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1 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
nçais. S’ils étaient venus dire : Il existe dans la rue Richelieu une maison branlante, décrépite, de deux ou trois étages, qu
habitée par Molière. Il y a vécu, il y a pensé, il y est mort. Cette maison vaut 40,000 francs; achetons-la. Nous la ferons a
e s’écroule pas. Nous supplierons le cadastre de ne pas abattre cette maison de Molière; nous l’attendrirons par de beaux vers
bellira s’arrêteront respectueusement à quelques pas de distance delà maison de Molière. Nous planterons autour de la maison i
pas de distance delà maison de Molière. Nous planterons autour de la maison isolée quelques arbres, comme il en croit à la pl
du à l’appel d’une souscription destinée à transformer en monument la maison de la rue Richelieu. Savez-vous comment ont agi l
par un monument ? Ils ont tout simplement ordonné la démolition de la maison placée en face de celle où Molière rendit le dern
, fût-il splendide comme le Louvre, pourrait jamais valoir la vieille maison de Molière. Etrange détermination ! Mais demain,
ère. Etrange détermination ! Mais demain, si le propriétaire de cette maison le veut, il abattra ce qui rappelait Molière à la
ondrera les plafonds et amoncellera en tas les pierres qui étaient la maison de Molière. Ce qui fut son escalier, son abri, so
penserait-on du respect des habitans de la Brède, s’ils abattaient la maison où vécut l’auteur de L’Esprit des Lois ? Que dira
de L’Esprit des Lois ? Que diraient les journaux, si on détruisait la maison de Michel Montaigne, le château de Ferney, la mai
on détruisait la maison de Michel Montaigne, le château de Ferney, la maison de Mme de Sévigné ? Tous nous rappelleraient l’An
aient l’Angleterre où le château de Pope, le chêne de Shakespeare, la maison de Milton, sont vénérés comme des objets de culte
une ligne de colère contre la destruction, possible maintenant, de la maison de Molière. A deux cents lieues de Paris le faute
eaugnac était, pour les journalistes, une relique sainte ; à Paris la maison où fut conçu le Misanthrope est une maison comme
elique sainte ; à Paris la maison où fut conçu le Misanthrope est une maison comme une autre maison. Puisqu’on veut à toute fo
la maison où fut conçu le Misanthrope est une maison comme une autre maison . Puisqu’on veut à toute force rendre Molière à la
des affections privées, que ne nous montrait-on dans la même ville la maison où il naquit , sous les piliers des halles, et la
ême ville la maison où il naquit , sous les piliers des halles, et la maison où mourut, rue Richelieu ? — Le berceau et la tom
que le berceau. Grâce au bon souvenir de l’honnête propriétaire de la maison du pilier des halles, le buste de Molière et une
qui vendra un jour, pour être détruite, et ce jour n’est pas loin, la maison où mourut Molière, nous aimons à croire qu’il fer
t prénoms, son âge et sa profession, avec ces mots : — Il a vendu la maison de Molière. Le mal est fait : Paris aura le bonh
ante pieds monter comme une borne exagérée au milieu d’un embarras de maisons dont la moindre a deux fois la hauteur des plus h
mais nos colonnes, au contraire, s’enfoncent dans des tourbillons de maisons , sont submergées, et l’on devrait dire, de nos jo
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moins dans leur commerce habituel et qui comprennent la langue de la maison . Fagot ne signifiait pas seulement alors la brass
gé de famille et réduit à la misère, se présentant chez Molière, à sa maison d’Auteuil, pour implorer de lui quelque secours e
auprès de la table ! Jusqu’à présent, on croyait qu’elle quittait la maison pour n’y plus revenir, qu’elle ne voulait pas y r
t se méprendre que de lui faire apporter le bois pour la cheminée. La maison d’Orgon est une maison riche. Les serviteurs y on
ui faire apporter le bois pour la cheminée. La maison d’Orgon est une maison riche. Les serviteurs y ont chacun leur office à
aiser, si Elmire souffre que Tartuffe demeure un jour de plus dans sa maison , elle cesse d’être une femme prudente et presque
stien Asselin, vivant marchand tapissier. » Dans une lettre sur « la maison natale de Molière » insérée t. i p. 394 de la ire
637, dans l’énumération des contribuables de la rue Saint-Honoré : «  Maison où pend pour enseigne le pavillon des cinges, app
, propriétaires, et les sieur et dame Le Camus, portant échange de la maison seize rue Saint-Honoré faisant l’un des coins de
femme le bail fait à Jean Poquelin marchant tapissier demeurant en la maison de la rüe Sainct-Honoré, déclarant que pour ce qu
ment de ces citations il nous paraît indiscutablement résulter que la maison qui a vu naître Molière est bien celle8 contre la
curieux apologue en bois sculpté bien digne de servir d’enseigne à la maison natale du grand observateur qui, mettant à profit
issé perdre le vieux poteau cornier. Au mois de nivôse an X, quand la maison fut détruite, on le recueillit, et il fut porté a
à la gravure du tableau de Vincent sur le président Molé. La vieille maison est représentée au fond. II faut relire aussi la
l’exactitude. Un fait est certain : le poteau a disparu. En 1802, la maison fut, pour cause de vétusté, démolie, et reconstru
aille à Paris dans la rue Saint-Honoré à la démolition d’une ancienne maison dont on fait remonter la date au douzième siècle.
xemple, l’a représentée dans un beau tableau du président Molé. Cette maison a été quelquefois décrite, mais on n’a point fait
, dans la rue Saint-Honoré au coin de la rue des vieilles étuves, une maison qui datait du douzième siècle et qui avait été pe
médiatement en entrant à gauche, dans le coin, sous une saillie de la maison voisine (actuellement le Mont-de-piété) qui const
Croix-du-Tiroir pendant la Fronde », elle représentait au coin de la maison l’arbre cornier avec les mêmes dimensions et la m
droite on voit fort nettement, représentée en grandes proportions, la maison de Molière copiée, disent les documents cités, su
eau dont elle est une minutieuse reproduction quant aux parties de la maison qu’il laisse voir, renferme deux anachronismes. L
rties de la maison qu’il laisse voir, renferme deux anachronismes. La maison , disent toutes les descriptions des archives de l
époque postérieure que les travaux de consolidation de cette vieille maison ont dû nécessiter l’aveuglement de ces baies. Sau
es. Sauf ces rectifications, notre eau-forte figure avec précision la maison peinte par Vincent, telle que celui-ci l’a vue ;
ET. Tome I, numéro 6, 1er septembre 1879 Auguste Vitu : Les maisons de Molière Le Moliériste : revue mensuelle,
Vous avez fait appel à ceux qui possèdent des renseignements sur les maisons de Molière. Je vous apporte les miens en ce qui c
maisons de Molière. Je vous apporte les miens en ce qui concerne les maisons déjà connues, en attendant que je publie des fait
ndant que je publie des faits nouveaux et inédits, à commencer par la maison où mourut le grand comique, rue Richelieu, et qui
pposé M. Édouard Fournier. Le petit travail que je vous envoie sur la maison natale de Molière n’est, en somme, que la récapit
rches personnelles. À vous cordialement, [1879-09] Auguste VITU. I. Maison natale de Molière rue Saint Honoré Lorsque Jea
qu’elle n’était pas celle de la présentation aux fonts baptismaux. La maison où naquit Molière, et que son père habita longtem
de la taxe des boues de la Ville de Paris pour l’année 1637 ».16 «  Maison où pend pour enseigne le pavillon des singes, app
première femme, Jean Poquelin acheta sous les piliers des Halles une maison qui fera l’objet d’une notice ultérieure, mais il
on bail, mais, en cette même année 1637, il occupait en même temps la maison des Piliers, ainsi que l’atteste l’extrait suivan
ainsi que l’atteste l’extrait suivant de la Taxe des boues19 : « La maison où est demeurant Jean Pocquelin, appartenant au s
ls, ci…… C. » Je vais dresser sommairement l’état de propriété de la Maison des Cinges depuis le seizième siècle jusqu’à nos
on de rente par Jehan de Brest, marchand, à Paris, sur partie : d’une maison située rue Saint-Honoré, au coin de la rue des Es
, conseiller à l’Hôtel-de-Ville d’autre part. Lesdits Morot cèdent la maison à Le Camus, à charge d’entretenir le bail fait à
º 1390). 16 octobre 1664. — Partage des biens de Nicolas Le Camus. La maison se trouve dans le lot d’Anne Le Camus (Nº 1392).
d’Anne Le Camus (Nº 1392). 8 septembre 1680. — Anne Le Camus vend la maison à Fabien Perreau, sieur de la Charmoye, moyennant
, moyennant 35 000 livres (Nº 1393.) 1661-1767. — Pièces contenant la maison et l’étal de boucher y adossé, légués à l’Hôtel-D
joutons que dans le grand Terrier royal (années 1700 et suivantes) la maison est ainsi décrite : « Maison et boutique faisant
rier royal (années 1700 et suivantes) la maison est ainsi décrite : «  Maison et boutique faisant le coin de la rue des Vieille
recueil l’enseigne est indiquée au « Chapeau Rouge » (Q. 109933). La maison fut démolie vers la fin du siècle dernier. Elle t
disparu depuis un demi-siècle sans qu’on puisse savoir comment20. La maison qui porte aujourd’hui le nº 96 de la rue Saint-Ho
nt et n’occupe guère que la moitié du terrain sur lequel s’élevait la maison natale de Molière. En 1876, le Cercle de la criti
M. Charles de la Rounat, qu’une plaque de marbre serait posée sur la maison natale pour consacrer le véritable lieu de la nai
entre les membres de cette réunion littéraire. Le propriétaire de la maison , M. Duvivier,21 s’associa avec empressement à not
oir et porte gravée en lettres d’or l’inscription suivante : « Cette maison a été construite sur l’emplacement « de celle où
e pas de là, on n’aperçoive dans une niche creusée à l’entresol d’une maison moderne de la rue du Pont-Neuf, nº 31 qui occupe
e inscription doublement erronée : J. P. POQUELIN de MOLIÈRE, Cette maison a été bâtie sur l’emplacement de celle où il naqu
de rétablir les choses dans leur ancien état ». Plus tard encore, la maison ayant été vendue, elle fut rebâtie, « et un nouve
sevox, remplaça celui de Houdon si honteusement défiguré ». Enfin, la maison rebâtie disparut à son tour dans les démolitions
e la rue des Vieilles Estuves, et qu’il est également démontré que la maison achetée plus tard par son père sous les Piliers d
ré, mais sur le passage de la rue de Rambuteau. C’est à cette seconde maison que je consacrerai ma prochaine notice, qui paraî
ère, ils doivent être au-dessous et à 14 ou 15 mètres du palier de la maison portant le Nº 16 de la rue Saint-Joseph et non ai
curieuse sculpture ; nous nous proposons aujourd’hui de parler de la maison elle-même, dont la trace à travers les âges nous
ts que l’administration de l’Assistance Publique, qui a possédé cette maison depuis 1681 a conservés avec soin dans ses archiv
n en ancienne écriture. La première en date qui fasse mention de la «  maison des cinges » (ainsi est-elle presque constamment
s. 8 d. tournois, sur tous ses biens et spécialement sur partie d’une maison contenant plusieurs corps d’hostel, aisances et a
ier bourgeois de Paris la somme de huit vingt livres tournois sur une maison assise à Paris en la rue St. Honoré appelée la ma
ournois sur une maison assise à Paris en la rue St. Honoré appelée la maison des cinges faisant le coing de la rue du pressoue
du père de Molière, se trouvant alors nouvellement propriétaire de la maison , par suite de l’achat qu’il en avait fait à la ve
érin et Morot qu’à eux et en commun leur compétait et appartenait une maison assise en cette ville de Paris rue St. Honoré for
St. Honoré formant le coin de la rue des vieilles Etuves, appelée la maison des Cinges, par eux ci-devant acquise séparément,
chand tailleur d’habits, et Morot de la veuve Jean Le Brest, laquelle maison se consiste en un grand corps d’hostel à pignon s
au dessous des dites éclures, garnis de leur descente droite, ladite maison ainsi qu’elle se comporte et s’entend de toutes p
e se comporte et s’entend de toutes parts et de fond en comble. » La maison ainsi dépeinte — et nous avons donné tout au long
use, — Guérin et Morot avaient décidé de faire voir et visiter ladite maison « par experts maçons et charpentiers pour voir si
adite maison « par experts maçons et charpentiers pour voir si ladite maison se pourrait commodément partir et en être baillé
tait échu à Martin Morot le tapissier, savoir : « la moitié de ladite maison et corps d’hostel sur rue, à prendre ladite moiti
« cloisons déjà établies dans les chambres boutiques et allées de la maison , commençant depuis la porte de l’allée d’en bas j
Jean Poquelin » 24. Ce contrat, sous forme d’échange, décrit ainsi la maison  : « maison contenant deux corps d’hostel, ung dev
in » 24. Ce contrat, sous forme d’échange, décrit ainsi la maison : «  maison contenant deux corps d’hostel, ung devant et l’au
on embarrassée ; et ses héritiers ne tardèrent pas à emprunter sur la maison . En 1660, sa veuve laisse installer et encastrer
ant au Port-Royal de Paris, paroisse Saint-Jacques du Hault-Pas « une maison scize en cette ville de Paris, faisant encoignure
as, et caves au dessous, aisances et appartenances, ainsy que lacdite maison s’estand poursuit et comporte de toutes parts et
muns. Investi en 1701, après la mort de Puylon, du legs de cette même maison , il n’en retient pour l’immeuble d’encoignure que
formant avant corps de deux pouces à supprimer suivant la face de la maison neuve joignante » ; en 1750 celui d’une jambe étr
gnante » ; en 1750 celui d’une jambe étrière mitoyenne entre les deux maisons formant coude de deux pouces. C’est en raison de
devenu plus tard « Chapeau rouge ». En 1802 (nivôse an X), la vieille maison menaçant ruine il fallut la reconstruire. L’archi
t reculer la façade sur cette rue de 2m. 20 c., de telle sorte que la maison qu’il construisit se trouva dotée de l’épaisseur
ssez mince de 2 m. 90 c. seulement. Mais pour se faire une idée de la maison de Molière, il ne faut pas voir la maison actuell
our se faire une idée de la maison de Molière, il ne faut pas voir la maison actuelle, assez laide, et doublement écrasée par
en ancienne écriture : « plan collé sur toile et deux en papier d’une maison rue Saint Honoré, ledit plan levé en 1753 ». Malh
seule la partie de devant a été démolie en 1802, et que le fond de la maison du Pavillon des Cinges subsiste, parfaitement rec
ayé de retrouver également celles du Nº 31 de la rue du Pont-Neuf. La maison venait d’être acquise en 1877 par un Sr Delabie,
yen. Tels sont les renseignements que nous avons pu recueillir sur la maison natale du plus grand poète comique qu’on vit jama
peut-être convient-il de se rappeler que dans les propriétaires de la maison du père Poquelin ont figuré l’apothicaire amiénoi
Où est votre mère ? JULIETTE Où est ma mère ? Eh bien, elle est à la maison  ; où veux-tu qu’elle soit ? Que tu réponds singul
de la rue des Jardins a dû bien peu changer depuis deux siècles. Les maisons , à quelques-unes près, sont les mêmes. La rue à p
u’un piéton puisse y passer. Çà et là de grosses bornes flanquent les maisons pour les garantir du choc des voitures, et une ea
e eau plus ou moins limpide coule dans l’étroit ruisseau qui rase les maisons dépourvues de trottoirs. Voilà, si je ne me tromp
lière, tapissier et valet de chambre du roi, demeurant à Paris, en la maison où est demeurant un mercier, au coin de la rue de
ouvé M. Collardeau déjà cité26. Reste à préciser laquelle de ces deux maisons eut l’insigne honneur d’abriter le poète ? C’est
ur nouveau sur ce séjour de Molière dans la rue des Jardins. Ces deux maisons sont fort anciennes, et j’ai tout lieu de croire
nêtres étroites et hautes, et accolées deux à deux, ainsi que dans la maison de droite. Le mercier a fait place à un marchand
r a fait place à un marchand de vins — il y en a un à chaque coin. La maison de gauche, portant actuellement le nº 5, rue des
e jeune comédien presque désespéré devant les soucis du lendemain. La maison de droite, qui porte pour enseigne à la Croix d’o
Transformée actuellement en hôtel meublé, il n’y a pas de porte à la maison , et l’on entre par la boutique. En somme, ces deu
porte à la maison, et l’on entre par la boutique. En somme, ces deux maisons ont un aspect vieux et sale, et je doute fort que
ochement bizarre. Le 9 avril 1553, François Rabelais mourait dans une maison de la rue des Jardins. Moins de cent ans après, e
nt rue Saint-Honoré : d’un corps de logis de derrière dépendant d’une maison rue Saint-Honoré, à l’image Saint-Claude, attenan
si, ou Cinthio, logeait également dans cette dernière rue. Enfin, une maison de la rue de la Boucherie Saint-Honoré, à l’image
ar la rue des Bons-Enfants, la place du Palais-Royal et les premières maisons de la rue Richelieu. Ce voisinage était fait pour
venir Vario de Florence, pour orner de plusieurs belles peintures sa maison charmante de Bonrepos50. C’est là où j’avais lié
ent plusieurs virtuosi (je puis me servir de cette expression dans la maison d’un Italien), et ces virtuosi étaient les gens d
eu nommé le Canal par Dominici, désigne ou la ville de Toulouse ou la maison de Riquet, seigneur de Bonrepos. Si grossièrement
s nationaux. Plus d’un théâtre allemand pourrait réclamer le titre de Maison de Molière, la plupart de nos acteurs et actrices
in-8, 1821. 7. Sans doute le prédécesseur du père de Molière dans la maison du Pavillon des singes. 8. Grimarest, quoi qu’on
core plus affirmatif : « Il prit gîte à côté de son théâtre, dans une maison qu’habitait un mercier et qui subsiste encore, au
a porte de Louis de Molier ou de Molière, le danseur, qui habitait la maison aujourd’hui numérotée 36, à deux pas de celle où
vendirent à René Baudelet le terrain sur lequel celui-ci fit bâtir la maison de la rue Richelieu dans laquelle Molière est mor
-Louvre en la place du Palais-Royal. La situation approximative de la maison est indiquée par la prohibition de « jeter aucune
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
me période). — Accroissement du nombre des enfants naturels du roi. —  Maison , rue de Vaugirard, où madame Scarron s’établit. —
ugirard, un grand hôtel isolé dans la campagne. On quitta les petites maisons des nourrices : on se mit au large. Madame Scarro
t à fait du monde, se déroba à tous les regards, s’établit dans cette maison , s’y concentra dans les soins qu’exigeait l’éduca
qu’exigeait l’éducation de ses élèves. Madame de Sévigné décrit cette maison , longtemps impénétrable, dans une lettre du 4 déc
