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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
ésite point à prononcer sur les titres de cette espece, ils sont tous mauvais . Tel est celui du Dépit Amoureux & du Festin
is nations différentes, aient puisé le titre d’une piece dans la plus mauvaise , la plus ridicule de ses scenes : c’est celle où
sans obstacle, de Destouches : ces titres sont non seulement toujours mauvais , mais ils peuvent encore prévenir le spectateur c
nnoncent un Caractere & une Intrigue. Titres encore toujours mauvais . Exemple. L’Etourdi ou les Contre-temps de Molier
Dénouement. On ne peut pas dire que ces titres soient précisément mauvais  ; mais ils sont mal-adroits, & je vais le pro
titres qui peuvent être excellents, médiocrement bons, ou tout-à-fait mauvais , selon qu’ils tiennent plus ou moins ce qu’ils pr
t servir d’exemple : mais les uns sont bons à suivre, les autres sont mauvais . Dans l’Asinaire, un jeune homme a besoin d’argen
t née à Paris pour être coquette ? non sans doute : le titre est donc mauvais . Dans les deux dernieres pieces, Arlequin & l
e titre est donc bon. Il est inutile de citer un plus grand nombre de mauvais titres : le lecteur en doit tant connoître !
2 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
ès comique. Polidore et Albert, craignant de s’annoncer tous deux une mauvaise nouvelle, et se demandant réciproquement pardon,
ème scène du premier acte du Malade imaginaire. LE BAL. La plus mauvaise des comédies de Regnard : rien à imiter, que le r
r se laisse mal mener et veut ensuite le faire dégainer. La pièce est mauvaise . Le rôle du marquis est un rôle de fat bien soute
E. Il faudrait, je crois, le réduire. LE FAUX HONNÊTE HOMME. Mauvaise pièce. LE FAUX INSTINCT. Mauvaise pièce, ma
LE FAUX HONNÊTE HOMME. Mauvaise pièce. LE FAUX INSTINCT. Mauvaise pièce, mais pleine d’esprit et d’intrigue. LE
lire et connaître comme lés pièces de Molière. LE FAUX SINCÈRE. Mauvaise pièce. DANCOURT. LE CHEVALIER À LA MODE.
et le mieux peint. LA MAISON DE CAMPAGNE. Très comique et bien mauvaise pièce. LES BOURGEOISES À LA MODE. Bonne com
L’AMANT DE SA FEMME. Joli sujet, mal traité. L’IMPATIENT. Mauvaise pièce, où le rôle de l’impatient est très bien fa
TROMPEURS. La meilleure de Boissi. LA SURPRISE DE LA HAINE. Mauvaise pièce. La sixième scène du second acte, où Arlequ
3 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
légèrement. Enfin mon Censeur a fait un petit magasin de bonnes et de mauvaises choses que l’on a dites contre mon Livre, pour en
r nom ceux à qui l’on doit de l’estime ou du respect, doit-on trouver mauvais que dans l’impression je me sois écarté de cette
n avec lui ? » J’ai représenté Molière dans son beau, comme dans son mauvais  ; mais j’ai jugé à propos de faire paraître ses s
Ouvrage est broché d’après des Mémoires de Mr le Baron : Donc il est mauvais  ; donc il n’est pas véritable. La plaisante et in
s Comiques pour n’en être pas persuadé. » Donc encore mon Ouvrage est mauvais et suspect. En vérité peut-on raisonner avec si p
pensé, et ce que je pense encore sans préjugé ; et je ne trouve point mauvais qu’un autre soit d’un sentiment opposé, comme le
nt dit qu’« avant et après Molière les Auteurs n’avaient donné que de mauvais Ouvrages ». Voici mes termes, courage, courage,
le Théâtre Comique était alors négligé ; et que l’on était fatigué de mauvais ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été ap
nseur, les bonnes pièces de ma proposition. Je parle indéfiniment des mauvaises , qui sont en assez grand nombre, pour que je puis
n’être pas sincère, de supprimer des faits ; dans un autre il trouve mauvais que je dise la vérité. Il aurait voulu que je n’e
ais que je dise la vérité. Il aurait voulu que je n’eusse rien dit du mauvais ménage qui était entre Molière et sa femme, que j
l en parle plus souvent en mal, que je n’en ai parlé en bien ! Quelle mauvaise plaisanterie il en fait à l’occasion de Chapelle 
vent. Mon Critique qui se fait tant ami de la sincérité trouve encore mauvais que j’aie fait voir les faiblesses de Molière. Po
age, aux intérêts qui y sont répandus ? Ainsi dût Mr Baile le trouver mauvais , je ne saurais lui passer d’avoir donné du poids
4 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ur mon esprit. Voici donc de vous à moi ce que je trouve de bon et de mauvais dans celui-ci. Apparemment que l’Auteur n’a eu in
c a de fâcheuses préventions sur cet article : et il n’aurait pas été mauvais de produire des pièces justificatives de ce qu’av
’Auteur pour anéantir le préjugé général. Je ne lui sais pourtant pas mauvais gré d’avoir essayé de détruire l’opinion commune 
n de les attaquer. Ceux-là avant et depuis Molière n’ont donné que de mauvais Ouvrages : ceux-ci ne savent point leur métier, e
n fade gouverneur. L’Auteur a fait tout ce qu’il a pu pour couvrir le mauvais de la Vie de Molière ; mais comme il aime la véri
le Philosophe dans le Bourgeois Gentilhomme ; cela est plat, et d’un mauvais caractère. Oh, mais, me dirait l’Auteur, cela est
lavisé, de se commettre avec lui : et tout cela est soutenu par de si mauvaises raisons, que je ne daigne pas vous en parler dava
humeur volontaire. Cependant l’Auteur se plaint que l’on ait fait de mauvaises histoires sur son compte ; et il attaque effronté
je suis, que les sentiments ne sont jamais généraux sur le bon ou le mauvais d’un Ouvrage, je ne voudrais pas répondre que ce
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
erreurs de goût, et réprimant les écarts et les bizarreries. Quelque mauvais que soit le goût de gens liés par une conversatio
de avait la liberté d’en frapper : d’abord on en mettrait beaucoup de mauvaise en circulation, avec une certaine quantité de bon
s l’anarchie du langage, il s’introduit une multitude de locutions de mauvais aloi ; mais ce qui ne s’entendra pas, ce qui s’en
st bien châtiée ; qu’un souris est fin, qu’un souris est amer ; qu’un mauvais poète est un bâtard d’Apollon ; que les peintres
style épistolaire ; on en avait de son cousin Bussy-Rabutin, homme de mauvais cœur, de mauvais esprit, mais d’assez bon goût ;
 ; on en avait de son cousin Bussy-Rabutin, homme de mauvais cœur, de mauvais esprit, mais d’assez bon goût ; En morale, on ava
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
d’Alceste le duc de Montausier ; dans Oronte, bel esprit qui fait de mauvais vers, le duc de Saint-Aignan, que madame de Sévig
re put croire que ce serait un coup de maître de faire maltraiter les mauvais auteurs par Montausier sous le nom d’Alceste, de
s esprit, et le poète sans talent ; de le montrer intraitable pour un mauvais ouvrage, quelque honnête, quelque estimable que f
7 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
assable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secrétaire. Je divertis le Prince par les spectac
éâtre comique était alors bien négligé ; et que l’on était fatigué de mauvais Ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été ap
teur beaucoup au-dessus de leur portée. Molière, outré à son tour des mauvais jugements que l’on portait sur sa pièce, les rama
point faire imprimer cette pièce, dont on fit dans le temps une très mauvaise Critique. C’était une question souvent agitée dan
es Médecins dans toutes les occasions qu’il en a pu amener, bonnes ou mauvaises . Il est vrai qu’il avait peu de confiance en leur
qui touchent à la première vue. Je me flatte qu’il ne trouvera point mauvais que je dise comment il excita Molière à lui voulo
aise depuis cinq ou six heures, que l’épinette en avait contracté une mauvaise odeur. Quoique le secret de Raisin fût découvert,
is elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me sache mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verra par la
Nymphe dodue, qui courait parmi le Peuple, faisait assez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la Poésie. Il demand
lui dire qu’il était retenu ; et la Du-Parc n’avait garde de trouver mauvais que le jeune homme lui manquât de parole. Ils reg
chercher son Tailleur, pour le faire habiller, (car il était en très mauvais état) et il recommanda au Tailleur que l’habit fû
vorables dispositions qu’il avait pour le Théâtre, il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha
devons représenter incessamment devant le Roi ? On donna beaucoup de mauvaises raisons, piquantes même, auxquelles Molière prit
t honnête homme ; je suis fâché que ses petites affaires soient en si mauvais état. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive
oint partager avec lui la jouissance du bien qu’il avait gagné, et ce mauvais traitement alla si loin, qu’il ne put y résister 
ce même empressement : qu’on se lassait des bonnes choses, comme des mauvaises , et qu’ils auraient leur tour. Ce qui arriva auss
la mienne ; et peut-être qu’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure. Chapelle n’entrait pas si intim
faut pas manquer le mérite. On serait assez malin pour lui donner un mauvais jour, si nous nous noyons à l’heure qu’il est : o
faisait Chapelle, à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent de mauvaises suites. Je ne puis m’empêcher de rapporter celui
le théâtre, et peu s’en fallut que cette affaire n’eût encore de plus mauvaises suites pour lui ; on le menaçait de tous côtés. I
ontraire dans les commencements, même dans la Province, il paraissait mauvais Comédien à bien des gens ; peut-être à cause d’un
pas beaucoup de plaisir. On parla de santé. Molière rendit compte du mauvais état de la sienne à Bernier : Qui, au lieu de lui
ière tout mortifié, se tint caché dans sa chambre. Il appréhendait le mauvais compliment du Courtisan prévenu : Il envoyait seu
oyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. Cependan
furent qu’exclamations. Et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce sonnet était d
débité, et que l’on donne encore aujourd’hui dans le public plusieurs mauvais mémoires remplis de faussetés à l’égard de Molièr
, dans son Dictionnaire Historique, et sur l’autorité d’un indigne et mauvais Roman, ne fasse faire un personnage à Molière, et
ils répétaient toutes les calomnies, toutes les faussetés, toutes les mauvaises plaisanteries que des Poètes ignorants ou irrités
ecins vengés. C’était, disait-on, un homme sans mœurs, sans Religion, mauvais Auteur. L’envie et l’ignorance les soutenaient da
8 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
me sentiment qu’en entendant La Fontaine déclarer qu’il n’y a rien de mauvais dans ses Contes 829. Mais cette illusion n’est qu
