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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
nt détestable transplantée sur la scene. Dans un roman, l’esprit seul juge  ; sur le théâtre, les yeux se mêlent de la partie
e théâtre, les yeux se mêlent de la partie, & ils ne sont pas des juges indulgents. Le meilleur modele que je puisse offr
ville où l’action se passe, a une fille nommée Rosaura : le Docteur, Juge de la même ville, a un fils nommé Silvio : les de
. Le Geolier vient prendre son prisonnier pour le conduire devant les Juges . Le Tribunal. Le Docteur & Pantalon, assis
t un tribunal, un Seigneur qui a des chevaux & des carrosses. Les Juges lui demandent pourquoi il enlevoit Rosaura. — Par
2 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
’existe pas pour l’avocat ; il n’a devant lui qu’un adversaire et des juges  : combattre l’un, convaincre les autres, voilà sa
faudra passer : sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, juges et leurs clercs. Il n’y a pas un de tous ces gens
autions du monde, vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens
asse ici « les greffiers, sergents, avocats, substituts, rapporteurs, juges , » pléiade juridique que le chancelier Du Vair co
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
e lettres charmantes, et à ce sujet il a mis en avant que le goût qui juge est différent de celui qui crée, distinction just
n’a rien produit ; mais il ne faut pas conclure de ce que le goût qui juge ne prouve pas celui créé, que le goût qui crée ne
prouve pas celui créé, que le goût qui crée ne comprend pas celui qui juge , car le goût qui juge bien de ce qui doit entrer
que le goût qui crée ne comprend pas celui qui juge, car le goût qui juge bien de ce qui doit entrer dans ses compositions
car le goût qui juge bien de ce qui doit entrer dans ses compositions juge nécessairement bien le choix des autres ; de sort
Sévigné, douée du goût qui crée, pouvait bien être privée du goût qui juge . Madame de Sévigné, capable d’écrire et qui a écr
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
pe, vos craintes disparoissent. La premiere a grand soin de nommer un juge aussi connoisseur qu’impartial ; ce juge craint l
re a grand soin de nommer un juge aussi connoisseur qu’impartial ; ce juge craint lui-même que votre piece, s’il la condamne
va peut-être vous en coûter le fruit de quatre mille veilles. On vous juge , vous frémissez : on recueille les voix, une seul
ez beau représenter modestement que vous pouvez avoir mal lu, que vos juges peuvent s’être trompés comme ceux qui refuserent
de casser leurs arrêts. Ce n’est pas qu’il n’y ait parmi eux de bons Juges  ; mais il est impossible que les détails, lus ave
5 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
tits vers d’Oronte ; mais que penser de Philinte qui, intérieurement, juge , comme Alceste, qu’ils sont bons à mettre au cabi
les grandes. Blâmerons-nous, avec lui, Alceste de ne vouloir qu’aucun juge soit par lui visité, et de s’en fier exclusivemen
de poumons pour mériter quelques signes d’approbation de la part d’un juge prudemment muet, assis à l’avant du bateau, jusqu
verve et de dialectique. Grimarest fait dire à Molière : « J’en fais juge le bon père, si le système de Descartes n’est pas
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
nécessairement qu’un homme raisonnable puisse la faire. Dans la Femme Juge & Partie, Bernadille passe plusieurs années a
t dans sa ville habillée en homme, obtient la charge de Prévôt, & juge son mari. La méprise de Bernadille, qui ne reconn
le, qui ne reconnoît pas sa femme, & qui croit avoir affaire à un juge très sévere, produit des choses charmantes ; mais
. — Oh ! Madame, je n’en doute point. — Je veux que M. le Maréchal en juge lui-même. — Moi, Madame !... Sérieusement ? — Oui
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
1 : « Que quelqu’un se propose de mettre sur la scene la condition de Juge  ; qu’il intrigue son sujet d’une maniere aussi in
remarquer que M. Diderot ne nous dit point positivement de mettre un Juge sur la scene : c’est un exemple qu’il propose, &a
vantage de l’Avocat, puisqu’il peut se récuser plus facilement que le Juge que M. Diderot suppose obligé de prononcer, puisq
sans rien perdre de ses intérêts. Veut-on absolument me voir citer un Juge  ? Dans la Gouvernante de La Chaussée, un Présiden
8 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
ville où l’action se passe, a une fille nommée Aurelia ; le Docteur, juge de la même ville, a un fils nommé Ottavio ; les d
. Le geôlier vient prendre son prisonnier pour le conduire devant les juges . (Le Tribunal.) Le Docteur et Pantalon, assis dev
evant un tribunal un seigneur qui a des chevaux et des carrosses. Les juges lui demandent pourquoi il enlevait Aurelia. -Parc
lières des secrets de la nature 52  ». Ailleurs, Arlequin, prévôt et juge , instruit ses archers de ce qu’ils doivent faire 
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
es de mouton : ses coq-à-l’âne & les bées du berger persuadent au Juge que les deux parties sont folles ; il les met hor
On le croit fou ; on interroge Agnelet, qui répond toujours bée : le Juge lui dit d’aller se faire trépaner, & le met h
fin on feint qu’Agnelet est mort en se faisant trépaner, on montre au Juge une tête de bœuf enveloppée dans un lit. Colette,
, les coq-à-l’âne de Guillaume & les bées d’Agnelet persuadent au Juge que l’un & l’autre sont fous : mais dans la p
Cette récapitulation est très ingénieuse ; mais est-il naturel que le Juge prenne une tête de bœuf pour celle d’Agnelet ? &a
10 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
é une controverse que je reproduis, et qui, au sentiment d’excellents juges , peut désormais être tenue pour terminée. Enfin,
xaminant la conception du Misanthrope, où il voit des vices profonds, juge le caractère d’Alceste inconséquent, ambigu, insa
et que personne ne contrôle. En pareil cas, et même de nos jours, les juges de paix ne mettent point en doute la déclaration
de famille du soin de s’édifier quant à l’âge de ces derniers s’il le juge à propos. Le cas était prévu, et le conseil de fa
nctionnaire, le bras droit du prévôt de Paris, si elle avait dit à ce juge  : « Les deux aînés ont dépassé vingt-cinq ans ; m
seul acte de renonciation, considérons-les aussi comme mineurs, » le juge n’eût pas manqué de la rabrouer d’importance, et
er Défita et à demander à la cour du Parlement de lui donner un autre juge . Ce sont là de ces requêtes que les cours suprême
de ces requêtes que les cours suprêmes accordent rarement et que les juges récusés pardonnent plus rarement encore. La cour,
erait continué par le lieutenant criminel ; puis, le 17 septembre, ce juge rendit une sentence qui déclarait Guichard convai
e, d’une juste autorité, beaucoup se sentirent ébranlés. Un excellent juge , M. Sarcey, déclara même que les arguments de son
uelins, étude où il appuie à nouveau sur les clauses du contrat qu’il juge rigoureuses, on devine un peu sous ces précaution
