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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ettoit Plaute infiniment au-dessus de Moliere. Elle préparoit même un long commentaire des deux ouvrages, pour faire voir qu
piquant & plein de sel, la monotonie inséparable d’un récit trop long . Outre cela, Moliere n’a pas la maladresse d’y pr
récit de l’esclave Latin est très circonstancié, par conséquent, très long , très ennuyeux, & très déplacé dans la bouche
u mari. Dans Plaute, Jupiter, pour nous dire la même chose, débite un long monologue, dans lequel, crainte que nous ne nous
vant encore le plaisir de toute surprise, nous rapporte, dans un très long monologue, ce qu’il va faire, & le comique qu
lui a dites. Cette scene est très courte dans Moliere ; elle est très longue dans Plaute, & ne dit pas davantage. Le comiq
osie fait à sa lanterne, dans Rotrou comme dans Plaute, un récit très long , très ennuyeux, très bien circonstancié, du comba
phitrion. Çà, je veux étouffer le courroux qui m’enflamme, Et tout du long t’ouir sur ta commission.  Il faut, avant que voi
Soleil, l’espace de trois jours, & qu’il n’y ait cependant qu’une longue nuit : que les Heures détellent tes chevaux : éte
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
s, des phénomènes isolés. Ils ont été produits, au contraire, par une longue élaboration : ce sont, presque sans exception, de
iliation, elle l’a entrevue ou devinée. C’est ainsi qu’on a exhumé la longue suite des précurseurs du Dante ; qu’on a retrouvé
étude ; mais, pour l’atteindre, nous serons obligé de faire un assez long circuit ; comme nous passerons par des sentiers p
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ie précieuse de langage, les conversations vagues et frivoles , les longs verbiages d’amour commencèrent à être en vogue.
pour lui. Le marquis d’Urfé devait en grande partie sa célébrité à sa longue et merveilleuse passion pour Diane de Châteaumora
ois du mouvement en politique et en morale, d’amener à la suite d’une longue période de dissolution, une période de réserve af
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
de marcher sur ses pas, ont souvent épuisé si bien leur verve dans de longs prologues, que leurs pieces s’en sont ressenties.
ur la scene, & adressa à l’assemblée les vers suivants : Par de longs compliments on vient pour vous séduire,   Et pour
premier acte. Je vais extraire un prologue dans ce goût : il est trop long pour le répéter en entier. PROLOGUE DU NÉGLIGENT,
use, ingénieuse, délicate, qui me plaise, ne me dis rien du tout : ce long préambule que tu me veux faire essuyer, va m’indi
nce à la poésie. Notre Auteur a fait à-peu-près de même ; il écrit un long prologue pour nous prouver qu’il ne faut pas en f
5 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
de l’esprit humain offre un spectacle plus curieux que celui de notre longue et universelle aberration au sujet de la Poétique
unesse, premiers essais de mon imagination émancipée, au sortir de la longue enfance où nous avions tous perdu notre liberté d
is quoi de plus bas que sa pie margot caquet bon bec, si ce n’est les longs pieds de son héron au long bec emmanché d’un long
ie margot caquet bon bec, si ce n’est les longs pieds de son héron au long bec emmanché d’un long cou ? Ces traits sont fait
c, si ce n’est les longs pieds de son héron au long bec emmanché d’un long cou ? Ces traits sont faits pour le peuple326. Il
r des objets plus dignes d’elle que des pies margots et des hérons au long cou328. « … Les paysans en Normandie nomment indi
ur330 ? « … En regardant ce matin dans la plaine un de ces animaux à longues oreilles qui sont plus petits que le cheval, et q
ciens et des modernes, qui ne fut, je le soupçonne, si acharnée et si longue que parce que c’était une lutte de frères ennemis
ans la nature : après que le grand jour a paru, on ne voit plus qu’un long et triste crépuscule. » Et si l’on venait nous di
s acceptez bien ceux de Phèdre. » Voilà comment on peut justifier les longs mugissements du monstre envoyé par Neptune, et l’
vait l’âme romaine. Comme ces chevaux de noble race, qui, galopant le long d’un sentier tranquille, s’ils perçoivent à quelq
its relatifs à la personne de ces philosophes nous en apprennent plus long sur la formation de leurs théories littéraires, e
l’esprit porté à la méditation philosophique. Je venais d’achever un long travail, la lecture suivie des cinq volumes de l’
i peut-elle dire ce proverbe du peuple à une cigale ? Un jour sur ses longs pieds allait, je ne sais où, le héron au long bec
gale ? Un jour sur ses longs pieds allait, je ne sais où, le héron au long bec emmanché d’un long cou. Il faut avouer que Ph
longs pieds allait, je ne sais où, le héron au long bec emmanché d’un long cou. Il faut avouer que Phèdre écrit avec une pur
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
jours bien & duement pendu. Pour un vol domestique on ne fait pas long gîte. Mad. Brice. On ne peut d’un voleur se défai
ogie Trouvent que ces deux mots ont beaucoup d’énergie. Nannette. Une longue cornette, ainsi qu’on nous en voit, D’une dentell
. . . . . . . . . . . . . Je supprime le reste de cette scene, assez longue déja. La piece n’est pas sans mérite : c’est une
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
es conversations intimes. Les œuvres de Balzac me l’ont appris. Trois longues lettres de cet écrivain qui lui sont adressées, c
uvernées par un pouvoir héréditaire, où une grande fortune donnait de longs loisirs, où des études suivies étaient le plus sû
re eurent plusieurs conversations, et s’écrivirent deux lettres assez longues sur le mot car, dont plusieurs membres de l’Acadé
8 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
mon dieu, quelle famille ! L’Anglais Qui faisait des romans très longs , aussi longs que lady Morgan, et qui les vendait
elle famille ! L’Anglais Qui faisait des romans très longs, aussi longs que lady Morgan, et qui les vendait aussi chers q
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
ses yeux les scenes les plus belles de cette comédie. Il seroit trop long de les rapporter en entier ; n’en donnons donc qu
ur vuider leurs différends ; plusieurs autres enfin qu’il seroit trop long de rapporter. L’homme que nous avons supposé ne m
qu’ils paroissent d’abord, à ces nuages qui, vus de loin, imitent une longue chaîne de hautes montagnes, & ne sont de près
10 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
ue de la chose a absolument disparu. Mais, au temps de Molière, cette longue métaphore de Trissotin était la critique d’un gen
isté de ma vie, et tous ceux qui l’ont vue en garderont sans doute un long souvenir. Tous les amateurs de théâtre, tous les
simple ; c’est que la pièce, avec toute sa gaieté et son esprit, est longue et fatigante : elle ramène toujours la même scène
est plus cela. Il est fait pour la scène. Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au feu de la rampe du relief et
ché. C’est un jeu plein de variété et de feu. Ce rôle est un des plus longs et plus fatigants qu’il y ait au répertoire ; il
rodigieuses. Le poète, au dernier acte, lui a donné à dire une de ces longues narrations qui sont trop fréquentes dans Molière 
urs un peu froid ; la querelle de Gorgibus et de ses filles, les deux longues tirades sur la façon dont doit se mener une intri
t rarement la durée d’un acte. Celle de Molière est peut-être la plus longue que l’on connaisse : aussi ne laisse-t-elle pas,
plus malaisément. C’est Boucher qui faisait Éraste. Le rôle est fort long , puisque Éraste est toujours en scène ; très diff
grippe et écarté de la scène, y reprendra la place qui est due à ses longues études, à sa connaissance approfondie du répertoi
ns en hâte avec quelques œufs frais, Lorsqu’un franc campagnard, avec longue rapière, Montant superbement sa jument poulinière
asse. À ce merveilleux passage : Mon cerf débûche et passe une assez longue plaine, Et mes chiens après lui, mais si bien en
surprenants. Mais considérez que la comédie tout entière n’est qu’une longue conversation entre un imbécile et un athée ; qu’i
La scène n’en était pas moins plaisante pour être jouée par un acteur long , maigre, de taille imposante, de visage hautain.
