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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
CHAPITRE XIV. Le Médecin malgré lui, comédie en trois actes, en prose, com
ur le fond & les détails, avec Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, canevas italien ; le Médecin volant, de B
lichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, canevas italien ; le Médecin volant, de Boursault ; une histoire russe ; un vi
Comédiens Italiens sous le titre d’Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, sembla si plaisante à nos Auteurs Françoi
dans la province. Il en plaça dans la suite quelques traits dans son Médecin malgré lui. L’opinion commune est que Moliere doi
it entiérement la piece dont il est question au canevas italien ou au Médecin volant de Boursault, qui n’en est qu’une traducti
ordre les différentes sources dans lesquelles il a puisé. Extrait du Médecin malgré lui. Acte I. Sganarelle est un bûcheron
r. Valere & Lucas viennent seconder ses desirs : ils cherchent un Médecin pour guérir Lucinde, fille de leur maître, qui es
e ménager, vont le joindre, le saluent, lui donnent le titre de grand Médecin  : il dit qu’il ne le fut jamais : on le frappe, i
. Léandre prie Sganarelle de servir ses amours auprès de Lucinde : le Médecin fait grand tapage, & s’appaise lorsque Léandr
Géronte, en lui disant que sa fille en a besoin. La malade paroît. Le Médecin ordonne aux faux apothicaire de lui tâter le poul
e sa fille s’enfuit avec Léandre déguisé en apothicaire, & que le Médecin a conduit toute l’intrigue. Géronte veut faire pe
rand respect avec un homme de sa conséquence, parceque la colere d’un Médecin est plus à craindre qu’on ne peut croire. Extrai
re d’un Médecin est plus à craindre qu’on ne peut croire. Extrait du Médecin volant Italien. Arlequin porte une lettre de la
ne ses impertinences, à condition qu’il s’introduira, sous l’habit de Médecin , auprès d’Eularia, qui feint d’être malade, &
uve le moyen de paroître aux yeux de Pantalon, tantôt sous l’habit de Médecin , tantôt sous le sien. Nous aurons besoin de la ci
e Boursault a copié jusqu’aux défauts du canevas italien. Extrait du Médecin volant, de Boursault, comédie en un acte & en
lle feint d’être malade. Fernand, pere de Lucrece, envoie chercher un Médecin . Le valet de Cléon se présente sous l’habit d’un
ne fort dégoûtante. Il amuse ensuite Fernand, en paroissant tantôt en Médecin , tantôt en valet. Il saute par une fenêtre, comme
Confondant tout ensemble & nos biens & les leurs, Faisons des Médecins ou volants ou voleurs. Il est aisé de voir que M
mais la vengeance de la femme, & l’idée si singuliere de faire un Médecin à grands coups de bâton, sont puisées dans une hi
dans une histoire connue en Russie vingt ans avant que Moliere fît un Médecin malgré lui. Une femme voulant se venger de son m
, un vieux conte intitulé Vilain Mire, qui signifie en vieux langage, Médecin de campagne. Le voici à-peu-près : Un riche labo
ui s’étoit engagée dans son gosier, & qu’ils alloient chercher un Médecin . Alors la femme leur indique son mari ; leur dit
. Cet expédient lui réussit, & lui donne la réputation d’un grand Médecin . Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin vol
a réputation d’un grand Médecin. Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, a pu fournir à Moliere, comme nous l’avon
volant, a pu fournir à Moliere, comme nous l’avons dit, l’idée de son Médecin malgré lui ; mais il doit certainement ses plus g
nte Héleine Qu’ils te maintiennent toujours pleine. Le dénouement du Médecin malgré lui est imité d’une piece de M. de Visé, i
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
CHAPITRE XII. l’Amour Médecin , comédie-ballet en trois actes, en prose, comparé
comparée, pour le fond & les détails, avec il Medico volante, le Médecin volant, du Théâtre Italien ; le Médecin volant, d
s, avec il Medico volante, le Médecin volant, du Théâtre Italien ; le Médecin volant, de Boursault ; le Pédant joué, de Cyrano 
edevable de quelque chose ; mais nous allons reconnoître dans l’Amour Médecin , de l’italien, du Boursault, du Cyrano, du Térenc
orrigé avec discernement, & encadré avec goût. Précis de l’Amour Médecin . Lucinde est amoureuse de Clitandre : elle est
cer que sa fille s’est trouvée mal. Sganarelle fait vîte appeller des Médecins pour les consulter sur la maladie de Lucinde. Apr
onsultation, il est plus embarrassé qu’avant. Clitandre se déguise en Médecin . Il est introduit par l’officieuse Lisette auprès
Le pere se prête à cette feinte, qui devient une réalité, parceque le Médecin & la malade s’évadent ensemble, & que Sga
signe un véritable contrat de mariage en croyant plaisanter. Dans le Médecin volant italien, Arlequin se déguise en Médecin po
nt plaisanter. Dans le Médecin volant italien, Arlequin se déguise en Médecin pour servir les amours d’Octave & d’Eularia q
les amours d’Octave & d’Eularia qui feint d’être malade. Dans le Médecin volant de Boursault, piece calquée sur l’italienn
urs la fausse maladie de Lucinde & le déguisement de Clitandre en Médecin  ; mais l’amant même déguisé nous intéresse bien m
-elle légitime ou bâtarde ?. . . . . . . . . . . . . . . . . Dans le Médecin volant de Boursault, scene XI, Crispin en habit d
bien louche. Voyons comment Moliere l’a rendue. Clitandre, déguisé en Médecin , projette de passer pour un homme extraordinaire 
rie aussi folle. D’ailleurs notre Poëte faisant jouer le rôle de faux Médecin à un premier personnage, ne pouvoit mettre dans s
le plaisant de l’idée. La scene dans laquelle Sganarelle consulte les Médecins sur la maladie de sa fille, est visiblement imité
up plus plaisante. Pourquoi ? Premiérement parcequ’il a substitué les Médecins aux Avocats. Ce changement, qui ne paroît rien au
procès : par conséquent, la crainte de la mort leur fait regarder les Médecins avec plus de vénération que les Avocats. Les prem
autres qui ne peuvent qu’ajouter à son mérite. Dans la premiere, les Médecins , au lieu de consulter sur l’état de la malade, ra
es courses que leurs mules ont faites. Dans la derniere, un cinquieme Médecin , indigné contre les quatre premiers, qui ont fini
elui du Pédant joué, de Cyrano. Ici un amant, déguisé sous l’habit de Médecin , dit à Sganarelle que sa fille ayant la manie de
d’écrire le contrat. Sganarelle approuve la plaisanterie, signe : le Médecin & sa fille s’évadent : il demande où ils sont
obligé de faire : au lieu que Sganarelle, ne connoissant pas le faux Médecin pour l’amant de sa fille, ne doit pas se méfier d
seurs, M. Goldoni, qui a fait une piece d’après la comédie de l’Amour Médecin , l’a imitée à son tour avec finesse. Il a fait qu
boutique d’un Apothicaire : le maître de la maison lit la gazette, un Médecin joue avec un Chirurgien.) Acte I. L’Apothicaire
ntend pas d’abord la réponse du Docteur : ensuite il dit à part qu’un Médecin assez ignorant pour ne pas savoir écrire ses ordo
es. Un domestique vient, de la part du Marquis Asdrabale, demander un Médecin . Au nom du Marquis tout est en l’air ; mais il se
tretenir de lui sa belle malade, & de le servir auprès d’elle. Le Médecin lui répond qu’il ne se mêle que de sa profession.
celui-ci lui conseille de quitter le Docteur Onesti, qui n’est qu’un Médecin d’eau claire : il l’exhorte à prendre le Docteur
courage. Elle refuse de rien manger, excepté lorsqu’on lui dit que le Médecin Onesti l’a ordonné : alors elle fait tout ce qu’o
er son amie. Elle la voit rire toutes les fois qu’on lui parle de son Médecin  : elle conclut que la malade en est amoureuse. Pa
Rosaura. Rosaura mange en cachette un morceau de veau. Elle a vu le Médecin Onesti de sa fenêtre, & cette vue seule lui a
n veut rien faire. Béatrice lui demande la permission de parler à son Médecin , pour lui dire ce qu’elle pense de sa maladie. Pa
e mauvaise humeur, & ne se radoucit que parcequ’on lui annonce le Médecin Onesti. Le Docteur Onesti donne à sa malade l’eau
s qu’il a ordonnée chez l’Apothicaire. Rosaura se trouve soulagée. Le Médecin conseille à Pantalon de marier sa fille. Pantalon
st pas un charlatan, que Rosaura n’a besoin que d’un mari pour unique Médecin . Il se retire. Pantalon, seul, dit que le Docteur
a malade. Buona Testa sort. Lélio lui demande comment va Rosaura ; le Médecin lui répond qu’elle est très mal. Lélio s’afflige.
a est bien malade, tantôt qu’elle guérira bien vîte. Il le renvoie au Médecin Onesti, qui répond de la vie de Rosaura. Lélio co
Onesti, qui répond de la vie de Rosaura. Lélio conclut de là que les Médecins sont tous des ignorants. Acte III. (La scene rep
Pantalon.) Béatrice & Onesti se rencontrent. Béatrice déclare au Médecin l’amour que Rosaura sent pour lui. Il est très se
a Finta Ammalata des choses excellentes, qui ne sont pas dans l’Amour Médecin  : par exemple, les différents caracteres des Méde
pas dans l’Amour Médecin : par exemple, les différents caracteres des Médecins  ; l’embarras de Lélio lorsqu’il interroge les Doc
s Docteurs l’un après l’autre sur leur consultation ; la scene où les Médecins , l’Apothicaire, Lélio, le Chirurgien, viennent of
3 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
Notice historique et littéraire sur L’Amour médecin Le roi demande à Molière une comédie ; le su
médie, même la plus courte et la moins chargée d’incidents ! L’Amour médecin , en trois actes, avec un prologue et des entrées
on l’a jouée jusqu’à ce jour. On a dit et souvent répété que L’Amour médecin était la première comédie où Molière eût attaqué
quelques points, pût être innocente et raisonnable sur d’autres, les médecins et le public hésitèrent peut-être d’abord à pense
en une matière qui n’intéresse ni la foi, ni la morale ; mais L’Amour médecin , qui suivit de près Le Festin de Pierre, vint dis
Molière n’était pas moins impie en médecine que dom Juan. Si L’Amour médecin n’est pas le premier coup que Molière ait porté à
ien, comme Béralde, si on les compare à cette fameuse scène où quatre médecins , consultant à huis clos, parlent de tout, excepté
terie de leur art ? Molière a tant de fois et si vivement attaqué les médecins , qu’on a cherché si cette espèce d’acharnement n’
st raconte que, la femme de Molière s’étant brouillée avec celle d’un médecin chez qui elle logeait, les maris prirent parti da
ajoute que Molière, pour venger sa femme et lui-même, composa L’Amour médecin , et que, depuis ce temps, il ne négligea aucune o
était conforme en ce point à ses discours sur le théâtre. Il avait un médecin , ou plutôt un de ses amis était de cette professi
s remarquant tous deux à son dîner, dit à Molière : Voilà donc votre médecin  ? Que vous fait-il ? Sire, répondit Molière, nous
ne des remèdes ; je ne les fais pas, et je guéris. Il définissait un médecin , « Un homme que l’on paie pour conter des faribol
dération, que, du temps de Molière plus qu’à aucune autre époque, les médecins prêtaient à la satire. Jamais la pédanterie, l’en
de leurs opinions. Le cardinal de Mazarin étant à l’extrémité, quatre médecins , choisis parmi les plus fameux de la capitale, co
sous les noms de Tomès, Desfonandrès, Macroton et Bahis, joua quatre médecins de la cour, Daquin, Desfougerais, Guenaut et Espr
nsigné, dans ses Lettres, la nouvelle de la représentation de L’Amour médecin , d’une manière inexacte, mais qui prouve que pers
’auteur. « On a joué depuis peu à Versailles, dit-il, une comédie des médecins de la cour, où ils sont traités de ridicules deva
t le roi qui en a bien ri. On y met en premier chef les cinq premiers médecins , et, par-dessus le marché, notre maître Élie Beda
e L’Amour malade. Tout Paris y va en foule, pour voir représenter les médecins de la cour, et principalement Esprit et Guenaut,
plus répréhensible, eût fait faire des masques à la ressemblance des médecins qu’il mettait en scène ? Nous n’en avons pour gar
constances du fait qu’il raconte, prenant L’Amour malade pour L’Amour médecin , l’hôtel de Bourgogne pour le Palais-Royal, et co
r médecin, l’hôtel de Bourgogne pour le Palais-Royal, et comptant six médecins dans une pièce où il n’en paraît que cinq. À l’ép
ièce où il n’en paraît que cinq. À l’époque où fut représenté L’Amour médecin , l’usage des masques n’était pas aboli depuis si
qu’il ait employé ce moyen pour insulter à la personne même de quatre médecins en crédit, dont il tournait en ridicule la doctri
tiques de leurs défauts ou de leurs habitudes individuelles. L’Amour médecin , ce simple crayon , et ce petit impromptu , com
esse de Louis XIV ; mais Dupuis et Desronais est un drame, et L’Amour médecin est une comédie. Quelques motifs de scènes de L’A
L’Amour médecin est une comédie. Quelques motifs de scènes de L’Amour médecin ont été transportés par Molière dans Le Médecin m
de scènes de L’Amour médecin ont été transportés par Molière dans Le Médecin malgré lui, et Regnard a pris le sujet de la pièc
fêtes de la cour, Le Mariage forcé, La Princesse d’Élide, et L’Amour médecin . Chef zélé d’une troupe de comédiens, il avait co
e Molière fut obligé, pour le soutenir, de composer précipitamment Le Médecin malgré lui. Le fait est singulier, piquant ; il p
satisfaisante recette. Loin que Le Misanthrope ait été soutenu par Le Médecin malgré lui, cette dernière pièce, jouée six jours
t de bonté dont il profite. Notice historique et littéraire sur Le Médecin malgré lui Le Médecin malgré lui fut joué, p
Notice historique et littéraire sur Le Médecin malgré lui Le Médecin malgré lui fut joué, pour la première fois, le 6
précédé. Il n’est pas vrai, comme je l’ai démontré ailleurs1, que Le Médecin malgré lui ait soutenu Le Misanthrope ; on pourra
r ; le 20 avril 1663, Le Fagoteux ; et enfin, le 9 septembre 1664, Le Médecin par force. Le Fagotier et Le Fagoteux désignent é
Le Fagotier et Le Fagoteux désignent évidemment la même pièce ; et Le Médecin par force, qui est probablement un autre titre do
au Fagoteux ou Fagotier, indique le même sujet qui est traité dans Le Médecin malgré lui. De cet ensemble d’analogies, on peut
es, on peut tirer la conséquence, que Le Fagotier, Le Fagoteux, et Le Médecin par force, sont les trois titres d’une même farce
r varier le répertoire ; et dont ensuite il composa, sous le titre du Médecin malgré lui, une pièce plus régulière, qu’on désig
mais une certitude, c’est qu’une autre farce, attribuée à Molière, Le Médecin volant, lui a fourni, pour la même pièce, des scè
ituations, des jeux de théâtre et des traits de dialogue. Le sujet du Médecin malgré lui est une ancienne historiette qui se tr
s vieux conteurs, c’est vraisemblablement dans le fabliau intitulé Le Médecin de Bray, autrement, Le Vilain Mire (le Paysan méd
iau intitulé Le Médecin de Bray, autrement, Le Vilain Mire (le Paysan médecin ), qu’il a pris l’idée de sa farce du Médecin par
e Vilain Mire (le Paysan médecin), qu’il a pris l’idée de sa farce du Médecin par force, devenu Le Médecin malgré lui. De toute
cin), qu’il a pris l’idée de sa farce du Médecin par force, devenu Le Médecin malgré lui. De toutes les petites pièces de Moliè
petites pièces de Molière, qu’on est convenu d’appeler des farces, Le Médecin malgré lui est peut-être celle à qui ce nom convi
, est dénouée avec une excessive négligence. Où donc est le mérite du Médecin malgré lui ? dans la gaieté vive et soutenue, dan
s hommes aimables. Molière a introduit, pour la seconde fois, dans Le Médecin malgré lui, des paysans qui parlent comme au vill
après celles-ci, où Molière ait employé le patois des paysans, est Le Médecin malgré lui, c’est-à-dire une farce, une comédie p
4 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
es de Moliere dans le genre du mauvais Théatre Italien ; l’une est le Médecin volant ; & l’autre, la Jalousie débarbouillée
mp; quelques incidens de la premiere, qui nous sont conservés dans le Médecin malgré lui ; & on trouve dans la Jalousie déb
omédie des véritables Prétieuses, reproche à Moliere d’avoir imité le Médecin volant, & plusieurs autres Pieces du Théatre
uteur, paroît assez par le Canonicat qu’il obtint pour le fils de son Médecin . Ce Médecin s’appelloit Mauvilain. Tout le monde
t assez par le Canonicat qu’il obtint pour le fils de son Médecin. Ce Médecin s’appelloit Mauvilain. Tout le monde sçait qu’éta
. Tout le monde sçait qu’étant un jour au dîner du Roi : Vous avez un Médecin , dit le Roi à Moliere, que vous fait-il ? Sire, r
ordonne des remédes, je ne les fais point, & je guéris ». Mais ce Médecin n’étoit pas aussi inutile qu’on le dit à Moliere,
si fort diminué parmi le Peuple, l’autorité de la Médecine & des Médecins , que la plûpart des Citoyens, n’ayant aucune conf
n leurs ordonnances & en leurs raisonnemens, n’appellent plus les Médecins que pour la forme, parce que l’évenement dément t
s encore qu’il a imité par une singerie, dont il est seul capable, le Médecin volant, & plusieurs autres Pieces des mêmes I
çavois un peu moins plaire, Tu ne leur déplairois pas tant. L’Amour Médecin donne lieu a l’Auteur de remarquer que c’est le p
marquer que c’est le premier Ouvrage dans lequel Moliere ait joué les Médecins . « Ils étoient fort differens, ajoute-t-il, de ce
toujours en robe & en rabat, & consultoient en Latin. Si les Médecins de notre tems ne connoissent pas mieux la nature,
, ils connoissent mieux le monde, & sçavent que le grand art d’un Médecin , est l’art de plaire. Moliere peut avoir contribu
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
re paroît. Nous comprenons dans leur scene, qu’Eraste a fait prier un Médecin de vouloir bien se charger de la guérison d’un de
st M. de Pourceaugnac. Nous y serions-nous attendus ? Scene VIII. Le Médecin arrive, dit que tout est prêt pour la guérison du
mains d’un homme qui le traitera du mieux qu’il lui sera possible. Le Médecin répond que le devoir de sa profession l’y oblige.
