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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
é, de Cyrano ; le Phormion, de Térence ; la finta Ammalata, la feinte Malade , de Goldoni. Cette piece fut représentée à Versa
duit par l’officieuse Lisette auprès de Sganarelle & de la feinte malade . Le Docteur devine, dit-il, la cause de la maladi
à cette feinte, qui devient une réalité, parceque le Médecin & la malade s’évadent ensemble, & que Sganarelle signe un
ecin pour servir les amours d’Octave & d’Eularia qui feint d’être malade . Dans le Médecin volant de Boursault, piece calqu
alon. Vous vous trompez, Monsieur le Médecin ; c’est ma fille qui est malade , & non pas moi. Arlequin. N’avez-vous jamais
Prenez-y garde.O Dieux ! quelle triste nouvelle ! Je suis donc bien malade , ô Monsieur ? Crispin. Je suis donc bien malade,
 ! Je suis donc bien malade, ô Monsieur ? Crispin. Je suis donc bien malade , ô Monsieur ?Vous ? pourquoi ? Fernand. Vous n’av
as de Sganarelle. ACTE III. Scene V. Clitandre. Votre fille est bien malade . Sganarelle. Vous connoissez cela ici ? Clitandre
Dans la premiere, les Médecins, au lieu de consulter sur l’état de la malade , racontent les courses que leurs mules ont faites
i méritent de nous servir de modele. La finta Ammalata, ou la fausse Malade . (La scene représente la boutique d’un Apothica
& lui donne cette pratique. Le Chirurgien le suit, en cas que le malade ait besoin d’une saignée. L’Apothicaire revient à
outeille d’eau de son puits, parceque Rosaura, n’étant pas réellement malade , n’a besoin que de remedes qui tranquillisent son
e Rosaura, vient prier le Docteur Onesti d’entretenir de lui sa belle malade , & de le servir auprès d’elle. Le Médecin lui
toutes les fois qu’on lui parle de son Médecin : elle conclut que la malade en est amoureuse. Pantalon demande à sa fille com
revient, en reprochant au Chirurgien Tarquino qu’il a fait saigner le malade pour lui plaire, & que le pauvre diable en mo
arcequ’on lui annonce le Médecin Onesti. Le Docteur Onesti donne à sa malade l’eau de puits qu’il a ordonnée chez l’Apothicair
tre. Le Docteur, seul, réfléchit sur les coups d’œil que lui lance sa malade . S’il étoit sûr qu’elle fût éprise de lui, il ces
n conduit sa fille par la main. Buona Testa soutient qu’elle est très malade  ; Onesti, qu’elle se porte bien : Merlino est alt
place devant la porte de Pantalon, pour apprendre des nouvelles de la malade . Buona Testa sort. Lélio lui demande comment va R
ès mal. Lélio s’afflige. Tarquino sort à son tour, dit à Lélio que la malade sera guérie avec une saignée. Lélio se réjouit. L
ne sait que répondre à Lélio. Il lui dit tantôt que Rosaura est bien malade , tantôt qu’elle guérira bien vîte. Il le renvoie
’honneur lui défend d’en profiter : on l’accuseroit d’avoir séduit sa malade . Il jure de ne plus mettre le pied chez Pantalon.
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
apacité. Tout cela déplaît à Lucas, mari de Jacqueline. On conduit la malade . Sganarelle, voyant qu’elle ne parle pas, devine
lle le présente à Géronte, en lui disant que sa fille en a besoin. La malade paroît. Le Médecin ordonne aux faux apothicaire d
troduira, sous l’habit de Médecin, auprès d’Eularia, qui feint d’être malade , & qu’il servira leurs amours. Arlequin y con
ve, & promet de guérir Eularia. Pantalon. Monsieur, ma fille est malade  ; je me flatte que vous la guérirez. Arlequin. Sa
aïphe, je la guérirai, vous dis-je. Il demande si les matieres de la malade sont dures ou liquides : il demande à voir de son
ucrece est aimée de Cléon, & n’est pas ingrate. Elle feint d’être malade . Fernand, pere de Lucrece, envoie chercher un Méd
présente sous l’habit d’un Docteur : il demande à voir l’urine de la malade , la boit, en demande encore, & fait une scene
parlant à tort & à travers d’Hippocrate & des matieres de la malade , d’une façon moins grossiere pourtant qu’Arlequin
ere le dos pour recevoir de l’argent, & l’enlevement de la fausse malade  ; mais la vengeance de la femme, & l’idée si
3 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
possible d’en rencontrer encore. Avertissement du commentateur [Le Malade imaginaire] La comédie du Malade imaginaire,
vertissement du commentateur [Le Malade imaginaire] La comédie du Malade imaginaire, sous le rapport de l’impression, prés
de leur en fabriquer une. Il parut, en 1674, chez Daniel Elzévir, un Malade imaginaire, croquis informe de celui de Molière,
tout le mois de janvier que nous achevons ; à ce compte, je suis plus malade ce mois-ci que l’autre. Plus, vingt-deux lavement
année 1674, Jean Sambix, libraire de Cologne, fit paraître un nouveau Malade imaginaire. Le texte de celui-ci est le même, en
ère, donnée par La Grange et Vinot. Ceux-ci annoncèrent la comédie du Malade imaginaire, comme corrigée sur l’original de l’a
r la seule raison peut-être qu’elle est répétée littéralement dans Le Malade imaginaire, n’ont-ils pas pu introduire, dans le
de Paris, qui, deux ans seulement après la première représentation du Malade imaginaire, et quand cette comédie faisait encore
ifférences peu importantes. Notice historique et littéraire sur Le Malade imaginaire Les comédies-ballets, composées p
nt d’ordre du roi, et que ce fut de son propre mouvement qu’il fit Le Malade imaginaire. On peut même douter que le projet de
où sont chantés les glorieux exploits de la campagne de Hollande. Le Malade imaginaire fut représenté, pour la première fois,
llu que La Thorillière apprît le rôle d’Argan, les représentations du Malade imaginaire ne purent être reprises que le vendred
leurs effets est de conduire un homme à la triste manie de se croire malade , quand il ne l’est pas, et de se traiter pour des
de se traiter pour des maux dont il est exempt. Il y a deux sortes de malades imaginaires. Les uns, improprement appelés de ce
celui-ci, elles tombent dans la crainte de celui-là. Se croire ainsi malade , c’est l’être véritablement et de la manière la p
ation viciée, se transforme successivement en une foule d’autres. Les malades imaginaires de cette espèce appartiennent à la mé
s guérir, à moins qu’elle ne parvienne à les faire rire eux-mêmes. Le malade vraiment imaginaire, celui qui est justiciable de
amille contre l’odieux étranger qui en veut la ruine entière. Dans Le Malade imaginaire, au contraire, c’est la belle-mère ell
es figures grotesques de MM. Purgon et Diafoirus père et fils dans Le Malade imaginaire, pourraient encore laisser la question
ouve invinciblement que Molière, à l’époque du moins où il écrivit Le Malade imaginaire, n’avait aucune foi à la médecine, Bér
re, non pas qu’il aurait tort de se confier à la médecine, s’il était malade , mais qu’il fait mal de s’y livrer, puisqu’il se
s les expositions, n’en a pas fait une qui soit supérieure à celle du Malade imaginaire. Quel dialogue, quelle scène en action
ant en avait beaucoup lui-même, a eu la singulière idée de refaire Le Malade imaginaire, en changeant le sexe du principal per
e Malade imaginaire, en changeant le sexe du principal personnage. Sa malade sans maladie est une femme visionnaire, qui se cr
il le dénaturait entièrement ? Un homme sain et robuste, qui se croit malade et infirme, appartient essentiellement à la coméd
ffrance. Il n’est pas toujours facile de discerner celles qui se font malades par air, ou qui croient l’être quand elles ne le
ui mériterait d’être un objet de pitié. Voilà pourquoi le sujet de La Malade sans maladie n’est nullement comique. Le travers
effectueront pas le mariage projeté par eux pour leur fille. Entre Le Malade imaginaire et Les Fourberies de Scapin, c’est plu
on, et je suis méchant quand je veux , se trouve mot pour mot dans Le Malade imaginaire, avec cette seule différence qu’Argan
originale de 1671. Est-ce Molière qui l’a transporté lui-même dans Le Malade imaginaire ? Sont-ce les comédiens après sa mort 
e de cette manière par quelques-uns de ses contemporains, médecins on malades superstitieux, quand, dans le siècle suivant, on
4 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
lettres, et partout. 338. Les Femmes savantes, act. III. 339. Le Malade imaginaire, act. II, sc. VII. 340. Le Misanthro
ceaugnac, act. I, sc. IV, Julie ; les Femmes savantes, Henriette ; le Malade imaginaire, act. III, sc. XX et suiv., Angélique.
. L’Avare, act. V, sc. V. 350. Les Femmes savantes, Henriette ; le Malade imaginaire, Angélique. 351. Le Tartuffe, l’Avar
Tartuffe, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, les Femmes savantes, le Malade imaginaire. Remarquer particulièrement le mot à A
i veut faire jouer à Argan le premier personnage dans la Cérémonie du Malade imaginaire : « Mais, mon oncle, il me semble que
Orgon. 368. Le Tartuffe, act. I, sc. I ; act. V, sc. II. 369. Le Malade imaginaire, act. I, sc. VII-IX ; act. II, sc. VII
fe, act. I, sc. I-V ; act. II, sc. II-IV ; act. III, sc. I. 375. Le Malade imaginaire, act. I, sc. IV, V, X ; act. II, sc. I
. Le Bourgeois gentilhomme, act. III, sc. II-VIII, X-XIII. 378. Le Malade imaginaire, voir note 4. 379. Les Femmes savant
5 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
us dans une ancienne édition, probablement unique, de la cérémonie du Malade imaginaire. Ce livre de dix-sept pages a été ache
ne histoire instructive et amusante à faire des premières éditions du Malade imaginaire. Cette comédie-ballet, composée à la f
ne veux m’occuper aujourd’hui que du nouveau texte de la cérémonie du Malade imaginaire. Tous les critiques conviennent que ce
gence du sujet et des paroles. Aussi le prologue et les intermèdes du Malade imaginaire, dont Charpentier avait composé la mus
éunit l’année suivante en quatre volumes in-12. Dans sa traduction du Malade imaginaire, cet auteur a donné la cérémonie telle
grammes de 1673 et 1674, et les plaça en tète de la fausse comédie du Malade imaginaire. Il eut la pudeur de séparer par un ti
6 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [53, p. 87] »
 87231] 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 508-509 Dans le Malade imaginaire, la dernière pièce que Molière ait mis
olence, qui vient, une seringue à la main, pour donner un lavement au malade . Un honnête homme, frère de ce prétendu malade, q
donner un lavement au malade. Un honnête homme, frère de ce prétendu malade , qui se trouve là dans le moment, le détourne de
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
Comparons l’exposition qu’il fait de son caractere avec celle que le Malade imaginaire fait du sien. ACTE I. Scene I. Argan
être civil, il faut être aussi raisonnable, & ne pas écorcher les malades . Trente sous un lavement ! je suis votre serviteu
 ». Ah ! Monsieur Fleurant, c’est se moquer ; il faut vivre avec les malades  : mais Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de m
s’il vous plaît : si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade .... . . . . . . . . . . On ne voudra plus être
dra plus être malade.... . . . . . . . . . . On ne voudra plus être malade  ! voilà des mots très heureux & qui valent, à
de ce qu’on fait dans sa maison. Dorine lui annonce que Madame a été malade  ; il l’interrompt pour lui dire : Et Tartufe ? Do
isimon, & amant de Lisette, accourt : il feint de croire son pere malade , & veut envoyer chercher le Médecin. Il n’est
8 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
ou par des femmes qu’ils aimeront. (Voir la suite de la scène.) Le Malade imaginaire, acte I, scène IX. Ce n’est point à de
polygamie est un cas Est un cas pendable. Etc. (Note 2, page 6.) Le Malade imaginaire, acte III, scène III. - C’est un bon i
esse d’Escarbagnas, scène XVI. Le mot avocat est pris au figuré. — Le Malade imaginaire, acte I, scène IX. C’est un éloge de l
lément et l’abbé de La Porte. — Barbier, Dict. des Anonymes. 4. Le Malade imaginaire, acte III, scène III. 5. L’Amour méd
acte III, scène III. 5. L’Amour médecin, acte II, scène IV. 6. Le Malade imaginaire, acte III, scène III. 7. La Bruyère,
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
farce du Médecin volant 199, et ne se termina que par la cérémonie du Malade imaginaire où il mourut200, il y a quelque chose
tre les docteurs qui causent de leurs petites affaires pendant que le malade agonise201 ; contre ceux qui laissent mourir le m
pendant que le malade agonise201 ; contre ceux qui laissent mourir le malade pour régler entre eux une querelle de préséance20
et 29. 173. Les Femmes savantes (1672), act. II, sc. VII. 174. Le Malade imaginaire (1673), act. I, sc. V, VIII, IX ; act.
