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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
priété laborieuse du sol, avec ses conséquences et ses garanties, les lois civiles, le mariage, la paix et tous les principe
e l’amour couvre celle de l’honneur personnel. Dans ce fier héros, la loi sévère du devoir, du sang à verser pour laver un
r. Créon n’hésite pas non plus à l’accabler de toute la rigueur de la loi , et dans l’ironie de son impiété, il la fera desc
Mais ceux-ci, pénétrés d’une crainte respectueuse pour Jupiter et les lois de la cité, restent froids, et lui répondent grav
rs. Qui les brave, se perd : ta nature intraitable Te fit rebelle aux lois , et c’est pourquoi tu meurs185. Antigone est ent
au             Ma chambre nuptiale. Pour avoir été juste, une barbare loi             Ordonne que je meure, Dieux saints !
re de son père. Le meurtrier est un « coupe-bourse de l’empire et des lois  » pour lequel il a le plus profond mépris, et que
ène d’où elle s’est envolée s’installe la satire, cette profession de loi haute et ferme, mais trop claire et par là prosaï
ement la satire. C’est à Rome, la ville sans sérénité, la ville de la loi roide et des codes de morale stoïque. Tous ses po
roces, et la bonne volonté de ces libérateurs puissants devenait leur loi . Il n’y avait pas de médecins. Les mœurs étaient
ne sont libres. « Chacun doit soumettre sa volonté à l’étreinte de la loi , et la loi n’a jamais fait un grand homme ; la lo
res. « Chacun doit soumettre sa volonté à l’étreinte de la loi, et la loi n’a jamais fait un grand homme ; la loi réduit à
à l’étreinte de la loi, et la loi n’a jamais fait un grand homme ; la loi réduit à la lenteur de la limace ce qui aurait eu
de guerre civile où, les liens de l’ordre social étant brisés et les lois sans force, la grandeur individuelle avait un lib
st bien à sa place qu’en pleine chevalerie. À partir du moment où les lois , dans leur forme prosaïque, se sont constituées e
un malheur qu’il y ait une société, une famille, un gouvernement, des lois , parce que ce sont autant de barrières brutales e
on constitue l’essence même de toutes choses. La contradiction est la loi du monde physique et du monde moral241.   …… Jusq
ce que je ne sais pas jusqu’à quel point la contradiction, qui est la loi du monde, doit être aussi la loi des écrits du ph
l point la contradiction, qui est la loi du monde, doit être aussi la loi des écrits du philosophe qui la constate. Hegel a
, p. 273 à 275. 190. L’imagination se représente objectivement les lois divines et les puissances de l’âme comme formant
athétique sentimental. T. V, p. 206. 194. Le droit et l’ordre, la loi et la moralité émanent des héros, et sont là comm
En effet, dans un État qui mérite ce nom, tout est sous l’empire des lois et des coutumes, tes droits par lesquels la liber
les ramène à l’ordre, quand leur caprice entreprend de s’opposer à la loi et de la violer. Dans une pareille organisation p
moins abstrait, environné d’institutions façonnées et fixées par des lois et par une constitution. La guerre et la paix son
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
e aux Romains ; la politesse exquise de son esprit en avait conçu les lois  : mais la chose était hors des mœurs générales ;
ession naturelle des mœurs honnêtes. La bienséance du langage est une loi de la morale dans toute société où les femmes son
ous les autres. Les sympathies et les antipathies naturelles sont des lois de la morale, intimées à tous les cœurs bien nés.
timées à tous les cœurs bien nés. La bienséance du langage serait une loi du goût, quand elle ne serait pas une règle de mo
3 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
a force comique est particulièrement irrésistible. Elle fait agir une loi psychologique de notre nature. Il faut ajouter qu
ne loi psychologique de notre nature. Il faut ajouter que si de cette loi des contrastes, il a tiré tous les effets comique
mporains. Pour lui toute celte question se résume en deux points : la loi de nature et la loi morale s’unissent pour exiger
oute celte question se résume en deux points : la loi de nature et la loi morale s’unissent pour exiger une double conditio
n M. Dimanche et d’une façon plus générale de se placer au-dessus des lois humaines et divines qui régissent la Société ? C’
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
l’on craignait les avanies du marquis de Montespan, et parce que les lois s’opposant à la reconnaissance d’enfants nés d’un
mps de préparer par quelques exemples une éclatante infraction de ces lois en faveur des enfants de madame de Montespan, qui
ue l’issue de cette éducation clandestine d’enfants réprouvés par les lois , qui, peut-être, ne seraient pas avoués par leur
mondain, quand, plus tard, voulant ramener le roi à la soumission aux lois de l’Église, il invoquait, en faveur de la foi co
il invoquait, en faveur de la foi conjugale violée parce prince, les lois de l’honneur elles intérêts de la gloire qu’il s’
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
ns grossières et brutales, et j’observe ici que si la décence est une loi de la morale, c’est aussi une loi du goût. Bien q
serve ici que si la décence est une loi de la morale, c’est aussi une loi du goût. Bien que les bonnes mœurs soient la plus
soient la plus sûre garantie du bon goût, cependant le bon goût a ses lois à part ; elles procèdent d’un instinct qui se dév
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
nissent les divers membres, sont ce qu’il y a de plus naturel dans la loi ‘ morale657 ; et l’esprit de famille est pour les
toutes ces maisons-là, que des gens forcés de vivre en commun par la loi et l’usage, les uns bons, les autres méchants, la
ois par hasard un tel prodige ; mais ici le prodige passe à l’état de loi . C’est un mensonge moral, de prétendre que des fi
ième siècle il avait des abus d’autorité paternelle consacrés par les lois et par les mœurs, et que Molière a entrepris une
. On fait dater de 1789 le principe de l’égalité des hommes devant la loi civile : le principe de leur égalité devant l’est
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
de l’humanité, il a mieux lu dans son âme et dans celle des autres la loi morale qui y est mystérieusement empreinte. Doué
a mieux jugé les cas très-délicats que présente la pratique de cette loi , et mieux exprimé comment elle doit être respecté
mpréhensible que Dieu créateur, qui a permis que les caractères de la loi naturelle pussent être à demi effacés dans les âm
naturelle pussent être à demi effacés dans les âmes, leur rende cette loi formulée par la religion, avec une promesse et un
Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux :   C’est offenser les lois , c’est s’attaquer aux cieux.   Mais, bien que d’
8 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
ion, de son côté, est toujours soumise, dans la nouvelle comédie, aux lois de la vraisemblance théâtrale. Loin d’être une cr
uvais critiques, et les fous ne valent pas mieux. L’imagination a ses lois propres. Une œuvre d’imagination a sa raison et s
était pour les spectateurs un plaisir de se soustraire un instant aux lois de la scène, à peu près comme dans un déguisement
où il expose la théorie du gouvernement idéal ; l’autre, intitulé les Lois , où il détaille la constitution d’un gouvernement
gés d’après la conformité de leur conduite avec l’idéal inférieur des Lois . Mais si une petite cité voisine avait choisi pou
ique aurait été réalisée, plus que celle où l’on s’en serait tenu aux Lois  ? N’auraient-ils pas mis le meilleur citoyen de l
er les auteurs et dire de grands mots, » prétendent être, « par leurs lois , les juges des ouvrages » ; elles font des « règl
ù elles affichent trop naïvement leur ridicule : Nous serons par nos lois les juges des ouvrages. Par nos lois, prose et ve
ridicule : Nous serons par nos lois les juges des ouvrages. Par nos lois , prose et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aur
9 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
t eux-mêmes, en tirer des conséquences générales qui représentent les lois par lesquelles sont régis dans leur activité ces
u naturel des passions ; si, de celte exposition, on peut déduire les lois qui gouvernent l’esprit humain, le théâtre s’élèv
les faits, ils arrachent à la nature ses secrets les plus cachés, ses lois par lesquelles tout est régi, et ils savent en ti
ffets naturels des passions, tels que doivent les faire ressortir les lois qui président à leur activité. Si le génie poétiq
’arriver, au moyen de déductions tirées de ces faits, à découvrir les lois qui dirigent l’esprit humain dans son activité. E
que l’on ne pense pas qu’il y ait un mérite moindre à apercevoir ces lois , à les exprimer d’une manière quelconque, ou en f
ous l’influence de ces mêmes conditions, sont donc déterminés par des lois et ne sont point libres, bien qu’ils soient issus
els sont les effets naturels des passions, tels qu’ils ressortent des lois auxquelles leur activité se trouve soumise. Moliè
é de la femme a passé si bien dans les idées et dans les mœurs que la loi tolère la vengeance homicide du mari. Mais il n’e
able, décrivant la nature humaine telle qu’elle se montre d’après les lois auxquelles elle est soumise. Chrysale tombe encor
ces effets comme entièrement facultatifs, comme indépendants de toute loi , comme étrangers par conséquent à toute science.
