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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
de la Souche, s’amuse beaucoup des disgraces qui arrivent aux pauvres maris  : mais il craint leur sort ; &, pour l’éviter
à son rival, du caractere d’Arnolphe qui rit des malheurs arrivés aux maris , qui craint cependant pour lui, & doit la dis
cordant à la femme de Raimon, il résolut de faire un autre présent au mari de la belle. Il eut l’art de s’introduire chez la
e Raimon, qui frappe à la porte. Jeanneton, entendant que c’étoit son mari , fit coucher son amant sur le lit, & ayant ab
amp; ayant abattu les courtines, le fit demeurer jusqu’à tant que son mari fût parti. Si-tôt que Maître Raimon fut arrivé, i
ant en fit Nérin, car il ne se douta oncques que Maître Raimon fût le mari de cette femme. Le jour suivant, ainsi que Nérin
p; qu’ainsi soit j’ai devisé longuement avec elle ? mais parceque son mari arriva, elle me cacha sur le lit & tira les c
pendant qu’ils étoient en plaisirs amoureux & propos gracieux, le mari arriva. Au moyen de quoi elle cacha incontinent N
es qu’elle avoit secouées de peur que les tignes ne les gâtassent. Le mari , feignant de chercher quelques besognes, renversa
vaise & envieuse fortune m’a rompu tous mes plaisirs, parceque le mari est survenu & a gâté tout le mystere. Comme d
 ? Je me suis, dit-il, caché dedans un coffre ; &, de peur que le mari ne me trouvât, la femme mit au-devant beaucoup de
re, de peur qu’ils ne fussent mangés de la vermine ; tellement que le mari ayant renversé tout ce qui étoit dans la maison,
Comme ils passoient leurs temps en plaisirs & propos amoureux, le mari retourna au logis, tellement que Jeanneton, se vo
e de bois commençoit déja à brûler, quand Jeanneton se tourna vers le mari , & lui dit : « Que voulez-vous faire ? êtes-v
vous savez ; & ainsi que j’étois en propos amoureux avec elle, le mari survint ; lequel, après avoir cherché & tracé
maison est monastere : Double porte, verroux, une matrone austere, Un mari , des Argus : qu’irai-je, à votre avis,   Chercher
ventures ? Sachez que nous avons ici des créatures   Qui feront leurs maris cocus   Sous la moustache des Argus.   La chose e
e son conseil le Docteur s’applaudit, Rit en Jurisconsulte, & des maris se raille.   Pauvres gens, qui n’ont pas l’esprit
l’humeur goguenarde de cet Arnolphe qui rit des malheurs arrivés aux maris , & qui se trouve ensuite au rang des infortun
ter : On trouve d’humeur douce & la brune & la blonde, Et des maris aussi les plus bénins du monde : C’est un plaisir
e faisoit de grandes révérences, à propos ou non, & regardoit son mari entre deux yeux, aussi timidement qu’un écolier n
ui fait en l’épousant, & du courroux du ciel lorsqu’on trompe son mari . Enfin, l’on voit clairement que le discours de D
ariées qui vouloient être estimées vertueuses, étoit de veiller leurs maris pendant leur sommeil, armées de toutes pieces com
cinq heures du matin. Le plus prudent & le plus avisé de tous les maris du monde, ou du moins se croyant tel, se leva, s’
Maxime II.   Elle ne doit se parer   Qu’autant que peut desirer   Le mari qui la possede. C’est lui que touche seul le soin
rtelles,   Et les soins de paroître belles   Se prennent peu pour les maris . Maxime IV. Sous sa coeffe, en sortant, comme l’
époux,   Elle ne doit plaire à personne. Maxime V. Hors ceux dont au mari la visite se rend,   La bonne regle défend   De r
avoir de l’ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes.  Le mari doit, dans les bonnes coutumes,  Ecrire tout ce q
t interdire ;    Car c’est là que l’on conspire    Contre les pauvres maris . Maxime IX. Toute femme qui veut à l’honneur se
 Il ne faut pas qu’elle essaie.    Selon les prudents cerveaux,    Le mari , dans ces cadeaux,    Est toujours celui qui paie
noces se passa donc de la maniere que je vous viens de dire, & le mari fut assez sot pour n’employer pas mieux la second
s à vendre ; loua sa beauté, la plaignit d’être si-tôt séparée de son mari , &, aussi-tôt qu’elle se vit seule avec elle,
lqu’un d’eux s’en aille, je ne l’oserois recevoir en l’absence de mon mari  : je lui en écrirai, si ce gentilhomme le souhait
ntilhomme la vouloit servir ; lui dit qu’il étoit aussi riche que son mari , &, si elle en vouloit voir les preuves, qu’e
dans la main, suivant les salutaires instructions de son extravagant mari . Il n’y avoit qu’une lumiere en un endroit éloign
voit tout savoir à cet âge, que de l’extravagante précaution dont son mari se servoit pour s’assurer de l’honneur de sa femm
te. La vieille rassura le galant, & admira avec lui la sottise du mari & de la femme. La nuit vint, il entra dans le
commode & plus plaisante que celle que lui faisoit pratiquer son mari , que Laure lui avoua être de grande fatigue. Il n
ussi à la déshabiller. . . . . . . Enfin elle reçut une lettre de son mari , qui lui apprit qu’il la revenoit trouver, &
a pour une sotte. Laure ne le trouva point à redire, & reçut son mari avec autant de joie & aussi peu de ressentime
lui dit-elle, je sais bien une autre façon de passer la nuit avec son mari , que m’a enseigné un autre mari. Vous avez un aut
utre façon de passer la nuit avec son mari, que m’a enseigné un autre mari . Vous avez un autre mari, lui répliqua Don Pedre 
uit avec son mari, que m’a enseigné un autre mari. Vous avez un autre mari , lui répliqua Don Pedre ? Oui, lui dit-elle ; mai
us. Allez-vous-en chanter avecque les coucous. Philis. Allez dire aux maris des champs & de la ville Que la précaution le
’il est mieux dénoué. Le galant y fait des confidences multipliées au mari . Celui-ci va pour surprendre le couple amoureux :
ant plus où cacher son amant, le place derriere la porte, ouvre à son mari qui par bonheur est borgne, se jette à son cou, f
& lui proteste qu’il voit des deux yeux. Je crois que non, dit le mari  : je crois que si, répond la femme : faisons une
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
CHAPITRE XIX. George Dandin, ou le Mari confondu, comédie en prose, en trois actes, compa
, Gentilhomme campagnard. Madame Dandin méprise, comme de raison, son mari , & lui joue quantité de tours très sanglants.
able pour l’exécution de son dessein. Entre les autres défauts de son mari , elle remarqua qu’il aimoit fort à boire. Non seu
rouver chez lui, où elle passoit la plus grande partie de la nuit. Le mari s’étant apperçu que, quand elle le faisoit boire,
pour l’ouvrir de force ; mais elle ne put jamais en venir à bout. Son mari la laissa essouffler pendant quelque temps, &
chez ses voisines ; ses prieres ne servirent à rien, son original de mari étant résolu de faire éclater leur commune infami
e lui ouvroit, elle le perdroit. Et que peux-tu me faire, répondit le mari  ? Plutôt que de souffrir, repliqua-t-elle, la hon
sorti, ferme bien la porte sur elle, se met à la fenêtre où étoit son mari , & lui dit : Il y faut mettre de l’eau quand
erre fait en tombant dans l’eau, n’est pas surpris de la crédulité du mari . Elle est en effet bien mieux fondée que celle de
ait long-temps la cour. Elle en usa avec si peu de précaution, que le mari en ayant eu connoissance, ou par soi-même, ou par
ur se voir, elle crut en avoir trouvé un. Elle avoit remarqué que son mari s’endormoit difficilement, mais qu’étant une fois
porte vers minuit, avec promesse de l’aller trouver aussi-tôt que le mari seroit endormi : & comme sa chambre donnoit s
n retourna sans la voir. Il arriva enfin que Simone dormant, & le mari s’étant éveillé, & promenant ses pieds par le
ier expliquant favorablement, il attendit tranquillement sa belle. Le mari saute à son épée, & va à la porte, résolu de
upé, ne douta point que son intrigue ne fût découverte, & que son mari n’eût poursuivi Robert. Ne sachant comment se tir
mp; à souffrir patiemment, sans se faire connoître, les coups que son mari pourroit lui donner ; avec promesse de l’en récom
u d’être contente. Cela étant fait, elle éteignit la chandelle que le mari , par jalousie, tenoit toute la nuit allumée, &
ais te voir. La belle, qui n’étoit pas éloignée, entendant sortir son mari , retourne à sa chambre, rallume la chandelle, &am
toit nécessaire, & la récompensa si grassement, aux dépens de son mari , qu’elle auroit été prête à se faire rebattre ; e
anquille & dans son état ordinaire, modérerent leur colere. Votre mari se plaint fort de vous, Madame, & le mieux po
faisoit paroître hors de sens. Ses freres lui ayant conté ce que son mari leur avoit dit, sans oublier le filet, & les
uvez-vous du plaisir, Monsieur, dit la belle, en se tournant vers son mari , à forger des chimeres pour me déshonorer, en vou
ous déshonorant vous-même ? ou avez-vous envie de passer pour méchant mari , ne l’étant point ? Depuis hier au soir à dix heu
ris le dédain offensant avec lequel Angélique regarde & traite un mari qu’elle croit son inférieur. C’est enfin dans ce
prise du premier conte du sieur d’Ouville. Naïveté d’une femme à son mari . Une jeune fille ayant été un an durant fiancée
3 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
e l’union des cœurs où les corps n’entrent pas499, y perd un honnête mari et le bonheur domestique. Et comme si ce n’était
ette : Les suites de. ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari , des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
à la belle marquise Dorimène, qu’elle trouve en partie fine chez son mari  : « Pour une grande dame, cela n’est ni beau ni h
us, de mettre de la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous516. »   Il n’y a pas à hés
eut absolument être heureux. Si la nature y manque, c’est l’École des Maris ou l’École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est
elle peut aller, en se voyant contraindre, À des ressentiments que le mari doit craindre524 ? Cette triple leçon est repris
e leçon bien parlante526. » Si l’on épouse par intérêt d’argent, les maris sont des Trissotins et des Diafoirus 527, les fem
ffirmés : affection, dévouement, secours, fidélité. Les escapades des maris sont traitées comme elles le méritent dans le tab
ésie560 » « Et mutuellement se croire gens de bien561. ». XVII. Le mari est « le chef, le seigneur et le maître,562 ; »
r qu’il faut arrêter par la douceur et la complaisance570. » XX. Le mari doit à sa femme « Une grande tendresse et des so
« Mais le dessein de vivre en honnête personne Dépend des qualités du mari qu’on lui donne ; Et ceux de qui partout on montr
’elles sont : Il est bien difficile enfin d’être fidèle À de certains maris faits d’un certain modèle572. » XXII. « À d’aus
l’honneur qui la doit tenir dans le devoir574. » XXIV. Elle doit au mari « de la docilité, Et de l’obéissance, et de l’h
s577. » XXVI. « Elle ne se doit parer Qu’autant que peut désirer Le mari qui la possède578. » XXVII. « Il faut être reti
act. V, sc. I. 525. Le Festin de Pierre, act. I, sc. II. 526. Le Mari confondu, act. I, sc. I. 527. Les Femmes savant
s Femmes savantes, le Malade imaginaire. 528. Le Mariage forcé, le Mari confondu. 529. Les Femmes savantes, Le Malade
la littérature française, liv. III, chap. IX, § 2. 535. L’École des Maris , act. I, sc. II. 536. L’lmpromptu de Versailles
rgeois gentilhomme. 539. Les Précieuses ridicules, sc. V. 540. Le Mari confondu, act. II ; sc. III. 541. Le Festin de
act. I, sc. VII. 546. L’Avare, act. IV, sc. III. 547. L’École des Maris , act.III, sc. VI. 548. L’Avare, act. I, sc. VII
es Maris, act.III, sc. VI. 548. L’Avare, act. I, sc. VII. 549. Le Mari confondu, act. I, sc. I. 550. Le Bourgeois gent
tes, act. V, sc. III. 564. Id., act. II, sc. IX. 565. L’École des Maris , act. I, sc. III. 566. Id., act. I, sc. II. 56
act. I, sc. III. 568. L’Amour peintre, sc. VII. 569. L’École des Maris , act. I, sc. II. 570. L’Amour peintre, sc. XX.
s, act. I, sc. II. 570. L’Amour peintre, sc. XX. 571. L’École des Maris , act. I, sc. II. 572. Le Tartuffe, act. II, sc.
. II. 573. L’École des Femmes, act. III, sc. II. 574. L’École des Maris , act. I, sc. II. 575. L’École des Femmes, act.
es Femmes, act. III, sc. II. 582. Id., act. III, sc. II. 583. Le, Mari confondu, act. IV, sc. III. 584. Le Tartuffe, a
4 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
rs ou plutôt avec les bienséances. Sans examiner si les disgrâces des maris sont plus rares ou plus communes qu’elles ne l’ét
nfanter les siens. Notice historique et littéraire sur L’École des maris L’École des maris fut représentée le 24 juin
otice historique et littéraire sur L’École des maris L’École des maris fut représentée le 24 juin 1661, sur le théâtre d
de Dom Garcie de Navarre, et il les avait embellis. Dans L’École des maris , il se montra imitateur plus judicieux et plus ha
, et quels avantages il conserva sur lui. « On a dit que L’École des maris était une copie des Adelphes de Térence : si cela
ièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de L’École des maris . Il y a, dans les Adelphes, deux vieillards de di
férente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même, dans L’École des maris , deux tuteurs, dont l’un est sévère et l’autre in
y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de L’École des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’École des maris est le meilleur de toutes les pièces de Molière.
l’opinion de Voltaire en ce qui regarde le dénouement de L’École des maris , lorsque je serai arrivé à l’examen de cette part
rrivé à l’examen de cette partie de la pièce. Le sujet de L’École des maris est la différence que deux systèmes contraires d’
ressentir elle-même. Au commencement de l’année où parut L’École des maris , Dorimond, auteur et acteur de la troupe de Madem
le des idées de son devancier. Les deux premiers actes de L’École des maris sont généralement admirés, l’un comme renfermant
vante avec aussi peu de raison peut-être le dénouement de L’École des maris . Les autorités les plus imposantes ont fortifié c
elles ne l’ont établie. Selon Voltaire, le dénouement de L’École des maris « est le meilleur de toutes, les pièces de Molièr
, entre le dénouement du sujet et celui de l’action. Dans L’École des maris , le dénouement du sujet est bon, puisque chaque t
e titre d’une manière tout à fait exacte, lorsqu’il a nommé École des maris , une pièce où nul mari ne figure, et qui serait p
ut à fait exacte, lorsqu’il a nommé École des maris, une pièce où nul mari ne figure, et qui serait presque aussi bien appel
ême qu’on lui interdit ? Il est vrai que la leçon peut s’adresser aux maris , et que c’est à eux surtout qu’il importe d’en sa
c’est à eux surtout qu’il importe d’en savoir profiter. L’École des Maris a engendré une foule d’imitations, au nombre desq
s comédies sont faites, pour ainsi dire, sur le patron de L’École des maris . Dans toutes, c’est un tuteur aux prises avec sa
e, dans le faux genre de la tragi-comédie. Il rentre, par L’École des maris , dans la bonne route, dans la route qu’il avait o
que désormais il doit suivre sans interruption. C’est de L’École des maris que date véritablement ce qu’on pourrait appeler
taire dit avec raison : « Quand Molière n’aurait fait que L’École des maris , il passerait encore pour un excellent auteur com
eur. Le privilège obtenu par Molière pour l’impression de L’École des maris , porte ces mots : « Mais parce qu’il serait arriv
5 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
dans le célibat ; c’est dommage ; beaucoup auraient fait d’excellents maris . Vous les reconnaîtrez à leur embonpoint qui marq
me du Malade imaginaire, femme artificieuse et avide, qui caresse son mari pour le dépouiller, et ne serait pas fâchée de me
toujours à son poste et sous les armes, surveillant son ménage et son mari , assez spirituelle pour laver la tête au bourgeoi
voir de l’ennui9, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes ; Le mari doit, dans les bonnes coutumes, Écrire tout ce qu
nd j’y pense11, Ce jeune homme étranger qui va venir dîner ! C’est un mari , je crois, que l’on veut nous donner : Quelle drô
une fois mariée, la tenir sous les grilles et les verrous. Malheur au mari à qui sa femme aurait le droit de dire, comme Agn
u XIVe siècle, de qui le chevalier de la Tour-Landry14 récite que son mari lui voyant passer la plupart de son temps devant
re ménage. Rappelons-nous ces mots qu’un orateur ancien adressait aux maris de son temps : « Plus vous avez de pouvoir, plus
s avez de pouvoir, plus vous en devez user avec modération. Soyez les maris de vos femmes plutôt que leurs maîtres ! » Cette
n ne sait comment va mon pot, dont j’ai besoin, qu’elle dédaigne son mari , et qu’enfin, par suite de son entêtement, sa fil
anque de cœur. Une femme honnête cherche une âme qui la comprenne, un mari qu’elle aime et auquel elle s’attache toute. Une
sole ses chagrins, qui répande la paix et la sérénité dans le cœur du mari , comme elle met l’ordre dans la maison. Nous cher
qu’il voulait achever plus tard. C’est d’abord Léonor, de L’École des Maris , personne si sage, si réservée, et qui répond si
doutent pas que parmi tant d’adorateurs il ne se présente bientôt un mari . Les pauvres filles ne tardent pas à être désabus
lateur. Les plus sages se plient à la destinée, et s’accommodent d’un mari de leur fortune et de leur rang ; mais celles-là
e de Henri IV, cette malheureuse reine d’Angleterre, si dévouée à son mari et à ses enfants, et cette gracieuse duchesse d’O
pas les devoirs ? Sans doute, ce n’est pas un objet agréable pour le mari qu’une femme qui sent le graillon, ou noircie, co
e, comme des étrangères dans leur famille, ignorantes des affaires du mari , qu’elles ne connaissent souvent que par leur rui
et peut-être de remords dans l’autre pour avoir laissé servir à leur mari un rôti brûlé. Henriette n’y est point exposée.
