donner de l’argent. Voici celle de Dufresny. ACTE I. Scene XVI. LE
MARQUIS
, L’INTENDANT, LE TAILLEUR. Le Tailleur. Monsieur
hant ensemble, je viens vous importuner jusques dans cette maison. Le
Marquis
. Il n’y a pas de mal à cela, mon bon-homme ; j’éc
l’argent que vous demandez apparemment ? Le Tailleur. Monsieur... Le
Marquis
, à l’Intendant. Hé ! ventrebleu, Monsieur, que ne
des Intendants : il n’est rien tel que de s’adresser aux Maîtres. Le
Marquis
. Je ne vous recommande autre chose tous les jours
r, à l’Intendant. Je le savois bien, moi, que c’étoit votre faute. Le
Marquis
. Cela est épouvantable, que vous fassiez ainsi cr
nsi crier tout le monde. L’Intendant. Vous savez bien, Monsieur... Le
Marquis
. Palsambleu, je sais, je sais qu’il faut contente
t. Eh ! comment voulez-vous que je fasse ? Je n’ai point d’argent. Le
Marquis
. Mais je ne vous dis pas de payer : je vous dis d
illeur. Me contenter sans payer ! Ma foi, Monsieur, je l’en défie. Le
Marquis
. Oui, parbleu. Tant pis pour vous d’être si diffi
s la derniere campagne ; car les parties n’en sont point arrêtées. Le
Marquis
. Oh ! il faut de la raison par-tout. Un mémoire d
Tailleur. N’appellez-vous pas le vieux un mémoire de huit années ? Le
Marquis
. Non vraiment : cela est du plus moderne. Ecoutez
ns qu’on me donne quelque chose. Je prendrai tout ce qu’on voudra. Le
Marquis
. Ah ! voilà parler cela, vous devenez raisonnable
quand sera-ce, Monsieur ? Que je sache le temps, s’il vous plaît. Le
Marquis
. Ce sera... ce sera... Ah ! palsambleu, vous êtes
ux ! L’Intendant. La race des créanciers ne finira-t-elle jamais ? Le
Marquis
. Ce sera... ce sera en me livrant mon habit brodé
e encore cela. Quelle misere ! L’Intendant. Voilà Monsieur Oronte. Le
Marquis
. Adieu, mon ami : cela est fini. Je ferai votre a
cette réponse consolante le Tailleur puisse naturellement se fier au
Marquis
; je veux croire que le Marquis, ayant dessein d’
lleur puisse naturellement se fier au Marquis ; je veux croire que le
Marquis
, ayant dessein d’emprunter encore au Tailleur, pu
. Voilà, aux coups de bâton près, la scene de Dufresny. DORANTE, LE
MARQUIS
, FANCHON. Le Marquis, surprenant Dorante son riv
bâton près, la scene de Dufresny. DORANTE, LE MARQUIS, FANCHON. Le
Marquis
, surprenant Dorante son rival avec Fanchon, femme
pas que vous en fussiez le témoin ; mais je n’ai rien à négocier. Le
Marquis
. Ah ! je le crois : jeune & bien fait comme v
és de la négociation. Dorante. Qu’entendez-vous par-là, Monsieur ? Le
Marquis
. Ce que j’entends ? Ha ha ! Fanchon, à part. Où c
ue j’entends ? Ha ha ! Fanchon, à part. Où ceci nous menera-t-il ? Le
Marquis
. Mais j’entends que vous avez un de ces gros méri
mérite est médiocre, Monsieur ; croyez-moi, je sais me connoître. Le
Marquis
. Vous devriez donc songer, mon cher, que quand on
rouve en son chemin un homme de ma qualité... Dorante. Monsieur... Le
Marquis
. Il faut se détourner un peu, & qu’il y a de
de ménager. Dorante. Je sais tout ce qu’on peut savoir là-dessus. Le
Marquis
. Il est dangereux de me disputer le terrein, je v
veux croire. Fanchon, à part. Ouais ! Dorante est bien pacifique ! Le
Marquis
. Vous ne mordez point, Monsieur, vous ne mordez p
être ? Dorante. Il n’y a rien de plus clair que ce que vous dites. Le
Marquis
. Je suis pourtant bien aise de vous l’expliquer m
s... Dorante. Monsieur... Fanchon, à part. Quelle poule mouillée ! Le
Marquis
. Si jamais il vous arrive de regarder seulement l
ent la porte... Fanchon. Hé ! Monsieur le Marquis, point de bruit. Le
Marquis
. Par la morbleu ! Fanchon. Hé ! Monsieur... Le Ma
t de bruit. Le Marquis. Par la morbleu ! Fanchon. Hé ! Monsieur... Le
Marquis
. Je vous apprendrai, mon petit Monsieur, de quel
mets, Monsieur, que vous n’aurez pas lieu de vous plaindre de moi. Le
Marquis
. Prenez-y garde, & soyez sage. Fanchon, à par
vous prie, que j’aie l’honneur de vous dire un mot en particulier. Le
Marquis
. En particulier ? Volontiers. Retire-toi, Fanchon
raieroit, feroit du bruit, & l’on divulgueroit cette aventure. Le
Marquis
. Ah ! fort bien ! Vous êtes prudent, mon petit Mo
ée d’un simple gentilhomme comme moi vaut quelquefois bien celle d’un
Marquis
comme vous. Le Marquis. Oh ! parbleu, ce complime
mme comme moi vaut quelquefois bien celle d’un Marquis comme vous. Le
Marquis
. Oh ! parbleu, ce compliment me donne un extrême
Dorante, mettant son chapeau. Vous êtes ravi de me trouver brave ? Le
Marquis
. Oui, la peste m’étouffe. Dorante. Et moi, je ser
Dorante. Et moi, je serois bien fâché que vous ne le fussiez pas. Le
Marquis
. Ecoutez : je me connois un peu en vraie valeur ;
ontent de vous. Dorante, tirant l’épée. Et je ne le suis pas, moi. Le
Marquis
. Croyez-moi, je suis votre serviteur ; & si j
i quelque affaire, je ne veux point d’autre second. Dorante. Si... Le
Marquis
. Quand deux braves hommes sont surs l’un de l’aut
ante. En vérité, vous êtes trop fanfaron pour un homme de qualité. Le
Marquis
. Vous prenez mal les choses ; je suis votre ami.
Ho ho ! Dorante. Monsieur le Marquis, vous tomberez sous ma coupe. Le
Marquis
. Monsieur, Monsieur Dorante... Fanchon, toujours
Moliere pour les défauts de ses prédécesseurs. La fanfaronnade de son
Marquis
est inutile à sa piece ; & si nous ne voulons
d’épouser la veuve. Il ménage en même temps la tendresse d’une riche
Marquise
qui, pour lui donner la main & déshériter son
ier Acaste cajole Catho & Manon, filles de Gripaut, Procureur. Le
Marquis
le raille sur son attachement pour de petites Gri
derniere au bal. Elle fait cette confidence à Nanette sa cousine. Le
Marquis
vient lui demander, de la part de ce Prince, une
; qu’elle lui permettra tout. Elle veut faire quelque difficulté ; le
Marquis
feint de se retirer, elle le rappelle & prome
aler chez vous de la belle maniere. Acte III. Le Chevalier & le
Marquis
s’introduisent pendant la nuit chez Gripaut. Le d
qu’on a fait, se cache dans l’obscurité, entend le Chevalier dire au
Marquis
que si Catho échappe à sa poursuite, il ne manque
On apporte de la lumiere ; tout est découvert. Le Chevalier & le
Marquis
sont chassés ; Cauclet & Pindare ne veulent p
connoître pour ce qu’il est. Dans la piece de Champmeslé le rôle du
Marquis
n’est rien moins qu’honnête ; Mad. la Comtesse fi
&c. 9. Nous avons vu que Regnard a mis aussi dans son Joueur un
Marquis
fanfaron, & qu’il l’a rendu tout-à-fait ridic
dite. Cidalise ajoute qu’elle soupçonne la Comtesse de lui enlever le
Marquis
& de vouloir se l’assurer en lui donnant sa n
ir au bal de Géronte avec un domino pareil à celui de la Comtesse. Le
Marquis
, trompé par le déguisement, dit à Cidalise beauco
nt, dit à Cidalise beaucoup de mal d’elle-même : elle se démasque, le
Marquis
feint de l’avoir reconnue & d’avoir voulu la
elle lui tendoit. La Comtesse paroît, Cidalise la met à sa place : le
Marquis
croyant toujours parler, à cette derniere, persif
e, & se fait connoître. D’un autre côté Géronte qui n’aime pas le
Marquis
, quoique celui-ci le flatte sur son opulence, qui
; qui ne consent au mariage que par foiblesse pour sa sœur, entend le
Marquis
disant à Cidalise : Quant au beau-pere, c’est un
se pourvoir d’un autre intendant. On donne Julie à Dorante, & le
Marquis
part en disant d’un ton de grandeur à Géronte : M
val. Précis de l’Ecole des Bourgeois. Moncade, homme de Cour, &
Marquis
très ruiné, doit cent mille livres à Madame Abrah
pas de venir à ma noce, & d’y amener le Vicomte, le Chevalier, le
Marquis
, & le gros Abbé. J’ai pris soin de vous assem
& ses amis viennent de signer le contrat de mariage de Damis. Le
Marquis
, un peu surpris, se remet, & dit : Parbleu,
r, je vous rendrai, pour m’acquitter, les billets que j’ai à vous. Le
Marquis
. Ah ! Madame Abraham, vous me donnez là de mauvai
t argent comptant. M. Mathieu. Non, Monsieur ; c’est assez perdre. Le
Marquis
. Adieu, Madame Abraham. Adieu, Mademoiselle Benja
souper chez Payen. Dans l’une & l’autre de ces pieces, les deux
Marquis
ont avec leur intendant une scene où il est quest
nchant à se laisser voler sont bien peints. Acte II. Scene II. LE
MARQUIS
, M. POT-DE-VIN. Le Marquis. Eh bien, qu’est-ce ?
nt bien peints. Acte II. Scene II. LE MARQUIS, M. POT-DE-VIN. Le
Marquis
. Eh bien, qu’est-ce ? qu’y a-t-il de nouveau, Mon
-vin. Monsieur le Marquis, c’est par votre ordre que je viens ici. Le
Marquis
. Par mon ordre ? Ah ! oui, à propos, vous avez ra
soir que je me marie. Pot-de-vin. Monsieur le Marquis, je le sais. Le
Marquis
. Vous le savez donc ? Et tout est-il prêt pour la
rémonie ? Mes équipages ?... Pot-de-vin. Oui, Monsieur le Marquis. Le
Marquis
. Mes carrosses sont-ils bien magnifiques ? Pot-de
ues ? Pot-de-vin. Oui, Monsieur le Marquis : mais le Carrossier... Le
Marquis
. Bien dorés ? Pot-de-vin. Oui, Monsieur le Marqui
n dorés ? Pot-de-vin. Oui, Monsieur le Marquis : mais le Doreur... Le
Marquis
. Bien brillants ? Pot-de-vin. Oui, Monsieur le Ma
llants ? Pot-de-vin. Oui, Monsieur le Marquis : mais le Sellier... Le
Marquis
. Ma livrée bien riche, bien leste, bien chamarrée
i, Monsieur le Marquis : mais le Tailleur, le Marchand de galon... Le
Marquis
. Le Tailleur, le Marchand de galon, le Doreur, le
iable : qui sont tous ces animaux-là ? Pot-de-vin. Ce sont ceux... Le
Marquis
. Je ne les connois point, & je n’ai que faire
& avec Mad. Abraham. Pot-de-vin. Mais, Monsieur le Marquis... Le
Marquis
. Oui, voyez avec eux. N’entendez-vous pas le fran
affaires. Pot-de-vin. Avec la permission de Monsieur le Marquis... Le
Marquis
. Avec ma permission ! M. Pot-de-vin, vous êtes mo
le Marquis, voici mon dernier mémoire que je vous prie d’arrêter. Le
Marquis
. Vous continuez de me persécuter ! Arrêter un mém
maine que vous me remettez de jour à autre. Je n’ai que deux mots. Le
Marquis
. Voyons donc : il faut me défaire de vous. Pot-de
Moncade, par moi Pierre Roch Pot-de-vin, Intendant de mondit Sieur le
Marquis
. Le Marquis. Ah ! laisse-là ce maudit préambule.
moi Pierre Roch Pot-de-vin, Intendant de mondit Sieur le Marquis. Le
Marquis
. Ah ! laisse-là ce maudit préambule. (Il se jett
(Il se jette dans un fauteuil.) Pot-de-vin. « Premiérement... (Le
Marquis
siffle, & Pot-de-vin s’arrête.) Le Marquis.
Premiérement... (Le Marquis siffle, & Pot-de-vin s’arrête.) Le
Marquis
. Continuez, continuez ; je vous écoute. Pot-de-vi
à veiller aux affaires de Monsieur le Marquis, cent sept livres. Le
Marquis
se leve & répete des pas de ballet. Pot-de-vi
hissements y compris, soixante-huit livres onze sols six deniers. Le
Marquis
chante. C’est trop languir pour l’inhumaine ; C’e
e Marquis, ce n’est pas trop ; en honnête homme, j’y mets du mien. Le
Marquis
, riant. Eh ! qui diable vous conteste rien, Monsi
étaire du Rapporteur de Monsieur le Marquis, cent livres. Item... Le
Marquis
, lui arrachant son mémoire. Eh ! morbleu, donnez.
ogue, elle est tout-à-fait ressemblante par le fond. Scene VII. LE
MARQUIS
, M. DUMONT. Le Marquis. Eh bien, Monsieur, aurai
it ressemblante par le fond. Scene VII. LE MARQUIS, M. DUMONT. Le
Marquis
. Eh bien, Monsieur, aurai-je de l’argent ? M. Dum
ent ? M. Dumont. Oui, Monsieur le Marquis, vous en aurez : mais... Le
Marquis
. Ah ! vous êtes un homme charmant, adorable ! M.
Il faut auparavant signer ce papier : c’est une délégation sur.... Le
Marquis
signe sans lire. Fort bien, fort bien. M. Dumont.
quis qu’il se ruine, & que s’il ne met ordre à ses affaires... Le
Marquis
. Ah ! Monsieur l’honnête homme, volez-moi, pillez
Monsieur le Marquis plaisante : mais on a une conscience, &... Le
Marquis
. Une conscience ! Là, regardez-moi sans rire, si
ience d’un Intendant ! M. Dumont. Eh ! mais... chacun a la sienne. Le
Marquis
. Oh çà, Monsieur l’Intendant, mettez la main sur
able de se voir continuellement aboyé par une meute de créanciers. Le
Marquis
. Ne m’avez-vous pas fait arrêter leurs mémoires ?
vez-vous pas fait arrêter leurs mémoires ? M. Dumont. Il est vrai. Le
Marquis
. De quoi se plaignent donc ces marauds-là ? M. Du
es perdues : mais ils refusent tout net de rien fournir davantage. Le
Marquis
. Ils ne savent donc pas que je me sacrifie pour e
m’exécuter. M. Dumont. J’avoue que votre mariage avec Cidalise... Le
Marquis
. Et si j’épousois la fille de ce logis, la petite
la petite Julie... Hem ? M. Dumont. Quoi ! Monsieur le Marquis ?.. Le
Marquis
. Motus. La chose n’est pas encore sure, & ju
t de son pere pour le ramener en Provence, où l’on veut le marier. Le
Marquis
lui dit qu’il est déja lié à Emilie, sans qu’elle
ns-le raconter lui-même son incroyable histoire. ACTE I. Scene I. LE
MARQUIS
, LA FLEUR. La Fleur. J’ai tremblé pour vos jours
é de votre maladie. Votre santé, Monsieur, va reprendre son cours. Le
Marquis
. Je me porte assez bien depuis sept ou huit jours
apeurs ce matin m’a saisi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le
Marquis
. Dis, quel sujet t’amene ? La Fleur. Dis, quel s
ence. Votre pere, n’ayant que vous seul d’héritier, Vous rappelle. Le
Marquis
. Vous rappelle.Hé ! pourquoi ? La Fleur. Vous r
rquoi ?C’est pour vous marier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le
Marquis
. On m’attendra long-temps. Quel contretemps horri
emps. Quel contretemps horrible ! La Fleur. Cet hymen cependant... Le
Marquis
. Cet hymen cependant...Est l’hymen impossible. L
cours me surprend. N’êtes-vous pas garçon ? libre par conséquent ? Le
Marquis
. Non, je ne le suis plus, puisqu’il faut te le di
r. J’étois d’abord surpris ; je deviens effrayé. Vous êtes donc... Le
Marquis
. Vous êtes donc...Je suis secrètement lié. La Fl
Monsieur a fait le choix d’une compagne, Sans l’aveu de son pere ? Le
Marquis
. Sans l’aveu de son pere ?Oui, dans cette campag
e n’appréhendois d’être trop curieux, Je vous demanderois son nom. Le
Marquis
. Je vous demanderois son nom.C’est Emilie. La Fl
est Emilie. La Fleur. L’épouse du Milord ? C’est par plaisanterie. Le
Marquis
. Point. Je suis son mari, quoiqu’un autre ait ce
e ait ce nom. La Fleur. Est-ce une vapeur, là, qui vous offusque ? Le
Marquis
. Est-ce une vapeur, là, qui vous offusque ?Non.
