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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
montrait point encore. Madame de Sévigné écrivait à sa fille, dans sa lettre du 1er de l’an : « On ne voit point encore ces pr
, mais personne ne l’a vu. On voit un peu madame Scarron. » Dans une lettre du 5, elle dit : « On a vu sourdement M. le duc d
cette espèce d’adoption d’un genre nouveau. Il paraît résulter de ces lettres , que les enfants habitaient encore la maison de P
ant, le 25 mai 1674, madame Scarron écrivait de la cour à Gobelin une lettre qui demande un peu d’attention pour être entendue
rveilles ; la duchesse et moi nous le voyons tous les jours. » Cette lettre est un exemple de ces entretiens où madame de Mai
a cour, et y trouva du contentement. Elle s’en exprime ainsi dans une lettre du 15 juin, à son frère : « La vie que l’on mène
fr. fait par le roi à la gouvernante. On en apprend le motif dans une lettre qu’elle adressa à la comtesse de Saint-Géran ; le
motif dans une lettre qu’elle adressa à la comtesse de Saint-Géran ; lettre malheureusement sans date dans toutes les édition
Géran ; lettre malheureusement sans date dans toutes les éditions des lettres de Maintenon. « Vous voulez savoir, madame, ce qu
lui. Je ne suis pas deux jours de suite dans la même situation. » La lettre finit par des plaintes sur l’assujettissement, su
propre mouvement, que se rapportent les plaintes contenues dans deux lettres sans date, adressées par madame Scarron, l’une à
l’une à l’abbé Gobelin, l’autre à la comtesse de Saint-Géran. Dans sa lettre à Gobelin, elle dit : « Il se passe ici des chose
à Villers-Cotterets ; on m’a donné 400 louis pour mes habits. » Ces lettres sont postérieures à l’établissement des enfants à
malhonnête homme et fort gueux 102. « Ce mariage », dit-elle dans une lettre du 14 juillet, à Gobelin, « ne s’achèvera pas… J’
espan, que celle-ci d’être séparée de madame Scarron. Et dans la même lettre , où elle parle de ce mariage projeté, elle dit à
e Montespan sur tout ce qui regarde mes affaires essentielles. » Une lettre , datée de Versailles, le 6 août, au même abbé Gob
mécontentement. C’est là ce que supposent les premières lignes de la lettre du 6 août. Ce qui suit s’accorde avec l’interprét
l’air d’une déférence ou d’une concession, était au fond un défi. Une lettre écrite de Versailles, à Gobelin, sans date, lui a
mais on ne les suit, et toujours on s’en repent. » On voit par cette lettre que le nouveau don de 100 000 francs est encore d
e mademoiselle de Nantes. Madame Scarron la décrit elle-même dans une lettre à Gobelin, du 8 décembre. « M. le duc du Maine a
ter avec la nouvelle propriétaire. Une phrase est remarquable dans la lettre du 10 novembre, par laquelle elle mande à son frè
mbre, par laquelle elle mande à son frère l’achat de Maintenon. Cette lettre respire le contentement, et la confiance dans la
a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour. 99. Cette lettre du 25 mai est évidemment mal placée parmi celles
ouvent amenés à Versailles et où ils étaient près d’y demeurer. Cette lettre est certainement écrite de la cour, cela résulte
. Bourdaloue prêcha le carême de 1674. Ce fut le premier. 100. Cette lettre et la suivante sont datées de 1676 dans l’édition
re et la suivante sont datées de 1676 dans l’édition de Nancy. 101. Lettres , édition de 1778, t. I, p. 100. 102. Les comment
s citent le duc de Villars. 103. Elle le remercie plus bas, dans une lettre , du soin qu’il prend de ses affaires et de l’exac
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
dame de Sévigné décrit cette maison, longtemps impénétrable, dans une lettre du 4 décembre 1673. « Elle était située, dit-elle
ion. Ce sera encore madame de Sévigné qui nous fera connaître, par sa lettre du 26 décembre 1672 à madame de Grignan, le mystè
mortel, sans exception, n’a commerce avec elle. J’ai reçu une de ses lettres  ; mais je me garde bien de m’en vanter, de peur d
672, que se place, par toutes les circonstances qu’elle renferme, une lettre , sans date, de madame Scarron à madame de Saint-G
me, une lettre, sans date, de madame Scarron à madame de Saint-Géran, lettre qui, jusqu’à présent, n’a été, que je sache, l’ob
u à des conjectures et à des propos injurieux pour elle. Voyons cette lettre en entier : c’est au lecteur qu’il appartient d’e
procédé. » Les observations qui se présentent à la lecture de cette lettre ne sont pas indifférentes. D’abord, elle est cert
de Montespan en avait déjà de l’inquiétude et en marquait au roi. La lettre qu’on vient de lire chargeait madame de Saint-Gér
iscrétion de ses propos. Il paraît que l’abbé Testu s’excusa dans une lettre à madame Scarron. Elle lui répondit la lettre sui
Testu s’excusa dans une lettre à madame Scarron. Elle lui répondit la lettre suivante, le 15 novembre : « Ne vous alarmez pas
le soupçonnât pas d’avoir eu part aux mauvais propos, faisait dans sa lettre des remontrances sur l’inutilité d’une réforme. L
ait dans sa lettre des remontrances sur l’inutilité d’une réforme. La lettre du 15 novembre, en réponse, est ironique dans que
ils soupçons ? elle touche légèrement mais avec dignité l’objet de sa lettre a madame de Saint-Géran. Quand elle dit de Gobeli
rise avec madame d’Albret. J’ai vu madame d’Albret, dit-elle dans sa lettre de 1669 à Gobelin, je l’ai révoltée par mon silen
par mon silence le plus qui m’a été possible. Mais revenons sur la lettre à madame de Saint-Géran. Il en résulte que quand
ersfort au frère de madame Scarron. Le 19, elle écrit à d’Aubigné une lettre qui respire la reconnaissance, l’amour pour le ro
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
tout le monde. Nous connaissons très bien ce comte de Grignan par les lettres de madame de Sévigné à sa fille. C’était un homme
t poète (que Chapelain), et, de plus, plat prédicateur, mais homme de lettres et aimable dans la société. Il blâme Boileau de
en vers et en prose. Cette collection renferme, en grande partie, des lettres qui lui ont été écrites par des dames. « Il les p
l’austère vérité de Montausier, quand il s’y est établi. On a peu de lettres de madame de Sévigné antérieures à 1661. Les anci
mencent même qu’à 1661. On doit aux recherches de M. de Monmerqué les lettres qui ont précédé ; et celles-ci nous apprennent qu
, les plus piquantes, les plus variées, les plus charmantes. Dans les lettres publiées on voit un peu trop peut-être la mère de
ssimuler qu’il y règne au fond un peu de monotonie. Au contraire, les lettres qui nous manquent nous montreraient madame de Sév
ttentive et vigilante sur elle-même. Qui ne serait charmé de voir les lettres qu’elle écrivait étant encore mademoiselle de Cha
ter les soins dignes de sa reconnaissance ? Quelles devaient être ses lettres à son cousin le comte de Bussy-Rabutin, qui avait
t pour vous, si vous les laissiez faire. » Quelles devaient être les lettres de madame de Sévigné au surintendant Fouquet, lor
des preuves des délits qui lui étaient imputés. On n’y trouva une des lettres d’amour, parmi lesquelles étaient celles de madam
lire, parce qu’elles contrastaient avec les douceurs fades des autres lettres . » Le Tellier, qui les avait lues avec le roi, di
e, elle se plut à rassembler chez elle des hommes distingués dans les lettres , du nombre desquels était La Fontaine, que son go
ut surpasser la force d’une telle raison. »Madame de Sévigné date des lettres à sa fille, tantôt de chez M. de La Rochefoucauld
Madeleine et de Georges de Scudéry son mari, âgée de 19 à 29 ans. Ses lettres au comte de Bussy-Rabutin la placent entre les ta
ti. 39. M. de Bouillon. 40. M. de Turenne. 41. M. de Fouquet. 42. Lettre de Bussy-Rabutin à mademoiselle de Sévigné, du 16
mademoiselle de Sévigné, du 16 (ou 14) juin 1644 (ou plutôt 1654). —  Lettre de mademoiselle de Sévigné à Bussy-Rabutin, du 17
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
lement la mort de Molière qui marqua un terme à la protection que les lettres donnaient à la société licencieuse contre la soci
ur avoir commerce avec elle, cela n’est pas aisé. » La suite de cette lettre prouve que madame de Coulanges était instruite de
i aimable ni de si assorti que votre esprit et votre personne. »Cette lettre est rapportée ici pour montrer l’union et la conf
madame de Montespan bien motivée par la faveur de la gouvernante. Une lettre que madame Scarron écrit à son frère, de Tournay,
, parce que je suis eu faveur auprès du roi. Il est constant, par une lettre de madame de Sévigné à sa fille, du 7 août 1675,
avec madame de Montespan et le roi. Leur amitié est attestée par une lettre de madame Scarron à madame de Saint-Géran, et par
adultère : en décembre, furent données et vérifiées, au parlement des lettres de légitimation au duc du Maine, âgé de moins de
furent, en conséquence, qualifiés de princes. Plus tard en 1680, des lettres patentes ordonnèrent qu’ils porteraient le nom de
me de petite condition, précieuse et pédante. Remarquez enfin dans la lettre de madame de Coulanges le mot qui commence la phr
garder ! 95. Je lis dans la notice d’Auger sur madame d’Heudicourt. ( Lettres de Maint., t. I, p. 14) : « La marquise d’Heudico
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
tes chargé que pour me le remettre. Le Masque remet en tremblant une lettre à Constance, elle la prend en s’imaginant y lire
mort.  Que m’offrez-vous ? . . . . . . . . . . . . . . . . C’est une lettre . Vous tremblez... Je frémis... On ne veut plus me
lle tire son mouchoir, & laisse en même temps tomber un paquet de lettres . Durval croit tenir des témoins convaincants de l
ands cris son beau-pere, son ami, toute la maison, leur distribue les lettres  : il se trouve enfin qu’elles sont de lui, &
s Arlequin Valet étourdi, piece Italienne, on charge Arlequin de deux lettres  ; l’une est pour Rosaura, l’autre pour Leonora. C
ent nécessaire qu’Arlequin ne fasse pas une méprise, on lui donne une lettre à chaque main, & on lui dit : celle qui est d
n demi-tour à droite sans y songer, répete ce qu’on lui a dit : cette lettre qui est du côté de Leonora est pour Leonora ; cel
qui est du côté de Rosaura est pour Rosaura. Il va remettre les deux lettres , &, graces à son demi-tour & à sa balourd
il la croit encore à marier, il en devient amoureux, & écrit une lettre fort tendre, qui, étant adressée à Mademoiselle C
tout ce qui peut s’espérer au monde. Vous avez écrit, on a reçu votre lettre . Voilà qui commence dès ce moment à être forcé.
commence dès ce moment à être forcé. Toute personne qui aura reçu une lettre d’une autre, ne lui dira point, parlant à elle-mê
lui dira point, parlant à elle-même, vous avez écrit, on a reçu votre lettre . Elle dira naturellement, vous m’avez écrit, j’ai
e lettre. Elle dira naturellement, vous m’avez écrit, j’ai reçu votre lettre . Mais sans cet on il n’y auroit plus de piece. Co
& par le naturel avec lequel elle est filée. Sainville écrit une lettre fort tendre à Angélique, qui, croyant avoir des r
poir. Vous me rendrez raison d’un procédé si noir. Sainville lit la lettre comme il l’a écrite, & la méprise cesse. On v
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
ame de Maintenon fortifia son amie, sont des fables démenties par une lettre de madame de Maintenon à Gobelin, au moment que l
ai en chrétienne et en véritable amie de madame de Montespan. » Cette lettre , qui n’est point expressément datée, porte sa dat
voyage, elle écrit, le 20 mai, du Petit-Niort, à l’abbé Gobelin, une lettre dans laquelle se trouve un passage remarquable :
même des absents. Et vous aussi, vous m’abandonnez ! Je ne reçois de lettres que d’un seul homme, et si l’on continue, on me p
nt alternativement, et la considération est sans bornes. » Une autre lettre , du 3 juillet, porte : « Ah ! que l’autorité et
e par les pas qu’elle fait faire112. « Madame de Richelieu a reçu des lettres du roi si excessivement tendres et obligeantes, q
r objet l’histoire de la société d’élite, de faire remarquer dans ces lettres de madame de Sévigné, des 28 juin et 3 juillet, l
un logement pour madame de Montespan. » Madame de Sévigné, dans une lettre du 24 juillet, raconte à sa fille l’arrivée du ro
un peu jalouse ; mais tout le monde est content. » La suite de cette lettre se rapporte à la situation de mesdames de Montesp
n à l’égard l’une de l’autre. Elle dévoile le dessous de carte que la lettre du 24 juillet indique mystérieusement. Ce dessous
à la mère » ; et qui a bien d’autres torts. Nous avons parlé de cette lettre sous la date de 1673, parce qu’elle s’applique à
e prétentions d’un côté, de griefs de l’autre… « Ce secret, ajoute la lettre , roule sous terre depuis plus de six mois. Il se
aux habitudes de ce prince, pour qui le plaisir était un besoin. Une lettre que madame de Maintenon écrit à Gobelin, de Versa
paraît si difficile que de demeurer dans l’état où je suis. » Cette lettre est l’expression d’une mélancolie profonde. Elle
c le duc du Maine ; madame de Montespan à sa campagne. L’absence, les lettres , raniment l’amour du roi pour sa maîtresse. Il lu
encement du mois de mai. 110. Madame de Sévigné fait, dans une autre lettre à sa fille, du 7 août, la description du jardin d
madame de Maintenon dont le public ignorait encore les divisions. Une lettre subséquente nous apprendra que la vérité qui étai
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ous. » Quelques jours après (le 19 avril), on voit dans une nouvelle lettre à madame de Saint-Géran, que madame de Maintenon
i se passa entre eux, en parle ainsi à madame de Saint-Géran dans une lettre du 4 mai : « Le roi eut hier une conversation fo
ges, faisait la cour à madame de Grammont ; ce qui est le sujet d’une lettre plaisante de madame de Sévigné à sa fille, en dat
geante. » On a quelques espérances de guérison ; mais on lit dans une lettre de madame de Sévigné, du 14 juillet suivant : « V
tenon de ce refroidissement. Madame de Sévigné nous apprend, dans une lettre du 5 juin, que « le roi la console de cette disgr
tion, sans chicane et sans contrainte ; il en paraît charmé. » Cette lettre du 21 juin renferme tout le secret de la faveur d
quarante-cinq ans ; et cette circonstance fixe la date inconnue d’une lettre à madame de Frontenac, rapportée dans tous les re
lettre à madame de Frontenac, rapportée dans tous les recueils. Cette lettre est en réponse aux félicitations de la comtesse.
Le 24 août, madame de Maintenon écrivait à madame de Saint-Géran une lettre remarquable, dont ses détracteurs ont tiré une co
étracteurs ont tiré une conséquence offensante pour sa mémoire. Cette lettre disait entre autres choses : « Le roi commence à
inances et presque jamais à la religion. » On a pu conclure de cette lettre que l’expulsion des protestants, opérée en 1683,
cuser ici celle qu’ils ont déclarée irréprochable ? Qui ne connaît la lettre qu’elle écrivît à son frère dont le zèle pour les
aintenon écrit à ce sujet à Gobelin, le 2 juin, de Saint-Germain, une lettre où se trouvent de légères traces de son secret am
re de toutes les lois et la plus suivie. Madame nous apprend dans ses lettres originales que « le roi, malgré ses intrigues, co
Maintenon. « Je sais », dit celle-ci à madame de Saint-Géran, dans sa lettre du 18 novembre, « je sais qu’elle a dit au roi qu
a société polie, des hommes de cour et hommes du monde, des hommes de lettres et des hommes d’église qui en faisaient partie. L
et faire envie à tout le monde civilisé. 133. Second supplément des lettres de Bussy-Rabutin. 134. Lettres de madame de Sévi
ivilisé. 133. Second supplément des lettres de Bussy-Rabutin. 134. Lettres de madame de Sévigné du 20 mars et du 6 avril. 1
n. 134. Lettres de madame de Sévigné du 20 mars et du 6 avril. 135. Lettre de madame de Sévigné du 28 février. 136. Charama
mour. » (Genlis, t. II, p. 93). 138. T. XIII, p. 111 et suiv. 139. Lettres de Madame, t. I, p. 84. 140. Lettres, p. 151. 1
T. XIII, p. 111 et suiv. 139. Lettres de Madame, t. I, p. 84. 140. Lettres , p. 151. 141. Lettres, p. 175. 142. C’est une
v. 139. Lettres de Madame, t. I, p. 84. 140. Lettres, p. 151. 141. Lettres , p. 175. 142. C’est une fausse vue de considére
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
dente lui dit que Don Garcie sera moins jaloux dès qu’il aura reçu la lettre où Dona Elvire l’assure de la préférence qu’elle
ne sera pas jaloux : le Prince le jure. Dans le moment on apporte une lettre à Elvire : Don Garcie se trouble, la jalousie le
e le tourmente ; la Princesse a pitié de ses maux, & lui remet la lettre . Don Garcie feint de ne pas vouloir la lire : il
a lire : il proteste qu’il n’est point jaloux : il ne lit, dit-il, la lettre que pour obéir à Dona Elvire, & voit qu’elle
s’il a raison de laisser éclater sa jalousie. Il lit la moitié d’une lettre écrite de la main d’Elvire. Elle est conçue en ce
Ne vous obstinez point à. . . . Il croit voir dans cette partie de lettre les raisons les mieux fondées pour crier à la per
hes : elle appelle sa confidente, lui demande ce qu’elle a fait d’une lettre qu’elle lui avoit confiée. La confidente répond q
t. Il se plaint à son tour de ce que Délia n’a pas fait réponse à une lettre qu’il lui a écrite : Délia lui répond qu’elle n’a
à sa peine, a bien voulu faire réponse pour elle. Délia ajoute que la lettre n’est point partie, n’ayant pu trouver une commod
’écrie : Oh trop aimable Delmire ! Arlequin s’avance, se jette sur la lettre , veut l’arracher des mains de Florente, & n’e
lazzis, qu’il a trouvé une manchette d’homme chez Delmire, & une lettre . Le Prince fait beaucoup de réflexions sur la per
ée dans l’appartement de la Princesse : il prend la manchette avec la lettre , & lit :  « L’amour que tu m’as juré, mon ch
nnoît l’écriture de Delmire. Il demande à Arlequin de qui il tient la lettre . Celui-ci répond qu’elle étoit dans les mains de
secret, & le renvoie : il est tranquille sur un article ; mais la lettre l’inquiete toujours. Il la montre à la Princesse 
jours. Il la montre à la Princesse ; elle avoue qu’elle a écrit cette lettre , qu’elle est pleine de tendresse, qu’elle est pou
te. Delmire demande à Florente & à Délia ce qu’ils ont fait d’une lettre qu’elle a écrite : ils répondent qu’ils n’en ont
es congédie. La Princesse prie le Roi de joindre les deux morceaux de lettre . Il lit : L’amour que tu m’as juré, mon cher Flo
e de ma tendresse : j’espere que je te soulagerai en t’envoyant cette lettre , avec laquelle je voudrois que tu reçusses un cœu
pas. Il brûle de lire ce que son amante écrit. Il voit au haut de la lettre , ma chere ame ; sa jalousie se réveille. La Princ
jalousie se réveille. La Princesse s’apperçoit qu’il est là, finit la lettre , & feint d’être surprise en voyant Don Rodrig
e Perriquito. Florente annonce qu’il est chargé d’envoyer à Bélise la lettre de Delmire. Thérese s’avance, lâche quelques tête
Delmire. Thérese s’avance, lâche quelques tête-bleu, veut prendre la lettre . Bélise se fait connoître, prie Florente de dire
l décent & vraisemblable que Don Lope s’avise de vouloir lire une lettre qu’il trouve chez la confidente de la Princesse,
se veut bien prendre cette peine pour elle ; & la moitié de cette lettre , en tombant dans les mains du Prince, réveille se
ousie : mais faisant réflexion qu’il n’est pas prudent de laisser des lettres tendres entre les mains d’un homme, elle se déter
e le Prince. A merveille, Moliere ! Comme après avoir lu ta piece, la lettre italienne doit nous paroître gauchement amenée !
