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1 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
et le 24 Octobre 1658 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un Théâtre que le Roi avait
, Monsieur de Molière vint sur le Théâtre, et après avoir remercié Sa Majesté en des termes très modestes, de la bonté qu’elle
e divertir le plus grand Roi du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents Originaux, dont
s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime, que sa Majesté donna ses Ordres pour établir sa Troupe à Paris.
autrefois des spectacles dignes de sa magnificence. L’estime dont sa Majesté l’honorait augmentait de jour en jour, aussi bien
pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputation, que Sa Majesté ayant établi en 1663 des gratifications pour un c
t employée pour les divertissements du Roi, qu’au mois d’Août 1665 Sa Majesté trouva à propos de l’arrêter tout à fait à son se
jusques à la jonction qui a été faite en 1680. Après qu’elle fut à sa Majesté , Monsieur de Molière continua de donner plusieurs
es familles, des Comédies n’ayant pu s’accommoder, ils supplièrent sa Majesté d’avoir la bonté de laisser les Troupes séparées
tre lieu, et ils s’établirent avec permission et sur les Ordres de sa Majesté , rue Mazarini, au bout de la rue Guénégaud, toujo
Marais y avaient été incorporés en 1673 suivant les intentions de sa Majesté , et par Ordonnance de Monsieur de la Reynie Lieut
a troupe du Roi le 25 Août 1680 cela s’est fait suivant l’Ordre de sa Majesté donné à Charleville le 18 du même mois, par Monsi
du Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, a été d’autant plus agréable à sa Majesté qu’elle avait eu dessein de la faire, comme on l’
Paris que cette seule Compagnie de Comédiens du Roi entretenu par sa Majesté : Elle est établie en son Hôtel rue Mazarini, et
2 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
es services & ceux de ses Camarades à Monsieur Frere unique de sa Majesté . Ce Prince ne se contenta point de lui accorder s
ce début il se presenta sur le Théatre & après avoir remercié sa Majesté de la bonté qu’elle avoit eue d’excuser ses defau
e divertir le plus grand Roi du Monde, leur avoit fait oublier que sa Majesté avoit à son service d’excellens originaux dont il
maniere dont il s’en acquita le mit dans une si grande estime que sa Majesté * donna ses ordres pour faire venir sa Troupe à Pa
ere representation de cette Piece, qui se donna chez M. Fouquet. » Sa Majesté voyant passer Monsieur de S** dit à Moliere : voi
resenter. *Il dedia cette Comedie au Roi & comme la Scene que sa Majesté lui avoit fournie avoit eu un grand succès, il la
aprit à ses depens combien Moliere étoit dans les bonnes graces de sa Majesté . Je tiens ce fait d’une personne contemporaine qu
oliere,† & l’attachement particulier qu’il avoit pour divertir sa Majesté , daigna l’honorer d’une pension de mille livres.
que M. de Mauvillain & lui étant à Versailles au dîner du Roi, Sa Majesté dit à Moliere : Voilà donc vôtre Medecin : « Que
le livres à Raisin. Le bruit de cette Epinette alla jusqu’au Roi ; Sa Majesté voulut la voir, & en admira l’invention. Elle
rtement de la Reine, pour lui donner un spectacle si nouveau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
evé des quatre heures du matin, avoit été à saint Germain supplier sa Majesté de lui accorder cette grace, & l’ordre avoit
uens que la Troupe de Moliere lui donnoit, qu’au mois d’Août 1665. Sa Majesté jugea à propos de la fixer tout-à fait à son serv
elle étoit de toutes les Fêtes qui se faisoient par tout où étoit Sa Majesté . Moliere de son côté n’épargnoit ni soins, ni vei
après, il demanda au Roi la permission de se retirer en son pays. Sa Majesté voulut bien la lui accorder ; mais elle lui dit e
empli ; de sorte que les Comediens presserent Moliere d’obtenir de Sa Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de sa Maison n’
r cet ordre, il falloit en pousser l’execution jusques au bout, si Sa Majesté le jugeoit à propos : & je parts dans ce mome
t, qui trembloit encore. Quand le Roi fut instruit de ce desordre, Sa Majesté ordonna aux Commandans des Corps qui l’avoient fa
personnes qui composoient la Maison du Roi, qu’il avoit demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la Comedie 
i representerent au Roi, le firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre la representation du T
ntions qu’il avoit euës en travaillant à cette Piece. De sorte que sa Majesté ayant vû par elle-même qu’il n’y avoit rien dont
rce que le Roi étoit alors en Flandre. Et l’on devoit présumer que Sa Majesté ayant défendu la premiere fois que l’on joüât cet
n du côté des Comediens. La permission que Moliere disoit avoir de Sa Majesté pour joüer sa Piece n’étoit point par écrit ; on
lliere & la Grange pour aller demander au Roi la protection de Sa Majesté dans une si fâcheuse conjoncture. Les Hypocrites
artuffe une seconde fois, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté . Tout le monde sait qu’après cela cette Piece fut
er les gens d’Eglise. Dans son second Placet au Roi, il marquoit à Sa Majesté qu’il en avoit changé le titre de Tartuffe en cel
e à Moliere. On vouloit même que cette grace fût personnelle. Mais Sa Majesté , qui savoit par elle-même que l’Hypocrisie étoit
veilles ; & il tiendra Monsieur long-temps en état de divertir Sa Majesté . Les Medecins du Mogol ne s’accommodent point ave
igna de l’admiration pour la bonne mine, & l’air majestueux de Sa Majesté , sans dire un seul mot de la richesse des pierrer
vôtre piece est excellente. Moliere reprit haleine au jugement de Sa Majesté  ; & aussi-tôt il fut accablé de loüanges par
ureusement rencontré que lui. Quel malheur pour ces Messieurs, que Sa Majesté n’eût point dit son sentiment la premiere fois !
autant de bonté pour Moliere à l’égard de ses Femmes Savantes, que Sa Majesté en avoit eu auparavant au sujet du Bourgeois Gent
tion de cette piece. Mais à la seconde qui se donna à Saint Cloud, Sa Majesté dit à Moliere, que la premiere fois elle avoit da
s’en declara point l’Auteur ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté . Toute la Cour trouva ces vers très-beaux, &
e Moliere fut mort, Baron fut à Saint Germain en informer le Roi ; Sa Majesté en fut touchée, & daigna le témoigner. C’étoi
ble pour la personne du Roi ; il étoit toûjours occupé de plaire à Sa Majesté , sans cependant negliger l’estime du Public, à la
que, & que c’étoit à lui qu’il se falloit adresser : Cependant Sa Majesté fit dire au Prélat qu’il fit en sorte d’éviter l’
es familles des Comediens n’ayant pû s’accommoder, ils supplierent Sa Majesté d’avoir la bonté de laisser les Troupes separées
& ils s’établirent avec la permission, & sur les ordres de Sa Majesté , ruë Mazarine, au bout de la ruë de Guenegaud, to
Marais y avoient été incorporez en 1673. suivant les intentions de Sa Majesté  ; & par Ordonnance de Monsieur de la Reynie L
la Troupe du Roi le 25. Août 1680. Cela se fit suivant l’ordre de Sa Majesté , donné à Charleville le 18. du même mois, par Mon
tobre. Cette réunion des deux Troupes fut d’autant plus agréable à Sa Majesté , qu’elle avoit eu dessein de la faire, incontinen
Moliere. Cette seule Compagnie de Comediens du Roi entretenus par Sa Majesté est établie en son Hôtel, qu’elle a fait bâtir ex
3 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ens eurent l’honneur de représenter la Pièce de Nicomède devant leurs Majestés au mois d’Octobre 1658. Leur début fut heureux ;
près la Pièce il s’avança sur le Théâtre, et fit un remerciement à sa Majesté , et la supplia d’agréer qu’il lui donnât un des p
ait du compliment de Molière, qui l’avait travaillé avec soin ; et Sa Majesté voulut bien qu’il lui donnât la première de ces d
était perdu. Le divertissement que cette Troupe venait de donner à sa Majesté , lui ayant plu, Elle voulut qu’elle s’établît à P
mière représentation de cette Pièce, qui se donna chez Mr Fouquet. Sa Majesté , voyant passer Monsieur de S** dit à Molière : vo
de Molière, et l’attachement particulier qu’il avait pour divertir Sa Majesté , daigna l’honorer d’une pension de mille livres.
