/ 152
1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
. . Le Comte. Allez, allez ; je ne vois plus personne d’aujourd’hui. Madame , je suis votre serviteur. . . . . . Je quitte tou
jourd’hui. Madame, je suis votre serviteur. . . . . . Je quitte tout, Madame , pour me rendre chez vous. La Marquise. Que je vo
onsieur ! Le Comte, à la Branche. Allez rendre ces dépêches... Enfin, Madame ... N’oubliez pas de les donner en main propre. La
er en main propre. La Branche. Sans doute, Monsieur. Le Comte. Enfin, Madame , vous êtes aujourd’hui... Elles sont de conséquen
Le Comte, rappellant la Branche. A propos, Monsieur... Mille pardons, Madame  ; vous voulez bien que, pour être plus libre... L
plus la tête d’aucune affaire. Allez. Non, non, demeurez, Monsieur ; Madame le veut bien. Vous savez, Madame, que c’est un ho
llez. Non, non, demeurez, Monsieur ; Madame le veut bien. Vous savez, Madame , que c’est un homme de condition. . . . La Branch
d’amener son mariage. Le Comte. Vous êtes donc de noce aujourd’hui, Madame  ? La Marquise. En vérité, Monsieur, je ne sais pa
avantages, pourvu que je gagne mon procès. Le Comte. Oh ! pour cela, Madame , on peut, on peut, je crois, vous en répondre. La
z que je pourrois prétendre à quelque chose de mieux ? Le Comte. Oui, Madame . La Marquise. Cependant Monsieur de Vieusancour,
onsieur, d’une aussi grosse considération... Le Comte. Oh ! oui, oui, Madame , grosse considération ! Voilà qui est bien, gross
 ! Mais, parbleu ! cela est accablant ; on ne dit pas cela pour vous, Madame .... J’ai fait mettre votre Chevalier aux Cadets :
out & m’irai confiner dans quelqu’une de mes terres. Que j’envie, Madame , le sort d’un petit Gentilhomme de dix à douze mi
Scene III. LE COMMIS DU BANQUIER, les précédents. Le Comte. Pardon, Madame .... Qu’est-ce, mon petit ami ? Qu’est-ce ? Ne pou
ce matin au petit lever. La Marquise. Au petit lever ! Le Comte. Oui, Madame  : je vais réparer cela ; vous le voulez bien. . .
ême cette somme à Monsieur. Le Banquier. Monsieur aura donc la bonté, Madame , de prendre des billets endossés par les gens de
Comte de Clincan... Le Banquier. Monsieur de Clincan ! Ah ! parbleu, Madame , cela ne pouvoit mieux venir ! Monsieur, vous ne
Marquise. Pour plus de vingt mille écus ! Le Comte. Eh ! bon ! bon ! Madame , ce n’a été que pour faire plaisir à des gens qui
si je dis la vérité : & puisque l’on me force de parler ; sachez, Madame , que Monsieur, à qui je vois que l’on donne la qu
Comment ! l’homme d’importance ! Le Comte, en reculant. Oh ! çà, çà, Madame , point d’explication, s’il vous plaît ; je ne pré
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
r cela. ACTE IV. Scene VII. Tartufe, sans voir Orgon. Tout conspire, Madame , à mon contentement. J’ai visité de l’œil tout ce
êtes pas sorti ? Alceste. Vous n’êtes pas sorti ?Non ; mais je veux, Madame , Ou pour eux, ou pour moi, faire expliquer votre
après. Clitandre. Parbleu, je viens du Louvre, où Cléonte, au levé, Madame , a bien paru ridicule achevé. N’a-t-il pas quelqu
La conversation prend un assez bon train. Clitandre. Timante, encor, Madame , est un bon caractere. Célimene. C’est de la tête
Et, jusques au bon jour, il dit tout à l’oreille. Acaste. Et Géralde, Madame  ? Célimene. Et Géralde, Madame ?Ah ! l’ennuyeux
tout à l’oreille. Acaste. Et Géralde, Madame ? Célimene. Et Géralde, Madame  ?Ah ! l’ennuyeux conteur ! Jamais on ne le voit s
Philinte. On fait assez de cas de son oncle Damis : Qu’en dites-vous, Madame  ? Célimene. Qu’en dites-vous, Madame ?Il est de
oncle Damis : Qu’en dites-vous, Madame ? Célimene. Qu’en dites-vous, Madame  ?Il est de mes amis. Philinte. Je le trouve honnê
endre à nous ? si ce qu’on dit vous blesse, Il faut que le reproche à Madame s’adresse. Alceste. Non, morbleu, c’est à vous, &
les voit dans la bouche d’autrui. Alceste. Les rieurs sont pour vous, Madame  ; c’est tout dire, Et vous pouvez pousser contre
ts, ou censeurs téméraires. Célimene. Mais.... Alceste. Mais....Non, Madame , non ; quand je devrois mourir, Vous avez des pla
oi, je ne sais pas ; mais j’avouerai tout haut Que j’ai cru jusqu’ici Madame sans défaut. Acaste. De graces & d’attraits j
 ? Clitandre, Acaste. Quoi ! vous vous en allez, Messieurs ?Non pas, Madame . Alceste. La peur de leur départ occupe fort votr
ue je ne sors qu’après que vous serez sortis. Acaste. A moins de voir Madame en être importunée, Rien ne m’appelle ailleurs de
quand il est obligé d’aller chez les maréchaux : Alceste.  J’y vais, Madame , & sur mes pas Je reviens en ce lieu pour vui
ALCESTE. Oronte. Oui, c’est à vous de voir si, par des nœuds si doux, Madame , vous voulez m’attacher tout à vous. Il me faut d
’est de ne plus souffrir qu’Alceste à vous prétende, De le sacrifier, Madame , à mon amour, Et, de chez vous, enfin, le bannir
i vous irrite, Vous à qui j’ai tant vu parler de son mérite ? Oronte. Madame , il ne faut point ces éclaircissements ; Il s’agi
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
du goût pour la comtesse de Ludres, qui était attachée au service de Madame . Les écrits du temps la représentent belle et spi
ses discours. On dit que la petite reprendra son train ordinaire chez Madame . » Une autre lettre du 15 juin nous apprend que
du 15 juin nous apprend que Jo a été à la messe du roi à la suite de Madame  : « Le roi l’a regardée sous cape ; mais on (le r
a fille le retour d’Io à Versailles, où elle fait son service près de Madame . Le 7 juillet, elle lui dit : « Vous ne pouvez as
on. L’événement rend tout permis. » Le 28, elle écrit : « Jo est chez Madame tout comme elle était. Belle comme un ange. Pour
dote : « Un homme de la cour disait l’autre jour à madame de Ludres : Madame , vous êtes, ma foi, plus belle que jamais. — Tout
ai trouvé cela plaisant. » Le 6 septembre, elle écrivait de Vichy : «  Madame disait l’autre jour à madame de Ludres, en badina
Il faut que je crève ces yeux-là, qui font tant de mal. — Crevez-les, madame , puisqu’ils n’ont pas fait tout ce que je voulais
’ont pas fait tout ce que je voulais. » On voit dans les mémoires de Madame , que madame de Ludres finit par se retirer dans u
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
rs, la magnificence, la galanterie renaissent et s’augmentent encore. Madame était belle, aimable, coquette. Monsieur était un
les dames de Rambouillet étaient fondées. Si la liaison du roi et de Madame fut très intime, elle fut du moins très courte. M
n du roi et de Madame fut très intime, elle fut du moins très courte. Madame , disent les uns, trompait le roi pour le comte de
mpait le roi pour le comte de Guiche. Selon d’autres, le roi trompait Madame pour mademoiselle de La Vallière, qui était du se
pait Madame pour mademoiselle de La Vallière, qui était du service de Madame . Ce qu’il y a de certain, c’est que quatre mois o
l y a de certain, c’est que quatre mois ou environ après l’arrivée de Madame en France, vers le milieu de la grossesse de la r
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
nt grossiérement ses bienfaits. Scene XXI. Harpin. Hé ! ventrebleu, Madame , quittons la faribole..... Je ne trouve point étr
rbagnas avec mon fils le Comte ? Bobinet. A huit heures trois quarts, Madame , comme votre commandement me l’avoit ordonné. La
ils, le Marquis & le Commandeur ? Bobinet. Ils sont, Dieu graces, Madame , en parfaite santé. La Comtesse. Où est le Comte 
La Comtesse. Où est le Comte ? Bobinet. Dans votre chambre à alcove, Madame ... Il compose un thême que je viens de lui dicter
s la lettre qu’il adresse à la Comtesse, en lui envoyant des poires. Madame , je n’aurois pas pu vous faire le présent que je
ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles. Trouvez bon, Madame , que sans m’engager dans une énumération de vos p
je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal ; c’est-à-dire, Madame , pour m’expliquer plus intelligiblement, puisque
6 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
mais chacun donne ce qu’il a. A toi de cœur. Le Théâtre-Femme Mesdames et Messieurs, Quand nous prenons Molière aux envi
rêtant aux développements les plus comiques, ne nous suffirait point. Mesdames , il vous faut autre chose, et s’il m’arrive, chem
ntagnes de morale. Et peut-être que la morale ne manque pas non pins. Mesdames , si vous faisiez une commande de morale, on serai
n’est pas assez ? Pour ce prix-là, on n’a qu’une alcôve en gibelotte, Mesdames , ô mesdames, c’est donc bien fini ! Vous n’y revi
sez ? Pour ce prix-là, on n’a qu’une alcôve en gibelotte, Mesdames, ô mesdames , c’est donc bien fini ! Vous n’y reviendrez plus 
