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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
et qui était devenu son favori, le jeune roi secoue l’autorité de sa mère . Accusée de honteuses faiblesses pour Concini, qu
ncore, a pu se laisser emporter à des partis aussi violents contre sa mère . L’Étoile nous l’apprend, sous la date du 19 mai 
sa mère. L’Étoile nous l’apprend, sous la date du 19 mai 161019 : sa mère , au début de sa régence, avait cru signaler merve
autorité Marie de Médicis : Luynes est fait connétable. Le fils et la mère sont en guerre ouverte. Ils sont rapprochés par A
liation où la première jeunesse du roi fut tenue par sa déraisonnable mère , lui rendait impossible cette confiance en lui-mê
. La marquise de Rambouillet, mariée à seize ans, en 1600, était déjà mère de sept enfants en 1610. Sa vie était toute séden
arlaient de même. Dans sa trente-sixième lettre, en 1633, il dit à la mère  : « Je devrais craindre, par votre exemple, d’écr
s XIII fut fouetté ce jour par le commandement de la reine régente sa mère , pour n’avoir pas voulu prier Dieu. M. de Souvray
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ridicules ni par leur injustice même345. Quelle soit confiante en sa mère comme Lucile 346, en son père comme Henriette 347
re qu’elle n’a jamais connu, ce mot si touchant : « C’est vous que ma mère a tant pleuré349 ? » Qu’elle songe à l’avenir, et
on. Ce n’est pas une marâtre qui supporte une belle-fille : c’est une mère qui veille au salut de sa fille, et qui pousse le
le père pris pour dupe et l’époux outragé ; c’est l’épouse, c’est la mère par amour et par devoir, sinon par nature, qui se
Elle reste inébranlable dans son rôle saint et charmant d’épouse, de mère , et même de femme d’esprit, ce qui ne gâte rien.
d’épouse, de mère, et même de femme d’esprit, ce qui ne gâte rien.   Mère , en vieillissant, elle n’ira pas, comme Mme Perne
, comme Mme Jourdain, avec plus de grâce et d’esprit si elle peut, la mère de famille qui veille à tout, môme quand le père
voirs auxquels Molière a songé. Elle sera fidèle et dévouée. Quand la mère . manquera, elle la  remplacera auprès, des filles
bon sens, sauvera la famille, comme fait Martine 379. Mais, fille ou mère , épouse ou servante, qu’elle soit douce et gaie.
, VI. D’ailleurs Alcmène est bien une épouse passionnée, mais non une mère de famille. 357.   « Molière avait confié le
III ; act. V, sc. I, VII. — Voir d’ailleurs sur la femme mariée et la mère de famille, plus loin, chap. VIII. 373. L’Amour
3 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
onsieur, duc d’Orléans, et qui porta le titre de baron de Gourdan. La mère ne survécut pas longtemps à cet accouchement tard
sept ans, et représenté par son beau-frère l’Hermite de Vauselle8. La mère de Madelène Bejard, appelée Marie Hervé, fut la m
adelène Bejard, certainement plus âgée que lui, puisqu’elle avait été mère en 1658, et que Molière était né en 162219. Il n’
qu’il se chargea d’élever, et à laquelle il donna tous ses soins. La mère , qui comptait sur l’attachement qu’il lui avait t
et sa marraine ; le comédien son oncle, la comédienne sa tante, et sa mère elle-même, se prêtèrent à ce déguisement, et y jo
soupçonne même qu’il y a eu un mariage secret entre ce père et cette mère , ce que l’extrait baptistaire, dont il peut avoir
contrat de mariage où serait stipulée la dot donnée par la prétendue mère qui aurait eu encore trois autres enfants, lorsqu
à un nom devenu célèbre ; mais celui de Guérin n’appartenait pas à la mère  ; il rappelle seulement celui qu’avait pris la fe
se fut élevée à Nîmes, depuis sa naissance jusqu’à sa réunion avec sa mère . 20. Vie de la Guérin, citée par Bayle et Joly.
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ut à la Martinique, où elle fut laissée en gage à un créancier par sa mère obligée de venir chercher du pain en France ; ren
r sa mère obligée de venir chercher du pain en France ; renvoyée à sa mère , à quatorze ans, par ce créancier qui trouvait tr
tait renfermé. Son père, Constant d’Aubigné, était protestant ; et sa mère , Jeanne de Cardillac, fille du commandant du chât
elui de Théodore, non, comme on l’a tant de fois répété, parce que sa mère était morte en lui donnant le jour, et qu’il étai
er de son mari, qui se lassa bientôt de la nourrir et la renvoya à sa mère . Sa mère continua à l’élever dans le culte qu’ell
mari, qui se lassa bientôt de la nourrir et la renvoya à sa mère. Sa mère continua à l’élever dans le culte qu’elle profess
gnie. Françoise perdit sa tante ; quelque temps après, elle perdit sa mère . Madame de Neuillan, à la charge de qui elle rest
5 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
ils né en 1579, ayant vingt-cinq ans, par conséquent, à la mort de sa mère . Ce fils, Giovanni-Battista Andreini était marié
astorale, le croirait-on ? sont toute une famille de Centaures, père, mère , fils et fille. La mise en scène, comme on voit,
e d’aventures compliquées et romanesques, les deux Centaures, père et mère , qui combattaient pour recouvrer la couronne de l
larmes. » Un sonnet est consacré à la mémoire d’Isabelle Andreini, la mère de l’auteur. L’ouvrage était dédié au cardinal de
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
voit point encore ces princes ; l’aîné a été trois jours avec père et mère . Il est joli, mais personne ne l’a vu. On voit un
as encore chez la reine. Il était en carrosse, et ne voit que père et mère seulement. » Quelle offense se préparait à la re
it et dort tranquillement. Il est bien juste que je passe ici pour sa mère , moi qui en ai toute la tendresse et qui partage
roi, que vous lui donnerez ce soir 100 000 fr. pour vos dragées. — La mère me brouille avec le roi, son fils me réconcilie a
exin se porte un peu mieux, le duc du Maine fait pitié. Je partage en mère ses maux. Il est entre les mains des médecins et
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
dicule. Sans doute, il a fait voir çà et là un père indulgent659, une mère dévouée660, une fille respectueuse661, un frère a
entre eux est la confiance, l’affection, la dignité ? Sans doute, la mère a des qualités ; mais que vaut le père ? Que vaut
t l’âge aient raison contre la fougue des passions juvéniles. Quelles mères devraient faire les Henriette et les Eliante 695 
lles pleines de délicatesse, de pudeur et de grâce, sans que pères ni mères leur aient rien donné de ces qualités, ni par édu
dmirables servantes, dévouées, désintéressées, aimantes, qui sont des mères pour les enfants et une providence pour la maison
us des parents, aux traditions d’ordre et de bonté des aïeules et des mères  ; et si l’on n’en trouve plus de tels aujourd’hui
.tant représenté, la joie de l’amour peut-elle être complète sans une mère digne de ce nom ? Quelle éducation peuvent donner
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
oi la fit jouer dans un divertissement qu’il donna à la reine et à sa mère devenue dévote depuis que Mazarin s’était refroid
Le roi festoya l’autre jour La plus fine fleur de sa cour, Savoir sa mère et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames,
mi celles qui ne le sont pas ; il y a des filles innocentes à côté de mères fort déréglées. On doit s’interdire, par respect
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
té, qu’un fils ne peut jamais s’acquitter de tout ce qu’il doit à une mère , voire à une mauvaise mère qui est devenue sa mar
is s’acquitter de tout ce qu’il doit à une mère, voire à une mauvaise mère qui est devenue sa marâtre, et qu’un citoyen est
taient de grands avantages dans le monde ; devaient beaucoup à leurs mères et ci leur naissance, savaient quantité de choses
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
sa en troisièmes noces, en 1669, mademoiselle de Sévigné, avec qui sa mère lia cette correspondance si charmante qui est ent
harmantes. Dans les lettres publiées on voit un peu trop peut-être la mère de madame de Grignan ; et malgré le charme des na
duchesse de Montausier, qui revenait son vent faire des visites à sa mère et faisait à chaque visite un séjour de quelque t
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
les conséquences funestes de la conduite en apparence excusable d’une mère qui sort de son modeste et saint domaine pour se
cieuse et spirituelle enfant près d’être immolée à l’engouement de sa mère pour un pédant aussi sot qu’intéressé306 ; une br
ui fixent avec juste mesure dans quelle limite la femme, l’épouse, la mère devra cultiver son intelligence et acquérir ce qu
ct. I, sc. I - Le principe que la femme est faite pour être épouse et mère a déjà été affirmé plus rudement par le gros bon
12 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
e ! » Et Madelon, dans sa vanité coupable, en arrive à espérer que sa mère a pu devenir la maîtresse de quelque prince charm
bien être à vous ? Vous n’avez consulté pour cela que mon père et ma mère  : ce sont eux proprement qui vous ont épousé ; je
utes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfant, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
est inutile, incapable de remplir ses devoirs naturels d’épouse et de mère , les seuls qui soient sacrés aux yeux du poète. E
appelle son frère et l’aime dans son âme Cent fois plus qu’il ne fait mère , fils, fille et femme… Tout cela inquiète la ser
ir », dit encore Molière à tous les humains. Votre devoir de père, de mère , de tuteur, de fille, d’épouse, d’ami, de servite
13 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
efois dans les granges, lui jeune et ardent, elle nullement farouche, mère à vingt ans d’une petite fille dont le père est M
i ; il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir aussi vécu avec la mère . »Tallemant est une caillette, Montfleury et Raci
rrante, pourquoi vous appliquez-vous à démontrer qu’elle n’est pas la mère , mais la sœur d’Armande ? Et si vous insistez tan
re l’enfant, témoignage vivant de son infidélité. Il faut donc que sa mère accepte cette nouvelle maternité. Elle n’est pas
rait des exemples même de nos jours. M. Livet a raconté le fait d’une mère d’actrice qui déclara comme sien, à l’état civil,
ceux qui sont mineurs soient pourvus d’un subrogé-tuteur, et que leur mère et tutrice soit autorisée à renoncer en leur nom.