u reste, la latitude laissée au confesseur en ces matières : il était juge de la situation, du degré de contrition de son pé
’aider son archiviste à les aplanir. On pourrait même faire le public juge en dernier ressort de la question et de la soluti
uvertes à Montpellier, il a réclamé une enquête dont le public serait juge en dernier ressort, car ils seraient exposés au f
. Scherer, comme on a pu le voir dans l’étude qui ouvre cet opuscule, juge le caractère d’Alceste inconséquent, ambigu, insa
ant de nous révéler le mot de l’énigme cachée sous le Misanthrope, il juge a propos d’étudier l’état de la société, des idée
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
, et elle fait penser. Elle voudrait se contenter de peindre, et elle juge . Elle voudrait n’offrir qu’un spectacle divertiss
lière voulait avoir cette éloquence-là, s’il choisissait pour premier juge cette servante, immortalisée, sans qu’elle s’en d
s’offenser du Docteur de la comédie, et du Capitan, non plus que les juges , les princes et les rois, de voir Trivelin ou que
voir Trivelin ou quelque autre, sur le théâtre, faire ridiculement le juge , le prince on le roi. » Préface des Précieuses r
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
s permis à un Auteur de partager son poëme en autant de parties qu’il juge à propos, & si le plaisir du public devoit êt
’autant plus mauvais, qu’il se trouve à côté d’un bon, & qu’on le juge par comparaison. Loin de passer le médiocre en fa
comparaison. Loin de passer le médiocre en faveur du beau, on ne l’en juge que plus sévérement, & le mauvais fait oublie
13 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
anthrope. Il est dangereux en tout genre d’être trop au-dessus de ses juges ; et nous avons vu que Racine s’en aperçut dans Br
joliment ! Croit-on que je me flatte, et qu’enfin dans ma tête Je ne juge pas bien que je suis une bête ! On voit qu’en dé
pression si naïve, qu’il croîtrait pour cela? est d’un bonheur! Qu’on juge ce qu’est un écrivain dont presque tous les vers
nir de sa force. Mais la postérité, qui n’est jalouse de personne, en juge tout autrement ; elle profite de tout ce qu’on lu
e son rival, et le critiquait comme s’il avait eu le droit d’être son juge . A l’égard de Boursault, on est fâché de trouver
onte, dont il a blâmé les vers, s’en venge par des calomnies; que ses juges lui fassent perdre son procès, quoiqu’il dut le g
TE. Qui je veux ? la raison, mon bon droit, l’équité. PHILINTE. Aucun juge par vous ne sera visité ? ALCESTE. Non. Est-ce qu
onde savait déjà, qu’il serait à souhaiter que l’usage de visiter ses juges fût aboli; mais il en conclut très-mal que l’aute
à ce qu’on vous demande ; car sans révoquer en doute l’équité de vos juges , n’est-il pas très-possible qu’on leur ait montré
représente ce seul instant et tout ce qu’il fait envisager, et qu’on juge ce que l’auteur hasardait. On objecterait en vain
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
prétendirent qu’ils n’en avaient pas le droit. Le roi voulut être le juge de ce différend. Baron se présenta pour défendre
est toute actuelle et souvent toute locale. Ce sont, par exemple, les juges , les avocats, les procureurs de Paris, qui sont e
-on bonne justice ? ARLEQUIN. On l’y fait à peindre. ISABELLE. Et les juges , seigneur, ne s’y laissent-ils point corrompre ?
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
r sur leur compte. C’est lorsque l’Auteur repose sous la tombe, qu’on juge sainement ses productions ; jusques-là les petite
les anciens sentiments qui avoient déserté leur cœur, revinrent ; je juge toujours par les apparences. Il fut flatté, loué,
16 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
s où le langage a toujours entendu le mot de critique, puisqu’elle ne juge pas, ne blâme ni ne loue. Mais, en revanche, de l
t de goût ; mais le théoricien qui s’est formé certaines idées et qui juge d’après ces idées, ne porte pas non plus un libre
17 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
-là m’embarrassait, elle avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France.213 212. ??? 213. Ce
18 (1739) Vie de Molière
cette situation, il ne l’a inventée que pour la manquer ; que l’on en juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît
pièce eût été balancé par celui d’une comédie qu’on appelle La Femme juge et partie, qui fut jouée à l’hôtel de Bourgogne a
al ? Montfleuri, comédien de l’hôtel de Bourgogne, auteur de La Femme juge et partie, se croyait égal à Molière ; et la préf
ertit que M. de Monfleuri était un grand homme. Le succès de La Femme juge et partie, et de tant d’autres pièces médiocres,
ésenta sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme juge et partie, La Critique du Tartuffe. Voici ce qu’o
19 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
vulgaire. En considération de cet agrément, le petit nombre des bons juges est gagné. Tout passe, tout est bon, tout est vra
à la cour en présence de Louis XIV. Là, les hommes, les œuvres et les juges eurent une valeur qu’ils n’ont plus retrouvée. La
mot, dut faire une sorte de stage en province, avant d’affronter ces juges délicats de la capitale, que l’on voyait si assid
’on fit, on rencontrait toujours un prince qui, en général, était bon juge et vous tendait la main pour vous conduire au roi
les Satires VIII et IX ; la Fontaine, le VIe livre des Fables. Quels juges  ! Enfin les supérieurs de Bourdaloue le trouvèren
r la représentation, afin de démontrer son innocence, laissant le roi juge de ce qui lui serait dû pour sa réputation attaqu
ée. Il n’y a point de meilleure scène dans la pièce : « Votre Majesté juge bien elle-même combien il m’est fâcheux de me voi
terminera, par cet acte de discernement suprême, où d’accord avec le juge et avec les témoins, le méchant, non-seulement ch
l’hypocrite, il lui prouve qu’il a un témoin, que ce témoin sera son juge , que ce juge sera sans pitié. Si l’imposteur est
il lui prouve qu’il a un témoin, que ce témoin sera son juge, que ce juge sera sans pitié. Si l’imposteur est guérissable,
oir engagé ; de s’éloigner de Dieu et de quitter ses voies, lorsqu’on juge que ce sont les plus droites et les plus sûres, e
ourne. Enveloppe-toi d’une feinte ignorance, tu ne pourras tromper le Juge , et tu n’es qu’un menteur ! « S’il était de meill
assurance et qu’elle se croie assez forte du moment que vous êtes son juge , et que tout ce tempérament de discrétion que vou
t, que je remets cette cause. J’en ai le droit et je choisis un autre juge . A la conscience affermie qui s’est examinée deva
contentent des seuls feux du seul homme qu’elles épouseront, que les juges fassent toujours justice ; exiger cent autres cho
de l’autorité le juste dispensateur des ordres absolus, le souverain juge et le maître de toutes choses. 8. Un commenta
e de Molière :Tu chatouilles mon âme.Il dit : Je ne prends point pour juge une cour idolâtre…   On voit que Racine, qui con
20 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
le premier auteur de son siècle par le plus sévère et le meilleur des juges , et, si au xviiie  siècle, sa gloire subit en Fra
