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1 (1739) Vie de Molière
. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville. Ils jouaient des pièces de Hardy, de Monchrétien, ou de Baltha
quelques jeunes gens qui avaient du talent pour la déclamation ; ils jouaient au faubourg Saint-Germain et au quartier Saint-Pa
’utilité et de la gloire. On sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs pièces, et qu’ils n’étaient po
ns les pièces sérieuses sous le nom de Fléchelles ; dans la farce, il jouait toujours un certain rôle qu’on appelait Gautier-G
avait vu au collège ; il lui donna une protection distinguée. Molière joua devant lui l’Étourdi, le Dépit amoureux, et les P
édien. Après avoir couru quelque temps toutes les provinces, et avoir joué à Grenoble, à Lyon, à Rouen, il vint enfin à Pari
en demandant la permission de donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en province. La mode de représenter ces petites f
rdue à l’hôtel de Bourgogne. Le roi agréa l’offre de Molière, et l’on joua dans l’instant le Docteur amoureux. Depuis ce tem
en étaient en possession depuis quelques années. La troupe de Molière jouait sur le théâtre les mardis, les jeudis et les same
les Italiens, les autres jours. La troupe de l’hôtel de Bourgogne ne jouait aussi que trois fois la semaine, excepté lorsqu’i
, il donna toutes ses pièces, qui sont au nombre de trente. Il voulut jouer dans le tragique, mais il n’y réussit pas ; il av
es dévots ; on lui imputa des livres scandaleux ; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué q
; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué que les vices en général ; et il eût succombé sou
ne et de Chariclée ; et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée , il fit présent au jeune auteur de cent louis, et
, les amertumes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre. Tant il est vrai que les hommes q
se sentit plus incommodé qu’auparavant : on lui conseilla de ne point jouer  ; mais il voulut faire un effort sur lui-même, et
L’Étourdi, ou Les Contre-temps, Comédie en vers et en cinq actes, jouée d’abord à Lyon, en 1653, et à Paris au mois de Dé
; et on ne représentait que le ridicule de ces misérables, au lieu de jouer celui de leurs maîtres. La bonne comédie ne pouva
résentée au théâtre du Petit-Bourbon, en 1658. Le Dépit amoureux fut joué à Paris, immédiatement après l’Étourdi. C’est enc
muns. Les Précieuses ridicules, Comédie en un acte et en prose, jouée d’abord en province, et représentée pour la premi
eaucoup de respect pour les véritables Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les fausses. Cette petite pièce, faite d’abor
tite pièce, faite d’abord pour la province, fut applaudie à Paris, et jouée quatre mois de suite. La troupe de Molière fit do
en vers, représentée à Paris le 28 mai 1660. Le Cocu imaginaire fut joué quarante fois de suite, quoique dans l’été, et pe
t et de mauvais censeurs et de mauvais copistes. Un nommé Donneau fit jouer à l’hôtel de Bourgogne la Cocue imaginaire à la f
ce, et mêle quelquefois de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. Le dénouement des Adelphes n’a null
impertinence. Sa vieille réputation fit que les comédiens osèrent la jouer en 1719, mais ils ne purent jamais l’achever. Il
se reconnaître dans le portrait de Lysidas. Pour s’en venger, il fit jouer à l’hôtel de Bourgogne une petite pièce dans le g
à cette fête, connue sous le nom de l’Île enchantée, que Molière fit jouer la Princesse d’Élide, comédie-ballet en cinq acte
s ornements et des circonstances heureuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la comédie de la Mère coquette, du
une de ces petites farces de Molière, qu’il prit l’habitude de faire jouer après les pièces en cinq actes. Il y a dans celle
mpositions de Lulli. C’est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins. Ils étaient fort différents de ceux
Il est intitulé : El Combinado de Piedra, Le Convié de Pierre. Il fut joué ensuite en Italie, sous le titre de Convitato di
le titre de Convitato di Pietra. La troupe des comédiens italiens le joua à Paris, et on l’appela Le Festin de Pierre. Il e
rit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué . Le théâtre fut désert dès le troisième jour. Dep
cteur Baron étant remonté sur le théâtre, après trente ans d’absence, joua le Misanthrope, la pièce n’attira pas un grand co
. Il en est des comédies comme des jeux : il y en a que tout le monde joue  ; il y en a qui ne sont faits que pour les esprit
Montausier, fameux par sa vertu sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans Le Misanthrope. Le duc de Montausier alla vo
s ; c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succès ; on la jouait encore à Rome cinq cents ans après lui ; et, ce q
ts ans après lui ; et, ce qui peut paraître singulier, c’est qu’on la jouait toujours dans des fêtes consacrées à Jupiter. Il
que de Venise. Cette comédie a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur plus d’un théâtre d’Italie et d’Angleterre, d
lding, meilleur poète et plus modeste, a traduit L’Avare, et l’a fait jouer à Londres en 1733. Il y a ajouté réellement quelq
très rare à Londres, où les pièces qui ont le plus de cours, ne sont jouées tout au plus que quinze fois. George Dandin, o
t 1668,  et à Paris le 9 de novembre suivant. On ne connaît, et on ne joue cette pièce que sous le nom de George Dandin ; et
a fille d’un gentilhomme ridicule. L’Imposteur, ou Le Tartuffe, Joué sans interruption en public le 5 février 1669. On
nt de ce commencement, et par conséquent la cour le fut aussi. Il fut joué le 29 novembre de la même année à Rainsy, devant
es naissantes de ses ennemis, obtint du roi une permission verbale de jouer Le Tartuffe. La première représentation en fut do
arriva un ordre du premier président du parlement, portant défense de jouer la pièce. C’est à cette occasion, qu’on prétend q
Le Tartuffe ; mais monsieur le premier président ne veut pas qu’on le joue . Pendant qu’on supprimait cet ouvrage, qui était
loge de la vertu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce
te sa vie deux parts dans le gain de la troupe, toutes les fois qu’on jouerait cette pièce ; elle fut représentée trois mois de
ar celui d’une comédie qu’on appelle La Femme juge et partie, qui fut jouée à l’hôtel de Bourgogne aussi longtemps que Le Tar
Pourceaugnac, Comédie-ballet en prose et en trois actes, faite et jouée à Chambord, pour le roi au mois de septembre 1669
la musique du ballet de Pourceaugnac ; il y dansa, il y chanta, il y joua du violon. Tous les grands talents étaient employ
is gentilhomme, Comédie-ballet en prose et en cinq actes, faite et jouée à Chambord, au mois d’octobre 1670, et représenté
e un ouvrage régulier. Lulli fit aussi la musique du ballet, et il y joua comme dans Pourceaugnac. Les Fourberies de Sca
n’avait pas fait scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué , mauvaise pièce de Cyrano de Bergerac. On prétend
une pièce ennuyeuse ; mais une bonne pièce n’en a pas besoin, et l’on joue Athalie sans les chœurs et sans la musique. Ce ne
fait de l’histoire littéraire de ce temps-là, savent que Ménage y est joué sous le nom de Vadius, et que Trissotin est le fa
éaux ne lui eussent pas ôté sa réputation. Molière lui-même avait été joué aussi cruellement sur le théâtre de l’hôtel de Bo
habileté et avec finesse. La musique est de Lulli. Cette pièce ne fut jouée qu’à la cour, et ne pouvait guère réussir que par
de réputation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses comédies, et qu’il ne va presque plus personn
2 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
instructif des plaisirs. De tous côtés se formaient des sociétés pour jouer la comédie. Poquelin fut admis dans une de ces tr
a dans ses tentatives tragiques. D’après un de ses biographes, il fit jouer à Bordeaux une Thébaïde, qui n’obtint aucun succè
n demandant la permission de représenter une des petites pièces qu’il jouait en province. De là l’origine de la petite pièce s
remier rang nous aurions dû mettre le Tartuffe ; mais comme il ne fut joué que longtemps après avoir été composé, et que sa
and homme, quand il voulait descendre des hauteurs de son génie et se jouer dans les régions du persiflage, se montrait encor
pe, une tragédie à la main ; l’ouvrage n’était pas susceptible d’être joué  ; mais Molière pressentit toute la portée de ce g
Brécourt, embrassa de très bonne heure le parti de la comédie ; il la joua quelques années en province dans différentes trou
lors de la réunion des troupes, Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur le théâtre de Guénégaud encore environ cinq a
très grand comédien dans le tragique et dans le comique. Après avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représ
erres. » Indépendamment des rôles que nous venons de citer, Brécourt jouait supérieurement ceux de l’Avare et de Pourceaugnac
ici. En 1678, ce comédien, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’att
nts, tons jolis, deux garçons et deux filles ; il leur avait appris à jouer de l’épinette. Quand il eut perfectionné son idée
l’ainé et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une pièce, que le troisième clavier répé
oues, possible et nécessaire pour exécuter ce qu’il lui fallait faire jouer . Il la changeait même souvent de place pour ôter
Hé ! épinette, disait-il à cet instrument, quand tout était préparé, jouez -moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épi
préparé, jouez-moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épinette jouait cette pièce entière. Quelquefois Raisin l’interro
e. S’il lui disait de poursuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle la jouait ; de se taire, elle se
rsuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle la jouait  ; de se taire, elle se taisait. Tout Paris était
théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on le fut voir jouer avec plus d’empressement que l’on n’en avait eu à
pe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de re
d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa troupe. « Non seulemen
le rôle de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort de Molière il joua Le Misanthrope. Après la mort de Molière, il pass
iron dit Baron. » Comblé de gloire et des bienfaits de Louis XIV, il joua pour la dernière fois, le 22 octobre 1691, le rôl
l’avaient fait si justement admirer de la génération précédente6. Il joua successivement les premiers rôles tragiques et co
rôle de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade imaginaire, qu’il joua supérieurement. On dit que Molière, en faisant ré
re, en faisant répéter cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient , et principalement de mademoiselle Beauval, charg
les ; mais il a toujours rempli ces deux emplois au gré du public. Il joua d’original le rôle de Bobinet dans La Comtesse d‘
yon avec sa femme dans la troupe de Molière, et le suivit à Paris. Il joua au Palais-Royal, et ensuite rue Mazarine. Si l’on
Gros-René. Duparc fut un des acteurs de la troupe bourgeoise qui joua en 1645 sur l’illustre théâtre. Le dessein que ce
ses camarades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province. Sa proposition fut acceptée de la pl
658. Loret, dans sa Muse historique du 31 mai 1669, parle d’une pièce jouée à l’impromptu par deux acteurs français et quatre
4 novembre 1664 ; sa mort affligea tellement ses camarades, qu’ils ne jouèrent pas ce jour-là, quoique ce fût un mardi, jour qui
ce mariage naquirent deux filles : la première, nommée Angélique, qui jouait en 1666, dans la troupe du Dauphin, et mourut en
, et on ne connaît aucunes particularités sur sa vie. Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste, dans L’École des mar
r. Il passa dans la troupe de Guénégaud en 1673. La Grange a toujours joué au gré du public ; et, quoique parvenu à un certa
de médecins et de marquis ridicules. » Les rôles de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauval. Le Noir de La Thorill
e et capitaine de cavalerie, mais il se sentit un goût si décidé pour jouer la comédie, qu’il se détermina à demander à Louis
fense faite à Molière et à sa troupe, le 6 août (même année 1667), de jouer le Tartuffe. Après la mort de Molière, La Thorill
a mort de Molière, La Thorillière entra à l’Hôtel de Bourgogne, où il joua vraisemblablement jusqu’en 1679. Il mourut du cha
re était grand et fort bel homme ; il avait surtout de beaux yeux, et jouait parfaitement les rôles de rois et de paysans. Cep
ait mal avec les sentiments dont il semblait animé. Il composa et fit jouer sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 décembre 16
voir parcouru la province jusqu’en 1650, cette troupe revint à Paris, joua à l’Hôtel de Conti, partit ensuite pour Lyon, en
soubrettes. Elle mourut le 17 février 1672, un an avant Molière. Elle joua d’original le rôle de Dorine dans Tartuffe, et ce
rmante, chantait avec beaucoup de goût le français et l’italien. Elle joua d’original la Princesse d’Élide, Célimène dans Le
femme d’Edme Wilquin, sieur de Brie, faisait partie d’une troupe qui jouait à Lyon, lorsque Molière arriva dans cette ville ;
extrêmement jolie ; elle conserva longtemps un air de jeunesse ; elle jouait dans le grand tragique, et le noble comique. Parm
à mademoiselle du Croisy, et cette dernière s’étant présentée pour le jouer , tout le parterre demanda si hautement mademoisel
de Brie, qu’on fut forcé de l’aller chercher chez elle. Elle vint et joua le rôle en habit de ville, parce qu’on ne voulut
garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. Elle le jouait encore à soixante et cinq ans13. Voici des vers q
royant reconnaître en elle quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer quelques petits rôles, dont elle s’acquitta très
de Paphetin, était depuis quelque temps avec sa troupe. Paphetin vit jouer la petite Bourguignon, et, augurant bien des tale
théâtre du Palais-Royal. Elle y débuta avec succès14 ; mais ayant été jouer devant le roi à Chambord, elle n’eut pas le bonhe
eois gentilhomme. Molière représenta au roi que, la pièce devant être jouée dans peu de jours, il était impossible qu’une aut
ce rôle dans un temps si court ; de sorte que mademoiselle Beauval le joua , et le joua si parfaitement, qu’après la pièce, l
un temps si court ; de sorte que mademoiselle Beauval le joua, et le joua si parfaitement, qu’après la pièce, le roi dit à
e et de la voix de cette comédienne. Mademoiselle Beauval continua de jouer avec succès les grands comiques et les reines-mèr
e à plusieurs fêtes que la duchesse du Maine donna à Sceaux ; et elle joua dans différentes pièces qui y furent représentées
Mademoiselle Marotte Beaupré était extrêmement jolie et sage. Elle joua dans la troupe du Marais jusqu’en 1669, époque à
époque à laquelle elle passa dans celle du Palais-Royal. En 1671 elle joua d’original la Comtesse d’Escarbagnas. L’emploi de
ire que vous avez fait. Croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. Mademoiselle Duparc. Co
contraire à votre humeur. Le rôle d’Axiane, que mademoiselle Duparc joua dans la tragédie d’Alexandre de Racine, lui fit b
devoir ce souci, J’en ai bien voulu mettre ici. Mademoiselle Duparc joua d’original Arsinoé dans Le Misanthrope, Dorine da
La Grange n’était goûtée du public que dans Les Caractères ; elle ne jouait point la tragédie : quoique très laide, elle n’en
prit heureux et fécond, un agréable enjouement, l’art de conter et de jouer ses contes. Les princes de Vendôme l’admettaient
le de son débit puisé dans les entrailles de la nature. Sa manière de jouer les grands rôles fit une révolution au théâtre ;
e avec Molière à trente-huit ans (en 1658) : L’École des femmes a été jouée en 1662, ce serait donc à une actrice de quarante
3 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
e de notre Siècle, qu’il est grand Auteur et grand Comédien lorsqu’il joue ses Pièces, et que ceux qui ont excellé dans ces
le monde. Il fit quelque temps la Comédie à la Campagne et, quoiqu’il jouât fort mal le Sérieux et que dans le Comique il ne
s estimées dans toutes les Villes que celles que les autresCcomédiens jouaient . Ensuite il voulut faire une Pièce en cinq Actes
i prennent souvent à ceux qui s’aiment le mieux. Et, après avoir fait jouer ces deux pièces à la campagne, il voulut les fair
visites et brigué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucunes Pièces sérieuses, mais l’estime que l’on
ir pour lui fut cause que l’on le souffrit. Après avoir quelque temps joué de vieilles Pièces et s’être en quelque façon éta
joué de vieilles Pièces et s’être en quelque façon établi à Paris, il joua son Étourdi et son Dépit amoureux, qui réussirent
non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles Pièces), que parce que, le monde
utume, sans dessein d’écouter la Comédie et sans savoir ce que l’on y jouait . Pendant cela, notre Auteur fit réflexion sur ce
mis, et accommoda les Précieuses au Théâtre Français, qui avaient été jouées sur le leur et qui leur avaient été données par u
leurs sottises, ils s’en glorifiaient. Et de fait, après que l’on eut joué Les Précieuses, où ils étaient et bien représenté
qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein Théâtre, lorsque l’on les jouait , les mêmes actions que les Comédiens faisaient po
e, en sait plus qu’il ne croit, ainsi que l’Agnès de la dernière, qui joue , aussi bien que lui, le même personnage et dans L
e elle-même. Ces endroits ne se rencontrent pas seulement dans ce que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouen
eulement dans ce que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette Pièce. Jamais Comédie ne fut si bien repr
si bien mis en Vers et si bien cousu à son sujet, pour avoir si bien joué son Rôle, pour avoir si judicieusement distribué
bué tous les autres et pour avoir enfin pris le soin de faire si bien jouer ses compagnons que l’on peut dire que tous les Ac
bien jouer ses compagnons que l’on peut dire que tous les Acteurs qui jouent dans sa Pièce sont des originaux que les plus hab
à l’Auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer , encore qu’il avouât qu’elle fût bonne. Cependant
t voir, et quoique, depuis tantôt un an qu’elle est faite, l’on l’ait jouée presque tous les jours de Comédie, chaque représe
égaler. L’on dit, continua le même en haussant la voix, que l’on doit jouer un de ces jours une Pièce à l’Hôtel de Bourgogne,
4 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
s sociétés particulières se faisaient un divertissement domestique de jouer la Comédie. Poquelin entra dans une de ces sociét
cès auprès de Monsieur, qui le présenta au Roi et à la Reine mère. Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint la permi
re. Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint la permission de jouer dans la Salle des Gardes du vieux Louvre, et ensu
osa substituer nos Marquis aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeois
jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. Spectateur phil
aient assuré de la bonté de sa Pièce ; sur cette confiance, il la fit jouer par la Troupe de Molière ; et la Pièce tomba. Il
s vous la donnez à une Troupe qui n’entend que le Comique ; faites-la jouer à l’Hôtel de Bourgogne ; vous verrez quel succès
la Pièce réussit très heureusement. Le parti que prit Racine de faire jouer sa Tragédie sur un autre Théâtre, fut cause que M
a Troupe de Molière ; et elle n’eut pas de succès ; mais l’ayant fait jouer ensuite à l’Hôtel de Bourgogne par d’excellents A
de cette Pièce, qui fut d’abord représentée devant le Roi, l’Auteur y joua les premiers Médecins de la cour avec des Masques
de Jupiter envers Alcmène, et surtout la Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant. Plaute* lui para
, p. 71 « J’étais hier à la Comédie, disait une jeune Dame. Je vis jouer l’Amphitrion de Molière. Ah ! Que cette Pièce me
Amphitrion de Molière. Madame de Montaigue10 parle d’une autre Pièce, jouée à Vienne, sous le même titre, et dont elle nous a
, p. 155-156 Mlle Beauval, Actrice de la Troupe de Molière, devait jouer devant le Roi à Chambord, dans le Bourgeois-Genti
Molière représenta respectueusement au Roi, que, la Pièce devant être jouée , dans peu de jours, il était impossible qu’une au
t apprendre ce rôle dans un temps si court. De sorte que Mlle Beauval joua le personnage que Molière fait pour elle, et le j
que Mlle Beauval joua le personnage que Molière fait pour elle, et le joua si bien, qu’après la Pièce, le Roi dit à Molière 
me I, p. 128 Cette Comédie a été traduite en plusieurs Langues, et jouée sur plus d’un Théâtre d’Italie et d’Angleterre. L
ns le second Acte de l’Avare 16, en disant à Harpagon17, dont Molière jouait le rôle : « Ce n’est rien ; votre fluxion ne vous
ait toujours de mauvaises nouvelles. Au bout de cinq ou six jours, on joua cette Pièce pour la seconde fois. Après la représ
r de Siam, étant à Paris en 1686, vint à la Comédie Française, et vit jouer le Bourgeois-Gentilhomme. Il comprit tout le suje
ces petites Farces, que Molière donnait en Province, et qu’il faisait jouer ensuite à Paris après les grandes Pièces. Tome
Tome I, p. 226-227 Mlle Molière* rentrait dans sa loge après avoir joué dans cette Comédie33, lorsque le Président Hescot
’il ait fait représenter au Théâtre du Petit-Bourbon*. Elle avait été jouée auparavant aux États de Languedoc, tenus à Bézier
is, lorsqu’il vint y débuter devant le Roi et toute la Cour. Elle fut jouée après Nicomède. La Tragédie étant achevée, Molièr
La Pièce ayant eu, comme on sait, l’approbation de tout Paris, on la joua à la Cour qui était alors au voyage des Pyrénées,
Tome I, p. 274 1705, Grimarest, p. 76-77 Don Quichotte, Comédie, jouée par la Troupe de Molière après le retour de Baron
e dans celle de campagne de la Raisin. Molière, contre son ordinaire, joua assez mal le principal rôle ; et l’on remarqué qu
? Cette expression fut bientôt répétée par tout le monde. Molière fit jouer peu de temps après la Critique de l’École des Fem
êmement jolie, et bonne Comédienne, était fort aimée de Molière. Elle jouait dans le Tragique, et le noble Comique. Parmi les
d’Agnès à Mlle Ducroisy ; et cette dernière s’étant présentée pour le jouer , tout le Parterre demanda si hautement Mlle Debri
e*, qu’on fut forcé de l’aller chercher chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de Ville. On peut juger des acclam
garda le rôle d’Agnès, jusqu’à ce qu’elle quitta le Théâtre. Elle le jouait encore à 65 ans. Tome I, p. 284 Thomas Corn
à l’auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer , encore qu’il avouât qu’elle fût bonne ; cependan
ce régulière que Molière ait donnée au Public. Elle avait d’abord été jouée à Lyon, en 1653. Le Prince de Conti*, devant lequ
plaisir. Tome I, p. 354 1724, Carpentariana, p. 55-56 Molière a joué dans ses Femmes Savantes, l’Hôtel de Rambouillet*
antes de la part de Cotin* et de Ménage*, il n’y mit plus le pied, et joua , comme nous l’avons dit, Cotin* sous le nom de Tr
Quoi ! Monsieur, vous-souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? Ménage* ne lui fit point d’autre ré
faire porter à celui qui faisait le personnage dans sa Pièce.Molière joua d’abord Cotin* sous le nom de Tricotin, que plus
; elle parut sous cette nouvelle forme, et c’est cette dernière qu’on joue présentement sur le Théâtre Français. Tome I,
Molière a inséré, dans cette Pièce, deux Scènes imitées du Pédant Joué 69, Comédie de Cyrano de Bergerac*. Mais lui-même
e qui présidait. La Pièce fut trouvée excellente ; et lorsqu’elle fut jouée , personne ne la faisait mieux valoir que celui qu
ogne*, dans son Impromptu de Versailles. Beauchâteau et de Villiers y jouaient des rôles sous leurs noms propres. Tome I, p.
s. Sa femme et Baron* le pressèrent de prendre du repos, et de ne pas jouer . « Hé ! Que feraient, répondit-il, tant de pauvre
armé d’une seringue, à qui il demanda quel but il voulait coucher en joue . Celui-ci lui apprit qu’il allait seringuer de la
fut le rôle de Thomas Diaforius 81, dans le Malade Imaginaire, qu’il jouait supérieurement. On dit que Molière, en faisant ré
ière, en faisant répéter cette Pièce, parut mécontent des Acteurs qui jouaient , et principalement de Mlle Beauval qui représenta
ais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la Pièce qu’on allait jouer , se présenta sur le Théâtre : « Eh ! Messieurs, l
Farce de plusieurs Fragments des petites Pièces qu’il avait faites et jouées Province, entre autres, du Médecin volant, et du
es intérêts de l’auteur ; et obtint de Monseigneur, un ordre de faire jouer la Pièce. Tome I, p. 559 Le Père Geoffroy88
jouer la Pièce. Tome I, p. 559 Le Père Geoffroy88, Jésuite, fit jouer en 1753, au Collège de Louis le Grand, une Comédi
, fameux par sa vertu austère et sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans le Misanthrope. Le duc de Montausier* alla v
été un bon Comédien dans le Tragique et dans le comique. Après avoir joué Antiochus 91 dans la Tragédie de Bérénice 92, il
à la première représentation des Précieuses ridicules : La Pièce fut jouée avec un applaudissement général. Au sortir de la
ainsi que Psyché, fut traduite en Italien par Riccoboni, qui les fit jouer dans son pays avant de venir en France. Tome I
it beaucoup de bruit, et a été longtemps persécutée. Les gens qu’elle joue , ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants
ils étaient plus puissants en France, que tous ceux que Molière avait joués jusqu’alors. Les Marquis, les Précieuses, les Méd
ouchés d’abord, et ont trouvé étrange que Molière eût la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrire un métier,
s à M. le Premier Président de Lamoignon*, lorsqu’il empêcha qu’on le jouât , que c’était une Pièce dont la morale était excel
ami, ni à s’attirer une donation générale de tous ses biens. Il ne se joue point à la ligne directe ; et il ne s’insinue jam
donnez-moi, comme je lui pardonne Tome II, p. 208 On permit de jouer sur le Théâtre Scaramouche Hermite, Pièce très-li
ondit : La raison de cela, Sire, c’est que la Comédie de Scaramouche* joue le Ciel et la Religion, dont ces Messieurs ne se
, dont ces Messieurs ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-même ; et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir
Moliérana, 68, p. 104 Tome II, p. 209 Des acteurs de Province jouaient dans une ville dont l’Évêque était mort depuis pe
tacle, donna ordre que les Comédiens partissent avant son entrée. Ils jouèrent encore la veille ; et comme s’ils eussent dû para
bsolument qu’il eût double part, sa vie durant, toutes les fois qu’on jouerait le Tartuffe, ce qui a toujours été depuis réguliè
es, à l’occasion des Pièces de ce genre, qu’il aimerait mieux se voir jouer dans une Comédie bien faite et dans le bon genre,
ister seulement à l’une de nos Pièces modernes. Le même Prince voyait jouer le Cercle 142 par ses Comédiens : les beaux espri
noces Molière, en secondes Guerin Détriché : elle était très-aimable, jouait supérieurement dans le comique noble, chantait av
avait épousé en secret le sieur de Modène146, était aussi Comédienne, jouait les Soubrettes et les rôles ridicules, et mourut
e fut pour lui que Molière composa le rôle de Tartuffe, que Ducroisy* joua au gré de l’Auteur et des Spectateurs. Plusieurs
s Médecins, et des Marquis ridicules. Les rôles de femme, que Hubert* jouait , furent donnés à Mlle Beauval. Tome III, p. 25
s sociétés particulières se faisaient un divertissement domestique de jouer la Comédie. Poquelin entra dans une de ces sociét
cès auprès de Monsieur, qui le présenta au Roi et à la Reine mère. Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint la permi
re. Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint la permission de jouer dans la Salle des Gardes du vieux Louvre, et ensu
osa substituer nos Marquis aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeois
jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. Spectateur phil
s, fille de Ducroisy*, Comédien de la Troupe de Molière, et qui avait joué le rôle d’une des Grâces dans Psyché en 1671, a d
re, fâché du parti que son fils avait pris d’aller dans les Provinces jouer la Comédie, le fit solliciter inutilement par tou
résentation du Tartuffe, lorsqu’il arriva une défense du Parlement de jouer cette Comédie. « Messieurs, dit Molière en s’adre
onner le Tartuffe ; mais M. le Premier Président ne veut pas qu’on le joue  ». 1801, Moliérana, 18, p. 48 Tome III, p.