te, quasi auprès de Vaugirard, dans la campagne ; une belle et grande maison où l’on n’entre point ; il y a un grand jardin, d
ngulières. Elle suppose que la retraite de madame Scarron, dans cette maison solitaire, avait donné lieu à des conjectures et
à la tête. Je suis en très bonne santé, enfermée dans une assez belle maison , un jardin très spacieux, ne voyant que les gens
certainement du temps où les enfants et la gouvernante habitaient la maison isolée de la rue de Vaugirard, dans laquelle pers
qu’elle fréquentait, sans dire pourquoi, et se retira dans une grande maison isolée, avec des gens et un carrosse, il se trouv
us d’ardeur qu’avant, et que le roi avait donné à la belle abusée une maison pour y cacher son dépit, sa honte, le repentir de
bienfaitrice, et qu’elle cachait sa honte et son ingratitude dans une maison que le roi lui donnait en attendant qu’elle allât
madame de Saint-Géran. Il en résulte que quand on habitait la grande maison de Vaugirard, c’est-à-dire en 1672, au lieu de la
snoy était maîtresse de Louvois. 88. J’ai oublié de comprendre cette maison entre celles qui étaient ouvertes à la société d’
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
ciété. L’intérêt attaché à madame de Montausier, dernier reste de la maison de Rambouillet, nous a fait anticiper d’une année
de voir ses progrès. Nous avons vu depuis 1645 jusqu’en 1660, quelles maisons s’ouvriront à la haute société, quand la maison d
squ’en 1660, quelles maisons s’ouvriront à la haute société, quand la maison de Rambouillet commença à se désunir. Nous avons
mbouillet commença à se désunir. Nous avons vu à sa place s’élever la maison de mademoiselle de Montpensier, l’hôtel de Longue
tel de Richelieu, l’hôtel de la Rochefoucauld. Nous avons vu dans ces maisons , mademoiselle de Pons, madame de Martel, madame d
22 ans, fit connaissance avec madame Scarron. Elle fréquentait cette maison bien avant d’être en faveur près du roi ; et les
es que nous avons citées, d’autres encore, ouvrirent elles-mêmes leur maison . Telles furent madame de Cornuel et madame de Cou
uelques-unes ; et enfin que cette dame avait de la fortune, une bonne maison , une excellente table, citée alors pour son éléga
alors pour son élégante propreté ; qu’elle donnait des dîners dans la maison qu’elle occupait à Auteuil ; et que le duc de La 
s affaires du domaine, et dont il dépensa une partie à construire une maison dite la Folie de Rambouillet, sur le terrain de R
int-Antoine, et dont il ne subsiste plus que la porte d’entrée. Cette maison réunit bientôt la meilleure compagnie. Le duc de
oir le confondre, elle s’est éclipsée elle-même ; et, sans quitter sa maison , où elle retourne encore quelquefois, sans avoir
’était pas comme celui des malades qu’elle sert. Les supérieurs de la maison sont charmés de son esprit, elle les gouverne tou
n qui se décela, d’une manière peu honorable, le genus irritabile. La maison de madame de Coulanges était ouverte à moins de m
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
qui lui disent précisément le nom de sa rue. Il entre ensuite dans sa maison , d’où il sort précipitamment, croyant qu’il s’est
met dedans : le cocher touche & croit remener son maître dans sa maison , Ménalque se jette hors de la portiere, traverse
sa chambre : il parle, il rêve, il reprend la parole. Le maître de la maison s’ennuie, & demeure étonné. Ménalque ne l’est
s, & il ne laisse pas de dire de temps en temps, en parlant de sa maison & de ses ancêtres, que les Ménalque ne se son
R. Clitandre, Lucile, le Marquis & Cidalise sont à table dans la maison de Géronte, quand le bon vieillard arrive, &
passé trois ans en Egypte, j’ai enfin la joie de me revoir devant ma maison . Je m’imagine que mon fils & mes domestiques
aignoit ta venue. Theuropide. Mais, qu’est-ce que cela veut dire ? ma maison fermée en plein jour ! Il faut que je frappe. Hol
e. Tranion. Quel est cet homme-là qui s’est approché si près de notre maison  ? Theuropide. Personne ne vient : mais du moins,
. . . . . . . . LE RETOUR. Merlin empêche Géronte d’entrer dans sa maison , en lui persuadant que le Diable s’en est emparé,
r apparemment chacun de son côté : pas un ne reste ici pour garder la maison , ni pour ouvrir, ni pour répondre. Peu s’en est f
e mon étonnement. Encore une fois, Monsieur, avez-vous touché à cette maison -là ? Theuropide. Me prends-tu pour un menteur, pu
oignez-vous d’ici, je vous en conjure ; éloignez-vous de cette fatale maison  : du moins, approchez-vous de moi, & mettez-v
ici ce que je veux dire : Il y a long-temps qu’on a commis dans votre maison un crime de la plus noire scélératesse : mais nou
e sa propre main. Je crois que c’est le même hôte qui vous a vendu la maison . Theuropide. Il le tua ! Tranion. Et de plus, apr
e, je suis un étranger de delà la mer, c’est ici ma demeure, & la maison est en mon pouvoir ; Caron n’a point voulu de moi
; se contenta de me couvrir de terre : ainsi je demeure caché dans la maison , & il n’y a que moi qui sache où j’y suis. Mo
lolache, c’est que tu cherches incessamment une autre demeure : cette maison -ci est maudite, elle est dévouée à la vengeance d
fils s’est servi de cette somme pour achever de payer une fort belle maison dont il a fait emplette en accumulant ses épargne
st bien, mais nous ne le tenons pas. Votre fils a fait emplette d’une maison . Theuropide. Oh, oh ! A ce que je vois, Philolach
commerce. Dis-tu vrai ? A-t-il fait cette acquisition-là ? Quoi ! une maison  ! Il promet de payer l’usurier. LE RETOUR. Géro
son ! Il promet de payer l’usurier. LE RETOUR. Géronte veut voir la maison achetée par son fils, Merlin lui dit que c’est ce
lin, qui exhorte son vieux maître à ne point parler de la vente de la maison à Madame Bertrand, parcequ’elle est devenue folle
STELLAIRE. Theuropide. En quel quartier mon fils a-t-il acheté cette maison -là ? Tranion. Oh ! voilà le coup de massue ! Je n
je suis bien sot de m’amuser au nom. Votre fils a acheté la nouvelle maison de celui qui demeure à côté de nous. Theuropide.
uropide. Fais donc venir quelqu’un, & prie qu’on me fasse voir la maison . Tranion. Mais, s’il vous plaît, Monsieur, je doi
dois vous avertir d’une chose ; c’est qu’il y a des femmes dans cette maison -là : il faut donc leur faire demander auparavant
a trouver le voisin, lui persuade que son maître veut faire bâtir une maison sur le modele de la sienne, & le prie de perm
son maître, lui dit que son voisin est très chagrin d’avoir vendu sa maison à si bon marché ; que son désespoir redouble tout
Acte III. Scene II. (Les deux vieillards & Tranion visitent la maison .) . . . . . . . . . Tranion. Ah ! prenez garde d
z garde d’augmenter sa douleur, en lui disant que vous avez acheté sa maison . Ne voyez-vous pas comme ce pauvre vieillard a le
ire un plus grand plaisir. Tranion. Voyez-vous cette entrée devant la maison , & ce promenoir ? Comme il est bien pris ! Th
n’est pas naturel que des monstres infernaux se soient emparés d’une maison , il est aussi peu naturel que les diables en aien
Menechme, qui n’a point quitté la France, & qui n’est parti de la maison paternelle qu’en âge de servir, comment a-t-il pu
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
mps-là que Mercure défende à Amphitrion, qui survient, l’entrée de sa maison . Comme il a pris la figure de Sosie, c’est sur ce
ntre autres, l’intrigue d’une piece de Calderon, qui a pour titre, La Maison à deux portes, & que l’on peut regarder comme
e guardar. Por Dom Pedro Calderon de la Barca. LA GRANDE COMÉDIE.Une maison à deux portes est difficile à garder.Par Pierre C
maître sera parti pour la campagne, & qu’il pourra entrer dans la maison . Scene V. Fabio, pere de Laura, lui demande le
. Scene VII. Célia querelle Dom Félix de ce qu’il est entré dans la maison . Laura feint de deviner que sa suivante est d’int
par une porte ; on fait sortir Félix par l’autre, en s’écriant qu’une maison à deux portes est bien commode. L’acte finit. Dan
nce de Fabio. Scene XI. Fabio est surpris de voir Dom Félix dans sa maison . Celui-ci lui dit qu’il venoit chercher sa sœur :
l’homme qu’il a vu dans le cabinet, feint d’être un domestique de la maison chargé du soin de le faire sortir. Voyant qu’on n
lée avec son frere, & qu’elle vient passer quelques jours dans sa maison  : il espere que sa sœur découvrira quel est le ri
Scene V. Silvia vient dire à Lisardo que sa belle l’attend dans la maison où il l’a déja vue. Scene VI. Dom Félix est cha
espion. Scene X. Lisardo dit qu’il est dans la rue & devant la maison de sa maîtresse : Dom Félix est surpris, on fait
m Félix gémit devant la porte. Scene XII. On entend du bruit dans la maison  ; c’est le vieux Fabio qui a vu Lisardo, qui a cr
s voleurs y mettent le feu pour se chauffer : il veut entrer dans une maison par la fenêtre, le hasard veut que le balcon tomb
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
lus décemment devant la future. Il lui dit d’aller l’attendre dans sa maison . Arlequin obéit, & se met à la fenêtre. Celio
n ; il lui présente Rosaura, qui se trouve mal : on l’emporte dans la maison . Arlequin le Napolitain paroît en se félicitant d
paroît en se félicitant de n’être plus en prison. Pantalon sort de sa maison pour lui dire que Rosaura est revenue à elle, &am
ne fausse porte qui conduit de l’appartement de Philocomasie dans une maison voisine. Sceledre, esclave du soldat, cherche un
veux donc absolument que la concubine de notre maître soit dans cette maison -là ? Sceledre. Je le veux, & je l’affirme san
voyant que tu n’es pas sur tes gardes, ne sorte tout doucement de la maison voisine. Sceledre. C’est précisément mon dessein.
ris. Cela est tout-à-fait surprenant. Par où a-t-elle pu sortir de la maison voisine & rentrer dans la nôtre ? Il n’y a po
. . . . . . . . Scene V. Philocomasie, sortant par la porte de la maison voisine. Qu’on ait soin de mettre du feu sur l’Au
ola, Sceledre ! que veux-tu ? Sceledre. Cette femme qui sort de cette maison -là, est-ce Philocomasie la Courtisanne de mon Maî
ce donc, belle Philocomasie ? Vous est-il dû quelque chose dans cette maison  ? quelle affaire vous y amene si souvent ? Mais p
ieces, intitulée le Tuteur dupé, mais plus connue sous le titre de la Maison à deux portes. Je l’ai faite d’après Plaute. Ce n
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
t prouvé par la fréquentation de quelques écrivains ridicules dans sa maison qui était ouverte à tout le monde. De 1650 à 1660
ort dissipé, il n’était nulle part plus rarement que chez elle. Cette maison n’était plus que la réunion très bornée de la fam
circonstances pour que le lecteur ait une idée juste de l’état de la maison de Rambouillet depuis plusieurs années, Lorsque M
uze, âgée de 38 à 48, madame de la Fayette, âgée de 18 à 28. Les deux maisons principales qui s’ouvrirent à la bonne compagnie,
ers 1655. Le duc de Saint-Simon parle de l’hôtel d’Albret comme d’une maison somptueuse, où affluait la meilleure compagnie, e
tés du maréchal, à sa passion pour le bel esprit, au grand état de sa maison , y attirait la meilleure compagnie. Madame de Cay
nnes de son affection particulière, avec celles qui fréquentaient les maisons d’Albret et de Richelieu, et qui se partageaient
laient chez elle et formèrent toute sa société. En 1655, une nouvelle maison s’ouvrit ; ce fut celle de madame de La Fayette,
mérite très distingués. Sa fortune ne lui permettait pas de tenir une maison , mais elle était accueillie dans les meilleures,
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
vec l’Aulularia de Plaute ; Arlequin & Célio, valets dans la même maison  ; le Docteur bigot ; Arlequin dévaliseur de maiso
alets dans la même maison ; le Docteur bigot ; Arlequin dévaliseur de maisons  ; la Fille-de-chambre de qualité ; Pantalon avare
vieillard veut l’épouser. Arlequin & Célio, valets dans la même maison . Acte i. Scene iii. Magnifico a dessein de mari
lui continuer ses leçons. Arlequin & Célio, valets dans la même maison . Magnifico remet à Célio tout le pouvoir qu’il a
pour les jeunes gens. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons . Scapin fait croire à Pantalon que la jeune beaut
Cette scene est encore dans Arlequin & Célio, valets dans la même maison  : elle est aussi dans la Mere Coquette de Quinaul
r refuser son présent. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons . Scapin veut faire voir de près à la belle Angeli
ux aller querir la justice, & faire donner la question à toute ma maison , à servantes, à valets, à fils, à fille, & à
re dans le troisieme acte d’Arlequin & Célio, valets dans la même maison , & dans le cinquieme de le Case svaligiate ;
de bâton qu’il en a reçus. Arlequin & Célio, valets dans la même maison . Arlequin a volé une bourse, &, pour se venge
Le même quiproquo est dans Arlequin & Célio, valets dans la même maison . Nous avons vu qu’Arlequin vole une bourse &
son commis : celui-ci, qui a une intrigue secrete avec la fille de la maison , se croit découvert, avoue une faute que la tendr
mais, en revanche, Maître Jacques, cocher & cuisinier de la même maison , a pour lui la plus grande haine. Arlequin &
lui la plus grande haine. Arlequin & Célio, valets dans la même maison . Célio est amoureux de Léonora. Il imagine, pour
llard, & toute la haine d’Arlequin, qui, étant valet dans la même maison , devient jaloux de son crédit, & n’oublie auc
ue celle d’Arlequin. Un commis n’a rien à démêler avec le valet de la maison , au lieu qu’un intendant, qui lésine sur la chand
ui la donne à Cléante. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons . Magnifico est amoureux d’une jeune étrangere. So
rainte, c’est moi, je vous le proteste, moi, avant de rentrer dans la maison . Je me tâtois pour voir si je vivois encore. (A M
p; les hommes ; crier qu’on l’abîme, qu’on le perd, qu’on renverse sa maison de fond en comble : & cela, pourquoi ? parceq
il nous dit qu’on n’est pas peu embarrassé à inventer, dans toute une maison , une cache fidelle ; il nous donne la raison pour
10 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
t des spéculations, imagina de se faire émanciper, afin d’acheter une maison et d’emprunter moitié de la somme nécessaire pour
ait conservé, quoique veuve depuis vingt mois déjà, un grand train de maison . Henri Guichard assistait à ce festin, en compagn
eviève Béjart, et se trouvait par là beau-frère de la maîtresse de la maison . Sébastien Aubry était un homme de sac et de cord
gieuses eussent attesté que rien de pareil ne s’était passé dans leur maison . Leur certificat est imprimé tout au long à la pa
e de la sentence, et Guichard reprit tout de suite son emploi dans la maison de Monsieur. En sorte qu’en définitive l’affaire
onsolations auprès de Mlle de Brie, qui avait son appartement dans la maison même où il logeait, consolations innocentes peut-
fustigées, nues, devant la principale porte du Châtelet et devant la maison de la demoiselle Molière. La Ledoux seule subit c
mais c’est l’archéologue qui a publié les titres de quantité d’autres maisons qui n’ont d’autres rapports avec celle-là que d’ê
que d’être situées dans la même rue. Au lieu d’appeler son livre : La maison mortuaire de Molière,que ne l’a-t-il intitulé : H
e des Mestayers et l’illustre Théâtre, et celle qui a pour titre : La maison des Pocquelins et la maison de Regnard aux pilier
e Théâtre, et celle qui a pour titre : La maison des Pocquelins et la maison de Regnard aux piliers des Halles. C’est seuleme
dernière que je veux entretenir mes lecteurs. Molière naquit dans une maison située au coin de la rue Saint-Honoré et de la ru
ui venait d’épouser en secondes noces Catherine Fleurette, acheta une maison portant l’image de saint Christophe, et dont M. V
ces biographes, l’adolescence de Molière ne s’écoula point dans cette maison . M. Vitu cite en effet divers baux desquels il ré
ente-cinq ans après que Pocquelin père en fut devenu propriétaire, la maison où pendait l’image de saint Christophe tombait en
e jugement, raisons qu’il reproduit aujourd’hui dans son étude sur la maison des Pocquelins. Comme elles sont fort spécieuses
errées et fort dures. Non seulement Rohault prenait hypothèque sur la maison des piliers des Halles, mais encore sur tous les
ocquelin ; de plus, la somme étant destinée à la reconstruction de la maison qui menaçait ruine, M. Pocquelin s’obligea à just
re ? « On devine un peu, ajoute M. Vitu dans sa récente étude sur la maison des Pocquelins, étude où il appuie à nouveau sur
sans doute que le vieux tapissier n’avait pas seulement hypothéqué sa maison des piliers des Halles, mais tous ses autres bien
les et immeubles. Mais il ne possédait pas d’autre immeuble que cette maison , et quant à ses meubles, outre que les objets mob
faire sûre et sérieuse », il était au contraire fort aventureux. « La maison ne représentait pas, en ce temps-là, un loyer sup
hypothécaire, en possession de la totalité des revenus. » Puisque la maison ne rapportait que 500 livres et qu’elle était cha
u’à sa mort, Molière ne réclama rien de ses cohéritiers, c’est que la maison n’était pas louée. Comment dès lors obtenir de ce
parmi ceux qui sont postérieurs à ce décès porte la date de 1698. La maison rapportait alors 540 livres ; elle fut louée 750
éritiers Pocquelin, au sujet des arrérages de la rente qui grevait la maison des piliers des Halles. Il fut alors convenu que
as sous cette tombe, mais dans un endroit plus éloigné, attenant à la maison du chapelain. » C’est sur cette dernière phrase
pas laissé en ce lieu et qu’on l’a transporté loin de là, près de la maison du chapelain. » L’ellipse est forte, assurément,
e. Point du tout : le 6 juillet 1792, il va droit au mur de la petite maison bâtie en terre profane à l’extrémité du champ fun
ient d’abord été déposés ? On creusa donc près du mur de cette petite maison , qui était apparemment la demeure des anciens cha
a témoigné en présence de deux dames religieuses demeurant en la même maison , d’un gentilhomme nommé M. Couthon, entre les bra
e, en 1603, un inventaire des documents et papiers des archives de la maison commune de cette ville, et l’écriture de ce docum
ait quelques difficultés, l’habile écrivain qui dirige aujourd’hui la maison de Molière, et à qui l’on doit un si joli livre s
llustre maître M. Léopold Delisle et à l’éminent administrateur de la maison de Molière. Je tiens à remercier publiquement M.
