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1 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
CHAPITRE VIII. Le Mariage . Est-ce par nécessité de comédie, et pour four
s l’autre, pour nous transformer en anges ou en bêtes. La question du mariage n’est point à discuter dans une société polie, et
affinement de l’esprit et du corps rendent quelquefois la pratique du mariage plus difficile. Dans l’intimité d’êtres très déli
, trouve irrégulier le procédé des amants qui débutent d’abord par le mariage ., n’est-ce pas la raison même qui répond, avec la
vées, il ajoute, avec la dignité de l’honnête homme et du père : « Le mariage est une chose sacrée, et c’est faire en honnêtes
pourtant sans cesse attaquée par des utopistes des deux sexes, que le mariage est la base, et la moralité de toute société huma
us risibles de Molière. Quand don Juan fait sa belle tirade contre le mariage et le faux honneur d’être fidèle, quand il demand
us touchante par Elmire dans le Tartuffe.   Quand Armande fait fi du mariage , se plaint de ce qu’il offre de dégoûtant, de la
i les porte à s’aimer ; et cet amour peut, doit être satisfait par le mariage , seulement. Le bon sens le dit, et Molière le rép
sonne... Je vois que dans le monde on suit fort ma méthode, Et que le mariage est assez à la mode, Passe pour un lien assez hon
pas à hésiter sur l’opinion ni sur l’influence de Molière en fait de mariage  : le mariage est une chose sainte à laquelle sont
r sur l’opinion ni sur l’influence de Molière en fait de mariage : le mariage est une chose sainte à laquelle sont obligés les
qui est positifs et qui, en vrai négociant, trouve qu’il n’y a pas de mariage raisonnable sans argent : Quand on ne prend en d
udes, les douleurs , les jalousies, les infidélités et les coups ? Le mariage est la boîte de Pandore.   Voici le chapitre scab
oraliste paraît encore plus admirable que son inébranlable raison. Le mariage est doux, mais à une condition indispensable : c’
t résumer en trois mots, le lien honnête et doux de Molière, c’est le mariage fait par amour, nature et raison : rare alliance
des Maris ou l’École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est « le beau mariage de la jeune Dorimène, fille du seigneur Alcantor,
ec le seigneur Sganarelle, qui n’a que cinquante-trois ans… 0 le beau mariage , qui doit être heureux, car il donne de la joie à
, pas une comédie où elle ne se trouve plus ou moins accentuée. Si le mariage n’a d’autre mobile que la volupté, il devient sem
e mariage n’a d’autre mobile que la volupté, il devient semblable aux mariages de don Juan, où « lorsqu’on est maître une fois,
n y est poussé par l’orgueil d’une noble alliance, il tourne comme le mariage de George Dandin, « qui est une leçon bien parlan
l’infini et toujours la même ; c’est l’affirmation continuelle que le mariage ne peut être bon ni heureux s’il ne repose que su
es et les, prévenances de l’amour535 ; si, comme dit Mlle Molière, le mariage ne changeait pas tant les gens 536 ; s’ils néglig
ne Philaminte ou une Célimène, sans doute alors qu’on verrait plus de mariages heureux, et que les Elmires seraient moins rares.
nages mis sous les yeux du spectateur offrent en exemple la morale du mariage  ; mais encore, de tous les discours mis çà et là
ui, réunies et mises en ordre, constituent un véritable code moral du mariage  : je demande de quel auteur dramatique ou de quel
e ou de quel romancier on en peut tirer autant ?   Les Préceptes du Mariage . I. « Le mariage est une chose sainte et sac
on en peut tirer autant ?   Les Préceptes du Mariage. I. « Le mariage est une chose sainte et sacrée539, une chaîne à l
es libertins ne font jamais une bonne fin541. » II. « Les suites du mariage sont des enfants et un ménage542. » III. « ...C
suivie, Doit faire les douceurs d’une innocente vie543. » IV. « Le mariage est pour toute la vie, et de là dépend tout le bo
se doit jamais faire qu’avec de grandes précautions545. » VI. « Un mariage ne sauroit être heureux, où l’inclination n’est p
VII. « Une grande inégalité d’âge, d’humeur et de sentiments rend un mariage sujet à des accidents très-fâcheux548. » VIII. C
omédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel en le faisant aboutir au mariage , et chap. VI, Ce que c’est que les mariages du th
l en le faisant aboutir au mariage, et chap. VI, Ce que c’est que les mariages du théâtre : « On commence par se livrer aux impr
r aux impressions de l’amour sensuel ; le remède des réflexions ou du mariage vient trop tard ; déjà le faible du cœur est atta
être, sans songer à ce qu’on pourra devenir après (chap. V)… Que les mariages des théâtres sont sensuels, et qu’ils paraissent
522. Sur les deux Écoles, voir plus haut, chap. V, p. 96. 523. Le Mariage forcé, sc. II, III. 524. Les Femmes savantes, a
, sc. I. 527. Les Femmes savantes, le Malade imaginaire. 528. Le Mariage forcé, le Mari confondu. 529. Les Femmes savan
Le Malade imaginaire. 530. Le cocu imaginaire, les deux Écoles, le Mariage forcé. 531. Voir plus haut, chap. VII, p. 122, n
Maris, act. I, sc. II. 536. L’lmpromptu de Versailles, sc. I : « Le mariage change bien les gens. » 537. Le Tartuffe, le Bo
ginaire, act. III, sc. IV. Comparez, l’Avare, act. I, sc. VII : «  Le mariage est une grande affaire ; il y va d’être heureux o
2 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron,
I, duquel il devint un des Chambellans, vraisemblablement lors de son mariage , dont le contrat fut signé le 19 janvier 1630, av
ut pas d’enfants. Il paraît que le comte de Modène contracta ces deux mariages par déférence pour son père, plutôt que par incli
Paris pour Rome, vers la fin de l’année 1646, afin de faire casser le mariage du duc avec une femme qui le gênait13. Le succès
elène Bejard, et de M. de Modène24. Il soupçonne même qu’il y a eu un mariage secret entre ce père et cette mère, ce que l’extr
de penser. Il ne fut engagé par Molière qu’en 1670, huit ans après le mariage de son directeur, dont la tradition était conséqu
de Grésinde, le 31 mai 1677, dans l’acte de célébration de son second mariage avec Isaac-François Guérin, en sorte qu’elle n’es
l lui avait donné le nom de mademoiselle Molière28 ; après son second mariage , elle fut inscrite sur le rôle de 1680, sous les
rvera que les prénoms sont inscrits ainsi : Armande-Grésinde, acte de mariage de 1662 ; premier enfant, 1664 ; second, 1665 ; A
; Armande-Claire-Elisabeth Bejard, troisième enfant, 1672 ; Grésinde, mariage avec Guérin, 1677 ; Armande-Grésinde-Claire-Elisa
mme on va le voir, extrait mortuaire de la femme Guérin. Les actes de mariage , qui devraient être les plus exacts, le sont le m
’aurait pas souffert. Quant à son père, il était mort avant le second mariage de sa fille, puisque Charles de Raimond son frère
nous fit voir, non un simple acte de célébration, mais un contrat de mariage où serait stipulée la dot donnée par la prétendue
. 13. 9. Grimarest (Vie de Molière), dit qu’ils avaient contracté un mariage caché. On trouvera cette vie dans l’édition des Œ
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
artie de sa tendresse afin de guérir Moncade de sa jalousie, avant le mariage . Son fils ne lui écrit point, elle a des chagrins
ier Mariane au Marquis, & qu’elle le force à partir pour faire le mariage plus tranquillement. Pour cet acte, aucun Auteur
euf, à ne vous point mentir, Me déplut ; &, pour rompre un pareil mariage , Je ne le cele point, je mis tout en usage. Valer
vœux s’adressoient à Glycerion. Il veut persuader à son fils que son mariage avec la fille de Chrémès est prêt à être conclu :
marier ; il a trop bien remarqué le trouble de Dave à la nouvelle du mariage . L’ANDRIENNE FRANÇOISE. Tout-à-fait égale, avec l
re trois. L’ANDRIENNE LATINE, Scene III. Dave réfléchit à part sur le mariage de son maître avec la fille de Chrémès : il apper
des chagrins qu’il doit ressentir en voyant approcher l’heure de son mariage , du tort qu’il se fait en suivant les conseils d’
s conseils d’un fourbe : il prie Dave de ne pas détourner Pamphile du mariage projetté. Dave feint de ne pas comprendre ce qu’i
ndrienne ; elle répond que sa maîtresse appréhende de voir casser son mariage , & que cette crainte redouble son mal. Dans l
er sa fille, y consent maintenant ; son pere le presse de conclure ce mariage . Mysis l’entend, tremble qu’il n’abandonne l’Andr
urra les séparer : il prie Mysis de ne point parler à sa maîtresse du mariage auquel on veut le forcer. L’ANDRIENNE FRANÇOISE.
re s’il l’épouse. Ils projettent de rompre ou du moins de différer ce mariage . Charinus renvoie Byrrhia qui n’est bon à rien. L
ne II. Dave cherche par-tout son jeune patron pour le rassurer sur le mariage qu’il redoute : il le trouve enfin, il est charmé
cun préparatif pour la noce, que Simon a vraisemblablement supposé le mariage qui les alarme. Charinus va faire agir ses amis p
urberie. Simon le prie de lui dire la vérité, & lui demande si le mariage ne fait aucune peine à son fils : il craint le co
lui dit que Pamphile est piqué du peu de dépense qu’on fait pour son mariage . Dave. A peine, dit-il, mon pere a-t-il dépensé
que l’accouchement de l’Andrienne n’est qu’une feinte pour rompre le mariage projetté, & qu’on poussera l’artifice jusqu’à
rer un enfant nouveau né. Simon lui dit d’aller tout préparer pour le mariage . Simon ne sait pas trop s’il doit se fier à Dave 
es chagrins, se jette aux pieds de Chrémès, lui montre son contrat de mariage , l’assure qu’elle est citoyenne, & le conjure
ié, son portrait, celui de sa famille, & les circonstances de son mariage . Si nous n’avons point parlé, dans le Chapitre pr
4 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
Panurge de Rabelais et que lui-même devait porter à la scène dans le Mariage forcé, c’est-à-dire à se demander pourquoi il n’a
ique. Enfin, Armande semble n’être montée sur le théâtre qu’après son mariage  ; elle ne fait point partie de la troupe de Moliè
cette École des maris, dont la première représentation ne précéda son mariage que de quelques mois. Je n’hésite pas à y voir le
précédent, Molière avait fait part à ses camarades de ses projets de mariage et pris ses mesures comme directeur. Sœur et femm
i accorda, pour lui ou pour sa femme s’il se mariait. » Le contrat de mariage fut signé, le 23 janvier 1662, dans la maison de
vres tournois de douaire. Un mois après, le lundi 20 février 1662, le mariage était célébré à Saint-Germain-l’Auxerrois, en pré
et acte de célébration, tombent les diverses fables imaginées sur le mariage de Molière. La présence de Jean Poquelin et de An
titres qu’on voulait ; en revanche, pas plus alors qu’aujourd’hui, un mariage ne pouvait être célébré à l’église sans la produc
rême ; l’église n’était pas déserte ce jour-là ; il y eut sept autres mariages avec celui de Molière ; ce mariage n’eut pas lieu
ce jour-là ; il y eut sept autres mariages avec celui de Molière ; ce mariage n’eut pas lieu à dix heures du soir, mais entre n
isite » chez M. d’Équevilly, Molière avait officiellement annoncé son mariage à ses camarades assemblés. Rencontre piquante : c
erie et un parti-pris d’admiration, qui témoignent, après huit ans de mariage , d’un amour aussi vif et aussi ardent que le prem
ésentée le 1er juin 1663, c’est-à-dire un an et quatre mois après son mariage  : Molière n’avait voulu la laisser débuter qu’apr
eu méchante ; assez d’esprit ; peu de bonté. Elle ne joue pas dans le Mariage forcé, qui est du 29 janvier 1664, car le 19 elle
e Molière, parmi les costumes de sa femme, « un habit d’Égyptienne du Mariage forcé, en satin de plusieurs couleurs. » La Princ
é de bonté, montrent, en quelque sorte, l’Elmire du Tartuffe avant le mariage . Angélique du Malade imaginaire fut le dernier rô
tait, la lune de miel de ce ménage aurait vraiment trop peu duré : le mariage est du 20 février 1662 et l’École des femmes du 2
mploie, c’est qu’il n’en redoute pas l’application pour lui-même. Le Mariage forcé et George Dandin offrent peut-être des allu
ne jeune personne qui, d’ailleurs, n’a rien à se reprocher. » Avec le Mariage forcé nous sommes au commencement de 1664, au mil
ent de 1664, au milieu de 1668 avec George Dandin ; après deux ans de mariage , à plus forte raison après six ans, les conséquen
trouvaient déjà dans Don Garcie de Navarre, représenté un an avant le mariage de Molière. En revanche, que de tirades brûlantes
x que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagemens. Aussi le mariage ne ralentit point mes empressemens ; mais je lui
l’un et à l’autre une sympathie sans mélange. Elle l’aimait avant son mariage avec Armande ; et, quoi qu’en dise l’auteur de la
e nature à froisser Armande. Au lieu de cela, un an à peine après son mariage , on le voit habiter la même maison que son ancien
demeurait dans leur maison et qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage . » Elle exagérait sans doute un peu en précisant
discorde qui l’avaient troublé. Il semble que peu de temps après son mariage , il avait déjà pris semblable mesure et s’était i
son camarade François Guérin d’Estriché. On lui a reproché ce second mariage avec beaucoup de sévérité. La veuve de Molière se
lus belle que jamais ; elle n’avait pas été heureuse dans son premier mariage  ; la vie lui devait un dédommagement. Ce dédommag
tion une fois connue, ne pas reconnaître que la nécessité d’un second mariage s’imposait à elle ? Ce qui prouve bien que, dans
u’employait en parlant du premier mari de sa mère, un fils né de leur mariage  : en 1698, à peine âgé de vingt ans, ce jeune hom
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
Chapitre II Notice de la cour dans la période de 1600 à 1610. —  Mariage de Henri IV avec Marie de Médicis. — Mariage de C
ériode de 1600 à 1610. — Mariage de Henri IV avec Marie de Médicis. —  Mariage de Catherine de Vivonne avec le marquis de Rambou
1599, Henri IV avait obtenu de la cour de Rome la dissolution de son mariage avec Marguerite de Valois, sœur de Henri III. L’a
secondes noces Marie de Médicis, âgée de 27 ans ; il en avait 46. Ce mariage n’empêcha pas le cours de ses galanteries. Le règ
bouillet. La première année du xviie  siècle, l’année 1600, époque du mariage de Henri IV avec Marie de Médicis, fut aussi cell
oque du mariage de Henri IV avec Marie de Médicis, fut aussi celle du mariage de Catherine de Vivonne, âgée de 16 ans, avec Cha
a maria au prince de Condé (qui passait pour être son fils). Après le mariage de la princesse, il continua à intriguer près d’e
engeait par des sarcasmes. « Vous voulez, disait-elle au roi avant le mariage , la marier à votre fils (car vous m’avez dit qu’i
s (car vous m’avez dit qu’il l’était), pour la lui enlever. »Après le mariage , elle disait :« Le roi a voulu abaisser le cœur a
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
fusant de nommer un enfant avec lui, parcequ’elle entend dire que les mariages entre compere & commere ne sont pas heureux.
s des amants, la crainte de se voir négligé par eux-mêmes, après leur mariage , le ramene bientôt à son sentiment. Cependant il
n pere a mandé un Notaire, elle espere que c’est pour leur contrat de mariage . Desronais l’exhorte, si cela n’est pas, à faire
elle n’en a point : elle apprend à son amant qu’elle est née avant le mariage de sa mere & de son pere, qui ne subit le jou
l’hymen que pour lui faire un sort. Ils reviennent au projet de leur mariage , & s’occupent des égards qu’ils auront après
ile la véritable cause de ses transports. Alors Dupuis annonce que le mariage est encore loin ; il cherche à donner des alarmes
lle. Dupuis feint de se laisser fléchir, il veut prendre jour pour le mariage  ; on choisit le jeudi. Dupuis dit à Desronais qu’
faux-fuyants, déclare qu’il se défie de tous les hommes, & que le mariage ne se fera qu’après sa mort. Mariane accourt, de
ettres que Milord lui a écrites pour la séduire, & la promesse de mariage qu’il lui a faite : Milord traite tout cela de pe
es réduisent les plus grands Seigneurs. Voici une promesse absolue de mariage que vous avez signée vous-même à cette jeune fill
Gasparin deux cents mille livres pour donner à Sophie le jour de son mariage , à condition qu’elle prendra un époux de sa main.