pond que le devoir de sa profession l’y oblige. Pourceaugnac prend le Médecin pour l’Intendant d’Eraste, qu’il prie de ne le tr
aiter qu’en ami. Eraste sort, & le laisse entre les mains de deux Médecins . Scene X. Les deux Médecins consultent ensemble
& le laisse entre les mains de deux Médecins. Scene X. Les deux Médecins consultent ensemble sur la façon dont il faut tra
elques lavements : il prend la fuite. Voilà le premier acte. Les deux Médecins ridicules, la légion de seringues & d’apothic
t-à-fait de l’intermede, comme je l’ai déja dit. ACTE II. Scene I. Le Médecin dit à Sbrigani que le malade a pris la fuite, mai
de faire, afin de nous intéresser davantage à la suite. Scene II. Le Médecin défend à M. Oronte, de la part de la Médecine, de
Le beau-pere alarmé, demande quelle est la maladie de son gendre : le Médecin dit qu’il est obligé au secret, & le bon viei
marchands Flamands ont obtenu sentence, & qui, de l’aveu même du Médecin , a la maladie que vous savez bien. Pourceaugnac e
aison, extrêmement surpris de tout ce qu’on lui dit ; il veut voir le Médecin l’épée à la main, lorsqu’une femme vient, & a
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
t dans leurs pieces allégoriques une moralité ; ils s’y érigeoient en médecins spirituels ; quelques-uns bornoient leurs charita
emporte d’un coup quatre lenfants dy moi. La Hollande attend quatre Médecins  : l’un est Espagnol, l’autre Anglois, le troisiem
d, le dernier François. Madame Flandres lui conseille de renvoyer des Médecins qui sont ses ennemis, & d’appeller un Notaire
mis, & d’appeller un Notaire pour faire son testament. Toute ces Médecins ly sont bourreaux, mon Dame ; Il vont fair mourir
tres qu’elle est réduite à cet état déplorable par leurs conseils. Le Médecin François & le Médecin Anglois arrivent. Les B
cet état déplorable par leurs conseils. Le Médecin François & le Médecin Anglois arrivent. Les Bourguemestres veulent pren
es deux étrangers leur imposent plaisamment silence. Scene VIII. Le Médecin Anglois, à la Hollande. Il vont fair mourir vous
ollande tristement, la main sur leur joue.) La Hollande demande aux Médecins si les remedes qu’ils lui donneront seront aussi
mener : elle est si foible, qu’elle demande à s’asseoir bien vîte. Le Médecin François tire la chaise, & Madame la Hollande
ccourt pour la relever ; mais elle retombe d’un autre côté. Les trois Médecins font une consultation. Le François parle ainsi :
x. . . . . . . . . . La Hollande compte beaucoup sur les secours du Médecin Allemand : par malheur il a la goutte ; il vient
llemand : par malheur il a la goutte ; il vient trop tard. Enfin, les Médecins concluent à faire danser Madame la Hollande. L’A
7 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
ux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] Toutes les personnes un peu versées d
Le Docteur amoureux, Les trois Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Médecin volant, et La Jalousie du Barbouillé. On croit qu
rce est le canevas du troisième acte de George Dandin, de même que Le Médecin volant est l’ébauche du Médecin malgré lui. Cette
acte de George Dandin, de même que Le Médecin volant est l’ébauche du Médecin malgré lui. Cette circonstance suffirait seule po
tes que celles qui contenaient le germe des plus plaisantes scènes du Médecin malgré lui, et de George Dandin, et dont plusieur
ction, ni sous celui du dialogue, les deux farces du Barbouillé et du Médecin volant ne seront jugées indignes de Molière par a
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
trois actes, en prose, comparée avec plusieurs scenes italiennes ; le Médecin volant de Boursault ; le Paysan qui avoit offensé
ue je vous donne50. Toutes les scenes où Toinette, sous la robe d’un Médecin , vient voir monsieur Argan son maître, ont été im
gan son maître, ont été imitées d’Arlecchino Medico volante, Arlequin Médecin volant, ou du Médecin volant de Boursault. Rappel
é imitées d’Arlecchino Medico volante, Arlequin Médecin volant, ou du Médecin volant de Boursault. Rappellons-nous d’abord les
’abord les scenes de Moliere.   Acte III. Scene X. Toinette vient en Médecin offrir ses services à monsieur Argan, qui s’écrie
ur Argan, qui s’écrie : Par ma foi, voilà Toinette elle-même. Le faux Médecin sort sous prétexte d’aller donner une commission
gan est surpris de la ressemblance qu’il voit entre Toinette & le Médecin  : Béralde lui dit qu’on a vu souvent de ces sorte
res habits : Argan lui dit de rester, pour voir jusqu’à quel point le Médecin lui ressemble : elle sort en répondant qu’elle a
faire. Scene XIII. Argan jure que s’il n’avoit vu Toinette & le Médecin , il eût été dupe de la ressemblance. Scene XIV.
dupe de la ressemblance. Scene XIV. Toinette revient sous l’habit de Médecin , ordonne à Argan de se faire couper un bras, pour
ripponne de Madame Bellecour, elle est charmante sous l’ajustement de Médecin  ; mais tout ce qu’elle fait ne sert point à la pi
ntation du Malade imaginaire.   Crispin, valet de Lélio, s’habille en Médecin pour s’introduire chez Fernand, pere de Lucrece.
est perdu si le vieillard le reconnoît pour celui qui joue le rôle de Médecin . Voici comme il se tire d’embarras.   Scene XV.
n. Qu’as-tu fait ?Répandu la moitié d’un julep. Fernand. Il est donc Médecin  ? Crispin. Il est donc Médecin ?Oui, Monsieur. F
itié d’un julep. Fernand. Il est donc Médecin ? Crispin. Il est donc Médecin  ?Oui, Monsieur. Fernand. Il est donc Médecin ? O
? Crispin. Il est donc Médecin ?Oui, Monsieur. Fernand. Il est donc Médecin  ? Oui, Monsieur.Il me semble Que ce frere en cole
est pas élevée, il saute en bas, & va vîte reprendre son habit de Médecin . Scene XXIII. Crispin revient en soutane. Fernan
en soutane. Fernand ne perd pas son objet de vue : il fait entrer le Médecin dans la maison pour embrasser son frere. Scene X
& ensuite sort avec Fernand, comme si en effet il étoit frere du Médecin .) Les scenes de Boursault tiennent certainement
t habit, l’étoffe en est moelleuse ; à quelque Malade imaginaire, mon Médecin m’a ordonné de faire dans ma chambre quatre allée
9 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »
, p. 40-42 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 62-63 L’Amour médecin est le premier ouvrage où Molière ait attaqué les
L’Amour médecin est le premier ouvrage où Molière ait attaqué les médecins . Il logeait chez un médecin, dont la femme extrêm
emier ouvrage où Molière ait attaqué les médecins. Il logeait chez un médecin , dont la femme extrêmement avare, dit à madame de
olière épousa, en cette occasion, la passion de sa femme y attaqua le médecin . Depuis ce temps-là il n’a cessé de verser le rid
il n’a cessé de verser le ridicule sur la médecine. Il définissait un médecin , un homme que l’on paye pour conter des fariboles
10 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [70, p. 105] »
rimarest, p. 42-43 1715, Ménagiana, tome IV, p. 7 M. de Mauvilain254, médecin , était ami de Molière. Ils se trouvèrent un jour
ailles au dîner du roi. Sa majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin  ? Que vous fait-il ? » Sire, répondit Molière, no
tion du Ménagiana (que nous n’avons pas consultée) : Mauvillain était médecin de Molière. C’est celui pour lequel ce poète a fa
ailles au dîner du roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin . Que fait-il ? ― Nous raisonnons ensemble, répond
e toutes les plaisanteries qui se trouvent dans ses pièces contre les médecins et les apothicaires. Non content d’avoir fourni à
11 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
De même dans les estampes de Brissart et Sauvé, celles, notamment, du Médecin malgré lui, de l’Avare et le l’Impromptu de Versa
le faisait souffrir à la fois dans son corps et dans son esprit. Les médecins disent volontiers de Don Quichotte que c’est de l
de suivre à travers son théâtre la gradation de ses sentimens sur le médecin et les médecins. Cinq de ses pièces, en effet, Do
avers son théâtre la gradation de ses sentimens sur le médecin et les médecins . Cinq de ses pièces, en effet, Don Juan, l’Amour
ecin et les médecins. Cinq de ses pièces, en effet, Don Juan, l’Amour médecin , le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac,
médecins. Cinq de ses pièces, en effet, Don Juan, l’Amour médecin, le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac, le Malade i
cune nécessité d’intrigue ni d’action, le poète fait de Sganarelle un médecin pour rire, à seule fin, semble-t-il, de pouvoir p
édecin pour rire, à seule fin, semble-t-il, de pouvoir placer sur les médecins et la médecine une opinion trop nette pour n’être
vraie et toute en situation de l’indifférence et du charlatanisme des médecins d’alors, il met dans la bouche de l’un d’eux, M.
e peindre d’une façon inconsciente, mais de la pure satire. Jamais un médecin n’a parlé ni ne parlera de la sorte ; c’est Moliè
a médecine n’avait pu ni le guérir, ni peut-être le soulager. L’Amour médecin est du 15 septembre 1666 et, six mois après, le 2
a composé une nouvelle pièce contre l’art menteur et ses adeptes, le Médecin malgré lui, dont la première représentation est d
e nous ayons. » La même année, il est au mieux avec un « fort honnête médecin , dont il a l’honneur d’être le malade, » car il s
même que dans une conversation avec Louis XIV : « Que vous fait votre médecin  ? lui disait le roi. — Sire, répondait Molière, n
t et je guéris. » Mais ces bons rapports ne durent pas, sinon avec ce médecin -là, du moins avec les autres. Le placet cité est
s, c’est une ivresse de mépris et de dérision contre la médecine, les médecins et les malades ; il revient au procédé brutal de
les médecins et les malades ; il revient au procédé brutal de l’Amour médecin , institue un débat sur la médecine, soutient cont
ofonde que le mal dont il souffrait exerça sur son caractère. Que les médecins d’alors dussent nécessairement attirer l’attentio
aurice Raynaud, auteur compétent entre tous d’un excellent livre, les Médecins au temps de Molière. Cependant, offraient-ils mat
ons personnelles au poète. Souvent malade, il demande la guérison aux médecins  ; ils la lui promettent et ne peuvent la lui donn
fois témoin et sujet d’une consultation semblable à celle de ’l’Amour médecin . Refuse-t-il, du moins, de se soumettre à leurs o
a beau prétendre, sur un on-dit, qu’il « se servoit fort rarement des médecins et n’avoit jamais été saigné, » et lui-même, dans
l « n’étoit pas convaincu lui-même de tout ce qu’il disoit contre les médecins , » et que, « pendant une oppression, il se fit sa
ses apothicaires, nous avons vu qu’il s’était muni, depuis 1669, d’un médecin attitré, et Maurice Raynaud nous apprend quelle s
re n’était pas allé à lui du premier coup : il avait commencé par les médecins officiels, ceux du roi et de la cour, puis, voyan
ont il souffrait, il n’est pas facile de le savoir exactement, et les médecins de notre temps ne s’entendent guère plus à ce suj
fit avec passion des ouvrages médicaux, recherche la conversation des médecins . Après les praticiens-ordinaires, il lui faut les
e semble bien les avoir tous parcourus. Pour faire parler et agir les médecins comme il l’a fait, il dut en voir de toutes sorte
par Maurice Raynaud, il faut qu’il l’ait étudiée et de très près. Ces médecins ne purent manquer de lui signaler, outre ses maux
s très bien informé. Je veux parler de cet Elomire hypocondre, ou les Médecins vengés, publié en 1670 par Le Boulanger de Chalus
ce relative, rechute, irritation du malade, consultation demandée aux médecins en renom, recours aux spécialistes et enfin aux o
ntiers la responsabilité si elles ne désiraient garder l’anonyme. Les médecins du XVIIe siècle n’avaient point pardonné à Molièr
. » Au demeurant, il faisait de sa personne tout ce qu’il voulait. Le médecin Jean Bernier, d’ailleurs fort en colère contre lu
lle force il l’exprime en tête des Précieuses ridicules et de l’Amour médecin . Il lui fallait bien, toutefois, consentir à l’im
12 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
xemple198 ? Jusque dans la triomphante campagne de Molière contre les médecins , campagne qui dura autant que sa vie, puisqu’elle
ura autant que sa vie, puisqu’elle commença avec sa première farce du Médecin volant 199, et ne se termina que par la cérémonie
ilhomme, act. II, sc. IV, VI. 199. 1650 ? 200. 1673. — Les pièces à médecins de Molière sont : le Médecin volant, 1650 ? ; le
199. 1650 ? 200. 1673. — Les pièces à médecins de Molière sont : le Médecin volant, 1650 ? ; le Festin de Pierre, 1665 ; l’Am
ont : le Médecin volant, 1650 ? ; le Festin de Pierre, 1665 ; l’Amour médecin , 1665 ; le Médecin malgré lui, 1666 ; Monsieur de
lant, 1650 ? ; le Festin de Pierre, 1665 ; l’Amour médecin, 1665 ; le Médecin malgré lui, 1666 ; Monsieur de Pourceaugnac, 1669
ur de Pourceaugnac, 1669 ; le Malade imaginaire, 1673. 201. L’Amour médecin , act. II, sc. III. 202. Id., act. II, sc. III,
gnées successives, et se trouvant entouré de ses amis et de plusieurs médecins célèbres, Gassendi demanda timidement s’il ne ser
uiver une en faisant croire quelle avait été faite avant l’arrivée du médecin  ; mais cet innocent mensonge ayant été fortuiteme
ui attirer une rude mercuriale, et à faire exécuter, sous les yeux du médecin même qui envoya chercher le chirurgien à l’instan
07. Il faut attribuer au bon sens et au cœur de Molière sa guerre aux médecins , et se garder d’accepter la singulière explicatio
vrai alors ; et il a déclaré formellement que « ce n’était point les médecins qu’il jouait, mais le ridicule de la médecine, »
r sur cette question, qui vaut un livre à elle seule, M. Raynaud, les Médecins au temps de Molière, 1862, 208. L’Étourdi, act.
avantes, Trissotin, Vadius, Clitandre ; les marquis, les pédants, les médecins , etc. 217. Les marquis ; tous les Aristes, Clita
13 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
l’a dit quelque part en parlant de lui-même : « Ce ne sont point les médecins qu’il joue, mais le ridicule de la médecine 4. »
ui-même se jouerait de la vie d’un autre serait odieux, tandis que le médecin , entêté de ses règles, « vous expédiera de la mei
ni d’improuver. Nous pourrions étendre ce parallèle à d’autres que le médecin et l’homme de lettres ; mais tout ce que nous avo
Et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins . - Ce ne sont point les médecins qu’il joue, mais
ller jouer d’honnêtes gens comme les médecins. - Ce ne sont point les médecins qu’il joue, mais le ridicule de la médecine. Mol
œurs, sans vouloir toucher aux personnes. (Note 1, page 7.) L’Amour médecin , acte II, scène IV - Je soutiens que l’émétique l
onymes. 4. Le Malade imaginaire, acte III, scène III. 5. L’Amour médecin , acte II, scène IV. 6. Le Malade imaginaire, ac
14 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [44, p. 77] »
[44214, p. 77] Le docteur Malouin215, médecin de la reine, était, comme a dit Molière, tout méd
eur Malouin215, médecin de la reine, était, comme a dit Molière, tout médecin de la tête aux pieds. Il représentait un jour à u
des grands hommes un nommé Molière. « Aussi, répliqua sur-le-champ le médecin , voyez comme il est mort ». 214. Dans l’édition
1 – Paris, 1777) : chimiste et professeur au collège royal de France, médecin ordinaire de la reine, et membre de la Société ro
15 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
ssion entière de la jouer publiquement. Il attaqua encore les mauvais Médecins par deux Pièces fort Comiques, dont l’un est le M
les mauvais Médecins par deux Pièces fort Comiques, dont l’un est le Médecin malgré lui, et l’autre le Malade imaginaire. On p
oir de la Comédie ; car au lieu de se contenter de blâmer les mauvais Médecins , il attaqua la Médecine en elle-même, la traita d
tte règle il n’a pu trop mal-traiter les Charlatants et les ignorants Médecins , mais il devait en demeurer-là et ne pas tourner
mais il devait en demeurer-là et ne pas tourner en ridicule les bons Médecins , que l’écriture même nous enjoint d’honorer. Quoi
16 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
ndi ! Bondi ! ...... Les paroles des opérateurs sont celles des deux médecins des éditions ordinaires; elles se terminent, au d
n musicale, indique que l’on doit suivre à la scène des opérateurs ou médecins  ; l’harmonie l’indique, au reste, sans conteste,
ourceaugnac ordinaire. Cet enchaînement des scènes des avocats et des médecins , contraire à celui auquel on est accoutumé, nous
 ; car à quel propos Molière, qui n’a pas. fait chanter ni danser les médecins consultants de la scène XIe, aurait-il (ait, sans
italienne ; cela passe pour un petit rôle épisodique comme celui des médecins , mais non quand il s’agit d’un premier rôle, du m
a comédie — que Lully ne jouait pas, au moins cette fois, un des deux médecins grotesques. M. Auger conteste l’authenticité, non
ultation, la réponse des avocats, le trio, l’air seul, le morceau des médecins , la poursuite des apothicaires, tout cela, musica
Il est bien entendu qu’il faudrait supprimer la scène VIIIe, copie du Médecin malgré lui, et que l’on passe généralement au thé
i, et que l’on passe généralement au théâtre. — Les scènes XIIIe (les médecins ), XIVe (entrée de ballet), XVIe (les matassins),
este confirmer pour nous que Lully n’a pas joué le rôle d’un des deux médecins dansants. Pourquoi Molière, auquel on donne le rô
le, aujourd’hui disparue, composée à peu près à la même époque que le Médecin volant, la Jalousie du Barbouillé, les Docteurs r
premières relations de Molière et de Lully, antérieurement à l’Amour médecin et aux Fâcheux Nous ne voyons, dans l’œuvre de Mo
e de Guy Patin, (25 septembre 1665) indique que Molière, dans Y Amour médecin , aurait, à l’Hôtel de Bourgogne, représenté au vi
ues années (et peut-être encore & présent’, représentait les deux médecins dansants de Pourceaugnac avec le visage couvert d
17 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
ment moins inconcevable en le faisant souhaiter davantage. L’AMOUR MÉDECIN . Jolie farce. La première scène du premier act
le de comique. La scène troisième du deuxième acte, dans laquelle les médecins , assemblés pour consulter, parlent de leur mule e
la sixième du troisième acte, dans laquelle Clitandre joue le rôle de médecin , et épouse Lucinde, sont des scènes charmantes et
il n’y a pas un vers qui n’ait rapport au caractère principal. LE MÉDECIN MALGRÉ LUI. Jolie farce, pleine de vérité. La
où l’on fait dire à Sganarelle, à force de coups de bâton, qu’il est médecin  ; la scène troisième du deuxième acte, dans laque
la scène troisième du deuxième acte, dans laquelle Sganarelle fait le médecin  ; la sixième, où il interroge la malade : voilà l
et toute sa famille ; la onzième, où Pourceaugnac est entre les deux médecins et ne sait ce qu’ils lui veulent : voilà, ce me s
enacer de mille espèces de maux ; la quatorzième, où Toinette joue le médecin , et devine toutes ses maladies : voilà les traits
18 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [92, p. 135-136] »
[92, p. 135-136] Molière attachait peu d’importance au Médecin malgré lui. Ce fait est confirmé par le comédien
om de Muse Dauphine. Voici par où ce gazetier termine ce qu’il dit du Médecin malgré lui. Molière, dit-on, ne l’appelle Qu’un
e qu’on en fait est une maladie Qui fait que dans Paris tout court au médecin .