ptême ! L’Opéra-Comique lui-même ne se fournit plus au Fidèle Berger! Mesdames , je le constate avec des sanglots dans la voix, B
imposant de la Censure! À qui la faute ? Nous vous avons tout confié, mesdames  : notre goût comme, notre honneur. C’est vous qui
e heure ! voilà la vraie pruderie qui se fâche et qui sait pourquoi ! Mesdames et Messieurs, est-ce que par hasard nous en viend
ême les épluchures. On ne veut pas de Thèses nettoyées! Eh bien ! là, mesdames  ! Entre nous, moi, j’aimerais mieux quelques mots
voir des Thèses. Il en voit, Dieu merci, tant qu’il en veut. D’abord, mesdames , vous prend toutes pour des Thèses: autour du lac
fois de temps en temps, et surtout ! surtout à ne plus faire de vous, mesdames , de vous, nos Parisiennes ! la gaîté de Berlin et
—Eh bien! à ceux qu’une si haute noblesse oblige, vous devriez crier, mesdames , puisque vous êtes reines : « Prenez garde ! vou
vrai théâtre-femme serait celui qui prendrait le parti de l’enfant ! Mesdames et messieurs, je vais vous laisser avec Molière,
n’a pas à craindre le mot quand on ne boit pas la chose. Croyez-moi, mesdames , soyez braves. On peut rougir en écoutant la Thès
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
nage, et que cela vient de la jalousie qu’elle a d’une jeune fille de Madame , appelée Fontanges. » Madame de Montespan ne con
i lui donna la charge de surintendante de la maison de la reine, dont madame la comtesse de Soissons eut ordre de se défaire,
e même temps, madame de Maintenon fut nommée seconde dame d’atours de madame la dauphine ; ce qui la tira de toute dépendance
e de Sévigné, des conversations infinies avec Sa Majesté, qui donne à madame la dauphine (chez qui il trouvait madame de Maint
exemple. À la fin de février, le roi partant pour aller au-devant de madame la dauphine, « il se trouva le matin dans la cour
ces, la faveur de madame de Maintenon croissait toujours. La reine et madame la dauphine ayant cessé d’être en bonne intellige
embellir, qu’elles durent depuis six heures jusqu’à dix, que la bru ( madame la dauphine) y va quelquefois faire une visite as
enon à madame de Saint-Géran ; « le roi a fait un fort beau présent à madame la dauphine. Il a en ce moment entre ses bras le
ochefoucauld appelle la moindre de toutes les lois et la plus suivie. Madame nous apprend dans ses lettres originales que « le
couchait régulièrement toutes les nuits avec la reine. Mais », ajoute Madame , « il ne se comportait pas toujours comme elle l’
ort bien si le roi avait fait de ses tours ordinaires139. »Plus loin, Madame rapporte que « la reine crut avoir des obligation
its à la reconnaissance d’une bonne Espagnole140 ». Plus loin encore, Madame raconte que « la reine était enchantée quand le r
quatre premiers valets de chambre du roi. Il était maître d’hôtel de madame la dauphine. 137. Le lecteur aimerait à trouver
nlis, t. II, p. 93). 138. T. XIII, p. 111 et suiv. 139. Lettres de Madame , t. I, p. 84. 140. Lettres, p. 151. 141. Lettre
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
le vin, & haïssoit les femmes ; Je le dis à regret ; excusez-moi, Mesdames  : De vous fâcher en rien..... Il faut être bien
cmene,   A qui je me dois adresser. (Sosie pose la lanterne à terre.) Madame , Amphitrion, mon maître & votre époux.... Bon
vraiment, mon pauvre Sosie.  A te revoir, j’ai de la joie au cœur.    Madame , ce m’est trop d’honneur,   Et mon destin doit fa
stin doit faire envie. Bien répondu ! Comment se porte Amphitrion ?    Madame , en homme de courage Dans les occasions où la glo
etour charmant,   Rendre mon ame satisfaite ? Le plutôt qu’il pourra, Madame , assurément ;  Mais bien plus tard que son cœur n
Que fait-il ? Contente un peu mon ame.   Il dit moins qu’il ne fait, Madame ,   Et fait trembler les ennemis. Peste ! où prend
nt les révoltés, dis-moi, quel est leur sort ? Ils n’ont pu résister, Madame , à notre effort :   Nous les avons taillés en pie
amais croire ? Raconte-moi, Sosie, un tel événement. Je le veux bien, Madame  ; &, sans m’enfler de gloire,   Du détail de
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
tu ; c’est l’injustice de la république à son égard. « La république, madame , ne le peut perdre, quelque négligente qu’elle so
se justifier, et laquelle était quelquefois punie. « Vous prétendez, madame , que le nous parle de cette autorité inhérente à
ite d’un entretien de vive voix, ou de la Conversation des Romains, à madame la marquise de Rambouillet. L’auteur annonce, au
u avec tant d’adresse qu’elle la met en une meilleure, cette volupté, madame , n’a pas été une passion indigne de vos Romains.
é ; elles l’ajustaient de façon à en tempérer l’aspect. « Ces grâces, madame , et cette majesté, se séparèrent à la fin. Les gr
s paroles de Cassius à Brutus avant les ides de mars : « Ces paroles, madame , sont les dernières que prononça la république av
uvel éloge de la personne à qui il s’adresse. « Vous avez dans l’âme, madame , tous les principes de la haute et ancienne génér
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
ton, n’est pas un homme aimable, Je le sais. Marton. Je le sais.Lui, Madame , il se croit adorable. Mad. Lisban. Je connois là
era les plus grandes ressemblances. HEUREUSEMENT, Conte moral. Non, Madame , disoit l’Abbé de Châteauneuf à la vieille Marqui
e, franchement, ce n’est pas la peine de s’en vanter. — C’est-à-dire, Madame , que votre sagesse a couru des risques. — Hélas !
musoient de ses ridicules, il prenoit cela pour des agaceries. — Ah ! Madame , l’heureux naturel ! — Nos premiers tête-à-tête f
e miracle seroit opéré : l’amour seul vous eût rendu sage. — Oh non ! Madame , il faut être juste : j’abandonne volontiers tous
p; en conscience vous ne pouvez pas exiger que je renonce au plaisir. Madame , interrompit encore l’Abbé, le Chevalier n’étoit
ons dans nos idées, quand tout à coup mon mari arriva. Heureusement, Madame  ! — Oh ! très heureusement, je l’avoue : jamais m
avoit une issue, & je fus tranquille sur l’évasion du Chevalier. Madame , dit l’Abbé avec son air réfléchi : je gage que M
ller à sa toilette. — Réservez, M. le Chevalier, vos galanteries pour Madame , & songez qu’elle va venir. — Hé non ! elle e
amp; cé pétit placet dé ma façon, dont jé veux vous régaler. Forlise. Madame , qu’en dites-vous ? Monsieur veut vous régaler d’
fou dont il faut se débarrasser. Le Gascon. C’est un placet en vers, Madame . La Comtesse. Un placet en vers, Monsieur ! Forli
acet du monde : qu’en dites-vous, Monsieur Dorilas ?... Dorilas. Moi, Madame ... Mais je le trouve bien .. (A part.) Adieu mon
x avoir votre placet ; Monsieur, vous me le copierez. Le Gascon. Oui, Madame  ; jé ferai plus, j’aurai soin dé vous le noter. J
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
deviné, Que quelqu’un du pays, mal intentionné, Aigriroit contre vous Madame votre mere, Et donneroit un tour mauvais à cette
vous m’empêcher de me plaindre, Monsieur. Dorante. Monsieur.De moi, Madame  ? Mad. Artus. Monsieur. De moi, Madame ?Oui, Mon
r. Dorante. Monsieur.De moi, Madame ? Mad. Artus. Monsieur. De moi, Madame  ?Oui, Monsieur. Dorante. Monsieur. De moi, Madam
Monsieur. De moi, Madame ?Oui, Monsieur. Dorante. Monsieur. De moi, Madame  ? Oui, Monsieur.Hé ! de quoi ? Quel sujet auriez-
ré vous me saisir. Peut-être à m’en prier trouvez-vous quelque honte. Madame votre mere est prête à rendre compte : Tous les b
out-à-fait généreux, Et nous ne pouvons trop nous en louer tous deux, Madame . Mad. Artus. Madame.Non, pour vous il faut que j
Et nous ne pouvons trop nous en louer tous deux, Madame. Mad. Artus. Madame .Non, pour vous il faut que j’en rougisse, Monsieu
La retraite vous plaît ? Le monde a pu vous plaire. Si vous pouviez, Madame , en dégoûter ma mere. Mad. Artus. On y travailler
s. Quel nouvel incident est-ce encore ici ? Merlin. Eh ! par charité, Mesdames , ayez compassion d’une honnête fille qui s’est la
Merlin. Effrontée ! Madame Desmartins sait bien ce qui en est. Tenez, Madame , avant que je connusse ce libertin-là, ma réputat
s votre très humble servante. M. Thomasseau. Je suis votre serviteur, Madame . Vivien. Voilà une grande fille qui n’est pas mal
mariage. Vivien. Mettre empêchement à mon mariage ! Et de quel droit, Madame  ? L’Orange. Comment ! de quel droit, petit perfid
s demander si le lendemain il alla vous rendre visite. L’Orange. Oui, Madame  ; & deux jours après il m’envoya une tapisser
ade. L’Orange. Ah ! je veux que cinq cents diables me tordent le cou, Madame , si.... Vivien. Voilà une effrontée carogne ! M. 
