propos de dire avec quelque précision quel était en 1660 l’état de la
langue
et de la littérature française. Il résulte, je cr
, de ce qui précède, qu’on peut regarder la révolution opérée dans la
langue
comme l’ouvrage de deux sociétés distinctes qui s
ubitable pour moi qu’elles ont puissamment concouru aux progrès de la
langue
, à son enrichissement, même à son épuration par l
par l’émulation de plaire ! Quelle académie a pu jamais faire pour la
langue
ce que fit cette ardeur générale de conversation
r le travail de tous pour se faire un langage commun. Il en fut de la
langue
comme il en serait de la monnaie, si tout le mond
re avec convenance, sera bientôt mis au rebut. Voilà l’histoire de la
langue
dans les académies des précieuses. Je passe au se
de bon goût. Balzac, Pascal et Corneille avaient à peu près fixé la
langue
. Une langue est fixée quand elle se prête à tous
. Balzac, Pascal et Corneille avaient à peu près fixé la langue. Une
langue
est fixée quand elle se prête à tous les langages
nt, que toute obscurité du discours est une faute qualifiée confie la
langue
. La langue, ai-je dit, était à peu près fixée ; m
te obscurité du discours est une faute qualifiée confie la langue. La
langue
, ai-je dit, était à peu près fixée ; mais les ton
par leur appropriement aux choses, aux temps, aux personnes. Alors la
langue
suffisait à tout. Oui, avant 1661, avant les beau
ait de fréquents accès d’anarchie. Revenons à l’état historique de la
langue
et des lettres à la fin de la 6e période du xviie
années à les écrire, nous dit en peu de mots quel était l’état de la
langue
au milieu du siècle, à l’époque des Provinciales
l. « L’on est, dit-il, esclave de la construction ; l’on a enrichi la
langue
de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et
7. » Ce n’est pas sans raison que La Bruyère dit : L’on a enrichi la
langue
de nouveaux mots. Les curieux qui font des recher
saurons pourquoi mon étymologie est… muette. « Il n’y a pas dans la
langue
provençale, ancienne ou moderne, un seul mot qui
Je le soupçonne fort, révérence parler, de ne connaître pas d’autre «
langue
provençale, ancienne ou moderne, » que celle de M
eur) est enregistré tout vif par Mistral dans cet état civil de notre
langue
qui s’intitule le Dictionnaire provençal français
o, son propre auteur, à la rescousse, pour insinuer que les leçons de
langue
provençale risquent de s’égarer en route en venan
gitime susceptibilité quand vous voulez que j’aille m’instruire de ma
langue
à une école prussienne, et, tout aussi bien, cert
ment sensibles, quand il veut m’apprendre, à propos de Molière, cette
langue
que nos ancêtres parlaient peut-être à Molière lu
? IV Eh ! bien non, je n’y entends rien ! Il faut ignorer « la
langue
provençale, ancienne ou moderne », comme je l’ign
au milieu de la plus dégoûtante dissolution ; réforma et enrichit la
langue
, prépara l’essor d’une nouvelle littérature, élev
incu d’un côté, étant vainqueur de l’autre, un effet, s’il a purgé la
langue
et les mœurs des affectations hypocrites et ridic
langage, fait méconnaître les services qu’il a rendus aux mœurs, à la
langue
même et à la littérature, et lui dérobe une gloir
à Racine, à Boileau et aux écrivains de leur temps, l’épuration de la
langue
et sa beauté. La vérité est que madame de Sévigné
errons la part immense que les femmes ont eue à cette formation de la
langue
. C’est un des objets de cet ouvrage. Pour faire a
, après le serment de Strasbourg, est le premier monument connu de la
langue
française. Cette œuvre, cet unique et insigne déb
théâtrales, sont du moins un des monuments les plus précieux de notre
langue
à la fin du Xe siècle. Un fait nouveau se produit
nouveau se produit au XIe siècle : c’est une première immixtion de la
langue
vulgaire dans les récitatifs dialogués de l’Églis
la poésie lyrique, marque, dans le nord, l’avènement littéraire de la
langue
parlée. Cette langue, qui va bientôt produire Vil
rque, dans le nord, l’avènement littéraire de la langue parlée. Cette
langue
, qui va bientôt produire Villehardouin et Joinvil
e de ces dialogues latins; ils ont été édités par M.de Montmerqué. En
langue
vulgaire, nous avons un fragment d’un poème « lud
urd’hui d’une auréole d’admiration et de respect; il faut même que sa
langue
, du moins celle du XIIe siècle, soit déclarée « b
, du moins celle du XIIe siècle, soit déclarée « bien supérieure à la
langue
du XVIIe. » Nous avions cru que le mouvement des
dramatiques. Ce qui a manqué surtout aux œuvres de ce temps, c’est la
langue
, car, en fait de bizarreries scéniques, elles ne
e qui a fait défaut, disons-nous, à notre théâtre naissant, c’est une
langue
précise, correcte, énergique et colorée, à la foi
re triviale. Le XVe siècle fut peut-être l’âge le plus critique de la
langue
française. La littérature féodale, celle des trou
du drapier, au milieu la place publique avec le tribunal du juge. La
langue
est nette, claire, ferme, de bon aloi : elle a la
temps de Louis XI et dans toute notre vieille littérature, a eu cette
langue
et ce génie, c’est Villon, ce poète populaire, «
te pas d’abord, & l’impatiente ensuite en lui demandant en quelle
langue
il veut lui parler, & en ne lui donnant pas l
relle. Je veux vous parler de quelque chose. Pancrace. Eh ! de quelle
langue
voulez-vous vous servir avec moi ? Sganarelle. De
uelle langue voulez-vous vous servir avec moi ? Sganarelle. De quelle
langue
! Pancrace. Oui. Sganarelle. Parbleu, de la langu
narelle. De quelle langue ! Pancrace. Oui. Sganarelle. Parbleu, de la
langue
que j’ai dans la bouche. Je crois que je n’irai p
sez donc de l’autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les
langues
scientifiques & étrangeres, & l’autre est
ensuite par le bout du nez, & le fait passer du côté destiné à la
langue
qu’il veut lui parler. Pancrace. Que voulez-vous
r les mœurs générales et sur le langage. — Mots qu’elle élimine de la
langue
. Nous venons de passer en revue une nombreuse s
mps de Molière ? C’est qu’il venait de se faire un changement dans la
langue
, c’est que l’usage de la bonne compagnie en avait
autres mots ? c’est qu’il était mécontent de les voir éliminés de la
langue
. La bonne compagnie avait donc exercé sur la lang
ir éliminés de la langue. La bonne compagnie avait donc exercé sur la
langue
une autorité à laquelle l’autorité de Molière n’a
aliens trouvent à leur goût les Comédies de Moliere traduites en leur
langue
par un homme de leur Nation transplanté en Allema
en souvent d’une maniere très-heureuse, & qui a été utile à notre
Langue
. Il a fait faire fortune à quelques phrases, &
ns Auteurs le droit de forger de nouveaux mots, puisque sans cela les
Langues
seroient toujours pauvres, stériles, languissante
tieres ne font point sentir à ceux qui les traitent la pauvreté d’une
Langue
, autant que la sentent les Ecrivains des matieres
ouer, dit Mr. Arnauld20, qu’on ressent plus le manquement qu’a nostre
langue
de certains mots, quand on traite des matieres de
passant la double source que Seneque nous indique de la pauvreté des
langues
, l’une est qu’on n’a point trouvé certains mots,
ncipalement en France, & ainsi l’on ne peut pas espérer que notre
Langue
cesse jamais d’être disetteuse. (E) Il lui écha
me je n’entends pas des expressions, ou des paroles tirées des autres
Langues
, & inconnues à la Françoise ; j’entens un arr
Vous les trouverez au II Tome des Observations de Mr. Menage sur la
Langue
Françoise, pag. 15. i. Là-même, pag. 12. k.