19 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ce valet se présente pour la première fois à la princesse en habit de médecin , et se dit médecin de l’amour. La princesse, que
e pour la première fois à la princesse en habit de médecin, et se dit médecin de l’amour. La princesse, que ces plaisanteries d
rincesse. Ce changement lui donna lieu de retrancher la scène du faux médecin , qui, par le bas comique dont elle est remplie, d
sur le théâtre du Palais-Royal, le 22 du même mois. « [*] L’Amour médecin est encore un de ces ouvrages précipités que l’on
de théâtre 1. La brouillerie entre la femme de Molière et celle d’un médecin chez qui elle logeait, quand elle serait bien avé
pour avoir, comme on l’a dit 1, déterminé Molière à mettre depuis les médecins si souvent sur la scène. Choqué du maintien grave
e des dehors étudiés et du vain étalage de mots scientifiques que les médecins de son temps affectaient pour en imposer au publi
e comique plus amusant, à la vérité, qu’instructif. » « [*] L’Amour médecin , est le premier ouvrage dans lequel Molière ait j
mour médecin, est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins  ; ils étaient forts différents de ceux d’aujourd’
resque toujours en robe et en rabat, et consultaient en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature
ture, ils connaissent mieux le monde, et savent que le grand art d’un médecin est l’art de plaire : Molière peut avoir contribu
tion des mœurs, et remplissait mieux son intention. « [*]Dans L’Amour médecin , Molière introduit sur le théâtre quatre médecins
n. « [*]Dans L’Amour médecin, Molière introduit sur le théâtre quatre médecins qui s’enferment pour consulter : pendant toute la
edit le trait le plus piquant que Molière ait jamais lancé contre les médecins , et néanmoins dans toute la scène, il n’y pas un
dmirable ; car je ne doute point qu’en faisant dire à Fillerin (autre médecin ), dans la scène première du troisième acte, les c
oncevoir. » « [*]Entre les dénouements de Molière, celui de L’Amour médecin doit tenir le premier rang : c’est une petite com
s l’action, voyant Sganarelle, père de Lucinde, toujours environné de médecins et de charlatans, imaginent de faire déguiser Cli
e médecins et de charlatans, imaginent de faire déguiser Clitandre en médecin et de l’introduire dans la maison. La ruse est d’
le moyen d’opérer, il a fait accroire à Lucinde qu’il n’était pas un médecin , mais un jeune homme amoureux d’elle, qui sous ce
tout à fait sa guérison. Sganarelle approuve tout, il permet même au médecin de faire entrer l’homme qui écrit les ordonnances
it le contrat de mariage dans toutes les formes, et le fait signer au médecin , à Lucinde, et même à Sganarelle, qui prend ce no
nde, et même à Sganarelle, qui prend ce notaire pour le secrétaire du médecin , et le contrat pour une ordonnance. Ensuite Clita
ui se joue souvent, est quelquefois affichée sous le titre des Quatre Médecins . b. Ce prologue est en vers lyriques, il fut mis
ppris et représenté en cinq jours. Voyez l’Avis au lecteur de L’Amour médecin . 1. [Note marginale] Voyez l’Avis au lecteur de
mour médecin. 1. [Note marginale] Voyez l’Avis au lecteur de L’Amour médecin . 1. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimare
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
sa puissance sous la forme d’un petit enfant. Polilla paroît vêtu en Médecin . Il possede, dit-il, des remedes excellents pour
dit tout bas de lui laisser la couleur qu’on a destinée au Prince. Le Médecin d’amour l’exhorte à donner à Carlos quelques menu
projette de l’attendrir par les charmes de sa voix : elle ordonne au Médecin de le conduire dans le jardin. Le Médecin lui con
e sa voix : elle ordonne au Médecin de le conduire dans le jardin. Le Médecin lui conseille de régaler le Prince d’une chanson
nam, par exemple. La Princesse part pour se rendre au jardin. Le faux Médecin lui dit que c’est pour y jouer le rôle d’Eve, &am
hé de remarquer ses charmes. Il sort. La Princesse est désespérée. Le Médecin d’amour augmente son dépit, en lui disant que Car
cette scene doit être de toute beauté.   Diana reste avec le prétendu Médecin , qui lui tâte le pouls, prétend qu’elle est amour
amour à un plat original, un inconnu qui se présente sous le titre de Médecin d’Amour, & qu’elle le retienne tout de suite
21 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
sie du Barbouillé (d’où il devait tirer plus tard Georges Dandin), le Médecin volant (dont quelques morceaux devaient passer da
n), le Médecin volant (dont quelques morceaux devaient passer dans le Médecin malgré lui), soit des pièces entières : l’Étourdi
e trouvait posséder les manuscrits de la Jalousie du Barbouillé et du Médecin volant, les envoya tous deux à M. de Chauvelin po
qui en tant qu’instruit du théâtre est déjà tout ce qu’il sera. Le Médecin volant Le Médecin volant est le prototype du
du théâtre est déjà tout ce qu’il sera. Le Médecin volant Le Médecin volant est le prototype du Médecin malgré lui. Le
sera. Le Médecin volant Le Médecin volant est le prototype du Médecin malgré lui. Le titre ne peut pas être expliqué av
une entière certitude. Je crois qu’il faut l’entendre dans le sens de médecin improvisé. Les faux soldats, hommes que l’on enga
se-volants. Le Sganarelle du Médecin volant, comme plus tard celui du Médecin malgré lui, est un figurant, un faux docteur, un
ard celui du Médecin malgré lui, est un figurant, un faux docteur, un médecin improvisé pour la circonstance ; de là son nom de
docteur, un médecin improvisé pour la circonstance ; de là son nom de Médecin volant. Il est probable que c’est là l’interpréta
volant. Il est probable que c’est là l’interprétation véritable. Le Médecin volant fut joué en province et semble bien n’avoi
Molière a eu le plus grand soin de supprimer quand il a transformé le Médecin volant en Médecin malgré lui. Il ne pouvait pas r
us grand soin de supprimer quand il a transformé le Médecin volant en Médecin malgré lui. Il ne pouvait pas risquer les mêmes c
ient au théâtre et qu’en province elles n’y allaient quasi point. Le Médecin volant est un peu écrit en commedia dell’arte, c’
est-à-dire une pièce à travestissements burlesques : Sganarelle, faux médecin est surpris par le père de famille sans habit de
arelle, faux médecin est surpris par le père de famille sans habit de médecin , il dit qu’il est le frère du médecin et qu’il lu
e père de famille sans habit de médecin, il dit qu’il est le frère du médecin et qu’il lui ressemble comme deux gouttes d’eau s
de imaginaire) ; il se présente au père de famille tantôt en habit de médecin , tantôt en habit bourgeois, avec une grande rapid
ais tenant de sa main et du coude le chapeau, la fraise et la robe du médecin , etc. C’est le guignol. Molière usera encore de c
e la plus considérable. En ce temps-là il s’appelait Zeus. L’Amour médecin L’Amour médecin est une simple farce, mais c’
le. En ce temps-là il s’appelait Zeus. L’Amour médecin L’Amour  médecin est une simple farce, mais c’est une date. C’est
e date. C’est la première comédie (1665) où Molière se soit moqué des médecins . Il commençait sans doute à être malade. Il ne pe
1665 avoir remplacé les marquis par des docteurs. La farce de L’Amour médecin est, du- reste, lestement enlevée, d’un admirable
uvement scénique, et la scène de la consultation et de la dispute des médecins est à elle seule un petit chef-d’œuvre de verve ‘
qui est un des traits de son caractère. Ce qu’il a poursuivi chez les médecins , comme chez tant d’autres, c’est l’affectation, l
aideurs) il a peint aussi des ridicules de profession : ridicules des médecins , ridicules des hommes, de lettres. L’idée de Dide
onsoler de leurs échecs les hommes de génie et quelques autres. Le Médecin malgré lui Pour soutenir le Misanthrope qui ne
pe qui ne faisait pas d’argent, comme nous disons, Molière écrivit le Médecin malgré lui qui en fit beaucoup, et l’on écoutait
p, et l’on écoutait le Misanthrope pour retenir sa place à écouter le Médecin malgré lui. Pour être juste, ii faut reconnaître
le Médecin malgré lui. Pour être juste, ii faut reconnaître que si le Médecin malgré lui n’est qu’une farce, c’est la meilleure
, plus verte ni plus jaillissante. C’est encore une satire contre les médecins , mais remarquez ce très heureux détour. Les médec
atire contre les médecins, mais remarquez ce très heureux détour. Les médecins n’y sont pas moqués directement. Ils le sont en c
ayant été domestique chez un apothicaire, fait très bien l’effet d’un médecin , impose comme tel, est admiré comme tel, se fait
l, se fait une réputation en un tournemain et guérit aussi bien qu’un médecin pourrait faire. C’est là le trait de talent, de t
aire. C’est là le trait de talent, de très grand talent et qui met le Médecin malgré lui au premier rang des comédies où les mé
et qui met le Médecin malgré lui au premier rang des comédies où les médecins sont raillée et à un très haut degré dans le théâ
et à un très haut degré dans le théâtre tout entier de Molière. Le Médecin malgré lui est resté en possession de divertir le
malgré lui est resté en possession de divertir le public. Sganarelle médecin est resté le type de l’homme qui fait exercice il
nde et c’est-à-dire par l’exagération même des défauts ordinaires des médecins , réussit plus qu’eux, ce qui est, du reste, à la
ecins, réussit plus qu’eux, ce qui est, du reste, à la honte, non des médecins , mais du public. Le Médecin malgré lui est une de
e qui est, du reste, à la honte, non des médecins, mais du public. Le Médecin malgré lui est une des plus proverbiales des comé
laquais. La distance est immense entre Monsieur de Pourceaugnac et le Médecin malgré lui, et même entre Monsieur de Pourceaugna
tours de celui qui en est atteint et très lucratif pour messieurs les médecins , voilà pour la comédie. Conséquences de ce traver
travers, très fâcheuses pour celui qui l’a : il est exploité par des médecins apothicaires âpres à la curée et par une épouse d
reuse qui fait semblant de le soigner ; voilà encore pour la comédie. Médecins grotesques poussant jusqu’à l’extravagance leurs
pas avoir peur de la mort jusqu’à devenir « bonne vache à lait » des médecins . Voilà le bon sens populaire et bourgeois qui don
de telle sorte qu’elle soit noble ; et du reste il faut respecter les médecins , tout en les distinguant des charlatans, et encor
, judicieuse et réfléchie de la mort. — Cependant Béralde attaque les médecins eux-mêmes et les nie. — Sans doute ; mais d’abord
. » Et ensuite c’est une nécessité de son argumentation qu’il nie les médecins . Il vient de dire ce que j’ai transcrit, que les
son raisonnement soit probant il faut qu’il ne soit pas vrai que les médecins savent guérir, et que dès lors il ne reste de la
e substances dangereuses. De là la nécessité pour Béralde de nier les médecins en tant que pouvant rendre la santé. — Mais la pi
ndre la santé. — Mais la pièce tout entière n’est-elle pas contre les médecins  ? — A en croire Molière lui-même elle n’est pas c
s médecins ? — A en croire Molière lui-même elle n’est pas contre les médecins , car il fait dire à Béralde : « Ce ne sont point
tre les médecins, car il fait dire à Béralde : « Ce ne sont point les médecins qu’il [Molière] joue mais le ridicule de la médec
decine » et le « roman de la médecine », c’est-à-dire la croyance des médecins en leur infaillibilité. En tout cas le personnage
oir la peur de la mort. Ne voyez-vous pas qu’Argan, aussi bien qu’aux médecins , pourrait s’adresser aux somnambules ou aux devin
soit la même chose. De même on soutient que si Molière a attaqué les médecins , c’est par adoration de la nature et parce que le
taqué les médecins, c’est par adoration de la nature et parce que les médecins prétendent contrarier la nature en s’opposant à l
mort ; la mort est naturelle et voilà pourquoi Molière a détesté les médecins . D’abord détester les médecins parce qu’ils s’opp
t voilà pourquoi Molière a détesté les médecins. D’abord détester les médecins parce qu’ils s’opposent à la mort, laquelle est n
ent aurait quelque apparence de raison, si Molière avait reproché aux médecins de guérir et, ainsi, de s’opposer à la mort et co
Il n’est donc pas du tout dans le sens de la nature en attaquant les médecins comme il les attaque et plutôt il est contre elle
l est contre elle. On pourrait lui dire : « Quoi ! Vous reprochez aux médecins de ne point guérir ? — Sans doute. — Vous voudri
hose « noble », mais qu’il ne faut pas être sincère ; que beaucoup de médecins sont charlatans ; que beaucoup de gens d’église s
yrannies de congrégations dans un état monarchique ; s’il attaque les médecins , c’est, tout de même, que l’influence des médecin
; s’il attaque les médecins, c’est, tout de même, que l’influence des médecins sur les poltrons qui ont peur de la mort peut dev
ous rend méchant où au moins dur. Vous voulez marier votre fille à un médecin , comme Orgon veut marier la sienne à un homme qui
de l’emphase des comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, du galimatias des médecins , de la-bêtise, de la vanité, de la rusticité prov
est que l’on n’arrive qu’en exploitant une passion humaine, comme les médecins , comme les avocats, comme les politiciens, comme
es politiciens, comme les courtisanes, comme les croupiers. Comme les médecins exploitent la terreur de la mort, il a pensé à ex
ur de l’enfer ? « Tant que les hommes vivront et aimeront à vivre, le médecin sera raillé, mais payé » ; tant que les hommes vi
plus l’avare, le jaloux, le joueur, le glorieux ; peignez le juge, le médecin , le militaire, etc. Il avait parfaitement raison.
pu lui faire celle objection qu’il faudra bien que son militaire, son médecin ou son magistrat ait un caractère personnel, et q
peu et s’il n’y en avait qu’un peu), qu’il y a fort bien le juge, le médecin , l’avocat, le militaire, le professeur, le prêtre
usé plusieurs fois de ce procédé : il a mis en scène directement des médecins ridicules et il a mis en scène un paysan madré et
dicules et il a mis en scène un paysan madré et spirituel qui fait Je médecin  ; il a mis en scène directement les précieux (ou
omme qui fait le marquis. La différence c’est que paysan qui singe le médecin et valets qui singent les précieux font la parodi
sme et le renforce. Le malade imaginaire veut marier sa fille avec un médecin pour avoir toujours un médecin sous la main, comm
maginaire veut marier sa fille avec un médecin pour avoir toujours un médecin sous la main, comme le dévot veut marier sa fille
gré, et parce qu’il est ce qu’il est, il allait marier sa fille à un médecin idiot et Dieu sait, mais vous aussi, ce qui s’en
» — « Mais ce n’est pas pour elle, c’est pour moi que je lui donne ce médecin . » — « Laquais ! Hola ! Mes deux laquais ! — Que
t l’exagérer et y ramener toujours le personnage. Il a vu beaucoup de médecins , il s’est aperçu que le caractère saillant du méd
vu beaucoup de médecins, il s’est aperçu que le caractère saillant du médecin , c’est le charlatanisme, c’est-à-dire l’art, inst
es autres détails sont secondaires ; ramener toujours le caractère du médecin au parlage scientifique et à la verbosité savante
22 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
n’existent plus que par leur titre ; la Jalousie de Barbouillé et le Médecin volant, dont Jean-Baptiste Rousseau a possédé les
r ton museau doctoral. Molière, Molière, où étiez-vous ? La farce du Médecin volant est entachée d’un autre défaut du temps, d
tail des infirmités physiques et des fonctions de la vie animale ; le Médecin malgré lui, l’Amour médecin, le Malade imaginaire
s et des fonctions de la vie animale ; le Médecin malgré lui, l’Amour médecin , le Malade imaginaire, contiennent à ce sujet des
c’était l’esprit de l’époque. Ce bas comique qu’on rencontre dans le Médecin volant est emprunté, du reste, ainsi que la pièce
oupe provinciale. Si l’on veut se faire une idée de la grossièreté du Médecin volant, de Boursault, nous rappellerons la scène
vis à vis de la belle Lucrèce ; il pousse même la complaisance de son médecin jusqu’à mettre dans sa bouche les vers suivants :
deuse, Que le goût est solide et la vue est trompeuse, Et qu’un grand médecin , quand il fait ce qu’il doit, Sent bien mieux une
t-il les choses de ce genre par la vivacité de son dialogue. Les deux Médecins volants, celui de Boursault et celui de Molière,
outrée d’un père, qui prend pour argent comptant le galimatias de ce médecin improvisé, et qui, rencontrant, quelques minutes
s encore qu’il a imité, par une singerie dont il est seul capable, le Médecin volant et plusieurs autres pièces des mêmes Itali
ait compris le Misanthrope plus que les Précieuses. Nous avons vu le Médecin volant imité par Molière; quant aux Précieuses de
e plaisante naïveté : « Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins , ont souffert doucement qu’on les ait représentés
s’obstinent à nous présenter la copie au lieu de l’original. L’Amour Médecin , qui succéda de près au Festin de Pierre, mais qu
e, usant encore de la liberté d’Aristophane, s’y amuse aux dépens des médecins du roi. On prétend même que, non content d’avoir
issent rire une fois au moins dans leur vie. Cette comédie de l’Amour Médecin est pleine de traits charmants. Rien n’est plus a
seils intéressés. Molière n’avait fait que chatouiller l’épiderme des médecins jusque-là, dans cette comédie, il déclare une gue
out ce qui constituait alors le charlatanisme de leur profession. Les médecins ont bien changé depuis ; ils ne portent plus ces
’auteur ait créé. Ce rôle a été tissu avec les fibres de son cœur. Le Médecin malgré lui qui succéda au Misanthrope, et obtînt
6. Molière n’avait fait jusque-là que préluder à sa guerre contre les médecins . L’ignorance des docteurs de son temps était ains
ciait d’avoir délivré la France du cardinal Mazarin, dont il était le médecin , et lui pardonnait spirituellement à cause de ce
ait pu lui reprocher la mort. Molière conçut l’idée de changer le mot médecin , même en une injure véritable, et lorsque Sganare
nes qui veulent le forcer à faire partie de la faculté, cette réponse médecin vous-même, est un des traits comiques les plus in
uris est devenue un proverbe comme celle vous êtes orfèvre de l’Amour Médecin . Rien n’est plus amusant que la scène où la belle
é, parce qu’il la croyait privée de la parole. Molière s’est servi du Médecin volant, de Boursault, et de son propre Médecin vo
Molière s’est servi du Médecin volant, de Boursault, et de son propre Médecin volant, à lui-même , pour composer son Médecin ma
ault, et de son propre Médecin volant, à lui-même , pour composer son Médecin malgré lui. Le président Roze, humaniste distingu
personne. Molière, non content d’avoir représenté un homme qu’on fait médecin malgré lui, résolut de prendre le contre-pied de
cette donnée comique, et de montrer un homme bien portant livré à des médecins qui veulent le traiter en malade. M. de Pourceaug
et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins . » Voilà ce que Molière fait dire au malade imagi
Pourceaugnac, ces deux pièces où dans l’une on force un homme à être médecin , et dans l’autre on veut qu’un bon vivant soit ma
dit Molière ; s’il est louable de ridiculiser l’ignorance de certains médecins , on doit du respect aux connaissances que l’expér
23 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
ce chef-d’œuvre ne fut reconnu pour tel qu’à la faveur de la farce du Médecin malgré lui. L’Avare, comédie du même auteur, ess
e le lecteur verra avec plaisir les articles d’Agésilas, d’Attila, du Médecin malgré lui, du Ballet des Muses, du Sicilien, d’A
et le fit précéder, à la première représentation, du Fagotier, ou du Médecin malgré lui, farce qu’il écrivit à la hâte dans ce
alère et d’Éraste dans Le Dépit amoureux ; si Clitandre, dans L’Amour médecin 3, produit à peu près le même incident qu’Adraste
nts temps. Mais il ne faut point confondre les deux scènes de L’Amour médecin et du Sicilien, que nous venons de citer, avec d’
le Festin de Pierre, comédie en cinq actes, en prose, 1665. L’Amour médecin , comédie en trois actes, en prose, avec un prolog
ris, 1665. Le Misanthrope, comédie en cinq actes, en vers, 1666. Le Médecin malgré lui, comédie en trois actes, en prose, 166
Paris en 1658*. Les Trois Docteurs rivaux. Le Maître d’école a. Le Médecin volant. La Jalousie de Barbouillé a. Dans deux r
27 avril, Gros-René, petit enfant. Du 25 mai, La Casaque. 1666. Le Médecin malgré lui Comédie en trois actes, en prose, d
u Misanthrope, le rendit quelque temps après au public, accompagné du Médecin malgré lui. Il crut devoir rappeler les spectateu
ou de l’ignorance ; le succès qu’il eut alors n’a fait aucun tort au Médecin malgré lui ; on distingua les genres, et la petit
genres, et la petite pièce se voit encore avec plaisir. » « [*] Le Médecin malgré lui soutint Le Misanthrope, c’est peut-êtr
ire à la multitude. » Lettre en vers de Robinet du 15 août 1666. Un médecin vient de paraître, Qui d’Hippocrate est le grand
e, Qui d’Hippocrate est le grand maître, ………………………………………………………… Or ce médecin tout nouveau, Et de vertu si singulière, Est le p
i fait sans aucun contredit, Tout ce que ci-dessus j’ai dit. Dans son Médecin fait par force, Qui pour rire chacun amorce : Et
ans son Médecin fait par force, Qui pour rire chacun amorce : Et tels médecins , valent bien Par ma foi ceux… je ne dis rien. Su
dis rien. Subligny, dans sa Muse Dauphine, parle aussi du succès du Médecin malgré lui : Pour changer de propos, dites-moi,
moi, s’il vous plaît, Si le temps vous permet de voir la comédie ? Le Médecin par force étant beau comme il est,             Il
e qu’on en fait est une maladie Qui fait que dans Paris tout court au médecin . Le perruquier dont parle M. Despréaux dans son
veilleusement bien peint leur caractère dans la première scène de son Médecin malgré lui. Menagiana, de Paris, édition de 1729,
x, qu’on peut dire, Des fâcheux, qui nous font bien rire, Que dans Le Médecin forcé *, Et depuis qu’on a commencé, Jusqu’à la f
e j’ai joués jusqu’ici. Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins ont souffert doucement qu’on les ait représentés,
re. Il ne fut pas plus tôt rentré dans son cabinet qu’il travailla au Médecin malgré lui, pour soutenir Le Misanthrope ; dont l
Le Misanthrope fut joué pour la première fois le 4 juin 1666, et Le Médecin malgré lui ne parut que le 6 août suivant : ainsi
oni compte un mois de suspension du Misanthrope, jusqu’au jour que Le Médecin malgré lui fut représenté. a. La lettre de M. de
olière) s’imagine être malade, et qu’il se déguise pour consulter des médecins sur sa maladie ; les médecins de qui il est recon
et qu’il se déguise pour consulter des médecins sur sa maladie ; les médecins de qui il est reconnu n’en témoignent rien, mais
deux pièces se trouvent dans le cabinet de quelques curieux ; dans Le Médecin volant, il y a quelques phrases et quelques incid
a quelques phrases et quelques incidents qui ont trouvé place dans Le Médecin malgré lui, La Jalousie de Barbouillé est un cane
sac. b. Le Fagoteux est le titre que Molière donnait lui-même à son Médecin malgré lui. c. Ne serait-ce point ici le modèle
e. *. [Note marginale] La troupe de Molière. *. [Note marginale] Le Médecin malgré lui. a. Nous nous sommes conformés à la d
24 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ieux,26 & c’est le seul que l’on représente aujourd’hui. L’amour médecin , L’amour medecin, comédie en trois actes en prose
e théatre. La brouillerie entre la femme de Moliere, & celle d’un médecin chez qui elle logeoit, quand elle seroit bien avé
pour avoir, comme on l’a dit,28 déterminé Moliere à mettre depuis les médecins si souvent sur la scéne. Choqué du maintien grave
s dehors étudiés, & du vain étalage de mots scientifiques que les médecins de son tems affectoient, pour en imposer au publi
fonds de comique plus amusant, à la vérité, qu’instructif. Aussi les médecins , & les marquis, qu’il a peints plusieurs fois
, peut-être, à en connoître tout le prix. Il joignit au misantrope le médecin malgré lui, Le medecin malgré lui, comédie en tro
ou de l’ignorance. Le succès qu’il eut alors, n’a fait aucun tort au médecin malgré lui ; on distingua les genres, & la pe
ns son pere mort, que l’objet de sa douleur & de ses regrets. Les médecins ne sont point épargnés dans cette piéce ; Moliere
re & d’Eraste dans le dépit amoureux ; si Clitandre, dans l’amour médecin ,62 produit à peu près le même incident qu’Adraste
rens tems. Mais il ne faut point confondre les deux scénes de l’amour médecin , & du sicilien, que nous venons de citer, ave
trouvent dans le cabinet de quelques curieux. L’une est intitulée le médecin volant, l’autre la jalousie de Barbouillé. Il y a
ues phrases & quelques incidens qui ont trouvé leur place dans le médecin malgré lui ; & l’on voit dans la jalousie de
ris, & représenté en cinq jours. Voyez avis au lecteur de l’amour médecin . 28. Voyez Grimarest, page 76. Le misantrope,
ue Moliere fit à Louis XIV, qui, le voyant un jour à son dîné avec un médecin nommé Mauvillain, lui dit, Vous avez un médecin,
ur à son dîné avec un médecin nommé Mauvillain, lui dit, Vous avez un médecin , que vous fait-il ? Sire, répondit Moliere, nous
25 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
de l’Espagnol, et qu’on ne peut qualifier du nom de comédie. L’Amour médecin , comédie en 3 actes et en prose, avec un prologu
22 septembre de la même année. Ridicule jeté à pleines mains sur les médecins . Peu d’intrigue, et action peu soutenue. Le Mis
moderne. L’intrigue n’est pas vive, mais les nuances sont fines. Le Médecin malgré lui , comédie en 3 actes et en prose, repr
inférieur ; mais peinture vraie de la galanterie et du pédantisme des médecins . Remerciement au roi. La Gloire du Val-de-Grâce.