s que Mr de Mauvilain, et lui, étant à Versailles au dîner du Roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre Médecin ? Que
le livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au Roi ; Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’invention. Elle la
rtement de la Reine, pour lui donner un spectacle si nouveau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
t levé dès quatre heures du matin, avait été à S. Germain supplier sa Majesté de lui accorder cette grâce, et l’ordre avait été
ents que la Troupe de Molière lui donnait, qu’au mois d’Août 1665, Sa Majesté jugea à propos de la fixer tout à fait à son serv
t elle était de toutes les fêtes qui se faisaient partout où était Sa Majesté . Molière de son côté n’épargnait ni soins, ni vei
s après il demanda au Roi la permission de se retirer en son Pays. Sa Majesté voulut bien la lui accorder ; mais elle lui dit e
empli : de sorte que les Comédiens pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un Ordre pour qu’aucune personne de sa Maison n’e
r cet ordre, il fallait en pousser l’exécution jusques au bout, si Sa Majesté le jugeait à propos : et je pars dans ce moment,
t, qui tremblait encore. Quand le Roi fut instruit de ce désordre, Sa Majesté ordonna aux Commandants des Corps qui l’avaient f
personnes qui composaient la Maison du Roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la Comédie 
ir le Roi dussent favoriser ces misérables contre les Comédiens de Sa Majesté  : Que d’entrer à la Comédie sans payer n’était po
i représentèrent au Roi, le firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre la représentation du T
ntions qu’il avait eues en travaillant à cette pièce. De sorte que sa Majesté ayant vu par elle-même qu’il n’y avait rien dont
ce que le Roi était alors en Flandre : Et l’on devait présumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette
n du côté des Comédiens. La permission que Molière disait avoir de sa Majesté pour jouer sa pièce n’était point par écrit ; on
orellière et la Grange pour aller demander au Roi la protection de Sa Majesté dans une si fâcheuse conjoncture. Les Hypocrites
artuffe une seconde fois, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté . Tout le monde sait qu’après cela cette pièce fut
e à Molière. On voulait même que cette grâce fût personnelle. Mais Sa Majesté qui savait par elle-même que l’hypocrisie était v
merveilles ; et il tiendra Monsieur longtemps en état de divertir Sa Majesté . Les Médecins du Mogol ne s’accommodent point ave
votre pièce est excellente. Molière reprit haleine au jugement de Sa Majesté  ; et aussitôt il fut accablé de louanges par les
ureusement rencontré que lui. Quel malheur pour ces Messieurs que Sa Majesté n’eût point dit son sentiment la première fois, i
autant de bonté pour Molière à l’égard de ses Femmes savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois Gent
tation de cette pièce. Mais à la seconde qui se donna à St. Cloud, Sa Majesté dit à Molière, que la première fois elle avait da
s’en déclara point l’auteur ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté . Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et tou
ue Molière fut mort Baron fut à Saint Germain en informer le Roi ; Sa Majesté en fut touchée, et daigna le témoigner. C’était u
able pour la Personne du Roi, il était toujours occupé de plaire à Sa Majesté , sans cependant négliger l’estime du Public, à la
lle revient à Paris : 27 et suiv. — Elle joue devant le Roi : 28 — Sa Majesté lui donne le petit Bourbon : 31 — Elle passe au P
4 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
d’instrumens, et « d’aucuns des danseurs qui reçoivent pension de Sa Majesté . » Jusque-là, dans ces occasions, Molière, auteur
’en a pu faire que deux actes, où l’action est nouée à peine, et « Sa Majesté en ayant été satisfaite, » selon la déclaration d
chez le roi. » Cependant, à ses moments perdus, ce fournisseur de Sa Majesté composait pour lui-même et pour le vulgaire quelq
chance d’entendre, à la sortie, ceux des mousquetaires, et de voir Sa Majesté , à la lueur des fusées et des torches, prendre so
sique à Lulli : dans tout ceci, rien n’a d’importance, sinon que « Sa Majesté soit servie dans le temps qu’elle l’a ordonné. »
5 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [70, p. 105] »
e trouvèrent un jour l’un et l’autre à Versailles au dîner du roi. Sa majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin ? Que
ête de son Tartuffe. Étant tous deux à Versailles au dîner du roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin. Que f
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
nt chez eux ni affectées, ni licencieuses ; elles ne fardaient pas la majesté  ; elles l’ajustaient de façon à en tempérer l’asp
aient de façon à en tempérer l’aspect. « Ces grâces, madame, et cette majesté , se séparèrent à la fin. Les grâces parurent enco
arurent encore sous les empereurs, mais elles parurent seules, car la majesté des paroles se perdit avec la liberté. » L’auteu
it le caractère de l’esprit de Rome, citait la langue naturelle de la majesté . » L’auteur finit par des observations sur les m
7 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ens eurent l’honneur de représenter la pièce de Nicomède devant Leurs Majestés , au mois d’octobre 165851. Leur début fut heureux
près la pièce il s’avança sur le théâtre, et, après avoir remercié Sa Majesté en des termes très modestes de la bonté qu’elle a
de divertir le plus grand roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents originaux, dont
ait du compliment de Molière, qui l’avait travaillé avec soin ; et Sa Majesté voulut bien qu’il lui donnât la première de ces d
t perdu54 ‌. Le divertissement que cette troupe venait de donner à Sa Majesté lui ayant plu, elle voulut qu’elle s’établit à Pa
mière représentation de cette pièce, qui se donna chez M. Fouquet. Sa Majesté voyant passer M. de Soyecourt, dit à Molière : Vo
de Molière, et l’attachement particulier qu’il avait pour divertir sa majesté , daigna l’honorer d’une pension de mille livres.
s, que M. de Mauvilain et lui, étant à Versailles au dîner du roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin ? Que
le livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au roi ; Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’invention : elle l
rtement de la reine pour lui donner un spectacle si nouveau : mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
evé dès quatre heures du malin, avait été à Saint-Germain supplier Sa Majesté de lui accorder cette grâce, et l’ordre avait été
uents que la troupe de Molière lui donnait, qu’au mois d’août 1665 Sa Majesté jugea à propos de la fixer tout à fait à son serv
s après il demanda au roi la permission de se retirer en son pays. Sa Majesté voulut bien la lui accorder ; mais elle lui dit e
empli ; de sorte que les comédiens pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un ordre pour qu’aucune personne de sa maison n’e
der cet ordre, il fallait en pousser l’exécution jusqu’au bout, si Sa Majesté le jugeait à propos : « Et je pars dans ce moment
t, qui tremblait encore. Quand le roi fut instruit de ce désordre, Sa Majesté ordonna aux commandants des corps qui l’avaient f
personnes qui composaient la maison du roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la comédie 
ir le roi dussent favoriser ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté  ; que d’entrer à la comédie sans payer n’était po
nt ces représentations au roi donnèrent de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre le Tartuffe 91 . Cet o
ntions qu’il avait eues en travaillant à cette pièce. De sorte que Sa Majesté ayant vu par elle-même qu’il n’y avait rien dont
ce que le roi était alors en Flandre ; et l’on devait présumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette
n du côté des comédiens. La permission que Molière disait avoir de Sa Majesté pour jouer sa pièce n’était point par écrit ; on
orillière et La Grange pour aller demander au roi la protection de Sa Majesté dans une si fâcheuse conjoncture103. Les hypocrit
artuffe une seconde fois, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté . Tout le monde sait qu’après cela cette pièce fut
e à Molière. On voulait même que cette grâce fût personnelle. Mais Sa Majesté , qui savait par elle-même que l’hypocrisie était
s merveilles, et il tiendra monsieur longtemps en état de divertir Sa Majesté . Les médecins du Mogol ne s’accommodent point ave
otre pièce est excellente. » Molière reprit haleine au jugement de Sa Majesté  ; et aussitôt il fut accablé de louanges par les
ureusement rencontré que lui. »Quel malheur pour ces messieurs que Sa Majesté n’eût point dit son sentiment la première fois !
