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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
aginaire, ou de Sganarelle. Gorgibus, après avoir promis à Lélie la main de Célie sa fille, veut profiter de l’absence de
ganarelle revient, est jaloux à son tour de voir un portrait dans les mains de sa femme, & le lui enleve. Lélie arrive ;
ie arrive ; il n’est pas peu surpris de trouver son portrait dans les mains d’un homme. Il lui demande de qui il le tient. Sg
es de part & d’autre, la véritable histoire du portrait tombé des mains de Célie détruit la jalousie des deux amants &
trait. D’un autre côté Célio est fâché de voir son portrait entre les mains d’Arlequin ; il lui demande de qui il le tient ;
maîtresse. Scene IV. Sganarelle reste avec Célie, & lui passe la main sur le sein pour voir si elle respire. La femme d
alien lorsqu’il prépare la jalousie de la femme, en faisant passer la main de Sganarelle sur le sein de Lélie : il est au-de
cene V. La femme de Sganarelle trouve le portrait de Lélie, tombé des mains de Célie, & le contemple.   Piece Italienne,
elle croit qu’elle baise le portrait, est furieux, le lui arrache des mains  : sa femme le reprend, & fuit : Sganarelle co
il injurie. Célio arrive, vêtu en Pélerin, voit son portrait dans les mains d’un inconnu, lui demande où il a pris cette mini
où il a pris cette miniature : l’autre lui répond que c’est dans les mains de sa femme. Colere d’Arlequin, qui reconnoît Cél
. Sganarelle revient. Lélie est surpris de voir son portrait dans ses mains . Sganarelle lui dit qu’il le tient de sa femme. L
venger pas ; Mais je le serois fort de courir au trépas. (Mettant sa main sur sa poitrine.) Je me sens là pourtant remuer u
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
ler chez sa fille ; le jeune homme l’arrête : ils mettent l’épée à la main  : on apporte des flambeaux ; le Baron reconnoît s
: Sir Charles voit avec le dernier étonnement qu’il a mis l’épée à la main contre son pere. Le Baron l’instruit de l’affront
ront fait par méprise ; il offre, dit-il, de le réparer en donnant la main à votre fille, & ne veut se nommer qu’après l
à Jacinthe sa légéreté : mais c’est à tort, puisqu’elle n’accorde sa main qu’afin de pouvoir poignarder son indigne époux.
lvar exécute ses ordres : Enrique indigné lui fait mettre l’épée à la main  : Alvar le blesse, est poursuivi par trois braves
vec quatre braves & son valet Orcame, lui fait mettre l’épée à la main , & reçoit un coup qui le jette à terre. Ses b
la fuite ; son frere veut que le Comte mette sur-le-champ l’épée à la main  : celui-ci lui rappelle que leur duel est fixé au
e mourra pas. Le Comte offre d’épouser Léonore : Don Pedre demande la main de Constance, & l’obtient.   Il n’est pas néc
. . A ce bruit que j’entends, si j’en crois ma colere, Si le fer à la main je cours où j’ois du bruit.... On se sauve aiséme
ends pas long-temps.J’ai hâte plus que toi De te voir seul à seul aux mains avecque moi. Va-t’en donc. Nous allons voir les
sur le cœur. Qui que vous soyez, n’avancez pas. Le Baron, portant la main à la garde de son épée. Quel est donc l’insolent 
ennemi mortel ? D. Carlos. Notre ennemi mortel ! D. Juan, mettant la main sur la garde de son épée. Oui, je suis Don Juan,
ligera pas à vouloir déguiser mon nom. D. Alonse, mettant l’épée à la main . Ah ! traître, il faut que tu périsses, &c...
ération empêche notre vengeance ? Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d’aucun mérite pour engager notre
bas à cette action, vous n’avez qu’à vous retirer, & laisser à ma main la gloire d’un tel sacrifice. D. Carlos. De grace
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
isser éclater sa jalousie. Il lit la moitié d’une lettre écrite de la main d’Elvire. Elle est conçue en ces termes : Quoiq
plus grand. . . . Je chéris tendrement ce. . . . Pour me tirer des mains de. . . . Son amour, ses devoirs. . . . Mais il m
mme. Je chéris tendrement ce qu’a fait Don Garcie Pour me tirer des mains de nos fiers ravisseurs : Son amour, ses devoirs
par ce respect soudain, Promet à votre amour & mes vœux & ma main . Mais prêtez bien l’oreille à ce que je vais dire
confondu : il veut périr, mais en servant la Princesse les armes à la main . Acte V. Dans l’entr’acte, le Prince a fait tout
re, sœur de Don Pedre, Roi d’Aragon ; il en devient épris, demande sa main  ; & ne l’obtenant pas, il l’enleve à main arm
vient épris, demande sa main ; & ne l’obtenant pas, il l’enleve à main armée, la conduit dans son palais, où il la trait
pond qu’elle n’a pu écrire elle-même, parcequ’elle s’est blessée à la main droite, en brodant ; mais que la Princesse, sensi
mire ! Arlequin s’avance, se jette sur la lettre, veut l’arracher des mains de Florente, & n’en enleve qu’une partie en f
uin de qui il tient la lettre. Celui-ci répond qu’elle étoit dans les mains de Florente & de Délia. Le Roi le chasse avec
ses un cœur qui t’adore. Ne sois point surpris si j’emploie une autre main . Tu reconnoîtras facilement ce caractere ; c’est
me donnoit une leçon, & c’est pourquoi vous me voyez l’épée à la main . N’est-il pas vrai, Seigneur ? Rodrigue. Oui, Sei
qu’à vous dire que je suis Delmire. Si je mens, ma vie est entre vos mains  ; ravissez-moi le jour, & condamnez mon nom à
à mes serments, fondés sur la vérité, je suis prête à vous donner ma main . Mais si vous exigez de moi une justification dan
e : si je ne vous satisfais pas, ma vie, mon honneur seront entre vos mains  ; je ne me plaindrai point. Décidez-vous sur-le-c
e plaindre d’un malheur que l’on s’est attiré soi-même. Donnez-moi la main . Rodrigue. Pourquoi ? Delmire. Pour marque de l’e
ton injustice, tu dois promettre non seulement de n’aspirer plus à ma main , mais de renoncer pour toujours à mon cœur, d’oub
pardon de sa maîtresse ; mais il ne peut vivre sans elle : il leve la main pour se délivrer de la vie ; Delmire l’arrête, en
eine pour elle ; & la moitié de cette lettre, en tombant dans les mains du Prince, réveille ses soupçons jaloux. Dans la
xion qu’il n’est pas prudent de laisser des lettres tendres entre les mains d’un homme, elle se détermine à faire l’aveu de v
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ber sa lanterne : elle s’éteint. À ce bruit. Don Juan met l’épée à la main  ; Arlequin se couche à terre sur le dos, tient sa
chez le commandeur, père de Dona Anna. Don Juan se sauve l’épée à la main  ; le vieux commandeur le poursuit, flamberge au v
réflexions à ce sujet. Don Juan, qui se défie de lui, met l’épée à la main , et menace de le tuer, s’il s’avise de parler. Ar
he sur le bord de la mer. Don Juan arrive à la nage ; Rosalba tend la main au naufragé pour l’aider à sortir de l’eau. Debou
meçon, et s’en empare. Un des valets s’en aperçoit et l’enlève de ses mains . Arlequin donne un soufflet à un autre serviteur
Arlequin aux valets, que l’on m’apporte un couvert !” Il se lave les mains et les essuie à la nappe. Craignant de ne pas tro
t’aime ? — Fort. — Quel âge a-t-elle ?” Arlequin montre deux fois ses mains pour montrer quelle a vingt ans. « — Et la signer
d’épouvante et culbute Arlequin. Celui-ci prend un poulet rôti d’une main , un chandelier de l’autre, et va voir qui c’est.
a grandesse ; mais accepte ce que je te présente de bon cœur et d’une main libérale.” « Arlequin est forcé de sortir de sa r
Arlequin, épouvanté, fait la culbute en arrière, le verre plein à la main . « Le dernier acte se passe en partie dans le tom
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
lmire, étonnée, lui pardonne son audace à condition qu’il refusera la main de Mariane, & qu’il engagera son époux à l’ac
lques autres, le Docteur pédant. Dans le manuscrit que j’ai entre les mains & que nous allons extraire, on a tranché la d
surprend Silvio chez lui, crie au voleur. Silvio se sauve l’épée à la main  ; Pantalon le suit, tombe sur Brighella, éteint s
umiere, appelle Arlequin, qui sort en chemise avec une chandelle à la main . Il font place à Colombine, & à Brighella qui
rès, Célio arrive dans la même ville, vêtu en mendiant, un bâton à la main & des besaces sur ses épaules. Il rencontre A
jours. Arlequin croit lui avoir donné trop peu, & lui met dans la main une piece plus forte. Célio répete les mêmes lazz
ans la confusion. Il les rajusta sur lui, & l’ayant ramené par la main jusqu’au bout de la rue, se sépara de lui après l
re en un pareil dessein, Et je sais où porter & mes vœux & ma main . . . . . . . . . . . . . . . Mariane. . . . . .C
ge, & venez-çà tous deux. (Elle prend Valere & Mariane par la main & les ramene.) Valere, à Dorine. Mais quel es
. . . . . . . . . . . . . . . . . . Vous êtes fous tous deux. Çà, la main l’un & l’autre. Allons, vous. Valere, donnant
eux. Çà, la main l’un & l’autre. Allons, vous. Valere, donnant la main . Allons, vous.A quoi bon ma main ? Dorine, à Mar
e. Allons, vous. Valere, donnant la main. Allons, vous.A quoi bon ma main  ? Dorine, à Mariane. Allons, vous. A quoi bon ma
.A quoi bon ma main ? Dorine, à Mariane. Allons, vous. A quoi bon ma main  ?Ah çà, la vôtre. Mariane, en donnant sa main. De
ns, vous. A quoi bon ma main ?Ah çà, la vôtre. Mariane, en donnant sa main . De quoi sert tout cela ? Dorine. De quoi sert t
ous ne pensez. (Valere & Mariane se tiennent quelque temps par la main sans se regarder.) Valere, se tournant vers Maria
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ur la marier. Il amene Dorante à sa campagne, lui laissant espérer la main de Julie : mais bientôt ses réponses ne sont plus
ant d’un ton de grandeur à Géronte : Monsieur, je vous baise bien les mains . Une partie du fond de cette piece, de sa morale
hacun a la sienne. Le Marquis. Oh çà, Monsieur l’Intendant, mettez la main sur la vôtre... puisque vous en avez une ; &
e prend à lui, & la prie de couronner son amour en lui donnant sa main  : elle ne peut s’y déterminer tant que sa belle-s
posture, & réfléchit ensuite qu’un sang aussi vil souilleroit les mains de son époux. Stukéli sort en jurant de se venger
ukéli lui dit que Bates le lui achetera. Le traître a déja donné sous main de l’argent pour cela. Madame Béverley, après avo
r compte des biens de Henriette. Il veut lui faire mettre l’épée à la main  : Leuson refuse de se battre avec son ami, lui di
nce contre son maître. Stukéli apprend que Béverley a mis l’épée à la main contre Leuson, & se promet de mettre à profit
ns sa poche : le fils s’éveille, lui tend les bras : le fer tombe des mains du pere. Madame Béverley paroît avec Henriette ;
sur un échafaud. Il sait que Jarvis a surpris son maître l’épée à la main  : il projette de faire servir sa déposition à per
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
la porte du jardin. Tisbéa, fille d’un pêcheur, paroît une ligne à la main . Elle se félicite de conserver son honneur &
l promet au Duc de l’excuser auprès de son Prince, & lui offre la main de cette même Dona Anna, qu’il destinoit à Don Ju
mmes. Il lit la lettre, conçue en ces termes : « Mon pere a promis ma main sans me consulter ; je ne puis lui résister. Je n
nt délicats sur leur honneur, & semblent toujours le tenir à deux mains . La scene représente apparemment la chambre de la
la porte, & se laisse tomber de frayeur. Don Juan met l’épée à la main , & s’avance vers la porte. La Statue paroît &
i laisse tomber sa lanterne : elle s’éteint. Don Juan met l’épée à la main  : Arlequin tient la sienne droite, après s’être c
a. On entend dans la maison un grand bruit. Don Juan fuit l’épée à la main  : le Commandeur le poursuit : ils se battent ; le
dans un autre pays, quand il apperçoit la Statue qui le prend par la main & s’engloutit avec lui. Arlequin lui souhaite
des animaux bizarres : nous l’avons vu successivement passer dans les mains de plusieurs personnes qui, pour attirer la foule
Octave qui l’a secourue dans le temps qu’elle alloit tomber entre les mains des voleurs. La reconnoissance l’oblige à déclare
ander justice d’une offense : elle saisit ce prétexte pour refuser la main d’Octave. Isabella est au désespoir du trouble qu
rfide qui feint de la méconnoître. Elle l’oblige à mettre l’épée à la main  : il se bat avec elle, quand le Commandeur arrive
tuer si elle ne se rend pas : elle crie. Le pere accourt l’épée à la main  ; Don Juan le tue, & prend la fuite. Desespoi
olle dans l’esprit d’Elisa, & veut fuir. Isabella met l’épée à la main  ; ils se battent de rechef. Alphonse vient avec l
e si considérable, tu t’étonneras que je me sois exposé à y mettre la main  ; mais apprends que je me connois trop pour m’êtr
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
t à la porte la Fleche, domestique de son fils. Il demande à voir ses mains  ; il les examine toutes les deux, & veut ensu
son pot plein d’or. Il craint qu’il ne l’ait volé ; il veut voir une main , deux mains, la troisieme. Il cherche dans les pl
ein d’or. Il craint qu’il ne l’ait volé ; il veut voir une main, deux mains , la troisieme. Il cherche dans les plis du mantea
n que je te donne ».   L’Avare de Plaute demande à voir la troisieme main de Strobile ; celui de Moliere regarde dans les d
a troisieme main de Strobile ; celui de Moliere regarde dans les deux mains de la Fleche & veut ensuite voir les autres.
arpagon, ou moins forcée, parcequ’un homme n’a jamais trois ou quatre mains . Concluons que ces deux demandes sont sublimes &a
nt lui annoncer qu’il a trouvé la somme qu’il cherche : il le met aux mains avec l’usurier. Barquet.  Et mon abord la va su
Moliere. Acte iv. Scene iii. Harpagon a surpris Cléante baisant la main de Mariane, il se doute qu’on lui préfere son fil
r l’épouser, & que tu aurois acquitté ma parole en lui donnant la main . Cléante, surpris, dit qu’il l’épousera par compl
amp; le Docteur sont rivaux ; ils se querellent ; ils en viennent aux mains  : Scapin les sépare à plusieurs reprises, les pre
elme veut épouser Elise, fille d’Harpagon : trop content d’obtenir sa main , il ne demande point de dot. Mais Valere, qu’il r
he avide & béante pour dévorer mon or. Il présente à manger d’une main , & de l’autre il porte la pierre. Je ne me fi
les pauvres. Quand un favori de la fortune met, comme par caresse, sa main dans la vôtre, comptez que c’est pour vous nuire.
de service qui pousse sa reconnoissance jusqu’à lui faire ouvrir les mains . De la louange, de l’estime, de la bienveillance
t ; mais, avant que de le chasser, il le fouille, il examine ses deux mains , & demande à voir les autres.   Euclion met à
ouille ensuite le valet d’un étranger, il l’oblige à montrer ses deux mains , & ensuite les autres.   Harpagon fait voir
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
i perd tout, on lui égare tout. Il demande ses gants qu’il a dans ses mains  ; semblable à cette femme qui prenoit le temps de
de ses noces. LE DISTRAIT. Scene XII. Léandre, venant d’obtenir la main de Clarice. Toi, Carlin, à l’instant prépare ce q
la porte pour un pilier, & sa tasse pour le bénitier, y plonge la main , la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un
uyé sur son dos, les deux bras passés sur les épaules, & ses deux mains jointes & étendues qui lui prennent le nez &a
re, on lui en apporte : c’est à lui à jouer, il tient le cornet d’une main & un verre de l’autre ; & comme il a une
Carlin exécute ses ordres. Léandre prend la montre & le tabac des mains de son valet, goûte le tabac, le trouve détestabl
e monte, à qui il dit, c’est vous que je cherche ; il le prend par la main , le fait descendre avec lui, traverse plusieurs c
est étonné que ce soit lui, il n’a rien à lui dire, il lui quitte la main & tourne d’un autre côté. Souvent il vous int
z vous pour vous entretenir d’une certaine chose : il contemple votre main  ; vous avez là, dit-il, un beau rubis, est-il bal
ux Chartreux, on lui fait voir un cloître orné d’ouvrages, tous de la main d’un excellent peintre : le Religieux qui les exp
révoltent les personnes les moins délicates. Le Chevalier aspire à la main d’Isabelle & au bien de son Oncle ; il dit co
ropriétaire s’étant saisi de son locataire, le poignarda de sa propre main . Je crois que c’est le même hôte qui vous a vendu
étant, payez donc, puisque vous avez encore toute la somme entre les mains . Tranion. La conséquence n’est pas juste, Monsieu
fou dans leur esprit, & qu’ils projettent de le mettre entre les mains d’un Médecin2. Ils ordonnent à quatre fouetteurs
trigue produite par cette seule robe qui va, vient, circule, passe de main en main pendant toute la piece, anime les caracte
roduite par cette seule robe qui va, vient, circule, passe de main en main pendant toute la piece, anime les caracteres, fai
Chevalier doit cent louis, vient les demander à Menechme l’épée à la main  ; celui-ci les donne bonnement. Est-il naturel qu
e scene présente, en composant la scene où Pourceaugnac est entre les mains des Médecins ? Il y a à parier. 3. Nous avons co
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
arquois : je le fais asseoir auprès du feu ; je réchauffe ses petites mains entre les miennes, & j’essuie ses cheveux. Il
é. Il m’a paru tantôt que vous preniez bien du plaisir à me baiser la main  : tenez, baisez-la encore... L’Amour, en colere.