ublier son aventure & de montrer sa lettre, si elle ne consent au mariage du Chevalier avec Sophie. Elle envoie chercher le
7 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
avait fait prévoir. Les plus hardis se jettent, tête baissée, dans le mariage  ; grave imprudence qui livre au hasard l’acte le
t bien se marier ; mais il craint les accidents qui peuvent suivre le mariage , et il a pris ses précautions pour les prévenir.
moyen qu’une jeune fille épouse avec plaisir un homme qui lui fait du mariage la peinture suivante : Le mariage, Agnès, n’est
c plaisir un homme qui lui fait du mariage la peinture suivante : Le mariage , Agnès, n’est pas un badinage6 ……………………………………………
out sucre, et au rebours d’Arnolphe, il ne promet que bonheur dans le mariage  : Il jurait qu’il m’aimait d’une amour sans seco
us m’auriez blâmé vous-mêmes de lui faire contracter l’un de ces sots mariages . Je lui ai promis une femme parfaite ; c’est sur
édiocrement favorisés de la fortune, croient préparer à leur fille un mariage meilleur en la montrant au monde dans une parure
il a composées sur l’administration des sacrements, n’a pas oublié le mariage , et voici quelques-unes des recommandations qu’il
oint du tout ce qu’il faut en ménage ; Les livres cadrent mal avec le mariage  ; Et je veux, si jamais on engage ma foi, Un mari
, en un mot, docteur que pour sa femme. Henriette prend la vie et le mariage pour ce qu’ils sont, sans tant raffiner : Les su
ellent. Une douce ironie règne dans sa discussion avec Armande sur le mariage  : … Tout esprit n’est pas composé d’une étoffe Q
preuves de sa tendresse ; elle n’oublie rien pour faire réussir leur mariage . Si son espoir est trompé, si Philaminte est inex
nonce d’une telle ruine ne serait qu’une raison de plus de presser le mariage . Le refus d’Henriette marque son bon sens ordinai
ur de Valère, et elle travaille à satisfaire leurs vœux par un double mariage . Elle connaît la malheureuse faiblesse de son mar
s conditions même, que notre jeune homme n’espère pas trouver dans le mariage un bonheur parfait. Les romans leurrent dangereus
eusement les imaginations inexpérimentées, lorsqu’ils représentent le mariage comme l’état qui réalise tout ce que l’amour a rê
ne sont ici le principal, ce n’est que l’assaisonnement. Il en est du mariage , comme de toutes les conditions humaines, comme d
haiter un plus complet. Voilà ce qu’il est permis de chercher dans le mariage  ; promettre ou espérer davantage, c’est préparer
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
re XI De 1640 à 1650 (5e période.) — Guirlande de Julie en 1641. —  Mariage de Julie de Rambouillet avec le duc de Montausier
voie droite et nette de la raison et de la vertu ? À l’époque de son mariage , Montausier avait à peine trente-cinq ans ; depui
ousa Julie, qui avait trois ans plus que lui. Voilà l’histoire de son mariage , qui n’a rien de remarquable que son opposition a
peut offrir un amant à l’objet de sa tendresse et de son respect ? Le mariage de Julie de Rambouillet avec le duc de Montausier
olière en 1650 contre Les Précieuses ridicules. Il est certain que ce mariage fut la première cause qui mit fin à ce qu’on peut
sèrent deux années à Paris et dans l’hôtel de Rambouillet, après leur mariage . Mais, vers 1648, cette guerre de la Fronde étant
9 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
oin. L’École des femmes emprunterait-elle son titre de ces Maximes du mariage dont Arnolphe fait faire la lecture a Agnès ? ce
Conjecture qu’il mourut, en cette année, du chagrin que lui causa le mariage de sa fille Thérèse Lenoir, avec Dancourt qui l’a
able et un caractère très difficile. Elle tourmenta Molière avant son mariage  ; sa fille le tourmenta après. On ne connaît avec
eillit plus favorablement ; que sa liaison avec elle dura jusqu’à son mariage , et recommença peu de temps après, lorsque le car
achetèrent une charge de conseiller au Châtelet ; ils arrêtèrent son mariage avec la fille d’un de leurs amis ; Hauteroche ne
un message de Louis XIV. Avertissement du commentateur [Ballet du Mariage forcé] L’éditeur de 1734 est le premier qui a
iteur de 1734 est le premier qui ait eu l’idée de donner le livret du Mariage forcé, ballet, tel qu’il fut imprimé, en 1664, ch
et il a la couleur comique. Notice historique et littéraire sur Le Mariage forcé Le Mariage forcé n’est point une produ
ique. Notice historique et littéraire sur Le Mariage forcé Le Mariage forcé n’est point une production spontanée du gén
a pièce. À la demande du roi, il composa, dans ce goût, la comédie du Mariage forcé, qui fut représentée, pour la première fois
on cite dans vingt ouvrages, comme ayant fourni à Molière le sujet du Mariage forcé. Il est vrai que la date de l’aventure et c
nnaître un certain rapport de situation entre Sganarelle contraint au mariage par des coups de bâton qu’avait précédés une prop
tré un personnage ridicule, contraint par la violence à contracter un mariage dont il était détourné par les plus justes motifs
al de Marphurius. Le génie de Molière n’a donc à revendiquer, dans Le Mariage forcé, que le mérite de l’exécution. Ce mérite es
action, la conduite de la pièce, et l’on en doit être peu surpris. Le Mariage forcé fut fait avec cette promptitude qui, suivan
trine contraire à celle d’Aristote, et que, plusieurs années après Le Mariage forcé, le pédantisme aurait remporté cette victoi
e de la pièce, celle où Sganarelle demande à Géronimo son avis sur un mariage auquel il s’est résolu d’avance ; lui fait jurer
la vaste galerie où Molière a peint les folies humaines, la scène du Mariage forcé, et celle de L’Amour médecin, sont deux pen
te circonstance par le titre même de sa pièce. 8. La date précise du mariage du comte de Grammont a échappé à mes recherches ;
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
nation ; on prétendoit même qu’il l’avoit enlevée ; &, depuis son mariage , il avoit toujours eu pour elle toutes les attent
e ne l’est point, & il manque tant de formalités à notre prétendu mariage , que je le regarde comme nul. La principale est q
-il que devienne notre fils ? Cet enfant si cher, seul fruit de notre mariage , sera donc regardé comme un enfant illégitime ? A
ouvelle maîtresse, & dans la ferme résolution de faire rompre son mariage . Il employa inutilement les prieres les plus tend
les plus vives. — S’il a manqué quelque chose aux cérémonies de votre mariage , lui dit-il, je suis en état d’y suppléer. Songez
ville, il intenta une action contre sa femme, & prétendit que son mariage étoit nul. Les Avocats de part & d’autre étoi
Le Marquis d’Ormancé épouse Mélanide sans l’aveu de ses parents. Le mariage est découvert, on le fait casser. On enleve Mélan
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
’évadent ensemble, & que Sganarelle signe un véritable contrat de mariage en croyant plaisanter. Dans le Médecin volant ita
fils, en s’embarrassant & en nous embarrassant tous dans ce beau mariage  ! Encore si après cela il venoit à moi, afin qu’a
nde où ils sont ; on lui répond qu’ils sont allés achever le reste du mariage . Dans Cyrano, Granger pere est amoureux de la maî
îtresse de son fils ; par conséquent, il ne veut pas consentir à leur mariage  : on lui persuade de jouer une comédie. Corbineli
e son consentement aux volontés du Ciel, & fait les cérémonies du mariage , dont l’union secrete de ces deux cœurs avoit déj
orce de larmes & de prieres, arracher son consentement pour notre mariage . Granger le jeune. Allons-y donc. Monsieur, je vi
e savez-vous pas que la conclusion d’un poëme comique est toujours un mariage  ? Granger. Oui ; mais comment seroit-ce ici la fi
lon, seul, dit que le Docteur Onesti est trop jeune, qu’il n’a que le mariage en tête. Il se persuade que Buona Testa en sait p
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
sentement de son ami, sans quoi il ne faisoit rien, de la demander en mariage . Ce fut Lothaire lui-même qui en fit la demande,
ité qu’il avoit eue avec Anselme n’étoit pas de bonne grace après son mariage . . . . . . . . . . Un jour qu’ils se promenoient
iver de Lorraine & d’apporter des nouvelles propres à retarder le mariage de son maître. Géronte se félicite de marier bie
ndre, échappé depuis peu d’une grande maladie, le prie de différer le mariage , parcequ’il espere que les plaisirs de la noce lu
’offre de lui-même pour venir à l’appui de cette vérité. LE TRIPLE MARIAGE , en un acte, en prose. Une aventure qui fit qu
eune personne qui, au bout de quelques mois, l’engagea à déclarer son mariage . Le bon-homme jugea à propos de faire cette confi
ses enfants avoient fait, & on but une santé générale à ces trois mariages  ». Extrait de la Piece. Oronte seul se plaint
sieurs Masques entrent. La Comtesse ne veut voir danser qu’après son mariage . Oronte ordonne à son fils d’épouser la Comtesse 
ronte ordonne à son fils d’épouser la Comtesse : celui-ci déclare son mariage avec Julie : le pere se laisse fléchir. La Comtes
p; se présente : alors Oronte saisit cette occasion pour déclarer son mariage secret : ses enfants demandent à voir leur belle-
13 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
ième acte, entre Arnolphe et Agnès, où il lui explique les devoirs du mariage  ; la quatrième du deuxième acte, où Horace lui co
suader qu’ils sont insensibles, est la seule jolie de la pièce. LE MARIAGE FORCÉ. Farce charmante et morale ; la première
e l’avare, son fils et sa fille, quand ils veulent lui parler de leur mariage  ; la septième, où l’avare prend l’amant de sa fil
eils à Octave ; la sixième, où Scapin raconte à Argante l’histoire du mariage de son fils ; dans le deuxième acte, la scène cin
es ; la huitième, où Scapin tire de l’argent d’Argante pour rompre le mariage de son fils, et où il lui détaille tout ce qu’il
IT. Charmante petite pièce : le rôle de valet est excellent. LE MARIAGE FAIT ET ROMPU. Chef-d’œuvre qu’il faut lire et
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
plus de joie qu’un messager qui apporteroit la nouvelle d’un heureux mariage . Je prie le lecteur de réfléchir sur le cinquieme
at de Limoges, qu’il n’a jamais vu. On projette de rompre ce ridicule mariage à force de jouer des pieces au prétendu. On a mis
Médecin défend à M. Oronte, de la part de la Médecine, de procéder au mariage conclu avec sa fille, qu’il n’ait auparavant guér
; une douzaine de marchands de sa nation attendent avec impatience le mariage de M. de Pourceaugnac, parcequ’il a promis de les
de Pourceaugnac déterminent très fort le beau-pere à ne pas faire le mariage . Scene IV. Sbrigani se défait vîte de son dégui
15 (1900) Molière pp. -283
de l’amour caressées par sa sœur Armande les félicités matérielles du mariage , et tient tête aux obstinées prétentions et obses
ue vous le faites, un bonheur, un particulier lot de bonheur, dans le mariage , qui ferait exception au mélancolique arrêt prono
lancolique arrêt prononcé par l’auteur des Maximes : « Il y a de bons mariages  ; il n’y en a pas de délicieux7 ». Voilà, certes,
, l’amour impuissant à se faire partager, la douleur et la honte d’un mariage malheureux. Vous le savez, il était issu d’une fa
qui vivait avec M. de Modène, auquel elle était, dit-on, unie par un mariage secret ; on la nommait Madeleine Béjart. Pour se
ne pas savoir qu’elle est incurable, et qu’il en mourra ; et puis son mariage , les troubles de son ménage, le scandale de sa fe
andale de sa femme et le scandale de sa propre vie… Cette histoire du mariage de Molière est infiniment trop délicate pour être
suppositions sont un peu vérité. La plus douce, celle qui présente le mariage de Molière avec Armande Béjart sous sa forme la p
il accable Charlotte de ses brillantes promesses et de ses projets de mariage , comment Molière exprimera-t-il d’un seul mot Cha
il leur fait accepter à toutes deux comme sérieuses ses promesses de mariage  ; il les leur fait accepter, toutes deux étant pr
e village un malheureux qui meurt d’amour pour elle, qui l’aime ; son mariage avec Pierrot était décidé, et la voilà qui expliq
sont Angélique de Sotenville, femme de George Dandin, et Dorimène, du Mariage forcé. Il est bien certain que, dans le domaine d
comme ceux-ci à sa sœur Armande, qui a des idées métaphysiques sur le mariage , et qui ne comprend pas que sa sœur veuille se ma
maximes, un mot bien outré, mais qui paraît juste : « Il y a de bons mariages  : il n’y en a pas de délicieux. » Le mot est char
armant, mais, dans la littérature au moins, il est outré ; il y a des mariages qui sont à la fois bons et délicieux, le mariage
outré ; il y a des mariages qui sont à la fois bons et délicieux, le mariage de Silvia avec Dorante dans Le Jeu de l’amour et
ariage de Silvia avec Dorante dans Le Jeu de l’amour et du hasard, le mariage d’Araminte avec son intendant, dans Les Fausses C
uance que je veux exprimer sur Henriette : on peut faire avec elle un mariage bon ; on ne peut en faire un délicieux ; ce n’est
: la prudence ; il n’a aucune espèce de point d’honneur. Son idéal de mariage , au bourgeois de Molière, est placé aussi bas que
vance en vous parlant de L’École des femmes ; mais, à côté du mauvais mariage de Molière, il y a ses souffrances physiques, et
s de sa part. Cet homme d’un bon sens profond, qui a écrit contre les mariages disproportionnés des pages d’une éloquence si ter
de raisons d’excuse. Complètement dénuée d’expérience, recherchée en mariage par un homme qui était en train de devenir illust
Mais aussi ce fut un singulier stimulant pour son génie ; dès que son mariage est conclu, il n’est plus besoin de chercher où M
rpoint de George Dandin. Il n’est pas besoin non plus, à partir de ce mariage , de chercher où Molière puise cette cruelle scien
celui de quelques maximes de dévotion ; il l’appelle : Les Maximes du mariage , ou les Devoirs de la femme mariée avec son exerc
llait à toute force qu’Arnolphe expliquât et commentât Les Maximes du mariage pour qu’il fût un caractère vrai, et Molière n’a
en pauvre séducteur, parce qu’il ne séduit jamais qu’en promettant le mariage . On s’est trompé du tout au tout. Dom Juan recher
n mépris les engagements les plus saints ; il séduit en promettant le mariage , mais il veut se marier et violer son mariage ave
séduit en promettant le mariage, mais il veut se marier et violer son mariage avec Dona Elvire, comme il viole dans son propre
son propre père la sainteté du caractère paternel. Il veut traiter le mariage avec mépris, comme il traite son père lui-même av
nd acte de la vie privée, celui qui fonde et constitue la famille, le mariage . Bien que, une fois que le mariage est accompli,
fonde et constitue la famille, le mariage. Bien que, une fois que le mariage est accompli, il s’en forme, comme nous l’avons v
qu’il traite avec beaucoup de légèreté, quelquefois, les rapports du mariage , il y a un fait qui domine tout cela : il a voulu
ports du mariage, il y a un fait qui domine tout cela : il a voulu le mariage libre, sincère, au moment où il s’accomplit ; en
les jeunes gens et pour les jeunes filles, les vocations forcées, les mariages par contrainte étaient des faits communs. On fais
est de Fléchier, évêque de Nîmes. Eh bien, les vocations forcées, les mariages par contrainte, Molière les attaqua ouvertement ;
emières œuvres montrent, sincères et libres, autant que possible, des mariages comme il en était fort peu de son temps. Le maria
ue possible, des mariages comme il en était fort peu de son temps. Le mariage une fois accompli, et la vie à deux engagée, c’es
çon d’ailleurs, — je n’y reviens pas, — qu’il ait envisagé souvent le mariage et les rapports matrimoniaux. Les femmes ne sont
g Saint-Denis, qui avez fait fortune et qui vers trente ans songez au mariage , prenez garde : vous savez que la Révolution fran
urieux de voir comment on envisageait alors et comment on traitait le mariage , le pouvoir paternel, l’obéissance filiale, tout
re tort à leur vanité. Quand elles se sont premièrement assuré par un mariage bien entendu l’opulence qui est le nécessaire, el
uer. Cet amant ivre d’amour qui se coupa la gorge le lendemain de son mariage , et cet ouvrier, enthousiaste de liberté populair
er que la fameuse mademoiselle de Brie ait été pour Molière, après le mariage de celui-ci avec Armande Béjart, autre chose qu’u
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
craint de le voir bientôt mépriser sa fille, & qui ne consent au mariage que par foiblesse pour sa sœur, entend le Marquis
me Abraham, homme de très bon sens & fort riche, entend parler du mariage extravagant que sa sœur va faire, accourt, lave l
de lui, que le cher oncle devient son plus grand partisan ; & le mariage va se conclure, quand le coureur du futur, chargé
ent à Moncade que lui & ses amis viennent de signer le contrat de mariage de Damis. Le Marquis, un peu surpris, se remet, &
semble que c’est assez bien m’exécuter. M. Dumont. J’avoue que votre mariage avec Cidalise... Le Marquis. Et si j’épousois la
l, dévoile son infame caractere : il aimoit Madame Béverley avant son mariage  : elle l’a dédaigné : il veut, pour s’en venger,
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
mauvais ; mais ils sont mal-adroits, & je vais le prouver par le Mariage fait & rompu de Dufresny 16. Valere adore un
ne jeune veuve, la jeune veuve l’aime à son tour ; mais un contrat de mariage qu’elle a été obligée de signer avec un homme qu’
larmé par l’incertitude du succès. Le double titre lui annonce que le mariage qui l’inquiete sera rompu. L’Auteur a enlevé par
is son époux devient volage, se propose de lui montrer son contrat de mariage . Tant de naïveté ne peut se rencontrer que dans l
18 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
it le ton faux et outré de leur déclamation chantante. » 1664. Le Mariage forcé Comédie-ballet, en trois actes, de M. Mo
t doux comme un mouton, Le contraint à coups de bâton, De conclure le mariage  : Ce qu’il fait : dont son âme enrage. Mais ce qu
nt juger eux-mêmes. Voici de quelle façon on distribua les scènes du Mariage forcé, en un acte, pour en composer trois actes.