autant de bonté pour Molière à l’égard de ses Femmes savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gent
on de cette pièce ; mais à la seconde, qui se donna à Saint-Cloud, Sa Majesté dit à Molière que la première fois elle avait dan
s’en déclara point l’auteur, mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté . Toute la cour trouva ces vers très beaux, et tou
e Molière fut mort, Baron fut à Saint-Germain en informer le roi ; Sa Majesté en fut touchée, et daigna le témoigner. C’était u
ble pour la personne du roi ; il était toujours occupé de plaire à Sa Majesté , sans cependant négliger l’estime du public, à la
nt la gloire est partout vantée) L’a parfaitement bien traitée. Leurs Majestés , à tous moments, Y goûtaient des contentements Pa
. La Thorillière persista dans le dessein de se faire comédien, et Sa Majesté y consentit. Il entra dans la troupe de Molière a
oiselle Beauval n’eut pas le bonheur de plaire au roi à Chambord ; Sa Majesté s’en expliqua à Molière, et ajouta qu’il fallait
s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime, que Sa Majesté donna des ordres pour établir sa troupe à Paris. 
pprit à ses dépens combien Molière était dans les bonnes grâces de Sa Majesté . Je tiens ce fait d’une personne contemporaine qu
u’elle se présentait pour paraître à la toilette de la reine mère. Sa Majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames
si son mari était criminel, ses crimes avaient été a autorisés par Sa Majesté même. Pour surcroît de malheur, la Molière avait
on de jansénisme, dont il croyait a qu’on l’avait chargé auprès de Sa Majesté . Ce contre-temps acheva de tout gâter : le roi le
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ses services et ceux de ses camarades à Monsieur, (frère unique de Sa  Majesté ) qui, lui ayant accordé sa protection, et le titr
et le 24 octobre 1658, cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la Cour, sur un théâtre que le roi avait
chevée, M. de Molière vint sur le théâtre, et après avoir remercié Sa  Majesté en des termes très modestes de la bonté qu’Elle a
e divertir le plus grand roi du monde, leur avait fait oublier que Sa  Majesté avait à son service d’excellents originaux, dont
l s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime que Sa  Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris.
inte bouteille, On y but des mieux les santés, Des grands princes, et majestés , Et des ministres chasse-guerres, On y cassa plus
s. En l’un des bouts de la salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés (Louis XIII et la reine mère) était élevé un théâ
t grave, dessus ma parole, Où la reine avait invité, Obligeamment, Sa  Majesté . *. [Note marginale] 21 juillet.
9 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
i le présenta au Roi et à la Reine mère. Il joua en présence de leurs Majestés , et obtint la permission de jouer dans la Salle d
s’en déclara point l’Auteur ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté . Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et, to
tant achevée, Molière vint sur le Théâtre, et après avoir remercié Sa Majesté en des Termes très modestes de la bonté qu’elle a
e divertir le plus grand Roi du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents originaux, dont
trouvait là seul, et manquait de temps et d’Acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’Elle semblait attendre. En m
qu’à la seconde représentation, qui fut donnée à Saint Cloud, que Sa Majesté dit à Molière que sa Pièce était très-bonne, et q
payer ; et le Parterre en était toujours rempli. Molière obtint de Sa Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de la Maison du
der cet ordre, il fallait en presser l’exécution jusqu’au bout, si Sa Majesté le jugerait à propos ; et je pars dans ce moment,
personnes qui composaient la Maison du Roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la Comédie 
r le Roi, dussent favoriser ces misérables contre les Comédiens de Sa Majesté  ; que d’entrer au Spectacle sans payer, n’était p
Muses, donné par Benserade* à Saint-Germain-en-Laye en présence de Sa Majesté , travailla à réparer son honneur dans la reprise
promit verbalement à Molière de faire représenter sa Pièce ; mais sa Majesté exigea qu’elle fût annoncée sous le titre de l’Im
é son Précepteur, d’aller en faire autant. L’Évêque fit observer à Sa Majesté , qu’il n’avait qu’une collation légère à faire un
Courtisan, le Roi voulut en savoir le motif. Le rieur répondit que Sa Majesté pouvait se tranquilliser sur le compte du Prélat,
drait, pour bien sentir toutes les finesses de cette Pièce, que Votre Majesté connût Paris comme nous. Oui, dit le Prince ! Ah 
i le présenta au Roi et à la Reine mère. Il joua en présence de leurs Majestés , et obtint la permission de jouer dans la Salle d
l’Archevêque, et c’était à lui qu’il fallait s’adresser. Cependant Sa Majesté fit dire à ce Prélat, qu’il fît en sorte d’éviter
10 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ir seigneurs et dames, On joua l’École des femmes, Qui fit rire Leurs Majestés , Jusqu’à s’en tenir les côtés ; Pièce aucunement
s, venus de Paris. « Le ciel même sembla favoriser les desseins de Sa  Majesté , puisqu’en une saison presque toujours pluvieuse,
festons enrichis d’or, et de diverses peintures avec les armes de Sa  Majesté . Toute la Cour s’y étant placée le septième mai »
ule collation. « [*]Lorsque la nuit du second jour fut venue, Leurs  Majestés se rendirent dans un autre rond environné de pali
nte, n’ayant point éloigné le rivage de la France, ils donnaient à Sa  Majesté le plaisir d’une comédie, dont la scène était en
les autres jours, qui n’étaient pas moins agréables. Le samedi 10, Sa  Majesté voulut courre les têtes. C’est un exercice que pe
, le roi mena toute la Cour l’après-dînée à sa ménagerie… Le soir, Sa  Majesté fit représenter sur l’un de ces théâtres doubles
ées, de ballets, et fort ingénieuse. » « [*]Lundi 12 mai… le soir, Sa  Majesté fit jouer les premiers actes d’une comédie nommée
si avantageusement son dessein de plaire au roi, dans le temps où Sa  Majesté ne pensait elle-même qu’à plaire, et où ce qu’on
lle livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au roi. Sa  Majesté voulut la voir, et en admira l’invention. » Nous
ant le roi. Muse historique du 9 avril 1661.       Mardi dernier* Sa  Majesté , Admira fort la rareté, D’une machine surprenante
tement de la reine, pour lui donner un spectacle si nouveau : mais Sa  Majesté en fut tout d’un coup effrayée, de sorte que le r
jouissait d’une manière, Toute rare et particulière. Ensuite de Leurs Majestés , Quantité de principautés, Ducs, pairs et marécha
trouvait là seul, et manquait de temps et d’acteurs pour donner à Sa  Majesté le divertissement qu’elle semblait attendre. En m
11 (1871) Molière
tout l’aise et le relief d’un officier domestique de la maison de Sa Majesté . Ils étaient riches, ces Poquelin ; ils étaient s
s. En l’un des bouts de la salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés , était élevé un théâtre de six pieds de hauteur,
vit, pour la première fois, L’Étourdi et Les Précieuses ridicules. Sa Majesté daigna sourire, mais le cardinal de Mazarin écout
Il cachait son esprit avec grand soin, peut-être par respect pour sa majesté . Plusieurs aspirants à l’héritage du Mazarin se m
it avec tant de facilité, ni si promptement, que cet endroit où Votre Majesté me commanda de travailler. » Jusqu’à présent, s
un labyrinthe où tout manque, on ne pouvait plus débattre ou nier la majesté du génie. Allons, place à Tartuffe en dépit de l’
12 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
hef de sa troupe avec six mille livres de pension. Il représenta à Sa Majesté que d’ami de ses camarades il deviendroit leur en