pour dire toute la vérité, je dois avouer que le fabuliste parle une
langue
plus châtiée que Sosie. Les négligences qu’un œil
a manqué pour son œuvre comme il l’eût souhaité. Si Alcmène parle une
langue
moins pure qu’Elmire, si Cléanthis ne rend pas sa
vation. Quant à Rotrou, chacun sait qu’il a plus d’une fois parlé une
langue
aussi belle, aussi précise que celle de Corneille
’attention pour ceux qui aiment à suivre les transformations de notre
langue
. Le style de Rotrou est de la bonne époque, et, m
n’avance nullement ses affaires ; c’est une sorte de perversité de sa
langue
, dont son cœur est innocent. Quand, au premier ac
ter les fautes de français. Rien n’est plus écrit de génie dans notre
langue
que cette conversation des Sganarelle et des Gorg
s savantes. Ce mot de haute comédie n’appartient pas seulement à la
langue
de la critique ; il est populaire. Molière, en cr
s d’une des plus belles ambitions du temps, le perfectionnement de la
langue
. Beaucoup de femmes y avaient gâté leur naturel.
up de femmes y avaient gâté leur naturel. Au lieu de perfectionner la
langue
à leur insu, comme fait la charmante Henriette, e
t sans nombre. Quelques-uns sont directs ; il n’y a de Molière que la
langue
; mais ce sont les plus rares. Le plus grand nomb
le hasard d’un acteur supérieur qui de loin en loin les rajeunit. La
langue
qu’ils parlent, dans les changements que subit la
rajeunit. La langue qu’ils parlent, dans les changements que subit la
langue
générale, devient savante. Elle n’arrive dans la
ujourd’hui, dont les parchemins sont à la caisse du sceau. Quant à la
langue
de la comédie, qu’est-ce autre chose, dans sa plu
die, qu’est-ce autre chose, dans sa plus grande perfection, que notre
langue
de tous les jours, quand nous nous piquons de par
cène ; et la scène, l’envie de le relire. Les changements même que la
langue
a reçus ou subis dans les ouvrages d’esprit ont p
vrages d’esprit ont profité à Molière. On fait des vocabulaires de sa
langue
; on institue des prix pour le meilleur éloge de
rudesse naïve de quelques tours. Les gens de goût y reconnaissent la
langue
la plus près de la pensée, et l’expression la plu
lus parfaite de l’esprit de société dans notre pays. C’est dans cette
langue
que s’exprime tout homme qui est ému par quelque
accoutumerons , comme à d’autres que nous avons empruntés de la même
langue
. Il croit que ce mot, chez les Romains, s’entenda
de rendre l’âme… C’était le caractère de l’esprit de Rome, citait la
langue
naturelle de la majesté. » L’auteur finit par de
, il vaut mieux, dans le monde, parler des mots que des personnes. La
langue
y gagne, la société aussi. La passion du bon lang
té, ne laissaient jamais passer dans leur société une faute contre la
langue
, ni une locution douteuse, sans les relever. 26
sa fille : « L’honnêteté et la préciosité de mon long veuvage… » La
langue
, le bon sens et madame de Sévigné s’accordent trè
dans lequel elle ne trouve que de la barbarie. Les questions sur la
langue
sont innombrables ; elles viennent à tout propos.
renferment les plus ridicules, une partie des autres a passé dans la
langue
et ne la dépare point. Somaise dit dans sa préfac
Reprend, repren. Sçavoir, savoir. Les changements opérés dans la
langue
française durant la période des précieuses ne son
règne de Henri III nous montre aussi une révolution produite dans la
langue
par la conversation ; et quelle conversation ; ce
elle n’avait pas rebuté les Francs venus de la Germanie : les autres
langues
de l’Europe ne l’admettaient pas. La diphtongue o
oix. Les vers les plus nobles, les plus doux, les plus sublimes de la
langue
, se terminent par des monosyllabes formés de cett
solennité. Henri Étienne avait grande raison de dire qu’on enlevait à
langue
ses robustes et viriles accents pour lui en don
nri Estienne ne prétend pas que tous les changements survenus dans la
langue
sous les derniers Valois aient eu pour unique cau
ieu l’Art de Molière, — puis la philosophie de Molière, — et enfin sa
Langue
, sa versification et son style1 Si je ne consult
es de théâtre. En outre, il a composé un traité d’Observations sur la
langue
française, destiné à compléter Vaugelas ; un Dict
r — les « libertins » exceptés — a protesté. Précieuses en épurant la
langue
, fondateurs d’ordres religieux, jansénistes, tous
s seul ; et enfin, parce que l’intrigue en est plus divertissante, la
langue
plus franche et la philosophie plus optimiste, je
able dans l’histoire des idées et dans l’histoire de la morale. V.
Langue
, versification et style de Molière. Qu’il exis
s » qu’on reproche il Molière sont-elles la « correction » même de la
langue
de son temps. Gardons-nous donc de prendre à son
aites, abordons directement la question en étudiant successivement la
langue
, la versification et le style de Molière. I. Sa l
cessivement la langue, la versification et le style de Molière. I. Sa
langue
porte un caractère très marqué d’archaïsme. Elle
plicité » de Térence. Et nous convenons qu’on n’a jamais, dans aucune
langue
, écrit plus élégamment que Térence, ni plus simpl
e à Molière. « Avoir des régals peu chers » n’est pas d’une meilleure
langue
que le fameux « Et nous berce un temps notre ennu
jamais été synonyme d’un « cœur bien placé ». Tous les défauts de la
langue
de Molière semblent réunis dans ces quatre vers.
trouverez, je crois, d’assez bon goût. Ainsi les caractères de cette
langue
sont bien les caractères du genre d’esprit et de
en songeant à La Fontaine, et qu’enfin elle n’ait pas l’agilité de la
langue
de Regnard. Mais son originalité est faite de ver
rien que d’assez vulgaire, trouvent leur expression accomplie dans sa
langue
de tous les jours, au vocabulaire, au timbre, à l
celle de Fénelon, du moins est-elle plus libre. Ou encore, quand une
langue
est déjà prosaïque de nature, le vers en accuse l
s en littérature Les écrivains qui recherchent dans l’histoire des
langues
celle des idées, ou du moins celle des prétention
t pas inutile d’ajouter qu’au moment où ces grands hommes fixaient la
langue
par leurs écrits, des esprits moins illustres, qu
marquer une différence et dans l’inspiration des écrivains et dans la
langue
dont ils se servent. Je ne sais s’il faut attribu
l’inspiration est devenue moins originale et moins puissante, que la
langue
, plus délicate et plus souple, a perdu ce caractè
littérature d’alors, y reconnaît-on l’influence du gouvernement ? La
langue
a suivi, comme toujours, les destinées du génie l
comédies en vers. Ainsi, quelques années après la mort de Molière, sa
langue
n’est déjà plus comprise, même par La Bruyère et
pour lui que le commentaire éloquent des événemens contemporains. La
langue
est encore imparfaite, nous dit-on : il semble po
ait fait logiquement et gaiement par Pourceaugnac dans l’intermède en
langue
italienne. La musique des avocats doit être le re
c parlait italien, c’est qu’auparavant il avait baragouiné dans cette
langue
; on ne peut guère admettre que Pourceaugnac, ayan
gnac, ayant parlé français tout le temps, aille prendre subitement la
langue
italienne ; cela passe pour un petit rôle épisodi
Quant au rôle de Pourceaugnac, gentilhomme italien, le mélange de sa
langue
avec le français mal baragouiné (mélange excusé e
ouffe de Lully pouvait se développer à loisir, et quand il prenait la
langue
italienne avec suite, ou quand les autres la chan
re) il n’y eût aucune phrase française et que tout l’intermède fût en