ière n’avait rien de commun avec celui de Port-Royal, de cette grande maison ennuyeuse et ennuyée. II était si peu affilié à s
au décès do leurs possesseurs. On installerait ce musée soit dans la maison de la rue Richelieu où mourut Molière, et que la
ançaise : ce musée deviendrait ainsi l’annexe du théâtre, de la vraie maison de Molière. Voilà l’idée jetée au vent : que de p
u t. V, p. 380 de cette magnifique édition de Molière, publiée par la maison Hachette, et où il se montre le digne continuateu
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
père. Pendant ces qu’être années d’absence et de guerre intestine, la maison de la marquise était fort délaissée. Dirai-je que
5 donc, le temps était venu où cette femme respectable devait voir sa maison se fermer à la jouissance d’une société choisie,
lorieuse, mais par cela même d’un éclat incommode pour son âge. Cette maison , naguère si brillante, ne devait plus que s’entro
Scudéry fut une des premières à signaler son indépendance ; elle dut maison . Elle s’arrangea de grandes et de petites réunion
éments dispersés de sa composition, jetons encore un regard sur cette maison qui a rempli un demi-siècle de son nom. « Les gr
icité du duc de Saint-Simon ne l’a pas empêché de rendre justice à la maison de Rambouillet. « L’hôtel de Rambouillet », dit-i
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
and ridicule ? Non, sans doute ; & Léandre mériteroit les petites maisons , préférablement à Dandin. Ceux qui n’ont pas l’ad
é, nous disons que si Amphitrion & Sosie pouvoient entrer dans la maison , nous n’aurions plus de situations comiques, ni d
d’assembler plusieurs personnes de différentes familles dans une même maison  ? sans vous donner la peine de chercher des raiso
, Regnard vous apprendra à les loger dans un hôtel garni, ou dans une maison commune, comme il a fait dans le Joueur & dan
amp; dans le Distrait. Voulez-vous faire passer devant la porte d’une maison des scenes qui ne seroient pas vraisemblables dan
ongédioient leur prétendu gendre, & se retiroient avec toute leur maison . « La porte, en se fermant, avertissoit Damon &am
ils se rencontroient tous les soirs dans une petite place derriere la maison de Sophie. Surpris de cette exactitude, ils s’en
ernes ne peuvent point prendre leurs personnages à Paris, ou dans les maisons brillantes qui parent ses environs, ils vont les
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
mari, feignant de chercher quelques besognes, renversa quasi toute la maison , & regarda jusques dedans le lit ; mais voyan
mine ; tellement que le mari ayant renversé tout ce qui étoit dans la maison , jusques au lit, & ne trouvant aucune chose,
z-vous faire ? êtes-vous hors de sens ? Puisque vous voulez brûler la maison , faites ce qui vous plaira ; mais je ne veux pas
ut rien voir sortir sinon la fumée & le feu ardent qui brûloit la maison . Tous les voisins étoient déja accourus pour étei
e mari survint ; lequel, après avoir cherché & tracé par toute la maison , a mis le feu aux quatre coins de la chambre, &am
on maître de physique, & que, le sachant, il n’eût pas reconnu sa maison  ? Est-il naturel qu’il ait été plusieurs fois en
e, & en le faisant assez jaloux pour cacher sa maîtresse dans une maison éloignée de la sienne, crainte que les gens qu’il
ne vois pas que les galants   Trouvent ici beaucoup à faire.   Toute maison est monastere : Double porte, verroux, une matron
ourgeoise, femme de médiocre condition, qui demeuroit vis-à-vis de la maison de Don Pedre, charitable de son naturel, & pr
l’innocente Laure, & j’aurois son service fort agréable ; mais la maison est pleine de valets, & jusqu’à tant que quel
& fort tard. Prenez cette clef, qui ouvre toutes les portes de la maison , & sur les onze heures du soir il pourra entr
voisins m’ont dit qu’un jeune homme inconnu Etoit en mon absence à la maison venu, Que vous aviez souffert sa vue & ses ha
nne intitulée Pantalon jaloux. Pantalon veut interdire l’entrée de sa maison au Docteur. Il ordonne à ses domestiques de lui f
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
il n’a vu que le portrait. Elle est continuellement renfermée dans la maison de Don Talgo, son tuteur, jaloux comme il n’en fu
bit d’une femme. Le valet déguisé & le maître rodent autour de la maison pour trouver un instant favorable à leur dessein.
i dit en secret, & comme malgré lui, que la dame enfermée dans sa maison est Dona Luisa. Le Jaloux est fâché d’avoir fait
ns. Grande surprise de Don Juan. Le valet déguisé reste caché dans la maison . Son maître en est en peine, quand le Jaloux, à q
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
lan, sa marraine, catholique zélée, se crut obligée de la tirer de la maison de sa tante hérétique ; elle la trouva imbue des
soumission ; elle chargea sa filleule des services les plus bas de sa maison . « Je commandais la basse-cour, a dit depuis mada
ait venir chez elle de temps en temps, et la conduisait dans quelques maisons de sa société, entre autres chez Scarron, où elle
admirer par des personnes du premier rang, qui l’attirèrent dans leur maison , notamment le maréchal d’Albret ; il était devenu
rès. Le duc de Saint-Simon a lui-même remarqué madame Scarron dans la maison de cet ami, la meilleure et la plus grande maison
ame Scarron dans la maison de cet ami, la meilleure et la plus grande maison de Paris, dit-il, et où abondait la compagnie de
i IV, mais dénuée de toute fortune, son nom lui ouvrit les meilleures maisons  : devenue veuve, sans parents, ce n’était pas ass
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
reux de ses filles, un frère jumeau Brizio, et des valets. Dans cette maison s’introduit un parasite, messer Ipocrito qui y fa
une fille des conseils pervers, et finit par lui persuader de fuir la maison paternelle. Gemma, la ruffiana, en est jalouse :
dangereuse. Une égale débilité d’esprit caractérise les deux chefs de maison , et les valets de Liseo n’ont pas l’œil moins cla
peu. Il finit, chose étrange, par avoir le beau rôle ; il pacifie la maison troublée. Il est vrai qu’on doit trembler pour la
sa puissance un emploi formidable. Il aspire à épouser la fille de la maison , il chasse le fils, il cherche à séduire la femme
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
rron. Cette année commença par une révolution dans le service de la maison de la reine. Madame de Montespan croyant avoir mo
e préparait à la reine ! être obligée de recevoir comme princes de la maison royale les fruits des infidélités du roi ! Toutes
paraît résulter de ces lettres, que les enfants habitaient encore la maison de Paris ; que, cependant, l’aîné, âgé de quatre
te à Paris, Madame Scarron avait donc une raison de moins de tenir sa maison de Paris fermée ; ce qui faisait qu’on la voyait
tespan, d’accord avec madame de Richelieu, cherche à l’éloigner de la maison du roi en la mariant à un vieux duc, assez malhon
e ; mais en attendant madame Scarron s’était mise en possession de la maison et elle y faisait faire des réparations urgentes.
18 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
t Richelieu, était à reconstruire. Il était situé juste en face de la maison où mourut Molière, et à proximité du Théâtre-Fran
nt avec celles de la façade principale, sont en tout semblables à des maisons ordinaires. Le monument a seize mètres de haut su
e le château d’eau? Pourquoi dissimuler, sous les dehors d’une petite maison particulière, la construction du réservoir ? Expr
ture, tandis que c’est une machine hydraulique ? En résumé, c’est une maison en tout semblable aux maisons environnantes, sino
chine hydraulique ? En résumé, c’est une maison en tout semblable aux maisons environnantes, sinon que sur sa troisième façade,
me il en est question, la ville de Paris vient à acheter plus tard la maison qui est derrière l’édifice, si elle se décide à l
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ois Ier. C’est ainsi que, de nos jours, quand le retour de l’ancienne maison de France imposa l’obligation de renier, de détes
e allemande, dont la famille habitait le Forez : il était allié de la maison de Savoie, et vivait à la cour de Turin où il éta
le souvenir d’une guerre qu’on avait vue prête à s’allumer contre la maison d’Autriche pour ravoir la princesse de Condé, que
sens dans la nation. C’est là ce que nous avons vu en France quand la maison de Bourbon est rentrée en France. Il fallait tout
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
a scène représente une rue ; il est nuit. Valerio, masqué, sort de la maison de Pantalon avec Aurelia ; il lui dit que son car
pour être sûr de son fait, il l’oblige à laisser la double clef de la maison qu’elle a dans sa poche. Dès que Diamantine est p
ice, projette de lui jouer un tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison qui sont sur la table, met à la place celle de sa
cher un rôtisseur, ordonne un repas magnifique au nom du maître de la maison , et, lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie, i
rde. » Dans une autre comédie, il y a une scène où il veut vendre sa maison . Il dit à l’acheteur qu’afin qu’il n’achète pas c
e son casaquin un gros plâtras : « Voilà, dit-il, l’échantillon de la maison que je veux vous vendre. » Dans une pièce où il
trouvant pas, elle le veut attendre. Arlequin, qui est le valet de la maison , lui donne un fauteuil ; après quoi, il va quérir
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
cie regne sur son ame. Elle entend frapper à la cloison qui sépare la maison de son amant & la sienne. Ils se parloient or
scene à Mogicon, qui, comme domestique de Don Juan, est resté dans la maison . Son ancien maître lui a commandé de lui ouvrir l
te. Non, Monsieur, il étoit admirable ; il étouffoit les gens dans la maison . Cela avoit son mérite au moins ; car il ne faut
faits, pour moi. On prend tous les soins imaginables pour embellir la maison de Monsieur, on en fait un bijou pour la vue, en
n cher Monsieur Grumelin, laissez-moi faire, je veux accommoder votre maison à ma fantaisie : ce sera le plus joli morceau qu’
battre un bois qui fait l’ornement d’une maison de campagne : mais la maison appartient ou doit appartenir au dernier ; le pre
est sans contredit bien plus plaisante adressée au propriétaire de la maison , qu’à un homme pour lequel la chose doit être trè
, veut comme lui chasser l’indigne créature qui gouverne tout dans la maison . Il va éclater quand on lui conseille de feindre
oin d’un jardinier, & qu’il veut faire peindre les plafonds de sa maison . Son valet l’Olive & lui se déguisent, se pré
point lasse de vous promener, & ne serions-nous pas mieux dans la maison  ? Angélique. Vous ne vous plaisez qu’à me contrai
entendu pousser de hauts cris au milieu de la nuit, entrerent dans la maison , remarquerent des traces de sang sur le carreau,
tôt on alloit lui donner la mort, quand on découvre la femme dans une maison où l’Ecclésiastique la tenoit secrètement. La Cou
tir ensemble. Velà déja la troisieme fois qu’alle me fait déserter la maison . L’Epine. Et vous désertez toujours du côté de Ne
petites pieces, comme le Fonds perdu, la Désolation des Joueuses, la Maison de campagne, la Gazette, la Foire de Bezons, les
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
Frontenac. Dans les intérêts du gouvernement étaient les femmes de la maison de la reine, et les sept nièces du cardinal, qu’i
ce était son caractère. L’esprit de révolte était héréditaire dans la maison de Condé. Les bâtards de Henri IV, qui n’ont cess
le prince de Conti. Il maria au comte de Soissons Olympe Mancini. La maison de la comtesse de Soissons, devenue bientôt célèb
e remarque. La reine-mère trouvait bon que le jeune roi fréquentât la maison de la comtesse de Soissons, sachant bien que Mari
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
ment, celaient celles de madame Scarron quand elle retournait dans la maison de Paris94. Madame de Coulanges félicita madame
trois amies sont allées voir le dégel (madame Scarron) dans sa grande maison  ; on ne voit rien de plus. Je compte y aller un d
Scarron d’inclination. Sous prétexte d’aller voir ses enfants dans la maison de Vaugirard, il allait souvent voir madame Scarr
ous les droits des légitimes dans la société, décorés du surnom de la maison régnante, et de noms de provinces que les princes
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
eurs mœurs, leur conversation ; il indique le quartier, les rues, les maisons qu’elles habitent, leur rang, leur qualité. Son é
chevalier servant de la dame : il l’aidait à faire les honneurs de sa maison et à diriger la, conversation ; rôle sans conséqu
ppelée Polixène. Pour soutenir ce système, qui calomnie Molière et la maison Rambouillet tout ensemble, on a besoin de persuad
rées, quoiqu’elles cherchent fort le monde, ne bougeant de toutes les maisons de qualité où il va le plus d’honnêtes gens ; et
ridicule des provinciales qui se donnent des airs de la capitale. La maison de Rambouillet ne pouvait être atteinte de ce rid
. Certes, il ne viendra dans l’esprit de personne que cela regarde la maison de Rambouillet Molière, dans la préface de la piè
, où l’on en recherchait d’alambiquées. Il n’avait pas plus en vue la maison de Rambouillet que d’autres, mais il ne l’avait p
rédit leurs fastidieuses répétitions contre les personnes à qui cette maison doit sa célébrité. Remarquez d’abord qu’en 1609,
ui la concernait elle-même. Pour achever d’éclaircir la vérité sur la maison de Rambouillet, et écarter d’elle toute applicati
n, aurait été, comme dit La Fontaine, surcroît d’affliction pour la maison de Rambouillet ; et enfin si l’accusation d’une o
 ? et n’est-ce pas une étrange témérité de supposer offensive pour la maison de Rambouillet une pièce qui, dirigée contre les
caution pouvait plus sûrement empêcher l’application de la pièce à la maison de Rambouillet, que la pièce elle-même, et avoir
25 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
, plus la pièce est heureuse. Il n’est pas jusqu’à l’architecture des maisons qui n’y soit de fantaisie. Il faut, pour ces jeux
y prend le sujet de quelque bon propos sur ce point, en rentrant à la maison . Ces quatre pièces, quoique du même ordre que le
u Sganarelle compatissant. Le soir venu, Isabelle va s’échapper de la maison  ; sur le seuil, Sganarelle la rencontre. Que veut
e idiote autant qu’il se pourrait. Du couvent, il l’a placée dans une maison hors de la ville, où elle vit enfermée, sous la g
es il substitua un premier crayon de ces valets qui font partie de la maison , qui ont voix aux conseils de l’honnête bourgeois
nquent pas, et la rue entend bien des choses qui ne se disent qu’à la maison . Les aparté, pour lesquels le grand Corneille déc
i scandalisât la société tout entière, en mettant le malheur dans une maison . On voulait entendre ces accents de la comédie do
d’exaspérer ceux qui en souffrent. Aussi quelle agitation dans cette maison , désormais divisée en deux camps ! L’aïeule est d
monde est ému et presque hors de soi ; vous diriez l’agitation d’une maison où s’est introduite une bête dangereuse. Cette ém
lides. Montrer les ravages de la manie du bel esprit dans une honnête maison , voilà la pensée de la pièce. Une mère bel esprit
a fille, et par la fille à la dot. Comme Tartufe, il trouble toute la maison  ; mais s’il y fait des dupes, il n’y manque pas n
famille, dit Scapin, qui a été absent de chez lui doit se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fi
it peu effrontée de Florence, par une jeune fille claquemurée dans la maison d’un jaloux, qui veut se sauver de son tyran et s
rait attachait Desdémone à tous ces récits ; et quand les soins de la maison l’appelaient au dehors, elle faisait toute la hât
II, scène I.) 23. Acte II, scène VIII. 24. Arlequin dévaliseur de maisons . 25. Acte III, scène XII. 26. Boileau nous le
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
aller confier son sort à son amant. Sganarelle la voit entrer dans la maison du jeune homme ; mais Isabelle a si bien préparé
ere, se charge pour lui d’enlever l’esclave, & la conduit dans sa maison , ce qui donne lieu à tout le monde de croire que
it que je me mette aux portes, ou aux fenêtres, ou que je sorte de la maison . Il a l’air d’un honnête homme, il est grand, bie
à l’avenir aucun sujet de plainte. En s’en allant il passa devant la maison de la Belle, qui s’étoit mise à sa fenêtre, &
er plusieurs femmes, prie humblement son Précepteur de lui montrer la maison de celle qui s’en est offensée, & vole vers I
t pas à bout, perdroit sens & raison A vouloir corriger une telle maison . ACTE IV. Scene VII. Déméa, seul. Grands Dieux 
uelle extravagance ! une femme sans bien, une chanteuse chez lui, une maison de dépense & de bruit, un jeune homme perdu d
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
dulgence, de rester si bonne et si calme au milieu des tempêtes d’une maison bouleversée par les entreprises d’un si audacieux
emi domestique365. Quelque embrouillées que soient les affaires de la maison , Elmire songe à tout, à son honneur à elle, au bi
s charmes féminins brillent en tout ce quelle dit366. Elle a sauvé la maison , et n’est pour cela ni plus fière ni plus sévère
laminte, une pédante orgueilleuse qui sacrifie son mari, sa fille, sa maison à la vanité, du bel esprit370 ; ni, comme Mme de
la sage et rieuse Nicole 377 et la médecine Toinette 378. Et quand la maison , par l’erreur ou la faiblesse des chefs, s’en ira
e Dorine : elle a trop de finesse, de délicatesse, d’autorité dans la maison , pour être en même temps une fille suivante un pe
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
ent dit Pantalon. Il trouve la porte ouverte ; il s’introduit dans la maison , & charge son valet Brighella de faire sentin
lui dit de s’habiller en Revenant, pour venir lui parler auprès de sa maison , à deux heures après minuit. Elle dit un moment a
te de reproches sans lui donner le temps de s’excuser, rentre dans la maison , & la laisse à la porte. Arlequin revient. Il
peine à croire ce que Tiennette lui dit : il frappe à la porte de sa maison . Célio paroît à la fenêtre, dit que la maison lui
frappe à la porte de sa maison. Célio paroît à la fenêtre, dit que la maison lui appartient, & que personne n’entrera. Tie
t ce qu’il veut : il dit qu’il veut entrer, qu’il est le maître de la maison , en vertu d’une promesse qu’il a dans sa poche :
teur qui abuse de ses bontés jusqu’au point de le bannir de sa propre maison . Dans l’Italien, Arlequin donne aussi tout son bi
me 11, p. 145. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Montufar loua une maison , la meubla de meubles fort simples, & se fit
e rival heureux. Il lui cherche dispute sur un prétexte en l’air. La Maison des Pimentels vaut bien celle des Stunigas. C’est
29 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
es fermes, ses chevaux, et sa chasse et ses chiens, Ses terres, ses maisons , font tous ses entretiens ; Le nom de citoyen es
si aigu occasionnait de fréquents accidents. Par mesure de voirie, la maison contre laquelle était adossé le réservoir fut acq
int à se rappeler qu’en face de ce terrain étaient les fenêtres de la maison où, le 17 février 1673, l’auteur du Malade imagin
saint Jean, qui est Jean-Baptiste. Il était probablement né dans une maison de la rue Saint-Honoré, au coin de la rue des Vie
de la rue Saint-Honoré, au coin de la rue des Vieilles-Étuves. Cette maison s’appelait la maison ou le pavillon des Singes. C
ré, au coin de la rue des Vieilles-Étuves. Cette maison s’appelait la maison ou le pavillon des Singes. C’était une constructi
de une plaque de marbre noir portant l’inscription suivante : « Cette maison a été construite sur l’emplacement de celle où es
où est né Molière le 15 janvier 1622. » Il n’y a certitude que cette maison ait été habitée par Molière que pour l’année 1637
de la Ville de Paris pour l’année 1637 porte en effet cette mention «  Maison où pend pour enseigne le pavillon des cinges appa
dant cet intervalle, eût déménagé, et qu’il habitât en 1622 une autre maison de la rue Saint-Honoré. Mais la désignation reste
a charge de tapissier valet de chambre du roi, qui était déjà dans la maison . Jean Poquelin devint tapissier ordinaire de la m
t déjà dans la maison. Jean Poquelin devint tapissier ordinaire de la maison du roi le 2 avril 1631, par la résignation de son
hambre faisaient partie des officiers domestiques et commensaux de la maison du roi, compris aux états enregistrés par la Cour
line du Malade imaginaire. Jean Poquelin acheta le 30 septembre, une maison sise sous les piliers des Halles « devant le pilo
rminé ses humanités au mois d’août 1641. C’était une des plus grandes maisons d’éducation de Paris ; les Jésuites la dirigeaien
e cents écoliers internes parmi lesquels les enfants des plus grandes maisons du royaume. Il y fit ses humanités, comme disent
Bejart, Magdelaine et Geneviève Bejart en lad. rue de la Perle en la maison de madame leur mère, parse susd. ; Led. Bonnenfan
de Surlis, bourgeois de Paris, père et mère de lad. De Surlis, en la maison de lad. veuve Béjart devant déclarée. L’an mil si
n nom de théâtre. J.-B. Poquelin avait quitté, à ce que l’on voit, la maison paternelle. Son domicile est désigné rue de Thori
t-Paul. On a fait remarquer que Madeleine Béjart possédait une petite maison et jardin au cul-de-sac de la rue de Thorigny. Jo
e Sénèque et de La Mort de Crispe citées ci-devant était attaché à la maison  de ce prince. On trouverait étonnant aujourd’hui
ancs que le Petit-Poucet semait le long de sa route pour retrouver la  maison paternelle. Au moyen de ces deux sortes de docume
au style et aux mœurs de la comédie. « Je suis un gentilhomme d’une maison assez connue dans la province, dit dans le Roman
 blanc). Le même jour, le sieur du Fraisne comédien, est venu dans la Maison de ville nous rendre ses devoirs de la part de le