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
r être sa compagne. Remarquons que ces nouvelles recrues en hommes de lettres et en hommes du monde ne déprécient pas plus que
lui attribue. Ici je dois remarquer que l’accueil fait aux hommes de lettres par la marquise de Rambouillet ajouta sensiblemen
nsiblement à la noblesse de leur condition. Depuis la renaissance des lettres , sous Louis XII (non sous François Ier), ils étai
. Dans la société de l’hôtel de Rambouillet, au contraire, l’homme de lettres était dégagé de ses liens personnels ; il n’était
me précédemment les grands l’avaient été de choisir entre les gens de lettres . Les grands s’étonnèrent un moment de cette égali
ie était toute sédentaire ; son amusement dessiner ou de peindre. Une lettre que lui adressa Voiture, sous le nom de Callot, f
à mon lecteur en parlant d’une chose si adorable. » On voit par les lettres de Voiture que la marquise de Rambouillet et Juli
autorise à penser qu’elles parlaient de même. Dans sa trente-sixième lettre , en 1633, il dit à la mère : « Je devrais craindr
voir dit quelquefois, vous êtes plus propre à écrire un cartel qu’une lettre . » Mais n’anticipons pas. Nous verrons dans la pé
er. » (Journal du règne de Henri IV, t. IV, p. 99.) On voit dans une lettre de Malherbe, du 17 juillet 1615, de quelle famili
ire Les Visionnaires de Desmarets. Voyez une note de Monmerqué sur la lettre  589 de Sévigné, t. VI, p. 133. La pièce des Visio
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
enon et elle. — La duchesse de Richelieu nommée dame d’honneur. Une lettre de madame de Maintenon à madame de Saint-Géran, s
œur du roi accessible. Une autre circonstance est remarquable dans la lettre de madame Scarron, c’est cet empressement de la c
e Scarron qui a soupé avec nous. Elle dit que de tous les millions de lettres que madame de Richelieu a reçues, celle de M. de
dame de Montgon. (Souvenirs de Caylus, p. 87.) 84. La date de cette lettre est importante à fixer, parce que madame de Caylu
suivant elle, en 1676, et suivant d’autres en 1673. La date de cette lettre est indiquée par les détails qu’elle renferme. i
nce générale d’en voir les circonstances. 4° La rupture dont parle la lettre est de peu de jours antérieure à cette lettre, pu
a rupture dont parle la lettre est de peu de jours antérieure à cette lettre , puisqu’au moment où madame Scarron l’écrit, mada
ère fureur, qu’elle est renfermée depuis deux jours. La rupture et la lettre qui l’annonce paraissent donc être de la fin d’av
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
es grands appartements. Le roi continue ses passades. On lit dans une lettre de madame de Sévigné, du 21 juillet, la mésaventu
igue du roi avec madame de Soubise inquiéta madame de Montespan : une lettre de madame de Sévigné nous apprend le 7 août que m
ure. Il paraît que ces moyens ne firent aucun effet : le 14 une autre lettre de madame de Sévigné dit que madame de Montespan
t laide terre. Sa faveur était extrême, dit madame de Sévigné dans sa lettre du 26. L’ami de Quanto (le roi) en parlait comme
r y devait aller, peut-être même avec madame de Montespan. » Dans sa lettre du 2 septembre, après le retour de Maintenon, mad
dans le mois de septembre : il lui avait écrit, avant d’expirer, une lettre pleine d’estime et d’affection. Le roi savait la
mme une femme de dix-huit. « Quanto », dit madame de Sévigné dans une lettre du 11 novembre, « dansa aux derniers bals toutes
lusions de la parure, et se plaisait à y ajouter sa magnificence. Une lettre de madame de Sévigné, du 6 novembre, raconte avec
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
bouillet, à la marquise sa mère, au marquis de Pisani son frère : ses lettres sont l’opposé, quand elles s’adressent à des préc
ite a d’autres. On peut juger de ces leçons et de sa docilité par une lettre adressée au nom de mademoiselle de Rambouillet au
s ! Veymar demande du renfort. Le corbeau de Voiture est mort… » Les lettres des dernières années de Voiture sont incomparable
une de celles qu’il écrit à Costar24, une critique du style précieux, lettre qui est fort remarquable sous sa plume. Il attaqu
parmi les beaux esprits. 21. Bassompierre. 22. T. Ier, p. 38. 23. Lettres 112, 113, 114. 24. Lettre 125. 25. Lettre 151.
1. Bassompierre. 22. T. Ier, p. 38. 23. Lettres 112, 113, 114. 24. Lettre 125. 25. Lettre 151.
22. T. Ier, p. 38. 23. Lettres 112, 113, 114. 24. Lettre 125. 25. Lettre 151.
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
été de Rambouillet dans son premier éclat, à qui Voiture écrivait des lettres si flatteuses en 1638, qui le traitait, malgré se
des vices et des ridicules64. Cependant, on voit par une multitude de lettres adressées par le duc de La Rochefoucauld à madame
e qu’elles s’écrivaient d’une chambre à l’autre. Si on trouvait leurs lettres , on en tirerait de grands avantages… On apprendra
e a été mise en usage. On n’écrivait que les contrats de mariage ; de lettres , on n’en entendait pas parler. » Vers 1665, paru
. Madame de Sévigné l’appelait la tourterelle Sablière 66. Dans une lettre du 4 août 1677 à madame de Grignan, elle rapporte
eule cause du délaissement de madame de La Sablière. On voit dans une lettre de La Fontaine à mademoiselle Champmeslé, de 1678
poli, durant l’intervalle de 1660 à 1770. Madame de Sévigné, dans sa lettre du 6 janvier 1671, rappelle à sa fille une conver
rs 1608 et morte en 1678. Segrais la fait naître en 1602. D’après une lettre de Voiture, dont la date est incertaine, mais qui
st-à-dire en 1583. 65. Mémoires de Mademoiselle, t. VI, p. 69. 66. Lettre du 19 août 1676. 67. Fable ire du liv. X : Les
la Tortue et le Rat. À madame de La Sablière. (Publiée en 1678.) 69. Lettre 587.
14 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
grand roi a été animé d’intentions excellentes à l’égard des gens de lettres , si surtout on veut parler de l’influence qu’il a
xtasier2. Le plus grand service que le roi ait rendu à Molière et aux lettres consiste en réalité à n’avoir défendu que pendant
seurs passionnés, ce sont des hommes ; plus tard, on aura des gens de lettres et des académiciens. C’est que, bien qu’on en pui
l serait sage d’examiner comment elle s’est établie. Tous les gens de lettres ne sont pas absolument désintéressés : n’est-il p
té des princes ? Pour devenir un Auguste aux yeux de quelques gens de lettres , de tout temps le procédé a été bien simple : il
jour, que, le premier, Louis XIV eut le mérite de dérober les gens de lettres à la protection humiliante des grands seigneurs,
ns que ce roi, de peu généreuse mémoire, pensionnait déjà des gens de lettres  : exemple suivi par sa veuve devenue régente5. Ma
ente5. Mais ce fut Richelieu surtout qui se montra envers les gens de lettres d’une libéralité inconnue jusqu’alors. Sans doute
usqu’alors. Sans doute il encourageait beaucoup plus efficacement les lettres en leur donnant conscience de leur valeur par sa
oit Ménage, il avait fait dresser un rôle de toutes les personnes de lettres 8, auxquelles il voulait étendre ses libéralités
rgé par ce ministre de faire dresser par Costar une liste des gens de lettres  ; il n’eut qu’à faire revivre ce projet et à le f
il fit dresser, par Costar et par Chapelain, deux listes des gens de lettres auxquels on pourrait accorder des pensions. De ce
ut réduite à 2,000. En vain le pauvre Mézeray déclara-t-il, dans deux lettres d’une rare platitude, qu’il était prêt à passer
i-siècle, qui n’ait été à proportion beaucoup plus libéral envers les lettres que le grand roi. Les gouvernemens seraient moins
n apprécie particulièrement. D’ailleurs, depuis le XVIIIe siècle, les lettres sont émancipées et n’ont plus besoin de protectio
mieux. Il existe aujourd’hui une puissance courtisée par les gens de lettres , plus courtisée que ne l’a jamais été Louis XIV :
n d’autres avantages sur Louis XIV et tous les autres protecteurs des lettres , quand ce ne serait que de permettre, d’aimer mêm
ront bien aisément. En considérant ces destinées nouvelles faites aux lettres par la révolution, nous ne pensons pas qu’il y ai
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
nous examinions ici les rapports qui s’établirent entre les hommes de lettres et la société polie, lorsque ses progrès et les p
ve un mot que l’on ne trouvera pas une fois dans les douze volumes de lettres , pourtant très familières, de madame de Sévigné12
ture de Voltaire ; et sur quoi se fondait cette conjecture ? sur deux lettres de madame de Sévigné où elle met en parallèle Cor
en parallèle Corneille avec Racine, et peut-être encore sur une autre lettre où elle s’exprime peu favorablement sur la nomina
ce d’historiographes de France en 1675. Il est vrai que dans ces deux lettres madame de Sévigné marque une préférence décidée p
omme son chef-d’œuvre, ni Phèdre, ni Athalie ; Voltaire a lu ces deux lettres et n’a probablement pas lu toutes celles où madam
et comme elle peignait la tendresse ! Quand on a lu avec intérêt les lettres de madame de Sévigné, on peut concevoir que quelq
mpression. Ce mot, La Harpe la jugé sévère contre l’auteur de tant de lettres charmantes, et à ce sujet il a mis en avant que l
le. Quant à la manière dont madame de Sévigné s’est exprimée dans une lettre confidentielle à son cousin sur la nomination de
ais parce qu’ils avaient l’habitude de louer et de flatter ce prince ( lettre  617). « Le roi », dit-elle ailleurs, « méritait d
Frédéric132. Madame de Sévigné cite fréquemment La Fontaine dans ses lettres à sa fille ; dans ses épanchements maternels elle
ils se trouvaient ensemble aux lectures de celui-ci. On voit dans une lettre de madame de Sévigné du 9 mars 1672, à sa fille,
it-elle, est une fort plaisante chose. Elle parle aussi dans la même lettre d’une lecture que Boileau doit faire chez ce même
a notice de M. de Monmerqué sur madame de Sévigné, p. 132, t. Ier des lettres . 132. Une nymphe disait au roi qui représentait
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
. Flaminia, de sa fenêtre, appelle Arlequin et le prie de porter une lettre à un cavalier nommé Flavio qu’il rencontrera sur
place où se donnent rendez-vous les gentilshommes. Arlequin reçoit la lettre et promet de la remettre à celui à qui elle est a
ne V. Le docteur Gratiano, mari de Flaminia, voyant Arlequin qui, une lettre à la main, contemple la fenêtre de sa femme, conç
des soupçons, et lui demande ce qu’il cherche là et de qui est cette lettre . Arlequin répond qu’un nommé Flavio la lui a donn
Flavio la lui a donnée pour remettre à une dame. Le docteur prend la lettre et frappe Arlequin avec sa canne. scènes VI à X.
Arlequin. Flavio se présente. Gratiano, tout en colère, lui remet la lettre . Flavio la reçoit avec une profonde humilité15. R
vio la reçoit avec une profonde humilité15. Resté seul, Flavio lit la lettre , dans laquelle Flaminia le prie instamment de ne
tio répond qu’il est prêt. Le capitaine dit alors qu’il va écrire une lettre de rémission qu’il lui remettra pour le cas où il
mi Flavio l’histoire malheureuse du portrait, Arlequin lui apporte la lettre de rémission du capitaine. Oratio l’accueille à c
 » Une médaille fut frappée à son effigie avec son nom suivi des deux lettres C. G. (Comica Gelosa), et ayant au revers une ren
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
le, après le départ de madame de Montespan, sont décrits dans la même lettre de madame de Sévigné. « L’amie (madame de Mainten
me de Sévigné nous étale les hommages dont elle est l’objet, dans une lettre du 17 mai : « Madame de Montespan est à Bourbon,
marquer la sincérité de son reproche. On s’en convaincra en lisant sa lettre 37e, sans date, à Gobelin : « Vous traitez trop s
e demi-conversion. Vous voyez bien qu’il y a du vrai dans les petites lettres . Le P. de La Chaise est un honnête homme ; mais l
e grands chagrins », ne tarda pas à se réaliser. Elle lui écrivit une lettre sans date autre que celle de 1676 ; mais qui est
is qui est certainement du mois de juillet, comme on le verra par une lettre suivante qui est explicative de celle-ci. « Ce j
adame de Montespan ne peut me permettre de parler contre elle. » Une lettre explicative de celle qu’on vient de lire, et qui
s ait fait craindre un changement d’idée. » (Cette phrase suppose une lettre intermédiaire d’un ton moins triste que la précéd
es, je sèche à vue d’œil, et j’ai des vapeurs mélancoliques. » Cette lettre fournit matière à réflexion. Madame de Maintenon
, ou d’hypocrisie, qu’avaient présentés ces prédications. 119. Cette lettre se rapporte à celle du 27 juin 1676. 120. Histo
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
, refuse un rendez-vous que Lucile lui fait donner, & déchire une lettre qu’elle lui envoie. D’un autre côté le valet de V
s se mettent sous les armes. Le domestique dit à Flaminio qu’il a une lettre à lui remettre. Flaminio ordonne à Arlequin de la
p; son rival heureux. Ils apperçoivent Arlequin qui porte à Silvio la lettre de Diane ; ils la lui enlevent. Flaminio y lit qu
Flaminio ; elle en cherche en vain la cause : elle se souvient de la lettre qu’elle a écrite à Silvio : elle appelle Arlequin
. Arlequin lui répete les lazzis qu’on lui a faits en lui enlevant la lettre . Diane & Colombine n’y comprennent rien : ell
usie à l’amante, qu’il croit infidelle. Il a pour cet effet écrit une lettre à Béatrix ; il veut en charger Arlequin, qui refu
bine qui ont observé tout ce qui s’est passé, viennent lui enlever la lettre de Flaminio. Dans le temps qu’elles la lisent, Fl
Lucindo en présence l’un de l’autre : enfin, le véritable montre des lettres qui justifient ce qu’il est. On menace Arlequin.
différer le mariage. On a encore vu que Flaminio, ayant enlevé cette lettre à Arlequin, devient jaloux, feint de s’attacher à
t que je ne voie avec peine votre ingratitude. J’ai dans mes mains la lettre que vous avez écrite à Silvio. Le voilà, ce témoi
ilvio. Le voilà, ce témoin de votre trahison. Diana. J’ai écrit cette lettre , il est vrai ; mais... Flaminio, l’interrompant.
mon service : C’est une fausseté digne de ce supplice. (Il déchire la lettre .) Lucile lit. « J’ignore le destin de mon ardeur
ai7. Voilà qui m’assuroit à jamais de vos feux : Et la main & la lettre ont menti toutes deux. (Elle déchire la lettre.)