te. Le peintre que vous avez ici depuis quinze jours... Dorante. Ah ! Madame , vous me perdez. M. Bernard. Hé bien, ce peintre,
ma pauvre Lisette, d’être exposée. Lisette. Hem, que vous êtes bonne, Madame  ! C’est par ordre de Monsieur que tout cela se fa
s. Lisette. Mort de ma vie ! il les faut faire expirer sous le bâton, Madame . L’Olive. Si tu me laisses aller, je crierai. Ang
ndrez justice. Lisette. Il faut donc que Lucas prenne aussi ma place, Madame . Lucas. Volontiers. Morgué, que ce sera drôle ! M
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
re Gouverneur, je marierai si bien notre fille, qu’elle sera appellée Madame par tout le monde. O non pas, s’il vous plaît, mo
es cottes de soie. Voire, ma foi, au lieu de Marion, on l’appelleroit Madame  ! La pauvre sorte ne sauroit comment se tenir, &a
erras si elle ne sera pas comme les autres. En tout cas, qu’elle soit Madame , & qu’il en arrive tout ce qu’il pourra. Mon
ffisances : on m’a donné le nom de Thérese au baptême, sans y ajouter Madame ni Mademoiselle : mon pere s’appelle Cascayo, &am
 ; mais si, dans trois pas & un saut, je fais tant qu’on la nomme Madame , & si je la tire du chaume, pour la faire ass
nsieur Jourdain, qui étoit trop heureuse, étant petite, de jouer à la madame avec nous. Elle n’a pas toujours été si relevée q
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
m’ôte toute espérance de pouvoir vous donner un rendez-vous sûr, car madame rie Montespan sort depuis le matin jusqu’au soir,
, et je suis venue souper ici ; nous coucherons demain à Blaye. M. et madame la maréchale d’Albret nous ont reçus avec tous le
détromperait. » 26 juillet. « La cour s’en va à Fontainebleau, c’est Madame qui le veut. Il est certain que l’ami de Quantova
st content. » La suite de cette lettre se rapporte à la situation de mesdames de Montespan et de Maintenon à l’égard l’une de l
que, malgré les apparences d’amitié qui, aux yeux du public, unissent mesdames de Montespan et de Maintenon, elles se détestent
re, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Les amies de la voyageuse ( mesdames de la Fayette, de Coulanges, d’Heudicourt, etc.)
le, le 3 novembre : « M. Boucherat a passé par Véret. Il a vu à Blois madame de Maintenon et M. du Maine qui marche. Cette joi
; mais ce chapitre est un assemblage de fragments tirés des écrits de mesdames de Sévigné et de Maintenon, et je n’ai pu résiste
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
e. La Tante. Cet aveu me surprend. Oronte. Cet aveu me surprend.Ah ! Madame , il me tue. La Tante. Depuis quand savez-vous que
! Vous ne m’aimez donc pas ? Léandre. Vous ne m’aimez donc pas ?Moi, Madame  ? La Tante. Vous ne m’aimez donc pas ? Moi, Mada
ez donc pas ?Moi, Madame ? La Tante. Vous ne m’aimez donc pas ? Moi, Madame  ?Vous-même. Léandre. Si, sans en rien savoir, il
roit détour ne m’aide à m’en tirer, (Haut.) Elle m’accablera. . . . . Madame , quand Oronte De mon amour pour vous vous a fait
te. Hé bien, sais-je la carte, & ce qu’on fait à Londre ? Oronte. Madame ... La Tante. Madame...Elle étoit belle. Oronte.
la carte, & ce qu’on fait à Londre ? Oronte. Madame... La Tante. Madame ...Elle étoit belle. Oronte. Madame... Elle étoit
re ? Oronte. Madame... La Tante. Madame...Elle étoit belle. Oronte. Madame ... Elle étoit belle.Il ne m’est pas permis... La
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
mon cœur ne peut plus déguiser avec vous : Pour une autre, en secret, Madame , je soupire. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
e... Léandre. S’égare...Non : faut-il vous le redire encore ? C’est, Madame , c’est vous, vous seule que j’adore. . . . . . .
. . . . . . Éliante. Vous êtes bien hardi de me le déclarer. Léandre. Madame , sur ce point mon cœur n’est plus son maître. Apr
our être raisonnable. Notre âge est assorti mieux que vous ne pensez. Madame , savez-vous que j’ai vingt ans passés ? Il suffit
E PRÉSIDENT, LA PRÉSIDENTE. Le Président. Oh ! permettez-moi de rire, Madame , je vous prie. Je suis en humeur aujourd’hui de m
s de plaisant à tout cela ? Le Président. Le plaisant que j’y trouve, Madame , c’est que pendant tout ce long détail, vous ne m
16 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
Molière et L’École des femmes Mesdames et Messieurs, Nous allons, si vous le voulez bien
roduit de plus humain, de plus vrai et de plus libre. En vous disant, mesdames et messieurs, que nous allons revenir au xviie  s
ompare aux préfaces de notre temps. Vous aurez probablement remarqué, mesdames et messieurs, que nos écrivains aujourd’hui sont
ussi dont le théâtre ne vivra pas, dont le théâtre est mort. Je sais, mesdames et messieurs, que je dois vous parler de L’École
l’amour est le privilège de la jeunesse. Je viens de vous indiquer, mesdames et messieurs, une manière d’analyser et de compre
nous allons chercher la lumière dans l’ouvrage à côté. Oh ! Attendez, mesdames et messieurs, je ne vais pas vous parler encore d
ns donc certains qu’elle ne lui est jamais venue. Il est bien facile, mesdames et messieurs, lorsqu’un homme est entré pour touj
nant une troupe de comédiens dans tous les coins de la France. Voilà, mesdames et messieurs, comment on a accueilli Molière pour
assent les femmes, c’est de les avoir complètement oubliées. Il faut, mesdames et messieurs, que la critique nouvelle, que les e
nd le portrait de Bérénice et Molière celui de Philaminte. J’ai fini, mesdames et messieurs, et je n’ai plus que quelques mots à
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
er vienne. N’a-t-on rien qui me pût fortifier le cœur ? Marille. Oui, Madame , il vous faut prendre quelque liqueur. La Holland
in d’Espagne. Attend-on que je meure ? Marille. On vous le va querir, Madame , tout-à-l’heure. La Hollande. Quand mon mal comme
ux ; Qu’ils vous renverseroient de leur vent, de leur souffle. Voyez, Madame , & puis..... Le François. Voyez, Madame, &am
de leur souffle. Voyez, Madame, & puis..... Le François. Voyez, Madame , & puis.....Taisez-vous, gros maroufle. Premi
cond Bourguemestre. Un soufflet devant moi ! devant Madame Hollande ! Madame , peut-on voir hardiesse plus grande ? Ici le plus
t pour moi.Bon ! nous en avons un Qui contre votre mal est souverain, Madame . Vous avez, dites-vous, quelque chagrin dans l’am
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
cene XII. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cléante. Avez-vous vu, Madame , un diamant plus vif que celui que vous voyez que
e, se mettant au-devant de Marianne, qui veut rendre le diamant. Non, Madame , il est en de trop belles mains. C’est un présent
agon. Moi ! Cléante. N’est-il pas vrai, mon pere, que vous voulez que Madame le garde pour l’amour de vous ? Harpagon, bas à s
, bas à son fils, en le menaçant. Pendard ! Cléante. Vous êtes cause, Madame , que mon pere me querelle. Harpagon, bas à son fi
coquin ! Cléante, à Marianne. Vous le ferez tomber malade. De grace, Madame , ne résistez pas davantage. Frosine, à Marianne.
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
e l’an, madame de Sévigné écrit à sa fille : « On a fait cinq dames : mesdames de Soubise, de Chevreuse, la princesse d’Harcourt
ame de Montespan. Elle lui écrivait d’Anvers, le 18 avril 1674100 : «  Madame , notre voyage a été fort heureux, et le prince se
tage avec vous tous ses maux. » À la même, Anvers, 20 avril 1674 : «  Madame , le médecin visita hier le prince. Il parla de fo
a dit : fort doux, simple, point charlatan. Cependant, je vous avoue, madame , que j’ai de la peine à le lui confier, mais il f
ance de tout ce que le pauvre enfant souffrira. C’est bien à présent, madame , que vous auriez à me reprocher de l’aimer avec e
s toutes les éditions des lettres de Maintenon. « Vous voulez savoir, madame , ce qui m’a attiré un si beau présent. La chose d
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
aison des Pimentels vaut bien celle des Stunigas. C’est tout au plus, Madame dit le fier Don Diegue, qui étoit délicat sur le
élice que j’y trouve, que par le chagrin que vous en recevez. Et moi, Madame , & moi, répliqua le plus vîte qu’il put le tu
ariane & Valere. ACTE II. Scene IV. Valere. On vient de débiter, Madame , une nouvelle Que je ne savois pas, & qui san
ertain Que mon pere s’est mis en tête ce dessein. Valere. Votre pere, Madame  ?... Mariane. Votre pere, Madame ?...A changé de
ête ce dessein. Valere. Votre pere, Madame ?... Mariane. Votre pere, Madame  ?...A changé de visée ; La chose vient par lui de
. . . . . . . . Valere. Et quel est le dessein où votre ame s’arrête, Madame  ? Mariane. Madame ?Je ne sais. Valere. Madame ?