que le goût qu’il avoit pour la comédie le détermina à demander à Sa Majesté la permission d’entrer dans la troupe de Moliere9
La Grange, son camarade, à Lille en Flandre, présenter un placet à Sa Majesté sur la défense qui fut faite à Moliere et à sa tr
é assigné par devant les sieurs commissaires généraux, députés par Sa Majesté à la suite de son Conseil, pour la recherche des
’honneur d’être placé auprès de Madame la duchesse de Bar, sœur de Sa Majesté , en qualité de ministre de la R. P. R., après le
ngt-cinq ans, comme il fait encore à présent, au divertissement de Sa Majesté . Néanmoins, parce que les titres de la noblesse d
supliant à ce que, attendu qu’il ne peut abandonner le service de Sa Majesté que dans la mi-carême prochain, il plût à Sa Maje
le service de Sa Majesté que dans la mi-carême prochain, il plût à Sa Majesté lui accorder un délai d’un an pour raporter par d
sse, etc. Ouï le raport du sieur d’Aligre, conseiller ordinaire de Sa Majesté en ses conseils et directeur de ses finances, com
13 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
homme à Chambord. Lettre en vers, du 18 octobre 1670.       Les deux Majestés , à Chambord, Ont reçu tout de plein abord, Harang
a ni assez propre, ni assez commode, soit pour la durée, soit pour la majesté , soit pour le mouvement des grandes machines qu’i
r cette vaste idée, et enchaîner ensemble tant de choses diverses, Sa  Majesté , a choisi pour sujet deux princes qui, dans le ch
votre pièce est excellente. Molière reprit haleine au jugement de Sa  Majesté  ; et aussitôt il fut accablé de louanges par les
ureusement rencontré que lui. Quel malheur pour ces messieurs, que Sa  Majesté n’eût pas dit son sentiment la première fois ! il
autant de bonté pour Molière à l’égard de ses Femmes savantes, que Sa  Majesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gent
tion de cette pièce, mais à la seconde qui se donna à Saint-Cloud, Sa  Majesté dit à Molière que la première fois elle avait dan
14 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
autrefois des spectacles dignes de sa magnificence. L’estime dont Sa  Majesté l’honorait augmentait de jour en jour, aussi bien
t employée pour les divertissements du roi qu’au mois d’août 1665, Sa  Majesté trouva à propos de l’arrêter tout à fait à son se
jusqu’à sa jonction qui a été faite en 1680. « Après qu’elle fut à Sa  Majesté , M. Molière continua de donner plusieurs pièces d
s’en déclara point l’auteur, mais il eut la prudence de le dire à Sa  Majesté . Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et tou
es Muses De la composition de Monsieur de Benserade, dansé par Sa  Majesté à son château de Saint-Germain-en-Laye, le 2 déce
rmées de la glorieuse réputation de notre monarque, et du soin que Sa  Majesté prend de faire fleurir tous les arts dans l’étend
te) qui formait la troisième entrée du Ballet des Muses, dansé par Sa  Majesté le 2 décembre 1666, fut suivie d’une pastorale co
paix, et celle qui était à gauche figurait la victoire… lorsque Leurs Majestés furent arrivées dans ce lieu, dont la grandeur et
hevêque, et que c’était à lui qu’il fallait s’adresser. Cependant, Sa  Majesté fit dire à ce prélat qu’il fît en sorte d’éviter
rempli, de sorte que les comédiens pressèrent Molière d’obtenir de Sa  Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de sa maison n’
der cet ordre, il fallait en presser l’exécution jusqu’au bout, si Sa  Majesté le jugeait à propos : et je pars dans ce moment,
l, pour l’en informer. « Quand le roi fut instruit de ce désordre, Sa  Majesté ordonna aux commandants des corps qui l’avaient f
personnes qui composaient la maison du roi, qu’il avait demandé à Sa  Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la comédie 
r le roi, dussent favoriser ces misérables contre les comédiens de Sa  Majesté  ; que d’entrer à la comédie sans payer n’était po
à Molière. On voulait même que cette grâce fût personnelle ; mais Sa  Majesté , qui savait par elle-même que l’hypocrisie était
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
fusil.) Ah ! il y a ici quelque voleur. Que faut-il que je fasse ? Ma Majesté me défendra-t-elle ? Non ; laissons-la de côté, &
r, puisque vous êtes le coupable. Lurewell. J’espere, Sire, que Votre Majesté considérera mon rang, & ne m’obligera point à
encore plus mal, & qu’augmenter ma misere. Je supplie donc Votre Majesté de ne lui point donner un pareil ordre. Le Roi. L
Prince aussi bon ! Vous en faites trop pour moi, Sire ; mais si Votre Majesté le juge à propos, faites passer le contrat à ce j
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
imaux à faire avec lui une sorte de concert. Arrivé en présence de Sa Majesté , il jetait son manteau par terre, et il chantait
certain que ces burlesques sérénades faisaient grand plaisir à Leurs Majestés . Scaramouche fut mandé à Paris toutes les fois qu
par la grande troupe royale des comédiens italiens entretenus par Sa Majesté dans le Petit-Bourbon, par le commandement de la
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
votre piece est excellente. Moliere reprit haleine au jugement de Sa Majesté  ; & aussi-tôt il fut accablé de louanges par
eusement rencontré que lui. « Quel malheur pour les courtisans que Sa Majesté n’eût pas dit son sentiment la premiere fois ! il
18 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ans, il avait l’honneur d’aider, quelquefois, à préparer le lit de Sa Majesté . Quelle comédie ! quel champ d’observations ! Mai
éâtre dressé par les ordres du roi, qu’eut lieu ce début devant leurs Majestés . Ils avaient choisi, pour cette circonstance, Nic
, dès cette époque, Molière était en faveur auprès du roi, puisque Sa Majesté elle-même daigna lui indiquer le sujet d’une scèn
erment, et de contribuer de tout leur pouvoir au divertissement de Sa Majesté  : aussitôt les termes et les statues se meuvent,
avait pas à punir, puisque ce livre venait d’un impie protégé par Sa Majesté . Molière en était alors au dernier acte du Misant
r le roi, dussent favoriser ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer à la comédie sans payer, et pour ai
Molière qu’il ne voulait pas mettre d’entrave à la pièce promise à Sa Majesté , et qu’il jouerait son rôle; mais qu’immédiatemen
donc satisfaire, avec empressement, aux fantaisies royales. Aussi, Sa Majesté , au commencement de la nouvelle année 1667, ayant
d’un nouvel ordre du roi, qui le replaçait parmi les comédiens de Sa Majesté , et lui mandait de prendre la poste pour arriver
e représenter le Tartuffe sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté . » Toutefois, il ne perdit pas de temps ; deux j
ond placet : « Ma comédie, sire, n’a pu jouir ici des bontés de Votre Majesté ... ». Louis XIV fit réponse : « qu’à son retour i
19 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
ous les habits d’une jeune femme. Son front, où brillait cependant la majesté d’un dieu, portait une couronne de rubis cachés d
liste de gens de lettres et de savants, honorés des libéralités de Sa Majesté , et le poète s’était empressé de remercier le roi
c imaginé d’envoyer sa muse habillée en marquis, au petit lever de Sa Majesté . Il avait engagé sa muse à gratter à la porte du
n, comme toutes les personnes qui avaient l’honneur d’appartenir à Sa Majesté , Molière devait nécessairement être invulnérable 
20 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
it en train d’impiétés de tout genre, ne lui ait pas fait insulter la majesté royale elle-même. Mais le poète n’aura pas osé en
me, en plein argot ; tant il est difficile de se tenir longtemps à la majesté du drame, à la hauteur du discours ! Quanta ad r
se qui rappelle la prose des Provinciales dans son ampleur et dans sa majesté , voilà, certes, ce qui ne saurait se comprendre.