omédie et les spectacles, écrite en 1667. Cet abbé était attaché à la maison du prince dès le temps du Languedoc, et, par cons
t le plus souvent, entre les gentilshommes qui faisaient partie de la maison du prince de Conti ou qui avaient été convoqués a
abac, la première chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie (à la maison de jeu). J’avais déjà ouï parler du mérite de ce
uvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimateur et toute la  maison des Béjart pour amie, je me vis plus riche et plu
où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la  maison . On dit que le meilleur frère est las, au bout d’
e il n’y a point d’autre lieu à représenter que la grande salle de la maison  conseillère, ils la demandent, et avec eux tous l
ssement et entretien dudit acte, Madeleine Béjart élit domicile en la  maison de monsieur Poquelin, tapissier, valet de chambre
cet engagement, mais l’élection de domicile que fait Madeleine en la maison de Jean Poquelin témoigne bien que les ressentime
médiens du Palais-Royal voudront supprimer les entrées gratuites à la maison du roi. Les populations, appauvries par les disse
n è ouvert, et qu’il fit prononcer ér, comme un é fermé : acheter une maison . « Molière, dit-il, prit soin de faire valoir ce
a nouvelle pièce chez le surintendant Fouquet, qui avait reçu dans sa  maison de Vaux la reine d’Angleterre, M. le duc d’Orléan
aire qui avait voulu terminer ses jours en servant son prince dans sa maison civile, quand son âge lui interdisait le service
près de quarante-quatre ans, à qui il avait laissé la conduite de sa maison  ; puis Mlle Debrie, envers qui, dit-on, il avait
les parties, promettant, obligeant, etc. Fait et passé à Paris, en la maison de ladite damoiselle, l’an mil six cent soixante-
t sur son registre : « Le 29 novembre, la troupe est allée au Raincy, maison de plaisance de Mlle la princesse Palatine près P
c d’Enghien, retrouvée par M. le duc d’Aumale dans les archives de la maison de Condé, semble contredire La Grange. Cette lett
u pour lequel elle a été faite à l’avance. La France était devenue la maison d’Orgon. Don Juan nous offre une preuve plus sur
es entre gens d’épée étaient journalières. La domesticité des grandes maisons , les pages, les valets, se croyaient au-dessus de
n de la comédie, un page couvert d’une livrée jaune, appartenant à la maison du maréchal de Gramont, donna plusieurs coups de
ées, ils vécurent séparément, quoiqu’ils habitassent toujours la même maison , et ils ne se virent plus qu’au théâtre. Molière
la biographie de Molière. Molière avait loué à Auteuil une partie de maison , où il se retirait pour goûter un peu de tranquil
autement à toutes prétentions. Chapelle était l’enfant terrible de la maison . Il est un certain nombre d’anecdotes dont ce gai
nte de cinq cent cinquante livres, somme que Lulli employa à bâtir la  maison qui fait l’angle de la rue Sainte-Anne et de la r
persuader ce qu’il sait si bien faire. Molière. Enfin, un ami de la maison qu’il nous faut citer encore est ce « fort honnêt
intéressé d’avoir été battu par une femme. Voilà de la rumeur dans la  maison . « Est-il possible, dit Molière à son épouse, que
un acte d’information auquel donna lieu une rixe qui survint dans la maison le 21 août 1667, acte que M. Parent de Rosan a co
cher un bâton avec lequel il revint et frappa un autre habitant de la maison , l’abbé de Valory, qui avait voulu s’interposer e
encore presque inconnus. L’un des témoins déposants, employé dans la maison à panser les chevaux du sieur de Beaufort, ne sai
faut savoir que les frères quêteurs des Bonshommes, Minimes et autres maisons religieuses de l’ordre de Saint-François étaient
ivait que trop souvent, il prit fantaisie au maître, en sortant de la maison d’Auteuil, d’abolir le privilège accordé au valet
a rue du Point-du-Jour et de la rue d’Auteuil, à l’angle d’une grande maison moderne, on a posé récemment une plaque de marbre
s Femmes savantes. Les deux pédants qui apportent le trouble dans la maison du bonhomme Chrysale, Vadius et Trissotin, n’étai
ua pour la Saint-Rémy de cette année 1672 la plus grande partie d’une maison sise rue Richelieu, appartenant à un sieur René B
niers. Le bail, publié par M. Eudore Soulié, est du 26 juillet. Cette  maison occupait, dans la rue Richelieu, l’emplacement de
médie, sur les dix heures du soir, monsieur de Molière mourut dans sa maison , rue de Richelieu, ayant joué le rôle dudit Malad
témoigné en présence de deux dames religieuses, demeurant en la même maison , d’un gentilhomme nommé M. Couthon, entre les bra
uil pour rendre témoignage des bonnes mœurs du défunt, qui louait une  maison dans ce village. Ce curé, au lieu de parler en fa
oire du Théâtre français ajoutent que, retirée habituellement dans sa maison de Meudon, elle y menait une vie exemplaire. Il n
. La force n’est pas l’exagération ; et qui descendra des plus nobles maisons dans l’intérieur de la dernière bourgeoisie et au
t plus besoin, eu égard à leur nombre et à l’extrême pauvreté de leur maison , qui le plus souvent manque de pain. L’honneur qu
ur faire part des aumônes et charités que vous distribuez aux pauvres maisons religieuses de cette ville de Paris, dont ils son
récit de l’invasion du théâtre du Palais-Royal par les soldats de la Maison du roi140. fut peu de temps après qu’eut lieu l’a
2] heures du matin, Edme Debrie, bourgeois de Paris, est décédé en sa maison , rue Guénégaud, et son corps a été inhumé le lend
tira à Conflans-Sainte-Honorine, bourg près de Paris, où il avait une maison  : « Il s’y fit estimer de tout le monde, dit M. d
ateurs de la comédie, et qu’ils ont même voulu vendre à la troupe des maisons qui leur appartiennent dans la rue d’Anjou, pour
l’Ancienne-Comédie). Sur l’emplacement de ce jeu de paume et de deux maisons  voisines, fut construite la salle qu’on inaugura,
de la Tonnellerie, vous voyez à votre gauche, au premier étage d’une maison portant sur la rue actuelle le n° 31 un buste en
e sur une plaque en marbre blanc : « J.-B. Poquelin de Molière. Cette maison a été bâtie sur l’emplacement de celle où il naqu
ant quelques centaines de pas, vous apercevez au deuxième étage d’une maison portant le n° 96 et formant le coin de la rue Sai
ne plaque noire qui porte en lettres d’or cette inscription : « Cette maison a été construite sur l’emplacement de celle où es
en 1622. Il n’y a plus de contestation sur ce point. Mois de ces deux maisons situées à une assez grande distance l’une de l’au
ne de l’autre, quelle est celle qui est bâtie sur l’emplacement de la maison natale de Molière ? Ceux de nos contemporains qui
sé (19-31 janvier 1633), l’acte d’acquisition par Jean Poquelin d’une maison sous les piliers des Halles (30 septembre 1633),
es levées en 1637 pour le nettoiement des rues de Paris, mentionne la maison occupée par le sieur Jean Poquelin, marchand tapi
rtout lorsque la désignation reste identiquement la même. « Les deux maisons à plaques, dit-on encore, celle de la rue des Vie
-Honoré, paroisse Saint-Eustache. » Je ne trouve point cela exact. La maison de la rue des Vieilles-Étuves est bien sur la rue
rue de la Tonnellerie n’y est pas. Elle en est séparée par une autre maison qui fait le coin. On peut dire, il est vrai, que
une autre maison qui fait le coin. On peut dire, il est vrai, que la maison qui existait avant celle d’aujourdhui s’étendait
hypothèse qui n’a point la vraisemblance pour elle, car les anciennes maisons de ce quartier sont généralement plus étroites qu
iennes maisons de ce quartier sont généralement plus étroites que les maisons d’une date relativement récente. Si les parents d
i les parents de Molière à l’époque de sa naissance avaient habité la maison existant à la place de celle qui est ornée du bus
aire ont dit que Molière était né sous les piliers des Halles » et la  maison de la rue de la Tonnellerie justifierait mieux qu
XIII ; ils avaient leur boutique sous les piliers des Halles dans une maison  qui leur appartenait en propre. » Il est clair qu
appartenait en propre. » Il est clair que Grimarest veut parler de la maison achetée par Jean Poquelin en 1633 sous les pilier
istophe et dont M. Eudore Soulié a publié l’acte d’acquisition. Cette maison devint le domicile de Jean Poquelin père à la Sai
 à Paris, sous les piliers des Halles, paroisse Saint-Eustache. Cette maison resta dans la famille, et M. Soulié a exhumé des
ean Poquelin, notamment la fille de Molière, donnaient en location la maison qu’ils possédaient indivis. Grimarest a cru que l
u’ils possédaient indivis. Grimarest a cru que la possession de cette maison remontait plus haut dans la famille, jusqu’à Loui
e l’assertion de Grimarest : « Jean-Baptiste Poquelin naquit dans une maison qui subsiste encore sous les piliers des Halles »
lution, rendre un juste hommage à Molière en désignant et décorant sa maison natale, c’est cette maison qu’ils cherchèrent, la
mage à Molière en désignant et décorant sa maison natale, c’est cette maison  qu’ils cherchèrent, la maison sous les piliers de
décorant sa maison natale, c’est cette maison qu’ils cherchèrent, la maison sous les piliers des Halles. Ils crurent la trouv
rie ; et leur choix ne fut pas sans doute déterminé par le hasard. La maison sur laquelle ce choix se fixa avait été bâtie sur
u en allant du Théâtre-Français au boulevard, vous pouvez lire sur la maison n° 34 cette inscription : « Molière est mort dans
sur la maison n° 34 cette inscription : « Molière est mort dans cette maison le 17 février 1673 à l’âge de cinquante et un ans
vrier 1673 à l’âge de cinquante et un ans. » Un peu plus loin, sur la maison n° 40, vous lisez : « Ici s’élevait la maison où
n peu plus loin, sur la maison n° 40, vous lisez : « Ici s’élevait la maison où Molière, né à Paris le 15 janvier 1622, est mo
nt de ce monument ; c’est en faisant valoir cette circonstance que la maison  mortuaire de Molière se trouvait en face du terra
tte fontaine un monument en l’honneur de Molière. L’inscription de la maison n° 40 est d’hier ; elle a été placée après la pub
d’hier ; elle a été placée après la publication de M. A. Vitu : « la Maison mortuaire de Molière, Paris, Alphonse Lemerre, 18
rre, 1882. » Cet ouvrage tranchait la question de l’emplacement de la maison mortuaire par des preuves décisives. Ici encore u
ée d’Alençon, née en 1632, Mlle Desjardins s’enfuit à seize ans de la maison paternelle et courut le monde avec un de ses cous
isy joua le rôle d’Aglaure plutôt que celui de Cidippe. 114. Voy. La Maison mortuaire de Molière, par Aug. Vitu ; Paris, Alph
ans, décédée le dernier jour de novembre de la présente année dans sa maison , rue de Touraine. Et ont assisté audit convoi, se
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
l’Andrienne, Simon nous apprend assez qu’il est devant la porte de sa maison , en disant à ses esclaves chargés de provisions,
les rues d’une ville ou à la campagne, même dans l’appartement d’une maison bourgeoise ou noble, pauvre ou opulente. Mais les
rs il faut que l’Auteur m’apprenne positivement chez qui ou devant la maison de qui je suis. Il est juste qu’après avoir cité
it. Il est vrai qu’aux représentations je vois Marinette sortir d’une maison  ; je puis aisément supposer que Lucile y loge, qu
Lucile y loge, que par conséquent la scene est dans la rue, devant la maison de Lucile : mais à la simple lecture, n’étant pas
age pour s’insinuer dans l’esprit d’Orgon, & s’introduire dans sa maison , il les met dans la bouche du crédule Orgon, qui
ux amants qui aient été ensemble chez deux femmes logées dans la même maison  ; s’ils ne se sont pas quittés, ils savent égalem
is quelqu’un pour faire remettre son argent à Dorcion, servante de la maison . Hola, garçon ! n’y a-t-il là personne ? Prenez
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
si M. Clénard, ancien Précepteur d’un neveu de M. Dupuis, est dans la maison  : on va l’avertir. Desronais réfléchit sur ce qu
viendra dans un instant. Dupuis est fâché de voir la paix loin de sa maison . Si on le persécute encore, il dira nettement sa
mp; affectionnée Peggy ». (La scene représente une chambre dans une maison de Mansfield.) Phébé exhorte Peggy à ne pas se d
chard, & à le faire arrêter. Richard s’est vu contraint à fuir la maison paternelle. Les amants projettent de demander ven
ichard. Londres ! oh ! c’est une ville charmante ! J’ai vu de grandes maisons & très peu d’hospitalité ; de grands hommes f
r. Fort bien : si c’est là Londres, qu’on me laisse ma chaumiere : ma maison n’est point une grande maison ; mais telle qu’ell
dres, qu’on me laisse ma chaumiere : ma maison n’est point une grande maison  ; mais telle qu’elle est, elle m’appartient, &
on compagnon : ils partent. (Le Théâtre représente l’intérieur de la maison du Meûnier.) Acte III. Cateau & sa mere Mar
32 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
s’élevât chrétiennement à côté de la statue de Bossuet. En 1779, une maison de la rue de la Tonnellerie fut ornée du buste de
de Molière. Une inscription indiquait que Molière était né dans cette maison en 1620. C’était une double erreur. Molière est n
lacée à la proximité du théâtre français et précisément en face de la maison où Molière avait rendu le dernier soupir. M. Regn
pas conçu. Et voilà cependant comme les choses vont en France. Si la maison où mourut Molière ne s’était trouvée en face du c
Il vient, du fanatisme aveugle auxiliaire, Frapper de ses clameurs la maison mortuaire. Mais tandis qu’au dehors ces cris re
venir que c’est précisément en face de la fontaine projetée, dans la. maison du passage Hulot, rue Richelieu, que Molière a re
stance que c’est précisément en face de la fontaine projetée, dans la maison Hulot, que ce grand homme a rendu le dernier soup
e pignon, resté à découvert par la démolition successive de plusieurs maisons , se compose d’un soubassement portant une niche d
notamment le choix de l’emplacement du monument, situé non loin de la maison où naquit Molière, en face de celle où il mourut,
ire. Après la représentation, se trouvant fort mal, il rentra dans sa maison , rue de Richelieu (qui porte aujourd’hui le n. 34
33
Royal, à quelques pas du Théâtre-Français, à quelques pas aussi de la maison où est mort Molière. Nous avions songé un menu de
nos invités, nous avons dû nous contenter du menu plus moderne de la maison Douix : LES HORS D’ŒUVRE. — Les Filets de soles J
omédie-Française, aux Sociétaires et aux Pensionnaires de cette chère Maison de Molière, à laquelle je suis si fier d’apparten
clat fâcheux dans tout le voisinage. » Tous ces traits supposent une maison bourgeoise peut-être, peut-être aristocratique, m
le Perrin, si justement soucieux de tout ce qui touche au passé de la Maison de Molière, a décidé que le précieux meuble, mis
un moliériste qui ne connaisse l’étrange particularité attachée à la maison natale de Molière : je veux parler du poteau corn
noré de la plupart, assurément, c’est qu’il existe encore à Paris une maison qui possède un poteau cornier à peu près semblabl
pavillon des cinges ». Le sujet représenté diffère, voilà tout. Cette maison , qui porte le numéro 83 de la rue Saint-Denis, à
eau, fait l’angle de la rue des Prêcheurs. À l’angle cornier de cette maison est appliqué un arbre sculpté, en bois, de la hau
paru intéressant de signaler à la curiosité des Moliéristes la seule maison possédant encore une poutre sculptée, rappelant p
lptée, rappelant par sa forme et ses dimensions celle qui décorait la maison natale du poète, puisque la véritable sculpture,
artistes mettront leur gloire à jouer un peu comme on le joue dans la Maison de Molière. [1880-06] Van HAMEL. Ulric Rich
e ou plus certaine. [1880-07] Ch. NUITTER. Jules Claretie : Une maison habitée par Molière Le Moliériste : revue me
, avec M. Victorien Sardou, un voyage dans Paris à la recherche d’une maison habitée par Molière. Esprit toujours en éveil, ch
vait acheté d’un entrepreneur de démolitions l’escalier de bois de la maison de Corneille, la rampe où le grand poète avait po
dans les entractes de ses pièces. C’est au quai Saint-Paul, dans une maison de la rue des Barrés qui, avant peu, doit dispara
c lequel a dû traiter J.-B. Poquelin. C’est là, c’est dans ce pâté de maisons où l’on retrouve encore les murs, l’emplacement d
ité de son théâtre, au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul, « en la maison où demeurait un mercier ». À quelle encoignure ha
r ? Sans doute à l’une des encoignures de la rue des Barrés. Les deux maisons d’angle qui existent aujourd’hui à cet endroit pa
ment différents noms. Elle était séparée de la rue des Barrés par une maison occupée au rez-de-chaussée par deux petites bouti
urs laissés à nu, du côté du levant, par la mise à l’alignement de la maison rue de l’Ave-Maria, nº 13, et du côté du couchant
ois. Cette allée se trouve, comme autrefois, au rez-de-chaussée de la maison , rue de l’Ave-Maria nº 15. Elle sera, elle aussi,
er les abords par l’élargissement de la rue de l’Ave-Maria ; les deux maisons portant, sur cette rue, les nºs 15 et 17, sont do
lies dans un avenir peu éloigné. Nous avons franchi le seuil de cette maison du nº 15, poussé cette porte verte, du temps de l
lle. Une question m’a préoccupé dans cette visite au passé. En quelle maison du coin de la rue des Jardins, chez un mercier, h
Sardou nous montrait aux deux angles de la vieille rue, à gauche, une maison à trois étages, à droite, une maison à cinq étage
de la vieille rue, à gauche, une maison à trois étages, à droite, une maison à cinq étages portant cette enseigne : À la Croix
Rabelais y avait fini. Vous savez qu’il y est mort. « Je pense que la maison du mercier, où logea le jeune Poquelin, se trouva
surtout pour un tel quartier, ce cabaret doit être aussi vieux que la maison . « Ces établissements sont immuables. Celui-ci a
le répète, à l’autre coin, celui de gauche, que devait se trouver la maison du mercier où Molière logea. Elle est du temps, c
traité des Pyrénées, le marquis conçut le dessein de donner, dans sa maison du Neubourg, pour célébrer la paix, une fête dont
de juillet 1659, La Toison d’or ne fut pas représentée, soit dans la maison du marquis, soit au théâtre du Marais, aux époque
ce. L’Hôtel de Bourgogne est son théâtre préféré. Il a l’esprit de la maison . Il en est par avance, et à tel point que la fame
ux fêtes de Versailles, parmi tous les bonheurs dont on félicitait la Maison royale, se sous-entendait un bonheur plus doux, p
us semble être le vrai patriotisme ! Quoi ! l’on fête, en son antique Maison , celui qui demeure après deux siècles le plus gra
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
ue quand la mort lui eut fermé les yeux, bien que tous les amis de la maison s’en fussent éloignés. Ce fut le récit de ces soi
du ridicule que nos éditeurs modernes s’efforcent de jeter sur cette maison de Rambouillet. C’est le sort de toutes les maiso
de jeter sur cette maison de Rambouillet. C’est le sort de toutes les maisons ouvertes par des personnages distingués, de recev
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
ibertins, l’esclave Tranion persuade au pere de ne pas entrer dans sa maison  : les esprits, lui dit-il, & les revenants s’
onne dans le panneau, lorsque nos libertins font grand tapage dans la maison , & obligent Tranion à dire dans un aparté ce
n est choquée ; elle veut savoir pourquoi le Chevalier est dans cette maison . Madame Patin de son côté est surprise de ce gran
erce ? Le Chevalier. Comment, Madame la Baronne ! ignorez-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu’il y a
n lui fournissoit un bon carrosse, & se chargeoit du détail de sa maison  ; l’autre l’instruisoit à marcher sur les planche
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
s qu’on y prodigue : « Une femme mariée, dit Arlequin, est comme une maison dont le propriétaire n’occupe que le plus petit a
ne charge considérable à monsieur votre fils, et acheter deux grandes maisons dans la Place Royale… PERSILLET. C’est ma femme q
r de certaines complaisances ; et cent mille écus plus ou moins à une maison ne valent pas la peine de faire piailler une femm
’est pour marier ma fille, donner une charge à mon fils, acheter deux maisons dans la Place Royale, et le surplus pour l’acquis
aris n’ont d’autre soin que de faire payer les revenus et réparer les maisons . COLOMBINE. C’est tout comme ici. ARLEQUIN. Jamai
d’homme est quelquefois six semaines sans rencontrer sa femme dans sa maison  ; et vous le voyez courir les rues à pied, pendan
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
ociétés que j’ai citées comme formées de la composition de l’ancienne maison Rambouillet, je n’ai eu garde de citer ni l’hôtel
es entre ces Mazarins et tout ce qui avait eu quelque rapport avec la maison de Rambouillet, dont il n’existait plus personne,
Mazarin, protégeait Racine. Le duc de Nevers avait accueilli dans sa maison la femme d’un officier du prince de Condé, qui, d
te. Racine ne peut donc avoir eu à se plaindre des intrigues de cette maison , Boileau son ami à l’en venger. Nous remarquerons
tait point une folle, qui ne tenait point école, qui n’avait point de maison , point de cercle, qui était fort pauvre, allait d
yant jouer Esther (1689), à Saint-Cyr, par les jeunes élèves de cette maison . Elle écrivait à madame de Grignan : « Les person
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
que & Claudine, sa suivante, se sont glissées adroitement dans la maison , se mettent à la fenêtre, accablent le malheureux
ntrer : retourne d’où tu viens : tu ne mettras jamais le pied dans ma maison , que je ne t’aie fait la honte que tu mérites, en
u. Le puits cependant pouvant se trouver très naturellement devant la maison d’un paysan, m’a toujours paru aussi commode pour
re capable d’une action si lâche. La vertu est héréditaire dans notre maison , & il y a assurément ici du plus ou du moins.