attachée. Lorsqu’on veut imposer à sa jeune maîtresse Trissotin pour mari , la bonne servante, chassée par Philaminte, mais
laît, Lui bâiller un savant, qui sans cesse épilogue ? Il lui faut un mari , non pas un pédagogue. …………………………………………… Et pour
lui faut un mari, non pas un pédagogue. …………………………………………… Et pour mon mari , moi, mille fois je l’ai dit, Je ne voudrais jama
rent mal avec le mariage ; Et je veux, si jamais on engage ma foi, Un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, Qui ne sac
finer : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari , des enfants, un ménage, Et je ne vois rien là, s
loin d’être un défaut dans une femme. Je m’étonne, pour moi, que les maris mettent tant d’amour-propre à n’être pas menés pa
x par un double mariage. Elle connaît la malheureuse faiblesse de son mari , elle en souffre, et cependant elle a su conserve
use, Laure est maltraitée, Laure est ruinée par la banqueroute de son mari . Cependant elle n’a pas un murmure contre son pèr
s venu de les instruire, ne prendra conseil que d’elle-même et de son mari . Si elle rencontre quelque piège, elle l’évitera
Mémoires de l’Académie impériale de Metz, année 1864. 31. École des Maris , III, 10. 32. École des Femmes, V, 5. 33. Méd
lui, II, 6. 34. Démocrite. — Épître à M. du Vaux. 35. École des Maris , III, 9. 36. Misanthrope, I, 1. 37. Misanthro
6 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
au cavalier, puis elle mit fin à la visite. À peu de jours de là, le mari de ladite dame venant voir, lui aussi, la comédie
connaissait pas, lui montra, par hasard, le portrait de sa femme. Le mari , qui se nommait Pantalon, demeura surpris, faisan
ER scène I. À la suite de la querelle qui a eu lieu entre elle et son mari , à l’occasion du portrait que ce dernier a vu aux
e attentivement la fenêtre de Flaminia. scène V. Le docteur Gratiano, mari de Flaminia, voyant Arlequin qui, une lettre à la
feint de se disputer avec Flaminia en disant : « Que sais-je si votre mari va à la comédie ou s’il n’y va pas ? » Flaminia,
nia, entrant dans ses intentions, fait semblant d’être jalouse de son mari . Quand elle s’est retirée, Pedrolino fait part au
ec la comédienne. Mais Isabelle paraît. scène VI. Elle reproche à son mari de faire le galant avec toutes les dames et de la
querelle. Pedrolino leur fait observer combien ils ont tort, car les maris sont à la comédie qui durera bien jusqu’à six heu
sages réflexions, Isabelle, Flaminia descendent et demandent à leurs maris si la comédie est déjà terminée. scène XXII. Pant
son amant lui rend sa tendresse. Isabelle et Flaminia engagent leurs maris à laisser la comédie et à veiller sur leur maison
; la corporation des marchands suivit le convoi avec des torches. Son mari , Francesco Andreini, fit graver sur sa tombe une
’art qui avait illustré ses parents. 15. Rappelez-vous L’ École des maris , acte II, scène 5. 16. « E come alle volte stà c
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
reine, j’appelai madame de Montespan pour lui dire que j’avais vu son mari qui était plus fou que jamais, que je lui avais f
trouvée en tiers lorsqu’elle (madame de Montausier) lui conta que son mari était venu lui dire mille injures, dont elle para
de trouver la duchesse de Montausier digne de reproches auxquels son mari n’aurait pas été étranger. Après avoir parlé avec
er donna à madame de Montespan, au commencement de son éclat avec son mari , pour les amours du roi et l’asile que le roi lui
de Montespan chez eux, au milieu de la cour, et l’y garder contre son mari , Il y pénétra pourtant un jour, et voulant arrach
de la passion du roi, était devenue dédaigneuse et insolente pour ce mari jaloux. Ce serait donc vers le milieu de l’année 
que fit l’intrigue du roi avec madame de Montespan et de la colère du mari , la première représentation de la comédie d’Amphi
le roi, et qui enfin avait cela de particulier, qu’amant malheureux, mari trompé, il était poète sans pitié pour les victim
qu’elle fut épouvantée de l’idée d’avoir opposé de la résistance à un mari qu’elle croyait follement jaloux d’une femme irré
upes, et la honte d’avoir inconsidérément protégé l’outrage fait à un mari malheureux. Cette faute avait eu pour cause l’hon
secret du roi, de la reine, de madame de Montespan, de son malheureux mari  ; cependant elle fut, aux yeux de sa société choi
8 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
là une expérience dangereuse à tenter ; et l’impitoyable railleur des maris trompés ne pouvait méconnaître cette vérité d’exp
nche, que son influence est profondément marquée dans cette École des maris , dont la première représentation ne précéda son m
sur le point de tenter l’expérience qui fait le sujet de l’École des maris , il n’ait rien mis de lui-même et de sa fiancée d
nt Molière eût souhaité chez celle qu’il allait épouser. L’École des maris est du 24 juin 1661. Dès le mois d’avril précéden
e à ses camarades assemblés. Rencontre piquante : c’était l’École des maris que la troupe donnait ce jour-là. Les encouragean
surtout dans les ingénues et les grandes coquettes du théâtre de son mari . Mlle Poisson et Grandval s’accordent encore à di
ouche avec Molière, en qui elle raille plaisamment le directeur et le mari , elle a toute une scène à part, et des plus brill
représentation publique, elle s’était parée si magnifiquement que son mari dut lui rappeler qu’elle faisait « le personnage
iquer par le très mauvais ménage qu’elle faisait à ce moment avec son mari . En revanche, dans le rôle d’Angélique, elle est
du Malade imaginaire fut le dernier rôle qu’elle dut au génie de son mari . Plus ingénue qu’Henriette, mais point trop naïve
ite privée de la femme, la place qu’elle tint dans l’existence de son mari . On a déjà beaucoup écrit sur elle, et presque to
d’Armande, telle qu’on la connaît ou qu’on la devine par l’École des maris  ! Tout ce qu’il est possible d’admettre c’est que
l’École des maris ! Tout ce qu’il est possible d’admettre c’est que, mari déjà mûr d’une très jeune femme plus exposée qu’a
se de ses vagues appréhensions. La petite querelle de directeur et de mari qu’il introduit dans l’Impromptu de Versailles la
émonie soit capable de nous ôter toutes nos belles qualités, et qu’un mari et un galant vous regardent la même personne avec
mmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferois craindre aux maris la différence qu’il y a de leurs manières brusque
orimène fait à Sganarelle : « Je crois que vous ne serez point de ces maris incommodes qui veulent que leurs femmes vivent co
 : « C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de messieurs les maris et je les trouve bons de vouloir qu’on soit morte
qui lui en conte ; » elle hausse les épaules aux observations de son mari  ; ces leçons lui paraissent « trop sévères pour u
sirs et de vie bruyante, Armande aurait voulu imposer ses goûts à son mari  ; revenu de bien des choses, souffrant, écrasé de
avec ce surcroît d’irritation et d’inquiétude que donne la qualité de mari , c’est-à-dire la crainte de perdre non pas seulem
entretenue à diverses fois par des gens de qualité et séparée de son mari  ». C’est là un renseignement à la Tallemant des R
es allées et venues du page et de l’abbé ont passé inaperçues pour le mari , ou bien qu’il en a su le motif et les a tolérées
pardon qu’elle obtient sans peine, et profite de la crédulité de son mari pour continuer ses intrigues « avec plus d’éclat
de l’apaiser : « Elle conçut dès lors une aversion terrible pour son mari , elle le traita avec le dernier mépris ; enfin, e
rieure au mois d’avril 1666, car à cette époque Armande donnait à son mari un second enfant : une fille qui eut pour parrain
les beaux rôles ; ne serait-ce point un effet du ressentiment de son mari , effet très naturel et d’autant plus pénible pour
me des reproches sur une délicatesse qui me sembloit ridicule dans un mari , et j’attribuai à son humeur ce qui étoit un effe
oquettes, égoïste et d’esprit borné quoique vif. Unie trop jeune à un mari trop âgé et d’une sensibilité très vive, elle le
e, qui n’est pas plus suspect de partialité envers elle qu’envers son mari , une scène que l’on n’a pas assez remarquée et qu
reur dans la mesure du possible. Elle porta dignement le deuil de son mari , elle assura le respect de sa mémoire, elle contr
, eût mérité des autels ! » elle ne craignit pas de dire que « si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés
c des termes si touchans le peuple amassé de donner des prières à son mari , qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
u génie de Molière ; la veuve ne voulait qu’honorer la mémoire de son mari par un acte de bienfaisance, mais la postérité a
tion. » Ce sont les propres termes qu’employait en parlant du premier mari de sa mère, un fils né de leur mariage : en 1698,
9 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
s moqueries même que, sur son théâtre, il se plaisait à jeter sur les maris n’étaient qu’une sorte de cruel plaisir qu’il épr
acte, elle apprend le malheur supposé qui la ruine aussi bien que son mari , sa philosophie, toute pédantesque qu’elle soit,
pas devant le malheur. Vous vous troublez beaucoup, dit elle à son mari  ; Mon cœur n’est point du tout étourdi de ce cou
à qui il ne manquait peut-être que d’être contenue et dirigée par un mari ayant lui-même plus de caractère. Quand on entend
ma mie. On se demande, avec Ariste, si ce n’est pas la faiblesse du mari qui a développé l’humeur dominatrice de la femme,
de ce mot, quand je les envisage, répond Henriette, Me font voir un mari , des enfants, un ménage, Et je ne vois rien là, s
nt, les hommages ; elle ne saurait avoir une grande affection pour ce mari de toutes les facultés duquel Tartuffe s’est empa
une honnête femme. Madame Pernelle a beau lui dire : Quiconque à son mari veut plaire seulement, Ma bru, n’a pas besoin de
s besoin de tant d’ajustement. On sent que, si ce n’est pas pour son mari qu’elle se pare, c’est surtout pour elle-même, et
e des éclats ; Une femme se rit de sottises pareilles, Et jamais d’un mari n’en trouble les oreilles. Et plus tard encore,
’un mari n’en trouble les oreilles. Et plus tard encore, lorsque son mari , refusant de croire à l’indignité de Tartuffe, lu
cette intrigante belle-mère qui ne voulait rien moins qu’enterrer le mari , dont elle flattait les manies, et dépouiller ses
que dans son hymen son goût est combattu ; Et qui donne à sa fille un mari qu’elle hait Est responsable au ciel des fautes q
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
CHAPITRE VI. L’Ecole des Maris , Comédie en trois actes & en vers, comparée p
che, des revenants, &c. qu’il s’est bien corrigé dans l’Ecole des Maris  ! Les matériaux qu’il a pris chez les Latins, les
odeles. Le Lecteur en sera bientôt convaincu. Extrait de l’Ecole des Maris . Le pere d’Isabelle & de Léonor a remis, en
 Vous savez qui je suis, mon Révérend Pere, & vous connoissez mon mari , qui m’aime plus que sa vie, & qui ne me refu
ependant, Madame, gardez-vous bien de parler de cette affaire à votre mari & à vos freres ; vous pourriez être cause de
rain de réussir, & qu’il ne lui falloit plus que l’absence de son mari . Elle ne l’attendit pas long-temps cette absence 
otre ami. Vous serez étonné d’apprendre, qu’ayant su le départ de mon mari pour Genes, il est entré cette nuit dans notre ja
criminel dessein ne vous a pas réussi. Vous étiez-vous imaginé que le mari de cette honnête femme étant absent, elle vous re
son honneur pendant son absence : il embrasse la femme en présence du mari qui ne le trouve pas mauvais, & disparoît. C
ouve pas mauvais, & disparoît. Comparaison rapide de l’Ecole des Maris avec ces différents ouvrages. Dans la piece de M
ée à celle de Térence, a bien prouvé sa supériorité. Dans l’Ecole des Maris , Isabelle se fait servir dans ses amours par une
épouser, & qu’il réunit par-là le double intérêt d’amant & de mari . Moliere, en saisissant tout le comique que l’id
caractere qu’à celui des personnages latins ? au sujet de l’Ecole des Maris , qu’à celui des Adelphes ? enfin, Sganarelle &
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
à-dessus poussé l’art jusqu’à un point inconcevable. Dans l’Ecole des Maris , Isabelle sait que Sganarelle veut l’épouser dans
t est perdu ! Voilà votre pere & votre mere, accompagnés de votre mari . Clitandre. Ah Ciel ! Angélique, bas à Clitandre
vagances, comme si j’étois femme à violer la foi que j’ai donnée à un mari , & m’éloigner jamais de la vertu que mes pare
Elmire : elle veut bien avoir la complaisance de n’en rien dire à son mari , & l’imposteur espere tout de ce silence, qua
oir séduit Elmire : il vient à elle les bras ouverts ; il embrasse le mari au lieu de la femme. Nous en avons une excellente
ouve la porte fermée ; elle appelle Colin, & au lieu de Colin son mari paroît. Toutes ces surprises ne le sont pas pour
maître paroîtra au lieu du valet. Mais en voici une dans l’Ecole des Maris , qui surprend également & le public & le
our exemple de la derniere la scene XIV du second acte de l’Ecole des Maris . Voici ce qu’il dit : Exemple de la surprise
prise d’action. « La scene dixieme du second acte de l’Ecole des Maris doit être appellée un coup de théâtre ou surprise
12 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ourdi. — § III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des Maris . — L’École des Femmes. — § IV. 3° De la haute com
teur nous met bien loin de Mélite, et nous fait toucher à l’École des Maris . Le Menteur. C’est encore le théâtre espagn
peintre. C’est là ce que fit Molière. Sa cinquième pièce, L’École des Maris , donnait à la France la comédie. II. Des t
e10. III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des Maris . — L’École des Femmes. Le second pas de ce géan
travers n’est jamais assez dur pour nous en corriger. L’École des Maris . L’École des Maris, représentée en 1661, marq
ssez dur pour nous en corriger. L’École des Maris. L’École des Maris , représentée en 1661, marque ce grand changement
ait la vérité de convention. La création du Sganarelle de L’École des Maris , c’est la création du premier homme dans la coméd
là Valère instruit qu’il est aimé, et qu’Isabelle n’aura que lui pour mari . Il ne lui reste qu’à l’entendre de la jolie bouc
qu’elle n’aime pas. Sganarelle, qui se croit l’objet aimé, et déjà le mari , dans le transport de sa vanité satisfaite, donne
e dupe d’une ingénue. Dans l’École des Femmes, comme dans l’École des Maris , chaque situation est l’effet du caractère. Arnol
ur les femmes d’esprit : il se persuade qu’il n’y a de sûreté pour un mari qu’avec une sotte. Quant aux maris affligés de fe
suade qu’il n’y a de sûreté pour un mari qu’avec une sotte. Quant aux maris affligés de femmes d’esprit, il n’est raillerie q
nence. La Dorine du Tartufe en est le type. Lisette, dans l’École des Maris , et cet honnête couple auquel Arnolphe a confié l
Molière, en créant la chose, a donné l’idée du mot. Après L’École des Maris , après L’École des Femmes, que restait-il à faire
nte. Plus d’un homme de goût, tout en battant des mains à L’École des Maris , demandait à Molière le Misanthrope et le Tartufe
ouvrages légers ? S’il se résigna enfin à faire mieux que l’École des Maris , nous en devons une bonne part à Boileau, qui eut
ur. La prude Arsinoé, qui a voulu brouiller ses amants pour pêcher un mari en eau trouble, reste prude, avec le dépit de se
u secours des filles négligées par leurs mères, comme Henriette ; des maris dont les hauts-de-chausse étaient décousus et les
le, même dans Molière. Il se fait tous les jours, à l’état civil, des maris comme Chrysale. Son travers est d’avoir peur de s
son caractère retirant peu à peu ce que son bon sens a avancé, et le mari cédant avec la persuasion qu’il ne fait que trans
ous y fions pourtant pas. Tout à l’heure le père ne soutiendra pas le mari , et il sera fort heureux pour Henriette que son o
f-d’œuvre en prose ; dans Amphitryon, qui est écrit comme L’École des Maris  ; dans ces impromptus d’un homme qui, la même ann
reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de l’École des Maris  ; Ariste, homme déjà mûr, qui doit épouser, comme
? Armande Béjart ne ressemblait-elle pas trop à Célimène, pour que le mari de l’une n’eût pas tous les sentiments de l’amant
jusqu’à la faiblesse. Le contraste est plus piquant dans l’École des Maris . Déméa, qui est fort en colère, mais qui en a suj
, dont l’indulgence n’est que de la raison. L’Isabelle de l’École des Maris faisant savoir à Valère par son jaloux qu’elle l’
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
riage : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari , des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
e la tenir ignorante par principe. La piquante Lisette de l’École des maris est le bon sens incarné, quand elle répond, avec
pécher, Que montrer tant de soins à nous en empêcher ; Et, si par un mari je me voyois contrainte, J’aurois fort grande pen
Sganarelle qui ne veut pas entendre parler de marier sa fille : « Un mari  ! Un mari ! » (L’Amour médecin, act. I, sc. III).
e qui ne veut pas entendre parler de marier sa fille : « Un mari ! Un mari  ! » (L’Amour médecin, act. I, sc. III). 313. Le
Comtesse d’Escarbagnas, sc. II-VII, etc. 321. Léonor de l’École des Maris , act. I, sc. II. 322. Le Mariage forcé, sc. IV.
, act. I, sc. II. 322. Le Mariage forcé, sc. IV. 323. L’École des Maris , act. II, sc. IX 324. La question du luxe des fe
de l’École des Femmes, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope, le Mari confondu, les Femmes savantes. Les costumes donné
le. » Goldsmilh, Le Vicaire de Wakefield, chap. V. 326. L’École des Maris (1661), act. I, sc. II. 327. Id., act. I, sc. I
t. I, sc. II. 327. Id., act. I, sc. II, Ariste. 328. L’École des Maris , act. I, sc. II. 329. L’École des Maris, act. I
Ariste. 328. L’École des Maris, act. I, sc. II. 329. L’École des Maris , act. II et III. — Sur l’École des Maris, voir La
, sc. II. 329. L’École des Maris, act. II et III. — Sur l’École des Maris , voir Laharpe, Cours de Littérature, partie II, l
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
ancho Pança avec Thérese Pança sa femme, &c. Mais à propos, mon mari , si tu te vois jamais avec un Gouvernement, n’oub
faire d’Eglise : pour Marie Sancho votre fille, je ne pense pas qu’un mari lui fasse peur ; si je ne me trompe, elle n’a pas
ra appellée Madame par tout le monde. O non pas, s’il vous plaît, mon mari , répondit Thérese ; mariez-la avec son égal, cela
it Madame, & qu’il en arrive tout ce qu’il pourra. Mon Dieu ! mon mari , ne songeons pas à hausser notre état plus qu’il
quand tu en devrois crever, & quelque chose que tu en dises. Mon mari , prenez bien garde à ce que vous dites, repartit
arcequ’elles ne sauroient faire œuvre de leurs dix doigts. Allez, mon mari , allez à vos aventures avec votre Seigneur Don Qu
, pourquoi ne veux-tu pas être de mon avis ? Savez-vous pourquoi, mon mari  ? c’est à cause du proverbe, qui dit : ce qui te
avoir un gendre gentilhomme. Mad. Jourdain. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre ; & il vaut mieux pour el
15 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ui l’élèvent et la rendent digne de devenir femme352. Epouse, que son mari et ses enfants deviennent sa vie ; que le monde,
le n’y croit avoir aucune gloire, et n’en tire aucun orgueil. Que son mari soit sot et crédule359, que sa belle-mère vienne
e des éclats ; Une femme se rit de sottises pareilles, Et jamais d’un mari n’en trouble les oreilles363. Et quand le fils t
 : Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos On ne doit d’un mari traverser le repos ; Que ce n’est point de là que
la maison, Elmire songe à tout, à son honneur à elle, au bien de son mari , à la réputation des siens, à la paix du ménage,
la maison, et n’est pour cela ni plus fière ni plus sévère envers le mari qui l’a ruinée. Toujours égale en son humeur, ell
369 ; ni, comme Philaminte, une pédante orgueilleuse qui sacrifie son mari , sa fille, sa maison à la vanité, du bel esprit37
ette ; elle commanda donc un habit magnifique sans en rien dire à son mari , et, le jour de la représentation, elle se mil de
XVIII. 370. Les Femmes savantes, voir plus haut, chap. V. 371. Le Mari confondu, act. I, sc. IV VI VII ; act. II, sc. IX
act. III, sc. I, II, X-XXIII. 376. Le Dépit amoureux, Frosine ; le Mari confondu, Claudine ; l’Avare, Frosine ; M. de Pou
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
Lothaire ne disoit rien à Camille, & faisoit toujours accroire au mari qu’il lui parloit, mais que jusques-là il n’avoit
orablement ; qu’au contraire elle l’avoit menacé de se plaindre à son mari , & de lui faire rompre tout commerce avec un
est ce que l’Auteur dramatique a le plus imité.   Camille écrit à son mari qu’elle ne peut supporter plus long-temps son abs
grace aux soins de Léonelle qu’ils admettent dans leur confidence. Le mari revient de la campagne, conseille à son ami d’emp
ge qu’à se venger de celle qu’il croit doublement perfide, va dire au mari que sa femme lui a promis de se rendre à ses desi
amant de Léonelle. Il est désespéré de la confidence qu’il a faite au mari . Il avoue sa faute à Camille, la rejette sur l’ex
front qu’il lui fait en espérant de la séduire, & pour venger son mari qu’il veut déshonorer. Lothaire s’évade alors : C
lle, se poignarder & se donne un coup très léger dans le bras. Le mari se félicite d’avoir la plus fidelle des femmes, &
prendre peu-à-peu du goût pour Lothaire. L’extravagante curiosité du mari acheve de la déterminer en faveur de l’amant : ma
onnage qui réunît en quelque sorte le double intérêt d’amant & de mari , comme tous les Tuteurs de Moliere, & qui, en
lir sur eux. La jalousie mal fondée de Lothaire, l’aveu qu’il fait au mari dans son désespoir, le chagrin qu’il en a dans la
ert pour tourner cette faute à l’avantage de leur passion, la rage du mari changée par cette ruse même en sentiments d’admir
s nouveau, il est usé depuis long-temps. C’est une femme qui aime son mari de bonne foi : l’ingrat se refroidit pour elle ;
Thalie : le troisieme acte, intitulé la Femme, fait voir également un mari qui devient amoureux de sa femme, dans un bal où
mp; de promesses d’oublier son épouse, celle-ci se démasque, & le mari demande galamment pardon de son inconstance. M. d
c sa femme. Dorante, ami de la maison, est de concert pour tromper le mari coquet. 20. Cervantes a jugé à propos d’insér
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
, ce sont, comme dans nos anciennes farces, les railleries contre les maris , contre les femmes et contre le mariage. Quelques
illés de vert, de même la nature des femmes est de faire enrager leur mari . » Colombine trouve son maître Persillet triste
ont mariés, ils n’ont plus rien à dire à leurs femmes. Je connais des maris qui, dans toute une année, ne leur disent pas seu
dame, redouble les coups à tort et à travers et accable le malheureux mari . CORNICHON. Vous la voyez, messieurs, à votre tr
aisselle d’argent. Mais pourquoi fait-elle tout cela ? Pour tirer son mari de prison… BRAILLARDET. En vérité, messieurs, voi
tes les fois que j’y songe. L’avocat va plus loin : il plaide que le mari est un fou furieux, et, pendant que le tribunal d
e. LE DOCTEUR. C’est tout comme ici. Seigneur, dans votre empire, les maris sont-ils commodes ? ARLEQUIN. La mode nous en est
ont elles qui manient tout l’argent et qui font toute la dépense. Les maris n’ont d’autre soin que de faire payer les revenus
les femmes se viennent coucher dans un appartement séparé de celui du mari , en telle sorte qu’un pauvre diable d’homme est q
erge. « On dirait, remarque Colombine, que là se tient le marché aux maris , comme celui aux chevaux se tient de l’autre côté
: « Il ne serait pas mauvais qu’il y eût à Paris un pareil marché aux maris . Ce sont des pestes d’animaux où l’on est plus tr
18 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
exemple, un ours fait un personnage galant, et même un personnage de mari et de père. Ces pièces sont surtout ce que nous a
onsoir ; elle dit à Oratio qu’il jouira de l’autre beauté et sera son mari . Les jeunes gens et les jeunes filles s’explique
de nouvelles, se décida à chercher, et avec une meilleure fortune, un mari à sa sœur. Celle-ci, apprenant ce que son frère p
mpia est ma mère !). » Pantalon, attendri, l’embrasse, lui donne pour mari Oratio qu’elle aime, et lui-même répare ses torts
ces des Gelosi. Dans Il Giusto castigo (le Juste châtiment), Flavio, mari de Flaminia, jaloux d’Oratio, feint de partir pou
re de Hongrie, raconte à Flaminia, qui se croit veuve, la mort de son mari . Il lui apporte et lui remet une cassette et une
rt et de sa mort. Flaminia, innocente, pleure la triste erreur de son mari . Cependant Oratio, qui poursuit Flaminia, bien qu
de Pantalon, au milieu d’un bal champêtre, fait une confidence à son mari . Celui-ci s’empresse d’aller trouver la maîtresse
libre à eux d’éprouver l’excellence de ses connaissances occultes. Le mari et la femme, s’étant consultés, le cajolent et l’
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
’il a mis en usage pour fondre la discreta Enamorada dans l’Ecole des Maris , & Arlecchino Mercante prodigo dans le Tartuf
l’affaire, Leur inspira la ruse que voici. La Dame dit un soir à son mari  : Qui croyez-vous le plus rempli de zele De tous
. . . . . . . . Messire Bon se mit fort en colere. Sa femme dit : Mon mari , mon époux, Jusqu’à tantôt cachez votre courroux 
appercevoir la Dame, Et lui cria : Quoi donc, méchante femme ! A ton mari tu brassois un tel tour ! Est-ce le fruit de son
mpte, Ne te croyant le cœur si perverti Que de vouloir tromper un tel mari . Or bien je vois qu’il te faut un ami ; Trouvé ne
« Oui, mais dans la piece ce n’est pas une épouse qui fait battre son mari , c’est une pupille qui procure ce petit régal à s
ié le dénouement à l’intrigue par le déguisement de M. Bernard. LE MARI RETROUVÉ, en un acte en prose. Cette comédie e
çoit de sa disgrace, il ne veut pas éclater crainte de passer pour un mari qui ne sait pas vivre : son château lui devient a
, ennemi du Prieur, gagne trois servantes qui déposent contre lui. Le mari n’ose reparoître crainte d’être poursuivi pour cr
Extrait de l’histoire de la Femme retrouvée. Dans l’année 1554, un mari irrité contre sa femme qui vivoit trop familiérem
ndurante lui répondit sur le même ton. La conversation s’échauffa, le mari fit pleuvoir sur elle un déluge de coups de bâton
un feu flamboyant dans le four : ces indices leur firent juger que le mari , après avoir assommé sa femme, avoit brûlé son co
ri, après avoir assommé sa femme, avoit brûlé son corps. On arrête le mari , on le condamne à la question : la crainte des do
qu’elle avoit eue de ne pas se présenter tandis qu’on poursuivoit son mari . L’époux lui pardonna19. Extrait du Mari retrouv
andis qu’on poursuivoit son mari. L’époux lui pardonna19. Extrait du Mari retrouvé. Le meûnier Julien, las d’être persécut
e & l’emporter dans le nouveau. La meûniere veut faire pendre son mari  ; le meûnier se cache, on accuse sa femme de l’av
Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle : elle a fait noyer son mari seulement. Charlot. Elle a fait noyer son mari Ju
elle a fait noyer son mari seulement. Charlot. Elle a fait noyer son mari Julian ! velà pourquoi elle me mitonnoit, voyez-v
Oh ! point du tout, c’est le véritable ; elle l’a reçu comme un vrai mari  : je l’ai aidée à le battre, moi, Monsieur le Bai
Le Bailli. Voilà le fait. La femme aura pris le temps de l’ivresse du mari pour exécuter son mauvais dessein. Charlot. Juste
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
politique. La bonne femme est occupée à calmer les pratiques que son mari néglige pour ses affaires politiques. Scene V.
