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1 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
t au plus vite : ah ! Molière, lui dit Chapelle*, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort : ce coquin de Godemer s’est lancé d
sser ; et je serais déshonoré aujourd’hui si l’on me voyait derrière. Jugez -nous, Molière, je vous prie, ajouta Chapelle* ; j
e à ce maraud, en faveur de l’équité avec laquelle vous venez de nous juger . Ma foi, Molière, je vous suis obligé ; car cette
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
à ce qu’il y avoit de plus grand & de plus important dans l’Etat. Jugeons de l’empressement des Artistes à perfectionner de
ues du temple de mémoire : reste à savoir s’il est assez éclairé pour juger de l’effet que la piece peut produire au théâtre 
 ; ce juge craint lui-même que votre piece, s’il la condamne, ne soit jugée différemment par l’autre troupe, & que sa mau
réception, avoir acquis tout de suite la connoissance nécessaire pour juger les productions de l’art le plus compliqué &
rois jours seulement ; les connoisseurs viendroient en foule pour les juger . Les drames qui ne se traîneroient qu’avec peine
pectacle comme à toutes les nouveautés. De cette façon, une piece mal jugée par les Comédiens, & préparée à grands frais,
ables à chaque genre. Le spectateur aura un objet de comparaison pour juger sainement ; & les Comédiens qui méritent la p
3 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
mort, mais dans L’Art Poétique, où il paraît plus particulièrement le juger , il dit que Molière : Peut-être de son art eût r
qui ait jamais honoré et corrigé l’espèce humaine, et Boileau même en jugeait à peu près ainsi ; car Louis XIV lui ayant demand
squ’à quel point la rigueur de nos usages (qu’il ne s’agit pas ici de juger ) fut adoucie en sa faveur à la prière de Louis XI
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
n homme... un homme enfin. Il exhorta l’Auteur à le rendre public. Je jugeai à propos de différer pour deux raisons ; premiére
mon amour-propre me persuada sans peine que puisque l’Académie avoit jugé l’extrait de ma Poétique digne de servir aux prog
e l’esprit & le plus grand usage du théâtre ne suffisent pas pour juger des beautés ou des défauts d’une comédie. On a be
ou elle est délicieuse, s’écrie un merveilleux, qui de sa vie n’a su juger que par contagion : une jolie femme confirme son
nts qui conduisent au dénouement, & met ses auditeurs à portée de juger par eux-mêmes du juste mérite de l’ouvrage. Je de
sans autre science que celle de lire, ils pourront apprendre l’art de juger une piece, puisque le malheur veut qu’ils soient
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ive des sommets qui les environnent, et qu’ils doivent, pour en mieux juger , se placer à distance en différentes perspectives
de génie qu’ils voient s’élever autour d’eux, et dont ils ne peuvent juger absolument la grandeur, parce qu’il leur faudrait
r lui-même831. C’est cette morale-là qu’il importe de connaître et de juger , parce qu’elle n’est pas une opinion personnelle,
insensiblement on s’attache à ce qui plaît, en oubliant absolument de juger si cet attachement s’applique au bien ou au mal.
st d’autant plus incapable qu’on est mieux charmé. En un mot, il faut juger , et le triomphe du comédien est de passionner si
On s’imagine trop facilement qu’il suffit de savoir lire pour savoir juger , et de savoir juger ce qui est bien pour pouvoir
acilement qu’il suffit de savoir lire pour savoir juger, et de savoir juger ce qui est bien pour pouvoir le pratiquer. La mor
6 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
représenté Molière dans son beau, comme dans son mauvais ; mais j’ai jugé à propos de faire paraître ses situations et ses
re la règle de mon Auteur, si les Journaux ne lui imposent point pour juger d’un Ouvrage, le Public ne m’impose point aussi p
point pour juger d’un Ouvrage, le Public ne m’impose point aussi pour juger d’une Pièce de Théâtre. Son goût dégénère tous le
; on applaudit faiblement à un meilleur, on le néglige. Je n’ai point jugé des Adelphes par l’événement ; son quatrième acte
et un goût pour lesquels il était prévenu. Il savait que ce Public ne jugeait pas avec autant de discernement que Sa Majesté. I
; mais le bon a ses mesures différentes, suivant les personnes qui en jugent , et selon les rapports que l’on en fait. Mon Cens
ois pas que mon Censeur veuille rabattre du sentiment d’un Prince qui jugeait si sûrement de toutes choses. Et cependant, c’est
ait pas le plus bel endroit de mon Livre ; mais tout le monde n’a pas jugé comme lui, et elles ont du moins servi à détrompe
devoirs d’honnêteté que sa personne aurait peut-être exigés ; mais à juger de lui par son ouvrage, je ne puis me dispenser d
7 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [57, p. 94] »
ort ; mais dans l’Art Poétique, où il paraît plus particulièrement le juger , il dit que Molière : Peut-être de son art eut r
qui ait jamais honoré et corrigé l’espèce humaine, et Boileau même le jugeait à peu près ainsi.
8 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
Mr Ménage, qui était à la première représentation de cette Pièce, en jugea favorablement. « Elle fut jouée, dit-t-il, avec u
ent, débauchaient autant de beaux esprits qu’elles le pouvaient, pour juger de cette Pièce comme elles en jugeaient. ―  Mais
prits qu’elles le pouvaient, pour juger de cette Pièce comme elles en jugeaient . ―  Mais que trouvez-vous à redire d’essentiel à
nouveautés, hasarda son Festin de Pierre le 15 de Février 1665. On en jugea dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci. E
ait de Troie, et qui, s’intéressant à l’établissement de cette veuve, jugeait que le petit Baron pouvait y contribuer, étant fi
la Troupe de Molière lui donnait, qu’au mois d’Août 1665, Sa Majesté jugea à propos de la fixer tout à fait à son service, e
ma une meilleure, dans laquelle était Mademoiselle de Beauval : Baron jugea à propos de s’y mettre. Cependant il était toujou
donner quatre pistoles pour moi, dit Molière à Baron, puisque vous le jugez à propos : mais en voilà vingt autres que je lui
, il fallait en pousser l’exécution jusques au bout, si Sa Majesté le jugeait à propos : et je pars dans ce moment, leur dit-i
glisser l’animal entre ses jambes pour aller faire telle Scène qu’il jugerait à propos. Quand on fait réflexion au caractère d’
iner le différend. ―  Ah ! Molière, dit Chapelle, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coquin de Godemer s’est lancé da
 ; et je serais déshonoré si l’on me voyait aujourd’hui derrière. ―  Jugez -nous, Molière, je vous en prie, dit Mr de Chapell
à ce maraud-là en faveur de l’équité avec laquelle vous venez de nous juger . Ma foi, Molière, dit-il encore, je vous suis obl
entèrent au Roi, le firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre la représentation du Tartuff
Molière de remettre sa pièce sur le théâtre. Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement ; et je rapporterai ici une remarqu
actes d’une Pastorale qu’il avait faite, c’est Mélicerte. Mais il ne jugea pas à propos avec raison d’en faire le troisième
orter l’ordre du Roi, qui voulait qu’on jouât le Tartuffe. Le lecteur jugera bien, sans que je lui en fasse la description, qu
r Acte du Bourgeois Gentilhomme ? Il devait du moins frapper ceux qui jugent avec équité par les connaissances les plus commun
aire jouer sur son théâtre ; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux Comédiens de l’Hôtel de
ué par les traits de sa vie que j’ai rapportés : et ses Ouvrages font juger de son esprit beaucoup mieux que mes expressions.
