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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
omment va la santé de Madame Hollande ? Frelingue. Chacun dit que son mal prend un fort mauvais cours. Goulemer. Comment ?
ment ?C’est qu’on le voit empirer tous les jours. Goulemer. Elle a le mal de mer, & la fievre la serre. Frelingue. Elle
Elle a le mal de mer, & la fievre la serre. Frelingue. Elle a le mal de mer ; elle a le mal de terre ; Elle a.... que
& la fievre la serre. Frelingue. Elle a le mal de mer ; elle a le mal de terre ; Elle a.... que sais-je enfin ? elle n’
, la cure sera belle. . . . . . . . . . Marille. Chacun la tient fort mal . Badzin. Chacun la tient fort mal.Oui, je la vie
. . Marille. Chacun la tient fort mal. Badzin. Chacun la tient fort mal .Oui, je la viens de voir. Marille. Elle doit pren
Je ne sais, l’on diroit de la poudre à canon. Badzin. C’est cela. Ce mal la prit avec violence. Marille. C’est un air empe
ettre..... Marille. A peine trouve-t-elle une place à se mettre ; Son mal la prend par-tout. Badzin. Son mal la prend par-
-elle une place à se mettre ; Son mal la prend par-tout. Badzin. Son mal la prend par-tout.Qu’on change en peu de temps !
moqués. Marille. Fût-ce Nostradamus, auroit-il pu comprendre Que des maux si fâcheux dussent jamais la prendre Dans le meil
ée par-dessous les bras, & mise dans une chaise. Ah ! Beline, mon mal pénetre jusqu’aux os ! Beline. Si vous pouviez un
s ces forces pourtant ne me servent de rien. Beline. En ces sortes de maux les forces sont utiles. La Hollande. Elles agisse
On vous le va querir, Madame, tout-à-l’heure. La Hollande. Quand mon mal commença, j’en prenois tous les jours ; Il n’a pu
amp; que j’en crains un autre ! Marille. Jamais canon ne fit moins de mal que le vôtre. Madame Flandres rend visite à Mada
res rend visite à Madame Hollande ; elle prend beaucoup de part à son mal  : elle en a été attaquée, elle en connoît toute l
e, elle en connoît toute la malignité, dit-elle. Je l’ai bien eu sté mal , c’est ly plus grand dy tous. Gy ly fus pourtant
ixanty-sep gy l’en fus attaquée. . . . . . . . . . Il est michant sti mal , jel save bien, mon foi ; Il m’emporte d’un coup
decins concluent à faire danser Madame la Hollande. L’Anglois. Votre mal n’étant pas un mal fort ordinaire, Il vous faut u
faire danser Madame la Hollande. L’Anglois. Votre mal n’étant pas un mal fort ordinaire, Il vous faut un remede aussi hors
. Il n’en est point pour moi.Bon ! nous en avons un Qui contre votre mal est souverain, Madame. Vous avez, dites-vous, que
pharmacie Ne la peuvent sauver. Le François. Ne la peuvent sauver.Le mal augmentera. L’Espagnol. Pour moi, je ne sais plus
is. Ma foi, ni moi non plus. L’Espagnol. Ma foi, ni moi non plus.Ses maux sont déplorables. Le François. Que l’on la fasse
ment l’Etat sous l’allégorie d’une charrue ou d’une charrette bien ou mal conduite, selon les Ministres qu’ils y attelent.
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
fait ce reproche aussi légèrement qu’il l’accuse de parler « souvent mal , d’approcher du galimatias, » et d’avoir été « gê
terie un peu libre et qu’on croit sans conséquence peut faire plus de mal que n’a fait de bien un beau discours sur la vert
ra, et que la séduction dont elle est armée fera en lui le bien ou le mal , suivant que cette femme sera bonne ou mauvaise.
Molière, il faut avec respect, mais avec fermeté, peser le bien et le mal qu’elle a fait ; et puisqu’elle semble destinée à
l’ensemble des tableaux, où le bien domine, et où on peut dire que le mal est rarement approuvé d’une manière formelle ; ma
liant absolument de juger si cet attachement s’applique au bien ou au mal . Pour s’attacher au mal, il n’y a qu’à suivre tou
r si cet attachement s’applique au bien ou au mal. Pour s’attacher au mal , il n’y a qu’à suivre tout droit la route des joy
our le bien, comme un théâtre immoral est celui qui passionne pour le mal . Molière passionne pour l’un et quelquefois pour
s émus le calme nécessaire pour discerner équitablement le bien et le mal . Quand même ce plaisir ne serait pas universellem
ie morale de chacun que dépend pour lui l’usage de ce qui est bien ou mal  : nous ne laissons point nos enfants boire à leur
té. de bien faire, une connaissance assez nette de ce qui est bien ou mal pour rester maître de son jugement au milieu du p
ts inspire la congrégation de l’Index dans ses interdictions, souvent mal comprises par ceux qui ne se placent pas à son po
nullement choses mauvaises, ains indifférentes, pouvant être bien et mal exercées. » Saint François de Sales, Introductio
3 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
vous n’ignorez pas que Quand on a réussi, on est justifié, quelque mal que l’on ait fait et quelque mal que l’on continu
a réussi, on est justifié, quelque mal que l’on ait fait et quelque mal que l’on continue de faire. C’est pourquoi j’aura
e en dit, et je ne puis, sans hasarder ma réputation, vous en dire du mal , quand même je dirais la vérité, ni m’opposer au
t qui entraînent les opinions de quelques gens faciles qui croiraient mal faire et devoir être raillés de ne pas témoigner
s choses dans un excès qui doit être condamné. Les uns disent trop de mal , les autres trop de bien ; les uns blâment quelqu
l fit quelque temps la Comédie à la Campagne et, quoiqu’il jouât fort mal le Sérieux et que dans le Comique il ne fût qu’un
inq Actes. Tous ceux qui l’ont vue sont demeurés d’accord qu’elle est mal nommée et que c’est plutôt L’École des maris que
bonne. Mais, pour vous en dire mon sentiment, c’est le sujet le plus mal conduit qui fût jamais et je suis prêt de souteni
réussir sa Pièce. Il voudrait que la moitié de Paris en vînt dire du mal , ce serait un signe qu’elle ne serait pas tout à
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
riette sa fille. Madame Patelin est au désespoir de voir son époux si mal vêtu, mais elle est encore plus fâchée de voir br
ain matin à cinq heures. Patelin. A cinq heures, soit. J’ai peut-être mal pris mon temps, Monsieur Guillaume ; je crains de
in ; Patelin le vole ; Agnelet trompe ce dernier : il n’y a pas grand mal à cela. J’ai détaillé la farce de Patelin, pour f
Simon ! Et un homme d’épée, là, un cavalier du bel air ? (Simon copie mal un homme d’épée.) Fort mal, fort mal. Ce n’est pa
là, un cavalier du bel air ? (Simon copie mal un homme d’épée.) Fort mal , fort mal. Ce n’est pas ainsi que je t’ai dit : f
valier du bel air ? (Simon copie mal un homme d’épée.) Fort mal, fort mal . Ce n’est pas ainsi que je t’ai dit : fi ! on dir
ntre, & Simon l’imite.) Oui-dà, oui-dà ; cela n’est pas déja trop mal . Et lorsqu’une femme de qualité aura été au logis
ce tour de corps. Allons, à toi. (Simon tâche de l’imiter.) Eh ! pas mal , pas mal : cela viendra avec un peu d’exercice. E
de corps. Allons, à toi. (Simon tâche de l’imiter.) Eh ! pas mal, pas mal  : cela viendra avec un peu d’exercice. En voilà a
isant signe qu’on lui a coupé la langue, on le croit tourmenté par le mal de dents, & qu’on envoie chercher le dentiste
a veritablamente non potest parlare. Le Baron. Il a d’abord connu son mal . Frontin. Bota crispo, bovi pecaire, à balisco, q
te inveterare lo malo... Le Baron. Hé bien, si on laisse invétérer le mal  ?... Frontin. Causatum per amorem & per magia
urez, prestare, preparare, accommodare per un remedio che non li fara male . Servitor a vo Seignoria. Cette scene est dans p
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
up de génie à faire nettement celte distinction qu’Alceste ignore, du mal même que je hais, et de l’homme, qui peut en être
éflexions font comprendre la prédilection de Molière pour cette œuvre mal entendue par ses contemporains134. Un tel génie d
ui est inférieur dans une âme aussi élevée et aussi peu accessible au mal que celle du Misanthrope. Cette distinction, je l
’est pas chargé de corriger, il veut qu’on aille déclarer à chacun le mal qu’on pense de lui136. Il a raison de s’indigner
resse à un homme comme lui141 ; mais il exprime ridiculement un amour mal fait pour une âme comme la sienne, et mal placé s
prime ridiculement un amour mal fait pour une âme comme la sienne, et mal placé sur une femme incapable de le comprendre142
serois fâché d’être sage à leurs yeux. PHILINTE. Vous voulez un grand mal à la nature humaine ? ALCESTE. Oui, j’ai conçu po
noccupée, qui pense bien faire tant qu’elle ne fait pas clairement le mal . Nul n’échappe au fléau du ridicule 162 dont s’es
ut que, toujours maître de soi, l’honnête homme supporte bravement le mal sans jamais se laisser faire le bien213 ; que, ma
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
rel. Alors elle n’était point encore assez bien avec le roi pour être mal avec madame de Montespan. Elle lui écrivait d’Anv
e, moi qui en ai toute la tendresse et qui partage avec vous tous ses maux . » À la même, Anvers, 20 avril 1674 : « Madame,
e plus sérieux ; que je voyais à n’en pouvoir douter que j’étais très mal avec elle et qu’elle m’avait brouillée avec le ro
orte un peu mieux, le duc du Maine fait pitié. Je partage en mère ses maux . Il est entre les mains des médecins et des chiru
irer. Je suis inutile ici pour moi et pour les autres On nourrit très mal cet enfant… On écoute mes conseils, quelquefois o
la gouvernante à la cour. 99. Cette lettre du 25 mai est évidemment mal placée parmi celles de 1675, puisqu’au mois de ma
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
uel plaisir alors de s’aimer but à but ! Car, ne pouvant causer qu’un mal de cœur extrême, Tel qu’on l’auroit pour vous, vo
ur extrême, Tel qu’on l’auroit pour vous, vous l’auriez tout de même. Mal de cœur, en amour, est un drôle de mal. Mais qui
s, vous l’auriez tout de même. Mal de cœur, en amour, est un drôle de mal . Mais qui de notre tante est donc l’original ? Li
tats, de différents sexes, pour filer une intrigue qui se dénoue très mal . Si un seul personnage en eût été chargé, on lui
8 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
plus noble est sans contredit le sens moral, sentiment du bien et du mal , toujours accompagné du sentiment du devoir. Rich
Et plus loin : « Ne vous fâchez pas tant, ma très chère madame ; mon mal vous touche trop et vous me fendez l’âme.» En v
able aux vrais intérêts de l’individu, cet entêtement absurde dans le mal , semblent tellement incompréhensibles, qu’il est
» Dorimène, du Mariage forcé, présente une variété de ces caractères mal conformés originellement qui appartiennent aux mo
ien, vous n’en avez point aussi, et vous savez que sans cela on passe mal le temps au monde, et, qu’à quel prix que ce soit
ec exactitude en disant que, dès qu’il lui vient un désir de faire le mal , rien dans sa conscience ne le détourne de l’acco
âtiments qu’il ne manquera pas de s’attirer) n’allons point songer au mal qui peut nous arriver, et songeons seulement à ce
rchent point à s’étourdir ; l’on verra que, s’ils ne songent point au mal qu’ils commettent, c’est parce que leur conscienc
il expose sa perversité, c’est-à-dire les instincts qui le portent au mal . En général, les criminels commettent le crime, n
commettent le crime, non parce qu’ils trouvent du plaisir à faire le mal comme mal, mais pour satisfaire quelqu’une des pa
t le crime, non parce qu’ils trouvent du plaisir à faire le mal comme mal , mais pour satisfaire quelqu’une des passions nat
Mais il y a un excès de perversité qui trouve sa satisfaction dans le mal lui-même. Le mal devient alors pour ces monstres
cès de perversité qui trouve sa satisfaction dans le mal lui-même. Le mal devient alors pour ces monstres de l’ordre moral
eine causée par le bonheur d’autrui et de la jouissance causée par le mal , non pas tant pour en tirer profit que pour le ma
ance causée par le mal, non pas tant pour en tirer profit que pour le mal lui-même ! De même que les sentiments moraux ont
t leur raffinement. Si la délicatesse des premiers est blessée par le mal , le raffinement des seconds l’est par le bien. No
est par le bien. Non seulement Don Juan éprouve du plaisir à faire le mal , mais encore il éprouve une jouissance à faire co
re le mal, mais encore il éprouve une jouissance à faire commettre le mal par autrui, pour le méchant plaisir de le lui voi
aine, hélas ! a des limites du côté du bien, il semble que du côté du mal elle n’a pas de bornes. L’expérience prouve que d
indubitablement cet acte, plutôt que de les saisir seulement quand le mal est accompli ? Mais pour pouvoir adopter pleineme
oral d’Alceste l’oblige d’être vivement choqué par ce qu’il trouve de mal , partout où il le rencontre, même chez la personn
les défauts d’autrui se trouve érigée en principe, puisqu’ils sont un mal involontaire, inhérent à la nature humaine, et qu
ils sont un mal involontaire, inhérent à la nature humaine, et que ce mal peut devenir une source de bien. On ne pouvait pr
ité, s’interpose charitablement entre eux. Mais cet étranger est fort mal payé du service qu’il voulait rendre. Martine lui
n de gouverner les hommes, d’imprimer une bonne direction aux esprits mal faits, chez lesquels les mauvais instincts l’empo
et un chiffre effrayant de récidivistes. Cependant, parmi ces esprits mal conformés, un certain nombre seraient guérissable
r les vices rejaillissent forcément sur toute la famille. Les enfants mal dirigés, ayant continuellement de mauvais exemple
ment de mauvais exemples sous les yeux, se conduiront infailliblement mal  ; ils s’aideront du concours des Mascarilles, ils
e l’amour qui les anime. En nous montrant chez les bons un alliage de mal , loin d’avoir commis une faute, Molière nous a ex
es personnes qui sont aveuglées par une passion exagèrent toujours en mal et dénaturent les opinions de leurs adversaires,