applications admirables dans ses Comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu´il s’y est joué le premier
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu´il s’y est joué le premier en plusieurs endroit, sur ce qui se pa
it au présent qu’il lui faisait, un magnifique habit de Théâtre, pour jouer les rôles Tragiques. 1801, Moliérana, 45, p. 77
mpagnie s’était arrangée au sujet de sa profession : il n’aurait plus joué que des rôles de Haut-Comique ; mais sa mort préc
s, roi des Assyriens ? 33. Selon Clément et de Laporte, la comédie joué est Le Concert ridicule de Palaprat. Comédie en u
souvenir, en composant son Dom Juan, du Festin de Pierre de Villiers, joué à l’hôtel de Bourgogne en 1660. Deux autres coméd
d, Nicolas Drouin, dit (Paris, v. 1628 – v. 1664) : acteur et auteur, joua surtout en province et à l’étranger : Lyon, 1658 
art supplémentaire pour rémunérer son travail d’écrivain, car elle ne jouait que les pièces qu’il composait. (DLF XVII p. 395)
8. Rosimond, Claude Roze ou Larose dit (? – Paris, 1686) : comédien, joua à Rouen, puis sans doute à Grenoble. En 1673, il
que son illustre prédécesseur, en sortant de scène juste après avoir joué le Malade imaginaire, et les siens connurent les
rement. (DLF XVII, p. 1113) 69. Cyrano de Bergerac, 1654, Le Pédant joué  : comédie en 5 actes et en prose. Selon la notice
ue du XVIIIe siècle ; Garrick l’appelle l’« enfant de la nature ». Il joue beaucoup et crée plus de soixante rôles dont le F
5. Sa femme, Madeleine Drouin MmePréville (Le Mans 1731- Senlis 1794) joue à la Comédie-Française de 1756 à 1789. (DET, M. d
résenté à la cour à quatorze ans, reçoit des leçons de Racine et fait jouer sa première tragédie à la Comédie-Française en 16
n vaudevilles, l’Heureux Événement en collaboration avec Derozée, fut joué à Versailles le 23 décembre 1751. il eut deux fil
5 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
tourdi ; La Comédie sans comédie ; Le Geôlier de soi-même ; Le Pédant joué , et Le Campagnard. Mais tous ces ouvrages ne prés
ces trois pièces fera plaisir aux amateurs des spectacles. Le Pédant joué de Cyrano de Bergerac ; La Belle Plaideuse de Boi
r nouveautés L’Étourdi et Le Dépit amoureux, qui n’avaient jamais été joués à Paris. » Nous allons parler de la première de
n cinq actes que Molière ait composée. Elle fut faite en province, et jouée pour la première fois à Lyon en 1653. « [*]Cette
e que les véritables précieuses auraient tort de se piquer, lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal. « [*]Ce fut
e de notre siècle, qu’il est grand auteur et grand comédien lorsqu’il joue ses pièces, et que ceux qui ont excellé dans ces
monde. « Il fit quelque temps la comédie à la campagne, et quoiqu’il jouât fort mal le sérieux, et que dans le comique il ne
s estimées dans toutes les villes que celles que les autres comédiens jouaient . Ensuite il voulut faire une pièce en cinq actes,
i prennent souvent à ceux qui s’aiment le mieux ; et après avoir fait jouer ces deux pièces à la campagne, il voulut les fair
isites, et brigué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucune pièce sérieuse, mais l’estime que l’on com
oir pour lui fut cause qu’on le souffrit. « Après avoir quelque temps joué de vieilles pièces, et s’être en quelque façon ét
oué de vieilles pièces, et s’être en quelque façon établi à Paris, il joua son Étourdi et son Dépit amoureux, qui réussirent
non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles pièces), que parce que le monde a
tume, et sans dessein d’écouter la comédie, et sans savoir ce qu’on y jouait . » « [*]Pendant cela notre auteur fit réflexion
mis, et accommoda les Précieuses au théâtre français, qui avaient été jouées sur le leur, et qui leur avaient été données par
eurs sottises, ils s’en glorifiaient : et de fait, après que l’on eut joué les Précieuses, où ils étaient bien représentés e
et que non seulement il a copié les Précieuses de M. l’abbé de Pure, jouées par les Italiens, mais encore qu’il a imité, par
èces des mêmes Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâtre, mais encore en leurs postures,
précieux. Les précieuses demandent à Picorin des nouvelles des pièces jouées l’hiver précédent sur les théâtres de Paris, et v
re des vers mieux qu’Homère, et se bat aussi bien qu’Alexandre3. On a joué cet hiver au Petit-Bourbon une pièce de lui, nomm
aut, et ce défaut en un mot est que ces comédiens du Petit-Bourbon ne jouent rien qui vaille, malgré la force de leur brigue.
ôtel du Petit-Bourbon nous ôtait tous nos chalands, il fit dessein de jouer dans un lieu fermé, et me faire composer quelques
h ! quoi, monsieur, souffrez-vous, sans l’assommer, qu’un coquin vous joue de la sorte ? Car enfin c’est vous qui avez… LE B
lles. Flanquin que voilà avec moi, et qui est de notre troupe, a bien joué son rôle en contrefaisant le précieux, et bien su
en un acte, Paris, 1660a. Elle est du même Somaize, et n’a point été jouée . Enfin Les Précieuses ridicules de Molière, mise
attira un grand nombre de spectateurs. » « * Le Cocu imaginaire fut joué quarante fois de suite, quoique dans l’été, et pe
laudissements qu’il en pouvait attendre ; cependant cette pièce a été jouée non seulement en plein été, où pour l’ordinaire c
terre. Jugez quelle réussite cette pièce aurait eu, si elle avait été jouée dans un temps plus favorable, et si la Cour avait
lière, après avoir couru quelque temps toutes les provinces, et avoir joué à Grenoble, à Lyon et à Rouen, vint enfin à Paris
e de s’établir à Paris, sous le titre de la Troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les comédiens italiens. Moli
lière prit les mardis, les vendredis, et les dimanches ; les Italiens jouaient les autres jours. La salle du Petit-Bourbon ayant
t. M. Chapelain, et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général : et j’en fus si
ceurs. Ce Gilles le Niais était sans doute un vendeur d’orviétan, qui jouait des farces pour attirer le public et débiter ses
e de Molière, édition in-12, Paris, 1739, attendu que cette pièce fut jouée en été pendant que le mariage du roi retint toute
arest. a. Ce sujet du Cocu imaginaire est pris d’un canevas italien, joué à l’impromptu, et qui a pour titre : Il ritratto,
e cette troupe de comédiens espagnols que par la seule raison qu’elle joua quelque temps sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgo
6 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
 ; mais ses camarades et lui se croyant bons acteurs, ils se mirent à jouer la comédie pour de l’argent, et ce fut alors que
et des singeries, que pour des représentations naïves et sensées.  Il joua toujours dans l’Etourdi le principal rôle, lequel
12 , n’a voit reçu tant de talens de la nature que lui, pour pouvoir jouer tout le genre humain, pour trouver le ridicule de
de Moliere sont les marquis et les gens de qualité ; les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune,
t joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Moliere a joué tout Paris et la Cour. Ce même Père prétend que M
au contraire, que l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôle de sa vie, et que l’on a beaucoup
il est infiniment plus difficile de s’en défendre, que de celle où il joue pesle et mesle bigots et dévots le masque levé. »
s et dévots le masque levé. » Il faut avouer néanmoins que celles qui jouent certaines professions et certaines passions peuve
s ; je ne les fais point, et je guéris. » Revenu à Paris en 1658, il joua à la Cour ses premières pièces, qui furent extrêm
ade qu’il étoit et pressé d’une fluxion de poitrine, il entreprit d’y jouer pour la quatrième fois, le 17 de février 1673, et
adie imaginaire Ne peut pas l’avoir fait mourir ; C’est un tour qu’il joue à plaisir, Car il aimoit à contrefaire. Quoi qu’i
endant le cardinal de Richelieu le fit revenir à Paris et l’engagea à jouer le principal rôle dans la comédie de l’Aveugle de
ipal rôle dans la comédie de l’Aveugle de Smirne 67, mais il n’en put jouer que deux actes. Il s’en retourna dans sa retraite
et agréables. Sa réputation étoit très grande. On assure qu’il avoit joué Oreste d’original, dans l’Andromaque de Racine73,
sur la défense qui fut faite à Moliere et à sa troupe, le 6 août, de jouer le Tartuffe jusqu’à nouvel ordre. Après la mort d
grand homme, beau de visage, fort bien fait, et excellent acteur pour jouer les rôles de rois ; il étoit des plus anciens com
s autres, ce que Floridor n’a voit point à ce degré de perfection. Il joua d’original, en 1672121, le rôle du vizir Acomat d
’aller voir ; il faisoit bien tous les exercices des armes, etc. Il a joué d’original tous les rôles de rois des pièces de C
il avoit sa part entiere lors de la jonction des troupes en 1680 ; il joua aussi d’original Antonin, dans la tragédie de Get
» Cette piece fut donnée à Paris au mois de novembre suivant, et fut jouée 24 fois133 de suite ; la recette monta à 15,2oo l
Le Dépit amoureux, comédie de Moliere en vers et en cinq actes, fut joué à Paris immédiatement après l’Etourdi 138. Ce son
en prose, imprimée en 1581, et l’autre, d’un ancien canevas ou farce, jouée à l’impromptu, qui a pour titre gli Sdegni amoros
te d’abord pour la province139; elle fut si aplaudie à Paris qu’on la joua quatre mois de suite140, et l’on prétend que c’es
que de dix sols au parterre141. Le Cocu imaginaire. Cette pièce fut jouée pour la premiere fois sur le theatre du Petit Bou
théâtre fort agréable, et dont le sujet est pris d’un canevas italien joué à l’impromptu, lequel a pour titre : Il Ritratto,
ouveauté le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. Moliere y joua le rôle du héros de la piece, et l’on trouva qu’i
nterrompt menti di Pantalone. C’est la même comedie que nous avons vû jouer par les comédiens italiens de l’Hôtel de Bourgogn
démolition de ce théâtre. C’est une des premieres actrices qui ayent joué en femme sur le théâtre, car auparavant il n’y av
donner qu’une demi-part à son mari, qui avoitun talent singulier pour jouer tous les déguisemens en femme. N. Rozely170, de l
ieur de Brie. Il succéda à Du Parc184 dans les rôles de Gros René, et joua d’original Loyal dans le Tartuffe. Il étoit diffi
29 et mort avant 1670. Acteur tragique ; on croit que c’est lui qui a joué d’original le rôle de Cinna dans la tragédie de c
aque jour de les orner. Floridor lui succéda187 dans cet emploi. Il a joué le rôle du Menteur d’original. Le cardinal de Ric
nal de Richelieu lui avoit fait présent d’un habit magnifique pour le jouer , ce qui piqua si fort l’acteur qui jouoit le rôle
ù elle jouoit tous les premiers rôles sérieux et comiques. Elle avoit joué la comédie à la cour d’Hanovre190, d’où elle vint
du même nom. On compte, parmi ses pièces de théâtre, la Dame médecin, jouée à Guenegaud, en 1678198 ; l’Impromptu 199  ; Le
lle il fut aussi trompé. Après la mort de Moliere201, cette pièce fut jouée par les Srs Rosimont, de la Grange, Verneuil, la
t un très-grand succès jusqu’au 13203 août qu’on l’interrompit. On la joua toûjours après la comédie de l’École des femmes,
le 4 novembre suivant, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal. On la joua dix neuf fois de suite, et elle raporta 12,136 li
acetieuse, etc. Après la mort de Moliere, cette pièce fut reprise et jouée par les Srs la Grange, du Croisy, Verneuil, Rosim
soient souvent autant et plus de plaisir que la pièce qu’on venoit de jouer . Hauteroche succéda à Floridor217, et fut longtem
urelle, qu’il faisoit oublier tous les grands acteurs qui les avoient joués avant lui ; et un mérité qui lui étoit particulie
pleine d’agrément. Le tragique étoit son fort : on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’Hermione dans l’Andromaque d
al le rôle d’Hermione dans l’Andromaque de Racine, que M1Ie Champmêlé joua ensuite, en concurrence221; sur quoy on fait dire
qu’à la mort de la créatrice, soit pendant une année seulement.Elle a joué Ariane d’original222 dans la tragédie de Th. Corn
es Maris fideles 230, de trois actes, en vers, 1672. Elle n’a pas été jouée  ; Les Nobles de province, de cinq actes, en vers
; Crispin musicien, de cinq actes, en vers, 1674231. Cette pièce fut jouée d’abord232 par les sieurs Baron, Poisson, Hautero
trois actes, 1678, à l’Hôtel de Bourgogne ; La Bassette, comédie242, jouée à l’Hôtel de Bourgogne en mai 1680243, différente
’Hôtel de Bourgogne en mai 1680243, différente de celle de Guenegaud, jouée en même temps sous le même titre244. M. Devisé di
roupe avec la pension, en 1704, et mort en 1707253. Il étoit propre à jouer les grands confidens. C’est lui qui joua d’origin
1707253. Il étoit propre à jouer les grands confidens. C’est lui qui joua d’original M. de la Paraphardiere, greffier, dans
e du Roy voulant être reçu sans être obligé de débuter. Il n’a jamais joué à Paris255. 1. Ce sont les seules qui ne fass
es sur la vie et les ouvrages de Molière. 136. Ces deux rôles furent joués d’original par Molière lui-même. 137. Elle parut
1630 et directeur de troupe en 1647, florissait de 1633 à 1636 ; elle joua ensuite en province. On croit qu’elle mourut en H
n-12. 249. On croit que cette comédie en 1 acte, en vers, aurait été jouée en 1664 ; elle ne paraît pas avoir été imprimée.
7 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ler ses comédiens selon leur nature ou selon la nature du rôle qu’ils jouaient . Voilà pourquoi Montfleury ri a rien laissé, quan
dans sa disgrâce ? Jamais Molière n’eût permis à cette caricature de jouer sur son théâtre. C’est un monstre, mais ce n’est
vue, par la seconde vue, M. Hillemacher, est-ce que Mlle Beauval tût joué avec tant de succès les reines de tragédies ? Est
l cou de taureau, des mappemondes aussi extravagantes, une tête où se joue ainsi la niaiserie ? Remarque que Mlle Beaubourg,
Molière était jeune encore, mais il avait surmené la vie ; à force de jouer toutes les figures, il avait fané la sienne sous
vers la France ; toutefois le jeune imprésario dut, dans ses voyages, jouer de temps en temps le rôle qu’il fait jouer au vic
rio dut, dans ses voyages, jouer de temps en temps le rôle qu’il fait jouer au vicomte poète, soi-disant rival de M. Thibaudi
’Assoucy qui courait la comédie en action, comme Molière courait pour jouer la comédie, raconte ainsi son voyage avec la trou
es qui divertissaient galamment les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. T’en fus encore averti charitablemen
quartier de la Judée, et que les Juifs sont amoureux des nippes, ils joueront sur tout, et bien que vous ayez le visage d’un fé
24 octobre 1658, par Nicomède et Le Docteur amoureux. » Après avoir joué pour le Roi on joua pour le public. Le premier jo
r Nicomède et Le Docteur amoureux. » Après avoir joué pour le Roi on joua pour le public. Le premier jour ne devait pas por
ur accorde le droit d’avoir un amant, deux amants, trois amants. Pour jouer les passions, il faut bien avoir passé par les pa
vait « raccommodée ». Dès 1636, avant sa rencontre avec Molière, elle jouait déjà à la Muse ; voici des vers adressés par elle
ées à Molière ; car si elle était née comédienne, elle était née pour jouer un premier rôle dans la comédie humaine. Elle ava
on de la passion. Cette vaillante Madeleine Béjart qui avait l’art de jouer les reines avec la haute dignité de la Champmeslé
garçon. On fit relâche, mais il lui fallut, à peine l’enfant enterré, jouer L’Avare. Molière n’avait pas le temps de pleurer 
trop bien traité. Elle avait raison, mais on eut peur du comédien qui jouait les bretteurs d’après le naturel (La Rapière dans
-sept ans. Ce fut à ce point que quarante ans plus tard, Mlle de Brie jouait encore les Agnès ; ses camarades la trouvèrent dé
rcher l’amie de Molière, qu’on entraîna malgré elle et qu’on força de jouer « dans son habit de ville. » Ce fut le plus beau
se3, Je veux être votre marquis4. Dès les premières fois que Molière joua Les Précieuses ridicules avec la Du Parc, il s’am
fut parmi les spectateurs aux premières représentations, quoiqu’on y jouât Amalazonie, une tragédie de Quinault. Dès que Pie
dignité blessée, voici que le détachement railleur et l’indifférence jouée veulent avoir leur part. La pièce se termine par
se divertit sans lui, Pierre Corneille ne put vivre sans elle ; aussi joua-t -il un tour de Normand à son ami Molière et lui en
, Corneille devint spectateur du théâtre de Molière, même quand on le jouait an théâtre du Marais ou à l’hôtel de Bourgogne. L
, la Du Parc tout entière, non seulement parce qu’il allait lui faire jouer Andromaque, mais parce qu’elle l’aimait. Il n’ava
e commença par le rôle d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, qu’elle joua avec beaucoup de sentiment. Aussi quand Racine fi
la Muse qui l’inspirât. Il est bon de remarquer que Racine ne fit pas jouer à cette actrice celui des rôles de sa tragédie où
tait à demi trépassé. Ce n’était pas le plus intéressé parce qu’elle jouait Andromaque, comme dit son historiographe, et pour
ire que vous avez fait. Croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne le pensez. Mlle Du Parc. Commen
juillet mil six cent soixante-quinze (1675) MmeAubry mourut ; l’on ne joua point le vendredi cinquième. » Morte le mercredi 
s les entractes de la guerre les gentilshommes ne dédaignaient pas de jouer la comédie. Ce fut une mode, ce fut une bouffée.
c’est que le type a des physionomies sans nombre. J’ai vu le Tartuffe joué par dix comédiens de marque, qui tous le jouaient
re. J’ai vu le Tartuffe joué par dix comédiens de marque, qui tous le jouaient bien avec leur tempérament, emportés par la vérit
jamais remplacé le soleil. Dans L’Impromptu de Versailles, où Molière joue un marquis ridicule ; Du Croisy, un poète ; Mlle 
roisy représente « une peste doucereuse ». Il est probable qu’elle ne jouait pas les grands rôles chez Molière, puisqu’elle se
de comédiens par amour pour la comédie — même la fille de Molière qui joua son jeu tout comme une simple mortelle. « Ce con
e, nommée Angélique Du Croisy. « Lorsque celle-ci se présenta pour le jouer , le parterre demanda Mlle de Brie avec tant d’ins
’instance, qu’on fut obligé de l’aller chercher chez elle. Elle vint, joua le rôle en habit de ville, parce qu’on ne voulut
aient point, et conserva le rôle d’Agnès jusqu’à sa retraite. Elle le jouait encore à soixante-cinq ans. » La Du Croisy se co
émolition de ce théâtre15. C’est une des premières actrices qui aient joué en femme sur le théâtre, car auparavant il n’y av
Beauchamp, dite la Belle Brune. Elle était de la troupe du Marais, et joua d’original, dans une des tragédies de P. Corneill
pleine d’agrément. Le tragique était son fort ; on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’Hermione, dans l’Andromaque
le rôle d’Hermione, dans l’Andromaque de Racine, que Mlle Champmeslé joua ensuite en concurrence ; sur quoi on fait dire au
que pour remplir ce rôle parfaitement il faudrait que la Des Œillets jouât les deux premiers actes, et la Champmeslé les deu
nfiniment par le mérite extraordinaire qu’elle avait d’ailleurs. Elle jouait aussi parfaitement les amoureuses comiques. Elle
leurs. Elle jouait aussi parfaitement les amoureuses comiques. Elle a joué Ariane d’original dans la tragédie de Thomas Corn
effet, Mlle Du Croisy, qui mourut presque centenaire à Saint-Germain, jouait en 1671 une des Grâces dans Psyché. Elle fut admi
ait en 1671 une des Grâces dans Psyché. Elle fut admise en 1673. Elle joua les confidentes avec une grâce abandonnée, mais q
ge, qui la première porta le surnom de Marotte (Marie-Marotte), avait joué tous les rôles avant de monter sur la scène ; aus
nt Psyché, où elle fit Aglaure, et La Comtesse d’Escarbagnas, où elle joua la comtesse. Singulier rôle pour être suivi d’un
ens de la troupe de Molière quand la troupe battait les campagnes. Il jouait le rôle d’un homme de particule, toujours suivi d
lants hommes qui divertissaient les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. » Donnons encore la parole à d’Asso
des tragédies et des comédies. » Au bout d’un an il fut libre d’aller jouer ses chefs-d’œuvre en prenant une stalle sur le ch
pâtissier lui-même prenait un air de bonne maison. Pourquoi ceux qui jouent les princes ne se donneraient-ils pas des airs et
e ses souliers. Mlle de La Grange arriva à part entière en 1676. Elle jouait les caractères en femme qui a été à bonne école.
e de La Grange qui avait surnommé Molière le Misanthrope. C’est qu’il jouait si bien ce rôle au naturel ! Un autre Misanthrope
angeau, fit grand bruit, et eut un grand succès à Paris, avant d’être joué à la Cour. Chacun reconnut M. de Montausier, qui
encore aux philosophes d’exercer les charges publiques comme les ânes jouent de la lyre, s’ils étaient du moins bons à quelque
t, et faut-il sur nos défauts extrêmes Qu’en théâtre public nous nous jouions nous-mêmes, Et confirmions ainsi par des éclats
ns la vérité à l’emporte-pièce. Regnard, qui, à son tour, lui donna à jouer ses rôles de soubrettes, se garda bien d’amortir
ancourt. De grâce… Madame Beauval.                            Je ne jouerai point, monsieur, Dancourt.                      
ra… Mme Desbrosses vient annoncer que l’auteur ne veut point laisser jouer sa pièce. Alors l’esprit de contradiction fait so
l’esprit de contradiction fait son effet. Madame Beauval. On ne la jouera pas ! hé ! pourquoi, je vous prie ? L’auteur s’en
nous donnassent la loi ! Pour le faire enrager, je prétends qu’on la joue . La Beauval fut donc au théâtre la vraie servant
. Il savait que dans la comédie il faut des rieuses. On ne vit jamais jouer plus gaiement Zerbinette des Fourberies de Scapin
« Qu’elle retourne en province faire des enfants. » Enfin la Beauval joua  ; jouer, pour elle c’était triompher. Robinet la
lle retourne en province faire des enfants. » Enfin la Beauval joua ; jouer , pour elle c’était triompher. Robinet la met ains
e passait en 1704, il y avait donc trente-quatre ans que Mlle Beauval jouait la comédie à Paris ; c’était déjà quelque chose,
tenir. Ou eut beau faire, elle partit aux fêtes de Pâques. Comme elle jouait les servantes, elle demanda en riant un certifica
izette ou Brohan de ces pièces de quatre sols et liards en icelle qui jouent un si grand rôle ? « Pourquoi ayant demandé, en
xcès aurait porté à tour de bras à elle plaignante un soufflet sur la joue droite. » Sur la joue droite, entendez-vous ! C’
r de bras à elle plaignante un soufflet sur la joue droite. » Sur la joue droite, entendez-vous ! C’était pour se mettre en
plaignante donné acte du contenu en sa plainte et de ce qu’elle a une joue fort rouge où elle nous a dit avoir reçu le souff
rriva un soir au théâtre avec un ordre de Versailles qui l’appelait à jouer les rôles de servantes de Molière. « Eh bien ! di
s une grammaire à la main. Mlle Beauval, retirée du théâtre officiel, joua encore çà et là dans le monde ; par exemple, elle
fut la metteuse en scène du théâtre de la duchesse du Maine, où elle jouait en homme et en femme, avec ses allures endiablées
die des ridicules. On pouvait lui dire qu’elle était jolie et qu’elle jouait bien, mais il ne fallait pas lui marcher sur le p
et l’eût tuée, si l’on n’y eût couru. » Ce qui ne l’empêchait pas de jouer Georgette dans L’École des femmes, Aglaure dans P
etier Robinet, et pucelle au pardessus. Mais ce ne fut pas assez pour jouer les premiers rôles ; elle resta toujours dans le
e scène datée de 1664 : « Quelque temps après le retour de Baron, on joua une pièce intitulée Don Quixote. « On avait pris
659, dit que « Sancho Panse, pièce raccommodée par Mlle Béjart », fut joué pour la première fois « le samedi 5e juin 1659 ».