ere. Et quel est le dessein où votre ame s’arrête, Madame ? Mariane. Madame  ?Je ne sais. Valere. Madame ? Je ne sais.La répo
ù votre ame s’arrête, Madame ? Mariane. Madame ?Je ne sais. Valere. Madame  ? Je ne sais.La réponse est honnête, Vous ne save
oudriez ?Oui. Valere. Vous le voudriez ? Oui.C’est assez m’insulter, Madame , & de ce pas je vais vous contenter. (Il fait
Valere. Moi ! vous rêvez.Hé bien ! je poursuis donc mes pas. Adieu, Madame . (Il s’en va lentement.) Jusqu’ici Valere, feig
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
u duc d’Orléans. « Je trouvai Monsieur, dit Retz, dans le cabinet de Madame qui le catéchisait ou plutôt qui l’exhortait ; ca
ir de sang et de carnage les campagnes de Saint-Denis et de Grenelle. Madame était épouvantée, et je vous avoue que, quoique j
dis-je, à moins que de s’aider soi-même par de bonnes précautions, et Madame sait que je n’ai jamais parlé autrement à Votre A
mais parlé autrement à Votre Altesse Royale. — Non assurément, reprit Madame . — Mais ne m’aviez-vous pas dit, continua Monsieu
ertir Votre Altesse Royale qu’elle n’y devait faire aucun fondement.” Madame reprit la parole : “Il ne vous l’a que trop dit,
cette maudite Espagnole. — Il n’est pas temps de se plaindre, reprit Madame , il est temps d’agir d’une façon ou de l’autre. V
s pas la liberté de la faire, si elle était de mon invention : ce fut Madame elle-même à qui elle vint à l’esprit, aussitôt qu
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
s. Le Chevalier, à Madame Patin. Que tout ceci ne vous étonne point. Madame est une personne de qualité, (à part) [c’est ma c
que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. La Baronne. Oui, Madame , voilà par quel motif... Mad. Patin. Je vous dema
, Madame, voilà par quel motif... Mad. Patin. Je vous demande pardon, Madame . La Baronne. Vous vous moquez, Madame. Mais dites
Patin. Je vous demande pardon, Madame. La Baronne. Vous vous moquez, Madame . Mais dites-moi seulement, je vous prie, quel com
ous prie, quel commerce Monsieur le Chevalier... Mad. Patin. Comment, Madame  ! qu’est-ce que cela veut dire, commerce ? Le Che
Chevalier. Comment, Madame la Baronne ! ignorez-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu’il y a d’illustr
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
la peine à le croire. — Eh ! rien n’est pourtant plus vrai. — Quoi ! Madame , sérieusement ? — Très sérieusement ; personne ne
— Eh bien, Monsieur, me croirez-vous une autre fois ? Vous voyez que Madame confirme tout ce que j’ai eu l’honneur de vous di
confirme tout ce que j’ai eu l’honneur de vous dire. — Je conçois que Madame dut avoir un moment d’embarras. — Point du tout ;
Elle n’est pas précisément belle ; mais elle est assez jolie. — Oh ! Madame , je n’en doute point. — Je veux que M. le Marécha
en doute point. — Je veux que M. le Maréchal en juge lui-même. — Moi, Madame  !... Sérieusement ? — Oui, la premiere fois que v
me sera facile de prendre un prétexte pour vous la faire voir. — Oh ! Madame , Monsieur votre époux seroit jaloux de mon bonheu
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
n. Vous m’aimez !Que le Ciel m’écrase en ce moment, S’il fut jamais, Madame , un plus fidele amant ! Bien que quelques défauts
uis. Déja depuis long-temps, je l’avoue à regret, Mon cœur vous rend, Madame , un hommage secret. Céliante, à part. (Haut.) Oh 
us depuis long-temps m’inspire de l’estime. Le Marquis. Votre estime, Madame , est-elle le seul prix Qui dût récompenser un cœu
ement la personne Dont la beauté maudite a séduit mon neveu. Finette. Madame , il vient à vous. Céliante. Madame, il vient à v
dite a séduit mon neveu. Finette. Madame, il vient à vous. Céliante. Madame , il vient à vous.Vous allez voir beau jeu. Damon.
sottise. Géronte. Et vous me retiendrez encore après cela ! Lisimon. Madame , il vous sied mal de prendre ce ton-là ; Et l’air
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
vorable. BÉLISE, CLITANDRE. Clitandre. Souffrez, pour vous parler, Madame , qu’un amant Prenne l’occasion de cet heureux mom
tandre. Des projets de mon cœur ne prenez point d’alarme : Henriette, Madame , est l’objet qui me charme ; Et je viens ardemmen
lus ingénieux. Clitandre. Ceci n’est point du tout un trait d’esprit, Madame , Et c’est un pur aveu de ce que j’ai dans l’ame.
Et que, sans rien prétendre, il faut brûler pour elle. Clitandre. Hé, Madame , à quoi bon un pareil embarras ? Et pourquoi voul
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
de sangsues quand on saura ce qu’a fait mon esprit ! Vous m’avouerez, madame , que cette petite aventure achève admirablement t
mourut à l’âge de trois ans. » (C’est l’enfant que Saint-Simon nomme Madame la duchesse, t. XIII, p. 102. Elle était née en 1
ce fut un accroissement de peines pour la gouvernante que la mort de madame la duchesse venait de soulager. Dans le mois de s
is de septembre, le roi donne le gouvernement d’Amersfort au frère de madame Scarron. Le 19, elle écrit à d’Aubigné une lettre
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
s le même instant vous jugerez du mien. Moncade. Cet éclaircissement, Madame , est inutile ; Ne l’entreprenez point, la chose e
ffense & qui pourroit lui nuire. Moncade. Puisque vous le voulez, Madame , j’y consens : Détrompez, s’il se peut, ma raison
, Monsieur, de plus facile à faire. Moncade. Lorsque je vous entends, Madame , & que je vois... Damis. Vos yeux vous ont tr
. Moncade. Oh ! pour le coup, Monsieur, votre discours m’assomme. Ici Madame amene un je ne sais quel homme, Le présente à sa
qu’on prend pour vrai, souvent ne sauroit l’être. Damis. A sa place, Madame , un autre eût pu penser... Julie. Et ce sont ces
couvre le visage : Vous me dispenserez d’en dire davantage. Moncade. Madame ... Damis. Madame...Le destin, malgré votre courr
: Vous me dispenserez d’en dire davantage. Moncade. Madame... Damis. Madame ...Le destin, malgré votre courroux, Vous force à
s, son honneur & sa flamme, Vous doit, sans balancer, déterminer, Madame . Julie. Moncade, c’en est fait, je me rends ; &am
tre le plus fort. Marton. Et que deviendra donc cette bonne Comtesse, Madame  ? Elle est là-haut : le remords qui la presse...
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
Elle avait trente-cinq ans en 1676, et, comme disent les Mémoires de Madame , une grosse vilaine taille , qui rappelait ses h
onderies, comme vous pouvez le penser. Le tailleur dit en tremblant : Madame , comme le temps presse, voyez si cet autre habit
essaie le corps, il est à peindre ; le roi arrive. Le tailleur dit : Madame , il est fait pour vous. On comprend que c’est une
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
t, et avait ce sentiment commun avec la princesse Parthénie son amie ( madame la marquise de Sablé), qui avait des frayeurs de
les le secret de tout le monde avait à passer. La princesse Parthénie madame de Sablé) avait le goût aussi délicat que l’espri
. Quand il fut nommé colonel général des dragons, il prit le frère de madame de La Sablière pour secrétaire. C’était aussi un
ison avec La Fare, elle se rencontrait habituellement en société avec mesdames de Sévigné, de La Fayette, Scarron, Coulanges. Lo
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
et l’avait portée de 2 000 à 6 000 livres. Il avait placé le frère de madame Scarron d’inclination. Sous prétexte d’aller voir
ouverte. « Depuis près de deux ans, dit-elle, cette belle amitié (de mesdames de Montespan et Scarron) s’est changée en une vér
âgé d’environ trois ans ; et à mademoiselle de Nantes, qui fut depuis madame la duchesse (seconde), âgée de deux ans. Les deux
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
chante, adresse cette apostrophe aux précieuses : Héroïnes du temps, mesdames les savantes, Pousseuses de tendresse et de beaux
autement son approbation à la pièce : la cour, dis-je, toute la cour. Madame en accepta la dédicace. Le roi la fit jouer dans
sé ; ce qui trois mois après L’Impromptu de Versailles, que le roi et Madame durent sur les fonts de baptême le fils qui lui é
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
s bien mieux Au soudain changement qui se fait dans mon ame. Strabon. Madame , par hasard, n’êtes-vous point ma femme ? Cléanth
x.... Strabon. (A part.) Pour t’arracher les yeux....Ah ! doucement, Madame . O pouvoir de l’hymen ! quel retour en mon ame !