paix ne mettent point en doute la déclaration du père tuteur ou de la mère tutrice ; ils ne réclament point la production de
de vérifier la sincérité de la déclaration de celle qui se disait sa mère , point de raison même de la suspecter. Comment de
aussi, sans nier les faux évidents contenus dans la déclaration de sa mère , se sont-ils ingéniés pour en donner des explicat
fants Béjart se rajeunirent de parti pris, avec la complicité de leur mère , ils ne firent que profiter d’une latitude autori
Béjart et le testament de Madeleine. Dans le premier, c’est la fausse mère , Marie Hervé, qui est censée doter la future ; ma
pouillait, des droits égaux à ceux qu’avait la fille de Molière ? Les mères ne pardonnent pas ces choses-là. Cependant Genevi
bert Cambert, autrefois surintendant de la musique d’Anne d’Autriche, mère du même prince. Or, Perrin et Cambert sont les pr
de sait que la naissance de la Molière est obscure et indigne, que sa mère est très incertaine, que son père n’est que trop
r qu’il accordait volontiers aux actrices de sa troupe qui devenaient mères . 21. Voir le Moliériste de juin 1885. L’auteur d
14 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ariété. Ses vieillards et ses jeunes gens, ses pères et ses fils, ses mères et ses filles, ses amoureux et ses amoureuses, se
rs rue Saint-Honoré, probablement près la croix du Trahoir, et que sa mère , fille d’un autre tapissier, demeurant aux Halles
l l’accuse d’avoir épousé la fille, et d’avoir vécu autrefois avec la mère  ; mais Montfleury n’est point écouté à la cour50.
ent le soin de la réfuter, et prouvèrent que Molière n’avait connu la mère qu’après la naissance de la fille. Voltaire nous
Françoise au baptême, naquit le 3 juillet 1638. Molière ne connut la mère qu’en 1645 environ. Françoise était donc venue au
evait subsister toujours que Molière fut successivement l’amant de la mère et le mari de la fille, du moins tout soupçon d’i
elle y est déclarée fille de Joseph Béjart et de Marie Hervé, père et mère de celle dont on voulait qu’elle fût la fille ; e
père et mère de celle dont on voulait qu’elle fût la fille ; et cette mère prétendue, Madeleine Béjart, y figure, comme témo
son second mariage avec Guérin d’Estriché, déclare les mêmes père et mère et les mêmes noms ; et ces noms encore sont inscr
e. L’acte de naissance de Françoise nommait le père aussi-bien que la mère . Madeleine Béjart pouvait se flatter qu’à l’aide
qualités qui s’accommodaient à cette transformation. L’aïeule fut la mère , la mère une sœur, et l’oncle un frère : c’était
qui s’accommodaient à cette transformation. L’aïeule fut la mère, la mère une sœur, et l’oncle un frère : c’était comme une
n avaient l’habitude. Une bonne dot à la fille, un dédommagement à la mère , et des présents aux autres Béjart, rendirent cet
que la naissance de cette fille était antérieure à sa liaison avec la mère  ; il ne le pouvait plus, parce que la dénonciatio
lle était la sœur et non la fille de Madeleine Béjart, leur prétendue mère commune, Marie Hervé, l’aurait donc mise au monde
aient démenti le bruit nuisible à tous deux, qui donnait à l’une pour mère l’ancienne maîtresse de l’autre, et allait même j
chaque fois que madame Molière aurait contracté comme épouse ou comme mère  ; un faux qui n’aurait pas atteint son but, puisq
eine Béjart, c’est-à-dire par ceux-là mêmes dont on prétendait que sa mère était fille. Le troisième enfant de Molière eut p
lie, mais fort spirituelle. Lassée d’attendre un parti du choix de sa mère , elle se laissa enlever par le sieur Rachel de Mo
ces mots, il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir vécu avec la mère , on lit ceux-ci, il l’accuse d’avoir épousé sa pr
arié, et de André Boudet, beau-frère du marié, de ladite Marie Hervé, mère de la mariée, Louis Béjard et Madelaine Béjard, f
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
Louis XIV, roi à l’âge de 5 ans, sous la régence d’Anne d’Autriche sa mère , assistée du cardinal de Mazarin, avait passé l’i
de ses armes ; en 1646, à l’âge de huit ans, il était conduit par sa mère à l’armée de Flandre et la passait en revue : alo
16 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
firmant qu’ils furent introduits par Quinault sur notre scène. Car La Mère coquette (1665) est postérieure à L’École des fem
ace de 166993 et le premier Placet de 1664. Opposition de la Reine mère contre une pièce sympathique à la jeune Cour. Pam
a jeune cour s’amusa de bon cœur, il n’en fut pas de même de la Reine mère , dont la dévotion ombrageuse regarda ce divertiss
bre expansion des cœurs, brisent un mariage ; visent à déshonorer une mère , à dépouiller un fils, et réussissent à rendre un
sonnage, sauf Marianne, ne mérite estime ou affection. Une fille sans mère que persécute un père sans entrailles, un fils qu
ne fille sans qu’elle apporte quelque chose ! » Il faudra donc que la mère « s’aide un peu, fasse quelque effort, qu’elle se
s’intéresse, à cause des soins dont elle entoure « sa bonne femme de mère  ». La délicatesse ne lui manque pas non plus. Ne
nriette, c’est le sérieux qui parfois attriste sa grâce. Privée de sa mère , rudoyée par un père brutal, livrée à elle-même s
e peut produire dans un ménage d’honnête bourgeoisie. Il s’agit d’une mère de famille qui, atteinte de cette contagion, s’es
héâtre, sauver l’une et confondre l’autre. Pour ouvrir les yeux à une mère aveugle, il faut que l’oncle s’avise d’un expédie
e Philaminte circule dans les veines d’Armande ; élevée par une telle mère , celle-ci serait donc plutôt à plaindre qu’à blâm
e : voilà les beaux yeux auxquels il fait la cour. Quand il flatte la mère et sa manie, il prétend arriver à la fille, et pa
e d’Henriette. C’est un bonheur pour elle d’avoir été négligée par sa mère qui aurait pu gâter un si beau naturel : mais non
ient, comme on le voit ici, le dédain de ce qui honore l’épouse et la mère . Or, au dix-septième siècle, dans une société tou
onvulsions de leurs civilités, Je me suis doucement esquivé… Dans La Mère coquette de Quinault, I, 3, 1664, nous lisons :
comique, en 1667 Le Sicilien ? 110. Depuis 1666, la mort de la Reine mère avait ôté à la faction dévote son principal appui
C’est bien l’homme qui disait : Et je verrais mourir frère, enfant, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
ieure. 172. Ne voudrait-elle pas usurper ainsi les préférences de sa mère  ? 173. Y a-t-il encore des Bélises ? On peut en
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
îner chez un voisin et dit à sa femme d’aller en faire autant chez sa mère . Diamantine n’est pas trop de cet avis ; aussi so
s par tête. Diamantine croit que son mari l’a obligée d’aller chez sa mère pour être plus libre et régaler des femmes. Arleq
découvert sous le visage de Scaramouche ? » Fils d’un père et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour
18 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
ies inventeurs; enfin c’est le naturel qui fait que les lettres d’une mère à sa fille sont quelque chose et que celles de Ba
re le plus fécond qui nous reste ; et si Molière avait vu l’École des Mères et Mélanide, il aurait crié : Courage, la Chauss
19 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
’a jamais tenté un historien. Je ne sais pourquoi, car c’est après sa mère une des plus curieuses figures de son temps. En c
seigneur, frère unique du roi, et de damoiselle Magdeleyne Béjart, la mère , demeurant rue Saint-Honoré ; le parrin (sic) Jea
nde Béjart était la fille de Madeleine Béjart, on peut dire : — Telle mère , telle fille. — Ces jolis vers de Molière qui ont
son chef, comme héritière des défunts sieur et damoiselle ses père et mère , et l’autre moitié de ladite moitié comme l’ayant