130. Dans l’édition de 1855, un passage a été ajouté : « La farce du Médecin malgré lui, composé à la hâte, et dans laquelle M
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
maître-d’hôtel, afin qu’on traite bien son hôte, il le recommande aux Médecins , auxquels il persuade qu’il leur donne un fou à g
et ensuite entre les mains d’un autre frippon, qui paroît en habit de Médecin . Le valet lui demande cinquante pistoles. Le faux
en habit de Médecin. Le valet lui demande cinquante pistoles. Le faux Médecin dit qu’on lui a recommandé de le guérir, qu’il a
Moliere, Eraste remet Pourceaugnac entre les mains de deux véritables Médecins  ; il ajoute par-là un comique infini, puisqu’on r
27 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
, bouteille ma mie ! &c. que chante Sganarelle dans la Comédie du Médecin malgré-lui. M. Roze de l’Académie Françoise, &
veilleusement bien peint leur caractere dans la premiere Scene de son Médecin Malgré-lui. (Menagiana, de 1729.) XXXIV. XX
La Comédie de l’Amour-Médecin est la premiere où Moliere ait joué les Médecins & la Médecine. Et pour rendre la plaisanterie
devant qui elle fut représentée à Versailles, il y joua les premiers Médecins de la Cour avec des masques faits tout exprès. Ce
premiers Médecins de la Cour avec des masques faits tout exprès. Ces Médecins étoient Messieurs des Fougerais, Esprit, Guenaut
ent tirés du Grec, & qui marquoient le caractere de chacun de ces Médecins . Il donna à M. de Fougerais le nom de Desfonandrè
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
rai bientôt le dernier. J’ai toujours admiré le dénouement de l’Amour Médecin , & j’ai été bien flatté de voir Riccoboni de
s’introduit auprès de Sganarelle, pere de la belle, sous l’habit d’un Médecin . Il dit au bon-homme que la maladie de sa fille n
medes le moyen d’opérer, il a persuadé à Lucinde qu’il n’étoit pas un Médecin , mais un jeune homme amoureux d’elle ; qu’il veno
un contrat de mariage dans toutes les formes, le fait signer au faux Médecin , à Lucinde & même à Sganarelle, qui est bien
dire ; mais je me souviens de temps en temps que Sganarelle, dans le Médecin malgré lui, prouve, par le chapitre des chapeaux
29 (1739) Vie de Molière
ieux ont conservé deux pièces de Molière dans ce genre : l’une est le Médecin volant, et l’autre la Jalousie de Barbouille. Ell
et quelques incidents de la première, qui nous sont conservés dans le Médecin malgré lui ; et on trouve dans la Jalousie de Bar
u roi, paraît assez par le canonicat qu’il obtint pour le fils de son médecin . Ce médecin s’appelait Mauvilain. Tout le monde s
t assez par le canonicat qu’il obtint pour le fils de son médecin. Ce médecin s’appelait Mauvilain. Tout le monde sait qu’étant
. Tout le monde sait qu’étant un jour au dîner du roi : Vous avez un médecin , dit le roi à Molière ; que vous fait-il ? — Sire
compagnée au Louvre d’un petit ballet, où Louis XIV dansa. L’Amour médecin , Petite comédie en un acte et en prose, représ
1665, et sur le théâtre du Palais-Royal le 22 du même mois. L’Amour médecin est un impromptu, fait pour le roi en cinq jours
s de Lulli. C’est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins . Ils étaient fort différents de ceux d’aujourd’hu
resque toujours en robe et en rabat, et consultaient en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature
ture, ils connaissent mieux le monde, et savent que le grand art d’un médecin est l’art de plaire. Molière peut avoir contribué
, qu’il aurait bien voulu ressembler au Misanthrope de Molière. Le Médecin malgré lui, Comédie en trois actes et en prose
u Misanthrope, le rendit quelque temps après au public, accompagné du Médecin malgré lui, farce très gaie et très bouffonne, et
ntillesses frivoles servent à faire goûter les beautés sérieuses. Le Médecin malgré lui soutint Le Misanthrope : c’est peut-êt
30 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
fin ne valent pas le diable (11). C’est grâce à elle, surtout, qu’un médecin , sachant que votre fille ne parle, plus, après un
ue lutte aux nombreux épisodes, lutte qui va de sa première pièce, le Médecin volant, jusqu’à sa dernière, le Malade imaginaire
odes de cette grande guerre, je veux dire dans son attaque contre les médecins , il se souvint des railleries de son maître qui,
s suffisent presque pour prouver cette vérité, méconnue souvent : Des médecins de son siècle, Molière a fait non la caricature m
n siècle, Molière a fait non la caricature mais le portrait. 7. Les Médecins au temps de Molière, H. Raynaud, p.31. 8. Citées
pe, acte I, sc. ii. 11. Le Dépit amoureux, acte IV sc. ii. 12. Le Médecin malgré lui, acte II, sc. VI. Encore un exemple de
torique de Molière. Il est emprunté à l’ouvrage de M. Raynaud sur les médecins . C’est le discours du procureur général Omer Talo
ement il arrive à traiter cette question, savoir si l’intervention du médecin est ou n’est pas contraire à la prescience divine
d., t. III, p.292 17. Lettre de Gui Patin, t. III, p. 416. 18. Le Médecin malgré lui, acte I, sc. III. 19. Id, acte II, s
orcé, sc. vii, xvi. 25. Le Festin de Pierre, acte I, sc. I 26. Le Médecin malgré lui, acte I, sc. I. 27. Le Dépit amoureu
31 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
vent agitée dans les conversations, savoir si Molière a maltraité les Médecins par humeur, ou par ressentiment. Voici la solutio
ar ressentiment. Voici la solution de ce problème. Il logeait chez un Médecin , dont la femme, qui était extrêmement avare, dit
u’elle occupait. Celle-ci qui croyait encore trop honorer la femme du Médecin de loger chez elle, ne daigna seulement pas l’éco
ur la faire sortir d’un lieu, où elle était la maîtresse. La femme du Médecin , plus avare que susceptible de honte, aima mieux
ile à entraîner par les personnes qui le touchaient, irrité contre le Médecin , pour se venger de lui, fit en cinq jours de temp
ur se venger de lui, fit en cinq jours de temps la Comédie de l’Amour Médecin , dont il fit un divertissement pour le Roi le 15
ut faire à la lecture. Depuis ce temps-là Molière n’a pas épargné les Médecins dans toutes les occasions qu’il en a pu amener, b
ailles au dîner du Roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre Médecin  ? Que vous fait-il ? — Sire, répondit Molière, no
fais point, et je guéris. » On m’a assuré que Molière définissait un Médecin . Un homme que l’on paye pour conter des faribole
la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. Cependant un Médecin du temps et de la connaissance de Molière veut lu
ion, et il m’a assuré qu’il en était l’Auteur. Mr de Mauvilain est le Médecin pour lequel Molière a fait le troisième placet qu
lorsqu’il demanda au Roi un Canonicat de Vincennes pour le fils de ce Médecin . Molière était continuellement occupé du soin de
s d’empressement, qu’elle y avait été fortement incitée par un fameux médecin qui était de Troie, et qui, s’intéressant à l’éta
re. Il ne fut pas plus tôt rentré dans son cabinet qu’il travailla au Médecin malgré lui, pour soutenir le Misanthrope, dont la
es meilleures pièces qui eussent jamais paru. Et le Misanthrope et le Médecin malgré lui joints ensemble ramenèrent tout le pêl
remarque, que le Tartuffe fut joué avant le Misanthrope, et avant le Médecin malgré lui : Et qu’ainsi la date de la première r
e du premier Ministre du Grand Mogol : qu’il n’avait point voulu être Médecin de l’Empereur lui-même, parce que quand il meurt
de l’Empereur lui-même, parce que quand il meurt on enterre aussi le Médecin avec lui. À la fin ne sachant plus que dire sur l
Depuis que le Roi a eu la bonté de donner un Canonicat au fils de son Médecin , il fait des merveilles ; et il tiendra Monsieur
et il tiendra Monsieur longtemps en état de divertir Sa Majesté. Les Médecins du Mogol ne s’accommodent point avec notre santé.
e Portrait du Peintre, dont j’ai parlé, et Elomire Hypocondre, ou les Médecins vengés. C’était, disait-on, un homme sans mœurs,
ole des Femmes : 50 et suiv. L’École des Maris : 43 Elomire, ou les Médecins vengés : 300 Épicure : 216 Épinette surprenante :
 : 89 Le Mariage forcé : 71, 72 Mr de Mauvilain Médecin : 78, 79 Le Médecin malgré lui : 182 et suiv. Médecins : 74 et suiv.
r de Mauvilain Médecin : 78, 79 Le Médecin malgré lui : 182 et suiv. Médecins  : 74 et suiv. Mélicerte : 190 Mr Ménage : 35, 48
iage : 64 et suiv. — Sa jalousie : 69, 147 — Son éloignement pour les Médecins  : 74 et suiv. — Sa libéralité : 123 — Sa maladie 
32 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
oureux du Dépit, des deux Écoles, de la Princesse d’Elide, de l’Amour médecin , du Misanthrope, du Médecin malgré lui, de Mélice
oles, de la Princesse d’Elide, de l’Amour médecin, du Misanthrope, du Médecin malgré lui, de Mélicerte, de l’Amour peintre, du
re à jamais son Agnès 450. Dans F Etourdi, le Dépit amoureux, l’Amour médecin , les deux Écoles, le Médecin malgré lui, l’Avare,
ns F Etourdi, le Dépit amoureux, l’Amour médecin, les deux Écoles, le Médecin malgré lui, l’Avare, les Fourberies de Scapin, M.
out l’Avare, M. de Pourceaugnac, les Femmes savantes. 457. L’Amour médecin , l’Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’École
ac, les Femmes savantes. 457. L’Amour médecin, l’Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’École des Femmes, l’École des Maris
re, act : I, sc. III ; act. II, sc. I, II ; act. IV, sc. IX ; l’Amour médecin , act. III, sc. VI ; le Misanthrope, act. II, sc.
33 (1900) Molière pp. -283
tout à fait sublime, c’est qu’on n’est jamais passé par les mains des médecins  ! Même justesse dans le choix des expressions des
it de M. Purgon ; le voici, je veux vous le lire. Voici M. Purgon, le médecin systématique. Votre Monsieur Purgon, par exemple
Purgon, par exemple, n’y sait point de finesse ; c’est un homme tout médecin , depuis la tête jusqu’aux pieds, un homme qui cro
u’en un besoin, il se ferait à lui-même22. Ce n’est pas seulement le médecin systématique qui est peint ici : ce portrait, dev
essor bien plus lointain. Il suit cette marche des passions comme les médecins et les savants suivraient une maladie à travers l
n père, Argan, qui, comme vous le savez, voulant marier sa fille à un médecin , parce qu’il faut qu’une bonne fille épouse ce qu
nce sa guerre contre la maladie, j’appelle ainsi sa guerre contre les médecins . En 1665, il lance dans le Dom Juan contre la méd
d’audace et de brutalité qui lui sont familiers ; il prend les trois médecins les plus en crédit de Paris, les médecins mêmes d
iliers ; il prend les trois médecins les plus en crédit de Paris, les médecins mêmes du roi, entourés et comblés de la faveur ro
e, et les transporte sur la scène, parmi les bouffonneries de L’Amour médecin , avec leurs costumes, avec leurs gestes, avec leu
bien que tout le monde reconnaît, non pas les ridicules généraux des médecins , mais les personnes mêmes ; — Guy Patin en témoig
e, proche et certaine, il est probable qu’il trouva à ridiculiser les médecins le même genre de plaisir âcre qu’il trouvait à jo
oute autre chose. Il y a dans sa révolte, dans son fait à l’égard des médecins , un peu de ce genre particulier d’athéisme, qui n
ie, plus la bravade devient forte, plus le défi est de génie. L’Amour médecin est bien autre chose déjà que cette scène de Dom
en autre chose déjà que cette scène de Dom Juan où Sganarelle se fait médecin  ; mais L’Amour médecin est beaucoup au-dessous, c
cette scène de Dom Juan où Sganarelle se fait médecin ; mais L’Amour médecin est beaucoup au-dessous, comme intensité de ridic
e, de cette scène du premier acte de Monsieur de Pourceaugnac où deux médecins s’emparent de ce pauvre M. de Pourceaugnac pour l
des plus violentes ; on a persuadé à M. de Pourceaugnac que ces deux médecins sont deux maîtres d’hôtel ; il raisonne tout le t
st-ce que ce galimatias ? — Un galimatias ? Il déraisonne, disent les médecins . — C’est vous qui déraisonnez, reprend M. de Pour
dire des injures, signe d’exaltation cérébrale, disent froidement les médecins . — Mais je n’ai pas d’exaltation cérébrale, je me
e croit pas malade, signe suprême de folie, disent tranquillement les médecins . Cette scène-là est si vraie qu’elle doit se pass
de laquelle tout le monde peut être enfermé sur la consultation d’un médecin , je m’étonne que les adversaires de cette loi, au
est fou, littéralement fou ; il ne voit plus devant ses yeux que des médecins habillés de noir, des lavements, des purgations,
enfin toute la médecine. Il est fou, au second acte, par le fait des médecins et de leurs observations froides, symétriques, sy
d’Argan comme auprès d’Orgon, il y a un frère qui déclame contre les médecins , comme l’autre déclame contre les dévots, et qui
ée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle 33  », absolument comme Orgon dit
devant un apothicaire, il veut de très bonne foi livrer sa fille à un médecin qui lui donnera de l’élixir de longue existence,
ans la haine de Molière et dans l’acharnement de sa guerre contre les médecins et les dévots. C’est un tyran très insinuant, et
ns et les dévots. C’est un tyran très insinuant, et redoutable, qu’un médecin , dans une famille ; c’est un très terrible maître
temps de Molière, et calculez combien il a fallu d’années avant qu’un médecin , un juge, un savant, un avocat, un procureur, un
des parents, malades tuteurs, prenez garde à vous ! Prenez garde à ce médecin que vous chérissez, à ce médecin pour qui le mala
nez garde à vous ! Prenez garde à ce médecin que vous chérissez, à ce médecin pour qui le malade, suivant leur affreux langage,
de tomber entre les mains d’un de ces messieurs Purgon, qui sont tout médecins de la tête aux pieds, qui croient à la médecine e
t ne balancent aucune chose ». Il y a encore des messieurs Purgon ! —  Médecins , vous-mêmes, prenez garde à vous ! Je sais bien q
ages de l’ancienne comédie, combien de temps s’est écoulé avant qu’un médecin , un savant, un juge, un procureur, un avocat, un
ur ? ——— La fidélité des femmes est une question comme la science des médecins , et la sincérité des prêtres d’une religion fauss
problème ; mais, depuis trois mille ans, ni prêtre des faux dieux, ni médecin , ni femme n’a laissé échapper un mot qui trahît l
s de l’animosité qu’il a déployée dans sa guerre à la médecine et aux médecins  » (troisième conférence), etc. 4. C’est-à-dire l
34 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
d’Élide, le Mariage forcé, le Tartuffe, le Festin de Pierre, l’Amour médecin , le Misanthrope, le Médecin malgré lui, Mélicerte
le Tartuffe, le Festin de Pierre, l’Amour médecin, le Misanthrope, le Médecin malgré lui, Mélicerte, le Sicilien, Amphytrion, G
, le Docteur pédant, les Trois Docteurs Rivaux, le Maître d’École, le Médecin volant, la Jalousie de Barbouillé, la Jalousie du
à rire qu’à admirer. Il faut, d’ailleurs, distinguer les genres : le Médecin malgré lui, Pourceaugnac, les Fourberies de Scapi
Tome I, p. 62-63 1705, Grimarest, p. 40-42 Molière logeait chez un Médecin , dont la femme, extrêmement avare, voulait augmen
tre. Depuis ce temps-là, Molière n’a cessé de tourner en ridicule les Médecins qu’il avait déjà attaqués dans le Festin de Pierr
qu’il avait déjà attaqués dans le Festin de Pierre. Il définissait un Médecin  : « Un homme que l’on paye pour conter des faribo
i fut d’abord représentée devant le Roi, l’Auteur y joua les premiers Médecins de la cour avec des Masques qui ressemblaient aux
des Masques qui ressemblaient aux personnages qu’il avait en vue. Ces Médecins étaient Messieurs de Fougerais, Esprit, Guenaut e
le Cabinet de quelque curieux. Le grand Rousseau* les avait. C’est Le Médecin malgré lui ; et La Jalousie de Barbouillé qui est
9 Tome I, p. 337 Cette Farce57 était sans doute le Canevas du Médecin malgré lui, que Molière n’appelait jamais autreme
etites Pièces qu’il avait faites et jouées Province, entre autres, du Médecin volant, et du Fagoteux. Le fond du sujet en est t
veilleusement bien peint leur caractère dans la première Scène de son Médecin malgré lui. Tome I, p. 537 Molière n’avait
le remit au Théâtre un moins après, et le fit précéder du Fagotier ou Médecin malgré lui. Le Fagotier comme il l’avait prévu, e
que Molière avait joués jusqu’alors. Les Marquis, les Précieuses, les Médecins ont souffert doucement qu’on les représentât ; et
admirer dans le rôle du Vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux des Médecins , et des Marquis ridicules. Les rôles de femme, qu
d’Élide, le Mariage forcé, le Tartuffe, le Festin de Pierre, l’Amour médecin , le Misanthrope, le Médecin malgré lui, Mélicerte
le Tartuffe, le Festin de Pierre, l’Amour médecin, le Misanthrope, le Médecin malgré lui, Mélicerte, le Sicilien, Amphytrion, G
, le Docteur pédant, les Trois Docteurs Rivaux, le Maître d’École, le Médecin volant, la Jalousie de Barbouillé, la Jalousie du
à rire qu’à admirer. Il faut, d’ailleurs, distinguer les genres : le Médecin malgré lui, Pourceaugnac, les Fourberies de Scapi
e en 3 actes et en vers. 5. Aquin, Antoine d’ (1620 – Vichy 1696) : Médecin de Marie-Thérèse d’Autriche, puis de Louis XIV lu
Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 264-267.) 80. Néologisme, médecin qui fait des lavements. 81. Diaforius, Thomas (
35 (1871) Molière
s, non moins que le souvenir des spectateurs, ont sauvé de l’oubli Le Médecin volant et la Jalousie de Barbouillé, deux précieu
harmants canevas du comédien vagabond Molière. Il a fait plus tard du Médecin volant le Médecin malgré lui ; George Dandin se t
u comédien vagabond Molière. Il a fait plus tard du Médecin volant le Médecin malgré lui ; George Dandin se trouvait en germe d
Je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu’aucun médecin qui soit dans la ville… » L’histoire a conservé
rce il insultait des corporations tout entières ! Il a lutté avec les médecins jusqu’à la mort. Des Précieuses ridicules, il fin
re avec elle des Précieuses ridicules, de Madame d’Escarbagnas, et du Médecin malgré lui, ceci ne fait pas un doute. Entre autr
dant, il trouvait encore assez de force pour écrire, en se jouant, Le Médecin malgré lui, et pour faire représenter cet admirab
fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la malad
