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1 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
de gloire, lui-même, il se donne un brevet. Ainsi donc la sottise en liberté circule Sans redouter, chez nous, le fouet du rid
ère, encore, il faut mener les hommes. Grâce aux modérateurs de notre liberté , La prudence toujours tempère la gaîté ; Et l’enn
es chaînes serviles, Vestiges odieux des discordes civiles. L’auguste liberté , le plus noble des biens, Peut seule des Français
des succès Prétendre sans orgueil : le théâtre français, Quand de la liberté semble briller l’aurore, De revoir ses beaux jour
oi du Vicaire savoyard. 5. Oui, la censure est destructive de toute liberté . Nous en appelons aux plus libéraux ou aux moins
par leurs prédécesseurs ; les abusse perpétuent, et c’est en fait de liberté , surtout, qu’il faut placer un mur d’airain devan
mes qui préfèrent l’honneur aux honneurs,1a patrie à leur fortune, la liberté à tout : ils ont disputé pied à pied, au pouvoir,
ir, la plus sacrée de nos propriétés, le domaine de la pensée ; et la liberté de la presse, sans laquelle la pensée n’a qu’une
sur l’opinion et sur les mœurs ; qui plus que tout autre a besoin de liberté , etauquel on n’a pas même daigné accorder le bien
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
chez les Chrétiens à Marseille ; il jouit présentement chez lui de la liberté & de la compagnie d’une épouse qu’il aime : i
nce l’y oblige, puisqu’un Chrétien lui a jadis rendu généreusement la liberté à Marseille. Voici ce qu’il dit à Zaïde. J’étois
rcher de l’argent pour en racheter un. Zaïde voudroit qu’il donnât la liberté à une femme : son mari lui représente qu’une capt
nfants, & une fortune des plus douces, qu’il avoit perdus avec sa liberté  : tous ces malheurs enfin se présenterent à sa mé
séparation, ne peut s’exprimer. Perdre en peu de jours sa fortune, sa liberté & sa maîtresse, c’est ressentir tout à la foi
leur, devoit s’attendre à se la voir hausser rudement, pour donner la liberté de considérer son visage. Cependant le Turc qui e
it ce qui pouvoit lui arriver de plus heureux. Mais ce n’est point la liberté que je vous demande, c’est la vie. Je la perds si
de vos jeunes Turcs me l’enleve. Je ne veux point de la vie ni de la liberté sans elle. Le Musulman, après s’être informé au m
ien à desirer au monde, puisqu’il pouvoit non seulement lui rendre la liberté , mais le rejoindre sur le champ à ce qu’il aimoit
3 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
re une fois, je le trouve grand : mais ne puis-je pas parler en toute liberté sur ses défauts ? En pensant bien, il parle souve
qu’il a mieux réussi pour les Vers dans l’Amphitryon, où il a pris la liberté de faire des vers irréguliers. Mais en général il
s. D’ailleurs il a outré souvent les caractères. Il a voulu par cette liberté plaire au Parterre, frapper les spectateurs les m
4 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
coutumé, sur cette terre du refuge, à procéder en toute question avec liberté . II y existe des partis, mais qui ne sont pas ceu
aujourd’hui. II. M. Rambert voit dans Corneille le poète de la liberté . Il le met en face de Descartes et se plaît à rap
seul poète dramatique qui ait célébré de préférence les gloires de la liberté . Schiller aimait à le faire. Témoins en soient se
Mais il y a cette grande différence que Corneille ne songeait qu’à la liberté individuelle, tandis que Schiller, toujours philo
héories sur l’éducation générale de l’humanité, et songeait soit à la liberté politique, soit à celle de la pensée. Les tragédi
ementer, pour deux puissances divines, qui perdent tout en perdant la liberté , ou a fait... des catéchismes. Chacun a fait le s
ns L’ Ecole des maris et dans L ’Ecole des femmes , la question de la liberté qu’il convient de laisser aux jeunes filles, et c
avec lui-même, il a dû, pour trouver un lieu où il eût pleinement la liberté d’être homme d’honneur, sortir non-seulement de l
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
ses chaînes, il ne s’en ira point, & préférera la servitude à sa liberté . Dans la comédie, l’Amour est tout de même encha
du tout. L’Amour. C’en est trop ; écoutez : si je me mets moi-même en liberté , je vous attraperai à mon tour, & vous aurez
u’on avoit jettés sur moi, chercha à s’éclaircir. A peine fut-elle en liberté avec la blonde, que d’abord elle vint au fait : e
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
clarent la guerre aux bons, de tous les tyrans quand ils étouffent la liberté . On objectera en vain que, du tableau de tant de
e du Roi-Soleil ; nous voulons croire que toute idée de justice ou de liberté devait sécher aux feux de ses rayons absolus. Nou
atriote ; que la tyrannie féodale fut définitivement vaincue ; que la liberté commerciale et industrielle prit son premier et v
tre le parrain du fils de ce fils du peuple. Molière, avec une grande liberté de génie attaqua la société d’alors dans ce qu’el
te de courage dans un temps où, à nos yeux, l’esprit de justice et de liberté était représenté par le duc de Saint-Simon, si in
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
it du génie espagnol, et y avait joint les grâces, la douceur et une liberté décente qui n’était qu’en France : l’anecdote de
sortent des bornes de cette galanterie noble et fière et de cette liberté décente que Voltaire lui attribue. Mademoiselle
8 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
la postérité. Les uns, et ils nous le disent, pour conserver plus de liberté dans leurs travaux, y ont renoncé ; et les autres
elle ; qu’elle trouverait avec Dandin une situation, de l’aisance, la liberté  ; qu’elle aurait un sot pour mari et qu’elle le t
de aujourd’hui. Sa formule pourrait assez bien se traduire ainsi : la liberté dans l’ignorance. Une ignorance relative, bien en