uste milieu à prendre, on ne peut l’attraper et s’y tenir qu’après de longues études, soutenues d’un goût exquis ; et tout cela
ettre ses coursiers au petit pas pour lui donner le temps de faire de longs discours. Ces subtilités, ces distinctions entre
plus grands succès qu’elle ait jamais emportés dans sa carrière déjà longue d’artiste dramatique. C’est la meilleure Cléanthi
ublic. Mais il ne me semble pas qu’on ait donné la vraie raison de ce long retard à introduire celui qui doit être le héros
reux d’une maîtresse, femme du monde et veuve, est obligé de faire un long voyage, et ; par un concours de circonstances où
nsible, ridicule même, si Molière ne nous avait, à l’avance, par deux longs actes, enfoncé dans la cervelle cette idée de l’e
Moi, j’estime plutôt (et précisément j’ai vu ce point traité avec de longs et curieux développements par Dupont-Vernon, dans
scène, passât dans la salle et en fît le tour, traînant à sa suite la longue file des seringues toujours en joue… Ce jeu de sc
pit amoureux en cinq actes ou Le Malade imaginaire, qui est déjà fort long sous sa forme nouvelle, avec tous les divertissem
est assommante. On assure que nous allons la voir se dérouler tout du long avec force nouveaux costumes et mélodies du temps
e ! paraît singulier de la bouche de Mlle Jouassain, qui a, depuis de longues années, abdiqué au théâtre toute prétention à pla
re. Le public a trouvé les chœurs un peu traînants et les danses trop longues . Mais on en a déjà retranché, on en coupera encor
dormant, Madame, échappé belle. Du monde près de nous a passé tout du long , etc., etc. Je le vois frétillant, dameret, tout
e se doutent pas que Delaunay n’a abordé qu’en tremblant, et après de longues études, persévéramment poursuivies, ce personnage
i possède sur lui une action que je ne conteste pas. J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le rôl
ni modifier un mot : Mon cher Sarcey, Cette fois-ci, ce sera un peu long . Je lis dans votre feuilleton d’hier que je suis
re en s’asseyant à côté de son fauteuil et s’envoler aux cabinets, de longues réflexions et de patientes études, dont vous n’êt
le mort pour savoir les secrets de sa famille, elle n’aurait pas, de longue main, préparé la scène pour la faire réussir ? Ma
ce badinage. Mais voyez la suite de la scène : M. Diafoirus entame un long éloge de son fils. Tandis qu’il débite son affair
uve Toinette en pleurs, qui, lui montrant son père étendu tout de son long dans le fauteuil, lui apprend la fatale nouvelle.
s l’autre disparu de l’affiche. C’est à peine si nous avons, sous son long principat, vu deux ou trois représentations du Jo
s additions au texte primitif sont peu nombreuses, consacrées par une longue tradition et la plupart sont fort plaisantes. Le
u’à la création des rôles par les Italiens de 1730. Pour ma part, une longue étude de Marivaux m’a prouvé que lazzis et jeux d
e et mettra mon Pasquin à la porte. Pardon, mon cher maître, de cette longue lettre. J’aime beaucoup Marivaux, et je me laisse
inaux ce que je viens de vous dire ; ma lettre est déjà beaucoup trop longue . Vous les trouverez dans le gros livre auquel je
. Vous les trouverez dans le gros livre auquel je travaille depuis de longues années et auquel vous avez bien voulu vous intére
mper à cela, car la première fois que j’y vis Régnier, il y a déjà de longues années, je fus très frappé et en même temps un pe
autres qui tirent derrière eux, quoi qu’ils en aient, la chaîne d’une longue tradition. Pour le vieux répertoire, vous aurez b
merveilleux diseur. Ce pauvre Davrigny ne s‘en doute pas. Et de cette longue conversation, que conclure ? Mon Dieu ! tout ce q
précipitation extraordinaire, le morceau me pourra néanmoins paraître long , car je n’ai éprouvé qu’une seule sensation très
lesquelles j’ai écouté, et je me dis naturellement : Oh ! qu’il a été long  ! Il n’est pas allé assez vite. Supposez en revan
 Que trouve un jeune homme en entrant dans le monde ? » Elle paraîtra longue , incolore. Elle n’a pas le style du théâtre. Ce n
est si difficile à dire ! On demande à l’acteur, dans le débit de ce long morceau, une unité de composition que l’auteur n’
t jamais été jouée couramment ; elle n’a reparu sur l’affiche qu’à de longs intervalles et pour peu de temps. Je me souviens
s de répétition ; tous les rôles sont difficiles et quelques-uns très longs et très durs. Les artistes qu’on a chargés les on
sommet du Parnasse. Delaunay ne faisait de ces vers qu’une sorte de longue phrase musicale, dont tout l’effort portait sur l
xquis. Il faut dire que la pièce n’a été, d’un bout à l’autre, qu’un long succès. Je n’étais pas, lorsqu’on parla de la mon
n sentait plus le ridicule ; il fallut qu’on méditât, après une assez longue interruption, une reprise éclatante de l’œuvre, p
ngé, alors même que la température n’eût pas accablé les esprits. Une longue expérience m’a appris que, depuis longtemps déjà,
ué, tandis que l’autre était condamné à un exil qui pouvait être fort long . Je vois bien encore que nombre de scènes qui ont
s plus vives et les sentiments les plus nobles y sont exposés tout du long de la pièce, et cette pièce est une merveille de
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
sont à-peu-près de la même grosseur, & que les scenes sont tantôt longues , tantôt courtes, selon leur sujet, le caprice de
eux ou trois scenes plus ou moins, ne rendront jamais un acte ou plus long ou plus court aux yeux des connoisseurs. Il ne pa
uver. Entrons un peu chez vous afin d’y mieux rêver. Cette scene est longue  ; elle n’a point d’action ; elle n’est ni chaude,
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
ans ce bal, où je crois encore être, Qu’un masque eut avec elle un si long entretien... Ah ! c’étoit ce Marquis, je le recon
de cet ouvrage, Chapitre VII, de l’Exposition, que Térence étoit bien long dans le récit de son avant-scene, & qu’il avo
e récit de son avant-scene, & qu’il avoit tort de faire une aussi longue confidence à un personnage qui n’avoit aucune par
ssommé s’il ne lui tient parole. Cette scene est encore beaucoup plus longue que celle de Térence : Baron fait cinquante-trois
é ! comment donc cela ?Son ame impatiente Ne sauroit supporter une si longue attente. Simon, toussant encore. Hem, hem. Dave.
est exempt de blâme, ni comme traducteur, puisqu’il est beaucoup plus long que l’original, & bien moins élégant ; ni com
13 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
(Olenix de Mont-Sacré) et d’Alexandre Hardy qui était au début de sa longue et féconde carrière. C’étaient presque toutes tra
la nôtre. Notre apprentissage dramatique a été, sans contredit, très long , plein de haltes, de tâtonnements, de chutes même
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
ponds à cela que Crispin rival n’a qu’un acte. Si la piece étoit plus longue , le plaisant qui résulte d’abord de l’association
re en amenant la monotonie. Je réponds encore que dans une piece plus longue la Branche auroit nécessairement écrasé Crispin,
15 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
idées des deux côtés du Jura ? — Emile Souvestre en doutait, après un long séjour dans ce joli pays romand qu’affectionnait
re vrai, si l’on n’est frappant. « L’histoire d’un tel peuple est un long drame, où il compte avec complaisance les coups d
is, et jusque dans les tristesses du foyer domestique ; dans ce drame long , monotone et doux de la vie de famille ; dans le
onne tournure. Même chose lui est arrivée qu’à Racine. C’est après de longues et secrètes luttes, et lorsqu’il allait quitter l
mercier. Qui sait si le Misanthrope serait tout ce qu’il est sans ces longues années de quarantaine que dut subir le Tartufe ?