vous prie, comme il est mutin ! Allons, qu’on baise tout-à-l’heure ma main , puisque je l’ordonne. Aglaé, donne-lui la tienne
Et toi, Cyane. Cyane. De tout mon cœur. (Elles lui font baiser leurs mains .) L’Amour. O Ciel ! Euphrosine, à l’Amour. Fi !
tiérement, du moins rendez-moi un bras. Euphrosine. Non. L’Amour. Une main . Euphrosine. Rien du tout. L’Amour. C’en est trop
s folles. Je les priai vainement de me dégager seulement un bras, une main , un doigt ; je faisois les plus grands efforts du
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
er chercher un logement. Voilà déja M. de Pourceaugnac en très bonnes mains . Scene VI. Eraste paroît, feint d’avoir connu M
Sbrigani chercher ses hardes pour venir bien vîte se jetter entre les mains de ses ennemis. Qu’en fera-t-on ? Je n’en sais ri
sfaire. Il nous tarde en effet de voir la figure qu’il fera entre les mains de son Esculape. Scene IX. Eraste dit à M. de P
ourceaugnac qu’il est obligé de le quitter, qu’il le laisse entre les mains d’un homme qui le traitera du mieux qu’il lui ser
ie de ne le traiter qu’en ami. Eraste sort, & le laisse entre les mains de deux Médecins. Scene X. Les deux Médecins con
urpris de tout ce qu’on lui dit ; il veut voir le Médecin l’épée à la main , lorsqu’une femme vient, & augmente encore so
iere. Eraste ramene de force Julie, qu’il prétend avoir retirée des mains de M. de Pourceaugnac. Un tel procédé touche si f
12 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
cette scène agrandie, et les vrais Dieux venant au-devant d’elle, les mains chargées de couronnes. Voici l’heure pourtant, où
lance d’une façon formidable, votre ami reste calme, il vous tient la main dans les siennes, il vous la serre, il vous regar
tions de ce parterre de dix-huit ans, ainsi applaudie par ces grandes mains honnêtes et vigoureuses qui sortaient de ces habi
à plus juste titre que cet empereur de Rome qui allait se tuer de ses mains  : —  Qualis artifex pereo ! quel grand artiste de
é, perdu dans la foule, attendait mademoiselle Mars, le poignard à la main . Que dis-je, le poignard à la main ? il s’agit bi
ademoiselle Mars, le poignard à la main. Que dis-je, le poignard à la main  ? il s’agit bien de poignard ! Il s’agit d’un gue
tière, sur une tombe profanée ; volée on ne sait par qui, par la même main invisible qui espérait ainsi attrister le dernier
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
amson paroît chargé de chaînes, & Phanor remet son sort entre les mains d’Achab, son rival, Samson dit à part : Pour pun
ucteur de tant de Philistins, Produira, si tu veux, une source en mes mains . C’est toi qui me l’offris contre ce peuple impie
désarmés : Que ma mort soit utile aux Hébreux opprimés : Anime de mes mains les secousses rapides, Que je puisse ébranler ces
 ;   C’est le soutien de votre Etat, Et le foudre vengeur qu’en votre main terrible   Les Immortels ont mis  Pour vous rendr
e de s’en servir. Il voit Clotalde & veut le percer de sa propre main  : Ulric l’arrête, & Sigismond, pour prix de c
t cet écrin où il avoit mis leurs deux portraits avec un billet de sa main , & quelques autres pieces de remarque : mais
s que soient mes desseins, Ou le choix de mon cœur, ou l’œuvre de mes mains . Je l’ai fait votre égal ; &, quoiqu’on s’en
Qui me rapportera l’anneau que je lui donne, Recevra sur-le-champ ma main & ma couronne. . . . . . . . . . . . . . . .
lons, ni prions, & demeurons amis. Je sais ce que la Reine en mes mains a remis ; J’en userai fort bien, vous n’avez rien
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
uoi vous voulez vous résoudre, ou venir en prison, ou donner la bonne main à la compagnie avec les écus qui sont restés dans
d’argent, choisis de deux choses l’une : ou recevoir sur la paume des mains dix coups de cette férule, ou bien, les braies ba
nte coups d’étrivières ; car de toute façon tu ne sortiras pas de nos mains sans faire pénitence de tes fautes. MAMFURIO. Du
et d’une. MAMFURIO. Oimè ! Jésus ! of ! CORCOVIZZO. Allons, l’autre main , bien ouverte. Taf ! et de deux. MAMFURIO. Of ! o
deux. MAMFURIO. Of ! of ! Jésus ! Maria ! CORCOVIZZO. Étends bien la main , te dis-je ; tiens la droite comme cela. Taf ! et
ner les étrivières, car je ne puis supporter une pareille douleur aux mains . SANGUINO. Soit, comme il vous plaît. Barra, pren
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
t de plumes, lui ceignit une épée, & lui ayant mis une lance à la main , lui dit « que la vie des femmes mariées qui voul
un petit escalier qui conduit à ma chambre ». La vieille lui prit les mains & les lui baisa cent fois, lui disant qu’elle
s pas dans sa chambre, armée de toutes pieces, & la lance dans la main , suivant les salutaires instructions de son extra
dre d’un extravagant avec une armure sur le corps & la lance à la main , qui prodigue des faveurs à un inconnu par instin
cate, que la vertu même approuve, & qui n’est pas couronnée de la main du vice. Moliere a pris encore l’idée d’une peti
oilà pour t’avoir, Georgette, un cotillon. (Ils tendent tous deux la main & prennent l’argent.) « Ce n’est de mes bien
ses anciens amis, s’avilit jusqu’à recevoir des coups de bâton de la main même de ses domestiques. Rien n’eût paru plus rév
urement qu’il est bien aisé de composer des pieces quand on a sous la main d’aussi bons matériaux. Ils pensent, je gage, que
jour un enfant. Le Capitan, que cette aventure déconcerte, refuse la main de Philis, parceque la belle lui paroît d’une hum
Par la mort ! je ferois. . . . Adieu, divin objet ; Je vous baise les mains . Philis. Je vous baise les mains.Capitan, faites
eu, divin objet ; Je vous baise les mains. Philis. Je vous baise les mains .Capitan, faites rage. Le Capitan. La prudence sie
n son pays ; Que les femmes avoient, après le mariage, Des armes à la main qui faisoient moins d’outrage ; Qu’elles avoient
e si, répond la femme : faisons une expérience. Elle lui couvre de sa main le bon œil, & lui demande s’il voit quelque c
16 (1871) Molière
emain, le fils du tapissier gâtait du beau velours, et se cognait les mains du marteau paternel. Déjà l’esprit perçait avec l
roi Louis XIV, qui était encore en sa minorité, s’écria, battant des mains  : « Voici mon collège ! » Et le lendemain apparut
anciens et nouveaux, les passages de la comédie, empruntant de toutes mains , sans reproche et sans peur. Un savant éditeur de
oublieux de son chapeau, il se battait contre le Mazarin, l’épée à la main . La tradition veut aussi que Molière et sa troupe
es. Propre, comme je pense, à rosser les épaules ; Car il est bien en main , vert, noueux et massif. Déjà, Molière était le
ulies apparentes, se haussaient et se baissaient sans artifice et par main d’hommes, pour les allumer et pour les moucher. L
nt, M. Fouquet, superbe, intelligent, plein de grâce et d’esprit ; la main dans les finances de l’État, qu’il prodiguait, sa
fortune ; et, pendant que les seigneurs de la consentaient à pleines mains l’or prodigieux que leur hôte magnifique avait je
lles, un patois digne des halles. Le sceptre et le bâton dans la même main  ! Lui, cependant, il se complaisait également dan
teront que le roi fit déjeuner Molière à sa table, et le servit de sa main . C’est là une puérile invention, une anecdote tou
outer de ses tortures, cet affreux parterre se met à rire. On bat des mains , on applaudit ; on trouve que le comédien n’a jam
ardez comme il est pâle ! Le feu de la fièvre est dans ses yeux ! Ses mains tremblent et se crispent ! Ses jambes refusent to
17 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
e l’entends des plus habiles, que la comédie fût autour d’eux, à leur main , en eux. Quant au public, il n’avait pas été enco
aire rétablissement d’une seconde troupe de comédiens. On battait des mains à ces spirituelles boutades de Tircis contre les
plus observer qu’imaginer, plus trouver qu’inventer, et recevoir des mains de la société elle-même les originaux qu’elle off
cieuses ridicules, si elles ne nous font pas ôter tous les livres des mains de nos filles, elles nous font adorer dans une fe
. Dans les comédies d’intrigue, on voyait, sortant de la coulisse, la main du poète faisant mouvoir par un fil tous ses pers
n’y ajoutait la confusion de son rival ? Il amène donc Valère par la main devant Isabelle. Là est cette scène si piquante,
et déjà le mari, dans le transport de sa vanité satisfaite, donne sa main à baiser à Isabelle : Oui : tiens, baise ma main
comparaison, le souvenir des tendresses d’Horace. Il lui met dans la main une pierre, qu’elle promet de jeter au galant ; l
et va rejoindre Horace. Un dernier incident la fait retomber dans les mains d’Arnolphe. L’observation de la nature eût peut-ê
ous une forme plaisante. Plus d’un homme de goût, tout en battant des mains à L’École des Maris, demandait à Molière le Misan
n’en avons que le masque : la vie est restée sur la muraille, où une main légère a imprimé une pensée impérissable. Nous en
che de ridicule que Célimène leur a mise au dos. Tous reçoivent de la main de la coquette un coup d’éventail sur la joue, qu
chement ! Mais, en revanche, dans l’autre camp on ne se défend pas de main molle. Le plus modéré, le sage de la pièce, Cléan
excellent homme à la vue d’Henriette et de Clitandre se tenant par la main  : …Ah ! les douces caresses ! (À Ariste.) Tene
éfauts ; et quand il y va de son bonheur, elle sait le défendre d’une main douce, mais ferme. Dans la conduite, sensée, disc
, qui veut rendre le diamant. Nenni, madame, il est en de trop belles mains . C’est un présent que mon père vous a fait. HARPA
emprunts. On ne pousse pas plus de cris quand on a pris le voleur la main dans le sac. Ils croyaient lui ôter tout ce qu’il
18 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
atomie et tout prêt à disséquer je ne sais quoi qui va tomber sous ta main , et voici une bonne heure que je t’étudie, et rie
faire les variations ? Je repris ma place, et tout en préludant d’une main indécise : — Mon Dieu ! dis-je à Henri, rien n’es
emoiselle Mars, qui est sur l’autre côté de la rive, de lui tendre sa main puissante ; mademoiselle Mars a pitié de l’enfant
n’a jamais été attristé de l’éclat du lustre, et le parterre bat des mains  ! Voilà cette histoire ; elle est bien simple, el
selle Mars ; une belle personne en sa fleur qui étale de son mieux sa main , son pied, son sourire, son doux regard, et qui c
de Meyerbeer ! Appelez seulement Liszt ou madame Pleyel à poser leurs mains savantes sur ces touches silencieuses, et vous en
t mot d’indignation ou de pitié ! Mais, au contraire, vous battez des mains à la victime, vous la couronnez de fleurs, vous l
n question était maigre et pâle ; elle avait les coudes rouges et les mains comme les coudes, la démarche embarrassée, et la
us les petits rôles de Molière ; peu à peu l’esprit lui vint, puis sa main blanchit, puis son coude et le bras se remplit, p
il le lendemain ? — Enfin il ne faut tuer personne. Plus vous avez la main légère et plus le public vous en saura bon gré. L
iez-vous aussi des critiques qui arrivent, la règle et le compas à la main , jaugeant et toisant une comédie ainsi qu’ils fer
19 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
leur aide, contre les comédiens de bois, le public étranglera de ses mains , tout l’Hôtel de Bourgogne, plutôt que de briser
aines ! quand son royaume lui fut enlevé, quand il n’eut plus dans sa main droite qu’un sceptre brisé, le roi de la sotie se
e parterre criait : Joubert ! Et Joubert arrivait les mouchettes à la main , son tablier autour du corps, une larme dans les
avança tout au bord de la rampe, et la corps droit, la tête haute, la main sur son cœur, il regardait, il regardait cette fo
du Parlement. Ses beaux cheveux étaient épars sur son beau sein, ses mains étaient jointes et bien posées ; elle avait à son
aient de nouveau, et cette fois, pour tout de bon ils se lavaient les mains dans leur joie ; les marionnettes, humiliées et d
tra cependant ses fanatiques des Cévennes. Il y eut des résistances à main armée, des désespoirs héroïques. Surtout un illus
conseil. Ces derniers, une fois sortis de la mêlée Godard, prirent en main la défense des marionnettes, leurs bien-aimées pr
. C’était un homme gros, court, réjoui, vêtu en paysan, rubicond. Les mains dans ses poches, il riait aux éclats ; il se déme
Que ses yeux étaient beaux alors ! que son sourire était limpide ! Sa main était comme une flamme qui passe ! Elle se laissa
res a glissé comme les grains d’un chapelet d’ambre et d’or entre les mains d’une jeune dévote priant le bon Dieu pour son am
de la vraie, une seconde jeunesse, et avec cette jeunesse de seconde main sont venus les rôles de la grande coquette ! Céli
je le donnais à de pauvres diables que nous trouvions en chemin, les mains gelées sur leur fusil. — Venez à mon aide, je sai
touchante de madame de Mailly. Elle était à l’église, à genoux et les mains jointes. Une bourgeoise, en passant, dit à sa cam
rir pendant que vous passiez, et pour vous rendre, sa couronne à deux mains , le salut de votre casquette de loutre ? Que diab
monsieur le commissaire de police de notre quartier me demandaient la main de notre fille Isabelle, je dirais au duc de Parm
e notre fille Isabelle, je dirais au duc de Parme : — Touchez là ; la main de notre fille n’est pas pour vous ! Ma fille duc
mes, les beaux vers et les grandes actions, et elle applaudissait des mains et du cœur. Ce que voyant, Mégani le sculpteur s’
la cour, et parmi ces jeunes gens c’est à qui offrira son cœur et sa main à la belle fille qui a sauvé les jours de Sa Maje
a fierté de votre regard que vous n’êtes guère disposé à donner votre main à une humble fille de ma sorte ? — Essayez-en, ré
à sa bonne mine, à son grand air, à sa leste façon de jeter à pleines mains l’argent, le courage et l’esprit. Ainsi il eut bi
des comédiens qui font rire. De Molière il répandait le sel à pleines mains  ; de Marivaux il notait et soulignait la gaieté.
coutés. — Monrose se montra de nouveau alerte et vif, l’esprit sur la main et dans les yeux. Jamais on ne l’avait tant appla
rai sur le bord d’un chemin Thalie assise, en pleurs, la tête dans sa main . — « Ô Muse, qu’as-tu donc, et quel est ce prodig
âme et le cœur de ses amis chéris. » — « Muse, rassure-toi ; sous une main amie Sa cuisante douleur enfin s’est endormie : A
un coup le Figaro étincelant qui jette l’ironie et l’esprit à pleines mains  ? Beau spectacle ! amusante soirée ! Vous verrez,
ieusement dans leur cadre d’or, par le double respect qui est dû à la main d’un ouvrier de génie, et au souvenir des ancêtre
le sel joyeux, mêlé au parfum de l’antiquité, ait été prodigué, d’une main plus élégante et plus libérale ? Ô la rare et exc
IV, il faudrait encore leur rendre la taille, le visage, le pied, les mains , la jambe, la démarche de ces beaux petits messie
la représente. Sa porte est une porte mercenaire ; qui en doute ? sa main nue est habituée à frapper dans toutes les mains 
e ; qui en doute ? sa main nue est habituée à frapper dans toutes les mains  ; pourquoi s’en fâcher ? Et d’ailleurs la passion
qu’elle ne pouvait pas contenir ses amis. Les Athéniens battirent des mains à l’aspect de ce grand homme que la calomnie n’av
sé d’or, au noble manteau, la couronne sur la tête et le sceptre à la main , quel contraste, la comédie athénienne ! Ni choix
a mer Égée prendre un bain dans le flot obéissant ? Elle dénoue d’une main presque timide sa blonde chevelure, et, elle s’en
nce et par la rage, par l’ironie et par la colère ; elle tenait d’une main , la lanterne de Diogène pour chercher les hommes.
