de la Souche, s’amuse beaucoup des disgraces qui arrivent aux pauvres
maris
: mais il craint leur sort ; &, pour l’éviter
à son rival, du caractere d’Arnolphe qui rit des malheurs arrivés aux
maris
, qui craint cependant pour lui, & doit la dis
cordant à la femme de Raimon, il résolut de faire un autre présent au
mari
de la belle. Il eut l’art de s’introduire chez la
e Raimon, qui frappe à la porte. Jeanneton, entendant que c’étoit son
mari
, fit coucher son amant sur le lit, & ayant ab
amp; ayant abattu les courtines, le fit demeurer jusqu’à tant que son
mari
fût parti. Si-tôt que Maître Raimon fut arrivé, i
ant en fit Nérin, car il ne se douta oncques que Maître Raimon fût le
mari
de cette femme. Le jour suivant, ainsi que Nérin
p; qu’ainsi soit j’ai devisé longuement avec elle ? mais parceque son
mari
arriva, elle me cacha sur le lit & tira les c
pendant qu’ils étoient en plaisirs amoureux & propos gracieux, le
mari
arriva. Au moyen de quoi elle cacha incontinent N
es qu’elle avoit secouées de peur que les tignes ne les gâtassent. Le
mari
, feignant de chercher quelques besognes, renversa
vaise & envieuse fortune m’a rompu tous mes plaisirs, parceque le
mari
est survenu & a gâté tout le mystere. Comme d
? Je me suis, dit-il, caché dedans un coffre ; &, de peur que le
mari
ne me trouvât, la femme mit au-devant beaucoup de
re, de peur qu’ils ne fussent mangés de la vermine ; tellement que le
mari
ayant renversé tout ce qui étoit dans la maison,
Comme ils passoient leurs temps en plaisirs & propos amoureux, le
mari
retourna au logis, tellement que Jeanneton, se vo
e de bois commençoit déja à brûler, quand Jeanneton se tourna vers le
mari
, & lui dit : « Que voulez-vous faire ? êtes-v
vous savez ; & ainsi que j’étois en propos amoureux avec elle, le
mari
survint ; lequel, après avoir cherché & tracé
maison est monastere : Double porte, verroux, une matrone austere, Un
mari
, des Argus : qu’irai-je, à votre avis, Chercher
ventures ? Sachez que nous avons ici des créatures Qui feront leurs
maris
cocus Sous la moustache des Argus. La chose e
e son conseil le Docteur s’applaudit, Rit en Jurisconsulte, & des
maris
se raille. Pauvres gens, qui n’ont pas l’esprit
l’humeur goguenarde de cet Arnolphe qui rit des malheurs arrivés aux
maris
, & qui se trouve ensuite au rang des infortun
ter : On trouve d’humeur douce & la brune & la blonde, Et des
maris
aussi les plus bénins du monde : C’est un plaisir
e faisoit de grandes révérences, à propos ou non, & regardoit son
mari
entre deux yeux, aussi timidement qu’un écolier n
ui fait en l’épousant, & du courroux du ciel lorsqu’on trompe son
mari
. Enfin, l’on voit clairement que le discours de D
ariées qui vouloient être estimées vertueuses, étoit de veiller leurs
maris
pendant leur sommeil, armées de toutes pieces com
cinq heures du matin. Le plus prudent & le plus avisé de tous les
maris
du monde, ou du moins se croyant tel, se leva, s’
Maxime II. Elle ne doit se parer Qu’autant que peut desirer Le
mari
qui la possede. C’est lui que touche seul le soin
rtelles, Et les soins de paroître belles Se prennent peu pour les
maris
. Maxime IV. Sous sa coeffe, en sortant, comme l’
époux, Elle ne doit plaire à personne. Maxime V. Hors ceux dont au
mari
la visite se rend, La bonne regle défend De r
avoir de l’ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes. Le
mari
doit, dans les bonnes coutumes, Ecrire tout ce q
t interdire ; Car c’est là que l’on conspire Contre les pauvres
maris
. Maxime IX. Toute femme qui veut à l’honneur se
Il ne faut pas qu’elle essaie. Selon les prudents cerveaux, Le
mari
, dans ces cadeaux, Est toujours celui qui paie
noces se passa donc de la maniere que je vous viens de dire, & le
mari
fut assez sot pour n’employer pas mieux la second
s à vendre ; loua sa beauté, la plaignit d’être si-tôt séparée de son
mari
, &, aussi-tôt qu’elle se vit seule avec elle,
lqu’un d’eux s’en aille, je ne l’oserois recevoir en l’absence de mon
mari
: je lui en écrirai, si ce gentilhomme le souhait
ntilhomme la vouloit servir ; lui dit qu’il étoit aussi riche que son
mari
, &, si elle en vouloit voir les preuves, qu’e
dans la main, suivant les salutaires instructions de son extravagant
mari
. Il n’y avoit qu’une lumiere en un endroit éloign
voit tout savoir à cet âge, que de l’extravagante précaution dont son
mari
se servoit pour s’assurer de l’honneur de sa femm
te. La vieille rassura le galant, & admira avec lui la sottise du
mari
& de la femme. La nuit vint, il entra dans le
commode & plus plaisante que celle que lui faisoit pratiquer son
mari
, que Laure lui avoua être de grande fatigue. Il n
ussi à la déshabiller. . . . . . . Enfin elle reçut une lettre de son
mari
, qui lui apprit qu’il la revenoit trouver, &
a pour une sotte. Laure ne le trouva point à redire, & reçut son
mari
avec autant de joie & aussi peu de ressentime
lui dit-elle, je sais bien une autre façon de passer la nuit avec son
mari
, que m’a enseigné un autre mari. Vous avez un aut
utre façon de passer la nuit avec son mari, que m’a enseigné un autre
mari
. Vous avez un autre mari, lui répliqua Don Pedre
uit avec son mari, que m’a enseigné un autre mari. Vous avez un autre
mari
, lui répliqua Don Pedre ? Oui, lui dit-elle ; mai
us. Allez-vous-en chanter avecque les coucous. Philis. Allez dire aux
maris
des champs & de la ville Que la précaution le
’il est mieux dénoué. Le galant y fait des confidences multipliées au
mari
. Celui-ci va pour surprendre le couple amoureux :
ant plus où cacher son amant, le place derriere la porte, ouvre à son
mari
qui par bonheur est borgne, se jette à son cou, f
& lui proteste qu’il voit des deux yeux. Je crois que non, dit le
mari
: je crois que si, répond la femme : faisons une
CHAPITRE XIX. George Dandin, ou le
Mari
confondu, comédie en prose, en trois actes, compa
, Gentilhomme campagnard. Madame Dandin méprise, comme de raison, son
mari
, & lui joue quantité de tours très sanglants.
able pour l’exécution de son dessein. Entre les autres défauts de son
mari
, elle remarqua qu’il aimoit fort à boire. Non seu
rouver chez lui, où elle passoit la plus grande partie de la nuit. Le
mari
s’étant apperçu que, quand elle le faisoit boire,
pour l’ouvrir de force ; mais elle ne put jamais en venir à bout. Son
mari
la laissa essouffler pendant quelque temps, &
chez ses voisines ; ses prieres ne servirent à rien, son original de
mari
étant résolu de faire éclater leur commune infami
e lui ouvroit, elle le perdroit. Et que peux-tu me faire, répondit le
mari
? Plutôt que de souffrir, repliqua-t-elle, la hon
sorti, ferme bien la porte sur elle, se met à la fenêtre où étoit son
mari
, & lui dit : Il y faut mettre de l’eau quand
erre fait en tombant dans l’eau, n’est pas surpris de la crédulité du
mari
. Elle est en effet bien mieux fondée que celle de
ait long-temps la cour. Elle en usa avec si peu de précaution, que le
mari
en ayant eu connoissance, ou par soi-même, ou par
ur se voir, elle crut en avoir trouvé un. Elle avoit remarqué que son
mari
s’endormoit difficilement, mais qu’étant une fois
porte vers minuit, avec promesse de l’aller trouver aussi-tôt que le
mari
seroit endormi : & comme sa chambre donnoit s
n retourna sans la voir. Il arriva enfin que Simone dormant, & le
mari
s’étant éveillé, & promenant ses pieds par le
ier expliquant favorablement, il attendit tranquillement sa belle. Le
mari
saute à son épée, & va à la porte, résolu de
upé, ne douta point que son intrigue ne fût découverte, & que son
mari
n’eût poursuivi Robert. Ne sachant comment se tir
mp; à souffrir patiemment, sans se faire connoître, les coups que son
mari
pourroit lui donner ; avec promesse de l’en récom
u d’être contente. Cela étant fait, elle éteignit la chandelle que le
mari
, par jalousie, tenoit toute la nuit allumée, &
ais te voir. La belle, qui n’étoit pas éloignée, entendant sortir son
mari
, retourne à sa chambre, rallume la chandelle, &am
toit nécessaire, & la récompensa si grassement, aux dépens de son
mari
, qu’elle auroit été prête à se faire rebattre ; e
anquille & dans son état ordinaire, modérerent leur colere. Votre
mari
se plaint fort de vous, Madame, & le mieux po
faisoit paroître hors de sens. Ses freres lui ayant conté ce que son
mari
leur avoit dit, sans oublier le filet, & les
uvez-vous du plaisir, Monsieur, dit la belle, en se tournant vers son
mari
, à forger des chimeres pour me déshonorer, en vou
ous déshonorant vous-même ? ou avez-vous envie de passer pour méchant
mari
, ne l’étant point ? Depuis hier au soir à dix heu
ris le dédain offensant avec lequel Angélique regarde & traite un
mari
qu’elle croit son inférieur. C’est enfin dans ce
prise du premier conte du sieur d’Ouville. Naïveté d’une femme à son
mari
. Une jeune fille ayant été un an durant fiancée
e l’union des cœurs où les corps n’entrent pas499, y perd un honnête
mari
et le bonheur domestique. Et comme si ce n’était
ette : Les suites de. ce mot, quand je les envisage, Me font voir un
mari
, des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
à la belle marquise Dorimène, qu’elle trouve en partie fine chez son
mari
: « Pour une grande dame, cela n’est ni beau ni h
us, de mettre de la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon
mari
soit amoureux de vous516. » Il n’y a pas à hés
eut absolument être heureux. Si la nature y manque, c’est l’École des
Maris
ou l’École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est
elle peut aller, en se voyant contraindre, À des ressentiments que le
mari
doit craindre524 ? Cette triple leçon est repris
e leçon bien parlante526. » Si l’on épouse par intérêt d’argent, les
maris
sont des Trissotins et des Diafoirus 527, les fem
ffirmés : affection, dévouement, secours, fidélité. Les escapades des
maris
sont traitées comme elles le méritent dans le tab
ésie560 » « Et mutuellement se croire gens de bien561. ». XVII. Le
mari
est « le chef, le seigneur et le maître,562 ; »
r qu’il faut arrêter par la douceur et la complaisance570. » XX. Le
mari
doit à sa femme « Une grande tendresse et des so
« Mais le dessein de vivre en honnête personne Dépend des qualités du
mari
qu’on lui donne ; Et ceux de qui partout on montr
’elles sont : Il est bien difficile enfin d’être fidèle À de certains
maris
faits d’un certain modèle572. » XXII. « À d’aus
l’honneur qui la doit tenir dans le devoir574. » XXIV. Elle doit au
mari
« de la docilité, Et de l’obéissance, et de l’h
s577. » XXVI. « Elle ne se doit parer Qu’autant que peut désirer Le
mari
qui la possède578. » XXVII. « Il faut être reti
act. V, sc. I. 525. Le Festin de Pierre, act. I, sc. II. 526. Le
Mari
confondu, act. I, sc. I. 527. Les Femmes savant
s Femmes savantes, le Malade imaginaire. 528. Le Mariage forcé, le
Mari
confondu. 529. Les Femmes savantes, Le Malade
la littérature française, liv. III, chap. IX, § 2. 535. L’École des
Maris
, act. I, sc. II. 536. L’lmpromptu de Versailles
rgeois gentilhomme. 539. Les Précieuses ridicules, sc. V. 540. Le
Mari
confondu, act. II ; sc. III. 541. Le Festin de
act. I, sc. VII. 546. L’Avare, act. IV, sc. III. 547. L’École des
Maris
, act.III, sc. VI. 548. L’Avare, act. I, sc. VII
es Maris, act.III, sc. VI. 548. L’Avare, act. I, sc. VII. 549. Le
Mari
confondu, act. I, sc. I. 550. Le Bourgeois gent
tes, act. V, sc. III. 564. Id., act. II, sc. IX. 565. L’École des
Maris
, act. I, sc. III. 566. Id., act. I, sc. II. 56
act. I, sc. III. 568. L’Amour peintre, sc. VII. 569. L’École des
Maris
, act. I, sc. II. 570. L’Amour peintre, sc. XX.
s, act. I, sc. II. 570. L’Amour peintre, sc. XX. 571. L’École des
Maris
, act. I, sc. II. 572. Le Tartuffe, act. II, sc.
. II. 573. L’École des Femmes, act. III, sc. II. 574. L’École des
Maris
, act. I, sc. II. 575. L’École des Femmes, act.
es Femmes, act. III, sc. II. 582. Id., act. III, sc. II. 583. Le,
Mari
confondu, act. IV, sc. III. 584. Le Tartuffe, a
rs ou plutôt avec les bienséances. Sans examiner si les disgrâces des
maris
sont plus rares ou plus communes qu’elles ne l’ét
nfanter les siens. Notice historique et littéraire sur L’École des
maris
L’École des maris fut représentée le 24 juin
otice historique et littéraire sur L’École des maris L’École des
maris
fut représentée le 24 juin 1661, sur le théâtre d
de Dom Garcie de Navarre, et il les avait embellis. Dans L’École des
maris
, il se montra imitateur plus judicieux et plus ha
, et quels avantages il conserva sur lui. « On a dit que L’École des
maris
était une copie des Adelphes de Térence : si cela
ièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de L’École des
maris
. Il y a, dans les Adelphes, deux vieillards de di
férente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même, dans L’École des
maris
, deux tuteurs, dont l’un est sévère et l’autre in
y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de L’École des
maris
est fine, intéressante et comique. Une des femmes
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’École des
maris
est le meilleur de toutes les pièces de Molière.
l’opinion de Voltaire en ce qui regarde le dénouement de L’École des
maris
, lorsque je serai arrivé à l’examen de cette part
rrivé à l’examen de cette partie de la pièce. Le sujet de L’École des
maris
est la différence que deux systèmes contraires d’
ressentir elle-même. Au commencement de l’année où parut L’École des
maris
, Dorimond, auteur et acteur de la troupe de Madem
le des idées de son devancier. Les deux premiers actes de L’École des
maris
sont généralement admirés, l’un comme renfermant
vante avec aussi peu de raison peut-être le dénouement de L’École des
maris
. Les autorités les plus imposantes ont fortifié c
elles ne l’ont établie. Selon Voltaire, le dénouement de L’École des
maris
« est le meilleur de toutes, les pièces de Molièr
, entre le dénouement du sujet et celui de l’action. Dans L’École des
maris
, le dénouement du sujet est bon, puisque chaque t
e titre d’une manière tout à fait exacte, lorsqu’il a nommé École des
maris
, une pièce où nul mari ne figure, et qui serait p
ut à fait exacte, lorsqu’il a nommé École des maris, une pièce où nul
mari
ne figure, et qui serait presque aussi bien appel
ême qu’on lui interdit ? Il est vrai que la leçon peut s’adresser aux
maris
, et que c’est à eux surtout qu’il importe d’en sa
c’est à eux surtout qu’il importe d’en savoir profiter. L’École des
Maris
a engendré une foule d’imitations, au nombre desq
s comédies sont faites, pour ainsi dire, sur le patron de L’École des
maris
. Dans toutes, c’est un tuteur aux prises avec sa
e, dans le faux genre de la tragi-comédie. Il rentre, par L’École des
maris
, dans la bonne route, dans la route qu’il avait o
que désormais il doit suivre sans interruption. C’est de L’École des
maris
que date véritablement ce qu’on pourrait appeler
taire dit avec raison : « Quand Molière n’aurait fait que L’École des
maris
, il passerait encore pour un excellent auteur com
eur. Le privilège obtenu par Molière pour l’impression de L’École des
maris
, porte ces mots : « Mais parce qu’il serait arriv
dans le célibat ; c’est dommage ; beaucoup auraient fait d’excellents
maris
. Vous les reconnaîtrez à leur embonpoint qui marq
me du Malade imaginaire, femme artificieuse et avide, qui caresse son
mari
pour le dépouiller, et ne serait pas fâchée de me
toujours à son poste et sous les armes, surveillant son ménage et son
mari
, assez spirituelle pour laver la tête au bourgeoi
voir de l’ennui9, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes ; Le
mari
doit, dans les bonnes coutumes, Écrire tout ce qu
nd j’y pense11, Ce jeune homme étranger qui va venir dîner ! C’est un
mari
, je crois, que l’on veut nous donner : Quelle drô
une fois mariée, la tenir sous les grilles et les verrous. Malheur au
mari
à qui sa femme aurait le droit de dire, comme Agn
u XIVe siècle, de qui le chevalier de la Tour-Landry14 récite que son
mari
lui voyant passer la plupart de son temps devant
re ménage. Rappelons-nous ces mots qu’un orateur ancien adressait aux
maris
de son temps : « Plus vous avez de pouvoir, plus
s avez de pouvoir, plus vous en devez user avec modération. Soyez les
maris
de vos femmes plutôt que leurs maîtres ! » Cette
n ne sait comment va mon pot, dont j’ai besoin, qu’elle dédaigne son
mari
, et qu’enfin, par suite de son entêtement, sa fil
anque de cœur. Une femme honnête cherche une âme qui la comprenne, un
mari
qu’elle aime et auquel elle s’attache toute. Une
sole ses chagrins, qui répande la paix et la sérénité dans le cœur du
mari
, comme elle met l’ordre dans la maison. Nous cher
qu’il voulait achever plus tard. C’est d’abord Léonor, de L’École des
Maris
, personne si sage, si réservée, et qui répond si
doutent pas que parmi tant d’adorateurs il ne se présente bientôt un
mari
. Les pauvres filles ne tardent pas à être désabus
lateur. Les plus sages se plient à la destinée, et s’accommodent d’un
mari
de leur fortune et de leur rang ; mais celles-là
e de Henri IV, cette malheureuse reine d’Angleterre, si dévouée à son
mari
et à ses enfants, et cette gracieuse duchesse d’O
pas les devoirs ? Sans doute, ce n’est pas un objet agréable pour le
mari
qu’une femme qui sent le graillon, ou noircie, co
e, comme des étrangères dans leur famille, ignorantes des affaires du
mari
, qu’elles ne connaissent souvent que par leur rui
et peut-être de remords dans l’autre pour avoir laissé servir à leur
mari
un rôti brûlé. Henriette n’y est point exposée.