ître. Crispin lui demande le secret à son tour, & lui dit que son mari est sorti pour assembler le College politique, qu
les Princes & même les Bourg-mestres ? . . . . . . Madelaine. Mon mari t’a-t-il apperçu ? . . . . . . Crispin. Dès qu’un
oubler le College, dire des injures aux membres, & sur-tout à son mari  ; mais il a lu dans un livre de politique qu’on d
sée. Ecoute, ma petite femme, tu ne dois pas parler si rudement à ton mari  ; cela a l’air trop commun. Madelaine. Est-ce don
on pain ? Chaque femme n’a-t-elle pas sujet de crier lorsqu’elle a un mari qui perd son temps, qui néglige sa maison, &
est altérée de s’être mise en colere. Madelaine. Crispin, donne à mon mari , à ce méchant homme, une paire de soufflets. Cris
Madelaine. Je le ferai donc moi-même. Elle les donne en effet : son mari compte gravement jusqu’à vingt. On met Madelaine
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
u prince, se pâmaient de joie en s’entendant nommer pour un voyage de Mari y ou Ce Fontainebleau. C’était un homme de cour a
de Montausier, par la rigidité de son esprit et de son caractère. Les maris que la marquise de Rambouillet donnait à ses fill
e, âgée, isolée par le mariage de sa fille, désolée de la mort de son mari et de celle d’un fils de 31 ans arrivées à un an
t de s’attacher madame Scarron, que le maréchal avait connue chez son mari . » La maréchale d’Albret était une excellente per
cardinal Mazarin. Elle devint dévote. En 1663, quand elle perdit son mari , elle se voua à la retraite, ne conserva des liai
nte. Madame Cornuel, née en 1609, en 1650 avait quarante-un ans. Son mari était trésorier de l’extraordinaire des guerres,
si différente de sa belle-sœur Madeleine et de Georges de Scudéry son mari , âgée de 19 à 29 ans. Ses lettres au comte de Bus
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
t la plupart des princes, seigneurs et dames de la cour. C’étaient un mari et une femme qui se querellaient ensemble ; la fe
et une femme qui se querellaient ensemble ; la femme criait après son mari de ce qu’il ne bougeait tout le jour de la tavern
se, c’était pour lui et non pas pour eux. — C’est pourquoi, disait le mari se défendant, il en faut faire meilleure chère ;
er, veulent exécuter. La femme commence à crier après ; aussi fait le mari , qui leur demande qui ils sont. — Nous sommes gen
s sommes gens de justice, disent-ils. — Comment ! de justice ! dit le mari . Ceux qui sont de justice doivent faire ceci, doi
23 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
elle du marquis de Montespan. Jupiter se donne la peine de tromper le mari d’Alcmène ; Louis XIV en agissait autrement avec
Quand il avait distingué une femme dans les salons de Versailles, le mari ne lui causait pas grand souci ; peut-être même c
mais j’imagine que la marquise de Montespan n’a jamais répondu à son mari comme la femme du général thébain : elle n’a pas
la mésaventure du marquis de Montespan, sans que Molière eût songé au mari mécontent de la nouvelle maîtresse. Si la créatio
is XIV, n’est pas le personnage le plus intéressant de la comédie. Le mari , bien que trompé, mais trompé par une femme de bo
24 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
ui demeure pour attendre son galant avec qui elle est surprise par le mari qui amene avec lui son beau-pere Villebrequin. El
t de les donner au galant : son pere & elle se tournent contre le mari , qui continue ses invectives. Le Docteur met la t
ron de Bocace, a fourni à Moliere l’idée de sa Comédie de l’Ecole des Maris . (Riccoboni, observations sur la Comédie & le
3 Novembre 1700.) Elle jouoit à merveille les rôles que Moliere, son mari , avoit fait pour elle, & ceux des Femmes Coqu
me, vous êtes une bête. Mlle. Moliere. Grand merci, Monsieur mon mari , Voilà ce que c’est ; le mariage change bien les
Elle a l’air tout charmant, & l’esprit tout de feu. Elle avoit un mari d’esprit qu’elle aimoit peu, Elle en a un de chai
Roi pour se plaindre de l’injure que l’on faisoit à la mémoire de son mari en lui réfusant la sépulture : mais elle fit fort
ture : mais elle fit fort mal sa cour en lui disant au Roi que si son mari étoit criminel, ses crimes avoient été autorisés
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
sont bien établies. Ecoutons Sganarelle & Ariste dans l’Ecole des Maris . ACTE I. Scene I. Sganarelle. Il est vrai qu’à l
genre dans une piece qui ne fût pas un chef-d’œuvre comme l’Ecole des maris , suffiroient pour déterminer les Comédiens à ne p
t de styler les belles à tromper le tuteur le plus clairvoyant, ou le mari le plus soupçonneux. Outre que le beau sexe a la
a la science infuse là-dessus, une femme ne joue jamais un tour à son mari dans une comédie, qu’elle ne donne une excellente
lle ne donne une excellente leçon à tous les tuteurs & à tous les maris du monde, & qu’elle ne nuise en même temps à
; de leur faire souvent avouer qu’il n’est pas beau. Dans l’Ecole des Maris , Isabelle joue mille tours à Sganarelle ; mais l’
le moyen de se rendre aimables ; Ariste leur apprend dans l’Ecole des Maris comment ils doivent se comporter pour y réussir,
amour, que parcequ’il l’a cru l’époux de Célie qu’il adore ; & le mari détrompé s’écrie : A-t-on mieux cru jamais être
. Moliere prouve clairement à ces martyrs de l’hyménée, que lorsqu’un mari n’est pas assez vil, assez lâche pour autoriser l
n penchant pour Clitandre, laisse trop paroître son aversion pour son mari , jusqu’à se prêter à tout ce qu’on lui suggere po
que désabusé des mariages peu sortables, par l’exemple de l’infortuné mari  ». J’ignore quel est l’Auteur de cette réflexion
source intarrissable de discorde entre deux époux, sur-tout quand le mari s’est allié à une famille au-dessus de la sienne 
r combattre son penchant amoureux, l’aversion qu’elle montre pour son mari , tout ce qu’elle fait pour le tromper & l’inq
aroître innocente aux yeux de tous ses parents, excepté à ceux de son mari , sont autant de traits de génie nécessaires pour
9. On ne rendra justice au jeu naturel de Mad. Bellecour & de son mari que lorsque nous les aurons perdus. J’ai entendu
26 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
Les Adelphes de Térence ont fourni l’idée principale de L’École des Maris  ; mais les ruses qu’Isabelle met en usage pour tr
sont des fats ou des chevaliers d’industrie. Le Valère de L’École des Maris , celui du Tartuffe, Éraste ; Horace, Cléonte ; Cl
e l’intérêt pour le jeune amant ; c’est dans George Dandin. Certes le mari doit être sot ; mais peut-être eût-il été à désir
es. Hé bien ! quoi de plus spirituel que le dénouement de L’École des maris  ? Quoi de plus simple que celui des Femmes savant
rsuivit de railleries si vives la jalousie conjugale, fut lui-même un mari ombrageux ; mais telle est la faiblesse humaine ;
génie, que sa veuve, prenant un moment des sentiments dignes d’un tel mari , s’écria avec amertume : Quoi ! l’on refuserait
demoiselle N. Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans
l’engagèrent donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cette femme fut ravie de trouv
ordre du roi pour la faire passer au théâtre du Palais-Royal, où son mari la suivit ; tous deux y furent reçus. Comme c’éta
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon mari  ? — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lu
embre 1709. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari , bon père, et vivant avec ses camarades dans une
e. Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste, dans L’École des maris , car Guéret, dans sa Promenade de Saint-Cloud, di
e renaissants. Elle était belle, aimable pour tout autre que pour son mari , et sa coquetterie mettait à bout toute la philos
ginaire, Léonore dans L’Homme à bonnes fortunes. Après la mort de son mari , Mme Molière épousa Guérin d’Estriché, et continu
hoix convenait à son caractère altier et dominant ; il lui fallait un mari d’une complaisance à toute épreuve, d’une grande
mères dans le tragique. Après la mort de Molière, elle passa avec son mari à l’Hôtel de Bourgogne. En 1680 elle fut comprise
e de remplir mon emploi ; ainsi je me retire. » En effet, elle et son mari quittèrent le théâtre à la clôture de Pâques de l
t-elle lire ; elle épelait ses lettres les unes après les autres. Son mari lui copiait ses rôles ; et c’était la seule perso
c, connu au théâtre sous le nom de Gros-René. Elle s’engagea avec son mari dans la troupe de Molière lorsque ce dernier part
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
ue d’oncles et de beaux-frères ! Mais non : sans doute qu’en devenant maris et pères, ils perdraient aussitôt leur bon sens,
s, l’Impromptu de Versailles, le Festin de Pierre, le Misanthrope, le Mari confondu, le Bourgeois gentilhomme, c’est le marq
ans le Malade imaginaire, Ariste dans les Femmes savantes. 663. Le Mari confondu. 664. Le Cocu imaginaire, le Médecin
malgré lui, les Fourberies de Scapin. 677. Le Tartuffe. 678. Le Mari confondu. 679. L’Avare. 680. M. de Pourceau
9. Le Malade imaginaire. Voir plus haut, chap. VI, p. 109. 700. Le Mari confondu. Voir plus haut, chap. VI, p. 109. 701.
a comédie, et surtout dans les comédies de Molière : « Les pères, les maris , les vieillards que Molière raille gaiement, ne s
raille gaiement, ne sont pas ridicules par leur caractère de père, de mari et de vieillard, mais par les vices et les passio
II : le Pauvre. 717. L’École des Femmes, act. I, sc. I. 718. Le Mari confondu, act. I, sc. IV. 719. Le Mari confondu
es, act. I, sc. I. 718. Le Mari confondu, act. I, sc. IV. 719. Le Mari confondu, act. I, sc. V. 720. Id., act. I, sc.
28 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
es de jalousie : voilà les seules beautés de la pièce. L’ÉCOLE DES MARIS . Chef-d’œuvre de conduite comique, de morale e
voulant l’en empêcher, et celui-ci étant battu par la femme et par le mari  ; la scène sixième, où l’on fait dire à Sganarell
femme, et la dernière scène de la pièce, dans laquelle le malheureux mari est encore obligé de demander pardon à sa coquine
scènes de la pièce. La scène huitième, où Léonor prend Valère pour le mari qui lui est destiné, tandis que sa mère entend pa
e acte, où Strabon et Cléanthis se plaisent, sans se reconnaître pour mari et femme, est très comique, mais nullement vraise
TION. Chef-d’œuvre. Le rôle de la femme qui contredit, du benêt de mari , du jardinier Lucas, sont faits à merveille. L
LES VACANCES. Le rôle de M. Grimaudin est vraiment comique. LE MARI RETROUVÉ. La meilleure des farces de Dancourt.
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
edes, toute sa science, toute sa capacité. Tout cela déplaît à Lucas, mari de Jacqueline. On conduit la malade. Sganarelle,
oliere fît un Médecin malgré lui. Une femme voulant se venger de son mari qui l’avoit battue, fut déclarer à un ancien Czar
, sa femme se disoit à elle-même, dans sa douleur : « Il faut que mon mari n’ait jamais été battu ; s’il savoit le mal que f
qu’ils alloient chercher un Médecin. Alors la femme leur indique son mari  ; leur dit qu’il a fait des cures merveilleuses d
se affligée trouve tant de consolateurs : aussi a-t-il substitué à ce mari mal-adroit, un époux qui veut être le maître chez
30 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
é de les recevoir comme des personnes que je voulais vous donner pour maris  ? » Nous serions portés à condamner un tel langag
gueil au cœur de Philaminte, l’entraînent à malmener son bon homme de mari , achèvent de rendre folle la pauvre Bélise comme
ver toutes les apparences de la pudeur et de la vertu. Seule avec son mari , elle est cynique et se croit le droit de l’être.
ts ! C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de messieurs les maris  ; et je les trouve bons de vouloir qu’on soit mor
lontés. Dandin. Oui ! C’est ainsi que vous le prenez. Je suis votre mari et je vous dis que je n’entends pas cela. Angéli
t pourquoi la pupille de Sganarelle, la jeune Isabelle de L’École des maris , viendra se jeter d’elle-même, pour ainsi dire, d
as mieux encore tromper le prétendant jaloux et ridicule que le futur mari  ? Isabelle manque à toutes les convenances, s’exp
ue à Clitandre : « Pensez-vous qu’on soit capable d’aimer de certains maris qu’il y a ? On les prend parce qu’on ne s’en peut
oyens M. de la Souche, pour se garder des accidents auxquels tous les maris sont exposés, s’est efforcé de rendre sotte autan
contre la vertu semblent oublier cette scène touchante de L’École des maris où la jeune fille exprime sa tendresse pour un vi
ux. Béline voulait se débarrasser d’Angélique. Elle a conseillé à son mari d’en faire une religieuse. Angélique s’est défend
u. Que le dessein de vivre en honnête personne Dépend des qualités du mari qu’on lui donne… Et qui donne à sa fille un homm
31 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
e acte de Georges Dandin. La scène dans laquelle Angélique fait à son mari , placé sur un balcon, la menace de se tuer s’il n
s ne sont point blâmables. Lorsque l’aimable Isabelle, de l’Ecole des Maris , comme nous le verrons tout à l’heure, s’échappe
ent ; qu’elle élève avec soin ses enfants;  qu’elle soit fidèle à son mari , si cela se peut. Voilà ce que veut Molière avec
eur avait une revanche à prendre; il se la fit éclatante. L’Ecole des Maris obtint un grand succès, le 24 juin 1661, sur le t
ourageante apostrophe ! « Quand Molière n’aurait fait que l’Ecole des Maris , dit Voltaire, il passerait encore pour un excell
ncore pour un excellent comique. » Et Voltaire a raison. L’Ecole des Maris , dont le titre n’est pas tout à fait exact, puisq
e plaint la destinée de Sganarelle, fort heureux de n’être pas encore mari , car la visite que rend Isabelle au jeune Valère
s que raisonnables, de Molière, commence avec l’Ariste de l’Ecole des Maris . Le personnage est le type de ces honnêtes bourge
lière à cause de la naïveté qu’il y met. Le dénouement de l’Ecole des Maris , vanté par beaucoup de critiques, n’est pas exemp
S’ils daignaient s’instruire du passé, ils sauraient que l’Ecole des Maris est la première pièce que Molière ait cru pouvoir
s principes littéraires, hésitait à livrer à l’impression l’Ecole des Maris , ce chef-d’œuvre, et Molière avait alors trente-n
661, est moins compacte et moins travaillée que celle de l’Ecole- des Maris . Molière, dans l’avertissement mis en tête de la
es portraits sont de lui, Molière. L’Ecole des Femmes et l’Ecole des Maris ressemblent à deux fruits nés sur une lige commun
une Horace sont d’une vérité saisissante. Arnolphe, cette terreur des maris trompés, qui ne cesse de recueillir toutes les ga
d’auteur, il essaya encore de le blesser dans ses susceptibilités de mari . C’était une guerre à mort. Montfleury eut môme l
titulée l’Ecole des Jaloux, et dédiée avec impudeur à cette classe de maris qui ont le droit d’être jaloux, Montfleury, par u
lquefois ses complices, et les dépositaires des projets politiques du mari . On ne peut se passer d’eux dans aucune maison bi
, puis pour beaucoup d’autres, avait amené une séparation. Combien le mari jaloux sût rendre avec vérité les emportements am
faire ses propres affaires de tous les soucis qu’il peut prendre, le mari me fait éprouver ces inquiétudes parce qu’il est
e par un poète. Mariée à un imbécile, elle est néanmoins fidèle à son mari ; elle se défend contre les entreprises galantes c
ce et de cœur. Elle a concentré les affections sur les enfants de son mari , jeunes gens bien élevés qu’elle aime comme si el
la cache où il est, elle tousse à plusieurs reprises pour avertir son mari de ne pas laisser aller plus loin l’affaire, et r
git de la source éternelle et classique du ridicule, c’est-à-dire des maris qui sont ou qui se croient trompés dans leur foi
epuis lors. Dans nos sociétés modernes, moins un homme ressemble à un mari , plus il a de chances de réussir auprès de sa fem
nsé que les railleries jetées sans cesse par la comédie à la tête des maris trompés, dégradait l’institution du mariage. Nous
ur morale, elles ne cesseront même pas d’amuser tant qu’il y aura des maris trompés…, c’est-à-dire toujours… En France surtou
nt compensés par le bon sens de madame Jourdain et par les remords du Mari confondu ? Ne sont-ce pas deux leçons vertement d
te Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le mari n’avait rien à dire ; la dame l’avait gagné au la
arracher d’argent à leurs époux, choisissent chacune pour caissier le mari l’une de l’autre, et le paient d’espérances tromp
de l’autre, et le paient d’espérances trompeuses. Ces deux imbéciles maris , croyant satisfaire les caprices de leurs maîtres
il s’en divertit. Ce sont les jolies pièces le Moulin de Javelle, le Mari retrouvé, les Vendanges, et surtout les Trois Cou
cour à sa femme, tout pimpant et tout coquet, prétend, à l’arrivée du mari , qu’il va chez le baigneur voisin, implorer les f
apparence, où l’on ne peut manquer de payer fort cher. On sait que le Mari retrouvé est fondé sur le procès d’un certain Lap
32 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
son d’or, de Pierre Corneille, sur le théâtre du Marais ; L’École des maris et Les Fâcheux, de Molière, sur celui du Palais-R
a dignes d’être insérés dans d’autres piècesa ». 1661. L’École des maris Comédie en vers, en trois actes, de M. Molière
s des Œuvres de M. Molière, la première représentation de L’École des maris est marquée le 24 juin. Cependant il est certain
re concerts, et mélodie, Il leur donna la comédie, Savoir l’École des Maris , Charme, (à présent) de tout Paris, Pièce nouvel
es, et roi contenter. L’allât encore représenter. « [*] L’École des maris effaça l’impression désavantageuse que Dom Garcie
beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre. » « [*] L’École des maris affermit pour jamais la réputation de Molière. C’
pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que L’École des maris était une copie des Adelphes de Térence ; si cela
ièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de L’École des maris . Il y a dans les Adelphes deux vieillards de diff
fférente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans L’École des maris deux tuteurs, dont l’un est sévère, et l’autre in
a presque point d’intrigue dans les Adelphes et celle de L’École des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’École des maris est le meilleur de toutes les pièces de Molière.
