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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schle
er le grand principe posé par Socrate lui-même à l’ouverture de notre leçon . Nous allons lui opposer son contraire, et nous d
e de Staël (De l’Allemagne, chap. xxxi) parle avec enthousiasme d’une leçon de William Schlegel qu’elle a entendue à Vienne.
uction de M. Cousin. — W. Schlegel rappelle ce passage au début de sa leçon sur l’ancienne comédie, la sixième du Cours de li
satires chez les Romains. — Cours de littérature dramatique, sixième leçon . 9. Sixième Provinciale. 10. Ce qui doit dom
Ce qui doit dominer dans la comédie, c’est l’intrigue. — Douzième leçon . 11. Douzième leçon. 12. Douzième leçon. 13. D
r dans la comédie, c’est l’intrigue. — Douzième leçon. 11. Douzième leçon . 12. Douzième leçon. 13. Douzième leçon. 14. P
est l’intrigue. — Douzième leçon. 11. Douzième leçon. 12. Douzième leçon . 13. Douzième leçon. 14. Pages 69, 298, 299, 34
uzième leçon. 11. Douzième leçon. 12. Douzième leçon. 13. Douzième leçon . 14. Pages 69, 298, 299, 348 du tome Ier. 15.
zième leçon. 14. Pages 69, 298, 299, 348 du tome Ier. 15. Deuxième leçon . 16. Sixième leçon. 17. Deuxième leçon 18.
ges 69, 298, 299, 348 du tome Ier. 15. Deuxième leçon. 16. Sixième leçon . 17. Deuxième leçon 18. La première comédie
du tome Ier. 15. Deuxième leçon. 16. Sixième leçon. 17. Deuxième leçon 18. La première comédie était le genre origin
ion secondaire, plus voisine de la prose et de la réalité. — Sixième leçon . 19. Septième leçon. 20. Sixième leçon. 21.
voisine de la prose et de la réalité. — Sixième leçon. 19. Septième leçon . 20. Sixième leçon. 21. Ibid. 22. La plac
et de la réalité. — Sixième leçon. 19. Septième leçon. 20. Sixième leçon . 21. Ibid. 22. La place m’est heureuse à v
jamais chez lui qu’un symbole ; ils désignent une espèce. — Sixième leçon . 24. Les images idéales et les caricatures gro
aits de la comédie nouvelle les caricatures de l’ancienne. — Septième leçon . 25. La tragédie des Grecs était, pour ainsi d
solées, des allusions du moment et des saillies imprévues. — Sixième leçon . 26. Les comédies d’Aristophane offrent aussi
istractions de toute espèce, ou dissipée par de la gaieté. — Sixième leçon . 27. Cette puissance illimitée de la gaieté se
e prendre rien au sérieux, pas même la forme dramatique. — Sixième leçon . 28. Sixième leçon. 29. Nous n’en sommes enc
rieux, pas même la forme dramatique. — Sixième leçon. 28. Sixième leçon . 29. Nous n’en sommes encore qu’à chercher un
genre comique national, sans l’avoir véritablement trouvé.— Septième leçon . 30. Le poète n’est plus dominé par une verve
l cherche la gaieté dans les objets mêmes qu’il présente . — Septième leçon . 31. La gaieté sans but, véritable inspiration
gaieté sans but, véritable inspiration du génie comique. — Douzième leçon . 32. La comédie est d’autant plus divertissant
ant plus divertissante que l’arbitraire y règne davantage. — Sixième leçon . 33. Pour que la gaieté des spectateurs se so
ar l’un ou l’autre ramènerait infailliblement le sérieux . — Septième leçon . 34. Les nouveaux auteurs comiques, privés du
ns la forme de la composition, dans le nœud de l’intrigue. — Septième leçon . 35. La tragédie descendit de la hauteur idéal
ète était en effet l’avant-coureur de la nouvelle comédie. — Septième leçon . 36. Les pièces finissent en général par le m
érieux faisait son entrée dans ta vie avec cet événement. — Septième leçon . 37. Satires, I, 4. Traduction de M. Patin. 3
avec le monde tel qu’il est, avec un événement véritable. — Septième leçon . 39. Pour qu’un ouvrage soit poétique, il fau
qui ne laisse rien à désirer hors de ses propres limites. — Deuxième leçon . 40. La fiction de l’auteur comique ne peut p
soit vraisemblable, c’est-à-dire qu’elle paraisse réelle . — Septième leçon . 41. Aussitôt qu’on abandonne les régions éle
succès ; mais les circonstances plus ou moins heureuses. — Septième leçon . 42. Voyez page 44, note 2. 43. Le critique Ari
nd effet, quoique les critiques affectent de la rabaisser. — Septième leçon . 46. Le bouffon privilégié, tantôt fin et spir
u’avaient à un si haut degré les premiers poètes comiques. — Septième leçon . 47. Si le sérieux gagne du terrain dans le bu
qu’un pas à faire pour arriver à la tragédie bourgeoise . — Septième leçon . 48. Si le poète se borne à présente le côté r
l peut tout mélange de sérieux, ce sera une pure comédie. — Septième leçon . 49. William Schlegel, selon un témoignage que n
ractère, une grande supériorité sur la comédie d’intrigue. — Septième leçon . 51. Une pièce telle que Le Désespoir de Jocr
ouvrage classique qui a gagné la palme de l’immortalité. — Douzième leçon . 52. Septième leçon. 53. L’on reproche à la c
i a gagné la palme de l’immortalité. — Douzième leçon. 52. Septième leçon . 53. L’on reproche à la comédie d’intrigue de
cette première donnée, en paraissent la suite nécessaire. — Septième leçon . 54. Sixième leçon. 55. La comédie des Mépris
e, en paraissent la suite nécessaire. — Septième leçon. 54. Sixième leçon . 55. La comédie des Méprises est la meilleure
re des pièces qu’on puisse faire d’après les Ménechmes. — Quatorzième leçon . 56. Douzième leçon. 57. Septième leçon. 58.
uisse faire d’après les Ménechmes. — Quatorzième leçon. 56. Douzième leçon . 57. Septième leçon. 58. Les personnages sen
es Ménechmes. — Quatorzième leçon. 56. Douzième leçon. 57. Septième leçon . 58. Les personnages sensés de la pièce, le m
inement très blâmable d’avoir fait bafouer Trissotin, etc. — Douzième leçon , « Schlegel sent probablement, selon la remarque
cu du même temps. » Goethe (Entretiens avec Eckermann). 59. Septième leçon . 60. Ibid. 61. Shakespeare, Henri IV, Ire pa
e ii. Traduction de M. Guizot. 62. Acte III, scène iii. 63. Sixième leçon . 64. Textuel. 65. Textuel. 66. Septième leçon
ne iii. 63. Sixième leçon. 64. Textuel. 65. Textuel. 66. Septième leçon 67. C’est dans le comique burlesque que Molièr
talent, de même que son inclination, était pour la farce. — Douzième leçon . 68. À quelques scènes près, le Tartuffe n’est
quelques scènes près, le Tartuffe n’est pas une comédie. — Douzième leçon . 69. À l’exception de quelques scènes plus an
t qu’une suite de thèses soutenues dans toutes les formes. — Douzième leçon . 70. L’on trouve même dans ses pièces en prose
es opinions, en un mot que son intention est d’instruire. — Douzième leçon . 71. Nous avertissons que toutes les citations,
er des formes comiques imaginées chez les étrangers, etc. — Douzième leçon . 79. L’Avare, acte Ier, scène v. 80. Acte Ier
nir au milieu de la fausseté et de la corruption du monde. — Douzième leçon . 85. Acte III, scène ii. 86. Nous aurons touj
supposé que leurs ouvrages fussent parvenus jusqu’à nous. — Douzième leçon . 87. Molière a, pour ainsi dire, entassé tous
prête sur gages ne peuvent guères être le même individu. — Douzième leçon . 88. Nous avons déjà dit que Schlegel ne cite ri
use, mais à quelques scènes près, ce n’est pas une comédie.— Douzième leçon . 91. Acte I, scène vi. 92. Acte V, scène viii.
ère trop méthodique l’intention d’instruire le spectateur. — Douzième leçon . 94. Schlegel est indulgent pour L’École des fem
comme on sait, fut d’abord reçu froidement par le public. — Douzième leçon . Cette anecdote est fausse. Nous citons M. Tasche
rsonnages : car cela ramènerait infailliblement le sérieux.— Septième leçon . 102. Acte IV, scène iii. 103. Le but de l’au
ont les opinions sont diamétralement opposées aux siennes ?— Douzième leçon . 104. Septième leçon. 105. Prologue, scène vi.
diamétralement opposées aux siennes ?— Douzième leçon. 104. Septième leçon . 105. Prologue, scène vi. 106. Quatorzième leço
on. 104. Septième leçon. 105. Prologue, scène vi. 106. Quatorzième leçon . 107. Acte Ier, scène ii. 108. Tout ceci est te
on. 107. Acte Ier, scène ii. 108. Tout ceci est textuel. — Douzième leçon , t. II, p. 277. 109. Textuel. 110. Acte Ier, sc
. II, p. 277. 109. Textuel. 110. Acte Ier, scène iii. 111. Sixième leçon . 112. Acte Ier, scène iii. 113. Le Roi de Coca
de délire, ne cesse jamais d’être légère et inoffensive. — Douzième leçon . 114. Acte II, scène viii. 115. Acte II, scène 
t d’autres grands maîtres en aient fait un fréquent usage. — Septième leçon .