5 ; le Médecin malgré lui, 1666 ; Monsieur de Pourceaugnac, 1669 ; le Malade imaginaire, 1673. 201. L’Amour médecin, act. II
amen attentif inclinait déjà avec l’un de ses collègues à épargner au malade une nouvelle émission de sang ; mais je ne sais q
, qui se moquait si bien des prescriptions et des remèdes, se sentait malade  : avec une dose ordinaire de faiblesse, il aurait
ait, mais le ridicule de la médecine, » ce qui était juste alors. (Le Malade imaginaire, act. III, sc. III). — Voir sur cette
alde. 214. Le Tartuffe, Cléante ; les Femmes savantes, Ariste ; le Malade imaginaire, Béralde. 215. Les Femmes savantes,
10 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
finit par s’amoindrir, et disparaît même aux yeux de certains esprits malades de délicatesse ou de tempérament. Molière, dans l
526. Le Mari confondu, act. I, sc. I. 527. Les Femmes savantes, le Malade imaginaire. 528. Le Mariage forcé, le Mari con
Le Mariage forcé, le Mari confondu. 529. Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire. 530. Le cocu imaginaire, les deux
537. Le Tartuffe, le Bourgeois gentilhomme, les Femmes savantes, le Malade imaginaire. 538. Elmire dans le Tartuffe ; Mme
Femmes savantes, act. I, sc. I. 543. Id., act. I, sc. I. 544. Le Malade imaginaire, act. III, sc. IV. Comparez, l’Avare,
lhomme, act. III, sc. XII. 551. L’Avare, act. I, sc. VII. 552. Le Malade imaginaire, act. II, sc. VII. 553. L’Etourdi, a
ntes, act. V, sc. V. 558. Le Misanthrope, act. V, sc. V. 559. Le Malade imaginaire, act. II, sc. VII. 560. Le Prince ja
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
e de l’Avare y de celles de Philaminte, du Bourgeois gentilhomme, du Malade imaginaire ? On ne parle pas de celles de M. de S
lhomme. 661. Henriette dans les Femmes savantes, Angélique dans le Malade imaginaire. 662. Cléante dans l’Avare et dans
re. 662. Cléante dans l’Avare et dans le Tartuffe, Béralde dans le Malade imaginaire, Ariste dans les Femmes savantes. 66
are, act. I, sc. V, VI ; act. II, sc. II, III ; act. IV, sc. III ; Le Malade imaginaire, act. I. sc. V ; act. II, sc. VII, VII
2. Les Fourberies de Scapin. 683. Les Femmes savantes. 684. Le Malade imaginaire. 685. Les Femmes savantes, le Bourg
t. II, sc. I-IV, IX ; act. IV, sc. VII ; act. V, sc. IV, V. 692. Le Malade imaginaire, act. II, sc. XII ; act. III, sc. I-IX
698. Les Femmes savantes. Voir plus haut, chap. V, p. 91. 699. Le Malade imaginaire. Voir plus haut, chap. VI, p. 109. 70
act. I, sc. X ; le Tartuffe, act. V, sc. VII ; Psyché, Prologue ; le Malade imaginaire, Prologue, sc. III, IV. Il va sans dir
12 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
imé ce qui fut dit à son sujet, et sa triste catastrophe. 1673. Le Malade imaginaire. Comédie-ballet, en trois actes, en
ur le théâtre du Palais-Royal, le vendredi 10 février. (La musique du Malade imaginaire est de M. Charpentier.) « [*] Le Ma
(La musique du Malade imaginaire est de M. Charpentier.) « [*] Le Malade imaginaire fut la dernière production de Molière.
que le fond de leur arta. Par le rôle de Béralde, comme dans celui du Malade imaginaire, il joue la faiblesse la plus universe
une lettre à l’évêque de Langres, rapporte un fait sur la comédie du Malade imaginaire qui peut être placé ici. « [*]Notre l
ées ; et Molière, tout Molière qu’il était, s’en aperçut bien dans Le Malade imaginaire, qui est la dernière pièce qu’il a mis
solence, qui vient une seringue à la main, pour donner un lavement au Malade imaginaire. Un honnête homme, frère de ce prétend
lavement au Malade imaginaire. Un honnête homme, frère de ce prétendu Malade , qui se trouve là dans ce moment, le détourne de
ustres, à l’article de Molière, parle d’un ton piqué de la comédie du Malade imaginaire. Voici ses termes : « Il attaqua (Mol
es fort comiques, dont l’une est Le Médecin malgré lui, et l’autre Le Malade imaginaire. On peut dire qu’il se méprit un peu d
re médecin, et voilà sans doute la raison pour laquelle il attaqua Le Malade imaginaire.) a. « [*]Tout le monde sait la ré
uffe. b. « [*]Le latin macaronique qui fait tant rire à la fin du Malade imaginaire fut fourni à Molière par son ami Despr
s clair de dire que M. Despréaux donna l’idée du latin macaronique du Malade imaginaire.) c. « [*] Le Malade imaginaire… c’
nna l’idée du latin macaronique du Malade imaginaire.) c. « [*] Le Malade imaginaire… c’est une de ces farces de Molière, d
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
acher ; et qu’alors le comte de Vexin et le duc du Maine étaient fort malades . Cette dernière circonstance accrédite l’assertio
a fatigue. Madame Scarron avait passé trois nuits près de ces enfants malades , et elle croyait n’avoir encore rien fait. Le roi
omissement et un dévoiement. Mademoiselle de Nantes vient de retomber malade . Je me partage entre eux et je les sers comme une
elle, ne vont pas si bien que les miennes. M. de Louvois est toujours malade . Mais le roi a entendu parler de ce que, vous d
ourra vous accorder. Je me porte fort bien. Les princes sont toujours malades . Le petit duc parle souvent de vous. » Le roi a e
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
ie des Femmes savantes est bien meilleure sans contredit que celle du Malade imaginaire ; cependant le dernier ouvrage est cer
ne s’ensuit pas de ce que j’ai dit, qu’il vaille mieux avoir fait le Malade imaginaire que les Femmes savantes ; mais je sout
ar exemple que, dans quelque pays que ce soit, l’on puisse peindre un Malade imaginaire & corriger ses pareils, si l’on ne
15 (1900) Molière pp. -283
c’est-à-dire à conclure que Le Misanthrope, Tartuffe, le Dom Juan, Le Malade imaginaire, ne sont pas des œuvres communes, et q
ière.) Passez ensuite tout à fait à la fin du théâtre de Molière, au Malade imaginaire, aux dernières lignes que Molière, à l
en jouant cette pièce, a tracées de sa main défaillante. Il s’agit du Malade qu’on reçoit docteur, et à qui les assistants sou
tout ce qu’il faut qu’ait Charlotte en cette circonstance. Passez au Malade imaginaire, voici un mot tout simple : M. ARGAN
e brigandage où l’on est exposé aux mensonges les plus assassins ; le malade imaginaire qui se fait recevoir docteur, tout cel
ncé dans la vie, on réfléchit un peu ; la course aux apothicaires, le malade docteur, le mamamouchi, on trouve tout cela impos
mises sur aucun théâtre. Voyez plutôt la petite Louison, la fille du Malade imaginaire, qui fait si galamment la morte quand
lamment la morte quand son père la menace du fouet, son père, qui est malade , ou que tout au moins elle croit malade, et qu’el
e du fouet, son père, qui est malade, ou que tout au moins elle croit malade , et qu’elle peut tuer en lui donnant cette émotio
ntrer l’une en face de l’autre, dans la même situation, Angélique, du Malade imaginaire, et Rosine, du Barbier de Séville : vo
rche à y rentrer, il dit que Basile, maître de musique de Rosine, est malade , et l’a chargé, lui Almaviva (Lindor), de venir l
que la plupart d’entre vous doivent avoir oublié la leçon de chant du Malade imaginaire, et que vous vous rappelez tous la leç
édie la plus éblouissante, peut-être sa comédie la plus étonnante, Le Malade imaginaire. Je m’y arrêterai ; je veux vous montr
a mis de lui-même dans son théâtre, dans L’École des femmes, dans Le Malade imaginaire et toutes les inventions de génie qui
cuser et à tout pardonner ; cet homme imagina, à quarante ans sonnés, malade (sa poitrine était déjà atteinte), usé par les fa
comédie avec plus d’audace encore. C’est à Paris, en 1662, qu’il est malade , c’est en 1666 qu’il éprouve la première des troi
si c’étaient des maîtres d’hôtel, et eux avec lui comme si c’était un malade . — Quels sont ces personnages-ci, se demande M. d
tation cérébrale, je me porte extrêmement bien ! — Il ne se croit pas malade , signe suprême de folie, disent tranquillement le
re, non. Il a été plus loin ; de défi en défi, il est arrivé jusqu’au Malade imaginaire. La tradition des critiques classiques
omment La Harpe, dont le jugement est très sain en général, traite Le Malade imaginaire ? Il le traite de bas comique et de ca
t, si je ne l’admire pas moins que je n’admire Tartuffe, c’est que Le Malade imaginaire n’est pas autre chose — je vais essaye
nt le rôle d’Argan, et en prononçant le fatal juro de la cérémonie du Malade imaginaire, ce mot qui blasphémait à la fois la m
remières atteintes de la maladie. Nous n’avons qu’à prendre Argan, le Malade imaginaire lui-même, ce n’est pas purement et sim
dre toute la force de cette conception, au lieu d’appeler la pièce Le Malade imaginaire, appelez-la simplement Le Malade ; sup
ieu d’appeler la pièce Le Malade imaginaire, appelez-la simplement Le Malade  ; supposez qu’Argan soit réellement malade, et qu
, appelez-la simplement Le Malade ; supposez qu’Argan soit réellement malade , et que la fin réelle de la comédie doive être la
n personnage qu’on mettrait devant vous sur la scène. Quand Louis XI, malade et mourant, fait appeler François de Paule, quand
privation de la vie ». — C’est ce qui me fait dire que sous ce nom de Malade imaginaire, Molière a écrit la comédie de la mala
as ; je ne mets Dom Juan ni au-dessus ni au-dessous du Tartuffe et du Malade imaginaire ; mais je dis seulement que toutes les
plus parfaite, c’est du moins la plus grandiose de Molière. Comme Le Malade imaginaire, c’est un mode caractéristique de son
es scènes de Monsieur de Pourceaugnac, du Bourgeois gentilhomme et du Malade imaginaire. Eh bien, avec cette imagination effré
ourd’hui encore, trouver l’occasion d’écrire, en les transformant, Le Malade imaginaire, Les Femmes savantes, George Dandin, T
e femme, au lieu de la prendre dans la boutique ou l’usine d’à côté ! Malades parents, malades tuteurs, prenez garde à vous ! P
de la prendre dans la boutique ou l’usine d’à côté ! Malades parents, malades tuteurs, prenez garde à vous ! Prenez garde à ce
renez garde à ce médecin que vous chérissez, à ce médecin pour qui le malade , suivant leur affreux langage, est un sujet, un c
edoutables ; elles l’aident, oui, elles l’aident à faire Tartuffe, Le Malade imaginaire, où il donne toute latitude à sa viole
La Rochefoucauld, Réflexions ou sentences et Maximes morales. 8. Le Malade imaginaire, scène finale. 9. Le Dépit amoureux,
it amoureux, Acte I, sc. i. 17. Dom Juan, Acte II, sc. ii. 18. Le Malade imaginaire, Acte II, sc. ii. 19. Dom Juan, dern
ules, sc. iv : « Madelon ». 21. Ibid., sc. v : « Cathos ». 22. Le Malade imaginaire, Acte III, sc. iii. 23. Dom Juan, Ac
fe, Acte I, sc. i. 25. Les Femmes savantes, Acte I, sc. i. 26. Le Malade imaginaire, Acte II, sc. III. 27. Le Barbier de
es femmes, Acte V, sc. iv. 32. Amphitryon, Acte I, sc. ii. 33. Le Malade imaginaire, Acte III, sc. iv. 34. Tartuffe, Act
16 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
pieces qui eurent un grand succés. La derniere de ses Comedies fut Le malade imaginaire. Il en donna la quatriéme reprrsentati
ur.] Le principal personnage de la derniere Comedie de Moliere est un malade qui fait semblant d’être mort. Moliere représento
e Moliere ne mourut pas de cette façon : il eut le tems, quoique fort malade , d’achever son rôle. Voici ce qu’on conte dans sa
a vie « Lea 17. Fevrierb 1673, jour de la quatriéme representation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxio
encore au grand travail qu’il faisoit. Un jour qu’il devoit joüer le Malade imaginaire, piece nouvelle alors, & la dernie
17 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ait à la médecine la ridicule infatuation d’un vieillard qui se croit malade , comme Argan ; quel tort lui font les raisonnemen
t gourmander ses confrères, qui, au lieu de s’entendre aux dépens des malades , se querellent au détriment de leurs intérêts, et
mplorent le secours au premier frisson de la fièvre, Molière était un malade tristement désabusé, qui n’avait plus de confianc
Un homme que l’on paie pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les
ttre suivante : « On joue présentement à l’hôtel de Bourgogne L’Amour malade . Tout Paris y va en foule, pour voir représenter
les principales circonstances du fait qu’il raconte, prenant L’Amour malade pour L’Amour médecin, l’hôtel de Bourgogne pour l
rement sa fille ; il perd la tête de douleur en apprenant qu’elle est malade  : mais il s’aime encore plus lui-même ; il trouve
l est veuf ; en l’amusant, s’il s’ennuie ; et en le gardant, s’il est malade . Il est possible que cette manie de Sganarelle ai
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
CHAPITRE XXV. Le Malade Imaginaire, comédie ballet, en trois actes, en pr
, ainsi qu’à vous,  M’est un cruel supplice. Le premier intermede du Malade est imaginé en partie d’après un conte de la Font
laisant, si vous en exceptez la consultation qu’elle va faire pour un malade mort la veille. Voyons présentement les scenes it
e nom de Medecin volant, huit ans avant la premiere représentation du Malade imaginaire.   Crispin, valet de Lélio, s’habille
urner chez lui ; mais il ne veut pas le voir. Il sort pour visiter un malade qui l’attend. Scene XVIII. Fernand se félicite d
sante que lui. Bien des gens prétendent que la réception burlesque du Malade imaginaire est aussi imitée des Italiens : je n’a
liere, à moins que de copier ses ouvrages depuis son Etourdi jusqu’au Malade imaginaire, & depuis leurs premiers mots jusq
’un Tartufe, je tâte cet habit, l’étoffe en est moelleuse ; à quelque Malade imaginaire, mon Médecin m’a ordonné de faire dans
19 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [97, p. 141] »
epose un qu’on dit être mort ; Je ne sais s’il vit, ou s’il dort. Le Malade imaginaire Ne saurait l’avoir fait mourir ; C’est
Quoiqu’il en soit, ci gît Molière ; Comme il était comédien ; Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort, il le fait bien.
20 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
si dans toutes les Pièces qu’il a fait représenter, il donna celle du Malade imaginaire, par laquelle il a fini sa carrière à
u’il commença les représentations de cette agréable Comédie, il était malade en effet d’une fluxion sur la poitrine qui l’inco
r le surmonter. Le 17 Février, jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxio
opos de converser. Le Lecteur observa que sur la fin de la Comédie Le Malade imaginaire qui était représenté par cet excellent
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
ble exemple : un peu plus d’un an après la première représentation du Malade imaginaire, les Italiens en donnèrent une grossiè
ourut le 17 février 1673, en jouant pour la quatrième fois le rôle du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une révolution d
oitrine. La fièvre s’y étant jointe, il ne fut pas plus de huit jours malade , et après avoir renoncé au théâtre, il mourut le
uffonneries d’Arlequin. « En ce cas, je suis mort, répondit le pauvre malade , car c’est moi qui suis Arlequin. » La différenc
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
ions, le lieu de la scene, & par conséquent avec la nature. LA MALADE SANS MALADIE, comédie en prose, en cinq actes.