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
ne explication aussi vive, aussi sérieuse, aussi délicate & aussi longue que celle qui suit. J’aurai soin d’en retrancher
ter ce qui s’est passé. . . . . . . . . Alcmene. L’histoire n’est pas longue . A vous je m’avançai,   Pleine d’une aimable surp
de crainte, disoit-elle, que ses parents ne s’alarmassent de sa trop longue absence ; revenoit effectivement vers son pere &a
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
a déclaration amoureuse ; elle est presque remplie en entier par deux longues tirades. Dira-t-on que le dialogue en est mauvais
comme il fait, & présenter avec volubilité, dans une tirade plus longue que la premiere, tout ce qu’il croit capable d’ex
ractere après les seuls mots de potages & d’entrées, qu’après une longue énumération de superfluités qui feroient dire la
18
t répondu très courtoisement au toast du Moliériste en lui souhaitant longue vie et prospérité ; puis M. Garraud a dit sa poés
s que Tartuffe qui, dans la pensée première de Molière, était de robe longue , devint homme d’épée à la reprise de 1667 : il po
eorge Dandin de la fin du dix-septième siècle, où Angélique, dans une longue tirade qu’on chercherait en vain dans Molière, dé
, à la peinture de l’original et de condenser quelques tirades un peu longues , afin de donner ainsi plus de relief à la pensée
e-Hélène 14. « Haut. 16 pouces, 3 lignes. » À cette énumération déjà longue , il conviendrait d’ajouter encore : « la moitié d
e l’élévation de son caractère. À ceux d’entre eux, cependant, que la longue énumération de toutes ces Reliques, dans la descr
« Cette salle, d’une assez grande étendue, avait la forme d’un carré long , dans la direction du nord au sud, entre la rue d
n’aurait donc pas été prendre gîte à l’autre bout de la rue, qui est longue . Mais — autre question à résoudre — quel est main
ns exacte avec celui des ecclésiastiques, provoqua les colères et les longues rancunes de cette coterie ; à cette date, Tartuff
la table. Tartuffe porte le chapeau rond, bas, sans plumes ; cheveux longs  ; veste courte, boutonnée dans le haut, ouverte d
ant Tartuffe à gauche, cheveux ornés de rubans et de fleurs, avec une longue boucle tombant sur l’épaule gauche, corsage monta
ontre Orgon, sortant de dessous la table. Orgon est accroupi, il a de longs cheveux ; son vêtement, boutonné devant, semble ê
posée à plat sur le plancher ; son costume est celui des gens de robe longue , membres du Parlement, des Conseils suprêmes, des
r la table ; tapis sans franges ; Orgon, visage sans expression, très longue perruque, rabat plat, vêtement boutonné, mais san
inguer par le dessin très confus des jambes, si ce vêtement est assez long pour les recouvrir. Elmire, la tête légèrement de
ête légèrement de trois quarts, coiffure frisée mais non relevée, une longue boucle de chaque côté ; corsage décolleté, sans d
ore : dans Le Malade imaginaire, Molière écrit son propre nom tout au long , et emploie une quinzaine de répliques à justifie
gentilhomme. J’arrête ici, mon cher Monval, cette causerie déjà bien longue . Il ressort de tout ce que j’ai dit que la note d
n de La Toison d’or sur la scène du Marais expliquera suffisamment ce long retard. On sait que cet ouvrage fut composé pour
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
que l’Acteur se fait. Si le personnage se fait de sang froid une longue récapitulation de ce qu’il sait déja, la mal-adre
isis. Je n’en donnerai même qu’un extrait, parcequ’elle m’a paru trop longue . Micio appelle Storax, qu’il avoit apparemment e
yer pour savoir s’il doit quereller son fils ou non. A quoi bon cette longue confidence ? Sosie est-il intéressé à savoir tout
amment toutes les impertinences du Comte. Nous nous étendrons plus au long sur ce défaut, quand nous traiterons des pieces à
20 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
orts pour le ramener; mais tout fut inutile. Ils lui en gardèrent une longue rancune, comme d’une honte pour le nom des Poquel
aimant que Molière, s’en fût bientôt consolé. Pour Molière ce fut un long et cruel chagrin. On dit que, à force de voir sa
r ce sujet avec son ami l’épicurien Chapelle; c’est un morceau un peu long et assez connu, mais trop précieux pour qu’on nou
e sentît le cœur de Roland, et les preux du moyen âge en gardèrent un long souvenir. Le jour où Molière peignit les jalousie
porte à sa plus haute expression le génie d’une race nombreuse, d’une longue série d’aïeux. Déjà dans le roman de la Rose, le
de Molière : C’est pourquoi déguisant les bouillons de mon âme, D’un long habit de cendre enveloppant ma flamme Je cache mo
d’une bouche qu’on aime; Leur miel, dans tous mes sens, fait couler à longs traits Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le bonh
ge; si par malheur ses vœux sont acceptés, sa vie ne sera plus qu’une longue suite d’inutiles souffrances. Si au moins il pouv
rsation. Un littérateur, formé à l’école de Schlegel, choqué de cette longue suite de paroles, sans action apparente, ne verra
maudits, il va s’enfoncer dans un désert, où sa vie n’est plus qu’une longue suite d’imprécations. Deux choses sont admirables
se que d’une simple fantaisie de poète; il avait été aussi préparé de longue main, soit par les expériences qu’avait faites la
i et la cour; mais, d’un autre côté, si l’on songe à la liberté qu’un long usage accordait à Aristophane et aux entraves de
dormant, madame, échappé belle. Un monde près de nous a passé tout de long , Est chu tout au travers de notre tourbillon; Est
te, déguisant les bouillons de son âme, et enveloppant sa flamme d’un long habit de cendre; lui qui a tracé le portrait de c
dire. Une étude de ce genre nous jetterait dans des discussions fort longues , nécessairement abstraites et hérissées de trop d
us les attributs de son état, bonnet de nuit, robe de chambre, chaise longue , drogues et comptes d’apothicaire. Dans Racine, t
s à la nature des trésors poétiques mis à sa disposition par une plus longue expérience, qu’aux habitudes et aux procédés du g
en présence avec plus d’opiniàtreté que partout ailleurs. Pendant de longs siècles on vit la science sérieuse, essentielleme
ions de l’esprit français, on faisait violence à ce sang latin que de longues et fécondes révolutions ont mêlé au vieux sang ga
, N’eurent-elles rien de bien élevé. Les désordres de la conquête, le long empire de la force brutale pendant la période des
e, nous l’avons vu, est arrivée à Racine. Au moment où, à la suite de longues et secrètes luttes, il allait quitter le théâtre
utaire ? Qui sait si Le Misanthrope serait tout ce qu’il est sans ces longues années de quarantaine que dut subir le Tartuffe ?
rillante bravoure. L’un défie le monde, la mort et le ciel, et boit à longs trails dans la coupe de cette liberté enivrante à
21 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
doucereux. Je ne m’excuse point, Messieurs, de cette citation un peu longue  : je suis sûr que vous avez plaisir à revoir en p
Jeu de Saint-Nicolas, dénomme aussi cette pièce « une production très longue , encore plus ennuyeuse et d’un genre absurde.» M.
Sibylle Tiburtine. » Après diverses autres scènes, qu’il serait trop long de rapporter, on assista aux « épousailles » de M
les premières lueurs. Le sentiment national s’était développé dans la longue guerre contre les Anglais; une simple fille du pe
y .sent déjà le souffle de la Réforme. Le vieux monde, fatigué d’une longue route, s’est endormi dans un bois ; Abus s’empare
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
es grands hommes & qui sont le fruit d’un travail assidu ou d’une longue expérience, n’offrent du moins rien de révoltant.
chez eux, puisque la plus petite piece est aujourd’hui précédée d’un long discours, dans lequel l’Auteur s’efforce de prouv
quer aux procédés. On conçoit aisément combien un ouvrage d’une aussi longue haleine, & toujours hérissé de préceptes, peu
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
& spectateurs desdites inscriptions... Eraste. Ce placet est fort long & pourroit bien fâcher... Caritidès. Ah ! Mon
. . . . . . . . . . . . . . . . Encor n’est-ce pas tout : il tire un long escrit, Que voyant je frémis. Lors, sans cajoleri
êtu. Les déréglements de sa jeunesse ne le laisserent pas jouir d’une longue vie ; il mourut à Rouen dans sa quarantieme année
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
e de La Beaumelle qui, dans les Mémoires de Maintenon 106, a fait une longue narration des circonstances de la séparation : ce
églige aucune preuve de l’attention persévérante du roi, parce que la longue durée de ses sollicitations annonce d’avance jusq
que sa situation mêle à l’accueil qu’elle leur fait. J’ai composé un long chapitre pour dire ce que je viens de résumer en
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
les empressements du roi voluptueux, au moment d’un retour après une longue absence, avec un de ces retours de tendresse et d
s du temps la représentent belle et spirituelle. Son règne ne fut pas long . Elle fut une des plus intéressantes victimes de
26 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
tenu à une reconnaissance invraisemblable exposée dans un récit fort long et peu clair de Mascarille ? Le succès étourdissa
ournir une première explication : on aimait, au temps de Molière, les longs monologues où un acteur s’essoufflait et gesticul
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
ayant tous cru morts durant plus de seize ans, se préparoit, après de longs voyages, à chercher dans l’hymen d’une douce &
à l’antipathie. Cléanthis. Ah ! te voilà donc, traître ! Après un si long temps, Qui t’amene en ces lieux ? Qu’est-ce que t
amp; qui ne croyoient pas qu’il fût beau, grand, sublime, de filer de longues scenes larmoyantes pour forcer le public à pleure
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
ntes ». Le même jour le jeune homme vint voir le Pere, qui, après une longue conversation, lui fit une très grave censure sur
e sait ce conte par cœur ; il est inutile d’en donner un extrait plus long . La discreta Enamorada, ou l’Amoureuse adroite,
e mur du jardin, A monté par-dessus ; il s’est glissé soudain Tout le long d’un figuier, &, sans se faire entendre, Est
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
d’abattre des noix et de parler gras, celui des pies d’avoir la queue longue , et des perroquets d’être habillés de vert, de mê
constater comment le théâtre lui fut tout à coup interdit après un si long séjour. Le mardi 4 mai 1697, M. d’Argenson, lieut
aris, en 1716, sous le Régent ; elle recommença alors une nouvelle et longue carrière. C’est assez de ce trajet d’un siècle et
30 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
emble que Molière a dépassé la mesure : il accuse et justifie dans de longs plaidoyers les caractères qu’il représente, et so
édies de Boursault, qui du reste ne manquent pas de mérite, sont trop longues et trop diffuses. C’était une idée originale que
ur l’esprit de la comédie française. Si le manque de mouvement et les longues dissertations en dialogue, sont des défauts qui s
ançaises de ce dernier genre, lorsqu’elles sont versifiées, ont leurs longues tirades tout comme les tragédies, et il va encore
n succès bien marqué, et dans tous les cas, ce succès n’est jamais de longue durée, car on s’aperçoit bientôt que l’on n’a dev
quence dramatique, par la coutume qu’il a introduite de noter tout au long le jeu muet. C’est comme si le poète tirait une l
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
iles gloriosus de Plante, le capitan, le matamore, qui jouit d’une si longue popularité. Quant aux fourbes, les Napolitains en
nt, pour vaincre les difficultés de l’improvisation, l’avantage d’une longue préparation, d’une préparation de toute leur vie.