 : Et la main & la lettre ont menti toutes deux. (Elle déchire la lettre .) Gros René. Poussez. Eraste. Poussez.Elle est d
que par ses soins infatigables & sa complaisance pour les gens de Lettres , a su s’en procurer un exemplaire à la vente des
en leur présence. Violette, sa soubrette, fait le même sacrifice des lettres qu’Arlequin & Scaramouche lui ont écrites, &a
ui ont écrites, & les brûle devant eux. Tout cela ne vaut pas les lettres d’un amant chéri & d’une maîtresse adorée, dé
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
du Maine. Elle vivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettres qu’elle écrivait au roi, réussissait toujours à r
ous écrirai le jour que M. du Maine et moi partirons, etc. » La même lettre , dans l’édition de Nancy, renferme ces mots : « N
Majesté lui accordera son congé fort librement122. » On voit par les lettres de madame de Sévigné que le roi, après avoir disg
que la petite reprendra son train ordinaire chez Madame. » Une autre lettre du 15 juin nous apprend que Jo a été à la messe d
jours chez elle. C’est ce que nous apprend madame de Sévigné dans une lettre du 15 octobre. Il n’est pas difficile de deviner
ésentement. Mais tout est si peu stable, qu’avant que vous ayez cette lettre , il y aura eu des nuages et des rayons de soleil.
sur tout autre sujet que l’ordre et l’économie d’une maison. Plus de lettres à madame de Saint-Géran, sa confidente et son ami
e lettres à madame de Saint-Géran, sa confidente et son amie. Plus de lettres à Gobelin, son directeur ; du moins on n’en trouv
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ages de détails. Ces détails ont été remplacés par des points dans la lettre imprimée. On peut y supposer un peu d’exaltation,
qu’on trouve, dans le peu de lignes que les dévotes dépositaires des lettres de madame de Maintenon y ont laissées, une expres
ravail n’a pas été de petite difficulté. Nous avons deux éditions des lettres de Maintenon, l’une de 1756, l’autre de 1806. Dan
e grande partie de ces différences consiste en ce qu’une multitude de lettres sans date dans le manuscrit sont diversement plac
u’elles interprètent tout différemment. Ce n’est pas tout : plusieurs lettres sont décomposées, et les retranchements qu’on leu
es retranchements qu’on leur a fait subir forment des additions à des lettres d’un autre temps, qui se rapportent à de faits d’
n ; qu’ils ont composé leur biographie avant d’avoir assez étudié les lettres pour les mettre à leur véritable place, et qu’ens
les mettre à leur véritable place, et qu’ensuite ils ont arrangé les lettres dans l’ordre qui s’accordait avec leur compositio
ordait avec leur composition, au lieu de composer d’après l’ordre des lettres bien vérifié. Si, par la méthode que j’ai suivie,
à une grande épreuve en conférant les unes avec les autres toutes les lettres des deux éditions, les dates et le texte de chacu
it de Nantes. 76. En 1706, madame de Maintenon écrivait à son frère, lettre  CXVI de l’édition de Nancy : « Je n’ai pu voir sa
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
d ; Scapin lui dit hardiment qu’il parle à lui-même. Le Turc remet la lettre d’avis & le pouvoir qu’on lui a donné pour ac
c à l’aller joindre, &, après s’être déguisé, va lui-même avec la lettre d’avis retirer Turqueta, au moment où Gélio vient
s la copie. L’aventure du Turc, qui vient tout naturellement avec une lettre d’avis retirer sa sœur d’esclavage, qui s’adresse
ageoit de retourner à Chartres retrouver sa belle-sœur avec un mot de lettre qu’il lui donneroit, dans laquelle il mit la rais
ui fut possible de l’affliction qui lui étoit arrivée. Il donna cette lettre au filou, avec de l’argent pour faire son voyage,
lque orfévrerie. Afin de venir à bout de ce dessein, il fit faire une lettre au nom de la femme de Charles d’Estampes, lui don
onner ordre à leurs affaires, lui faisant des excuses de ce que cette lettre n’étoit pas écrite de sa main. Avec cette lettre
uses de ce que cette lettre n’étoit pas écrite de sa main. Avec cette lettre il arrive à Chartres ; il la présente à Philippe
mp; que dans deux jours il l’iroit trouver, & lui donna un mot de lettre . Mais le filou, qui ne s’endormit point la nuit,
dès le lendemain de grand matin, il part, feignant d’aller porter la lettre . On ne s’apperçut point si promptement de cette b
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
, laissant deux enfants, dont il est plusieurs fois question dans les lettres de Sévigné. Cette mort acheva ce qui restait de l
a rendre glorieuse. Le roi croyait que la duchesse avait fabriqué une lettre fausse au nom du roi d’Espagne, pour informer la
fusée à solliciter des faveurs pour eux, ils composèrent ensemble une lettre en espagnol, par laquelle le roi d’Espagne était
ine de France de l’infidélité du roi. Le comte de Guiche glissa cette lettre dans le lit de la reine, où elle fut trouvée par
fondé. « Cette calomnie, dit le président Hénault, en parlant de la lettre glissée dans le lit de la reine, fit perdre au ma
23 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
e rien. » Madame de Sévigné250 dit à peu-près la même chose dans ses lettres  : lettre cinq, tome 6. « Comment ! J’ai donc fai
Madame de Sévigné250 dit à peu-près la même chose dans ses lettres : lettre cinq, tome 6. « Comment ! J’ai donc fait un serm
de la prose ». La comédie de Molière fut représentée en 1670, et la lettre est de 1681. 250. Sévigné, Marie de Rabutin-Ch
Mmede Grignan, vivant en Provence et dont elle déplore l’absence. Ces Lettres , dont l’apparente spontanéité est un effet de l’a
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
ntriguées par une chose inanimée, celles, par exemple, auxquelles une lettre , un ou plusieurs portraits, servent de fondement.
e reçoit par la petite poste dans un paquet avec dix louis, & une lettre anonyme. Il ne sait pas lire, & prie Scapin d
a copie, parcequ’elle est aussi vilaine que l’original. On déchire la lettre . Arlequin, quoique très piqué, plaisante sur l’hu
es injures qu’on lui a écrites ; Argentine ramasse les morceaux de la lettre , prouve qu’elle est très tendre, & se découvr
ser Aurora. Je ne citerai aucun exemple des pieces intriguées par une lettre  ; tout le monde sait qu’un Auteur pourroit sans p
25 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
inet rendit de la représentation du Bourgeois gentilhomme à Chambord. Lettre en vers, du 18 octobre 1670.       Les deux Maje
omme on sait, dans leur noble emploi Pour divertir notre grand roi. Lettre en vers de Robinet, du 15 novembre 1670.       J
lhomme, Lequel est un sujet follet, De comédie et de ballet. Dans la lettre suivante du 22 novembre, Robinet, après avoir ann
LVESTRE. De votre oncle. OCTAVE. À qui mon père les a mandées par une lettre  ? SILVESTRE. Par une lettre. OCTAVE. Et cet oncle
AVE. À qui mon père les a mandées par une lettre ? SILVESTRE. Par une lettre . OCTAVE. Et cet oncle, dis-tu, sait toutes nos af
e singulière qu’il donna en 1652. Voici le détail que Loret en donne. Lettre en vers du 9 novembre 1652.       De Monsieur, u
n incident mieux combiné et plus raisonnable que n’est celui des deux lettres supposées qu’Ariste apporte au cinquième acte ; l
t une querelle de l’auteur, il y a environ huit ans, avec un homme de lettres , qu’on prétend être représenté par M. Trissotina,
ndon et d’obscuritéb… Quelle révolution dans la fortune d’un homme de lettres  ! il avait été loué par des écrivains illustres :
ux premiers, n’en est pas plus vraisemblablec. » Boursault, dans une lettre à l’évêque de Langres, rapporte un fait sur la co
ugements sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Voyez ci-dessous la lettre de Robinet du 18 octobre. a. Robinet, dans sa l
ci-dessous la lettre de Robinet du 18 octobre. a. Robinet, dans sa lettre du 22 novembre, annonce la première représentatio
e Molière, avec des jugements sur ses ouvrages. a. Par la date de la lettre de Robinet, on voit que le mardi était le 14 octo
sait-on, était sec, peu intéressant, et ne convenait qu’à des gens de lettres . “Que m’importe, s’écriait M. le marquis …, de vo
[*]. [Note marginale] Mémoires pour servir à l’histoire des gens de lettres , par le P. Nicéron, t. XXIV, p. 225 et 226. a.
Carpenteriana, p. 48. [*]. [Note marginale] Mercure galant, tome I, lettre du 12 mars 1672. a. Ici ce n’est plus Ménage et
démie. a. « [*]M. Bayle agite une assez plaisante question dans ses Lettres , ou Questions au provincial (il fallait dire : Ré
chesse de Rohan. [*]. [Note marginale] Mercure galant, tome premier, lettre du 19 mars 1672. 1. [Note marginale] Voyez ci-de
inale] Voyez ci-dessus le passage de De Visé, Mercure galant, tome I, lettre du 12 mars 1672. 2. [Note marginale] In-12, 1666
urs le premier de tous les poètes comiques. » [*]. [Note marginale] Lettres de Boursault, tome I, p. 219 et 120, édition de P
26 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ours, personne ne parut s’apercevoir de la perte que la patrie et les lettres venaient de faire. Le public ne fut, pour ainsi d
équivoques honteuses, dégoûtantes806 ; — Bossuet, en lisant une telle lettre en tête de telles œuvres, sentit ranimée toute so
erreur dans la critique acerbe que F. Génin a cru devoir faire de la Lettre au P. Caffaro, qui devint bientôt les Maximes et
170, note 1 ; p. 176, note 2 ; p. 185, note 3, et 186, note 2. 805. Lettre d’un Homme d’érudition et de mérite consulté par
digne du style. J’aurais honte de multiplier les citations. 807. La Lettre au P. Caffaro, théatin, est du 9 mai 1694, et le
st du 9 mai 1694, et le P. Caffaro répondit aussitôt en désavouant la Lettre d’un Homme d’érudition, pour laquelle il n’a sans
note 3. 811. F. Génin, Vie de Molière, chap. IX. 812.   Fénelon, Lettre à l’Académie française, VII. — Bayle avait dit av
’avec une faiblesse inexcusable de la part d’un ami de Molière et des lettres (Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, l
le. 814. Voltaire, Siècle de Louis XIV, XXXII. 815. J.-J. Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les Spectacles. 816. Laharpe,
re La Fontaine, qui dès 1661, dit de Molière : « C’est mon homme ! » ( Lettre à M. de Maucroix du 22 août 1661) ; Bussy-Rabutin
et peut-être le siècle suivant n’en verra-t-il pas un de sa façon » ( Lettre au P. Rapin du 24 février 1673) ; le P. Bouhours,
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
is en lui disant qu’il ne sait rien. On apporte à Dupuis un paquet de lettres , il en trouve une cruellement ambrée, elle étoit
ais qu’il est un étourdi, qu’il n’est pas libre ce jour-là, montre la lettre de la Comtesse : Desronais est anéanti ; Mariane
donne. Le pere, autant embarrassé qu’il l’étoit avant d’avoir reçu la lettre , dit que Desronais sera l’époux de sa fille, mais
clater toute la pureté de son amour. Acte III. Desronais a écrit une lettre à la Comtesse pour rompre avec elle : il la fait
se pour rompre avec elle : il la fait voir à Mariane. Mariane lit la lettre , veut faire adoucir quelques expressions, & f
présente la ville de Mansfield.) Richard, fils du Meûnier, lit cette lettre . « Mon cher Richard, je suis convaincue, quoique
les séductions m’ont portée à vous croire perfide. Il avoit forgé les lettres que je vous envoie, pour me persuader que vous ét
paroître un témoin irrévocable. Peggy se montre, fait voir au Roi les lettres que Milord lui a écrites pour la séduire, & l
les rideaux de son lit à la fenêtre : elle prie Lucas de remettre une lettre à Richard, & sort. Lucas, surpris de s’être l
lui demander justice contre le Marquis de Concini. Lucas lui donne la lettre d’Agathe, elle est pleine de tendresse & de p
hevalier, a du goût pour la Dame : elle s’en apperçoit, lui écrit une lettre fort tendre, & lui donne un rendez-vous, en l
rtout lorsqu’il la menace de publier son aventure & de montrer sa lettre , si elle ne consent au mariage du Chevalier avec
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
ambouillet que celles-ci : « Les esprits doux, et amateurs des belles lettres , ne trouvent jamais leur compte à la campagne26. 
rsations intimes. Les œuvres de Balzac me l’ont appris. Trois longues lettres de cet écrivain qui lui sont adressées, comme sui
naître que tout ce qui aurait pu être écrit sur son compte. Ces trois lettres , fort étendues et que l’auteur a intitulées Disco
ses Causes de la grandeur et de la décadence des Romains. La seconde lettre de Balzac est intitulée : Suite d’un entretien de
illet et Voiture eurent plusieurs conversations, et s’écrivirent deux lettres assez longues sur le mot car, dont plusieurs memb
ent la suppression et la radiation dans le Dictionnaire. Et bien, ces lettres judicieuses et spirituelles ont sauvé un mot néce
de Dumaurier, citée dans le Ducatiana, ire  partie, p. 103. 27. Ces lettres ne sont point datées dans les nombreuses éditions
29 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ssurément départi de cette règle commode, mais trop absolue, pour les Lettres au Mercure, que la mort ne lui a pas permis de ré
verrons ce qu’il faut penser de cette attribution, comme de celle des Lettres elles-mêmes à Melle Poisson. Disons tout d’abord
d’abord qu’on a trop longtemps exagéré la valeur documentaire de ces Lettres , complaisamment citées comme une source, alors qu
terait souvent une note plus étendue que le texte même. La première, Lettre de M** sur la vie et les ouvrages de Molière, occ
x. On voit que ce M**pourrait s’appeler « M. Tout-le-Monde ». Cette lettre a été reproduite en partie dans le Choix des Merc
p. 65-83). C’est bien de l’honneur qu’on lui a fait là. La seconde lettre , publiée par le Mercure de mai 1738 (p. 826 à 836
le nom nous amène à parler de la troisième et de la quatrième de nos Lettres , insérées au Mercure de mai et de juin 1740 ? C’
de mai et de juin 1740 ? C’est en effet à Mlle Poisson que ces deux lettres ont été jusqu’ici attribuées, non-seulement par M
ou l’inspiratrice de ces lignes célèbres. Mais qu’elle ait écrit les Lettres au Mercure, où il n’est question ni de son père D
son sujet, c’est qu’il me semble en vérité le principal auteur de nos Lettres au Mercure, et qu’il me permet de conclure, en ré
ures de leurs mouvemens naturels. » De là à lui attribuer les deux lettres de 1740, dont l’une reproduit ce passage, il y a
omme on voit. D’ailleurs, les frères Parfaict citent souvent ces deux lettres , sans les attribuer à Mlle Poisson, qui avait alo
, jusqu’à nouvel ordre et preuve du contraire, nous considérerons ces Lettres comme l’œuvre de Boucher d’Argis, ou plutôt comme
beaucoup d’ordre et d’esprit critique. G. M.-Monval, moliériste. LETTRE DE M** SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE MOLIERE (AOU
n à montrer aux gens. » « Voilà, dit M. Bayle, dans la République des lettres , avril 168417, les désordres dont les comédies de
e nommoit Jean ; Il croyait avoir fait Hercule et Soliman 130 . Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les
ri en Allemagne ; vous trouverez peut-être bien des minuties dans ces Lettres mais je ne vous promets pas autre chose. A l’égar
oyez le Mercure de janvier 1725 et celui d’octobre 1726.) Deuxième lettre sur la vie et les ouvrages de moliere et sur les
4 par le Misanthrope. 5. Le mardi 21 (voir l’acte d’inhumation et la lettre à l’abbé Boyvin, tome XIV de cette collection).
la langue françoise, chap. IV. 17. Nouvelles de la République des lettres , p. 203-204. 18. Sentences sur quelques livres
ur la première fois en 1677, Cologne. 55. Mercure galant, 1673. 56. Lettre du comte de Limoges à Bussy-Rabutin, 1673. 57. P
. Voir la suite de cette revue des œuvres de Molière dans la deuxième lettre , p. 71. 149. Ce portrait serait dû à Poisson, fi
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
Il écrit en même temps à toutes les deux : elles se communiquent ses lettres , & promettent de se venger du fat en feignant
ses de deux de ses amis ; qu’il leur écrit ; qu’elles se montrent les lettres  ; qu’elles veulent punir l’original par un feint
Angélique à répondre au billet doux de Mondor, & lui dicte cette lettre . Scene V. DORIMENE, ANGÉLIQUE. . . . . . . .
sseurs voient sans peine que si Angélique avoit tout uniment écrit sa lettre , sans se la faire dicter par Dorimene, & sur-
put toutefois empêcher que l’épithete de tendre ne fût supprimée. La lettre finissoit ainsi : « Conservez-vous pour Lucile. »
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
céder un nouvel ordre de choses dans l’état, dans les mœurs, dans les lettres . En 1661, Louis XIV, délivré du cardinal Mazarin,
ent qu’elles n’auraient pas eu en lui ? Il en est des talents dans es lettres comme des professions manuelles : la division en
ts accès d’anarchie. Revenons à l’état historique de la langue et des lettres à la fin de la 6e période du xviie  siècle. La Br
ebuté par Molière, est aujourd’hui vulgaire. On voit dans la première lettre de Balzac à la marquise de Rambouillet, qu’il a l
de Louis XIV a effectivement commencé. Il existait un grand nombre de lettres de Sévigné, modèles de style épistolaire ; on en
hysique, la méthode de Descartes ; En didactique et en polémique, les Lettres provinciales ; En critique, plusieurs bons écrits
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
e aux Italiens ; &, pour appuyer leur sentiment, elles citent une lettre manuscrite de M. de Tralage, qui se trouve à la B
te de M. de Tralage, qui se trouve à la Bibliotheque de S. Victor. La lettre est conçue en ces termes : Lettre de M. de Trala
à la Bibliotheque de S. Victor. La lettre est conçue en ces termes : Lettre de M. de Tralage au sujet du Misanthrope. « Le
térêt de déguiser la vérité ». Les MM. Parfait, qui rapportent cette lettre , ajoutent : « Ce discours d’Angelo est si fort é
33 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
Lettre écrite à Mr de ** sur le livre intitulé, la Vie d
oublier la suite des Pièces de Molière, qui occupent plus les Gens de lettres , que des faits peu intéressants. Dans une espèce
nous passons de la Vie de bien d’autres personnes illustres dans les Lettres  ; nous nous serions aussi bien passés de la sienn
tice sans prévention, et je ne prétends point, quand il verrait cette Lettre , m’attirer son mépris. Je suis sûr que s’il voula
sais qu’une personne, qui a assez bonne réputation parmi les Gens de Lettres , fut un jour demander à Roselis un semblable cons
nt m’attirer les traits d’un Auteur en colère, je vous prie que cette Lettre soit de vous à moi ; car s’il en a connaissance,
me maltraitait par une Réponse ; et nous pourrions donner aux Gens de lettres des Scènes qui tourneraient à notre confusion. Je
Approbation. J’ai lu par ordre de Monseigneur le Chancelier, cette Lettre écrite à M. de *** sur le Livre intitulé, la Vie
34 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
Éducation des Femmes. S’il manque quelque chose à la gloire de nos lettres sous Louis XIV, c’est d’avoir peint naturellement
s et lettrés qui les entouraient, un amour de la science, un soin des lettres , un purisme de langage, qui n’étaient certes qu’u
y, Mme de La Fayette et Mme de Sévigné. Là, vraiment, l’esprit et les lettres étaient à leur place ; « et là, en 1659, on appla
ettes, les femmes se mirent en tête d’être savantes, non-seulement en lettres , mais en philosophie, en astronomie, en médecine.
le juste mesure son esprit peut, doit s’appliquer aux sciences et aux lettres . Il mit sous les yeux la maison gouvernée par les
on peu d’esprit, et forcé enfin de protester contre la science et les lettres par cette immortelle boutade qui est dans la mémo
de son origine et de ses droits ; en sorte qu’après la lecture de la lettre d’Agnès, il n’est personne qui ne dise avec Horac
I. Voir aussi le Ménagiana, 1715, tome II, p. 65. — Il résulte de la Lettre de Loret du 6 décembre 1659 que les Précieuses cu
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ce apprend à Clairville que d’Orval veut partir : d’Orval suppose des lettres qui l’obligent de se mettre vîte en route : Clair
n maître le trouble au point qu’il alloit oublier de lui remettre une lettre , il la lui donne. D’Orval lit la lettre qui cont
oublier de lui remettre une lettre, il la lui donne. D’Orval lit la lettre qui contient une déclaration en forme de Rosalie.
surprise de voir fuir d’Orval : au moment qu’elle arrive elle voit la lettre qu’il écrivoit, elle y lit ces mots : « Je vous a
n moyen de calmer les chagrins de d’Orval : elle donne à son frere la lettre qu’elle a trouvée sur la table : elle laisse les
airville : il appelle Charles : Charles paroît, d’Orval lui donne une lettre & lui dit : A Paris chez mon Banquier. Acte
tre dans la poche de Lélio par Arlequin : ce même portrait, & une lettre de Lélio qui est perdue par Arlequin, causent une
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
lette : il demande si Cidalise n’a pas envoyé ; Pasquin lui remet une lettre de cette dame & une montre. Moncade. Tu n’as
e. Moncade. Tu n’as qu’à la mettre là. Pasquin. Ne lisez-vous pas la lettre  ? Moncade. Non, je sais tout ce qu’il y a dedans.