héâtre, et beaucoup de goût, les beautés de la comédie de L’École des maris  ; ensuite il joint au juste éloge de cette pièce
a non seulement fourni à Molière l’idée de sa comédie de L’École des maris , mais encore elle a servi à Lope de Vega Carpio,
finesse et tant d’art que l’on peut tirer de la pièce de L’École des maris une poétique toute entière. « Comme il ne convena
il veut que ce grand auteur comique ait puisé le fond de L’École des maris chez les auteurs de sa nation, et ne dit pas un m
Visé, constant ennemi des talents de Molière, a parlé de L’École des maris  : voici le jugement qu’il en porte. « [*] L’Écol
cole des maris : voici le jugement qu’il en porte. « [*] L’École des maris parut après Le Cocu imaginaire ; c’est encore un
i cacher. La ressemblance que l’on pourrait trouver entre L’École des maris et L’École des femmes, sur ce qu’Arnolphe et Sgan
urés d’accord qu’elle est mal nommée, et que c’est plutôt L’École des maris que L’École des femmes : mais comme il y en a déj
qui joue, aussi bien que lui, le même personnage, et dans L’École des maris , et dans L’École des femmes : et toute la différe
est un peu plus sotte et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des maris . « Le sujet des deux pièces n’est point de son in
uand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’École des maris , et celle des femmes, sont les trophées de Miltia
n aperçoit et demande où est Lucinde, et apprend qu’elle est chez son mari , que tout ce qui vient de se passer est réel, et
s était représenté par Mlle Du Parc ; l’Été, par le sieur Du Parc son mari  ; l’Automne, par le sieur de La Thorillière, et l
33 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
Ecrivains de notre siécle ? On a reproché à Moliere que son Ecole des Maris n’étoit que la copie des Adelphes de Terence. L’A
ifferente aux Enfans qu’ils élevent ; il y a de même dans l’Ecole des Maris deux Tuteurs, dont l’un est severe, & l’autre
y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’Ecole des Maris est fine, interessante & comique. Une des Fem
nivers durera, Avec plaisir on lira Que quoiqu’une femme complote, Un mari ne doit dire mot, Et qu’assez souvent la plus sot
34 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
nir Pallante, dit-il en s’adressant à moi, de l’Auteur de L’École des maris , dont Clorante s’est malicieusement défendu de di
e qu’il y a de gens d’esprit à Paris. Ce fameux auteur de L’École des maris , ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute p
eur bonté toute seule, comme quelques-uns se persuadent. L’École des maris fut celle qui sortit de sa plume après Le Cocu im
eurés d’accord qu’elle est mal nommée et que c’est plutôt L’École des maris que L’École des femmes. Mais comme il en a déjà f
qui joue, aussi bien que lui, le même personnage et dans L’École des maris et dans L’École des femmes ; et toute la différen
est un peu plus sotte et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des maris . Le sujet de ces deux Pièces n’est point de son i
35 (1910) Rousseau contre Molière
ne peint une héroïne qui, partagée entre sa fidélité à l’ombre de son mari et la nécessité de sauver son fils, trouve une co
chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il devient le mari de Madame, et c’est chose dont on le voit inconso
ui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari , c’est que nous nous servirons du même notaire po
in n’est pas de renoncer au monde et de m’enterrer toute vive avec un mari . Comment ! Parce qu’un homme s’avise de nous épou
ts ? C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris , et je les trouve bons de vouloir qu’on soit mort
immorale ; car c’est une pièce où l’amant ne trompe pas seulement le mari , mais trompe aussi la femme et exploite, pour tro
et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la femme pour son mari . Le Seigneur Jupiter est le dernier des drôles et
t, l’homme qui jouit moins de posséder une femme que de désespérer un mari et aussi la femme, l’homme qui voyant deux fiancé
e pour l’Avare, qu’en livrant au mépris des femmes et des enfants les maris et pères qui ont des ardeurs religieuses immodéré
mme… » et presque dans un seul vers. Il n’y en a que dans l’Ecole des maris , l’Ecole des femmes, le Tartuffe et le Malade ima
t un autre qui est, au moins, mêlé à l’action. Ariste, de l’Ecole des maris , est précisément le raisonneur que désirerait Rou
en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteur
x à l’égard de leurs parents, les femmes insolentes à l’égard de leur mari , et que les valets y donnent des coups de bâton à
séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content. Il n’y
t traitable à la dévotion sincère aussi, mais outrée, de son benêt de mari . C’est elle, puisqu’il l’a chargée de démasquer T
rendre des laquais pour des gentilshommes. Sganarelle, de l’Ecole des Maris , est ridicule sans doute par sa terreur d’être co
n’en viendrons aux Femmes savantes qu’après avoir examiné l’École des Maris et l’École des Femmes. Dans l’École des Maris et
oir examiné l’École des Maris et l’École des Femmes. Dans l’École des Maris et dans l’Ecole des Femmes, Molière est très sens
une instruction libérales données aux jeunes filles. Dans l’École des Maris , on entend ces propos dits par le personnage qui
r le faire. Voilà la doctrine des hommes raisonnables de l’École des Maris et de l’École des Femmes. Inversement, la doctrin
doctrine des hommes donnés évidemment pour imbéciles dans l’École des Maris et dans l’École des Femmes est celle-ci : Sganare
voir de l’ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes.   Le mari doit, dans les bonnes coutumes,   Ecrire tout ce
que visiteraient marquis et beaux esprits, Tandis que sous le nom du mari de madame Je serais comme un saint que pas un ne
paraît à une simple. Tant y a que voilà quelle est, dans l’Ecole des Maris et dans l’Ecole des Femmes, la doctrine des perso
ement la contrepartie et le contraire, comme doctrine, de l’Ecole des Maris et de l’Ecole des Femmes. Chrysale, personnage s
jours soutenu cette banalité et plaidé ce lieu commun. Si l’École des Maris est en contradiction flagrante avec les Femmes sa
. Il a été si loin d’y retomber que, de même qu’il réfute l’École des Maris et l’Ecole des Femmes dans les Femmes savantes, d
ruites pourraient la mépriser, — et il était bien loin de l’École des Maris et de l’École des Femmes. Notez qu’il est possib
lle se ferait la présidente. Une femme bel esprit est le fléau de son mari , de ses enfants, de ses amis, de ses valets, de t
ur dignité est d’être ignorées, leur gloire est dans l’estime de leur mari … Toute fille lettrée restera fille toute sa vie,
e chose que transporter à la femme la primauté que la nature donne au mari  ? » Voilà les trois raisons principales pour lesq
e fille doit avoir la religion de sa mère et toute femme celle de son mari [et par conséquent en changer si son mari est d’u
et toute femme celle de son mari [et par conséquent en changer si son mari est d’une autre religion que sa mère ? — Probable
uges elles-mêmes, elles doivent recevoir la décision des pères et des maris comme celle de l’Église.  » Le mari catéchiste d
ir la décision des pères et des maris comme celle de l’Église.  » Le mari catéchiste de sa femme, je n’ai pas besoin de fai
ture ? Mais pour que la jeune fille soit réservée à la culture de son mari , puisque, encore une fois, c’est uniquement pour
tellectuellement nulle, de manière que, quelque ignorant que soit son mari , il le soit moins qu’elle et ait le plaisir d’abo
i qu’on destine à l’instruire ! Elle ne sera pas le professeur de son mari mais son disciple ; loin de vouloir l’assujettir
l faut prendre garde. La femme doit être un objet de plaisir pour son mari  ; elle doit être un « harem » pour son mari ; mai
objet de plaisir pour son mari ; elle doit être un « harem » pour son mari  ; mais il ne s’agit pas et il ne faut point qu’el
’elle soit un objet de plaisir et un harem pour d’autres que pour son mari , comme l’est une grande musicienne, une brillante
nne, chanteuse et danseuse dans la mesure où elle pourra plaire à son mari sans être admirée par les autres. Car, d’une part
il ne s’agissait que de trouver, guidé par ce principe : plaire à son mari , ne pouvoir plaire qu’à son mari. Cuisine, office
guidé par ce principe : plaire à son mari, ne pouvoir plaire qu’à son mari . Cuisine, office, couture, broderie, dentelle, ta
ipe ; et si toute l’éducation de la femme doit être relative au futur mari , c’est, pour que le mari ne soit pas cocu, toute
tion de la femme doit être relative au futur mari, c’est, pour que le mari ne soit pas cocu, toute la connaissance exacte de
quée et elle le sera conformément à mon principe : plaire à son futur mari , ne plaire qu’à lui. Admettons que l’éducation pa
r est absolument indispensable, ou plutôt qu’il est indispensable aux maris qu’elles le possèdent, puisque, manque de connaît
de affaire. Les femmes ont d’autres soins chez elles et n’ont plus de maris à chercher ; mais elles ne trouveraient pas leur
lus une femme a de réserve, plus elle doit avoir d’art, même avec son mari . Oui, je soutiens quen tenant la coquetterie dans
sans s’en rendre compte la religion, fille, de sa mère, femme, de son mari  ; elle doit être causeuse, non pour l’utilité que
on père. » Rousseau, lui, élève la jeune fille exclusivement pour son mari , ne tenant compte ni d’elle-même ni des enfants q
ne sont point si incohérents qu’ils en ont l’air. Que peut désirer un mari de moyen état ? Que sa femme ne sache rien, pour
à, art de causer, psychologie, coquetterie, le tout à l’avantage d’un mari qui aime à ne pas rester toujours seul. Vous voye
lle s’en distingue profondément. Elle n’est pas de la religion de son mari . Née protestante, et ayant épousé un athée, elle
it point. Reste que Julie ne suit pas les opinions religieuses de son mari et qu’au contraire c’est elle qui finit par le co
ntre Julie et Sophie. Rousseau répondrait peut-être qu’il s’agit d’un mari qui n’a pas de religion du tout ; que, s’il en av
rce jouée aux précieuses par leurs amants dédaignés. Dans l’École des Maris  ? La crainte d’être cocu n’est nullement un préju
ier une fille à quelqu’un qui ne lui plaît pas, il y a danger pour le mari . La première thèse n’a rien à voir avec la philos
n’y a rien à dire ; et puis elle plaide : 1° pour la souveraineté du mari dans le ménage ; 2° pour l’ignorance chez le mari
la souveraineté du mari dans le ménage ; 2° pour l’ignorance chez le mari comme chez la femme. Or je demande si c’est là la
Molière ferait dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari « ne doit savoir A ni B ». Après avoir fait dire
out, et il ferait dire à Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari doit, si sa femme conteste avec lui, rabaisser so
arrivé à Molière qu’avec le Misanthrope, peut-être avec l’ École des Maris . Il n’était pas sensiblement, comme intelligence
vrai, parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les femmes, si
la « situation piquante de Pauline », comme dit Voltaire, « entre son mari et son amant. » Racine a été deux siècles et est
ances. Que mon dessein ne soit de souffrir nullement. Ce que d’aucuns maris souffrent paisiblement…". D’où l’on peut conclure
36 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
u’à leur argent et leur tranquillité168 ; ceux du Mariage forcé et du Mari confondu, égoïstes qui ne songent qu’à se débarra
, sc. III, IV, V. 169. Le Mariage forcé (1664), sc. XIV, XVII. — Le Mari confondu (1668), act. I, sc. VIII ; act. II, sc.
isard l’a fort bien dit, la même chose de Sganarelle dans l’École des Maris (1661) : « Sganarelle n’est qu’un fort vilain hom
toire de la Littérature française, liv. III, ch. IX, § 2, l’École des Maris . 172. Voir plus haut, chap. II, p. 22 et 29. 1
mptu de Versailles, sc. II, IV, VI, VII, VIII, IX. 178. L’École des Maris , act. I, sc. I. 179. Le Bourgeois gentilhomme,
in de Pierre, don Juan ; le Misanthrope, Alceste. 213. L’École des Maris , Ariste ; l’École des Femmes, Chrysalde. 214.
Béralde. 215. Les Femmes savantes, Clitandre. 216. L’École des maris , Ariste et Sganarelle ; l’École des Femmes, Chrys
es Aristes, Clitandre des Femmes savantes, etc. 218.   L’École des maris , act. I, sc. I :   Toujours au plus grand nombr
37 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
faits contre lui, on ne lui reproche absolument que celui d’avoir été mari trompé. Or c’est certainement une sottise que d’é
le savait et il sa indiqué dans le rôle de son Ariste de L’École des maris . Il a été mari ridicule, mais il n’a pas été très
sa indiqué dans le rôle de son Ariste de L’École des maris. Il a été mari ridicule, mais il n’a pas été très ridicule en se
nt y a que c’est bien le seul ridicule qu’il ait eu. Il n’était point mari tyrannique, il n’était point avare, il n’était pa
ntente ? Et pour rassasier votre appétit gourmand, Il faut joindre au mari le ragoût d’un galand ? Il y a un peu de comédie
est-à-dire la terreur du ridicule ; car il est admis chez nous que le mari trompé est ridicule et c’est pour cela qu’au xvii
ue le mari trompé est ridicule et c’est pour cela qu’au xviie siècle mari trompé et « sot » étaient synonymes (Molière a en
d tollere velles, et tant s’en faut qu’il ait eu tort. L’École des maris L’École des maris est la première pièce de M
nt s’en faut qu’il ait eu tort. L’École des maris L’École des maris est la première pièce de Molière qui procède un p
la thèse, si l’on veut se servir de ce mot. Molière, dans l’École des maris , ne soulève rien de moins que la question de rens
le, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune femme il faut jeune mari , qui est toujours, sauf ici, pour les mariages je
isproportionné pour ce qui est des âges est très raisonnable quand le mari l’est lui-même, et il y aurait eu de la part de M
ge. Je ne puis que répéter après lui que le dénouement de l’École des maris , vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrig
epris la question et la thèse dont il s’était occupé dans l’École des maris , mais à un point de vue nouveau et assez différen
, mais à un point de vue nouveau et assez différent, Dans l’École des maris , il était question surtout de l’éducation des fil
larmèrent quelques pudeurs. Certain éloge de la complaisance chez les maris à l’égard des femmes infidèles parait avoir désob
t par de simples récits », tantôt, « inférieure en tout â l’École des maris et surtout dans le dénouement qui est aussi posti
tiche dans l’École des femmes : qu’il est bien amené dans l’École des maris  » ; Pour nous, l’École des femmes est la première
est quelque chose de tout à fait merveilleux. George Dandin ou Le Mari confondu George Dandin est la pièce de Molièr
ail n’a pas pu triompher de la tristesse du sujet. Le sujet, c’est un mari trompé par sa femme et par surcroît tellement rid
par elle que le spectateur est évidemment invité à rire avec elle du mari qu’elle trompe et qu’elle ridiculise. Or le spect
hef. Seulement, ici, le chef de famille c’est la femme et non plus le mari . Parce que Philaminte est férue de bel esprit tou
lle a choisi et qui en définitive éprouve cette défaite que c’est son mari si méprisé d’elle qui se trouve avoir eu raison e
Précieuses) ; il ne faut pas avoir la peur maladive, la phobie d’être mari trompé (Sganarelle) ; les importuns sont insuppor
à la rendre idiote autant qu’il se pourrait ». C’est dans l’École des maris qu’il a soutenu cette première thèse et dans l’Éc
une progression, une marche du moins assez curieuse. Dans l’École des maris , Molière soutient et qu’il faut donner une éducat
t instruit Agnès il le serait peut-être comme l’Ariste de l’École des maris et que, donc, l’École des femmes ne contredit pas
ue, donc, l’École des femmes ne contredit pas la thèse de L’École des maris , mais la confirme. — Il est vrai, mais cette thès
mble avoir évité. Je crois donc pouvoir maintenir que, de L’École des maris à L’École des femmes, il y a une modification de
aille et dont il s’inspire. Il est toujours (excepté dans l’École des maris ) pour le mariage d’amour, pour le mariage jeune,
cle, le jeune homme qui a épousé une fille pour son argent devenir un mari trompé, l’homme d’âge qui a épousé une jeune fill
dédaignés. Il n’y a là aucune revanche de la nature. Dans l’École des maris  ? La crainte d’être cocu n’est pas un préjugé, un
de ces passions est vaincue et ridiculisée ? La plus sotte, celle du mari qui se croit possesseur de sa femme, parce que, c
t-on que la passion de possession, la passion de propriétaire chez un mari est un préjugé social ? Point du tout. Elle est u
r des bourgeois pour l’instruction des femmes et particulièrement des maris pour l’instruction des femmes. — Oui bien, mais c
qu’à marier une fille contre son gré, il y a un grand danger pour le mari , et cette fois voilà une thèse naturiste ; mais c
tine plaide pour l’incorrection grammaticale, pour la souveraineté du mari dans le ménage, pour l’ignorance chez le mari com
pour la souveraineté du mari dans le ménage, pour l’ignorance chez le mari comme chez la femme. Peut-on soutenir sérieusemen
Molière ferait dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari ne doit savoir ni A ni B après avoir fait dire à
out ? Il ferait dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari doit, si sa femme dispute avec lui, rabaisser son
et cela n’est guère arrivé à Molière qu’avec, peut-être, l’École des maris et avec le Misanthrope. Cela n’empêche point que
ns les parties moyennes de l’humanité, qu’à jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les femmes si
s précieuses, du reste approbateur d’une infâme complaisance chez les maris . C’est le grand argument contre Molière, qui a ét
par Bossuet : Molière approbateur d’une infâme complaisance pour les maris . Bossuet fait évidemment allusion à la scène viii
crites, Je n’aimasse pas mieux être ce que vous dites, Que de me voir mari de ces femmes de bien, Dont la mauvaise humeur fa
-il à Arnolphe, surtout parce que vous vous êtes infiniment moqué des maris trompés… Qui rit d’autrui Doit craindre qu’en re
ances, Que mon dessein ne soit de souffrir nullement Ce que quelques maris souffrent paisiblement, Pourtant je n’ai jamais
Molière a cyniquement approuvé une infâme complaisance de la part des maris . Bossuet a manqué ici de charité ou d’esprit de f
ez le mépris du bon sens qu’il soit dans votre servante ou dans votre mari . Par suite (savez-vous ?) vos filles sont mal éle
ide sur un point que les Orgon et les Argan : vous voulez donner pour mari à votre fille un gendre selon votre cœur et non s
remarquez bien, c’est une pièce où l’amant ne trompe pas seulement le mari  ? mais où il trompe aussi la femme et exploite, p
et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la femme pour son mari . Le Seigneur Jupiter est le dernier des drôles et
lière joue ou fait connaître ses premiers chefs d’œuvre : l’École des maris , les Fâcheux, l’École des femmes, Don Juan, le Mi
faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’École des maris , pièce à thèse presque sans sujet. Dans Don Juan,
fait des gorges chaudes des infortunes conjugales et a tympanisé les maris trompés par toute la ville. Son fond, c’est l’ins
avoir de l’ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes ; Le mari doit, dans les bonnes coutumes, Ecrire tout ce qu
emme. Ne lui dites pas que si une femme intelligente peut tromper son mari parce qu’elle le veut, une femme bête peut le tro
elle qu’il la comprend est un frein et une entrave ; met aux mains du mari cet instrument de terreur dont il a besoin. II a
qui lui-même était un misanthrope. Comme le Sganarelle de l’École des maris 6, quoique d’une façon très différente, c’est un
Arsinoé, Célimène elle-même, ne réfléchissent pas qu’Alceste sera un mari assez incommode et que Philinte sera un mari déli
t pas qu’Alceste sera un mari assez incommode et que Philinte sera un mari délicieux. Mais qu’elles aiment toutes Alceste ce
rte Tartuffe, est en très bons termes avec le fils et la fille de son mari , et même, si c’est un peu pour elle-même, c’est s
le de sa figure, s’il ne craint pas qu’elle ne fasse confidence à son mari des désirs dont Monsieur Tartuffe veut bien l’hon
ais non ! Pourquoi ? Est-ce que cela compte ? Est-ce qu’on ennuie son mari dé pareilles niaiseries ? Je ne suis pas d’humeur
 : Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos On ne doit d’un mari traverser le repos. ce qui signifie : « Oui ces
qui signifie : « La scène, telle que vous venez de la rapporter à mon mari , est très exacte ; j’aurais voulu seulement que v
de naïveté qui fait sourire avec sympathie, et l’on voudrait être son mari , sans être un imbécile et sans avoir cinquante an
que dit : « Chacun a son but en se mariant. Pour moi, qui ne veux un mari que pour l’aimer véritablement et qui prétends en
dira : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari , des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
ù Agnès n’est pas en question ni la considération d’être trompé comme mari , Arnolphe est un homme comme un autre. Est-ce un
e comme un autre. Est-ce un avare ? Non. Est-ce un défiant Oui, comme mari ou futur mari. Ailleurs, non, et pourquoi le sera
re. Est-ce un avare ? Non. Est-ce un défiant Oui, comme mari ou futur mari . Ailleurs, non, et pourquoi le serait-il ? Qu’ail
nent les grandes dots. Une femme qui n’apporte rien est soumise à son mari  ; mais une épouse richement dotée, elle égorge et
ri ; mais une épouse richement dotée, elle égorge et elle écartèle le mari . » Ainsi raisonne Mégadore. Pourquoi Harpagon ne
x ans, y tombant amoureux d’une jeune et intéressante captive dont le mari est cru mort, se faisant racheter lui et elle, vo
acheter lui et elle, voulant l’épouser, en étant empêché parce que le mari est vivant, est une histoire parfaitement authent
ère d’être heureux. En moi, belle et charmante Alcmène, Vous voyez un mari , vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touch
eul me touche, à parler franchement, Et je sens, près de vous, que le mari le gêne. Cet amant, de vos vœux jaloux au dernier
eul votre cœur s’abandonne ; Et sa passion ne veut point De ce que le mari lui donne. II veut de pure source obtenir : vos a
38 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
d’autres comédies, & sur tout dans le misantrope.13 L’école des maris L’école des maris, comédie en trois actes en ver
& sur tout dans le misantrope.13 L’école des maris L’école des maris , comédie en trois actes en vers, représentée à Pa
nçois. Les Adelphes de Térence n’ont fourni que l’idée de l’école des maris  : dans les Adelphes, deux vieillards d’humeurs op
s-différente, l’un à son fils, l’autre à son neveu ; dans l’école des maris , ce sont deux tuteurs chargés d’élever chacun une
it encore des justes applaudissemens qu’on avoit donnés à l’école des maris , lorsque les fâcheux Les fâcheux, comédie-ballet
i cacher. La ressemblance que l’on pourroit trouver entre l’école des maris & l’école des femmes, sur ce qu’Arnolphe &
, dont le dénouement a quelque ressemblance avec celui de l’école des maris , du moins par rapport au voile qui trompe Dom Péd
m Pédre dans le sicilien, comme il trompe Sganarelle dans l’école des maris . La finesse du dialogue, & la peinture vive d
rossiéres des valets qui trompent George Dandin, George Dandin, ou le mari confondu, comédie en trois actes en prose, représ
n panchant pour Clitandre, laisse trop paroître son aversion pour son mari , jusqu’à se prêter à tout ce qu’on lui suggére po
désabusé des mariages peu sortables, par l’exemple de l’infortune du mari . Aussi cette piéce eut-elle des censeurs, & p
Dom Pédre soient sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’école des maris ,66 dans le malade imaginaire, des amans, qui ne p
arcie ; & la scéne III. de l’acte IV. du misantrope. L’école des maris , comédie en trois actes en vers, représentée à Pa
êtes une bête. mademoiselle MOLIERE. Grand merci, monsieur mon mari , voilà ce que c’est ; le mariage change bien les
quel tems l’avare parut pour la premiére fois. George Dandin, ou le mari confondu, comédie en trois actes en prose, représ
39 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
te, en tous cas, sur sa discrétion ou sur l’aveugle prévention de son mari  : et cette faute, il ne la commet qu’une seule fo
usant de son pouvoir suprême pour tromper une femme et déshonorer son mari  ! Peut-être croyaient-ils se le rendre propice en
t faire lorsqu’il se présente à elle un homme en tout semblable à son mari , et sur les douloureuses surprises que ce mari do
n tout semblable à son mari, et sur les douloureuses surprises que ce mari doit éprouver quand il s’entend raconter les care
à cette joie qui lui paraît un nouvel outrage. La situation des deux maris diffère entièrement : celle des femmes se ressemb
i de l’espèce de ridicule attachée à certaine disgrâce qui menace les maris , et que désignait de son temps une expression naï
fond qu’une fable scandaleuse. Ajoutons que, du temps de Molière, un mari sentait autrement l’infidélité de sa femme, que d
d’emportement. Les deux Alcmènes sont vertueuses et attachées à leurs maris  ; mais l’Alcmène française est plus passionnée da
la fable grecque, le dieu, en avouant sa supercherie et en rendant au mari sa femme, met fin à toute l’intrigue. Dans la fab
u ne veut pas lâcher prise, et il y a procès entre le vrai et le faux mari . Dans l’impossibilité de les distinguer, les juge
de leur contestation, un certain genre de combat dans lequel le vrai mari passe pour être d’une valeur peu commune. Le dieu
40 (1802) Études sur Molière pp. -355
René, un pâtissier de la rue Saint-Honoré, mademoiselle Debrie et son mari . Arrivé à Lyon7, le nouveau directeur fait donner
la jalousie de la femme de Sganarelle, en lui faisant surprendre son mari passant la main sur la gorge de Célie, pour voir
emme, en flairant la miniature qui est parfumée, donne à croire à son mari qu’elle la baise, et motive par là ses soupçons.