sprit n’est point du tout ce qu’il faut en ménage. Les livres cadrent mal avec le mariage ; et je veux, si jamais on engage
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
? Non ; c’est que l’un plaide bien sa cause, & que l’autre défend mal la sienne ». Après avoir admiré M. Diderot sur p
aire de Philinte un sot ; de bien plaider la cause du Misanthrope, de mal plaider celle du prétendu Philanthrope ; mais à l
. ACTE I. Scene I. ALCESTE, PHILINTE. Philinte. Vous voulez un grand mal à la nature humaine ! Alceste. Oui, j’ai conçu po
me pénetre de la solidité de ce raisonnement. Chaque succès, bien ou mal mérité, fait établir de nouvelles regles sur la s
tant de bruit pour rien, je vois aussi peu le cocu réel qui prend son mal en patience. Dans le Malade imaginaire, trouvons-
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
’amant pour la donner à Valere. Il l’annonce à sa fille qui se trouve mal de chagrin, & laisse tomber le portrait de Lé
e Célio qu’elle aime, prend son portrait, s’attendrit & se trouve mal . Piece Françoise, Acte I. Scene II. Célie fait a
portrait de Lélie, est bien fâchée qu’il soit absent, & se trouve mal .   Célie a une suivante ; Eléonora n’en a point 
la figure de Sganarelle, qu’il croit son rival, & pour se trouver mal . Scene V. La femme de Sganarelle sort, voit Léli
issement, & le prie d’entrer dans sa maison, en attendant que son mal soit passé. Scene VI. Sganarelle revient avec un
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
de faire remarquer ici que les Italiens, & Moliere après eux, ont mal traduit le titre espagnol. El Combidado di piedra
le couple amoureux au désespoir. Il est question de briser des nœuds mal assortis, pour en former de plus heureux. Le spec
e paroître sous son nom, pour dénouer la piece ; aussi est-elle aussi mal dénouée que mal intitulée. Titres qui promett
son nom, pour dénouer la piece ; aussi est-elle aussi mal dénouée que mal intitulée. Titres qui promettent des Moralité
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
Strepsiade. Doucement, mon fils, s’il vous plaît : ne dites point de mal de ces Sages qui ont tant de lumieres, & qui
ur combattre le génie de son rival. Les Romains cependant reconnurent mal ses soins, & blâmerent son affectation à ne p
la plupart : on y reconnoît le grand Corneille ; mais ils sont aussi mal placés dans une comédie, qu’ils le seroient bien
 : Je crois que de sa vie il n’a fait autre chose ; Et nonobstant les maux que telle action cause, Tout pauvre que je suis,
re étoit marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des mal avisés qui disent cela. Tout ce que j’ai à vous d
un honnête homme riche & bien fait, qu’un gentilhomme gueux & mal bâti. Nicole. Cela est vrai. Nous avons le fils d
eurs ont la force de lutter contre le goût du siecle ; & voilà le mal . Ils savent qu’on ne veut, qu’on ne demande plus
13 (1910) Rousseau contre Molière
Molière a conçu son caractère ; qu’Alceste « hait dans les hommes les maux qu’ils se font et les vices dont ces maux sont l’
« hait dans les hommes les maux qu’ils se font et les vices dont ces maux sont l’ouvrage » [dans l’ordre inverse ce serait
un secret plaisir d’y voir la corruption de leurs cœurs ; qu’un petit mal ne lui donne souvent une grande colère et qu’en l
plaisir à démêler la corruption des cœurs », « colère pour de petits maux  » quand ces maux touchent l’endroit sensible de s
r la corruption des cœurs », « colère pour de petits maux » quand ces maux touchent l’endroit sensible de sa vanité, et Alce
onc de quel côté le caractère du misanthrope doit porter ses défauts [ mal écrit, veut dire sans doute : les défauts d’Alces
ime sa colère avec un immense effort. On conviendra que le moment est mal choisi par Dubois ; ou plutôt qu’il est admirable
tend bien qu’ils la lui feront à leur tour. S’il n’avait pas prévu le mal que lui fera sa franchise, elle serait une étourd
 : … Quoi ? vous iriez dire à la vieille Emilie Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie… ……………  À Dorilas qu’il est tro
ndu que Dieu les a doués d’une douceur très méritoire à supporter les maux d’autrui. » Il n’est pas seulement égoïste, il es
e la société avec un flegme stoïque et se mettre en fureur au moindre mal qui s’adressait directement à lui. En effet, j’ob
e contraire d’un égoïste et d’un homme apte seulement à supporter les maux d’autrui. Remarquez qu’Alceste, en une autre scèn
rêt de l’auteur était de rendre Alceste ridicule, Molière aurait bien mal pris ses intérêts propres, car je crois avoir mon
voit toujours le bon côté de toutes choses, qui n’est attristé ni des maux généraux de l’humanité ni des malheurs qui l’atte
ui l’atteignent lui-même et dont la maxime définitive est : Que nos maux se réduisent à rien ; Et qu’on a grand sujet de d
uver l’évidence. L’adresse avec succès a volé l’imprudence : C’est un mal [mais] …………………………… Que le fripon triomphe, il lui
aux opulents sans entrailles qui sont rendus indifférents à tous les maux des autres par la conscience de ceux qu’ils ont f
es malheurs d’autrui peuvent un jour l’atteindre, Il prendra part aux maux qu’il a raison de craindre. Après Alceste, c’est
on ami, redoutez un peu moins vos dangers. A qui fait son devoir les maux sont plus légers, Rappelez, croyez-moi, votre cœ
t un peu parce qu’il est dans ces dispositions chagrines qu’il reçoit mal Alceste et qu’il est irrité quand Alceste le prie
auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal , ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal lui-même… » Voilà la raison générale pour quoi Ro
et soit qu’elle peigne le bien pour y attirer, soit qu’elle peigne le mal pour le faire fuir ; et il se pourrait bien qu el
ésence d’une très grande question et que, tout en riant, il n’est pas mal à propos de réfléchir. Les Fourberies de Scapin n
méchant, le méchant, « le grand seigneur méchant homme » qui fait le mal parce que le mal est amusant, l’homme qui jouit m
ant, « le grand seigneur méchant homme » qui fait le mal parce que le mal est amusant, l’homme qui jouit moins de posséder
ne science D’étendre les liens de notre conscience Et de rectifier le mal de l’action Avec la pureté de notre intention ;
e pour le Don Juan ; car dans Don Juan, c’est Dieu qui est attaqué et mal défendu : or Rousseau tient à Dieu ; et dans Tart
’ils la fassent ? Oui. Donc la peinture du vrai, encore qu’il soit le mal , est légitime et même utile. Cette peinture du vr
, je vous reproche de la défendre en un lieu que l’on peut tenir pour mal propre à cet office et où s’occuper d’elle, soit
mal propre à cet office et où s’occuper d’elle, soit en bien, soit en mal , est lui manquer de respect. » Molière, dit-on, f
nez garde. Il y a des gens, dira quelqu’un, un de ces jours, qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, plus mal nourri
Il y a des gens, dira quelqu’un, un de ces jours, qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, plus mal nourris ; qui ess
ns, dira quelqu’un, un de ces jours, qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, plus mal nourris ; qui essuient les rig
un de ces jours, qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, plus mal nourris ; qui essuient les rigueurs des saisons ;
e je dis, c’est que si vous ne vous en corrigez pas du tout, tout ira mal dans votre maison, sans que vous en soyez cause q
it appeler l’intellectualisme. A cause de cela, vos filles sont assez mal élevées ; l’une, donnant dans vos idées, se guind
s donnent et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent ? N’a-t-il pas ce
us attache à ce qui est honnête et nous inspire de l’aversion pour le mal est en nous et non dans les pièces. Il n’y a poin
auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal , ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal lui-même, en ce qu’il séduit par une apparence de
est une école de mauvaises mœurs », il dit : « ou sa morale porte au mal , ou… », mais il dit que le faux bien qu’elle prêc
mais il dit que le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même. Quel est ce faux bien ? C’est précisément l
e faux bien que prêche la morale de Molière est plus dangereux que le mal même », on le voit maintenant, c’est que ce bien,
me mettre sous les dents. » — « Voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins. Ah ! ah ! je m en vais te d
l’auras pas. » — Sganarelle : « Va, va, jure un peu ; il n’y a pas de mal . » « Prends, le voilà, prends, te dis-je, mais ju
lles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal , maris poussés à bout, tout le monde est content.
enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes. C’est le ridicule Arnolphe qui dit à A
lui-ci même. Cette religion dont, du reste, je ne songe pas à dire de mal , c’est la tolérance ; mais ce n’est que cela, abs
teindre, lui ou les siens. Il ne rit que du grand vice qui ne fait de mal qu’à celui qui en est atteint, avarice, passion d
e : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants, les
’aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un
qui ne m’accommoderaient pas. Frosine : Ah ! que vous la connaissez mal  ! C’est encore une particularité que j’avais à vo
que d’en conclure qu’il ne peut jamais faire de sottises, ce qui est mal connaître les hommes. » Adversaires et défenseurs
 ? Dans ce premier âge, où, ne pouvant discerner encore le bien et le mal , elles ne sont les juges de personne, elles doive
r du monde : « Le monde est le livre des femmes. Quand elles y lisent mal , c’est leur faute, ou quelque passion les aveugle
garder. Le bal, les festins, les jeux, même le théâtre ; tout ce qui, mal vu, fait le charme d’une imprudente jeunesse, peu
tantôt Fabre a de très jolis vers, tantôt et plus souvent écrit très mal . 4. Il faut faire attention ici. Brunetière, pou
14 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
viétan, pour lui remplacer son pître, pendu pour ses mérites ou mis à mal par les médecines de son maître. — Et qui est la
omme le veulent ces deux rangs de marquis en demi-cercle ? — C’est un mal dont on a pris son parti ; et l’on ne supprime ce
lève les bras au ciel d’un air de pitié. Voilà une pièce qui commence mal . Comment prend-on Molière au mot ? Ne voit-on pas
cheux examen d’un mystère fatal Où l’examinateur souffre seul tout le mal  ! Il faut savoir pourtant jusqu’où ce pendard a
parle des chaudières bouillantes Où l’on plonge en enfer les femmes mal vivantes. Quand il a clos ce sermon, en l’invita
ions vu personne encore ; des personnages, de noir vêtus, crasseux et mal en point, s’y révèlent par des effarouchements pi
Et qui, dès qu’il se sent, par une humeur ingrate, Cherche à faire du mal …. La pauvre enfant a grand peur tout d’abord ; m
ent tête. — Pourquoi me criez-vous ? dit-elle. Je n’entends point de mal à tout ce que j’ai fait. Horace me veut pour fem
Et je n’y songeais pas lorsque se fit la chose… D’ailleurs, …… Quel mal cela peut-il vous faire ? — Il est vrai, j’ai suj
eût fait acte méritoire, il offre la paix ; il consent à pardonner le mal dont il est fauteur ; en retour il demande qu’on
de l’honneur conjugal, et celui qui fait bouillir en enfer les femmes mal vivantes. Et ce catéchisme sera l’unique entretie
et sans penser le faire… ? Et Agnès effectivement. …Ne voit pas de mal à tout ; ce qu’elle a fait. Le daubeur est daubé
die ; où l’on pleurait sur ce pauvre Holopherne si ; méchamment mis à mal par Judith ! — Car Agnès a mille raisons. : que m
d’ailleurs qu’une chose si douce ne saurait être condamnable. Car le mal , c’est ce qu’on fait avec peur. Elle n’a pas eu p
uer. Pourquoi ? Ah ! c’est que là vraiment elle craint un peu d’avoir mal fait. Ce ruban, c’est Arnolphe qui lui en avait f
ous, et que je serais bien aise d’être à vous. Peut-être qu’il y a du mal à dire cela ; mais enfin je ne puis m’empêcher de
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
ation où je me trouve, interrompit le vieux Marquis, d’un ton de voix mal assuré, & les yeux remplis de larmes ? — Ah !
arle au Marquis, qui, trop épris de Rosalie, avoue que Mélanide prend mal son temps pour se faire reconnoître. Cependant Da
toujours ceux qu’on rend malheureux. Darviane. Cet aveu n’adoucit mes maux qu’en apparence, Si vous ne me voyez qu’avec indi
re Que vous ne prenez pas le parti de mon pere. Le Marquis. Il seroit mal aisé de le justifier. Darviane. En vous entiéreme
excuser : Ils étoient trop flatteurs pour ne pas m’abuser. On m’avoit mal instruit. Rentrons dans la misere. Avant que de s
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
de Dieu s’appesantit sur lui, & punit son amour pour Dalila. Mon mal redouble, hélas ! mes sens s’évanouissent, Mes ye
oi : C’en est fait... Dieu puissant, j’espere encore en toi : Sur les maux de Samson jette un regard propice ; Ta clémence t
pperçoit Clotalde son gardien : la présence de cet homme redouble ses maux  ; il l’interroge, & veut savoir ce qu’il est.
erser dans mon ame charmée Le desir de la gloire & l’oubli de mes maux  ; Pour la seule vertu je la sens enflammée : Et d
que les Auteurs des deux pieces que vous venez de citer l’ont traité mal . Il n’y a qu’à supprimer les deux Arlequins, &
e juge, il faut vous adoucir. Carlos. Vous y pourriez peut-être assez mal réussir. Quittez ces contretemps de froide raille
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
 ; Et je ne puis vouloir, dans mon destin fatal,  Aux Poëtes assez de mal  De leur impertinence extrême,  D’avoir, par une
fine. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, Qu’on seroit mal venu de me le disputer. Je me vois dans l’estime,
CQUES. Valere, riant. A ce que je puis voir, Maître Jacques, on paie mal votre franchise. Maître Jacques. Morbleu, Monsieu
anche, approchez. Que je suis ravi de vous voir, & que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d’abord !