On ne sauroit définir le caractere de l’héroïne ; c’est une espece de Malade imaginaire, ou plutôt une folle, une imbécille, q
u plutôt une folle, une imbécille, qui joint au ridicule de se croire malade sans l’être, un amour extravagant, & qui joue
copie de la Beline du Malade imaginaire ; elle flatte la manie de la Malade , lui persuade qu’elle est très mal, le tout pour
s gauchement Tartufe. Tout en feignant de refuser une donation que la Malade veut faire en sa faveur, elle l’accepte & tra
23 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
laquelle Sganarelle fait le médecin ; la sixième, où il interroge la malade  : voilà les plus jolies scènes de ce petit ouvrag
ne élève : voilà ce qu’il y a de plus comique dans cette pièce. LE MALADE IMAGINAIRE. Excellente comédie. La première sc
arler de Géronte, est pillée de la cinquième scène du premier acte du Malade imaginaire. LE BAL. La plus mauvaise des co
meilleure2. LA NOCE INTERROMPUE. Au-dessous de Dufresny. LE MALADE SANS MALADIE. Le rôle de la malade, celui de l
Au-dessous de Dufresny. LE MALADE SANS MALADIE. Le rôle de la malade , celui de la fausse et caresseuse Lucinde, celui
24 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
on inclination le porta au Théâtre, où il se distingua et où il tomba malade , en représentant son Malade Imaginaire, en 1672.
héâtre, où il se distingua et où il tomba malade, en représentant son Malade Imaginaire, en 1672. Il mourut peu de jours après
25 (1871) Molière
inal de Mazarin, le grand introducteur de l’Opéra3. Le cardinal était malade  ; il se mourait, désespéré de quitter la vie, et
nac ! quelle fête Le Bourgeois gentilhomme ! Quel sublime bouffon, Le Malade imaginaire, et quel dramaturge avec Don Juan ! En
e siècle. Cette plaisanterie était la dernière ; elle venait après Le Malade imaginaire, où Molière lui-même s’était représent
dans tout l’éclat de la jeunesse et de la santé, riaient de ce triste malade . Ils trouvaient un grand charme à la toux de Moli
grand charme à la toux de Molière, et disaient qu’il représentait le malade à merveille. Certes, nous comprenons toutes vos g
ée d’un bonnet et affaissé dans ses coussins, ne diriez-vous pas d’un malade véritable ? N’est-ce pas que cette agonie est amu
: « La postérité saura la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la der
yn, 1663. — La Désolation des filoux sur la défense des armes, ou les Malades qui se portent bien, comédie (1 a. v. de 4 pieds)
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
ns Lucinde. La complaisance que je suis obligé d’avoir pour une tante malade , me fait rester ici dans une étrange solitude. N’
; le sot bel esprit croient avilir en les nommant des farces. Dans le Malade imaginaire, par exemple, on apporte un lavement :
n qu’il a faite à son neveu en faveur de son mariage avec la fille du Malade imaginaire, & ne veut plus avoir aucune liais
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
roi prit part, ballet italien-français intitulé Amor malato, l’Amour malade . Deux grands médecins, le Temps et le Dépit, et l
tres s’y opposent et décident que le moyen de procurer la guérison du malade , c’est de le distraire par une suite de divertiss
érieur de vingt-six ans au Bene, bene respondere de la cérémonie du Malade imaginaire : LI DOTTORI. Oh ! bene, oh ! bene, o
d’une larronnesse Qui fouille dans son gousset. Le ballet de L’Amour malade avait laissé de si joyeux souvenirs parmi les con
p le théâtre, prenaient un titre pour l’autre et parlaient de L’Amour malade , de Molière, que Paris allait voir en foule. Pend
28 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
ries de Scapin, de la Comtesse d’Escarbagnas, des Femmes savantes, du Malade imaginaire 446 ? Dieux, princes, bergers, bourgeo
I, sc. I. 430. Les Fourberies de Scapin, act. I, sc. III. 431. Le Malade imaginaire, act. I, sc. V. 432. Voir plus haut,
dans l’Avare ; Henriette dans les Femmes savantes ; Angélique dans le Malade imaginaire. 456. Voir surtout l’Avare, M. de Pou
tes, act. III, sc. II, la Comtesse d’Escabargnas, sc. I, XV, XVI ; le Malade imaginaire, act. II, sc. VI. 486. Le Dépit amou
es Femmes savantes, act. I, sc. II, III ; act. IV, sc. VII, VIII ; le Malade imaginaire, act. II, sc. IV-VI, XI ; act. III, sc
t Chien. — Les Femmes savantes, act. III, sc. VI ; act. V, sc. I ; le Malade imaginaire, act. II, sc. VI, VII. 490. La Princ
29 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
pression.  » Il l’aurait eue pour collaboratrice dans la cérémonie du Malade imaginaire, composée, paraît-il, au cours d’un dî
 ; déjà saisi par la mort, il le chantait encore dans un intermède du Malade imaginaire. Au penchant vers l’amour et le plaisi
ans, qu’il avait toujours beaucoup aimés. Le rôle de Louison, dans le Malade imaginaire, où il fait parler une petite fille av
cause, toute physique, vint s’ajouter à ces causes morales : il était malade , d’une maladie particulièrement douloureuse, et q
exacte et complète à laquelle un aliéniste ne trouve rien à dire. Le Malade imaginaire est la description non moins exacte d’
l’Amour médecin, le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac, le Malade imaginaire, donnent une place étonnante à la mala
e recevoir la gloire des heureux succès ; ils profitent du bonheur du malade et voient attribuer à leurs remèdes tout ce qui v
u mieux avec un « fort honnête médecin, dont il a l’honneur d’être le malade , » car il sollicite pour lui la faveur royale et
ne elle-même parlante et agissante. Enfin, dans sa dernière pièce, le Malade imaginaire, qu’il compose et joue avec la mort à
esse de mépris et de dérision contre la médecine, les médecins et les malades  ; il revient au procédé brutal de l’Amour médecin
e peut s’expliquer que par des raisons personnelles au poète. Souvent malade , il demande la guérison aux médecins ; ils la lui
tation où elle est décrite avec une complaisance singulière. Quant au Malade imaginaire, ce n’est, comme nous l’avons vu tout
me histoire : maladie, convalescence relative, rechute, irritation du malade , consultation demandée aux médecins en renom, rec
30 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
uteur ; & dans la representation de sa derniere piece, qui fut le Malade Imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même.
fut le Malade Imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même. Tout malade qu’il étoit, & pressé d’une fluxion sur la po
31 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ries de Scapin, les Femmes Savantes, la Comtesse d’Escarbagnas, et le Malade imaginaire. Molière avait encore composé, pour la
Un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la Nature l’ait guéri, ou que les
a dernière production de Molière. Le jour qu’il devait représenter le Malade Imaginaire pour la troisième fois, il se sentit p
 ! Tome I, p. 507-50879 Dans le temps que Molière composait le Malade Imaginaire, il cherchait un nom pour un Levrier d
nant le vôtre ! Le Clistériseur80 qu’il a mis sur le Théâtre, dans le Malade Imaginaire, s’appelle Fleurant. Comme on sut l’hi
’insolence, vient, une seringue à la main, pour donner un lavement au malade . Un honnête-homme, frère de ce prétendu malade, q
donner un lavement au malade. Un honnête-homme, frère de ce prétendu malade , qui se trouve là dans ce moment, le détourne de
plus de réputation alors, fut le rôle de Thomas Diaforius 81, dans le Malade Imaginaire, qu’il jouait supérieurement. On dit q
1705, Grimarest, p. 71-75 Peu de jours avant les représentations du Malade Imaginaire, les Mousquetaires, les Gardes-du-corp
de la Serva amoroso 106 de M. Goldoni107, qui lui-même a pris dans le Malade Imaginaire de Molière, la plus grande partie du s
ries de Scapin, les Femmes Savantes, la Comtesse d’Escarbagnas, et le Malade imaginaire. Molière avait encore composé, pour la
l entra à la troupe du Marais où il reprit le rôle de Molière dans Le Malade imaginaire. Il mourut dans les mêmes circonstance
illustre prédécesseur, en sortant de scène juste après avoir joué le Malade imaginaire, et les siens connurent les mêmes diff
de Hyacinte. 76. Molière, 1664, Le Grand benet de fils : modèle du Malade imaginaire (selon les Anecdotes Dramatiques). 77
maginaire (selon les Anecdotes Dramatiques). 77. Diaforius, Thomas ( Malade imaginaire) : Fils de M. Diaforius et amant d’Ang
Néologisme, médecin qui fait des lavements. 81. Diaforius, Thomas ( Malade imaginaire) : Fils de M. Diaforius et amant d’Ang
inaire) : Fils de M. Diaforius et amant d’Angélique. 82. Toinette ( Malade imaginaire) : servante. 83. GRATIS : Ce mot est
) assurant lui-même aussi des mises en scène (Iphigénie de Racine, le Malade imaginaire de Molière en 1674). (DET, M. Freydefo
32 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
transes, à ses délires ? où est le comédien, qui tôt ou tard, vieux, malade , infirme, délaissé, abandonné, privé de sa beauté
vus bien joués que dans ses rêves, — Tartuffe, — Le Misanthrope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. Quels bea
ait un jour la femme du jeune comte. Justement le roi de France était malade , et pas un médecin ne répondait de cette guérison
et amas de prose et de vers qui se brouillent soudain dans ce cerveau malade  ! Ô pauvre cervelle en proie ail désordre ! Tout
r, à rasséréner les grandes âmes plus facilement, et plus cruellement malades que toutes les autres. Celui-là donc était le bie
blic, et tant et tant de causes qui pèsent incessamment sur ces têtes malades  ; ces fièvres, ces spasmes, ces délires, ces rêve
llée ou sur sa terrasse de Passy ? On ne peut pas dire ici le nom des malades du bon docteur Blanche ; il était le premier à ta
e cet autre mot : Un bandit ! il passait, sans le saluer, à côté d’un malade sauvé par lui ! Il ne les reconnaissait plus, tan
dans les jardins de l’univers habité. Il a accompli dans ces esprits malades , des miracles d’habileté et d’intelligence ! — Te
l a tiré, plus d’une fois, vingt lignes de bonne politique. Un de ses malades lui lisait une tragédie, et la tragédie, écoutée
sants qui veulent produire, à toute forces, on ne sait quelles œuvres malades . Mais autant il était sans pitié pour les humilia
apaisait, il calmait, il consolait, il relevait, il encourageait son malade . Il le ramenait dans les sentiers connus ; il le
si est-il. Cependant le public veut le revoir. Plus on dit : — Il est malade  ! et plus le parterre répond : — Qu’il paraisse !
o sautillant, vif et léger, et preste et charmant, a-t-il remplacé le malade de ce matin, tout comme la veste de velours brodé
la coulisse, cet homme est-il encore Figaro ? ou bien redevient-il le malade du docteur Blanche ? Quand il est là prodiguant l
à la comédie grecque, la joie inépuisable des jeunes amours ? La Malade i maginaire Il faut cependant que nous nous d
s causes, vous n’aurez plus que ce petit chapitre qui est la suite du Malade imaginaire, et le chapitre suivant où l’on voit M
ur. Vous saurez tout à l’heure le nom du nouveau poète qui a écrit La Malade imaginaire. Il est étranger, il a étudié avec un
notre auteur a lu Molière ; et parmi les chefs-d’œuvre de Molière, Le Malade imaginaire a bien étonné le nouvel inventeur. Ce
cachée sous cet immense éclat de rire ; si bien qu’en dépouillant Le Malade imaginaire de toutes les précautions joyeuses don
’indulgence pour un si vilain personnage ? Pourquoi donc immoler à ce malade imaginaire tous les médecins d’un grand royaume ?