fera en lui le bien ou le mal, suivant que cette femme sera bonne ou mauvaise . Pour des génies comme Molière, le rôle qu’ils jo
rofitable en ce qu’il a de bon, et moins dangereux dans ce qu’il a de mauvais .   La part du bien est grande. Parler à une natio
inement pas un sens comme le sien pour discerner partout le bon et le mauvais  ; que, quand même ils l’auraient, ils ne songerai
linaires très-générales, et défend l’usage de ce qui est généralement mauvais , sans entrer dans le détail des circonstances où
cien pour ce qu’on appelait sa théorie des deux morales : c’était une mauvaise .querelle. Sans doute, la morale est absolument un
jouer uniquement son répertoire, prêtait son talent d’acteur aux plus mauvaises pièces, en sorte qu’un contemporain non assidu au
les pompes, les comédies, en leur substance, ne sont nullement choses mauvaises , ains indifférentes, pouvant être bien et mal exe
9 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
rmons1 » Décrire l’homme d’après nature, s’appesantir plutôt sur son mauvais que sur son bon côté moral ; exposer les effets d
is que des hommes très intelligents et fort instruits, n’ayant que de mauvais sentiments et manquant de ceux qui inspirent la j
folie, tout son concours lorsqu’elle fonctionne sous la direction des mauvais instincts et des passions. Et, de même que dans l
umain, dans le langage usuel, étant les éléments instinctifs, bons ou mauvais , de l’esprit, c’est-à-dire les sentiments et les
s qui le dominent, que ces éléments instinctifs soient de bonne ou de mauvaise nature. Or, comme ces éléments varient suivant le
ue ces facultés lui ont suggérées, celui dont tous les instincts sont mauvais , imparfaits, ou qui n’entend dans sa conscience q
on, (c’est-à-dire le vrai, le juste, le bien) les inspirations de ces mauvais instincts, et regarde comme irrationnels les sage
nables dans les circonstances où, en présence des inspirations de nos mauvais instincts, les bons, qui leur sont directement op
absurdes et ridicules ; et par contre, chaque adversaire aussi trouve mauvaises et sans valeur les meilleures raisons que son con
semblable, commettent les actes les plus odieux pour satisfaire leurs mauvais instincts, sans même que leurs désirs soient impé
; mais elle devient une circonstance qui met en relief un côté de ses mauvais instincts. Loin d’être humble, au moins par conve
timent puisque la nature l’en a privé; ce quelque chose est un de ses mauvais penchants, la lubricité. « Sais-tu, dit Don Jua
qui vise à exciter les bons sentiments et à apaiser, à affaiblir les mauvais  ; aussi ne peut-on espérer un succès que si l’ind
ans les paroles suivantes, que Scapin prononce à l’occasion d’un fort mauvais sujet : « C’est un de ces braves de profession q
evant l’idiotie morale qui les rend incapables de lutter contre leurs mauvais instincts, le système actuel, qui vise exclusivem
et surtout dénués de tout sentiment moral capable de combattre leurs mauvais instincts. Mais, outre ces anomalies générales do
dérobe-t-il d’une manière détournée. Son intelligence, dirigée par de mauvais instincts, loin de l’éclairer, ne fait que favori
parlant de Tartuffe dévoilé et arrêté par ordre supérieur : « A son mauvais destin laissez un misérable et ne vous joignez pa
imprimer une bonne direction aux esprits mal faits, chez lesquels les mauvais instincts l’emportent de beaucoup sur les sentime
alement constitués au point de vue moral, et qui, par le fait de leur mauvaise nature instinctive, se raidissent contre le droit
u plus que quatre pour cent sous le régime qui consiste à prendre les mauvaises natures en biaisant, comme dit Molière, en excita
sultent des procédés doux et humains, il ne manque pas de montrer les mauvais résultats que l’on obtient en disant aux passionn
avantage ses auditeurs et d’engager les vicieux à lutter contre leurs mauvaises tendances ; loin de l’en blâmer, on ne peut que l
r toute la famille. Les enfants mal dirigés, ayant continuellement de mauvais exemples sous les yeux, se conduiront infaillible
hant, inconvenant, criminel, il faut donc non seulement être animé de mauvais instincts qui fassent désirer les actes pervers,
exagérés et pervertis, soit par leur tendance naturelle, soit par la mauvaise direction que l’éducation leur a imprimée, soit p
perversion, parmi lesquelles il faut mettre en première ligne : 1° la mauvaise presse qui nourrit ses trop nombreux lecteurs des
loppée, au service des instincts pervers, des appétits matériels, des mauvaises passions, de la folie. Si l’instruction est en pr
ion, de mettre fin autant que possible à la manifestation éhontée des mauvais instincts, dont la nature essentiellement contagi
raux qui éclairent l’homme sur la nature extravagante ou perverse des mauvais sentiments, des inspirations passionnées. Si les
10 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
rien, ce n’est qu’un peu de gale. Je tâche à lui jouer pourtant d’un mauvais tour ; Je me frotte d’onguent cinq à six fois le
icus. On n’en savait pas encore assez pour trouver le sonnet d’Oronte mauvais  : ce sonnet d’ailleurs est fait avec tant d’art,
ans le Prince jaloux, ou D. Garde de Navarre, espèce de tragicomédie, mauvais genre qui était fort à la mode, et qu’il eut la f
jouées quatre mois de suite avec le plus grand succès. Le jargon des mauvais romans, qui était devenu celui du beau monde ; le
la critique, par Visé ; et le Portrait du Peintre, par Boursault. Les mauvais écrivains ne manquent jamais de se réunir contre
e d’auteur à auteur, mais de théâtre à théâtre. Visé, comme auteur de mauvaises comédies, et de plus écrivain de Nouvelles, espèc
op absurde. Je ne l’ai citée que pour faire voir qu’en tout temps les mauvais critiques ont été aussi des hommes très-méchants,
ont on se met en peine, Je soutiendrai toujours, morbleu! qu’ils sont mauvais , Et qu’un homme est pendable après les avoir fait
t mal des vers ? Est-ce là une vérité bien importante? Assurément les mauvais vers et la mauvaise prose sont le plus petit mal
t-ce là une vérité bien importante? Assurément les mauvais vers et la mauvaise prose sont le plus petit mal qu’il y ait au monde
. Qu’importe à la morale d’Alceste que le sonnet d’Oronte soit bon ou mauvais  ? Cette question nous ramène à la fameuse scène d
ans humeur n’eût-il pas trouvé tout simple qu’un poète, et surtout un mauvais poète, défendît ses vers à outrance? Est-ce encor
ien, et qu’il vaut encore mieux avoir un peu de complaisance pour les mauvais vers que de rompre avec le genre humain. Quand il
•vérité, et vous pourrez prévenir un arrêt injuste, c’est-à-dire une mauvaise action, un scandale, un mal réel. Que pourrait op
la risée publique, qu’il croit saisir cette intention jusque dans une mauvaise pointe que se permet Alceste , quand Philinte dit
er? Si la thèse de réception soutenue par le Malade imaginaire, si le mauvais latin, et la cérémonie et l’argumentation, ne son
n d’avoir raison en donnant des rendez-vous à son amant, ne soit d’un mauvais exemple au théâtre; et il peut être plus dangereu
exemple au théâtre; et il peut être plus dangereux de ne voir dans la mauvaise conduite de la femme que des tours plaisants, qu’
d’autres avantages sur Plaute. En établissant la mésintelligence d’un mauvais ménage entre Sosie et Cléanthis, il donne un résu
s point servi. Une pauvre servante au moins m’était restée, Qui de ce mauvais air n’était point infectée, Et voilà qu’on la cha
les anciens pour les imiter : c’est ce qui nous valut de lui de fort mauvais ouvrages. Il eut ensuite un tort encore plus gran
e prends mon bien ou je le trouve, car une idée perdue dans une assez mauvaise nouvelle que personne ne lit lui a fourni une scè
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ise Paré, chirurgien de Charles IX, qui hacha si cruellement, avec de mauvais ciseaux, le doigt de l’amiral Coligny fracassé pa
euses : il les présente plutôt comme singulières, rivant du bon et du mauvais . Ce n’est point une apologie ; ce n’est point une
itiquer, à corriger ce que les autres écrivent. « Elles censurent les mauvais vers, dit de Pure, et corrigent les passables. El
on mérite : il est, selon les uns, un bon auteur, selon les autres un mauvais . Il arrive une autre fois qu’une précieuse pleure
tit Dictionnaire des Précieuses est un recueil de néologismes bons et mauvais , attribués aux précieuses du temps. Les discours
e et du mouvement de la conversation, n’étaient sûrement pas les plus mauvais . De Pure diffère à cet égard de Somaise : « L’obj
u’elles font solennellement vœu de pureté de style, d’extirpation des mauvais mots, de guerre immortelle aux pédants et aux pro
s ilotes de la république ; aussi se rencontrait-il des précieuses de mauvais caractère qui, oubliant la politique du corps, se
die ; les plus excellentes choses sont sujettes à être copiées par de mauvais singes. Les véritables précieuses auraient tort d
iosité n’était pas ignoble. Dans un siècle frivole, de bel esprit, de mauvaises mœurs, sous un gouvernement absolu, la satire, la
té la préface où Molière déclare que sa pièce regarde uniquement les mauvais singes , les ridicules copies des illustres pré
12 (1739) Vie de Molière
res comédies, qui étaient aussi bonnes pour son siècle, qu’elles sont mauvaises pour le nôtre, furent cause qu’une troupe de comé
our les provinces. Ces premiers essais très-informes tenaient plus du mauvais théâtre italien où il les avait pris, que de son
n maître pour bien juger. Molière eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leurs protecteurs et leurs caba
te d’être rapportée, et la seule qui ne soit pas dans cette fausse et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au devant de ses
emblable que Chapelain, homme alors très estimé, et cependant le plus mauvais poète qui ait jamais été, parlait lui-même le jar
de Molière. Cette pièce eut le sort des bons ouvrages, qui ont et de mauvais censeurs et de mauvais copistes. Un nommé Donneau
e eut le sort des bons ouvrages, qui ont et de mauvais censeurs et de mauvais copistes. Un nommé Donneau fit jouer à l’hôtel de
e impie de Don Juan, mais dont les esprits faibles pouvaient faire un mauvais usage, fut supprimée à la seconde représentation 
grossières comme : Je sais l’art de traire les hommes ; et quelques mauvaises plaisanteries comme : Je marierais, si je l’avai
bileté du traducteur. Un poète anglais nommé Shadwell, aussi vain que mauvais poète, la donna en anglais du vivant de Molière.