32 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
te, et je trouverais étrangement hardi quelqu’un qui en croirait plus long sur cet article. Cependant les téméraires ne manq
ne que la reconnaissance finale est maladroitement expliquée, que les longs discours de Chrysalde sont inutiles, ennuyeux, et
pays étranger, et elle se rappelle encore son premier scandale et sa longue indignation, aux cris d’admiration que poussaient
s qui, dans l’histoire universelle de l’art, ont obtenu des hommes un long et général assentiment ; on les appelle classique
, de contredire un dogme. La logique la mène et la pousse rudement le long d’un étroit sentier à part, près de la route roya
des exemples ce qui, dans le progrès de la culture, a obtenu le plus long assentiment, s’il ne veut pas redevenir bientôt i
33 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
mande Béjart était née en 1645 et Molière en 1622; ainsi, vingt-trois longues années les séparaient Armande, pour plaire, était
urs heureux que Molière passa avec la jeune Armande, ne furent pas de longue durée, la représentation de la Princesse d’Elide
34 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »
e à l’inculpation, le satirique fit imprimer et placarder une affiche longue d’une aune241, où, tout en citant des morceaux de
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
lanterne de papier au bout d’un bâton, & une épée traînée par une longue corde, & dit, en admirant la longueur & l
La Statue accepte, se rend à l’invitation, & file une scene très longue , en y débitant une ennuyeuse morale, Don Juan bea
changer de vie. Ajoutez que les scenes de la Statue sont extrêmement longues . Il résulte de tout cela que le poëme est mauvais
pouvoir m’échapper avec une pareille barque ». 27. La liste est une longue bande de papier roulé qu’Arlequin jette vers le p
36 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
e Soria) qui résista avec acharnement à la conquête romaine. Après un long siège et un blocus systématique  (-134 - -133), S
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
e de son fils. La scene qu’ils auront ensemble sera certainement plus longue que le monologue, & fort ennuyeuse indubitabl
&c. &c. Je renvoie le lecteur à Plaute 36. Sa scene est trop longue , trop ennuyeuse ; & en conscience je ne puis
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
onversation, & demandent l’époux pour le crucifier. L’Ame fait de longues & malheureuses complaintes sur la Passion du
e plus souvent. La liste de leurs pieces allégori-satyriques est très longue . Il en est une infinité dont je n’ose pas même ra
39 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
r les expressions individuelles à l’adresse des sens139. Un chapitre long d’une coudée , a dit le divin Sterne, et ailleurs
fait jaillir ses fleurs humoristiques. § 26. 135. À quoi bon une longue polémique contre les définitions d’autrui ? on n’
40 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
à peine, qu’il chantait déjà : sa vie ne fut, pour ainsi dire, qu’une longue fête ; parvenu à son dix-septième lustre, il tira
s dérobe à vos yeux ; ne- croyez pas que je déroule devant vous cette longue liste de productions monstrueuses dans lesquelles
41 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
représente une rue. « Couvert d’un manteau noir, tenant en l’air une longue épée espagnole, au bout de laquelle brille une la
e la liste de celles qui sont dans la même position qu’elle. C’est un long rouleau de parchemin qu’il lance jusqu’au milieu
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
à-dessus.   Entre des Dieux tels que nous sommes,   Il ne faut pas de longs discours.   Laissons les compliments aux hommes,
la Cour offre de plus exquis ; Petits-Maîtres de robe à courte & longue queue. J’évente les beautés, & leur plais d’u
calquée sur celle de Purgon dans le Malade imaginaire ; elle est trop longue pour être rapportée. Imitateur de Moliere dan
43 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
donc que vous faites le personnage d’une honnête femme ? » Et cette longue lutte que Molière soutint contre la médecine et l
si longtemps les deux chefs de la troupe de 1’Illustre théâtre, leurs longues pérégrinations dans le Midi de la France, cette v
propos malveillants, d’insinuations perfides. Ils se connaissaient de longue main, car Guichard était fils d’un des premiers v
t de son théâtre aux appointements de 1,800 livres. L’instruction fut longue et prit une tournure inattendue : un beau jour Au
e mit du côté du manche : ce ne fut pas toutefois sans précautions ni longues hésitations. Pendant les quatre premiers mois qui
e s’était passé dans leur maison. Leur certificat est imprimé tout au long à la page 14 de la réponse de Guichard. Ce dernie
armes. Leur existence pendant plusieurs années fut une alternative de longues brouilles et de courts raccommodements, et, si el
t-Joseph, rue Montmartre. En réalité, ce fut ce dernier, successeur à long intervalle de ce vieux chapelain dont du Tillet n
n parait pas moins tout aussi sujette a caution. Son titre est un peu long , mais il importe de le citer en entier : Devis q
nous peint à larges traits la perturbation profonde dans laquelle les longues luttes de la Fronde jetèrent les esprits, pendant
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
ec laquelle il a eu les liaisons les plus intimes, sur-tout lorsqu’un long espace de temps ne s’est pas écoulé, & lorsqu
filer naturellement une méprise, une équivoque ou un quiproquo un peu long  : c’est une erreur des plus grandes. Il s’en fait
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
tience, & d’enrager tout bas. Que nous apprend Ariste dans cette longue tirade ? Qu’il a un cabinet & des livres, qu’
cement de la piece jusqu’à l’arrivée du héros, nous avons neuf scenes longues & conséquentes pour la plupart, où l’on ne fa
46 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
t a devancé le Moliériste, fondé chez nous par Monval. Il serait trop long d’énumérer ses succès dans les autres pays de l’E
et dramatique, en apprend plus sur un caractère que ne le ferait une longue analyse ? Le public n’oublie plus ces formules qu
47 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
assages qui ne sont que des longueurs ; pourquoi, par exemple, quatre longs chapitres à propos de Don Juan et pas un mot de L
ent, plus de joie et plus de gaîté, plus de folie et plus rien que de longues comédies bien vêtues. — Togatæ ! Adieu la joyeuse
ute remplie de licences et de gaîtés de tout genre ; c’était comme un long carnaval où se rendaient la ville et la cour, pou
é dans ses comédies de la Foire, et dans son roman de Gil Blas, cette longue et admirable comédie. Au reste, Lesage avouait, t
e. Non pas qu’il soit très beau ou très bien fait, son buste est trop long pour ses membres, ses membres sont trop courts po
. » Si vous avez aimé Baptiste aîné, vous avez adoré Baptiste cadet. Long corps, jambes sans fin, longue figure et des bras
te aîné, vous avez adoré Baptiste cadet. Long corps, jambes sans fin, longue figure et des bras qui n’en finissaient pas : cel
s-le, plus virginal et plus chaste que mademoiselle Bourgoin sous les longs voiles d’Iphigénie. — En fait de jolies femmes, œ
ines dans le pays des Climènes. Donc, elle prend, encore une fois, sa longue canne à pomme d’or, et elle va frapper à toutes l
dit-il, une si jeune femme, giovane femmina, en peut-elle savoir plus long que les plus vieux médecins ? — Monseigneur ! rép
ses amours. Seulement le jeune comte trouve déjà que les heures sont longues , que son château est bien triste, et pour se réjo
talier, pour chercher un peu de calme et de repos ! Il avait fait une longue étude des maladies mentales, il ne croyait guère
son âme amoureuse,      D’une nuit si délicieuse      Fassent la plus longue des nuits ! On devait parler ainsi, à Versailles
 ! Vive le vin, la bonne chère, les coups d’épée, les épigrammes, les longs rubans flottants, les billets galants et les vers
lons donc à celui-là qui rit là-bas d’un si franc rire, et qui boit à longs flots ce vin que l’on dédaigne ; allons à celui-l
guère que sous la tente du chevalier de Grammont ; ainsi de retour de longs voyages jusqu’au bout du monde que signalait un b
été fier ; ainsi recommandé par sa bonne mine, ses beaux habits, ses longs dîners, son argenterie et son hôtel, le moyen qu’
ruit, rien qui ressemblât à la vie, à l’espoir. À la fin, et après de longues heures d’attente, cette porte s’ouvrit lentement.
is ce sont là des réflexions que ne fait pas madame Derville dans son long monologue dont voici quelques jolis vers : Avec
isbé ! Nous en sommes encore au troisième acte ; cette comédie est si longue  ! Tous ces actes se ressemblent ; l’esprit y manq
u, joue son tout coup vaille ; elle déguise sa voix pendant toute une longue scène et elle parle à Moncade d’Araminte. — Ah !