e à l’amitié. La Fleur. Déja, par ce début, mon ame est attendrie. Le
Marquis
. Dans le temps que Belfort recherchoit Emilie, Je
e l’aveu de ma secrete flamme. « Vivez, s’écria-t-il, vivez, mon cher
Marquis
; Je vous cede l’objet dont vous êtes épris. L’am
me vis arraché. La Fleur. Voilà ce qu’on appelle un ami véritable. Le
Marquis
. Un obstacle cruel, & presque insurmontable,
sans égal. Mais il n’a pas suffi pour guérir votre mal. Le soir... Le
Marquis
. Le soir...Tout succéda parfaitement. La fuite..
te Dame aimable. Hem ! n’est-ce pas ainsi que le tout s’arrangea ? Le
Marquis
. Oui : comme tu le dis, la chose se passa. La Fle
se passa. La Fleur. Mais avec de l’esprit on compose une histoire. Le
Marquis
. C’est une vérité. La Fleur. C’est une vérité.Qu
une vérité. La Fleur. C’est une vérité.Que je ne saurois croire. Le
Marquis
. Faut-il te l’attester par le plus fort serment ?
serment ? La Fleur. Madame est du secret, Monsieur, apparemment ? Le
Marquis
. Ma femme n’en sait rien : je n’ose l’en instruir
a Fleur, à part. Je pense, pour le coup, qu’il est dans le délire. Le
Marquis
. Que la foudre, à tes yeux, m’écrase, si je mens
t se persuader qu’Emilie ait constamment pris dans ses tête-à-tête le
Marquis
pour Belfort. Le Marquis a beau nous le protester
ait constamment pris dans ses tête-à-tête le Marquis pour Belfort. Le
Marquis
a beau nous le protester, nous trouvons que la Fl
lui. Sa confidente découvre qu’elle a la plus grande aversion pour le
Marquis
, & qu’elle lui préfere un homme mûr. Le pere
n pour le Marquis, & qu’elle lui préfere un homme mûr. Le pere du
Marquis
, qui a soixante & quinze ans, se persuade, à
seront moins ridicules & moins plaisantes : par conséquent si le
Marquis
a dix ans de plus, sa fatuité, loin d’exciter à r
nnent ses Critiques : Toute l’intrigue du Legs naît de la timidité du
Marquis
, qui n’ose pas déclarer son amour à la Comtesse :
t Marivaux, disent-ils, a le plus grand tort du monde de donner à son
Marquis
trente-cinq ans, puisque c’est précisément l’âge
attentivement la scene que je mets sous ses yeux, qu’il se figure le
Marquis
à quinze ou à quatre-vingts ans, il le plaindra ;
e son embarras, & il n’en rira point. Scene X. LA COMTESSE, LE
MARQUIS
. La Comtesse. Eh ! d’où vient donc la cérémonie
. La Comtesse. Eh ! d’où vient donc la cérémonie que vous me faites,
Marquis
? vous n’y songez pas. Le Marquis. Madame, vous a
nc la cérémonie que vous me faites, Marquis ? vous n’y songez pas. Le
Marquis
. Madame, vous avez bien de la bonté : c’est que j
re. La Comtesse. Effectivement, vous me paroissez rêveur, inquiet. Le
Marquis
. Oui, j’ai l’esprit en peine. J’ai besoin de cons
tout cela que je n’ai d’envie de vous être bonne à quelque chose. Le
Marquis
. O bonne ! il ne tient qu’à vous de m’être excell
e ! Ah ! je vous prie, ne me ménagez point. Vous pouvez tout sur moi,
Marquis
; je suis bien aise de vous le dire. Le Marquis.
pouvez tout sur moi, Marquis ; je suis bien aise de vous le dire. Le
Marquis
. Cette assurance m’est bien agréable, & je se
tez pas assez sur vos amis : car vous êtes si réservé, si retenu ! Le
Marquis
. Oui, j’ai beaucoup de timidité. La Comtesse. Bea
ui, j’ai beaucoup de timidité. La Comtesse. Beaucoup, il est vrai. Le
Marquis
. Vous savez dans quelle situation je suis avec Ho
que je dois l’épouser, ou lui donner deux cents mille francs. Ici le
Marquis
, en faisant l’énumération des défauts d’Hortense,
rop coquette, trop arrangée ; qu’elle veut plaire à tout le monde. La
Marquise
lui répond qu’il trouvera cela chez toutes les fe
a Marquise lui répond qu’il trouvera cela chez toutes les femmes. Le
Marquis
. Hors chez vous. Quelle différence, par exemple !
s êtes aimable ; mais d’autres le savent pour vous. La Comtesse. Moi,
Marquis
! Je songe qu’à cet égard-là les autres pensent a
gard-là les autres pensent aussi peu à moi que j’y songe moi-même. Le
Marquis
. Ah ! j’en connois qui ne vous disent pas tout ce
us disent pas tout ce qu’ils songent. La Comtesse. Eh ! qui sont-ils,
Marquis
? quelques amis comme vous sans doute ? Le Marqui
Eh ! qui sont-ils, Marquis ? quelques amis comme vous sans doute ? Le
Marquis
. Bon ! des amis ! voilà bien de quoi ! Vous n’en
us suis obligée du petit compliment que vous me faites en passant. Le
Marquis
. Point du tout. Je le dis exprès. La Comtesse, ri
as que j’aie encore des amis, est-ce que vous n’êtes pas le mien ? Le
Marquis
. Vous m’excuserez. Mais quand je serois autre cho
a Comtesse. Eh bien ! je ne laisserois pas que d’en être surprise. Le
Marquis
. Et encore plus fâchée. La Comtesse. En vérité, s
e veux pourtant croire que je suis aimable, puisque vous le dites. Le
Marquis
. Ah ! charmante ! Et je serois bien heureux si Ho
e seroit encore pis si vous aviez de l’inclination pour une autre. Le
Marquis
. Eh bien ! c’est que justement le pis s’y trouve.
trouve. La Comtesse, par exclamation. Oui ! vous aimez ailleurs ! Le
Marquis
. De toute mon ame. La Comtesse, en souriant. Je m
uis. De toute mon ame. La Comtesse, en souriant. Je m’en suis doutée,
Marquis
. Le Marquis. Eh ! vous êtes-vous doutée de la per
e mon ame. La Comtesse, en souriant. Je m’en suis doutée, Marquis. Le
Marquis
. Eh ! vous êtes-vous doutée de la personne ? La C
doutée de la personne ? La Comtesse. Non ; mais vous me la direz. Le
Marquis
. Vous me feriez grand plaisir de la deviner. La C
. Eh ! pourquoi m’en donneriez-vous la peine, puisque vous voilà ? Le
Marquis
. C’est que vous ne connoissez qu’elle : c’est la
me elle : plus je la vois, plus je l’admire. La Comtesse. Epousez-la,
Marquis
, épousez-la, & laissez là Hortense : il n’y a
’y a point à hésiter : vous n’avez point d’autre parti à prendre. Le
Marquis
est contraint, en cas qu’il n’épouse pas Hortense
’Hortense n’ait de trop bons yeux, & qu’elle n’accepte le main du
Marquis
. Vous n’êtes pas un homme à dédaigner, lui dit-el
n du Marquis. Vous n’êtes pas un homme à dédaigner, lui dit-elle. Le
Marquis
. Vous me flattez ; vous encouragez ma franchise.
vous obliger, entendez-vous ? Et que cela soit dit pour toujours. Le
Marquis
. Vous me ravissez d’espérance. La Comtesse. Allon
mtesse. Allons par ordre. Si Hortense alloit vous prendre au mot ? Le
Marquis
. J’espere que non : en tout cas, je lui paierois
de moi. La Comtesse. Hélas ! elle seroit donc bien difficile ! Mais,
Marquis
, est-ce qu’elle ne sait pas que vous l’aimez ? Le
ile ! Mais, Marquis, est-ce qu’elle ne sait pas que vous l’aimez ? Le
Marquis
. Non, vraiment : je n’ai pas osé le lui dire. La
je suis, je ne vous approuve pas : ce n’est pas se rendre justice. Le
Marquis
. Elle est si sensée, que j’ai peur d’elle. Vous m
t de soi ; mais avec de la modestie, on parle, on se propose. Parlez,
Marquis
, parlez ; tout ira bien. Le Marquis. Hélas ! si v
on parle, on se propose. Parlez, Marquis, parlez ; tout ira bien. Le
Marquis
. Hélas ! si vous saviez qui c’est, vous ne m’exho
plicité de caractere, tenez, que je louois tout-à-l’heure en vous. Le
Marquis
. En effet, quand on le dit naïvement comme on le
e grace : voilà ce que je pense. Je ne suis pas une ame sauvage... Le
Marquis
. Ce seroit bien dommage !... Vous avez la plus be
t bien question de ma santé. (haut.) C’est l’air de la campagne... Le
Marquis
. L’air de la ville vous fait de même. L’œil le pl
ais savez-vous bien que vous me dites des douceurs, sans y penser. Le
Marquis
. Pourquoi sans y penser ? Moi, j’y pense. La Comt
’y pense. La Comtesse. Gardez-les pour la personne que vous aimez. Le
Marquis
. Eh ! si c’étoit vous, il n’y auroit que faire de
ela signifie ? est-ce une déclaration d’amour que vous me faites ? Le
Marquis
. Oh ! point du tout. Mais quand ce seroit vous...
rien dit. La Comtesse. La belle chûte ! Vous êtes bien singulier ! Le
Marquis
. Et vous, de bien mauvaise humeur. Et tout-à-l’he
n reculé ! A qui en avez-vous ? je vous demande à qui vous parlez. Le
Marquis
. A personne, Madame, à personne. Je ne dirai plus
à part. Quel original ! (haut.) Et qui est-ce qui vous querelle ? Le
Marquis
. Ah ! la maniere dont vous me refusez n’est pas d
t vous me refusez n’est pas douce. La Comtesse. Allez, vous rêvez. Le
Marquis
. Courage ! Avec la qualité d’original dont vous v
ment d’élaguer davantage cette scene ; il ne m’a pas été possible. Le
Marquis
y est timide par-tout. Si en la lisant on a fait
ment la supposition dont nous sommes convenus, si l’on s’est peint le
Marquis
à quinze ans ou à quatre-vingt, son rôle a non se
is sur la scene. Tous les personnages doivent au moins être Comtes ou
Marquis
; & cette impertinente coutume s’est accrédit
nt un jour quelque chose & le lendemain rien. Valere. Et ce jeune
Marquis
, cet homme d’importance, Vous ne lui pouvez pas r
& Scapin se nommer mutuellement le Baron de Cardon d’Espagne, le
Marquis
de beurre fondu, le Comte de dindon rôti 14. Il s
aux suites d’une pareille aventure, n’avoit que l’ambition de devenir
Marquise
, reçut avidement ses propositions. Il exigea d’el
ne personne de considération qui ne prît sans balancer le parti de la
Marquise
, & qui n’allât lui offrir sa bourse & ses
rent portées jusqu’aux oreilles de M. l’Evêque de Marseille, à qui le
Marquis
étoit allié. Il alla voir dans son couvent cette
euse ; &, bien informé des faits, il rendit ensuite une visite au
Marquis
. Il le trouva plus aveuglé que jamais pour sa nou
z-moi, rendez à Madame de Lon... toute la justice qui lui est due. Le
Marquis
fut sourd à tout ce que l’Evêque put lui dire de
t retirée ; &, ayant été informé par elle de l’indigne procédé du
Marquis
son pere, il courut dans le premier mouvement à s
amp; le plus méprisable ? — J’en suis fâché, Monsieur, interrompit le
Marquis
; c’est une affaire décidée ; rien ne peut m’ébra
cruels ? Je ne suis donc pas ton fils ? — Non, répliqua fiérement le
Marquis
, tu ne l’es pas : c’est pour la troisieme fois qu
ne Comte en même temps, les yeux pleins de rage, s’avançoit contre le
Marquis
, prêt à le percer, lorsque celui-ci, voyant l’ext
, dans la malheureuse situation où je me trouve, interrompit le vieux
Marquis
, d’un ton de voix mal assuré, & les yeux remp
sé son épée, la tourna contre lui-même, & attendoit la réponse du
Marquis
, qui le releva, & l’embrassa tendrement. — Vo
s étant tous montés en carrosse, ils se transporterent aux V... où le
Marquis
, ayant embrassé tendrement son épouse, la pria d’
our elle l’apperçoit, révele son secret à Théodon : celui-ci parle au
Marquis
, qui, trop épris de Rosalie, avoue que Mélanide p
la vérité ; & pour faire cesser son incertitude, il va joindre le
Marquis
: ils ont ensemble la scene suivante. Acte V. Sc
ls ont ensemble la scene suivante. Acte V. Scene II. DARVIANE, LE
MARQUIS
. Le Marquis, à part. Théodon ne doit pas avoir e
le la scene suivante. Acte V. Scene II. DARVIANE, LE MARQUIS. Le
Marquis
, à part. Théodon ne doit pas avoir eu l’imprudenc
ntendre ? Je viens chercher ma grace ; à quoi dois-je m’attendre ? Le
Marquis
. Dès que vous souhaitez que tout soit effacé, Je
ne haine invincible. Si vous me haïssiez, mon sort seroit affreux. Le
Marquis
. On ne hait pas toujours ceux qu’on rend malheure
es maux qu’en apparence, Si vous ne me voyez qu’avec indifférence. Le
Marquis
. (A part.) Croyez que je vous plains. Tous mes
! si vous la réglez Sur l’état où je suis, elle doit être extrême. Le
Marquis
. Je sais qu’il est cruel de perdre ce qu’on aime.
e me flatte, j’espere Que vous ne prenez pas le parti de mon pere. Le
Marquis
. Il seroit mal aisé de le justifier. Darviane. En
e pas timide. Dans cette extrémité, je vous prends pour mon guide. Le
Marquis
. Moi ? Darviane. Moi ?Vous-même. A qui donc puis
posez un moment que je sois votre fils, Que feriez-vous ? parlez : Le
Marquis
, à part. Que feriez-vous ? parlez :Sauroit-il qu
ir puisque vous le devez ; Prenez aussi ma vie, elle me désespere. Le
Marquis
. Malheureux !... Qu’oses-tu proposer à ton pere !
ux !... Qu’oses-tu proposer à ton pere ! Darviane. Ah ! je renais. Le
Marquis
. Ah ! je renais.Que vois-je ? ô Ciel ! En est-ce
En est-ce assez ! Mélanide paroît, tombe avec son fils aux pieds du
Marquis
, qui reconnoît ses torts, embrasse sa femme, &
ureux. En revanche est-il naturel que durant l’espace de vingt ans le
Marquis
& Mélanide n’aient pu se donner de leurs nouv
Dorisée, ait si bien évité la compagnie, qu’elle n’y ait jamais vu le
Marquis
? Est-il naturel que Darviane soit parvenu à son
inq actes, de Dufresny. Un Comte Normand déteste très cordialement la
Marquise
sa sœur. La Dame, en qualité de femme, pousse con
us sûr d’être haï long-temps. Tu me fais appétit de haïr, répond la
Marquise
. Elle & son frere ont un procès pour une terr
s allons voir une partie. ACTE II. Scene VI. LE COMTE, ANGÉLIQUE, LA
MARQUISE
. Angélique. Cette entrevue aura parfaite réussite
arfaite réussite. Ah ! ma tante, à la paix mon oncle vous invite ! La
Marquise
, bas. Pour te faire plaisir, je le vois de bon cœ
vont s’aimer, je pense. Le Comte, à part. Quel effort je me fais ! La
Marquise
, à part. Quel effort je me fais !Ah ! quelle vio
Le Comte. Eh ! bon jour, mon cher frere !Embrassez-moi, ma sœur. La
Marquise
. C’est avec grand plaisir... Le Comte. C’est ave
Comte. C’est avec grand plaisir...Ah ! c’est de tout mon cœur... La
Marquise
. Qu’entre mon frere & moi ce jour-ci renouvel
e tous points d’accord sur cette affaire. Nous le serons toujours. La
Marquise
. Nous le serons toujours.Assurément, mon frere :
ous épargnerai l’embarras, le souci De chercher un mari pour elle. La
Marquise
. De chercher un mari pour elle.Non, mon frere :
affaire. Le Comte. Je prendrai volontiers le soin de la pourvoir. La
Marquise
. Donnez-moi seulement par écrit un pouvoir. Le Co
onnez-le-moi, vous ; je fuis prudent & sage. . . . . . . . . . La
Marquise
. Je reconnois mon frere : inquiet, soupçonneux...