ques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises : Il est mauvais poëte, et bon comédien ; Il fait rire, et de vrai
it pas fait scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano de Bergerac. On prétend que quand
lle n’inspire le bon goût. La meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner d’excellents ouvrages ; M
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
qu’ils renfermoient entre deux chœurs. Comme notre orchestre, bon ou mauvais , tient parmi nous la place des chœurs, nous appel
ns ressource. Un acte défectueux est quelquefois trouvé d’autant plus mauvais , qu’il se trouve à côté d’un bon, & qu’on le
ocre en faveur du beau, on ne l’en juge que plus sévérement, & le mauvais fait oublier le bon. On a souvent demandé très sé
& s’il revient aussi-tôt que la musique assez courte & assez mauvaise a cessé, l’esprit des spectateurs est trop surpri
s aux regles d’Aristote d’avoir fait faire à l’Abbé d’Aubignac une si mauvaise tragédie ». L’Abbé d’Aubignac quêtoit des éloges
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
beaucoup murmurer, lorsque le machiniste lâcha un coup de sifflet. Un mauvais plaisant du parterre lui applaudit, tout le parte
ne action dans ses pieces, il n’auroit surement pas soutenu une aussi mauvaise cause, & auroit encore moins prétendu la défe
 ; il ne suffit pas, pour l’excuser, de dire que l’Avare l’embrasse ; mauvaise raison. Une piece dans laquelle un pere auroit di
ceque le caractere du pere les embrasseroit toutes ? Encore une fois, mauvaise , très mauvaise excuse. Deux intrigues ne sont per
ere du pere les embrasseroit toutes ? Encore une fois, mauvaise, très mauvaise excuse. Deux intrigues ne sont permises dans une
15 (1910) Rousseau contre Molière
rtaines choses et honnête en d’autres », outre cela, il ne serait pas mauvais de savoir que la vertu même a plusieurs sources q
Parce qu’il aime le personnage complexe et mêlé en effet de bon et de mauvais et parce qu’il n’y a pas un personnage important
ui puissent concevoir un homme absolument tout bon ou absolument tout mauvais , ce qui n’existe pas, à très peu d’exceptions prè
« Après l’aventure du sonnet, comment Alceste ne s’attend-il pas aux mauvais procédés d’Oronte ? Peut-il en être étonné quand
ère fois que sa sincérité lui eût fait un ennemi ? » Ceci est la plus mauvaise des objections de Jean-Jacques Rousseau. Comment
ute ce n’est pas la première fois que la sincérité lui attire quelque mauvaise affaire. Mais c’est le propre du candide de toujo
ce me semble ; le dépit dicte des pointes, mais il n’en dicte que de mauvaises , et c’est le cas. Ce qui serait impossible à Alce
refuser à écouter. Il écoute, et ce nest pas parce que le sonnet est mauvais qu’il gronde et murmure, c’est parce que Philinte
rs que le misanthrope de Molière n’est pas vrai et que Molière use de mauvais procédés envers Alceste pour le rendre antipathiq
ai que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on déclame en faveur des pauvres ; qui, de leu
voir que l’ordre et la loi. Or je dis qu’engager un juge à faire une mauvaise action, c’est la faire soi-même, — et qu’il vaut
i-même, — et qu’il vaut mieux perdre une cause juste que de faire une mauvaise action. Cela est clair, net ; il n’y a rien à y r
l’on ne pût, décidément, pas tenir Philinte pour un égoïste, quelque mauvaise volonté que l’on y pût mettre. Eliante aime Alces
e et avec succès et dont les finances particulières sont dans le plus mauvais état du monde ; jusqu’à l’homme qui travaille ave
, je vais faire un instant comme Rousseau, peut-être perverti par son mauvais exemple. Comme lui, je me sens attaqué par Molièr
imable femme adultère ; et par conséquent George Dandin est une assez mauvaise action. Une certaine inconscience morale est souv
t aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Je comprends bien l’indignation de Rous
, s’écrie : « Comment ! vous inventez des hommes et vous les inventez mauvais  ! Votre devoir est de les inventer merveilleux, p
guère, et dans l’Avare il ne le fait pas du tout. L’Avare est la plus mauvaise de ses pièces. » Je ne sais trop et je crois même
elle rend impitoyable pour les peccadilles. Elle n’est pas « école de mauvaises mœurs », comme dit Rousseau ; mais elle n’est pas
ongé est chose à quoi il faudrait faire attention ; car, qu’ayant une mauvaise impression du théâtre, en général, de Molière, il
contestablement au pauvre qui refuse un louis plutôt que de jurer, le mauvais rôle n’est pas assez au gentilhomme qui donne le
déprave et rend cruel. Elle n’est pas autre chose qu’une des passions mauvaises et funestes du genre humain, qu’un des vices de l
prit de raillerie des femmes et des enfants ; et voilà évidemment une mauvaise action. Molière dit avec indignation : « Dans la
e que pour l’amour d’eux — il s’agit, tout compte fait, d’une passion mauvaise , d’une passion à base mauvaise ; et que quelques
’agit, tout compte fait, d’une passion mauvaise, d’une passion à base mauvaise  ; et que quelques fils et filles méprisent ou moq
a risée, ce qui est l’injustice même et ce qui paraît bien couvrir un mauvais dessein. Que dis-je et que parlé-je d’égalité ? O
ons du tout, puisque sans doute elle ne veut pas non plus de passions mauvaises  ; et elle réduirait l’auteur dramatique et tout a
u, il fait aimer le vice ; « son théâtre est une école de vices et de mauvaises mœurs plus dangereuse que les livres mêmes où l’o
ntrer les sots victimes des méchants, sans qu’on puisse, avec la plus mauvaise volonté du monde, croire surprendre chez lui plus
suffît pour que l’on craigne que le public ne remporte une impression mauvaise , mêlée au moins. Molière a un air d’approbation e
ntentions les meilleures un homme enclin au vice peut puiser les plus mauvaises leçons, les pires excitations et les plus funeste
ai, en hésitant, jusque-là, ne laisse- t-il pas de sourire un peu aux mauvais tours que les fripons leur jouent ; mais cette ir
a pas là de ma faute,  » Il dit à M. Jourdain : « Vous n’êtes pas un mauvais homme ; la bonne familiarité avec laquelle vous c
e vous ; mais un peu moins. » Il dit à Argan : « Vous n’êtes pas plus mauvais qu’un autre ; mais vous êtes poltron. D’autres di
 ? Comment pouvez-vous croire : 1° que Molière inspire des sentiments mauvais et qu’il est responsable des sentiments mauvais q
nspire des sentiments mauvais et qu’il est responsable des sentiments mauvais qui peuvent se produire dans l’âme des spectateur
sément pour les caresser et pour les éprouver lui-même les sentiments mauvais , puisqu’il est foncièrement bon et n’apporte au t
est très bon ; la seconde, que, corrompu par la société, il est très mauvais  ; d’où il s’ensuit que, tantôt cédant à la premiè
er à l’admiration, à l’amour et à l’imitation de ce qu’il y a de plus mauvais dans la vérité qu’on lui montre. Cela est si vrai
ue l’homme est bon et va tout droit au bien. Il pense que l’homme est mauvais et tout pénétré de préjugés contraires à la vertu
qu’il ait été le législateur de tout cela. Il n’a point enseigné les mauvaises mœurs, non ; mais il n’a pas enseigné les bonnes.
r de certaines mœurs qui ne sont pas admirables, mais qui ne sont pas mauvaises , qui sont mœurs bourgeoises, qui sont mœurs monda
rès son grief hyperbolique : « la comédie de Molière est une école de mauvaises mœurs », il dit : « ou sa morale porte au mal, ou
er reproche à Molière est d’avoir dirigé la comédie française sur une mauvaise voie. Rousseau a nommé Dancourt et Regnard ; il a
par le goût que par l’honnêteté, qui firent longtemps l’amusement des mauvaises compagnies [Rousseau devrait dire « réintroduit »
eux, et qu’il ne les aperçoive pas ; que La Chaussée lui en donne, de mauvais il est vrai, et que, encore qu’ils soient mauvais
ée lui en donne, de mauvais il est vrai, et que, encore qu’ils soient mauvais , il ne dise point : « C’est cela que je demande,
e, de tout le théâtre, et cela fait qu’il ne distingue plus le bon du mauvais , ni ce qui peut devenir bon de ce qui demeure mau
plus le bon du mauvais, ni ce qui peut devenir bon de ce qui demeure mauvais . Enfin il a fait allusion à Marivaux, très probab
ractère de Don Juan, mais dont les esprits faibles pouvaient faire un mauvais usage, fut supprimée à la seconde représentation,
dans une sorte de solitude endormante et loin des excitations et des mauvais exemples. Sganarelle : Isabelle pourrait perdre
n bon chrétien, votre moitié fort sage ; Mais une femme habile est un mauvais présage ; Et je sais ce qu’il coûte à de certaine
t avoir dit le meilleur mot du monde Lorsqu’ils viennent, d’un ton de mauvais goguenard, Vous railler sottement sur l’amour d’u
sens dépravés des Grecs un spectacle charmant et propre à balancer le mauvais effet de leur indécente gymnastique. Quelque impr
ellement son véritable avis que, quatre pages plus loin, attaquant la mauvaise coquetterie, il la distingue de la bonne qui est
e chose. Elle était « stupide », c’est lui qui l’a dit ; ce n’est pas mauvais , mais il l’eût désirée aussi simple, un peu moins
éloïse et de l’Emile ; mais ils ne croyaient pas non plus qu’elle fût mauvaise . Ils professaient seulement que ses inspirations
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
lui persuade qu’il n’était pas sans mérite. Voltaire, qui le déclare mauvais poète et prédicateur plat, dit néanmoins qu’il ét
était de cette société, Boisrobert, l’âme damnée du cardinal, le plus mauvais sujet de Paris, n’en était pas. Segrais raconte q
elle, qui ne savait ce que c’était de prendre parti, et de rendre de mauvais offices à personne. Boisrobert lui dit que le car
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
lques personnages qui aient part à l’intrigue. Elle est plus ou moins mauvaise , selon que ces personnages, tout en faisant mouvo
te. Frontin. La goutte & les poitrines au lait font la moitié des mauvais ménages. Le Chevalier. Pour moi, qui aime la vie
es billets.) Prenez-les, & usez-en sagement. Nos affaires sont en mauvais état. Stukely. Et vous laisserai-je ainsi sans re
ne sais si c’est vous qui me les inspirez, ou si c’est mon bon ou mon mauvais destin qui les fait naître. Le sort qui m’attend
a louange de Bacchus. Les Prêtres de ce Dieu le trouverent alors fort mauvais , & s’en plaignirent, disant que dans ces épis
18 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
i que des pièces en vers. L’Avare était en prose : L’Avare donc était mauvais . On ne fit pas, on ne pouvait pas faire un autre
aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises mœurs3 ? » Écartons les erreurs de fait, avant
t qui prévaudra dans leurs âmes sera celui de l’indignation contre un mauvais père, coupable d’avoir un mauvais fils, puisque,
ra celui de l’indignation contre un mauvais père, coupable d’avoir un mauvais fils, puisque, devant mériter son amour et sa vén
, si l’avare n’avait point d’enfants qu’il pût rendre victimes de ses mauvais traitements, pour devenir victime à son tour de l
it en propres termes, que nos meilleures pièces, maniées par les plus mauvais auteurs de son pays, y gagnent toujours ; qu’on p
urmandant Molière, et l’accusant d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises mœurs, en nous montrant toujours le triomphe du v
mme d’abondantes sources de désordres et de vices ; elles peignent de mauvaises mœurs, mais pour combattre les travers qui les en
uses, ce qu’ils disent est assez bon, ce qu’ils prescrivent n’est pas mauvais  : tout le malheur, c’est que Pourceaugnac n’a pas
V, satisfait de réussir dans son noble métier de roi, ne trouvait pas mauvais que les hommes de lettres fussent plus connaisseu
s peut-être encore plus rare, c’est de reconnaître qu’on en a fait un mauvais . Molière possédait à la fois l’un et l’autre. Mol
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
eux, insipide. Lucinde, second personnage de la piece, est encore une mauvaise copie de la Beline du Malade imaginaire ; elle fl
4 Février 1703, eut cinq représentations, & dut une partie de son mauvais succès à la fureur qu’avoit l’Auteur de copier pa
pourroit encore reprocher à l’Auteur d’avoir fait une troisieme & mauvaise copie du Tartufe dans son Faux Sincere, puisque l
and crime en rajeunissant une idée oubliée, & noyée dans une très mauvaise piece. En ce cas nous aurions rendu le plus mauva
ée dans une très mauvaise piece. En ce cas nous aurions rendu le plus mauvais service à Moliere en indiquant ses imitations, no
20 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »
I) Molière n’avait pas la modestie du citoyen Champagne, auteur d’une mauvaise satire, qui parut il y a environ un an. Quelques
morceaux de sa satire, il traitait les journalistes d’ignorants et de mauvais connaisseurs, et finissait par avouer avec une ca
21 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
assable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secretaire. Je divertis le Prince par les spectac
re Comique étoit alors bien négligé ; & que l’on étoit fatigué de mauvais Ouvrages ; ce sont les propres termes de Mr. Grim
es Medecins dans toutes les occasions qu’il en a pû amener, bonnes ou mauvaises . Il est vrai qu’il avoit peu de confiance en leur
qui touchent à la premiere vuë. Je me flatte qu’il ne trouvera point mauvais que je dise comment il excita Moliere à lui voulo
aise depuis cinq ou six heures, que l’Epinette en avoit contracté une mauvaise odeur. Quoique le secret de Raisin fût découvert,
is elle m’a paru si singuliere, que je ne crois pas que l’on me sache mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verra par la
Nymphe doduë, qui couroit parmi le Peuple, faisoit assez connoître la mauvaise disposition qu’il avoit pour la Poësie. Il demand
ui dire qu’il étoit retenu, & la Du-Parc n’avoit garde de trouver mauvais que le jeune homme lui manquât de parole. Ils reg
vorables dispositions qu’il avoit pour le Theâtre, il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha
devons representer incessamment devant le Roi ? On donna beaucoup de mauvaises raisons, piquantes même, ausquelles Moliere prit
t honnête homme ; je suis fâché que ses petites affaires soient en si mauvais état. Que croyez vous, ajoûta-t’il, que je lui do
partager avec lui la jouissance du bien qu’il avoit gagné ; & ce mauvais traitement alla si loin, qu’il ne put y resister 
ce même empressement : qu’on se lassoit des bonnes choses, comme des mauvaises , & qu’ils auroient leur tour. Ce qui arriva a
mienne ; & peut-être qu’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure. *L’Histoire de la Guerin contien
faut pas manquer le merite. On seroit assez malin pour lui donner un mauvais jour, si nous nous noyions à l’heure qu’il est :
faisoit Chapelle, à l’envie de dire un bon mot, qui avoit souvent de mauvaises suites. Je ne puis m’empêcher de rapporter celui
t qu’on avoit reproché à la Comedie de l’Avare. Les Savans trouvoient mauvais que Plaute en eût fourni quelques Scenes assez be
ersonne, on lui a rendu plus de justice & on ne lui a pas su plus mauvais gré de ses imitations qu’à Virgile de s’être appr
Theâtre, & peu s’en fallut que cette affaire n’eût encore de plus mauvaises suites pour lui ; on le menaçoit de tous côtez. I