lle allait frapper à la porte d’un Magicien, et le consultait sur son mariage  ; le Magicien appelait les Démons. » Quatrième
de Sganarelle seul, de Sganarelle avec Alcantor, etc. enfin jusqu’au mariage . » Cinquième entrée : « Un Maître à danser (le
re Galants, cajolant la femme de Sganarelle. Acteurs de la comédie du Mariage forcé. [*]Sganarelle, le sieur Molière ; Germino
à celle du Magicien chantant, qui déterminait Sganarelle à rompre son mariage . » « [*]On veut qu’une aventure réellea, qui av
u’une aventure réellea, qui avait un rapport éloigné à l’intrigue (du Mariage forcé), ait alors donné à cette pièce un sel qu’e
médie, et le génie de Molière, pages 130 et 131, met le dénouement du Mariage forcé au nombre des plus heureux de Molière. Voic
ici ses termes : « Je crois qu’on doit ranger encore le dénouement du Mariage forcé parmi les beautés de Molière, qui sont inco
ans le même ouvrage ci-dessus cité, page 148, dit : « Il y a, dans Le Mariage forcé, une scène et des lazzis tirés de plusieurs
cernement. » « [*]Le mardi 13 mai… on joua le même soir la comédie du Mariage forcé, encore de la façon du même sieur Molière,
e sans la consulter, et que si par malheur elle était contraire à son mariage , il ne se sent pas capable de s’engager malgré sa
la prière qu’elle fait à son père de refuser au prince sa cousine en mariage  ; elle cherche à se faire illusion, et veut persu
e, que non pas une vérité. Sur cela, le père la presse de terminer le mariage , mais la princesse, pour s’épargner la confusion
t de faire aimer le prince et d’engager la princesse à consentir à un mariage que son père et ses sujets désirent également. Ce
jeune homme amoureux d’elle, qui sous cet habit venait la demander en mariage  ; et que Lucinde ayant ajouté foi à ce discours,
re, ami de Clitandre, est introduit, se présente, écrit le contrat de mariage dans toutes les formes, et le fait signer au méde
itions des Œuvres de M. Molière, on met la première représentation du Mariage forcé sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 novem
a. [*]Le fameux comte de Grammont a fourni à Molière l’idée de son Mariage forcé. Ce seigneur, pendant son séjour à la cour
19 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
uroit dans leur maison, & qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage . Les soins que l’on prit pour appaiser la Moliere
ors qu’il se vouloit servir des privileges qui lui étoient dus par le mariage , elle le traittoit avec le dernier mepris. Enfin
ne qu’il auroit de la voir sans se servir des privileges que donne le mariage . Il y rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, q
n juge tous les jours par moi-même. Il fait ensuite l’Histoire de son mariage  ; & après quelques réflexions il ajoûte. b Je
des païs étrangers, il étoit rongé de mille chagrins domestiques. Son mariage lui ôtoit & l’honneur, & le repos : il n’
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
; les Muses, ne seront pour rien dans la piece ? Il nous parle de son mariage , mais d’une façon à nous persuader que les défaut
étendu Philosophe feint, durant toute la piece, de vouloir cacher son mariage par rapport à son pere, à son oncle ; il nous tro
tenus à la porte. Scene IV. Damis soupçonne que Tartufe s’oppose au mariage de Marianne avec Valere, & prie Cléante de pa
e lui répond que son pere lui a nettement déclaré ses volontés sur ce mariage . Valere, troublé, lui demande à quoi elle se déte
Lisimon. Valere offre à Lisette de l’épouser en secret ; elle veut un mariage en forme. Ils ont oublié le Glorieux. Scene IX.
21 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
de montre et de pédantisme, et ses indécentes déclamations contre le mariage , et ses nœuds de chair, ses chaînes corporelles a
dante Armande affecte ces délicatesses quintessenciées à l’endroit du mariage . En effet, c’est du côté de la prude aux hypocrit
our une honnête union. Ah fi… dit Armande à sa sœur à ce seul mot de mariage , Ne concevez-vous point, ce que dès qu’on l’ente
tière ; Et pour nourrir les feux que chez vous on produit, Il faut un mariage et tout ce qui s’en suit. On aime pour aimer et n
lein de force et de raison elle sait lui tenir pour le détourner d’un mariage aussi odieux que ridicule : Sachez que d’une fil
communiquer un peu de son énergie en la plaisantant sur ce projet de mariage qu’elle n’a pas la force de repousser nettement :
22 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
comédies de la Jalousie du Barbouillé 600, du Cocu imaginaire 601, du Mariage forcé 602, du Mari confondu 603, bien qu’elles of
oir plus loin, p. 176, note 2. 600. 1658. 601. 1660. 602. 1664. Le Mariage forcé était primitivement en trois actes, et cont
s la Jalousie du Barbouillé, Sganarelle dans le Cocu imaginaire et le Mariage forcé, George Dandin dans le Mari confondu. 607.
Valère dans la Jalousie du Barbouilléi ; Dorimène et Lycaste dans le Mariage forcé ; Angélique et Clitandre dans le Mari confo
 ; act. V, sc. IX ; le Cocu imaginaire, sc. II, IV-VI, XVI, XVII ; le Mariage forcé, sc. IV, VII, X ; le Festin de Pierre, act.
omédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel en le faisant aboutir au mariage  ; chap. VI, Ce que c’est que les mariages du théâ
uel en le faisant aboutir au mariage ; chap. VI, Ce que c’est que les mariages du théâtre ; chap. VIII, Crimes publics et cachés
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
uellement, en se mettant tous deux à genoux. Enfin, Polidore parle du mariage secret de son fils avec Lucile ; Albert sort d’un
finit quand on découvre le véritable sexe d’Ascagne. On confirme son mariage avec Valere. Lucile épouse Eraste. La creduta Ma
e : il me dit qu’il en étoit épris, & qu’il espéroit l’obtenir en mariage . Alors je fus contraint de lui avouer que je l’av
i proteste de son innocence, quand Flaminio vient demander Béatrix en mariage , & prie Magnifico de confirmer leur hymen sec
. Elle imagine d’écrire à Silvio pour le prier de différer encore son mariage de quelques jours. Elle dit à Colombine sa suivan
la lui enlevent. Flaminio y lit que Diane prie Silvio de différer son mariage de quelques jours. Il est dans le plus grand dése
, a écrit à Silvio, à qui on la destine, pour le prier de différer le mariage . On a encore vu que Flaminio, ayant enlevé cette
on secret. Il feint d’être enchanté que son pere soit instruit de son mariage  ; il voudroit connoître, dit-il, l’honnête person
24 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ce qu’on représentait au dix-huitième, c’était L’École des Maris, Le Mariage forcée, Le Médecin malgré lui, Le Bourgeois genti
de la ville un théâtre où George Dandin, Le Médecin malgré lui et Le Mariage forcé furent joués avec beaucoup de succès. Les r
s qui se nomme maintenant rue Sauval3. Les actes de fiançailles et de mariage de Jean Poquelin, le père de Molière, sont des 25
in, le père de Molière, sont des 25 et 27 avril 1621. Leur contrat de mariage est antérieur de deux mois, du 22 février. Du 27
seignements. Catherine mourut le 2 novembre 1636, trois ans après son mariage . Elle avait eu deux filles dans cet intervalle, s
, vingt-cinq ans. Geneviève Béjart, si l’on s’en rapporte à l’acte de mariage du 19 septembre 1672, n’aurait eu que onze ans, e
re ce nom de sieur de Belleville qui lui est donné dans le contrat de mariage d’Armande Béjart avec Molière. Mais tout cela est
René, épouse demoiselle Marquise-Thérèse de Gorla. On a le contrat de mariage  du 19 février 1653, signé par Jean-Baptiste Poque
rée dut précéder de peu, accompagner ou suivre de près sans doute son mariage avec l’acteur Duparc ; on a donc quelque motif de
clôture des états. Elle est à Lyon à la fin d’avril 1655. Un acte de mariage entre deux comédiens nommés Foulle-Martin et Anne
éunira à sa bien aimée, et il appelle de tous ses vœux l’heure de son mariage avec elle. C’est le dernier mot de la lettre, le
ant, ainsi imprimé dans les premières éditions de cette lettre : « Le mariage  de Mlle Le Ravon, si précipité, est une aventure
Rabelais, les vieux conteurs, en remontant jusqu’aux Quinze Joies de mariage . Il avait donc une vaste lecture. Aucun bouquin n
t, Le Maître d’école, ont laissé certainement quelques traces dans Le Mariage forcé, dans un épisode du Dépit amoureux, et peut
a paix fut signée avec l’Espagne (le 7 novembre). Les négociations du mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne, Marie-Thér
Marie-Thérèse, conduites avec une officielle lenteur, aboutirent à ce mariage , qui fut célébré au mois de juin de l’année suiva
e, lorsqu’on écoute Sganarelle, entendre l’auteur des Quinze joies de mariage revenu au jour et parlant, non plus ce langage hé
 Un vieux médecin ordinaire de Louis XIV, qui existait encore lors du mariage de Louis XV, raconta au père de M. Campan une ane
e but exclusif de sa vie. CHAPITRE VII. INTÉRIEUR DE MOLIÈRE ; SON MARIAGE Nous venons de toucher par ces dernières obser
tendresse et des soins complaisants Peuvent, à son avis, pour un tel mariage , Réparer entre nous l’inégalité d’âge, Elle peut
Jodelet, ce rôle d’Ariste, et lui-même joua Sganarelle. Le contrat de mariage de Molière et d’Armande Béjart fut signé le 23 ja
fait et accordé entre elles de bonne foi les traité et conventions de mariage qui ensuivent. C’est à savoir que lesdits sieur d
ntement susdit, se sont promis prendre l’un l’autre par nom et loi de mariage et icelui solenniser en face de notre mère sainte
es dettes l’un de l’autre faites et créées avant la célébration dudit mariage , et, s’il y en a, seront payées par celui qui les
sera permis à icelle future épouse et aux enfants qui naîtront dudit mariage , d’accepter la communauté ou y renoncer et, en ca
r et, en cas de renonciation, reprendre ce qu’elle aura apporté audit mariage , lui sera advenu et échu par succession, donation
ier. PAIN. Ledit sieur Poquelin de Molière, nommé en son contrat de mariage ci-dessus, reconnaît et confesse que ladite damoi
soixante-deux, et a signé : J. B. Poquelin Molière. Ogier. Pain. Le mariage fut célébré le lundi gras, 20 février 1662, à Sai
à Saint-Germain-l’Auxerrois, en présence des deux familles. L’acte de mariage , publié d’abord par Beffara, a été réimprimé par
mmencement de 1643, elle avait dix-neuf à vingt ans à l’époque de son  mariage . Tous les documents authentiques que nous possédo
e, la procuration de Molière à Armande du 12 mars 1672, le contrat de mariage de J.-B. Aubry et Geneviève Béjart du 15 septembr
rs 1677, et les lettres de ratification de ce contrat : le contrat de  mariage de J.-F. Guérin et d’Armande Béjart, l’acte de dé
particulier de ces documents mêmes, M. Beffara, en exhumant l’acte de  mariage d’Armande Béjart, à défaut de l’acte de baptême, 
ère, Jean Poquelin, le beau-frère, André Boudet, devaient assister au mariage  ; il leur fallait offrir une bru, une belle-sœur,
a solution donnée à un ancien problème par la découverte de l’acte de mariage et des documents authentiques publiées par M. Eud
un enfant qu’elle n’eût pas mis au monde. On a vu dans le contrat de mariage que Marie Hervé donne à sa fille une dot de dix m
t une dot fictive. Il n’est rien de plus commun, dans les contrats de mariage , surtout lorsque l’époux est riche et âgé, que ce
te de clandestinité qu’on prétend avoir existé dans la célébration du mariage . « Au lieu des trois bans publics exigés pour tou
ion du mariage. « Au lieu des trois bans publics exigés pour tous les mariages , on obtint, dit M. Ed. Fournier87, par grâce spéc
eci est du pur roman. M. Éd. Fournier s’en réfère d’abord à l’acte de mariage du lundi 20 février 166288. C’est là qu’il est di
ésentes. Geneviève Béjart ne figure, il est vrai, ni au contrat ni au mariage  ; il n’y a rien à conclure de là : elle pouvait ê
t être ou malade ou absente, ou même éprouver du mécontentement de ce mariage , peu importe. « On signa le contrat et on se rend
vers dix heures du soir, etc. »      Ici M. Fournier quitte l’acte de mariage dont il s’autorisait tout à l’heure. Nous avons v
il s’autorisait tout à l’heure. Nous avons vu que cet acte fixait le mariage au lundi 20 février. M. Jal conclut de l’examen d
20 février. M. Jal conclut de l’examen du registre paroissial que le mariage dut avoir lieu le matin, à dix ou onze heures. L’
est, en effet, le premier inscrit à la date de ce jour ; sept autres mariages  sont enregistrés après celui-là. Il est clair que
d bleu qui semble être la marque d’une journée heureuse, il écrit : «  Mariage de M. de Molière au sortir de la visite. » En 16
hangés, les comédiens se réunirent chez Molière, qui leur déclara son mariage , pressenti par eux dès la rentrée de Pâques et co
ar eux dès la rentrée de Pâques et conclu dès le 23 janvier… Quant au mariage du mardi gras, le mariage civil datant du 23 janv
âques et conclu dès le 23 janvier… Quant au mariage du mardi gras, le mariage civil datant du 23 janvier et le mariage religieu
au mariage du mardi gras, le mariage civil datant du 23 janvier et le mariage religieux ayant été fait le lundi dans la matinée
bal qui eut lieu pour fêter l’évènement ? Sous la plume de La Grange, mariage est pour noce. » Il est possible que les choses s
ête donnée par Molière à ses camarades de théâtre à l’occasion de son mariage , ait eu lieu le 14 février, sept jours avant la c
ébration ; et que La Grange, constatant plus tard sur son registre le mariage du chef de la troupe, à propos de la double part
n s’était demandé quelle conduite elle avait tenue à l’occasion de ce mariage . Le roman avait été bien vite bâti ; on peut le l
ppliquer à son auteur. La signature de Madeleine Béjart sur l’acte de mariage , impliquant son consentement très formel, dérange
rt savait Molière père de l’enfant, c’est qu’elle prétendait faire un mariage nominal, faire sa fille épouse en titre et hériti
te, les paroles d’Armande dans L’Impromptu : « Voilà ce que c’est, le mariage change bien les gens, et vous ne m’auriez pas dit
a jugeons sont presque tous malveillants. Pendant l’été qui suivit ce mariage , la troupe de Monsieur alla passer quelques semai
ue ne s’accorda pas une longue trêve : pendant cet été qui suivit son mariage , il composa une nouvelle comédie qu’il intitula L
où elle parut. Composée par Molière pendant les premiers mois de son mariage , cette comédie ne respire point le contentement e
es histoires anciennes, comme Mathéolet, Juvénal, Les Quinze joies de mariage et autres plusieurs dont je ne sais le compte, fo
es biographes nous montrent Molière, qui dès les premiers mois de son mariage aurait eu de sérieux griefs contre la jeune Arman
harbon dont il lui fait peur si elle agit mal ; enfin, ces Maximes du mariage ou Devoirs de la femme mariée avec son exercice q
ermon qu’Arnolphe fait à Agnès, disait de Vizé, et que les Maximes du mariage choquent nos mystères, puisque tout le monde en m
r son ennemi aux galères. Il le dénonça au roi à propos de son récent mariage . C’est par Racine que nous savons cela. Dans une
i ne se fit pas attendre. Un premier enfant étant né à Molière de son mariage , le 19 janvier 1664, Louis XIV et Madame lui fire
oi. Il fournit, le 29 janvier 1664, aux divertissements de la cour Le Mariage forcé, à la fois ballet et comédie. Huit entrées
endant la Fronde. Il lui était resté fort attaché, comme le prouve le mariage de son fils unique avec la fille aînée de la Pala
Festin de Pierre est plus audacieux, plus avancé, plus radical que Le Mariage de Figaro. Mais il allait trop au delà du temps o
ne qu’il aurait de la voir sans se servir des privilèges que donne le mariage  ; et il y rêvait un jour dans son jardin d’Auteui
que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements. Aussi le mariage ne ralentit point mes empressements, mais je lui
main-en-Laye, le 2 décembre 1671 pendant les fêtes qui célébrèrent le mariage  de Monsieur, devenu veuf de Madame Henriette, ave
main d’une jeune fille qu’il croit bien dotée, lorsqu’il renonce à ce mariage parce qu’il croit que la dot a disparu, Trissotin
Théâtre aux fossés Saint-Germain. Armande ne signa pas ce contrat de mariage , non plus que Geneviève n’avait signé le sien. Il
rgent, la fraise et souliers. Dans la même boîte est aussi l’habit du Mariage forcé, qui est haut-de-chausses et manteau de cou
mps organiste de la paroisse Saint-André des Arcs : il n’apportait en mariage que cinq cent livres de rente viagère, tandis que
illis par Nicolas Guérin, le fils qu’eut Armande Béjart de son second mariage  ? On pourrait le conjecturer d’après quelques mot
a le lundi 19 septembre 1672, à l’âge de quarante-huit ans (l’acte de  mariage ne lui en donne que quarante), avec Jean-Baptiste
ils aient souffert l’un par l’autre voilà la vérité incontestable. Le mariage leur fit un enfer domestique ; mais un mauvais mé
e pour témoins et pour garants de toutes ses actions 146 ; un second mariage la [p.364] rendit femme d’intérieur ; un second m
; un second mariage la [p.364] rendit femme d’intérieur ; un second mariage aurait-il rendu Molière moins inquiet et moins to
la troupe de Molière et des Béjart beaucoup avant 1653, époque de son mariage . Elle y était certainement au mois de septembre d
et est prénommée Marquise ou Marquise-Thérèse. Ainsi, son contrat de  mariage est signé : Marquise Gorle, l’acte de mariage sig
. Ainsi, son contrat de mariage est signé : Marquise Gorle, l’acte de mariage  signé : Marquise de Gorla, etc. Marquise-Thérèse
. Elle eut un fils, Jean-Baptiste Villequin dont on n’a que l’acte de mariage du 3 avril 1691 ; il épousa « Madeleine Jacob, fi
rguerite de Soulas », et ne paraît pas avoir été comédien. La date du mariage de Catherine Leclerc est inconnue, ainsi que cell
n l’Auxerrois. Le père de Charles Varlet est qualifie, dans l’acte de  mariage de son fils, de capitaine du château de Nanteuil.
