jusqu’en ses moindres œuvres,
e, quelque admiration que je professe pour les artistes qui vont être mis en cause. Vous savez que, dans Le Bourgeois genti
esse. Il y a beaucoup de Vénus dans l’antiquité ; celle que Molière a mise en scène, c’est la mère des ris et des amours, un
mot ; Soit composé une dissertation philosophique sur ce thème ; Soit mis aux prises deux personnages le discutant avec plu
st bien ; mais, ce qui est mieux encore, ce qui est le tout de l’art, mise sous une forme visible, sous la forme de la joue
r par sa femme. C’est ce dernier caractère qu’il s’applique surtout à mettre en dehors. Ou plutôt, non, il ne s’y applique pas
a femme que Chrysale s’adresse, quand il prononce ces quatre premiers mets  : Je vous le dis ; mais, comme Philaminte s’est r
. Ils sont, pour la plupart, si larges et si profonds que l’on y peut mettre à peu près tout ce qu’on veut. Il y a, sans doute
voir négligé. Chrysale est foncièrement bon : c’est lui qui, forcé de mettre Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : «
de Chrysale, ce coin dont je parlais tout à l’heure ; c’est qu’il le mettra en pleine lumière ; c’est que ce petit coin prend
. L’anecdote qui veut qu’il ait acheté un de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur chargé du rôle, est radica
leton, me faisait remarquer qu’il n’y aurait rien de si facile que de mettre de la musique dessous ; le moment des modulations
emble, Monsieur… dit Philaminte à Clitandre ; et aussitôt Armande se met de la partie. Vous voyez ! cette interruption a s
ologue, qui est la clef du personnage : « Ils me regardent tous et se mettent à rire ! »Dès lors, le rôle a été faussé et le pu
e Malade imaginaire, peut-être avait-il une autre idée en tête que de mettre Tabarin sur la scène… — Huit rappels ! et des rap
de la nature. Au moins avait-il le bon esprit de ne pas croire qu’il mettait une étude de caractère dans la façon d’aller aux
l y a eu des comédiens qui se demandaient avec inquiétude comment ils mettraient en pâleur ces traits de caractère, par quel artif
t semblant de s’être frappé le front contre la carne d’un volet et se met à geindre. Qu’y a-t-il là de spirituel ou même de
i passe par la tête. Sitôt pris, sitôt pendu. — Une idée !.. Monsieur mettez -vous là, dans votre chaise-longue, et faites le m
donner de l’esprit à Toinette ? C’est une fille qui s’amuse. Elle n’y met pas tant de façons. Il faut entendre dire la même
âtre-Français, que Toinette profite de la position délicate où elle a mis le jeune Thomas pour l’agacer : elle lui tire les
le : on la rallume par malice, il la souffle encore ; il finit par la mettre dans sa poche ; on la lui rallume jusque dans cet
e y prenne garde. Mais, ici, est-ce le cas ? Le morceau que Molière a mis dans la bouche de M. Diafoirus père est un des mi
e, où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le jeu peu discret, se mettent sans cesse en avant, troublent la situation par l
son long dans le fauteuil, lui apprend la fatale nouvelle. Molière a mis à ce moment, dans la bouche de la jeune fille, un
en furent peu nombreuses et peu suivies. Il faut que les artistes se mettent bien dans la tête qu’ils ne jouent pas un chef-d’
prestes, rapides, étincelants ! Valentin dit à Finette qu’il veut se mettre dans les affaires : ………………… Devant qu’il soit de
aucoup d’entrain par la jeune troupe de l’Odéon. Il faut tout d’abord mettre à part Mme Crosnier, qui n’est pas précisément de
maintenant, marchez ! — En avant ! dit le poète. Et tout aussitôt il met chacun des frères aux prises avec les mêmes situa
toujours cru ne pas avoir à se soucier ; on a tâché, au contraire, de mettre au plein vent la dissemblance morale, et cette di
lence qu’on leur faisait était trop grande, le caillou que l’on avait mis dans l’ornière où roulait la voiture était trop g
Belle-Isle, le duc de Richelieu entre les deux. Les pièces où l’on a mis à profit cette ressemblance de deux personnages p
ieux vaut donc (et c’est le troisième moyen) la proposer franchement, mettre sous nos yeux les deux frères et nous dire : Ils
able. Vous le voyez pourtant, voilà deux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le théâtre en perso
mieux — voilà ce qui vous ôte le goût de parler morale. Quand Molière met en scène des coquins de cette force, Dorante et D
, Tartuffe, il se garde bien de leur témoigner sa sympathie et il les met dehors au dernier acte ; quant à ses valets les p
nnocentes en comparaison de celles de Crispin. Mais, encore une fois, mettons qu’à la comédie la morale soit du luxe ; voyons l
e on mène ce moribond ; quand, à force de tracasser ses nerfs, on l’a mis en syncope, nous le croyons, de très bonne foi, m
la scène du testament est le nœud, ne mène à rien ; l’escamotage est mis à néant par la résurrection du bonhomme, et Regna
tesquieu ; mais il était de premier ordre dans le second : et l’on se mit à l’admirer comme un de ces peintres élégants et
our son concours d’éloquence. Jamais peut-être concours d’Académie ne mit tant de plumes en mouvement, ce qui prouve bien q
ses joies et ses chagrins : c’est sa mère. Mais une mère ! comment la mettre de moitié dans ses hasardeuses confidences ? Oh !
e ne saurait, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère. Marivaux a mis la main sur ce songe plus flottant qu’une vapeur
et les dangers et les empêchements du dehors faisant défaut, Marivaux met la difficulté et le nœud dans le scrupule même, d
simple. Au contraire, les gens les moins instruits, surtout s’ils se mettent en tête de faire de l’esprit, trouvent naturellem
moment une thèse de doctorat sur les ouvrages de Marivaux. Nous nous mîmes à causer, et naturellement la conversation tomba
prise de l’amour et Les Serments indiscrets. Pourquoi ? parce qu’elle mettait de « l’esprit et des intentions partout ». Aux pr
blable : M. Orgon ne se prêtera pas deux minutes à la plaisanterie et mettra mon Pasquin à la porte. Pardon, mon cher maître,
n soubrette ; elle pétille de joie, comme une enfant de six ans qui a mis un masque pour faire peur à sa maman. Elle y trou
de la Comédie-Française, s’est essayée dans le rôle de Sylvia, avait mis de préférence en plein vent ce côté du personnage
l’idée de ce déguisement romanesque ? Est-ce que l’action où elle se met évoluerait dans un milieu, qui, pour avoir l’aspe
mosphère. On a laissé Sylvia aux prises avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sensibilité dans cette scène ; il n’y a e
de ce qui m’arrive ? Où en sommes-nous ? » Pour l’amour de Dieu, ne mettez pas trop de sérieux à ces emportements et à ces c
garde ; ses dépits n’ont point de profondeur. Ne vous attardez pas à mettre chacune de ces petites phrases en valeur ; mieux
u de prendre deux minutes pour ces vingt-cinq lignes un acteur en ait mis cinq ou même dix, mais que durant ces dix minutes
’apporter aux œuvres du passé une interprétation personnelle. « Il y met , disait-il, ou le rêve de son âme ou l’esprit de
aux. Notre confrère en critique théâtrale, M. Édouard Fournier, qui a mis en tête de l’édition Laplace et Sanchez une excel
st — aimé de Sylvia ne fût pas venue aux gens du dix-huitième siècle. Mettez le cœur de Jean-Jacques Rousseau sous la livrée q
a dit assez finement que, dans son Mariage de Figaro, Beaumarchais a mis les adresses aux lettres qu’avaient écrites Volta
cette pièce étrange étincelle : — Ici, dit le comte, les domestiques mettent plus de temps à s’habiller que les maîtres. Et Fi
du troisième acte, où Basile revient chez le docteur, pour s’en faire mettre à la porte, avec cette fameuse phrase que lui rép
un cinquième acte qui faisait longueur : « Mon Figaro, dit-il, s’est mis en quatre pour vous plaire. » Et en vingt-quatre
us grand seigneur et plus profondément tendre ? Je parlais naguère de mise en scène ; voulez-vous un exemple curieux de son
entions qu’a consacrées le public. Febvre a changé heureusement cette mise en scène. Il est excellent musicien, Febvre, et j
t de donner la leçon, Bartholo s’installe sur son fauteuil, Febvre se met au piano, face au public et Mme Baretta reste à c
e de leur patron. Ils ont gardé son goût d’égalité et sa rage de tout mettre en discussion. Il n’y en a pas un qui ne s’écrier
modèle. On va toujours répétant que c’est Dumas fils qui a inventé et mis à la mode ces tirades brillantes dont il a parsem
u prétendais lui cacher. Et la preuve, c’est qu’il sort bien décidé à mettre des bâtons dans les roues de ton mariage. Il est
rançon de son Figaro. Mais passons. Voici Figaro et l’avocat qui se mettent à plaider leur affaire ; l’un et l’autre se dispu
hasard l’a conclu, et qu’il ne jaillit point logiquement des passions mises en jeu dans le drame. C’est qu’il n’était pas néc
t d’une façon plutôt que d’une autre. Ainsi, Bazile, par exemple ! Je mets au défi d’expliquer comment Figaro, qui le sait a
int de perfection où elle est acceptée, reconnue, indiscutable, s’est mise par cela même au-dessus de la critique. Il nous e
t de ce long morceau, une unité de composition que l’auteur n’y a pas mise . Beaumarchais a versé là-dedans, pêle-mêle, des r
esprit en dehors, de l’esprit à jet continu ! Aussi Coquelin, qui n’y met pas tant de malice, est-il excellent dans ce rôle
qui doublait à tort et à travers la somme de ses impositions, qui les mettait ouvertement dans sa poche et les dépensait avec u
ons. Il n’y avait donc pas besoin, pour un auteur dramatique, s’il en mettait jamais un à la scène, d’expliquer au public ce qu
bles, à moins qu’on ne pleure sur ce pauvre Holopherne, si méchamment mis à mort par Judith. Une autre faute de l’auteur, c
noir, quelquefois déchiré, une méchante perruque très mal peignée et mise de travers, un maintien grotesque, une figure bas
ir fait un sou. Ils savaient tout cela, et ils ne s’en sont pas moins mis de grand cœur à la besogne. Ce n’est pas une peti
a de charmant dans la pièce, et qui n’a malheureusement pas été assez mis en dehors et pas assez senti dans cette représent
’était peint lui-même dans sa Métromanie. Rien n’est plus vrai ; il a mis quelque chose de son âme dans ce Damis si honnête
à lui seul que le reste de l’édifice ; il semble qu’on ait voulu tout mettre en greniers pour réserver la place à d’abondantes
nt faits les parents. » Oh ! il ne le dira pas de même. Où l’un avait mis de l’esprit, un tour de concision propre aux maxi
licieux. C’est peut-être la seule jeune fille de ce genre qui ait été mise sur notre théâtre, et peinte au naturel. Il est i
d’être écrite. Gresset n’avait pas le droit de l’escamoter. Elle eût mis en tout son jour la fraîcheur candide de cette Ch
coup trop leste dans sa conduite et dans ses manières, l’actrice doit mettre une sorte de décence et de dignité jusque dans se
i est de gaminerie gouailleuse, de spirituelle impertinence, elle l’a mis en plein vent, et elle a, très justement, à diver
e circonstance assez particulière : c’était la première fois que l’on mettait à la scène, dans la comédie, un sérail, des Turcs
ns doute encore pour un certain nombre d’honnêtes gens que l’exotisme met en défiance, quand il ne les horripile pas. 22 a
vous me le montrez aux prises avec une situation arrangée exprès pour mettre ce caractère en jeu ; vous n’avez pas le droit de
ous m’avez amené deux personnages sous les yeux, et que vous les avez mis tous deux en face d’une situation qu’ils doivent
isser passer. Grimm, en sa correspondance (novembre 1765), nous avait mis au courant de ces querelles : « Je ne connais pa
’elle paraisse jamais sur le théâtre. Un duel conseillé par un père a mis toute la police en alarmes… » Un duel conseillé
e. Vanderck, au lieu de cette phrase énigmatique que la censure lui a mise dans la bouche, disait à son fils de remonter à s
aine le sentait si bien que, dans l’édition princeps, il a eu soin de mettre en tête des variantes une préface, que je copie t
’être rapprise par les acteurs, et qui pouvait, du jour au lendemain, mise sur les affiches, se jouer au pied levé. C’est ai
t. Le poète, très sagement, avait prié ces magistrats de vouloir bien mettre leurs femmes de la commission… — Mais elles n’ent
ler que la représentation d’hier soir a été froide. Bien des gens ont mis sur le compte de la chaleur, qui était intolérabl
es grands airs de la marquise, les maximes sur l’égalité que la vertu met entre les hommes ; mais ce sont là des détails qu
mme tout le monde parle, c’était le fond de sa théorie, qu’il a voulu mettre lui-même en pratique. Mais il n’était pas homme d
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
pigeons patus ? Et de ces grands canons où, comme en des entraves, On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par
oir de pareilles. Une autre a la jambe fine & bien dessinée, elle met les jupons courts à la mode. Ces différentes vari
ocu imaginaire & George Dandin, sentira tout de suite, & sans mettre son esprit à la torture, le but moral de ces ouvr
espagnol. Voyons si l’on devinera la moralité que l’Auteur a prétendu mettre dans la piece dont voici l’extrait. Le Diable s’e
oir. Un des moyens les plus propres à rendre une piece morale, est de mettre les moralités en action, c’est-à-dire de placer l
s, nippes, bijoux dont s’ensuit le mémoire, & que ledit prêteur a mis , de bonne foi, au plus modique prix qu’il lui a é
tres pieces. Il a fourni de bons & de mauvais exemples. Je les ai mis sous les yeux de mes Lecteurs : tâchons d’en fair
à-peu-près les divers moyens que les Poëtes vraiment comiques peuvent mettre en usage pour rendre les hommes meilleurs. Je ne
une des farces de Moliere à l’un de ces drames modernes où l’on croit mettre tant de philosophie : mais on me taxeroit de méch
er son honnête maîtresse, qui, aidée de son honnête femme de chambre, met un pistolet sur la gorge de son cher beau-pere fu
ajoutons s’il avoit une femme, des enfants, ou quelque emploi qui le mît à même de faire l’infortune de plusieurs personne
il exhortoit les peres à donner à leurs enfants une éducation qui les mît à l’abri des chagrins qu’il éprouve ; si enfin le
; de recevoir sa malédiction pour un cas plus grave que celui d’avoir mis le portrait de sa maîtresse en gage. LE DISTRAIT.
ons partir Démocrite pour la Cour. Qui ne croiroit que l’Auteur va le mettre en scene avec des Courtisans ; qu’il exposera au
mble que Regnard se soit étudié à choisir un fonds excellent, & à mettre son héros dans des situations qui promettent les
de la complaisance ; Mais vous en deviez moins avoir, Ou ne vous pas mettre en dépense, Pour ne me donner que l’espoir. S’i
s & d’un bon goût naturel, pour dire : Franchement, il est bon à mettre au cabinet : Vous vous êtes réglé sur de méchants
ps notre ennui,  Et que rien ne marche après lui ?  Que ne vous pas mettre en dépense,   Pour ne me donner que l’espoir ?
a favorisés, en naissant, d’un esprit assez souple, assez adroit pour mettre sans effort toute sorte de sujets sur la scene, s
i n’a nul fondement ? Moquons-nous de cela, méprisons les alarmes, Et mettons sous nos pieds les soupirs & les larmes. Si m
njustes ont reproché à Moliere, comme un crime impardonnable, d’avoir mis dans sa piece de George Dandin une femme mariée q
il y démasque les prudes, qui, se souciant fort peu de bien vivre, ne mettent toute leur étude qu’à cacher leurs désordres : il
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
laissons donc pas éblouir par des titres pompeux, & avant que de mettre un caractere au théâtre, sachons voir d’un coup d
tre le plus riche, graces à Moliere, qui, encore novice dans l’art de mettre de grands caracteres sur la scene, a rétreci son
un écueil que je suis obligé de faire remarquer à ceux qui voudroient mettre le Misanthrope par air sur la scene. Les petites
rouveroit la matiere épuisée par ses prédécesseurs qui n’ont cessé de mettre la fatuité sur la scene. La fausse modestie du pe
pour tous ceux qui viendront après lui. Si d’un autre côté je voulois mettre sur le théâtre le Faux Magnifique 62, j’aurois, à
’avantage de ne pas trouver le fond du caractere épuisé, parcequ’on a mis rarement la magnificence en action63 : mais la ma
eur persuade qu’il y a encore une infinité de caracteres excellents à mettre sur la scene. Elles sont abonnées, ou elles ont u
moraux, qui peuvent lui fournir cinq grands actes, s’empresse de les mettre à leur place. Il fait son plan en conséquence, tr
donner sa fille à mon maître. . . . Vous n’êtes pas assez proprement mis pour vous dire l’oncle de M. le Comte, &c. .
la est accablant ; on ne dit pas cela pour vous, Madame.... J’ai fait mettre votre Chevalier aux Cadets : j’ai un Régiment tou
a parole. Adieu, adieu. Voilà quatre scenes qui doivent certainement mettre à l’étroit tout homme qui voudra faire une piece
es années. Ils font en effet les petits Seigneurs ; mais si l’on veut mettre sur la scene leurs travers, leurs ridicules, leur
e défie de tous les autres est certainement un original très propre à mettre sur la scene. Il peut fournir autant de comique q
punir. En second lieu, le Défiant est plus difficile qu’on ne pense à mettre sur la scene, parcequ’on doit nécessairement le r
ire. Je lis sur un écran une histoire qui m’intéresse, je brûle de la mettre en action, je dresse mon plan, je le montre à mes
26 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
oiteux-là »20. Ce fut un signal pour les Acteurs de Province ; ils se mirent tous à boiter, non-seulement dans le rôle de la F
un de ses amis : « Comment, lui dit-il, un Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre un homme comme moi ! ».
ait le Docteur, et la manière dont il s’acquitta de ce personnage, le mit dans une si grande estime, que le Roi donna ses o
1721, Segraisiana, p. 212-214 Ce furent les Précieuse Ridicules, qui mirent Molière en réputation. La Pièce ayant eu, comme o
ière après le retour de Baron, qui avait quitté cette Troupe, pour se mettre dans celle de campagne de la Raisin. Molière, con
bon Dieu ! Avec du sens commun peut-on soutenir une Pièce où l’on ait mis Tarte à la crème ? Cette expression fut bientôt r
Seigneur qui savait en être l’original, fut si vivement piqué d’être mis sur le Théâtre, qu’il s’avisa d’une vengeance aus
visage contre ses boutons qui, étant fort durs et fort tranchants, le mirent en sang. Le Roi qui vit Molière le même jour ; ap
urtout faire comme Desmarets*, dans ses Visionnaires, qui a justement mis sur le Théâtre des fous des Petites-Maisons. Mais
ement ! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi, Jadis, sous le nom de Téren
a bourse. Jésus, qu’elle est légère ! Vierge Marie, qu’est-ce qu’on a mis dedans ? Hélas ! Je suis perdu, je suis détruit,
de la Pièce du Festin de Pierre, qui m’appartenait, et que j’ai fait mettre en vers par ledit Sieur Corneille. Tome I, p.
lques railleries piquantes de la part de Cotin* et de Ménage*, il n’y mit plus le pied, et joua, comme nous l’avons dit, Co
ne vienne à bout. Un bon Orateur est un espèce de Charlatan, qui sait mettre à propos du baume sur les plaies. » Tome I, p.
is Royal, avec beaucoup plus de régularité et d’agréments. Dorimond67 mit ensuite le même sujet en vers. Rosimond68 fit enc
il lui persuade, pour que les voisins ne s’en aperçoivent pas, de se mettre dans un sac. Le Capitaine y consent ; et tout de
as, tenté par une si grosse somme, prend la place du Capitaine, et se met dans le sac. Alors Isabelle et Tabarin paraissent
traits un peu hardis a été trouvé si bon, que plusieurs Auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. 1801, Moliérana, 9
Scène du troisième Acte des Fourberies de Scapin, où ce dernier fait mettre Géronte75 dans un sac. Tome I, p. 414 Ne se
ne sa méchante femme. Il va consulter le Docteur sur les moyens de la mettre à la raison. Celui-ci parlant toujours, ne lui do
e se tournent contre le mari, qui continue ses invectives. Le docteur met la tête à la fenêtre, et leur fait à tous des rép
e à la fenêtre, et leur fait à tous des réprimandes : il descend pour mettre la paix entre eux : ils se sauvent tous pour se d
ire, il cherchait un nom pour un Levrier de la Faculté, qu’il voulait mettre sur le Théâtre. Il trouva un garçon Apothicaire,
vous me soulagez, en m’apprenant le vôtre ! Le Clistériseur80 qu’il a mis sur le Théâtre, dans le Malade Imaginaire, s’appe
ssemblée, que je n’aie importuné le Roi pour avoir l’ordre qui nous a mis tous à deux doigts de notre perte ; il est questi
ésordre, il ordonna aux Commandants de ces quatre Corps, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître, fair
e accompagnée d’un Ballet du même titre, où Louis XIV dansa. Elle fut mise en vers par un anonyme, en 1674. Tome I, p. 53
ntermèdes, et changea la versification des deux premiers actes, qu’il mit en vers libres et irréguliers. La comparaison n’e
558 C’est la Pastorale de Molière, dont Guérin*, fils du comédien, mit les deux actes en vers lyriques, y en ajouta un t
ce de ce Ministre et du Roi même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis le Poète satirique de mauvaise humeur : « Oh ! Le
un homme, après avoir fait Pucelle, mérite d’être pendu ». Molière se mit à rire de cette saillie, et l’employa ensuite for
rs ouvrages de Théâtre de leur Nation. Il fut si pressé, qu’il ne pût mettre en vers que le premier Acte et la moitié de la pr
faire de ce même Ballet, en composant la Comédie du Sicilien, pour la mettre à la place de la Pastorale Comique et de Mélicert
ses premières campagnes, à ne faire qu’un repas le soir, il allait se mettre à table un jour de jeûne, lorsqu’il conseilla à M
fit un détail exact de son dîner, dont il avait été témoin. À chaque mets exquis et recherché que le conteur faisait passer
, que, si sa Pièce n’avait point été faite, il n’aurait jamais osé la mettre sur la Scène, après avoir entendu le récit de Nin
Misanthrope à Boileau, lui dit : « Vous verrez bien autre chose ». il mettait alors la dernière main au Tartuffe. Ce trait fait
premiers à dire que le Tartuffe était de ces Pièces excellentes, qui mettaient la vertu dans tout son jour. « Cela est vrai, dis
apitre De la Mode, a eu le dessein de critiquer le Tartuffe : nous ne mettrons sous les yeux du Lecteur, que les traits qui frap
ire autrement. Mais l’ayant fait imprimer quelques temps après, il la mit dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. Tom
Ergaste accepte la proposition ; et il n’est plus question que de le mettre aux mains avec l’Usurier. Le Notaire. …… Il sor
le dont il était chargé. Molière, pour se venger de ce Campagnard, le mit en son jour sur la Scène, et en fit un divertisse
De leur peu de reconnaissance.      Il leur fallait un Comédien Qui mit , à les polir, son art et son étude ; Mais, Molièr
itter cette pensée. Enfin il lui envoya le Maître chez qui il l’avait mis en pension pendant ce temps-là, il pourrait le ra
ra pensif ; et Despréaux, s’apercevant qu’il avait fait une faute, se mit à baisser les yeux, ainsi que les autres Courtisa
t contre lui les Véritables précieuses, le Procès des précieuses ; il mit en Vers les Précieuses ridicules. Tome III, p.
, Alceste, 1674, Athys, 1676, Isis, 1677) assurant lui-même aussi des mises en scène (Iphigénie de Racine, le Malade imaginai
90). 111. COLLET : Partie de l’habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. (Furetière, 1690). 112. Gigli, G
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
eux s’examiner, il se trouve rasé à moitié : il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses
ant au bas du grand degré un carrosse qu’il prend pour le sien, il se met dedans : le cocher touche & croit remener son
out : Carlin lui présente un tabouret. Madame, vous plaît-il de vous mettre à votre aise ? Nous n’avons qu’un fauteuil ici, n
& c’est sa pantoufle qu’il a prise pour ses heures, & qu’il a mise dans sa poche avant que de sortir. Il n’est pas h
moins pour six mois. LA BRUYERE. Lui-même écrit une longue lettre, met de la poudre dessus à plusieurs reprises, & j
apportés, Regnard en a pris encore plusieurs chez la Bruyere, qu’il a mis tant en action qu’en récit ; mais nous eussions é
acte du Comédien poëte, en avoient fait usage avant Regnard. Nous ne mettrons ce dernier qu’à côté de Plaute. Parallele des
-vous de cette fatale maison : du moins, approchez-vous de moi, & mettez -vous où je suis. Tout de bon, avez-vous touché la
ù en suis-je réduit à présent ? Je ne vois qu’une ressource, c’est de mettre en jeu notre plus proche voisin : je vais donc fa
dans lequel il a inseré le bon & le mauvais. Non content d’avoir mis devant nos yeux la lunette dont parle M. d’Aguess
plus belle. On lui soutient qu’on la lui a remise ; il le nie. On le met à la porte. Pendant ce temps la femme de Menechme
qu’il passe pour fou dans leur esprit, & qu’ils projettent de le mettre entre les mains d’un Médecin2. Ils ordonnent à qu
tre Paris & la Bretagne son pays natal ? L’Auteur auroit dû faire mettre , par méprise, le Chevalier sur la liste des Offic
echme, à présent à Paris. Ne doit-il pas croire tout de suite qu’on a mis la même adresse sur une autre malle ? Ne doit-il
volée, l’unique mobile de tout, & qui, chose bien extraordinaire, met elle seule tous les personnages dans une situatio
ans une situation propre à dévoiler leurs véritables caracteres. Elle met en jeu la fausseté & l’avarice de la Courtisa
usement assez communs parmi nous. « Regnard ne pouvoit, me dira-t-on, mettre des choses si scandaleuses sur la scene ». A la b
pieces italiennes. Quant au fond de la comédie, Regnard n’a fait que mettre en action une aventure arrivée dans le Languedoc.
précipitée. Il enleve le défunt, le transporte dans un autre lit, se met à sa place, attend le Garde-note, avec les rideau
t les témoins nécessaires pour la validité d’un testament, & pour mettre monsieur le Conseiller Garde-note à l’abri d’une
n peu plus bas, & se nomme Scrupule. C’est trop de faveur, Sire ; mettez dessus. Agélas. Sire ; mettez dessus.Parlez. Tha
Scrupule. C’est trop de faveur, Sire ; mettez dessus. Agélas. Sire ; mettez dessus.Parlez. Thaler. Sire ; mettez dessus. Par
mettez dessus. Agélas. Sire ; mettez dessus.Parlez. Thaler. Sire ; mettez dessus. Parlez.C’est votre honneur. Agélas. Pours
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
dans les lettres. En 1661, Louis XIV, délivré du cardinal Mazarin, se mit en tête de régner par lui-même ; il avait vingt-t
nnaie, si tout le monde avait la liberté d’en frapper : d’abord on en mettrait beaucoup de mauvaise en circulation, avec une cer
ifficilement, ce qui ne peut s’entendre avec convenance, sera bientôt mis au rebut. Voilà l’histoire de la langue dans les
 ; les distinctions les plus faiblement marquées entre les personnes, mettaient des nuances dans leurs relations réciproques. De
éthode ; Corneille point de métaphysique dans son théâtre. Molière ne mit rien de tragique dans ses comédies ; Corneille ri
e de Louis XIV, c’était une grande prétention. Aujourd’hui Racine ne mettrait pas dans la bouche d’un jeune prince déclarant so
rencontré, et que tant d’auteurs depuis eux ont laissé perdre. L’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la n
oute la netteté dont il est capable : cela conduit insensiblement à y mettre de l’esprit57. » Ce n’est pas sans raison que La
29 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
sens n’avaient scandalisé personne : un ouvrage où la vraie piété est mise en honneur, et la scélératesse, dépouillée du man
raissait si scrupuleux, et qui n’était rien moins que sobre. À chaque mets succulent qu’ils nommaient, le roi s’écriait : Le
re tous sur les bras… « […] C’est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires. Je ne quitterai point mes
de l’auteur : mais la cabale des dévots ne s’était pas endormie, elle mit en mouvement tous ses compères et toutes ses dupe
die, quelque admirable qu’elle soit, un chef-d’œuvre peuvent-ils être mis en balance avec ce qu’on ne manque pas de représe
n du monarque dans un dénouement impossible sans que son autorité fût mise en jeu amenait son éloge presque sans effort : ai
ute à l’indécence des personnages. L’auteur inconnu de cette diatribe met en scène Laurent, valet de Tartuffe, qui n’est no
e. Lise.     En un pareil dessein, C’est mal suivre Tartuffe, il n’y met qu’une main. Laurent. Que ton collier est beau !
fes, en accusant Molière, prouvaient la vérité de ses portraits ; ils mettaient leurs noms au bas comme si on ne les eût pas suff
grande reine en a témoigné n’a pu faire impression sur son esprit ni mettre des bornes à son insolence. Mais s’il lui restait
même qu’un homme qui se noie se prend à tout, il ne se soucie pas de mettre en compromis l’honneur de l’église pour se sauver
ent toujours opprimé, et la vérité toujours cachée. « On craint de la mettre au jour, de peur d’être regardé comme le défenseu
nt loi au Parnasse ; et la seule autorité de sa raison suffisait pour mettre au néant cette nuée de méchants rimeurs, véritabl
dans les maisons que pour s’enquérir des affaires les plus secrètes, mettre la discorde entre le père et les enfants, et deve
sprit de persécution, il se replia sur la critique littéraire ; il se mit à accuser de plagiat celui qu’il n’avait pu conva
; plus tard, ne pouvant le faire brûler comme mauvais chrétien, il se mit à le condamner comme mauvais auteur. Les uns lui
à le condamner comme mauvais auteur. Les uns lui reprochaient d’avoir mis à contribution les vieux comiques italiens, ceux-
n’a paru qu’après lui ; il aurait pu s’assurer que ce même sujet fut mis au Théâtre français en 1708, sous le titre de Dom
mariage des unes à faire, celui des autres à empêcher ou à rompre, le mettent dans les plus grands embarras. Lisée avait un frè
son idole, se précipite sur l’agresseur ; elle est sur le point de le mettre en pièces ; mais l’hypocrite se jette au-devant d
ient, la cassolette s’allumait, le gibier se rôtissait, le couvert se mettait bien propre, et l’hypocrite triumvirat mangeait d
ortes ; il a saisi l’hypocrite jusque sur les marches sacrées, il l’a mis à nu au pied de ces mêmes autels qu’il profanait
ison riche et d’une femme séduisante. C’est un coup de maître d’avoir mis sa fausse dévotion aux prises avec son libertinag
rsonnage principal d’autres figures qui font ressortir la sienne ; il met en présence le vice et la vertu, l’hypocrisie et
sans doute vingt ans de succès pour qu’une glorieuse prescription le mît à couvert de la fureur des faux dévots. Parmi les
Ce grand poète, avec tout son talent, ne serait jamais venu à bout de mettre en scène un homme pieux, et de le peindre des cou
les personnes, il faut les montrer telles qu’elles sont ; si l’on ne met sur le théâtre que ce que fait un honnête homme q
mmes, c’est par leurs actions ; et à peine les deux caractères seront mis en jeu qu’on dira : Voilà le vrai dévot ! Voilà l
essé et à l’homme sensible. Mais que le poète comique ou le moraliste mette en opposition leurs discours et leur conduite, qu
vélé les secrets de leur politique tortueuse ? L’implacable Bossuet a mis bien moins de réserve dans ses attaques contre Mo
t n’a-t-on pas dit au proscripteur du Tartuffe, où la vraie piété est mise en honneur, que La Calandra, la comédie la plus l
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
on va aux Italiens pour une ariette. Aimez-vous la muscade ? on en a mis par-tout33. Je vais mettre sous les yeux du lect
ne ariette. Aimez-vous la muscade ? on en a mis par-tout33. Je vais mettre sous les yeux du lecteur tout ce que les ennemis
a est vrai : mais il faudroit les distribuer avec prudence, ne pas en mettre sans nécessité, & sur-tout ne pas en faire un
re, nous expose son affaire la plus pressante, ses projets, & les met en action ; qui fournit à lui seul plus de jeu th
a pas dit que M. Pasquin demeure court. A quoi sert ce monologue ? A mettre un intervalle entre le départ de la prude pour le
ologue, & à ceux qui les trouvent tous bons, qui en veulent ou en mettent par-tout. Ecoutons maintenant leurs antagonistes.