contraire dans les commencemens, même dans la Province, il paroissoit mauvais Comedien à bien des gens ; peut-être à cause d’un
pas beaucoup de plaisir. On parla de santé. Moliere rendit compte du mauvais état de la sienne à Bernier : Qui au lieu de lui
aut que vous soyez bien yvre pour parler de la sorte, & vous avez mauvaise grace de plaisanter sur une affaire aussi serieus
iere tout mortifié se tint caché dans sa chambre : Il apprehendoit le mauvais compliment du Courtisan prévenu : Il envoyoit seu
oyoit seulement Baron à la découverte, qui lui rapportoit toujours de mauvaises nouvelles. Toute la Cour étoit revoltée. *Il fau
furent qu’exclamations. Et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce Sonnet étoit d
odequins ne put plus se tenir. En effet jamais homme n’eût plus de mauvais censeurs à mépriser que n’en eut Moliere. Ils rev
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
moindre mot, ou que j’aie eu quelque raison à lui alléguer, bonne ou mauvaise  ? J’ai été muet : au lieu que si j’avois su ce qu
es Desmarets ont fait passer sur notre Théâtre l’emphase ridicule des mauvais Auteurs Italiens & Espagnols, & on les a
u’elle est, grippe, veut-il ou non, Pauvre, riche, poltron, vaillant, mauvais & bon. Mais je suis trop avant pour reculer a
loin de moi la peur & ses glaçons, Je veux être de ceux qu’on dit mauvais garçons. Mon cartel est reçu, je n’en fais point
élas ! plaise au Seigneur qu’il soit sot à tel point, Qu’il me tienne mauvais , & ne se batte point ! Mais les raisonnements
en est l’ornement & l’aigle, aura dans six mois le ton de la plus mauvaise , & fera soupçonner que l’Auteur n’en fréquent
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
u’il est beaucoup plus difficile de tirer un parti très médiocre d’un mauvais sujet, que de faire une excellente piece d’un suj
, quand sa joie est troublée par l’arrivée de Lucile, qui, outrée des mauvais procédés d’Eraste, vient s’en plaindre à Ascagne,
par le Dépit Amoureux, que si le pere du Tartufe n’a pu faire qu’une mauvaise piece d’un mauvais sujet, les jeunes Auteurs ne d
ux, que si le pere du Tartufe n’a pu faire qu’une mauvaise piece d’un mauvais sujet, les jeunes Auteurs ne doivent pas avoir la
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
à d’autres, la gaieté, les madrigaux, le jeu de théâtre, tout devient mauvais puisqu’il n’est pas à sa place. Je vois d’ici un
qu’elle fasse quelques sottises pour se procurer des armes contre ses mauvais propos. Elle a déja entre ses mains une lettre am
, & tient parole : à quoi tout cela sert-il ? à rien. Il est donc mauvais , sur-tout dans un cinquieme acte34. Voilà, je cro
nologues dialogués, comme celui que fait Sosie avec sa lanterne, sont mauvais . » Point du tout. Je les blâmerois beaucoup si o
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
éussi, & c’est parceque j’avois apparemment fait pis que les plus mauvais Artistes. Offrir des scenes, des situations, sans
tiere de l’édifice, devez-vous être étonnés que le public fasse un si mauvais accueil à vos monstres dramatiques ? Tout paroît
beau rôle que l’étourdi qui a décidé si lestement. Indépendamment du mauvais personnage qu’un homme, peu instruit des regles d
éterminer ; nous raisonnerons sur ce qui constitue les bons & les mauvais sujets. Nous traiterons ainsi toutes les diverses
plusieurs autres. Nous examinerons la maniere dont les bons & les mauvais Auteurs les ont traités ; & nous citerons tou
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ble où il l’avoit laissée à la fin du précédent. Le public sait aussi mauvais gré aux acteurs qui l’ont abandonné pour rien, qu
est donc bon ; & par la même raison, celui que je vais citer est mauvais . L’AVARE. ACTE I. Scene X. Harpagon. Je m’en vai
ur l’étourdir sur la durée de l’entr’acte : d’ailleurs, il est bon ou mauvais  : s’il est mauvais, il dure toujours trop ; s’il
a durée de l’entr’acte : d’ailleurs, il est bon ou mauvais : s’il est mauvais , il dure toujours trop ; s’il est bon, & qu’i
somption. Je ne décide point si les entr’actes d’Eugénie sont bons ou mauvais  ; mais il m’ont paru très contraires au goût, tou
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
om Quichotte. Ces romans étant excellents, les pieces ne peuvent être mauvaises que par la faute de l’imitateur.   Passons à des
e prie son frere de l’accompagner pour que Carlos ne lui fasse pas un mauvais parti. LA PARISIENNE. Angélique a plusieurs aman
lui payer ses gages. LA TRAHISON PUNIE. Acte V. Cet acte est le plus mauvais de la piece. Don André y est tué par les assassin
tionné, Aigriroit contre vous Madame votre mere, Et donneroit un tour mauvais à cette affaire. Ces paysans Bretons sont les plu
ations, gardons-nous bien de la croire excellente. L’intrigue est une mauvaise copie de celle de Pourceaugnac. Le héros, sot com
’a attrapée ! M. Thomasseau. Cela ne vaut rien, mon gendre : voilà de mauvaises manieres. Vivien. Je vous proteste, Monsieur Thom
l’habit d’une femme, le croit fou, ne veut pas laisser sa niece en si mauvaise compagnie, & l’emmene pour la marier avec Dor
ce soit vous qui, par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. M. Bernard. Moi, je ne sais ce que
enture. Le Bailli. Mais le Meûnier & la Meûniere vivoient de très mauvaise intelligence, premiérement. Charlot. Oh ! pour st
t. La femme aura pris le temps de l’ivresse du mari pour exécuter son mauvais dessein. Charlot. Justement. Il avoit trop bu de
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
cabaretier & frere de Camille. Arlequin se retire. Scapin trouve mauvais que sa sœur soit dans la rue ; il la querelle &am
qu’elle est, grippe, vousit ou non, Pauvre, riche, poltron, vaillant, mauvais & bon. Mais je suis trop avant pour reculer a
oin de moi la mort & ses glaçons ; Je veux être de ceux qu’on dit mauvais garçons. Mon cartel est reçu, je n’en fais point
élas ! plaise au Seigneur qu’il soit sot à tel point, Qu’il me tienne mauvais & ne se batte point ! Mais les raisonnements
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
e enchanté du duc du Maine. — Il donne 100 000 f. à madame Scarron. —  Mauvais procédés de la marquise de Montespan envers madam
crois pour toujours : cela, comme toute autre chose, a son bon et son mauvais côté : je suis assez contente. Je me porte bien10
ne marque de bienveillance à madame Scarron, la maîtresse le trouvait mauvais  ; elle maltraitait la gouvernante en particulier
ndifférence ne se brouille point. « Elle me dit sur tout cela de très mauvaises raisons et nous eûmes une conversation assez vive
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
trois Cousines, le Légataire, &c. Dira-t-on que ces ouvrages sont mauvais  ? J’en appelle à tous les connoisseurs. Rire à la
ant, Monsieur, ne vous déplaise, Pour trouver ma conduite à tel excès mauvaise  ? J’aime, je bois, je joue, & ne vois en cela
oin de corriger les mœurs, elle est plus propre à nous en inspirer de mauvaises . Ils n’osent pas dire tout-à-fait qu’on apprend à
usurier pour pouvoir s’entretenir. Dira-t-on que cette piece donne de mauvaises leçons, & que les enfants de famille y appren
versement. Au reste, si dans plusieurs pieces il y a des choses d’un mauvais exemple ; si, dans les Fourberies de Scapin, Léan
l’a bien prouvé dans ses autres pieces. Il a fourni de bons & de mauvais exemples. Je les ai mis sous les yeux de mes Lect
e d’un Philosophe, nous peindront une passion par ses beaux & ses mauvais côtés ? Point du tout : Démocrite n’a avec sa maî
e tout le monde. Il ne donne pas la préférence à un Auteur avoué pour mauvais  ; il choisit un Poëte célebre, que les plus grand
ropre intérêt, jouer de temps en temps l’Impromptu de Versailles. Les mauvais acteurs enrageroient, les bons y gagneroient ; &a
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
fortune n’avoit pas pris le même soin de son établissement, & sa mauvaise étoile avoit voulu qu’elle fût mariée avec un art
uelquefois envie de lui faire dire par mes freres, que je trouve fort mauvais qu’il en use de cette maniere ; mais considérant
 : au reste, je vous avertis que vous ne tirerez aucun fruit de votre mauvaise intention, que cette femme est la vertu & la
sence : il embrasse la femme en présence du mari qui ne le trouve pas mauvais , & disparoît. Comparaison rapide de l’Ecole
end.Allez, vous êtes un vieux fou. ACTE IV. Scene VII. Déméa trouve mauvais que Micio soit assez bon pour recevoir une chante
32 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
oulu remettre, il y a quelque temps, la Coquette du même auteur, très mauvais ouvrage qui n’a eu aucun succès. On doit savoir d
premières satires, dont il a depuis retranché son nom. Il lui savait mauvais gré de s’être brouillé avec Molière, et c’est en
bon et dit ce qu’il doit dire, on en mit deux dont le second est fort mauvais  : Qu’on me rend des honneurs qui ne sont pas pou
an qu’a brodé Regnard sur sa captivité d’Alger, et qui n’est pas plus mauvais que beaucoup d’autres. S’il avait écrit ainsi tou
ange avec le temps, les circonstances et les personnes, puisque cette mauvaise philosophie de Regnard n’a pas produit le plus pe
que ce grand satirique vient de mourir du chagrin que lui a causé le mauvais succès de ses derniers ouvrages. Il décrit son co
ter. On joue quelques pièces de Hauteroche : son Esprit follet est un mauvais drame italien, écrit en style de Scarron, et fait
33 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
nte qu’elle puisse être, car il a eu aussi ses chances de bonne et de mauvaise fortune. Emporté à Constantinople par M. Simonin,
’une rapsodie sans valeur. Celle de Jean Sambix, même date, est moins mauvaise , et la veuve de Molière, s’il faut en croire un é
marier avec une jeune fille, sa répugnance, dis-je, pour un nom de si mauvais augure, n’a donc rien que de très naturel. Si Mol
assable auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le prince par les spectac
héâtre comique était alors bien négligé, et que l’on était fatigué de mauvais ouvrages avant Molière, comme nous l’avons été ap
teur beaucoup au-dessus de leur portée. Molière, outré à son tour des mauvais jugements que l’on portait sur sa pièce, les rama
point faire imprimer cette pièce, dont on fit dans le temps une très mauvaise critique70 ‌. C’est une question souvent agitée d
es médecins dans toutes les occasions qu’il en a pu amener, bonnes ou mauvaises . Il est vrai qu’il avait peu de confiance en leur
qui touchent à la première vue. Je me flatte qu’il ne trouvera point mauvais que je dise comment il excita Molière à lui voulo
aise depuis cinq ou six heures, que l’épinette en avait contracté une mauvaise odeur. Quoique le secret de Raisin fût découvert,
is elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me sache mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verra par la
Nymphe dodue, qui courait parmi le peuple, faisait assez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la poésie. Il demand
a lui dire qu’il était retenu, et la du Parc n’avait garde de trouver mauvais que le jeune homme lui manquât de parole. Ils reg
er chercher son tailleur pour le faire habiller (car il était en très mauvais état) ; et il recommanda au tailleur que l’habit
vorables dispositions qu’il avait pour le théâtre, il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha
evons représenter incessamment devant le roi79 ? On donna beaucoup de mauvaises raisons, piquantes même, auxquelles Molière prit
t honnête homme ; je suis fâché que ses petites affaires soient en si mauvais état. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive
int partager avec lui la jouissance du bien qu’il avait gagné ; et ce mauvais traitement alla si loin, qu’il ne put y résister 
ce même empressement83 ; qu’on se lassait des bonnes choses comme des mauvaises , et qu’ils auraient leur tour ; ce qui arriva aus
la mienne ; et peut-être qu’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure. » Chapelle n’entrait pas si inti
faut pas manquer le mérite. On serait assez malin pour lui donner un mauvais jour, si nous nous noyions à l’heure qu’il est ;
faisait Chapelle, à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent de mauvaises suites. Je ne puis m’empêcher de rapporter celui
le théâtre, et peu s’en fallut que cette affaire n’eût encore de plus mauvaises suites pour lui ; on le menaçait de tous côtés. I
ntraire, dans les commencements, même dans la province, il paraissait mauvais comédien à bien des gens ; peut-être à cause d’un
pas beaucoup de plaisir. On parla de santé : Molière rendit compte du mauvais état de la sienne à Bernier, qui, au lieu de lui
re, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre ; il appréhendait le mauvais compliment du courtisan prévenu ; il envoyait seu
oyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependan
furent qu’exclamations, et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce sonnet était d
débité, et que l’on donne encore aujourd’hui dans le public plusieurs mauvais Mémoires remplis de faussetés à l’égard de Molièr
, dans son Dictionnaire historique, et sur l’autorité d’un indigne et mauvais roman, ne fasse faire un personnage à Molière et
ils répétaient toutes les calomnies, toutes les faussetés, toutes les mauvaises plaisanteries que des poètes ignorants ou irrités
s vengés 129. C’était, disait-on, un homme sans mœurs, sans religion, mauvais auteur. L’envie et l’ignorance les soutenaient da
car, au milieu de tant de caresses, je ne laissai pas d’y essuyer de mauvaises rencontres. » (Il perdit son argent au jeu, et un
urut à l’âge de quarante-trois ans, d’une fièvre chaude causée par un mauvais traitement que lui fit M. le prince de Conti. Ce
une opinion généralement répandue à Limoges que Molière se vengea du mauvais accueil qu’il reçut dans cette ville, en composan
’en croirai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise pièce. Retournez-y, et examinez-la mieux. » (Mémo
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
its ; et qu’elle est la société où il ne se rencontre pas des gens de mauvais ton et de mauvais goût, parmi les personnes qui e
chie se mit dans le bel esprit et dans les usages de bienséance ; les mauvaises copies de l’hôtel de Rambouillet eurent la préten
éprobations, de deux côtés opposés, celle des mœurs dominantes ou des mauvaises mœurs, et celle du goût qui s’épurait malgré la c
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
chants garnements de Paris qu’il hantoit. . . . . . Ce filou, en fort mauvais équipage, & couvert seulement avec de vieux h
ver le marchand drapier, à qui il dit qu’il avoit une bonne & une mauvaise nouvelle à lui dire. La mauvaise étoit celle de l
dit qu’il avoit une bonne & une mauvaise nouvelle à lui dire. La mauvaise étoit celle de la mort de son frere Philippe d’Es
présente à Philippe d’Estampes, qui fut bien marri d’apprendre une si mauvaise nouvelle ; &, sachant que cet homme étoit ven
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
étoit le sujet de sa jalousie : mais elle n’eut pour réponse que les mauvaises raisons qu’on a coutume d’alléguer en pareil cas.