ment de la cour, et comment s’arrangeait un ballet dansé devant Leurs Majestés , par Monsieur, par Mademoiselle, par le Roi enfin
lassait de bénir la gentillesse de son roi et de s’étonner comment la majesté , qui semble contraire à de a telles actions, étai
sement. — Ce divertissement est le plus précipité de tous ceux que Sa Majesté m’ait commandés ; il a été proposé, fait et, appr
guère dans cette éclatante et spirituelle maison. Arrive le roi : Sa Majesté revient du Parlement, les auteurs lui ont mis, à
fait une trop méchante femme de cette reine altière, et voisine de la Majesté . Quoi qu’il en soit, madame de La Vallière pleure
uzun, et qui n’a pas un mot à répondre à personne. — Grammont : « Sa Majesté est froide ; elle tient plus d’Auguste que d’Ovid
olérer ces abominables mensonges, et ces honteux démentis donnés à la majesté de l’histoire ! Certes le public anglais est trop
r à Versailles son neveu, le cardinal Chighi, faire satisfaction à Sa Majesté , de casser la garde corse, qui avait tiré sur not
rouvait à redire à ces respects qui allaient consoler cette touchante majesté dans son exil ! 17. « Sincerum fuit sic eorum j
21 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [8, p. 39-40] »
bres de l’Académie, en laquelle il rêvait de pénétrer, il persuada Sa Majesté qu’il serait bon de se faire haranguer par un aca
22 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
chevêque, et que c’était à lui qu’il fallait s’adresser. Cependant sa majesté fit dire à ce prélat, qu’il fît en sorte d’éviter
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
Honnête homme & fort mon ami,  M’a procuré cet avantage. Si votre Majesté veut en voir des effets,  Ses vœux vont être sati
aître : ah ! Sire, Je ne redirai point ce que ces insolents Sur votre Majesté viennent de faire entendre. Parle, dit le Sultan,
24 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
un entretien que le roi veut bien accorder au valet de Don Juan : Sa Majesté paraît choquée du libertinage de ce jeune seigneu
s le roi, que je t’interroge : Bonjour, Arlequin. — Serviteur à Votre Majesté . — Sais-tu qui est le meurtrier dont il s’agit ?
25 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
Lamoignon la défense de jouer la pièce jusqu’à un nouvel ordre de Sa Majesté . Molière fit aussitôt partir pour le camp devant
sse de son maître ; car, lorsqu’un sot et indiscret ami, ébloui de la majesté du dieu et de la magnificence de ses promesses, o
s difficultés. L’alcade ne voulait pas qu’on le jouât ; mais enfin Sa Majesté consent qu’on le représente. » 2. J’ai déguis
age de la description des Plaisirs de l’Île enchantée : « Le soir, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une comédie,
26 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
le livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au roi ; sa majesté voulut la voir, et en admira l’invention : elle l
rtement de la reine pour lui donner un spectacle si nouveau : mais sa majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
evé dès quatre heures du matin, avait été à Saint-Germain supplier sa majesté de lui accorder cette grâce ; et l’ordre avait ét
faire ses réflexions. La Thorillière persista dans son dessein, et sa majesté y consentit. Il entra dans la troupe de Molière a
u’elle se présentait pour paraître à la toilette de la reine-mère, sa majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames
nt la gloire est partout vantée) L’a parfaitement bien traitée. Leurs majestés , à tous moments, Y goûtaient des contentements Pa
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
 Ce sont, écrit madame de Sévigné, des conversations infinies avec Sa Majesté , qui donne à madame la dauphine (chez qui il trou
on) tout le temps qu’il donnait à madame de Montespan134. De plus, Sa Majesté va très souvent passer deux heures de l’après-dîn
l’avait jamais vue à la cour ; sa figure étonnait par son éclat et sa majesté  ; elle n’avait jamais mis de rouge, et le teint d
28 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
rdes du vieux Louvre, & eut le bonheur de plaire, de sorte que sa Majesté donna ses ordres pour l’établir à Paris. La salle
francs l’an 1663. Sa Troupe fut arrêtée tout-à-fait au service de sa Majesté l’an 1665, & il continua jusques à sa mort à
29 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
e presenta au roi & à la reine mere. Il joua en presence de leurs majestés , obtint la permission de s’établir à Paris, &
30 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
, Molière et ses compagnons eurent l’honneur de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le roi avait
emprunter les termes de la préface de 1682, « après avoir remercié Sa Majesté , en des termes très modestes, de la bonté qu’elle
de divertir le plus grand roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté  avait à son service d’excellents originaux, dont
s. En l’un des bouts de la salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés , est élevé un théâtre de six pieds de hauteur, de
salle qui avaient été faits pour les ballets du roi appartenant à Sa Majesté , il n’avait pas cru qu’il fallût entrer en consid
a troupe, qui avait le bonheur de plaire au roi, fut gratifiée par Sa Majesté de la salle du Palais-Royal, Monsieur l’ayant dem
udrait bien celui qu’on a fait des derniers moments du cardinal. » Sa  Majesté ou plutôt Mazarin gratifia la troupe de trois mil
nce (nota qu’il rentrait de temps en temps dans un grand cabinet). Sa Majesté  gratifia la troupe de 3000 livres. Le 23 novembre
e trouvait là seul et manquait de temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle semblait attendre. On a
Molière put remercier Louis XIV dans sa dédicace « de l’ordre que Sa Majesté  lui donna d’ajouter un caractère dont elle eut la
sage du roi dans la grande salle des gardes et, s’inclinant devant Sa Majesté , lui demanda de rendre l’honneur à un vieux milit
e, le 6 janvier 1663. Le roi goûta cette comédie, Qui fit rire leurs Majestés Jusqu’à s’en tenir les côtés ; c’est ce que nous
pprit à ses dépens combien Molière était dans les bonnes grâces de Sa Majesté . Je tiens ce fait d’une personne contemporaine, q
mes et des familles par de sages guides et conducteurs pieux. Mais Sa Majesté , après lui avoir fait un sévère reproche, animé d
que la troupe dorénavant lui appartient, et la demanda à Monsieur. Sa Majesté donna en même temps six mille livres de pension à
bout et faire exécuter l’ordre royal. Plainte fut portée par lui à Sa Majesté . Les gardes furent rassemblés, afin qu’on pût rec
le bâton bas ! » Boileau Puymorin, trésorier des menus plaisirs de Sa Majesté , frère de Boileau Despréaux, qui était fortuiteme
ême de l’éclat de cette tempête, dit Molière, c’est de dire que Votre Majesté avait eu la bonté de m’en permettre la représenta
e terminait par ces mots : « J’attends avec respect l’arrêt que Votre  Majesté daignera prononcer sur cette matière ; mais il es
sa lettre du 12 novembre : Sur toutes nouveautés Qui plurent à Leurs Majestés , À vos deux royales altesses, Princes, princesses
tte petite pièce Qui remplit le cœur de liesse, Faisant lors, pour Sa Majesté , Presque un miracle en vérité. Car, sans l’avoir
vivre encore trente années, si je puis lui obtenir une grâce de Votre Majesté . Je lui ai dit. sur sa promesse, que je ne lui de
vacant par la mort de… Oserais-je demander encore cette grâce à Votre Majesté le propre jour de la grande résurrection de Tartu
de grâces à la fois ; mais peut-être n’en est-ce pas trop pour Votre Majesté  ; et j’attends, avec un peu d’assurance respectue
, prêtre de l’Oratoire, conseiller ordinaire du roi et aumônier de Sa Majesté . On verra que ce prêtre se rendit, aussitôt Moliè
otre pièce est excellente. » Molière reprit haleine au jugement de Sa Majesté , et aussitôt il fut accablé de louanges par les c
e si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés par Sa Majesté même. Pour surcroît de malheur, la Molière avait