ent sur la foule des spectateurs, d’influencer les impressions de ces juges souverains, peu raffinés sans doute, mais de sage
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
e, que, comme c’est par cette distinction & cette vivacité que je juge de leur proximité, je crois voir la lune au bout
22 (1910) Rousseau contre Molière
ma cause. » C’est-à-dire je voudrais avoir le plaisir de mépriser mes juges . Et tout cela est de l’orgueil tout pur. Et cela
rtu, soit capable de manquera ses devoirs par intérêt ? Solliciter un juge  ! Il ne faut pas être misanthrope ; il suffit d’ê
enfin, quelque tour qu’on donne à la chose, ou celui qui sollicite un juge l’engage à remplir son devoir, et alors il lui fa
le séduire, puisque toute acception de personnes est un crime dans un juge qui doit connaître l’affaire et non les parties e
les parties et ne voir que l’ordre et la loi. Or je dis qu’engager un juge à faire une mauvaise action, c’est la faire soi-m
ui faire dire. Il sait très bien qu’Alceste ne sollicitera jamais ses juges  ; mais d’une part il veut le lui faire dire et au
dire et aussi jeter en coup de patte cette jolie épigramme contre les juges  : Mais qui voulez-vous donc qui pour vous sollic
llicite ? — Qui je veux ? La raison, mon bon droit, l’équité. — Aucun juge par vous ne sera visité ? c’est-à-dire : « Ne pa
e, comme celui de Molière du reste, veut qu’on ne sollicite point les juges pour lui, il ne manque pas de penser, ni même de
es juges pour lui, il ne manque pas de penser, ni même de dire : Des juges ou de moi voyons qui rougira ! et aussi, ce qui
pièce où il ne se voit pas sous une, au moins, de ces deux formes, il juge que l’auteur a, de propos délibéré, éliminé les h
i l’on veut, qu’il se manifeste avec un léger excès, dont encore sera juge l’esprit critique et l’esprit de raillerie des fe
nature efface auprès de Dieu le péché de l’erreur. Hors d’état d’être juges elles-mêmes, elles doivent recevoir la décision d
stantisme, resté fidèle au moins au principe protestant : nous sommes juges de notre croyance et elle n’existe que si nous en
sommes juges de notre croyance et elle n’existe que si nous en sommes juges  ; et c’est lui qui de cette loi générale excepte
incapable de se constituer à elle-même une foi. « Hors d’état d’être juges elles-mêmes… »   Pour ce qui est de ce qu’on appe
où, ne pouvant discerner encore le bien et le mal, elles ne sont les juges de personne, elles doivent s’imposer par là de ne
: « La femme qui est faible et qui ne voit rien au dehors apprécie et juge les mobiles qu’elle peut mettre en œuvre pour sup
ns le sens de l’avenir. On croit généralement que la postérité est le juge sans appel et le juge infaillible. Elle est le ju
. On croit généralement que la postérité est le juge sans appel et le juge infaillible. Elle est le juge sans appel, mais po
postérité est le juge sans appel et le juge infaillible. Elle est le juge sans appel, mais point du tout le juge infaillibl
juge infaillible. Elle est le juge sans appel, mais point du tout le juge infaillible, et ce n’est pas toujours par ce qu’o
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
tes les fois qu’il a besoin de respirer. Si vous me donnez de pareils juges , je les récuse. J’envoie les uns à l’opéra bouffo
it toujours marcher l’intrigue. Voilà l’essentiel : que le lecteur en juge . ACTE III. Scene III. LÉLIE, CÉLIE, LA SUIVANTE
24 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
u jour ? Je ne puis quitter Alceste sans contempler cette scène où un juge suppliant et tremblant, quoique furieux, demande
le a raison. Dans celle grande page de notre histoire, nous voyons le juge qui a mis la coupable au défi de se justifier, no
25 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
pour ainsi dire, scarronesque ; ce qui n’a pas empêché les meilleurs juges , et Voltaire entre autres, de reconnaître que le
e moment, un faux rapport lui persuade que Rodrigue est son frère. On juge de son trouble, de son désespoir, de l’horreur qu
nt ce que La Fontaine disait de Molière à une époque où les meilleurs juges ne le considéraient peut-être encore que comme un
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
vernis brillant lui cache. Il est bon de mettre sous les yeux de mes juges la fin de la scene qui précede le tableau dont il
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
on fut reconnue fausse par la suite ; mais personne à la cour n’était juge des preuves sur lesquelles le roi se décida au re
28 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
Journaux en ont dit du bien ; mais tout cela ne m’impose point, et je juge , selon l’effet qu’un Ouvrage fait sur mon esprit.
utes les circonstances des faits que l’on rapporte. Pour moi, je n’en juge que par le bruit public : on accuse l’Auteur de n
29 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
erre le 15 de Février 1665. On en jugea dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci. Et Molière eut la prudence de ne poi
à m’embarrassait ; elle avait sa difficulté. À Dieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. Molière étant seul av
rtuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du Roi, cependant la Femme juge et partie de Montfleury fut jouée autant de fois
ateau, et qui s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. ―  J’en fais Juge le bon Père, dit Molière, si le Système de Descar
Chapelle s’échauffe, et criant du haut de la tête pour convertir son Juge , il ébranla son équité par la force de son raison
le 8 de Juillet de la même année. Tout le monde sait combien les bons Juges , et les gens du goût délicat se récrièrent contre
ent se chercher ; et je ne pense pas même que Molière estimât R… J’en juge par ce qui leur arriva à l’occasion de B… j R… ay
34 L’Extravagant : 228, 231   F Les Fâcheux : 44 et suiv. La Femme Juge  : 203 Les Femmes savantes : 270 et suiv. Le Fes
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
uns de ses prologues, sollicite pour les acteurs la bienveillance des Juges , la faveur du Peuple, tel que celui du Pseudole :
mp; non. Le parterre est une assemblée de gens d’esprit, qui sont les juges nés de toutes les pieces nouvelles. Thibaut. Si b
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
, Ce que pour vous gagner il est besoin qu’on fasse ? Vous êtes notre juge , il faut vous adoucir. Carlos. Vous y pourriez pe
m’en tiendroit recusable. Je m’en recuse donc, afin de vous donner Un juge que sans honte on ne peut soupçonner ; Ce sera vo
32 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
mmes est alternativement louée et critiquée ; mais Apollon, pris pour juge du différend, prononce un arrêt en faveur de la p
Critique du Philosophe marié, par Destouches ; Le Procès de la Femme juge et partie, par Montfleury ; on lira toujours avec
es de Scudéry. Son fils, Antoine-Jacob Montfleury, auteur de La Femme juge et partie, a laissé de meilleurs titres. L’une de
en ridicule. Montfleury fils, qui n’avait point encore fait La Femme juge et partie, donna L’Impromptu de l’hôtel de Condé
33 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