son mari n’eût poursuivi Robert. Ne sachant comment se tirer d’un si mauvais pas, elle se leva en diligence, & crut avoir
qu’étant ivre à son ordinaire, il est allé coucher avec une femme de mauvaise vie, & qu’après son réveil s’étant trouvé le
s qu’on a eues pour lui, va crier à minuit que vous êtes une femme de mauvaise vie. Mais, Messieurs, vous l’avez voulu, & c’
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
efait sa piece que pour prouver la différence qu’il y a d’un bon à un mauvais imitateur. Moliere fait d’un mauvais original une
fférence qu’il y a d’un bon à un mauvais imitateur. Moliere fait d’un mauvais original une copie qui est un petit chef-d’œuvre 
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
des mœurs. Cette société faisait cause commune avec la cour contre le mauvais langage et les mauvaises manières, et eut peut-êt
é faisait cause commune avec la cour contre le mauvais langage et les mauvaises manières, et eut peut-être la plus grande part à
39 (1802) Études sur Molière pp. -355
consacrez par ce moyen la bonne tradition ; dénoncez par ce moyen la mauvaise  ; resserrez ces observations et ces remarques dan
as qu’il s’est altéré sur la route, que nous avons enfin une bonne et mauvaise tradition, et que la dernière est par malheur la
e n’aperçois plus, dans ce petit être sautillant, qu’une pétulance de mauvais ton ? Je remarque principalement l’envie qu’il a
vos imitations, croyez qu’en suivant cette tradition, vous suivez la mauvaise  ; vous vous perdez, et vous gâtez votre rôle : ne
ts que les acteurs se permettent, tiennent aussi à une bonne ou à une mauvaise tradition ; et cette bonne ou mauvaise tradition,
ent aussi à une bonne ou à une mauvaise tradition ; et cette bonne ou mauvaise tradition, nous la devons aux comédiens qui aimen
fait présent de cette cassolette ; Léandre s’écrie : Fi ! cela sent mauvais et je suis tout gâté ; Nous sommes découverts, ti
l est inutile, je crois, de dire au spectateur que la cassolette sent mauvais . Le Dépit amoureux. Cette pièce parut à
l’ouvrage en a même deux, et c’est un grand défaut. L’exposition. —  Mauvaise  ; il faut en convenir, puisqu’elle n’a lieu qu’au
égards. Sganarelle n’est que tuteur, me dira-t-on. Oui, mais sans ses mauvais procédés il devenait époux comme son frère. L’ex
renade a mille aventures que nous supprimons, et qui lui donnent très mauvaise opinion des femmes. Il prend cependant la résolut
impuissante, surtout chez les écrivains médiocres, leur dicta de fort mauvais ouvrages. Devisé crut se signaler par une comédi
les conversations si pitoyables en y prodiguant les turlupinades, les mauvaises plaisanteries, les insipides calembours. À vous,
lui a naguère communiqué une pièce intitulée, Théagène et Chariclée, mauvaise , à la vérité, mais annonçant les plus heureuses d
, avant de prononcer, l’imprudent Sganarelle bien sûr d’avoir fait un mauvais choix, forcé à coups de bâton d’épouser la femme
et celui de Cyrano se ressemblent beaucoup, cependant le dernier est mauvais , le premier est bon, et cela parce que Granger, q
ont on se met en peine, Je soutiendrai toujours, morbleu, qu’ils sont mauvais , Et qu’un homme est pendable après les avoir fait
mille détours employés pour faire sentir à Oronte que son sonnet est mauvais ne cessent-ils pas d’être vraisemblables ? Si, d’
rchasse, comme Armand, le redoutable billet dans ma botte, et que ces mauvais lazzis achevassent de faire remarquer combien le
Molière, après nous avoir dit, dans L’École des maris, en parlant des mauvais procédés de ces messieurs : Et l’aigreur de la d
s. De la tradition. Les décorateurs aussi, ont leur bonne, leur mauvaise tradition : je vois journellement les machinistes
, doit plaisanter avec l’huissier qui le signifie ? Troisièmement, la mauvaise plaisanterie de Dorine, en faisant rire le parter
mbarrassés que les comédiens pour distinguer la bonne tradition de la mauvaise  ; mettons-nous d’abord à la place du machiniste ;
t ; et pour lui prouver, qu’il a, comme les acteurs, une bonne et une mauvaise tradition ; pour tâcher de lui faire sentir qu’en
dir à la noble fierté de celui-ci : Les grands hommes, Colbert, sont mauvais courtisans, Peu faits à s’acquitter de devoirs co
fait-il le spectateur ? Si elles n’ont pas ce mérite, mes farces sont mauvaises  ; mais si elles réunissent les qualités nécessair
oyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles ; toute la cour était révoltée. Cependa
ballets dans plus d’un genre ; que les divertissements y sont bons ou mauvais , suivant qu’ils tiennent plus ou moins à l’action
, madame Jourdain surprend son époux à table avec Dorimène, et trouve mauvais qu’il l’envoie dîner chez sa sœur pour festiner l
s farces. Les farces qu’enfante une imagination sale et déréglée sont mauvaises , celles où l’auteur, armé du fouet du ridicule, p
s à soutenir que le théâtre de Molière était une école de vices et de mauvaises mœurs. Enfin, des beautés sans nombre recueillies
te, et Molière l’accabla… La meilleure satire qu’on puisse faire d’un mauvais poète, c’est de donner d’excellents ouvrages ; Mo
ssi généreux que l’autre est lâchement intéressé, offre de réparer le mauvais destin de toute la famille ; et ce procédé réunit
, bien fausse, ne peut nous intéresser, parce qu’elle annonce un très mauvais sujet ; et nous trouverons son père indulgent, lo
ée, et nous dit, en rentrant chez elle : « ah ! mes amis, que j’étais mauvaise  ! » 15. On nomme ainsi les rôles des jeunes aman
thrope. 23. Pas un vers qui soit inutile, celui-ci par exemple : Son mauvais œil, peut-être, est de ce côté-ci, ne paraît que
de ce côté-ci, ne paraît que plaisant à beaucoup de personnes ; et ce mauvais œil, annoncé sans prétention, va favoriser Valère
40 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
ut permission entière de la jouer publiquement. Il attaqua encore les mauvais Médecins par deux Pièces fort Comiques, dont l’un
du pouvoir de la Comédie ; car au lieu de se contenter de blâmer les mauvais Médecins, il attaqua la Médecine en elle-même, la
41 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
lques surprises, Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète et bon comédien ; Il fait rire, et, de vrai
lier, c’est celui de tous les gens de bien, et il ne doit pas trouver mauvais que l’on défende publiquement les intérêts de Die
avec tant de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises pièces. « Voilà en peu de mots ce que l’on peut d
, s’écrie l’auteur, si Molière voulait faire des versions de tous les mauvais livres étrangers ? De même qu’un homme qui se noi
rofit, et peut-être les nouveaux tartufes ne me sauront pas eux-mêmes mauvais gré de leur avoir fait connaître ce petit chef-d’
ne où voulaient l’attirer la haine des faux dévots et la jalousie des mauvais auteurs ; il ne répondit à tous les libelles que
Molière le nom de Tartuffe existait déjà, et qu’il se prenait en très mauvaise part, c’est qu’il l’avait d’abord changé en celui
ieux damner comme impie ; plus tard, ne pouvant le faire brûler comme mauvais chrétien, il se mit à le condamner comme mauvais
e faire brûler comme mauvais chrétien, il se mit à le condamner comme mauvais auteur. Les uns lui reprochaient d’avoir mis à co
ise. Elle le sera bien moins encore si le personnage n’en fait que de mauvaises , puisque alors ce n’est plus un honnête homme, c’
et Cléante ; l’hypocrite démasqué dénoncera son bienfaiteur comme un mauvais citoyen ; vous aurez pour un autre temps et pour
42 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
aît le tragique. Il consiste donc, non dans l’opposition du bon et du mauvais principe, de Dieu et de Satan, de l’esprit et de
redit pas, et que si des poètes comiques l’ont contredite, ce sont de mauvais comiques et de mauvais poètes. Aussi, bien que la
s poètes comiques l’ont contredite, ce sont de mauvais comiques et de mauvais poètes. Aussi, bien que la comédie soit le contra
à l’essence même de cet art. Ce petit peuple, bouffi d’ineptie et de mauvaises passions, qui déblatère et se démène contre la sa
e qui elles sont et ce qu’elles veulent215. Shakespeare ne met pas un mauvais sujet sur la scène, sans l’enrichir généreusement
t le chapelain du roi son père, un excellent sermon sur le danger des mauvaises compagnies ; il déclare que le monde est corrompu
ans les rapports du poète comique avec son public, ne sont pas choses mauvaises . Mais les auteurs n’ont que trop de facilité à gl
ce, une fausse image de ce qui est substantiel et vrai, ou ce qui est mauvais et petit en soi est le côté saillant, cependant l
meilleurs, vus de près et à ta lumière, ne sont, à la lettre, que de mauvais imbéciles, qui ont tout au plus assez d’esprit po
e pleurer, pendant que Voltaire paraît pleurer, Shakespeare serait un mauvais poète . T. I, p. 221. 221. Nées de l’imitation
43 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
e et fabuleux, l’honneur même, rendant ses oracles ; on se ferait une mauvaise affaire à prendre contre lui le parti d’Oronte, d
de cœur peut-être ; mais le peu qu’elle en avait, ne l’ayant pas plus mauvais qu’une autre. Voilà la femme de Molière,-et, dit-
ue Molière avait de quoi pardonner. Du reste, il ne s’éprenait pas en mauvais lieu. La de Brie était bonne et charmante ; et qu
blic avec les soi-disant blessures de leur cœur, et s’en consolant en mauvais lieu. Il eût bien vite démêlé le vrai et le faux
jeter dans cette société, pour en mettre en relief les côtés bons ou mauvais , l’homme le moins capable d’y vivre ; ce caractèr
d malotru. Cependant je n’en lis pas que de bons. Mais quoi ! bons ou mauvais , il y a toujours dedans une pensée, un labeur, un
, je ne tranche pas de l’infaillible ; je puis dire que des vers sont mauvais , je n’ajoute pas qu’un homme est pendable après l
suis tout consolé d’avance. Et puis, il faut être prudent. Il y a de mauvais vers que le temps a rendu bons. Qui ne se rappell
e devoir d’honneur, l’obligation morale qui force à trouver un sonnet mauvais  ? La religion, la famille et là propriété ont-ell
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
mes raisons, & jugez. « Je remarque d’abord que le contraste est mauvais dans le style. Voulez-vous que des idées grandes,
ais quel jugement on portera du Pere de famille ; mais s’il n’est que mauvais , je l’aurois rendu détestable en mettant le Comma
areils contrastes. Pour le prouver, jettons les yeux sur une des plus mauvaises , sur l’Etourdi. Ici, Lélie, divisé d’intérêt avec
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
, Les pois verts sont bientôt passés, Les artichauts fort avancés. Le mauvais temps nous importune ; Demain sera nouvelle lune.