is ne nous apporte pas quelque sujet de tristesse. Je voudrois qu’on mît plus souvent sur notre scene des monologues dans
que son cœur ne souhaite. Ah ! Mais quel est l’état où la guerre l’a mis  ? Que dit-il ? Que fait-il ? Contente un peu mon
ister, Madame, à notre effort :   Nous les avons taillés en pieces,    Mis Ptérélas leur chef à mort, Pris Télebe d’assaut ;
31 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
sagesse ou leurs travaux philosophiques ; ils ont eu plus de souci de mettre en pratique la philosophie d’Épicure, ressuscitée
conclusion est de l’essence du syllogisme ; si l’essence du bien est mise dans l’appétibilité ou dans la convenance ; si le
méthode de rêver. On dirait que Molière a transporté sur la scène et mis en action les attaques et les plaisanteries de ce
Philinte qui, intérieurement, juge, comme Alceste, qu’ils sont bons à mettre au cabinet, et qui cependant prodigue les express
mé de ce petit morceau…. Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises  !… La chute en est jolie, amoureuse, admirable… J
tant de chaleur et d’éloquence contre la brigue et l’imposture, et de mettre dans sa bouche de si nobles sentiments si nobleme
e avec sobriété et de s’accoutumer aux vices des hommes, n’est-ce pas mettre en pratique la morale de Gassendi, qui n’a pas d’
qu’un frère lai et non un profond théologien pour lequel ils se sont mis en si grands frais de verve et de dialectique. Gr
arriva à son ouvrage. Un de ses domestiques à qui il avait ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa
avait rendu en prose toutes les matières philosophiques, et il avait mis en vers les belles descriptions de Lucrèce. » (Mé
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
piece ; c’est même sa méthode la plus ordinaire, & celle qu’il a mise en usage dans le prologue des Captifs, du Pænulus
premiere piece surtout, amusa son ami, y fit quelques changements, la mit en vers, & la donna aux comédiens sous son no
avantage. Prologues qui exposent l’avant-scene. Prologues qui la mettent en action. Prologues qui instruisent les spectat
ere de leurs héros : les Dramatiques Chinois ont le même défaut ; ils mettent en action, dans un prologue, l’histoire du pere &
un homme de paille, habillé comme Tchao, & de sa grandeur : ayant mis dans son ventre des entrailles de mouton, je pren
n & je lui fais voir les entrailles ; je le lâche, il eut bientôt mis en pieces l’homme de paille & dévoré la chair
ene au même endroit ; si-tôt qu’il apperçoit l’homme de paille, il se met à aboyer ; je le lâche, il déchire le fantôme &am
u Roi avec ses habits ordinaires : si-tôt que Chin-ngao le vit, il se mit à aboyer : le Roi me dit de le lâcher, en disant,
res paroles de votre époux : je sais que vous êtes enceinte ; si vous mettez au monde une fille, je n’ai rien à vous dire ; ma
qui exposent les caracteres de tous les personnages du drame, qui les mettent en action, & qui font marcher l’intrigue &
traits, dont la scene fera mon antichambre ; & pour prologue vous mettrez la conversation que nous venons d’avoir. Fanchon
is, toute réflexion faite, pourquoi perdre du temps & du papier à mettre sous les yeux du public les mêmes idées en deux l
33 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
8 sous. C’était Molière qui écrasait alors les Italiens du luxe de sa mise en scène et du faste de ses spectacles. On aura r
e est tout prêt, sur la lisière du bois voisin, Ottavio les surprend, met l’épée à la main, s’écrie qu’il est blessé. Aurel
e avec son âne pour faire du bois ; il quitte son habit de paysan, le met sur un tronc, attache l’âne à un arbre et le char
acher dans l’épaisseur du bois ; il voit l’habit de paysan, le prend, met le sien à la place, bien sûr de se sauver plus ai
tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison qui sont sur la table, met à la place celle de sa chambre, et sort pour un i
met à la place celle de sa chambre, et sort pour un instant. Arlequin met dans sa poche la clef de sa porte et celle de la
e, et, pendant qu’il tourne la tête d’un autre côté, l’Arlequin butor met sa guitare auprès de la première et se retire. Ar
pourtant, ajoute-t-il, s’il y a de la réalité dans tout ceci.” Il se met d’abord des lunettes sur le nez, et voit que les
Il se met d’abord des lunettes sur le nez, et voit que les autres en mettent aussi et se tiennent en pareille posture. Il pren
versation avec Eularia. Arlequin, voulant faire le serviteur zélé, se met entre ces amants, querelle Octave : « Je devine a
enez une pomme, répond Arlequin, coupez-la en quatre parties égales : mettez un des quartiers dans votre bouche, et ensuite te
34 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
peur, laisse tomber sa lanterne : elle s’éteint. À ce bruit. Don Juan met l’épée à la main ; Arlequin se couche à terre sur
Don Juan font un échange de compliments et de civilités, Arlequin se met à côté de Pantalon, et lui fait une profonde révé
n fait quelques réflexions à ce sujet. Don Juan, qui se défie de lui, met l’épée à la main, et menace de le tuer, s’il s’av
ien pris, conçut tant d’amitié pour le petit cochon, qu’au lieu de le mettre en broche, il donna les plus grands soins à son é
e de faire servir à l’instant le souper. « À peine a-t-on commencé de mettre sur table, que le facétieux Arlequin se hâte d’an
ette, l’essuie à son derrière et la présente à son maître. Afin de le mettre en bonne humeur, il lui parle d’une veuve charman
maître d’aller moins vite en besogne. Son chapeau l’embarrasse, il le met sur la tête de Don Juan, qui le jette au loin, et
tatue fait signe à son convive de s’y asseoir et de faire honneur aux mets qui composent le festin. Don Juan saisit un serpe
r nos théâtres d’aujourd’hui, où pourtant le luxe des décors et de la mise en scène est porté si loin. Mais il faut tenir co
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
la Comédie n’ont point parlé du genre mixte, ou l’ont mal connu. Ils mettent au rang des comédies mixtes celles qui offrent en
n même temps un ou plusieurs caracteres avec une intrigue filée & mise en action par les ruses préméditées d’un autre pe
jamais cette licence. Et vous, filous fieffés, ou je me trompe fort, Mettez pour me jouer vos flûtes mieux d’accord. Le stra
ui, pour n’être pas découvert. Son dessein, en faisant ce vol, est de mettre son patron en état d’acheter Célie. L’Etourdi vie
n fourbe de Mascarille & le lutin étourdi de Lélie : voilà ce qui met entre eux un équilibre qui intéresse le spectateu
nt se faire valoir mutuellement : tout au contraire. Pour le prouver, mettons aux prises les deux héros une fois seulement. ACT
à son Prévôt de jouer du violon. Allons, gai : ce petit prélude vous mettra en humeur. Faut-il vous tenir par la main, ou si
vous danserez. Empêche, toi, qu’il ne sorte. (Il tire son épée, qu’il met sous son bras.) M. Grichard. Ah ! je suis mort !
36 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
uffe devait naître au XVIIe siècle dans l’âme de Molière ; comment il mit fin aux ténèbres du moyen-âge ; comment, après Ra
r du Roi. Dans ces vues, il lui fit apprendre à lire, à écrire, et le mit , tout enfant, à garder la boutique. La renommée d
 : Gros-Guillaume s’étant moqué d’un certain magistrat, fut arrêté et mis dans un cachot; le saisissement qu’il en eut lui
oute cette année là à Lyon, qu’il y eut le plus grand succès, qu’il y mit à bas deux autres troupes dont les meilleurs le s
nche, les cœurs s’y montrent mieux. Molière s’était dit qu’il fallait mettre plus en relief les passions de ses personnages, e
e à l’autre. Ces entrées et ces sorties étaient fort incommodes, et mettaient souvent en désordre les coiffures des comédiens,
sque tout noirs, on s’avisa de faire des chandeliers avec deux lattes mises en croix, portant chacun quatre chandelles pour m
vec deux lattes mises en croix, portant chacun quatre chandelles pour mettre au-devant du théâtre. Ces chandeliers, suspendus
é. Aussi donna-t-il des ordres pour que la salle du Petit-Bourbon fut mise à la disposition des nouveaux comédiens; et ils y
ère l’a tirée de lui-même. Qu’importe le cadre ? Sans doute, quand il mit au jour cette page de sa vie, il était imbu de Té
nt au rôle d’Arnolphe, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu’il avait mis dans ce rôle plusieurs allusions à sa propre situ
e, Molière, Tarte-à-la-Crème ! Il le frotta contre ses boutons et lui mit le visage en sang. Rentré chez lui, l’âme malade
e c’est consoler un philosophe que de lui justifier ses larmes, et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’a
quelque chose au théâtre, ne se trouvaient guère être au fond que là mise en scène naïve du dialogue intérieur. Ce qui affl
u’un peu d’épanchement; mais ce qu’il ne pouvait pas leur dire, il le mettait dans ses pièces, le disait sur son théâtre; là du
Majesté. Molière en était alors au dernier acte du Misanthrope, il y mit ces vers : Il court parmi le monde un livre abom
attention du public fut détournée par une comédie que les Italiens se mirent à jouer, intitulée le Festin de Pierre. Ils avaie
t ne donnèrent pas de repos à Molière qu’il ne les eût satisfaits. Il mit donc de côté, pour quelques jours, le Misanthrope
rsonnages qu’après les avoir fait connaître à l’avance, tout cela fut mis à néant. On vit sur la scène un fantôme, un spect
ux-légers se fâchèrent, prirent cela pour un affront... Ils pérorent, mettent la main à leurs sabres, s’ameutent, courent en tr
es portes, attaquent, tuent le portier, lui marchent sur le corps, le mettent en lambeaux et se ruent dans la salle, l’arme au
ve et s’en empare. Molière le dit fort bien : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage ; Et pour servir son pri
il composait, à Auteuil, ces jolis couplets que Lulli et Charpentier mettaient en musique pour ses intermèdes. La vue des prairi
ouverte ou fermée mal à propos, un livre déplacé, suffisaient pour le mettre en colère, comme cet excellent M. Jourdain, dont
me tous les diables, et il n’y a pas de morale qui tienne, je me veux mettre en colère. » Malgré cela, aimé de tous ceux qui
raient pas boire cet enfant. Voilà Chapelle de mauvaise humeur; il se met à faire de la philosophie, et prononce, en se ver
! puisque vous vous en rapportez à moi,dit Molière, je vais tâcher de mettre d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, d
armes avec le philosophe, dans le Bourgeois Gentilhomme, n’est que la mise en scène d’une querelle qui eut lieu, à cette épo
qu’il n’y a pas de bornes aux enfances humaines. Géronte, quand on le met dans le sac, M. Jourdain, quand on le fait Mamamo
é. Il fallut suspendre les représentations; il s’enferma chez lui, se mit au repos, et écrivit, durant cet intervalle, le M
e), Molière fut chargé, pour cette fête, de faire une comédie ; il se mit aussitôt à Mélicerte. Baron devait y jouer le rôl
it jouer le rôle de Myrtil, il déclara à Molière qu’il ne voulait pas mettre d’entrave à la pièce promise à Sa Majesté, et qu’
l créait et qu’il représentait lui-même ; ayant ainsi, chaque soir, à mettre en action sur la scène les rêves de son esprit so
t de souffrances ; il voulut se vieillir aussi dans ses rôles ; il se mit en scène avec sa fluxion et sa toux, dans le rôle
fluxion et sa toux, dans le rôle d’Harpagon. Après avoir si longtemps mis ses chagrins en scène, il allait y mettre jusqu’à
agon. Après avoir si longtemps mis ses chagrins en scène, il allait y mettre jusqu’à sa maladie. Ne pourrait-on pas aussi supp
s quel admirable moment il choisit pour nous montrer Harpagon ! Il le met en scène dans le plus beau jour de sa vie, celui
vier 1671, une pièce à grand spectacle, à féeries, Psyché. C’était la mise en scène du roman de La Fontaine, fort en vogue d
ur de Tartuffe, qu’il aimait, pour qui et avec qui il travaillait, il mit aussi ces deux vers dans le deuxième acte : Dans
ants dans les temples. Pour Molière, c’était si bien la vérité qu’il mettait dans ses pièces, que nous retrouvons ici, dans le
u’il pouvait retrouver de lui-même, de son plus lointain passé, il le mettait dans ses œuvres. C’est ainsi qu’il intercala dans
me en écrivant à ses amis, ou en causant avec eux, il le reprit et le mit dans ses pièces : contentons-nous donc de son thé
Baron, après lui avoir touché les mains qu’il trouva glacées, les lui mit dans son manchon pour les réchauffer; il envoya c
u-forte pour moi ; car vous savez tous les ingrédients qu’elle y fait mettre  : donnez-moi plutôt un petit morceau de fromage d
e Parmesan.» Laforêt lui en apporta avec un peu de pain, et il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoy
37 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
al de cette nouvelle publication, une découverte inespérée nous ayant mis à même d’établir ici, pour la première fois, le v
il consulte maître Jacques, qui lui répond par une longue kyrielle de mets suffisants pour festiner une ville entière. Voilà
s’être vanté de son talent pour les vers, ajoute qu’il travaille à mettre en madrigaux toute l’Histoire romaine ? Les comme
nt pas de vous dire que c’est une allusion aux Métamorphoses d’Ovide, mises en rondeaux par Benserade, tandis que Benserade n
de saint Arnolphe, ou Arnoul, le patron des maris trompés : Suis-je mis en la confrérie, Saint Arnoul le seigneur des co
cle ; il faut même pénétrer dans son cabinet, examiner ses livres, se mettre , s’il se peut, dans la confidence de ses lectures
onheur de connaître son siècle aussi parfaitement que sa troupe. Il a mis la satire sur le théâtre ; et la promenant par to
du père dans un âge peu avancé ; ils n’épargnèrent aucun soin pour le mettre en état de la bien exercer, ces bonnes gens n’aya
au simple la première fois ; mais le jour suivant on fut obligé de la mettre au double, à cause de la foule incroyable qui y a
ses amis, « Comment ! lui dit-il, un petit comédien aura l’audace de mettre impunément sur le théâtre un homme de ma sorte (c
, bon Dieu ! avec du sens commun peut-on soutenir une pièce où l’on a mis tarte à la crème ? Cette expression se répétait p
nts que le public ignorant lui donnait. De sorte qu’il s’appliquait à mettre ses acteurs dans le naturel ; et avant lui, pour
qu’ils devaient représenter une pièce nouvelle dans deux mois, il se mit en tête d’en avoir une prête pour ce temps-là, af
puisque vous n’avez qu’à l’enfermer ; ce sera un moyen assuré de vous mettre l’esprit en repos. Molière, qui avait écouté so
r former de la dissension entre ces trois femmes. La du Parc, pour se mettre bien avec sa nouvelle hôtesse, lui donna un bille
instrument. D’abord le petit Raisin l’aîné et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une pi
te continuellement des vers. — Hé bien ! répondit l’avocat, que ne le mettez -vous dans cette petite troupe de monsieur le daup
aquelle était mademoiselle de Beauval80 : Baron jugea à propos de s’y mettre . Cependant il était toujours occupé de Molière ;
ù il était lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famil
ssemblée, que je n’aie importuné le roi pour avoir l’ordre qui nous a mis tous à deux doigts de notre perte ; il est questi
té ordonna aux commandants des corps qui l’avaient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître et fa
 ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le
ur de voir son maître renversé sur le derrière de cet animal, tant il mettait de force à tirer son licou pour le retenir. Enfin
sang, dont il était resté incommodé ; de sorte qu’il fut obligé de se mettre au lait pour se raccommoder, et pour être en état
Molière prit son lait devant eux, et alla se coucher. Les convives se mirent à table : les commencements du repas furent froid
eunesse est harcelée par de maudits parents qui veulent que nous nous mettions un fatras de fariboles dans la tête. Je me soucie
les repêchèrent. Indignés du secours qu’on venait de leur donner, ils mirent l’épée à la main, coururent sur leurs ennemis, le
odemer, accoutumé aux caprices que le vin causait à son maître, ne se mit pas beaucoup en peine d’exécuter ses ordres. Celu
e, ne se mit pas beaucoup en peine d’exécuter ses ordres. Celui-ci se met en colère ; l’autre se moque de lui. Ils se gourm
puisque vous vous en rapportez à moi, dit Molière, je vais tâcher de mettre d’accord deux si honnêtes gens. Vous avez tort, d
re le Misanthrope ; il fit une longue lettre qu’il donna à Ribou pour mettre à la tête de cette pièce. Molière, qui en fut irr
Tartuffe, que l’on fit courir dans Paris un livre terrible, que l’on mettait sur le compte de Molière pour le perdre. C’est à
sur le compte de Molière pour le perdre. C’est à cette occasion qu’il mit dans le Misanthrope les vers suivants : Et, non
e la première représentation de ces deux dernières pièces, que l’on a mise dans les Œuvres de Molière, n’est pas véritable,
d’un si bon ouvrage ; mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le théâtre100. Au mois de décembre de la même
tère à son original, a été trouvé si bon, que plusieurs auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. Le Georges Dandin fu
s premiers à dire que le Tartuffe était de ces pièces excellentes qui mettaient la vertu dans son jour. « Cela est vrai, disait M
re ! » Le philosophe, touché de cette leçon, qui était à sa place, se mit sur les sentiments ; Molière n’en fut pas fâché :
ier la sienne. » Bernier vit bien que Baron était un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. Molière, qui en
devant un minime qu’ils trouvèrent dans leur bateau, et qui s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. « J’en fais juge le
ils arrivèrent devant les Bons-Hommes. Le religieux les pria qu’on le mit à terre. Il les remercia gracieusement, et applau
, il alla prendre sous les pieds du batelier sa besace, qu’il y avait mise en entrant ; c’était un frère-lai. Les deux philo
je vous ferai plaisir dans les occasions. Je vous prie, ajouta-t-il, mettez -moi en contraste dans quelque pièce ; je vous don
t encore plus de moi. Écoutez, ajouta-t-il, je tranche fort avec N… ; mettez -nous ensemble, cela fera une bonne pièce : quel t
pièce ; il me tarde qu’elle ne paraisse. » La fatuité de ce courtisan mit Molière de mauvaise humeur au lieu de le réjouir,
uvaise humeur au lieu de le réjouir, et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au théâtre ; mais il n’en a pas
son compte dans la scène suivante que dans celle du courtisan ; il se mit dans le vrai à son aise, et donna des marques dés
mis, répondit le fils de l’avocat. — Eh bien donc, répondit Chapelle, mettez -vous dans la tête que malgré tout ce que Molière
our le faire ; et enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la comédie. « Oh ! voilà mon harangueur qui tri
ment. — Ah ! voilà qui est fait, mon cher ami, je vais entièrement me mettre en règle, répondit Chapelle, la larme à l’œil, ta
te ou fermée un moment devant ou après le temps qu’il l’avait ordonné mettait Molière en convulsion ; il était petit dans ces o
t soin d’habiller Molière. Un matin qu’il le chaussait à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. « Un tel, dit gravement
valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître, met ce bas à l’endroit : mais, comptant ce changement
l ne le porta pas loin ; Molière, pour se venger de ce campagnard, le mit en son jour sur le théâtre, et en fit un divertis
son mari, et du temps à l’avance elle était occupée du plaisir de le mettre . Molière alla dans sa loge une demi-heure avant q
roi ne lui en dit pas un mot à son souper ; et tous les courtisans la mettaient en morceaux. « Molière nous prend assurément pour
r ses ouvrages, et de s’assurer une réputation d’honnête homme, il se mettait peu en peine des humeurs de sa femme120, qu’il la
’usage du lait, qu’il n’avait point discontinué jusqu’alors, et il se mit à la viande ; ce changement d’aliments redoubla s
éritait. Il n’y a pourtant pas lieu de s’étonner du temps que Molière mettait à ses ouvrages ; il conduisait sa troupe, il se c
aron, après lui avoir touché les mains, qu’il trouva glacées, les lui mit dans son manchon pour les réchauffer ; il envoya
e eau-forte pour moi ; vous savez tous les ingrédients qu’elle y fait mettre  : donnez-moi plutôt un petit morceau de fromage d
orest lui en apporta ; il en mangea avec un peu de pain, et il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment qu’il envoya
relever la vertu dans ses ouvrages, l’attention que l’on a eue de le mettre au nombre des hommes illustres, ne doivent plus l
n jugeaient suivant qu’ils en devaient être affectés, sans qu’il s’en mît beaucoup en peine, pourvu que leurs jugements rép
rriva à son ouvrage. Un de ses domestiques, à qui il avait ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa
avait rendu en prose toutes les matières philosophiques, et il avait mis en vers ces belles descriptions de Lucrèce‌ 131.
emps en échec ; mais, lui ayant enfoncé son épée jusqu’à la garde, il mit ce furieux animal hors d’état de se faire craindr
nance portait : « Payez au nommé Michel Boiron dit Baron135. » Baron mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie, qu’
ntait avec goût le français et l’italien, et personne n’a mieux su se mettre à l’air de son visage par l’arrangement de sa coi
tira en 1672. Chapuseau, livre III de son Théâtre français, page 206, met mademoiselle Marotte Beaupré au rang des actrices
un différend avec une autre actrice nommée Catherine Des-Urlis, elles mirent l’épée à la main, et se battirent après la petite
yle d’historiographe, Croyant lui devoir ce souci, J’en ai bien voulu mettre ici141. Mademoiselle du Parc a joué d’original A
pagnons. Ceux-ci prirent la fuite ; mais Gros-Guillaume fut arrêté et mis dans un cachot. Le saisissement qu’il en eut lui
sait le docteur, et la manière dont il s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime, que Sa Majesté donna d
e aujourd’hui la colonnade du Louvre. (DESP.) 56. Être obligé de la mettre au double à cause de la foule , cela ne veut pas
homme de cour , et qui ne pouvait soutenir une pièce où l’on avait mis tarte à la crème. Ce mot était devenu proverbe. L
tarte à la crème, il lui frotta le visage contre ses boutons, et lui mis le visage en sang. Le roi, qui vit Molière le mêm
u déluge, de la peste, et de la famine, si la sagesse de Louis XIV ne met un frein à l’impiété de Molière. Enfin on sent pa
avez peut-être faim, moi-même je m’éveille avec un très bon appétit ; mettez -vous à cette table, et qu’on me serve mon en cas
a quatrième satire. On croit même que Molière conçut le dessein de la mettre au théâtre. Un autre jour, Puimorin, frère de Boi
t. » Boileau fut si frappé de la justesse de cette décision, qu’il la mit en vers dans le quatrième chant de l’Art poétique
e l’aurait jamais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de
r lu le Misanthrope, lui avait dit : Vous verrez bien autre chose. Il mettait alors la derrière main au Tartuffe, dont on ne co
aissez mieux que moi. Ce mot, qui passa aussitôt de bouche en bouche, mit le comble à la gloire de Molière. 116. Ce grand
sonnage, qui serait demeuré imparfait, sans ce trait d’infidélité qui met en péril la vie de son bienfaiteur. Je ne parle
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
quel qu’il soit, ne se démasque jamais si bien que lorsque l’amour le met en jeu. Otez à Alceste sa passion amoureuse pour
 : mais pourquoi se priver volontairement du ressort le plus propre à mettre tous les autres en mouvement, à les lier avec fac
vec facilité, à les faire ressortir avec plus d’avantage, & à les mettre sur-tout à la portée de tout le monde, puisque l’
, & très difficile à faire pour un homme qui connoît son art. Que mettra-t -il dans la bouche de ses amants ? Des petits rien
ureurs ? des emportements ? ils appartiennent à la tragédie. Pourquoi mettre nos amoureux comiques dans le cas de criailler su
z désœuvrés pour faire des dissertations sur l’amour ; ou lorsqu’il a mis des scenes amoureuses dans ses pieces, il a trouv
mal ; Mais votre conscience & le soin de votre ame Vous devroient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, Et, vouloir à
Moliere, qui avoit le tact fin, l’a-t-il volé à M. de Boissy pour le mettre en musique dans son Malade imaginaire 54 qui a pa
vec dessein de posséder l’objet de leur tendresse. Un poëte aura beau mettre son esprit à la torture, il fera bien imaginer à
e les Auteurs s’appliquent donc à rendre leurs amants intéressants, à mettre leurs scenes amoureuses en action, & qu’étudi
39 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
re, fit une comédie des Véritables Précieuses, en tête de laquelle il mit une préface fort insultante pour Molière, et ensu
ction entre les précieuses véritables et les précieuses ridicules, et mettre toutes les sottises de l’hôtel de Rambouillet sur
mémoire ; il y retourna encore une fois pour achever de la savoir, la mit par écrit, et l’envoya en province à un de ses am
ne s’était pas borné à faire imprimer l’ouvrage de Molière ; il avait mis du sien dans le volume, et s’était associé, comme
ume, et s’était associé, comme écrivain, à l’auteur de la pièce qu’il mettait au jour. Charmé du mérite de cette pièce, ainsi q
avec art. Aussi, parmi les nombreux auteurs qui, depuis Molière, ont mis la jalousie au théâtre, il en est peu qui n’aient
elle vient de se réconcilier pour la troisième ou quatrième fois, se met entièrement à sa discrétion, et lui dit, en propr
s arts, était devenu l’art du théâtre à une époque où Corneille avait mis au jour tous ses chefs-d’œuvre et où Molière se p
ensemble d’une bonne comédie de caractère, de mœurs et d’intrigue. Il mit à contribution Térence, Boccace, et Lope de Vega,
cuse. On aperçoit là tout de suite l’ingénieux stratagème qu’Isabelle met plusieurs fois en usage pour apprendre à Valère q
ur. Le plus célèbre des auteurs dramatiques espagnols, Lope de Vega a mis cette intrigue sur la scène dans sa comédie intit
ndré une foule d’imitations, au nombre desquelles je ne crains pas de mettre L’École des Femmes, qui la suivit immédiatement.