confesseurs, mais vous ne les avez point mis en assurance du côté des juges , de sorte qu’ils se trouvent exposés au fouet et
ce en suivant vos probabilités » ; lorsqu’il ajoutait : « Obligez les juges d’absoudre les criminels qui ont une opinion prob
eurs et dire de grands mots, » prétendent être, « par leurs lois, les juges des ouvrages » ; elles font des « règlements » no
nne l’objet réel d’une admiration tempérée ? Je serai pour Molière un juge sans faiblesse ; je saurai voir et montrer ses dé
ffichent trop naïvement leur ridicule : Nous serons par nos lois les juges des ouvrages. Par nos lois, prose et vers, tout n
34 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
le vrai et le faux mari. Dans l’impossibilité de les distinguer, les juges ordonnent qu’ils soutiendront, l’un après l’autre
cette pièce devait être représentée, dit au parterre : Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la pièce) a souffert quelques
onnée, sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme juge et partie, comédie de Montfleury, dont le succès,
35 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
son berger qui lui a dérobé ses moutons ; il le fait citer devant le juge . C’est alors qu’a lieu cette incomparable scène d
s et son drap, interpelle Patelin et le berger, brouille tout, met le juge en confusion et finalement se fait envoyer hors d
boutique du drapier, au milieu la place publique avec le tribunal du juge . La langue est nette, claire, ferme, de bon aloi 
36 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
e, 2e partie). Mais les premiers étaient trop contemporains pour être juges , et Saint-Marc Girardin a heureusement répondu au
étoient punis comme les plus scélérats de tous les hommes… Les trois juges des enfers l’avoient ainsi voulu, et voici leur r
37 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ècle. Et, comme la comédie est de sa nature critique et satirique, on juge , quand elle y reste fidèle, quand elle réfléchit
s à notre second comique, non plus qu’à Dancourt, de se constituer le juge des mœurs de son temps pour les immoler en des pe
s assez pour oublier ses rancunes, alors même qu’il se constituait le juge de son ennemi, ce dont le moindre sentiment d’équ
eurs, quand la vénalité des charges exposait encore à rencontrer pour juge de son procès, un sot de cette espèce ? Deux cent
tre vis-à-vis d’Oronte; qu’il fallait, ou qu’il refusât la qualité de juge , ou qu’il ne l’acceptât qu’avec la condition expr
sation de Damis, la confirme-t-il en s’avouant coupable ? C’est qu’il juge ce raffinement de scélératesse nécessaire pour tr
premiers actes, et dévoiler peu à peu son odieux caractère. Que l’on juge combien la scène où, jetant le masque, il se décl
heureux triomphe, recevoir la récompense de sa modération. Que l’on juge si, dans la situation où se trouve Tartuffe, plus
ur ce moyen, qui lui semble de nature à devoir décider Elmire, car on juge toujours les autres d’après soi, et Tartuffe ne p
38 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
e valoir leurs recherches sans jamais s’en attribuer l’honneur, et un juge impartial qui efface leurs fautes sans jamais les
arrive souvent que leurs plaisanteries ne sont plus entendues. Qu’on juge par ce seul exemple des choses qui doivent nous é
en pénétrer la profondeur, il ne lui reste plus qu’un petit nombre de juges . Combien de scènes blâmées, d’intentions calomnié
nce ne m’a que trop fait voir qu’il est impossible de l’éviter ; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis né avec les
Pierre le 15 février 1665. On en jugea, dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci ; et Molière eut la prudence de ne po
à m’embarrassait ; elle avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami ; tu juges mieux qu’homme de France. » Molière étant seul a
rtuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du roi, cependant la Femme juge et partie de Montfleury fut jouée autant de fois
bateau, et qui s’y était mis pour gagner les Bons-Hommes. « J’en fais juge le bon père, si le système de Descartes n’est pas
Chapelle s’échauffe, et criant du haut de la tête pour convertir son juge , il ébranla son équité par la force de son raison
le 8 de juillet de la même année. Tout le monde sait combien les bons juges et les gens du goût délicat se récrièrent contre
e chercher ; et je ne pense pas même que Molière estimât Racine. J’en juge par ce qui leur arriva à l’occasion d’Alexandre.
s précieuses, a découvert que cinq des parents de Molière avaient été juges et consuls de la ville de Paris (depuis 1647 jusq
Son théâtre a été imprimé avec celui de son fils, auteur de la Femme juge et partie, qui partagea un moment avec le Tartuff
e le Tartuffe de Léontium (Ninon). Vous savez si Molière était un bon juge en ces sortes de matières. Puisque Léontium (Nino
39 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
ne tombe à regret t’accordèrent l’aumône, Tandis que le Seigneur, qui juge et qui pardonne, Tel qu’un père indulgent t’accue
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
lusion, je crois qu’il est malhonnête à lui de dire des injures à ses juges . Les acteurs font encore plus mal en s’adressant
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
vie, quand Arlequin change le Tribunal en moulin à vent : les quatre Juges paroissent attachés aux quatre voiles, & tour
42 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
ux qu’il a voulu accuser : il fait de plus le Critique, il s’érige en Juge , & condamne à la berne les Singes, sans voir
43 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
cé découvre sans peine dans cet ouvrage peuvent servir à expliquer un juge ment de La Bruyère qui serait pour nous une énigm
44 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
nt de vue moral, si peu compris ou si incomplètement apprécié par des juges illustres à divers titres : l’autorité de leur gé
urant, et pour pouvoir dire qu’il les connaissait, les ouvrages qu’il juge avec une autorité si absolue et si brève. La Bru
45 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
lle d’un homme qui tient des Pensionnaires. Ce fait que Mr. Grimarest juge avoir été inventé par les personnes qui l’ont fou
rre le 15. de Février 1665. On en jugea dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci. Et Moliere eut la prudence de ne poi
à m’embarrassoit ; elle avoit sa difficulté. A Dieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. Moliére étant seul avec
qu’elle veuille se retirer avec lui, ressemble assez à Moliere si on juge de lui par la conversation que j’ai rapportée. †
rtuffe pendant qu’on le joüa après l’ordre du Roi, cependant la Femme Juge & Partie de Monfleuri fut joüée autant de foi
ateau, & qui s’y étoit mis pour gagner les Bons-Hommes. J’en fais juge le bon Pere, dit Moliere, si le Systême des Des-C
apelle s’échauffe, & criant du haut de la tête pour convertir son Juge , il ébranla son équité par la force de son raison
chercher ; & je ne pense pas même que Moliere estimât R.... J’en juge par ce qui leur arriva à l’occasion de B... R...