rincipaux personnages de cette société, au lieu d’être des modèles de mauvais langage, contribuaient à corriger et à épurer les
46 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ère, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre. Il appréhendait le mauvais compliment du courtisan prévenu. Il envoyait seul
oyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. « Cepend
a dernière fois, J.-J. Rousseau attaque Molière, comme favorisant les mauvaises mœurs, comme immolant l’honnêteté sotte et ridicu
aigrefins. De ces deux avares, celui qui l’est le plus, est un aussi mauvais père qu’Harpagon ; et c’est celui-là même qui a u
ussi mauvais père qu’Harpagon ; et c’est celui-là même qui a un aussi mauvais fils que Cléante. Cléante se moque de la malédict
, faisant toujours sortir une grande moralité de la peinture des plus mauvaises mœurs, place, à côté d’un vice, le vice même qui
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
audit si elle lui plaît : il la siffle impitoyablement s’il la trouve mauvaise . Pour varier mes exemples, je les prendrai chez t
teurs a dérobés à l’autre. Si le public entroit dans les bons ou les mauvais procédés des Auteurs, & qu’il eût quelque éga
; je dis publiquement au Roi : Prince, il y a ici un traître qui a de mauvais desseins contre votre vie. Le Roi demanda avec em
? L’Auteur. Non vraiment ; ils siffleront ma piece, s’ils la trouvent mauvaise . Thibaut. Par la jarnonce, ça étant, à quoi est d
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
diment, n’en déplaise au goût du siecle, que ces reconnoissances sont mauvaises . Comment mauvaises ! Elles sont préparées, amenée
se au goût du siecle, que ces reconnoissances sont mauvaises. Comment mauvaises  ! Elles sont préparées, amenées, nouées, dénouées
’examinerai pas si ce mêlange de comique & de tragique est bon ou mauvais , & s’il convient, comme le dit Scarron, de mê
e hais ! Strabon. Qu’elle est laide à présent ! & qu’elle a l’air mauvais  !56 Ceux qui voudront voir comment la Chaussée
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
glissés à la comédie, me répondra-t-on, parceque les ouvrages dans le mauvais genre y sont seuls en crédit, parceque la cabale,
il pas en notre pouvoir de jouer ce que nous voulons, de recevoir les mauvaises pieces, de condamner à l’oubli les bonnes, de fav
ion sera d’avoir un double afin de se faire desirer, & de l’avoir mauvais pour mieux ressortir. Il trouvera le secret d’écr
les rendent. De cette façon une troupe excellente ne peut que devenir mauvaise  ; & le public, qui perd de vue tout objet de
50 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
er tome et le chapitre des chagrins contient tout le reste. » Bon ou mauvais , vrai ou faux, tout cela ne nous vient pas d’au-d
ais, à propos de banqueroute, tenez-vous que cela puisse rétablir les mauvaises affaires d’un homme ? Ce serait un beau secret. A
rtant de grands crêpes aux chapeaux. ARLEQUIN. Vous ne trouverez pas mauvais , monsieur, que je vous présente les trois meilleu
n déguisé) approuve philosophiquement cette idée : « Il ne serait pas mauvais qu’il y eût à Paris un pareil marché aux maris. C
51 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
es deux Majestés, à Chambord, Ont reçu tout de plein abord, Harangues mauvaises ou bonnes, Des plus magistrales personnes. Et dep
comédie des Fourberies de Scapin deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano Bergeraca. On prétend que quand o
, sur le petit nombre d’auditeurs qu’il avait à ses sermonsa, fit une mauvaise satire contre lui, dans laquelle on lui reprochai
ière tout mortifié se tint caché dans sa chambre : il appréhendait le mauvais compliment du courtisan prévenu : il envoyait seu
oyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. « Cepend
st plus Ménage) et l’abbé Cotin. Molière était en peine de trouver un mauvais ouvrage pour exercer sa critique, et M. Despréaux
ade imaginaire. Voici ses termes : « Il attaqua (Molière) encore les mauvais médecins par deux pièces fort comiques, dont l’un
du pouvoir de la comédie : car au lieu de se contenter de blâmer les mauvais médecins, il attaqua la médecine en elle-même, la
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
urs. Ces farces dont le sujet éternel est le train de vie des gens de mauvaises mœurs, sont autant contre les regles que contre l
les événements sont traités dans la vraisemblance. On se lasse de la mauvaise compagnie sur le théâtre comme dans le monde, &am
deuses d’huîtres ! vous, canailles ! vous, carognes ! vous, femmes de mauvaise vie ! vous, prostituées à des gens mariés ! c’est
53 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
olière entreprit la lutte contre les vains préjugés. Notre nature est mauvaise , disait le Christianisme : c’est de la prière, de
as absolument l’époux, mais les enfants et le ménage ; qui mettent un mauvais orgueil au cœur de Philaminte, l’entraînent à mal
t avoir dit le meilleur mot du monde Lorsqu’ils viennent, d’un ton de mauvais goguenard, Vous railler sottement sur l’amour d’u
udoyé son frère et va sacrifier sa fille… Tels sont les dangers qu’un mauvais directeur fait courir à une famille, et c’est bie
d’un nouveau « principe réprimant », faute duquel tous les instincts mauvais ne tarderaient pas à se déchaîner. Or, le princip
la à Orgon qui rentre de voyage et songe bien moins à s’étonner de la mauvaise santé de sa femme qu’à s’extasier sur le bon appé
54 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
es les classes de la société. En 1660, le Palais voyait, et d’un fort mauvais œil sans doute, se renouveler, auprès des « princ
s cures négligées, »des « vicaires ambulans. » On persista, malgré le mauvais succès, à harceler les curés et les évêques pour
un envahissement des Jésuites et de leurs partisans la raison de ses mauvais rapports avec le Jansénisme, mauvais rapports ant
leurs partisans la raison de ses mauvais rapports avec le Jansénisme, mauvais rapports antérieurs, du reste, à la grande batail
iversité d’opinions » si chaleureuse qu’elle produit entre elles de «  mauvaises émulations » et des « jalousies »implacables. Ce
 diversité d’opinions ; »il y eut, sur l’exécution de ce programme, «  mauvaise émulation. » De l’association du Saint-Sacrement
ux du recueillement spéculatif et du silence pénitent. S’il n’est pas mauvais que les personnes de piété se groupent, c’est moi
55 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
dit-il, page 11. ont conservé deux Pieces de Moliere dans le genre du mauvais Théatre Italien ; l’une est le Médecin volant ; &
ntmor de l’Academie Françoise ait souffert qu’on lui ait dedié une si mauvaise Piece, & des injures atroces contre un des pl
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
teur. Ou il n’est pas présent, ou il est du secret. N’imitons pas les mauvais acteurs qui ne le perdent pas plus de vue que le
ps que dure le couplet de l’autre ; & leurs aparté seroient aussi mauvais qu’ils sont bons, mais par la faute du Poëte seul
er elle-même ; lui dit, pour l’y engager, que le Comte a tenu de fort mauvais propos contre lui, & elle fait si bien que dè
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
s ailes. Votre empressement est louable, & vous justifie bien des mauvais soupçons que l’on vouloit insinuer à votre égard.
ut point que cela vous surprenne. Tel est son caractere : elle a très mauvaise opinion des hommes. Mais pour moi, du premier cou
traversoit le lieu de la scene pour se rendre à son Gouvernement. Un mauvais plaisant (où n’en trouve-t-on point ?) s’attache
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
Picardie.Et moi pareillement. Ménechme. J’avois un certain frere, un mauvais garnement, Et dont, depuis quinze ans, je n’ai no
le un seul acteur jouera, sans nécessité, deux rôles, sera jugée très mauvaise , à moins qu’on ne lui fasse la grace de la regard
sa province ; on ne suivit plus l’intrigue, & la piece tomba. Les mauvais plaisants soutinrent que l’Auteur avoit bien remp
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
serons les deux uniques comédies de la Chaussée, toutes les deux très mauvaises , toutes les deux imitées, au meilleur de ses dram
lle. Dans ces deux pieces, les deux meres prévenues pour un fils très mauvais sujet lui sacrifient leurs autres enfants, &
e dialoguer des romans, qui pillent de bons ouvrages pour en parer de mauvais  ; ceux enfin qui font passer sur notre théâtre le
60 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
r à Molière une part de notre Révolution dans ce qu’elle a eu de plus mauvais , une part dans l’opposition systématique aux droi
me, et je ne pense pas que personne puisse aujourd’hui accepter cette mauvaise excuse, qui est celle de tous les méchants quand
rté de génie attaqua la société d’alors dans ce qu’elle avait de plus mauvais et de plus redoutable, la noblesse oisive. On fai
t aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » (Lettre à d’Alembert sur les Spectacles
61 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
l’amour, de la colère, de la tromperie, de la gourmandise et des plus mauvais instincts du cœur humain. On nous dit : Mais n’es
ien, qui veut trop prouver. Comptez aussi, et pour beaucoup, pour ces mauvais résultats (en bonne comédie et en bonne morale) d
reproches de pleuvoir sur le père de cette enfant, qui était un très mauvais poète, un très bon comédien et qui s’appelait Mon
t touchante. Aujourd’hui, cette enfant accueillie à ses débuts de ces mauvais présages, s’appelle mademoiselle Mars ! Ce qui vo
nt, fortement, délicatement. » Il disait encore :« Amas d’épithètes, mauvaises louanges ; ce sont les faits qui louent et la man
62 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
e était alors de versifier les pièces en cinq actes, et le public sut mauvais gré à Molière d’avoir dérogé à cet usage. Il est
qui touchent à la première vue. Je me flatte qu’il ne trouvera point mauvais que je dise comment il excita Molière à lui voulo
aise depuis cinq ou six heures, que l’épinette en avait contracté une mauvaise odeur. Quoique le secret de Raisin fût découvert,
is elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me sache mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verra par la
Nymphe dodue, qui courait parmi le peuple, faisait assez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la poésie. Il demand
a lui dire qu’il était retenu ; et la Duparc n’avait garde de trouver mauvais que le jeune homme lui manquât de parole. Ils reg
er chercher son tailleur pour le faire habiller (car il était en très mauvais état), et il recommanda au tailleur que l’habit f
favorables dispositions qu’il avait pour le théâtre, il restât en si mauvaises mains. Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
des scenes dans lesquelles ces deux qualités réunies feroient le plus mauvais effet, & dont le dialogue ne brille que par d
en entier par deux longues tirades. Dira-t-on que le dialogue en est mauvais , parcequ’il n’est pas coupé ? Voyons, étudions la
diment sur le premier Théâtre de l’Europe, qu’on trouve même dans les mauvaises éditions. Harpagon demande à Maître Jacques ce q
64 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
le bon goût sur la scène comique, n’avait pu en bannir entièrement le mauvais  ; il était obligé d’encenser quelquefois l’idole
notre ancien Théâtre, M. Riccoboni aurait vu que la Belle Plaideuse, mauvaise Comédie de Boisrobert, avait fourni à notre Poète
yait seulement Baron* à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Au bout de cinq ou six jours, on joua
e, sur le petit nombre d’Auditeurs qu’il avait à ses Sermons, fit une mauvaise satire contre lui dans laquelle on lui reprochait
du satirique, et l’Abbé Cotin*. Molière était en peine de trouver un mauvais ouvrage pour exercer sa critique, et Despréaux lu
p. 161 1715, Ménagiana, tome I, p. 78 Quand Molière mourut, plusieurs mauvais Poètes lui firent des Épitaphes. L’un d’entre eux
’en croirai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise Pièce ; retournez-y ; et examinez-la mieux » 18
le bon goût sur la scène comique, n’avait pu en bannir entièrement le mauvais  ; il était obligé d’encenser quelquefois l’idole
e, au-lieu que la servitude des rimes l’obligeait souvent à donner de mauvais voisins à des vers admirables : voisins que les M