son temps que la chimie ou l’histoire. Je disais tout à l’heure : la liberté dans l’ignorance ! Molière eût dit peut-être, si
re eût dit peut-être, si on lui eût demandé de résumer sa devise : la liberté , dans la famille ! Car, pour les femmes trop sava
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
oux. Ariste s’est chargé de l’éducation de Léonor. Il lui accorde une liberté honnête, ne la gêne point sur sa parure ; lui dit
, se porte à mille extrémités ; & Léonor, qui jouit d’une honnête liberté , tient la conduite la plus irréprochable. Moliere
ue raison en ce qu’elle veut dire. Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté  : On le retient fort mal par tant d’austérité ; E
Sganarelle. Quoi ! si vous l’épousez, elle pourra prétendre Les mêmes libertés que, fille, on lui voit prendre ? Ariste. Pourquo
10 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
e à faire peur, une brune adorable; La maigre a de la taille et de la liberté  ; La grasse est, dans son port, pleine de majesté
i a déjà tant de peine à se ménager dans les grandes villes un peu de liberté , serait bien autrement à l’étroit dans un centre
ux ; l’honnête décence ne paraissant pas assez éloignée de l’ancienne liberté de propos, on poussa jusqu’à la pruderie, et ains
ombreux ennemis. Il eut l’imprudence de leur fournir des armes par la liberté de quelques scènes de son École des femmes. De là
ementer, pour deux puissances divines, qui perdent tout en perdant la liberté et la vie, on a fait  des catéchismes. Des hommes
n de la foule, et, sous prétexte que l’art est sacré, lui assurer une liberté Chimérique. Que n’a-t-on pas dit sur l’émancipati
les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement; mais l’hypocrisie est
discipliner, celui des réformateurs qui méconnut le plus Gravement la liberté du sentiment religieux. Sans doute le bûcher de S
les hautes classes de la société, et y jouant son jeu avec audace et liberté , Molière enfin ayant pris la succession des trouv
cœur de vos vœux fait sa béatitude; Mais ce cœur vous demande ici la liberté D’oser douter un peu de sa félicité. L’hypocrite
er sur la terre un endroit écarté Où d’être homme d’honneur on ait la liberté . Eliante n’a pas beaucoup de peine à le dégager d
êt poétique et littéraire : rien de semblable dans Le Misanthrope. La liberté d’impressions que l’art ne doit jamais nous ravir
idée unique et par là même fatigante; nous posons le livre avec cette liberté et cette sérénité de l’esprit, qui sont les plus
ui avaient déjà frayé la voie; plusieurs succès lui avaient assuré la liberté de critique qui lui était nécessaire. Mais par Le
on parti le roi et la cour; mais, d’un autre côté, si l’on songe à la liberté qu’un long usage accordait à Aristophane et aux e
étique que celle d’Aristophane, évitant la fantaisie, se refusant les libertés illimitées de l’allégorie et de la fable, ne bâti
valeur propre. Elle peut regagner en finesse tout ce qu’elle perd en liberté  ; si elle n’ouvre pas à l’imagination une carrièr
is songé aux goûts éternels d’un certain public; loin de là. Mais les libertés qu’il s’est permises ne sont pas comparables à ce
la nature; elle est dans l’homme. Le comique n’abonde qu’où abonde la liberté , et avec elle les écarts, les abus, les contraste
la comédie s’était arrogé la part du lion en fait de privilèges et de libertés démocratiques, rien ne s’opposait à la hardiesse
gressive et véhémente, comme celle d’Aristophane, exigent une extrême liberté . Elles ont besoin de tout le mordant de l’imprévu
e. Le Festin de Pierre est un chef-d’œuvre improvisé, au bénéfice des libertés naturelles à l’impromptu. Cependant dans ses œuvr
e, soit pour ceux qui rêvent en sa faveur un empire chimérique et une liberté contre nature. Il combat les premiers en entrant
t dans L’École des maris et dans L’École des Femmes la question de la liberté qu’il convient de laisser aux jeunes filles, et c
atriote et un honnête homme : aussi aucune de ses comédies, malgré la liberté des propos, n’est-elle dépourvue d’idéal. Il est
de, la mort et le ciel, et boit à longs trails dans la coupe de cette liberté enivrante à laquelle il porte son toast. L’autre,
avec lui-même, il a dû, pour trouver un lieu où il eût pleinement la liberté d’être homme d’honneur, sortir nnon seulement de
mme dans la patrie d’Aristophane, c’est l’ennemi qui s’approche et la liberté qui succombe; tantôt, comme dans la patrie de Mol
11 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
 ; par là le nœud conjugal relève non de l’aveugle nature, mais de la liberté intelligente de l’esprit. Apollon soutient en mêm
ocratie, la comédie des Chinois est encore plus insignifiante. Car la liberté de l’individu et la conscience de cette liberté s
insignifiante. Car la liberté de l’individu et la conscience de cette liberté sont tout à fait indispensables à cet art206. La
ller. Mais, dans ce deuxième cas comme dans le premier, soit que leur liberté déréglée ne s’attaque à aucune vérité de l’ordre
bien formés227. Les hommes n’étaient pas tous de la même taille. « La liberté enfantait des colosses et des choses extraordinai
osaïque, se sont constituées et commencent à prévaloir, l’aventureuse liberté des personnages chevaleresques se trouve jetée en
pour réaliser son rêve. Son esprit a soif d’action, et sa poitrine de liberté . Oh ! que ne peut-il faire résonner dans la natur
tragique soit possible, il est nécessaire que déjà le principe de la liberté et de l’indépendance individuelle se soit éveillé
st sous l’empire des lois et des coutumes, tes droits par lesquels la liberté est fixée et régularisée d’une manière générale e
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
e Rambouillet régnait une décence extrême. Aucune familiarité, aucune liberté dont la décence pût s’offenser n’y était permise.