langue
italienne. Ludovic Celler. 1. Voici certain
nt Bouhier, M. de la Fare, & mille anonymes, en ont enrichi notre
langue
. Elle est dans une infinité de Mercures. On peut
eautés d’une ode latine à ceux de mes Lecteurs qui n’entendent pas la
langue
d’Horace. Traduction d’Horace. Plus heureux qu
le moins docte, mais le mieux logé d’entre eux, pour discourir sur la
langue
et sur la littérature. Boisrobert, qui veillait a
engagea à apprendre l’espagnol et à étudier le théâtre écrit en cette
langue
. C’est du reste un tic commun à beaucoup d’écriva
; il a vaincu par ses solitaires, autant que par ses capitaines ; la
langue
universelle il l’a trouvée, plus habile en ceci q
r entendre ! Elle est restée un des charmes de l’Europe moderne cette
langue
éloquente et forte, qui suffit à tout dire, à tou
s en haillons, et nos furies en falbalas qui parlent, sans frémir, la
langue
horrible du Père Duchêne et de Danton ! Hélas ! m
… à peine si demain, le monde saura le nom de cette Muse ! Hélas ! la
langue
elle-même, ce rebelle instrument, indocile aux pl
indocile aux plus habiles… elle passe, elle s’efface, elle meurt. La
langue
que je parle est déjà loin de moi ! La retrait
cette effronterie naïve, les plus secrets sentiments de leur cœur. La
langue
qu’il parle est si retenue en ses plus vifs empor
illon. Cependant vous demandez pourquoi donc ce langage à part, cette
langue
de Marivaux qui est si loin d’être le langage de
e Molière lui-même ?… La réponse est facile ; c’est qu’en effet cette
langue
à part a été la langue d’une société à part ; c’e
a réponse est facile ; c’est qu’en effet cette langue à part a été la
langue
d’une société à part ; c’est que Marivaux a été l
ce qui est mort. Est-ce vivre, en effet, que de passer à l’état d’une
langue
morte, d’un chef-d’œuvre oublié, d’une curiosité
réveille point le Lecteur. J’avoue qu’un long et fréquent usage de la
langue
me fait quelquefois sortir du chemin battu ; mais
occasions, où ce que je hasarde relève le sentiment que j’exprime. La
langue
Française est aujourd’hui de tous les Pays, de to
, de politesse, de galanterie, d’affaires même, s’entretient en notre
langue
. Les Princes se font un plaisir de parler françai
de différentes Cours ont leur correspondance en français ; c’est une
langue
universelle. Et il est à notre honte que les Étra
donnance, à tous ceux qui ne sont point de l’Académie, de cultiver la
langue
, de débarrasser le style de ces ornements étrange
ujours contre ces Juges, qui n’ayant qu’une légère connaissance de la
langue
, s’imaginent que ce qui n’est pas à leur goût et
nt de zèle et de labeurs pour apprendre à l’écrire, à la parler cette
langue
française, mon ambition, mon orgueil, ma fortune
un pli mauvais à cette pourpre étalée avec art, un barbarisme à cette
langue
inspirée, un geste, un rire, un accent, un défaut
etée aux ronces du chemin, a vécu en allemand, en anglais, en quelque
langue
étrangère qui lui donnait une grâce inattendue, u
nition du véritable chrétien qui est un des plus beaux morceaux de la
langue
, — voilà de vos pareils , etc., ajoutez, comme j
me lettre, à une demoiselle de Metz, où il dit : — Appartient-il à la
langue
qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son
e, le lecteur de Montaigne, de Froissart et d’Amyot, Molière venge la
langue
française des perfections de l’hôtel de Rambouill
ittérature a son genre de critique ; pour chaque époque il existe une
langue
que cette époque comprend à merveille ; plus le c
n jeune poète, sûr de plaire, et qui pourtant avait tout à créer : la
langue
, les mœurs, l’esprit, l’art et les convenances de
vers abondant, ingénieux, facile, net et vif, leste et bien fait. La
langue
nouvelle s’y montre dans tout son éclat, l’esprit
r les usages et par les mœurs. Ce n’était, des deux parts, ni la même
langue
, ni les mêmes façons d’agir, ni la même manière d
peuvent pas mourir : Marianne, l’un des plus aimables romans de notre
langue
, et des comédies telles que Les Fausses Confidenc
Si vous admettez que tout écrivain en ce monde, pourvu qu’il parle sa
langue
et qu’il obéisse à ce code inviolable, la grammai
able, la grammaire, a le droit de créer son propre style, de faire la
langue
qu’il écrit ou qu’il parle, où trouverez-vous un
t écrit à la façon des maîtres, qui s’empare victorieusement de cette
langue
rebelle, et qui la fait sienne, à force de câline
qui la fait sienne, à force de câlineries et de violences, car cette
langue
française est une rebelle qu’il faut dompter ; el
ient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît, elle parle une
langue
à la fois claire et savante, et dont la recherche
i d’urbanité et d’élégance. Même, il faut dire qu’à l’Étranger, où la
langue
écrite est en plus grand honneur que la langue pa
qu’à l’Étranger, où la langue écrite est en plus grand honneur que la
langue
parlée, on a conservé — c’est vrai — mieux que ch
tomes. C’est à l’écrivain qui écrit, chaque jour, qu’il convient (la
langue
étant saine et sauve) de ménager son sujet. La be
ture est moins célèbre, et semble circonscrite au pays où se parle la
langue
qu’elle emploie. Nous voyons Molière naturalisé d
nt pas à la curiosité des classes moyennes, qui ne savaient pas notre
langue
, on les traduisit en flamand. En Danemark, il ins
ière est joué non pas seulement sur le théâtre français, mais dans la
langue
nationale. Mais il paraît que, depuis quelques an
’exagération d’une ou de plusieurs qualités. Vous pouvez penser de la
langue
de Beaumarchais tout ce que vous voudrez, vous n’
inet, se figurer qu’il a écrit pour la foule. 8 mai 1882. Sur la
langue
de Molière I. Molière et le langage précieux
dans le théâtre de notre époque : Duvert et Lauzanne ont inventé une
langue
très bizarre qui se composait de termes détournés
lés sur un substantif pour qui ils n’avaient jamais été faits ; cette
langue
a eu d’abord un succès incroyable ; aujourd’hui,
ntées par Duvert et Lauzanne, les unes ont passé grâce à eux, dans la
langue
ordinaire ; elles ne produisent donc plus la sens
e. La seconde, c’est que ces mots, tout en n’étant pas entrés dans la
langue
ordinaire plus qu’ils n’y étaient auparavant, n’o
mi les locutions qu’elles emploient, les unes ont été admises dans la
langue
des honnêtes gens et ne font plus scandale ; les
l nous reste de cette mode quelques expressions qui ont passé dans la
langue
; ainsi on dit très bien : essuyer un refus, essu
is essuyer la cervelle. Essuyer la cervelle n’est pas passé dans la
langue
courante, mais il ne nous choque plus, c’est tout
jeux. C’est ainsi qu’un certain nombre de mots sont restés dans notre
langue
, introduits par le trictrac, qui lui-même est tom
al, si bien qu’il ne reste plus que l’harmonique. Il faut bien que la
langue
ait des mots pour désigner les rapports et l’unio
On dit encore la Pucelle d’Orléans. Le substantif a disparu de notre
langue
. Pourquoi ? C’est qu’ici l’harmonique a étouffé l
scrit n’exprimait pas autre chose que le fait qui est traduit dans la
langue
courante par celui de virginité. Mais il s’est em
l en sera de lui comme d’un autre, dont le masculin est resté dans la
langue
de la bonne compagnie : Un beau gars, un fier gar
l’époque de l’insulte faite à sa pudeur. Vous pouvez chercher dans la
langue
contemporaine les mots qui sont ainsi menacés — i
os vieux fabliaux, combiné avec des bouts de farce italienne. Mais la
langue
! Comme elle est large, savoureuse et poétique !