le monde moral, aussi bien que le monde physique, est dirigé par des lois naturelles, et que, si dans l’activité humaine il
respect qu’ils doivent à leurs supérieurs, à leurs semblables et aux lois établies, c’est à l’État surtout qu’incombe le de
essentiellement contagieuse ne peut laisser de doute à personne. Les lois psychiques, qu’avait si bien pressenties Molière,
10 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
d toutes les juridictions ecclésiastiques et ramené au tribunal de la loi commune tous les délits, même ceux commis par les
tion ni d’accommodement pour ce que l’on peut appeler en morale « les lois existantes », c’est-à-dire le droit humain, le dr
ne critique de Molière. On a répondu que « l’optique du théâtre a ses lois nécessaires, et que si Tartuffe n’est vrai que su
a ses lois nécessaires, et que si Tartuffe n’est vrai que suivant ces lois , il ne doit pas l’être autrement5 ». Cette répons
cteur ? Si de telles captations n’étaient pas possibles, pourquoi les lois prendraient-elles tant de précautions contre les
stification du poète. Le drame, surtout notre drame classique avec sa loi d’unité, ne permet pas toujours de suivre par deg
n instant et ne manifeste aucun scrupule pour un acte condamné par la loi religieuse et par la loi de l’État. Lui-même, tou
aucun scrupule pour un acte condamné par la loi religieuse et par la loi de l’État. Lui-même, tout misanthrope qu’il est,
11 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
it les ridicules & les vices : telle fut la comédie ancienne. Les lois , pour réprimer cette licence, défendirent de nomm
it d’abord une face avantageuse. Il est des vices contre lesquels les lois n’ont point sévi : l’ingratitude, l’infidélité au
êt personnel dans les affaires publiques, échappent à la sévérité des lois  ; la comédie satyrique y attachoit une peine d’au
ns la comédie appellée moyenne les poëtes n’avoient fait qu’éluder la loi qui défendoit de nommer : ils en porterent une se
a société, où les préjugés sont des principes, où les usages sont des lois , où l’on est condamné à vivre seul dès qu’on veut
tout cela, ils ont été traités très durement par quelques unes de nos lois , que nous allons exposer dans la suite de cet art
, & même par serment, ils pouvoient se retirer. Novell. 51. Cette loi ne s’observe point parmi nous. Il a toûjours été
12 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
et probe, qui doit seul souffrir d’indicibles douleurs, telle est la loi de la société. On pourrait apprécier la civilisat
n faire qu’une doublure de Philinte. La société a ses traditions, ses lois , ou mieux encore son instinct qui la protège cont
13 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
ncre Numance238, (Scipion l’Africain)239   Qui mit Carthage sous sa loi ,   Jadis sous le nom de Térence*   Sut-il mieux
14 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ue sans emphase et sans lâche pitié à tout faire plier en lui sous la loi du devoir. Tous les yeux ne savent point voir un
représenter Athalie. J’ai vu la maison du Seigneur, les livres de la Loi , les cérémonies du sacre des rois de Judée. J’ai
ètes apparaissent devant les rois, les rappellent à l’observation des lois divines oubliées, leur dépeignent les misères du
int lorsqu’il faut lui déplaire ; Je me fais de son ordre une suprême loi . Et Molière, avec tout cela, ne perd aucun de se
ns la Compagnie de Jésus pour y vivre et pour y mourir sous la triple loi de la pauvreté, de la chasteté et de l’obéissance
ont plusieurs l’écoutaient, s’il voulait appliquer à chacun d’eux les lois et les règles des théologiens les plus relâchés,
tiens, anathème à qui vous dira jamais qu’il y ait pour vous d’autres lois de conscience que ces mêmes lois sur lesquelles l
amais qu’il y ait pour vous d’autres lois de conscience que ces mêmes lois sur lesquelles les derniers des hommes doivent êt
être jugés de Dieu ; et anathème à quiconque ne vous dira pas que ces lois générales sont pour vous d’autant plus terribles
ait question de faire voir que toute puissance doit être soumise à la loi , à l’exemple de Notre Seigneur qui fut présenté a
loue les arrête. — L’hypocrite, leur dit-il, est déjà condamné par la loi qu’il prétend suivre ; quant à vous qui profitez
les ennemis de l’Église supportent, qui laissent tout dire contre la loi de Dieu, tout faire contre la foi des peuples. On
hommes, quelle que soit leur condition, doivent à Jésus-Christ, à sa loi , à son Église, un témoignage public de leur amour
térêts de Dieu, c’est-à-dire ce qui touche son culte, la religion, sa loi , son honneur, sa gloire ne peuvent jamais être ba
son nom, les profanations de son sanctuaire, les transgressions de sa loi , les insultes, les scandales, les dérèglements de
Dieu : Seigneur, j’ai suivi vos ordres et j’ai pris le parti de votre loi . Et certes il ne vous appartient point et il ne d
ral. Sa raison, sa conscience, son instinct même en sont avertis. Les lois qui le régissent sont, en quelque sorte, incrusté
oi et le mendiant : Mandavit unicuique de proximo suo. Voyez comme la loi de l’Évangile est haute et féconde et humaine, et
s dogmes sont immuables comme Celui qui les a révélés. Ni Dieu ni ses lois ne fléchissent au temps, et nous ne pouvons fléch
15 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
commun et même populaire chez les autres, est pourtant assujetti aux lois de la même grammaire ; et, loin que Molière ait é
au reproche d’irrévérence ; et, accoutumé dès longtemps à donner des lois au monde littéraire, il trouvait les esprits trop
sait régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois . Femmes savantes. D’un autre côté, comme le pl
les prisonniers en servitude et de les vendre comme un vil bétail, la loi civile autorisait l’esclavage domestique ; et il
son châtiment, le poète eût-il recours, par une double dérogation aux lois ordinaires du royaume et à celles du théâtre, à l
et de vérité dans son dialogue, il avait enfreint volontairement les lois du bon usage et même les règles de la langue. La
excellente éducation, et qu’enfin Malherbe était déjà venu donner des lois à votre Parnasse. Shakespeare, au contraire, fils
, après avoir combattu contre son frère, il fut enfermé au Havre avec loi par ordre de Mazarin. Vers la fin de sa vie, il t
d’estrade sur laquelle il était monté, je ne sais quel grandseigneur loi dit :Voilà, Monsieur, le premier de vos amis que
chargeait de faire la recette. Un tel passe-temps, assez peu digne de loi en apparence, n’était pas sans utilité pour son a
llaume fut arrêté et mis dans un cachot. Le saisissement qu’il en eut loi causa la mort, et la douleur que Gauthier-Garguil
it :« Louis XIV, quand il est dans son domestique, semble recevoir la loi plutôt que la donner. »(Bolœana de Monchesnay, p.