ille, alerte et pimpante, accorte et bien tournée ! et des cheveux si longs  ! des mains si blanches ! un pied qui brûlait le
48 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
e-Française et de Chantilly. Le buste est massif et trapu, les jambes longues et grêles. Sur ce corps sans harmonie une très gr
n’a que l’embarras du choix : son goût pour Lucrèce qu’il traduit, sa longue amitié avec Chapelle, ses relations avec le scept
ssait bien, et l’on devine l’affection qu’il portait aux siens par la longue scène de Psyché, où le roi déplore d’avance la pe
opre pensée avec insistance, avec acharnement, car la tirade est très longue et je n’en donne que l’essentiel. Il faut que sa
upé de l’hypocondrie pour instituer dans Monsieur de Pourceaugnac une longue consultation où elle est décrite avec une complai
Molière s’exprime de la sorte, il est très malheureux et commence une longue plainte sur ses souffrances domestiques ; on ne s
49 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
oi paternel, ce qui l’obligea, vers 1641, à suivre Louis XIII dans ce long voyage de Narbonne qui dura presque un an. Le jeu
ne saluait plus après sa chute. Enfin, c’est Thrasyclès qui entame un long discours où il lui conseille, dans son intérêt, d
s payer, sa noire rancune qui vient jouir d’une vengeance préparée de longue main et dans l’ombre76, tous ces symptômes ne pro
des Mascarille. Avec leur perruque blonde, leur rhingrave, leur ongle long au petit doigt84, leur ton de fausset, leur intem
es faux dévots ne suffit pas, en effet, à expliquer l’âpreté d’une si longue polémique ; et il est certain que des hommes d’un
es ; il n’a pas de temps à perdre, le loisir lui manque pour filer de longue main sa passion, et s’insinuer sans en avoir l’ai
d’accentuer un peu trop la voix, pour que tout soit vu et entendu, à longue portée, sans équivoque ; car, si certaines finess
ers actes, remplis déjà de son invisible présence. Aussi, après cette longue attente, jugeons-nous incomparable le trait de gé
e de Molière, la liste de ses créanciers étrangers serait encore plus longue . C’est ainsi qu’il faudrait chercher dans L’Amant
ses devoirs religieux. Sa parcimonie a d’ailleurs son excuse dans une longue habitude de la pauvreté. Mis par le hasard en pos
attaques dont sa bourse est menacée. S’il est assez sot pour boire à longs traits les compliments adressés à son teint frais
’une des formes de la bonté. 80. Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Boileau.) 81. Voir nos Extraits des clas
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
chez une voisine où elle avoit été veiller, parceque les nuits étant longues , & n’ayant point de compagnie, elle étoit obl
, en disant cela, elle se décoeffe, & fait voir de beaux & de longs cheveux. Faut-il faire tant de fracas pour rien,
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ldoni : en voilà suffisamment pour que nous nous interdisions un plus long examen là-dessus. Riccoboni fit jouer, le 8 Févri
de Flaminia, qu’il lui cede : mais Lélio refuse ses offres. Après un long combat de générosité, ils conviennent de s’en rem
52 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
a manière défectueuse dont se termine la comédie de Molière, après un long acte, qui n’a pas plus de raison pour finir que p
Pourceaugnac aurait été d’abord, selon nous, divisée en un seul acte long , précédé d’un prologue-sérénade, coupé par deux i
pportant à l’usage des masques, que le Théâtre-Français, il n’y a pas longues années (et peut-être encore & présent’, repré
53 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
ation des bons auteurs et la pratique du meilleur monde ont formés de longue main aux travaux de ce genre. M. Sauzay nous raco
54 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
agrine, et qu’une hypocrisie détestable. Mais, sans entrer dans cette longue discussion, je soutiens que Platon et les autres
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
e promotion ! qui compromit cette femme illustre, lui fit souffrir un long tourment, et finit par lui causer la mort. Le duc
56 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
s cet art immortel qu’inaugura la Thalie antique ; il domine toute la longue tradition qui l’a précédé et tout ce qui l’a suiv
ocation la plus franche et la plus décidée il a commencé par subir un long et dur apprentissage. Lorsqu’il a été pour ainsi
les Pyrénées aussi promptement que les Alpes. L’Espagne, livrée à une longue décadence, à une sorte d’agonie littéraire, ne so
spécimen curieux du vieux Paris, remarquable par un poteau cornier ou longue poutre sculptée représentant des singes grimpant
cornier ou longue poutre sculptée représentant des singes grimpant le long d’un oranger pour en atteindre les fruits. Démoli
octobre précédent. Elle arrivait là toute constituée ; elle avait une longue existence antérieure, elle jouissait d’une réputa
, et passer avec lui un marché pour faire et parfaire douze toises de long  sur trois toises de large de pavé au devant du je
ns auraient reçu à Limoges. Il en serait resté au cœur de Molière une longue rancune qui lui aurait fait créer, vingt ans plus
it dix-huit ans et avait déjà fait beaucoup parler d’elle16. Par une longue marche en retour, la troupe revient à Agen, où el
ère moins de quatre-vingts lieues de Narbonne à Agen. Le voyage était long et le déplacement coûteux. Le duc n’hésite pas à
errompaient probablement leurs représentations pendant un espace plus long encore. Leurs acteurs et actrices venaient souven
se une marge assez large, surtout si l’on considère qu’il écrit à une longue  distance des événements. Nous tenons donc avec M.
ette dernière date ? On n’a découvert jusqu’ici aucune trace de cette longue excursion. Le plus probable est qu’elle n’eut poi
olière aurait été vivement engagé. On trouve ce roman raconté tout au long dans un mauvais livre ayant pour titre : La Fameu
traversant toute la France, vint s’établir à Rouen. Leur séjour assez long dans cette ville a laissé quelques vestiges qui o
sultats de cette période de douze ans qui vient de s’accomplir. Cette longue odyssée provinciale fut certainement un temps d’é
e que le Lorrain Jacques Callot recueillait sur les grands chemins sa longue et bizarre série de figures caricaturales. Molièr
e. Mais combien d’épreuves il aura fallu pour le détromper ! Par quel long détour, par quelle rigoureuse coercition, l’auteu
), Mazarin, toujours paré magnifiquement, était étendu sur une chaise longue ou plutôt sur un lit de parade. Le roi assistait
te. Il se modifia avec la patience et la docilité qu’il porta dans la longue éducation de son génie. « Jamais homme, disait de
n pays pacifié, plein d’espoir, avide de plaisirs et de grandeurs, ce long  règne, dont la première partie fut si brillante e
ession d’état aussi incontestable qu’on puisse en avoir. Pourtant une longue méprise a existé sur la filiation de cette jeune
OLE DES FEMMES ET SES SUITES L’auteur comique ne s’accorda pas une longue trêve : pendant cet été qui suivit son mariage, i
ts, exprimées avec une justesse de ton et une vérité d’accent qu’à un long intervalle on ne retrouverait pas, et à laquelle,
gt-sept ans, le raillant de son penchant à contredire et à engager de longues et opiniâtres discussions ? Après avoir raconté c
radicteur habituel de Boileau, avec qui en effet il aimait à avoir de longues  et opiniâtres discussions. Ainsi, des relations d
e Racine. Racine, en sa qualité d’offenseur, aurait conservé une plus longue  rancune. Son fils cite de lui, il est vrai, une n
re inimitable ! » De Vizé, l’ancien détracteur de Molière, publia une longue lettre apologétique que le libraire Ribou imprima
i règne dans ces quelques lignes exprime bien ce que le succès de ses  longues et persévérantes démarches lui apportait de conte
son carrosse. Godemer veut être maintenu dans un droit acquis par une longue possession. Chapelle trouve qu’il lui manque de r
ie soutenue, c’est-à-dire dans une œuvre développée et écrite tout au long  ; mais la commedia dell’arte nous la laisse entre
j’ai peu d’espérance De les revoir. Malgré tous nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute e
cher ; Jamais au bout du vers on ne te voit broncher ; Et, sans qu’un long détour t’arrête ou t’embarrasse, À peine as-tu pa
cès en Languedoc à cause de sa beauté et de son talent, et y noua une longue liaison avec Esprit de Raymond de Moirmoiron, bar
uve son courage, En 1678, étant à la chasse du roi, il joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’atteignit à la botte
111. Relation de la fête de Versailles de 1668. 112. Il y avait une longue prairie le long de la Seine. La « rue des Pâtures
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
eurs de la ville ; M’ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborion
58 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
malheureux Lysidas, ramené sous son feu. De petites tirades, pas trop longues , sont ménagées pour elle, et Molière, en distribu
a Grange, détaillait en son honneur un portrait qui dut être salué de longs applaudissemens : « Elle est adorable en tout tem
ns une confidence que l’auteur du pamphlet prétend reproduire tout au long et au vrai : Je suis né, disait-il, avec les dern
pas mieux demandé à, ce moment que d’accueillir le Palais-Royal : une longue rivalité aurait ainsi pris fin. Mais, accepter ce
injures dont il couvrait Armande. Il est impossible de transcrire au long le passage qui la concerne ; quelques lignes fero
59 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
rt que son ami (car je n’en veux rien rabattre, ils se connaissent de longue main) l’ait fait passer à la postérité par une si
nnes choses pour me dédommager de ses plates vérités. Il nous fait un long narré de la mort de Molière, comme si nous étions
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
s & les prés seront sablés, le Marquis de Sablé, qui sortoit d’un long & grand dîné, où il avoit bu copieusement, cr
l, & qu’en s’acquittant de cette commission, il fit un beau & long discours pour prouver que les Comédiens méritoien
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
eillant, il se trouve ou devant un timon de charrette, ou derriere un long ais de menuiserie que porte un ouvrier sur les ép
l’abandonner : il trouve ensuite que cette Dame fait ses visites trop longues  ; il attend à tous moments qu’elle se leve &
orloger tout au moins pour six mois. LA BRUYERE. Lui-même écrit une longue lettre, met de la poudre dessus à plusieurs repri
que parle de S. Bruno, du Chanoine & de son aventure, en fait une longue histoire, & la montre dans l’un de ces tablea
62 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ène, etc. M. Lewinski s’est avancé et a lu, aux bravos du public, une longue poésie, composée par lui. Peut-être y avait-il de
certaine vraisemblance. La brochure, que l’auteur fait précéder d’une longue préface explicative et suivre de notes fort nourr
aient sans déserter des coups de poignard. Pour Molière, elles furent longues , ces années de luttes, d’essais, de tentatives. Q
s par le crieur de la ville. N’allez pas non plus trop scier l’air en long et en large, avec votre main, comme cela ; mais u
un de ses comédiens écorchait Tartuffe sur la scène. Il avait fait de longs efforts pour se débarrasser d’une certaine volubi
le rôle de Vulcain ; dans l’autre, daté de 1668, Molière, les cheveux longs , la petite moustache aux lèvres, est représenté d
ay, doyen et chantre de l’église de Saint-Roulé, à Senlis, publia une longue pièce de vers, L’Enfer burlesque, tiré, dit le ti
bâton de commandement à la main. Le bras et le cou sont nus. Sauf la longue perruque couronnée de laurier, c’est le costume r
vre de l’autre, et songeant ou plutôt écrivant. Une robe de chambre à longs plis, boutonnée aux manches et ourlée d’une manch
nnée des œuvres de Molière (Bibliothèque-Charpentier), a consacré une longue note à la troupe du grand comique. Mais c’est sur
l, Mayeu, Magny, Noblet, Joubert, Renier, Rebel. La liste serait trop longue . Ce ne sont plus là d’ailleurs que des comparses.