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
teroche, Lise & Grand Simon consultent Crispin qui est déguisé en médecin dans la maison de Mirobolan. L’embarras dans lequ
de prendre font beaucoup rire. Mais est-il naturel qu’on consulte un médecin pour découvrir où est un chien perdu, & pour
t ignorant : Lise & Grand Simon, simples au point de consulter un médecin pour savoir où est un chien perdu, & ce que p
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
rien de tout cela, & je ne le regrette point. Scene XIII. Deux Médecins grotesques chantent à Pourceaugnac : Buon di, b
nse de Matassins autour de M. de Pourceaugnac. Scene XVI. Les deux Médecins grotesques & les Matassins avec leurs seringu
de Biscayens. Veut-on absolument que les Apothicaires dansants, les Médecins chantants ne soient pas tout-à-fait déplacés dans
38 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
r, attaquait les sectateurs d’Aristote, et osait défendre, contre les médecins et les théologiens, le système de Harvey sur la c
es Trois Docteurs rivaux, Le Maître d’École, Gorgibus dans le Sac, Le Médecin volant, Le Grand benêt de fils, Le Docteur amoure
es plus particuliers amis. Mourut-il de maladie ? Il aurait vu là les médecins , leur forfanterie à quelques-uns, leur impuissanc
leur dangereuse ignorance. On lit, en effet, dans Guy-Patin, que les médecins de Le Vayer lui ayant donné trois fois le vin émé
erdit son petit Louis; de là, encore, la terrible critique de l’Amour Médecin . C’est un cri, comme ses autres pièces, parti du
utant que possible, leur arrangea en cinq jours sa comédie de l’Amour Médecin . La pièce plut, fut applaudie, tout Paris y cour
mour Médecin. La pièce plut, fut applaudie, tout Paris y courut. Les médecins étaient depuis longtemps un grand sujet de rire :
propos de lavements et de seringues, deux grands procès ridicules des médecins de Rouen et de Marseille contre les apothicaires,
eille contre les apothicaires, dont toute la France avait ri. L’Amour Médecin fut joué en septembre 1665 ; Molière y remplissai
« Champagne ! Champagne ! Champagne! vite, qu’on m’aille quérir des médecins , et en quantité. On n’en peut trop avoir dans une
irables types de Madame Jourdain et de la nourrice Jacqueline dans le Médecin malgré lui. Lorsqu’il lui faisait la lecture de
venir les enfants de tous ses comédiens ; il lisait Pourceaugnac, le Médecin malgré lui... On riait aux éclats ; il observait
erma chez lui, se mit au repos, et écrivit, durant cet intervalle, le Médecin malgré lui. Cela fait, il reprit le Misanthrope,
èces en prose, comparez Don Juan au Bourgeois-Gentilhomme, l’Avare au Médecin malgré lui, etc. ; et dites s’il y eut jamais un
reçu Mamamouchi. Le malade imaginaire, au moment où il va être sacré médecin , ce qui est pour lui comme si on le faisait Dieu 
hose piquante, et préparaient la comédie d’Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés ! Élomire était l’anagramme de Molière ; i
écrit pour lui, pour sa figure amaigrie, le rôle du Limousin, que les médecins , rien qu’à le voir, jugent atteint d’une mélancol
re, qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, etc. » Ces médecins firent rire aux éclats toute la France, et Didero
. Votre plus haut savoir n’est que pure chimère, Vains et peu sages médecins  ; Vous ne pouvez guérir par vos grands mots latin
39 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
e pension à sa troupe qui prend le titre de Comédiens du Roi. L’Amour médecin . Motifs de la guerre contre les médecins ; leur i
de Comédiens du Roi. L’Amour médecin. Motifs de la guerre contre les médecins  ; leur ignorance au dix-septième siècle. Il est f
ait fait prendre aux acteurs des masques représentant les traits des médecins du Roi ; il cherche à se réconcilier avec la Facu
e. Il remplissait le rôle d’Alceste et sa femme celui de Célimène. Le Médecin malgré lui. Sganarelle était le portrait du perru
rd auprès de Colbert. Critique de ce poème par une femme. Aventure du médecin Cressé et de la femme d’un barbier. — 1670. Publi
comédie de Le Boulanger de Chalussay, Élomire 10 hypocondre, ou les Médecins vengés, qui parut en 1670. Ce témoignage et celui
e les titres. Mais deux autres de ces bluettes que nous possédons, Le Médecin volant et La Jalousie du Barbouillé, ne laissent
petites comédies a bien quelques traits de ressemblance avec celle du Médecin malgré lui et de George Dandin, « mais tout cela 
prophètes. C’est un peu beaucoup ; mais il est vrai que M. D’Avisson, médecin écossais, qui s’était acquis beaucoup de connaiss
urer ce titre nouveau. Demandé pour un divertissement du Roi, L’Amour médecin fut, en cinq jours, proposé, fait, appris et repr
ra quelque sentiment du vrai. On a assez généralement regardé L’Amour médecin comme le premier acte d’hostilité de Molière cont
Dom Juan du Festin de Pierre avait déjà porté de dangereux coups aux médecins . À la vérité, ces traits sont lancés par un perso
nt, eut pour cause une querelle survenue entre sa femme et celle d’un médecin , querelle à laquelle les maris crurent devoir pre
et malade y recourt ; il était valétudinaire lorsqu’il disait : « Un médecin est un homme que l’on paye pour conter des faribo
urrure et du satin, Tout cela réuni fait presque Ce qu’on appelle un médecin . Quant à leur savoir, ils concouraient eux-mêmes
à en faire douter par le scandale de leurs discussions. En 1664, les médecins de Rouen et ceux de Marseille rendirent plainte d
é qu’ils n’accordaient leur confiance qu’à des empiriques. Les quatre médecins que Molière mit en scène dans cette pièce, Tomès,
Bahis, n’étaient autres que Daquin, Desfougerais, Guénaut et Esprit, médecins ordinaires de Louis XIV, plus que suffisamment dé
es Romains firent écrire en lettres d’or au-dessus de la porte de son médecin  : « Au libérateur de son pays » ; après la mort d
’est li qui nous a fait la grâce de tuer le cardinal. » Le quatrième médecin du Roi, Esprit, était également partisan du vin é
pas su apprécier les hommes, fut néanmoins obligé de choisir pour ses médecins ordinaires, comme moins ignares et moins dangereu
r d’autres exemples que ces funestes travers étaient ceux de tous les médecins du temps. Chacun connaît le résultat de la fameus
t son mari ! Tous trois sont morts par assassin, Ravaillac, Cromwell, médecin  : Henri, d’un coup de baïonnette, Charles finit s
Louis XIV avait approuvé cette satire, sous prétexte, dit-on, que les médecins font assez souvent pleurer pour qu’ils fassent ri
’a prétendu, fait prendre aux acteurs chargés des rôles de ces quatre médecins des masques qui reproduisaient exactement leurs t
tacles qu’on opposait encore au Tartuffe, sembla proposer la paix aux médecins  : « La médecine, dit-il en 1669, dans la Préface
soit qu’il se fût ensuite effrayé de nouveau du dangereux empire des médecins et de leur ignorance, il attaqua dans une autre d
s mille maladies mortelles, enfants de leur imagination. Dans L’Amour médecin , ses plaisanteries avaient été principalement dir
cin, ses plaisanteries avaient été principalement dirigées contre les médecins  ; dans sa dernière pièce, un grand nombre l’étaie
a carrière plus facile à parcourir ; car nous retrouvons dans L’Amour médecin , dans Le Malade imaginaire, plus d’un trait satir
oges des Hommes illustres, ne devait pas tourner en ridicule les bons médecins , que l’Écriture nous enjoint d’honorer. » Celui-l
on l’autorité du prophète reprenant le roi Asa d’avoir eu recours aux médecins , et l’autorité, plus profane sans doute, mais imp
défendant, pendant près de six cents ans, l’entrée de leur ville aux médecins , et les en chassant plus tard, quand ils eurent f
resque dans cette pièce le rôle de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin , et les ennemis de l’auteur du Tartuffe, qui, n’é
s sarcasmes, plus efficaces que beaucoup d’ordonnances, guérirent les médecins de quelques-uns de leurs ridicules pédantesques.
rs ridicules pédantesques. Un mois avant la représentation de L’Amour médecin , le 4 août, mademoiselle Molière donna le jour à
l’union qui exista entre lui et un homme qu’il appelait en riant son médecin , et qui s’honora toujours d’être son ami, M. de M
Roi, quand le prince dit à son valet de chambre : « Voilà donc votre médecin  ? Que vous fait-il ? — Sire, répondit Molière, no
a dit : « Si Molière a consulté sa servante, c’est sans doute sur Le Médecin malgré lui, sur les saillies de Nicole, et la que
la nécessité où se trouva l’auteur, pour la soutenir, de l’appuyer du Médecin malgré lui. Ce petit trait d’histoire littéraire,
tes. Quant aux obligations qu’il avait, dit-on, contractées envers Le Médecin malgré lui, elles sont faciles à reconnaître, pui
de Molière ne furent pas moins malheureux. Nous avons déjà dit que Le Médecin malgré lui fut applaudi le 6 août 1666. On sut ap
qu’on en fait est une maladie Qui fait que, dans Paris, tout court au Médecin . Nous aurions pu citer, dans le nombre des perso
Despréaux et Racine. Peu de jours après la première représentation du Médecin malgré lui, le président, se trouvant avec l’aute
relles ne le sembleraient plus autrement disposées ? Non, L’Avare, Le Médecin malgré lui ont été écrits pour demeurer en prose 
in de ce poète comédien qui, en jouant son Malade imaginaire e ou son Médecin de force, reçut la dernière atteinte de la maladi
s œuvres. Il avait précédemment publié, en 1667, Le Misanthrope et Le Médecin malgré lui, en 1668, Le Mariage forcé, Le Sicilie
t, nommé Griselle, qui avait une femme fort jolie, à ce qu’on dit. Le médecin a été appelé chez le barbier pour y voir quelqu’u
porte. Cela obligea les quatre hommes de le lâcher et de s’enfuir. Le médecin alla aussitôt faire sa plainte chez le commissair
quelques amourettes cachées et quelque intelligence secrète entre le médecin et la femme du barbier qui en est jaloux… Charron
grand homme a dit vrai là, aussi bien là qu’ailleurs. Nota que ledit médecin est marié, et de plus qu’il est bien glorieux. »
t à entendre que la femme du barbier était le véritable malade que le médecin allait visiter de temps à autre, et que les coups
Patin, veut, dit-on, en faire une comédie ridicule, sous le titre du Médecin fouetté et le Barbier cocu. » L’affaire fut assou
Au mois de janvier 1670 parut la comédie d’Élomire hypocondre ou Les Médecins vengés, que nous avons déjà eu occasion de citer.
de la lecture, mais il est très possible que la foule des dévots, les médecins et les envieux de Molière aient procuré une sorte
ément dans ce moment où tout autre se serait empressé de recourir aux médecins , qu’il se prépara à leur porter le coup le plus r
s, avec Ninon de Lenclos, Molière, Boileau96 et, on l’en a accusé, le médecin Mauvillain97, qui fournit à cette collaboration l
ulité, que les véritables grands hommes avaient toujours respecté les médecins et leur science. — « Témoin Molière », s’écria l’
L’École des maris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de L’Amour médecin et du Médecin malgré lui, dom Garcie, Arnolphe de
aris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de L’Amour médecin et du Médecin malgré lui, dom Garcie, Arnolphe de L’École des f
ttéraires, par C. R*** (Cizeron-Rival) ; Lyon, 1765, p. 13. 97. Les Médecins au temps de Molière, par M. Maurice Reynaud ; Par
au dans le texte de Marmontel. e. [NdE] Taschereau omet ici « ou son Médecin de force ». f. [NdE] Coupe de Taschereau. g. [N
40 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
s les premières éditions. On peut en voir un exemple remarquable dans Médecin malgré lui. Là, ces indications sont d’autant plu
ujourd’hui, non le Docteur amoureux, qu’on n’a pu retrouver2, mais le Médecin volant, et la Jalousie du Barbouillé, dont une co
u Barbouillé est le canevas du troisième acte de George Dandin, et le Médecin volant est comme une ébauche du Médecin malgré lu
acte de George Dandin, et le Médecin volant est comme une ébauche du Médecin malgré lui. Ainsi commença Molière ; ainsi il s’e
 ; et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais au naturel dans les médecins … Enfin c’est un homme qui a eu le bonheur de conn
vent agitée dans les conversations, savoir si Molière a maltraité les médecins par humeur, ou par ressentiment. Voici la solutio
r ressentiment. Voici la solution de ce problème : Il logeait chez un médecin dont la femme, qui était extrêmement avare, dit p
’elle occupait. Celle-ci, qui croyait encore trop honorer la femme du médecin de loger chez elle, ne daigna seulement pas l’éco
our la faire sortir d’un lieu où elle était la maîtresse. La femme du médecin , plus avare que susceptible de honte, aima mieux
ile à entraîner par les personnes qui le touchaient, irrité contre le médecin , pour se venger de lui, fit en cinq jours de temp
ur se venger de lui, fit en cinq jours de temps la comédie de l’Amour médecin , dont il fit un divertissement pour le roi, le 15
aire à la lecture. Depuis ce temps-là, Molière71 ‌n’a pas épargné les médecins dans toutes les occasions qu’il en a pu amener, b
ailles au dîner du roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin  ? Que vous fait-il ? — Sire, répondit Molière, no
fais point, et je guéris. » On m’a assuré que Molière, définissait un médecin , un homme que l’on paie pour conter des fariboles
e la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. Cependant un médecin du temps et de la connaissance de Molière, veut l
nition, et m’a assuré qu’il en était l’auteur. M. de Mauvilain est le médecin pour lequel Molière a fait le troisième placet qu
lorsqu’il demanda au roi un canonicat de Vincennes pour le fils de ce médecin . Molière était continuellement occupé du soin de
s d’empressement, qu’elle y avait été fortement incitée par un fameux médecin qui était de Troyes, et qui, s’intéressant à l’ét
re. Il ne fut pas plus tôt rentré dans son cabinet qu’il travailla au Médecin malgré lui, pour soutenir le Misanthrope, dont la
meilleures pièces qui eussent jamais paru96. Et le Misanthrope et le Médecin malgré, joints ensemble, ramenèrent tout le pêle-
remarque que le Tartuffe fut joué avant le Misanthrope 98 et avant le Médecin malgré, et qu’ainsi la date de la première représ
e du premier ministre du grand Mogol ; qu’il n’avait point voulu être médecin de l’empereur lui-même, parce que quand il meurt
de l’empereur lui-même, parce que quand il meurt on enterre aussi le médecin avec lui. A la fin, ne sachant plus que dire sur
depuis que le roi a eu la bonté de donner un canonicat au fils de son médecin , il fait des merveilles, et il tiendra monsieur l
et il tiendra monsieur longtemps en état de divertir Sa Majesté. Les médecins du Mogol ne s’accommodent point avec notre santé 
e Portrait du Peintre, dont j’ai parlé, et Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés 129. C’était, disait-on, un homme sans mœu
admirer dans le rôle du vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux de médecins , et de marquis ridicules. »Les rôles de femme que
arces, Molière avait encore composé en province le Maître d’école, le Médecin volant, et la Jalousie du Barbouillé. Ces deux de
as servirent depuis à Molière, lorsqu’il composa le Mariage forcé, le Médecin malgré lui, et George Dandin. Ils ont été retrouv
agoteux : on sait que c’est le titre que Molière donnait lui- même au Médecin malgré lui. 5° Le 20 janvier 1664, Le Grand Benêt
tre but que de dévoiler le charlatanisme et l’ignorance doctorale des médecins de son temps. 72. Ce Raisin devint un comédien e
dote du même genre, et que le père de madame Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. « Ce médecin se nommait L
madame Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. « Ce médecin se nommait Lafosse : c’était un homme d’honneur,
satisfaisante recette. Loin que le Misanthrope ait été soutenu par le Médecin malgré lui, cette dernière pièce, jouée six jours
trompe lorsqu’il dit que le Tartuffe parut avant le Misanthrope et le Médecin malgré lui, qui furent représentés dans l’été de
nt pas fait ailleurs à une exhortation rude et sérieuse. Comme habile médecin , il déguisait le remède et en ôtait l’amertume, e
41 (1802) Études sur Molière pp. -355
e Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Maître en Droit, Le Médecin volant, La Jalousie de Barbouillé. Le Prince de
génie. Année 1665. Dom Juan, ou le Festin de Pierre ; L’Amour médecin . Molière, protégé par son roi, comblé de ses bi
r heureux. Molière donna, cette année, Le Festin de Pierre et L’Amour médecin . S’il paraît l’avoir moins consacrée à sa gloire
ée à la taille de l’acteur, n’a plus un grand caractère. L’Amour médecin . Dans le mois d’août de la même année, Louis 
nce voulut donner à la cour un nouveau divertissement ! aussi l’Amour médecin fut-il proposé, fait, appris, et représenté en ci
uru le risque de lui déplaire en mettant en scène ses quatre premiers médecins , et en les accablant des traits de la raillerie l
le choix de ces noms, voilà des messieurs en bonnes mains. Les quatre médecins de la cour étaient Desfougerais 42, Esprit 43, Gu
nom de Fillerin, Molière eût personnifié la faculté entière. L’Amour médecin fut donné sans succès à Versailles, le 15 septemb
issent imitées d’une pièce italienne intitulée, Il Medico volante, le Médecin volant, du Pédant joué de Cyrano et du Phormion d
ois pièces qu’on pourra reconnaître dans celle de notre auteur. Le Médecin volant. Arlequin, déguisé en médecin, sert
lle de notre auteur. Le Médecin volant. Arlequin, déguisé en médecin , sert les amours de son maître avec Eularia, qui
sa fille, il lui doit aussi le déguisement d’un de ses personnages en médecin , mais remarquons qu’ici c’est le maître lui-même,
nnent bien plus intéressantes. La scène où Sganarelle consulte quatre médecins sur la maladie de sa fille est évidemment calquée
qu’il lui présente ; et que Sganarelle est loin de penser que le faux médecin soit l’amant de sa fille. Dans l’acte II, scène i
e fièvre ou d’une fluxion de poitrine ; mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires ». Pline, dans son Histoi
es meilleures petites pièces. Année 1666. Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique.