attachée. Lorsqu’on veut imposer à sa jeune maîtresse Trissotin pour
mari
, la bonne servante, chassée par Philaminte, mais
laît, Lui bâiller un savant, qui sans cesse épilogue ? Il lui faut un
mari
, non pas un pédagogue. …………………………………………… Et pour
lui faut un mari, non pas un pédagogue. …………………………………………… Et pour mon
mari
, moi, mille fois je l’ai dit, Je ne voudrais jama
rent mal avec le mariage ; Et je veux, si jamais on engage ma foi, Un
mari
qui n’ait point d’autre livre que moi, Qui ne sac
finer : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un
mari
, des enfants, un ménage, Et je ne vois rien là, s
loin d’être un défaut dans une femme. Je m’étonne, pour moi, que les
maris
mettent tant d’amour-propre à n’être pas menés pa
x par un double mariage. Elle connaît la malheureuse faiblesse de son
mari
, elle en souffre, et cependant elle a su conserve
use, Laure est maltraitée, Laure est ruinée par la banqueroute de son
mari
. Cependant elle n’a pas un murmure contre son pèr
s venu de les instruire, ne prendra conseil que d’elle-même et de son
mari
. Si elle rencontre quelque piège, elle l’évitera
Mémoires de l’Académie impériale de Metz, année 1864. 31. École des
Maris
, III, 10. 32. École des Femmes, V, 5. 33. Méd
lui, II, 6. 34. Démocrite. — Épître à M. du Vaux. 35. École des
Maris
, III, 9. 36. Misanthrope, I, 1. 37. Misanthro
au cavalier, puis elle mit fin à la visite. À peu de jours de là, le
mari
de ladite dame venant voir, lui aussi, la comédie
connaissait pas, lui montra, par hasard, le portrait de sa femme. Le
mari
, qui se nommait Pantalon, demeura surpris, faisan
ER scène I. À la suite de la querelle qui a eu lieu entre elle et son
mari
, à l’occasion du portrait que ce dernier a vu aux
e attentivement la fenêtre de Flaminia. scène V. Le docteur Gratiano,
mari
de Flaminia, voyant Arlequin qui, une lettre à la
feint de se disputer avec Flaminia en disant : « Que sais-je si votre
mari
va à la comédie ou s’il n’y va pas ? » Flaminia,
nia, entrant dans ses intentions, fait semblant d’être jalouse de son
mari
. Quand elle s’est retirée, Pedrolino fait part au
ec la comédienne. Mais Isabelle paraît. scène VI. Elle reproche à son
mari
de faire le galant avec toutes les dames et de la
querelle. Pedrolino leur fait observer combien ils ont tort, car les
maris
sont à la comédie qui durera bien jusqu’à six heu
sages réflexions, Isabelle, Flaminia descendent et demandent à leurs
maris
si la comédie est déjà terminée. scène XXII. Pant
son amant lui rend sa tendresse. Isabelle et Flaminia engagent leurs
maris
à laisser la comédie et à veiller sur leur maison
; la corporation des marchands suivit le convoi avec des torches. Son
mari
, Francesco Andreini, fit graver sur sa tombe une
’art qui avait illustré ses parents. 15. Rappelez-vous L’ École des
maris
, acte II, scène 5. 16. « E come alle volte stà c
reine, j’appelai madame de Montespan pour lui dire que j’avais vu son
mari
qui était plus fou que jamais, que je lui avais f
trouvée en tiers lorsqu’elle (madame de Montausier) lui conta que son
mari
était venu lui dire mille injures, dont elle para
de trouver la duchesse de Montausier digne de reproches auxquels son
mari
n’aurait pas été étranger. Après avoir parlé avec
er donna à madame de Montespan, au commencement de son éclat avec son
mari
, pour les amours du roi et l’asile que le roi lui
de Montespan chez eux, au milieu de la cour, et l’y garder contre son
mari
, Il y pénétra pourtant un jour, et voulant arrach
de la passion du roi, était devenue dédaigneuse et insolente pour ce
mari
jaloux. Ce serait donc vers le milieu de l’année
que fit l’intrigue du roi avec madame de Montespan et de la colère du
mari
, la première représentation de la comédie d’Amphi
le roi, et qui enfin avait cela de particulier, qu’amant malheureux,
mari
trompé, il était poète sans pitié pour les victim
qu’elle fut épouvantée de l’idée d’avoir opposé de la résistance à un
mari
qu’elle croyait follement jaloux d’une femme irré
upes, et la honte d’avoir inconsidérément protégé l’outrage fait à un
mari
malheureux. Cette faute avait eu pour cause l’hon
secret du roi, de la reine, de madame de Montespan, de son malheureux
mari
; cependant elle fut, aux yeux de sa société choi
là une expérience dangereuse à tenter ; et l’impitoyable railleur des
maris
trompés ne pouvait méconnaître cette vérité d’exp
nche, que son influence est profondément marquée dans cette École des
maris
, dont la première représentation ne précéda son m
sur le point de tenter l’expérience qui fait le sujet de l’École des
maris
, il n’ait rien mis de lui-même et de sa fiancée d
nt Molière eût souhaité chez celle qu’il allait épouser. L’École des
maris
est du 24 juin 1661. Dès le mois d’avril précéden
e à ses camarades assemblés. Rencontre piquante : c’était l’École des
maris
que la troupe donnait ce jour-là. Les encouragean
surtout dans les ingénues et les grandes coquettes du théâtre de son
mari
. Mlle Poisson et Grandval s’accordent encore à di
ouche avec Molière, en qui elle raille plaisamment le directeur et le
mari
, elle a toute une scène à part, et des plus brill
représentation publique, elle s’était parée si magnifiquement que son
mari
dut lui rappeler qu’elle faisait « le personnage
iquer par le très mauvais ménage qu’elle faisait à ce moment avec son
mari
. En revanche, dans le rôle d’Angélique, elle est
du Malade imaginaire fut le dernier rôle qu’elle dut au génie de son
mari
. Plus ingénue qu’Henriette, mais point trop naïve
ite privée de la femme, la place qu’elle tint dans l’existence de son
mari
. On a déjà beaucoup écrit sur elle, et presque to
d’Armande, telle qu’on la connaît ou qu’on la devine par l’École des
maris
! Tout ce qu’il est possible d’admettre c’est que
l’École des maris ! Tout ce qu’il est possible d’admettre c’est que,
mari
déjà mûr d’une très jeune femme plus exposée qu’a
se de ses vagues appréhensions. La petite querelle de directeur et de
mari
qu’il introduit dans l’Impromptu de Versailles la
émonie soit capable de nous ôter toutes nos belles qualités, et qu’un
mari
et un galant vous regardent la même personne avec
mmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferois craindre aux
maris
la différence qu’il y a de leurs manières brusque
orimène fait à Sganarelle : « Je crois que vous ne serez point de ces
maris
incommodes qui veulent que leurs femmes vivent co
: « C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de messieurs les
maris
et je les trouve bons de vouloir qu’on soit morte
qui lui en conte ; » elle hausse les épaules aux observations de son
mari
; ces leçons lui paraissent « trop sévères pour u
sirs et de vie bruyante, Armande aurait voulu imposer ses goûts à son
mari
; revenu de bien des choses, souffrant, écrasé de
avec ce surcroît d’irritation et d’inquiétude que donne la qualité de
mari
, c’est-à-dire la crainte de perdre non pas seulem
entretenue à diverses fois par des gens de qualité et séparée de son
mari
». C’est là un renseignement à la Tallemant des R
es allées et venues du page et de l’abbé ont passé inaperçues pour le
mari
, ou bien qu’il en a su le motif et les a tolérées
pardon qu’elle obtient sans peine, et profite de la crédulité de son
mari
pour continuer ses intrigues « avec plus d’éclat
de l’apaiser : « Elle conçut dès lors une aversion terrible pour son
mari
, elle le traita avec le dernier mépris ; enfin, e
rieure au mois d’avril 1666, car à cette époque Armande donnait à son
mari
un second enfant : une fille qui eut pour parrain
les beaux rôles ; ne serait-ce point un effet du ressentiment de son
mari
, effet très naturel et d’autant plus pénible pour
me des reproches sur une délicatesse qui me sembloit ridicule dans un
mari
, et j’attribuai à son humeur ce qui étoit un effe
oquettes, égoïste et d’esprit borné quoique vif. Unie trop jeune à un
mari
trop âgé et d’une sensibilité très vive, elle le
e, qui n’est pas plus suspect de partialité envers elle qu’envers son
mari
, une scène que l’on n’a pas assez remarquée et qu
reur dans la mesure du possible. Elle porta dignement le deuil de son
mari
, elle assura le respect de sa mémoire, elle contr
, eût mérité des autels ! » elle ne craignit pas de dire que « si son
mari
était criminel, ses crimes avaient été autorisés
c des termes si touchans le peuple amassé de donner des prières à son
mari
, qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
u génie de Molière ; la veuve ne voulait qu’honorer la mémoire de son
mari
par un acte de bienfaisance, mais la postérité a
tion. » Ce sont les propres termes qu’employait en parlant du premier
mari
de sa mère, un fils né de leur mariage : en 1698,
s moqueries même que, sur son théâtre, il se plaisait à jeter sur les
maris
n’étaient qu’une sorte de cruel plaisir qu’il épr
acte, elle apprend le malheur supposé qui la ruine aussi bien que son
mari
, sa philosophie, toute pédantesque qu’elle soit,
pas devant le malheur. Vous vous troublez beaucoup, dit elle à son
mari
; Mon cœur n’est point du tout étourdi de ce cou
à qui il ne manquait peut-être que d’être contenue et dirigée par un
mari
ayant lui-même plus de caractère. Quand on entend
ma mie. On se demande, avec Ariste, si ce n’est pas la faiblesse du
mari
qui a développé l’humeur dominatrice de la femme,
de ce mot, quand je les envisage, répond Henriette, Me font voir un
mari
, des enfants, un ménage, Et je ne vois rien là, s
nt, les hommages ; elle ne saurait avoir une grande affection pour ce
mari
de toutes les facultés duquel Tartuffe s’est empa
une honnête femme. Madame Pernelle a beau lui dire : Quiconque à son
mari
veut plaire seulement, Ma bru, n’a pas besoin de
s besoin de tant d’ajustement. On sent que, si ce n’est pas pour son
mari
qu’elle se pare, c’est surtout pour elle-même, et
e des éclats ; Une femme se rit de sottises pareilles, Et jamais d’un
mari
n’en trouble les oreilles. Et plus tard encore,
’un mari n’en trouble les oreilles. Et plus tard encore, lorsque son
mari
, refusant de croire à l’indignité de Tartuffe, lu
cette intrigante belle-mère qui ne voulait rien moins qu’enterrer le
mari
, dont elle flattait les manies, et dépouiller ses
que dans son hymen son goût est combattu ; Et qui donne à sa fille un
mari
qu’elle hait Est responsable au ciel des fautes q
CHAPITRE VI. L’Ecole des
Maris
, Comédie en trois actes & en vers, comparée p
che, des revenants, &c. qu’il s’est bien corrigé dans l’Ecole des
Maris
! Les matériaux qu’il a pris chez les Latins, les
odeles. Le Lecteur en sera bientôt convaincu. Extrait de l’Ecole des
Maris
. Le pere d’Isabelle & de Léonor a remis, en
Vous savez qui je suis, mon Révérend Pere, & vous connoissez mon
mari
, qui m’aime plus que sa vie, & qui ne me refu
ependant, Madame, gardez-vous bien de parler de cette affaire à votre
mari
& à vos freres ; vous pourriez être cause de
rain de réussir, & qu’il ne lui falloit plus que l’absence de son
mari
. Elle ne l’attendit pas long-temps cette absence
otre ami. Vous serez étonné d’apprendre, qu’ayant su le départ de mon
mari
pour Genes, il est entré cette nuit dans notre ja
criminel dessein ne vous a pas réussi. Vous étiez-vous imaginé que le
mari
de cette honnête femme étant absent, elle vous re
son honneur pendant son absence : il embrasse la femme en présence du
mari
qui ne le trouve pas mauvais, & disparoît. C
ouve pas mauvais, & disparoît. Comparaison rapide de l’Ecole des
Maris
avec ces différents ouvrages. Dans la piece de M
ée à celle de Térence, a bien prouvé sa supériorité. Dans l’Ecole des
Maris
, Isabelle se fait servir dans ses amours par une
épouser, & qu’il réunit par-là le double intérêt d’amant & de
mari
. Moliere, en saisissant tout le comique que l’id
caractere qu’à celui des personnages latins ? au sujet de l’Ecole des
Maris
, qu’à celui des Adelphes ? enfin, Sganarelle &
à-dessus poussé l’art jusqu’à un point inconcevable. Dans l’Ecole des
Maris
, Isabelle sait que Sganarelle veut l’épouser dans
t est perdu ! Voilà votre pere & votre mere, accompagnés de votre
mari
. Clitandre. Ah Ciel ! Angélique, bas à Clitandre
vagances, comme si j’étois femme à violer la foi que j’ai donnée à un
mari
, & m’éloigner jamais de la vertu que mes pare
Elmire : elle veut bien avoir la complaisance de n’en rien dire à son
mari
, & l’imposteur espere tout de ce silence, qua
oir séduit Elmire : il vient à elle les bras ouverts ; il embrasse le
mari
au lieu de la femme. Nous en avons une excellente
ouve la porte fermée ; elle appelle Colin, & au lieu de Colin son
mari
paroît. Toutes ces surprises ne le sont pas pour
maître paroîtra au lieu du valet. Mais en voici une dans l’Ecole des
Maris
, qui surprend également & le public & le
our exemple de la derniere la scene XIV du second acte de l’Ecole des
Maris
. Voici ce qu’il dit : Exemple de la surprise
prise d’action. « La scene dixieme du second acte de l’Ecole des
Maris
doit être appellée un coup de théâtre ou surprise
ourdi. — § III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des
Maris
. — L’École des Femmes. — § IV. 3° De la haute com
teur nous met bien loin de Mélite, et nous fait toucher à l’École des
Maris
. Le Menteur. C’est encore le théâtre espagn
peintre. C’est là ce que fit Molière. Sa cinquième pièce, L’École des
Maris
, donnait à la France la comédie. II. Des t
e10. III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des
Maris
. — L’École des Femmes. Le second pas de ce géan
travers n’est jamais assez dur pour nous en corriger. L’École des
Maris
. L’École des Maris, représentée en 1661, marq
ssez dur pour nous en corriger. L’École des Maris. L’École des
Maris
, représentée en 1661, marque ce grand changement
ait la vérité de convention. La création du Sganarelle de L’École des
Maris
, c’est la création du premier homme dans la coméd
là Valère instruit qu’il est aimé, et qu’Isabelle n’aura que lui pour
mari
. Il ne lui reste qu’à l’entendre de la jolie bouc
qu’elle n’aime pas. Sganarelle, qui se croit l’objet aimé, et déjà le
mari
, dans le transport de sa vanité satisfaite, donne
e dupe d’une ingénue. Dans l’École des Femmes, comme dans l’École des
Maris
, chaque situation est l’effet du caractère. Arnol
ur les femmes d’esprit : il se persuade qu’il n’y a de sûreté pour un
mari
qu’avec une sotte. Quant aux maris affligés de fe
suade qu’il n’y a de sûreté pour un mari qu’avec une sotte. Quant aux
maris
affligés de femmes d’esprit, il n’est raillerie q
nence. La Dorine du Tartufe en est le type. Lisette, dans l’École des
Maris
, et cet honnête couple auquel Arnolphe a confié l
Molière, en créant la chose, a donné l’idée du mot. Après L’École des
Maris
, après L’École des Femmes, que restait-il à faire
nte. Plus d’un homme de goût, tout en battant des mains à L’École des
Maris
, demandait à Molière le Misanthrope et le Tartufe
ouvrages légers ? S’il se résigna enfin à faire mieux que l’École des
Maris
, nous en devons une bonne part à Boileau, qui eut
ur. La prude Arsinoé, qui a voulu brouiller ses amants pour pêcher un
mari
en eau trouble, reste prude, avec le dépit de se
u secours des filles négligées par leurs mères, comme Henriette ; des
maris
dont les hauts-de-chausse étaient décousus et les
le, même dans Molière. Il se fait tous les jours, à l’état civil, des
maris
comme Chrysale. Son travers est d’avoir peur de s
son caractère retirant peu à peu ce que son bon sens a avancé, et le
mari
cédant avec la persuasion qu’il ne fait que trans
ous y fions pourtant pas. Tout à l’heure le père ne soutiendra pas le
mari
, et il sera fort heureux pour Henriette que son o
f-d’œuvre en prose ; dans Amphitryon, qui est écrit comme L’École des
Maris
; dans ces impromptus d’un homme qui, la même ann
reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de l’École des
Maris
; Ariste, homme déjà mûr, qui doit épouser, comme
? Armande Béjart ne ressemblait-elle pas trop à Célimène, pour que le
mari
de l’une n’eût pas tous les sentiments de l’amant
jusqu’à la faiblesse. Le contraste est plus piquant dans l’École des
Maris
. Déméa, qui est fort en colère, mais qui en a suj
, dont l’indulgence n’est que de la raison. L’Isabelle de l’École des
Maris
faisant savoir à Valère par son jaloux qu’elle l’
riage : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un
mari
, des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
e la tenir ignorante par principe. La piquante Lisette de l’École des
maris
est le bon sens incarné, quand elle répond, avec
pécher, Que montrer tant de soins à nous en empêcher ; Et, si par un
mari
je me voyois contrainte, J’aurois fort grande pen
Sganarelle qui ne veut pas entendre parler de marier sa fille : « Un
mari
! Un mari ! » (L’Amour médecin, act. I, sc. III).
e qui ne veut pas entendre parler de marier sa fille : « Un mari ! Un
mari
! » (L’Amour médecin, act. I, sc. III). 313. Le
Comtesse d’Escarbagnas, sc. II-VII, etc. 321. Léonor de l’École des
Maris
, act. I, sc. II. 322. Le Mariage forcé, sc. IV.
, act. I, sc. II. 322. Le Mariage forcé, sc. IV. 323. L’École des
Maris
, act. II, sc. IX 324. La question du luxe des fe
de l’École des Femmes, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope, le
Mari
confondu, les Femmes savantes. Les costumes donné
le. » Goldsmilh, Le Vicaire de Wakefield, chap. V. 326. L’École des
Maris
(1661), act. I, sc. II. 327. Id., act. I, sc. I
t. I, sc. II. 327. Id., act. I, sc. II, Ariste. 328. L’École des
Maris
, act. I, sc. II. 329. L’École des Maris, act. I
Ariste. 328. L’École des Maris, act. I, sc. II. 329. L’École des
Maris
, act. II et III. — Sur l’École des Maris, voir La
, sc. II. 329. L’École des Maris, act. II et III. — Sur l’École des
Maris
, voir Laharpe, Cours de Littérature, partie II, l
ancho Pança avec Thérese Pança sa femme, &c. Mais à propos, mon
mari
, si tu te vois jamais avec un Gouvernement, n’oub
faire d’Eglise : pour Marie Sancho votre fille, je ne pense pas qu’un
mari
lui fasse peur ; si je ne me trompe, elle n’a pas
ra appellée Madame par tout le monde. O non pas, s’il vous plaît, mon
mari
, répondit Thérese ; mariez-la avec son égal, cela
it Madame, & qu’il en arrive tout ce qu’il pourra. Mon Dieu ! mon
mari
, ne songeons pas à hausser notre état plus qu’il
quand tu en devrois crever, & quelque chose que tu en dises. Mon
mari
, prenez bien garde à ce que vous dites, repartit
arcequ’elles ne sauroient faire œuvre de leurs dix doigts. Allez, mon
mari
, allez à vos aventures avec votre Seigneur Don Qu
, pourquoi ne veux-tu pas être de mon avis ? Savez-vous pourquoi, mon
mari
? c’est à cause du proverbe, qui dit : ce qui te
avoir un gendre gentilhomme. Mad. Jourdain. Il faut à votre fille un
mari
qui lui soit propre ; & il vaut mieux pour el
ui l’élèvent et la rendent digne de devenir femme352. Epouse, que son
mari
et ses enfants deviennent sa vie ; que le monde,
le n’y croit avoir aucune gloire, et n’en tire aucun orgueil. Que son
mari
soit sot et crédule359, que sa belle-mère vienne
e des éclats ; Une femme se rit de sottises pareilles, Et jamais d’un
mari
n’en trouble les oreilles363. Et quand le fils t
: Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos On ne doit d’un
mari
traverser le repos ; Que ce n’est point de là que
la maison, Elmire songe à tout, à son honneur à elle, au bien de son
mari
, à la réputation des siens, à la paix du ménage,
la maison, et n’est pour cela ni plus fière ni plus sévère envers le
mari
qui l’a ruinée. Toujours égale en son humeur, ell
369 ; ni, comme Philaminte, une pédante orgueilleuse qui sacrifie son
mari
, sa fille, sa maison à la vanité, du bel esprit37
ette ; elle commanda donc un habit magnifique sans en rien dire à son
mari
, et, le jour de la représentation, elle se mil de
XVIII. 370. Les Femmes savantes, voir plus haut, chap. V. 371. Le
Mari
confondu, act. I, sc. IV VI VII ; act. II, sc. IX
act. III, sc. I, II, X-XXIII. 376. Le Dépit amoureux, Frosine ; le
Mari
confondu, Claudine ; l’Avare, Frosine ; M. de Pou
Lothaire ne disoit rien à Camille, & faisoit toujours accroire au
mari
qu’il lui parloit, mais que jusques-là il n’avoit
orablement ; qu’au contraire elle l’avoit menacé de se plaindre à son
mari
, & de lui faire rompre tout commerce avec un
est ce que l’Auteur dramatique a le plus imité. Camille écrit à son
mari
qu’elle ne peut supporter plus long-temps son abs
grace aux soins de Léonelle qu’ils admettent dans leur confidence. Le
mari
revient de la campagne, conseille à son ami d’emp
ge qu’à se venger de celle qu’il croit doublement perfide, va dire au
mari
que sa femme lui a promis de se rendre à ses desi
amant de Léonelle. Il est désespéré de la confidence qu’il a faite au
mari
. Il avoue sa faute à Camille, la rejette sur l’ex
front qu’il lui fait en espérant de la séduire, & pour venger son
mari
qu’il veut déshonorer. Lothaire s’évade alors : C
lle, se poignarder & se donne un coup très léger dans le bras. Le
mari
se félicite d’avoir la plus fidelle des femmes, &
prendre peu-à-peu du goût pour Lothaire. L’extravagante curiosité du
mari
acheve de la déterminer en faveur de l’amant : ma
onnage qui réunît en quelque sorte le double intérêt d’amant & de
mari
, comme tous les Tuteurs de Moliere, & qui, en
lir sur eux. La jalousie mal fondée de Lothaire, l’aveu qu’il fait au
mari
dans son désespoir, le chagrin qu’il en a dans la
ert pour tourner cette faute à l’avantage de leur passion, la rage du
mari
changée par cette ruse même en sentiments d’admir
s nouveau, il est usé depuis long-temps. C’est une femme qui aime son
mari
de bonne foi : l’ingrat se refroidit pour elle ;
Thalie : le troisieme acte, intitulé la Femme, fait voir également un
mari
qui devient amoureux de sa femme, dans un bal où
mp; de promesses d’oublier son épouse, celle-ci se démasque, & le
mari
demande galamment pardon de son inconstance. M. d
c sa femme. Dorante, ami de la maison, est de concert pour tromper le
mari
coquet. 20. Cervantes a jugé à propos d’insér
, ce sont, comme dans nos anciennes farces, les railleries contre les
maris
, contre les femmes et contre le mariage. Quelques
illés de vert, de même la nature des femmes est de faire enrager leur
mari
. » Colombine trouve son maître Persillet triste
ont mariés, ils n’ont plus rien à dire à leurs femmes. Je connais des
maris
qui, dans toute une année, ne leur disent pas seu
dame, redouble les coups à tort et à travers et accable le malheureux
mari
. CORNICHON. Vous la voyez, messieurs, à votre tr
aisselle d’argent. Mais pourquoi fait-elle tout cela ? Pour tirer son
mari
de prison… BRAILLARDET. En vérité, messieurs, voi
tes les fois que j’y songe. L’avocat va plus loin : il plaide que le
mari
est un fou furieux, et, pendant que le tribunal d
e. LE DOCTEUR. C’est tout comme ici. Seigneur, dans votre empire, les
maris
sont-ils commodes ? ARLEQUIN. La mode nous en est
ont elles qui manient tout l’argent et qui font toute la dépense. Les
maris
n’ont d’autre soin que de faire payer les revenus
les femmes se viennent coucher dans un appartement séparé de celui du
mari
, en telle sorte qu’un pauvre diable d’homme est q
erge. « On dirait, remarque Colombine, que là se tient le marché aux
maris
, comme celui aux chevaux se tient de l’autre côté
: « Il ne serait pas mauvais qu’il y eût à Paris un pareil marché aux
maris
. Ce sont des pestes d’animaux où l’on est plus tr
exemple, un ours fait un personnage galant, et même un personnage de
mari
et de père. Ces pièces sont surtout ce que nous a
onsoir ; elle dit à Oratio qu’il jouira de l’autre beauté et sera son
mari
. Les jeunes gens et les jeunes filles s’explique
de nouvelles, se décida à chercher, et avec une meilleure fortune, un
mari
à sa sœur. Celle-ci, apprenant ce que son frère p
mpia est ma mère !). » Pantalon, attendri, l’embrasse, lui donne pour
mari
Oratio qu’elle aime, et lui-même répare ses torts
ces des Gelosi. Dans Il Giusto castigo (le Juste châtiment), Flavio,
mari
de Flaminia, jaloux d’Oratio, feint de partir pou
re de Hongrie, raconte à Flaminia, qui se croit veuve, la mort de son
mari
. Il lui apporte et lui remet une cassette et une
rt et de sa mort. Flaminia, innocente, pleure la triste erreur de son
mari
. Cependant Oratio, qui poursuit Flaminia, bien qu
de Pantalon, au milieu d’un bal champêtre, fait une confidence à son
mari
. Celui-ci s’empresse d’aller trouver la maîtresse
libre à eux d’éprouver l’excellence de ses connaissances occultes. Le
mari
et la femme, s’étant consultés, le cajolent et l’
’il a mis en usage pour fondre la discreta Enamorada dans l’Ecole des
Maris
, & Arlecchino Mercante prodigo dans le Tartuf
l’affaire, Leur inspira la ruse que voici. La Dame dit un soir à son
mari
: Qui croyez-vous le plus rempli de zele De tous
. . . . . . . . Messire Bon se mit fort en colere. Sa femme dit : Mon
mari
, mon époux, Jusqu’à tantôt cachez votre courroux
appercevoir la Dame, Et lui cria : Quoi donc, méchante femme ! A ton
mari
tu brassois un tel tour ! Est-ce le fruit de son
mpte, Ne te croyant le cœur si perverti Que de vouloir tromper un tel
mari
. Or bien je vois qu’il te faut un ami ; Trouvé ne
« Oui, mais dans la piece ce n’est pas une épouse qui fait battre son
mari
, c’est une pupille qui procure ce petit régal à s
ié le dénouement à l’intrigue par le déguisement de M. Bernard. LE
MARI
RETROUVÉ, en un acte en prose. Cette comédie e
çoit de sa disgrace, il ne veut pas éclater crainte de passer pour un
mari
qui ne sait pas vivre : son château lui devient a
, ennemi du Prieur, gagne trois servantes qui déposent contre lui. Le
mari
n’ose reparoître crainte d’être poursuivi pour cr
Extrait de l’histoire de la Femme retrouvée. Dans l’année 1554, un
mari
irrité contre sa femme qui vivoit trop familiérem
ndurante lui répondit sur le même ton. La conversation s’échauffa, le
mari
fit pleuvoir sur elle un déluge de coups de bâton
un feu flamboyant dans le four : ces indices leur firent juger que le
mari
, après avoir assommé sa femme, avoit brûlé son co
ri, après avoir assommé sa femme, avoit brûlé son corps. On arrête le
mari
, on le condamne à la question : la crainte des do
qu’elle avoit eue de ne pas se présenter tandis qu’on poursuivoit son
mari
. L’époux lui pardonna19. Extrait du Mari retrouv
andis qu’on poursuivoit son mari. L’époux lui pardonna19. Extrait du
Mari
retrouvé. Le meûnier Julien, las d’être persécut
e & l’emporter dans le nouveau. La meûniere veut faire pendre son
mari
; le meûnier se cache, on accuse sa femme de l’av
Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle : elle a fait noyer son
mari
seulement. Charlot. Elle a fait noyer son mari Ju
elle a fait noyer son mari seulement. Charlot. Elle a fait noyer son
mari
Julian ! velà pourquoi elle me mitonnoit, voyez-v
Oh ! point du tout, c’est le véritable ; elle l’a reçu comme un vrai
mari
: je l’ai aidée à le battre, moi, Monsieur le Bai
Le Bailli. Voilà le fait. La femme aura pris le temps de l’ivresse du
mari
pour exécuter son mauvais dessein. Charlot. Juste
politique. La bonne femme est occupée à calmer les pratiques que son
mari
néglige pour ses affaires politiques. Scene V.