fut mort, que Paris fut inondé d’épitaphes à son sujet ; toutes assez mauvaises , à l’exception de celle que le célèbre La Fontain
e Rousseau ; mais il n’avait connu la véritable notoriété que par une mauvaise traduction de l’Iliade en vers français qu’il fit
vra, ainsi que quelques opéras. Orgueilleux, agressif, il s’attire de mauvaises affaires, se venge en lançant contre le Régent se
e, au lieu que la servitude des rimes l’obligeait souvent à donner de mauvais voisins à des vers admirables, voisins que les ma
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
rtitudes disparaissent : « Enfin ! s’écrie-t-il, nous avons vaincu la mauvaise fortune, in ultimo habbiamo vinta ! » Excellent d
mmène avec lui, en promettant d’être plus sage à l’avenir, et dans la mauvaise comme dans la bonne fortune, il ne sait pas résis
66 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
 ! mon frère, arrêtez, Et ne descendez point à des indignités ; À son mauvais destin laissez un misérable, Et ne vous joignez p
le ; car, au contraire, la morale serait détruite, si chaque bonne ou mauvaise action entraînait immédiatement récompense ou pei
nicale, et il se sera vu obligé de remplacer un vers admirable par un mauvais vers. Ce qui justifie cette conjecture, c’est que
ranché les termes consacrés, dont on auroit eu peine à entendre faire mauvais usage. » Or ce sont ici des termes consacrés, pui
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
nquillement. Pour cet acte, aucun Auteur ne le réclamera, il est trop mauvais  : nous ne comparerons pas les situations à la nat
et traité par Moliere & Cicognini. Marton & Pasquin sont deux mauvais bouffons, Damis & le Marquis deux sots inutil
dupe ? Si j’allois... C’est bien dit : que sert-il de rêver ? Bon ou mauvais , n’importe ; il faut tout éprouver. L’ANDRIENNE
ngements heureux qui sont arrivés dans sa fortune : Dave lui parle du mauvais traitement qu’on lui a fait, il l’oublie en voyan
une. « Ce n’est point assez que les mœurs du théâtre ne soient point mauvaises , il faut encore qu’elles soient instructives : il
68 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
rien de si ridicule que cette délicatesse d’honneur qui prend tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux plus innocentes
; car, suivant un poète célèbre3 : La vertu seule est grasse, et les mauvais sujets Ont beau manger et boire, ils n’engraissen
rient, et sont tout surpris de rencontrer dans leur femme une variété mauvaise ou bonne que rien ne leur avait fait prévoir. Les
res bouillantes13 Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes ? Mauvais moyen ! Inutile intimidation ! D’abord, à force d
e vers. Elle possède d’ailleurs des connaissances véritables, quelque mauvais usage qu’elle en fasse. Malgré sa prévention, ell
t avoir dit le meilleur mot du monde Lorsqu’ils viennent, d’un ton de mauvais goguenard, Vous railler sottement sur l’amour d’u
69 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
icus. On n’en savait pas encore assez pour trouver le sonnet d’Oronte mauvais . Ce sonnet d’ailleurs est fait avec tant d’art, i
it pas été bornée à cinquante-trois ans. On lui a reproché encore ses mauvais dénouements. Mais quand le plaisir du spectateur
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
nde maison isolée, avec des gens et un carrosse, il se trouva quelque mauvaise langue qui répandit, à petit bruit, ou que madame
te, l’abbé Testu, afin qu’on ne le soupçonnât pas d’avoir eu part aux mauvais propos, faisait dans sa lettre des remontrances s
71 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [86, p. 130-131] »
t, dans ce vers de la troisième satire où il fait la description d’un mauvais repas. Molière avec Tartuffe y doit jouer son rô
72 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [82, p. 127] »
e s’est pas borné à peindre dans son Avare, l’Avare amoureux, l’Avare mauvais père, l’Avare usurier ; son Harpagon est tout cel
73 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [2, p. 34-35] »
. Je suis, dit-il, un acteur passable, et je serais peut-être un fort mauvais secrétaire. Si ce fait est vrai, il fait égalemen
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
Alcmene ; mais Moliere se garde bien de leur faire débiter toutes les mauvaises plaisanteries que le Comique Romain a mises dans
se pour son malheur. Sosie. Hélas ! aurois-je effectivement lâché une mauvaise odeur ? . . . . . . . . . Mercure. Une certaine v
cette scene, ne se passant qu’entre deux personnages subalternes, est mauvaise , puisqu’elle interrompt l’intrigue des principaux
s embarquez nullement   Dans ces douceurs congratulantes ;   C’est un mauvais embarquement : Et d’une & d’autre part, pour
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
our.... Argan. Non, non, en voilà assez. Cette comédie-là est de fort mauvais exemple. Le berger Tircis est un impertinent, &am
te un opéra nouveau,  Que faut-il pour le rendre beau ? L’Ecolier. De mauvais vers & de bonne musique. Le Professeur. Dans
bon imitateur : par la même raison, si on les remplit mal, on est un mauvais imitateur. La fameuse scene des Femmes savantes,
ntes réflexions que nous avons faites sur les imitations bonnes & mauvaises de Moliere nous ont donné lieu de détailler insen
76 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
’est pas irréprochable, le second acte renferme quelque chose de plus mauvais encore, c’est la liaison ou plutôt l’absence de l
inexpliquée comme celle des avocats? Dire qu’il y a eu négligence ou mauvaise contexture, ne suffit pas. La logique des diverti
dernier acte « on voit le païsan dans le comble de la douleur par les mauvais traitements de sa femme. Enfin, un de ses amis lu
u’on craignit qu’il es « crevât. » La comédie inspira peut-être cette mauvaise plaisanterie au lieu de l’avoir copiée. 4. Pou
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
sublimes, qui peignent l’avarice poussée au dernier point. Il y a une mauvaise piece de Chappuzeau, qui a paru sous différents t
ui je fais le même jugement de vous. Euclion. Fi ! cet encens-là sent mauvais  : l’affamé flaire mon or. Hé bien, Monsieur, de q
Euclion. Soit : puisque l’affaire est sérieuse, je ne suis pas assez mauvais pere pour empêcher la fortune de ma fille : je vo
e, quand j’y penserois, il ne me seroit pas possible d’exécuter un si mauvais dessein. Mégadore. Finissons donc. A la fin m’acc
ler toute sa philosophie : de cette façon, le rôle d’Anselme, qui est mauvais , seroit devenu bon & nécessaire à la piece. L
78 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
l’on insiste sur cela. Brécourt fut un très grand comédien et un très mauvais sujet. Suivant des mémoires du temps, où il ne pa
âle. Hors de la scène, Brécourt, à ce qu’il paraît, se fit souvent de mauvaises affaires, et ne s’en tira pas aussi bien que d’un
est bien assez d’un ; la réputation de Brécourt est déjà suffisamment mauvaise . Acteur et bretteur, Brécourt fut encore auteur d
urent l’avoir trouvé dans Boursault, auteur encore obscur de quelques mauvaises comédies, à qui Molière n’avait peut-être jamais
la vengeance des marquis ; c’est sous ce titre même que de Villiers, mauvais acteur de l’hôtel de Bourgogne, et plus mauvais a
même que de Villiers, mauvais acteur de l’hôtel de Bourgogne, et plus mauvais auteur, donna une pièce en un acte et en prose, d
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [32, p. 61-62] »
’en croirai rien, parce qu’il est impossible que Molière ait fait une mauvaise pièce ; retournez-y : et examinez-la mieux. 195
80 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
elques situations plaisantes, jugea à propos de la débarrasser de ses mauvais vers, et que, pressé de donner quelques nouveauté
s suivantes. Lucile est de ce genre, mais Lucile se sent encore de la mauvaise compagnie où le théâtre avait vécu jusqu’à elle.
ême pensée. Le moraliste a voulu montrer que non-seulement c’était un mauvais expédient d’enfermer une femme d’esprit pour gard
as juste qu’on y réponde par la personnalité ? Les gens qui la trouve mauvaise ne doivent pas se la permettre: d’ailleurs Boursa
us qui pesaient sur la nation; il fallait lutter avec un ordre social mauvais , et le faire, en s’étreignant fortement, craquer
rale, et causa même de la jalousie à Mlle Molière qui eut pour lui de mauvais procédés. Plus tard, les sentiments changèrent. C
st pas présenté comme un modèle à suivre, mais comme un exemple de la mauvaise éducation que les fils de pères comme Harpagon, d
ronton du ministère des beaux-arts. Les grands hommes, Colbert, sont mauvais courtisans, Peu faits à s’acquitter des devoirs c
de Mademoiselle pour Lauzun. C’était, de la part de Molière, un assez mauvais tour joué à son puissant collaborateur, puisqu’ap
spectacle d’une monomanie dans le rôle d’Argan et le tableau des plus mauvais sentiments du cœur humain dans celui de Beliue, a
en composée ; on le jette à la porte sans façon, ainsi qu’un homme de mauvaise compagnie. On lui inculpe quelquefois, même à cou
tune de Mmede Pompadour et de MmeDubarry. Écoutez parler Maugrebleuce mauvais sujet de dragon des Vacances : « Il n’est, morble
êtes modeste, ne vous en défendez pas. Ce quatrain-là n’est pas trop mauvais  : il ferait déshonneur à tout autre ; mais il est
81 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [12, p. 43-44] »
er. Il envoyait Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. Au bout de cinq à six jours, on joua c
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
re, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre : il appréhendoit le mauvais compliment du courtisan prévenu : il envoyoit seu
oyoit seulement Baron à la découverte, qui lui rapportoit toujours de mauvaises nouvelles ; toute la Cour étoit révoltée. « Cepen
83 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
t par la procédure qu’il vient d’essuyer, pour avoir dit que des vers mauvais ne valaient rien. 287. Du Bos, ou Dubos Jean-b
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
on d’être sotte comme un panier. Il a de plus été le poète d’insignes mauvais sujets, tels que le duc de Vendôme, le prince de
y mettre tous les vers. — À quoi bon m’étaler cette bizarre école Du mauvais sens, dis-tu, prêché par une folle ? etc. Il est
ù se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces traits n
85 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [34, p. 62-63 ] »
t on se met en peine ; Je soutiendrai toujours, morbleu ! Qu’ils sont mauvais , Et qu’un homme est pendable après les avoir fait
86 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
faisant le bouffon, composant quelques farces2, ne quittant point la mauvaise compagnie. Un jour, le sieur d’Assouci, le drôle
t, il est certain que la comédie en doit être ; et je ne trouve point mauvais qu’elle soit condamnée avec le reste : mais suppo
cœur humain, soit qu’il ait déjà enfanté l’amour sensuel, soit que ce mauvais fruit ne soit pas encore éclos. « Saint Jacques n
aux hommes que ceux qu’ils sentent et qu’ils confessent, on est trop mauvais médecin de leurs maladies. Dans les âmes comme da
nt étudier la morale dans les pièces de Molière n’en sortent pas plus mauvais  : de bonne foi, en sortent-ils meilleurs ? On a t
ien, mais qu’un instinct victorieux attache à tout ce qui est faux et mauvais . Les uns et les autres bravent également toute di
sont dans une position plus périlleuse, et que leurs bons comme leurs mauvais exemples ont des conséquences plus étendues, il e
d au dehors une contagion mortelle, et elle infecte les autres de son mauvais exemple : Jam fœtet.« Ainsi, un père vicieux per
si faible et si fort, qui fut si sincère chrétien et trop souvent si mauvais catholique. En écoutant la belle paraphrase de sa
ète, enflé de son triomphe, et de lui reprocher de n’avoir fait qu’un mauvais et coupable ouvrage. Ils lui diront : « La vérité
ien qui observe sa religion. II n’y a point de dévot, pour absurde et mauvais chrétien qu’on le suppose, qui ne sache qu’une pa
es plus saintes actions : on donnera à mes plus droites intentions un mauvais tour, et l’on en rira. Ainsi on demeure dans un é
ais qu’il n’est qu’un pauvre histrion mal apparenté, un homme que son mauvais destin oblige au vilain métier de divertir les ge