II, le laquais d’Araminte apporte une agraffe de pierreries & une lettre . le Laquais. Voilà ce que Madame vous envoie : f
Dans la scene IX, le laquais de Cidalise vient dire qu’il apporte une lettre & une montre ; Moncade, pour toute réponse, l
ce. Qu’on place le baiser de Crispin à côté de l’interprétation de la lettre , on le trouvera aussi forcé qu’impertinent : qu’o
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
destiné pour Accante, voit venir Champagne son valet : elle cache la lettre , mais de façon à la laisser entrevoir ; puis feig
e qu’Accante la méprise à l’excès, puisqu’il fait si peu de cas de sa lettre . Isabelle se repent de l’avoir écrite. Laurette s
. . On rit des petites mines que fait Laurette en cachant à demi sa lettre , en tâchant de la faire appercevoir, en se défend
ilence, mon orgueil : réussissons avant. Frontin emploie cette même lettre pour faire croire à M. Argante que son fils lui a
. . . . . . Apportez tout ce qu’il faut pour écrire & former une lettre  ; une aiguille, de la cire, des tablettes & d
de vous tenir bien sur vos gardes contre ce coquin-là, &c. » La lettre que Chrisale fait écrire ne sert à rien dans la p
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
qu’on veut épouser, ou à parvenir à lui parler ou à lui remettre une lettre . Nos comiques ont, me dira-t-on, varié les déguis
urs tiennent de nos voisins : il a été toléré dans la renaissance des Lettres en France, mais il feroit certainement siffler au
t de l’homme qui a blessé Silvio, fouille dans ses poches, trouve une lettre de Rosaura, se confirme dans l’idée qu’il arrête
azzis très peu nobles : on l’interroge, il nie tout. On lui montre la lettre de Rosaura, il ne sait pas lire. On le confronte
39 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
ils pourraient, qu’on n’écrirait plus aux groupes de province que des lettres sans suscription et sans signature, qu’on ne donn
tablie en la ville de Caen, appellee l’Hermitage, et un Extrait d’une lettre du 25 mai 4060, contenant la relation des extrava
e, leur méthode ; le vrai nom de la Compagnie était imprimé en toutes lettres  ; on affirmait qu’elle n’était « autorisée ni par
on, de travailler avec plus d’ardeur que jamais à examiner toutes les lettres des provinces qu’elle avait reçues au sujet des d
 : « cette congrégation du Saint-Sacrement, » — il la nomme en toutes lettres , — « qui ne fait jamais ses réunions au même endr
cette ville et partout ailleurs, sans l’expresse permission du Roi et lettres patentes vérifiées, comme aussi de tenir aucunes
t, pour l’histoire générale, d’éclaircir. II. Les « libertins » de lettres et la compagnie du Saint-Sacrement Molière, Don J
ns : « le monde était déchaîné contre les dévots. » Chez les gens de lettres , en revanche, ce « déchaînement »est historiqueme
n tout cas, de probable, c’est que sa dupe en faisait partie. Une des lettres , étudiées ici même39, de la Compagnie du Saint-Sa
e qui aboutit, en 1666, à sa disparition, l’effort des « libertins de lettres  » contribua, sans nul doute, aidé par l’impatienc
suiv. ; A. Lefranc, Revue des Cours et Conférences, 1906-1907. 10. Lettres choisies, éd. de Rotterdam de 1723, t. II, p. 123
0. Lettres choisies, éd. de Rotterdam de 1723, t. II, p. 123. Cf. la lettre du 19 octobre 1660. 11. Guy Patin assure même qu
º 212 V6 et 213). 14. Voyez la Compagnie secrète du Saint-Sacremenl. Lettres du groupe parisien au groupe marseillais, Paris.
Chrétien intérieur. 39. Voyez la Revue du 15 août 1908. — C’est la lettre du 31 octobre 1042. Voyez la Compagnie secrète du
40 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
 ; et si je n’en avais vu depuis peu les marques dans cette admirable lettre qu’il a écrite sur ce sujet, et qui ne fait pas l
, maintenant que mon nom est assuré de passer jusqu’à elle dans cette lettre incomparable, il me serait honteux qu’il y passât
latins de Tite-Live et de Sénèque d’où ces sujets sont tirés ; et une lettre de M. de Balzac, imprimée dans la seconde partie
et une lettre de M. de Balzac, imprimée dans la seconde partie de ses Lettres choisies, livre III, lettre IX, qui contient l’él
, imprimée dans la seconde partie de ses Lettres choisies, livre III, lettre  IX, qui contient l’éloge de la dernière de ces tr
e, la pupille donne à son amant une boîte d’or, dans laquelle est une lettre qu’elle vient de lui écrire ; elle fait accroire
a fenêtre, et lui persuade encore de reporter lui-même la boîte et la lettre sans la lire. Pour éviter les répétitions, car no
œurs pucelles, Grandes d’esprits, et de corps belles, À tous qui ces lettres verront, Ceux qui sauront lire liront. Devant Nou
Molière ; Lycas, suivant d’Iphitas, le sieur Prévot. Loret, dans la lettre dont nous venons de rapporter un passage, au suje
e ce récit de Grimarest est assez conforme à celui de Robinet dans sa lettre en vers ; car voici ce qu’il dit de cette petite
s sa lettre en vers ; car voici ce qu’il dit de cette petite troupe : Lettre en vers de Robinet, du 22 février 1666.       Ce
obtint pour trois jours s’étendit plus loin ; car on trouve dans deux lettres de Robinet, de cette même année, deux passages où
article par les deux passages de Robinet dont nous venons de parler. Lettre du 6 mai 1666.       Vous aurez pour tout dire e
répondit encore au prétendu Rochemont. Cette réponse est intitulée : Lettre sur les Observations d’une comédie du sieur de Mo
re , Paris, in-12, Gabriel Quinet, 1665, avec permission. « [*]Cette lettre mériterait d’être imprimée en entier. Elle justif
reuve, page 22 : À quoi songiez-vous, Molière, (dit l’auteur de cette Lettre ) quand vous fîtes dessein de jouer les Tartuffes 
e qui lui a fait mettre la main à la plume. » Robinet parle de cette lettre , et en même temps il fait l’éloge de son auteur.
arle de cette lettre, et en même temps il fait l’éloge de son auteur. Lettre en vers du 8 août 1665.       Partisans du Festi
 247 et suiv. [*]. [Note marginale] Œuvres mêlées de M. de Voltaire, Lettre sur la comédie anglaise. *. [Note marginale] La
ouvrages de Molière. a. « [*]Il fut compris dans l’état des gens de lettres qui eurent part aux libéralités du roi en 1663 pa
a. Dans le Mercure de France du mois de février 1722, on trouve une lettre (de l’abbé Pellegrin) où, après avoir annoncé la
dont il fait si judicieusement sentir le défaut ; mais l’auteur de la lettre croit que Molière a eu tort de ne s’en être pas s
d’Élide fut jouée le 9. 1. [Note marginale] Loret avait dans la même lettre parlé de la tragédie d’Othon. *. [Note marginale
41 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
iècle, et encore au-delà, l’autorité d’un code dans la république des lettres . Aristote détrôné, j’ai moi-même323 fait, je l’av
nous avions tous perdu notre liberté de penser sous la tyrannie d’une lettre morte. Me voilà confessé, donc absous, et je n’ai
d Odry et Vernet lui font admirer M. Scribe, si vous lisez les bonnes lettres naïves qu’il écrivit alors à sa femme et à ses en
levée en France ? ne put se retenir d’écrire à la reine Élisabeth une lettre où elle tournait en ridicule, au risque de précip
ltant mépris avec lequel Clitandre, homme de cour, traite les gens de lettres , ces « gredins qui, pour être imprimés et reliés
Neuvième réflexion critique sur Longin. 332. Voltaire, Dix-huitième lettre sur les Anglais. Correspondance avec La Harpe. 3
aison de dire que Shakespeare n’était qu’un vilain singe. » Voltaire, Lettre à l’Académie française. Correspondance avec La Ha
respondance avec La Harpe. 336. Voltaire, Du théâtre anglais. 337. Lettre à l’Académie française. 338. Lettre à l’Académi
ire, Du théâtre anglais. 337. Lettre à l’Académie française. 338. Lettre à l’Académie française. 339. Ibid. et Du théâtr
is. 341. Dictionnaire philosophique ; article Art dramatique. 342. Lettre de Voltaire à La Harpe, citée dans le Journal des
23 avril 1865. 343. Voltaire fait cette remarque, à propos de Dante. Lettres chinoises, indiennes et tartares. 344. Voltaire,
s de Dante. Lettres chinoises, indiennes et tartares. 344. Voltaire, Lettre à l’Académie française. 345. Dictionnaire philo
hique ; article Épopée. 347. Ibid. ; article Art dramatique. 348. Lettres chinoises, indiennes et tartares. Dictionnaire ph
353. Ibid. 354. Fontenelle, Remarques sur le théâtre grec. 355. Lettre à l’Académie. 356. Voyez la théorie du chœur, Ir
démie. 356. Voyez la théorie du chœur, Ire partie, chap. iii. 357. Lettre à l’Académie. 358. « Si les fleurs qu’on foule
belles que celles des plus somptueux jardins, je les en aime mieux. » Lettre sur l’éloquence. 359. « J’ai cru, je crois et j
sublimes scènes de Corneille et des parfaites tragédies de Racine. » Lettre à Horace Walpole. 360. Racine excepté. 361. Did
rope, on se trompe. » De la poésie dramatique. 364. Voltaire. 365. Lettre à l’Académie française sur l’éloquence. 366. M. 
hétique, V, p. 209. 368. Diderot, Paradoxe du comédien. 369. XVIIIe  Lettre sur les Anglais. 370. XXIIe Lettre sur les Angla
ettre sur les Anglais. 370. XXIIe Lettre sur les Anglais. 371. XIXe  Lettre sur les Anglais. 372. M. Lysidas aurait pu citer
pas jouer ceux qu’il honore d’une estime particulière. » De Villiers, Lettres sur les affaires du théâtre. 426. L’Impromptu d
ffaires du théâtre. 426. L’Impromptu de Versailles, scène i. 427. Lettre sur les affaires du théâtre. 428. Dates données
’agit. Les Femmes savantes, acte IV, scène ii. 445. Tallemant. 446. Lettre du 5 août 1677. 447. La Saintonge et l’Angoumois
42 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
s prodigués à Aristide : jugez un peu de ce que devaient éprouver les lettres  ! Mais ces admirateurs exaltés et intolérants qui
ante apparemment, car un jeune maître de conférences à la faculté des lettres de Paris, M. Gustave Larroumet, vient de la plaid
teur était majeur ? Pense-t-on que les chancelleries accordassent des lettres d’émancipation sans s’être éclairées sur l’âge et
régulier qui ait été joué à Paris. Le 28 juin 1669, Perrin obtint des lettres patentes portant permission d’établir dans cette
ont je ne sois en passe. Il obtint donc du roi, le 29 mars 1672, des lettres patentes qui lui transféraient le privilège de l’
ce dernier, firent naturellement opposition à l’enregistrement de ces lettres . Il s’ensuivit un procès dont l’issue demeura lon
s, un arrêt de la Cour, du 27 juin 1672, ordonna l’enregistrement des lettres patentes accordées à Lulli, sans s’arrêter aux op
le perdre, il ne savait rien lui refuser. Places, honneurs, pensions, lettres de noblesse, titre de secrétaire du roi, il lui a
moyen, eut assez de crédit pour obtenir de l’autorité judiciaire des lettres de monition qui furent lues au prône dans toutes
l’endroit précis où eut lieu cette inhumation. Le premier, dans, une lettre adressée à M. Louis Boyvin, prêtre, docteur en th
ces investigateurs ne connaissaient ni le registre de La Grange ni la lettre à Louis Boy vin, et n’avaient d’autre guide que d
ble sépulture est indiqué. Eh bien, cette phrase, prise au pied de la lettre , est en contradiction absolue avec d’autres témoi
entourage, ni aucun des illustres amis que Molière comptait dans les lettres et dans les arts, et dont quelques-uns au moins a
essé au Temps, qui l’a publiée dans son numéro du 7 novembre 1884, la lettre suivante : Deux mots à M. Loiseleur, à propos d
tes de Versailles, mai 1664, le comte de Guiche était en Pologne. Une lettre de lui au chancelier Séguier, et que nous avons c
ière, archiviste du département de l’Hérault, connu dans le monde des lettres sous le pseudonyme de Louis Lacour, qu’en revient
u Tartuffe, et ces deux lignes, où les trouver ? Ses manuscrits, ses. lettres , les milliers de billets qu’il a dû écrire, tout
is celle-là en même temps que beaucoup d’autres, parmi lesquelles une lettre de Raphaël, la soumit à M. Gabriel Charavay, qui
aire. Vrain Lucas usait de semblables procédés. La forme de certaines lettres , du d en particulier, se rapproche singulièrement
n revanche, elle s’éloigne notablement de la forme que présentent ces lettres dans les deux pièces de Montpellier. Le corps de
nge le lui donne toujours, et Chapelle aussi dans les adresses de ses lettres à son ami. Le titre et les privilèges des édition
pport non de son contexte, mais de la calligraphie et de la forme des lettres , avec celles qui figurent au bas de plusieurs act
. Alexandre Dumas a acquise pour l’offrir à la Comédie-Française. Les lettres M et L offrent des différences ; mais toutes les
essé au Temps, qui l’a insérée dans son numéro du 12 janvier 1886, la lettre suivante : Dans son article sur la découverte d’
ière différent de celle de la quittance, et, d’ailleurs, la forme des lettres de ces signatures ressemble trop à celle de beauc
nâtre et la main assez habile du faussaire qui a composé et écrit les lettres de Rabelais, de Bayard, d’Agnès Sorel, de Charles
nne Charavay, l’expert en autographes bien connu, a déclaré, dans une lettre qu’il nous adressait le 12 janvier, se rallier au
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
r n’a qu’à se rappeller celles où le public, à l’arrivée subite d’une lettre , d’un bracelet, ou d’un personnage inconnu, s’écr
& les moyens, bien ou mal conçus, qui la produisent. Des gens de lettres peuvent-ils raisonner ainsi ? Ignorent-ils que le
pas entraîné dans leur sentiment ces êtres bornés, fléau des gens de lettres , qui ne jugent jamais que sur parole ou par conta
deux amants & le public qui s’intéresse à eux. Ariste porte deux lettres par lesquelles on apprend que la fortune de la fa
de Philaminte cede la place à son rival : alors Ariste avoue que les lettres étoient de son invention : les acteurs & les
44 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
. Cintio est le fils d’un correspondant de Beltrame, sur qui il a une lettre de crédit. Scapin, qui a entendu les conventions
le marché. L’étudiant Cintio commence à se décourager ; il a reçu une lettre de son père qui l’invite à demander à Beltrame la
l envoie Spacca, déguisé en courrier, porter à Mezzetin une prétendue lettre du père de Celia, dans laquelle il annonce au mar
e en scène. Fils d’un correspondant de Pantalon, il vient toucher une lettre de change de trois cents ducats et racheter Celia
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
habitués de l’hôtel de Rambouillet, firent partie des neuf hommes de lettres qui, en 1625, se réunirent chez Conrart, opulent
gelas et Voiture y entrèrent cette année. En 1635, furent données des lettres patentes pour la fondation légale de rétablisseme
artes était alors de la société de la marquise. Mais on voit dans les lettres de Mad. de Sévigné et dans d’autres documents que
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ma préface, avec toute la politesse, tous les égards que les gens de lettres se doivent, & mes lecteurs jugeront. Voici ce
mbler le Lord ; il donne ordre à son valet Drink d’arrêter toutes les lettres , en cas qu’il écrive à Eugénie ou à sa famille ;
I. Le vieil Intendant écrit effectivement à la tante. Drink arrête la lettre . Le Lord, alarmé d’entendre par-tout parler de so
beaux non allumés. Un moment après Robert entre par le vestibule, une lettre à la main, un bougeoir dans l’autre : comme c’est
aissent sous les yeux du spectateur la table sur laquelle on a mis la lettre , il faut bien qu’on vienne la prendre dans l’entr
changeant de décoration, qu’à enlever en même temps la table & la lettre , tout sera réparé, & l’entr’acte sera comme i
47 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
rs un bavardage rimé tel que le sien. Déjà malade, il ne put, dans la lettre qui parut le 14 février, la veille même de la pre
… Nous ne possédons malheureusement, pour l’année 1665, qu’une seule lettre de Mme de Sévigné, qui n’était pas encore le nobl
ieux feuilletoniste de l’aristocratie du grand siècle, et, dans cette lettre unique, elle ne s’occupe que de l’exil de Fouquet
uelliste, devenu tout à coup homme de bien, met en action la septième lettre des Provinciales, et pratique, avec un aplomb et
ve siècle. Leur production eût été un merveilleux service rendu aux lettres . 4. Cet article n’est pas le dernier de la Muse
e la Muse historique, comme le disent les frères Parfait. La dernière lettre de Loret porte la date du 28 mars. Robinet contin
48 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
quin, Desfougerais, Guenaut et Esprit. Gui Patin a consigné, dans ses Lettres , la nouvelle de la représentation de L’Amour méde
en voudrait persuader. » Gui Patin parle encore de la pièce dans une lettre suivante : « On joue présentement à l’hôtel de Bo
l, une espèce de propriété commune. Avertissement du commentateur [ Lettre écrite sur la comédie du Misanthrope] De Visé
écrite sur la comédie du Misanthrope] De Visé est l’auteur de la lettre suivante. Elle fut imprimée en tête de la premièr
possession que j’ai cru devoir respecter. Si Molière n’a pas jugé la lettre de de Visé indigne de précéder son chef-d’œuvre d
ux accessoires dont ce texte est accompagné. Grimarest raconte que la lettre de de Visé fut imprimée à l’insu de Molière, qui
n’en sentaient pas ou qui affectaient d’en méconnaître le mérite ? La lettre de de Visé n’est pas d’une élégance de style rema
re que se soit opéré ce changement, il écrivit sur Le Misanthrope une lettre toute admirative, que Molière ne dédaigna pas de
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
vait à Madame de la Trousse, tante de madame de Sévigné, au bas d’une lettre adressée à celle-ci : « Madame, en vous rassurant
’une lettre adressée à celle-ci : « Madame, en vous rassurant sur des lettres trop tendres que le pourrais écrire à ma cousine,
diminuer dans les mots. On décida qu’on ôterait de tous les mots les lettres superflues. Je vous donne ici une partie de ceux
ation et de revendiquer pour elle un droit qui n’a été reconnu qu’aux lettres . L’histoire de l’esprit humain ne consiste pas un
de Condé y avait cultivés durant sa prison, a été souvent cité56. Sa lettre à l’évêque de Vence sur la détention du prince es
et latins par l’imprimerie alors récente, et les études des hommes de lettres , nous ont donné beaucoup de mots nouveaux et néce
ou Mlle . Aujourd’hui qu’on imprime madame ou mademoiselle en toutes lettres , on ne se tromperait pas de même. 53. J’ai vaine
n aiguille me ferait autant de plaisir que le fac simile d’une de ses lettres . 54. Lettres du 27 novembre 1667, du 20 mars 167
ferait autant de plaisir que le fac simile d’une de ses lettres. 54. Lettres du 27 novembre 1667, du 20 mars 1671 et du 15 nov
res du 27 novembre 1667, du 20 mars 1671 et du 15 novembre 1680. 55. Lettre du 12 juillet 1671. 56. Voici ce quatrain : En
50 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
é, dis-je, crut devoir signaler son zèle pour Molière en publiant une Lettre sur le Misanthrope, où il en rendait compte acte
ur le Misanthrope, où il en rendait compte acte par acte. Comme cette lettre est historique à cette comédie, nous allons en ra
interrompus par la prude, et par les marquis qui apportent chacun une lettre qu’elle a écrite contre eux : ce que l’auteur a p
scène est fort agréable. Tous les acteurs sont raillés dans les deux lettres , et quoique cela soit nouveau au théâtre, il fait
tant d’esprit. Robinet ne donne pas moins de louange au Misanthrope, Lettre en vers du 12 juin 1666.       Le Misanthrope en
ut que le sage se déguisât en farceur, pour plaire à la multitude. » Lettre en vers de Robinet du 15 août 1666. Un médecin v
le théâtre du Palais-Royal, voici de quelle façon Robinet l’annonça : Lettre en vers du 11 juin 1667.       Depuis hier 1, pa
de vache, S’y remontre enfin à nos yeux, Plus que jamais facétieux. Lettre en vers de Robinet, du 19 juin 1667.       Je vi
ommencement de janviera, et devant le roi le lundi 16 du même mois. Lettre en vers de Robinet, du 21 janvier 1668.       Lu
reillement devoir supprimer de cet article. Passons présentement à la lettre en vers de Robinet, qui présente un récit qui n’e
it qui n’est pas moins curieux de la représentation de George Dandin. Lettre en vers de Robinet, du 21 juillet 1668.       Da
l’égayaient, Et pour en gros ne rien omettre, Dans les limites d’une lettre , En ce beau rendez-vous des jeux, Un théâtre augu
derniers à signaler leur joie, et Robinet en rend le compte suivant. Lettre en vers du 18 août 1668. ……………………………………………… Comm
Voici de quelle façon Robinet rendit compte de la comédie de L’Avare. Lettre en vers du 15 septembre 1668.       Prenant soin
Est prodigue en gais incidents, Qui font des mieux passer le temps. Lettre en vers du même, du 22 septembre 1668. Ces jours
le lendemain) et depuis sans interruption le mardi 5 février 1669. Lettre en vers de Robinet, du 9 février 1669.       À p
lement, joués, Que jamais nulle comédie Ne fut aussi tant applaudie. Lettre en vers du même, du 23 février 1669. À propos d’
représentation de Pourceaugnac devant le roi et la Cour, à Chambord. Lettre en vers, du 12 octobre 1669.       Mais parlons
ut jouée au Palais-Royal, Robinet en fit mention ; voici ses termes : Lettre en vers, du 13 novembre 1669.       Enfin j’ai v
hrope, jusqu’au jour que Le Médecin malgré lui fut représenté. a. La lettre de M. de Visé, sur la comédie du Misanthrope, est
faire de plus agréable pour le public que de lui faire part de cette lettre , qui fut écrite un jour après, à une personne de
ualité, sur le sujet de cette comédie, etc. » [*]. [Note marginale] Lettre sur la comédie du Misanthrope. a. La Muse Dauph
de Bourbon, premier prince de Conti, qui depuis fut le protecteur des lettres , et de Molière. « Il y avait alors dans ce collèg
tion de l’Amphitryon au 13 juin 1668. Cependant, par le passage d’une lettre de Robinet, que nous rapportons ici, on voit non
du 5 août 1667 qu’un auteur anonyme composa une brochure intitulée : Lettre sur la comédie de l’Imposteur, où il rend compte
jouit fort à cette pièce. » 1. [Note marginale] Voyez ci-dessous la lettre en vers de Robinet, du 12 octobre. [*]. [Note m
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
bien, Monsieur Rigaudon, que voulez-vous ? L’Olive. Vous donner cette lettre de la part de Mademoiselle Clarice. M. Grichard.