31 » On se demande pourquoi. C’est bien simple : Molière lui faisait jouer des rôles — de son emploi — ; ainsi dans la distr
famille de comédiens. Elle aurait pu créer les amoureuses, tant elle jouait naturellement ; c’est qu’elle avait été fort épri
e de quatre semaines comme toutes les lunes, elle entraîna Dancourt à jouer lui-même la comédie. Mais ce jour-là, quand ils q
ente que comme comédiennes du théâtre du Marais. Étiennette des Urlis jouait les confidentes ; elle épousa Brécourt, qui fut p
e qui, selon le Mercure de France, était servante de Molière et avait joué d’original le rôle de Martine des Femmes savantes
l’un d’eux le grand Dieu des combats. » 3. La Vicomtesse Caltros, jouée par Mlle du Parc. 4. Le Marquis de Marenville,
tesse Caltros, jouée par Mlle du Parc. 4. Le Marquis de Marenville, joué par Molière. 5. Toutes ces poésies de Molière on
alanteries. 6. Mlle Du Parc variait ses plaisirs. Non-seulement elle joua les rôles tragiques et les rôles d’amoureuses com
es. » C’était par égard pour l’ombre de Geneviève Béjart, qu’on avait joué onze fois ce Dimitrius. 12. « Du Croisy », petit
amné au chef-d’œuvre. Notez qu’il est toujours sur la scène ; s’il ne joue pas, il répète. À quelles heures, ce comédien, oc
, l’autre en visite, un mardi gras. Pendant que son père se meurt, il joue le Tartuffe chez M. de Luxembourg ; on lui donne
événement à sensation qui fera une réclame pour Le Malade imaginaire. Jouée quelques jours après cette date funèbre, la coméd
t montre. 21. Elle fut aussi de la troupe de Molière parce qu’elle jouait une Grâce dans Psyché ; c’était moins que rien, m
8 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
t plus court, et, ce nous semble, mieux charpenté que le Pourceaugnac joué de nos jours. Une lecture attentive de la comédie
Les divers intermèdes ont été transportés là tels qu’ils avaient été joués  ; l’intermède de Pourceaugnac ne doit pas faire e
en résulte que le succès du Carnaval avait été assez grand pour que, joué d’abord en 1675, il fût repris en 1700, et pour q
, il fût repris en 1700, et pour qu’une partie de cette partition fût jouée en 1716, séparément, puis encore en 1730. Les ind
onsciente ce qui existait déjà; nous en concluons que le Pourceaugnac joué à Chambord a contenu l’intermède que nous venons
ertissement terminait la soirée ou du moins la comédie — que Lully ne jouait pas, au moins cette fois, un des deux médecins gr
end que Lully, avec son « baragouin » italien, n’était pas en état de jouer Pourceaugnac. — Non certes ! à moins que Pourceau
un Bouffon, un Cassandre. En tous cas, on reconnaîtra que si Lully a joué , il devait chanter mieux que Molière et les morce
aris (car il ne dit rien, malheureusement, de celle de Chambord), Il joue (Molière) autant bien qu’il se peut, Ce marquis d
s; nous disons seulement que pour une seule fois que Pourceaugnac fut joué avec un rôle italien et un ordre différent ; ce n
calement parlant, texte et notes, est écrit d’un seul jet. 4° Lully a joué une fois le rôle de Pourceaugnac. Ce fut sans dou
a pas eu deux ; Molière refit ensuite la pièce, car si Lully pouvait jouer un mélange de français et d’italien, il ne pouvai
t d’italien, il ne pouvait en effet, comme le dit fort bien M. Auger, jouer le classique Pourceaugnac. La comédie de M. de Po
situation. Tout semble au reste confirmer pour nous que Lully n’a pas joué le rôle d’un des deux médecins dansants. Pourquoi
e rôle de Pourceaugnac (qu’il remplit dans la suite), n’aurait-il pas joué à Chambord celui de Sbrigani, comme il joua celui
a suite), n’aurait-il pas joué à Chambord celui de Sbrigani, comme il joua celui de Scapin? Il est plus logique de supposer
s la grande rancune des secrétaires ne se produisit que lorsque Lully joua le Muphti du Bourgeois gentilhomme, et ce ne fut
en retirer quelque avantage, il fallait qu’on sût que c’était lui qui jouait  ; et, outre que les rôles des opérateurs étaient
rd, après que le divertissement de Pourceaugnac avec le rôle italien, joué par Lully, eut été offert en primeur au roi Louis
as italien rejeté par Molière, admettons-le. Mais alors Lully n’a pas joué Pourceaugnac. Lully n’a pas sauté dans le claveci
e 18 juillet 1668, au milieu du Triomphe de t Amour et de Bacchus, on joua Georges Dandin. La relation de cette fête de Vers
lée à Georges Dandin, « Il semble que ce soit deux comédies que l’on joue en mesme temps, dont l’une soit en prose et l’aut
ges Dandin dialoguait avec les Bergers (car il est peu probable qu’il jouât certaines scènes en pantomime) ; la fin de chacun
par Grimarest raconte qu’au mois d’octobre 1658 la troupe de Molière joua , devant la Cour, la tragédie de Nicomède. Molière
près la représentation, remercia le roi, et demanda l’autorisation de jouer une des deux petites comédies qui, en province, l
tte soirée que le roi accorda à la troupe de Molière la permission de jouer au Petit-Bourbon, alternativement avec les Italie
rceaux, son Carnaval-Mascarade. L’offre que Molière fit au roi de lui jouer cette petite comédie autorise à penser qu’elle av
9 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ique et littéraire sur L’École des femmes L’École des femmes fut jouée , pour la première fois, le 26 décembre 1662, eut
public n’y voulut jamais souffrir une autre actrice qu’elle. Brécourt joua le rôle d’Alain, et le joua si plaisamment que Lo
ffrir une autre actrice qu’elle. Brécourt joua le rôle d’Alain, et le joua si plaisamment que Louis XIV ne put s’empêcher de
olière mettait à la représentation de ses ouvrages. Une pièce de lui, jouée par lui-même et par les comédiens qu’il avait for
ique de l’École des femmes La Critique de l’École des femmes fut jouée , pour la première fois, le 1er juin 1663, et fut
ayant portée à l’auteur, celui-ci trouva des raisons pour ne la point jouer , encore qu’il avouât qu’elle était bonne. Cependa
ue cinq mois après la représentation de L’École des femmes, qu’il fit jouer La Critique, tableau malin et pourtant fidèle, où
oux de quelques hommes de la cour, en leur persuadant qu’il les avait joués dans le rôle du marquis turlupin ; et Boursault n
comédiens dont la troupe de Molière était composée à l’époque où fut joué L’Impromptu de Versailles, se rattachaient assez
écourt, prit de très bonne heure le parti du théâtre, et, après avoir joué plusieurs années en province, entra au théâtre du
s pierres ! Il remplissait dans la tragédie les seconds rôles, et il joua d’original ceux d’Antiochus dans Bérénice, de Tax
es, et ne s’en tira pas aussi bien que d’une scène assez longue qu’il joua en 1678, à la chasse du roi, avec un sanglier qui
es affaires avec une grande exactitude et une probité scrupuleuse. Il joua d’original tous les premiers rôles des pièces de
olière, le 25 avril 1659. On ne sait pas bien précisément quel emploi jouait du Croisy, mais on ne peut douter qu’il n’eût bea
comédie du moins, puisque Molière lui confia le rôle de Tartuffe. Il joua aussi le Philosophe du Bourgeois gentilhomme, Mar
ère, pour passer à l’hôtel de Bourgogne, où il remplaça Lafleur, et y joua jusqu’en 1679. Conjecture qu’il mourut, en cette
qui l’avait enlevée. La Thorillière était un grand et bel homme, qui jouait parfaitement les rois et les paysans. Cependant i
mal avec les sentiments dont il devait être animé. Il composa et fit jouer , au Palais-Royal, le 2 décembre 1667, une tragédi
son petit-fils un bon acteur. [Béjart le jeune] BÉJART le jeune joua la comédie de très bonne heure, et fut camarade d
n goût ; parce que Béjart boitait, tous les comédiens de province qui jouaient son emploi, se crurent obligés de boiter, sans fa
e de Molière. En 1645, il faisait partie d’une troupe bourgeoise, qui jouait au faubourg Saint-Germain, et prenait le nom de l
celui du Dépit amoureux, seconde comédie de Molière, dans laquelle il jouait sous son nom de théâtre, et qu’il faut lire pour
ovembre 1664 ; et sa mort affligea tellement ses camarades, qu’ils ne jouèrent pas ce jour-là, quoique ce fût un mardi, jour qui
s et du Palais-Royal ; il y mourut le 9 mars 1676. Ce fat de Brie qui joua d’original le rôle de M. Loyal dans Le Tartuffe.
à Molière, le brouilla sans retour avec Racine. Mademoiselle du Parc joua le rôle d’Andromaque en 1667, et les comédiens de
Mademoiselle Béjart. Cette actrice, dont la fille épousa Molière, joua pendant plusieurs années en Languedoc et en Prove
ns la troupe de Molière en 1645, vint à Paris avec lui, en 1658, et y joua les reines et les soubrettes jusqu’à sa mort, arr
enir comme homme, comme auteur, comme directeur. Mademoiselle de Brie joua d’original le rôle d’Agnès dans L’École des femme
ns que Molière aurait confié le rôle d’Agnès dans L’École des femmes, jouée en 1662. Il y a là quelque petite erreur d’une vi
s ouvrages de Molière ; et, dans Le Parisien de Champmeslé, on la vit jouer admirablement, et avec la plus grande finesse, un
e qui reste du sien, c’est une tragédie intitulée La Mort d’Asdrubal, jouée en 1647 ; et ce n’est pas une preuve très forte,
taille, d’une maigreur étonnante, et cependant d’une forte santé. Il jouait avec beaucoup de succès les grands confidents tra
Crispin médecin, et L’Esprit follet. Le Souper mal apprêté, qui ne se joue plus, est assez agréable. [De Villiers] De
plus pauvre rhapsodie qu’on puisse voir. De Villiers et Beauchâteau y jouaient sous leurs noms. De Villiers se retira du théâtre
on sait très peu de chose sur sa carrière dramatique. On croit qu’il joua d’original le rôle d’Alcippe dans Le Menteur. Il
elques provinciaux qui disent la Duchesnois. Mademoiselle Beauchâteau joua d’original dans les pièces de Corneille. Scudéry
onnée devant le roi est indécise. Le 4 novembre suivant, la pièce fut jouée à Paris, et elle y eut dix-neuf représentations c
savait si bien reprendre dans les autres : une de ses manies était de jouer la tragédie qu’il jouait mal ; et plus d’une fois
dans les autres : une de ses manies était de jouer la tragédie qu’il jouait mal ; et plus d’une fois il exigea de Mignard, so
it l’un et l’autre ; car, dans cette comédie, faite par son ordre, il joue , sans paraître, un rôle des plus importants. La p
10 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
applications admirables dans ses comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier,
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier, en plusieurs endroits, sur des affair
ques bourgeois de Paris formèrent une troupe dont Molière était ; ils jouèrent plusieurs fois pour se divertir. Mais ces bourgeo
grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris de jouer la comédie.Il avance que sa famille, alarmée de c
l’esprit de celui qui le voulait convertir, et l’emmena avec lui pour jouer la comédie. Ce fait est absolument inventé par le
tre ; et M. le prince de Conti, qui l’avait fait venir plusieurs fois jouer dans son hôtel, l’encouragea ; et, voulant bien l
il lui ordonna de le venir trouver en Languedoc avec sa troupe pour y jouer la comédie40. Cette troupe était composée de la B
nc le Languedoc50 avec sa troupe ; mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le carnaval ; après quoi ces comédie
uoi il comptait bien réussir, parce qu’il avait accoutumé sa troupe à jouer sur-le-champ de petites comédies à la manière des
ces comédiens fut d’autant plus goûté, que depuis quelque temps on ne jouait plus que des pièces sérieuses à l’hôtel de Bourgo
le roi eut la bonté de donner le Petit-Bourbon55 à ces comédiens pour jouer alternativement avec les Italiens. On sait qu’ils
incroyable qui y avait été le premier jour56. Les Précieuses furent jouées pendant quatre mois de suite. M. Ménage, qui étai
ère représentation de cette pièce, en jugea favorablement. « Elle fut jouée , dit-il, avec un applaudissement général ; et j’e
encore représenter aujourd’hui avec le plus de plaisir, si elle était jouée avec autant de feu et de délicatesse qu’elle l’ét
, et ingénieusement travaillée58. L’Impromptu de Versailles, qui fut joué pour la première fois devant le roi le 14 d’octob
ait pas passé si un autre auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’autres comédiens que ceux de la troupe de M
nts, tous jolis, deux garçons et deux filles ; il leur avait appris à jouer de l’épinette : quand il eut perfectionné son idé
l’aîné et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une pièce, que le troisième clavier répé
oues, possible et nécessaire pour exécuter ce qu’il lui fallait faire jouer . Il la changeait même souvent de place pour ôter
. Hé ! épinette, disait-il à cet instrument quand tout était préparé, jouez -moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épi
préparé, jouez-moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épinette jouait cette pièce entière. Quelquefois Raisin l’interro
e. S’il lui disait de poursuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle la jouait ; de se taire, elle se
rsuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle la jouait  ; de se taire, elle se taisait. Tout Paris était
théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on le fut voir jouer avec plus d’empressement que l’on n’en avait eu à
pe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de re
d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa troupe. « Non-seulemen
la seconde fois le 9 septembre 1668. On y courut en foule, et il fut joué presque toute l’année : tant il est vrai que le p
t riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est vrai que nous avons joué la comédie ensemble, dit Molière, et c’est un for
ais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer , se présenta sur le théâtre. « Eh ! messieurs, le
édie sans payer. Quelque temps après le retour de Baron (en 1670), on joua une pièce intitulée Don Quixote (je n’ai pu savoi
, et qu’au mois de septembre de la même année, ces trois actes furent joués pour la seconde fois à Villers-Cotterêts, avec ap
quelques autres personnes. Je dis à M…, lorsqu’il empêcha qu’on ne le jouât , que c’était une pièce dont la morale était excel
aramouche. — C’est, répondit le prince, que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
t ces messieurs ne se soucient guère, tandis que celle de Molière les joue eux-mêmes ; et c’est ce qu’ils ne peuvent souffri
rendre justice, hasarda d’en tirer une glorieuse vengeance en faisant jouer le Misanthrope seul. Il eut un succès très favora
a cour tient le rang. On voit par cette remarque que le Tartuffe fut joué avant le Misanthrope 98 et avant le Médecin malgr
de Molière, n’est pas véritable, puisque l’on marque qu’elles ont été jouées dès les mois de mars et de juin de l’année 1666.
e qui présidait. La pièce fut trouvée excellente ; et lorsqu’elle fut jouée , personne ne la faisait mieux valoir que celui do
lument qu’il y eût double part sa vie durant toutes les fois qu’on la jouerait  ; ce qui a toujours été depuis très régulièrement
n devait présumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette pièce, Molière voulait profiter de son abse
comédiens. La permission que Molière disait avoir de Sa Majesté pour jouer sa pièce n’était point par écrit ; on n’était pas
ut aux deux comédiens pour apporter l’ordre du roi, qui voulait qu’on jouât le Tartuffe. Le lecteur jugera bien, sans que je
ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’après cela cette pièce fut jouée de suite, et qu’elle a toujours été fort applaudi
comme un damné. » Quelque succès qu’eût le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du roi, cependant la Femme juge et
s l’ordre du roi, cependant la Femme juge et partie de Montfleury fut jouée autant de fois au moins dans l’hôtel de Bourgogne
nt au goût du peuple, qui se réjouit fort à cette pièce, laquelle fut jouée à Chambord au mois de septembre de l’année 1669,
ion où vous devez être. »Peu s’en fallut que la Molière ne voulût pas jouer , tant elle était désolée de ne pouvoir faire para
i lui tenait plus au cœur que la pièce. Le Bourgeois gentilhomme fut joué pour la première fois à Chambord, au mois d’octob
rs de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représ
ur la première fois le 24 mai 1671 ; et la Comtesse d’Escarbagnas fut jouée à la cour au mois de février de l’année suivante 
re. Racine ayant fait cette pièce, la promit à Molière, pour la faire jouer sur son théâtre ; il la laissa même annoncer. Cep
mmodé qu’il fût. Ils le conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là, et de prendre du repos pour se remett
ers qui n’ont que leur journée pour vivre ; que feront-ils si l’on ne joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur
ns, à qui il dit que, se sentant plus incommodé que de coutume, il ne jouerait point ce jour-là, s’ils n’étaient prêts à quatre
point ce jour-là, s’ils n’étaient prêts à quatre heure précises pour jouer la comédie ; « sans cela, leur dit-il, je ne puis
ne trouve aucun détail sur cet acteur, qui était bègue, et qui n’a pu jouer que dans l’Etourdi et le Dépit amoureux, car il m
Brécourt, embrassa de très bonne heure le parti de la comédie, et la joua quelques années en province dans différentes trou
lors de la réunion des troupes, Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur le théâtre de Guénégaud encore environ cinq a
très grand comédien dans le tragique et dans le comique. Après avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représ
erres. » Indépendamment des rôles que nous venons de citer, Brécourt jouait supérieurement ceux de l’Avare, de Pourceaugnac,
l’année 1678, ce comédien, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’att
le rôle de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort de Molière il joua le Misanthrope. Baron avait la plus haute idée de
rapprochement, lui font donner quatre-vingt-deux ans. Baron ayant peu joué du vivant de Molière, et une partie des aventures
Beauval, était frère de Pitel de Longchamp, comédien, qui n’a jamais joué qu’en province. Beauval suivit sa femme, lorsqu’e
rôle de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade imaginaire, qu’il joua supérieurement. On dit que Molière, en faisant ré
re, en faisant répéter cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient , et principalement de mademoiselle Beauval, qui r
s deux emplois au gré du public. (Frères Parfait, t. XIV, p. 534.) Il joua d’original le rôle de Diafoirus, et celui de Bobi
yon avec sa femme dans la troupe de Molière, et le suivit à Paris. Il joua au Palais-Royal, et ensuite rue Mazarine. Si l’on
GROS-RENÉ. Du Parc fut un des acteurs de la société bourgeoise qui joua sur l’illustre théâtre en 1645. Le dessein que ce
ses camarades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province. Sa proposition fut acceptée de la pl
10.) Loret, dans sa Muse historique du 31 mai 1659, parle d’une pièce jouée à l’impromptu par deux acteurs français et quatre
4 novembre 1664 ; sa mort affligea tellement ses camarades, qu’ils ne jouèrent pas ce jour-là, quoique ce fût un mardi, jour qui
e fut pour lui que Molière composa le rôle du Tartuffe, que du Croisy joua au gré de l’auteur et des spectateurs. M. de Tral
sieur du Pin, comédien de la troupe du roi. Mademoiselle du Croisy a joué la comédie, mais peu de temps et sans succès. (No
eux filles. La première, nommée Angélique, âgée de cinq ans, en 1666, jouait dans la troupe du Dauphin, et mourut en vingt-qua
ures et demie du matin. La Grange était un bon acteur ; il a toujours joué au gré du public ; et, quoique parvenu à un certa
de médecins, et de marquis ridicules. »Les rôles de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauval. (Note de M. Granval le p
ntilhomme et capitaine de cavalerie, se sentit un goût si décidé pour jouer la comédie, qu’il se détermina à demander à Louis
fense faite à Molière et à sa troupe, le 6 août (même année 1667), de jouer le Tartuffe. Après la mort de Molière, La Thorill
a mort de Molière, La Thorillière entra à l’Hôtel de Bourgogne, où il joua vraisemblablement jusqu’en 1679. Il mourut du cha
ait grand et fort bel homme ; il avait les yeux extrêmement beaux, et jouait admirablement bien les rôles de rois et de paysan
Cette troupe parcourut la province jusqu’en 1650, revint à Paris, et joua à l’hôtel de Conti ; partit ensuite pour Lyon, en
mourut au mois de juin 1675, après une maladie de trois années. Elle joua d’original le rôle de Bélise dans les Femmes sava
de Molière, mademoiselle de Brie était comédienne dans une troupe qui jouait à Lyon lorsque Molière arriva en cette ville ; ce
ui accorda le don de paraître toujours avec un air de jeunesse ; elle jouait dans le grand tragique et le noble comique. Parmi
mademoiselle du Croisy ; et cette dernière s’étant présentée pour le jouer , tout le parterre demanda si hautement mademoisel
ie, qu’on fût forcé de l’aller chercher chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de ville. On peut juger des acclam
garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. Elle le jouait encore à soixante et cinq ans. » (Note de M. de T
me il crut lui reconnaître quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer quelques petits rôles, dont elle s’acquitta très
de Paphetin, était depuis quelque temps avec sa troupe. Paphetin vit jouer la petite Bourguignon, et augura de cette jeune a
iqua à Molière, et ajouta qu’il fallait donner le rôle qu’elle devait jouer dans le Bourgeois gentilhomme (c’était celui de N
Molière représenta respectueusement au roi que, la pièce devant être jouée dans peu de jours, il était impossible qu’une aut
re ce rôle dans un temps si court ; de sorte que mademoiselle Beauval joua le personnage que Molière avait fait pour elle, e
le Beauval joua le personnage que Molière avait fait pour elle, et le joua si excellemment, qu’après la pièce, le roi dit à
e et de la voix de cette comédienne. Mademoiselle Beauval continua de jouer avec applaudissement les grands comiques et les r
fut l’occasion. Mademoiselle Desmares, après la comédie où elle avait joué à Versailles, reçut ordre de Monseigneur d’étudie
ée 1704. Pendant plus de trente-quatre ans que mademoiselle Beauval a joué la comédie à Paris, elle n’a jamais manqué à son
omme elles furent toutes heureuses, cette actrice n’a jamais cessé de jouer plus de dix ou douze jours. (Il est vrai qu’elle
êtes que madame la duchesse du Maine donna à Sceaux ; cette actrice y joua dans différentes pièces qui y furent représentées
u par-dessus , si l’on s’en rapporte à Robinet. Mademoiselle Marotte joua dans la troupe du Marais jusqu’en 1669, et cette
une des sœurs de Psyché dans la tragi-comédie de ce nom. En 1671 elle joua d’original la comtesse d’Escarbagnas dans la comé
578. Mademoiselle DU CROISY. Femme de l’acteur du Croisy. Elle joua la comédie peu de temps et sans succès. Elle se r
ire que vous avez fait. Croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. MADEMOISELLE DU PARC. C
epta. Ainsi, lorsqu’elle fut entrée dans la troupe, M. Racine lui fit jouer le rôle d’Andromaque , qu’elle rendit supérieurem
tement, et que, dans tous les autres, sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ; cependant sa perte fut regrettée, non
r ce souci, J’en ai bien voulu mettre ici141. Mademoiselle du Parc a joué d’original Arsinoé dans le Misanthrope. Un fait
vril 1692, morte le 2 ou le 3 février 1727. Mademoiselle La Grange ne jouait au gré du public que lorsqu’elle remplissait les
mporta aussi dans la même semaine. Ces trois acteurs avaient toujours joué sans femmes. Ils n’en voulaient point, disaient-i
s dit, en parlant de Bellerose : « que l’on croit que c’est lui qui a joué d’original le rôle de Cinna. Il était, ajoute-t-o
ent toujours plaisir à entendre. (Il était orateur de la troupe. Il a joué le rôle du Menteur d’original.) Le cardinal de Ri
rdinal de Richelieu lui avait fait présent d’un habit magnifique pour jouer ce rôle. » (Mercure de France, mai 1740.) Ses tal
presque aussitôt qu’il se fut consacré aux lettres. 32. Le Pédant joué de Cyrano a fourni à Molière deux scènes des Four
réputation, et dont l’auteur, qui se nommait Molière, avait longtemps joué la comédie, eut quelque part à ce choix. (Ce pass
eulement alors que le prince de Conti, son ancien condisciple, le fit jouer à son hôtel (aujourd’hui la Monnoie). 40. Nouvel
es qui divertissaient galamment les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. J’en fus encore averti charitablemen
quartier de la Judée, et que les Juifs sont amoureux des nippes, ils joueront sur tout, et bien que vous ayez le visage d’un fé
re représenta devant Louis XIV. « Comme il y avait longtemps qu’on ne jouait plus de petites comédies, disent les éditeurs de
s places fût doublé, comme le pense un commentateur, mais qu’elle fut jouée deux fois par jour. C’était le seul moyen de répo
paraît véritablement ce qu’il représente dans toutes les pièces qu’il joue  ; tous les auditeurs souhaiteraient de le voir sa
es Parfait, tome IX, page 411.) 61. L’Impromptu de Versailles fut joué en 1663. Il ne peut donc être ici question de Mon
rreur : il mourut de la fièvre, il est vrai, peu de jours après avoir joué ce rôle. Montfleury était gentilhomme, et il avai
aucun changement, deux récits entiers tirés de l’Antigone de Rotrou, jouée en 1638. Ces morceaux disparurent dans l’impressi
e en 1638. Ces morceaux disparurent dans l’impression de la Thébaïde, jouée en 1664. Voilà à quoi il faut réduire tout ce que
leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre : ils jouent presque aussi bien quand ils écoutent que quand i
naturelle. Elle entre par-là dans le ridicule des femmes qu’elle veut jouer  ; mais enfin, avec tous ces avantages, elle ne pl
t. Il, page 91.) Grandval, le père, disait de madame Molière qu’elle jouait à merveille les rôles que son mari avait faits po
prit heureux et fécond, un agréable enjouement, l’art de conter et de jouer ses contes. Les princes de Vendôme l’admettaient
ôleur de la bouche avec Molière, valet de chambre du roi, parce qu’il jouait la comédie, cet homme célèbre s’abstenait de mang
ourgeois gentilhomme et la tragédie de Tite et Bérénice de Corneille, jouée le 28 novembre 1670, et dans laquelle Baron fit s
y a dans sa chambre, prend sa guitare, s’assied dans un fauteuil, et joue en attendant l’arrivée de son maître. Pascariel v
lui en ôter le mérite. « Voulez-vous, disait l’un d’eux, tout de bon jouer Molière ? il faut dépeindre un homme qui ait dans
le Tartuffe, mais monsieur le premier président ne veut pas qu’on le joue . » Le fait n’est ni vrai ni vraisemblable. Molièr
rtus, on ajoutera foi aux faits et aux dates. La troupe de Molière ne jouait que trois fois par semaine le mercredi, le vendre
c une exactitude qui ne fait grâce d’aucun détail. Le Misanthrope fut joué dans les mois de juin et de juillet, c’est-à-dire
rope ait été soutenu par le Médecin malgré lui, cette dernière pièce, jouée six jours après qu’on eut cessé de jouer la premi
é lui, cette dernière pièce, jouée six jours après qu’on eut cessé de jouer la première, le fut onze fois de suite avec d’aut
te pièce fit grand bruit, et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour. » (Mémoires de Dangeau, 10 mai 1690.)