n : quod decet . De nombreux passages des odes d’Horace attestent la liberté , pourquoi ne dirais-je pas la grossièreté du lang
13 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
et tourné en ridicule les péripatéticiens de l’école, il a défendu la liberté philosophique, il a attaqué par le raisonnement e
ent méchant, comme s’il n’avait pas la raison pour voir le bien et la liberté pour le faire. Recommander d’être sage avec sobri
e à faire peur fine brune adorable; La maigre a de la taille et de la liberté  ; La grasse est dans son port pleine de majesté;
14 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
e est, en ce monde, la condition de l’acte ? La lutte, la lutte de la liberté et de la nature. La personne humaine tend à son b
cles que la nature, dans le sens le plus large de ce mot, oppose à la liberté , voilà le sujet du drame, le principe de la contr
le sujet du drame, le principe de la contradiction. Le triomphe de la liberté , voilà le dénouement, voilà la victoire ; la vict
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
estinée n’est point la même, puisque Epidicus gagne par son astuce la liberté , et que Chrisoforo, au contraire, engage la sienn
bien l’esprit du roi que, quelques mois après, Costantini fut mis en liberté , à condition de sortir immédiatement des États du
t : « — Ah ! monseigneur, voici une pièce de théâtre que je prends la liberté de vous présenter, et pour laquelle je vous prie
16 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ne facilité incroiable à faire des Versf ; mais il se donnoit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes, & de nouvelles
dmiré, & souffrir tant d’inquiétudes. (D) Il se donnoit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes & de nouvelles
expressions.] Prenez bien garde qu’on ne blâme ici que l’excès de sa liberté  ; car au fond, l’on ne nie pas qu’il ne s’en serv
a vie civile. Il parle ainsi dans une Préface où il rend raison de la liberté qu’il s’est donnée d’inventer les mots philosophi
17 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
llustre ; et, d’un autre côté, j’ai réfléchi : cela pourrait gêner la liberté de ma discussion. Non. J’aime mieux répondre à un
yez bien ce trou, ce trou sanglant? C’est le mariage. » Pour moi, la liberté de penser n’a pas de limites. Cette liberté, dont
mariage. » Pour moi, la liberté de penser n’a pas de limites. Cette liberté , dont je profite pour croire, j’admets que d’autr
ne sais pas ce qu’on vous fait pour le mot cuvette, mais il faut dire liberté . Le mot ivre est également indécent, surtout deva
18 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
Encore une fois, je le trouve grand ; mais ne puis-je parler en toute liberté sur ses défauts ? » C’est en ces termes que Fénel
Car, deux siècles tantôt passés ont bien pu nous conquérir toutes les libertés   : les nécessaires, les superflues, et même les d
roits de son théâtre, où la franchise toute nue de l’expression et la liberté très crue de la plaisanterie blessent encore les
ant bien, on ne puisse y voir poindre l’idée de Molière, et, déjà, la liberté    de sa plaisanterie préluder à de plus grandes
rmurer, et surtout ceux dont l’indignation et le crédit menaçaient la liberté de son art. A ce moment, Molière redouta sans dou
s quelques beaux jours que m’offre la jeunesse, et prendre les douces libertés que l’âge me permet ». C’est toujours le langage
une facilité incroyable à faire des vers. Mais il se donnait trop de liberté d’inventer de nouveaux termes et de nouvelles exp
t abréviatif, qu’il est plein de tournures elliptiques, imitées de la liberté de la conversation. Nous ne reprocherons donc pas
de Regnard. Mais son originalité est faite de verdeur, d’opulence, de liberté . Les mots en sont pleins, ironiques, un peu lourd
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
er, peu de temps après, à la déroute de Dillingen ; il ne recouvra la liberté qu’en 1644 ; alors enfin il lui restait encore un
de Montausier, « venaient y chercher cette noble simplicité et cette liberté honnête qui semblent être bannies du palais des r
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
s de l’Ecole des Meres comme deux très beaux morceaux. Je prendrai la liberté de faire cette question : Ces reconnoissances si
ste naufrage : mais il ne nous sauva la vie que par la perte de notre liberté  ; & ce fut des corsaires qui nous recueillire
au. Après dix ans d’esclavage, une heureuse fortune nous rendit notre liberté , & nous retournâmes dans Naples, où nous trou
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
r de faire bien vîte l’échange qu’il médite, de mettre Philopoleme en liberté , & de le revoir auprès de lui. Il l’aime d’au
le renvoyer au plutôt, afin que moi & toi nous recouvrions notre liberté . . . . . . . . Ajoute aussi, sans crainte de ment
nt de cet esclave qui risque sa vie pour avancer de quelques jours la liberté de son maître ? Y a-t-il rien de plus touchant qu
22 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
ue raison en ce qu’elle veut dire. Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté  ; On le retient fort mal par tant d’austérité, Et
aire peur. Mes soins pour Lêonor ont suivi ces maximes : Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes, Et je ne m’en suis
vaincue ? C’est un spectacle moral, de montrer celte imprescriptible liberté de l’âme qui reste bonne, pure, intelligente, cap
23 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
un règne dont en France même on commençait à parler avec une certaine liberté  ; peut-être n’était-il pas fâché, au contraire, d
du pouvoir envers lui se réduisent à lui avoir laissé un peu de cette liberté qu’un gouvernement plus libéral lui eût accordée
lexion, dit Brossette, fut un sentiment douloureux sur la perte de sa liberté , qu’il regardait comme une suite inévitable des b
 ; celui d’écrire l’histoire de ses campagnes. Mmede Sévigné prend la liberté de se moquer un peu de ce choix. Il est vrai qu’a
24 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
cipée, au sortir de la longue enfance où nous avions tous perdu notre liberté de penser sous la tyrannie d’une lettre morte. Me
, et devant qui il faut s’exprimer de même338. J’ai admiré l’heureuse liberté avec laquelle tous les acteurs passent en un mome