ux ou trois endroits. M. Galonier. Je... Hector. Je...Vous cousez si mal ... Mad. Adam. Je... Vous cousez si mal...Nous ma
Hector. Je...Vous cousez si mal... Mad. Adam. Je... Vous cousez si mal ...Nous marions ma fille. Valere. Quoi ! vous la m
Dans ces deux dénouements une fausse nouvelle fait rompre un mariage mal assorti pour en cimenter un autre desiré par la p
18 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
négligeant son ménage pour cultiver son esprit, fût cause qu’il dînât mal et qu’il fût mal servi. Cet homme, s’il parlait c
nage pour cultiver son esprit, fût cause qu’il dînât mal et qu’il fût mal servi. Cet homme, s’il parlait comme Chrysale, pa
le ou plutôt le synonyme du sien. Thomas, si je l’ose dire, en voulut mal à Molière : il se persuada, du moins, qu’il avait
antages de l’ignorance, qui lui paraît être le seul remède à tous ces maux  : Clitandre, victime aussi de la pédanterie, ne m
a représentation, des efforts qui sans doute aggravèrent beaucoup son mal  ; et, au moment où, dans la cérémonie de la récep
de se croire malade, quand il ne l’est pas, et de se traiter pour des maux dont il est exempt. Il y a deux sortes de malades
tte affection subsiste imaginent que leur vie est menacée par quelque mal  : affranchies de la peur de celui-ci, elles tombe
étudinaire, prend mille soins pour préserver ou soulager son corps de maux qui n’existent que dans son esprit, et, à force d
tort de se confier à la médecine, s’il était malade, mais qu’il fait mal de s’y livrer, puisqu’il se porte bien. Il est ai
s les deux seules peut-être qui eussent pu arrêter les progrès de son mal  ; il continua d’être époux et comédien : ses doul
testament ab irato contre une science qui ne pouvait ni soulager ses maux , ni prolonger ses jours. Sans vouloir, par un jeu
le conseil de renoncer à tout ce qui pou voit hâter le progrès de son mal et avancer le terme de ses jours ? Il méprisa ce
lle lui est nécessaire, opposée par droiture à Béline, malgré tout le mal qu’elle en doit craindre et tout le bien qu’elle
e-temps et rompre les mesures. * (1) * Variante. Ah ! voilà tout le mal  ! c’est cela qui nous perd. Ma foi ! mon cher pat
19 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e de nos jours n’a ôté plus injurié pour avoir dit ou que Dieu est le Mal , ou que Dieu n’est pas. J’avoue que cet accueil m
histoire littéraire. Et cette histoire, pour le dire en passant, sera mal connue tant qu’une plume savante et sincère ne l’
-légère ; et le moqueur des maris malheureux était et se savait aussi mal marié que possible. On connaît les conseils de sa
r l’inhumation en terre sainte, que Molière, lorsqu’il s’ôtait trouvé mal , avait demandé un prêtre afin de recevoir les der
visage De la beauté d’une âme est un clair témoignage ; Et qu’il est mal aisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soi
it pas à pas, fibre par fibre, l’origine, les progrès, les ravages du mal . Abrégeons cette belle page de philosophie chréti
qu’on adhère à ces premières complaisances des sens émus, on aide le mal à éclore ; qui saurait faire sentir à un chrétien
fait de leur union un enchaînement qui nous entraîne dans l’abîme du mal . Il faut distinguer dans l’opération de nos sens
e goutte à goutte : à la fin, on n’en est pas moins submergé. On a le mal dans le sang et dans les entrailles avant qu’il é
blissement est déjà un commencement de chute. « Si l’on ne connaît de maux aux hommes que ceux qu’ils sentent et qu’ils conf
main en prêchant la sédition. A la vérité, il sait réparer ce dernier mal , en prêchant la servitude. Revenons à Molière. No
es politiques, qui avoueront volontiers que le goût du théâtre est un mal  ; mais c’est un mal agréable, ils l’érigent en ma
voueront volontiers que le goût du théâtre est un mal ; mais c’est un mal agréable, ils l’érigent en mal nécessaire. Ils ét
du théâtre est un mal ; mais c’est un mal agréable, ils l’érigent en mal nécessaire. Ils établissent une censure pour mett
lupart des œuvres de bienfaisance vivent par elle ; l’enseignement du mal n’a pas de contrepoids plus puissant. La chaire,
orde divine de leur accorder aussi plus de secours pour s’abstenir du mal et accomplir le bien. Un savant religieux observe
moins de tomber dans le libertinage de l’esprit. Il s’abandonnait au mal , mais en gémissant, et non pas avec une stupide i
t, et non pas avec une stupide indifférence ; il ne disait pas que le mal est le bien. On voyait encore « une manière de re
it à quarante-deux ans, il régna de longues années encore, et déjà un mal irréparable était fait ; le règne avait pris sa p
y est trahie. Vous connaissez bien le parterre, mais vous connaissez mal le cœur humain, ou vous ne le connaissez que pour
s son dessein qu’une légitime et honnête satire de la piété feinte ou mal conçue ? Nous l’avons dit, Molière était plus maî
uver voisin, je ne voyais véritablement pas que personne pût penser à mal . Les deux premiers actes passèrent avec langueur 
’hypocrisie, l’orateur entreprend de combattre ceux qui, « raisonnant mal sur le sujet de l’hypocrisie, ou en tirent de mal
nsoutenables et frivoles ; « de faire voir au libertin combien il est mal fondé, quand pour se confirmer dans son libertina
er exactement sa peinture : je sais qu’il n’est qu’un pauvre histrion mal apparenté, un homme que son mauvais destin oblige
C’est par leurs actions qu’ils reprennent les nôtres. L’apparence du mal a chez eux peu d’appui, Et leur âme est portée à
t ardent, tel que je tâche de vous l’inspirer, bien loin de guérir le mal , ne servira souvent qu’à l’irriter. Quand cela se
tres le zèle ne vous obligerait pas moins à vous déclarer. Quoique le mal s’aigrît et s’irritât, vous auriez fait votre dev
ur le permettre ainsi ; mais l’intention de Dieu ne serait pas que le mal qu’il voudrait permettre fût ménagé et toléré par
honnête homme ; elle afflige le cœur humain comme tout spectacle d’un mal sans remède. Du moins, le remède à ce mal n’est p
n comme tout spectacle d’un mal sans remède. Du moins, le remède à ce mal n’est pas de son ressort. Alceste, dit Donneau de
est pas l’histrion, ni le savant, ni même l’ami ; c’est le prêtre. Ce mal n’a d’autre dictame que les sacrements. La nature
e l’œuvre, et en même temps il nous révèle que si Molière n’était pas mal satisfait du caractère d’Alceste, il se mirait et
a non jubet. Nous devons la charité aux hommes, non au diable, non au mal , non à l’erreur, non à l’hérésie qui tuent la rai
fondés sur la nature des choses. Ainsi l’honnête Philinte résout très mal , sur les données de la sagesse la plus vaine et l
et la plus vulgaire, des questions que l’emportement d’Alceste a très mal posées. Mais où ce sage de salon, plus misanthrop
ine. La nature humaine n’est que faible ; elle ne se contraint pas au mal en dépit des illuminations de la conscience de la
si des hommes peuvent être haïssables, ce sont ceux qui disent que le mal est le bien, enseignant ainsi à faire le mal avec
t ceux qui disent que le mal est le bien, enseignant ainsi à faire le mal avec sécurité. Célimène est de cette espèce infâm
tte espèce infâme et monstrueuse. Elle ne se borne pas à pratiquer le mal , elle le professe et trouve qu’elle fait bien, qu
frir que de vains et ridicules rhéteurs, esclaves de la popularité du mal , entassent leurs phrases farcies d’adjectifs pour
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
on, & il dit à Lélie : Suffit, vous savez bien ou le bât me fait mal  : Mais votre conscience & le soin de votre am
prouver. Il a voulu nous donner un tableau de la dévotion bien & mal entendue. On sait que tout humain pense différemm
int jusqu’à Lisette qui ne s’avise de parler un langage poétique très mal à propos : mais M. Piron n’a pas eu dessein de la
idicule, & de corriger par-là ceux qui lui ressemblent ; voilà le mal . Il n’avoit pas, comme Moliere, cet esprit philos
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
r divertir notre grand Roi. . . . . . . . Jamais ouvrage ne fut plus mal reçu, & ne donna plus de chagrin à son auteur
tre Gouverneur ; & après tout, il vaudroit bien mieux qu’elle fût mal mariée, que si elle faisoit quelque folie. Ecoute
un honnête homme riche & bien fait, qu’un gentilhomme gueux & mal bâti. Nicole. Cela est vrai. Nous avons le fils d
ges par les courtisans, qui tous d’une voix répétoient, tant bien que mal , ce que le Roi venoit de dire à l’avantage de cet
22 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
-il réfléchir, avant de décider si telle ou telle comédie est bien ou mal comprise, bien ou mal rendue ? Je n’essaierai pas
e décider si telle ou telle comédie est bien ou mal comprise, bien ou mal rendue ? Je n’essaierai pas de convertir les indi
sée sans consulter personne, est une conduite dangereuse ; le moindre mal qui puisse vous arriver en pareille occasion est
e mal qui puisse vous arriver en pareille occasion est de passer pour mal élevé. Juger par soi-même ! y pensez-vous ? Mais
n s’efforce de ressembler à son voisin, et tout va bien. Qu’un esprit mal fait s’avise de parler à sa guise, et tout se dér
ntre l’évidence. Puisqu’il est démontré que les comédiens comprennent mal et rendent mal les comédies de Molière, pourquoi
. Puisqu’il est démontré que les comédiens comprennent mal et rendent mal les comédies de Molière, pourquoi donc hésiterait
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
solution, quand Lisette vient lui annoncer que sa fille s’est trouvée mal . Sganarelle fait vîte appeller des Médecins pour
e pouls de Pantalon. Arlequin. Monsieur, vous me paroissez être très mal . Pantalon. Vous vous trompez, Monsieur le Médecin
plusieurs fois aux genoux de mon pere, le conjurant d’avoir pitié des maux que je souffre ; & je m’en vais savoir de mon
demande à sa fille comment va sa santé : elle répond qu’elle est très mal . Béatrice assure qu’un mari la guérira radicaleme
i demande comment va Rosaura ; le Médecin lui répond qu’elle est très mal . Lélio s’afflige. Tarquino sort à son tour, dit à
s consulter. Enfin, dans le reste de la piece, Rosaura se trouve plus mal . L’Apothicaire accourt pour lui appliquer les vés
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
ce, & se retire sans dire un mot. Elle a enfin mis, tant bien que mal , son héros dans une situation qui contrarie son c
e.) Pour vous, il vous sied bien, mon petit Financier, Fier d’un bien mal acquis, de blâmer l’alliance D’une fille d’honneu
vous me retiendrez encore après cela ! Lisimon. Madame, il vous sied mal de prendre ce ton-là ; Et l’air dont vous venez d
e ce ton-là ; Et l’air dont vous venez de parler à mon frere, Me fait mal augurer de votre caractere. Céliante. Tant pis po
cher à Destouches de ne pas savoir faire des oppositions, mais de les mal placer. Les scenes que Destouches ménage à sa cap
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
aquelle Don Juan, après avoir querellé ses gens parcequ’ils reçoivent mal M. Dimanche son créancier, le renvoie satisfait s
ous importuner jusques dans cette maison. Le Marquis. Il n’y a pas de mal à cela, mon bon-homme ; j’écoute tout le monde en
êtes trop fanfaron pour un homme de qualité. Le Marquis. Vous prenez mal les choses ; je suis votre ami. Fanchon, toujours
re ; elle flatte la manie de la Malade, lui persuade qu’elle est très mal , le tout pour l’engager à lui donner son bien. Lu
e pour disparoître, ou sont inutiles ; l’intrigue est traînante & mal combinée. La piece de Dufresny offre au contraire
26 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
l se pouvait croire autorisé à penser que la sienne ne tournerait pas mal . Il était glorieux, il était riche, il était bon 
raient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal  ». Au vrai, et on le voit par les textes emprunté
est la mère de l’imagination et que par l’imagination elle donne des maux plus grands que les maux réels puisqu’aussi bien
tion et que par l’imagination elle donne des maux plus grands que les maux réels puisqu’aussi bien il serait moins douloureu
malheureuse. Don Garcie est une pièce froide un peu guindée et assez mal faite. Elle n’eut aucun succès et n’en pouvait av
t bas De me forcer à taire un tourment que j’endure, Pour déclarer un mal que je ne ressens pas. Faut-il que vos beaux yeux
rdinaire il entre beaucoup d’un travers qui consiste à s’exagérer ses maux et du reste à exagérer tout ce qui peut nous chag
aucune passion, ni bonne ni mauvaise, les mauvaises vous mettant très mal en point, mais les bonnes vous faisant presque au
ant très mal en point, mais les bonnes vous faisant presque autant de mal que les mauvaises, n’être pas méchant, mais n’êtr
re gloire, Et qu’une âme bien née ait à se reprocher L’injustice d’un mal qu’on ne peut empêcher ? Pourquoi voulez-vous, di
qui sont opposés à Harpagon dont Molière se moque. C’est parfaitement mal raisonné. À ce compte les personnages sympathique
tes faible. Si vous ne vous corrigez pas de cette faiblesse, tout ira mal dans votre maison sans qu’on puisse vous reproche
servante ou dans votre mari. Par suite (savez-vous ?) vos filles sont mal élevées : l’une donne dans vos travers et n’est q
aut une passion parce qu’ils sont hommes. — -Il y a des gens qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, qui essuient le
sion parce qu’ils sont hommes. — -Il y a des gens qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, qui essuient les rigueurs
’ils sont hommes. — -Il y a des gens qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, qui essuient les rigueurs des saisons,
tes bouffi, comme tes trois quarts des bourgeois. C’est proprement le mal français. Prenez garde  ! En vous prenant par là
donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent ? N’a-t-il pas ce
orte au mai, ou je faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal lui-même, en ce qu’il séduit par une apparence de
Pure avec une satisfaction visible que les Comédiens de Monsieur ont mal joué une certaine tragédie de M. de la Clairière
selon les règles, il faudrait de nécessité que les règles eussent été mal faites ? Moquons-nous donc de cette chicane où il
Enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes et que si elle fait la moindre faute à
’appelant le grand seigneur méchant homme. Il est l’homme qui aime le mal pour le mal, qui aime à faire le mal parce que fa
grand seigneur méchant homme. Il est l’homme qui aime le mal pour le mal , qui aime à faire le mal parce que faire du mal e
omme. Il est l’homme qui aime le mal pour le mal, qui aime à faire le mal parce que faire du mal est amusant. Il est néroni
i aime le mal pour le mal, qui aime à faire le mal parce que faire du mal est amusant. Il est néronien, c’est Néron. Comme
t intérêt personnel, est méchant pour le plaisir de l’être et aime le mal pour le mal. Détail secondaire, mais à ne pas oub
rsonnel, est méchant pour le plaisir de l’être et aime le mal pour le mal . Détail secondaire, mais à ne pas oublier. Molièr
té des pauvres et la méchanceté des lâches ; elle consiste à faire du mal par petites piqûres, cruelles déjà, mais sans dan
der, Et jamais il ne faut se faire regarder… Mais je tiens qu’il est mal , sur quoi que l’on se fonde, De fuir obstinément
pêcher sûrement que l’on sût jamais rien Et d’ôter toute preuve ou du mal ou du bien. C’était certainement, en meilleurs v
lement vivant. Toutes les fois que Molière a touché à la vanité, « le mal français » comme a dit La Fontaine, il avait les
ïque qu’il n’accomplisse pour la défendre. « Il y a des gens qui sont mal logés, mal habillés et plus mal nourris… Ce sont
n’accomplisse pour la défendre. « Il y a des gens qui sont mal logés, mal habillés et plus mal nourris… Ce sont les avares.
défendre. « Il y a des gens qui sont mal logés, mal habillés et plus mal nourris… Ce sont les avares. » Il y a des gens qu
et vivent calfeutrés comme des prisonniers, qui, pour éviter tous les maux , se surchargent de toutes les incommodités ; ce s
éré. En conséquence elle dira à chacun quelques douceurs et un peu de mal de tous les autres, ce qui est presque une nécess
Alceste aime cette femme du monde qui est Célimène. Même en disant du mal de lui elle indique très bien ce qui lui plaît en
quetterie (et qui par parenthèse, du consentement de Molière, la joue mal ), mais c’est une honnête femme, douce, impassionn
ts de tout notre entretien. Enfin elle commence par s’en tirer assez mal et Tartuffe flaire le panneau : Ce langage à com
s à Tartuffe. Elle est si honnête et si bonne qu’elle ne croit pas au mal au-delà de certaines limites et que, devant la cr
l’innocence et l’insensibilité d’une force de la nature à l’égard du mal qu’elle fait à celui qu’elle n’aime pas. Je n’en
u mal qu’elle fait à celui qu’elle n’aime pas. Je n’entends point de mal à tout ce que j’ai fait. […] Et pourquoi, s’il es
is-je pas ? […] Le moyen de chasser ce qui fait du plaisir ? […] Quel mal cela vous peut-il faire ? C’est une petite fille
tiques les types les plus contraires à eux qui se pussent, il n’a pas mal réussi avec Philinte et avec Éliante. Angélique,
plus probable qu’il est complexe, puisqu’il faut se donner un peu de mal pour prouver qu’il ne l’est pas. Mon opinion dern
moralisateur. D’où viennent les vices ou défauts, ce qu’ils sont, le mal qu’ils font autour d’eux, voilà tout le programme
’Harpagon est avare son fils est voleur et sa fille est au moins très mal élevée et quelque peu aventureuse. Une famille dé
llant, c’est le satanisme - plus ou moins prononcé, c’est le désir du mal pour le mai, c’est le goût de faire le mal parce
rononcé, c’est le désir du mal pour le mai, c’est le goût de faire le mal parce que le mal est amusant, à preuve que si le
désir du mal pour le mai, c’est le goût de faire le mal parce que le mal est amusant, à preuve que si le libertin n’avait
ne serait pas Don Juan du tout, tandis que c’est parce qu’il jouit du mal qu’il a fait et jouit d’avance, en recommençant,
u’il jouit du mal qu’il a fait et jouit d’avance, en recommençant, du mal qu’il va faire qu’il court d’entreprise en entrep
uance très vraie, très simple et c’est exquis : « Ah ! Que vous savez mal vous défendre pour un homme de cour et qui doit
n qu’ils ont fondée tout aille de travers et les enfants soient assez mal élevés, et que Philaminte finalement soit stupéfa
e temps, peut-être assez long, passera au camp des libertins, dira du mal des gens d’église, sera ce que nous appelons anti