46 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
plus facile à souhaiter qu’à réaliser, il contenterait je crois, les juges les plus difficiles. Dans la scène de la déclarat
tant de simplicité, tant de clarté, que tout homme de bonne foi, qui juge par lui-même sans s’inquiéter de l’opinion de son
47 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
scène pour éclairer un public toujours trop avide d’allusions : « — Juge -nous, un peu sur une gageure que nous avons, fait
re ; il gage que c’est moi, et moi je gage que c’est lui. — Et moi je juge que ce n’est ni l’un ni l’autre. Vous êtes fous t
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
rès les scenes de toilette de Moncade qui sont charmantes : j’en fais juge le lecteur. Dans la scene VI, Moncade paroît en r
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
atique. Elle ne dira pas comme Armande, Nous serons par nos loix les juges des ouvrages : Par nos loix prose & vers, tou
50 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
anthrope. Il est dangereux en tout genre d’être trop au-dessus de ses juges , et Racine s’en aperçut dans Britannicus. On n’en
51 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
te nécessité du métier qui attache le soldat au champ de bataille, le juge à son banc, le peintre à sa palette, l’écrivain à
ait à faire le succès d’un rival, et déclarait bien haut que La Femme juge et partie de Montfleury était une œuvre supérieur
une œuvre supérieure à Tartuffe. Non, en vérité, je ne connais pas de juges plus injustes pour les gens de génie que les cont
ne meute à ses trousses. Au lendemain des représentations de La Femme juge et partie de « ce grand homme » de Monsieur de Mo
dées et son but. Il tenait les harangueurs pour peu de chose, si j’en juge par le mot qu’il dit, un jour que l’avocat Fourcr
ls. En effet, dans ce livre précieux, lorsque Éaque et Radamante, les juges infernaux, devant qui tous les personnages de Mol
le malheureux un bannissement de six cents ans aux Enfers, et que les juges demandent où loge Molière : — « À l’auberge des P
que l’insolence a de plus effronté ». « Il s’érige, ajoute-t-il, en juge et condamne à la berne les singes, sans voir qu’i
requestes ordinaires de nostre hostel, baillifs, senechaux, prevosts, juges , lieutenans et tous autres nos justiciers et offi
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
s. Le véritable critique, en ce temps-là, c’était le roi. Il était le juge même du goût public, sauf à voir, lui aussi, son
Mais quel blâme ne serait pas racheté et au-delà, par l’opinion de ce juge illustre disant de Molière : « Encore une fois, j
t d’énergie. Ce n’est pas à dire que cette belle Ninon fût en ceci un juge impartial. — Elle plaidait sa propre cause, quand
ocres études et marmotté quelques vers de Virgile, serais-tu donc ton juge , plus que ne sont les gens du parterre, favorable
mmes, il sait comme on parle aux femmes du grand monde, et comment on juge les vers de ses amis de la cour. Philinte pense,
nt, Alceste a du cœur ; il est éloquent comme Mirabeau ; il parle aux juges et il est écouté ; il arrache à ce vil faussaire
dulgent des hommes ; il admire le sonnet d’Oronte ; il va visiter ses juges pour son procès ; il n’y a pas jusqu’à son pauvre
la Bourse, mais au lecteur honnête homme, amoureux de la forme et bon juge du style ; à cet homme dont la voix compte, et do
53 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
iples et impérieuses ne l’empêchaient pas tout aussitôt de songer aux juges les plus difficiles, à Boileau, à lui-même, au ge
homme et véridique, et les poètes de tout temps sont friands de tels juges , parce que leur éloge a plus de prix, et qu’on le
r sans compétence et sans mandat, lui un profane, lui un comédien, en juge des consciences, c’est-à-dire des questions qui r
re de maître Jacques interrogé sur le vol du trésor, et retournant au juge instructeur ses propres réponses. On va même jusq
st du style, disons seulement qu’un attique comme Fénelon est mauvais juge d’une verve comique à laquelle répugnent les apti
éconduit. Nulle d’ailleurs ne saurait être plus accommodante, si j’en juge par la façon dont elle dégage ses prétendants sup
rent le mettre en curatelle. Pour se défendre, il invita, dit-on, ses juges à l’entendre prêcher ; et il parait qu’il gagna s
rent le mettre en curatelle. Pour se défendre, il invita, dit-on, ses juges à l’entendre prêcher ; et il parait qu’il gagna s
54 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
uivît le goût de ses spectateurs qu’il reconnaissait pour ses uniques juges . Le Père Rapin prétend, que l’ordonnance de ses c
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
le Retour imprévu 30, les trois Freres rivaux 31, &c. Si l’Auteur juge ces pieces dignes de nos premiers treteaux, nous
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
Grecs. Commençons par nos voisins. Dans Arlequin Larron, Prevôt & Juge , canevas en cinq actes, Arlequin, banni de la vil
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
. Lisette. C’est un mot du Barreau.C’est ce qu’il vous plaira ; Mais juge , de ses jours, ne m’interloquera : Le mot est imm
58 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ce ne m’a que trop fait voir qu’il était impossible de l’éviter; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis né avec la d
ésentation on revint du galimatias et du style forcé. Ménage était un juge facile et prévenu, car, sans parler de tant d’aut
un public s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun ne soit pas juge du plaisir qu’il y prend? URANIE. J’ai remarqué u
minime, montre bien la différence entre cette fausse rhétorique, qui juge d’après des règles, et la vraie rhétorique, qui,
la fausseté du genre ait été suffisamment établie. Ensuite, si on le juge convenable, mais sans préjudice de la première li
et à la bonté de sa cause : il ne fera pas un pas pour solliciter les juges . Ce n’est là que la juste susceptibilité d’une co
d’une inépuisable colère. La froideur avec laquelle La Rochefoucauld juge et accepte les hommes serait pour Alceste le coup
s toujours fait une idée exacte de ce qu’est la poésie du style. J’en juge par la manière dont ils parlent de l’image. Presq
ne fonde guère d’institutions; elle ne promulgue aucune loi; elle ne juge pas de procès; elle ne prêche pas; elle ne profes
rop vulgaire : il se fait mouton pour en tendre aux renards. Reste le juge , personnage nul, qui n’a pas de caractère, mais s
59 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
du pour lui leur autorité singulière et absolue. Non seulement il les juge , les condamne ou les justifie à la lumière de sa
roit pas avoir raison contre tout le monde. Bien plus, qu’un seul bon juge loue ce qu’elle condamne, elle ne croira pas avoi
n. Aujourd’hui, chacun d’eux a fait son Esthétique, et c’est là qu’il juge de la qualité du festin. Uranie goûte de bonne fo
60 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
u Tartuffe. Changements subis par cette pièce. On lui oppose La Femme juge et partie. La Critique du Tartuffe. Attaques de B
lement à ce genre de commerce. Mais plusieurs de leurs parents furent juges et consuls de la ville de Paris, fonctions import
ntion passée le 3 mai 1656, en présence de M. de Cathelan, viguier et juge royal de Narbonne, ils transmirent à forfait leur
riens charmants, brillante aurore du bonheur ! Chaque spectateur est juge , et juge très compétent, de ces sortes de scènes,
armants, brillante aurore du bonheur ! Chaque spectateur est juge, et juge très compétent, de ces sortes de scènes, parce qu
aient pour la plupart, et, malgré le nombre des spectateurs à la fois juges et parties, la vérité du tableau força tous les s
putation de leur auteur comme poète, lui assuraient dès lors celle de juge éclairé : En vain mille jaloux esprits, Molière,