 de Talleyrand, voici qu’on vient de découvrir à Montpellier, le plus long et le plus important des autographes de Molière.
63 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
mbre de faits, scandaleusement célèbres, attestent que, pendant cette longue période, il exista pour la haute noblesse une sor
artie de quinze d’un détachement d’infanterie ; et, vers la fin de sa longue carrière, il s’indigna des scrupules bourgeois de
ter. Il n’est point de mon sujet d’examiner son roman, ouvrage un peu long , un peu inégal, mais gracieux dans ses négligence
64 (1871) Molière
avaient pour père un procureur au Châtelet. Madeleine en savait plus long que ses frères ; elle avait déjà monté sur les pl
iles, un souvenir, une trace, et, disons tout, son premier ouvrage de longue haleine, L’Étourdi. Cette fois enfin, nous retrou
poète ; il fit sa comédie, il dressa son théâtre à l’extrémité d’une longue avenue On la voit encore aujourd’hui solitaire et
65 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
té de palmes vaines ; Leur couronne, c’est leur succès. Molière, au long regard, au sourire céleste, Salut, type touchant
ui s’étaient trouvées dans le même cas. Cette liste consistait en une longue bande de papier qu’Arlequin jetait ensuite vers l
s jusque-là, dans cette comédie, il déclare une guerre à mort à leurs longues robes doctorales, à leurs rabats, à leur pédantis
e, en effet, est souvent muette, et ses traits parlent seuls. Dans la longue et première scène de la pièce, elle dit à peine q
re ménagées néanmoins. Euripide commence une de ses tragédies par une longue tirade contre elles, et le grand Shakespeare s’éc
allées et douze venues ; mais j’ai oublié à lui demander si c’est en long ou en large. Et lorsqu’il demande : Combien est-c
l’unique voie que Dieu lui laisse pour faire son salut, après une si longue vie passée sans y avoir jamais songé comme il le
j’ai peu d’espérance De les revoir malgré tous nos efforts : Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute e
elle dont le carrosse est doré, dont les chevaux gris-pommelé ont de longues queues, dont le cocher a une barbe retroussée dig
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
adame de Montespan. Ainsi, la conversation des deux amants ne fut pas longue . Toutefois, l’accès de piété, éprouvé par le roi,
67 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
t donner à dîner ; il consulte maître Jacques, qui lui répond par une longue kyrielle de mets suffisants pour festiner une vil
ctionnaire de la langue de Molière. Ce travail est difficile, il sera long  ; toutefois nous espérons encore le publier à la
des sources où Molière a puisé ; mais il fourmille d’erreurs, il est long , diffus, superficiel, souvent ridicule. Riccoboni
Mais voici un reproche plus grave, et par lequel je terminerai cette longue liste d’erreurs et d’oublis. Lorsqu’on lit, dans
désir de gagner de l’argent, fit faire une épinette à trois claviers, longue à peu près de trois pieds, et large de deux et de
on pouvoir, ni dans ses desseins, d’employer ce moyen, qui était trop long , mais qu’elles étaient les maîtresses de s’en ser
e un mérite auprès de Molière de défendre le Misanthrope ; il fit une longue lettre qu’il donna à Ribou pour mettre à la tête
ler devant Molière, vous êtes si bons amis, et monsieur, après une si longue absence, n’a, à la première vue, que des contes à
ce comédien, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’atteignit à la botte
omédienne. Les Mémoires de Grimarest nous dispensent d’entrer dans de longs détails sur Armande Béjart. Après la mort de Moli
resta quatre ou cinq ans pour se perfectionner dans son art. Dans ce long intervalle on le retrouve une seule fois à Bordea
mon marchand de linge m’avait prédit… Un grand Juif, qui avait le nez long et le visage pâle, me gagna mon argent ; Moïse me
I, page 309.) On regrette que Dassoucy ne soit pas entré dans de plus longs détails sur Molière et sur sa troupe ; cependant
e le public déserta le théâtre de Molière pour suivre Scaramouche. La longue absence de cet acteur, qui resta en Italie depuis
reconnaît ni Molière ni Bernier, et ce n’est point ainsi qu’après de longues années se passe la première entrevue de deux amis
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
ît ordinairement, s’il a quelque chose à démêler avec lui avant qu’un long espace de temps l’ait effacé de sa mémoire. Cela
69 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
les mœurs ne changent pas aussi promptement que les institutions. Le long règne de Mazarin avait été celui de la fausseté e
eune roi paraissait lui-même sous l’armure de Roger, et s’abreuvait à longs traits des doux poisons de la flatterie et de la
ut avec le titre de L’Imposteur. Ce nom de Tartuffe a été un sujet de longues investigations pour les érudits, qui, en général,
é enseveli dans un profond mystère. Molière fût bien endommagé de ses longues tribulations ; le succès du Tartuffe fut complet
oduit en France la superstition et le libertinage de l’Italie ; et le long règne de Mazarin en avait perpétué la tradition.
70 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
ecine (6). Les professeurs, fidèles à leur serment, ont « leurs robes longues à grandes manches, le bonnet carré sur la tête, e
oi, comme on l’a dit spirituellement, a-t-il engagé contre elle cette longue lutte aux nombreux épisodes, lutte qui va de sa p
es progrès de l’esprit humain, Gassendi) — M. Damiron avait conclu sa longue et consciencieuse étude par ces mots : « En tout
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
tions et tous les ridicules de la préciosité ; triomphe qui ne fut ni long ni difficile à obtenir ; car les précieuses avaie
72 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
premières éditions, La Princesse d’Élide est comme ensevelie dans le long récit de la fête dont elle fut une partie. Des éd
s a remplacé la fatigante complication de l’imbroglio espagnol ; à de longues conversations où la subtilité s’unit à l’emphase,
73 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
e, je vais examiner quels sont les écueils qui l’entourent et que les longues méditations du génie peuvent seules franchir. Je
cé tous les portraits que sa connaissance approfondie de l’homme, ses longues méditations lui avaient fait connaître. Ce n’étai
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
arrêté le cours de leur fécondité, et qu’ils avaient exprimé, par un long silence, l’étonnement de ce qui se passait, le be
s toujours sur mes gardes et que personne n’observe mieux que moi les longues et les brèves. »T. III, p. 277.