pt les entreprises les mieux concertées. Le mot d’étourderie, dans la
langue
actuelle, porte à notre esprit l’idée d’une extrê
oût 1884. « Les Fâcheux » Les fâcheux ont un autre nom dans la
langue
contemporaine. Ils s’appellent les raseurs. Remar
te heure : seigneur Arnolphe Le mari trompé était, dans notre vieille
langue
, désigné d’un mot bien plus énergique, qui éveill
du vers, on s’explique mieux quelques inversions qui sont, dans notre
langue
, réservées à la seule poésie : Ma
t de plus délicat, de plus raffiné, et il ne l’a pas écrit dans cette
langue
. Et si vous saviez comme Mounet-Sully nous a dit
are chez notre grand comique. On peut dire tout ce qu’on voudra de sa
langue
, Fénelon l’a accusé de barbarisme ; elle est souv
on franc parler, ne se gêne point pour dauber sur son compte, avec la
langue
bien affilée des soubrettes. La femme est une bon
e, enfin… Cet enfin tient la place d’un mot qu’il a sur le bout de la
langue
, mais qu’il ne rencontre point ; il désespère de
ts ; mais, comme me le disait un de vos camarades du comité, dans une
langue
d’une familiarité pittoresque, « elles les a mouc
épithètes de Mme de Sévigné. Mais il n’y a pas à dire : on avalait sa
langue
. Jamais on ne s’est ennuyé à plus de frais. Que v
s, amoureux, pourquoi diable avez-vous donc la goutte au pied et à la
langue
? J’enrage quand je vois ainsi tous les mouvement
, s’éveiller en sursaut à l’admiration. La tirade est écrite de cette
langue
sobre, énergique, pleine de grâce à la fois et de
et de véhémence, la plus belle qu’on ait jamais parlée au théâtre, la
langue
de Molière. Il a tous les tons, ce Molière ; il p
le récit d’un songe qui, par sa légèreté d’allure, par sa vivacité de
langue
, a enchanté tout le public : Je me suis figuré,
et qui sent mieux son homme du monde. C’est un ravissement que cette
langue
. Les Ménechmes ont été joués avec beaucoup d’ent
oute, remarque Sainte-Beuve, le mot de marivaudage s’est fixé dans la
langue
à titre de défaut. Qui dit marivaudage dit plus o
exact que l’on ne croit. Ce ne sont pas les illettrés qui parlent la
langue
la plus simple. Au contraire, les gens les moins
a que mon mari est charmant. Si tu crois que ça m’amuse ! Ainsi va sa
langue
, à bride abattue, comme la plume de Mme de Sévign
lheureuse, Sylvia n’est pas Célimène, Sylvia n’est pas La Bruyère. Sa
langue
est un battant de cloche toujours en branle, et e
. Elle est inondée de tendresse, elle triomphe ! et aussitôt comme sa
langue
retrouve son caquet ! Comme cette aimable jeune e
e don. Il est difficile d’écrire plus mal que ce Beaumarchais. Quelle
langue
prétentieuse et souvent entortillée ! — Fi donc !
débiter le morceau fameux où il explique que goddam est le fond de la
langue
anglaise, sans que tout le parterre éclatât de ri
serrée, tout cela manquant d’aisance et de jour ; nous avalions notre
langue
. Mais au troisième… Oh ! j’ai gardé un souvenir t
ique et savait manier une situation théâtrale. Mais quelle déplorable
langue
! Des vers sans allure, d’une nauséabonde pauvret
nt la forte et âpre moutarde du Dijonnais. Je ne sais rien dans notre
langue
qui rappelle de plus près, par le jet ample et so
ion à mes lecteurs d’user d’un mot qui n’est pas encore admis dans la
langue
de la bonne compagnie, mais à qui je ne sais aucu
ses de l’amour… etc. Toute cette tirade est charmante, encore que la
langue
en soit molle et fluide. Vous nous l’avez déblayé
se résument dans ce mot si simple : Et me voilà ! développé dans une
langue
sonore et superbe… Vous m’interrompez là-dessus :
s : « C’est un négociant, un brave négociant. Il ne saurait parler la
langue
que vous dites. » — À la bonne heure ! mais pourq
VII, et qui n’a rien perdu de sa naïveté quand on l’a rajeuni dans la
langue
du siècle de Louis XIV. C’est un monument curieux
ançaises, et les traductions que l’on fit de cette pièce en plusieurs
langues
, prouvent qu’elle eut de tout temps un très-grand
i manquait, et s’appliqua sérieusement à s’instruire au moins dans la
langue
française. Il y réussit assez pour devenir un hom
ans la bouche d’un soldat ivre la critique des irrégularités de notre
langue
, et de faire de cette critique de grammaire un di
lie dans sa première jeunesse, et la facilité qu’il avait à parler la
langue
du pays, lui avaient fait goûter la pantomime des
& plus je l’examine... Crispin. Quoi ! vous n’entendez pas cette
langue
divine ? Bavardin. Non, vraiment. Crispin. Non,
s quatre mots ?...Monsieur, il les explique Très littéralement. Cette
langue
énergique En dit plus en deux mots que la nôtre d
mariage. M. Jourdain. Tant de choses en deux mots ? Covielle. Oui, la
langue
turque est comme cela ; elle dit beaucoup en peu
es Grecs et des Romains, et des inscriptions toutes modernes dans une
langue
morte depuis deux mille ans. « Quoi, disait-il, d
ion ouverte à tous les bienfaiteurs des hommes quels que fussent leur
langue
et leur pays, et qui faisait de la France le cent
rie : Télémaque et l’Esprit des Lois appartiennent à la France par la
langue
; ils appartiennent au monde par le bien qu’ils o
ter la sévère beauté ; Il parle, dans ce monde où l’étude l’exile, La
langue
de Platon et celle de Virgile ; Il interroge et s
cience ; Dans sa prose ou ses vers un mauvais Écrivain Substitue à la
langue
un jargon fade et vain ; Et la Femme, suivant de
mmencèrent des sociétés d’un autre ordre, et où s’introduisit dans la
langue
un mot nouveau, dont la naissance atteste celle d
ubstantif n’avait point encore été inventé, et n’existait pas dans la
langue
même la plus familière. Avant d’aller plus loin
oyez pas, disait-il, que Plaute*, ni ses confrères, aient estropié la
langue
en faisant parler des villageois ; ils leur font
t puisé le nom de Tartuffe, qui a fait un synonyme de plus dans notre
langue
, aux mots hypocrite, faux dévot, etc. « Et ton n
e Clermont (1666). Ce bel esprit, un des plus fins connaisseurs de la
langue
française, passait pour l’héritier et l’émule de
I. On sait à Paris qu’une partie de la Suisse parle la
langue
française ; mais les mots ont-ils le même sens, l
s en ce pays, disait-il, plus je me persuade qu’il ne parle pas notre
langue
, et qu’il en est ainsi parce qu’il est protestant
rd et Vinet. Monnard, qui joignait à une connaissance raisonnée de sa
langue
maternelle une connaissance approfondie des langu
ce raisonnée de sa langue maternelle une connaissance approfondie des
langues
anciennes et de celles des principaux peuples de
ous deux que de bonne bourgeoisie ? M. Jourdain. Voilà pas le coup de
langue
? Mad. Jourdain. Et votre pere, n’étoit-il pas ma
je viens de dire dans ce chapitre, qu’un poëte comique doit parler la
langue
de toutes les nations, & savoir prendre à pro
Dieux mêmes, à la risée du peuple. Sa Muse est une Bacchante dont la
langue
distille le fiel. « Ses drames, dit Plutarque, so
eurs, je chancelois : Cependant j’ai dansé plus que je ne voulois. Ma
langue
s’épaissit. Le François. Ma langue s’épaissit.Vo
dansé plus que je ne voulois. Ma langue s’épaissit. Le François. Ma
langue
s’épaissit.Voilà l’esquinancie. L’Anglois. L’art
e ! Des Anglois Eraste fait cas : Mais, pour lui, m’a-t-on dit, leur
langue
est de l’arabe. Il n’en sait pas une syllabe. Mo
de Milord Cobbam, écrite en anglois. Comme Eraste n’entend pas cette
langue
, il la donne à lire au prétendu maître, qui l’ent
parceque, pour certaines raisons, j’ai juré de ne point écouter cette
langue
. Crispin. J’ai aussi fait un semblable serment po