ous émettons ici est aussi celle de Voltaire et de Palissot. Mais ces juges , dans leur inflexible sévérité, ont été jusqu’à t
que Le Portrait du peintre. Montfleury fils, à qui l’on doit La Femme juge et partie, se constitua son champion dans une piè
e ne m’a que trop fait voir qu’il était impossible de l’éviter ; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis né avec la d
faveur. L’abbé Le Vayer accepta la gageure, et Molière fut pris pour juge . Il refusa de prononcer la sentence ; et Despréau
’une preuve de modestie de plus en refusant de jouer le rôle de grand juge littéraire, devait nécessairement répugner à le r
Chapelle s’échauffa, et, criant du haut de la tête pour convertir son juge , il ébranla son équité par la force de son raison
t l’humeur battante de Sganarelle sont des scènes dont elle peut être juge , parce qu’elle en est sans cesse témoin et souven
cette pièce devait être représentée, dit au parterre : “Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la pièce) a souffert quelques
ons, un délit de lèse-société. Les glaciales préventions des premiers juges de L’Avare n’avaient évidemment d’autre cause que
six semaines après, sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, La Femme juge et partie, de Montfleury fils ; production qu’ils
cour était alors rassemblée dans ce séjour, et Molière comptait pour juges tout ce que la France avait de plus éminent. L’im
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
la mort subite d’une vieille plaideuse, & de la maniere dont les Juges veulent accommoder deux familles par un mariage :
62 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
fection. Mais est-elle plus mal partagée que le misantrope ? Qu’on en juge . L’imperfection d’Alceste, c’est le ridicule ; l’
63 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
rdé d’avec le reçu dans le style. Je me récrierai toujours contre ces Juges , qui n’ayant qu’une légère connaissance de la lan
à des traits grossiers, il n’est plus susceptible de délicatesse. On juge aujourd’hui avec prévention, avec caprice, avec i
64 (1900) Molière pp. -283
ls ont l’habitude d’entendre célébrer par la voix publique et par les juges compétents, d’accord avec elle, celui qu’eux-même
n des points de vue, les théories futures du romantisme. Quand un tel juge exprime des scrupules sur Molière, c’est une rais
ssion de jouer dans leur petite ville ; je le vois qui rencontre pour juge de son mérite M. Harpin, le receveur des tailles,
is par les seigneurs d’Auvergne contre des notaires, des avocats, des juges et des baillis de ce pays. Fléchier ne fait pas l
hommes, parce que l’Humanité est divine. C’est en ce sens, que je ne juge pas, mais que je constate simplement, que l’emplo
ière, et calculez combien il a fallu d’années avant qu’un médecin, un juge , un savant, un avocat, un procureur, un notaire,
ns, ou de je ne sais combien d’autres théories entre lesquelles je ne juge pas ; mais, encore une fois, prenez garde ; l’esp
die, combien de temps s’est écoulé avant qu’un médecin, un savant, un juge , un procureur, un avocat, un notaire devinssent d
, qu’il l’a été lui-même. Je ne m’en cache point. Marcus Tullius, bon juge en matière d’esprit, ne dédaignait pas mon Anti-C
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
p; de Souper. Il est instruit devant Expérience, qui est le principal juge . On accuse devant elle Banquet & Souper d’avo
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
aimé, & lui donne sa pupille. Le public, qui, avant la réflexion, juge toujours d’après ce qu’on lui promet, & non d
67 (1802) Études sur Molière pp. -355
les femmes, devenues les protectrices ou les rivales, et surtout les juges des écrivains, donnaient le ton aux nouveautés. L
ralement désapprouvé ; les premiers succès de l’auteur, rendaient ses juges difficiles ; d’ailleurs les comédiens des cinq tr
ien échauffés, bien enroués, redoublaient d’efforts pour séduire leur juge , lorsqu’il demanda qu’on le mît à terre devant le
dant une pension de 7 000 livres, et le titre de troupe du roi. Qu’on juge de l’empressement avec lequel Molière dut obéir a
Ninon, monsieur De Villarceau, avec les habits de leur temps ; qu’on juge par là du plaisir qu’on aurait si, dans le second
ès beaucoup d’efforts ? Rien que ce que Molière nous a fait voir ; un juge occupé des choses les plus frivoles, quand on l’e
au tribunal du petit nombre que j’en appelle. Je prie sincèrement mes juges de me condamner, si j’ai tort ; et je le désire p
a gloire du Tartuffe fut balancée quelque temps par celle de La Femme juge et partie, que les comédiens de l’Hôtel de Bourgo
isanthrope. Non, il ne put l’y trouver, j’en conviens ; Mais ce grand juge y retrouva fort bien Le Grec fameux qui sut en pe
tes, Philaminte veut corriger le style barbare des notaires et de ses juges  ; la prude Armande, voyant l’amant qu’elle aime e
uvait presque pas de vin, l’art de s’enivrer avec grâce. Mais je vous juge , et vois à quoi vous pouvez être excellent. Passe
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
je porte le procès devant le tribunal de la raison. Elle est le seul juge compétent, & je dis : La comédie n’est-elle p
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
de procédure ? Peut-être, à mon profit, dans une affaire obscure, Un Juge bien payé verra plus clair que moi. On découvre
70 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
joliment ! Croit-on que je me flatte, et qu’enfin dans ma tête Je ne juge pas bien que je suis une bête ? Moi-même j’en ai
a besoin de quelques coups de bâton pour se souvenir qu’il existe des juges  ; Trissotin, qui mêle en ses vers les calembours
71 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
eux qu’il a voulu accuser : il fait plus ; de critique, il s’érige en juge , et condamne à la berne les singes, sans voir qu’
corps des précieuses et plaide sa cause. M. Ribercourt répond, et les juges lui accordent sa demande. Ribercourt jouit peu de
72 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
norer, ternir à tout jamais leur nom, leur beau nom de tapissiers, de juges , de consuls. Il leur laissa leur nom, prit son no
sit. LE MARQUIS. [...] Chevalier ! LE CHEVALIER. Quoi ! LE MARQUIS. Juge nous un peu sur une gageure que nous avons faite.
que c’est moi, et moi je gage que c’est lui. LE CHEVALIER. Et moi je juge que ce n’est ni l’un, ni l’autre ; vous êtes fous
-là m’embarrassait; elle avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. » Cette batterie, de C
Molière est-elle plus comique que ne l’avait été ce procès ? qu’on en juge ; voici un petit passage du discours des avocats d
73 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
genre humain ; elle ne croit pas avoir raison même contre un seul bon juge qui loue ce qu’elle condamne, et néanmoins elle c
littérature dramatique : « Il n’y a point dans les arts de véritable juge sans la flexibilité qui nous met en état de dépou
tre, sort de lui-même pour mieux éprouver la puissance de l’objet, ne juge rien à un point de vue absolu, parce que les juge
formes diverses ; il n’en condamne aucune, et les décrit toutes ; il juge que l’imagination passionnée est une force aussi
74 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
e ne m’a que trop fait voir, qu’il étoit impossible de l’éviter, j’en juge tous les jours par moi-même. Il fait ensuite l’Hi
75 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
coup qu’il ne puisse parer. Il sera, de plus, Chef d’un des partis et Juge du combat tout ensemble, et ne manquera pas de fa
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
crime n’avaient donc pas échappé aux soupçons et aux conjectures. Les juges mêmes qui l’interrogèrent (Ravaillac) n’osèrent
77 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
t, la possession d’état, et il demeure par conséquent acquis pour les juges non prévenus qu’elle était la dernière née de M.