s tard, la fièvre est la fièvre. À peine si l’on vous pardonne d’être malade . Quant aux nerfs, aux vapeurs, aux malaises, aux
sa belle-fille, qui supporte ces dégoûts et ces fatigues. En ceci, la malade imaginaire nous paraît plus logique et plus sincè
la malade imaginaire nous paraît plus logique et plus sincère que le malade imaginaire. — Ce digne M. Argan n’est guère à cha
ême n’en prend qu’à son aise. — Si vraiment cet homme se sentait bien malade , il serait d’une tout autre exigence ; il ferait
il serait égoïste, il serait impitoyable, il serait insupportable. Le malade de Molière est un grand enfant, mais madame Sturm
de Molière est un grand enfant, mais madame Sturmer est le véritable malade imaginaire ; on rit de celui-là, mais on déteste
on. Une fois seulement, par une pluie battante, madame de Sturmer, la malade imaginaire, ordonne à la douce Anna d’aller cherc
ssement ? À l’acte suivant, le docteur Loewe se fait annoncer chez la malade imaginaire, madame de Sturmer, et certes il est l
peut faire, et encore par amour pour miss Anna, c’est d’ordonner à la malade des boulettes de mie de pain. En même temps, plus
finit par mettre aux pieds d’Anna sa fortune et sa main. En véritable malade imaginaire, madame de Sturmer ne demande pas mieu
r nous réjouir quelque peu, les transes sans cesse renaissantes de la malade imaginaire, les gaillardises de la soubrette, mad
vous saviez le nom de l’auteur, vous trouveriez qu’il faut être bien malade pour trouver de la politique dans ses comédies. —
se marier à l’aide d’un faux contrat. Chacun est heureux, et même la malade imaginaire, qui pourra tout à l’aise consulter le
es légères et murmurantes esquisses ? Nous parlions tout à l’heure du Malade imaginaire de Molière, de cette comédie faite pou
de frais ! Maintenant, si vous voulez savoir le nom de l’auteur de La Malade imaginaire, — eh bien ! saluez Son Altesse Royale
 : Les Fourberies de Scapin, Le Cocu imaginaire, Le Mariage forcé, Le Malade imaginaire, Amphitryon, ces heureux instants de c
es, d’une soubrette plus qu’égrillarde, d’un neveu fripon, d’un oncle malade , d’un faux testament, d’un vieillard qui meurt et
nt de cercueil », ainsi dit Plaute ! Cette fois il ne s’agit pas d’un malade imaginaire comme celui de Molière, mais d’un bel
s d’un malade imaginaire comme celui de Molière, mais d’un bel et bon malade qui va mourir pour tout de bon, et qui déjà crach
on occupera bientôt tout l’amphithéâtre d’un laquais qui siffle, d’un malade dans sa garde-robe, d’un homme ivre qui dort ou q
ce que je passe !) que si près du Misanthrope que dis-je ? si près du Malade imaginaire, la Muse de la comédie se permette de
33 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
r ; qu’on lise ou qu’on voye representer les Fourberies de Scapin, le Malade imaginaire, le Bourgeois Gentilhomme ? n’y trouve
. La Comtesse d’Escarbagnas, Comédie en Prose, un Acte, 1672. XXX. Le Malade imaginaire, Comédie en Prose, trois Actes avec de
teur, qui mourut cinq ou six heures après qu’il y eut joué le rôle du Malade imaginaire. La plus grande partie des Pieces de M
presque à la sortie du théatre, où il se força pour jouer le rôle du Malade imaginaire, étant très-incommodé de la poitrine,
34 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
i va de sa première pièce, le Médecin volant, jusqu’à sa dernière, le Malade imaginaire, sinon par haine de l’école, de cette
il l’a aimée jusqu’à sa fin : bien plus, il s’est sacrifié pour elle. Malade , mourant presque, à la vue de ses compagnons qui
précède. 1. Voir la Revue chrétienne du 5 décembre 1869. 2. Le Malade imaginaire, 3e intermède. 3. Le Malade imaginai
du 5 décembre 1869. 2. Le Malade imaginaire, 3e intermède. 3. Le Malade imaginaire, 3e intermède. 4. Le Mariage forcé,
ecin malgré lui, acte I, sc. III. 19. Id, acte II, sc. III 20. Le Malade imaginaire, acte II, sc. vi. Gui Patin appelle Va
mes savantes, acte II, sc. vii. 42. Id., acte III, sc. ii. 43. Le Malade imaginaire, acte II, sc. vi. 44. « Nempe sol n
Gassendi à Campanella, mai 1683.) — Cette lettre parut eu 1658, et le Malade imaginaire est de 1672. Il faut ajouter que Gasse
35 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
isan, il expira quelques heures après avoir joué une dernière fois le Malade imaginaire, le 17 février 1673 à l’âge de cinquan
é son bonheur à rainer le bonheur conjugal des autres. Il n’était pas malade imaginaire l’étant très réellement et bravant plu
ble comme deux gouttes d’eau se ressemblent (souvenir de cela dans le Malade imaginaire) ; il se présente au père de famille t
l’imagination est bien saisi dans cette pièce et en la rapprochant du Malade imaginaire on voit que Molière a bien entendu cet
aux réels puisqu’aussi bien il serait moins douloureux d’être cocu et malade réellement que de l’être imaginairement. Don G
ù Molière se soit moqué des médecins. Il commençait sans doute à être malade . Il ne perdit pas l’habitude de railler la Facult
Les Femmes savantes, comme l’Avare, comme le Tartuffe, comme aussi le Malade Imaginaire, sont le tableau d’une famille désorga
justice. Oui, je crois en être sûr, Molière est aigri parce qu’il est malade . Voltaire ne songe pas à lui-même, comme aussi bi
e et Despréaux n’avaient pas besoin d’y ajouter des injures. » Le Malade imaginaire Je fais sur le Malade imaginaire un
d’y ajouter des injures. » Le Malade imaginaire Je fais sur le Malade imaginaire une observation analogue à une de cell
à une de celles que j’ai faites sur les Femmes savantes, c’est que le Malade imaginaire est un mélange de comédie et de farce.
est guère je crois qu’un divertissement, à dire qu’Argan n’est pas un malade imaginaire, mais un vrai malade, à savoir un neur
ssement, à dire qu’Argan n’est pas un malade imaginaire, mais un vrai malade , à savoir un neurasthénique. Je le veux bien ; ma
part d’imagination dans la neurasthénie que le neurasthénique est un malade au moins à moitié imaginaire. Il est à remarquer
ié imaginaire. Il est à remarquer encore que la folle « cérémonie »du Malade imaginaire n’est point très différente, les érudi
est épousé, et qui n’est pas vaincu, mais qui est vainqueur. Dans le Malade imaginaire ? — Cette fois, vous en conviendrez, d
ans le Malade imaginaire ? — Cette fois, vous en conviendrez, dans le Malade imaginaire, Molière s’attaque à un préjugé : la c
rtuffe par peur de l’enfer. Il me semble que c’est bien là le fond du Malade imaginaire. C’est précisément pour cela que son f
soin de vous, qu’il vous enverra en l’autre monde . Voilà le fond du Malade imaginaire : la peur de la mort mène à la mort et
resses ne sont pas un préjuge social. Donc l’essence de la comédie du Malade imaginaire, c’est la terreur de la mort, l’hypnot
t être des ménagères et qu’il ne faut pas trop s’écouter quand on est malade . La supériorité de Molière en fait d’idées, c’est
u’il le soit de l’autre et réciproquement. Voyez. S’il ridiculise les malades imaginaires, c’est que le demi-malade qui « s’éco
alde, Arnolphe est exaspéré… Moi, je serais cocu ? — Vous voilà bien malade  ! Mille gens le sont bien, sans vous faire bravad
arfaitement mal raisonné. À ce compte les personnages sympathiques du Malade imaginaire seraient les Purgon et les Diafoirus q
Il dit à Harpagon : « Vous, vous êtes tellement sot que vous en êtes malade . Vous croyez que tout le bonheur possible consist
vous ‘êtes couard. On dira peut-être plus tard que vous n’êtes point malade imaginaire, que vous êtes vraiment malade, d’une
tard que vous n’êtes point malade imaginaire, que vous êtes vraiment malade , d’une maladie qui tient des vapeurs, de l’état d
ntendre une Turlupinade Que… — Par ma foi, Marquis » notre siècle est malade . Le Boulanger de Chalussay, Élomire hypocondre :
n, le Misanthrope, le Tartuffe, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, la Coquette, la Femme savante. Ajouto
homme de qualité et que son père n’était pas bon gentilhomme ? Le Malade imaginaire nous ramène à ces types primitifs q
e veut pas mourir. Toutes ses facultés tendent vers ce but unique. Le malade imaginaire n’est pas autre chose que l’avare, un
ous les maux, se surchargent de toutes les incommodités ; ce sont les malades imaginaires et ceux qui ont peur d’être malades,
modités ; ce sont les malades imaginaires et ceux qui ont peur d’être malades , et de même que l’avare s’inflige la pauvreté, de
l’avare s’inflige la pauvreté, de peur de devenir pauvre, de même le malade imaginaire s’inflige l’état valétudinaire de peur
e malade imaginaire s’inflige l’état valétudinaire de peur de devenir malade . Ce vice vient de l’égoïsme et le renforce. Le ma
peur de devenir malade. Ce vice vient de l’égoïsme et le renforce. Le malade imaginaire veut marier sa fille avec un médecin p
ne vertu qu’à la condition qu’on en ait au moins quelques autres. Le Malade imaginaire va plus loin ou plutôt il va d’un autr
r abdomen, écoutent tous les borborygmes de leur âme ; qui, comme les malades , on l’a remarqué cent fois, sont flattés de leurs
u’il y ait une répétition générale où elles ne soient et qui seraient malades , non pas de n’y pas être, mais de ne pas pouvoir
lle ramène, qu’elle repousse encore et qui ont Ta faiblesse d’en être malades et d’en mourir. Son instinct est admirable à disc
t, il n’a pas mal réussi avec Philinte et avec Éliante. Angélique, du Malade imaginaire, est, comme presque toutes les jeunes
e sont la peinture de toute une maison, de toute une famille. Dans le Malade imaginaire, un père, une femme, une grande fille,
amille désorganisée par la passion de ne pas vouloir mourir, c’est le Malade imaginaire. Parce qu’Argan est ce qu’il est, il e
peureux, un homme qui a l’effroi de mourir de faim, donc une sorte de malade , et négligeant les autres traits.(volonté de puis
icule, ce merveilleux trio de peureux, le peureux en face de la mort, Malade imaginaire, le peureux en face de l’enfer, Orgon,
caractère du personnage principal, ni du reste d’aucun personnage. Le malade imaginaire, le bourgeois gentilhomme, Tartuffe, A
approchera peu à peu de l’église, disant, surtout s’il se sent un peu malade , qu’il a toujours eu et depuis son enfance des se
et ; l’un est un âpre homme d’affaires et l’autre est un maniaque, un malade , Molière sent très bien cela et il fait dire par
36 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
souvent joués sur le théâtre. La dernière pièce qu’il composa fut le Malade imaginaire ; il y avait quelque temps que sa poit
vulsion en prononçant Juro, dans le divertissement de la réception du Malade Imaginaire, il acheva la représentation. On le ra
le goût et la politesse s’y sont introduits. Pastorale comique. Le Malade Imaginaire , comédie-ballet, en trois actes en pr
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
ive impression dans la tête et une si grande crainte qu’elle en tomba malade . » Le duc de Saint-Simon raconte ce fait singuli
e de l’appartement de la reine, madame de Montausier rentra chez elle malade , ne sortit plus de sa chambre que pour quitter la
u Bouloir. Elle alla à son retour voir madame de Montausier qui était malade à Paris depuis longtemps : l’origine de son mal v
38 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
uteur ; & dans la représentation de sa derniere piéce, qui fut le Malade imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même.
fut le Malade imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même. Tout malade qu’il étoit, & pressé d’une fluxion sur la po
39 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
Pieces qui eurent un grand succés. La derniere de ses Comédies fut Le malade imaginaire. Il en donna la quatriéme représentati
ur.] Le principal personnage de la derniere Comédie de Moliere est un malade qui fait semblant d’être mort. Moliere représento
e Moliere ne mourut pas de cette façon : il eut le tems, quoique fort malade , d’achever son rôle. Voici ce qu’on conte dans sa
sa Vie. « Le 17 Fevrier 16731, jour de la quatriéme représentation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxio
encore au grand travail qu’il faisoit. Un jour qu’il devoit joüer le Malade imaginaire, piece nouvelle alors, & la dernie
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
ité de l’allégorie satyrique. Nous ne citerons point la Farce du Pape malade , quoiqu’elle soit très propre à prouver aux jeune
amp; moins audacieuse, puisqu’elle attaque une Puissance. LA HOLLANDE MALADE , Comédie en vers & en un acte, par Poisson. L
duite, selon les Ministres qu’ils y attelent. La piece de la Hollande malade ne passeroit pas présentement. La politesse &
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
est-elle condamnée ? Ne faire qu’un repas dans toute une journée ! Un malade , entre nous, se conduiroit-il mieux75 ? La criti
de la livrée de la mort, semblent vouloir avancer les jours de leurs malades , autant par leur jargon & leur attirail, que
que par leurs ordonnances. Moliere leur prouve leur ridicule dans le Malade imaginaire, le Médecin malgré lui, l’Amour Médeci
ables. Ils ne font, à la vérité, que changer de ridicule ; mais si le malade n’en voit pas moins le sombre bord, il a l’avanta
hommes victimes des Médecins. Ceux-ci les font non seulement devenir malades tout de bon & précipitent leurs jours, mais l
nstruit à se conduire, même lorsqu’ils sont réellement incommodés. LE MALADE IMAGINAIRE. ACTE III. Scene III. Argan. Que fair
IMAGINAIRE. ACTE III. Scene III. Argan. Que faire donc quand on est malade  ? Beralde. Rien, mon frere. Argan. Rien ! Beralde
42 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
olière suffit à tout, à force d’énergie, lutta jusqu’au bout, quoique malade et rongé de soucis, mourut enfin à son poste en j
époux à sa pupille ; d’un médecin qui fait périr dans les règles ses malades à grand renfort de purges et de saignées ; d’un d
veut mêler d’en guérir un autre… Argan. Que faire donc quand on est malade  ? Béralde. Rien, mon frère… il ne faut que deme
a naïveté : La poule ne doit point chanter devant le coq. Argan, le malade imaginaire, préoccupé surtout de se choisir un ge
e Tartuffe déchaînera bientôt sur le logis. Sa maîtresse vient d’être malade , elle l’a soignée, elle a passé la nuit à son che
er d’une longue robe noire et parler latin, il n’en tue pas moins ses malades  ; Monsieur Lysidas invoque Aristote et fait d’exé
43 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
et l’autre une fille pauvre. Dans Le Bourgeois gentilhomme et dans Le Malade imaginaire, c’est la situation qui contraste avec
ce roturier, le fils d’un marchand de draps ; Argan, qui prétend être malade , jouit d’une santé robuste ; il est assez vigoure
eter une douzaine d’oreillers à la tête de Toinette. Cette comédie du Malade imaginaire fut le dernier ouvrage de Molière. Ell
Henriette, la malheureuse fille de L’Avare, et la fille vertueuse du Malade imaginaire ? Tous ses jeunes amoureux ont une phy
es savantes ? Quoi de plus pathétique et de plus profond que celui du Malade imaginaire ? Ce grand homme, quand il voulait des
mort le surprit au milieu d’un succès. Sa troupe venait de monter Le Malade imaginaire ; la foule se pressait pour voir cette
’il se fit porter au Palais-Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogn
réputation alors, fut le rôle de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade imaginaire, qu’il joua supérieurement. On dit que
uffe, Psyché, Lucile dans Le Bourgeois gentilhomme, Angélique dans Le Malade imaginaire, Léonore dans L’Homme à bonnes fortune
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
lecteur Ne se sentaient des lieux que fréquentait l’auteur. Dans Le Malade imaginaire, de Molière, le malade disait à un apo
que fréquentait l’auteur. Dans Le Malade imaginaire, de Molière, le malade disait à un apothicaire : « Allez, monsieur, on v