si... Bremenfeld. Ne souffle pas : demeure en repos, & retiens ta
langue
. (Il s’assied encore, efface ce qu’il avoit écrit
aracteres de Théophraste : en effet, bien que ce traité porte dans la
langue
originale le titre de caracteres, l’Auteur n’a po
usqu’à de la musique espagnole et italienne, avec des paroles dans la
langue
originale, des ballets, tantôt pompeux, tantôt gr
rivain du siècle de Louis XIV, et qui ne manque pas de réputation. La
langue
française a bien fait de s’interdire le ton burle
ngue française a bien fait de s’interdire le ton burlesque : d’autres
langues
peuvent le supporter, mais en français, pour peu
nault à lui laisser moins d’espace, et que d’ailleurs la nature de la
langue
et de la versification françaises ne se prête pas
f, des tours de force des chanteurs et de la difficulté d’accorder la
langue
française avec la composition musicale, pour peu
faible et négligé, et que surtout il y a beaucoup de fautes contre la
langue
. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de
caution par rapport au langage. Il faut que ceux qui apprennent notre
langue
dans les écrits des auteurs célèbres, y discernen
intrigue et toute de caractère. Il y a très peu de défauts contre la
langue
, parce que lorsqu’on écrit en prose, on est bien
t la république de Venise. Cette comédie a été traduite en plusieurs
langues
, et jouée sur plus d’un théâtre d’Italie et d’Ang
près, le plus fort et le plus élégant sermon que nous ayons en notre
langue
; et c’est peut-être ce qui révolta davantage ceu
t tout ce qui n’était pas son art, s’élevait, pour employer un peu sa
langue
, au-dessus de sa partie sensitive pour se réfugie
t la seule de lui dont tous les personnages soient des courtisans. La
langue
même, soit dit en passant, s’en est un peu ressen
de celle de Tartuffe ; elle a subi cette espèce de raréfaction que la
langue
subit dans les hautes sphères ; on y sent de la r
ersonnages. Il n’a pas fait parler à ses seigneurs la riche et simple
langue
bourgeoise d’Arnolphe ou d’Orgon. Il change de le
autres, la veille d’Andromaque et de Racine, je crois, dis-je, que la
langue
française pouvait être considérée comme assez eh
e autorité à l’appui ; le mot preuve n’avait pas d’autre sens dans la
langue
qu’il parlait au dix-septième siècle277. Telle é
das. Il mérite bien qu’on lui fasse l’honneur de le critiquer dans sa
langue
, et ce qui me rend un peu moins incapable de le f
allemand, auteur d’un ouvrage célèbre, qui n’est que la traduction en
langue
savante des principes de critique chers à Molière
lle s’est ainsi formé un sens esthétique (mais ce mot n’est pas de sa
langue
), un instinct du bon et du mauvais, du beau et du
e reste sourd à toutes ces raisons, je fais l’essai de ce mets sur ma
langue
et sur mon palais, et c’est d’après cela (et non
’un sentiment, d’un vice, d’une passion ; il n’a pas perpétué dans la
langue
des noms de personnages qui aient servi à définir
ère des personnages, mais contraires au bon usage et aux règles de la
langue
. » Quoi ! Molière a été incorrect à dessein ! Il
ans aucun de ses autres rôles, eût placé volontairement des fautes de
langue
, pour ajouter à la vérité de l’imitation et à l’e
ssions et de manières, parlent, non pas le même langage, mais la même
langue
; c’est-à-dire que le discours, élégant et noble
, et surtout en prenant pour point de comparaison l’état actuel de la
langue
, on pense généralement que Molière l’a fort peu r
s ouvrages si élégants et si purs qui ont fixé l’idiome poétique3. La
langue
de Molière n’était donc pas celle de Racine et de
s doute ; mais il est immense, si l’on considère qu’à cette époque la
langue
et la littérature des Romains marchaient de la ba
rsé les siècles, qui a donné des expressions et des proverbes à notre
langue
, et qui, rajeuni par des mains habiles, excite en
nfreint volontairement les lois du bon usage et même les règles de la
langue
. La raison désavoue cette apologie dont n’a pas b
s qu’on ne le croit communément, faute de bien connaître l’état de la
langue
à l’époque où il écrivait. Nous pouvons avouer au
, dans la société, était sur le terrain même de ses études : quand sa
langue
était muette, son œil n’en était que plus occupé,
ésulter une fortgrande dans leur manière d’écrire, à une époque où la
langue
se formait et marchait rapidement vers sa perfect
er grammaticalement Corneille, n’avait pas pris la peine d’étudier la
langue
des auteurs contemporains, et qu’ainsi il lui arr
fussent Italiens eux-mêmes. « Tous les siècles, ajoute-t-il, ont leur
langue
vivante, et toutes sont également bonnes. » Il y
Oui, j’en suis sure.Ho ça ! combien lui donnez-vous Pour enchaîner sa
langue
& calmer son courroux ? Cléon. Tout ce qu’ell
ndée, & la donne avec cent louis qu’il y ajoute pour enchaîner la
langue
de Finette. Ainsi Julie, loin d’entraîner Cléon d
à vous. Céliante. Je sens, à son aspect, redoubler mon courroux : Ma
langue
se révolte, & n’est plus retenue. Ariste. C’e
t le meilleur du monde ? Il faut que j’essaye de le décrire ce que ma
langue
et mon palais éprouvent. Là-dessus, Marphurius en
tent très bien et l’observent. Dans les endroits les plus sublimes la
langue
française peut nommer, sans s’avilir, une chèvre,
essus d’elle ; je crois en un mot, qu’il lui est permis de parler une
langue
idéale. Je vous conseille de laisser aux étourdis
n temps, de sentir avec un autre cœur que le sien, d’écrire une autre
langue
que cette langue polie et abstraite qu’il avait r
r avec un autre cœur que le sien, d’écrire une autre langue que cette
langue
polie et abstraite qu’il avait reçue des mains de
dent deux choses fort différentes : la nature et le vocabulaire d’une
langue
. Sans doute l’individu est un, bien qu’il soit co
nce des beautés et des défauts de la poésie et de l’éloquence dans la
langue
française. 327. Dictionnaire philosophique ; a
ge peint l’homme de toutes les nations, on le traduit dans toutes les
langues
; il franchit ainsi les bornes du royaume & p
qu’il eût trouvé l’idée charmante, qu’il en eût voulu enrichir notre
langue
; & que Moliere, toujours guidé par son bon g
n, qu’il hasarde aussi effrontément que s’il était le Directeur de la
Langue
: tout terme, toute expression l’accommode pour s
Système du Cœur. Ce n’est point à ces Messieurs-là à défigurer notre
Langue
de cette force-là ; c’est à eux à suivre ce qui e
s question de décider ici si nous avons de vrais synonymes dans notre
langue
: mais je soutiendrai qu’un suffisant, un imperti
; Les effets parleront. Pasquin. Les effets parleront.Disposez de ma
langue
: Je la gouvernerai tout comme il vous plaira. Le
us d’une grammaire, et de tous les travaux bornés à perfectionner une
langue
. Celui qui entreprendrait cet ouvrage y rassemble
conjugales du seigneur Arnolphe, et ces mots grossiers de la vieille
langue
bourgeoise que M. Paul de Kock ose seul imprimer
ire aux pédants (meâ culpâ), armés de citations dans l’une et l’autre
langue
( utriusque linguæ , disait Horace) : « Ne parai
l serait difficile de rencontrer, dans ce va-et-vient universel de la
langue
pratique, officielle, intelligente, une faute aux
litesse, et de cet autre mot : urbanité, qui ont été le fond de cette
langue
française, « dont les moindres syllabes nous sont
ré, rarement, un poète de cette force ! Ah ! l’aimable idiot ! quelle
langue
, et quel style ! et quelles idées ! — Nous posséd
nt au même, avec tant de bonheur, que l’on dirait de temps à autre la
langue