de Diogène pour chercher les hommes. dignes de sa rage, et de l’autre main le bâton de Diogène pour les frapper. Aristophane
veut la Rhétorique ! C’est alors que le Strepsiade ; — la torche à la main , fait une petite dispute de philosophie aux poutr
it n’est pas flatté ; mais c’est Molière lui-même qui l’a tracé de sa main . — Pourquoi donc, se sera dit notre nouvel auteur
bien les plus graves, les plus cruelles maladies ; elle n’y va pas de main morte, à coup sûr. Elle tombe, d’elle-même et san
urs plus nobles pensées, des pauvres à la porte, et qui s’en vont les mains pleines, l’âme consolée. M. Loewe, ainsi entouré,
déjà un habile praticien sans le savoir. Elle panse, de ses blanches mains , une pauvre femme qui s’est blessée au front : le
eu allemande peut-être, mais où est le mal ? Si vous aviez là sous la main , quelque bon et honnête roman d’Auguste Lafontain
? le docteur Loewe finit par mettre aux pieds d’Anna sa fortune et sa main . En véritable malade imaginaire, madame de Sturme
e contrat ; on le signe sans le lire, le docteur Loewe le signe d’une main ferme, Anna d’une main joyeuse, le baron de Lowem
sans le lire, le docteur Loewe le signe d’une main ferme, Anna d’une main joyeuse, le baron de Lowemberg d’une main trembla
’une main ferme, Anna d’une main joyeuse, le baron de Lowemberg d’une main tremblante. — Ô surprise ! ô bonheur ! Anna a été
ie  siècle, que de pompe, que d’éclat ! Quelle gaieté jetée à pleines mains comme l’esprit ! Quelle profusion presque insensé
courtisans de Versailles, trahie par ses propres faiblesses, passa de mains en mains et d’amours en amours jusqu’au jour où s
s de Versailles, trahie par ses propres faiblesses, passa de mains en mains et d’amours en amours jusqu’au jour où sa maison
même jour, son cuisinier et son cocher, lesquels est parti les trois mains vides, et sans cette admirable casaque où il y av
e la bonne comédie, le peuple fut heureux et bien fier. Il battit des mains à celui-là plus encore qu’il n’avait fait à Moliè
à mesure que son amant a gagné, et ce portrait mis en gage entre les mains de madame La Ressource, et cette honnête commère
ici que je les entends, ces spectateurs de vingt ans, qui battent des mains à toutes les scènes et qui se disent : — Pardieu,
madame La Ressource du Joueur et madame Frosine de L’Avare. Elle a la main dans toutes les sales intrigues de la ville ; qua
si narquois et si bienveillant, que vous êtes tenté de lui tendre la main et de vous laisser dérober votre manteau, en plei
ons livres, les derniers amis du pauvre ; ceux-là qui vous tendent la main quand vous êtes seul, qui murmurent à votre oreil
s les verrez tous les uns et les autres, ces fiers esprits, tendre la main aux grands seigneurs qu’ils insultent, aux financ
ndez ce qu’il reproche à sa femme ? voilà notre Don Juan qui porte la main à son front et qui s’écrie : — Statue ! Statue !
ne sait pas son métier. D’abord son métier est de recevoir de toutes mains  : Suzanne accepte tout, dit Beaumarchais, et de n
! vous vivrez éternellement pour moi ! vous me le promettez, et votre main est prête à m’en signer l’aveu ! » Cette proposi
la joie de Léonore, la stupeur de Pasquin, la moquerie de Marton ! Sa main est libre, et il n’arrache pas son bandeau dans u
ile nommé Éraste, en lui disant : — « Éraste, voulez-vous recevoir ma main  ? » : — À quoi cet Éraste répond avec transport.
onnes fortunes au Chevalier à la mode, il n’y a, comme on dit, que la main . Le Chevalier à la mode entre les œuvres de d’Anc
et pimpante, accorte et bien tournée ! et des cheveux si longs ! des mains si blanches ! un pied qui brûlait le pavé sans le
ue c’était sa muse qui passait ; il la suivit, tenant son cœur à deux mains  : Tout beau, mon cœur ! Justement la belle fille,
lle s’arrêta à la porte du jeune homme. Lui, alors, il la prit par la main , et les voilà courant, tout d’une haleine, dans l
ne pense qu’à se faire des rôles, un inventeur qui prenait de toutes mains , à ce point que le P. Lame a traduit, sous le nom
cocher et un gros barbet ; d’où il suit que la baronne n’y va pas de main morte ; en revanche, elle tient fort à son cher c
soi appartenant, elle le dispute à madame Patin, et même l’épée à la main . En même temps, notre chevalier, qui a rencontré
la comtesse en dit autant. — Ces deux femmes vont nous crever dans la main , dit le baron. L’instant d’après entre un marquis
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
is, il bat Pasquin ; celui-ci veut parler, son maître met l’épée à la main pour le tuer. Damis arrête Moncade, lui représen
Moncade : il a pincé sa fille, il l’a égratignée, il lui a pressé la main avec son coude. La Comtesse saisit ce moment pour
trait seroit bonne, si la miniature parvenoit naturellement entre les mains de Mariane, si la Comtesse pouvoit avec vraisembl
e persuade à Moncade qu’il est trahi, lui conseille en lui offrant sa main , d’oublier une ingrate. Moncade lui déclare qu’il
lui promet de l’aimer toujours. Moncade paroît, furieux, l’épée à la main  ; on le laisse seul. Moncade se trouve mal. Mar
grace, Si vous ne vous servez de ce dernier moment Pour prendre de ma main ma fille aveuglément. Mais si vous me forcez à vo
les que moi de l’entreprendre : n’ayant pu les persuader, j’ai mis la main à l’œuvre, & je ne crois pas avoir lieu de m’
ends que cela me meneroit trop loin. Cet excellent Poëte est dans les mains de tout le monde ; il sera fort aisé de connoître
riage qui les alarme. Charinus va faire agir ses amis pour obtenir la main de Philumene. L’ANDRIENNE FRANÇOISE. Exactement t
NE LATINE, Scene V. Pamphile dit à son pere qu’il peut disposer de sa main . Le vieillard est surpris. Dave triomphe. Byrrhia
oie, Pamphile le conduit vers Chrémès pour solliciter en sa faveur la main de Philumene. Dave exhorte les spectateurs à ne p
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
st pas tout : Scapin, non content d’avoir arraché cinq cents écus des mains de Géronte, lui fait croire qu’on le cherche pour
Argentine. Scapin, son rival, vient, entend du bruit, met l’épée à la main . Arlequin, armé de sa batte, se promene à grands
ment : votre fils, à la vérité, n’est pas mort, mais il est entre les mains des Turcs. Granger. Entre les mains des Turcs ! S
t pas mort, mais il est entre les mains des Turcs. Granger. Entre les mains des Turcs ! Soutiens-moi, je suis mort ! Corbinel
pardevant Notaire, que le premier des leurs qui me tombera entre les mains , je le leur renverrai pour rien. Ah ! que diable,
our obliger le pere à financer, on lui dit que son fils est entre les mains des Turcs, & qu’ils vont le mener à Alger, s’
urc de bonne mine nous a invités d’y entrer, & nous a présenté la main . Nous y avons passé. Il nous a fait mille civilit
clef du coffre ; il croit qu’on va lui permettre de puiser à pleines mains , il jouit quelque temps de ce plaisir : point du
i faite. Je vous recommande Phanion, & je remets ma vie entre vos mains . . . . . . . . . . . . LES FOURBERIES DE SCAPIN.
rlez franchement ; dites ce que vous voulez que l’on vous donne de la main à la main, pour faire que mon maître n’entende pl
hement ; dites ce que vous voulez que l’on vous donne de la main à la main , pour faire que mon maître n’entende plus parler
’or. Les deux vieillards ont chacun un fils qu’ils laissent entre les mains de Géta, esclave de Démiphon. Le nouveau Gouverne
tiphon & l’épouser, à condition qu’on lui donnera une somme de la main à la main. D’abord il a demandé, ajoute-t-il, une
p; l’épouser, à condition qu’on lui donnera une somme de la main à la main . D’abord il a demandé, ajoute-t-il, une somme exo
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
inte. Perfide ! je me veux venger de ton forfait. J’ai ta promesse en main  ; voilà ta signature : Je puis, par ce témoin, co
III. Scene III. Hector tient parole ; il porte un mémoire écrit à la main , qu’il lit très couramment & très distincteme
me Hector qui a fait un mémoire, qui a fort bien lu une écriture à la main , ne sait plus lire un livre imprimé : il le dit l
re en votre chagrin ? Valere. Celui qui te viendra le premier sous la main , Il m’importe peu ; prends dans ma bibliotheque.
vous faire voir. Si c’est votre dessein d’approuver l’alliance, Votre main peut aussi m’en signer l’assurance. Sinon, faites
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
. . . . . . . . . . . . Si Moliere eut le bonheur de trouver sous sa main un Limousin assez original pour fournir au plaisa
ui donne la bague : le Chevalier d’industrie la met ensuite entre les mains d’un autre frippon, qui paroît en habit de Médeci
ir sa parole. Il appelle un Apothicaire, qui paroît une seringue à la main , & veut absolument donner des clysteres à Gui
steres à Guillot.   Dans Moliere, Eraste remet Pourceaugnac entre les mains de deux véritables Médecins ; il ajoute par-là un
24 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
nous paraîtrait malséant de descendre à ces détails de nouvelles à la main . Nous nous contentons de savoir, de ces choses-là
te domination, s’arrêtent, le bonnet, le chapeau, ou la couronne à la main , devant l’opinion d’une douzaine de consciences q
faite, en casquette, en blouse, la pipe à la bouche et le bâton à la main  ! Ingrats que nous étions, et sans pitié, de nous
os grands hommes, autant de marionnettes dont le fil est tenu par des mains déliées et cachées ; héros, tant qu’ils obéissent
t consolantes paroles ! Il n’est pas un de nous qui, trouvant sous sa main , sous ses yeux, un recueil de portraits d’autrefo
au milieu de l’applaudissement universel, et quand chacun lui bat des mains , qu’il faut mettre à la retraite cette femme ; qu
, le désordre à mes cheveux, le poison à mes lèvres, le poignard à ma main  ! « Ingrats qui me reprochez d’être restée, jusqu
me reprochez-vous encore, ô blasés que vous êtes ? D’avoir tendu une main secourable à tous les petits beaux-esprits qui on
d’élégance et d’abandon. — L’un qui soutenait mademoiselle Mars d’une main si ferme, l’autre qu’elle-même elle soutenait, en
e regard vif et perçant, la voix fraîche et pure, la taille jeune, la main d’une femme comme-il-faut. — Me voilà ! nous dis
eux ont été simples, touchants, sérieux ; elle tenait son cœur à deux mains , et elle aussi elle aurait pu dire comme cette hé
p, voilà la jeune femme qui se prosterne vivement, qui s’empare de la main de mademoiselle Mars avec des sanglots et des lar
u, s’était retourné contre la muraille, et il tenait sa tête dans ses mains  ; ses épais cheveux, mal en ordre, retombaient su
dans ses mains ; ses épais cheveux, mal en ordre, retombaient sur ses mains , et il pleurait. Le critique lui-même, un critiqu
Et quoi de triomphant, dans ce style muqueux, morose et glaçant d’une main lourde et dolente ? La vie où est-elle, dans ces
te quittance, cruelle à signer, et mademoiselle Mars la signait d’une main ferme. Il y a bien de l’héroïsme caché dans ces â
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
es également contrastants, sont exactement de la même force entre les mains d’un habile homme ; qu’étant de la même force, il
aitement contrastants, je crois voir deux maîtres d’armes l’épée à la main  : les coups qu’ils se portent mutuellement sont t
éroïne emploie l’argent que le héros lui donne, à faire emplette sous main des terres que vend ce dernier. Elle tâche de ram
ence ! Barbare ! ingrate ! Eh bien ! me voilà ruiné ! De votre propre main je suis assassiné ! Vous triomphez ! Julie. Vous
Et vous n’estimez rien à l’égal de vous-même : Vous vous raillez sous main de vos meilleurs amis, Quoique toujours près d’eu
pécieux, Mon coffre le renferme, & je l’ai sous mes yeux, Sous ma main  ; & par-là l’avarice qu’on blâme, Est le plai
26 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
Philosophe, il a pressenti le scepticisme moderne. Pendant que d’une main il foudroyait l’athéisme, de l’autre il faisait p
rsqu’il voudra retirer, selon le droit des amants, la jeune Agnès des mains de son jaloux. Les vieillards de Molière, dupes d
que Molière est déjà sur son terrain ; il tient la comédie entre ses mains . Le style du Dépit amoureux vaut mieux que le sty
re, a tout à fait disparu. On dirait que les auteurs qui ont porté la main sur cette œuvre ont été pris d’un ardent amour na
fait pleinement jour dans cette pièce ; elle s’y étale largement. La main qui a tracé les scènes du joueur de piquet et du
dans la personne de son grand-veneur, le marquis de Soyecourt, cette main -là était initiée à tous les secrets de son art. N
e d’une accolade, il serre violemment la tête du poète entre ses deux mains , et ce furieux la frotte contre les boutons de so
moins belle maladie assurément. Molière, après avoir versé à pleines mains le ridicule sur ses antagonistes, arrive à une ré
u de l’Hôtel de Condé. C’est une plate rapsodie. Nous avons entre les mains cette prétendue pièce, dont la scène se passe au
té qu’il avance, Plus pleine de lauriers qu’un jambon de Mayence; Les mains sur les côtés, d’un air peu négligé, La tête sur
isonnable ne craindra jamais de mettre les œuvres de Molière dans les mains de ses enfants. Le mariage forcé était primitivem
e façon que Molière dépeint la princesse d’Élide : Et qu’un arc à la main , sur l’épaule un carquois, Comme une autre Diane
 : n’est-il pas entouré de gens qui mettent à tout propos l’épée à la main  ? Il faut bien qu’il fasse comme les autres. Il s
affaires de l’état. Que pouvait donc faire le poète, ayant ainsi les mains liées ? ce qu’il a fait : arriver à la réforme so
oit qu’elle est près de tomber dans le vice de la galanterie, que, la main crispée sur un cœur trop crédule, il en arrache s
son père, et soupire des paroles, extrêmement tendres, en tenant à la main un papier sur lequel il n’y a que de la musique é
ne se contentera pas d’effleurer la surface de nos mœurs, et dont la main fouillera cette mine d’or, pour ainsi dire inexpl
prouve. Tant de grâce et d’élégance ont peur d’être froissées par des mains si rudes. Et puis, comme elle a honte de son subt
bon alors s’exprimer méchamment sur leur compte. On était redressé de main de maître. Les trouvères et les troubadours chant
Toutes les couleurs étrangères se sont admirablement fondues sous sa main . L’Aululaire, de Plaute, est, à n’en point douter
eaucoup de choses de détail ; l’avare qui demande à voir la troisième main de son valet, est un trait d’Euclion. Ce caractèr
e les oisons de l’espèce de M. Jourdain, qui leur tombaient entre les mains . Le Bourgeois gentilhomme, qu’on a considéré comm
ille. On sait que la déclaration que l’amour fait à Psyché, est de la main de l’auteur de Rodogune et de Cinna; on a déjà ci
ui-même sa fille à Clitandre, il dit à ce dernier: Allons, prenez sa main et passez devant nous ; Menez-la dans sa chambre 
y de Champvalon aurait été à tout jamais ignoré. Pour avoir porté une main injurieuse sur les restes de Molière, il s’est tr
st chargé de ce portrait dans sa pièce de Turcaret, et il l’a fait de main de maître. Ces gens d’affaires placés entre le ro
pons que leurs maîtres. Ils ont l’esprit subtil, la réplique vive, la main ouverte pour recevoir, et très souvent prompte à
toutes les bibliothèques. Le premier personnage qui tombe sous notre main est un poète envieux du succès des autres, comme
reproduisait sous toutes ses faces. Il est un monde qu’il a peint de main de maître, et dont nous n’avons pas encore parlé.
