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1 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
les garçons changent de conduite en avançant en âge. Espérons que mon maître deviendra sage, raisonnable, en prenant des année
 C’est ce que nous allons voir.” Alors, prenant le ton du barigel, le maître feint de donner la question à son valet, qui s’em
rlequin pour plus de sûreté. Celui-ci résiste, refuse et s’en va. Son maître le poursuit. « Persuadé qu’Arlequin connaît le me
rent une bourse au valet, pour qu’il leur découvre la retraite où son maître est caché. Arlequin prend la bourse et leur donne
e. Il rend grâces à Neptune de l’avoir sauvé. Jetant les yeux sur son maître évanoui dans les bras de la jolie villageoise, il
“Pauvre malheureuse, que je le plains de croire aux promesses de mon maître  ! Il est si libertin, que, s’il va jamais en enfe
craint d’avoir sa part de la punition. Il fait des remontrances à son maître  ; Don Juan feint de se repentir ; il répète une p
e le troisième acte par de nouvelles remontrances qu’il adresse à son maître . Le sermon est assez curieux pour être rapporté i
lui faire l’application de la moralité de l’apologue. Voyant que son maître l’écoute avec assez d’attention, il s’enhardit, e
dont il dévora les oignons. Furieux, le jardinier alla se plaindre au maître , lequel, aimant avec une tendresse aveugle son je
s contenaient, et bouleversa tout. Le cuisinier courut en avertir son maître , lequel eut tant d’affection, de faiblesse pour s
Chypre, en escaladant la table, les bahuts et les dressoirs. Quand le maître vit ce désordre nouveau, ce déplorable ravage, sa
inue Arlequin, c’est Jupiter ; ce cochon, c’est vous, mon très honoré maître  ; ce jardinier, ce chef de cuisine, ces faïences,
e dieu, prenant le couteau de son tonnerre, ce couteau formidable, ce maître couteau, fondra sur le cochon bien-aimé, c’est-à-
es discours. Arlequin, transporté de joie, se jette à ses genoux. Son maître s’agenouille de même pour implorer la clémence de
in s’assied à table, mange goulûment, et se retire à l’arrivée de son maître . La gourmandise lui fait hasarder plusieurs tours
fet, prend une assiette, l’essuie à son derrière et la présente à son maître . Afin de le mettre en bonne humeur, il lui parle
ignant de ne pas trouver de quoi satisfaire son appétit, il dit à son maître d’aller moins vite en besogne. Son chapeau l’emba
our chanter et boire à la santé d’une des favorites de Don Juan ; son maître lui fait signe de nommer Dona Anna, fille du comm
rlequin se jette à ses pieds, disant : “Ô prince ! vous savez que mon maître est à tous les diables, où, vous autres, grands s
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
ade que tout ce qu’il a fait n’étoit que pour lui rendre service. Mon maître , lui dit-il, est amoureux de cette maudite esclav
l ne lui accorde Turqueta. Il fléchit le vieillard, appelle son jeune maître , qui, crainte de gâter encore ses affaires, prend
PÉRIPHANE, APŒCIDE, ÉPIDIQUE. Epidique veut procurer à son jeune maître une esclave qu’il aime, & lui dit, en voyant
  Géta, esclave d’Antiphon, veut attraper de l’argent au pere de son maître & à son beau-pere prétendu. Il les engage à p
pin, valet de Cléandre, entreprend d’écarter son rival. Il déguise le maître du premier cabaret en paysan, & fait dire à L
pe part pour les aller chercher. Philipin, après avoir débarrassé son maître de la présence d’un rival fâcheux, veut entrer au
lui. Acte IV. Philipin ménage un tête-à-tête entre Lucrece & son maître . Celui-ci dans l’obscurité rencontre la mere, cro
a pour lui. Acte V. Philipin obtient un second rendez-vous pour son maître . Les amants sont ensemble : la mere arrive : le m
-vous pour son maître. Les amants sont ensemble : la mere arrive : le maître & le valet se cachent dans un cabinet. La mer
escabelles. Philipin éteint la lumiere pour faciliter la fuite de son maître qui va se jetter dans les bras de la mere ; elle
ment supérieur à Philipin. Mascarille, dans le dessein de servir son maître , se met au service de son rival, comme Philipin a
mais Mascarille motive fort plaisamment sa sortie de chez son premier maître en disant qu’il lui a donné des coups de bâton, &
carille voulant avoir de l’argent pour acheter l’esclave aimée de son maître , en emprunte d’Anselme, sous prétexte de faire en
chand drapier, chez lequel ayant appris le métier, il se fit recevoir maître , & s’habitua dans Paris, où il prit femme, de
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ile. Eraste interroge le valet de son rival. Celui-ci lui dit que son maître va passer toutes les nuits avec Lucile : il est f
mp; les intérêts de la somme ; que cette restitution le ruineroit. Le maître se laisse persuader par l’éloquence de son valet,
croire : il voit Arlequin, & lui demande jusqu’à quelle heure son maître a resté avec Béatrix la nuit derniere : Arlequin
secret. Magnifico l’accuse de fausseté. Arlequin sert de témoin à son maître , qui prétend ne vouloir d’autre garant que Béatri
re. Elle abandonne la scene à Brighella, qui gémit sur le sort de son maître , & qui, le voyant venir, lui annonce que son
mais encore ceux de Marinette & de Gros René, qui parodient leurs maîtres à l’exemple de Brighella & de Colombine. Quan
lle est une substance, & non un accident ; Ayant des attributs du Maître du tonnerre, Elle n’est pas de feu, d’air, d’eau,
, MÉTAPHRASTE. Métaphraste. Mandatum tuum curo diligenter. Albert. Maître , j’ai voulu. Métaphraste. Maître, j’ai voulu.Maî
atum tuum curo diligenter. Albert. Maître, j’ai voulu. Métaphraste. Maître , j’ai voulu.Maître est dit a magister ; C’est co
s plus grand.Je meure Si je savois cela. Mais soit, à la bonne heure. Maître donc... Métaphraste. Maître donc...Poursuivez. A
avois cela. Mais soit, à la bonne heure. Maître donc... Métaphraste. Maître donc...Poursuivez. Albert. Maître donc... Poursu
eure. Maître donc... Métaphraste. Maître donc...Poursuivez. Albert. Maître donc... Poursuivez.Je veux poursuive aussi : Mais
s ne poursuivez pas, vous, d’interrompre ainsi. Donc encore une fois, Maître , c’est la troisieme, Mon fils me rend chagrin. Vo
rmon, Et comme aussi les Grecs disent atanaton... Albert. Mon Dieu ! Maître éternel, laissez là, je vous prie, Les Grecs, les
Que par les criminels les juges soient jugés, Et par les écoliers les maîtres fustigés, Que le malade au sain présente le remed
Métaphraste, possédé par son démon babillard, ne respecte pas même le maître de la maison, qui, pour le faire taire, est oblig
vice, pour l’en remercier : alors Mascarille avoue que c’est lui. Son maître met l’épée à la main pour le tuer. Cette scene es
de Célio, ouvre la scene avec un crocheteur qui porte la malle de son maître  ; il l’arrête au milieu de la rue, le fait asseoi
ieux. Arlequin le force, à grands coups de bâton, d’apprendre que son maître est arrivé exprès pour tuer un homme. Il entre da
& lui reproche de ne savoir pas travailler à la réputation de son maître . Comment ! lui dit-il, je viens à Venise exprès p
son épée au travers du corps. Arlequin, crainte de fâcher encore son maître , jure de ne plus ouvrir la bouche, & feint de
4 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
et à son valet, avis qui fit rentrer le valet en grâce auprès de son maître , et ménagea l’amour-propre du maître qui se serai
le valet en grâce auprès de son maître, et ménagea l’amour-propre du maître qui se serait révolté de revenir sur ses pas. Cha
ux domestique avait l’honneur d’être toujours dans le carrosse de son maître . Il prit fantaisie à Chapelle*, en descendant d’A
on carrosse. Godemer, accoutumé aux caprices que le vin causait à son maître , ne se mit pas beaucoup en peine d’exécuter ses o
ermettre de monter dans mon carrosse, je ne le veux plus ; je suis le maître , et vous iriez derrière ou à pied. Y a-t-il de la
. Vous avez tort, dit-il à Godemer, de perdre le respect envers votre maître , qui peut vous faire aller comme il voudra ; il n
5 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [17, p. 47-48] »
qu’il avait d’amis, de quitter cette pensée. Enfin, il lui envoya le maître chez qui il l’avait mis en pension pendant les pr
s premières années de ses études, espérant que par l’autorité que son maître avait eue sur lui pendant ce temps là, il pourrai
sses ne purent rien sur son Esprit. Ce bon Père lui envoya ensuite le Maître chez qui il l’avait mis en pension pendant les pr
es premières années de ses Études, espérant que par l’autorité que ce Maître avait eue sur lui pendant ces temps-là, il pourra
temps-là, il pourrait le ramener à son devoir ; mais bien loin que le Maître lui persuadât de quitter la profession de Comédie
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
on la lui donne, & la porte à Cléostrate, épouse de Stalinon, son maître . Cette bonne femme donne à la petite fille le nom
stements de la mariée, il rosse dans l’obscurité le métayer & son maître . Enfin, Cassine se trouve fille de Mirrine, voisi
e chez un riche Athénien, entreprend de la lui procurer. Il dit à son maître qu’il y a en Cretrie un attelage de bœufs très be
nt quelque temps ; mais le jour qui doit ramener Sagarestion chez son maître avec des bœufs, approche. Toxile a trop d’honneur
rendent, deviennent impertinents à l’excès, & ravalent trop leurs maîtres . Nous en avons un exemple frappant dans les Fourb
de Scapin, de Moliere. Le héros de la piece a le front de laisser son maître à ses pieds, & d’exiger qu’il lui permette un
iguants en chef font agir les baigneurs, les marchandes de modes, les maîtres à chanter, à danser, &c. « Que les modernes
lus fins, plus civilisés, plus élégants, plus familiarisés avec leurs maîtres que dans celui-ci ? Les Merlins du siecle ne sont
sont les témoins, les confidents, les intendants des plaisirs de leur maître , n’est-ce pas à eux de tromper les peres ou les t
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
indignée, lui prédit une punition céleste. Sganarelle espere que son maître aura quelques remords ; Don Juan lui prouve le co
les sont très contentes. Sganarelle les arrête pour leur dire que son maître est un fourbe, & qu’il ne faut pas se fier à
paroît en habit de campagne ; Sganarelle avec une robe de Médecin. Le maître voit de loin un homme attaqué par trois personnes
e qu’elle accepte l’invitation. Grande frayeur du valet ; surprise du maître . Acte IV. Sganarelle est toujours effrayé par le
son pere en est enchanté. Sganarelle en verse des larmes de joie. Son maître le détrompe bientôt, en lui dévoilant ses vrais s
Octave arrive avec son valet, qui lui demande où il va si matin : son maître lui déclare sa passion pour Isabelle, & lui d
Juan & son valet Catalinon sont jettés sur le bord de la mer. Le maître a perdu connoissance : le valet, plus robuste, co
Juan & son valet s’emparent de la scene. Catalinon reproche à son maître le dessein qu’il a de séduire Tisbéa, & de ma
ellement part d’une partie de leurs malheurs. Catalinon apprend à son maître qu’Isabelle est dans le pays ; mais il n’est occu
Roi, qu’il a méritée en déshonorant son palais. Arlequin cherche son maître  : il paroît avec une lanterne de papier au bout d
pauvre malheureuse, que je vous plains de vous laisser abuser par mon maître  ! il est si libertin, que s’il va aux enfers, com
che de la consoler, en lui faisant voir la liste27 des femmes que son maître à mises dans le même cas. La jeune innocente rest
t entendu : il est tenté de gagner les dix mille écus en accusant son maître . Celui-ci l’écoute, le saisit au collet, & ve
iter à souper. Après bien des lazzis, Arlequin suit les ordres de son maître . La Statue baisse la tête. Arlequin a peur : il f
it que Moliere avoit traité ce sujet malgré lui : nous voilà donc les maîtres de critiquer hardiment le fond de sa piece. De to
avec Philippin. Le Prévôt & ses archers prennent le valet pour le maître , & s’enfuient : Philippin surpris s’écrie :
est question, aient fait mettre le valet de Don Juan à table avec son maître , sans adoucir l’invraisemblance qu’il y a dans un
8 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
sont les modèles de toutes les scènes où les valets sont déguisés en maîtres et font les ridicules. LE COCU IMAGINAIRE.
GENTILHOMME. Chef-d’œuvre encore. La scène de M. Jourdain avec ses maîtres  ; celle avec son maître de philosophie ; la trois
vre encore. La scène de M. Jourdain avec ses maîtres ; celle avec son maître de philosophie ; la troisième du troisième acte,
Scapin fait cette confession si plaisante ; la scène septième, où son maître a besoin de lui, et le supplie de lui pardonnes ;
, dans laquelle Diafoirus fait ses compliments, et l’amant déguisé en maître à chanter chantant un duo avec sa maîtresse ; la
n : au quatrième acte, la scène douzième, où Hector lit Sénèque à son maître qui a perdu tout son argent : au cinquième acte,
’y reconnaître. La première scène, où Pasquin demande son congé à son maître  ; la quatrième, où Pasquin et Lisette ont peine à
MPRÉVU. Plein de comique. La scène quatrième, où Merlin prêche son maître , et finit par être de son avis ; la treizième, où
ÈRES. Pièce morale et point comique. La scène où Pasquin imite ses maîtres en reniant son père est plaisante. L’AMANT MYS
econd acte, où Arlequin, pour avoir de l’argent, dit le diable de son maître , et est payé de chaque défaut, est charmante.
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
fou de vous payer de gros gages ? Vous savez que je suis le meilleur maître du monde ; j’en passe par-tout où il vous plaît ;
ertes, il lui a confié sa bourse. On dit à Jarvis d’aller voir si son maître est encore au jeu, & de le ramener en évitant
Dans le reste de l’acte, Jarvis arrête à la porte un créancier de son maître dont la vue chagrineroit les Dames, & s’engag
t les plaisirs qu’il y goûtoit jadis. Jarvis, qui n’a pas trouvé son maître chez Vilson, se félicite de le rencontrer, lui pe
contre Leuson. Jarvis entre sur la scene, cherche à reconnoître son maître dans l’obscurité, & lui arrache l’épée. Béver
Jarvis y vient annoncer que Stukéli a obtenu une sentence contre son maître . Stukéli apprend que Béverley a mis l’épée à la m
vis réfléchit sur les vertus de sa maîtresse, sur le bonheur dont son maître eût pu jouir : il le voit venir pâle, défiguré.
veut le voir mourir sur un échafaud. Il sait que Jarvis a surpris son maître l’épée à la main : il projette de faire servir sa
s annonce à Madame Béverley & à sa belle-sœur, que l’oncle de son maître est mort, & qu’il lui laisse des biens consid
ein. On envoie Jarvis chercher du secours : il revient trop tard. Son maître est déja mort. Après avoir adressé les prieres le
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
n veut que le prétendu musicien fasse chanter sa fille devant lui. Le maître aimeroit mieux donner sa leçon en particulier ; m
amp; cette vue le remplit d’une colere dont il a peine à se rendre le maître . Il jette de douloureux regards sur celle qu’il a
ner leçon à la Demoiselle de la maison, en attendant le retour de son maître qui est parti en poste pour aller à la Chine fair
aurai. Arlequin. Un petit mot d’écrit que, pour charmer sa peine, Mon maître attend de vous. Rausaura. Mon maître attend de v
que, pour charmer sa peine, Mon maître attend de vous. Rausaura. Mon maître attend de vous.Je vous le donnerai. Mais... Arleq
es cent écus. . . . . . . . . . C’est grand’pitié quand on fâche son maître  ! Ce paysan eut beau s’humilier, Et pour un fait
où Toinette, sous la robe d’un Médecin, vient voir monsieur Argan son maître , ont été imitées d’Arlecchino Medico volante, Arl
ece. Il sert, sous ce déguisement, les amours de Lucrece & de son maître  ; mais à peine a-t-il quitté son ajustement, qu’i
it de valet.   Vous aurez contentement. Au plus vîte attrapons notre maître . Réjouissance... O Dieux ! c’est Fernand, que je
elque ruse, & veut faire naître des soupçons dans l’esprit de son maître .   PHILIPIN, FERNAND, & CRISPIN dans la mai
ot ? Qu’il parle. Crispin. Qu’il parle.Entendez-vous, beau pleureux, maître sot ? Si ma juste colere est si-tôt adoucie... (D
on, il imite le bon paysan qui lui montre à cultiver la terre, ou son maître à danser, son maître d’armes, &c. selon le ra
aysan qui lui montre à cultiver la terre, ou son maître à danser, son maître d’armes, &c. selon le rang où le sort l’a pla
bourg, les Vernet depuis l’instant où ils mériterent l’éloge de leurs maîtres en copiant des yeux, des oreilles, des nez, jusqu
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
é mon mal dans l’espérance de le surmonter, je n’ai pu m’en rendre le maître ... Ne m’abandonne donc point, mon cher ami... Une
Extrait du Curieux impertinent. Acte I. Crispin demande à Damon son maître pour quelle raison il revient à la ville. Damon r
, & sort pour chercher Léandre. Crispin rit des scrupules de son maître , & se promet d’enlever Nérine à l’Olive s’il
e & d’apporter des nouvelles propres à retarder le mariage de son maître . Géronte se félicite de marier bientôt sa fille.