putation dans le commerce public. »Mais l’opinion, plus forte que les lois , continua d’imprimer une sorte de flétrissure à l
squ’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix ; tout parlait en loi  ; et, d’un pas, d’un sourire, d’un clin d’œil, d’
sonnes ; et que M. Bernard, prêtre habitué en l’église Saint-Germain, loi a administré les sacrements à Pâques dernier ; il
16 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
arvenus grossiers ; des laquais enrichis foulent aux pieds toutes les lois de l’honneur ; l’honnêteté, la pudeur sont bravée
tes les distinctions s’effacent, on doit bientôt parler d’égalité, de loi naturelle ; aussi, en suivant les comédies du tem
17 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
rêtez, c’est trop entreprendre : Un autre dieu, dont nous suivons les lois , S’oppose à cet honneur qu’à l’Amour osent rendre
ns, doivent se dire avec Caliste : Ah ! que sur notre cœur La sévère loi de l’honneur Prend un cruel empire ! Je ne fais v
 :   Quelle force ont les arts pour démolir les mœurs. 656. Les Lois , liv. II, VII ; la République, liv. II, III, X.
18 (1910) Rousseau contre Molière
t connaître l’affaire et non les parties et ne voir que l’ordre et la loi . Or je dis qu’engager un juge à faire une mauvais
mence, ou pour aider des droits Que ne peut protéger la faiblesse des lois . Là-dessus Alceste entre en rapports avec un avo
it dans la manière et le ton de Molière. Perdez-vous la raison ? Les lois et la justice ! Lorsqu’en un tel procès on se tro
uduleux, ainsi que je l’ordonne, Comme faussaire ici je le livre à la loi . Je demande, je veux qu’on l’arrête avec moi ; Q
eux qui s’engagent sur la voie du crime ; enfin et surtout, il y a la loi . Molière la très bien indiqué lui-même par ses dé
le rôle de la religion, elle est bien ambitieuse ; et là où seule la loi peut avoir effet, que vient-elle faire ? Peindre
fondément immorales ; Antigone, par exemple, enseignera le mépris des lois et Polyeucte l’abolition des religions par la vio
homme de la pièce, s’occupe, avec son digne cortège, de soins que les lois payent de la corde et qu’au lieu des larmes que l
gages ! mes gages ! Voilà par sa mort chacun satisfait. Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, p
quer mieux que la religion est au nombre des maximes ridicules et des lois grotesques dont se sert Arnolphe pour intimider e
nt avaient usé Sganarelle et Arnolphe. Qu’importe qu’elle manque aux lois de Vaugelas, Pourvu qu’à la cuisine elle ne manqu
re aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savantes ? Par quelles lois , par quels édits, par quels rescrits leura-t-on d
uissance ; il plaît par cela seul qu’il est fort. Ce n’est pas ici la loi de l’amour, j’en conviens, mais c’est celle de la
, du cas que nous faisons de leurs charmes et de leurs vertus. Par la loi même de la nature, les femmes, tant pour elles qu
plus agissant, le plus allant… à juger des rapports sensibles et des lois de la nature… » La seconde raison pourquoi le sav
e, c’est qu’il risque de les détrôner, ce qui est le renversement des lois de la nature, puisque du côté de la barbe est la
elle n’existe que si nous en sommes juges ; et c’est lui qui de cette loi générale excepte formellement la femme, comme inc
à développer chez les jeunes filles, contenue et réglée par ces deux lois  : ne jamais rien dire que d’agréable ; ne jamais
chata lacaenis Taygeta — et à l’exhibition presque continuelle que la loi voulait qu’elles fissent de leurs personnes : « L
ourent, l’esprit des hommes auxquels elle est assujettie, soit par la loi , soit par l’opinion. Il faut qu’elle apprenne à p
s quelles elles sont] on la rend modeste et vraie et l’on en fait une loi de l’honnêteté. » Et c’est tellement son véritabl
part, ne se confie pas, pour autant, et ne s’abandonne pas à la bonne loi naturelle et qui s’en défie et prend ses précauti
ines, affinités. Si Molière était, pour un rien, partisan de la bonne loi naturelle, Rousseau lui aurait parlé ainsi — en m
19 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
n’estime point son Roi ; Et n’a, selon Cotin, ni Dieu ni ni foi, ni loi . FIN.[p.20] 1. Chénier avait dit de Louis X
e liberté, etauquel on n’a pas même daigné accorder le bienfait d’une loi d’exception, qui pût au moins lui laisser entrevo
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
é en France toutes les connaissances humaines ; elle a rangé sous ses lois les sciences et les savants ; et dans les occasio
re en sa cabane où le chaume le couvre                Est sujet à ses lois , Et la garde qui veille aux barrières du Louvre  
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
rent et allèrent jusqu’au débordement. La Fronde, en se dégageant des lois , s’était aussi dégagée des bienséances : ces écar
gue oi rend sonores, ennoblit les monosyllabes. Elle donne force à la loi , à la foi, au roi, à cet autre mot qui est l’abré
e faire la guerre ; Qu’un roi seul peut les vaincre et leur donner la loi . César va l’entreprendre, et César n’est pas roi.
