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1 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
s de la vérité les dangereux accents Ont armé contre toi la horde des méchants . Quel prix te réservait cette ligue ennemie ? Tu
rasse, Et, marchant droit au but, sans le laisser en paix, Torture le méchant qui ne change jamais. Nous cherchons ton secret,
mitateur surpasse le modèle ! Plus courageux que lui, dans le cœur du méchant Tu descendis sans crainte, et creusas plus avant 
crains la calomnie, Et rassemble du moins les efforts du génie ! Des méchants contre toi les rangs se sont serrés... Le Tartuff
er, sous des noms différents Les hommes sont toujours des fous ou des méchants  : Du nouveau parvenu l’orgueilleuse impudence Bri
iberté circule Sans redouter, chez nous, le fouet du ridicule, Et les méchants en paix, sûrs de l’impunité, Échappent au carcan
e, S’il n’était défendu par deux siècles de gloire. Ah ! s’il est des méchants qu’on ne peut châtier, Ton art, jadis si beau, n’
2 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
ns blâment quelquefois ce qui est bon et les autres louent ce qui est méchant  ; et les uns et les autres obscurcissent tellemen
rtraits. Il fit donc la Comédie des Fâcheux, dont le sujet est autant méchant que l’on puisse imaginer, et qui ne doit pas être
e Pièce a produit des effets tout nouveaux, tout le monde l’a trouvée méchante et tout le monde y a couru . Les Dames l’ont blâm
e belles parties et que jamais l’on ne vit tant de si bonnes et de si méchantes choses ensemble. Il y en a de si naturelles qu’il
dre de mé chants, et que l’esprit paraît plus en défendant ce qui est méchant qu’en attaquant ce qui est beau. C’est pourquoi l
înt dire du mal, ce serait un signe qu’elle ne serait pas tout à fait méchante , et que l’autre moitié en viendrait ensuite dire
3 (1910) Rousseau contre Molière
ur les hommes une haine effroyable, ce n’est que parce qu’ils sont ou méchants ou complaisants aux méchants ; que, parce qu’Alce
yable, ce n’est que parce qu’ils sont ou méchants ou complaisants aux méchants  ; que, parce qu’Alceste a été conçu ainsi, il pla
lui donne souvent une grande colère et qu’en l’irritant à dessein un méchant adroit ne pût parvenir à le faire passer pour un
à dessein un méchant adroit ne pût parvenir à le faire passer pour un méchant lui-même… » Eh bien alors ? dirai-je ; Alceste es
tant adroitement » un sage, « on peut parvenir à le faire passer pour méchant lui-même ». Pour méchant, Rousseau concède cela ;
e, « on peut parvenir à le faire passer pour méchant lui-même ». Pour méchant , Rousseau concède cela ; or Alceste ici n’est pas
. Pour méchant, Rousseau concède cela ; or Alceste ici n’est pas même méchant  ; il n’est que rudement ironique et contempteur.
u’il faut remettre ce sonnet dans le tiroir, qu’il s’est réglé sur de méchants modèles, qu’il règne un bien mauvais goût et que
lui qui s’adresse directement à lui ; car ayant déclaré la guerre aux méchants , il s’attend bien qu’ils la lui feront à leur tou
; il fustige un poète ridicule qui l’assomme et il fait son procès au méchant goût du siècle. Je reconnais que dans les scènes
our avoir vos biens, on dresse un artifice, Ou qu’on tâche à semer de méchants bruits de vous, Verrez-vous tout cela sans vous m
es sont tous, oui, tous honnêtes, bons ; On dit qu’il est beaucoup de méchants , de fripons ; Je n’en crois rien ; je crois qu’il
anthropie, il y a la haine du faux et la haine de la complaisance aux méchants . Estimez le misanthrope, dit Rousseau ; on n’est
Don Juan, et mon avis est que pour parer aux perfides attaques et aux méchantes interprétations il en aurait fallu un. Il y en a
!… Tu l’as voulu, George Dandin !… Lorsqu’on a, comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’
n qu’ils se rencontrent : « [Dans Molière] les sots sont victimes des méchants , ce qui, pour n’être que trop vrai dans le monde,
théâtre avec un air d’approbation… ». — « Les sots sont victimes des méchants , c’est très vrai ». dit le Rousseau pessimiste. —
ce qu’on y a vu le plus, depuis, pour l’incriminer, un portrait de «  méchant homme » où beaucoup de traits sont favorables au
ortrait de « méchant homme » où beaucoup de traits sont favorables au méchant homme : Don Juan est brave, généreux, charitable
dans sa vie le plus possible de sensations vives ; mais il en fait un méchant , le méchant, « le grand seigneur méchant homme »
le plus possible de sensations vives ; mais il en fait un méchant, le méchant , « le grand seigneur méchant homme » qui fait le
s vives ; mais il en fait un méchant, le méchant, « le grand seigneur méchant homme » qui fait le mal parce que le mal est amus
, à ne pas s’y tromper, qui il vise : or il vise les grands seigneurs méchants et dénués de sens moral de la cour de Louis XIV,
ridicule, sachant très bien, comme il l’a dit, « qu’on veut bien être méchant  ; mais qu’on ne veut pas être ridicule. » Il lui
et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme… » ; devient enfin méchant , maudit son fils, force sa fille à se marier cont
, il entend que la religion abêtit ceux qui s’en coiffent et les rend méchants . Et quand même il serait vrai que ce n’est que l’
l’âme du public, c’est Molière lui-même qui dit : « On veut bien être méchant  ; mais on ne veut pas être ridicule. » Qui sait m
nt pour celui qui le dupe ? Le danger de faireberner les sots par les méchants , c’est qu’à montrer la sottise des sots on diminu
qu’à montrer la sottise des sots on diminue l’horreur à l’endroit des méchants . C’est à quoi je reviens toujours, parce que c’es
                     Je méprise les hommes, Les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants, D’autres parce qu’ils sont les du
ont méchants et malfaisants, D’autres parce qu’ils sont les dupes des méchants , Et qu’ils sont trop niais pour qu’on pût les def
l’un punit la simplicité de l’autre et les sots sont les victimes des méchants  ».   Voilà tout le système de Molière. Peut-il y
tème n’est que l’observation exacte de la réalité : sots victimes des méchants , c’est le monde lui-même. — Sans doute, répond im
u’il représente, et il peut par exemple montrer les sots victimes des méchants , sans qu’on puisse, avec la plus mauvaise volonté
os menus plaisirs. Eh bien ! Mais, c’est précisément là la maxime du Méchant de Gresset. Et du moment que les méchants sont « 
précisément là la maxime du Méchant de Gresset. Et du moment que les méchants sont « l’instrument » dont il se sert pour étrill
de tout à fait charmants. A ceux qui sont sots au point d’en devenir méchants , au moins pour un temps, il en donne de moins tou
ouchants ; exemple Orgon. A ceux que leur sottise a rendus à peu près méchants d’une façon permanente, insensibles, égoïstes, il
affection pour eux qu’il les berne ou qu’il les montre bernés par les méchants . Ce qu’il veut, c’est les avertir, c’est les inst
te passion devenant dominatrice et exclusive rend idiot. Vous devenez méchant même ; car toute passion exclusive développe l’ég
d’un Tartuffe féminin de l’amour conjugal. Et votre sottise vous rend méchant comme toute sottise poussée à un certain degré et
, vous jetiez votre meilleur ami, en émouvant sa bile, dans une assez méchante affaire dont vous serez très désolé et dont vous
on est et qui par conséquent aura dans son domaine et les sots et les méchants . Cette forme intermédiaire, Molière la crée dans
s défauts que s’irriter contre les vices. Il n’aime point du tout les méchants  ; mais il a, je dis certes pas plus forte, mais p
omédiens, n’aimait-on point les gens de bien ? Ne haïssait-on pas les méchants  ? Et ces sentiments sont-ils plus faibles dans le
prodige de faire ce que la nature et la raison font avant lui ! — Les méchants sont haïs sur la scène. — Sont-ils aimés dans la