jour en 1639, puisqu’il se donne trente-trois ans dans son contrat de mariage , en 1672. Devenu comédien, ainsi que son frère Ac
ie Ragueneau de l’Etang. Il a inscrit sur son registre la date de son mariage  : « Le dimanche de Quasimodo, 24e Avril 1672, je
trente-trois ans (et non vingt-neuf, comme il est dit dans l’acte de mariage ) quand elle épousa La Grange en 1672. Marie Rague
e Gobert, proposée au contrôle et à la recette, déclare au contrat de mariage ne savoir signer. Elle ne laissait pas d’être for
peut voir, dans les Nouvelles pièces de M. Campardon, leur contrat de mariage , qui fut signé par Racine. BEAUVAL Après av
es frères Parfait (tome XIV) racontent ainsi les circonstances de son mariage  : le directeur de la troupe obtint de l’archevêqu
-Honoré ont été déterminés par les raisons suivantes : Le contrat de mariage entre Jean Poquelin et Marie Cressé (22 février 1
de Villedieu. Celui-ci lit les démarches nécessaires pour contracter mariage avec Hortense. Mais il était déjà marié, et sa fe
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
erlinguier, riche marchand de Florence, eut envie de s’anoblir par le mariage , comme c’est assez l’ordinaire parmi les gens de
acte, Lubin demande à Claudine un petit baiser, en rabattant sur leur mariage . Claudine répond : Hé que nenni, j’y ai déja été
tte année de vouloir contenter ses desirs, & de mettre à fin leur mariage , dont quelques obstacles retardoient l’accompliss
; honnêteté qu’il estimoit être en elle. Enfin l’heureux jour de leur mariage arrive : après que le jour se fut passé en bal &a
vez très bien fait de ne m’avoir rien voulu accorder auparavant notre mariage , & que je ne le faisois que pour vous éprouve
26 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
VI. Le fameux Comte de Grammont a fourni à Moliere l’idée de son Mariage forcé. Ce Seigneur pendant son séjour à la Cour d
e Boursault.) XVIII. XIX. La fille que Moliere avoit euë de son Mariage avec Mlle. Béjart, fut nommée Esprit-Marie Magdel
oits, qu’il lui faut ressembler. (Bolœana, page 23.) XXIII. Le mariage de Moliere avec la jeune Mademoiselle Béjart se f
e. Moliere. Grand merci, Monsieur mon mari, Voilà ce que c’est ; le mariage change bien les gens : & vous ne m’auriez pas
’auriez pas dit cela il y a dix-huit mois. XXIV. C’est sur le mariage de Mlle. Moliere avec le Comédien Guerin d’Etrich
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
polie. — Commencement de madame de Maintenon. — Son éducation. — Son mariage avec Scarron. — Naissance de son amour pour le ro
f années avec lui, dans une liaison qu’elle ne regardait pas comme un mariage  ; depuis la mort de Scarron, elle écrivit à son f
n air de grandeur. C’était lorsqu’il fit son entrée à Paris après son mariage , en 1660. Elle était alors âgée de vingt-deux ans
aisir une généalogie de 400 ans très bien prouvée par des contrats de mariage . Il y a 12 ans que M. d’Albret m’en avait dit que
, puisqu’il suppose que Scarron, mort en 1660, mourut 2 ans après son mariage . (Vie de Maintenon, p. 41). 78. Mémoires de Mai
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
rante, s’étant un peu fortifié, son pere l’alarme en lui proposant un mariage . Je sais bien que les spectateurs s’amusent, en a
que de naître, & si Tartufe n’étoit pas encore chez Orgon, si le mariage de Tartufe & de Marianne n’étoit pas conclu d
commence qu’après la fin ordinaire des autres, c’est-à-dire après le mariage des principaux personnages. Point de milieu, elle
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
ere. ACTE V. Scene III. Le Chevalier Ménechme a fait une promesse de mariage à Araminte ; celle-ci se voyant maltraitée par le
u’un homme se laisse impunément accuser d’avoir signé une promesse de mariage , qu’on lui montre sa prétendue signature, & q
vec qui jadis il avoit été bien ; qu’ils se sont fait une promesse de mariage , & que, pour achever de convenir de leurs fai
nt avec qui elle a renoué, avec qui elle est liée par une promesse de mariage . De cette façon, il ne sera plus obligé de croire
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
ez votre esprit : dites, qui vous engage A reculer l’instant de votre mariage  ? Auriez-vous, de ma niece, à vous plaindre, entr
ngage à l’épouser, & il combat l’antipathie que son ami a pour le mariage . ACTE II. Scene III. . . . . . . . . . . . . . .
couler dans un repos permis. Trop d’ennuis, trop de soins, suivent le mariage . Léandre. L’ennui, de l’indolence est plutôt le p
de la maniere dont les Juges veulent accommoder deux familles par un mariage  : que trouvez-vous de plaisant à tout cela ? Le P
31 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
tes qui ne songent qu’à leur argent et leur tranquillité168 ; ceux du Mariage forcé et du Mari confondu, égoïstes qui ne songen
et de la modestie, dans les scènes de la Jalousie du Barbouillé et du Mariage forcé 196, qu’on doit conserver dans les archives
moureux (1654), act. II, sc. VI ; act. III, sc. III, IV, V. 169. Le Mariage forcé (1664), sc. XIV, XVII. — Le Mari confondu (
IV, VI, XII. 180. George Dandin est l’exemple terrible d’un de ces mariages de vanité.² 181. Les Femmes savantes, act. II,
» 196. La Jalousie du Barbouillé (1658), sc. II, VI le Docteur ; le Mariage forcé (1664), sc. VII, Pancrace ; sc. VIII, Marph
avait ri à la lecture de Rabelais. Voir plus haut, chap. I. 197. Le Mariage forcé, sc. VII, VIII. 198. Le Bourgeois gentilh
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
son air, de ses manieres : le fils croit qu’on veut la lui donner en mariage , il en est enchanté : il se trouve ensuite que le
ii. Magnifico a dessein de marier sa fille Eléonora ; il parle de ce mariage à Célio : celui-ci se persuade que Magnifico veut
ieillard qui la prend sans dot. On a beau lui peindre les dangers des mariages mal assortis, il n’oppose à tous ces raisonnement
. Euclion accorde sa fille à un homme très âgé qui la lui demande en mariage , à condition qu’il la prendra sans dot. Il lui ré
crètement épousé la fille d’Harpagon : il croit qu’on a découvert son mariage , avoue son crime, dit que l’amour l’a rendu coupa
égadore est amoureux de Phædrie, fille d’Euclion, & la demande en mariage  : il offre de la prendre sans dot. Mais son neveu
au logis. Mégadore. Par Pollux ! quand je lui demanderai sa fille en mariage , il s’imaginera sans doute que je me moque de lui
le pas ; & je vous prie de m’accorder mademoiselle votre fille en mariage . Promettez-moi que cela sera. Euclion. Ai-je bien
r chez moi : il en est avide ; & c’est ce qui lui fait presser le mariage avec tant d’obstination & tant de vîtesse. J
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
in, mais un jeune homme amoureux d’elle ; qu’il venoit la demander en mariage  ; qu’il faut la confirmer dans cette idée, &
un Notaire. Alors un vrai Notaire est introduit, écrit un contrat de mariage dans toutes les formes, le fait signer au faux Mé
agréable pere ! Apparemment que Chrémès ne change rien non plus à mon mariage , & qu’il me laisse possesseur de sa fille ? C
acte que Chicaneau, en croyant signer un exploit, signe le contrat de mariage de sa fille avec le fils de Dandin. Je ne parle p
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
isrobert & Scarron. D. Juan a séduit Elvire sur la foi d’un feint mariage , & l’a quittée ensuite : D. Carlos & D. A
ymen secret, afin de ménager, dit-il, un oncle qui s’indigneroit d’un mariage trop inégal. L’intendant du perfide est métamorph
end que le Lord, cédant aux instances de son oncle, va faire un riche mariage  : elle s’évanouit : son pere indigné veut s’aller
on maître à sa fille. Thatley insiste, & demande seulement que le mariage soit secret jusqu’à la mort du Lord Dirton, son o
la jouissance de Fanni : il lui conseille de ne faire avec elle qu’un mariage simulé, qu’il pourra rendre plus valable si sa pa
35 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
pendant quarante représentations, quoique ce fût en été, & que le mariage du Roi retînt la cour hors de Paris. Quelques aut
on se feroit un mérite de rencontrer dans cette piéce la datte de son mariage avec la fille de la comédienne Béjart.22 En 1664
l employe pour peindre l’amour propre & la vanité des femmes. Le mariage forcé, ballet du Roi, Le Mariage forcé, comédie-b
opre & la vanité des femmes. Le mariage forcé, ballet du Roi, Le Mariage forcé, comédie-ballet en un acte en prose, représ
; elle supplée au magicien chantant, qui détournoit Sganarelle de son mariage . Ce ne fut point par son propre choix que Moliere
femme, toujours heureuse, quoique toujours coupable, que désabusé des mariages peu sortables, par l’exemple de l’infortune du ma
monsieur de Pourceaugnac, & monsieur de Pourceaugnac de finir le mariage qui l’avoit attiré à Paris. Les piéges dans lesqu
exposées que les autres à sa malignité & à ses plaisanteries. Le mariage qu’il contracta avec la fille de la comédienne Bé
le MOLIERE. Grand merci, monsieur mon mari, voilà ce que c’est ; le mariage change bien les gens, & vous ne m’auriez pas
is sur le théatre du palais royal le 9 novembre de la même année. Le Mariage forcé, comédie-ballet en un acte en prose, représ
mois de décembre 1666. dans le ballet des muses. 29. Il étoit né du mariage de la veuve de Moliere avec Eustache-François Dét
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
chez elle. Camille vient ; elle dit qu’elle va tout préparer pour son mariage avec Arlequin : elle voit le portrait, le ramasse
mais il lui promet en même temps de faire son possible pour rompre ce mariage  : il le fait entrer dans sa maison. Arlequin a to
a scene. Magnifico parle au Docteur & à sa fille de leur prochain mariage . Eléonora consent à donner la main au Docteur, pa
Docteur qu’elle n’aime point : elle feint cependant de consentir à ce mariage . Piece Françoise, Acte I, Scene I. Gorgibus veut
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
CHAPITRE X. Le Mariage forcé, Comédie-Ballet en un acte, en prose, compa
n, ne connoissoit donc pas tout le théâtre de sa nation ? Extrait du Mariage forcé. Sganarelle a cinquante-trois ans ; il s’
ant, à qui elle dit : Je vous considere toujours de même ; & mon mariage ne doit point vous inquiéter. C’est un homme que
Une aventure réelle, arrivée quelque temps avant la représentation du Mariage forcé, donna à cette piece une vogue singuliere.
38 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
le d’y voir une allusion peu flatteuse dans toute la belle théorie du mariage , qui se termine par ces vers d’Armande : Ce n’es
naire, 3e intermède. 3. Le Malade imaginaire, 3e intermède. 4. Le Mariage forcé, ac. VI. 5. Le Bourgeois gentilhomme, act
H. Raynaud, p.31. 8. Citées par Gui Patin, Lettres, t. III. 9. Le Mariage forcé. sc. vi. 10. Le Misanthrope, acte I, sc.
. 314.) Ce Flamand a posé les bases de la médecine actuelle. 21. Le Mariage forcé, sc. vi. 22. Le Mariage forcé, sc. vi. 2
ses de la médecine actuelle. 21. Le Mariage forcé, sc. vi. 22. Le Mariage forcé, sc. vi. 23. « Aristote a toujours été re
non comptable de ses opinions » Arrêt burlesque de Boileau. 24. Le Mariage forcé, sc. vii, xvi. 25. Le Festin de Pierre, a
ui, acte I, sc. I. 27. Le Dépit amoureux, acte IV, sc. II. 28. Le mariage forcé, sc. VI. 29. Voir dans le précédent articl
a théorie l’art pour l’art, appliquée au théâtre de Molière. 30. Le Mariage forcé, sc. VIII. 31. Si l’on vent que Molière ai
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
mp; calme ses créanciers en leur promettant de faire bientôt un riche mariage . Il imite tous les travers des véritables Seigneu
r pourra-t-on faire tenter au Petit-Seigneur, s’il ne vise à un grand mariage  ? Il est au dessous de lui de solliciter un emplo
. . . . . . . . La Branche. La profession amene quelquefois à de gros mariages  : par exemple, la Dame de céans, qui songe à manq
as le monde. Passons à la maniere dont l’Important tâche d’amener son mariage . Le Comte. Vous êtes donc de noce aujourd’hui, M
que moi. . . . . Si le Petit Seigneur ne file pas l’histoire de son mariage précisément comme l’Important, il se trouvera sur
bs, bs, bs. La Marquise. Le Prince !... Il faut que j’aille rompre le mariage de ma fille avec Dorante. . . . . . . . . . . . .