s plutôt gagné trois sols, qu’ils veulent s’allier aux plus illustres maisons  ; ils font ensuite faire des armes, & ne font
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
le plus sensible, cet état de domesticité qu’elle accepterait dans la maison de madame de Montespan, la placerait au-dessous d
le secret des familles, aimant à trouver les portes ouvertes dans les maisons des grands, à manger souvent à de bonnes tables,
, on les plaça avec leur nourrice, chacun séparément, dans une petite maison hors de Paris ; elle n’allait les y voir qu’à la
end qu’elle travailla à meubler elle-même au moins une de ces petites maisons . « Je montais à l’échelle pour faire l’ouvrage de
quelquefois les nuits chez un de ces enfants malades dans une petite maison hors de Paris. Je rentrais chez moi le matin par
40 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
s (il n’y a plus de suisses, il n’y a plus d’hôtels, il n’y a que des maisons et des portiers), parmi les porteurs de chaises,
ularité suprême du Prince des Sots. Quoi donc ! Chez nous, dans notre maison , à la lueur de nos propres chandelles, à notre ba
ais notre amateur n’a passé par Senlis sans faire une pause devant la maison habitée par Préville. Il lui semble toujours que
ce qu’elle fut obligée de disparaître au fond de l’abîme des petites Maisons . Singulier accident, quand il frappe ces gens heu
un enfant trouvé de Molière. Elle était venue au monde dans la propre maison de M. Orgon ; Damis a été son parrain, et dans ce
ou Michel-Ange chassés de Florence ? — Notre comédien rentre dans sa maison à la faveur d’un déguisement. Son frère est un de
grand cœur. Voulez-vous sa place sous le lustre ? il restera dans sa maison . C’était un homme rare, au théâtre, et s’effaçant
omprendre mieux que personne, pour peu qu’elle sache l’histoire de sa maison , les chagrins, les douleurs et les traverses de l
dier au désastre de ses sens ! À grand-peine on le transporta dans la maison d’aliénés du docteur Blanche. — Hospitalière et b
maison d’aliénés du docteur Blanche. — Hospitalière et bienveillante maison où mourut, dans le silence et l’isolement, une de
ait un bel esprit et un charmant écrivain. Plus tard, et dans la même maison , le fils aîné, l’héritier de ce grand titre gagné
d’amitié de bonne grâce que M. le docteur Blanche, expiré dans cette maison qu’il avait fondée à l’extrémité du beau village
! que de malheureux, sans asile et sans pain, il a accueillis dans sa maison , ouverte à tant de pauvres hères qui perdent la r
u, le rire à la lèvre et le printemps à la joue ? Elle a passé par la maison du docteur Blanche ; elle se promenait, l’été pas
e vivait de la vie exceptionnelle de la poésie et des beaux-arts ! Sa maison était ouverte, et sans condition, aux gloires con
ire de ce temps-ci : Hic jacet… Hoc saxum non coluisse nefas ! Ah ! maison redoutée et redoutable du bon docteur, de quelles
al qui est pour lui le véritable univers. Rien n’est changé. Voici la maison de Bartholo ; voici la jalousie fermée à clef, de
leur abandonne, en toute liberté, le bonheur et l’honorabilité de sa maison , et cette pauvre Henriette, que devient-elle, hél
ôle d’Henriette. Henriette modestement, honnêtement élevée dans cette maison pédante Henriette, la digne élève de son père Chr
’est pas un financier, mais bien un honnête père de famille. Toute sa maison se compose d’une pauvre servante et d’un petit ga
comédie latine se met à parler le plus beau langage des plus grandes maisons romaines : elle touche aux premières marches de l
e ; et cette fille déshonorée, ces voiles déchirés, ce désordre de la maison , ce jeune homme qui sort de ce guet-apens en trio
u de Thaïs qui consent désormais à recevoir chez lui, comme ami de la maison , ce capitaine ridicule qui lui a déjà pris sa maî
u es Romain, reste Romain, et le vieux Caton, quand tu sortiras d’une maison décriée, te dira tout haut : — Courage, jeune hom
cieusement enchâssés dans les formes nouvelles de la belle langue des maisons patriciennes. Dans cette comédie de L’Eunuque, le
dit Parménon ; et, sans mot dire, la pauvre enfant pénètre dans cette maison qui sera sa perte. — Voilà de l’art grec, voilà q
é de si peu, l’eunuque lui-même eût été honni dans toutes les petites maisons de Rome, car ces sortes de gens sont dangereux !
able et limpide. Ses disciples accompagnèrent le maître jusqu’à cette maison , si étroite qu’elle ne pouvait pas contenir ses a
longtemps déjà, le luxe, précurseur de l’indigence, est entré dans sa maison . Le jour des échéances approche ; il est temps de
au premier abord. Un jour que Socrate passait sous les fenêtres de la maison d’Achélaüs, peinte par Zeuxis, il reçoit l’eau d’
it une petite dispute de philosophie aux poutres et aux solives de la maison du philosophe. — En résumé, ceci est une comédie,
joie que de manger des pois chiches et de lésiner dan ; un coin de sa maison . — À ces causes, toute dépense publique fut suppr
outes les misères humaines trouvent en lui un consolateur. Entrez, la maison est ouverte, l’appartement est dans ce savant et
es, passa de mains en mains et d’amours en amours jusqu’au jour où sa maison fut déserte, où la vieille Arsinoé elle-même la f
savait non seulement son nom, mais sa demeure. Il habitait une belle maison à lui, qui donnait sur la montagne de Montmartre
ue ses convives pouvaient voir suspendue dans la salle à manger de sa maison . — Même, il prétendait que cette chaîne avait ser
tament, d’un vieillard qui meurt et qui ressuscite, d’une malheureuse maison bourgeoise au pillage, à ce point que le valet, n
. Il n’est pas homme, lui, à tenir, comme faisait Molière, une petite maison d’Auteuil, pour ne boire que de l’eau pendant que
quent et difforme, qui entre partout, quoi qu’on fasse, dans la riche maison et dans la mansarde ; elle tente les femmes riche
élassements d’une nation. Boissy. — L’Homme du jour. — L’Ami de la maison . — Le Mari à bonnes fortunes Si nous avions b
des misères poétiques. Un jour d’hiver, en 1754, sous les toits d’une maison de la rue Saint-Jacques, par un temps gris et plu
de feu dans l’âtre, un morceau de pain dans la huche ! Or, dans cette maison si pauvre, il n’y avait ni pain, ni feu. Il y ava
composé une agréable petite comédie, oubliée à son tour : L’Ami de la maison . Vous vous rappelez, dans Les Dehors trompeurs, d
de dix ans, avec qui chacun se met à l’aise, surtout le maître de la maison  : S’il s’écarte avec eux du cérémonial, L’usage
taire, passe ; Mais un petit collet me déloger ainsi ! Cet ami de la maison de M. de Vaulabelle était en prose, et fut le bie
ve un jour, lui et son valet, comme fait Tartuffe chez Orgon, dans la maison de Lucinde qui l’héberge et le nourrit, un gueux
angères, ou de recevoir des lettres d’amour, sous les yeux et dans la maison même de Lucinde. Il faut que cette Lucinde soit u
s Villarceaux ? Au second acte, qui se passe toujours à Paris dans la maison de Lucinde, madame Araminte, la femme à la montre
ur le perfide ! Pasquin, resté seul avec Moncade, regarde cette belle maison dont on les chasse ; —  Il faut déloger !dit-il a
aient masquées ! En fin de compte, cet homme est mis à la porte de la maison de Lucinde. — « Allons, Monsieur, il nous faut dé
erait la fortune, et cet homme c’est son propre père ; l’argent de sa maison , est le seul argent qu’il peut dépenser sans roug
es reçois avec noblesse ;          Grand’chère, vins délicieux, Belle maison , liberté tout entière, Bals, concerts, enfin tout
41 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
les fortes en gueule qui ont aujourd’hui quitté la famille pour tenir maison chez elles ? avec Armande Béjart, les Célimènes q
que notre premier père Adam, sorti du paradis terrestre. Comme cette maison est un petit quartier de la Judée, et que les Jui
vre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimateur, et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la f
où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la maison . On dit que le meilleur frère est las au bout d’u
stine Brohan mourut à cinquante-cinq ans, le 17 février 1672, dans sa maison vis-à-vis du Palais-Royal. Née en la paroisse de
rit ses heures pour cela ; non seulement le public attendait, mais la maison de Molière avait faim. Tout est triste à la coméd
e avait toujours le même cœur ; il aurait pu l’appeler le chien de la maison . III. La du Parc Mlle Du Parc mit le feu a
était pas seulement de la troupe de son théâtre, mais qui était de sa maison . Aimable et divine personne, Dont un dieu serait
s audit bailliage de Conflans et de ce que lesdits suppliants ont une maison au village de Chennevières, distant dudit Conflan
distant dudit Conflans d’une demi-lieue, aurait eu l’entrée en ladite maison desdits suppliants audit lieu de Chennevières, et
t Robert Pioger, prenant l’occasion de l’entrée qu’aurait faite en la maison desdits suppliants sise rue Fromenteau, en cette
ns été, sommes transporté rue Saint-Honoré près le Palais-Royal en la maison où est demeurant Philibert Gassot, sieur Du Crois
e l’Étang ! On voit que le pâtissier lui-même prenait un air de bonne maison . Pourquoi ceux qui jouent les princes ne se donne
tères en femme qui a été à bonne école. Rien n’était médiocre dans la maison de Molière, car il avait donné du cachet même à c
la rue de Valois et de la rue Saint-Honoré, — deviendrait bientôt la maison de Molière, la plus illustre maison de la comédie
-Honoré, — deviendrait bientôt la maison de Molière, la plus illustre maison de la comédie, de la tragédie et du drame. Qui po
missaire au Châtelet, nous nous sommes transporté rue aux Ours en une maison vis-à-vis la Rose-Rouge, chez un tourneur où, éta
te et dit que le nommé Moissi, son jardinier, qu’il a établi dans une maison par lui acquise depuis Pâques dernier au village
de terre ensemencée de seigle, attenant à son jardin dépendant de la maison , la nuit du vendredi à samedi dernier ; et après
pé ledit seigle, l’auraient enlevé et fait porter nuitamment dans une maison dudit village, quoique ledit seigle ne fût pas en
, commissaire au Châtelet, ayant été requis, sommes transporté en une maison où était la porte de Bussi, où étant Jeanne Olivi
, des prisons de l’Abbaye. » C’était un des orages journaliers de la maison Beauval. Le plus souvent, les soufflets étaient a
n soit, il y eut au moins une Laforêt qui fut la vraie servante de la maison , une autre âme qui veillait à tout, mais qui ne t
tèrent leur paradis de la rue Saint-Jacques, Thérèse, déjà loin de la maison , se retourna en levant ses beaux yeux mouillés de
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
pour être sûr de son fait, il l’oblige à laisser la double clef de la maison qu’elle a dans sa poche. Il lui promet d’aller la
e, projette de lui jouer d’un tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison d’Arlequin qui sont sur la table, met à la place
cher un Rôtisseur, ordonne un repas magnifique au nom du maître de la maison  ; & lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
onnes enfin qui, par état, sont à portée de connoître l’intérieur des maisons , & les secrets soigneusement cachés au reste
e plan, chacun y met quelque détail ; le précepteur de l’enfant de la maison transcrit ce qu’on appelle une piece, & s’adm
aquit à Paris en 1620, sous les piliers des halles, dans la troisieme maison en entrant par la rue S. Honoré. Il étoit fils &a
valets-de-chambre tapissiers du Roi. Il passa quatorze années dans la maison paternelle, où il ne reçut qu’une éducation confo
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ourvu que le Ciel lui conserve son époux : rien ne lui manque dans sa maison quand elle y voit Béverley ; & son fils, obli
, obligé de valoir, en vaudra mieux. Jarvis, ancien domestique de la maison , paroît. On l’a renvoyé parcequ’on n’avoit pas de
de Béverley, les fait rapporter. La scene change & représente la maison de Stukéli : on l’y voit méditant d’engager Béver
. PIECE FRANÇOISE, Acte II. ((La scene est dans une place près de la maison de Béverley.) Béverley frémit en approchant de
près de la maison de Béverley.) Béverley frémit en approchant de sa maison , & se peint les plaisirs qu’il y goûtoit jadi
45 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ffilié comme lui, et par état au courant des affaires et des honnêtes maisons du voisinage. Près de là, justement, loge Orgon,
t de se remarier à une jeune fille de qualité, ce qui a amené dans la maison , fort sévère du temps de la première femme, un gr
la mode et les collations et les bais qui s’ensuivent communément. La maison est riche et bien montée. On y vivrait grassement
de prières et le faire coucher à la belle étoile ? Orgon lui offre sa maison . Tartuffe lui fait la grâce de consentir. Voilà c
t de six deniers ». Comment à présent vous le figurez-vous dans cette maison où le voilà si triomphalement impatronisé ? Dans
éder la place, lui, Tartuffe, à ce Damis, qui n’est que le fils de la maison , le légitime héritier, cette idée lui semble si a
’Orgon : Dénichons de céans, et sans cérémonie. Tartuffe hors de la maison  ! Voilà où en veut venir Molière ; attendu que le
ir Molière ; attendu que le sujet de sa pièce, c’est Tartuffe dans la maison , au foyer, dans la famille. Dans le Misanthrope,
tes ses tendresses restées sans emploi. Tout le monde est bon dans la maison d’Orgon ; le père est plein de faiblesses humaine
âce ; point de passion, point de froideur non plus. Enfin, dans cette maison où l’on est si bon, on est gai. Du grenier à la c
en assurés contre les coups du sort. Quelqu’un pourtant entre dans la maison . Et voilà que la grand’mère rabroue et gronde, qu
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
intelligible de tous les signes. Sganarelle pousse le Docteur dans sa maison , & tire la porte pour l’empêcher de sortir. P
ur l’empêcher de sortir. Peste de l’homme ! Pancrace, au-dedans de sa maison . Oui, la parole est animi index & speculum ;
avec sa main la bouche du Philosophe, il pousse le Philosophe dans sa maison , &c. il a constamment écrit, Sganarelle, impa
erme avec sa main la bouche du Docteur ; il pousse le Docteur dans sa maison , &c. Les Docteurs ne sont admis que dans les
47 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ia au logis de Pantalon ; il l’introduit dans les salles basses de la maison où l’attend Silvia dépouillée de son costume masc
au capitaine qu’il trouverait Vittoria dans les salles basses de leur maison , où Silvia, au lieu de la comédienne, l’attendait
lon et Gratiano les approuvent. scène XXIII. Le capitaine sort de la maison en jurant qu’on l’a trahi. Oratio et Flavio cherc
minia engagent leurs maris à laisser la comédie et à veiller sur leur maison et sur la conduite de leurs femmes ; et ceux-ci r
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
l est celui qui précede Tchao-chi cou ell, ou le petit Orphelin de la Maison de Tchao, piece que M. de Voltaire a rendu fameus
res, tromperoit le Roi, & le porteroit à faire mourir toute notre maison , au nombre de trois cents personnes ? Princesse,
Tchao-so, à genoux, écoutez l’ordre du Roi. (Il lit.) Parceque votre Maison est criminelle de lese-majesté, on a fait exécute
cesse. O Ciel, prenez pitié de nous : on a fait massacrer toute notre maison  : ces infortunés sont demeurés sans sépulture. Tc
me Dorante pour la même cause, & qu’il ne s’est introduit dans la maison que pour cela. Ils sortent pour travailler d’inte
49 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
te d’Horace ; voyons maintenant comment Arnolphe, lui, rentre dans sa maison . Il a des valets qu’il a choisis soigneusement et
ongtemps qu’Arnolphe a été pour elle comme un tuteur, le maître de la maison , elle s’est soumise à toutes ses volontés. Mais,
, et dont les parents sont morts au service de l’État ; elle fonde la maison de Saint-Cyr. Disons, en passant, que l’œuvre de
ue Les Femmes savantes et Tartuffe se ressemblaient par un point : la maison d’Orgon est dominée par un scélérat ; la maison d
ent par un point : la maison d’Orgon est dominée par un scélérat ; la maison de Philaminte est conquise par un sot. Et cependa
cultivées et naturelles, qui gouvernent à la fois leur esprit et leur maison  ; qui soient, en un mot, dans une situation privi
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
sa femme ; il appelle à grands cris son beau-pere, son ami, toute la maison , leur distribue les lettres : il se trouve enfin
lettre à chaque main, & on lui dit : celle qui est du côté de la maison de Rosaura est pour Rosaura ; celle qui est du cô
e la maison de Rosaura est pour Rosaura ; celle qui est du côté de la maison de Leonora est pour le Leonora. Après cette instr
tourderie, piece en un acte, en prose, de Fagan, Mondor a vu dans une maison la sœur & l’épouse de Cléonte. Il les entend
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
souffrir qu’un cagot de critique usurpe un souverain pouvoir dans la maison . Dorine ajoute qu’on est scandalisé avec raison d
inconnu, un gueux, qui n’avoit pas de souliers lorsqu’il vint dans la maison , s’y impatroniser jusqu’au point d’y faire le maî
Orgon s’informe, en arrivant de la campagne, de ce qu’on fait dans sa maison . Dorine lui annonce que Madame a été malade ; il
ffre de lui donner un carrosse, des habits, des bijoux brillants, une maison somptueuse, pour avoir le droit d’aller le soir s
52 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
u gentilhomme qui la persiffle. Toute son étude est de faire aller sa maison et de marier sa fille ; et elle la mariera, car i
arer directement à l’honneur qu’il lui destine. Il l’enferme dans une maison écartée, sous la garde de deux domestiques qui ne
empressement de tant d’adorateurs. Elle est riche, comme son train de maison l’indique. Elle est noble ; car cette pièce n’est
Mais Harpagon est veuf ; en effet, qu’aurait fait une femme dans une maison où les chevaux même sont condamnés à l’abstinence
x et la sérénité dans le cœur du mari, comme elle met l’ordre dans la maison . Nous cherchons une femme, non une servante ; ou
hoses qu’elle doit faire toute sa vie ; apprenez-lui l’économie d’une maison bourgeoise, les soins qu’il faut avoir pour les r
ut avoir pour les revenus de la campagne, pour les rentes et pour les maisons qui sont les revenus de la ville… et enfin le dét
meté vis-à-vis du monde leur est aussi nécessaire que la douceur à la maison . Henriette est justement dans un de ces périls. O
tempête, mais sans caprices et sans changement. Elle veillera sur la maison , mettra l’ordre partout et saura commander ce qu’
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
l’hypocrite corrompt mieux tout ce qui l’entoure, et peut ruiner une maison dans ses biens et dans ses âmes. Ce n’est pas le
spectateur. En vain de saints moralistes, emportés par le zèle de la maison de Dieu, prétendront qu’il est mauvais de montrer
t ; » quel scélérat ! qu’il est habile et terrible ! Voyez-vous cette maison honnête qu’il a désunie81, dont il a aveuglé l’aï
ui toute guerre est permise, un ennemi domestique contre qui toute la maison se ligue, depuis l’héritier du nom paternel jusqu
s son foyer sans feu107, mais chez le riche bourgeois, dans sa grande maison , où il pourrait vivre avec aise et honneur, entou
54 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
n’ont pas diminué ; sa statue se trouve rue Richelieu, en face de la maison où il est mort ; il semble encore assis au milieu
oin de la rue des Vieilles-Étuves et de la rue Saint-Honoré, dans une maison aujourd’hui démolie et connue alors sous le nom d
dans une maison aujourd’hui démolie et connue alors sous le nom de la Maison des Singes. Détail curieux : une boulangerie, ouv
elin, porte sur son enseigne ce nom populaire : À Molière. Quant à la maison où le grand poète est mort, je crois, avec M. F. 