ps qu’il l’aurait défigurée. » 2° « Quant à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon,
u monotones de la comédie moliéresque, en n’opposant pas toujours les méchants aux sots pour faire corriger ceux-ci par ceux-là,
, qu’elle permettait, comme dans Don Juan et Tartuffe, de peindre les méchants dans toute leur horreur sans renoncer pour cela a
ire ou les petits bourgeois dans un lycée. Ils ne se moquent point du méchant , du sournois, du violent, du vindicatif. Ceux-ci
accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot Que de brûler ma viande, ou saler trop mon po
mportuns sont insupportables ; qu’un grand seigneur libidineux est un méchant homme ; que la franchise est une belle chose, mai
usseau de refuser une pension du Roi ; s’il abhorre le grand seigneur méchant homme, c’est que la méchanceté, d’abord, est anti
est antisociale au premier chef ; c’est ensuite que le grand seigneur méchant homme fait détester au peuple le régime qui a les
4 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
tait pas trompeur en amour, encore qu’il fût polygame, il n’était pas méchant et n’a jamais- trouvé son bonheur à rainer le bon
ou qu’elle soit effet et que ce soif la méchanceté qui ait inspiré au méchant le besoin de conquérir cœurs pour les torturer ou
dureté constatée mille ibis. C’est Molière qui a écrit la comédie du Méchant et celle de Gresset ne devrait être intitulée que
devrait être intitulée que le Médisant ou le Satirique. La devise du méchant de Gresset Les sots sont ici-bas pour nos menus
la religion, ou qu’il est en révolte contre la société, ou qu’il est méchant , ou qu’il est trop bon — car ce type existe aussi
. Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos poètes, quelque méchant qu’il fût, qu’elle n’ait été rendue meilleure. Ce
rents les uns des autres, était des formes d’un égoïsme aigu, rendent méchant , peu ou prou ; et de même que l’homme infecté de
devient cruel envers sa fille, de même l’homme fêlé de vanité devient méchant aussi à l’égard de sa fille, et si l’un veut fair
être libertin par méchanceté, ou, par l’effet du libertinage, devenir méchant (Don Juan) ; toute vérité n’est pas bonne à dire
upporter les fâcheux ; il ne faut pas croire que les libertins et les méchants soient heureux et se les peindre comme triomphant
malheureux des hommes ; du reste il y a des Don Juan qui ne sont pas méchants et qui ne sont Don Juan que par bonté d’âme, blâm
les importuns sont insupportables ; qu’il y a des « grands seigneurs méchants hommes » qui sont ; libidineux et qui désunissent
ion du roi si elle lui est offerte ; s’il abhorre « le grand seigneur méchant homme », c’est avant tout parce qu’il est méchant
« le grand seigneur méchant homme », c’est avant tout parce qu’il est méchant et qu’il n’y a rien de plus antisocial que la méc
isocial que la méchanceté ; c’est ensuite parce que le grand seigneur méchant homme est libidineux et que lâchasse au plaisir,
le dissolvant de la société ; c’est enfin parce que le grand seigneur méchant homme fait détester an peuple et à la bourgeoisie
nnes vous faisant presque autant de mal que les mauvaises, n’être pas méchant , mais n’être pas bon, n’être pas vicieux, mais à
s ont choisi celle de la galanterie ». Il ne faut être ni libertin ni méchant , ni surtout libertin par méchanceté. Ici je n’ai
conceviez point au monde d’autre honneur. Etre avare, brutal, fourbe, méchant et lâche, N’est rien, à votre avis, auprès de cet
l savait qu’il est vrai que des grands seigneurs très vicieux et très méchants hommes ont encore de la générosité et du courage 
à insister autrement. Dans Molière, les honnêtes gens parlent et les méchants agissent. — D’abord il n’y aurait pas lieu d’en c
D’abord il n’y aurait pas lieu d’en conclure que Molière est avec les méchants et contre les honnêtes gens, s’il fait faire aux
st avec les méchants et contre les honnêtes gens, s’il fait faire aux méchants des actions odieuses et s’il fait tenir aux honnê
i que les honnêtes gens de Molière se bornent à parler tandis que les méchants agissent P Il y a beaucoup de légèreté dans cette
près, et c’est par sympathie pour eux qu’il les montre bernés par les méchants . Ce qu’il veut, en faisant ainsi, c’est les avert
 ; car toute passion devenant dominatrice rend imbécile. Vous devenez méchant même ; car toute passion égoïste rend méchant et
imbécile. Vous devenez méchant même ; car toute passion égoïste rend méchant et vous verriez mourir mère, enfant, femme, fille
. Et, comme il arrive toujours, votre sottise devenue manie vous rend méchant où au moins dur. Vous voulez marier votre fille à
même chose. Prenez garde de devenir un homme trompé, berné, exploité, méchant et ridicule ! » Il dit à Philinte : « Vous êtes
votre meilleur ami et en émouvant sa bile, de le jeter dans une assez méchante affaire où vous serez désolé qu’il soit tombé et
devient malicieux, et la malice est l’antichambre de la méchanceté. —  Méchant , moi ! — Eh ! Je vous dis seulement : prenez gard
nt toujours : Ne trouvait-il rien mieux pour émouvoir sa bile Qu’une méchante femme et qu’un méchant sonnet, Il avait autre ch
it-il rien mieux pour émouvoir sa bile Qu’une méchante femme et qu’un méchant sonnet, Il avait autre chose à mettre au cabinet
faire, non une pièce, mais un portrait, le portrait du grand seigneur méchant homme dans différentes circonstances, dans différ
ue la civilisation n’est presque qu’une façade. Don Juan est le méchant , comme Molière l’a très nettement indiqué en l’ap
me Molière l’a très nettement indiqué en l’appelant le grand seigneur méchant homme. Il est l’homme qui aime le mal pour le mal
ppé à Voltaire, que Voltaire ne s’est pas aperçu que Don. Juan est le méchant . Mais, précisément, Molière n’a fait la scène du
ehors de tout libertinage et en dehors de tout intérêt personnel, est méchant pour le plaisir de l’être et aime le mal pour le
aire, mais à ne pas oublier. Molière a bien eu soin de faire Don Juan méchant de toutes les façons. La taquinerie est la petite
piqûres, cruelles déjà, mais sans danger pour celui qui les faite Le méchant de grande envergure qu’est Don Juan pourrait s’en
e monde comme un élément, et presque sympathique. Il n’est pas encore méchant . Il est sensuel, curieux et avide de mettre dans
it beaucoup à dire là-dessus. D’abord que Don Juan, le grand seigneur méchant homme qui débauche les femmes, est, on sait pourq
ssé incertitude à cet égard — le Don Juan égoïste, sec, insensible et méchant , est un type de l’humanité que Molière a saisi av
méchanceté ou le reste d’une méchanceté qui a abdiqué. Philinte a été méchant , comme Alceste, ou, comme Alceste, il n’a pas été
Philinte a rais Alceste — car c’est lui qui s’y met — dans une assez méchante affaire dont il est désolé et dont il a toutes le
mme je vous l’ai plus de dix fois prêché, Vous vous attirerez quelque méchante affaire. c’est-à-dire l’enfer ou tout au moins l
professeur, le prêtre, l’auteur, comme il y a l’avare, le jaloux, le méchant , le libertin et le grondeur, et que la comédie pr
ement de méchanceté (il y en a même peut-être qui ne sont pas du tout méchantes ) et il y a la coquette qui n’est presque pas vain
cœur. Une femme se rit de sottises pareilles (une femme qui n’est ni méchante , ni criarde, ni indiscrète, ni fière à faire para
res les plus uns du théâtre de Molière. Don Juan est complexe. Il est méchant et il lui arrive d’être généreux, il est athée av
ond permanent se montre toujours. Si Don Juan était un libertin et un méchant en qui eût survécu le sentiment de l’honneur, son
s filles est un peu verte en propos et l’autre est une pimbêche assez méchante . Molière est le comique social par excellence ; i
que ces propos sentent le libertinage, craignant de s’attirer quelque méchante affaire, il se rapprochera peu à peu de l’église,