, quoique le François, né Gaulois, fût sacrifié à Francès italien, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en parlait
22 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
omme Goethe à dire à ces sages : Vous oubliez que l’imagination a ses lois propres auxquelles la raison ne peut pas et ne do
, ou s’il l’est seulement pour le spectateur. Il découvrira que cette loi essentielle du genre est violée ; qu’Arnolphe n’e
l, et semblait le regarder vraiment comme aussi nécessaire qu’une des lois qui régissent le monde. Aujourd’hui elle admire,
exceptions s’accumulent sur les exceptions, et réduisent la prétendue loi fondamentale à n’être plus que l’expérience de qu
t, parmi les écrivains, comme une noblesse dont les exemples sont des lois pour peuple. Critique du Jugement, § xxxii. 316
23 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
re est une harmonie achetée. Tragédies et comédies sont régies par la loi unique de l’art, la loi unique de la vie humaine 
tée. Tragédies et comédies sont régies par la loi unique de l’art, la loi unique de la vie humaine ; la forme diffère, l’es
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
avec toi. Aimons-nous toujours sans partage,  Que l’amour soit notre loi . Personne n’est plus que moi l’admirateur de Mol
25 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
affaire importante ? * * * Moscou, 1er octobre 1812. Unité de lieu Loi bête, imposée par un public bête, et qui heureuse
vier 1830. « La Passion adoucir par notre civilisation ; excepté une loi , personne ne s’attend à rencontrer de brigands en
EXTRAIT des minutes des actes de Décès. RECONSTITUÉS EN VERTU DE LÀ LOI DU 12 FÉVRIER 1S72 1er ARRONDISSEMENT DE PARIS. A
llationné par Me Poletnich notaire à Paris. Admis par la Commission, ( loi du février 1872) le membre delà Commission, signé
leur conduite, « On dit, on fait, c’est l’usage, » doivent être leurs lois suprêmes sans cela il n’est pas de bêtise alors o
raisonnement par lequel il s’est décidé. Les préjugés, ami, sont une loi du vulgaire, est une chose fort vraie, mais dans
la supériorité que par l’excès de la politesse. Voici le texte de la loi  : « La politesse marque l’homme de naissance ; l
CTE premier Scène première Armande, Henriette Armande Loin d’être aux lois d’un homme asservie, Mariez-vous, ma sœur, à la p
ient manquer d’être tous beaux et sages. Armande Nous serons, par nos lois , les juges des ouvrages ; A le mérite de peindre
bien il est heureux qu’ils n’aient pas de puissance. Armande Par nos lois , prose et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aur
26 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
nes de triomphe du poète chrétien et pénitent. Ô divine, ô charmante loi  ! Ô justice, ô bonté suprême ! Que de raisons, qu
, de même Alceste condamne tous les ménagements et ne connaît d’autre loi que la loi de la sincérité, en tout et partout. A
lceste condamne tous les ménagements et ne connaît d’autre loi que la loi de la sincérité, en tout et partout. Alceste n’es
27 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
int de vue de la morale. Molière, en un mot, n’a jamais contredit les lois sur lesquelles doivent reposer l’ordre et le bonh
la jeunesse, la beauté à la beauté, la vertu à la vertu. Telle est la loi de son théâtre : est-il un code plus beau ? Le Dé
ux époux mal avisés, il était dans son droit comique ; il a suivi les lois de son art; il a servi le sens commun. Loin de dé
ur elles. Il ne cessera de soutenir cette thèse, laquelle, devenue la loi du théâtre, tantôt se traduira par les espiègleri
ue. S’il accable ses ennemis, ne l’ont-ils pas bien mérité ? C’est la loi de la guerre: il ne fait que se défendre contre e
s détours ; songer à épurer les mœurs avant de chercher à établir les lois , Le dix-huitième siècle viendra poursuivre son œu
uves se remarient ; seulement au lieu de cinq jours comme Pétrone, la loi sage et prévoyante a exigé une année. Ne trouvant
peut se voir encore, et nul n’a le droit de s’en plaindre ; c’est la loi de l’intelligence qui est faite pour dominer ce m
on ne représente pas un satyre comme un Hercule, et qu’il a suivi les lois de son art. Boileau n’a pas même exprimé sa pensé
28 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
Chapitre premier. Préliminaires S’il est un fait établi par les lois les plus constantes de l’histoire, c’est que les
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
t un jouet qu’on se jette de l’un à l’autre ? Il y a dans ce pays une loi & une justice, & je vous ferai danser tan
our Eroxene il destine ma foi ? Qu’il doit absolument m’imposer cette loi  ? Qu’il promet Aurélie aux vœux de Polidore ? Erg
J’entends. Géta. Dites-lui que vous avez été forcé malgré vous par la loi , & par la sentence qui a été rendue. Entendez
sait déja que son fils est marié. On lui dit qu’il a été forcé par la loi , parcequ’on lui a prouvé qu’il étoit le plus proc
30 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
traduire sur la scène le libertin effronté qui se joue de toutes les lois divines et humaines, avant d’y exposer le liberti
Tartuffe, et ce prélat avait pensé qu’elle ne blessait en rien ni les lois de Dieu, ni les lois de l’église ; mais le sentim
t avait pensé qu’elle ne blessait en rien ni les lois de Dieu, ni les lois de l’église ; mais le sentiment qu’il en porta fu
il louait Pascal devant les jésuites. Les arrêts de Boileau faisaient loi au Parnasse ; et la seule autorité de sa raison s
e monstre veut vous perdre ; et sa coupable audace Sous le glaive des lois l’enchaîne à votre place. À cette cruelle époque
31 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
’importe, les idées n’ont point de patrie : Télémaque et l’Esprit des Lois appartiennent à la France par la langue ; ils app
ux du peuple un sacré caractère ; La volonté d’un seul était l’unique loi  ; Tout, jusqu’au goût public, suivait le goût du
ée : Chacun de leurs efforts accroît sa renommée ; Tout a changé, les lois , les usages, le goût ; Il peignit la nature et su
32 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
ilosophie Qui donne à la raison l’empire souverain, Soumettant à ses lois la partie animale, Dont l’appétit grossier aux bê
écrie avec une si profonde tristesse : Qu’importe qu’elle manque aux lois de Vaugelas, Pourvu qu’à la cuisine elle ne manqu
ic sur le mouvement de la terre, et s’exprimait peu clairement sur la loi de l’inertie. (Cinquièmes objections, p.256) 46.
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
plus qu’à triompher de moi : Du respect, de l’amour je veux suivre la loi . Ils m’ont ouvert les yeux : qu’ils m’aident à me
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
r et le monarque que Sa jeunesse n’avait pas enlevé pour toujours aux lois de la bienséance et de la morale. Une circonstanc
35 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
province, bourgeois, nobles, paysans, marchands, médecins, hommes de loi , valets et maîtres, le moraliste représente au vi
rale, qui semble se réduire aux dehors civils de la bienséance et aux lois capricieuses de l’usage, n’est donc point un modè
e. Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux : C’est offenser les lois , c’est s’attaquer aux Cieux. Mais, bien que d’un
it être légitimement punie par la Puissance publique. Aujourd’hui, la Loi suffirait à trancher le nœud de l’intrigue par un
’abord à tous les regards. En cela, il ne fit d’ailleurs qu’obéir aux lois de l’optique théâtrale. La vulgarité de la vie co
istible élan d’un assaut, que se décide le sort de la bataille. Cette loi devenait d’autant plus impérieuse que Tartuffe n’
el air se refusèrent à goûter une pièce qui leur semblait manquer aux lois de la haute comédie, parce qu’elle n’était pas éc
us à l’aise encore pour les absoudre. Car, outre que le théâtre a ses lois de perspective qui exigent l’agrandissement des o
ous le consulat de Caton. Plaute y fait allusion à l’abrogation de la loi Oppia. Le sujet dut être emprunté à un modèle gre
ler m’adorent en leur âme ; Mille viennent par jour se soumettre à ma loi . Je sens toujours des cœurs voler autour de moi.