peu naturelle les couleurs de la comédie bouffonne que Scarron avait mise en vogue ; dans Dom Garcie de Navarre, en revenan
ans que l’économie de la pièce en soit dérangée. Les divers originaux mis en jeu dans l’ouvrage, au lieu de passer l’un apr
cette même édition. 3. Ce sont les propres termes de l’avertissement mis en tête de la pièce par Molière. 4. Il avait peu
40 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
pas leur donner gain de cause à tous ? Une circonstance célèbre avait mis au grand jour la discordance, et, par conséquent,
où ils sont traités de ridicules devant le roi qui en a bien ri. On y met en premier chef les cinq premiers médecins, et, p
ible, eût fait faire des masques à la ressemblance des médecins qu’il mettait en scène ? Nous n’en avons pour garant que Gui Pa
lière ? Comment croire que le libraire de Molière ait pris sur lui de mettre en tête de sa comédie un écrit d’une main étrangè
un des spectateurs ; enfin, si l’auteur de cette apologie n’a pas été mis par Molière lui-même dans le secret de ses intent
rope Depuis le chef-d’œuvre de L’École des femmes, Molière avait mis au jour six comédies. Auteur blessé dans son amou
les soumettre à une critique trop sévère. Molière, qui n’avait encore mis au théâtre que les mœurs franches et comiques de
ens ridicules de la même manière et au même degré que les personnages mis par Molière sur la scène, et qu’en fait de vices
net, et une folle passion pour une coquette, voilà ce qui suffit pour mettre en mouvement la bile d’Alceste, et en jeu le cara
ux comiques anciens ou modernes ; c’est la seule aussi que n’aient pu mettre à contribution les successeurs de Molière, qui so
re. Elle existe dans plusieurs livres fort graves, et nos aïeux l’ont mise en fabliau. Comme il est douteux que Molière empl
d’une réponse à cette critique de Boileau. Ni Plaute ni Térence n’ont mis sur la scène de véritables villageois ; car le ru
a campagne de Rome. Molière, de même que Plaute et Térence, n’a point mis de simples paysans dans ses grandes pièces, si l’
ivre du ballet nous a conservé les paroles versifiées que Lulli avait mises en musique, et quelques lignes de prose où le mot
i avait épousé la veuve de Molière, entreprit d’achever Mélicerte. Il mit en vers irréguliers les deux actes que Molière av
41 (1900) Molière pp. -283
aux champs, où on la foule aux pieds ; les bonnes gens de province la mettent à leur boutonnière, le soir, quand ils reviennent
n œil favorable. Il exigea d’abord le nom des conférenciers ; puis il mit , comme condition, que le sujet choisi pour chaque
commentées, caractérisées, avec un degré d’approfondissement qui les met en plus vive et plus pleine lumière3. Et même ce
isme inconscient et d’autant plus effrayant ? Comment même refuser de mettre , avec d’autres encore6 en cette compagnie, pour s
Henriette, derrière Elmire et Henriette surtout. Tout en consentant à mettre celles-ci à part, comme il convient, le terrible
dans leur impitoyable vérité, tout autant qu’il  y a deux cents ans.   Mettez seulement, à la place de madame la Baillive ou de
ès brillants comme général ; il tombe tout à coup en disgrâce ; on le met à la réforme, et on l’envoie passer sa vie dans s
quentes, comme celle qui est consignée dans ces vers de l’Amphitryon, mis dans la bouche de l’esclave Sosie12 : Sosie, à q
grandeur naturelle ! Eh bien, maintenant, rassemblez tous ces traits, mettez -vous devant les yeux cet humiliant collier de ser
vait parlé une heure, en quelques développements qu’il fût engagé, il mettait un point et s’arrêtait court ; il tournait la têt
ait Annette et Lubin, sachant bien qu’il le faisait, conçoit ridée de mettre le même sujet au théâtre. Nous n’avons aucune esp
inables d’expression, vous pouvez les ramasser dans ses comédies ; il met , toutes les fois qu’il le peut, l’expression crue
nstance plus saisissante ? Quelquefois, c’est un portrait que Molière met dans la bouche d’un personnage. Les traits choisi
ucoup de traits accessoires, de circonstances, dont l’effet est de la mettre pour nous, au mieux, dans son cadre, ou de lui do
nes de l’instinct, les plus abandonnées à l’instinct qu’on ait jamais mises sur aucun théâtre. Voyez plutôt la petite Louison
dans la scène capitale où les commentateurs la vantent, celle où elle met Orgon sous la table pour écouter la déclaration d
a table, elle cause avec tant d’impassibilité avec Tartuffe, elle les met si galamment tous deux dans le même filet, avec t
éressons pas aux vices. Il nous intéresse très bien aux vicieux qu’il met devant nous ; dans Dom Juan, nous sommes toujours
us êtes, mais, pour moi, je n’ai jamais pu lire sans émotion, sans me mettre du parti de cet avare si insensible, d’Harpagon,
ilà un homme, Dom Juan, et non pas ce petit M. Dimanche qui se laisse mettre à la porte, et non pas ce sot Pierrot qui se lais
morceau plus joli, c’est le plus achevé de tous, le plus digne d’être mis , comme facilité de langage poétique, à côté des p
? » il répond en tremblant que c’est un vêtement qu’il a pris pour se mettre à couvert de la pluie. En sa qualité de bourgeois
monde où chacun l’attaque, n’osant se défendre par lui-même, il veut mettre la police partout, même où elle n’a que faire. Qu
choisirai pour exemples Tartuffe et Dom Juan. Ainsi, ce que Molière a mis de lui-même dans son théâtre, dans L’École des fe
d’un seul côté. Armande était Agnès quand Molière l’épousa ; une fois mise en présence de toute cette cour brillante, comme
nt plus ses souffrances, et il devient équitable en ce sens que, s’il met sa situation au théâtre, c’est sa situation trans
a transformé sa vie réelle en comédie, c’est du côté d’Arnolphe qu’il met les torts, et du côté d’Agnès les excuses, et, de
’ils le veuillent ou non, directement ou indirectement, l’empire ; je mets cette conception à côté des plus belles de Molièr
trop à la fin fatale de leur vie. Mais quand l’idée de la mort s’est mise quelque part, en revanche elle n’en déloge plus ;
ue personnage qui ne vous intéresse pas autant qu’un personnage qu’on mettrait devant vous sur la scène. Quand Louis XI, malade
ures à sa fille Célie, et ne lui en indique que de ridicules, Molière met dans le même éloge des bons livres avec Les quat
ulpice, on trouverait un livre intitulé comme cela. Molière n’y avait mis aucune espèce de mauvaise intention ni contre la
ettes, car dès ce temps ils avaient déjà des gazettes, que Molière se mit à les regarder. Il avait vu jusqu’à présent des f
, en travaillant son sujet, il trouva possible et trouva charmant d’y mettre aussi, avec une impartialité souveraine, des jésu
de la cabale des dévots ; aussi celle-ci ne tarda-t-elle pas à faire mettre la pièce à l’index. Dom Juan n’eut, du vivant de
euvent faire. C’est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. Je ne quitterai point mes
a. Au reste, il y a beaucoup à dire sur Dom Juan. Le génie du poète a mis une particulière empreinte sur cette pièce, conçu
re les cinq ou six chefs-d’œuvre de Molière je ne choisis pas ; je ne mets Dom Juan ni au-dessus ni au-dessous du Tartuffe e
est pas une pièce de théâtre, pas plus que le Faust. C’est une épopée mise en dialogue, où tous les caractères, même les plu
mme le pendant de Tartuffe. S’il y a une chose par où Dom Juan (étant mise à part ou entendue comme il faut la scène ii de l
ssure, Monsieur, que le plus souvent je n’ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. DOM JUAN Voilà qui est étrange, e
on œuvre a été de faire l’émancipation de la famille. Molière a voulu mettre et il a mis dans les relations de la vie domestiq
de faire l’émancipation de la famille. Molière a voulu mettre et il a mis dans les relations de la vie domestique une liber
ait beau avoir le droit moral, équivalent à une contrainte réelle, de mettre sa fille au couvent quand il lui plaisait, le dro
plus douce a rendu les scandales de ce genre plus rares ; nous avons mis partout des dehors plus honnêtes, des maximes plu
? Prenons un ancien, celui qui aura le plus disserté ce sentiment ; mettons -nous à lui expliquer tout ce que nous plaçons, so
lit dans son théâtre entre les pères et les enfants, en ayant soin de mettre toujours les spectateurs du côté des enfants, quo
ers de Molière qui résume toute sa discipline domestique. Déshériter, mettre au couvent, ce sont les termes que vous trouvez l
rainte étaient des faits communs. On faisait le cadet d’église, on le mettait dans l’Ordre de Malte, quelque peu de vocation d’
bbés du xviiie  siècle, qui, après que les roués de la Régence eurent mis l’athéisme et le libertinage à la mode, ne pouvai
tout ce qu’elle se permet, que son père l’a mariée malgré elle. Pour mettre de son côté les modérés et les sages, il s’est fa
ouvent de Molière un partisan décidé de l’ignorance des femmes ; on a mis sous l’égide de son nom des mœurs qui paraissent
trefois, qui savait quoi ? Bien tenir son ménage, coudre et filer. Il met ce discours dans la bouche de Chrysale, du parti
que Molière n’accepte pas les opinions de Chrysale, c’est qu’il les a mises sous une forme ridicule dans ce passage du rôle d
en réalité, le fond des occupations féminines, le bon sens humain se mettra toujours du côté de Chrysale, quand il dit : Les
ement pris à partie Molière. J’ai dit que Molière, poète monarchique, met partout la liberté là où elle est le plus précieu
galement une autre révolution. Il a dégagé, si je puis ainsi dire, et mis hors d’entraves la vie de société ; d’abord en ra
oscrit comme ridicule ce qui rebute le goût comme excessif ; qu’avoir mis une variété heureuse et simple à la place des dis
is bien… mais, positivement, depuis une vingtaine d’années, vous vous mettez tout doucement à parler grec. Vous êtes plus huma
u niveau des hauts et profonds poètes ou des poètes dégagés, qui nous met à l’unisson de leurs grandes paroles, de leurs je
mme ridicule tout ce qui rebutait le bon goût comme excessif, d’avoir mis la variété à la place des disparates, effacé les
s mal la force et les ruses, quand ce n’est pas l’esprit qui nous les met en pleine lumière. Là où la raillerie ne se propo
alantes, de belles-lettres, de musique, de beaux-arts, et pour s’être mise bien avec la Fortune, elle ne s’est point brouill
croire, s’abîme dans sa modestie, et, pour peu qu’elle le pousse, se met à envier l’heureuse facilité dont elle débite ses
bservation. Dans une forme imitée de Fénelon et de Montesquieu, Weiss met en scène de grands génies, qu’il a pris à sa mani
cédoniens et sur la dignité d’homme… CÉSAR Je sais, Alexandre, tu les mettais en cage. ALEXANDRE Il eût fallu souffrir sans do
te dire aussi combien il a fallu de temps à deux de nos légions pour mettre à bas les redoutables successeurs du dieu Alexand
e à changer de costume et à s’approprier les mœurs les plus diverses. Mettez une duchesse dans un atelier de grisette ; avant
ent becqueter sur la toile les fruits créés par le pinceau de Zeuxis. Mettez une grisette dans le salon d’une duchesse, elle é
es femmes savent cacher avec tant d’art leurs plus vifs sentiments et mettre de l’exactitude jusque dans la profusion de leurs
Le peuple français est le peuple de l’Europe qui a toujours cherché à mettre le plus de démocratie dans ses lois et qui se sou
ntitule Magasin ; les épiciers, qui n’auront bientôt plus d’enseigne, mettent sur leurs cartes de visite : « Entrepositaires de
érence). – « De la puissance de Molière à donner aux caractères qu’il met en scène une valeur typique » (deuxième conférenc
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
en travail enfante une souris. Mon dessein est, dans ce Chapitre, de mettre sous les yeux du lecteur des exemples de tous les
le Convié de pierre, parceque la statue qui est invitée & qui se met à table, est en effet de pierre. Le Commandeur tu
ariage qu’elle a été obligée de signer avec un homme qu’elle abhorre, met le couple amoureux au désespoir. Il est question
anier où sont les perdrix proprement couvertes d’une serviette, & met un autre panier à la place, dans lequel il y a un
oit porter les perdrix à Argentine dont il est amoureux, les reprend, met les sabots à la place. Scapin les présente fort g
eque le personnage qu’il annonce est presque toujours en scene, qu’il met tout en mouvement, que tout n’agit que par lui. D
l existe un misérable dans la nation pendant votre régence. Le Régent mit au bas, néant, & lui fit donner deux cents mi
43 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
. Disons donc deux mots, si vous le voulez bien, de toutes ces pièces mises en conférences.et de toutes ces conférences mises
e toutes ces pièces mises en conférences.et de toutes ces conférences mises , en pièces. Je puis, du reste, faire valoir, à ma
L’éclairage est brillant, et ne rappelle que de loin les deux lattes mises en croix avec une chandelle à chaque bout, qui co
à l’Orviétan, pour lui remplacer son pître, pendu pour ses mérites ou mis à mal par les médecines de son maître. — Et qui e
ille. « Il faut une chaise, une bourse et des jetons. » Voilà pour la mise en scène et les accessoires. Au reste, que pourra
errière les marquis, là-bas, paraissent deux bourgeois, ce semble, de mise assez cossue, qui s’avancent sur le devant de la
le on joue au corbillon, Et qu’on vienne à lui dire à son tour : Qu’y met -on ? Il veut qu’elle réponde : Une tarte à la crè
ire, ouvre obligeamment sa bourse à notre Horace, et tout aussitôt le met sur le chapitre des femmes. — Voyons cela ; donne
ir ; il a toute l’aimable intempérance de langue des jeunes gens, qui met toute la terre dans leur confidence ; et le voilà
s humains ! — C’est un athéiste ! Il drape les dix commandements ! Il mettra en scène les sept péchés mortels… — On en a brûlé
it une longue scène de coq-à-l’âne, dont le public se réjouit, et qui met le sceau au succès. Puis le jaloux s’assure de se
e craignez donc plus de trouver des esprits ?… Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école ! Et éclatant en injures g
auteurs et des comédiens, essayaient leur revanche ; et les dévots se mirent de la partie ; sous l’étincelante cour du jeune r
place. Il y avait une fureur de conversions : Mme de Longue ville se mettait à pleurer ses fautes ; elle avait fort à faire. M
lie de ce temps, — comme aussi sur l’art du théâtre ; car Molière y a mis son esthétique, marquée au coin de son admirable
homme de Tarte à la crème, qui, faisant mine d’embrasser Molière, lui mit le visage en sang contre les boutons de son habit
ière, lui mit le visage en sang contre les boutons de son habit. Cela mit en joie ceux qui, n’étant pas ducs et pairs, n’os
trés pour jamais dans notre vie de tous les jours ; et leur histoire, mise à la scène avec tant de hardiesse et de passion,
uoi, me dira-t-on, tenez-vous tant à prouver que Molière ne s’est pas mis en scène dans ce ridicule Arnolphe, qu’il nous re
t. Au beau temps du romantisme, elle passa article de foi. Gautier la mit en beau style et Provost la mit en action. Il fit
elle passa article de foi. Gautier la mit en beau style et Provost la mit en action. Il fit un Arnolphe quasi touchant. Que
en instruire lui-même dans la Critique ; et les indications que. j’ai mises sous vos yeux dans mon compte rendu de la premièr
a trouvé mieux que les verrous et les grilles, c’est l’âme qu’il veut mettre en cette prison, l’ignorance. Tout cela pour se r
tragédie ; où l’on pleurait sur ce pauvre Holopherne si ; méchamment mis à mal par Judith ! — Car Agnès a mille raisons. :
e à connaître qu’on m’a toujours tenue dans l’ignorance, j’ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d’en dire
si tendre, si dévoué, si fou, — Delaunay l’a été si bien, qu’il en a mis un peu dans tous ses rôles. J’entends les vrais :
ela, en effet : la femme est éducatrice par mission ; il faut donc la mettre en mesure de remplir cette tâche et de former vér
emplir cette tâche et de former véritablement des hommes ; il faut la mettre en mesure, surtout, de la remplir sans appeler à
44 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
rages de Molière. Corneille, entraîné par l’exemple, ne manqua pas de mettre dans son Illusion comique un capitan Matamore, qu
ue je rêve, et ne saurais résoudre Lequel des deux je dois le premier mettre en poudre, Du grand-sophi de Perse ou bien du gr
pour la cour, un de ces paysans facétieux, nommé Moron, que l’auteur met dans la liste des personnages, sous le nom du pla
rou, Thomas Corneille, Boisrobert, d’Ouville et tant d’autres avaient mis à contribution toutes les journées espagnoles et
eul trait comique qui se trouve chez lui; que, dans le Tartufe, tu as mis a profit un passage de Scarron ; que l’idée princ
paraissait si stérile! Quelle variété de caractères! Qu’est-ce qu’on mettra au-dessus du bonhomme Chrysale, qui ne permet à P
, qui, après avoir parlé comme un sage sur la manie de lire ses vers, met gravement la main à la poche, en tire le cahier q
ractères du génie est de produire sans effort; c’est le naturel qui a mis La Fontaine, qui n’inventa rien, à côté des génie
quet sont des prodiges de l’art de raconter en vers. L’homme qui veut mettre toute la France en ports de mer est la meilleure
onversation et d’aventures de roman que la galanterie espagnole avait mis en vogue, comme on donnait le nom de comédies à d
ette ignorance ingénue d’Agnès, qui fait très naïvement des aveux qui mettent Arnolphe au désespoir sans qu’il puisse même se p
saurait voir personne en approcher? ALAIN. C’est que cette action le met en jalousie. GEORGETTE. Et d’où vient qu’il est p
ée, et son amour si mal entendu pour la vérité ? La grande importance mise aux petites choses n’est-elle pas de sa nature tr
empêchait Alceste de se sauver par cette excuse, qui est toujours de mise  : Monsieur, je ne m’y connais pas; ou de payer l’
eux des fripons : Rousseau a oublié que ceux-ci ne manquent jamais de mettre en avant une morale d’autant plus sévère, qu’elle
fou d’humeur et d’impatience l’homme le plus raisonnable, s’il était mis entre leurs mains comme insensé? Quand Scapin dém
i, Scapin, Hali, Sylvestre, Sbrigani et tous les Crispins que Regnard mit à la mode, à compter du premier Crispin qui se tr
ne intrigue dans le monde. Regnard, qui avait de la gaieté, et qui en mit beaucoup dans ses rôles de Crispins, ne put pas s
peut l’obtenir de lui parce qu’il n’est pas gentilhomme, tout sert à mettre en jeu la sottise de ce pauvre bourgeois, qui est
eptes de modération débités par le philosophe, qui un moment après se met en fureur, et se bat en l’honneur et gloire de la
hors de l’ordre naturel; mais il blesse un peu la décence, puisqu’il met l’adultère sur La scène, non pas, à la vérité, en
sonnages. Enfin, ne pouvant, par la nature extraordinaire du sujet, y mettre autant de vérité caractéristique et d’idées moral
e Pierre, son mérite l’emporta bientôt sur le préjugé, et l’Avare fut mis au nombre des meilleures productions de l’auteur.
ieux écrire les congédies en prose qu’en vers. Celui qui le premier a mis dans le dialogue en vers autant de naturel qu’il
humeur d’un vieillard jaloux et contrarié? Le fils a-t-il tort de n’y mettre pas plus d’importance que son père n’en met lui-m
ils a-t-il tort de n’y mettre pas plus d’importance que son père n’en met lui-même? La malédiction dans la bouche d’Harpago
littérature et du platonisme de l’amour, qu’on avait aussi essayé de mettre à la mode, de l’autre se présentent des contraste
qui n’ose en parler qu’en les appliquant à sa sœur, qui, après avoir mis la main de sa fille Henriette dans celle de Clita
rysale, qui dans toute cette affaire n’est que spectateur et n’a rien mis du sien, prend la main de son gendre, et, lui mon
t cent fois mieux que la science sans le bon sens. Le pauvre homme ne met -il pas tout le monde de son parti quand il se pla
ir amené à la conviction par tous les moyens possibles, et ensuite je mettrai l’innocence et la bonne foi dans un si grand dang
se jette sur l’imprudent gentilhomme, et le maltraite au point de le mettre en danger de la vie, si Montafer, saisissant en h
tufe lorsqu’il défend Damis contre la colère de son père, et qu’il se met à genoux en s’accusant lui-même et se dévouant à
e en ses discours, et il veut d’abord, pour être en pleine sûreté, la mettre dans sa dépendance. Il devine tout, excepté ce qu
mandait même pour lui des autels. Cela fait souvenir des Romains, qui mettaient leurs empereurs au rang des dieux quand ils les a
45 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
spèce de grande trompette parlante, comme un vaste entonnoir, dont il mit le tuyau dans son oreille. La circonférence de l’
t qui saule sur la table du festin, salit les plats d’argent et d’or, met les rois en colère, le menu peuple en liesse, et
uons de comique, parce que nous manquons de sérieux et que nous avons mis à sa place l’esprit152. Pastourelle Le pers
 À la base de quelques-unes de leurs œuvres comiques les Français ont mis le sérieux du vice, et dans les autres ils ont su
nçaise réduit tout ce qui est grand dans la nature aux proportions de mets d’apparat servis sur des plats de cristal160. Ell
comédie unique, si je ne me trompe, sur le théâtre français, Molière met en scène sa propre personne, et se joue hardiment
qui est déterminé par les sens ; il ne tombe pas à genoux, mais il se met sur ses rotules, et peut même se servir du jarret
e nectar en dansant sur la tête, etc., etc., etc. , § 33. Jean-Paul a mis en pratique sa théorie. Le prologue de son Titan
46 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
écédé, et, pour paraître avoir d’eux plus facilement raison, il s’est mis , suivant une expression familière, à enfoncer les
 : « Pour ruiner l’autorité de l’acte de mariage, il est obligé de se mettre en frais d’inventions, et il imagine ce qui suit 
s d’auteur dramatique ; et dans ses ingénieux récits presque tout est mise en scène et invention. Du reste il a la bonne grâ
étudie le droit à Paris. — 1645. Son goût pour les spectacles. Il se met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois app
enivre Boileau qui lui prêchait la sobriété, et se vante également de mettre Molière en train. Leurs discussions philosophique
hôtel de Bourgogne et lui enlève sa meilleure actrice. Cette brouille met fin aux réunions d’Auteuil et de la rue du Vieux-
pagnie. Son buste placé par elle dans la salle des séances. Son éloge mis au concours en 1769. Extinction de la famille Poq
ns des leurs, et de les en corriger ; citoyen vertueux, la mort ne le mit point à l’abri des outrages de ses concitoyens. C
’instruire. N’ayant déjà plus sa mère pour la ranger de son parti, il mit son aïeul dans ses intérêts, et ce ne fut pas san
curé de campagne, l’avait fait entrer au collège de Beauvais, dont il mit depuis le principal en scène dans son Pédant joué
iguré, lui avait fait tuer plus de dix personnes, parce qu’il fallait mettre l’épée à la main aussitôt qu’on l’avait regardé »
tendre jusqu’aux classes moyennes de la société. Le jeune Poquelin se mit à la tête d’une de ces réunions de comédiens bour
donner les moyens d’obéir à sa vocation. Pour séduire Molière, il se mit à lui réciter avec beaucoup d’art plusieurs morce
ellents repas et ne faisait pas comme font certains fanatiques, ne le mettait pas au rang des impies et des scélérats, quoiqu’i
mblement, s’approche et vient écouter et étudier les orateurs. Il est mis au courant du sujet de la discussion et propose d
s quatre villes l’ordre adressé par le prince de Conti aux consuls de mettre en réquisition les charrettes nécessaires pour tr
ère des Italiens, il est aisé de voir que ce n’est point lui qui en a mis le dialogue sur le papier ; et ces sortes de chos
n fut longtemps amoureux, donnait des avis à la troupe, et enfin s’en mit … ; ce n’est pas un merveilleux acteur, si ce n’es
ées ; il les avait faites sur quelques idées plaisantes, sans y avoir mis la dernière main… Comme il y avait longtemps qu’o
sait le Docteur, et la manière dont il s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime que Sa Majesté donna se
mois. Le chef de troupe avait donc saisi le dernier moment qu’il pût mettre à profit. « Comme il avait de l’esprit et qu’il s
capitale : par ses seules affiches, jusqu’à ce que ses succès eussent mis à son service les voix de la renommée. Or, les af
es, les compliments, les provocations au public, et d’autres fois les mises en demeure les moins ménagées, commençaient dans
ses effets, un coup d’œil rapidement jeté sur la société d’alors nous mettra mieux à même de calculer tout ce que le poète ava
es désigner généralement. Une « chère », une « précieuse », devait se mettre au lit à l’heure où sa société habituelle lui ren
par la fréquentation des salons qui en étaient les théâtres. Que l’on mette dans la balance d’un côté une fille de nos rois,
procurer une copie d’une œuvre dramatique non encore imprimée, de la mettre sous presse moyennant un privilège qui, semble-t-
qu’une pièce était publiée, les troupes rivales de celle qui l’avait mise à la scène devenaient libres de la jouer sans avo
olière, qui, pour nous servir de l’image plaisante de La Fontaine, en mettait son bonnet Moins aisément que de coutume, eût
heureuse célébrité. Il se persuada que c’était lui que l’auteur avait mis en scène sous le nom de Sganarelle, et en témoign
toute la justesse de cette réflexion, soit plutôt qu’il désespérât de mettre les rieurs de son côté, il prit le parti de garde
de ses saillies. Le Roi, l’apercevant un jour à son cercle et voulant mettre ce talent à l’épreuve, dit à la duchesse de *** d
s, dans laquelle il avait composé plus de cinq cents vers, et dont la mise en scène lui coûta, selon Guy Patin, cent mille é
d’Argencourt ». Ce nom cité entre tous prouve que La Grange avait été mis au courant de la chronique amoureuse de la cour.
rquis de Richelieu une liaison qui amena peu après un éclat et la fit mettre aux filles de Sainte-Marie de Chaillot, où elle e
sur ses rivaux la supériorité que donne une immense fortune. Afin de mettre dans tout son jour ce titre à la direction des af
e pour peindre les décorations théâtrales ; Torelli fut chargé de les mettre en mouvement ; enfin Pellisson, sans pressentir,
illeure contenance, quand le refus d’une obscure fille d’honneur vint mettre fin à cette longue suite de succès. Le surintenda
indisposer encore contre l’amphitryon, mais ce qui l’outra, ce qui le mit hors de lui-même, ce fut un portrait de mademoise
était couché dans une même chambre avec plusieurs de ses amis ; il se mit pendant la nuit à parler très haut à l’un d’eux.
; mais Molière, qui n’avait plus assez d’empire sur lui-même pour les mettre à exécution, se persuada facilement qu’il étouffe
ement ! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi, Jadis, sous le nom de Téren
e pourtant adversaire De ceux qui sont d’avis contraire. Le Roi n’y mettait pas autant de ménagement, car la pièce fut représ
e 12 avril, la Reine mère tomba malade d’une fièvre double-tierce qui mit sa vie en danger et Paris en prières et en proces
ffrage des gens de goût et des spectateurs impartiaux, Molière voulut mettre encore les rieurs de son côté. Dans sa Préface de
intérêt sur une discussion toute personnelle. Il eut le talent de ne mettre que de l’esprit là où tout autre n’eût mis que de
Il eut le talent de ne mettre que de l’esprit là où tout autre n’eût mis que de l’amour-propre. Il fait allusion dans cett
ère, une prétendue clef des personnages qu’il avait, selon eux, voulu mettre en scène. Ce poète si pédantesque, ce Lysidas si
pour Molière et son École, crut ou feignit de croire à la clef, à sa mise en scène, et en témoigna un dépit que nous allons
campagnes à ne faire qu’un repas le soir, le prince se disposait à se mettre à table un jour d’abstinence. Il engagea son anci
i fit un détail exact de son dîner, auquel il avait assisté. À chaque mets recherché que le conteur faisait passer sur la ta
uis prendre à tâche de les justifier lui-même par sa fin tragique. Il mit , selon quelques biographes, tant de chaleur à jou
e de Gilbert, Arsace de l’abbé de Prado, et Tonaxare de l’abbé Boyer, mettre en valeur le talent de ses acteurs ; mais, n’ayan
vons déjà vu, une prédilection souvent malheureuse. Le jeune poète se mit à l’ouvrage. La Grange-Chancel raconte avoir ente
vez peut-être faim ; moi-même je m’éveille avec un très bon appétit : mettez -vous à cette table, et qu’on me serve mon “en cas
Il prit donc la poste un beau matin, et, oublieux de la foi jurée, se mit à courir sur la route de Douvres. Les deux frères
ément de ces fêtes, mais qui sont perdus pour la postérité… Molière y mit en scène un fou de cour. Ces misérables étaient e
Le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel, et ceux qu’une vaine oste
e cette situation difficile avec tout le talent et tout l’art qu’elle mettait à remplir ses rôles. Elle avoua adroitement son i
sans que la caisse en fût moins vide. Le prince donna des ordres pour mettre fin à cet abus. Mais les plus mutins de ceux sur
ses observations, ouvrirent les yeux sur la position où ils s’étaient mis , et se retirèrent. « Mais le bruit et les cris, d
 XIV ordonna aux commandants des compagnies de sa maison de les faire mettre sous les armes, afin qu’on en pût reconnaître et
vogue dont jouissait alors le sujet du Festin de Pierre, songea à le mettre en scène. Jouée pour la première fois le 15 févri
t leur confiance qu’à des empiriques. Les quatre médecins que Molière mit en scène dans cette pièce, Tomès, Desfonandrès, M
on devait croire avec Bussy-Rabutin que madame de Châtillon ayant été mise par le duc de Nemours dans le malheureux état qu’
depuis le moment où une connaissance profonde de l’anatomie est venue mettre ceux qui l’exercent à même d’entrevoir la cause d
n’avez plus qu’à la faire enfermer ; ce serait même un moyen de vous mettre l’esprit en repos.” « Molière, qui avait écoulé s
ître des bruits dont vous avez sans doute entendu parler : je me suis mis en tête que je pourrais lui inspirer, par habitud
nt qu’il s’échauffait et qu’il était absorbé par cette discussion, se mit à dire à haute voix : « Il faut que La Fontaine s
ntrarié de la marche du conducteur, trop lent pour son impatience, il mit pied à terre et vint l’aider à pousser la voiture
ègles de l’art. » Boileau, frappé de la justesse de l’observation, la mit en vers dans le quatrième chant de l’Art poétique
M. de Saint-Gilles, avec lequel il s’était trouvé en rapport, pour la mise en scène de l’Arsace de De Prade, en novembre 166
ton de cordialité avec lequel Boileau les lui adressait, et promet de mettre à exécution de si bons conseils. Mais, pour les r
injures au genre humain, Quand, renversant la cruche à l’huile, Je te mis le verre à la main. Le mauvais état de la poitri
escartes. Un jour qu’ils revenaient par eau d’Auteuil à Paris, ils se mirent de nouveau à agiter ces questions devant un minim
and ils arrivèrent devant les Bons-Hommes. Le religieux pria qu’on le mît à terre. Il les remercia gracieusement et applaud
il alla prendre, sous les pieds du batelier, la besace qu’il y avait mise en entrant. C’était un frère servant ; les deux p
e l’aurait jamais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de
sans nombre qu’il remarquait dans les gens de cour, il résolut de les mettre en scène. Pour les faire paraître dans tout leur
vérité. Le second était antidramatique. La perfection ne saurait être mise en scène ; elle désespère plutôt qu’elle n’encour
qu’elle n’encourage ; d’ailleurs il n’eût pas été sans danger. Faire mettre la cour en accusation par un homme qui n’eût pas
el moyen plus moral pouvait-il employer pour arriver à ce but, que de mettre en scène un homme plein de droiture, mais poussan
e d’un si bon ouvrage. Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le théâtre. » Ce refus, où brille la noble i
ellement semé, enfin cette gaieté de bonne grâce, cette joyeuse folie mises aujourd’hui à l’index et condamnées au bannisseme
grande reine en a témoigné n’a pu faire impression sur son esprit ni mettre des bornes à son insolence. Mais s’il lui restait
ocent toujours opprimé, et la vérité toujours cachée. On craint de la mettre au jour, de peur d’être regardé comme le défenseu
la cabale. Nous avons tout lieu de croire que celui qui le premier a mis cette charge sur le compte de Molière n’a pas mêm
est certainement le plus profondément tracé de tous ceux qui ont été mis sur la scène jusqu’à ce jour. C’est l’âme d’un hy
ns en rien dire à son mari, et, le jour de la représentation, elle se mit de très bonne heure en devoir de s’en vêtir. Moli
e, se frappant la tête avec les marques du plus violent désespoir, se mit à crier : « Ah ! chien ! ah ! bourreau ! » Champm
s de s’unir. Le chef de la troupe, père adoptif de la fiancée, voulut mettre des obstacles à l’exécution de ce projet ; il par
eunes seigneurs. Mais le glorieux traité d’Aix-la-Chapelle étant venu mettre fin à ces débats sanglants et rendre les vainqueu
le temps perdu pour les plaisirs. Le talent de Molière fut de nouveau mis à contribution pour ajouter au charme de cette jo
ges leçons, leur danger n’accuse pas l’immoralité de l’auteur qui les met en scène, mais des spectatrices qu’ils peuvent sé
iquer le lendemain soir. Plein d’une orgueilleuse satisfaction, il se mit dans cet intervalle à courir publier de tous côté
mort en 1673, il ne put écrire comme cet auteur ni comme Bossuet, qui mirent à profit tous les progrès de la langue. C’est déj
oir de ses rivaux ; mais nous trouvons qu’il y aurait prévention à la mettre au-dessus de son style poétique, qu’elle égale ma
leurs pères ; mais tous les deux veulent apprendre aux pères à ne pas mettre à cette cruelle épreuve la vertu de leurs enfants
ur la place du Palais-Royal, aperçut deux de ses amis qui venaient de mettre l’épée à la main l’un contre l’autre. Il se jeta
our, sur le théâtre, avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de mettre en scène un personnage de cette sorte78. Le gazet
rétend dans sa correspondance (21 novembre 1669) que Molière songea à mettre à la scène une histoire plaisante qui eut lieu à
chambre, où il faisait sombre, quatre hommes se jetèrent sur lui, lui mirent une corde autour du cou, et lui voulurent lier le
de autour du cou, et lui voulurent lier les mains et les pieds. Il se mit en défense, et se remua si bien contre ces quatre
ôt faire sa plainte chez le commissaire ; après quoi le barbier a été mis en prison, où il est et sera jusqu’à la fin du pr
ibre que leur devait causer une pièce dont les intermèdes avaient été mis en musique par Lulli, si vanté et si fêté alors,
e de ceux du poète bel esprit. Il ne s’en déclara pas l’auteur, et ne mit que le prince dans sa confidence. Tous les courti
. Celui-ci venait de se venger d’un rimeur qui se croyait poète ; il mit en scène, le mois suivant, un de ces bons roturie
une foule à laquelle la Bérénice de Corneille, presque simultanément mise à la scène, faisait également prendre le même che
necdote ne saurait être vraie ; Rohault n’avait pas à craindre d’être mis en scène et d’être tourné en ridicule par celui q
it, a-t-on dit, en 1670), comme il devait paraître sur son âne, il se mit dans la coulisse pour ne pas se faire attendre, e
ur de voir son maître renversé sur le derrière de cet animal, tant il mettait de force à tirer son licou pour le retenir. Enfin
is voyant arriver le terme qu’on lui avait assigné, et n’ayant encore mis que la première main à son ouvrage, il prit le pa
un jour si injustement étendre jusqu’à ses opéras. Enfin le Florentin mit en musique ce poème, qui fut soumis au jugement t
a récompense de cette association littéraire et de ce luxe inusité de mise en scène. La chronique prétend que la représentat
meuse Comédienne, elle avait haï Baron comme un petit étourdi qui les mettait fort souvent mal ensemble par ses rapports ; et c
cembre 1670, récemment découvert. Il lui avait successivement donné à mettre en musique les intermèdes de Pourceaugnac, ceux d
in lui ayant adressé quelques mots piquants, il n’y retourna plus, et mit ses deux adversaires en scène. Cette assertion a
e, malgré tout son talent, eût pu y trouver grâce. Bussy-Rabutin, qui mit tant d’ardeur à faire casser le mariage de sa fil
sacré de l’Évangile, et les ruelles de ses productions galantes ; il mit encore le nom de l’original au bas de la copie, p
oser quelque roman ou quelque conte en vers le temps qu’il consacra à mettre Fréron en scène. Ménage, toute piquante que fut l
e telle conduite, désavoua, par égard, qu’il eût eu l’intention de le mettre en scène, comme Ménage prétend qu’il le fit. Mais
ns le rôle du Docteur amoureux, « la manière dont il s’en acquitta le mit dans une si grande estime, que Sa Majesté donna d
arut si passionné et si soumis auprès de sa nouvelle maîtresse, et la mit dans une position si critique pour une veuve, qu’
e tribut tardif à la mémoire de ce grand homme. En 1769 son éloge fut mis au concours et le prix fut décerné à un littérate
rs des idées qu’il a su faire fructifier. Nos vieux écrivains ont été mis par lui à contribution avec un rare bonheur. Il n
ne un seul instant la peine de rapprocher Molière des auteurs qu’il a mis à contribution, et l’on verra si imiter de la sor
l’a seulement retourné, Et, le retournant, cet infâme Pour un homme a mis une femme. Puis Érato dit à son tour à Apollon :
des Diafoirus (p. lxxxi) ; c’est une erreur que nous croyions l’avoir mis en mesure d’éviter quand nous avons imprimé, il y
intenant Grimarest avait dit : « Le jour suivant, on fut obligé de la mettre au double à cause de la foule incroyable qui y av
tique, le Faux Savant et le Pédant coquet : Vivat ! Les comédiens ont mis dans leurs affiches qu’il faudra retenir les loge
ut que douze ans plus tard, dans Les Femmes savantes, qu’il se trouva mis en scène précisément avec Cotin, qui se réjouissa
fit paraître chez Jean Ribou, en avril 1660, Les Précieuses ridicules mises en vers. Somaize dit dans une note préliminaire p
ici les versions avaient été défendues, et qu’il ne fût pas permis de mettre le Pater noster en vers. » La comparaison était t
un livre intitulé Le Procès des précieuses, avec le Dictionnaire, et mis en vers les Précieuses ridicules ». Cela ressembl
s le nom de Boursault. Mais, à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l’on en doit concevoir
oup de pinceau à son Portrait ; mais nous nous sommes bien gardés d’y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de suc
t les ornements », comme dit La Grange, entraînèrent de tels frais de mise en scène et un surcroît si considérable de frais
s, il se demande si ce ne fut pas pour cette publication qui avait pu mettre « les gens de bien » en mauvaise humeur. Ce qu’il
47 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ute et sur Térence, observons que la différence de leurs talents n’en met aucune dans le génie de leur Théâtre. On ne voit
t ce qui peut donner l’idée d’une situation, développer un caractère, mettre un ridicule en évidence, en un mot toutes les res
ière comique le développement de son sujet et celui de ses caractères mis dans tout leur jour par leur mélange et par leur
rsa l’ancien système, et tirant le Comique du fond des caractères, il mit sur la Scène la morale en action, et devint le pl
ité. On reproche avec raison à l’un des imitateurs de Molière d’avoir mis sur le théâtre un neveu malhonnête homme, qui, se
x. Molière, après Le Misanthrope, d’abord mal apprécié, mais bientôt mis à sa place, fut sans contredit le premier Écrivai
ège d’un vice principal ! Avec quelle adresse il les fait servir à le mettre en évidence ! Quelle finesse sans subtilité ! que
er par la postérité comme un Peuple de dupes et de faussaires. S’il a mis sur la Scène des intrigues avec de jeunes personn
place vacante pendant un siècle. La trempe vigoureuse de son génie le mit sans effort au-dessus de deux genres, qui depuis
ts, auront caché la misère et la nullité des Poètes. Tous ces drames, mis à la place de la vraie Comédie, ont fait penser q
ger comme des coupables puissants que la multitude de leurs complices met à l’abri des recherches. S’il est ainsi, la vraie
riste qu’un pédant Pyrrhonien incertain de son existence ? Molière le met en scène avec un Vieillard prêt à se marier, qui
ps de Molière, peut-être avaient-ils besoin d’une longue paix pour se mettre en état de reparaître. De bons esprits ont pensé
48 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
sans pleurs, j’imagine, Malgré l’honneur vanté d’une antique origine, Mettre ma famille à l’encan. Mais, lorsque je me trouv
a foi, si se rompt (Cicéron), si se casse, ou si se brise, je ne m’en mets guère en peine ; mais tu m’écouteras, ou je te va
andin, peu satisfait de l’incivilité des petits chiens qu’il a laissé mettre dans son bonnet carré, les repousse loin de lui a
belle Lucrèce ; il pousse même la complaisance de son médecin jusqu’à mettre dans sa bouche les vers suivants : Bois-Robert n
ière de voir. Ce serait un très grand mal si Molière n’avait toujours mis en scène des vieillards intéressés, et ne s’était
ri, qui, comme Molière, était à la fois comédien et auteur. Molière a mis également Plaute et Térence à contribution. La co
a faiblesse de consacrer. Il fallait bien que le reste du discours se mit à l’unisson du nom incomparable d’Arthenice. De l
es paroles, il semble qu’il soit assez modeste pour craindre de faire mettre son nom sous la presse; cependant il cache sous c
assassine. Molière, en cette circonstance, eut recours au suicide; il mit lui-même don Garcie de Navarre au rang des morts.