même des Provinciales, cette langue correcte, inc
e l’on dirait de temps à autre la langue même des Provinciales, cette
langue
correcte, incisive, railleuse, qui parle comme pa
is de la ville et celui du village, le patois des provinces, la vraie
langue
des franches natures, la langue qu’il nous faut p
ge, le patois des provinces, la vraie langue des franches natures, la
langue
qu’il nous faut protéger contre Despréaux, ce déd
yait pas quelque peu cette lugubre méditation. Savez-vous, dans notre
langue
, un plus beau passage que la plainte de ce vieill
ui ne soit d’un sens exquis, et contenu dans les justes limites d’une
langue
obéissant aux lois les plus strictes de la gramma
Charles Loiseau, François Pinçon, Lucien Soëlfe et toutes les bonnes
langues
du barreau de Paris s’étaient rangés du côté du P
s condamnées au silence, sont descendus ces écriteaux comme autant de
langues
de feu. Cette révolution obstinée, éloquente et c
u Mariage de Figaro, où il est dit que — Goddem ! c’est le fond de la
langue
anglaise ? Maître Paroles, avant que Figaro eût t
roles, avant que Figaro eût trouvé que : Goddem ! était le fond de la
langue
anglaise, avait trouvé que : Ô mon Dieu, Monsieur
glaise, avait trouvé que : Ô mon Dieu, Monsieur ! était le fond de la
langue
française. « C’est une réponse qui convient à to
ine de Plaute, ce vieux latin qui représenterait, au besoin, toute la
langue
vulgaire de l’ancienne Rome. Après Le Misanthrope
en parlant à son auditoire aviné et sans frein ( potus et exlex ) la
langue
courante des lieux suspects, des tavernes, des ca
t l’autre, ils obéissent à leur époque, à leur public, au génie de la
langue
qu’ils parlent si bien, chacun de son côté. Moliè
l’héroïne du quatrième livre. À cette comédie de Térence, commence la
langue
véritable de l’amour. En ce moment la courtisane
reilles des Grecs. Si l’art dramatique a fait un pas avec Térence, la
langue
dramatique est parvenue à un immense progrès. C’e
clair, limpide, sonore et plein de cet accent qui est la saveur d’une
langue
bien faite ; le peuple y retrouvait avec joie ses
x mots, précieusement enchâssés dans les formes nouvelles de la belle
langue
des maisons patriciennes. Dans cette comédie de L
la hardiesse que donnait le génie, la nouveauté, l’état nouveau d’une
langue
très osée parce qu’elle est à moitié faite, c’est
llait, pour lui plaire, admirablement, abondamment parler cette belle
langue
qu’il avait faite, et, dans ce beau langage, ou s
s plus grands instants de verve et de licence, il se mit à parler une
langue
assez française, pour rappeler la grande époque.
ux et goguenard, sur lequel a déteint Rabelais, et qui sait à fond la
langue
de Mathurin Regnier, devina qu’il ne s’était pas
être dans Œdipe, en portant la queue du grand prêtre, et en tirant la
langue
au public. Aussi, peu s’en est fallu que Regnard,
peintre a placé toutes sortes de charges admirables qui te tirent la
langue
, qui te montrent le derrière, qui te font toutes
de grand seigneur. Au demeurant, esprit cultivé, très versé dans les
langues
anciennes, le meilleur disciple de ce Père Larue,
& l’Aulularia sont bien loin de ce que nous les voyons dans notre
langue
. J’en conviens : mais je ne conviendrai pas que l
par une chaîne ininterrompue, des plus anciennes productions de notre
langue
; elles arrivèrent jusqu’à lui en droite ligne pa
emière jeunesse. Elle y a senti l’écrivain en pleine possession de sa
langue
la plus parfaite, et, à l’honneur de Racine, elle
à l’heure sur toi. Voici à ce sujet la note du traducteur : « Toute
langue
a ses idiotismes particuliers et certaines formes
très convenables, mais qui, transportées littéralement dans une autre
langue
, présentent un sens tout différent. C’est le cas
’on sait que leur nombre est considérable dans ce pays où l’étude des
langues
étrangères, notamment du français, est admise à t
que des littérateurs. On l’étudie avec intérêt au point de vue de la
langue
, de la littérature et de l’histoire des mœurs, ma
ansplanter sur le sol hollandais, bien que les personnages parlent la
langue
de notre pays ; les caractères et les situations
exandrin et éviter la monotonie que ce mètre a plus aisément dans une
langue
germanique qu’en français. Il n’avait, du reste,
de Molière et du Bourgeois gentilhomme, de le désigner sous le nom de
langue
Sabir. C’est une langue, en effet, qu’il faut sou
is gentilhomme, de le désigner sous le nom de langue Sabir. C’est une
langue
, en effet, qu’il faut souvent connaître, et qui a
Ariste et à Sganarelle, mais prétend que « quiconque connaît les deux
langues
, donnera facilement, et avec justice, la préféren
’article « mettre au cabinet » de l’intéressant Lexique comparé de la
langue
de Molière, par M. F. Génin. (Paris, Firmin Didot
udit en se corrigeant. » « [*]Il y a très peu de défauts contre la
langue
(dans cette pièce) parce que lorsqu’on écrit en p
aible et négligé, et que surtout, il y a beaucoup de fautes contre la
langue
. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de
e du public, peut-être à cause du peu de personnes qui entendaient la
langue
espagnole ; quoi qu’il en soit, ces comédiens res
la traduction du mot italien caricature, passé depuis lors dans notre
langue
), c’est-à-dire des copies ressemblantes, quoique
expressions qu’il a voulu maintenir, et que l’usage a écartées de la
langue
. 29. Histoire amoureuse des Gaules. 30. Sans
rétendue comédie, si longue et si fausse quand le vivant esprit de la
langue
française n’y est plus ? J’ai vu pour la première
e leur sang, surgira quelque bel esprit qui traduira Tartuffe dans la
langue
qu’ils auront formée, afin d’armer contre leurs s
haute littérature qui brille dans le Tartuffe ; mais le nerf de cette
langue
, cette clarté, celte verve, il n’y a pas mille Fr
ie. A écouler les commentateurs, encore aujourd’hui, il semble que la
langue
allait périr, si les Précieuses n’avaient pas été
d’orgueil. » Ces plaisanteries de gens du monde qui jouaient avec la
langue
étaient assez innocentes, et l’on applaudit prése
près, le plus fort et le plus élégant sermon que nous ayons en notre
langue
; et c’est peut-être ce qui révolta davantage ceu
au venu déjà si expert, qui distribuait une doctrine si sûre dans une
langue
si forte et si correcte, et qui avait l’art singu
mieux faire que de livrer Mmede Soissons, comme Mmede Navailles, à la
langue
de Dorine, « maîtresse fille, » dit maître Martin
exactement de la même façon. Pour tromper, l’imposteur doit parler la
langue
des gens de bien, et tel a ôté le succès de sa fo
de son iniquité. » Voilà le voile arraché. L’incrédule, ou comme la
langue
disait alors avec une logique profonde, le libert
pte des tyrannies de la rime ; mais Molière est maître de la rime, sa
langue
dit ce qu’il pense, et il est responsable des con
ent importuné ; enfin une coquette achevée, mais surtout une méchante
langue
incomparable, la fameuse et retentissante Célimèn
de lire ce sermon, tout ébauché qu’il est, pour se convaincre que la
langue
ne courait nullement le péril où quelques admirat
res femmes, qui allez murmurant dans les boutiques, vous avez plus de
langue
que d’argent. Souvenez-vous que l’honneur est une
ge pédantesque, sans compter un bègue qui ne peut, lui, parler aucune
langue
. Mais le comble de la bizarrerie est La Centaura,
ureusement apprécié par un poète moderne : Quel maître en fait de
langue
, et quel auteur charmant ! Comme ses vers sont
rd, Histoire de la Littérature française. F. Génin, Lexique de la