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
utabas. Et c’est de là que vient la beauté de mon art. En suivant mes leçons on court peu de hasard. Je sais, quand il le faut
ez de la maison. Toutabas. Non, je n’en sors qu’après vous avoir fait leçon . Géronte. A moi, leçon ! Toutabas. A moi, leçon 
as. Non, je n’en sors qu’après vous avoir fait leçon. Géronte. A moi, leçon  ! Toutabas. A moi, leçon !Je veux, par mon savoi
près vous avoir fait leçon. Géronte. A moi, leçon ! Toutabas. A moi, leçon  !Je veux, par mon savoir extrême, Que vous escamo
Va-t’en.Puisqu’aujourd’hui votre humeur pétulante Vous rend l’ame aux leçons un peu récalcitrante, Je reviendrai demain pour l
3 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
qu’après tout Jupiter n’est pas si coupable, et emportant pour toute leçon la maxime que Sur telles affaires toujours Le me
tés étalées, tandis que si peu d’hommes prudents y savent prendre les leçons excellentes qu’elles cachent. On insiste sévèreme
ientôt paraître un jeune prince, avec un précepteur qui lui donne ces leçons  : Moi, vous blâmer, seigneur, des tendres mouvem
un seul pas sur une pente si fleurie et si glissante.   C’est la même leçon tendrement corruptrice que chantent en sérénade à
ur n’y peut mieux disposer les cœurs, et les femmes, instruites à ces leçons , doivent se dire avec Caliste : Ah ! que sur not
instant, pleine de ces doux sons,   Avec quelque Médor pratiquer ces leçons . 636.   Doileau, Satire X, v. 159 :   Rece
4 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
sociant un tyran et une victime ; mais la vérité, mais la force de la leçon que le Poète veut donner aux pères avares, que de
. Molière manquait son objet, et, pour donner mal à propos une froide leçon , peignait à faux la nature. Si le fils est blâmab
oduire, de vérités à développer, et Molière ne peut donner toutes les leçons à la fois. Se plaint-on d’un Médecin qui sépare l
de leurs filles. Jamais il ne montre ses personnages corrigés par la leçon qu’ils ont reçue. Il envoie le Misanthrope dans u
IV, celui chez qui tous les ordres de la société allaient prendre des leçons de vertu et de bienséance, se voyait retranché de
voisin qui fut inconnu à Molière, ne donneraient-ils pas de nouvelles leçons à un Poète comique ? D’ailleurs est-il certain qu
5 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
e Alceste avec ses ridicules. Tu honorais la vertu en lui donnant une leçon , et Montausier a répondu il y a longtemps à l’ora
bizarre : ce contraste, dont les effets sont très-comiques, donne une leçon très-sérieuse et sagement adaptée au système de n
e pour donner tant de raison à une soubrette. Le dénouement achève la leçon . La pupille d’Ariste, qu’il a eu soin de ne point
pour aimer dans un âge où il faut laisser l’amour aux jeunes gens. La leçon est importante : elle pourrait fournir un beau ch
lui a rien appris, on n’a pas dû du moins en faire une sotte. Quelle leçon elle donne au tuteur qui l’a si mal élevée, lorsq
. C’est un homme qui dit qu’il nie veut pour sa femme. J’ai suivi vos leçons , et vous m’avez prêché Qu’il faut se marier pour
-même dans le Misanthrope. Emprunter à la morale une des plus grandes leçons qu’elle puisse donner aux hommes, leur démontrer
s laquelle elles deviennent inutiles, ou même nuisibles; rendre cette leçon comique sans compromettre le respect dû à l’homme
ême besoin d’excuse, et ne mérite que des éloges pour avoir donné une leçon très-importante, non pas, comme tant d’autres poè
mme, Et que dans tous les cœurs il est toujours de l’homme. Quelle leçon pour l’amour-propre, qui nous est si naturel à to
ir et à payer dès que l’on est entre les griffes de la chicane, cette leçon si vivement tracée qu’elle frappe même un vieil a
e même un vieil avare, et le détermine à un sacrifice d’argent, cette leçon n’est-elle pas d’un bon comique? et n’est-il pas
met en fureur, et se bat en l’honneur et gloire de la philosophie; la leçon de M. Jourdain, à jamais fameuse par cette découv
mieux adaptée à un vieillard amoureux n’en peut rien arracher. Quelle leçon plus humiliante pour lui, et plus instructive pou
ation si délicate et si périlleuse au théâtre. Si ce n’eût pas été la leçon la plus forte et la plus nécessaire par les circo
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
société269. Elles amusent, elles étonnent ; mais ce ne sont point des leçons de mœurs270. C’est un genre faux, agréablement to
Molière, le premier des poêles comiques ! 244. Voltaire. Jouffroy, Leçons d’esthétique. 245. Jouffroy. 246. Louis Moland,
7 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Leçon première. Aperçu général de la vie et de l’œuvre
commença, en compagnie de Chapelle, de Bernier et de Hesnaut, par les leçons du philosophe qui fut l’adversaire le plus décidé
lier l’écrivain. Revenons en arrière. Dans le temps où il suivait les leçons de Gassendi, Molière avait entrepris, de concert
st pas tombé au sortir de ce monde entre les mains de ses ennemis. Leçon deuxième. Molière critique. Ses théories littérai
es littéraires. Messieurs, Nous avons essayé dans notre dernière leçon de tracer un tableau général de la vie et de l’œu
r à ses répétitions, tout lui est précieux; de tout il sait tirer des leçons . Noble et touchante modestie d’un grand homme, qu
ie de tout ce qui faisait tressaillir les âmes ! Il ne donnait pas de leçons  ; mais il entretenait le feu sacré; il soutenait
e ; mais elle n’est ni étroite ni superficielle; elle est humaine. Leçon troisième. Le Tartuffe. Messieurs, Nous suivr
le plus précieux; il couronne l’œuvre, il achève ce type immortel. Leçon quatrième. Le Misanthrope. Messieurs, Lorsque
ique : nous n’avons pas entendu une satire, nous n’avons pas reçu une leçon ; nous avons vu un monde, la vie s’est révélée à n
muse et charme la foule, mais aux dépens de sa vie et de son cœur. Leçon cinquième. Les Femmes savantes. Messieurs, Mo
ose et la poésie : c’est un service qu’elle a rendu pour l’avenir. Leçon sixième. La nature de l’inspiration comique et le
nous chercherons à répondre en partie aujourd’hui, en partie dans nos leçons prochaines. Les Allemands, qui ont rarement réuss
onde dans Aristophane. Molière aussi l’a connu. Preuves en soient les leçons de M. Jourdain, les turlupinades de Scapin, les b
ins, et bien d’autres scènes. Nous avons observé à ce sujet, dans une leçon précédente, que Molière, à mesure qu’il avança en
le tort d’être exclusif, elle les rejetait en bloc et sans choix. Leçon septième. Idées de Molière sur l’éducation des fe
n des femmes. Messieurs, Nous devons étudier dans notre prochaine leçon la valeur morale du théâtre de Molière, vaste suj
rs chers à la jeunesse, il sait être pour elle un guide et un ami. La leçon morale est dans le résultat de ces deux éducation
i de charme ni de justesse. Ici encore c’est le résultat qui donne la leçon morale. Arnolphe, il va sans dire, n’est pas plus
. À défaut d’autre maître, la nature parlera. Or, comme ses premières leçons ne sont pas toujours des leçons de sagesse, comme
ture parlera. Or, comme ses premières leçons ne sont pas toujours des leçons de sagesse, comme les instincts qu’elle développe
tions gratuites. Auprès du foyer domestique elle donne les meilleures leçons de patriotisme; à la douce chaleur de son àme écl
oup dans le port le plus prochain, couvert de gloire et d’avaries! Leçon huitième. Valeur morale du théâtre de Molière.