45 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ntre ses boutons et lui mit le visage en sang. Rentré chez lui, l’âme malade et tout en pleurs, qui trouvait-il pour pleurer a
pas à nous étonner de le voir, malgré Boileau, jouer la comédie tout malade , persistant jusqu’à son dernier jour, jusqu’à son
ncore de souffrance. Accablé de tristesse, de solitude, Molière tomba malade . Sa poitrine, qui avait toujours été faible, et q
; et quelles belles choses disaient-ils ? Ils se battaient chez leurs malades au sujet de la circulation et du vin émétique. De
fille ! » Ils arrivent à quatre, en grande cérémonie; ils tâtent la malade , s’asseyent, toussent, causent: l’un de sa mule,
Grands débats : Un troisième prétend (c’est Monsieur Macroton) que la malade [...] a u-ne ma-la-di-e chro-ni-que, et qu’el-le
ois, tant il y vint de monde, fit plus de mille écus. Molière, un peu malade , n’était pas allé voir le petit Baron dans les de
hambre du roi, cent personnes à conduire et les trois quarts du temps malade , il fallait bien que tout chez lui fût arrangé, r
ils venaient, disaient-ils, pour se bien divertir. Molière, qui était malade , but son lait devant eux et alla se coucher, en a
première représentation, qui eut lieu à Saint-Germain, Molière tomba malade . Il fut repris de sa toux, de sorte que le Sicili
lle à celle du Grand-Turc, et où il est lui-même reçu Mamamouchi. Le malade imaginaire, au moment où il va être sacré médecin
s pièces en cinq actes (mais en prose) se succédaient coup sur coup. Malade , mourant presque, mais chargé par le roi d’une co
utes sur sa maladie même, il voulut écrire et jouer, tout mourant, Le malade imaginaire. Votre plus haut savoir n’est que pu
ier 1673, jour où « l’on devait donner la troisième représentation du Malade imaginaire, dit Grimarest, Molière se trouva tour
des spectateurs s’aperçut qu’en prononçant juro, dans la cérémonie du Malade imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant rem
46 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
donné, le jour du mardi gras, son spectacle habituel du carnaval, Le Malade imaginaire, accompagné de la cérémonie ; ce même
boursouflés qu’on nous montre dans la trilogie de L’Amour médecin, du Malade imaginaire et du Médecin malgré lui ? La création
e Lenclos acheva d’irriter ses poumons. Depuis quinze ans sa poitrine malade le dévorait d’un feu intérieur et lui donnait cet
promis de travailler avec lui au latin macaronique de la cérémonie du Malade imaginaire. Je donne l’anecdote pour ce qu’elle v
évrier 1673, jour où devait avoir lieu la quatrième représentation du Malade imaginaire, Molière, sentant que le mal était déc
e tant renommé bouffon         N’a jamais su si bien faire         Le malade imaginaire Qu’il a fait le mort tout de bon5 ! L
que ce qu’on a étudié. Le latin macaronique, où s’amusait l’auteur du Malade imaginaire, en compagnie de Boileau et de La Font
pendant une représentation de Psyché. Molière, quoique mourant, fort malade , déploya en cette circonstance une grande énergie
as (divertissement). Chrysale dans Les Femmes savantes. Argan dans Le Malade imaginaire. Au dire de ses ennemis, Molière ne va
dien, on disait de lui qu’il savait faire jouer jusqu’aux enfants (Le Malade imaginaire) et qu’il ferait, s’il le fallait, jou
prise sur le public par ce charme souffrant et musical de sa voix de malade . « Bref, conclut La Martinière, dans les intéres
où il rendit le dernier soupir, après la quatrième représentation du Malade imaginaire. On a décrit, dans le style judiciaire
éré,              Ne trouva rien plus à leur gré,              Que le Malade Imaginaire ; Mais comme par malheur il manquait u
int ce discours en parlant de Molière : S’il avait eu le temps d’être malade , il ne serait pas mort sans médecin. Il n’était p
’avais fait faire une Chaise, parce que Molière devait venir jouer Le Malade Imaginaire chez moi, et qu’elle lui servirait. Il
grand philosophe. » « Il a joué les Jeunes, les Vieux, les Sains, les Malades , les Cocus, les Jaloux, les Marquis, les Villageo
qui s’appelle L’Étourdi, jusqu’à ce rictus douloureux qui se nomme Le Malade imaginaire. Que de personnages s’agitent entre ce
euses, petits marquis et grandes coquettes, fripons et honnêtes gens, malades et médecins, philosophes de hasard et savants de
aître d’armes dans Le Bourgeois gentilhomme et Diafoirus père dans Le Malade imaginaire. Brécourt (Guillaume Marcoureau, sieu
avec succès les rôles de niais, Diafoirus fils, par exemple, dans Le Malade imaginaire. Longchamp (Henri Pitel, sieur de), s
fille du pâtissier-poète. Elle était fort laide. Joua Béline dans Le Malade imaginaire. Du Croisy (Marie-Claveau, demoiselle
47 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
urni à Poquelin de Moliere des Scénes accessoires, pour sa Comédie du Malade imaginaire, qui ont si fort diminué parmi le Peup
 ». Le Chirurgien exagere peut-être un peu les maux que la Comédie du Malade imaginaire a fait à la Médecine. L’Auteur prétend
48 (1802) Études sur Molière pp. -355
jours, « C’est-à-dire, un esprit chaussé tout à rebours, « Une raison malade et toujours en débauche, « Un envers de bon sens,
médecin, sert les amours de son maître avec Eularia, qui feint d’être malade , et, pour connaître le genre de sa maladie, il tâ
vant la princesse, risque mille singeries, et les efforts que fait la malade pour rire la débarrassent de l’arête. Lisez la
d’élève en médecine, chez Eularia ; il demandé si les matières de la malade sont dures ou liquides ; il feint de refuser l’ar
frappait, derrière les coulisses, la tête contre un mur ; on le crut malade  : « Non, dit-il, mais je viens d’entendre débiter
nter Elmire, lui dit : « Eh quoi ! madame, oubliez-vous que vous êtes malade  ? » les autres en répétant, d’après madame Pernel
un homme payé pour écouter et dire des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les
rt la nuit entière ? S’il boit du vin blanc ou du rouge ? Le prétendu malade se fâche, le docteur s’opiniâtre à vouloir le gué
ottise Qu’on voit faire à ces messieurs-là80. » Année 1673. Le Malade imaginaire. Le Malade imaginaire, cette pièce
ces messieurs-là80. » Année 1673. Le Malade imaginaire. Le Malade imaginaire, cette pièce qu’on intitule comédie-ba
le lui laissant, s’écria : « où la vertu va-t-elle se loger ! » Le Malade imaginaire obtint aussi les honneurs de la critiq
njecturent de là que Montaigne a pu fournir à Molière le caractère du Malade imaginaire. C’est voir les choses de loin ; eh !
oins de misanthropes et de faux dévots, d’avares même, qu’il n’est de malades imaginaires livrés aux coups meurtriers et mercen
ins minutieux auxquels elle le condamne. Les scènes. — En parlant du Malade imaginaire, Voltaire dit : « C’est une de ces far
dignes de la haute comédie. » N’aurait-il pas mieux fait de dire : Le Malade imaginaire est une de ces pièces où, parmi des sc
ve qui se rapprochent de la farce ? Encore faudrait-il ajouter, si Le Malade imaginaire est bien joué, on ne peut ranger, dans
ême ; Argan refuse de le prendre ; Purgon furieux, vient accabler son malade de reproches, le menace de toutes les maladies en
la naïveté, peut-être poussée trop loin, fait le principal mérite du Malade imaginaire ». Jusqu’ici, je n’avais pas cru qu’on
hé de prendre le ton de la pièce dont vous parliez : d’après cela, Le Malade imaginaire ne vous encourage-t-il pas à redoubler
le auquel il se destine. Mon projet est de vous faire débuter dans Le Malade imaginaire, et pour ne compromettre ni ma figure
r et une voix grêle ne contrastent pas assez avec l’accoutrement d’un malade , d’un autre côté, trop d’embonpoint ressemble à d
oup. Bonneval, assez médiocre comédien, jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire, parce que, ni trop gras ni trop maigr
bien assuré ; songez-vous qu’il n’est ni facile de parler raison à un malade imaginaire, sans être un froid raisonneur, ni de
ocilité, ils pourront risquer dans peu de temps une représentation du Malade imaginaire, surtout s’ils se pénètrent bien de l’
lite, une excellente parodie de la réception burlesque qui termine Le Malade imaginaire ; elle fut donnée avec beaucoup de suc
Nous touchons au moment le plus funeste pour le théâtre comique : Le Malade imaginaire est la dernière production de Molière 
l redoubla le jour qu’on devait donner la quatrième représentation du Malade imaginaire ; il fut affecté de son état, et dit à
femme ; mais l’heure fatale sonne, et pendant l’absence de Baron, le malade , suffoqué par le sang qu’il rendait en abondance,
ez mal. Nous rendrons compte de cette séance académique en parlant du Malade imaginaire. 75. Et c’était sa manière. Voyez l’a
ançaise, lut, dans son dernier voyage à Paris, chez madame de ***, Le Malade imaginaire ; il rendit si bien tous les rôles que
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
lle les deux Docteurs débitent des raisons pour lui prouver qu’il est malade . Passons à la maniere dont Eraste feint de renoue
ais. 42. La Désolation des filous sur la défense des armes, ou les Malades qui se portent bien, piece dédiée à Mademoiselle.
50 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ur 649 ; et, pour aller jusqu’au bout, les chansons des Mores dans le Malade imaginaire : Profitez du printemps De vos beaux
de Pourceaugnac, act. II, sc. II, VI, VII, X ; act. III, sc. III ; le Malade imaginaire, act. II, sc. VI. 614. « Il faudra b
érité saura peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la der
d., act. III, sc. I ; troisième intermède ; act. V, sc. VI. 650. Le Malade imaginaire, deuxième intermède. 651. « M. de La
51 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
rs divertissemens qui avoient déjà été représentés devant le Roi. Le malade imaginaire Le malade imaginaire, comédie-ballet,
avoient déjà été représentés devant le Roi. Le malade imaginaire Le malade imaginaire, comédie-ballet, en trois actes en pro
e le fond52 de leur art, par le rôle de Béralde, comme, dans celui du malade imaginaire, il jouë la foiblesse la plus universe
n’en est pas plus vraysemblable. Le jour qu’il devoit représenter le malade imaginaire pour la troisiéme fois, il se sentit p
sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’école des maris,66 dans le malade imaginaire, des amans, qui ne peuvent s’expliquer
palais royal, le 8 juillet de la même année. Pastorale comique. Le malade imaginaire, comédie-ballet, en trois actes en pro
qu’avoit eu le jeune Baron les deux premiers jours, résolut, quoique malade , de se faire porter au palais royal à la troisiém
52
upe ducale de Meiningen de nous avoir rendu il y a quelques années Le Malade imaginaire, et hier Les Femmes savantes. [1880-01
 ; et la « longe de veau de rivière » ; et les « petits pruneaux » du Malade imaginaire ; mais un tel assemblage nous ayant pa
Garraud, Baillet, Prudhon, Boucher ; Mmes Croizette et Favart), et Le Malade imaginaire avec la Cérémonie, séparés par un à-pr
du Misanthrope (M. Pujol jouant Alceste pour la première fois), et Le Malade imaginaire (M. Noël Martin, Argan ; M. Cressonnoi
rôle d’Elmire, parce que le luxe des vêtements ne convient pas à une malade . On voit généralement dans le Tartuffe des person
à penser que cette anecdote est fausse. En effet, si Elmire n’est pas malade , elle n’a aucune raison de n’avoir pas son costum
ucune raison de n’avoir pas son costume habituel. Or, elle n’est plus malade  ; elle n’a même eu qu’une légère indisposition qu
appuyé le blâme de Molière, puisqu’il est faux qu’Elmire soit encore malade au moment où se passe l’action ? Admettra-t-on, d
ment où se passe l’action ? Admettra-t-on, d’ailleurs, qu’Elmire soit malade au moment de la grande scène du quatrième acte ?
il est aujourd’hui populaire. Il n’en est pas de même du Fauteuil du Malade imaginaire, conservé depuis deux siècles à la Com
ier ; deux tiges de fer, sortant des bras, servent à placer devant le malade la petite tablette sur laquelle on range les diff
’ami de Molière. On ne le porte sur le théâtre que pour le service du Malade , représenté successivement par Guérin d’Estriché
st mon désespoir,      « Je n’y vois personne s’asseoir      « Que le Malade imaginaire ! » Après la Révolution, qui dispersa
s cette époque, soustrait aux chances de dégradation ? On sait que Le Malade est une des pièces de Molière restées au répertoi
e général commun, et traduites par divers auteurs. C’est ainsi que Le Malade imaginaire, par exemple, a été traduit en italien
dans les œuvres de Molière, mais une de ses fables est citée, dans Le Malade imaginaire, à côté d’un conte de Perrault ; car l
sté, d’ailleurs, par le Registre de La Grange. Mieux encore : dans Le Malade imaginaire, Molière écrit son propre nom tout au
des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade , je le laisserais mourir sans secours. Il aurait
53 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
et si pimpante, qu’il eut bien de la peine à reconnaître cette Elmire malade , souffrante et triste, qu’on a saignée la veille,
tre, ou pour mieux dire il tomba sur son champ de bataille. À voir Le Malade imaginaire, en songeant à la catastrophe finale,
ristes accidents de l’humaine nature, que pas un d’eux, à l’aspect du malade , ne puisse faire un retour sur soi-même et se dir
Figurez-vous, Mylord, que le roi et sa cour ont ri comme des fous, au Malade imaginaire ; que le roi n’a pas pu s’en lasser, e
les uns et les autres, ils étaient tous mortels. Car on a beau dire : Malade imaginaire ; imaginaire tant que vous voudrez : c
aire ; imaginaire tant que vous voudrez : cet homme est en effet très malade . Que je meure d’un mai de poitrine ou de la peur
laideur jette le frisson dans toute la salle. Le moyen que je rie du Malade imaginaire, au milieu d’un pareil malaise ? C’éta
ûr, il lui est impossible de s’amuser beaucoup à la représentation du Malade imaginaire. En un mot, l’histoire de M. Argan res
, pour ceux qui savent quel homme était Molière, la représentation du Malade imaginaire ajoute encore cette tristesse du souve
e que Molière est mort. Pauvre homme ! Depuis longtemps déjà il était malade , et il disputait courageusement les restes précie
dispenser des plus simples devoirs de leur profession ! — Madame est malade … lisez : « madame est au bal ! » Monsieur est pri
ée d’un bonnet et affaissé dans ses coussins, ne diriez-vous pas d’un malade véritable ? N’est-ce pas qu’il est amusant à voir
ses entrailles ! Entrait Toinette, Toinette brisait la tête du pauvre malade , et cependant Molière, entendant rire Toinette, r
. « La postérité saura la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la der
andin, L’École des maris, L’École des femmes, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire, en un mot toutes ces excellentes et a
re, indignation qui n’était pas même permise à Jean-Jacques Rousseau, malade , ruiné et proscrit, était encore moins permise à
54 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [60, p. 98] »
ues, tome I, p. 506 Molière était incommodé lorsqu’on représenta le Malade imaginaire. Sa femme et Baron* le pressèrent de p
55 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
des grands écrivains, a bien souvent écrit sous la dictée de son cœur malade , et que l’état de son âme a dû se refléter plus d
Le Tartuffe, Lucile dans Le Bourgeois gentilhomme, Angélique dans Le Malade imaginaire sont autant de caractères charmants de
anie gentilhommière lui font perdre le respect. Et cette Toinette, du Malade imaginaire, quelle heureuse et fine nature ! Que
56 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les
t auteur ; et dans la représentation de sa dernière pièce, qui fut le Malade imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même.