27 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
point laissé de confidences et chacun sait qu’il ne nous reste de sa main que six lignes, qui sont une quittance. Il est do
nt ils passent orner leurs comptes rendus ; et Prévost-Paradol mit la main par fortune sur un recueil du XVIII siècle, qui e
croit M. Fournier, de quelque lettre originale tombée par hasard aux mains du libelliste, cette conversation, comment se ter
, lui fut tutélaire et maternelle. C’est elle qui lui mit la balle en main . Femme de tête (elle était fille d’huissier), éco
Molière était autrement grand que cela ! Quand il avait la plume à la main , il obéissait à son génie et non à ses passions.
a bile, rafraîchit le sang, dilate et fortifie, et met le cœur sur la main . Ainsi, Alceste n’est pas Molière ; celui qui a d
enier les autres, point du tout : Pourquoi désavouer un billet de ma main  ? ALCESTE, qui se déconcerte et suffoque : Et vou
ela signifie ? Extravagant, lui ? Est-ce qu’il n’a pas ce billet à la main  ? Est-ce qu’il ne sait pas lire ? Est-ce que ce b
l n’ose avouer que lui, le galant homme, il a accepté ce billet de la main d’une femme, d’une rivale, d’une Arsinoé, qui lui
ne fait qu’une demi-réponse — Qui me l’a dit ? Les gens qui dans mes mains l’ont remise aujourd’hui Mais je veux consentir q
tout exterminer, n’a encore rien tué, et, avec une telle preuve à la main , réclame encore des explications, quelque ton qu’
r, ne demande qu’à être convaincu. Célimène sent la victoire dans ses mains , et elle se prépare à en abuser. Plus Alceste l’a
le. Rendez-moi, s’il se peut, ce billet innocent ; À vous prêter les mains ma tendresse consent… Il fermera les yeux sur Or
e j’eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour ! Admirable profession de foi et qu
28 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
l a reçu une lettre de son père qui l’invite à demander à Beltrame la main de sa fille ; il s’y résoudrait peut-être s’il n’
instruit de ce nouvel incident, s’empresse de demander à Beltrame la main de Lavinia. Scapin ne se décourage pas. Il imagin
latin venait, en effet, de perdre ses États. Fulvio, en le voyant aux mains des sbires, se porte garant du capitaine. Quand i
s l’empire de la même crainte, nie son amour ; il hésite à toucher la main de Celia qu’on lui donne et tourne toujours les y
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
erve, & qu’il ne veut pas la faire passer avec son bien entre les mains d’un étranger. On a beau le prier, lui faire parl
& qu’elle restera fille jusqu’à ce qu’elle puisse disposer de sa main par elle-même. Il triomphe : mais Dupont le pere
promesses des Seigneurs, ne compte que sur le travail de tes propres mains  : n’espere jamais que ce que tu pourras te procur
e le Milord altier qui se quarre avec sa Jarretiere. III. Quoique ses mains soient si sales qu’elles ne sont pas faites pour
lui ne sont guere plus propres que les siennes. L’or qui poisse leurs mains , s’attache comme le miel aux doigts de ceux qui l
mauvaises, n’est inquiet que pour Sully qui va s’alarmer : il met la main sur la garde de son épée, parcequ’il entend un co
n’y font les soupirs. Celui-là parle une langue barbare, Qui l’or en main n’explique ses desirs. Le jeu, la jupe & l’am
ie le jour de son mariage, à condition qu’elle prendra un époux de sa main . Le caractere intéressé de Madame Gasparin paroît
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
... Pancrace. Toto cœlo, totâ viâ aberras. Sganarelle. Je baise les mains à Monsieur le Docteur. Pancrace. Serviteur. Sgana
os pensées. (Sganarelle impatienté ferme la bouche du Docteur avec sa main à plusieurs reprises, & le Docteur continue d
s, & le Docteur continue de parler, d’abord que Sganarelle ôte sa main .) Mais ces portraits different des autres portrai
piece, Sganarelle est impatienté par le Philosophe, il ferme avec sa main la bouche du Philosophe, il pousse le Philosophe
nstamment écrit, Sganarelle, impatienté par le Docteur, ferme avec sa main la bouche du Docteur ; il pousse le Docteur dans
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
re elle et son mari, à l’occasion du portrait que ce dernier a vu aux mains de la comédienne Vittoria, Isabelle, soupçonnant
teur Gratiano, mari de Flaminia, voyant Arlequin qui, une lettre à la main , contemple la fenêtre de sa femme, conçoit des so
e honorable. Oratio, furieux, répond qu’il en a menti. Ils mettent la main à leur épée. Cependant, le capitaine demande à Or
applique un soufflet à Flavio et rentre chez elle. Flavio, mettant la main à sa joue, part sans dire un mot. Vittoria éclate
et je vous jure, foi de cavalier, que si je ne pouvais obtenir votre main , je renoncerais à toute autre au monde. SILVIA. V
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
e Don Maurice son frere. Alors elle prie Carlos de mettre l’épée à la main & de sortir d’un air furieux. Maurice est sur
on amie ; mais, hélas ! c’est inutilement, son pere va disposer de sa main . Don Garcie fléchit une suivante, & s’introdu
or, il est jaloux ; cependant il la trouve trop belle pour refuser sa main . Il reçoit une lettre par laquelle il apprend que
ue Don Juan ayant appris la mort de son pere, revient une bougie à la main . Don André & Don Garcie prétendent tous deux
ente amenées sans art auroient été ridicules ; mais préparées par une main habile, qu’elles pourroient jetter de naturel &am
rterre. Damis. Et l’argent ? Merlin, à Dorante. Et l’argent ?Par vos mains cet argent a passé ; Rendez-en compte, allons. Do
s du défunt, à sa garde commis, Seront, quand vous voudrez, entre vos mains remis. Dorante. A cet heureux projet je n’osois p
e Tartufe, grands Dieux ! la piece qui doit faire tomber la plume des mains , si l’on réfléchit aux beautés réunies & inim
SMARTINS, LISETTE, MERLIN. Merlin, déguisé en grisette. Au secours ! main forte ! à l’aide ! à l’injustice ! Damis. Quel no
vous-même : Vous le pourrez trouver fort aisément : Le poirier est à main gauche en entrant. Mais il vous faut user de stra
rdin. Lisette, en approchant de l’Olive qu’elle ne voit pas, étend la main & le prend par le collet ; dans le même temps
p; le prend par le collet ; dans le même temps Angélique rencontre la main de Dorante, qu’elle retient. . . . . . . . . . .
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
nces, La Grammaire, qui sait régenter jusqu’aux Rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses loix49. Mais elle gardera de
er un repas, Harpagon contraint à laisser un diamant de prix dans les mains de sa maîtresse, ne se trouve-t-il pas, sur-tout
ne, qui veut rendre le diamant. Non, Madame, il est en de trop belles mains . C’est un présent que mon pere vous fait. Harpago
-on qu’Harpagon, contraint par son fils à laisser un diamant dans les mains de sa maîtresse, ne présente pas la situation où
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
te veut lui donner de l’argent, il feint de le refuser, & tend la main par derriere pour le recevoir. Léandre prie Sgana
ut lui donner de l’argent ; il dit qu’il n’en veut pas, & tend la main par derriere. Pendant ce temps-là Octave enleve E
t qu’Arlequin & Crispin : il lui doit aussi le lazzi de tendre la main derriere le dos pour recevoir de l’argent, &
ne prétends point vous voler votre fille, & ce n’est que de votre main que je veux la recevoir. Ce que je vous dirai, Mo
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
Arlequin. La sœur cadette paroît, surprend son aînée un portrait à la main , & comme elle aime aussi Celio en secret, ell
e de Pantalon reconnoît le portrait de ce qu’elle aime, l’arrache des mains d’Arlequin, & sort en le couvrant de baisers.
ultantes. Argentine y dit que, fâchée de ne pas tenir le portrait des mains de l’original, elle le renvoie ; Scapin lit qu’on
36 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
un congé définitif à cette folle du logis ; elle nous a ouvert, de sa main complaisante, les longues avenues qui nous devaie
Bientôt, une heure arrive, une heure suprême, le violon échappe à ces mains débiles, le souffle manque à cette poitrine en fe
point fou, ne va jamais jusqu’à vouloir regarder a dans la troisième main de l’homme qu’il soupçonne de l’avoir volé. « Un
uple, a dit Boileau, et tant que le peuple ne lui avait pas battu des mains et ne l’avait pas salué de son gros éclat de rire
e dire son opinion sur la comédie : il trouve le père Caffaro sous sa main , et il s’en sert. Jamais théatin plus naïf n’a ét
aro ? Il faut que vous sachiez aussi, mon père, que Molière a pris en main la défense des passions, et qu’il veut nous faire
ne si franche lippée, c’étaient choses merveilleuses à lui exercer la main . Ainsi commença la popularité de Molière, on ne p
l est beau, sans doute, d’être entouré d’ennemis ; de jeter à pleines mains , le sarcasme et le ridicule autour de soi ; de fl
e bonne humeur si gaie et si charmante que Molière a jetée, à pleines mains , dans cette comédie en trois actes, il n’y a pas,
outer de ses tortures, cet affreux parterre se met à rire. On bat des mains , on applaudit, on trouve que Molière n’a jamais m
ardez comme il est pâle ! Le feu de la fièvre est dans ses yeux ! Ses mains tremblent et se crispent ! Ses jambes refusent to
aute d’un poète moderne à censurer, la critique aura toujours sous la main , quelque grand poète à admirer. Je suppose que, p
meil d’Homère, à plus forte raison il lui est permis de se brûler les mains (elles n’ont pas de manchettes) pour tirer du néa
ique, l’esprit qui se jette en plein air, le rire qui se tient à deux mains pour ne pas éclater ; cette comédie sent le bon p
et Madelon ; c’est du bel et bon drap que vous pouvez tâter à pleines mains et qui vient directement de la rue Saint-Denis ;
cette étude et dans ce respect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître, et chaque rôle a son prix ; donc pas d
si correctes et si peu compliquées, toi-même, toi qui as brisé de tes mains , comme un théâtre en retard, le théâtre de la Por
’y donne, rien n’avance. Le jeune Adraste en fait plus, en un tour de main , que Figaro avec ses sternutatoires, ses coups de
le devait prendre, ce misanthrope, obligé de vivre du travail de ses mains , comparé à cet heureux Misanthrope de Molière, es
an-Jacques ! Et moi, poursuivi, décrété, brûlé dans mes œuvres par la main du bourreau ! Moi qui ai renoncé à la société des
s amis ; mais il ne voit pas la nécessité de repousser brutalement la main qui vous est tendue, de répondre à une politesse
tes laide, vous êtes mal faite, votre voix est aussi rauque que votre main est rouge, si, au bout du compte, il n’y a pas qu
elle lui souriait d’un sourire moins perfide, si elle lui tendait une main plus tendre, si son regard était moins doux pour
l’amie fidèle, dévouée, discrète, intelligente du pauvre Alceste, la main cachée et modeste qui essuyait ses grosses larmes
urs domaines, tout éperonnés, le chapeau sur la tête et le fouet à la main , comme le jeune roi Louis XIV entrant au Parlemen
ntrait tout vivants ces mêmes personnages qu’il avait esquissés d’une main si délicate et si hardie dans L’Impromptu de Vers
toutes ; déjà, pour lui, mademoiselle de Montpensier avait refusé la main du roi de Portugal, et n’est-ce pas merveilleux,
mour, ils liront avec joie le terrible portrait de la prude, tracé de main de maître. Avec un cœur aimant, Molière a dû se d
une aventure qui est arrivée à Molière. Lui aussi, il a tenu dans ses mains les preuves de sa misère ; lui aussi, il n’a pas
rmante femme ! Et comme on frémit de dégoût et d’impatience, quand la main de ce misérable effleure seulement cette blanche
et suffisamment garnie ; leur regard est vif encore ; agile est leur main blanche et veinée, où se verrait encore la trace
petite voix criarde, de mon petit regard agaçant ; ils ont battu des mains  ; sois donc tranquille, puisqu’ils m’ont prise po
37 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
an et le provençal du xviie  siècle l’offraient à Molière de première main  : Enganarello (trompeur) est enregistré tout vif
x n’aurait eu qu’à ouvrir les yeux pour voir Molière, qu’à étendre la main pour effleurer et serrer la main de Molière ! — A
De sorte qu’à côté de mon aïeul paternel qui n’avait qu’à étendre sa main pour effleurer ou serrer celle de Molière, il y a
l y avait, là aussi, un autre aïeul à moi qui ouvrait positivement la main pour que Molière fut mieux fêté ! Un Moliériste p
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
; sort en soupirant. Milfort annonce à Belton qu’Arabelle accepte sa main avec transport : Belton est au désespoir d’abando
a place : il lui donne cinquante mille écus de dot. Belton conduit la main de Belti qui ne sait pas signer : elle s’écrie :
tre son argent à mon retour. Mon ami, me dit-il, en me prenant par la main , j’ignorois que tu pusses me les rendre. J’ai cru
; que c’étoit un malheur de fortune qui l’avoit fait tomber entre les mains des Chrétiens, il fut pressé d’une maniere tendre
te expression ; il n’en croyoit pas ses yeux ; il leva vingt fois les mains au ciel pour attester son Prophete & tout ce
oles. Allons, mes enfants, réjouissez-vous d’être tombés en si bonnes mains , & baillez-moi ici un petit plat de votre mét
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
favorise sa passion : tous deux veulent enlever la belle esclave des mains de Trufaldin. Voilà donc l’intrigant & le per
i : ce petit prélude vous mettra en humeur. Faut-il vous tenir par la main , ou si vous avez quelque principe ? M. Grichard,
t cette honnête proposition déguisé en Sergent & le pistolet à la main . Il est clair qu’en employant de telles fourberie
u répliquer. Si la pupille fût venue, comme l’Olive, un pistolet à la main , forcer son tuteur à faire son message, l’intriga
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
é des courses & des fêtes magnifiques dans l’espoir de mériter la main de la Princesse ; mais elle déclare à son pere qu
ue la Princesse croit l’avoir vaincu : elle est satisfaite, retire sa main que le Prince tenoit, & le traite avec la plu
ait consentir les trois Princes à suivre ses volontés, & donne sa main à celui qui a su vaincre ses dédains par le dédai
rêt de mourir pour vous en venger ; vous n’avez qu’à parler, & ma main sur-le-champ fera gloire d’exécuter l’arrêt que v
t un ballet au son des cors réunis avec les violons. L’Amour prend la main de Lélio & la met dans celle de Flaminia. Les
ne conquête lui échappe ; elle retourne à Dorante, & lui donne sa main .   Coypel, en imitant la Princesse d’Elide, n’en
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
e. C’est là l’unique étude où je veux m’attacher. Que, l’astrolabe en main , un autre aille chercher Si le soleil est fixe, o
terni ? C’est que sur le calcul, dit-on, de Cassini, Un astrolabe en main , elle a, dans sa gouttière, À suivre Jupiter pass
Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? Il termine en honniss
rec et du latin, Dans la balance met Aristote et Cottin ; Puis, d’une main encor plus fine et plus habile, Pèse sans passion
ombien de gens prêtèrent toujours celui des deux qu’ils tiennent à sa main  ! Au fond, madame de Sévigné était née pour aimer
e den sentir la justesse ; Racine et Boileau eux-mêmes, en mettant la main sur la conscience, n’auraient pu la trouver injus
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
moment qu’on lui livre Turqueta, & qu’il va la remettre entre les mains de Scapin, Gélio vient, par ses plaintes, s’oppos
ément à l’homme qu’il doit le plus craindre, qui lui laisse entre les mains de quoi le tromper, & qui va ensuite à la cam
dans le panneau l’un & l’autre vieillard ; Que mon soin par leurs mains ne veut avoir Célie Qu’à dessein de la mettre au
it que c’est celle de son habit. Enfin Lidame saisit l’Etourdi par la main , qui, sans contrefaire sa voix, s’écrie, je suis
i faisant des excuses de ce que cette lettre n’étoit pas écrite de sa main . Avec cette lettre il arrive à Chartres ; il la p
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
geur fameux. Il a confondu un autre faux voyageur qui prétendoit à la main de Julie. Géronte vient sur la scene remercier Da
e qu’il n’aime point Rosalie, qu’il épouse son bien, qu’elle donne sa main de très mauvaise grace, mais qu’il s’en moque. On
t, on démasque le héros en montrant des horreurs écrites de sa propre main contre la personne qui faisoit tout pour lui, &am
. Entre nous, cependant c’est son meilleur ouvrage. Le crois-tu de sa main  ? Valere. Le crois-tu de sa main ?Bon ! tu veux
meilleur ouvrage. Le crois-tu de sa main ? Valere. Le crois-tu de sa main  ?Bon ! tu veux plaisanter. Dortidius, toujours sé
44 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
ion de Jésus-Christ : c’est « le plus beau livre qui soit sorti de la main des hommes, » on veut bien le croire, mais on l’a
hef-d’œuvre renforcé. — Mais comment ces deux poètes y ont-ils mis la main  ? En 1671, trois ans après la paix d’Aix-la-Chape
nier si bien qu’on reconnaît à peine le moment où l’ouvrage passe des mains de Molière dans les siennes : en ce point, « barb
iques, c’est de s’en donner le spectacle dans un fauteuil. Etendez la main vers ces admirables éditions que publie la maison
’y attirerais volontiers quelques voisins, je leur mettrais entre les mains l’Art de dire, de M. Leloir3, je les prierais de
45 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
ièce où Molière ait daigné mettre de l’esprit. Il en a jeté à pleines mains  ; l’esprit, celui qu’on aime tant de nos jours, l
nt ils se sont tenus bien loin. Et la salle tout entière a battu des mains en riant. Vous vous rappelez, dans Le Dépit amour
qui sont invinciblement liées des images répugnantes, fait tomber des mains des femmes nombre de vieilles pièces de vers qui
urs d’Orilly et du Barci, gentilshommes campagnards, prétendants à la main de Marthe et de Nina, dans l’intimité Ninoche et
pour laisser briller les autres, s’effacer lui-même ou leur prêter la main . J’y ai vu Delaunay, qui était là, comme dans tou
gants verdâtres qu’un pauvre mari essayait de mettre, y enfonçant sa main avec peine, tandis qu’à côté de lui l’amant atten
s des femmes, et quand on lui en apprend un nouveau, il se frotte les mains et ne manque pas de l’inscrire sur ses tablettes.