Respectez ses malheurs. Damon. Respectez ses malheurs.Eh ! de grace, Madame .... Géronte. Voilà pourtant l’époux que ma niece
on, y songez-vous ?Pour le coup il s’oublie. Damon. Je renais... Ah ! Madame  !... Ah ! ma chere Silvie !... (Il donne un papie
ad. La Roche. Hé ! je crois, Dieu me pardonne, que c’est votre frere, Madame , dont il y a si long-temps qu’on n’a eu des nouve
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
t d’une richesse extraordinaire. « Votre colere ne me surprend point, Madame , répondit le Religieux. Elle est sans doute juste
rai d’une maniere qui l’obligera à ne plus vous chagriner. Cependant, Madame , gardez-vous bien de parler de cette affaire à vo
is de suivre mon premier dessein, cela ne me seroit pas arrivé. Mais, Madame , répondit le bon Pere tout confus, ne vous êtes-v
ne impudence extrême, continua le Pere ! Vous avez fait votre devoir, Madame , & je ne saurois me lasser de louer votre ver
mais puisque vous avez commencé à suivre mes conseils, je vous prie, Madame , de permettre que je lui parle encore avant que v
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
près de 80 ans et touchait à sa fin, madame de Montausier, sa fille, mesdames de Sablé, de La Fayette, de La Suze et de Sévigné
, le comte de Bussy-Rabutin écrivait à Madame de la Trousse, tante de madame de Sévigné, au bas d’une lettre adressée à celle-
nte de madame de Sévigné, au bas d’une lettre adressée à celle-ci : «  Madame , en vous rassurant sur des lettres trop tendres q
dont elles rient aux éclats quand on les leur fait remarquer… — Ah ! madame , c’est qu’on ne songe pas à ce qu’on dit ! — Jésu
d’impression de dire : Mademoiselle de Rambouillet y était ; lisez : Madame . En 1659, il n’y avait plus de mademoiselle de Ra
t mariée depuis un an au comte de Grignan, il faut même que le mot de madame soit rétabli, pour que Ménage ait pu dire ensuite
sage dans les impressions du temps de n’écrire qu’en abrégé le mot de madame ou de mademoiselle ; on écrivait Me ou Mlle . Au
de mademoiselle ; on écrivait Me ou Mlle . Aujourd’hui qu’on imprime madame ou mademoiselle en toutes lettres, on ne se tromp
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
e Rambouillet. — Exemples curieux et récents de méprises à l’égard de mesdames de Sévigné, de La Fayette et Deshoulières. — L’in
tres personnages de la même pièce. Il a trouvé le moyen d’établir que mesdames Deshoulières, de la Fayette et de Sévigné, qui, d
e trouvait rien de plus charmant que le badinage de Voiture. D’abord, mesdames de La Fayette et de Sévigné n’avaient rien de com
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
1667, le roi étant en marche pour l’armée, accompagné de la reine, de mesdames de Montespan et de La Vallière, dames de la reine
dans les mémoires de Montpensier « qu’immédiatement après la mort de Madame (le 20 juin 1670), le roi et la reine allèrent à
ine allèrent à Saint-Cloud pour jeter de l’eau bénite sur le corps de Madame  ; de là au Palais-Royal pour rendre visite à Mons
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
s. Dans les lettres publiées on voit un peu trop peut-être la mère de madame de Grignan ; et malgré le charme des narrations,
Turenne lui avait témoignée pour elle : « … Il faut que je vous dise, madame , que je ne pense pas qu’il y ait au monde une per
elle se voua à la retraite, ne conserva des liaisons d’amitié qu’avec mesdames de Rambouillet, fort retirées elles-mêmes ; elle
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
Major. Poëte satyrique ! Condamné à la bastonnade. Pestenville. Mais, Madame , j’en ai déja reçu dans mon pays. La Major. Cela
un nom bien guerrier ; est-ce que vous êtes bombardier ? Canon. Non, Madame  ; Apothicaire, pour vous servir. La Major. Ah ! f
s ici de Financiers à mettre à contribution. Me. Robert. Eh ! morgué, Madame , puisque vous en renvoyez tant, que ferez-vous ic
La Major. Je leur donne grace à tous. Me. Robert. Quoi ! sans rançon, Madame  ? La Major. Sans rançon. Me. Robert. C’est morgué
39 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
atin. Amitiés dévouées à M. le Baron. Mes hommages très respectueux à Madame la baronne Salomon de Rothschild’. Croyez-moi tou
jette des yeux propices Un peu froid. Alceste Et que voudriez-vous, madame , que j’y fisse ? Il répond trop au long. Il dogm
s venger ! comment ? Alceste      En recevant mon cœur. Acceptez-le, madame , au lieu de l’infidèle r. [ri] de la singularité
par un autre choix je cherche à me venger. Ri. Arsinoé Le rebut de madame est une marchandise Terme bas. [Acte V, scène
e sans rivalité avec lui. Dorine Pour réparer le sang qu’avait perdu madame , Plaisanterie. Dorine Et je vais à madame annon
er le sang qu’avait perdu madame, Plaisanterie. Dorine Et je vais à madame annoncer, par avance, La part que vous prenez à s
de l’abus d’un esprit fort. Tartuffe Il m’en a dit deux mots : mais madame , à vrai dire, Ce n’est pas le bonheur après quoi
ntel nous peint dans M. de Marigny, frère de Mme de Pompadour, et que Mme  la comtesse S[imonetta] me disait hier que T. ava
scène VI] Scène VI Angélique, Clitandre, Claudine, Lubin Claudine Madame , si vous avez à dire du mal de votre mari, dépêch
e mari, dépêchez vite, car il est tard. Comme cela est plus joli que Madame , il se fait tard. Esprit proprement dit. [Act
tandre, Henriette Mais, puisqu’il m’est permis, je vais à votre père, Madame … Invraisemblance peut-être nécessaire à l’art dr
plus ingénieux. Clitandre Ceci n’est point du tout un trait d’esprit, madame  ; On rit, je crois. C’est de l’embarras de Clita
us sentez saisir Idem. Trissotin Peut-être que mes vers importunent madame . Henriette Point je n’écoute pas. Excellent, on
idicule de l’amour platonique exposé. Clitandre Il n’est plus temps, madame  ; une autre a pris la place ; Et par un tel retou
ait point d’autre livre que moi, Qui ne sache A ne B, n’en déplaise à madame , Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme
rope, Damas, Desprez, Michelot, Vanhove, Faure, Dumildtre, Cartigny ; Mmes Thénard, Volnais, Leverd. — Dans la Suite d’un Ba
nais, Leverd. — Dans la Suite d’un Bal, Armand, Michelot, Dumilâtre ; Mmes Mezeray, Mars, Desbrosses. Cf. Journal de l’Empir
Van-hove, Faure, Dumilâtre, Cartigny, Baudrier, Firmin, Artiguenave. Mmes Dupuis, Michelot, Dupont ; il fut repris le vendr
aptiste Cadet, Thénard, Vanhove, Faure, Firmin, Valmore, Artiguenave. Mmes Pelicier, Boissière, Dupont (mercredi 22 décembre
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
aimable, et peut-être piquée de ce style : Tout ce que vous voudrez, madame , tout ce que vous voudrez. Mettez dans cela toute
vénérables matrones, passèrent dans une autre chambre, et il en avint madame la duchesse d’Orléans et ensuite M. le comte de T
; elle écrit de Versailles à Gobelin le 15 juin au soir : « J’ai prié madame la duchesse de Richelieu de vous dire ce qui s’es
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
le rapporte dans ses Mémoires, une lettre du duc d’Orléans son père à mesdames les comtesses maréchales de camp dans l’armée de
amp dans l’armée de ma fille contre le Mazarin. Ces comtesses étaient mesdames de Fiesque et de Frontenac dont Mademoiselle a ta
42 (1871) Molière
us beau. Jeunesse et beauté, toutes ces grâces disparaissaient devant madame la duchesse d’Orléans. N’oublions pas, dans cette
galerie incomparable, madame de Valentinois, sœur du duc de Guiche ; mesdames de Créquy, de Châtillon, de La Trémouille, et mad
montre, obscure encore et déjà charmante, une des filles d’honneur de Madame , mademoiselle de La Vallière. Elle-même elle avai
urent d’une excessive pitié, il écrivait L’École des femmes (dédiée à Madame ). Il nous montrait Chrysalde à côté d’Arnolphe, e
l’hypocrisie. Ainsi, ne pensez pas que, dans son épître dédicatoire à Madame (de vos têtes de morts la plus touchante, ô grand
43 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
en l’homme qu’en la femme : Et moi, de mon côté, je ne m’oppose pas, Madame , à ces bontés qu’ont pour lui vos appas ; Et lui-
qu’on promette à ma flamme, Mon plus solide espoir c’est votre cœur, madame . ‘ HENRIETTE. Pour mon cœur, vous pouvez vous as
nd pas la langue de l’esprit.   Ah I que ne pouvez-vous vous élever, madame ,   Au sommet de l’esprit, dans le donjon de l’âm
ute votre tendresse,   Et tenez votre esprit an Seigneur attaché,   Madame  : après cela moquez-vous du péché.             
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
y a loin, dis-je, de cet essai à la perfection de l’art ! Vous savez, Madame , qu’une comédie angloise fort irréguliere (comme
n. Vous, soyez sans foiblesse. Allons, point de langueur. La fermeté, Madame , en impose au malheur. Rosalie. Si tu pouvois sen
, Marton. Marton, malignement. Assurément, Marton.Allons, j’entends, Madame . Rosalie, effrayée. Ah ! Marton... Marton. Ah !