omme Fénelon et La Bruyère au xviie , assuraient que Molière écrivait mal . Les autres, Ferdinand Brunetière en tête, souten
et simple de ce qui vient d’être dit et quelquefois en le disant plus mal . Il est bien des endroits où la pleine franchise
mples. Pour ce qui est de la théorie qu’un auteur comique doit écrire mal parce qu’il fait parler des bourgeois qui ne parl
re en vient à dire que, quoique le devoir d’un auteur comique soit de mal écrire, cependant Molière a le style bourgeois, c
me bien mieux sa prose que ses vers ». Par exemple l’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vra
’être pas corrupteur et j’ai cru montrer qu’il fallait avoir l’esprit mal fait pour trouver Molière tel. L’honnête homme ne
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
ré pour aller de chez elle chez la reine, elle trouva une femme assez mal mise qui l’arrêta, lui fit des reproches sanglant
gens de la maltraiter, et tout éperdue remonta chez elle, s’y trouva mal , et tomba incontinent dans une maladie de langueu
personne déguisée. Il semble assez simple d’imaginer que cette femme mal mise, qui ressemblait à un fantôme, qui attendait
ntausier qui était malade à Paris depuis longtemps : l’origine de son mal venait d’une peur qu’elle avait eue dans un passa
28 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
t pour sa défense me laissèrent si convaincu que mes soupçons étaient mal fondés, que je lui demandai pardon d’avoir été si
hait et qui attaque, c’est de la vertu révolutionnaire — Alceste est mal nommé le misantrope, il aime l’humanité, mais il
e lui a imprimé aussi le cachet de l’imperfection. Mais est-elle plus mal partagée que le misantrope ? Qu’on en juge. L’imp
tel qu’il est, l’homme avec ses passions, ses instincts de bien et de mal , ses sentimens de calme et d’agitation, d’abattem
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
et homme-là ne le rend pas traitable, Il faut que son orgueil soit un mal incurable. Qu’on donne au Glorieux un peu plus d
e temps d’être morale, puisqu’elle n’offre plus le tableau d’un amour mal assorti, & de ses ridicules. Nous pouvons enc
n le dit naïvement comme on le sent... La Comtesse. Il n’y a point de mal alors. On a toujours bonne grace : voilà ce que j
& nous n’avons plus de piece. Du Rang. Graces à la vanité mal entendue des Auteurs qui ont succédé à Moliere, i
nt la premiere. J’ai dit que nous avions cette obligation à la vanité mal entendue des Auteurs, & je le soutiens. Qui l
ur ouvrage. Voyons donc l’effet que peuvent produire des noms bien ou mal choisis. Les uns peignent la profession d’un pers
ans beaucoup de regret, à son fils ; puisqu’il se laisse traiter fort mal par le Comte de Tufiere, & lui donne ensuite
vouloir beaucoup à l’Auteur ? Je crois que non. Il seroit sans doute mal que, dans une piece à caractere, le principal per
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
aveugle dans un précipice : mais je suis malade, Lothaire, & d’un mal qui s’irrite incessamment... Je t’ai long-temps c
p; d’un mal qui s’irrite incessamment... Je t’ai long-temps caché mon mal dans l’espérance de le surmonter, je n’ai pu m’en
peut. Crispin fait les premieres tentatives auprès de Nérine, il est mal reçu. Crispin annonce à Julie le retour de Damon
étourner le peu d’intérêt qui pourroit rejaillir sur eux. La jalousie mal fondée de Lothaire, l’aveu qu’il fait au mari dan
de dire, convenons que nombre d’Auteurs auroient peut-être imité plus mal la Nouvelle espagnole, & que la comédie ne mé
a, lui déclare qu’il veut sans cesse le tenir caché pour prévenir les maux dont on le feroit l’instrument. Evandra approuve
re les Athéniens par leurs charmes, & couvrir la terre de plus de maux qu’il n’en sortit de la boîte de Pandore. Alcibia
hes, voulant nous donner simplement le portrait d’un Glorieux, a très mal fait de ne pas laisser à son modele ce qui, loin
31 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
t pour sa défense me laissèrent si convaincu que mes soupçons étaient mal fondés, que je lui demandai pardon d’avoir été si
sive produisit ses effets ordinaires. Je ne voudrais pas dire trop de mal de la belle compagnie qui se réunissait à l’hôtel
e de peu de renom, et en tout cas bien inférieur à Molière, n’a point mal rendu cette situation remarquable. Voici comment
ien obligé à la fin de se faire une douce violence et de dire tout le mal qu’il pense de l’œuvre de son rival. Lysidas offr
lon les règles, il faudrait, de nécessité, que les règles eussent été mal faites. Moquons-nous donc de cette chicane, où il
ier le sera aussi aujourd’hui et demain ; mais les diverses formes du mal et de l’erreur sont obligées de se renouveler. Le
Le jour où Molière peignit les jalousies d’Alceste, il souffrait d’un mal dont plusieurs souffraient avec lui, et, depuis d
déjà que Voltaire a été absous, au moins sur ce chef d’accusation. Le mal date de bien plus loin. Ce qui le prouve, c’est q
conscience proteste; et la protestation est d’autant plus vive que le mal est plus grand. L’hypocrite a beau se cacher : il
me est capable dans chaque direction, soit pour le bien, soit pour le mal . La France a poussé à l’extrême quelques-unes des
ien, d’une critique étroite et conventionnelle qui a fait beaucoup de mal en France. L’Allemagne nous a donné plusieurs exe
r que ceux qui le mettent en contradiction avec Aristophane entendent mal Aristophane, et se refuser nettement à reconnaîtr
nt, Tartuffe est un homme vil. C’est dans la solitude que le génie du mal s’est emparé du cœur de Iago ; c’est dans la soci
inconséquences et en bizarreries ! Je veux bien que l’avarice s’allie mal avec les affections désintéressées et généreuses;
justice, loin de rafraîchir son âme, ne ferait plus que l’irriter: le mal a au moins l’avantage de lui donner raison. Il a
t par là seulement que, dans tous les esprits, Vous pouvez réparer le mal de vos écrits, Et qu’après cet éclat qu’un noble
pour Alceste le coup de grâce; elle le révolterait plus encore que le mal lui-même. Alceste est une de ces fières natures q
y monta ce fut par un accès de gaîté qu’il dissimula les atteintes du mal dont il allait mourir; mais auparavant que de lar
e a été généralement blâmée. Aujourd’hui un poète comique serait très mal venu à suivre l’exemple de Molière. Il n’y a plus
uer les écrits de Philaminte ; il ose même en sa présence parler fort mal de la science pédante. Trissotin n’a pas de ces s
ience : sa philosophie le rassure contre tous les malheurs des unions mal assorties, et sa vanité lui fait espérer qu’il sa
les grands sots, et non pas la science. CLITANDRE. Vous avez cru fort mal , et je vous suis garant Qu’un sot savant est sot
ue petit savant qui veut venir au monde. Il ne faut pas dire trop de mal de cette critique à la loupe des beautés et des d
rs il envisage l’univers comme une vaste machine dont les pièces sont mal assorties, une machine qui crie et qui frotte, et
(je dis la joie, car Argant est un de ces malades qui vivent de leurs maux , et qui mourraient s’ils avaient le malheur de gu
ellement théologique et philosophique, qui représentait tant bien que mal , mais très réellement, l’antique culture grecque
à ce beau fruit qui croissait sur l’arbre de la science du bien et du mal , l’ignorance parfaite n’existe plus ici-bas. À dé
action personnelle, celui dont la nature est le seul maître est assez mal partagé. D’ailleurs le monde est ainsi fait de no
toute Agnès le sort de notre mère commune. Est-ce un bien? Est-ce un mal ? D’autres le diront; mais il est de fait que la v
choquante, De se rendre savante afin d’être savante, cela s’explique mal aisément : ce malheur ne lui est point naturel; e
are qui aime beaucoup plus son or que son fils. Cléante est un enfant mal élevé, qui dresse contre les trésors de son père
ts énergiques : il va droit au fait, et, d’une main hardie, montre le mal produisant tousses fruits. La malédiction qui pès
icule ambition : il souffre tous les malheurs de quiconque se déplace mal à propos et se déclasse. Sa femme le traite en de
nous loin de prétendre que la lecture de Molière n’ait jamais fait de mal  ; mais les meilleures choses peuvent en faire, lo
eté une idée plus haute et plus pure, il lui a donné une intuition du mal plus vive et plus profonde. En faisant abonder la
d sur le cœur humain sans que l’on entrevoie au fond le noir abîme du mal . Mais si nous nous plaçons à un autre point de vu
aloue fut en général celle du XVIIe siècle; mais la religion s’en est mal trouvée. La vérité n’a pas à écouter les conseils
éché l’indulgence pour le pécheur. Ses perpétuelles colères répondent mal à l’esprit de cette religion, qui, par une hardie
32 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
is sur sa propre conduite, pour achever ses études, qu’il avait assez mal commencées en Gascogne, se glissa dans la société
ctacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail sérieux, et mal conduit. Et pensez-vous d’ailleurs, ajouta-t-il,
’il avait choisi. Ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son Ouvrage. ―  Je ne vois pas, disait un Aute
outre tout, disait-on ; il est inégal dans ses peintures ; il dénoue mal . Toutes les dissertations malignes que l’on faisa
re, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un jeu si mal réglé, et des applaudissements que le Public igno
était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il était si mal à son aise depuis cinq ou six heures, que l’épine
tres dont Raisin avait formé une Troupe, représentaient tant bien que mal . Ils avaient deux petites pièces qu’ils faisaient
Palais Royal, rien n’avançait ; et il criait comme un Forcené par le mal qu’on lui faisait, et dans la peur qu’il avait qu
ent, répondit Molière ; ce n’est point ici une affaire à entreprendre mal à propos : c’est la dernière action de notre vie,
it la tête comme un possédé : Champmêlé crut qu’il tombait de quelque mal , et il était fort embarrassé. Mais Molière, qui s
plusieurs personnes assurent qu’ayant voulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le théâtre, qu’o
ez un peu, lui dit le Comte ; et j’étais étonné que vous m’eussiez si mal observé. Je venais arrêter votre travail ; car je
ma foi, lui repartit le Comte ; car le pauvre homme n’extravague pas mal . Faites cela, je vous en prie, je vous verrai sou
amis, qui était surpris qu’un homme aussi délicat que Molière, eût si mal placé son inclination voulut le dégoûter de cette
nges par les Courtisans, qui tous d’une voix répétaient tant bien que mal ce que le Roi venait de dire à l’avantage de cett
e homme. Mr  de P…k lui répliqua qu’il était bien hardi de lui parler mal de son ami. Baron animé ne fit pas de façon de so
u sujet de la querelle, dit à Baron qu’il avait grand tort de dire du mal de R… à Mr P… ; qu’il savait bien que c’était son
out le monde ; mais qu’il se donnait bien de garde d’en venir dire du mal à Mr P… qui quoique très mal satisfait de la remo
donnait bien de garde d’en venir dire du mal à Mr P… qui quoique très mal satisfait de la remontrance de Molière à Baron, p
it, plus on les goûtait. —  Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. —  Cela est vrai, lui répondit Moliè
n a même encore aujourd’hui de ces Personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne sauraient imiter, qui soupço
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
être jamais permis, à moins que la personne ne soit infâme, comme un mal honnête homme, du moins comme un homme sans délic
ù Cotin venait réciter son sonnet, lorsque Ménage entra, et en dit du mal de la manière exactement dont le fait est représe
34 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
e Livre n’a point d’autre ordre que celui des temps ; mais l’Auteur a mal fait, selon moi, d’y assujettir les Aventures don
r un Théâtre Comique : et lorsqu’il y est arrivé, il se défie de lui, mal à propos ; puisque c’est après avoir plu au Roi ;
Métier de Comédien a de [trop] grands principes, pour que des gens si mal élevés puissent les savoir. Si on le pressait de
ais épargner à l’Auteur la confusion publique de l’avoir maltraité si mal à propos. Je suis assez content de l’Histoire du
et Baron, qui est le cheval de bataille de l’Auteur, m’y semble fort mal amené, et y faire un personnage impertinent. Mais
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
ma tendresse vers Léonor. Mogicon a beau lui représenter qu’il pense mal , il persiste dans sa résolution. Don Félix entre
at son penchant ; ce qui n’est pas honnête. Tous les deux se trouvent mal dès que Don Félix présente à sa fille Don Juan en
qu’il en soit, la Léonor de d’Ancourt n’est pas fille à passer aussi mal son temps que l’autre Léonor : elle consent que s
MADAME ARTUS, en cinq actes & en vers. Le Public reçut très mal cette piece ; cependant le crédit de d’Ancourt la
Ah ! fi, Dorante.Hé bien, je l’avois deviné, Que quelqu’un du pays, mal intentionné, Aigriroit contre vous Madame votre m
it un tour mauvais à cette affaire. Ces paysans Bretons sont les plus mal appris... Voyez : vouloir brouiller la mere avec
le intention... Voyez-vous, cela part de mon invention : Et si l’on a mal fait, j’en conviens, c’est ma faute. Kerkameau le
votre serviteur, Madame. Vivien. Voilà une grande fille qui n’est pas mal faite. Mad. Dubuisson. Hé ! comment ! c’est Madem
e a raison. Un peu de complaisance une fois en votre vie. Y a-t-il du mal à se promener ? L’Olive, à voix très basse. Je su
 ; mais elles n’étoient pas dignes d’être imitées, ou l’imitateur y a mal réussi, puisque les ouvrages dont elles sont l’am
36 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
plaisirs qu’il lui fallait, et de cette espèce de mensonge qu’un art mal entendu voulait substituer à la nature. Les point
et qu’il lui dit, eu parlant du jeune Horace : Mais pour guérir du mal qu’il dit qui le possède, N’a-t-il pas exigé de v
oins en faire une sotte. Quelle leçon elle donne au tuteur qui l’a si mal élevée, lorsqu’il lui reproche les soins qu’il a
ous? ARNOLPHE. J’ai grand tort en effet. AGNÈS. Je n’entends point de mal dans tout ce que j’ai fait. ARNOLPHE. Suivre un g
ez-vous pas que c’était me déplaire? AGNÈS. Moi ? point du tout. Quel mal cela peut-il vous faire ? ARNOLPHE. Il est vrai,
les gens d’autour d’une maison, ce qui est très-vrai en soi-même, pas mal trouvé pour Alain, et fort bien exprimé à sa mani
se, qui en arrivant se jette sur un fauteuil, prête à s’évanouir d’un mal de cœur affreux, pour avoir vu cette méchante rap
qui, avec un ton fort discret et fort ménagé, finit par dire plus de mal que personne de la pièce de Molière. Enfin, il le
e la meilleure des pièces de Molière. En revanche, il dit beaucoup de mal des Précieuses ridicules, dont la réussite fit c
ce qui l’est ici? Est-ce la vertu d’Alceste, ou sa mauvaise humeur si mal placée, et son amour si mal entendu pour la vérit
vertu d’Alceste, ou sa mauvaise humeur si mal placée, et son amour si mal entendu pour la vérité ? La grande importance mis
mais quelle règle de morale nous oblige à dire à un homme qu’il fait mal des vers ? Est-ce là une vérité bien importante?
? Assurément les mauvais vers et la mauvaise prose sont le plus petit mal qu’il y ait au monde. Qu’importe à la morale d’Al
nir. C’en est une bien nouvelle assurément que celle-ci : « Molière a mal saisi le caractère du Misanthrope. Pense-t-on que
r un arrêt injuste, c’est-à-dire une mauvaise action, un scandale, un mal réel. Que pourrait opposer à ce raisonnement un h
de finir par un roman postiche, tout semblable à celui qui termine si mal l’Ecole des Femmes ; et il est reconnu que les dé
’aime bien mieux, pour moi, qu’un épluchant ses herbes Elle accommode mal les noms avec les verbes, Qu’elle dise cent fois
37 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
e toujours souffrant, et ayant en vain demandé l’adoucissement de ses maux à des hommes qui se vantaient du pouvoir de les g
foie ; Valot, du poumon ; et Desfougerais, du mésentère. Leur avidité mal déguisée transformait un art en métier, une scien
elques-uns nous ont été conservés par la tradition ; mais ou ils vont mal aux figures, ou ils sont trop peu connus pour int
rd’hui démontré à tous les bons esprits que Rousseau, confondant très mal à propos, dans le personnage d’Alceste, la vertu
n quolibets et en reparties grivoises ; fiers de quelques grands mots mal appris et plus mal employés qui les font admirer
eparties grivoises ; fiers de quelques grands mots mal appris et plus mal employés qui les font admirer de leurs égaux ; do
été imprimé. On croit que Molière, dont cette fois le zèle avait été mal secondé par son génie, s’empressa d’anéantir un o
38 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
. de Pourceaugnac laisse dans l’esprit 1’idée d’une chose incomplète, mal finie, soit dès 1’origine, soit par suite d’un re
a erreur sur la date de la représentation ; le nombre des entrées est mal indiqué, et si Quinault ou Benserade (et non les
o remedio Che va cercar d’a basso’ al fronte spizio. Balegr’ e non sa male A tutti fa servitio Per questo lo chiamiamo Serv
augnac, gentilhomme italien, le mélange de sa langue avec le français mal baragouiné (mélange excusé et expliqué par la nat
u travers de l’intrigue, chose usuelle à la Cour, mais qui eût semblé mal justifiée à la Comédie, sans quelques mots de pré
n’a pas encore parlé et que nous signalons, si l’on trouve qu’il est mal résolu par nous. Certaines probabilités, certaine
bligent d’entrer avec eux un riche païsan qu’ils rencontrent, et qui, mal satisfait de son mariage, n’a l’esprit remply que
39 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
is sur sa propre conduite, pour achever ses études, qu’il avoit assez mal commencées en Gascogne, se glissa dans la societé
cles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail serieux, & mal conduit. Et pensez-vous d’ailleurs, ajoûta-t-il,
’il avoit choisi. Ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son Ouvrage. Je ne voi pas, disoit un Auteur c
l outre tout, disoit-on ; il est inégal dans ses peintures, il dénouë mal . Toutes les Dissertations malignes que l’on faiso
re, qui connoissoit l’action par principes, étoit indigné d’un jeu si mal reglé, & des applaudissemens que le Public ig
out dans un siécle, où l’on trouvoit les esprits disposez à croire le mal & fort éloignez de juger des choses avec indu
Moliere, il ne laisse pas d’être vrai que jamais mariage ne fut plus mal assorti que celui-là quant à l’humeur des Epoux.