surément, mais qu’on pardonne à Molière à cause de la naïveté qu’il y met . Le dénouement de l’Ecole des Maris, vanté par be
aillée que celle de l’Ecole- des Maris. Molière, dans l’avertissement mis en tête de la première édition de ses Fâcheux, as
st un des procédés les plus ingénieux de Molière, et qu’il avait déjà mis en usage dans les Précieuses Ridicules. Nous ne
xotique qui se développe en un moment, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche, un beau jour, la fleur fait éclater
e a encore imité plusieurs ouvrages pour composer cette comédie. Il a mis à contribution un conteur italien du XVI siècle,
occasion de cette levée de boucliers contre l’Ecole des Femmes, pour mettre en scène ses adversaires et les traduire au tribu
édie qui rabattit la fortune et l’orgueil de Molière. Boursault s’est mis lui-même en scène à ce propos : DORANTE. Et qui
ouvent blessées; un père de famille raisonnable ne craindra jamais de mettre les œuvres de Molière dans les mains de ses enfan
e une pièce prise de l’espagnol, et que Molière n’eut pas le temps de mettre en vers. C’est le fameux sujet du convié de Pierr
e, du reste, il venait d’achever, mais dont les faux dévots s’étaient mis en devoir d’empêcher la représentation. Don Juan,
je ne suis pas dupe de son courage : n’est-il pas entouré de gens qui mettent à tout propos l’épée à la main ? Il faut bien qu’
de Cliton du Menteur ; et Thomas Corneille, lorsqu’il s’est avisé de mettre Don Juan en vers, croyant ressaisir un bien de fa
ébattre dans les filets où l’a enlacé une coquette ; bien plus, il se met en colère à propos d’un sonnet. L’exagération de
e de mérite de ne pas aller à Paris, parce qu’il n’y réussira pas, se met à pleurer sur son sort, à lui qui est un ignorant
arelle adresse à sa bouteille : Qu’ils sont doux !. Le président Roze mit ces vers en latin et soutint que Molière les avai
dans ce monde romanesque; il trouva pourtant des vers charmants qu’il mit dans la bouche de Myrtil. Le jeune Baron fit le s
croit la chronique, n’épargna pas son bienfaiteur. Molière se hâta de mettre dans l’ombre Mélicerte et la pastorale comique au
avec son amant. Don Pèdre, furieux, court chez la justice, afin de la mettre à la poursuite des fugitifs; mais la justice donn
deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis. Si Molière n’a pas mis les Truffes dans le repas, c’était sans doute pou
s’y reconnaître. On prétend qu’une aventure pareille à celle qu’il a mise dans sa comédie se passa chez la duchesse de Long
heveux, un grand collet, une épée et des dentelles sur tout l’habit ; mettre en plusieurs endroits des adoucisse-mens, et retr
et parce qu’il n’est pas fâché d’avoir quelqu’un là au besoin pour se mettre en colère et faire du fracas dans la maison, comm
leur coquetterie. L’Avare fut également emprunté à Plaute ; Molière mit non-seulement le poète latin à contribution, mais
ar un petit incident qui prouve que les spectateurs devraient souvent mettre un peu de réserve dans leur jugement et ne se per
itives, qu’à cette indissoluble convention dans laquelle pourtant ils mettent leur honneur. Certaines personnes timorées ont pe
a cupidité qui préside si souvent au choix d’une femme. Ces sarcasmes mis dans un des plateaux de la balance, l’emportent q
, si sûres d’elles-mêmes, relèvent l’espèce humaine à nos yeux. Elles mettent en quelque sorte la réalité d’accord avec ces idé
ous, et qui est si bien fait pour l’apprécier, elle semble destinée à mettre en relief ce qu’il peut y avoir de bonheur sur la
en long ou en large. Et lorsqu’il demande : Combien est-ce qu’il faut mettre de grains de sel dans un œuf  ; Il n’est personne
dé de sa mort prochaine, et qui, dans la douleur où son impatience le met , veut au moins se servir de tous les moyens que D
comédien Brécourt, dans une pièce intitulée l’Ombre de Molière, ou il met le poète comique aux prises avec tous les personn
avoir que l’on a exclu injustement les femmes de l’Académie, Dancourt met à leur admission les restrictions suivantes : « D
les gênées d’un sermoneur incommode ou d’un amant qu’il est urgent de mettre de côté, elles s’écrient franchement avec Henriet
strature, que Beaumarchais attaquera plus tard si vigoureusement, est mis à découvert avec beaucoup d’originalité. Le conse
r un in-douze. M. de la Protase Laissez faire, si je puis parvenir à mettre sur le théâtre une pièce sans être sifflée, on me
le vois, madame ? je travaille avec lui. Quand il a quelque ivrogne à mettre , c’est ordinairement moi qui sert de modèle. Oh !
e l’ai dans ma poche ; car dans ma mémoire, je ferais scrupule de l’y mettre . Le public est fou, Dieu me damne, De trouver à
49 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
a fausse dévotion avec la vraie, mais seulement sur l’inconvenance de mettre sur la scène comique des matières religieuses : l
conflit innombrables qui, depuis le moyen âge jusqu’à nos jours, ont mis aux prises l’Église et la raison libre, le spirit
vraie religion ; mais le monde répondait que, toute question de piété mise à part, la famille, les intérêts et l’honneur éta
J’ai si peu voulu, semble-t-il dire, flétrir la vraie piété que j’ai mis ensuite sur la scène l’incrédulité brutale, l’imp
nt l’un et l’autre et également flagellés. La vraie piété seule était mise à l’abri de toute atteinte et sortait au contrair
e nouvelles armes. C’était cependant une pensée hardie et profonde de mettre sur la scène le libertinage de la pensée au liber
du scepticisme en matière religieuse, et Bayle, lui-même, affecte de mettre la foi de côté et à l’abri. Les sceptiques tels q
ur le critique un nouveau grief et plus grave encore, celui « d’avoir mis la défense de la religion dans la bouche d’un val
 » Cette fois, Molière ne se soucia pas beaucoup de l’attaque ; il ne mit pas la plume à la main pour se défendre comme il
voir de bon. Nous n’insisterons pas beaucoup sur l’imputation d’avoir mis sur la scène une religieuse qui a violé ses vœux 
vraie question se déplace et se réduit à celle-ci : Molière devait-il mettre un tel caractère sur la scène, et était-ce approu
écution. Il ne s’agit donc pas de savoir si Molière avait le droit de mettre un athée sur la scène, mais si en faisant cela il
médie ; et ce qu’il a voulu faire, c’est une comédie. Dans les pièces mises sur le théâtre avant celles de Molière, et qui so
me excepté, pour rendre don Juan plus odieux. Mais, dit-on, Molière a mis l’athéisme dans la bouche de l’homme d’esprit, et
quelque analogie. De part et d’autre, c’est le bon sens du valet qui met en relief la folie du maître, ici une folie génér
t-il eu cet accent de vérité et cette sorte de dignité qui un instant met au-dessus de lui le plus humble des hommes ? Mais
rguments théoriques. Dans le Tartuffe seulement, Molière a consenti à mettre dans la bouche de son Cléante une tirade apologét
ur attaquer aussi ouvertement l’hypocrisie et pour ne pas craindre de mettre le blasphème dans la bouche de son héros. Un dévo
l’administration de son théâtre et à la composition de ses pièces, il mit peu de temps de reste pour se livrer à la philoso
nte et les marquis, qui nous fait rire nous-mêmes parce que nous nous mettons à leur place et que nous ririons comme eux si nou
e. Peut-on cependant soupçonner un seul instant Molière d’avoir voulu mettre la raison d’un côté et le ridicule de l’autre ? C
frappé de ce fait que la vraie vertu, la vertu rigoureuse et étroite, mise en conflit avec le monde, devient ridicule ou du
arme lui sert contre tous, mais nul ne peut la retourner contre lui. Mettez un héros de Corneille en face d’une jolie femme,
hef-d’œuvre du théâtre comique ait eu pour objet la peinture du monde mis en regard de la générosité, la loyauté et de l’ho
notre esprit, nous dirions que l’auteur dramatique de nos jours qui a mis Le Demi-Monde sur la scène a rencontré, sans y av
la jalousie ; de part et d’autre, c’est une lettre compromettante qui met aux prises les deux amants ; de part et d’autre,
autant moins que la mort d’un maître riche ne pouvait en aucune façon mettre en péril les gages d’un valet. On pourrait sans d
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
re ; mais qu’il aura été détourné de les publier par la crainte de se mettre subitement en contradiction avec l’épître où il p
ir s’élever à un genre plus grave que celui de la satire ; qu’il aura mise dans son portefeuille, en attendant que le démon
t sa marche dans la carrière qu’il s’était ouverte. En 1670, il avait mis au théâtre Britannicus, ouvrage sévère, où l’on v
crifice qu’il avait pu faire de Marie de Mancini. En 1673, Mithridate mit sous les yeux du prince conquérant et galant    
77, Racine ne publia aucun ouvrage, non plus que Boileau. En 1677, il mit Phèdre au théâtre. Cette pièce donna lieu à un in
arterre ; Rit des vains amateurs du grec et du latin, Dans la balance met Aristote et Cottin ; Puis, d’une main encor plus
r faire goûter son livre à l’univers, Croit qu’il faudrait en prose y mettre tous les vers. — À quoi bon m’étaler cette bizarr
telle assertion. Mais enfin je me soumets. Un de ces biographes, qui mettent Racine aux prises avec l’hôtel de Rambouillet, no
dait cette conjecture ? sur deux lettres de madame de Sévigné où elle met en parallèle Corneille avec Racine, et peut-être
ère contre l’auteur de tant de lettres charmantes, et à ce sujet il a mis en avant que le goût qui juge est différent de ce
se du rôle de courtisan par une certaine familiarité avec eux mais il mit dans cette familiarité plus de réserve et de mesu
51 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
parut aux courtisans une marque certaine de mécontentement, et ils se mirent à traiter le poète comme un homme en disgrâce, c’
’il s’était condamné à plus d’ennui par la sévérité de son étiquette, mettait son plaisir au-dessus de beaucoup de choses, acco
taire du Roi, la compagnie se serait opposée à ce qu’il le fût, il se mit en tête de le devenir, pour mortifier leur vanité
it-il besoin qu’un Gandouin se ruinât par sotte vanité, pour penser à mettre sur la scène un travers qui était alors une sorte
ène un travers qui était alors une sorte d’épidémie ? Cette fureur de mettre des noms aux portraits du théâtre appartient à ce
en fallait pour compter la somme. Les besoins du gouvernement avaient mis cette taxe sur la vanité française ; et, comme on
r, parle avec le plus risible enthousiasme d’un métier que la fatuité met en crédit ; et ses ouvriers, qui n’ont pas encore
it à la tête de toutes les classes dont se composait la roture, et la mettait presque de niveau avec la noblesse. Puisque j’ai
at d’hostilité ouverte, il peut croire qu’où la force ne saurait être mise en usage, il doit être permis d’employer la ruse.
communicatif ? Elle est une de ces véritables servantes que Molière a mises le premier sur le théâtre, où elles ont retenu so
donnés à sa cour, demanda à Molière une pièce dont le genre permît de mettre en jeu toutes les merveilles de la mécanique du t
ault composa les paroles destinées à être chantées, et Lulli, qui les mit en musique, fournit les paroles italiennes du pre
cérémonies secrètes ; et, d’ailleurs, ils pouvaient sans danger être mis sous les yeux des profanes, puisqu’ils ne donnaie
x d’avoir traité un sujet auquel son oncle, le grand Corneille, avait mis la main, et voulait-il, au moins, que d’autres ne
ain, le personnage de Scapin est, sans contredit, de tous les fourbes mis au théâtre, celui qui a le plus de fertilité dans
52 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
positions qu’exigeait le danger de l’entreprise, et celui qui l’avait mise à fin, en acquérait une célébrité qui durait tout
t pouvait être, une espèce de prologue dialogué ; mais Molière y a su mettre plus de génie comique qu’on n’en trouve dans beau
ne considère que ceux qui sont groupés autour de lui, uniquement pour mettre en action son ridicule, ou pour lui donner du rel
ent sortis du pinceau de Molière ? Est-il un accessoire plus propre à mettre en jeu, à faire valoir et en même temps à punir l
cereux rival, et, comme s’il était de notre siècle, pense que l’or se met au niveau de tout, si même il ne s’élève au-dessu
cte, dont on ne peut plus être frappé en l’absence des originaux, ils mettent cette charge bouffonne, qui peut toujours plaire
ussi ouvertement raffiner sur le sentiment et le bel esprit, elles se mirent à déraisonner sur la science. Les fades madrigaux
s tourbillons, à laquelle elles ne comprenaient rien. Descartes avait mis à la mode la physique transcendante, et nos préci
occupé des Femmes savantes, et ayant besoin d’un poète ridicule pour mettre en jeu le mauvais goût et le fol enthousiasme de
de son esprit parurent baisser, et ses parents agirent pour qu’il fût mis en curatelle. Alors, tel que Sophocle, lisant son
renommée, souvent même celui de sa fortune. Le travers que Molière a mis sur le théâtre, est heureusement borné à un petit
homas, a fait le procès à Molière, au sujet des Femmes savantes. « Il mit , dit-il, la folie à la place de la raison, et l’o
pulente, qui fît fort peu de cas du savoir et du beau langage, et qui mît bien au-dessus les commodités et les jouissances
. Mais, à ces concessions si larges, et j’ajouterai, si légitimes, il met une seule restriction, c’est que les femmes ne fa
ailleurs plein de lumières et de bonne foi, quand la prévention lui a mis son bandeau sur les yeux. Thomas voit dans Chrysa
s du voisinage : Clitandre compte peu sur tous ces auxiliaires, et il met , avec raison, sa plus grande espérance dans l’amo
not, tous deux amis de Molière, et le premier son camarade, aient été mis par sa veuve en possession des manuscrits de ses
e, suivant la coutume, portées au bas des pages, où je continuerai de mettre celles qui n’offriront que des différences peu im
sse coupable peut arriver un homme qu’un soin pusillanime de sa santé met à la merci de ceux qui l’entourent de leurs soins
de leurs soins intéressés. Ce personnage de Béline, plus développé et mis davantage en action, pourrait être le personnage
ges si plaisamment et si diversement ridicules ? Molière, qui n’a pas mis moins de neuf médecins au théâtre, a merveilleuse
ent fera autant de victimes dans les épreuves de la clinique, qu’il a mis d’adversaires à quia dans les disputes de l’école
ut le monde se servait. Corneille, dans Le Menteur, n’a pas craint de mettre de ces expressions dans la bouche d’une femme par
Le Malade imaginaire, avec cette seule différence qu’Argan parle de mettre sa fille dans un couvent , et qu’Argante parle de
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
Ne nous contentons pas d’indiquer le défaut. Il est nécessaire, pour mettre à profit nos remarques, d’aller à la source du vi
situations avec les caracteres, & des intérêts avec les intérêts. Mettons -nous bien cette vérité dans la tête ; tâchons de
as avec lui des scenes où ils soient divisés d’intérêt, il ne peut le mettre dans des situations qui contrastent avec son cara
îner Cléon dans des situations qui contrastent avec son caractere, le met au contraire tout-de-suite à son aise, en l’engag
geant à faire de la dépense. Les personnages qui entourent l’Avare le mettent dans des situations qui finissent toutes par lui
une grande révérence, & se retire sans dire un mot. Elle a enfin mis , tant bien que mal, son héros dans une situation
est opposé. Je connois plusieurs pieces dans lesquelles le personnage mis en opposition avec le premier brille plus que lui
caractere opposé au sien, releve les agréments de sa vivacité, & met en jeu son humeur capricieuse. ACTE II. Scene II.
les intérêts des autres personnages, tous amenés adroitement pour la mettre dans des situations qui font valoir ses caprices 
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
qu’il le forcera lui-même à la lui remettre. Arlequin va se déguiser, met un voile, fait semblant d’être Turqueta. Scapin s
une maison dont il peut disposer : l’Etourdi vient tout gâter. Scapin met adroitement un pistolet à la ceinture du Turc, &a
c, pour l’accuser d’être un perturbateur, ou du moins ne l’a-t-il pas mis en action ; il a renchéri sur l’idée de faire ach
; Que mon soin par leurs mains ne veut avoir Célie Qu’à dessein de la mettre au pouvoir de Lélie, Et faire que l’effet de cett
x du côté de Léandre. Hippolyte. Quoi ! tout ce grand projet, qui m’a mise en courroux, Tu l’as formé pour moi, Mascarille ?
Mais il ne l’épousera pas. . . . . . . . . . . . . . . . M. Piron a mis la même situation dans la Métromanie, acte II, sc
a vivacité de son amour les occasionne. Louons Moliere de n’avoir pas mis sur la scene le caractere Italien ; mais gardons-
eur à Philipin. Mascarille, dans le dessein de servir son maître, se met au service de son rival, comme Philipin au servic
elle-sœur avec un mot de lettre qu’il lui donneroit, dans laquelle il mit la raison qui l’obligeoit de retarder encore deux
55 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
est donc un moraliste ; il enseigne donc les règles de la vertu ; il met donc en pratique le précepte d’Horace traduit par
n. sceptique indulgent226. Il condamne absolument Tartuffe 227, et le met aux prises avec un bourgeois sot et crédule, qu’o
ce d’erreur que, cherchant en ses ouvrages ce qu’il ne tenait pas à y mettre , on arrive à en tirer les beaux préceptes d’honnê
quoique pendables, de ce héros qui veut Qu’au bas de son portrait on mette en lettres d’or : Vivat Mascarillus, fourbum imp
’est pas si noir qu’on le fait.   Ce n’est pas une fois que Molière a mis sur le théâtre ces conduites criminelles, fardées
ronté les galères ; qui, au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les entreprises les plus difficil
ui subissent la toute-puissance de son génie diabolique263.   On peut mettre en avant l’excuse que, tout en nous réjouissant p
rner, dans les Hommes de Molière, les principes d’honnêteté qu’il y a mis  : il ne faut que voir, et suivre l’entraînement d
d (Histoire de la Littérature française, liv. III chap. IX, § 2), qui met trop de bonne volonté à trouver une morale à cett
56 (1802) Études sur Molière pp. -355
philosophie pratique, plus douce, plus utile, et que nous lui verrons mettre en action dans toutes ses pièces. Cinq années suf
a pas saisi ; cet excès de prudence, ménagé avec art, eût plaisamment mis fin aux étourderies de Lélie. Bret est à peu près
cond est tout au moins inutile. Le genre. — J’entends tous les jours mettre cette comédie au rang des pièces d’intrigue, et c
répétitions, aux premières représentations, tout ce qu’il avait voulu mettre dans les vers, dans les caractères, dans l’ensemb
jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne cherchez pas à mettre la manière à la place de la nature. Je ris quand
lle, c’est vous qui l’a… avez bien vou… oulu, et que Lucile, pour se mettre à l’unisson, lui réplique en chevrotant : Moi, p
ocès des précieuses, deux comédies de sa façon ; en vain il finit par mettre la pièce de Molière en méchants vers, elle n’en f
amassés les deux années précédentes, et durant lesquelles il n’avait mis au jour que deux pièces d’un seul acte, en donna
la vérité avec laquelle il exprimait un sentiment, et par l’art qu’il mettait jusque dans les moindres détails de son jeu. Les
du Prince jaloux. La pièce italienne mérite de préférence que nous la mettions en comparaison avec la française. Précis de Il
ue Baron était bon comédien, je devine non seulement comment il était mis , mais je vois encore d’ici la couleur de sa perru
. La comédie de L’École des femmes parut à Paris le 26 décembre. Elle mit le comble à la jalousie des auteurs, et surtout à
ue sa femme, voulut voir jusqu’où pouvait aller sa simplicité ; il se mit dans une chaise, la fit tenir debout, et lui dit 
père que j’aurai sujet de louer Dieu tant que nous vivrons ensemble ; mettez -vous bien dans l’esprit ce que je vais vous dire,
érer, tira de l’armoire une armure, en couvrit l’idiote, et lui ayant mis une lance à la main, lui dit que le devoir des fe
e, et le mari, toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer, fait mettre le feu à sa maison ; il ordonne de ne ménager qu’
à l’incendie. Le Maître en droit. Dans un conte de Boccace, mis en vers par La Fontaine, un maître en droit fort
tune ; si sa diction est moins naturelle que maniérée ; si surtout il met la moindre finesse, la moindre malignité dans ses
isé crut se signaler par une comédie en un acte et en prose, où, pour mettre les femmes de son parti, il affecta de rappeler c
exes, pour tous les états : et dans ce siècle même, nous n’avons qu’à mettre les adresses. À vous, mesdames, qui regardez tout
ublaient d’efforts pour séduire leur juge, lorsqu’il demanda qu’on le mît à terre devant le couvent des Bons-Hommes, et all
la pièce espagnole, parce que Molière les a tous évités ; mais a-t-il mis à profit les situations les plus intéressantes ?
troupe de Molière en lui enlevant ses spectateurs. Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène, un sujet si propre à sé
tirer sa pièce, n’osa même pas la faire imprimer. Thomas Corneille la mit en vers après la mort de l’auteur, et la fit donn
l est sorti de la plume de Molière, et avant que Thomas Corneille eût mis la pièce en vers41. De la tradition. L’une
roissent avec l’importance de l’objet, et par le choix des charlatans mis en action. Le dénouement de Molière et celui de C
is scènes, on connaît déjà, non seulement les personnages qui doivent mettre en jeu les ressorts principaux, mais leurs qualit
tes, pour qu’il pût être l’unique objet d’une pièce en cinq actes, le met en opposition avec une prude, un bel esprit, quel
qu’elle lui disait en minaudant : Dois-je prendre un bâton pour les mettre dehors, il ne manquait pas de la parodier, et de
rand monde, et non une bourgeoise qui tient cercle ; que je dois être mise noblement, et non comme une marchande de modes :
ur, et repoussa faiblement les éloges ; alors Molière, qui avait déjà mis le roi dans sa confidence, laissa tomber le masqu
, et sa poitrine, déjà très affaiblie, le contraignit non seulement à mettre cet intervalle entre la représentation de la cour
Sénateur, la mine la plus féconde à tous les auteurs qui, depuis, ont mis sur la scène des robins petits-maîtres. Mais que
e, je t’appliquerais le plus beau des soufflets ! » Il n’a pas eu la mise d’un cuistre, comme celui-ci… ; il ne s’est donné
rveilleux ? Les actrices à qui l’on reproche, dans ce rôle, soit une mise trop négligée, soit une parure trop recherchée, c
oir sa coquetterie, même son opulence. Acte III, scène iii, Tartuffe met la main sur les genoux d’Elmire, et Molière, qui
deux manières, des nuances propres à être saisies, à être adroitement mises en usage, mais avec le soin le plus scrupuleux d’
ne cessaient de féliciter fauteur : il est beau, lui disaient-ils, de mettre la vertu dans son jour ; « oui, répondait Molière
aits pour être lus, et ne critiquez pas ceux qui sont faits pour être mis en action ; vous ne savez pas les apprécier.