sur terre, héroïques sur mer, conquérir leur pays sur les flots, leur liberté politique sur Philippe II, et faire respecter à t
rent ; leurs mains se touchent, posées sur leurs genoux serrés. Nulle liberté , nulle action, nulle situation même. Leur tête dr
tre musique tapageuse, notre poésie imbécile, et croyez avec moi à la liberté de l’art et à la liberté de la critique. Quand le
tre poésie imbécile, et croyez avec moi à la liberté de l’art et à la liberté de la critique. Quand le Chevalier eut parlé, je
, je le meus. Il le mouvait en effet, et il croyait avoir démontré la liberté humaine. Nous sommes libres, mais comme est libre
r, sous peine d’excommunication » ; et le Tartuffe ne put être mis en liberté qu’en février 1659, à la faveur de l’apaisement d
hilosophe que de lui justifier ses larmes, et de mettre sa douleur en liberté . Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pou
25 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
représenté à Béziers, en cinq actes ; la Comédie-Française a pris la liberté de retrancher, de son autorité privée, trois acte
ans le cœur, et dont la pudeur inaltérable n’est pas effleurée par la liberté des propos de leurs suivantes. Lucile est de ce g
éfère s’en remettre à leur foi, quelque dangereuse que puisse être la liberté pour elles. Il ne cessera de soutenir cette thèse
la dissimulation. Cette pièce fournit plusieurs exemples de certaines libertés que Molière prendra avec ses spectateurs, toutes
onna la permission d’immoler cette fois ses adversaires avec toute la liberté d’Aristophane. Molière fit jouer aussitôt l’Impro
cornélien. Dès qu’il est seul avec son valet, don Juan s’abandonne en liberté à toutes ses débauches de cœur et d’esprit. Don J
’en est pas moins d’un comique admirable. Molière, usant encore de la liberté d’Aristophane, s’y amuse aux dépens des médecins
ur est corrompue vénale, et tout infatuée d’elle-même on n’y a pas la liberté de vivre en homme d’honneur ? » Si l’auteur eût t
lus amusant que la scène où la belle Lucinde use trop librement de la liberté de s’exprimer qu’elle fait semblant d’avoir recou
est une jeune fille bien élevée, dont la pudeur ne s’offense pas des libertés de sa suivante, parce qu’elles ne peuvent rien su
a suivante, parce qu’elles ne peuvent rien sur sa candeur, et que ces libertés d’ailleurs partent d’une honnête personne ; la te
le sait trop de choses pour qu’on la considère ainsi qu’un enfant. La liberté et l’aplomb avec lesquels elle parle du mariage,
26 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
tant l’autre ; ce droit, il est vrai, n’avait jamais fait défaut à la liberté profane, car les romans et les poésies satiriques
variété d’effets et de ton si peu ordinaire dans notre théâtre, d’une liberté de penser si singulière ; il nous présente un car
hakespeare que leur propre génie, et se fussent abandonnés à toute la liberté de l’invention. Mais peut-être est-ce là un regre
us que par l’intention expresse de Molière, doit toute sa beauté à sa liberté . Don Juan est en quelque sorte la contrepartie d
enté, non en lui-même, mais chez les autres, cet état de fierté et de liberté de celui qui a secoué le joug et pour lequel la f
utre, elle se fait des plaisirs cachés et s’irrite par la défense… La liberté de penser tout ce qu’on veut fait qu’on croit res
                   endroit écarté Où d’être homme d’honneur on ait la liberté . S’il blâme Philinte de ses procédés flatteurs e
27 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
omme un tableau spirituel et précieux de la société, écrites dans une liberté de style exceptionnelle à l’époque classique, ell
28 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
qualité de « Général des armées, et de défenseur du royaume et de sa liberté  ». Il fit frapper en même temps des pièces d’arge
arrêté à Gaëte, et de là transporté en Espagne, où il fut privé de sa liberté pendant l’espace de quatre ans18. Pour le comte d
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
rupules de sa vie. Bossuet lui avait souvent parlé là-dessus avec une liberté digne des premiers siècles et des premiers évêque
ours de pareilles aventures. Il me serait bien doux de me remettre en liberté . J’ai eu mille fois envie d’être religieuse. La p
30 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
t l’honneur féminin Les idées de Molière sur l’honneur féminin, la liberté qu’il sied de laisser aux jeunes filles et aux ép
ut pas devenir Mme Sganarelle. On veut la contraindre. Pour sauver sa liberté , elle usera de tous les artifices, elle ne recule
aut donc pas contraindre la femme, laisser sa nature se développer en liberté . Est-ce à dire que la femme ait le droit de satis
suite une responsabilité morale : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté  ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; E
31 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
lances nuit peu aux plaisirs du théâtre, que je remarque ici toute la liberté que Molière s’est accordée dans le choix du lieu
d’autres branches de la littérature leur talent naturel avec plus de liberté . Je veux parler de La Métromanie de Piron et du M
lques exceptions près, à des efforts pour introduire sur la scène une liberté dramatique dont l’idée est due aux étrangers, et
s mêmes relations. Il ne voit pas que c’en serait fait ainsi de toute liberté d’âme et d’esprit dans la jouissance des beaux-ar
e des devoirs, n’est pas dans le fait aussi opposé qu’on le croit aux libertés dramatiques des autres nations, et que ce qui sou
32 (1739) Vie de Molière
présentation de Nicomède, s’avança sur le bord du théâtre, et prit la liberté de faire au roi un discours, par lequel il remerc
inquiète pas beaucoup s’il se détachera d’elle. Enfin on prendrait la liberté de dire, que Le Misanthrope est une satire plus s
lus propre à la comédie que les rimes plates, en ce qu’il y a plus de liberté et plus de variété. Cependant les rimes plates en
préaux coûtèrent aussi la vie à l’abbé Cassaigne ; triste effet d’une liberté plus dangereuse qu’utile, et qui flatte plus la m
Moron de La Princesse d’Élide ; mais un homme adroit, et qui ayant la liberté de tout dire, s’en sert avec habileté et avec fin
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