s si le poète n’enseigne par directement, il peut donner à penser. La leçon morale qui résulte de son œuvre est de même natur
ne soit pas puni lui-même, parce que nous lui appliquons en pensée la leçon qu’en reçoit Patelin, en sorte que, si le châtime
oint de vue, l’essentiel pour être moral c’est d’être vrai. Quand les leçons que nous donne une œuvre d’art sont d’accord avec
poète, si nous éludions le monde en demeurant fidèles à l’esprit des leçons que Georges Dandin nous donne par son exemple, no
e par son exemple, nous ne courrons pas le risque de nous égarer. Ces leçons ne nous permettront pas de juger de tout; mais el
e renferment le plus grand de tous les éloges : il est trop vrai. Des leçons de cette nature, je veux le croire, ne sont pas u
rgé de diriger le parterre, et de l’empêcher de tirer de la pièce une leçon contraire aux intentions de l’auteur; mais le par
ais le parterre est un écolier malin et très indocile, qui se fait sa leçon à lui-même et qui n’entend pas qu’on la lui fasse
8 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
uel et fait retentir dans les temples la parole de Dieu, mêlant à ses leçons religieuses ses hommages au monarque, pendant que
es. La cour et la ville goûtèrent ou subirent d’assez bonne grâce les leçons du poète, qui n’eut de lutte à soutenir que contr
entelle, à nous y reconnaître, nous pouvons profiter tacitement de la leçon sans avoir été pris à partie et humiliés. La sati
ou le peuple par nécessité, il moralise pour le siècle, il donne des leçons , il tient école. Le Misanthrope, Le Tartuffe, Le
dius et aux Trissotins, frappés de compagnie, sont une des meilleures leçons qu’ait pu donner la haute comédie. Le génie de Mo
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
onheur domestique. Et comme si ce n’était pas assez de cette évidente leçon , Molière trouve moyen, quand il met en présence l
dre, À des ressentiments que le mari doit craindre524 ? Cette triple leçon est reprise sans cesse, de cent manières diverses
alliance, il tourne comme le mariage de George Dandin, « qui est une leçon bien parlante526. » Si l’on épouse par intérêt d
sort des Amolphes et des Sganarelles 530.   C’est, on le répète, une leçon variée à l’infini et toujours la même ; c’est l’a
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
disait ou leur écrivait, mais il céda même à leur exemple et à leurs leçons dans ce qu’il écrivit à la suite a d’autres. On p
ons dans ce qu’il écrivit à la suite a d’autres. On peut juger de ces leçons et de sa docilité par une lettre adressée au nom
11 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
ble. On ne saurait aller à meilleure école ni recevoir de plus hautes leçons . Qui peut dire s’il ne surgira personne pour en p
imer au drame une marche rapide. Molière n’eut garde de dédaigner les leçons de ces excellents praticiens : il apprit à leur é
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ra-t-elle bientôt habile ? Damis. Il le faut espérer, pourvu qu’à mes leçons  Mademoiselle soit docile. Eraste.  Comptez là-de
ore, allez, faites-leur compagnie : Tout en se promenant elle prendra leçon . (A Sophie.) Ne le voulez-vous pas ? Finette. Ne
anchement, je préfere à tout mes écolieres. Eraste est enchanté des leçons du jeune maître ; il est bien certain que Sophie
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
e qui s’impose au nom d’une autorité supérieure et s’enseigne par des leçons spéciales, non une théorie variable et facile qu’
auts… La comédie n’est autre chose qu’un poème ingénieux, qui par des leçons agréables reprend les défauts des hommes… On doit
pas lu sérieusement. Le prétendu épicurisme de Molière, fondé sur les leçons de Gassendi, est une des plus curieuses chimères
qui fait dire à Chapelle : « Nous avons suivi tous deux ensemble les leçons de Gassendi. Il faut avouer que ce grand homme a
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
odes peut encore entrer avec grace dans les détails, & donner des leçons excellentes, tant aux hommes qui les suivent avec
déréglée, à l’insu de ses parents ; point de valet qui n’y trouve des leçons pour tromper son maître ; point de jeune personne
ur pouvoir s’entretenir. Dira-t-on que cette piece donne de mauvaises leçons , & que les enfants de famille y apprennent à
un tour à son mari dans une comédie, qu’elle ne donne une excellente leçon à tous les tuteurs & à tous les maris du mond
es par des saillies heureuses, & leur prodiguer en même temps les leçons les plus exquises ! Voilà ce qu’on admire dans le
n par sa femme, forcé de demander excuse à son rival heureux, est une leçon terrible pour tous ceux qui voudroient faire une
fin Moliere enfante le Tartufe, cette piece incomparable, qui est une leçon continuelle de morale, dans laquelle chaque mot e
15 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
Il ne suffit pas d’instruire, il faut savoir encore faire goûter les leçons que l’on donne : il faut qu’elles puissent frappe
risée publique ; il ne pouvait pas s’arrêter là, il devait donner une leçon à la vertu même, lui apprendre à être heureuse au
oit être indulgent pour les fautes des autres hommes. Mais plus cette leçon était importante, plus Molière a multiplié son ta
tous les obstacles que l’art semblait avoir accumulés, donne une des leçons les plus intéressantes que présente la scène, cré
16 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
même où son heureux plagiaire trouva la matière d’une des plus hautes leçons que puisse donner le théâtre. On peut dire de L’A
et celle qui doit le plus effrayer les hommes portés au même vice. La leçon donnée par le poète serait donc incomplète, insuf
d’un mari peuvent être renversés et retomber sur eux-mêmes. C’est une leçon que le monde leur donne quelquefois, et qu’ils n’
e venir chercher au théâtre où elle ne leur profiterait guère : cette leçon , d’ailleurs, ne serait pas une répréhension suffi
L’Avare, sur la fin et les moyens de la comédie, en ce qui regarde la leçon morale. La mission du poète comique consiste à co
t en action. Comment le tableau dramatique, qui ne fait que rendre la leçon morale plus frappante et plus persuasive, pourrai
t plus persuasive, pourrait-il être nuisible et coupable, quand cette leçon elle-même est salutaire pour ceux qui la reçoiven
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
rlant au roi, ce vers d’adulation inouïe : Jupiter prend de vous des leçons de grandeur. Mais il était ami plus fidèle que c
vous voyez un lion, vous présente aussi, soyez-en sur, quelque utile leçon pour Louis XIV. La Fontaine était un citoyen quan
18 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
humaniser » les sujets qu’il traite, les caractères qu’il étudie, les leçons qu’il donne. Comme les autres, il a, sans scrupul
té de goûts et d’humeur de l’autre. Ce n’est pas là, à vrai dire, une leçon bien profonde ; elle ne renouvelle le problème ni
ni dans la façon de la traiter, ni dans la solution ; mais c’est une leçon raisonnable qui ne surprend et ne choque personne
19 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
du collège de Clermont. Il avait alors près de quinze ans ; mais les leçons d’excellents maîtres, son aptitude naturelle, et
cientifiques la même tolérance que dans les matières religieuses. Les leçons d’un sage ne contribuèrent pas peu à doter son âm
honte à présenter, sous les costumes de divers personnages, d’utiles leçons , de sages conseils, un noble divertissement. On e
ope. Ces farces, outre un excellent comique, offrent de perpétuelles leçons de morale et de philosophie. Ah ! Si vous voulez
é de donner à dîner à sa future, discute le menu du repas, et fait la leçon à ses domestiques ; cette lésinerie, jusque dans
rs leurs enfants aux répétitions. Voyez-le donnant au jeune Baron des leçons de son art, et lui révélant peut-être les secrets
e seul endroit par lequel il nous a fait voir qu’il a su profiter des leçons d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort, a tenu
olière, je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. » Après la mort de
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
e pas moins grand, quand on songe à tant d’excellents préceptes et de leçons délicates sur des sujets qu’il est peut-être impo
aure et de Cidippe (act. I, sc. I, V, act. IV, sc. I, II), une petite leçon morale sur la jalousie entre sœurs, leçon que Sai
IV, sc. I, II), une petite leçon morale sur la jalousie entre sœurs, leçon que Saint-Marc Girardin fait ressortir dans son C
21 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
à tout propos et qui éloigne en même temps de nous le spectacle et la leçon  ; tandis que Molière nous met aux prises avec l’é
s et les habitudes de La Bruyère, et cette variante, qui est la bonne leçon , la voici : Quant aux circonstances du Passé…, e
asi espagnole de l’ Amour peintre ! — Mais je reviens à mon sujet. La leçon que Molière s’est proposé de donner dans son chef
he un compliment, j’en tombe d’accord. Sur ce point là, il mérite une leçon . On la lui donne, c’est pain bénit. Mais, encore
e leçon. On la lui donne, c’est pain bénit. Mais, encore une fois, la leçon va trop loin. On ne dit pas à un poète, ne fût-il