Il y en a même encore aujourd’hui de ces Personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne sauraient imiter, qui so
e reconnais plus l’auteur du Misanthrope, etc. Mr de la Bruyère en a jugé ainsi. « Il n’a, dit-il, manqué à Térence que d’ê
viens de parler ; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages, ils en jugeaient suivant qu’ils en devaient être affectés sans qu’
9 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
mérite, et m’en sois rapporté au sentiment de ceux qu’on a prié d’en juger . Je m’en tairais encore, si ce faux bruit n’avait
urs : et s’ils ont laissé tout le monde dans la liberté publique d’en juger , ainsi que j’ai fait, ç’a été, sans s’obliger, no
e du côté de la politique. Ce n’est pas que je sache, si ceux qui ont jugé du Cid en ont jugé suivant leur sentiment, ou non
itique. Ce n’est pas que je sache, si ceux qui ont jugé du Cid en ont jugé suivant leur sentiment, ou non : ni même que je v
ent, ou non : ni même que je veuille dire qu’ils en aient bien ou mal jugé , et que peut-être je l’aurais justifié, sans beau
t beaucoup ont plutôt appris le nom à la comédie qu’à l’Église , il a jugé à propos de faire précéder cette tragédie par l’a
anglais peut entrer en quelque comparaison avec celui de Molière ? On jugerait de même des autres imitations prétendues que les
l ne fit pas même imprimer sa pièce, quoiqu’il y eût des traits qu’il jugea dignes d’être insérés dans d’autres piècesa ».
 ; Après le monarque et sa cour, Vous la verrez à votre tour, Et vous jugerez par icelle, Si l’auteur a bonne cervelle. Passon
vis que celui qui a écrit cette conversation, de laquelle il était, a jugé qu’elle plairait davantage sous la forme qu’il lu
ectacle à leur tour, Où l’on a des plaisirs extrêmes, Ils en pourront juger eux-mêmes. Voici de quelle façon on distribua le
’elle fût entièrement achevée, et examinée par des gens capables d’en juger , pour n’en pas laisser abuser à d’autres moins ca
rmes. « [*]Il ne suffit pas toujours d’avoir un génie supérieur pour juger sûrement de ce qui peut plaire au théâtre, et mér
bles sentiments du prince. Quiconque ignore les mystères de l’art, en jugera de la sorte. « Mais les personnes intelligentes s
ervelle, Berthold* dont la voix est si belle, Et qu’à le voir on peut juger , Non pas inconstant, mais léger, Comme à lui volo
signé, d’Aubray). Voici un passage de cette brochure qui pourra faire juger du goût et du talent de cet écrivain. « II est vr
actes avaient été représentés trois fois dans l’année 1664*. On peut juger de l’effet que ces premières représentations prod
decin est encore un de ces ouvrages précipités que l’on ne doit point juger avec rigueurc. Molière lui-même ne conseille de l
lle est mariée dans toutes les formes. « Depuis que les modernes ont jugé , avec raison, que les dénouements en action réuss
10 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
’est moi. Un homme tel que Molière devait lui appartenir : le prince jugea le poète, et le poète jugea le roi. Louis ouvrit
Molière devait lui appartenir : le prince jugea le poète, et le poète jugea le roi. Louis ouvrit l’entrée de sa cour à l’aute
plus beaux ouvrages. De son côté Molière, observateur profond, avait jugé qu’il avait besoin de flatter son maître pour avo
x. Pour justifier le Tartuffe, il fallait le produire. Le roi l’avait jugé sans reproche, il était donc intéressé lui-même à
si hardie ; il avait fait de son temps une étude assez profonde pour juger qu’il est des obstacles dont ne peut triompher le
out ce que je voudrai. Je m’érigerai en censeur des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion qu
r ; Le Tellier aurait défendu au roi de la permettre, et Molière, qui jugeait si bien son temps, ne l’eût pas même essayée. Si
s loin la citation ; mais d’après le commencement de la scène on peut juger de la fin. Le style et l’action vont toujours en
i embrasse sa défense, mais il la prend d’une singulière façon. On en jugera par les vers suivants : Je sais que c’est à tort
oyé du pape. Ils auraient damné le saint-père lui-même s’il n’eût pas jugé le Tartuffe digne des flammes de l’enfer, et aura
ndamne, encore qu’elle n’y prenne point de part et qu’il soit aisé de juger qu’elle parleront autrement si elle pouvait parle
orneille, Racine, Molière, Boileau, La Fontaine, se sont mutuellement jugés comme la postérité les juge, et les noires attein
ser que Molière seul avait pu si bien se connaître, se défendre et se juger . Cependant les hommes qui ont étudié tous les sec
parle Ginguené dans son excellente Histoire littéraire d’Italie : on jugera par cette rapide analyse de la foi que mérite l’a
. C’est surtout comme peintre de mœurs et comme philosophe qu’il faut juger Molière ; les intérêts de la morale doivent passe
11 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ent des barbarismes. Vous trouverez dans Mr. Baillet††† ce qu’il faut juger de son talent. [Remarques] (A) Et mourut l
les agrémens de Moliere ; car il faut demeurer d’accord que pour bien juger des Comiques Grecs, il faudroit conoître à fond l
on trouvoit les esprits disposez à croire mal, & fort éloignez de juger des choses avec indulgence. Ellef recommença bien
r que l’amour seul avoit causé son emportement, & qu’elle pouvoit juger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puis que
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
fameux Comiques depuis Moliere jusqu’à nous. Par ce moyen le Lecteur jugera lui-même, dans une suite d’imitations, de la diff
rs la perfection ; d’après ce principe, dis-je, nous ne pouvons mieux juger des imitateurs modernes, qu’en les plaçant entre
13 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ais douté, d’abord, de sa puissance et de son droit de dogmatiser, de juger d’après des dogmes littéraires. Et puis, il y a t
qui écrivent ou qui causent, ont toujours dogmatisé en littérature et jugé d’après des dogmes. Si nous voulons donner un nom
n pourrez-vous éviter par-là dans vos jugements littéraires (car vous jugez aussi) l’étroitesse, l’exclusisme et la passion ?
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
vous avoue que le contraste m’en déplaît. Ecoutez mes raisons, & jugez . « Je remarque d’abord que le contraste est mauva
e me connois pas assez en musique, en peinture, en architecture, pour juger d’après moi si ces trois arts admettent ou rejett
s ne se sont jamais exercés. C’est aussi celle des Critiques qui nous jugent d’après ces autorités ». Il n’est pas possible d
15 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
es barbarismes (E). Vous trouverez dans Monsr. Bailletg ce qu’il faut juger de son talent. Quelques-uns prétendent que la glo
les agrémens de Moliere ; car il faut demeurer d’accord que pour bien juger des Comiques Grecs, il faudroit connoître à fond
on trouvoit les esprits disposez à croire mal, & fort éloignez de juger des choses avec indulgence 11. Elle recommença bi
r que l’amour seul avoit causé son emportement, & qu’elle pouvoit juger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puis que
e se pourvoir de la chose qui leur étoit la plus nécessaire pour bien juger de cet Ouvrage. Ils n’ont point connu qu’il doit
16 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
mbreuses, ont été le fruit de ce nouveau travail. Il est difficile de juger Molière. Son esprit est comique, il est vrai, mai
tablir quelquefois la vérité ! Ce n’est point une chose facile que de juger Molière : nos plus grands philosophes s’y sont tr
e une justice éclatante pendant que les contemporains étaient là pour juger  ? Enfin les matériaux de ces Mémoires ont été fou
M. Ménage, qui était à la première représentation de cette pièce, en jugea favorablement. « Elle fut jouée, dit-il, avec un
ent, débauchaient autant de beaux esprits qu’elles le pouvaient, pour juger de cette pièce comme elles en jugeaient.Mais que
prits qu’elles le pouvaient, pour juger de cette pièce comme elles en jugeaient .Mais que trouvez-vous à redire d’essentiel à cett
es nouveautés, hasarda son Festin de Pierre le 15 février 1665. On en jugea , dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci ;
it de Troyes, et qui, s’intéressant à l’établissement de cette veuve, jugeait que le petit Baron pouvait y contribuer, étant fi
e la troupe de Molière lui donnait, qu’au mois d’août 1665 Sa Majesté jugea à propos de la fixer tout à fait à son service, e
une meilleure, dans laquelle était mademoiselle de Beauval80 : Baron jugea à propos de s’y mettre. Cependant il était toujou
donner quatre pistoles pour moi, dit Molière à Baron, puisque vous le jugez à propos ; mais en voilà vingt autres que je lui
re, il fallait en pousser l’exécution jusqu’au bout, si Sa Majesté le jugeait à propos : « Et je pars dans ce moment, leur dit-
glisser l’animal entre ses jambes pour aller faire telle scène qu’il jugerait à propos. Quand on fait réflexion au caractère d’
miner le différend. « Ah ! Molière, dit Chapelle, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coquin de Godemer s’est lancé da
er ; et je serais déshonoré si l’on me voyait aujourd’hui derrière. —  Jugez -nous, Molière, je vous en prie, dit M. Chapelle ;
à ce maraud-là en faveur de l’équité avec laquelle vous venez de nous juger . Ma foi, Molière, dit-il encore, je vous suis obl
eprésentations au roi donnèrent de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre le Tartuffe 91 . Cet ordre f
Molière de remettre sa pièce sur le théâtre. Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement ; et je rapporterai ici une remarqu
actes d’une pastorale qu’il avait faite, c’est Mélicerte. Mais il ne jugea pas à propos, avec raison, d’en faire le troisièm
rter l’ordre du roi, qui voulait qu’on jouât le Tartuffe. Le lecteur jugera bien, sans que je lui en fasse la description, qu
r acte du Bourgeois gentilhomme ? il devait du moins frapper ceux qui jugent avec équité par les connaissances les plus commun
aire jouer sur son théâtre ; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux comédiens de l’hôtel de
ué par les traits de sa vie que j’ai rapportés ; et ses ouvrages font juger de son esprit beaucoup mieux que mes expressions.