tres, et le second promet trop peu, en ce qu’il ne nous annonce qu’un mari dupe des apparences, tandis que sa femme, Célie e
née 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux ; L’École des maris  ; Les Fâcheux. Molière, riche des matériaux qu’
de celle-ci, Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux ; L’École des maris  ; Les Fâcheux. Dom Garcie de Navarre, ou le Pr
sie sous toutes les formes, et toujours avec succès. L’École des maris . Les Devisé et les auteurs faméliques de sa so
la première représentation de l’infortuné Dom Garcie, que L’École des maris parut, fit taire l’envie et captiva tous les suff
r les ressorts. Le titre. — Excellent, puisque la pièce instruit les maris à s’assurer de la fidélité de leurs femmes, par d
sa plus tendre enfance, comme nous l’avons dit, appelait Molière son mari , s’était familiarisée avec le projet de lui en la
aure, qu’il a fait élever dans un couvent. Dom Pèdre, c’est le nom du mari , plus sot encore que sa femme, voulut voir jusqu’
rées, Laure faisait des révérences, à propos ou non, et regardait son mari entre deux yeux ; celui-ci, satisfait de la trouv
main, lui dit que le devoir des femmes mariées était de veiller leurs maris pendant leur sommeil, armées de toutes pièces com
pousse l’aventure très loin, et va faire confidence de son bonheur au mari  ; celui-ci veut surprendre les amants avant de se
cacher le prince, tantôt sous le lit, tantôt dans une armoire, et le mari , toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer
ontaine, un maître en droit fort goguenard, et se moquant surtout des maris trompés, instruit un de ses écoliers à s’insinuer
rien qu’un mot en passant, à Chrisalde. Le Raisonneur de L’École des maris et celui de L’École des femmes, ne se ressemblent
e, poli, aimable ; le second un franc, un gros réjoui que le sort des maris trompés n’afflige ni n’alarme. Molière dit, que p
ux Ésopes ; tous les demi-beaux esprits ; les marquis ridicules ; les maris infortunés ; les bégueules ; les grands même, ent
cher, et ne daigna rien faire pour écarter les soupçons jaloux de son mari qui, le désespoir dans le cœur, prit le parti de
Juan s’introduit dans la chambre de la jeune épouse, lui dit que son mari lui a permis de prendre sa place, elle lui demand
son gosier. La femme saisit vite l’occasion de se venger, indique son mari , avertit qu’il faut le battre pour le faire conve
Des imitations. Molière, après nous avoir dit, dans L’École des maris , en parlant des mauvais procédés de ces messieurs
femme, il écarterait les soupirants. Sgnanarelle, aussi brutal que le mari du conte, est bien plus dans la nature, en rossan
’elles sont ; Il est bien difficile enfin d’être fidèle À de certains maris faits d’un certain modèle, elle les ait dédiés a
s notes : première note, Elmire, après avoir toussé pour avertir son mari  ; pour l’avertir ! de quoi ? du triomphe qu’elle
’Elmire ne redouble-t-il pas ? ne doit-elle pas faire remarquer à son mari que Tartuffe, en même temps impie et libertin, a
que, sans chercher à y entendre malice, Elmire devait avoir avec son mari le ton de la confiance qu’elle veut inspirer. L’a
dées ; en voilà sans doute assez pour qu’une épouse délicate prie son mari ………………………… De ne l’exposer Qu’à ce qu’il lui fau
ectable qui vit dans le sein d’une famille honnête, et qui parle à un mari plus que dévot ? Peut-être, pour égayer et pour v
près avoir inutilement toussé et frappé sur la table, pour dire à son mari que l’épreuve a suffisamment duré, s’écrie : Enf
u ? et lorsque vous jetez jusqu’à votre manteau, la présence seule du mari empêche qu’on ne crie : baissez la toile. Je le r
ryon, entreprend de faire oublier à la belle Alcmène les torts de son mari  ; il y réussit, et voulant, dit-il, célébrer son
le disait tout naturellement, comme une honnête femme qui parle à son mari , Tête à tête ensemble nous soupâmes, Et le soupé
is point par tradition, mais par contagion. George Dandin, ou le Mari confondu. Cette comédie parut à Versailles av
e LXIV. Tome II. Gite, mariée à Tofan, profite du sommeil de son mari pour se lever d’auprès de lui, et aller voir son
ur être convaincus de l’innocence de leur fille et du désordre de son mari , le battent. Dans une seconde nouvelle du même a
es motifs à peu près que Gite pour s’échapper la nuit d’auprès de son mari  : George Dandin a les mêmes raisons que Tofan pou
éroïnes ont recours au même stratagème, pour faire retomber sur leurs maris la vengeance qu’ils méditent ; mais Gite feint de
fit, pour la décence, d’entendre Angélique dire que, « pour punir son mari de ne lui avoir pas demandé son aveu avant de l’é
leur fille, de sa conduite trop leste ; et c’est un défaut : mais le mari est réduit à s’aller jeter dans la rivière, la tê
vière, la tête la première ; et la voilà, cette leçon que le titre de Mari confondu nous avait annoncée. Quant aux divertiss
ne prouve pas au spectateur que vous êtes sincère, en disant à votre mari , après l’avoir battu : « Rendez grâce au ciel de
uit en justice, appelle la femme du vieillard, et lui apprend que son mari a une seconde épouse ; elle accable celui-ci de r
aux suites du mariage, la seconde se complaît dans l’idée d’avoir un mari , des enfants, un ménage. Deux pédants également v
once hautement ses volontés, et les soutient d’un ton despotique ; le mari n’ose être homme, à la barbe des gens, que lorsqu
être ensuite tour à tour un mortel paisible, un homme de bon sens, un mari tremblant devant sa femme, enfin, un père de fami
e femme aussi aimable que la mienne. » Molière, comme la plupart des maris jaloux, trouvait un charme secret à voir briller
inon de l’Enclos. « Madame de Villarceaux, jalouse des soins que son mari rendait à Ninon, avait un jour beaucoup de monde
sirer ? Béline démasquée peut-elle désormais nuire aux enfants de son mari  ? Angélique, l’intéressante Angélique, n’a-t-elle
murmura des avis qu’on lui donnait, tandis qu’on laissait répéter son mari sans lui dire un mot : je serais bien fâché de lu
vient plus naturelle ; les noms de petit-fils, de mon cœur, de pauvre mari , qu’elle prodigue à son vieil époux, sont plus co
plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que sondit feu mari soit inhumé et enterré dans ladite église Saint-E
cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son mari . 8. Deux pièces qu’il suffit de citer ici, et do
onse. 26. On supprime les douze premiers vers de cette scène ; nos maris devraient s’y opposer, je pense, puisque Sganarel
ouement de L’École des femmes aussi postiche que celui de L’École des maris est naturel et bien amené » ; ce sont ses propres
rvations sur les comédies de Molière. (Voyez l’article de L’École des maris .) 33. Question à tous les Arnolphe présents et à
, Elle a l’air tout charmant, et l’esprit tout de feu ; Elle avait un mari d’esprit, qu’elle aimait peu, Elle en prend un de
41 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
eau a été meublé avec le mobilier vendu à la mort de M. de Montalant, mari et héritier de la fille de Molière, qui était all
« extérieur disgracieux ; » d’où vient qu’elle séduisit jusqu’à trois maris , dont un homme de cour à la mode, Jacques Des Hay
ier Gély. Il usait aussi fort indiscrètement du mobilier d’un certain mari de Pézenas, et comme, suivant la tradition, il ét
M. de Modène fût là, mais M. de Modène était alors passé à l’état de mari . Voici encore des vers qu’on a mis au compte de M
de Molière que sa maîtresse. Il n’est pas douteux que le bonhomme de mari , n’étant plus le mari de sa femme, l’était devenu
tresse. Il n’est pas douteux que le bonhomme de mari, n’étant plus le mari de sa femme, l’était devenu de plusieurs autres.
idéal. Lauzun ou Richelieu lui paraissaient bien plus poètes que son mari dans leur jeunesse altière et victorieuse. — Et M
lier de voir Mlle de Brie avec une demi-part. Jusqu’alors elle et son mari avaient eu la part entière, elle pour son talent,
ur son talent, lui, à cause de sa femme. La troupe nouvelle trouva le mari trop bien traité. Elle avait raison, mais on eut
, eût-il été si malmené par cette femme qui ne malmena jamais que son mari , ce Gros-René, qui n’était un comique applaudi, q
, sous les yeux mêmes de la Du Parc, plus ou moins en présence de son mari . C’est que Gros-René n’y allait pas de main morte
voit passer de l’un à l’autre, de celui-ci à celui-là, de l’amant au mari , du mari à l’amant. Comme sa sœur, elle aimait le
ser de l’un à l’autre, de celui-ci à celui-là, de l’amant au mari, du mari à l’amant. Comme sa sœur, elle aimait les gentils
fameuse comédie ? Geneviève Béjart ne garda pas longtemps son premier mari , qui était devenu pompeusement, le sieur de Ville
n mariage avec sa seconde femme ; le 31 mai 1677, elle signa avec son mari l’acte des fiançailles et du mariage d’Armande-Gr
ault : — Le Portrait du peintre : — « Que ne laisse-t-il au repos nos maris , sans leur ouvrir les yeux et leur faire prendre
u plutôt sous prétexte de lui dire les ridicules — des autres ; vieux mari d’une jeune femme qui lui donne beaucoup de fil à
emme, il n’y comprenait rien ; il s’inclina, remercia, et se redressa mari de la soubrette alerte, de la reine superbe et ap
fut donnée à Jean et Jeanne. Jeanne jura qu’elle serait soumise à son mari  ; mais les rôles furent bientôt intervertis dans
iens temps. Bonsoir, la compagnie ! » Elle rentra chez elle avec son mari , car elle ne lui permit pas de rester au théâtre
l’intérieur de ces deux comédiens était bien une autre comédie. Si le mari était silencieux, la femme faisait bruyamment les
les canons et décrets de l’Église. » Voyez-vous d’ici la dignité du mari de la Beauval, qui trouve que le mariage n’est pa
assé par là ? On reconnaît bien id le caractère de la Beauval, car le mari n’emboîtait le pas que sur le sien. En août 1795,
se fine ». Il parait qu’on volait beaucoup les époux Beauval. Mais le mari veillait au grain. Voici une plainte en 1694 cont
Elle lui dit brusquement : « Vous nous tourmentez tous, excepté mon mari . — J’en serais bien fâché, répliqua Molière, je l
ien des folies au spadassin qui le faisait rire. Il parait que, comme mari , « il fut homme d’énergie et de sang-froid ». Quo
oquette et jolie, elle n’osa pas mettre un amant devant l’épée de son mari . Peut-être il aurait fallu que Molière, lui aussi
tait pas non plus un miracle de beauté. Elle n’en eut pas moins trois maris . On allait bien dans cette famille où la mère ava
teur de poésies amoureuses que l’ancien amant de Madeleine Béjart, le mari d’Armande Grésinde, l’adorateur de la de Brie et
de Sganarelle. Il se marie entre deux représentations de L’École des maris , données dans la même soirée, l’une au Petit-Bour
42 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
e du Barbouillé 600, du Cocu imaginaire 601, du Mariage forcé 602, du Mari confondu 603, bien qu’elles offrent d’ailleurs d’
le l’’Egyptien (Troisième entrée), le 29 janvier 1664. 603. 1668. Le Mari confondu a été énergiquement blâmé par J.-J. Rous
le dans le Cocu imaginaire et le Mariage forcé, George Dandin dans le Mari confondu. 607. Angélique et Valère dans la Jalo
ène et Lycaste dans le Mariage forcé ; Angélique et Clitandre dans le Mari confondu. 608. La Jalousie du Barbouillé, sc. I
ndu. 608. La Jalousie du Barbouillé, sc. III, IV, VII, XI, XII ; le Mari confondu, act. I, sc. V, VI ; act. II, sc. III, X
Amphitryon, Prologue, act. I, sc. IV ; act. II, sc. II, III, VII ; le Mari confondu, act. I, sc. IV ; act. II, sc. I ; M. de
ant au plus grand jour les avantages d’une infâme to¬lérance dans les maris , et sollicite les femmes à de honteuses vengeance
v. 176. 618. F. Génin (Vie de Molière, chap. VI), dans sa défense du Mari confondu contre les violentes attaques de J.-J. R
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
amp; en même temps le plus naturel. Tout le monde connoît l’Ecole des Maris , & la belle scene du second acte. Isabelle &a
laisantes par la bonne foi d’Alcmene, qui croit toujours parler à son mari , & par la délicatesse du Souverain des Dieux,
d’être heureux.  En moi, belle & charmante Alcmene, Vous voyez un mari , vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touch
seul me touche, à parler franchement, Et je sens près de vous que le mari le gêne. Cet amant, de vos vœux jaloux au dernier
l votre cœur s’abandonne ;  Et sa passion ne veut point  De ce que le mari lui donne. Il veut de pure source obtenir vos ard
sa délicatesse, Que vous le sépariez d’avec ce qui le blesse ; Que le mari ne soit que pour votre vertu, Et que de votre cœu
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
nnuyoit à l’excès : on me répondit que j’étois une sotte, & qu’un mari étoit fait pour cela. Je l’épousai. On me fit pro
d’autre, que nous nous perdions dans nos idées, quand tout à coup mon mari arriva. Heureusement, Madame ! — Oh ! très heure
Heureusement, Madame ! — Oh ! très heureusement, je l’avoue : jamais mari ne vint plus à propos. Nous étions troublés ; ma
e, reprit la Marquise, nous n’en sommes pas encore au dénouement. Mon mari m’aborda avec cet air content de soi qu’il portoi
passer la soirée avec cet enfant ! Tu ne rougis donc pas d’aimer ton mari  ? Sais-tu bien que cela est ridicule, & qu’on
d’une coquette ? Le Chevalier doit être content qu’on lui préfere un mari  ? Et quel mari encore ! Un ennuyeux, un maussade
 ? Le Chevalier doit être content qu’on lui préfere un mari ? Et quel mari encore ! Un ennuyeux, un maussade qui n’a pas le
table, que vous soyez retirée dans votre appartement, & que votre mari vous y laisse. — Hé bien ! mon cher Abbé, m’y voi
r Madame, & songez qu’elle va venir. — Hé non ! elle est avec son mari  ; ils sont le mieux du monde ensemble ; je crois
45 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
e, jolie perruche dont le bec fit saigner tant de fois le cœur de son mari , cabrioler de joie autour d’une pareille aubaine.
r ce rôle expiatoire des fatalités du dix-neuvième siècle, le rôle du mari . Non pas du tout le mari de Molière et de Gavarni
fatalités du dix-neuvième siècle, le rôle du mari. Non pas du tout le mari de Molière et de Gavarni, vous savez; le mari qui
ari. Non pas du tout le mari de Molière et de Gavarni, vous savez; le mari qui faisait toujours rire, non, l’autre mari, le
Gavarni, vous savez; le mari qui faisait toujours rire, non, l’autre mari , le nôtre, celui qui s’est marié dans l’intérêt d
e mari, le nôtre, celui qui s’est marié dans l’intérêt du divorce, le mari de la Thèse, enfin, un charmant garçon et si bien
ent nos mœurs modernes. C’était tout uniment un pendant à l’École des Maris  : et même, sous peiné de refaire ce dernier chef-
ction de l’École des Femmes dans le mariage. Autant de gagné pour les maris , car Molière les sacrifiait aussi, — tout le mond
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
Coquette, ou les Amants brouillés, Comédie en vers, en cinq actes. Le mari d’Ismene s’est embarqué pour ses affaires ; il es
rcs. Sa femme, très coquette, loin de soupirer après le retour de son mari , le fait passer pour mort, & prend le deuil d
sser pour mort, & prend le deuil d’avance. Crémente, vieux ami du mari d’Ismene, est plus humain qu’elle ; il fait parti
rette sa suivante, qui se charge de faire soutenir à Champagne que le mari d’Ismene est mort. Champagne refuse de dire une c
apprenant que le vieil esclave ramené de Malthe par Champagne est le mari d’Ismene, pere d’Isabelle, & qu’il la marie a
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
re de lui des conseils sur la conduite qu’elle doit observer avec son mari . Damon lui promet de s’échapper du bal, lui indiq
ville habillée en homme, obtient la charge de Prévôt, & juge son mari . La méprise de Bernadille, qui ne reconnoît pas s
e, en déshabillé, devant une jatte de crême qu’elle distribuoit à son mari & à ses enfants, une épingle, trop foible pou
résidente ? Elle s’en apperçut, crut qu’on rioit de l’aventure de son mari & de sa femme-de-chambre, & elle s’approc
çois que Madame dut avoir un moment d’embarras. — Point du tout ; mon mari étoit plus embarrassé que moi. Il fut si honteux
48 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
Sganarelle, mais en Ariste… Je pense que vous connaissez l’École des Maris  ? — On me l’a fait lire. — On assure que Molière
is, et qui se flatte de les savoir toutes : écoutez-le dauber sur les maris  ; il ne tarit pas, il en fait gorge chaude ; oui,
fait gorge chaude ; oui, mais repart le compère à qui cet ennemi des maris vient de confier son prochain mariage, Qui rit d
— Voyons cela ; donnez-moi la comédie ; les femmes sont faciles, les maris bénins ; vous avez fait des cocus, hé ? Contez-mo
et de l’humilité Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari , son chef, son seigneur et son maître ! Et la pa
qu’il assure, de compensations merveilleuses et enviables à bien des maris . L’on pense comme Arnolphe l’écoute. Cela ne fait
que cela l’arrêtât dans sa carrière. — Il est vrai que c’était de son mari , à ce que dit l’histoire. La Critique porta au co
une pièce de Mme de Villedieu, — une aventurière fameuse par ses deux maris bigames et par ses duels, et qui avait été, en un
est celle que préconise le sage et excellent Ariste dans l’École des Maris , c’est-à-dire qu’elle est le contre-pied de l’aut
x petites filles du Parc aux Cerfs ; mais un catéchisme à l’usage des maris , où le Tout-Puissant, avec sa grande barbe, est c
1’effronté railleur, qui poursuivait de ses lardons tant d’excellents maris , n’en pouvant mais de leur destinée, il a été lui
dans l’École des Femmes, est la même déjà présentée dans l’École des Maris . Il n’a fait que l’élargir, et d’une simple quest
iette : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari , des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
ement parade. Elle a des clartés de tout : sur toutes choses donc son mari pourra faire appel à ce tact délicat qu’elle poss
e, bien qu’excellente, eut le malheur de lui être donnée par un futur mari , et non par une mère, comme le veut la nature des
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
spéré, s’était fait chevalier de Malte. Mais il apprit bientôt que le mari de Diane ne fêtait et ne pouvait l’être que de no
a belle-sœur. Il se piqua de la venger des privations que son premier mari lui avait fait éprouver ; mais de grands chiens a
ontre la maison d’Autriche pour ravoir la princesse de Condé, que son mari avait conduite à Bruxelles, dans la vue de la sou
50 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
lle d’un valet fripon à qui l’on donne un diamant pour déposer que le mari de la Mère coquette est mort aux Indes, quoiqu’il
ge; l’intrigue en est bien conçue, le principal caractère, celui d’un mari jaloux qui ne veut pas le paraître, est comique,
honnête homme qui l’aime et qui en est aimé. Dorante (c’est le nom du mari ) s’oppose à cette union par des vues d’intérêt, e
dans tout son jour la sensibilité de son cœur, sa tendresse pour son mari dont elle n’a pu soutenir l’affliction, et la pur
ologne une dame provençale, qu’il appelle Elvire, et dont il nomme le mari Deprade. Il conçut pour elle une passion très-viv
ait sur le point de revenir en France, il s’embarqua avec elle et son mari à Civita-Vecchia, sur une frégate anglaise qui fa
ndu assez mal à sa satire contre les femmes par une satire contre les maris . Il avait même fait une autre pièce, qui a pour t
emblance. Mais il n’en est pas moins vrai que le Galant Jardinier, le Mari retrouvé, les Trois Cousines, et les Bourgeoises
51 (1739) Vie de Molière
on Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. L’École des maris , Comédie en vers et en trois actes, représenté
réparés, puisqu’elles se succédèrent en si peu de temps. L’École des maris affermit pour jamais la réputation de Molière. C’
pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que l’École des maris était une copie des Adelphes de Térence : si cela
ièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de l’École des maris . Il y a dans les Adelphes deux vieillards de diff
fférente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans l’École des maris deux tuteurs, dont l’un est sévère, et l’autre in
y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’École des maris est fine, intéressante et comique. Une des femmes
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de l’École des maris est le meilleur de toutes les pièces de Molière.