simond autre Comedien la traita aussi en vers & s’en aquita moins mal  ; pour Moliere il se contenta de mettre ce sujet
étoit temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il étoit si mal à son aise depuis cinq ou six heures, que l’Epine
res, dont Raisin avoit formé une Troupe, representoient tant bien que mal . Ils avoient deux petites pieces qu’ils faisoient
ais Royal ; rien n’avançoit ; & il crioit comme un forcené par le mal qu’on lui faisoit, & dans la peur qu’il avoit
par là seulement que dans tous les Esprits, Vous pouvez reparer le mal de vos écrits, Et qu’après cet éclat qu’un nobl
it la tête comme un possedé : Champmêlé crut qu’il tomboit de quelque mal , & il étoit fort embarrassé. Mais Moliere, qu
plusieurs personnes assurent qu’ayant voulu le tenter, il réussit si mal la premiere fois qu’il parut sur le Theâtre, qu’o
un peu, lui dit le Comte ; & j’étois étonné que vous m’eussiez si mal observé. Je venois arrêter vôtre travail ; car je
ma foi, lui repartit le Comte ; car le pauvre homme n’extravague pas mal . Faites cela, je vous en prie, je vous verrai sou
amis, qui étoit surpris qu’un homme aussi delicat que Moliere eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cett
nges par les Courtisans, qui tous d’une voix repetoient tant bien que mal ce que le Roi venoit de dire à l’avantage de cett
r du Misanthrope. On a reproché au Satyrique à son tour d’avoir dit mal à propos que Scapin s’envelope dans un Sac, au li
t à souhaiter que ceux qui ont donné après lui des Farces encore plus mal digerées que celles-là, nous en eussent dedomagez
e homme. M. de P... lui repliqua qu’il étoit bien hardi de lui parler mal de son ami. Baron animé ne fit pas de façon de so
u sujet de la querelle, dit à Baron qu’il avoit grand tort de dire du mal de R... à M. de P... qu’il savoit bien que c’étoi
tout le monde, mais qu’il se donnoit bien de garde d’en venir dire du mal à M. de P.. qui, quoique très-mal satisfait de la
mps en temps : à quoi Frosine répond : vôtre fluxion ne vous sied pas mal & vous avez grace à tousser. Ce fut cependant
ntoit, plus on les goûtoit. Mais, ajoûta-t-il, vous me paroissez plus mal que tantôt. Cela est vrai, lui répondit Moliere,
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
rd qu’il n’excédoit pas les vingt-quatre heures : mais Moliere a très mal fait d’user de la permission, & d’envoyer dor
décoration détruisent du moins l’illusion, & c’est un très grand mal . Je ne dis point qu’un Auteur doive resserrer son
ser le nécessaire à ses enfants, conseiller à son fils, qui se trouve mal , de boire un verre d’eau, parceque l’eau ne coûte
nnage. Vous en pouvez être soulagée ; Mais, pour guérir à fond votre mal , Je crois que vous serez obligée D’aller prendre
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
’auras point pitié de mon affreux destin ! Frontin. Puis-je guérir le mal qu’a fait votre imprudence ? . . . . . . . . . .
dans un fauteuil, & se caresse en riant. Je dicterai. Voyons.Pas mal  !... Damis. Je dicterai. Voyons. Pas mal !...Dép
t. Je dicterai. Voyons.Pas mal !... Damis. Je dicterai. Voyons. Pas mal  !...Dépêche-toi. Frontin. Oh ! tout beau, s’il vo
u désespoir d’avoir rendu l’argent. Il prie son esclave de réparer le mal qu’il a fait, & d’avoir soin de ses affaires.
42 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
l’on fait ici ne peut avoir d’intérêt qu’à la condition de blâmer le mal avec autant d’énergie qu’on en met à louer le bie
deux bergères qui se demandent si l’on doit croire de l’amour « ou le mal ou le bien, » et qui concluent en chantant : Aim
un évêque, qu’importait le beau, le bon, le sublime, quand la part du mal était si grande653 ? Si les arts ont un pouvoir f
x examen d’un mystère fatal,   Où l’examinateur souffre seul tout le mal  !   avec cette différence que la scène de l’Éco
point si femme de bien,   Et me romps un peu moins la tête...   Un mal d’opinion ne touche que les sots,   Et je prendr
le roi aux scandales de l’adultère ! Molière devait être le génie du mal aux yeux de Bossuet. Voir la même cause d’indigna
43 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé Nous entrons maintenant dans une crit
ts fragments de ton esprit d’autrefois ! Malheur à qui s’attriste, et mal conseillé qui se plaint de la cruauté des temps.
ur le génie et le talent de Molière) : — « En pensant bien, il parle mal . Il se sert des phrases les plus forcées et les m
effet très malade. Que je meure d’un mai de poitrine ou de la peur du mal , toujours est-il que ceux qui sont morts, sont mo
de là ; je suis un pauvre homme que le froid a saisi ce matin, qui a mal dîné peut-être, car il a dîné tout seul ; le ciel
ul ; le ciel est gris et terne ; la rue est fangeuse ; le théâtre est mal disposé ; mon voisin de droite est une épaisse cr
et soucieux ; dans les galeries sont assises toutes sortes de femmes mal vêtues, à l’air hébété, et dont la laideur jette
me est malade… lisez : « madame est au bal ! » Monsieur est pris d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait
devoirs de sa profession. Il avait promis de jouer, et déjà frappé du mal qui allait le tuer en plein théâtre, il voulut te
rrible, mille fois, que la statue du Commandeur. Enfin, tant bien que mal , se termina cette sublime bouffonnerie. La mort e
es plus brillantes et plus légères, qui se peuvent comparer à du vent mal tissu ! Il faut donc accepter avec joie ces vieil
à ton insu l’admiration qu’on t’a imposée ; tu es trop vieux et trop mal élevé, et trop ignorant des choses poétiques pour
à la grâce de Dieu ! Le reste (dix chefs-d’œuvre !) ne ressemble pas mal au hasard qui a dicté cette comédie : L’Étourdi.
in, c’est le plus spirituel des fripons, c’est le diable ! Il fait le mal , uniquement pour le plaisir de faire le mal ; il
st le diable ! Il fait le mal, uniquement pour le plaisir de faire le mal  ; il n’aime personne, il aime l’intrigue ; il se
e, et vous n’en avez point aussi, or vous savez qu’avec cela on passe mal le temps au monde. J’ai embrassé cette occasion d
porte un trompette. Ce n’était donc pas la peine de se donner tant de mal pour remettre à Rosine une lettre que le barbier
u’il faut être vraiment un misanthrope, c’est-à-dire un homme presque mal élevé, pour faire tant de bruit contre cette monn
de salon qui s’attache où elle peut ; mais, au fait, où est le grand mal  ? Et croyez-vous aussi que Philinte soit d’assez
it pas une tête vulgaire. On a répété, bien souvent, que la pièce est mal écrite, et je trouve qu’on a été sévère. Sans dou
e parle pas, soyez sûr que vous n’aurez rien à regretter. Ils étaient mal venus ; elles étaient peu intelligentes ; ils éta
n prix je ne voudrais dire à une femme : — Vous êtes laide, vous êtes mal faite, votre voix est aussi rauque que votre main
jeune homme à tête ronde ; il était fort intelligent et ne disait pas mal les vers de Molière ! Mais, grand Dieu ! s’écriai
i craquait de toutes parts, haut perché et portant une perruque aussi mal peignée que des cheveux naturels, notre débutant,
bourgeois, restons des bourgeois, et surtout ne donnons pas la patte, mal à propos. « Pour faire un civet de lièvre, prene
cènes, mais déjà plus brusque et plus malheureux ; ses amours vont si mal , et même en fermant les yeux, il va découvrir, l’
roire. L’abbé de Richelieu, agissant en malhonnête homme qui se venge mal du mépris d’une coquette, avait fait tenir à Moli
44 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
r son rôt en lisant quelque histoire, las d’être méprisé injustement, mal servi dans une demeure d’où le raisonnement a ban
la femme ait le droit de satisfaire à ses caprices, de vivre bien ou mal comme il lui plaît ? « Non pas », répond Molière.
le : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants, les
ndresse naturelle du père pour les siens et sera souvent tenté d’user mal de son influence spirituelle, afin de contenter d
e science D’étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l’action Avec la pureté de notre intention. De
sir, et n’ayez point d’effroi ; Je vous réponds de tout, et prends le mal sur moi. Molière n’aime pas les directeurs, mais
aitable : Ils ne censurent point toutes nos actions… … L’apparence du mal a chez eux peu d’appui, Et leur âme est portée à
ne rien dire… Mais ces vers ne signifient en aucune façon que : Le mal n’est jamais que dans l’éclat qu’on en fait. Le s
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
petillent d’esprit, les vers en sont beaux. Eh bien ! elles sont donc mal placées ; ce qui est à-peu-près la même chose. La
; & la Chaussée pouvoit se dispenser de le copier pour faire plus mal que lui. Regnard a fait une bonne reconnoissance
ine. Il ne s’attend à rien moins qu’à celle-ci ; & il ne sera pas mal étonné. Maugrebleu. Je suis curieux de savoir com
Maugrebleu. Je suis curieux de savoir comme il me recevra. Il en usa mal avec moi la derniere fois que nous nous rencontrâ
ttitudes pittoresques : mais si la reconnoissance est froide, forcée, mal amenée, tout-à-fait contre nature, les comédiens
46 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
sse se corrompre, toutes ces qualités admirables tournèrent bientôt à mal . Les femmes s’imaginèrent que pour être du bel ai
oit jaloux ou point jaloux288 ! Et cette autre Climène, qui se trouve mal pour avoir vu l’École des Femmes, et qui pousse l
dire. Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité, Et les soins défiants, les
fermer une femme dans la stupidité, afin d’être sûr qu’elle ignore le mal  ! « C’est assez pour elle, » dit Arnolphe, De sa
t au bord d’un précipice qu’on ne voit pas. Le vrai mérite connaît le mal et sait l’éviter. Arnolphe a fait l’impossible po
47 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
et f. 125 recto les réflexions de Stendhal, 30 juin 1817 : « Tout le mal est pletore, et stagnation du sang dans le côté d
aunou » Au bas de la p. 76, la dernière : “My letter on Richard III mal traduite in the Examiner of the 24 décembre 1821,
nes. Après la prise de Veïes, le peuple voulait quitter un territoire mal sain pour aller à Veïes. Il en fut empêché par le
ès ce tems il y avait Varia cultiva. « Rome fut bâtie sur un terrain mal choisi. Les montagnes voisines offrent aujourd’hu
rrain difficile, pour éloigner l’ennemi. Quoiqu’il en soit, une ville mal saine et qui a le moral pollué par les prêtres, n
erçoit ou qu’il les sent. «  B : « Voir mieux que nature, c’est être mal organisé. L. David. » II, page 4 : V : « Le cour
guerre n’est pas si onéreuse que la servitude. »  B : « De tous les maux qui peuvent accabler une nation, le pire est une
z-vous, madame, que j’y fisse ? Il répond trop au long. Il dogmatise mal à propos. C’est comme si à cette question simple 
’y prend avec plus de grâce. La nuance est bien placée, mais elle est mal peinte. La fin de cet acte est froide. [Acte I
s il ne faut jamais dire de maxime générale à un sot, vous lui faites mal à l’esprit, vous le faites soufrir, ce n’est pas
leux attraits ……… Même remarque. Malgré son adresse Tartuffe emploie mal à propos les termes de dévotion, et étant d’un es
fait jamais de confidences à personne. Ses confidences auraient fait mal au cœur. De qui rit-on dans cette pièce ? Il faut
i, mais elle ne donnait que du malheur cette philosophie Pour moi des maux de bien loin, la plus cruelle [sic], c’est de pré
sortir. Pour un autre tempérament, la surprise, la chute imprévue des maux , serait peut-être ce qu’ils auraient de plus rigo
reçoit pas. Il a une altercation ridicule avec un valet qui l’annonce mal en estropiant son titre. II a cette susceptibilit
à laquelle on doit porter toute sorte de respect ; et que c’est fort mal fait à vous d’en user comme vous faites. (Angéliq
vous faites. (Angélique fait signe de la tête à Clitandre.) Oui, oui, mal fait à vous. On voit Dandin à la fois trompé et
e, Clitandre, Claudine, Lubin Claudine Madame, si vous avez à dire du mal de votre mari, dépêchez vite, car il est tard. C
ournure au ou mettre le je et on la tournerait au sentiment. Elle est mal écrite Angélique Mon cœur se portera jusqu’aux e
dicule aux yeux de tous, et d’une manière très aisée à comprendre, un mal moral (selon lui) qui consiste à ce qu’une femme
cène IV] Scène IV Chrysale, Ariste Ariste Mon frère, il n’est pas mal d’avoir son agrément, Allons… Chrysale Vous moque
l serait du ton du pamphlet, où les personnages disent d’eux-mêmes le mal qu’on en pense. C’est pour n’avoir pas fait cette
lant plaire à son amant à force de savoir pédantesque. Elle n’est pas mal , cet homme l’aimait, mais à force de l’accabler d
ière. 28. Cette note est tirée du vol. III, du Molière ; la date est mal écrite : probablement 1811, parce que la page sui
48 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
elle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’excu
l’imitateur dans une Comedie, Pour trop bien reüssir, y reüssit fort mal  ; Car la Mort en estant ravie, Trouva si belle la
ur tout dans un siecle où l’on trouvoit les esprits disposez à croire mal , & fort éloignez de juger des choses avec ind
plus d’éclat que jamais – – – – – 12. « Moliere averti, par des gens mal intentionnez pour son repos, de la conduite de so
santeries, luy dis-je, ne sont pas desagréables dans vos Comedies, le mal est qu’elles ne sont pas toutes également bonnes.