Langue
de Molière, précédé d’une Vie. Bazin, Notes h
avant. Tome I, p. 128 Cette Comédie a été traduite en plusieurs
Langues
, et jouée sur plus d’un Théâtre d’Italie et d’Ang
e titre de El Comvidado de Piedra 65, ce qui a été mal rendu en notre
langue
par le Festin de Pierre : ces paroles signifiant
entre eux : ils se sauvent tous pour se dérober à la volubilité de sa
langue
; et le Barbouillé, plus impatienté que les autre
it pris le nom de Tartuffe, qui a fait un synonyme de plus dans notre
langue
, avec les mots d’Hypocrite et de Faux-Dévot. Voic
olière. Tome II, p. 318 L’Auteur Anglais, qui a traduit dans sa
langue
L’Avare de Molière, fait ordonner par son Avare,
’auteur d’un Dictionnaire français (1680), témoignage précieux sur la
langue
du XVIIe siècle, notamment sur la langue familièr
, témoignage précieux sur la langue du XVIIe siècle, notamment sur la
langue
familière, et d’une Versification française (1671
onna, mieux que tous les autres auteurs du siècle, l’exemple de cette
langue
douce et touchante qui va droit au cœur parce qu’
atif sent et comprend ce qu’il dit ; Mais la chair n’entend pas la
langue
de l’esprit. Ah I que ne pouvez-vous vous élev
e leurs apologistes, une bacchante, pour ne rien dire de pis, dont la
langue
est détrempée de fiel. Térence qui suivit Plaute
ant Aversa, dans la Campanie : c’étoit un tissu de plaisanteries ; la
langue
en étoit Oscique ; elle étoit divisée en actes ;
tôt encor de cet autre côté. SUAVE SUAVE, adj. SUAVITÉ, s. f. (
Langue
françoise.) ces deux mots ne se disent plus qu’en
nt la vue sans la frapper trop vivement. TRUAND TRUAND, s. m. (
Langue
franç.) truand, truande, truander, truandaille, s
en jouant ce rôle ; il resta paralytique d’une partie du corps, et sa
langue
se trouva embarrassée. Il se retira66 dans une ma
s tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures, une volubilité de
langue
qui précipitoit trop sa déclamation, le rendoient
espagnole, qu’on trouve dans les œuvres de Scarron traduite en notre
langue
, et intitulée la Précaution inutile 200. Elle rou
xion XXVI, pages 218219. 16. Dans les Observations de Ménage sur la
langue
françoise, chap. IV. 17. Nouvelles de la Répub
ation bien embarrassante lorsqu’en faisant signe qu’on lui a coupé la
langue
, on le croit tourmenté par le mal de dents, &
rendre intelligibles à ceux des spectateurs qui n’entendent pas leur
langue
. Il y a, sans contredit, du mérite dans le Muet
arle. Il ressuscite la vérité morte ; il nous rend par la magie d’une
langue
éternellement neuve, la vie même de nos pères, si
Nos grands tragiques eux-mêmes, Corneille en tête, parlaient déjà des
langues
étrangères ou mortes. En France, parmi les œuvres
ant simplement : « Le sujet est italien : il a été traduit dans notre
langue
, représenté de tous côtés. » La Jalousie du Barbo
brutales succèdent d’amoureuses litanies où se déroule tout ce que la
langue
italienne possède d’expressions de tendresse : —
s achevé, parceque dans le temps qu’il en polissoit une partie, notre
langue
venant à changer, l’obligeoit à refaire toutes le
op la peine de parler du reste. On lui a reproché de trop négliger sa
langue
, et on a eu raison. Il aurait sûrement corrigé se
’ordinaire les favoris. Voltaire a dit avec justice de Balzac, que la
langue
française lui avait de grandes obligations : « Ho
n isolée, avec des gens et un carrosse, il se trouva quelque mauvaise
langue
qui répandit, à petit bruit, ou que madame Scarro
et là dans ses œuvres nous est un gage qu’il parlait couramment cette
langue
assez répandue au surplus presque au lendemain de
ébat, le bonnet sur l’oreille, le cœur sur la main, le mot vif sur la
langue
, le libre génie français. C’est un Français, en e
, le roi des coquins. Quel plaisir parfait on éprouve à écouter cette
langue
impérissable et jeune ! Et cela date de deux sièc
les Scaramouche et les Trivelin, avaient le geste délié autant que la
langue
. Il s’inspira de leur pantomime et dota la scène
us admirables peut-être du théâtre universel. Nulle part, dans aucune
langue
, on ne trouverait en effet tant de puissance unie
dans l’idée, à la vigueur dans la philosophie, à la franchise dans la
langue
qu’il faut revenir, et revenir en hâte. On y revi
et à ses comédiens ; dites-le en le laissant légèrement courir sur la
langue
; mais, si vous le déclamez à plein gosier, comme
de longs efforts pour se débarrasser d’une certaine volubilité de la
langue
qui affectait son débit lorsqu’il avait abordé le
ncore un coup, ce n’était pas le goût des discours et le prurit de la
langue
qui poussaient Molière à parler en public, mais l
rtin dans l’esprit de tous les prédicateurs, et d’entendre toutes les
langues
que le saint Esprit anime condamner publiquement
issot a dit avec raison que Le Tartuffe n’avait de modèle dans aucune
langue
et dans aucun théâtre : on citera quelques anecdo
t tout au plus être utiles à un étranger qui voudrait apprendre notre
langue
, et ce n’est ni dans Molière, ni dans les auteurs
cieuses d’une société qui n’était pas la sienne, et la pruderie d’une
langue
raffinée qu’on use à force de la polir. Cette all
onnaît, de l’irréprochable, de l’impeccable écrivain, dont on sait la
langue
constamment exemplaire et définitive, la verve se
e à celle qui existe aujourd’hui, il y a dix chefs-d’œuvre dans notre
langue
que nous n’aurions pas. Je laisse de côté Scarron
aux personnages qu’il crée. Je ne crois pas en effet que, dans notre
langue
au moins, aucun écrivain dramatique ait su se pli
dit : le jargon de Molière, ont eu raison ; il est d’une époque où la
langue
n’était pas encore complètement formée ; et, comm
les deux lettres à M. de Malesherbes ; c’est presque le sommet de la
langue
poétique ; le grand tribun, il l’a été dans la le
ors d’entraves la vie de société ; d’abord en rappelant au naturel la
langue
des salons, en délivrant la conversation du clinq
situdes du langage. Mais quelques transformations qu’ait subies notre
langue
, en quelques états divers qu’elle se soit trouvée
t ils ont de saveur et de vivacité plaisante, tant ils sont ce qu’une
langue
à l’état d’ébauche et un degré de culture inférie
AGORE Pour Périclès ; la chose est claire. ASPASIE Oh ! les méchantes
langues
que ces sophistes ! Non, seigneur métaphysicien,
screts. Ceux-ci parlent modérément et ne maîtrisent pas toujours leur
langue
; celles-là, qui parlent sans cesse, et de tout,
la Poétiq. Refl. xxvi. 2. Gill. Ménage dans ses Observations sur la
langue
franc. seconde partie chapitre 4. pag. 15. de l’é
&c. d’après les personnes qui nous entourent ; à parler enfin une
langue
qui doit nous être de la plus grande utilité le r
carron avoit certainement de l’esprit, de la gaieté ; il possédoit la
langue
espagnole, & connoissoit bien le théâtre de c
ouvrages de Molière. » Après avoir terminé notre Dictionnaire de la
langue
de Racine, nous avons hardiment abordé le Diction
a langue de Racine, nous avons hardiment abordé le Dictionnaire de la
langue
de Molière. Ce travail est difficile, il sera lon
ne saurait résoudre si l’on ne s’est livré à une étude spéciale de la
langue
de Molière, des mœurs du temps, et des traditions
u’il ne comprend pas le sens du mot si. Que n’ouvrait-il le Trésor de
langue
française ancienne et moderne, par Nicot ! il y a
veux : c’était un commandement sans réplique. L’auteur avait parlé sa
langue
, et une langue plus énergique que la nôtre, puisq
un commandement sans réplique. L’auteur avait parlé sa langue, et une