36 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
use irrégularité ; et, de ce qu’il ne pouvait l’asservir à toutes les lois du théâtre, il n’en conclut pas, comme ses devanc
Pour refuser de voir le doigt de Dieu marqué dans un événement où les lois de la nature sont renversées, pour résister au té
37 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
3 ; il renonce aux conventions de l’honneur54 ; il ne connaît plus de loi aucune que son égoïsme, et le caprice effréné qui
que jamais l’art lui serve de prétexte ou d’excuse pour en violer les lois . Jusque dans les conceptions les plus hardies et
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
inévitables des mœurs régnantes dans la nation, et que c’est une des lois du mouvement en politique et en morale, d’amener
39 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
èce, sans qu’il pût aucunement prétendre à lui imposer à l’avance des lois  ; quant à la marche de l’art à travers les âges,
héroï-comique de leurs efforts désespérés pour échapper à la terrible loi du relatif, que cette contradiction des goûts nat
seules dépositaires et seules législatrices du bon goût, faisaient la loi à toute l’Europe, n’entendaient rien, ni à la lit
 ! la guerre te fait roi. Rome sait, pour tout art, faire au monde la loi , Adoucir aux vaincus la hauteur de son verbe, Mai
ons ne relèvent que de son arbitre ; la Nature, de son côté, est sans lois  ; non seulement l’homme lui échappe, mais elle pe
es efface toutes deux. On croirait vraiment que le poète échappe à la loi de l’association des idées ; à coup sûr, il n’a p
40 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
r éclate. Les voici : L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces lois , Et l’on voit les amants vanter toujours leur cho
urtisans, plus ou moins éclairés : si la protection royale impose des lois plus sévères, elle assujettit à une contrainte mo
vations de bon sens, était peu considérable. On y croyait comme à des lois absolues, et même comme à d’efficaces recettes. D
’éloquence que la peinture de la pensée, comme dit Pascal, cherche sa loi dans la pensée même. Mais tandis que d’un côté Mo
charnait sur ce type de l’hypocrite, la poésie française subissait la loi de la réalité. Si dans la poésie française l’hypo
s fort différentes. La correction du style résulte de la fidélité aux lois du langage; la justesse de l’accord du style avec
rganisation plus complète. Que l’homme né pour soumettre le monde aux lois de son intelligence se laisse aller à l’orgueil d
isolé, la réalité palpable, la touche plus que l’idée abstraite ou la loi . Elle a d’ailleurs un fond de sentiments naturels
armées; elle ne fonde guère d’institutions; elle ne promulgue aucune loi ; elle ne juge pas de procès; elle ne prêche pas;
lus niais, est l’instrument dont se sert la Justice pour rétablir ses lois . Il importe assez peu qu’il ne soit pas puni lui-
it une œuvre funeste; elle rabaisserait l’idée morale. Exiger pour la loi morale une sanction extérieure, immédiate et visi
, de même Alceste condamne tous les ménagements et ne connaît d’autre loi que la loi de la sincérité, en tout et partout. A
lceste condamne tous les ménagements et ne connaît d’autre loi que la loi de la sincérité, en tout et partout. Alceste n’es
41 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
Peut-on souffrir une plus douce peine ! Peut-on subir une plus douce loi  ! Qu’étant des cœurs la douce souveraine, Dessus
et il était trop philosophe et trop humain pour ne pas comprendre la loi fatale de l’amour. On ne triomphe d’une femme ni
il ne fut pas l’amant de Geneviève. La tradition a là-dessus force de loi  ; les biographes n’ont pas confondu l’une avec l’
de ce que tel procédé ne peut passer que pour un rapt défendu par les lois et ordonnances, lesdits suppliants requièrent leu
il serait beau, ma foi, Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi  ! Pour le faire enrager, je prétends qu’on la jou
Il serait beau, ma foi, Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi  ! Hormis sa servante, nul ne donna la loi à la s
auteurs nous donnassent la loi ! Hormis sa servante, nul ne donna la loi à la servante de Molière, ni les auteurs, ni le p
C’est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture, Et si je sois vos lois , je les blâme tout bas De me forcer à taire un to
42 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
Tartufe au pied de ma statue. L’un vous dira comment, suppléant à la loi , La Comédie au vice inspire un juste effroi ; L’a
43 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
sçavamment ! Celui qui sçut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis sous le nom de Terence, Sçut-il mieux badi
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
ct, en un mot dans une armée de deux sexes qui, en révolte contre les lois de l’état, ne devaient pas s’assujettir bien stri
45 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
’étaient pas encore dressés, bien s’en faut, avec la précision que la loi devait exiger plus tard ; quelques mois de plus o
en la lui assurant intégralement, ne faisait que rendre hommage à la loi divine et sociale. Une dernière réflexion. De que
t solides arguments, et conclut en ces termes : « C’est en vertu des lois en vigueur dans le diocèse de Paris que l’archevê
ondée sur un édit royal et sur la volonté du prince, ne faisait point loi pour le clergé : il y avait là une question contr
sur la comédie, § XI.) Inutile de rien ajouter, si ce n’est que cette loi de l’Église était alors la loi de l’État. Trois a
de rien ajouter, si ce n’est que cette loi de l’Église était alors la loi de l’État. Trois ans après la mort de Molière, ce
lors la loi de l’État. Trois ans après la mort de Molière, cette même loi fut appliquée au comédien Rosimond, quoiqu’il pas
46 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
vec je ne sais quelle impudeur ingénue ; et il ajoutera : « c’est une loi indispensable, selon Horace, ou plutôt selon la r
; ta justice, C’est ton utilité, ton plaisir, ton caprice ; Selon ces lois condamne-moi : et, pour qu’on ne puisse pas se t
47 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ance écrite en très beau latin, par M. le président de Thou. C’est la loi universelle ; s’il est très vrai de dire que les
de sa parole au beau timbre. En ce moment elle m’apparaît comme cette loi suprême dont il est parlé dans un dialogue de Cic
nies d’un esprit qui ne s’épuisait jamais. Que voulez-vous ? c’est la loi . Les comédiens, les chanteurs, les belles personn
elle attestait elle-même, dans un acte authentique, ainsi le veut la loi qui n’use guère de galanterie, qu’elle avait aujo
48 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
s’imaginent que c’est un grand crime que de disposer en fraude de la loi  : ce sont gens de difficultés et qui sont ignoran
49 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ants. Il y avait toute une société éperdue qui appelait vainement les lois à son aide ; il y avait tous les délires des sens
re réprimées par une trop grande autorité, attaquent l’autorité de la loi de Dieu, que, par une erreur naturelle à l’esprit
’on leur montrait le Don Juan foulant d’un pied sacrilège, toutes les lois divines et humaines ! — Et quant à la merveille,
ide, grand seigneur, foulant d’un pied hardi et dédaigneux toutes les lois divines et humaines ; non, certes, ce n’est plus