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
ut coup vaille, le fils & la mere, il n’importe ; C’est être bien méchant d’en user de la sorte. Damis. C’est le Fiscal du
ayez compassion d’une honnête fille qui s’est laissé débaucher par un méchant homme. Lisette. Vous êtes une fille débauchée ? M
tant de ratafia, & manger tant de truffes... Damis. Voilà la plus méchante masque... Lisette. Il n’est pas permis d’être si
plus je me fierois. Vous auriez tort, repartit cette belle ; C’est un méchant  : il me tint l’autre fois Propos d’amour, dont je
vit, Feignit de croire appercevoir la Dame, Et lui cria : Quoi donc, méchante femme ! A ton mari tu brassois un tel tour ! Est-
ien se montre, il n’a pas le courage de laisser pendre sa femme toute méchante qu’elle est. Le Bailli ne veut pas avoir fait des
ouvelles. Cette scélérate de Julienne.... Charlot. Acoutez, c’est une méchante femme. Est-ce que vous sauriez quelqu’une de ses
. AGATHE, CHARLOT. Mad. Agathe. Mais sais-tu bien que tu fais là une méchante action, mon pauvre Charlot ? Charlot. Bon ! queu
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
est générale & je hais tous les hommes ; Les uns parcequ’ils sont méchants & malfaisants, Et les autres pour être aux mé
cequ’ils sont méchants & malfaisants, Et les autres pour être aux méchants complaisants, Et n’avoir pas pour eux ces haines
pour avoir vos biens on dresse un artifice, Ou qu’on tâche à semer de méchants bruits de vous, Verrez-vous tout cela sans vous m
7 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
nchement, il est bon à mettre au cabinet. Vous vous êtes réglé sur de méchants modèles, Et vos expressions ne sont point naturel
odieux que Tartuffe, du moins aussi nuisibles ? Orgon n’était pas un méchant homme, il a besoin de tout le stoïcisme chrétien
révolté contre toute idée de devoir individuel ou social, égoïste et méchant , au seigneur qui s’abaisse à user de son prestige
Le pauvre Sganarelle est loin d’être admirable, mais il avait un fort méchant maître et s’est efforcé de faire quelque bien ; i
es. Depuis l’huissier Loyal qui a l’air si déloyal, jusqu’au Don Juan méchant que sa conversion rend encore plus odieux, jusqu’
t dans le passé et dans le présent. Conclusion Les hommes sont méchants , injustes, oui… … Les hommes devraient être faits
8 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
c le substantif Nous enseigne les lois16. D’ailleurs, elle n’est pas méchante  ; mais elle est folle. Philaminte n’a pas telleme
et bénin qui rit des choses ou de soi-même, puis l’esprit mordant et méchant qui rit surtout des autres. Le premier est l’espr
tion : Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion ; Leur esprit est méchant , et leur âme fragile ; Il n’est rien de plus faib
peints ; mais jamais il ne les a calomniés. Il a trouvé parmi eux des méchants et des fourbes cachés sous le manteau de la vertu
ition. Le monde les accueille avec bienveillance, car il n’est pas si méchant qu’on le dit, et il exerce généreusement l’hospit
, Ma tante ; et, bel esprit, il ne l’est pas qui veut. Elle est plus méchante pour Trissotin : Peut-être que mes vers importun
conduit. Elle voit du monde ; mais, quoi qu’en dise Mme Pernelle, les méchants seuls peuvent trouver à mordre sur sa conduite, E
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
fuser l’amitié banale d’Oronte ; il a raison de trouver détestable le méchant goût du siècle en littérature ; mais il a tort d’
est générale, et je hais tous les hommes, Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méch
rce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants, Et n’avoir pas pour eux ces haines
e le devoir de l’homme de bien est de rester parmi les faibles et les méchants , pour les relever, les instruire, se faire estime
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
Kenriette ruinée, se retire : dans les Philosophes ainsi que dans le Méchant de M. Gresset, on démasque le héros en montrant d
ere n’avoit en même temps & les traits de Trissotin & ceux du Méchant . Ressemblance dans les Scenes. LES FEMMES SAVAN
: ajoutons que le héros de cette derniere piece ressemble beaucoup au Méchant , au Complaisant, & l’intrigue à celle des Phi
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
e fait pas une action qui ne peigne aux spectateurs le caractère d’un méchant homme, et ne fasse éclater celui du véritable hom
un fils son héritage : c’est de peur Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains 783. Quand Elmire oppose le ciel aux vœux
ret qu’éprouve chacun de voir le bonheur des bons et le châtiment des méchants  : il répond à notre sens moral, mais il ne peut a
romesse et une menace qui fasse le devoir plus clair aux bons, et les méchants plus inexcusables. 748. Le Festin de Pierre, a
12 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
oir montré le Misanthrope de manière qu’il n’y a personne, excepté le méchant , qui ne voulût être Alceste avec ses ridicules. T
le Légataire sont de beaux ouvrages; le Glorieux, la Métromanie et le Méchant ont des beautés d’un autre ordre. Mais rien de to
13 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
it pas connue de la plupart des gens qui la condamnaient au feu ; les méchants y supposaient des abominations, sur lesquelles re
es de ses ennemis, et l’on sent que, comme son Alceste, il a pour les méchants des haines vigoureuses. Ce fut enfin le 5 août 16
convenances sociales, il entendait trop ses intérêts pour hasarder un méchant jeu de mots qui eut été justement blâmé, et qui é
umiliations et de tous les dégoûts. Qui pourrait lire aujourd’hui une méchante pièce en un acte et en vers, intitulée La Critiqu
le autorité de sa raison suffisait pour mettre au néant cette nuée de méchants rimeurs, véritables insectes qui bourdonnent auto
le couvre d’embrassements ; et, s’adressant au peuple : « Je suis le méchant , s’écrie-t-il, je suis le pécheur, je suis celui
tait aussi impossible à Molière d’écrire le Tartuffe avec le style du Méchant , qu’à Gresset d’écrire Le Méchant avec le style d
écrire le Tartuffe avec le style du Méchant, qu’à Gresset d’écrire Le Méchant avec le style du Tartuffe. L’un a peint les mœurs
14 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
inira le monde ; Et sur ce grand théâtre on verra, de tout temps, Des méchants et des sots, des sots et des méchants. Un misanth
re on verra, de tout temps, Des méchants et des sots, des sots et des méchants . Un misanthrope aigri vainement en murmure ; Ce s
15 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
tement sa jeune maîtresse ! Comme elle paie de sa monnaie la rusée et méchante Béline ! Avec quelle plaisante persistance elle s
lle soutient à Argan qu’il est bon, très bon ; quand lui prétend être méchant s’il le veut ! Quelle est amusante sous la robe d
e-t-il, Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion, Leur esprit est méchant et leur âme est fragile. Il n’est rien de plus fa
16 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
an, la représentation du bandeau funeste qui vient fermer l’esprit du méchant à tous les avertissements d’un valet57, d’un père
e la vie et tous les crimes de don Juan, « parce qu’un grand seigneur méchant homme est une terrible chose : il faut qu’on lui
ci leur raison : c’est que les hypocrites ne se contentent pas d’être méchants comme le resta des impies ; ils veulent encore pa
17 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
on n’est. Tartufe ment pour mieux tromper l’imbécile Orgon ; c’est un méchant homme qui se sert du mensonge. Dans Corneille, le
n donner de sa joie ce qui en déborde. C’est le vin qui attendrit les méchantes gens. L’ivresse a rendu Sganarelle compatissant.