75 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ui. Appelé par une conformité d’études, aussi par les souvenirs d’une longue confraternité, à caractériser en une courte préfa
ssiper, sur ces cinq années de 1638 à 1643, prologue mystérieux de la longue association de Molière avec les Béjarts, devenus
Dans les premiers mois de 1613, elle était revenue à Paris, après une longue course dans les provinces du Midi, à laquelle l’a
ut s’y opposait : son âge, qui doublait celui d’Armande, son passé de longue intimité avec Madeleine, la mère ; et, par dessus
exte de quelque course pour pousser jusque-là ; puis, prenant le plus long , au retour, tantôt il passe par les Halles, vers
ême s’en était mêlée. A ses heures, et, celles-là, il les choisissait longues , il allait chez Gassendi, avec Bernier, Chapelle,
ce même moment de l’année 1643, elle était revenue à Paris, après une longue course dans les provinces du Midi, à laquelle l’a
ors, un visiteur nouveau et imprévu : c’était M. de Grignan. Après de longs saluts et d’interminables politesses, qui vinrent
nt un usage de cette époque, si curieuse de fables et d’images, cette longue poutre était chargée de sculpture, et voici ce qu
ots qui pouvaient choquer ; mais il n’en était pas ainsi : c’était de longs passages qu’il fallait faire disparaître. Le libr
affaires l’appelaient à Paris, où il ne pouvait se passer de faire de longs séjours…91 » Là, tout lui est bon, parce qu’il es
uls terminés, seraient joués, non point comme un spectacle préparé de longue main, mais comme par hasard, en façon de hors-d’œ
est triste, répètent aussi ces charitables personnes, si, pendant de longues journées, on le voit mélancolique et silencieux e
n bien terrible sens. Ou Molière était prophète, ou il en savait bien long dans les secrets du roi. Ces vers sont, de toute
e fier à la mémoire des autres, prit pour lui tous les personnages de longue baleine. Il fit à lui seul tous les Fâcheux ; sa
mours de Molière était surtout sa proie. Dieu sait ce qu’il fit de la longue intrigue du jeune comédien avec Madeleine Béjard,
Louis XIV, quelques-uns ont prétendu que cette comédie n’était qu’une longue allusion aux amours, tout nouveaux, tout en fleur
aux espérances, trop vite évanouies, de la passion qui lui fut une si longue peine, après lui avoir été une si courte joie. A
Molière, sa popularité comique. Madeleine Béjard, quand elle fit ses longues caravanes, où le goût pour la comédie, aiguillonn
t de la force. Tous les éléments étaient pourtant dans sa main, et de longue date, car il thésaurisait, comme son Harpagon, ma
e seule qui ne soit admirable, lorsque la gestation put en être assez longue dans son admirable cerveau, lorsqu’il put de ces
présentait la sculpture de cette enseigne, ou, pour mieux dire, de ce long poteau d’angle, qui rendit remarquable, jusqu’au
uchent, on formera une troisième voix en I… Je n’en citerai pas plus long . Gela suffit pour que vous ayez reconnu le Maître
eureux ? Le fragment de Mélicerte, laissé par Molière, n’est pas fort long , et on l’a raccourci encore, sans qu’aucun des dé
dire que c’est un homme, de sorte qu’il semble qu’il faille faire un long dénombrement de ses bonnes qualités ; et tout cel
nsuite contenté de reprendre, avec le simple appareil consacré depuis longues années, le Malade imaginaire, pièce de rigueur en
oup ici de faire soupirer un duo par Cléante et par Angélique, et une longue ariette italienne par Polichinelle, sous le balco
élimène, au sujet du plus dameret de ses rivaux : Est-ce par l’ongle long qu’il porte au petit doigt, Qu’il s’est acquis ch
it son intelligence savante et profonde, pourrait-il arriver, sans de longs tâtonnements, sans l’expérience la plus pratique
du Malade imaginaire est heureuse et habile. Le dernier acte est trop long , mais très curieux, s’il est pris épisodiquement 
76 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
, Jusques au dénouement de sa bizarre intrigue Déroula devant toi son long imbroglio, Spectacle pour Thalie apprêté par Clio
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
re si fécond, que, sans le secours de tout autre, il peut fournir une longue carriere : par conséquent il eût été mal-adroit d
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
s il y en avait un, nommé Puccio d’Aniello, à la face comique, au nez long , au teint hâlé, assez facétieux d’ailleurs, et d’
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
art & la nature étalent leurs beautés. On rencontre à l’abord une longue avenue D’arbres à quatre rangs qui voisinent la n
s. J’appuie & sonne fort. Mon cerf débuche, & passe une assez longue plaine, Et mes chiens après lui, mais si bien en
80 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
er à cette puissance souveraine du talent, Molière avait passé par un long noviciat d’épreuves morales et d’observations. L’
nt pas seulement à l’imagination, mais à la sensibilité : car dans sa longue familiarité avec les animaux, il s’est pris pour
81 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ison Furne, fondée par un homme bien regrettable à qui nous liait une longue amitié, nous a demandé l’autorisation de réimprim
it d’être le premier à en convenir. C’est ainsi qu’au début d’un très long travail intitulé : Comment Molière fit Tartuffe,
nité de ses parents avait été vivement blessée, leur ressentiment fut long . Hormis son père et son beau-frère, aucun d’eux,
it seulement qu’il consacra à exploiter la curiosité des provinces ce long intervalle de temps durant lequel on ne peut que
al Mazarin ; la troupe des Comédiens du Roi, établie au Marais depuis longues années, et enfin la troupe Royale, dite de l’hôte
protecteurs et leurs moyens d’influence, la dernière surtout, que de longs services, de nombreux et éclatants succès avaient
plus de quarante ans. Elle était née le 8 janvier 1618. Elle avait un long usage de la scène. Son talent a été proclamé par
aquelle on enchérissait par de vraies énigmes toujours suivies par de longs applaudissements. Par tout ce qu’ils appelaient d
té l’Artaxerce sur l’Illustre Théâtre. Ils le retrouvèrent après leur longue absence, peu aisé sans doute, et nous voyons par
quand le refus d’une obscure fille d’honneur vint mettre fin à cette longue suite de succès. Le surintendant trouva une cruel
connaissance de l’amour ? Aussi, le 20 février 1662, crut-il faire un long bail avec le bonheur en contractant ce mariage, q
imer sa pièce. Cette guerre entre lui et Boursault ne fut pas de très longue durée. Ce dernier prouva dans la suite qu’il étai
et non représentées, qu’il faut citer tout de suite pour clore cette longue liste de réquisitoires et de plaidoiries, ne sont
contradictoire, conclut tout à fait en sa faveur. Pendant toute cette longue lutte, des témoignages de sympathie pour son tale
pigramme : Affecter un air pédantesque, Cracher du grec et du latin, Longue perruque, habit grotesque, De la fourrure et du s
c faire croire que notre premier comique se plût à entretenir d’aussi longues liaisons avec un vrai squelette privé du commun b
rière le 20 janvier 1666. L’espèce de recueillement de douleur que la longue maladie et la mort de cette princesse devaient im
année, Louis, toujours avide de plaisirs, voulut donner à sa cour une longue série de fêtes plus galantes encore que les précé
ne fut représentée à Paris que le 8 juillet de l’année suivante. Les longues excursions de Molière dans différentes provinces
j’ai peu d’espérance De les revoir. Malgré tous nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence, et Plaute,
’avec le comédien ; aussi se chargeait-il toujours des rôles les plus longs et les plus difficiles. » Il remplissait égaleme
s. Du reste, l’enthousiasme de Ménage sembla désarmer Molière pour un long temps, et ce ne fut que douze ans plus tard, dans
82 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
er ; Qu’au bout du vers jamais on ne le voit broncher, Et, sans qu’un long détour l’arrête ou l’embarasse, A peine a-t-il p
fai peu d’espérance De les revoir malgré tous nos efforts ; Pour un long tems, selon toute apparence, Térence, Plaute et M
e représentait152 ; aussi se chargeoit-il toujours des rôles les plus longs et les plus difficiles. Il s’étoit encore réservé
1691, des suites d’une chute de cheval. 182. Il y eut à ce sujet un long et curieux procès, que nous raconterons ailleurs,
83 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
En quoi pourrait autrement les intéresser cette prétendue comédie, si longue et si fausse quand le vivant esprit de la langue
t la sévère dignité de la marquise, la fierté de Julie d’Angennes, la longue constance de Montausier, prises d’une certaine fa
quelle il faisait ménage depuis seize ou dix-sept ans. Bazin conte au long toute l’histoire ; elle est déplorable. On accusa
il faudrait ne jamais savoir ? » Je ne demande point pardon de celle longue citation, ni de celles que je ferai encore. Ce tr
morale littéraire ? Il se convertit à quarante-deux ans, il régna de longues années encore, et déjà un mal irréparable était f
ionnal, où l’attendaient les gens du plus bas peuple. Il y passait de longues heures, qui étaient pour sa vivacité naturelle de
« une femme d’esprit qui avait conservé beaucoup de monde, malgré ses longs séjours en province, et d’autant de vertu que son
persévérante fortune. Les invraisemblances, les caractères faux, les longues tirades toutes pleines d’iniquité, ne l’ont pas i