ur le téméraire qui l’a insulté, et veut le tuer ; mais Jupiter vient mettre le holà, et Sosie se range de son parti. Acte
l’époux qu’il est son rival heureux ; mais chez Plaute, Bromie a déjà mis deux fois le public dans la confidence, d’abord,
en est peu qui, en jouant le dernier rôle, n’aient été punis d’avoir mis l’autre un peu trop à l’écart ; or, par comparais
que les comédiens pour distinguer la bonne tradition de la mauvaise ; mettons -nous d’abord à la place du machiniste ; nous liso
ère nourricier ; devons-nous en croire nos prédécesseurs ? Ou faut-il mettre la direction en frais pour donner des voitures au
rimons le prologue. » Et l’on s’en passe encore très souvent, ou l’on met les nuages sur roulettes, afin que la Nuit et Mer
t, jusqu’à ce qu’un décorateur plus hardi que nous ose se dire : « je mets devant les palais des héros tragiques, un péristy
re, et les vers de Scarron faisaient l’admiration de Paris64. Le goût mit peu à peu L’Avare à sa véritable place, malgré le
urier. Enfin, Harpagon se montre plus avare qu’Euclion, en voulant se mettre en dépense pour faire écrire en lettres d’or, sur
, dans sa Belle Plaideuse, un Ergaste qui cherche de l’argent ; on le met en présence d’un usurier qui se trouve être son p
roches, comme Harpagon et Cléante. Rabelais dit : « Je pourrais paix mettre , ou trêve pour le moins, entre le grand roi et le
mariage du grand Turc avec la République de Venise, ce qui doit être mis au rang des plaisanteries, et non des grossièreté
mène. Qu’a-t-il fait pour cela ? Il a associé l’usure à l’avarice, et mis l’avarice aux prises avec l’amour. Oh Molière ! M
es spectacles, au parterre ; mais qu’il me soit du moins permis de le mettre en scène : je n’en fais pas un vieillard, je lui
ssaire, renonçant à la gravité de son ministère, cesse d’écrire et se met de moitié dans les lazzis. Jusques à quand, cher
t pris une résolution, insista pour qu’il fût maintenu. Louis XIV fit mettre sa maison sous les armes, et la défense d’entrer
t partie, que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne s’empressèrent de mettre au théâtre, le 2 mars 1669 ; et bientôt ils euren
Disgrâces d’Arlequin. Arlequin est persécuté par un fourbe, qui met à ses trousses des faux créanciers, des aventuriè
bague, s’adresse à un chevalier d’industrie, qui prend la bague et la met entre les mains d’un filou déguisé en médecin, ce
reprochant avec amitié d’avoir formé le plus sage des projets sans le mettre de la partie, ensuite en leur conseillant d’atten
le roi ne lui en dit pas un mot à son souper ; tous les courtisans la mettaient en morceaux ; Molière nous prend assurément pour
de placer son héros dans une classe qui, grâce à sa fortune, peut le mettre aux prises avec les charlatans de tous les états,
ite, et madame Jourdain ne voyant plus en elle qu’une rivale, doit la mettre à la porte. Dans la même scène, madame Préville,
e, et nous pouvons sans doute le répéter en parlant d’une pièce qu’on met au rang des farces. Les farces qu’enfante une ima
uin, on le menace de le faire pendre, s’il n’avoue son larcin ; il se met à genoux, et déclare une infinité de vols dont on
cinquante mille écus. Lucas, tenté par la somme, prie Rodomont de le mettre à sa place ; alors Isabelle et Tabarin paraissent
racle, prend dans la fable de Psyché l’instant le plus favorable pour mettre à contribution le ciel, la terre et les enfers. L
. Molière, tourmenté par le mal de poitrine qui l’avait forcé de se mettre au lait, travaillait depuis quelque temps avec mo
devant Boileau, qui la rendit à Molière, et celui-ci se dépêcha de la mettre dans sa pièce. Ce n’est pas une imitation, va-t-o
tes est une des pièces où la plupart des acteurs affectent le plus de mettre de l’esprit ; comme si l’auteur n’y en avait pas
nt le plus de mettre de l’esprit ; comme si l’auteur n’y en avait pas mis assez, et comme si, en la composant, il ne leur a
t À consentir pour vous à ce dont il s’agit. Pourquoi Molière a-t-il mis cet aveu dans la bouche de sa prude ? Pour nous p
andez. Je suis trop flatté de la mission et de son objet, pour ne pas mettre de l’empressement et du zèle dans les recherches
e monsieur le donneur. Je demande aux connaisseurs si les financiers, mis au théâtre depuis Molière, ne sont pas calqués su
, le plus piquant, le plus essentiel, surtout le plus moral, puisque, mis en opposition avec l’héroïne, il couvre de ridicu
e. L’exposition. — Au rang des meilleures ; Argan, dans un monologue mis en action par son caractère même, nous dévoile en
l’accent gascon de Géliote, les Arlequins se donner un gros ventre et mettre des pinces sous leur masque, afin de nasiller com
e Béline. Le professeur. Vous paraissez, belle dame, vouloir vous mettre sur les rangs. une élève. Oui ; et j’espère qu’o
ccessivement un gobelet, une bouteille d’osier, avec un biscuit qu’il met tremper dans du vin, et que Toinette lui enlève f
avaient rendu sa poitrine très délicate ; nous l’avons vu forcé de se mettre au lait pour toute nourriture ; nous l’avons vu r
é de la chaise, crainte d’accident, conduit Molière chez lui, le fait mettre dans son lit, et ne le quitte que lorsque son mal
jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un comédien Qui mît à les polir sa gloire et son étude, Mais Molière,
e proposition. J’aime mieux m’adresser à vous, ajouta -t-il poliment, mettez un prix à votre travail, et je signe ; tant de lo
Voltaire, dans la vie qu’il nous a donnée de Pocquelin, et que Bret a mise à la tête de son édition. Je saisis l’occasion de
e estime ? Est-ce par l’ongle long qu’il porte au petit doigt ? l’on met à la place du dernier vers le suivant : Est-ce p
l’Encyclopédie, « que Molière avait écrit sa pièce en prose, pour la mettre ensuite en vers, mais que les comédiens voulurent
57 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ègles de la langue. » Quoi ! Molière a été incorrect à dessein ! Il a mis tout exprès des fautes dans la bouche de ses pers
, et du rôle de Martine où les vices d’oraison ne sont qu’un moyen de mettre en jeu le travers de trois femmes puristes et péd
ourdain, personnages entre qui l’éducation et le rang dans la société mettent la plus grande différence possible de sentiments,
ire ne semblait-il pas inviter les gens de lettres à s’en occuper, et mettre , pour ainsi dire, sur la voie celui qui se décide
nfrère à l’Académie, M. le comte François de Neufchâteau. Enfin, j’ai mis à contribution le zèle et les connaissances de be
ui daigneront y prendre intérêt : je recevrai avec reconnaissance, je mettrai à profit, avec empressement, tout ce qui pourra m
lle dut d’abord s’attaquer à ce qu’il y avait de plus élevé ; elle se mit donc à insulter les magistrats, les généraux, les
é conservé de la troisième12. Aristophane et Ménandre ont été souvent mis en regard et comparés. Aristophane renferme, pour
on peut qualifier, quant au fond, de satire personnelle et politique, mise en action. Pour la forme, c’est l’allégorie extra
il est bon, il va jusqu’à l’exquis et à l’excellent ; il peut être le mets des plus délicats. » Ménandre représente aussi à
es lointaines, parlaient des milliers d’hommes qu’ils avaient tués ou mis en fuite, et recevaient des coups de bâton de qui
effrayant pour les hommes opulents qu’un soin excessif de leur santé met dans la dépendance des êtres intéressés qui s’emp
humaine, telles que la nature ou la société les distinguent ; ils ont mis sur la scène des figures presque symbolique, repr
est parce qu’il l’a imitée et n’a jamais imité qu’elle, que Molière a mis dans ses personnages une si admirable variété. Se
dégoût non moins outré pour le savoir. Molière ne pouvait manquer de mettre en action ces traits d’observation générale. Mais
ssi peu de retenue, que le font tous ces personnages infatués qu’il a mis sur la scène. Mais, je le répète, la perspective
hommes si diversement organisés, fait comme un assemblage d’automates mis en mouvement par les mêmes ressorts. La cour, il
rs de la classe à laquelle ils appartiennent. Une seule fois, Molière mit en scène des personnes de la cour dans une comédi
its. Les anciens, qui ont excellé dans les expositions tragiques, ont mis peu d’art dans celles des comédies. Quelquefois,
, qui, commençant l’action, ou, mieux encore, la supposant commencée, mettent tout d’un coup le spectateur au fait du personnag
ent naturellement du cours imprimé à l’action par le jeu des passions mises en scène. J’ai dit que les intrigues de Molière é
le et vraisemblable à la fois. Disons la vérité : soit que Molière ne mît pas le même prix à cette partie de fart, soit que
t des idées, soit à l’espèce, soit à la situation des personnes qu’il met en scène. Mais d’excellents juges ont attaqué sa
e quelques rôles de paysans ou d’étrangers, ont prétendu que, afin de mettre plus de naturel et de vérité dans son dialogue, i
ita l’antiquité, ainsi que l’ont fait nos plus illustres auteurs ; il mit à contribution les théâtres étrangers ; il alla f
res comme dans le monde, Molière fut un des écrivains qui ont le plus mis à profit les pensées des autres. Mais aussi de co
uvrit celle où devait se distinguer plus tard un esprit singulier qui mit sur la scène l’analyse subtile des mouvements du
tte habitude qu’ont au collège les enfants liés entre eux d’amitié de mettre en commun tout ce qu’ils possèdent ;et Molière ap
rd pour son amusement et celui des autres : elle crut bientôt pouvoir mettre un prix au plaisir qu’elle procurait ; mais, ce q
ntrant, aux acclamations universelles, dans la capitale où l’on avait mis sa tête à prix, affermissait et même ennoblissait
leine Béjart, leur prétendue mère commune, Marie Hervé, l’aurait donc mise au monde sept ans après que Madeleine était accou
es communes même aujourd’hui, que les officiers civils et judiciaires mettent le plus grand soin à les prévenir ; et chaque jou
, ne pouvait pas être âgée de moins de quarante-cinq ans, lorsqu’elle mit au monde le dernier. Mais voici la dernière et la
contemporains de Molière, où plusieurs détails de sa vie privée sont mis au grand jour. Mais, d’un autre côté, si, pour cr
vez peut-être faim : moi-même je m’éveille avec un assez bon appétit. Mettez -vous à cette table, et qu’on me serve mon en cas
contre l’ordinaire, leur ayant inspiré des pensées sérieuses, ils se mirent à moraliser sur les misères de la vie, et à comme
re de lui s’il la subit ? Chapelle, que l’argumentation courrouce, se met à employer la force. Godemer fait résistance. Le
re et le valet se gourment, et le cocher fait d’inutiles efforts pour mettre le holà. Molière, qui, de sa fenêtre, voyait cett
le temps pour achever Psyché, eut recours à Corneille, que ce partage mit à même de prouver un nouveau talent et d’acquérir
e l’aurait jamais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de
en témoignage du fait. Il doit nous être doux de penser que celui qui mit dans la bouche de Cléante un si admirable portrai
auteurs contemporains, et qu’ainsi il lui arrive très-fréquemment de mettre sur le compte de l’écrivain, des fautes qu’il ne
crime étaient si familiers alors, que Corneille n’a pas craint de les mettre dans la bouche d’une femme parlant à une femme. D
Français, ouvrage rempli de recherches aussi curieuses qu’exactes. Je mets au nombre des plus précieux renseignements qui m’
Beffara trop de reconnaissance pour l’empressement et le zèle qu’il a mis à me fournir tous les renseignements qui pouvaien
Angers, et mort à Paris en 1688.Après avoir étudié la médecine, il se mit à voyager. Il séjourna douze ans dans l’Inde. À s
était un roman, et non une tragédie. Racan a fait un sixain pour être mis en tête de cet ouvrage (voirŒuvres de Racan, tome
le production. Feu M. Barbier, auteur duDictionnaire des Anonymes, la met sur le compte d’une madame Boudin, dont le nom, e
pagnons. Ceux-ci prirent la fuite ; mais Gros-Guillaume fut arrêté et mis dans un cachot. Le saisissement qu’il en eut loi
vous faites imprimer.Il fut si content de sa réponse, qu’il voulut la mettre en vers. Comme il n’en pouvait venir à bout, Raci
s rime avec le vers qui précède et avec celui qui suit, voulait qu’on mît  :De mon peu de lecture. Molière décida qu’il fall
, enchâssa malignement son nom dans un vers de son épître X. Il ne le mettait pas en mauvaise compagnie, puisqu’il l’associait
que accident ; l’en cas de nuit, c’est quelques viandes froides qu’on met , pour la nuit, dans sa chambre à coucher, en cas
agnie duquel il fallait se passer, ou s’en accommoder au prix qu’il y mettait . Il voulait avoir partout, comme il le disait lui
ue Molière, amoureux et jaloux d’une épouse coquette, eut occasion de mettre quelque chose de ses sentiments dans la bouche d’
e on plutôt la stupidité d’un valet qui, plusieurs fois de suite, lui mit on de ses bas à l’envers, et qui ne pouvait jamai
et le président fut arrêté. La rase alors fut découverte, et l’on se mit à la recherche des deux friponnes, qui furent bie
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
en justice, ou le livrer aux bourreaux de Médecins, comme un homme à mettre en terre en peu de jours ? Rien assurément n’est
urs Italiens & Espagnols, & on les a admirés : grands Dieux ! Mettons sous les yeux du Lecteur un exemple qui prouve le
dédaignent-ils aujourd’hui ce beau simple, cet élégant naturel, qui, mis à côté de leur clinquant, fait leur critique &
st vrai qu’elle vit en austere personne ; Mais l’âge, dans son ame, a mis ce zele ardent, Et l’on sait qu’elle est prude à
ton poétique de Francaleu, quelle nuance différente ne devoit-il pas mettre entre celui de M. de l’Empirée & celui de Lis
savent qu’on ne veut, qu’on ne demande plus que de l’esprit ; ils en mettent par-tout. Rien n’est plus simple & plus aisé.
que l’action de la comédie ; aussi les Auteurs se dispensent-ils d’en mettre . Bernardino Pino da Cagliari, qui vivoit dans le
amenti, & non Comedia ou Favola, une piece dans laquelle il avoit mis plusieurs scenes de réflexions philosophiques. On
il a joués, témoin son Chasseur des Fâcheux, dans la bouche duquel il met tous les mots consacrés à la chasse. ACTE II. Sce
oître dans un jour. Si les Auteurs ont le plus grand tort du monde de mettre , dans leurs pieces, des choses qui ne tiennent qu
débiter sur les planches une diction qu’ils se piquent d’avoir à eux. Mettons nos personnages en situation ; faisons-leur dire
59 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
À nulle autre seconde. Si je voulais vanter un objet Nonpareil ; Je mettrais à l’instant, Plus beau que le Soleil. Enfin parl
es Cieux, de Beautés sans pareilles, Avec tous ces beaux mots souvent mis aux hasard, Je pourrais aisément, sans génie, et
t transposant cent fois et le Nom et le Verbe, Dans mes vers recousus mettre en pièce Malherbe. Mais mon esprit tremblant sur
rime enfin se trouve au bout des vers, Qu’importe que le reste y soit mis de travers ? Malheureux mille fois celui, dont la
icomte indigné sortait au second acte. L’un défenseur zélé des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait
roupe me regarde : Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un
60 (1910) Rousseau contre Molière
nnés ; que le spectateur l’estime ; que Molière lui a prêté même et a mis dans sa bouche un très grand nombre de ses maxime
re ces effets et qu’ils doivent être assortis à son caractère pour le mettre en jeu. » Quels moyens ? De quels moyens parle Ro
une fortune. » Et le propos est d’un homme en colère, mais qui a été mis en colère par la contradiction, et c’est Rousseau
la vertu », a adouci, atténué le caractère d’Alceste, de manière à le mettre dans une position fausse qui fait qu’on rit de lu
du premier coup. Quelle plus grande clarté et sincérité pouvait donc mettre Alceste dans son propos ? Poursuivant, Alceste d
e que Rousseau aurait toute prête une très bonne réponse : « Alors ne mettez pas le misanthrope sur le théâtre ; choisissez de
loges on regorge, à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette. Tel est le caractère d’Alceste.
n leur pardonnant, mais en les reconnaissant pour incorrigibles. Cela met dans un très grand calme. Il est calme, en effet,
ope désabusé est le misanthrope achevé. Mon Dieu, des mœurs du temps mettons -nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la
ause ; et c’est bien parce qu’il sent qu’il en est un peu cause qu’il met toute sa diligence ensuite à la réparer.   Tel es
comme acteur nécessaire dans le nœud de la pièce, en sorte qu’on pût mettre les actions de Philinte et d’Alceste dans une app
it voir tous les désordres de la société avec un flegme stoïque et se mettre en fureur au moindre mal qui s’adressait directem
t dociles, La plupart des vertus nous seraient inutiles, Puisqu’on en met l’usage à pouvoir sans ennui Supporter, dans nos
e à semer de méchants bruits de vous, Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? Et c’est à cela même que Philinte
nir Philinte pour un égoïste, quelque mauvaise volonté que l’on y pût mettre . Eliante aime Alceste d’amour ; elle aime Philint
t trop ; mais nous comprenons maintenant pourquoi Molière « en a trop mis  ». Connaissant les choses et le public, il voulai
sur Philinte et que personne ne le prît pour un intéressé. Ce qu’il a mis peut- être de trop, c’était comme la précaution e
t avec un scrupule absolu, a réussi à faire et quels personnages il a mis sous les yeux du public. L’idée première de « le
ur égoïste ; mais… il n’y a qu’à suivre l’indication de Rousseau et à mettre en présence le Philinte et l’Alceste que Rousseau
p, j’ajoute même encore, Digne du noble poste où j’apprends qu’on l’a mis , Gardez-vous, je vous prie, au moins, mes chers a
vocat, avant de s’occuper de son affaire, le prévient qu’il ne peut y mettre ses soins tout de suite, parce qu’il en a une aut
tout de suite, parce qu’il en a une autre qui est urgente. Un homme a mis entre ses mains, pour qu’il le donne à un procure
u’il croyait sans importance. Or, il y a urgence, car le coquin qui a mis ce papier aux mains de l’avocat se plaint des len
r, et l’adroit Fabre — car il ne manque pas d’adresse — a précisément mis son art à ce que nous ne distinguions pas. Tant q
e, ce que le public, simpliste, accepte, la première idée qu’il s’est mise dans l’esprit impliquant en gros tout cela ; moye
les y trouver, et nous reprocherions à Molière de ne les y avoir pas mis . Mais en eux-mêmes, me dira-t-on peut-être et san
la scène du sonnet d’Oronte ; mais il est très probable, et qu’il y a mis moins de franchise qu’Alceste ; et enfin il a dû
sermonnaires. Pour obéir à cette inclination de la foule, les auteurs mettent le plus souvent sur la scène un personnage qui, s
et je trouve que ce serait comme une balourdise que Le Sage y en eût mis un. Mais enfin, il n’y a pas nécessité qu’il y ai
dur pour M. Jourdain et pleure sur ce pauvre Holopherne si méchamment mis à mort par Judith. A la fois je m’en étonne et je
 l’honnête homme », que l’homme sensé qui tire la leçon de l’histoire mise sur la scène, n’a pas l’air d’exister dans George
e qui, pour n’être que trop vrai dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au théâtre avec un air d’approbation… ». — « Les
t toucher à ces remèdes qui sont des poisons. Or Molière souvent n’en met guère. Pourvu qu’il produise un violent effet com
on avis. Le défaut de Rousseau, ailleurs qu’en critique aussi, est de mettre tout au même plan. Il se fâche aussi fort contre
e proposant d’attaquer Molière et de lui dire tout son fait, Rousseau met évidemment devant lui par la pensée tout le théât
e dirai pas le plus de génie, mais certainement le plus de talent. Je mets de côté absolument, parce que ce n’est qu’une hyp
conde Fera connaître à tous que je suis ton support,            Et je mettrai tout le monde            Au point d’envier ton so
mprend la déclaration de Jupiter à Amphitryon, et toute cette théorie mise dans la bouche d’un personnage présenté jusque-là
ait non pas le Don Juan ordinaire qui est simplement l’homme qui veut mettre dans sa vie le plus possible de sensations vives 
qui reste un peu gentilhomme puisqu’il se bat ; mais un Tartuffe qui met le ciel dans tous ses discours, qui dit : « Le ci
Juan très au sérieux, Don Juan, pièce tirée de l’espagnol, très vite mise sur pieds pour les besoins, alors très pressants,
précautions que me demandait la délicatesse de la matière et que j’ai mis tout l’art et tous les soins qu’il m’a été possib
« le fait aimer » et rend le second ridicule ; mais je dis qu’il les met en parfaite égalité dans le mépris et dans la ris
mes savantes, et ce qu’il lui aurait peut-être reproché, s’il s’était mis en ce train, c’eût été de ne pas pousser assez lo
ns, disait un ancien, qui savent bien moucher la lampe ; mais qui n’y mettent jamais d’huile ».   Il est bien certain, et il fa
e, n’est pas assez claire, que Molière se sert des vices de l’un pour mettre en exercice et pour mettre en pleine lumière les
que Molière se sert des vices de l’un pour mettre en exercice et pour mettre en pleine lumière les défauts de l’autre. Son suj
par exemple, est la bêtise d’Orgon, Tartuffe est son instrument pour mettre en mouvement et pour étaler dans toute son ampleu
soin de tourner la simplicité » et même « la bonté en ridicule et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on pr
i dans le monde » mais d’abord ce n’est pas à dire ; « ce n’est pas à mettre au théâtre » et ensuite ce n’est pas à mettre au
dire ; « ce n’est pas à mettre au théâtre » et ensuite ce n’est pas à mettre au théâtre avec un air d’approbation, comme pour
sots victimes de fripons, le poète, si dur pour les sots, n’est pas — mettons inconsciemment — un peu du côté des scélérats, Vo
t il les aime. Remarquez, ce qui me paraît très important, qu’il leur met dans la bouche des paroles de braves gens tendres
t ce n’est pas un vice ; je dis seulement qu’en tant que pouvant vous mettre sous la domination de certains personnages, c’est
ller en vous bernant. Vous êtes vain et vous le serez toujours ; mais mettez votre vanité, comme votre cousin, à dire que vous
u trop. Les incliner à croire qu’ils en ont très facilement assez les met à l’aise et les « soulage », « au grand soulageme
ui ? Car s’intéresser pour quelqu’un, qu’est-ce autre chose que de se mettre à sa place ? Belle instruction pour la jeunesse q
s plus profonds de Rousseau, et l’on ne s’étonnera que de ceci que je mette tant de lignes à établir cette vérité. Rousseau e
e, Monsieur, que le plus souvent, je n’ai pas un morceau de pain à me mettre sous les dents. » — « Voilà qui est étrange, et t
ur de l’humanité », mais encore peut-on dire que son mot soit là pour mettre en relief l’héroïsme du pauvre ou pour faire envi
ypothèse où l’héroïsme du pauvre, opposé à la méchanceté de Don Juan, mettrait le pauvre au-dessus de Don Juan dans l’esprit du
lées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est co
onsidérable dans sa pièce, par Dorine, que, dès la première scène, il met en opposition avec Mme Pernelle, par Dorine, à qu
e on joue au corbillon Et qu’on vienne à lui dire à son tour : « Qu’y met -on ? » Je veux qu’elle réponde : « Une tarte à la
ne, précisément la même, sera répétée dans les Femmes savantes : mais mise dans la bouche du personnage sympathique, de sort
e furieusement, Molière le rend éminemment sympathique au parterre et met les rieurs de son côté, et cela me suffit — Chrys
Vos livres éternels ne me contentent pas, Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble in
e, Chrysale n’a pas de sentiments religieux ; et, de même que Molière mettait des maximes religieuses dans la bouche d’Arnolphe
d’Arnolphe, parce qu’il est personnage grotesque, il n’en pouvait pas mettre dans la bouche de Chrysale, personnage sensé. Mai
e le leur resservirai, le même au fond, plus étendu, plus éloquent et mis dans la bouche d’un personnage qui restera sympat
ive et tout compté, « elles restent au-dessous de leur portée sans se mettre à la nôtre et perdent la moitié de leur prix. » D
stimions dignes ; elles dépendent de nos sentiments, du prix que nous mettons à leurs mérites, du cas que nous faisons de leurs
au seront tirées du premier de ces deux principes et que le second ne mettra que quelques traces de lui dans l’argumentation.
normalement, facilement, aisément, sans effort pénible, développer et mettre en exercice. Or les facultés intellectuelles de l
ement désagréable. Ici, le couplet de Sganarelle et celui de Chrysale mis en belle prose : « J’aimerais cent fois mieux une
es jeunes filles acquièrent si vite un petit babil agréable, qu’elles mettent de l’accent dans leurs propos, même avant que de
es qu’on marie comme on fait ou comme on doit faire pour celles qu’on met dans les couvents : leur montrer les plaisirs qu’
ux que cela ! Loin de les traiter de la même manière, elle affecte de mettre entre eux de l’inégalité ; elle fait si bien que
, et c’est-à-dire qu’au seul argument qu’Ariste donne, parce qu’il se met à la portée de Sganarelle, lequel ne songe à rien
c qu’elle y ait été habituée dès sa plus tendre enfance, et qu’elle y mette son orgueil, ce qui la détournera de le mettre ai
e enfance, et qu’elle y mette son orgueil, ce qui la détournera de le mettre ailleurs ; que sa femme n’ait pas de personnalité
le des choses ; il faut noter la place où, tout le roman lu, Julie se met dans notre esprit et, à en juger de la sorte, Jul
ur qu’il se moque d’eux et à moi pour comprendre pourquoi Molière les met en pièces. 3° Tous les personnages qui s’opposent
en user. » Tels qu’ils sont, ils se montrent, ils font ressortir, ils mettent dans son jour la complaisance universelle et un p
ique et que l’on s’étonne que le grand plaidoyer contre Tartuffe soit mis dans la bouche de Dorine et que le grand plaidoye
es deux grands plaidoyers, au moins, contre les femmes savantes, soit mis dans la bouche de Martine qui, congédiée le matin
en tirer un grand parti. Mais, pour ce qui est de prouver que Molière met la nature primitive au-dessus de l’instruction, d
rait davantage ; mais ce n’est point pour l’autoriser que Molière l’a mise dans la bouche d’une servante, puisque cette même
e d’une servante, puisque cette même thèse, exactement la même, il la met , en ses Femmes savantes, dans la bouche d’Henriet
— il le fait souvent, — que gaîté de fin de pièce, aussi que moyen de mettre encore une fois en relief la faiblesse d’Orgon qu
, comme font les religions, à distinguer l’homme de la nature et à le mettre en lutte avec elle ; qui, d’autre part, ne se con
e de sens commun, qui est homme de génie, a précisément pour génie de mettre le sens commun en chefs- d’œuvre ; mais c’est ce
61 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
* Cette proposition fut mise au concours l’année dernière par la Société Philo
e s’ils ont toujours suivi le bon chemin, ou s’ils en ont dévié. Pour mettre le plus d’ordre possible dans notre travail, nous
Louis XIV, et nous en tracerons successivement les tableaux que nous mettrons en regard, pour ainsi dire, des meilleures comédi
c, Eugénie Grandet, des auteurs, d’infiniment d’esprit cependant, ont mis au théâtre un avare dont l’amour se partage, pour
’ils se font signe l’un à l’autre de me voler ma bourse.»Étonné de la mise élégante de son fils: « Il faut bien, lui dit-il,
t que vous portez ? C’est que je joue, lui répond son fils, et que je mets sur moi tout l’argent que je gagne. » Vous croyez
ait à vous; si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre cet argent à honnête intérêt, afin de le trouver
ute, de chercher à présenter sous un autre aspect des caractères déjà mis au théâtre, et d’enrichir ainsi la scène de physi
s plaisirs étaient tels que pour les satisfaire, des grands seigneurs mettaient à prix leurs liaisons amoureuses, et que des femm
avec une incomparable vigueur, avec une vérité souvent effrayante, a mis en action tous ces vices; il en a fait la satire
our se précipiter dans le parti qui leur semblait devoir le plus vite mettre un terme à d’intolérables abus. Les ruses féminin
us complète la punition d’un paysan assez sot, assez vain pour s’être mis en tête d’épouser, sans même la consulter, ce que
les hommes et les œuvres remarquables, Beaumarchais est digne d’être mis au rang de nos meilleurs comiques. De tous les éc
de mission. Le chef-d’œuvre de Molière et de la scène, Tartuffe, est mis à l’index. Toléré encore à Paris, il ne peut plus
cependant Molière ne se borne pas à nous en donner le portrait. Il le met en scène ; non seulement lui, mais encore l’un de
général, c’est l’auteur nébuleux dont parle Danville, qu’il eût fallu mettre on scène C’était de l’actualité. Les romantiques
d bruit ; on les recherchait, et beaucoup de nos généraux de l’empire mis à la retraite, retrouvant sans doute dans les spé
ui le contrarie dans ses amours, il conseille au jeune homme de faire mettre les uns au For-l’Évêque et d’envoyer l’autre à la
un roi doit avoir incontestablement aussi le droit de le déposer, se met à l’œuvre, l’émeute est dans la rue, et pendant p
du jeu, pour l’exploiter à leur profit, mille intrigants imaginent de mettre en actions des entreprises de toute espèce, houil
die. L’avidité de quelques-uns de nos honorables, entre autres, y est mise en relief d’une façon fort originale. Un ministre
ulaire de huit emplois largement rétribués, la nouvelle de son trépas met aussitôt mille ambitieux en mouvement. Le ministr
squ’à l’exagération. Dans cette pièce, intitulée Les Indépendants, il met en scène un de nos fiers représentants, un rude d
l en duel. Enveloppé d’un grand manteau, armé de ses pistolets, il se met à sa poursuite. Pris pour l’un des conjurés d’une
est un trésor, dit-il, qu’un homme pareil, et les trésors il faut les mettre sous clef. » Cette saillie ne détruit pas la pauv
même. Dans L’Avare, c’est encore ce même art profond : c’est Harpagon mis aux prises avec certains devoirs, certaines néces
l ressort de la pièce est encore la passion amoureuse de ce misérable mise en opposition avec son caractère. Telle était le
poques distinctes qui nous séparent du siècle de Louis XIV, et de les mettre en regard des ouvrages les plus importants représ
ous pourrions croire notre tâche terminée, si l’intéressante question mise au concours par la Société ne nous semblait deman
ue dans tous les temps quelque Aristote improvisé ne manque jamais de mettre à la mode, tandis qu’ils oublient ou dédaignent c
orceau. Et plus loin : Ah ! Qu’en termes galants ces choses-là sont mises  !... La chute en est jolie, amoureuse, admirabl
cuse, puisque un ami sincère l’avertit incessamment de ses fautes, le met souvent même dans l’impossibilité de les nier, et
t dociles, La plupart des vertus nous seraient inutiles, Puisqu’on en met l’usage à pouvoir, sans ennui, Supporter dans nos
t voir tous les désordres de la société avec un flegme stoïque, et se mettre en fureur au moindre mal qui s’adressait directem
opre nature avec celle de son rôle ; c’est, dis-je, à son art, qui le met à même d’en indiquer toujours avec intelligence,
son organe ne se prête pas aisément à l’impétuosité, à l’ardeur qu’il met dans certaines tirades. Son intérêt serait peut-ê
d’abord de nous préserver de cette même erreur, puis ensuite de nous mettre sur la voie de ce qu’il faut faire. Fleury compre
me celle du Misanthrope; il faisait plutôt l’effet d’un homme qu’on a mis accidentellement en colère. Il eût mieux valu, ce
leur qui tient presque de la folie. Il faut donc, de toute nécessité, mettre le débit du rôle en harmonie avec l’exagération d
nt quelque analogie avec celle d’un tableau, chaque chose y doit être mise à son plan : celle-ci dans l’ombre, celle-là dans
e jour à l’église il venait, d’un air doux,’ Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux ; Il attirait les yeux de l’assembl
rée de son scélérat, afin que personne ne se méprît sur l’homme qu’il mettait en scène. On peut donc supposer que si Molière eû
nseil bienveillant. Il ne doit prendre un ton sévère que pour dire : Mettez dans vos discours un peu de modestie, Ou je vais
squé : C’est contre mon humeur que j’ai fait tout ceci ; Mais on m’a mise au point de vous traiter ainsi. Donner à Tartuff
le nez, De tous nos entretiens il est pour faire gloire. Et je l’ai mis au point de voir tout sans rien croire. ELMIRE. I
yés souvent par Molière, et toujours avec un immense succès, a été de mettre en opposition chez le même individu ses passions
t exempt plus que partout ailleurs de la moindre exagération. Plus il mettra de vérité dans sa douleur, plus il se montrera hy
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
ranchir des liens de la grossiéreté & de la barbarie, les Auteurs mirent l’Amour au rang de leurs interlocuteurs, firent s
e aux cris de la Bergere ; il fond sur le Satyre, le blesse, & le met en fuite : il approche ensuite en tremblant de My
par le Philosophe sans le savoir, & par plusieurs Opéra comiques, mit l’année derniere sur le théâtre de la Comédie Ita
eptembre de l’an 19 avant la même époque : il étoit âgé de 52 ans. On mit sur son tombeau ces deux vers qu’il avoit lui-mêm
qui étoit accompagné d’un de ses parents & d’un domestique : ils mirent l’épée à la main, & n’ayant pu résister à tro
obtînt sa grace du Roi Henri IV. Alors il revint en France, & se mit bientôt après du parti des réformés. Chargé par e
e-de-chambre. Je vous promets, lui dit-il en se rendormant, que si je mets encore le feu à la maison, ce sera d’une autre ma
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
ces aparté n’ont rien de forcé, graces à l’adresse de l’Auteur. Il a mis , comme je l’ai dit, ses personnages dans une situ
capin, à part. Ne jurons de rien. Argante, se croyant seul. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sureté. Scapin, à
ande adresse de la part de l’Auteur ; c’est lorsqu’il est contraint à mettre un aparté un peu considérable dans la bouche d’un
e ; il s’en apperçoit, & trouve un tour fort adroit pour se faire mettre au fait sans que la tante s’en apperçoive. Le fon
ipin qui lui conte tout à l’oreille.) Je ne sais pourquoi on n’a pas mis au rang des aparté tout ce qu’un acteur dit à voi
si vous m’aviez eu autrefois ! L’amour compte le passé pour rien : il mit la puce à l’oreille de la patiente, & lui con
eçon ni carrosse ; le concurrent que le plaisir & le goût avoient mis sur les rangs, mortifioit seul sa vanité. Il surp
us dire ? — La vérité, belle Dame. Vous avez d’ailleurs l’art de vous mettre comme personne. D’honneur, votre parure est délic
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
e est ici le modele des plus grands génies ». Riccoboni a raison de mettre les Fâcheux de Moliere au-dessus de toutes les pi
ctes que nous donnerons des éloges à Moliere, c’est sur l’art qu’il a mis dans sa piece, art inconnu jusqu’à lui dans toute
Demoiselle le jeune homme qu’elle aime est cousin du Journaliste. Il met son parent dans ses intérêts, le fait partir pour
même à sa mort beaucoup contribué ; J’allai chercher le feu que l’on mit à l’amorce Du canon qui lui fit cracher l’ame par
loué Moliere d’avoir rendu sa piece intéressante par une intrigue qui met en situation même des personnages épisodiques, no
. . . . . . . Va-t’en faire venir ceux que je viens de dire, Pour les mettre en embûche aux lieux que je desire. La Riviere, a
e secourir ici l’oncle de ma maîtresse. Je suis à vous, Monsieur. (Il met en fuite la Riviere & ses compagnons.) Damis.