it pendant sa vie, à compter du jour du décès de ladite damoiselle sa mère  ; et après ladite Madeleine-Esprit Poquelin décéd
ait bien simplement, dans un intérieur qui ne rappelle ni celui de sa mère , ni celui de ses sœurs. Sans doute elle n’avait p
de son amant Esprit, car M. de Modène s’appelait ainsi, était bien la mère anonyme de celle qui a créé Célimène. Pourquoi, d
e, Marie Hervé, dans le contrat de mariage de Molière, se dit-elle la mère de l’épousée ? Parce qu’elle voulait chasser le n
d’être la marraine de l’autre enfant de Madeleine, ce qui indique une mère bien facile à vivre, puisque Madeleine ne mettait
ngélique Du Croisy et sous le nom de Mlle Poisson. Mlle Du Croisy, la mère , resta, disent les historiens du théâtre, dans la
t attirée. Cette bonite créature avait remplacé auprès de l’enfant sa mère véritable ; elle l’avait élevée jusqu’à l’âge de
ison dans Le Malade imaginaire ; elle était vive et emportée comme sa mère  : la même intelligence et le même feu ; mais ce n
en eut pas moins trois maris. On allait bien dans cette famille où la mère avait eu vingt-quatre ou vingt-huit enfants. Hill
20 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [45, p. 77-78] »
(16..–1678) : comédien français. On sait peu de chose sur sa vie. Sa mère se nomme Jeanne Imbert et son père Étienne Mignot
21 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
de Marie Cressé portant la date du 27 avril 1621. L’enfant perdit sa mère de bonne heure, en 1633 ; il n’avait que dix ans
avait économisé cinq ou six milles livres ; qu’elle était fille d’une mère qui n’avait pas mis ou ne devait pas mettre au mo
cation, lui fait une avance d’hoirie de 630 livres  ; et Marie Hervé, mère des Béjart, cautionne le bail du jeu de paume dit
n’aurait épousé que la fille de sa vieille maîtresse, en dépit de la mère , après neuf mois de résistance, et dotée des écon
et barbons amoureux, bourgeois qui veulent faire les gentilshommes et mères de famille qui jouent à la philosophe, sacristain
s, dans cette cour où Louis XIV, à peine émancipé de la tutelle de sa mère , promenait son caprice de sultane en sultane ; où
ers l’inhumanité ? Maintenant Il pourrait voir mourir frère, enfans, mère et femme Qu’il s’en soucierait bien autant que de
de bafouer tous ceux qui veulent entreprendre sur les droits de cette mère de toute santé, de toute sagesse, de toute vertu,
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
une femme jeune, belle, spirituelle, de naissance illustre, épouse et mère d’une vertu exemplaire, se distingue par la puret
23 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
a conversation des honnêtes gens, fut le jeune Quinault, qui donna sa Mère coquette, en 1665, sous le titre des Amants broui
let fripon à qui l’on donne un diamant pour déposer que le mari de la Mère coquette est mort aux Indes, quoiqu’il n’en soit
t Acante, sont un peu brouillés par de faux rapports de valets que la Mère coquette a gagnés. Cependant Isabelle voudrait s’
et instructives. On sait que le repentir de Rodope, qui a méconnu sa mère un moment, a toujours fait verser des larmes : l’
24 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
lein, superbe, celui que Molière trouve toujours pour exprimer l’idée mère , celui qui est comme l’épine dorsale du discours 
vous salue D’un : Que Dieu vous bénisse ! alors qu’on éternue. « Les mères tinrent bon encore quelques instants, mais, quand
jugés actuels. Ce que répond Éliante, c’est ce que pensent toutes les mères de famille ; il est vrai que la plupart du temps
nne, qu’ils ont mise dans leur intérêt. Tout change si Dorine est une mère . Elle a tenu tête à Orgon, qui est infatué de son
e, « elles les a mouchés et torchés » ; elle a remplacé près d’eux la mère absente. J’ai eu tort de me servir de ces mots :
Vénus dans l’antiquité ; celle que Molière a mise en scène, c’est la mère des ris et des amours, un peu bien maligne peut-ê
r à un ordre de Vénus, est mourante sur un rocher. Cupidon supplie sa mère en faveur de celle qu’il aime. Rien de plus poign
ve déguisé en veuve. Géronte la console : Votre époux, vous laissant mère et veuve à vingt ans, N’a pas dû vous laisser, je
illes et qui font battre mystérieusement leur cœur. Tenez ! prenez La Mère confidente. Quelle est la jeune fille qui, à l’âg
a première enfance elle a confié ses joies et ses chagrins : c’est sa mère . Mais une mère ! comment la mettre de moitié dans
nce elle a confié ses joies et ses chagrins : c’est sa mère. Mais une mère  ! comment la mettre de moitié dans ses hasardeuse
ent la mettre de moitié dans ses hasardeuses confidences ? Oh ! si sa mère pouvait un instant renoncer à son rôle de mère et
nfidences ? Oh ! si sa mère pouvait un instant renoncer à son rôle de mère et se résoudre à n’être que l’amie qu’elle a touj
r dans ses bras, lui avouer son trouble, lui demander conseil ! Et la mère , elle, a bien remarqué l’inquiétude de sa fille,
est fermé pour la première fois ! Quels sages avis pourrait donner la mère si on voulait se confier à l’amie ! Comme elle di
rait volontiers à sa fille : « Allons, courage ! ne me cache rien, ta mère ne le saura pas, c’est ton amie qui te presse. »
le ; car la vie réelle ignore l’art de ces détachements subtils ; une mère , si bonne mère qu’elle soit, demeure toujours la
réelle ignore l’art de ces détachements subtils ; une mère, si bonne mère qu’elle soit, demeure toujours la mère de sa fill
s subtils ; une mère, si bonne mère qu’elle soit, demeure toujours la mère de sa fille, et la fille ne saurait, en lui parla
fille, et la fille ne saurait, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère . Marivaux a mis la main sur ce songe plus flottan
ent les passions. Elle est bien maniérée, elle est bien fausse, cette mère qui, pour devenir la confidente de sa fille, lui
la confidente de sa fille, lui dit : « Je ne serai que ton amie et ta mère ne saura rien de ce que tu vas me confier. » Mais
il a du cœur, et ce cœur il l’a sur la main. Je ne vois guère que la mère , Mme Argonte, dont la sévérité ait quelque chose
stumes qu’ils ont porté à l’origine. 20 juin 1892. « L’École des mères  » L’Odéon vient de reprendre une pièce de Mar
Marivaux qui n’avait pas été jouée depuis un demi-siècle, L’École des mères . Le nom en surnageait seul ; il n’était guère d’a
it choisi pour morceau de concours une des deux scènes de L’École des mères . Elle arrive : très gentille de figure et tout à
lle avait si agréablement joué une scène. C’est ainsi que L’École des mères a été reprise à l’Odéon. Je l’ai vue avec plaisir
icatesse subtile : — Tu as raison, dit-elle à Lisette. Mais quand ma mère me parle, je n’ai plus d’esprit. Cependant je sen
ille ! Suis-je vêtue comme un autre ? Regardez comme me voilà faite ! Mère appelle cela un habit modeste. Il n’y a donc de l
d’une curiosité ! Je ne porte point de rubans ; mais qu’est-ce que ma mère y gagne ? Que je suis émue, quand j’en aperçois.
ette. Eh, eh ! pas si naïve que cela ! Comme elle fait la leçon à sa mère  ! Comme elle remarque à propos que ces sortes d’é
ité, si je n’avais pas le cœur bon, tiens, je crois que je haïrais ma mère d’être cause que j’ai des émotions pour des chose
cupé l’attention du public. — Talma ! nous disait-il ! oui, Talma, ma mère avait l’adoration de ce génie. Mais ce n’était pa
nt pas bonnes à croire, et les serments passionnés et les menaces des mères , et les protestations des buveurs, et les promess
je ne puis citer que les derniers vers. Que la fortune donc me soit mère ou marâtre ; C’en est fait : pour barreau je choi
nt la même idée. Ça ne les empêchera ni l’un ni l’autre d’adorer leur mère , de se battre pour leur sœur, de passer la nuit a
s pour modèle, commence par avoir une peur horrible du mariage que sa mère lui a ménagé avec une petite pécore provinciale.