fut le Malade imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même. Tout malade qu’il étoit et pressé d’une fluxion de poitrine,
Quoi qu’il en soit, cy gît Moliere : Comme il étoit comédien, Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort, il le fait bien.
fort puissante et de bonne mine. Elle chantoit dans les intermèdes du Malade imaginaire. De Villiers114, poète comique, et tr
voix, et chantoit ordinairement avec la Grange dans le second acte du Malade imaginaire 156. Genevieve Bejar157, sa sœur cadet
èse ; Le petit Hubert ; La petite Beauval (Louise), la Louison de son Malade imaginaire. 151. Mémoires sur la vie, etc. 17
57 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ctions de la vie animale ; le Médecin malgré lui, l’Amour médecin, le Malade imaginaire, contiennent à ce sujet des traits d’u
ls tâtent le pouls de la société aussi fréquemment que celui de leurs malades , afin de savoir comment il faut en user avec les
la vie; comprennent-ils mieux la mort ? Nous reviendrons, à propos du Malade Imaginaire, plus sérieusement sur ce sujet. Nous
il était le médecin, et lui pardonnait spirituellement à cause de ce malade un peu brusquement envoyé dans l’autre monde, tou
us les caractères de sa pièce, il a joint une scène du second acte du Malade imaginaire, scène dans laquelle Cléante donne une
un homme bien portant livré à des médecins qui veulent le traiter en malade . M. de Pourceaugnac fut cet homme, espèce de poli
honnêtes gens comme les médecins. » Voilà ce que Molière fait dire au malade imaginaire, et le vieil Argan n’a peut-être pas t
n homme à être médecin, et dans l’autre on veut qu’un bon vivant soit malade , il ne restait plus qu’à peindre les travers d’un
vivant soit malade, il ne restait plus qu’à peindre les travers d’un malade imaginaire. L’auteur n’y a pas manqué. Il l’a fai
a. Je ne sais pourquoi le Théâtre-Français semble avoir consacré Le Malade imaginaire à l’anniversaire de Molière, lorsque c
ec beaucoup trop de facilité. La supercherie inspirée par Toinette au malade imaginaire, ce conseil de faire le mort à l’imita
heminée, lorsqu’ils se persuadaient n’en être ni vus, ni entendus. Le malade aimait assez M. de Biron, mais point du tout sa f
pas, ni les épigrammes non plus. Il avait succombé en représentant le Malade imaginaire, et les petits auteurs, ses rivaux, fi
58 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [96, p. 140-141] »
. 291. Il y a ici une erreur ce n’est pas Le Cocu imaginaire mais Le Malade Imaginaire.
59 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »
un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
je vois aussi peu le cocu réel qui prend son mal en patience. Dans le Malade imaginaire, trouvons-nous un homme vraiment infir
-t-on. Pourquoi cela ? Le Géronte du Légataire universel n’est-il pas malade tout de bon ? Si vous n’en croyez pas ses létharg
61 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ses talents lui valurent depuis, s’étant trouvé aux eaux de Bourbon, malade et sans argent, Boursault, qui se rencontra par h
presque diaphane Par les jeûnes cruels auxquels il se condamne, Tombe malade enfin : déjà de toutes parts Le joyeux héritier p
veux les ais et la serrure. Un avide Esculape, en cette extrémité, Au malade aux abois assure la santé, S’il veut prendre un s
ès médiocre. Le Chevalier joueur, ta Noce interrompue, la Joueuse, la Malade sans maladie, le Faux honnête homme, le jaloux ho
62 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
onfie la musique et les intermèdes de sa dernière comédie-ballet : Le Malade imaginaire ; manifestation exemplaire d’un mariag
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
ne VIII. Le Médecin arrive, dit que tout est prêt pour la guérison du malade , & M. de Pourceaugnac survient bien vîte pour
je l’ai déja dit. ACTE II. Scene I. Le Médecin dit à Sbrigani que le malade a pris la fuite, mais qu’il va trouver le beau-pe
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
’user de la permission, & d’envoyer dormir les personnages de son Malade imaginaire entre le premier & le second acte.
les couplets suivants, dans un opéra comique intitulé les Spectacles malades . LA COMÉDIE ITALIENNE. Air : Quand le péril est
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
t séparée d’elle, lui jetant les bras au cou, & l’assurant que le malade n’en mourroit pas. Interrompons un instant le Se
da d’abord pourquoi le gentilhomme n’étoit pas venu, & s’il étoit malade . Il n’est pas malade, dit la vieille, & il n’
e gentilhomme n’étoit pas venu, & s’il étoit malade. Il n’est pas malade , dit la vieille, & il n’a pas manqué d’y veni
n’est pas venu me voir. . . . Le malheureux Don Pedre feignit d’être malade , & se représentant qu’il avoit choisi une fem
66 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
uffe, ni dans Les Femmes savantes, ni dans Le Misanthrope, ni dans Le Malade imaginaire, ni même dans quelques farces de lui q
omédie, a voulu l’égayer par quelques grotesques, comme il a égayé Le Malade imaginaire par les Diafoirus et Purgon. Mais voye
r eux-mêmes et par l’appareil qui les entoure. Faites d’Argan un vrai malade et de Bélise la meilleure femme du monde, de Cléa
sera emporter à cette allure rapide. Le Molière de Dandin, et même du Malade imaginaire, c’est du Labiche avec plus d’envergur
t l’esprit comme le Tartuffe, Le Misanthrope, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire et tant d’autres. Elle a encore cet in
mande des nouvelles de la maison ; Dorine lui répond que sa femme est malade  ; et lui de s’écrier : « Et Tartuffe ! » Et il ré
endre pour exemple, précisément, Le Bourgeois gentilhomme et aussi Le Malade imaginaire. Il lui déplaisait qu’on jouât cette d
trefois, et jouer, par exemple, Le Dépit amoureux en cinq actes ou Le Malade imaginaire, qui est déjà fort long sous sa forme
savent reconnaître une erreur et la réparer. 14 août 1871. « Le Malade imaginaire » I. Argan [A] Je n’ai p
I. Argan [A] Je n’ai pas beaucoup aimé la façon dont Le Malade imaginaire a été joué. C’est ma grande querelle a
d’avoir plus d’une fois causé de son rôle avec Molière. Cadet fait du Malade imaginaire une simple farce de tréteaux. Il y a t
eu mon dernier feuilleton, du jeu de Coquelin cadet dans l’Argan, du Malade imaginaire ? Si vous l’avez oublié, la lettre qui
itions, un modèle abominable pour les élèves du Conservatoire dans Le Malade imaginaire et dans L’Avare. Il faut pourtant s’ex
uvé que j’étais dans la véritable tradition de Molière. L’Avare et Le Malade ont été traduits en Russie, en Roumanie, en Serbi
ans son fauteuil ; il est bougon, colérique, plein de santé, comme le malade imaginaire. Il n’est pas neurasthénique… oh ! non
idée fixe : la maladie, et il devient le pantin de cette maladie. Le Malade imaginaire est une comédie de caractère admirable
n’est peut-être pas la bonne. Vous parlez de Saint-Léon qui jouait le malade imaginaire, et que vous soupçonnez d’avoir causé
tre feuilleton, qu’un vieil abonné est venu me dire au foyer après Le Malade imaginaire : « Mes compliments tout de même, mons
un tréteau et que, quand Molière composait, sur la fin de sa vie, Le Malade imaginaire, peut-être avait-il une autre idée en
qui n’est pas de première conséquence dans l’œuvre de Molière (car Le Malade imaginaire, quoi qu’en dise Coquelin, n’est pas u
lutôt de tout le monde, qu’Argan est, en effet et très réellement, un malade imaginaire, un hypocondriaque, si l’on aime mieux
ent, s’irrite, s’emballe, jusqu’à ce qu’un mot lui rappelle qu’il est malade et très malade. Le comique de la pièce, un comiqu
s’emballe, jusqu’à ce qu’un mot lui rappelle qu’il est malade et très malade . Le comique de la pièce, un comique très profond,
e pour que l’éclat jaillisse. Savez-vous bien, mon cher Cadet, que Le Malade imaginaire, c’est la comédie la plus rosse que l’
son œuvre manquent de bonté. Jamais il n’a poussé si loin que dans Le Malade imaginaire ce que l’on appelle aujourd’hui la ros
dit Toinette à Argan, doit épouser un mari pour elle, et, n’étant pas malade , il n’est pas nécessaire de lui donner un médecin
 C’est pour moi que je lui donne ce médecin, répond inconsciemment le malade . Tous les jeunes gens de l’école réaliste et brut
oir placé une personne de ce tempérament près d’un homme qui se croit malade , enfoncé dans la contemplation de ses maux, trist
par le contraste. C’est elle qui plantera un oreiller sur la tête du malade en lui disant : — Et celui-ci pour vous garder d
cins, et elle fait comme eux. À chaque symptôme que leur déclarait le malade , ils ne manquaient pas de dire gravement : « C’es
t que le plaisir du public ne soit troublé par aucune dissonance. Le Malade imaginaire est une comédie, et l’impression génér
le. Eh bien ! moi, spectateur, qui viens d’écouter les trois actes du Malade imaginaire, les insanités d’Argan, les folles ima
seul à traiter de pareils sujets ; Molière, avant lui, avait écrit Le Malade imaginaire. Mais pourquoi rions-nous aujourd’hui
Le Malade imaginaire. Mais pourquoi rions-nous aujourd’hui encore au Malade imaginaire ? Parce qu’il est imaginaire… Dans Le
ien de semblable. Dès le premier acte, Géronte est vraiment gravement malade  ; sa paralysie, sa colique, sa toux, son air d’om
67 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
Mars déjà. Le vieux Préville, reparut même deux ou trois fois dans Le Malade imaginaire. Un pareil moment ne se reproduira plu
is, Les Fourberies de Scapin 3 fois, Le Médecin malgré lui 4 fois, Le Malade imaginaire 2 fois, Le Dépit amoureux 2 fois, L’Éc
étaient les fenêtres de la maison où, le 17 février 1673, l’auteur du Malade imaginaire fut rapporté mourant, où il rendit le
atelle. Il connut par là les goûts du siècle, il vit bien qu’il était malade et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas. I
Précieuses, au Louvre, chez S. Ém. M. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le roi vit la comédie incognito,
ni au mariage ; il n’y a rien à conclure de là : elle pouvait être ou malade ou absente, ou même éprouver du mécontentement de
utre compositeur que Lulli, à Marc-Antoine Charpentier, la musique du Malade imaginaire. L’abbé Le Vayer, fils de La Mothe Le
est ce « fort honnête médecin dont Molière avait l’honneur d’être le malade  », et pour lequel il sollicite du roi, dans un pl
ne les fais pas, et je guéris. » Mais ce que disait le docteur à son malade n’était pas perdu, et, en effet, il eut une certa
le, le 22 septembre, il écrit encore : « On joue présentement L’Amour malade  ; tout Paris y va en foule pour voir représenter
Guy Patin, et ne s’accordaient pas de l’espèce de la maladie dont le malade mourait. Brayer dit que la rate est gâtée, Guénau
Ne voilà pas des habiles gens ? »Guénaut eut le dessus, et emporta le  malade . On raconte qu’étant un jour engagé dans un embar
édecin. Sire, Un fort honnête médecin, dont j’ai l’honneur d’être le malade , me promet et veut s’obliger par-devant notaire d
ais-Royal, Armande Béjart (Mlle Molière) était tombée assez gravement malade . C’est ce que Robinet constate dans sa lettre du
. Lors de Psyché coadjutrice, Jouait son rôle et le jouera Tandis que malade sera Mademoiselle de Molière. Le même nouvellist
ie ? Toujours est-il qu’une réconciliation eut lieu dix mois avant Le  Malade imaginaire, c’est-à-dire en avril 1672 seulement 
tion de corps et d’esprit où était Molière au moment où il composa Le  Malade imaginaire, cette pièce nous apparaît sous un jou
dénouement se perd dans le fantastique. La première représentation du Malade imaginaire eut lieu le 10 février 1673, au Palais
e nouvelle musique à Charpentier, rival du Florentin. De même pour Le Malade imaginaire, c’est à Charpentier qu’il eut recours
luante de ce fait. Nous y lisons en tête des premiers morceaux : « Le Malade imaginaire avant les défenses. Ouverture du prolo
: « Le Malade imaginaire avant les défenses. Ouverture du prologue du Malade imaginaire dans sa splendeur ». Et plus loin : « 
rologue du Malade imaginaire dans sa splendeur ». Et plus loin : « Le Malade imaginaire avec les défenses. Ouverture. » Il n’
spectateurs s’aperçurent qu’en prononçant juro, dans la cérémonie du Malade imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant rem
ère mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle dudit Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et fluxion
, Attire aujourd’hui tout Paris Par le dernier de ses écrits, Où d’un Malade imaginaire Il vous dépeint le caractère Avec les
espréaux, écrivait à un savant professeur de Padoue qui venait d’être malade d’une affection de poitrine : « Notre Molière, le
 : Ci-gît dessous ce monument Le corps de l’illustre Molière, Qui de malade imaginaire Le devint véritablement. Et comme la f
ire Qui ne trouva dedans sa fin Ni Dieu, ni loi, ni médecin ; Car son Malade imaginaire. Lui faisant fermer la paupière. L’en
jours. Sa carrière comique, depuis Les Précieuses ridicules jusqu’au  Malade imaginaire, avait été d’un peu plus de treize ans
École des Femmes ou L’Impromptu, ni dans Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire, Le Médecin malgré lui, Pourceaugnac,
. Tout le reste de ses comédies, depuis Bon Garde de Navarre jusqu’au Malade imaginaire, a été joué au Palais-Royal. On peut d
le jour de la neuvième, à 2278 livres, La première représentation du  Malade imaginaire produisit 1992 livres. Malgré la diffé
mort de Molière, par Grimarest, nous apprend que la représentation du Malade imaginaire commençait à quatre heures et finissai
de Psyché atteignent par jour à 351 livres. Les frais journaliers du Malade imaginaire, à cause de la musique, de la danse, e
partie de la troupe de Monsieur que pendant quelques mois ; il tomba  malade le 11 mai 1659, dans une représentation de L’Étou
’auteur anonyme des Entretiens galants (1681) : Cette belle scène du Malade imaginaire (la leçon de chant) que Célinde vient
ourgeois gentilhomme ; Henriette, des Femmes savantes ; Angélique, du Malade imaginaire, etc. Dans le Parisien, de Champmeslé,
e. Mélicerte, Les Amants magnifiques, La Comtesse d’Escarbagnas et Le  Malade imaginaire, que Molière n’avait pas édités de son
ur avait à remplir ces rôles. Beauval représenta Thomas Diafoirus, du Malade imaginaire, avec le plus grand succès. On rapport
Misanthrope. » Baron remplissait, à vingt ans, le rôle d’Alceste. Le Malade imaginaire fut repris le vendredi, 3 mars, avec L
page 261. 120. Il mourut en venant de jouer une comédie intitulée Le Malade imaginaire, où il parlait des médecins. (Note de
68 (1910) Rousseau contre Molière
nt. Il n’y en a point dans l’Avare, point (à peine une ombre) dans le Malade imaginaire, point dans les farces, point dans le
ourberies, et ne songe point à Tartuffe, à Don Juan, à Amphitryon, au Malade imaginaire ni aux Femmes savantes, il faut cepend
rainte de l’hypothèse aventureuse, Amphitryon, Don Juan, Tartuffe, le Malade imaginaire et les Femmes savantes. II est bien é
’il l’attaquât.   Je dirai, comme on pense bien, très peu de chose du Malade imaginaire négligé par Rousseau. II y avait peu d