tion de jansénisme, dont il croyait qu’on l’avait chargé auprès de Sa Majesté . Ce contre-temps acheva de tout gâter : le roi le
nt la gloire est partout vantée) L’a parfaitement bien traitée. Leurs Majestés , à tous moments, Y goûtaient des consentements Pa
t pour avoir l’honneur de paraître à la toilette de la reine mère, Sa Majesté disait à toutes ses dames : « Mesdames, voilà la
e en une seule. On dressa la liste des acteurs et des actrices que sa Majesté voulait garder à son service et qui devaient form
onfirme ces arrangements, est conçue dans les termes suivants : « Sa Majesté ayant estimé à propos de réunir les deux troupes
t des actrices auxquels elle a donné place dans ladite troupe176 ; Sa Majesté a ordonné et ordonne qu’à l’avenir lesdites deux
ée des acteurs et actrices dont la liste est ci-dessus arrêtée par Sa Majesté  ; et pour leur donner moyen de se perfectionner d
é ; et pour leur donner moyen de se perfectionner de plus en plus, Sa  Majesté veut que ladite seule troupe puisse représenter d
e Paris et faubourgs, sans ordre exprès de Sadite Majesté. Enjoint Sa Majesté au sieur de la Reynie, etc. Fait à Versailles, le
porté la parole ; mais on dit [p.398] que les comédiens ont dit à Sa Majesté que ces mêmes augustins, qui ne veulent pas les a
e Molière fut mort, Baron fut à Saint-Germain en informer le roi ; Sa Majesté en fut touchée et daigna le témoigner. » 123. El
31 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
e si son mari étoit criminel, ses crimes avoient été autorisés par sa Majesté même. Pour surcroît de malheur, la Moliere avoit
ation de Jansénisme dont il croyoit qu’on l’avoit chargé auprès de sa Majesté . Ce contretemps acheva de tout gâter : le Roi les
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
donné la dépense contenue au présent état, et l’avoir arrêtée pour Sa Majesté à la somme de quarante-neuf mille quatre cent qua
ite argenterie, et des menus plaisirs et affaires de la chambre de Sa Majesté , les jour et an de l’autre part.   Signé : Boile
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
taille & de la liberté ; La grasse est, dans son port, pleine de majesté  : La mal-propre sur soi, de peu d’attraits chargé
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
mot ne s’en peut retrancher. (Il continue.) Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son Etat & la gloir
grands & signalés services qu’il a rendus à l’Etat & à Votre Majesté , en faisant l’anagramme de Votredite Majesté en f
35 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
aussi, son arrêt cassé par les maîtres. — À Dieu ne plaise, que Votre Majesté se connaisse en vers mieux que moi, disait Despré
vait pas être mieux choisi pour demander cette grande permission à la majesté royale, d’attaquer directement et de front, les f
suader au roi qu’il était son collaborateur, et qu’il avait pris à Sa Majesté un des mots les plus plaisants de la pièce : le
accorda l’hospitalité sous sa tente, et lui-même il les présenta à Sa Majesté , qui prit connaissance du placet de Molière. Ce p
songe à faire des comédies ; il renonce à la gloire « de délasser Sa Majesté au retour de ses conquêtes, et de faire rire le m
Louis XIV. En sa qualité de grand roi, il savait que la gloire et la majesté de cette ville nouvelle qu’il avait créée, n’étai
ns les bronzes, et dans toutes les magnificences de ce beau lieu ; la majesté du palais de Versailles, c’étaient les grands hom
er de farceur ! Et les hontes cachées ! Et les ricanements ! Et si Sa Majesté ne rit pas, soudain toute cette cour silencieuse
l’idée de la grandeur, de la toute-puissance, de la sereine et calme majesté du roi Louis XIV, je n’irais pas m’amuser à citer
viez vos jours de médecine, réglés comme vos jours de concert ; vous, majesté , la santé la plus florissante du royaume de Franc
te comédie du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée devant Sa Majesté en plein Louvre, et applaudie à son exemple par l
36 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
e présenta au roi & à la reine mere. Il joua en présence de leurs majestés , obtint la permission de s’établit à Paris, &
37 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
t La Grange et Vinot, cette troupe commença de paraître, devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le Roi avait
hevée, M. de Molière vint sur le théâtre, et, après avoir remercié Sa Majesté en des termes très modestes de la bonté qu’Elle a
de divertir le plus grand roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents originaux, dont
l s’acquitta de ce personnage le mit dans une si grande estime que Sa Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris. 
alle, qui avaient été faits pour les ballets du Roi, appartenant à Sa Majesté , il n’avait pas cru qu’il fallût entrer en consid
a troupe, qui avait le bonheur de plaire au Roi, fut gratifiée par Sa Majesté de la salle du Palais-Royal, Monsieur l’ayant dem
e tarit sur leur compte et nous vante la communauté Des filles de Sa Majesté , De Sa Majesté Reine mère, Communauté toujours bi
e trouvait là seul et manquait de temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle semblait attendre ». En
omme de 1 000 livres. Sur quoi il fit un Remerciement en vers pour Sa Majesté . » Louis XIV, en effet, sur la proposition de Co
uns aux autres, n’en continuèrent pas moins. Le 11 mai, le soir, « Sa Majesté , dit le récit imprimé des fêtes, fit représenter
tés, la comédie des Fâcheux ». Le lendemain 12, le soir également, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une « comédi
ses de représenter une pièce de théâtre intitulée L’Hypocrite, que Sa Majesté , pieusement éclairée en toutes choses, jugea abso
de mon ouvrage, se sont trouvés d’accord avec les sentiments de Votre Majesté , malgré tout cela, dis-je, on voit un livre compo
s personnes qui composaient la maison du Roi qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la comédie 
e charité du Roy glorieux au monde, l’œuvre de ce doux pasteur : « Sa Majesté est maintenant en son château royal de Fontainebl
mes et des familles par de sages guides et conducteurs pieux. Mais Sa Majesté , après lui avoir fait un sévère reproche, animée
dans les âmes des fidèles qui sont saintement dirigés et conduits. Sa Majesté pouvait-elle mieux faire contre l’impiété et cet
ibilité de la produire, et force fut d’attendre un nouvel ordre de Sa Majesté . Le 8 août, deux acteurs de la troupe, La Thorill
difficultés : l’alcade ne voulait pas qu’on le jouât ; mais enfin Sa Majesté consent qu’on le représente.” » Cette anecdote, q
ecret, quoiqu’il ait su s’en taire, Qu’il ait blessé par là l’auguste Majesté , Il triomphe, bien loin d’en être inquiété. Qu’im
ceux que le théâtre peut réunir ; et, afin de les lier ensemble, « Sa Majesté , dit Molière, choisit pour sujet deux princes riv
« si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés par Sa Majesté même ». L’argument était trop sans réplique pour
anière dont il s’en acquitta le mit dans une si grande estime, que Sa Majesté donna des ordres pour faire établir sa troupe à P
ntinuer avec plus de facilité ceux du Louvre et des Tuileries, que Sa Majesté veut joindre ensemble, suivant l’ancien et magnif
o, debout, appuyé sur le dossier de ladite chaise de Son Éminence. Sa Majesté gratifia la troupe de trois mille livres. » La Gr
ée et qu’il repolit sur mes avis. La matière en est la guérison de Sa Majesté  ». Chapelain avait déjà fait inscrire Racine, au
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
par exprès commandement du roi, qui appela les autres sots, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler d’intérêt, il en avait r
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
rieure et noble de ses personnages et la dédicace qu’il présente à Sa Majesté , puis entre la partie basse et monstrueuse de ses
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
ir seigneurs et dames, On joua L’École des femmes, Qui fit rire leurs majestés Jusqu’à s’en tenir les côtés. Ce n’est pas tout.