en avoir besoin ? Il lui recommandait d’entrer dans la chambre de sa mère et de l’embrasser une dernière fois avant de part
25 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
ncourir le premier. Surtout, je me garderai de contrister le cœur des mères par l’imprudence de mes paroles. Un ancien poète
de la vulgarité de ses manières. Comme ce sont à peu près les seules mères que Molière ait peintes, il faut renoncer à fixer
iette a failli épouser un plat intrigant. Armande a les défauts de sa mère , et ne possède aucune de ses qualités ; elle est
n caractère, l’espèce de solitude que les dédains de sa sœur et de sa mère ont faite autour d’elle, l’expérience précoce qu’
oltent même quelquefois ; mais, dans leur révolte même, le père ou la mère gardent pour elles un caractère sacré ; elles lâc
26 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
uand ce ne serait que pour en rire, et pour complaire aux idées de sa mère  : non, elle le prendra à part pour lui dire : Je
Quel dégoût inspire le Tartuffe avide et luxurieux Qui convoite la mère en épousant la fille493 ! Quel mépris excite la
rayons du soleil. Chaque matin, l’ange de vie et de mort apporte à la mère commune une nouvelle parure ; mais toutes ces par
27 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
entiments et les expressions ; dédaignant tous les soins d’épouse, de mère et de maîtresse de maison ; méprisant tout ce qui
d’un autre ; c’est la jalouse Armande, qui seconde les projets de sa mère , afin que Clitandre lui reste ou lui revienne ; c
ais qui est obligé de s’attacher aux volontés toutes puissantes de la mère . Envers ces trois ennemis, chacun d’eux a une man
pouvoir dire que la société abonde, mais que certainement toutes les mères devraient vouloir pour gendres, ainsi que leurs f
cadette, qui ne s’est peut-être faite savante que pour complaire à sa mère , maîtresse absolue au logis, et qui est toute prê
, les mêmes sentiments et la même conduite : l’une a une tendresse de mère pour les enfants de son mari ; l’autre n’est qu’u
28 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ière a bien entendu cette chose importante qui est que la peur est la mère de l’imagination et que par l’imagination elle do
e où la Princesse d’Élide échoua à Paris, Quinault fit représenter la Mère coquette et que cela dot donner à Molière de l’ém
r la Mère coquette et que cela dot donner à Molière de l’émulation La Mère coquette, bien qu’elle ne fût pas « la seule bonn
e seul personnage de la pièce qui soit pieux et qui soit ridicule. Sa mère est pieuse aussi et ridicule aussi et même grotes
assoté » par Tartuffe, soit ; mais qu’il l’a été primitivement par sa mère , qui est une bête, mais qui n’est pas du tout une
n : « Orgon est un homme sensé et juste ; mais il a été élevé par une mère dévote, il remonte par elle à ce temps passé’ où
ce temps passé’ où l’on avait de la piété ; il a été confié par cette mère à des professeurs de religion qui lui ont fait pe
our, barbons amoureux, bourgeois qui veulent faire les gentilshommes, mères de famille qui jouent à la philosophie, sacristai
is bien de vous ? Vous n’avez consulté, pour cela, que mon père et ma mère  ; ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et
olière et Molière confiant aux filles de la nature la défense de leur mère  ? Présenter les servantes de Molière comme défens
même ; car toute passion égoïste rend méchant et vous verriez mourir mère , enfant, femme, fille, que vous vous en soucierie
tes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
lit). C’est un homme sans aucune instruction, qui a été élevé par une mère très pieuse et du reste assez bornée et qui n’a e
d. Il a donc vécu ainsi depuis son enfance, pieux, marié jeune par sa mère à une ménagère économe, veuf, remarié, très peu o
re en colère contre sa servante, contre sa fille, plus tard contre sa mère  ; il l’a fait tel enfin que devant le spectacle d
eusement triste : Ainsi donc à leurs vœux vous me sacrifiez ? Et sa mère lui répond, peut-être sérieusement, peut-être ave
tant pauvre. Elmire n’aime point Orgon, mais le supporte, supporte sa mère , aux aigres propos de laquelle remarquez qu’elle
leçon d’éducation. Elise n’a pas été élevée du tout. Il semble que sa mère est morte jeune ; elle a été élevée par Harpagon
sa sœur, avec Trissotin, avec Vadius, avec sa tante, presque avec sa mère , car lorsqu’elle vise sa tante, elle atteint sa m
presque avec sa mère, car lorsqu’elle vise sa tante, elle atteint sa mère par ricochet. Elle n’épargne même pas tout à fait
e n’est point du font le petit soldat français, on du moins la future mère du petit soldat français que Molière, avec raison
filles. Elle a vécu isolée dans cette maison d’Orgon, ayant perdu sa mère peut-être de bonne heure, n’ayant peut-être pas g
t personnage. C’est qu’il s’est bien aperçu que tout le monde sauf sa mère pense de lui ce que disent Cléante et Dorine. Il
uffe, contre Tartuffe, ce qui, à la vérité, va de soi, mais contre sa mère et contre Monsieur Loyal et contre Dorine, je sui
causes secondes au moins, du défaut d’Orgon : il a été élevé par une mère d’ancien régime ; bornée, têtue et proverbiale ;
ien. » — « De toutes amitiés il détache mon âme, et je verrais mourir mère , enfants, frère, femme, que je m’en soucierais au
isse son irritabilité et plus forte que jamais et qui s’exerce sur sa mère , sur Dorine, sur tout le monde ; il lui laisse so
nts religieux et qu’il veut vieillir et mourir dans la religion de sa mère . Puisse-t-il à ce moment-là rencontrer un « homme
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ime encore, et plus qu’il ne voudrait. Le duc du Maine l’attache à sa mère  ; il ne peut le voir sans s’attendrir. » Bientôt,
endresse pour son fils augmente, plus il semble que son amour pour la mère diminue ; ce n’est plus que comme un premier goût
es lui eussent fait un scrupule de laisser cet enfant sans état et sa mère dans le déshonneur, on pourrait dire que la relig
30 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
trop à rougir. Le père Béjart était mort, on ne sait quand ni où. La mère vivait et pouvait avoir soixante ans. Elle ôtait
alors maîtresse du sieur de Modène. Elle consentit donc à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant né en 16
gereuse qu’on ne le ferait dans les lieux qu’on n’ose nommer ? Quelle mère , je ne dis pas chrétienne, mais tant soit peu hon
quelques années et qui s’était fait aussi un nom dans la province. La Reine Mère , Anne d’Autriche, ayant eu occasion de l’entendre
é Bossuet. L’abbé Bossuet était en quelque sorte le prédicateur de la Reine Mère , comme Molière était le comédien de Monsieur, frè
année de l’École des femmes. Déjà Bossuet, prêchant à Metz devant la Reine Mère , n’avait pas craint d’élever sa voix contre celle
pour la vertu, que celui d’une éducation pieuse et les exemples de sa mère . Les orages de sa minorité et le soin pressant de
uverture, » une égale aptitude pour toutes les choses de l’esprit. La mère du jeune homme, femme de grand mérite et de haute
avait trouvé son prince ; Bossuet avait été introduit à Paris par la Reine Mère  ; Bourdaloue fut célébré par Mademoiselle. D’Eu,
Louis XIV directement. Mme de Montespan était là, maîtresse déclarée, mère de nombreux enfants doublement adultérins, que le
chagrine de la duchesse de Navailles, qui, pour plaire aux reines (la mère et la femme de Louis XIV), défendit au roi l’entr
cour, ne leur laissant qu’avec beaucoup de peine, et pour obéir à sa mère , le gouvernement du pays d’Aunis. Ils souffrirent
’un ami malheureux ; il verrait sans sourciller mourir amis, enfants, mère et femme, et tout cela par un principe de piété.
De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je venais mourir enfants et mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
trouve pas dans tout le théâtre de Molière une figure d’épouse ni de mère , ni de vierge, ni d’amante : ou ce sont des délur
00 ou du commencement de 1701. 23. Auteur d’unTraité des devoirs des mères de famille, couronné par l’Académie. 24. « Onuph
De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je venais mourir enfants et mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
eune homme bien né et riche nommé Cinthio, lequel, resté sans père ni mère , n’avait qu’une sœur douée d’une beauté rare et d
madre !” (Mon père, c’est moi qui suis cette fille et Olympia est ma mère  !). » Pantalon, attendri, l’embrasse, lui donne p
32 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
iliers des Halles, dans une maison qui leur appartenait en propre. Sa mère s’appelait Boudet : Elle était aussi fille d’un T
d’Avignon, avec qui j’ai su, par des témoignages très assurés, que la mère avait contracté un mariage caché. Cette petite fi
re, mais cela ne paraissait à personne tirer à aucune conséquence. La mère ne pensait à rien moins qu’à ce qui arriva dans l
ordé sa projection, eut la bonté de le présenter au Roi et à la Reine mère . Ces Comédiens eurent l’honneur de représenter la
plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer. Mais il savait que la mère avait d’autres vues qu’il aurait de la peine à dé
ependant la jeune fille ne s’accommodait point de l’emportement de sa mère , qui la tourmentait continuellement, et qui lui f
d’attendre le plaisir d’être femme, que de souffrir les duretés de sa mère , se détermina un matin de s’aller jeter dans l’ap
int de faire. Mais cet éclaircissement causa un vacarme terrible ; la mère donna des marques de fureur et de désespoir, comm
aient déjà mangé la plus grande et la meilleure partie du bien que sa mère lui avait laissé, et lui en restant peu qu’ils pu
33 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
s reliquiæ et ces fragments sont comme les hochets de l’enfant que la mère conserve avec piété et qu’elle regarde encore que
plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer. Mais il savait que la mère avait d’autres vues, qu’il aurait de la peine à d
ependant la jeune fille ne s’accommodait point de l’emportement de sa mère , qui la tourmentait continuellement et qui lui fa
d’attendre le plaisir d’être femme que de souffrir les duretés de sa mère , se détermina un matin de s’aller jeter dans l’ap
int de faire. Mais cet éclaircissement causa un vacarme terrible ; la mère donna des marques de fureur, de désespoir, comme
e Molière en forme d’épitaphe : Il se servit de la coquille Et de la mère et de la fille, Et ne trouva dedans sa fin Ni Die
nous a appris à nous serrer avec tant de soin contre la France, notre mère , que nous ne songeons plus maintenant (et nous fa
de Shakespeare, mais ce sont vraiment des femmes, vivantes, aimantes, mères , sœurs et filles. Elles vivent non de la vie du r
e. La fille de Molière, Madeleine-Esprit, qui survécut cependant à sa mère , « personne grande, bien faite et peu jolie », se
rié, et de André Boudet, beau-frère dud. marié et de lade dame Herué, mère de la mariée, et Louis Béiard et Madeleine Béiard
e qui détruit la foi ;      Il se servit de la coquille      Et de la mère et de la fille ;      Et ne trouva dedans sa fin,
isième enfant fut une fille, Esprit-Madeleine, née le 4 août 1665. Sa mère voulait en faire une religieuse. Elle mourut jeun
i demandait son âge : « Quinze ans et demi, mais n’en dites rien à ma mère  ! » 28. Voyez l’édition de l’Histoire de la Gué
34 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
sait auquel entendre, le père disant que le gendre est Clitandre, la mère disant que c’est Trissotin, Martine philosophant
ù Léonor prend Valère pour le mari qui lui est destiné, tandis que sa mère entend parler de Géronte, est pillée de la cinqui
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
roi ne laissa pas à la duchesse de Montausier le temps de pleurer sa mère  : il la fit passer de la place de gouvernante des
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
et le sage, le vertueux, le sévère Montausier y fixer les vœux de la mère pour sa fille, et devenir maître de l’esprit et d
37 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
’illustrant dans tous les travaux, De tous les arts, la patrie est la mère . La France, en ses jours les plus beaux, A fait
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
is duc de Montausier, à mademoiselle de Rambouillet, à la marquise sa mère , au marquis de Pisani son frère : ses lettres son
39 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
i Lucile, par exemple, n’a pas plus de raison que madame Jourdain, sa mère , elle a, du moins, un beaucoup meilleur langage.