des hommes, que de s’abandonner à des caprices où le pinceau joue en liberté , et donne comme fait à dessein, ce qui n’est souv
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
dire à Valere 28. Quand la situation d’une scene laisse à l’Auteur la liberté de couper son dialogue, ou de ne pas le couper, j
le veuvage... Géronte. Au fait. Ariste. Au fait.Et de jouir de cette liberté Qui des gens de bon sens fait la félicité. Géront
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
opre. Je vis tranquille ; me convient-il de sacrifier mon repos et ma liberté  ? D’ailleurs ce mystère, ce profond secret qu’on
esoin dans l’exercice de son office de gouvernante, pour conserver la liberté de se retirer et en trouver un prétexte dans ses
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
faire peur, une brune adorable : La maigre a de la taille & de la liberté  ; La grasse est, dans son port, pleine de majesté
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
déplaisir, voyant dans l’érection légale de l’Académie la perte de la liberté et de l’intimité qui faisaient le charme de leur
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
roduites comme un dédommagement destiné à racheter ce qui manque à la liberté de leur choix quand ils se marient ; mais il n’ou
39 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
vice pour être utile, devoit être dirigé par la vertu ; & que la liberté de la satyre accordée à un malhonnête homme, étoi
e délicat & le noble, les premiers poëtes Latins, enhardis par la liberté & la jalousie républicaine, suivirent les tra
ffaires publiques. Les Romains sous les consuls, aussi jaloux de leur liberté que les Athéniens, mais plus jaloux de la dignité
m. III. ch. jx. Charles VI. leur accorda par ces lettres patentes, la liberté de continuer publiquement les représentations de
qui voulut que l’affranchi portât le nom du maître dont il tenoit sa liberté . Térence a un genre tout différent de Plaute : sa
40 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
r aux obligations qu’il avait contractées au nom de la troupe. Mis en liberté sous caution, ayant, à l’aide de ses amis, payé s
ienne. La comparaison est peu respectueuse, et je ne prendrais pas la liberté de la faire, si elle était de mon invention : ce
41 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
Aurelia. -Parce qu’il en est amoureux. On lui dit que, pour avoir sa liberté , il faut l’épouser. Il ne demande pas mieux. Aure
ny, Fatouville, etc., lui en prêtèrent du plus vif et du meilleur. La liberté la plus grande continuait de régner sur cette scè
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
es, de voir à quel point l’ami s’en passe bien, Il ne pleurait que sa liberté et ce lieu de sûreté contre la dame du château. »
e la dame du château. » Il ne pleurait, pendant la séparation, que la liberté qu’il trouvait dans la maison de la maîtresse, et
43 (1900) Molière pp. -283
est absolument la même chose. Eh bien, la Comédie elle-même, quelques libertés qu’elle eût de ce temps, — elle en avait d’immens
les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est
Souvenirs du peuple, Le Vieux sergent, La Vivandière, La Déesse de la Liberté  ; il peut trouver de ces inspirations qui châtien
voulu mettre et il a mis dans les relations de la vie domestique une liberté honnête qui de son temps n’y était pas de droit.
les femmes et les jeunes gens de la Cour y prenaient suffisamment de liberté  ; mais c’étaient les mœurs de la cour, et personn
e et provinciale. À mon avis, plus les femmes de la Cour prenaient de liberté , plus cette licence témoigne de l’excès d’autorit
es n’eurent jamais d’adversaire plus décidé que Molière. Il voulut la liberté dans toutes les directions de l’esprit des femmes
et des maximes de Molière sur la culture des femmes, sur le degré de liberté qu’il convient qu’elles aient, il faut songer qu’
rtie Molière. J’ai dit que Molière, poète monarchique, met partout la liberté là où elle est le plus précieuse, dans la vie pri
s de langueur, pour avoir usé de la jeunesse avec trop de force et de liberté . La comédie seule, dans ce dépérissement de l’ima
de nous en prêter d’invention pour exciter plus sûrement le rire. Sa liberté nous est un gage qu’elle saura tout peindre, mais
tout cet air de bon goût dégagé, d’aisance, de sans-façon aimable, de liberté , qui donnait à la corruption même de l’ancienne s
me troublaient à tout propos de je ne sais quels rêves sur l’ancienne liberté des Grecs et des Macédoniens et sur la dignité d’
la gorge le lendemain de son mariage, et cet ouvrier, enthousiaste de liberté populaire, qui se jeta du haut des tours Notre-Da
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
aisait qui inspira au jeune poète ces contes auxquels on reproche une liberté plus que gaie. Bientôt il conduit Racine, son ami
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
raison de l’extrême licence des Poëtes, leur ôterent non seulement la liberté de nommer ceux qu’ils vouloient jouer, & de s
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
ordre vainement. Contre tout autre vice on parle hautement : Chacun a liberté d’en faire voir le piege. Mais pour l’hypocrisie,
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
r sur la terre un endroit écarté, Où d’être homme d’honneur on ait la liberté . Valere, dans le Joueur. Va, va, consolons-nous,
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
pourroit l’aimer, qu’il changeroit bientôt : le Prince assure que la liberté sera toujours son unique maîtresse. Alors la Prin
te beauté. Carlos la rassure un peu, en lui disant que sa Dame est la liberté . La Princesse lui avoue qu’elle a changé de senti
49 (1884) Tartuffe pp. 2-78
fe a d’ailleurs la vogue des choses défendues ; et comme une certaine liberté d’esprit subsiste encore, tout le monde veut avoi
que chez la Palatine, incrédule, sur l’ordre de Condé, qui aimait les libertés d’esprit, et qui prononça dans ce temps-là son mo
mêlé cette satire à une étrange comédie où lui-même se permettait des libertés inconnues et lançait, dans la scène du Pauvre, ce
té qu’on ne goûta jamais. Et ne vous y trompez pas : s’il demande la liberté de douter de son bonheur, ce n’est pas défiance m
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
prit stérile, que moins il aura de matiere empruntée, plus il aura de liberté pour en inventer d’agréable ; &, à toute extr