la pensée de la pièce. Une mère bel esprit veut marier sa fille à un méchant poète dont elle est entichée ; le père veut qu’el
ut qu’elle soit à l’amant à qui on l’a promise : voilà l’intrigue. Ce méchant poète est un cupide qui convoite la dot plus que
ble et indulgente. Tout ce que Cléante dit du faux dévot, Alceste des méchants , Chrysale du bel esprit, Célimène, qui a son bon
n côté, des sots qui lui font la cour ; tout ce qui sent la haine des méchants , le mépris des gens à la fois malhonnêtes et ridi
18 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [46, p. 78-80] »
c’est ce trait du caractère du Tartuffe : Oui, mon frère, je suis un méchant un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d’
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
t générale, & je hais tous les hommes ; Les uns, parcequ’ils sont méchants & malfaisants, Et les autres, pour être aux m
equ’ils sont méchants & malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants, Et n’avoir pas pour eux ces haines
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
ans tout l’Univers que deux peuples, les hommes bons & les hommes méchants  ; donner les vertus des uns pour exemple, faire l
ue deux peuples différents : Savoir, les hommes bons & les hommes méchants . 40. Par Poisson. 41. Par la Fontaine. 42. O
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
; & il fait offrir un verre de biere à sa femme. Madelaine. Ah ! méchant que tu es ! penses-tu que je sois venue ici pour
de s’être mise en colere. Madelaine. Crispin, donne à mon mari, à ce méchant homme, une paire de soufflets. Crispin. Cela vous
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
ue l’original ; & dans la comédie, qui est une imitation des plus méchants , les portraits doivent être plus chargés que les
23 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
oir montré le Misanthrope de manière qu’il n’y a personne, excepté le méchant , qui ne voulut être Alceste avec ses ridicules. T
ataire sont d’excellentes comédies ; le Glorieux, la Métromanie et le Méchant , ont des beautés d’un autre ordre, mais rien de t
uil, prête à s’évanouir d’un mal de cœur affreux, pour avoir vu cette méchante rapsodie de l’Ecole des Femmes. Elle est soutenue
querelle ? Je ne me dédis point de ce que j’en ai dit. Je les trouve méchants . PHILINTE. Mais d’un plus doux esprit….. ALCESTE.
ommode mal les noms avec les verbes, Qu’elle dise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande et saler trop mon po
était de sang et de boue, et fit une réprimande au peuple. Je suis le méchant , disait-il; je suis le pécheur; je suis celui qui
ent de lire à des vers tels que ceux-ci ! Oui, mon frère, je suis un méchant , un coupable, Un malheureux pécheur tout plein d’
employer à la punition d’un si abominable homme, et de montrer que le méchant peut quelquefois se perdre par sa propre méchance
24 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
vertueuse indignation de ces haines vigoureuses d’Alceste contre les méchants , ou de cette indifférence morale de Philinte que
t plus grave qu’elle se fonde sur ce que l’homme serait naturellement méchant , comme s’il n’avait pas la raison pour voir le bi
25 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ous que j’en sois capable ? Je suis capable de tout ! Je suis … « un méchant , un coupable, Un malheureux pécheur… » Ce malh
rtuffe ne l’accepte pas pour lui-même. Avec Damis, il tomberait en de méchantes mains ; avec Tartuffe il tombera en main morte. C
t inspirée : « La Providence de la nature a voulu que tout ce qui est méchant eût quelque degré de ridicule. » Voilà le secret
ilà le secret du Tartuffe. Molière veut qu’on en rie, parce qu’il est méchant . Le rire est son arme et vous savez comme il en j
t tous à vingt ans grands redresseurs de torts et grands abatteurs de méchants . L’amoureux Valère est le même cœur avec plus de
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
visage, un torrent de larmes couloit de ses yeux, elle n’avoit que de méchants habits ; enfin elle étoit faite de maniere, que s
le en l’état où elle étoit ; car elle n’avoit pour habillement qu’une méchante petite jupe, avec des brassieres de nuit, qui éto
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
se mettent en devoir d’aller chez leur sœur, résolus de lui faire un méchant parti. La mere, toujours prête, selon l’ordinaire
er, en vous déshonorant vous-même ? ou avez-vous envie de passer pour méchant mari, ne l’étant point ? Depuis hier au soir à di
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
la fléchir ou mourir à ses pieds : Rosalie lui dit que d’Orval est un méchant , & qu’il le trompe. Clairville n’a pas l’inju
ble en l’état où elle étoit, car elle n’avoit pour habillement qu’une méchante petite jupe, avec des brassieres de nuit qui étoi
29 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
le tourmente, le bafoue et le trahit. Il pourrait presque passer pour méchant , car il souhaite que ses juges commettent une ini
lque intérêt. Un procès pour vingt mille francs, une querelle pour un méchant sonnet, et une folle passion pour une coquette, v
ressait aux nobles acteurs de son ballet, Molière eut pour sa part ce méchant quatrain : Le célèbre Molière est dans un grand
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
échauffant d’un zele chrétien, & ne pouvant souffrir que trois si méchantes personnes abusassent de la crédulité de toute une
& de boue, & fit une rude réprimande au peuple. « Je suis le méchant , disoit-il à ceux qui le voulurent entendre : je
endre, ô Ciel ! est-il croyable ? Tartufe. Oui, mon frere, je suis un méchant , un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d
31 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
bon sens net, mais un peu étroit ; humeur railleuse, par suite un peu méchante  ; assez d’esprit ; peu de bonté. Elle ne joue pas
e, on ne saurait conclure autre chose sinon qu’Armande était une fort méchante coquette ; il faut renoncer à en tirer une présom
s à une telle extrémité que Molière, commençant à s’apercevoir de ses méchantes inclinations, consentit à la rupture qu’elle dema
Comme elle étoit jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses méchantes inclinations, et je me crus un peu moins malheure
uadé, quoi qu’on puisse dire, que sa réputation ne dépend point de la méchante conduite de son épouse. Mais j’eus le chagrin de
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
grace extrême ; Mais, par ce même excès de ses rares bontés, Tant de méchants placets, Monsieur, sont présentés, . . . . . . .