ire de cela, dit l’un ; que m’importe, dit l’autre, qu’un tel ait été mal marié : à quoi bon tant de Citations, tant de pen
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
nt je n’ai pas besoin. . . . . . . . . Oui, je sors de chez vous fort mal édifiée. L’exposition du Tartufe est un chef-d’œ
lie. Au reste, mon amour, quand je l’ait fait paroître, N’a point été mal vu des yeux qui l’ont fait naître ; Mais Léandre
? Ne vaudroit-il pas mieux qu’il employât le temps à nous peindre les maux qu’on essuie au service d’un brelandier ? il ress
ez, Monsieur, ne dois-je pas être trop content s’il ne m’arrive aucun mal pour votre beau mariage, sans que vous m’engagiez
hon. Ah ! ne crains rien ; nous partagerons ensemble le bien & le mal . Géta. Combien d’argent vous faut-il ? dites. Phé
qu’il a reçu de Dave ; & il s’ensuit de là qu’il veut beaucoup de mal à l’Auteur de l’avoir annoncé, ou à Géta de ne l’
50 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
elle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’excu
l’imitateur dans une Comedie, Pour trop bien reüssir, y reüssit fort mal  ; Car la Mort en estant ravie, Trouva si belle la
ur tout dans un siecle où l’on trouvoit les esprits disposez à croire mal , & fort éloignez de juger des choses avec ind
sa vie avec plus d’éclat que jamais.... gMoliere averti par des gens mal intentionnez pour son repos, de la conduite de so
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
monstre d’Horace, composés de parties prises dans la nature, mais si mal placées, si mal assorties qu’elles font un ensemb
e, composés de parties prises dans la nature, mais si mal placées, si mal assorties qu’elles font un ensemble détestable. C
52 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
pour toujours à ce qu’ils aiment ; par la peinture de leur amour, des maux , des tourments qu’ils éprouvent, de ceux qu’ils s
s personnages ; l’autre qui naît de la peinture des contrariétés, des maux ordinaires que l’on éprouve dans la société. Mais
ence même, les inutiles efforts qu’elle ferait pour les corriger, les maux inévitables qu’elle s’attirerait ; de l’autre, il
table piété. Il montra, en outre, le trouble, le désordre et tous les maux que sème l’hypocrisie. Mais avec quelles couleurs
nt où un vil dénonciateur plonge une famille entière dans un abîme de maux  ! Honneur au talent dramatique de Molière ! gloir
53 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
t, de fait, les ayant à peine lus une première fois, il les lit assez mal . M. Fabié raconte une anecdote de la vie de Corne
ropos de plus ou de moins, et des vers récités ou lus, et bien lus ou mal , si l’œuvre de l’auteur qu’il s’agit de célébrer
Plaideurs ont été tirés une fois de la remise : eh ! ce n’est pas si mal . D’ailleurs nous sommes dans la maison de Molière
es en tragédie : seront-elles jamais couronnées ? Pour la comédie, le mal n’a pas encore empiré à ce point. Au Théâtre-Fran
n compositeur de musique. Il y a deux ans déjà, nous avons signalé le mal  : s’aperçoit-on qu’il est temps d’y porter remède
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
st une grande maladresse de la part d’un Auteur ; & s’il est plus mal de blesser l’esprit que les yeux, du moins la fau
iere. Il s’ensuit donc clairement de là que deux scenes sont toujours mal liées quand, dans l’intervalle qui les sépare, l’
qui le fait tiennent à la piece, sans quoi le remede est pire que le mal . On dit, dans les Fourberies de Scapin, au bon Gé
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ire un second voyage à Barèges avec le duc du Maine. Elle vivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettres qu
, dans l’édition de Nancy, renferme ces mots : « Ne vous croyez point mal à la cour, nous nous y soutiendrons. » Ce que ma
t avec un compas : Il faut que je crève ces yeux-là, qui font tant de mal . — Crevez-les, madame, puisqu’ils n’ont pas fait
56 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ama l’excellence de la pièce contestée ; quant à Racine, s’il jugeait mal l’Avare, il répondait à un complaisant qui croyai
tre, fut obligé de brusquer son entrée, emporté par l’âne, qui savait mal son rôle. La première surtout de ces deux anecdot
ation ; malgré tout, il est impossible de méconnaître qu’il balançait mal son actif et son passif. Armande n’était pas femm
faire maintenant de larges coupures. Une dernière fois, la passion a mal servi le poète ; pour un moment, elle est parvenu
n peut induire avec quelque vraisemblance l’influence profonde que le mal dont il souffrait exerça sur son caractère. Que l
là un premier accès d’irritation, qui coïnciderait avec Don Juan. Son mal s’aggrave, et, bien qu’il ait jugé les guérisseur
un anévrisme, un autre la phtisie. Ce qui est certain, c’est que son mal siégeait dans la poitrine, qu’il avait une toux c
se nourrir que de lait. Ce qui parait aussi certain, c’est que, à ces maux physiques, vint se joindre une affection morale,
très près. Ces médecins ne purent manquer de lui signaler, outre ses maux physiques, le mal moral dont il souffrait. Prit-i
ecins ne purent manquer de lui signaler, outre ses maux physiques, le mal moral dont il souffrait. Prit-il leur avis au sér
ent sceptiques, ne lui gardent, disent-ils, aucune rancune d’avoir si mal traité leurs devanciers. Pourtant seraient-ils in
son fameux parallèle entre la comédie et la tragédie, il y avait pas mal de rancune dans le dédain qu’il affectait pour ce
57 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
eut être pour son fils ; aussi se borne-t-il à lui dire : «C’est fort mal fait à vous; si vous êtes heureux au jeu, vous en
illes folies deviennent sagesse, et qu’anciens petits mensonges assez mal plantés ont produit de grosses, grosses vérités,
l’on y exaltait; ou du moins, dans certains ouvrages, ces sentiments mal compris et mal interprétés, loin d’exercer sur l’
t; ou du moins, dans certains ouvrages, ces sentiments mal compris et mal interprétés, loin d’exercer sur l’esprit du peupl
mettre dans sa société, il répond : Sans contredit On en parle assez mal , mais elle a du crédit : Elle est très recherchée
la jeunesse sont ridicules et vous déplaisent, Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie, Et que le blanc qu’elle a scan
re que d’abord il refuse d’être le juge d’Oronte : Monsieur, je suis mal propre à décider la chose \ Veuillez m’en dispen
esse d’exprimer librement sa pensée, comme il le fait. Molière aurait mal compris son personnage, et n’aurait pas atteint s
bien déblatéré contre la perversité humaine ! Combien de gens aussi, mal préparés, mal armés pour une lutte que cependant
é contre la perversité humaine ! Combien de gens aussi, mal préparés, mal armés pour une lutte que cependant ils devraient
uneste précurseur du suicide ? La sombre humeur d’Alceste est donc un mal plus commun qu’on ne croit. Grand nombre d’indivi
la société avec un flegme stoïque, et se mettre en fureur au moindre mal qui s’adressait directement à lui. En effet, j’ob
t par là seulement que, dans tous les esprits, Vous pouvez réparer le mal de vos écrits,  Et qu’après cet éclat qu’un nobl
le de la haine ou du dégoût, mais pour nous apprendre à supporter des maux inévitables. De quelque façon qu’on s’y prenne, e
raie que nous nous faisons d’un personnage que nous le jouons bien ou mal , rien de ce qui peut nous éclairer, même faibleme
perfidie; mais n’est-on pas aussi un peu en colère de le lui voir si mal placer? Cet amour, d’ailleurs, pour être bien int
Si d’un tel refus vous êtes en courroux, Que le cœur d’une femme est mal connu de vous ! Et que vous savez peu ce qu’il ve
e dans les organisations, même les plus fortes, soit eu bien, soit en mal , on rencontre souvent des penchants contradictoir
ues et furtifs, la voix tremblante, la respiration gênée, le maintien mal assuré, tout ce qui trahit enfin une émotion extr
près soi, et Tartuffe ne peut concevoir qu’il soit possible de ne pas mal faire lorsqu’on est certain du secret; aussi lui
t; aussi lui dit-il : Vous êtes assurée ici d’un plein secret, Et le mal n’est jamais que dans l’éclat qu’on fait. Le scan
l’égard de la conception ou de l’exécution, entre ce qui n’est point mal et ce qui serait bien, la différence n’est souven
58 (1900) Molière pp. -283
t à côté de cette troupe des gens tels que d’Assoucy, l’homme le plus mal famé de son temps, au lieu de dire sa troupe, je
orneille, — comédie charmante de cape et d’épée dont je ne dis pas de mal , — était un sommet qu’on ne surpasserait jamais e
’il sait qu’on applaudit à outrance dans Paris, et vous aurez le même mal , ressenti par Molière bien plus violemment que pa
mieux, ils disaient : tant mieux ! Si on les pillait pour faire plus mal , ils disaient : tant mieux ! encore. Ils aimaient
e, comme, dans les scènes de paysans, le langage des paysans les plus mal façonnés. Il attrape également le patois de nos p
saignées, et ne balance aucune chose. Il ne lui faut point vouloir de mal de tout ce qu’il pourra vous faire ; c’est de la
ncée. La crédulité, la vanité, même la vanité méchante, l’instinct du mal , voilà surtout de quoi il nous les montre pétries
mon Dieu, monsieur. — Ah ! mon Dieu, monsieur. BARTOLO Elle se trouve mal  ! Seigneur Alonzo. ROSINE Non, je ne me trouve pa
Elle se trouve mal ! Seigneur Alonzo. ROSINE Non, je ne me trouve pas mal . Mais c’est qu’en me tournant… Ah ! C’est le com
né, madame ! ROSINE Ah ! oui, le pied m’a tourné. Je me suis fait un mal horrible27. Comme cela est naturel, comme cela e
burlesques. La Fontaine est aussi profondément indifférent à tous ces maux que Molière lui-même ! La Fontaine est plein de m
l défiait la maladie, en niant les remèdes, il s’efforçait de nier le mal , cherchant ainsi à surmonter cette humeur noire,
rt, en revanche elle n’en déloge plus ; que cette idée provienne d’un mal réel ou d’un mal imaginaire, ses effets sont abso
lle n’en déloge plus ; que cette idée provienne d’un mal réel ou d’un mal imaginaire, ses effets sont absolument les mêmes
son sein, qui observe avec inquiétude et calcule tous les progrès du mal , qui n’ose pas faire un geste, un pas, ni dire un
pas alors, à vrai dire, un bien grand succès. C’était une pièce assez mal faite. Elle n’est ni bien composée ni bien agencé
ue je voudrai. Je m’érigerai en censeur des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion que de
n 1665, n’existait nulle part (pas plus que la dévotion outrée) comme mal social, comme vice social, comme état général, ou
ue Dom Louis Tenorio ne dit pas à Dom Juan : « Un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature43. » Il l’entend e
dans la nature43. » Il l’entend en ce sens qu’un gentilhomme vivant mal , dans une société où il a l’idée de se servir de
servir de ses prérogatives et des avantages de son rang pour faire le mal , devient un vrai monstre déchaîné. C’est ainsi qu
mettre sous les dents. DOM JUAN Voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins. Il y a là une révolte amèr
ble, dans un de ces moments de crise qui sont rares, en bien comme en mal , dans l’histoire des peuples, et où l’émotion uni
arianne48 ; ce n’est pas beaucoup, et encore Angélique est-elle assez mal résignée ; il en a peint au moins deux, pour se p
ié. Molière ne s’est pas seulement attaqué, dans Tartuffe, à un grand mal social futur, mais il a signalé et attaqué aussi
n grand mal social futur, mais il a signalé et attaqué aussi un grand mal domestique présent et particulier à son temps. En
i nos auteurs, comme Sedaine et Diderot, qui se sont frayé des routes mal connues de Molière même ; et, n’eût-on découvert,
dire, l’immolation journalière de notre vanité, dont nous connaissons mal la force et les ruses, quand ce n’est pas l’espri
ur pour un instant dans l’infini. ——— L’absence est le plus grand des maux , et l’oubli le plus triste des remèdes. ——— Une f
simple robe d’alépine comme la cantinière impériale qui gagne bon an mal an mille écus, ce jour-là il se sera accompli dan
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
jalousie alla enfin si loin, qu’elle resolut de le faire mourir d’un mal qu’il craignoit à l’avance sans fondement. Elle c
n, commencerent à le blâmer, & à lui dire des injures, pour avoir mal parlé de sa femme. Le bruit fut si grand, & a
bon, à la vérité, de faire remarquer, mais sur laquelle nous ferions mal de nous appesantir. Passons au second conte, &
p; tourne visage. Ils se chamaillerent long-temps sans se faire aucun mal . Les voisins ayant entendu le bruit, sortirent au
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
se récrie sur le bonheur qu’elle a de plaire à son amant, elle trouve mal fondée la crainte qu’il a de fâcher par-là Clairv
, que d’Orval s’unira à Constance. A cette nouvelle Rosalie se trouve mal  ; & lorsque Clairville veut la secourir, elle
trompée. Constance vient pour consoler Rosalie, & y réussit très mal puisqu’elle lui dit qu’en épousant d’Orval elle l
at de son cœur, & lui apprend qu’il souffre en ce moment tous les maux que l’absence d’un objet adoré & l’attente d’
61 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
agréablement221, il mêle dans une proportion artistique le bien et le mal chez ses personnages222, en sorte qu’il faut un e
n résulte-t-il pas dans l’âme un adoucissement de cette haine pour le mal que Molière a si bien enseignée ailleurs238 ? l’a
re des mains au triomphe de Scapin ? Le bien est à peine entrevu ; le mal illuminé et applaudi sans restriction. Je ne parl
la réalité. Quoique l’homme soit un insondable mélange de bien et de mal , c’est erreur d’imaginer que les qualités les plu
62 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
Mais si fidèle représentant des anciens que fut Gui Patin, il eut un mal … Molière. On a pu, en effet, citer davantage ces
e. MARPHURIUS. Il n’est pas impossible. SGANARELLE. Ferais-je bien ou mal de l’épouser ? MARPHURIUS. L’un ou l’autre… (30)
aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un
e. Il faudrait s’étonner du contraire. — Et cet aveu ne s’accorde pas mal avec le peu de respect que nous avons vu Molière
faire regarder. L’un et l’autre excès choque… (Et) je tiens qu’il est mal , sur quoi que l’on se fonde De fuir obstinément c
lui même qui avait posé les principes. Gassendi définit le bien et le mal  : « Rem, bonam voluptatis effectricem, malam mole
es, » et comme on le voit, il s’agit d’opinions sur le bien et sur le mal , continue Damiron qui le cite (56). — Gassendi en
63 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
aquelle on s’accordait si peu ; et ceux qui en avaient dit le plus de mal , ne furent pas les moins empressés à y retourner.
es n’y est pas moins vivement défendue qu’attaquée, que le bien et le mal s’y balancent assez exactement, et que si la conc
t courir tout Paris : ceux-ci en disent du bien, ceux-là en disent du mal . Un homme d’esprit et de goût entreprend de la dé
ement le plus terrible, on lui voyait un visage riant qui s’accordait mal avec les sentiments dont il devait être animé. Il
il, Le Cocher supposé, Crispin médecin, et L’Esprit follet. Le Souper mal apprêté, qui ne se joue plus, est assez agréable.
:) Connaissez-vous César de lui parler ainsi ? etc. Ce portrait est mal peint, peut-être un peu chargé ; mais on est fond
es autres : une de ses manies était de jouer la tragédie qu’il jouait mal  ; et plus d’une fois il exigea de Mignard, son am
uments des scènes de la comédie, comme étant inutiles, peu exacts et mal faits . Peu exacts, ils ne le sont que relativeme
Inutiles, je viens de prouver qu’ils ne le sont pas entièrement. Pour mal faits, les lecteurs en jugeront, et peut-être ser
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
nir commerce avec les savants. L’un d’eux fait sa déclaration qui est mal reçue. Le pédant, piqué, habille superbement Germ
x, appellé Hortense, déclare l’amour qu’il a pour Emilie. Il est très mal reçu, & forme le dessein de se venger. Il fai
65 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
en toute liberté sur ses défauts ? En pensant bien, il parle souvent mal . Il se sert des phrases les plus forcées, et les
aime bien mieux sa Prose que ses Vers. Par exemple, l’Avare est moins mal écrit que les Pièces qui sont en Vers. Il est vra
66 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ouissent, et l’édition de 1682 se trouve justifiée. En effet, tout le mal se réduit à quelques fautes d’impression et à l’o
s, sur sa propre conduite, pour achever ses études, qu’il avait assez mal commencées en Gascogne, se glissa dans la société
ectacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail sérieux et mal conduit. Et pensez-vous d’ailleurs, ajouta-t-il,
il avait choisi ; ses envieux ne purent pourtant s’empêcher de parler mal de son ouvrage. « Je ne vois pas, disait un auteu
outre tout, disait-on ; il est inégal dans ses peintures ; il dénoue mal . Toutes les dissertations malignes que l’on faisa
re, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un jeu si mal réglé, et des applaudissements que le public igno
t pour sa défense me laissèrent si convaincu que mes soupçons étaient mal fondés, que je lui demandai pardon d’avoir été si
était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il était si mal à son aise depuis cinq ou six heures, que l’épine
tres dont Raisin avait formé une troupe, représentaient tant bien que mal . Ils avaient deux petites pièces qu’ils faisaient
Palais-Royal, rien n’avançait ; et il criait comme un forcené par le mal qu’on lui faisait, et dans la peur qu’il avait qu
ent, répondit Molière ; ce n’est point ici une affaire à entreprendre mal à propos : c’est la dernière action de notre vie,
ait la tête comme un possédé. Champmêlé crut qu’il tombait de quelque mal , et il était fort embarrassé. Mais Molière, qui s
plusieurs personnes assurent qu’ayant voulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le théâtre, qu’o
iez un peu, lui dit le comte, et j’étais étonné que vous m’eussiez si mal observé. Je venais arrêter votre travail, car je
r ma foi, lui repartit le comte, car le pauvre homme n’extravague pas mal  : faites cela, je vous en prie ; je vous verrai s
amis, qui était surpris qu’un homme aussi délicat que Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cett
ges par les courtisans, qui tout d’une voix répétaient, tant bien que mal , ce que le roi venait de dire à l’avantage de cet
nnête homme. M. P.… lui répliqua qu’il était bien hardi de lui parler mal de son ami. Baron, animé, ne fit pas de façon de
u sujet de la querelle, dit à Baron qu’il avait grand tort de dire du mal de Racine à M. P…., qu’il savait bien que c’était
tout le monde, mais qu’il se donnait bien de garde d’en venir dire du mal à M. de P…., qui, quoique très mal satisfait de l
t bien de garde d’en venir dire du mal à M. de P…., qui, quoique très mal satisfait de la remontrance de Molière à Baron, p
ait, plus on les goûtait. « Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. — Cela est vrai, lui répondit Molière
a même encore aujourd’hui, de ces personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne sauraient imiter, qui soupço
du Parc, camarade de mademoiselle de Brie ; mais ses soins ayant été mal reçus, Molière tourna ses vœux du côté de mademoi
lle… MADEMOISELLE DU PARC. Mon Dieu ! pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vou
le monde souffrait de lui voir représenter Néron et de lui vouloir du mal , ce qui nuisit au succès de la pièce. Racine, s’é
r alla voir la pièce, et dit en sortant : Je n’ai garde de vouloir du mal à Molière ; il faut que l’original soit bon, puis
ne des Fâcheux, confiée à la plume de Chapelle, et dont il se tira si mal , est sans doute l’origine de ce dernier conte. Le
ur leurs ouvrages… La première représentation des Plaideurs ayant été mal reçue, Molière, qui était présent à la seconde, q
hevêque Du Harlay avait défendu qu’on l’inhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour en disant au roi que, si son mari était c
e village. Ce curé, au lieu de parler en faveur de Molière, entreprit mal à propos a de se justifier lui-même d’une accusat
ur les neuf heures du soir, ledit feu sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie dont il décéda environ une heure ap
tre lequel on a voulu se récrier, ne pouvait être autrement sans être mal , et mérite peut-être encore plus de louanges que
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
it sur l’Art de la Comédie n’ont point parlé du genre mixte, ou l’ont mal connu. Ils mettent au rang des comédies mixtes ce
isqu’on n’en voit pas une où il n’y ait une espece d’intrigue bien ou mal filée. On ne pourroit en excepter que les pieces
sont mortels pour les pieces. Si le caractere étouffe l’intrigant, le mal est moindre sans contredit : mais pourquoi lui as
68 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
Blanche au faubourg Saint-Germain, où les voilà jouant, tant bien que mal , les chefs-d’œuvre du temps. Cris, emportements,
était arrangé en prince, en personnage d’État, et ce rôle lui allait mal . Don Garcie fut le tâtonnement d’un esprit qui ch
t bien vite que cette forme, quel qu’élégante qu’elle fût, lui allait mal et convenait peu au théâtre ou il fallait peindre
er), toujours tremblant, toujours battu, et voulant toujours, bien ou mal , arranger les affaires, de peur des coups. Plus t
ux docteurs qu’il ignore leur art de confondre ensemble le bien et le mal . Les vers de Cléante étaient dans toutes les mémo
puis il envoya chercher son tailleur (car le pauvre enfant était fort mal accommodé), et lui fit faire un habit complet, en
lui, il faiblissait quelquefois, surtout dans le tragique, qui allait mal à sa voix saccadée, à sa volubilité d’expression.