e titre de ce livre. 98. Les trois premiers actes du Tartuffe furent joués le 12 mai 1664, à la sixième journée des Plaisirs
Montausier, fameux par sa vertu sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans le Misanthrope. Le duc de Montausier alla vo
urs dans la même année où les trois premiers actes du Tartuffe furent joués à la cour. (B.) 101. Les ennemis de Molière con
nné lieu à celle-ci. On sait que, dans les Femmes savantes, Molière a joué Ménage et l’abbé Cotin sous le nom de Vadius et d
un des vieux habits de Cotin, et c’est avec cet habit que le rôle fut joué . 115. Ce fut peu de temps après la représentatio
ice que se rendaient ces deux grands hommes. « Alexandre, dit-il, fut joué d’abord par la troupe de Molière ; mais l’auteur,
eux, qu’il n’a pu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué ses rôles après sa mort. Il a aussi entendu admir
’Assoucy fut l’ami et la victime. 133. Sans doute en 1662, puisqu’il joua à la première représentation de l’École des Femme
11 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
à ses amis, ô l’heureux temps où nous nous moquions de la comédie que joue le monde entier, où nous philosophions ensemble,
il composait avec Cyrano de Bergerac des comédies qu’ils lisaient et jouaient ensemble dans les récréations. III. Il sort
et reçu avocat, suivant toute apparence ; mais au lieu de plaider, il joue la comédie à la Porte-de-Nesle, au milieu d’une t
et échec, passa dans ses mains; et, sous sa direction, l’on s’en alla jouer en province. Caravane joyeuse ! un peu folle peut
leurs donjons, ces vieux tyrans de nos provinces lointaines. « Nous jouâmes un mois devant cette noblesse, dit une comédienne
prit alors d’une passion si étrange. Molière, dans le Dépit Amoureux, joua le rôle d’Albert ; pourquoi plus celui de Mascari
etite Armande. Partie du Languedoc, la troupe s’arrêta à Grenoble, y joua pendant le carnaval, puis vint à Rouen. Molière c
me décorations que celui des danseurs du Pont-Neuf; que la comédie se jouait en plein air et en plein jour, que le bouffon de
auté que le lieu où l’on en faisait la représentation. Ensuite on les joua à la chandelle, et le théâtre fut orné de tapisse
hants violons au plus. » Molière et les Béjart, en province, avaient joué bien des fois dans des loges du genre de celles q
it-Bourbon fut mise à la disposition des nouveaux comédiens; et ils y jouèrent alternativement avec les Italiens jusqu’en 1660,
gayer ensuite de ses propres terreurs. Pour s’en punir, il écrivit et joua en personne le rôle de Sganarelle Cocu Imaginaire
Imaginaire. Cette pièce fut un nouveau succès pour Molière, quoique jouée au milieu de l’été, et pendant que le mariage du
de, Et maintenant il ne faut pas Quitter la nature d’un pas. Molière joua le rôle d’Éraste, amoureux d’Orphise, et le rôle
Agnès fut confié à Mlle de Brie; quant au rôle d’Arnolphe, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu’il avait mis dans ce rôle p
t observé toute sa vie, avec une extrême attention, la comédie qui se joue sur la terre entre les hommes ; mais c’est moins
icats se récrièrent. Les gazetiers y suffisaient à peine. Molière fut joué , insulté en public, indignement moqué par les com
e. Aussi n’aurons-nous pas à nous étonner de le voir, malgré Boileau, jouer la comédie tout malade, persistant jusqu’à son de
entée en trois actes devant la cour, fut réduite en un seul pour être jouée à la ville. Molière y faisait Sganarelle : encore
du public fut détournée par une comédie que les Italiens se mirent à jouer , intitulée le Festin de Pierre. Ils avaient imité
ques et tragiques (et il y en avait alors cinq à Paris), se prirent à jouer à l’envie des Festin de Pierre. Les Comédiens de
de peur des coups. Plus tard, l’ayant mieux connu encore, il lui fera jouer des rôles de femmes : de Madame de Sottenville, d
étrange ! éclate contre le bon Sganarelle, par la raison que Molière jouait ce rôle, et que c’était lui, au théâtre, que ces
andement fait exprès, et quiconque lirait, entendrait lire ou verrait jouer Tartuffe. Reportons-nous au temps : les bûchers
t est renversé, Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace : Pour eux un tel
re restait en dehors de cette polémique. Sa pièce, s’il arrivait à la jouer , voilà où serait sa réponse : Allez, tous vos di
que Scaramouche insultât Dieu sur ses tréteaux ? Mais qu’on osât les jouer eux-mêmes, leur arracher le masque, voilà ce qu’i
us fort qu’ait reçu la royauté en France, sur le rôle qu’elle avait à jouer . XVI. Molière n’avait lu de Tartuffe, à ses
lème était résolu, la pièce est terminée. Seulement quand serait-elle jouée  ? Là était l’embarras. La cabale prenait autour d
les apothicaires, dont toute la France avait ri. L’Amour Médecin fut joué en septembre 1665 ; Molière y remplissait le rôle
aron ; lui dit sa misère, qu’il était père de famille, et qu’il avait joué autrefois, en Languedoc avec M. de Molière. Baron
e la vertu va-t-elle se nicher ! » Il donna au jeune Racine, dont il joua les essais sur son théâtre, autant que Louis XIV
nt pour le mettre en colère, comme cet excellent M. Jourdain, dont il joua le rôle et auquel il fait dire si plaisamment, lo
tine des Femmes savantes; Molière eut la singulière idée de lui faire jouer ce rôle à elle-même, quoique la pauvre fille n’eû
er des qualités nécessaires aux personnes qui dansent et à celles qui jouent du violon, il ne serait pas difficile de faire vo
ompagner jusque sur le théâtre. Un certain soir, on l’avait préparé à jouer son rôle, Laforêt, derrière les coulisses, le ten
mari, grand bretteur, que Molière n’aimait guère, aussi ne lui fit-il jouer que des rôles de rien dans ses pièces. Il en fait
iompher ? » XIX. Le Misanthrope, sorti de tout ce qui précède, joué , à partir du 4 juin 1666, de deux jours en deux j
tir du 4 juin 1666, de deux jours en deux jours (parce qu’alors on ne jouait que de deux jours l’un), eut vingt-et-une représe
n), eut vingt-et-une représentations consécutives avec foule, quoique joué seul et dans les deux mois les plus chauds de l’a
i en pâture au public. La sincère Éliante, c’était Mlle Debrie. Elle joua elle-même ce rôle. La prude Arsinoé, c’était Mll
joua elle-même ce rôle. La prude Arsinoé, c’était Mlle Duparc. Elle joua elle-même ce rôle. L’ami du genre humain, Philin
decin malgré lui. Cela fait, il reprit le Misanthrope, mais il ne le joua plus seul, il le faisait suivre toujours de son F
applications admirables dans ses comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier,
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier, en plusieurs endroits, sur les affair
de faire une comédie ; il se mit aussitôt à Mélicerte. Baron devait y jouer le rôle du petit Myrtil, et lui-même celui de Lyc
oulait pas mettre d’entrave à la pièce promise à Sa Majesté, et qu’il jouerait son rôle; mais qu’immédiatement, quelque peine qu
la suite la Pastorale comique... Navré du départ de Baron, il voulut jouer lui-même cet effréné rôle de Lycas (dont plus tar
y remplissait le rôle du jaloux don Pèdre. Mais la pièce ne put être jouée de sitôt à la ville, parce qu’après cette premièr
alade. Il fut repris de sa toux, de sorte que le Sicilien ne put être joué à Paris qu’au mois de juin, c’est-à-dire cinq moi
e avait une autre joie encore que celle du retour de Baron: il allait jouer Tartuffe. Le 5 août 1667, le roi étant en Flandr
« qu’à son retour il ferait de nouveau examiner la pièce et qu’ils la joueraient . » Molière, à partir de la suppression de l’Impo
QU’UNE INSTRUCTION TRÈS CHRÉTIENNE. XXIII. Molière, ne pouvant jouer sa pièce, se remit tranquillement au travail : il
umeur le fait enrager... Il lui allait, par d’autres côtés encore, de jouer ce rôle. Auteur et acteur, rêvant sans cesse à to
n Garcie, devenait, au temps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvre mari. La pièce commenc
ses chagrins, d’organiser des ballets et des fêtes pour le roi ? Pour jouer de semblables scènes, il n’avait qu’à rester lui.
désormais il eût double part dans les bénéfices, chaque fois que l’on jouerait Tartuffe. Quant à Molière, l’émotion sans doute
que l’on jouerait Tartuffe. Quant à Molière, l’émotion sans doute de jouer tous les jours au milieu des applaudissements, su
amais sur son théâtre, et elle ne fut imprimée qu’après sa mort. Il y joua , néanmoins, le rôle de Clitidas, plaisant de la p
dans le Bourgeois gentilhomme ; mais il ne l’y dit plus lui-même. Il joua , lui, le rôle de Monsieur Jourdain ; quant au rôl
t et la fraîcheur de sa beauté première, n’ayant que dix-neuf ans, il joua d’une manière charmante le rôle de l’Amour. Arman
un jeune homme élégant, passionné; c’était elle, dans la pièce qu’ils jouaient alors ensemble, qui disait la première à Baron qu
révèle la douleur de Molière : à partir de cette époque, il cessa de jouer le rôle d’Arnolphe ; il le confia à un autre, il
mois de décembre de la même année la Comtesse d’Escarbagnas, où il ne joua point et qu’il ne fit point imprimer. XXIX.
éminines, le rôle d’Henriette, dans les Femmes savantes. Cependant il joua dans cette pièce, non plus, comme autrefois ; le
lus haut point de perfection ; mais, excepté dans le rôle de Martine, joué d’original par la servante de Molière, cette œuvr
tristesses. Dans ces doutes sur sa maladie même, il voulut écrire et jouer , tout mourant, Le malade imaginaire. Votre plus
mmodé qu’il fût. Ils le conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là, et de prendre du repos pour se remett
iers qui n’ont que leur journée pour vivre; que feront-ils si l’on ne joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur
ns, à qui il dit que, se sentant plus incommodé que de coutume, il ne jouerait point ce jour-là s’ils n’étaient prêts à quatre h
point ce jour-là s’ils n’étaient prêts à quatre heures précises pour jouer la comédie : « Sans cela, leur dit-il, je ne puis
12 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
anevas, on peut revoir chaque fois une pièce différente. L’acteur qui joue à l’impromptu, joue plus vivement et plus naturel
ir chaque fois une pièce différente. L’acteur qui joue à l’impromptu, joue plus vivement et plus naturellement que celui qui
ses enfants. « Dès sa jeunesse, dit Brantôme, elle aimait fort à voir jouer des comédies et même celles des Zanni et des Pant
t. « En ce mois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans la salle des États à Blois ;
t le roi de prendre demi-teston de tous ceux qui les viendraient voir jouer . » Le demi-teston avait alors une valeur nominale
uvaient lutter avec ces étrangers : « La comédie telle que ceux-ci la jouaient , dit Brantôme, était chose que l’on n’avait encor
dre elle-même. Aussi, les confrères de la Passion, qui continuaient à jouer leurs Farces, leurs Soties et leurs Moralités à l
êts redoublés, les Gelosi continuèrent pendant le mois de septembre à jouer leurs comédies, « par jussion expresse du roi, di
ifico, tenu par un acteur nommé Giulio Pasquati ; Cassandro da Siena, joué on ne sait par qui ; Zanobio, le vieux bourgeois
niversel, au dire du savant comédien Bartoli qui a fait son éloge. Il jouait de tous les instruments de musique. Il parlait ci
deux zanni de la troupe étaient Pedrolino et Arlecchino. L’acteur qui jouait le second zanni, sous le nom d’Arlequin, se nomma
fantesca) ou, comme on dit plus tard en France, de soubrette, étaient joués par la signora Silvia Roncagli, de Bergame, terri
t le nom réel n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonella Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. L
des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieilles étaient jouées sous celui de Pasquella ou de Pasqualina. Ce n’e
t d’autres encore, pour que la liste fût complète, car les pièces que jouaient les Gelosi exigeaient un nombreux personnel. Une
ui par la suite devint presque habituel, les Français et les Italiens jouèrent alternativement sur le théâtre de la rue Mauconse
13 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ès nature, n’avaient été autant de miroirs dans lesquels ceux qu’il a joués se sont reconnus. Sa raillerie était délicate, et
r nouveautés L’Étourdi et Le Dépit amoureux, qui n’avaient jamais été joués à Paris. En 1659 Monsieur de Molière fit la Coméd
d’un seul Acte qu’on représentait après une autre de cinq, il la fit jouer le premier jour au prix ordinaire, mais le peuple
applications admirables dans ses Comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier en plusieurs endroits sur des affaires
ni sa carrière à l’âge de cinquante-deux ou cinquante-trois ans. Il y jouait la Faculté de Médecine en corps, après avoir joué
e-trois ans. Il y jouait la Faculté de Médecine en corps, après avoir joué les Médecins en particulier dans plusieurs autres
coup, et à laquelle il était sujet depuis quelques années. Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la cinquième
naire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à jouer son Rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucou
lic connut aisément qu’il n’était rien moins que ce qu’il avait voulu jouer : en effet, la Comédie étant faite, il se retira
mourir sans secours, par ressentiment de ce qu’il les avait trop bien joués dans ses Comédies. De tout ce qu’on fit sur cette
lle s’aperçoivent de cette division. La Comédie en est beaucoup mieux jouée tous les bons Acteurs étant ensemble pour le séri
14 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats C’est surtout dans la peinture des
e part en parlant de lui-même : « Ce ne sont point les médecins qu’il joue , mais le ridicule de la médecine 4. » Or, il aura
r, il aurait bien pu faire rire aux dépens de tel ou tel avocat, mais jouer le ridicule de la profession elle-même, cela étai
tant brutalement répétée ; car autrement, un homme qui de lui-même se jouerait de la vie d’un autre serait odieux, tandis que le
dale, l’intérêt dans l’aspect d’un malheureux ? Non ; le public aussi joue son rôle dans l’administration de la justice, qui
ouver de tels ; il n’en existe pas, et voilà pourquoi Molière n’a pas joué la profession d’avocat. Citations (Note 1,
re Molière, avec ses comédies ! Et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins. - Ce ne sont
nnêtes gens comme les médecins. - Ce ne sont point les médecins qu’il joue , mais le ridicule de la médecine. Molière revien
cat, et nous avons pu dire avec exactitude que Molière ne l’avait pas jouée . 3. « La plupart des avocats du temps sont joué
ère ne l’avait pas jouée. 3. « La plupart des avocats du temps sont joués dans Les Plaideurs ; et les différents tons sur l
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
nnages, qui sont le nombre indispensable, dit Angelo Costantini, pour jouer une comédie italienne. Le roi leur fit une pensio
en italien, tant pour lui que pour ses compagnons, pour cinq comédies jouées à Versailles pendant les six derniers mois de 168
la cour prouvent que, d’ordinaire, ils étaient simplement appelés à y jouer leurs canevas, sans grand appareil. Quand Molière
le, parmi les siens. Pendant une première période de cinq années, ils jouèrent exclusivement les pièces qu’ils avaient rapportée
uire ; mais il nous sera permis de rétablir les noms de la troupe qui joua à Paris de 1662 à 1671. Le premier est intitulé A
est invité ailleurs. Trivelin, piqué de son avarice, projette de lui jouer un tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison
’Arlequin, que les Italiens appellent goffagine, que quiconque l’a vu jouer trouvera toujours quelque chose à redire aux plus
t sous le visage de Scaramouche ? » Fils d’un père et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour la profession
 ; enfin, on lui remet la sienne en place. Il la prend, commence à en jouer  : pendant ce temps-là. Arlequin butor se place de
jouer : pendant ce temps-là. Arlequin butor se place derrière lui, et joue avec la sienne. Le premier reste immobile d’étonn
obile d’étonnement : “Voilà, dit-il, un instrument bien singulier, il joue tout seul.” Dans l’instant il se retourne, et ape
ce répondit : “La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne
ont ces messieurs-là ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes : c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir.”
, je m’irais confiner dans un ermitage pour le reste de mes jours. Je joue déjà assez bien le rôle de l’Ermite ; et d’ailleu
s compliquée. Quand cette pièce de Scaramouche, pédant scrupuleux fut jouée en monologues, à la foire Saint-Laurent (en 1709)
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
s par le même acteur. On a souvent voulu engager le fameux Préville à jouer le rôle des deux Ménechmes dans la piece de Regna
où pouvoit naître celle-ci, & je crois l’avoir deviné. On aura vu jouer à Carlin deux rôles dans une piece Italienne, int
Jumeaux, on sera parti de là pour dire : « D’où vient que Préville ne joue point les deux Ménechmes aux François ? il seroit
omposée pour faire briller un seul acteur, & que cet acteur, pour jouer deux rôles, n’a qu’à passer bien vîte d’une couli
r un tel théâtre, dis-je, toute comédie, dans laquelle un seul acteur jouera , sans nécessité, deux rôles, sera jugée très mauv
édie épisodique. Je suppose pour un moment qu’on détermine Préville à jouer les deux Ménechmes, qu’on fasse, avec adresse, à
es intriguées par une ressemblance, dans lesquelles un seul acteur ne joue pas deux rôles : dans les deux Arlequins, piece c
e la méprise de Cassandre, & prend un appartement chez lui, où il joue moins le rôle de frere de Flaminia, que celui de
c sachant encore que Philocomasie va profiter de la fausse porte pour jouer deux rôles, ne risque plus de faire une méprise,
isque plus de faire une méprise, & rit à son aise du tour qu’elle joue à Sceledre : d’ailleurs on n’a pas besoin du seco
e, un caractere même tout-à-fait opposé ; de cette façon l’Acteur qui joue les deux rôles peut les varier, y mettre infinime
eux rôles peut les varier, y mettre infiniment plus de comique, & jouer sa dupe avec beaucoup plus de vraisemblance36.
e sa comédie eût été encore plus piquante qu’il ne croit, si on l’eût jouée . Le soir même de sa premiere représentation, on d
17 (1884) Tartuffe pp. 2-78
la religion, prête son château du Raincy ; et Molière et sa troupe y jouent la pièce entière. Le fait est consigné sur le reg
sait, mais l’interdit persiste. Molière écrit Don Juan ; la pièce est jouée en février 1663 ; elle suscite de nouvelles colèr
un ordre du roi, ce tour de force de composer, de faire apprendre et jouer en cinq jours une pièce nouvelle : l’Amour médeci
lui fait demander si son quatrième acte est fait , et s’il pourra le jouer . Molière ayant donné la pièce complète un an aupa
étant à l’armée de Flandre, le 5 août 1667, la troupe du Palais-Royal joue en public l’lmposteur, comédie en cinq actes, don
ise ; car comment Molière, si bien en cour qu’on le croie, oserait-il jouer une pièce sur laquelle pèserait encore l’interdit
signifier à Molière, au nom du Parlement, l’expresse interdiction de jouer l’œuvre proscrite, et de peur qu’il ne passe outr
l’occasion de Tartuffe : « Monsieur le Président ne veut pas qu’on le joue . »Molière cependant ne se rend pas. Madame, bien
itter si tôt. C’est ainsi que M. de Lamoignon, séant en son cabinet, joua lui-même à Molière une scène de Tartuffe… O puiss
’état : il fera examiner à son retour. Molière est sept semaines sans jouer . Ce n’est que fin septembre enfin que reprenant
sous son vrai nom, signe de victoire ; et le 5 février 1669, Molière joue Tartuffe, un Tartuffe peu différent du Panulphe d
pose tout d’abord. Pourquoi, lors des fêtes de Versailles, Molière ne joua-t -il que trois actes ? La pièce était-elle inachevé
par une hypothèse singulière. Il croyait que les trois premiers actes joués en mai 1664 formaient une comédie pleine et finie
plus prudent. Il est en effet certain que les trois actes qui furent joués différaient des trois premiers actes définitifs.