40 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
vre, Molière ne pouvait placer l’action de l’École des Femmes dans le mariage . Autant de gagné pour les maris, car Molière les
la nouveauté : « Vous voyez bien ce trou, ce trou sanglant? C’est le mariage . » Pour moi, la liberté de penser n’a pas de lim
Mais c’est que la Thèse ne nie pas! elle ne doute pas ! elle croit au mariage ! Elle est convaincue, cela saute aux yeux, qu’ell
mariage! Elle est convaincue, cela saute aux yeux, qu’elle protège le Mariage , qu’elle le révèle et qu’elle le purifie!... Je c
 La Thèse y était bien, mais pas nette, pas franche... C’est avant le mariage que la femme avait eu — son incident. Ce n’est pa
ni dans la maison de la mère. La hache peut bien couper cet arbre du mariage , mais s’il y pend un fruit? Laquelle d’entre vous
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
laignant du caprice de ses tantes, qui ne veulent pas consentir à son mariage . Isabelle, amante de Valere, entre de l’autre côt
ant seul. Je voudrois bien savoir ce qu’ils pourront dire sur ce beau mariage . Scapin, à part. Nous y avons songé. Argante, se
inventeurs de cette fausseté est de forcer la vieille à permettre le mariage de sa niece pour calmer le Baron, qui feindra d’ê
ier.] Elle a pour moi quelque bonté. (à part) [Ne parlez pas de notre mariage .] J’en ai toute la reconnoissance imaginable. (à
42 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
On battait des mains à ces spirituelles boutades de Tircis contre les mariages d’amour : Pauvre amant, je te plains, qui ne sai
e, qui fais tant le cheval échappé, Nous te verrons un jour songer au mariage . Tircis répond : Alors ne pense pas que j’épous
qu’un écolier débarqué le matin de Poitiers. Que, pour échapper à un mariage pour lequel son père a donné parole, il imagine d
ire sa femme, persuadé, comme le Scapin des Fourberies, que, pour son mariage , c’est assez de son consentement. Il a voulu la f
omperies innocentes par la pudeur qu’elles savent y garder, et par le mariage qui est au bout. L’École des Femmes. Arnol
Mascarille, sans monologue, sans coup de théâtre. Quoi ! pas même un mariage au dénouement ! Et l’intrigue, ce fil léger qui n
sir de dominer ? Nicole nous dirait bien cela18. Mais il échappe à un mariage avec une coquette, et cela lui était bien dû. Il
e liberté des discours, les plaisirs et les projets de la famille, un mariage sortable et déjà fort avancé ; personne n’y est i
e de Chrysale, j’aurais bien plus de souci d’Armande, à qui le mot de mariage fait monter le rouge à la figure, que d’Henriette
a ressemblance avec le bel esprit, et qui ne voit l’amour que dans un mariage où le cœur est approuvé par la raison. On ferait
43 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
t à plusieurs personnes ayant de certains offices. Dans le contrat de mariage de Molière (23 janvier 1662), Marie Hervé se dit
celle Madeleine-Esprit Poquelin décédait sans enfants nés en légitime mariage , ladite damoiselle testatrice donne et lègue lesd
ux qui défendent l’opinion contraire, Marie Hervé, dans le contrat de mariage de Molière, se dit-elle la mère de l’épousée ? Pa
rquer à propos de celle-ci qu’elle ne figurait, ni dans le contrat de mariage , ni dans la cérémonie religieuse d’Armande ; elle
e religieuse d’Armande ; elle ne voulut donc pas être des joies de ce mariage . Pourquoi, si ce n’est par jalousie ? « Il y a li
« Il y a lieu de penser que l’opposition faite, suivant Grimarest, au mariage de Molière put venir de Geneviève. » Il ne faudra
ui avait secouru Molière dans l’entreprise de l’Illustre Théâtre ; ce mariage ne fît pas non plus long feu. La Grange parle ain
é de trente-six ans, selon la déclaration inscrite dans l’acte de son mariage , épousa à Saint-Germain l’Auxerrois la veuve de L
l avait convolé à de nouvelles noces. On n’a pas trouvé l’acte de son mariage avec sa seconde femme ; le 31 mai 1677, elle sign
le 31 mai 1677, elle signa avec son mari l’acte des fiançailles et du mariage d’Armande-Grésinde Béjart, veuve de Molière, avec
s audit lieu de Chennevières, et pendant ce temps aurait recherché en mariage damoiselle Marie de Lécole, fille du premier lit
me les autres. Marie de Lécole n’en devint pas moins, par un légitime mariage , la femme de Paul Poisson, le célèbre comédien. E
bagnas, où elle joua la comtesse. Singulier rôle pour être suivi d’un mariage  ! Mais que dire à cela ? peu de talent, assez peu
lhomme ! Marie Ragueneau avait trente-trois ans ; par la grâce de son mariage , elle devenait sociétaire à demi-part, tout comme
ne, et au moment où le pasteur lisait à son troupeau les promesses de mariage enregistrées à la sacristie, elle se leva et inte
mmis le crime de rapt en la personne de la fille du plaignant, que le mariage prétendu solennisé en l’église Saint-Eustache n’e
riage prétendu solennisé en l’église Saint-Eustache n’est pas tant un mariage qu’une suite de rapt et de séduction dudit Deshay
Voyez-vous d’ici la dignité du mari de la Beauval, qui trouve que le mariage n’est pas dans les règles, même quand l’Église a
qui le croirait ? ce fut La Thorillière lui-même qui s’indigna de ce mariage . On dit qu’il « en mourut » peu de temps après. S
e Bourgogne, ce qui a donné lieu à la jonction des deux troupes ». Le mariage avait été célébré à Saint-Méry, trois mois aupara
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
nir le consentement de Lisimon & de Géronte, tous deux irrités du mariage secret qu’a fait le Philosophe. Elle est entraîné
rête à rire. Géronte. Mais je n’y trouve, moi, qu’une difficulté : Le mariage est nul, de toute nullité. Céliante. Je soutiens
is votre fils, vous êtes homme sage, Qui, loin de chicaner sur un bon mariage , Signerez au contrat sans vous faire prier. (A Gé
ré ce fils, que vous croyez si sage, Je prétends qu’un arrêt casse le mariage . Il seroit bien difficile qu’un caractere si bie
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
HAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable d
rave, trouve aussi le secret de lui plaire, & de la déterminer au mariage . Toutes les deux paient leurs dédits à Valere. Fr
it pas la décence, en permettant que son valet joue ses tantes. LE MARIAGE FAIT ET ROMPU, Comédie en trois actes, en vers.
sa vie. Il paroît, dit qu’il est Damis, fait beaucoup de train sur le mariage précipité de sa prétendue femme, & ne s’appai
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
salie & Clairville se sont flattés de l’avoir pour témoin de leur mariage  : d’Orval donne des ordres plus pressants. D’Orv
iste, rêveuse : Justine ne trouve point cela naturel à la veille d’un mariage & de l’arrivée d’un pere : Rosalie avoue qu’e
elle laisse les deux amis pour qu’ils puissent librement arranger son mariage . Clairville reproche à son ami le mystere qu’il
tte derniere voit venir d’Orval, & fuit. D’Orval veut éluder son mariage avec Constance, en lui disant qu’il est sombre, m
47 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
urs devoirs envers la patrie, envers l’humanité, même envers Dieu. Le mariage est ce qui fonde la famille, et partant la sociét
ns étonnant le génie de Molière a-t-il conçu l’idée la plus élevée du mariage , ] et n’a-t-il jamais entrevu l’idée de la famill
vec la raison et avec lui-même, quand il peint l’amour si beau693, le mariage si excellent694, et qu’il ne représente jamais un
alité appliqués à la peinture de l’homme, de la femme, de l’amour, du mariage . Il y a là, qui le croirait ? une infériorité hon
imaginaire. 672. L’Etourdi. 673. Le Dépit amoureux. 674. Le Mariage forcé. 675. L’Amour médecin. 676. Le Médeci
48 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
t de la cour, qui avait conservé les traditions de Mazarin, malgré le mariage espagnol du roi. De plus, pour bien préciser l’or
duit aux premiers mots de Sbrigani et à quelques phrases relatives au mariage des amants ; peut-être était-il tout à fait fondu
brigani) et IXe (dans laquelle la fille d’Oronte semble se refuser au mariage qu’elle désire). Revenir alors aux scènes XIe et
rand rapport avec les arguments de Georges Dandin, du Sicilien, et du Mariage forcé, écrits pour les fêtes de Versailles. Il es
eux un riche païsan qu’ils rencontrent, et qui, mal satisfait de son mariage , n’a l’esprit remply que de fâcheuses pensées : a
analogue fut, au reste, pratiqué par Molière, à la dernière scène du Mariage forcé, scène dans laquelle le retour de l’ami Gér
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
iez la garde-robe, où sont les écritures & les instruments de mon mariage  ». Et ayant fait appeller quatre porte-faix puiss
ntes leçons que nous allons lire. ACTE III. Scene II. Les Maximes du mariage , ou les devoirs de la femme mariée, avec son exer
désarmer, & à vouloir bien apprendre une autre façon d’exercer le mariage , plus commode & plus plaisante que celle que
arron sa bête brute & dégoûtante, qui croit vaquer aux devoirs du mariage en se promenant dans sa chambre par l’ordre d’un
e de n’en rien faire, & lui peint les dangers qu’on court dans le mariage . Le Capitan croit les prévenir par les précaution
s de ce lieu sont en cet équipage, Pour garder leur honneur dedans le mariage . Léandre. Vraiment, dans ce pays on fait de rudes
’exerçoit pas ces loix en son pays ; Que les femmes avoient, après le mariage , Des armes à la main qui faisoient moins d’outrag
50 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
l’enfer, le châtiment des hypocrites, on peut dire ce qu’on a dit du Mariage de Figaro : qu’il était plus facile de l’écrire q
ait plus facile de l’écrire que de le faire représenter. Pour que Le Mariage de Figaro fût représenté tout à l’aise, il n’étai
ltitude. Elle eut tout le succès d’une révolution, tout au rebours du Mariage de Figaro, qui a réussi comme une émeute. On écou
st qu’un leurre, « car la passion ne saisit que son propre objet ; le mariage , loin d’empêcher tout autre amour, le provoque au
dit-il encore, par se livrer aux impressions de l’amour, le remède du mariage vient trop tard, déjà le faible du cœur est attaq
ns la nuit, à leurs amants ; elles sont fidèles à ces amants jusqu’au mariage  ; Célimène, tout au rebours : elle aime, elle n’a
signatures de Molière. De son côté, cet homme qui s’est tant moqué du mariage , des maris et de leurs faiblesses, à quoi songeai
sentait vivement pressé et entraîné par ce flamboyant esprit. Le Mariage f orcé Le Mariage forcé est une adorable pet
é et entraîné par ce flamboyant esprit. Le Mariage f orcé Le Mariage forcé est une adorable petite pièce. Je ne connai
acité, plus de grâce et d’énergie. Voltaire a grand tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien, une comédie
gré lui, excellente occasion pour Molière de nous faire l’histoire du mariage forcé de Sganarelle. Au premier mot que dit notre
rte, le jarret nerveux… À quoi Géronimo répond, de son côté, « que le mariage est en soi une folie, à laquelle il faut que les
ît et qu’il aime de tout son cœur. — Il l’a demandée à son père. — Le mariage doit se conclure ce soir. — Et il a donné sa paro
anarelle resté seul, se fait à lui-même cette réflexion comique : Mon mariage doit être heureux, car il donne de la joie à tout
ne comtesse qui est une franche aventurière ; il nous montre, dans Le Mariage forcé, toute une famille de gentilshommes déshono
y a de plus vrai et de plus naturel. Elle est tout à fait aise de ce mariage  ; la sévérité de son père la tenait dans une sujé
et sept ans plus tard, un partisan dans Boileau. Or, cette comédie du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée devant Sa M
s. Et ce pauvre Sganarelle qui veut en vain savoir la destinée de son mariage , le voilà aussi peu avancé qu’à la première scène
Sganarelle ose avouer au seigneur Alcantor toutes ses répugnances au mariage projeté, le seigneur Alcantor se retire sans rien
s haut comique. C’est, au reste, tout à fait ainsi que s’est passé le mariage du chevalier de Grammont. Seulement on comprend f
, et retournant en Angleterre pour accomplir à la pointe de l’épée un mariage qu’il fuyait, me paraît un peu plus ridicule que
re que ce soit cette anecdote-là qui ait fourni à Molière le sujet du Mariage forcé. Molière a trouvé Le Mariage forcé à la mêm
i ait fourni à Molière le sujet du Mariage forcé. Molière a trouvé Le Mariage forcé à la même source qui lui a fourni Le Bourge
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
utriche, qui avait quinze jours de moins que lui. En souscrivant à ce mariage , le jeune prince avait sacrifié son inclination p
ie de Bérénice. Des fêtes magnifiques et continuelles signalèrent le mariage du jeune roi. Le 9 mars 1661, et elles sont suspe
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
z-nous les talons. M. Galonier. Montrez-nous les talons.Monsieur, ce mariage Se fera-t-il bientôt ? Hector. Se fera-t-il bien
d’un dédit, veut absolument que Léandre épouse sa fille Isabelle : ce mariage n’arrange ni Isabelle qui aime le Chevalier, ni L
alier.   Dans ces deux dénouements une fausse nouvelle fait rompre un mariage mal assorti pour en cimenter un autre desiré par
le trouve, je consens à tout. LE RETOUR IMPRÉVU. Géronte consent au mariage de Clitandre son fils avec Lucile, à condition qu
épouser. Je vous demande pardon de ma conduite passée. Consentez à ce mariage , je vous prie ; on vous rendra votre argent. Géro
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
it sans doute à faire parler Bérénice, et c’est l’année qui suivit un mariage plein d’amour, que Corneille peignit l’amour conj
Montesquieu : Du je ne sais quoi. 422. Phèdre. 423. Voir, sur le mariage de Molière, J. Taschereau, Histoire de la vie et
s le Prince Jaloux (act. II, sc. V et suiv.), en 1661, un an avant le mariage de Molière. Il y a là le travail d’un artiste qui
7. Les Femmes savantes, act. IV, sc. VIII. 488. Les deux Écoles, le Mariage forcé, le Misanthrope, l’Avare, le Bourgeois gent
convoitiez ma femme.   Voir plus haut, chap. II, p. 29. 494. Le Mariage forcé, sc. IV, XII. 495. La Jalousie du Barboui
54 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
sur laquelle est en partie fondé l’empire des femmes ? C’est dans Le Mariage forcé que se trouve la fameuse dissertation sur l
clairs de génie. Il est peu de dénouements plus comiques que celui du Mariage forcé. On a quelquefois accusé Molière d’avoir sa
r avec lui, c’est d’intéresser le spectateur aux jeunes filles sur le mariage desquelles l’intrigue de sa comédie est fondée ;
Du Croisy avait épousé Marie Claveau, de la province du Poitou. De ce mariage naquirent deux filles : la première, nommée Angél
raisemblablement jusqu’en 1679. Il mourut du chagrin que lui causa le mariage de sa fille Thérèse Le Noir avec Dancourt, qui l’
’un gentilhomme, nommé de Modène, avec qui elle contracta, dit-on, un mariage secret, dont elle eut une fille le 2 juillet 1638
Béjart, sœur des Béjart, épousa Molière au commencement de 166212. Ce mariage fut pour Molière une source de chagrins sans cess
de, l’intelligence de Molière avec mademoiselle de Brie dura jusqu’au mariage de cet acteur avec la sœur des Béjart ; mais les
le Duparc joua d’original Arsinoé dans Le Misanthrope, Dorine dans Le Mariage forcé, dans La Princesse d’Élide, Héro dans Héro
e plut à répandre sur Molière, lors même qu’on n’aurait pas l’acte de mariage de ce dernier avec Armande Béjart, qui était la s
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ille ; il fait sa visite aux Dames. Le Baron le félicite sur un riche mariage qu’il va faire, à ce que dit toute la ville. Le L
k arrête la lettre. Le Lord, alarmé d’entendre par-tout parler de son mariage , qui doit se faire le lendemain, vient ordonner à
précisément lui qui arrive le premier, & qui assure que le fatal mariage se conclut incessamment. Il annonce ensuite qu’il
e dès qu’il la sait enceinte : mais on apprend dans l’instant que son mariage n’est que simulé. On découvre toutes les perfidie
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
que l’écriture a été mise en usage. On n’écrivait que les contrats de mariage  ; de lettres, on n’en entendait pas parler. » Ve
nd Boileau y fit sa satire du Festin, en 1665. C’était l’année de son mariage . Elle eut depuis, en 1674, un démêlé littéraire a
ion qui eut lieu chez madame de Coulanges, plusieurs années avant son mariage , qui se fit en 1669. « On était hier, dit-elle, s
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
e le roi, parce que, en l’imitant, elle n’a pas comme lui l’excuse de mariages formés par la politique, au lieu de l’être par le
isseurs ; le premier par son ode aux Nymphes de la Seine, au sujet du mariage du roi ; l’autre, par sa première satire, où il i
58 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ait pas qu’anoblir. Il n’a pas consulté les convenances sociales; son mariage est disproportionné jet lui-même, Molière, dut se
s lois de son art; il a servi le sens commun. Loin de désorganiser le mariage , il le consolide par les conditions qu’il veut qu
en partage. En vain s’écrie-t-il Que l’amour est souvent un fruit du mariage ; il vaut mieux que le mariage soit le fruit, et
l Que l’amour est souvent un fruit du mariage; il vaut mieux que le mariage soit le fruit, et l’amour la fleur. Gorgibus dit
ait-il lui inculquer ainsi le sentiment du devoir. Malheureusement le mariage de Molière ne porta pas d’heureux fruits : Ariste
ais de mettre les œuvres de Molière dans les mains de ses enfants. Le mariage forcé était primitivement une comédie-ballet ; le
coquette achevée, malgré les tristes augures qui l’ont désenchanté du mariage ; n’est-il pas puni comme un sot qui, âgé de cinqu
après beaucoup d’autres, le pyrrhonien Trouillogan sur la question du mariage . Cette pièce fut représentée pour la première foi
Tartufe ne soit pas un abbé, puisqu’Orgon veut lui donner sa fille en mariage  ; mais on n’ignorait pas l’intention première de
r auprès de sa femme ; sans cela, à quoi bon changer ? La sainteté du mariage était mieux observée dans l’antiquité que chez le
e sans consulter son cœur. Nous avons eu occasion de remarquer que le mariage étant une des choses les plus importantes de la v
ar la comédie à la tête des maris trompés, dégradait l’institution du mariage . Nous ayons déjà répondu à cette accusation. Il n
apologie, dans la leçon parfaite qu’elle donne aux niais pour qui le mariage est une spéculation. Je ne vois pas pourquoi on r
eur, puisqu’après des hésitations, Louis XIV s’opposa formellement au mariage de Lauzun, et fit emprisonner le fier et fougueux
omine hautement. Lorsque Scapin cherche à excuser auprès d’Argante le mariage de son fils et dit qu’il a été poussé par sa dest
là-dessus. N’allez pas croire qu’il veuille que les filles, jusqu’au mariage , s’informent si les enfants se font par l’oreille
insi qu’un enfant. La liberté et l’aplomb avec lesquels elle parle du mariage , et de tout ce qui s’ensuit, comme dit sa sœur Bé
 Le père est un fripon, mais la fille est un bon parti. Ces sortes de mariages ne sont pas sans exemple. » Je laisse le lecteur
59 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
uroit dans leur maison, & qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage . Les soins que l’on prit pour appaiser la Moliere
ors qu’il se vouloit servir des privileges qui lui étoient dus par le mariage , elle le traittoit avec le dernier mepris. Enfin
ne qu’il auroit de la voir sans se servir des privileges que donne le mariage . Il y rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, q
juge tous les jours par moi-même ». Il fait ensuite l’Histoire de son mariage  ; & après quelques réflexions il ajoûte14 : J
des païs étrangers, il étoit rongé de mille chagrins domestiques. Son mariage lui ôtoit & l’honneur, & le repos : il n’
60 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
ui aura dit qu’un homme, à quarante-deux ans, ne doit guère penser au mariage , et surtout à un mariage disproportionné. Il est
à quarante-deux ans, ne doit guère penser au mariage, et surtout à un mariage disproportionné. Il est possible aussi que les ho
orte de charte où sont consignés tous les devoirs de la femme dans le mariage et qui serait de nature à l’en dégoûter à jamais.