langue
plus énergique que la nôtre, puisque nous n’avons
. Quant aux notes grammaticales, tout ce qui tient à l’histoire de la
langue
a trouvé place dans notre commentaire ; tout ce q
n modèle de style comique, il n’est pas toujours une autorité dans la
langue
. Il me reste à parler des Mémoires sur la vie de
. Ses pièces, représentées sur tant de théâtres, traduites en tant de
langues
, le feront admirer autant de siècles que la scène
vit avec beaucoup de plaisir, comme un spectacle bien rendu en notre
langue
, et à notre goût102. Après que Molière eut repri
qu’il monta sur le théâtre, il reconnut qu’il avait une volubilité de
langue
dont il n’était pas le maître, et qui rendait son
ous deux que de bonne bourgeoisie ? M. Jourdain. Voilà pas le coup de
langue
? Mad. Jourdain. Et votre pere n’étoit-il pas mar
nges, rendu célèbre notamment par le fameux pitre Tabarin. Il tire la
langue
au public sous son masque. Nous n’oserions décide
des halles. Il leur prête le projet d’une académie qui fera dans la
langue
des remuements ; une fondatrice ose dire : Par n
ersuader lui-même. Eloquent, du reste ; ce jargon dévot est une belle
langue
, et si Tartuffe la parle à Elmire, c’est qu’il se
lui promet le silence. Il n’est point de ces galants de cour, dont la
langue
indiscrète Déshonore l’autel où leur cœur sacrif
tion comique est évidente ; elle éclate dans le contraste entre cette
langue
angélique et le gaillard au teint de rubis qui la
ses membres. Il n’avoit de mouvement libre que celui des yeux, de la
langue
& des mains, lorsqu’il épousa Mademoiselle d’
Il veut battre Mascarille, qui prend vîte la fuite en voyant que Sa
langue
, en cet endroit, A fait un pas de clerc, dont ell
visa d’un tour Qui sut colorer son audace. Sire, je sais, dit-il, la
langue
des oiseaux, Rossignols, fauvettes, moineaux ;
ste aucun levain sur le cœur. Il a eu quatre ou cinq cents mots de la
langue
pour son partage, qu’il blute, qu’il sasse &
excellentes comédies. Plaute & Térence qui n’avoient rien dans la
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latine qui pût leur servir de guide, imiterent tr
gue liste de productions monstrueuses dans lesquelles le bon goût, la
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et les mœurs furent également outragés. À Dieu ne
. Le sujet lui parait si sérieux, qu’il croit devoir parler latin, la
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sacrée des savants. Le langage vulgaire eût été s
e choses ; l’on saura… « que l’R se prononce en portant le bout de la
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jusqu’au haut du palais ; de sorte qu’étant frôlé
d’être agréable. Ainsi l’ouvrage de Molière fit un changement dans la
langue
comme dans les mœurs, et ce qui était une louange
nne bourgeoisie ? M. Jourdain dit naïvement : Ne voilà pas le coup de
langue
? Il faut être M. Jourdain pour se plaindre d’un
up de langue ? Il faut être M. Jourdain pour se plaindre d’un coup de
langue
quand on lui rappelle qu’il est le fils de son pè
acteur et directeur de comédie. On lui a reproché de trop négliger la
langue
, et on a eu raison. Il aurait sûrement épuré sa d
sme je n’entens pas des expressions, ou des paroles tirées des autres
langues
, & inconnues à la Françoise ; j’entens un arr
e Molière, Cordemoy recherche quel est le changement du gosier, de la
langue
, des dents et des lèvres dans toutes les articula
de pédantisme, qui jure assez risiblement avec le caractere de notre
langue
& de notre nation. Tout le monde se déchaîne
puante charogne ! laisse-moi entrer seulement : si je ne te coupe la
langue
, si je ne t’arrache les yeux.... tu verras. Mégad
rible serment ! si je ne fais pas arracher & déraciner ta maudite
langue
, je te commande, je t’ordonne expressément de me
leurs ne le fait point languir ; il a toute l’aimable intempérance de
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des jeunes gens, qui met toute la terre dans leur
ls sont écrits, ces récits et ces monologues ! La bonne et savoureuse
langue
, grasse et fondante, toute bourgeoise et toute po
cette saine richesse et ce cossu qu’y admirait Sainte Beuve. Et cette
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est bien l’expression de sa pensée, large, vailla
t, s’adresse à l’esprit, et doit lui offrir, sous sa forme et dans sa
langue
divines, des idées humaines et des sentiments hum
passer de l’autre côté, « car cette oreille-ci est destinée pour les
langues
scientifiques et étrangères, et l’autre est pour
legel savait le français. Il a écrit en prose et même en vers dans la
langue
de Molière. Il a fait beaucoup d’épigrammes. Voic
sont plus ou moins dans leur commerce habituel et qui comprennent la
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de la maison. Fagot ne signifiait pas seulement a
nait aux origines de son personnage ou à sa propre fantaisie. Mais la
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française revendiqua bientôt ses droits, et, dès
nº 8, 1er novembre 1879, p. 243-250. J’ai l’audace d’écrire dans une
langue
que j’aime sans la posséder. Mais on me pardonner
; il a étudié les œuvres concernant Molière dans une demi-douzaine de
langues
; il a « jeté des bibliothèques par les fenêtres
’avoir voulu jouer ces misérables ? Il fut lui-même joué en plusieurs
langues
et puni, selon son mérite, d’avoir fait sottement
entr’eux ; ils se sauvent tous pour se dérober à la volubilité de sa
langue
, & le Barbouillé plus impatienté que les autr
tés à tout le monde, ces femmes qui donnent toujours le petit coup de
langue
en passant, et seraient bien fâchées d’avoir souf
éloge. Il jouait de tous les instruments de musique. Il parlait cinq
langues
outre l’italien : le français, l’espagnol, l’escl
lus grande partie des Pieces de Moliere ont été traduites en diverses
Langues
; en Italien, par Nicolo Castelli, imprimées à Le
e plaisait pas du tout à Voltaire qui y trouvait des fautes contre la
langue
. Pour Voltaire est faute contre la langue tout ce
ouvait des fautes contre la langue. Pour Voltaire est faute contre la
langue
tout ce qui s’éloigne de la langue du xviiie siè
Pour Voltaire est faute contre la langue tout ce qui s’éloigne de la
langue
du xviiie siècle. À ce compte — et c’est ce qu’i
. Je reconnais du reste que, même en se plaçant au point de vue de la
langue
du temps de Molière, il y a des fautes dans l’Éto
aussi que cette remarque de Victor Hugo que dans l’Étourdi il y a une
langue
vive, colorée, heureusement métaphorique, qui tie
contorsions. « Quelle vivacité, disait Hugo, quelle souplesse ! La
langue
de Rabelais n’est pas plus vivante ! » Il aurait
et auquel on veut assez que Molière n’a attaché aucune importance. La
langue
est un peu crue et verte, mais elle est drue et v
peut-être, et on a vu passer dans la conversation courante et dans la
langue
commune et y rester, Monsieur Robert, l’homme qui
que Molière se soit arrangé de manière que quelques expressions de la
langue
de l’amour divin se glissassent dans le discours
un peintre si illustre. […] Si votre pinceau flatte autant que votre
langue
, Vous allez me faire un portrait Qui ne me ressem
cite et l’entraîne, un écrivain qui écrit trop vite, mais qui sait sa
langue
à fond et en tire des effets excellents et qui a
chaleur du mien… » Mais Molière a senti que, quoique Elmire parle en
langue
correcte parce qu’elle n’en sait pas d’autre, « l
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