un grain d’audace de plus que dans le Tartuffe d’aujourd’hui ? Il ne joua la comédie entière que chez la Palatine, incrédul
’intervalle, une tentative héroïque, il avait donné Don Juan. C’était jouer quitte ou double. Prenant à corps, parmi les gens
e devait être relevé que dans le nôtre. Qu’avait-il espéré ? Qu’ayant joué le ciel, lui aussi, on lui permettrait après de j
spéré ? Qu’ayant joué le ciel, lui aussi, on lui permettrait après de jouer les dévots ? Je ne sais ; mais cette audace ne lu
rve. Cette indication reste-t-elle de l’ancienne version ? La batte y jouait -elle au dénouement ? Par un juste retour, était-c
ns pères aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’ils faisaient jouer entre eux et, entre temps, permettaient aux enfan
t manuscrit auparavant ; s’il ne s’attaque pas à Tartuffe, pas encore joué , il prend à partie l’Ecole des femmes et surtout
’est cette avarice des comédiens, cette concupiscence qui les porte à jouer leur comédie le dimanche ! Oubliant, les malheure
lors pourtant de fort convenables chrétiens. Ils pratiquaient. Ils ne jouaient le dimanche qu’après avoir assisté aux offices et
isable ; il n’était troupe de campagne, si gueuse qu’elle fût, qui ne jouât sa plus belle pièce pour donner sa recette entièr
Tartuffe vit, lui, et largement. Au physique, c’est Du Croisy qui le jouait . Les contemporains ont noté avec quel soin Molièr
milité chrétienne, c’est la caricature de l’Évangile. Il tend l’autre joue , tend tout ce qu’on voudra ; il s’est dit : « Je
rappeler que cette appréciation du rôle date du moment où la pièce se jouait sous la direction de Molière, où ses intentions,
rce qu’il est méchant. Le rire est son arme et vous savez comme il en joue  ; Tartuffe, après deux siècles, en est toujours i
e son chapeau et son manteau (car je tiens que c’est ainsi qu’il faut jouer cet incomparable coup de théâtre, et non comme on
dénouement, toutefois, garde encore une allure comique. Tartuffe est joué pour la seconde fois, et par un revirement tout p
essifs, j’entends les dévots, non pas les faux, les vrais aussi. On a joué récemment la Dévote. Cela voulait-il dire l’hypoc
Cela voulait-il dire l’hypocrite ? Nullement. L’auteur avait prétendu jouer les défauts qui accompagnent assez souvent la dév
qui accompagnent assez souvent la dévotion chez nos femmes. Molière a joué , dans Tartuffe et dans Orgon, ceux qu’elle peut c
18 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
senter le 4 février 1661, juste une année avant son mariage, et qu’il jouait encore le 4 novembre 1663, moins de trois ans ava
vant dissimuler que Molière avait emprunté plusieurs scènes au Pédant joué , emprunt d’autant plus avéré que la pièce de Cyra
ontroverse t’attends M. Coquelin à la lumière de la rampe ; peut-être joue-t -il le rôle autrement qu’il ne le définit, et l’on
préoccupation de Molière à répéter sa vie dans ses comédies, et à se jouer ainsi lui-même, avec ses passions, ses faiblesses
and homme. Voici ce qu’il dit à propos de ses comédies : « Il s’y est joué le premier, en plusieurs endroits, sur les affair
e nous ne nous étions pas trompé. Quels étaient ces essais ? Avec qui jouait -il ? Quelles pièces et sur quel théâtre ? C’est c
es désertes* vers dix heures du soir, et après que Molière était allé jouer en visite chez M. d’Ecquevilles. Le coup réussit,
Philinte. Il y revint plus tard, pour être applaudi. Jamais il ne fit jouer une pièce, sans la lire d’abord en ce même hôtel
troupe italienne, où Scaramouche, qu’il devait tant imiter plus tard, jouait et mimait ses merveilleuses farces ; ou bien enco
mère, sa sœur Geneviève et son frère Joseph Béjard, premier rôle pour jouer « les héros », quoiqu’il fût bègue, s’associe à u
faire ces réparations. Ils l’accordèrent, et, en attendant, allèrent jouer à Rouen avec un certain succès, dont nous vous di
de Crispe, et l’autre, sur lequel ils comptent beaucoup, car ils ont joué à Rouen son Esther avec grand succès, leur fait l
hôtel de Bourgogne, et lui enlevait l’Alexandre, quoiqu’il l’eut déjà joué plusieurs fois sur son théâtre. Ce n’est pas tout
turelle. Elle entre, par là, dans le ridicule des femmes qu’elle veut jouer . Mais enfin, avec tous ces avantages, elle ne pla
cet affreux arrêt, dont je souffre l’atteinte ! Ah ! leur pouvoir se joue , avec trop de rigueur,              Des tendresse
la comédienne, avec la vanité de la chanteuse, et lui fit accepter de jouer dans le Malade imaginaire ; quelques conseils de
quelin, tout frais sorti des écoles, vrai Des Grieux de Sorbonne, vit jouer ces amateurs sur leurs tréteaux nomades des fossé
la troupe. Il ne s’y mêla que comme conseiller, au sujet des pièces à jouer , sans doute aussi comme arrangeur de farces, ains
ses de son Séjanus, tragédie toute d’allusion à la louange du duc, et jouée alors pour la première fois : « Cette protection,
Elle n’est remontée sur le théâtre, qu’avec cette belle assurance de jouer un jour dignement un rôle dans cette illustre piè
rovinciales durèrent quatre ou cinq ans, pendant lesquels Molière fit jouer à Bordeaux une tragédie, que nous n’avons plus21,
pages de musique. C’est alors aussi, ce qui vaut mieux, qu’il faisait jouer pour la première fois sa comédie du Dépit amoureu
e Soleinne28, qu’elle faisait partie de la troupe de Molière quand il joua cette pièce à machines, et qu’elle y était chargé
x déplaisent, c’est mademoiselle du Parc, tandis que Madeleine Béjard joue le rôle d’Élise, à qui la jalousie ne déplaît pas
spérer des amants jaloux. Dans les Fâcheux, mademoiselle du Parc, qui joue Orante, tient un rôle semblable à l’autre et non
, son ancien amant, et certain dévot, dépositaire infidèle. Quand on jouait le Misanthrope, à la cour, il n’était personne qu
quelqu’un. M. de Soyecourt était, de même, montré au doigt, quand on jouait les Fâcheux, et que la scène des chasseurs faisai
Giliberti, de Solofra, la traduisait en prose italienne et la faisait jouer avec un succès énorme ; puis, de là, elle partait
ue l’Italie envoyait de tous côtés. Cinq ans plus tard, elle est déjà jouée à Paris, sous la forme que lui a donnée un nouvea
la pièce italienne. La première venue est la comédie que Dorimond fit jouer , à Lyon, en 1658, et qu’il donna, trois ans après
ire il Convitato di pietra, appelait le Festin de Pierre la pièce que jouaient les Italiens. Avec de pareilles autorités, l’erre
’auteur de cette incroyable scène, et s’il est bien vrai, qu’elle fut jouée de son temps. Ces jours-ci, lors de la reprise de
, preuves en main. Oui, la scène est toute de Molière ; oui, elle fut jouée de son temps. Je commencerai par ce dernier point
de Molière, ne devait pas, si la scène du Pauvre avait été réellement jouée , lui épargner le blâme qu’il répand, avec une si
imprimé. Pourquoi ? Parce qu’après qu’il eut obtenu la permission de jouer Tartufe, Molière ne tenait sans doute pas beaucou
plus marquants de la cour, un duc et pair, qui dans sa jeunesse avait joué , avec ses créanciers, des scènes du meilleur comi
ues détails près, l’une de celles que M. de la Feuillade devait avoir jouées fréquemment avec ses créanciers. Je ne vous dirai
nne n’avait eu qu’un personnage niais : Arlequin. C’était à lui qu’on jouait les méchants tours ; c’était lui qui recevait les
ups de bâton. Dominique vint, qui changea tout cela. Tous savez qu’il jouait les Arlequins ; mais, homme d’esprit comme il l’é
de avec une bonne grâce parfaite à monter cette tragédie ; il la fait jouer sur le théâtre de Lyon, et lui-même consent à y r
gent, plutôt que de leur manquer de parole. Comme ils étaient prêts à jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d
rrasin, que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette Troup
esse ce précepte d’admirable abnégation, qui commande de présenter la joue gauche, quand la droite est chaude d’un premier s
e, et qu’enfin les trois premiers actes, les seuls terminés, seraient joués , non point comme un spectacle préparé de longue m
irée du monde, qu’il lui importait de se garder favorable. Ne pouvant jouer Tartuffe, il allait le lire partout où il croyait
d il dit pour allécher ses convives : Molière, avec Tartuffe, y doit jouer son rôle. Ménage nous apprend que Molière alla
osa point à sa curiosité : on nous avait dit que les jésuites étaient joués dans cette comédie ; les jésuites, au contraire,
r la même raison, le prince de Condé devait désirer aussi qu’elle fût jouée devant lui. Comme rien n’était fait pour résister
s d’irréligion ; mais, lorsque, las de braver le Ciel, il se met à le jouer , lorsque, sur tous ses vices, qui avaient au moin
is écoutées, pourraient faire ajourner à tout jamais la permission de jouer la pièce. Il le prit comme il lui convenait si bi
and homme subissait toutes les amertumes du ridicule qu’il avait tant joué . Une séparation avait eu lieu. Molière avait quit
mi, Racine, qu’il avait accueilli tout jeune encore, et dont il avait joué la première pièce123, lui pardonnant sans peine d
t, une fois cette nouvelle œuvre achevée, il s’était hâté de la faire jouer par ceux de sa troupe, à qui ce genre convenait l
ailleurs, mais où le péché faisait moins parler de lui. Pendant qu’on jouait encore sa pièce chez Molière, il la fit répéter e
re. Ce jour, la troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jouée sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Comme la
que pour se dispenser d’en accorder une à l’auteur, la permission de jouer enfin le Tartuffe. Il craignait même tellement se
iliante, manda Molière et sa Troupe, le 26 novembre 1666, et leur fit jouer le Misanthrope, encore dans sa nouveauté136. Le s
’Attila de Corneille et la Veuve à la mode de de Visé, seuls ouvrages joués cette année-là, n’avaient pas fort enrichie, on v
qu’on voulût mettre en doute Sorbonne foi, en prétendant qu’il avait joué , sans en avoir le droit. La permission ayant été
retour à Paris il ferait examiner la pièce de Tartuffe et que nous la jouerions . » Molière comprit quelle vaste carrière cette pa
e ne plus espérer pour Tartuffe. Ces trois comédies nouvelles étaient jouées , que rien de favorable ne se dessinait encore pou
ourtant était depuis longtemps de retour à Versailles, et, en faisant jouer devant lui Georges Dandin et L’Avare, il avait pr
erté, « comme tacitement compris dans la paix de Clément IX. » Il fut joué , il fut imprimé, et les seules personnes qui s’en
tre le Tartuffe et l’applaudir sans scrupule de conscience, se le fit jouer , le 7 août, à Saint-Germain avec L’Avare. Nous av
de L’Imposteur n’était que pour la forme. Le 20 du même mois, il alla jouer chez Mademoiselle, au palais du Luxembourg, et ce
nt était pris, on l’attendait, et il lui fallut, comme à l’ordinaire, jouer le rôle d’Orgon. Forcé de faire rire, le jour de
main Toutbel. Ainsi, non seulement Molière l’avait emporté, puisqu’on jouait sa pièce, mais encore il avait fait sa paix avec
sentiellement littéraire pour être comprise du public tout entier, il joua le Malade imaginaire, de même qu’après l’École de
nre ; il eût pris plaisir à faire des tragédies, comme il aimait à en jouer  ; il eût quitté le théâtre réel, la farce d’abord
atirique, dont le sujet était pris, pour ainsi dire, au vol, et qu’on jouait à l’impromptu, n’était pas autre chose. C’était b
it de farceur, se moquait alors et de lui-même et de ceux qui avaient joué avec lui. « Une fois, dit Tallemant à propos de J
. « Une fois, dit Tallemant à propos de Jodelet, une fois qu’il avait joué une pièce dont la scène était à Argos, il dit, à
oir dans cette aventure. Aujourd’hui on s’y prendrait autrement, pour jouer pareil tour : on enverrait le récit de votre affa
lus longtemps que l’on ne serait tenté de le penser. Quand les farces jouées à l’impromptu eurent cessé d’être à la mode, pour
ndemain. Les Précieuses ridicules, qui ne furent d’abord qu’une farce jouée en province, subirent ces modifications de plan,
ésentation et de ce qui s’ensuivit : Le vendredi, 26 de ce mois, fut jouée à l’Hôtel de Bourgogne, à Paris, une plaisante fa
la fin de la farce de ces beaux jeux, mais non de ceux que voulurent jouer après les conseillers des aides, commissaires et
it que de longtemps on n’avait vu à Paris farce plus plaisante, mieux jouée , ni d’une plus gentille invention, mesmement à l’
mesmement à l’hôtel de Bourgogne, où ils sont assez coutumiers de ne jouer chose qui vaille. Si l’Estoile ne nous avait for
. Si l’Estoile ne nous avait formellement dit que la pièce avait été jouée sur le théâtre même de l’Hôtel de Bourgogne, et s
se trouvaient là. Ainsi, rien ne le divertissait plus que de lui voir jouer les façons gasconnes du maréchal de Roquelaure. I
it Tallemant, le roi le tenoit entre ses jambes, tandis qu’il faisoit jouer à Gros-Guillaume la farce du Gentilhomme gascon.
: « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du roi, les comédiens n’osant jouer à Paris, tant tout le monde y était dans la const
emander permission : « Je vous la donne, dit-il, à condition que vous jouerez la farce du Gentilhomme gascon. » Ils crurent qu’
coups de bâton, au sortir de là ; ils voulurent faire des excuses. «  Jouez , jouez seulement ! » leur dit-il. Le maréchal y a
de bâton, au sortir de là ; ils voulurent faire des excuses. « Jouez, jouez seulement ! » leur dit-il. Le maréchal y alla ; m
é ; quant à Gorju, bien qu’il se soit fait un nom, on le vit toujours jouer sans élan, sans franchise, et comme en demandant
re dressé pour l’amusement de la Cour. C’était la première fois qu’il jouait devant le roi. Après que ses camarades et lui eur
très favorablement accueillie ; le rideau étant de nouveau levé, que joua-t -on ? Une farce, le Docteur amoureux. Notre homme
s autour de Mazarin vieillissant. Ainsi, dans la seule année 1658, il joua , devant Louis XIV, le Docteur amoureux, Gros-René
celles que donnaient alors les Italiens ; mais quand Molière l’avait jouée , on ne voulait plus la voir représenter par perso
rs le public, reprenant son appétit d’autrefois, voulut toujours voir jouer une petite pièce, avant la grande. Molière le sat
de fréquents emprunts aux petites comédies, que les acteurs d’Italie jouaient sur scénario, et, comme on disait, à l’improvisad
l’acteur. Pendant tout le carnaval, celui de 1647, cette farce, ainsi jouée , fut la gaieté de Paris. On ne parlait pas d’autr
ans le répertoire de son ami Scaramouche, soyez, sûr qu’il l’avait vu jouer , et qu’il en avait emporté une bonne esquisse, cr
n », et elle en reprend une, la meilleure, le Médecin volant. Elle le joua au bénéfice de Saint-Aulaire, avec un succès où i
e jeunesse, car Molière avait trente et un an passés, quand il la fit jouer  ; à une comédie de première manière, où il va nou
amille lombarde ou florentine. Les vieilles farces, que Molière avait jouées en d’autres endroits de la France, en Bourgogne (
endroits de la France, en Bourgogne (— Nous savons aujourd’hui qu’il joua à Dijon, — ) en Bretagne (— Les représentations q
 ! » et il disparut. Le lendemain, au jeu de paume le plus voisin, il jouait une farce, où l’apothicaire assez peu poli de la
re vivre son esprit et renouveler ses malices. Celui qui s’y trouvait joué en toutes lettres, se fâchait, mais on le laissai
dote ; mais, comme tout le monde la raconte encore à Lyon, quand on y joue Molière, par hasard, je ne pouvais me dispenser d
l’Inavertio, l’Imprudent, que jusqu’alors lui et sa Troupe n’avaient joué qu’à l’improvisade, ail impro-viso, d’après la mo
nnages de Molière, pour les bien comprendre, et surtout pour les bien jouer , avec leur véritable allure, leur mouvement vrai.
llure, leur mouvement vrai. Ils viennent d’Italie, ne l’oubliez pas : jouez -les donc à l’italienne. Pour le Mascarille de l’E
out étincelant déjà, de l’Inavertito, du comédien poète Barbieri, qui jouait sous le nom de Beltrame, comme Molière sous celui
e dans l’origine on ne l’appelait pas autrement. Monrose, le père, la jouait avec cette vivacité, sans pause ni répit, sans ri
allait. Il en avait appris le rythme par Dugazon, à qui il l’avait vu jouer cent fois, et qui lui-même en tenait la tradition
, après l’avoir reçue eux-mêmes de La Thorillière, qui, lui, avait vu jouer Molière et jouait comme lui. Ainsi, dans le jeu d
eçue eux-mêmes de La Thorillière, qui, lui, avait vu jouer Molière et jouait comme lui. Ainsi, dans le jeu de Monrose, le dern
Fouquet, au château de Vaux, où les Fâcheux, comme vous savez, furent joués pour la première fois, à la fête du 17 août 1661
était de la fête, elle était de la comédie, et c’est pour deux qu’il joua , soyez-en sûr, bien plus que pour le surintendant
et poète, il lui fallait obéir, était à peu de chose près la même. Il joua les Fâcheux, devant des gens qui étaient pour lui
ouffrait pas de cette absence. Molière ne put repartir qu’après avoir joué le meilleur de son répertoire, et avoir promis d’
oire, et avoir promis d’y ajouter une pièce nouvelle, qu’il viendrait jouer toute fraîche, le mois suivant. Il n’y manqua pas
dredi 15, à la pointe du jour, et arriva à midi au Palais-Royal, pour jouer Huon de Bordeaux et l’École des Maris, qu’on avai
urs, et, de l’autre, par son travail d’esprit, ses anciennes pièces à jouer , sa pièce nouvelle à écrire, à apprendre, et, qui
r, sa pièce nouvelle à écrire, à apprendre, et, qui plus est, à faire jouer , je ne vous le dirai pas, vous vous le figurerez
présent, d’après une fausse indication, l’on avait cru qu’il n’avait joué qu’un rôle dans cette pièce des Fâcheux, celui d’
eux ; sa tâche ne fut pas un rôle, mais un rassemblement de rôles. II joua Lisandre le danseur, le duelliste Alcandre, le jo
i heureusement découvert par M. Eudore Soulié, qu’on a su qu’il avait joué tous ces personnages. Puisque les costumes étaien
u’elle se donnait pour tragi-comédie, et la farce sans vergogne, qui, jouée au hasard de l’obscène grossièreté des bouffons,
e l’immense difficulté que les meilleurs comédiens trouvent à le bien jouer . Quelques-uns le saisissent sur un point, qui sur
ue, et voudrais me pouvoir mettre nu. Ce dernier vers, tel qu’il est joué aujourd’hui, n’est que bizarre et ne semble amené
ne semble amené que par la rime. Du temps de Molière, quand lui-même jouait le rôle, en joignant l’action à la parole, c’étai
u’on se moque de toi ? ALCIDON Mais, au Palais-Royal, amy, quand on y joue , Arnolphe jette bien son manteau dans la boue, Q
a longtemps qu’il a dit, en particulier et en public, qu’il s’allait jouer lui-même, et que ce serait là qu’on verrait un co
e trop parfaite, et l’épouse coquette, qui avait bien voulu jusque-là jouer encore à l’ingénue, dans son ménage comme dans la
t faisait feu derrière son nom. C’est dans L’Impromptu de Versailles, joué l’année d’après, qu’il prit le plaisir de cette v
Molière fait ainsi parler, garda dans sa pièce le nom de Croisy, qui jouait le rôle. Il fut ainsi plus facile de reconnaître
son compte. A peine la Critique de l’École des Femmes avait-elle été jouée , qu’il avait fait, de compagnie avec de Visé, à q
e à tous ceux dont Boursault s’est fait le porte-parole, tombe sur la joue du rimeur ; un autre plus direct, par lequel Moli
lle, se prend vertement à sa façon de déclamer, tombe d’aplomb sur la joue du comédien. Villiers n’aurait eu besoin que d’un
fut donné à Paris sur le théâtre de Molière, au Palais-Royal, il fit jouer , à l’Hôtel de Bourgogne : La Réponse de l’Impromp
e, à venger ces sortes de personnes : c’est lui qui, sur la scène, en jouait le mieux le personnage. Molière ne fut qu’effleur
it la connaître, et, parmi les plus grands seigneurs, à qui la ferait jouer dans son hôtel, comme le roi l’avait fait jouer à
eurs, à qui la ferait jouer dans son hôtel, comme le roi l’avait fait jouer à Versailles. Le Il décembre, M. le Prince s’en d
emps, et tout ce qu’on a écrit sur Molière et ses pièces, la façon de jouer , de mettre en scène et même d’habiller le Misanth
de même qu’on n’a jamais su ce que devinrent les paquets de cartes à jouer , qu’il avait toujours en poche, pour écrire, au d
aditions, ces bribes de renseignements, voyons comment Molière devait jouer Alceste. Nous ne prendrons qu’une scène, la premi
suffit pour donner tout le ton, toute la couleur du rôle, tel que le jouait celui qui l’avait doublement créé, comme auteur e
(1667) I. Le Tartuffe, dont les trois premiers actes ont été joués à Versailles, devant le roi et la Cour, le 12 mai
à présent n’ont guère usé de leur liberté que pour abuser de celle de jouer cette comédie, ont soulevé une question de littér
le lendemain dans la faute qui lui avait valu son succès. Celles qui jouèrent ce rôle après elle l’auront imitée, avec l’empres
sens. L’effet du rôle d’Orgon souffre un peu, dans cette scène, ainsi jouée , de l’intervention du rôle de Dorine, et de la di
ui m’ont presque toutes avoué que la situation gagnerait à être ainsi jouée , mais qui pourtant n’ont rien fait pour la jouer
gnerait à être ainsi jouée, mais qui pourtant n’ont rien fait pour la jouer ainsi. O routine ! ô routine, rouille du progrès 
u d’octobre 1667, au plus tôt. Et maintenant, quand Amphitryon fut-il joué pour la première fois ? Au commencement du mois d
seulement à composer sa pièce, mais encore à la mettre en état d’être jouée  ? Cela n’est guère probable. Nous savons qu’il tr
us savons même, sans toutefois en être bien sur, qu’il écrivit et fit jouer les Fâcheux, en quinze jours. Mais ce qui était p
idement, la seconde, L’Amphitryon. En 1661, quand les Fâcheux furent joués , il était jeune et de santé vigoureuse encore ; d
vers ? Aussi, ne faisait-il plus rien. Depuis le Médecin malgré lui, joué en août 1666, deux mois après le Misanthrope, il
tait frappé ? Rien. Une fois, pendant son absence, la pièce avait été jouée , presque subrepticement ; mais, le lendemain, un
s vouloir, qui dura plus d’une année encore. Il boudait le roi. Il ne jouait plus à la Cour ; il ne jouait même plus à la vill
année encore. Il boudait le roi. Il ne jouait plus à la Cour ; il ne jouait même plus à la ville. Il fallut une impérieuse in
e public eut le pas sur S. M. le roi. Molière ne s’en tint pas là. Il jouait Sosie et disait, par conséquent, le premier monol
un paye ce réengagement ; ce sera Louis XIV-Jupiter, devant qui on va jouer Amphitryon. Je ne sais où l’on a pu voir que cet
ntation de ces deux pièces. » A la suite de l’une et de l’autre, on jouait , suivant l’usage, une farce « à l’improvisade »,
Molière, oubliant que Jodelet mourut sept ans au moins avant qu’on le jouât — ne nuisit pas à la pièce. Une fois dite, on la
noms, à la suite de L’Ode à Richelieu, qui précède L’Hercule mourant, joué quelques mois avant les Sosies. Les préférences
it changer le cuivre en or. C’est une des pièces que Molière avait dû jouer le plus, à cause du rôle de Sosie dont son comiqu
lui ; le temps manquait à Molière quand il fut obligé de faire et de jouer l’Avare. Tout le lui prenait : ses embarras de di
ée qu’il avait à soutenir, sans trêve et sans fin, pour son Tartuffe, joué une seule fois l’année d’auparavant, arrêté le le
it déjà une des plus impérieuses nécessités du théâtre. II avait fait jouer son Amphitryon, où la forme du vers libre lui ava
-il ? De ce que la prose n’avait longtemps servi que pour les farces, jouées à l’improvisade, après la grande pièce ; et de ce
Molière n’en voulut pas. La pièce était faite, d’ailleurs ; elle fut jouée , tout juste huit jours après. Si, par endroits, e
temps où il fut écrit, cette préoccupation du moment juste où il fut joué . Sans cela, on ne voit guère qu’à moitié ce qui s
il ne faut pas l’oublier quand on le lit et moins encore lorsqu’on le joue , est une pièce d’actualité, un à-propos, enfin pr
e Molière attendait pour se mettre à sa comédie, l’écrire et la faire jouer . Ce dernier point était déjà celui qui se faisai
onséquent, commencer sa pièce. Or, il ne lui fut possible de la faire jouer , qu’un peu moins d’un an après, à Chambord, penda
tiers en automne. Rien ne manquait au prestige de la pièce. Molière y jouait lui-même le rôle de M. Jourdain. Lully, qui avait
ès avait été magnifique quelques années auparavant, s’était chargé de jouer lui-même le Muphiti, et enfin une comédienne, que
ne faut rien négliger, pour qu’elle soit dans tout son relief. Or, la jouer assis, comme on le fait aujourd’hui contre toute
ait un procès en diffamation. Psyché fut un très grand succès. On la joua , dans l’origine, quatre-vingt-quatre fois presque
donnait encore. Molière y parut, moins d’un mois avant sa mort. IL y jouait le plus modeste rôle, celui de Zéphyre, qui n’a q
Paris, dans la forêt de Bondy, sur le chemin du Raincy, où il allait jouer Tartuffe devant M. le Prince. Un certain Cormier,
ces perdues de Molière : c’est la pièce en trois actes de Champmeslé, jouée et imprimée en 1682, les Fragments de Molière. El
es Lignon et Jourdain me semblent reprendre le rôle qu’ils avaient pu jouer déjà dans la Pastorale comique, représentée par M
mportement, la violence même. Il ne s’agit donc, pour le comédien qui joue Alceste, que de régler cette violence et cet empo
pas un homme à se laisser habiller par son tailleur, surtout quand il jouait Alceste : il avait soin, nous le prouverons, de s
à étudier, tant à comprendre dans les rôles des Comédies de Molière, joués chaque jour depuis deux siècles, que tout le mond
y apprend de particularités intéressantes sur Tartuffe, tel qu’il fut joué d’abord, avant sa seconde interdiction ; vous n’i
lonzo. Son succès dans le troisième acte du Barbier de Séville lui  a joué ce vilain tour. On n’a pas saisi la nuance, c’est
uance, c’est-à-dire la différence. Dans le Barbier, le faux Alonzo ne joue qu’à l’hypocrisie, tandis que dans le Tartuffe, l
u’à l’hypocrisie, tandis que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les rôles qui tiennent à celui de l’hypocrit
cut la pièce du Bourgeois gentilhomme. On savait qu’elle fut d’abord jouée à Chambord, où le roi emmenait volontiers sa Cour
crit-il, la Troupe est partie pour Chambord, par ordre du roi. On y a joué , entre plusieurs comédies, le Bourgeois gentilhom
e sa pièce eût fait ainsi ses preuves de succès, ne se hâta pas de la jouer à Paris. La saison n’était pas assez bonne encore
ours après le Bourgeois, dans la semaine même, le vendredi, il la fit jouer . Depuis plus de trois ans, Corneille vieilli, déc
rneille vieilli, découragé, n’avait rien fait. L’échec de son Attila, joué aussi chez Molière, et qui au bout de quelques se
ardeur, qu’il fut prêt le premier. La Bérénice de Racine ne put être jouée que plusieurs mois après la sienne. Molière, qui,
s scènes en fort beaux vers, par M. de Bornier, où l’Ombre de Molière joue le grand rôle, et qui méritent de vivre au delà d
que tout le monde oubliait. On ne les lisait pas, parce qu’on ne les jouait plus, et on ne les jouait plus, parce qu’on ne le
t. On ne les lisait pas, parce qu’on ne les jouait plus, et on ne les jouait plus, parce qu’on ne les lisait pas. M. Édouard T
en plaindre ? Si, par exemple, réellement malade lui-même, et voulant jouer ceux qui ne le sont que par imagination, il fit u
passé, autant de chanteurs qu’il lui plut. Son Malade imaginaire fut joué , peu après ; or, c’est, j’en suis sûr, pour nargu
d’acier d’un petit-maître du temps de Louis XV. Aussi, ne pouvait-on jouer la pièce telle que Molière l’a écrite. En plus d’
, au temps que nous rappelions tout à l’heure, se fut contentée, pour jouer Arsinoé, de reprendre tout simplement cette robe
ouveau ces jours-ci, lors de la reprise de L’École des Maris. J’ai vu jouer cent fois cette comédie avec toutes sortes de san
ersonnage de son rôle. M. Delaunay, qui, à ma connaissance, du moins, joue mieux que personne ne les a jamais joués, les amo
à ma connaissance, du moins, joue mieux que personne ne les a jamais joués , les amoureux de Molière, est d’une verve charman
n brillant échappé de Versailles et des ruelles de Paris. Mlle Savary joue , avec une finesse délicate et un grand tact de ra
u naturelle, là où rien ne reste de la nature, vous êtes perdue, vous jouez faux. C’est ce qu’a fait Mme Guyon, selon moi. Es
les ridicules. Mme Guyon était au Théâtre-Français, quand Mlle Mante jouait ainsi Philaminte ; elle pourrait donc se souvenir
ant d’apprendre encore. On s’en aperçoit vite, à la manière dont elle joue Armande. C’est bien la fille et l’élève de la Phi
ne savante pour chaque rôle : Mlle Judith l’a été pour le sien. Barré joue Chrysalde avec naturel et bonhomie ; il ne lui ma
ous ses yeux, c’est Provost. Pour faire bien, il n’a qu’à le regarder jouer . Mlle Dubois, à qui longtemps le vieux répertoire
Alonzo. Son succès dans le troisième acte du Barbier de Séville lui a joué ce vilain tour. On n’a pas saisi la nuance, c’est
uance, c’est-à-dire la différence. Dans le Barbier, le faux Alonzo ne joue qu’à l’hypocrisie, tandis que dans le Tartuffe, l
u’à l’hypocrisie, tandis que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les rôles qui tiennent à celui d’hypocrite.