a tante !Ma sœur sera toujours maligne. Angélique. Eh, mon oncle ! La
Marquise
. Eh, mon oncle !Ce trait de mon frere est indign
e Comte. Mais faut-il sur un rien...Oui, ventrebleu, j’en jure... La
Marquise
. Oui, j’en fais serment... Angélique. Oui, j’en
ngélique. Oui, j’en fais serment...Mais, pourquoi cette rupture ? La
Marquise
. Ma niece aura celui qui plus vous déplaira. Le C
hent une autre batterie pour se nuire. En attendant, on persuade à la
Marquise
que sa niece est amoureuse du Chevalier que le Co
ce le même plaisir : il le goûte en effet. La seule consolation de la
Marquise
est de tourner en haine l’amour qu’elle ressentoi
cette comédie, je vois encore mieux que la haine du Comte & de la
Marquise
sert de base à la piece, & que la chicane, vi
e, vice reproché aux Normands, n’est qu’accessoire. Le Comte & la
Marquise
ne se détestent point parcequ’ils plaident ; ils
Scene X. LE MARQUIS, ROSBIF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le
Marquis
. Monsieur, peut-on vous demander qui est-ce qui m
l’honneur d’une attention si particuliere ? Rosbif. La curiosité. Le
Marquis
. Mais encore, ne puis-je savoir à quoi je vous su
? Rosbif. A me dire au vrai si vous êtes le Marquis de Polinville. Le
Marquis
. Oui, c’est moi-même. Rosbif. Cela étant, je m’en
Cela étant, je m’en vais m’asseoir pour vous voir plus à mon aise. Le
Marquis
. Vous êtes sans façon, Monsieur, à ce qu’il me pa
ons, dites-nous de jolies choses. Je vous regarde, je vous écoute. Le
Marquis
. Comment, Jacques Rosbif, mon ami, vous raillez,
de voir la critique qu’il fait de la nation entiere. Scene VIII. La
Marquise
. Dont je prétends avoir raison. Oui, milord hypo
aves : je les estime. Le Milord. Quoi ! vous estimez les Anglois ? La
Marquise
. Assurément. Ils ont une ame magnanime, De l’honn
e du Joueur, que je viens de citer, nous voyons une Comtesse & un
Marquis
très souvent en action. Ils paroissent plus souve
inq actes, & en prose, de Dufresny : il y a une Comtesse & un
Marquis
si bien liés au caractere principal, qu’on ne peu
n lui disant d’aller ailleurs chercher une autre dupe. De son côté le
Marquis
, joueur aussi déterminé que le Chevalier, mais pl
r. LE CHEVALIER JOUEUR. ACTE III. Scene X. LE CHEVALIER, FRONTIN, LE
MARQUIS
. Le Chevalier. C’est Monsieur le Marquis. Hé ! de
bassettes ? cela n’est pas permis, à moins que l’on ne soit mort. Le
Marquis
, toussant & parlant de la poitrine par secous
n.) Frontin. Vous voilà guéri ; votre poitrine joue de son reste. Le
Marquis
. En arrivant, j’apprends une grande nouvelle. Le
e Chevalier. On vous a dit peut-être que je me suis retiré du jeu. Le
Marquis
. Non, qheu... ce n’est pas cela, qheu... c’est vo
hevalier. L’argent me touche peu : c’est un mariage d’inclination. Le
Marquis
. Pour la beauté ou pour l’argent, c’est toujours
ou pour l’argent, c’est toujours inclination. Le Chevalier. Et vous,
Marquis
, ne vous lassez-vous point de la vie de garçon ?
Et vous, Marquis, ne vous lassez-vous point de la vie de garçon ? Le
Marquis
. Pas encore, qheu... Je me marierai, qheu, quand
r. Pour moi, qui aime la vie réglée, je vais m’établir solidement. Le
Marquis
. Je ne vois point d’établissement plus solide que
u’il veut. Le Chevalier. Bonne pratique, ma foi ! bonne pratique ! Le
Marquis
. Il a pris la banque de la bassette pour se faire
ntin. On veut vous tenter. Monsieur le Marquis a flairé la bourse. Le
Marquis
. Si vous étiez d’humeur à vous enrichir... Le Che
Marquis. Si vous étiez d’humeur à vous enrichir... Le Chevalier. Non,
Marquis
, non. Frontin. Mon maître aime la pauvreté. Le Ma
hevalier. Non, Marquis, non. Frontin. Mon maître aime la pauvreté. Le
Marquis
. C’est une tonne d’or que ce gros faquin-là ; jam
En un mot comme en mille, je ne joue plus, je ne veux plus jouer. Le
Marquis
. Cela s’appelle n’être bon à rien, qheu... bon à
vais donc courir les spectacles. Le Chevalier. Opéra ou comédie ? Le
Marquis
. Non, qheu... non : un spectacle bien plus magnif
alier. La représentation en sera pathétique ; mais je vous jure... Le
Marquis
. C’est prudemment fait. Pour en avoir le plaisir,
rontin. Pour être spectateur tranquille, laissez-moi cette bourse. Le
Marquis
. Pour moi, on me permet de perdre ma centaine, &a
Frontin. C’est un spectacle où vous n’entrerez jamais sans payer. Le
Marquis
. Voyez cela, Chevalier. Le Chevalier. Quand je le
er. Le Chevalier. Quand je le verrois, je n’en serois point tenté. Le
Marquis
. Je le crois : vous êtes homme sage, vous, &
re plusieurs. Ainsi, en voyant, dans le Joueur de Regnard, le rôle du
Marquis
& de la Comtesse, écrions-nous : En tout cela
Eh ! pourquoi ? La Branche. Nous sommes ici dans l’appartement d’une
Marquise
, qui est à Paris pour un grand procès. Elle a une
es Bureaux ? Continuons. ACTE II. Scene II. LE COMTE, LA BRANCHE, LA
MARQUISE
, UN LAQUAIS. Le Comte, rêvant à part. Est-ce là t
iteur. . . . . . Je quitte tout, Madame, pour me rendre chez vous. La
Marquise
. Que je vous suis obligée, Monsieur ! Le Comte, à
e. Je le sais, Monsieur. Le Comte. Vous êtes aujourd’hui de noce ? La
Marquise
. Monsieur, je ne suis pas encore... Le Comte, rap
le pardons, Madame ; vous voulez bien que, pour être plus libre... La
Marquise
. Oh ! Monsieur... Le Comte. A-t-on donné ce breve
arquise. Oh ! Monsieur... Le Comte. A-t-on donné ce brevet à ce petit
Marquis
? La Branche. Oui, Monsieur, votre valet-de-chamb
n mariage. Le Comte. Vous êtes donc de noce aujourd’hui, Madame ? La
Marquise
. En vérité, Monsieur, je ne sais pas encore trop
os vues plus haut qu’un simple gentilhomme ? La Branche. Ah ! ah ! La
Marquise
. Monsieur, je ne manque pas d’ambition. Ma fille
ant qu’on me garde ici pour sa dot. Le Comte. C’est quelque chose. La
Marquise
. Et je lui ferai encore de plus grands avantages,
! pour cela, Madame, on peut, on peut, je crois, vous en répondre. La
Marquise
. Ainsi, Monsieur, vous croyez que je pourrois pré
urrois prétendre à quelque chose de mieux ? Le Comte. Oui, Madame. La
Marquise
. Cependant Monsieur de Vieusancour, le pere de Do
m comme cela, qui finissoit en cour65. . . . . . . . . . . . . . . La
Marquise
. Quand on est, Monsieur, d’une aussi grosse consi
ent tout prêt pour votre aîné, & nous n’en demeurerons pas là. La
Marquise
. Ah ! Monsieur ! Le Comte. Mais tout le monde se
rompt pas ainsi la tête à des gens de qualité pour ces bagatelles. La
Marquise
. Qu’est-ce donc, M. le Comte ? Le Comte, bas. C’e
ce gueux-là depuis six mois ; mais la patience échappe, à la fin. La
Marquise
. Sans doute, Monsieur. . . . . . . . . . . . . .
nt souvenir que j’ai oublié de me trouver ce matin au petit lever. La
Marquise
. Au petit lever ! Le Comte. Oui, Madame : je vais
Comte, haut. Va-t-en dire au Duc, (Bas.) au Banquier, bs, bs, bs. La
Marquise
, à part. Au Duc !... Si je pouvois lui donner ma
.. (A l’oreille.) Le Banquier, bourreau ! le Banquier, bs, bs, bs. La
Marquise
, à part. Quelle différence de lui à Dorante ! La
aut.) Vous irez trouver le Prince de... (A l’oreille.) bs, bs, bs. La
Marquise
. Le Prince !... Il faut que j’aille rompre le mar
s ses projets. Voyons en partie la derniere scene de l’Important. La
Marquise
, à un Banquier. . . . . . . . . . . Je veux être
Un homme comme moi n’a que faire d’aller courir après ces gens-là. La
Marquise
. Monsieur, allez querir de l’argent, puisque M. l
vous saurez qu’il y en a pour plus de vingt mille écus des vôtres. La
Marquise
. Pour plus de vingt mille écus ! Le Comte. Eh ! b
Comte, est à peine gentilhomme, & très mal dans ses affaires. La
Marquise
. Comment ! l’homme d’importance ! Le Comte, en re
mieux : n’avons-nous pas dans Paris bien des Comtes, des Barons, des
Marquis
qui ne sont pas Gentilshommes, & qui n’ont pa
les réels, qui, pour raccommoder leurs affaires, n’aspirent pas à une
Marquise
, & se bornent à tromper une simple roturiere
mp; relevées de l’Auteur. Alors son héros, au lieu d’en imposer à une
Marquise
de province, en imposera à une Femme de la Cour e
le louer ; mais il se fût perdu s’il eût été au-delà du ridicule des
Marquis
. Thalie doit attaquer seulement les ennemis qu’el
ailleurs est remplie de très grandes beautés. ACTE IV. Scene XIII. Le
Marquis
a vu Lucile au couvent. Ils ont d’abord senti l’u
dant à la sœur du Baron, qui loge avec son frere. Pendant ce temps le
Marquis
, qui ignore ce qu’est devenue Lucile, est au dése
mille choses flatteuses. Le Baron exhorte Lucile à servir l’amour du
Marquis
, à se charger d’une lettre pour sa maîtresse. Luc
? que vont-ils projetter pour faire leur bonheur ? Ecoutons-les. LE
MARQUIS
, LUCILE. Le Marquis. Je puis enfin, au gré du pen
etter pour faire leur bonheur ? Ecoutons-les. LE MARQUIS, LUCILE. Le
Marquis
. Je puis enfin, au gré du penchant qui m’entraîne
ent suffire : Le discours est trop foible, & je n’en puis former.
Marquis
, me taire ainsi, n’est-ce pas m’exprimer ? Jusqu
forts pour s’exprimer ; elle ne peut parler. Mais rassurons-nous, le
Marquis
va l’agacer par quelque petite gentillesse, à laq
ar quelque petite gentillesse, à laquelle elle répondra de reste. Le
Marquis
. Oui, charmante Lucile ! il n’est point d’éloquen
uand il étoit absent ; Sa vue & son retour la tirent du néant. Le
Marquis
. Souffrez, dans les transports dont mon ame est p
réparons-nous à admirer un rondeau redoublé tout-à-fait charmant. Le
Marquis
. Ah ! c’est le véritable, & n’en ayons point
aimez ? Lucile. Vous m’aimez ?Oui, mon cœur vous aime uniquement. Le
Marquis
. Que votre belle bouche encore le répete ! Vous a
core le répete ! Vous avez à le dire une grace parfaite. Lucile. Oui,
Marquis
, je vous aime, & je n’aime que vous ! Le Marq
te. Lucile. Oui, Marquis, je vous aime, & je n’aime que vous ! Le
Marquis
. Et moi, je vous adore ! Lucile. Et moi, je vous
issertations, & rien n’est plus touchant dans un tête à tête. Le
Marquis
. Que je vais payer cher ces instants pleins de ch
tre lettre. Lucile. Moi-même, de ma peur j’ai peine à me remettre. Le
Marquis
. Elle est entre ses mains ! Lucile. Elle est ent
oyez point jaloux : Vous savez qu’elle n’est écrite que pour vous. Le
Marquis
. D’accord ; mais, pour vous plaire, il redevient
D’un amant jeune & sage, aimable & vertueux ! Vous possédez,
Marquis
, le mérite solide : Il n’en a que le masque &
ar son entretien Le héros du grand monde, & vous êtes le mien. Le
Marquis
. Cet aveu, qui me charme, en même temps m’afflige
tant d’appas. (Il lui baise la main.) Que se disent Lucile & le
Marquis
dans cette scene de Boissy 55 ? qu’ils s’aiment.
au sexe, & bien auprès du maître. Je crois qu’avec cela, mon cher
Marquis
, je crois Qu’on peut, par tout pays, être content
r tout pays, être content de soi. LE JOUEUR. Acte IV. Scene IX. Le
Marquis
, seul. Hé bien ! Marquis, tu vois, tout rit à ton
de soi. LE JOUEUR. Acte IV. Scene IX. Le Marquis, seul. Hé bien !