consent & va joindre Léandre. L’Olive veut, à l’imitation de son maître , prier Crispin d’éprouver Nérine. Acte II. Léand
t à l’Olive. L’Olive dit que le secret est à lui aussi bien qu’à son maître . L’Olive prie Crispin de lui rendre auprès de Né
pin de lui rendre auprès de Nérine le bon office que Damon rend à son maître  : Crispin se charge volontiers de ce soin. Léand
are son amour, & reçoit un soufflet. Acte III. L’Olive dit à son maître que s’ils sont la dupe de leur folie, ils le méri
uader à Julie qu’un autre objet le captive. L’Olive imite en tout son maître . Lisimon, pere de Léandre, écrit qu’il est en pa
bastonnade à l’Olive. L’Olive dit à Géronte de respecter en lui son maître  ; Géronte n’est point intimidé. Les trois laquais
e la cérémonie. L’Olive déclare à Géronte quelle est la folie de son maître , avec tout ce qu’il fait pour contenter son imper
les valets, la soubrette ne servent qu’à parodier burlesquement leurs maîtres & à détourner le peu d’intérêt qui pourroit r
z le dernier23 Merlin emploie la même ruse, en mettant aux prises son maître avec Madame Bertrand. Voyons Destouches retourner
 I. Démétrius, Intendant de Timon, voyant que tout le monde ruine son maître , se détermine à s’enrichir à ses dépens ; un Poët
enter qu’elle a tort de n’être pas venue au monde vingt ans avant son maître , elle n’entend pas raison. Valere & Isabelle
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
e de maniere que Champagne peut l’en arracher & le remettre à son maître . Il est sans dessus, & conçu en ces termes :
asard la conduit. Laurette anime si bien Accante, qu’il n’est plus le maître de son dépit, & qu’il sort en déchirant le bi
le, Et je gagerois bien que ce billet est d’elle ; Qu’au rival de mon maître . . . Laurette. Qu’au rival de mon maître. . .Oh 
d’elle ; Qu’au rival de mon maître. . . Laurette. Qu’au rival de mon maître . . .Oh ! Champagne. Qu’au rival de mon maître. .
e. Qu’au rival de mon maître. . .Oh ! Champagne. Qu’au rival de mon maître . . . Oh !Gageons, si tu veux. Laurette. Ah ! que
& cause le plus grand des embarras, puisque Damis, qui s’est dit maître de son sort, vient de signer avec Julie le contra
laît-il, mon secrétaire, enfin Faire mes volontés ? Ne suis-je pas le maître De m’appeller un fourbe, un scélérat, un traître 
d’un Prêtre. Le bon vieillard croit l’esclave sur sa parole. Le fils, maître d’une grosse somme, se prépare à payer la rançon
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
nnance qui fît de l’Hercule 56 un livre évangélique, je crois que mon maître pourroit devenir un grand prédicateur. Antoine. S
ir pour lire de pareils livres ? Crispin. Oh ! il faut savoir que mon maître a deux professions. Il est en même temps potier d
ffaires politiques. Scene V. Madelaine demande à Crispin où est son maître . Crispin lui demande le secret à son tour, &
entre eux ? Crispin. Oh que oui : je les connois tous. Attendez : mon maître & le cabaretier sont deux ; François, le perr
rôme, le brasseur... Léandre, le visiteur de la Douane... Nicolas, le maître d’écriture... David, le maître d’école... Richard
velle dignité, il fait financer deux Avocats qui veulent parler à son maître  : les Avocats plaident leurs causes devant le nou
ernand, sujet du Roi de Castille, non content d’être le favori de son maître , de voir son frere premier Ministre, d’avoir obte
eux sujets qui soient assez extravagants pour vouloir s’allier à leur maître . C’est le fond & non l’écorce qu’un Poëte com
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
e I. Pasquin, valet de Moncade, commence à peindre la jalousie de son maître en l’attendant. Moncade sort furieux de l’appart
il est jaloux du Marquis, il bat Pasquin ; celui-ci veut parler, son maître met l’épée à la main pour le tuer. Damis arrête
aire ; Pasquin est fort embarrassé, il ne prononce pas un mot que son maître ne trouve occasion de se rappeller Mariane &
Moncade, & sort. Pasquin ramasse le portrait & reconnoît son maître  : Moncade, désespéré d’avoir déplu à Mariane, jur
Julie ; il se fera plutôt casser. Pasquin accourt pour dire que son maître est mort si on ne lui pardonne. Julie consent à
spere toujours. Pasquin a suivi Mariane & Julie par ordre de son maître , il les a vues monter en carrosse avec un jeune h
s, elle va chercher des gouttes d’Angleterre. Pasquin, seul avec son maître , ne sait comment le faire tenir debout. Marton r
RIENNE LATINE, Scene III. Dave réfléchit à part sur le mariage de son maître avec la fille de Chrémès : il apperçoit Simon. Ce
tat du conseil qu’il a tenu avec Dave : celui-ci exhorte tout bas son maître à surprendre son pere, en lui disant qu’il est pr
hia, valet de Charinus, écoute à part, & sort pour raconter à son maître que Pamphile, loin de refuser Philumene, comme il
e lui, que de la savoir entre les bras d’un autre. Je vais dire à mon maître tout ce qui se passe ; il me récompensera de la b
un valet. L’ANDRIENNE LATINE, Scene VI. Dave dit à part que son vieux maître s’attend à quelque fourberie. Simon le prie de lu
aire à cause de son amour pour l’Andrienne. Dave assure que son jeune maître n’y pensera plus au bout de deux ou trois jours.
qu’il vient de dire à Dave. Dave déplore son malheur ; il a jetté son maître dans le plus grand des embarras : il l’apperçoit,
s vifs à Dave, qui avoue ses torts, & promet de tout réparer. Son maître n’a pas le temps de le traiter comme il mérite :
rle du mauvais traitement qu’on lui a fait, il l’oublie en voyant son maître content. Charinus les écoute : il partage leur jo
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
le sien, il se met dedans : le cocher touche & croit remener son maître dans sa maison, Ménalque se jette hors de la port
otre aise ? Nous n’avons qu’un fauteuil ici, ne vous déplaise, Et mon maître s’en sert, comme vous pouvez voir. LA BRUYERE.
se, Et mon maître s’en sert, comme vous pouvez voir. LA BRUYERE. Le maître arrive ; celui-ci se leve pour le recevoir. Il le
honneurs de sa chambre : il parle, il rêve, il reprend la parole. Le maître de la maison s’ennuie, & demeure étonné. Ména
, connoissant la naissance de Clarice, son honnêteté, l’amour que son maître a pour elle, & le dessein où il est de lui do
les bras par un pareil propos ? Est-il dans la nature enfin que, son maître écrivant & lui ayant déja imposé silence, il
nt voilà Tranion mon esclave. Tranion. O Seigneur Theuropide, mon bon maître  ! Quel transport de joie ! Est-il possible que ce
ois oublié d’éteindre la lampe ; tout d’un coup j’entends notre jeune maître qui crie de toute sa force... Theuropide. Qui app
e qui crie de toute sa force... Theuropide. Qui appelles-tu ton jeune maître  ? n’est-ce pas mon fils ? Tranion. St ! un peu de
sieur : mais, encore une fois, je vous prie de m’écouter. Notre jeune maître me dit que le mort lui avoit parlé de cette manie
u’il vient d’obtenir sentence par corps, & qu’il fera coffrer son maître incessamment. Géronte, surpris, veut savoir à que
A MOSTELLAIRE. Acte III. Scene I. L’Usurier demande à Tranion si son maître ne veut pas lui payer au moins l’intérêt de la so
de suite ses ballots. Autre embarras de Merlin, qui exhorte son vieux maître à ne point parler de la vente de la maison à Mada
. Tranion fort embarrassé va trouver le voisin, lui persuade que son maître veut faire bâtir une maison sur le modele de la s
e. Le voisin y consent avec grand plaisir. L’esclave revient vers son maître , lui dit que son voisin est très chagrin d’avoir
que l’autre demeurera pour otage. Son intérêt veut qu’il retienne le maître . Alors Tindare se sacrifie pour son patron, prend
ureusement pour lui le valet de son frere survient, le prend pour son maître , le délivre & lui demande la liberté, que Men
ance à tous les autres. Un valet, qui doit distinguer la malle de son maître à cent pas de lui, en prend une autre, parcequ’il
autre malle ? Ne doit-il pas craindre quelque fourberie ? Ou bien son maître ne lui a-t-il jamais parlé de son frere, & ne
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
de rendre Tartufe dupe d’Elmire, ils auroient trouvé surprenant qu’un maître fourbe donnât tête baissée dans le piege. Dans le
dès l’instant que l’Olive paroît devant lui sous le déguisement d’un Maître à danser, il le regarde très bien en face. ACTE I
ene IX. M. Grichard, bas, en tremblant. Oh ! oh ! c’est ce coquin de maître à danser ! Cateau. Monsieur, c’est lui-même : je
seconde dans ses fourberies. Il ne s’amuse pas à lui demander si son maître l’a regardé en face ; il lui dit : Scapin. Tiens
l faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. Non, bourreau, s’écria le Maître , je la veux... je la veux... douteuse, c’est-à-di
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
s aisément à s’enrichir qu’à s’amuser, entre dans un café, demande au maître des nouvelles de ce qui se passe dans sa maison.
éronte, très fâché. Ah ! pendard ! est-ce ainsi que l’on répond à son maître  ? (Il le menace & le fait reculer.) Picard,
nt.) Tiens, pour te faire panser. Picard, à part & attendri. Quel maître  ! M. Géronte, en lui offrant de l’argent. Tiens d
 ; mais il en coûte tant pour faire l’apprentissage & pour passer Maître  ! — Eh bien ! que fait cela, continue Damis ? Voi
ses auditeurs. Que seroit-ce si, plus savant dans l’art d’imiter son maître , il eût fait rire l’ame ? Le rang décerné à Regna
Tartufe malgré les hommes puissants qu’il y peignoit ? S’il n’eût été maître de ses Comédiens, auroit-il pu leur faire jouer l
s pieces sont tombées aux premieres représentations, auroit-il été le maître de les faire reprendre dans un temps plus favorab
18 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
l’imprudence de dire leur avis avant de connaître assez bien celui du maître . Encore une fois, je ne donne ceci que comme une
le faisait vaincre ; et le chancelier, plus docile aux désirs de son maître que jaloux de la gloire du corps qu’il présidait,
rnes, pour la même action qui lui avait valu l’auguste approbation du maître  ; et le Roi, si porté, en général, à respecter le
lle se fait tout naturellement par la conversation qu’ont ensemble le maître à danser et le maître de musique, en attendant qu
ellement par la conversation qu’ont ensemble le maître à danser et le maître de musique, en attendant que paroisse le sot et r
premier acte tout entier. Deux autres personnages de même nature, le maître d’armes et le maître de philosophie, viennent se
tier. Deux autres personnages de même nature, le maître d’armes et le maître de philosophie, viennent se joindre à eux ; et, t
à tour, lui donnent ou en reçoivent du lustre ! Ici, se présentent un maître de danse et un compositeur de musique : celui-ci,
st toujours proportionnée à la futilité de l’art qu’il exerce. Là, un maître d’escrime étale à nos yeux l’insolence brutale d’
ns spirituelle et moins bien-disante que Dorine du Tartuffe, dont les maîtres , sous ce rapport, sont supérieurs eux-mêmes à M. 
son mari, elle rit à gorge déployée du grotesque accoutrement de son maître  ; et la seule chose qui la désole dans ce nouveau
e actuelle, d’un de ses plus dignes élèves devenu à son tour un grand maître , et d’un plus jeune peintre qui marche avec honne
res et de corrompre les fils, tour à tour servant et trahissant leurs maîtres , dont ils reçoivent alternativement des caresses
t pas, il n’en peut pas être ainsi dans nos sociétés modernes, où les maîtres n’ont pas droit de vie et de mort sur leurs servi
19 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
er un effet pratique de cette grande méthode et de faire voir le même maître de philosophie disant quelques gros mots, et se c
ophie disant quelques gros mots, et se colletant agréablement avec un maître de danse, avant d’enseigner à M. Jourdain cette m
e sa vie, dans un moment d’enthousiasme, entonner en l’honneur de ses maîtres cet hymne magnifique : Vive la bonne méthode du G
Développant d’une façon tout à fait originale, du reste, la pensée du maître , elle les divise en classes correspondant à celle
e thèse gassendiste. Quelle est donc alors la pensée de Molière ? Son maître , est-ce Descartes, est-ce Gassendi ? La réponse e
ère un fidèle disciple de Gassendi. Après avoir reçu de cet excellent maître la haine de tout joug, c’est contre lui tout d’ab
arie (47). » C’était en 1642. Molière avait vingt ans. L’influence du maître sur l’élève fut profonde. Il faudrait s’étonner d
rd Gassendi communique à Molière son amour passionné pour Lucrèce. Le maître sait le poète entier par cœur : l’élève se met à
son attaque contre les médecins, il se souvint des railleries de son maître qui, au dire de Sorbière, badinait si agréablemen
« un vrai épicurien mitigé? »La morale du juste milieu prônée par le maître n’est-elle pas celle qui remplit les œuvres et la
rire du prétendu épicurisme de Molière, fondé sur l’épicurisme de son maître (57) ? » Non ; l’accord est parfait. Molière en
mitait ou acceptait des doctrines toutes faites, — le principe de son maître il ne le reçut qu’à la condition de le transforme
ur des chrétiens enfin qui savent retrouver la sainte volonté de leur maître ] dans la faveur des hommes comme dans les outrag
En pratique même, ce qui était difficile, l’élève a été digne de son maître . Nous voici arrivé au terme de cette double étude
8.)- M. Baillet et bien d’autres partageaient sur ce point l’avis des maîtres … et cela non sans quelque apparence de vérité. Po
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
d même que Sophie Apprenne incessamment l’Anglois. Damis. Tu vois son maître . Finette. Tu vois son maître.Vous ? Damis. Tu v
essamment l’Anglois. Damis. Tu vois son maître. Finette. Tu vois son maître .Vous ? Damis. Tu vois son maître. Vous ?Te voilà
s son maître. Finette. Tu vois son maître.Vous ? Damis. Tu vois son maître . Vous ?Te voilà bien surprise. Finette. Aux belle
egs de l’Orpheline. Scene III. Eraste présente à Sophie le prétendu maître . Il exhorte Bélise à apprendre l’anglois ; il van
omme Eraste n’entend pas cette langue, il la donne à lire au prétendu maître , qui l’entend aussi peu qu’Eraste, & qui, par
éfere à tout mes écolieres. Eraste est enchanté des leçons du jeune maître  ; il est bien certain que Sophie profitera entre
x jours. Sa mort, &c. » Eraste voit qu’il est la dupe du prétendu maître  ; il le fait appeller. Damis paroît & reconno
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
que pour amener des morceaux de musique composés par les plus grands Maîtres , & chantés par des voix enchanteresses ; pour
contredit bien flatteur de contribuer aux plaisirs de son Roi, de son Maître , sur-tout quand il se déclare le protecteur des t
r qu’un succès passager, n’a traité dans ce genre que celles dont son maître ou les circonstances lui indiquoient le sujet. To
n Musicien. Je le supprime. Premiere entrée de Ballet. Danse de deux Maîtres à danser. Deuxieme entrée de Ballet. Danse de d
ergents y sont amenés de force, & que les Pages, les Curieux, les Maîtres à danser, les Suisses, les Egyptiens, les Sauvage
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
arents auxquels il veut laisser une partie de son bien, de rendre son maître unique légataire, & de lui faire par ce moyen
plus longue, le plaisant qui résulte d’abord de l’association de deux maîtres fourbes, auroit bientôt cessé de l’être en amenan
désapprouvera surement ces comédies compliquées, dans lesquelles les maîtres & les valets entremêlent leurs fourberies. Le
nt la même tournure ; & il n’y auroit aucune différence entre les maîtres & les valets, sans les termes burlesques &
i envoie chercher un Rôtisseur, ordonne un repas magnifique au nom du maître de la maison ; & lorsque Pantalon arrive avec
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
se doute bien que le Vieillard aimera mieux risquer l’esclave que le maître  ; & voulant se sacrifier pour son jeune patro
inesse & en même temps toute la simplicité que l’esclave & le maître , prêts à se quitter, mettent dans les conventions
tamment de racheter du Médecin Ménarque, Philopoleme le fils de notre maître commun, & de le renvoyer au plutôt, afin que
ere revoir ma chere patrie, mes parents ? Tu as brisé les fers de ton maître . Philocrate. J’ai fait tout ce que vous venez de
ssein de t’en manquer. Conduis bien nos affaires. Tu es à présent mon maître , mon patron, tu es mon pere ; je te recommande me
p; ma vie...... Adieu, mon ami ; bon voyage. Philocrate. Et vous, mon maître , ayez bien soin de votre santé. Les Auteurs du g
ve qui risque sa vie pour avancer de quelques jours la liberté de son maître  ? Y a-t-il rien de plus touchant que leurs adieux
use fidélité de Tindare, & voyant à quoi il s’est exposé pour son maître , il est fâché de n’avoir pas été informé de la ru
pomene, & Stalagme, cet esclave fugitif qui avoit vendu son petit maître , arrivent : on apprend que Tindare doit le jour à
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
rnier de ses titres. Comment faire, dira-t-on ? Décomposer les grands maîtres , & puiser des leçons jusques dans leurs plus
Scene IV. Mascarille entreprend de parler à Célie des amours de son maître , même en présence de Trufaldin. Il feint de conno
ur arriver à ses fins, s’il n’étoit croisé par les étourderies de son maître  ; & l’Etourdi, guidé par son caractere seul,
es fourberies du valet n’ont aucun rapport avec la mauvaise humeur du maître , ou la mauvaise humeur du maître n’a pas le moind
n rapport avec la mauvaise humeur du maître, ou la mauvaise humeur du maître n’a pas le moindre rapport avec les fourberies du
s les deux héros une fois seulement. ACTE II. Scene XVII. L’OLIVE en Maître à danser, M. GRICHARD. . . . . . . . . . . L’Oliv
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
tacles qui surviennent, aux caprices du hasard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets ; & qu’au fond une comédie intr
se racommoder, elle laissera sa porte entre-ouverte dès que son vieux maître sera parti pour la campagne, & qu’il pourra e
Scene IV. Célia, suivante de Laura, accourt pour dire que son vieux maître va paroître : on fait cacher Lisardo dans un cabi
pour plusieurs jours. Scene IV. Calabacas présente un papier à son maître , lui dit que c’est son mémoire, lui demande son c
c’est son mémoire, lui demande son congé ; il ne veut plus servir un maître qui a des secrets pour lui. Scene inutile. Scene
er les services de l’infortuné : il parvient aux pieds du Trône ; son maître prend le papier, commence à le lire : le héros cr
tacles qui surviennent, aux caprices du hasard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets ; & qu’au fond une comédie intr
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
’il vint dans la maison, s’y impatroniser jusqu’au point d’y faire le maître . Elle le soupçonne d’être amoureux d’Elmire. Mada
n. Scene II. Lisette prie Pasquin de lui peindre le caractere de son maître , & dévoile en échange celui de sa maîtresse.