l y en a même encore aujourd’hui, de ces personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne sauraient imiter, qui so
connais plus l’auteur du Misanthrope, etc.130. M. de La Bruyère en a jugé ainsi. « Il n’a, dit-il, manqué à Térence que d’ê
viens de parler ; et comme ils voyaient ensemble ses ouvrages, ils en jugeaient suivant qu’ils en devaient être affectés, sans qu
ter ce qu’on demandait. Mais, cette entreprise ayant manqué, Brécourt jugea bien que sa vie n’était pas en sûreté, et sur-le-
chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de ville. On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle ga
de Chapelain, celui-ci lui avait répondu : « C’est bien à vous d’en juger , vous qui ne savez pas lire, » et qu’il lui avait
, dont les paroles furent fournies par Lulli. Quinault, ayant ensuite jugé à propos de faire une tragédie en musique sur le
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
x yeux des connoisseurs. Il ne paroîtra l’un ou l’autre & ne sera jugé tel qu’à raison du nombre de ses beautés & de
me : demandez à Lisette de quelle maniere je régale pour mon compte ; jugez par-là ce que je sais faire lorsque je régale aux
mille personnes à qui il va donner le temps de réfléchir & de le juger  : les voici. Premiérement. Si la scene qui termi
18 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
un but très-moral ; c’est de faire sentir combien il est dangereux de juger avec trop de précipitation, sur tout dans les cir
l ne fit pas même imprimer sa piéce, quoiqu’il y eût des traits qu’il jugeât dignes d’être insérés depuis dans d’autres comédi
s plaisirs, contribuérent au succès de la princesse d’Elide. Paris en jugea moins favorablement ; il la vit séparée des ornem
ois. est encore un de ces ouvrages précipités, que l’on ne doit point juger avec rigueur.27 Moliere lui-même ne conseille de
avec celles qui n’ont d’autre mérite que de faire rire. Louis XIV en jugea mieux, & rassûra l’auteur alarmé du peu de su
ses ouvrages ne sont pas tous du même genre, il ne faut pas, pour en juger sainement, partir des mêmes principes. Dans ses p
t apparemment ces espéces de farces, qu’il lisoit à sa servante, pour juger , par l’impression qu’elle en recevoit, de l’effet
ere, il a été mon camarade en Languedoc, c’est un honnête homme ; que jugez -vous qu’il faille lui donner ? Quatre pistoles, d
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
l’éventail ; les hommes, qui, pour s’épargner la peine de réfléchir, jugent toujours sur parole, partent de là pour condamner
uite contre nature ? Cela n’est pas possible. Accoutumons-nous donc à juger de toutes les parties de la comédie, eu égard à l
je dirois par des exemples ; comme je veux que mes lecteurs puissent juger par eux-mêmes de l’effet que de pareils aparté po
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
is mort. Il a tout réparé par ce coup d’adresse. Le public ne pouvant juger les deux personnages par comparaison, n’a pas bes
dans laquelle un seul acteur jouera, sans nécessité, deux rôles, sera jugée très mauvaise, à moins qu’on ne lui fasse la grac
ur, le héros de la piece. C’est encore au lecteur, & non à moi, à juger si les applaudissements qu’on a daigné donner à c
21 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
trouvoit les esprits disposez à croire le mal & fort éloignez de juger des choses avec indulgence. Cette Morale ne la ch
er que l’amour seul avoit causé son emportement & qu’elle pouvoit juger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puisque
ouveautez, hazarda son Festin de Pierre le 15. de Février 1665. On en jugea dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci. E
la Troupe de Moliere lui donnoit, qu’au mois d’Août 1665. Sa Majesté jugea à propos de la fixer tout-à fait à son service, e
. Il s’en forma une meilleure, dans laquelle étoit la Beauval : Baron jugea à propos de s’y mettre. Cependant il étoit toûjou
donner quatre pistoles pour moi, dit Moliere à Baron, puisque vous le jugez à propos : mais en voilà vingt autres que je lui
erminer le different. Ah ! Moliere, dit Chapelle, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coquin de Godemer s’est lancé da
 ; & je serois deshonoré, si l’on me voyoit aujourd’hui derriere. Jugez -nous, Moliere, je vous en prie, dit M. Chapelle,
à ce maraut-là en faveur de l’équité avec laquelle vous venez de nous juger . Ma foi, Moliere, dit-il encore, je vous suis obl
enterent au Roi, le firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre la representation du Tartuff
Actes d’une Pastorale qu’il avoit faite ; c’est Melicerte. Mais il ne jugea pas à propos avec raison d’en faire le troisiéme
orter l’ordre du Roi, qui vouloit qu’on joüât le Tartuffe. Le Lecteur jugera bien, sans que je lui en fasse la description, qu
r Acte du Bourgeois Gentilhomme ? il devoit du moins frapper ceux qui jugent avec équité par les connoissances les plus commun
aire joüer sur son Theâtre ; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux Comediens de l’Hôtel de
dit que les paroles furent fournies par Lulli. Quinaut aiant ensuite jugé à propos de faire une Tragedie en Musique sur le
par les traits de sa vie que j’ai rapportez : & ses Ouvrages font juger de son esprit beaucoup mieux que mes expressions.
econnois plus l’Auteur du Misantrope, &c. M. de la Bruyere en a jugé ainsi : « Il n’a, dit-il, manqué à Terence que d’
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
est fou ; il peut fort bien braver le qu’en dira-t-on, & vouloir juger au milieu de la rue : mais est-il raisonnable que
lus tendres à Damon, lui promettoit de n’aimer que lui, l’exhortoit à juger de la violence de son amour par la démarche hardi
de jugement ? Eh ! il ne faut que le sens commun & une ame, pour juger du vrai beau. Enfin tout l’art consiste à fixer l
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
Chapelier entre Bon jour, Monsieur Grapignant. Mon affaire est-elle jugée  ? Grapignant, le regardant brusquement. Non. . .
n.Quelqu’un viendra vous dire avec ardeur : Voilà trois cents louis ; jugez en ma faveur. Ariste. Non : je suis là-dessus un
Il y a grande différence, me dira-t-on peut-être, entre plaider & juger contre son intérêt : j’en conviens ; mais elle es
24 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
peut-être l’indifférence apparente du poète, qui constate au lieu de juger , et montre tout sans rien maudire, ajoute-t-elle
ne misérable, voilà la force. L’artiste a dominé l’homme, l’a vu, l’a jugé , et ne l’a pas vengé. Dans les drames modernes, l
ce et avec la vie, il est une pièce du grand procès et aide l’homme à juger l’homme. Pris en lui-même, isolé des principes qu
25 (1802) Études sur Molière pp. -355
d’eux-mêmes aux mystères de Thalie, je vous garantis qu’ils voudront juger à leur tour votre Art de la Comédie, et que vous
demande ; ils n’ont même pas caché qu’ils savaient où les prendre1 : jugez à quoi vous devez vous préparer, à présent que to
de sa comédie, nous avons indiqué ses diverses imitations, nous avons jugé la plus essentielle, il nous reste à dire, en peu
et les projets de tous les personnages. Les caractères. — Nous avons jugé le principal en parlant des imitations. Les scèn
t jouer au théâtre du Marais, sous le titre de L’Académie des femmes. Jugeons , en peu de mots, les deux ouvrages. L’héroïne de
 ; elle fut jouée sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 28 mai. Si l’on jugeait du mérite d’un ouvrage par le nombre de ses repré
monde hors de Paris. Mais nous avons résolu, le lecteur et moi, de ne juger jamais sur parole. Sganarelle, ou le Cocu imagin
ntentons-nous d’extraire de la pièce italienne le seul acte qu’il ait jugé digne d’être imité. Précis de l’acte italien.