ître. Crispin lui demande le secret à son tour, & lui dit que son
mari
est sorti pour assembler le College politique, qu
les Princes & même les Bourg-mestres ? . . . . . . Madelaine. Mon
mari
t’a-t-il apperçu ? . . . . . . Crispin. Dès qu’un
oubler le College, dire des injures aux membres, & sur-tout à son
mari
; mais il a lu dans un livre de politique qu’on d
sée. Ecoute, ma petite femme, tu ne dois pas parler si rudement à ton
mari
; cela a l’air trop commun. Madelaine. Est-ce don
on pain ? Chaque femme n’a-t-elle pas sujet de crier lorsqu’elle a un
mari
qui perd son temps, qui néglige sa maison, &
est altérée de s’être mise en colere. Madelaine. Crispin, donne à mon
mari
, à ce méchant homme, une paire de soufflets. Cris
Madelaine. Je le ferai donc moi-même. Elle les donne en effet : son
mari
compte gravement jusqu’à vingt. On met Madelaine
u prince, se pâmaient de joie en s’entendant nommer pour un voyage de
Mari
y ou Ce Fontainebleau. C’était un homme de cour a
de Montausier, par la rigidité de son esprit et de son caractère. Les
maris
que la marquise de Rambouillet donnait à ses fill
e, âgée, isolée par le mariage de sa fille, désolée de la mort de son
mari
et de celle d’un fils de 31 ans arrivées à un an
t de s’attacher madame Scarron, que le maréchal avait connue chez son
mari
. » La maréchale d’Albret était une excellente per
cardinal Mazarin. Elle devint dévote. En 1663, quand elle perdit son
mari
, elle se voua à la retraite, ne conserva des liai
nte. Madame Cornuel, née en 1609, en 1650 avait quarante-un ans. Son
mari
était trésorier de l’extraordinaire des guerres,
si différente de sa belle-sœur Madeleine et de Georges de Scudéry son
mari
, âgée de 19 à 29 ans. Ses lettres au comte de Bus
t la plupart des princes, seigneurs et dames de la cour. C’étaient un
mari
et une femme qui se querellaient ensemble ; la fe
et une femme qui se querellaient ensemble ; la femme criait après son
mari
de ce qu’il ne bougeait tout le jour de la tavern
se, c’était pour lui et non pas pour eux. — C’est pourquoi, disait le
mari
se défendant, il en faut faire meilleure chère ;
er, veulent exécuter. La femme commence à crier après ; aussi fait le
mari
, qui leur demande qui ils sont. — Nous sommes gen
s sommes gens de justice, disent-ils. — Comment ! de justice ! dit le
mari
. Ceux qui sont de justice doivent faire ceci, doi
elle du marquis de Montespan. Jupiter se donne la peine de tromper le
mari
d’Alcmène ; Louis XIV en agissait autrement avec
Quand il avait distingué une femme dans les salons de Versailles, le
mari
ne lui causait pas grand souci ; peut-être même c
mais j’imagine que la marquise de Montespan n’a jamais répondu à son
mari
comme la femme du général thébain : elle n’a pas
la mésaventure du marquis de Montespan, sans que Molière eût songé au
mari
mécontent de la nouvelle maîtresse. Si la créatio
is XIV, n’est pas le personnage le plus intéressant de la comédie. Le
mari
, bien que trompé, mais trompé par une femme de bo
ui demeure pour attendre son galant avec qui elle est surprise par le
mari
qui amene avec lui son beau-pere Villebrequin. El
t de les donner au galant : son pere & elle se tournent contre le
mari
, qui continue ses invectives. Le Docteur met la t
ron de Bocace, a fourni à Moliere l’idée de sa Comédie de l’Ecole des
Maris
. (Riccoboni, observations sur la Comédie & le
3 Novembre 1700.) Elle jouoit à merveille les rôles que Moliere, son
mari
, avoit fait pour elle, & ceux des Femmes Coqu
me, vous êtes une bête. Mlle. Moliere. Grand merci, Monsieur mon
mari
, Voilà ce que c’est ; le mariage change bien les
Elle a l’air tout charmant, & l’esprit tout de feu. Elle avoit un
mari
d’esprit qu’elle aimoit peu, Elle en a un de chai
Roi pour se plaindre de l’injure que l’on faisoit à la mémoire de son
mari
en lui réfusant la sépulture : mais elle fit fort
ture : mais elle fit fort mal sa cour en lui disant au Roi que si son
mari
étoit criminel, ses crimes avoient été autorisés
sont bien établies. Ecoutons Sganarelle & Ariste dans l’Ecole des
Maris
. ACTE I. Scene I. Sganarelle. Il est vrai qu’à l
genre dans une piece qui ne fût pas un chef-d’œuvre comme l’Ecole des
maris
, suffiroient pour déterminer les Comédiens à ne p
t de styler les belles à tromper le tuteur le plus clairvoyant, ou le
mari
le plus soupçonneux. Outre que le beau sexe a la
a la science infuse là-dessus, une femme ne joue jamais un tour à son
mari
dans une comédie, qu’elle ne donne une excellente
lle ne donne une excellente leçon à tous les tuteurs & à tous les
maris
du monde, & qu’elle ne nuise en même temps à
; de leur faire souvent avouer qu’il n’est pas beau. Dans l’Ecole des
Maris
, Isabelle joue mille tours à Sganarelle ; mais l’
le moyen de se rendre aimables ; Ariste leur apprend dans l’Ecole des
Maris
comment ils doivent se comporter pour y réussir,
amour, que parcequ’il l’a cru l’époux de Célie qu’il adore ; & le
mari
détrompé s’écrie : A-t-on mieux cru jamais être
. Moliere prouve clairement à ces martyrs de l’hyménée, que lorsqu’un
mari
n’est pas assez vil, assez lâche pour autoriser l
n penchant pour Clitandre, laisse trop paroître son aversion pour son
mari
, jusqu’à se prêter à tout ce qu’on lui suggere po
que désabusé des mariages peu sortables, par l’exemple de l’infortuné
mari
». J’ignore quel est l’Auteur de cette réflexion
source intarrissable de discorde entre deux époux, sur-tout quand le
mari
s’est allié à une famille au-dessus de la sienne
r combattre son penchant amoureux, l’aversion qu’elle montre pour son
mari
, tout ce qu’elle fait pour le tromper & l’inq
aroître innocente aux yeux de tous ses parents, excepté à ceux de son
mari
, sont autant de traits de génie nécessaires pour
9. On ne rendra justice au jeu naturel de Mad. Bellecour & de son
mari
que lorsque nous les aurons perdus. J’ai entendu
Les Adelphes de Térence ont fourni l’idée principale de L’École des
Maris
; mais les ruses qu’Isabelle met en usage pour tr
sont des fats ou des chevaliers d’industrie. Le Valère de L’École des
Maris
, celui du Tartuffe, Éraste ; Horace, Cléonte ; Cl
e l’intérêt pour le jeune amant ; c’est dans George Dandin. Certes le
mari
doit être sot ; mais peut-être eût-il été à désir
es. Hé bien ! quoi de plus spirituel que le dénouement de L’École des
maris
? Quoi de plus simple que celui des Femmes savant
rsuivit de railleries si vives la jalousie conjugale, fut lui-même un
mari
ombrageux ; mais telle est la faiblesse humaine ;
génie, que sa veuve, prenant un moment des sentiments dignes d’un tel
mari
, s’écria avec amertume : Quoi ! l’on refuserait
demoiselle N. Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son
mari
à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans
l’engagèrent donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son
mari
était mort alors). Cette femme fut ravie de trouv
ordre du roi pour la faire passer au théâtre du Palais-Royal, où son
mari
la suivit ; tous deux y furent reçus. Comme c’éta
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon
mari
? — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lu
embre 1709. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon
mari
, bon père, et vivant avec ses camarades dans une
e. Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste, dans L’École des
maris
, car Guéret, dans sa Promenade de Saint-Cloud, di
e renaissants. Elle était belle, aimable pour tout autre que pour son
mari
, et sa coquetterie mettait à bout toute la philos
ginaire, Léonore dans L’Homme à bonnes fortunes. Après la mort de son
mari
, Mme Molière épousa Guérin d’Estriché, et continu
hoix convenait à son caractère altier et dominant ; il lui fallait un
mari
d’une complaisance à toute épreuve, d’une grande
mères dans le tragique. Après la mort de Molière, elle passa avec son
mari
à l’Hôtel de Bourgogne. En 1680 elle fut comprise
e de remplir mon emploi ; ainsi je me retire. » En effet, elle et son
mari
quittèrent le théâtre à la clôture de Pâques de l
t-elle lire ; elle épelait ses lettres les unes après les autres. Son
mari
lui copiait ses rôles ; et c’était la seule perso
c, connu au théâtre sous le nom de Gros-René. Elle s’engagea avec son
mari
dans la troupe de Molière lorsque ce dernier part
ue d’oncles et de beaux-frères ! Mais non : sans doute qu’en devenant
maris
et pères, ils perdraient aussitôt leur bon sens,
s, l’Impromptu de Versailles, le Festin de Pierre, le Misanthrope, le
Mari
confondu, le Bourgeois gentilhomme, c’est le marq
ans le Malade imaginaire, Ariste dans les Femmes savantes. 663. Le
Mari
confondu. 664. Le Cocu imaginaire, le Médecin
malgré lui, les Fourberies de Scapin. 677. Le Tartuffe. 678. Le
Mari
confondu. 679. L’Avare. 680. M. de Pourceau
9. Le Malade imaginaire. Voir plus haut, chap. VI, p. 109. 700. Le
Mari
confondu. Voir plus haut, chap. VI, p. 109. 701.
a comédie, et surtout dans les comédies de Molière : « Les pères, les
maris
, les vieillards que Molière raille gaiement, ne s
raille gaiement, ne sont pas ridicules par leur caractère de père, de
mari
et de vieillard, mais par les vices et les passio
II : le Pauvre. 717. L’École des Femmes, act. I, sc. I. 718. Le
Mari
confondu, act. I, sc. IV. 719. Le Mari confondu
es, act. I, sc. I. 718. Le Mari confondu, act. I, sc. IV. 719. Le
Mari
confondu, act. I, sc. V. 720. Id., act. I, sc.
es de jalousie : voilà les seules beautés de la pièce. L’ÉCOLE DES
MARIS
. Chef-d’œuvre de conduite comique, de morale e
voulant l’en empêcher, et celui-ci étant battu par la femme et par le
mari
; la scène sixième, où l’on fait dire à Sganarell
femme, et la dernière scène de la pièce, dans laquelle le malheureux
mari
est encore obligé de demander pardon à sa coquine
scènes de la pièce. La scène huitième, où Léonor prend Valère pour le
mari
qui lui est destiné, tandis que sa mère entend pa
e acte, où Strabon et Cléanthis se plaisent, sans se reconnaître pour
mari
et femme, est très comique, mais nullement vraise
TION. Chef-d’œuvre. Le rôle de la femme qui contredit, du benêt de
mari
, du jardinier Lucas, sont faits à merveille. L
LES VACANCES. Le rôle de M. Grimaudin est vraiment comique. LE
MARI
RETROUVÉ. La meilleure des farces de Dancourt.
edes, toute sa science, toute sa capacité. Tout cela déplaît à Lucas,
mari
de Jacqueline. On conduit la malade. Sganarelle,
oliere fît un Médecin malgré lui. Une femme voulant se venger de son
mari
qui l’avoit battue, fut déclarer à un ancien Czar
, sa femme se disoit à elle-même, dans sa douleur : « Il faut que mon
mari
n’ait jamais été battu ; s’il savoit le mal que f
qu’ils alloient chercher un Médecin. Alors la femme leur indique son
mari
; leur dit qu’il a fait des cures merveilleuses d
se affligée trouve tant de consolateurs : aussi a-t-il substitué à ce
mari
mal-adroit, un époux qui veut être le maître chez
é de les recevoir comme des personnes que je voulais vous donner pour
maris
? » Nous serions portés à condamner un tel langag
gueil au cœur de Philaminte, l’entraînent à malmener son bon homme de
mari
, achèvent de rendre folle la pauvre Bélise comme
ver toutes les apparences de la pudeur et de la vertu. Seule avec son
mari
, elle est cynique et se croit le droit de l’être.
ts ! C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de messieurs les
maris
; et je les trouve bons de vouloir qu’on soit mor
lontés. Dandin. Oui ! C’est ainsi que vous le prenez. Je suis votre
mari
et je vous dis que je n’entends pas cela. Angéli
t pourquoi la pupille de Sganarelle, la jeune Isabelle de L’École des
maris
, viendra se jeter d’elle-même, pour ainsi dire, d
as mieux encore tromper le prétendant jaloux et ridicule que le futur
mari
? Isabelle manque à toutes les convenances, s’exp
ue à Clitandre : « Pensez-vous qu’on soit capable d’aimer de certains
maris
qu’il y a ? On les prend parce qu’on ne s’en peut
oyens M. de la Souche, pour se garder des accidents auxquels tous les
maris
sont exposés, s’est efforcé de rendre sotte autan
contre la vertu semblent oublier cette scène touchante de L’École des
maris
où la jeune fille exprime sa tendresse pour un vi
ux. Béline voulait se débarrasser d’Angélique. Elle a conseillé à son
mari
d’en faire une religieuse. Angélique s’est défend
u. Que le dessein de vivre en honnête personne Dépend des qualités du
mari
qu’on lui donne… Et qui donne à sa fille un homm
e acte de Georges Dandin. La scène dans laquelle Angélique fait à son
mari
, placé sur un balcon, la menace de se tuer s’il n
s ne sont point blâmables. Lorsque l’aimable Isabelle, de l’Ecole des
Maris
, comme nous le verrons tout à l’heure, s’échappe
ent ; qu’elle élève avec soin ses enfants; qu’elle soit fidèle à son
mari
, si cela se peut. Voilà ce que veut Molière avec
eur avait une revanche à prendre; il se la fit éclatante. L’Ecole des
Maris
obtint un grand succès, le 24 juin 1661, sur le t
ourageante apostrophe ! « Quand Molière n’aurait fait que l’Ecole des
Maris
, dit Voltaire, il passerait encore pour un excell
ncore pour un excellent comique. » Et Voltaire a raison. L’Ecole des
Maris
, dont le titre n’est pas tout à fait exact, puisq
e plaint la destinée de Sganarelle, fort heureux de n’être pas encore
mari
, car la visite que rend Isabelle au jeune Valère
s que raisonnables, de Molière, commence avec l’Ariste de l’Ecole des
Maris
. Le personnage est le type de ces honnêtes bourge
lière à cause de la naïveté qu’il y met. Le dénouement de l’Ecole des
Maris
, vanté par beaucoup de critiques, n’est pas exemp
S’ils daignaient s’instruire du passé, ils sauraient que l’Ecole des
Maris
est la première pièce que Molière ait cru pouvoir
s principes littéraires, hésitait à livrer à l’impression l’Ecole des
Maris
, ce chef-d’œuvre, et Molière avait alors trente-n
661, est moins compacte et moins travaillée que celle de l’Ecole- des
Maris
. Molière, dans l’avertissement mis en tête de la
es portraits sont de lui, Molière. L’Ecole des Femmes et l’Ecole des
Maris
ressemblent à deux fruits nés sur une lige commun
une Horace sont d’une vérité saisissante. Arnolphe, cette terreur des
maris
trompés, qui ne cesse de recueillir toutes les ga
d’auteur, il essaya encore de le blesser dans ses susceptibilités de
mari
. C’était une guerre à mort. Montfleury eut môme l
titulée l’Ecole des Jaloux, et dédiée avec impudeur à cette classe de
maris
qui ont le droit d’être jaloux, Montfleury, par u
lquefois ses complices, et les dépositaires des projets politiques du
mari
. On ne peut se passer d’eux dans aucune maison bi
, puis pour beaucoup d’autres, avait amené une séparation. Combien le
mari
jaloux sût rendre avec vérité les emportements am
faire ses propres affaires de tous les soucis qu’il peut prendre, le
mari
me fait éprouver ces inquiétudes parce qu’il est
e par un poète. Mariée à un imbécile, elle est néanmoins fidèle à son
mari
; elle se défend contre les entreprises galantes c
ce et de cœur. Elle a concentré les affections sur les enfants de son
mari
, jeunes gens bien élevés qu’elle aime comme si el
la cache où il est, elle tousse à plusieurs reprises pour avertir son
mari
de ne pas laisser aller plus loin l’affaire, et r
git de la source éternelle et classique du ridicule, c’est-à-dire des
maris
qui sont ou qui se croient trompés dans leur foi
epuis lors. Dans nos sociétés modernes, moins un homme ressemble à un
mari
, plus il a de chances de réussir auprès de sa fem
nsé que les railleries jetées sans cesse par la comédie à la tête des
maris
trompés, dégradait l’institution du mariage. Nous
ur morale, elles ne cesseront même pas d’amuser tant qu’il y aura des
maris
trompés…, c’est-à-dire toujours… En France surtou
nt compensés par le bon sens de madame Jourdain et par les remords du
Mari
confondu ? Ne sont-ce pas deux leçons vertement d
te Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le
mari
n’avait rien à dire ; la dame l’avait gagné au la
arracher d’argent à leurs époux, choisissent chacune pour caissier le
mari
l’une de l’autre, et le paient d’espérances tromp
de l’autre, et le paient d’espérances trompeuses. Ces deux imbéciles
maris
, croyant satisfaire les caprices de leurs maîtres
il s’en divertit. Ce sont les jolies pièces le Moulin de Javelle, le
Mari
retrouvé, les Vendanges, et surtout les Trois Cou
cour à sa femme, tout pimpant et tout coquet, prétend, à l’arrivée du
mari
, qu’il va chez le baigneur voisin, implorer les f
apparence, où l’on ne peut manquer de payer fort cher. On sait que le
Mari
retrouvé est fondé sur le procès d’un certain Lap
son d’or, de Pierre Corneille, sur le théâtre du Marais ; L’École des
maris
et Les Fâcheux, de Molière, sur celui du Palais-R
a dignes d’être insérés dans d’autres piècesa ». 1661. L’École des
maris
Comédie en vers, en trois actes, de M. Molière
s des Œuvres de M. Molière, la première représentation de L’École des
maris
est marquée le 24 juin. Cependant il est certain
re concerts, et mélodie, Il leur donna la comédie, Savoir l’École des
Maris
, Charme, (à présent) de tout Paris, Pièce nouvel
es, et roi contenter. L’allât encore représenter. « [*] L’École des
maris
effaça l’impression désavantageuse que Dom Garcie
beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre. » « [*] L’École des
maris
affermit pour jamais la réputation de Molière. C’
pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que L’École des
maris
était une copie des Adelphes de Térence ; si cela
ièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de L’École des
maris
. Il y a dans les Adelphes deux vieillards de diff
fférente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans L’École des
maris
deux tuteurs, dont l’un est sévère, et l’autre in
a presque point d’intrigue dans les Adelphes et celle de L’École des
maris
est fine, intéressante et comique. Une des femmes
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’École des
maris
est le meilleur de toutes les pièces de Molière.