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
t Rosaura. — Parcequ’il en est amoureux. On lui dit que pour avoir sa liberté il faut l’épouser ; il ne demande pas mieux. Rosa
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
profonde sécurité de toutes choses ! On y voit un homme content de la liberté conquise, oublieux de tout ce qui n’est pas l’art
toute espèce d’ambition, qui étudie à loisir, et qui écrit, en pleine liberté d’allure, les choses qui lui plaisent le plus. Ce
and avenir, incessamment mêlé de jeunesse, de beauté, de gloire et de liberté . En ces moments choisis, la critique se sait écou
aucoup parlé, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus, de la liberté que s’était donnée le drame moderne, de cet admir
ble d’un paradoxe plein d’embûches, ce destructeur de nos plus chères libertés , ce mal venu qui a fait reculer trente-deux milli
Il avoue même « que, dans ce caractère, il a pris, lui, M. Bulwer, la liberté d’idéaliser la réalité ». C’est comme s’il nous d
d’idéaliser la réalité ». C’est comme s’il nous disait : j’ai pris la liberté d’être sublime ! Et sans ajouter : Excusez de la
j’ai pris la liberté d’être sublime ! Et sans ajouter : Excusez de la liberté grande ! — Quoi qu’il en soit, Bragelone, est dep
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
pour eux, puisqu’elles ont payé à la porte. Nos Anciens prenoient la liberté de rompre l’illusion théâtrale, pour donner de bo
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
t pu paraître trop intime, elle autorisa dans les bals de la cour une liberté dont s’étonnaient les personnes habituées au séri
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
té dominante des poètes, qui n’accorde pas toujours à la réflexion la liberté de se mettre sur ses gardes. Molière, courtisan
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ce qu’ils ont en eux de plus précieux et de plus périlleux, c’est la liberté  ? Ou ne rentre point ici dans le détail de tout c
une facilité incroyable à faire des vers ; mais il se donnait trop de liberté d’inventer de nouveaux termes et de nouvelles exp
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
s les divertissements de la cour, était absous d’avance de toutes les libertés qu’il prenait avec le public. Le 1er juin 1663, j
58 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
essemble point aux autres ; elle laisse à celui qui l’exerce toute sa liberté ; elle ne l’enferme pas dans un système, ne lui i
59 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ou mauvaise action entraînait immédiatement récompense ou peine ; la liberté disparaîtrait, et l’homme, esclave d’une crainte
’idée du bien, à user de leur conscience, de leur bon sens et de leur liberté , à se fortifier dans le discernement et la pratiq
60 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
dre le change sur le sens du Misanthrope ou de l’École des femmes. La liberté absolue dont ils jouissent dans l’interprétation
par cette triple étude connaît trop bien ses forces pour abdiquer sa liberté . Ainsi ma pensée se résume en trois points. Que l
61
l’ancienne famille, formaliste et respectueuse, l’irrévérence et les libertés de la famille nouvelle. Quoi ! En 1667, une grand
re va déjà bien loin ; mais il ne va pas plus loin que n’allaient les libertés de son temps, et, encore aujourd’hui, quand le co
comporte le dessin au trait ; mais ce n’est là, pensons-nous, qu’une liberté qu’a prise le peintre, et qui ne dément nullement
imale ». Substituer un mot à un autre dans un vers de Molière est une liberté grande, que nous nous étonnons qu’on prenne aussi
érieures ni les avertissements extérieurs, continua à mener sa vie en liberté de conscience. Mais, enfin, le Seigneur Dieu, ind
une vénération sincère pour Molière. Gutzkow était un champion de la liberté , et qui dit liberté, dit Molière. Les comédies de
ère pour Molière. Gutzkow était un champion de la liberté, et qui dit liberté , dit Molière. Les comédies de Molière — je l’avou
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
a main de Lucile & la baise. Lucile croit que Valere a pris cette liberté , & paroît contente d’avoir reçu ce témoignage
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ce et la solitude de la campagne. « Jo est dans les prairies en toute liberté et n’est observée par aucun argus. Junon tonnante
64 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
tes reprochaient à Molière ses barbarismes, ses incorrections, et les libertés qu’il se donnait d’inventer de nouvelles expressi
l’homme le réjouit, et la femme aussi. 11 est pour la nature, pour la liberté du cœur, pour la jeunesse ; en un mot, il est pou
e ne crois pas qu’aujourd’hui Molière s’effraierait beaucoup de cette liberté qu’on laisse aux jeunes filles chez nos voisins,
r ma part, m’assurer plus d’une fois que cette forte éducation, cette liberté des jeunes filles anglo-saxonnes, savent en faire
65 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
les gravures qui en avaient été faites ; mais il s’est servi avec une liberté créatrice des élémens qu’ils lui fournissaient. I
s lettres, les arts, les artistes, et il manifestait ce goût avec une liberté d’esprit et une indépendance d’allures très mérit
ère, et de tout degré. Il était assidu chez Ninon de Lenclos, dont la liberté d’esprit le mettait tout à fait à l’aise ; il la
lque chose d’essentiel à son œuvre, comme à celle de son temps. Cette liberté d’esprit n’engendra, du reste, chez lui, ni l’imp
66 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
usement discutés, comme du haut d’une tribune burlesque. Si l’antique liberté était rendue à la comédie moderne, les meilleurs
publics de leur tragique solennité, et pour les remplir de vie et de liberté comiques. Ce grand secret, c’est une immense facu
précisément parce qu’ils étaient sublimes, faisaient voir avec quelle liberté il se jouait même de la comédie, en déployant tou
e de l’inspiration joyeuse, de l’abandon plein de franchise, et de la liberté de tout dire, qu’avaient à un si haut degré les p
67 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
peur. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes , Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes ; À ses jeunes dési