elui de L’Étourdi et du Dépit amoureux. Les scènes. — Nous les avons jugées , en parlant des imitations. Dans celle qui, du te
se ou dans la force, blesse la vérité ! Veut-on, dès le premier acte, juger un acteur dans le rôle d’Arnolphe, on n’a qu’à l’
t de ses différentes parties ; il est d’ailleurs bien embarrassant de juger un auteur sur des ouvrages plus commandés par les
Sentiment sur la pièce. Essayons, pour varier notre travail, de juger ici en même temps la pièce et les imitations. Le
pour des oreilles délicates ? Voilà, je pense, la pièce suffisamment jugée , quand nous aurons ajouté que, parmi les farces d
usqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par des gens capables de la juger avec discernement ». Ces trois premiers actes fur
dans le fond, la plus mercenaire et la plus lâche. » Bourdaloue ne jugeait que sur parole ; mais on dit tout bas que le préd
acier préféraient, dit-on, la pièce latine ; mais persistons à ne pas juger sur parole. Extrait de l’Amphitryon de Plaute.
o lui en fait présent ; Magnifico enrage et n’ose démentir son valet. Jugeons les deux scènes en peu de mots : dans l’italienne
issements ne tireront bientôt plus à conséquence, si vous persistez à juger , je ne dis point par tradition, mais par contagio
ieurs autres vantent l’utilité de sa morale : voilà un grand procès à juger  ; mais voyons auparavant Boccace, dont George Dan
u mois de février, sous le titre de Divertissement royal. L’auteur ne jugea pas à propos de l’exposer sur le théâtre de Paris
ois gentilhomme est plaisant. » En jugeant cette dernière pièce, nous jugerons le mot de Voltaire. Lisez la pièce de Molière.
iment sur l’ouvrage et sur ses quatre auteurs. Lulli. Nous ne jugerons pas sa musique ; il n’en sera pas de même de deux
reau : on en parlait déjà en 1668 ; sur son titre seul, madame Dacier jugea à propos de jeter au feu un parallèle qu’elle ava
entré ; et c’était le seul moyen de le rendre comique sans indécence. Jugez présentement s’il réunit ces deux qualités avec l
seringue, gaîment et sans brusquerie ? L’élève. C’est ainsi que j’ai jugé le rôle, et je m’en charge, vous dis-je. Le prof
le rôle, et je m’en charge, vous dis-je. Le professeur. Puisque vous jugez si bien, passez à ma droite. L’élève. Une seule c
ier, afin qu’à tête reposée vous fassiez vos observations, si vous le jugez à propos, et je vous promets de les insérer dans
26 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
, ne répond-il pas aux préoccupations du grand philosophe moderne qui jugeait de la valeur morale d’une société selon la place
d changement, remettent aux meilleurs de nos contemporains le soin de juger de notre conduite. N’est-ce pas de ce soin que s’
onnage vicieux ou ridicule que Molière les charge de conseiller ou de juger  ; ils le connaissent à merveille, depuis longtemp
’ils sont des cervelles creuses. N’est-ce pas nous engager à ne point juger les gens sur l’apparence, mais sur ce qu’ils vale
… L’apparence du mal a chez eux peu d’appui, Et leur âme est portée à juger bien d’autrui. Point de cabale en eux, point d’i
27 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ue le cinquième acte est inutile. Mais il est certain qu’on n’en peut juger de cette sorte sans prendre le nœud pour le dénou
un but très moral ; c’est de faire sentir combien il est dangereux de juger avec trop de précipitation, surtout dans les circ
rouvées, mais encore le peuple, qui dans Paris sait parfaitement bien juger de ces sortes d’ouvrages ; quelques applaudisseme
urbon, et assez de bourgeois pour remplir autant de fois le parterre. Jugez quelle réussite cette pièce aurait eu, si elle av
, Firent chacun tout de leur mieux, Et quelques-uns par excellence, À juger selon l’apparence. Ils chantent et dansent ballet
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
comme les femmes savantes, un bureau de bel esprit chez elle, où l’on jugera en dernier ressort tous les ouvrages nouveaux ; o
que je prends pour l’époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux que vous juger de ce qu’il vaut. La contestation est ici superfl
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
der : je racontat cela avec tant d’ingénuité, qu’on me crut, ou qu’on jugea du moins qu’on ne pouvoit point se dispenser de f
ettons sur les voies ; vous lui ferez le compliment amoureux que vous jugerez à propos ; nous ne sommes pas en peine de la faço
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ociété d’élite dont madame de Maintenon avait fait partie. On peut en juger par la correspondance de madame de Sévigné avec m
ons voir 1679 ; par le point d’arrivée et par le point de départ nous jugerons des intermédiaires. 121. Il se trouve une inter
31 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
é. N’étant pas une passion, mais une manière de voir les choses et de juger les personnes, le pessimisme ne pouvait en effet
provoquer les explosions de son humeur. Cette faiblesse, Schlegel l’a jugée peu vraisemblable, mais à tort, selon nous ; car
n’est-elle pas l’expression dominante de celle que sa cousine Éliante jugeait ainsi : Son cœur de ce qu’il sent n’est pas bien
t la seule apologie dont elle use, et elle manque rarement son effet. Jugez -en par la crise du quatrième acte67. Elle sent bi
’un ouvrage qui alarmait les consciences et soulevait des colères. On jugera de leur violence par un pamphlet écrit le 13 août
 »Mais il en coûte d’insister sur un jugement que la postérité devait juger à son tour : regrettons seulement de ne pas voir
le dix-septième siècle fut-il un milieu propice à cette contagion. On jugera de son intensité par la colère même de la satire
nourri de la moelle des docteurs auxquels Pascal fit si bonne guerre. Jugez -en par ces vers où se respire le pur élixir de la
is déjà de son invisible présence. Aussi, après cette longue attente, jugeons -nous incomparable le trait de génie qui l’annonce
ant les contraintes d’un travail qu’il eût estimé nécessaire. Mais il jugea plutôt, et, selon nous, avec raison, que la natur
qui le guettait, déniche et dérobe la marmite. Aussi quel désespoir ! Jugez -en par ses cris dont l’explosion est un chef-d’œu
 : je veux, et imposer un devoir. Peut-être donc Molière n’a-t-il pas jugé la question d’assez haut. L’instruction qu’il per
ais avec sobriété. » 55. Rousseau n’a pas l’esprit assez libre pour juger l’âme désintéressée du Molière. Ses critiques rec
comédie si les Tartuffes ont l’avantage. » 108. Le premier président jugeait qu’il « ne convient pas au théâtre de prêcher l’É
lleur en ce genre. » 122. S’il faut en croire Brossette, Boileau le jugeait trop tragique pour une comédie. La Lettre satiriq
émie. 153. L’art, c’est la nature d’abord, mais vérifiée, contrôlée, jugée par un discernement et une raison qui la rectifie
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
endants, & leur commande de choisir eux-mêmes les trois qu’ils en jugent les plus dignes, les assurant que s’il se rencont
e le dites, Il sait quelle est la vôtre & connoît vos mérites, Et jugera de vous avec plus de raison Que moi qui n’en conn
de vous trois n’aura lieu de se plaindre. Je n’entreprendrai point de juger entre vous Qui mérite le mieux le nom de son épou
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
vaux. Les autres, accoutumés à ne voir que des détails, ne savent pas juger l’ensemble d’un ouvrage. Les Anciens ont beau leu
amp; la sincérité sont si rares, sur-tout quand il est question de se juger soi-même ! Moliere, l’Auteur le moins larmoyant,