de Boursault, malgré toute notre admiration pour l’art que Moliere a mis dans les Fâcheux, je ne conseillerois point à un
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
urellement des secrets et des mystères qui sont parfois impossibles à mettre en scène sur nos théâtres modernes. » Tel est en
e ses soupçons, se démasque. Oratio, forcé d’avouer son imposture, se met à la merci d’Isabelle. Celle-ci, après avoir obte
, revenu de l’étourdissement que lui a causé leur flux de paroles, se met en devoir de manger, mais ne trouve plus que le v
postiche et lui reste dans les mains. Arlequin s’enfuit ; Pantalon se met à sa poursuite, etc. Dans La Chasse, l’exposition
na emmenés par les sonneurs de trompe et les facchini. Le désordre se met dans la noce, grâce à Isabelle, et c’est ensuite
lier, leur a promis un cadeau de mille ducats le jour où Franceschina mettrait au monde un enfant du sexe masculin. Cet enfant s
enir prêts ses mille ducats, parce que Franceschina ne peut tarder de mettre au jour un garçon. Ces exemples, non choisis parm
uire d’autres spectacles du même genre ou plus indignes encore d’être mis sous les regards de galants hommes 14  ». Chez le
66 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
est que Molière était tout à la fois auteur et comédien ; c’est qu’il mettait en scène son idée ; c’est qu’il créait deux fois
dit, avait de l’œil pour les choses du théâtre, il ne se laissait pas mettre dedans, il avait le scepticisme d’un vrai trouveu
que j’ai sous les yeux ; mais, là encore l’aquafortiste a oublié d’y mettre le charme féminin. Ni Molière, ni Corneille, ni R
avec sa grande figure plate, où l’amour ne trouverait pas de place à mettre un baiser. C’est l’épouvantail des désirs. Je sai
vec tant de succès les reines de tragédies ? Est-ce que Regnard l’eût mise amoureusement dans les Folies amoureuses ? On en
auront enfin sous les yeux de quoi nourrir leur curiosité. On n’a pas mis moins de six graveurs h cette œuvre délicate ; on
n’en ont pas on n’a garde de s’offenser des jolis scandales qu’elles mettent au monde ; on leur accorde le droit d’avoir un am
e l’hôtel de Bourgogne, elle se passionna pour cet art dramatique qui met en relief la beauté et l’esprit des femmes, ou fa
dire que M. de Modène, son premier amant, s’il l’a connue à Paris, la mit par orgueil au théâtre ? Madeleine Béjart avait c
de la langue italienne que possédait Molière, ensuite sa propension à mettre en scène des Napolitains et des Siciliens, et enf
Et votre petite suivante Ont fait près de moi tant d’acquêts, Qu’ils mettent de l’argent à rente. Vous savez qu’étant indigent
ène était alors passé à l’état de mari. Voici encore des vers qu’on a mis au compte de Molière ; je crois plutôt qu’ils son
uit desdites dettes actives qui lui appartiendront aussi lors, soient mis et baillés entre les mains du sieur Mignard, pein
ne, ce qui indique une mère bien facile à vivre, puisque Madeleine ne mettait au monde que des enfants naturels ? Quand Molière
adeleine à Saint-Paul, il sentit que c’était une part de sa vie qu’il mettait au tombeau. Celle-là l’avait aimé comme la de Bri
olière. Ce fut Mlle de Brie qui créa au théâtre les ingénues ; elle y mit tant de malice et tant de vérité que tout le mond
l’appeler le chien de la maison. III. La du Parc Mlle Du Parc mit le feu aux quatre coins de Paris et de Versailles
rsailles, mais ce qui lui donne sa renommée rayonnante, c’est qu’elle mit la passion au cœur de quatre hommes de génie s’il
gloire sans pareille, dirait Célimène. Ces quatre hommes de génie ne mirent pas l’épée à la main pour se la disputer, mais il
yle d’historiographe, Croyant lui devoir ce souci, J’en ai bien voulu mettre ici. Mathieu Marais, dans son recueil des Mémoir
r comme une écolière. Il la fit sortir de la troupe de Molière, et la mit dans celle de l’hôtel de Bourgogne… La Du Parc mo
ans doute la Voisin voyait des empoisonneurs partout. Elle voulait se mettre en bonne compagnie. La belle-mère de la Du Parc l
Mais, puisque Molière était content de Du Croisy, c’est que Du Croisy mit en scène et en œuvre l’idée de Molière. Tartuffe
aisant tout avec grâce, jusqu’aux plus petites choses, quoiqu’elle se mit très extraordinairement, et d’une manière presque
’avait contre elle que sa figure qui n’était pas belle ; mais elle se mettait si bien et avait un si grand air de noblesse et d
nfin la Beauval joua ; jouer, pour elle c’était triompher. Robinet la met ainsi dans sa Gazette : Ainsi le roi va à Chambo
on service ? » Et s’animant : « Que pourrait-on me reprocher ? J’ai mis au monde vingt-quatre ou vingt-huit enfants, je n
s’être aperçue que l’on lui prenait et notamment le jour d’hier ayant mis dans sa poche huit petites pièces de quatre sols,
a joue droite. » Sur la joue droite, entendez-vous ! C’était pour se mettre en train, voyez plutôt : « Et se serait jetée sur
puisqu’elle n’avait jamais su lire. Ce n’est pas Molière qui lui eût mis une grammaire à la main. Mlle Beauval, retirée du
Beauval que Molière rima ce sonnet : C’est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture, Et si je sois vos lois, je les blâm
qu’il me faut dire, Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en fieu, la contrainte le tue ; Et, si par la pit
es. Il y avait, à n’en pas douter, un amant ou deux là-dessous. Elles mirent l’épée à la main « après la petite pièce ». Sauva
des femmes, Aglaure dans Psyché et autres rôles où il ne fallait pas mettre l’épée à la main. Mlle Marotte passa à la Comédi
 ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le
rvantes filles de chambre, après serment fait par elles de montrer et mettre en évidence, sans aucuns cacher ni latiter sur le
s vers des Femmes savantes ou du Tartuffe, elle ne se gênait pas pour mettre les poings sur la hanche comme si elle fût au spe
». Quoique Étiennette des Urlis fût coquette et jolie, elle n’osa pas mettre un amant devant l’épée de son mari. Peut-être il
du Tartuffe. Il y a encore Mlle Barrillionet. Est-ce parce qu’elle a mis au monde un des Amours du ballet de Psyché, que M
lle s’adressait aussi au poète, auteur de chansons galantes que Lully mettait en musique, auteur de sonnets d’apparat que l’usa
’adorateur de la de Brie et de la Du Parc, n’était jamais en peine de mettre au service de ses sentiments ou de ses galanterie
mois après son début, c’est-à-dire le 15 novembre 1670, Mlle Beauval mit au monde une fille, que, le même jour, à Saint-Ge
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
jaloux du Marquis, il bat Pasquin ; celui-ci veut parler, son maître met l’épée à la main pour le tuer. Damis arrête Monc
nte le tort qu’il a de tirer l’épée chez Julie, lui demande ce qui le met en fureur ; Moncade dit qu’il a vu le Marquis par
ite dans les deux pieces. Nous avons comparé les deux Auteurs ; qu’on mette maintenant à côté d’eux Baron, il paroîtra certai
résent à Mariane, & de garder les diamants qui l’entourent ; elle met la miniature dans une boîte de chagrin. Julie ar
éplut ; &, pour rompre un pareil mariage, Je ne le cele point, je mis tout en usage. Valere... Julie. Valere...C’est m
éguisement, il devient furieux. Dona Elvire profite de ce moment pour mettre le cœur du jaloux à la plus forte épreuve : elle
tement s’il ouvre la lettre : Pantalon, alarmé, craint que l’on n’ait mis un poison subtil dans le papier : il tremble, il
s capables que moi de l’entreprendre : n’ayant pu les persuader, j’ai mis la main à l’œuvre, & je ne crois pas avoir li
d’un coup de foudre. Simon le remercie du soin qu’il s’est donné pour mettre son fils dans le bon chemin. Dave, désespéré d’a
t, bien plus chaud chez Térence que chez Baron. Ce dernier ne pouvoit mettre décemment sur la scene la sage-femme, ses ordonna
aîtresse. Dave porte l’enfant nouveau né, & ordonne à Mysis de le mettre sur des herbes devant la porte de Chrémès. Chrémè
ent.   Baron se peint, dit-on, dans son Homme à bonne fortune, & met en action quelques-unes de ses propres aventures.
ie du jour à sa toilette, de se voir au miroir, de se parfumer, de se mettre des mouches, de recevoir des billets & d’y fa
mettre des mouches, de recevoir des billets & d’y faire réponse : mettez ce rôle sur la scene ; plus long-temps vous le fe
ages des autres. Il disoit qu’on lui faisoit beaucoup d’honneur de le mettre en commerce avec des personnes qui s’attiroient l
68 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ages immortels de M. Corneille. Dans le grand nombre de pièces qu’ils mirent au jour, à peine en peut-on compter trois ou quat
il n’était possible d’y réussir que par degrés. Molière commença par mettre au théâtre les passions qui avaient déjà été trai
icomte indigné sortait au second acte. L’un défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait
me cet avis tient à l’historique de la tragédie de Timocrate, nous en mettons ici quelques passages, par forme de supplément à
e passe avant le quatrième acte ne tient lieu que de préparatifs pour mettre Phocas entre deux princes, dont il sait que l’un
ocrate, dont les trois premiers actes ne servent que d’acheminement à mettre la reine dans l’obligation de deux serments, qui
ées : il les avait faites sur quelques idées plaisantes, sans y avoir mis la dernière main ; et il trouva à propos de les s
sait le Docteur, et la manière dont il s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime que Sa Majesté donna se
son auteur : elle est partie à l’antique, puisque c’est un valet qui met la scène en mouvement, et partie dans le goût esp
nt satirique contre Molière, qui cependant n’y est pas nommé. « … Il met sur le théâtre une satire qui, quoique sous des i
r que ses pièces n’étouffassent celles des fameux auteurs qui se sont mis au théâtre depuis peu. Il y en a encore un dont j
jouer dans un lieu fermé, et me faire composer quelques comédies, de mettre de bonnes farces au bout, et d’y prendre de l’arg
e, et n’a point été jouée. Enfin Les Précieuses ridicules de Molière, mise en vers, in-12, Paris, 1660. Cette pièce est fort
édie, la fit imprimer, et la dédia à Molièrea ; les arguments qu’il a mis à la tête de chaque scène sont extrêmement curieu
dans les termes suivants.   Muse historique du 30 octobre 1660. On a mis à bas le théâtre, Fait de bois, de pierre, et de
69 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
mé, sur laquelle il ne daigne pas jeter les yeux ; au contraire, il a mis toute sa confiance dans un faux ami, qui est le p
ertu récompensée, il se trouve à la fin du compte que le capitaine se met à la place du page, couche avec son infidèle, fai
es les éditions suivantes, et que c’était le 4 juin qu’on avait voulu mettre . Voici le passage de Loret : Muse historique du 1
Qui la maison de Vaux s’appelle, Où Le Brun de ce temps l’Apelle, A mis , (je ne le flatte point) La peinture en son plus
e en toute saison, Après qu’on eut de plusieurs tables, Desservi cent mets délectables, Tous confits, en friands appas, Qu’i
des maris une poétique toute entière. « Comme il ne convenait pas de mettre un confesseur sur le théâtre, et que nos mœurs dé
euse, comme l’a fait Boccace, Molière a suivi Vega à cet égard ; il a mis sur la scène un vieux tuteur, amoureux de sa pupi
le, dans le dessein de la débarrasser des poursuites du vieillard, et mettre son honneur en sûreté, imagine de faire venir suc
théâtre du Palais-Royal, le 26 décembre. Cette comédie, qu’on peut mettre au nombre des chefs-d’œuvre de son auteur, eut to
i de l’amour et de l’estime, (Et surtout pour un anonyme,) Ont aussi mis sur le bureau, Quelque chose de fort nouveau, Sav
mais de l’objet que doit avoir un auteur comique, quelque genre qu’il mette sur la scène. Il sut, par le tableau de ce qui se
it seul, il se plaignait d’une pesanteur de tête insupportable, et se mettait dans un coin du théâtre pour dormir ; pendant son
bservations sur la comédie, et le génie de Molière, pages 130 et 131, met le dénouement du Mariage forcé au nombre des plus
le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du Ciel, [et] ceux qu’une vaine os
ce qu’elle avait vu que chacun crut qu’on ne pouvoir se passer de le mettre par écrit, pour en donner la connaissance à ceux
novembre* 1664.       De Monsieur la Troupe comique, Qui sait aussi mettre en pratique, Cet art moralement plaisant, Qui nou
ent. D’abord le petit Raisin, l’aîné, et le petit Raisin le cadet, se mettaient chacun à son clavier, et jouaient une pièce ensem
ci ses termes : Muse historique du 11 mars 1662.       Cet homme qui met en pratique, Quand il lui plaît l’art de musique,
la compagnie, (Ce qui paraissait plus qu’humain) Sans que personne y mît la main ; Le tout par des ressorts internes, Qui
sé, il a appréhendé que l’on ne le jouât ; et c’est ce qui lui a fait mettre la main à la plume. » Robinet parle de cette let
rop peu important pour avoir, comme on l’a dit 1, déterminé Molière à mettre depuis les médecins si souvent sur la scène. Choq
montra beaucoup d’aigreur, et même de licence ; mais dans la suite il mit beaucoup de modération et moins de fiel : la prem
, il n’y pas un mot de mépris ou d’insulte ; c’est qu’un tel procédé, mis sur le théâtre, devient seul une critique amère.
e acte, les choses les plus fortes contre la médecine, il n’ait voulu mettre les poètes et les spectateurs à portée de compare
venir certaines gens qui pourraient trouver à redire que je n’aie pas mis ici toutes les espèces des fâcheux qui se trouven
e sujet. » a. Dans toutes les éditions des Œuvres de M. Molière, on met la première représentation du Mariage forcé sur l
d’Alcine, qui fut aussitôt réduit en cendre par un feu d’artifice qui mit fin à cette aventure, et aux divertissements de l
t de lui-même assez d’esprit et de génie pour y suppléer, et pour les mettre dans un plus beau jour, s’il en avait eu le temps
imarest. « D’abord le petit Raisin l’aîné et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier et jouaient ensemble une piè
na en 1677 Le Festin de Pierre de Molière, que Thomas Corneille avait mis en vers : et c’est le seul que l’on joue aujourd’
tre des Quatre Médecins. b. Ce prologue est en vers lyriques, il fut mis en musique, ainsi que les intermèdes de la comédi
70 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
ssayons de démêler son jugement au milieu de toutes les paroles qu’il met dans la bouche de ses personnages, et de découvri
véritable homme de bien ? Le plus remarquable vicieux que Molière ait mis sur le théâtre est don Juan 35. Quoique imité de
il ne reste en lui que l’orgueil, qui lui fait accepter un duel51, et mettre en avant cette humanité, au nom de laquelle il do
pu contraindre à blasphémer52. Cet orgueil même tombe enfin : pour se mettre à l’abri des conséquences de ses crimes, il se je
mpu, et qu’il impose à tout son entourage. Je ne parle pas des filles mises à mal, c’est d’une vérité trop évidente ; mais ce
oquer des croyances vulgaires en les assimilant aux superstitions, et mettre en avant son bel article de foi que deux et deux
ituations les plus hasardeuses, il garde un bon sens qui l’empêche de mettre sur la scène ces accouplements monstrueux de vice
noblesse à cette preuve de l’honneur. Molière a parlé du duel, ou l’a mis en action onze fois dans son théâtre118 : il a co
Le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine osten
act. II, sc. I. 110. Le Tartuffe, act. III, sc. VII. 111. Il faut mettre quelque restriction à cet éloge ; voir plus loin,
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
l le tend en même temps, vise, & me perce le cœur ; ensuite il se met à sauter en riant de toute sa force, & en me
Euphrosine. Rien du tout. L’Amour. C’en est trop ; écoutez : si je me mets moi-même en liberté, je vous attraperai à mon tou
me une momie ; nous vous coefferons de nuit en femme, & nous vous mettrons dans le lit destiné au gentilhomme, nous tirerons
atre qui sort de son tombeau pour passer une nuit avec lui. Nous vous mettons sur les voies ; vous lui ferez le compliment amou
es me donnerent une coeffure de femme pour la nuit. Les fripponnes me mirent des mouches ; elles se récrioient, en me disant :
langes. Voilà comme nous vous voulons, me répondirent-elles. Elles me mirent dans mon lit entre deux draps, équipé comme j’éto
72
it un nom plutôt par leur ensemble et l’exactitude historique de leur mise en scène que par leur talent individuel : ils bri
squ’à la fameuse « tarte à la crème » de L’École des femmes, tous les mets fassent moliéresques, c’est-à-dire au moins cités
le plus grand danger : les sombres habitants des enfers se sont tous mis à sa poursuite, Cerbère en tête, Pluton, Minos, É
un nom pareil Me citer — n’a jamais, quoi qu’on dise ou qu’on fasse, Mis au monde des fils indignes de sa race ! Voilà pou
voici une autre qui n’est guère moins plaisante : « Le valet s’était mis en fantaisie de marier son maître. M. d’Ablancour
he au passé de la Maison de Molière, a décidé que le précieux meuble, mis hors de service, serait remplacé sur la scène par
lus il s’aigrissait contre lui, c’est la règle, et depuis qu’il avait mis ses torts en commun avec ceux de Mlle Du Parc, so
cine, et Racine lui-même. Il faut en croire la préface que l’auteur a mise en tête de sa pièce. Tout y est. Tous les griefs,
ette farce criminelle ? Racine se hâte de protester qu’il n’avait pas mis ses visées aussi haut, et que son premier dessein
tacle se rencontre plus indiscutable encore, il l’avoue ; avant qu’il mît son projet à exécution, Scaramouche et la troupe
de Bourgogne où il la faisait jouer en concurrence. Il ne s’était pas mis hors d’état de reparaître, fût-ce les jours des I
’honneur de Racine, elle affirme, contre lui, que tous ses amis n’ont mis que sa main dans son œuvre. Sans attendre la post
inente éloquence de deux avocats autour d’un chien accusé que d’avoir mis sur la sellette un véritable criminel et qu’on eû
s coups dont on ne sauve sa tête qu’en fuyant ? Ce véritable criminel mis sur la sellette, n’est-ce pas Tartuffe, que Cléan
 ; en vertu de cette règle du rire perpétuel, il trouvait le moyen de mettre le troisième acte des Plaideurs au-dessus du cinq
t un sens tout différent. C’est le cas d’une expression que Molière a mise dans la bouche de Gros-René. Il fait dire à ce va
es de notre théâtre (italien) sont très grands. Les Espagnols peuvent mettre en scène les saints, les prêtres, les mystères de
ient les courtisans si polis, si élégants de Louis XIV. Aussi peut-il mettre dans la bouche d’Eraste ces paroles : “Quand puis
nances nationales, niais par le bon goût. Encore qu’il soit permis de mettre dans la bouche d’un valet et d’une suivante, amou
ot injurieux le doux nom de « ma mie » qu’Orgon lui donne avant de se mettre en colère. Nous aurions une réserve analogue à fa
uffe que la direction sera jalouse d’y maintenir, et que les artistes mettront leur gloire à jouer un peu comme on le joue dans
repassa de nouveau sous le marteau des Commissaires-priseurs. Il fut mis sur table, — sous le numéro 1958 du catalogue, —
des ruines dont il voulut absolument conserver un croquis. Il se fait mettre à terre, court dans la plaine, s’établit sur le s
it mettre à terre, court dans la plaine, s’établit sur le sable et se met à dessiner en hâte. Il n’avait pas tout à fait te
conservées chez l’imprimeur ou dans les régies ne tardent pas à être mises au vieux papier. Dans les grands théâtres même, l
re, se borne au pied des murs laissés à nu, du côté du levant, par la mise à l’alignement de la maison rue de l’Ave-Maria, n
temps de la Régence, où le marteau de fer ne retombe plus. Nous avons mis le pied sur cette marche de pierre, où peut-être
es avec un succès toujours grandissant, quand Le Cocu imaginaire vint mettre le sceau à sa réputation. Bien que joué au milieu
alier parurent avoir été suffisamment examinés, le jour fut pris pour mettre la première pierre du fondement de la façade. Mai
le doute à cet égard, c’est que Molière, qui aurait pu si facilement mettre fin aux réclamations d’une partie du clergé, en f
nds écrivains dramatiques de tous les pays du monde ont été pillés et mis à rançon, mais probablement nul n’a souffert dava
au fond, elle n’est pas si bête Que, vous autres messieurs, vous vous mettez en tête ; Qu’elle a du sens commun pour se connaî
atteintes très rudes et très directes, il ne résiste pas à l’envie de mettre ses ennemis sur la scène, de les y traîner sous l
saisissent après nous ; qu’ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelqu
âtres, bigarres ou diablesses ». L’opérateur céphalique avait si bien mis son nom à la mode en 1660, qu’on le plaçait parto
t 1682, proposées par M. Ch. Nuitter, la dernière doit être forcément mise en dehors du débat, puisque, dès le mois de juill
pas que Racine était né « railleur, inquiet, jaloux et voluptueux ». Mettons irritable et passionné, le portrait se complète.
emier à la Cour, mais qui s’y déclara hautement son protecteur, et le mit probablement en relations avec la troupe du Palai
visait au plus haut, et, de tout temps, son irritable orgueil s’était mis au-dessus de la jalousie. Quelques années auparav
doc prendre, auprès d’un de ses oncles, l’habit ecclésiastique, et se mettre en état d’être pourvu d’un bénéfice. Au bout d’un
c l’applaudissement de la Cour. D’un autre côté, la pièce entièrement mise en vers avait-elle chance de devenir un chef-d’œu
au succès, et l’opinion prévenue suppléer à l’économie de la nouvelle mise en scène ; car Molière ne se piqua pas de reprodu
n de Versailles sur une scène sans machines, se réduit à aussi peu de mise en scène que l’on veut : unité de lieu absolue. L
Lyon (Lyon, imprimerie de Jacques Koetn, 1673), et, cette fois, j’ai mis la main sur l’éditeur du Molière de 1682 : « M. 
es les critiques ont porté sur ces six vers, que l’auteur du ballet a mis dans la bouche de Molière représentant une Hareng
ème entrée du Ballet des Vrais Moyens de parvenir, dans laquelle sont mis en scène les gens de Cour, pour démontrer aux plu
el Alceste condamne le sonnet d’Oronte : « Franchement, il est bon à mettre au cabinet. » (Misanthr., v. 376.) Le sens, aujo
rrer au fond d’un tiroir, à garder pour vous seul. » Permettez-moi de mettre sous les yeux de vos lecteurs un passage d’un aut
Despois, Mesnard et Picot nous permettent de leur opposer l’article «  mettre au cabinet » de l’intéressant Lexique comparé de
oi d’étonnant que Molière lui fasse dire que le sonnet n’est bon qu’à mettre au cabinet (entendez aux cabinets) ? « Et je ne
st-il pas regrettable qu’une mesquine question d’amour propre se soit mise au-dessus de la grande fraternité de l’Art univer
n de toilettes qui ont dû coûter bon ! Oh ! que nous aimions mieux la mise en scène de la Gaîté : là, c’était du théâtre ; i
ove erano i culti ed urbanissimi cortigiani dì Luigi XIV. Perciò qui mette in bocca ad Erasto queste parole : Quand puis-je
st venu à porter des collets si petits, qu’il semble que l’on se soit mis une manchette autour du col ». En 1656, la « manc
73 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
nance avec quelque élégance discrète ; les vêtements de pierre que se mettent les hommes sont en bon drap solide, nettement cou
fondent une jeune revue. Avec une comédienne déjà un peu mûre, il se mit à la tête d’une de ces troupes dites alors cc tro
e on rie aussi de lui. Je n’irai point jusqu’à assurer que Molière a mis en pratique sa fameuse maxime : Il faut mettre l
’à assurer que Molière a mis en pratique sa fameuse maxime : Il faut mettre le poids d’une vie exemplaire Dans les correctio
se rompt — Cicéron) que Molière aima toujours et l’on sait qu’il en a mis jusque dans Tartuffe. (« C’est véritablement la t
morceaux en étaient bons ou plutôt des morceaux puisque Molière a pu mettre dans le rôle d’Alceste des fragments très considé
s, du reste d’oublier de dire qu’en dehors des morceaux de Don Garcie mis dans la bouche on du Misanthrope ou de Jupiter ou
sser trop loin, par trop « suivre sa pointe », comme il dit, par « en mettre trop », comme nous disons familièrement, et qu’il
, très judicieux et très libéral, mais « sexagénaire », ce qui est le mettre en danger et le punir de sa sagesse. D’abord cela
orcé Le Mariage forcé n’est qu’une simple farce, Molière n’y a pas mis autre chose que ses procédés ordinaires et la ver
voir la générosité de laisser faire à d’autres les ouvrages où ils ne mettent que du talent. Voltaire fait remarquer que la mêm
n’avait pas complètement oublié le Festin de pierre. Ce que Molière a mis admirablement en lumière c’est la méchanceté de l
s soigneusement la plus adroitement, et l’on ne saurait, à cet égard, mettre en parallèle avec elle que L’Amphitryon et les Fe
rrait faire. C’est là le trait de talent, de très grand talent et qui met le Médecin malgré lui au premier rang des comédie
re. La pièce est de Plaute ; mais Molière l’a remaniée librement, y a mis beaucoup de lui et lui a donné une finesse et aus
défend sur ce point dans sa fameuse Préface en disant qu’il a voulu «  mettre tout son art et tons ses soins pour bien distingu
uste qu’au roman et au poème, la scène capitale ne pouvant guère être mise sur la scène. Aussi les deux derniers actes au mo
retter que Molière n’ait pas achevé cet ouvrage puisque Corneille y a mis des vers miraculeux ; mais on peut être certain q
sonnet admirable comme contrefaçon : C’est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : Et si je suis vos lois, je les blâ
e qu’il me faut dire Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en feu, la contrainte le tue ; Et si par la pitié
ravaille pour les auteurs comiques en décuplant le comique qu’ils ont mis d’abord dans leurs portraits ou tableaux. Hippocr
ent du vœu qu’elle avait fait de bâtir un monument magnifique si Dieu mettait fin à la longue stérilité dont elle était affligé
tait fin à la longue stérilité dont elle était affligée et à laquelle mit un terme, au bout de vingt-deux ans de mariage, l
usion. Je penche pour cette dernière hypothèse. Dans ces cas-là, nous mettons des guillemets. Ce procédé n’était peut-être pas
faut en conclure que Molière n’a pas été blessé lui-même de ce qu’il mettait le mépris de Dieu dans la bouche d’un sot, ce qui
ntage. Brunetière a raison, après quelques autres, mais qui l’avaient mis moins que lui en pleine lumière, quand il dit que
ontrer. Il condamne en définitive Alceste : mais il n’a pas laissé de mettre dans Alceste beaucoup de lui et de ce qu’il avait
user ! » Tels qu’ils sont, ils se montrent ; ils font ressortir, ils mettent dans son jour la complaisance universelle et un p
ui à Dorine et que le grand plaidoyer contre les Femmes savantes soit mis par lui dans la bouche de Martine, qui, congédiée
able que je reviendrai. Mais pour ce qui est de démontrer que Molière met la nature brute au-dessus de la culture, je ne cr
’est pas, ce me semble, pour lui donner de l’autorité que Molière l’a mise dans la bouche d’une servante, puisque cette même
’a mise dans la bouche d’une servante, puisque cette même thèse il la met , en ses Femmes savantes, dans la bouche d’Henriet
e thèse ; elles ne sont que gaietés de fin de pièce et aussi moyen de mettre une fois de plus en vive lumière la faiblesse de
ridicule. Par conséquent ce critérium du ridicule pousse les hommes à mettre tout leur effort à se rassembler les uns aux autr
ges sont des excentriques et font s’esclaffer les imbéciles. C’est se mettre du parti des lâches que de recommander la médiocr
lâches que de recommander la médiocrité en toutes choses et c’est se mettre du parti des sots que de donner pour règle de con
morale du ridicule à la morale de l’honneur, et pour moi c’est avoir mis une immoralité ou plutôt une démoralisation- à la
es, Vous vous effarouchiez toujours sur ces matières, Qu’en cela vous mettiez le souverain bonheur, Et ne conceviez point au mo
ut le piquer plus au vif. C’est ce que tout de suite fait Chrysalde : Mettez -vous dans l’esprit qu’on peut du cocuage Se faire
op condensée, est obscure, que Molière se sert des vices de l’un pour mettre enjeu et pour mettre en lumière les défauts de l’
son sujet, par exemple, est la bêtise d’Orgon, et son instrument pour mettre en jeu et pour mettre en lumière la bêtise d’Orgo
la morale de Molière. Mais puisque je n’en suis pas entièrement pour mettre les choses au point, au point, du moins, où je le
Tartuffe. Molière se sert des vices et des crimes de ses coquins pour mettre en jeu et pour mettre en lumière les défauts de s
nt ; et encore comme George Dandin n’est pas tout à fait un coquin il met dans sa bouche au moins des paroles de remords :
toïcisme, dont je ferai certainement mention dans la pièce où je vous mettrai . Mais prenez garde ! Vous avez la manie du bel es
u’une méchante femme et qu’un méchant sonnet, Il avait autre chose à mettre au cabinet. Qui se ferait une idée du xviie siè
plus-de quoi jouer les auteurs et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre que leurs grimaces savantes et leu
le biens féconde Fera connaître à tous que je suis ton support, Et je mettrai tout le monde Au point d’envier ton sort. Tu peux
urément, Madame, reprend Dorante ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un plus du côté de la comédie, peut-être ne vous
épris où il le tient. Mais en même temps, faites attention, s’il a pu mettre à la volée et comme au hasard dans ses dénouement
ui, très certainement, est toujours dangereux, mais qui peut y avoir - mis une autre unité (d’intérêt, d’impression, d’idée
u’il n’y a point de lieu où les décisions soient si justes  ; et sans mettre en ligne de compte Ions les gens savants qui y se
car la religion telle qu’il la comprend est un frein et une entrave ; met aux mains du mari cet instrument de terreur dont
que. Il n’est pas encore méchant. Il est sensuel, curieux et avide de mettre dans sa vie le plus de sensations neuves possible
opposer à une si sainte pensée et que j’allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras… » Don Elvire répond à cela 
n voit une fois de plus qu’ils n’en ont pas : […] Des mœurs du temps mettons -nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la
t dociles, La plupart des vertus nous seraient inutiles, Puisqu’on en met l’usage à pouvoir sans ennui Supporter, dans nos
r exercé sur Alceste, Philinte a rais Alceste — car c’est lui qui s’y met — dans une assez méchante affaire dont il est dés
xtraordinaire facilité qu’il a trouvée dans le maniement de sa dupe a mis en liberté ses passions autres que la passion amb
ses passions autres que la passion ambitieuse, et en même temps qu’il met la main sur la fortune d’Orgon et obtient la main
le masque et à se montrer dans toute sa scélératesse qui croit avoir mis avec elle de quoi être invincible : « C’est à vou
rai. Tout en le reconnaissant vrai dans ses traits généraux puisqu’il met du texte de Molière dans son texte à lui, La Bruy
qui il peut être vu, et selon découverte qu’il vient de faire, il se met à genoux et prie, ou il ne songe ni à se mettre à
il vient de faire, il se met à genoux et prie, ou il ne songe ni à se mettre à genoux, ni à prier. Arrive-t-il vers un homme d
e jour à l’église il venait, d’un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux. Il attirait les yeux de l’assemblé
tarque d’Amyot, qu’il n’a jamais lu et qui ne lui a jamais servi qu’à mettre ses rabats. Les voyez-vous tous n’ayant pas bougé
rrez remplir cette promesse. C’est lui qui la prend au mot et qui la met au défi de prendre Tartuffe en faute. C’est pour
lue de gagner la partie. Second défi dix vers plus loin quand elle le met sous la table : Je confesse qu’ici ma complaisan
C’est une confusion d’Elmire qu’il attend et c’est pour cela qu’il se met si allègrement sous la table. De même encore ce q
. Il a fait Orgon autoritaire, irritable et impulsif ; il l’a fait se mettre en colère contre sa servante, contre sa fille, pl
ux, peut-être parce qu’il rentre dans ses calculs mêmes d’économie de mettre dans sa maison une personne sage qui ait intérêt
donne des airs d’artiste. C’est le Bourgeois gentilhomme transposé et mis au goût d’une société où les artistes sont une cl
e caractère prennent le caractère de la profession où le hasard les a mis et n’ont toute leur vie que celui-ci ; que tel ho