e, feignant l’avoir vu de travers. Aussi n’en est-ce pas : ce sont de méchants vers. Je cogneus qu’il étoit véritable à son dire
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
brillent si doucement, je me mets inévitablement à songer combien de méchants vers, combien d’horribles parodies, combien d’aff
s choses, sans s’y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits et ne branleront pas à ceux qui sont bon
onnaissez-vous pas dans Molière ? Vous avez aussi dans L’Impromptu un méchant poète, un marquis ridicule, un homme raisonnable
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
milieu de tout ce que nous sommes, D’être, sous ce manteau, les plus méchants des hommes ! On a beau les connoître & savoir
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
face ; il lui dit : Scapin. Tiens-toi un peu, enfonce ton chapeau en méchant garçon, campe-toi sur un pied, mets la main au cô
36 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ypocrisie ne commet-elle pas d’imprudence ? Et parce que Tartuffe est méchant , faut-il qu’il soit infaillible ? Au contraire, c
que Molière peut invoquer en sa faveur ; car, en définitive, c’est le méchant qui est puni ; l’athée est foudroyé. « Mais ce fo
d’assez bons juges pour trouver après tout que don Juan n’est pas si méchant qu’on le dit, que le terme de scélérat dont il es
qui suis votre valet que le ciel punit tôt ou tard les impies, qu’une méchante vie amène une méchante mort et que… — Don Juan. P
e le ciel punit tôt ou tard les impies, qu’une méchante vie amène une méchante mort et que… — Don Juan. Paix ! » Ce dernier mot
37 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ois dans notre vie, Le Glorieux, Le Chevalier à la mode, Turcaret, Le Méchant , La Métromanie, La Gageure imprévue, mais disons-
etite place au Legs ou à La Critique de l’Ecole des femmes. Est-ce le méchant goût du public, enfin, qu’il faut charger de tout
38 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
, c’est-à-dire les individus bons et raisonnables, aussi bien que les méchants et les ridicules. Il ne veut pas qu’on évite seul
ut à fait ses scrupules à l’égard de la rémunération. Le caractère du méchant , plus que celui du métromane, prêtait à la peintu
, tous ces mérites sont contestés par Voltaire. Voici ce qu’il dit du Méchant dans sa satire du Pauvre Diable : Un vers heureu
n’est point à côté des Deux Gendres ni du Philinte de Molière, ni du Méchant , que nous lui donnerions place. Notre admiration
préhensions, mais on ne souffre point la raillerie; on veut bien être méchant , mais on ne veut point être ridicule. » Tous les
ue les hommes redoutent surtout, plus encore que d’être reconnus pour méchants , la loi suprême du poëte doit être, sans contredi
s vicieux : Oui, je hais tous les hommes : Les uns parce qu’ils sont méchants ou malfaisants. Et les autres, pour être aux méch
rce qu’ils sont méchants ou malfaisants. Et les autres, pour être aux méchants complaisants. Et n’avoir pas pour eux ces haines
tre querelle? Je ne me dédis pas de ce que j’en ai dit, Je les trouve méchants . PHILINTE. Mais, d’un plus doux esprit... ALCEST
39 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e de corruptions incurables ; une œuvre manquée ou grotesque, ou même méchante , qu’il faut railler pour toute consolation et tou
s, lorsque vous ne m’apprenez ni à corriger ces fous, ni à guérir ces méchants , ni à devenir pour mon compte plus sage et meille
rt aussitôt et il va prendre avec soi sept autres esprits encore plus méchants que lui ; ils rentrent dans cette maison et ils y
préhensions, mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant , mais on ne veut point être ridicule. » Assurémen
iscernement suprême, où d’accord avec le juge et avec les témoins, le méchant , non-seulement châtié, mais encore convaincu, con
rgon, le vrai chrétien, n’était pas un sot facile à rendre injuste et méchant  ; si l’honnête Cléante n’était pas un tiercelet d
e fait pas une action qui ne peigne aux spectateurs le caractère d’un méchant homme, et ne fasse éclater celui du véritable hom
à dire vrai, que parce que je crains Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; Qu’il ne trouve des gens qui, l’ayant en
objet de sa satire. Cet homme qui ne sait point écouter patiemment de méchants vers, ni perdre tranquillement son procès, ni tol
ntre les droits de Dieu, ne peut amuser que l’ignorant qui va devenir méchant . Voilà le bel idéal de la comédie absolument renv
stice, souffre avec ceux qui souffrent, s’offense des entreprises des méchants . Philinte parlerait moins odieusement et un peu p
as autrement importuné ; enfin une coquette achevée, mais surtout une méchante langue incomparable, la fameuse et retentissante
à dire vrai, que parce que je crains Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; Qu’il ne trouve des gens qui, l’ayant en
40 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
e pour se soustraire au malheur qui la menace. « Cet animal est fort méchant  : quand on l’attaque, il se défend. » (La Fontain
ection, ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion ; leur esprit est méchant et leur âme fragile ; il n’est rien de plus faibl
t en effet, Agnès, à qui s’adresse surtout cette accusation, n’est ni méchante , ni fragile, ni extravagante, ni infidèle, puisqu
l éprouve une jouissance à faire commettre le mal par autrui, pour le méchant plaisir de le lui voir commettre. Ainsi, à un pau
à l’extrême, il gâte tout ce qu’il touche. La passion du bien le rend méchant et la passion de la justice le rend injuste. Il a
vots. Rien ne saurait leur être plus odieux que les gens ridicules et méchants qui compromettent par leurs simagrées les choses
ble en l’état où elle était, car elle n’avait pour habillement qu’une méchante petite jupe, sa coiffure était une cornette jaune
faut pas avoir de sentiments pour commettre de tels actes. Pour être méchant , inconvenant, criminel, il faut donc non seulemen
41 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
petits marquis, Ses faux savants gonflés de leurs minces mérites, Ses méchants écrivains, ses dévots hypocrites. Gloire à toi qu
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
u de personne ; Mais, par un grand bonheur, c’est moi que vous voyez. Méchants  ! par cet arrêt soyez tous foudroyés. Je veux que
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
on et le Lion ; la dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants , dans La Cour du Lion. Toute fable de La Fontaine
44 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
és de vivre en commun par la loi et l’usage, les uns bons, les autres méchants , la plupart ridicules, sans qu’ils aient les uns
aujourd’hui accepter cette mauvaise excuse, qui est celle de tous les méchants quand ils déclarent la guerre aux bons, de tous l
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
! c’est là le payeur d’intérêt ? (A son fils.) Quoi ! c’est donc toi, méchant , filou, traîne-potence ! C’est en vain que ton œi
e l’a enlevé. C’est de cela, j’en suis très sûr, c’est de cela que ce méchant voisin veut me parler : il va me proposer un part
ânerie que pour un ânon encore à naître : vous deviendrez rude & méchant à mon égard ; & les gens de ma sorte viendron
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e ramasser dans ces poussières, dans ce néant, dans ce vide, quelques méchants fragments de ton esprit d’autrefois ! Malheur à q
l’évêque de Meaux ! Il découvrit, lui qui voyait tout, en tête d’une méchante comédie de Boursault, une dissertation littéraire
nné que tout le reste : « Ne sachant écrire qu’en latin et honteux du méchant français dans lequel j’écris à Votre Grandeur. »
Française ! la vraie Française. Coquette, spirituelle, et frivole, et méchante , elle a des griffes ! Quel auteur dramatique a ja
tte bile, ce feu, cet esprit, vous les réserveriez uniquement pour un méchant vaudeville à quoi nul ne songe au bout de huit jo
u’Alceste en pense tout haut ; mais Philinte n’a guère envie, pour de méchants vers, de désobliger cet excellent Oronte qui, poé
de la cour. « Blondin, sans lettres ni aucun ornement dans l’esprit, méchant et malin par nature, également insolent, moqueur
vivantes et plus françaises, ont disparu de nos théâtres, lorsque Le Méchant du poète Gresset n’est plus qu’un chef-d’œuvre à
ns ses jours d’espièglerie et de malice. Elle a voulu nous tenter, la méchante  ! Et voyez le danger ! Si — par hasard — nous nou
47 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
tait encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses méchantes inclinations, et je me crus un peu moins malheure
femme coquette, et qui en est persuadé, quoiqu’il puisse dire que sa méchante conduite ne doive point contribuer à lui ôter sa
qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait peur ; Nos pères,