héâtre, et beaucoup de goût, les beautés de la comédie de L’École des
maris
; ensuite il joint au juste éloge de cette pièce
a non seulement fourni à Molière l’idée de sa comédie de L’École des
maris
, mais encore elle a servi à Lope de Vega Carpio,
finesse et tant d’art que l’on peut tirer de la pièce de L’École des
maris
une poétique toute entière. « Comme il ne convena
il veut que ce grand auteur comique ait puisé le fond de L’École des
maris
chez les auteurs de sa nation, et ne dit pas un m
Visé, constant ennemi des talents de Molière, a parlé de L’École des
maris
: voici le jugement qu’il en porte. « [*] L’Écol
cole des maris : voici le jugement qu’il en porte. « [*] L’École des
maris
parut après Le Cocu imaginaire ; c’est encore un
i cacher. La ressemblance que l’on pourrait trouver entre L’École des
maris
et L’École des femmes, sur ce qu’Arnolphe et Sgan
urés d’accord qu’elle est mal nommée, et que c’est plutôt L’École des
maris
que L’École des femmes : mais comme il y en a déj
qui joue, aussi bien que lui, le même personnage, et dans L’École des
maris
, et dans L’École des femmes : et toute la différe
est un peu plus sotte et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des
maris
. « Le sujet des deux pièces n’est point de son in
uand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’École des
maris
, et celle des femmes, sont les trophées de Miltia
n aperçoit et demande où est Lucinde, et apprend qu’elle est chez son
mari
, que tout ce qui vient de se passer est réel, et
s était représenté par Mlle Du Parc ; l’Été, par le sieur Du Parc son
mari
; l’Automne, par le sieur de La Thorillière, et l
Ecrivains de notre siécle ? On a reproché à Moliere que son Ecole des
Maris
n’étoit que la copie des Adelphes de Terence. L’A
ifferente aux Enfans qu’ils élevent ; il y a de même dans l’Ecole des
Maris
deux Tuteurs, dont l’un est severe, & l’autre
y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’Ecole des
Maris
est fine, interessante & comique. Une des Fem
nivers durera, Avec plaisir on lira Que quoiqu’une femme complote, Un
mari
ne doit dire mot, Et qu’assez souvent la plus sot
nir Pallante, dit-il en s’adressant à moi, de l’Auteur de L’École des
maris
, dont Clorante s’est malicieusement défendu de di
e qu’il y a de gens d’esprit à Paris. Ce fameux auteur de L’École des
maris
, ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute p
eur bonté toute seule, comme quelques-uns se persuadent. L’École des
maris
fut celle qui sortit de sa plume après Le Cocu im
eurés d’accord qu’elle est mal nommée et que c’est plutôt L’École des
maris
que L’École des femmes. Mais comme il en a déjà f
qui joue, aussi bien que lui, le même personnage et dans L’École des
maris
et dans L’École des femmes ; et toute la différen
est un peu plus sotte et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des
maris
. Le sujet de ces deux Pièces n’est point de son i
ne peint une héroïne qui, partagée entre sa fidélité à l’ombre de son
mari
et la nécessité de sauver son fils, trouve une co
chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il devient le
mari
de Madame, et c’est chose dont on le voit inconso
ui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre
mari
, c’est que nous nous servirons du même notaire po
in n’est pas de renoncer au monde et de m’enterrer toute vive avec un
mari
. Comment ! Parce qu’un homme s’avise de nous épou
ts ? C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les
maris
, et je les trouve bons de vouloir qu’on soit mort
immorale ; car c’est une pièce où l’amant ne trompe pas seulement le
mari
, mais trompe aussi la femme et exploite, pour tro
et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la femme pour son
mari
. Le Seigneur Jupiter est le dernier des drôles et
t, l’homme qui jouit moins de posséder une femme que de désespérer un
mari
et aussi la femme, l’homme qui voyant deux fiancé
e pour l’Avare, qu’en livrant au mépris des femmes et des enfants les
maris
et pères qui ont des ardeurs religieuses immodéré
mme… » et presque dans un seul vers. Il n’y en a que dans l’Ecole des
maris
, l’Ecole des femmes, le Tartuffe et le Malade ima
t un autre qui est, au moins, mêlé à l’action. Ariste, de l’Ecole des
maris
, est précisément le raisonneur que désirerait Rou
en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des
maris
sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteur
x à l’égard de leurs parents, les femmes insolentes à l’égard de leur
mari
, et que les valets y donnent des coups de bâton à
séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal,
maris
poussés à bout, tout le monde est content. Il n’y
t traitable à la dévotion sincère aussi, mais outrée, de son benêt de
mari
. C’est elle, puisqu’il l’a chargée de démasquer T
rendre des laquais pour des gentilshommes. Sganarelle, de l’Ecole des
Maris
, est ridicule sans doute par sa terreur d’être co
n’en viendrons aux Femmes savantes qu’après avoir examiné l’École des
Maris
et l’École des Femmes. Dans l’École des Maris et
oir examiné l’École des Maris et l’École des Femmes. Dans l’École des
Maris
et dans l’Ecole des Femmes, Molière est très sens
une instruction libérales données aux jeunes filles. Dans l’École des
Maris
, on entend ces propos dits par le personnage qui
r le faire. Voilà la doctrine des hommes raisonnables de l’École des
Maris
et de l’École des Femmes. Inversement, la doctrin
doctrine des hommes donnés évidemment pour imbéciles dans l’École des
Maris
et dans l’École des Femmes est celle-ci : Sganare
voir de l’ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes. Le
mari
doit, dans les bonnes coutumes, Ecrire tout ce
que visiteraient marquis et beaux esprits, Tandis que sous le nom du
mari
de madame Je serais comme un saint que pas un ne
paraît à une simple. Tant y a que voilà quelle est, dans l’Ecole des
Maris
et dans l’Ecole des Femmes, la doctrine des perso
ement la contrepartie et le contraire, comme doctrine, de l’Ecole des
Maris
et de l’Ecole des Femmes. Chrysale, personnage s
jours soutenu cette banalité et plaidé ce lieu commun. Si l’École des
Maris
est en contradiction flagrante avec les Femmes sa
. Il a été si loin d’y retomber que, de même qu’il réfute l’École des
Maris
et l’Ecole des Femmes dans les Femmes savantes, d
ruites pourraient la mépriser, — et il était bien loin de l’École des
Maris
et de l’École des Femmes. Notez qu’il est possib
lle se ferait la présidente. Une femme bel esprit est le fléau de son
mari
, de ses enfants, de ses amis, de ses valets, de t
ur dignité est d’être ignorées, leur gloire est dans l’estime de leur
mari
… Toute fille lettrée restera fille toute sa vie,
e chose que transporter à la femme la primauté que la nature donne au
mari
? » Voilà les trois raisons principales pour lesq
e fille doit avoir la religion de sa mère et toute femme celle de son
mari
[et par conséquent en changer si son mari est d’u
et toute femme celle de son mari [et par conséquent en changer si son
mari
est d’une autre religion que sa mère ? — Probable
uges elles-mêmes, elles doivent recevoir la décision des pères et des
maris
comme celle de l’Église. » Le mari catéchiste d
ir la décision des pères et des maris comme celle de l’Église. » Le
mari
catéchiste de sa femme, je n’ai pas besoin de fai
ture ? Mais pour que la jeune fille soit réservée à la culture de son
mari
, puisque, encore une fois, c’est uniquement pour
tellectuellement nulle, de manière que, quelque ignorant que soit son
mari
, il le soit moins qu’elle et ait le plaisir d’abo
i qu’on destine à l’instruire ! Elle ne sera pas le professeur de son
mari
mais son disciple ; loin de vouloir l’assujettir
l faut prendre garde. La femme doit être un objet de plaisir pour son
mari
; elle doit être un « harem » pour son mari ; mai
objet de plaisir pour son mari ; elle doit être un « harem » pour son
mari
; mais il ne s’agit pas et il ne faut point qu’el
’elle soit un objet de plaisir et un harem pour d’autres que pour son
mari
, comme l’est une grande musicienne, une brillante
nne, chanteuse et danseuse dans la mesure où elle pourra plaire à son
mari
sans être admirée par les autres. Car, d’une part
il ne s’agissait que de trouver, guidé par ce principe : plaire à son
mari
, ne pouvoir plaire qu’à son mari. Cuisine, office
guidé par ce principe : plaire à son mari, ne pouvoir plaire qu’à son
mari
. Cuisine, office, couture, broderie, dentelle, ta
ipe ; et si toute l’éducation de la femme doit être relative au futur
mari
, c’est, pour que le mari ne soit pas cocu, toute
tion de la femme doit être relative au futur mari, c’est, pour que le
mari
ne soit pas cocu, toute la connaissance exacte de
quée et elle le sera conformément à mon principe : plaire à son futur
mari
, ne plaire qu’à lui. Admettons que l’éducation pa
r est absolument indispensable, ou plutôt qu’il est indispensable aux
maris
qu’elles le possèdent, puisque, manque de connaît
de affaire. Les femmes ont d’autres soins chez elles et n’ont plus de
maris
à chercher ; mais elles ne trouveraient pas leur
lus une femme a de réserve, plus elle doit avoir d’art, même avec son
mari
. Oui, je soutiens quen tenant la coquetterie dans
sans s’en rendre compte la religion, fille, de sa mère, femme, de son
mari
; elle doit être causeuse, non pour l’utilité que
on père. » Rousseau, lui, élève la jeune fille exclusivement pour son
mari
, ne tenant compte ni d’elle-même ni des enfants q
ne sont point si incohérents qu’ils en ont l’air. Que peut désirer un
mari
de moyen état ? Que sa femme ne sache rien, pour
à, art de causer, psychologie, coquetterie, le tout à l’avantage d’un
mari
qui aime à ne pas rester toujours seul. Vous voye
lle s’en distingue profondément. Elle n’est pas de la religion de son
mari
. Née protestante, et ayant épousé un athée, elle
it point. Reste que Julie ne suit pas les opinions religieuses de son
mari
et qu’au contraire c’est elle qui finit par le co
ntre Julie et Sophie. Rousseau répondrait peut-être qu’il s’agit d’un
mari
qui n’a pas de religion du tout ; que, s’il en av
rce jouée aux précieuses par leurs amants dédaignés. Dans l’École des
Maris
? La crainte d’être cocu n’est nullement un préju
ier une fille à quelqu’un qui ne lui plaît pas, il y a danger pour le
mari
. La première thèse n’a rien à voir avec la philos
n’y a rien à dire ; et puis elle plaide : 1° pour la souveraineté du
mari
dans le ménage ; 2° pour l’ignorance chez le mari
la souveraineté du mari dans le ménage ; 2° pour l’ignorance chez le
mari
comme chez la femme. Or je demande si c’est là la
Molière ferait dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le
mari
« ne doit savoir A ni B ». Après avoir fait dire
out, et il ferait dire à Martine, comme étant sa pensée à lui, que le
mari
doit, si sa femme conteste avec lui, rabaisser so
arrivé à Molière qu’avec le Misanthrope, peut-être avec l’ École des
Maris
. Il n’était pas sensiblement, comme intelligence
vrai, parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune femme il faut jeune
mari
et qu’il ne faut pas trop asservir les femmes, si
la « situation piquante de Pauline », comme dit Voltaire, « entre son
mari
et son amant. » Racine a été deux siècles et est
ances. Que mon dessein ne soit de souffrir nullement. Ce que d’aucuns
maris
souffrent paisiblement…". D’où l’on peut conclure
u’à leur argent et leur tranquillité168 ; ceux du Mariage forcé et du
Mari
confondu, égoïstes qui ne songent qu’à se débarra
, sc. III, IV, V. 169. Le Mariage forcé (1664), sc. XIV, XVII. — Le
Mari
confondu (1668), act. I, sc. VIII ; act. II, sc.
isard l’a fort bien dit, la même chose de Sganarelle dans l’École des
Maris
(1661) : « Sganarelle n’est qu’un fort vilain hom
toire de la Littérature française, liv. III, ch. IX, § 2, l’École des
Maris
. 172. Voir plus haut, chap. II, p. 22 et 29. 1
mptu de Versailles, sc. II, IV, VI, VII, VIII, IX. 178. L’École des
Maris
, act. I, sc. I. 179. Le Bourgeois gentilhomme,
in de Pierre, don Juan ; le Misanthrope, Alceste. 213. L’École des
Maris
, Ariste ; l’École des Femmes, Chrysalde. 214.
Béralde. 215. Les Femmes savantes, Clitandre. 216. L’École des
maris
, Ariste et Sganarelle ; l’École des Femmes, Chrys
es Aristes, Clitandre des Femmes savantes, etc. 218. L’École des
maris
, act. I, sc. I : Toujours au plus grand nombr
faits contre lui, on ne lui reproche absolument que celui d’avoir été
mari
trompé. Or c’est certainement une sottise que d’é
le savait et il sa indiqué dans le rôle de son Ariste de L’École des
maris
. Il a été mari ridicule, mais il n’a pas été très
sa indiqué dans le rôle de son Ariste de L’École des maris. Il a été
mari
ridicule, mais il n’a pas été très ridicule en se
nt y a que c’est bien le seul ridicule qu’il ait eu. Il n’était point
mari
tyrannique, il n’était point avare, il n’était pa
ntente ? Et pour rassasier votre appétit gourmand, Il faut joindre au
mari
le ragoût d’un galand ? Il y a un peu de comédie
est-à-dire la terreur du ridicule ; car il est admis chez nous que le
mari
trompé est ridicule et c’est pour cela qu’au xvii
ue le mari trompé est ridicule et c’est pour cela qu’au xviie siècle
mari
trompé et « sot » étaient synonymes (Molière a en
d tollere velles, et tant s’en faut qu’il ait eu tort. L’École des
maris
L’École des maris est la première pièce de M
nt s’en faut qu’il ait eu tort. L’École des maris L’École des
maris
est la première pièce de Molière qui procède un p
la thèse, si l’on veut se servir de ce mot. Molière, dans l’École des
maris
, ne soulève rien de moins que la question de rens
le, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune femme il faut jeune
mari
, qui est toujours, sauf ici, pour les mariages je
isproportionné pour ce qui est des âges est très raisonnable quand le
mari
l’est lui-même, et il y aurait eu de la part de M
ge. Je ne puis que répéter après lui que le dénouement de l’École des
maris
, vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrig
epris la question et la thèse dont il s’était occupé dans l’École des
maris
, mais à un point de vue nouveau et assez différen
, mais à un point de vue nouveau et assez différent, Dans l’École des
maris
, il était question surtout de l’éducation des fil
larmèrent quelques pudeurs. Certain éloge de la complaisance chez les
maris
à l’égard des femmes infidèles parait avoir désob
t par de simples récits », tantôt, « inférieure en tout â l’École des
maris
et surtout dans le dénouement qui est aussi posti
tiche dans l’École des femmes : qu’il est bien amené dans l’École des
maris
» ; Pour nous, l’École des femmes est la première
est quelque chose de tout à fait merveilleux. George Dandin ou Le
Mari
confondu George Dandin est la pièce de Molièr
ail n’a pas pu triompher de la tristesse du sujet. Le sujet, c’est un
mari
trompé par sa femme et par surcroît tellement rid
par elle que le spectateur est évidemment invité à rire avec elle du
mari
qu’elle trompe et qu’elle ridiculise. Or le spect
hef. Seulement, ici, le chef de famille c’est la femme et non plus le
mari
. Parce que Philaminte est férue de bel esprit tou
lle a choisi et qui en définitive éprouve cette défaite que c’est son
mari
si méprisé d’elle qui se trouve avoir eu raison e
Précieuses) ; il ne faut pas avoir la peur maladive, la phobie d’être
mari
trompé (Sganarelle) ; les importuns sont insuppor
à la rendre idiote autant qu’il se pourrait ». C’est dans l’École des
maris
qu’il a soutenu cette première thèse et dans l’Éc
une progression, une marche du moins assez curieuse. Dans l’École des
maris
, Molière soutient et qu’il faut donner une éducat
t instruit Agnès il le serait peut-être comme l’Ariste de l’École des
maris
et que, donc, l’École des femmes ne contredit pas
ue, donc, l’École des femmes ne contredit pas la thèse de L’École des
maris
, mais la confirme. — Il est vrai, mais cette thès
mble avoir évité. Je crois donc pouvoir maintenir que, de L’École des
maris
à L’École des femmes, il y a une modification de
aille et dont il s’inspire. Il est toujours (excepté dans l’École des
maris
) pour le mariage d’amour, pour le mariage jeune,
cle, le jeune homme qui a épousé une fille pour son argent devenir un
mari
trompé, l’homme d’âge qui a épousé une jeune fill
dédaignés. Il n’y a là aucune revanche de la nature. Dans l’École des
maris
? La crainte d’être cocu n’est pas un préjugé, un
de ces passions est vaincue et ridiculisée ? La plus sotte, celle du
mari
qui se croit possesseur de sa femme, parce que, c
t-on que la passion de possession, la passion de propriétaire chez un
mari
est un préjugé social ? Point du tout. Elle est u
r des bourgeois pour l’instruction des femmes et particulièrement des
maris
pour l’instruction des femmes. — Oui bien, mais c
qu’à marier une fille contre son gré, il y a un grand danger pour le
mari
, et cette fois voilà une thèse naturiste ; mais c
tine plaide pour l’incorrection grammaticale, pour la souveraineté du
mari
dans le ménage, pour l’ignorance chez le mari com
pour la souveraineté du mari dans le ménage, pour l’ignorance chez le
mari
comme chez la femme. Peut-on soutenir sérieusemen
Molière ferait dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le
mari
ne doit savoir ni A ni B après avoir fait dire à
out ? Il ferait dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le
mari
doit, si sa femme dispute avec lui, rabaisser son
et cela n’est guère arrivé à Molière qu’avec, peut-être, l’École des
maris
et avec le Misanthrope. Cela n’empêche point que
ns les parties moyennes de l’humanité, qu’à jeune femme il faut jeune
mari
et qu’il ne faut pas trop asservir les femmes si
s précieuses, du reste approbateur d’une infâme complaisance chez les
maris
. C’est le grand argument contre Molière, qui a ét
par Bossuet : Molière approbateur d’une infâme complaisance pour les
maris
. Bossuet fait évidemment allusion à la scène viii
crites, Je n’aimasse pas mieux être ce que vous dites, Que de me voir
mari
de ces femmes de bien, Dont la mauvaise humeur fa
-il à Arnolphe, surtout parce que vous vous êtes infiniment moqué des
maris
trompés… Qui rit d’autrui Doit craindre qu’en re
ances, Que mon dessein ne soit de souffrir nullement Ce que quelques
maris
souffrent paisiblement, Pourtant je n’ai jamais
Molière a cyniquement approuvé une infâme complaisance de la part des
maris
. Bossuet a manqué ici de charité ou d’esprit de f
ez le mépris du bon sens qu’il soit dans votre servante ou dans votre
mari
. Par suite (savez-vous ?) vos filles sont mal éle
ide sur un point que les Orgon et les Argan : vous voulez donner pour
mari
à votre fille un gendre selon votre cœur et non s
remarquez bien, c’est une pièce où l’amant ne trompe pas seulement le
mari
? mais où il trompe aussi la femme et exploite, p
et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la femme pour son
mari
. Le Seigneur Jupiter est le dernier des drôles et
lière joue ou fait connaître ses premiers chefs d’œuvre : l’École des
maris
, les Fâcheux, l’École des femmes, Don Juan, le Mi
faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’École des
maris
, pièce à thèse presque sans sujet. Dans Don Juan,
fait des gorges chaudes des infortunes conjugales et a tympanisé les
maris
trompés par toute la ville. Son fond, c’est l’ins
avoir de l’ennui, Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes ; Le
mari
doit, dans les bonnes coutumes, Ecrire tout ce qu
emme. Ne lui dites pas que si une femme intelligente peut tromper son
mari
parce qu’elle le veut, une femme bête peut le tro
elle qu’il la comprend est un frein et une entrave ; met aux mains du
mari
cet instrument de terreur dont il a besoin. II a
qui lui-même était un misanthrope. Comme le Sganarelle de l’École des
maris
6, quoique d’une façon très différente, c’est un
Arsinoé, Célimène elle-même, ne réfléchissent pas qu’Alceste sera un
mari
assez incommode et que Philinte sera un mari déli
t pas qu’Alceste sera un mari assez incommode et que Philinte sera un
mari
délicieux. Mais qu’elles aiment toutes Alceste ce
rte Tartuffe, est en très bons termes avec le fils et la fille de son
mari
, et même, si c’est un peu pour elle-même, c’est s
le de sa figure, s’il ne craint pas qu’elle ne fasse confidence à son
mari
des désirs dont Monsieur Tartuffe veut bien l’hon
ais non ! Pourquoi ? Est-ce que cela compte ? Est-ce qu’on ennuie son
mari
dé pareilles niaiseries ? Je ne suis pas d’humeur
: Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos On ne doit d’un
mari
traverser le repos. ce qui signifie : « Oui ces
qui signifie : « La scène, telle que vous venez de la rapporter à mon
mari
, est très exacte ; j’aurais voulu seulement que v
de naïveté qui fait sourire avec sympathie, et l’on voudrait être son
mari
, sans être un imbécile et sans avoir cinquante an
que dit : « Chacun a son but en se mariant. Pour moi, qui ne veux un
mari
que pour l’aimer véritablement et qui prétends en
dira : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un
mari
, des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
ù Agnès n’est pas en question ni la considération d’être trompé comme
mari
, Arnolphe est un homme comme un autre. Est-ce un
e comme un autre. Est-ce un avare ? Non. Est-ce un défiant Oui, comme
mari
ou futur mari. Ailleurs, non, et pourquoi le sera
re. Est-ce un avare ? Non. Est-ce un défiant Oui, comme mari ou futur
mari
. Ailleurs, non, et pourquoi le serait-il ? Qu’ail
nent les grandes dots. Une femme qui n’apporte rien est soumise à son
mari
; mais une épouse richement dotée, elle égorge et
ri ; mais une épouse richement dotée, elle égorge et elle écartèle le
mari
. » Ainsi raisonne Mégadore. Pourquoi Harpagon ne
x ans, y tombant amoureux d’une jeune et intéressante captive dont le
mari
est cru mort, se faisant racheter lui et elle, vo
acheter lui et elle, voulant l’épouser, en étant empêché parce que le
mari
est vivant, est une histoire parfaitement authent
ère d’être heureux. En moi, belle et charmante Alcmène, Vous voyez un
mari
, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touch
eul me touche, à parler franchement, Et je sens, près de vous, que le
mari
le gêne. Cet amant, de vos vœux jaloux au dernier
eul votre cœur s’abandonne ; Et sa passion ne veut point De ce que le
mari
lui donne. II veut de pure source obtenir : vos a
d’autres comédies, & sur tout dans le misantrope.13 L’école des
maris
L’école des maris, comédie en trois actes en ver
& sur tout dans le misantrope.13 L’école des maris L’école des
maris
, comédie en trois actes en vers, représentée à Pa
nçois. Les Adelphes de Térence n’ont fourni que l’idée de l’école des
maris
: dans les Adelphes, deux vieillards d’humeurs op
s-différente, l’un à son fils, l’autre à son neveu ; dans l’école des
maris
, ce sont deux tuteurs chargés d’élever chacun une
it encore des justes applaudissemens qu’on avoit donnés à l’école des
maris
, lorsque les fâcheux Les fâcheux, comédie-ballet
i cacher. La ressemblance que l’on pourroit trouver entre l’école des
maris
& l’école des femmes, sur ce qu’Arnolphe &
, dont le dénouement a quelque ressemblance avec celui de l’école des
maris
, du moins par rapport au voile qui trompe Dom Péd
m Pédre dans le sicilien, comme il trompe Sganarelle dans l’école des
maris
. La finesse du dialogue, & la peinture vive d
rossiéres des valets qui trompent George Dandin, George Dandin, ou le
mari
confondu, comédie en trois actes en prose, représ
n panchant pour Clitandre, laisse trop paroître son aversion pour son
mari
, jusqu’à se prêter à tout ce qu’on lui suggére po
désabusé des mariages peu sortables, par l’exemple de l’infortune du
mari
. Aussi cette piéce eut-elle des censeurs, & p
Dom Pédre soient sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’école des
maris
,66 dans le malade imaginaire, des amans, qui ne p
arcie ; & la scéne III. de l’acte IV. du misantrope. L’école des
maris
, comédie en trois actes en vers, représentée à Pa
êtes une bête. mademoiselle MOLIERE. Grand merci, monsieur mon
mari
, voilà ce que c’est ; le mariage change bien les
quel tems l’avare parut pour la premiére fois. George Dandin, ou le
mari
confondu, comédie en trois actes en prose, représ
te, en tous cas, sur sa discrétion ou sur l’aveugle prévention de son
mari
: et cette faute, il ne la commet qu’une seule fo
usant de son pouvoir suprême pour tromper une femme et déshonorer son
mari
! Peut-être croyaient-ils se le rendre propice en
t faire lorsqu’il se présente à elle un homme en tout semblable à son
mari
, et sur les douloureuses surprises que ce mari do
n tout semblable à son mari, et sur les douloureuses surprises que ce
mari
doit éprouver quand il s’entend raconter les care
à cette joie qui lui paraît un nouvel outrage. La situation des deux
maris
diffère entièrement : celle des femmes se ressemb
i de l’espèce de ridicule attachée à certaine disgrâce qui menace les
maris
, et que désignait de son temps une expression naï
fond qu’une fable scandaleuse. Ajoutons que, du temps de Molière, un
mari
sentait autrement l’infidélité de sa femme, que d
d’emportement. Les deux Alcmènes sont vertueuses et attachées à leurs
maris
; mais l’Alcmène française est plus passionnée da
la fable grecque, le dieu, en avouant sa supercherie et en rendant au
mari
sa femme, met fin à toute l’intrigue. Dans la fab
u ne veut pas lâcher prise, et il y a procès entre le vrai et le faux
mari
. Dans l’impossibilité de les distinguer, les juge
de leur contestation, un certain genre de combat dans lequel le vrai
mari
passe pour être d’une valeur peu commune. Le dieu
René, un pâtissier de la rue Saint-Honoré, mademoiselle Debrie et son
mari
. Arrivé à Lyon7, le nouveau directeur fait donner
la jalousie de la femme de Sganarelle, en lui faisant surprendre son
mari
passant la main sur la gorge de Célie, pour voir
emme, en flairant la miniature qui est parfumée, donne à croire à son
mari
qu’elle la baise, et motive par là ses soupçons.