en est la parodie. Molière a usé plusieurs fois de ce procédé : il a mis en scène directement des médecins ridicules et il
rocédé : il a mis en scène directement des médecins ridicules et il a mis en scène un paysan madré et spirituel qui fait Je
mis en scène un paysan madré et spirituel qui fait Je médecin ; il a mis en scène directement les précieux (ou les précieu
l a mis en scène directement les précieux (ou les précieuses) et il a mis en scène les valets raillards qui font les précie
té, comme Argan, ce que Toinette déclare être chose où elle n’a pas à mettre le nez. Ceci n’est pas autre chose que la maladie
ffe : C’est contre mon humeur que j’ai fait tout ceci ; Mais on m’a mise au point de vous traiter ainsi. Elle est très ho
ès intelligent il sentirait l’immense péril où ses passions basses le mettent et s’il était très fort il les briderait énergiqu
e vois aujourd’hui Femme, enfants et valets déchaînés contre lui ; On met impudemment toute chose en usage, Pour ôter de ch
squ’il est son guide vers le ciel et le garant de son salut, il s’est mis en attitude offensive et défensive à l’égard de s
à son nez », et alors, comme personne n’aime à être méprisé, il s’est mis tout à fait en colère. Et le voilà. Il n’est pas
es femmes seraient plus contenues par la crainte du châtiment et nous mettraient moins en dépense… Une femme ne viendrait pas vous
abits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année v
uand il raille Done Elvire et son père, et non sans grandeur quand il met sa main sans trembler dans la main du commandeur,
cinq ans auparavant Don Garcie de Navarre. Tartuffe, selon le moment, mettra son mouchoir sur le sein de Dorine, dira à Elmire
endances à considérer l’homme ainsi. On peut dire (mais il y faudrait mettre beaucoup de réserves) que La Bruyère procède ains
e ne doit pas être par ouï-dire qu’elle dit : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage. Et pour servir son prin
éfini, délimité par le rôle ; il ne doit pas le dépasser ; il ne faut mettre dans « le glorieux » que ce qu’il faudra de son d
Ce qui le limitait tout à l’heure et très heureusement, maintenant le met à l’aise, et ce qui lui est une excuse lui est en
aucoup plus que je ne le serais sans lui, hors de lui et loin de lui. Mettez le misanthrope dans un milieu peuple au lieu de l
oin de lui. Mettez le misanthrope dans un milieu peuple au lieu de le mettre dans un salon de haute élégance, il serait beauco
pour donner de la vie générale, de la vie ambiante à un portrait, on met auprès de la figure peinte des accessoires signif
considérables il démêle les choses considérables et les isole et les met en relief. L’art est élimination des particularit
donc ou éliminer ou réduire à une mesure restreinte tous ces détails, mettre en pleine lumière la vanité, l’intrépidité de bon
sans doute sont des sensuels, sans doute sont des hommes qui veulent mettre dans chacun de leurs jours autant de sensations v
st pas une peinture des défauts des hommes, c’est un conte drolatique mis sur la scène. On pourra toujours, si l’on a du ta
trangers, quoique encore il vaille mieux avoir une imagination qui se mette en branle toute seule, tout ce qui s’adresse à la
mpérament. Or c’est juste ce que font les dénouements de Molière. Ils mettent , le point final à un des incidents de l’histoire
n’est désabusée que de Trissotin et que la semaine prochaine elle se mettra sons la direction de Vadius. Pour Orgon, c’est un
dix syllabes, ne sentant pas qu’en vers irréguliers il ne faut jamais mettre un vers à côté d’un autre ayant une syllabe de mo
74 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
oup de notes manuscrites de Stendhal, que je donne aujourd’hui ; j’ai mis dans cette introduction non seulement des notes t
entimental serait un des principaux topiques, en un mot, les gens qui mettent la mémoire à la place de l’esprit. * * * Juin 18
d’une sorte, peignant leur caractère. Les meilleures sont celles qui mettent l’interlocuteur du personnage intéressant, dans u
de quelque perfection que la faiblesse d’autrui nous montre en nous ( Mis le 18 nov. 1815 dans sd). 2 Pour peindre un carac
le goût du public Je dis le meilleur public de 1830 HAINE des détails mise en honneur par M. Scribe L’auteur ne veut pas se
rt. M. Crozet, en m’en accusant réception, me disait qu’il allait les mettre en ordre, pour les publier à l’époque indiquée. L
l’occasion comme vous de quitter, un instant, la vie dissipée, il se mit à examiner les 40 ou 50 choses qu’il regardait co
lets de Vigano à 1000 ans [Milan]. Alceste Franchement, il est bon à mettre au cabinet. R. grand rire. C’est un peu violent,
trera quand le souverain se fera prêcher des Carêmes. La révolution a mis hors d’usage le mot confesser remplacé par avouer
e étrange pour attendre ; Et je vais obliger Éliante à descendre. Je mettrais  : engager. [Acte V, scène VI] Scène VI Cél
leurs maîtres, excepté dans le peuple. Pourquoi Molière n’a-t-il pas mis toutes ces remarques fines, ces portraits qui sup
ous l’aviez vu, vous diriez : C’est bien pis ! Nos troubles l’avoient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir son pri
utons qui gobent cette manière. Polyeucte dans la Tragédie de ce nom, met en avant sérieusement plusieurs maximes de Tartuf
re invincible la force et la bonne foi de sa dévotion. Orgon (Il se met en posture de donner un soufflet à Dorine, et, à
ombre d’acteurs du Timon et de Shakespeare. Il est évident qu’on peut mettre cette scène après celle de la proposition du mari
mander. Obliger a changé de sens. Damis Non ; je veux voir, sans me mettre en courroux. Dorine Que vous êtes fâcheux ! Il vi
t retiré, pour entendre la conversation.) La présence de Damis caché met beaucoup de piquant. Elmire      Que fait là vo
sprit à D. Quichotte, lui eût ôté l’erreur, l’imperfection de vouloir mettre en vigueur la chevalerie errante. Le défaut de My
ortant du cabinet où il s’étoit retiré). À détromper mon père, et lui mettre en plein jour L’âme d’un scélérat qui vous parle
amis battu. Il faut qu’il ait une irréussite dans toutes les attaques mises sur la scène, autrement on ne les croirait pas ré
étant un hypocrite comme le spectateur en a la preuve, à quoi bon le mettre à pied de mur, puisqu’il n’y a pas de spectateurs
yée de la vue d’un pistolet. Voilà la nature, mais était-elle bonne à mettre en scène. Cléante Quoi ! le foible intérêt de ce
IV] Scène IV Elmire, Orgon Orgon Approchons cette table, et vous mettez dessous. Concision admirable. Un moderne auroit
able, et vous mettez dessous. Concision admirable. Un moderne auroit mis là une préface infinie. [Acte IV, scène V]
it au théâtre, et que notre bégueulisme n’y laisserait sans doute pas mettre de nos jours. [Acte IV, scène VII] Scène
r dans une extrémité. Péchez plutôt encor de cet autre côté. Passage mis pour la police de Parlement et de Mgr l’Archevêqu
pouvait le mener à être pendu. Il est dans le caractère de l’Avare de mettre sa fille dans un couvent, avec une mince pension
] Marmontel, tome 2, page 143, édition complète, assure que Molière a mis l’autre. Les autres nous paraît un mot exagéré
comique parce que la vanité est en souffrance. Au lieu du comte, vous mettez M. Gérard, un plat apothicaire de la Grande Rue,
jours. C’est la strette de l’air. Octave Et, par-dessus tout cela, mets encore l’indigence où se trouve cette aimable per
sens. Il en est à peu près de même de sans doute, au lieu duquel nous mettrions aujourd’hui ou certainement ou rien. Il faut ici
nheur depuis deux mois, si, dès le 10 ou le 15 septembre, je me fusse mis à lire Molière la plume à la main. Mes occupation
enfants seront gentilshommes -, mais je serai cocu, moi, si l’on n’y met ordre. Stile frappant. [Acte premier, scène V
ette dernière phrase montre la corde. C’est le poète qui parle et qui met une liaison pour l’acte suivant. La phrase précéd
difficile. Tu es curieux, Lubin. Peint bien l’homme d’esprit, qui ne met point aux choses un sérieux bête, qui s’amuse de
eu de tourner cette excuse en maxime et d’expliquer la tournure au ou mettre le je et on la tournerait au sentiment. Elle est
a tant bu, que je ne pense pas qu’on puisse durer contre lui. Stile. Mettre rester un moment auprès de lui. Monsieur de Sote
ous plaît, qui vous songez à prendre : Votre visée au moins n’est pas mise à Clitandre ? Le Tartuffe battu se découvre ; ma
monde. Il me semble que Collé, le fond de la scène donnée, eût pu y mettre cinq ou six plaisanteries du ton du plus grand mo
somme ; Et j’enrage de voir qu’elle estime un tel homme, Qu’elle nous mette au rang des grands et beaux esprits Un benêt dont
vaut presque pas la peine d’être dit. Mais c’est une étude et pour me mettre en train après la campagne de Moscou et quinze mo
sser même avec la dévotion sincère, à combien plus forte raison ne se mettra-t -elle pas avec la science. Placer dans la société
âtre ou Crébillon. J’ai un exemple dans ce fou de Dalban. On pourrait mettre aussi dans cette comédie quelques rognures de cel
s principaux personnages. Je me sens appétit. Voilà l’exposition. Je mets une cravate pour aller diner Commencement de l’a
75 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
cettes étant insuffisantes, il se vit un jour appréhendé au corps, et mis au Châtelet pour une somme de cent quarante-deux
en finir avec le petit goût des dégoûtés, avec les mesquins scrupules mis à la mode par Clélie, dont les interminables volu
pinceaux, son œuvre s’étend et se prolonge fort au-delà. Tandis qu’il met en scène toutes les classes, toutes les condition
muler sous un rire forcé32. Transporté chez lui, rue Richelieu, il se mit au lit, et, tout en causant, fut pris d’un tel ac
ieuse que celle du Cid et d’Andromaque. Car, après Le Menteur, qui ne mettait en scène qu’un travers de l’esprit, et Les Précie
que Le Misanthrope est peut-être de toutes ses comédies celle où il a mis le plus du sien. En effet, elle est de cette époq
osions, la cause toute naturelle en est cette folle passion qui va le mettre en contradiction avec ses principes, et sera par
galants, dit-il, emportent l’attache de ridicule que Célimène leur a mise au dos. Tous reçoivent de la main de la coquette
e donner à cet ami de la vertu le travers d’un amour mal placé qui va mettre le philosophe en contradiction avec ses principes
t du luxe, du plaisir et des douceurs tire plus à conséquence. Elle y met un air de bravade inquiétante ; irritée d’une més
droit de s’en plaindre. Car la faute n’en est qu’à lui. N’a-t-il pas mis Célimène en cas de légitime défense ? Elle n’est,
ection haineuse n’est-elle pas doublée d’hypocrisie ? Non contente de mettre du blanc pour cacher ses rides, elle prend le mas
, l’aménité d’un esprit délicat et modeste qui se laisse voir sans se mettre en vue, et ne s’exerce jamais aux dépens du proch
de son rôle serait plutôt d’impatienter l’ami qu’il contredit, de le mettre hors des gonds, de le provoquer ainsi à forcer se
e horizon86. » Dans ce genre, qu’elle contribua plus que tout autre à mettre en vogue, c’était à qui ferait briller son esprit
fait allusion dans ses vers de  VII : L’un défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait
foudroie les fondements de la religion. » On vit un scandale dans la mise en scène d’une religieuse qui avait violé ses vœu
en octobre 1668110. Aussi, le 5 février 1669, Le Tartuffe put-il être mis en pleine liberté, sans être cette fois obligé de
s. Hostilités de l’Église. Sermons de Bourdaloue Ce triomphe ne mit pas fin aux hostilités. Sans parler d’une parodie
t la malice de nos pères118. Rabelais ne se fit pas faute non plus de mettre en scène les grimaciers de son temps, mais sans t
on. Il y put rencontrer le germe de la scène où la vertu d’Elmire est mise à l’épreuve. Encore est-il plus probable que le S
devenu le tyran de sa fille, en un mot la guerre civil dans un foyer mis sens dessus dessous par l’intrusion d’une bête ve
approuve Orgon de n’avoir pas été Frondeur : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour servir son Pri
hé des nigauds, il ne prend plus la peine de raffiner ses tours. Il y met le sans-façon de Scapin bernant le bonhomme Géron
rtant le même original, mais représenté d’un côté par un poète qui le met en action pour qu’il soit vu de loin, de l’autre
parler de Cléante. De même que Pascal, dans ses premières lettres, se met par supposition en dehors des Molinistes et des J
s ne croyons pas, sur la foi de Voltaire, que Molière se proposait de mettre sa prose en vers, et qu’il y renonça, faute de lo
de lézard, de trois pieds et demi, remplie de foin137 ». Larivey fut mis aussi à contribution138. Dans sa comédie des Espr
Cléandre, et lui persuader « qu’étant d’une pâte à vivre cent ans, il mettrait en terre ses enfants, et les enfants de ses enfan
amoureux de Flaminia, fille de Pantalon riche banquier de Venise, se met au service de ce vieillard pour arriver sûrement
onie a d’ailleurs son excuse dans une longue habitude de la pauvreté. Mis par le hasard en possession d’une grosse somme do
ntion de Molière. Le caractère d’Harpagon, voilà le grand ressort qui met l’intrigue en mouvement. Or, il ne s’agit plus ic
d’un caractère susceptible de nuances variées comme la situation qui met sa honte en relief. La physionomie aura donc tout
à s’en défaire, au meilleur compte. Lorsque Frosine lui dit qu’il les mettra en terre, il sourit d’aise et s’écrie : « Tant mi
olière représente la galanterie d’un vieillard ; mais jamais il n’y a mis autant de sincérité. Dans L’École des maris, Aris
et du portrait au type. C’est ainsi qu’il rivalise avec la nature, et met au jour des originaux supérieurs à ceux que nous
avilis. Or, cette vérité cruelle est précisément la leçon que Molière met en scène ; car la comédie, étant l’image de la vi
ière faisait ainsi parler Dorante : « Ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre que leurs grimaces savantes, leur
tessencié ; mais, ne pouvant plus raffiner sur le sentiment, elles se mirent à déraisonner sur la science ; car un ridicule a
esse Molière sut enrichir un sujet qui semblait indigent ; car il n’y met en scène qu’un ridicule assez mince dans un cadre
e à la dot. Il y a donc de l’hypocrite dans ce grimaud. Lui aussi, il met à l’envers toute une maison. Lui aussi, il capte
e d’avance « à des ressentiments que le mari doit craindre » : Il se met au-dessus de ces sortes d’affaires, Et n’a garde
enir bon. À l’entendre, tout est définitif, irrévocable. N’a-t-il pas mis la main d’Henriette dans celle de Clitandre, et j
e servante fidèle qui a plus de raison que tous ses maîtres ensemble. Mise à la porte pour un accroc fait à la grammaire, el
urs, prose, p. 127. « On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit sans y mettre du superflu, et rien en ôter sans y retrancher qu
que Molière, sur le conseil du Prince, avait dû le retoucher, pour le mettre au point des réserves commandées. Quant au cinqui
Ses parents prétendirent que ses facultés baissaient, et voulurent le mettre en curatelle. Pour se défendre, il invita, dit-on
Ses parents prétendirent que ses facultés baissaient, et voulurent le mettre en curatelle. Pour se défendre, il invita, dit-on
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
nt certains de ne mourir jamais. Cependant, s’ils s’étoient avisés de mettre le titre de Comédie à la tête de leurs ouvrages,
its à la suite l’un de l’autre, sans aucune liaison, & des romans mis en action. Que dis-je ! parcourez notre Théâtre m
surant qu’il faut de tout dans un jardin, arrachoit vos poiriers pour mettre à leur place des chênes, des marronniers d’Inde ?
n confident conspirent contre le Génie & le Bon-sens. Ils veulent mettre l’Eloquence de leur parti ; mais ils ne peuvent y
it-on les croire ? non sans doute. Le dépit, la rage de n’avoir pu se mettre bien avec elle, percent à travers le ton de suffi
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
aché à la qualité de poëte. SONNET. C’est trop long-temps, Iris, me mettre à la torture ; Et si je suis vos loix, je les blâ
u’il me faut dire, Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en feu, la contrainte le tue ; Et si par la pitié
faire l’intrigue de la piece, puisqu’il n’y en a point, mais pour les mettre en opposition avec le caractere d’Alceste, &
’autre ; & j’ai trouvé qu’il la doit à l’adresse avec laquelle il met ses caracteres en opposition. Remarquez, de grace
en opposition. Remarquez, de grace, comme je m’exprime ; je parle de mettre en opposition, & non de faire contraster. Bie
78 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
petite famille de douteurs tourmente l’école dogmatique. — Nous vous mettons au défi, lui disent-ils, de prouver une seule de
à un les pas de la logique ou faire appel au sens commun simplement, mettre en avant la raison ou, ce qui vaut mieux, la natu
dans la force de l’âge et du talent, cesse tout à coup d’écrire et se met à cultiver son jardin, comme Candide, après avoir
monde lui a déjà donné son vrai nom et l’appelle l’école historique. Mettre en présence ces trois écoles, mettre aux prises d
et l’appelle l’école historique. Mettre en présence ces trois écoles, mettre aux prises des représentants de chacune d’elles,
. Saint-Marc Girardin, M. Villemain, M. Guizot ? On m’a demandé où je mettais M. Sainte-Beuve ; j’ai répondu que je n’en savais
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
oit pas propre à pousser la réconciliation bien loin. Les Auteurs qui mettent dans une rue, des scenes qui ne conviennent aux p
nnoît le Théâtre, & qu’on sait s’approprier les ressources qu’ont mis en usage nos meilleurs Dramatiques, pour arranger
lieu de placer la scene à Thebes devant le Palais d’Amphitrion, l’eût mise à Thebes dans le péristile du Palais d’Amphitrion
te. Scene VII. MERCURE, SOSIE. Mercure. Arrête. Quoi ! tu viens ici mettre ton nez,  Impudent flaireur de cuisine ? Sosie. A
ù je demeure. Sosie, seul.  O ciel ! que l’heure de manger, Pour être mis dehors, est une maudite heure ! Cette scene n’es
ale ; par conséquent ils ont le plus grand tort du monde de ne pas se mettre à leur aise quand ils le peuvent sans s’écarter d
de l’adresse de la coquette, de l’air naturel qu’auroit sa promenade mise en action, & son sac à ouvrage descendu par l
rte d’un tendre feuillage ; mais jusqu’ici nos belles dames n’ont pas mis cette galanterie à la mode, & un Auteur ne do
80 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
[Introduction] Ce furent les Précieuses Ridicules qui mirent Moliere en réputation. La piece ayant eu, comme t
ne sa méchante femme. Il va consulter le Docteur sur les moyens de la mettre à la raison. Celui-ci parlant toujours, ne lui do
e se tournent contre le mari, qui continue ses invectives. Le Docteur met la tête à la fenêtre, & leur fait à tous des
la fenêtre, & leur fait à tous des réprimandes : il descend pour mettre la paix entr’eux ; ils se sauvent tous pour se dé
ques railleries piquantes de la part de Cotin & de Ménage, il n’y mit plus le pied, & joua Cotin sous le nom de Tri
sur-tout faire comme Desmarets, dans ses Visionnaires qui a justement mis sur le Théatre des fous dignes des Petites-Maison
e ce Ministre, & du Roi même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis notre Poëte en mauvaise humeur : Ho ! le Roi &
n homme, après avoir fait la Pucelle, mérite d’être pendu. Moliere se mit à rire de cette saillie, & l’employa ensuite
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ains, & n’y a-t-il pas réussi ? Il suffit pour vous le prouver de mettre sous vos yeux l’extrait de sa piece favorite. LES
acheter, dans l’espoir de faire bien vîte l’échange qu’il médite, de mettre Philopoleme en liberté, & de le revoir auprès
oute la simplicité que l’esclave & le maître, prêts à se quitter, mettent dans les conventions qu’ils font en présence de l
. . . . Encore une fois, je t’en conjure par cette main droite que je mets dans la mienne, & que je serre du fond de mon
e songe plus qu’à se venger : il ordonne qu’on lie Tindare, qu’on lui mettre les fers aux pieds & aux mains, & qu’on l
le pere de la comédie employoit en pareille occasion ; on ne peut que mettre sous les yeux les scenes où il l’a fait avec le p
ort en effet, Et vous vous êtes là justement récriée. Il devoit avoir mis que vous êtes priée Par arrêt de la Cour de payer
on de tous ses biens en faveur de Tartufe. Il est sur le point d’être mis à la porte par ce scélérat. Ce n’est pas tout, il
dépôt qu’Argas, cet ami que je plains, Lui-même, en grand secret, m’a mis entre les mains. Pour cela, dans sa fuite, il me
82 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
d’être renchéries, maniérées, et absurdement coquettes, les femmes se mirent en tête d’être savantes, non-seulement en lettres
ure son esprit peut, doit s’appliquer aux sciences et aux lettres. Il mit sous les yeux la maison gouvernée par les précieu
mœurs trop simples des femmes du bon vieux temps 310 ; non content de mettre en action les ridicules d’une académie précieuse
a femme du monde dans une société polie. Dès le début de sa pièce, il mit sur la scène, dans la bouche de la fraîche Henrie
s devenir jamais une femme pédante ni même une femme savante. Molière met sous vos yeux, en exemple, la femme douce, sage,
me temps il se moque de Sganarelle, qui croit que par un édit on peut mettre un frein au luxe des femmes323. Il comprend que l
ons Servent de quelque obstacle à nos intentions ? Et quand nous nous mettons quelque chose à la tête, Que l’homme le plus fin
e fous ; Le plus sûr est, ma foi, de se fier à nous. Qui nous gêne se met en un péril extrême, Et toujours notre honneur ve
re,   Rit des vains amateurs du grec et du latin,   Dans la balance met Aristote et Cotin ;   Puis, d’une main encor plu
83 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
rce avec toute la Cour. L’Auteur ne nous en dit rien. » Mon Censeur a mis cela sur ses tablettes pour me le reprocher. D’u
leur dignité. Et je pourrais me récrier contre mon Censeur de ne pas mettre de la différence entre un Privilège, où le Roi pa
faire part ? Pourquoi aussi ne nommez-vous pas les Personnes que vous mettez en action avec lui ? » J’ai représenté Molière d
r s’il est possible, à son Ouvrage plus d’esprit qu’il n’y en a voulu mettre . Toutes ces observations, et les règles que l’on
a déclamation, exécutées grossièrement font le Comédien. Quand on les met en usage noblement, avec facilité, avec délicates
c facilité, avec délicatesse, c’est ce qui constitue l’Acteur. Car je mets une grande différence entre l’un et l’autre. Celu
Prédicateur, ou se faire Comédien sont deux choses qui ne peuvent se mettre dans une même balance que par des gens qui n’ont
et prononcer d’un ton proportionné à l’élévation des personnes qu’on met sur la Scène, et aux passions que l’on représente
, qu’il le nomme, je veux bien être chargé de la confusion de l’avoir mis sur la Scène dans la Vie de Molière, supposé que
l n’a pas remarqué que cette aventure aurait été plate, si je n’avais mis le Courtisan en action, si je n’avais peint son c
e sais pas où mon Censeur a vu établi en règle, qu’il soit défendu de mettre de l’action, et du caractère dans un Livre ; c’es
le ; il y est parlé de de Mr Baile ; mon petit Critique voudrait bien mettre un si grand homme de son côté. Je suis un effront
ces pour son esprit supérieur. Il n’y en a pourtant pas une que j’aie mise sans dessein ; quand il entre dans la loge de Bar
84 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
, qui caresse son mari pour le dépouiller, et ne serait pas fâchée de mettre Angélique au couvent pour assurer toute la fortun
he, malgré son expérience, est confondu par la jeune ingénue, qui n’y met pas même de méchanceté. C’est un trait du génie d
ondamnée par ce dénouement. En effet, de quel droit prétendrions-nous mettre sous le boisseau une lumière si vive ? Quoi ? Nou
er : Quelle drôle de chose ! Ah ! J’en ai peur d’avance ! Quelle robe mettrai -je ? Une robe d’été ? Non, d’hiver, cela donne un
nvenable ; Non, d’été, c’est plus jeune et c’est moins apprêté. On le mettra sans doute entre nous deux à table ; Ma sœur lui
éducation, je le veux ; mais plutôt que la crainte du diable, il faut mettre en leur âme l’amour de Dieu. Que j’aime bien mieu
mnon, le roi des rois, dépeçait de ses mains le bœuf du sacrifice, le mettait à la broche et en distribuait le dos entier aux c
tre assez souvent quelque lady Tartuffe pour inspirer le testament et mettre la main sur la succession. Mais Harpagon est veuf
ène improvise une histoire pareille où, sans paraître y toucher, elle met à jour les secrètes passions et l’envie de la pru
ure quand tout lui manque, et lui propose encore de l’épouser. Il n’y met qu’une condition, c’est qu’elle quittera le monde
, qui répande la paix et la sérénité dans le cœur du mari, comme elle met l’ordre dans la maison. Nous cherchons une femme,
a comédie. Mais en homme qui connaît le monde et les femmes, il les a mises aussi quelquefois dans un beau jour. C’est un tra
e tous les livres de Philaminte, il n’estime qu’un gros Plutarque « à mettre ses rabats. » N’était-il pas à craindre que placé
Et dans les petits soins son faible se resserre. Elle sait fort bien mettre Armande en contradiction avec ses propres maximes
ses propres maximes, lorsque, malgré ses principes, la philosophe se met en colère comme une simple mortelle : Hé ! Douce
d’être un défaut dans une femme. Je m’étonne, pour moi, que les maris mettent tant d’amour-propre à n’être pas menés par leurs
, mais sans caprices et sans changement. Elle veillera sur la maison, mettra l’ordre partout et saura commander ce qu’elle sai
85 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
matique, on l’a vu attaquer des vices véritables. Dans Tartuffe, il a mis en scène le plus odieux de tous peut-être, l’hypo
anciers et ses contemporains, et que pourtant il en est peu où il ait mis plus de création réelle et d’originalité véritabl
t le personnage qui la profère est coupable, mais le poète qui la lui met dans la bouche, ménage trop peu des bienséances d
s argent, comme il veut qu’on épouse sa fille sans dot. On a tenté de mettre au théâtre l’avare fastueux : c’était presque avo
mour d’Harpagon pour Mariane est donc un autre genre d’épreuve où est mis son amour pour l’or ; mais c’est encore ce dernie
danger des alliances inégales, et concevoir dès lors le projet de le mettre en action. Je ne repousse pas cette conjecture in
et souvent portait à d’autres femmes les prodigalités qu’elle l’avait mis en état de faire. Cette espèce de désordre social
nnent pas à la justice ordinaire du théâtre comique : les personnages mis en scène, quoi qu’ils fissent, ne sauraient les c
prédicateur, obtiendrait l’approbation publique, le poète comique le met en action. Comment le tableau dramatique, qui ne
rmenté, excédé par des fourbes de profession qu’un rival préféré a su mettre dans ses intérêts. Ne serait-il pas temps, enfin,
mpenser les ouvrages de Molière, cette fois s’associe au poète, et se met , pour ainsi dire, de moitié avec lui dans la comp
llon, des vers où la manière de Benserade était habilement saisie, et mit le roi lui-même dans la confidence. Les vers fure
r métaphysique ; à la place des discours énergiquement passionnés, il mit les entretiens fadement polis et spirituels ; aux
horoscope, dans un cabinet voisin de la chambre où Anne d’Autriche le mettait au monde. Vingt ans avant la représentation des A
Molière, dit encore Voltaire, avait écrit son Avare en prose, pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si bon que les co
aire écrivait ces lignes, on a osé toucher à L’Avare, c’est-à-dire le mettre en vers. C’est en 1775 qu’a paru ce chef-d’œuvre
ter, vint sauter au milieu du clavecin qui était dans l’orchestre, et mit le clavecin en pièces. La gravité du roi ne put t
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
encore l’arrivée de Don Maurice son frere. Alors elle prie Carlos de mettre l’épée à la main & de sortir d’un air furieux
remontrances que lui fait son valet Mogicon, veut le battre & le mettre à la porte : Mogicon demande ses gages ; son maît
ite de son épouse pendant son absence. Don André projette tout bas de mettre à profit la confiance de son ami. Mogicon, qui co
omis dans leur débat. Don Juan le rencontre, le saisit au collet, lui met le poignard sur la gorge, & feint de vouloir
urs sont cependant venus après Moliere. Ils ont pu voir l’art qu’il a mis en usage pour fondre la discreta Enamorada dans l
r une fille qui ne l’aime point. On lui fait mille niches, & l’on met à ses trousses une prétendue fille d’Opéra, qui s
i, pour vous rendre service ; & c’est ce petit perfide-là qui m’a mise dans mes meubles. Angélique. Monsieur Damis ? Dam
ouser la fille de Monsieur, j’ai cru ne pouvoir me dispenser de venir mettre empêchement à ce mariage. Vivien. Mettre empêchem
ouvoir me dispenser de venir mettre empêchement à ce mariage. Vivien. Mettre empêchement à mon mariage ! Et de quel droit, Mad
la sorte. L’Orange. Tu ne me connois pas ! N’est-ce pas toi qui m’as mise dans mes meubles ? Vivien. Moi ? M. Thomasseau. M
s fort à la Dame ; Et n’étant homme en tel pourchas nouveau, Guere ne mit à déclarer sa flamme. Ce fut beaucoup ; car le vi
Dans le jardin je lui dis de m’attendre. . . . . . . . Messire Bon se mit fort en colere. Sa femme dit : Mon mari, mon épou
tent présente d’abord deux écueils à quiconque forme le dessein de le mettre en action ; premiérement, l’indécence du tête-à-t
e se trouve point ; voilà ce qui est d’embarrassant. Charlot. On ly a mis une piarre au cou. Est ce une chose si rare ? En
 ? D’Ancourt n’a pas été aussi heureux toutes les fois qu’il a voulu mettre en action des faits particuliers. Plusieurs de se
chose qui ait mérité du public une attention favorable ». D’Ancourt a mis dans ses éditions, je me suis étonné : mais il a
dans son Retour imprévu, emploie l’idée de Saint-Yon ; mais il ne la met pas en action. Merlin se contente d’y dire que so
87 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
erment ses pastorales-ballet et les paroles qu’il composait pour être mises en musique, œuvres qui célèbrent toujours les amo
ns la folie. Aussi les rencontrerons-nous toutes les fois que Molière met en scène des esprits faux, chimériques, pervers,
effet naturel et involontaire qu’il était d’autant plus méritoire de mettre en évidence que dans les hautes régions de la phi
e.» Dans l’Avare, Molière montre de la manière suivante le passionné mis en défaut par la violence de sa passion, et décou
e s’assurer qu’il est bien caché, qu’il fait savoir le lieu où il l’a mis . Pensant toujours à son or, ne pouvant s’empêcher
ent l’esprit. Ce sont ces compléments indispensables que Molière a su mettre en relief dans ses comédies. En soutenant dans to
ations passionnées. Enfin, par l’incorrigibilité des insensés qu’il a mis en scène, incorrigibilité qu’il a soin de faire r
x hommes les plus roués ; qu’il n’existe en réalité aucun moyen de se mettre à l’abri des calamités qu’elles occasionnent. » C
ux Écoles ne veulent point démontrer qu’il n’existe aucun moyen de se mettre à l’abri des calamités du mariage, puisque le moy
beaucoup d’art dans cette pièce. Uranie proposant à ses camarades de mettre leur discussion en comédie, chacun des personnage
e soit, il faut tâcher d’en avoir. J’ai embrassé cette occasion de me mettre à mon aise, et je l’ai fait sur l’espérance de me
est exposée par Sganarelle, son valet. Celui-ci s’applique surtout à mettre en évidence, l’absence de tout bon sentiment chez
ans un état parfait de tranquillité morale dans le crime. Après avoir mis en évidence l’insensibilité de ce personnage, le
tous les sentiments humains ; mais elle devient une circonstance qui met en relief un côté de ses mauvais instincts. Loin
sage suivant : « Il faut avouer (dit Sganarelle à Don Juan) qu’il se met d’étranges folies dans la tête des hommes, et que
ù je veux me contraindre pour ménager un père dont j’ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses
psychologue trop savant pour se tromper à cet égard. Partout où il a mis en scène des personnages essentiellement pervers,