i elle puisse confier son secret : elle projette de faire remettre sa lettre à celui qu’elle aime par Sganarelle lui-même. Is
ant, Et m’a droit dans ma chambre, une boîte jettée, Qui renferme une lettre en poulet cachetée. J’ai voulu, sans tarder, lui
belle. Il est de mon devoir de faire promptement Reporter boîte & lettre à ce maudit amant ; Et j’aurois pour cela besoin
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ame de Sévigné, la voyaient de temps en temps. Nous avons lu, dans la lettre de madame de Sévigné, en date du 6 janvier 1672,
raite avec le plus insultant mépris. Ce mépris n’a rien de l’homme de lettres supérieur, il est tout orgueil de cour. Il descen
oète ont été tournées contre la haute société et contre les hommes de lettres qui s’y étaient attachés ; que les atteindre a ét
Deshoulieres. Madame de Sévigné ne parle pas une fois d’elle dans ses lettres . Madame de Sévigné avait douze ans de plus que ma
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
son cœur voudroit pouvoir lui sacrifier Moncade. Pasquin apporte une lettre de Moncade ; il y confesse ses torts, il mourra s
t un généreux pardon. Mariane est alarmée : elle écrit en réponse une lettre très consolante : elle change d’avis, elle croit
s n’osez plus, Moncade, achever vos serments. Moncade lit. Moitié de lettre .  « Profitez du moment « & faites vos effort
utez ma haine & mon courroux. Moncade lit les deux morceaux de la lettre .  « Profitez du moment qui vous accorde votre gr
ce jaloux de Moliere, & dans il Principe geloso de Cicognini. Une lettre déchirée l’a produite dans les deux pieces. Nous
e, jure que jamais il ne s’est fait peindre. On apporte à Moncade une lettre , par laquelle il apprend qu’on enleve sa sœur ; i
talienne, une scene plaisante. Rosaura, femme de Pantalon, reçoit une lettre de son frere : son époux la surprend & veut l
elle s’avise enfin de lui dire qu’il mourra subitement s’il ouvre la lettre  : Pantalon, alarmé, craint que l’on n’ait mis un
& la calomnie ou la médisance, toujours éveillées sur les Gens de Lettres , peuvent la soupçonner d’être enfantée par un lâc
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
i attribuât des scènes tout italiennes, par exemple, l’anecdote de la Lettre improvisée, qui se rapporte à l’époque où Molière
utique du perruquier Gély. Il s’agit d’une jeune fille qui a reçu une lettre de son amant, lequel est à l’armée ; elle ne sait
est à l’armée ; elle ne sait pas lire et voudrait qu’on lui lût cette lettre . Molière consent volontiers à lui rendre ce servi
armée, et quand d’autres lecteurs, plus sincères, essayent de lire la lettre à leur tour, elle la leur arrache dès les premièr
tte circonstance, Molière n’eût encore été qu’imitateur : ces fausses lettres , faisant succéder rapidement les impressions de c
s canevas de Dominique, Li due Arlecchini (les deux Arlequins), et la lettre du cousin de Bergame : « Votre père est mort… il
possède le Théâtre-Français et qui porte pour inscription, écrite en lettres d’or : Farceurs Français et Italiens, depuis soix
55 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e Molière fut émise par M. Régnier, de la Comédie française, dans une lettre du 25 mars 1837 au préfet de la Seine. Le conseil
il paraît, un bon ivrogne, et c’est le vin qui le tua. Loret, dans sa lettre du 4 octobre 1659, lui fait cette épitaphe : Bey
’est que la minute de l’acte du trente juin 1643 porte bien en toutes lettres André Mareschal. Les deux autres signatures sont
ine. Ainsi croissent les légendes, un trait s’ajoutant à l’autre. Les lettres de Racine à l’abbé Le Vasseur démolissent cette l
de Bourgogne ; qu’elle fut même promise sur les affiches de celle-ci ( lettre de décembre 1663), mais seulement après trois aut
des documents dignes d’attention. Le premier de ces documents est une lettre adressée aux consuls d’Albi par le comte de Brete
comte de Breteuil, intendant de la province du Languedoc. Voici cette lettre  : « Messieurs, étant arrivé en votre ville10, j’
séjour à Albi se place en août et en septembre. Enfin on voit, par la lettre du comte de Breteuil, qu’ils étaient au commencem
101, ce qui correspond, ainsi que M. Magen l’a fait observer dans une lettre à M. Loiseleur18, à février 1650. On remarquera q
lles qui étaient sur leur passage. Nous avons vu précédemment dans la lettre du comte de Breteuil, que la ville d’Albi avait p
e, où se tiennent les états du Languedoc. On en a pour témoignage une lettre de Dassouci à Molière, pour s’excuser de la préci
Je remercie Dieu de cette rencontre, et suis, monsieur… C. D. Cette lettre se trouve dans les Œuvres mêlées de M. Dassoucy à
mmena dans son carrosse le musicien Dassoucy, mais sans ses pages. La lettre de Dassoucy à Molière prouve que celui-ci était a
Dassoucy était en relations avec Molière, et nous avons reproduit une lettre qu’il lui écrivait trois ans avant l’époque où no
s scènes de la Barbe impossible, toujours interrompue, et celle de la Lettre improvisée, celle-ci plus piquante et plus digne
la porte de la boutique du perruquier Gély. Elle tient à la main une lettre que lui adresse son amant, qui est au service. Ma
st en ce moment occupé à calamistrer ses perruques, il fait passer la lettre à Molière, en ajoutant : « Tiens, voilà un monsie
bstitution ; l’air candide de la jeune fille lui a souri. Il prend la lettre et la décachette ; mais il remplace la rédaction
e pas là ses expériences : il entame un autre passage de la prétendue lettre . La guérison presque miraculeuse de l’enfant de M
ses vœux l’heure de son mariage avec elle. C’est le dernier mot de la lettre , le bouquet. Radieuse, la fillette serre le préci
s élevé de l’armée. Quelqu’un essaye-t-il à son tour de déchiffrer la lettre , elle la lui arrache dès les premières lignes, en
ant de Pézenas, Poitevin de Saint-Cristol, écrivait à Cailhava : « La lettre du prince de Conti aux Consuls de Pézenas, dont o
s (il n’est pas sûr que ces 1250 livres furent payées) et 3750 en une lettre de change tirée par Cassaignes sur Dufort, accept
a laissé quelques vestiges qui ont été soigneusement recueillis. Une lettre de Thomas Corneille à l’abbé de Pure, datée du 19
e passage suivant, ainsi imprimé dans les premières éditions de cette lettre  : « Le mariage de Mlle Le Ravon, si précipité, es
quet a rétabli45 avec toute vraisemblance les noms altérés dans cette lettre , soit que Thomas se soit plu à déguiser ces noms
rêtés plus ou moins longtemps à Paris en y passant. Nous avons par la lettre de Thomas Corneille la date approximative de l’in
 ? On retrouve ce nom comme celui d’une toute jeune personne dans une lettre de Chapelle, dont nous parlerons plus loin. Châte
it qu’une toute jeune personne vers 1659 ou 1660, date probable de la lettre de Chapelle, elle n’eût été qu’une enfant en 1653
atre mille écus d’or, si l’on en croit Guy Patin, qui écrit, dans une lettre  du 27 mai 1669 : « Il est mort depuis trois jours
i le faisaient régner dans les salons et qui le patronnaient dans les lettres . Ce mot n’emportait avec soi aucune idée défavora
aire Ribou pour la faire imprimer. Il y mit, en guise de préface, une Lettre à un ami, et à chaque scène des arguments destiné
la fête de Vaux ; il en fit la description à M. de Maucroix dans une lettre du 22 août. Il n’oublie pas la comédie des Fâcheu
er reproche n’est pas mérité, qu’elle le nomme au contraire en toutes lettres  : M. Lafosse ou de Lafosse. Remarquons qu’en 1773
per. Et ce n’était pas tout ; mais restons-en là pour un instant. Une lettre de Chapelle à Molière, dont la date est malheureu
mes : « Je les ai faits, dit-il, pour répondre à cet endroit de votre lettre où vous particularisez le déplaisir que vous donn
ait bien à son aise. Nous venons de citer la dernière partie de cette lettre curieuse. Le commencement n’en offre pas moins d’
n offre pas moins d’intérêt, quoiqu’il soit plus énigmatique. « Votre lettre m’a touché très sensiblement, dit Chapelle, et, d
re et les marguilliers de l’église Saint-Paul du 16 mars 1677, et les lettres de ratification de ce contrat : le contrat de mar
leur opposaient sans cesse les tragédies de Corneille. L’auteur de la Lettre sur les affaires du théâtre, qui s’est fait l’éch
que, depuis qu’elle les avait vu jouer, elle n’en voulait point. » La Lettre sur les affaires du théâtre (1664), qui est proba
e son récent mariage. C’est par Racine que nous savons cela. Dans une lettre à son ami l’abbé Le Vasseur, de novembre ou décem
e, Tartuffe parle comme un casuiste de la pire espèce. On lit dans la lettre de Racine aux apologistes de Nicole cette anecdot
r aînée, Marie-Louise de Gonzague, reine de Pologne. Précisément, une lettre du prince de Condé à cette dernière, à la date du
ait pas manqué de protester contre une mention erronée. Cependant une lettre du duc d’Enghien, retrouvée par M. le duc d’Aumal
es archives de la maison de Condé, semble contredire La Grange. Cette lettre est ainsi conçue : « Henri-Jules de Bourbon à M
sité, l’oublier non pas dans une parole dite au hasard, mais dans une lettre qui marque un désir et souci particulier, ce sera
bles. Il a fait remarquer que le duc d’Enghien ne s’enquiert, dans sa lettre , que du quatrième acte, et non pas du cinquième.