olière étaient particulièrement épouvantables. Alors on a rappelé son mariage et on l’a accusé d’avoir épousé sa fille. On ne s
du tendre. Armande, lorsqu’elle philosophe comme elle le fait sur le mariage , se plaît surtout aux curiosités malsaines et aux
61 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ue, puisqu’il n’a pas craint de la montrer jusqu’à trois fois dans le mariage même, où 1e choix n’est plus libre, où le soupçon
voit que personne ne lui résiste plus. Enfin, Harpagon, consentant au mariage de ses deux enfants, exige que le beau-père futur
sont succédé dans la capitale. Des extraits d’actes de naissance, de mariage et de décès, parfaitement d’accord entre eux, con
u pied des Pyrénées, où l’on traitait de la paix avec l’Espagne et du mariage du jeune roi : la pièce y fut envoyée, et ne fut
t de raconter les actions de sa vie. Une des plus importantes fut son mariage  ; et ce mariage est l’occasion d’une espèce de pr
s actions de sa vie. Une des plus importantes fut son mariage ; et ce mariage est l’occasion d’une espèce de problème généalogi
éfense. La première et la plus importante de ces pièces est l’acte de mariage de Molière51. Madame Molière y est nommée, non pa
sœur de la mariée. De plus, madame Molière, dans l’acte de son second mariage avec Guérin d’Estriché, déclare les mêmes père et
t plus, parce que la dénonciation de Montfleury était venue après son mariage , et qu’un des effets de ce mariage avait été de f
e Montfleury était venue après son mariage, et qu’un des effets de ce mariage avait été de faire disparaître Françoise, comme s
ation, et l’aurait entièrement effacée. Loin de là : malgré l’acte de mariage qui faisait de Françoise une Armande, et d’une fi
ée avec les nouveaux noms qui lui avaient été imposés par son acte de mariage , que, dans tous les actes qui suivirent, il lui a
preuves qui ne prouvent rien. La prétendue clandestinité de l’acte de mariage est une allégation qu’aucun indice même n’appuie.
u’à l’époque de sa naissance, son père était engagé dans les liens du mariage . La crainte qu’elle ne vînt un jour troubler les
trie. Quels que fussent les vrais parents de la femme de Molière, son mariage avec elle fut pour lui une source de chagrins. L’
d’être malheureux ; et il le fût beaucoup. Il eut trois enfants de ce mariage . Le premier, qui était un fils, naquit le 19 janv
ptême. Faudrait-il donc croire, 1º qu’il fût né plus d’un an avant le mariage de ses parents ? 2º que ceux-ci, en se mariant, e
étaire des commandements du prince de Conti, il avait contribué à son mariage avec une nièce de Mazarin, et ce mariage ne fut p
ti, il avait contribué à son mariage avec une nièce de Mazarin, et ce mariage ne fut pas heureux. Segrais raconte qu’on jour le
assez longue pour former à elle seule le spectacle. De nos jours, le Mariage de Figaro, Pinto, les Mœurs du Jour, etc., ont ét
’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV, qui existait encore lors du mariage de Louis XV (en 1725), l’avait racontée au père d
t que Molière s’était moqué de lui dans le personnage de Pancrace, du Mariage forcé, et non moins faussement qu’il avait voulu
it amoureux ;Sganarelle, du Cocu imaginaire, de l’École des Maris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de l’Amour médecin, e
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
u !) De sa jeune pupille il prétend faire un sage,  Qui, renonçant au mariage ,  Dans sa retraite de hibou, Perde, à philosopher
ste avoue qu’il a projetté d’épouser sa pupille ; Lisimon approuve ce mariage , quoiqu’il fût venu dans le dessein de lui demand
son ami qu’il a reçu une lettre de Milord Cobbam, qui lui apprend le mariage de son fils. Lisimon surpris lui dit qu’il a reçu
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
nes, mariée en 1658 au comte de Grignan, le même qui, après un second mariage , épousa en troisièmes noces, en 1669, mademoisell
urnent vers l’hôtel de Rambouillet ; la marquise, âgée, isolée par le mariage de sa fille, désolée de la mort de son mari et de
avait le plus d’esprit et qui écrivait le mieux 43. À l’époque de son mariage , elle était âgée de vingt-deux ans. Du moment qu’
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
éories sentimentales de l’éthérée Armande, qui se pâme au seul mot de mariage  : Les suites de ce mot, quand je les envisage, M
e ne se sent point la force de supporter les charges et les périls du mariage sans le soutien de l’amour318. Et tout cela, avec
elon : La belle galanterie queia leur ! Quoi ! débuter d’abord par le mariage 1 — Gorgibus : Et par oùveux-tu donc qu’ils début
I, etc. 321. Léonor de l’École des Maris, act. I, sc. II. 322. Le Mariage forcé, sc. IV. 323. L’École des Maris, act. II,
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
s d’Argante, épousera une fille que Géronte eut jadis à Tarente, d’un mariage secret. L’arrivée des deux peres déconcerte les a
Argante, auquel il persuade que, loin de plaider pour faire casser le mariage de son fils, il doit plutôt s’accommoder avec les
egue ! une Demoiselle qu’on a premiérement demandée volontairement en mariage , & qu’on laisse là ensuite, sans aucune raiso
ppon, de t’engager sans le consentement de ton pere, de contracter un mariage clandestin ! Réponds-moi, coquin, réponds-moi. Vo
ci ne s’est pas défendu, & a été condamné. Le pere veut casser le mariage  : il consulte trois Avocats, & se trouve plus
eveu Antiphon. Démiphon lui conte qu’il y a un autre empêchement à ce mariage , puisque son fils s’est marié à une étrangere. Gé
table sort de Phanie : elle est fille de Chrémès. Le hasard a fait le mariage qu’ils avoient projetté. Ils veulent obliger Phor
es deux cousins sont accrochées ensemble par Géta, qui fait servir le mariage d’Antiphon, & le desir que les vieillards ont
66 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
t j’ai observé que Molière a repris cette pièce au moment même de son mariage … — Si j’en crois le titre de celle d’aujourd’hui,
t le compère à qui cet ennemi des maris vient de confier son prochain mariage , Qui rit d’autrui Doit craindre qu’en revanche o
taire, il lui fait un ample et mirifique discours sur les devoirs, du mariage et la condition subalterne où gît la femme en la
destiné à être son unique entretien, et qui renferme Les maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée… avec son e
l n’est point de libertin ayant pris sa retraite et entré au giron du mariage qui n’ait, pour sa défense et le morigènement de
qu’Horace, qui la veut épouser honnêtement, ait préparé son père à ce mariage , il faut trouver asile chez quelque ami ; et que
 ! repart l’enfant, vous, ce n’est pas la même chose ; vous faites le mariage terrible ; lui, … Il le fait si rempli de plais
prison, l’ignorance. Tout cela pour se réserver une servante. Car le mariage , comme- il l’entend, c’est une clôture, et Agnès
serait moins ingénue, mais toujours aussi chaste. Et si l’on parlait mariage devant elle, et qu’on s’étonnât de la voir, toujo
le plaisir ; Henriette apportera le bonheur à Clitandre. Il n’y a pas mariage là où il n’y a pas société : il faut que les espr
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
e ; il déchire la donation qu’il a faite à son neveu en faveur de son mariage avec la fille du Malade imaginaire, & ne veut
a donation, & en rompant avec Argan, n’eût en même temps rompu le mariage projetté entre Angélique & Thomas Diafoirus.
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
t pourtant tous les jours avec plaisir, me dira-t-on, les Fâcheux, le Mariage forcé, le Sicilien ou l’Amour Peintre, M. de Pour
x beautés solides de la piece. Pour le prouver, il suffit de citer le Mariage forcé, l’Amour Peintre, & la Comtesse d’Escar
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
. Je prendrai un exemple dans Moliere. Sbrigani, chargé de rompre le mariage de M. de Pourceaugnac, & de le renvoyer à Lim
u point dont mon pere enragea ; Car on tient que deux jours après son mariage Il s’en mordit les doigts. Angélique. Il s’en mo
70 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
nt elle connaît le faible, et lui arrachent enfin son consentement au mariage . Le dénouement est amené d’une manière très-satis
oir fait démarquiser par cette même madame la Ressource, qui rompt le mariage du Joueur avec Angélique. Il n’est pas non plus t
iens où il y a toujours un docteur dupé par des moyens grotesques, un mariage et des danses. Regnard avait essayé son talent pe
ne place distinguée. L’Esprit de contradiction, le Double veuvage, le Mariage fait et rompu, les trois plus jolies pièces qu’il
de village dans la pièce de ce nom, le président et la présidente du Mariage fait et rompu, le Gascon Glacignac dans la même p
71 (1802) Études sur Molière pp. -355
e son côté, ne se pique pas de discrétion ; il fait confidence de son mariage à son frère Silvio, et celui-ci ne sait comment a
s italien jusqu’à ses défauts : même invraisemblance dans ce prétendu mariage , qui, en présence de témoins, unit un amant, non
ont écartés des règles prescrites dans les romans, en débutant par le mariage . Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur la
saison toujours contraire au spectacle, et dans un temps encore où le mariage de Louis XIV attirait le beau monde hors de Paris
ire, sœur de don Pèdre, roi d’Aragon, en devient épris, la demande en mariage , et ne l’obtenant pas, il l’enlève, la conduit da
is les vœux d’autre personne. Dans ce moment, se fait leur véritable mariage  ; et cet acte imposant, cet acte… pour ainsi dire
de lui en laisser prendre les droits ; mais sa mère, désapprouvant ce mariage , peut-être par jalousie, ou seulement par caprice
moralité. — Bien propre à faire frémir quiconque voudrait risquer un mariage mal assorti. Le dénouement. — Très bon, à quelqu
mmes mal vivantes ? Je réclame, même acte, scène ii , les maximes du mariage qu’on abandonne pour n’en débiter que deux des mo
blesse ; sans fausse modestie et sans orgueil. Année 1664. Le Mariage forcé ; La Princesse d’Élide. La protection de
éable qu’il resserre le génie dans les entraves les plus étroites. Le Mariage forcé a été ordonné et fait pour un ballet où le
trois premiers actes du Tartuffe ; et le dernier jour, la comédie du Mariage forcé fut représentée, non comme nouveauté, ainsi
tendu, mais comme ayant amusé la cour quelques mois auparavant. Le Mariage forcé. Cette bagatelle fut d’abord jouée au L
a cour, des magiciens chantants déterminaient Sganarelle à rompre son mariage . Molière, en donnant l’ouvrage à Paris, leur subs
i, se croyant seuls, font des projets bien plus propres à dégoûter du mariage que toutes les prédictions de l’enfer. De la t
dant dévoré de chagrins, et coulait ses jours dans les amertumes d’un mariage mal assorti. Hélas ! nous l’avions prévu. Sa femm
t sa fille. Le Phormion. Demiphon, voulant faire casser un mariage contracté par son fils, rassemble quatre avocats,
représenter une pièce comique, il y consent, et signe leur contrat de mariage , en croyant ne faire qu’un dénouement de comédie.