ni à Julie). « Madame, voilà un illustre. Votre affaire ne peut être mise en de meilleures mains, et c’est le héros de notr
ortir ces effets émanant de toute passion quelconque, mais surtout de mettre en évidence les effets naturels des passions dont
contraire, Madame ; et si l’on était sage, ces avis mutuels seraient mis en usage. On détruirait par-là, traitant de bonn
t dociles, la plupart des vertus nous seraient inutiles, puisqu’on en met l’usage à pouvoir sans ennui supporter dans nos d
habileté, qu’il y a telles de ses pièces où les critiques n’ont pu se mettre d’accord pour deviner son opinion, comme le Misan
comédie célèbre, peut servir à devenir meilleur à quiconque saura le mettre en pratique. LE MÉDECIN MALGRÉ LUI Après la
nt le proverbe qui dit que : entre l’arbre et l’écorce il ne faut pas mettre le doigt. Gomment expliquer cette réaction violen
si souvent contre les personnes qui interviennent charitablement pour mettre un terme aux voies de fait auxquelles se livrent
ent dans cette circonstance, mais encore toutes les fois qu’il a eu à mettre fortement en relief cet état psychique particulie
un exemple : Élise. « Ah ! Valère, songez, je vous prie, à vous bien mettre dans l’esprit de mon père. Valère. Vous voyez c
ez comme je m’y prends, et les adroites complaisances qu’il m’a fallu mettre en usage pour m’introduire à son service, sous qu
équent de manière de vivre. Les préceptes exposés par Molière ont été mis en pratique chez les jeunes détenus à Mettray par
lui, Harpagon ; mais il n’ose le lui dévoiler, dans la crainte de le mettre en colère. Harpagon assure que, loin de s’en fâch
aire taire, il faut crier plus fort qu’eux. La scène vi de l’acte III met en évidence cette maxime, dont on doit savoir se
ce valet, prenant ces procédés polis pour un effet de la crainte, se met à l’injurier et à le bousculer. Valère change alo
vent dans toutes les folies humaines et que Molière n’a pas manqué de mettre en saillie dans l’exposition de tous ses passionn
ue contre un travers choquant. Mais, malgré les réserves que le Poète met dans la bouche des personnages raisonnables de la
un pourpoint avec un haut-de-chausse. » Bien que ces paroles soient mises dans la bouche de Chrysale, personnage qui fait p
ns, il est permis de conclure qu’il est glorieux pour Molière d’avoir mis en évidence la partie la plus importante et la pl
ttre énergiquement les causes de perversion, parmi lesquelles il faut mettre en première ligne : 1° la mauvaise presse qui nou
e but qu’ils se proposent. Qu’auront-ils fait en réalité ? Ils auront mis une dose d’intelligence plus grande, une instruct
urtout qu’incombe le devoir de supprimer les causes de perversion, de mettre fin autant que possible à la manifestation éhonté
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la frontière ! Centraliser et grouper tous ces efforts individuels ; mettre en rapports périodiques non seulement les travail
                          Le Philosophe et le Physicien.   En vérité, mettre des ridicules de cette espèce sur le Théâtre, ne
rd’hui. Chaque fois que le colporteur criait son journal, le fagotier mettait de la malice à crier ses fagots. Peut-être affirm
ux que ceux de la Gazette. Les passants s’amusaient de la scène et se mettaient de la partie. Il y a fagots et fagots, fit remarq
s et fagots, fit remarquer quelque rieur : de là le dicton si souvent mis en usage. Notre éminent confrère Fr. Sarcey trouv
estir en Arménien. Nous disons encore, tous les jours, d’une personne mise sans goût, qu’elle est mal fagotée. Si l’on se ra
s acteurs fagots, que pourraient-elles faire ? Joint qu’un fagot bien mis aux yeux du spectateur, Plaît et touche bien plus
re, à sa maison d’Auteuil, pour implorer de lui quelque secours et se mettre en état de rejoindre une troupe nomade : « Ce pa
il était, lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famil
G. M. Tome I, numéro 2, 1er mai 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [premier article]
-42. Le mardi 3 novembre 1857, l’Odéon annonçait Tartuffe « avec une mise en scène nouvelle, des décors et des costumes neu
es décors et des costumes neufs ». La réclame avait raison, voici une mise en scène assez nouvelle. Je ne parle pas du décor
s’asseoir contre la table. C’est très bien ; si pourtant la nouvelle mise en scène ne va pas trop contre les convenances de
jouait pas pour l’illusion des yeux. Peu de meubles, où les aurait-on mis  ? Le comédien tâchait de suppléer à tout par son
ur devant elle ! Tout cela manque de raison. L’exposition du Tartuffe mise en charpie, la famille d’Orgon qui n’existe plus,
ault. Tome I, numéro 3, 1er juin 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [deuxième article]
er, à force d’égards, l’humeur de Mlle Pernelle ! Elmire qui cesse de mettre sa douceur, sa discrétion, sa tenue parfaite entr
e. À la façon dont on arrange les choses, Orgon est plus pressé de se mettre à son aise que d’avoir des nouvelles de son héros
rianne, je voudrais voir Dorine entrouvrir la porte de la salle et se mettre aux écoutes. Il n’y aurait plus là de hasard, Dor
moque ; car elle n’a raisonnablement pas lieu d’en douter. Il ne lui met pas tout simplement la main sur les genoux , com
n ancien feuilleton, nous croyons devoir déclarer que l’article « Une mise en scène moderne du Tartuffe », quoique écrit en
ouvrage, peu connu, que nous allons citer, le désigne comme tel et le met en présence de François de Harlay de Champvallon,
otaire royal Maître Cavé pour en préparer la rédaction. Or, ceci nous met en pleine foire du Pardon, ou, comme on dirait au
N. Tome I, numéro 4, 1er juillet 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [troisième et dernie
pour le conduire en lieu sûr, ne profite même pas de l’occasion pour mettre un habit de voyage. Le meneur en scène a jeté son
cabinet qui est au fond du théâtre. » * *   * En résumé, la nouvelle mise en scène du Tartuffe n’a aucune valeur historique
eut, de cet agrément. Quelqu’un a dit avec esprit que « l’Odéon avait mis Tartuffe dans ses meubles. » Dans ses meubles, so
mis Tartuffe dans ses meubles. » Dans ses meubles, soit ; mais il l’a mis aussi dans sa crinoline, et le public, qui se moq
Nos froides lignes, nos éternelles moulures sont insignifiantes : ils mettaient , eux, de la poésie, du sentiment jusque sur les l
de Lenoir ; mais l’aspect manquait de netteté. Nous nous sommes donc mis en quête du tableau lui-même qu’on nous disait di
par la grandeur du souvenir que sa nouvelle plaque commémorative lui met au front : il faut par l’imagination lui rendre s
it pris avant 1870 un calque, et sur notre demande il a bien voulu le mettre à notre disposition avec une gracieuseté dont nou
      Monsieur, attendez, s’il vous plaît Je me suis à courir presque mis hors d’haleine. ÉRASTE Prends-tu quelque plaisir
écouvrir l’origine ni l’auteur. Le hasard seul de nos lectures nous a mis sur la trace. Ce que nous apportons aujourd’hui,
de la troupe. La Comédie-Italienne était fort goûtée à la Cour. On la mettait de toutes les parties37, et on la rétribuait fort
ique d’esprit doublé d’un auteur dramatique assez remarquable — s’est mis en quatre pour la propagation du culte de Molière
ses comédiens jouent hors de son pays, et alors leur ensemble et leur mise en scène font rage, quoique la société manque de
 Boulanger de Chalussay : « Molière et ses partisans pourraient être mis au nombre des ennemis déclarés de la médecine, si
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
CHAPITRE VII.*M. PIRON. La Métromanie, mise à côté d’une anecdote ; & les Fils ingrats, à
x publique l’ait confirmé29. Nous nous contenterons donc désormais de mettre les choses qui nous paroîtront imitées à côté de
d’éloges ne faudroit-il pas donner à la façon dont cette aventure est mise en action & encadrée dans la Métromanie, si n
s ne devez, lui-dirent-ils, songer qu’à vivre tranquillement, & à mettre un espace entre le temps & l’éternité ; votre
t servie par la frugalité elle-même : ses gendres & ses filles se mirent de niveau avec lui, enfin le placerent au-dessous
st emparé, & a très bien fait. Un extrait concis des Fils ingrats mettra le Lecteur à portée de comparer tout de suite le
90 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
montrent à nu l’élève enjoué de Lucrèce et de Gassendi, nous n’avons mis la main que sur quelques jovialités burlesques ;
tant qu’il ne serait pas imprimé, Aussi ne se hâtèrent-ils pas de le mettre sous presse, et comme ce retard ne faisait pas le
uivi professionnellement la cérémonie, coiffe le nouveau docteur, lui met au doigt un anneau, lui serre les reins d’une cha
Fontaine et quelques autres convives dignes d’un tel cercle. Chacun y mit son mot. Il est bon de dire en passant que la maî
belle Sablière, pour parler comme Mme de Sévigné, aurait fort bien pu mettre du sien dans une composition d’une latinité plus
pas de même du prologue et des intermèdes. Il était d’usage alors de mettre , comme aujourd’hui, à la disposition des spectate
91 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
voir sacrifier à Molière tous ceux d’abord que leur mauvaise fortune mit jadis en conflit avec lui  ; tous ceux ensuite qu
Pocquelin n’est pas excusable seulement, il est louable d’avoir voulu mettre son fils en état d’exercer un métier lucratif et
ou six milles livres ; qu’elle était fille d’une mère qui n’avait pas mis ou ne devait pas mettre au monde moins d’une douz
; qu’elle était fille d’une mère qui n’avait pas mis ou ne devait pas mettre au monde moins d’une douzaine d’enfants, et d’un
uête au lieutenant particulier de la ville, le 9 juin 1648, pour être mis en possession d’un jeu de paume loué par les comé
ssances et des appellations familières ? La cathédrale de Limoges est mise précisément sous l’invocation de saint Etienne ;
’indiscrétion d’un semblant de prétexte : Molière, nous dit-on, s’est mis lui-même en scène, avec ses acteurs : « Dans ses
mplie sans protestation de la part du clergé. Tout au plus est-il per mis de dire que les prêtres de Saint-Eustache, qui, d
  : un vieux barbon, cacochyme, couvert de gale et d’emplâtres, s’est mis en tête d’épouser une jeune fille aussi pauvre qu
al, aurait-il pu dire. Car son système dramatique consiste en ceci  : mettre ce que l’on peut de comédie autour d’une bizarrer
d lieu, Molière dégage l’élément général des faits particuliers qu’il met en scène. En effet, le romanesque demeure toujour
’abord des caractères, et en second lieu des événements propres à les mettre en valeur. Dès lors tous les sujets deviennent bo
er avidement le théâtre espagnol pour en découvrir  : il suffit de se mettre à la fenêtre et de regarder vivre les hommes, ou
’avoir condamnées, et les séparant des comédies en lesquelles Molière mettait toutes ses complaisances  : le Misanthrope, Tartu
enre de plaisanterie est peut-être gaulois, mais il est bas, et je ne mets rien au-dessous, que la plaisanterie scatologique
ils se montrent ; et, rien qu’en se montrant, ils font ressortir, ils mettent dans son jour la complaisance universelle et un p
n la première en date des grandes comédies de Molière ; celle qui l’a mis la première au rang qu’il continue d’occuper touj
ari dépouillé de tous ses emplois, pour avoir fait murer la porte qui mettait l’appartement de Louis XIV en communication avec
r acte, a pris grand soin de nous en avertir. Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et pour servir son prin
du monde, abnégation de soi-même, et pur amour de Dieu. Ces mots nous mettent sur la trace de ce que Molière attaque dans la re
donne comme son « truchement ». Aussi bien, s’il avait vraiment voulu mettre son Tartufe à l’abri des interprétations malveill
es religions ? et, comme les religions, toutes les disciplines qui ne mettent pas dans la vie même et dans le plaisir de vivre
é de la conversation. Nous ne reprocherons donc pas à Molière d’avoir mis cette phrase dans la bouche de don Juan, parlant
crivain n’est plus abondant en métaphores d’ailleurs inutiles, et n’y met moins d’élégance et de choix. Voici quelques vers
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
e. — Opinion de l’hôtel de Rambouillet sur Le Cid. — Grands ouvrages, mis au jour par Corneille dans cette période. De la
leur réunion. Boisrobert insista, manœuvra, intrigua ; le cardinal se mit en avant. Pendant ce temps-là, la société s’accru
eille lisait toutes ses pièces à l’hôtel de Rambouillet, avant de les mettre au théâtre. Voltaire rapporte, d’après un écrit d
térature et le plus élevé, à qui il n’est arrivé qu’une seule fois de mettre une passion amoureuse sur la scène, allait cherch
93 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
actes trop courts et pourtant quelquefois trop vides. Du reste, il a mis dans ces changements toute la discrétion, toute l
les outrages qu’ils ont reçus du temps, il a, si je l’ose dire ainsi, mis sa versification au ton de celle de Molière, évit
la mort de Molière, et à la demande de sa veuve, Thomas Corneille la mit en vers ; elle fut donnée en cet état le 12 févri
usement combattus ; surtout sa mauvaise foi et sa malveillance y sont mises dans le plus grand jour. On y remarque cette phra
er en lui l’intérêt ni la volonté de tromper. Ce que Dorimond n’avait mis que dans son titre, Molière l’a mis dans sa pièce
tromper. Ce que Dorimond n’avait mis que dans son titre, Molière l’a mis dans sa pièce, c’est-à-dire que son dom Juan est
i chrétienne. Molière doit-il être blâmé, peut-il être excusé d’avoir mis sur le théâtre, même pour le dévouer à l’exécrati
est d’un ordre surnaturel, et à ne voir dans l’univers que la matière mise en mouvement par sa propre énergie, comme disent
que Molière fut tellement pressé par les ordres du roi, qu’il ne put mettre en vers qu’un acte de sa comédie, Marigny ajoute
94 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
s coup férir, à l’art arrangé, peigné et tiré à quatre épingles. On y mit , de part et d’autre, beaucoup de vivacité et de c
ttention et les éloges qui nous sont dus ! Non pas, certes, et nous y mettrons bon ordre. Ainsi firent-ils. On donna huit jours
sinon supprimées. » Or, ce qu’on ne peut pas dire, on le chante ; on mit en chansons, ce dialogue persécuté. Ils étaient t
s huissiers, recors et gens d’armes de Paris. Les marionnettes furent mises hors la loi ; — les tréteaux furent abattus sans
t un appel énergique à tous les galants, jeunes ou vieux, qui avaient mis à profit l’ombre discrète de sa tente dramatique,
ionnettes dans tous leurs droits, privilèges, immunités, lequel arrêt mettait à l’index les sieurs Bazu, Girault et Rozeau, hui
e compte, ça devait être ennuyeux quand mademoiselle Dumesnil voulait mettre dans son jeu un peu de règle et d’art ? Que ça de
nos jours. Il y avait aussi Monvel. Celui-là avait le grand défaut de mettre son nom à des comédies qu’il n’avait pas faites e
cette charge-là n’était pas tout à fait dans son emploi, Dazincourt y mettait plus de bonne grâce que d’abandon. On voyait qu’i
l plus blanc que la porcelaine de Sèvres. En ce temps-là, vous auriez mis un bas troué à cette jambe, toute la ville eût de
lieu donc l’enfant avait acheté ces bas brodés à jour ? Ainsi elle a mis à profit sa jeunesse, et chacune de ses belles he
porter des socques. Comme aussi M. le marquis de Moncade ne peut pas mettre deux fois les mêmes gants, ou porter le même jabo
n acteur est pris de passion pour une actrice. Une pièce nouvelle les met par hasard en scène dans un moment de jalousie. L
vous me la donnez belle avec votre rôle de Don Juan, ma maîtresse m’a mis à la porte ! — Ou bien, comme dit madame Jourdain
sait des mains et du cœur. Ce que voyant, Mégani le sculpteur s’était mis à envier l’habit brodé de ces messieurs, et leur
blic ne leur donnait pas assez d’argent pour payer tout cela, elles y mettaient du leur. Elles auraient cru voler le public en vi
au bord d’une claire fontaine, entre Valladolid et Ségovie. Zapata se mit à rêver quelques moments. — Vous me parlez, répon
des affiches qui doublaient son pourpoint, et il bénit le ciel qui a mis un terme à ses malheurs ! Ô seigneur Zapata, que
son bénéfice (il appelait cela son bénéfice, le malheureux !), il se mit à jouer le rôle de M. de Pourceaugnac ! Là était
admirablement savants, Odry, voyant qu’il n’y comprenait rien, s’est mis à rire de son rire bête. — On eût dit un crétin d
d poursuivi par tous ces apothicaires ! un homme tout courbé que vous mettez ainsi tête à tête avec ces tristes détails de fiè
Depuis tantôt deux siècles et demi que ce digne Paroles a été créé et mis au monde, il doit avoir cruellement monté en grad
assacre général, il en est une surtout que je regrette, elle nous eût mis sur la trace d’une imitation qui n’a pas été rema
douche à des rhétoriques ; il a condamné des écoles à la diète ; il a mis la camisole de force à des chefs de secte ; il sa
ter ces admirables passages d’un amour sincère et vrai, comme on n’en met guère dans le vaudeville ; ces grands yeux humide
x… soyez tout entière à cette douce et agissante gaîté que le poète a mise à la surface des plus grandes douleurs. Songez do
ini par se corriger et par épouser quelque honnête homme qui les aura mises à la raison. Mais Philaminte, mais Bélise, ce son
t le droit de son talent et de sa fortune, avait grand soin de ne pas mettre pour vingt-quatre sous de pierreries, quand elle
t simplement, Molière : M. Jourdain. « Ah ! vous voilà, j’allais me mettre en colère.   Le maître tailleur. « Je n’ai pu
colère.   Le maître tailleur. « Je n’ai pu venir plus tôt et j’ai mis vingt garçons après votre habit.   M. Jourdain.
s bas de soie si étroits que j’ai eu toutes les peines du monde à les mettre , et il y a deux mailles de rompues.   Le maître
pigeons pattus, Et de ces grands canons où, comme en des entraves, On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par
ique : Mais nos chansons, grand roi, ne sont pas sitôt faites, Et tu mets moins de temps à faire tes conquêtes      Qu’il n
ui la pièce est dédiée, « bien qu’il fût plus simple, Monseigneur, de mettre votre nom à la tête d’une armée qu’à la tête d’un
vé démenti, tout aussi bien que le peut-être de l’Art poétique latin. Mettons des bornes même à la délicatesse de notre goût ;
les vieilles comédies, nous rapetassons les anciennes tragédies, nous mettons des manches neuves aux vieilles chlamydes, nous r
r de meules. Pour la première fois avec Térence, la comédie latine se met à parler le plus beau langage des plus grandes ma
iche, dit Gnaton le parasite. — Eh ! c’est une raison de plus pour le mettre à la porte, répond la délicatesse française. Il e
gentilhomme qui veut être compté, comme est Alceste, ne rougit pas de mettre aux pieds de cette indigne coquette, sa fortune e
âce ; homme nécessairement médiocre et sans invention, il ne sait que mettre au jour une traduction sèche et indigente de char
t pas le premier, parmi les écumeurs d’anecdotes singulières, qui ait mis à profit cette histoire du loup introduit dans la
exquis ; dînent-elles chez leur amant, à peine si elles touchent les mets du bout du doigt ; mais laissez-les rentrer dans
pour ce qu’il n’était pas : « Elle va au bain, elle en revient, on la met dans son lit. — Tiens, Dorus, me dit une des escl
gié, pour mériter les honneurs du vers anapeste. Quand Aristophane se met à dire : Allons çà, parlons en vers anapestes ! s
yens, ni Philodine qui se moque, par métier, des archontes, n’ont osé mettre sur leur joue effrayée le masque de Cléon. Eh bie
s rassurés sur sa gloire, le noble front où son âme est empreinte, se mettre lui-même hors d’insulte à force de sang-froid, co
in châtié à l’égal des plus rares poètes, tout à coup le voilà qui se met à fabriquer des mots et des phrases de son invent
ous sa loi, Socrate fait comparaître le Juste et l’Injuste, et il les met aux prises. Naturellement l’injuste démontre, par
archands de Strepsiade sont excités au plus haut point, Phidippide se met à battre son père, et si son père se récrie : Tu
epsiade ; aussi bien, dans son indignation, il prend une torche et il met le feu à l’école de Socrate ! Voilà toute cette c
lument la belle invention de la traduction nouvelle quand l’acteur se met à désigner, du doigt, plus d’un personnage des de
dans sa chambre, sauf à lui dire : — Sortez, sortez, sortez, vous me mettez au désespoir…, et tout le reste du récit de la pe
ve belle et à son gré. Que vous dirai-je ? le docteur Loewe finit par mettre aux pieds d’Anna sa fortune et sa main. En vérita
’empereur Napoléon se lassant, de sa couche bourgeoise et stérile, se mit à chercher autour de lui-même, en Europe, quelque
et malicieuse enfant qui n’a pas d’autre maître que l’amour, vient de mettre au monde son troisième fils, et elle ne demande p
r ; quand dans ses plus grands instants de verve et de licence, il se mit à parler une langue assez française, pour rappele
Angélique moins belle à mesure que son amant a gagné, et ce portrait mis en gage entre les mains de madame La Ressource, e
t pas que le théâtre ne corrige rien, si non la façon dont les femmes mettent leurs robes et portent leurs chapeaux ; encore fa
la main dans toutes les sales intrigues de la ville ; quand on ne l’y met pas, elle s’y met d’elle-même, et, une fois là, i
s les sales intrigues de la ville ; quand on ne l’y met pas, elle s’y met d’elle-même, et, une fois là, il n’y a pas de for
fripon lui-même (car la comédie de Regnard est remplie de fripons) se met à vous regarder d’un air si narquois et si bienve
rs, de Boissy, ce M. de Forlis, un ami de dix ans, avec qui chacun se met à l’aise, surtout le maître de la maison : S’il
lui prend sa chambre pour la donner à un prestolet d’abbé. Qu’on eût mis dans ma chambre un militaire, passe ; Mais un pet
z davantage, il vous dira que son adversaire avait tort, pour l’avoir mis en rapport avec son épouse. Mis en rapport est en
n adversaire avait tort, pour l’avoir mis en rapport avec son épouse. Mis en rapport est encore un singulier mot, dont vous
ong monologue dont voici quelques jolis vers : Avec moi devrait-il y mettre du mystère ? Il me redoute. — Eh bien, sachons t
rprend Charles avec sa femme, il se plaint, à son tour, que Charles y mette du mystère avec lui ; il s’écrie qu’on le redoute
Moncade soit un grand niais ! Cependant Moncade est à sa toilette. Il met ses mouches et son rouge. Plus il sera efféminé,
ment trahies, de les comparer avec les trois à quatre filles de joie, mises en scène par le comédien Baron. Ceux qui ont dit
es en scène par le comédien Baron. Ceux qui ont dit que Baron s’était mis en scène lui-même, ont dit vrai, et il a pris là
ils s’estimaient heureux de gagner leur vie à si bon compte ; ils ne mettaient pas à ce métier-là plus d’importance que la chose
est qu’eux-mêmes, pour peu qu’ils se sentissent quelque génie, ils se mettaient à écrire des comédies. Et ces comédies, ils les é
eine si les camarades disaient au poète : — Grand merci ! Tant ils se mettaient de moitié dans l’œuvre commune, celui-ci apportan
as être reconnues, étaient masquées ! En fin de compte, cet homme est mis à la porte de la maison de Lucinde. — « Allons, M
d effort. Cet homme, autant pour le moins que monsieur Moncade, s’est mis sérieusement aux enchères, et il est trop habile
de Paris. Quand ils ont bien déclamé contre Regnard, ces messieurs se mettent à table avec ces dames, et à force de s’échauffer
ment que Don Juan et Don Quichotte, deux héros du même pays, venaient mettre un terme, celui-ci par ses insolences et celui-là
ce formidable, ce féroce et dédaigneux don Juan, en était réduit à se mettre aux gages des femmes, comme un laquais ! Voilà la
à quatre grandes coquettes de la Comédie ; un aimable prince voulait mettre à l’unisson ces aimables dames, et véritablement
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
eurs qui l’ont abandonné pour rien, qu’il est content d’eux quand ils mettent le temps à profit, & que l’intrigue va toujou
en caractériser chaque partie & l’ensemble : un Auteur ingénieux met en action ce qu’il croit plus digne d’être offert
cene des choses qui feroient beaucoup plus d’effet que tout ce qu’ils mettent en action. Je ne saurois comprendre pourquoi tous
en action. Je ne saurois comprendre pourquoi tous les Auteurs qui ont mis des joueurs ou des joueuses sur le théâtre, ne le
ment le jeu de ses entr’actes au drame, qu’ils en sont inséparables : mettons mes lecteurs à portée d’en juger sans avoir recou
t une glace, après avoir regardé si personne ne peut la voir. Elle se met à genoux devant une seconde malle, & l’ouvre
d quand il sortira. Sir Charles est alarmé : son pere paroît ; il lui met la pointe de son épée sur le cœur, & le menac
tion, laissent sous les yeux du spectateur la table sur laquelle on a mis la lettre, il faut bien qu’on vienne la prendre d
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
ait pas assez de cette évidente leçon, Molière trouve moyen, quand il met en présence la fille philosophe et la fille qui v
ce la fille philosophe et la fille qui veut un époux et un ménage, de mettre toute la grâce et toute la pudeur du côté de cell
croyons504. » Qui ne rit encore, en repensant au refrain terrible qui met en fuite le pauvre Pourceaugnac : La polygamie e
ri : « Pour une grande dame, cela n’est ni beau ni honnête à vous, de mettre de la dissension dans un ménage, et de souffrir q
nte, exprimée par un talent sans égal. Non-seulement cent personnages mis sous les yeux du spectateur offrent en exemple la
t en exemple la morale du mariage ; mais encore, de tous les discours mis çà et là dans leur bouche, on peut tirer un ensem
ns leur bouche, on peut tirer un ensemble de maximes, qui, réunies et mises en ordre, constituent un véritable code moral du
énients550. » IX. « On doit chercher plus que toute autre chose h y mettre cette douce conformité, qui sans cesse y maintien
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
auprès du dauphin ; il y venait en habit de Scaramouche sur lequel il mettait un manteau, la guitare sous le bras, et escorté d
etait son manteau par terre, et il chantait une chanson bien propre à mettre ses partenaires en émoi. En voici deux couplets :
idée des talents mimiques de Scaramouche : « Après avoir raccommodé ( mis en ordre) tout ce qu’il y a dans la chambre, Scar
que celui du capitan ; mais en France il fut tellement goûté qu’on le mit à toutes sauces 30 . » 17. — Scaramouche.  
se fit appeler Molière. La jeune troupe, obligée de lutter contre la mise en scène splendide du Petit-Bourbon, et contre le
honneur aux obligations qu’il avait contractées au nom de la troupe. Mis en liberté sous caution, ayant, à l’aide de ses a
t attaquer osa Le Pantalon Bisognoza, Qui pour repousser l’incartade, Mit soudain la main à l’espade, Et se chatouillèrent
ra un coup de pistolet sur un de ses compagnons Ottavio, aventure qui mit fin à sa carrière théâtrale. Les caractères et le
98 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
comptées. » Ce passage prouve quelle importance et quel soin Molière mettait à la représentation de ses ouvrages. Une pièce de
ts qu’ils retracent et dont la plupart n’étaient pas de nature à être mis en action sur la scène. Chaque narration reprodui
ement ! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi, Jadis sous le nom de Térenc
rouva le projet assez à son gré, non seulement pour me solliciter d’y mettre la main, mais encore pour l’y mettre lui-même, et
seulement pour me solliciter d’y mettre la main, mais encore pour l’y mettre lui-même, et je fus étonné que, deux jours après,
t l’artifice du poète consiste à transposer les rôles, c’est-à-dire à mettre l’ignorance et la sottise du côté des admirateurs
ensées, arrivent successivement dans un salon et y font cercle. On se met à parler d’une comédie nouvelle qui fait courir t
ites, un laquais vient dire qu’on a servi ; on se lève, et l’on va se mettre à table : c’est là toute la pièce considérée sous
t des beaux esprits de profession : « Ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes et le
a voix était charmante ; elle chantait avec beaucoup de goût, et n’en mettait pas moins dans sa parure, où seulement elle outra
ateurs, pour désespérer Molière qui l’adorait, et dont cent fois elle mit à bout toute la philosophie ! Jeanne Le Doux, per
rofita guère. Il avait du goût pour l’épée ; ses parents voulurent le mettre dans la robe. Ils lui achetèrent une charge de co
pièce fut composée, et de la vitesse avec laquelle elle fut faite et mise au théâtre. La date de la représentation donnée d
s le chemin de la France. Les deux frères de mademoiselle Hamilton se mirent à sa poursuite, et l’atteignirent à Douvres : Ch
e proposition ; mais ce qui empêche de croire que Molière, quand il a mis le premier sur la scène, ait eu l’autre en vue, c
temps. Ce sont là de ces mœurs libres et hardies qu’on n’oserait plus mettre aujourd’hui sur le théâtre. L’honnêteté publique
i ont traité du théâtre sous le rapport historique ou littéraire, ont mis sur le compte de de Visé la comédie de Zélinde. E
99 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
et plus élégant. Je me range donc à l’avis des critiques français qui mettent la comédie en vers fort au-dessus de la comédie e
le est, par exemple, l’idée de la scène du Malade imaginaire, où l’on met l’amour de la femme à l’épreuve, en supposant la
nal et le peu de connaissance des chefs-d’œuvre étrangers, a pu faire mettre aux Français quelque exagération dans les louange
sa triste passion. Molière, au contraire, sans atteindre le même but, met en mouvement une machine fort compliquée. Dans sa
onne ne lui conteste les choses de fait qu’il soutient : il a tort de mettre en avant ses opinions avec tant de violence et si
. Scarron n’avait de talent que pour les travestissements, et il en a mis plusieurs fois sur la scène dans des comédies emp
re ; l’intrigue n’est qu’un jeu léger de l’esprit, mais les ridicules mis en évidence, sont tous de la même classe, concour
d’une comédie en cinq actes. Regnard n’a fait, en quelque sorte, que mettre sur la scène une suite d’anecdotes que la Bruyère
e (ou pour parler plus exactement celui d’Eupolis, qui avait lui-même mis en drame la fable d’un pays de Cocagne). Le Grand
ne devenait pas superficiel et insignifiant. De petites passions sont mises en jeu par de petits ressorts, soumises à de peti
eules comédies que le dix-huitième siècle ait à opposer à Molière. Je mettrais fort au-dessus de ces trois pièces Le Vieux Célib
ouent maintenant à ce genre sont peu connus hors de Paris, et ne s’en mettent guère en peine. Il n’est pas rare qu’ils se réuni
peine. Il n’est pas rare qu’ils se réunissent plusieurs ensemble pour mettre au jour, avec une rapide fécondité, les idées que
sa doctrine de son exemple. Lors même que leur idée était juste, ils mettaient bientôt le tort de leur côté, par la fausse appli
rurent, une sensation peu méritée ; mais il y a longtemps qu’on les a mis à leur place. Lessing a prononcé un jugement sévè
espagnol, que l’auteur acquit dans le pays même, lui donna l’idée de mettre sur la scène quelques pièces d’un genre redevenu
que rien ne le décourage, quoique chacune de ses nouvelles tentatives mette presque toujours le parterre dans un véritable ét
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
t bien tard ! N’importe, voyons. Scene II. ARISTE, DAMON. Ariste se met à lire, le coude appuyé sur la table, ensuite il
! je suis votre serviteur. Je vous l’ai déja dit, vous ne me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sous, & vi
ivre avec les malades : mais Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre livres. . . . . . Ah ! Monsieur Fleurant,
ien ce mois-ci que l’autre. Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu’il mette ordre à cela. . . . . . . Je ne rappellerai ni l
eux rival, c’est Philinte sans doute ? Mon maître d’un regard doit le mettre en déroute. Je demande si le portrait de Philint
e, le Financier se décide à lui donner la préférence sur Philinte qui met les trois quarts d’eau dans son vin. Scene VI. L
ne se peint pas ainsi tout de suite en se montrant sur le théâtre. Il met à la porte la Fleche, il l’accuse d’être un filou
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