les bonnes leçons portent mieux. La pièce, en somme, n’a pas été bien jouée . Si la Comédie a cru qu’en la reprenant ainsi, el
conséquent oubliait de la bien représenter et d’y être amusante. Elle joue cette grand-mère comique à faire croire qu’elle s
ellet. On dirait qu’il a toujours son nom dans la bouche. Mlle Bonval jouait , comme toujours, avec soin et propreté. C’est for
it si bien l’illusion du chef-d’œuvre tout entier, alors qu’elle n’en jouait qu’une ou deux scènes ? Où donc est-elle la vraie
Le rôle de Marianne, tenu par elle, a, ce soir-là, été l’un des mieux joués . Mme Plessy représente celui d’Elmire bien mieux
vec le rôle redoutable, s’est débattu contre lui, plutôt qu’il ne l’a joué , mais la lutte a été vaillante, franchement soute
rop s’égarer du côté du drame. Ce fut le tort de beaucoup de ceux qui jouèrent Arnolphe, même avec le plus de succès. Provost en
n d’aplomb, si ample, n’oubliait pas assez, en le jouant, qu’il avait joué le mélodrame. Arnolphe, quoiqu’il fasse à tous mo
vient de dire est mot pour mot dans le Sertorius de Corneille, qui se jouait alors, même chez Molière. Pour le public d’aujour
tout de système faux et de déclamations creuses. Concluons : plus on jouera Arnolphe comiquement, et en vrai ridicule, mieux
plus on jouera Arnolphe comiquement, et en vrai ridicule, mieux on le jouera  ; plus on en fera un Prud’homme solennel et redon
e, si sérieuse, et qui le devient encore plus par la façon dont on la joue aujourd’hui, ce Molière que le comique des farces
que Bressant, qui, trop attaché a la tradition aujourd’hui admise, ne joue pas assez le rôle dans cette allure de franchise
t le vrai, ne le manquait pas. Bressant doit se le tenir pour dit, et jouer désormais le rôle tout entier comme il l’a joué a
e tenir pour dit, et jouer désormais le rôle tout entier comme il l’a joué aux endroits que ce bon juge lui a soulignés de s
Favart s’allanguit agréablement dans le rôle d’Éliante. Mirecour, qui joue depuis trente ans le rôle d’Oronte, ne l’a jamais
Mirecour, qui joue depuis trente ans le rôle d’Oronte, ne l’a jamais joué mieux, et je ne crois pas, que même du temps de M
fête, comme on n’en sait donner qu’au Théâtre-Français : sans fracas joué , sans bouquets de fleurs vraies… et d’enthousiasm
en somme, je l’ai dit, qu’une sorte de naturel spécial et n’a rien de joué , elle en joue a ravir, avec l’aisance parfaite d’
’ai dit, qu’une sorte de naturel spécial et n’a rien de joué, elle en joue a ravir, avec l’aisance parfaite d’une personne q
pas un homme à se laisser babiller par son tailleur, surtout quand il jouait Alceste : il avait soin, nous le prouverons, de s
qui a été certainement très sérieuse, n’est pas tout à fait mûre. Il jouera , je crois, très bien le rôle, mais il ne le joue
ut à fait mûre. Il jouera, je crois, très bien le rôle, mais il ne le joue pas encore. Son Tartuffe n’est pas assez sorti du
temps de Molière, il avait même déjà l’habit du rôle qu’il se voyait, jouer . Du Croissy, dans le personnage de Tartuffe, s’ha
un frémissement de peur sous le rire. A la scène surtout où Tartuffe joue si serré avec Cléante, qui ne le démonte qu’à for
le ébauchée, où le comédien m’amuse à peindre ce qu’il n’a plus voulu jouer , entre deux parties de chasse ou deux parties de
pourrais lui en dire : il verra clair où il ne fait qu’entrevoir. Il joue très bien quelques scènes, particulièrement la pr
rrible. Quand il aura bien ainsi le vrai souffle du rôle, et qu’il en jouera vraiment la grande partie, il ne s’arrêtera plus
es de Cléante, que personne n’a jamais dites mieux que lui ; Talbot a joué en comédien d’expérience et de savoir ; Mme Lafon
e Bonval, par compensation, ne s’est pas fait entendre, et Coquelin a joué à ravir, avec un goût et un brio de comique excel
uent, devait avoir en haine encore plus profonde les commentateurs, a joué à ceux-ci le plus vilain de tous les tours. Leur
ice, Molière tira ce rôle de son cœur, de ses entrailles mêmes. Il le joua comme il l’avait enfanté, avec des emportements d
de personnalités vécues et immortellement vivantes, il faudrait, pour jouer ce que Molière poète a fait pour Molière comédien
plusieurs, le Maître d’école, le Docteur amoureux, etc., où le pédant jouait le rôle principal ; la plupart de ceux qui s’occu
médie. Il est certain que cet à-propos était fait et reçu avant qu’on jouât L’Ami Fritz ; mais c’est pour lui une malchance d
nt qu’on jouât L’Ami Fritz ; mais c’est pour lui une malchance d’être joué après. Cette goinfrerie, quoique simplement descr
adition l’exige, il ne s’y assied que fort peu et n’y observe guère. Jouer quelques tours aux gens qui passent : au piéton d
, que j’abrégerai, il arriva, quand le Charles IX de Chénier dut être joué , que la Comédie Française manquait de cloche pour
r. Le Théâtre-Français, qui se connaissait en apothéose, car il avait joué plus d’un « Hercule mourant » et qui savait ainsi
ce entier de la première représentation de L’Assemblée, qui doit être jouée , mercredi prochain, 17 courant, pour célébrer la
ssement. Deux semaines après, le 3 mars, la Centenaire de Molière fut jouée , devant le roi, à Versailles. Tous les journaux e
uccessivement d’introduction, ont toutes, comme je l’ai déjà dit, été jouées d’une façon intéressante. Il y avait là des maîtr
mme il se raille de ses modes. Soyez sûr qu’en prenant cet habit pour jouer Alceste, Molière songeait à tout cela. L’eût-il,
St-Jean de 1670, jour de sa fête ; une liste raturée des acteurs qui jouaient avec lui L’Andromède de Corneille, voilà presque
vec lui, et il les écrivait souvent, avec un crayon, sur des cartes à jouer , qu’il mettait dans sa poche pour cet effet. »
s la préface de sa Prosarite, pièce du même genre, imprimée, mais non jouée , eu 1676 ; on y voit en scène un docteur de Sorbo
19 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
prit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu qu’à être joué . Le théâtre fut désert dès le troisième joura… Si
Montausier, fameux par sa vertu sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans Le Misanthrope ; le duc de Montausier alla v
vis même, à la première représentation de cette pièce, qui se firent jouer pendant qu’on représentait cette scène ; car ils
eprendre encore en eux, que tout le monde avoue qu’on les peut encore jouer longtemps, bien qu’ils n’en demeurent pas d’accor
hrope, Lettre en vers du 12 juin 1666.       Le Misanthrope enfin se joue , Je le vis dimanche* et j’avoue, Que Molière son
s sociétés particulières se faisaient un divertissement domestique de jouer la comédie. Pocquelin entra dans une de ces socié
demanda la permission de donner un de ces divertissements qu’il avait joué dans les provinces. Il l’obtint, Le Docteur amour
permis de s’établir à Paris, sous le titre de Troupe de Monsieur, de jouer alternativement avec les comédiens italiens sur l
applications admirables dans ses comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier en plusieurs endroits, sur les affaire
is sa femme et Baron le pressèrent de prendre du repos et de ne point jouer . Hé ! que feront, leur répondit-il, tant de pauvr
rsailles, dont le sujet est la répétition d’une comédie qui devait se jouer devant le roi, est l’image de ce que Molière fais
, dont on abusa pour jeter sur lui le ridicule qu’il avait si souvent joué dans les autres : il perdit enfin son repos, et l
nit au présent qu’il lui faisait un magnifique habit de théâtre, pour jouer les rôles tragiques. C’est par des exemples parei
nie s’était arrangée au sujet de sa profession. Molière n’aurait plus joué que dans les rôles de haut comique, mais sa mort
e, avec un prologue, 1673. Comédies du même auteur, non imprimées, et jouées en province. Le Docteur amoureux, joué depuis à
e auteur, non imprimées, et jouées en province. Le Docteur amoureux, joué depuis à Paris en 1658*. Les Trois Docteurs riva
s, c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succèsa ; on la jouait encore à Rome cinq cents ans après lui ; et ce qu
nts ans après lui ; et ce qui peut paraître singulier, c’est qu’on la jouait toujours dans des fêtes consacrées à Jupiter. Il
Jupiter envers Alcmène, et surtout cette scène où ce dieu ne cesse de jouer sur le terme d’époux et d’amant. Plaute lui parai
és en valets de fêtes, qui, accompagnés de quatre autres bergersb qui jouent de la flûte, font une danse, où ils obligent d’en
is de la récompense qu’ils ont reçue, dansent avec leurs crocs, et se jouent ensemble ; après quoi se récite le troisième acte
remêlées d’arbres, ou l’on voit plusieurs bergers qui chantent et qui jouent de toutes sortes d’instruments. Cloris commence l
e de Notre-Dame, Où l’on chante en si bonne gamme. Maintes cascades y jouaient , Qui de tous côtés l’égayaient, Et pour en gros
e des censeurs, et peu de critiques. » « [*]On ne connaît, et on ne joue cette pièce que sous le nom de George Dandin, et
me qui présidait. La pièce fut trouvée excellente, et lorsqu’elle fut jouée , personne ne la faisait mieux valoir que celui do
ts, Aussi vrai que je vous le dis, Ce brave auteur, le sieur Molière, Joua de façon singulière, Et se surpassa ce jour-là :
que cinq domestiques chez Harpagon sont autant de ressorts pour faire jouer son caractère, que Molière en a fait un usage adm
d’une comédie italienne à l’impromptu, intitulée L’Amante tradito, et jouée à Paris sous le nom de Lélio et Arlequin, valets
Svaliggiate, ou Gli interompimenti di Pantalone, canevas pareillement joué à l’impromptu : que la scène deuxième du troisièm
e est toute entière dans La Cameriera nobile, comédie italienne aussi jouée à l’impromptu ; que toute la scène septième du mê
ion des connaisseurs. Cependant, comme les scènes du théâtre italien, jouées à l’impromptu, dont je viens de parler, ne sont p
héâtrale, Qu’en douceur les vers elle égale. Au reste, il est si bien joué , (C’est un fait de tous avoué,) Par toute sa trou
tre grave sire, Dans son Paysan mal marié *, Qu’à Versailles il avait joué  : Et dans son excellent Avare Que ceux, de l’esp
une chose manifeste) Sont tous si bien distribués, Et naturellement, joués , Que jamais nulle comédie Ne fut aussi tant appla
d’ébat théâtral : Toujours dans le Palais-Royal, Aussi le Tartuffe se joue  : Où son auteur1, je vous l’avoue, Sous le nom de
n’admire, Son épouse la jeune Elmire 2, Car on ne saurait constamment Jouer plus naturellement. Leur mère, Madame Pernelle 3,
aucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée ; et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants
n fait voir qu’ils étaient plus puissants en France que ceux que j’ai joués jusqu’ici. Les marquis, les précieuses, les cocus
ffarouchés d’abord, et ont trouvé étrange que j’eusse la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrier un métier d
intentions y sont partout innocentes, et qu’elle ne tend nullement à jouer les choses que l’on doit révérer ; que je l’ai tr
nce répondit : La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le Cid et la religion, dont ces messieurs-là ne s
, dont ces messieurs-là ne soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir. »
e du coche, étudier le caractère et l’esprit de l’homme qu’il voulait jouer . Les intermèdes se ressentent du ton peu noble de
Et non de communs ornements. Lorsque la comédie de Pourceaugnac fut jouée au Palais-Royal, Robinet en fit mention ; voici s
Ce qui pas moins ne nous étonne, Selon les sujets, comme il veut, Il joue autant bien qu’il se peut. Ce marquis de nouvelle
résentations, quand on fait réflexion aux circonstances où Molière la joua . Le monde ne connaissait guère alors le genre de
lière, par M. Riccoboni, p. 165 et suivantes. a. Le Misanthrope fut joué pour la première fois le 4 juin 1666, et Le Médec
ont éprouver plusieurs railleries piquantes, entre autres celle de le jouer lui-même dans une espèce de petite farce, intitul
quartier de Saint-Paul. Ces nouveaux comédiens, qui jusque-là avaient joué pour leur plaisir, flattés par quelque succès, vo
les Mémoires manuscrits de M. de Tralage*, Molière avait commencé de jouer la comédie en province sur la fin de l’année 1645
çais, ne rapporte point ce fait, il ne parle de Molière que lorsqu’il joua en Languedoc avec sa troupe en 1653. Ce passage n
donc le Languedoc avec sa troupe ; mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval, après quoi ces comédien
médien de la troupe de Molière (actuellement vivante en 1747), elle a joué le rôle d’une des Grâces, dans Psyché, en 1671.
is Béjart, qui était habillé en vieillard, pour la pièce qu’on allait jouer , se présenta sur le théâtre : Eh ! messieurs, leu
Depuis cette pièce, toutes celles de Molière, jusqu’à sa mort, furent jouées sur le même théâtre. *. [Note marginale] Voyez t
que nous rapportons ici, on voit non seulement que cette comédie fut jouée devant le roi le 16 janvier précédent, mais aussi
re au 9 septembre 1668. Cependant on sait que cette comédie avait été jouée quelque temps avant, et que n’ayant pas eu de suc
our la seconde fois le 9 septembre 1668. On y fut en foule, et il fut joué presque toute l’année ; tant il est vrai que le p
e du roi et des reines, le 24 septembre suivant. La pièce entière fut jouée à Raincy chez M. le Prince le 29 novembre de la m
es naissantes de ses ennemis, obtint du roi une permission verbale de jouer Le Tartuffe. La première représentation en fut do
eurs allaient commencer, lorsqu’il arriva un ordre portant défense de jouer la pièce. » b. Par M. le premier président du p
ation du Tartuffe ; mais M. le premier président ne veut pas qu’on le joue . » a. « [*]La bonté que le roi eut de permett
bsolument qu’il eût double part, sa vie durant, toutes les fois qu’on jouerait Tartuffe ; ce qui a toujours été depuis régulière
à M. le premier président de Lamoignon, lorsqu’il empêcha qu’on ne la jouât , que c’était une pièce dont la morale était excel
loge de la vertu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce
20 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
on réimprime, on juge, on critique ses œuvres ; on retrace sa vie, on joue ses pièces sur le théâtre. Comment s’est comporté
ttirent plus un auditoire aussi nombreux ; les recettes, quand on les joue , se tiennent le plus souvent à un niveau assez mo
de réputation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses comédies, et qu’il ne va presque personne à c
e la personnalité et l’histoire de Molière, dans la comédie qu’il fit jouer à Turin, en 1751, sous le titre de Il Moliere. Me
iété russe : Mme Allan, Mme Plessy-Arnoult, beaucoup plus capables de jouer Sylvia ou Araminte que Célimène ou Élmire. La Bib
re où George Dandin, Le Médecin malgré lui et Le Mariage forcé furent joués avec beaucoup de succès. Les rôles de femmes étai
x cent quarante-neuvième anniversaire de la naissance de Molière. On joua le Dépit amoureux et Amphitryon. Entre les deux p
gée de cinq ans. Ce sont les frères et sœur de Molière, qui n’ont pas joué d’ailleurs un grand rôle dans son existence. La p
e eux à composer des comédies. De ces ébauches serait sorti le Pédant joué , qui fut composé à peu près vers ce temps. On exp
sans preuve, que Molière rejoignit de la sorte Madeleine Béjart, qui jouait la comédie dans le Midi. Ce qui a donné lieu à ce
ssort de l’acte lui-même que ces jeunes gens s’étaient exercés déjà à jouer la comédie. « Les contractants, y est-il dit, s’u
es rôles de héros le tentèrent d’abord. Et il est probable que s’il a joué  à Rouen dans quelque pièce de Corneille, il a fai
trois toises de large de pavé au devant du jeu de paume, où ils vont jouer la comédie et pour « esplanader » les approches d
ù l’on payait cinq sols ; voilà à peu près dans quelles conditions on jouait  alors la comédie. Les représentations, quoiqu’ell
ans talent. Tallemant des Réaux en témoigne : « Je ne l’ai jamais vue jouer , dit-il, mais on dit que c’est la meilleure actri
dit-il, mais on dit que c’est la meilleure actrice de toutes… Elle a joué à Paris, mais ç’a été dans une troupe qui n’y fut
ant pas, et quarante, c’est-à-dire cinq sous de plus, les jours où il jouera . Les comédiens énumérés dans l’acte sont : Jean-B
la salle. Quinze ans plus tard, la troupe, établie au Petit-Bourbon,  jouait encore les deux tragédies mentionnées dans l’acte
sèrent-ils la Seine, comme on le dit communément, et retournèrent-ils jouer au faubourg Saint-Germain, carrefour Buci, dans u
du Parnasse, comme dit Loret, un auteur alors estimé, qui avait fait jouer sur l’Illustre Théâtre son Artaxerce, qui n’est p
Elle n’y est remontée, monseigneur, qu’avec cette belle espérance de jouer un jour dignement son rôle dans cette illustre pi
e tragédie de la Thébaïde ou d’Étéocle et Polynice que Molière aurait joué dans cette ville. L’éditeur Bret, en 1773, met ce
es pièces. Le jeune auteur impatient porta sa pièce à Molière, qui la joua le 20 juin 1664. Il fit cette première fois faux
et quinze livres pour avoir, du mandement de messieurs les capitouls, joué et fait une comédie à l’arrivée en cette ville du
u comte de Roure, lieutenant général pour le roi en Languedoc14 ». «  Joué et fait une comédie » ; y a-t-il dans cette doubl
t des pièces de théâtre, fit vers cette époque partie de la troupe et joua la comédie avec Molière et les Béjart : « Un jour
est cause. — Allez, lui dit-elle, vous êtes un ingrat ; quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre théâtre que pour
ces donnant l’exemple de la sédition, beaux esprits factieux, avaient joué une pièce comme on n’en invente guère. La plus li
ps qui éclatent coup sur coup, ce jeu de Collin-Maillard que semblent jouer les personnages, vient bien à son heure, quoiqu’e
gent, plutôt que de leur manquer de parole. Comme ils étaient près de  jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d
Conti) que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient  jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette troup
lleuse austérité, disant du mal de lui. Quelque pièce que Molière dût jouer , Boissat voulait se trouver au nombre des spectat
e Molière n’eût pas profité de son séjour auprès du prince pour faire jouer sa première œuvre devant lui et devant toute la n
ants homme qui divertissaient les bienheureux passants qui aimaient à jouer à trois dés. » Dassoucy resta un mois à Avignon
parfois acteur lui-même. Il mystifiait les habitués de Gély. Il leur jouait de ces scènes de lazzi à l’italienne qu’il a si b
s de ce bourg pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la comédie. » Mais cette dernière pièce, qu’il s
représenté que les comédiens de S. A. de Conti, sortant de Pézenas de jouer  pendant la tenue des états et s’en allant à Borde
d’écrivain, qu’il parait avoir longtemps ignoré. Il a composé et fait jouer une grande comédie qui, par la verve et le mouvem
avec la sienne. Au moins ai-je remarqué en Mlle Réjac grande envie de jouer à Paris, et je ne doute point qu’au sortir d’ici,
où elle entra dans la troupe ? Mais, d’autre part, si Mlle Menou, qui joue Éphyre, n’était qu’une toute jeune personne vers
éface de l’édition de 1682, que pour se rapprocher de Paris. Ceux qui jouèrent à Rouen étaient les mêmes qui rentrèrent à Paris
s estimées dans toutes les villes que celles que les autres comédiens jouaient . » Il n’y renonça pas, lors même qu’il fut instal
nt en scène, en action ; il ne les écrit pas, pour ainsi dire, il les joue . » Il ne sépare pas la composition de la représen
rel dans Les Médecins. » Il identifie ses personnages et ceux qui les jouent , sans toutefois sortir des caractères généraux qu
nous possédons, s’était jusqu’alors plus particulièrement appliquée à jouer la tragédie. Lisez attentivement Dassoucy, Cosnac
roi avait fait dresser dans la salle des Gardes du vieux Louvre. Ils jouèrent la tragédie de Nicomède, de Pierre Corneille. Apr
n’ont point été payées ». Elle obtint en même temps la permission de jouer alternativement avec la troupe italienne du sieur
avec les comédiens italiens, à qui il donna quinze cents livres pour jouer les jours extraordinaires, c’est-à-dire les lundi
en public le samedi 2 novembre 165853. Il persista d’abord à vouloir jouer la tragédie, si l’on en croit Le Boulanger de Cha
contrai le port : Je veux dire qu’au lieu des pièces de Corneille, Je jouai L’Étourdi. L’insuccès d’un côté, les applaudiss
el du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que les comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prince y fut
e Pour lui témoigner l’allégresse Qu’ils reçoivent du rare honneur De jouer devant tel seigneur. Ce premier acteur, dont Lor
« acteurs nouveaux à Paris », y furent enrôlés. Le 11 mai, la troupe jouait au Louvre L’Étourdi pour le roi. Joseph Béjart ac
ne petite pièce ou canevas comique du même abbé sur le même sujet fut joué en italien, dès 1656, au Petit-Bourbon. La royaut
as à se faire l’agresseur. Le 18 novembre 1659, la troupe de Monsieur joua  Les Précieuses Ridicules. Il paraît que l’annonce
ons semblaient n’être faits que pour servir de caches aux enfants qui jouent à cligne-musette. Un brandon de glands lui sortai
Menagiana, à propos de cette première représentation : « La pièce fut jouée avec un applaudissement général ; et j’en fus si
roi et le ministre, qui n’aimaient pas l’hôtel de Rambouillet, firent jouer devant eux Les Précieuses ridicules, et consacrèr
versifier et d’arranger pour la scène son Cercle des Femmes, qui fut joué au Marais sous le titre de L’Académie des Femmes
et que les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal64. » Enfin, il
r lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal64. » Enfin, il fit jouer sur son théâtre, en 1660, une comédie de Gilbert
un dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre pièce avait été jouée près de cinquante fois ». Il avait craint, en out
iens, après la fermeture de la salle du Petit-Bourbon, furent admis à jouer au Louvre trois fois de suite, les 16, 21 et 26 o
sa troupe, appelés pour distraire un instant cette fastueuse agonie, jouèrent L’Étourdi et les Précieuses. « Il nous semble, re
ce ; elle reçut notamment chez le surintendant Fouquet, pour qui elle joua L’Étourdi et Sganarelle, une hospitalité généreus
ange : « Pendant que l’on travaille à la salle du Palais-Royal, on a joué plusieurs fois la comédie à la ville. Une visite
sté gratifia la troupe de 3000 livres. Le 23 novembre, un mardi, on a joué à Vincennes, devant le roi et Son Éminence, Don J
Éminence, Don Japhet (de Scarron) et Le Cocu. Le samedi 4 décembre, joué au Louvre, pour le roi, Jodelet prince (de Thomas
e, pour le roi, Jodelet prince (de Thomas Corneille). Le 25 décembre, joué au Louvre, Don Bertrand (de Thomas Corneille) et
de Gros-René. La troupe a reçu, dans l’intervalle qu’elle n’a point joué en public, cinq mille cent quinze livres. » La s
du Palais-Roval s’ouvrit le 20 janvier 1661 ; la troupe de Monsieur y joua Le Dépit amoureux et Le Cocu imaginaire. Mais Mol
t plus nombreux. Les Mémoires sont remplis d’héroïnes qui auraient pu jouer ce rôle au naturel. On se souvient peut-être du t
n illustre public. Le 11 juillet, la troupe de Monsieur fut appelée à jouer la nouvelle pièce chez le surintendant Fouquet, q
Le sujet parut si riant et si beau, ajoute-t-il qu’il fallut aller le jouer à Fontainebleau devant les reines et le roi. Cett
est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein théâtre, lorsqu’on les jouait , les mêmes actions que les comédiens faisaient po
ns la pièce la scène VII du deuxième acte. Lorsque Les Fâcheux furent joués une seconde fois, le 27 août, à Fontainebleau, on
Un dauphin naquit à Fontainebleau le 1er novembre. Les Fâcheux furent joués à Paris, le 4 novembre, et eurent quarante-deux r
de la bouche avec Molière, valet de chambre du roi, parce qu’il avait joué la comédie, cet homme célèbre s’abstenait de se p
ait donné à l’Épy, le frère de Jodelet, ce rôle d’Ariste, et lui-même joua Sganarelle. Le contrat de mariage de Molière et d
es désertes, vers dix heures du soir, et après que Molière était allé jouer en visite chez M. d’Écquevilly. » Ceci est du pu
de 1662. » Et plus loin, au 14 février 1662, il indique comme pièces jouées  : « Les Visionnaires, L’École des maris, visite c
ès avoir donné leur représentation publique au Palais-Royal, allèrent  jouer L’École des Maris chez Me d’Équevilly ; puis, leu
ifiées, s’écrie : Ah ! que je ne suis pas si patiente ! Il m’a voulu jouer par ce vers : Et femme qui compose en sait plus
ns armés de peignes et de canons, qui faites la cour à celui qui vous joue publiquement ; une femme vous enseignera votre de