tres, et le second promet trop peu, en ce qu’il ne nous annonce qu’un
mari
dupe des apparences, tandis que sa femme, Célie e
née 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux ; L’École des
maris
; Les Fâcheux. Molière, riche des matériaux qu’
de celle-ci, Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux ; L’École des
maris
; Les Fâcheux. Dom Garcie de Navarre, ou le Pr
sie sous toutes les formes, et toujours avec succès. L’École des
maris
. Les Devisé et les auteurs faméliques de sa so
la première représentation de l’infortuné Dom Garcie, que L’École des
maris
parut, fit taire l’envie et captiva tous les suff
r les ressorts. Le titre. — Excellent, puisque la pièce instruit les
maris
à s’assurer de la fidélité de leurs femmes, par d
sa plus tendre enfance, comme nous l’avons dit, appelait Molière son
mari
, s’était familiarisée avec le projet de lui en la
aure, qu’il a fait élever dans un couvent. Dom Pèdre, c’est le nom du
mari
, plus sot encore que sa femme, voulut voir jusqu’
rées, Laure faisait des révérences, à propos ou non, et regardait son
mari
entre deux yeux ; celui-ci, satisfait de la trouv
main, lui dit que le devoir des femmes mariées était de veiller leurs
maris
pendant leur sommeil, armées de toutes pièces com
pousse l’aventure très loin, et va faire confidence de son bonheur au
mari
; celui-ci veut surprendre les amants avant de se
cacher le prince, tantôt sous le lit, tantôt dans une armoire, et le
mari
, toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer
ontaine, un maître en droit fort goguenard, et se moquant surtout des
maris
trompés, instruit un de ses écoliers à s’insinuer
rien qu’un mot en passant, à Chrisalde. Le Raisonneur de L’École des
maris
et celui de L’École des femmes, ne se ressemblent
e, poli, aimable ; le second un franc, un gros réjoui que le sort des
maris
trompés n’afflige ni n’alarme. Molière dit, que p
ux Ésopes ; tous les demi-beaux esprits ; les marquis ridicules ; les
maris
infortunés ; les bégueules ; les grands même, ent
cher, et ne daigna rien faire pour écarter les soupçons jaloux de son
mari
qui, le désespoir dans le cœur, prit le parti de
Juan s’introduit dans la chambre de la jeune épouse, lui dit que son
mari
lui a permis de prendre sa place, elle lui demand
son gosier. La femme saisit vite l’occasion de se venger, indique son
mari
, avertit qu’il faut le battre pour le faire conve
Des imitations. Molière, après nous avoir dit, dans L’École des
maris
, en parlant des mauvais procédés de ces messieurs
femme, il écarterait les soupirants. Sgnanarelle, aussi brutal que le
mari
du conte, est bien plus dans la nature, en rossan
’elles sont ; Il est bien difficile enfin d’être fidèle À de certains
maris
faits d’un certain modèle, elle les ait dédiés a
s notes : première note, Elmire, après avoir toussé pour avertir son
mari
; pour l’avertir ! de quoi ? du triomphe qu’elle
’Elmire ne redouble-t-il pas ? ne doit-elle pas faire remarquer à son
mari
que Tartuffe, en même temps impie et libertin, a
que, sans chercher à y entendre malice, Elmire devait avoir avec son
mari
le ton de la confiance qu’elle veut inspirer. L’a
dées ; en voilà sans doute assez pour qu’une épouse délicate prie son
mari
………………………… De ne l’exposer Qu’à ce qu’il lui fau
ectable qui vit dans le sein d’une famille honnête, et qui parle à un
mari
plus que dévot ? Peut-être, pour égayer et pour v
près avoir inutilement toussé et frappé sur la table, pour dire à son
mari
que l’épreuve a suffisamment duré, s’écrie : Enf
u ? et lorsque vous jetez jusqu’à votre manteau, la présence seule du
mari
empêche qu’on ne crie : baissez la toile. Je le r
ryon, entreprend de faire oublier à la belle Alcmène les torts de son
mari
; il y réussit, et voulant, dit-il, célébrer son
le disait tout naturellement, comme une honnête femme qui parle à son
mari
, Tête à tête ensemble nous soupâmes, Et le soupé
is point par tradition, mais par contagion. George Dandin, ou le
Mari
confondu. Cette comédie parut à Versailles av
e LXIV. Tome II. Gite, mariée à Tofan, profite du sommeil de son
mari
pour se lever d’auprès de lui, et aller voir son
ur être convaincus de l’innocence de leur fille et du désordre de son
mari
, le battent. Dans une seconde nouvelle du même a
es motifs à peu près que Gite pour s’échapper la nuit d’auprès de son
mari
: George Dandin a les mêmes raisons que Tofan pou
éroïnes ont recours au même stratagème, pour faire retomber sur leurs
maris
la vengeance qu’ils méditent ; mais Gite feint de
fit, pour la décence, d’entendre Angélique dire que, « pour punir son
mari
de ne lui avoir pas demandé son aveu avant de l’é
leur fille, de sa conduite trop leste ; et c’est un défaut : mais le
mari
est réduit à s’aller jeter dans la rivière, la tê
vière, la tête la première ; et la voilà, cette leçon que le titre de
Mari
confondu nous avait annoncée. Quant aux divertiss
ne prouve pas au spectateur que vous êtes sincère, en disant à votre
mari
, après l’avoir battu : « Rendez grâce au ciel de
uit en justice, appelle la femme du vieillard, et lui apprend que son
mari
a une seconde épouse ; elle accable celui-ci de r
aux suites du mariage, la seconde se complaît dans l’idée d’avoir un
mari
, des enfants, un ménage. Deux pédants également v
once hautement ses volontés, et les soutient d’un ton despotique ; le
mari
n’ose être homme, à la barbe des gens, que lorsqu
être ensuite tour à tour un mortel paisible, un homme de bon sens, un
mari
tremblant devant sa femme, enfin, un père de fami
e femme aussi aimable que la mienne. » Molière, comme la plupart des
maris
jaloux, trouvait un charme secret à voir briller
inon de l’Enclos. « Madame de Villarceaux, jalouse des soins que son
mari
rendait à Ninon, avait un jour beaucoup de monde
sirer ? Béline démasquée peut-elle désormais nuire aux enfants de son
mari
? Angélique, l’intéressante Angélique, n’a-t-elle
murmura des avis qu’on lui donnait, tandis qu’on laissait répéter son
mari
sans lui dire un mot : je serais bien fâché de lu
vient plus naturelle ; les noms de petit-fils, de mon cœur, de pauvre
mari
, qu’elle prodigue à son vieil époux, sont plus co
plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que sondit feu
mari
soit inhumé et enterré dans ladite église Saint-E
cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son
mari
. 8. Deux pièces qu’il suffit de citer ici, et do
onse. 26. On supprime les douze premiers vers de cette scène ; nos
maris
devraient s’y opposer, je pense, puisque Sganarel
ouement de L’École des femmes aussi postiche que celui de L’École des
maris
est naturel et bien amené » ; ce sont ses propres
rvations sur les comédies de Molière. (Voyez l’article de L’École des
maris
.) 33. Question à tous les Arnolphe présents et à
, Elle a l’air tout charmant, et l’esprit tout de feu ; Elle avait un
mari
d’esprit, qu’elle aimait peu, Elle en prend un de
eau a été meublé avec le mobilier vendu à la mort de M. de Montalant,
mari
et héritier de la fille de Molière, qui était all
« extérieur disgracieux ; » d’où vient qu’elle séduisit jusqu’à trois
maris
, dont un homme de cour à la mode, Jacques Des Hay
ier Gély. Il usait aussi fort indiscrètement du mobilier d’un certain
mari
de Pézenas, et comme, suivant la tradition, il ét
M. de Modène fût là, mais M. de Modène était alors passé à l’état de
mari
. Voici encore des vers qu’on a mis au compte de M
de Molière que sa maîtresse. Il n’est pas douteux que le bonhomme de
mari
, n’étant plus le mari de sa femme, l’était devenu
tresse. Il n’est pas douteux que le bonhomme de mari, n’étant plus le
mari
de sa femme, l’était devenu de plusieurs autres.
idéal. Lauzun ou Richelieu lui paraissaient bien plus poètes que son
mari
dans leur jeunesse altière et victorieuse. — Et M
lier de voir Mlle de Brie avec une demi-part. Jusqu’alors elle et son
mari
avaient eu la part entière, elle pour son talent,
ur son talent, lui, à cause de sa femme. La troupe nouvelle trouva le
mari
trop bien traité. Elle avait raison, mais on eut
, eût-il été si malmené par cette femme qui ne malmena jamais que son
mari
, ce Gros-René, qui n’était un comique applaudi, q
, sous les yeux mêmes de la Du Parc, plus ou moins en présence de son
mari
. C’est que Gros-René n’y allait pas de main morte
voit passer de l’un à l’autre, de celui-ci à celui-là, de l’amant au
mari
, du mari à l’amant. Comme sa sœur, elle aimait le
ser de l’un à l’autre, de celui-ci à celui-là, de l’amant au mari, du
mari
à l’amant. Comme sa sœur, elle aimait les gentils
fameuse comédie ? Geneviève Béjart ne garda pas longtemps son premier
mari
, qui était devenu pompeusement, le sieur de Ville
n mariage avec sa seconde femme ; le 31 mai 1677, elle signa avec son
mari
l’acte des fiançailles et du mariage d’Armande-Gr
ault : — Le Portrait du peintre : — « Que ne laisse-t-il au repos nos
maris
, sans leur ouvrir les yeux et leur faire prendre
u plutôt sous prétexte de lui dire les ridicules — des autres ; vieux
mari
d’une jeune femme qui lui donne beaucoup de fil à
emme, il n’y comprenait rien ; il s’inclina, remercia, et se redressa
mari
de la soubrette alerte, de la reine superbe et ap
fut donnée à Jean et Jeanne. Jeanne jura qu’elle serait soumise à son
mari
; mais les rôles furent bientôt intervertis dans
iens temps. Bonsoir, la compagnie ! » Elle rentra chez elle avec son
mari
, car elle ne lui permit pas de rester au théâtre
l’intérieur de ces deux comédiens était bien une autre comédie. Si le
mari
était silencieux, la femme faisait bruyamment les
les canons et décrets de l’Église. » Voyez-vous d’ici la dignité du
mari
de la Beauval, qui trouve que le mariage n’est pa
assé par là ? On reconnaît bien id le caractère de la Beauval, car le
mari
n’emboîtait le pas que sur le sien. En août 1795,
se fine ». Il parait qu’on volait beaucoup les époux Beauval. Mais le
mari
veillait au grain. Voici une plainte en 1694 cont
Elle lui dit brusquement : « Vous nous tourmentez tous, excepté mon
mari
. — J’en serais bien fâché, répliqua Molière, je l
ien des folies au spadassin qui le faisait rire. Il parait que, comme
mari
, « il fut homme d’énergie et de sang-froid ». Quo
oquette et jolie, elle n’osa pas mettre un amant devant l’épée de son
mari
. Peut-être il aurait fallu que Molière, lui aussi
tait pas non plus un miracle de beauté. Elle n’en eut pas moins trois
maris
. On allait bien dans cette famille où la mère ava
teur de poésies amoureuses que l’ancien amant de Madeleine Béjart, le
mari
d’Armande Grésinde, l’adorateur de la de Brie et
de Sganarelle. Il se marie entre deux représentations de L’École des
maris
, données dans la même soirée, l’une au Petit-Bour
e du Barbouillé 600, du Cocu imaginaire 601, du Mariage forcé 602, du
Mari
confondu 603, bien qu’elles offrent d’ailleurs d’
le l’’Egyptien (Troisième entrée), le 29 janvier 1664. 603. 1668. Le
Mari
confondu a été énergiquement blâmé par J.-J. Rous
le dans le Cocu imaginaire et le Mariage forcé, George Dandin dans le
Mari
confondu. 607. Angélique et Valère dans la Jalo
ène et Lycaste dans le Mariage forcé ; Angélique et Clitandre dans le
Mari
confondu. 608. La Jalousie du Barbouillé, sc. I
ndu. 608. La Jalousie du Barbouillé, sc. III, IV, VII, XI, XII ; le
Mari
confondu, act. I, sc. V, VI ; act. II, sc. III, X
Amphitryon, Prologue, act. I, sc. IV ; act. II, sc. II, III, VII ; le
Mari
confondu, act. I, sc. IV ; act. II, sc. I ; M. de
ant au plus grand jour les avantages d’une infâme to¬lérance dans les
maris
, et sollicite les femmes à de honteuses vengeance
v. 176. 618. F. Génin (Vie de Molière, chap. VI), dans sa défense du
Mari
confondu contre les violentes attaques de J.-J. R
amp; en même temps le plus naturel. Tout le monde connoît l’Ecole des
Maris
, & la belle scene du second acte. Isabelle &a
laisantes par la bonne foi d’Alcmene, qui croit toujours parler à son
mari
, & par la délicatesse du Souverain des Dieux,
d’être heureux. En moi, belle & charmante Alcmene, Vous voyez un
mari
, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touch
seul me touche, à parler franchement, Et je sens près de vous que le
mari
le gêne. Cet amant, de vos vœux jaloux au dernier
l votre cœur s’abandonne ; Et sa passion ne veut point De ce que le
mari
lui donne. Il veut de pure source obtenir vos ard
sa délicatesse, Que vous le sépariez d’avec ce qui le blesse ; Que le
mari
ne soit que pour votre vertu, Et que de votre cœu
nnuyoit à l’excès : on me répondit que j’étois une sotte, & qu’un
mari
étoit fait pour cela. Je l’épousai. On me fit pro
d’autre, que nous nous perdions dans nos idées, quand tout à coup mon
mari
arriva. Heureusement, Madame ! — Oh ! très heure
Heureusement, Madame ! — Oh ! très heureusement, je l’avoue : jamais
mari
ne vint plus à propos. Nous étions troublés ; ma
e, reprit la Marquise, nous n’en sommes pas encore au dénouement. Mon
mari
m’aborda avec cet air content de soi qu’il portoi
passer la soirée avec cet enfant ! Tu ne rougis donc pas d’aimer ton
mari
? Sais-tu bien que cela est ridicule, & qu’on
d’une coquette ? Le Chevalier doit être content qu’on lui préfere un
mari
? Et quel mari encore ! Un ennuyeux, un maussade
? Le Chevalier doit être content qu’on lui préfere un mari ? Et quel
mari
encore ! Un ennuyeux, un maussade qui n’a pas le
table, que vous soyez retirée dans votre appartement, & que votre
mari
vous y laisse. — Hé bien ! mon cher Abbé, m’y voi
r Madame, & songez qu’elle va venir. — Hé non ! elle est avec son
mari
; ils sont le mieux du monde ensemble ; je crois
e, jolie perruche dont le bec fit saigner tant de fois le cœur de son
mari
, cabrioler de joie autour d’une pareille aubaine.
r ce rôle expiatoire des fatalités du dix-neuvième siècle, le rôle du
mari
. Non pas du tout le mari de Molière et de Gavarni
fatalités du dix-neuvième siècle, le rôle du mari. Non pas du tout le
mari
de Molière et de Gavarni, vous savez; le mari qui
ari. Non pas du tout le mari de Molière et de Gavarni, vous savez; le
mari
qui faisait toujours rire, non, l’autre mari, le
Gavarni, vous savez; le mari qui faisait toujours rire, non, l’autre
mari
, le nôtre, celui qui s’est marié dans l’intérêt d
e mari, le nôtre, celui qui s’est marié dans l’intérêt du divorce, le
mari
de la Thèse, enfin, un charmant garçon et si bien
ent nos mœurs modernes. C’était tout uniment un pendant à l’École des
Maris
: et même, sous peiné de refaire ce dernier chef-
ction de l’École des Femmes dans le mariage. Autant de gagné pour les
maris
, car Molière les sacrifiait aussi, — tout le mond
Coquette, ou les Amants brouillés, Comédie en vers, en cinq actes. Le
mari
d’Ismene s’est embarqué pour ses affaires ; il es
rcs. Sa femme, très coquette, loin de soupirer après le retour de son
mari
, le fait passer pour mort, & prend le deuil d
sser pour mort, & prend le deuil d’avance. Crémente, vieux ami du
mari
d’Ismene, est plus humain qu’elle ; il fait parti
rette sa suivante, qui se charge de faire soutenir à Champagne que le
mari
d’Ismene est mort. Champagne refuse de dire une c
apprenant que le vieil esclave ramené de Malthe par Champagne est le
mari
d’Ismene, pere d’Isabelle, & qu’il la marie a
re de lui des conseils sur la conduite qu’elle doit observer avec son
mari
. Damon lui promet de s’échapper du bal, lui indiq
ville habillée en homme, obtient la charge de Prévôt, & juge son
mari
. La méprise de Bernadille, qui ne reconnoît pas s
e, en déshabillé, devant une jatte de crême qu’elle distribuoit à son
mari
& à ses enfants, une épingle, trop foible pou
résidente ? Elle s’en apperçut, crut qu’on rioit de l’aventure de son
mari
& de sa femme-de-chambre, & elle s’approc
çois que Madame dut avoir un moment d’embarras. — Point du tout ; mon
mari
étoit plus embarrassé que moi. Il fut si honteux
Sganarelle, mais en Ariste… Je pense que vous connaissez l’École des
Maris
? — On me l’a fait lire. — On assure que Molière
is, et qui se flatte de les savoir toutes : écoutez-le dauber sur les
maris
; il ne tarit pas, il en fait gorge chaude ; oui,
fait gorge chaude ; oui, mais repart le compère à qui cet ennemi des
maris
vient de confier son prochain mariage, Qui rit d
— Voyons cela ; donnez-moi la comédie ; les femmes sont faciles, les
maris
bénins ; vous avez fait des cocus, hé ? Contez-mo
et de l’humilité Et du profond respect où la femme doit être Pour son
mari
, son chef, son seigneur et son maître ! Et la pa
qu’il assure, de compensations merveilleuses et enviables à bien des
maris
. L’on pense comme Arnolphe l’écoute. Cela ne fait
que cela l’arrêtât dans sa carrière. — Il est vrai que c’était de son
mari
, à ce que dit l’histoire. La Critique porta au co
une pièce de Mme de Villedieu, — une aventurière fameuse par ses deux
maris
bigames et par ses duels, et qui avait été, en un
est celle que préconise le sage et excellent Ariste dans l’École des
Maris
, c’est-à-dire qu’elle est le contre-pied de l’aut
x petites filles du Parc aux Cerfs ; mais un catéchisme à l’usage des
maris
, où le Tout-Puissant, avec sa grande barbe, est c
1’effronté railleur, qui poursuivait de ses lardons tant d’excellents
maris
, n’en pouvant mais de leur destinée, il a été lui
dans l’École des Femmes, est la même déjà présentée dans l’École des
Maris
. Il n’a fait que l’élargir, et d’une simple quest
iette : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un
mari
, des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là,
ement parade. Elle a des clartés de tout : sur toutes choses donc son
mari
pourra faire appel à ce tact délicat qu’elle poss
e, bien qu’excellente, eut le malheur de lui être donnée par un futur
mari
, et non par une mère, comme le veut la nature des
spéré, s’était fait chevalier de Malte. Mais il apprit bientôt que le
mari
de Diane ne fêtait et ne pouvait l’être que de no
a belle-sœur. Il se piqua de la venger des privations que son premier
mari
lui avait fait éprouver ; mais de grands chiens a
ontre la maison d’Autriche pour ravoir la princesse de Condé, que son
mari
avait conduite à Bruxelles, dans la vue de la sou
lle d’un valet fripon à qui l’on donne un diamant pour déposer que le
mari
de la Mère coquette est mort aux Indes, quoiqu’il
ge; l’intrigue en est bien conçue, le principal caractère, celui d’un
mari
jaloux qui ne veut pas le paraître, est comique,
honnête homme qui l’aime et qui en est aimé. Dorante (c’est le nom du
mari
) s’oppose à cette union par des vues d’intérêt, e
dans tout son jour la sensibilité de son cœur, sa tendresse pour son
mari
dont elle n’a pu soutenir l’affliction, et la pur
ologne une dame provençale, qu’il appelle Elvire, et dont il nomme le
mari
Deprade. Il conçut pour elle une passion très-viv
ait sur le point de revenir en France, il s’embarqua avec elle et son
mari
à Civita-Vecchia, sur une frégate anglaise qui fa
ndu assez mal à sa satire contre les femmes par une satire contre les
maris
. Il avait même fait une autre pièce, qui a pour t
emblance. Mais il n’en est pas moins vrai que le Galant Jardinier, le
Mari
retrouvé, les Trois Cousines, et les Bourgeoises
on Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. L’École des
maris
, Comédie en vers et en trois actes, représenté
réparés, puisqu’elles se succédèrent en si peu de temps. L’École des
maris
affermit pour jamais la réputation de Molière. C’
pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que l’École des
maris
était une copie des Adelphes de Térence : si cela
ièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de l’École des
maris
. Il y a dans les Adelphes deux vieillards de diff
fférente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans l’École des
maris
deux tuteurs, dont l’un est sévère, et l’autre in
y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’École des
maris
est fine, intéressante et comique. Une des femmes
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de l’École des
maris
est le meilleur de toutes les pièces de Molière.