e, qui le force dans ses derniers retranchements ; qui lui demande sa main  ; il n’y tient plus, il se laisse aller, avec cet
jeune fille qui la livre sans défense à l’amour et la lui arrache des mains . C’est la situation de toutes les comédies passée
rtuffe, L’Avare, Le Misanthrope ? Il y a répandu le comique à pleines mains , et il ne l’a point mis seulement dans les rôles
Eh ! mon Dieu ! Horace ne se battait point ; mais il lui baisait les mains et les bras. Il était dans son rôle ; et vous n’ê
la logique, une logique implacable et impétueuse, qui le pousse d’une main irrésistible à travers tous les jugements humains
nspire-nous le mépris des opinions reçues, et le courage de porter la main sur les vaines idoles ! Heureux qui, le soir, ren
it. Rendez-moi, s’il se peut, ce billet innocent ; À vous prêter les mains ma tendresse consent ; Efforcez-vous ici de paraî
le langage ordinaire que l’on tient aux femmes quand on demande leur main , et je sais trop bien les usages pour ne pas me s
ndre une femme heureuse. Je serai donc enchantée de vous donner cette main que vous sollicitez, et d’éviter avec vous les pé
de penser en elle-même qu’il y aurait eu quelque douceur à passer sa main dans la crinière de ce lion-là. Elle le compare a
riand de la lame, et qui, emporté par le dépit, finirait par dire, la main sur son épée : Mais, mon petit Monsieur, prenez-
à lui-même ce que cette forme pouvait lui donner, qu’il s’est fait la main pour écrire l’Amphitryon, en profitant de cette é
garde sans lui de paraître à ses yeux… Je vous ferai toucher dans la main l’un de l’autre… Je veux jusques au jour les fair
cilien, n’était pas encore maître de cette forme, qu’il se faisait la main et que plus tard il sentit l’inconvénient de ces
btienne           Que le pendard ne meure point           D’une autre main que de la mienne. Quel dommage que Joliet ne sac
ogne de femme elle-même, et à son beau-père, à genoux, le bonnet à la main , et que la comédie finit sur ce mot navrant : Qua
ir. Le spectacle de ce pauvre homme réduit à faire, la chandelle à la main , amende honorable à sa coquine de femme, au lieu
oudra bien, de prouver tout cela par raison démonstrative et texte en main . Les sociétaires de 1940, pénétrés d’un respect r
ami le moraliste, que c’était bien imprudent à toi de la remettre aux mains à qui tu l’as donnée en garde. — Est-ce que je po
ivé de laisser ainsi traîner, sans avoir l’air d’y prendre garde, une main sur le dos d’un fauteuil, observant de quel air l
d’un ton rêche, avec un air de pudeur courroucée : Que fait là votre main  ? Oh ! dame, alors, il ne vous reste plus qu’à re
choses d’un mot quand il lui plaira. Aussi, Tartuffe quand il voit la main repoussée du genou, la porte-t-il toujours indiff
etite bourgeoise, bien craintive, bien prude, et s’effarouchant d’une main posée sur le genou, ne parlerait pas ainsi ; elle
à l’heure qu’il n’y en avait qu’une dans l’ouvrage où se retrouvât la main de Molière. J’avais tort, en vérité : que d’autre
a maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d’un autre, auraient langui plus de trois mois ! 
s-unes étaient de premier ordre, que Molière les avait marquées de sa main puissante, qu’elles étaient faites pour traverser
hysionomie morose et revêche. Quel contresens ! et l’on avait sous la main , ou cette aimable Mme Madeleine Brohan ou, si l’o
Psyché ; ils ne veulent que Psyché. Tout ce morceau est touché d’une main délicate et légère, qui a charmé le public. La co
eur ou de feu ? Il faut la voix d’un homme pour ces mots brûlants, la main d’un homme pour ces caresses tendres, les yeux d’
y trouve pourtant encore de ces traits qui enlèvent, et l’on sent la main du maître. Psyché, descendue aux enfers pour obéi
s’est chargé de proposer à sa femme la candidature de Clitandre à la main de Henriette. Mais, au moment où il allait ouvrir
itandre empressé autour d’Henriette, dont on vient de lui accorder la main , s’écrie :                                      
ention, Got peut, quoique doyen de la Comédie-Française, aspirer à la main d’Henriette. L’âge est, pour toute pièce classiqu
foyer des artistes, se trouve nez à nez avec Cadet, et lui serrant la main  : — Mes compliments tout de même, monsieur Coquel
s grands rôles de Molière (Harpagon, Argan), qui deviennent entre ses mains des fantoches de bouffonnerie pure, tranchons le
uelques vieux amateurs, comme moi, qui vous serreront discrètement la main en signe de remerciement. 27 janvier 1896. I
t pour savoir les secrets de sa famille, elle n’aurait pas, de longue main , préparé la scène pour la faire réussir ? Mais po
e ? Toinette est une si bonne fille, l’air si avenant, le cœur sur la main  ; est-ce qu’on peut tromper, quand on rit de si b
le, cette personnification de la virginité maigre, quand il a sous la main la plantureuse Mme de Prie, ce type du vice, flor
! mais, disais-je à Rameau, savez-vous bien que si j’avais eu sous la main Dailly, oui Dailly, le Dailly du Palais-Royal, po
et curieuse notice, c’est celui qu’indiquait Théophile Gantier d’une main légère dans le passage que j’ai cité tout à l’heu
urait, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère. Marivaux a mis la main sur ce songe plus flottant qu’une vapeur blanchât
ru de la rampe, et on l’a vu marchant et parlant sur la scène. Quelle main ingénieuse, quel art discret ne fallait-il pas po
Ce but, il le montre d’avance, et il le montre presque à portée de la main . Mais il sait que le chemin de l’amour est semé d
joli caractère de jeune fille, ouverte, primesautière, le cœur sur la main , un bon petit cœur de femme ! Et dans Les Fausses
où la stratégie de Dubois a réussi, du tort qu’il a eu d’y prêter la main  ; Rémy, le vieux procureur, est franc comme l’osi
eur, est franc comme l’osier ; il a du cœur, et ce cœur il l’a sur la main . Je ne vois guère que la mère, Mme Argonte, dont
qu’il est plein de vues nouvelles, de détails curieux, et part de la main d’un homme qui sait ce dont il parle et ne parle
omédie-Française : elles portent de très nombreuses corrections de sa main , des remaniements de scène et des béquets en abon
qu’il me connût. Et elle est ravie de son invention, et elle bat des mains , et elle saute de joie. Quand on pense que certai
s’il nous était possible de remonter plus haut, si nous remettions la main sur des documents de l’époque, peut-être trouveri
descendons aux jours où Mlle Mars, déjà vieille, tenait encore d’une main défaillante le sceptre de la comédie, que l’âge d
r pour jamais le masque au doux incarnat qu’elle semblait tenir de la main même de Thalie, faut-il renoncer à une pièce char
pour rien, répondait Brid’oison, et ce même public battait encore des mains , d’abord parce que le mot est spirituel, parce qu
naire, au vrai sens du mot. Il était homme de théâtre. Il prenait des mains de tout le monde l’or en fusion des vérités philo
olo au milieu, assis ; à gauche, le comte, son papier de musique à la main  ; à droite, Rosine chantant. Beaumarchais a écrit
approchent insensiblement, passent devant le dormeur ; Rosine tend sa main , le comte la baise ; l’interruption de la musique
’avouer, tout de convention. Les deux amants auraient dû se tendre la main derrière et non devant le fauteuil du dormeur ; c
re et non devant le fauteuil du dormeur ; car le baiser déposé sur la main risquait bien plus d’être surpris s’il se donnait
le recule vers le clavecin et, toujours chantant à demi-voix, tend la main  ; Febvre se lève doucement, accompagne en sourdin
a main ; Febvre se lève doucement, accompagne en sourdine d’une seule main , baise la main qu’on lui tend ; le tuteur s’éveil
se lève doucement, accompagne en sourdine d’une seule main, baise la main qu’on lui tend ; le tuteur s’éveille ; Febvre ret
a main qu’on lui tend ; le tuteur s’éveille ; Febvre retombe des deux mains sur le clavier, tandis que, d’un bond, Mme Barret
yeux dans cette scène ? la malice de deux amoureux dont l’un baise la main à l’autre sous les yeux d’un vieux barbon dont le
x qui passent crèveraient à coups de pieds, où ils plongeraient leurs mains les retirant pleines d’écus, et gouaillant sur ce
esoin d’une femme de chambre, et Frontin veut lui en donner une de sa main . Notez qu’il a le plus vif intérêt à ce que sa pr
ère ! Il ne demanda jamais rien à personne, en un siècle où tendre la main n’était pas un déshonneur pour un écrivain de tal
ndre humanité        À côté de la majesté, Qui tend à l’infortune une main secourable,        Adoucit la rigueur des lois, P
disgracieux. À chaque instant, l’orchestre se récriait et battait des mains , et moi, tandis que la pièce s’en allait ainsi au
ne le connaissions pas. Toutes les éditions qui m’ont passé entre les mains ne nous donnaient que la pièce telle qu’elle fut
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
rde bien de dire que le genre gracieux ait beaucoup dégénéré dans les mains de MM. Rochon & Sedaine ; mais j’ai prouvé qu
né d’un de ses parents & d’un domestique : ils mirent l’épée à la main , & n’ayant pu résister à trois personnes, il
hé de m’entendre. Si je tenois, disoit-il, toutes les vérités dans ma main , je me garderois bien de l’ouvrir : on sait que l
oins rester votre ami. Mad. Tancin lui dit un jour, en lui mettant la main sur la poitrine : Ce n’est pas un cœur que vous a
47 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
rès courte que Voltaire nous a donnée, après l’avoir vue écrite de la main de Molière, entre les mains du fils de l’un des a
s a donnée, après l’avoir vue écrite de la main de Molière, entre les mains du fils de l’un des amis de notre auteur. Dom Ju
48 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
’un ridicule ; il a un tort, et même assez grave, celui de donner les mains à une insolente mystification dirigée contre l’ho
la cause de la vérité, toutes les fois qu’il lui plaît de prendre en main celle de l’erreur. Quel est le plus blâmable, de
re, l’estimable roturier arrive au comble de ses vœux, en obtenant la main de celle qu’il aime. Rousseau ne pouvait ignorer
ir traité un sujet auquel son oncle, le grand Corneille, avait mis la main , et voulait-il, au moins, que d’autres ne pussent
e, d’une férocité révoltante, et les deux princes qui prétendent à sa main sont, dans leur rivalité, comme dans leur amour,
unes filles, qui la plupart étaient vendus à l’encan, et passaient de main en main comme objet de commerce. La comédie des F
les, qui la plupart étaient vendus à l’encan, et passaient de main en main comme objet de commerce. La comédie des Fourberie
le théâtre illustré par tant de chefs-d’œuvre comiques sortis de ses mains , une bouffonnerie grossière qui avait déjà traîné
49 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
r leur salaire à son royal caprice, C’est le peuple à présent dont la main protectrice, De ses dignes élus sanctifiant les d
sarcasme mordant, Attache un misanthrope au char d’une coquette. Des mains d’un riche avare enlève sa cassette, Ou, vengeant
unal citant le genre humain, Toujours votre justice ait la marotte en main . Le monde, vieil enfant que notre fouet corrige,
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
ontmartre. Tous ses amis y assistèrent, ayant chacun un flambeau à la main . Mademoiselle de Molière* s’écriait partout : Quo
cour immolée au parterre ; Mais sitôt que, d’un trait de ses fatales mains , La parque l’eut rayé du nombre des humains, On r
51 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
i, acte II, scène vi. Invitation à la danse120 Donnons-nous la main , auteur et lecteurs, et dansons ensemble dans ce
fraîchit la terre. Géant toujours chaussé du cothurne, il porte en sa main le masque tragique132. C’est pourquoi Socrate dit
sublime. — Dansons ici, auteur et lecteurs, dansons, le balancier en main , sur la chaîne de fleurs d’un syllogisme bien ten
clut le Prologue-Programme de son Titan : Maintenant donnons-nous la main , auteur et lecteurs, et dansons ensemble dans cet
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
lumés. Un moment après Robert entre par le vestibule, une lettre à la main , un bougeoir dans l’autre : comme c’est la répons
etty sort de l’appartement d’Eugénie, très affligée, un bougeoir à la main  ; car il est pleine nuit. Elle va chez Madame Mur
t après le Baron sort de chez sa fille d’un air pénétré, tenant d’une main un bougeoir allumé, & de l’autre cherchant un
c une serviette sur son bras, une écuelle de porcelaine couverte à la main  ; elle rentre chez Eugénie. Un moment après les a
ui dit : « D’Ancourt, nous avons des oreilles pour vous entendre, des mains pour recevoir les aumônes que vous faites aux pau
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
s si la Lucrece veut réellement échapper encore saine & sauve des mains de son Tarquin, a-t-elle besoin de lui susciter d
rt à moi. — Eh ! vous voilà, mon cher ami, me dit-il en me serrant la main  ! comment vous portez-vous ? — Assez bien ; prêt
allez-vous ? Je commence à le tirer par la manche : je lui prends la main  ; il ne sent rien. Je lui fais signe de la tête,
rs la Messe à deux genoux, Faisant mainte oraison, l’œil au Ciel, les mains jointes, Le cœur ouvert aux pleurs & tout per
pe. Moi, pour m’en dépêtrer, lui dire tout exprès : Je vous baise les mains , je m’en vais ici près Chez mon oncle dîner. O Di
54 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
onviction de ce grand Armand Carrel, lorsqu’il s’en va, la plume à la main , comme il tiendrait une épée, ameutant ces orguei
élégante comédienne ; ce gros rire et ce fin sourire, ces deux bonnes mains , et ces deux mains si fines ; ce tablier et ces d
 ; ce gros rire et ce fin sourire, ces deux bonnes mains, et ces deux mains si fines ; ce tablier et ces dentelles ; vous aur
le cœur troublé, le chapeau bas ! Voici Don Juan qui les prend par la main et qui les mène où il veut, sauf à les planter là
a en partage l’esprit, la grâce, la repartie, le courage, l’épée, la main blanche, l’ironie, la générosité, le sang-froid u
e, est semé le doute, cette épine amère, cette ronce fatale que nulle main ne peut arracher. Quand Hamlet s’écrie : — Le ven
tage l’ironie et le sarcasme ; il pèse les grandeurs humaines dans sa main fébrile, il sème aux vents toute cette poussière
mour, et voici ce damné Don Juan qui mène, tambour battant et haut la main , les duchesses et les bergères ! Tout comme les a
sombre physionomie. À la fin, nous le tenions tel qu’il est sorti des mains ou plutôt des griffes de Molière, ce magnifique d
git plus de séduire Charlotte et Mathurine et de leur baiser les deux mains lavées avec du son, il s’agit de regarder face à
ir souper demain avec moi ! En aurez-vous le courage ?… Donnez-moi la main  ! » Souper funeste dans les menaces, dans les fla
u. — Prenez garde à M. Dimanche, Monseigneur ; quand il s’en ira, les mains dans vos poches, le pauvre ne sera pas loin ; et
e obscénité, et plus il est recherché ; — le balayeur, son balai à la main , demande à balayer des cabinets pleins d’appas ;
Et M. Séguier (un futur garde des sceaux de France !) son balai à la main , disait des choses… — Il y avait le crilleur de s
de. Celui-ci, à l’heure où son musicien tournait la broche, avait, la main à la pâle dans le pétrin de monsieur son père, et
roi : Sa Majesté revient du Parlement, les auteurs lui ont mis, à la main , le fouet qu’il avait (enfant), la première fois
ne lui pardonnent qu’en faveur de sa grande jeunesse. Ce fouet, à la main du roi qui revient de sa conquête, est un misérab
e, autour de cette femme illustre et sainte, devenue un jouet dans la main de M. Bulwer. Cet homme est naturellement boursou
rop habitué à respecter la véritable grandeur, pour ne pas prendre en main la défense d’un roi pareil et d’une pareille époq
i, désirant calmer sa conscience, permet à lui Lauzun, de demander la main de La Vallière. — La dot est digne du prince » aj
— La dot est digne du prince » ajoute Lauzun : « Et si j’obtiens la main de cette riche duchesse, je sais, plus d’un honnê
! Ces larmes !… qu’elles parlent pour moi ! Maintenant, maintenant ta main  ! Ô mon Dieu ! — Adieu pour toujours24 ! » Ainsi
ncienne Espagne, quand toutes les Espagnes frémissantes battaient des mains à ce fier gentilhomme, à cet ardent amoureux, à c
55 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
ourt, historien du second ordre, mais qui n’en est ni moins fidèle ni mains véridique. Tel était, Messieurs, l’état de la soc
leçons ! que dis-je ? ils sont eux-mêmes spectateurs, et battent des mains avec le public qui leur insulte ! Dès longtemps l
ne, l’époque déplorable où leurs chefs-d’œuvre furent mutilés par des mains sacrilèges. Non, Messieurs, je n’attristerai poin
e des camps ; et, du haut de son char de triomphe, il te tendrait une main protectrice. Alors ta voix éloquente célébrerait
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
hant aux beautés délicates de son maître, il n’y eût point imprimé la main de l’écolier ! LE MISANTHROPE. Acte III. Scene I.