Marquis
, tu vois, tout rit à ton mérite ; Le rang, le cœu
e content de toi par tout pays : On le seroit à moins. Allons, saute,
Marquis
. Quel bonheur est le tien ! Le Ciel, à ta naissan
u, tu l’as des plus exquis : Que te manque-t-il donc ? Allons, saute,
Marquis
. La nature, le ciel, l’amour, & la fortune, D
tu vis & tu vainquis : Que ton sort est heureux ! Allons, saute,
Marquis
. Nous voyons dans ces deux couplets les mêmes mo
rvir à les corriger : au lieu qu’on ne verra jamais dans le délire du
Marquis
sauteur, qu’une extravagance sans modele, & q
t, je m’en vengerai si je puis. LE JOUEUR. Acte III. Scene IX. LE
MARQUIS
, VALERE. Le Marquis. Savez-vous qui je suis ? Va
i je puis. LE JOUEUR. Acte III. Scene IX. LE MARQUIS, VALERE. Le
Marquis
. Savez-vous qui je suis ? Valere. Savez-vous qui
e suis ? Valere. Savez-vous qui je suis ?Je n’ai pas cet honneur. Le
Marquis
, à part. Courage ; allons, Marquis, montre de la
suis ?Je n’ai pas cet honneur. Le Marquis, à part. Courage ; allons,
Marquis
, montre de la vigueur : (Haut.) Il craint. Je s
orez, sachez que je faufile Avec Ducs, Archiducs, Princes, Seigneurs,
Marquis
, Et tout ce que la Cour offre de plus exquis ; Pe
z que je suis gentilhomme Manceau. Valere. On le voit à votre air. Le
Marquis
. On le voit à votre air.J’ai sur certaine femme
cours. Valere. Je ne crois pas, Monsieur, qu’on fût si téméraire. Le
Marquis
. On m’assure pourtant que vous le voulez faire. V
quis. On m’assure pourtant que vous le voulez faire. Valere. Moi ? Le
Marquis
. Moi ?Que, sans respecter ni rang ni qualité, Vo
pure médisance : Je sais ce qu’entre nous le sort mis de distance. Le
Marquis
, bas. (Haut.) Il tremble. Savez-vous, Monsieur
, Que j’ai de quoi rabattre ici votre caquet ? Valere. Je le sais. Le
Marquis
. Je le sais.Vous croyez, en votre humeur caustiq
En agir avec moi comme avec l’as de pique. Valere. Moi, Monsieur ? Le
Marquis
, bas. (Haut.) Moi, Monsieur ?Il me craint. Vou
ble à nasarde, enté sur sauvageon. Valere, enfonce son chapeau. Le
Marquis
, bas. (Haut.) Je crois qu’il a du cœur. Je reti
r son épée. Mais...Vous le voulez donc ? il faut vous satisfaire. Le
Marquis
. Bon ! bon ! je ris. Valere. Bon ! bon ! je ris.
vos airs insolents ne plaisent point du tout. Vous êtes un faquin. Le
Marquis
. Vous êtes un faquin.Cela vous plaît à dire. Val
s un faquin.Cela vous plaît à dire. Valere. Un fat, un malheureux. Le
Marquis
. Un fat, un malheureux.Monsieur, vous voulez rir
es Vice-Baillifs Sont si francs du collier que vous l’avez promis. Le
Marquis
. Mais faut-il nous brouiller pour un sot point de
gloire ? Valere. Oh ! le vin est tiré, Monsieur, il le faut boire. Le
Marquis
, criant. Ah ! ah ! je suis blessé. On ne peut di
le monde l’aime ; mais elle a quelque sujet de le croire, puisque le
Marquis
lui fait sa cour publiquement, & que le Joueu
t de chambre qui proclama que la France est un peuple, qui immola les
marquis
au rire du peuple, cent cinquante ans avant que l
-Simon, c’est Molière qui, du haut de son théâtre, disait en face aux
marquis
à la mode assis devant la scène : « Qu’avez-vous
te la noblesse des Pourceaugnac et des Escarbagnas ; enfin le type du
marquis
, produit par Molière et prodigué dans toutes ses
des meilleurs personnages du théâtre comique. Il y en a partout, des
marquis
. Dans les Précieuses ridicules, ce sont deux vale
t est rossé aussi, et il est impossible de ne pas songer que les faux
marquis
ne méritent pas seuls ce traitement. Dans ce hard
x, passent en courant devant les yeux étonnés d’une telle variété, le
marquis
du bel air725, le marquis musicien726, le marquis
nt les yeux étonnés d’une telle variété, le marquis du bel air725, le
marquis
musicien726, le marquis duelliste727, le marquis
e telle variété, le marquis du bel air725, le marquis musicien726, le
marquis
duelliste727, le marquis joueur728, le marquis ch
is du bel air725, le marquis musicien726, le marquis duelliste727, le
marquis
joueur728, le marquis chasseur729, le marquis obl
arquis musicien726, le marquis duelliste727, le marquis joueur728, le
marquis
chasseur729, le marquis obligeant730. Dans la Cri
arquis duelliste727, le marquis joueur728, le marquis chasseur729, le
marquis
obligeant730. Dans la Critique de l’École des Fem
le Misanthrope, le Mari confondu, le Bourgeois gentilhomme, c’est le
marquis
bel-esprit731, le marquis poète732, le marquis né
onfondu, le Bourgeois gentilhomme, c’est le marquis bel-esprit731, le
marquis
poète732, le marquis nécessaire733, le marquis à
gentilhomme, c’est le marquis bel-esprit731, le marquis poète732, le
marquis
nécessaire733, le marquis à bonnes fortunes734, l
quis bel-esprit731, le marquis poète732, le marquis nécessaire733, le
marquis
à bonnes fortunes734, le marquis débauché735, le
ète732, le marquis nécessaire733, le marquis à bonnes fortunes734, le
marquis
débauché735, le marquis escroc736. Et quand Mlle
saire733, le marquis à bonnes fortunes734, le marquis débauché735, le
marquis
escroc736. Et quand Mlle Molière lui dit : « Touj
le marquis escroc736. Et quand Mlle Molière lui dit : « Toujours des
marquis
! » il répond devant toute la cour : « Oui, toujo
des marquis ! » il répond devant toute la cour : « Oui, toujours des
marquis
. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un cara
e voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le
marquis
aujourd’hui est le plaisant de la comédie ; et co
s, de même, dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un
marquis
ridicule qui divertisse la compagnie737. » Cett
marquis ridicule qui divertisse la compagnie737. » Cette satire des
marquis
est faite avec verve et hardiesse, mais sans fiel
. Partout, mais particulièrement dans le Misanthrope 739, le tort des
marquis
, c’est d’être oisifs, c’est de n’employer qu’à de
nant d’être surprise, elle dit que c’est un billet d’Isabelle pour le
Marquis
qu’elle aime. Accante arrive, Champagne l’instrui
aurette augmente sa rage en lui disant que sa jeune maîtresse aime le
Marquis
à l’excès. Il veut aller lui reprocher sa perfidi
dépit, & qu’il sort en déchirant le billet qu’il croit adressé au
Marquis
. Laurette profite de l’occasion pour prouver à sa
llet fût pour Accante, & de dire qu’il s’adressoit à un autre, au
Marquis
par exemple. Isabelle s’abandonne entiérement à e
Laurette fait une fausse confidence à Champagne. Elle lui dit que le
Marquis
doit être introduit pendant la nuit chez sa maîtr
st qu’elle ne ment pas. Elle a supposé le projet d’un combat entre le
Marquis
& Accante. Isabelle, toute piquée qu’elle est
ade, pour éviter, dit-elle, le malheur qu’elle redoute, de retenir le
Marquis
chez elle, tandis qu’on ira avertir les parents d
est si bien disposé par la fine Soubrette, qu’Accante voit entrer le
Marquis
dans l’appartement de sa maîtresse. Elle paroît m
ujours une explication. Accante la raille sur son rendez-vous avec le
Marquis
. Isabelle piquée lui dit que le Marquis auroit pu
e sur son rendez-vous avec le Marquis. Isabelle piquée lui dit que le
Marquis
auroit pu s’y rendre s’il n’eût pas déchiré le bi
fins sont quelquefois fâcheux ! Champagne. Ce poulet va sans doute au
Marquis
? Laurette. Ce poulet va sans doute au Marquis ?
ulet va sans doute au Marquis ? Laurette. Ce poulet va sans doute au
Marquis
?Tu devines. Champagne. Nous démêlons un peu les
le guérir ? N’aura-t-il pas sujet de haïr Isabelle, S’il sait que le
Marquis
tient sa place auprès d’elle ? Accante. C’est mon
n honneur. . .Penses-tu qu’on te croie ? Et certain billet doux qu’au
Marquis
elle envoie, Que tu portois toi-même, est-ce erre
portois toi-même, est-ce erreur que cela ? Laurette. J’aurois pour le
Marquis
un billet ! Champagne, tirant le billet du sein d
! Champagne, tirant le billet du sein de Laurette. J’aurois pour le
Marquis
un billet !Le voilà. Accante. Donne. Laurette. D
le premier. ACTE III. Scene VII. Céliante entreprend la conquête du
Marquis
pour se venger de Damon qui écoute ; & le Mar
la conquête du Marquis pour se venger de Damon qui écoute ; & le
Marquis
veut faire celle de Céliante pour piquer Mélite.
& le Marquis veut faire celle de Céliante pour piquer Mélite. Le
Marquis
. Je crains de m’exposer au pouvoir de vos charmes
Céliante. Ils sont trop peu brillants pour causer tant d’alarmes. Le
Marquis
. Déja depuis long-temps, je l’avoue à regret, Mon
nchant légitime Pour vous depuis long-temps m’inspire de l’estime. Le
Marquis
. Votre estime, Madame, est-elle le seul prix Qui
dût récompenser un cœur vraiment épris ? Céliante. Vous vous piquez,
Marquis
, de tant d’indifférence, Que, lorsqu’on vous esti
ifférence, Que, lorsqu’on vous estime, on fait beaucoup, je pense. Le
Marquis
. Mais si je me rendois à vos divins appas, Si je
. . . . . . . . . . . . . . . . . Céliante, minaudant. Eh ! de grace,
Marquis
, finissez ce langage : Vous feignez de m’aimer, &
z ce langage : Vous feignez de m’aimer, & n’êtes qu’un volage. Le
Marquis
. Je vous aime, & je veux vous aimer constamme
e sens que pour vous mon cœur parle & s’empresse. Il me dit... Le
Marquis
. Il me dit...Que dit-il ? Céliante, à part. Il
Céliante, à part. Il me dit... Que dit-il ?Il dit que j’ai menti. Le
Marquis
, à part. Par ma foi, je la tiens. Céliante, à par
ens. Céliante, à part. Par ma foi, je la tiens.Le voilà converti. Le
Marquis
, à part. Qu’une femme coquette est facile & c
éliante, à part. Oh ! qu’un amant novice est fade & ridicule ! Le
Marquis
. Vous venez de tomber dans les réflexions. Célian
les réflexions. Céliante. Je méditois à part sur vos perfections. Le
Marquis
. Et je me récriois en secret sur les vôtres. Damo
engage. Mélite. J’obéirai, pourvu que vous juriez aussi D’empêcher le
Marquis
de revenir ici. Ariste. Moi, l’empêcher ! Comment
Mélite. Hé bien ! pour ne vous faire aucune violence, Permettez qu’au
Marquis
j’en fasse confidence. Ariste. N’est-ce pas même
es marié, mais très honteux de l’être. Mélite. Prenez votre parti, le
Marquis
vient à vous. Céliante. Je sens, à son aspect, re
. C’en est fait ; je vois bien que mon heure est venue. L’arrivée du
Marquis
, & sur-tout une arrivée annoncée, peut-elle j
feroit nulle attention aux diverses attitudes qui le composent, si le
Marquis
ne prenoit la peine de les lui faire remarquer.
rquis ne prenoit la peine de les lui faire remarquer. Scene VII. Le
Marquis
, après avoir observé quelque temps. Plus je vous
quérir. Les jeunes époux s’établirent, en se mariant, dans l’hôtel du
marquis
de Pisani, père de la marquise, mort depuis une a
blirent, en se mariant, dans l’hôtel du marquis de Pisani, père de la
marquise
, mort depuis une année. Cette maison, qui s’appel
placement occupé aujourd’hui par le théâtre du Vaudeville. Lorsque la
marquise
s’y établit, on y fit beaucoup d’embellissements.
à s’y former une société habituelle. Il était fort naturel à la jeune
marquise
de s’intéresser à la reine malheureuse dont elle
ir quelles femmes entrèrent les premières dans la société de la jeune
marquise
: on apprend seulement de Segrais, que les prince
oppement. Malherbe et Racan furent de la société la plus intime de la
marquise
, Racan devint passionnément amoureux d’elle. Il n
ima ensuite les deux premiers actes, pour ne pas donner, dit-il, à la
marquise
le plaisir de voir ses malheureux amours décrits
e dans l’ouvrage : Arthenice était l’anagramme de Catherine nom de la
marquise
. « Je voudrais, dit-il, être capable d’en faire d
ire de Molière, y trouvent une première preuve de l’affection dont la
marquise
devait être le modèle. Cependant, toutes les femm
ouillet ; tels furent les premiers amis, les premières sociétés de la
marquise
. Qui verra là la moindre preuve, même le plus lég
Dona Anna ressent pour lui. Don Juan ordonne à son valet de suivre le
Marquis
, pour voir apparemment où loge Dona Anna. Une due
oge Dona Anna. Une duegne a vu d’une fenêtre grillée Don Juan avec le
Marquis
; elle le croit son grand ami, lui jette une lett
te une lettre à travers les barreaux, & le prie de la remettre au
Marquis
. Don Juan jure de le faire avec exactitude, &
andonne le soin de tout. Adieu ». Catalinon annonce à Don Juan que le
Marquis
approche. Don Juan dit à son valet qu’une bonne f
est bientôt obligé de se taire. Don Juan se garde bien de montrer au
Marquis
la lettre qu’il a reçue pour lui : il lui dit sim
Anna, & qu’on lui recommande de prendre un manteau de couleur. Le
Marquis
embrasse à plusieurs reprises le traître qui a ré
z-vous avant lui, & d’agir avec Dona Anna comme avec Isabelle. Le
Marquis
sort pour changer de manteau. Don Diego fait une
rondent sans cesse, & se prépare à jouir bientôt de Dona Anna. Le
Marquis
, accompagné de quelques musiciens, revient sur le
ses avec Don Juan, lui dit qu’il est un imposteur, qu’il n’est pas le
Marquis
. Don Juan lui jure le contraire. Don Gonzalo ente
ras de la mort. Il expire, on l’emporte. La scene change derechef. Le
Marquis
revient avec ses musiciens : il est surpris de ne
: il est surpris de ne pas voir Don Juan. Don Juan accourt, remet au
Marquis
son manteau, & fuit. Le Marquis ne sait à quo
Juan. Don Juan accourt, remet au Marquis son manteau, & fuit. Le
Marquis
ne sait à quoi attribuer la fuite de Don Juan. Il
on Diego, pere de Don Juan, vient, suivi de la garde, & arrête le
Marquis
, que son manteau fait prendre pour le meurtrier d
alo. Le Roi paroît pour ordonner qu’on fasse promptement le procès au
Marquis
, & qu’on lui coupe la tête. Le théâtre est ab
vient se joindre aux autres malheureuses que Don Juan a trompées. Le
Marquis
prouve qu’il est innocent de la mort de Gonzalo,
rir, a confessé n’avoir pas eu le temps de mettre à mal Dona Anna. Le
Marquis
, charmé, l’épouse. Le Duc Octave prend Isabelle c
ue pour les adorateurs de Molière. La scène septième, où le poète, le
marquis
et la prude font leurs remarques sur l’École des
t en opposition avec la coquette Célimène ; la cinquième, où tous ces
marquis
,et Célimène surtout, médisent de toute la terre d
tin de Pierre, bien au-dessous de cette dernière ; la neuvième, où le
marquis
insulte Valère, qu’il croit un poltron : au quatr
cinquième acte, la scène quatrième, où madame La Ressource dit que le
marquis
est son cousin, ressemble beaucoup à celle de Me
s de cette pièce, qui a mérité sa réputation, et où je ne voudrais ni
marquis
ni comtesse. LE DISTRAIT. Le rôle du Distra
. LE NÉGLIGENT. La scène troisième du deuxième acte, entre le
marquis
et le poète sur Homère et Virgile ; la sixième du
poète sur Homère et Virgile ; la sixième du troisième acte, entre le
marquis
et Dorante, est la même que celle du Joueur de Re
et veut ensuite le faire dégainer. La pièce est mauvaise. Le rôle du
marquis
est un rôle de fat bien soutenu. LE CHEVALIER
modèle. LE FRANÇAIS À LONDRES. Jolie petite pièce ; le rôle du
marquis
est bien soutenu et bien fait. LES DEUX PIÈCES
nts de leur théâtre ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
marquis
et les gens de qualité : les autres n’ont joué da
ux gens du monde, C’est Toi dont les plaisanteries Ont guéri des
Marquis
l’esprit extravagant. C’est toi qui par tes Môm
utés. L’ignorance et l’erreur à ses naissantes pièces En habit de
Marquis
, en robes de Comtesses Venaient pour diffamer s
Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu. L’autre fougueux
Marquis
lui déclarant la guerre Voulait venger la Cour
es, les précieuses, dans ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en
marquis
, qui parlent incessamment de leur noblesse, qui o
nt. Moncade sort furieux de l’appartement de Julie, il est jaloux du
Marquis
, il bat Pasquin ; celui-ci veut parler, son maîtr
ulie, lui demande ce qui le met en fureur ; Moncade dit qu’il a vu le
Marquis
parler à Mariane, fille de Julie. Marton, femme
e, Qu’un masque eut avec elle un si long entretien... Ah ! c’étoit ce
Marquis
, je le reconnois bien. Pour servir ce rival, as-t
Comtesse aime Moncade, elle a son portrait qu’elle admire aux yeux du
Marquis
, quoique celui-ci soit amoureux d’elle : non cont
lui conseiller de donner un autre époux à Mariane : elle va parler du
Marquis
, quand Julie trop chagrine la prie de remettre l’
accepte. Julie fait appeller Mariane & Marton. Julie propose le
Marquis
à sa fille, qui n’ose refuser : Marton parle pour
re est mort si on ne lui pardonne. Julie consent à voir Moncade. Le
Marquis
avoue que la Comtesse l’a pressé de se déclarer r
e emmene Mariane. Moncade se persuade que Julie va marier Mariane au
Marquis
, & qu’elle le force à partir pour faire le ma
c Julie, Moncade reprend ses esprits. Damis annonce à Moncade que le
Marquis
a fait prolonger son congé de trois mois. L’état
ordonne qu’on le fasse entrer. Scene derniere. MONCADE, DAMIS, LE
MARQUIS
, JULIE, LÉONOR, PASQUIN, MARTON. Marton. Entrez,
nini. Marton & Pasquin sont deux mauvais bouffons, Damis & le
Marquis
deux sots inutiles à la piece. La Comtesse mérite
pour de la bassesse, et la gaieté pour de l’indécence ; dans celui du
marquis
, ces sots du grand monde, qui condamnent d’un mot
de la cour, en leur persuadant qu’il les avait joués dans le rôle du
marquis
turlupin ; et Boursault ne se montra point étrang
use exclamation, tarte à la crème ! répétée dix fois de suite par le
marquis
comme un argument sans réplique. Ce grand seigneu
er, c’est-à-dire, au-dessous des plus médiocres ; et La Vengeance des
marquis
, pièce en un acte et eu prose, par laquelle il cr
. Madame, avez-vous vu, dans ces tapisseries, Ces héros de roman ? La
Marquise
. Oui. Le Marquis.