n attira tant. Elle passe pour être inférieure en tout à l’École des
maris
, et surtout dans le dénouement, qui est aussi pos
stiche dans l’École des femmes, qu’il est bien amené dans l’École des
maris
. On se révolta généralement contre quelques expre
ne sont jouées tout au plus que quinze fois. George Dandin, ou Le
Mari
confondu, Comédie en prose, et en trois actes,
, peut-être parce que ce dernier titre est plus plaisant que celui du
Mari
confondu. George Dandin réussit pleinement. Mais
où elle est exposée à des monstres qui doivent la dévorer. Arlequin,
mari
d’Argentine suivante de Flaminia, se rend à Taren
sembleront à Flaminia : il promet à Argentine de lui faire revoir son
mari
: il les fait tous monter sur un rocher, auquel i
la cruauté de les montrer à Argentine lorsqu’elle demande à voir son
mari
: elle se désole. Arlequin se releve pour la cons
ivée. Stukéli tâche d’alarmer Madame Béverley sur la fidélité de son
mari
: elle rejette les soupçons qu’on veut lui donner
n mariage : elle l’a dédaigné : il veut, pour s’en venger, ruiner son
mari
, le perdre dans l’esprit de sa femme, & la sé
u lendemain. Madame Béverley accourt avec son fils pour embrasser son
mari
& lui peindre le plaisir que lui cause son re
passer la nuit sur une pierre. Madame Béverley entend la voix de son
mari
: elle sort avec une lanterne, le voit, le consol
l a dits à Madame Béverley, & des fripponneries qu’il a faites au
mari
. Stukéli propose à Bates d’assassiner Leuson. Bat
défauts contraires. Je les prendrai toutes les deux dans l’Ecole des
Maris
. ACTE I. Scene VI. VALERE, ERGASTE. Valere vie
ne femme qu’on garde est gagnée à demi, Et que les noirs chagrins des
maris
ou des peres Ont toujours du galant avancé les af
ent fort souvent que leur plus grande joie Etoit de rencontrer de ces
maris
fâcheux, Qui jamais sans gronder ne reviennent ch
suite, De leurs femmes en tout contrôlent la conduite, Et, du nom de
mari
fiérement se parants, Leur rompent en visiere aux
nts vrais et naturels qui animent Isabelle et Valère dans l’École des
Maris
, et qui, dans l’École des Femmes, produisent le d
âge que pour leurs travers ; et l’exemple d’Ariste, dans l’École des
Maris
, montre qu’à tout âge une âme douce et noble est
des belles. » On peut reconnaître Molière dans Ariste de l’École des
Maris
. Dans le Misanthrope, les grandes scènes des acte
Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’École des Femmes, l’École des
Maris
, etc. 458. Les deux Écoles, Psyché. 459. Les
II, sc. V, VI ; act. IV, sc. VIII ; act. V, sc. III, VI ; l’École des
Maris
, act. II, sc. XIV ; les Fâcheux, act. I, sc. VIII
age forcé, sc. IV, XII. 495. La Jalousie du Barbouillé, sc. XI ; le
Mari
confondu, sc. V, VIII, XI, XII. — Voir, pour les
ec Molière qu’elle voyait continuellement,dit Grimarest, l’appela son
mari
dès qu’elle sut parler, et, à mesure qu’elle croi
ps : en juin, quatre mois après Don Garcie, il représente l’École des
Maris
. Il se décida enfin à faire paraître la petite Ar
même avait tiré son théâtre, tout en s’aidant des grecs. L’École des
Maris
est la première pièce imprimée du consentement de
ille de sa disgrâce, au mois d’août 1661, deux mois après l’École des
Maris
. Ici les ridicules arrivent en foule : c’est un
re; Oui, je souffrirai tout. VIII. Huit mois après l’École des
Maris
, nous arrivons enfin au temps de son mariage... O
vie, et nous ne retrouverons plus jamais ce beau calme de l’École des
Maris
. Établi sur le premier théâtre de France, honoré
e dans la voie funeste par son innocence même, les inquiétudes de son
mari
lui parurent des visions, et ses conseils des sév
tenir dans le devoir. Voilà ce qu’il avait enseigné dans l’École des
Maris
; malgré sa disgrâce, il y revint avec plus d’éner
cette situation d’esprit, il écrivit le rôle d’Arnolphe. L’École des
Maris
avait été l’œuvre d’un homme heureux, content tou
point donné d’exemples encore. Il n’avait cessé, jusqu’à l’École des
Maris
, d’étudier assidûment les anciens ; mais tout ann
. Spirituelle et coquette Célimène, peu soucieuse des chagrins de son
mari
, mais occupée seulement du désir de montrer aux y
honnêteté adorable. » Malheureusement Mlle Debrie avait chez elle un
mari
, grand bretteur, que Molière n’aimait guère, auss
au public : En sage philosophe on m’a vu vingt années Contempler des
maris
les tristes destinées, Et m’instruire avec soin d
i, par exemple, le Misanthrope ressemble-t-il à Tartuffe, l’École des
Maris
à Amphitryon, l’École des Femmes aux Femmes Savan
génie plus divers. Il se chargea, dans Amphitryon, du rôle de Sosie,
mari
de Cléanthis, dont l’humeur le fait enrager... Il
maginaire au temps de Don Garcie, devenait, au temps d’Amphitryon, le
Mari
confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvr
mphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvre
mari
. La pièce commence par des valets de fête qui obl
t y mettre jusqu’à sa maladie. Ne pourrait-on pas aussi supposer que,
mari
déjà vieilli d’une femme jeune, coquette et dépen
une femme devait-elle avoir, pour la conduire, autre docteur que son
mari
? Qu’est-ce donc que ce Monsieur Trissotin, toujo
éjart, et pour parrain le comte Esprit de Modène, amant (et peut-être
mari
en secret) de Madeleine. Madeleine Béjart, un moi
sie. L’Odéon a donné, en soirée populaire à prix réduits, L’École des
maris
(MM. François, Amaury, Bremont, Cressonnois ; Mll
voir des vêtements très modestes, comme le lui conseilla, dit-on, son
mari
. Tout donne à penser que cette anecdote est fauss
Molière, déclare à sa suivante que les infidélités qu’elle fait à son
mari
sont, et seront toujours, purement platoniques. E
toujours, purement platoniques. Elle va même jusqu’à dire que, si son
mari
était un peu plus présentable, elle n’aurait jama
transporter à l’endroit où l’on avait presque furtivement enterré son
mari
une large tombe de pierre, et durant un hiver for
joué au simple, et produit 600 livres (au Palais-Royal). L’École des
maris
est jouée au simple, et produit 410 livres. De mê
deux fois seulement dans toute la comédie : ELMIRE. On tient que mon
mari
veut dégager sa foi Et vous donner sa fille. Est-
tre illustre poète, en changeant fort souvent le tuteur où le père en
mari
, et la jeune première ou l’ingénue en femme. Jusq
ier siècle, on ne voyait guère sur la scène anglaise comique, que des
maris
trompés et des femmes assez dévergondées. C’était
e femme adultère que dans George Dandin, et une épouse qui trompe son
mari
involontairement dans Amphitryon ; mais depuis lo
t de L’École des femmes, et a emprunté quelques scènes de L’École des
maris
. Il a aussi imité la troisième scène du second ac
scènes prises de Sganarelle, de L’École des femmes et de L’École des
maris
, qu’il a intitulée Les Damoiselles (sic) à la mod
, en partie, une imitation des Précieuses ridicules et de L’École des
maris
, avec deux caractères pris des Femmes savantes, e
a pris la neuvième scène de Sganarelle, quatre scènes de L’École des
maris
, une plaisanterie de L’École des femmes, et une a
ux, sous mêmes soins nourris, « Ces deux frères que peint L’École des
maris
. » La comtesse d’Escarbagnas, vantant toutes les
uphin prépare la naissance ? Ainsi s’exprime Valère dans L’École des
maris
, quand il s’efforce d’amadouer Sganarelle, qui se
e Versailles ; la rentrée eut lieu le dimanche 25 mai par L’École des
maris
et la farce de La Casaque. Recette : 147 livres,
ns compagnons de Molière, Du Parc, le Gros-René du Dépit amoureux, le
mari
de la belle Antigone et de la fière Alcine. Nouve
vième et dixième scènes du quatrième acte de Dom Garcie. L’École des
maris
. — Nous avons déjà mentionné les différents empru
du second acte et les dernières scènes du dernier acte de L’École des
maris
. En outre, pour donner bonne mesure, il a fait en
deron, la seconde et la cinquième scène du second acte de L’École des
maris
. Dans sa comédie fort licencieuse The Country Wif
inspiré surtout de L’École des femmes, mais il a imité de L’École des
maris
la lettre d’Isabelle à Valère, et la seconde scèn
cinquième, huitième et neuvième scènes du second acte de L’École des
maris
. Sir Charles Sedley, un des plus brillants courti
de la première et de la seconde scène du premier acte de L’École des
maris
. Dans ma notice sur L’Étourdi, j’ai aussi parlé d
ent la première et la quatorzième scène du second acte de L’École des
maris
. Les Fâcheux. — Thomas Shadwell, que j’ai déjà c
s, ainsi que plusieurs autres. Dans la pièce anglaise, c’est aussi le
mari
Pinchwife (Arnolphe) qui dicte la lettre à Horner
ngea la femme mariée en demoiselle, prit le dénouement de L’École des
maris
, en ôta toutes les obscénités et quelque peu de s
itants du pays lui apportaient des têtes de femmes à façonner, chaque
mari
trouvant que le cerveau de sa ménagère appelait q
vraie, si les femmes eussent été libres d’apporter les têtes de leurs
maris
). Tout cela était gai, bon enfant, ce que j’appel
aient alors au Marais ; — à la première représentation de L’École des
maris
, Armande Béjart, qui ne monta sur le théâtre que
. Grand succès des Précieuses. — 1660. Sganarelle ; intervention d’un
mari
trompé. Observation sur le second titre de cette
Petit-Bourbon. — 1661. Insuccès de Dom Garcie de Navarre. L’École des
maris
. Les Fâcheux, joués chez le surintendant Fouquet.
nu plus célèbre encore par la beauté de la femme que par le talent du
mari
, Béjart aîné, Madeleine Béjart, et, ajoute-t-on,
e fait le héros d’une aventure amoureuse dans laquelle il imposa à un
mari
le rôle auquel plus tard il devait être condamné
dit, ajoute-t-il, qu’il avait été empoisonné, dans un potage, par un
mari
dont il aimait la femme, à Perpignan : cela n’éta
olière, qui aimait beaucoup mademoiselle De Brie, aimait fort peu son
mari
: c’était assez logique ; et que De Brie était un
er tendrement son amant sans jouissance, et à jouir solidement de son
mari
avec aversion. » Voilà les extravagances, voilà
côté d’une maîtresse de Henri IV, et qui enfin, ayant perdu ce second
mari
, le 20 avril 1660, quarante jours après la visite
que la moralité de la pièce ne soit renfermée dans ces deux vers aux
maris
trompés : Quel mal cela fait-il ? La jambe en de
de lui faire entendre qu’il n’y avait rien de commun entre lui et un
mari
dont les affronts n’étaient qu’imaginaires ; et,
ière, toutefois, ne s’en contenta pas, et le privilège de L’École des
maris
nous apprend qu’il intenta une action contre le l
r certaine épigramme des Précieuses : beaux esprits, femmes savantes,
maris
trompés, acteurs en vogue, tous conspiraient cont
uin que Molière se vengea de ses ennemis par le succès de L’École des
maris
43. Cette pièce, qui, malgré les efforts des envi
« M. le marquis de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’École des
maris
devant les filles de la Reine, entre lesquelles é
nt nous avons rapporté la naissance à la date de 1645, dessiné par un
mari
toujours amant46. Confiée de bonne heure aux soin
bout De ce qu’un grand dieu n’a su faire. On pouvait prendre pour le
mari
les conseils que Chapelle semble ne donner qu’au
ruire à sa naissance. L’aveuglement de l’amour lui laissa croire que,
mari
de quarante ans, sérieux, passionné et jaloux, il
ait été entendue comme témoin, on osa la traiter d’« orpheline de son
mari
», de « veuve de son père ». Les nobles cœurs cro
bravoure », ait eu ainsi au moins deux points de ressemblance avec le
mari
de Dorimène. Cette petite pièce contient deux scè
Prévost. Prévost et sa femme étaient deux serviteurs de la troupe. Le
mari
était utilisé parfois comme assistant et était à
grins à l’auteur, La Princesse d’Élide en attira de non moins vifs au
mari
. Mademoiselle Molière, qui, jusque-là chargée seu
oitement son inclination pour le comte de Guiche, inclination que son
mari
ignorait ; protesta qu’il n’y avait jamais eu ent
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le
mari
voulut passer le premier, mais comme le trou n’ét
urvenue entre sa femme et celle d’un médecin, querelle à laquelle les
maris
crurent devoir prendre part. Ce n’est point à un
du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que feu son père et son
mari
! Tous trois sont morts par assassin, Ravaillac,
le 4 août, mademoiselle Molière donna le jour à un second enfant. Son
mari
avait lieu d’espérer que cette circonstance, et l
qu’un piège tendu à sa reconnaissance. Étrangère aux plaisirs de son
mari
, insensible aux contrariétés et aux peines sans n
t enfin ; mais, revenue à elle, la perfide dédaigna le pardon que son
mari
, effrayé de la voir dans cet état, s’empressait d
uel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au théâtre. Le pauvre
mari
, qui n’eut d’autre tort que d’aimer une coquette,
t d’un mauvais œil tous ceux qui semblaient reconnaissants envers son
mari
des bienfaits qu’ils en recevaient, se laissa all
dès le principe sans l’appui de Louis XIV, qui n’était pas encore le
mari
de madame de Maintenon. ORDONNANCE de Monseigneu
ette : elle commanda donc un habit magnifique sans en rien dire à son
mari
, et, le jour de la représentation, elle se mit de
actère altier et dominant, et la crainte de trouver un maître dans un
mari
l’avait jusque-là détournée de former une union.
oyal. Celle-ci créa plusieurs rôles avec un véritable talent ; et son
mari
, dont on avait désespéré absolument jusque-là, re
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon
mari
? — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je l
t, fait passer son âme dans un corps entièrement semblable à celui du
mari
fugitif, et se présente sous cette forme à la dam
s de la belle, féconde son sein74 et reste le maître de la maison. Le
mari
, repentant et toujours amoureux de sa femme, revi
nces. Nous nous bornerons donc à dire que le tribunal, connaissant le
mari
de la belle en litige pour le plus robuste de tou
travers d’un nuage, en devenait amoureux et revêtait la forme de son
mari
. Mais il profitait beaucoup plus de son déguiseme
en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des
maris
sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteur
mner le manant que le honteux calcul de ses parents lui a imposé pour
mari
. À Dieu ne plaise qu’émule de nos saints modernes
nous guérir de la folle manie des alliances superbes il a exposé les
maris
à ce même malheur dont ces unions finissent par l
. Molière chercha le moyen de parer ce coup, et le trouva bientôt. Ce
mari
trompé était un des habitués de son théâtre. Il s
, lui lire une comédie et la soumettre à son jugement. Le confrère du
mari
d’Angélique s’empressa de lui indiquer le lendema
antes, contre les pédants, et, dans L’École des femmes et L’École des
maris
, contre les infortunes conjugales, toujours est-i
e Georges Dandins. Les pédantesques prétentions, les mésaventures des
maris
ne sont que des mécomptes, des malheurs particuli
rs tout le monde n’est pas auteur ; on trouve, en cherchant bien, des
maris
heureux, et, au reste, il est bon nombre de célib
mme son fils. « Tant que mademoiselle Molière avait demeuré avec son
mari
, dit l’auteur de La Fameuse Comédienne, elle avai
dans le même cas. Mademoiselle Molière, au moment de la mort de son
mari
, garda un maintien qui, s’il n’était pas celui d’
du Roi, et se plaindre de l’injure qu’on faisait à la mémoire de son
mari
. Mais, emportée par une sincérité irréfléchie, el
éfléchie, elle indisposa un peu Louis XIV, en lui disant que « si son
mari
était criminel, ses crimes avaient été autorisés
ne diminuait en rien l’estime que Louis XIV avait pour la mémoire du
mari
, il ordonna secrètement à Harlay de Champvallon d
bert du Dépit amoureux, Sganarelle du Cocu imaginaire, de L’École des
maris
, du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de L’Amou
e-même, mais qu’elle devait plus particulièrement à la mémoire de son
mari
. Nous l’avons vue, il est vrai, solliciter viveme
s ceux qu’une épouse rend avec le plus de plaisir à la mémoire de son
mari
. Elle osa remonter sur la scène peu de jours aprè
bois dans ledit cimetière, lequel bois fut brûlé sur la tombe de son
mari
pour chauffer tous les pauvres du quartier : la g
; Elle a l’air tout charmant et l’esprit plein de feu. Elle avait un
mari
d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de
ment de son mérite. Elle termina sa carrière le 30 novembre 1700. Son
mari
ne mourut que vingt-huit ans plus tard. Il avait
cet essai apprit au téméraire que son père avait bien pu succéder au
mari
, mais qu’il ne lui appartenait pas, à lui, de ref
iter Argenteuil, où madame de Montalant mourut le 23 mai 1723, et son
mari
le 4 juin 1738, sans avoir eu d’enfants de leur m
à dire (p. clxxxv) que la fille de Mignard était déjà en puissance de
mari
quand elle fut marraine du troisième enfant de Mo
ertissement une pièce de théâtre en trois actes intitulée L’École des
maris
, qu’il désirerait faire imprimer, mais parce qu’i
dont nous avons donné un extrait au bas de la page 57, et L’École des
maris
, achevée d’imprimer le 20 août, parut, dédiée à M
lais-Royal, Sadite Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son
mari
de se rendre incessamment à la suite de sa cour p
mportance toute nouvelle. Beltrame fait les personnages de père ou de
mari
: c’est un père un peu brusque et tenant serrés l
és les cordons de sa bourse, mais indulgent et raisonnable ; c’est un
mari
débonnaire, feignant de croire aux bourdes qu’on
de Carlo Goldoni. La Mascherata (la Partie de masques) nous le montre
mari
de la coquette Lucrezia et marchand ruiné par les
une situation, de l’aisance, la liberté ; qu’elle aurait un sot pour
mari
et qu’elle le traiterait comme tel. Parlez donc d
laminte, nous la voyons pédantesque avec ses gens, insolente avec son
mari
, cruelle avec sa fille ; d’un autre côté et dans
n plaisir extrême, non seulement L’École des femmes, mais L’École des
maris
, qui sont deux fois la même pièce, ou même une se
pécher, Que montrer tant de soins de nous en empêcher ; Et si, par un
mari
, je me voyais contrainte, J’aurais fort grande pe
u, et qu’il en est cinq ou six comme celles-là, soit dans L’École des
maris
, soit dans L’École des femmes, qui exposent notre
r lui-même avec une énergie progressive, ces deux pièces, L’École des
maris
et L’École des femmes, qui sont la suite l’une de
r Sauval : « Gros-Guillaume habillé en femme tâchait d’attendrir son
mari
Turlupin qui, armé d’un sabre de bois, voulait à
et des redoublements de menaces. « — Vous êtes une masque, disait le
mari
; je n’ai point de comptes à vous rendre. Il faut
tour à tour en différentes conditions, tantôt valet ou paysan, tantôt
mari
, père ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport,
paraître encore Sganarelle dans cinq comédies, à savoir : L’École des
maris
, Le Mariage forcé, Le Festin de Pierre, L’Amour m
it la dernière expérience de cette sorte qu’il dût faire. L’École des
maris
fut représentée le 24 juin 1661 : elle marque une
Je le recouvre, ma vie ! — Je le retrouve, ô mon trésor ! — Femme ! —
Mari
! — Laissons ces ténèbres. — Mène-moi où il le pl
es de Tartuffe, elle ne songerait jamais à demander le secours de son
mari
; elle pense avec raison qu’une épouse fidèle et
simplicité, sa franchise, et ne s’exposerait pas aux reproches de son
mari
. Soyons de bonne foi : un homme qui voit sa femme
nservatoire, la doctrine consacrée. Ceux qui comprennent autrement le
mari
de Philaminte sont bafoués comme des esprits étro
puis la mort de Duparai, je n’ai vu personne comprendre simplement le
mari
de Philaminte et le rendre tel que Molière l’a co
’expose aux reprochés les plus amers. Il faut pourtant parler : ou le
mari
de Philaminte ne signifie rien, ou il signifie qu
nt pas rendus assez simplement. MM. Samson et Régnier, à l’exemple du
mari
de Philaminte, se trouvent tellement ridicules, q
e bâtait d’utiliser son génie au profit de ses plaisirs. L’École des
maris
fut, tout d’abord, la revanche éclatante de Don G
, cette fois, s’amusa d’un bout à l’autre de la comédie. L’École des
maris
est une de ces œuvres aimables où sont débattus l
lait prendre, et le premier venu s’arrogeait ce droit-là. L’École des
maris
, dédiée au duc d’Orléans, est la première de ses
plaire. Et d’ailleurs, il s’était moqué le premier du mariage et des
maris
, il va s’en moquer toute sa vie. Enfin, dans cet
rentré, armé de toutes pièces, dans les démonstrations de L’École des
maris
. C’est dans L’École des femmes que nous apparaît,
t ? Il paraît qu’Armande Béjart a jeté au feu tous les papiers de son
mari
, ce qui représente un grand malheur ! Au demeuran
er une infidèle. À commencer par Molière, chacun riait volontiers des
maris
trompés. Le comte de Bussy-Rabutin, en avait fait
ment n’a pas été composé pour faire plaisir au Comedien Guerin second
mari
de la Moliere, ne laisse pas de contenir des trai
de-chambre de la De-Brie ; celle-ci étoit aussi de la Troupe avec son
mari
, & quelques autres. Moliere en formant sa Tro
ccoutumée avec Moliere, qu’elle voyoit continuellement, l’appella son
mari
, dès qu’elle sut parler ; & à mesure qu’elle
ieux le goût du temps : il s’y accommoda entierement dans l’Ecole des
Maris
, qu’il donna le 24. de Juin 1661. Cette Piece, qu
on inutile ; & Moliere le trouva propre à accompagner L’Ecole des
Maris
. Comme les Pieces en trois Actes sont des licence
Il n’eut pas le bonheur de parvenir à cette Indifference si utile aux
maris
disgraciez. L’Historien de sa femme dit que l’on
d’élite. On l’a crue fille de Moliere, quoi qu’il ait été depuis son
mari
; cependant on n’en sait pas bien la verité. Ce m
étoufée ; les manieres d’agir qui étoient plutôt d’un amant que d’un
mari
; & que pour recompense de tant de bontez, el
. Outragée de ses reproches elle pleura, s’évanouit & obligea son
mari
qui avoit un grand foible pour elle à se repentir
ent inutiles elle conçut dès ce moment une aversion terrible pour son
mari
, & lorsqu’il se vouloit servir des Privileges
e payer sa place. Un traitement si offensant causa de la rumeur : les
maris
prirent parti trop vivement : de sorte que Molier
l’engagerent donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son
mari
étoit mort alors. Cette femme fut ravie de trouve
mettre en peine de répondre à l’amitié qu’elle vouloit exiger de son
mari
, elle ne pouvoit souffrir qu’il eût de la bonté p
une femme, pour qui il devoit avoir des égards. Il se voyoit aimé du
mari
, necessaire même à ses spectacles, caressé de tou
p; sa femme, qui avoient fait un trou dans le mur du Palais Royal. Le
mari
voulut passer le premier ; mais parce que le trou
Si Mr. Grimarest tâche de justifier cette femme par la bouche même du
mari
, comme on vient de voir, l’Historien de la Molier
; tranchant le mot, il assure que la Raison la faisoit regarder à son
mari
comme une personne que sa conduite rendoit indign
ans se servir des privileges que donne le mariage. En effet un pauvre
mari
qui aime & n’est point aimé, doit passer de f
ment ; elle se fit faire un habit magnifique, sans en rien dire à son
mari
, & du temps à l’avance elle étoit occupée du
oi, pour se plaindre de l’injure que l’on faisoit à la Memoire de son
Mari
, en lui refusant la sepulture. Mais le Roi la ren
en le priant avec des termes si touchans de donner des prieres à son
mari
, qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
ui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des Ouvrages de son
mari
, les donna tous quelque temps après sa mort au Si
es Ouvrages que la Moliere : Elle vendit toute la Bibliotheque de son
mari
, où apparemment se trouverent les manuscrits qui
fiantes ressources dans la lutte qu’elles soutiennent contre parents,
maris
, futurs imposés, amants déçus, etc. ; créatures p
pier au pauvre George Dandin sa folie ; cette Isabelle de L’École des
maris
, moins scélérate, mais engagée d’elle-même en si
gêne pas de témoigner le plus profond, le plus parfait mépris au sot
mari
qu’elle éclaire à tout risque et qu’elle venge !
nnu par son nom. Un an après, il est vrai, il peut dédier L’École des
maris
au duc d’Orléans, et Les Fâcheux au roi lui-même.