n Dieu ! le plus souvent l’apparence déçoit ; Il ne faut pas toujours juger sur ce qu’on voit. . . . . . . . . . Et vous devi
34 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
avec celles qui n’ont d’autre mérite que de faire rire. Louis XIV en jugea mieux, et rassura l’auteur, alarmé du peu de succ
hilosophe n’en fut pas moins estimé de toute la Grèce. Mais pour bien juger du mérite de la comédie dont je parle, je conseil
s qu’il donna amplement de la harangue de M. l’abbé Dangeau nous font juger qu’on s’arrêta peu sur le mérite du prédécesseur,
que cette conduite. La réponse du directeur de l’Académie, si nous en jugeons par les extraitsb, fut entièrement muette par rap
fut point représentée à Paris après l’avoir été à la Cour, Molière ne jugea même pas à propos de la faire imprimer. Après sa
r acte du Bourgeois gentilhomme ? Il devait du moins frapper ceux qui jugent avec équité, par les connaissances les plus commu
35 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
e nous allons avoir occasion de développer & d’appliquer, on peut juger des progrès de la comédie ou plûtôt de ses révolu
de Moliere. Il ne faut que lire ce qui nous reste d’Aristophane, pour juger , comme Plutarque, que c’est moins pour les honnêt
, avec Terence, l’auteur du siecle de Louis XIV. le plus digne de les juger , la Bruyere. Il n’a, dit-il, manqué à Térence que
& le ridicule, ce que sont pour le crime les tribunaux où il est jugé , & les échafauds où il est puni. On pourroit
ur, le mérite de la peinture, lors même qu’on ne sera plus en état de juger de la ressemblance ; & les connoisseurs y app
li, ce qu’on appelle le sens commun. Un esprit préoccupé ne peut plus juger sainement de tout ce qui a quelque rapport au suj
entêté, par exemple, d’Aristote ne peut goûter qu’Aristote : il veut juger de tout par rapport à Aristote : ce qui est contr
36 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [42, p. 72-73] »
fait avec Térence l’auteur du siècle de Louis XIV, le plus digne d’en juger , La Bruyère : « Il n’a manqué à Térence que d’êtr
37 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [45, p. 77-78] »
l a été mon camarade en Languedoc ; c’est un homme honnête homme. Que jugez -vous qu’il faille lui donner ? Quatre pistoles, d
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
araissent pas avoir été destinées à l’impression. Ce mot, La Harpe la jugé sévère contre l’auteur de tant de lettres charman
e et dont La Harpe est un exemple lui-même, car il a beaucoup et bien jugé , et son goût stérile n’a rien produit ; mais il n
s goûts étaient communs. Pourquoi auraient-ils été en guerre ? Elle a jugé comme la postérité, tous les hommes de son siècle
39 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [72, p. 106-108] »
glisser l’animal entre ses jambes, pour aller faire telle scène qu’il jugerait à-propos.257 255. Don Quichotte de la Mancha,
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
tés de gens oisifs, uniquement occupés à développer un sentiment et à juger d’un ouvrage d’esprit. Madame de Montespan elle-m
ritique les Maximes qu’il a publiées en 1665, que madame de Sablé les jugeait , et les modifiait très judicieusement ; on voit d
41 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
it apprécier la civilisation d’une époque, par la manière dont elle a jugé le misantrope. Au siècle de Louis XIV, le chef-d’
bien considérée comme une beauté nouvelle ? Molière, pour nous faire juger des vices de la haute société, introduit, parmi c
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
ique de l’Auteur, est imitée d’une Nouvelle de Cervantes. MM. Parfait jugent ainsi la piece & la Nouvelle. « Il a fallu l
que M. Destouches est un grand homme ; mais comme il est question de juger par nous-mêmes pour nous instruire dans l’art de
bout de quelques mois, l’engagea à déclarer son mariage. Le bon-homme jugea à propos de faire cette confidence à la fin d’un
ison, est de concert pour tromper le mari coquet. 20. Cervantes a jugé à propos d’insérer sa Nouvelle dans le roman de D
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
u’on appelle une piece, & s’admire : les auteurs la jouent ; vous jugez bien qu’ils la trouvent divine, c’est le mot, &am
plus rapide, mais encore parcequ’elles mettent le Lecteur à portée de juger de la versification de Moliere dans ses premieres
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
que tous mes vers sont faits pour mon poëme. Madame, en vérité, c’est juger de travers ; Mon poëme n’est fait que pour coudre
mment cornettes,  Et prononcer sur des rubans ; De tout ce qui paroît juger sans connoissance,  Hors de propos prodiguer son
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
te en condamne l’usage. Avec ce regard tendre & ce joli visage,  ( Jugez combien cet homme est fou !) De sa jeune pupille
s entendre. Damis, bas. (Haut, à Sophie.) Laisse-moi faire. Eh bien ! jugez , par cet essai, Si nos Auteurs n’ont pas cette ex
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
scene dans Rome, & s’ils y jouoient le peuple même qui devoit en juger . Ces Poëtes le firent ; & la comédie, composé
t très louable d’avoir fait les honneurs de son pays. Les Anglois ont jugé à propos de riposter à la piece de Boissi par une
47 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
e le passé, la comédie nous y transporte. Elle apprend à connaître, à juger les peuples ; elle est pour les moralistes ce que
ous vivons ne t’offrirait plus le modèle de ton Alceste, et peut-être jugerais -tu inutile de prouver à notre siècle que la vertu
48 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
coup d’œil jeté sur les circonstances de sa vie suffit pour en faire juger . Molière était un parfaitement honnête homme ; ma
’elle fût entièrement achevée, et examinée par des gens capables d’en juger , pour n’en pas laisser abuser à d’autres moins ca
r permettre la représentation de cette même pièce qu’il avait d’abord jugé impossible de donner au public ? 4. Les auteurs
sur la comédie du poète latin, peut suffire à ceux qui voudront bien juger de celle du poète français. » Je ne doute pas que
49 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
e comme à d’efficaces recettes. De tout temps la critique française a jugé le rôle d’interprète peu digne d’elle, et a préte
itiquer La Pucelle en présence de Chapelain. « C’est bien à vous d’en juger , lui dit Chapelain, vous qui ne savez pas lire. »
r silence : « Cela ne te regarde pas, critique malencontreux ! Quoi ! Juger des fantaisies du poète. C’était bon du temps de
lutte: ce n’était plus sa cause qui se plaidait; elle avait été déjà jugée et perdue, c’était la cause des formes religieuse
n accuse Voltaire d’avoir ruiné la religion. Aux yeux des masses, qui jugent des choses sur l’apparence, il aura de la peine à
st pas moins vrai que partout où il est soumis à une forme établie et jugée seule véritable, partout où l’hétérodoxie est plu
tuffe, perfidement amené sur son chapitre par l’adresse d’Elmire, l’a jugé en deux mots : Qu’est-il besoin pour lui du soin
la jeunesse. Elle entrevoit la fin solitaire qui la menace, et, à en juger par son langage, elle y semble religieusement pré
lières qu’il consacre au Misanthrope. Il ne faut pas s’étonner s’il a jugé défavorablement la poésie française, car, on ne s
non entre de purs esprits, mais entre des hommes, dont la manière de juger ne diffère que parce qu’ils sentent différemment.