u’elle est, a pour tant certaines prétentions qui le sont assez peu : mère d’une grande fille à marier, elle se fâche de ce
n, où l’un des deux jeunes gens, du consentement de son père et de sa mère , reste en possession de sa courtisane, sans que c
40 (1871) Molière
de ses amours. Jean-Baptiste Poquelin (c’est le nom de son père ; sa mère avait nom Marie Cressé) est un enfant de Paris, d
e, attestaient aux moins clairvoyants la tendresse et les soins de sa mère . Le roi ne touchait pas encore à la grandeur dont
consolation de ce brave homme. Elle entourait de tous les soins d’une mère tendre cette santé chétive. Elle rappelait à ses
41 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
l’esprit pour cela ; ce n’est pas une effrontée, il s’en faut, et la mère de famille la plus sévère ne la désavouerait pas
haute opinion de leur pudeur. Il démontre que les femmes, épouses et mères , ou destinées à l’être, ne doivent pas s’offenser
anda des divertissements nouveaux vers la fin de 1666 ; la mort de sa mère , arrivée au commencement de cette année, avait su
à son mari; elle se défend contre les entreprises galantes comme une mère de famille doit le faire, sans scandale et sans b
n mari, jeunes gens bien élevés qu’elle aime comme si elle était leur mère . Elle dissimule devant eux les tortures qu’elle é
nnaissance du bien et du mal, il veut que la complète innocence de la mère du genre humain soit remplacée par une instinctiv
ie, de la mauvaise humeur d’une rivale abandonnée, et qui respecte sa mère malgré des travers d’esprit, et son père malgré c
dépit avec trop d’humeur, de peur d’être impertinente à l’égard de sa mère , et, d’un autre côté , il faut que le spectateur
qu’il ne s’aperçoit guère de la présence d’Henriette, que lorsque sa mère lui dit : Quoi ! sans émotion pendant cette lect
42 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
, et si, placée dans un milieu plus résistant, elle n’eut pas été une mère de famille dévouée et portant dans l’accomplissem
s fidèles, Il faut des nœuds de chair, des chaînes corporelles, Si ma mère le veut, je résous mon esprit À consentir pour vo
43 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
choisie lui inspira de l’amour dès quatre ans ; il l’a achetée de sa mère , une bonne paysanne, qui, dit-il, A s’ôter cette
e ! — Le danger, sans doute, est moins grand lorsque l’ignorante a sa mère  : mais il ne cesse pas d’exister : il devrait êtr
d’exister : il devrait être prévenu. Je n’hésiterais pas, si j’étais mère , à révéler la maternité à ma fille ; à lui appren
isage d’avance sans frissonner, elle sera pour eux, non seulement une mère soigneuse, mais une éducatrice accomplie. N’oubli
, eut le malheur de lui être donnée par un futur mari, et non par une mère , comme le veut la nature des choses. Molière se d
44 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
trois ans, une deuxième Marie de 13 ans, et une troisième pour Marie mère du Sauveur. Le livret ne manquait pas d’indiquer
arfait, Mon cher fils, que nous as-tu fait? Qu’as-tu fait à ta pauvre mère  ? Dieu sait combien je, et ton père. T’avons quis
e clère. — Adieu, mon filsls. — Adieu, mon père, Recommandez-moi à ma mère , Jamais je ne la reverrai. Adieu, mon fils. — Adi
45 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
urs ouvrages ; nous les montrons à nos enfans, à peu près comme telle mère leur montre l’évangile, et tel père la Déclaratio
de l’amour et La Seconde Surprise, La Double Inconstance, L’École des mères , L’Heureux stratagème, Les Sincères et Les Sermen
46 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
lier avec la pièce qu’il voyait représenter. Il en connaissait l’idée mère , le plan général, et bon nombre des aventures qui
de Molière. Ainsi, le futur Molière fut élevé jusqu’à dix ans par une mère qui paraît avoir été une femme élégante et distin
livres, tant de ce qui lui pouvait appartenir de la succession de sa mère qu’en avancement d’hoirie future de son père, le
Geneviève Bejart en lad. rue de la Perle en la maison de madame leur mère , parse susd. ; Led. Bonnenfant en ladite rue Sain
t, Marie Hervé, veuve de feu Joseph Béjart vivant bourgeois de Paris, mère desd. Béjart et Françoise Lesguillon, femme d’Éti
se Lesguillon, femme d’Étienne de Surlis, bourgeois de Paris, père et mère de lad. De Surlis, en la maison de lad. veuve Béj
n, devait être fort jeune en 16437. C’est pour cela sans doute que sa mère signe avec elle le contrat de constitution de l’i
te de la famille ; il avait alors dix-huit ans. Avec ce dernier et sa mère , nous aurions neuf personnages de cette compagnie
et de Louis Béjard, son frère, demeurant avec ladite damoiselle, leur mère , dans ladite place du Palais-Royal, ont fait et a
autre par nom et loi de mariage et icelui solenniser en face de notre mère sainte Église, si Dieu et notre dite mère s’y con
solenniser en face de notre mère sainte Église, si Dieu et notre dite mère s’y consentent et accordent. Pour être les futurs
 de l’autre en soit tenu. En faveur des présentes, ladite damoiselle, mère de ladite damoiselle future épouse, a promis bail
dite damoiselle Marie Hervé, veuve dudit sieur Béjard aussi y nommée, mère  de ladite damoiselle Armande-Grésinde Béjard. lui
, et de André Boudet, beau-frère dud. marié, et de ladite dame Hervé, mère de la mariée, et Louis Bejard et Magdelaine Bejar
u’offraient entre elles Madeleine et Armande était plutôt celle d’une mère à une fille que d’une sœur à une sœur : la distan
œur, dont ils n’eussent pas trop à rougir. Béjart père était mort. La mère vivait et avait un peu plus de soixante ans : ell
t et avait un peu plus de soixante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant née en 1
eine aurait donc pris toutes ces précautions, aurait donc imposé à sa mère  cette dangereuse supercherie, à toute la famille
ention suivante : « Damoiselle Magdeleine Béjard, voulant donner à sa  mère encore après sa mort, des marques de reconnaissan
eine qui fournit cette dot, donc Madeleine n’est pas la sœur, mais la mère de la future épouse. L’argument ne vaut rien. En
à tort), mais « d’avoir épousé la fille et d’avoir autrefois aimé la mère  » (ce qui n’est pas tout à fait la même chose, et
our que le mystère d’iniquité s’accomplit, ce jour qu’on nous ôte nos mères  ! » Ce jour était, comme nous l’apprend l’histoi
arut et que les chanteurs entonnèrent le premier chœur : « Descendez, mère des Amours », la huée fut si grande que l’on fut
fête des Jeux Pythiens, régalent à l’envie une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent avi
e avait pu recueillir des héritages de sa tante, de son père et de sa mère . » M. et Mme de Montalant allèrent, en octobre 1
aut de prononciation : il bégayait. Pour le corriger de ce défaut, sa mère , Marie Hervé, traita, le 14 avril 1644, avec un m
ie. En toutes les autres, elle signe simplement Catherine Leclerc. Sa mère s’appelait Nicolle Ravanne ; remariée à Jean Brou
Villequin, la marraine Nicolle Ravanne. Ce fut bien justement que la mère dut être remise pour jouer dans Les Précieuses ri
rté dans le monde ce nom de Geoffrin, qui était peut-être celui de la mère . Jodelet est en dehors de l’œuvre de Molière ; il
vaient laissé leurs parents, Charles Varlet, qui portait le nom de sa mère , de La Grange, entra dans la troupe de Monsieur,
qui était aussi bien qu’elle dépourvu de toute ressource. Elle devint mère à la suite de cette équipée. Puis elle fit la con
47 (1910) Rousseau contre Molière
ses concitoyens, à sa famille (« et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme… » ; devient enfin méchant, maudit son f
s sentiments religieux, et c’est un personnage burlesque, et c’est sa mère . Je suis bien étonné si cela ne veut pas dire : 1
Tartuffe, il était prédisposé ; il a été élevé par sa vieille bête de mère , qui lui a dit cent fois, quand il était petit, d
on professeur, du garçon qui aime et qui respecte trop son père et sa mère , du garçon qui a des sentiments religieux. Ce son
qui se mêlent de l’éducation des filles ? Qui est-ce qui empêche les mères de les élever comme il leur plaît ?… Force-t-on v
e est asservie à l’autorité. Toute fille doit avoir la religion de sa mère et toute femme celle de son mari [et par conséque
par conséquent en changer si son mari est d’une autre religion que sa mère  ? — Probablement oui, puisque le principe, c’est
ives] . Quand cette religion serait fausse, la docilité qui soumet la mère et la fille à l’ordre de la nature efface auprès
utre maître à chanter que son père, d’autre maîtresse à danser que sa mère  ; elle aime la musique pour elle-même ; mais c’es
officiels, présidés par un magistrat, surveillés par les pères et les mères , où « l’agréable réunion des deux termes de la vi
ns un seul livre, sans un seul voisin de campagne, par son père et sa mère , dans un hameau ? Elle devient ce qu’elle peut et
st leur faute, ou quelque passion les aveugle. Cependant la véritable mère de famille, loin d’être une femme du monde, n’est
leur compte à cette réforme, et malheureusement elles donnent le ton. Mères , faites du moins vos compagnes de vos filles. Don
bien armées contre les illusions de la vanité ?… Quand je veux qu’une mère introduise sa fille dans le monde, c’est en suppo