ns touchant Le Festin de pierre de M. Molière » ; l’autre intitulée «  Lettre sur les Observations, etc. ». Mais toutes deux so
ire à toutes les plaintes et à toutes les accusations. L’auteur de la Lettre sur les Observations du sieur de Rochemont, profi
c’est pour exprimer quelque plainte. On a pu remarquer le début de la lettre de Chapelle que nous avons précédemment reproduit
ut de la lettre de Chapelle que nous avons précédemment reproduit. La lettre qu’il écrivit, en 1664, à la Mothe Le Vayer, pour
n de la mort de cet ami, en 1664, que Molière écrivit le sonnet et la lettre  touchante qui figurent dans ses œuvres : Aux lar
Charles Robinet, qui constate le rétablissement du comédien, dans sa lettre du 21 février 1666. Épuisé par les veilles, les p
itable ! » De Vizé, l’ancien détracteur de Molière, publia une longue lettre apologétique que le libraire Ribou imprima en têt
nomène. Molière le recueillit, l’emmena chez lui et obtint du roi une lettre de cachet pour l’ôter de la troupe où il était. I
de Paris. Par mondit seigneur, Petit. » Le 10 du même mois parut une Lettre sur cette comédie, qu’on a attribuée, à tort selo
les qui la suivirent immédiatement, écrit sous forme d’apostille à sa lettre du 8 octobre : J’oubliais une nouveauté Qui doit
e Vizé, à l’improviste. C’est du moins ce que raconte Robinet dans sa lettre du 12 novembre : Sur toutes nouveautés Qui plure
l y eut une nouvelle éclipse du comédien, car Robinet, à la fin de sa lettre du 31 décembre de la même année, écrit : Veux-tu
vraisemblance, ne fut jamais représentée et qui était précédée d’une lettre satirique. Cette lettre, où l’on a cru reconnaîtr
amais représentée et qui était précédée d’une lettre satirique. Cette lettre , où l’on a cru reconnaître le style de Pradon, se
Le roi prit-il part lui-même à la représentation ? Boileau, dans une lettre à Monchesnai sur la comédie (septembre 1707), dit
tombée assez gravement malade. C’est ce que Robinet constate dans sa lettre du 26 septembre 1671 : La belle Psyché qui tout
ou de Cidippe. Voici ce que Robinet dit de la jeune Angélique dans sa lettre du 3 octobre 1671 : On voyait là depuis deux foi
e sera Mademoiselle de Molière. Le même nouvelliste annonce, dans sa lettre du 24 octobre, la rentrée de Mlle de Molière au t
e et Lulli avait été consommée pendant l’année 1672. Lulli, à qui des lettres patentes avaient permis d’établir à Paris une Aca
ine, joué par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne. Robinet, dans sa lettre du 18 février 1673, constate en effet le succès d
demie heure ou trois quarts d’heure depuis ladite veine rompue… » La lettre de Robinet, datée du jour suivant, 18 février, tr
ci pour leur empressement même. Voici l’épitaphe dont Robinet orna sa lettre du 25 février 1673 : Dans cet obscur tombeau rep
us seuls l’objet. Les pères cordeliers en réclamèrent une part par la lettre suivante (1696) : « Messieurs, les pères cordelie
1672, un an jour pour jour avant la mort de Molière. Robinet, dans sa lettre du 20 février, où il rend compte de la représenta
on croit, un peu apprêtée et façonnière ; il ne faut pas prendre à la lettre ce que Molière dit de cette actrice dans L’Improm
attachés au haut d’une petite culotte ». On retrouve, dit-on, dans la Lettre  sur la vie de Molière et les comédiens de son tem
de lui confier le rôle de la comtesse d’Escarbagnas. Robinet, dans sa lettre du 1er août 1671, parlant de la manière dont elle
homme dans sa troupe, qui en avait besoin, il lui écrivit à Dijon une  lettre très touchante, et lui marqua de prendre la poste
promptement auprès de lui. » Baron partit aussitôt qu’il eut reçu la lettre  ; et Molière, occupé du plaisir de revoir son jeu
la campagne le sieur Baron qui se rendit à Paris après avoir reçu une  lettre de cachet (pour rompre son engagement), et eut un
rvention qui, ajouterons-nous, n’est pas très vraisemblable. Voici la lettre de cachet par laquelle cette actrice fut appelée
avant les représentations du Bourgeois gentilhomme. Robinet, dans sa lettre du 27 septembre 1670, dit que sur la scène du Pal
le nom de la troupe du roi, « ce qui, dit Chapuzeau, se voit gravé en lettres d’or dans une pièce de marbre noir au-dessus de l
ormer la nouvelle compagnie. Vingt-sept noms y furent inscrits175. La lettre de cachet de par le roi, qui confirme ces arrange
se nommait la rue des Vieilles-Étuves, une plaque noire qui porte en lettres d’or cette inscription : « Cette maison a été con
novembre. » Le jour des Morts en 1658 fut un samedi. Loret termine la lettre de ce jour par ces deux vers : Fait à Paris et
e, Et s’en va jouer tout de bon Désormais au Petit-Bourbon. (Loret, «  Lettre du 26 avril 1659 »)   56. Épître à S.A.R. Made
demment de Mme de Villedieu (Mlle Desjardins). 60. De Quinault. 61. Lettre du 6 décembre 1659, « Apostille. » 62. F. Doneau
n’avait pas été toutefois aussi unanime qu’on l’a prétendu. Dans la «  lettre de l’abbé d’Allainval (mort en 1753) sur Baron et
s à Fontainebleau, lorsqu’ils vinrent à Paris. 94. Muse historique, lettre du 13 janvier 1663. 95. Ajustés, parés. 96. Jou
d’une expression un peu plus crue. Racine le fils, quand il publia la lettre de son père, voulant atténuer cette expression, m
103. Voyez ci-devant, page 111. 104. Mercure de France, mai 1740. Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les
ue de la ville de Versailles, Paris, 1862. 108. Ces vers de Robinet ( lettre du 27 décembre 1667) sont écrits à propos de l’Al
que des fragments dans le livret du Ballet des Muses. 110. Voyez la lettre de Robinet du 5 novembre. 111. Relation de la fê
, journal L’Ordre, 12 mars 1850. 133. Et ailleurs. On se rappelle la lettre de Mlle de Sévigné du 20 février 1671 ; « Des cap
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
retournant à Paris, emmena avec lui les Gelosi. Henri leur permit par lettres patentes de s’installer à l’Hôtel de Bourbon. Cet
liens de continuer leurs représentations. Les Gelosi présentèrent les lettres patentes qu’ils avaient obtenues du roi. La cour
tentes qu’ils avaient obtenues du roi. La cour refusa de recevoir ces lettres et défendit aux Italiens de se prévaloir jamais d
cevoir ces lettres et défendit aux Italiens de se prévaloir jamais de lettres pareilles sous peine de dix mille livres parisis
une pastorale, Mirtilla, imprimée à Vérone en 1588 : des recueils de lettres et des fragments en prose furent publiés après sa
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
escrivent comme un devoir. Et vous, me blâmerez-vous aussi ? » Cette lettre , bien expliquée, jette un grand jour sur l’histoi
e chercher les vrais motifs des suppositions bizarres que renferme la lettre à madame d’Heudicourt, et des expressions pleines
ssent au-dessus des bâtards de la marquise. Je remarque enfin dans la lettre de madame Scarron une espèce de contresens comme
nfié. 79. C’était le frère de madame de Montespan. 80. Bien que la lettre ait été datée par les éditeurs du 24 mai 1669, el
nfant du roi, et que le duc du Maine ne naquit que six jours après la lettre . 81. Auger, Vie de Maintenon. M. de Monmerqué, B
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ues, ne déplaisait pas non plus à l’hôtel de Rambouillet. Les gens de lettres doivent bien se persuader que la littérature de t
t tout ce qui appartenait au parti vaincu dans les sciences, dans les lettres , dans les arts même, l’ignorance présomptueuse, l
des lignes abandonnées. 17. Discours sur les héros de roman. 18. Lettres à mademoiselle de Scudéry.
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
oût 1667. Pendant ce temps-là (c’est-à-dire dans le mois d’août), une lettre adressée à a reine par la poste lui découvre l’in
alors gendre de madame de Sévigné, écrivit à madame de Richelieu une lettre de félicitation. Il avait été le beau-frère de ma
rapporte à sa fille (Noël 1671) ce que madame Scarron lui a dit de la lettre de son gendre. « Voilà madame Scarron qui a soup
e Scarron qui a soupé avec nous. Elle dit que de tous les millions de lettres que madame de Richelieu a reçues, celle de M. de
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
enait d’écrire le nom de Molière sur cette glorieuse liste de gens de lettres et de savants, honorés des libéralités de Sa Maje
de théâtre devraient faire inscrire sur la porte de leur cabinet, en lettres de fer. Le roi avait dans cette pièce la comédie
vouer qu’il va trop loin. Il a tort et grand tort de nommer en toutes lettres son ennemi Boursault, comme il aura tort, plus ta
irs de la critique ; ils étaient, avant tout, de véritables hommes de lettres , et ils prouvaient, par leur exemple, que cette q
es, et ils prouvaient, par leur exemple, que cette qualité d’homme de lettres est la plus grande et la plus honorable dont se p
de M. de La Rochefoucauld s’applique aux vrais et aux faux hommes de lettres . Saint-Évremond, un bel esprit de cette famille d
égnier, un des plus charmants comédiens du Théâtre-Français, dans une lettre adressée à M. le ministre de l’intérieur, avait i
nt que la Ville de Paris devait élever à l’auteur du Misanthrope ! La lettre et le projet de M. Régnier trouvèrent le Ministèr
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
iquée contre Moncade, fait voir à Lucinde, amante de son perfide, une lettre qu’elle a reçue de lui : elle est conçue en ces t
n’adorerai que vous de ma vie. Adieu. Lucinde, furieuse, montre la lettre à Moncade, qui entreprend de prouver qu’elle est
mbarras, s’étoit ménagé les moyens d’en sortir en ne ponctuant pas la lettre . Et quel moyen encore ! Les incidents ont beau na
62 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
°, avec une notice biographique. En 1794, le général Grimard publia : Lettres et Mémoires choisis parmi les papiers originaux d
lière. Le respect qu’elle inspire aux gens du monde comme aux gens de lettres n’empêche pas qu’on jette son corps à la voirie.
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
e, & il n’est pas question du legs. Scene IV. L’Olive porte une lettre de Milord Cobbam, écrite en anglois. Comme Eraste
demander Sophie pour son neveu. Eraste dit à son ami qu’il a reçu une lettre de Milord Cobbam, qui lui apprend le mariage de s
rend le mariage de son fils. Lisimon surpris lui dit qu’il a reçu une lettre du même, qui lui marque la mort de ce fils. Comme
i lui marque la mort de ce fils. Comme il sait l’anglois, il prend la lettre des mains d’Eraste, & lit. « Mon cher ami, c
64 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
isan qui mendie la faveur par de serviles adulations, mais l’homme de lettres qui sait plaire par le noble exercice de son tale
voisin de l’indigence. Riche, il avait eu le vrai luxe d’un homme de lettres  : il avait placé ses fonds dans sa bibliothèque ;
masque pour usurper l’estime publique ; Tartuffe nous l’apprend. Les lettres étaient en crédit, car le faux savoir même était
ement outragés. À Dieu ne plaise que je parle, dans le sanctuaire des lettres , du triomphe de la barbarie, et que je rappelle,
65 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
tuffe : cet immortel ouvrage n’est pas seulement un monument pour les lettres , c’est un service rendu à l’humanité. Il fallait
était destiné à exciter encore tant de rumeur dans la république des lettres et dans le monde religieux et politique. La foule
amoignon était d’ailleurs le modèle des magistrats, le protecteur des lettres  ; ami de Boileau, il avait droit aux respects de
et Despréaux ont élevé la renommée du jeune monarque, protecteur des lettres et vainqueur de l’étranger, au-dessus des faibles
scrit ou dénature les ouvrages, vous qu’on repousse du sanctuaire des lettres au nom des intérêts du trône, écrivains qui êtes
d’un rapport, d’en faire revivre les principaux passages. Les gens de lettres y trouveront plus d’une fois de quoi se consoler
plus elle le reconnaît. Ce scandaleux libelle fut bientôt suivi d’une lettre pleine de force et de modération ; l’auteur en es
ublic et le monarque. Quelques auteurs lui ont cependant attribué une Lettre sur la comédie de l’Imposteur, qui parut sous la
ulphe, par égard pour des hypocrites puissants : on a pu voir, par la lettre en réponse au libelle sur Le Festin de Pierre, qu
ène que donne de l’ouvrage joué une seule fois en 1667 l’auteur de la Lettre sur la comédie de l’Imposteur. Dans la scène d’ex
ère. Ce changement est d’autant plus vraisemblable que l’auteur de la Lettre sur L’Imposteur qui analyse avec le plus grand so
ilhomme, et que Dorine répond : Oui, c’est lui qui le dit. D’après la Lettre sur L’imposteur, ce ne serait que dans la troisiè
cite l’indignation au plus haut degré. Mais s’il fallait prendre à la lettre le sermon de Bourdaloue, il serait impossible de
66 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
lever sur leur authenticité, nous renvoyons le lecteur au recueil des Lettres de (J.-B.) Rousseau, 5 vol. in-12. Ils y verront
des Œuvres de Molière, qui a paru en 1754, 6 vol. in-4 ; et, dans une lettre à Brossette, sous la date du 12 décembre 1751, il
67 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
ustesse de jugement qui fait son suprême mérite aux yeux des amis des lettres . Deux siècles de postérité, deux des siècles les
soin de forcer la nature et d’abandonner le vraisemblable. » Fénelon, Lettre à l’Académie-françoise, VII. — C’est son amour ab
ns de Gassendi, est une des plus curieuses chimères de l’histoire des lettres . Il était mieux apprécié par Goldoni, qui fait di
u vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu. » Fénelon, Lettre à l’Académie françoise, VII. — Voir aussi J.-J. R
lon, Lettre à l’Académie françoise, VII. — Voir aussi J.-J. Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les Spectacles, plus loin, chap.
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
’elle dit elle-même. Seconde Journée. Le pere de Don Juan a reçu des lettres qui lui apprennent l’affront fait par son fils à
Don Juan avec le Marquis ; elle le croit son grand ami, lui jette une lettre à travers les barreaux, & le prie de la remet
qu’il a si bien mérité : le trompeur de toutes les femmes. Il lit la lettre , conçue en ces termes : « Mon pere a promis ma ma
t obligé de se taire. Don Juan se garde bien de montrer au Marquis la lettre qu’il a reçue pour lui : il lui dit simplement qu
usie, quand un page de Dona Anna demande le Duc pour lui remettre une lettre  : Don Juan se nomme effrontément le Duc Octave, p
e une lettre : Don Juan se nomme effrontément le Duc Octave, prend la lettre , la lit, voit qu’on y donne un rendez-vous au Duc
n Alphonse doit solliciter la grace de Don Juan, quand on apporte une lettre , dans laquelle le Roi de Naples demande qu’on lui
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
oulets qu’elles reçoivent. L’une imagine de se venger en écrivant une lettre tendre à Mondor, c’est le nom du fat : elle engag
le engage son amie à le traiter de même. Mondor fait trophée des deux lettres . L’un de ses rivaux est furieux, l’autre se doute
e la même sottise ; & qu’elles laissent ensuite toutes deux leurs lettres entre les mains d’un homme qu’elles poussent à bo
sent à bout, d’un homme qui doit dans peu, dit-on, faire imprimer ses lettres , d’un homme enfin qu’elles savent très capable de
70 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
ia. Appresso Gio.-Batt. Pulciani. 1611. En tête du volume, il y a une lettre de Francesco Andreini, comico Geloso detto il cap
Elle est fondée surtout sur un tour que joue le capitan, qui a lu une lettre que Pantalon envoyait à Venise, et dans laquelle
la mort de son mari. Il lui apporte et lui remet une cassette et une lettre que Flavio lui a confiées avant de mourir. Dans l
ette et une lettre que Flavio lui a confiées avant de mourir. Dans la lettre , Flavio raconte comment la jalousie qu’il a conçu
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
mis des scandales, aux gens du monde poli de la capitale, aux gens de lettres de profession, aux esprits cultivés de toutes les
des conversations naquit celle des correspondances épistolaires. Les lettres étaient la conversation des absents ; on en lit,
ivantes, envoya deux volumes de ses conversations à Mad. de Sévigné. ( Lettres de Sévigné, édition de Monmerqué, t. VIII, p. 89)
né, édition de Monmerqué, t. VIII, p. 89). 14. Nous avons, outre les lettres de Mad. de Sévigné, celles de sa fille Mad. de Gr
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
tout au moins pour six mois. LA BRUYERE. Lui-même écrit une longue lettre , met de la poudre dessus à plusieurs reprises, &a
urs la poudre dans l’encrier. Ce n’est pas tout, il écrit une seconde lettre , & après les avoir écrites toutes deux, il se
x, il se trompe à l’adresse. Un Duc & Pair reçoit une de ces deux lettres , & en l’ouvrant il y lit ces mots : Maître Ol
les ordres qu’il a plu à Votre Grandeur... Lui-même écrit encore une lettre pendant la nuit, & après l’avoir cachetée il
larice ; il lui écrit pour tâcher de se raccommoder, & termine sa lettre par un billet au porteur, tel qu’on l’enverroit à
ent, Quatre doigts de papier plié bien proprement Hors du corps de la lettre , & qu’avant sa lecture, Car c’est toujours pa
r la présente il vous plaira payer Deux mille écus comptant aussi-tôt lettre vue, A Damoiselle, en blanc, d’elle valeur reçue 
avec cette autre fable mal digérée, mal construite, où une malle, des lettres , une donation, une promesse de mariage, un portra
que la malle appartient à ce dernier ? On trouve dans cette malle des lettres , par lesquelles le Chevalier apprend que son frer
73 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s. Histoire de Beauval et de sa femme. Mot de Molière sur cet acteur. Lettre sur la comédie de l’Imposteur justement attribuée
s pour la reprise du Mariage forcé. Jalousie qu’en ressent D’Assoucy. Lettre qu’il adresse à Molière. — 1672. Les Femmes savan
ussent mieux composées, et que des gens d’esprit, et même des gens de lettres , s’en mêlassent », naquit dans une classe peu éle
nt dans un portrait où tout contraste ; dans l’histoire d’un homme de lettres qui connut le monde et la cour, d’un ornement de
père, comme successeur de Nicolas Poquelin, son oncle, en vertu d’une lettre de Louis XIII du 22 avril 1631, confirma encore J
enfants qui plus tard se firent un nom dans les sciences et dans les lettres . Armand de Bourbon, prince de Conti, qui devint p
l’abri de toute répétition. Ils ne se virent réellement donner qu’une lettre de change de 3 750 livres à leur ordre, tirée par
ement fait de changer de débiteur au prix d’une réduction, car, si la lettre de change fut difficilement et tardivement payée,
res, ne doivent jamais être comptées parmi les ouvrages d’un homme de lettres  ». Cependant Boileau regrettait la perte du Docte
ent plus d’une fois transportée, car nous voyons au Mercure, dans une Lettre sur Molière et les comédiens de son temps, que, s
embres d’une société qui n’en comptait que douze. Guy Patin, dans une lettre du 27 mai 1659, dit : « Il est mort ici, depuis t
tisme et l’ambition firent place pour trop peu de temps à l’amour des lettres , une femme d’une haute naissance, d’un caractère