us devons cette année quatre nouveautés à Molière, Le Misanthrope, Le Médecin malgré lui, Mélicerte et La Pastorale comique ; m
u’une épingle attache mesquinement sur un habit à la moderne. Le Médecin malgré lui. Molière, voyant déserter son théâ
e nouveau genre de plaisir. Que fait Molière ? il broche à la hâte Le Médecin malgré lui ; le donne avec la reprise du Misanthr
parut enfin digne d’occuper la scène, sans le secours du bouffon. Le Médecin malgré lui fut représenté sur le théâtre du Palai
tiré le fond de son sujet ; il paraît imité d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ; mais je le crois plutôt pris dans un co
conte, Le Vilain Mire, titre que l’on donnait, en vieux langage, aux médecins de campagne. Extrait du conte. Il est dans
e présentent chez l’affligée, lui demandent si elle ne connait pas un médecin assez habile pour guérir la fille du roi, fort in
e Dieu et Sainte Hélène, Qu’ils te maintiennent toujours pleine. Le Médecin malgré lui doit aussi beaucoup de choses au Medic
les termes de médecine dont il avait besoin ? « Que vous fait votre médecin  ? » lui demandait un jour le roi : « Sire, répond
ponse, il peut bien avoir dit, comme on le prétend, à ses amis : « Un médecin est un homme payé pour écouter et dire des faribo
e, qui prend la bague et la met entre les mains d’un filou déguisé en médecin , celui-ci prétend avoir été payé pour le guérir,
s tiens, etc. Extrait d’une scène des Ménechmes de Plaute. Un médecin à qui l’on a livré Ménechme Sosiclès comme fou, l
à regretter, eut un jour la complaisance de se joindre aux burlesques médecins qui exhortent Pourceaugnac à prendre des lavement
stres, blâma Molière de ne s’être pas borné à tourner en ridicule les médecins charlatans, et d’avoir attaqué la médecine elle-m
, et d’avoir attaqué la médecine elle-même. Perrault avait son frère médecin  ; et Toinette lui répondra poliment : la bonne c
; et Toinette lui répondra poliment : la bonne cause est bonne . Les médecins étaient pour Molière, dit-on, ce que le vieux poè
ur passion, pussent les croire imaginées dans l’instant même. Dans Le Médecin volant de Boursault, imité du Medico volante, can
ault, imité du Medico volante, canevas italien, Crispin se déguise en médecin , pour servir les amours de son maître ; chez Moli
ir les amours de son maître ; chez Molière, Toinette prend l’habit de médecin pour conseiller à Argan de faire couper un de ses
ellente raison : pour peu que Toinette ait une jolie mine, la robe de médecin ne sert-elle pas à la faire ressortir ? Sentim
ger, dans cette dernière classe, que la scène de Toinette déguisée en médecin . Les ressorts. — Aucun d’étranger, aucun d’inuti
? ne consent-il pas à son mariage avec Cléante, pourvu qu’il se fasse médecin  ? enfin, Argan, délivré de la nuée de charlatans
nsent à jouer un rôle dans la burlesque cérémonie qui, en le recevant médecin malgré son ignorance, doit couvrir d’un ridicule
avec beaucoup de succès sur le théâtre italien : on y reçoit, non un médecin , mais un comédien, et à la suite de quelques inte
42 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
de pédants boursouflés qu’on nous montre dans la trilogie de L’Amour médecin , du Malade imaginaire et du Médecin malgré lui ?
ontre dans la trilogie de L’Amour médecin, du Malade imaginaire et du Médecin malgré lui ? La création de l’œuvre de Molière em
n vers, Molière à Pézenas, destiné à servir de prologue à la farce du Médecin volant que l’Odéon représentait alors. Ce Molière
tragiquement comique que la scène de Pourceaugnac déclaré fou par les médecins  ? Il mange bien, c’est un symptôme ; il dort mieu
les épaules. La scène prend aussitôt un triste aspect de cabanon. Les médecins vous font l’effet d’inquisiteurs, le matassin pre
Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Médecin volant, La Jalousie du Barbouillé, sans compter l
rbouillé, sans compter les farces qu’on lui attribue, Le Fagoteux, Le Médecin par force, Gorgibus dans le sac, Le Grand Benêt d
en fleur, si je puis dire, dans ces farces ignorées, Le Fagoteux, Le Médecin par force, Gorgibus dans le sac, Le Grand benêt d
les pas aussitôt les figures si célèbres et éternellement comiques du Médecin malgré lui, de Scapin fourré dans ce sac que Boil
Armande Béjart serait la cause du déchaînement de Molière contre les médecins . L’anecdote vaut la peine d’être rapportée : « I
la peine d’être rapportée : « Il logeait, dit La Martinière, chez un médecin , dont la femme, qui était extrêmement avare, dit
’elle occupait. Celle-ci, qui croyait encore trop honorer la femme du médecin de loger chez elle, ne daigna pas seulement l’éco
our la faire sortir d’un lieu où elle était la maîtresse. La femme du médecin , plus avare que susceptible de honte, aima mieux
ile à entraîner par les personnes qui le touchaient, irrité contre le médecin , pour se venger de lui, fit en cinq jours de temp
ur se venger de lui, fit en cinq jours de temps la comédie de L’Amour médecin , dont il fit un divertissement pour le roi, le 15
38 : Le Barbouillé dans La Jalousie du Barbouillé. Sganarelle dans Le Médecin volant. Mascarille dans L’Étourdi. Albert dans Le
de l’Île enchantée. Sganarelle dans Dom Juan. Sganarelle dans L’Amour médecin . Alceste dans Le Misanthrope. Sganarelle dans Le
dans L’Amour médecin. Alceste dans Le Misanthrope. Sganarelle dans Le Médecin malgré lui. Lycarsis dans Mélicerte. Lycas dans L
a mère et de la fille, Et ne trouva dedans sa fin Ni Dieu, ni loi, ni médecin . Or ce chantre dévot d’une église de Senlis, qui
re : S’il avait eu le temps d’être malade, il ne serait pas mort sans médecin . Il n’était pas convaincu lui-même de tout ce qu’
Il n’était pas convaincu lui-même de tout ce qu’il disait contre les médecins , et pour en avoir fait rire ses auditeurs, il ne
re ; si elle vivait, nous nous querellerions (acte premier de L’Amour médecin , de l’Auteur dont nous pleurons aujourd’hui la pe
ux, les Avocats, les Ignorants, les Procureurs, les Misanthropes, les Médecins , les Apothicaires, les Chirurgiens, les Avares, l
ts marquis et grandes coquettes, fripons et honnêtes gens, malades et médecins , philosophes de hasard et savants de pacotille, b
la fille ;      Et ne trouva dedans sa fin,      Ni Dieu, ni loi, ni médecin . ___          Les Français rougiront un jour   
, Je m’en servirais bien ici. 45. Voyez Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés, comédie par M. Le Boulanger de Chalussay,
vi, et avec raison, de ce pamphlet dans son livre si intéressant, Les Médecins au temps de Molière. 46. M. Em. Raymond a donc t
43 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
Avare. Le quatrième 4. George Dandin, le Tartuffe ou L’Imposteur : Le Médecin malgré lui : L’Amour médecin. Le cinquième 3. Le
Dandin, le Tartuffe ou L’Imposteur : Le Médecin malgré lui : L’Amour médecin . Le cinquième 3. Le Sieur de Pourceaugnac : Le Mi
pas d’avoir son sel et ses agréments, comme Le Mariage forcé, ou Les Médecins . À dire le vrai, ces pièces sont fort inférieures
44 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
presque heureux de le voir devenir ce qu’il s’imagine être. Celui du Médecin malgré lui est si divertissant, avec sa bouteille
eproche s’adresse au Valère du Mariage forcé, au Clitandre de l’Amour médecin , à l’Adraste de l’Amour peintre, au Valère du Méd
. L’Etourdi, act. II, sc. IV. 240. Id., act. II, sc. XI. 241. Le Médecin volant, sc. X. 242. 1654. 243. Le Cocu imagina
et il était difficile à la vérité de le mieux atteindre. » 244. Le Médecin malgré lui (1666), acte 1, sc. VI. 245. Id., ac
45 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
es savantes. 663. Le Mari confondu. 664. Le Cocu imaginaire, le Médecin malgré lui. 665.   « Coram cano capite consur
sc. V ; act. II, sc. VII, VIII. 671. La Jalousie du Barbouillé, le Médecin volant, les Précieuses ridicules, le Cocu imagina
673. Le Dépit amoureux. 674. Le Mariage forcé. 675. L’Amour médecin . 676. Le Médecin malgré lui, les Fourberies de
oureux. 674. Le Mariage forcé. 675. L’Amour médecin. 676. Le Médecin malgré lui, les Fourberies de Scapin. 677. Le
our peintre, sc. XXI. 742. Le Misanthrope, act. I, sc. I. 743. Le Médecin malgré lui, act. I, sc. I, VI. 744. Le Bourgeoi
46 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
on cartésienne, de discréditer les métaphysiciens et de rectifier les médecins dont l’attitude devenait vicieuse, à mesure qu’il
tuteur égoïste qui prétend s’imposer comme époux à sa pupille ; d’un médecin qui fait périr dans les règles ses malades à gran
t de la proposition que j’avance que la façon dont Molière traite les médecins . On pourrait croire d’abord, en effet, qu’il les
usqu’ici, où les hommes ne voient goutte ». N’est-il pas vrai que les médecins , au temps de Molière, ne connaissaient guère l’or
ment de la sagesse. Soyez simples, dit Molière aux philosophes et aux médecins , soumettez à l’expérience les règles de la scienc
de vous rendre grâce. Auguste Comte a, depuis, félicité la classe des médecins d’avoir su seule utiliser dignement la censure de
rgan, le malade imaginaire, préoccupé surtout de se choisir un gendre médecin , veut-il contraindre sa fille à épouser Thomas Di
47 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
dans son père mort, que l’objet de sa douleur et de ses regrets. Les médecins ne sont point épargnés dans cette pièce, Molière
inaire. Voici ses termes : « Il attaqua (Molière) encore les mauvais médecins par deux pièces fort comiques, dont l’une est Le
les mauvais médecins par deux pièces fort comiques, dont l’une est Le Médecin malgré lui, et l’autre Le Malade imaginaire. On p
oir de la comédie : car au lieu de se contenter de blâmer les mauvais médecins , il attaqua la médecine en elle-même, la traita d
ette règle, il n’a pu trop maltraiter les charlatans et les ignorants médecins  ; mais il devait en demeurer là, et ne pas tourne
mais il devait en demeurer là, et ne pas tourner en ridicule les bons médecins , que l’Écriture nous enjoint d’honorer. Quoi qu’i
’a eu tant de talent ni de réputation. » (M. Perrault avait un frère médecin , et voilà sans doute la raison pour laquelle il a
e Molière fit à Louis XIV, qui, le voyant un jour à son dîner avec un médecin nommé Mauvillain, lui dit : Vous avez un médecin,
à son dîner avec un médecin nommé Mauvillain, lui dit : Vous avez un médecin , que vous fait-il ? Sire, répondit Molière, nous
48 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
né. L’idée, ingénieusement exploitée depuis, et par M. Gounod dans Le Médecin malgré lui et par M. Poise dans L’Amour médecin,
par M. Gounod dans Le Médecin malgré lui et par M. Poise dans L’Amour médecin , de transformer en opéras comiques les petites pi
49 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ns. Il y jouait la Faculté de Médecine en corps, après avoir joué les Médecins en particulier dans plusieurs autres, où il a tro
tres, où il a trouvé moyen de les placer ; ce qui a fait dire que les Médecins étaient pour Molière, ce que le vieux Poète était
raître quantité de Madrigaux ou Épitaphes. La plupart étaient sur les Médecins vengés qu’on prétendait l’avoir laissé mourir san
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
n’étoit plus ordinaire, ou du moins plus permis, plus décent. Dans le Médecin malgré lui, nous voyons Lucinde quitter fort tran
e son sein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C’est l’office du Médecin de voir les tettons des nourrices. Oh ! la bonne
’aurois jamais cru que j’eusse été si sage.  . . . . . . . . . .  Les médecins disent, quand on est ivre,  Que de sa femme on se
inconvénients auroient pu s’en ensuivre ! Cléanthis.  Je me moque des médecins  Avec leurs raisonnements fades.  Qu’ils reglent
i puisse être fatal A remplir le devoir de l’amour conjugal ;  Et les médecins sont des bêtes. Ces détails, un peu plus que les
51 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ait au dix-huitième, c’était L’École des Maris, Le Mariage forcée, Le Médecin malgré lui, Le Bourgeois gentilhomme. La Pologne
re ses talents et sa philosophie. » Désaugiers père et fils, dans Le Médecin malgré lui, arrangé en opéra-comique (1791), intr
santhrope 4 fois, L’Avare 4 fois, Les Fourberies de Scapin 3 fois, Le Médecin malgré lui 4 fois, Le Malade imaginaire 2 fois, L
commise et achevée. » De même Les Fourberies de Scapin, de même le Médecin malgré lui, de même Les Femmes savantes, sont cit
es, avait monté au centre de la ville un théâtre où George Dandin, Le Médecin malgré lui et Le Mariage forcé furent joués avec
ang moins élevé : François Bernier, le voyageur, qui fut par la suite médecin de l’empereur des Indes et qu’on surnomma le Mogo
ger de Chalussay, dans sa comédie intitulée Élomire hypocondre ou les Médecins vengés, fait parler ainsi Élomire ou Molière : [
On aurait droit de s’étonner que le futur auteur de Sganarelle et du Médecin  malgré lui eût été entraîné d’abord si loin de so
us dans le sac, Le Fagotier, La Jalousie de Gros-René, La Casaque, Le Médecin  volant, La Jalousie du Barbouillé. Ces deux derni
n les retrouvera presque tous dans ses grandes compositions : dans Le Médecin volant, il y a comme un germe du Médecin malgré l
andes compositions : dans Le Médecin volant, il y a comme un germe du Médecin malgré lui ; dans La Jalousie du Barbouillé, on v
nent sans doute de là. Le Fagotier, enfin, devait, plus encore que Le Médecin volant, se rapprocher du Médecin malgré lui. Fort
r, enfin, devait, plus encore que Le Médecin volant, se rapprocher du Médecin malgré lui. Fort peu de ces petites pièces, où l’
s, et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais au naturel dans Les Médecins . » Il identifie ses personnages et ceux qui les j
théâtre italien, employé de bonne heure par Molière dans la farce du Médecin volant, introduit sur le théâtre régulier en un r
mari, de père Lucinde, de frère d’Ariste, de tuteur, de fagotier, de médecin , est un personnage qui appartient en propre au po
POUR LE ROI. Le samedi 16 octobre, au Louvre, Le Dépit amoureux et Le Médecin volant. Le jeudi 21 octobre, L’Étourdi et Les Pr
le lit du roi avec vous ? » Le père de Mme Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV une anecdote du même genre
me genre. Voici les termes mêmes dont se sert Mme Campan : « Un vieux médecin ordinaire de Louis XIV, qui existait encore lors
trop marquante pour qu’elle soit restée inconnue. Cependant ce vieux médecin , nommé M. Lafosse, était un homme d’esprit, d’hon
en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. Et elle ne nomme pas ce v
n vieux médecin ordinaire de Louis XIV. Et elle ne nomme pas ce vieux médecin . On a vu, par l’extrait que nous venons de donner
ière-petit cousin de Molière, figura à ce titre dans la cérémonie. Le médecin Lafosse serait-il un ascendant de cet abbé ? Alor
’il était mort et conclut logiquement qu’il ne devait plus manger. Un médecin réussit toutefois à lui faire croire que les mort
ira l’attendre. On y voudrait avoir Molière pour jouer la comédie des Médecins et l’on voudrait aussi y avoir Tartufe. Parlez-lu
vacarme au parterre ; on jouait La Comtesse d’Escarbagnas et L’Amour médecin . Pendant que Molière était en scène dans cette de
n ami de la maison qu’il nous faut citer encore est ce « fort honnête médecin dont Molière avait l’honneur d’être le malade »,
avec Guénaut et Des Fougerais, en opposition et en hostilité avec les médecins de cour. Intempérant de langage, bilieux et agres
en fie du moins à l’anecdote rapportée par Grimarest : « Vous avez un médecin , Molière ; que vous fait-il ? dit un jour Louis X
Faculté pour avoir aidé Poquelin Molière à donner la médecine et les médecins en spectacle et en [p.250] raillerie, et avoir ai
CHAPITRE XII. COMMENCEMENT DES HOSTILITÉS CONTRE LA MÉDECINE ET LES MÉDECINS Molière, à l’époque où nous sommes, en 1665, a
époque où nous sommes, en 1665, allait commencer la guerre contre les médecins . Déjà il leur avait décoché quelques traits dans
ues traits dans Le Festin de Pierre, où Sgnanarelle paraît déguisé en médecin et défend sa robe contre Don Juan par des argumen
allèrent représenter à Versailles une petite pièce intitulée L’Amour  médecin , faite, appprise et jouée en cinq jours. Cet impr
lesquels les contemporains s’accordèrent à reconnaître les principaux  médecins de la cour. « On a joué à Versailles, écrit Guy P
e la cour. « On a joué à Versailles, écrit Guy Patin, une comédie des médecins de la cour, où ils ont été traités de ridicules d
t L’Amour malade ; tout Paris y va en foule pour voir représenter les médecins de la cour, et principalement Esprit et Guénaud,
coup de crédit, et qu’il n’était pas bon d’avoir contre soi. Les cinq médecins  de la comédie de Molière s’appellent Tomès, Desfo
si l’on veut continuer les applications, aurait été Pierre Yvelin, le médecin de Madame. On avait vu près du lit de mort du car
me. On avait vu près du lit de mort du cardinal Mazarin, en 1661, ces médecins alors fameux : Guénaut, Valot, Brayer et Des Foug
aurait faite Louis XIV aux plaintes qui lui étaient adressées : « Les médecins font assez souvent pleurer, dit-il, pour qu’ils f
e au dépourvu : il composa immédiatement, il tenait prêt peut-être Le Médecin malgré lui, qui fut joué le 6 août, c’est-à-dire
eux, qu’on peut dire Des fâcheux qui nous font bien rire, Que dans Le Médecin forcé ; Et, depuis qu’on a commencé Jusqu’à la fi
», il adressa au roi ce placet, où il sollicite un canonicat pour son médecin . Sire, Un fort honnête médecin, dont j’ai l’honn
où il sollicite un canonicat pour son médecin. Sire, Un fort honnête médecin , dont j’ai l’honneur d’être le malade, me promet
ncilié avec les dévots ; et je le serais, par cette seconde, avec les  médecins . C’est pour moi, sans doute, trop de grâces à la
l’occasion de citer à plusieurs reprises ; Élomire hypocondre ou les Médecins  vengés, par Le Boulanger de Chalussay, publiée en
uvre ; l’indignation du parti religieux ne s’y trahit nulle part. Les médecins y sont non moins maltraités que vengés. Elle semb
ce pour la biographie de Molière, c’est un retour offensif contre les médecins . La consultation de la scène XI est si vraie dans
-même qu’il dépeint ainsi : en effet, s’il se reprenait à railler les médecins , ce n’était pas qu’il fut mieux portant ; sa sant
 : Votre plus haut savoir n’est que pure chimère, Vains et peu sages médecins  ; Vous ne pouvez guérir par vos grands mots latin
« impertinent de Molière », dit : « Il sera encore plus sage que vos médecins , car il ne leur demandera point de secours, » a l
que jour. Il ne lui prit jamais envie D’appeler à son aide aucun des médecins Il déclama contre eux presque toute sa vie, Et né
e particulière. M. Maurice Raynaud a reconnu l’ironie triomphante des  médecins dans ces vers : Ci-gît un grand acteur que l’on d
it un apothicaire ; Ce n’est qu’un mort imaginaire, Qui se raille des médecins  ! » La dureté fanatique d’un autre groupe d’enne
l me figurait Élomire Qui ne trouva dedans sa fin Ni Dieu, ni loi, ni médecin  ; Car son Malade imaginaire. Lui faisant fermer
nt pas fait ailleurs à une exhortation rude et sérieuse. Comme habile médecin , il déguisait le remède et en ôtait l’amertume, e
, les bas de soie et jarretières. Les habits de la représentation des Médecins , consistant en un pourpoint de petit satin découp
t à fleurs du Festin de Pierre. Les habits pour la représentation du Médecin malgré lui, consistant en pourpoint, haut-de-chau
t la convoitise : Pierrot, par exemple, dans Don Juan, Lucas, dans Le Médecin malgré lui. Si Molière nous paraît avoir eu cert
ustesse et de précision. Un autre nous a appris combien le jargon des médecins  de Molière parodie adroitement et fidèlement celu
eurs de cette époque ; et l’on s’accorde du reste à reconnaître qu’un médecin a pu seul lui fournir les éléments de ses consult
Impromptu, ni dans Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire, Le Médecin malgré lui, Pourceaugnac, etc. Nous ne saurions ê
de ce défaut, sa mère, Marie Hervé, traita, le 14 avril 1644, avec un médecin d’Angers nommé Alexandre Sorin, qui s’engageait à
admirer dans le rôle du vicomte, de L’Inconnu, ainsi que dans ceux de médecins et de marquis ridicules. » Voyez, dans les Nouve
onstruite la salle qu’on inaugura, le 18 avril 1689, par Phèdre et Le Médecin malgré lui, et dans laquelle pendant près de cent
e V, ch. 2. 74. Le Boulanger de Chalussay, Élomire hypocondre ou les Médecins vengés. 75. Voyez Œuvres de Chapelle, édition S
ition Monval, 1887.) 105. Voy., ci-devant, page 154. 106. Voyez Les Médecins au temps de Molière, par Maurice Raynaud, chap. V
e jouer une comédie intitulée Le Malade imaginaire, où il parlait des médecins . (Note de l’auteur.) 121. Bibl. nat. Portefeuill
52 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
ait dans les grandes pièces. Des deux qui nous ont été conservées, Le Médecin volant et La Jalousie du Barbouillé, la première
de Sganarelle ? Molière l’avait déjà employé dans la petite Farce du Médecin volant ; c’était peut-être là qu’il l’avait trouv
similitude du geste, de l’attitude et du jeu comique. Est-ce dans Le Médecin volant qu’on nous le montre ainsi ? Est-ce dans L
r : L’École des maris, Le Mariage forcé, Le Festin de Pierre, L’Amour médecin et Le Médecin malgré lui ; nous le montrer succes
s maris, Le Mariage forcé, Le Festin de Pierre, L’Amour médecin et Le Médecin malgré lui ; nous le montrer successivement tuteu
53 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
u Vauvenargues, on trouvait généralement que les farces de Scapin, du Médecin malgré lui, de Pourceaugnac 363, etc., étaient un
atteint. Elle doit mourir. Seulement, comment mourra-t-elle ? Ici, le Médecin de son honneur est très embarrassé. Il ne faut pa
ent dont elle s’affuble ; une œuvre d’art plaît à un peuple, comme Le Médecin de son honneur de Caldéron, lorsqu’elle exprime d
farces grotesques où la composition semble devoir être plus libre, Le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac, etc., et li
de la science de guérir un art purement empirique et conjectural. Les médecins , selon le témoignage contemporain d’un de leurs c
e, mais riches en fourberies chimiques et pharmaceutiques ». Guénaut, médecin de la reine, disait naïvement qu’on ne saurait at
le vit près du lit de mort du cardinal Mazarin avec les autres grands médecins du temps, Valot, Brayer et Des Fougerais. « Ils a
Jean-Baptiste Poquelin Voilà les attaques de Molière contre les médecins expliquées, et il me semble que peu à peu la lumi
n faire. » Enfin Molière était malade, et dans son fait à l’égard des médecins et de la médecine, il y avait quelque chose de pa
plus haut savoir n’est que pure chimère,          Vains et peu sages médecins  ; Vous ne pouvez guérir par vos grands mots latin
ronisme est nécessaire dans l’art. » Esthétique, I, p. 300. 385. Le Médecin de son honneur. 386. 387. « Molière est tell
lèvres, Dédicace. 398. Cité dans la notice de M. Damas-Hinard sur Le Médecin de son honneur. 399. Cours d’esthétique, tome I
e la vie et des ouvrages de Molière. 456. Guy Patin. 457. Voyez Les Médecins au temps de Molière, de M. Maurice Raynaud. 458.