 ; elle doit suivre sans s’en rendre compte la religion, fille, de sa mère , femme, de son mari ; elle doit être causeuse, no
et agricole, de quoi je ne songe d’ailleurs qu’à la féliciter, et une mère très vigilante dont je la félicite encore davanta
our, barbons amoureux, bourgeois qui veulent faire les gentilshommes, mères de famille qui jouent à la philosophie, sacristai
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
C’était encore un courtisan quand il disait, dans une dédicace, à la mère de cet enfant adultérin : Le temps qui détruit t
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
: elle n’aime pas à obéir. Elle veut bien être au père, mais pas à la mère . Elle fait le voyage à cause de lui, point du tou
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
les autres par l’opinion publique. d’Aubignac était petit-fils par sa mère de cet Ambroise Paré, chirurgien de Charles IX, q
nse de l’assiduité. On admet comme excuse la maladie du père et de la mère , et point celle du mari et de ses enfants. Ces da
nt point répondre. L’habitude du travail en famille, la réunion de la mère de famille et de ses filles autour d’une taille d
51 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s d’Auteuil et de la rue du Vieux-Colombier. — 1666. Mort de la Reine mère . Succès du Misanthrope ; De Visé en devient l’apo
rtant aujourd’hui le nº 96, au coin de la rue des Vieilles-Étuves. Sa mère , Marie Cressé, appartenait à une famille qui exer
as à témoigner le plus vif désir de s’instruire. N’ayant déjà plus sa mère pour la ranger de son parti, il mit son aïeul dan
ésenta, connue chef d’une troupe qu’il adoptait, au Roi et à la Reine mère , et Molière parvint ainsi à être autorisé à donne
é, sœur de Madeleine Béjart, qui avait pris à la scène le nom de leur mère , c’était ce qu’on appelle au théâtre, par une sor
s, et beaucoup d’autres hommes non moins célèbres alors. La princesse mère du grand Condé, sa fille, depuis madame de Longue
courant de la chronique amoureuse de la cour. Les filles de la Reine mère avaient un grand renom de beauté, et recevaient b
us vante la communauté Des filles de Sa Majesté, De Sa Majesté Reine mère , Communauté toujours bien chère Aux honnêtes gens
n grand nombre de seigneurs, de princes, Monsieur, Madame et la Reine mère , assistaient également à cette fête. La Fontaine,
al infortuné. Il voulait le faire arrêter sur-le-champ, mais la Reine mère l’en détourna par ce mot bien simple, mais sans r
Peu après Pâques et la réouverture du théâtre, le 12 avril, la Reine mère tomba malade d’une fièvre double-tierce qui mit s
jours après. Elle était précédée d’une épître dédicatoire à la Reine mère , dans laquelle Molière tirait vengeance des criai
à Versailles au mois de mai 1664 par le Roi à la Reine et à la Reine mère , selon l’histoire ; à mademoiselle de La Vallière
Villers-Cotterêts, chez Monsieur, devant le Roi, la Reine et la Reine mère . Deux mois après, le prince de Condé fit représen
rts que la cabale avait faits pour indisposer contre Molière la Reine mère et le monarque lui-même. Un nouveau succès vint i
discorde jusque dans sa propre famille, et à représenter la Reine, sa mère , comme révoltée de l’impiété de cet auteur, et co
ustache par « quatre prêtres porteurs, assistance de M. le curé ». La mère de sa femme le fut le 9 janvier 1670 dans l’églis
ne Béjart à faire poser portait que par là « elle voulait donner à sa mère , encore après sa mort, des marques de la reconnai
a fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent avi
— Ninum , répondit le petit prodige. Cette réponse choqua beaucoup sa mère , qui, frappée de ce Ninum, gronda le précepteur d
spirituelle. Elle se trouvait au couvent lors du second mariage de sa mère , qui espérait l’y voir rester à jamais. Cette jeu
le, qui depuis la mort de Molière avait à peu près perdu de vue et la mère et la fille, lui demandant un jour l’âge qu’elle
, n’en dites rien à maman. » Lasse d’attendre un parti du choix de sa mère , elle se laissa enlever vers 1685 ou 1686, c’est-
52 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
bien invraisemblable. Madame Molière étant née vers 1641 ou 1642, sa mère officielle, née en 1590, l’aurait mise au monde à
précisément Molière d’avoir épousé la fille après avoir vécu avec la mère . La calomnie n’y perdra rien. Ce que Montfleury n
elle-même n’est pas supprimée. A l’âge de onze ans, Poquelin perd sa mère , femme charmante, à ce qu’il semble, d’après ce q
, d’après l’examen de ses comptes. Molière, qui ressemblait tant à sa mère , ne lui dut rien, à lui, que quelques traits peut
urra demander aucun compte ni partage de biens de la succession de sa mère , ainsi en laisser jouir son dit père, sa vie dura
mblable étant observé par sa sœur, cohéritière de ladite défunte leur mère . » De sa seconde femme, morte en couche, trois an
pas. A peine à Paris, avec son frère Joseph, sa sœur Geneviève et sa mère , Marie Hervé, qui venait elle-même d’accoucher d’
vrai portrait d’Armande Béjard fut longtemps conservé, Madeleine, sa mère , l’avait reprise des mains de l’excellente dame q
lait celui d’Armande, son passé de longue intimité avec Madeleine, la mère  ; et, par dessus tout, le bruit qui, à cause de c
r tout le monde la fille de Molière. Que faire ? Lui donner une autre mère . On s’y hasarda ; les circonstances s’y prêtaient
i ; il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir aussi vécu avec la mère . » Que fit le roi ? On ne sait. Peut-être demanda
émoignage. On voit bien que c’est la riche Madeleine Béjard, la vraie mère , qui dote, quand c’est Marie Hervé, la fausse mèr
e Béjard, la vraie mère, qui dote, quand c’est Marie Hervé, la fausse mère , qui donne. Elle ne déboursa pas un écu, lorsque
bien loin pour étudier ses types : il fit de la satire en famille. Sa mère , sur laquelle nous devons insister, car il dut te
te, le petit Poquelin, au moins délaissé, ne fut pas ce que sa propre mère aurait fait de lui. De son temps, il allait à l’é
il demanda à son père six cents livres, à compte sur l’héritage de sa mère , sur sa légitime. Le père, qui depuis longtemps d
médienne. Nous la voyons bientôt, en effet, qui, de compagnie avec sa mère , sa sœur Geneviève et son frère Joseph Béjard, pr
, avec engagement collectif de tous les sociétaires, et caution de la mère des Béjard, qui garantit pour trois cents livres
nous le verrons, il s’était engagé, tout jeune, dans la troupe de la mère , Madeleine Béjard, dont il fut le comédien par am
tinée au comique, s’y distinguait presque au complet : on y voyait la mère , les frères, les sœurs. Parmi celles-ci, Madelein
pas ; bien plus, Madeleine elle-même n’avoua pas qu’elle en était la mère , et ce furent ses propres parents, son père Josep
bien considéré, donnait à croire que lui-même n’épouserait jamais la mère d’une fille ainsi mariée. En effet, en 1666, deux
ouvelle ; la mesure est comblée : il ne se peut plus que le roi et sa mère accordent désormais leur faveur à cet impénitent 
as sur l’esprit du fils, sans s’étendre en même temps sur celui de la mère . De même que Tartuffe, une fois maître d’Orgon, n
ue le mystère de l’iniquité s’accomplit, ce jour qu’on nous ôte nos mères  ? » Cette raison fut convaincante : la société fu
Il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir autrefois vécu avec la mère . Mais, ajoute-t-il, Monfleury n’est pas écouté à
n, cette grande scène du cinquième acte, où l’Amour, en lutte avec sa mère , se révolte contre sa propre immortalité, et jett
hefs-d’œuvre. Il y avait chez lui, à côté du génie qui tire les idées mères de son propre fonds, l’observateur, le curieux, q
ans la maison d’Orgon. Seulement, il mène une double intrigue avec la mère et la fille, et voici quelques passages d’un disc
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
e de la jeune reine délaissée, à Mlle de La Vallière, en sorte que sa mère et sa femme servaient de prétexte aux hommages ro
convoitise. » Molière poussant au désordre, publiquement, devant sa mère , sa femme, et toute la cour, le roi de France, le
54 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
s époux. L’âge de Marie Hervé, se donnant, à soixante-sept ans, comme mère d’une fille de vingt, était pour éveiller l’atten
remarquée par Arnolphe dès l’âge de quatre ans, obtenue par lui d’une mère pauvre et par ses soins élevée. Voilà, dit-on, Ar
ils ne se virent plus qu’au théâtre, Armande restant à Paris avec sa mère et ses sœurs, Molière passant ses rares loisirs d
sont les propres termes qu’employait en parlant du premier mari de sa mère , un fils né de leur mariage : en 1698, à peine âg
55 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
n y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et les mères prennent de s’opposer aux engagemens amoureux de
. Duclos166, excellente dans le grand tragique, morte vers l’an 1673, mère ou grand’-mère de l’actrice inimitable du Théâtre
cembre 1714, appartint à la Comédie-Française de 1730 à 1763. 83. Sa mère , Anne-Catherine Desmares, sœur cadette de Christi
ue), t. II, p. 45-48, 1681. 157. Au théâtre Mlle Hervé, du nom de sa mère . 158. Très aînée, de dix-neuf ans environ. 159.