r tes jours la plus douce influence ; Tu fus, je crois, pêtri par les mains de l’Amour : N’es-tu pas fait à peindre ? Est-il
is qu’il a du cœur. Je retiens ma colere : Mais... Valere, mettant la main sur son épée. Mais...Vous le voulez donc ? il fa
un malheureux.Monsieur, vous voulez rire. Valere, mettant l’épée à la main . Il faut voir sur-le-champ si les Vice-Baillifs S
sommes, Monsieur, infiniment obligés. Je... Don Juan, lui tendant la main . Touchez là, Monsieur Dimanche. Etes-vous bien de
qu’il aime, & de sa famille. Henriette d’un autre côté refuse la main de Clitandre, quand elle craint de lui être à cha
57 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
âces et de l’innocence d’une enfant de dix-sept ans, il lui offrit sa main et l’épousa. Ce mariage le mit dans une position
 ; mais de même que les merveilles de la nature inanimée révèlent une main tout aussi puissante que celles de la nature anim
olière, heureusement, n’est pas tombé au sortir de ce monde entre les mains de ses ennemis. Leçon deuxième. Molière critiq
allait produire. Au sortir de la comédie, prenant M. Chapelain par la main : « Monsieur, lui dis-je, nous approuvions, vous e
de la croire innocente sur parole, et dans ce cas elle lui promet sa main ; s’il exige des preuves, elle les fournira; mais
à mes serments, fondés sur la vérité, je suis prête à vous donner ma main . Mais si vous exigez de moi une justification dan
isfait par ce respect soudain, Promet à votre amour et mes vœux et ma main . Mais prêtez bien l’oreille à ce que je vais dire
e ; l’autre fait Un détour pour l’éviter : elle promet ses vœux et sa main . La première se hâte et ne perd aucune parole, el
aquer hautement; mais l’hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main , ferme la bouche à tout le monde, et jouit en rep
e Musset, se relevant de son tombeau pour aller encore secouer de ses mains décharnées la croix de Golgotha; mais pour quicon
ant aucune des hardiesses de la critique. En France, la critique a la main sèche ; partout où elle a passé, il ne reste que
ice, Molière venait-il au secours de Pascal, ou bien ne prenait-il en main que la cause des plaisirs de la cour menacés par
olière est de ces derniers. Souvenez-vous de son Harpagon. Malgré ses mains crochues, Harpagon a la faiblesse d’être amoureux
édisance, et que tous ces portraits délicieusement touchés sont de sa main . Pendant qu’elle parle et qu’on l’applaudit, Alce
re, Qu’on ne vous voie en hâte aller à sa rencontre, Lui présenter la main , et d’un baiser flatteur Appuyer les serments d’
pour exciter sa jalousie, et finit par l’emmener pour lui remettre en mains propres les preuves de la perfidie de Célimène. À
e j’eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour. Il était écrit qu’Alceste devait p
temps porte votre jeunesse, Pourvu que votre cœur veuille donner les mains Au dessein que j’ai fait de fuir tous les humains
e pas un, parmi ceux qui vivaient de son opulence, pour lui tendre la main dans sa détresse. Alors il en tire une vengeance
d’une simple fantaisie de poète; il avait été aussi préparé de longue main , soit par les expériences qu’avait faites la soci
omme ceux-ci: Morbleu ! faut-il que je vous aime! Ah ! que si de vos mains je rattrappe mon cœur, Je bénirai le ciel de ce r
eurs d’espérance, Molière-Alceste devait-il, au dénouement, tendre la main à Célimène et lui offrir encore une fois l’oubli,
iolent, de l’autre par ceux de Callisthène, un mari qui n’y va pas de main morte, meurt sur la scène à demi écartelée. C’est
a enseigné, et, quand on la surprend, elle n’a pas de livre dans les mains ; mais ceux qui s’y connaissent devinent bientôt q
e qu’ils ne lui ont jamais donnée; mais malheur à qui osera porter la main sur ses chimères. Armande tourne à la prude hypoc
r un goût sûr, elle peut être utile, surtout aux jeunes gens dans les mains desquels on met les auteurs classiques. Mais il n
e prier. Le laboureur s’empare des fruits du sol ; le marchand met la main sur tout ce qui peut remplir ses greniers; l’abbé
, Aristophane et Sophocle, Corneille et Molière, peuvent se tendre la main . Mais, dans ce duo sans fin que jouent la poésie
pris des richesses amassées par le moyen âge. Loin de là. C’est de la main du moyen âge que la France du XVIIe siècle a recu
un poète plus audacieux et à la touche plus hardie. C’est Molière en main qu’il faut juger la question. Alceste et Hamlet s
citons-nous de ce que la France du XVIIe siècle les a acceptées de sa main , et soyons bien convaincus que la France du XIXe
re si méchant qu’une telle friponne. J’aurais pour elle au feu mis la main que voilà. Malheureux qui se fie à femme après ce
ule pas devint les traits énergiques : il va droit au fait, et, d’une main hardie, montre le mal produisant tousses fruits.
CMÈNE. Je sais, moi, comment il m’a blessée au cœur. JUPITER. Par ta main si chère, Alcmène, je t’en prie, je t’en conjure,
es factices de bienséances mensongères. Molière renverse de sa propre main l’idole qu’il avait élevée; après avoir morigéné
qui n’en étaient pas moins régulières à confesse et dociles entre les mains de directeurs, qu’elles avaient soin, il est vrai
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
vient de nous retracer est extrêmement joli ; il sentira toujours la main du grand Maître. Mais plus nous nous éloignons du
d’étranges choses lorsqu’on est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-Mathieu. . . . . . . . . Le prêteur, po
semble au contraire avoir rejetté ce qui lui tomboit presque sous la main . Parcourons quelques situations de la piece. Dém
; &, pour un tel dessein, Il ne me faudroit plus qu’un caducée en main  ! Le reste de la piece est rempli par un roman p
dame Argante établit richement sa fille ; Eraste a pour récompense la main de sa maîtresse, & tous les biens de son oncl
odiguer des éloges : il a recours aux armes qui ont combattu dans ses mains l’affectation du langage & des manieres ; ell
rt toute sorte de sujets sur la scene, songez que vous tenez dans vos mains les armes les plus redoutables ; qu’un Auteur est
s’instruire. Favoris de Thalie, je vous le répete, vous avez dans vos mains les armes les plus triomphantes : ne ménagez poin
tion seule. Dans la derniere de ces pieces, le héros trouve entre les mains de sa femme le portrait d’un jeune homme ; un ins
59 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
i payer quelques achats, me dit : — Monsieur, tandis que vous avez la main au gousset, vous feriez bien de faire votre provi
es qui lui appartiendront aussi lors, soient mis et baillés entre les mains du sieur Mignard, peintre ordinaire du Roi, dit l
le comte de Modène et avec Molière, elle avait l’amour du luxe et la main dépensière ; ce qui ne parait pas douteux, c’est
ouvrez, belle farouche ! J’entends la clé, c’est votre voix… O belle main  ! ô belle bouche ! Que je vous baise mille fois !
dirait Célimène. Ces quatre hommes de génie ne mirent pas l’épée à la main pour se la disputer, mais ils se brouillèrent, ho
moins en présence de son mari. C’est que Gros-René n’y allait pas de main morte : s’il fût tombé sur Molière dans un transp
un roi Ne vous en peut jamais assurer tant que moi. Il est plus en ma main qu’en celle d’un monarque De vous faire égaler l’
thrope, comme ses deux rivaux, mais il avait une grande force sous la main , la jeunesse. Et ce qui le sauva devant la Du Par
, mais on lui reproche, non sans quelques raisons, d’avoir eu sous la main tous les papiers de Molière, manuscrits, lettres,
paierait aujourd’hui un million — et de ne les avoir pas transmis en mains loyales. Il était si simple de garder ce trésor d
 ? » Mais le portrait le plus digne de La Grange est celui-ci, de la main de La Fontaine, dans Ragotin. Isabelle parle de l
si par la vertu d’une magicienne nous pouvions, nos quinze sols à la main , entrer au parterre avec les gardes du corps, les
nt. La pièce va commencer, les moucheurs de chandelles ont déjà d’une main preste passé la mouchette d’argent sur toutes les
on lait, son pain et sa gaieté, tout en lui mettant de bonne heure la main au battoir. Mais blanchir de la toile de Hollande
au battoir. Mais blanchir de la toile de Hollande, c’est ennoblir ses mains . Filandre, chef d’une troupe vagabonde, adopta à
Enjoint à tous ses officiers et sujets qu’il appartiendra de tenir la main à l’exécution du présent ordre. Fait à Saint-Germ
taires et les Archives nationales. Aux Archives, M. Campardon a eu la main heureuse : c’est lui, le premier, qui a déniché l
mais su lire. Ce n’est pas Molière qui lui eût mis une grammaire à la main . Mlle Beauval, retirée du théâtre officiel, joua
’en pas douter, un amant ou deux là-dessous. Elles mirent l’épée à la main « après la petite pièce ». Sauvai, lui-même, assi
upré, je vois bien, mademoiselle, que vous voulez me voir l’épée à la main . — Et en disant cela, c’était à la fin de la farc
e dans Psyché et autres rôles où il ne fallait pas mettre l’épée à la main . Mlle Marotte passa à la Comédie-Française de 16
« N’ai-je pas oublié le sel ? » Souvent elle applaudissait à belles mains , quand un trait de caractère, un trait d’esprit,
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
or a remis, en mourant, ses deux filles avec tout leur bien entre les mains de Sganarelle & d’Ariste, qui sont freres ; i
s réponses dures, & que des duretés on en vient ordinairement aux mains , j’ai mieux aimé, crainte de scandale, m’adresser
pieds de sa belle-mere prétendue qui lui pardonne, & lui donne sa main à baiser. Un instant après le jeune homme lui dit
ofité de cette occasion pour lui remettre un billet en lui donnant la main . La Femme industrieuse, Comédie en vers en un ac
iendrois, moi, quelque soin qu’on se donne, Mon honneur guere sûr aux mains d’une personne A qui, dans les desirs qui pourroi
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
alement à ceux qui ont de grands biens ; il ne faut jamais donner les mains à aucun arbitrage, jamais ne consentir d’arrêt dé
e le monde est bien infatué de vos richesses, il faut prendre à toute main l’argent qu’on vous offre, faire grande dépense à
de votre absence et ne sachant sur quoi se venger, ils font dire sous main qu’ils perdront les deux tiers, si on veut assure
ais mes prières à celles de ces messieurs. PERSILLET touchant dans la main de La Ressource. N’en parlons plus, c’est une aff
qui sera vendue. Et comme la presse sera grande, il m’a mis entre les mains des contrats de vente, le nom et la somme en blan
62 (1802) Études sur Molière pp. -355
nversations les plus familières, même avec leurs gens, et refusent la main de deux hommes aimables qui se sont écartés des r
t sachant qu’il a détruit toute espèce d’illusion, il va chauffer ses mains sur la rampe, et le public a la… bonhomie d’appla
homie d’applaudir avec le même discernement qu’il vient de battre des mains , scène xii , lorsque Mascarille, infidèle au comi
t, demande à Arlequin où il l’a pris, celui-ci dit que c’est dans les mains de sa femme ; colère d’Arlequin, qui reconnait Ce
la femme de Sganarelle, en lui faisant surprendre son mari passant la main sur la gorge de Célie, pour voir si elle respire
’elle a mal au doigt, la princesse a la complaisance de lui prêter sa main  ; Arlequin surprend le tendre billet, on veut le
le lui arracher, grands débats ; la moitié de l’écrit reste entre ses mains , il la donne au roi, qui, reconnaissant l’écritur
plus moral. L’héroïne française écrit à dom Garcie qu’il obtiendra sa main , s’il se corrige de sa jalousie ; mais, peu satis
amour n’en est pas moins couronné par le plus tendre aveu, et par la main de son amante : aussi le dénouement de la pièce f
félicite aussi le valet qui, le premier, a pesé la boîte d’or dans sa main , et s’est dépêché d’en enrichir sa poche ; mais q
indique « qu’Isabelle, en feignant d’embrasser Sganarelle, donnera sa main à baiser à Valère ». J’ai vu des acteurs la dévor
appuyés, plus le parterre applaudissait, sans penser qu’en livrant sa main à Valère, Isabelle engage sa foi, témoin ces vers
i ? pour donner le loisir à son maître de dévorer une seconde fois la main de son amante, et de provoquer de nouveaux applau
oire une armure, en couvrit l’idiote, et lui ayant mis une lance à la main , lui dit que le devoir des femmes mariées était d
é qu’il avance, Plus pleine de lauriers qu’un jambon de Mayence, Les mains sur les côtés, d’un air peu négligé, La tête sur
infortune, court furieuse chez Molière et le menace, le pistolet à la main , de lui brûler la cervelle, s’il ne lui rend son
il n’a pas trop chargé. — Il a pourtant retourné la salade à pleines mains , et mordu à une cuisse de volaille, ayant de la s
ent, de la remplir à lui tout seul, ou de se trouver toujours sous la main de ses interlocuteurs, de jouer autant pour eux q
ileau l’aida dans le choix de ces noms, voilà des messieurs en bonnes mains . Les quatre médecins de la cour étaient Desfouger
l’autre extrémité, se jeter dans un fauteuil, il le trouvait sous sa main , au bord de la coulisse, le poussait brusquement
iquides ; il feint de refuser l’argent qu’on lui présente, et tend la main derrière le dos pour le recevoir ; enfin, il favo
mais d’impatience, tant il lui tardait d’applaudir ; ce qu’il fit de main de maître, pendant toute la représentation. J’eus
coquetterie, même son opulence. Acte III, scène iii, Tartuffe met la main sur les genoux d’Elmire, et Molière, qui prévoyai
mire, fidèle à la note de Molière, ne devait pas s’amuser à saisir la main de Tartuffe, à la tenir quelques instants en l’ai
encore qu’on se venge du soufflet d’une jolie femme en lui baisant la main . Molière voulut en vain l’apaiser : par égard pou
n mieux. Harpagon fouille le valet de son fils ; il examine ses deux mains , et lui demande ensuite à voir les autres. Euclio
esclave auprès de son trésor, le fouille, l’oblige à montrer ses deux mains , et lui demande à voir la troisième. J’estime moi
ière qui feindrait d’être de qualité, fort riche, et lui offrirait sa main  ; cependant, nous n’entendons plus parler ni de l
encore de peser sur la ligne de vie qu’elles prétendent voir dans la main d’Harpagon. Pourquoi applaudissez-vous des choses
dire en note : Harpagon fouille dans sa poche maître Jacques tend la main mais Harpagon ne tire que son mouchoir 69. Vous
se à un chevalier d’industrie, qui prend la bague et la met entre les mains d’un filou déguisé en médecin, celui-ci prétend a
payé pour le guérir, et des apothicaires paraissent, la seringue à la main . Extrait de Ne pas voir ce qu’on voit. Nouvel
nt démasqué aux yeux de Dorimène ; cette dame paie au contraire de sa main les escroqueries du vil courtisan et les galanter
d’un demi-sourire ; c’est inutilement qu’en parlant de son cœur, une main convulsive le cherchera sur toutes les parties de
agréables : des scènes, un acte inutiles. Le ridicule versé à pleines mains sur la chicane ; le plus beau plaidoyer contre la
mitable mademoiselle Dangeville. Le professeur. Vous étiez en bonnes mains . Puisse votre maîtresse vous avoir communiqué sa
mi : j’ai un froid qui me tue, lui dit Molière. Baron s’empare de ses mains , essaie de les réchauffer dans son manchon, fait
……………………. ……………………………………………. Mais sitôt que d’un trait de ses fatales mains , La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On r
Molé essaya d’excuser les baisers indécents que Valère appuie sur la main d’Isabelle ; je lui écrivis le lendemain : « Cit
amour de l’humanité. Voltaire prétend avoir vu cette scène entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de Molière, et i
fils de Pierre Marcassus, ami de Molière, et il ajoute, écrite de la main de l’auteur. Il est bon d’observer que Pierre Ma
r besoin de mon secours, Mol… fait danser son genou, Brizard passe la main sur sa chevelure, etc. ; mais Préville est toujou
63 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
a Cour immolée au parterre. Mais sitôt que, d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des Humains ; On r
Envie animée Attachant à ton nom sa rouille envenimée, La calomnie en main , quelquefois te poursuit. En cela comme en tout l
né Qui rendu plus fameux par tes illustres veilles Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? Cependant laisse ici g
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
mique qui précède immédiatement Molière et qui lui arrive de première main . Non seulement les œuvres qu’elle avait produites
n besoin pressant, vient lui raconter que ce fils est tombé entre les mains des bandits et mis à la rançon de cent écus. On p
ds maîtres de l’antiquité, il put se servir de ce qu’il avait sous la main , en restant toujours supérieur. On a dit que les
65 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
anière, et d’un travail soudain Saisisse le moment qu’elle donne à sa main . La sévère rigueur de ce moment qui passe Aux err
contre unie La pleine connaissance avec le grand génie, Secouru d’une main propre à le seconder, Et maîtresse de l’art jusqu
opre à le seconder, Et maîtresse de l’art jusqu’à le gourmander ; Une main prompte à suivre un beau feu qui la guide, Et don
sse de Timon, et le compare à Nestor ! Déméas lui succède tenant à la main un décret qui propose d’élever une statue d’or à
che de ridicule que Célimène leur a mise au dos. Tous reçoivent de la main de la coquette un coup d’éventail sur la joue, qu
euse qui lui arrache ce cri de tendre courroux : Ah ! que, si de vos mains je rattrape mon cœur, Je bénirai le ciel de ce ra
mêlent à la sympathie ; par exemple, celles où Alceste, qui tient en main les preuves décisives d’une trahison flagrante, a
re, Qu’on ne vous voie en hâte aller à sa rencontre, Lui présenter la main , et d’un baiser flatteur, Appuyer les serments d’
lui d’un mot, d’un signe, la pluie et le beau temps65 ? Tenir sous sa main le cœur de ce lion amoureux, en ralentir ou en pr
, sa noire rancune qui vient jouir d’une vengeance préparée de longue main et dans l’ombre76, tous ces symptômes ne prouvent
és à la censure…, mais l’hypocrisie est un vice privilégié qui, de sa main , ferme la bouche à tout le monde et jouit en repo
osteur datée du 20 août 1667. Si cette habile défense n’est pas de sa main , elle fut au moins rédigée sous son inspiration.