en énergique à son portrait. Scene IV. Pasquin acheve de peindre son maître , & c’est au mieux. Je remarquerai seulement q
plaisants effets. Ce doucereux rival, c’est Philinte sans doute ? Mon maître d’un regard doit le mettre en déroute. Je demand
imon demande si le Comte de Tufiere boit sec : Pasquin répond que son maître est le plus fort buveur du Régiment ; d’après cet
ere. Scene VIII. Le laquais donne la lettre à Pasquin, qui copie son maître , & reçoit le laquais d’un air impertinent : c
e moquant de lui. Scene IX. Pasquin avoue qu’il a tort de copier son maître , il sent qu’un Glorieux est un sot animal. Le Com
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
tié de tout temps fit paroître L’époux de ta maîtresse au pere de mon maître  ; Qu’ils étoient grands amis, n’étant encore qu’e
ncore qu’enfants, Et qu’il y peut avoir déja près de huit ans Que ton maître , embarqué sur mer pour ses affaires, Fut pris, &a
Tu sais fort bien aussi que la vieille amitié Fit qu’enfin mon vieux maître en eut quelque pitié, Et me chargea de faire en T
texte de l’Auteur. Sosie ne sert à rien dans la piece, d’ailleurs son maître pouvoit se servir de lui sans lui confier son sec
t avec plaisir Mascarille dans les Précieuses ridicules, parceque son maître a fait naître l’envie de le connoître. Quand au c
n portrait en ces termes : ACTE I. Scene II. Lisette. Le Comte votre maître est froid & sérieux. . . . . . . . . . . . .
mp; que sait-on ? peut-être Je deviendrois un jour aussi gras que mon maître  : J’aurois un bon carrosse à ressorts bien liants
t. Je l’ai fait, & je le lui apporte. J’ai oui dire que son jeune maître s’est marié, & je ne doute nullement que cet
soit sincere : il a surement cru que Géta, touché des prieres de son maître , alloit le tirer de peine en lui remettant l’arge
t, donnez-le à Dorcion. Pourquoi Géta ne le reprend-il pas quand son maître en a besoin ? Est-ce une restitution qu’il fait à
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
et chez le Jaloux sous l’habit d’une femme. Le valet déguisé & le maître rodent autour de la maison pour trouver un instan
n Juan. Tandis que les deux rivaux sont sur le pré, le valet sert son maître auprès de Léonor, malgré Dona Maria, qui le croit
urprise de Don Juan. Le valet déguisé reste caché dans la maison. Son maître en est en peine, quand le Jaloux, à qui la gouver
gouvernante fait la conversation avec le valet qu’elle prend pour le maître  : le Jaloux fait sentinelle à leur porte, & c
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
al mérite. J’en prends à témoin le Lecteur. Henri veut déterminer son maître à se marier avec la fille qu’on lui destine. LA M
... Granger. Et qu’allois-tu faire à l’école, baudet ? Corbineli. Mon maître s’étant souvenu du commandement que vous lui avez
her l’argent des Chrétiens, à cause qu’il a une croix. Corbineli. Mon maître ne m’a jamais pu dire autre chose, sinon : Va-t’e
it ; mais si tu n’es ici de retour dans un moment, j’irai prendre ton maître dans son college, & vous étranglerai tous tro
ette scene. Un fourbe a besoin d’argent pour servir les amours de son maître , il imagine de s’en faire donner par le pere même
& que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître , peut-être que je ne te verrai de ma vie, & q
les lambeaux de son manteau se viennent rafraîchir aux étoiles. Leur maître ne les expose jamais au jour, parcequ’il craint q
liere. Cet authentique nez arrive partout un quart d’heure devant son maître  ; dix Savetiers de raisonnable rondeur vont trava
à Phédria. O Monsieur ! on ne sauroit croire de combien je passe mon maître en sagesse. Tous les maux qui peuvent m’arriver s
t prévus ; il y a long-temps que j’ai fait ces réflexions : Quand mon maître sera de retour, j’irai pour le reste de mes jours
amais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colere de mes maîtres , aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied
ce fait dire par deux interlocuteurs. Il est bien plaisant de voir un maître fourbe inventer la meilleure moralité qui se soit
s gardes : la fortune aide les gens de cœur. Antiphon. Je ne suis pas maître de moi. Géta. Il est pourtant plus nécessaire que
as les moyens d’accommoder entre vous cette affaire à l’amiable ? Mon maître est honnête homme & ennemi des procès. Car, p
s voulez que l’on vous donne de la main à la main, pour faire que mon maître n’entende plus parler de cette affaire, que cette
je le sais fort bien, pour peu que vous vous mettiez à la raison, mon maître est si traitable, que vous n’aurez pas ensemble t
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
i déja critiqué les scenes dans lesquelles les valets parodient leurs maîtres , parcequ’indépendamment de la langueur qu’elles j
Son valet, jaloux de tâter d’une bonne fortune, prend un habit de son maître , se rend au lieu assigné, & se laisse conduir
-peu-près la même situation ; mais celle du valet, précédant celle du maître , la fait desirer avec plus d’impatience, & re
s’il est bien ; alors M. Pasquin se met à la toilette & copie son maître . Scene XII. Marton. Par ma foi, voilà un vilain
e, qui sont amoureux l’un de l’autre, forment le dessein d’unir leurs maîtres . Pour cet effet Crispin dit à Valere que Lucile e
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ux. Les rivaux sortent pour ordonner des fêtes. Polilla demande à son maître pourquoi il a nié sa tendresse ; Carlos lui répon
douzieme elle ira vous chercher, le treizieme elle vous priera ». Son maître lui dit que si on lui fait quelque avance, il ne
feinte ne lui coûtera rien. Ses rivaux sortent. Polilla félicite son maître , que tout sert, jusqu’à la conduite de ses rivaux
endre, avec beaucoup d’adresse & sous le sceau du secret, que son maître doit épouser Silvia. A l’instant Flaminia passe d
t refusé de se charger de cette commission, crainte de déplaire à son maître , elle prend sur elle de lui écrire & de lui e
entrée chez Lélio, que Scapin, qui l’a introduite, prie tout bas son maître de lui donner quelques coups de bâton. Lélio ne c
re pour fléchir Lélio : elle découvre enfin à Scapin qu’elle aime son maître . Scapin conduit Flaminia chez Lélio, où, après qu
gême propre à éprouver les véritables sentiments de Flaminia pour son maître  : il feint qu’autrefois charmé d’une jeune person
32 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
deux mariés; 3° Après la sérénade viennent les airs de danse pour les maîtres à danser. — Les pages. — Les combattants et les c
ous reste plus à parler que de la deuxième entrée du Carnaval, de le Maître d’école ou Barbacola ; nous l’avons, avec intenti
quis le plus de réputation. C’étaient les Trois docteurs rivaux et le Maître d’école. Louis XIV autorisa la représentation de
Petit-Bourbon, alternativement avec les Italiens. Or, cette farce du Maître d’école, aujourd’hui disparue, composée à peu prè
Lacroix). Quelle était cette pièce ? Ne serait-ce pas un fragment du Maître d’école que nous avons trouvé dans le Carnaval, e
t en conclure que, parmi les premières œuvres de Molière, la farce du Maître d’école eut assez de réputation pour que Lully s’
x Fâcheux Nous ne voyons, dans l’œuvre de Molière, que cette pièce du Maître d’école, à laquelle puisse se rattacher l’intermè
iu di scuola (4 fois). LES ÉCOLIERS. Viva (bis) Barbacola (bis) Le maître et les écoliers dansent ensemble, puis on reprend
nsemble, puis on reprend les deux derniers vers, l’air de danse et le maître et les écoliers s’en vont tous ensemble en dansan
s faits racontés plus haut, la relation de Grimarest, la tradition du Maître d’école perdue, et la coïncidence du Barbacola tr
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
le bon Dieu m’avait donné pour me conduire, et tant de leçons de mes maîtres , tant d’études acharnées, tant de découvertes que
e à tout ce que j’aimais ; bien m’en a pris de n’avoir juré par aucun maître , et d’avoir obéi uniquement aux convictions de mo
même du goût public, sauf à voir, lui aussi, son arrêt cassé par les maîtres . — À Dieu ne plaise, que Votre Majesté se connais
e Le Cid, condamné par l’Académie et par le cardinal de Richelieu, ce maître absolu… absolu, non pas contre Le Cid. — Il n’y a
use, atroce… elle suit d’un pas calme et sûr le sentier tracé par les maîtres  ; elle laisse crier ceux qui crient, hurler ceux
faut respecter le vestibule, a dit un critique ; il faut étudier les maîtres , avant d’aller aux disciples ; il faut prouver qu
u. « Il faut d’abord séparer la tragédie d’avec la comédie, a dit un maître  ; l’une représente les grands événements qui exci
roi, curieux de tout savoir, amoureux comme il l’était, sûr d’être le maître , et qui ne savait guère qu’un jour il appartiendr
é Fénelon ; il est resté grand dans cet art dramatique dont il est le maître tout-puissant : il est resté en même temps dans n
rieuse existence pour Molière ! Il était roi, lui aussi ! Il était le maître de son théâtre. Il avait usé de sa première jeune
es de la terre ; c’était bon pour vous qui étiez le roi, qui étiez le maître , qui aviez vos jours de médecine, réglés comme vo
h ! si la vieille Laforêt était là, comme elle viendrait arracher son maître à cette Toinette effrontée et sans pitié, qui l’o
eaucoup à glaner dans l’étude et dans la contemplation de l’œuvre des maîtres . C’est la mine inépuisable, c’est le sujet toujou
folie et un grand meurtre. Au contraire, à comprendre, à deviner les maîtres , vous aurez cette récompense et vous l’aurez tout
iques, nos frères, apprenez donc à ne pas trop compter sur les petits maîtres et les petites maîtresses de la lecture de chaque
issance populaires ! En ce moment déjà, il comprenait qu’il serait le maître absolu des esprits et des intelligences de son te
t de l’intrigue pour en avoir les joies, non le profit : il est passé maître dans l’art de tromper, mais il agit comme un gran
aient pas plus heureux et plus fiers que Mascarille ! Aussi quand son maître , L’Étourdi, dit au valet qui est sa providence, c
tude et dans ce respect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître , et chaque rôle a son prix ; donc pas de dispute
même y jouent un grand rôle, et souvent le confident l’emporte sur le maître , témoin Mascarille : fourbum imperator. — La trag
’écoute plus et se repose. Ce n’était pas ainsi que l’entendaient les maîtres de l’art. ; ce n’était pas ainsi que l’entendait
us n’avez pas d’argent, renoncez-y4. La pauvre fille est esclave, son maître l’a mise à prix. Il vous faut de l’argent à tout
errompre : « Vous allez être à moi de la tête aux pieds, et je serai maître de tout, de vos petits yeux éveillés, de votre pe
yeux ; son valet Ali, qui est un très naïf confident, conseille à son maître de chercher quelque moyen de se parler d’autre ma
nsi qu’un messager d’amour oserait parler à une honnête fille que son maître veut épouser ? Et cette Rosine qui se laisse trai
. C’est qu’en fait de misanthropie, Jean-Jacques Rousseau était passé maître  ; lui aussi, bien mieux qu’Alceste, il avait vu l
Alceste tient à ce valet que lui a donné Molière ! Dubois annonce son maître , son maître arrive. Comme il est changé, le malhe
t à ce valet que lui a donné Molière ! Dubois annonce son maître, son maître arrive. Comme il est changé, le malheureux ! Est-
uffe, c’est l’huissier Loyal de Molière ; seulement Molière, ce grand maître , a fait venir l’huissier Loyal à la dernière scèn
son pauvre valet Dubois qui ne profite de la bonne humeur de son bon maître . Eh ! comment donc n’avez-vous pas vu depuis long
gaieté à la tristesse de Molière ; il riait dans cette maison dont le maître était si triste ; il arrivait toujours à temps po
olière abandonnait, pour tout de bon, Plaute et Térence, ses premiers maîtres  ; il n’obéissait plus qu’à son génie ; il n’avait
s liront avec joie le terrible portrait de la prude, tracé de main de maître . Avec un cœur aimant, Molière a dû se demander pl
la joyeuse et bonne Dorine, l’aimable soubrette s’en va, loin de ses maîtres qu’elle aime et qu’elle défend à sa manière ; Clé
s contemporains bien au-dessous de sa juste valeur. Comme il était un maître en fait de style, c’est-à-dire comme il avait tro
ns des sentiers tout tracés ; celui-là seulement écrit à la façon des maîtres , qui s’empare victorieusement de cette langue reb
as plus loin ! Et en ceci les sujets ont très volontiers obéi à leurs maîtres . Voilà pourquoi vous rencontrerez du vin de Borde
it un peu en famille chez nous ; M. Duviquet, mon prédécesseur et mon maître , l’avait adoptée avec la bonhomie et le zèle qu’i
est resté, parce qu’en effet Marivaux est resté. » Ainsi parlait mon maître , au nom même de la nature ! La nature ! voilà enc
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
nt en Normandie, & qu’il n’a jamais vus. Crispin, voulant que son maître soit Légataire universel, paroît sous le nom du n
connu tout le prix du sérieux déplacé, & s’en est servi en grand maître , témoin la scene dans laquelle Arnolphe annonce à
instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître , un enfant à son pere, A son supérieur le moindre
où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur & son maître . Lorsqu’il jette sur elle un regard sérieux, Son
s, mes enfants, pourroit-ce être, Si l’on avoit ôté l’honneur à votre maître  ! Vous n’oseriez après paroître en nul endroit ;
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
ent pour la Terre il néglige les Cieux ; Et vous n’ignorez pas que ce Maître des Dieux Aime à s’humaniser pour des beautés mor
de Moliere dans les détails. Dans le Joueur de Regnard, Toutabas, maître de trictrac, veut donner leçon à Géronte qu’il pr
dans le Joueur. Heureux, si, en touchant aux beautés délicates de son maître , il n’y eût point imprimé la main de l’écolier !