butor parisis, Une grosse pécore, une pure mazette. DAMIS. Mais où la jouerait -on, quand Boursault l’aurait faite? AMARANTE. À l
oits de la satire, lors même qu’elle s’exerçait contre lui, alla voir jouer cette pièce et se plaça sur le théâtre, selon la 
, ni ne mettra sa perruque, sans se ressouvenir qu’il ne fait pas bon jouer les princes et qu’ils ne sont pas si insensibles
eux pour faire rire le monde. Ce lui serait trop d’honneur que d’être  joué devant une auguste assemblée ; il ne demanderait
t lui faire épouser un marquis, mais que, depuis qu’elle les avait vu jouer , elle n’en voulait point. » La Lettre sur les aff
croire que la prudence d’Élomire n’a pas fait de réflexion. Lorsqu’il joue toute la cour, et qu’il n’épargne que l’auguste p
épargner ceux qui ont le glorieux avantage de l’approcher, et ne pas jouer ceux qu’il honore d’une estime particulière. Je t
ble troupe royale, c’est-à-dire de l’hôtel de Bourgogne, n’osent plus  jouer sur leur théâtre ces beaux poèmes et sont obligés
clairé par mille bougies et flambeaux, et la troupe du Palais-Royal y joua La Princesse d’Élide. Molière représentait dans l
ne fut pas oubliée. Le mercredi 30 juillet 1664, Molière et sa troupe jouèrent La Princesse d’Élide devant le nonce romain. Il p
igion plus que de démasquer ces directeurs laïques. » Que Molière ait joué ou non, en effet, cette petite scène à la manière
leurs adversaires : les premiers, jugeant que l’hypocrite de théâtre jouait la religion outrée, puritaine, chagrine et inhuma
posa point à sa curiosité. On vous avait dit que les jésuites étaient joués dans cette comédie ; les jésuites, au contraire,
lait partout la représenter ou la lire. Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle, disait Boileau dans la satire III, et
; elle y reste du 20 au 27 septembre, et, entre autres pièces, elle y joue encore les trois premiers actes du Tartuffe, le 2
resses femmes de cette époque, où les femmes furent si distinguées et jouèrent un si grand rôle. À peine si elle le céda à sa sœ
esse Palatine près Paris, par ordre de Mgr le prince de Condé, pour y jouer Tartuffe en cinq actes. Reçu 1000 livres. » Et d
a Princesse Palatine ira l’attendre. On y voudrait avoir Molière pour jouer la comédie des Médecins et l’on voudrait aussi y 
rième acte de Tartufe était fait demandés lui s’il ne le pourrait pas jouer . Et ce qu’il faut lui recommander particulièremen
Tartuffe était fait, demandez-lui (à Molière) s’il ne le pourrait pas  jouer (au Raincy chez la princesse Palatine) ». Ce prin
erlu, bien au contraire. Et puis, oublier en moins d’un an qu’on a vu jouer une pièce entière, une pièce comme celle-là, qui
, si la pièce avait été faite de son temps, il ne l’aurait pas laissé jouer  : « Une certaine scène, ce sont ses paroles telle
travaillé dans le sens qu’on lui a indiqué, s’il pourra cette fois le jouer avec les suppressions, les variantes qui le rendr
depiedra), était déjà vulgarisée en France. La troupe italienne avait joué une imitation de cette comédie, en 1657 ou 1658,
gogne en 1659, sous ce titre dès lors consacré : Le Festin de Pierre. Joué sans doute à Paris par les acteurs espagnols, l’o
uissante cabale et de s’abriter derrière d’inviolables privilèges. Il joue et il feint, pour ainsi dire, l’hypocrisie. Lorsq
ut est renversé Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace. Pour eux un tel
jart jeune, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer , se présenta sur le théâtre : « Hé ! messieurs, l
e dimanche 9 octobre 1672, il y eut un grand vacarme au parterre ; on jouait La Comtesse d’Escarbagnas et L’Amour médecin. Pen
secondés par plus de quatre mille autres lumières102. » Qu’allait-on jouer sur ce magnifique théâtre ? Quels comédiens allai
écrit-il, la troupe est allée à Versailles par ordre du roi, où on a joué Le Favori dans le jardin, sur un théâtre garni d’
Royal. Molière accueillit encore sa seconde pièce, Alexandre, qui fut jouée le 4 décembre 1668. Le 18 du même mois, à la gran
occasion : « La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jouée sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne. Comme la
iefs, Molière continua de rendre justice à Racine. Lorsque Racine fit jouer les Plaideurs, Molière, au témoignage de Racine l
ts s’établirent entre Corneille et Molière. La troupe du Palais-Royal joua Attila en 1667 ; elle représenta la tragédie de T
ailles une petite pièce intitulée L’Amour médecin, faite, appprise et jouée en cinq jours. Cet impromptu mettait en scène qua
’accordèrent à reconnaître les principaux médecins de la cour. « On a joué à Versailles, écrit Guy Patin, une comédie des mé
pièce fut donnée à la ville, le 22 septembre, il écrit encore : « On joue présentement L’Amour malade ; tout Paris y va en
Autriche, survenue le 20 janvier. Le 4 juin suivant, la troupe du roi joua Le Misanthrope, qui est dans le genre comique ce
lui qui représentait « l’homme aux rubans verts », et Célimène était jouée au naturel par Armande Béjart ; ces deux époux se
applications admirables dans ses comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier 
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier en plusieurs endroits sur les affaires
éâtre. Le Misanthrope, seul, sans autre pièce pour l’accompagner, fut joué vingt et une fois de suite ; ce nombre de représe
e produisit d’abord un mouvement singulier : « J’en vis qui se firent  jouer , dit de Vizé, pendant qu’on représentait cette sc
mmédiatement, il tenait prêt peut-être Le Médecin malgré lui, qui fut joué le 6 août, c’est-à-dire deux mois après Le Misant
ir le jeune acteur irrité. Tout ce qu’il put obtenir, c’est que Baron jouerait son personnage de Myrtil. Après la représentation
e en beauté feu Narcisse, Qui fut un blondin accompli… » Après avoir joué Alceste, passe encore de jouer Sganarelle, mais L
fut un blondin accompli… » Après avoir joué Alceste, passe encore de jouer Sganarelle, mais Lycas ! voilà ce que Boileau ne
ibles aventures, celle-ci, par exemple, que rapporte Grimarest : « On jouait  une comédie intitulée Don Quichote ou les enchant
théâtre du Palais-Royal que le 25 février suivant. Le Sicilien ne fut joué à la ville que le 10 juin. Molière, épuisé de fat
ersion, et que Paris, au dire de M. de Sévigné, était désert, Molière  joua , le 5 août, sur le théâtre du Palais-Royal, la co
qu’on nomme un fait accompli. C’est le vendredi 5 que L’Imposteur fut joué . Le lendemain samedi, jour où l’on ne jouait pas,
redi 5 que L’Imposteur fut joué. Le lendemain samedi, jour où l’on ne jouait pas, un huissier de la cour du Parlement vint, de
son retour, le roi ferait examiner de nouveau la pièce, et qu’ils la joueraient . » Lille se rendit le 27 août, le roi revint à Sa
oût, le roi revint à Saint-Germain le 7 septembre, et l’on ne vit pas jouer Le Tartuffe. La troupe, qui avait suspendu ses re
e se fait revoir : Au nom des dieux, qu’on l’aille voir ! Molière ne joua pas longtemps. Il ne parut pas dans la Délie de d
la troupe Qu’on nomme la troupe du roi, Qui tout à fait en bel arroi Joua cette petite pièce Qui remplit le cœur de liesse,
l’auteur. Le chef de la troupe ne fut-il pour rien dans ce coup bien joué  ? On a peine à le croire. Il est certain, toutefo
rdi : Molière, que l’on idolâtre, Y remonte sur son théâtre. Molière joua ce mardi 3 janvier 1668 au Palais-Royal, le 5 aux
ne sensibilité, une grâce, une sincérité de tendresse dont le dieu se joue impitoyablement. Amphitryon n’est jamais ridicule
re, et c’est au milieu des splendeurs du nouveau Versailles que fut «  jouée une petite pièce en prose, dit Félibien111, qui m
its Aussi vrai que je vous le dis, Ce brave auteur, le sieur Molière, Joua de façon singulière Et se surpassa ce jour-là : C
enteur. Le mardi 5 février 1669, la troupe du roi annonça le matin et joua le soir Le Tartuffe ou l’Imposteur. Molière était
-elle accordée ? On sait seulement que la comédie proscrite avait été jouée , le 20 septembre précédent, à Chantilly, devant l
un autre pôle d’idées et d’intérêts, était dans le sien en le faisant jouer . C’est là une lutte qui n’est pas près de finir e
ue familier du château, à Molière, pour lui servir de modèle. Molière jouait dans cette cette pièce le rôle du gentilhomme lim
irai qu’un grand prince qui avait dansé à plusieurs ballets, ayant vu jouer le Britannicus de M. Racine, où la fureur de Néro
rs de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représ
non cinq jours après la première. Le Bourgeois gentilhomme fut encore joué à Chambord le 20 et le 21, puis à Saint-Germain-e
progrès avaient faits tous les arts qui s’y rattachent. Psyché y fut jouée le 24 juillet, et n’eut pas moins de trente-huit
ation du public à cet heureux hasard ; qu’il n’était pas difficile de jouer un personnage que l’on sentait naturellement, et
ises. Cyrano de Bergerac est auteur d’une comédie intitulée Le Pédant joué , qui fut publiée chez Ch. de Sercy, in-4° et in-1
re une frappante analogie avec la scène VI du deuxième acte du Pédant  joué . Le mot de Géronte, devenu proverbial : « Qu’alla
ate. Les Fourberies de Scapin ont été représentées en 1671. Le Pédant  joué a donc sur elles une avance d’environ vingt-six a
t plus probable des ressemblances que présentent les scènes du Pédant joué et des Fourberies de Scapin, c’est qu’il existait
rbinette vient raconter à Géronte lui-même le tour que son fils lui a joué par l’intermédiaire de son valet. Les souvenirs d
e la grande actrice choisie, Beauval, qui, d’un beau feu saisie, Sait jouer admirablement, Surtout un rôle véhément. Or cette
véhément. Or cette merveilleuse actrice. Lors de Psyché coadjutrice, Jouait son rôle et le jouera Tandis que malade sera Made
rveilleuse actrice. Lors de Psyché coadjutrice, Jouait son rôle et le jouera Tandis que malade sera Mademoiselle de Molière.
pe était à Saint-Germain, dit La Grange, pour le ballet du roi, où on joua La Comtesse d’Escarbagnas. Elle est enterrée à Sa
lus gênant aux autres théâtres. Lorsque La Comtesse d’Escarbagnas fut jouée au Palais-Royal, Molière demanda une nouvelle mus
choses héroïques et donna-t-il la préférence au Mithridate de Racine, joué par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne. Robine
mmodé qu’il fût. Ils le conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là et de prendre du repos pour se remettr
ers qui n’ont que leur journée pour vivre ; que feront-ils si l’on ne  joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur 
ns, à qui il dit que, se sentant plus incommodé que de coutume, il ne jouerait  point ce jour-là s’ils n’étaient prêts à quatre h
 point ce jour-là s’ils n’étaient prêts à quatre heures précises pour jouer la comédie. « Sans cela, leur dit-il, je ne puis
r, monsieur de Molière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant  joué le rôle dudit Malade imaginaire, fort incommodé d
s on dénie La terre après le trépas À ceux qui, pendant leur vie, Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots
ladie imaginaire Ne saurait l’avoir fait mourir ; C’est un tour qu’il joue à plaisir, Car il aimait à contrefaire. Quoi qu’i
ur de lui Sont les Turlupins d’aujourd’hui. Que ce comédien folâtre A joués dessus son théâtre. Et quoique ce fou, leur ami.
de Molière sont les marquis et les gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune,
t joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué tout Paris et la cour. Il est le seul parmi nous
dique es costumes adoptés par Molière dans la plupart des rôles où il joua , et par conséquent, peut servir de guide aux comé
lle de la Molière, ses airs importants, ne parlant que de vapeurs, et joua si bien son rôle qu’un homme plus connaisseur y e
lle : il l’admirait alors avec justice dans le rôle de Circé, qu’elle jouait et dont elle s’acquittait parfaitement ; elle y a
jugeant. Plaute avait-il une arrière-pensée systématique quand il se jouait de l’usure, de la prostitution, de l’esclavage, c
médies, depuis Bon Garde de Navarre jusqu’au Malade imaginaire, a été joué au Palais-Royal. On peut donc dire absolument que
résentaient alors vingt francs de notre monnaie actuelle. De plus, on jouait quelquefois au double, autrement à l’extraordinai
décembre 1659, à la seconde représentation des Précieuses ridicules, jouées à l’extraordinaire, après une interdiction de 14
puisque ses plus fortes chambrées ne dépassent guère 6000 francs. On jouait trois fois par semaine, le dimanche, le mardi et
x comédiens depuis le jour de la Saint-Martin jusqu’au 14 février, de  jouer passé quatre heures et demie au plus tard : « aux
ure et quelle que fut la saison, qu’il fit jour ou qu’il fit nuit, on jouait toujours aux chandelles. Le luxe de la mise en sc
ncore suivant les circonstances et selon le genre des pièces que l’on  joue . Ainsi, les frais ordinaires de Psyché atteignent
considérables qui reviennent des opéras de musique et comédies qui se jouent à Paris par sa permission ». C’est là l’origine d
critiques le champ libre pour la décrier, on ne s’opiniâtre pas à la jouer davantage, et l’on se console de part et d’autre
ts, cela faisait 2/16 ou 1/8 de la recette. La tragédie de Racine fut jouée  seule, sans petite pièce, jusqu’à la cinquième re
ir de 1662, ce mode de payement est modifié. Molière reçoit, quand on joue ses pièces, tantôt deux parts, tantôt une part d’
exemple ; une part pour Monsieur de Pourceaugnac. Ainsi, lorsque l’on jouait  L’École des Femmes, la recette de chaque soir éta
pagnon d’aventures à qui il doit qu’on se souvienne de lui. Il ne put jouer que dans L’Étourdi et dans Le Dépit amoureux. Il
vres. » On manque de renseignements sur le mérite de cet acteur, qui joua fort peu de temps à Paris. Il avait un défaut de
poulets, à la grande satisfaction du public parisien. Joseph Béjart jouait donc le rôle d’Éraste dans cette comédie. MADE
illeures actrices de son temps, dans le tragique et le comique : elle jouait avec un égal succès Dorine, du Tartuffe, et Jocas
sant qu’avec tous les acteurs Qui composent sa compagnie Il (Molière) jouait à sa comédie. Hélas ! ce monstre si camard Qui no
-on, des mieux Ce rôle des plus sérieux Que, bien ou mal, tout mortel joue Quand la Parque lui fait la moue. On lit sur les
dinaire des bâtiments du roi. Aubry composa une tragédie de Démétrius  jouée le 10 juin 1689 et non imprimée. Nous lui avons v
egistre : « Le troisième de juillet 1675, Mlle Aubry mourut ; l’on ne joua point le vendredi cinquième. » Le registre mortua
rmée par ses frères et sœurs. Sociétaire de la troupe de Monsieur, il joua avec succès, disent les frères Parfait, dans le c
fils : « Je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là. » Louis jouait ce personnage de Laflèche. Grâce à cette précauti
l’acteur devint, pour ainsi dire, une partie du rôle ; tous ceux qui jouaient ce même personnage boitèrent comme Béjart. Bien p
théâtre, et leurs rôles ne réussissent jamais bien lorsqu’ils ne les jouent pas eux-mêmes. Tous ceux qui ont quelque goût pou
leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre : ils  jouent presque aussi bien quand ils écoutent que quand i
naturelle. Elle entre par là dans le ridicule des femmes qu’elle veut jouer  ; mais enfin, avec tous ses avantages, elle ne pl
du Malade imaginaire, etc. Dans le Parisien, de Champmeslé, on la vit  jouer admirablement et avec la plus grande finesse un r
yons figurer, avec Jodelet et quatre acteurs italiens, dans une pièce jouée à l’improvisade devant la cour à Vincennes. Voici
os-René écolier. Duparc mourut le 28 octobre 1664. Ses camarades ne jouèrent pas ce jour-là, quoique ce fut un mardi. Mention 
ire que vous avez fait. Croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. >MADEMOISELLE DUPARC
uanges qu’il ne mérite pas. Mlle Duparc était bonne comédienne : elle jouait les princesses dans les tragédies et « était l’hé
itter la troupe de Molière pour entrer à l’hôtel de Bourgogne. Elle y joua supérieurement Andromaque. Elle mourut l’année su
colle Ravanne. Ce fut bien justement que la mère dut être remise pour  jouer dans Les Précieuses ridicules, le 18 novembre. El
ue celle de sa naissance. Nous avons dit160 le rôle que le roman fait jouer à Mlle Debrie dans les amours de Molière. Elle pr
e d’Agnès à Mlle Du Croisy ; et cette dernière s’étant présentée pour  jouer , tout le parterre demanda si hautement Mlle Debri
rie qu’on fut forcé de l’aller chercher chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de ville. On peut juger des acclam
1659 jusqu’au vendredi saint de l’année 1660, jour de sa mort, Il n’y joua  d’original que le rôle du vicomte de Jodelet dans
te, commença, dit-on, par être fille de chambre de Mlle Debrie ; elle jouait la comédie, quand il en était besoin, faisant de
déchue de sa part. » Une de ses deux filles, Marie-Angélique Gassot, joua dans Psyché le personnage de l’une des Grâces, pu
n trait qui prouve son courage, En 1678, étant à la chasse du roi, il joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’att
(1684), Pendant qu’il fit partie de la troupe du Palais-Royal, il fit jouer une farce intitulée Le Grand benêt de fils aussi 
osé à Molière ; enfin de la part de l’hôtel de Bourgogne, où elle fut jouée , et qui semblait vouloir expier ainsi la guerre f
son débit. Mais l’anecdote ne paraît pas absolument vraie ; Brécourt joua encore deux fois après la dernière représentation
Thorillière était né vers 1626. Pierre Petit-Jean, le père de Marie, jouait la comédie sous le nom de La Roque. Ils eurent un
Royal, en même temps que Brécourt. C’était un grand et bel homme, qui jouait fort bien les rois et les paysans. Cependant il p
ssant la période du 6 avril 1663 au 6 janvier 1665. Il composa et fit jouer au Palais-Royal, le 2 décembre 1667, une tragédie
une de ses enfants, J.-B. Raisin, âgé de cinq ans, et qui déjà savait jouer de l’épinette. Grâce à cet invention ingénieuse,
foire Saint-Germain, mais aussi à la cour. L’épinette avait l’air de jouer toute seule les airs qu’on lui commandait. Lorsqu
couvert, il imagina d’ajouter à son spectacle un petit divertissement joué par ses enfants et par quelques autres. Cette tro
et lui transmit la requête de Mondorge : « Il est vrai que nous avons joué la comédie ensemble, dit Molière, et c’est un for
(pour rompre son engagement), et eut une part. » Le premier rôle que joua Baron à son retour fut celui de Domitien dans la
ans la Bérénice de Corneille (28 novembre 1670). L’année suivante, il joua avec un très grand succès le rôle de l’Amour dans
 qu’un libelle sans autorité. Baron avait à peine vingt ans lorsqu’il joua Alceste dans Le Misanthrope (24 janvier 1673), mo
ite que par l’énergie de Jeanne-Olivier Bourguignon, qu’il épousa. Il jouait les rôles de niais, et Molière sut utiliser l’apt
re, en faisant répéter cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient , et principalement de Mlle Beauval, qui représent
ment, Et qui, bref, en est l’ornement. Le Bourgeois gentilhomme fut joué à Chambord le 13 octobre suivant. Mlle Beauval fu
apprendre ce rôle dans un temps si court ; de sorte que Mlle Beauval joua le personnage que Molière avait fait pour elle, e
le Beauval joua le personnage que Molière avait fait pour elle, et le joua si excellemment qu’après la pièce le roi dit à Mo
dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Mlle Beauval continua à jouer avec applaudissements les soubrettes dans la comé
Bourgogne. Cependant, après avoir été le dimanche 19 et mardi 21 sans jouer en attendant les ordres du roi, on recommença le
e, en 1679, la célèbre Champmeslé et son mari. Les comédiens italiens jouèrent sur le même théâtre les jours extraordinaires, c’
el de Bourgogne, et elle eut seule la jouissance de son théâtre. Elle joua tous les jours. Un brevet du 24 août 1682 lui ass
mme vivant encore s’opposa à son nouveau projet. Furieuse d’avoir été jouée , Hortense Desjardins prend le costume d’officier
que du Croisy) avait pu conserver le souvenir de Molière : elle avait joué le rôle d’une des sœurs de Psyché en 1671, elle a
veloppé dans la nation. 55. Jodelet a changé de troupe, Et s’en va jouer tout de bon Désormais au Petit-Bourbon. (Loret, «
Muse historique, lettre du 13 janvier 1663. 95. Ajustés, parés. 96. Joué en janvier 1664 à l’hôtel de Bourgogne. 97. Raci
98. Œuvres complètes de Racine, édit. Moland, tome VII, p. 408. 99. Jouée sur le théâtre du Marais, et imprimée avec privil
Robinet exagère donc. Toutefois cela donne penser que Mlle Du Croisy joua le rôle d’Aglaure plutôt que celui de Cidippe. 1
e moliéresque de Paul Lacroix, page 261. 120. Il mourut en venant de jouer une comédie intitulée Le Malade imaginaire, où il
21 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
ution de former une Troupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer la Comédie. Son Père bon Bourgeois de Paris et Ta
’un Homme qui tient des Pensionnaires. Sa Troupe étant formée il alla jouer à Rouen, et de là à Lyon, où ayant plu au Prince
ns et leur donna des Appointements. De là ils vinrent à Paris, où ils jouèrent devant le Roi et toute la Cour. Il est vrai que l
un Compliment au Roi, si spirituel, si délicat et si bien tourné, et joua si bien son rôle dans la petite Comedie qu’il don
grande, qu’il emporta tous les suffrages, et obtint la permission de jouer à Paris. Il satisfit fort le Public sur tout par
obstacles qui furent levés aussitôt, il eut permission entière de la jouer publiquement. Il attaqua encore les mauvais Médec
ux, qu’il n’a peu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué son rôle après sa mort. Il a aussi entendu admira
22 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
arlons d’une troupe de jeunes acteurs de l’un et de l’autre sexe, qui jouèrent sur le théâtre du Palais-Royal en 1664, et qu’on
ntée sur le théâtre du Palais-Royala Cette pièce tomba, et ne fut jouée que peu de foisb : « [*]le choix du sujet, tiré o
t, dans sa Muse historique du 17 juin 1661, dit que cette comédie fut jouée à Vaux, chez M. Fouquet, le 12, et ajoute : Char
ce, et mêle quelquefois de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. « Le dénouement des Adelphes n’a nu
7 août 1661.       La pièce tant et tant louée, Qui fut dernièrement jouée , Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maiso
ellente, Qui cette pièce représente, Est allée encor de plus beau, La jouer à Fontainebleaua… Étant illec fort approuvée, Et
ée de sa comédie des Fâcheux d’une satire d’Horace : Molière avait vu jouer à l’impromptu par les comédiens italiens, qui de
urs passés, À la Cour tous les mieux sensés, Dans Paris maintenant se joue , Et certes tout le monde avoue, Qu’entre les pièc
la visiter diligents. Comme elle est fine, entre les fines, Elle fait jouer des machines. Mais pour ne plus en ce moment, Par
ement, Car l’agréable nymphe Béjart, Quittant sa pompeuse coquille, Y joue en admirable fille. La Brie* a des charmes vainqu
n, Dans une salle ou beau salon, Pour divertir seigneurs et dames, On joua l’École des femmes, Qui fit rire Leurs Majestés,
e, en sait plus qu’il ne croit, ainsi que l’Agnès de la dernière, qui joue , aussi bien que lui, le même personnage, et dans
elle-même : ces endroits ne se rencontrent pas seulement dans ce que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouen
eulement dans ce que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette pièce. « Jamais comédie ne fut si bien re
s ; J’omets les deux Égyptiennes*, Ou si l’on veut, Bohémiennes, Qui jouèrent au dit ballet Admirablement leur rôlet ; Et parur
orcé, une scène et des lazzis tirés de plusieurs comédies italiennes, jouées à l’impromptu. » M. Riccoboni aurait dû marquer l
ets, et fort ingénieuse. » « [*]Lundi 12 mai… le soir, Sa Majesté fit jouer les premiers actes d’une comédie nommée Tartuffe,
capables d’en faire un juste discernement. » « [*]Le mardi 13 mai… on joua le même soir la comédie du Mariage forcé, encore
ement, Vous assurant avec serment, Que l’actrice au joli visage*, Qui joue icelui personnage, Le représente au gré de tous,
x garçons furent en état de seconder ses intentions. Il leur apprit à jouer de l’épinette, et ensuite il quitta son orgue et
é, et le petit Raisin le cadet, se mettaient chacun à son clavier, et jouaient une pièce ensemble. Ensuite le père prenait une c
roues possible et nécessaire pour exécuter ce qu’il lui allait faire jouer  ; il la changeait même souvent de place, pour ôte
n. Hé, épinette, disait-il à cet instrument quand tout était préparé, jouez -moi une telle courante ; aussitôt l’obéissante ép