e s’y moque des médecins que Rousseau n’aimait pas ; il s’y moque des malades imaginaires, et Rousseau l’était ; mais il ne sav
r voisin. En dehors de cela, aucun honnête homme n’est raillé dans le Malade imaginaire. Argan n’étant ni honnête ni malhonnêt
ais ce qui le dérobe au système ordinaire de critique de Rousseau. Le Malade imaginaire ne pouvait pas entrer dans la suite de
seulement ceci, par subrécot : Si Rousseau avait un instant songé au Malade imaginaire, il l’aurait écarté, lui qui n’aime pa
à Molière et comme le mettant assez haut dans l’estime des hommes. Le Malade imaginaire est un petit acte d’héroïsme ; Molière
de imaginaire est un petit acte d’héroïsme ; Molière, très réellement malade , se moque des malades imaginaires, de la terreur
petit acte d’héroïsme ; Molière, très réellement malade, se moque des malades imaginaires, de la terreur de la mort, de la mort
n a que dans l’Ecole des maris, l’Ecole des femmes, le Tartuffe et le Malade imaginaire où encore il est plutôt un satirique q
un autre ; mais vous êtes poltron. D’autres diront qu’il n’y a pas de malade imaginaire et que vous êtes dûment malade, mais d
s diront qu’il n’y a pas de malade imaginaire et que vous êtes dûment malade , mais d une maladie nerveuse. J’y vais par moins
-ci par surprise et à son dam ; car il l’a troublée jusqu’à la rendre malade , et telle jeune fille, élevée comme elle, est mor
lle est punie. Ce brillant homme de lettres était un pleutre. Dans le Malade imaginaire ? — Cette fois vous donnerez les mains
le Malade imaginaire ? — Cette fois vous donnerez les mains. Dans le Malade imaginaire, Molière s’attaque à un préjugé : la c
entre les mains de Tartuffe par peur de l’enfer. C’est là le fond du Malade imaginaire. Et c’est bien pour cela que son frère
de vous qu’il vous enverra en l’autre monde. » Voilà le fond même du Malade imaginaire : la peur de la mort mène à la mort et
nt assez ridicules pour se croire utiles à la société, et ce sont les malades qui sont assez naïfs pour avoir confiance en ces
t être des ménagères et qu’il ne faut pas trop s’écouter quand on est malade . En empruntant ces vérités au sens commun de son
ial de son temps, comme du sens commun de son temps. S’il attaque les malades imaginaires, c’est que le demi-malade « qui s’éco
pis encore, qu’elle est médiocre, qu’elle est dégénérée, qu’elle est malade , qu’elle est une « décrépitude » de l’humanité, q
69 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
la reine, disait naïvement qu’on ne saurait attraper l’écu blanc des malades , si on ne les trompait. On le vit près du lit de
dit Guy Patin, et ne s’accordaient pas de l’espèce de maladie dont le malade mourait. Brayer dit que la rate est gâtée, Guénau
ssus, et, à l’aide de sa panacée universelle, l’antimoine, emporta le malade . Avec ce remède, il avait déjà tué sa femme, sa f
ans son âme délicate et fière, dans son cœur sensible, dans son corps malade , une source vive de souffrances. Jean Poquelin n’
saurait persuader ce qu’il sait si bien faire. » Enfin Molière était malade , et dans son fait à l’égard des médecins et de la
salutaire ; Et tout votre caquet ne peut être reçu          Que d’un malade imaginaire465. On lit dans le registre de La Gra
. Molière mourut dans sa maison, rue Richelieu, ayant joué le rôle du Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et d’une fl
e, voir Eud. Soulié, Recherches sur Molière. 465. Second prologue du Malade imaginaire.
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
ent du drap. Guillemette, femme de Patelin, lui dit que son époux est malade depuis six semaines. Le faux malade paroît, feint
atelin, lui dit que son époux est malade depuis six semaines. Le faux malade paroît, feint d’avoir le transport au cerveau, &a
ie : il est fort surpris quand Mad. Patelin lui dit que son époux est malade depuis long-temps. Patelin vient lui-même confirm
71 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
hysique et non plus la logique de l’école, lorsqu’il fait répondre au malade imaginaire que l’opium fait dormir parce qu’il a
nts et superstitieux adorateurs des anciens. Dans cette même pièce du Malade imaginaire, qu’estime le plus Diafoirus en son fi
72 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
es de les accuser et de faire impression sur le public. Argan, vieux, malade , ne serait point ridicule à prendre médecine et à
point : Molière va au-delà. En écoutant Le Misanthrope, Tartuffe, Le Malade imaginaire même, le public communie réellement da
73 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
deleine Béjart. — 1673. Aggravation de l’état de santé de Molière. Le Malade imaginaire. Comment l’auteur transforme une plais
l’apothicaire Fleurant. Origine de la cérémonie pour la réception du Malade imaginaire. Molière, quoique souffrant, s’obstine
re jouer la même pièce pour le Roi. « M. Béjart, dit La Grange, tomba malade , et acheva son rôle de L’Étourdi avec peine. » Il
Pâques et la réouverture du théâtre, le 12 avril, la Reine mère tomba malade d’une fièvre double-tierce qui mit sa vie en dang
et sa convalescence. C’est à Versailles, le 29 mai, qu’il était tombé malade , et comme, avant de reconnaître le caractère de l
it pas de cette science comme un homme qui bien portant la ravale, et malade y recourt ; il était valétudinaire lorsqu’il disa
un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade jusqu’à ce que la nature l’ait guéri ou que les r
norables pour les deux corps et fort peu rassurantes pour les pauvres malades , auxquels il demeura démontré qu’ils n’accordaien
énaut répétait sans cesse « qu’on ne saurait attraper l’écu blanc des malades si on ne les trompait ». Accusé d’avoir tué, à l’
ille, son neveu, deux de ses gendres et un très grand nombre d’autres malades , tous les crimes de son ignorance lui furent pard
s et de leur ignorance, il attaqua dans une autre de ses comédies, Le Malade imaginaire, et cette confiance aveugle qui a sa s
acile à parcourir ; car nous retrouvons dans L’Amour médecin, dans Le Malade imaginaire, plus d’un trait satirique de l’auteur
econnaître que, si notre premier comique ne dessilla pas les yeux des malades , il ne fut pas étranger aux améliorations que sub
spréaux et Molière s’amusèrent à composer la cérémonie macaronique du Malade imaginaire. Tallemant, dans ses Historiettes, cit
térité saura peut-être la fin de ce poète comédien qui, en jouant son Malade imaginaire e ou son Médecin de force, reçut la de
on dit. Le médecin a été appelé chez le barbier pour y voir quelqu’un malade  ; dès qu’il fut entré dans la chambre, où il fais
e récit donnent à entendre que la femme du barbier était le véritable malade que le médecin allait visiter de temps à autre, e
ées, n’ayant plus rien désormais à leur donner ? » — Bientôt après Le Malade imaginaire devint l’occasion d’un nouveau mécompt
decins, qu’il se prépara à leur porter le coup le plus redoutable. Le Malade imaginaire, ce chant du cygne, fut représenté le
à l’époque où il se trouvait à Lyon, était bien loin de songer à son Malade imaginaire, représenté vingt ans plus tard, se se
a burlesque cérémonie par laquelle Molière eut l’idée de terminer son Malade imaginaire fut improvisé en commun à un souper ch
belle-sœur, Molière, qui remplissait le rôle d’Argan, se sentit plus malade que de coutume. Baron et tous ceux qui l’entourai
uvrirent que le 24 février par Le Misanthrope. Les représentations du Malade imaginaire reprirent le 3 mars suivant. Ce fut La
encore aujourd’hui à la Comédie-Française pour les représentations du Malade imaginaire, et auquel on a donné, comme à celui d
à tous comédiens autres que ceux de la rue Mazarine de représenter Le Malade imaginaire, tant que la pièce n’aurait pas été re
des Fourberies, Chrysale des Femmes savantes, et enfin Argan dans Le Malade imaginaire. Nous avons déjà eu occasion de dire,
de M. Scarron, Paris, 1660, p. 8, imprimé à la suite de Le Burlesque malade , Paris, 1660, in-12. — De Luyne et ses coassociés
on de titres emmêlés en un seul par préméditation. 39. Le Burlesque malade , Paris, 1660, p. 16. 40. « Notre amé Jean-Baptis
euses, au Louvre, chez Son Éminence M. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le Roi vit la comédie incognito,
73, à Ottavio Ferrari, savant professeur de Padoue, qui venait d’être malade d’une affection de poitrine : « Notre Molière, le
74 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
lait qu’il suspendit, pendant deux mois, ses représentations ! Ainsi, malade lui-même d’âme et de corps, souffrant, de plus, d
ula depuis la Psyché, faite en collaboration avec Corneille, jusqu’au Malade imaginaire,il semble pourtant avoir eu plus de tr
avec la vanité de la chanteuse, et lui fit accepter de jouer dans le Malade imaginaire ; quelques conseils de Chapelle et du
après l’auteur de la Fameuse comédienne. Molière venait d’achever son Malade . Dans l’intention d’offrir à sa femme le rôle d’A
ver24, avait été écrit par Charpentier, le même qui fit la musique du Malade imaginaire, lorsque Molière, trompé par Lully dan
tard, il s’en souvint à point, quand il composa le second acte de son Malade imaginaire. L’excellente scène de M. Diafoirus et
artuffe. Les Bonnefoy, auxquels Molière avait emprunté son notaire du Malade imaginaire, étaient dans la robe, de père en fils
eur. Il a ri de tout ce qui le touchait lui-même, excepté de cela. Le malade Argant, vous le savez, c’est encore lui, inquiet,
e Racine, se trouvait sans pièce nouvelle à offrir au public, et que, malade lui-même, il était hors d’état, non seulement d’i
pour le carnaval de 1667, et il avait besoin de lui. Quoique toujours malade , Molière obéit : il mit au service de ces impérie
ions par des détails de costume, comme le prouve ce qu’il fit dans le Malade Imaginaire, où il s’affubla, pour le rôle d’Argan
ement littéraire pour être comprise du public tout entier, il joua le Malade imaginaire, de même qu’après l’École des femmes é
dans les Fourberies de Scapin ; celle de Gros-René écolier,, dans le Malade imaginaire. La farce n’existait plus, elle s’éta
r ? C’est probable. Je croirais même qu’il y donna une ébauche de son Malade imaginaire, car un des types en vint, tout baptis
ouvé, qu’il ne voulut plus le perdre. Il le reprit plus tard, pour le Malade imaginaire, qui l a fait immortel. Ces sortes de
dentité du personnage et sa très proche parenté avec l’apothicaire du Malade imaginaire, que par cette petite taquinerie d’exa
urdi, qui est une comédie si étonnante, surtout comme début, jusqu’au Malade imaginaire, qui est un chef-d’œuvre, Molière a pa
re triste, désenchantée, où, riche, mais souffrant d’âme et de corps, malade , et encore plus chagrin, riant encore et surtout
t rire, même de ce qu’il souffrait, il se traîna jusqu’au fauteuil du Malade imaginaire, et fut le trop réel Argan, après avoi
ce au milieu des préoccupations dont elle était la source amère, que, malade et n’ayant qu’à peine la force de se traîner sur
on temps. Ailleurs, même en ses pièces les plus bourgeoises, comme le Malade imaginaire, il se prend aux caractères. Ici, je l
celui de Zéphyre, qui n’a qu’une scène. Ce fut, avec le personnage du Malade imaginaire, le dernier rôle où on l’ait vu. Onze
ieux : eh bien ! je les regarderai du même œil qu’un médecin voit des malades . » Pour clore la comparaison, et conclure sur le
notre théâtre en son plus beau temps. X - Un mot d’histoire sur le Malade imaginaire Le dimanche 15 janvier 1860, on f
reprendre, avec le simple appareil consacré depuis longues années, le Malade imaginaire, pièce de rigueur en cette circonstanc
la bouffonnerie, pourquoi s’en plaindre ? Si, par exemple, réellement malade lui-même, et voulant jouer ceux qui ne le sont qu
solant lui-même. Ceux-ci, en pleine santé, se persuadent qu’ils sont malades  : lui, souffre vraiment, et il veut persuader qu’
histoire, afin qu’elle ne vous échappe plus, lorsque vous reverrez le Malade imaginaire et son intermède de Polichinelle, à la
détails me suffisent comme indice, — être dominé, quand il écrivit le Malade imaginaire, par quelques idées ayant trait à la m
t il eut, comme par le passé, autant de chanteurs qu’il lui plut. Son Malade imaginaire fut joué, peu après ; or, c’est, j’en
heureusement Molière mourut bientôt. A la quatrième représentation du Malade , il fallut l’emporter, tout couvert du sang qu’il
d’ordinaire en pareille occasion, le Dépit, le Médecin malgré lui, le Malade , etc., lui ont rendu si cher ? Ne l’aimera-t-il p
ditions en d’autres rôles : ceux de L’Avare du Médecin malgré lui, du Malade , etc., devrait être recueilli avec soin, d’après
ieux : eh bien ! je les regarderai du même œil qu’un médecin voit des malades . » Pour clore la comparaison, et conclure sur le
palmes. L’homme qui doit toujours vivre ne se voit pas assez sous le malade qui meurt ; la mort enfin pèse trop sur l’immorta
ouffrit tant. L’intercalation du troisième acte et de la cérémonie du Malade imaginaire est heureuse et habile. Le dernier act
nt très éloquemment les éclairs. Dans la pièce même et dans l’acte du Malade , Dumaine est surprenant. Quelle incomparable pâte
si excellemment fait sa partie chaque soir, dans l’acte intercale du Malade Imaginaire, n’avions-nous pas là Roger, l’ancien
75 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
re fut frappé à mort sur le théâtre, en contrefaisant le mort dans le Malade imaginaire, circonstance qui a fourni des épigram
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
fin, l’a-t-il volé à M. de Boissy pour le mettre en musique dans son Malade imaginaire 54 qui a paru soixante ans avant l’Hom
t pas l’idée qu’ils devroient avoir de l’intérêt théâtral ! 54. LE MALADE IMAGINAIRE. ACTE II. Scene VI. Cléante.  Belle P
77 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
e 38.) XVI. Le Latin Macaronique qui fait tant rire à la fin du Malade Imaginaire, fut fourni à Moliere par son ami Desp
. (Bolœana, par M. de Monchenay.) XVII. La premiere fois que le Malade Imaginaire fut joué, Beralde répondoit aux invect
78 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
’Étourdi à Paris ; un roi de trente-cinq ans, lorsque Molière joua le Malade imaginaire et mourut ; et quel roi, depuis cette
ne tient pas compte du dessein qu’avait formé l’auteur de composer le Malade imaginaire pour le même objet. Dans l’intervalle,
79 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
. Notre amour va au ciel. Depuis Werther jusqu’à René, voyez tous ces malades  : que demandent-ils ? l’infini. Ils se pressent e
ds commun qui les supporte, — au détail des maladies, sans étudier le malade lui-même, l’homme. N’ayant pas pénétré dans l’int
80 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
re qu’excite la farce : Patelin, par exemple, lorsqu’il contrefait le malade , et que, feignant de prendre M. Guillaume pour so
l’auteur lu en aimait la satire et la bagatelle, que le siècle était malade , et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas.