régulier. C’était son côté intraitable. Une fenêtre ouverte ou fermée mal à propos, un livre déplacé, suffisaient pour le m
. Jourdain sortait, ici, de toute vraisemblance; c’est connaître bien mal jusqu’où peut aller notre crédulité. N’a-t-on pas
rôles grotesques; Mais Boileau ne l’y pouvait voir ; cela lui faisait mal . La représentation du Ballet des Muses terminée,
Je veux savoir de toi... Ce que tu fais. SOSIE. Je fais le bien et le mal tour à tour. Dans ce rôle, tout de fantaisie, Mol
qui obligent Georges Dandin de danser avec eux; mais Georges Dandin, mal satisfait de son mariage, et n’ayant l’esprit rem
corps, menue, grêle, noire et velue... La véritable source de tout le mal , c’est, disaient-ils, une humeur crasse et fécule
imprimer. XXIX. Cependant ses amis effrayés des progrès de son mal , Boileau, Mignard, quelques autres, furent trouve
revint à lui. Molière, dans sa joie magnanime, oublia tout, même son mal . Pour complaire à sa femme, « pour rendre leur un
ut-être, en de certains moments, n’aurait pu dire s’il mourait de son mal ou de ses tristesses. Dans ces doutes sur sa mala
tait, plus on les goûtait, « - Mais, ajouta-t-il, vous paraissez plus mal que ’’tantôt’’. » - Cela est vrai, lui répondit
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ies, & qu’il est nécessaire de trouver promptement un remede à ce mal , qui pourroit empirer par le retardement. Pour mo
s escampativos nocturnes ; Angélique lui répond qu’il n’y a pas grand mal à prendre le frais de la nuit : alors George Dand
e. Tout doux. Cléanthis. Tout doux.Non, je soutiens que cela conclut mal  ; Ces raisons sont raisons d’extravagantes têtes.
VI. Le Chevalier fait deux ou trois pas de ballet. Il ne prêche pas mal . Passez au second point ; Je suis déja charmé. Qu
Monsieur là-dessus Est venu brusquement gâter tout le mystere, Et m’a mal à propos fait connoître à la mere. Parlez, n’est-
70 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ges par les courtisans, qui tous d’une voix répétaient, tant bien que mal , ce que le Roi venait de dire à l’avantage de la
elle est vraie, car il est impossible qu’elle ne le soit pas. Dans le mal que les courtisans dirent d’abord de la pièce, il
, et la lui reprocha avec une dureté qu’il employait quelquefois plus mal . Il vous sied bien, lui dit-il, d’aspirer à une
a dit : La sotte vanité nous est particulière ; C’est proprement le mal français. Elle est chez nous de tous les états,
te homme ? Rousseau abuse ici d’un terme équivoque, et il feint de le mal comprendre, afin de l’appliquer plus mal encore.
équivoque, et il feint de le mal comprendre, afin de l’appliquer plus mal encore. En langage de littérature dramatique, on
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ie se trouble, la jalousie le tourmente ; la Princesse a pitié de ses maux , & lui remet la lettre. Don Garcie feint de n
Astorgue. Ignès est au désespoir de n’être pas unie à Don Silve : ses maux , dit-elle, sont adoucis en le voyant passer dans
ous dans l’art de l’imitation, en voyant ce que notre Poëte a bien ou mal imité ; & lorsqu’il sera au-dessous de l’orig
mal imité ; & lorsqu’il sera au-dessous de l’original, un respect mal entendu ne nous empêchera pas de le dire, puisque
qu’Arlequin. Dans la piece italienne, la confidente de la Princesse a mal au doigt ; elle ne peut écrire à son amant, la Pr
e son bonheur, & d’avoir, par des éclats impérieux, récompensé si mal les bontés d’une tendre amante ! Voilà ce qu’on p
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
elle vient lui reprocher sa perfidie. Sganarelle prévoit qu’elle sera mal reçue : Don Juan le confirme dans cette opinion,
el offensé, les loix violées, les filles séduites, les femmes mises à mal , & les maris poussés à bout. Passons présente
de la Mota, digne d’être un Marquis François, joint Don Juan ; dit du mal de plusieurs femmes dont il a été bien traité, le
Juan, avant de mourir, a confessé n’avoir pas eu le temps de mettre à mal Dona Anna. Le Marquis, charmé, l’épouse. Le Duc O
rt riche, & qui le présente à sa moitié. Comme le joueur est très mal vêtu, la Dame le rebute. Il revient au jeu, gagne
s n’ont jamais parlé. Nous avons dit ailleurs que le second avoit été mal traduit. 26. Quelques Arlequins disent, en voyan
73 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
icité ? Quand bien même j’aurais pris Molière, comme Comédien ; quel mal aurais-je fait de l’appeler, Monsieur ? c’est un
soutenir un Théâtre Comique : et lorsqu’il y est, il se défie de lui mal à propos, puisque c’est après avoir plu au Roi. »
es observent point. On trouve presque toujours au spectacle les rôles mal distribués : des voix ingrates qui ne peuvent fou
quelques-uns en ont de rudes, quelques autres d’affectés, et souvent mal ménagés, faute d’étudier le sens de l’Auteur. Tou
entation de leurs Pièces ; mais aujourd’hui ces Auteurs seraient très mal reçus à leur donner l’esprit d’un rôle. J’ennuier
Baron lui tient trop au cœur : Comment ! il en parle plus souvent en mal , que je n’en ai parlé en bien ! Quelle mauvaise p
74 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
épond, à la façon antique : — « On s’accoutume ainsi à jouer avec son mal , et non pas à le guérir : Satisfactio morbi non l
me faisait mademoiselle Mars dans Henri III : — Henri, vous me faites mal  ! — Je ne lui dis pas cela tout à fait, car j’aur
moins touchant que mademoiselle Mars ; — Mais, lui dis-je vous prenez mal votre temps pour m’interrompre ! Je ne suis guère
u me chagriner par votre sortie contre Molière, je ne m’en serais pas mal tiré. Mais quoi ! vous me criez aux oreilles, vou
entrez ici comme la tempête, vous déclamez à outrance, vous me faites mal , vous me faites peur : le moyen de raconter une s
ez rare. — « Il y en a beaucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumière, et qui même seraie
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
le caractere simple, qui en est la principale branche, a été bien ou mal traité par un autre Auteur. On va s’écrier qu’en
p; les affectations d’un pareil original figureroient, je crois, très mal à côté des traits mâles & vigoureux que Molie
e l’on donne la qualité de Comte, est à peine gentilhomme, & très mal dans ses affaires. La Marquise. Comment ! l’homme
rétends pas vous donner davantage ici la comédie. Puisque vous prenez mal les choses, tant pis pour vous. Renouez, renouez
y tient réellement. Je ne décide pas si la signification est bien ou mal déterminée. Dans le premier sens, l’Ami de Cour p
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
action par le Pauvre qui « prie le ciel tout le jour, et qui est bien mal reconnu de ses soins, dit don Juan, puisqu’il est
science D’étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l’action Avec la pureté de notre intention784 
C’est par leurs actions qu’ils reprennent les nôtres. L’apparence du mal a chez eux peu d’appui, Et leur âme est portée à
n nous tous, qui dit secrètement au cœur de chacun ce qui est bien ou mal  ; lumière universelle, plus ou moins affaiblie çà
termine brusquement ses comédies. Il n’est pas vrai que le bien et le mal soient ainsi divinement récompensé et puni sur la
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
fâchés qu’un autre eût été plus loin qu’eux. Mais je tiens qu’il est mal , sur quoi que l’on se fonde, De fuir obstinément
pons courts à la mode. Ces différentes variations ne font ni un grand mal ni un grand bien à l’humanité : les yeux libertin
du côté plaisant & du côté philosophique, pour savoir adoucir les maux attachés à l’humanité, dérider le front des homme
’avantage que leur savoir leur donne n’est pas détruit par un étalage mal placé de leur érudition. Moliere les instruit de
it entrer un instant Lélie dans sa maison, que parcequ’il se trouvoit mal  : Lélie enfin ne l’a félicité sur son bonheur, &a
ire. Sganarelle leur donne plaisamment de fort bonnes leçons80. Quel mal cela fait-il ? La jambe en devient-elle Plus tort
i nos femmes, sans nous, font un commerce infame, Il faut que tout le mal tombe sur notre dos : Elles font la sottise, &
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
oïne, qui blesse mortellement son jaloux sans penser faire le moindre mal , & le lui avoue avec l’ingénuité la plus piqu
vous maintenir ! « Il ne vous a pas fait une belle personne « Afin de mal user des choses qu’il vous donne ; « Et vous deve
t fait ce coup fatal, « Et c’est de leurs regards qu’est venu tout le mal  ». Hé, mon Dieu ! ma surprise est, fis-je, sans
mon Dieu ! ma surprise est, fis-je, sans seconde. Mes yeux ont-ils du mal pour en donner au monde ? « Oui, fit-elle, vos y
s entretenir. « Vos yeux peuvent eux seuls empêcher sa ruine, « Et du mal qu’ils ont fait être la médecine. » Hélas ! volo
. Vous êtes un nigaud. Arnolphe. Vous êtes un nigaud.Bon !... « Quel mal trouves-tu « Dans un dessein honnête & tout p
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
aura peine à croire. Pasquin. Que je suis malheureux de rencontrer si mal  ! Un jour, je m’en souviens, à la porte d’un bal
ît, furieux, l’épée à la main ; on le laisse seul. Moncade se trouve mal . Marton ne sait où donner de la tête : on se tro
de se trouve mal. Marton ne sait où donner de la tête : on se trouve mal là haut, on se trouve mal en bas, elle va cherche
ne sait où donner de la tête : on se trouve mal là haut, on se trouve mal en bas, elle va chercher des gouttes d’Angleterre
ende de voir casser son mariage, & que cette crainte redouble son mal . Dans la seconde, Mysis seule redoute quelque mal
frit de versifier la scene de Caritidès ; il le fit en effet, mais si mal qu’elle ne put servir à rien. Cependant on publio
80 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ui me pourroient parler pour elle. Dis-m’en, je t’en conjure, tout le mal que tu pourras. Fais-moi de sa personne une peint
se d’Élide, représentée au mois de mai suivant, est une pièce fade et mal venue, retour malheureux vers le genre noble auqu
talogue des comédiens qui « vivaient bien » et de ceux qui « vivoient mal , » et, parmi ces derniers, il rangeoit « la femme
urs. Car si le livre est odieux, il s’en faut de beaucoup qu’il soit mal écrit ; il a sa valeur littéraire, et assez grand
maîtresses, une de plus passerait sans difficulté ; mais elle savait mal ce monde-là et son ignorance l’a trahie. Bien que
t pour sa défense me laissèrent si convaincu que mes soupçons étoient mal fondés, que je lui demandai pardon d’avoir été si
ui en faisait un jour le reproche, et, comme de raison, traitait fort mal Mlle de Brie ; elle n’avait, disait-il, ni vertu,
suites de ce brusque changement furent une aggravation rapide de son mal et une catastrophe foudroyante : on sait dans que
on l’examine d’un peu près ; à plus forte raison ce qu’une admiration mal entendue pour, Molière a fait imaginer depuis. Ma
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
uivre. Ses yeux, plus éclairés que ceux du Médecin, Pénetrent que mon mal vient d’un feu clandestin ; Et sa vive amitié tou
bien. Le trait est sans égal. Mais il n’a pas suffi pour guérir votre mal . Le soir... Le Marquis. Le soir...Tout succéda p
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
ongeois pas ; j’ai jetté l’un pour l’autre. Carlin. Ne nous voilà pas mal  ! La montre cette fois Va revoir l’horloger tout
mment se porte votre pere ; & comme vous lui dites qu’il est fort mal , il vous crie qu’il en est bien aise. Il vous tro
europide. Qu’est-ce qu’il y a ? Tranion. Par Hercule ! vous avez fort mal fait. Theuropide. Que dis-tu là ? Tranion. On ne
fait. Theuropide. Que dis-tu là ? Tranion. On ne peut pas exprimer le mal que vous avez commis : il est grief, atroce, irré
cun autre ressort ; quelle différence, dis-je, avec cette autre fable mal digérée, mal construite, où une malle, des lettre
sort ; quelle différence, dis-je, avec cette autre fable mal digérée, mal construite, où une malle, des lettres, une donati
Un éclat indiscret peut me faire connoître. . . . . . . . . . Ce jour mal condamné me blesse encore l’œil. Tirez bien les r
83 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
esque tenté de partager leur manière de voir. Ce serait un très grand mal si Molière n’avait toujours mis en scène des viei
Molière apprend à le faire, ce choix, en montrant le vice des unions mal assorties et en fondant le repos et l’honneur des
ait chez les autres. En s’égayant des malheurs qui arrivent aux époux mal avisés, il était dans son droit comique ; il a su
s Femmes Savantes, autant il se raille de la sottise comme d’un grand mal  ; il est loin de condamner les femmes à l’ignoran
mande c’est une instruction convenable qui sache discerner le bien du mal . Il veut, et plus tard nous insisterons encore là
ette fleur exotique qui se développe en un moment, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche, un beau jour, la fleur
vu le Misanthrope à travers de sa misanthropie personnelle, l’a fort mal jugé. Rousseau prétend que Molière a dégradé, avi
l’amour-propre, et empêchent un homme de compromettre, dans une union mal assortie, le bonheur d’une existence entière. La
les filles d’Eve possèdent depuis lors la connaissance du bien et du mal , il veut que la complète innocence de la mère du
par le duc de Saint-Simon ; « Un jour qu’on tenait M. de Lauzun fort mal , M.de Biron et sa femme, fille de Nogent, se hasa
me de ce haut protecteur, et l’on raconte qu’un jour s’y ôtant trouvé mal , le roi prit lui-même la peine d’aller ouvrir une
e vivaient pas dans la familiarité de la cour étaient pauvres et fort mal vêtus 5 le génie même de Corneille ne sauva pas d
s, il n’est que trop vrai que c’est assez d’être bel esprit pour être mal avec elle. Gabrillon Oh ! sur ce pied-là, il faut
z plus bel esprit qu’un autre, car il paraît qu’elle vous traite plus mal que pas un. J’ai bien vu des auteurs ; mais tout
vu des auteurs ; mais tout franc, je n’en ai point encore vu d’aussi mal reliés que vous. M. de la Protase Patience ! Gabr
et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle est tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
s, & se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au mal que l’on m’a fait. Baron, dans l’Homme à bonne
e à lui de dire des injures à ses juges. Les acteurs font encore plus mal en s’adressant à des personnes toujours respectab
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
t bas De me forcer à taire un tourment que j’endure, Pour déclarer un mal que je ne ressens pas. Faut-il que vos beaux ye
n que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal  ; c’est-à-dire, Madame, pour m’expliquer plus int
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
r, si je fais bien de vous répondre. Angélique. Je sais que je fais mal . Dorimene, dictant. « J’ai combattu long-temps.
haque minute pourroit diminuer mon zele, & augmente à coup sûr le mal de Damon. Mais, Monsieur, reprenoit Lucile, que v
87 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
ue fils d’un Chirurgien, il fit dans le cours de son Decanat, tout le mal qu’il put à la Societé de S. Côme. Il n’en usa pa
nces qu’ils ont données ». Le Chirurgien exagere peut-être un peu les maux que la Comédie du Malade imaginaire a fait à la M
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
dans Paris. C’était la guerre de la Fronde : guerre singulière, assez mal observée et fort mal caractérisée par les histori
a guerre de la Fronde : guerre singulière, assez mal observée et fort mal caractérisée par les historiens, qui n’y ont vu q
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
aigne me soutenir, Je n’en puis plus. (Il fait semblant de se trouver mal , & s’appuie sur Philipin qui lui conte tout à
ennuyeux ? il faut, à ce qu’il me semble, proportionner le remede au mal . Dès le lendemain elle s’arrangea en secret avec
ice ? Allons, vous faites l’enfant. Fi ! que cette modestie vous sied mal  ! Ces Messieurs ne savent-ils pas, comme moi, que
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
e croyant trahi par sa femme, l’accable de reproches : elle se trouve mal , c’est dans l’ordre ; elle tire son mouchoir, &am
juge très sévere, produit des choses charmantes ; mais elle est très mal amenée, puisqu’il n’est pas vraisemblable qu’un h
effet a produit son billet amoureux. On s’imagine bien qu’il va être mal reçu. ACTE II. Scene VII. ANGÉLIQUE, SAINVILLE.