igion, et, sous cet habit respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigue
parent à Iago; mais la comparaison n’est pas juste. Iago est un homme méchant , Tartuffe est un homme vil. C’est dans la solitud
et qui donne des dîners excellents, sauf en un point : C’est un fort méchant plat que sa sotte personne. c’est Damis, enfin :
t, les démons et le ciel en courroux, N’ont jamais rien produit de si méchant que vous. Mais que d’amour sous cette violence,
nde, sœur de Henriette, est une femme jalouse, haineuse, vindicative, méchante . Quoique toute à la philosophie, elle ne pardonne
en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. Il est assez curieux, par parenthèse,
mon jugement; Et je ne pense pas que Satan en personne Puisse être si méchant qu’une telle friponne. J’aurais pour elle au feu
gne à la fois de la sagesse divine et de la sagesse populaire, que le méchant fait une œuvre qui le trompe. Si on le retranchai
Le châtiment, qui s’embusque toujours quelque part pour surprendre le méchant au passage, ne l’attend parfois que dans un autre
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
chement, il est bon à mettre au cabinet : Vous vous êtes réglé sur de méchants modeles, Et vos expressions ne sont point naturel
qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siecle en cela me fait peur : Nos peres,
& je n’y vois plus de remede. Lorsqu’on a, comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’
49 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
aut rien, il coûter tant t’archant La procurair larron, l’afocat pien méchant .  Les Fourberies de Scapin, acte II, scène VII
50 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
de son Don Juan, et rencontrant un vrai démon, à la place de quelque méchant petit marquis de l’Œil-de-Bœuf, le grand poète ne
suite ; il y a dans ton regard quelque chose de funeste ; tu es trop méchant pour que de toi, l’on rie, et tu es trop damné po
pourquoi ce courroux ? Pensez-vous donc que je sois naturellement si méchant , et que je vous dise des sornettes pour me menace
us les enivrements de l’amour et de la gloire, c’est Lulli ! C’est ce méchant petit Italien, arrivé on ne sait d’où, dans les c
e Montespan est beaucoup trop odieux dans ce drame ; on fait une trop méchante femme de cette reine altière, et voisine de la Ma
rs à-tout sur les cœurs. » Ce qui est une triste, une maussade, une méchante plaisanterie et, pour le dire en passant, tout à
éducteur n’a rien qui séduise, même au premier abord : froid sourire, méchant regard, tête insolente, sa raillerie est la raill
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
et elle avait l’esprit droit et juste : c’est elle qui a corrigé les méchantes coutumes qu’il y avait avant elle. Elle a enseign
52 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
igion, et, sous cet habit respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? Quelques baissements de tête, u
s, laissez-le en paix pour l’amour du Seigneur… C’est moi qui suis le méchant , le pécheur ; j’ai été toute ma vie un larron, le
à dire vrai, que parce que je crains Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains. Malgré ces nuances qui atténuent des écla
mère de famille qui, atteinte de cette contagion, s’est affolée d’un méchant poète, et veut, à toute force, lui donner sa fill
quête perdue ; et, quand elle voit ses avances inutiles, elle devient méchante . Bref, il y a en elle l’étoffe d’une prude. L’âge
ommode mal les noms avec les verbes, Qu’elle dise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande, et saler trop mon p
ntribue à la majesté d’une physionomie imposante. 88. Il fit un bien méchant portrait de Mme de Sévigné. 89. Il faut lire, en
alets, ils n’avaient qu’un cocher, dit Tallemant ; le carrosse est si méchant et les chevaux aussi qu’ils ne peuvent aller. » I
53 (1900) Molière pp. -283
théâtre, se traduit par des images également sinistres. Au début, une méchante femme tourmente un pauvre diable à tel point qu’i
ux pires encore, si toutefois il en est de pires pour un homme qu’une méchante femme telle que la conçoit et la peint Molière ;
société civilisée et avancée. La crédulité, la vanité, même la vanité méchante , l’instinct du mal, voilà surtout de quoi il nous
voir crevée que te voir à un autre. » Tout ce qui peut s’imaginer de méchant et de pervers se trouve certainement condensé dan
fromage cheux nous23. » J’ai dit qu’il est impossible que la vanité méchante trouve nulle part une expression plus naturelle e
ction ; Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion ; Leur esprit est méchant et leur âme fragile ; Il n’est rien de plus faibl
igion, et, sous cet habit respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigue
avec plus de clarté et de précision encore : « Ah ! un grand seigneur méchant homme est une terrible chose 45 . » Cet orgueil
x reproches qui lui ont été souvent adressés, d’être futile et d’être méchant . Il a le don de plaire : cela n’est que trop sûr
pis… ANAXAGORE Pour Périclès ; la chose est claire. ASPASIE Oh ! les méchantes langues que ces sophistes ! Non, seigneur métaphy
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
ines ! Ciel ! quelle peste voilà ! Il n’est pas sur la terre une plus méchante ame. Le dangereux bétail qu’une pareille femme !
55 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
suite, comme pour le maltraiter plus sûrement encore, il traduisit en méchants vers ses Précieuses ridicules. Si Molière avait e
enrichi le nôtre, veut absolument voir le sujet, des Fâcheux dans une méchante farce intitulée, Le Case svaliggiate, ou Gli Inte
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
isgrace insigne Est le fatal présent de quelque main maligne, Quelque méchant esprit rencontré sur ses pas. Sosie. Vous l’avez
maudit ?  Est-ce songe, est-ce ivrognerie,  Aliénation d’esprit,  Ou méchante plaisanterie ? Sosie.  Non, c’est la chose comme
57 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
avec plus de liberté. Je veux parler de La Métromanie de Piron et du Méchant de Gresset. La première de ces pièces prouve de l
délicat, qui n’est pas trop favorable à la franche gaîté comique. Le Méchant est une de ces pièces affligeantes, qu’un misanth
’assertion des Aristarques français, Le Glorieux, La Métromanie et Le Méchant sont les seules comédies que le dix-huitième sièc
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
Adieu. Las ! ces terres hélas ! or tant bien cultivées, Seront par un méchant barbare déblavées ! Cette riche moisson sera donc
59 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
me coquette et qui en est bien persuadé, quoiqu’il puisse dire que sa méchante conduite ne doive point contribuer à lui ôter sa
60 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
après avoir choisi leur demeure, s’en vont chercher des esprits plus méchants qu’eux pour leur en faire les honneurs. La vanité
œur trop sensible et trop facile à toucher pour être au fond un homme méchant et ingrat. Mais quand la critique s’en prenait à
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
r fois seconde un dessein téméraire, Et l’on sort comme on peut d’une méchante affaire. Pour moi, qu’une imprudence a trop fait
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
mon jugement, Et je ne pense pas que satan en personne Puisse être si méchant qu’une telle fripponne. J’aurois pour elle au feu
63 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
de l’infini173. Voilà justement ce qui fait que Molière est un assez méchant poète comique. 120. Une des gentillesses du ge
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
e dont j’ai besoin. Attends. Tiens-toi un peu. Enfonce ton chapeau en méchant garçon. Campe-toi sur un pied. Mets la main au cô
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
e surtout en termes injurieux à l’égard de Vittoria qui lui a joué ce méchant tour. scène XIII. Le capitaine, entendant ce qu’O
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
nvaincue d’un meurtre, & alloit protester de son innocence, si la méchante femme, qui ne jugea pas à propos d’éprouver davan
fert sa vue & ses harangues ; Mais je n’ai point pris foi sur ces méchantes langues, Et j’ai voulu gager que c’étoit fausseme
67 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon po
alade imaginaire, acte II, sc. vi. Gui Patin appelle Van Helmont « un méchant pendard de Flamand.» (Lettres, t.1, p. 314.) Ce F
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
raste, qui vous blesse ? . . . . . . . . . Eraste. Quoi ! d’un esprit méchant n’est-ce pas un effet, Que feindre d’ignorer ce q
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
tte de Montmorency dit au roi en bouffonnant : « N’êtes-vous pas bien méchant de vouloir coucher avec la femme de votre fils ? 