tinage, il a chargé son héros de tant d’injustices, qu’à défaut de la loi qui se tait, il faut bien invoquer le juge d’en-h
’est le monde tel qu’il était ; c’est le grand seigneur au-dessus des lois humaines et divines, qui se dit à lui-même : Dieu
exquis, et contenu dans les justes limites d’une langue obéissant aux lois les plus strictes de la grammaire, aux instincts
50 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
t la sagesse de certains Législateurs, qui, pour accréditer de bonnes lois , se soumettent eux-mêmes à d’anciens abus. Tom
s savamment ! Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis, sous le nom de Térence*, Sut-il mieux bad
a des crimes imaginaires, comme de ne reconnaître ni Dieu, ni Foi, ni Loi . Il s’avisa encore, malheureusement pour lui, de
pour Eroxène il destine ma foi, Qu’il doit absolument m’imposer cette Loi  ? Qu’il promet Aurélie aux vœux de Polidore ? Erg
eurs ne trouvèrent pas bon que les Comédiens leur fissent imposer une loi si dure, et prirent pour un affront qu’ils eussen
t la sagesse de certains Législateurs, qui, pour accréditer de bonnes lois , se soumettent eux-mêmes à d’anciens abus. Tom
51 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
olière, contrairement à toutes ses habitudes, contrairement aussi aux lois de l’optique du théâtre, avait terminé par des ve
sinon qu’elle a seize ans, qu’il en a quarante-cinq et qu’il y a une loi de nature qui veut que les filles de seize ans ai
eunes gens de vingt-cinq, et non les estimables quadragénaires. Cette loi de nature, Arnolphe n’en a tenu aucun compte. La
sérieuse, un amour vrai et profond. Mais c’est un renversement de la loi naturelle ; c’est une conquête de la civilisation
e arrière-pensée douloureuse qu’il fait une sottise. Car il viole une loi de nature. La nature ne manquera pas de se retour
ssurer qu’il en est aimé. Et comme il n’en peut être aimé, puisque la loi de nature est que l’amour des jeunes aille aux je
s ; ils sont parfaitement heureux, car ils le sont suivant toutes les lois de la raison. Dix ans après, Éliante s’est convai
ire celui qui doit être le héros du drame. C’est une raison tirée des lois nécessaires de l’art dramatique ; et en l’exposan
’une fois comme d’un argument sans réplique, dans la discussion de la loi sur les aliénés. C’est celle où les deux médecins
ctérisent. Voilà qui est fort bien raisonner. Mais en art, il y a une loi qui domine toutes les autres, c’est celle de l’ha
s loin : — Au tribunal, le magistrat s’oublie et ne voit plus que la loi  ! — La loi ! répond Figaro, indulgente aux grands
 Au tribunal, le magistrat s’oublie et ne voit plus que la loi ! — La loi  ! répond Figaro, indulgente aux grands, dure aux
uelles, du meilleur ton et du meilleur monde, et dont le goût faisait loi , Mme du Deffant, écrivait, le lundi 27 février 17
pris de compassion pour ce Turcaret, qu’un tas de gredins sans foi ni loi dépouillent avec cette impudeur. Qu’a-t-il fait,
veut bien dire Lesage — horriblement triste au contraire ? C’est une loi dramatique à laquelle je ne sais point d’exceptio
t : pour barreau je choisis le théâtre ; Pour client, la vertu ; pour loi , la vérité ; Et pour juges, mon siècle et la post
affections communes, qui méprise avec une si hautaine insouciante les lois de la morale ordinaire, y conformant sa conduite
d’hui que du fatras prudhommesque. Les critiques n’échappent pas à la loi générale : ils vieillissent et se fanent. Mais la
tend à l’infortune une main secourable,        Adoucit la rigueur des lois , Protège l’innocence et lui prête sa voix, Aux ye
d’assurer sa fuite après le combat. Car on sait qu’à cette époque les lois sur le duel étaient fort sévères, et c’était chos
odèle, malheureusement trop près de nos mœurs, était trop loin de nos lois  ; mais si cet ouvrage a le bonheur d’être représe
52 (1900) Molière pp. -283
ées aux dernières limites de l’extravagance et de la grossièreté sans loi . Son vaste répertoire, c’est le répertoire du rir
ait pas été inventée dans ce temps-là. Je ne veux pas discuter ici la loi sur la propriété littéraire, je sortirais du doma
exagérée, mais, quoi qu’il en soit, quand je me rappelle une certaine loi sur l’aliénation mentale, en vertu de laquelle to
a consultation d’un médecin, je m’étonne que les adversaires de cette loi , au lieu de la discuter à l’aide d’arguments très
essieurs, tout concourait à exagérer l’autorité paternelle, tout, les lois , les coutumes, les mœurs, et les traditions du dr
uelle le législateur a le moins de prise directe ; c’est celle où les lois et les coutumes sont le plus facilement modifiées
ontre les mœurs légales et les mœurs officielles. On a beau faire des lois pour fonder l’autorité paternelle excessive, ou p
nelle excessive, ou pour protéger la femme et les enfants, toutes les lois du monde ne sauraient empêcher qu’à l’état d’exce
bien que les fils et les filles ne se marient plus malgré eux, que la loi a prévu vingt moyens de les défendre contre la fo
Europe qui a toujours cherché à mettre le plus de démocratie dans ses lois et qui se soucie encore le moins d’en introduire
53 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
a Brède, s’ils abattaient la maison où vécut l’auteur de L’Esprit des Lois ? Que diraient les journaux, si on détruisait la
54 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
as ainsi que parle la nature. Si vous croyez encor m’avoir sous votre loi , Donnez-moi des rivaux qui soient dignes de moi
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
tait, au moins pour notre théâtre, la conséquence nécessaire de cette loi de l’art qui établissait l’unité de lieu, de temp
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
il partagea son coffre-fort entre ses deux filles ; il leur imposa la loi de ne l’ouvrir que quarante jours après son décès
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ra dans la langue des remuements ; une fondatrice ose dire : Par nos lois , prose et vers tout nous sera soumis, Nul n’aura
58 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
justice a la balance Non pas comme chacun pense Pour juger selon les lois , Mais afin de voir en somme Si les écus du bonhom
ement à leur bonne sœur l’Église, afin de partager, eux, gardiens des lois humaines, l’inviolabilité que confère aux prêtres
ardiens des lois humaines, l’inviolabilité que confère aux prêtres la loi divine, de confondre ainsi deux choses distinctes
59 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ecors et gens d’armes de Paris. Les marionnettes furent mises hors la loi  ; — les tréteaux furent abattus sans autre forme
oureuse, et vous vous mariez, pour vivre ensemble éternellement ! Une lois mariés, songez-y, vous vous verrez, sans cesse, l
être excommuniées, elles vivaient grandement, en dehors de toutes les lois de la société et de l’église, ce qui était une ra
solides, respectera leur grandeur de vanité et de mensonge ! C’est la loi  ! Après tant d’agitation, tout s’arrête, et sur c
ple le costume et les préjugés de sa comédie, comme on lui laisse ses lois et sa façon de se vêtir. Tu es Romain, reste Roma
es et coupables de la comédie primitive, prisca comœdia, avant qu’une loi salutaire eût ordonné de masquer les noms et les
république, qui se mourait sous l’ironie et le blasphème, des saintes lois de la morale éternelle. Il est mort parce qu’avan