54 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ts citent respectueusement Les Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Médecin volant, Le Docteur amoureux, La Jalousie de Barbo
nt perdus, mais on retrouve quelques traces des deux derniers dans Le Médecin malgré lui, et dans George Dandin. Les titres de
eurs mules et des nouvelles du monde, ne recommande pas moins L’Amour médecin que la scène si originale des donneurs d’avis ; c
ent dans ce groupe de petits travers ! L’ordre des dates amène ici Le Médecin malgré lui, Mélicerte et Le Sicilien. La première
r de ses nombreux ridicules : Molière peut à juste titre s’appeler le médecin des médecins. Mélicerte est une espèce de pastora
breux ridicules : Molière peut à juste titre s’appeler le médecin des médecins . Mélicerte est une espèce de pastorale assez grac
citer le rire ; il n’est pas moins comique dans ses rapports avec les médecins et les apothicaires ; mais quelle effrayante véri
s d’empressement, qu’elle y avait été fortement incitée par un fameux médecin qui était de Troyes, et qui, s’intéressant à l’ét
admirer dans le rôle du vicomte de L’inconnu, ainsi que dans ceux de médecins et de marquis ridicules. » Les rôles de femme que
55
e la narquoise épigramme se rencontre ou ne se rencontre pas avant Le Médecin malgré lui, il est certain que la popularité du p
ouleurs vert et aurore. L’habit de serge jaune garni de radon vert du Médecin malgré lui est devenu légendaire.   Si maintenant
u dans cette ville. C’était un recueil de quelques comédies : L’Amour médecin , Les Précieuses ridicules, et Sganarelle, ou le C
aginaire, le 3 mai 1870, Les Femmes savantes, le 10 février 1871 ; Le Médecin malgré lui, le 5 mai 1871 ; Le Bourgeois gentilho
F. G. Paul Lacroix : Le Boulanger de Chalussay reconnu et déclaré médecin Le Moliériste : revue mensuelle, tome I, nº 
ocondre était un poète ( genus irritabile vatum ) et en même temps un médecin . On n’a pas encore découvert, cependant, qu’il ai
quait pas de talent poétique. Nous avons trouvé la preuve qu’il était médecin , dans l’Histoire chronologique de la médecine et
il était médecin, dans l’Histoire chronologique de la médecine et des médecins , par Jean Bernier (Paris, d’Houry, 1695, in-4). J
n-4). Jean Bernier, qui ne pardonne pas à Molière d’avoir attaqué les médecins , dit positivement qu’il ne fit « monter la médeci
r le théâtre, que par intérêt et pour se venger contre une famille de médecins  ». Quelle était cette famille de médecins ? Reche
enger contre une famille de médecins ». Quelle était cette famille de médecins  ? Recherche à faire. Puis Jean Bernier, en citant
ère eût vécu plus longtemps « s’il eût observé cet avis d’un meilleur médecin quoique moins bon poète que lui ». Ce passage for
r le théâtre, que par intérêt et pour se venger contre une famille de médecins , sans se mettre en peine des règles du théâtre et
qu’on ne voit guère dans l’ancienne comédie, celles où il a joué les médecins sont incomparablement plus outrées que toutes les
lors… Quoi qu’il en soit, si Molière se moque avec succès de quelques médecins , je ne crois pas, pour cela, qu’il ait ruiné le m
ion et sa petite poitrine, et s’il eût observé cet avis d’un meilleur médecin , quoique bien moins bon poète que lui,           
56 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
nt et qu’il serait à souhaiter qu’elles fussent véritables. Lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la n
elque chose de plus vif. « Que voulez-vous faire, monsieur, de quatre médecins  ? N’est-ce pas assez d’un pour tuer une personne 
s ? N’est-ce pas assez d’un pour tuer une personne ? — Est ce que les médecins font mourir ? — Sans doute73. »La plaisanterie es
ucation, Molière lui proposait comme récompense une représentation du Médecin malgré lui 98. On venait voir la petite comédie,
santé vous cause des dédains, Souffrez dans vos États deux ou trois médecins  : Ils vous la détruiront, je me le persuadée112.
la reconnaître dans la manière dont il s’attaque continuellement aux médecins et aux procureurs, dans ses dissertations sur le
rien. 72. Le Malade imaginaire, acte III, scène iii. 73. L’Amour médecin , acte II, scène i. 74. La Princesse d’Élide, a
femmes, scène vii. 76. Le Mariage forcé, scène vi. 77. L’Amour médecin , acte IV, scène v. 78. Toutefois, bien d’autr
tes. Quant aux obligations qu’il avait, dit-on, contractées envers Le Médecin malgré lui, elles sont faciles à reconnaître, pui
57 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
poète, un soldat, un philosophe, un paysan, un bretteur, un dévot, un médecin , un esprit fort, un hypocrite ; il ne devient un
. Les Fêtes de Versailles. — Lulli, Molière et Quinault. — L’Amour médecin . — Le Bourgeois gentilhomme. — Anniversaire de la
heures de folie. — Ainsi fut improvisé, au mois de mai 1665, L’Amour médecin , qui a l’honneur d’être compté parmi les comédies
erbe : « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse » ; si la scène des quatre médecins est un chef-d’œuvre de gaieté, eh bien ! tant mie
ferait le parfum d’un flacon débouché depuis deux siècles ! Cet Amour médecin tient donc peu de place dans la gloire et la popu
t. — Quand il improvisait, en trois jours, les trois actes de L’Amour médecin , Molière se mettait au niveau des maîtres qui ava
e Villeroy, du duc de Luynes et du duc de Saint-Aignan. Ainsi L’Amour médecin est une comédie-ballet ou un ballet-comédie à vol
être touché.                              Le petit ballet de L’Amour médecin . Le petit ballet de L’Amour médecin a été remis
      Le petit ballet de L’Amour médecin. Le petit ballet de L’Amour médecin a été remis en lumière une seule fois de nos jour
célébrer un des anniversaires de la naissance de Molière. — « L’amour médecin , disait l’affiche, arrangé par un metteur en scèn
st permis de toucher à Tartuffe, aussi fort peut-on toucher à L’Amour médecin . Le crime n’est pas d’y avoir ajouté ces folies,
fait dans son droit. Au temps du Bourgeois gentilhomme et de L’Amour médecin , on riait plus facilement que de nos jours. Le Ro
veux. Ce qui était digne de blâme, dans les choses ajoutées à L’Amour médecin , par les metteurs en scène du Théâtre-Français, c
? au public ? Non pas ! Il n’est pas forcé de savoir par cœur L’Amour médecin  ! Il n’est pas forcé de deviner ce qui appartient
ur éviter des hommes qui le cherchent ; Sganarelle, sous la robe d’un médecin , s’abandonne à ses lazzis ; sur le devant du théâ
58 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ap. VI, p. 117. 613. La Jalousie du Barbouillé, sc. IV, VI, XI ; le Médecin volant, sc. III, IV ; l’Etourdi, act. I, sc. II,
forcé, sc. IV, VII, X ; le Festin de Pierre, act. II, sc. I ; l’Amour médecin , act. II, sc. VII ; le Médecin malgré lui, act. I
in de Pierre, act. II, sc. I ; l’Amour médecin, act. II, sc. VII ; le Médecin malgré lui, act. I, sc. I ; act. II, sc. IV, VII 
fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la malad
59 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ine. Les railleries les plus cruelles et les plus répétées contre les médecins ne suffiraient pas pour constater l’opinion réell
n poète comique sur la médecine. Les docteurs si ridicules de l’Amour médecin et de Pourceaugnac, la parodie si plaisante de ce
de Pourceaugnac, la parodie si plaisante de cette profession dans Le Médecin malgré lui, et les figures grotesques de MM. Purg
ssé les bienfaits ; et, pour dernier trait de ressemblance, plus d’un médecin fanatique crut voir, dans sa mort, arrivée au mom
et si diversement ridicules ? Molière, qui n’a pas mis moins de neuf médecins au théâtre, a merveilleusement varié leurs physio
été envisagée de cette manière par quelques-uns de ses contemporains, médecins on malades superstitieux, quand, dans le siècle s
littéraire, raconte l’anecdote suivante : « Le docteur Malouin, vrai médecin de la tête aux pieds, et dont madame de Graffigny
té, que les véritablement grands hommes avaient toujours respecté les médecins et leur science. Témoin Molière, s’écria l’un de
60 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
e, admirez la série : le Mariage forcé, la Princesse d’Élide, l’Amour médecin , Mélicerte, Pastorale comique, le Sicilien, Georg
ours étrangers, Molière eût dit volontiers ce qu’il disait de l’Amour médecin , dans son Avis au lecteur : « Il serait à souhait
nses avaient cessé. C’étaient, par exemple, M. de Pourceaugnac et ses médecins  ; George Dandin, sa femme et ses beaux-parents ;
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
ue son fils est ensorcelé, qu’il ne parle plus, mais qu’il connoît un Médecin assez savant pour le guérir. Il paroît avec une r
t trop longue. La scene dans laquelle Frontin vient sous la robe d’un Médecin persuader au Baron qu’il doit marier le Chevalier
certain. Scene XIII. LE BARON, LE CHEVALIER, FRONTIN. Frontin, en Médecin . Frontinus, Frontinus non est hîc, iu las y plegu
ego vi lo dirai. Le Baron, à part. Il veut être payé : c’est un vrai Médecin . (Haut.) Tenez, Monsieur. Frontin. Fases-me-li pr
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
et italien-français intitulé Amor malato, l’Amour malade. Deux grands médecins , le Temps et le Dépit, et la Raison, prudente gar
parmi les contemporains, que lorsque huit ans après, fut joué L’Amour médecin de Molière, les hommes qui, comme le fameux médec
fut joué L’Amour médecin de Molière, les hommes qui, comme le fameux médecin Guy Patin, ne fréquentaient pas beaucoup le théât
63 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
tout, cette injustice est digne de pardon, puisqu’elle nous a valu le Médecin malgré lui. Molière, tu riais bien, je crois, au
jaloux ! lui qui s’est tant moqué de la jalousie ! Eh! oui, comme les médecins qui recommandent la sobriété, et qui ont des indi
64 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
en déterminé d’avance à n’en faire qu’à sa tête ; et celui de l’Amour médecin , ne sollicitant pas de meilleure foi les conseils
s n’ont reçu de lui que quelques atteintes rares et légères. Mais les médecins ont été l’objet constant de ses plus vives hostil
e toujours malade et ne pouvait être guéri ni même soulagé. Après les médecins , les hommes qu’il a le plus fréquemment attaqués,
. Argan, est si peu détrompé de la médecine, qu’il finit par se faire médecin lui-même. M. Jourdain est si peu désabusé de ses
nt publié deux de ces pièces, les seules qui aient été conservées, le Médecin volant et la Jalousie du Barbouillé, dont l’une e
ecin volant et la Jalousie du Barbouillé, dont l’une est l’ébauche du Médecin malgré lui, et l’autre le canevas du troisième ac
traordinaire, un Français l’emporter sur un étranger, et le plan d’un médecin pour un édifice public être préféré à celui d’un
édule ou plutôt désabusé86, Molière n’en avait pas moins pour ami son médecin , qui se nommait Mauvilain.Le roi, les voyant ense
oi, les voyant ensemble à son dîner, dit à Molière : Voilà donc votre médecin . Que vous fait-il ? — Sire, nous raisonnons ensem
olière, excommunié par l’église, obtint un canonicat pour le fils dit médecin qui l’aidait à se moquer de la faculté88. J’ai mo
ampan, qui rapporte cette anecdote dans ses Mémoires, dit qu’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV, qui existait encore lors
t restée ignorée ; mais elle se hâte d’ajouter : « Cependant ce vieux médecin , nommé M. Lafosse, était un homme d’esprit, d’hon
’il n’était pas convaincu lui-même de tout ce qu’il disait contre les médecins . « S’il avait eu le temps d’être malade, dit-il,
avait eu le temps d’être malade, dit-il, il ne saurait pas mort sans médecin … Molière, ce même Molière, pendant une oppression
traits sans nombre que Molière a lancés dans ses comédies contre les médecins , il semblerait qu’il ne dut plus lui en rester po
la conversation. En voici un cependant qui mérite d’être rapporté. Un médecin , disait-il, est un homme que l’on paie pour conte
l’École des Maris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de l’Amour médecin , et du Médecin malgré lui ;don Garcie ; Éraste, d
ris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre, de l’Amour médecin, et du Médecin malgré lui ;don Garcie ; Éraste, des Fâcheux ;Arn
65 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
préférence pour ganaro, ganarel (Sganarel), en observant que dans Le Médecin malgré lui, congénère du Médecin volant, l’une de
(Sganarel), en observant que dans Le Médecin malgré lui, congénère du Médecin volant, l’une des premières pièces jouées en Lang
66 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [91, p. 135] »
[91, p. 135] La farce du Médecin malgré lui, composée à la hâte, et dans laquelle
67 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
ettes et façonnières. n’était pas une moindre tâche que de rendre les médecins instruits, charitables et modestes ; car, pour el
paroles.   J’en ris pour plus de dix pistoles. 287. Voir sur les médecins , plus haut, chap. III, p. 59. 288. Les Fâcheux
entendre parler de marier sa fille : « Un mari ! Un mari ! » (L’Amour médecin , act. I, sc. III). 313. Les femmes savantes, ac
68 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
ique mourut presque subitement : on eût dit qu’il vouloit enlever aux Médecins l’honneur & le plaisir de le tuer.