70 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
a sœur ? — Toute jeune ; c’est du fruit bien vert pour lui ; d’où les méchants bruits qui courent. — De méchants bruits ? Parlez
fruit bien vert pour lui ; d’où les méchants bruits qui courent. — De méchants bruits ? Parlez, parlez. — Cela ne se peut dire q
urs, Dieu merci, Villiers écrivit la Vengeance des Marquis, encore un méchant petit acte insupportable ; et Montfleury le fils,
71 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
rlez de Dieu bien moins que de Clélie; Jetez-moi dans le feu tous ces méchants écrits Qui gâtent tous les jours tant de jeunes e
nommé Boursault ; mais Boursault venait de livrer à la publicité une méchante diatribe intitulée le Portrait du peintre. Pourqu
le. On ne se dissimule pas que s’il a une haine rigoureuse contre les méchants , il ne fait rien en faveur des bons. Sa vertu n’a
nq ans, pour m’empêcher d’être aussi jeune que je le suis. Lisette Le méchant esprit ! il n’en a pas encore vingt, je gage ? Ma
rsque je vous en prie, de vouloir refuser de donner un bon tour à une méchante affaire. Eh ! fi, monsieur ! il semble que vous a
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
l, pouvoir se passer plus facilement d’une intrigue amoureuse, est le Méchant  ; cependant quelles méchancetés décelent mieux l’
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
i demeuroit dans la rue S. Honoré. Il avertit de son dessein quelques méchants garnements de Paris qu’il hantoit. . . . . . Ce f
74 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
 Le Barbouillé commence par se plaindre des chagrins que lui donne sa méchante femme. Il va consulter le Docteur sur les moyens
75 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
st déjà en enfer, Tartuffe est encore de ce monde où l’on n’est guère méchant qu’à force d’être faible. Molière est modéré parc
76 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
édiennes ont été maladroites de vous remplacer, par ce gaz traître et méchant qui projette ses vives et infernales lueurs sur l
is vu un seul mélodrame de l’Ambigu-Comique ou de la Gaîté ! C’est un méchant petit prince de rien du tout. — J’aimerais mieux,
rebrousse-poil n’a point de nouvelles de Paula. Je le crois bien, ce méchant duc d’Ascalio fait intercepter la correspondance
les hommes à tablier qui poursuivent ce pauvre M. de Pourceaugnac un méchant gamin né dans les coulisses, qui n’avait guère pl
taffetas, une gaufre au Mardi-Gras, une danse au premier de mai, une méchante diablesse à un mari bourru ! » Voilà comment Bea
à de plus. Quant à la soubrette Henriette, elle a la dent quelque peu méchante , sa plaisanterie est moins gaie que la plaisanter
mal séants, à ce persiflage de mauvais ton, je ne reconnais là qu’un méchant bâtard de Lovelace ou de M. de Richelieu. L’auteu
et insipide comédie ! quelles sottes mœurs ! quel plat style, quelle méchante intrigue, et comment le xviie  siècle à son apogé
e envoie, ce matin même, à M. le chevalier, non pas une montre, ou de méchants petits diamants, mais deux gros chevaux qui ont l
nes dames, mille pistoles. Madame Patin, qui n’a rien à refuser à son méchant petit homme, lui promet les mille pistoles pour l
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ai connu ce Stukéli au College. Il étoit malin, sournois, avare & méchant , lent à ses devoirs, mais plein de feu pour trouv
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
bert et Geoffroy figurent les bohémiennes. Le Temps fait, à propos du méchant tour que celles-ci jouent aux deux nigauds, la ré
79 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
. Cicéron, grand philosophe, grand orateur, grand citoyen, mais assez méchant diseur de bons mots, admire beaucoup ceux de Plau
l est pressé par un poète de qualité de lui dire son sentiment sur de méchants vers qu’il a composés. Tartuffe feint d’être scan
pour que la peinture en soit utile et agréable au grand nombre, et du Méchant , chef-d’œuvre d’élégante diction, où un vice, heu
de Poquelin, par un hommede la musique du roi, dont j’ai lu quelques méchants vers. Enfin, on voit figurer un autre Molière par
ta votre chanson et la mienne. »D’Assoucy, qui tire vanitéde ses plus méchant vers, et qui ne fait pas grâce au lecteur de son
biographe de Marot, voulant, à toute force, d’après je ne sais quels méchants écrits et quelles traditions mensongères, quele p
80 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
l’entendre appeler (sans y croire même, tant il était bon) l’homme un méchant animal ! Il vécut avec une meute à ses trousses.
plus triste, c’est que ce ne furent pas seulement ces violents et ces méchants qui conspirèrent contre le comédien de génie. D’a
s et de haines. C’est à se demander si parfois on ne fait pas quelque méchant rêve. Ici, c’est un évêque intolérant qui secoue
friperie, dans la juiverie. Il était bizarre, irascible, capricieux, méchant , triste, maladif, hypocondriaque : Vous en voyez
el dont il mourait ? Et cependant il n’en était ni plus amer, ni plus méchant . Il se vengeait en faisant le bien. Mais de quel
de la marmite avec son archet… Les gazettes étrangères, au sujet d’un méchant feu d’artifice qu’il s’avisa de faire vis-à-vis s
81 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
si manifeste que les méchans la pratiquent par intérêt. » B : « Les méchants ne gardent l’apparence de la vertu qu’afin de mie
me je vous l’ai plus de dix jours prêché, Vous vous attirerez quelque méchante affaire. Ne pas oublier que probablement cette s
s terres, sans se soucier du lieu, ou du temps où elle serait jouée. Méchante Prouve même qu’il y avait une espèce d’inquisiti
érité n’aura pas de gloire. Tartuffe Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; Qu’il ne trouve des gens qui. l’ayant en
, Octave, Léandre, Scapin Léandre (l’épée à la main). Vous faites le méchant plaisant… Ah ! je vous apprendrai… Cela est très
82 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
’aurait plus tard toute à lui. Elle ne songerait point à lui jouer de méchants tours ; elle tiendrait son ménage et débarbouille
ection, Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion, Leur esprit est méchant et leur âme fragile, Il n’est rien de plus faible
ie de la pièce Le Don Juan de Molière est, dans son ensemble, une méchante comédie, toute pleine d’endroits admirables. Je v
la comédie finit sur ce mot navrant : Quand on a comme moi épousé une méchante femme, il ne reste plus qu’à s’aller jeter dans l
Vous savez comment Tartuffe se justifie : Oui mon frère, je suis un méchant , un coupable…etc. Vous connaissez la scène. La t
, c’est qu’il n’y a plus de pièce. Si tout le monde avait été d’aussi méchante composition que vous, la comédie d’Alexandre Duma
ien, qu’alors même que c’est sur place, il a l’air d’avancer. Oui, ce méchant écrivain, cet écrivain de si peu de goût, il a, p
, en 1806. Son article se termine par ces lignes mélancoliques : « Le Méchant et La Métromanie ont cette triste conformité qu’o
lus honteuse misère : un mauvais habit noir, quelquefois déchiré, une méchante perruque très mal peignée et mise de travers, un
aient pour ainsi dire insensibles. 25 juillet 1892. Gresset. « Le Méchant  » Ce titre du Méchant trompe, à mon avis, sur
nsibles. 25 juillet 1892. Gresset. « Le Méchant » Ce titre du Méchant trompe, à mon avis, sur le vrai sujet de la coméd
rompe, à mon avis, sur le vrai sujet de la comédie. Cléon n’est ni un méchant , au noir sens du mot, ni un médisant, comme La Ha
uée comme le rocher d’Annibal par un feu qu’on arrose de vinaigre. Le Méchant de Gresset, par un procédé contraire, prend la bl
 Monseigneur reste là.     Cela vous apprend comme     On attrape un méchant . Quand on le veut, on se défend.     Mais on ne v
83 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
cènes ; et, dans plus d’un endroit, Boursault ne fait que traduire en méchants vers la prose ingénieuse et facile de Molière. To
de grands gestes, poussaient de grands éclats de voix, débitaient de méchantes pointes, outraient les modes les plus outrées, et
84 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ditions exigées pour cette œuvre si rare : le Joueur, le Glorieux, le Méchant , le Philinte de Fabre d’Églantine ? Aussi, depuis
85 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
était plaint ; et La Bruyère se défendait dans sa lettre d’une aussi méchante intention. Il calmait de son mieux les susceptibi