son fils, l’amateur de chevaux. Quand il tient le jeune homme sous sa loi , Socrate fait comparaître le Juste et l’Injuste,
nous n’avons pas quitté pour jamais la règle de l’unité et les autres lois d’Aristote), le poète interrompt son hymne et son
re, d’avoir quarante ans accomplis (c’était en effet la volonté de la loi , qui regardait la poésie dramatique comme un sace
uper ni du gouvernement, ni de la chose publique, mais des mœurs, des lois , des vices, des usages, des passions… et pourquoi
e, il indique certains expédients pour passer doucement par-dessus la loi et rendre juste ce qui n’est pas permis ; tout au
x toute-puissante, quand le Rhin, l’Elbe et l’Oder coulaient sous vos lois , quand vous défendiez la patrie saxonne contre le
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
à la Jamaïque, qui m’a valu cinq mille guinées ; je me suis fait une loi (& ce doit être celle de tout bon Chrétien) d
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
que le droit de vie et de mort. Qu’on ne pense pas que ce soient les lois de la guerre et les ordonnances militaires qui em
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
igerait à prendre des mesures. La volonté du grand Alcandre servit de loi à madame de La Vallière. Elle vécut avec madame d
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
vorisait, succéda une de ces passions qui placent les femmes hors des lois générales, sans les mettre au-dessus. Madame de L
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
je vais la citer pour exemple. Ariste, jeune Procureur, se fait une loi de suivre une route toute opposée à celle de ses
est à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut, c’est notre unique loi . Viens, & sans te gourmer avec moi de la sort
65 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
elle-là, en même temps que les unes et les autres obéissent aux mêmes lois du goût, de l’esprit et du bon sens. Plus vous ét
écaution dramatique des Séleucides, et comme on se moquerait de cette loi du drame antique qui exigeait que l’on fît grâce
66 (1871) Molière
e des femmes, et dans L’Impromptu de Versailles, sa façon d’obéir aux lois qu’un pédagogue a renfermées dans un seul vers la
(elle fut la paroisse de La Fontaine !), refusa à cet excommunié (les lois de l’Église étaient formelles) la sépulture ecclé
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
ur vous ». 43. Le Sicilien est une bagatelle qui ne peut pas faire loi . 44. Ils représenterent, en 1709, dans un ballet
68 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
fournir la démonstration de ce que je viens d’avancer. S’agit-il des lois de l’art dramatique, Dorante niera d’abord qu’il
rdies. La puissance paternelle au xviie  siècle était, aux yeux de la loi et de l’opinion, presque absolue. « Le devoir d’u
69 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ur des grands hommes de cette lignée. Il est digne de leur donner des lois . C’est ce qu’on exprimait autrement lorsqu’on dis
e monstre veut vous perdre, et sa coupable audace, Sous le glaive des lois l’enchaîne à votre place. Il paraît que quelque
endant cinq ou six mois, Où j’appris à plein fond l’ordonnance et les lois . Mais quelque temps après, me voyant sans pratiqu
’eut jamais vaillant un jacobus, Courtisa Bacchus et Phœbus, Et leurs lois voulut toujours suivre. Bacchus en usa mal, Phœbu
s André Mareschal. Les deux autres signatures sont celles d’hommes de loi . La troupe ainsi constituée, il s’agissait d’avoi
nt de l’individu, un relief vigoureux du caractère. La protection des lois , cette ubiquité du gouvernement que nous voyons à
ts, la plupart des auteurs qui avaient alors la vogue acceptaient ses lois  : on remarquait parmi eux les Scudéry, Gombervill
dans sa gazette : Notre Démocrite Gaulois, De la mort subissant les lois , À payé tribut à nature ; Et voici pour sa sépult
u consentement susdit, se sont promis prendre l’un l’autre par nom et loi de mariage et icelui solenniser en face de notre
âtelet, sans compter M. Pierre Béjart, frère du défunt. Ces hommes de loi n’auraient pas approuvé, favorisé, contresigné un
t prévaloir contre l’acte extrait des registres paroissiaux, qui fait loi . On voit que toutes les objections qu’on a faites
t l’accuse M. Fournier, non seulement il aurait commis un acte que la loi qualifie de crime, mais encore on peut dire que r
s savamment ! Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis, sous le nom de Térence, Sut-il mieux badi
les esprits : tout se rangeait par un retour visible à la règle, à la loi et à la foi. Ce mouvement se traduisait en contro
hors de l’église par sa profession de comédien, en révolte contre la loi canonique par le fait de sa vocation et de son gé
e. Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux ; C’est offenser les lois , c’est s’attaquer aux cieux… Leur cœur qui se con
es grandes maisons, les pages, les valets, se croyaient au-dessus des lois . C’était surtout à la porte des théâtres qu’éclat
e ces défaillances dans L’Art poétique : trop préoccupé de donner des lois au Parnasse, il a laissé malheureusement fléchir
atire. Il me figurait Élomire Qui ne trouva dedans sa fin Ni Dieu, ni loi , ni médecin ; Car son Malade imaginaire. Lui fai
le pamphlet (celui du sieur Guichard), et la postérité s’est fait une loi de cette double infamie. Aujourd’hui le culte de
de Condé, et qui porte aujourd’hui le nom d’Odéon. Bouleversée par la loi de 1791 qui proclama la liberté des théâtres, déc
70 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
. Un ministre incertain de la majorité, au moment de faire passer une loi , s’adresse, pour obtenir quatre voix qui lui sont
espérances, et bref, au lieu de quatre suffrages qu’il demandait, la loi , grâce à cette habile manœuvre, se trouve être vo
redoutent surtout, plus encore que d’être reconnus pour méchants, la loi suprême du poëte doit être, sans contredit, de fa
ens des vicieux. Dans toute sa carrière, Molière reste fidèle à cette loi difficile, alors même qu’il attaque la noble pass
ffet, et bien que les mœurs d’une nation puissent s’améliorer par des lois sages, et surtout par la forme de son gouvernemen
si piquante peinture : L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces lois , Et l’on voit les amants vanter toujours leur cho
71 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
avant Molière. L’Italie et l’Espagne, qui donnèrent longtemps des lois à notre théâtre, durent avoir sur la comédie la m
ce n’en est pas moins une violation des bienséances du théâtre et des lois de la société. La comédie est faite pour instruir
ce qu’elle ne parle pas bien français? Qu’importe qu’elle manque aux lois de Vaugelas, Pourvu  qu’à la cuisine elle ne manq
asqué; il fallait qu’il fût puni, et il ne pouvait pas l’être par les lois , encore moins par la société. Un hypocrite brave
72 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
appelaient à grands cris au secours d’Aristote les magistrats et les lois . Il se moque de la scholastique en homme qui la c
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
er doit-on pas se défendre Quand on voit que le sang nous en fait une loi  ? . . . . . . . . . La Tante embrasse son préten
74 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
qu’un gourmand ou qu’un ivrogne. Ceci est un exemple curieux de cette loi , que la civilisation, en raffinant les sentiments