l’avouer à sa gloire, n’a pas méconnu le génie de Molière, a pourtant jugé son style avec quelque sévérité : « Molière, disa
udacieux et à la touche plus hardie. C’est Molière en main qu’il faut juger la question. Alceste et Hamlet sont deux création
e. Valeur morale du théâtre de Molière. Messieurs, Il ne faut pas juger de la moralité d’une œuvre d’art comme s’il s’agi
té absolue. Mais avec Molière, elle est possible, partant nécessaire. Jugée à ce double point de vue, l’ancienne comédie fran
tion n’est pas de celles auxquelles on peut répondre d’un mot. À n’en juger que par les tableaux que le poète fait passer dev
s pas le risque de nous égarer. Ces leçons ne nous permettront pas de juger de tout; mais elles nous suffiront pour bien appr
tions amères et en terribles défaites. Au XVIIe siècle l’église avait jugé prudent de ménager l’hypocrisie; au XVIIIe elle p
ux parties d’une œuvre unique. Impossible de les séparer; il faut les juger l’une par l’autre. Les contemporains du poète ont
50 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
ialogue, les deux farces du Barbouillé et du Médecin volant ne seront jugées indignes de Molière par aucun de ceux qui voudron
51 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
es du même auteur, confirma le sentiment des comédiens qui en avaient jugé peu favorablement à la lecture, et qui ne les ava
tumés, et qu’ils ne connaissaient même pas. Ainsi, lorsqu’ils ont mal jugé des pièces de Molière, et qu’ils n’ont pas rendu
t le monde que c’est lui, avant même d’ouvrir la bouche ; ce qui fait juger qu’il soutiendra bien son caractère, puisqu’il co
ses ouvrages ne sont pas tous du même genre, il ne faut pas, pour en juger sainement, partir des mêmes principes. Dans ses p
’intérêt d’une troupe que la gloire seule ne conduisit pas, et qui ne jugeait du mérite d’une comédie que par le nombre des rep
nt apparemment ces espèces de farces qu’il lisait à sa servante, pour juger , par l’impression qu’elle en recevait, de l’effet
ière, il a été mon camarade en Languedoc, c’est un honnête homme, que jugez -vous qu’il faille lui donner ? Quatre pistoles, d
bal et d’un feu d’artifice, il jeta les yeux sur les personnes qu’il jugea les plus capables pour disposer les choses propre
lats, et le légat1, après avoir entendu la lecture de cet ouvrage, en jugèrent plus favorablement, et le roi permit verbalement
re, il fallait en presser l’exécution jusqu’au bout, si Sa Majesté le jugeait à propos : et je pars dans ce moment, leur dit-il
soutenir Molière contre ses ennemis. » a. Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement. Je rapporterai ici un passage du M
52 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
s de bien, qui sont d’autant plus prompts à se laisser tromper qu’ils jugent d’autrui par eux-mêmes. Ils ont l’art de donner d
. L’apparence du mal a chez eux peu d’appui, Et leur âme est portée à juger bien d’autrui. Point de cabale en eux, point d’in
est mystérieusement empreinte. Doué d’un bon sens solide, il a mieux jugé les cas très-délicats que présente la pratique de
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
int assez ; je veux leur prouver présentement que Moliere, s’il l’eût jugé à propos, auroit pu précipiter davantage son intr
es, l’ouvrage acquiert pour lors une certaine consistance qui le fait juger avec sévérité. Dans la plus grande partie des pie
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
V. Scene II. LA TANTE, LISETTE, ORONTE. La Tante. . . . . . . . . . Jugez si ma joie est la vôtre Quand je fausse pour vous
. Laissez, par le récit que je veux qu’elle en fasse, J’aurai lieu de juger s’il faut vous faire grace : Ce doit être sa pein
55 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
e. Sa vie, sa conception dramatique, sa philosophie ont été scrutées, jugées dans tous les pays. Il a ses adorateurs, ses féti
auteurs dramatiques. De son vivant, malgré bien des attaques, il fut jugé le premier auteur de son siècle par le plus sévèr
56 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
iècle, à ces immortels apôtres de la raison et dé l’humanité, et l’on jugera s’il y aurait aujourd’hui de la prudence à publie
de publicité, mais il nous paraît absurde que des agents de la Police jugent sans appel les productions du génie. Que tous les
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
gayer ainsi le Lecteur. Je mettrai l’original auprès de la copie ; il jugera lui-même : il dira, celui-ci sait imiter ; il app
58 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
ant Chapelain, de parler mal de la Pucelle : « C’est bien à vous à en juger , lui dit Chapelain, vous qui ne savez pas lire. »
59 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
it occuper dans l’empire littéraire, est réglé depuis longtemps. Pour juger du mérite de ses ouvrages, il suffit de les compa
t sans doute qu’il ne le serait jamais, en tira quelques traits qu’il jugea dignes d’être insérés dans d’autres Pièces. Tels
chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de Ville. On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle ga
tainement beaucoup de feu, et bien du goût, tant pour écrire que pour juger  ; mais qu’à son Voyage près, qu’il estimait une P
re, il fallait en presser l’exécution jusqu’au bout, si Sa Majesté le jugerait à propos ; et je pars dans ce moment, leur dit-il
gards de celle de Molière. Tome I, p. 559 Les comédiens avaient jugé peu favorablement du Misanthrope à la lecture, et
109 et le Légat110, après avoir entendu la lecture de cet ouvrage, en jugèrent plus favorablement ; et le Roi promit verbalement
it occuper dans l’empire littéraire, est réglé depuis longtemps. Pour juger du mérite de ses ouvrages, il suffit de les compa
re ; il a été mon camarade en Languedoc ; c’est un honnête-homme. Que jugez -vous qu’il faille lui donner ? Quatre Pistoles, d
60 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
. Le paysan athénien s’impatientait des éloges prodigués à Aristide : jugez un peu de ce que devaient éprouver les lettres !
testamentaires de Madeleine s’en fût-il trouvé modifié, et les eût-il jugées moins sages et moins bien justifiées. C’est au mé
s pourront se donner celui de peser ses raisons et les miennes, et de juger de quel côté est la plus grande somme de vraisemb
en se dissimulant sous le nom d’un tiers ? C’est ainsi qu’on en avait jugé jusque dans ces derniers temps, et tel était le s
ibué à éclairer l’histoire de notre grand poète comique. M. Vitu en a jugé autrement, et il a presque réussi à retourner l’o
ache, qui avait opposé un refus si catégorique à la veuve de Molière, jugea-t -il que, malgré tant de restrictions, la faveur ac
oncer sur cette thèse, dont j’ai exposé le fort et le faible : chacun jugera . Je me borne pour toute conclusion à souhaiter qu
s honneurs d’une sépulture chrétienne. Le curé de Saint-Eustache n’en jugea point ainsi. Je n’ai point a rechercher les motif
ractères de cette pièce. Il est important qu’elle soit définitivement jugée et classée. » Écrites par un homme qui jouit d’u
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
e avec répugnance, Quand je n’aurois pour vous que de l’indifférence. Jugez combien ce fonds de haine est augmenté Par l’amou
nds de haine est augmenté Par l’amour que le vôtre a si bien mérité ! Jugez combien il perd dans le fond de mon ame, Par la c
62 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
gaisons, de la Syntaxe, & de la quantité...... Tu n’aimes que.... Jugez  » dit Rousseau à M. Brossette « jugez par cet éch
antité...... Tu n’aimes que.... Jugez » dit Rousseau à M. Brossette «  jugez par cet échantillon du beau ton de plaisanterie d
63 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
mmage ; pour raison de quoi il y aurait eu instance en notre conseil, jugée à l’encontre d’un nommé Ribou, libraire-imprimeur
donnée par Neufvillenaine, et, ce qui le prouve, c’est cette instance jugée à l’encontre du libraire Ribou, lequel avait impr
d homme, titre que reçoivent rarement de leur vivant ceux qui en sont jugés le plus dignes après leur mort. Je désire, pour l
64 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
des hommes qui se traitaient mutuellement de charlatans ? Ne pouvant juger entre eux, ne devait-il pas leur donner gain de c
sent une possession que j’ai cru devoir respecter. Si Molière n’a pas jugé la lettre de de Visé indigne de précéder son chef
les distingue individuellement. L’action ne reçoit de leur manière de juger ou de sentir, aucune impulsion ; et leur langage
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ondre. Flaminio. Avez-vous fini ? Diana. Je n’ai pas encore commencé, jugez si j’ai fini. Flaminio. Ecoutez-moi, ou je sors.