Guide alphabétique des rues et monuments de Paris, que c’est bien la maison de la rue de Richelieu qui porte le nº 343. Au co
lière ? La nuit, le 21 février, malgré la foule qui hurlait devant la maison et à qui Armande Béjart jeta par la fenêtre mille
pour l’apaiser, la bière de Molière portée à bras, fut enlevée de la maison mortuaire et, sans être présentée à l’église, dir
de dramatique (4e année, t. VI, p. 353), un curieux article sur cette Maison de Molière où venait de se passer le drame rappor
ère où venait de se passer le drame rapporté par Grimarest : « Cette maison , dit M. de Gurgy, est inscrite sous le nº 34 de l
rd’hui, du Musée de la Comédie-Française. L’honneur était sauf, et la Maison de Molière avait mieux mérité de lui en 1773 qu’e
fois à la Molière qu’elle voulait augmenter le loyer de la portion de maison qu’elle occupait. Celle-ci, qui croyait encore tr
e plaisir d’aller lui dire elle-même que, puisqu’on la chassait de sa maison , elle pouvait bien à son tour la faire sortir d’u
ie, « à verdures et à personnages », Poquelin le père était ruiné. Sa maison des Petits-Piliers était vendue ; il vivait, reti
Molière prêta 12 000 livres à Lulli, manquant d’argent pour bâtir sa maison de la butte Saint-Roch. Cette maison, où Lulli mo
manquant d’argent pour bâtir sa maison de la butte Saint-Roch. Cette maison , où Lulli mourut en 1773, porte le nº 45 de la ru
, sont attestés par tous les biographes. Il força les officiers de la maison du roi à respecter les droits des comédiens31. »
tendit un an ; il lisait alors son œuvre, comme en cachette, dans des maisons amies, devant un public trié et d’esprit libéral.
ant et définitif, Recherches sur Molière, a publié l’inventaire de la maison de Molière. On a inventorié, en effet, après la m
n effet, après la mort du poète, tout ce qui lui appartint dans cette maison où il rendit le dernier soupir, après la quatrièm
. Plus tard on plaça l’image de Molière, rue de Richelieu, près de la maison où il rendit le dernier soupir. On n’est pas très
, de quelque qualité ou condition que ce soit, même à celle de nostre maison d’y entrer sans payer, ni d’y faire aucun désordr
fête de ce genre. Outre les anniversaires annuels du fondateur de la maison , le Théâtre-Français avait composé, en novembre 1
en, Arnold Hilbetg, 1867, in-8.) 3. D’autres prétendent que c’est la maison qui porte aujourd’hui le nº 40. 4. Ce portrait,
occupé par un bureau de placement pour employés des deux sexes. Cette maison , qui s’ouvre sur le passage Hulot, est habitée pa
M. Gibout, et un boucher, M. Bouquet jeune. Le nº 40, haute et fière maison située en face la rue Villedo, est occupé par un
sujet d’un méchant feu d’artifice qu’il s’avisa de faire vis-à-vis sa maison en l’année 1674, publièrent partout que, s’il n’a
et Arnolphe, qui apprend d’elle que le galant s’est introduit dans la maison  :                                                
55 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
riait. » Le contrat de mariage fut signé, le 23 janvier 1662, dans la maison de Marie Hervé, rue Saint-Thomas-du-Louvre. Moliè
les goûts de luxe et d’élégance d’Armande elle-même ; ce « train » de maison , ces robes de « princesse, » qui excitent les col
est pas, il faut admettre, Molière et sa femme demeurant dans la même maison , ou bien que les allées et venues du page et de l
de cela, un an à peine après son mariage, on le voit habiter la même maison que son ancienne maîtresse. Si la femme légitime
é des liaisons particulières avec la de Brie, qui demeurait dans leur maison et qui n’en étoit point sortie depuis leur mariag
deux époux allèrent habiter rue de Richelieu. En s’éloignant de cette maison de la place du Palais-Royal, où il avait longtemp
riste société d’un valétudinaire, il se remit à la viande, rouvrit sa maison , reprit son existence d’autrefois. Les suites de
le scandale. » Le soir des funérailles, la foule s’amassait devant la maison mortuaire, non sans doute, comme on le dit habitu
de verges, au-devant de la principale porte du Châtelet et devant la maison de Mlle Molière ; ce fait, bannies pour trois ans
très retirée, au fils qu’elle avait eu de Guérin, enfin à une riante maison des champs qu’elle possédait à Meudon et où elle
n et où elle passait tout le temps que lui laissait le théâtre. Cette maison existe encore, au n° 11 de la rue des Pierres, à
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
t de le régaler de cette façon toutes les fois qu’il approchera de la maison . Scapin ne se rebute pas. Le Docteur, beau-pere p
ve sons le nom de Turqueta, vient la racheter. Il demande à Scapin la maison du marchand ; Scapin lui dit hardiment qu’il parl
n départ. Scapin suspend un écriteau d’hôtel garni sur la porte d’une maison dont il peut disposer : l’Etourdi vient tout gâte
son frere Charles étoit mort à Paris, pour être reçu de même dans sa maison , & attraper quelque orfévrerie. Afin de venir
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
e. D’Orval se représente avec horreur le trouble qu’il cause dans la maison qu’il habite. Il appelle Charles. Charles paroît
on combat, lui apprend que tout le monde sera bientôt content dans la maison , qu’il l’épousera, que d’Orval s’unira à Constanc
de Constance, elle ne peut supporter cette idée, elle veut quitter la maison & empêcher son pere d’y entrer. Clairville,
chante, qu’il a vue dans l’état le plus affreux au fond d’une vilaine maison & dans une petite rue ? Elle pleuroit, mais s
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
cinq actes, de Desmarets. ACTE III. Scene VI. Alcidon. De toutes vos maisons , quelle est la principale ? Phalante. C’est un li
d est agréable.On peut, avec raison, Se promettre de là quelque belle maison . Phalante. De loin on apperçoit un portail magnif
labour, & pour les bergeries. Au fond de cette cour paroît cette maison Qu’Armide eût pu choisir pour l’heureuse prison O
lu faire sa cour, en plaçant dans sa comédie la description d’une des maisons de campagne de son Protecteur ; mais je ne conçoi
penchant de l’âge a sevré leurs desirs. On dira à cela que, dans une maison entichée de la manie des vers, tout le monde y do
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
nserver un bien considérable qui auroit dû passer, sans cela, dans la maison de Polidore. Tout le monde se laisse duper par l’
té contre son ami, qui le suit en le plaignant. Le Docteur sort de sa maison avec sa fille Victoire, qui est fort mélancolique
pied en cap, ainsi qu’Arlequin, quand ils voient un domestique de la maison de Magnifico. Ils se mettent sous les armes. Le d
eçoit, & dit un mot tout bas à Arlequin, qui va éveiller toute la maison . On approche avec de la lumiere ; Diane se couvre
je le mérite ; & puisque mon pere est sorti, ramenez-moi dans ma maison  ; nous chercherons ensemble les moyens de nous un
possédé par son démon babillard, ne respecte pas même le maître de la maison , qui, pour le faire taire, est obligé de l’épouva
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
amour au désespoir lui fait trouver le moyen de s’introduire dans la maison de sa bergere pour apprendre ses sentiments, &
Pantalon à titre de musicien, pour donner leçon à la Demoiselle de la maison , en attendant le retour de son maître qui est par
n avancée, qu’il la terminera incessamment. Il le fait entrer dans sa maison , & l’enferme. Scene XXI. Crispin paroît à la
nand ne perd pas son objet de vue : il fait entrer le Médecin dans la maison pour embrasser son frere. Scene XXIV. Philipin,
l’esprit de son maître.   PHILIPIN, FERNAND, & CRISPIN dans la maison . Philipin, à Fernand.  Quoi ! Monsieur, vous cra
esprit follet ; & la Casa con dos puertas es de mal guardar, une maison à deux portes est difficile à garder. Si Scarron
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
ns l’épaisseur de la muraille. Pendant ce temps-là le Docteur cede sa maison à Pantalon, qui fait porter tous ses effets dans
, parcequ’il entend quelqu’un ; c’est Pantalon qui visite sa nouvelle maison . Rosaura, inquiete pour son mari, vient couverte
62 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ut corriger, de carreler et de décarreler toutes les pièces de chaque maison Elle se contente à moins de frais ; elle se conte
sérieusement de cette œuvre qui avait rempli de sa gloire toutes les maisons royales. D’ailleurs, les uns et les autres, ceux
L’amour habite de préférence l’hôtel de l’impécuniosité, cette humble maison toute remplie de sourires, d’insouciance et de bo
t comme deux gouttes d’eau, qui se joueront a continuellement dans la maison , qui m’appelleront leur papa quand je reviendrai
Dorimène, impatiente d’échapper à la pauvreté et aux brutalités de la maison paternelle, ne s’inquiète même pas de regarder le
le mari qu’on lui donne ; pourvu qu’elle soit dame et maîtresse en la maison de ce manant, Dorimène est contente. L’amoureux S
t dire. » Cette drôlesse, car c’est le mot, est encore de trop bonne maison pour mentir à ce bourgeois qu’elle épouse. Elle l
eau-père. Le beau-père accourt à la voix de son gendre, et sort de sa maison , mais non pas de sa dignité : — « Ah ! mon gendre
lle ne peut lui échapper. Il va donc avertir l’homme d’affaires de la maison , le bretteur d’office, ce certain Alcidas qui se
ieil Italien de la Sicile, amoureux et jaloux, retient cachée dans sa maison une belle fille, Isidore, jeune esclave grecque,
ogatives. Notre gentilhomme sicilien don Pèdre, bien renfermé dans sa maison comme Bartholo, dort d’un œil et veille de l’autr
fait une pareille coureuse de Rosine ! Il faut dire aussi que dans la maison de Bartholo, malgré tout le grand bruit qui s’y f
ir de voir son amant repoussé avec perte, menace de s’enfuir de cette maison et de demander retraite au premier venu. Et dans
ent fort mauvais qu’on a déclame en faveur des pauvres ; qui, de leur maison bien fermée, verraient voler, piller, égorger, ma
ndais qui ne a voulait pas sortir de son lit, quoique le feu fût à la maison . — La maison brûle ! lui criait-on. — Que m’impor
a voulait pas sortir de son lit, quoique le feu fût à la maison. — La maison brûle ! lui criait-on. — Que m’importe ! répondai
il commence à comprendre qu’il faut quelquefois prendre intérêt à la maison qu’on habite, quoiqu’elle ne nous appartienne pas
il opposait sa gaieté à la tristesse de Molière ; il riait dans cette maison dont le maître était si triste ; il arrivait touj
l faisait valoir les fourneaux ; il faisait les honneurs de la petite maison d’Auteuil, dont il était le propriétaire plus que
étaient appelées les femmes, les amis, les compagnons de Molière ; la maison entière était convoquée à cette fête ; les uns et
de son mari, M. Orgon, Elle a bien voulu, par pitié, admettre dans sa maison , à sa table, ce vil M. Tartuffe, son mari l’ordon
fique et sombre tableau. Elmire, c’est la providence visible de cette maison attaquée par Tartuffe. Sans Elmire, toute cette f
e cette famille va se rendre à ce bandit. Ôtez la Bourgeoise de cette maison , aussitôt la joyeuse et bonne Dorine, l’aimable s
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
ais à faire aucune chose dont l’honnêteté soit blessée ; &, de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans
erci, qui ait fait parler d’elle. M. de Sotenville. Corbleu ! dans la maison de Sotenville on n’a jamais vu de coquette ; &
périeur au sien. C’étoit autrefois la coutume dans toutes les grandes maisons d’Angleterre, d’y voir un fou apprivoisé, & r
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
titulée le Case svaliggiate, ou gli Interompimenti di Pantalone ; les Maisons dévalisées, ou les Embarras de Pantalon ; avec de
p; notables abus qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons , boutiques, cabarets, jeux de boules & autres
faute du réglement que je sollicite, j’ai vu l’enseigne du Bouc à la maison d’un parfumeur, &c. . . . . . . . Je crois
ui fut derniérement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et fit la C
65 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ains, les femmes honnêtes viraient retirées dans l’intérieur de leurs maisons , et les courtisanes seules avaient le privilège d
civile autorisait l’esclavage domestique ; et il y avait, dans chaque maison opulente, des esclaves, gouverneurs, précepteurs,
èmes pour tirer de son vieux maître l’argent nécessaire au fils de la maison . À côté d’eux figurent, à volonté et comme person
vrais, dans lesquels un personnage, sachant ce qui se passe dans une maison , l’apprend à un autre qui le sait aussi ou devrai
dans ce logis, y est détesté de tout le monde, hormis du maître de la maison , qui en est ridiculement infatué. Voilà, dans cet
péripéties s’y succèdent avec rapidité : c’est le vrai tableau d’une maison en feu, où domine un scélérat muni de ruses infer
fidèlement par tous les autres, le faisaient naître en 1620, dans une maison située sous les piliers des Halles, que son buste
és jusqu’à la philosophie inclusivement. Dès qu’il fut rentré dans la maison de son père, celui-ci, qui ne pouvait plus, à cau
des défections politiques. Cependant les bourgeois sortaient de leurs maisons , les marchands de leurs boutiques, les artisans d
nne. Comme il perdait toujours au jeu le peu d’argent qu’il avait, la maison de Molière et des Béjart devint la sienne. Il fau
et les festins, il demeura six bons mois encore à Pézenas, dans leur maison , qu’il appelle cette fois une Cocagne ; et l’on a
soutient qu’ils sont le produit légal d’une fraude convenue entre la maison de Modène et la famille Béjart. Voici les faits c
t a la manie de charger tous les siens. Molière avait loué une petite maison dans ce même village d’Auteuil69, où plus tard Bo
qui venaient quêter à Paris pendant le carême, étaient alors dans sa maison , où il leur donnait un asile113. Ces charitables
es obsèques (21 février), le peuple se rassembla en tumulte devant sa maison . Sa veuve, effrayée, jeta de l’argent par les fen
ite comédie de Molière avec ses amis, ou la Soirée d’Auteuil. 69. La maison qu’occupait Molière à Auteuil, était à l’entrée d
tie de la propriété de M. le duc de Praslin. 70. Boileau n’acheta sa maison d’Auteuil qu’en 1685. 71. Les convives étaient,
tiront mieux votre supériorité. » 112. Il demenrait alors dans une maison située rue de Richelieu, près de l’Académie des p
e Traversière et de la rue de Richelieu : c’est, à ce qu’on croit, la maison qui porte aujourd’hui le numéro 34. Molière avait
la comédie, sur les dix heures du soir, M. de Molière mourut dans sa maison , rue de Richelieu, ayant joué le rôle du malade i
témoigné en présence de deux dames religieuses, demeurant en la même maison , d’un gentilhomme nommé M. Couton, entre les bras
omédienne. Ils eurent plusieurs entrevues de suite dans cette honnête maison . Un jour La Tourelle manqua au rendez-vous. Le pr
re fouettées nues devant la principale porte du Châtelet et devant la maison de madame Molière. L’arrêt est du mois d’octobre
t situé en face de la rue Guénégaud. La troupe du Marais occupait une maison , appelée l’hôtel d’Argent, qui était située au co
66 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
r homme, qui voyait la comédie en gai et laissait les Atrides dans la maison de la tragédie ! Du reste, il faut bien le dire,
devant les dames : il faut dire empoisonné ou mieux victime. Dans la maison de milady, tout respirait la convenance, et pourt
« Les voilà encore ivres... » Ivres ! Le tonnerre anglais gronda, la maison anglaise trembla, le perroquet se jeta sur la Fra
où réchauffer leur cœur, — car. ils ne sont plus chez eux, ni dans la maison du père, ni dans la maison de la mère. La hache p
car. ils ne sont plus chez eux, ni dans la maison du père, ni dans la maison de la mère. La hache peut bien couper cet arbre d
67 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
hangé. Il continue à naître, comme l’avait découvert Beffara, dans la maison de la rue Saint-Honoré, qui fait le coin de celle
celle des Vieilles-Étuves, le 15 janvier 1622. Les prétentions de la maison de la rue de la Tonnellerie sont définitivement m
buste menteur de la façade, qu’on supprimera bientôt, j’espère, si la maison elle-même n’est pas supprimée. A l’âge de onze an
un pauvre écu comptant. A Saint-Ouen, où il avait une chambre dans la maison de bouteille de Louis Cressé, son beau-père, on n
s le voyons, quatre mois après, acheter, au prix de 8,500 livres, une maison sous les petits piliers des Halles, en face le Pi
uses connaissances, dans le temps où, menant joyeuse vie en sa petite maison du cul-de-sac Thorigny, elle s’est fait un nom pa
lière, cette fois, qui emprunte seul. Le 31 mars 1645, il est dans la maison de la Barre du Temple, signant une obligation de
Il habitait alors, au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul, dans une maison encore debout. Si Rabelais, qui mourut dans cette
ux Bastonneau, aux Gautier, aux Brochant, enfin, à toutes les grosses maisons , où, de la rue Saint-Honoré et de la rue des Bour
titre de tapissier et valet de chambre près de l’un des princes de la Maison royale, et c’est ce qui parait l’avoir décidé à v
us grande partie de cet inventaire, si précieux, si curieux ? Dans la maison même où était né Molière, et que son père ne quit
s d’ailleurs, quatre mois après, acheter, au prix de 8,500 livres, la maison des petits piliers des Halles, en face du Pilori,