n attira tant. Elle passe pour être inférieure en tout à l’École des maris , et surtout dans le dénouement, qui est aussi pos
stiche dans l’École des femmes, qu’il est bien amené dans l’École des maris . On se révolta généralement contre quelques expre
ne sont jouées tout au plus que quinze fois. George Dandin, ou Le Mari confondu, Comédie en prose, et en trois actes,
, peut-être parce que ce dernier titre est plus plaisant que celui du Mari confondu. George Dandin réussit pleinement. Mais
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
où elle est exposée à des monstres qui doivent la dévorer. Arlequin, mari d’Argentine suivante de Flaminia, se rend à Taren
sembleront à Flaminia : il promet à Argentine de lui faire revoir son mari  : il les fait tous monter sur un rocher, auquel i
la cruauté de les montrer à Argentine lorsqu’elle demande à voir son mari  : elle se désole. Arlequin se releve pour la cons
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ivée. Stukéli tâche d’alarmer Madame Béverley sur la fidélité de son mari  : elle rejette les soupçons qu’on veut lui donner
n mariage : elle l’a dédaigné : il veut, pour s’en venger, ruiner son mari , le perdre dans l’esprit de sa femme, & la sé
u lendemain. Madame Béverley accourt avec son fils pour embrasser son mari & lui peindre le plaisir que lui cause son re
passer la nuit sur une pierre. Madame Béverley entend la voix de son mari  : elle sort avec une lanterne, le voit, le consol
l a dits à Madame Béverley, & des fripponneries qu’il a faites au mari . Stukéli propose à Bates d’assassiner Leuson. Bat
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
défauts contraires. Je les prendrai toutes les deux dans l’Ecole des Maris . ACTE I. Scene VI. VALERE, ERGASTE. Valere vie
ne femme qu’on garde est gagnée à demi, Et que les noirs chagrins des maris ou des peres Ont toujours du galant avancé les af
ent fort souvent que leur plus grande joie Etoit de rencontrer de ces maris fâcheux, Qui jamais sans gronder ne reviennent ch
suite, De leurs femmes en tout contrôlent la conduite, Et, du nom de mari fiérement se parants, Leur rompent en visiere aux
55 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
nts vrais et naturels qui animent Isabelle et Valère dans l’École des Maris , et qui, dans l’École des Femmes, produisent le d
âge que pour leurs travers ; et l’exemple d’Ariste, dans l’École des Maris , montre qu’à tout âge une âme douce et noble est
des belles. » On peut reconnaître Molière dans Ariste de l’École des Maris . Dans le Misanthrope, les grandes scènes des acte
Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’École des Femmes, l’École des Maris , etc. 458. Les deux Écoles, Psyché. 459. Les
II, sc. V, VI ; act. IV, sc. VIII ; act. V, sc. III, VI ; l’École des Maris , act. II, sc. XIV ; les Fâcheux, act. I, sc. VIII
age forcé, sc. IV, XII. 495. La Jalousie du Barbouillé, sc. XI ; le Mari confondu, sc. V, VIII, XI, XII. — Voir, pour les
56 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ec Molière qu’elle voyait continuellement,dit Grimarest, l’appela son mari dès qu’elle sut parler, et, à mesure qu’elle croi
ps : en juin, quatre mois après Don Garcie, il représente l’École des Maris . Il se décida enfin à faire paraître la petite Ar
même avait tiré son théâtre, tout en s’aidant des grecs. L’École des Maris est la première pièce imprimée du consentement de
ille de sa disgrâce, au mois d’août 1661, deux mois après l’École des Maris . Ici les ridicules arrivent en foule : c’est un
re; Oui, je souffrirai tout. VIII. Huit mois après l’École des Maris , nous arrivons enfin au temps de son mariage... O
vie, et nous ne retrouverons plus jamais ce beau calme de l’École des Maris . Établi sur le premier théâtre de France, honoré
e dans la voie funeste par son innocence même, les inquiétudes de son mari lui parurent des visions, et ses conseils des sév
tenir dans le devoir. Voilà ce qu’il avait enseigné dans l’École des Maris ; malgré sa disgrâce, il y revint avec plus d’éner
cette situation d’esprit, il écrivit le rôle d’Arnolphe. L’École des Maris avait été l’œuvre d’un homme heureux, content tou
point donné d’exemples encore. Il n’avait cessé, jusqu’à l’École des Maris , d’étudier assidûment les anciens ; mais tout ann
. Spirituelle et coquette Célimène, peu soucieuse des chagrins de son mari , mais occupée seulement du désir de montrer aux y
honnêteté adorable. » Malheureusement Mlle Debrie avait chez elle un mari , grand bretteur, que Molière n’aimait guère, auss
au public : En sage philosophe on m’a vu vingt années Contempler des maris les tristes destinées, Et m’instruire avec soin d
i, par exemple, le Misanthrope ressemble-t-il à Tartuffe, l’École des Maris à Amphitryon, l’École des Femmes aux Femmes Savan
génie plus divers. Il se chargea, dans Amphitryon, du rôle de Sosie, mari de Cléanthis, dont l’humeur le fait enrager... Il
maginaire au temps de Don Garcie, devenait, au temps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvr
mphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvre mari . La pièce commence par des valets de fête qui obl
t y mettre jusqu’à sa maladie. Ne pourrait-on pas aussi supposer que, mari déjà vieilli d’une femme jeune, coquette et dépen
une femme devait-elle avoir, pour la conduire, autre docteur que son mari  ? Qu’est-ce donc que ce Monsieur Trissotin, toujo
éjart, et pour parrain le comte Esprit de Modène, amant (et peut-être mari en secret) de Madeleine. Madeleine Béjart, un moi
57
sie. L’Odéon a donné, en soirée populaire à prix réduits, L’École des maris (MM. François, Amaury, Bremont, Cressonnois ; Mll
voir des vêtements très modestes, comme le lui conseilla, dit-on, son mari . Tout donne à penser que cette anecdote est fauss
Molière, déclare à sa suivante que les infidélités qu’elle fait à son mari sont, et seront toujours, purement platoniques. E
toujours, purement platoniques. Elle va même jusqu’à dire que, si son mari était un peu plus présentable, elle n’aurait jama
transporter à l’endroit où l’on avait presque furtivement enterré son mari une large tombe de pierre, et durant un hiver for
joué au simple, et produit 600 livres (au Palais-Royal). L’École des maris est jouée au simple, et produit 410 livres. De mê
deux fois seulement dans toute la comédie : ELMIRE. On tient que mon mari veut dégager sa foi Et vous donner sa fille. Est-
tre illustre poète, en changeant fort souvent le tuteur où le père en mari , et la jeune première ou l’ingénue en femme. Jusq
ier siècle, on ne voyait guère sur la scène anglaise comique, que des maris trompés et des femmes assez dévergondées. C’était
e femme adultère que dans George Dandin, et une épouse qui trompe son mari involontairement dans Amphitryon ; mais depuis lo
t de L’École des femmes, et a emprunté quelques scènes de L’École des maris . Il a aussi imité la troisième scène du second ac
scènes prises de Sganarelle, de L’École des femmes et de L’École des maris , qu’il a intitulée Les Damoiselles (sic) à la mod
, en partie, une imitation des Précieuses ridicules et de L’École des maris , avec deux caractères pris des Femmes savantes, e
a pris la neuvième scène de Sganarelle, quatre scènes de L’École des maris , une plaisanterie de L’École des femmes, et une a
ux, sous mêmes soins nourris, « Ces deux frères que peint L’École des maris . » La comtesse d’Escarbagnas, vantant toutes les
uphin prépare la naissance ? Ainsi s’exprime Valère dans L’École des maris , quand il s’efforce d’amadouer Sganarelle, qui se
e Versailles ; la rentrée eut lieu le dimanche 25 mai par L’École des maris et la farce de La Casaque. Recette : 147 livres,
ns compagnons de Molière, Du Parc, le Gros-René du Dépit amoureux, le mari de la belle Antigone et de la fière Alcine. Nouve
vième et dixième scènes du quatrième acte de Dom Garcie. L’École des maris . — Nous avons déjà mentionné les différents empru
du second acte et les dernières scènes du dernier acte de L’École des maris . En outre, pour donner bonne mesure, il a fait en
deron, la seconde et la cinquième scène du second acte de L’École des maris . Dans sa comédie fort licencieuse The Country Wif
inspiré surtout de L’École des femmes, mais il a imité de L’École des maris la lettre d’Isabelle à Valère, et la seconde scèn
cinquième, huitième et neuvième scènes du second acte de L’École des maris . Sir Charles Sedley, un des plus brillants courti
de la première et de la seconde scène du premier acte de L’École des maris . Dans ma notice sur L’Étourdi, j’ai aussi parlé d
ent la première et la quatorzième scène du second acte de L’École des maris . Les Fâcheux. — Thomas Shadwell, que j’ai déjà c
s, ainsi que plusieurs autres. Dans la pièce anglaise, c’est aussi le mari Pinchwife (Arnolphe) qui dicte la lettre à Horner
ngea la femme mariée en demoiselle, prit le dénouement de L’École des maris , en ôta toutes les obscénités et quelque peu de s
itants du pays lui apportaient des têtes de femmes à façonner, chaque mari trouvant que le cerveau de sa ménagère appelait q
vraie, si les femmes eussent été libres d’apporter les têtes de leurs maris ). Tout cela était gai, bon enfant, ce que j’appel
58 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
aient alors au Marais ; — à la première représentation de L’École des maris , Armande Béjart, qui ne monta sur le théâtre que
. Grand succès des Précieuses. — 1660. Sganarelle ; intervention d’un mari trompé. Observation sur le second titre de cette
Petit-Bourbon. — 1661. Insuccès de Dom Garcie de Navarre. L’École des maris . Les Fâcheux, joués chez le surintendant Fouquet.
nu plus célèbre encore par la beauté de la femme que par le talent du mari , Béjart aîné, Madeleine Béjart, et, ajoute-t-on,
e fait le héros d’une aventure amoureuse dans laquelle il imposa à un mari le rôle auquel plus tard il devait être condamné
dit, ajoute-t-il, qu’il avait été empoisonné, dans un potage, par un mari dont il aimait la femme, à Perpignan : cela n’éta
olière, qui aimait beaucoup mademoiselle De Brie, aimait fort peu son mari  : c’était assez logique ; et que De Brie était un
er tendrement son amant sans jouissance, et à jouir solidement de son mari avec aversion. » Voilà les extravagances, voilà
côté d’une maîtresse de Henri IV, et qui enfin, ayant perdu ce second mari , le 20 avril 1660, quarante jours après la visite
que la moralité de la pièce ne soit renfermée dans ces deux vers aux maris trompés : Quel mal cela fait-il ? La jambe en de
de lui faire entendre qu’il n’y avait rien de commun entre lui et un mari dont les affronts n’étaient qu’imaginaires ; et,
ière, toutefois, ne s’en contenta pas, et le privilège de L’École des maris nous apprend qu’il intenta une action contre le l
r certaine épigramme des Précieuses : beaux esprits, femmes savantes, maris trompés, acteurs en vogue, tous conspiraient cont
uin que Molière se vengea de ses ennemis par le succès de L’École des maris 43. Cette pièce, qui, malgré les efforts des envi
« M. le marquis de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’École des maris devant les filles de la Reine, entre lesquelles é
nt nous avons rapporté la naissance à la date de 1645, dessiné par un mari toujours amant46. Confiée de bonne heure aux soin
bout De ce qu’un grand dieu n’a su faire. On pouvait prendre pour le mari les conseils que Chapelle semble ne donner qu’au
ruire à sa naissance. L’aveuglement de l’amour lui laissa croire que, mari de quarante ans, sérieux, passionné et jaloux, il
ait été entendue comme témoin, on osa la traiter d’« orpheline de son mari  », de « veuve de son père ». Les nobles cœurs cro
bravoure », ait eu ainsi au moins deux points de ressemblance avec le mari de Dorimène. Cette petite pièce contient deux scè
Prévost. Prévost et sa femme étaient deux serviteurs de la troupe. Le mari était utilisé parfois comme assistant et était à
grins à l’auteur, La Princesse d’Élide en attira de non moins vifs au mari . Mademoiselle Molière, qui, jusque-là chargée seu
oitement son inclination pour le comte de Guiche, inclination que son mari ignorait ; protesta qu’il n’y avait jamais eu ent
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le mari voulut passer le premier, mais comme le trou n’ét
urvenue entre sa femme et celle d’un médecin, querelle à laquelle les maris crurent devoir prendre part. Ce n’est point à un
du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que feu son père et son mari  ! Tous trois sont morts par assassin, Ravaillac,
le 4 août, mademoiselle Molière donna le jour à un second enfant. Son mari avait lieu d’espérer que cette circonstance, et l
qu’un piège tendu à sa reconnaissance. Étrangère aux plaisirs de son mari , insensible aux contrariétés et aux peines sans n
t enfin ; mais, revenue à elle, la perfide dédaigna le pardon que son mari , effrayé de la voir dans cet état, s’empressait d
uel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au théâtre. Le pauvre mari , qui n’eut d’autre tort que d’aimer une coquette,
t d’un mauvais œil tous ceux qui semblaient reconnaissants envers son mari des bienfaits qu’ils en recevaient, se laissa all
dès le principe sans l’appui de Louis XIV, qui n’était pas encore le mari de madame de Maintenon. ORDONNANCE de Monseigneu
ette : elle commanda donc un habit magnifique sans en rien dire à son mari , et, le jour de la représentation, elle se mit de
actère altier et dominant, et la crainte de trouver un maître dans un mari l’avait jusque-là détournée de former une union.
oyal. Celle-ci créa plusieurs rôles avec un véritable talent ; et son mari , dont on avait désespéré absolument jusque-là, re
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon mari  ? —  J’en serais bien fâché, reprit Molière, je l
t, fait passer son âme dans un corps entièrement semblable à celui du mari fugitif, et se présente sous cette forme à la dam
s de la belle, féconde son sein74 et reste le maître de la maison. Le mari , repentant et toujours amoureux de sa femme, revi
nces. Nous nous bornerons donc à dire que le tribunal, connaissant le mari de la belle en litige pour le plus robuste de tou
travers d’un nuage, en devenait amoureux et revêtait la forme de son mari . Mais il profitait beaucoup plus de son déguiseme
en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteur
mner le manant que le honteux calcul de ses parents lui a imposé pour mari . À Dieu ne plaise qu’émule de nos saints modernes
nous guérir de la folle manie des alliances superbes il a exposé les maris à ce même malheur dont ces unions finissent par l
. Molière chercha le moyen de parer ce coup, et le trouva bientôt. Ce mari trompé était un des habitués de son théâtre. Il s
, lui lire une comédie et la soumettre à son jugement. Le confrère du mari d’Angélique s’empressa de lui indiquer le lendema
antes, contre les pédants, et, dans L’École des femmes et L’École des maris , contre les infortunes conjugales, toujours est-i
e Georges Dandins. Les pédantesques prétentions, les mésaventures des maris ne sont que des mécomptes, des malheurs particuli
rs tout le monde n’est pas auteur ; on trouve, en cherchant bien, des maris heureux, et, au reste, il est bon nombre de célib
mme son fils. « Tant que mademoiselle Molière avait demeuré avec son mari , dit l’auteur de La Fameuse Comédienne, elle avai
dans le même cas. Mademoiselle Molière, au moment de la mort de son mari , garda un maintien qui, s’il n’était pas celui d’
du Roi, et se plaindre de l’injure qu’on faisait à la mémoire de son mari . Mais, emportée par une sincérité irréfléchie, el
éfléchie, elle indisposa un peu Louis XIV, en lui disant que « si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés
ne diminuait en rien l’estime que Louis XIV avait pour la mémoire du mari , il ordonna secrètement à Harlay de Champvallon d
bert du Dépit amoureux, Sganarelle du Cocu imaginaire, de L’École des maris , du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de L’Amou
e-même, mais qu’elle devait plus particulièrement à la mémoire de son mari . Nous l’avons vue, il est vrai, solliciter viveme
s ceux qu’une épouse rend avec le plus de plaisir à la mémoire de son mari . Elle osa remonter sur la scène peu de jours aprè
bois dans ledit cimetière, lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la g
 ; Elle a l’air tout charmant et l’esprit plein de feu. Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de
ment de son mérite. Elle termina sa carrière le 30 novembre 1700. Son mari ne mourut que vingt-huit ans plus tard. Il avait
cet essai apprit au téméraire que son père avait bien pu succéder au mari , mais qu’il ne lui appartenait pas, à lui, de ref
iter Argenteuil, où madame de Montalant mourut le 23 mai 1723, et son mari le 4 juin 1738, sans avoir eu d’enfants de leur m
à dire (p. clxxxv) que la fille de Mignard était déjà en puissance de mari quand elle fut marraine du troisième enfant de Mo
ertissement une pièce de théâtre en trois actes intitulée L’École des maris , qu’il désirerait faire imprimer, mais parce qu’i
dont nous avons donné un extrait au bas de la page 57, et L’École des maris , achevée d’imprimer le 20 août, parut, dédiée à M
lais-Royal, Sadite Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son mari de se rendre incessamment à la suite de sa cour p
59 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
mportance toute nouvelle. Beltrame fait les personnages de père ou de mari  : c’est un père un peu brusque et tenant serrés l
és les cordons de sa bourse, mais indulgent et raisonnable ; c’est un mari débonnaire, feignant de croire aux bourdes qu’on
de Carlo Goldoni. La Mascherata (la Partie de masques) nous le montre mari de la coquette Lucrezia et marchand ruiné par les
60 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
une situation, de l’aisance, la liberté ; qu’elle aurait un sot pour mari et qu’elle le traiterait comme tel. Parlez donc d
laminte, nous la voyons pédantesque avec ses gens, insolente avec son mari , cruelle avec sa fille ; d’un autre côté et dans
n plaisir extrême, non seulement L’École des femmes, mais L’École des maris , qui sont deux fois la même pièce, ou même une se
pécher, Que montrer tant de soins de nous en empêcher ; Et si, par un mari , je me voyais contrainte, J’aurais fort grande pe
u, et qu’il en est cinq ou six comme celles-là, soit dans L’École des maris , soit dans L’École des femmes, qui exposent notre
r lui-même avec une énergie progressive, ces deux pièces, L’École des maris et L’École des femmes, qui sont la suite l’une de
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
r Sauval : « Gros-Guillaume habillé en femme tâchait d’attendrir son mari Turlupin qui, armé d’un sabre de bois, voulait à
et des redoublements de menaces. « — Vous êtes une masque, disait le mari  ; je n’ai point de comptes à vous rendre. Il faut
tour à tour en différentes conditions, tantôt valet ou paysan, tantôt mari , père ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport,
paraître encore Sganarelle dans cinq comédies, à savoir : L’École des maris , Le Mariage forcé, Le Festin de Pierre, L’Amour m
it la dernière expérience de cette sorte qu’il dût faire. L’École des maris fut représentée le 24 juin 1661 : elle marque une
Je le recouvre, ma vie ! — Je le retrouve, ô mon trésor ! — Femme ! —  Mari  ! — Laissons ces ténèbres. — Mène-moi où il le pl
62 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
es de Tartuffe, elle ne songerait jamais à demander le secours de son mari  ; elle pense avec raison qu’une épouse fidèle et
simplicité, sa franchise, et ne s’exposerait pas aux reproches de son mari . Soyons de bonne foi : un homme qui voit sa femme
nservatoire, la doctrine consacrée. Ceux qui comprennent autrement le mari de Philaminte sont bafoués comme des esprits étro
puis la mort de Duparai, je n’ai vu personne comprendre simplement le mari de Philaminte et le rendre tel que Molière l’a co
’expose aux reprochés les plus amers. Il faut pourtant parler : ou le mari de Philaminte ne signifie rien, ou il signifie qu
nt pas rendus assez simplement. MM. Samson et Régnier, à l’exemple du mari de Philaminte, se trouvent tellement ridicules, q
63 (1871) Molière
e bâtait d’utiliser son génie au profit de ses plaisirs. L’École des maris fut, tout d’abord, la revanche éclatante de Don G
, cette fois, s’amusa d’un bout à l’autre de la comédie. L’École des maris est une de ces œuvres aimables où sont débattus l
lait prendre, et le premier venu s’arrogeait ce droit-là. L’École des maris , dédiée au duc d’Orléans, est la première de ses
plaire. Et d’ailleurs, il s’était moqué le premier du mariage et des maris , il va s’en moquer toute sa vie. Enfin, dans cet
rentré, armé de toutes pièces, dans les démonstrations de L’École des maris . C’est dans L’École des femmes que nous apparaît,
t ? Il paraît qu’Armande Béjart a jeté au feu tous les papiers de son mari , ce qui représente un grand malheur ! Au demeuran
er une infidèle. À commencer par Molière, chacun riait volontiers des maris trompés. Le comte de Bussy-Rabutin, en avait fait
64 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ment n’a pas été composé pour faire plaisir au Comedien Guerin second mari de la Moliere, ne laisse pas de contenir des trai
de-chambre de la De-Brie ; celle-ci étoit aussi de la Troupe avec son mari , & quelques autres. Moliere en formant sa Tro
ccoutumée avec Moliere, qu’elle voyoit continuellement, l’appella son mari , dès qu’elle sut parler ; & à mesure qu’elle
ieux le goût du temps : il s’y accommoda entierement dans l’Ecole des Maris , qu’il donna le 24. de Juin 1661. Cette Piece, qu
on inutile ; & Moliere le trouva propre à accompagner L’Ecole des Maris . Comme les Pieces en trois Actes sont des licence
Il n’eut pas le bonheur de parvenir à cette Indifference si utile aux maris disgraciez. L’Historien de sa femme dit que l’on
d’élite. On l’a crue fille de Moliere, quoi qu’il ait été depuis son mari  ; cependant on n’en sait pas bien la verité. Ce m
étoufée ; les manieres d’agir qui étoient plutôt d’un amant que d’un mari  ; & que pour recompense de tant de bontez, el
. Outragée de ses reproches elle pleura, s’évanouit & obligea son mari qui avoit un grand foible pour elle à se repentir
ent inutiles elle conçut dès ce moment une aversion terrible pour son mari , & lorsqu’il se vouloit servir des Privileges
e payer sa place. Un traitement si offensant causa de la rumeur : les maris prirent parti trop vivement : de sorte que Molier
l’engagerent donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari étoit mort alors. Cette femme fut ravie de trouve
mettre en peine de répondre à l’amitié qu’elle vouloit exiger de son mari , elle ne pouvoit souffrir qu’il eût de la bonté p
une femme, pour qui il devoit avoir des égards. Il se voyoit aimé du mari , necessaire même à ses spectacles, caressé de tou
p; sa femme, qui avoient fait un trou dans le mur du Palais Royal. Le mari voulut passer le premier ; mais parce que le trou
Si Mr. Grimarest tâche de justifier cette femme par la bouche même du mari , comme on vient de voir, l’Historien de la Molier
; tranchant le mot, il assure que la Raison la faisoit regarder à son mari comme une personne que sa conduite rendoit indign
ans se servir des privileges que donne le mariage. En effet un pauvre mari qui aime & n’est point aimé, doit passer de f
ment ; elle se fit faire un habit magnifique, sans en rien dire à son mari , & du temps à l’avance elle étoit occupée du
oi, pour se plaindre de l’injure que l’on faisoit à la Memoire de son Mari , en lui refusant la sepulture. Mais le Roi la ren
en le priant avec des termes si touchans de donner des prieres à son mari , qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
ui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des Ouvrages de son mari , les donna tous quelque temps après sa mort au Si
es Ouvrages que la Moliere : Elle vendit toute la Bibliotheque de son mari , où apparemment se trouverent les manuscrits qui
65 (1900) Molière pp. -283
fiantes ressources dans la lutte qu’elles soutiennent contre parents, maris , futurs imposés, amants déçus, etc. ; créatures p
pier au pauvre George Dandin sa folie ; cette Isabelle de L’École des maris , moins scélérate, mais engagée d’elle-même en si
gêne pas de témoigner le plus profond, le plus parfait mépris au sot mari qu’elle éclaire à tout risque et qu’elle venge !
nnu par son nom. Un an après, il est vrai, il peut dédier L’École des maris au duc d’Orléans, et Les Fâcheux au roi lui-même.