Ces héros de roman ? La Marquise. Oui. Le
Marquis
. Belles
e Montfleury. Après la vengeance des comédiens, vint la vengeance des
marquis
; c’est sous ce titre même que de Villiers, mauva
la table des grands. De Villiers ne trouva point que La Vengeance des
marquis
les vengeât suffisamment, ou plutôt que Molière y
qui en font partie. Assurément ni la personne, ni la qualité même des
marquis
dont les actions et les discours étaient sages, n
ion du jeu des comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; cette arrivée d’un
marquis
ridicule qui assomme Molière de ses questions, et
ce même de Visé, l’auteur s’excuse d’avoir intitulé, La Vengeance des
marquis
, une pièce qu’il eût peut-être dû nommer La Venge
nc également de la comédie de Zélinde et de celle de La Vengeance des
marquis
. Or, cette dernière pièce est incontestablement l
pour ma fille ; je n’ai besoin que d’honneur, & je la veux faire
Marquise
. Mad. Jourdain. Marquise ? M. Jourdain. Oui, Marq
besoin que d’honneur, & je la veux faire Marquise. Mad. Jourdain.
Marquise
? M. Jourdain. Oui, Marquise. Mad. Jourdain. Héla
e la veux faire Marquise. Mad. Jourdain. Marquise ? M. Jourdain. Oui,
Marquise
. Mad. Jourdain. Hélas ! Dieu m’en garde ! M. Jour
jours dans la bassesse. Ne me répliquez pas davantage ; ma fille sera
Marquise
, en dépit de tout le monde ; &, si vous me me
rsations de l’hôtel de Rambouillet. — Conversations de Balzac avec la
marquise
. Quel était l’objet le plus ordinaire des conver
ntretien de vive voix, ou de la Conversation des Romains, à madame la
marquise
de Rambouillet. L’auteur annonce, au début, qui y
ation sage et réglée ? Au reste ces conversations particulières de la
marquise
n’étaient pas les conversations générales et habi
être de 1620 à 1630, temps où Balzac était âgé de 26 à 36 ans, et la
marquise
de 38 à 48. On en trouverait probablement la date
ie de Célimène, l’hypocrisie d’Arsinoé, la paresse vaniteuse des deux
marquis
, l’insouciance équivoque de Philinte, la fatuité
es coquettes qui étalent les conquêtes faites par leurs charmes ; les
marquis
qui se vantent des dons de la nature, des bontés
e du prochain, et de trouver à blâmer partout155. Comme il traite ces
marquis
oisifs, persuadés qu’il suffit d’un peu de fortun
et Arnolphe ; les Femmes savantes, Trissotin, Vadius, Clitandre ; les
marquis
, les pédants, les médecins, etc. 217. Les marqui
s, Clitandre ; les marquis, les pédants, les médecins, etc. 217. Les
marquis
; tous les Aristes, Clitandre des Femmes savantes
ement Suivre ce que l’usage y fait de changement. 219. Tous les
marquis
, le Bourgeois gentilhomme, etc.
ebutés. L’ignorance et l’erreur à ses naissantes pièces, En habits de
marquis
, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer so
Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu ; L’autre, fougueux
marquis
, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour
omme il s’étoit posé, Si, pour mon infortune, il ne m’eût avisé. Ah !
Marquis
, m’a-t-il dit, prenant près de moi place, Comment
er, Je serois, ai-je dit, bien aise d’écouter. Tu n’as point vu ceci,
Marquis
? Ah ! Dieu me damne, Je le trouve assez drôle, &
e monde est écoulé : Et sortis de ce lieu, me la donnant plus seche ;
Marquis
, allons au cours faire voir ma caleche : Elle est
ure. Mais si l’on vous attend, ai-je dit, c’est injure. Tu te moques,
Marquis
: nous nous connoissons tous ; Et je trouve avec
res, si des créanciers ou des sergents ne délivrent pas Eraste de son
Marquis
, c’est que l’idée, bonne, excellente, plaisante m
ur un théâtre tout garni d’orangers. M. de Molière fit un prologue en
marquis
ridicule qui voulait être sur le théâtre, malgré
gardes, et eut une conversation risible avec une actrice, qui fit la
marquise
ridicule, placée au milieu de l’assemblée. » Ain
s le masque, comme Scapin ou Trivelin. « Il contrefaisait d’abord les
marquis
avec le masque de Mascarille, dit un des interloc
e masque de Mascarille, dit un des interlocuteurs de La Vengeance des
Marquis
42 ; il n’osait les jouer autrement, mais à la
ces mots en ce sens que Molière, la première fois qu’il contrefit les
marquis
, dans Les Précieuses ridicules, eut recours au tr
41. Préface des Véritables Précieuses, 1660. 42. La Vengeance des
Marquis
, de Villiers, acteur de l’Hôtel de Bourgogne, dir
s le lendemain elle s’arrangea en secret avec le Comte de... & le
Marquis
de.... tous les deux beaux, charmants, faits à pe
ut-à-fait il se retira, il donna ordre à un de ses gens d’attendre le
Marquis
à la porte, & de ne pas le perdre de vue. Le
de son adresse, lorsque passant devant une boutique fort éclairée, le
Marquis
apperçoit derriere l’ombre du carrosse celle d’un
sa belle. Celle-ci, piquée qu’on eût osé la faire épier, persuade au
Marquis
de se venger, de la venger elle-même ; lui dit, p
des autres. La Fontaine a dit : Tout Prince a des Ambassadeurs, Tout
Marquis
veut avoir des Pages. Moliere s’est gardé de pr
un homme de rien, il ne lui persuadera pas qu’il est aimé d’une belle
Marquise
. Enfin Moliere a préparé par le seul état de son
sont trois personnages dont Dorante doit nous entretenir : Uranie, le
Marquis
et Galopin. Monsieur Lysidas. Étude nouvelle pa
ma tâche sera très différente et beaucoup plus délicate. Si notre bon
Marquis
l’avait entendu parler non plus de protase, d’épi
vii. La critique littéraire Que l’on se figure mon joli ami le
Marquis
, M. Lysidas, d’érudit qu’il était devenu métaphys
ation de L’École des femmes, juste deux siècles après la première. Le
Marquis
ne s’applique plus uniquement à soutenir la digni
rer tant de choses, du fait d’être émue et d’admirer. Pourquoi ce bon
Marquis
ne goûte-t-il pas L’École des femmes, et pourquoi
our Molière, où les farces vulgaires qui plaisent toujours si fort au
Marquis
, la charmaient mille fois plus que L’École des fe
erreurs du sentiment littéraire chez Uranie. Il explique pourquoi le
Marquis
et M. Lysidas lui-même n’aiment pas L’École des f
n comment les sentiments d’Uranie, ainsi que ceux de M. Lysidas et du
Marquis
, peuvent se traduire en idées ; car, puisque c’es
issait aux choses qui font rire les enfants, les gens du peuple et le
Marquis
. Le reste étant trop beau pour elle, elle déclara
du comique. Car on rit plus aux bouffes, si goûtés de notre excellent
Marquis
, qu’aux chefs-d’œuvre de Molière, et un homme d’e
mportant est qu’on soit vue. Entendez-vous sur la scène le fracas des
marquis
s’embrassant et remuant les chaises de paille ? E
eurs réduits à entrer par le fond, comme le veulent ces deux rangs de
marquis
en demi-cercle ? — C’est un mal dont on a pris so
ts et de remuements de chaises, ce brouhaha s’apaise, et derrière les
marquis
, là-bas, paraissent deux bourgeois, ce semble, de
t s’élève, le parterre applaudit, les loges font les renchéries ; les
marquis
sur le théâtre se lèvent avec un bruit proportion
nd claquement d’éventails qu’agite désespérément la pudeur violée des
marquises
; mais cela est bien plus fort deux mots plus loi
constamment en scène, faisant son personnage entre ces deux rangs de
marquis
dont il entend les murmures et dont les raillerie
’est lui qui fait l’annonce du prochain spectacle. Dans la presse des
marquis
debout et gesticulant, le voici, en effet, qui fa
ectateurs qui remplissent les couloirs ; cris de laquais, lazzis, les
marquis
s’interpellent : « Tarte à la crème ! » ricane l’
usion à ce haut fait, invitent clairement à quelque chose de pis. Les
marquis
, raillés par Molière, se montrèrent pourtant gens
donc, Molière en verve improvisa à la pièce un prologue, où il fit un
marquis
ridicule qui voulait prendre place sur le théâtre
ré ; — et il eut une conversation comique avec une actrice qui fit la
marquise
ridicule, placée au milieu de la noble assemblée.
mmes devenus meilleurs, Dieu merci, Villiers écrivit la Vengeance des
Marquis
, encore un méchant petit acte insupportable ; et
e & Jodelet s’introduisent chez les Précieuses sous les titres de
Marquis
& de Vicomte, charment les héroïnes par leur
lloche. Emilie & la compagnie des Précieuses reçoivent le nouveau
Marquis
avec beaucoup de politesse. On vient ensuite anno
seul tableau il veut encadrer et mettre en saillie, non seulement les
marquis
ridicules, les grands seigneurs qui visent au bel
se créer de puissans protecteurs pour qu’il lui fût donné de lire des
marquis
et de stygmatiser les tartufes, il avait eu à sub
ensemble. Le groupe qui forme le tableau est nombreux : Clitandre le
marquis
, Arsinoé la prude, Oronte le faiseur de sonnets :
s à la fin du siècle précédent, étaient à peu près du même âge que la
marquise
, c’est-à-dire de 35 à 40 ans, en 1620. N’oublions
Salle, depuis duc de Montausier, à mademoiselle de Rambouillet, à la
marquise
sa mère, au marquis de Pisani son frère : ses let
s nobles délicatesses de leurs modèles. Au milieu du siècle, quand la
marquise
eut marié sa fille Julie au duc de Montausier, qu
mps, mais les personnages qui en restaient, notamment le gendre de la
marquise
, ce duc de Montausier, dont il emprunta plusieurs
le pour mes jeunes Confreres qui entrent dans le monde, &c. Le
Marquis
, le Comte, le Baron arrivent ensemble, & aprè
me attendrie ! Qu’a-t-il donc fait aux Dieux pour être abandonné ? Le
Marquis
. Ils lui font expier le crime d’être né. On lit
ur Jusqu’au fond de l’ame sévere Du plus inflexible censeur. Le
Marquis
, grand partisan de la Comédie Françoise, l’interr
ui était ouverte à tout le monde. De 1650 à 1660, nous voyons donc la
marquise
, âgée de 70 à 80 ans, sa seconde fille mariée au
hapelain, Cottin, Ménage entre les amis qui demeurèrent attachés à la
marquise
octogénaire, je ne m’inquiète guère pour sa mémoi
iers pus dans la société se tournent vers l’hôtel de Rambouillet ; la
marquise
, âgée, isolée par le mariage de sa fille, désolée
ns la littérature. Le roman dont je veux parler ici était L’Astrée du
marquis
d’Urfé. Le 2e et le 3e vol. parurent un an après
me trois fois, mais n’accoucha jamais que de productions informes. Le
marquis
s’éloigna et alla rêver dans une autre ville aux
jours empreinte de naturel et de précision. Voiture osait écrire à la
marquise
que Michel-Ange n’aurait pas désavoué les dessins
is il a emprunté à un certain Chappuzeau le déguisement d’un valet en
marquis
, déguisement qui s’opère pour punir une pédante e
préface du Tartufe, il s’exprime avec cette plaisante naïveté : « Les
marquis
, les précieuses, les cocus et les médecins, ont s
te pièce. Il s’empressa de réunir dans un même cadre et précieuses et
marquises
ridicules, et jaloux auteurs ; et il fit combattr
riginal du marquis de la Critique de l’Ecole des Femmes, de ce fameux
marquis
dont la sagacité ne trouve d’autre argument que t
omédies et les livres, comme une satire de Boileau nous l’apprend. Un
marquis
vient pour acheter les pièces de Molière, qu’il a
ièces de Molière, qu’il appelle un auteur burlesque; il rencontre une
marquise
, cette dame a un procès. On cause du théâtre ; on
aire, bien délicate à saisir, celle qui avait déjà fourni au poète le
marquis
ridicule de l’Ecole des Femmes. Molière voulait p
se faisait grand seigneur, et sous le nom d’Alceste, il traitait les
marquis
du haut en bas ; tantôt sous la forme grossière d
eur théâtre, dit-il ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
marquis
et les gens de qualités. Les autres n’ont joué da
lever leur naissance ; la France était peuplée de Georges Dandin. Les
marquis
, les chevaliers, plus disposés encore que les fil
n â redire. Il faut voir comme elle est furieuse contre une gueuse de
marquise
(c’est son expression), qui avec un vieux carross
Villefontaine lui donnera le droit de faire dévisager les gens de la
marquise
par le fouet de son cocher. Que dites-vous de ce
tuelle ? — Il ne fait rien, monsieur, il vit de ses rentes, répond la
marquise
. » Pas plus de mystère que cela ! La marquise est
e ses rentes, répond la marquise. » Pas plus de mystère que cela ! La
marquise
est du genre de ces femmes que les enfants de fam
de Dancourt sont taillées sur le patron de ces bourgeoises ou de ces
marquises
. A toutes on peut appliquer ces jolies paroles d’
Pourceaugnac. Enfin j’ai vu semel & bis La perle, la fleur des
Marquis
, De la façon du sieur Moliere, Si plaisante &
Selon les sujets, comme il veut. Il joue autant bien qu’il se peut Ce
Marquis
de nouvelle fonte, Dont par hasard, à ce qu’on co
s doute l’esprit de Molière bien plus que sa figure qui prit la belle
marquise
. Molière était jeune encore, mais il avait surmen
a même chanson ; cette fois la Du Parc va s’appeler Iris, Climène, la
Marquise
. Il n’est rien de plus aimable Qu’Iris, en toute
le chagrin à toute heure Accompagne ici nos pas. Quand je vins, belle
Marquise
, Avec vous en ce beau lieu, À mon aimable franchi
rèse de Gorle. Jal se demande si elle était de famille noble, et si «
marquise
» est une qualité ou un nom. Dans l’acte de baptê
, comte de Lyers, et par la fille du maréchal de Neuville, au lieu de
marquise
, on lit Marguerite. C’est là un point d’interroga
elle tragédienne6. Voyons d’abord l’amour de Pierre Corneille pour la
marquise
. Mlle du Parc l’a arraché à la vie de province où
tteries, mais au lieu de faire un rôle à celle que l’on surnommait la
Marquise
, il lui rimait des stances comme celle-ci : Ce q
Corneille accorda encore son luth ; on a ses vers sur le départ de la
Marquise
: Ce cœur que la raison ne peut plus secourir, C
Nuit aux clartés de la Lune. Il était bien sûr d’être agréable à la
marquise
en lui sacrifiant la Lune, c’est-à-dire Mme Béjar
le Du Parc, en présence et au milieu de ses jeunes rivaux. Substituez
marquise
à princesse, et vous croirez lire une page des mé
us en croit avec joie : Je fais plus, je le vois sans en être jaloux.