emplir de n’importe quoi ; Molière l’a rempli d’une courte scène à la lois essentielle et bien à sa place : Orgon proposant
’est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : Et si je suis vos lois , je les blâme tout bas De me forcer à taire un to
généralement qu’il soit professeur d’abandonnement ingénu à la bonne loi naturelle. À propos de ces mêmes préjugés sociaux
ou à ne pas faire, demandez-vous si vous voudriez qu’il fût érigé en loi générale des actions humaines, on juge par-là de
nt bien, car il n’est pas bête, que Chrysalde commence à se moquer de loi et prépare par cette concession oratoire un retou
belles parties du gentilhomme, que le public le reconnût, reconnût en loi les Lauzun et les Vardes, ce qu’il n’aurait pas p
de la comédie de faire cela, que les coquins sont justiciables de la loi et de la satire et du discours public et non de l
la générosité de cet homme, pour le piquer d’honneur et le conduire à loi faire une grande largesse. Il ne pense point à pr
Don Juan et qu’il s’est dit : « Ces grands seigneurs sans foi et sans loi d’aujourd’hui, ils resteront sans foi et sans loi
rs sans foi et sans loi d’aujourd’hui, ils resteront sans foi et sans loi  ; mais ils seront hypocrites de religion dans dix
encore entre le théâtre de Molière et le théâtre comique antérieur à loi , c’est l’imitation des anciens. La Fontaine, dans
us. Il est vrai qu’Alceste soit amoureux d’une mondaine, de par cette loi des contraires qui régit, quoi qu’en dise Schérer
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
u seras content de moi. Mercure.  Point de quartier ; immuable est la loi . Si d’entrer là-dedans tu prends encore l’audace,
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
monstrueux et si attaquant de front l’honnêteté publique, toutes les lois et la religion, s’ils attentent encore à la couro
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
ents, l’occasion se présentera souvent. Je ne m’imposerai pas la même loi avec ceux qu’un âge mûr, des succès multipliés, u
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
malheureusement des Auteurs qui ne se sont pas toujours imposé cette loi  ; mais ils semblent quelquefois en avoir senti to
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
J’ai vécu sans nul pensement, Me laissant aller doucement A la bonne loi naturelle : Et si m’étonne fort pourquoi La mort
80 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
mes, que s’est proposé Molière ? Il a voulu rendre sensible à tous la loi de progression, en quelque sorte fatale, qui, de
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
présentant Scaramouche ». Aux plus savants docteurs je sais faire la loi , Ma grimace vaut mieux que tout leur préambule ;
82 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
ne serait pas une répréhension suffisante d’un désordre qui viole les lois divines et humaines ; et la Muse de la comédie n’
, Et vent faire ajourner l’auteur, En réparation d’honneur, Tant pour loi que pour sa famille, Laquelle en Pourceaugnacs fo
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
ne connois point ce pays-là. . . . . Ton métier ? L’Italien. Homme de Loi . Hassan. Fort bien. Mais quelle est ta fonction p
84 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
s savamment ! Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis sous le nom de Térence, Sut-il mieux badin
avec cette promptitude qui, suivant Molière lui-même, est la première loi et la première gloire de ceux qui travaillent d’a
85 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
our Éroxène, il destine ma foi, Qu’il doit absolument m’imposer cette loi  ? Qu’il promet Aurélie aux vœux de Polidore ? ERG
a des crimes imaginaires, comme de ne reconnaître ni Dieu, ni foi, ni loi . Il s’avisa encore, malheureusement pour lui, de
86 (1739) Vie de Molière
dans plusieurs livres modernes. L’un1 en traitant sérieusement de nos lois , appelle un exploit, un compliment timbré. L’autr
s lui, le théâtre français s’est soutenu, et même a été asservi à des lois de décence plus rigoureuses que du temps de Moliè
87 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ier comme tout autre métier, régulier, patenté, accepté, régi par des lois , par des ordonnances, par des maîtrises, imaginen
ances, par des maîtrises, imaginent d’échapper, par l’injure, à cette loi de la critique universelle qui permet à quelques-
ait heureux de laisser une stance, un quatrain, un distique. C’est la loi de l’art d’écrire. Il faut s’attendre à tout, et
rien de plus pressé que de s’emporter contre les hommes et contre les lois  ; c’est à peu près la même scène que la première
belle tirade d’Éliante : L’amour pour l’ordinaire est peu fait à ces lois . C’est là tout ce qui nous reste d’une traductio
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
qui est malade, & non pas moi. Arlequin. N’avez-vous jamais lu la loi Scotia sur la puissance paternelle, qui dit : Tel
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
. Diction des François. Toutes les nations se sont imposé la loi des Anciens : les Anglois, les Allemands sont sim
90 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
hés à leur grandeur, c’est leur apprendre qu’ils sont égaux devant la loi morale, et qu’aux yeux de Celui qui l’a dictée il
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
assez de mal  De leur impertinence extrême,  D’avoir, par une injuste loi ,  Dont on veut maintenir l’usage,  A chaque Dieu,
92 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
mari et toute sa famille : elle fait des règlements, des statuts, des lois  ; elle envahit toutes les sciences pour les faire
tin, n’estime point son roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi . Dans cette même satire où il attaque Boileau av
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ci la raison paternelle ! Qui de nous deux à l’autre a droit de faire loi  ? A votre avis, qui mieux, ou de vous, ou de moi,
94 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
a Comédie avait pris sous lui une forme plus utile. Les Poètes que la loi privait de la satire personnelle, furent dans la
95 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
s frivoles, malgré l’imposante majorité qu’ils composent, ne font pas loi dans la discussion. Comme avant de se prononcer i
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
la bienséance, que La Rochefoucauld appelle la moindre de toutes les lois et la plus suivie. Madame nous apprend dans ses l
97 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
olonté où l’inintelligence avait autant de part que l’observation des lois de l’église, mais, franchement, ni les uns ni les
sion de célébrer l’amour simple et complet, celui qu’inspire la bonne loi naturelle. A défaut de l’amour, il se contente du
98 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
soit privé du fruit qu’il en pourrait retirer, nous aurait requis de loi accorder nos Lettres, avec les défenses sur ce né
99 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
r les sentiments et les discours des personnages. Molière subit cette loi imposée par le goût fastueux du monarque, en tran
100 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
nt longtemps autorité, épuraient notre idiome et en déterminaient les lois  : Balzac, Voiture, Vaugelas, étaient morts depuis
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