45 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
conférence : La femme niaise, la femme savante, la femme coquette. Mesdames , Messieurs, Malgré les limites étroites dans lesq
nt quelque point moins connu de l’histoire des lettres, j’oublierais, Mesdames , que vous faites la meilleure partie de cet audit
serve des Célimènes ! Deuxième conférence : La femme parfaite. Mesdames , Messieurs, Je n’étais pas, je l’avoue, sans quel
ur trouver cet objet rare, un guide n’est pas de trop. Ne croyez pas, Mesdames , qu’en dessinant un tel portrait, mon dessein soi
ait point d’autre livre que moi, Qui ne sache A ne B, n’en déplaise à madame , Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme
st plus méchante pour Trissotin : Peut-être que mes vers importunent madame  ? — Point, je n’écoute pas. Boutade bien sensibl
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
une agraffe de pierreries & une lettre. le Laquais. Voilà ce que Madame vous envoie : ferez-vous réponse ? Moncade. Répon
 ! lisez.Le voilà. Tu seras satisfaite. (Elle lit.) « Ayez la bonté, Madame , d’envoyer votre homme d’affaires chez celui que
47 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
hœbus, Clitandre réplique : Pour moi, par un malheur, je m’aperçois, madame , Que j’ai, ne vous déplaise, un corps tout comme
oi Clitandre répond avec une dureté trop méritée : Il est trop tard, Madame , etc. J’ai quelquefois entendu des personnes bl
e : Veut-on que là-dessus je m’explique entre nous ? Je crois que de madame il est ma foi jaloux. En quels excellents termes
48 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
olière.) « [*]Le Roi s’étant proposé de donner un divertissement à Madame , à son arrivée à la Cour, choisit les plus beaux
que les noms des personnages, parut dans une fête que le roi donna à Madame , à Saint-Germain-en-Laye, au mois de décembre 167
u’il ne fît que des gants ? M. TIBAUDIER. Ce n’est pas ce Martial-là, Madame , c’est un auteur qui vivait il y a trente ou quar
termes de Ménage : « On dit que Les Femmes savantes de Molière, sont mesdames  de … et l’on me veut faire accroire que je suis l
e la sorte ?” Ménage ne lui fit point d’autre réponse que celle-ci : “ Madame , j’ai vu la pièce, elle est parfaitement belle, o
. 2. [Note marginale] Chez Mlle de Montpensier. 3. [Note marginale] Mme  la duchesse de Rohan. [*]. [Note marginale] Merc
49 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [65, p. 101-102] »
impertinent de Molière nous joue de la sorte ? Ménage* lui répondit : madame , j’ai vu la pièce, elle est parfaitement belle :
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [39, p. 69] »
vantes, elle supprima sa dissertation. 207. Dacier, Anne Lefebvre, Mme (1647 – 1720) : érudite française, épouse d’André
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
-mere ; exigent qu’il nomme l’un, Monsieur tout court, & l’autre, Madame . Telle est la situation chagrinante de George Dan
. . . . . . Je sais qu’un tel discours de moi paroît étrange : Mais, Madame , après tout je ne suis pas un ange ; Et si vous c
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
eigneur, & ce n’est pas ce qu’il demande. Euriale. Pardonnez-moi, Madame , je suis assez téméraire pour cela, & je pren
jamais aimé que vous, & jamais je n’aimerai que vous. C’est vous, Madame , qui m’avez enlevé cette qualité d’insensible que
r n’a souffert une contrainte égale à la mienne. Que si cette feinte, Madame , a quelque chose qui vous offense, je suis tout p
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ut en résulter de très grands inconvénients. Rodrigue. Pardonnez-moi, Madame , je ne me sers pas ordinairement de cette défense
a place lorsque je m’y attends le moins. Don Pedre. Je ne savois pas, Madame , que vous fussiez si habile. Delmire. Prince, qua
l’on soit, tous les coups portent à la tête. Rodrigue. Je vous cede, Madame . Delmire. C’est que vous avez tort. Don Pedre. Ma
nner d’avoir fait évader le cavalier. Holà, Délia !... Rodrigue. Ah ! Madame , arrêtez ; j’ai pris mon parti. Delmire. Hé bien,
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
t parées des fleurs de la beauté & de la jeunesse ; il a raison : Madame une telle, par exemple, est un sujet ingrat, que
e augmente sa colere, en l’exhortant plaisamment à tout avouer.  Hé, Madame , de grace ! A quoi bon maintenant toute cette gri
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
mandé le soupé ? fera-t-on grand’chere ? Frontin. Je vous en réponds, Madame  : demandez à Lisette de quelle maniere je régale
faire lorsque je régale aux dépens des autres. Lisette. Il est vrai, Madame , vous pouvez vous en fier à lui. Frontin. M. le C
56 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
onnête ; L’époux même discret, quand il entend minuit, Me laisse avec madame et va coucher sans bruit. Voilà comme je vis, qua
t point venue ; Je n’en suis pas surpris. Comment l’auriez-vous vue ? Madame à son hôtel avait spectacle et bal ; Le soir elle
ttre dans sa société toute sorte de gens : Mais au moins, dites-moi, madame , par quel sort Votre Clitandre a l’heur de vous p
olution de son ami, son premier soin est de dire à Eliante : Allons, madame , allons employer toute chose Pour rompre le desse
rsqu’Alceste, après avoir rompu sans retour avec Célimène, lui dit : Madame , cent attraits ornent votre beauté, Et je n’ai v
Veut-on que là-dessus je m’explique entre nous ?... Je crois que de madame il est, ma foi, jaloux. Ainsi c’est, comme on l
lorsque Damis dit à son père : ... Je l’ai surpris là qui faisait à madame L’injurieux aveu d’une coupable flamme. Elle est
votre ardeur. TARTUFFE. Ce discours à comprendre est assez difficile, Madame , et vous parliez tantôt d’un autre style. ELMIRE.
ont pas suffisantes, il lui faut tout autre chose. C’est, sans doute, madame , dit-il à Elmire, Une douceur extrême Que d’ent
aisonne pas. Je sais qu’un tel discours de moi paraît étrange ; Mais, madame , après tout, je ne suis pas un ange. Plus loin :
ant de peur ! TARTUFFE. Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame  ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le cie
son chapeau sur une chaise, avant de dire à Elmire : Tout conspire, madame , à mon ravissement ; J’ai visité de l’œil tout ce
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
à, dit-il, deux cents écus comptants, Qu’à votre époux vous donnerez, Madame . La belle crut qu’il avoit dit cela Par politique
es champs, Gulphar lui dit, son épouse présente : J’ai votre argent à Madame rendu, N’en ayant eu pour une affaire urgente Auc
emme en présence du Chevalier & de Sophie, en lui disant : Tenez, Madame , voilà deux cents louis que vous aurez la bonté d
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
eau, & que c’est un moine qui nous a donné la bénédiction. Enfin, Madame , pourvu que, délié de mes engagements, je puisse
’appartement de sa femme, dont il fit sortir tous les domestiques : — Madame , lui dit-il, il y a déja du temps que nous ne nou
59 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
mieux — pour et contre messieurs les Comédiens du roi, pour et contre mesdames les marionnettes. À qui restera la victoire ! On
messieurs les comédiens ; délivrez-nous des marionnettes, s’écriaient mesdames les comédiennes » ; c’était un bruit à ne pas s’e
eu ni un bon mot, ni une raillerie, il avait trouvé que messieurs et mesdames de l’Hôtel de Bourgogne avaient joué, d’une façon
ir, les jeunes gens par opposition ; pendant huit jours, messieurs et mesdames de l’Hôtel de Bourgogne furent sifflés à outrance
in, une franche coquette, il avait l’air de lui dire : — Part à deux, Madame  ! Dugazon, au contraire ; à celui-là rien ne coût
ait, par notre ami Diderot : Éraste.       Non, non, ne croyez pas, madame , Que je revienne encor vous parler de ma flamme.
s êtes une insolente, et vous vous en repentirez. Éraste. Eh, bien, Madame , eh bien ! ils seront satisfaits. Je romps avecqu
ingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame , le rôle de l’amoureuse, et vous vous mariez, pou
es vieux arbres qui ont abrité de leur ombre séculaire, Son Infortune madame la princesse de Lamballe, et Son Éloquence monsei
clave, dans la comédie de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, mesdames nos comédiennes ne se figurent pas que ce soit un
usqu’à la rudesse. Il ne va pas s’occuper à rechercher si le pouls de madame est « dur, repoussant et même un peu capricant » 
auteur de La Malade imaginaire, — eh bien ! saluez Son Altesse Royale madame la princesse Amélie de Saxe, une princesse aimée,
d’un écu gros ou petit, chapeau bas devant Messieurs les comédiens et Mesdames les comédiennes. Non pas, mordieu ! Il ne va pas
ri arrive, la marchande à la toilette lui fait valoir l’hésitation de madame  : madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame es
, la marchande à la toilette lui fait valoir l’hésitation de madame : madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame est trop mo
toilette lui fait valoir l’hésitation de madame : madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame est trop modeste ! Et le mari f
valoir l’hésitation de madame : madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame est trop modeste ! Et le mari fait bien d’être du
s, et de son côté elle se promet bien : De ne pas imiter la bonté de Madame . Et plus bas : Est-ce que j’ai besoin de ta per
conquêtes, a contre lui tout le monde et même la femme de chambre de Madame . Ah ! ce n’est pas ainsi que Molière nous a montr
Moncade — cinquante mille écus et Lucinde ! « — Marton à Moncade : —  Madame demande si vous souperez ici ? — Moncade : J’y so
ant toute une longue scène et elle parle à Moncade d’Araminte. — Ah ! Madame , s’écrie Moncade, n’entrons pas dans le détail d’
bien Pasquin — le chevalier n’aime que son profit. En fait de profit, madame la baronne envoie, ce matin même, à M. le chevali
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
agnait habituellement la maréchale au spectacle. À la mort de Scarron madame d’Albret et madame de Richelieu offrirent à l’env
. Le roi lui dit ces paroles qui me paraissent dignes de remarque : «  Madame , je vous ai fait attendre longtemps ; mais j’ai é
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