Marquise
, à votre tour, dites, m’en croyez-vous ? Le chag
arc, c’est que toutes les comédiennes firent cercle autour de lui, la
Marquise
fut jalouse, donc elle s’embarqua à toutes voiles
emplacé le soleil. Dans L’Impromptu de Versailles, où Molière joue un
marquis
ridicule ; Du Croisy, un poète ; Mlle Molière, un
Il parait que ses yeux y faisaient fortune, car il n’y avait que des
marquis
autour d’elle. La Grange en véritable amoureux s’
un demi-louis pour une place réservée sur la scène dans le monde des
marquis
, des importants et des fâcheux, mais déjà nous so
rebutés. L’Ignorance et l’Erreur à ses naissantes pièces En habit de
Marquis
, en robes de Comtesses Venaient pour diffamer son
, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu. L’autre, fougueux
Marquis
lui déclarant la guerre Voulait venger la Cour im
perfide, dit-il, qui a trahi Richard, frere de Cateau, pour suivre un
Marquis
. Elle lui jure qu’elle est innocente, que le Marq
, pour suivre un Marquis. Elle lui jure qu’elle est innocente, que le
Marquis
l’a fait enlever, qu’elle s’est évadée en attacha
ur : mais Lucas remarque que la mijaurée a passé six semaines chez le
Marquis
, & que bonnement on ne doit pas l’épouser ; a
d menaçant sur Concini, lui montre Agathe, lui reproche son crime. Le
Marquis
avoue qu’Agathe est vertueuse : le Roi le condamn
quatre vers, on voit une scène de conversation où se rencontrent deux
marquis
, l’ami du Misanthrope, et la cousine de la maître
à peine finie qu’il fait une action digne de lui, en disant aux deux
marquis
qu’il ne sortira point qu’ils ne soient sortis :
init. « L’ouverture du troisième se fait par une scène entre les deux
marquis
, qui disent des choses fort convenables à leurs c
applaudissements qu’ils reçoivent, que l’on peut toujours mettre des
marquis
sur la scène, tant qu’on leur fera dire quelque c
le ne doit pas choisir. Ils sont interrompus par la prude, et par les
marquis
qui apportent chacun une lettre qu’elle a écrite
x qu’elles voient tous les jours, et à qui elles font bonne mine. Les
marquis
la quittent et lui témoignent plus de mépris que
lâmées, tant qu’elles voudront passer pour prudes. Je ne dis rien des
marquis
, je les crois les plus incorrigibles ; et il y a
iables, à cru, N’y gagneront plus un fétu. Il daube encore si fort le
marquis
ridicule, Que de l’être on fera scrupule ; Et ce
ce n’est pas un petit tort, Que cela ferait à nos princes, Qui de ces
marquis
de provinces, Parfois se divertissent fort. Cela
e auteur, C’est toi dont les plaisanteries, Ont guéris du
marquis
l’esprit extravagant, C’est toi qui p
jusqu’à la jalousie, D’une Grecque son affranchie. D’autre part, un
marquis
françois Qui soupire dessous ses lois, Se servant
aient plus puissants en France que ceux que j’ai joués jusqu’ici. Les
marquis
, les précieuses, les cocus et les médecins ont so
embre 1669. Enfin j’ai vu Semel et bis, La perle, la fleur des
marquis
, De la façon du sieur Molière, Si plaisante et si
elon les sujets, comme il veut, Il joue autant bien qu’il se peut. Ce
marquis
de nouvelle fonte, Dont par hasard, à ce qu’on co
ie de la société dans cette deuxième période, à la fin de laquelle la
marquise
avait atteint sa trente-cinquième année, et sa fi
as à la comédie tous les jours qu’on la jouait. Ce fut en 1607 que la
marquise
eut sa cinquième fille, Julie, devenue depuis si
échante rapsodie de l’Ecole des Femmes. Elle est soutenue d’un de ces
marquis
turlupins que Molière avait joués déjà dans les P
le ridicule et la déraison des détracteurs. Molière revint encore aux
marquis
dans l’Impromptu de Versailles, petite pièce du m
XIV et toute la cour C’est là qu’il se fait dire: «Quoi! toujours des
marquis
! » Et il répond: « Oui, toujours des marquis. Qu
re: «Quoi! toujours des marquis ! » Et il répond: « Oui, toujours des
marquis
. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un cara
le voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre? Le
marquis
aujourd’hui est le plaisant de la comédie; et com
n qui fait rire les auditeurs, de même maintenant il faut toujours un
marquis
ridicule qui divertisse la compagnie. » Les Pré
tre le poète comique. On vit paraître successivement la Vengeance des
Marquis
, par de Villiers; Zèlinde ou la Critique de la cr
oici comme il soutient cette belle accusation. « Pour ce qui est des
marquis
, ils se vengent assez par leur prudent silence, e
si frappant que celui d’Alceste et de Philinte; sur les deux rôles de
marquis
, dont la fatuité risible égaie le sérieux que le
ard mit à la mode, à compter du premier Crispin qui se trouve dans le
Marquis
ridicule de Scarron, ce n’était dans Molière qu’u
ue au moment de faire naufrage. Heureusement la voilà au port. — Ah !
Marquise
, confiez-moi le récit de ces aventures. — Volonti
tes, & le voilà qui raisonne assez bien. J’en fus étonnée, dit la
Marquise
; mais plus je sentois qu’il avoit raison, plus j
e que M. le Chevalier est encore dans le cabinet. Patience, reprit la
Marquise
, nous n’en sommes pas encore au dénouement. Mon m
lus jeune de mes femmes. Il est vrai, disoit-il, je suis venu pour la
Marquise
; mais le hasard me sert mieux que l’amour. Quell
cette anecdote lorsqu’il dit : Il joue autant bien qu’il se peut, Ce
marquis
de nouvelle fonte, Dont par hasard, à ce qu’on co
ses Poésies diverses plusieurs pièces à elle adressées sous le nom de
Marquise
(son vrai nom) ou d’Iris : sonnets, chansons, sta
Tout le monde a dans la mémoire les belles stances souvent citées :
Marquise
, si mon visage À quelques traits un peu vieux, So
illedieu, témoin oculaire, a décrit comme il suit le costume59 : « Le
marquis
entra dans un équipage si plaisant que j’ai cru n
a révérence, et son chapeau si petit qu’il était aisé de juger que le
marquis
le portait bien plus souvent dans la main que sur
mment des talons si hauts et si délicats pouvaient porter le corps du
marquis
, ses rubans, ses canons et sa poudre. Jugez de l’
ués d’eux-mêmes, beaux esprits bavards et impertinents. Tous deux, le
marquis
et le vicomte, mêlent du reste à leur galanterie
it : « Voilà un grand original que vous n’avez pas encore copié. » Ce
marquis
était un de ces chasseurs intrépides qui ont touj
leau : L’ignorance et l’erreur à ses naissantes pièces, En habits de
marquis
, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer so
es traits avec une vérité qui le met sous nos yeux : c’est d’abord le
marquis
, qui devient décidément un type comique ; puis Ly
le mettait en usage ; on y voit, par exemple, que les courtisans, les
marquis
ne répondaient guère, pour la plupart, aux espéra
ien plus, ajoute-t-il, depuis que la Critique les a ainsi nommés, les
marquis
affectent de s’appeler turlupins entre eux à la c
as bon jouer les princes et qu’ils ne sont pas si insensibles que les
marquis
turlupins. — Vous avez raison, répond un autre, e
e voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le
marquis
aujourd’hui est le plaisant de la comédie ; et, c
s, de même, dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un
marquis
ridicule qui divertisse la compagnie. »Et c’était
er l’effet produit par L’Impromptu. L’une s’intitule La Vengeance des
marquis
. La colère de l’auteur s’exhale dans les outrages
ntre Philipin prenant les habits de son maître sous prétexte que, les
marquis
étant devenus les valets, les valets doivent être
ue, les marquis étant devenus les valets, les valets doivent être les
marquis
. Il essaye même de leur faire craindre pour leurs
de nous une jeune fille qui disait qu’on voulait lui faire épouser un
marquis
, mais que, depuis qu’elle les avait vu jouer, ell
dénonciation avec des arguments plus sérieux : « Pour ce qui est des
marquis
, ils se vengent assez par leur prudent silence, e
mptu de Versailles, et qui devança très probablement la Vengeance des
marquis
, est L’Impromptu de l’hôtel de Conclé 96, de A-J.
Madame, avez-vous vu, dans ces tapisseries, Ces héros de roman ? LA
MARQUISE
. Oui. LE MARQUIS. Belles railleries ! ALCIDON. Il
s vu, dans ces tapisseries, Ces héros de roman ? LA MARQUISE. Oui. LE
MARQUIS
. Belles railleries ! ALCIDON. Il est fait tout de
? Ce qui est pis encore, c’est l’excitation perpétuelle adressée aux
marquis
, aux courtisans, de recourir aux moyens violents
in, sur un théâtre garni d’orangers. M. de Molière fit un prologue en
marquis
ridicule qui voulait être sur le théâtre malgré l
s gardes, et eut une conversation risible avec une actrice qui fit la
marquise
ridicule, placée au milieu de l’assemblée. » On
oète, illustre auteur, C’est toi dont les plaisanteries Ont guéri des
marquis
l’esprit extravagant ; C’est toi qui par tes mome
âtre. Et quoique ce fou, leur ami. Les faquine en diable et demi. Ces
marquis
de haut apanage Lui viennent encor rendre hommage
nts de leur théâtre ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
marquis
et les gens de qualité. Les autres n’ont joué dan
butés. L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes pièces, En habits de
marquis
, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer so
u. Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu. L’autre, fougueux
marquis
, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour
entelle ronde de soie noire, chapeau, perruque, souliers. Un habit du
marquis
des Fâcheux consistant en un rhin-grave de petite
ptembre de cette année153. Une discussion s’est élevée pour savoir si
Marquise
était un prénom ou un surnom, M. A. Baluffe préte
ou un surnom, M. A. Baluffe prétend que ce n’était qu’un surnom, que
Marquise
signifiait « belle des belles, reine de joie et d
le des belles, reine de joie et de beauté ». Il aurait dû ajouter que
Marquise
signifiait aussi « femme de gueux », ainsi qu’on
e des Proverbes joyeux de Lagniet, où on lit au bas d’une estampe : «
Marquises
est le nom des femmes de gueux154. » Ses contradi
Ses contradicteurs, qui sont le plus grand nombre, font remarquer que
Marquise
, Marquèse, Marquesa ou Marquesia, est un nom de b
st dénommée Marguerite-Thérèse de Gorle), elle signe et est prénommée
Marquise
ou Marquise-Thérèse. Ainsi, son contrat de mariag
de Gorle. Il est facile à comprendre, d’autre part, que ce prénom de
Marquise
ait été quelquefois transformé en surnom par les
mment par les Corneille, à Rouen, en 1658. Pierre Corneille a fait de
Marquise
la marquise, et même la marquise de B.A. T., que
s Corneille, à Rouen, en 1658. Pierre Corneille a fait de Marquise la
marquise
, et même la marquise de B.A. T., que M. Baluffe i
’est une jeune comédienne, fort belle, nommée la Duparc, autrement la
Marquise
. » Plus tard, le jeune rival du grand Corneille,
trait du peintre, L’Impromptu de l’hôtel de Condé et La Vengeance des
marquis
. Brécourt avait épousé, le 18 décembre 1659, Est
rôle du vicomte, de L’Inconnu, ainsi que dans ceux de médecins et de
marquis
ridicules. » Voyez, dans les Nouvelles Pièces de
mie. Peu de temps après la mort de son mari, Hortense épousa un vieux
marquis
bigame comme Villedieu ; mais cette nouvelle unio
, in-4, page 311. 155. Voyez page 103. 156. Variante : Allez, belle
marquise
. C’est la pièce qui porte ce titre : Sur le dépar
quise. C’est la pièce qui porte ce titre : Sur le départ de madame la
marquise
de B. A. T., ou ailleurs : Sur le départ de madem
marquise de B. A. T., ou ailleurs : Sur le départ de mademoiselle la
marquise
de C. A. B. Il n’y a là, selon nous, qu’une façon
s actes & en prose. Un Chevalier Gascon est l’amant déclaré d’une
Marquise
. Dorante est sur le point de s’unir à une Comtess
amant, pour enlever le Chevalier à son amie. Dorante est furieux : la
Marquise
lui conseille de feindre de l’amour pour elle. La
mp; qu’on ramene dans l’instant. Mais si Marivaux avoit conservé à sa
Marquise
le caractere de la premiere héroïne, il eût été o
t ce sentiment commun avec la princesse Parthénie son amie (madame la
marquise
de Sablé), qui avait des frayeurs de la mort au-d
ut bientôt recherchée. Quelques écrivains du temps l’ont qualifiée de
marquise
; c’est sans raison. Elle était née dans la finan
nts de leur Théâtre, et les plaisants du Théâtre de Molière, sont des
Marquis
et des gens de qualité. Les autres n’ont joué dan
me un compliment. Il avait donc imaginé d’envoyer sa muse habillée en
marquis
, au petit lever de Sa Majesté. Il avait engagé sa
n, et quand Molière donne la réplique à Lagrange, qui joue un rôle de
marquis
; le gazouillement de mademoiselle Duparc et de m
dans Molière ? Vous avez aussi dans L’Impromptu un méchant poète, un
marquis
ridicule, un homme raisonnable comme Philinte. Et
! le salon de Célimène, plus rempli d’hommes que de femmes, de petits
marquis
que de grands seigneurs, de femmes sur le retour
ication sont d’une touche naturelle, mais un peu faible. On y voit un
marquis
ridicule, avantageux et poltron, sur lequel Regna
ît avoir modelé celui du Joueur, particulièrement dans la scène où le
marquis
refuse de se battre. Il y a des détails agréables
si bien traités. La comtesse est même à peu près inutile, et le faux
marquis
est un rôle outré, et quelquefois un peu froid :
nre. Les incidents que produit le retour du père, et le personnage du
marquis
ivre, et la scène entre M. Géronte et madame Arga
son ? Et cependant Célimène le persifle, au grand applaudissement des
marquis
, et nous ne pouvons nous-mêmes nous empêcher de l
délicatesse, qui l’expose au ridicule, qui fait rire Philinte et les
marquis
, qui nous fait rire nous-mêmes parce que nous nou
part du spectateur, et si d’autres personnages, comme Célimène et les
marquis
, croient avoir le droit de le persifler, ce n’est
out le grand monde. Célimène, Philinte, Éliante, Arsinoé, Oronte, les
marquis
, sont tous, à des degrés divers et sous des forme
é : Ma main de se donner n’est pas embarrassée. Enfin Oronte et les
marquis
achèvent ce portrait du monde : c’est, d’un côté,
e fuir, qu’un cœur haut et bien placé ne doit pas disputer aux petits
marquis
la faveur des belles, qu’il ne doit pas se mêler
Royal, tome III, livre III, chapitre XV. 15. Boileau, lettre à M. le
marquis
de Mimeure, 4 août 1706.
et la lettre est de 1681. 250. Sévigné, Marie de Rabutin-Chantal,
marquise
de (Paris 1626- Grignan 1696) : épistolière franç
NDRE, ALCESTE, CÉLIMENE, BASQUE. Éliante, à Célimene. Voici les deux
Marquis
qui montent avec nous. Vous l’est-on venu dire ?