56 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ieurs, Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris, le 15 janvier 1622. Sa mère appartenait à une famille de tapissiers; son père
ants, inconnus à mon père, N’avaient encore paru qu’aux yeux de votre mère  ? Ah! si par mon devoir forcé de vous quitter, To
lle en a un de par son père, Clitandre, qu’elle aime, et un de par sa mère , M. Trissotin, qu’elle n’aime pas. La science a m
ans l’œuvre du poète ; mais il les a nuancés avec art. Philaminte, la mère , est la maîtresse femme, habituée à gouverner, et
de la fortune: elle est l’àme du parti savant, moins par son titre de mère que par l’ascendant de son caractère. Bélise, sa
son honneur et le supplier de ne pas se prévaloir de l’autorité d’une mère , il n’entend rien à ces délicatesses de conscienc
l’on peut, presque à coup sûr, prédire à toute Agnès le sort de notre mère commune. Est-ce un bien? Est-ce un mal? D’autres
t que par l’homme et pour l’homme. Là est le point décisif, la racine mère de la plupart des erreurs et des préjugés dont el
e politique d’un peuple, l’une des plus considérables est celle de la mère de famille. Quand elle manque ou quand elle est d
u quand elle est dénaturée, rien au monde ne saurait la remplacer. La mère de famille joue dans les sociétés humaines un rôl
t dans les clubs ou dans quelque bureau de journal. L’influence de la mère de famille est une influence régulatrice, qui ne
frein. Combien de fois a-t-il reproché à Euripide les légumes que sa mère avait vendus au marché! La mort même n’avait pas
57 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
itions particulières. C’est une enfant qu’il a achetée autrefois à sa mère , qui était trop pauvre pour la garder. Arnolphe a
nt quelque aventure en tête ? Est-ce qu’ils n’en demandent pas à leur mère , à leur sœur, à toutes leurs tantes, et, lorsque
58 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
il les a brisés en se jouant. Il a commencé par renier son père et sa mère , il finira par renier son Dieu. Je suis bien éton
douleurs infinies, les larmes des filles pleurant sur le sein de leur mère … ce que la fille de Jephté pleurait sur la montag
La jeune fille part demain pour la cour et elle fait ses adieux à sa mère , aux vignes, aux bois, aux cloches lointaines, au
s’appelait madame la duchesse de Vaujours, et qu’on était trois fois mère , avec aussi peu de sans-gêne que si l’on eût été
Toulouse, et quand ses enfants lui demandaient des nouvelles de leur mère  : — Elle est morte, répondait M. de Montespan. Un
ar cet excellent Régnier et mademoiselle Brohan, la digne fille de sa mère , une vive, une railleuse, une piquante, a causé d
au désespoir, ni les prières de son propre père parlant au nom d’une mère qui se meurt, nous sommes sûrs que la vengeance d
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
« Madame Scarron, continue madame de Caylus, en fut touchée comme une mère tendre, et beaucoup plus que la véritable. Sur qu
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
é très fâcheuse, madame de Grignan étant venue passer 22 mois avec sa mère à Paris, depuis la fin d’octobre 1677 jusqu’en se
61 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au Roi et à la Reine mère . Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint
n fils. Il parut accompagné de son Précepteur. On loua son esprit. La mère voulut justifier les éloges ; elle pria le Précep
Louis XIV, dans son nouveau Palais de Versailles, donna à la Reine sa mère , et à Marie-Thérèse, son épouse, sous le titre de
4 Octobre 1694, et mourut le 3 Novembre 1700. La Demoiselle Béjart sa mère , qui avait épousé en secret le sieur de Modène146
il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au Roi et à la Reine mère . Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint
dit Mondorge : comédien français. On sait peu de chose sur sa vie. Sa mère se nomme Jeanne Imbert et son père Étienne Mignot
62 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
n y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et les mères prennent de s’opposer aux engagements amoureux de
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
es seules qui fussent permises aux enfants en parlant à leurs père et mère . Cette habitude de respect a été remplacée, dans
64 (1739) Vie de Molière
e chambre tapissier chez le roi, marchand fripier, et Anne Boutet, sa mère , lui donnèrent une éducation trop conforme à leur
s prirent celui de la réfuter. On prouva que Molière n’avait connu la mère qu’après la naissance de cette fille. La dispropo
reuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la comédie de la Mère coquette, du célèbre Quinault ; c’était presque l
65 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
iliers des Halles, dans une maison qui leur appartenait en propre. Sa mère s’appelait Boudet ; elle était aussi fille d’un t
d’Avignon, avec qui j’ai su, par des témoignages très assurés, que la mère avait contracté un mariage caché. Cette petite fi
plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer ; mais il savait que la mère avait d’autres vues qu’il aurait de la peine à dé
ependant la jeune fille ne s’accommodait point de l’emportement de sa mère , qui la tourmentait continuellement, et qui lui f
d’attendre le plaisir d’être femme, que de souffrir les duretés de sa mère , se détermina un matin de s’aller jeter dans l’ap
int de faire. Mais cet éclaircissement causa un vacarme terrible ; la mère donna des marques de fureur et de désespoir comme
aient déjà mangé la plus grande et la meilleure partie du bien que sa mère lui avait laissé73 ‌ ; et lui en restant peu qu’i
ue de l’Arbre-Sec, non en 1620, mais le 15 de janvier 1622, et que sa mère s’appelait, non Boudet, mais Marie Cressé, fille
arié, et de André Boudet, beau-frère du marié, de ladite Marie Hervé, mère de la mariée, Louis Béjart et Madeleine Béjart, f
il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir vécu autrefois avec la mère  ; mais Montfleury n’est point écouté à la cour *.
faut par beaucoup d’esprit. Lassée d’attendre un parti du choix de sa mère , elle se laissa enlever par le sieur Claude Rache
66 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
et le titre de sa Troupe, le présenta en cette qualité au Roi et à la Reine Mère . Ses compagnons qu’il avait laissés à Rouen en pa
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
r le nom de madame de Montausier, Julie de Rambouillet, à celui de sa mère  ; et il se trouve que madame de Montausier, à l’é
68 (1884) Tartuffe pp. 2-78
lles ; le jeune roi Louis XIV offre, en apparence aux deux reines, sa mère et sa femme, en réalité à La Vallière, ces fêtes
appelle son frère et l’aime dans son âme Cent fois plus qu’il ne fait mère , fils, fille et femme ; C’est de tous ses secrets
outes amitiés il détache mon âme Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de ce
69 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
bel esprit dans une honnête maison, voilà la pensée de la pièce. Une mère bel esprit veut marier sa fille à un méchant poèt
n’est pas rare d’ailleurs, il se sert du travers qu’il a soufflé à la mère pour arriver à la fille, et par la fille à la dot
ait trop salé. Molière vint au secours des filles négligées par leurs mères , comme Henriette ; des maris dont les hauts-de-ch
70 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
de chambre tapissier chez le roi, marchand fripier, et Anne Boulet sa mère , lui donnèrent une éducation trop conforme à leur
71 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
édie. Elle la jouait d’abord comme une enfant, avec les meubles de sa mère . Le paravent représente tour à tour le palais et
petite fille que j’ai rencontrée si souvent, suspendue au bras de sa mère et se promenant sous les orangers des Tuileries ?