mais sans cesse présente ; le chagrin et la honte d’une situation de mari que nos bons aïeux désignaient par un mot impossi
; rien de plus simple : une jeune fille laisse tomber un portrait, un mari jaloux le ramasse, toute la pièce tourne là-dessu
la pièce tourne là-dessus, la voilà tout entière. Prenez L’École des maris  : le stratagème par lequel l’œuvre se dénoue est
est si dissimulée, elle écrase si terriblement de sa supériorité son mari qui est sous la table, elle cause avec tant d’imp
as du tout la peinture de l’honneur et des délices de la situation de mari trompé, telle qu’elle est exposée dans L’École de
et, de cet Arnolphe, il fait le type éternel de l’amour ridicule, du mari systématique, et, pour tout dire, de l’amant quad
tre les importants de province, contre les tuteurs jaloux, contre les maris despotes, les femmes dominatrices et les filles a
ne scène de laquelle Arnolphe, pour devenir complet, lui qui est déjà mari systématique, devient docteur et pédant de morale
l’y jette complet avec tous les travers qu’il doit avoir. Eh bien, le mari systématique qu’il a voulu peindre, le mari égoïs
l doit avoir. Eh bien, le mari systématique qu’il a voulu peindre, le mari égoïste et fantasque, pour qu’il soit complet, il
fasse de la religion l’usage bas et vil qu’en fait Arnolphe. Pour les maris de cette sorte, qu’est-ce que la religion ? Elle
s regarder. Il avait vu jusqu’à présent des fâcheux, des marquis, des maris trompés, mais il n’avait pas encore vu de près ce
applaudit moins vivement Tartuffe qu’on n’aurait applaudi L’École des maris ou Sganarelle. Personne ne vit au-delà, excepté l
plus graves, — il n’y eût qu’un personnage qui comptât : le père, le mari . Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du père,
le père, le mari. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du père, du mari , il y avait peut-être aussi une femme et des enfa
et sur lesquels nous ayons des documents, que voit-on ? — Cicéron, —  mari de Terentia, laquelle mène comme elle l’entend la
, laquelle mène comme elle l’entend la maison de Cicéron ; Antoine, —  mari de Fulvie, qui portait des bottes, qui voulut pas
it des bottes, qui voulut passer des revues et en passa ; Metellus, —  mari de Claudia, qui, à chaque nouvelle saison, donnai
aque nouvelle saison, donnait à Rome un nouveau scandale, bravant son mari , tout consul et presque dictateur qu’il était ; C
’autorité alors régnant. — Je crois que c’est parce qu’il y avait des maris comme le duc de Mazarin, qui obtenait du roi la p
, soutenait un siège en règle contre la maréchaussée conduite par son mari . Aujourd’hui, l’autorité plus douce a rendu les s
plus explicite que lorsqu’il s’agit des rapports entre la femme et le mari  : c’est l’amour fraternel. Vous le connaissez tou
evienne, à lui ; et, comme elle refuse, et lui répond qu’elle veut un mari avant un couvent, il n’y comprend rien ; il crie
que la science n’est dans Philaminte qu’une manière de persécuter son mari . La preuve que Molière n’accepte pas les opinions
lques-unes, puisque, aussi bien, j’en ferai à tout le monde. Eh bien, maris de trente-cinq ans, s’il y en a qui m’écoutent, s
mant d’une femme qui par orgueil de rang eût rougi de l’accepter pour mari  ! ——— L’âme humaine est doublement bornée et parc
Acte I, sc. i. 45. Ibid. 46. Acte III, sc. ii. 47. L’École des maris , Acte I, sc. i. 48. L’Angélique du Malade imagin
66 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
elle avait voulu se la procurer par des publications littéraires. Son mari , qui était dévoré de la même passion, mais qui la
force nécessaire pour les faire prévaloir, il est le type de ces bons maris , qui ont laissé prendre à leurs femmes un empire
les mères devraient vouloir pour gendres, ainsi que leurs filles pour maris . On parle de contraste : en est-il un plus vrai,
ieuse, comme il convient à une femme qui règne despotiquement sur son mari et toute sa famille : elle fait des règlements, d
qu’une servante qui fait son devoir ne doit pas être renvoyée ; qu’un mari qui n’est pas le tyran de sa femme, ne doit pas ê
’esprit, comme par générosité de cœur, elle est du parti de ce pauvre mari , qui a toujours raison et à qui l’on donne toujou
être, Trissotin premier du nom. Quant aux Chrysales, c’est-à-dire aux maris débonnaires que leurs femmes mènent par le nez, o
même conduite : l’une a une tendresse de mère pour les enfants de son mari  ; l’autre n’est qu’une marâtre pour les enfants d
nnefoi, son complice, dans le projet de dépouiller les enfants de son mari . Les notaires figurent souvent sur la scène ; ils
es comédiens qu’il regardait comme ses enfants. Il était, de plus, le mari très amoureux d’une femme fort coquette, dont il
de sensibilité dont se couvrait une femme désireuse de la mort de son mari , et éclater la tendre affection d’une fille que s
67 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
le. premier des Crispins, dont Molière enviait le naturel, ni de son mari Paul, excellent comédien, cela me semble inadmiss
Croisy était, il est vrai, retirée du théâtre depuis 1694 ; mais son mari , Paul Poisson, appartenait encore à la Comédie-Fr
mort de l’auteur144. Le sujet est tiré de l’espagnol145. L’École des Maris . Dans cette pièce de caractère et d’intrigue, Mol
n de la Troupe du Roy, d’où elle sortit en 1694. Après la mort de son mari , elle entra dans la troupe de la rue Mazarine lor
el de Bourgogne, parce qu’on ne vouloit donner qu’une demi-part à son mari , qui avoitun talent singulier pour jouer tous les
ille de Montfleury, et sœur de la Dlle Ennebault. Elle entra avec son mari dans la troupe de la rue Mazarine, lors de son ét
la troupe du Marais. Dorimont191, comédien de Mademoiselle et poète, mari de Marote Ozillon. Ses pièces de théâtre sont :
médiocre actrice, mais fort considérée de la troupe par rapport à son mari . Elle avoit quitté la Comédie lors de la jonction
aprêté, d’un acte, en vers, 1669 ; Les Aparences trompeuses, ou les Maris fideles 230, de trois actes, en vers, 1672. Elle
corrigerait l’Avare et le Cocu, et rejetterait seulement l’Ecole des maris , l’Ecole des femmes et George Dandin. 51. Molièr
, devenue veuve avant 1670, fut plus connue sous le nom de son second mari , Auzillon. 192. Et. 193. Cette pièce est de Cha
68 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
lle, qui s’appliquait à envenimer la plaie, en dénigrant celle que le mari irrité, mais toujours épris, se. sentait malgré l
devant le lieutenant civil Antoine Ferrand. Elle lui déclare que son mari lui a laissé cinq enfants tous encore mineurs : J
euvent être tenus pour nuls ; de plus, les créanciers de votre défunt mari , s’ils éventent la supercherie (et les gens qui p
contrat : Armande, sur le point d’accoucher, n’y put accompagner son mari . Je l’ai dit en commençant, je n’espère pas conva
ément on se bornait, pour la désigner, à faire précéder le nom de son mari de l’article la. On disait sans aucune intention
de femmes confessaient avoir attenté par le poison aux jours de leurs maris . La police prêtait donc une oreille très attentiv
rtaine, que son père n’est que trop certain, qu’elle est fille de son mari , femme de son père. » Que ce fût là une infâme ca
qu’Armande était la maîtresse de l’abbé de Richelieu au moment où son mari fit jouer la Princesse d’Elide, pièce dans laquel
lles attaquaient l’honneur ; surtout il se gardait bien de noircir le mari afin de mieux blanchir la femme. Tout en tenant l
à le redire, si c’est une femme qui l’a inspiré, c’est un homme, son mari ou son amant, qui a dû le rédiger ; le style, la
entretenue à diverses fois par des gens de qualité et séparée de son mari . »Ces derniers mots nous donnent la date approxim
en dire autant du mot entretenue. Armande, commune en biens avec son mari , jouissait d’une trop grande aisance pour jouer l
elle put dire qu’elle trouvait une excuse dans les agissements de son mari . Toujours irritable, toujours nerveux, toujours é
l’épouse légitime. Quant à la conduite d’Armande après la mort de son mari , je veux bien croire avec M. Édouard Thierry, dan
bois dans ledit cimetière, lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari , pour chauffer tous les pauvres du quartier : la
t-il si bien gardé ? Comment personne n’en sut-il rien, ni son second mari , ni sa fille, ni ses camarades de théâtre, ni per
ne manque-t-elle pas de faire valoir les marques de repentir que son mari a données de ses fautes, et l’impossibilité où il
e jeter aux pieds de Louis XIV, afin d’obtenir pour les restes de son mari une sépulture chrétienne. Mais si François Loysea
69 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
ntrope, des Femmes sçavantes, du Tartuffe, de l’Avare, de l’Ecole des Maris , &c. Quand il a voulu imiter les anciens, on
le Prince jaloux, Comédie en Vers, cinq Actes, 1661. VI. L’Ecole des Maris , Comédie en Vers, trois Actes, 1661. VII. Le Fâch
marquable de cette Demoiselle. Deux ou trois ans après la mort de son mari il y eut un hiver très-froid ; elle fit voiturer
e bois dans ledit Cimetiere, & les fit brûler sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la g
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
nds ; il veut faire à Alcmene un récit pompeux de la victoire que son mari a remportée, il met sa lanterne à terre, & il
s adieux sur le théâtre. Jupiter lui fait présent de la coupe que son mari lui destinoit. Le premier acte finit. Acte II. A
é pendant sa grossesse, ce qui cadre assez bien avec le personnage de mari qu’il joue. Dans la piece françoise, Jupiter, loi
piter pour sa maîtresse, veut engager Mercure, qu’elle prend pour son mari , à la traiter aussi favorablement : le messager d
’un racommodement & se réconcilier avec Alcmene sous la figure du mari . Dans Plaute, Jupiter, pour nous dire la même cho
te. Jupiter, chez l’un & l’autre Auteur, vient imposer silence au mari qui fait tapage devant sa porte. Amphitrion, furi
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
lien la fait passer dans l’appartement d’Isidore, appaise le prétendu mari qui est le faux Peintre, appelle la belle voilée,
st Pantalon qui visite sa nouvelle maison. Rosaura, inquiete pour son mari , vient couverte d’un voile, à dessein de lui parl
72 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
omédienne. Seulement la femme de Mégani reste un peu inférieure à son mari , ce n’est pas tout à fait un premier sujet ; tene
d’imprécation et de mort. Paula qui l’entend et qui se figure que son mari joue la comédie, l’applaudit de toutes ses forces
gella, voi havete ben guagnato il marito , vous avez bien gagné votre mari . Ce mari, c’est le comte de Roussillon ! Dans le
i havete ben guagnato il marito , vous avez bien gagné votre mari. Ce mari , c’est le comte de Roussillon ! Dans le récit de
noble, ni trop beau pour vous, Gillette, et en preuve, je serai votre mari , si vous voulez ! Une fois donc qu’elle est bien
épouse que jamais il ne vivra avec elle, à moins qu’un jour lui, son mari , il ne retrouve Gillette, un enfant légitime dans
erses de l’amour. Je vous en prie, disait Gillette, faites dire à mon mari que vous êtes enfin toute prête à l’écouter, et s
le nom de cette humble Juliette, l’anneau du comte de Roussillon, son mari , plus, deux fils jumeaux qui ressemblaient à leur
Mardi-Gras, une danse au premier de mai, une méchante diablesse à un mari bourru ! » Voilà comment Beaumarchais, cet espri
édies ; rappelez-vous d’abord les vers de Sganarelle dans L’École des maris , quand Sganarelle dit à son frère : Voulez-vous
Ah ! ah ! voici une nouvelle histoire ! Qu’est-ce que c’est donc, mon mari , que cet équipage-là ? Vous moquez-vous du monde
patriciennes, portées dans leur litière entourée des clients de leur mari , c’est à peine si tu aperçois, de loin, la pourpr
thènes, pour terminer la guerre du Péloponnèse, jurent de tenir leurs maris à distance, serait tout simplement impossible. De
otaire un contrat sérieux, dans lequel elle donne tout son bien à son mari  ; elle est donc à tout jamais la femme du docteur
, qui riait toujours ? Gros-René, qui se jetait si bien aux genoux de Mari nette ? Marinette est devenue madame Gros-René, e
 De cette femme, voici la famille : son fils aîné est un usurier, son mari est un chiffonnier ; elle tient de l’un et de l’a
voudrez plus, on vous le reprendra à 50 pour 100 de bénéfice ! Si le mari arrive, la marchande à la toilette lui fait valoi
madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame est trop modeste ! Et le mari fait bien d’être du même avis que madame La Resso
semble à la dame, la marchandise, et l’acheteur, qui ne serait pas le mari . Malheureusement, quand il empruntait, sans trop
’une nation. Boissy. — L’Homme du jour. — L’Ami de la maison. — Le Mari à bonnes fortunes Si nous avions besoin d’un
me cessé de regarder de temps à autre la porte fêlée par laquelle son mari devait entrer. Dans cette misère si tranquille, o
ambre, sa femme a tout deviné. Elle se lève, elle va au-devant de son mari , le débarrassant de son chapeau et de sa canne à
M. Casimir Bonjour remettait en lumière une vieillerie intitulée : Le Mari à bonnes fortunes, et par un hasard singulier, c’
ples sont les meilleurs. Il est bien heureux vraiment que la femme du Mari à bonnes fortunes s’appelle Adèle, c’est là un no
plus simple du monde, quand elle entre ainsi à l’improviste chez son mari , de ne pas deviner que ce monsieur est en train d
pée par un fat, donnez au moins à cette femme un peu d’esprit. Si son mari n’est pas tendre avec elle, faites au moins qu’il
ou de M. de Richelieu. L’auteur n’a pas même fait grâce du duel à ce mari à bonnes fortunes. Cet homme a des duels, comme o
s probité. Statue ! Maintenant allez donc faire un sermon à un pareil mari pour qu’il reste, comme c’est son devoir, dans le
jaunes, aux cheveux noirs et bouclés, pale et bien vêtu, qui suit le mari volage, non pede claudo . Ce M. Charles est amou
ien sur les amours de ses voisins. Eh ! mais, j’y songe ! Ce prétendu mari à bonnes fortunes n’en n’a pas une seule, excepté
pas à une fille ; ce monsieur-là est tout à fait le plus honnête des maris . Il fait bien la cour à toutes sortes d’Iris en l
chercher un portrait dans l’habit de M. Charles ; en second lieu, le mari lui ramène ce M. Charles qui s’en va ; une autre
tes les complaisances sont pour la femme, toutes les fatigues pour le mari  ; ce mari, ce bavard qui parle si haut de ses con
mplaisances sont pour la femme, toutes les fatigues pour le mari ; ce mari , ce bavard qui parle si haut de ses conquêtes, a
aît en belles femmes, et qui n’est pas déjà trop bon pour être un bon mari , tranquillement assis au coin de son feu, avec sa
mariage tourne en accusation. Vous vouliez démontrer l’infidélité du mari , vous arrivez à prouver l’infidélité de la femme.
fidélité du mari, vous arrivez à prouver l’infidélité de la femme. Le mari que vous voulez faire vicieux est tout au plus ri
cène du quatrième acte, ce tête-à-tête des deux amants pendant que le mari à bonnes fortunes promène, dans le taillis voisin
alice. C’est le cas de s’écrier : Quelle indiscrétion ! Quand Mons le mari surprend Charles avec sa femme, il se plaint, à s
izaine de vers à citer ! L’Homme à bonnes fortunes. — Baron Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à bonnes fortunes, il
73 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
Stockholm, ce qu’on représentait au dix-huitième, c’était L’École des Maris , Le Mariage forcée, Le Médecin malgré lui, Le Bou
s, Le Malade imaginaire 2 fois, Le Dépit amoureux 2 fois, L’École des maris 1 fois. Voilà pour quelle part Molière contribuai
elles nouvelles, lorsqu’il disait : « Le fameux auteur de L’École des Maris ayant eu, dès sa jeunesse, une inclination toute
om et au nom de ses enfants, à renoncer à la succession de son défunt mari . Marie Hervé, mariée le 6 octobre 1615, avait eu
ne connaissions pas encore. Edme Villequin, sieur Debrie, d’abord, le mari de Catherine Leclerc du Rozet, que nous n’avions
omettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans L’École des maris , et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais a
ce son visage ; Puis, joignant la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le vrai portrait. Après, poussa
aître. Le Sganarelle de Molière, dans toute ses variétés de valet, de mari , de père Lucinde, de frère d’Ariste, de tuteur, d
t qu’à revenir à la veine franchement comique. Il composa L’École des maris  ; il reprit son personnage de Sganarelle et le pl
rie d’œuvres et, en quelque sorte, d’un nouveau théâtre. L’École des maris marque, dans la manière du poète, un progrès visi
ur elles. De bonne heure elles apprenaient à se défendre. L’École des maris offrait donc un tableau d’une réalité moins vulga
par conséquent, lorsqu’on a prétendu qu’il n’y avait dans L’École des maris ni but moral ni leçon. « L’École des maris, dit u
n’y avait dans L’École des maris ni but moral ni leçon. « L’École des maris , dit un critique, n’est ni un sermon, ni une œuvr
doute, mais c’est la vie avec ses féconds enseignements. L’École des Maris , représentée pour la première fois sur le théâtre
tre concerts et mélodie, On leur donna la comédie, Savoir L’École des maris , Charme à présent de tout Paris. dit Loret69, qu
ot et tel pour une pensée… Après avoir fait Sganarelle et L’École des maris , il reçut des mémoires en telle confusion que, de
sir à former son esprit, à soigner son éducation. « Elle l’appela son mari , dit Grimarest, dès qu’elle sut parler. » Tout e
spositions brillantes. On a dit que le rôle de Léonor, de L’École des  maris , fut écrit pour elle. Le fait n’est pas impossibl
e soixante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant née en 164581.. »Ce raisonnement
ns la déclaration de la veuve Béjart renonçant à la succession de son mari au nom de ses enfants mineurs, car de ces enfants
662, il indique comme pièces jouées : « Les Visionnaires, L’École des maris , visite chez Me d’Écquevilly »et, en regard de ce
r représentation publique au Palais-Royal, allèrent jouer L’École des Maris chez Me d’Équevilly ; puis, leur rouge essuyé, le
n’avait fait que prendre tout simplement le dénouement de L’École des maris , et l’appliquer à son auteur. La signature de Mad
ière rompit sa chaîne un matin, alla s’établir dans la chambre de son mari et l’obligea de la prendre au sérieux. » Voilà co
i aurait dû faire son véritable orgueil, c’est-à-dire du génie de son mari , et du rôle secourable qu’il lui appartenait de r
 nouvelle comédie qu’il intitula L’École des femmes. Dans L’École des Maris , Molière enseignait que […] Les verroux et les g
enir dans le devoir. prouvait qu’une tyrannie étroite de la part des maris n’était nullement propre à assurer le bonheur dom
sultat. L’École des femmes n’est pas une contre-partie de L’École des maris , et ce titre ne serait exact que s’il pouvait sig
rgibus et de Chrysale la méprise d’Arnolphe. En regard de L’École des Maris , la nouvelle pièce est une continuation, un secon
a famille. L’École des femmes, moins bien construite que L’École des maris , lui est supérieure par la puissance de l’observa
sont là des idées qui ont toujours de nombreux partisans. Fort peu de maris sont tentés aujourd’hui de suivre les conseils et
d’hui de suivre les conseils et l’exemple de Sganarelle ; beaucoup de maris font plus ou moins le rêve d’Arnolphe ; on a même
s façons et manières et quoi et comment femmes peuvent décevoir leurs maris . Car, la Dieu merci, les histoires anciennes, com
, aux pourchasses et entreprises des femmes, et ès personnes de leurs maris , exécutées. Et ce fit-il tendant à la fin d’être 
qu’il avait faite. Dans cette pièce, en effet, comme dans L’École des maris , il est des vers que Molière ne pouvait guère réc
ur les événements ; si on ne les arrêtait, ils feraient de Molière un mari trompé avant même qu’il eût songé à prendre femme
éâtre, les dangers auxquels leurs manières trop brusques exposent les maris , il montre clairement que sa confiance n’est pas
ière fois peut-être, paraissait sur la scène et y venait défendre son mari . C’est la précieuse, la prude Climène, qui cherch
me à un personnage odieux. Ainsi vous vous rappelez, dans L’École des maris , les tirades du burlesque Sganarelle contre les m
dence de la princesse Palatine, Anne de Gonzague, veuve de son second mari Édouard, électeur Palatin, mort le 10 mars 1663.
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le mari  voulut passer le premier, mais comme l’ouverture
mphe. La coquetterie l’emporta décidément, et Molière, le peintre des maris jaloux et trompés, n’eut plus, suivant l’expressi
ne première fois Armande aurait réussi à dissiper les soupçons de son mari . Elle aurait avoué son inclination vaine pour le
ects les récits de ce libelle ; mais que Mlle Molière ait donné à son mari  de plus ou moins justes sujets de plainte, il n’e
me des reproches sur une délicatesse qui me semblait ridicule dans un mari , et j’attribuai à son humeur ce qui était un effe
uand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’École des maris et celle des femmes sont les trophées de Miltiade
n. Raisin étant mort, sa veuve avait dissipé à Rouen l’argent que son mari avait gagné à Paris. Elle était revenue sans ress
e ; le beau rôle n’appartient pas du tout à Jupiter. Alcmène aime son  mari  ; elle a une sensibilité, une grâce, une sincérit
une maîtresse femme habituée à gouverner, et qui croit avoir sur son mari les droits de l’esprit sur la matière. Son ascend
roi pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à la mémoire de son mari . Cette démarche, disent-ils, n’eut pas un heureux
reux succès ; « elle fit fort mal sa cour en disant au roi que si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés
le suppliant avec des termes si touchants de donner des prières à son mari , qu’il n’y eût personne de ces gens-là qui ne pri
ut-de-chausses de velours ras ciselé. Un autre habit pour L’École des Maris , consistant en haut-de-chausses, pourpoint, mante
duite dans les circonstances critiques qui suivirent le trépas de son mari a obtenu grâce, même auprès des plus acharnés dét
Armande Béjart se trouva seule, héritière en partie des droits de son mari et cherchant à maintenir ses prétentions, quelle
date de 1681. Elle restait inimitable dans les pièces de son premier mari . Elle prit sa retraite avec une pension de mille
ns songer qu’à force d’avilir la femme ils pourraient avilir aussi le mari . Elle mourut le 30 novembre de l’année 1700, âgée
e de La Grange, sa veuve, les vendit-elle avec la bibliothèque de son mari , comme le prétend Grimarest ? Armande Béjart les
les aurait-elle transmis à la fille de Molière ? Non, sans doute ; le mari de cette dernière, homme d’ordre, ne les aurait p
el d’Arras, et ont assisté audit enterrement Jean-Baptiste Aubry, son mari , et Louis Béjart Lesguizé, lieutenant au régiment
lle de La Fameuse comédienne avoue qu’au moins dans les pièces de son mari elle fut, jusqu’à la fin de ses jours, inimitable
créations du poète comique ; ainsi elle fut l’Isabelle de L’École des Maris , l’Agnès de L’École des Femmes, l’Éliante du Misa
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon mari  ! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je
lutte. Ils étaient à Lyon, en 1669, quand elle jeta son dévolu sur ce mari  débonnaire. Les frères Parfait (tome XIV) raconte
lais-Royal, Sadite Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son  mari de se rendre incessamment à la suite de sa cour p
à laquelle vinrent se joindre, en 1679, la célèbre Champmeslé et son mari . Les comédiens italiens jouèrent sur le même théâ
arades qui lui reprocha sa bigamie. Peu de temps après la mort de son mari , Hortense épousa un vieux marquis bigame comme Vi
t-Germain-l’Auxerrois 78. La veuve de Molière y appelle J.-B. Aubry, mari de Geneviève Béjart, son beau-frère. 79. La tra
t avec lui-même : il appelle Armande, alors veuve, « orpheline de son mari , veuve de son père » et il dit ailleurs que J.-B.