mpiété en retire, on connaît par conséquent la principale cause de sa longue et inébranlable puissance. En même temps, il est
n sur le zèle pour la défense des intérêts de Dieu ; et si dans cette longue suite de chefs-d’œuvre il y en a un plus pressant
la vieille Emilie, le sonnet d’Oronte, la vanité de Dorilas, l’ongle long et la perruque blonde de Clitandre, la fatuité de
de la représentation du Misanthrope, Donneau de Vizé fît paraître une longue lettre contenant l’analyse détaillée, l’explicati
84 (1802) Études sur Molière pp. -355
a ordonné de la retoucher, la décence me défend d’entrer dans de plus longs détails. Année 1659. Les Précieuses ridicul
ordinairement lue, ou plutôt récitée avec trop de volubilité, paraît longue et insignifiante. Tel est le sort de tout ce qui
ouvement subit de générosité, fût-il involontaire, peint, mieux qu’un long discours, un amant tout entier aux intérêts de so
ant amené par rien, tombait des nues ? Si je ne craignais d’être trop long , je réclamerais tous les vers de précaution, de s
t pas l’illusion, et remplace, par un dialogue charmant, l’ennui d’un long monologue ; cependant Boileau préférait le prolog
n des flatteurs assez vils pour vouloir le féliciter. Il serait aussi long qu’ennuyeux de rapporter tous les détails que le
s qu’il est obligé de donner, croient faire merveille en ajoutant une longue énumération de plats à ceux dont parle Molière, e
ution ne surprenne pas, mais comment se persuader qu’une cérémonie si longue , si bruyante, puisse avoir lieu sans que Mme Jour
n parlant bas à son voisin, il lui disait : comme cette cérémonie est longue . Encore un reproche, acte IV, scène ii , madame J
i ! vous débiterez le roman tout entier, sans craindre qu’il paraisse long  ? L’élève. Oui, certainement, parce que, bien pén
ec la soubrette qui lui apporte une chaise d’enfant, de sorte que ses longues jambes, dont il ne sait que faire, et ses genoux,
j’ai peu d’espérance De les revoir ; malgré tous nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute e
composé d’aboyer, parce qu’il bredouillait. 44. Macroton, composé de long et de ton, parce qu’il parlait lentement. 45. To
e, Appuyez-vous en lui l’honneur de votre estime ? Est-ce par l’ongle long qu’il porte au petit doigt ? l’on met à la place
85 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
s d’ordre possible dans notre travail, nous diviserons en périodes le long espace de temps qui nous sépare du règne de Louis
me Appuyez-vous en lui l’honneur de votre estime ? Est-ce par l’ongle long qu’il porte au petit doigt Qu’il s’est acquis ch
e, l’ascendant qu’exerça la France sur l’Europe entière pendant de si longues années, tout cela est comme non avenu pour le vic
ence de la nature. Peut-être trouverez-vous, mon cher Eugène, que ces longs détails où je viens d’entrer n’ont pas avec le su
les rôles; s’il en était ainsi, aucun ne mériterait ce titre. Dans la longue série de personnages différents que les acteurs (
ttachée, Aurais-je, je vous prie, avec tant de douceur Écouté tout au long l’offre de votre cœur, Aurais-je pris la chose ai
d’une bouche qu’on aime ; Leur miel dans tous mes sens fait couler à longs traits Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le bonh
du ses passions et son caractère. Ailleurs nous développerons plus au long cette remarque, mais il a bien fallu, pour que ce
86 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
rcher : Jamais au bout du vers on ne te voit broncher ; Et sans qu’un long détour t’arrête, ou t’embarrasse, À peine as-tu p
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
éclore chaque année, n’offrent pas, en général, les conditions d’une longue durée, qui sait pourtant si les éléments comiques
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
Auteurs modernes les ont considérablement embellies : elles sont trop longues pour être rapportées en entier ; mais nous pouvon
le punir d’avoir voulu nous déguiser ses larcins ; mais elle est trop longue . La scene dans laquelle Frontin vient sous la rob
89 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
fin d’une guerre ruineuse, sous prétexte que la paix est rarement de longue durée ? N’existerait-il pas un point de vue d’où
qu’on la vit au temps de Molière, peut-être avaient-ils besoin d’une longue paix pour se mettre en état de reparaître. De bon
90 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
son attitude : Je ne suis pas niaise, croyez-le bien ; je connais de longue main toutes les ruses pratiquées par les femmes,
se trompent ? Qu’ils invoquent tout à leur aise le respect dû à leurs longs services, cet argument ne changera pas l’état de
91 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
er à mesure dans le commentaire, sans transcrire, pour le prouver, de longs passages d’une prose qui n’est point classique, e
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
cent rien, ou qui promettent ce que la piece ne tient pas ; de là ces longs titres qui ne finissent point, & qui font voi
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
outes les autres. Il se comparoit au Barbier de Martial, qui étoit si long à faire une barbe, qu’elle repoussoit avant qu’il
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ère. Voiture s’était fait remarquer, dès l’âge de quinze ans, par une longue épitre au roi, ouvrage de jeune homme, mais où, p
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
et à leurs jouissances. Heureusement cet obstacle ne devait pas être long . La guerre finie, leur régné devait commencer, le
96 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
atrice beaucoup plus exacte de la vie réelle, oh n’aura pas besoin de longs développements, car je suis pleinement convaincu
té, et de briser les cadres qui lui sont imposés par une tradition de longue date et fondée sans doute en raison. Je ne lui co
la chaleur naturelle, et d’avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années, il vous dit justement le roman de la méde
orales qu’il est possible d’égayer une comédie ; ce n’est pas avec de longs plaidoyers sur la corruption du monde que l’on pe
97 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
annonce qu’après cette pièce, il passa à nos vieux français (voyez le long sermon d’Arnolphe, le portrait de la vieille, etc
es ; mais c’est moins dans cette étude qu’il s’instruisit que par une longue et douloureuse contemplation de ses propres infir
qu’il imprimât, en tête de sa comédie de l’École des Femmes, quelque longue préface en réponse aux censeurs. Mais Molière sen
temps un grand sujet de rire : ils couraient crottés par la ville, en longues robes noires, ne parlaient que latin; et quelles
l ne le reconnut pas et le laissa passer. Baron avait préparé tout du long du chemin un beau discours pour demander pardon à
n Molière. On dit qu’elle avait fait placer sur sa tombe une large et longue pierre, et que, durant un hiver très froid, en mé
98 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
les reconnaît cependant comme on reconnaît un vieil ami qui a fait un long voyage. Il était parti plein d’espérance et de je
on s’embrasse, et l’on se dit, en fin de compte, que l’on a encore de longs jours à vivre pour s’aimer… Telle est, ou peu s’e
tte folle du logis ; elle nous a ouvert, de sa main complaisante, les longues avenues qui nous devaient conduire à l’analyse de
e homme ; une nouvelle bien faite a son prix pour la femme oisive, un long poème endort agréablement le vieillard, un bon di
hagrine et qu’une hypocrisie détestable ; mais sans entrer dans cette longue discussion, je soutiens que Platon et les autres
comédie de Boursault, au grand étonnement du bon Père Caffaro. Depuis longues années il avait oublié cette innocente dissertati
moque et qu’elle vole sans pitié. À chaque pas que fait cet homme, en long ou en large de sa chambre, à chaque grain de sel
un autre passage où on lui crie : — Crève ! crève ! Cela ne sera pas long , disait tout bas l’agonisant ; en effet, quand so
99 (1900) Molière pp. -283
u Malade qu’on reçoit docteur, et à qui les assistants souhaitent une longue série de fléaux pour qu’il puisse gagner sa vie e
mais en fait de comédie forte. Au reste, pour le génie de Molière, ce long séjour en province n’a pas été un malheur. Il fau
e allées et douze venues, mais j’ai oublié à lui demander si c’est en long ou en large18. Eh bien, si on ne trouve pas ce t
t si bien à son père ce qu’elle a vu ! Elle en sait déjà presque plus long qu’Agnès qui, à seize ans, sait à peine lire, et
ant ici, ce que j’ai eu dans l’idée toute la nuit26… Comme elle est longue , cette histoire et comme elle est tirée par les c
bonne foi livrer sa fille à un médecin qui lui donnera de l’élixir de longue existence, absolument comme Orgon veut livrer la
à la cour et le roi lui-même parurent travestis ; et c’est après ces longs enchantements que la toile se leva sur le théâtre
la volonté ? C’est un résultat abusif de l’autorité morale acquise de longue main sur lui, de la confiance qu’on lui inspire ;
ent à nous montrer au théâtre la catastrophe finale, catastrophe bien longue à venir dans la vie réelle et qui ne vient pas to
messieurs, à la frivolité de notre caractère qu’il faut attribuer ce long succès et cette perpétuité de la comédie parmi no
100 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
Qu’au bout du vers jamais on ne le voit broncher : Et sans qu’un long détour l’arrête ou l’embarrasse À peine a-t-il
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