t de véritables figures reflétées à point dans son miroir. Si l’on en juge sur le nombre des originaux qu’il mit en scène, a
son but, il crut avoir satisfait à ce que pouvait réclamer de lui ce juge qu’il ne fuyait pas, mais qu’on lui refusait touj
de ce maître du bon sens, sont une preuve que, loin de fuir les bons juges , il allait à eux de lui même. La sévérité dans le
rédit du sieur Molière eurent tant de force, que, par une sentence du juge de police, il perdit son procès, et ses exemplair
itulée Procès comique », à l’effet d’en donner un exemplaire à chaque juge , comme factum. Il comptait beaucoup sur ce beau m
èces. Il lui fâchait d’être assourdi par les criailleries des mauvais juges . L’impatience le prenait de donner enfin lui-même
ut de celle de Molière. Elle est excellente dans L’Avare. Un très bon juge , Fénelon, en jugeait ainsi : très sévère, par éta
r envoya ses poulets, après coup ; il perdit, et, pour raison, le bon juge lui dit : « La cause de ta partie était meilleure
répertoire. Cette scène, la seconde du second acte, se passe entre le Juge , personnage que Molière n’a jamais employé dans l
Gusman de la chanson, ne connaît pas d’obstacles : GUSMAN (sic), LE JUGE . LE JUGE Monsieur Gusman, je suis le vostre. Comm
e la chanson, ne connaît pas d’obstacles : GUSMAN (sic), LE JUGE. LE JUGE Monsieur Gusman, je suis le vostre. Comment vous
. Comment vous va ? GUSMAN Fort bien. Monsieur, je vous cherchois. LE JUGE Qu’y a-t-il pour votre service ? Vous êtes un bra
écompense, je vous viens avertir de quelque chose qui vous touche. LE JUGE Moy ! GUSMAN Vous-même. LE JUGE Et qu’est-ce que
de quelque chose qui vous touche. LE JUGE Moy ! GUSMAN Vous-même. LE JUGE Et qu’est-ce que ce seroit ? GUSMAN Eh ! ce n’est
’est qu’une bagatelle, mais il est toujours bon d’y prendre garde. LE JUGE Dites-moy, je vous prie, ce que c’est ? GUSMAN C’
y, je vous prie, ce que c’est ? GUSMAN C’est qu’on veut vous tuer. LE JUGE Me tuer ? GUSMAN Mais cela ne sera rien : c’est u
r tost ou tard ; c’est pourquoi vous n’avez que faire de craindre. LE JUGE Eh ! ouy dà. Mais, s’il m’alloit tuer, sans vous
sormais le rôle tout entier comme il l’a joué aux endroits que ce bon juge lui a soulignés de ses applaudissements. S’il n’e
78 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
oir fait. Racine eut moins d’ennemis, mais il eut autant de mauvais juges de ses ouvrages. Sa tragédie d’Andromaque fut à l
u Baron d’Albikrac, du Jeune Marius, de La Fête de Vénus, de La Femme juge et partie, etc. On trouvera dans ce volume une v
doit, plus qu’un autre, faire voir sa mauvaise humeur, et contre ses juges , et contre sa partie. « Ce n’était pas assez de l
cette situation, il ne l’a inventée que pour la manquer ; que l’on en juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît
on propre fond, à la manière des comédiens italiens ; mais si l’on en juge par deux pièces du même genre qui sont parvenues
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
de tort. Telle est la scene des Plaideurs de Racine, dans laquelle on juge un chien qui a volé un chapon. Dandin est fou ; i
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
tés, de l’éclipser, ou de se faire écraser lui-même. Le public ne les juge plus alors par comparaison. Lorsque je trouve dan
81 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
leur mariage ; la septième, où l’avare prend l’amant de sa fille pour juge de son refus de se marier ; la scène sixième du d
82 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
). 20. Arlecchino ladro, sbirro e giudice (Arlequin larron, prévôt et juge ). 21. L’Impegno d’un acaso (les Engagements du ha
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
 ! Sergents, Procureurs, Avocats, Greffiers, Substituts, Rapporteurs, Juges , & leurs Clercs ! Il n’y a pas un de tous ces
autions du monde, vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos Juges auront été sollicités contre vous, ou par des gen
84 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
, la gloire littéraire et artistique, où le peuple n’est pas très bon juge , mais qu’il sent, dont il est fier et qu’il -exig
semble, un bon contrôle — quel est le critérium de cette morale ? On juge assez bien d’une morale par son critérium. Kant n
ous voudriez qu’il fût érigé en loi générale des actions humaines, on juge par-là de toute la morale de Kant. Or quel est le
on goût, mais serait la plus plate du monde. Et il me semble que cela juge . Ses idées littéraires Cet excellent homme
un public s’abuse sur ces sortes de choses et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? » — « Car enfin, si le
e beau monde, on s’y fait une manière d’esprit qui, sans comparaison, juge plus finement des choses que tout le savoir enrou
nc une certaine sincérité puisque, s’entretenant avec lui-même, il se juge supérieur à des libertins ou à des éventés. Un re
ui admire et imite les usages d’une classe dont il n’est pas et qu’il juge supérieure à la sienne. Verconsin, dramatiste méd
peignez plus l’avare, le jaloux, le joueur, le glorieux ; peignez le juge , le médecin, le militaire, etc. Il avait parfaite
ard ou magistrat par accident et aura jusqu’à sa mort le caractère de juge ou le caractère de l’officier ; qu’il y a donc pa
avait un peu et s’il n’y en avait qu’un peu), qu’il y a fort bien le juge , le médecin, l’avocat, le militaire, le professeu
 : « On n’osait rire de choses aussi basses que les mésaventures d’un juge […] » 11. Voir Taine, Philosophie de l’art, Ire
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
r, parcequ’on vante ses grands biens. Scene VII. Harpagon prend pour juge , entre Elise & lui, Valere, qui est préciséme
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
’ai bien fait pénitence. O toi, qui te connois aux cas de conscience, Juge si j’ai raison de penser être absous. J’oyois un
87 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
exagéré le comique de situation et le comique de dialogue. De pareils juges condamneraient une statue plus grande que nature,
s de qui dépendent nos biens, les a, du moins, beaucoup ménagées. Les juges , les avocats, les procureurs, les huissiers, les
it à la situation des personnes qu’il met en scène. Mais d’excellents juges ont attaqué sa manière d’écrire. La Bruyère lui r
ui, de sa fenêtre, voyait cette étrange scène, accourt, est pris pour juge , entend les parties, et, voulant concilier le dro
là m’embarrassait : elle avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. Les autres amis de Mol
francs, parce qu’il aura, pour son argent, droit de pester contre ses juges , enfin qui hait les hommes et veut les fuir, au l
88 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