vertueux serait donc puni : dira-t-on que la pièce est dénouée par le mariage de Philinte et d’Éliante ? Dénouement encore plus
onide, ne sachant rien de l’aventure arrivée à Phédrie, la demande en mariage  ; l’Avare a de la peine à comprendre qu’un homme
iens. » Et Molière pourrait bien avoir imaginé, d’après ce trait, son mariage du grand Turc avec la République de Venise, ce qu
et dans l’acte IV, scène ire , Frosine veut dégoûter Harpagon de son mariage avec Marianne, en introduisant auprès de lui une
ins y sont intimement liées par l’adresse de Geta, qui fait servir le mariage d’Antiphon, et le désir qu’ont les vieillards de
homme ; mais la première prétend frissonner en songeant aux suites du mariage , la seconde se complaît dans l’idée d’avoir un ma
as convaincu son père de toute sa tendresse ? ne consent-il pas à son mariage avec Cléante, pourvu qu’il se fasse médecin ? enf
selle Béjart fit venir auprès d’elle une fille qu’elle avait eue d’un mariage secret avec M. de Modène, gentilhomme d’Avignon ;
Molière, dans la première scène, nous donne la véritable date de son mariage , en s’y faisant dire par sa femme : « le mariage
éritable date de son mariage, en s’y faisant dire par sa femme : « le mariage change bien les gens, vous ne m’auriez pas dit ce
ousa Guérin de Triché, son camarade obscur ; c’est à l’occasion de ce mariage qu’on fit ce quatrain : Les grâces et les ris rè
72 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
nde. Cette jeune fille était plus jeune que lui de vingt-deux ans. Le mariage devait être malheureux. Il le fut aussi complètem
in, mais des scènes qui passeront avec quelques modifications dans le Mariage forcé (scènes de Sganarelle et Pancrace et de Sga
jeune femme il faut jeune mari, qui est toujours, sauf ici, pour les mariages jeunes. Il eût été beaucoup plus raisonnable et b
de vingt-deux ans, et cédait-il au désir de convaincre Armande qu’un mariage disproportionné pour ce qui est des âges est très
rs, de Molière contre Boursault dans l’Impromptu de Versailles. Le Mariage forcé Le Mariage forcé n’est qu’une simple far
e Boursault dans l’Impromptu de Versailles. Le Mariage forcé Le Mariage forcé n’est qu’une simple farce, Molière n’y a pa
la période ancillaire et-séduire des paysannes -en leur promettant le mariage , comme le dernier des courtauds de boutique. C’es
mais Boileau ne leur a reproché de chercher à s’enrichir par de beaux mariages . Il y a dans les Femmes savantes une âpreté qui t
ait affligée et à laquelle mit un terme, au bout de vingt-deux ans de mariage , la naissance du prince qui devait être Louis XIV
s les saints ne se sont tus » ; il ne faut se laisser guider, pour le mariage , que par l’amour, en s’assurant bien, du reste, q
olière et Molière a sans doute senti que le public avait peu goûté le mariage de sa jeune fille avec son barbon… On me dira : m
l s’inspire. Il est toujours (excepté dans l’École des maris) pour le mariage d’amour, pour le mariage jeune, pour le mariage e
urs (excepté dans l’École des maris) pour le mariage d’amour, pour le mariage jeune, pour le mariage entre jeunes gens qui s’ai
le des maris) pour le mariage d’amour, pour le mariage jeune, pour le mariage entre jeunes gens qui s’aiment, il est toujours c
le mariage entre jeunes gens qui s’aiment, il est toujours contre le mariage disproportionné. Ceci n’est pas bourgeois, ceci e
r M. Paul Adam, apôtre, en cette circonstance, du bourgeoisisme et du mariage d’argent2. Il faut tenir compte à Molière de cett
cun public ne serait avec l’auteur qui, sur la scène, présenterait le mariage disproportionné ou le mariage d’argent comme étan
teur qui, sur la scène, présenterait le mariage disproportionné ou le mariage d’argent comme étant des choses agréables à consi
à considérer. Ceux mêmes qui ont fait ou qui se préparent à faire un mariage de ce genre ne songent qu’à plaider pour eux la c
que la chose fût érigée en règle générale. Tout le monde sent que le mariage d’amour entre jeunes gens, malgré certains inconv
eut guère le condamner de les aimer. Molière partisan et défenseur du mariage jeune et du mariage d’amour ne contrarie donc pas
er de les aimer. Molière partisan et défenseur du mariage jeune et du mariage d’amour ne contrarie donc pas son public et se se
l y a un Molière qui a de la générosité dans la pensée et qui rêve de mariages d’amour, qui rêve d’éducation libérale et confian
olière combat (relisez) et qu’il fait battre. Il n’y a rien contre le mariage même dans le langage d’Angélique, il y a la reven
donnée de bon cœur et vous me l’avez arrachée. M’avez-vous, avant le mariage , demandé mon consentement, et si je voulais bien
une donne dans vos travers et n’est qu’une pimbêche et manque de bons mariages et est jalouse quand les autres les font ; l’autr
e plus la victoire ; il la précipite. Pour la précipiter il promet le mariage , ce qui est indigne d’un Don Juan de qualité, ce
ntir m’a pris et j’ai craint le courroux céleste ; j’ai cru que notre mariage n’était qu’un adultère déguisé, qu’il nous attire
l est fils, probablement ; d’homme riche et il a fait certainement un mariage riche » De là son train qui est considérable. Il
s qu’on ne peut pas saluer sans qu’elles croient qu’on les demande en mariage  ; toutes les femmes à qui l’on ne peut dire que l
n’en fera rien en effet, à la condition qu’il renonce à son projet de mariage avec Mariane. C’est une très honnête femme qui n’
e ces mots ne sont qu’un artifice honnête pour le forcer à rompre son mariage avec Mariane ; mais il l’est assez, aveuglé du re
se qu’Élise, elle ne discute pas avec son père sur la question de son mariage et, sitôt que le nom de Thomas Diafoirus est pron
bilité et — pour un moment au moins — ne veut plus entendre parler du mariage qu’il lui avait interdit de faire. Mais elle est
marie avec le ferme propos d’abandonner sa femme et qu’il, promet le mariage à toutes les filles, choses qu’un gentilhomme ne
roquants l’art trop facile de posséder une paysanne en lui promettant mariage . Non, Don Juan n’a pas gardé le sentiment de l’ho
détail secondaire l’ambition, l’arrivisme, le désir de faire un riche mariage , « l’âme mercenaire », détail secondaire le pédan
est celui qu’ils ont de nos jours dans la réalité. Henriette cause du mariage avec son amoureux en personne tranquille, sensée,
73 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
aginaire pour le même objet. Dans l’intervalle, admirez la série : le Mariage forcé, la Princesse d’Élide, l’Amour médecin, Mél
pas le principal. Songez que le roi lui-même joue un des Égyptiens du Mariage forcé ; qu’un des Espagnols est figuré par le gen
epuis 1757) ne réussit jamais à la ville aussi bien qu’à la cour ; le Mariage forcé, de même, eut son plus beau succès le premi
74 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
fille d’Oronte ? Quand on n’aurait évité à M. de Pourceaugnac que ce mariage avec une coquette qui joue si bien la comédie et
me. Mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plus de neuf mois ; c’eût été risquer un
t arriver à sa fille, était d’avoir épousé Molière, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son mérite et sa fortune pouv
qua en servant lui-même de parrain au premier enfant de Molière27. Ce mariage n’en fut pas moins, on le sait, le malheur à jama
ible. On a voulu nier que la comédienne, qui, dès le lendemain de son mariage , prenait des airs de duchesse, ait jamais trompé
es femmes. Molière dans L’Impromptu de Versailles. Sganarelle dans Le Mariage forcé. Moron dans La Princesse d’Élide. Lyciscas
, et pourtant les plus amers, qu’on ait publiés sur Molière, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur l
les plus amers, qu’on ait publiés sur Molière, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur le théâtre du
lié avec Molière, se réconcilia avec lui depuis la représentation du Mariage sans mariage, à en juger par les épitaphes louang
ière, se réconcilia avec lui depuis la représentation du Mariage sans mariage , à en juger par les épitaphes louangeuses qui par
nt, signées de ce nom Marcel, après la mort du grand comique. Dans ce Mariage sans mariage 42, l’auteur nous avertit que le hér
e ce nom Marcel, après la mort du grand comique. Dans ce Mariage sans mariage 42, l’auteur nous avertit que le héros ressemble
lière était parfois affligé de ce malheur. L’Isabelle du Mariage sans mariage serait donc Armande Béjart. C’était peut-être là
les deux sœurs (le lavement) ; et de la volupté de l’amour permis (le mariage ) ». Mais là n’est pas le but de sa pièce ; ce but
Ce qu’il y a de certain, c’est que Jaulnay se divertit beaucoup du «  Mariage de Belphégor ». Plus tard, à la mort de Molière,
e 30 novembre 1700. Elle ne joua, sans doute, la comédie qu’après son mariage qui eut lieu le 20 février 1662. Le Registre de L
ents de Molière, et tout d’abord le Roi qui dansa en Égyptien dans Le Mariage forcé et en Maure de qualité dans Le Sicilien, et
675 et de notre règne.   Signé Louis. (Archives Nationales.) III. Mariage de Molière « Du lundy vingtiesme (février 166
1735). Beffara a prouvé, par la publication de l’acte authentique du mariage de Molière, qu’Armande était la sœur et non la fi
75
s de l’Odéon, ainsi que plusieurs meubles du Barbier de Séville et du Mariage de Figaro. Il figure une dernière fois dans l’inv
uction italienne, dit à Lucile : … « Quelque autre, sous l’espoir du mariage , aurait cédé à la tentation. Mais moi ! Allez, al
ne foule de gens de qualité, était retenue à Saint-Jean-de-Luz par le mariage du Roi, le succès fut immense. Quoique Paris fût
s d’en douter ; car, dès l’instant où se révèle pour lui un projet de mariage , évidemment ce n’est plus un ecclésiastique qui e
l joignit le rêve, formé par Orgon bien plutôt que par Tartuffe, d’un mariage possible avec Marianne. Mais remarquez combien pe
ossible avec Marianne. Mais remarquez combien peu Tartuffe tient à ce mariage , et combien peu il en parle, deux fois seulement
as allusion aux conséquences qui découlent, à cet égard, du projet de mariage . Il est donc possible, sinon certain, que Molière
sinon certain, que Molière n’a introduit dans le Tartuffe ridée d’un mariage entre l’imposteur et Marianne que le jour où il s
e prétention, et qu’il extrait d’un livre intitulé :   LES MAXIMES DU MARIAGE ou LES DEVOIRS DE LA FEMME MARIEE avec son exerc
ur, une visite chez M. de Moran, maître des requêtes, à l’occasion du mariage de Mlle de Moran avec M. de Guiry, plus un voyage
de La Grange un détail de dépenses supplémentaires pareil à celui du Mariage forcé. La première représentation paie « plusieur
mis. Le calcul de Molière était juste. Sans atteindre aux chiffres du Mariage forcé, les deux premières recettes de La Princess
r Montpellier, Vienne et Lyon, vers Paris, où l’appelait son prochain mariage . Molière n’avait plus rien à faire au château de
garde bien de parler des emprunts qu’il a faits au Misanthrope et au Mariage forcé, et que nous citerons plus loin. Qu’il nous
aines se trouvait à Lyon le 3 février 1643 et signait comme témoin au mariage de François de la Cour et de Madelaine du Fresne,
ouchoud, l’un des plus riches en signatures de comédiens est celui du mariage de Jean-Jacques de Hautefeuille avec Anne de la C
François de la Cour, dont M. Brouchoud a retrouvé et publié l’acte de mariage déjà rappelé ci-dessus et que voici en son entier
resne, Desfontaines, Reueillon, Pale, vic. susd. » Tel est l’acte de mariage à Lyon. Voici l’acte mortuaire que nous lisons à
bonne avant de revenir à Lyon, où elle figura en corps le 29 avril au mariage de deux camarades : Martin Foulle et Anne Reynis.
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
nce, la religion sans l’amour142 ? Encore une fois, ce n’est point le mariage qui est la gloire de madame de Maintenon, c’est l
aient ? La conversation avait marié des âmes faites pour s’aimer ; le mariage de ces deux aines était consommé, en pleine fécon
garder comme un ouvrage d’imagination. Elle se rapporte à l’époque du mariage de madame de Maintenon avec Louis XIV, deux ans p
. 141. Lettres, p. 175. 142. C’est une fausse vue de considérer le mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon comme l’ouv
77 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
es personnes, qui dessèchent le cœur d’Armande, lui font mépriser le mariage , prendre en horreur non pas absolument l’époux, m
donnée de bon cœur et vous me l’avez arrachée. M’avez-vous, avant le mariage , demandé mon consentement et si je voulais bien ê
me mon cœur ; point de faiblesse humaine ! Mortifiez vos sens avec ce mariage Et ne me rompez pas la tête davantage… Par de te
ces considérations générales. Tartuffe veut épouser Angélique, et ce mariage ne doit point se consommer. Orgon peut avoir ses
r. Harpagon, aux yeux duquel les deux mots « sans dot » en matière de mariage tiennent lieu « de beauté, de jeunesse, de naissa
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
on met à ses trousses une prétendue fille d’Opéra, qui s’oppose à son mariage , parcequ’elle a, dit-elle, une promesse de M. Viv
ur, j’ai cru ne pouvoir me dispenser de venir mettre empêchement à ce mariage . Vivien. Mettre empêchement à mon mariage ! Et de
nir mettre empêchement à ce mariage. Vivien. Mettre empêchement à mon mariage  ! Et de quel droit, Madame ? L’Orange. Comment !
oit, C’est, lui dit-on, la Dame du village ; Messire Bon l’a prise en mariage . . . . . . . . . Il renvoya dans la ville prochai
amp; pour étendre ses conquêtes plus loin, il est obligé de parler de mariage . La tête lui tourne, il se propose pour époux, on
a fin. Remarquons que Julien, n’ayant pas encore contracté son second mariage , doit nous paroître bien moins scélérat que la Pi
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
ernand découvre la fourberie de Crispin, & tout se termine par le mariage des deux amants, & par celui de Lise avec Cri
il est encore dans la résolution de m’épouser, consentez plutôt à mon mariage . Cléarque. Puisque son mérite est soutenu du bien
80 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ïve et courageuse. Cependant de nouveaux enfants naissaient du second mariage , et le petit Poquelin, assis à son comptoir, deve
À voir chacun se joindre à sa chacune ici, J’ai des démangeaisons de mariage aussi, Etc. V. La troupe, après s’être fai
cès pour Molière, quoique jouée au milieu de l’été, et pendant que le mariage du roi tenait toute la cour éloignée de Paris; ma
uit mois après l’École des Maris, nous arrivons enfin au temps de son mariage ... On peut le dire, les trois années (1658-1661)
douceurs, tout cela ne fit qu’augmenter. Molière avait bien, avant le mariage , remarqué un peu ces tendances ; mais il avait cr
larmes, tout fut inutile. On dit que, dans les premiers temps de son mariage , il s’en alla en Lorraine, à la suite du roi, com
ui. Dans ses premières pièces, il est vrai, avant les malheurs de son mariage , ce sont plutôt les ridicules observés en autrui
reste était éphémère. Au commencement de 1664, il donna au Louvre, le Mariage Forcé, avec grand spectacle; Louis XIV et ses cou
L’amitié, par les conseils les plus sages, a beau le détourner de ce mariage , il n’écoute que sa fantaisie. À la vérité, il n’
tique devenue plus sérieuse de ces marquis déjà châtiés peu après son mariage (dans la Critique de l’École des Femmes, et dans
Regarde-t-on quels droits on a de nous charmer ? (Psyché.) Après le mariage , ce ne fut pas à elle qu’il fit des reproches, ma
Dandin de danser avec eux; mais Georges Dandin, mal satisfait de son mariage , et n’ayant l’esprit rempli que de fâcheuses pens
81 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
troisième aussi 4. Le Sicilien ou l’Amour peintre ; l’Amphitrion, Le Mariage forcé, L’Avare. Le quatrième 4. George Dandin, le
anterie, qui ne laisse pas d’avoir son sel et ses agréments, comme Le Mariage forcé, ou Les Médecins. À dire le vrai, ces pièce
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
nnocente. Le pere engage Olimpion, son métayer, à demander Cassine en mariage , lui promettant de l’affranchir si la premiere nu
Voilà qui est très singulier. Je ne savois pas qu’une des graces du mariage fût de mettre les hommes à l’abri des fourberies,
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
tiens. Hassan veut en racheter un pour célébrer l’anniversaire de son mariage  : la reconnoissance l’y oblige, puisqu’un Chrétie
x, nommé Dornal, gémit d’avoir été pris avec Amélie la veille de leur mariage . Le Marchand se félicite d’avoir déja vendu un An
concert avec l’oncle de sa maîtresse, il résolut d’aller célébrer son mariage à Malte. Ils s’embarquerent tous trois dans les p
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
rces, les railleries contre les maris, contre les femmes et contre le mariage . Quelques mots nous donneront tout de suite le to
leur disent pas seulement une fois : Dieu te gard’ ! » Et quant au mariage , voici Pasquariel, libraire, qui vend un livre, l
livre des Quinze joyes, ce sont : « Les Agréments et les chagrins du mariage , en trois tomes ; le chapitre des agréments conti
85 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ndant de la non moins excellente scène par laquelle commence aussi Le Mariage forcé. Ces deux scènes renferment tout ce qu’on p
s son âme la seule chose qu’il soit raisonnable de lui conseiller, le mariage de sa fille ; et, après qu’il a promis par sermen
urs du roi, il avait composé à la hâte, pour les fêtes de la cour, Le Mariage forcé, La Princesse d’Élide, et L’Amour médecin.