n’a pas de temps à perdre, le loisir lui manque pour filer de longue main sa passion, et s’insinuer sans en avoir l’air. De
ai, que parce que je crains Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains . Malgré ces nuances qui atténuent des éclats tro
sa vigilance n’empêchera point de passer, ainsi que sa fille, en des mains étrangères. Depuis qu’il le couve des yeux, sa né
, un riche voisin, d’âge mûr, est assez confiant pour lui demander la main de Phédra, dont le cœur est engagé dans d’autres
pour confesser sa faute, et la réparer, c’est-à-dire pour demander la main de celle qui va le rendre père. Mais, aux premier
en aimant une fille pauvre, comme le rigide Alceste en recherchant la main d’une coquette. Mais à quoi bon opposer des argum
anne. Il s’élancerait volontiers pour arracher le précieux bijou à la main qu’il embellit, malgré lui. Bref, il est clair qu
n. À l’entendre, tout est définitif, irrévocable. N’a-t-il pas mis la main d’Henriette dans celle de Clitandre, et juré de n
représentation. Au sortir de la comédie, prenant M. Chapelain par la main  : Monsieur, lui dis-je, nous approuvions, vous et
’un pour l’autre, Lyse, c’est un amour bientôt fait que le nôtre : Sa main entre les cœurs, par un secret pouvoir, Sème l’in
s affectez D’estropier les gens par vos civilités, Ces compliments de mains , ces rudes embrassades, Ces saints qui font peur,
nace que, cent ans après, en 1775, un sot nommé Mailhot osa porter la main sur la prose de Molière, et la traduire en vers.
est point fou ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la troisième main de l’homme qu’il soupçonne de l’avoir volé. » Let
terni ? C’est que sur le calcul, dit-on, de Cassini, Un astrolabe en main , elle a, dans sa gouttière, À suivre Jupiter pass
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
plus me voir. C’est le coup de la mort que je vais recevoir... De la main de Durval ces lignes sont tracées. Mais que vois-
u’Arlequin ne fasse pas une méprise, on lui donne une lettre à chaque main , & on lui dit : celle qui est du côté de la m
 : celle-ci est enchantée de sa conquête ; elle paroît tenant dans sa main la réponse au billet doux qu’elle a reçu. Mondor,
avec elle ; je ferai bien en sorte qu’elle ne lui tombe plus sous la main . Je voudrois bien voir qu’il s’avisât seulement d
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
, à Angélique. Qu’il en soit le garant.Donnez. Angélique, donnant la main à Oronte. Qu’il en soit le garant. Donnez.Je la
e craignez rien, & me laissez parler. (Haut, en regardant dans la main d’Angélique.) Avant qu’un an ou deux se puissent
dans la bonne compagnie, il est reçu qu’une femme écrive de sa propre main un billet doux à un fat qu’elle méprise ; s’il es
; & qu’elles laissent ensuite toutes deux leurs lettres entre les mains d’un homme qu’elles poussent à bout, d’un homme q
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
que, délié de mes engagements, je puisse légitimement vous offrir ma main , dois-je me flatter que vous l’accepterez ? | Cet
drai tout le tien avant que tu y parviennes. Allons, mets l’épée à la main  : ces Messieurs sont trop honnêtes gens pour empê
rsque celui-ci, voyant l’extrémité à laquelle il étoit réduit, mit la main sur la garde de son épée. — Songez-vous bien, lui
le jeune Comte en jettant son épée à ses pieds, & lui prenant la main qu’il baisa respectueusement, vous êtes mon pere 
69 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
touché de la beauté d’Isabelle, il renonce à son projet et demande la main de sa fille. Isabelle découvre à Flaminio qui ell
vertu de l’engagement d’honneur qu’il a pris, à demander pour lui la main d’Ortensia à Pantalon. Mais, satisfait de la fidé
uit Flaminia, bien qu’il soit aimé d’Isabelle, obtient de Pantalon la main de sa fille Flaminia. Flaminia, que le récit de F
barbe de l’opérateur ; cette barbe est postiche et lui reste dans les mains . Arlequin s’enfuit ; Pantalon se met à sa poursui
70 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
l’idée de tenir une femme dans l’ignorance pour l’avoir mieux dans la main , que le poète a condamnée par ce dénouement. En e
renchérissant ainsi sur Mlle de Rambouillet, qui du moins accorda sa main à M. de Montausier après l’avoir fait soupirer pe
réunions de guerriers où Agamemnon, le roi des rois, dépeçait de ses mains le bœuf du sacrifice, le mettait à la broche et e
souvent quelque lady Tartuffe pour inspirer le testament et mettre la main sur la succession. Mais Harpagon est veuf ; en ef
l tâche de corriger le mal ; mais il s’y prend avec indulgence, d’une main douce, comme dit Sénèque27. Telle n’est pas la ve
comprend pas. Elle a écrit à Oronte ; la lettre surprise est dans les mains d’Alceste ; il accourt furieux, éclate, puis se c
a maîtresse, il la prie à genoux de se justifier : À vous prêter les mains ma tendresse consent28 ; Efforcez-vous ici de par
hant de l’entendre s’écrier, en voyant Clitandre et Henriette qui, la main dans la main, sous le regard paternel, s’entretie
endre s’écrier, en voyant Clitandre et Henriette qui, la main dans la main , sous le regard paternel, s’entretiennent de leur
71 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
s quel langage sacré et se supposent involontairement, le tonnerre en main , au lieu et place du Très-Haut. Gens éloquents et
e de Baron : « J’ai un froid qui me tue », dit-il. Baron lui prit les mains  ; elles étaient glacées. Le comédien donna à Moli
ègres et charmants où s’ébat, le bonnet sur l’oreille, le cœur sur la main , le mot vif sur la langue, le libre génie françai
able si le manuscrit ne gardait pas en réserve la note suivante de la main même de La Grange : « Les trois cents livres n’on
ère avait épousé sa rivale, ou comme si sa fille fût tombée entre les mains d’un malheureux. Néanmoins il fallut bien s’apais
Guiche ou Lauzun. Armande Béjart, qui laissa mourir Molière entre les mains de M. Couthon, gentilhomme, n’apparaît guère pour
10 000 livres, et il ignora toujours que ce qu’il recevait ainsi des mains de Rohaut était un don anonyme de ce Molière, son
n Juan. Mais il ne se contentait point d’être courageux la plume à la main . Il faut lire dans un petit volume, plus curieux
ire à son Dom Juan : « L’hypocrisie est un vice privilégié, qui de sa main ferme la bouche à tout le monde et jouit en repos
masques. Molière, il faut lui rendre cette justice, y touchait d’une main ferme, implacable. Je conçois la fureur des bigot
ndions pas : “Certainement, a-t-il dit, l’ensemble du Tartuffe est de main de maître, c’est un des chefs-d’œuvre d’un homme
t alors. Il semble en effet que ce type légendaire ait tourné dans la main de l’ouvrier. Molière, auteur dramatique, se prop
ardson, le voilà fier et révolté comme le Satan de Milton. Il tend sa main à la main de marbre sans une émotion, sans un tre
voilà fier et révolté comme le Satan de Milton. Il tend sa main à la main de marbre sans une émotion, sans un tremblement,
N’allez pas non plus trop scier l’air en long et en large, avec votre main , comme cela ; mais usez de tout sobrement, car da
lle dans l’espagnol, et il n’y a point de bouquin qui se sauve de ses mains . Il prend dans Boccace, dans Douville, et son Éco
rcée, Faisant cent tours de harlequins, Tant de ses pieds que de ses mains . Tantôt ce digne personnage Faisait voir dedans s
ait pourtant à le voir, Qu’il était homme de pouvoir ; Car, malgré sa main bouffonne, On voyait prés de sa personne Un grand
ez : Chez le grand Scaramouche il va soir et matin. Là, le miroir en main , et ce grand homme en face, Il n’est contorsion,
e Pompée, est représenté en toge rouge, le bâton de commandement à la main . Le bras et le cou sont nus. Sauf la longue perru
Molière chez lui qu’il nous représente, Molière assis, la plume d’une main , un livre de l’autre, et songeant ou plutôt écriv
n. Il est de toutes les époques et de tous les pays. Il a sondé d’une main ferme la plaie éternelle de l’homme, il a démasqu
s rôles de la tragédie d’Andromède (de Corneille), liste écrite de la main même de Molière et qui avait appartenu à Pont de
e Désurils, Sauval raconte qu’elles se battirent en duel, l’épée à la main  : il a vu le duel , dit-il. Beauval (Jeanne-Oli
el elle-même, vêtue de draperies blanches, une branche d’olivier à la main , pour représenter la muse antique de l’histoire.
ementales de l’Hérault dans leur nouveau local, l’archiviste a mis la main sur une demi-page de Molière écrite et signée par
t au préfet, est rapide, nette, large, déliée, élégante ; on sent une main sûre d’elle-même, et déjà imbue des principes gra
72 (1884) Tartuffe pp. 2-78
Molière n’a point laissé de manuscrits, ou, pour mieux dire, que des mains intéressées ont détruit soigneusement tout ce qui
aincy. Puis le temps s’écoule ; de nouveaux chefs-d’œuvre sortent des mains de Molière ; il donne le Misanthrope, le Médecin
icile de penser qu’on risque une œuvre comme Tartuffe sans l’avoir en main tout entière, et qu’on s’en remette, pour en écri
s, chargeant quelque ami de la versifier. Je ne crois guère cela : la main de Molière est trop reconnaissable, même dans ses
et tout son soûl, reprenant, grondant, la tête près des coiffes et la main haute. Orgon, comme elle, pratique rigoureusement
aux sa subsistance. Orgon fouille aussitôt à sa poche, il met dans la main de Tartuffe, discrètement, un don qui le fait pro
sente « agréable de sa personne, le teint frais, l’oreille rouge, les mains belles et grasses, avec un petit commencement d’e
t point bon, quand on cause, d’avoir de pareils objets à portée de la main . Quant aux mouches, vous savez ce qu’en fait Laur
l’accepte pas pour lui-même. Avec Damis, il tomberait en de méchantes mains  ; avec Tartuffe il tombera en main morte. Cependa
mis, il tomberait en de méchantes mains ; avec Tartuffe il tombera en main morte. Cependant la famille, unie contre l’ennemi
73 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
taquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repo
ennemi de la fraude, il était le protecteur du génie ; en battant des mains , le public le remercie d’avoir flétri l’hypocrisi
   En un pareil dessein, C’est mal suivre Tartuffe, il n’y met qu’une main . Laurent. Que ton collier est beau ! les perles e
oir de loin et suis court de visière. Lise. Ne t’émancipe pas, car ma main est légère. La décence ne permet pas de pousser
t encore la manière d’écrire des cafards : ils ont l’esprit sec et la main pesante ; au lieu de répandre le sel d’une critiq
les devoirs de la piété ; c’est ce qui lui fait porter avec audace la main au sanctuaire, et il n’est point honteux de lasse
aire les ouvrages ou essayer de nouveau les caractères tracés par une main inhabile. Si quelques traits heureux, quelques sc
une des plaies les plus tristes de l’humanité, et il l’a sondée d’une main si ferme, qu’il a arraché des cris douloureux. L’
t tellement préoccupé qu’il ne semble pas très empressé d’accepter la main de Marianne, et qu’il se laisse plutôt solliciter
u fourbe la fatale cassette qu’un ami fugitif avait déposée entre ses mains , est une espèce de théorie de la restriction ment
ation fastueuse pour ce grand homme, se soit vu contraint à porter la main sur son chef-d’œuvre. Remettez-vous, monsieur, d
s les matérialistes de la révolution se sont sanctifiés en un tour de main . De toute part les Tartufes reparaissent ; les Or
74 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
sion des tomes V et VI de cette Histoire, il nous est tombé entre les mains une seconde partie des Œuvres de P. Corneille, im
et le Pô, et le Tibre romain, De n’avoir rien produit d’égal à cette main . À ce Plaute rené, à ce nouveau Térence, La trouv
e jette aux genoux de sa maîtresse, qui lui pardonne, et lui donne sa main à baiser ; mais un instant après, et dans la même
ne, il lui dit tout bas qu’il n’est pas content de lui avoir baisé la main , et qu’il souhaiterait aussi de l’embrasser. Elle
’embrasser son tuteur, se sert de ce moyen pour donner à son amant sa main à baiser, et lui engager sa foi. On connaîtra par
s la nature, S’élève au-dessus des humains, A, dit-on, bien prêté les mains , Ou plutôt son sens, et sa tête, Aux appareils de
ent ni monnoie, Car sans distinction d’humains, Elle reçoit de toutes mains , Elle fait toutefois la grâce, À plusieurs Messie
n, fort singulière, Et venant du rare Molière, C’est-à-dire, de bonne main , Je la verrai, (je crois) demain. « [*]La Criti
reine mère ; Ô vraiment trop heureux humain ! D’avoir d’une si belle main , Si blanche, et même si royale, Obtenu ce riche r
it que bonne dans l’original, mais elle est devenue sublime entre les mains de Molière. « Dans la comédie espagnole, la princ
phé de son cœur. Il implore son appui avec transport, pour obtenir la main de celle qu’il adore, et part précipitamment pour
ant qui il est, elle répond : toi seul, et lui donne en même temps la main . Le rival qui s’était le plus flatté du retour de
moins que si elle veut se venger, il est prêt d’exécuter de sa propre main l’arrêt qu’elle prononcera ; la princesse lui rép
pagnie, (Ce qui paraissait plus qu’humain) Sans que personne y mît la main  ; Le tout par des ressorts internes, Qui plairai
ppréhendé que l’on ne le jouât ; et c’est ce qui lui a fait mettre la main à la plume. » Robinet parle de cette lettre, et
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
nniere. Il met pour sa rançon quarante mines bien comptées, entre les mains d’Epidique. Que fait mon drôle ? Au lieu d’amener
usqu’au parfait paiement. Enfin, l’esclave, après avoir passé par les mains de son frere, de l’usurier, &c. est reconnue
ages distingués. Les ressorts de l’art seroient révoltants dans leurs mains  ; ils font rire dans celles d’un valet. « Que le
76 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
oujours est-il que la troupe dut subir une captivité très pénible aux mains des parpaillots. Aussitôt qu’il apprit la fâcheus
nez se méduse ; ma bouche se cerbérise ; mon cou se lestrigonne ; ma main se panthérise ; toute la machine enfin se gonfle,
eine se fit un rempart de son petit-fils ainsi survenu. Je pris de la main gauche le trésorier et m’en servis comme d’un bou
Nous donnons ci-contre le capitaine Cerimonia : il est représenté une main sur sa rapière, dont la pointe soulève son mantea
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
de lui dire ce qu’il faisoit pendant que les deux armées étoient aux mains . Si tu sors de ce pas-là comme des autres, lui di
: O Jupiter ! pour peu que vous aimiez la justice, prenez ma cause en main  ! Jupiter me paroît là invoqué très à propos. Sc
à qui la belle Alcmene est obligée de dire : finissez donc, tenez vos mains tranquilles. Le Galant françois va au même but, m
est troublé ! Cette disgrace insigne Est le fatal présent de quelque main maligne, Quelque méchant esprit rencontré sur ses
es pas. Sosie. Vous l’avez deviné. Je ne le nierai pas, Cette maligne main , si forte & si hardie, D’un orage de coups m’
gouttes de lait  Ne sont pas plus ressemblantes ; Et, n’étoit que ses mains sont un peu trop pesantes,  J’en serois fort sati
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
r en secret chez elles, s’il permet qu’on lui lie les pieds & les mains . L’Amour y consent, bien certain qu’on le déliera
ntraîné par l’habitude, & séduit par l’apparence, bat souvent des mains à des fautes qu’un vernis brillant lui cache. Il
79
office à part, et si Orgon revient de la campagne avec un fouet à la main , des guêtres de cuir aux jambes, un grand manteau
rouve déjà sur la scène, et s’assoit pour lui parier en lui tenant la main . Cela n’est pas mal, je parle des deux derniers m
ttrape de l’autre. Quand Elmire dit à Tartuffe : « Que fait là votre main  ? » Tartuffe pourrait lui demander si elle se mo
nablement pas lieu d’en douter. Il ne lui met pas tout simplement la main sur les genoux , comme l’indique Molière ; il lui
ux , comme l’indique Molière ; il lui prend le genou d’assez, haut, à main pleine et longtemps. Voilà un Tartufe qui ne se p
, quand le comédien, avec un prétexte tout prêt, avance timidement la main vers le fichu ou les genoux d’Elmire, quand il s’
e d’oublier son incartade à la condition qu’il ne prétendra plus à la main de Marianne ; mais après une scène comme celle qu
fait une hydre de procès ; le bras séculier, qui a toute la force en main , n’en peut venir à bout.” Le Prélat lui dit : “Qu
is pour avoir été de ses papiers. S’il plaide, pensez-vous, il plaide main garnie ; Gardez-vous bien de lui les jours qu’il
un verre et apporte le verre à Tartuffe qui l’écarte doucement de la main . Le verre ainsi refusé reste sur la table ; mais,
plus à Tartuffe de ne pas le laisser réfléchir ou retomber entre les mains de Cléante. Je voudrais enfin qu’il fût sévèremen
eu de changements considérables : lorsque Cléante prend l’exploit des mains de M. Loyal, il va s’asseoir à la table de gauche
e avec des camarades. Il serre la main de tout le monde. Il quitte la main de Mlle Bérengère pour prendre celle de Mlle Péri
in de Mlle Bérengère pour prendre celle de Mlle Périga ; il quitte la main de Mlle Périga pour reprendre celle de Mlle Béren
 en spéculant un peu sur le scandale. Le genou d’Elmire pris à pleine main , le regard insistant et cynique, le baiser et le
eux singe tranquille et tapis (sic) au bas de l’arbre, présente d’une main un des fruits que les jeunes ont fait tomber par
ont réellement reçu de Messieurs les Consuls de la dite ville par les mains du sieur François Adhémar leur trésorier ici prés
outre sculptée angulaire, elle avait, le 27 septembre 1638, passé des mains des enfants du tapissier Martin Morot, savoir : C
ages à son geste et à son visage, qu’il avait, comme on dit, dans ses mains . Ajoutez que, comme il vit que la médecine était
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
rtez. Mais, encore une fois, apprenez que ma tête Peut seule dans vos mains mettre votre conquête. Sganarelle, dans une par
est trop.Ma bile M’inspiroit cet éclat flatteur autant qu’utile. Les mains me démangeoient : mais j’ai craint les brocards Q
e-faix & vilains, Vous, de qui la vengeance est toujours dans vos mains  ! Dubois. Parlez-vous tout de bon ? Dorante. Par
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
nuer leurs jeux dans son diocèse, à la condition de déposer entre ses mains le canevas des pièces qu’ils voudraient représent
saint archevêque donnait son approbation et signait les canevas de sa main . Louis Riccoboni raconte que, dans sa jeunesse, i
on à la statue du commandeur, faisait la culbute, le verre plein à la main et retombait sur ses pieds sans avoir répandu une
82 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
t Polynice, chef de l’armée ennemie, venue d’Argos, frappés par leurs mains fratricides, sont tombés sous les murs de la cité
le de se gouverner lui-même, que dans sa sottise il se détruit de ses mains . Et, tandis que la comédie ne se glisse point au
comédie, c’est la personnalité de l’homme qui doit conserver la haute main . Mais il peut s’y trouver, il est bon qu’il s’y t
t le plus digne d’exciter leurs éclats de rire et leurs battements de mains . XI Je ne sais si jamais poète a trouvé un
se sous le ciel bleu, à l’ombre des chênes, et tenant un sceptre à la main , elle écoutait les plaintes, pacifiait les différ
se rangeaient autour des hommes forts qui les avaient délivrés de la main de quelque géant ennemi ou de la griffe des bêtes
rmi les hommes n’avait d’autre peine à prendre que celle d’étendre la main , et de cueillir sa nourriture aux branches des ro
lles établissaient leurs républiques, offrant, sans nul intérêt, à la main du premier venu, la riche moisson de leur doux la
l dans leur famille de génération en génération, façonnaient de leurs mains leur couche nuptiale, tuaient le bœuf du festin e
é ou la subjectivité qui, dans sa sécurité infinie, conserve la haute main . Car il n’y a que ces deux moments principaux de
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
r s’il y a quelque chose à voler : il lui ordonne de montrer ses deux mains , ensuite les autres ; il le fouille, & le con
r parfaire la somme qu’il emprunte, & le plaint de passer par les mains des Juifs, des Arabes. Scene II. Maître Simon, c
ercher les moyens de faire renoncer Harpagon à ses prétentions sur la main de Marianne, & pour la conserver à Cléante.