nt qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, & bien auprès du maître . Je crois qu’avec cela, mon cher Marquis, je croi
s j’y renonce, & je ne veux plus dire vrai. Passe encore pour mon maître , il a quelque droit de me battre ; mais, pour ce
te les beautés, & leur plais d’une lieue. Je m’érige aux repas en maître architriclin, Je suis le chansonnier & l’ame
té qu’il est bon d’enlever à l’oubli. Mais Regnard pillant Moliere le maître de son art, quand il est à peine dans le tombeau 
de son génie, en transportant dans ses ouvrages les idées des grands maîtres , sans avoir l’art de déguiser ses larcins & d
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
te pleine d’un conte qu’un barbier lui a fait ; &, tandis que son maître lui parle de sa passion, il ne rêve qu’aux partic
zor se félicite d’être débarrassé d’un importun. Arlequin exhorte son maître à ne point partir sans le Barbier. Almanzor le me
la fenêtre, ils soutiennent toujours que le Cadi fait assassiner leur maître . Almanzor se montre au Cadi, & lui avoue son
qu’il n’aura pas sa fille. Crispin accourt pour savoir si Damis son maître a fléchi Cidalise. Il le voit au désespoir, lui p
le porter dès que les Philosophes seront assemblés. Il part avec son maître . Les Philosophes paroissent, Marton sort pour les
l homme je puis être. Trissotin. Et la mienne saura te faire voir ton maître . Vadius. Je te défie en vers, prose, grec & l
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
Acte I. Sosie vient du port pour annoncer l’arrivée d’Amphitrion son maître  : il a peur. Il déclame contre le service des gra
que lui-même est Sosie valet d’Amphitrion, qu’il a été député par son maître pour annoncer son retour. Le véritable Sosie, pre
e dit qu’à moins que la coupe ne soit double, ainsi que lui & son maître , elle est certainement dans le petit panier. On l
sa porte. Sosie se jette du parti de Jupiter, & soutient que son maître est un faux Amphitrion. Il va tout préparer pour
es Savantes, si, sur-tout, les valets ne faisoient que parodier leurs maîtres  : mais leur situation est au contraire tout-à-fai
II. Sosie craint pour son front le déshonneur qui couvre celui de son maître , & veut apprendre de la bouche de Cléanthis c
MPHITRION, SOSIE. Amphitrion. Viens-çà, bourreau, viens-çà. Sais-tu, maître frippon, Qu’à te faire assommer ton discours peut
xtravagance outrés ? Sosie. Non, je suis le valet, & vous êtes le maître  : Il n’en sera, Monsieur, que ce que vous voudrez
tre ;  Enfin ce moi qui suis chez nous ;  Ce moi qui s’est montré mon maître  ;  Ce moi qui m’a roué de coups. Amphitrion. Il f
38 (1802) Études sur Molière pp. -355
rée ; ses parents alarmés cèdent à ses instances, et le confient à un maître de pension qui l’envoie externe aux Jésuites. Deu
s titres, tels que Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Maître en Droit, Le Médecin volant, La Jalousie de Barbo
ne lui accorde Turqueta ; il fléchit le vieillard, appelle son jeune maître , qui, craignant de gâter encore ses affaires, pre
conservé la nuance. Dans la scène v, acte IV, Mascarille querelle son maître sur ses distractions amoureuses, dans la maison d
firait à ses desseins, s’il n’était croisé par les étourderies de son maître  ; mais l’étourdi Lélie, entraîné par son caractèr
séances. — Blessées par les coups de bâton que Mascarille donne à son maître , par le regret qu’a Lélie d’avoir rendu la bourse
t indigne coup de pied que Mascarille allonge dans le derrière de son maître , pour lui apprendre que Turin n’est pas en Turqui
ure. Mascarille, va-t-on me répondre, donne des coups de bâton à son maître  ; il peut bien se permettre un coup de pied. Non,
ssus à Molière qu’à Mascarille, lorsque, dans sa colère, il dit à son maître  : « Vous serez toujours, quoi que l’on se propos
rcée de l’acteur. À la fin de l’acte II, lorsque Mascarille dit à son maître , qui s’obstine à le suivre : Sus donc, préparez
ouffonne, puisqu’Arlequin confie même à son cheval les secrets de son maître  ; la française est du meilleur comique. Dans Gli
ins ! J’ai vu un moderne Jodelet compter assez sur la patience de son maître et du spectateur pour quitter successivement une
de dureté, et l’aîné, adopté par le complaisant Micio, est absolument maître de ses actions. En jugeant les imitations, nous p
ter à lui. Par exemple, dans la scène vi, acte Ier, Ergaste dit à son maître , en parlant du tuteur d’Isabelle : Il nous obser
ans leur maison ? qu’ils ne se dérangent pas, même pour y entrer ? Le maître ne craint-il point que le pantin ne fasse tort à
le retenir fort longtemps ; et pourquoi ? pour donner le loisir à son maître de dévorer une seconde fois la main de son amante
à satisfaire promptement les projets du surintendant et de Beauchamp, maître des ballets, imagina la légère intrigue des Fâche
ole. Nuit quatrième, Fable quatrième du premier volume. Raimond, maître de physique du prince de Portugal, est piqué de s
isément dans ce coffre que les amants échappent à l’incendie. Le Maître en droit. Dans un conte de Boccace, mis en v
droit. Dans un conte de Boccace, mis en vers par La Fontaine, un maître en droit fort goguenard, et se moquant surtout de
à l’exception de la sienne. Le jeune homme profite des leçons de son maître , cherche fortune, plaît à une belle, et cette bel
Arnolphe, tout ce qu’Agnès et lui imaginent pour le tromper ; mais le maître de physique désire que sa femme séduise le prince
s tout cela, s’il est moins sensé qu’étourdi, moins aimable que petit maître , moins amant qu’avantageux, moins confiant qu’ind
finement réveiller l’auditeur, De peur que le sommeil ne se rendit le maître  ! Jamais plus à propos vit-on puces paraître ? D’
t aux dépens de ses amis, pour avoir dit : Notre ennemi, c’est notre maître , Je vous le dis en bon français. Tranchons le di
es mains, et mordu à une cuisse de volaille, ayant de la servir à son maître . — Je souffre de voir des lazzis pareils sur la s
l’effet : il eut toujours l’air, le ton, la fausse fierté d’un petit maître subalterne, qui, après avoir fait des dettes, apr
in volant. Arlequin, déguisé en médecin, sert les amours de son maître avec Eularia, qui feint d’être malade, et, pour c
t d’un de ses personnages en médecin, mais remarquons qu’ici c’est le maître lui-même, et non le valet, qui prend l’habit de d
, le met en opposition avec une prude, un bel esprit, quelques petits maîtres de cour, l’indulgent Philinte ; et surtout avec l
e tout le monde, aussi la multitude préféra-t-elle longtemps Jodelet, maître et valet, et Dom Japhet d’Arménie, au Misanthrope
Si je jouais le rôle de Dubois, je sentirais que le caractère de mon maître n’a pas dû m’accoutumer aux pasquinades ; que la
xcuser ; la prude Arsinoé aura dit vrai ; le courroux des deux petits maîtres sera moins comique ; enfin, Alceste ne pourra, sa
a comédie italienne, Arlequin, sous l’habit de docteur, introduit son maître , en qualité d’élève en médecine, chez Eularia ; i
ille dans la plus grande désolation, qu’une soubrette, attachée à ses maîtres , doit plaisanter avec l’huissier qui le signifie 
impatience, tant il lui tardait d’applaudir ; ce qu’il fit de main de maître , pendant toute la représentation. J’eus le malheu
aisant la main. Molière voulut en vain l’apaiser : par égard pour son maître , il joua un rôle de six cent vers dont il était c
se que Molière anime la scène où Sosie raconte les hauts faits de son maître à une lanterne qu’il suppose être Alcmène ; la pr
Alcmène a donné le jour à deux garçons, et ensuite en annonçant à son maître que l’un d’eux n’est pas de lui : enfin, l’Amphit
as vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux rôles ; l’écolier et le maître disparaissaient ; le premier, sous la malignité d
ongtemps, voit enterrer le précieux dépôt, l’enlève et le porte à son maître , précisément dans l’instant où celui-ci, pressé p
l fallu l’acheter. Voici encore un trait que Molière a dédaigné. Le maître du quartier doit distribuer de l’argent ; Euclion
e, a suppléé à ce qui nous manquait ; il fait dire à Strobile : « Les maîtres de ce temps-ci sont des avares ; nous les appelon
es, le peuple, le faisait paraître sur le théâtre, et lui disait : «  Maître dur avec les personnes qui dédaignent d’acheter t
ous. Par Chevalier, comédien du Marais. Guillot, chargé par son maître d’emprunter cinquante pistoles sur une bague, s’a
our, retourne tristement chez lui : Baron l’y attendait ; et voilà le maître et l’écolier dans les bras l’un de l’autre. Depui
et par la plus lâche des complaisances pour ce qu’ils appelaient leur maître . Nous aurons encore à réfléchir sur les inquiétud
teau de vin et du Loup garou ; il rentre dans la farce en cachant son maître dans un sac, et finit par être un scélérat à pend
aurait flatter ce qui le blesse ou lui déplaît. Un époux prétend être maître chez lui et pouvoir disposer de ses enfants ; son
leurs vœux vous me sacrifiez. Chrysale, aimant toujours à se croire maître chez lui, s’écrie : Je le savais bien, moi, que
olière, qui lui a valu la palme académique, a pu connaître si mal son maître , son héros, et publier l’anecdote dont il est que
la ressemblance ? Plus d’un amant, avant Molière, s’était déguisé en maître de musique ; plus d’un amant, après Molière, a tr
italien, Crispin se déguise en médecin, pour servir les amours de son maître  ; chez Molière, Toinette prend l’habit de médecin
ongtemps cherché le billet, remet successivement quatre papiers à son maître  ; celui-ci les parcourt des yeux, l’un après l’au
63. Boileau trouvait que la galanterie de Jupiter ne convenait ni au maître des dieux ni au général thébain ; que dirait-il,
t sans blesser celui des jeunes auteurs qu’on voulait comparer à leur maître , il fit sentir, que si le père de la comédie n’ét
39 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
s aises ; elle se rappelle avec une généreuse ardeur, le précepte des maîtres  : « Les hommes14, en se communiquant leurs idées
les excellentes de l’art d’écrire. Nous avions le temps d’étudier les maîtres aux premiers jours du roi Louis-Philippe, et nous
permettait, en ce temps-là, assez souvent, le style précieux, et les maîtres l’excusaient en disant : « Si l’on affecte une fi
e mensonge ne lui déplaît pas toujours. — L’esprit est roi, il est le maître , il est maître absolu, il appelle la contradictio
ui déplaît pas toujours. — L’esprit est roi, il est le maître, il est maître absolu, il appelle la contradiction, il exècre l’
es de Molière, qui étaient aussi ses associés, avaient demandé à leur maître une comédie qui sortît enfin de ses admirables pe
sidieuses, par la même envie de rester dans le vrai, pendant que leur maître patauge incessamment dans le mensonge et dans l’a
sposer ainsi, de Don Quichotte à Sancho, de Don Juan à Sganarelle, du maître au valet, du fait à l’idée, les plus excellentes
croupe son maître Don Quichotte. Une fois Molière en selle, il fut le maître du grison, et il ne s’avisa pas de s’écrier : Hol
is Le Festin de Pierre. En effet, disaient ces amis de Molière, où le maître a-t-il pris cette prose solennelle et sépulcrale,
on saluait du geste et du cœur ce Sganarelle, cet honnête valet d’un maître égoïste, ce brave homme un peu faible, un peu nia
ations naissantes ont des charmes inexprimables ; — que lorsqu’on est maître une fois, il n’y a plus rien à dire et plus rien
et le langage du vice lui plaisent et l’amusent, suit son seigneur et maître dans ce hardi et merveilleux sentier d’esprit, d’
lle glane pour son propre compte dans le gaspillage de don Juan ! Mon maître , a perdu tant d’honnêtes femmes que je puis bien
u tant d’honnêtes femmes que je puis bien avoir une inclination ! Mon maître , dit-il encore, a commandé tant de manteaux brodé
bien me passer la fantaisie d’un pourpoint non payé. La table de mon maître est surchargée de vins et de viandes, pourquoi ne
, timide et timoré contrefacteur des grands crimes de son seigneur et maître … Si Don Juan est le seigneur, Sganarelle sera le
anarelle, qui depuis s’est payé de ses gages sur la succession de son maître … C’est vrai, on n’a pas voulu te croire, ami Sgan
ette heure, toi qui avais pris un prince, pour pouvoir te passer d’un maître . Pauvre Sganarelle, tu auras un maître demain ; m
e, pour pouvoir te passer d’un maître. Pauvre Sganarelle, tu auras un maître demain ; mais qui te rendra cette reine, la bienf
is ! rudes enfants du travail, jusqu’à ce jour c’est à peine si votre maître vous a prêté sa gousse d’ail pour frotter votre p
encontrer dans sa passion ou dans son génie. Il a été toute sa vie le maître de son art ; il a été le seul et sans partage ; i
ces folies des soirées royales, où chacun lutte à qui fera sourire le maître de céans, que le maître s’appelle Richelieu ou bi
oyales, où chacun lutte à qui fera sourire le maître de céans, que le maître s’appelle Richelieu ou bien Louis XIV. D’abord on
vingiens un instant ressuscités… tout ce que peut faire le jeune roi, maître de sa personne et de son royaume, c’est de lutter
la grâce de leur figure et l’excellence de leur danse, avec quelques maîtres de danse pour y donner le ton. » À ce compte, Mo
les trois actes de L’Amour médecin, Molière se mettait au niveau des maîtres qui avaient inventé Les Noces de Village, mascara
osé à ce coup de feu n’est rien moins que Louis XIV, le grand roi, le maître du pompeux Versailles, l’élégant amoureux de tant
il est triste, le dialogue n’a rien de trop réjouissant. En effet, le maître et le valet se disputent sur la question : Être o
40 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
t vient de faire avec Mezzetin, feint d’être brouillé avec Fulvio son maître qui l’a battu ; il entre au service de Cintio, qu
pin s’empresse d’exécuter ces ordres, mais au profit de son véritable maître . Au moment où il a compté l’argent et où il va em
E Scapin se fait un point d’honneur de triompher des sottises de son maître . Il fait mettre par son complice Spacca une bours
née même de la mort du cardinal-ministre. Les écoliers devenaient les maîtres . Le génie français dépassait de beaucoup le génie
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
ans l’ancienne, y devient plus intéressant ; il ne vole pas son vieux maître pour son compte ; son rôle est sur-tout bien plus
n fourbe, nommé Simon, à contrefaire le muet ; il exhorte ensuite son maître à se rappeller que la Comtesse lui a fait refuser
e tout cela veut dire. Frontin ne pouvant parler en particulier à son maître , lui dit qu’après son départ il a trouvé un Muet
r tout dire en sa présence impunément. Il rend un compte fidele à son maître , & lui conserve par-là non seulement la faveu
on. Tiens, déja dans l’hôtellerie où tu m’as mis en attendant que ton maître me prenne, j’ai voulu faire le muet pour m’exerce
e t’ai données. Simon. Je le veux. Frontin. Je te disois hier que ton maître te laisseroit seul au logis : il faudra qu’à son
e. En voilà assez pour le coup ; retire-toi, je ne veux point que mon maître te voie encore. Il ne t’a jamais vu : mais il te
urs tenté de parler lorsqu’il est question de manger ou de boire. Son maître lui montre à contrefaire les personnes de tous le
42 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
sses ne purent rien sur son Esprit. Ce bon Père lui envoya ensuite le Maître chez qui il l’avait mis en pension pendant les pr
es premières années de ses Études, espérant que par l’autorité que ce Maître avait eue sur lui pendant ces temps-là, il pourra
temps-là, il pourrait le ramener à son devoir ; mais bien loin que le Maître lui persuadât de quitter la Profession de Comédie
43 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
re, c’est Toinette qui lui fera la leçon ; car, dit-elle : « Quand un maître ne songe pas à ce qu’il fait, une servante bien s
guenillé, s’introduisit un jour, revenant de l’église en compagnie du maître . Tout d’abord, Dorine a trouvé cet intrus suspect
i sert les meilleurs morceaux. Dorine a beaucoup d’affection pour son maître , elle l’a connu généreux, capable de servir son p
artuffe manger, dormir et boire, s’étonne et s’indigne de trouver son maître si indifférent à l’égard de sa femme. Elle termin
iente du péril, elle s’efforcera de son mieux d’ouvrir les yeux à son maître . On le trompe, on le dupe ; Tartuffe ment, il ne
comme elle les pressent elle-même, comme elle sait les exposer à son maître tels qu’ils sont et sans phrases… Dorine déteste
ère sont choses essentielles au point de vue moral. Le père doit être maître chez lui, bannir du logis tout directeur qui voud
père, de mère, de tuteur, de fille, d’épouse, d’ami, de serviteur, de maître , de sujet. Cherchez d’abord à bien voir en quoi i
e Sganarelle est loin d’être admirable, mais il avait un fort méchant maître et s’est efforcé de faire quelque bien ; il lui s
t un politique et un philosophe, s’écrie, après la mésaventure de son maître  : Sur telles affaires toujours Le meilleur est d
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
desirs : ils cherchent un Médecin pour guérir Lucinde, fille de leur maître , qui est devenue muette. Martine saisit l’occasio
gative. Il amuse le pere pendant ce temps là ; mais Lucas avertit son maître que sa fille s’enfuit avec Léandre déguisé en apo
fin attachée à sa ceinture derriere son dos : il la fait baiser à son maître , en lui disant qu’elle sort de chez le parfumeur.