mais sans cesse présente ; le chagrin et la honte d’une situation de
mari
que nos bons aïeux désignaient par un mot impossi
; rien de plus simple : une jeune fille laisse tomber un portrait, un
mari
jaloux le ramasse, toute la pièce tourne là-dessu
la pièce tourne là-dessus, la voilà tout entière. Prenez L’École des
maris
: le stratagème par lequel l’œuvre se dénoue est
est si dissimulée, elle écrase si terriblement de sa supériorité son
mari
qui est sous la table, elle cause avec tant d’imp
as du tout la peinture de l’honneur et des délices de la situation de
mari
trompé, telle qu’elle est exposée dans L’École de
et, de cet Arnolphe, il fait le type éternel de l’amour ridicule, du
mari
systématique, et, pour tout dire, de l’amant quad
tre les importants de province, contre les tuteurs jaloux, contre les
maris
despotes, les femmes dominatrices et les filles a
ne scène de laquelle Arnolphe, pour devenir complet, lui qui est déjà
mari
systématique, devient docteur et pédant de morale
l’y jette complet avec tous les travers qu’il doit avoir. Eh bien, le
mari
systématique qu’il a voulu peindre, le mari égoïs
l doit avoir. Eh bien, le mari systématique qu’il a voulu peindre, le
mari
égoïste et fantasque, pour qu’il soit complet, il
fasse de la religion l’usage bas et vil qu’en fait Arnolphe. Pour les
maris
de cette sorte, qu’est-ce que la religion ? Elle
s regarder. Il avait vu jusqu’à présent des fâcheux, des marquis, des
maris
trompés, mais il n’avait pas encore vu de près ce
applaudit moins vivement Tartuffe qu’on n’aurait applaudi L’École des
maris
ou Sganarelle. Personne ne vit au-delà, excepté l
plus graves, — il n’y eût qu’un personnage qui comptât : le père, le
mari
. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du père,
le père, le mari. Eh bien, Molière s’est avisé qu’à côté du père, du
mari
, il y avait peut-être aussi une femme et des enfa
et sur lesquels nous ayons des documents, que voit-on ? — Cicéron, —
mari
de Terentia, laquelle mène comme elle l’entend la
, laquelle mène comme elle l’entend la maison de Cicéron ; Antoine, —
mari
de Fulvie, qui portait des bottes, qui voulut pas
it des bottes, qui voulut passer des revues et en passa ; Metellus, —
mari
de Claudia, qui, à chaque nouvelle saison, donnai
aque nouvelle saison, donnait à Rome un nouveau scandale, bravant son
mari
, tout consul et presque dictateur qu’il était ; C
’autorité alors régnant. — Je crois que c’est parce qu’il y avait des
maris
comme le duc de Mazarin, qui obtenait du roi la p
, soutenait un siège en règle contre la maréchaussée conduite par son
mari
. Aujourd’hui, l’autorité plus douce a rendu les s
plus explicite que lorsqu’il s’agit des rapports entre la femme et le
mari
: c’est l’amour fraternel. Vous le connaissez tou
evienne, à lui ; et, comme elle refuse, et lui répond qu’elle veut un
mari
avant un couvent, il n’y comprend rien ; il crie
que la science n’est dans Philaminte qu’une manière de persécuter son
mari
. La preuve que Molière n’accepte pas les opinions
lques-unes, puisque, aussi bien, j’en ferai à tout le monde. Eh bien,
maris
de trente-cinq ans, s’il y en a qui m’écoutent, s
mant d’une femme qui par orgueil de rang eût rougi de l’accepter pour
mari
! ——— L’âme humaine est doublement bornée et parc
Acte I, sc. i. 45. Ibid. 46. Acte III, sc. ii. 47. L’École des
maris
, Acte I, sc. i. 48. L’Angélique du Malade imagin
elle avait voulu se la procurer par des publications littéraires. Son
mari
, qui était dévoré de la même passion, mais qui la
force nécessaire pour les faire prévaloir, il est le type de ces bons
maris
, qui ont laissé prendre à leurs femmes un empire
les mères devraient vouloir pour gendres, ainsi que leurs filles pour
maris
. On parle de contraste : en est-il un plus vrai,
ieuse, comme il convient à une femme qui règne despotiquement sur son
mari
et toute sa famille : elle fait des règlements, d
qu’une servante qui fait son devoir ne doit pas être renvoyée ; qu’un
mari
qui n’est pas le tyran de sa femme, ne doit pas ê
’esprit, comme par générosité de cœur, elle est du parti de ce pauvre
mari
, qui a toujours raison et à qui l’on donne toujou
être, Trissotin premier du nom. Quant aux Chrysales, c’est-à-dire aux
maris
débonnaires que leurs femmes mènent par le nez, o
même conduite : l’une a une tendresse de mère pour les enfants de son
mari
; l’autre n’est qu’une marâtre pour les enfants d
nnefoi, son complice, dans le projet de dépouiller les enfants de son
mari
. Les notaires figurent souvent sur la scène ; ils
es comédiens qu’il regardait comme ses enfants. Il était, de plus, le
mari
très amoureux d’une femme fort coquette, dont il
de sensibilité dont se couvrait une femme désireuse de la mort de son
mari
, et éclater la tendre affection d’une fille que s
le. premier des Crispins, dont Molière enviait le naturel, ni de son
mari
Paul, excellent comédien, cela me semble inadmiss
Croisy était, il est vrai, retirée du théâtre depuis 1694 ; mais son
mari
, Paul Poisson, appartenait encore à la Comédie-Fr
mort de l’auteur144. Le sujet est tiré de l’espagnol145. L’École des
Maris
. Dans cette pièce de caractère et d’intrigue, Mol
n de la Troupe du Roy, d’où elle sortit en 1694. Après la mort de son
mari
, elle entra dans la troupe de la rue Mazarine lor
el de Bourgogne, parce qu’on ne vouloit donner qu’une demi-part à son
mari
, qui avoitun talent singulier pour jouer tous les
ille de Montfleury, et sœur de la Dlle Ennebault. Elle entra avec son
mari
dans la troupe de la rue Mazarine, lors de son ét
la troupe du Marais. Dorimont191, comédien de Mademoiselle et poète,
mari
de Marote Ozillon. Ses pièces de théâtre sont :
médiocre actrice, mais fort considérée de la troupe par rapport à son
mari
. Elle avoit quitté la Comédie lors de la jonction
aprêté, d’un acte, en vers, 1669 ; Les Aparences trompeuses, ou les
Maris
fideles 230, de trois actes, en vers, 1672. Elle
corrigerait l’Avare et le Cocu, et rejetterait seulement l’Ecole des
maris
, l’Ecole des femmes et George Dandin. 51. Molièr
, devenue veuve avant 1670, fut plus connue sous le nom de son second
mari
, Auzillon. 192. Et. 193. Cette pièce est de Cha
lle, qui s’appliquait à envenimer la plaie, en dénigrant celle que le
mari
irrité, mais toujours épris, se. sentait malgré l
devant le lieutenant civil Antoine Ferrand. Elle lui déclare que son
mari
lui a laissé cinq enfants tous encore mineurs : J
euvent être tenus pour nuls ; de plus, les créanciers de votre défunt
mari
, s’ils éventent la supercherie (et les gens qui p
contrat : Armande, sur le point d’accoucher, n’y put accompagner son
mari
. Je l’ai dit en commençant, je n’espère pas conva
ément on se bornait, pour la désigner, à faire précéder le nom de son
mari
de l’article la. On disait sans aucune intention
de femmes confessaient avoir attenté par le poison aux jours de leurs
maris
. La police prêtait donc une oreille très attentiv
rtaine, que son père n’est que trop certain, qu’elle est fille de son
mari
, femme de son père. » Que ce fût là une infâme ca
qu’Armande était la maîtresse de l’abbé de Richelieu au moment où son
mari
fit jouer la Princesse d’Elide, pièce dans laquel
lles attaquaient l’honneur ; surtout il se gardait bien de noircir le
mari
afin de mieux blanchir la femme. Tout en tenant l
à le redire, si c’est une femme qui l’a inspiré, c’est un homme, son
mari
ou son amant, qui a dû le rédiger ; le style, la
entretenue à diverses fois par des gens de qualité et séparée de son
mari
. »Ces derniers mots nous donnent la date approxim
en dire autant du mot entretenue. Armande, commune en biens avec son
mari
, jouissait d’une trop grande aisance pour jouer l
elle put dire qu’elle trouvait une excuse dans les agissements de son
mari
. Toujours irritable, toujours nerveux, toujours é
l’épouse légitime. Quant à la conduite d’Armande après la mort de son
mari
, je veux bien croire avec M. Édouard Thierry, dan
bois dans ledit cimetière, lequel bois fut brûlé sur la tombe de son
mari
, pour chauffer tous les pauvres du quartier : la
t-il si bien gardé ? Comment personne n’en sut-il rien, ni son second
mari
, ni sa fille, ni ses camarades de théâtre, ni per
ne manque-t-elle pas de faire valoir les marques de repentir que son
mari
a données de ses fautes, et l’impossibilité où il
e jeter aux pieds de Louis XIV, afin d’obtenir pour les restes de son
mari
une sépulture chrétienne. Mais si François Loysea
ntrope, des Femmes sçavantes, du Tartuffe, de l’Avare, de l’Ecole des
Maris
, &c. Quand il a voulu imiter les anciens, on
le Prince jaloux, Comédie en Vers, cinq Actes, 1661. VI. L’Ecole des
Maris
, Comédie en Vers, trois Actes, 1661. VII. Le Fâch
marquable de cette Demoiselle. Deux ou trois ans après la mort de son
mari
il y eut un hiver très-froid ; elle fit voiturer
e bois dans ledit Cimetiere, & les fit brûler sur la tombe de son
mari
pour chauffer tous les pauvres du quartier : la g
nds ; il veut faire à Alcmene un récit pompeux de la victoire que son
mari
a remportée, il met sa lanterne à terre, & il
s adieux sur le théâtre. Jupiter lui fait présent de la coupe que son
mari
lui destinoit. Le premier acte finit. Acte II. A
é pendant sa grossesse, ce qui cadre assez bien avec le personnage de
mari
qu’il joue. Dans la piece françoise, Jupiter, loi
piter pour sa maîtresse, veut engager Mercure, qu’elle prend pour son
mari
, à la traiter aussi favorablement : le messager d
’un racommodement & se réconcilier avec Alcmene sous la figure du
mari
. Dans Plaute, Jupiter, pour nous dire la même cho
te. Jupiter, chez l’un & l’autre Auteur, vient imposer silence au
mari
qui fait tapage devant sa porte. Amphitrion, furi
lien la fait passer dans l’appartement d’Isidore, appaise le prétendu
mari
qui est le faux Peintre, appelle la belle voilée,
st Pantalon qui visite sa nouvelle maison. Rosaura, inquiete pour son
mari
, vient couverte d’un voile, à dessein de lui parl
omédienne. Seulement la femme de Mégani reste un peu inférieure à son
mari
, ce n’est pas tout à fait un premier sujet ; tene
d’imprécation et de mort. Paula qui l’entend et qui se figure que son
mari
joue la comédie, l’applaudit de toutes ses forces
gella, voi havete ben guagnato il marito , vous avez bien gagné votre
mari
. Ce mari, c’est le comte de Roussillon ! Dans le
i havete ben guagnato il marito , vous avez bien gagné votre mari. Ce
mari
, c’est le comte de Roussillon ! Dans le récit de
noble, ni trop beau pour vous, Gillette, et en preuve, je serai votre
mari
, si vous voulez ! Une fois donc qu’elle est bien
épouse que jamais il ne vivra avec elle, à moins qu’un jour lui, son
mari
, il ne retrouve Gillette, un enfant légitime dans
erses de l’amour. Je vous en prie, disait Gillette, faites dire à mon
mari
que vous êtes enfin toute prête à l’écouter, et s
le nom de cette humble Juliette, l’anneau du comte de Roussillon, son
mari
, plus, deux fils jumeaux qui ressemblaient à leur
Mardi-Gras, une danse au premier de mai, une méchante diablesse à un
mari
bourru ! » Voilà comment Beaumarchais, cet espri
édies ; rappelez-vous d’abord les vers de Sganarelle dans L’École des
maris
, quand Sganarelle dit à son frère : Voulez-vous
Ah ! ah ! voici une nouvelle histoire ! Qu’est-ce que c’est donc, mon
mari
, que cet équipage-là ? Vous moquez-vous du monde
patriciennes, portées dans leur litière entourée des clients de leur
mari
, c’est à peine si tu aperçois, de loin, la pourpr
thènes, pour terminer la guerre du Péloponnèse, jurent de tenir leurs
maris
à distance, serait tout simplement impossible. De
otaire un contrat sérieux, dans lequel elle donne tout son bien à son
mari
; elle est donc à tout jamais la femme du docteur
, qui riait toujours ? Gros-René, qui se jetait si bien aux genoux de
Mari
nette ? Marinette est devenue madame Gros-René, e
De cette femme, voici la famille : son fils aîné est un usurier, son
mari
est un chiffonnier ; elle tient de l’un et de l’a
voudrez plus, on vous le reprendra à 50 pour 100 de bénéfice ! Si le
mari
arrive, la marchande à la toilette lui fait valoi
madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame est trop modeste ! Et le
mari
fait bien d’être du même avis que madame La Resso
semble à la dame, la marchandise, et l’acheteur, qui ne serait pas le
mari
. Malheureusement, quand il empruntait, sans trop
’une nation. Boissy. — L’Homme du jour. — L’Ami de la maison. — Le
Mari
à bonnes fortunes Si nous avions besoin d’un
me cessé de regarder de temps à autre la porte fêlée par laquelle son
mari
devait entrer. Dans cette misère si tranquille, o
ambre, sa femme a tout deviné. Elle se lève, elle va au-devant de son
mari
, le débarrassant de son chapeau et de sa canne à
M. Casimir Bonjour remettait en lumière une vieillerie intitulée : Le
Mari
à bonnes fortunes, et par un hasard singulier, c’
ples sont les meilleurs. Il est bien heureux vraiment que la femme du
Mari
à bonnes fortunes s’appelle Adèle, c’est là un no
plus simple du monde, quand elle entre ainsi à l’improviste chez son
mari
, de ne pas deviner que ce monsieur est en train d
pée par un fat, donnez au moins à cette femme un peu d’esprit. Si son
mari
n’est pas tendre avec elle, faites au moins qu’il
ou de M. de Richelieu. L’auteur n’a pas même fait grâce du duel à ce
mari
à bonnes fortunes. Cet homme a des duels, comme o
s probité. Statue ! Maintenant allez donc faire un sermon à un pareil
mari
pour qu’il reste, comme c’est son devoir, dans le
jaunes, aux cheveux noirs et bouclés, pale et bien vêtu, qui suit le
mari
volage, non pede claudo . Ce M. Charles est amou
ien sur les amours de ses voisins. Eh ! mais, j’y songe ! Ce prétendu
mari
à bonnes fortunes n’en n’a pas une seule, excepté
pas à une fille ; ce monsieur-là est tout à fait le plus honnête des
maris
. Il fait bien la cour à toutes sortes d’Iris en l
chercher un portrait dans l’habit de M. Charles ; en second lieu, le
mari
lui ramène ce M. Charles qui s’en va ; une autre
tes les complaisances sont pour la femme, toutes les fatigues pour le
mari
; ce mari, ce bavard qui parle si haut de ses con
mplaisances sont pour la femme, toutes les fatigues pour le mari ; ce
mari
, ce bavard qui parle si haut de ses conquêtes, a
aît en belles femmes, et qui n’est pas déjà trop bon pour être un bon
mari
, tranquillement assis au coin de son feu, avec sa
mariage tourne en accusation. Vous vouliez démontrer l’infidélité du
mari
, vous arrivez à prouver l’infidélité de la femme.
fidélité du mari, vous arrivez à prouver l’infidélité de la femme. Le
mari
que vous voulez faire vicieux est tout au plus ri
cène du quatrième acte, ce tête-à-tête des deux amants pendant que le
mari
à bonnes fortunes promène, dans le taillis voisin
alice. C’est le cas de s’écrier : Quelle indiscrétion ! Quand Mons le
mari
surprend Charles avec sa femme, il se plaint, à s
izaine de vers à citer ! L’Homme à bonnes fortunes. — Baron Du
Mari
à bonnes fortunes à L’Homme à bonnes fortunes, il
Stockholm, ce qu’on représentait au dix-huitième, c’était L’École des
Maris
, Le Mariage forcée, Le Médecin malgré lui, Le Bou
s, Le Malade imaginaire 2 fois, Le Dépit amoureux 2 fois, L’École des
maris
1 fois. Voilà pour quelle part Molière contribuai
elles nouvelles, lorsqu’il disait : « Le fameux auteur de L’École des
Maris
ayant eu, dès sa jeunesse, une inclination toute
om et au nom de ses enfants, à renoncer à la succession de son défunt
mari
. Marie Hervé, mariée le 6 octobre 1615, avait eu
ne connaissions pas encore. Edme Villequin, sieur Debrie, d’abord, le
mari
de Catherine Leclerc du Rozet, que nous n’avions
omettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans L’École des
maris
, et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais a
ce son visage ; Puis, joignant la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un
mari
malheureux il est le vrai portrait. Après, poussa
aître. Le Sganarelle de Molière, dans toute ses variétés de valet, de
mari
, de père Lucinde, de frère d’Ariste, de tuteur, d
t qu’à revenir à la veine franchement comique. Il composa L’École des
maris
; il reprit son personnage de Sganarelle et le pl
rie d’œuvres et, en quelque sorte, d’un nouveau théâtre. L’École des
maris
marque, dans la manière du poète, un progrès visi
ur elles. De bonne heure elles apprenaient à se défendre. L’École des
maris
offrait donc un tableau d’une réalité moins vulga
par conséquent, lorsqu’on a prétendu qu’il n’y avait dans L’École des
maris
ni but moral ni leçon. « L’École des maris, dit u
n’y avait dans L’École des maris ni but moral ni leçon. « L’École des
maris
, dit un critique, n’est ni un sermon, ni une œuvr
doute, mais c’est la vie avec ses féconds enseignements. L’École des
Maris
, représentée pour la première fois sur le théâtre
tre concerts et mélodie, On leur donna la comédie, Savoir L’École des
maris
, Charme à présent de tout Paris. dit Loret69, qu
ot et tel pour une pensée… Après avoir fait Sganarelle et L’École des
maris
, il reçut des mémoires en telle confusion que, de
sir à former son esprit, à soigner son éducation. « Elle l’appela son
mari
, dit Grimarest, dès qu’elle sut parler. » Tout e
spositions brillantes. On a dit que le rôle de Léonor, de L’École des
maris
, fut écrit pour elle. Le fait n’est pas impossibl
e soixante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son
mari
père de l’enfant née en 164581.. »Ce raisonnement
ns la déclaration de la veuve Béjart renonçant à la succession de son
mari
au nom de ses enfants mineurs, car de ces enfants
662, il indique comme pièces jouées : « Les Visionnaires, L’École des
maris
, visite chez Me d’Écquevilly »et, en regard de ce
r représentation publique au Palais-Royal, allèrent jouer L’École des
Maris
chez Me d’Équevilly ; puis, leur rouge essuyé, le
n’avait fait que prendre tout simplement le dénouement de L’École des
maris
, et l’appliquer à son auteur. La signature de Mad
ière rompit sa chaîne un matin, alla s’établir dans la chambre de son
mari
et l’obligea de la prendre au sérieux. » Voilà co
i aurait dû faire son véritable orgueil, c’est-à-dire du génie de son
mari
, et du rôle secourable qu’il lui appartenait de r
nouvelle comédie qu’il intitula L’École des femmes. Dans L’École des
Maris
, Molière enseignait que […] Les verroux et les g
enir dans le devoir. prouvait qu’une tyrannie étroite de la part des
maris
n’était nullement propre à assurer le bonheur dom
sultat. L’École des femmes n’est pas une contre-partie de L’École des
maris
, et ce titre ne serait exact que s’il pouvait sig
rgibus et de Chrysale la méprise d’Arnolphe. En regard de L’École des
Maris
, la nouvelle pièce est une continuation, un secon
a famille. L’École des femmes, moins bien construite que L’École des
maris
, lui est supérieure par la puissance de l’observa
sont là des idées qui ont toujours de nombreux partisans. Fort peu de
maris
sont tentés aujourd’hui de suivre les conseils et
d’hui de suivre les conseils et l’exemple de Sganarelle ; beaucoup de
maris
font plus ou moins le rêve d’Arnolphe ; on a même
s façons et manières et quoi et comment femmes peuvent décevoir leurs
maris
. Car, la Dieu merci, les histoires anciennes, com
, aux pourchasses et entreprises des femmes, et ès personnes de leurs
maris
, exécutées. Et ce fit-il tendant à la fin d’être
qu’il avait faite. Dans cette pièce, en effet, comme dans L’École des
maris
, il est des vers que Molière ne pouvait guère réc
ur les événements ; si on ne les arrêtait, ils feraient de Molière un
mari
trompé avant même qu’il eût songé à prendre femme
éâtre, les dangers auxquels leurs manières trop brusques exposent les
maris
, il montre clairement que sa confiance n’est pas
ière fois peut-être, paraissait sur la scène et y venait défendre son
mari
. C’est la précieuse, la prude Climène, qui cherch
me à un personnage odieux. Ainsi vous vous rappelez, dans L’École des
maris
, les tirades du burlesque Sganarelle contre les m
dence de la princesse Palatine, Anne de Gonzague, veuve de son second
mari
Édouard, électeur Palatin, mort le 10 mars 1663.
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le
mari
voulut passer le premier, mais comme l’ouverture
mphe. La coquetterie l’emporta décidément, et Molière, le peintre des
maris
jaloux et trompés, n’eut plus, suivant l’expressi
ne première fois Armande aurait réussi à dissiper les soupçons de son
mari
. Elle aurait avoué son inclination vaine pour le
ects les récits de ce libelle ; mais que Mlle Molière ait donné à son
mari
de plus ou moins justes sujets de plainte, il n’e
me des reproches sur une délicatesse qui me semblait ridicule dans un
mari
, et j’attribuai à son humeur ce qui était un effe
uand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’École des
maris
et celle des femmes sont les trophées de Miltiade
n. Raisin étant mort, sa veuve avait dissipé à Rouen l’argent que son
mari
avait gagné à Paris. Elle était revenue sans ress
e ; le beau rôle n’appartient pas du tout à Jupiter. Alcmène aime son
mari
; elle a une sensibilité, une grâce, une sincérit
une maîtresse femme habituée à gouverner, et qui croit avoir sur son
mari
les droits de l’esprit sur la matière. Son ascend
roi pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à la mémoire de son
mari
. Cette démarche, disent-ils, n’eut pas un heureux
reux succès ; « elle fit fort mal sa cour en disant au roi que si son
mari
était criminel, ses crimes avaient été autorisés
le suppliant avec des termes si touchants de donner des prières à son
mari
, qu’il n’y eût personne de ces gens-là qui ne pri
ut-de-chausses de velours ras ciselé. Un autre habit pour L’École des
Maris
, consistant en haut-de-chausses, pourpoint, mante
duite dans les circonstances critiques qui suivirent le trépas de son
mari
a obtenu grâce, même auprès des plus acharnés dét
Armande Béjart se trouva seule, héritière en partie des droits de son
mari
et cherchant à maintenir ses prétentions, quelle
date de 1681. Elle restait inimitable dans les pièces de son premier
mari
. Elle prit sa retraite avec une pension de mille
ns songer qu’à force d’avilir la femme ils pourraient avilir aussi le
mari
. Elle mourut le 30 novembre de l’année 1700, âgée
e de La Grange, sa veuve, les vendit-elle avec la bibliothèque de son
mari
, comme le prétend Grimarest ? Armande Béjart les
les aurait-elle transmis à la fille de Molière ? Non, sans doute ; le
mari
de cette dernière, homme d’ordre, ne les aurait p
el d’Arras, et ont assisté audit enterrement Jean-Baptiste Aubry, son
mari
, et Louis Béjart Lesguizé, lieutenant au régiment
lle de La Fameuse comédienne avoue qu’au moins dans les pièces de son
mari
elle fut, jusqu’à la fin de ses jours, inimitable
créations du poète comique ; ainsi elle fut l’Isabelle de L’École des
Maris
, l’Agnès de L’École des Femmes, l’Éliante du Misa
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon
mari
! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je
lutte. Ils étaient à Lyon, en 1669, quand elle jeta son dévolu sur ce
mari
débonnaire. Les frères Parfait (tome XIV) raconte
lais-Royal, Sadite Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son
mari
de se rendre incessamment à la suite de sa cour p
à laquelle vinrent se joindre, en 1679, la célèbre Champmeslé et son
mari
. Les comédiens italiens jouèrent sur le même théâ
arades qui lui reprocha sa bigamie. Peu de temps après la mort de son
mari
, Hortense épousa un vieux marquis bigame comme Vi
t-Germain-l’Auxerrois 78. La veuve de Molière y appelle J.-B. Aubry,
mari
de Geneviève Béjart, son beau-frère. 79. La tra
t avec lui-même : il appelle Armande, alors veuve, « orpheline de son
mari
, veuve de son père » et il dit ailleurs que J.-B.