illard, et convaincu d’avoir mis en évidence, autant que possible, la leçon que Molière nous a voulu donner : à savoir que qu
t le plus bel emploi que trouve la vertu. Telles sont, je crois, les leçons qui ressortent du chef-d’œuvre de Molière ; elles
22 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
distances. Une tradition ajoute aux études du collège de Clermont les leçons de Gassendi. Est-elle authentique ? C’est ce qu’o
le des Femmes, le Misanthrope, le Bourgeois gentilhomme : ce sont des leçons proverbiales, qui courent les rues, et dont aucun
euses d’Armande ou la préciosité solennelle de sa mère Philaminte. La leçon n’est-elle pas assez claire ? Du côté de ceux qui
ébauchés et ces libres esprits, si l’on veut que Molière ait pris des leçons de philosophie, elles ont donc dû ressembler sing
re. Quelle est donc  : 1’« École des femmes », d’après Molière, et la leçon qui ressort de sa comédie ? Rien ne parait plus é
des Femmes », c’est l’amour, ou mieux encore, c’est la nature : et la leçon , assez parlante, c’est que la nature toute seule
nt la fille, mais le Tartufe qu’on ne voit qu’à peine, celui dont les leçons n’enseignent, selon le langage chrétien, que déta
, et de leur santé. Considérons également la nature des sujets, et la leçon qui s’en dégage. A cet égard, la dernière des com
s’il n’était pas, avant tout, un style « parlé ». L’une des premières leçons que donnaient encore, il y a quelque trente ans,
23 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
urs commis, leurs filles, leurs épouses, troupe chaste, goûtaient les leçons de la vraie morale, — celle qui n’empêche point d
étaient incroyables. Molière étale ses mépris pour Louis XIV, fait la leçon à Condé, se propose l’affranchissement du peuple,
on retour à Paris, après que l’abbé de Pure lui eut donné non pas une leçon ni un modèle, mais un exemple. Les Précieuses ava
des femmes ; chez lui, il constatait douloureusement l’inutilité des leçons du théâtre et il savourait amèrement le fruit de
tra sans doute que, n’étant autre qu’un poème ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne
son gouverneur, le félicite de n’être plus insensible et lui fait une leçon à laquelle on ne peut refuser le mérite de la sin
ait plus qu’un homme, Louis XIV a reçu, comme homme et comme roi, des leçons que les tribuns modernes auraient craint de donne
en chaire le jour des Morts, faisait entendre à la capitale d’autres leçons  : « Paris, Paris dont on ne peut abaisser l’orgue
ans les sermons que Bossuet a prononcés en présence de Louis XIV, des leçons plus personnelles, plus intimes. En 1665, en 1666
C’est la mort, c’est le cadavre, c’est l’infection du cadavre. Quelle leçon à l’idole, et quel spectacle à ses adorateurs ! L
é de temps pour les sciences et pour la lecture. On peut voir que les leçons qu’il recevait des prédicateurs furent ce qui ser
fier que le jeu du philosophe comique, et ce langage donne une autre leçon de dignité humaine à la foule des courtisans. L’o
u début, pleins de la même gravité de doctrine, des mêmes courageuses leçons directement données à l’auditoire. Dans le troisi
lle issue, il ne veut pas qu’on échappe. Il s’adresse aux femmes ; la leçon qu’il leur fait n’est pas inopportune aujourd’hui
’écarte pas de la vraisemblance et qui laisse au spectateur une utile leçon . Il faut que les hommes s’y montrent, que les évé
per une seconde fois que de faire injure au « vrai zèle ». Mais cette leçon ne vient guère à propos, et je doute que le spect
un autre Orgon, ou chez le même avec un autre habit. Quelle meilleure leçon peut recevoir le Tartuffe qui était tout à l’heur
s’enrichir aisément. Bourdaloue va nous offrir la pleine et salutaire leçon et nous apporter le secours que Molière ne pouvai
e le poète comique se borne à les alléguer. L’un a voulu compléter sa leçon , l’autre ne s’est soucié que d’enfieller sa satir
surément la vraisemblance, et qui néanmoins suffirait à lui donner la leçon qu’il mérite. Je ne veux pas être complaisant pou
e que par ses petits côtés, pour s’en amuser et non pour le flétrir ; leçon froide, parfaitement incapable de corriger à jama
server qu’il y avait peut-être quelque inconvenanceà mettre de telles leçons dans la bouche d’un gouverneur ;mais, dit-il, c’é
24 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
e d’honneur329.   Pour l’ignorance, qui est la prison de l’esprit, la leçon n’est pas moins bien donnée, et la sotte $ Arnolp
qui enlèvent et épousent Isabelle et Agnès ; mais qui ne sent que la leçon va plus loin, et que, dans la vie, qui n’est poin
, la splendide toilette jaune et rouge de Célimène, etc., étaient des leçons parlant aux yeux. 325. «  Vertu qui a besoin d’ê
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ngélique, étant obligé de partir pour la campagne, l’a prié de donner leçon à sa belle écoliere pendant son absence. Argan ve
fasse chanter sa fille devant lui. Le maître aimeroit mieux donner sa leçon en particulier ; mais le pere est curieux d’enten
l a portée. Il revient chez Pantalon à titre de musicien, pour donner leçon à la Demoiselle de la maison, en attendant le ret
trouver ce qu’il cherche en voyant les apprentifs Poëtes prendre leur leçon . Trivelin y consent. Aussi-tôt le Professeur de p
26 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ste pas moins grand quand on songea tant d’excellents préceptes et de leçons délicates sur des sujets qu’il est peut être impo
’être ; et souvent dans nos mœurs l’absolu changement devient par ses leçons l’ouvrage d’un moment. De la nature en nous il fo
scène IV de l’acte V de l’École des Femmes serait toute à citer comme leçon de psychologie pratique. Elle développe le princi
e. Avec cette science, la jeune Agnès donne à Arnolphe une excellente leçon en lui disant que, pour être aimé, il faut se fai
ordre moral. LE MISANTHROPE Ce chef-d’œuvre, qui est plutôt une leçon de psychologie sur les effets naturels des passio
Célimène, présente une admirable peinture de mœurs et une excellente leçon de psychologie. La coquetterie et la pruderie son
t pas tant d’aigreur dans ses reparties et elle tirerait profit de la leçon qu’elle a reçue. Mais, loin de là, Célimène croit
pporter dans nos droits l’injustice d’autrui. » Dans cette admirable leçon de morale, l’indulgence pour les défauts d’autrui
dans ses œuvres ; et celui qui se déduit naturellement de cette haute leçon de psychologie des passions qui s’appelle : le Mi
ison et qu’on ne mène qu’en tournant où l’on veut les conduire. » La leçon psychologique est complète ; elle s’adresse à qui
ser, les avilir et les irriter. Molière est toujours complet dans ses leçons de psychologie pratique basée sur la connaissance
prenne pour dupe un célibataire, que l’avare n’ait pas d’enfants, la leçon que Molière se propose de donner devient incomplè
mples, rendez-vous ainsi honorable et respectable. Voilà l’importante leçon qui ressort de ses comédies, où l’on voit les pèr
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
ive, que je sois capable de me repentir56. » Voilà certes une grande leçon , que le vice arrive à s’emparer de nous jusqu’à n
oute une influence utile dans le spectacle de ce suicide moral. Cette leçon n’est pas la seule : on voit encore, dans don Jua
faire ermite 69 ! Surtout, quelle hardiesse et quelle vérité dans la leçon , venant de tout en bas au grand seigneur si haut
28 (1801) Moliérana « Préface »
ans la société. Élève d’un célèbre philosophe (Gassendi*), il mit ses leçons en pratique ; profond dans la connaissance du cœu
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
e me suis toujours fait un plaisir des armes. Rodrigue me donnoit une leçon , & c’est pourquoi vous me voyez l’épée à la m
! Delmire, bas. Ah ! perfide Rodrigue ! Don Pedre. Et vous prenez vos leçons avec tant d’emportement ? Delmire. Nous dispution
e façon de combattre, & de ne plus vous fatiguer par de pareilles leçons . Delmire. Vous parlez ainsi parceque mon frere es
sauver cette maladresse. Moliere a banni avec raison de sa piece la leçon d’escrime que Delmire prétend recevoir du Roi. Qu
30 (1871) Molière
peut-être de sa galerie. Avec le jeune prince de Conti, attentif aux leçons de Gassendi lui-même, il y avait Bernier, qui déj
age assorti ? Après la ville, on vil la cour s’amuser de ces aimables leçons . Monseigneur le duc d’Orléans, frère unique du ro
l’autre ; il attirait son peuple à ses gaietés, pour lui imposer ses leçons . Quelle adorable invention M. de Pourceaugnac ! q
, il avait manqué de prudence ; il ne s’était pas assez souvenu de la leçon de L’École des femmes, et de l’enseignement du Ma
31 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
comprend que l’immense humanité est à lui pour en faire la joie et la leçon . Il voit aux prises la nature et la société, il d
32 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
oduit auprès d’elle par l’entremise d’une vieille, lui donne d’autres leçons qu’elle reçoit avec docilité ; et,-au retour de s
pour dire vrai, tout le sujet de L’École des femmes, considérée comme leçon de mœurs. Molière ne doit donc pas moins à Strapp