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ond Arlequin. — Comment s’appelle-t-elle ? — Anne. — A-t-elle père et mère  ? — Oui. — Tu dis qu’elle t’aime ? — Fort. — Quel
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
des deux fera la cour à l’autre ? sur quel pied l’épouse légitime, la mère de l’héritier de la couronne, sera-t-elle obligée
74 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
n Monvel, était un vrai comédien, un peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait la comédie, et aussi sa jeune tante dont l
 ! au même instant, dans la tour du Temple, à côté de son père, de sa mère , de son frère enfant, était enfermée une jeune fi
pheline d’un roi et d’une reine, que dis-je ! orpheline de père et de mère , la proie de l’exil et de toutes les horreurs de
75 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
: Je péris fiancée, et sans avoir connu             La douceur d’être mère . Vierge encore, j’entre, au seuil d’un avenir plu
s liens de la parenté naturelle, les liens qui attachent un fils à sa mère . Si elles n’ont point poursuivi l’épouse d’Agamem
comme dans Oreste, c’est Hamlet lui-même. Il n’a rien à respecter. Sa mère est innocente du meurtre de son père. Le meurtrie
76 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
magasin de son père. Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa mère . Son père, l’année d’ensuite, se remaria. Le pauv
sa propre fille, après avoir vécu en concubinage, autrefois, avec la mère , qui était, disait-il, Madeleine Béjart. Et l’inf
rer la fête des jeux pythiens, régalent à l’envie une princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent avi
représentation des Femmes savantes, en septembre 1672, Armande devint mère pour la troisième fois. Molière voulut, pour marr
de Pierre Jean-Baptiste Armand, les deux noms réunis du père et de la mère , précédés de celui de Mignard. Cet enfant mourut
77 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
utre but que de rendre la vie heureuse, et qui fait de la prudence la mère de toutes les vertus ? Si donc c’est une exagérat
78 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
rigoureuse simplicité : la femme doit-elle être d’abord et avant tout mère de famille et ménagère ? Est-il rationnel qu’une
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
nri, prince de Condé. Catherine de Vivonne était petite-fille, par sa mère , de Clarice Strozzi, parente de Catherine de Médi
80 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
les ce trait profondément vrai : Et je verrais mourir frère, enfant, mère et femme. Que je m’en soucierais autant que de ce
trouve que votre frère a la simplicité de la colombe, il semble à sa mère  : c’est Mme de Grignan qui a tout le sel de la ma
uptés au point que Charles de Sévigné en exprimait son dégoût, que sa mère communique à sa fille en des termes d’une crudité
81
ssion. Ce n’est pas Elmire qui l’aurait contrariée : Elmire écoute la mère de son mari, on le voit bien dans la scène de Mol
eureux d’un infidèle père, Joindront leur faible voix à celle de leur mère , Et ces deux innocents auront bien le crédit De v
is, et affable et gracieux, et, j’ose le dire, vertueux… Où est votre mère  ? JULIETTE Où est ma mère ? Eh bien, elle est à l
, et, j’ose le dire, vertueux… Où est votre mère ? JULIETTE Où est ma mère  ? Eh bien, elle est à la maison ; où veux-tu qu’e
lièrement ! Votre bien-aimé parle en gentilhomme loyal ; où est votre mère  ? LA NOURRICE Oh ! Notre-Dame du bon Dieu ! Êtes-
82 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
stique qui le résume. Écoutez Agrippine : Moi, femme, fille, sœur et mère de vos maîtres ! Écoutez Phèdre : Hélas ! du c
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
e retirer et en trouver un prétexte dans ses devoirs religieux, si la mère des enfants qu’elle allait élever lui rendait la
84 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
repris naturellement le nom de son père ou tout au moins le nom de sa mère  ; il se faisait nommer Nicolas Joubert. En sa qua
une noble et honnête dame, et que sa fille était la digne fille de sa mère , et qu’elles étaient à l’abri, l’une et l’autre,
gagné sur tous les champs de bataille de l’Empereur devait suivre sa mère infortunée ! Dans ces lieux témoins de tant de rê
t ! On ne sait en effet laquelle des deux on doit le plus haïr, cette mère de famille livrée à des jouets d’enfant, ou cette
De ces deux femmes, pas une n’est digne de jouer le grand rôle de la mère de famille, et voilà pourquoi cette Philaminte et
nce. Cette jeune fille est très belle ! Ce n’est pas celle-là dont la mère a battu les épaules ou comprimé la poitrine ! Ce
les épaules ou comprimé la poitrine ! Ce n’est pas celle-là à qui sa mère coupe les vivres, pour en faire un véritable rose
d’hier sont remplacées par les modes du lendemain. La jeune fille est mère , la mère est grand-mère, la coquette est dévote,
nt remplacées par les modes du lendemain. La jeune fille est mère, la mère est grand-mère, la coquette est dévote, la dévote
en voit tant que sa belle-mère, qui est une assez bonne diablesse de mère , qui sait au juste la valeur morale de monsieur s
85 (1802) Études sur Molière pp. -355
pas à son rôle cette fleur de délicatesse qui l’embellissait ? et les mères , accoutumées à conduire leurs filles au spectacle
iarisée avec le projet de lui en laisser prendre les droits ; mais sa mère , désapprouvant ce mariage, peut-être par jalousie
ux y régalassent, à l’envi l’un de l’autre, une jeune princesse et sa mère , de tous les divertissements dont ils pourraient
en amenant avec emphase la fausse divinité qui ordonne à la princesse mère de prendre pour gendre son libérateur, imaginait
ue ; mais point du tout, c’est le hasard seul qui expose la princesse mère à la fureur d’un sanglier, c’est le hasard seul q
yant l’amant qu’elle aime en secret passer en d’autres bras, dit à sa mère  : Ainsi donc à leurs vœux vous me sacrifiez. C
fidèles, Il faut des nœuds de chair, des chaînes corporelles ; Si ma mère le veut, je résous mon esprit À consentir pour vo
uvera, lorsqu’elle se verra sacrifiée, lorsqu’elle s’en plaindra à sa mère , et que celle-ci lui répondra : Ce ne sera pas v
 ; on le fit babiller, et l’on ne manqua pas de louer son esprit : la mère , pour mieux justifier les éloges, pria le précept
86 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
par Sa Majesté dans le Petit-Bourbon, par le commandement de la Reine mère du roi Très Chrétien (Louis XIV). Imprimé à Paris
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
ée de l’orgueil de la seconde, qui veut bien être au père, point à la mère  » ; et qui a bien d’autres torts. Nous avons parl
88 (1900) Molière pp. -283
n richesses D’un soin particulier avait fait des largesses, Et que sa mère fit un secret de sa mort, De son époux absent red
eins l’une à l’autre contraire, Nous saurons toutes deux imiter notre mère  ; Vous, du côté de l’âme et des nobles désirs, Mo
presque anodine par laquelle l’archevêque de Paris avait condamné les mères du Port-Royal ; en 1664, tout cela n’avait pas d’
bien un sentiment qui paraît toujours uniforme : eh bien, prenez une mère spartiate, et une mère française, allemande, angl
paraît toujours uniforme : eh bien, prenez une mère spartiate, et une mère française, allemande, anglaise, — une mère modern
une mère spartiate, et une mère française, allemande, anglaise, — une mère moderne, qu’est-ce qu’elles auront de commun ? Pa
pleura ses enfants et ne voulut pas être consolée. Ç’a été Ève, notre mère commune, réduite à supporter si longtemps la vie
89 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
fête des Jeux Pythiens, régalent à l’envie une jeune princesse et sa mère , de toutes les galanteries dont ils se peuvent av
acétieux avaient souvent égayé l’enfance du monarque, à la cour de sa mère . Tous deux (je veux dire Moron et Clitidas) ont s
90 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
. Et la façon dont Louis XIV, s’émancipant de son confesseur et de sa mère , se vengeait sur les dames d’honneur trop rigides
ce qu’ils espèrent de triompher aussi dans le gouvernement. La Reine mère a beau continuer, jusqu’à sa mort, — arrivée en 1
91 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
qui qui sait bien, etc. ; Orgon Et je verrois mourir frère, enfants, mère , et femme, Que je m’en soucierois autant que de c
isie du mari ôtait le péché de l’adultère. Deuxième situation : La mère , femme de la cour avec les principes de la maréch
seul) Il me faut, de ce pas, aller faire mes plaintes au père et à la mère , et les rendre témoins, à telle fin que de raison
Dandin (seul) Allons, il s’agit seulement de désabuser le père et la mère  ; et je pourrai trouver peut-être quelque moyen d
il suffit de son père Trissotin Votre approbation lui peut servir de mère . Excellent ridicule de précieuse. On voit bien d
92 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
le genre humain fort au-dessous de lui. Le ridicule entêtement qu’une mère , que la lecture a gâtée, fait voir pour ce M. Tri
a fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent avi
93 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
atter délicatement l’orgueil des deux princesses, dont l’une était la mère et l’autre la femme de Louis XIV, que de prendre
94 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
e83, fait maudire et chasser le fils84, désolé la fille85, insulté la mère par la déclaration de son lubrique amour86 ? Il r
95 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
les princes parler comme la canaille ! J’ai entendu Hamlet dire : Ma mère en épouse un autre au bout d’un mois, un autre qu
 point capable de comprendre les grands hommes ». La nature, méchante mère , t’avait prodigué « tout ce qui constitue le mauv
ederer. 443. Mémoires de Mademoiselle, tome VI, p. 82. 444. Si ma mère le veut, je résous mon esprit / À consentir pour
96 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
était fils et petit-fils de valets de chambre-tapissiers du roi ; sa mère , fille aussi de tapissiersa, s’appelait N… Boutet
ée, il l’eût gardée avec soin, ou qu’il lui eût demandé le bien de sa mère que celui-ci ne pouvait lui refuser. En lui faisa
lmire 2, Car on ne saurait constamment Jouer plus naturellement. Leur mère , Madame Pernelle 3, Est une fringante femelle, Et
elle était née en Languedoc avant qu’il eût fait connaissance avec sa mère . D’ailleurs Grimarest assure qu’elle était fille
97 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
de frère Philippe :           Je n’y vois rien de périlleux.   Les mères , les maris me prendront aux cheveux           Po
98 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
aient déjà mangé la plus grande et la meilleure partie du bien que sa mère lui avait laissé5, et lui en restant peu qu’ils p
12. Molière n’eut qu’une fille dont l’éducation fut négligée par sa mère . Elle se laissa enlever par Rachel de Montalant,
99 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
es personnes, c’est qu’alors on s’adressait à elles plutôt qu’à leurs mères , qui avaient rarement la prétention d’être les sœ
100 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
ont plus chez eux, ni dans la maison du père, ni dans la maison de la mère . La hache peut bien couper cet arbre du mariage,
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