ussi a-t-il substitué à ce mari mal-adroit, un époux qui veut être le maître chez lui, qui s’impatiente des criailleries de sa
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
soirs votre gros cousin (Louvois)90, qui me dit quelque chose de son maître , et puis il s’en va ; car je ne voudrais pas caus
s il s’en va ; car je ne voudrais pas causer longtemps avec lui91. Ce maître vient quelquefois chez moi, malgré moi, et s’en r
s et à Guébriant, Il commence pars emparer des passions, il s’en rend maître , et il y substitue des mouvements contraires, il
z Moréri aux mots Bernard de La Guiche et Charles de Souvré.) 91. Le maître du gros cousin est évidemment Louis XIV. 92. Mad
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
tte voix de la satire de Juvénal où il dit à l’esclave en disgrâce du maître  : — Allons, çà, faisons place à une autre, ton ne
appartenait non seulement à Molière, à Marivaux, à toute l’école des maîtres , elle appartenait aussi à cette brillante école d
passer la comédie en deuil du grand Molière, et cherchons la trace du maître jusqu’à ce que peu à peu la trace s’efface et dis
es bossus de son temps. Ésope et l’empereur Auguste ! l’esclave et le maître du monde ! le loustic et le maître de la républiq
empereur Auguste ! l’esclave et le maître du monde ! le loustic et le maître de la république ! Comprenne, qui pourra, tous ce
ssée. Dazincourt était le confident, mais non pas l’ami intime de son maître . Même dans ses plus grands instants de familiarit
avestir ! — Larochelle était un admirable valet de pied, — Michaut un maître de taverne, plein de gros sel et d’entrain. — L’a
le bruit des gaietés envolées, le vestige, en un mot, de l’œuvre des maîtres , et je ne sais quel parfum d’atticisme qui vous f
omme qui doit être compté parmi les fondateurs du journal moderne, un maître écrivain qui jetait sur le papier son esprit et s
marier convenablement, dans ce pays d’auditeurs au conseil d’État, de maîtres des requêtes, de substituts, de banquiers, de com
à Roscius, Michel-Ange à Talma, Raphaël à Bouffé. Le comédien est le maître du monde ! Et la comédienne ? — Rien n’est compar
crime ! À force de voir que tout lui était permis, il osa toucher au maître , à Molière, et pour son bénéfice (il appelait cel
de la guerre, il suivait patiemment son vainqueur. Arrivé près de son maître , le fou lui dit : « Sire roi, je t’amène une pris
à tant de progrès proclamés chaque jour, maître Paroles est devenu le maître du monde : il vit, il règne, on l’écoute ; person
tre jeune homme n’ose pas résister longtemps à la volonté du roi, son maître . Après le premier débat, il consent à faire de Gi
le malicieux Dubois, le spirituel Figaro, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des beaux petits messie
ions-nous au parterre, Monrose ne s’appartient plus, il n’est plus le maître de son esprit, de sa pensée ; il obéit encore ave
donné rendez-vous autour de son tombeau : Qui que tu sois, voici ton maître  ! Il l’est, le fut, ou le doit être : disions-no
la science et pour la philosophie ; on suivait Descartes, le nouveau maître , dans ses beaux sentiers semés de fleurs et d’éto
plus disposée à bien faire qu’à bien dire, et sûre de bien servir ses maîtres aussitôt qu’elle aura appris à les aimer. Or, dan
M. Jourdain. « Ah ! vous voilà, j’allais me mettre en colère.   Le maître tailleur. « Je n’ai pu venir plus tôt et j’ai m
eines du monde à les mettre, et il y a deux mailles de rompues.   Le maître tailleur. « Ils ne s’élargiront que trop.   M.
vez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement.   Le maître tailleur. « Tenez, voilà le plus bel habit de l
airés.   M. Jourdain. « Croyez-vous que l’habit m’aille bien ?   Le maître tailleur. « Belle demande ! Je défie un peintre
ourdain. « La perruque et les plumes sont-elles comme il faut ?   Le maître tailleur. « Tout est bien. » Les habits du tem
de décorations n’était pas inventé du temps de Molière, et le poète, maître chez lui, eût violemment chassé le barbouilleur q
ent la réunion de tant de qualités opposées qui ont fait, de ce grand maître , Plaute et Térence tout ensemble, l’ami du peuple
maître, Plaute et Térence tout ensemble, l’ami du peuple et l’ami du maître , le favori des halles et le favori des petits app
deurs du sourire et de l’ironie. — S’il vous plaît, nous réunirons au maître absolu, Aristophane qui fut le vrai père de la co
 XIV (1654), quand nous étions encore sous l’influence de Voiture, le maître de cette galanterie ingénieuse dont Voiture est r
t de l’esclavage passé en ruinant de fond en comble les fils de leurs maîtres . Ces femmes-là on les retrouve partout, dans les
puis des siècles ? En fait de comédie, soyez-en sûrs, nous sommes les maîtres de tous les peuples de ce monde ; nous avons pris
ucteur est un maladroit sans génie qui ne sait pas comment on se rend maître absolu de ses emprunts et comment on copie avec g
che et indigente de charmants passages déjà copiés mille fois par les maîtres  ; et le voilà bien avancé, pour avoir écorché un
complaisant d’Épicure, Ménandre aura trouvé dans les doctrines de son maître , mais non pas sans leur faire violence, ce person
l’intrigue et de la dénouer, il tient le milieu entre l’esclave et le maître  ; or, il a cela de commun avec le maître, qu’il e
milieu entre l’esclave et le maître ; or, il a cela de commun avec le maître , qu’il est citoyen de Rome, et cela de commun ave
nos sœurs de Paris obéissent à la fantaisie et à la pauvreté, ce rude maître , ce maître sans pitié pour ses esclaves ! Avec ce
e Paris obéissent à la fantaisie et à la pauvreté, ce rude maître, ce maître sans pitié pour ses esclaves ! Avec celui-là, poi
ont exploité la comédie des anciens. Vouloir aller plus loin que les maîtres , gens hardis de toute la hardiesse que donnait le
e de Cheréastre dans la satire de Perse : « Paroles perdues, mon cher maître  ! pas tant d’efforts, pas tant de peines, vous n’
taines était intarissable et limpide. Ses disciples accompagnèrent le maître jusqu’à cette maison, si étroite qu’elle ne pouva
ux yeux caves, au visage amaigri, et des plus mal vêtus. Lui-même, le maître , Socrate, il est juché dans une gloire qui le rap
paraissent les nuées qui forment le chœur de la comédie. Cependant le maître daigne communiquer à ce barbon Strepsiade quelque
i. Quand il a forcé le Juste à battre en retraite, quand il est resté maître de la place, l’Injuste enseigne au jeune homme le
ntilhomme consent à prendre un fleuret, et à faire des armes avec son maître . — Du premier coup Strepsiade est démonté, et c’e
nd soin, avec un rare esprit notre vieux théâtre. Entre autres grands maîtres , notre auteur a lu Molière ; et parmi les chefs-d
’École des femmes, charmante et malicieuse enfant qui n’a pas d’autre maître que l’amour, vient de mettre au monde son troisiè
parut lourde il se racheta au prix de douze mille livres — encore son maître eut-il un fort chagrin de perdre un pareil cuisin
ivaient tant de gens graves et bien posés, esclaves du devoir, passés maîtres dans le quod decet, austères censeurs des écarts
utour de lui. Ainsi fait le chien qui porte à son cou le dîner de son maître , et pour ma part je trouve que ce chien peu fidèl
ut plus respecté qu’il ne fut aimé. Le peuple de Paris le trouvait un maître quelque peu dur. En vain son précepteur lui accor
, quand il pensait que ces écoliers mutins s’étaient assez amusés, le maître les ramenait au devoir. En ce moment le bouffon d
; son peuple obéit, comme autant d’écoliers qui ont peur, une fois le maître absent… adieu l’école ! On ne voulut plus que des
orlis, un ami de dix ans, avec qui chacun se met à l’aise, surtout le maître de la maison : S’il s’écarte avec eux du cérémon
deux valets qui font justement tout le contraire de ce que font leurs maîtres . Zoé, par exemple, veut que Francisque soit coque
est là présent, et qui n’a pas d’autre fortune que la fortune de son maître , ne fait pas un seul mouvement pour l’avertir qu’
plaire s’applique. Les hôtes même en entrant au château, Semblent du maître épouser le génie.          Toujours société chois
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres . Nous avons des comédies dans lesquelles les m
guées par les Maîtres. Nous avons des comédies dans lesquelles les maîtres imaginent quelques ressorts, &, de dessein pr
s Corneille est de tous les Auteurs celui qui a fait imaginer par des maîtres l’intrigue la plus fine, la plus agréable ; mais
nd succès & qu’il le mérite ; puisqu’on y voit des scenes que les maîtres de l’art ne désavoueroient pas ; puisqu’enfin l’A
continuellement, les uns pour supplanter un rival en faveur auprès du maître , les autres pour se souffler des amants ou des ma
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
cer à loger chez lui. Arlequin, valet de Lélio, est désespéré que son maître ne seconde pas une méprise d’autant plus favorabl
. . . . Palestrion. Tu veux donc absolument que la concubine de notre maître soit dans cette maison-là ? Sceledre. Je le veux,
ui sort de cette maison-là, est-ce Philocomasie la Courtisanne de mon Maître , ou ne l’est-ce pas ? Palestrion. Je crois, ma fo
a bienséance ne le permet pas : d’ailleurs, c’est faire affront à mon maître . Philocomasie. Moi ! je fais un affront à ton maî
re affront à mon maître. Philocomasie. Moi ! je fais un affront à ton maître  ? Sceledre. Vous-même. Philocomasie. Moi, qui ne
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
vous servir, Gentilhomme Auvergnac, Docteur dans tous les jeux, & maître de trictrac. Mon nom est Toutabas, Vicomte de la
ase, Et votre serviteur, pour terminer ma phrase. Géronte, à part. Un maître de trictrac ! Il me prend pour mon fils. (Haut.)
; Je ne suis point ici venu pour vous déplaire. Géronte, le poussant. Maître juré filou, sortez de la maison. Toutabas. Non, j
meur à vous enrichir... Le Chevalier. Non, Marquis, non. Frontin. Mon maître aime la pauvreté. Le Marquis. C’est une tonne d’o
cus, disciple de Thesphis, & quelques autres, à l’exemple de leur maître , insérerent dans leurs pieces des vers qui n’étoi
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
sa maîtresse aime Lindor. Pasquin demande, de la part de Lindor son maître , la permission de voir Madame Lisban avant son dé
er au conseil que son cœur lui donne. Pasquin part pour rejoindre son maître  : Madame Lisban ordonne qu’on la fasse avertir dè
édie. Il donne la derniere main à l’ouvrage, quand Dumont, voyant son maître dans les transports de la composition, sent des d
as aura bien la complaisance de faire pour moi ce qu’il fait pour mon maître . . . Poétisons . . . . . . Mais pour qui ? Comme
encore apparemment une des cérémonies de la magie. (Faisant comme son maître .) O trop heureux Dumont ! . . . En effet, je sens
oésie ! Forlise. Si Dumont n’étoit pas si bête . . . . Dumont. Si mon maître ne croyoit avoir tant d’esprit . . . . Forlise. J
n amour, arrive à petit bruit, & se place derriere le fauteuil du maître . Scene X. ERASTE, FRONTIN, LUCINDE. . . . . .
voir de la discrétion, & ne point nommer les masques. Il vole son maître qui s’en apperçoit & ne le chasse point. Je c
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
e battre & le mettre à la porte : Mogicon demande ses gages ; son maître lui permet alors de lui continuer ses moralités.
onfiance de son ami. Mogicon, qui connoît les mœurs corrompues de son maître , craint quelque sottise de sa part. LA TRAHISON P
i, comme domestique de Don Juan, est resté dans la maison. Son ancien maître lui a commandé de lui ouvrir la porte de la rue p
’eût été, lui dit-il, à Don André, je te le pardonnerois ; il est ton maître & mon ami ». Alors Mogicon est à son aise. Il
avoir échappé au sort qu’on lui préparoit, & Mogicon regrette son maître , parcequ’il étoit sur le point de lui payer ses g
quelque partie d’Opéra ? Merlin. Oui ; il m’avoit même donné un petit Maître à danser, & m’avoit promis de me faire entrer
, si-tôt que ma taille seroit rétablie. Damis. Moi ! je t’ai donné un Maître à danser ? Lisette. Taisez-vous, taisez-vous ; vo
’en fut au château, Dit qu’il étoit un jeune jouvenceau Qui cherchoit maître & qui savoit tout faire. Messire Bon, fort co
’Olive s’insinue auprès de Lisette, ils ménagent un entretien à leurs maîtres . M. Bernard & Lucas les troublent. Alors Angé
ra. Charlot. Hé bian, revenez-y ; ce sont vos affaires : vous êtes le maître . L’Epine. Et si vous vous avisez de faire le rais
mais il ne la met pas en action. Merlin se contente d’y dire que son maître a fait abattre le bois de la maison de campagne,
52 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
bonis, melius est eligendum, dicit Peripateticorum princeps. ASCANIO. Maître , parlez de manière à être compris… BARRA. Il a pe
-les bien bas, et c’est moi qui me charge de l’étriller. Quant à toi, maître , compte les coups un à un, à haute voix, qu’on t’
vous les donne, et en outre ce manteau pour le restituer à son pauvre maître . Là-dessus, allons-nous-en tous. La satire du pé
tesques et de noces de Gamaches. L’Affamato voudrait bien changer de maître  ; mais chacun redoute la prodigieuse capacité de
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
Jeanneton, Fable IV de la quatrieme Nuit du Seigneur Straparole ; le Maître en Droit, Conte de la Fontaine ; la Précaution in
femmes bien inférieures à celle qui lui avoit donné le jour. Raimon, maître de physique du Prince, fut piqué de son injustice
s’introduire chez la dame, sans savoir qu’elle étoit l’épouse de son maître  : il eut l’art de lui plaire : il eut l’art enfin
’il vouloit un peu lui parler ; & s’étant approché de lui : « Mon Maître , dit-il, il y a bien des nouvelles. Et quoi, répo
raisemblance ? Est-il naturel que le Prince ne sût pas où logeoit son maître de physique, & que, le sachant, il n’eût pas
oit, Conte. . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Rome eut naguere un maître dans cet art Qui du tien & du mien tire son o
vés aux maris, & qui se trouve ensuite au rang des infortunés. Le Maître en Droit est peut-être plus plaisant qu’Arnolphe,
moi, tous mes efforts, tous mes vœux les plus doux Vont à m’en rendre maître , en dépit du jaloux ; Et l’argent que de vous j’e
servé tout le plaisant de la scene italienne, sans nous faire voir un maître qui, pour exercer ses gens à maltraiter un de ses
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
ieux. Molière, qui avait alors trente-six ans, et qui était devenu un maître à son tour, en était le directeur. Il paya aux It
de ce qu’il lui a dit la veille. Zucca, qui est un poltron, dit à son maître qu’il lui arrivera malheur d’aller ainsi toutes l
t venir le valet de Fabio, lui demande comment vont les amours de son maître . Zucca, après quelques détours, confesse toute l’
ions de Flaminio, il fait le détail de tout ce qui se passe entre son maître et Virginia, puis il est battu. On reconnaît la s
cène iv. Zucca et Testa. Les deux valets se plaignent de servir des maîtres extravagants. Ils maudissent les femmes à qui mie
es dernières vivacités, Virginia rentre chez elle. Pandolfo menace le maître et le valet, et va chercher des armes. Fabio repr
1659, la troupe italienne s’en retourna en son pays, laissant Molière maître de la salle du Petit-Bourbon. Les Français priren
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. Pourquoi les Maîtres de l’art ont-ils admis plus volontiers les opposi
alement renforcés & parfaitement contrastants, je crois voir deux maîtres d’armes l’épée à la main : les coups qu’ils se po
n opposition, je crois considérer avec la plus grande satisfaction un maître d’escrime qui fait assaut avec le plus leste, le
je ne l’aurois pas risquée si Boileau n’eût déja comparé Moliere à un maître d’escrime. Satyre II, à Moliere. Rare & fam
uel coin se marquent les bons vers : Dans les combats d’esprit savant maître d’escrime, Enseigne-moi, Moliere, où tu trouves l
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
ippoclès), jeune soldat, fils d’un père opulent, a été chargé par son maître , qui est allé au siège de Nicosie, en l’île de Ch
e se passe à Constantinople. Chrisoforo sait que le père de son jeune maître , le vieillard Polidoro, maintenant veuf de son ép
nnées. Le valet n’imagine rien de mieux, pour exécuter l’ordre de son maître que de faire passer Flavia pour cette Emilia, et
, juillet 1669. On peut comparer ce canevas avec Crispin rival de son maître , de Le Sage. 7. Il gentilhuomo campagnard, du Doc
toucher, lui offrit le tiers de la récompense qu’il recevrait de son maître , et passa au moyen de cette promesse. Il rencontr
57
ets fassent moliéresques, c’est-à-dire au moins cités dans l’œuvre du Maître  : et le « pain de rive, à bizeau doré, relevé de
e, mensonge, adresse, intrigue, fourberie ! Scapin, fripon valet d’un maître aussi fripon ! Argante le sait bien, et Géronte e
enouvelle ses offres de service et lui dit : au revoir ! En effet, le maître fourbe revient aussitôt hors d’haleine et fait cr
ie » ; tout le voisinage souffre du bruit des laquais attendant leurs maîtres , pendant que les carrosses affluent, que les chev
amaraderie qui, dans quelques comédies de Molière, existent entre les maîtres et les valets : Gros-René dans Le Dépit amoureux,
e coutume et de la camaraderie très réelle qui s’établissait entre le maître et le valet un témoignage décisif. Patru, le célè
t à peu près du même âge, le valet vivait fort familièrement avec son maître , qui quelquefois même était obligé de châtier ses
moins plaisante : « Le valet s’était mis en fantaisie de marier son maître . M. d’Ablancourt qui s’en voulait divertir le lai
nouvelle assignation avec la mère et la fille. Il en donne avis à son maître  ; et en lui donnant cet avis, ne pensez pas, lui
ar je n’ai que des reproches de vous… » Ce dernier trait du valet au maître  : « Je n’ai que des reproches de vous… », manque
est aujourd’hui l’Odéon. La Harpe n’oublia pas le vieux serviteur du maître dans son prologue d’inauguration : Molière à la n
. Par son talent et par son orgueil impérieux, il s’en était rendu le maître . Il y avait déjà discrédité le grand Corneille. I
L’applaudissement promis à ses Plaideurs devait achever la défaite du maître de la comédie : mais Racine éprouva bientôt par l
. Cinq ans plus tard, le Théâtre-Français célébrait l’anniversaire du Maître par un autre à-propos : La Valise de Molière, com
de quelques-uns des personnages une saveur qui n’aurait pas déplu au Maître s’il avait pu l’apprécier. Et la comédie hollanda
scènes, des tirades, des expressions qui ont été traitées de main de maître . La jolie scène des amoureux au deuxième acte, et
ants et les rimes sonores de l’original ? M. Alberdingk Thym est trop maître de la versification hollandaise, pour y rencontre
monde. — Sous Louis XV, il était Gentilhomme de la Chambre et fut le maître en gravure de la Marquise de Pompadour. Pendant t
Parlement, et domicilié rue des Barrés. Cette dame l’avait loué à un maître paumier, avec lequel a dû traiter J.-B. Poquelin.