’Agnès pour lui serait toute naturelle, et il n’en résulterait aucune leçon  ; mais il est dans la force de l’âge ; il est hom
. Son mari est dupe de sa stupidité, parce que son amant en abuse. La leçon est peut-être plus forte et plus complète. Agnès
et ce n’est pas le théâtre, c’est quelque Horace qui leur donnera les leçons dont elles pourront avoir besoin. L’École des fem
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e bon sens que le bon Dieu m’avait donné pour me conduire, et tant de leçons de mes maîtres, tant d’études acharnées, tant de
entendre le R. P. Caffaro écoutant de toutes ses oreilles ces belles leçons de Bossuet ! Plus loin, l’évêque de Meaux expliqu
d’Occident ; Molière, enfant des Muses, tout nourri des plus savantes leçons , entre Gassendi le philosophe, et Conti, le princ
leur journée pour vivre : que feront-ils si je ne joue pas ? » Grande leçon donnée à nos comédiens des deux sexes, qui ne dem
profit. D’abord, il y puise l’autorité nécessaire à qui veut faire la leçon aux beaux esprits de son temps ; en second lieu,
é à l’avance, ni un but nettement indiqué, ni un vice signalé, ni une leçon , ni une moralité, ni rien de ce que sera la coméd
le seigneur Géronimo, changeant de système et renonçant à donner une leçon désormais inutile, et d’ailleurs peu jaloux de se
Le Malade imaginaire, en un mot toutes ces excellentes et admirables leçons qu’il n’a jamais cessé de donner à la bourgeoisie
nd partout. Au contraire, quand le comte Almaviva donne à Rosine sa leçon de musique, il est dans une si fausse position qu
résultat, la plus grande, la plus utile, mais aussi la plus difficile leçon qui se puisse donner aux hommes assemblés ; son r
nité, sans ajouter à sa toute-puissance. Eh bien ! Molière a donné sa leçon à l’honnête M. Jourdain, il l’a renvoyé, en riant
e n’a pas reculé devant elle. Cette vertu farouche avait besoin d’une leçon de modération et de réserve, Molière la lui a don
Quels grands seigneurs poseront devant moi ? Qui pourra me donner des leçons d’élégance, de politesse, et m’apprendre à jouer
34 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
Racine et de Molière, qui ont reçu leurs conseils et profité de leurs leçons , ont pu les transmettre sans les altérer. Or je c
e fois imité son illustre devancier. Nulle part il n’a profité de ses leçons avec plus de bonheur et d’habileté que dans les F
n les prend pour des écoliers ; ils ne sont plus d’âge à recevoir des leçons , et comprennent mieux que personne l’ancien réper
35 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
s que Molière lui-même. Cependant, il paraît que l’idée de la fameuse leçon de prononciation est empruntée au discours physiq
i Molière est devenu cartésien en physique, il est demeuré fidèle aux leçons de Gassendi en métaphysique et en morale. De là u
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
petite, très raisonnable, auroit peut-être été fidelle à l’homme aux leçons & à l’homme au carrosse ; mais en conscience
l savoit les us & coutumes des coulisses, il ne vouloit donner ni leçon ni carrosse ; le concurrent que le plaisir &
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
que Valere lui dira, & il exhorte ce dernier à lui continuer ses leçons . Arlequin & Célio, valets dans la même maiso
tout le pouvoir qu’il a sur Arlequin, & le prie de lui donner des leçons .   Il ne sera pas besoin d’une grande éloquence p
endre un pere exhorter l’époux secret de sa fille à lui continuer ses leçons , que de voir un maître de maison prier son commis
ux d’Elise. Par cette différence seule, la décence est conservée, les leçons que l’Intendant va continuer à Elise, par l’ordre
38 (1910) Rousseau contre Molière
dire leurs vérités aux gens, à qui, d’autre part, il veut donner une leçon de sincérité. Remarquez qu’ensuite, quand Alceste
mmes aiment très fort, d’une lecture ou d’un spectacle, rapporter une leçon morale ; je ne dis pas seulement une leçon ; car
n spectacle, rapporter une leçon morale ; je ne dis pas seulement une leçon  ; car ils auraient pleinement raison, et de tout
nt pleinement raison, et de tout livre il faut qu’on puisse tirer une leçon , leçon de bon sens, leçon de goût, etc. ; mais je
nement raison, et de tout livre il faut qu’on puisse tirer une leçon, leçon de bon sens, leçon de goût, etc. ; mais je dis un
e tout livre il faut qu’on puisse tirer une leçon, leçon de bon sens, leçon de goût, etc. ; mais je dis une leçon morale, une
r une leçon, leçon de bon sens, leçon de goût, etc. ; mais je dis une leçon morale, une leçon de conduite ; et, à cause de ce
de bon sens, leçon de goût, etc. ; mais je dis une leçon morale, une leçon de conduite ; et, à cause de cela, dans toute piè
n personnage qui, soit par ses actes, soit par ses discours, donne la leçon morale à remporter chez soi. Et, par suite de cet
même dans un grand sujet, et c’est alors comme une élégance, quand la leçon morale sort, d’elle-même, doit vraisemblablement
a à remarquer que « l’honnête homme », que l’homme sensé qui tire la leçon de l’histoire mise sur la scène, n’a pas l’air d’
e femme demoiselle est une étrange affaire et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s’él
, devient enfin aussi « abominable homme » que Tartuffe lui-même ! La leçon est celle-ci : « Tantum relligio… Ne soyez pas re
r simple entêtement de religion, pourrait dire : Qui suit bien leurs leçons goûte une paix profonde Et comme du fumier regard
les defendre Des pièges que l’on voit les scélérats leur tendre. La leçon de la comédie, à la prendre de ce biais, serait c
expliquer ce que veut véritablement Molière et tirer très au clair la leçon de la pièce. Je crois sentir que Molière n’aime p
les meilleures un homme enclin au vice peut puiser les plus mauvaises leçons , les pires excitations et les plus funestes encou
que cet art a de si admirable et l’on ne prend là-dessus que trop de leçons sans celle-là. Oserais-je ajouter un soupçon qui
ère idée, il affirme que ce serait plutôt le public qui donnerait des leçons de vertu aux auteurs, tantôt cédant à sa seconde
favorablement accueilli et avait été approuvé. Or, je pense que cette leçon n’avait pas été perdue pour Molière et que Molièr
t comme démantelés et balayés par la nature irrésistible. « La grande leçon à la fois d’esthétique et de morale que la comédi
es êtres les plus proches de la nature que Molière charge de faire la leçon aux imbéciles qui s’en éloignent. « Considérez se
39 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
animé cette charmante statue, elle marche, elle court ; deux ou trois leçons du galant en font une femme aussi espiègle, aussi
’amour, mais c’est d’une façon Moins propre à divertir qu’à servir de leçon , Et ce dieu, qui n’y plait que par son innocence,
(elle n’a que vingt ans), il espère en mûrir la jeunesse étourdie aux leçons d’une tendresse sérieuse. Alceste pense que Célim
eur des protestants, aurait-il souffert qu’un comédien lui donnât des leçons  ? La chaire de Bossuet possédait à peine ce privi
cond acte du Malade imaginaire, scène dans laquelle Cléante donne une leçon de chant à Angélique, devant son père, et soupire
onnée par Louis XIV. La pièce de George Dandin est une des meilleures leçons qu’on ait jamais données à la sottise orgueilleus
a morale, trouve donc sa défense, je dirai même son apologie, dans la leçon parfaite qu’elle donne aux niais pour qui le mari
mépris. Il a voulu, en composant le Bourgeois Gentilhomme, donner une leçon aux roturiers qui servaient de jouet et de dupe a
me Jourdain et par les remords du Mari confondu ? Ne sont-ce pas deux leçons vertement données à une classe que Molière est fâ
re n’a pas stigmatisé seulement un défaut de son temps il a donné une leçon éternelle ; il est revenu encore sur les devoirs
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
airement Phédria. Vis-à-vis du lieu où cette fille alloit prendre ses leçons , il y avoit une boutique de barbier ; c’étoit là
iere. Le sieur Duchemin, comédien, qui savoit faire un bon usage des leçons qu’il avoit reçues dans sa jeunesse des compagnon
41 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
la troisième du troisième acte, où madame Jourdain et Nicole font la leçon à M. Jourdain ; la suivante, où Dorante vient lui
autre. La scène troisième du troisième acte, où le chevalier donné sa leçon d’italien, est jolie ; la scène huitième du quatr
42 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
s dupes et leurs victimes. Ainsi, Dorante, escroc de qualité, est une leçon vivante pour les bourgeois vains et fastueux qui
t du vice armé de toutes ses ruses ? La peinture eût été fausse et la leçon donnée à contre-sens. Autant vaudrait-il, dans un
e, et que trompe un personnage vicieux ou dépendant pour confirmer la leçon  : tel est, en effet, Sganarelle entre Ariste et I
cule changer tout à coup de caractère, et se convertir subitement. La leçon qu’il reçoit n’est pas pour lui-même : elle est p
spectateur, qui seul en peut profiter. N’est-ce pas, d’ailleurs, une leçon de plus que cette impénitence finale ? Puisqu’on
tère, et il dut à cette liaison l’inestimable avantage d’entendre les leçons d’un des plus grands philosophes de cette époque.