doivent enflammer la charité du chrétien qui sait et qui croit que ce mauvais esprit, que celte plume obscène, que cet art impu
se termine à prendre toujours, quoique sous de belles apparences, le mauvais parti ; que la cause de Dieu souffre toujours lor
ion. La nature ne lui a donné ni l’oreille sensible au grincement des mauvais vers, ni l’œil qui s’agace au chatoiement des per
son ingénuité de savant et de brave homme, tous ces gens-là sont des mauvais sujets plus ou moins facétieux, plongés dans l’in
arbitre et la Providence ; mais ses comparaisons seraient encore très mauvaises et très sottes. Les actes des hommes n’ont aucune
’être laissé arracher. Une marque signalée de ce fonds, malheureux et mauvais de notre premier poêle comique, c’est la peinture
ne vaine ostentation de bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises , que son extrême « délicatesse pour les choses de
87 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
C’est ainsi qu’on calme une rancune et surtout qu’on la manifeste. Si mauvais qu’eût été jugé Don Garcie, les morceaux en étaie
es de bonnes grâces pour tous ceux qu’elles veulent s’attacher, point mauvaises , mais très peu sûres et préférant leur salon à to
ur traiter ma tendresse avec tant de rigueur, Et faire un jugement si mauvais de mon cœur ? Quoi ! faut-il que de lui vous ayez
l’art de traire les hommes », ne peut-on pas s’étonner qu’il trouve «  mauvaise plaisanterie » ce mot de la même Frosine : « Je m
sez plaisant en effet. À l’astrologue qui lui reproche de « donner de mauvaises plaisanteries » : « Vous en parlez fort à votre
ez inoffensifs. Le fond même de l’intrigue qui consiste à montrer les mauvais auteurs sous le rôle de coureurs de dots est asse
lle n’inspire le bon goût. La meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais poètes c’est de donner d’excellents ouvrages ; Mo
jusqu’à : « Mais des trois comme reine… » ne sont peut-être pas aussi mauvais . Les suivants, depuis. « Mais des trois comme rei
dans l’ignorance et « l’idiotie », c’est qu’Arnolphe a choisi le plus mauvais moyen pour se faire aimer, c’est que les jeunes f
enté comme grotesque. Arnolphe disait : Mais une femme habile est un mauvais présage, Et je sais ce qu’il coûte à de certaines
t que des embarras inextricables, n’avoir aucune passion, ni bonne ni mauvaise , les mauvaises vous mettant très mal en point, ma
rras inextricables, n’avoir aucune passion, ni bonne ni mauvaise, les mauvaises vous mettant très mal en point, mais les bonnes v
en point, mais les bonnes vous faisant presque autant de mal que les mauvaises , n’être pas méchant, mais n’être pas bon, n’être
t respect pour leur père. Il ne faut pas sortir de sa classe : par de mauvais moyens et ridiculement, non ; mais en soi vouloir
e, cette terreur que les Français ont du ridicule est donc d’une très mauvaise morale. En France ce qui fait rire, c’est n’être
e. Il commence à railler. On voit qu’il va, pour se venger un peu du mauvais accueil et du souper manqué, dauber sur l’infortu
pièce où l’on fait aimer le fils insolent n’est-elle pas une école de mauvaises mœurs ? » — « Les honnêtes gens de Molière sont d
resque tout entier George Dandin, parce que George Dandin a commis la mauvaise action d’épouser une jeune fille sans s’être inqu
té de réfléchir. » Il dit à Monsieur Jourdain : « Vous n’êtes pas un mauvais homme et je ne vous confonds pas avec un Harpagon
de lui, mais un peu moins. » Il dit à Argan : « Vous n’êtes pas plus mauvais qu’un autre, mais vous ‘êtes couard. On dira peut
tres. Comment voulez-vous qu’Erophile, à qui le manque de parole, les mauvais offices, la fourberie, bien loin de nuire, ont mé
suivrait bien ses leçons ne serait pas méprisable, ne serait pas très mauvaise , serait même d’assez bon sens et d’assez bon goût
qu’ils sont et qui fait des caractères complexes, mêlés de bon et de mauvais , et qui trouve « qu’il n’est pas incompatible qu’
ait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre en générai,
st le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d’accuser l’injustice
e impie de Don Juan, mais dont les esprits faibles pouvaient faire un mauvais usage, fut supprimée à la seconde représentation
ne et fait abstinence ; mais à la fin de l’hiver, il tousse, il a une mauvaise poitrine, il a des vapeurs, il a eu la fièvre : i
t en jeu et en mouvement sans une excitation un peu vive.« Mon sonnet mauvais  ! Au diable la dot ! » Il ne se le dit pas ; il n
ure un peu austère du xviie siècle. Il est plaisant que cet homme de mauvaises mœurs, ce rouleur, ce cabotin, qui a vécu entouré
ant au sérieux et disant tout de suite que pour cela même ils étaient mauvais , n’étant pas du domaine de la comédie. Si Lysidas
e font ses yeux. […] Certes, voulez-vous que je dise ? Vous prenez un mauvais parti, Et la possession d’un cœur […] Je ne vous
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
e est le caractere général auquel on doit reconnoître un bon & un mauvais Drame. La vraisemblance est l’essence d’une coméd
lloit, lorsqu’il l’a surprise, chercher Lucrece, pour ne pas jouer un mauvais rôle durant toute cette intrigue. Qu’on admette p
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
regarda d’abord cette distraction, cette désertion ; elle examina les mauvaises excuses, les raisons peu sincères, les prétextes,
rron se souvint avec combien d’esprit vous avez soutenu autrefois une mauvaise cause, à la même place et sur le même tapis où no
90 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
réciant le Misanthrope : « Il est impossible que Molière ait fait une mauvaise comédie ; retournez-y et examinez-la mieux. » En
sait, plaida courageusement auprès de Colbert la cause de son ami, «  mauvais courtisan, » qui donnait plus à l’étude qu’à a la
on appel ; le curé de la paroisse et l’archevêque firent preuve d’une mauvaise volonté où l’inintelligence avait autant de part
il tirait tout de lui-même et que, pauvre comédien errant, malgré les mauvais jours et les déboires, il avait la jeunesse, l’es
ssez contraire parfois à la nature même de la comédie. Si Molière fut mauvais acteur tragique, il excellait dans le comique, et
ain, l’homme lui-même, avec sa trempe morale, ce mélange de bon et de mauvais qui est dans toute créature humaine. Dans cette q
gendra, du reste, chez lui, ni l’imprudence, ni le parti-pris, ni les mauvaises manières, ni l’indulgence pour soi-même que l’on
91 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
l’École des femmes attira à Molière une nuée de critiques toutes plus mauvaises les unes que les autres ; plusieurs personnes mêm
92 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
mes documents sur Stendhal, en m’envoyant un volume qui porte sur la mauvaise reliure de son dos le titre que je transcris ci-d
cet accident le Rouge et le Noir, la Chartreuse de Parme et quelques mauvaises fiches en moins au département des Manuscrits de
leure posture. Ce n’est pas une plaisanterie (pour exagération). Une mauvaise cause connue pour telle, gagnée, augmente le créd
leçons sur ce qu’est l’opinion publique ? fichue scène, d’autant plus mauvaise qu’elle redouble le vice auquel l’ouvrage ne penc
ont dans le monde ce qu’ils sont sur la scène, et qui, quand ils sont mauvais comme Alex. Duval, portent sur la scène ce qu’ils
orts pressants, Du foible que pour vous vous voyez qu’ont les gens ? Mauvais stile de [maxime, ou Molière]…… qui jette une fro
our arriver au point où nous le voyons. Il convierait Orgon à quelque mauvaise action, les anciens principes d’honneur s’opposan
é le mérite de la vivacité. Il me semble évident que Boileau était un mauvais juge de la gaieté. Je trouve Les Fourberies de Sc
dire cela ; mais elle est dans un de ces moments trop rares pour les mauvais poètes, où l’homme se trahit. Clitandre Et, que
ner un vrai plaisir. Quel ridicule y a-t-il à cela ! celui d’avoir un mauvais jugement littéraire ? c’est un ridicule bien peti
bile est-il le désir de plaire à Clitandre ? en ce cas elle prend une mauvaise voie, comme Mme Necker pour porter son mari au mi
oir vu ses reproches manquer d’effet, c’est dans la position, la plus mauvaise et la plus susceptible d’être foudroyée par la pl
e contraignant effort de ces aveux en face. Derniers abois, dernière mauvaise ressource de Tartuffe. Tome VI, in-8º, 121, les q
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
ssi généreux que l’autre est lâchement intéressé, offre de réparer le mauvais destin de toute la famille, & ce bon procédé
qui m’est arrivée ? Davus. Non assurément ; mais je sais très bien la mauvaise fortune qui m’est arrivée depuis que je vous ai v
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
its, qu’en tous lieux on vantât ses écrits. Voltaire aussi le déclare mauvais poète, mais homme fort savant, et, ce qui est ét
foucauld étant devenu goutteux et madame de La Fayette maladive, leur mauvaise santé les rendit nécessaires l’un à l’autre. « Je
95 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
cateur et comme poète, fut joué sur le théâtre, par Molière, comme un mauvais poète, comme un pédant, et ce qui ne peut être ja
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
osé qu’on l’eût, tout est sujet au sort. Il est juste qu’on gagne une mauvaise cause, Puisqu’à perdre la bonne en plaidant on s’
p; je sais de leurs traits... Ne nous laissons jamais séduire par le mauvais exemple que les Poëtes étrangers nous donnent. Im
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
chent un titre ; & quand leur imagination a arrangé deux ou trois mauvaises scenes à peine propres à faire un proverbe 39, el
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
illerie. (Il lui donne des coups de bâton.) Apprenez que vous êtes un mauvais railleur. Maître Jacques, seul. Peste soit la sin
ais railleur. Maître Jacques, seul. Peste soit la sincérité, c’est un mauvais métier ; désormais j’y renonce, & je ne veux
; chez un contemporain, c’est lorsque ses productions, reconnues pour mauvaises , laissent cependant entrevoir quelque beauté qu’i
99 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
e vaine ostentation des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises , ne fît prendre la vertu et le vice l’un pour l’a
l’Amphitryon latin ; mais l’auteur a eu le goût d’en écarter les plus mauvaises plaisanteries de l’original, et le talent d’y ajo
e vaine ostentation des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises , que son extrême délicatesse pour les choses de l
ques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète, et bon comédien ; Il fait rire, et, de vra
100 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
titres; et, soit comme amants, soit comme époux, adonnés à toutes les mauvaises passions, ils ne tardaient pas à les précipiter d
objet, ils s’abandonnaient sans pudeur et sans retenue à toutes leurs mauvaises passions. Quel frein aurait pu les arrêter, lorsq
plus que suspecte; et quand sa femme lui demande si, en raison de sa mauvaise réputation, elle peut l’admettre dans sa société,
ffet, par expérience, quelles tribulations, quelles vicissitudes leur mauvais vouloir et leurs caprices font éprouver à ceux qu
rien. Peu lui importe d’ailleurs que ces entreprises soient bonnes ou mauvaises , elle n’achète pas les actions pour les garder, m
ombre elle est l’heureux triomphe du jugement et de la raison sur les mauvais penchants du caractère. Or, Alceste a-t-il cette
ais faire indistinctement l’application, sous peine de le rendre très mauvais . Il est fort bien de dire ce que l’on pense avec
é, il n’obéit qu’à ses emportements, et demeure inébranlable dans ses mauvaises résolutions. Lui fait on observer que l’arrêt qui
violence, et qui, s’évertuant à ne montrer dans leurs écrits que les mauvais aspects de notre nature, à n’étaler aux yeux que
nt on se met en peine, Je soutiendrai toujours, morbleu ! qu’ils sont mauvais , Et qu’un homme est pendable après les avoir fait
mari de vous ne peut prendre d’ombrage. Pour mieux braver l’éclat des mauvais jugements, Il veut que nous soyons ensemble à to
la parole, les éclairs du regard, la violence du geste, de toutes les mauvaises passions qui bouleversent l’âme de Tartuffe à sa
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