rt, les démons et le ciel en courroux N’ont jamais rien produit de si méchant que vous. Voilà : vous ne m’aimez pas, donc vous
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
n’était « point capable de comprendre les grands hommes ». La nature, méchante mère, t’avait prodigué « tout ce qui constitue le
mbouillet y serait, et qu’elle s’évanouissait quand elle entendait un méchant mot. Un autre parlant à elle hésita longtemps sur
est l’athée audacieux après le faux dévot sournois, le grand seigneur méchant homme après le gueux et le cuistre abject. Mais c
87 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
les plus grands artistes, était alors tout à fait taré. Pour dire un méchant drôle, on disait un violon. Ceux même de la Chamb
e coquette, et qui en est bien persuadé, quoiqu’il puisse dire que sa méchante conduite ne doive contribuer à lui ôter sa réputa
 ; il ne me faudra, pour cela, que trois lignes, que j’emprunterai au méchant petit pamphlet, déjà cité tout à l’heure. Rochemo
era, sa haineuse petite brochure en main, comme s’il était dit que ce méchant pamphlet, composé tout exprès pour animer la Cens
eu qu’un personnage niais : Arlequin. C’était à lui qu’on jouait les méchants tours ; c’était lui qui recevait les coups de bât
t partout des médecins nouveaux, ainsi que le lui a reproché, dans sa méchante comédie d’Élomire hypocondre, Le Boulanger de Cha
per en Languedoc, par le prince de Conti, leur ancien protecteur. Les méchants disaient qu’en les persécutant ainsi, notre abbé
e payer chèrement à Tartuffe le bonheur de ce nouvel amour. Les moins méchants répétaient ce que nous lisons dans un couplet alo
nd la peine de mettre luy-mesme. C’est assez de ces plates critiques, méchantes à tous les titres. Elles nous rendent une traditi
avait que du dédain. Il les regardait de haut, moins comme des œuvres méchantes que comme de méchantes œuvres, et lui, qui était,
les regardait de haut, moins comme des œuvres méchantes que comme de méchantes œuvres, et lui, qui était, « par caractère, doux
que L’Impromptu de l’hôtel de Condé.. Il faut lire ce petit acte, si méchant , en si mauvais vers, pour savoir jusqu’où peut al
re Tallemant, n’ont pour tout valet qu’un cocher ; le carrosse est si méchant , et les chevaux aussi, qu’ils ne peuvent aller. L
« Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos poètes, quelque méchant qu’il fût, qu’elle n’ait été rendue meilleure. »
tre fille ; mais je luy ai bien dit son fait : ce n’est pas qu’il est méchant comme un diable, et quand il a résolu quelque cho
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
t la corruption du poëte que celle de ses contemporains. 27. Vers du Méchant , acte IV, scene VII.
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
. Oui ; mais je voudrois bien qu’il ne s’y servît pas ; C’est un fort méchant plat que sa sotte personne, Et qui gâte, à mon go
90 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
prendre à ses imitateurs à ne pas ménager le vice, & à traiter un méchant homme sur le théatre comme il doit l’être dans la
it vain, leger, inconstant, sans moeurs, sans respect pour les dieux, méchant & plus prêt à rire d’une impertinence, qu’à s
91 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
sser une carrière qui, dans les classes bourgeoises surtout, était en méchant renom. La tradition a conservé le souvenir de l’o
en considération de la comédie pour avancer le dessein du Louvre. La méchante  intention de M. de Ratabon était apparente. Cepen
ortraits. Il fit donc la comédie des Fâcheux, dont le sujet est aussi méchant que l’on puisse imaginer et qui ne doit pas être
ction ; Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion ; Leur esprit est méchant et leur âme fragile ; Il n’est rien de plus faibl
pièce a produit des effets tout nouveaux : tout le monde l’a trouvée méchante , et tout le monde y a couru. Les dames l’ont blâm
belles parties, et que jamais l’on ne vit tant de si bonnes et de si méchantes choses ensemble. » En revanche, Molière vit se d
ette rapsodie, où il n’a manqué que le talent pour venir en aide à la méchante volonté. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne ne
e l’acteur. On n’a pu extraire de cette pièce qu’une caricature assez méchante de Molière jouant la tragédie. Un personnage nomm
age, Sganarelle l’exprime dès la première scène : « Un grand seigneur méchant homme est une terrible chose. » Quel mal peut fai
tait encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses méchantes inclinations, et je me crus un peu moins malheure
rsuadé, quoi qu’on puisse dire, que sa réputation ne dépend pas de la méchante conduite de son épouse. Mais j’eus le chagrin de
donnait place dans cet Enfer burlesque à Molière, dont il traçait une  méchante caricature : C’était un homme décharné Comme un
acquitta si bien qu’en moins d’un an, il acquit la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les comédiens, n
u menuisier maître Adam, l’auteur des Chevilles, ne sont pas des plus méchants qu’il soit possible de faire : Je croyais être s
92 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
e telle extremité, que Moliere, qui commençoit à s’appercevoir de ses méchantes inclinations, consentit à la rupture qu’elle dema
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
est défiante ; un philosophe qui connoît les hommes est défiant ; un méchant est défiant, parcequ’il redoute dans les autres l
94 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
sa toilette et sa fatuité14. Quant à de Lauzun, Saint-Simon le dit «  méchant et malin... dangereusement hardi... redouté sans
95 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
tait encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses méchantes inclinations, et je me crus un peu moins malheure
uadé, quoi qu’on puisse dire, que sa réputation ne dépend point de la méchante conduite de son épouse ; mais j’eus le chagrin de
nom : leur avocat, qui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une pièce de sa façon, intitulée la Nymphe
Ragueneau négligea son four, et, de bon pâtissier, il devint d’abord méchant poète, puis méchant comédien. Dassoucy, qui nous
son four, et, de bon pâtissier, il devint d’abord méchant poète, puis méchant comédien. Dassoucy, qui nous a conservé son histo
acquitta si bien, qu’en moins d’un an il acquit la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les comédiens, n
96 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
en considération de la Comédie pour avancer le dessein du Louvre. La méchante intention de M. de Ratabon était apparente41. Cep
ou trépasse ou quelque autre personne. Ces traits n’ont rien de bien méchant , mais il put bien échapper à Molière quelque sour
traits dirigés contre le talent de son père par une caricature assez méchante de Molière. Alcidon, un des personnages de la piè
l’autre l’épée à la main. Tout cela, on le voit, pouvait vouloir être méchant et gai, mais n’y réussissait guère. L’hôtel du M
tait encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses méchantes inclinations, et je me crus un peu moins malheure
me coquette et qui en est bien persuadé, quoiqu’il puisse dire que sa méchante conduite ne doive point contribuer à lui ôter sa
ssant à l’extrême le besoin de dire tout ce qu’il pense ; portant aux méchants une haine vigoureuse, mais poursuivant d’une indi
. Jamais pièce française n’a été maniée par un de nos poètes, quelque méchant qu’il fût, qu’elle n’ait été rendue meilleure. Ce
 Pourceaugnac, ce qu’on n’avait jamais dit, avait vengé Molière de la méchante comédie d’Élomire hypocondre du Limousin Le Boula
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
les démons & le ciel en courroux N’ont jamais rien produit de si méchant que vous. Dona Elvire. Ah ! vraiment, j’attendois
98 (1871) Molière
s moucher. La symphonie était d’une flûte et d’un tambour, ou de deux méchants violons, au plus. » Enfin, quelle que soit la s
99 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
ce n’est pas donnée à l’homme, même pour le mal ; et heureusement les méchants se relâchent ou s’oublient quelquefois. Je revien
100 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
t logis pour gens de cheval, leur disent-ils, et non pas pour gens si méchants . Aller loger emmy les champs, et vuidez hors de m
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