atteint encore que 563 livres, s’éleva à 1 400. Aussi Loret, dans sa lettre du 6 décembre, se croit-il forcé de mentionner ce
madame de Sévigné, nous l’offre mainte et mainte fois, même dans les lettres adressées à sa fille. On le rencontre non moins s
te. La Fontaine, qui s’y trouvait, nous en a laissé le récit dans une lettre adressée à Maucroix. On se promena d’abord dans l
lui avait rien laissé à faire de ce côté. Madame de Sévigné, dans ses lettres , s’égaye souvent à ses dépens, et fait plus d’une
querelles de ces trois femmes. Chapelle lui rappelait dans une de ses lettres l’embarras de Jupiter, pendant la guerre de Troie
crits du temps, dans les Dissertations de l’abbé D’Aubignac, dans les lettres particulières de Racine, que le suffrage de « mon
commencement de 1663 des pensions pour un certain nombre d’hommes de lettres , et Molière, aux titres duquel un succès tout réc
son auteur, notre chroniqueur, tout en enregistrant le succès dans sa lettre du 13 janvier, a bien soin d’ajouter avec prudenc
t capable de produire de très dangereux effets. » Loret, qui dans sa lettre du 10 mai disait, à l’occasion de la seconde jour
parlant de Molière, Cet auteur ayant vent en poupe, ajoute dans sa lettre du 24, confirmant assez l’hypothèse à laquelle no
decin écossais, qui s’était acquis beaucoup de connaissances dans les lettres aussi bien que dans l’usage de notre langue, en a
cardinal Mazarin. À la mort d’Adrien VI, les Romains firent écrire en lettres d’or au-dessus de la porte de son médecin : « Au
ue indigne d’un semblable honneur, fut opposée par quelques hommes de lettres à celle de La Fontaine. On remarqua surtout parmi
lus chaud partisan du Misanthrope. Il composa sur ce chef-d’œuvre une lettre apologétique assez mal écrite, mais mieux pensée,
ta jamais de faux jugements que contre notre auteur. Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie française, dit : « Un autre défaut d
its : « Comment donc, ma fille, dit madame de Sévigné dans une de ses lettres , j’ai fait un roman sans y penser. J’en suis auss
res, prix fait », dit La Grange. Robinet en rend ainsi compte dans sa Lettre en vers à Madame, du 13 mars 1667 : Cette derniè
a dix-huitième représentation d’Attila. Robinet nous apprend, dans sa Lettre du 11 juin, que ce retard du Sicilien, lequel du
et malheureux, avait trop de titres à la reconnaissance des hommes de lettres et à l’estime du public pour que quelqu’un eût pu
ce découragement, ce profond chagrin. J.-B. Rousseau, dans une de ses lettres à Brossette, dit que « l’aventure du Tartuffe se
s la défense du parlement, on vit paraître, à la date du 20 août, une Lettre sur la comédie de l’Imposteur, qui dut nécessaire
s saillants. Cette exactitude, l’adresse avec laquelle l’auteur de la Lettre se constitue le défenseur de la pièce, le tact et
tudié la manière d’écrire de l’auteur du Tartuffe, retrouvera dans la Lettre sur l’Imposteur des tours et des expressions qui
ée pour très peu de chose dans l’État, vivait obscure et retirée. Les lettres , dont l’amour enflammait les rangs élevés de la s
lémaque l’accueillit avec plus d’empressement que tout autre. Dans sa Lettre sur l’éloquence, adressée à l’Académie française,
ièce subit quelques changements de l’une à l’autre représentation. La Lettre sur la comédie de l’Imposteur, dont nous avons dé
des vers, tu sais peu la peinture, dit-elle à notre auteur, dans sa lettre d’envoi, pour récuser son autorité. Nous ne penso
e ledit médecin est marié, et de plus qu’il est bien glorieux. » Les lettres qui suivent celle dont nous venons d’extraire ce
a campagne le sieur Baron, qui se rendit à Paris après avoir reçu une lettre de cachet, et eut une part. Et, deux mois après,
, ainsi que le constatent les annales contemporaines, et notamment la lettre très détaillée de madame de Sévigné du 19 décembr
que j’ai nourries dans mon sein, cela m’obligea de lui envoyer cette lettre  : « À Monsieur Molière. — Je fus charmé et surpri
e injure, puisque vous ayant offert, et vous offrant encore par cette lettre , de faire votre musique purement pour mon plaisir
ur la conserver, il fallait ouvrir une nouvelle école. À la manie des lettres succéda la fureur des sciences ; les petits vers,
à renoncer à la profession de comédien et à se livrer entièrement aux lettres . L’Académie française offrait à ce prix une place
e français, 1674, in-12, p. 90.) 25. Voir précédemment, p. 14. 26.   Lettre sur Molière et les comédiens de son temps ; Mercu
les comédiens de son temps ; Mercure de France, mai 1740, p. 847. La Lettre ajoute que De Brie succéda à Du Parc dans les rôl
de Thomas Corneille ayant compris dans les Œuvres de leur auteur des lettres dont les originaux autographes sont au départemen
un biographe de P. Corneille ayant reproduit un passage d’une de ces lettres , relatif à La Clairière et à sa tragédie, tous on
au (p. 110 de son Théâtre français). Mais la Bibliothèque possède une lettre autographe de cet auteur à l’abbé de Pure, signée
uliers qui les auraient fait imprimer, vendre et débiter en vertu des lettres de privilèges qu’ils auraient surprises en notre
médie non représentée, achevée d’imprimer le 4 août 1663, suppose une lettre adressée à Molière et par lui égarée, dans laquel
re année, p. 302. 60. Voir Le Mercure de France, mai 1740, p. 840. —  Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les
euilles extraordinaires des 16 et 23 novembre. Nous trouvons dans une lettre de Racine à l’abbé Le Vasseur, datée de ce mois,
 : « Pour l’exempt, 20 livres ; pour le procureur, 20 livres ». 65. Lettre sur les Observations d’une comédie du sieur Moliè
ochemont ; Paris, Pépingué, 1665, in-12. 69. Nous avons déjà cité la Lettre sur les Observations. L’autre ouvrage est intitul
orrespondance manuscrite de Chapelain, à la date du 22 juin 1663, une lettre de lui à Colbert, renfermant le passage suivant :
ptême communiqué par M. Rochebilière. 83. Ils furent appelés par la lettre de cachet suivante : « À Saint-Germain-en-Laye,
n, lui a administré les sacrements à Pâques dernier (1672) ». 99. La lettre qui nous fournit ces détails fut écrite par un ec
olière est prononcé deux fois et avec sympathie, dit de même dans une lettre du 4 juin 1673, à Ottavio Ferrari, savant profess
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
peut croire. Extrait du Médecin volant Italien. Arlequin porte une lettre de la part d’Eularia au Seigneur Octave. Ce derni
re de la part d’Eularia au Seigneur Octave. Ce dernier lui demande la lettre . Arlequin la cherche long-temps, & la trouve
us dirai, Monsieur, c’est que je viens tout-à-l’heure de recevoir des lettres par où j’apprends que mon oncle est mort, & q
75 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
à côté des génies inventeurs; enfin c’est le naturel qui fait que les lettres d’une mère à sa fille sont quelque chose et que c
tre lui, et il en fit contre eux. Je ne connais guère que les gens de lettres à qui l’on a recommandé expressément de ne point
rime de 1’insensibilité. Il faut absolument qu’on regarde les gens de lettres comme les premiers des hommes ou comme les dernie
76
ut d’abord, le traducteur déclare qu’« il s’est constamment tenu à la lettre du texte, excepté quand cette méthode l’aurait ob
ssotin et à Vadius. Il ne manque pas non plus en Hollande d’hommes de lettres qui, par des conférences ou par des articles de r
trempe ? Je reviens maintenant au Reliquaire, — objet de la présente lettre . Aussi bien, en vous rappelant — sommairement — q
terrompus. Voici la réponse de l’auteur du Vieux-Neuf, et je crois sa lettre concluante : « Je n’ai pas voulu vous répondre a
and Richelieu, plus éclairé comme politique que comme inspirateur des lettres . Il y aurait peut-être un volume à écrire sous ce
si faiblement travesti, c’est Boursault, que Molière nomme, en toutes lettres , dans L’Impromptu de Versailles, en réponse au Po
1660, qu’on le plaçait partout dans la conversation. Loret divise sa lettre bourrue du 31 janvier en couplets qui se terminen
Ch. REVILLOUT, Professeur de littérature française à la Faculté des Lettres de Montpellier. Tome II, numéro 19, 1er octo
erça sur Chapelain, qui lui signa tout de suite son brevet d’homme de lettres  ; sur Colbert, qui fit honneur à la signature de
semble, et l’Œdipe de Corneille s’était joué le 24 janvier 1659 ; la lettre de Racine est du 5 septembre 1660, et il s’en fal
t, l’année suivante, une seconde tragédie ; mais cette fois, homme de lettres authentique et pensionné, ce n’était plus pour la
, en décembre, qu’elle allait bientôt être achevée. Seulement, si les lettres de Racine ne confirment pas la légende d’Uzès, el
igine à la troupe de Monsieur. Eh bien ! cela n’est pas. Dans la même lettre de décembre, où Racine écrit à son ami que la piè
hébaïde. Et cependant Racine était déjà en relations avec Molière. Sa lettre , toujours la même lettre, est pleine de Molière :
ine était déjà en relations avec Molière. Sa lettre, toujours la même lettre , est pleine de Molière : Racine ne connaît pas en
e Tralage) était parent… etc. » — Cette découverte se trouve dans les Lettres écrites de la Vendée à M. Anatole de Montaiglon p
Anatole de Montaiglon par Benjamin Fillon, Paris, Tross, 1861, in 8º ( Lettre  V, p. 68-73). Ce très intéressant ouvrage étant d
nt que la pièce était de Molière » ; je lui adressai, à ce sujet, une lettre qu’il inséra dans la seconde édition de son livre
urtout de L’École des femmes, mais il a imité de L’École des maris la lettre d’Isabelle à Valère, et la seconde scène du trois
pièce anglaise, c’est aussi le mari Pinchwife (Arnolphe) qui dicte la lettre à Horner (Horace), et c’est Mme Pinchwife (Agnès)
pleinement cette interprétation. Charles Robinet, constatant, dans sa Lettre en vers à Madame du 23 août 1665, le succès qu’av
cot reproduit, dans le dernier numéro du Moliériste, un passage d’une Lettre en vers de Robinet, bien que le sens unique dans
l on puisse prendre les mots « digne du cabinet » figurant dans cette lettre , soit celui de l’éloge, et de l’éloge à outrance.
ale du monde, que cette antique Comédie-Française était l’honneur des lettres , l’école du goût, le conservatoire du beau langag
élégants se faisaient un devoir d’exagérer. Loret, en effet, dans sa lettre du 3 juin 1656, parle d’un certain galant anonyme
e. 36. Ibid., p. 490. 37. Pages 495-496. 38. Pages 497-499. 39. Lettre du 14 février, lendemain de la représentation ann
77 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
. Donc, Le Moliériste d’hier, qui m’arrive à l’instant, m’apporte la lettre que M. Hermann Fritsche, de Stettin (province de
r en route en venant de Poméranie à mon adresse. Dans une fort belle lettre — que je ne suis pourtant pas assez Gascon pour c
au xviie  siècle, qui paraîtra prochainement. 8. Voir de nombreuses lettres de Mme de Sévigné sur Balaruc. 9. Notre maison p
78 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
Garcie, ou du jaloux, est le seul digne d’être étudié. La scène de la lettre , la cinquième du premier acte ; celle du billet d
te, où Horace lui confie la manière dont Agnès lui a fait parvenir sa lettre , sont des modèles de comique. La scène huit du qu
gronde et instruit ses gens ; la scène quinzième, où on lit la jolie lettre de M. Thibaudier ; la seizième, où il vient lire
AMOUREUSES. La scène où Agathe, contrefaisant la folle, donne une lettre à son amant dans un papier de musique, et celle o
79 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
uelin à ses leçons, comme dans la suite il y admit Cyrano. Les belles lettres avoient orné l’esprit du jeune Pocquelin ; les pr
ncident mieux combiné & plus raisonnable que n’est celui des deux lettres supposées qu’Ariste apporte au cinquiéme acte ; l
roisiéme acte de George Dandin. 9. Voyez muse historique de Loret, lettre 48 du 6 novembre 1659. Cette troupe de comédien
17. Voyez Grimarest, page 125. 18. Voyez muse historique de Loret, lettre 21 du 10 juin 1662. 19. ibid. lettre 45 du 18 no
Voyez muse historique de Loret, lettre 21 du 10 juin 1662. 19. ibid. lettre 45 du 18 novembre 1662. L’école des femmes, comé
Paris sur le théatre du palais royal le 26 décembre 1662. 20. ibid. lettre 2. du 30 janvier 1663, où il dit, en parlant de l
is royal, le 1 juin 1663. 21. Il fut compris dans l’état des gens de lettres qui eurent part aux libéralités du Roi en 1663, p
; sa mere, au mois de septembre 1662. Voyez Muse historique de Loret, lettre 40, de l’année 1655, & lettre 35, de l’année
62. Voyez Muse historique de Loret, lettre 40, de l’année 1655, & lettre 35, de l’année 1662. 72. On disoit que Moliere,
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
ouches avoit encore tenu la parole qu’il nous donne dans la troisieme Lettre à M. le Chevalier de B**, il auroit augmenté le n
aque situation & l’ensemble produisoient sur l’esprit des gens de lettres auprès de qui j’avois soin de me placer, sur le p
es égards que les hommes bien nés, & particuliérement les gens de lettres , se doivent ; le public décidera. Je le prie de s
vos conseils, il deviendra digne de vous & de moi ». Une seconde lettre , bien flatteuse pour Aristote, est celle qu’Alexa
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
le mariage va se conclure, quand le coureur du futur, chargé de deux lettres , l’une pour un Duc, l’autre pour Benjamine, fait
e pour un Duc, l’autre pour Benjamine, fait un quiproquo. On prend la lettre , on l’ouvre sans regarder le dessus. On lit : « 
de Moncade. Le Coureur s’apperçoit de sa méprise, vient reprendre la lettre , la porte à son adresse. Moncade paroît avec tous
ts, il ne sait comment s’y déterminer. Stukéli envoie à Béverley une lettre conçue en ces termes : « Venez me voir le plus p
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
qu’elle sent pour lui ; mais ne sachant comment lui faire parvenir la lettre , elle fait une fausse confidence à son tuteur : e
le spectateur, par une idée tout-à-fait naturelle, il veut ouvrir la lettre , & dit : Bon ! voyons ce qu’il a pu t’écrire
e s’en ouir conter : Et je trouve à propos que, toute cachetée, Cette lettre lui soit promptement reportée, Afin que d’autant
83
trouva l’origine plus que douteuse, je suis de son avis, et, dans une lettre adressée à L’Entracte, il réclama tout simplement
l’importance n’échappera à aucun des lecteurs du Moliériste, est une lettre adressée aux consuls d’Albi par le comte de Brete
rtuffe, devrait être habillé comme lui. Mme Thierret a pris trop à la lettre ce que lui dit Mme Pernelle : « Vous êtes, ma mi
euve de feu Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. » Dans une lettre sur « la maison natale de Molière » insérée t. i
e coin de la rue des Estuvées, taxée à huit livres. » Enfin, par une lettre conservée aux archives de l’Assistance publique,
la reproduction du journal volumineux de son père, il publiera : une lettre d’Alexandre adressée en nivôse an X au ministre d
e poteau ; l’autorisation du ministre en date du 13 nivôse an X ; une lettre au préfet à ce sujet ; une lettre à M. Clavareau,
tre en date du 13 nivôse an X ; une lettre au préfet à ce sujet ; une lettre à M. Clavareau, architecte des hospices, annonçan
ispersion de 1816, le laissa ainsi que nous l’apprend Beffara dans sa lettre déjà citée, « détruire et employer dans les bâtim
e des Arts »ou plutôt, comme le pense Alexandre Lenoir dans une autre lettre du 23 janvier précèdent conservée aux mêmes archi
enant général pour sa Majesté en la dite province, résultant par deux lettres missives. Appert du dît payement par quittance du
t le duc d’Arpajon, lieutenant général, qui écrit successivement deux lettres missives aux consuls d’Albi pour leur recommander
es, et il est probable qu’on trouverait dans cette dernière ville des lettres semblables, qui enjoignent aux magistrats consula
aque, posée le 26 octobre 1876, est en marbre noir et porte gravée en lettres d’or l’inscription suivante : « Cette maison a é
lèbre à la cour du duc de Parme ; Louis XIV le demanda au duc par une lettre du 5 juillet 1660. Ce fut à Paris, sinon le premi
e Palaprat à l’ami de Scaramouche et de Molière. M. Regnier, dans une lettre adressée à M. Guillard le 23 avril 187353, fait r
nes dans Le Temps. Le Moliériste a inséré, il y a quelques mois, une lettre de mon spirituel confrère Paul Lindau, de Berlin 
, une lettre de mon spirituel confrère Paul Lindau, de Berlin ; cette lettre est un échantillon du zèle avec lequel l’élite de
84 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
ie, dans laquelle Alceste laisse éclater son désespoir à propos d’une lettre adressée à Oronte, que la perfide Arsinoé lui a r
sinoé lui a remis entre les mains, ne rappelle-t-elle pas cette autre lettre qu’un lâche fit tenir à Molière pour lui prouver
ontausier. — Massillon, Oraison funèbre du Dauphin. — Mme de Sévigné, Lettre du 4 août 1677. — Amédée Roux, ouvrage cité. — Le
de la ressemblance du portrait de Lucile avec Armande, consultez les lettres de Mlle Poisson, insérées au Mercure de France, m
omédiens ; Paul Lacroix (Biblio­phile Jacob), La jeunesse de Molière, lettre de Félix Delhasse, p.’13; etc., etc. 46. F. Géni
85 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
mais comme fille d’esprit, convenablement élevée, sœur d’un homme de lettres fort répandu, et aussi comme une personne peu fav
mais occasion de lui donner de semblables avis. 32. Septembre 1640. Lettre de Voiture à mademoiselle de Rambouillet, qui éta
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
des armes contre ses mauvais propos. Elle a déja entre ses mains une lettre amoureuse de la fausse prude, & elle l’engage
otivé le monologue. Ils font que Pasquin, dans son ivresse, trouve la lettre amoureuse de la prude, & la livre au mari, qu
use de son amant. Dans la piece imprimée, c’est la niece qui livre la lettre à l’oncle, & le trait est affreux. Par le cha
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
regne de Louis XIV fut un temps de prospérité pour les Arts & les Lettres , parceque ce Prince fit les établissements les pl
des mains de la fortune : soyons donc justement étonnés d’y voir les Lettres dédaignées : soyons surpris sur-tout que l’art dr
lité. La nature le destinoit à illustrer sa patrie : le discrédit des Lettres , les privileges tyranniques d’une seule troupe en
onde devroit être plus intéressante pour un Comédien, que les gens de Lettres  ? n’ont-ils pas travaillé bien efficacement pour
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
le craint d’en être abandonnée. Elle prie son frere de lui écrire une lettre  ; elle fait mettre dessus, à l’amant voyageur, pa
geur, parcequ’elle pense qu’Arlequin est parti. Arlequin croit que la lettre s’adresse au Pélerin ; il devient encore plus jal
re plus jaloux : il attend que Camille soit seule ; il s’empare de la lettre qu’elle a fait écrire, & veut la tuer. Célio
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
me ignare de toute bonne discipline, bannissable de la République des Lettres . Sganarelle. Ah ! bon ! en voici un fort à propos
che lire & écrire ; pour lire & écrire, il faut connoître les lettres  ; pour connoître les lettres, il faut aller à l’é
lire & écrire, il faut connoître les lettres ; pour connoître les lettres , il faut aller à l’école ; pour aller à l’école,