n de plaire, et que si les Précieuses firent voir que le siècle était malade , ce n’est pas parce que le tableau fut applaudi,
tte guerre dura jusqu’à la fin de sa vie; car son dernier ouvrage, le Malade imaginaire, fut encore fait contre les médecins.
se d’Escarbagnas, le Médecin malgré lui, les Fourberies de Scapin, le Malade imaginaire, M. de Pourceaugnac, sont dans ce genr
quelque jour d’en profiter? Si la thèse de réception soutenue par le Malade imaginaire, si le mauvais latin, et la cérémonie
monie et l’argumentation, ne sont qu’une caricature, le personnage du Malade imaginaire, tel qu’il est dans le reste de la piè
81 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
ces fort Comiques, dont l’un est le Médecin malgré lui, et l’autre le Malade imaginaire. On peut dire qu’il se méprit un peu d
82 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
rs, si l’on peut appeler vers un bavardage rimé tel que le sien. Déjà malade , il ne put, dans la lettre qui parut le 14 févrie
l’Amour médecin, qu’il nomme, par une singulière distraction, l’Amour malade . Heureusement Thomas Corneille nous apprend lui-
83 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
elui de l’Avare, du Bourgeois gentilhomme, des Femmes savantes, ou du Malade imaginaire ? et qui pourrait ne pas attribuer cet
compter les escarmouches ; et, en songeant à sa dernière comédie, le Malade imaginaire, on peut dire qu’il est mort en les co
raordinaire ? Sans contredit de ce que Molière était presque toujours malade et ne pouvait être guéri ni même soulagé. Après l
onne santé et d’une complexion robuste. Cet homme, à coup sûr, est un malade imaginaire. Lui-même, par quelques réflexions don
du Misanthrope et des Femmes savantes, du Bourgeois gentilhomme et du Malade imaginaire. Le sujet de deux ou trois des premièr
s de ce qu’il avait fait sa pièce avant d’entendre le récit de Ninon. Malade incrédule ou plutôt désabusé86, Molière n’en avai
ien qu’il l’entendait ainsi.Le jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, il souffrait de la poitrine plus qu’à
santhrope, les Femmes savantes, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, etc., les valets ne tiennent pas une
ce qu’il disait contre les médecins. « S’il avait eu le temps d’être malade , dit-il, il ne saurait pas mort sans médecin… Mol
un homme que l’on paie pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la nature l’ait guéri ou que les
gentilhomme ;Zéphyre, de Psyché ;Géronte, des Fourberieset Argan, du Malade imaginaire. 92. Madame Molière avait un petit t
olière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle du malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et d’une fl
84 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
Pourceaugnac, avec l’apothicaire, L’a presque rendu guilleret, Et Le Malade imaginaire, Il l’avait guéri tout à fait. Il fais
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
s impatient de vous verser rasade, Et ce sera bientôt. Mais êtes-vous malade  ? A votre froide mine, à votre sombre accueil...
n’est que dans les farces. Moliere, qui l’a senti, a nommé, dans son Malade imaginaire, un Médecin, M. Diafoirus, un autre, M
e. Moliere n’a pas jugé à propos de prendre cette précaution dans son Malade imaginaire, quant il appelle un Notaire M. Bonnef
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
et qu’elle et sa fille Julie, alors âgée de 24 ans, ne quittèrent le malade que quand la mort lui eut fermé les yeux, bien qu
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
est cet empressement de la cour à se rendre chez madame de Montausier malade , presque mourante, au moment où chancelait la fav
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
tte façon, si, après les premieres représentations, un Comédien étoit malade ou fatigué, son double le remplaceroit ; le publi
la nouveauté, se prêteroit volontiers à l’arrangement. Quand l’Acteur malade ou fatigué reparoîtroit, il donneroit une nouvell
89 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
l où il venait de représenter pour la quatrième fois le personnage du Malade Imaginaire. Des prêtres fanatiques lui refusèrent
stérité saura peut-être la fin de ce poète comédien qui en jouant son Malade Imaginaire ou son Médecin par Force reçut la dern
u soir en 1673, âgé de 51 ans. A quatre heures, il avait joué dans le Malade Imaginaire. Après la représentation, se trouvant
90 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
mas du Louvre, paroisse Saint-Germain de l’Auxerrois, gisante au lit, malade de corps, en une cinquième chambre ayant vue sur
l’un d’eux, l’autre, présent lu et relu en ladite chambre où elle est malade , l’an mil six cent soixante-douze, le neuvième jo
une couronne Si l’on couronnait à la beauté. Quoique d’amour je sois malade , Qu’une autre règne dans mon cœur, Vous pouvez, d
de Molière, car il était là au Dépit amoureux ; il y était encore au Malade imaginaire. Vingt-deux rôles où ce merveilleux co
is bien que la mort baisse le rideau. » Quand Molière fit répéter Le Malade imaginaire, Mlle Beauval, chargée du rôle de Toin
C’est elle qui, à l’âge de huit ans, créa le rôle de Louison dans Le Malade imaginaire ; elle était vive et emportée comme sa
ntier, n’est qu’un événement à sensation qui fera une réclame pour Le Malade imaginaire. Jouée quelques jours après cette date
e funèbre, la comédie verra ses recettes augmentées d’un tiers, et Le Malade imaginaire bénéficiera ainsi de la mort de Molièr
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
Pourceaugnac, le Bourgeois gentilhomme, la Comtesse d’Escarbagnas, le Malade imaginaire, qui sont autant de comédies-ballets j
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
. . . . . . . . . Damon, croyant son amour rejetté par Lucile, tombe malade . Dorval est alarmé par la maladie de son ami ; il
93 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
r notre scène comique. C’est encore Molière qui, dans un intermède du Malade imaginaire, lui a donné le plus grand rôle ; mais
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
r lâcheté envers Le Lion devenu vieux, leur bassesse dans Les Animaux malades de la peste ; le danger des maîtresses dans Le Li
95 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
Un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les
’il se fit porter au Palais Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogn
t sa fluxion sur la poitrine. Cependant il ne laissa pas d’achever le Malade imaginaire, qu’il avait commencé depuis du temps 
modement avec sa femme il donna, le 10 de Février de l’année 1673, le Malade Imaginaire, dont on prétend qu’il était l’origina
n coup. Le jour que l’on devait donner la troisième représentation du Malade Imaginaire, Molière se trouva tourmenté de sa flu
Spectateurs s’aperçurent qu’en prononçant, Juro, dans la cérémonie du Malade Imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant rem
uillier : 10, 11   M Madame défunte : 189 Le Maître d’École : 30 Le Malade Imaginaire : 283 et suiv. Margane Avocat : 89 Le
96 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
Un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade , jusques à ce que la nature l’ait gueri, ou que l
’il se fit porter au Palais Royal à la troisiéme representation, tout malade qu’il étoit. Les Comediens de l’Hôtel de Bourgogn
; sa fluxion sur la poitrine. Cependant il ne laissa pas d’achever le Malade Imaginaire, qu’il avoit commencé depuis du temps 
ent avec sa femme, il donna le dixiéme de Fevrier de l’année 1673. le Malade Imaginaire, dont on pretend qu’il étoit l’origina
urs ne s’accordent pas entre eux sur le nombre des representations du Malade imaginaire, qui precederent la mort de Moliere. L
mort. Le 17. de Fevrier 1673. jour de la quatriéme representation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxio
vie. *Le jour que l’on devoit donner la troisiéme representation du Malade Imaginaire, Moliere se trouva tourmenté de sa flu
Spectateurs s’apperçûrent qu’en prononçant Juro, dans la ceremonie du Malade Imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant rem
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
secret. M. Rathery a comparé le début du fameux monologue d’Argan, le malade imaginaire, à l’entrée en matière de la farce du
98 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
absorbait et le dominait complètement, ainsi que cela a lieu chez les malades de cerveau qui sont atteints de folie instinctive
te toujours, se trouvent encore plus spécialement mentionnées dans le Malade imaginaire. Nous y voyons d’abord Toinette froiss
l’imagination engendre les idées délirantes chez les passionnés, soit malades du cerveau, soit en santé. Molière exprime ainsi
te l’attention des philosophes et des aliénistes. Comme chez les fous malades , l’évidence matérielle est impuissante chez Belis
hotte. Toute la différence qui existe entre le fou en santé et le fou malade est que les passions qui aveuglent le premier app
unes gens qu’elle rencontre. Il en est absolument de même chez le fou malade . Pendant le siège de Paris en 1870-71, les aliéné
mme en santé est, au point de vue psychologique, semblable à celle du malade  ; que les passions naturelles au caractère produi
99
ousineau qui « de présent étant en cette ville de Paris gisant au lit malade en l’hostel du Cinge, néanmoins sain de pensée, n
’on les joue rarement. Nos théâtres donnent ordinairement L’Avare, Le Malade imaginaire et Tartuffe. Le Tartuffe gagne du terr
ait interdite dans bon nombre de villes d’Allemagne et d’Autriche. Le Malade imaginaire prend la vogue de plus en plus depuis
gen une Bernhardt, un Got, un Coquelin aîné. La troupe ducale joue Le Malade imaginaire, dans l’adaptation de la Comédie-Franç
pour la première fois le 20 mai 1838 ; L’Avare, le 26 juin 1861 ; Le Malade imaginaire, le 3 mai 1870, Les Femmes savantes, l
s, pour cela, qu’il ait ruiné le métier, car, s’il arrive qu’on tombe malade au sortir de ses représentations, on ne laisse pa
à un chrétien qui n’y doit penser qu’en tremblant. Quant aux pauvres malades qu’il prend tant de plaisir à railler, comme les
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
; tire celle de l’Evêque de ** qu’il vient de quitter, qu’il a trouvé malade auprès de son feu, & dont, avant que de prend
ire ; que Crispin se jette dans un fauteuil avec tout l’attirail d’un malade à l’agonie, & dicte un testament par lequel i
e par conséquent tout-à-fait la nature. Figurons-nous la chambre d’un malade  : le testateur est au fond d’une alcove obscure,
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