des relations de société avec elle ; elle en avait d’habituelles avec mesdames d’Heudicourt, de Saint-Géran. Telle était la posi
ieux cacher le secret qui lui était confié. 79. C’était le frère de madame de Montespan. 80. Bien que la lettre ait été dat
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
Il vient à nous. Eraste. Il vient à nous.Non, non, ne craignez pas, Madame , Que je revienne encor vous parler de ma flamme :
re, Monsieur, & m’épargner encor cette derniere. Eraste. Hé bien, Madame , hé bien, ils seront satisfaits. Je romps avecque
’accorder, Ni moi, sur cette peur, trop tôt la demander. Consentez-y, Madame  : une flamme si belle Doit, pour votre intérêt, d
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
mettre au théâtre. Voltaire rapporte, d’après un écrit du temps, que mesdames de Rambouillet trouvaient le christianisme trop e
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
e, surprise de cet appareil, lui demande ce qu’il veut faire. « Rien, madame , répond-il, vous trépaner seulement, pour vous dé
e allusion à ce rôle scandaleux en parlant à la reine mère : « Voilà, Madame , trois coups mortels pour le pauvre Scaramouche,
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
uses 23. Non seulement il eut le bon esprit de se conformer au ton de mesdames de Rambouillet dans ce qu’il leur disait ou leur
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
es arts. En 1664, nous le verrons tenir sur les fonts de baptême avec Madame , le premier enfant du poète. Comment l’opinion pu
67 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ison. Le mot de précieuse n’emportait pas encore un sens défavorable; mesdames de Bouillon, de Longueville, de Rambouillet, étai
vers de Boursault sont assez bien choisis. LE COMTE. Je le soutiens, Madame , un butor parisis, Une grosse pécore, une pure ma
de son fils, et l’utilité du lansquenet. L’intendante Cela est vrai, madame  ; il y a mille gens intéressés dans cette affaire
enet. La comtesse Hé bien ! voilà vingt femmes perdues de réputation. Madame , on n’a point pensé à cela, assurément. Cette sc
. Madame Argante Mon coquin de fils était avec lui. Lisette.  Quoi ! madame , est-ce qu’ils se connaissent ? Madame Argante Je
s nous aimons : il va lui faire cent sots contes de moi. Lisette Oh ! madame , il a trop de respect… Madame Argante Lui ! du re
e voyez souvent, monsieur le chevalier ? Le chevalier Si je le vois, madame  ? je travaille avec lui. Quand il a quelque ivrog
-vous de ce quatrain, monsieur le chevalier ? Le chevalier Le voici, madame , je l’ai dans ma poche ; car dans ma mémoire, je
s au moulin. Un esprit drôle et fin ! Cela est bien écrit au moins, mesdames . Et que dites-vous de la chute, elle est piquante
68 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
s parlez ? Tartuffe. Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame  ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le cie
le mal de l’action Avec la pureté de notre intention. De ces secrets, Madame , on saura vous instruire : Vous n’avez seulement
rusquement son récit… … Tous deux se portent bien enfin Et je vais à Madame annoncer par avance La part que vous prenez à sa
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
e Marquis. Faut-il te l’attester par le plus fort serment ? La Fleur. Madame est du secret, Monsieur, apparemment ? Le Marquis
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
se est étonnée du mot : « Comment dites-vous ce mot-là ? — Obscénité, madame . — Ah ! mon Dieu ! obscénité : je ne sais ce que
71 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
comment cet amour s’exprime-t-il ? Par boutades et par bourrades : «  Madame , voulez-vous que je vous parle net ? De vos façon
este ne s’en soucie point et s’écrie, le naïf : Perdez votre procès, madame , avec constance Et ne ménagez pas un rival qui m’
la tête d’Eliante, jurant que c’en est fait, que tout est rompu, — «  Madame , vengez-moi, recevez mon cœur, il n’y a que vous,
e, —  pour l’amour de l’humanité. Réponse à M. de La Pommeraye Ici, Mesdames et Messieurs, se terminait cette étude. La premiè
72 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ège, qui n’y voit non plus rien à dire : l’approbation reste inutile. Madame désire connaître la pièce ; Molière la lui donne
ésident ne veut pas qu’on le joue. »Molière cependant ne se rend pas. Madame , bien disposée pour lui, sollicite et n’obtient r
, trouver l’original de Tartuffe ; et l’abbé Roquette, à ce qu’assure Mme dé Sévigné, demeura toute sa vie affublé de ce no
se borne à deux vers : Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame , et vous parliez tantôt d’un autre style. Il n’e
73 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
’était ; à la romanesque Bélise qui a appris la vie dans la Clélie de madame de Scudéry, et qui croit tous les hommes épris d’
vare : CLÉANTE (le fils de l’Avare), à Mariane. Avez-vous jamais vu, madame , un diamant plus vif que celui que vous voyez que
, se mettant au-devant de Mariane, qui veut rendre le diamant. Nenni, madame , il est en de trop belles mains. C’est un présent
AGON. Moi ? CLÉANTE. N’est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que madame le garde pour l’amour de vous ? HARPAGON, bas à s
74 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
re premier. — Critique du dogmatisme littéraire Vous avez raison, Madame , de les trouver étranges, tous ces raffinements m
turlupinades. S’il entendait Horace dire à sa maîtresse galamment : «  Madame , vous êtes à Paris, et tout le monde vous voit de
e, cette question d’un comique si sublime : Pourquoi ne m’aimer pas, madame l’impudente ? Du reste, il trouve la pièce aussi
lui disent gravement du fond de leur bibliothèque : Instruisez-nous, Madame  ; nous n’aimons pas Molière ; mais, si vous nous
75 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
mademoiselle de Bourbon, madame de Longueville, madame de Montbazon, mesdames de La Valette, de Retz, de Mortemart, mesdemoisel
ui a pas gâté sa recette, d’un écu de six francs. Étrange destinée de madame la duchesse de La Vallière ! Il se trouve qu’elle
eau milieu de l’abîme, la tête la première ! « J’ai vu plusieurs fois madame la duchesse de La Vallière, je la trouve dans de
ation de M. Bulwer. On ne quittait pas Louis XIV, quand on s’appelait madame la duchesse de Vaujours, et qu’on était trois foi
e. — « Quel tumulte souille la demeure de Dieu ! Lauzun. — « Le roi, Madame . L’abbesse. — « Le roi ! Vous plaisantez, Monsieu
de goût, s’oubliait jusqu’à dire à mademoiselle de La Vallière : — «  Madame , ai-je mérité le muet reproche de votre chagrin ?
fautes et elle sera enchantée, ravie. » L’analyse de Don Juan. —  Madame la duchesse de Montpensier Vraiment l’on peut
femme applaudie à son entrée comme si elle eût été la reine, c’était madame la duchesse de Montpensier ! — Véritable fille de
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ugnac. Non : rien qu’une tante. Eraste. C’est ce que je voulois dire. Madame votre tante, comment se porte-t-elle ? M. de Pour
77 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
net ou M. Ingres, on devient S. M. la reine des Français, ou S. A. R.  madame la Dauphine ; en vivant on s’appelle M. de Lacret
de la main de mademoiselle Mars avec des sanglots et des larmes. « —  Madame  ! madame ! disait-elle, nous sommes venus de bien
in de mademoiselle Mars avec des sanglots et des larmes. « — Madame ! madame  ! disait-elle, nous sommes venus de bien loin, mo
. Mademoiselle Mars était née à Versailles, le même jour que S. A. R. madame la Dauphine. Afin que leur joie eût un long souve
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
mon bras sait encore montrer quelque vigueur. Votre plus court sera, madame la mutine, D’accepter sans façon l’époux qu’on vo
r des éloges à Sbrigani & en recevoir. ACTE I. Scene IV. Nérine. Madame , voilà un illustre. Vos affaires ne pouvoient êtr
79 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
charité. » Et plus loin : « Ne vous fâchez pas tant, ma très chère madame  ; mon mal vous touche trop et vous me fendez l’âm
runté à M. de Pourceaugnac : Nérine (presentant Sbrigani à Julie). «  Madame , voilà un illustre. Votre affaire ne peut être mi
reprenant on soit assujettie, je ne m’attendais pas à cette repartie, madame , et je vois bien, par ce qu’elle a d’aigreur, que
ue mon sincère avis vous a blessée au cœur. célimène. Au contraire, Madame  ; et si l’on était sage, ces avis mutuels seraien
, touché de compassion pour ce malheureux, dit à Eliante : «… allons  Madame , employer toute chose pour rompre le dessein que
e. Clitandre. Cette vérité veut quelque adoucissement. Je m’explique, Madame , et je hais seulement la science et l’esprit qui
ait point d’autre livre que moi, qui ne sache A ne B, n’en déplaise à Madame , et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
aie, à l’aide ! Angélique. J’entends du bruit, Lisette. Lisette. Oui, Madame , on applique le remede ; il faut lui donner le te
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
! PERDELGIORNO. Ce qui me déplaît, ce sont les œillades qu’il lance à madame . MALANOTTE. C’est un misérable. PERDELGIORNO. As-
82
e (MM. Delaunay, Coquelin cadet, Garraud, Baillet, Prudhon, Boucher ; Mmes Croizette et Favart), et Le Malade imaginaire ave
e Malade imaginaire (M. Noël Martin, Argan ; M. Cressonnois, Thomas ; Mmes Chéron, Toinette) précédé d’une poésie de M. Paul
n’a même eu qu’une légère indisposition qui remonte à deux jours : «  Madame eut, avant hier, la fièvre jusqu’au soir », et s
e. Est-il vrai ? dites-moi. TARTUFFE. Il m’en a dit deux mots ; mais, Madame , à vrai dire, Ce n’est pas le bonheur après quoi
i répond avec un air prudhommesque : — « Ce n’est pas ce Martial-là, madame  ; c’est un auteur qui vivait il y a trente ou qua
ns ces hôtels dont la mémoire doit être si chère. Cet hôtel de Mouhy, madame , cet hôtel de Lyon, cet hôtel de Hollande, les ag
nts ; Molière était donc autorisé à la finir. Les applaudissements de Madame et de sa petite Cour l’encouragèrent à reprendre
ssait aux grandeurs de ce monde une royale petite créature, qui avait Madame pour marraine, pour parrain le prince de Condé, e
interprétation. Charles Robinet, constatant, dans sa Lettre en vers à Madame du 23 août 1665, le succès qu’avait obtenu sa pré