90 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
mond de Mormoiron, comte de Modène1, est connu dans la république des lettres par une Histoire des révolutions de la ville et d
a, p. 7. 23. Id., p. 15. 24. Vie de Molière, par Grimarest. 25. Lettres de Racine, dans l’édition de La Harpe, faite sur
s de Racine, dans l’édition de La Harpe, faite sur les originaux. Ces lettres ne sont point complètes dans l’édition de Luneau
91 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
ce qu’elle est aujourd’hui. Nous en avons la preuve certaine dans une Lettre sur la comédie de l’Imposteur qui fut publiée qui
ut publiée quinze jours après la représentation du 5 août 1667. Cette lettre , qui serait un effort prodigieux d’attention et d
ommunication de manuscrit plus ou moins adroitement dissimulée, cette Lettre , dis-je, contient l’analyse de la pièce, acte par
ésentation a été, pour plusieurs personnes, un motif de croire que la Lettre était l’ouvrage de Molière lui-même. Les éloges q
composé sa comédie. D’un autre côté, J.-B. Rousseau, dans une de ses lettres à Brossette, se souvient d’avoir ouï dire que l’
’agit de littérature, l’opposé d’un homme du monde, c’est un homme de lettres  ; et, quand il s’agit de religion, c’est un homme
92 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
elle éprouva et qui caractérise l’époque. Des artistes et des gens de lettres avaient eu la pensée d’élever la statue de Molièr
us les artistes supérieurs, M. Regnier, s’avisa de remarquer dans une lettre adressée à M. de Rambuteau, préfet de Paris, que
à la mémoire de celui qui fut le père de la comédie française. Celle lettre écrite avec autant de modestie que de convenance1
ar l’Académie Française. Molière…… C’est mon homme. La Fontaine. — ( Lettre à M. de Maucroix.) I. Aux dernières lueur
ire du Théâtre-Français. » Paris, 14 mars. « Monsieur, J’ai reçu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire au suj
ue, sera imputée sur le fond affecté aux beaux arts, ci 5,000. 2° Une lettre de M. Vedel, vice président de la commission de s
93 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
cins au temps de Molière, H. Raynaud, p.31. 8. Citées par Gui Patin, Lettres , t. III. 9. Le Mariage forcé. sc. vi. 10. Le
s gentilhomme, acte II, sc. VI. 14. Id., acte II, sc. IV, VI. 15. Lettres de Gui Patin, t.1, p. 131. 16. Id., t. III, p.2
5. Lettres de Gui Patin, t.1, p. 131. 16. Id., t. III, p.292 17. Lettre de Gui Patin, t. III, p. 416. 18. Le Médecin ma
vi. Gui Patin appelle Van Helmont « un méchant pendard de Flamand.» ( Lettres , t.1, p. 314.) Ce Flamand a posé les bases de la
ne cum heliotropia quae ejus vim persentiunt, in ipsum respectant. » ( Lettre de Gassendi à Campanella, mai 1683.) — Cette lett
um respectant. » (Lettre de Gassendi à Campanella, mai 1683.) — Cette lettre parut eu 1658, et le Malade imaginaire est de 167
94 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
x historiens, les faux railleurs, les faux braves, les faux hommes de lettres , et si parmi les choses que vous avez écrasées, i
rhéteurs donnent au drame son droit de bourgeoisie ! Ils donnent ses lettres de noblesse au vaudeville ! De quel droit, et com
olibets, de proverbes et d’équivoques, les braves gens qui vivent des lettres ou du théâtre, et qui se figurent qu’ils exercent
impuissants, les spéculateurs en ronds de jambe et les faux hommes de lettres ont beau faire et s’écrier que la critique est in
Notez, — les hommes de génie ont de si belles chances ! — que si les Lettres provinciales n’eussent pas été en effet une coméd
te sans égale parmi les batailles suprêmes de la comédie. La seizième lettre de Pascal, l’apologie du vol, ne fut pas plus imp
chagrin mortel ; et je voudrais pour toute chose au monde, ou que la lettre n’eût jamais été imprimée, ou que je n’eusse jama
choses et des personnes ! Ceci me rappelle ce passage de la troisième lettre , à une demoiselle de Metz, où il dit : — Appartie
la comédie, que cette réponse de Bossuet à la préface de Tartuffe. La lettre de Rousseau à d’Alembert sur le même sujet, compa
. La lettre de Rousseau à d’Alembert sur le même sujet, comparée à la lettre du P. Caffaro, n’est qu’une déclamation misérable
as l’école des mœurs, mais l’école des passions. Après avoir lu cette lettre admirable et sans réplique, la comédie eût bien f
Bartholo : Je vous parie que Figaro était chargé de vous remettre une lettre  ? — Rosine : Et de qui donc, s’il vous plaît ? — 
donc pas la peine de se donner tant de mal pour remettre à Rosine une lettre que le barbier Figaro lui aurait tout aussi bien
, quand à force d’insolence il fut chassé de la cour. « Blondin, sans lettres ni aucun ornement dans l’esprit, méchant et malin
le salon de Célimène, vous retrouvez, presque aussi bien que dans les lettres de madame de Sévigné, le spirituel gazouillement
re ! et le malheureux, quel grand amour ! L’aventure du billet, cette lettre qu’on lui dit adressée à une amie, hélas ! c’est
se venge mal du mépris d’une coquette, avait fait tenir à Molière une lettre de sa femme au comte de Guiche, et aux premières
e de Guiche, et aux premières larmes de sa femme, qui niait que cette lettre fut adressée à un homme, Molière, à deux genoux,
lle sacrifiée à ce misérable, en est réduite à épouser Tartuffe ; une lettre de cachet jette Valère à la Bastille ; il n’y a p
ent à eux-mêmes. » C’est donc avoir beaucoup fait, pour la gloire des lettres , de ne point se départir, ni du tour ni du caract
95 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
stoire du Tartuffe, voir :   La Préface et les Placets de Molière ; Lettre sur la Comédie de l’Imposteur, publiée en 1667, e
le sieur de Rochemont, 1665 ; Réponse aux observations, etc., 1665 ; Lettre sur les observations, etc., 1665 ; La Critique d
de cette scène, on doit remarquer avec quelle légèreté parle Fénelon ( Lettre à l’Académie française, VII). 95. Boileau, Satir
vie et des ouvrages de Molière, liv. I, à la fin. 123. Voir Loret, Lettre du 6 février 1655. — À toutes ces excellentes scè
96 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
ne comédie humaine intéressante encore, pour être d’un moraliste. Les lettres de La Bruyère sont rares. Quelques-unes, jusqu’al
veux gris ; il s’en était plaint ; et La Bruyère se défendait dans sa lettre d’une aussi méchante intention. Il calmait de son
chauffent autour d’un pâté !… Or, il existe une seconde édition de la lettre  ; mais il s’y trouve une légère variante de la ph
à supposer qu’elle soit tirée, comme le croit M. Fournier, de quelque lettre originale tombée par hasard aux mains du libellis
, tranquillement, le sourire aux lèvres, quand j’ai dans ma poche une lettre qu’elle a écrite à un autre, à Oronte, à un homme
mettre à bout, j’ai des moyens tout prêts. Étalant triomphalement la lettre à Oronte : Jetez ici les yeux et connaissez vos
ait accent de surprise, Oronte ! quelle idée ! … qui vous dit que la lettre est pour lui ? Voilà notre homme abasourdi. Pas
axiomes classiques et qui n’empêchaient pas Corneille d’accepter des lettres de noblesse, ni Jean-Baptiste Poquelin de s’appel
97 (1884) Tartuffe pp. 2-78
dit la Gazette de Robinet. Un ami inconnu a plaidé sa cause dans la Lettre sur l’Imposteur, qui est un panégyrique de l’œuvr
. Nous connaissons la seconde, Panulphe, par l’analyse qu’en donne la lettre sur l’lmposteur. De la première nous ne savons ri
lieu ? Quel en fut le résultat ? Ici, nous avons un guide : c’est la lettre sur l’Imposteur, qui débute par un précieux compt
la soutane que portaient chez les grands, leurs hôtes, les hommes de lettres domestiqués, Cureau de la Chambre chez le préside
s un tel cri. C’est cet état moral que Molière livre à nos risées. La Lettre sur l’lmposteur a là-dessus quelques pages excell
ntions, scrupuleusement observées, éclataient dans tout leur jour. La lettre , d’ailleurs, ajoute plus loin cette très belle pa
scrit de Lagrange. préface E. Thierry, p. 78. 6. Moliériste, N° 31, lettre publiée par M. le duc d’Aumale ; n» 32, article d
ère 14. Voir E. Thierry, la Seconde interdiction de Tartuffe, et la Lettre sur l’Imposteur, dans l’éd. Mesnard. 15. Le P. M
98 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
, Le Boulanger de Chalussay ne se gêne pas pour l’expliquer en toutes lettres dans son pamphlet rimé. Or, qu’Armande fût la fil
préfaces, mais aussi dans des dissertations étendues, telles que les lettres sur le Misanthrope et sur Tartuffe, n’a jamais ri
e. Nombre d’honnêtes gens jureraient que Molière s’était attribué des lettres de marque pour courir en corsaire sur ses contemp
empressa de lui adresser, avec un sonnet qu’on trouvera plus loin, la lettre que voici, retrouvée par M. Monmerqué dans le man
tion, c’est qu’il n’y faut pas voir autre chose que le fragment d’une lettre , écrite par Molière, du temps de ses chagrins, à
une plus modeste et plus inconnue, mademoiselle Menou. C’est par une lettre de Chapelle, que nous avons appris cette complica
ait certes pas assez pour que nous nous intéressions à elle ; mais la lettre de Chapelle est venue éveiller cet intérêt et le
nnes, j’allais presque dire de ses autres sultanes. Chapelle, dans sa lettre , donne à entendre tout cela. Il parle de la premi
le et de vous. » Il lui recommande ensuite de ne pas faire lire cette lettre « à ses femmes », à cause de certains vers qui la
. « Je les ai faits ajoute-t-il, pour répondre à cet endroit de votre lettre , où vous particularisez le déplaisir que vous don
ges du grand poète, que tout cet esprit laborieusement ranimé sous la lettre morte des vieux livres. Parmi tous les ridicules
ts, qui — certes, il ne s’en doutait pas — sont devenus pour elle des lettres d’authenticité. Ce qui devait la faire à jamais d
imprimé, onze ans avant sa naissance ? Si l’on ne s’attache plus à la lettre , mais à l’esprit, l’on trouvera que le mot mis en
plus vraisemblable. C’est Boursault, qui raconte l’anecdote, dans une lettre à l’évêque de Langres54 : Du temps qu’il était g
ns ; mais, homme d’esprit comme il l’était, instruit, ami des gens de lettres , il ne pouvait s’accommoder, même sous le masque,
tte province, des impôts qu’il lui serait impossible de supporter. La lettre qu’il écrivit pour que le roi, à qui il n’osait p
ure et si désintéressée avait germé sous ses enseignements, que cette lettre était adressée ; c’est lui que le prince faisait
en faisceau ; maintenant, elles sont éparses de tous côtés, dans les lettres , dans les Mémoires de l’époque ; elles existent,
passage qu’il prit presque textuellement dans la septième des Petites lettres , pour l’enchâsser dans son cinquième acte, ne lai
tait un samedi, jour de clôture pour le théâtre, lorsque l’affiche en lettres rouges, qui annonçait la veille le spectacle du l
la quinzaine qu’avait durée la clôture de son théâtre, cette fameuse Lettre sur l’Imposteur, écrite sinon par lui, du moins s
n 1844, par M. Lorne, de Sens ; il porte cette inscription, écrite en lettres d’or avec l’orthographe du temps, sur la partie s
euse dont ses nerfs de puriste s’ôtaient révoltés. Je m’étonne que la lettre du 28 janvier 1772, où il donne ce curieux consei
ur les obtenir, solliciteur empressé près de Rousseau. Après quelques lettres , celui-ci s’exécuta, en s’étonnant qu’on y mit ta
ous avez mon enseigne. Molière leva les yeux, et lut écrit en grosses lettres ce nom magique : Fleurant. « Admirable ! s’écria-
prit et renouveler ses malices. Celui qui s’y trouvait joué en toutes lettres , se fâchait, mais on le laissait faire, en riant
comédien était obligé de faire. « Le sujet — dit La Fontaine dans une lettre à son ami Maucroix, qui vaut, sur cette fête et s
u’un dédain voilé, qu’il ne voulait pas voir, et il écrivit, dans une lettre aussi curieuse que peu connue : « Il fut autrefoi
omme il l’entendait, au sujet de son art ; c’est lorsqu’il écrivit la Lettre sur l’Imposteur, dont l’auteur a été si vainement
plus, pour ajouter encore à l’évidence, ce nom revint, dit en toutes lettres par un des personnages à la fin de la pièce. Bour
is XIV est certain. Racine lui-même est là, pour l’attester. Dans une lettre à son ami Levasseur, datée du mois de décembre 16
urs après la représentation, le journaliste Donneau de Visé, dans une Lettre sur le Misanthrope, qui est le prototype des feui
omédie, dit encore Donneau de Visé, le Critique du lendemain, dans sa lettre sur le Misanthrope, commence par le Misanthrope,
a revu les épreuves de l’impression ; or, avec quelle orthographe la lettre moulée a-t-elle reproduit, sous ses yeux mêmes, l
hographe la lettre moulée a-t-elle reproduit, sous ses yeux mêmes, la lettre écrite ? C’est ce qu’il s’agissait de chercher, e
donc, alors ? Il faudrait ce que Molière fit imprimer lui-même, avec lettres noires pour le nom de la pièce, et lettres rouges
it imprimer lui-même, avec lettres noires pour le nom de la pièce, et lettres rouges pour celui de l’auteur, — c’était l’usage,
romanesque, et lui donner ainsi ce qui lui manquait pour naître. Une lettre de Mlle Du Pré à Bussy, du 27 décembre 1669, qui,
s, ne se doutait de rien. Il n’avait pas su voir cette inscription en lettres minuscules gravées dans l’intérieur du boîtier :
plus fins et des plus heureux dans leurs recherches, la très curieuse lettre qu’on va lire : Monsieur, Tout n’a pas été dit s
nne, fort entendue en toutes les choses, me dit : « Avez-vous relu la Lettre sur la comédie de l’Imposteur ? Vous savez ce qu’
d’abord, avant sa seconde interdiction ; vous n’ignorez pas que cette lettre est peut-être de Molière, ou que, tout au moins,
; en un mot, il vous est acquis, comme à moi, n’est-ce pas, que cette lettre , si elle n’est pas de l’auteur même, est de quelq
s, pour qu’il n’y ait plus le moindre doute, le passage de la fameuse Lettre sur la comédie de L’Imposteur : « Tous remarquer
ge de Senécé, dans son pamphlet contre Lully, publié sous le titre de Lettre de Clément Marot à M. de S…, qui nous a fait conn
nt retourné dans la maison où il avait vu le prince, y trouvait cette lettre , qui n’avait pu être portée chez lui, car il avai
enfin à une pauvre jeune servante, pour laquelle, au lieu de la sotte lettre qu’elle a reçue du balourd, son fiancé, et qu’ell
son fiancé, et qu’elle ne peut lire, il imagine, en la lui lisant, la lettre la plus charmante et la mieux remplie d’alléchant
iva-t-il à la Comédie Française ? En 1839, dit-il d’abord ; puis, une lettre de l’excellent Regnier survenant, il penche pour
nt, il penche pour 1838, et, enfin, croyant trop sur parole une autre lettre datée de 1845, il s’arrête à cette dernière date.
Q. 688, art. 77. Cette tragédie n’était autre que la Thébaïde. 22. Lettres de madame Du Noyer, t. III, p. 259. 23. Voy. Cou
suite de la Correspondance de Boileau et de Brossette, p. 517. 54. Lettres nouvelles de M. Boursault, 1703, in-12, t. II, p.
volume A, p. 183. 80. M. de la Rochefoucauld-Liancourt a donne cette lettre en entier dans son livre Etudes littéraires et mo
moires de Choisy, collection Petitot, 2e série, t. LXIII p. 71. 84. Lettres , t. VII, 436. 85. V. notre petit livre L’Esprit
VII, 436. 85. V. notre petit livre L’Esprit dans l’Histoire. 86. Lettre du 9 septembre 1677. 87. Mémoires de Maurepas,
n-8, p. 246. 92. Notes sur le Journal de Daugeau, 4 mars 1707. 93. Lettre du 19 janvier 1674. 94. On connaît, à ce sujet,
1. Auger a publié, d’après les manuscrits de Conrart, le sonnet et la lettre que cette mort inspira à Molière. 102. M. Tasche
u dernier siècle, les Flèches d’Apollon, t. Il, p. 73. 108. Seconde lettre de M. Racine, en réponse à celles de MM. Dubois e
e, 1S44, in-8, t. VI, p. 125. Nous donnons cette citation, d’après la lettre même de Racine, et non, comme tout le monde, d’ap
les Mémoires de L. Racine, 1747, in-12, p. 40. 124. Voir une de ses lettres de décembre 1663. 125. Le Manuscrit de Lagrange,
jet, dans le Catalogue de Pont de Vesle (1774, in-8. p. 58) : « Cette lettre est de Molière, qui l’avait donnée pour faire con
surtout à Gênes et dans le Levant. Colbert en parle souvent dans ses lettres . Chaque fois qu’il y est question, comme dans cel
99 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
uliers qui les auraient fait imprimer, vendre et débiter en vertu des lettres de privilège qu’ils auraient surprises en notre g
uit qu’il en pourrait retirer, nous aurait requis de loi accorder nos Lettres , avec les défenses sur ce nécessaires. » La plain
-ce que je parle à toi ? lui répondit-il. Madame de Sévigné, dans ses lettres , fait quelquefois allusion à cette plaisante répo
lle s’est montré l’admirateur de Molière jusqu’à lui donner, dans une lettre qu’il lui écrivait, le nom de grand homme, titre
t jugés le plus dignes après leur mort. Je désire, pour l’honneur des lettres , que ces personnes aient raison, et même je pench
100 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
rdons à Shleghel (sic) et à Mme de Staël, dont le fils te porte cette lettre jusqu’à Coppet, mais je trouve que ce n’est point
le titre que je transcris ci-dessus. Le livre était accompagné de la lettre suivante : V. d’Avray, samedi. Cher ami, en arri
liothèque, voici donc le volume de Stendhal ; vous trouverez : Iº une lettre que m’écrivait à Rome le capitaine Bazouin, comma
tié. Cordialement à vous et encore merci. Alfred Mayrargues Voici la lettre du capitaine Bazouin. Civita-Vecchia. le 25 mars
par la force sous les Romains, par l’astuce (avec les papes), par les lettres (sous Léon X’ par les beaux-arts (avec Raphaël et
na. Ce volume ne m’a pas quitté, et je ne l’ai guère lu. En 1809, les Lettres persanes ont été bien souvent lues par moi. » Il
erses pièces inédites relatives à Stendhal A Beyle (1822 ?). Lettre de Beyle a propos des Anecdotes arabes à citer. (
s pour la place vacante. C’est alors qu’il écrivit à M. de Mareste la lettre suivante que je retrouve dans les papiers du marq
ris, le 9 mai 1829. Monsieur, J’ai reçu avec un véritable plaisir la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire hier e
ation que lui donnaient d’ailleurs ses travaux personnels, signait la lettre suivante que je soupçonne fort Champollion-Figeac
othèque du roi. Monsieur le comte. J’ai reçu successivement les deux lettres que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire en fav
pe, le plaisir de lui reconnaître un ruban vert dans la lecture de la lettre et la scène de Dubois, sont les seules exceptions
er, de n’être pas écoutée. Madame Pernelle Vous êtes un sot en trois lettres , mon fils ; C’est moi qui vous le dis, qui suis v
riginal. La faute en est à la campagne de Russie. Gina trouve que mes lettres d’il y a deux ans étaient bien plus enflammées qu
pointement. On ne peut donc pas rendre ridicule la femme qui aime les lettres pour les lettres, celle qui s’enferme dans son bo
peut donc pas rendre ridicule la femme qui aime les lettres pour les lettres , celle qui s’enferme dans son boudoir pour lire l
bre ou du 3, et celui de Bussy Rabutin, je crois, dans le recueil des lettres de ce dernier. Ce jugement que Geoffroy n’a pas l
cule les jugements du journaliste. Et quelques rognures de l’homme de lettres , les femmes savantes intrigant pour donner une pl
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