tout de même qui se déguisent pour plaire à deux femmes, et que leurs maîtres battent à la fin. Il y a seulement cette petite d
différence que dans la première, les valets le font à l’insu de leurs maîtres , et que, dans la dernière, ce sont eux qui leur f
d des Précieuses ridicules, est précisément dans la vengeance que les maîtres rebutés tirent des précieuses31 ». À défaut de la
y voyons point « deux femmes », « deux valets », non plus que « leurs maîtres  », mais seulement « une Précieuse » (prototype de
t conseiller municipal. Dans le prologue, on appelle Molière le grand Maître , et l’on remarque que si la pièce ne réussit pas,
lui-ci venait de lancer contre lui. On y discute sur la façon dont le Maître devrait riposter au coup droit qu’on vient de lui
e, que vous connaissez bien et qui est l’un des plus fins morceaux du Maître . Rien de charmant comme le dédain avec lequel Mol
(le mot y est), donnent à cette figure, si finement esquissée par le Maître , je ne sais quelle couleur d’actualité qu’il m’a
l de commande), on ne trouverait guère, dans les grandes créations du Maître , des allusions aux hommes et aux choses de son te
Cid, devenu l’auteur d’Œdipe. Un commentateur des plus autorisés, un maître en critique littéraire, M. de Saint-Marc Girardin
mûri toutefois par les lectures de la solitude, détaché peu à peu des maîtres suspects par de plus sûrs modèles, enlevé par Sop
plus l’hôte de son frère. Il est probable qu’on attendit le départ du Maître pour contrevenir à sa défense, si toutefois la dé
mbouillet, a inséré dans The Gentleman Dancing-Master (Le Gentilhomme maître à danser), joué en 1673, et imité du poète espagn
58 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
itôt ce valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître , met ce bas à l’endroit : mais comptant ce change
le sens où il devait être, le sens où il devait être, il chausse son maître avec confiance : mais ce maudit envers se trouvan
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
nt le rendent muet. Ce n’est que fort longtemps après qu’il dit à son maître , Les gens que vous tuez se portent assez bien.
Moliere, Mascarille, valet de Valere, déclare à Polidore, pere de son maître , le mariage secret qu’a fait son fils. Le vieilla
besoin de parler. Toutes les surprises de Moliere annoncent le grand maître , témoin celles-ci dans le Tartufe. ACTE III. Scen
a envoyé Colin chez M. de Sotenville, & il peut se douter que le maître paroîtra au lieu du valet. Mais en voici une dans
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
s œuvres fameuses de la comédie ; un lien secret réunit à Molière, au maître absolu de ce grand art, toutes les comédies qui o
mes lois du goût, de l’esprit et du bon sens. Plus vous étudierez les maîtres et les disciples venus après eux, —  pater et juv
que La Tour de Nesle et les drames de M. Bouchardy. Les anciens, nos maîtres en toutes choses, étaient des enfants, comparés à
sont les œuvres les plus dangereuses de l’esprit humain ! Revenons au maître , à Molière, et pardonnez-moi ces dissertations pa
ienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la comédie, j’aurais terminé mon hi
approbateur, et vous dites à votre ami : — Comme elle ressemble à son maître , mademoiselle Mars ! — Vous êtes tous des barbare
dans laquelle toutes choses sont bouleversées, où le valet devient le maître , où le maître devient le valet, pendant que de le
toutes choses sont bouleversées, où le valet devient le maître, où le maître devient le valet, pendant que de leur côté Marton
61 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
qui était plutôt une imprécation contre les Allemands qu’un éloge du maître , a fait un effet immense. Les vers en sont tour à
poète danois, qui a été précisément un des plus heureux imitateurs du maître . C’est en Angleterre que furent accueillies d’abo
une réminiscence ; L’École du scandale pétille de traits empruntés au maître , et si l’on en retirait ce qui a été pris à L’Éco
écho indirect et prolongé du génie de Molière. Il fallut du temps au maître pour passer les Pyrénées. C’est seulement vers le
de nous y mépriser — ne fut pas la dernière à apporter son tribut au maître . Goethe donna le branle. Nous savons aujourd’hui,
selle influence qu’a exercée sur tous les théâtres de l’Europe un des maîtres de l’esprit français. Les Prussiens peuvent détru
… S’il n’était pas dans la bouteille. Et tant d’antres traits que le maître a semés en se jouant, comme pour nous montrer qu’
is sous les yeux de Louis XIV le spectacle d’Amphitryon trompé par le maître des dieux et berné par tous les courtisans. Mon D
il a le mouvement, il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de théâtre. Tenez, ce Molière dont vous
nguissante qu’excite toute pièce nouvelle ; non, c’était une œuvre du maître , jouée par deux excellents comédiens, qu’il venai
a l’ampleur et la superbe désinvolture qu’ils réclament. Ce sont les maîtres de la scène ; il ne s’agit pas de leur donner le
ces où avait été exploitée cette situation d’un valet se déguisant en maître ou même d’un maître empruntant les habits d’un va
loitée cette situation d’un valet se déguisant en maître ou même d’un maître empruntant les habits d’un valet. Nous allâmes d’
n avec une aisance incomparable. On ne sait plus, quand un morceau de maître est ainsi récité, ce qu’on doit le plus admirer,
nces de succès ; il a pour lui le respect qu’inspire naturellement le maître , la reconnaissance que l’on doit au bienfaiteur,
dissimulez point votre bosse ; montrez-la hardiment, comme faisait le maître , et laissez rire le parterre. 29 juillet 1861.
les deux ensemble, chacune sous les yeux de sa rivale, et se retirant maître de la situation. Vous vous rappelez la scène, ell
sera taillé une redingote dans la doublure de l’habit de cour de son maître , qu’il aura flanqué à la porte, il ne demandera p
au cinquième acte c’est, chez Acaste et Clitandre, la vanité du petit maître , et chez Oronte l’amour-propre de l’auteur blessé
c’est lui. Ce nombre inaccoutumé de vers, traînant dans la prose du maître , avait accrédité cette opinion, qui, une fois émi
         Et d’être toujours, tout entier,          Aux passions d’un maître . Etc., etc. Mais comment Molière a-t-il été amen
ue La Fontaine tirait le premier de cette forme, dans laquelle il est maître comme personne et dans laquelle nul, sauf Molière
r se rompre à la mesure irrégulière, en étudier l’harmonie, se rendre maître de ses difficultés et de ses ressources. C’est en
e dire que Molière, quand il écrivait Le Sicilien, n’était pas encore maître de cette forme, qu’il se faisait la main et que p
l’ouvrage, et il ajoute avec un tour d’esprit un peu grossier : « Le maître des Dieux n’avait pas ordonné à la Nuit de mettre
aveur qu’ont pour nous, par exemple, les caricatures de Prudhomme, le maître d’écriture, et du pharmacien Homais. Celles-ci se
ui est possible après tout. Car c’est un des meilleurs ouvrages de ce maître du rire contemporain. L’idée première, comme dans
auter au mot terrible : C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître La maison m’appartient… Et je supplie mon ami We
Femmes savantes, Le Misanthrope, L’Avare et tant d’autres comédies du maître . Je me chargerais de prendre n’importe où, n’impo
ent. Chacun en dit son avis, mais personne ne le révoque en doute. Le maître arrive, et dès les premiers mots, cette préventio
C’est elle qui donne à Tartuffe son audace. Le public répète avec ce maître fourbe : C’est un homme entre nous à mener par l
atué de son Tartuffe. Elle a eu souvent raison des résistances de son maître qu’elle connaît bien, et qu’elle ne craint guère.
parfois même de qualité. Dorine n’est donc pas très inférieure à ses maîtres . Elle a de l’éducation. Elle représente dans la m
ne dame de compagnie, d’une éducation à peu près égale à celle de ses maîtres . Elle a l’esprit plus droit qu’Orgon ; cela est p
a postérité a parfaitement le droit de choisir parmi les ouvrages des maîtres . Elle garde dans leur intégrité les chefs-d’œuvre
stérité ne les laisse point tomber tout entiers par déférence pour le maître , par admiration pour le petit nombre de beautés r
rire. Il y a des scènes qu’il a jouées à ravir, et notamment celle du maître à danser, où Truffier (le maître de danse), a été
ouées à ravir, et notamment celle du maître à danser, où Truffier (le maître de danse), a été lui aussi d’un sérieux merveille
sa part à l’effacement très réel de la partie comique dans l’œuvre du maître . Je vais maintenant toucher un point plus délicat
angement en est factice : le valet répète à tous coups ce qu’a dit le maître et la soubrette copie les réponses de la jeune fi
e pourtant encore de ces traits qui enlèvent, et l’on sent la main du maître . Psyché, descendue aux enfers pour obéir à un ord
s’indigne de voir qu’après que Scapin s’est écrié, en découvrant son maître  : « Ce n’est pas lui, monsieur, ce n’est pas lui 
tre phrase que j’aime moins. Scapin vient de donner à ses deux jeunes maîtres l’argent qu’il a flibusté pour eux à leurs pères.
s de ses camarades, ce sera fait des trois ou quatre chefs-d’œuvre du maître . 20 janvier 1896. [B] ……………………………………………………
de Serbes, s’il vous plaît, c’est une raison qui vaut le sans dot du maître . Ce n’est pas, pourrait objecter un Cléanthe de l
e plusieurs fois ; elle arrive en retard, et elle est grondée par son maître qui sacre et tempête après elle. — Ah ! tu cries,
er, par derrière, tirer les cheveux d’une personne en visite chez ses maîtres . Passe encore pour sa première plaisanterie, qui
m’est encor venue. On parle d’un héritage ; Valentin demande à son maître si la succession est pour lui seul : Assurément,
renouvelèrent l’éclat. On s’aperçut que Marivaux était, lui aussi, un maître  ; que s’il n’avait pas le coup d’aile de Musset e
ans L’Île des Esclaves, suppose une révolution entre les classes, les maîtres devenus serviteurs, et vice versa. Ils font remar
ition à la scène que les valets ont toujours eu plus d’esprit que les maîtres . Les Scapin de Molière ont recueilli des Daves de
, les valets sont plus décents, ils se rapprochent davantage de leurs maîtres  ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans tro
si fortement. Voici donc cette lettre in extenso : Monsieur et cher maître , J’aurais bien désiré lundi dernier, à la Comédie
ment, il se croit un modèle de goût et de bon genre ; il le dit à son maître . Traité en charge le personnage devient invraisem
à la plaisanterie et mettra mon Pasquin à la porte. Pardon, mon cher maître , de cette longue lettre. J’aime beaucoup Marivaux
porter. Ce sera, j’espère, pour le mois de novembre. Croyez, mon cher maître , à mes sincères sentiments de reconnaissance et d
Pasquin va recommencer une nouvelle série de sottises, tandis que son maître , déguisé en valet, tâche de les arrêter ou de les
de croire que Pasquin fut joué à l’origine avec ces manières de petit maître sémillant, qu’éveille le nom d’Arlequin. Mais poi
trée a été si gentille ! s’écriait-il en réponse aux reproches de son maître . Il était ravi de s’en être si bien tiré ! c’est
la tradition et de la vérité. Il a fait de Pasquin une sorte de petit maître , exagérant la désinvolture des jeunes seigneurs q
prise d’une belle passion pour le théâtre ; au lieu de demander à ses maîtres le sens de Marivaux, elle le lit, et s’aperçoit q
Tous deux sont trompés dans leurs calculs ; l’amour, qui est un grand maître , éveille l’imagination d’Angélique tout comme cel
la livrée que Bourguignon échange contre l’habit à paillettes de son maître , quel jeu terrible et cruel ! N’ai-je pas vu moi-
le comte, les domestiques mettent plus de temps à s’habiller que les maîtres . Et Figaro répond : — C’est qu’ils n’ont pas de v
e ; oncques valet (s’appelât-il Figaro) ne répondit de la sorte à son maître . Sur cette phrase impertinente, Almaviva aurait d
rompe pas. À de certains traits, il reconnaît évidemment la touche du maître . Mais il regarde comme une de ces plus faibles pr
ique du rôle. Lorsque Rosine aperçoit tout à coup le comte déguisé en maître à chanter et qu’elle jette un cri, ce n’est pas e
le théâtre de Scribe et celui de Sardou se rattachaient à l’œuvre du maître . C’est chez lui qu’ils ont pris ce merveilleux ar
llé sans cesse par lui, et s’expose sans nécessité à la colère de son maître . J’ai bien souvent vu jouer Le Mariage de Figaro 
nde. — Pourquoi, lui demanda la baronne, est-elle sortie de chez ses maîtres  ? — C’est, répond Frontin, qu’elle servait des pe
si frivoles dans leur costume que dans leurs vers ; ce sont de petits maîtres . La plupart sont, je crois, très capables d’accep
es et abondantes images. La Métromanie abonde en vers superbes qu’un maître ouvrier a forgés sur son enclume dans un métal so
itée et dissoute. Nous écoutions l’an dernier à l’Odéon le Mahomet du maître . C’était évidemment l’œuvre d’un homme qui avait
ne connais pas M. Sedaine, dit-il avec son esprit ordinaire ; il est maître maçon et je ne lui donnerais pas ma maison à bâti
» Tout ce morceau est écrit, hélas ! d’un style pitoyable, et par un maître maçon ; mais n’importe ! vous voyez par la derniè
se éclatante de l’œuvre, pour qu’on eût l’idée de revenir au texte du maître . C’est ainsi que M. Perrin, faisant du Philosophe
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
s airs, emporte le verre & la soucoupe. Enfin, Octave s’est rendu maître de son ennemi : il l’a fait attacher à un bûcher,
t ce qu’il voudra. Voici, à-peu-près, les merveilles qu’il opere. Son maître est retenu par l’amour auprès d’une maîtresse qu’
lleux, Arlequin abat d’un coup de baguette une tour dans laquelle son maître est prisonnier, & lui fait prendre la forme d
63 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
j’ai ouï la voix d’un homme qui crioit à son cocher d’arrêter, et le maître , qui paraissoit un homme de robe », a crié à Elom
ndi le point de départ de cette morale, car de la métaphysique de son maître il prit rien ou peu de chose. Mais, comme il arri
les « sept ou huit plats, » les « friands muscats, » célébrés par le maître gourmand, cette chère plantureuse et délicate qui
La Forest, la vieille La Forest, est presque aussi populaire que son maître , grâce à deux anecdotes, venant l’une de Boileau,
e du Brécourt avec du Molière. Selon Grimarest, elle accompagnait son maître au théâtre, et elle y rendait quelques petits ser
ns cet honneur à l’ancienneté de ses services et à l’affection de son maître qu’à un don de nature pour sentir le comique ; co
de ne pas le croire. Un jour que Provençal chaussait obstinément son maître à l’envers, il recevait un coup de pied qui l’éte
à l’envers, il recevait un coup de pied qui l’étendait par terre ; ce maître « étoit l’homme du monde qui se fesoit le plus se
rariétés et les dissensions qui sont entre nos auteurs et nos anciens maîtres sans découvrir encore au peuple, par nos débats e
e peuvent souffrir entre eux la monarchie, qu’ils ne veulent point de maître particulier et que l’ombre seule leur en fait peu
un seul homme lorsque Molière exprime la prétention d’être obéi : Le maître  ! double fat, en est-il parmi nous ? Aussi leur
tefois, loin de le reconnaître, En valets révoltés vous traitez votre maître , Vous le voulez contraindre à suivre vos avis, Et
e ; ils s’appellent, d’un seul mot, la réclame. Molière y était passé maître . D’abord, il avait « l’annonce, » cette petite ha
uthenticité même, sont autant de problèmes à peu près insolubles. Ces maîtres du théâtre considéraient toutes les parties : poè
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
gle dictée par la raison, & autorisée par l’exemple des meilleurs maîtres , il est clair qu’une piece à caractere est défect
xclusion qu’on me donne en ces lieux ! Lisette. Eh ! c’est le coup de maître . . . . . . . . . . Tel est le cœur humain, sur-to
vivre, & non pas vivre pour manger. Maître Jacques rapporte à son maître ce qu’on dit de lui & de son avarice dans le
re de se venger. Il se console aisément des coups que lui a donné son maître  ; mais ceux de l’Intendant le piquent au vif. Sc
trésor de l’Avare : il traverse le théâtre avec sa proie, avertit son maître de sa bonne fortune, & tous deux prennent la
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
age Oratio à en faire autant, et sort. Arlequin fait observer que son maître a bien la mine de vouloir esquiver l’affaire. Le
s belle jeune fille nommée Silvia. scène XVI. Arlequin interrompt son maître pour lui dire que Vittoria l’attend près de là, d
le tuer, lui Lesbino, parce qu’il a formé le dessein d’assassiner son maître . Arlequin injurie et maltraite le page. Flaminia
lequin dit à Oratio qu’Isabelle et Flaminia ont enlevé un page de son maître , et qu’elles retiennent ce page chez elles. Isabe
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
. Les choses étant ainsi, Molière put croire que ce serait un coup de maître de faire maltraiter les mauvais auteurs par Monta
mauvais goût sans la faire aux personnes. C’était en effet un coup de maître pour Molière, de représenter Montausier, ce cense
67 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
surtout à soulever contre lui ceux de ses vices dont il est le moins maître , afin que, dans le combat de ses passions et de s
de tous les autres, et que, si le valet est scélérat à la manière du maître , ils le sont tous deux à part et sans complicité.