du mariage et qui parait dès lors avoir eu certaine influence dans la maison . Tout ne fit plus qu’y pencher vers l’Église. Qui
breuses connaissances, au temps où, menant joyeuse vie dans sa petite maison du cul-de-sac Thorigny, elle s’est fait un nom pa
lière, cette fuis, qui emprunte seul. Le 31 mars 1645, il est dans la maison de la Barre du Temple, signant une obligation de
Il habitait alors, au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul, dans une maison encore debout. Si Rabelais, qui mourut dans cette
ur séparation. Il ne voulut même pas habiter une autre demeure que la maison commune. Tout ce qu’il put faire, ce fut de loger
où son cœur pût se soulager en s’épanchant. Un jour qu’il était en sa maison d’Auteuil, Chapelle le surprit en cet état d’espr
rtageât ces douleurs si délicates et si vives. Quand on n’aime pas sa maison , l’on n’a qu’une faible affection pour ses enfant
it l’abbé Arnauld, qui le gouvernait et qui avait tout pouvoir sur sa maison . Si le duc était fait roi, Modène serait son prem
je mets en action l’allégorie sculptée sur la vieille enseigne de la maison de mon père ; je suis le vieux singe, et je laiss
attention pour attention. Le lendemain, Molière reçut, dans la petite maison de la rue Saint-Honoré, où il demeurait alors, un
de ma naissance enfin, comme je dirai moi-même plus simplement. La maison où je vins au monde était l’une des plus ancienne
u qui se dressait à l’angle des deux rues et montait de la base de la maison jusqu’à son faite. Suivant un usage de cette époq
ssister à la première représentation du Festin de Pierre. Quant à la maison natale de l’immortel poète, elle n’existe plus ;
ouât ; c’est ce qu’il avait fait ; et cette innocente, élevée dans sa maison , façonnée de ses mains, cette pupille choyée, que
mois de janvier 1715, il était docteur en théologie de la société et maison de Navarre et doyen de la Faculté de Paris. De sa
endant la Fronde que l’abbé Roquette commença de s’introduire dans la maison des Condé, et Molière, pour serrer toujours de pr
s que les hypocrites se plaisent à entasser partout. Personne dans la maison du prince ne savait rien de ce mariage ; tout se
us, de voir que l’abbé, bien qu’il n’ait pas charge d’âmes dans cette maison de jansénistes, puisqu’il est du parti opposé, y
réticences que le respect lui impose, à lui surtout, domestique de la maison de Condé. « Il y en a d’un plus haut rang, dit-il
y eut scandale, comme Lenet l’affirme, l’abbé dut être renvoyé de la maison . Mais, aux gens de cette espèce, la mémoire ne se
rtuffe dont il a besoin, ce directeur intime, qui règle tout dans les maisons , et dont l’autorité y surpasse celle du père de f
i, après avoir été le précepteur du prince, était demeuré l’âme de sa maison . La faveur accordée et longtemps conservée à Moli
le, ennemi intime de l’abbé Roquette et l’une de ses victimes dans la maison de Condé106, était justement la personne lésée pa
s pauvres gens de sa troupe ; ou bien, tandis que, retiré à sa petite maison d’Auteuil, il s’isole dans ce désespoir que la po
lle donnait des représentations publiques à l’hôtel d’Argent, vieille maison située rue de la Verrerie, au coin de celle de la
vée-Saint-Sauveur, et, quand venaient les beaux jours, dans la petite maison à colombier, qu’il avait achetée, à deux pas de l
jours gras, chaque bande de masques avait le droit d’entrer dans les maisons , qu’il y eût fête ou non, et de s’y comporter à s
joueur de piquet, avec sa fameuse partie, réglée d’après le livre, la Maison académique, alors tout nouveau et fort à la mode 
i comment : « Je la dis, cette idée, a-t-il écrit lui-même, dans une maison où je me trouvais, un soir ; et d’abord, une pers
sortir de sa parenté la plus’ proche, nous trouvons tout indiquée la maison où se dut passer la petite scène de lecture et d’
e de lecture et d’échange d’idées, dont il vient d’être parlé ; cette maison bien modeste, mais bien illustre, puisque Molière
amais perdu de son génie. II. Molière était né dans une vieille maison , dont l’enseigne était comme un emblème, un symbo
d’angle, qui rendit remarquable, jusqu’au commencement du siècle, la maison où était né le petit Poquelin. Or, vous avez déjà
Il n’alla pas bien loin, pour faire sa moisson ;’tout enfant, dans la maison natale, il l’avait commencée, et c’est sa pièce d
eau service. Le père Poquelin, qui logeait alors aux Halles, dans une maison à lui, laissait cette maison tomber en ruine. Tou
, qui logeait alors aux Halles, dans une maison à lui, laissait cette maison tomber en ruine. Toute réparation lui semblait ho
mi n’eut qu’à porter. Le fils, payant en secret les réparations de la maison paternelle, que le père avare ne veut pas relever
ent pas à le payer. Ils furent roués vifs : on les avait pris dans la maison même, dont la porte était à secret ; elle s’était
e Tardieu. On a, par exemple, reproché à Harpagon d’avoir un train de maison , et même des chevaux. Le lieutenant-criminel en a
ui, étant riche et connu pour tel, ne peut se dispenser d’un train de maison qui est sa torture, et dont chaque détail lui arr
élever au-dessus de leur condition et s’allier, comme j’ai fait, à la maison d’un gentilhomme. » Toute la pièce est là, avec
vait logé ces nouveaux arrivés de Turquie, chez un personnage dont la maison était des plus accessibles à Molière. C’était M.
approche. Longtemps les plus riches l’avaient tenu à distance de leur maison , et, s’il faut en croire un passage de la Notice
laquelle il joue un rôle assez semblable à celui de Tartuffe dans la maison d’Orgon. Seulement, il mène une double intrigue a
première. Comme on n’est bien venu que si l’on se dit homme de bonne maison , il se proclame gentilhomme. Il est noble chez l
académicien, et le surlendemain l’académicien, étant retourné dans la maison où il avait vu le prince, y trouvait cette lettre
première. Comme on n’est bien venu que si l’on se dit homme de bonne maison , il se proclame gentilhomme : Il est noble chez
core suffisamment l’aplomb de cet homme terrible, qui trompe tout une maison , l’accapare, et ne tombe que parce qu’il s’est ou
dans sa Vie de Molière, ont suffisamment prouvé que c’est dans cette maison , portant le n° 96 de la rue Saint-Honoré, et non
du nom qu’on lui donnait, et du séjour du père de Molière dans cette maison , une curieuse note extraite d’un manuscrit, conte
nant les noms des propriétaires et principaux locataires de plusieurs maisons de la rue Saint-Honoré : « Année 1637, maison où
ocataires de plusieurs maisons de la rue Saint-Honoré : « Année 1637, maison où pend pour en-soigne le Pavillon des singes, ap
. » (Taschereau, Vie de Molière, p. 206.) 38. Quand on démolit cette maison , qui, selon Alexandre Lenoir, devait remonter à l
administration du Musée. On peut, d’ailleurs, juger de l’aspect de la maison natale de.Molière par la représentation que Vince
Cor. de Colbert, n, p. ccm), de « MM. Poccelin, de Paris, qui ont une maison à Gênes », c’est de l’association dont Robert Poq
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
alée, fut l’acquisition de la terre de Maintenon qui appartenait à la maison d’Angennes, dont le marquis de Rambouillet était
considération de la duchesse de Montausier, dernier rejeton de cette maison . Enfin, madame de Richelieu succéda à madame de M
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
ere que c’est la maîtresse de son fils, qui veut s’introduire dans sa maison sous le titre de sa fille. Il donne ordre à Arleq
l veut se cacher dans une cheminée, & que, le feu prenant dans la maison voisine, il reçoit sur la figure l’eau qu’on jett
qu’on jette pour arrêter l’incendie ; lorsqu’il veut grimper dans la maison de Colombine par une fenêtre, & que le balcon
70 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
doit s’appliquer aux sciences et aux lettres. Il mit sous les yeux la maison gouvernée par les précieuses et les savantes : il
ssi sot qu’intéressé306 ; une brave servante, humble providence de la maison , chassée comme une voleuse À cause qu’elle manqu
e qu’elle manque à parler Vaugelas307 ; enfin un père réduit dans sa maison au rôle d’ombre, condamné au silence par son amou
son attrait. Il lui rappelle sans cesse que son premier devoir est sa maison , cet humble royaume du foyer auquel elle doit son
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
omont son amant. Tabarin promet à Rodomont de le faire entrer dans la maison de sa maîtresse ; & il lui persuade, pour que
Géronte de se mettre dans un sac, afin qu’il puisse le porter dans sa maison , sans qu’il soit apperçu de ses ennemis ; & q
s sommes d’une race trop ancienne pour laisser ainsi prostituer notre maison  ». Ensuite la Demoiselle criera : « Ah ! mon cher
marier malgré lui ; ce seroit proprement appuyer les fondements de sa maison sur l’enfer : avec cela, comme mon Principal ne l
s les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer, se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fi
à qui est fait ; qu’il l’épouse, je vais les donner. Géta. Une petite maison pour autant. Démiphon. Ho, ho ! c’est trop. Chrém
t du Phormion. Chrémès & Démiphon sont freres. Chrémès quitte sa maison & sa femme pour aller à Lemnos, où il a une s
les lui donne. Démiphon y consent. Secondement, il a mis en gage une maison pour autant ; il les exige encore. Démiphon ne ve
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
faire son possible pour rompre ce mariage : il le fait entrer dans sa maison . Arlequin a tout entendu, croit qu’il a été quest
ur lui les suites d’un évanouissement, & le prie d’entrer dans sa maison , en attendant que son mal soit passé. Scene VI.
ere donne un étourdissement au pauvre Lélie pour l’introduire dans la maison de Sganarelle ; il avoit déja tiré parti de l’éva
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
onde amie : il lui avait envoyé un illustre (Le Nôtre) pour rendre sa maison admirablement belle. Monsieur y devait aller, peu
onne ses ordres pour le jardin ; il en donne pour l’ameublement de la maison . Le maréchal d’Albret, ancien ami de madame de Ma
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
t bas au pere qu’il va flatter sa manie, en feignant de venir dans la maison pour l’épouser. Le pere se prête à cette feinte,
(La scene représente la boutique d’un Apothicaire : le maître de la maison lit la gazette, un Médecin joue avec un Chirurgie
tous des ignorants. Acte III. (La scene représente une chambre de la maison de Pantalon.) Béatrice & Onesti se rencontre
ires, le Chirurgien pour la saigner : Lélio s’introduit aussi dans la maison pour offrir son flacon de sel d’Angleterre. Le Do
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
questions à sa femme. Il veut entrer chez lui. Mercure, du haut de la maison , l’en empêche, lui dit des injures, lui jette des
e latine il recommande à Alcmene d’avoir bien soin des affaires de la maison , & de sa santé pendant sa grossesse, ce qui c
. Amphitrion. Toi ? Sosie. Toi ?Moi, vous dis-je, moi, qui suis à la maison . Amphitrion. Ecoute, observe ici l’ordre que je d
chez nous, Et que, de ces deux moi, piqués de jalousie, L’un est à la maison & l’autre est avec vous ; Que le moi que voic
ence il faut que je m’exhorte ! Mais enfin, n’es-tu pas entré dans la maison  ? Sosie.  Bon, entré ! hé ! de quelle sorte ? Ai-
76 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
heux parût sur ce dernier théâtre, elle avait été représentée à Vaux, maison qui appartenait alors à M. Fouquet, surintendant
ances, Lundi dernier2 traita la Cour, En son délicieux séjour. Qui la maison de Vaux s’appelle, Où Le Brun de ce temps l’Apel
mot des régales, Qu’il fit aux personnes royales3, Dans cette superbe maison , Admirable en toute saison, Après qu’on eut de pl
ie pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Comme le dé
nsuite et le reste, De sa cour ravissante et leste, Ayant traversé la maison , De tous biens garnie à foison, Pour y faire chèr
ui fut dernièrement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux, Divertit si bien notre sire, Et fit la C
d’aujourd’hui ont donné simplement le titre d’Arlequin dévaliseur de maisons , pour éviter celui des Fâcheux, dont Molière s’ét
oret, du 2 février 1664. Dans un salon, ou grande salle, De la noble maison royale1, Un ballet fut dansé mardi2, Duquel ici r
ent de faire déguiser Clitandre en médecin et de l’introduire dans la maison . La ruse est d’autant plus heureuse que Sganarell
u’on est occupé à danser, les deux époux s’échappent et sortent de la maison  ; Sganarelle s’en aperçoit et demande où est Luci
loisir. » *. [Note marginale] Contrôleur des menus plaisirs de la Maison du roi. a. Dans les Mémoires sur la vie et les o
ous faire dans le monde un nom de seigneurie ? ARNOLPHE. Outre que la maison par ce nom se connaît, La Souche, plus qu’Arnolph
77 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
tapissiersa, s’appelait N… Boutet ; il passa quatorze années dans la maison paternelleb, et l’on ne songea qu’à lui donner un
guiser aux spectateurs par un ris forcé. On le porta chez lui dans sa maison rue de Richelieua, où sa toux augmenta considérab
mps-là que Mercure défende à Amphitryon, qui survient, l’entrée de sa maison . Comme il a pris la figure de Sosie, c’est sur ce
u’il est perdu, qu’il est abîmé, si la fumée de son feu va hors de sa maison . Il se met une vessie à la bouche pendant la nuit
t jouée à Paris sous le nom de Lélio et Arlequin, valets dans la même maison . La première scène du second acte est tirée du Do
nnes. Scènes de Molière. Lélio et Arlequin, valets dans la même maison . L’AVARE, acte I Lélio est amoureux de Fl
r italien y avait ajoutée.               Arlequin, dévaliseur de maison . ACTE II. Scène V. Scapin fait accroire
lère et de Maître Jacques.               Arlequin, dévaliseur de maison . Scapin fait remarquer à Flaminia, maîtr
au sujet de Marianne.     Lélio et Arlequin, valets dans la même maison . ACTE V. Scènes II et III. Arlequin, par
séant chez sa belle-fille, sort en donnant à ceux qui composent cette maison des leçons aigres qui les caractérisent tous : ca
s étaient établies sous les piliers des Halles. b. On prétend que la maison où naquit Molière, est la troisième en entrant pa
demanda et obtint un ordre du roi qui fit défense aux personnes de sa maison d’entrer à la comédie sans payer. » (Voici de que
lière d’obtenir de Sa Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de sa maison n’entrât à la comédie sans payer : le roi le lui
nous avons à faire ; Hubert voulait qu’on laissât toujours entrer la maison du roi, tant il appréhendait une seconde rumeur ;
ce n’était pour eux, ni pour les autres personnes qui composaient la maison du roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre
t tout l’effet que Molière s’était promis : et depuis ce temps-là, la maison du roi n’est point entrée à la comédie sans payer
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
mp; Grand Simon consultent Crispin qui est déguisé en médecin dans la maison de Mirobolan. L’embarras dans lequel ils le jette
n apporte un lavement : il ne tombe certainement pas des nues dans la maison d’un homme qui, de son propre aveu, en prend ordi
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
par là des pieces très bien faites, comme la Casa con dos puertas, la Maison à deux portes, de Calderon, & les trois Frere
n dos puertas aqui la comedia acaba, ici est achevée la comédie de la Maison à deux portes. Dans l’autre le valet dit ce derni
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
marquis de Pisani, père de la marquise, mort depuis une année. Cette maison , qui s’appelait l’hôtel de Pisani, prit en 1600 l
blière célébrée par La Fontaine, Perrault, Fontenelle, Bayle, dont la maison était fréquentée par les hommes les plus aimables
Lauzun, les Rochefort, les La Fare, les de Foix, les Chaulieu. Cette maison isolée, qu’entourait un beau jardin, fut nommée l
81 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
s de Valet-de-chambre Tapissier du Roi. Il passa quatorze ans dans la maison paternelle, où l’on ne songea qu’à lui donner une
femme, extrêmement avare, voulait augmenter le loyer de la portion de maison qu’il occupait ; sur le refus qu’il en fit, l’app
t croire à un vieillard, que les Esprits malins se sont emparés de sa maison , Scène que Renard a employée dans son Retour Impr
ur la fameuse Fête qu’il donna, au Roi, et à la Reine Mère56, dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Jamais entr
mont, son Amant. Tabarin promet à Rodomont de le faire entrer dans la maison de sa Maîtresse ; et il lui persuade, pour que le
isième Acte, il lui prit une convulsion. On le porta chez lui dans sa maison , rue de Richelieu, où il fut suffoqué d’un vomiss
Molière obtint de Sa Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de la Maison du Roi n’eut ses entrées gratis 83 à son spectacl
à faire ». Plusieurs étaient d’avis qu’on laissât toujours entrer la maison du Roi ; mais Molière, qui était ferme dans ses r
n’était ni pour eux, ni pour les autres personnes qui composaient la Maison du Roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre
tout l’effet que l’Orateur s’était promis ; et depuis ce temps-là, la Maison du Roi n’est point entrée gratis à la Comédie.