é de l’intelligence vive et pénétrante du jeune Poquelin, l’admit aux leçons particulières qu’il donnait à ses deux élèves. He
mourut victime de l’intérêt tout paternel qu’il leur portait. Quelles leçons , quels exemples ne recevaient-ils pas, pour leur
-mêmes ceux qu’un heureux instinct guide plus sûrement que toutes les leçons de l’art95 ; nous le voyons recommander à tous le
ui donner un soufflet.La nature et Molière, ces deux maîtres dont les leçons étaient dans un si parfait accord, firent de Baro
-esprits ont beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. La leçon de L. Racine me semble préférable à tous égards.
olière ;je lui gâterais son jeu : la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. 96. Michel Boyron
43 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
cette passion avait pu dégrader la jeunesse, puisqu’elle recevait les leçons inouïes de professeurs tels que M. Toutabas. À qu
ûrs secrets, En le divertissant l’enrichisse à jamais. En suivant mes leçons on court peu de hasard. Je sais, quand il le faut
, de l’abaissement du vaniteux Cléon qu’il eût fallu faire sortir une leçon utile. Malgré ses défauts, Le Dissipateur a de gr
lors, il est facile de conclure. Mais voici, au contraire, en quoi la leçon de Molière est admirable. Il peint dans Alceste u
loire d’y résister. Ce n’est donc pas là un sage, bien qu’il fasse la leçon à tout le monde; ce n’est pas davantage un homme
te la fausse vertu, toute la fausse sagesse, ne pouvait pas donner de leçon plus utile ; car, pour n’être, si l’on veut, qu’u
ours sympathique. Il intéresse enfin parce qu’il fallait, pour que la leçon de l’auteur fût efficace, que le caractère du Mis
squ’au fat qui lui sert de garçon Oui ne se mêle aussi de nous faire leçon  : Il vient nous sermoner avec des yeux farouches,
s âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées. Cette leçon de décence n’est sans doute que pure hypocrisie,
oins faite pour corriger ceux qui en sont atteints que pour servir de leçon aux esprits faibles et leur apprendre à n’en pas
44 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
prat, Baron, Campistron, Boursault. Le premier qui, profitant des leçons de Molière quitta le romanesque et le bouffon pou
pour Valère, prenne Géronte pour lui, et débute par lui proposer des leçons d’escroquerie. Ces sortes de gens connaissent mie
niversel est celui qui naturellement doit l’être, et la pièce est une leçon bien frappante des dangers qui peuvent assiéger l
45 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
idactiques, on y remarque trop l’intention d’instruire, tandis que la leçon ne doit jamais être donnée au spectateur qu’en pa
uvais génie qui tourmente l’avare jusqu’à le rendre fou, et c’est une leçon de morale qui pénètre bien plus avant dans le cœu
a dans Shakespeare ; d’ailleurs cette manière enfantine de donner des leçons ne convient guère aux temps modernes. Dans le Mer
ls que l’opéra, l’opéra-comique et le vaudeville, je terminerai cette leçon en jetant un coup d’œil sur l’état actuel de la s
46 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
vie, aux luttes de conscience, et de faire sortir de leur exemple des leçons pour l’Humanité, se trouve réaliser instinctiveme
père est indispensable au bonheur de cette famille, mais cette haute leçon perd toute apparence dogmatique et didactique, qu
oirus ou à s’enterrer dans un cloître, c’est Toinette qui lui fera la leçon  ; car, dit-elle : « Quand un maître ne songe pas
47 (1802) Études sur Molière pp. -355
re-des-comptes, et voulant donner des émules à son élève, admit à ses leçons Bernier, Cyrano, Pocquelin ; bientôt il est encha
, a marqué en toutes lettres que Mascarille feindrait de repasser une leçon d’escrime lorsque Trufaldin le surprendrait faisa
e coquetterie, à l’exception de la sienne. Le jeune homme profite des leçons de son maître, cherche fortune, plaît à une belle
mmes superficiels, et vous verrez que jamais comédie ne donna plus de leçons utiles ; il y en a pour tous les sexes, pour tous
ec lui, et ne manquait pas une occasion de donner à son élève quelque leçon utile, témoin cette anecdote. Molière et Chapelle
té des paysans, l’aimable simplicité des petites filles séduites, les leçons vigoureuses de dom Louis, la générosité des frère
i en présentent une plus utile à l’humanité. Il faut, pour donner une leçon utile à tous les Dandins, que le nôtre soit mépri
e et de s’entendre dire des douceurs ». Une précaution de plus, et la leçon serait perdue. Sentiment sur la pièce. Le
aller jeter dans la rivière, la tête la première ; et la voilà, cette leçon que le titre de Mari confondu nous avait annoncée
n un grand acteur, ne néglige aucune occasion de lui donner aussi des leçons d’amabilité, de générosité et de morale, surtout
le était comique, sans indécence, et il s’en faut, de beaucoup que la leçon de monsieur Bobinet, ou plutôt l’interprétation d
pièce où Molière se soit montré plus philosophe, où il ait donné des leçons aussi utiles à l’humanité, où il ait travaillé av
auteur, je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. Oh ! la nature ! l
sider à l’ouverture de votre école. Je pourrai me permettre, dans mes leçons , moins de gravité que vous ; je lis dans vos rega
ent jusqu’à ses moindres intentions, et de les prendre pour autant de leçons  ? Car, certainement, nous ne saurions vous en don
’auteur que j’en veux. — En ce cas, prenez garde à vous. Malgré cette leçon aussi fine que spirituelle, madame de ***, s’adre
48 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
. La moralité de cette comédie. Justice distributive Quant à la leçon qui en ressort, il faut être aveugle pour ne poin
et n’eut qu’à se louer d’un accueil dont la tolérance se tournait en leçon pour notre clergé, comme en témoigne le premier P
ention est moins de nous amuser que de nous avertir par une éclatante leçon . Dans ses autres pièces, il n’épargne point les l
le poète. Outre que le parterre ne se laisse pas volontiers faire la leçon , le voisinage de Tartuffe domine trop la scène po
spiration147. II. Étude littéraire La comédie de caractères. Leçon universelle Dérouler les conséquences d’un vic
théâtre de Molière, et que jamais il n’a proposé plus directement une leçon plus universelle. Importance du milieu. Il fau
léante. Le vice châtié par le vice Mais il importe de savoir si la leçon a toute sa portée morale, et si Molière ne l’a po
iment des parents avilis. Or, cette vérité cruelle est précisément la leçon que Molière met en scène ; car la comédie, étant
i procède directement de l’ancienne farce gauloise179 ! Que de vertes leçons qui tombent d’aplomb sur un benêt ! Sa cuisine do
alon, cette satire eut tout son à-propos ; et, de nos jours mêmes, la leçon qui s’en dégage peut encore être utile ; car, la
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
es hommes 29. » Il paraît que Voiture, après avoir reçu de Julie une leçon de réserve, se crut en droit d’en donner de sembl
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
toujours porté les premiers coups au génie. Il profite fort peu de la leçon que Romagnesi & Riccoboni lui ont donnée jadi
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
vous lui apprenez. Bobinet. Allons, Monsieur le Comte, récitez votre leçon d’hier au matin. Le Comte. Omne viro soli quod c
52 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
faire un tableau d’histoire, ou présenter, sous des noms païens, une leçon philosophique ; je ne vois dans cette comédie qu’
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
te est maladroit, même brutal, dans sa façon trop franche de faire la leçon aux autres. Eh ! oui, lui, l’homme parfait, il es
urdain n’ajoute-t-il pas à tous les préceptes précédents l’excellente leçon qu’un maître doit commencer par prêcher d’exemple
54 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
devoir et la nature leur ordonnent de respecter ? Si cette détestable leçon était donnée d’une manière formelle, peut-être se
ure dramatique, tome I, xi : De la Clémence paternelle. Voir toute la leçon . 707. Andria : Simo\ Chremes ; — Adelphi : Mici
55 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
lic, chanter des couplets à la façon des mousquetaires, et donner une leçon au Parlement ! À ce nouveau triomphe des marionne
st nouveau dans ce drame : la majesté du langage, la profondeur de la leçon , l’ampleur du costume, la netteté et la clarté de
dans un bouillon de la veille ! » « Térence ajoute : Quelle salutaire leçon pour la jeunesse dans un pareil tableau ! » Eh b
cier sans le payer. Voilà Strepsiade au comble de ses vœux. Grâce aux leçons de Socrate, le bourgeois se débarrasse de ses det
core la parabase ! Cependant le bourgeois Strepsiade prend sa seconde leçon de philosophie. Ici nous tombons dans la chose in
ique. Éloge très sérieux, et c’est pourquoi il est déplacé dans cette leçon que prend le jeune Phidippide. Disons cependant q
euses et aux hypocrites : les uns avaient tout simplement profité des leçons de Molière ; les autres, les plus endurcis, avaie
galants ou naïfs, amoureux ou ricaneurs. M. Harpagon, malgré la verte leçon , est resté un avare. Seulement, en vieillissant i
et assassinant monsieur son fils qui dort sur un grabat voisin ? Vos leçons en haillons me font horreur, votre paille et votr
e veux pas de vos cartes grasses, pipées et tachées de vin. — Mais la leçon  ? direz-vous. La leçon ! Que vous êtes simple ! A
s grasses, pipées et tachées de vin. — Mais la leçon ? direz-vous. La leçon  ! Que vous êtes simple ! Apprenez, mon cher, que
nge, qui ne va au Théâtre-Français pour voir Le Joueur de Regnard. La leçon  ! la leçon, disent les rhétoriques niaises, la le
va au Théâtre-Français pour voir Le Joueur de Regnard. La leçon ! la leçon , disent les rhétoriques niaises, la leçon de la c
r de Regnard. La leçon ! la leçon, disent les rhétoriques niaises, la leçon de la comédie ! Ils nous la donnent belle avec le
iaises, la leçon de la comédie ! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en comédies ! Singulières gens qui ne conviendron
s’il eût été un grand philosophe. Ne cherchez pas dans sa comédie une leçon , une réforme, ou même un vice relevé avec ce soin
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
a mis quelquefois en face des amours vrais, délicats et purs. Quelle leçon ressort des débauches de don Juan 491 ! et qui pe
u loin ; mais cette légère exagération donne néanmoins une profitable leçon .  479. Les Femmes savantes, act. I, sc. II, IV.