pris vos mesures pour l’être réellement. Diana. Vous ne pouvez pas en juger , parceque l’amour que vous avez pour Béatrix vous
ix, que les femmes combattent, Que par les criminels les juges soient jugés , Et par les écoliers les maîtres fustigés, Que le
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
nt oui dire que Moliere s’apprêtoit à jouer les Femmes Savantes, elle jugea à propos de ralentir son zele pour les Anciens ;
ce finit.   Cet extrait fait ainsi, & lu par les personnes qui ne jugent jamais que d’après les autres, fera certainement
arons-la à la françoise que nous allons analyser scene à scene, & jugeons ensuite. Parallele de l’Amphitrion de Moliere av
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ec un autre, & que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. Jugez quelle atteinte cruelle au cœur de ce triste berg
elle soit, est bien foible quand elle nous laisse le sang-froid de la juger par comparaison : il faut qu’elle nous transporte
n le Lecteur verra une suite d’imitation, & il aura le plaisir de juger par lui-même de la différence prodigieuse qui peu
68 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
doit-on la croire plus réelle à l’égard de la littérature, qui, à en juger par ses Mémoires, semble avoir attiré beaucoup mo
si licencieuse qu’en ces années de dévotion austère. Si l’on voulait juger de l’esprit de l’époque par les pièces contempora
it prêt à passer l’éponge sur tous les endroits de son livre que l’on jugerait dignes de censure . Il paraît qu’on fut inflexibl
69 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
autorisé par les Anciens contre les Anciens mêmes. Horace m’apprend à juger de Plaute : At nostri proavi Plautinos et numero
70 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
be ; le terrain n’est pas solide sous ses pieds, et il sent que, s’il jugeait son œuvre aux lumières de la conscience, il devra
i triomphant qu’il n’est qu’un homme, un homme qui mourra et qui sera jugé . Dans la littérature, Louis XIV était volontiers
de sa vie si dignes d’admiration. » On ne saurait plus équitablement juger Louis XIV, et mieux expliquer son caractère et se
its et sur vos cœurs, les plus fortes impressions, surtout si vous en jugez par opposition aux récompenses du monde ; c’est-à
ue ces mêmes lois sur lesquelles les derniers des hommes doivent être jugés de Dieu ; et anathème à quiconque ne vous dira pa
mment qu’ils sont moins en état de se défendre. Un seul trait en fera juger . On sait quelle nuée de commentateurs (plus ladre
Vous trompez et vous corrompez le public pour obtenir ses suffrages. Jugez -vous là-dessus, vous qui prétendez juger le monde
pour obtenir ses suffrages. Jugez-vous là-dessus, vous qui prétendez juger le monde ! » Ces critiques s’appliquent au Tartu
e n’était pas au théâtre à corriger les faux dévots ; mais il n’a pas jugé nécessaire de réfuter l’argument tiré des Anciens
sible, de son esprit, toute idée de la véritable piété et à lui faire juger que tout ce qui s’appelle ainsi n’est qu’une chim
cette vertu que vous connaissez aussi s’élèvera contre vous, et vous jugera . Les serrant de plus près, il les convainc de fra
. L’apparence du mal a chez eux peu d’appui, Et leur âme est portée à juger bien d’autrui. Point de cabale en eux, point d’in
n apologie ; un de ces « zélés indiscrets » qui se permettaient de le juger sans le connaître, qui osaient suspecter la puret
ec soin le Misanthrope, parce qu’il n’est point du nombre de ceux qui jugent volontiers de ce qu’ils ignorent. — Eh bien ? lu
e fût entièrement achevée et examinée par des personnes capables d’en juger . » « Ce prince voulut encore, » remarque vertueus
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ous les égards que les gens de lettres se doivent, & mes lecteurs jugeront . Voici ce que dit M. de Beaumarchais : « L’action
ame, qu’ils en sont inséparables : mettons mes lecteurs à portée d’en juger sans avoir recours à la piece. EUGÉNIE, Drame en
72 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
pièce fût en prose) ses souffrances et son repentir. Molière n’a pas jugé à propos de conclure aussi tristement la sienne.
a façon dont Molière a traduit le titre de la pièce de Tirso, on peut juger qu’il n’entendait guère l’espagnol. Nous avons ap
73 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
les plus mauvais auteurs de son pays, y gagnent toujours ; qu’on peut juger , d’après cela, si L’Avare a perdu à passer par se
aussitôt tout Paris, et rassemble un nombreux auditoire. La pièce fut jugée excellente, surtout par le maître de la maison ;
funestes : voir ce qui n’est pas, et ne pas voir ce qui est. Si l’on jugeait du mérite d’un ouvrage d’après le nombre des imit
termèdes de sa façon : elle eut encore moins de succès. Molière avait jugé sa pièce mieux que personne, en la condamnant à l
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
t à leurs leçons dans ce qu’il écrivit à la suite a d’autres. On peut juger de ces leçons et de sa docilité par une lettre ad
75 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
-être, ce que nous venons d’entendre de la bouche de M. Rambert. Pour juger l’homme et le caractère, dans Racine, il se place
d’avoir, à cette époque, ruiné la religion. Aux yeux des masses, qui jugent sur l’apparence, dit M. Rambert, il sera difficil
andes œuvres ne sont que deux parties d’une œuvre unique. Il faut les juger l’une par l’autre. Les contemporains de Molière o
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
es principes et sans tirer des conclusions ? Pouvait-il s’empêcher de juger et ceux qu’il copiait et l’idéale copie qu’il en
nnages pour le modèle de l’honnête homme selon lui : on l’a accusé de juger comme Chrysale les choses de l’esprit, d’être bou
77 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ncues, puisqu’elles étaient insurmontables, ou plutôt que nous devons juger telles, puisqu’il ne les a pas surmontées ; mais
’ouvrage qu’ils connaissent à peine et qu’ils seraient hors d’état de juger  ; enfin, dans celui de M. Lysidas, ces auteurs ja
t point indigne d’être associée, et d’une coquetterie excessive. Pour juger des grâces de sa personne, et des charmes de son
er qu’ils ne le sont pas entièrement. Pour mal faits, les lecteurs en jugeront , et peut-être seront-ils surpris de la sévérité d
78 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
effacée et peut-être défigurée de la comédie attique, afin de pouvoir juger si l’auteur français aurait surpassé les Grecs eu
st ridicule en lui-même, un avare inquiet l’est aussi. Il est aisé de juger que l’on fera naître des contrastes plaisants, si
ane, bien rendu par l’acteur, produit un grand effet, et nous pouvons juger par là de la force comique du poète grec. L’Amphi
cette gaîté sans but, véritable inspiration du génie comique. On peut juger de là que Racine serait devenu un rival redoutabl
79 (1739) Vie de Molière
accoutuma le public, en lui faisant connaître la bonne comédie, à le juger lui-même très-sévèrement. Les mêmes spectateurs q
, relevaient les moindres défauts de Molière avec aigreur. Les hommes jugent de nous par l’attente qu’ils en ont conçue ; et l
a nation, de n’avoir pas besoin des décisions de son maître pour bien juger . Molière eut des ennemis cruels, surtout les mauv
ussi par paresse que je me suis servi de L’Avare de Molière. On peut juger qu’un homme qui n’a pas assez d’esprit pour mieux
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
captive le sentiment du public, & le force, pour ainsi dire, à ne juger qu’au gré de l’Auteur. Tout au contraire, il en e
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
n plus haut point de perfection. Il serait assurément fort injuste de juger Plaute, Térence, Molière, en un mot l’école de Mé
merveilles d’Aristophane et le vieil idéal comique disparu ; il faut juger les poètes de la comédie nouvelle d’après un idéa
laton, les citoyens de cette ville auraient été comparés entre eux et jugés d’après la conformité de leur conduite avec l’idé
phane, bien rendu par l’acteur, est d’un grand effet, et nous pouvons juger par là de la force comique du poète grec89. Le Ta
effacée et peut-être défigurée de la comédie attique, afin de pouvoir juger si l’auteur français aurait surpassé les Grecs eu
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
espan. Madame de Sévigné, plus désintéressée que madame de Maintenon, jugeait mieux le cœur du roi à l’égard de madame de Monte
83 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
rité fit disparaître, au moyen de nombreux cartons, tous les passages jugés répréhensibles. Vers le même temps, un libraire d
champs à la cour. La durée de l’action est indéterminée ; mais, à en juger par le nombre des événements et des déplacements,
84 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
e à l’Académie. Voilà pour la commémoration de la mort : d’aucuns ont jugé que c’était peu ; c’était pourtant quelque chose.