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
Piece. La plus grande partie des pieces à caractere sont foibles, mal remplies, & froides par conséquent, parceque
ours. Les autres semblent ne le savoir que pour amener, tant bien que mal , des épisodes, sans prendre la peine de les coudr
ou de deux, comme Plaute dans sa Persane, ils feroient un bien petit mal  : mais ils ne veulent pas avouer leur foiblesse ;
92 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ts enfin pour oser dire qu’en pensant bien, Molière écrit quelquefois mal , il n’y a que des tartufes pour se permettre d’in
iste des acteurs qui vivaient bien, et une liste de ceux qui vivaient mal . La veuve de Molière y est, mais sur la seconde,
, mais de petit jugement, si l’on veut, et d’humeur indépendante, ait mal supporté des froissements d’amour-propre, et les
aité avant eux, mais ils le traiteront justement parce qu’il l’a été, mal selon eux, en ce sens que l’on n’en a pas tiré to
il lui en coûte cher ; et, conséquemment, que le principe de tous nos maux , c’est de vouloir le tenter ? Comment en effet, s
religion. Est-ce le dogme ? Il n’y en a guère d’apparence. Est-ce les maux dont le fanatisme a été la cause dans l’histoire
it sur La Bruyère et sur Bayle : « En pensant bien, il parle souvent mal ; il se sert des phrases les plus forcées et les
lière, tout en rendant hommage à son génie, ont jugé qu’il « écrivait mal  »  ; — ou tout au moins qu’il n’écrivait pas bien
huit vers me semble peu de chose, Et je pense qu’ici je ne ferais pas mal De joindre à l’épigramme, ou bien au madrigal Le
’en moque, mais il y a plaisir à le voir en user  : Et enfin tout le mal , quoique le monde en glose. (L’École des Femmes,
93 (1802) Études sur Molière pp. -355
mes, surtout dans la province, qui, voulant les imiter, les copiaient mal et devenaient ridicules : que fait Molière, il in
int de l’absence de Celio, prend son portrait, s’attendrit, se trouve mal , et laisse tomber la miniature ; Arlequin vient a
de la princesse Delmire, ne peut écrire à son amant, parce qu’elle a mal au doigt, la princesse a la complaisance de lui p
Chapelle lui offrit de faire la scène de Caritidès 27 et l’exécuta si mal qu’elle fut rejetée. Cependant il ne se défendait
é. — Bien propre à faire frémir quiconque voudrait risquer un mariage mal assorti. Le dénouement. — Très bon, à quelques l
tinuer de façon à pouvoir dire avec justesse : Je n’entends point de mal à tout ce que j’ai fait. Les acteurs ne voudront
à ces chaudières bouillantes Où l’on plonge, à jamais, les femmes mal vivantes ? Je réclame, même acte, scène ii , les
nt d’attaquer un athlète aussi vigoureux, et si l’athlète fit bien ou mal de se venger. Commençons par analyser La Critique
assaisonnez vos louanges de si peu de sel, que leur douceur fade fait mal au cœur…… ; qui voulez usurper les récompenses du
que la faim force à vous enlever votre bourse, et par une délicatesse mal entendue, on ne tomberait pas à bras raccourci su
oré de chagrins, et coulait ses jours dans les amertumes d’un mariage mal assorti. Hélas ! nous l’avions prévu. Sa femme ré
ais comment ; il fait des réprimandes à son fils, qui les reçoit très mal , et se mêle à une noce champêtre pour séduire la
rien de plus maussade ; convenons cependant que le Festin n’a pas été mal rendu ce soir. — Sganarelle m’a fait plaisir, il
enserade que les courtisans s’y trompèrent. L’académicien se défendit mal d’en être l’auteur, et repoussa faiblement les él
n trait bien marqué de son caractère ; qu’elle change en bien tout le mal que l’on redoute ; que la vertu soit récompensée,
e peut aimer les fleurs assez pour ne pas craindre qu’à la suite d’un mal de tête étrange à concevoir ; d’une fièvre et d’u
rincesse : « L’autorité dont jouit Ulysse le fera triompher, quelque mal qu’il s’exprime. Le même discours, de la part d’u
bien différent. » Voici la traduction des vers d’Ennius. « Quelque mal que vous parliez, vous fléchirez aisément les Gre
démie française ; la voici : Molière, en pensant bien, parle souvent mal , il se sert des phrases les plus forcées et les m
ime bien mieux sa prose que ses vers : par exemple, L’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il me para
n’ayant jamais qu’un caractère, celui d’un intrigant profond ; il est mal joué, si l’acteur n’en est fortement persuadé. Le
es par les courtisans, qui tous, d’une voix, répétaient tant bien que mal ce que le roi venait de dire de l’ouvrage. Cet ho
mes savantes ; La Comtesse d’Escarbagnas. Molière, tourmenté par le mal de poitrine qui l’avait forcé de se mettre au lai
’un ridicule. La scélératesse de l’hypocrisie peut faire bien plus de mal que les ridicules prétentions de l’esprit ; ajout
fortune pour être préparé d’avance aux événements fâcheux d’un hymen mal assorti ; Vadius, ne songeant qu’à l’intérêt de s
Ce fut encore à Auteuil que ses amis le réconcilièrent, tant bien que mal , avec sa femme, et que, toujours plus épris d’ell
oge de Molière, qui lui a valu la palme académique, a pu connaître si mal son maître, son héros, et publier l’anecdote dont
iliation, si sincère de son côté, qu’il sentit augmenter sa toux. Son mal redoubla le jour qu’on devait donner la quatrième
r les neufs heures du soir, ledit feu sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie dont il décéda environ une heure ap
nos savantes qui, n’ayant plus à craindre l’auteur, l’a traité assez mal . Nous rendrons compte de cette séance académique
94 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
vocat Patelin ? Pourquoi cette histoire (il est vrai que ce livre est mal nommé) ne remonte pas plus haut que Molière, et e
ont bien intrigants ; aux comédiens en chair et en os ? ils sont bien mal avec le public. Et vous avez beau dire avec un mé
s sont bien mal avec le public. Et vous avez beau dire avec un mépris mal dissimulé : le public ! fi du public ! Le public
et ténébreuses qui protégiez de votre ombre salutaire, tant de héros mal bâtis, tant de jeunesses de cinquante ans, suif b
e dans l’illusion dramatique, combien messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus belles comédiennes ont ét
sous cette averse piquante ! Si bien que le remède était pire que le mal et que le magistrat, protecteur du dialogue, en é
e à profiter et à médire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, faute d’oser mal parler du roi, tel entretenu des gabelles, de l’É
homme mort dans les formes) il arriva que le feuilleton traita assez mal M. Armand, et vous jugez de l’étonnement du défun
sonner, à admirer, à craindre, à se troubler, à pleurer, à se trouver mal , à partager avec des angoisses, avec des rires, a
es a montrés si ridicules, on nous les montre, plus puissants pour le mal que s’ils étaient Caligula, Néron, Domitien en pe
toutes sortes de génies disparus, et qu’on a remplacés tant bien que mal  ; tels furent les maîtres de Mégani. À force de l
ne lois mariés, songez-y, vous vous verrez, sans cesse, l’un l’autre, mal vêtus, mal peignés, mal lavés, grondeurs, grognon
iés, songez-y, vous vous verrez, sans cesse, l’un l’autre, mal vêtus, mal peignés, mal lavés, grondeurs, grognons, peut-êtr
, vous vous verrez, sans cesse, l’un l’autre, mal vêtus, mal peignés, mal lavés, grondeurs, grognons, peut-être sifflés la
adrid et je retournais à Zamora. Je me souviens même que j’étais fort mal dans mes affaires. — Je m’en souviens bien, répon
orts soudaines, de ces églises désertes, de ces hommes frappés par un mal invisible, se glisse, à votre insu, dans ces gala
roi, qui était à bout de remèdes et lassé de charlatans, reçoit assez mal la pauvre fille. Comment donc, lui dit-il, une si
mieux. C’est donc marché conclu. En huit jours le roi est guéri de ce mal incurable, et il dit à Gillette : Damigella, voi
de bienveillance paternelle pour l’artiste découragé, pour l’écrivain mal compris, pour le révolutionnaire convaincu, pour
français au xixe  siècle ; il aime à refaire (même il le refait assez mal ) ce qui a été fait avant lui. Certes, nous sommes
urs et d’idées a-t-on pu afficher, sur les murailles de Paris, ce mot mal sonnant et pis que romain : l’Eunuque ? On n’en s
l’Iphigénie, on fait passer sous nos yeux quelque horrible comparse, mal vêtue, qui se croit fort dégradée de faire ce mét
s de relâche, vous étiez le but de ces traits acérés, de ces cruautés mal déguisées, de ces satires violentes qui couraient
e Socrate, jeunes gens aux yeux caves, au visage amaigri, et des plus mal vêtus. Lui-même, le maître, Socrate, il est juché
e la scène est fort jolie, un peu allemande peut-être, mais où est le mal  ? Si vous aviez là sous la main, quelque bon et h
déjà aux folles et heureuses vanités de la jeunesse, cela lui faisait mal de revenir sur la comédie faite pour ses beaux jo
ne fois il fit pousser des cris de douleur à cet enfant incorrigible, mal élevé, rempli de préjugés et de malice. Molière à
viez le nôtre, brutal au dedans et brutal au dehors, incivil partout, mal élevé toujours ? Vous vous plaignez que le vôtre
dispense. Quand Forlis arrive chez son ami, son ami S’écrie qu’il a mal choisi l’heure : C’est mon ami, je vais l’embras
t-il qu’à ces traits vulgaires, à cette profusion insensée de billets mal séants, à ce persiflage de mauvais ton, je ne rec
a colère d’une maîtresse de maison qui paie bien ses gens, et qui est mal servie. Pas un mot du cœur, pas un tendre sentime
nd il continuerait à abuser toutes les Lucinde de la terre, où est le mal  ? Est-ce que je m’intéresse à cette vieille folle
rtune, ces dames feront le reste. Mais n’est-ce pas se donner bien du mal pour détacher Lucinde de Moncade ? Moncade ne veu
95 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ue je voudrai. Je m’érigerai en censeur des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion que de
2 : Ton étoffe est moelleuse. Lise.     En un pareil dessein, C’est mal suivre Tartuffe, il n’y met qu’une main. Laurent.
inisse ? Qu’une telle action est bien digne de toi, Et que tu connais mal le cœur d’un si grand roi ! Ce n’est pas ici de
estime qu’il s’est acquise ; il faut tomber d’accord que s’il réussit mal à la comédie, il a quelque talent pour la farce ;
sablement français ; il traduit assez bien l’italien, et ne copie pas mal les auteurs, car il ne se pique pas d’avoir le do
aient d’abord placés. Cléante remarquait même à ce sujet « qu’il sied mal à ces sortes de gens de se vanter des avantages d
vons sous un règne et sommes dans un temps Où par la violence on fait mal ses affaires. Le changement le plus remarquable
l’auteur primitif n’a plus rien à y prétendre : ce sont des richesses mal employées que le public a confisquées au profit d
e science D’étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de faction Avec la pureté de notre intention, pe
96 (1739) Vie de Molière
l faisait étudier avec lui le jeune Bernier, dont les parents étaient mal à leur aise. Au lieu même de donner à son fils na
ministre avait composé plus de cinq cents vers. Cette salle est aussi mal construite que la pièce pour laquelle elle fut bâ
e. Voilà pourquoi Britannicus et les Plaideurs de M. Racine furent si mal reçus ; voilà pourquoi l’Avare, le Misanthrope, l
au roi un plaisir extrême, quoique les ballets des intermèdes fussent mal inventés et mal exécutés. Paul Pellisson, homme c
r extrême, quoique les ballets des intermèdes fussent mal inventés et mal exécutés. Paul Pellisson, homme célèbre dans les
que quelques lignes, comme cet endroit où l’Avare, parlant (peut-être mal à propos) aux spectateurs, dit : Mon voleur n’es
on sent combien il est forcé, et combien les louanges du roi, quoique mal amenées, étaient nécessaires pour soutenir Molièr
97 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
Le jour où Molière peignit les jalousies d’Alceste, il souffrait d’un mal dont plusieurs souffraient avec lai, et, depuis d
n cœur faible, qui s’enflammait au vent de la prospérité et résistait mal à celui de la tempête; une singulière promptitude
s’arrête et délibère un instant à la croisée des routes du bien et du mal . Dès lors elle reparut souvent et en se marquant
justifier de cet attentat; mais pour quiconque voit d’un peu haut, le mal date de plus loin. Ce qui le prouve, c’est que da
éché l’indulgence pour le pécheur. Ses perpétuelles colères répondent mal à l’esprit de cette religion qui, par une hardies
98 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ntiment, ou non : ni même que je veuille dire qu’ils en aient bien ou mal jugé, et que peut-être je l’aurais justifié, sans
nq actes : tous ceux qui l’ont vue sont demeurés d’accord qu’elle est mal nommée, et que c’est plutôt L’École des maris que
bonne ; mais pour vous en dire mon sentiment, c’est le sujet le plus mal conduit qui fut jamais, et je suis prêt de souten
endre l’action pour un moment, que de la ralentir par une observation mal entendue des règles ; et les moins intelligents s
était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, car il était si mal à son aise depuis cinq ou six heures, que l’épine
’estime qu’il s’est acquise. Il faut tomber d’accord que s’il réussit mal à la comédie, il a quelque talent pour la farce,
lle-même, je ne puis que je ne blâme une insulte si condamnable et si mal fondée. Tout le reste de cette Réponse est une ap
ui servent de prologue. » a. Les ballets et les intermèdes furent mal inventés et mal exécutés. Molière semble en conve
ologue. » a. Les ballets et les intermèdes furent mal inventés et mal exécutés. Molière semble en convenir dans l’avert
res dont Raisin avait formé une troupe, représentaient, tant bien que mal , deux petites pièces qu’ils faisaient rouler, Tri
e de pierre, ou La Statue de pierre, conviée à un repas. Ce qui a été mal rendu en français par l’expression du Festin de P
99 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
ecine ; la sixième, où M. Purgon vient le menacer de mille espèces de maux  ; la quatorzième, où Toinette joue le médecin, et
e, est la même que celle du Joueur de Regnard, où le Joueur se laisse mal mener et veut ensuite le faire dégainer. La pièce
e de la comédie. BOISSI. L’AMANT DE SA FEMME. Joli sujet, mal traité. L’IMPATIENT. Mauvaise pièce, où le
100 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
e ne s’arrête pas à la personne qui en est l’occasion ; ses croyances mal assises, incertaines et tremblantes comme lui, me
n’a pas besoin de la rhétorique du crime. Il ne fait pas non plus le mal pour le plaisir de le faire. Iago mérite ce repro
çoit pas le remède dont le secret est toujours caché dans la cause du mal . Sa médecine est une médecine de symptômes, c’est
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