57 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
s, […] Composent avec art ces attraits, ces douceurs Qui font à leurs leçons un passage en nos cœurs. Les suivants, depuis :
ations, il n’y a, à mon avis, rien de vrai. On nous dit : « La grande leçon à la fois d’esthétique et de morale que nous donn
que suivre le mouvement de son imagination. Il n’y a nullement là une leçon de naturisme. On pourrait même dire sans paradoxe
travail de Molière est au contraire, si elle est quelque chose comme leçon , une leçon antinaturiste. Car si Molière était co
Molière est au contraire, si elle est quelque chose comme leçon, une leçon antinaturiste. Car si Molière était convaincu que
donné cette discipline dans ses meilleurs ouvrages, il a donné plutôt leçon de discipline que d’abandonnement à la nature. Ma
es êtres les plus proches de la nature que Molière charge de faire la leçon à ceux qui s’en éloignent ? « Considérez seulemen
ience et uniquement de l’expérience et ne s’élevant pas au-dessus des leçons de l’expérience. Le risque, éviter le risque, tou
contient encore une immoralité, contient encore une chose que, comme leçon , on peut interpréter en sens immoral. Et — ceci e
Vous regarde à présent comme un prince accompli. Telles étaient les leçons que, en 1664, à Versailles, dans un divertissemen
ion qui aurait pris Molière pour guide moral et qui suivrait bien ses leçons ne serait pas méprisable, ne serait pas très mauv
le détache pour se l’attacher. Orgon dit de lui : Qui suit bien ses leçons goûte une paix profonde, Et comme du fumier regar
e, plus encore que Philaminte, qui est grammairienne et qui donne des leçons de Vaugelas. Philaminte, grammairienne, littérair
de piété filiale. Ceci, aussi, est une critique de l’éducation et une leçon d’éducation. Elise n’a pas été élevée du tout. Il
un voleur, et sa fille, très saine, est du moins insolente. « Grande leçon pour les gens chiches » et du reste pour tous les
t la préférence. J’ai peut-être dit que Molière avait pu recevoir des leçons de vers irréguliers de La Fontaine parce que, si
s j’ai quelque besoin qu’on me peigne le réel et -qu’on me montre les leçons qui en dérivent. Je ne les suivrai pas, mais il m
t. Je ne les suivrai pas, mais il me faut connaître et le réel et les leçons qu’en tirent les esprits médiocres pour me sépare
t son triste enseignement. À d’autres et à moi-même je demanderai les leçons et les suggestions qui permettent de s’élever un
58 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
s amoureux gourmander l’imprudence ; De quel air cet Amant écoute ses leçons , Et court chez sa Maîtresse oublier ces chansons.
59 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
nnent excessives et où il va les ridiculiser. Ne lui demandez pas une leçon morale ; il est avec Agnès contre Arnolphe, et ce
i, l’idée de Molière ; tels sont les principes qui l’ont guidé, et la leçon qu’il a voulu mettre dans ses deux comédies. Elle
60 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
s bourdonnements politiques. Pourquoi? Est-ce parce qu’elle donne des leçons de métaphysique, de physiologie, de théologie mêm
ère à se désoler. J’appartiens à une opinion qui laisse volontiers la leçon à l’école, le sermon à la chaire, le plaisir au t
61 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
il l’abandonne : on en voit ,1a preuve dans les avertissements et les leçons qu’il lui fait donner par ceux qui l’entourent ;
itique de l’École des femmes, qui renferme également de si précieuses leçons d’art : « N’allons point nous appliquer à nous-mê
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
s la piece le héros finit par céder sa femme : n’est-ce pas une bonne leçon  ? Titres qui annoncent la Patrie du principal
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
parce Qu’il a, d’une insolence à nulle autre pareille, Après trente leçons , insulté son oreille Par l’impropriété d’un mot s
64 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
e Alceste avec ses ridicules. Tu honorais la vertu en lui donnant une leçon , et Montausier a répondu, il y a long-temps, à l’
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ment, voici messer Ipocrito qui vient à son secours. Il lui donne des leçons de philosophie fataliste et pyrrhonienne : la for
66 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
faisant violence à la peur qu’il a de son maître, il ose lui faire la leçon en ces termes simples et forts qui vont presque à
it qui font que lui-même donne la comédie en même temps qu’il fait la leçon aux autres. De même, dans Le Misanthrope, Philint
re d’elle. Je pense pour ma part qu’Alceste finira par en tirer cette leçon . Après un accès de misanthropie qui le chasse pou
thènes qui se vantait, dit-il, que « personne ne sortit chaste de ses leçons  ». Nous ne savons pas quel est ce philosophe. 9.