ière que tant de grandes dames... Molière, qui l’avait élevée dans la liberté , avait cru que l’honneur suffirait pour la reteni
ta pas moins de cet avis, que les femmes doivent être élevées dans la liberté . Les verroux et les grilles, avait-il dit, Ne fo
é treize années de sa vie, et qui, pourtant, avait laissé à son choix liberté tout entière ! Loin de chercher, comme auraient f
hilosophe que de lui justifier ses larmes, et de mettre sa douleur en liberté . Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons po
ait alors, entre les maîtres et les domestiques, une familiarité, une liberté de parole qui n’existent plus de nos jours, et qu
68 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
s si elle ne s’en soucie guère (car elle est avant tout jalouse de sa liberté ), nous ne lui refuserons pas du moins le goût, le
ntre une coalition puissante dont la défaite fut une victoire pour la liberté de l’art, en même temps qu’une revanche pour la j
ue, mais atténuée par des tempéraments : car nulle défense ne gêna la liberté des lectures privées qui furent très nombreuses,
8110. Aussi, le 5 février 1669, Le Tartuffe put-il être mis en pleine liberté , sans être cette fois obligé de dissimuler un nom
nge. Pour clore ce débat, disons donc que l’artiste doit avoir pleine liberté de peindre fidèlement toutes les formes de la nat
vots, flétrit les autres, et associe à un fonds de religion sensée la liberté d’un esprit éclairé. En un mot, c’est l’honnête h
Alors seulement, le drôle s’empressera de rendre à Henriette toute la liberté de son choix ; et, prompt à battre en retraite, i
t de délicatesse que de discrétion. Quelle différence entre l’aimable liberté de sa bonne foi et les effarouchements d’Armande
69 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
ns y parlait déjà provençal sous Philippe-le-Bel, pour la défense des libertés politiques et religieuses de la cité. Mais passon
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
la langue comme il en serait de la monnaie, si tout le monde avait la liberté d’en frapper : d’abord on en mettrait beaucoup de
71 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ent au sens littéraire sa candeur naïve, et de la logique, qui lue la liberté . J’ai dit que ceux qui doutent en littérature son
72 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
splanté sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Il manquait d’air, de liberté , d’espace ; il manquait de mémoire. Être obligé d
mystères ! Bravo, Nicolas ! Lui cependant, il s’abandonnait en toute liberté à ce dernier moment de triomphe et d’orgueil. Cet
effets qui ne peuvent être compris que par des peuples délivrés de la liberté de la Presse ! On n’a pas vu de grand journal, et
nnettes-Godard. Les uns criaient : Vive Godard ! c’est-à-dire vive la liberté des théâtres et par conséquent la liberté de la p
dard ! c’est-à-dire vive la liberté des théâtres et par conséquent la liberté de la pensée ; les autres criaient : À bas Godard
autrefois, dans le Paris en deçà de 1789, c’est-à-dire en deçà de la liberté de parler et d’écrire, entre la Bastille et le ch
ettes, pour juger les hommes et les choses ; il remplaçait si bien la liberté de la presse dont il était le seul et le courageu
ux ; il perdit sa gaieté, il perdit sa verve imprudente, il perdit la liberté de son sarcasme, il fut soumis à la censure comme
e faible digue à tant de passions mauvaises, leur abandonne, en toute liberté , le bonheur et l’honorabilité de sa maison, et ce
hasarder, tout à la fois, sa renommée et sa fortune, en renonçant aux libertés , disons mieux, aux licences de la comédie romaine
de la république : rester exposé aux traits blessants de cette folle liberté , à ces ingénieuses bouffonneries comme en jetaien
(cela s’est vu, plus d’une fois dans la cité athénienne), payer de sa liberté , de sa fortune et de sa vie ces horribles bacchan
on, dans ses poses grotesques, n’était pas fâché d’invoquer l’antique liberté des vendanges ou de la fête de Minerve. Plus tard
s avec noblesse ;          Grand’chère, vins délicieux, Belle maison, liberté tout entière, Bals, concerts, enfin tout ce qui p
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
e à prendre la fille de M. Léonard ». Là-dessus M. Léandre est mis en liberté , & ses noces se font le même jour. Si Monsieu
Corbineli. Ces écumeurs impitoyables ne me vouloient pas accorder la liberté de vous venir trouver, si je ne me fusse jetté au
t je vais m’en plaindre à la Justice. Si-tôt qu’ils l’auront remis en liberté , ne vous amusez ni l’un ni l’autre, car j’ai affa
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
s liés ! L’égalité de condition laisse du moins à l’honneur d’un mari liberté de ressentiment ; &, si c’étoit un paysanne,
75 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ar un intrus. Tout y est troublé, les amusements innocents, l’honnête liberté des discours, les plaisirs et les projets de la f
conduite, sensée, discrète, honorable. Je n’ai pas peur de l’honnête liberté de ses discours ; une fille qui montre ainsi sa p
e lui ont donnée deux siècles, et qui eût fait trouver exorbitante la liberté du parterre ; mais s’il fut sifflé, il fit tourne
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
res & les rimes mêlées sont plus propres, en ce qu’il y a plus de liberté & plus de variété, & qu’ils s’éloignent d
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
s elles parurent seules, car la majesté des paroles se perdit avec la liberté . » L’auteur rapporte les paroles de Cassius à Br
78 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
chant, c’est-à-dire chant des faubourgs, le chant de la joie et de la liberté quelque peu avinée, la chanson joyeuse de la vie
remplacer la philosophie et la sagesse, c’est-à-dire la gloire et la liberté  ? Virtus est vitium fugere et sapientia prima St
79 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
curieux de la gaieté de notre ancien théâtre, et en même temps de sa liberté ; car il paraît certain que ce fut un personnage r
tout de la fuite de la belle captive; il finit même par lui rendre la liberté , comme il convient à un amant généreux. Elle retr
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