69 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
’admirerais presque autant que Molière. Cette injustice nous valut le Médecin malgré lui. Molière, tu riais bien, je crois, au
uteur original, l’homme qui devait bientôt faire le Tartufe. L’Amour Médecin est la première pièce où Molière ait déclaré la g
son dernier ouvrage, le Malade imaginaire, fut encore fait contre les médecins . Comme, malgré l’utilité réelle de la médecine, e
échapper à un poète comique. D’ailleurs le pédantisme, qui, chez les médecins du dernier siècle, était l’enseigne de la science
ce mot si connu : M. Josse, vous êtes orfèvre. On assure que l’Amour médecin , qui a trois actes, fut fait et appris en cinq jo
l’Avare, des Femmes savantes, etc. La Comtesse d’Escarbagnas, le Médecin malgré lui, les Fourberies de Scapin, le Malade i
a gaieté bouffonne ? C’est ce que Molière a toujours fait. Quand deux médecins assis près de M. de Pourceaugnac, l’un à droite,
té, qu’un pareil tour n’est pas sans exemple, et qu’il y a encore des médecins capables de faire devenir presque fou d’humeur et
e jaloux, lui qui s’est tant moqué de la jalousie! Eh! oui, comme les médecins qui recommandent la sobriété, et qui ont des indi
70 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »
d’abord mal reçu, et qu’il ne se soutint au théâtre qu’à la faveur du Médecin malgré lui. On rapporte un fait singulier, qui pe
71 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [8, p. 39-40] »
nt doux,   Bouteille, ma mie, etc146. que chante Sganarelle dans le Médecin malgré lui. M. Rose147, de l’académie française,
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
is-je le faire déclarer fou en justice, ou le livrer aux bourreaux de Médecins , comme un homme à mettre en terre en peu de jours
Mon cheval alezan. Tu l’as vu ? Témoins encore ses apothicaires, ses médecins , qui n’oublient pas un seul terme de leur art. Ce
voit bien que tant qu’il y auroit des faux dévots, des chasseurs, des médecins , des apothicaires, des femmes savantes, ils parle
73 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
                                                                  (Le Médecin volant, sc. XI.)   Ah ! tout beau, je suis prêt
ient les pièces de Molière, ce qui ajoutait encore à la confusion. Le Médecin volant, le Portrait du Peintre, la Satire des Sat
re, 1855.   Ph. Chasles, Œuvres de Molière, 1855.   M. Baynaud, Les Médecins au temps de Molière, 1862.   A. Legrelle, Holber
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
ous tous ses maux. » À la même, Anvers, 20 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le prince. Il parla de fort bon sens
e fait pitié. Je partage en mère ses maux. Il est entre les mains des médecins et des chirurgiens : la moitié suffit pour le fai
75 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
uel point Moliere étoit acharné contre la médecine. Il définissoit un médecin un homme que l’on paye pour conter des fariboles
ature l’ait guéri, ou que les remèdes l’ayent tué. « Voilà donc votre médecin , lui dit Louis XIV un jour à son dîner, le voyant
et les pointes bouffonnes. Les précieuses, les petits-maîtres et les médecins ont été les principaux objets de sa satyre. Il ét
Le Festin de Pierre, ou l’Athée fou-droyé, tragi-comédie, 1665 ; Le Médecin dérobé, comédie194. Marie du Mont Ozillon, veuve
comédien du même nom. On compte, parmi ses pièces de théâtre, la Dame médecin , jouée à Guenegaud, en 1678198 ; l’Impromptu 199
urgeoises de qualités 239, de cinq actes, en vers, 1691240; Crispin médecin , de trois actes, en prose, 1680241; Les Nouvelli
76 (1910) Rousseau contre Molière
 ; il n’y en avait guère pour qu’il l’attaquât. Molière s’y moque des médecins que Rousseau n’aimait pas ; il s’y moque des mala
e la terreur de la mort, de la mort elle-même et de l’impuissance des médecins  ; il y a un très beau courage à se moquer de tout
anie. Vous faites le malheur de votre fille en la voulant marier à un médecin stupide, comme Orgon la sienne à un coquin de fau
u, l’emphase des comédiens de l’hôtel de Bourgogne, le galimatias des médecins , la lésine, la bêtise, la vanité, la rusticité pr
entilshommes (George Dandin, M. Jourdain) ; sa défiance à l’égard des médecins qui lui vendent leur latin trop cher ; son mépris
ient leurs filles pour eux : « C’est pour moi que je la marie avec ce médecin , et une fille de bon naturel doit être ravie d’ép
a peur même, raisonnable, de la mort. — Cependant Béralde attaque les médecins eux-mêmes et les nie. — Sans doute, mais surtout
ns de transcrire soit probant, il faut qu’il ne soit pas vrai que les médecins donnent la santé et qu’il ne reste que le danger
e substances dangereuses. De là la nécessité pour Béralde de nier les médecins , et encore seulement pour le siècle dont il est
tant que pouvant guérir. — Mais la pièce tout entière est contre les médecins . — Assurément elle n’est pas en leur faveur ; mai
ur faveur ; mais encore, comme le dit Béralde, « ce ne sont point les médecins que joue Molière, mais le ridicule de la médecine
lière, mais le ridicule de la médecine », et c’est à-dire ce sont les médecins qui sont assez ridicules pour se croire infaillib
ce sont les malades qui sont assez naïfs pour avoir confiance en ces médecins -là. Remarquez, en effet, que le ridicule de la pi
le ridicule de la pièce, encore qu’il porte incontestablement sur les médecins , porte beaucoup plus sur Argan, assez abêti et « 
s, mais à un point de vue nouveau, les attaques de Molière contre les médecins tenues pour une apothéose de la nature. Les médec
lière contre les médecins tenues pour une apothéose de la nature. Les médecins prétendent s’opposer à la mort ; la mort est natu
la mort ; la mort est naturelle, voilà pourquoi Molière a détesté les médecins . Ce serait pousser l’amour, le respect et le cult
rillamment selon le talent de l’auteur, si Molière avait reproché aux médecins de guérir ; oui bien, s’il leur avait reproché, e
eorge Dandin, de M. Jourdain, d’Oronte, d’Acaste ou de Caritidès. Les médecins sont des présomptueux, des charlatans et des péda
chose, mais qu’il ne faut pas la pousser trop loin ; que beaucoup de médecins sont charlatans ; que beaucoup de gens d’église s
a société et se supprime d’elle comme membre actif ; s’il attaque les médecins , c’est que l’influence des médecins sur les poltr
e membre actif ; s’il attaque les médecins, c’est que l’influence des médecins sur les poltrons peut devenir une tyrannie social
empaumer par lui, j’ai dit pourquoi en expliquant sa haine contre les médecins  ; s’il n’aime pas beaucoup le misanthrope, c’est
77 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
is qui avait des attaches bourgeoises. Plus d’un notaire et plus d’un médecin y touchaient de près par alliance. Les notaires O
s de M. Eudore Soulié, avaient pris femmes dans la famille Cressé. Un médecin qui fut alors des plus en vue à Paris, par sa vie
bon pour observer, en s’amusant. Va-t-il en famille chez les Cressé, médecins ou chirurgiens, il rit et observe encore ; va-t-i
e lui, inquiet, toujours enquête de remèdes, se cherchant partout des médecins nouveaux, ainsi que le lui a reproché, dans sa mé
it pas là de quoi rassurer le pauvre diable ; sa fièvre redouble, les médecins désespèrent de lui, et il n’a plus qu’à songer à
ulté, contre laquelle il a commencé le feu dans sa comédie de l’Amour médecin , lui sont comptées comme autant d’hérésies. Boile
e devait pas, dit sérieusement Perrault, tourner en ridicule les bons médecins , que l’Écriture nous enjoint d’honorer. » On scr
tre. « C’est une punition de Dieu », crient les dévots. Abandonné des médecins , comme il doit l’être, le Ciel pourrait seul le g
son esprit et pour celui du public. Après le Misanthrope, il donna le Médecin malgré lui, non pas, comme on l’a dit, parce que
eu sacré de la farce n’était point en lui. Il avait commencé par être médecin , et il voulut, dans une Apologie, que quelque pau
éroger à l’autre. La démonstration n’était pas difficile : qui disait médecin alors disait presque charlatan, et qui disait cha
joua, devant Louis XIV, le Docteur amoureux, Gros-René écolier et le Médecin volant, et en 1660, Gorgibus dans le sac, la Jalo
ù du Parc (Gros-René) s’enfarinait, comme jadis Gros-Guillaume, et le Médecin volant. Cette dernière farce n’était, nous l’avon
ie de Gros-Réné devint le Cocu imaginaire, le Fagoteux remanié fut le Médecin malgré lui ; la scène de Gorgibus dans le sac, qu
farce n’existait plus, elle s’était perdue dans la comédie. I - Le Médecin Volant (vers 1650) Molière, en ses premiers t
evait, par ce succès même, l’amorcer le mieux à l’imitation, était le Médecin volant (Medico volante). Le célèbre Scaramouche,
de d’oublier les comédiens d’Italie et leur succès, Scaramouche et le Médecin volant : Encor faut-il te parler du théâtre, Où
et beaux gaudisseurs ; Toujours y sont le fameux Scaramousse, Grand médecin qui ne va pas en housse, Mais vole en l’air, comm
t cela. Depuis deux ans déjà, il courait la province ; mais, comme le Médecin volant n’était pas nouveau dans le répertoire de
effet, lorsque, douze ans plus tard, il revint de province, c’est le Médecin volant qui figure des premiers au nombre des peti
deux farces transformées, émondées, corrigées, il fit une comédie, le Médecin malgré lui} lequel, une fois en pied, ne laissa
nt son embryon. On ne revit plus, chez Molière, ni le Fagoteux, ni le Médecin volant : ils s’en étaient allés où s’en va le cap
mais il se trouva que, en 1731, J.-B. Rousseau possédait une copie du Médecin volant. Peut-être lui venait-elle de Baron, qu’il
rtout de quoi y ajouter. J.-B. Bousseau dès lors fut relancé pour son Médecin volant, et aussi pour une autre farce de même pro
tre, comme nous l’avons dit, le point de départ de quelques scènes du Médecin malgré lui, et l’autre ne valait elle-même quelqu
genre était si éclairée, ne les connaissaient pas. Ayant à parler du Médecin volant, dans leur Histoire de l’ancien Théâtre it
re avait lui-même imitée pour cette parade, ils s’imaginèrent que son Médecin malgré lui, dont elle est un des points de départ
se dit : « C’est mon bien », et elle en reprend une, la meilleure, le Médecin volant. Elle le joua au bénéfice de Saint-Aulaire
ent anagramme, le nom de Molière, s’appela Élomire hypocondre, ou les Médecins vengez. J’ai dit que ce n’est qu’un tissu d’infa
viser une comédie en vers ? Aussi, ne faisait-il plus rien. Depuis le Médecin malgré lui, joué en août 1666, deux mois après le
avares, des ambitieux : eh bien ! je les regarderai du même œil qu’un médecin voit des malades. » Pour clore la comparaison, e
ieté dompte, ce démon du corps souffrant, qu’il bafoue, ainsi que les médecins , ses ignares ministres, prend le dessus et se ven
que des farces données d’ordinaire en pareille occasion, le Dépit, le Médecin malgré lui, le Malade, etc., lui ont rendu si che
e qu’on sait de ses traditions en d’autres rôles : ceux de L’Avare du Médecin malgré lui, du Malade, etc., devrait être recueil
avares, des ambitieux : eh bien ! je les regarderai du même œil qu’un médecin voit des malades. » Pour clore la comparaison, e
en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV (et elle ne nomme pas ce v
n vieux médecin ordinaire de Louis XIV (et elle ne nomme pas ce vieux médecin ). » Comme preuve de ce qu’il dit, Eugène Despois
ans sa parenthèse finale, que Mme Campan ne nomme même pas « le vieux médecin  » de qui venait l’anecdote. Écoutez-la elle-même
gulière dénégation de Despois — et cela, en nommant son témoin : « Un médecin ordinaire de Louis XIV, écrit-elle, qui existait
trop marquante, pour qu’elle soit restée inconnue. Cependant le vieux médecin , nommé M. Delafosse, était un homme d’esprit, d’h
78 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
Docteurs rivaux, le Maître d’Éole, dont il ne reste que le titre ; Le Médecin volant et La jalousie de Barbouillé, que quelques
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
ire de grands mots, Et clouer de l’esprit à ses moindres propos. Des Médecins brusques, pédants, emphatiques, couverts de la li
nces. Moliere leur prouve leur ridicule dans le Malade imaginaire, le Médecin malgré lui, l’Amour Médecin, &c. & ils af
ur ridicule dans le Malade imaginaire, le Médecin malgré lui, l’Amour Médecin , &c. & ils affectent soudain d’être aussi
in trop inquiet de conserver la vie rend quelques hommes victimes des Médecins . Ceux-ci les font non seulement devenir malades t
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
 : elle n’en a point, entendez-vous ? Allez vous promener. » Dans Le Médecin volant, le capitan vient consulter Arlequin qui f
ns Le Médecin volant, le capitan vient consulter Arlequin qui fait le médecin , et lui demande un remède pour le mal de dents :
81 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
es italiennes de la fin du premier acte, chanta le rôle d’un des deux médecins grotesques. Il est inscrit au livre du ballet sou
a passion. Molière, dans Pourceaugnac, revient à la charge contre les médecins , à qui il n’accordait pas de longues trêves. Mais
t point exagérée d’une consultation au dix-septième siècle : les deux médecins disent ce qu’auraient dit, en pareille occasion,
cte, et non pas de la fin de la pièce, Lulli représenta l’un des deux médecins grotesques : ainsi, il ne pouvait représenter Pou
82 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
Festin de Pierre ou Don Juan (1665), Le Misanthrope (4 juin 1666), Le Médecin malgré lui, le Tartuffe (5 août 1667)19, Amphitry
a cour, la ville, la province, bourgeois, nobles, paysans, marchands, médecins , hommes de loi, valets et maîtres, le moraliste r
On a même affirmé que Molière eut besoin de composer en toute hâte Le Médecin malgré lui, pour ranimer par cet éclat de rire un
reçut un troisième Placet où Molière sollicitait pour le fils de son médecin un canonicat vacant à la chapelle royale de Vince
’épargnait pas les canevas à l’italienne, les impromptus, tels que Le Médecin volant, et La Jalousie du Barbouillé, préludes du
tels que Le Médecin volant, et La Jalousie du Barbouillé, préludes du Médecin malgré lui et de George Dandin, Les Docteurs riva
otin et Vadius. 21. La Princesse d’Élide, Le Mariage forcé, L’Amour médecin , Le Ballet des muses, Mélicerte, Le Sicilien, Geo
Pour Louis XIV, son bienfaiteur, il est toujours à son poste. L’Amour médecin est fait, appris, et représenté en cinq jours. La
essait de faire merveille ? Au lendemain du Misanthrope paraissait Le Médecin malgré lui ; et le surlendemain, il organisait po
de la lutte n’avait-il pas déjà produit, en 1665, Don Juan et L’Amour Médecin , en 1666 Le Misanthrope, Le Médecin malgré lui, M
uit, en 1665, Don Juan et L’Amour Médecin, en 1666 Le Misanthrope, Le Médecin malgré lui, Mélicerte et La Pastorale comique, en
83 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
les pointes bouffonnes. Les Précieuses, les Petits maîtres & les Médecins , ont été les principaux objets de sa satyre. Il é
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
rces. Moliere, qui l’a senti, a nommé, dans son Malade imaginaire, un Médecin , M. Diafoirus, un autre, M. Purgon ; & un apo
malignité de Moliere, nous avons des noms tirés du grec dans l’Amour Médecin . Les quatre Médecins de la Cour y sont joués sous
e, nous avons des noms tirés du grec dans l’Amour Médecin. Les quatre Médecins de la Cour y sont joués sous des noms désignés. I
85 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
propos que lorsqu’il fallut mesurer le roi Louis XIV au cercueil, ses médecins eux-mêmes furent étonnés que le roi n’eût que cin
pris au corps, Molière l’a placé entre deux étaux ! — Entre ces deux médecins si profonds, si comiques, si admirablement savant
s’en va pour ne plus revenir. Quoi ! un vrai cacochyme entre ces deux médecins  ! Un véritable vieillard poursuivi par tous ces a
ien contée par la belle Laurette. Gillette était la fille d’un savant médecin nommé Gérard. — En mourant, Gérard laissait à sa
me du jeune comte. Justement le roi de France était malade, et pas un médecin ne répondait de cette guérison. Que fait Gillette
me, giovane femmina, en peut-elle savoir plus long que les plus vieux médecins  ? — Monseigneur ! répond Gillette, songez que je
volonté de Dieu. Rappelez-vous que je suis la propre fille du fameux médecin Gérard de Narbonne ; enfin ma vie vous répond de
in personnage ? Pourquoi donc immoler à ce malade imaginaire tous les médecins d’un grand royaume ? Mais c’est là une injustice
cachez-les avec soin, pauvres femmes ; votre ami le plus cher, votre médecin le plus dévoué, ne vous permet pas d’avoir des ne
in que M. Argan l’a chassé de chez lui, sous prétexte qu’il n’est pas médecin , Cléante est resté fidèle à la belle Angélique ;
onne à la douce Anna d’aller chercher à l’instant même le plus habile médecin de la ville. Anna obéit. Elle prend un parapluie
pluie et elle s’en va, au plus fort de ce déluge, jusqu’à la porte du médecin . À la bonne heure, enfin, voilà le médecin réhabi
éluge, jusqu’à la porte du médecin. À la bonne heure, enfin, voilà le médecin réhabilité, et de très haut. D’abord celui-là ne
être bien fait d’intituler tout simplement la présente comédie : — Le Médecin imaginaire. Anna arrive chez le docteur Loewe com
t, pas un florin de moins, pt encore c’est bien peu. Voilà donc notre médecin et notre jeune fille qui sont en présence et qui
e, madame de Sturmer ne demande pas mieux que de donner sa fille à un médecin . « Je veux me faire un gendre et des alliés médec
ner sa fille à un médecin. « Je veux me faire un gendre et des alliés médecins , afin de m’appuyer de bons secours contre ma mala
ouvait l’empoisonner ! » C’est fort bien fait de nous faire aimer les médecins , mais il ne faudrait pas nous faire détester les
ation du notaire, tout comme vous avez assisté à la réhabilitation du médecin . Dans la comédie de Molière, M. Bonnefoi le notai
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
ge. Le Marchand se félicite d’avoir déja vendu un Antiquaire & un Médecin François qui étoient de très mauvaise défaite. N
de très mauvaise défaite. Nébi, furieux, se plaint du Marchand : le Médecin qu’il lui a vendu vient d’ordonner l’air natal à
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
en un quart d’heure dans une place publique, je les baille à tuer aux médecins qui les font mourir aussi cruellement que leurs m
cruellement que leurs malades. COLOMBINE. Quoi, seigneur, là haut les médecins tuent aussi le monde ? Monsieur, c’est tout comme
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
meurs, il est prêt de me suivre. Ses yeux, plus éclairés que ceux du Médecin , Pénetrent que mon mal vient d’un feu clandestin 
89 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ébuta par quelques farces ou bouffonneries dans le genre italien : Le Médecin volant, La Jalousie du Barbouillé. Dans le même t
emain pour un public qui avait besoin que Le Misanthrope fût égayé du Médecin malgré lui, un autre jour méditant à loisir une d
dans ses pièces les plus réfléchies. Sans doute Le Misanthrope et Le Médecin malgré lui sont des œuvres qu’il serait absurde d
logue dans les grandes œuvres de moins grands poètes. C’est à L’Amour médecin que nous devons le mot fameux : « Vous êtes orfèv
nous devons le mot fameux : « Vous êtes orfèvre, M. Josse. » C’est au Médecin malgré lui que nous devons cet autre mot non moin
tion des choses humaines, qui fait le grand poète. Voyez dans L’Amour médecin ce père qui adore sa fille, qui mourrait si elle
ant en la voyant malade, qui, pour la soigner, fait accourir tous les médecins de Paris, qui lui promet tout, lui offre tout, lu
s traces de cette gaie et libre fantaisie dans le rôle remarquable du Médecin malgré lui. Le bûcheron Sganarelle, qui a fait se
quelques lambeaux de rudiment, finit par prendre goût à son métier de médecin . Son esprit inventif y trouve beau jeu, et, par p
cérémonies plaisantes par lesquelles Argant est reçu dans l’ordre des médecins en sont l’exemple le plus saillant. Mais, en géné
, les ballets fabuleux par lesquels Argant est reçu dans le corps des médecins , et bien d’autres scènes. Nous avons observé à ce
comme le prouvent suffisamment les railleries dont il poursuivit les médecins charlatans de l’époque, et ses attaques multiplié
u’il lui est rarement possible de dire à l’avance si elle épousera un médecin , un avocat, un pasteur, un commerçant, un agricul
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
du commun état. Il l’était enfin quand il dégageait la profession de médecin de son avidité sordide et de sa funeste charlatan
91
e Magister de M. E. d’Hervilly, ainsi que quelques scènes choisies du Médecin malgré lui. P. S. — Au dîner intime des Parisiens
e cette franchise qui font les amis et les admirateurs de l’auteur du Médecin malgré lui et du Tartuffe. On voit d’ici le gros
ploie une quinzaine de répliques à justifier ses campagnes contre les médecins  : BÉRALDE. J’aurais souhaité de pouvoir un peu v
et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins  ! C’est dans ce passage que, par un pressentimen
ait dire à Argan : « Par la mort, nom de diable ! Si j’étais que des médecins , je me vengerais de son impertinence ; et quand i
e rendant au Louvre et assistant au grand ou au petit lever. L’Amour médecin mentionne la foire Saint-Laurent, et nous montre
in au 21 juillet, le Palais-Royal la joua seule d’abord, puis avec Le Médecin volant, puis avec un peu de danse, puis avec Gorg
prise d’une fièvre tierce simple. Rien de grave, disaient d’abord les médecins  ; cependant, le 9 et le 11 décembre, le Saint-Sac
ult a cité, avec Jodelet et Mascarille, dans la septième scène de son Médecin volant (voyez mon Iconographie moliéresque, nº 30
chapeau de Sganarelle dans les éditions de 1666 et de 1682 de L’Amour médecin , et un passage de Zélinde, 1665. 29. T. II, p. 5
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
cie ; probablement Sganarelle pour l’enchaînement des situations ; Le Médecin volant, parmi les essais de jeunesse. Plus tard,
93 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
me, gênaient l’esprit de société qui devenait celui de la Nation. Les Médecins , également attachés à leurs robes, à leur latin e
Molière ne peut donner toutes les leçons à la fois. Se plaint-on d’un Médecin qui sépare les maladies compliquées, et les trait
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
ueuse, la plus fidelle. Mais, hélas ! dépêché un peu trop vîte par un médecin habile, & sur-tout fort expéditif, il prend c
te comédie ressemble à la fausse Agnès & à la finta Pazza. 2. Le Médecin demande à Menechme s’il dort, s’il mange, s’il rê
ésente, en composant la scene où Pourceaugnac est entre les mains des Médecins  ? Il y a à parier. 3. Nous avons comparé dans le
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
lexions moins édifiantes, celle-ci, par exemple : « Je fais, comme un médecin , des expériences sur toute sorte de complexions.
96 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
font cela tous les jours, sans eau bénite. Si le personnage était un médecin , un précepteur, un créateur de commandites, un in
e ses propres dents les maris trompés, les marquis, les dévots et les médecins . Car il en voulait à la médecine autant qu’à la d
fin de ce poète comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la malad
mes que ceux qu’ils sentent et qu’ils confessent, on est trop mauvais médecin de leurs maladies. Dans les âmes comme dans les c
ot et son Angélique moins coquine ? Verra-t-on M. Argant renvoyer les médecins  ? Don Juan suspendra-t-il le cours de ses équipée
gé, un canonicat de la chapelle royale de Vincennes pour le fils d’un médecin de ses amis : « Oserais-je demander encore cette
réconcilié avec les dévots, et je le serai par cette seconde avec les médecins . » Il faut avouer que Bourdaloue était moins fami
ous le premier masque et sous le premier prétexte venu : ce serait le médecin , l’homme d’affaires, l’ami d’opinion, l’empirique
que j’ai joués jusqu’ici. Les marquis, les précieuses, les c… et les médecins , ont souffert doucement qu’on les ait représentés
dramatique et ils veulent bien que M. de Molière joue les dévots, les médecins et les maris ! Comment ils vivent ? Ils vivent ca
santé de l’âme avorte ridiculement, je dirais presque insolemment. Le médecin de la passion n’est pas l’histrion, ni le savant,
97 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
Et cette longue lutte que Molière soutint contre la médecine et les médecins de son temps, ces satires qui ne furent pas toujo
sa verve comique, si l’on ignore enfin sa liaison avec trois célèbres médecins , qui durent l’aider de leurs renseignements, Lién
e. Mais tenez pour sûr que parmi ces beaux esprits il se trouvait des médecins  : certaines expressions techniques, l’exactitude
l se joua l’a un de ces drames que connaissent bien les notaires, les médecins et les confesseurs. Je crois entendre Armande : «
ard, couvert de blessures, pauvre et chargé de famille. En outre, les médecins diront si Mlle Molière, qui venait d’accoucher, s
ut consulter sur ce point la savante étude de M. Maurice Reynaud, Les Médecins au temps de Molière. 3. Voir plus loin le chapit
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
sans annoncer l’intrigue. Dans le Grondeur, de Palaprat, M. Grichard, Médecin par état, grondeur par humeur, veut épouser Clari
99 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
e imaginaire. Tous les critiques conviennent que cette réception d’un médecin « en récit, chant et danse » est le plus ingénieu
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
t tourmenté d’une sombre tristesse. Étant allé un jour chez un fameux médecin pour le consulter sur la maladie noire dont il ét
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