nsi Molière lui-même, dînant chez Molière, est à la portion congrue : jugez des autres ! L’an dernier, rien pour Regnard, ce
85 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ait reposer l’édifice social sur des bases plus équitables; mais pour juger de l’immense effet qu’ils produisirent, il faut s
omédie des Deux Gendres, qui lui ouvrit les portes de l’Institut, fut jugée alors, par les vieux amateurs de théâtre, digne d
e donnée les éléments suffisants d’une grande comédie. M. Scribe n’en jugea pas ainsi, et ; pour se conformer au goût du jour
re être le conspirateur que l’on cherche, et se constitue prisonnier. Jugé par un conseil de guerre, il est déclaré coupable
doute, au contraire, toute espèce de critique, comme il est aisé d’en juger par les précautions oratoires dont il use avant l
suite compris, et sans prendre au sérieux la poésie d’Oronte, sans la juger rigoureusement au point de vue de l’art, il l’app
i fanatique, aussi extrême en tout, ne me semble pas plus apte à bien juger de l’honnêteté d’une femme que cet autre fanatiqu
’une femme que cet autre fanatique d’Orgon ne me semble l’être à bien juger de la religion d’un dévot. Il ne faut donc pas, e
ûr, ce n’est point un imbécile. La preuve que Tartuffe est loin de le juger tel, c’est que, dans la scène où Damis le surpren
86 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
Les types sont communs, mais leurs peintres sont rares. Dans l’art de juger l’homme et de le définir D’avance ton génie a vai
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
ux, celle de concourir au dénouement est la plus essentielle. On peut juger , par ce que nous venons de dire, combien il est d
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
vos romans se bornent aux honneurs de la presse, on les lira, on les jugera , on leur prodiguera des éloges s’ils en méritent 
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
s plaisirs, contribuerent au succès de la Princesse d’Elide. Paris en jugea moins favorablement ; il la vit séparée des ornem
90 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
out comme les Italiens avec Molière au Palais-Royal. Il fut à même de juger leurs ballets Tantôt graves, tantôt follets, co
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
rompée de cette opinion quand elle se vit négligée par Mazarin ; elle jugea des vues et des espérances du cardinal par son re
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
………………………………………………         Sous vos auspices, ces vers         Seront jugés , malgré l’envie,         Dignes des yeux de l’uni
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
de maniere. Pour de l’esprit, j’en ai sans doute, & du bon goût A juger sans étude & raisonner de tout ; A faire aux
e le Joueur ait été représenté trente ans après le Misanthrope, & jugeons des deux héros par leur ton ; nous croirons le ca
94 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
aussi cruelles ; il avait un tempérament vigoureux, comme on en peut juger sur le portrait qu’a tracé de sa personne une de
ter ce qu’on demandait. Mais, cette entreprise ayant manqué, Brécourt jugea bien que sa vie n’était pas en sûreté, et sur le
it de Troyes, et qui, s’intéressant à l’établissement de cette veuve, jugeait que le petit Baron pouvait y contribuer, étant fi
, parce qu’on ne voulut pas lui donner le temps d’en changer. On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle ga
95 (1900) Molière pp. -283
ise ; mais vous voyez que je ne veux que vous donner l’occasion de la juger  ; d’ailleurs, elle ne renverse pas la tradition e
i ; je veux étudier l’homme en lui-même, tel qu’il est, et essayer de juger l’écrivain. Tâchons d’abord de vous donner un car
e finit ses pièces ; quand le caractère est bien développé, qu’on l’a jugé , qu’il est complet, quand même seraient encore ou
es histoires incroyables, où des gens qu’on connaît, qu’on a toujours jugés des plus honnêtes et des plus intelligents, se la
éfavorable les désordres du roi, elle en médisait volontiers. Molière jugea que s’il se moquait de ces dévots outrés, Louis X
out ce que je voudrai. Je m’érigerai en censeur des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion qu
quelques personnages illustres, les seuls par lesquels nous puissions juger de l’état général des choses, parce que ce sont l
long succès et cette perpétuité de la comédie parmi nous ? Ce serait juger trop défavorablement et nous-mêmes et notre litté
parfait pédantisme. » Mais ce n’est pas toutefois lui faire tort, de juger de la délicatesse de son sentiment moral par les
Bonaparte ; allons trouver Hannibal ; il n’y a qu’un héros qui puisse juger notre dispute. Laissons là César, grand général p
e force pensante, supérieurement et froidement impartiale, capable de juger avec grandeur Alexandre et Napoléon. Georges Sti
96 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
étudié la pratique. - Point. Ce n’est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificat
97 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ent été données à Londres par Mlle Mars et par des artistes français, jugeait Molière, qui avait fait en grande partie les frai
ortant. On put constater même que ses pièces furent mieux appréciées, jugées avec plus de compétence par un public qui paraiss
nservé le souvenir de l’opposition que firent les parents à ce qu’ils jugeaient une folie. Perrault raconte que ces parents envoy
survivance qu’en 1657 ; le père continuant ses fonctions n’avait pas jugé à propos sans doute de donner à cet arrangement d
sous l’appui de votre nom, si pompeuse et célèbre qu’on ne la pourra juger indigne d’être à vous […] la raison seule m’oblig
ce pour la représentation de L’Étourdi à Lyon. Molière écrivain, à en juger par ce qui nous est connu, débute donc à trente a
naïvement, de sorte qu’il y avait peu de personnes qui pussent mieux juger d’une pièce de théâtre que ce prince. Mais après
rs du bureau des comptes pour avoir tel égard à son travail qu’ils le jugeront à propos. » L’assemblée de l’année suivante se m
de Rambouillet restait le véritable distributeur de la renommée. À le  juger à un point de vue élevé, sa suprématie se prolong
’il faisait la révérence, et son chapeau si petit qu’il était aisé de juger que le marquis le portait bien plus souvent dans
ient porter le corps du marquis, ses rubans, ses canons et sa poudre. Jugez  de l’importance du personnage sur cette figure. »
Voilà la bonne comédie ! » C’est tout le parterre qui probablement en jugea ainsi, et dont cette exclamation peut servir à re
n au comte de Bussy-Rabutin en lui offrant ses services, lorsque vous jugerez que je doive courir. Pardon de la comparaison ; m
e. Il est vrai que les témoignages contemporains sur lesquels nous la jugeons sont presque tous malveillants. Pendant l’été qui
ût la part qu’il prenait à cette comédie ; peut-être croyait-il qu’on jugerait mieux de l’effet produit par les changements dema
vrait l’auteur comique, et, comme la tempête grossissait toujours, il jugea à propos de placer Molière et sa troupe sous sa p
ce qui indique qu’on craignait du tapage et que sa présence avait été jugée nécessaire. Il s’avança sur le bord et dit aux pe
glisser l’animal entre ses jambes pour aller faire telle scène qu’il jugerait à propos. Quand on fait réflexion au caractère d’
rfaitement le caractère de son ami, et malgré toute sa philosophie le jugeait superficiellement. Il ne se rendait pas bien comp
utes les créatures pour m’oser demander si je vous connais. » On peut juger que la Molière, de l’humeur dont elle est, ne fut
de tenter une réhabilitation d’Armande Béjart, mais nous n’avons pas jugé à propos de suivre pas à pas l’auteur d’un roman
indre fragment ni la moindre idée. » Il ne paraît pas toutefois, à en juger par cet aveu même, que ce que possédait Guérin fi
n l’amusant. Molière, ajoute l’éminent critique, aujourd’hui que nous jugeons les choses à distance et par les résultats dégagé
teurs purs et les écrivains à période. C’est au théâtre qu’il faut le juger , de même que l’effet d’une fresque doit être appr
chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de ville. On peut juger des acclamations quelle reçut ; et ainsi elle gar
Elle était d’un caractère doux, conciliant, paisible comme on en peut juger par les rôles mêmes que Molière lui attribua. C’e
donner quatre pistoles pour moi, dit Molière à Baron, puisque vous le jugez à propos ; mais en voilà vingt autres que je lui
98 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
it généreusement avec l’auteur, on n’en avait que plus le droit de le juger sévèrement. On a dit alors que le sujet, l’imbrog
question des autres, et dans quelle proportion ? Une femme qui a été jugée sévèrement, mais qui n’en avait pas moins de bell
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ndroit l’action se passera ; il en a grand besoin, ne fût-ce que pour juger l’Auteur, pour voir si ses personnages ont des ra
e loi ? A votre avis, qui mieux, ou de vous, ou de moi, O sotte, peut juger ce qui vous est utile ? Par la corbleu, gardez d’
100 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
en trois mots, le voici : Comme idée philosophique, je m’abstiens de juger ; peut-être que je ne m’y connais pas; comme coméd
, prétendent que le théâtre est un moyen positif d’éducation, doivent juger que ce n’est pas assez. Moi, qui professe l’opini
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