ra-t-il en effet pour faire décider Célimene entre lui & les deux
Marquis
, comme il nous l’a promis. Point du tout ; ne vou
choix ; mais il n’est nullement question, dans cette scene, des deux
Marquis
. Je demande bien des pardons aux fanatiques du Mi
me sous l’habit et le cordon bleu de duc et pair, on reconnaissait le
marquis
; il était railleur, malin, fat admirable, et c’e
r de ce que nous avons vu et entendu. Fleury lui-même, le dernier des
marquis
, depuis longtemps, était mort quand notre tour es
ur un théâtre tout garni d’orangers. M. de Molière fit un prologue en
marquis
ridicule qui voulait être sur le théâtre malgré l
s gardes, et eut une conversation risible avec une actrice qui fit la
marquise
ridicule placée au milieu de l’assemblée23. » Le
blic de gentilshommes. Regnard devait plus tard fouailler gaiement le
marquis
et lui faire danser sa sarabande : « Allons, saut
iement le marquis et lui faire danser sa sarabande : « Allons, saute,
marquis
! » Molière, plus vigoureux, lui arrachait son ti
urgogne. Dans un pamphlet (de Villiers, sans doute), La Vengeance des
marquis
, ou Réponse à l’Impromptu de Versailles (1664), n
e : « Examinez bien cette hanche, ajoute l’auteur de La Vengeance des
marquis
… Il récite encore quelquefois ainsi en croisant l
lui. C’est ainsi qu’on le vit s’asseoir, en plein théâtre, parmi les
marquis
, à une représentation du Portrait du peintre, où
re : Et quoi que ce fou, leur ami, Les faquine en diable et demi, Ces
marquis
de haut apanage Lui viennent encore rendre hommag
’ailleurs fort important de voir « ce bouffon » ainsi salué par « des
marquis
de haut apanage » et le chantre de Senlis laisse
Jeunes, les Vieux, les Sains, les Malades, les Cocus, les Jaloux, les
Marquis
, les Villageois, les Hypocrites, les Imposteurs,
langages précieux, aboli de turlupinades ? Combien-a-t-il redressé de
marquis
à gros dos ? Combien a-t-il épargné de sang à tou
et Bélise, et Armande, hommes, femmes, précieux et précieuses, petits
marquis
et grandes coquettes, fripons et honnêtes gens, m
3. Il faut lire, dans Les Amours de Calotin, la conversation entre le
Marquis
qui se plaint de Molière —l’ennemi des marquis —
conversation entre le Marquis qui se plaint de Molière —l’ennemi des
marquis
— et le Baron qui se plaint de Poisson, coupable
mœurs ! dans mon heureux pays On ne sait déjà plus ce que c’est qu’un
marquis
: Mais, des marquis en vain l’on a perdu la trace
reux pays On ne sait déjà plus ce que c’est qu’un marquis : Mais, des
marquis
en vain l’on a perdu la trace, Hélas ! des sots d
de Brie était bonne et charmante ; et quant à la du Parc, c’est cette
Marquise
fameuse (Marquise était son prénom, et point du t
e et charmante ; et quant à la du Parc, c’est cette Marquise fameuse (
Marquise
était son prénom, et point du tout un surnom, com
ompter parmi ceux qui applaudissaient, par esprit de vengeance, douze
marquis
, six précieuses, vingt coquettes et trente cocus.
s défauts des hommes ; et il les prenait où il les trouvait, chez les
marquis
ou chez les bourgeois, dans le salon de Célimène,
grosse de compromis et de sous-entendus ! Est-ce Clitandre, le petit
marquis
, dont il se moque, est-ce Oronte même, qu’on bern
de leur theâtre ; & les plaisans du theâtre de Moliere, sont des
marquis
, & des gens de qualité. Les autres n’ont joué
laçaient, dans ce reste de sa famille, les honneurs personnels que la
marquise
avait obtenus ; on ne connaissait plus qu’une glo
il ne veut Ni donner de l’encens à Madame une telle Ni de vos francs
marquis
essuyer la cervelle. Essuyer la cervelle ! quel
dans le dictionnaire des précieuses, qui devait être celui des francs
marquis
, le mot essuyer était fort à la mode et qu’on l’a
l’ennui qui résulte des idées qui passent par la cervelle d’un franc
marquis
. J’imagine qu’au temps de Molière tout le public
ut le public riait à cette boutade du Misanthrope : Et de nos francs
marquis
essuyer la cervelle. Essuyer la cervelle n’est
mettait au plein vent les ridicules du parler métaphorique des francs
marquis
. À présent ces deux lignes ne nous rappellent rie
’organe et le jeu. Mais je doute que Menjaud, qui jouait, dit-on, les
marquis
dans la perfection, eût la jeunesse et la gaminer
mps le grand élément comique de la pièce. Mascarille entre déguisé en
marquis
; les porteurs de chaise lui réclament le prix de
qui a failli casser sa pipe… Nina (à Marthe). Casser sa pipe !… Le
marquis
a des mots. Marthe. Oh ! c’est déjà vieux !… Ç
figure et dans la voix. Quand Mme Jourdain s’emporte contre un mot du
marquis
, qui lui a dit imprudemment : — Jeune et belle,
80. II. Dorimène Il y a deux façons d’interpréter le rôle de la
marquise
. Dorimène doit être, à ce qu’il me semble, une je
uloir montrer dans Le Joueur un vrai joueur. Point du tout ; c’est un
marquis
fort riche, bien que sans argent, mais il ne s’en
irouettera toujours au-dessus, avec une aimable insouciance. C’est ce
marquis
-là qui, cent ans plus tard, sera jeté à la Force
public et lui dise : Vous savez, tout ça n’est pas sérieux ; je suis
marquis
, d’une autre essence que le reste des hommes. De
prie, l’illusion pour les spectateurs si celui de nous qui faisait le
marquis
eût affecté des airs légers, pimpants, évaporés,
raîcheur un peu fardée des figures de convention prises à ce monde de
marquis
, de chevaliers, de comtesses, évanoui sans retour
, de sentiments subtils, de phrases raffinées où dansent en habits de
marquises
les bergères de Watteau, et cependant il ne falla
is présenté sous une forme plus gracieuse et plus poétique ? Non, ces
marquis
déguisés en valets, ces jeunes filles de grandes
analysant la jolie pièce des Sincères, cite la dernière phrase de la
marquise
: « Ah ! ah ! s’écrie-t-elle en riant, nous avons
u’on lui prête. Quand le procureur Rémy s’emportant contre la vieille
marquise
dans Les Fausses Confidences, lui dit brutalement
goûtante que l’horrible cynisme des coquins qui l’entourent. Quand le
marquis
, vous savez bien, le marquis toujours ivre, pilie
me des coquins qui l’entourent. Quand le marquis, vous savez bien, le
marquis
toujours ivre, pilier de cabaret, grec au jeu, et
jeu, et qui vit des femmes tout comme son ami le chevalier, quand le
marquis
prend à partie M. Turcaret et le raille avec un s
u’il faisait le métier de traitant, ou était entêté de la qualité. Un
marquis
pouvait faire tout ce qui lui plaisait, il n’en é
pouvait faire tout ce qui lui plaisait, il n’en était pas moins M. le
marquis
. Il faisait trop d’honneur aux femmes de les désh
de les persifler ou de les voler. Il y avait entre un Turcaret et un
marquis
un abîme si infranchissable, que l’on riait à tou
ours des siècles, non, cela est plus fort que moi, c’est le sémillant
marquis
que je trouve ignoble, et je ne puis m’empêcher d
nation où il n’y aurait plus que des nobles comme le chevalier et le
marquis
, des femmes comme la baronne, des riches comme Tu
érence qu’il y a entre les manières de Turcaret et la désinvolture du
marquis
. Comment veut-on que cette différence ne soit ren
aujourd’hui la sensation de cet abîme creusé entre un Turcaret et un
marquis
, à moins de faire une énorme caricature ? Il y a
u commerce, dans la bouche de M. Vanderck père, les grands airs de la
marquise
, les maximes sur l’égalité que la vertu met entre
aite. Rien ne m’a appris si Descartes était alors de la société de la
marquise
. Mais on voit dans les lettres de Mad. de Sévigné
let est tout à fait hors de ces débats : l’ombre encore vivante de la
marquise
octogénaire plane fort au-dessus ; et la duchesse
’à la mystification, d’abord avec la précieuse Climène ; puis avec le
marquis
et le poète Lysidas, celui-ci pédant et pesant, c
quette et féline avec Alceste, d’une médisance légère avec les petits
marquis
, d’une ironie terrible avec Arsinoé, à chaque act
comédien de l’hôtel de Bourgogne, de Villiers, lance sa Vengeance des
marquis
. Venant après Montfleury, il éprouve le besoin d’
vait dit du Portrait du peintre de Boursault : « Je réponds de douze
marquis
, de six précieuses, de vingt coquettes et de tren
queront pas d’y battre des mains. » Le raisonneur de la Vengeance des
marquis
, Ariste, relève et reprend le mot : « Il a été pl
isans de leur théâtre, et les plaisans du théâtre de Moliere sont les
marquis
et les gens de qualité ; les autres n’ont joué da
u aux gens du monde : C’est toi dont les plaisanteries Ont guéri des
marquis
l’esprit extravagant. C’est toi qui, par tes mome
és. L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes pièces, En habits de
marquis
, en robes de comtesses, Venoient pour diffamer so
, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu ; L’autre, fougueux
marquis
, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la Cour
es, les précieuses, dans ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en
marquis
, qui parlent incessamment de leur noblesse, qui o
e, la dispute des trois professeurs, enfin la manière adroite dont le
marquis
traite sa maîtresse aux dépens du bourgeois, tout
les conditions. Depuis le noble empesé de campagne, jusqu’au pétulant
marquis
de cour, depuis les boutades brutales de Gorgibus
tions : L’ignorance et l’erreur à ses naissantes pièces, En habit de
marquis
, en robes de comtesses. Venaient pour diffamer s
, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu : L’autre, fougueux
marquis
, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour
e rôle du vicomte de L’inconnu, ainsi que dans ceux de médecins et de
marquis
ridicules. » Les rôles de femme que Hubert jouait
persuadait, avec raison, que la bienveillance, l’amitié même dont la
marquise
pénitente lui avait donné des témoignages au mome
n, laisseraient bientôt renaître les jalousies et les défiances de la
marquise
rentrée en faveur. Le 27 octobre, elle écrivait,
de leur théâtre ; & les plaisans du théâtre de Moliere, sont des
marquis
& des gens de qualité. Les autres n’ont joué
à Molière d’égayer plus d’une fois le public aux dépens de ces jeunes
marquis
éventés, dont Turlupin était le modèle, et Mascar
re pour favoriser les folles amours de M. Jourdain auprès d’une belle
marquise
dont il est lui-même l’amant ; et, ce qui n’est p
s seigneurs ; Tout petit prince a des ambassadeurs ; Tout
marquis
veut avoir des pages. M. Jourdain est le type de
lle, elle est exactement rimée sur celle de Moliere. Don Juan. Tout
Marquis
veut avoir des Pages. Il n’est rien si commode, V
’en était pas. Segrais raconte que le cardinal envoya Boisrobert à la
marquise
, pour lui demander son amitié, mais à une conditi
Je veux qu’aujourd’hui même il puisse plus que moi : J’en ai fait un
Marquis
, je veux qu’il fasse un Roi. S’il a tant de valeu
vec plus de raison Que moi qui n’en connois que la race & le nom.
Marquis
, prenez ma bague, & la donnez pour marque Au
le ses inséparables tablettes, dessine ou prend des notes, d’après le
marquis
qui peigne sa perruque en grondant une petite cha
gré la scène du sonnet et celle des portraits, malgré les deux petits
marquis
, malgré Basque, il est un peu froid à la représen
ous plaît… Or sus commençons… Bon ! voilà l’autre qui prend le ton de
marquis
! Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle où l
loit attendre. » Une autre fois, à Versailles, il imagine de faire un
marquis
ridicule cherchant une place sur le théâtre et en
chant une place sur le théâtre et engageant une conversation avec une
marquise
placée dans la salle. Avant d’afficher une pièce
tenaient l’auteur de L’École des femmes contre les dédains des petits
marquis
. Molière, comédien, atteignit mieux que le plus p
ne de servante, Nicole. S’avise-t-il de vouloir faire de sa fille une
marquise
, malgré elle ? Madame Jourdain sera là pour lui d
ntir et de vous parjurer, pour un gentilhomme ! » ; à tous les petits
marquis
, enfin, qu’ils sont des cervelles creuses. N’est-
rebutés. L’ignorance et l’erreur à ses naissantes pièces, En habit de
marquis
, en robe de comtesses, Venaient pour diffamer son
u, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu. L’autre, fougueux
marquis
, lui déclarant la guerre, Voulait venger la Cour
robert ; Le Parasite de Tristan ; Damon et Pythias de Chappuzeau ; Le
Marquis
ridicule, ou la Comtesse faite à la hâte de Scarr
us amusant, à la vérité, qu’instructif. Aussi les médecins, & les
marquis
, qu’il a peints plusieurs fois dans des attitudes
reproché de s’être répété quelquefois, comme dans la scéne60 des deux
marquis
du misantrope, imitée en partie de celle61 de Val
L’ignorance & l’erreur, à ses naissantes piéces, En habits de
marquis
, en robes de comtesses, Venoient pour diffamer
Pour prix de ses bons mots, le condamnoit au feu. L’autre, fougueux
marquis
, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la cou
es et des détails qui donnent une idée des mœurs du temps. Le rôle du
marquis
, quoique un peu forcé, est cependant l’image de c
et de la galanterie cavalière et impertinente des gens de qualité. Ce
marquis
-là n’est autre que l’Epine, le parent de madame l
tilhomme manceau. Mais l’amour fait descendre volontiers monsieur le
marquis
de sa haute sphère. Moi, j’aime, dit-il, À pour
rs. Le jeu, dit-il, Rassemble tout ; il unit à la fois Le turbulent
marquis
, le paisible bourgeois. La femme du banquier, dor
très remarquable. On y trouve beaucoup d’intérêt et de mouvement. Le
marquis
ivrogne et libertin, les femmes d’humeur galante,
e idée aussi exacte des jeunes courtisans de cette époque, des petits
marquis
, comme on les appelait, que les délicieux rôles d
re, et demande si ce n’est point une terre appartenant à son frère le
marquis
. À soixante ans passés, il a conservé les airs sa
il dans la pièce ? Aucun. Mais, dira-t-on, au dénouement, lorsque les
marquis
et la prude Arsinoé ont dévoilé l’odieux manège d
tions. Néanmoins, malgré de si louables efforts, comme ses allures de
marquis
perçaient toujours et prenaient le dessus, il n’e
té de Rambouillet tout entière se piquât de la même simplicité que la
Marquise
et sa famille ; mais s’il était un peu plus orné,
nd, le siècle où tu naquis, S’il eut ses grands héros, eut ses petits
marquis
, Ses faux savants gonflés de leurs minces mérites
oit ordonné. La Comtesse. Comment se portent mes deux autres fils, le
Marquis
& le Commandeur ? Bobinet. Ils sont, Dieu gra
ous croyez malheureux, sachez qu’il n’en est rien. . . . » En vérité,
Marquis
, interrompit encore Lucile, vous me faites dire l
core un mystère de l’existence du duc du Maine et de son frère, cette
marquise
avait à la cour un petit appartement où la maître
comme ii disait autrefois dans l’Impromptu qu’il fallait toujours-un
marquis
pour divertir la compagnie il semble à partir de
r divertir la compagnie il semble à partir de 1665 avoir remplacé les
marquis
par des docteurs. La farce de L’Amour médecin est
tères qu’un tableau de la société élégante du temps où Molière écrit.