rver à Cléante. Scene II. L’Avare voit son fils de loin qui baise la main de Marianne ; il dit à la derniere que le carross
84 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
x : le voilà au supplice, et à rien ne tient qu’il ne se jette sur la main qu’embellit cette bague, pour l’en arracher. Enfi
; qu’on peut juger, d’après cela, si L’Avare a perdu à passer par ses mains  ; qu’au reste, s’il a eu recours à Molière, ce n’
t faire tomber sous leur marteau, et que la France a racheté de leurs mains avides, pour en faire hommage à l’enfant royal su
, elle a enfin ses saillies et presque son sublime. Un sot, formé des mains de Molière, ne pouvait être le sot commun qui cou
ne, et c’est Molière que ce soin regardait : la chose était en bonnes mains . Probablement fort pressé par le temps, il invoqu
ts magnifiques. Dans les deux comédies, une grande princesse, dont la main est disputée par des rivaux à qui leur naissance
our, ici à titre de fou, là en qualité de bouffon, et qui, prenant en main les intérêts d’un amant timide, emploie tout ce q
Mademoiselle songeait en secret à réaliser cette fable, en donnant sa main et ses riches apanages à un cadet de Gascogne, à
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
de service qui pousse sa reconnoissance jusqu’à lui faire ouvrir les mains . De la louange, de l’estime, de la bienveillance
avantes & du Tartufe. Je cite les premiers qui me tombent sous la main . LE MISANTHROPE. ACTE I. Scene I. Alceste. Non,
n’avoit de mouvement libre que celui des yeux, de la langue & des mains , lorsqu’il épousa Mademoiselle d’Aubigné, si céle
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
omenoient ensemble hors de la ville, Anselme, prenant Lothaire par la main , lui parla de cette sorte : Croirois-tu bien, mon
Anselme, qui étoit trop exact pour manquer à sa parole, mit entre les mains de son ami les quatre mille écus d’or, & le j
eut rien faire, il exige de son ami qu’il aille demander à Géronte la main de Julie. Crispin annonce à Damon que Julie &
fille maîtresse de son sort : il espere qu’elle refusera toute autre main que la sienne. Tous les acteurs sont sur la scene
de nouveau. (Le théâtre représente une forêt.) Timon, la bêche à la main , creuse la terre pour y chercher des racines, sa
les biens qu’elle tient de lui, y joint les siens & lui donne sa main . « A merveille ! vont s’écrier plusieurs de mes L
87 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
r le sentiment unanime ! De nos jours, le poëte n’a plus la lyre à la main , mais il n’a pas moins besoin de la collaboration
e dans ses promesses, et fidèle aussi dans ses menaces, tient dans sa main les cœurs de ces hommes qui ne sont que les instr
ophane et Sophocle, Corneille, Racine et Molière peuvent se tendre la main . Les pages que M. Rambert donne à Molière sont pa
art eux-mêmes des hommes religieux. Mais, en France, la critique a la main sèche; partout où elle a passé, il ne reste que d
e frivolité ; s’il venait au secours de Pascal, ou s’il ne prenait en main que la cause des plaisirs de la cour, menacés par
é dont il a besoin. Dans Le Misanthrope Molière renverse de sa propre main l’idole qu’il avait élevée; après avoir morigéné
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
vers moi les vœux de plusieurs Princes. Pepin se présenta, demanda ma main , & fut écouté ; vous savez tous les titres qu
Reine qui leur tendoit les bras, firent tomber les poignards de leurs mains . Je leur parus si infortunée qu’ils n’oserent att
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
e procurer des armes contre ses mauvais propos. Elle a déja entre ses mains une lettre amoureuse de la fausse prude, & el
a maîtresse, fuit d’Athenes la rage dans le cœur, & la bêche à la main , travaille la terre pour y chercher de quoi vivre
II. Scene IV. Le théâtre représente une forêt. Timon, une bêche à la main . Pere de la nature, Soleil ! attire à toi les hum
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
e si méchant qu’une telle fripponne. J’aurois pour elle au feu mis la main que voilà. Malheureux qui se fie à femme après ce
e soit d’un autre avis. Pamphile. Cela s’entend. Simon. J’y donne les mains . Chrémès. Pamphile, ma fille aura pour dot dix ta
hose à faire, elle s’y terminera aussi. Adieu, Messieurs ; battez des mains . Racine a fait pis que Moliere & Térence. L
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
manquera de sa vie . . . . Encore une fois, je t’en conjure par cette main droite que je mets dans la mienne, & que je s
onne qu’on lie Tindare, qu’on lui mettre les fers aux pieds & aux mains , & qu’on l’envoie aux carrieres. Tindare ne
, cet ami que je plains, Lui-même, en grand secret, m’a mis entre les mains . Pour cela, dans sa fuite, il me voulut élire, Et
un Prince ennemi de la fraude. . . . . . . . . . Il veut qu’entre vos mains je dépouille le traître. D’un souverain pouvoir,
92 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ntenta de lui laisser seulement huit mille livres de rente, entre les mains de personnes qui les lui payoient regulierement.
oit faites sur quelques idées plaisantes sans y avoir mis la derniere main & il trouva à propos de les supprimer entiére
ogue fort à son gré & non contente de le solliciter d’y mettre la main  ; s’étoit mise elle-même à travailler sur la même
re avoit épousé sa rivale ; ou comme si sa fille fût tombée entre les mains d’un malheureux. Neanmoins il fallut bien s’appai
si bien que la Princesse d’Elide qui n’est pas tombée en de si bonnes mains à beaucoup près pour ce qui regarde la versificat
ve pour un enfant de douze ans, qui étoit depuis long-temps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avoit souffert, &a
ispositions qu’il avoit pour le Theâtre, il restât en de si mauvaises mains . Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha Molie
se le lendemain matin dans la chambre de Moliere, deux pistolets à la main , & lui dit que s’il ne lui rendoit son Acteur
coup de l’emportement à la douleur ; les pistolets lui tomberent des mains , & elle se jetta aux pieds de Moliere, le con
dignés du secours qu’on venoit de leur donner, ils mirent l’épée à la main , courent sur leurs ennemis, les poursuivent jusqu
tte Piece ; & Moliere croyoit donner par cet Ouvrage une derniere main à sa reputation. Il avoit manié le caractere de l
emps porte votre jeunesse, Pourvû que vôtre cœur veuille donner les mains Au dessein que j’ai fait de fuir tous les humai
Harpagon chasse la Fleche valet de son fils & demande à voir ses mains pour savoir s’il ne l’a pas volé. Elle est presqu
s à Moliere. Oh ! Monsieur, dit Baron, M. de Moliere est en de bonnes mains . Depuis que le Roi a eu la bonté de donner un Can
reputation de Chapelle, se vante de posseder écrit & raturé de sa main  ? Mais à en venir à l’examen, on y trouveroit sûr
these, qui dégenera en invectives ; & ils en étoient presque aux mains derriere le Theâtre, quand Moliere arriva ; &
t Moliere, j’ai un froid qui me tuë. Baron après lui avoir touché les mains , qu’il trouva glacées, les lui mit dans son manch
Montmartre. Tous ses amis y assisterent ayant chacun un flambeau à la main . La Moliere s’écrioit par tout : Quoi ! l’on refu
Cour immolée au Parterre. Mais si-tôt que d’un trait de ses fatales mains , La Parque l’eût raié du nombre des humains,
93 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
sur des manuscrits de Molière, ou sur des exemplaires corrigés de sa main … C’est donc à eux, à eux seuls qu’il faut attribu
la visiter. On y trouvera un homme simple, affable, prêt à tendre la main à l’infortune, et à frayer la route au talent : l
n jeune se présenta devant l’auteur du Misanthrope, une tragédie à la main  ; l’ouvrage n’était pas susceptible d’être joué ;
êve pour un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avait souffert ; e
s dispositions qu’il avait pour le théâtre, il restât en si mauvaises mains . Ce fut cette fâcheuse situation qui toucha Moliè
se le lendemain matin dans la chambre de Molière, deux pistolets à la main , et lui dit que s’il ne lui rendait son acteur el
coup de l’emportement à la douleur ; les pistolets lui tombèrent des mains , et elle se jeta aux pieds de Molière, le conjura
ne autre actrice nommée Catherine Des-Urlis, elles mirent l’épée à la main , et se battirent après la petite pièce15. Mlle
ait le rôle de don Diègue dans Le Cid ; son épée lui était tombée des mains , comme la circonstance l’exige dans la scène qu’i
94 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
malveillants, d’insinuations perfides. Ils se connaissaient de longue main , car Guichard était fils d’un des premiers valets
rs. Le vindicatif musicien eut vent de ces propos et déposa entre les mains du lieutenant criminel une plainte où il prétendi
ouissent quand on les examine de près, le flambeau de l’histoire à la main . Mais les nouveaux champions d’une vertu fort pro
, la Ledoux, qui, moins heureuse que Mme de la Motte, resta entre les mains de la justice ; La Tourelle, dont plus tard la de
et constructeurs. Les quittances de ces ouvriers restèrent entre les mains de Pocquelin père, et elles figurent dans l’inven
les prières de l’Église ; il l’avait vu maintes fois verser entre ses mains « les reliquats impartageables des chambrées », e
des ressemblances frappantes : ils sont évidemment sortis de la même main , en sorte que, si l’authenticité de l’un des deux
..........Si vous trouviez demain Deux lignes seulement écrites de sa main , Vous seriez honoré par quiconque sait lire ! Pl
le, et que les deux lignes signées de Molière sont parfaitement de sa main . » On se demande sur quelles preuves le savant e
deux pièces de Montpellier. Le corps de l’écriture, les habitudes de main qu’il décèle, ne sont pas moins différents. Autan
doive en pleine confiance, sans contestation possible, attribuer a la main qui a écrit ces trois maîtresses œuvres, l’honneu
de la Pijardière et contre les autres pièces qu’on a attribuées à la main de Molière. Je dois une réponse à M. Jules Loisel
il me semble également fabriqué. J’y reconnais l’encre jaunâtre et la main assez habile du faussaire qui a composé et écrit
serait fait le complaisant et le détracteur des jésuites ; de la même main qui glorifiait le jansénisme dans Alceste, il l’a
lon moi, son chemin dans l’esprit public si elle était lancée par une main autorisée. Pourquoi la ville de Paris, qui profes
95 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
e temps que d’écrire en prose ; il a supprimé un des prétendants à la main de la princesse, et donné à l’autre un commenceme
mplaire échappe à la proscription, ne fût-ce que pour passer dans les mains de ceux qui l’ont ordonnée, un ou deux exemplaire
s traits de la scène du pauvre qu’il déclarait avoir lue écrite de la main de l’auteur, entre les mains du fils de Pierre Ma
re qu’il déclarait avoir lue écrite de la main de l’auteur, entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de Molière. C’es
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
te du Dépit amoureux françois. On a vu que Diane voulant conserver sa main à Flaminio, a écrit à Silvio, à qui on la destine
as si fort que je ne voie avec peine votre ingratitude. J’ai dans mes mains la lettre que vous avez écrite à Silvio. Le voilà
je vous aimerai7. Voilà qui m’assuroit à jamais de vos feux : Et la main & la lettre ont menti toutes deux. (Elle déch
ent Qu’après s’être engagés sans son consentement. Jodelet, levant la main pour parler. Ainsi donc... Pancrace, l’interrompa
er : alors Mascarille avoue que c’est lui. Son maître met l’épée à la main pour le tuer. Cette scene est dans Arlequin muet
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
onne de les transporter à la ville. Arlequin arrive en nageant d’une main , & en portant une lanterne ou un parasol de l
arbres des environs. Le tyran, au désespoir, veut mettre l’épée à la main pour punir Arlequin ; celui-ci l’enchante. Le Doc
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
le pendant la danse des deux Pages, dansent en se battant l’épée à la main . Quatrieme entrée de Ballet. Deux Suisses sépar
onduire un char dans la carriere, A disputer des prix indignes de ses mains , A se donner lui-même en spectacle aux humains, A
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
n, prend possession de sa maison, & fait sous son nom demander la main de sa belle : c’est ici que la piece commence. Le
i, qui, vaincu de son côté par cette action généreuse, lui accorde la main d’Orphise. Le dernier Editeur des œuvres de Molie
ller pour cacher mon dessein, Et jusqu’à mon carrosse il m’a prêté la main . Je m’en suis promptement défaite de la sorte, Et
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
es & demie, qu’il est temps qu’elle se retire. Fabio lui offre la main pour la conduire ; elle l’accepte, afin de donner
rouble : elle dit à Lisardo que son secret & sa vie sont dans ses mains , ce qui confirme Lisardo dans l’idée où il étoit
poursuit. Scene XIII. Grand chagrin de Marcella qui se voit dans les mains de son frere : grande joie de Dom Félix qui croit
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