41 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ne politique et contre l’ordre social, ces enfants qui insultent à la majesté paternelle, sont réellement en guerre contre le D
iner par la déroute générale du mensonge et de la perversité, et leur majesté inviolable rit de la bataille et de son issue. L’
nds dieux de l’Olympe eux-mêmes, dans ce qu’ils ont de contraire à la majesté de la nature divine. En effet, la substance ident
bles et souriants de l’escarmouche de la personne humaine contre leur majesté . Ici Molière est en défaut. L’Art, la Morale, l’O
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
à fait sots (1634)27 ». Il dédiait son ouvrage « à la Très chrétienne Majesté de l’invincible Louis le Juste, roi de France et
43 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ardes du vieux Louvre, & eut le bonheur de plaire, desorte que sa Majesté donna ses ordres pour l’établir à Paris. La salle
francs l’an 1663. Sa troupe fut arrêtée tout-à-fait au service de sa Majesté l’an 1665, & il continua jusques à sa mort à
44 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
qui précède la comédie des Amants magnifiques, on lit ces mots : « Sa Majesté a choisi pour sujet deux princes rivaux qui, dans
aisanterie. Pour cet effet, il joua le rôle de Pourceaugnac devant Sa Majesté , et y réussit à merveille, surtout à la fin de la
n en pièces. La gravité du roi ne put tenir contre cette folie, et Sa Majesté pardonna à Lulli en faveur de la nouveauté. » L’
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
e reviendra pas sitôt, et qu’il pourrait bien aller en Poitou, car Sa Majesté lui accordera son congé fort librement122. » On
46 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
s, dans lesquels l’art de convaincre se montre et se déploie avec une majesté digne du but qu’il se propose, la conquête de la
ses défauts. Il gardait à l’église plus que partout ailleurs l’air de majesté qui lui était naturel, et il s’en faisait une max
upable de sa mort ! Sire, c’est tout ce qu’un sujet peut dire à Votre Majesté  ; il faut dire le reste à Dieu… » Il y revient ce
e vos peuples, le fardeau excédant les forces… Il se remue pour Votre Majesté quelque chose d’illustre et de grand et qui passe
respect par ses regards… combien plus de conserver à la raison cette majesté intérieure qui modère les passions, qui calme tou
les et éclatantes qui font les héros et que le monde canonise, Votre Majesté , contente d’elle-même, n’aurait plus rien à désir
llait pas tant pour faire un roi accompli selon le monde : mais Votre Majesté est trop éclairée pour croire que ce qui fait la
obstacles du salut auxquels la condition des rois est exposée, Votre Majesté , sanctifiée par la vérité, je dis par la vérité d
des autels : trop heureux si, pendant que le monde applaudit à Votre Majesté , éloigné que je suis du monde, je pouvais attirer
n attaquée. Il n’y a point de meilleure scène dans la pièce : « Votre Majesté juge bien elle-même combien il m’est fâcheux de m
édecin de ses amis : « Oserais-je demander encore cette grâce à Votre Majesté , le propre jour de la grande résurrection de Tart
47 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ecret, quoiqu’il ait su s’en taire, Qu’il ait blessé par là l’auguste majesté , Il triomphe, bien loin d’en être inquiété. Qu’im
qu’on vient de lire des expressions mêmes du poète comique : « Votre majesté a beau dire, et monsieur le légat et messieurs le
né, c’est une affaire résolue. Ce livre, sire, a été présenté à votre majesté , etc. » Si l’on compare maintenant les dates, el
urent la permission de prendre le titre de comédiens ordinaires de sa majesté . Quel plus noble encouragement pouvait espérer Mo
48 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
aisanterie. Pour cet effet, il joua le rôle de Pourceaugnac devant Sa Majesté , et y réussit à merveille, surtout à la fin de la
n en pièces. La gravité du roi ne put tenir contre cette folie, et Sa Majesté pardonna à Lully en faveur de la nouveauté. » Il
49 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
ourant disait : « Je crois m’acquitter de tout ce que je dois à votre majesté , puisque je lui laisse Colbert. » Jamais en effet
s du public, il faut convenir au moins qu’ils lui font honneur. Cette majesté collective a bien d’autres avantages sur Louis XI
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
telles bottes que vous ne pourrez les prévoir. Don Pedre. Ma sœur, Sa Majesté vous fait une grande faveur en daignant devenir v
oici. Quoi ! vous ne dites mot ? Rodrigue ne m’entend-il plus ? Votre Majesté est-elle pétrifiée ? êtes-vous une statue ? êtes-
51 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
t, on ne donne la qualité de, Monsieur, à personne qu’à ceux à qui sa Majesté veut bien la donner, à cause de l’élévation de le
avait que ce Public ne jugeait pas avec autant de discernement que Sa Majesté . Il avait à soutenir la réputation qu’Elle lui av
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
sion. Justice veut s’opposer à cette union qui lui semble dégrader la Majesté divine. Charité remporte la victoire, & Jesus
53 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
, troublé par ses soucis domestiques, Molière, valet de chambre de Sa Majesté , directeur de théâtre et comédien infatigable, n’
t Henriette d’Angleterre96, chez le duc d’Orléans, qui régalait Leurs Majestés . Bientôt après, le 29 novembre, la comédie « enti
ar les mêmes imputations se renouvelèrent. On l’accusa de faire de la Majesté divine « le jouet d’un valet de théâtre ». « Oui
rêtait à la critique ; or, Mme de Motteville dit qu’il contribue à la majesté d’une physionomie imposante. 88. Il fit un bien
ptembre, à Villers-Cotterêts, pour S. A. Monsieur, qui régalait Leurs Majestés  : on n’y donna que les trois premiers actes. Il f
dénonce Le Festin de Pierre comme une école d’athéisme. 103. « Votre Majesté , dit-il, avait eu la bonté de m’en permettre la r
elle le ton des premières Provinciales, quand Molière écrit : « Votre Majesté a beau dire, et M. le Légat, et MM. les Prélats o
54 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
de la taille et de la liberté ; La grasse est dans son port pleine de majesté ; etc. Misanthrope , acte II, scène V. Voici c
55 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
e ouvertement Molière de tenir école de libertinage et de faire de la majesté divine le jouet d’un maître et d’un valet de théâ
ence du maître et du valet et réparer l’outrage qu’ils faisaient à la majesté divine ». Reste enfin le dénouement que Molière p
Dieu, celle dont Kant lui-même a dit que rien n’en saurait affaiblir majesté  : « Pour moi, monsieur, je n’ai jamais étudié, Di
56 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
r chaque comédien. La troupe de Monsieur commença au Louvre devant Sa Majesté , le 24 octobre 1658, par Nicomède et Le Docteur a
demeurant Philibert Gassot, sieur Du Croisy, comédien ordinaire de Sa Majesté , où étant ledit sieur Du Croisy nous a fait plain
a à Jean Pitel et à sa femme l’ordre suivant17 : « De par le Roi, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troupes de ses co
ses comédiens qui représentent dans la salle de son palais royal, Sa Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son mary d
le, dont, attendu qu’il s’agit de la satisfaction et du service de Sa Majesté , elle les a relevés et dispensés : Enjoint à tous
57 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
de certains respects. Vous rappelez-vous, dans Corneille, avec quelle majesté le père du menteur reproche à son fils le déshonn
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
es entrailles maternelles, et lui me répondait, Dieu sait avec quelle majesté  ! GRILLO. Ô le mensonge ! LE CAPITAINE. L’empereu
59 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
ne pension particuliere de mille livres à Moliere, qui en remercia Sa Majesté , par une Piece de Vers inserée dans le second vol
60 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
i, mal à propos ; puisque c’est après avoir plu au Roi ; après que sa Majesté lui eut accordé le Petit-Bourbon pour jouer la Co
61 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
ans de police ou les échevins à faire appliquer les ordonnances de Sa Majesté ou les arrêts des Parlemens, autrement acharnés c
tés de la reine mère pour la levée des gens de guerre destinés par Sa Majesté à s’opposer aux incursions des Hiroquois au Canad
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
c empressement quel étoit le traître. Je répondis, le chien que Votre Majesté ma donné le connoît. Le Roi montra une grande joi
63 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
nt nés en un rang élevé peuvent se proposer l’honneur de servir Votre Majesté dans les grands emplois ; mais pour moi, toute la