74 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ue nos aïeux avaient fait de saint Arnolphe, ou Arnoul, le patron des maris trompés : Suis-je mis en la confrérie, Saint Ar
coux, Dont nul ne peut estre rescous11 ‌. En ce temps on disait d’un mari dont la femme avait un galant, qu’il devait une c
omettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans l’Ecole des Maris  ; et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais
chambre de la de Brie42 ; celle-ci était aussi de la troupe avec son mari , et quelques autres43. Molière, en formant sa tro
accoutumée avec Molière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle sut parler44 ; et à mesure qu’elle cr
ieux le goût du temps ; il s’y accommoda entièrement dans l’Ecole des Maris , qu’il donna le 24 juin 1661. Cette pièce, qui es
même ce reproche sur une délicatesse qui me semblait ridicule dans un mari , et j’attribuai à son humeur ce qui était un effe
e payer sa place. Un traitement si offensant causa de la rumeur : les maris prirent parti trop vivement ; de sorte que Molièr
l’engagèrent donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cette femme fut ravie de trouv
mettre en peine de répondre à l’amitié qu’elle voulait exiger de son mari , elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté p
erner avec une femme à qui il devait des égards. Il se voyait aimé du mari , nécessaire même à ses spectacles, caressé de tou
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le mari voulut passer le premier ; mais parce que le trou
ement ; elle se fit faire un habit magnifique sans en rien dire à son mari , et du temps à l’avance elle était occupée du pla
le priant, avec des termes si touchants, de donner des prières à son mari , qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
ui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son mari , les donna tous, quelque temps après sa mort, au
es ouvrages que la Molière : elle vendit toute la bibliothèque de son mari , où apparemment se trouvèrent les manuscrits qui
la demoiselle Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon mari  ! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lu
embre 1709. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon mari , bon père, et vivant avec ses camarades dans une
erose, célèbre comédien de l’Hôtel-de-Bourgogne. Après la mort de son mari , arrivée en 1670, elle se retira à Conflans-Saint
oud, dit seulement que l’Espy faisait des merveilles dans l’Ecole des Maris  ; et tout fait présumer que Molière lui avait con
ar son caractère altier et dominant ; il lui fallait non-seulement un mari d’une complaisance à toute épreuve, pour essuyer
mères dans le tragique. Après la mort de Molière, elle passa avec son mari à l’Hôtel de Bourgogne. En 1680 elle fut comprise
insi je me retire. » En effet, elle demanda son congé et celui de son mari , et ayant obtenu sa demande, l’un et l’autre quit
r article, qu’elle épelait ses lettres les unes après les autres. Son mari lui copiait ses rôles ; et c’était la seule perso
u Parc, connu au théâtre sous le nom de Gros-René, s’engagea avec son mari dans la troupe de Molière, lorsque ce dernier en
disait de madame Molière qu’elle jouait à merveille les rôles que son mari avait faits pour elle, et ceux des femmes coquett
roi pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à la mémoire de son mari en lui refusant la sépulture (l’archevêque Du Har
nhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour en disant au roi que, si son mari était criminel, ses crimes avaient été a autorisé
plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit feu mari soit inhumé et enterré dans ladite église Saint-E
bois dans ledit cimetière, lequel bois fut brûlé sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la g
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
e la fausse prude, & elle l’engage à aller au bal à l’insu de son mari . Pasquin reste seul sur le théâtre, & s’amuse
valle entre le départ de la prude pour le bal, & l’arrivée de son mari , qui sans cela auroit trouvé sa femme sur le théâ
on ivresse, trouve la lettre amoureuse de la prude, & la livre au mari , qui par-là reconnoît la fausseté de sa femme, &a
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
int de ce que sa vigne demeure en friche, faute d’être façonnée ; son mari se met en colere d’un pareil reproche, & dit 
ui tient tout ce qu’il a promis, ce qui satisfait fort Doublette. Son mari revient, la gronde beaucoup de se servir de cet h
entations de son valet Mausecret, qui veut éviter tout éclat entre le mari & la femme, il va porter ses plaintes au Seig
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
. . . . . . . . D’un autre côté, Francisquine enferme dans un sac son mari Lucas, pour le dérober à la vue des Sergents qui
rive pour exécuter sa commission. Francisquine, pour se venger de son mari & du valet de Rodomont, dit à Tabarin que ce
’il la rencontroit, tic. La femme, surprise, questionna là-dessus son mari , qui, entendant malice au tic, lui conseilla de r
alant charmé ajouta : Quand viendrai-je ? La femme, instruite par son mari , répondit, dès le lendemain, ce soir. Voilà l’amo
l’entend qui frappe à la porte. Giliole, qui étoit d’accord avec son mari pour jouer un tour sanglant à Rossi, feint d’être
i trouve un homme riche, devient plutôt l’esclave que la femme de son mari . Mais, pour vous dire franchement la chose comme
ppelle la femme du vieillard à grands cris, & lui apprend que son mari avoit une autre épouse à Lemnos. La femme est fur
ne peut épouser son amant parcequ’on la croit étrangere, & sur un mari qui a deux femmes. Il faudroit enfin avoir du gén
78 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
possession de consoler le maître du logis, dans ce ménage enfin où le mari , s’il apportait la gloire, — une gloire à cette é
le Dépit Amoureux, les Précieuses ridicules, Sganarelle, l’Ecole des Maris . Non pas déjà qu’en y regardant bien, on ne puiss
s de sa fantaisie, déjà les Précieuses Ridicules, et déjà l’Ecole des Maris sont une vive attaque, une attaque en règle à tou
er ? Prenez garde  : vous courez le sort du Sganarelle de l’Ecole des Maris , et vous n’êtes plus seulement ridicule, vous com
et moins savante, moins piquante aussi que l’Isabelle de l’École des Maris , elle n’aura jamais la grâce enjouée de l’Henriet
à ce propos, l’aventure de Mmede Navailles, chassée de la cour et son mari dépouillé de tous ses emplois, pour avoir fait mu
tant de défauts. D’époux indulgent d’une jeune femme, le voilà devenu mari indifférent et quinteux ; le père tendre s’est ch
n traitable et sincère, à la dévotion, sincère aussi, de son benêt de mari . C’est elle, puisqu’il l’a chargée de démasquer T
ire de vice ? » Dans sa situation difficile de jeune femme d’un vieux mari , comme de belle-mère d’une grande fille et d’un g
t de l’humilité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari , son chef, son seigneur et son maître (École des
tique ; les types. La morale de Molière : d’où il procède (École des Maris , École des Femmes) ; où il tend (Tartufe, Don Jua
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
ise. Nous le serons toujours.Assurément, mon frere : Car le choix du mari vous est indifférent. . . . . . . . . . Le Comte.
e étant ainsi, Je vous épargnerai l’embarras, le souci De chercher un mari pour elle. La Marquise. De chercher un mari pour
le souci De chercher un mari pour elle. La Marquise. De chercher un mari pour elle.Non, mon frere : Moi, qui reste à Paris
80 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
Elmire N’appréhendez-vous point que je ne sois d’humeur À dire à mon mari cette galante ardeur, Et que le prompt avis d’un
nciation de tentative d’adultère très probable, n’est pas crue par le mari , après une justification jésuitique. Il est fâche
algré ses principes religieux, par fierté, comme si la bourgeoisie du mari ôtait le péché de l’adultère. Deuxième situation
si elle a pris ses manières de penser là dans la noble famille de son mari , en se moquant de ses petits scrupules bourgeois.
ations dont j’ai l’idée, sans choisir}. En un mot le pauvre diable de mari étant attaqué par ses propres réserves, par ses s
r) dans le monde. Pourquoi donc rit-on ? Ne serait-ce pas parce qu’un mari est un ennemi du public, qui retient un trésor qu
tient un trésor qui devrait circuler. Ex[poser] ce malheur. Lubin Le mari , à ce qu’ils disent, est un jaloux qui ne veut pa
crire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n’y sera pas, ou le temps que je sortirai, pour m
re regarder par le trou de la serrure. Faute de tactique de ce pauvre mari dont le Général ennemi profite sur-le-champ. [
cette inquiétude, et pensez-vous qu’on soit capable d’aimer certains maris qu’il y a ? Angélique, femme d’esprit et de cara
comme vous avec un homme comme lui ! George Dandin (à part). Pauvres maris  ! voilà comme on vous traite. La couleur général
Claudine, Lubin Claudine Madame, si vous avez à dire du mal de votre mari , dépêchez vite, car il est tard. Comme cela est
e semble fausse. Il est important pour le bonheur, que les femmes des maris qui ont 20,000 livres de rente règlent les compte
intelligent qui sache écrire. Ne vaut-il pas mieux pour le bonheur du mari , de la femme et des enfants que passé ces deux he
re des idées et qu’elle devienne capable de donner des conseils à son mari , de l’amuser et même de le suppléer. s’il vient à
aître. 3º Mme Necker croyant servir l’ambition qu’elle avait pour son mari , par l’affiche de ses connaissances littéraires.
ce cas elle prend une mauvaise voie, comme Mme Necker pour porter son mari au ministère ; dans l’emploi donné ci-dessus, ell
sotin, Un Notaire, Chrysale, Clitandre, Henriette, Martine MARTINE Un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, Qui ne sac
81 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
me simplicité. Lubin, messager d’amour du vicomte, fait trois fois au mari la confidence de ce qu’on a, fait ou de ce qu’on
confidence de ce qu’on a, fait ou de ce qu’on va faire contre lui. Le mari , bien averti, croit chaque fois avoir le moyen de
aque fois la malice de cette femme fait tourner à la confusion de son mari ce qui devait tourner à la sienne. C’est à peu pr
les quartiers venaient s’abîmer dans un hymen plébéien, rougissait du mari qui l’avait tirée de son orgueilleuse misère, et
r épouser une demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son mari  ? Que penser d’une pièce où le public applaudit à
amants adultères apprissent que leurs complots contre l’honneur d’un mari peuvent être renversés et retomber sur eux-mêmes.
dans cette pièce, le public applaudit à la femme infidèle, et rit du mari trompé. Rousseau, par un artifice familier à tous
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt mari , lui demande comment il est mort : cette femme, à
écisément son beau-frere avec la robe sous le bras, le prend pour son mari , l’accable de reproches. Le beau-frere la croit f
es. Le beau-frere la croit folle, & sort : il est remplacé par le mari , qui n’est pas médiocrement surpris de voir sa fe
de l’appaiser, & vient avec elle pour entendre les raisons de son mari . Ils trouvent le frere qui se moque de leurs repr
re de prude, & qui l’avoit souvent consolée des infirmités de son mari , trouve le secret de la consoler encore de sa mor
ns ; l’un d’eux reconnoît les testateurs, & dit tout bonnement au mari , qu’avant que de dicter son testament, il devroit
paysans se troublent : le Notaire a des soupçons ; il découvre que le mari , au nom de son pere, & la femme, au nom de sa
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
oupe chez sa Chemere. Argentine n’est pas trop de cet avis, aussi son mari craint-il qu’elle ne rentre quand il sera sorti ;
ait servir chez lui, à douze francs par tête. Argentine croit que son mari l’a obligée d’aller chez sa mere pour être plus l
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
se refusent à l’application qu’on a voulu faire à M. de Coulanges son mari , du mot un certain homme ; elle n’aurait eu aucun
rait égal à celui de madame de Coulanges disant : M. de Coulanges mon mari trouve madame Scarron de fort bonne compagnie, et
85 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
representer les desordres des mauvais menages, & les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet de l’être ; car on assûr
icle Amphitryon a. (C) Qu’il savoit par expérience les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet.] J’ai lu dans un petit
iere outragée de ses reproches, pleura, s’évanouït, & obligea son mari qui avoit un grand foible pour elle, à se repenti
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
euse. Mais ma femme, après tout, est sage, vertueuse : Plus amant que mari je possede son cœur : Elle fait son plaisir de fa
mais elle ne commet pas la moindre indiscrétion sur le secret que son mari a la folie de vouloir garder. Enfin le Philosophe
pas venu Au discours qu’à la porte elle nous a tenu. Mais j’ai vu mon mari  : comme il ne m’a point vue, Je veux aller là-hau
87 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
s être celle de son maître, va chaque fois conter sa bonne fortune au mari , qui, chaque fois, prend ses mesures pour rompre
e d’autres leçons qu’elle reçoit avec docilité ; et,-au retour de son mari , elle n’a rien de plus pressé que de se vanter à
ïne de la nouvelle tragi-comique), Laure est une véritable sotte. Son mari est dupe de sa stupidité, parce que son amant en
ection d’un galant homme. J’ai promis, dans la Notice sur L’École des maris , de faire remarquer la ressemblance qui existe en
naître aucun. J’ai contesté la parfaite justesse du titre d’École des maris . L’oserai-je dire ? celui d’École des femmes me p
demoiselle du Parc] Mademoiselle du Parc. Elle s’engagea avec son mari dans la troupe de Molière lorsqu’il partit pour l
Cette actrice était belle, fort aimable pour tout autre que pour son mari , auquel son talent ne la rendait point indigne d’
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
loix violées, les filles séduites, les femmes mises à mal, & les maris poussés à bout. Passons présentement à la comédie
mment la chambre de la mariée. Bélisa y dit à la belle Aminta que son mari viendra bientôt la joindre. Elle l’exhorte à se d
ndant. Aminta se plaint de ce que Don Juan donne de la jalousie à son mari & rend triste ce qu’elle aime. Don Juan entre
qui n’est pas peu surprise, & se fâche. Don Juan lui dit que son mari la méprise, & qu’il lui a permis de l’épouser
le théâtre avec elle. On voit clairement qu’il va jouir des droits de mari . Arlequin s’en doute ; il dit tout bas : Ah ! pau
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
la situation naît de celle du sujet. Une femme mariée qui déteste son mari , qui est amoureuse d’un autre, doit naturellement
Wicherley, dans laquelle « un drôle à bonnes fortunes, la terreur des maris de Londres, s’avise, pour être plus sûr de son fa
vé à propos de le faire eunuque. Avec cette belle réputation tous les maris lui amenent leurs femmes, & le pauvre homme n
, qui a beaucoup d’innocence & de tempérament, & qui fait son mari cocu avec une bonne foi qui vaut mieux que la mal
90 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
il se produisit avec autant de vérité que de gaieté dans L’École des maris (1661)17, L’École des femmes (1662), La Critique
rude Arsinoé, qui a voulu la brouiller avec ses amants pour pêcher un mari en eau trouble, reste sans mari et prude, avec le
uiller avec ses amants pour pêcher un mari en eau trouble, reste sans mari et prude, avec le châtiment de se l’entendre dire
gré la pleine lumière d’une déclaration qui ne devrait pas laisser au mari le moindre doute, il se refuse à l’évidence, et n
lard ; mais jamais il n’y a mis autant de sincérité. Dans L’École des maris , Ariste n’a pour Léonor qu’une affection paternel
llards de Molière sont comiques non par leur caractère de pères ou de maris , mais par les passions qui dégradent ce caractère
aractère. En capitulant, Philaminte cède aux circonstances, non à son mari . Chrysale triomphe d’être enfin le maître quand o
on, la maîtresse femme qui gouverne sa maison en despote, et mène son mari par le bout du nez171. Si elle le prend de si hau
rodigue ne seront jamais une menace inquiétante pour la sécurité d’un mari trop débonnaire ; car elle n’est éprise que de do
, » sa philosophie est résignée d’avance « à des ressentiments que le mari doit craindre » : Il se met au-dessus de ces sor
champ libre à un rival175. Chrysale. Le gros bon sens. Le père, le mari , le bourgeois. Sources du comique. L’influence du
oint célébrer l’ignorance, mais peindre un bourgeois prosaïque, et un mari comme il s’en fait tous les jours aux bureaux de
; mais, révoltée contre le ridicule ou l’absurde, elle comprend qu’un mari ne doit pas se laisser mener à la baguette et sac
e, doucement sérieuse, qui entre dans les goûts, dans les études d’un mari , d’un frère ou d’un père, qui, sans quitter son o
ne sont plus que des mouvements involontaires. 155. Dans L’École des maris , le travers de Sganarelle n’est pas son âge, mais
, Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse. […] Si j’avais un mari , je le dis, Je voudrais qu’il se fit le maître du
ste. Ici, le rôle de Ce sage est moins important que dans L’École des maris , ou Tartuffe. Car il faut moins de logique et d’h
tuffe. Car il faut moins de logique et d’habileté pour démontrer à un mari qu’il a tort de se laisser mener, qu’il n’en fall
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
d’Artigues, au Diocese de Rieux : elle avoit à-peu-près l’âge de son mari , qui fut très long-temps sans pouvoir jouir de se
nt à réparer sa perte. Ils eurent ensemble deux enfants. Le véritable mari vint enfin troubler la fête, & le faux fut pe
st forcée, pour les ravoir, de se prêter au stratagême. Le Président, mari de cette prude, qui se laisse mener par sa femme,
92 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
nlever une fille247, et qu’il cajole une femme au nez du mari248 : le mari et le père, les trompés et les volés sont si niai
224. Id., chap. III, p. 44. 225. Voir particulièrement l’École des Maris , act. I, sc. II ; act. III, sc. VI, VIII, IX, Ari
ur Cléante, chap. XI. — Il faut joindre à lui l’Ariste de l’École des Maris (act. I, sc. I, II, III ; act. III, sc. VI-X), l’
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
comme je l’ai dit, sa fille, âgée de sept ans, à un créancier de son mari , qui se lassa bientôt de la nourrir et la renvoya
tir que je ne sortirais pas 78… » Quelques mois après la mort de son mari , elle refusa d’épouser un homme de qualité, à qui
. « La reine, dit-elle, dut se coucher hier au soir assez contente du mari qu’elle a choisi. » Scarron avait une pension de
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
, aurait-elle pu se persuader que madame de Montespan, séparée de son mari , avait d’autres enfants à faire élever que ceux d
 : « Il y a trois ans, quand madame de Montespan vivait bien avec son mari , j’aurais consenti volontiers à élever ses enfant
elle qui était le refuge de la galanterie repentante ou répudiée. Son mari lui avait fait connaître mademoiselle de Lenclos,
95 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ses ridicules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des maris , l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de
mbre de Monsieur. Tome I, p. 225 Mde. de Villarceaux31, dont le mari était Amant aimé de Ninon de l’Enclos*, avait un
ner des louanges ». Tome I, p. 286-287 Cette Pièce [l’École des maris ] est la première de cet Auteur, représentée sur l
stin des noces. D’un autre côté, Francisquine enferme dans un sac son mari Lucas, pour le dérober à la vue des Sergents qui
pour exécuter sa commission. Francisquine, pour se venger, et de son mari , et du valet de Rodomont, dit à Tabarin que ce so
ui demeure pour attendre son galant avec qui elle est surprise par le mari qui amène avec lui son beau-père Villebrequin. El
nant de les donner au galant : son père et elle se tournent contre le mari , qui continue ses invectives. Le docteur met la t
n’avez pas coutume de parler à des visages » Tome I, p. 509 Le mari de Mlle Beauval était un faible Acteur : Molière
nt, ajouta : « Vous nous tourmentez tous ; et vous ne dites mot à mon mari  ? J’en serais bien fâché, reprit Molière ; je lui
ses ridicules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des maris , l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de
oi, pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à la mémoire de son mari , en lui refusant la sépulture ecclésiastique. Le
s-rude. Sa veuve fit porter cent voies159 de bois sur la tombe de son mari , et les y fit brûler pour chauffer les pauvres du
du rôle de Chimène au Marais en 1637, avant de suivre, vers 1642, son mari à l’hôtel de Bourgogne. (DLF XVII p. 1258) 67.
96 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
de chambre de la De-Brie ; celle-ci était aussi de la troupe avec son mari , et quelques autres. Molière en formant sa troupe
accoutumée avec Molière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle sut parler ; et à mesure qu’elle croi
ieux le goût du temps : il s’y accommoda entièrement dans l’École des Maris , qu’il donna le 24 Juin 1661. Cette Pièce qui est
e payer sa place. Un traitement si offensant causa de la rumeur : les maris prirent parti trop vivement : de sorte que Molièr
l’engagèrent donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari était mort alors. Cette femme fut ravie de trouve
mettre en peine de répondre à l’amitié qu’elle voulait exiger de son mari , elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté p
r avec une femme, pour qui il devait des égards. Il se voyait aimé du mari  ; nécessaire même à ses spectacles, caressé de to
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais Royal. Le mari voulut passer le premier ; mais parce que le trou
ment ; elle se fit faire un habit magnifique, sans en rien dire à son mari , et du temps à l’avance elle était occupée du pla
en le priant avec des termes si touchants de donner des prières à son mari , qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
ui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son mari , les donna tous quelque temps après sa mort au si
es ouvrages que la Molière : Elle vendit toute la Bibliothèque de son mari , où apparemment se trouvèrent les manuscrits qui
e de Molière : 253   E L’École des Femmes : 50 et suiv. L’École des Maris  : 43 Elomire, ou les Médecins vengés : 300 Épicu
97 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
tout naturellement sur les chagrins qu’elle put causer à son premier mari . Mais à côté de cette page où Molière a le beau r
a plus libérale bonté, et beaucoup plus comme l’Ariste de l’École des Maris que comme Arnolphe. C’était une âme sèche, un esp
son petit mot vaniteux pour comprendre ni l’amour, ni le génie de son mari  ; — ne voyant en lui seulement que le mari, mari
’amour, ni le génie de son mari ; — ne voyant en lui seulement que le mari , mari comme un autre, emporté, jaloux et ridicule
, ni le génie de son mari ; — ne voyant en lui seulement que le mari, mari comme un autre, emporté, jaloux et ridicule ; à c
uquel il paraît qu’elle fut fidèle ; ce qui fit dire : Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de
besoin pour répondre que d’exposer ce qu’était ce seigneur, le propre mari de la plus fameuse, après sa mère Arthénice, de c
98 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
tto des Gelosi, ce trait d’une lettre de Flaminia que le Docteur, son mari , remet tout en colère à Flavio, croyant que c’est
mpent. C’est exactement la ruse qu’imagine Isabelle, dans L’École des maris , pour faire parvenir un billet à Valère. Mais com
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
Souris de l’Opéra. Il emprunte en conséquence les deux cents louis au mari , pour avoir, lui dit-il, une honnête citoyenne, l
deux cents louis que vous aurez la bonté de remettre à Monsieur votre mari . La Dame croit que le Comte a voulu donner le cha
à l’exception pourtant de la vivacité. Enfin le Galant Escroc dit au mari que la Dame, enchantée de son mérite, n’a pas vou
e ses deux cents louis, & qu’il les a remis à Madame Gasparin. Le mari exige qu’elle les lui rende. La Dame regarde le C
100 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
ant qu’il n’avait pas encore trouvé « de femme dont il voulût être le mari , ni d’homme dont il désirât être le père; » trist
dignité de l’art 36  » Comme on l’a très bien remarqué, L’École des maris marque l’avènement de la personnalité de Molière
reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de L’École des maris , Ariste qui doit épouser une fille de seize ans.
nsi les confidents des premiers tourments de son cœur. De L’École des maris au Misanthrope, quel pas douloureux ! Que d’illus
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