ue nos aïeux avaient fait de saint Arnolphe, ou Arnoul, le patron des
maris
trompés : Suis-je mis en la confrérie, Saint Ar
coux, Dont nul ne peut estre rescous11 . En ce temps on disait d’un
mari
dont la femme avait un galant, qu’il devait une c
omettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans l’Ecole des
Maris
; et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais
chambre de la de Brie42 ; celle-ci était aussi de la troupe avec son
mari
, et quelques autres43. Molière, en formant sa tro
accoutumée avec Molière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son
mari
dès qu’elle sut parler44 ; et à mesure qu’elle cr
ieux le goût du temps ; il s’y accommoda entièrement dans l’Ecole des
Maris
, qu’il donna le 24 juin 1661. Cette pièce, qui es
même ce reproche sur une délicatesse qui me semblait ridicule dans un
mari
, et j’attribuai à son humeur ce qui était un effe
e payer sa place. Un traitement si offensant causa de la rumeur : les
maris
prirent parti trop vivement ; de sorte que Molièr
l’engagèrent donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son
mari
était mort alors). Cette femme fut ravie de trouv
mettre en peine de répondre à l’amitié qu’elle voulait exiger de son
mari
, elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté p
erner avec une femme à qui il devait des égards. Il se voyait aimé du
mari
, nécessaire même à ses spectacles, caressé de tou
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le
mari
voulut passer le premier ; mais parce que le trou
ement ; elle se fit faire un habit magnifique sans en rien dire à son
mari
, et du temps à l’avance elle était occupée du pla
le priant, avec des termes si touchants, de donner des prières à son
mari
, qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
ui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son
mari
, les donna tous, quelque temps après sa mort, au
es ouvrages que la Molière : elle vendit toute la bibliothèque de son
mari
, où apparemment se trouvèrent les manuscrits qui
la demoiselle Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son
mari
à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans
ent, ajouta : « Vous nous tourmentez tous, et vous ne dites mot à mon
mari
! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lu
embre 1709. C’était un fort honnête homme, d’un petit génie, mais bon
mari
, bon père, et vivant avec ses camarades dans une
erose, célèbre comédien de l’Hôtel-de-Bourgogne. Après la mort de son
mari
, arrivée en 1670, elle se retira à Conflans-Saint
oud, dit seulement que l’Espy faisait des merveilles dans l’Ecole des
Maris
; et tout fait présumer que Molière lui avait con
ar son caractère altier et dominant ; il lui fallait non-seulement un
mari
d’une complaisance à toute épreuve, pour essuyer
mères dans le tragique. Après la mort de Molière, elle passa avec son
mari
à l’Hôtel de Bourgogne. En 1680 elle fut comprise
insi je me retire. » En effet, elle demanda son congé et celui de son
mari
, et ayant obtenu sa demande, l’un et l’autre quit
r article, qu’elle épelait ses lettres les unes après les autres. Son
mari
lui copiait ses rôles ; et c’était la seule perso
u Parc, connu au théâtre sous le nom de Gros-René, s’engagea avec son
mari
dans la troupe de Molière, lorsque ce dernier en
disait de madame Molière qu’elle jouait à merveille les rôles que son
mari
avait faits pour elle, et ceux des femmes coquett
roi pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à la mémoire de son
mari
en lui refusant la sépulture (l’archevêque Du Har
nhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour en disant au roi que, si son
mari
était criminel, ses crimes avaient été a autorisé
plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit feu
mari
soit inhumé et enterré dans ladite église Saint-E
bois dans ledit cimetière, lequel bois fut brûlé sur la tombe de son
mari
pour chauffer tous les pauvres du quartier : la g
e la fausse prude, & elle l’engage à aller au bal à l’insu de son
mari
. Pasquin reste seul sur le théâtre, & s’amuse
valle entre le départ de la prude pour le bal, & l’arrivée de son
mari
, qui sans cela auroit trouvé sa femme sur le théâ
on ivresse, trouve la lettre amoureuse de la prude, & la livre au
mari
, qui par-là reconnoît la fausseté de sa femme, &a
int de ce que sa vigne demeure en friche, faute d’être façonnée ; son
mari
se met en colere d’un pareil reproche, & dit
ui tient tout ce qu’il a promis, ce qui satisfait fort Doublette. Son
mari
revient, la gronde beaucoup de se servir de cet h
entations de son valet Mausecret, qui veut éviter tout éclat entre le
mari
& la femme, il va porter ses plaintes au Seig
. . . . . . . . D’un autre côté, Francisquine enferme dans un sac son
mari
Lucas, pour le dérober à la vue des Sergents qui
rive pour exécuter sa commission. Francisquine, pour se venger de son
mari
& du valet de Rodomont, dit à Tabarin que ce
’il la rencontroit, tic. La femme, surprise, questionna là-dessus son
mari
, qui, entendant malice au tic, lui conseilla de r
alant charmé ajouta : Quand viendrai-je ? La femme, instruite par son
mari
, répondit, dès le lendemain, ce soir. Voilà l’amo
l’entend qui frappe à la porte. Giliole, qui étoit d’accord avec son
mari
pour jouer un tour sanglant à Rossi, feint d’être
i trouve un homme riche, devient plutôt l’esclave que la femme de son
mari
. Mais, pour vous dire franchement la chose comme
ppelle la femme du vieillard à grands cris, & lui apprend que son
mari
avoit une autre épouse à Lemnos. La femme est fur
ne peut épouser son amant parcequ’on la croit étrangere, & sur un
mari
qui a deux femmes. Il faudroit enfin avoir du gén
possession de consoler le maître du logis, dans ce ménage enfin où le
mari
, s’il apportait la gloire, — une gloire à cette é
le Dépit Amoureux, les Précieuses ridicules, Sganarelle, l’Ecole des
Maris
. Non pas déjà qu’en y regardant bien, on ne puiss
s de sa fantaisie, déjà les Précieuses Ridicules, et déjà l’Ecole des
Maris
sont une vive attaque, une attaque en règle à tou
er ? Prenez garde : vous courez le sort du Sganarelle de l’Ecole des
Maris
, et vous n’êtes plus seulement ridicule, vous com
et moins savante, moins piquante aussi que l’Isabelle de l’École des
Maris
, elle n’aura jamais la grâce enjouée de l’Henriet
à ce propos, l’aventure de Mmede Navailles, chassée de la cour et son
mari
dépouillé de tous ses emplois, pour avoir fait mu
tant de défauts. D’époux indulgent d’une jeune femme, le voilà devenu
mari
indifférent et quinteux ; le père tendre s’est ch
n traitable et sincère, à la dévotion, sincère aussi, de son benêt de
mari
. C’est elle, puisqu’il l’a chargée de démasquer T
ire de vice ? » Dans sa situation difficile de jeune femme d’un vieux
mari
, comme de belle-mère d’une grande fille et d’un g
t de l’humilité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son
mari
, son chef, son seigneur et son maître (École des
tique ; les types. La morale de Molière : d’où il procède (École des
Maris
, École des Femmes) ; où il tend (Tartufe, Don Jua
ise. Nous le serons toujours.Assurément, mon frere : Car le choix du
mari
vous est indifférent. . . . . . . . . . Le Comte.
e étant ainsi, Je vous épargnerai l’embarras, le souci De chercher un
mari
pour elle. La Marquise. De chercher un mari pour
le souci De chercher un mari pour elle. La Marquise. De chercher un
mari
pour elle.Non, mon frere : Moi, qui reste à Paris
Elmire N’appréhendez-vous point que je ne sois d’humeur À dire à mon
mari
cette galante ardeur, Et que le prompt avis d’un
nciation de tentative d’adultère très probable, n’est pas crue par le
mari
, après une justification jésuitique. Il est fâche
algré ses principes religieux, par fierté, comme si la bourgeoisie du
mari
ôtait le péché de l’adultère. Deuxième situation
si elle a pris ses manières de penser là dans la noble famille de son
mari
, en se moquant de ses petits scrupules bourgeois.
ations dont j’ai l’idée, sans choisir}. En un mot le pauvre diable de
mari
étant attaqué par ses propres réserves, par ses s
r) dans le monde. Pourquoi donc rit-on ? Ne serait-ce pas parce qu’un
mari
est un ennemi du public, qui retient un trésor qu
tient un trésor qui devrait circuler. Ex[poser] ce malheur. Lubin Le
mari
, à ce qu’ils disent, est un jaloux qui ne veut pa
crire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon
mari
n’y sera pas, ou le temps que je sortirai, pour m
re regarder par le trou de la serrure. Faute de tactique de ce pauvre
mari
dont le Général ennemi profite sur-le-champ. [
cette inquiétude, et pensez-vous qu’on soit capable d’aimer certains
maris
qu’il y a ? Angélique, femme d’esprit et de cara
comme vous avec un homme comme lui ! George Dandin (à part). Pauvres
maris
! voilà comme on vous traite. La couleur général
Claudine, Lubin Claudine Madame, si vous avez à dire du mal de votre
mari
, dépêchez vite, car il est tard. Comme cela est
e semble fausse. Il est important pour le bonheur, que les femmes des
maris
qui ont 20,000 livres de rente règlent les compte
intelligent qui sache écrire. Ne vaut-il pas mieux pour le bonheur du
mari
, de la femme et des enfants que passé ces deux he
re des idées et qu’elle devienne capable de donner des conseils à son
mari
, de l’amuser et même de le suppléer. s’il vient à
aître. 3º Mme Necker croyant servir l’ambition qu’elle avait pour son
mari
, par l’affiche de ses connaissances littéraires.
ce cas elle prend une mauvaise voie, comme Mme Necker pour porter son
mari
au ministère ; dans l’emploi donné ci-dessus, ell
sotin, Un Notaire, Chrysale, Clitandre, Henriette, Martine MARTINE Un
mari
qui n’ait point d’autre livre que moi, Qui ne sac
me simplicité. Lubin, messager d’amour du vicomte, fait trois fois au
mari
la confidence de ce qu’on a, fait ou de ce qu’on
confidence de ce qu’on a, fait ou de ce qu’on va faire contre lui. Le
mari
, bien averti, croit chaque fois avoir le moyen de
aque fois la malice de cette femme fait tourner à la confusion de son
mari
ce qui devait tourner à la sienne. C’est à peu pr
les quartiers venaient s’abîmer dans un hymen plébéien, rougissait du
mari
qui l’avait tirée de son orgueilleuse misère, et
r épouser une demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son
mari
? Que penser d’une pièce où le public applaudit à
amants adultères apprissent que leurs complots contre l’honneur d’un
mari
peuvent être renversés et retomber sur eux-mêmes.
dans cette pièce, le public applaudit à la femme infidèle, et rit du
mari
trompé. Rousseau, par un artifice familier à tous
se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt
mari
, lui demande comment il est mort : cette femme, à
écisément son beau-frere avec la robe sous le bras, le prend pour son
mari
, l’accable de reproches. Le beau-frere la croit f
es. Le beau-frere la croit folle, & sort : il est remplacé par le
mari
, qui n’est pas médiocrement surpris de voir sa fe
de l’appaiser, & vient avec elle pour entendre les raisons de son
mari
. Ils trouvent le frere qui se moque de leurs repr
re de prude, & qui l’avoit souvent consolée des infirmités de son
mari
, trouve le secret de la consoler encore de sa mor
ns ; l’un d’eux reconnoît les testateurs, & dit tout bonnement au
mari
, qu’avant que de dicter son testament, il devroit
paysans se troublent : le Notaire a des soupçons ; il découvre que le
mari
, au nom de son pere, & la femme, au nom de sa
oupe chez sa Chemere. Argentine n’est pas trop de cet avis, aussi son
mari
craint-il qu’elle ne rentre quand il sera sorti ;
ait servir chez lui, à douze francs par tête. Argentine croit que son
mari
l’a obligée d’aller chez sa mere pour être plus l
se refusent à l’application qu’on a voulu faire à M. de Coulanges son
mari
, du mot un certain homme ; elle n’aurait eu aucun
rait égal à celui de madame de Coulanges disant : M. de Coulanges mon
mari
trouve madame Scarron de fort bonne compagnie, et
representer les desordres des mauvais menages, & les chagrins des
maris
jaloux, ou qui ont sujet de l’être ; car on assûr
icle Amphitryon a. (C) Qu’il savoit par expérience les chagrins des
maris
jaloux, ou qui ont sujet.] J’ai lu dans un petit
iere outragée de ses reproches, pleura, s’évanouït, & obligea son
mari
qui avoit un grand foible pour elle, à se repenti
euse. Mais ma femme, après tout, est sage, vertueuse : Plus amant que
mari
je possede son cœur : Elle fait son plaisir de fa
mais elle ne commet pas la moindre indiscrétion sur le secret que son
mari
a la folie de vouloir garder. Enfin le Philosophe
pas venu Au discours qu’à la porte elle nous a tenu. Mais j’ai vu mon
mari
: comme il ne m’a point vue, Je veux aller là-hau
s être celle de son maître, va chaque fois conter sa bonne fortune au
mari
, qui, chaque fois, prend ses mesures pour rompre
e d’autres leçons qu’elle reçoit avec docilité ; et,-au retour de son
mari
, elle n’a rien de plus pressé que de se vanter à
ïne de la nouvelle tragi-comique), Laure est une véritable sotte. Son
mari
est dupe de sa stupidité, parce que son amant en
ection d’un galant homme. J’ai promis, dans la Notice sur L’École des
maris
, de faire remarquer la ressemblance qui existe en
naître aucun. J’ai contesté la parfaite justesse du titre d’École des
maris
. L’oserai-je dire ? celui d’École des femmes me p
demoiselle du Parc] Mademoiselle du Parc. Elle s’engagea avec son
mari
dans la troupe de Molière lorsqu’il partit pour l
Cette actrice était belle, fort aimable pour tout autre que pour son
mari
, auquel son talent ne la rendait point indigne d’
loix violées, les filles séduites, les femmes mises à mal, & les
maris
poussés à bout. Passons présentement à la comédie
mment la chambre de la mariée. Bélisa y dit à la belle Aminta que son
mari
viendra bientôt la joindre. Elle l’exhorte à se d
ndant. Aminta se plaint de ce que Don Juan donne de la jalousie à son
mari
& rend triste ce qu’elle aime. Don Juan entre
qui n’est pas peu surprise, & se fâche. Don Juan lui dit que son
mari
la méprise, & qu’il lui a permis de l’épouser
le théâtre avec elle. On voit clairement qu’il va jouir des droits de
mari
. Arlequin s’en doute ; il dit tout bas : Ah ! pau
la situation naît de celle du sujet. Une femme mariée qui déteste son
mari
, qui est amoureuse d’un autre, doit naturellement
Wicherley, dans laquelle « un drôle à bonnes fortunes, la terreur des
maris
de Londres, s’avise, pour être plus sûr de son fa
vé à propos de le faire eunuque. Avec cette belle réputation tous les
maris
lui amenent leurs femmes, & le pauvre homme n
, qui a beaucoup d’innocence & de tempérament, & qui fait son
mari
cocu avec une bonne foi qui vaut mieux que la mal
il se produisit avec autant de vérité que de gaieté dans L’École des
maris
(1661)17, L’École des femmes (1662), La Critique
rude Arsinoé, qui a voulu la brouiller avec ses amants pour pêcher un
mari
en eau trouble, reste sans mari et prude, avec le
uiller avec ses amants pour pêcher un mari en eau trouble, reste sans
mari
et prude, avec le châtiment de se l’entendre dire
gré la pleine lumière d’une déclaration qui ne devrait pas laisser au
mari
le moindre doute, il se refuse à l’évidence, et n
lard ; mais jamais il n’y a mis autant de sincérité. Dans L’École des
maris
, Ariste n’a pour Léonor qu’une affection paternel
llards de Molière sont comiques non par leur caractère de pères ou de
maris
, mais par les passions qui dégradent ce caractère
aractère. En capitulant, Philaminte cède aux circonstances, non à son
mari
. Chrysale triomphe d’être enfin le maître quand o
on, la maîtresse femme qui gouverne sa maison en despote, et mène son
mari
par le bout du nez171. Si elle le prend de si hau
rodigue ne seront jamais une menace inquiétante pour la sécurité d’un
mari
trop débonnaire ; car elle n’est éprise que de do
, » sa philosophie est résignée d’avance « à des ressentiments que le
mari
doit craindre » : Il se met au-dessus de ces sor
champ libre à un rival175. Chrysale. Le gros bon sens. Le père, le
mari
, le bourgeois. Sources du comique. L’influence du
oint célébrer l’ignorance, mais peindre un bourgeois prosaïque, et un
mari
comme il s’en fait tous les jours aux bureaux de
; mais, révoltée contre le ridicule ou l’absurde, elle comprend qu’un
mari
ne doit pas se laisser mener à la baguette et sac
e, doucement sérieuse, qui entre dans les goûts, dans les études d’un
mari
, d’un frère ou d’un père, qui, sans quitter son o
ne sont plus que des mouvements involontaires. 155. Dans L’École des
maris
, le travers de Sganarelle n’est pas son âge, mais
, Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse. […] Si j’avais un
mari
, je le dis, Je voudrais qu’il se fit le maître du
ste. Ici, le rôle de Ce sage est moins important que dans L’École des
maris
, ou Tartuffe. Car il faut moins de logique et d’h
tuffe. Car il faut moins de logique et d’habileté pour démontrer à un
mari
qu’il a tort de se laisser mener, qu’il n’en fall
d’Artigues, au Diocese de Rieux : elle avoit à-peu-près l’âge de son
mari
, qui fut très long-temps sans pouvoir jouir de se
nt à réparer sa perte. Ils eurent ensemble deux enfants. Le véritable
mari
vint enfin troubler la fête, & le faux fut pe
st forcée, pour les ravoir, de se prêter au stratagême. Le Président,
mari
de cette prude, qui se laisse mener par sa femme,
nlever une fille247, et qu’il cajole une femme au nez du mari248 : le
mari
et le père, les trompés et les volés sont si niai
224. Id., chap. III, p. 44. 225. Voir particulièrement l’École des
Maris
, act. I, sc. II ; act. III, sc. VI, VIII, IX, Ari
ur Cléante, chap. XI. — Il faut joindre à lui l’Ariste de l’École des
Maris
(act. I, sc. I, II, III ; act. III, sc. VI-X), l’
comme je l’ai dit, sa fille, âgée de sept ans, à un créancier de son
mari
, qui se lassa bientôt de la nourrir et la renvoya
tir que je ne sortirais pas 78… » Quelques mois après la mort de son
mari
, elle refusa d’épouser un homme de qualité, à qui
. « La reine, dit-elle, dut se coucher hier au soir assez contente du
mari
qu’elle a choisi. » Scarron avait une pension de
, aurait-elle pu se persuader que madame de Montespan, séparée de son
mari
, avait d’autres enfants à faire élever que ceux d
: « Il y a trois ans, quand madame de Montespan vivait bien avec son
mari
, j’aurais consenti volontiers à élever ses enfant
elle qui était le refuge de la galanterie repentante ou répudiée. Son
mari
lui avait fait connaître mademoiselle de Lenclos,
ses ridicules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des
maris
, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de
mbre de Monsieur. Tome I, p. 225 Mde. de Villarceaux31, dont le
mari
était Amant aimé de Ninon de l’Enclos*, avait un
ner des louanges ». Tome I, p. 286-287 Cette Pièce [l’École des
maris
] est la première de cet Auteur, représentée sur l
stin des noces. D’un autre côté, Francisquine enferme dans un sac son
mari
Lucas, pour le dérober à la vue des Sergents qui
pour exécuter sa commission. Francisquine, pour se venger, et de son
mari
, et du valet de Rodomont, dit à Tabarin que ce so
ui demeure pour attendre son galant avec qui elle est surprise par le
mari
qui amène avec lui son beau-père Villebrequin. El
nant de les donner au galant : son père et elle se tournent contre le
mari
, qui continue ses invectives. Le docteur met la t
n’avez pas coutume de parler à des visages » Tome I, p. 509 Le
mari
de Mlle Beauval était un faible Acteur : Molière
nt, ajouta : « Vous nous tourmentez tous ; et vous ne dites mot à mon
mari
? J’en serais bien fâché, reprit Molière ; je lui
ses ridicules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des
maris
, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de
oi, pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à la mémoire de son
mari
, en lui refusant la sépulture ecclésiastique. Le
s-rude. Sa veuve fit porter cent voies159 de bois sur la tombe de son
mari
, et les y fit brûler pour chauffer les pauvres du
du rôle de Chimène au Marais en 1637, avant de suivre, vers 1642, son
mari
à l’hôtel de Bourgogne. (DLF XVII p. 1258) 67.
de chambre de la De-Brie ; celle-ci était aussi de la troupe avec son
mari
, et quelques autres. Molière en formant sa troupe
accoutumée avec Molière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son
mari
dès qu’elle sut parler ; et à mesure qu’elle croi
ieux le goût du temps : il s’y accommoda entièrement dans l’École des
Maris
, qu’il donna le 24 Juin 1661. Cette Pièce qui est
e payer sa place. Un traitement si offensant causa de la rumeur : les
maris
prirent parti trop vivement : de sorte que Molièr
l’engagèrent donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son
mari
était mort alors. Cette femme fut ravie de trouve
mettre en peine de répondre à l’amitié qu’elle voulait exiger de son
mari
, elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté p
r avec une femme, pour qui il devait des égards. Il se voyait aimé du
mari
; nécessaire même à ses spectacles, caressé de to
et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais Royal. Le
mari
voulut passer le premier ; mais parce que le trou
ment ; elle se fit faire un habit magnifique, sans en rien dire à son
mari
, et du temps à l’avance elle était occupée du pla
en le priant avec des termes si touchants de donner des prières à son
mari
, qu’il n’y eut personne de ces gens-là qui ne pri
ui n’ont jamais paru. Mais sa femme, peu curieuse des ouvrages de son
mari
, les donna tous quelque temps après sa mort au si
es ouvrages que la Molière : Elle vendit toute la Bibliothèque de son
mari
, où apparemment se trouvèrent les manuscrits qui
e de Molière : 253 E L’École des Femmes : 50 et suiv. L’École des
Maris
: 43 Elomire, ou les Médecins vengés : 300 Épicu
tout naturellement sur les chagrins qu’elle put causer à son premier
mari
. Mais à côté de cette page où Molière a le beau r
a plus libérale bonté, et beaucoup plus comme l’Ariste de l’École des
Maris
que comme Arnolphe. C’était une âme sèche, un esp
son petit mot vaniteux pour comprendre ni l’amour, ni le génie de son
mari
; — ne voyant en lui seulement que le mari, mari
’amour, ni le génie de son mari ; — ne voyant en lui seulement que le
mari
, mari comme un autre, emporté, jaloux et ridicule
, ni le génie de son mari ; — ne voyant en lui seulement que le mari,
mari
comme un autre, emporté, jaloux et ridicule ; à c
uquel il paraît qu’elle fut fidèle ; ce qui fit dire : Elle avait un
mari
d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de
besoin pour répondre que d’exposer ce qu’était ce seigneur, le propre
mari
de la plus fameuse, après sa mère Arthénice, de c
tto des Gelosi, ce trait d’une lettre de Flaminia que le Docteur, son
mari
, remet tout en colère à Flavio, croyant que c’est
mpent. C’est exactement la ruse qu’imagine Isabelle, dans L’École des
maris
, pour faire parvenir un billet à Valère. Mais com
Souris de l’Opéra. Il emprunte en conséquence les deux cents louis au
mari
, pour avoir, lui dit-il, une honnête citoyenne, l
deux cents louis que vous aurez la bonté de remettre à Monsieur votre
mari
. La Dame croit que le Comte a voulu donner le cha
à l’exception pourtant de la vivacité. Enfin le Galant Escroc dit au
mari
que la Dame, enchantée de son mérite, n’a pas vou
e ses deux cents louis, & qu’il les a remis à Madame Gasparin. Le
mari
exige qu’elle les lui rende. La Dame regarde le C
ant qu’il n’avait pas encore trouvé « de femme dont il voulût être le
mari
, ni d’homme dont il désirât être le père; » trist
dignité de l’art 36 » Comme on l’a très bien remarqué, L’École des
maris
marque l’avènement de la personnalité de Molière
reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de L’École des
maris
, Ariste qui doit épouser une fille de seize ans.
nsi les confidents des premiers tourments de son cœur. De L’École des
maris
au Misanthrope, quel pas douloureux ! Que d’illus
▲