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
es à ces derniers de se présenter pour continuer leurs spectacles. Sa Majesté ne jugeant plus à propos de les garder à son serv
65 (1739) Vie de Molière
eine mère. Sa troupe et lui représentèrent la même année devant leurs Majestés la tragédie de Nicomède, sur un théâtre élevé par
t la liberté de faire au roi un discours, par lequel il remerciait Sa Majesté de son indulgence, et louait adroitement les comé
66 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
nneur de parler au roi sur les intérêts de sa troupe, au moment où Sa Majesté sortait de la messe ; comme il marchait à reculon
bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à Votre Majesté qu’après avoir sacrifié leurs soins et leurs veil
doute point, Sire, que les ennemis de la science représentent à Votre Majesté que nous exigeons d’elle une chose impossible ; c
parterre siffle : je sais dire tout cela comme eux, Sire ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, qu
67
Orléans oncle du Roy à présent régnant, et gouverneur général pour sa Majesté en la province de Languedoc, despuis la présante
aux ordres de Monseigneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour sa Majesté en la dite province, résultant par deux lettres m
’Orléans oncle du Roi à présant régnant et gouverneur général pour sa majesté en la province du Languedoc ; sçavoir est : la so
5. 39. « À Tiberio Fiorilly dit Scaramouche, comédien italien de Sa Majesté , pour ses gages tant de luy que de sa femme penda
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
droit, pour bien sentir toutes les finesses de cette piece, que Votre Majesté connût Paris comme nous. Oui ! dit le Prince. Ah 
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
m de sa mère ; il se faisait nommer Nicolas Joubert. En sa qualité de majesté détrônée, Nicolas Joubert inspirait de vives symp
ait que l’on est, complètement, un poète comique. Saluez cependant sa majesté mademoiselle Contat. Le noble front ! le grand œi
s les printemps, leur manteau d’or et de pourpre. Éternelles beautés. Majestés éternelles ! Mais des comédiens morts ! Des coméd
la reine Élisabeth, je le veux bien. En présence de cette dédaigneuse majesté , le pauvre capitaine a été couvert d’outrages et
rira son cœur et sa main à la belle fille qui a sauvé les jours de Sa Majesté . Alors Gillette s’adresse à chacun de ces jeunes
, mais n’osant pas encore se livrer à cette composition si remplie de majesté  : une comédie en cinq actes, écrite en si beaux v
certain feu ironique. Pour elle, tout est nouveau dans ce drame : la majesté du langage, la profondeur de la leçon, l’ampleur
plus de verve, plus d’entrain, de grandeur, et, s’il se peut dire, de majesté dans le ridicule. Celle-là partie, plus rien n’es
70 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
s que le roi est mort ! » disait un courtisan, le jour où disparut Sa Majesté , dans les profondeurs de Saint-Denis. C’est bien
eur romain qui voulait mourir debout, et dans l’exercice entier de sa majesté . Elle savait confusément que si, d’ordinaire, le
71 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ie achevée, il reparut sur le théâtre ; « et, après avoir remercié Sa Majesté , en des termes très modestes, de la bonté qu’elle
de divertir le plus grand Roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté avait à son service d’excellents originaux dont i
, si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés par Sa Majesté elle-même ; et le curé, plus occupé de ses propre
employée pour les divertissements du roi, qu’au mois d’août 1665, Sa Majesté trouva à propos de l’arrêter tout-à-fait à son se
72 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
t que la troupe dorénavant lui appartînt et la demanda à Monsieur. Sa Majesté donna en même temps 6000 livres de pension à la t
i joua le rôle de Monsieur de Pourceaugnac et réussit à faire rire Sa Majesté . M. Hillemacher le catalogue sous le pseudonyme d
tre lieu, et ils s’établirent avec permission et sur les ordres de Sa Majesté , rue Mazarine, au bout de la rue Guénégaud, toujo
oucher du roi où on parlait du comédien, il dit au roi : “Sire, Votre Majesté se pourrait-elle passer de Molière ?” Le roi qui
73 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
votre pièce est excellente. Molière reprit haleine au jugement de Sa Majesté , et aussitôt il fut accablé de louanges par les c
74 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
s l’avaient un peu éloigné des bonnes grâces de cette dévote et prude Majesté  ; la dédicace qu’il lui avait faite de la Critiqu
mains ; il va chez les petites gens, chez les Grands, voire chez les Majestés . Dans les derniers temps, il ne quittait plus la
rde comme un acte si glorieux pour lui, Pierre Roullès ajoute : « Sa Majesté , afin d’arrêter avec succès la vue et le débit de
s de mon ouvrage, se sont trouvés d’accord avec le sentiment de Votre Majesté . » De cette manière, s’il ne décide pas encore la
eprésentation, ne lui permettaient pas d’en donner de nouvelles. « Sa Majesté , écrit La Grange dans son Registre, nous fit dire
r même, par exprès commandement du roi qui les appela sots, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler d’intérêt, il en avait r
mède de Corneille, notre homme vint sur le théâtre ; il « remercia Sa Majesté , en des termes très modestes, de la bonté qu’elle
i par le succès qu’elles obtenaient devant la cour. On eût dit que la majesté du parterre lui semblait plus redoutable que cell
ouait même plus à la ville. Il fallut une impérieuse invitation de Sa Majesté , pour qu’il consentît à venir égayer de ses coméd
sir manifesté par le roi, que peut-être il avait lui-même inspiré. Sa Majesté , en souvenir de l’une de ses propres histoires d’
75
e Bourgogne ait partagé cet honneur. Pendant les cinq jours que Leurs Majestés restèrent à Saint-Germain, les comédiens du Palai
rs après, l’état de la reine recommençait à inspirer des craintes. Sa Majesté recevait le Saint-Sacrement, et les prières se di
otecteur Gaston d’Orléans, « gouverneur et lieutenant-général pour Sa Majesté en Languedoc ». Les biographes de Molière n’ont p
76 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ir outragé toute la noblesse du royaume, mais même d’avoir offensé la majesté souveraine, que cette noblesse environne et souti
77 (1802) Études sur Molière pp. -355
» Nous voilà, le lecteur et moi, fort embarrassés pour décider si sa majesté ordonna à Molière de se venger, par estime pour l
tre pièce est excellente ». Molière reprit haleine, au jugement de sa majesté  ; et aussitôt il fut accablé de louanges par les
ême M. le duc de…, etc., etc. Quel malheur pour ces messieurs, que sa majesté n’eût pas dit son sentiment la première fois ! Il
Joas, et celui de la petite Louison. Le rôle de Joas, soutenu par la majesté de l’appareil tragique et par l’éducation soignée
78 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
« si son mari était criminel, ses crimes avaient été autorisés par Sa Majesté même. » C’était logique, mais hardi. Avec ce tact
79 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
e trouvoit là seul et manquoit de temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle sembloit attendre. » Un
80 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
et de négociations, « cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour sur un théâtre que le roi avait
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
vert, sur ce roi d’Asie prosterné, adorant, la face contre terre, la majesté du sénat et du peuple romain, sur cette professio
82 (1900) Molière pp. -283
rir sans doute qu’un Callisthène violât impunément les mystères de la Majesté royale ! CÉSAR Avoue du moins que c’était pour un
ans le salon d’une duchesse, elle étonnera des princes du sang par la majesté de ses attitudes ; et, au bout de trois mois, il
83 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
la taille et de la liberté ; La grasse est, dans son port, pleine de majesté ; La malpropre sur soi, de peu d’attraits chargée,
rubans roses et de devises prétentieuses, sceptre sans grâce et sans majesté , que la sottise seule pouvait être fière de porte
84 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
ndations de la grande salle des comédies et balletz a machines que sa majesté désire faire construire en toute diligence dans l
85 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
me estimable, Qui fait asseoir la tendre humanité        À côté de la majesté , Qui tend à l’infortune une main secourable,     
moi qu’il était peut-être un peu trop majestueux pour ce rôle, d’une majesté odéonienne et maubanesque. Je voudrais bien vous
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