ssance de Myrtil et de Mélicerte, l’abdication de l’usurpateur, et le mariage des deux amants, et qui fait venir Amasis des bor
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
appelées de Florence pour faire leur fortune et assurer la sienne. Le mariage de Marie avec le prince était le premier fruit de
e qu’elles observent comme beautés. « On voit dans Somaise, au mot Mariage , que leurs alliances sont fort spirituelles et dé
it Molière, s’il en voulait à quelqu’un. Entre 1645 et 1650, après le mariage de Julie d’Angennes, sa contemporaine, mademoisel
laintes contre l’incongruité de demander tout crûment une personne en mariage  ; lorsqu’il lui fait dire que le mariage ne doit
tout crûment une personne en mariage ; lorsqu’il lui fait dire que le mariage ne doit jamais arriver qu’après les autres aventu
87 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
es plus grandes précautions. Un vieux célibataire demande sa fille en mariage , cette circonstance éveille déjà ses soupçons lui
oue avec facilité, le jeune homme qui a usurpé trop tôt les droits du mariage , se trouve être le neveu du vieux célibataire, et
la plus révoltante. Dira-t-on que les poètes comiques, en faisant du mariage le sujet constant des plaisanteries de leurs peti
sans beaucoup de soin, il y a bien plus d’art et d’invention dans Le Mariage de Figaro, mais la morale en est relâchée, et mêm
e. » 2. Je ne sais si l’on a déjà remarqué que l’idée principale du Mariage forcé est prise dans Rabelais. Panurge tient cons
Mariage forcé est prise dans Rabelais. Panurge tient conseil sur sou mariage à venir, et les réponses qu’il reçoit de Pantagru
88 (1739) Vie de Molière
le même temps, c’est-à-dire en 1661, Racine ayant fait une ode sur le mariage de Louis XIV, M. Colbert lui envoya cent louis au
gers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage malheureux ; et Molière, tout philosophe qu’il ét
ut joué quarante fois de suite, quoique dans l’été, et pendant que le mariage du roi retenait toute la cour hors de Paris. C’es
sions de la tragédie, tombe presque toujours dans l’insipidité. Le Mariage forcé. Petite pièce en prose et en un acte, re
temps : cependant cette petite pièce est d’un meilleur comique que Le Mariage forcé. Elle fut accompagnée d’un prologue en musi
sa troupe. Molière ne pensait pas que Les Fourberies de Scapin et Le Mariage forcé valussent L’Avare, Le Tartuffe, Le Misanthr
89 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
aison un compère à lui, le bonhomme Chrysale, et lui fait part de son mariage prochain avec une jeune fillette nommée Agnès. L’
aysannes, et encore ne triomphe-t-il d’elles qu’en leur promettant le mariage  ! Voilà un pauvre homme à bonnes fortunes, et il
habitude, les prenant à part, l’une après l’autre, il leur promet le mariage . Charlotte a un amoureux qui l’adore à la bonne f
te cette singulière déclaration d’indifférence, qui se termine par un mariage . On ne comprend guère que cet homme aux puissante
s deux couplets qui étonnent toujours un peu le public, la théorie du mariage français, tel qu’il subsiste encore aujourd’hui.
mes qui ne le pensent et même qui ne le disent ; et cela s’appelle un mariage de raison, c’est-à-dire le meilleur et le plus en
n mariage de raison, c’est-à-dire le meilleur et le plus enviable des mariages , dans nos préjugés actuels. Ce que répond Éliante
De ce qu’il a épousé une « demoiselle » par ambition et de ce que ce mariage , au lieu des honneurs qu’il en attendait, ne lui
e, jeune encore, à un veuf déjà père de deux grands enfants. C’est un mariage de raison et de convenances. Ce mari est riche e
e Tartuffe qu’il renonce à Marianne et presse, sans nulle chicane, le mariage de sa belle-fille avec Valère. Elle n’est pas ass
là, et qu’ils doivent, c’est elle qui en donne sa parole, aboutir au mariage . Sentez-vous, à présent, quelle autorité doit avo
er que le plus clair de sa fortune vient de lui ; elle ne songe qu’au mariage , qui raccommode toute chose. Elle ne doit exciter
ais bien plus de souci d’Armande, dont le front rougit au seul mot de mariage , que d’Henriette, qui désire honnêtement la chose
e, qui désire honnêtement la chose et qui ne voit l’amour que dans un mariage où le cœur est approuvé par la raison. » Mlle Ba
qu’on retranche à la représentation), ou nuisibles comme le projet de mariage de Géronte avec Isabelle, qui jette le public sur
tranche du La Rochefoucauld, la voilà qui, gentiment, bavarde sur le mariage , ou plutôt sur les idées qu’elle s’en est formée 
père, fondé notre bonheur pour la vie en me laissant faire. C’est un mariage unique ; c’est une aventure dont le seul récit es
homme de théâtre, il a le mouvement d’abord, et puis, surtout dans Le Mariage de Figaro, le ramassé flamboyant. Toutes les véri
rature sur le dix-huitième siècle, a dit assez finement que, dans son Mariage de Figaro, Beaumarchais a mis les adresses aux le
up de vrai là-dedans. Prenez tous ces mots qui ont fait la fortune du Mariage de Figaro de son temps, et qui le font encore éco
Mais je n’en finirais pas à reprendre ainsi les mots dont pétille Le Mariage de Figaro. Vous les trouverez tous marqués de ce
e. On ne songe point à chicaner ces vétilles. 28 mars 1887. « Le Mariage de Figaro » J’ai assisté avec un goût curieux
age de Figaro » J’ai assisté avec un goût curieux à la reprise du Mariage de Figaro. Reprise, le mot est bien ambitieux. Le
reprise du Mariage de Figaro. Reprise, le mot est bien ambitieux. Le Mariage de Figaro n’a jamais cessé d’être au répertoire c
ment au public de ce jour-là. J’étais bien aise de voir si l’effet du Mariage de Figaro serait le même sur un public qui vient
s de l’empire. Bien que le temps ait émoussé nombre de ses traits, Le Mariage de Figaro n’en est pas moins resté une pièce révo
ternels de l’esprit humain. Il faut bien pourtant qu’il y ait dans Le Mariage de Figaro un autre mérite que celui d’être une ma
l’autre, avec intérêt. La comédie moderne est tout entière sortie du Mariage de Figaro. On a souvent montré par quels liens le
ue Figaro et sa fiancée se sont entendus pour le berner, il rompra le mariage en faisant perdre son procès à Figaro. La convers
’est qu’il sort bien décidé à mettre des bâtons dans les roues de ton mariage . Il est incompréhensible, ce personnage de Figaro
le du procès est parfaitement absurde. Figaro a signé une promesse de mariage à Marceline, la duègne, qui en réclame l’exécutio
Qu’il y ait la disjonctive et ou la copulative ou dans la promesse de mariage , cela ne fait rien du tout à l’affaire. Mais la d
ue soutenir qu’il n’était pas obligé de payer s’il se mariait, et que mariage était quittance. Eh bien ! c’est précisément en c
ile sur la tête ; il s’évanouit, et Pyrrhus achève avec Andromaque le mariage commencé. Voilà un dénouement. Pourquoi ne satisf
reprochant. L’accident, le hasard jouent un rôle considérable dans ce mariage de Figaro, qui passe pour si fortement intrigué.
ns nécessité à la colère de son maître. J’ai bien souvent vu jouer Le Mariage de Figaro ; je l’ai lu plus souvent encore ; il y
x avantage qu’il emporte toute contestation. C’est un monstre, que Le Mariage de Figaro. Je me suis amusé à relire cette semain
x point établir de comparaison ; et néanmoins, le sort des tirades du Mariage de Figaro n’est-il pas un présage pour celles de
e ; vous n’avez plus envie de rire. Je vois des temps sombres pour Le Mariage de Figaro qui, depuis vingt ans, brille d’un si v
éon qu’il a pris pour modèle, commence par avoir une peur horrible du mariage que sa mère lui a ménagé avec une petite pécore p
90 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [3, p. 35] »
518 Le fameux comte de Grammont136 a fourni à Molière l’idée de son Mariage forcé. Ce seigneur, pendant son séjour à la cour
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
ournée, Vous devez bénir l’heur de votre destinée. . . . . . . . . Le mariage , Agnès, n’est pas un badinage : A d’austeres devo
e novice Par cœur dans le couvent doit savoir son office ; Entrant au mariage il en faut faire autant : Et voici dans ma poche
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
deur par humeur, veut épouser Clarice. Toute sa famille desire que ce mariage ne se fasse point. L’Olive, valet de M. Grichard,
ganarelle veut épouser Isabelle : Isabelle ne craint rien tant que ce mariage , parcequ’elle a un amant à qui elle aimeroit mieu
93 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
otaire, pour y chercher, au bas d’un contrat de vente ou d’un acte de mariage , la signature de Molière. Grâce à eux, nous savon
L’année doit être considérée comme certaine, ou à peu près, l’acte de mariage de Jean Pocquelin et de Marie Cressé portant la d
ême année sans doute il est à Lyon, puisqu’il y signe, en février, au mariage de René Berthelot, dit du Parc, avec Marquise Thé
qui l’est malheureusement presque aussi bien, c’est l’histoire de son mariage . Le 29 février 1662, Molière épousa Armande Béjar
pour la première fois le 4 février 1661, c’est-à-dire un an avant le mariage de Molière. D’ailleurs, et malgré quelques tentat
la première faute, Molière a souffert, et profondément souffert de ce mariage . Armande, inconsciemment ou de propos délibéré, n
e pour l’écrire, et par trois pièces, la Critique, l’Impromptu, et le Mariage forcé, celle-ci expressément composée pour le roi
fin « résoudre un nœud » ce n’est pas former ou conclure un projet de mariage , et au contraire ne peut-on dire qu’en bon frança
94 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
gers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage malheureux, et Molière tout philosophe qu’il étai
ropre, et de la vanité des femmes. Fêtes de Versailles, en 1664. Le Mariage Forcé , comédie-ballet, en un acte et en prose, r
95 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
tre la jolie actrice : Guiche et Lauzun daignèrent la remarquer. — Le mariage de Molière est de 1662, et l’anecdote suivante, q
re que je ne pensais ; mais il faut tout espérer du tems. » Dans le mariage de Molière, dans les chagrins qui le suivirent, n
96 (1871) Molière
la jeunesse et si charmant un honnête amour ! Quoi de plus rare : un mariage assorti ? Après la ville, on vil la cour s’amuser
âche, elle veut plaire. Et d’ailleurs, il s’était moqué le premier du mariage et des maris, il va s’en moquer toute sa vie. Enf
ez souvenu de la leçon de L’École des femmes, et de l’enseignement du Mariage forcé. Comment donc pouvait-il croire à la sécuri
du Mariage forcé. Comment donc pouvait-il croire à la sécurité de son mariage , au milieu d’une cour, où régnait un roi de vingt
97 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
comédie-ballet : Le Malade imaginaire ; manifestation exemplaire d’un mariage possible de la parole, de la musique et de la dan
98 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
nages très-assurez, dit Mr. Grimarest, que la mere avoit contracté un mariage caché. Cette petite-fille accoutumée avec Moliere
me. Mais comme elle l’observoit de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plus de neuf mois ; c’eût été risquer un
t arriver à sa fille, étoit d’avoir épousé Moliere, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son merite & sa fortune p
t été depuis son mari ; cependant on n’en sait pas bien la verité. Ce mariage si funeste au repos de notre Comique se fit peu a
euroit dans leur maison & qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage . C’étoit une Comedienne de la troupe que Moliere
lorsqu’il se vouloit servir des Privileges qui lui étoient dus par le mariage , elle le traitoit avec le dernier mepris : Enfin
toire de la veuve de Moliere, il ne laisse pas d’être vrai que jamais mariage ne fut plus mal assorti que celui-là quant à l’hu
r toute sa piece) tout fut trouvé excellent dans son Ouvrage. Mais le Mariage forcé, qui fut representé le dernier jour de la F
ssa pas de faire rire l’homme de Cour. La Princesse d’Elide, & le Mariage forcé eurent aussi leurs applaudissemens à Paris
Orleans fit une fortune très-rapide. Ces vers écrits la même année du Mariage de Louis XIV. ne peuvent être appliquez sans cont
reux qu’il fût du côté de son Prince, & de celui de ses amis. Son mariage diminua l’amitié que la Bejart avoit pour lui aup
ne qu’il auroit de la voir sans se servir des privileges que donne le mariage . En effet un pauvre mari qui aime & n’est poi
Magnifiques, de Psyché ; & ne dedaignoit pas de rire à Scapin, au Mariage forcé, à la Comtesse d’Escarbagnas. Le Peuple ne
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
s domte. Mais, s’il vous a fait prendre un peu de liberté, Par un bon mariage on voit tout rajusté ; Et, quoi que l’on reproche
pris son Mari retrouvé dans les Causes Célebres. Dufresny a puisé son Mariage fait & rompu dans la même source. La Chaussée
100 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
donnent le nom de facéties ; se saisir en passant des Quinze joies du mariage , livre qui rappelle quelquefois le naturel et le
su, par des témoignages très assurés, que la mère avait contracté un mariage caché. Cette petite fille, accoutumée avec Molièr
e ; mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plus de neuf mois : c’eût été risquer un
t arriver à sa fille, était d’avoir épousé Molière, qui perdit par ce mariage tout l’agrément que son mérite et sa fortune pouv
que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements : aussi le mariage ne ralentit point mes empressements ; mais je lui
toute sa pièce), tout fut trouvé excellent dans son ouvrage : mais le Mariage forcé, qui fut représenté le dernier jour de la f
laissa pas de faire rire l’homme de cour. La Princesse d’Elide et le Mariage forcé eurent aussi leurs applaudissements à Paris
heureux qu’il fût du côté de son prince et de celui de ses amis. Son mariage diminua l’amitié que la Béjart avait pour lui aup
nts magnifiques, de Psyché, et ne dédaignait pas de rire à Scapin, au Mariage forcé, à la Comtesse d’Escarbagnas. Le peuple ne
s peu de temps et sans succès. (Note de madame Poisson sa fille.) Du mariage de du Croisy avec Marie Claveau naquirent deux fi
raisemblablement jusqu’en 1679. Il mourut du chagrin que lui causa le mariage de sa fille Thérèse Le Noir avec d’Ancourt, qui l
’un gentilhomme, nommé de Modène, avec qui elle contracta, dit-on, un mariage secret, dont elle eut une fille le 2 juillet 1638
e plut à répandre sur Molière, lors même qu’on n’aurait pas l’acte de mariage de ce dernier avec Armande Béjart, qui était la s
rc. L’intelligence de Molière avec mademoiselle de Brie dura jusqu’au mariage de cet acteur avec la sœur des Béjart ; mais les
a d’observer ces deux points, et lui tint exactement parole après son mariage , qui ne fut pas célébré sans difficulté ; car Pap
tte découverte précieuse est due à M. Beffara, qui a publié l’acte de mariage de Molière, acte qu’il ne sera point inutile de r
eux derniers canevas servirent depuis à Molière, lorsqu’il composa le Mariage forcé, le Médecin malgré lui, et George Dandin. I
7. Les emportements de Madeleine Béjart sont vraisemblables ; mais le mariage de Molière ne fut point secret, et Madeleine Béja
196 ; in-18. Lyon, 1673. 125. La fille que Molière avait eue de son mariage avec mademoiselle Béjart fut nommée Esprit-Marie-
» *Ce passage confirme les observations de M. Beffara sur l’acte de mariage . Jean Aubry avait épousé une des sœurs de madame
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