u de l’amour qui vous domte. Mais, s’il vous a fait prendre un peu de liberté , Par un bon mariage on voit tout rajusté ; Et, qu
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
’un dragon surveillant, dont la sévérité Ne lui laisse jouir d’aucune liberté . Ergaste. C’est ce qui fait pour vous, & sur
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
ous deux, pour se faire piece, conviennent de laisser à leur niece la liberté de se choisir un époux, & ils remettent entre
83 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
e plus ! » Lorsqu’une censure méticuleuse rendait dérisoire le peu de liberté accordé à la presse, pouvait-on ne pas rire aussi
de guerre permanent ; où dans tout le pays s’était organisée, avec la liberté de la presse, une lutte d’un autre genre, la lutt
is j’apprends qu’elle est veuve; elle pleure, et ses larmes Contre ma liberté sont de mortelles armes. Je l’invite à l’auberge
de nos fiers représentants, un rude défenseur de nos droits et de nos libertés , heurtant tout le monde, ne pensant jamais comme
er sur la terre un endroit écarté Où d’être homme d’honneur on ait la liberté ... Philinte ne montre-t-il pas encore pour lui t
cœur de vos vœux fait sa béatitude ; Mais ce cœur vous demande ici la liberté D’oser douter un peu de sa félicité. Je puis croi
84 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
e facilité incroyable†† à faire des vers ; mais il se donnoit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes, & de nouvelles
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
n’y auroit plus de piece. Continuons. Mondor. J’avoue que c’est une liberté que je ne devrois peut-être pas prendre. Mlle. Cl
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
se faire paroître Ni qui je suis, ni d’où je sors. Lorsqu’on m’ôte la liberté , Pour m’échapper j’use d’adresse, Et deviens feme
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
le marquis d’Argens, remarquant aussi le contraste existant entre la liberté presque illimitée de la scène italienne et les mœ
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
érée aux romans, ou les romans à l’histoire. On demande quelle est la liberté dont les femmes jouissent, et ont droit de jouir
, et ont droit de jouir dans la société et dans la vie conjugale : la liberté préconisée à cette occasion est plus près de la d
89 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
nquiète pas beaucoup s’il se détachera d’elle. Enfin, on prendrait la liberté de dire que Le Misanthrope est une satire plus sa
bien son caractère pendant cette conversation, et leur parle avec la liberté qui lui est ordinaire. Elle est à peine finie qu’
lus propre à la comédie que les rimes plates, en ce qu’il y a plus de liberté et plus de variété. Cependant les rimes plates en
e perdre une partie de cette chaleur, et de cette vie, qui naît de la liberté du style ordinaire. Il est en effet des tours uni
riage avec Marianne : il ajoute que la mère de Marianne lui laisse la liberté du choix, et finit par supplier son père de lui c
90 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
lut l’attaquer par les voies qui agissent sur l’opinion, il eut toute liberté pour la riposte ; il s’en servit, on pourrait dir
roideurs, Que mon cœur, aux brillants d’une telle victoire Vit, de sa liberté , s’évanouir la gloire. Cependant, le prince crai
erd aucun de ses droits d’apôtre de la vérité, et de précurseur de la liberté  ; mais Bossuet et Bourdaloue sont des complimente
aravant, s’était annoncé autre qu’un comédien ordinaire en prenant la liberté de haranguer publiquement le roi pour obtenir la
sez endurcies pour affecter de se distinguer par un enjouement et une liberté à quoi tant d’âmes se laissent prendre comme à l’
e vertus, Molière à force de services ; le religieux avait conquis la liberté de sa parole en vivant pauvre, chaste, mortifié,
ui ne regardait pas la cause de Dieu ; le comédien avait acquis cette liberté par l’audace de ses flatteries, et par le zèle av
er les gens de bien, pour les rendre tous suspects, pour leur ôter la liberté de se déclarer en D’avoir pris une puce en faisa
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
i, & le courage de lui sacrifier sa passion, sa fortune, & sa liberté . « Je voulus connoître cet homme, je le connus, &
92 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
APITRE VI. Les Femmes. Mais si la femme doit jouir d’une honorable liberté et être pourvue d’une instruction discrète, ce n’
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
lle, à sa sœur. Ma sœur, je vous demande un généreux pardon, Si de ma liberté j’ai taché votre nom. Le pressant embarras d’une
dans une continuelle contrainte, en lui faisant un crime des moindres libertés . Sganarelle, Alnolphe, le Sicilien, prouvent que
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
r l’Angleterre : j’aime mieux me bannir de ma patrie que de devoir ma liberté au moyen dont nous avons parlé tantôt. Ainsi n’en
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
que je lui dois, par un délai de notre vengeance, & lui laisse la liberté de jouir cependant du fruit de son bienfait. D. A
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
ins complaisants. … Il doit tâcher à contenter ses vœux, Des moindres libertés ne point faire des crimes, Reprendre ses défauts
97 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
trouverez-vous que dans cette scène admirable Henriette prend trop de liberté , et qu’elle sort de la réserve imposée à son sexe
i nous punissent-elles quelquefois de notre imprudence. Cet esprit de liberté qui les gagne est-il une décadence ou un progrès 
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
longues ; il attend à tous moments qu’elle se leve & le laisse en liberté  : mais comme cela tire en longueur, qu’il a faim,
e survient, le prend pour son maître, le délivre & lui demande la liberté , que Menechme perdu lui accorde sans peine ; auss
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
e corde, du vin empoisonné, & un poignard, ne lui laissant que la liberté du choix. Mes ordres seront promptement exécutés,
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
ernelle obscurité,  Des fers, une prison sauvage,  Sans nul espoir de liberté  ;  Barbare, voilà mon partage,  Et tes leçons d’h
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