83 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
en loge, caquetant sur l’obscénité de Molière. Vous ne le saviez pas, mesdames  ? ce bouffon est plus ordurier que Tabarin. Je vo
 ? dit un autre. Où se la procure-t-on ? — Comment vous trouvez-vous, madame  ?Ce le ne vous a-t-il point indisposée ? — Autant
s, madame ?Ce le ne vous a-t-il point indisposée ? — Autant que vous, madame . Ce le, se peut-il souffrir ? De quelle étrange
omment, non ! — Voulez-vous que je mente ? — Pourquoi ne pas m’aimer, madame l’imprudente ? — Mon Dieu ! Ce n’est pas moi que
84 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
’il ne fit que des gants » M.Thibaudier « Ce n’est pas ce Martial-là, Madame  ; c’est un Auteur qui vivait il y a trente ou qua
de la sorte ? Ménage* ne lui fit point d’autre réponse que celle-ci : Madame , j’ai vu la Pièce, elle est parfaitement belle ;
disait à ce sujet : « On dit que les Femmes Savantes de Molière, sont Mesdames de…63 et l’on me veut faire accroire que je suis
26 du grand Corneille. Acte premier, Scène deuxième. Faut-il mourir, Madame  ; et si proche du terme, Votre illustre inconstan
(Le petit robert des noms propres 2007). 6. Dacier, Anne Lefebvre, Mme (Preuilly-sur-Claise 1647 – Paris 1720) : érudite
2007). 63. Madame de Rambouillet, Catherine de Vivonne, et sa fille Madame la duchesse de Montausier, Julie d’Angennes. Ang
85 (1900) Molière pp. -283
rences faites à l’Athénée en 1866 Molière. Première conférence Mesdames et Messieurs, En relisant Molière pour la trois
e civique », qui éclate dans le refus qu’il fit, à ce qu’il paraît, à Madame , de changer certain passage du Misanthrope, où il
e conseiller Tibaudier, et qui dépense le plus pur de son esprit pour madame la comtesse d’Escarbagnas, qui daigne sourire à s
aux caractères surtout qu’il s’est attaché. Deuxième conférence Mesdames , Messieurs, Lorsqu’on veut étudier complètement
otte ajoute : « Va, va, Pierrot, ne te mets pas en peine ; si je sis madame , je te ferai gagner queuque chose, et tu apporter
fait le mensonge, ce n’est pas elle. LE COMTE Le pied vous a tourné, madame  ! ROSINE Ah ! oui, le pied m’a tourné. Je me sui
ous reviendrons dans un prochain entretien. Troisième conférence Mesdames , Messieurs, Un homme de génie peut avoir trois
t le milieu, c’est de devancer les siècles. Quatrième conférence Mesdames , Messieurs, Nous avons, dans nos précédents ent
même, et la curiosité m’ouvrira le chemin de son cœur. Pardonnez-moi, madame  ; je me suis trompé ; il vous faut sans doute des
d’Athènes. ANAXAGORE Par tous les dieux, il me fait peur. Arrêtez-le, madame , arrêtez-le au nom de la Grèce ; de rage, il fera
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
mphitrion. Acte V. Bromie, servante d’Amphitrion, vient annoncer que Madame est accouchée de deux garçons. Le tonnerre gronde
vient dire au spectateur, dès le commencement du cinquieme acte, que Madame a mis au monde deux garçons, qu’elle a furieuseme
87 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
C’est un événement dont, sans doute, vos yeux N’ont point pour moi, madame , à quereller les cieux. Si les faibles attraits q
douleur attendrit mes adieux? Je m’en souviens tout seul : avouez-le, madame , Je vous rappelle un songe effacé de votre âme. T
édies que personne ne trouve belles. DORANTE. Et c’est ce qui marque, madame , comme on doit s’arrêter peu à leurs disputes emb
çons, et même en les exprimant, il se trahit déjà. C’est sans doute, madame , une douceur extrême Que d’entendre ces mots d’un
le et il va droit au fait : Je ne querelle point. Mais votre humeur, madame , Ouvre au premier venu trop d’accès dans votre àm
prendre un bâton pour les mettre dehors ? ALCESTE. Non, ce n’est pas, madame , un bâton qu’il faut prendre. Mais un cœur à leur
endre à nous ? Si ce qu’on dit vous blesse, il faut que le reproche à madame s’adresse. ALCESTE. Non, morbleu ! c’est à vous;
Alceste leur fait ses adieux. Il part; mais Philinte le suit: Allons, madame , allons, employez toute chose À rompre le dessein
Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l’avons, en dormant, madame , échappé belle. Un monde près de nous a passé tou
e. CLITANDRE. Cette vérité veut quelque adoucissement. Je m’explique, madame ; et je hais seulement La science et l’esprit qui
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
le, & sont furieux, quand Claudine les apperçoit. Claudine. Ah ! Madame , tout est perdu ! Voilà votre pere & votre me
89 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
séquences et d’écarts que le héros de Molière ; et dans les salons de Mesdames d’Houdetot ou d’Épinai, était-il moins ridicule q
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
émonie que vous me faites, Marquis ? vous n’y songez pas. Le Marquis. Madame , vous avez bien de la bonté : c’est que j’ai bien
vez-vous ? je vous demande à qui vous parlez. Le Marquis. A personne, Madame , à personne. Je ne dirai plus mot : êtes-vous con
91 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
tuel, si bien qu’en vérité on le dirait dirigé contre la médecine : «  Madame , tous les esprits ne sont pas nés avec les qualit
nçoivent le plus facilement du monde. Il n’est rien de plus agréable, Madame , que toutes les grandes promesses de ces connaiss
l’une n’est pas moins difficile à faire que l’autre. — - Assurément, Madame , reprend Dorante ; et quand, pour la difficulté,
us davantage je puisse vivre sans péché. Il m’est venu des scrupules, Madame , et j’ai ouvert les Jeux de l’âme sur ce que je
isé, qu’il nous attirerait quelque disgrâce d’en haut… Voudriez-vous, Madame , vous opposer à une si sainte pensée et que j’all
vrai : « Vous ne mentez jamais, Monsieur le Prince ? dit-elle. — Si, Madame , quelquefois… aux femmes. » Les Don Juan mentent
une épreuve Par où le ciel voulait qu’on se pût assurer Des vertus de Madame et les bien admirer, Ou découvrir un fond de cœur
ffe flaire le panneau : Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame , et vous parliez tantôt d’un autre style. Ici el
trouver aucune répugnance. — Et moi, de mon côté, je ne m’oppose pas, Madame , à ces bontés qu’ont pour lui vos appas ; Et lui-
Heureux si, quand son cœur s’y pourra dérober, Elle pouvait sur moi, Madame , retomber. — Vous vous divertissez, Philinte. — N
sur moi, Madame, retomber. — Vous vous divertissez, Philinte. — Non, Madame … Ils ne veillent pas dans le feu et dans les lar
u monde on vous fera venir ; Vous irez visiter, pour votre bienvenue, Madame la baillive et Madame l’élue, Qui d’un siège plia
enir ; Vous irez visiter, pour votre bienvenue, Madame la baillive et Madame l’élue, Qui d’un siège pliant vous feront honorer
fille si spirituelle que moi. » — « Va, va, Pierrot, quand je serai Madame je te ferai gagner quelque chose et tu apporteras
victoire Je puis parler très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Madame , est de ce côté. C’est une ville, en vérité, Auss
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
on erreur extrême, Pense que tous mes vers sont faits pour mon poëme. Madame , en vérité, c’est juger de travers ; Mon poëme n’
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
n mari : mais moi, j’en devins bientôt lasse. Un beau jour je quittai Madame & ses gredins. Enfin, je sers ici. Damis. En
94 (1802) Études sur Molière pp. -355
t dans ce siècle même, nous n’avons qu’à mettre les adresses. À vous, mesdames , qui regardez toutes les belles qualités des autr
ste lui permette de plaisanter ? et que ce vers : Non, ce n’est pas, madame , un bâton qu’il faut prendre, ne doive pas être
, et disait, du ton le plus dissuadé d’avance : On vient de débiter, madame , une nouvelle Que je ne savais pas, et qui sans d
de voir sa femme parée pour représenter Elmire, lui dit : « Eh quoi ! madame , oubliez-vous que vous êtes malade ? » les autres
lorsque Tartuffe arrive en disant, avec volubilité : Tout conspire, madame , à mon contentement, J’ai visité de l’œil tout ce
rdises ? « Oui, impertinente, c’est M. le comte qui donne tout ceci à madame . »— Et c’est moi qui paie. La multitude rit à la
ous souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? Madame , répondit Ménage, j’ai vu la pièce ; elle est par
re du théâtre français, s’étant proposé de donner un divertissement à Madame , à son arrivée à la cour, choisit les plus beaux
ur, les lui fournit ; c’est avoir grande envie de citer Boileau. 78. Madame la comtesse d’Escarbagnas était féconde en mépris
ure d’une pièce française, lut, dans son dernier voyage à Paris, chez madame de ***, Le Malade imaginaire ; il rendit si bien
, prenez garde à vous. Malgré cette leçon aussi fine que spirituelle, madame de ***, s’adressant à l’enchanteur le Texier, c’e
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
istribué son terrein en deux parties : l’une représente la chambre de Madame , l’autre le cabinet de Monsieur ; de sorte que le
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
ce méchant homme, une paire de soufflets. Crispin. Cela vous regarde, Madame  : je vous remercie de la commission. Madelaine. J
97 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
qui commençait assez souvent, par cette phrase à grand orchestre. — “ Madame (ou Monsieur) vous qui avez vu, à vos pieds, un p
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
evoir aucune ame.   Ceux qui, de galante humeur,   N’ont affaire qu’à Madame ,   N’accommodent point Monsieur. Maxime VI.   Il
& des hardes aussi riches qu’elle les pourroit souhaiter. « Ha ! Madame , lui dit Laure, j’ai tant de ce que vous dites, q
99 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
urtisans ! Et qu’un homme montre d’esprit lorsqu’il vient vous dire , Madame , vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde
! AGNÈS. Voulez-vous que je mente? ARNOLPHE. Pourquoi ne pas m’aimer, madame l’impudente? AGNÈS. Mon Dieu ! ce n’est pas moi q
rendre à nous? Si ce qu’on dit vous blesse, Il faut que ce reproche à madame s’adresse. Mais la réplique d’Alceste est accabl
st pas aisé de tromper. Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame , et vous parliez tantôt d’un autre style. Enfin,
100 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
ale de celui de Philaminte. Pour moi, par un malheur, je m’aperçois, Madame , Que j’ai, ne vous déplaise, un corps tout comme
/ 152