Marquis
fats, hommes de qualité-auteurs et qui lisent leu
t berner ses favoris. Il est vrai qu’il laissait dauber aussi sur les
marquis
. Lui aussi avait de l’impartialité. Au fond il ai
nt la nature et la déguisent, ce sont : « précieuses de toute espèce,
marquis
ridicules, prudes sur le retour, barbons amoureux
èle à votre femme s’il ne s’agissait pas de vous pousser auprès d’une
marquise
et de lui faire une cour galante. Même s’efforcer
s de faire penser. Dans l’Impromptu de Versailles, Molière suppose un
marquis
qui se demande si Molière ne va pas être à court
e sujet et il lui fait répondre : « Plus de matière ? Eh ! Mon pauvre
Marquis
, nous lui en fournirons toujours assez… Crois-tu
c les mêmes embrassades et les mêmes protestations d’amitié… Va, va,
Marquis
, Molière aura toujours plus de sujets qu’il n’en
ombre parmi les beaux esprits de profession, et si l’on joue quelques
marquis
, je trouve qu’il y a bien plus-de quoi jouer les
argent ; L’on aime mieux entendre une Turlupinade Que… — Par ma foi,
Marquis
» notre siècle est malade. Le Boulanger de Chalu
épond : à la Cour et au parterre. Au parterre d’abord : « Tu es donc,
Marquis
, de ces messieurs du bel air, qui ne veulent pas
ir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? […] Apprends,
Marquis
, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens
e Pompadour, disait à Louis XV quelque chose qui ne plaisait pas à la
marquise
et qu’elle ne voulait pas qui fût vrai : « Vous n
lards qui font les précieux. De même il nous présente directement des
marquis
ridicules et il nous présente le Bourgeois gentil
is ridicules et il nous présente le Bourgeois gentilhomme qui fait le
marquis
. La différence c’est que paysan qui singe le méde
es : « Ce sonnet a été loué chez une princesse » exactement comme le
Marquis
dit au Bourgeois gentilhomme : « J’ai parlé de v
est déjà la Marquise de la Pluralité des mondes de Fontenelle, cette
marquise
qui, par parenthèse, était la propre fille de Mme
qu’il est, se brouille avec sa très bonne femme pour courir après des
marquises
et il va marier sa fille avec le fils du Grand Tu
te de la bouffonnerie, avec le premier imbécile ou escroc qui se dira
marquis
. Une famille désorganisée par l’avarice, c’est l’
énie des Grands, les fit rire de leurs défauts, et osa substituer nos
Marquis
aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaien
a presque aucun rapport avec le reste. Un Chevalier railleur dit à un
Marquis
, zélé partisan de Molière : Hors Molière, pour v
habuit successorem Belus Rex assyriorum ? Ninum 32, répondit le jeune
Marquis
. Mde. de Villarceaux, frappée de la ressemblance
nts en France, que tous ceux que Molière avait joués jusqu’alors. Les
Marquis
, les Précieuses, les Médecins ont souffert doucem
ôle du Vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux des Médecins, et des
Marquis
ridicules. Les rôles de femme, que Hubert* jouait
énie des Grands, les fit rire de leurs défauts, et osa substituer nos
Marquis
aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaien
re Acteur, C’est toi, dont les plaisanteries Ont guéri du
Marquis
l’esprit extravagant : C’est toi qui, par t
nts acheteurs, observer déjà les manières, l’habit, le langage de ces
marquis
et précieuses qu’il voyait arriver dans leurs cha
gens, l’exposèrent, dès qu’elle fut mariée, à la lâche assiduité des
marquis
désœuvrés, qui même ne prenaient pas la peine de
our faire taire les allusions. Nous avons vu à quoi cela réussit. LE
MARQUIS
. [...] Chevalier ! LE CHEVALIER. Quoi ! LE MARQU
cela réussit. LE MARQUIS. [...] Chevalier ! LE CHEVALIER. Quoi ! LE
MARQUIS
. Juge nous un peu sur une gageure que nous avons
eu sur une gageure que nous avons faite. LE CHEVALIER. Et quelle ? LE
MARQUIS
. Nous disputons qui est le marquis de la Critique
le rôle de don Juan, si non la critique devenue plus sérieuse de ces
marquis
déjà châtiés peu après son mariage (dans la Criti
ut d’abord que quelques représentations et peu suivies. Messieurs les
marquis
critiquaient et prétendaient que Molière était fo
Du Parc, à laquelle son grand air avait fait donner le surnom de « la
Marquise
», que, dans la plupart de ses rôles, sa beauté e
21 ; mais c’était compter sans la colère des précieuses, le dépit des
marquis
ridicules et les intrigues de la jalousie. Elle f
rintendante. Puis, le lendemain 14, La Grange nous l’apprend, « M. le
marquis
de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’École
ueur bien par hasard, mais toujours comptable exact, ajoute : « M. le
marquis
de Richelieu donna à la troupe 80 pistoles d’or,
s si plein de lui-même, selon la clef, c’était le jeune Boursault. Ce
marquis
ridicule dont tous les raisonnements et toute la
ment de la cour et du bon goût du courtisan éclairé, en opposition au
marquis
ridicule et à ses critiques absurdes. Mais il par
ontrefaire quelques acteurs de l’hôtel de Bourgogne, pour se rire des
marquis
. « Oui, toujours des marquis. Que diable voulez-
l’hôtel de Bourgogne, pour se rire des marquis. « Oui, toujours des
marquis
. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un cara
e voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le
marquis
d’aujourd’hui est le plaisant de la comédie, et c
urs, de même dans toutes nos pièces de maintenant il faut toujours un
marquis
ridicule qui divertisse la compagnie. » Cela ne
r la scène de l’hôtel de Bourgogne, et De Visé, dans sa Vengeance des
Marquis
, dit : « Il fut à peine placé sur ce théâtre roya
Et ne dormait-on pas s’il n’en eut fait venir ? l’autre où Dorante,
marquis
ridicule, dit en parlant de Molière : Je soutien
Madame, avez-vous vu, dans ces tapisseries, Ces héros de romans ? LA
MARQUISE
. Oui. LE MARQUIS. Belles railleries ! ALCIDON. Il
vu, dans ces tapisseries, Ces héros de romans ? LA MARQUISE. Oui. LE
MARQUIS
. Belles railleries ! ALCIDON. Il est fait tout de
retirait comme acteur et à celle de sa femme, ce qui faisait dire au
marquis
des Amours de Calotin, pièce jouée au Marais, don
t garni d’orangers, M. de Molière, dit La Grange, fit un prologue en “
marquis
ridicule” qui voulait être sur le théâtre malgré
gardes, et eut une conversation risible avec une actrice, qui fit la “
marquise
”, placée au milieu de l’assemblée ». C’était une
ut. » La juste guerre de représailles que Molière avait déclarée aux
marquis
ridicules ne l’avait point privé de l’estime des
l’excellent La Fontaine, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout
marquis
veut avoir des pages. Ce fut à Chambord, le 14 o
s fonctions de valet de chambre. Ce silence suffit pour persuader aux
marquis
et aux comtes, qui n’avaient point oublié leurs a
malgré lui, dom Garcie, Arnolphe de L’École des femmes, Molière et le
Marquis
ridicule de L’Impromptu de Versailles, Moron et L
aires. 44. Réponse à l’Impromptu de Versailles, ou la Vengeance des
Marquis
(par De Visé), scène vii. 45. Épître dédicatoire
de Vincennes à Versailles que le 15. 53. Sc. iii de La Vengeance des
Marquis
, p. 113 et 114 des Diversités galantes, Paris, 16
illes, et où devait être joué L’Impromptu de Versailles, pièce où les
marquis
sont l’objet du plus sanglant outrage et du plus
qui avait fait donner à sa rivale, mademoiselle du Parc, le surnom de
Marquise
31. Celle-ci pouvait plaire à l’humeur un peu gui
que d’agir autrement. Furetière, dans le Roman bourgeois, parle d’un
marquis
qui s’était sur ce point donné un ridicule : « Il
visé de prendre de l’humeur de certaines attaques dirigées contre les
marquis
, et de malmener, pour cela, Molière, jusqu’à la b
squ’à la brutalité. Ce seigneur était M. de la Feuillade. La scène du
marquis
de la tarte à la crème, dans la Critique de l’Éco
ent une violente indignation, non seulement dans la cabale des petits
marquis
, si bien moqués par la Critique de l’École des Fe
rtoire. Voici un article fort curieux de L’Inventaire : « Un habit du
Marquis
des Fâcheux, consistant en une rhingrave de petit
quer, en pleine Galerie du Palais, de Molière jouant la tragédie ; le
marquis
l’arrête tout à coup, dans l’imitation bruyante q
tre amy, nous sommes au Palais. ALCIDON. Et pour estre au Palais ? LE
MARQUIS
. Est-ce
. Que dira-t-on de moy ? LE
MARQUIS
. Morbleu ! n’as-tu pas peur qu’on se moque de toi
cène nous ferait, toutefois, penser qu’il eût peut-être en vue Mme la
marquise
de Maulny, par préférence à toute autre : « Le s
que de ses critiques. Chacun y trouva son lot, son coup de fouet : le
Marquis
ridicule, qui, pour faire de la critique de grand
dire que les masques furent reconnus et sans retard montrés au doigt.
Marquis
et Climène, qui étaient du monde, ne dirent mot,
rgogne : La Réponse de l’Impromptu de Versailles, ou La Vengeance des
Marquis
. Il se croyait des droits, plus que personne, à v
même, il fait dire par Brécourt, dans L’Impromptu, : « Je te promets,
marquis
, qu’il fait dessein d’aller sur le théâtre rire,
on attention. Dernièrement, étant à la Contre-Critique,. Je reçus là,
marquis
, un plaisir angélique. Comme de notre peintre on
les ont, de vous souvenir qu’alors les nobles de fausse monnaie ; les
marquis
sans marquisat, les barons sans baronnie, couraie
pas grand-chose. Après que nous fumes sortis, ajoute Gourville, M. le
marquis
de Sillery m’avoua qu’il avait peine à croire ce
gretter de n’y être pas seulement ridicule, comme au temps des petits
marquis
. Auprès de l’odieux rôle du comte Dorante, celui
iennent d’une découverte faite, il y a neuf ans, à Avignon, par M. le
marquis
Henri de la Garde, et mise en lumière par Joseph
n monde à cent lieues de celui de la Cour, aux antipodes de celui des
Marquis
! Il suffisait qu’Alceste parût chez Célimène ave
; il fallait supprimer tout cela. Comment faire dire, en effet, à un
marquis
, poudré à frimas, qu’il porte une perruque blonde
applaudi de même. Il s’est amusé du bel esprit de cour et des petits
marquis
ridicules, comme de gens de sa connaissance. Il y
a scène dernière du second acte, quand Alceste voyant rire les petits
marquis
, leur lâche une si vive riposte, la situation, te
e en aucune façon ; elle l’était avec Molière, qui. pour riposter aux
marquis
, reprenait leur rire sur un ton encore plus haut
, et je ne crois pas, que même du temps de Molière, il y eût un petit
marquis
plus admirablement impertinent que Delaunay et ri
monde, à cent lieues de celui de la cour, aux antipodes fie celui des
marquis
! Il suffisait qu’Alceste parut chez Célimène ave
série, t. LXIII, p. 71, et L’Histoire de Daniel de Cosnac, par M. le
marquis
de T…, Recueil A-Z, volume A, p. 183. 80. M. de
sur sa politesse empressée, Oronte sur sa manie de poète, les petits
marquis
sur leur fade galanterie, et Célimène elle-même s
type d’une Arsinoé12. La curiosité s’est aussi exercée sur les deux
marquis
de la pièce. On a cru reconnaître dans Clitandre
ituelles, leurs contorsions et leurs habits ridicules ? Mais pour nos
Marquis
modernes, ils sont sérieusement impertinents,
gens de la province, les gens de l’entriguet, et le théâtre pour les
marquis
. Ceux-ci ne se plaçaient pas seulement sur les cô
rie, il n’avait pas encore obtenu le privilège de prendre le titre de
marquis
. Si Molière eût vécu jusque-là, il se serait peut
re eût vécu jusque-là, il se serait peut-être diverti, en trouvant un
marquis
dans sa famille. « L’archevêque de Paris commenç
é dans un des vestibules d’honneur du Palais-Bourbon. En outre, M. le
marquis
de la Ferté-Meun et M. le duc d’Ayen, héritiers d
s. Molière n’aurait-il pas trouvé l’indication de cette scène dans Le
Marquis
ridicule de Scarron (1656) ? Stéphanie dame portu
me, promise par son père à Dom Blaize Pol, marquis de la Victoire (le
marquis
ridicule). Voulant épouser Dom Blaize, et ayant r
e, qu’il achete & qu’il entretient à grands frais. LE RETOUR. Le
Marquis
, homme unique pour apprendre à un enfant de famil
un & demi pour cent d’intérêt. LE RETOUR. Clitandre, Lucile, le
Marquis
& Cidalise sont à table dans la maison de Gér
a main ; celui-ci les donne bonnement. Est-il naturel que, croyant le
Marquis
un frippon, il craigne ses violences en plein jou
ces qu’être années d’absence et de guerre intestine, la maison de la
marquise
était fort délaissée. Dirai-je que la mort de Voi
ans doute préférable qu’Achille ne parût pas sur la scène en habit de
marquis
, les cheveux frisés, poudrés, avec des talons rou
’appuyait, il eût prononcé impunément une phrase comme celle-ci : Le
marquis
aujourd’hui est le plaisant de la comédie ; et co
rs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un
marquis
ridicule qui divertisse la compagnie 426.« Je tre
re un homme qui avait eu l’honneur de faire rire le roi au dépens des
marquis
et des ducs. Louis XIV fut mécontent, fit asseoir
et des bavards qui faisaient déraisonner l’esprit. Ce que la vieille
marquise
aimait, ce qu’elle aurait voulu entretenir dans s
er, Thalie aux pieds légers, Melpomène en sa pourpre, et vous trouvez
mademoiselle Marquise
, mademoiselle Desmâtins, mademoiselle Laguerre et
ment, tel président au Parlement, tel chevalier de Saint-Louis, telle
marquise
occupée à profiter et à médire de Notre-Seigneur
de ce temps-ci. Arrive alors, moitié satin et moitié velours, moitié
marquis
et moitié soldat, Fleury lui-même. À peine au mon
je ne reconnais pas le droit de porter des socques. Comme aussi M. le
marquis
de Moncade ne peut pas mettre deux fois les mêmes
à peu des alarmes qu’il avait causées à tous et à chacun, aux petits
marquis
et aux bourgeois, aux précieuses et aux hypocrite
mots de celui-là, où ils soupaient tête à tête aux dépens des petits
marquis
; le temps n’est plus où la comédie riait, folâtr
te, chevalier d’industrie, et la marquise Dorimène, entretenue par le
marquis
, vous en verrez bien d’autres, je vous jure, avec
ont des joueurs, des escrocs, des filous, des chevaliers Dorante, des
marquises
Dorimène, et avec un moins de sans-gêne encore ;
cette époque était proche. En effet, les comtes, les chevaliers, les
marquises
, et même les valets et les soubrettes de Regnard
est amusé à badigeonner du fard le plus charmant, ses aimables petits
marquis
. Comparez seulement ce stupide Derville au beau M
ni lieu, ni parents ; ni amis, ni état dans le monde. Ce n’est pas un
marquis
, ce n’est pas un bourgeois, il n’est ni de la vil
onnes fortunes, et son superflu suffirait à vingt financiers, à vingt
marquis
. Quand il a dit toutes sortes d’impertinences et
nt nous crever dans la main, dit le baron. L’instant d’après entre un
marquis
: « de la chandelle ! du feu ! une bassinoire ! A
handelle ! du feu ! une bassinoire ! Ah ! les mauvais comédiens ! »Ce
marquis
-là, lui aussi, revient de L’Homme à bonnes fortun
nos ancêtres, leurs travers nous appartiennent. Nous revendiquons nos
marquis
d’autrefois, si peu différents d’ailleurs des mar
evendiquons nos marquis d’autrefois, si peu différents d’ailleurs des
marquis
d’aujourd’hui, dont les parchemins sont à la cais
ine : L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes pièces, En habits de
marquis
, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer so
i dit que si ses gens eussent été près d’elle, elle eût fait jeter le
marquis
par les fenêtres. Il est vraisemblable que l’époq
qu’il dit à l’occasion d’une épigramme qu’il avait faite contre M. le
marquis
de… C’était une espèce de fat constitué en dignit
nstitué en dignité : on sait que la fatuité est de tous les états. Le
marquis
offensé se trouvant chez M. de M… en présence de
point tout ce sérieux qui est répandu dans cette pièce. D’ailleurs le
marquis
était la copie de plusieurs originaux de conséque
s de ses amis. Un jour qu’il dînait en nombreuse compagnie avec M. le
marquis
de M…, dont le page, pour tout domestique, servai
ner ailleurs ; la patience lui échappa à la fin. « Eh ! je vous prie,
marquis
, dit-il à M. de M…, donnez-nous la monnaie de vot
convenait qu’à des gens de lecture. « Que m’importe, s’écriait M. le
marquis
…, de voir le ridicule d’un pédant ? est-ce un car
rôle du vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux de médecins, et de
marquis
ridicules. »Les rôles de femme que Hubert jouait
vérité de ce fait, en désignant mademoiselle du Parc par le surnom de
marquise
, en lui faisant adresser deux pièces de vers recu
mademoiselle du Parc pour Paris, commence par ce vers : Allez, belle
marquise
, allez en d’autres lieux. celle de Thomas, par :
ce. Pierre Corneille lui a encore adressé les délicieuses stances :
Marquise
, si mon visage A quelques traits un peu vieux, S
; il frappa impunément, et au grand plaisir de Louis, sur les petits
marquis
, les petits barons, les chevaliers, les élus et l
vengeances dans lesquelles il était de moitié. Il faut avouer que ces
marquis
, ces barons, ces Mascarilles en velours et en épé
rgeois enrichi. Dans Le Bourgeois gentilhomme, Molière nous montre un
marquis
escroc et une comtesse qui est une franche aventu
e d’Alcidas et de Sganarelle est des plus plaisantes. La politesse du
marquis
, l’étonnement mêlé de peur du bourgeois, sont du
deux amants de sa femme, M. de Guiche et M. de Lauzun. Cette fois les
marquis
sont voués au plus cruel ridicule ; à ce point, q
isté à la première représentation du Misanthrope, ne voulut plus être
marquise
. Quant à ceux qui aiment un peu de coquetterie da
— « Eh ! pourquoi pas ? On peut rencontrer un insolent, disait cette
marquise
. » Ô parfum ! ô tendresses ! ô folie heureuse ! ô
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