mpenser de ses bontés, veut séduire sa femme, le chasser de sa propre maison , et se charge de conduire un Exempt145 pour l’arr
lans-Sainte-Honorine, qui est un bourg près de Paris, où il avait une Maison . Ses amis l’y allaient voir ; et il y vécut en fo
s de Valet-de-chambre Tapissier du Roi. Il passa quatorze ans dans la maison paternelle, où l’on ne songea qu’à lui donner une
istes tout en fréquentant les cercles cultivés gravitant autour de la maison d’Este. Il occupe diverses fonctions officielles
82 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
i n’y paraît point ; et dans un tête-à-tête avec Lise, suivante de la maison , il travestit grossièrement la fameuse scène où l
verse tous les fondements de la religion à la face du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien, à la vue de tant de sages m
ts, non contents de leurs pieuses grimaces, ne s’insinuaient dans les maisons que pour s’enquérir des affaires les plus secrète
dition. On sait que dans ce pays le personnage obligé de toute grande maison est l’abbé, qui n’a des ministres de l’Évangile q
intendant du logis, le directeur de la femme et l’ami du maître de la maison . Cette coutume existe encore dans ce pays, dont l
tour de force de Tartuffe est de faire déshériter le fils même de la maison  ; et si l’auteur nous prouve que le fanatisme peu
sa lubricité, son avarice, sont sans cesse excitées à l’aspect d’une maison riche et d’une femme séduisante. C’est un coup de
réserve seulement de l’épouser plus tard, afin de dominer un jour la maison comme gendre après y avoir joui d’abord de tous l
arde le secret d’un ami fugitif ; supposez qu’il se trouve dans cette maison un homme modéré qui blâme ces emportements et ces
83 (1871) Molière
is ! Ajoutons tout l’aise et le relief d’un officier domestique de la maison de Sa Majesté. Ils étaient riches, ces Poquelin ;
là comme il rencontra Molière à Pézenas, où le prince avait une belle maison . Tout ceci est assez confus dans le récit du poèt
ordinaires de Monsieur donnèrent des représentations dans les belles maisons où ils étaient conviés. C’était la mode alors : l
, accepta l’invitation du surintendant Fouquet d’accompagner, dans sa maison de Vaux, Louis XIV… qui s’était invité lui-même ;
ur recevoir dignement le roi de France, appelait à son aide, en cette maison des féeries, les peintres, les poètes, les comédi
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
i, vous sachant ensemble, je viens vous importuner jusques dans cette maison . Le Marquis. Il n’y a pas de mal à cela, mon bon-
emblable qu’un homme s’expose à jouer un aussi sot personnage dans la maison de sa maîtresse : son rôle jure avec son rang, se
st rien moins qu’honnête ; Mad. la Comtesse figureroit mieux dans une maison de force que sur la scene ; Catho & Manon son
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
arbier. Almanzor le menace ; il fuit. Almanzor se présente devant la maison de Zulime ; la porte s’ouvre : il la ferme bien v
Rosalie échappe, comme Henriette, à l’enthousiasme qui regne dans sa maison pour les choses spirituelles, & se rabaisse a
u Roi : l’Amant Prothée est son seul ouvrage. 34. On lisoit dans une maison particuliere les Philosophes : à ce mot d’être, u
86 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
esclave. C’est ce qu’il fait, et il installe Flavia dans la prétendue maison paternelle. Polipo revient du siège de Nicosie, m
le récompenser, lui donne sa nièce et lui cède, par acte notarié, sa maison  ; Bernagasso lui donne des coups de bâton, et veu
e persécutée). 16. I Tappeti (les Tapis). 17. Le Case svaligiate (les Maisons dévalisées). 18. Il Convitato di pietra (le Convi
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
venue lui parlera la fenêtre grillée à côté de la grande porte de la maison  ; qu’elle ne l’a pas quitté un moment, toujours d
qu’il n’a qu’à l’appeler quand il sera temps, et elle rentre dans la maison . scène v. Pandolfo, Fabio, Zucca. Pandolfo es
e du feint Lelio. Il dit qu’il est charmé d’avoir cette fille dans sa maison , parce qu’étant élevée comme un garçon et sachant
io, dans la crainte de quelque embuscade de Pandolfo et de ceux de sa maison . Fabio dit qu’il veut se présenter à tout hasard,
88 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
onditionne Molière ; elle mettait seulement une femme de plus dans sa maison , où il semble qu’il n’y en avait déjà que trop (e
ieure de vingt ou trente années, rapporte que Molière logeait dans sa maison , par charité, deux religieuses « de celles qui vi
ibuait à un Théatin d’Italie, le P. Caffaro, établi à Paris, dans une maison de son ordre, depuis une vingtaine d’années ; for
modestie, dont l’infirmité naturelle demandait la sûre retraite d’une maison bien réglée ? Et voilà qu’elles s’étalent elles-m
ait commencé d’inspirer ? On vient de représenter Athalie. J’ai vu la maison du Seigneur, les livres de la Loi, les cérémonies
même ses enfants…  Ainsi, une femme sans conscience dérègle toute une maison … Ainsi, un homme libertin et sans religion, abusa
rencontré chez son père une résistance inattendue, il s’enfuit de la maison paternelle et vint se présenter au noviciat à Par
vèrent mûr et le firent monter en chaire à Paris, dans l’église de la maison ‘professe des Jésuites, rue Saint-Antoine. U étai
repos, et il n’en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti : et, à son retour, il la trou
autres esprits encore plus méchants que lui ; ils rentrent dans cette maison et ils y habitent. » Puis, saluant le roi, ce ro
maintenant des sujets de risée. Un mari sensible au déshonneur de sa maison est le personnage que l’on joue sur le théâtre ;
Bourdaloue voulait se retirer, quitter Paris, se cacher dans quelque maison de province, pour consacrer ses dernières années
me disposer par-là à mourir en religieux. La Flèche, ou quelque autre maison qu’il plaira aux supérieurs (car je n’en demande
yablement ses vaincus, et leur dit pour son compte avec délices : La maison est à moi, c’est à vous d’en sortir. Il eut enco
n ne peut imaginer Tartuffe, tel que le peint Molière, dans une autre maison que celle de l’inepte Orgon. Il faut l’entière et
st toute façonnée au métier que font ordinairement les valets dans la maison de Molière. Où donc sont les « dévots de cœur »,
e ces chevaliers d’industrie qui tous les jours s’implantent dans les maisons sous le premier masque et sous le premier prétext
e, singulièrement et cruellement comique, si on le présentait dans sa maison pleine d’adultères, jaloux, irrité, malheureux, d
vigueur dont Molière n’approche pas. Ce n’est point dans une obscure maison bourgeoise, sous le masque d’un fourbe tombé aux
personnages, il les jouerait tous : il emporterait la cassette et la maison , sans l’arrivée inattendue de cet exempt que l’au
je ne sais quelle comédie du critique, et celui-ci devint l’ami de la maison . Contrepartie de la scène d’Oronte, aussi comique
rdaloue, par le P. Martineau, son confesseur, et adressé aux diverses maisons de la Compagnie. Mémoires de Trévoux, 1704. 18.
uffe tout ce que dit MmePernelle dans la première scène, qui peint la maison d’Orgon en révolte contre l’ordre que la dévotion
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
n Lope que Jacinthe l’attend chez elle : il a tout à craindre dans la maison d’un homme qui se croit déshonoré par lui. Son gé
pprend qu’Arnest vient d’être tué, & que le meurtrier est dans sa maison  : le Comte apprend à Don Pedre qu’il a donné la m
uhaite qu’il ne vienne point, quand il arrive. Don Pedre reconnoît sa maison , voit que le Comte est l’amant de sa sœur. Le per
90 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
ue la famille, et par suite la société.   Que deviendrait Orgon et sa maison , si Elmire n’était que sa sœur, ou son amie, ou s
our qui s’usent537 ; s’ils se consacraient résolument aux soins de la maison commune538 ; si l’homme, pénétré de sa dignité et
rer Le mari qui la possède578. » XXVII. « Il faut être retirée à la maison , donner ordre au souper, avoir soin du ménage, de
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
t, comme on l’a vu, à l’armée de Flandre, madame de Montespan dans sa maison de Clagny, où Le Nôtre dépensait l’argent consola
n état d’être aimée toute l’année sans scrupule111 ; en attendant, sa maison est pleine de toute la cour ; les visites se font
leurait, pendant la séparation, que la liberté qu’il trouvait dans la maison de la maîtresse, et un lieu où il pouvait échappe
92 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
cidait de la réputation des hommes et des femmes et envoyait dans les maisons des billets injurieux ou quelqu’un de ses membres
fort scandalisée. Un jour de février, cinq jeunes hommes, élevés à la maison dite de l’Ermitage, « desseichés par les jeûnes e
xtravagances ? Il est certain qu’elle se réunissait à Caen dans cette maison de l’Ermitage, propriété du sieur Bernières-Louvi
accuse, comme à Bordeaux, de « mettre le nez dans le gouvernement des maisons et d’avertir les maris des débauches do leurs fem
pres » à son dessein « dans les Congrégations des Jésuites tant de la maison professe que du noviciat, surtout parmi ceux qu’o
jansénistes : tels, Hubert Charpentier, mort en 1650, fondateur de la maison des Prêtres du Mont-Valérien, ou le Père Eustache
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
il suffit de remarquer que le trouble et le désordre étaient dans la maison du roi comme dans l’État, et que la manière de vi
r près de sa personne ; il eut place à la table du grand-maître de la maison , 1 000 fr. d’appointements, un valet et un cheval
94 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
au coin de la rue des Vieilles-Étuves et de la rue Saint-Honoré, une maison ornée de sculptures représentant des singes qui s
risé, ni oublié ses leçons. Mais trop de séductions l’attendaient. La maison de Molière, son théâtre surtout, ouvert à cent so
œuvre dans laquelle il allait réfléchir, non plus seulement sa propre maison , mais la société tout entière, et montrer, malgré
le théâtre, aux yeux du public, ce qu’il n’avait pu la faire dans sa maison . La joie d’élever le théâtre à ces hauteurs le so
ndarmes, les chevaux-légers s’imaginèrent, comme faisant partie de la maison du roi, qu’ils pouvaient entrer à la comédie sans
s. Cela lui permettait de vivre grandement et d’avoir, à Auteuil, une maison fort jolie, où il allait souvent, car il aimait l
sensible à la beauté d’Armande. Chapelle avait un appartement dans la maison d’Auteuil, et lorsque Molière y recevait ses amis
partie de la famille ; on les voyait, de père en fils, dans les mêmes maisons , comme partie vivante du patrimoine. Il ne faut p
autour de Molière, qu’il réussit à faire monter sur la scène toute sa maison . La pauvre Laforêt y parut un jour d’une bien étr
elle, trouvé honnête. Cette bonne fille était un vrai bonheur dans la maison de Molière, il trouvait, grâce à elle, son loyer
n’obéir ? Ensemble et détails, tout était vrai : c’était sa vie, sa maison , son cœur, que Molière livrait ainsi en pâture au
l ne lui avait pas suffi de sa passion, de ses chagrins, de sa propre maison , il avait pris jusque chez Boileau. En effet le m
95 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
ages de passer d’une chambre dans une autre, ou même dans différentes maisons de la même ville. L’usage de choisir souvent la r
ichesses. Les apprêts de la noce amènent des valets étrangers dans sa maison , il ne croit plus son trésor en sûreté et va le c
quand il va chez elle. Horace donc devrait aller le chercher dans sa maison , et non pas devant la porte d’Agnès, où il le ren
s autres travers. Les personnages sensés de la pièce, le maître de la maison et son frère, la fille et son amant, et jusqu’à u
ière que produisent les flammes au milieu des ténèbres, mais quand la maison du voisin brûle, jam proximus ardet Ucalegon, on
s héros de celle des gens du peuple. Le premier acte se passe dans la maison de Colomb, le second à la cour d’Isabelle, et le
96 (1739) Vie de Molière
blic éclairé. Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris en 1620 dans une maison qui subsiste encore sous les piliers des Halles.
es protecteurs, par ses amis et par sa fortune, ne le fut pas dans sa maison . Il avait épousé en 1661 une jeune fille, née de
he, un grand homme en son genre, s’attroupa en foule à la porte de sa maison le jour du convoi : sa veuve fut obligée de jeter
e pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère, dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Molière n’e
u’il est perdu, qu’il est abîmé, si la fumée de son feu va hors de sa maison . Il se met une vessie à la bouche pendant la nuit
un an sans donner Le Tartuffe ; il le lisait seulement dans quelques maisons choisies, où la superstition ne dominait pas. Mo
97 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
de cour ne m’inquiéta guères. Je n’ai, ni ne veux point d’armes à ma maison . Aux sots dont j’ai pitié je laisse un vain emblè
es. Grande est sa légèreté, lorsqu’elle va chercher un refuge dans la maison même de son amant ; mais à qui la faute ? à son g
té au théâtre ancien la place publique; il jalonne de chaque côté les maisons des gens dont il a besoin : lui faut-il un commis
roit avoir la sagesse en partage, et, parce qu’il a pignon sur rue et maison aux champs, s’imagine qu’une fille sans biens ser
ue sa comédie de l’Ecole des Femmes faisait l’entretien de toutes les maisons de Paris et que chacun voulait dire son mot sur c
es projets politiques du mari. On ne peut se passer d’eux dans aucune maison bien réglée : véritables gens à la mode, élégants
es, Zaide, qui a osé se dévoiler en public ; Zaide se réfugie dans la maison de don Pèdre, lequel s’entremet dans cette affair
pauvre homme, lorsqu’elle raconte à Orgon ce qui s’est passé dans la maison pendant son absence : … Il soupa, lui tout seul,
u’un là au besoin pour se mettre en colère et faire du fracas dans la maison , comme tous les sots : il prouve ainsi qu’il est
faisait l’occupation favorite de cette société dissipée ! beaucoup de maisons ouvraient en quelque sorte des académies, où tout
risienne, l’Été des Coquettes, les Fêtes du Cours, le Vert Galant, la Maison de Campagne, renferment des traits charmants; tou
sur la peau. C’est ainsi qu’on lui épargne les frais du baigneur. La Maison de Campagne retrace d’une manière originale les d
mi Bracassaks : « Et tu songes à donner ta sœur, une demoiselle de la maison de Bracassaks, à un homme de fortune, à un prévôt
98 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
XIII. Ils avaient leur boutique sous les piliers des Halles, dans une maison qui leur appartenait en propre. Sa mère s’appelai
fois à la Molière qu’elle voulait augmenter le loyer de la portion de maison qu’elle occupait. Celle-ci, qui croyait encore tr
plaisir d’aller lui dire elle-même que puisqu’elle la chassait de sa maison , elle pouvait bien à son tour la faire sortir d’u
intéressé d’avoir été battu par une femme. Voilà de la rumeur dans la maison . Est-il possible, dit Molière à son épouse, que v
situation, prit la résolution d’aller à Auteuil, où Molière avait une maison , et où il était actuellement, pour tâcher d’en ti
olière d’obtenir de Sa Majesté un ordre pour qu’aucune personne de sa maison n’entrât à la comédie sans payer. Le roi le lui a
e nous avons à faire. Hubert voulait qu’on laissât toujours entrer la maison du roi, tant il appréhendait une seconde rumeur.
’était point pour eux ni pour les autres personnes qui composaient la maison du roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre
t tout l’effet que Molière s’était promis ; et depuis ce temps-là, la maison du roi n’est point entrée à la comédie sans payer
e femme que Molière connaissait, et à qui ce Gandouin donna une belle maison qu’il avait à Meudon. Quand cet homme fut abîmé,
lans-Sainte-Honorine, qui est un bourg près de Paris, où il avait une maison . Ses amis l’y allaient voir, et il y vécut en for
nombreuses ; en voici une entre vingt : « Quand Molière était dans sa maison d’Auteuil, avec Chapelle et Baron, il était impos
que notre premier père Adam sortit du paradis terrestre. Comme cette maison est un petit quartier de la Judée, et que les Jui
vre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimateur, et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la f
où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la maison . On dit que le meilleur frère est las, au bout d’
du qu’aujourd’hui. Il signifiait proprement être de la famille, de la maison . Tous ceux qui faisaient partie de la maison d’un
tre de la famille, de la maison. Tous ceux qui faisaient partie de la maison d’un grand seigneur étaient réputés ses domestiqu
ère. (Vie de Molière, écrite en 1724.) 123. Molière est mort dans la maison qu’il habitait rue de Richelieu, près de l’académ
à l’angle des rues Traversière et Richelieu ; c’est en face de cette maison , aujourd’hui numérotée 34, que la ville de Paris
uil pour rendre témoignage des bonnes mœurs du défunt, qui louait une maison dans ce village. Ce curé, au lieu de parler en fa
témoigné en présence de deux dames religieuses, demeurant en la même maison , d’un gentilhomme nommé M. Couton, entre les bras
umé sous cette tombe, mais dans un endroit plus éloigné attenant à la maison du chapelain. » (Titon du Tillet, Parnasse frança
99 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »
madame de Molière qu’elle voulait augmenter le loyer de la portion de maison qu’elle occupait. Celle-ci ne daigna pas seulemen
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
& se tirer de la foule des personnes de sa condition. Il avoit sa maison , ses domestiques ; il vivoit séparément de ses ge
ses filles disputerent à qui le chériroit, le révéreroit le plus. Sa maison étoit entretenue avec la même magnificence ; ses
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