que, afin d’apaiser la colère de Jupiter. Plaisant moyen d’honorer le maître des dieux et des hommes, que de le représenter ab
e en son absence, mais pour son compte. Que le valet, double comme le maître , soit comme lui marié, et l’intrigue en deviendra
t des causes différentes. Enfin, si le valet échappe au sort dont son maître est la victime, la suivante devient tellement fur
ion et la grossièreté de ses mœurs, comprend cette délicatesse de son maître  ; car, lorsqu’un sot et indiscret ami, ébloui de
nt de bruit, À son maudit caquet donne libre carrière, Réprimande son maître , et lui rompt en visière, L’étourdit, l’interromp
coup suffirait, pour la faire cesser, Mais on s’aperçoit bien que son maître , par feinte, Attend, pour la frapper, qu’elle soi
68 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
h ! nous voilà sur les domaines de M. Monteil !), pour plaire à leurs maîtres qui étaient des soldats, ont laissé la comédie, e
ouilleurs : Rétif de La Bretonne et Mercier du Tableau de Paris ! Des maîtres dans l’art d’écrire, nous passons aux badigeonneu
oire incontestée. Ésope était esclave, on n’a jamais su le nom de son maître  ! Cervantes… on ne dira pas, tout de suite et san
type souriant du courtisan éternel, esclave à tout faire et cependant maître absolu de son front, de son regard, de son visage
courtisans, la honte de l’espèce humaine. — Ils étaient cependant les maîtres absolus de ce monde en proie à leur caprices ; il
provisés, obtient un logement à Versailles ; de nos jours, on a vu le maître absolu d’un journal, vendre son journal à un prix
, ils ont mené paître ses troupeaux, ils ont supporté, pendant que le maître dormait, ou batifolait avec ses esclaves, la chal
t fécondé de leur esprit, de leur talent, de leur labeur, rapporte au maître un intérêt qui serait un capital pour les ouvrier
rnelle ! Elle était restée en son déclin même, la toute-puissance des maîtres anciens ; elle était la défense et la protection
vous à qui j’ai consacré ma vie et mon génie et les chefs-d’œuvre des maîtres  ; de vous à qui j’ai voulu plaire, même en faisan
ravie : — « Ah ! disait-elle, homme heureux, qui reste absolument le maître des esprits et des âmes ! Ah ! l’homme heureux qu
l’avenir ! Enfin la critique moderne est revenue, et vaillamment aux maîtres de l’antiquité, leur empruntant tout ce qu’elle p
69 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
oète n’est autre que le salut de la comédie elle-même. Le sérieux est maître de presque tous les points, et menace d’envahir l
t sortir un peu de la réalité qui nous obsède dans les scènes avec le maître de philosophie et avec Nicole. J’ai cité Le Bourg
, vérifier les titres de sa paisible royauté. IV Molière est un maître . Voilà mon entrée en campagne, et le premier acte
de définitions qui est le commencement de la sagesse. Molière est un maître … dans la farce67. Il est au-dessous de lui-même d
ce. Et pourtant c’est par là que Molière mérite que je l’aie proclamé maître dans la farce. Je n’ai plus que deux choses à fai
s nous en apprennent la fin. L’oncle se retire devant le neveu, et le maître du voleur l’oblige à restituer la marmite. Croira
ette tentative vraiment digne de l’intrépidité de sa logique, est mon maître dans l’art de critiquer. Plein de confiance dans
et je n’ai pas négligé une occasion de répéter les propres paroles du maître , certain qu’elles charmeraient mon auditoire. Pou
rologue ait trop d’importance. C’est là un écueil que les plus grands maîtres n’ont pas toujours su éviter. Shakespeare est tom
if. Bombance, ministre du roi, les accueille avec bonté au nom de son maître , et leur fait une description merveilleuse de l’e
du disciple plus de logique et d’unité qu’il n’y en a dans celles du maître . 50. Les critiques français ont mis à la mode
. 57. Septième leçon. 58. Les personnages sensés de la pièce, le maître de la maison et son frère, la fille et son amant,
, veut bannir du théâtre, quoique Molière, Holberg et d’autres grands maîtres en aient fait un fréquent usage. — Septième leçon
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
mener dans ses bois, où, ne connoissant pas la pauvreté, il étoit son maître & son roi. LE MARCHAND DE SMYRNE, Comédie
t racheter André qui le prie de donner la préférence à son malheureux maître . Hassan s’approche de Dornal, le reconnoît pour s
our aller rendre les derniers devoirs à son pere expirant ; & ses Maîtres l’avoient vendu à un Marchand de Ligourne. Le jeu
ce que j’ai de plus précieux ! Tout vous appartient ; venez être mon maître à Smyrne ; je suis à vous comme j’étois au Marcha
vie ni de la liberté sans elle. Le Musulman, après s’être informé au maître des esclaves de ce qui s’étoit passé, se rapproch
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
e fit supprimer définitivement, tous ces personnages jeunes ou vieux, maîtres ou valets, furent transmis par Molière à ses succ
r au nom du seigneur Polidore. ALBERT. Ah ! c’ est un autre fait. Ton maître t’a chargé De me saluer ? MASCARILLE.            
ion qu’il avait, comme tous ses contemporains, puisée chez les grands maîtres de l’antiquité, il put se servir de ce qu’il avai
72 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
comme ils les comprennent, mais comme elles sont comprises par leurs maîtres . J’aurais mauvaise grâce à blâmer leur docilité ;
. S’ils acceptent sans discussion et pour toujours les idées de leurs maîtres , qu’ils sachent bien que le public ne verra jamai
parti, qui est le plus sage, ou qu’elle ait suivi les conseils de son maître , peu m’importe : elle est dans le bon sens, dans
p d’esprit pour se laisser prendre à la dévotion de Laurent et de son maître , Chose triste à dire et qui montre à quel point l
tions du compositeur ; il appellerait pour diriger les répétitions un maître de chant initié à tous les secrets du style music
l’originalité peuvent se rassurer. Pour penser, pour écrire comme les maîtres , il faut interroger, comme eux, l’histoire, la ph
73 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
s de Gassendi pouvait trouver quelque excuse dans la doctrine de leur maître , assurément il n’en trouvait pas dans son exemple
n traduisant Lucrèce, Molière faisait suite aux grands travaux de son maître sur la philosophie d’Épicure. Un autre des discip
s peut émouvoir par son être réel ou par son être intentionnel. » Le maître de philosophie du Bourgeois gentillhomme ne se mo
arbara, Celarent, Darii, etc. A en croire Grimarest, l’original de ce maître de philosophie serait Rohault, un des plus zélés
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
ue produisent la morgue, la bassesse, & la dispute des différents maîtres . Leur morgue n’en auroit pas imposé chez un grand
n’eussent point osé s’y battre. Chez un homme de la lie du peuple, un Maître en fait d’armes, un Chanteur, un Danseur, un Phil
75 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
imene, l’une coquette, & l’autre médisante, & ceux des petits maîtres , qui ne servent tous qu’à mettre plus en évidence
ere, aut sibi convenientia finge, dit Horace. Dans le comique il est maître de sa fable, & doit y disposer tout de manier
is c’est une espece de draperie légere, à-travers laquelle les grands maîtres savent bien dessiner le nud. Quant à l’utilité de
tre, distinguées par des barreaux, & on les nommoit les loges des maîtres . La farce de Patelin y fut joüée : mais le premie
r, moins encore en état de les saisir. On s’amuse à recopier le petit maître sur lequel tous les traits du ridicule sont épuis
l’auteur du Misantrope dans l’éloquence de Scapin avec le pere de son maître  ; dans l’avarice de ce vieillard ; dans la scene
in qui se croit convaincu ; dans son insolence dès qu’il sent que son maître a besoin de lui, &c. Boileau a eu raison, s’i
celle de Pourceaugnac entre les deux medecins, qui décelent le grand maître . Le comique bas, ainsi nommé parce qu’il imite le
Menandre & Térence revenoient au monde, ils étudieroient ce grand maître , & n’étudieroient que lui. Cet article est de
rence, suivant la coutume qui voulut que l’affranchi portât le nom du maître dont il tenoit sa liberté. Térence a un genre tou
point de perfection en tout genre. On diroit qu’il a choisi dans ses maîtres leurs qualités éminentes pour s’en revêtir éminem
76 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
rai les préjugés romantiques sur Molière. Arriéré ! quand j’étudie le maître , je voudrais l’être, — de deux cent vingt ans au
bserve les hommes, fournit ses tablettes et s’oriente sur l’humeur du maître … — Mais valet de chambre ! Il était donc de bonne
n pître, pendu pour ses mérites ou mis à mal par les médecines de son maître . — Et qui est la comédienne qui l’enleva ?… Joue-
t ces deux naïfs, disputant à qui n’ouvrira pas, laissent pester leur maître un bon quart d’heure à la porte. La scène semble
coupe la parole, et, enflant la voix, d’un ton.de parodie : Je suis maître , je parle ; allez, obéissez !… Tous deux rentren
instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître , un enfant à son père, À son supérieur le moindre
ct où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître  ! Et la pauvre petite ne sait où se fourrer quan
é Et qu’on n’attendrait point de sa simplicité. L’amour est un grand maître  : il a donné de l’esprit à Agnès. Cette pierre, c
fois devant sa glace, savait se faire une tête qui était une œuvre de maître  ; et quand il entrait en scène, la perruque était
Il lui a fait éprouver ce sentiment des écoliers qui surprennent leur maître en flagrant délit de mensonge. C’est un terrible
d’ailleurs, si jamais Horace est négligent d’Agnès, l’Amour, ce grand maître , saura bien enseigner à sa charmante écolière l’a
clusivement créé pour le service et la délectation de son seigneur et maître . Comme un morceau de cire entre ses mains elle e
77 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
r école de libertinage et de faire de la majesté divine le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre, « d’un athée qui s’en r
éfendre sérieusement ses intérêts. Il fallait réprimer l’insolence du maître et du valet et réparer l’outrage qu’ils faisaient
ond l’accusateur, n’est qu’un foudre en peinture qui n’offense pas le maître et qui fait rire le valet. » Les mêmes reproches,
et d’autre, c’est le bon sens du valet qui met en relief la folie du maître , ici une folie généreuse qui peuple le monde de c
la voix de sa conscience et faisant violence à la peur qu’il a de son maître , il ose lui faire la leçon en ces termes simples
forts parce qu’ils croient que cela leur sied bien ; et si j’avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, en le r
à vous, petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j’ai dit), c’est bien à vous à vouloir vous m
essouvenir de Don Juan. 12. Il l’est d’autant moins que la mort d’un maître riche ne pouvait en aucune façon mettre en péril
gages d’un valet. On pourrait sans doute objecter que don Juan est un maître obéré, que, de plus, il est habitué à berner ses
ce qu’il a peur de lui. Nous répondons que, pour le valet, la mort du maître est précisément la seule chance qu’il ait d’être
du maître est précisément la seule chance qu’il ait d’être payé : un maître obéré n’est pas un maître ruiné, et c’est la succ
la seule chance qu’il ait d’être payé : un maître obéré n’est pas un maître ruiné, et c’est la succession qui paie. 13. Page
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
dans la maison qu’il habite. Il appelle Charles. Charles paroît. Son maître le trouble au point qu’il alloit oublier de lui r
e André, il est le domestique du pere de Rosalie : il raconte que son maître a jadis été forcé de quitter son vrai nom ; qu’en
sse d’aller annoncer cette nouvelle à sa future. Charles porte à son maître le reçu de Rosalie. D’Orval trouve qu’il a peu f
secourir, Scapin, encouragé par l’amitié que Mario a témoignée à son maître , découvre l’amour de Lélio pour Flaminia, & l
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
prince du sang sur les autres, pour une succession dont on se prétend maître de disposer, puisqu’on se le croit de faire des p
p. 231. 74. « Une nuit qu’il était couché dans la garde-robe de son maître avec le sieur de la Fosse, il lui dît à plusieurs
re avec le sieur de la Fosse, il lui dît à plusieurs reprises : Notre maître est un ladre verd, et le plus ingrat mortel qu’il
suis un ladre verd ? De quoi d’Aubigné resta un peu confus. Mais son maître ne lui en fit pas pour cela plus mauvais visage l
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
; écoutons-le. Tartufe. C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître  : La maison m’appartient, je le ferai connoître,
ctateur dans une galerie de portraits, faits, à la vérité, de main de maître , mais qui peuvent se transporter, se retrancher m
nore ce qu’il vient faire ; il ne peut pas nous le dire : c’est à son maître à nous l’apprendre ; s’il ne le faisoit pas, ce s
Maître Jacques, la Merluche, Brin-d’avoine, paroissent, parceque leur Maître le leur ordonne. Ils n’ont pas d’autre raison à n
tion, doivent être très fâchés ; la Fleche d’avoir si mal adressé son maître , & le Courtier d’avoir en même temps trahi le
81 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
Docteur pyrrhonien qui ne croit qu’aux coups de bâton197 ? Enfin, le Maître de philosophie de M. Jourdain n’ajoute-t-il pas à
ute-t-il pas à tous les préceptes précédents l’excellente leçon qu’un maître doit commencer par prêcher d’exemple198 ? Jusque
ervent toujours quelque chose de pratique. L’honnête homme doit être maître de lui cette noble modération est une vertu capit
ge n’est ni l’indifférence211 ni l’orgueil212 : il faut que, toujours maître de soi, l’honnête homme supporte bravement le mal
lios, etc. 150.   Matth., chap. XXVI, v. 75. — « Mais le coup de maître est d’avoir fait-Alceste amoureux, d’avoir courbé
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
r : il lui répond fiérement, qu’en vertu d’une bonne donation, il est maître de tous ses biens, & promet de punir les pers
e à Colombine, & à Brighella qui revient pour chercher Silvio son maître  : ne le trouvant pas, il s’amuse à déclarer son a
ac : il est content & s’en va. Pantalon revient avec Arlequin. Le maître dit à Colombine qu’il adore Diana ; le valet parl
ui parler de son amour. L’écolier résiste ; mais il va céder quand le maître revient, & lui donne des coups de bâton. Un i
end les coups de bâton qu’il en a reçus. Acte II. L’écolier & le maître se pardonnent mutuellement. Silvio trouve enfin B
lui demandent ce qu’il veut : il dit qu’il veut entrer, qu’il est le maître de la maison, en vertu d’une promesse qu’il a dan
83 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
, un stratagème imaginé pour le servir : Je crois que vous seriez un maître d’arme expert : Vous savez à merveille, en toutes
es pouvaient présenter8. Des confrères qui m’honorent de leur amitié9 maîtres dans un art que je n’ai point cultivé, mais que j
comédie, comme tous les autres arts, fut empruntée à la Grèce par les maîtres du monde. Ce peuple si grave et son patriciat si
ves, gouverneurs, précepteurs, et surtout corrupteurs de leurs jeunes maîtres , alternativement menacés du fouet ou de la mort m
e ; et un esclave imaginant mille stratagèmes pour tirer de son vieux maître l’argent nécessaire au fils de la maison. À côté
mais instruit par les soins et bientôt affranchi par les bontés d’un maître opulent qu’avaient charmé les qualités de son âme
ont ils ont fait la gloire : cependant tes courtisans flattaient leur maître et cherchaient à se supplanter entre eux, les mag
il parle sans cesse de sa volonté ferme et de ses ordres absolus. Le maître de philosophie de M. Jourdain, qui enseigne à mod
impatronisé dans ce logis, y est détesté de tout le monde, hormis du maître de la maison, qui en est ridiculement infatué. Vo
que, sur ce point, il ne demeura pas fidèle aux enseignements de son maître .Il lui en resta toutefois une certaine prédilecti
e portait lui-même ; Cinq-Mars décapité sans obtenir un regret de son maître , qui, la montre en main, attendait l’instant préc
présentait plutôt l’image d’une troupe d’écoliers mutinés contre leur maître , que d’un grand peuple révolté contre son souvera
é, le troupeau des courtisans, qui, trompés d’abord par le silence du maître , s’étaient trop pressés de se déclarer contre un
t en fin courtisan : il rendit hommage au génie, et il fit sa cour au maître en vengeant un serviteur qu’il aimait. Quant à l’
. Godemer (c’est le nom du vieux serviteur), Godemer, qui connaît son maître , ne fait d’abord aucune attention à ce nouveau ca
on courrouce, se met à employer la force. Godemer fait résistance. Le maître et le valet se gourment, et le cocher fait d’inut
tend les parties, et, voulant concilier le droit qui était du côté du maître , avec la raison qu’avait pour lui le valet, il pr
au bout de la prairie; et là vous demanderez fort honnêtement à votre maître la permission d’y rentrer : je suis sûr qu’il vou
un jour jusqu’à lui donner un soufflet.La nature et Molière, ces deux maîtres dont les leçons étaient dans un si parfait accord
u comédien Brécourt, elle ne prit point le change, et soutint que son maître n’avait pas fait cette pièce. Excellent maître, M
ge, et soutint que son maître n’avait pas fait cette pièce. Excellent maître , Molière était pourtant, à ce qu’on assure, un ma
ièce. Excellent maître, Molière était pourtant, à ce qu’on assure, un maître fort difficile104. Il voulait que ses domestiques
. On conçoit que Molière fut peu empressé de le remplacer auprès d’un maître qui avait la main si prompte et si meurtrière. 3
pendant la guerre de Troie… Qu’il vous souvienne de l’embarras où ce maître des dieux se trouva pendant cette guerre, sur les
aussement qu’il avait voulu lui emprunter son chapeau pour le rôle du maître de philosophie, dans le Bourgeois gentilhomme.