joliment ! Croit-on que je me flatte, et qu’enfin dans ma tête, Je ne juge pas bien que je sois une bête ? Moi-même j’en ai
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
cureur. La Major. Nous n’avons pas besoin ici de Procureur ; tout s’y juge militairement. As-tu été pris avec ta femme ? Cor
90 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ts à la répétition de ses pièces ; souvent il les regardait comme ses juges .S’il lisait aussi ses pièces à sa servante, s’il
91 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
, il n’en devient pas plus sensé. A-t-il raison maintenant contre ses juges  ?-r La question, là, devient plus sérieuse. Exami
légers ou sont de poids. Et en deux mots, Saint-Simon nous peint le juge  ; « Dès qu’il apercevait un intérêt ou une faveu
92 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
nages, les types de certaines professions, un docteur, un capitan, un juge  ; au lieu de la vraisemblance dans l’action, tout
nnête homme et vrai, et les poètes de tout temps sont friands de tels juges , parce que leur éloge a plus de prix, et qu’ils l
93 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
relle, Holberg, qui est très populaire dans son pays, et qui, si j’en juge par les extraits qu’a donnés le jeune professeur,
que la justice ne doit jamais être influencée, et l’on va trouver son juge  ; on pense que des vers sont exécrables, et l’on
autrement. Il y a certes plus de vrai ridicule à dire des vers qu’on juge exécrables qu’ils sont excellents ; car la dispro
ditoire de la police correctionnelle éclata d’un franc rire et que le juge ne put s’empêcher de dire au témoin, dont la mine
gérez, mon cher ami. Si je guignolisais ces deux rôles, le public, le juge suprême, ne m’accueillerait pas favorablement dan
joliment ! Croit-on que je me flatte, et qu’enfin dans ma tête Je ne juge pas bien que je suis une bête ? Moi-même j’en ai
as la même chose. L’Angélique de Marivaux raisonne, analyse, discute, juge . L’Agnès de Molière exhale des plaintes, que lui
surtout où il s’occupait passionnément de théâtre, était un fort bon juge  : « Mlle Mars jouait Le Jeu de l’amour et du has
da sa pièce comme sans conséquence. Quelques-uns, parmi les meilleurs juges , déclarèrent que ce n’était qu’une pochade sans e
goût et d’esprit, on se trompe sur les œuvres d’art, quand on ne les juge pas à distance. Les critiques de profession ne so
justement le procédé de Beaumarchais. Un procédé fâcheux si on ne le juge que d’après les règles du grand goût. Il est clai
ctionnaires que pour eux. Il est bien entendu que je ne me fais point juge de leur conduite : je ne parle que des sentiments
is le théâtre ; Pour client, la vertu ; pour loi, la vérité ; Et pour juges , mon siècle et la postérité. Ah ! que Delaunay é
94 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
eux qu’il a voulu accuser; il fait de plus le critique, il s’érige en juge , et condamne à la berne les singes, sans voir qu’
e pas. Montfleury fils a été plus heureux dans la comédie de la Femme Juge et Partie, qu’il a laissée au répertoire du Théât
en a caché les défauts. Montfleury, dans sa propre pièce de la Femme Juge et Partie, fournit la preuve que la bienséance es
ourrait abîmer un matin cette société de courtisans, de flatteurs, de juges corrompus, ce monde brillant, mais faux, qui le g
95 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
sa tâche : le sénateur qui ne songe qu’à donner des mascarades741, le juge qui ne pense qu’aux profits de son métier742, son
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
leur sang impur arroser leurs racines. 44. La comédie de la Femme Juge & Partie eut un succès prodigieux, non pas ta
97 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
uivît le goût de ses spectateurs qu’il reconnoissoit pour ses uniques juges . Le Pere Rapin prétend que « l’ordonnance de ses
yon en 1658. 112. En 1680. 113. Comme la Fille capitaine, la Femme Juge et partie, deux comédies de son frère. 114. Clau
98 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
auguste tête de la société politique. Les deux parties entendues, les juges vont aux voix. Mais le nombre des suffrages se tr
à la lenteur de la limace ce qui aurait eu le vol de l’aigle229. » Le juge , enchaîné à un texte, ne peut juger selon sa prop
99 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ère est entré dans la postérité. Depuis deux siècles on réimprime, on juge , on critique ses œuvres ; on retrace sa vie, on j
sie parisienne. Plusieurs membres de cette famille avaient fourni des juges et des consuls à la ville de Paris. En 1631, Jean
mencement du mois d’août 1645, en vertu d’une sentence donnée par les juges consuls par défaut contre lui, au profit d’Antoin
ivant, les comédiens sont encore à Narbonne. Ce jour, en présence du juge royal de Narbonne, intervint un accord entre les
ablement à Nîmes, où une commission est donnée « par Pierre Le Blanc, juge pour le roi en la cour de Nîmes », le 12 avril 16
eur de La Croix (février 1664), est une apologie : Apollon, pris pour juge , prononce un arrêt en faveur de la pièce de Moliè
considérer que vous êtes devant M. le procureur du roi, qui est votre juge . » Un jeune homme vêtu d’un justaucorps de velour
avec un geste de mépris très grand et cria : « Nous nous moquons des juges , nous n’avons pas de juges ! » Le procureur du r
ès grand et cria : « Nous nous moquons des juges, nous n’avons pas de juges  ! » Le procureur du roi, ne pouvant rien gagner
nce ne m’a que trop fait voir qu’il est impossible de l’éviter ; j’en juge tous les jours par moi-même. Je suis né avec les
qui voyaient tout d’une fenêtre, accourent. Chapelle établit Molière juge de la querelle. Il se plaint qu’un coquin de vale
e maraud. Ma foi, mon cher, ajouta-t-il, en remontant en carrosse, tu juges mieux qu’homme de France. » Il est assez curieux
tes des manants grossiers qu’il copie si naïvement ? Entre lui et son juge , ne me fierai-je pas sur cette matière à la juste
r, en somme, une place assez importante dans la compagnie, si l’on en juge par la liste de ses rôles, qui furent distribués
100 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
… Sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges , et leurs clercs. Jeu, en criant. Scapin … C’es
ite de la vivacité. Il me semble évident que Boileau était un mauvais juge de la gaieté. Je trouve Les Fourberies de Scapin
passion, car c’est une manière de chercher le bonheur et je suis seul juge compétent de ce qui me rend heureux ou malheureux
er d’être tous beaux et sages. Armande Nous serons, par nos lois, les juges des ouvrages ; A le mérite de peindre à la fois
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