67 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
cepteur le célèbre Gassendi*, qui voulut bien admettre Poquelin à ses leçons , comme dans la suite il y admit Cyrano*. Les Bell
les préceptes du Philosophe lui apprirent à raisonner. C’est dans ses leçons , qu’il puisa les principes de justesse, qui lui o
olière ; je lui gâterais son jeu. La Nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle ». Tome I, p. 509
cepteur le célèbre Gassendi*, qui voulut bien admettre Poquelin à ses leçons , comme dans la suite il y admit Cyrano*. Les Bell
les préceptes du Philosophe lui apprirent à raisonner. C’est dans ses leçons , qu’il puisa les principes de justesse, qui lui o
ristocrate périgourdin, présenté à la cour à quatorze ans, reçoit des leçons de Racine et fait jouer sa première tragédie à la
68 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
n de purifier la comédie, et de ne faire faire sur le théâtre que des leçons de vertus morales, comme on veut nous le persuade
69 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
que Mirèio, son propre auteur, à la rescousse, pour insinuer que les leçons de langue provençale risquent de s’égarer en rout
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
p; les réflexions les plus profondes sur l’art comique. Reprenons ses leçons l’une après l’autre. « Ce philosophe s’assujetti
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
s cents livres.Voilà ce qui m’outre le plus. Donner à ses enfants des leçons là-dessus ! A quoi lui servois-tu ? Adrienne. A
72 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ère l’a pris à Noël du Fail. A l’acte IV, scène 1, Mascarille fait la leçon à Lélie avant de l’introduire chez Trufaldin, et
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
rend, qu’on se corrige à l’instant même qu’on est en faute, et que la leçon n’est pas sitôt donnée qu’elle profite. Sans dout
74 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
ermis de violer que quand, de leur violation même, résulte une grande leçon morale, comme dans L’Avare. Molière a profité de
goût plus vif des choses même qu’on lui interdit ? Il est vrai que la leçon peut s’adresser aux maris, et que c’est à eux sur
75 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
l’âne de Timon métamorphosé en arlequin, et donnant à son maître des leçons de sagesse et de bonté dont il profite. Notice
de ridicules et de mœurs réelles. Ici, nulle intention morale, nulle leçon applicable à la conduite ordinaire de la vie, si
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
vaux, qui arrivent précisément par un autre côté. Le Pédant donne une leçon à son éleve, & le laisse seul. Diana vient lu
. Le Docteur est, à la vérité, un hypocrite, qui, tout en faisant des leçons à son éleve, pour l’exhorter à fuir les femmes, c
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
us dis là ne sont pas des chansons, Et vous devez du cœur dévorer ces leçons . Si votre ame les suit, & fuit d’être coquett
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
nt faire, dira-t-on ? Décomposer les grands maîtres, & puiser des leçons jusques dans leurs plus mauvaises pieces ; témoin
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
par-tout où il y auroit des Abbés ». La réponse de Préville est une leçon aussi bonne pour les auteurs que pour les acteurs
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ait chez soi. Ce sont de sottes créatures qui méritent à peine cette leçon  : Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfant
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
a deviner. Quand vous avez fait, comme élève de William Schlegel, une Leçon sur la comédie ; quand vous avez écrit, comme ému
82 (1884) Tartuffe pp. 2-78
, veut connaître ce dévot personnage ; il s’adresse au valet qui a sa leçon faite. — Oh ! Monsieur, dit l’onctueux Laurent, u
pures croyances ; c’est le langage du vrai dévot : Qui suit bien ses leçons goûte une paix profonde, Et comme du fumier regar
ûte une paix profonde, Et comme du fumier regarde tout le monde. Les leçons de qui ? De Tartuffe ? Mais c’est l’Imitation de
83 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
cepteur le célébre Gassendi, qui voulut bien admettre Pocquelin à ses leçons , comme dans la suite il y admit Cyrano. Les belle
les préceptes du philosophe lui apprirent à raisonner. C’est dans ses leçons qu’il puisa ces principes de justesse qui lui ont
a belle fille, sort en donnant à ceux qui composent cette maison, des leçons aigres qui les caractérisent tous ; car on distin
84 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
le de Louis XIV, le chef-d’œuvre de Molière était considéré comme une leçon donnée à la vertu. Telle est aussi l’opinion des
85 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
, en attendant que paroisse le sot et riche bourgeois, qui paie leurs leçons sans en profiter, et salarie leurs talents sans s
une petite comédie à part, qu’on intitulerait, si l’on voulait : Les Leçons en ville, ou les Coureurs de cachets. Le Bourgeoi
86 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
tions complaisantes qui font de la comédie un utile enseignement, une leçon éclairée, une morale abondante, en dépit de ses o
oiselle Mars ; et naturellement, à propos des bienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître da
87 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
argé de diriger le parterre et de l’empêcher de tirer de la pièce une leçon contraire aux intentions de l’auteur; mais le par
ais le parterre est un écolier mutin et très indocile, qui se fait sa leçon à lui-même et n’entend pas qu’on la lui fasse. D’
88 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
, les plus excellentes qualités de la comédie, à savoir le rire et la leçon  ? Tel a été l’aide tout-puissant dont s’est servi
nd enfin les devoirs et les droits de l’art étaient sauvés, venait la leçon qui n’était que plus profitable pour être assaiso
ur secours un autre anachronisme, ils ont fait donner à Louis XIV des leçons de Constitution, et cette étrange leçon ils l’ont
fait donner à Louis XIV des leçons de Constitution, et cette étrange leçon ils l’ont mise qui le croirait ? dans la bouche d
onner, dans une suite non interrompue de surprises, d’étonnements, de leçons , un seul et même enseignement, très actif, très v
dis-je ? berné par Sganarelle ! Ainsi nous allons d’avertissements en leçons , et si Don Juan se perd, ce ne sera pas faute d’a
89 (1900) Molière pp. -283
d’elle aux lieu et place de son maître de chant, pour lui donner une leçon de chant ; c’est un moyen de lui parler à l’insu
a chargé, lui Almaviva (Lindor), de venir le remplacer ; il donne une leçon de musique à Rosine. Ni Rosine, ni Angélique ne s
La preuve en est que la plupart d’entre vous doivent avoir oublié la leçon de chant du Malade imaginaire, et que vous vous r
eçon de chant du Malade imaginaire, et que vous vous rappelez tous la leçon de chant du Barbier de Séville. Beaumarchais a pa
s dis là ne sont pas des chansons ; Et vous devez du cœur dévorer ces leçons . Si votre âme les suit, et fuit d’être coquette,
nts, Traite la piété d’aveugle fanatisme, Et donne, en se jouant, des leçons d’athéisme. Quant à l’abus du couvent, voici une
s laisser sur cette impression, que son œuvre est finie : non, et les leçons qu’il donne, nous pouvons y donner suite, en prof
elle-là fut adressée en 1857 à un auditoire provençal, elle servit de leçon d’ouverture au cours de littérature française de
ur qu’il décide entre eux. NAPOLÉON Ou Caton pour qu’il lui donne des leçons de grammaire. CÉSAR En ce cas, envoie-moi plutôt
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
la satyre des mœurs, des caracteres vicieux, qu’elles y joignent des leçons excellentes, & que le cœur de l’homme varie b
91 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
allet Le Mariage forcé, dans lequel le Roi danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce prince reçoit de Racine dans Bri
qu’il avait en vue en composant le rôle du maître de philosophie. La leçon de prononciation est tirée d’un livre de Cordemoy
Sa mémoire et son intelligence le firent profiter en peu de temps des leçons de celui-ci et de la fréquentation de ceux-là. Co
idu du fameux Scaramouche ; on a même été jusqu’à dire qu’il prit des leçons de ce farceur napolitain." Cette tradition est au
in, elle dépêcha vers lui le maître de pension dont il avait reçu les leçons dans son enfance, et le chargea de lui représente
être que leur talent. Somme toute, la troupe nouvelle, à laquelle les leçons de Molière n’avaient à coup sûr pas appris cette
procédé en alléguant que, s’il n’avait pris le parti de publier cette leçon très exacte, il en allait paraître d’autres qui l
s de ses mains, À se donner lui-même en spectacle aux Romains. Cette leçon indirecte, ou peut-être seulement, pour être plus
que l’art dramatique doit un homme qui, sans ses secours et sans ses leçons , n’eût probablement jamais été à même de faire va
soins du père le plus tendre. Non content de lui donner lui-même les leçons de cet art dans lequel Baron excella depuis, il c
olière, je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle. » Ces divers faits
s exemples de cette nature produisent plus d’effet que les plus sages leçons , leur danger n’accuse pas l’immoralité de l’auteu
tre taxé d’une aveugle admiration pour Molière, attribuer à ses sages leçons , et surtout à ses mordants sarcasmes, le retour s
ntéressants pour le public que vous révoltez.” « Je demanded si cette leçon serait scandaleuse ? Eh bien ! ce qu’annoncerait
eût fourni à Molière, comme on le prétendait encore, une partie de la leçon de son philosophe. On se convainc de l’inexactitu
ole, par Cordemoy, de l’Académie française, qu’est tirée en partie la leçon si plaisante de prononciation. Mademoiselle Beauv
re une équivoque grossière, celle où la Comtesse se récrie contre les leçons indécentes de M. Bobinet, le précepteur de M. le
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
oint de conseiller personne : Les plus sages conseils, les meilleures leçons , A gens bien amoureux, Monsieur, sont des chanson
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
pris, si je leur disois que Sudmer leur a déja donné cette excellente leçon  : ils n’ont qu’à prendre pour eux ce qu’il adress
94 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
permettent, ils souffrent qu’un valet réformateur ose leur donner des leçons  ! que dis-je ? ils sont eux-mêmes spectateurs, et
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
endues ? De quel droit adresse-t-il, à ces futiles gentilshommes, des leçons que pas un ne lui demande ? Et cependant l’acteur
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
e, Des Boulmiers, Cailhava, Castil-Blaze (Molière musicien). C’est la leçon de ce dernier que nous reproduisons, après l’avoi
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
l’exercice burlesque d’une femme armée de pied en cap, les prudentes leçons que nous allons lire. ACTE III. Scene II. Les Ma
. . . . . . . . . . . . Georgette. Vous nous avez tantôt montré notre leçon . Arnolphe. Mais à ses beaux discours gardez-vous
98 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
din, d’acteur, C’est l’art du moraliste et du législateur. En sévères leçons changeant la comédie, Comment faire accepter la v
e, Que dirait-il ? Hélas ! pour nous, fils orgueilleux, Il aurait des leçons comme pour nos aïeux : De notre âge on verrait sa
99 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
d’Auteuil sur le bateau, il discutait avec Chapelle resté fidèle aux leçons de Gassendi, excité par la contradiction, il alla
nom, au moins une éducation solide, engagea Gassendi à lui donner des leçons . Molière avec deux autres de ses amis, Bernier et
100 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
-à-dire au-delà de ce que cela vaut. Rentré chez lui, Patelin fait la leçon à sa femme Guillemette et, quand le drapier, tout
re d’Histoire et de Géographie. 5. M. Emmanuel des Essarts, dont la Leçon d’ouverture avait été faite le Vendredi de la sem
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