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
foiblesse ; & que, désespérant de marcher sur les traces des bons Maîtres , ils se sont laissé flatter par l’orgueil de crée
onnoître les détours d’un labyrinthe si compliqué, où les plus grands Maîtres , & l’inimitable Moliere lui-même, se sont éga
geant que j’ose tenter de remplir un projet formé par les plus grands maîtres . Comme le titre d’homme avantageux est celui que
lettre, bien flatteuse pour Aristote, est celle qu’Alexandre, devenu maître de la terre, lui écrivit. « J’apprends que tu pub
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
qui a joué à Cascaye l’argent de sa pension. Phlipin excuse son jeune maître , reçoit du vieillard deux cents ducats & fein
e l’instruire de toutes ses démarches. Acte V. Phlipin annonce à son maître que le combat du Comte ne sera pas sanglant, puis
et emportement que vous témoignez. Ayons du cœur dont nous soyons les maîtres , une valeur qui n’ait rien de farouche, & qui
demande au vertueux Adams qui lui oppose la distance qu’il y a de son maître à sa fille. Thatley insiste, & demande seulem
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
orsqu’ils sont arrivés dans la ville où la future fait son séjour. Le maître veut profiter de cette étourderie pour connoître
e d’avoir instruit Pantalon ; il vient lui vanter son zele : mais son maître , loin de l’en remercier, l’accable de reproches s
87 (1871) Molière
quelin fut en état de lire Aristophane, et Térence, et Plaute, et les maîtres , il rêva que lui aussi il était né pour être un i
aisie, et Poquelin, pour leur plaire, inventa Le Docteur amoureux, Le Maître d’école et Les Trois Docteurs. Le vent qui passe
il est bien en main, vert, noueux et massif. Déjà, Molière était le maître . S’il n’avait pas trouvé toute sa comédie, il en
les illustres fondateurs du théâtre athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le dieu du théâtre anglais ; ainsi ces grands
cette santé chétive. Elle rappelait à ses amis trop bruyants, que le maître avait besoin de silence et de solitude. Elle pria
uple qu’il avait tant aimé. Ainsi fut justifiée, à l’heure suprême du maître jour, cette éloquente sortie de l’évêque de Meaux
88 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
egretté la perte du Docteur amoureux. Les Trois docteurs rivaux et le Maître d’école n’existent plus que par leur titre ; la J
nt deux valets travestis en docteurs, qui servent les amours de leurs maîtres . Le seul côté plaisant de l’intrigue consiste dan
vif et franc, le comique incisif et redoublé : Molière est désormais maître de son expression. C’est à partir des Précieuses
e ingénue ; les verrous enfin se trouvent tirés par l’amour, ce grand maître qui déjoue les projets des jaloux, Et donne de l
iècle, Strapparole, ainsi que La Fontaine, son imitateur. Le conte du Maître en Droit a fourni le sujet de la comédie de Y Eco
inement réveiller l’auditeur ! De peur que son sommeil ne s’en rendit maître , Jamais plus à propos vit-on puces paraître ? D’a
les spectateurs. Pour consoler la fille d’un pêcheur, trompée par son maître , il lui montrait la fameuse liste de toutes celle
de la sotte condition d’être toujours tout entier aux passions d’un maître , de n’être réglé que par ses humeurs, et de se vo
vre jamais pour soi, et d’être toujours tout entier aux passions d’un maître , de n’être réglé que par ses humeurs, et de se vo
vre jamais pour soi, Et d’être toujours tout entier Aux passions d’un maître  ; D’être réglé par ses humeurs, Et de se voir réd
as dans la maison, comme tous les sots : il prouve ainsi qu’il est le maître . Molière a creusé le rôle d’Elmire dans ses moind
s s’exprimer méchamment sur leur compte. On était redressé de main de maître . Les trouvères et les troubadours chantaient leur
médies de Molière, c’est que les pères et les fils, les valets et les maîtres , se querellent avec violence, et que, quelques mi
lle part un comique plus abondant. M. Jourdain, entouré de ses divers maîtres , intéressés , à faire valoir leur art, et mettant
médie telle qu’elle est, incomplète et précipitée, le traits du grand maître se font reconnaître. Si le dessin n’en est pas tr
é de ce portrait dans sa pièce de Turcaret, et il l’a fait de main de maître . Ces gens d’affaires placés entre le roi et la na
mportants de notre vieille comédie, sont tous aussi fripons que leurs maîtres . Ils ont l’esprit subtil, la réplique vive, la ma
isait sous toutes ses faces. Il est un monde qu’il a peint de main de maître , et dont nous n’avons pas encore parlé. Personne
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
oir est de m’immoler ; mon zele, mes serments, l’amour de mes anciens maîtres , tout me crie d’étouffer pour vous la voix de la
aire mourir : il finit par tuer un mouton dont il porte le cœur à son maître , en lui disant que c’est celui de la Princesse, &
90 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
trait de réminiscences dans la plus franche originalité. La gloire du maître de la comédie n’a, du reste, rien perdu à ces inv
ns leur jeu ; il fut leur disciple, mais un disciple qui surpassa ses maîtres . Il était, du reste, parfaitement placé pour rece
91 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
ins une très grande influence sur ceux-là mêmes qui s’appellent leurs maîtres , et que, le plus souvent, elles conduisent à leur
umble amie qu’une servante ! Comme elle rit de bon cœur au nez de son maître , à qui elle est attachée pourtant, mais dont le g
t une fille d’esprit, de cœur et de sens, appréciée et écoutée de ses maîtres  ; assez bien de sa personne, d’ailleurs, pour que
t moment : et Tartuffe ? Quoi de plus piquant que son débat avec son maître  : Si l’on ne vous aimait ? Je ne veux pas qu’on
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
olbert s’attachoit à récompenser les personnes qui servoient bien son maître , préférablement à celles qui lui faisoient une co
s où les talents naissants trouvent des ressources gratuites chez des Maîtres entretenus par la générosité du Monarque ; tant d
mains de la Muse tragique viennent d’être honorés des bienfaits63 du maître  : les Comédiens ont ordre de ne plus confier aux
des écoliers fiers de remuer les bras, les jambes, la tête comme leur maître . 60. Qui nous assurera même que les Scuderi, les
93 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
geois, nobles, paysans, marchands, médecins, hommes de loi, valets et maîtres , le moraliste représente au vif tous les caractèr
ci, Et c’est pour mes péchés que je vous aime ainsi. Oui, le coup de maître fut ici de donner à cet ami de la vertu le traver
médie d’une telle portée, le poète dut pressentir les dispositions du Maître par une lecture préalable. C’est ce que semble in
ur de ce sujet, jusqu’au jour où il est devenu le domaine propre d’un Maître digne de faire oublier tous ses devanciers. Parmi
il s’accuse lui-même, retourne l’esprit d’Orgon, et finit par rester maître de la place. C’est ainsi que Molière prend son bi
r son Prince, il montra du courage. Or, ces mots allaient au cœur du Maître qui ne pardonnait pas aux Jansénistes d’avoir épo
action Avec la pureté de notre intention. Voilà bien le disciple des maîtres qui enseignaient alors l’art de sauver les appare
joue dans la maison un rôle équivoque, des valets qui détestent leur maître et le honnissent, un courtier d’usure, et une ent
e ; et vous étiez seul à rire. » ; « Je vous estime trop, repartit le Maître , pour penser que vous n’y ayez pas ri vous-même,
son théâtre mérite ainsi d’être à son tour une source commune où les maîtres de la scène ne cesseront pas de puiser l’inspirat
même. Il y aura là d’autant plus de pièges tendus à la cupidité de ce maître quinteux et brutal, de ce père égoïste et tyranni
it que Cléante vole son père ; car le valet seul est coupable, et son maître n’apprend la faute que pour la réparer. Ensuite,
es villageoises, rappelle cette Marotte qui n’a pas appris, comme ses maîtres , la filofie dans Le Grand Cyre, et demande qu’on
aux circonstances, non à son mari. Chrysale triomphe d’être enfin le maître quand on ne lui dispute plus rien, et d’enfoncer
e et bassesse Au trio des Savantes répond le duo des Pédants. Quel maître sot que ce Trissotin, avec La constante hauteur
à se montrer, à déclarer la guerre. Ah ! l’on verra bien qu’il est le maître de céans ! On le voit en effet, tant que l’ennemi
t pas oublier cette servante fidèle qui a plus de raison que tous ses maîtres ensemble. Mise à la porte pour un accroc fait à l
es du Médecin malgré lui et de George Dandin, Les Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Docteur amoureux. À Bordeaux, il fit
28. Il le fallait bien pour répondre si ponctuellement au caprice du maître , et aux vœux du public. 29. La Bruyère lui-même
, à deux ne saurait être. Et je sens que du mien Clitandre s’est fait maître . Si l’on aimait, monsieur, par choix et par sages
ausse. […] Si j’avais un mari, je le dis, Je voudrais qu’il se fit le maître du logis ; Je ne l’aimerais point, s’il faisait l
94 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
iné, une charge dans la maison du roi  : les actes le qualifient de «  maître tapissier et tapissier ordinaire de la maison du
rancune, et que, quarante ans plus tard, ce soit la seconde femme du maître tapissier, Catherine Fleurette, qu’il ait représe
taient depuis tantôt quinze ou vingt ans en possession de consoler le maître du logis, dans ce ménage enfin où le mari, s’il a
hé plus près, si la vie avait eu pour eux tout ce qu’elle eut pour le maître de déboires humiliants, et de désillusions amères
le valet de Cléandre imagine pour favoriser l’amour contrarié de son maître une série de stratagèmes que Cléandre rend inutil
intérieurs bourgeois de leur temps ? Auprès d’eux, Molière semble un maître hollandais, un Téniers, un Gérard Dow, tandis qu’
i-même se faisait le ministre des plaisirs autant que des affaires du maître , il n’y avait pas, il ne pouvait pas y avoir d’ «
ince il montra du courage. C’était un bon époux, un bon père, un bon maître , lin bon citoyen, un ami fidèle et un sûr. Mais
cherché, c’est la nature qui le leur a suggéré ; et tandis que leurs maîtres , à chaque pas qu’ils oui, s’enfoncent plus avant
instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître , un enfant à son père, A son supérieur le moindre
ct où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître (École des Femmes. III, II.) Voilà vraiment du M
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
ent qu’ils n’en savent rien ; qu’en ceci chaque comédien est resté le maître de se montrer tout à fait comme un grand seigneur
st bien malgré lui si parfois il s’en sert. « Voilà ce que disent nos maîtres , les critiques qui ont vu, qui se souviennent et
tait mis à adopter ce Baron comme le dernier confident des pensées du maître , et jusqu’à la fin de sa vie il l’entoura d’atten
96 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
n la grand’salle du Palais de Justice. Ce tableau est fait de main de maître et, quoique Pierre Gringore fût à peine né à l’ép
ling, des Mantegna, des Luc de Cortone, des Pérugin (15e siècle), ces maîtres renommés, dont les travaux jettent de l’éclat sur
anque point de les surfaire. « N’en pourrait-on point rabaisser, cher maître , lui disent-elles, soyez-nous bénin. En vérité, d
le lépreux : « Pour Dieu, ne nous veuille déplaire, dit l’un d’eux au maître du logis, si souvent céans revenons. » Aux Noces
de l’apparition de Jésus à la Magdeleine est encore de celles que les maîtres de la peinture ont souvent reproduites ; et je ne
abias; on n’y comprend plus rien. Il écume, il râle, il va trépasser. Maître drapier à la fin est vaincu, non sans peine; il s
97 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ont. Il avait alors près de quinze ans ; mais les leçons d’excellents maîtres , son aptitude naturelle, et surtout sa laborieuse
blimes de la morale. S’il partagea sur la physique les erreurs de son maître , du moins il apprit de lui à ne jamais repousser
onservés. Les érudits citent respectueusement Les Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Médecin volant, Le Docteur amoureux,
que dans nos habitudes actuelles : jamais les valets n’ont mené leurs maîtres aussi tyranniquement ; mais comme ils jetaient du
des ridicules semblables des différences imperceptibles. Vingt petits maîtres ont été livrés par lui en proie à la malignité du
a naïve Nicole, la franche Martine, et cette Toinette qui brusque son maître , trompe la belle-mère, et seconde l’aimable fille
rompue par Molière, qui lui dit de venir souper avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait : et ces comédiens
quel il nous a fait voir qu’il a su profiter des leçons d’un si grand maître . Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le thé
œur de Madeleine Béjart, et femme, en secondes noces, du sieur Aubry, maître paveur, qui donna aux français, en 1680, la tragé
98 (1884) Tartuffe pp. 2-78
vrai. C’était Minerve sortie d’un coup, et tout armée, du cerveau du maître . A-t-on, du moins, faute d’un texte primitif, que
laquelle Laurent paraît en scène, et où ce valet, amplifiant sur son maître et amoureux de Dorine comme lui d’Elmire, chante
oins la fin ; et cela expliquerait la permission verbale que donna le maître , un jour de libéralité ou de dépit contre les dév
le Festin de Pierre, école d’athéisme, « où après avoir fait dire au maître , qui a beaucoup d’esprit, toutes les impiétés les
ilà comment au lever du rideau, nous le trouvons dans la place, où le maître ne voit plus que par ses yeux. Il l’appelle son
leurs infirmités même : il y a donc là un sûr indice des volontés du maître . Eh bien ! Du Croisy était un gros homme, de bell
avez ce qu’en fait Laurent, Laurent son garçon, reflet grossissant du maître . Non, Tartuffe n’est point homme du monde, encore
t, il lance le fameux : C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître . nul doute qu’il y ait là un grand et saisissant
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
age ; mais je dois leur représenter en même temps que nos plus grands Maîtres ont échoué lorsqu’ils ont poussé la témérité trop
neille, surnommé le Pere de la tragédie, naquit à Rouen en 1606, d’un Maître des eaux & forêts. Il avoit l’ame fiere &
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
s équipées galantes, le maréchal borgne, qui a plus grand nez que son maître . En présence de son auditoire venu directement de
il s’écoule un demi-siècle au moins pour qu’on en vienne à être assez maître de son propre génie pour le garder tout entier, m
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