réparé, jouez-moi une telle courante ; aussitôt l’obéissante épinette jouait cette pièce entière. Quelquefois Raisin l’interro
ette ; s’il disait de poursuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer un autre, elle la jouait ; de se taire, elle se t
ursuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer un autre, elle la jouait  ; de se taire, elle se taisait. « Tout Paris étai
ante, Qui par un secret non commun, Et sans la voir toucher d’aucun, Joue avecque justesse extrême, Plusieurs nouveaux airs
lés, Elle fait ce que vous voulez. Quand on lui dit, « Dame épinette, Jouez un peu la Boivinette, Jouez ceci, jouez cela » ;
oulez. Quand on lui dit, « Dame épinette, Jouez un peu la Boivinette, Jouez ceci, jouez cela » ; Soudain cette machine-là, Sa
on lui dit, « Dame épinette, Jouez un peu la Boivinette, Jouez ceci, jouez cela » ; Soudain cette machine-là, Sans faire lan
e fut réduite dans un état pitoyable ; ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la veuve Raisin prit le parti
x, Une actrice toute nouvelle, Toute charmante et toute belle, Et qui joue à merveille aussi, Vrai comme je l’écris ici. Ah 
obligeant et de plus avantageux pour Molière ; et certes, s’il n’eût joué que les Précieuses, et s’il n’en eût voulu qu’aux
, Molière, (dit l’auteur de cette Lettre) quand vous fîtes dessein de jouer les Tartuffes ? Si vous n’aviez jamais eu cette p
l sait que tout le monde est désabusé, il a appréhendé que l’on ne le jouât  ; et c’est ce qui lui a fait mettre la main à la
« [*] L’Amour médecin, est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins ; ils étaient forts différents de ce
y est intitulée : Plain-Dealer. a. La Troupe de Monsieur commença de jouer sur le théâtre du Palais-Royal le 4 ou le 5 novem
au contraire Loret qui dit que ce fut à Fontainebleau que le roi fit jouer Les Fâcheux. a. Indépendamment de ce ballet gail
à l’auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer , encore qu’il avouât qu’elle fût bonne ; cependan
te liste des acteurs, le personnage d’Alcidas, et le nom de celui qui jouait ce rôle. [*]. [Note marginale] Avertissement de
ellegrin) où, après avoir annoncé la reprise de La Princesse d’Élide, jouée dans ce mois, l’auteur rapporte cette même situat
que l’auteur avait. » *. [Note marginale] La Princesse d’Élide fut jouée le 9. 1. [Note marginale] Loret avait dans la mê
ne épinette à trois claviers, parce que sa fille se trouva en état de jouer , ainsi que ses deux garçons ; voici de quelle man
n l’aîné et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier et jouaient ensemble une pièce que le troisième clavier* répé
a. Apparemment que cette jeune demoiselle Beaulieu ne continua pas de jouer la comédie, ou qu’elle ne la joua qu’en province 
iselle Beaulieu ne continua pas de jouer la comédie, ou qu’elle ne la joua qu’en province ; car on ne trouve aucune actrice
e, que Thomas Corneille avait mis en vers : et c’est le seul que l’on joue aujourd’hui. » Mémoire sur la vie de Molière. [*
ires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Cette comédie, qui se joue souvent, est quelquefois affichée sous le titre d
23 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
nie s’étoit arrangée au sujet de sa profession. Moliere n’auroit plus joué que dans les rôles du haut comique, mais sa mort
ne Comédie Italienne à l’inpromptu, intitulée l’Amante Tradito, & jouée à Paris sous le nom de Lelio & d’Arlequin, va
Svaliggiate, ou Gli interompimenti di Pantalone, Canevas pareillement joué à l’inpromptu, que la Scene seconde du troisieme
e est toute entiere dans la Cameriera Nobile, Comédie Italienne aussi jouée à l’inpromptu : que toute la Scene 7me. du même A
On en peut dire autant des deux Scenes qu’il a prises dans le Pédant Joué , de Cyrano de Bergerac. XIV. Le Martial don
de Valet de Chambre de Monsieur. (frere du Roi.) XV. Moliere a joué dans ses Femmes Savantes l’Hotel de Rembouillet,
s de la part de Cotin & de Ménage, il n’y mit plus le pied, & joua Cotin sous le nom de Trissotin, & Ménage sous
uoi ? Monsieur, vous souffrirez que cette impertinent de Moliere nous joue de la sorte ? Ménage ne lui fit point d’autre rép
Monchenay.) XVII. La premiere fois que le Malade Imaginaire fut joué , Beralde répondoit aux invectives de M. Fleurant 
acine, après avoir donné son Alexandre à la troupe de Moliere pour le jouer , le retira pour le donner aux Comédiens de l’Hôte
a Dupare, qui étoit la plus fameuse de ses Actrices, & qui depuis joua à ravir dans le rôle d’Andromaque. De-là vint la
XVII. La Comédie de l’Amour-Médecin est la premiere où Moliere ait joué les Médecins & la Médecine. Et pour rendre la
us agréable au Roi devant qui elle fut représentée à Versailles, il y joua les premiers Médecins de la Cour avec des masques
24 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
rateurs une scène pour produire leurs œuvres, et des acteurs pour les jouer . Il avait décidé la Veuber, une actrice célèbre d
ansport de toute l’Allemagne sur tous les théâtres importants, il est joué par les grands acteurs. C’est Eckhof, c’est Acker
qu’ont recours tons les directeurs de théâtre dans l’embarras. On le jouait presque dans les écoles sous le masque d’une honn
fait à dix-huit ans l’imitateur encore bien inexpérimenté de Molière, jouera un peu plus tard, devant la petite cour de Weimar
Tartuffe, traduit en portugais par le capitaine Manoel de Souza, fut joué à Lisbonne, aux applaudissements de la foule. Mai
œuvres, non sans prendre de grandes libertés d’arrogance, et les fit jouer à Madrid, où elles obtinrent un grand succès. Mor
m, son succès était le même qu’à Copenhague, et devant Charles XII ou jouait Le Bourgeois gentilhomme avec tout le luxe désira
cou, et Cailhava conte qu’un voyageur du temps, le baron de Tott, vit jouer , au fond de la Tartarie, à peu près vers le milie
autés de l’original. Elle ne se contente pas de le lire, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres. À Dresde, dans ce t
notre poète. Il y a peu d’années encore, les élèves du collège d’Eton jouaient une de ses œuvres devant le prince de Galles et s
, les défenseurs en titre de l’empire ottoman. En Russie, Molière est joué non pas seulement sur le théâtre français, mais d
ulières, car elles reviennent à dire : De même que l’on essuie sur sa joue un crachat, de même on essuie l’ennui où le chagr
mots. Une des grandes affectations des pédants et des précieuses qu’a joués Molière, c’était de poursuivre une métaphore jusq
i jouassent ; les vilains ou même les bourgeois, s’ils s’avisaient de jouer , ne jouaient qu’à l’oie ou au trou-madame, ce ne
t ; les vilains ou même les bourgeois, s’ils s’avisaient de jouer, ne jouaient qu’à l’oie ou au trou-madame, ce ne sont pas là d
a Comédie-Française que je parle : l’année dernière, des amateurs ont joué , chez un de mes anciens camarades d’école, aujour
relle a été un petit événement. Il y avait bien longtemps qu’on avait joué cette comédie. J’y ai vu souvent Got, qui disait
Comédie-Française a repris L’Étourdi de Molière, qui n’avait pas été joué depuis une trentaine d’années. C’est une des plus
te qu’excite toute pièce nouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, jouée par deux excellents comédiens, qu’il venait goûte
ille ; il en avait l’organe et le jeu. Mais je doute que Menjaud, qui jouait , dit-on, les marquis dans la perfection, eût la j
éâtre, de trouver pour une œuvre aussi considérable et aussi rarement jouée , de l’ancien répertoire, deux hommes sur le patro
rer qu’une dizaine de représentations peu fructueuses. Si l’on nous a joué L’Étourdi cette semaine, et si l’on nous l’a joué
ses. Si l’on nous a joué L’Étourdi cette semaine, et si l’on nous l’a joué comme il ne l’a certainement pas été depuis cent
emment toutes les mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son rôle de faux Arménien. Il lui donne l’air d’u
e s’en est perdue. Je tiens de M. Régnier lui-même qu’un jour, devant jouer Les Précieuses ridicules, à Metz, il s’en alla, p
d’un valet. Nous allâmes d’un côté jusqu’au Truc d’Arthur, qui s’est joué l’année dernière avec tant de succès au Palais-Ro
moi-même, que l’on apprend plus sur une pièce de Molière en la voyant jouer , fût-ce sur un théâtre de banlieue, par des artis
de commentaires. Il y a des pièces de Corneille que je n’ai jamais vu jouer , par la bonne raison qu’on ne les joue plus. Je n
rneille que je n’ai jamais vu jouer, par la bonne raison qu’on ne les joue plus. Je ne crois pas les connaître, je suis même
t là, comme dans tout l’ancien répertoire, incomparable. M. Boucher a joué avec beaucoup de convenance ; j’aurais souhaité q
nde, il l’aurait plus tard toute à lui. Elle ne songerait point à lui jouer de méchants tours ; elle tiendrait son ménage et
de l’exégèse. Il est devenu presque impossible aujourd’hui, en voyant jouer L’École des femmes, de ne pas songer à cette ques
on Juan est une pièce nouvelle d’Augier ou de Dumas fils, et qu’on la joue pour la première fois sur un théâtre, et regardez
héâtre, mais qui semblent navrants aujourd’hui. Voyons ! vous avez vu jouer Don Juan : soyez de bonne foi avec vous-même. Est
décent qui m’avait frappé, huit jours auparavant, à l’Odéon, quand on jouait Le Roi Lear. C’est que ni l’un ni l’autre ne son
ce réelle dans le drame. 4 septembre 1871. IV. Oronte J’ai vu jouer Oronte de deux façons tout à fait différentes, et
un peu moins haut. La scène n’en était pas moins plaisante pour être jouée par un acteur long, maigre, de taille imposante,
ajouterai même, si l’on veut, que c’est un plaisir de le voir. Thiron jouait Sosie. Il y est charmant, d’un naturel parfait et
anète est porté à la malice, et s’amuse lui-même des bons tours qu’il joue pour se désennuyer, à ce pauvre diable de Sosie.
Le rôle d’Amphitryon n’est pas bien bon, je l’avoue ; mais Laroche le joue avec une telle sécheresse, qu’il semble encore pl
ment à cette substitution, et elle eut raison. Autant vaudrait ne pas jouer la pièce. Mais il faut, pour sauver les hardiesse
us Dandin sera « naturel », plus le ridicule sera fort. M. Laugier le joue comme il joue Albert des Folies amoureuses. Il en
« naturel », plus le ridicule sera fort. M. Laugier le joue comme il joue Albert des Folies amoureuses. Il en fait une sort
t encore : Si j’osais, je réclamerais même contre la manière dont on joue M. et Mme de Sotenville. Elle est, je le sais bie
par notre confrère a déjà été essayée, et sans ombre de succès. Got a joué George Dandin, et, comme M. du Tillet, il s’est d
d’un mouvement rectiligne et énergique au but qu’il s’est proposé. Il joua le rôle tel qu’il l’avait conçu, et ce fut, je pu
u tragique, sans grandeur. Est-ce là ce que voulait Molière ? Il faut jouer les pièces comme elles ont été écrites. Tenez ! j
a pièce a été conçue et exécutée : c’est ainsi que la pièce doit être jouée . Il faut que tout le monde y pousse franchement j
nnage réel. Ou il ne faut pas représenter George Dandin ou il faut le jouer en caricature en marquant la charge de traits éno
nt tout le monde, de quelque façon et en quelque théâtre qu’elle soit jouée . Je n’ai pas vu Tartuffe dix fois, ni vingt, je l
à Saint-Cloud, dans les théâtres innommés de la banlieue ; je l’ai vu jouer devant des spectateurs qui évidemment ne le conna
i écoutaient Tartuffe comme ils auraient regardé Geneviève de Brabant joué par des marionnettes ! Eh bien, je puis dire à We
et probablement futures, Tartuffe est la plus facile, je ne dis pas à jouer parfaitement, mais à jouer, et que l’on y est tou
rtuffe est la plus facile, je ne dis pas à jouer parfaitement, mais à jouer , et que l’on y est toujours assuré du succès. Les
Tartuffe, ils le récitent en prose et ils ont du succès. Vous pouvez jouer Tartuffe dans une grange et en habit de ville, et
e de vaudeville. C’est ainsi que Tartuffe était la seule qui pût être jouée au pied levé par la troupe courante. C’est une af
sé à rendre d’une façon supérieure. Mais c’est aussi le plus facile à jouer de tous les rôles, car il fait toujours de l’effe
us facile à jouer de tous les rôles, car il fait toujours de l’effet, joué n’importe comment. Vous pouvez y mettre soit une
j’étais encore au collège en ce temps-là) jusqu’à Mlle Lloyd, qui le jouait hier, je n’en ai pas encore vu qui ne me fit rire
e, et qui s’y rattache pour tant par des liens si étroits. On nous le joue sans cesse au concours du Conservatoire ; on n’a
hier à la Comédie-Française, et je te cherchais des yeux tandis qu’on jouait le Tartuffe. Dieu sait si c’était mal joué ! Non,
is des yeux tandis qu’on jouait le Tartuffe. Dieu sait si c’était mal joué  ! Non, tu ne peux pas te douter toi-même, qui es
e douter toi-même, qui es un délicat et un raffiné, comme c’était mal joué , ce Tartuffe de la Comédie-Française ! Eh bien !
avec un intérêt passionné. Mais pardon ! quand je me sers du mot mal joué , il va sans dire que je compare la Comédie-França
d-il en effet dans le Tartuffe de Molière ? Un faux dévot, dit-il, ne joue pas à la ligne directe ; il ne s’insinue jamais d
la coquetterie féroce de Célimène qui s’en va chercher les amoureux, joue avec eux comme le chat avec la souris, leur déchi
quel homme ! » et peu capable d’en aimer un autre, mais se plaisant à jouer avec l’amour. Aussi, ne suis-je pas d’avis que, d
s, la scène prend une physionomie toute différente, et elle doit être jouée d’autre façon. Mme Plessy avait adopté la mienne,
e et rit de leur mine déconfite. Savez-vous bien que, si la scène est jouée par une soubrette accorte et délurée, elle devien
le tour, traînant à sa suite la longue file des seringues toujours en joue … Ce jeu de scène avait été depuis longtemps suppr
arce de carnaval, d’une grasse et plantureuse gaieté. Les tours qu’on joue à ce pauvre homme nous paraissent bien grossiers
comique profond qui fait penser, abonde en saillies plaisantes, et se joue en imaginations légères ! Y a-t-il rien de plus f
les de toute la parenté qu’il ne connaît pas ? Et cet apothicaire que joue Féraudy ! cet apothicaire si parfaitement convain
is gentilhomme et aussi Le Malade imaginaire. Il lui déplaisait qu’on jouât cette dernière pièce en supprimant les ballets qu
draient rendre à ses moindres œuvres leur physionomie d’autrefois, et jouer , par exemple, Le Dépit amoureux en cinq actes ou
xige beaucoup de naïveté et d’infatuation. Il est trop spirituel pour jouer au naturel ce ridicule imbécile. Mais il a ce rar
erçante amuse l’oreille et éveille le rire. Il y a des scènes qu’il a jouées à ravir, et notamment celle du maître à danser, o
ble. Mlle Samary, qui est charmante dans le répertoire moderne, qui a joué notamment L’Étincelle d’une façon tout à fait sup
ne fois admise, il faut avouer que l’actrice qui en était chargée l’a joué avec beaucoup de naturel : Molière ne se serait p
en dépit d’elle, comme il devait, cette mesure et cette grâce. On lui jouait , sur le trombone, cette mélodie de Pergolèse : « 
ux rendu qu’elle ce premier acte ; personne au Théâtre-Français n’eût joué comme elle le reste de la pièce, et surtout la sc
x. Ils verront qu’il n’y a guère à la Comédie-Française d’actrice qui joue plus de rôles différents, les jouant tous d’une f
sionnés ! L’impression serait infiniment plus vive. C’était Baron qui jouait le rôle autrefois, et en le jouant il devint éper
Qu’est-ce que c’est qu’une forme dramatique ? Tenez, on vient de nous jouer , à l’Odéon, Les Femmes savantes. — Eh bien ! je s
st le tout de l’art, mise sous une forme visible, sous la forme de la joue refusée par une jeune fille sincère et spirituell
II. Chrysale. — Bélise. — Trissotin et Vadius. — Henriette Barré joue à merveille le rôle de Chrysale. C’est un de ceux
bourgeois du temps passé, qui avaient maison montée, et qui pouvaient jouer , sinon dans l’État, dans leur quartier tout au mo
tauration dont notre imagination évoque si aisément le souvenir. Il a joué à ravir le rôle de M. Maréchal, dans Les Effronté
sse pénétrante ; que son goût le porte à répandre sur les rôles qu’il joue ce caractère de bonté qui lui est personnel. Qu’a
s rôles deviennent impossibles et sont, par cela même, très faciles à jouer . Tartuffe, par exemple, et Alceste, et Célimène.
us a écrit une étude sur Tartuffe et nous a dit comment il fallait le jouer . — Vous le jouerez, ami Coquelin, avec votre natu
ude sur Tartuffe et nous a dit comment il fallait le jouer. — Vous le jouerez , ami Coquelin, avec votre nature, guidé par un in
e, croyez que nous vous en tiendrons compte. Voilà Mlle Jouassain qui joue Bélise. Il est certain que si Molière ressuscitai
en qu’une actrice qui aurait réellement vingt ans serait incapable de jouer Célimène, un rôle qui exige vingt-cinq ans d’étud
Je n’ai pas beaucoup aimé la façon dont Le Malade imaginaire a été joué . C’est ma grande querelle avec Coquelin cadet ; n
te pas. J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le rôle d’Argan : Clerh, Talbot, Provost, Saint-L
t il y a plaisir à causer avec lui des rôles qu’il a étudiés et qu’il joue . Voici cette lettre, dont je ne crois pas devoir
Je viens de faire un voyage en Russie, en Roumanie et en Serbie. J’ai joué ces deux pièces dans presque toutes les villes de
caractère des personnages. Car en voilà assez de cette idée fausse de jouer tragiquement L’Avare. C’est une mauvaise plaisant
drolatique, puisque, habillé d’une façon moins grotesque que nous qui jouons L’Avare aujourd’hui, il faisait écrire à Robinet
ue le sieur Molière                   …………………………………                    Joue à présent sur son théâtre,                   Où l
e dernier que quelques premiers rôles, mâtinés de tragédie, ont voulu jouer Harpagon à la manière noire et hurler tragiquemen
ition qui n’est peut-être pas la bonne. Vous parlez de Saint-Léon qui jouait le malade imaginaire, et que vous soupçonnez d’av
. 27 juillet 1863. IV. Angélique Mlle Baretta a très gentiment joué , avec son charme tendre et pénétrant, le rôle d’A
d’Argan, ravi d’avoir une fille si aimante. Mlle Baretta a cru devoir jouer la scène avec tout le pathétique que comporte la
toute l’intensité de douleur dont elle est capable. En un mot, elle a joué la scène comme s’il s’agissait d’un père vraiment
connaissance en 1861, en 1866, en 1877 : en 1861, c’était Samson qui jouait Hector ; Leroux faisait Valère et Mlle Riquier An
vies. Il faut que les artistes se mettent bien dans la tête qu’ils ne jouent pas un chef-d’œuvre classique, mais un simple vau
ef-d’œuvre classique, mais un simple vaudeville, et il faut qu’ils le jouent avec la désinvolture aisée et fantaisiste qu’exig
e frivolité qu’il faut que nous montre aujourd’hui l’artiste qui nous joue Valère. Et, prenez bien garde : on ne doit pas le
une curiosité extrême. Aucun de nous, si vieux qu’il fût, n’avait vu jouer Les Ménechmes. J’ai lu dans un journal que M. Bal
monde. C’est un ravissement que cette langue. Les Ménechmes ont été joués avec beaucoup d’entrain par la jeune troupe de l’
a, en tortillant sa barbiche, mené les jeunes recrues au feu. Elle a joué Araminthe comme Araminthe ne serait jouée nulle p
eunes recrues au feu. Elle a joué Araminthe comme Araminthe ne serait jouée nulle part, pas même à la Comédie-Française. Les
est rompue au maniement de l’alexandrin ! C’est une merveille de voir jouer ainsi un rôle de l’ancien répertoire par une femm
je pense, paraît pour la première fois sur un théâtre parisien. Elle jouait Finette ; elle a le visage éveillé et fripon d’un
orrection, plus de verve et de diable au corps. Si Les Ménechmes sont joués avec trop de soin et trop de froideur, la pièce e
t bon qu’un autre paye ses dettes, et s’applaudit du bon tour qu’on a joué à la dupe ; il commet un faux en écriture publiqu
he de la vérité vraie, laquelle est toujours la vérité triste. Amaury joue très gentiment le chevalier, il n’y est pas assez
Prie pour Mlle de Belle-Isle. S’est-on jamais occupé de choisir, pour jouer les deux rôles, deux femmes qui eussent la même t
ien en chair et forte en couleurs. Nous avons vu Mlle Sarah Bernhardt jouer Mlle de Belle-Isle, tandis que Mme Édile Riquier
ndez, mon ami, mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu près semblable
venir tout d’abord à l’esprit des auteurs dramatiques, c’est de faire jouer les deux rôles par le même acteur ; c’est ainsi q
illées sur ce modèle seront toujours rares, parce qu‘il faut pour les jouer un artiste qui puisse également bien rendre deux
s eu sous la main Dailly, oui Dailly, le Dailly du Palais-Royal, pour jouer le rôle du Ménechme provincial, je l’aurais pris
rions que d’un rire équivoque, malsain, de cette bouffonnerie qui se joue dans une maison où la Mort vient de passer. Moliè
la jeunesse et l’amour ont le droit de triompher insolemment et de se jouer de la vieillesse, de la maladie, de la mort, de t
Il sera pris comme les autres. Et d’autant mieux que Le Légataire est joué , rue Richelieu, avec une verve merveilleuse. 19
arivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylvia et d’Araminte étaient joués par Mlle Contat, dont l’élégance et l’art de bien
sont souvent violents et tristes. Le roman des Fausses Confidences se joue au contraire dans le pays lumineux des songes, et
cents, ils se rapprochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans trop d’invraisemblance ; i
u de l’amour et du hasard, Le Legs et Les Fausses Confidences se sont joués chez nous dans des théâtres de genre, aux matinée
eux de scène n’étaient nullement le fait des premiers interprètes qui jouèrent sous la direction de l’auteur, mais bien des trou
italienne, en 1782, recueillirent plusieurs pièces de Marivaux et les jouèrent un peu partout, jusqu’à ce que Mlle Contat les fî
un autre, et l’art qui la perfectionnait restait toujours caché. Elle jouait sans détailler, “avec une brillante et abondante
absolument le même. Quant aux costumes, les pièces de Marivaux furent jouées en habit français, au moins le plus grand nombre 
re lui, il le fut beaucoup moins au Théâtre-Français. C’est qu’on l’y jouait tout autrement qu’il n’eût voulu. Il y trouvait c
tatait lui-même, à un système d’interprétation qui gâtait ses pièces. Joue-t -on maintenant les pièces de Marivaux avec assez d
 ; mais il existait encore. Quant aux valets, Got et Coquelin les ont joués avec une verve irrésistible : un peu de naïveté n
vérité historique et littéraire. Je crois que, plus le Marivaux sera joué simplement, plus il y gagnera. Il n’est déjà que
hangé de nom et s’est appelé Pasquin à la Comédie-Française. Arlequin jouait sous le masque et avec un costume de tradition. C
des répliques ; je suis convaincu que sur cette donnée, l’acteur qui jouait Arlequin brodait de nouvelles impertinences dont
il d’un air capable. » M. Larroumet a l’air de croire que Pasquin fut joué à l’origine avec ces manières de petit maître sém
lant, qu’éveille le nom d’Arlequin. Mais point du tout. Pasquin a été joué en balourd, et, comme le dit Marivaux lui-même, e
is vraisemblable, que ce soit Coquelin ou que ce soit Truffier qui le joue . C’est un personnage de convention, et, au théâtr
lance. Il ne faut pas serrer de trop près ces thèmes ingénieux, où se joue l’imagination aimable de l’auteur. Acceptons-les,
réel. J’ai été bien aise d’apprendre que le rôle de Silvia avait été joué vite « avec une brillante et abondante volubilité
édie, non plus que tant d’autres de l’ancien répertoire, ne sera plus jouée avec la naïveté inconsciente et bon enfant qu’y o
hui de ne pas tenir compte de ce travail d’un siècle. On ne peut plus jouer naïf ; il faut jouer savant. Supposez, mon cher L
ompte de ce travail d’un siècle. On ne peut plus jouer naïf ; il faut jouer savant. Supposez, mon cher Larroumet, — c’est une
e, vous aurez beau faire et beau dire, il n’y aura jamais moyen de le jouer franchement. Mais vous-même, est-ce que vous le v
n’imagine pas non plus que le rôle de Mario eût pu jamais être mieux joué par aucun acteur du temps passé qu’il ne l’a été
nage ; on aurait cru en regardant cette actrice, qui, plus tard, nous joua Hamlet, et qui était toute imprégnée de Shakespea
pas moins certain qu’une pièce du vieux temps gagnera toujours à être jouée dans le mouvement original. Elle y gagnera surtou
lus tard ce qu’on voudra des personnages d’Augier ; on sera obligé de jouer ceux de Meilhac dans les costumes qu’ils ont port
L’Odéon vient de reprendre une pièce de Marivaux qui n’avait pas été jouée depuis un demi-siècle, L’École des mères. Le nom
à lui offrir que ce rôle d’Angélique dont elle avait si agréablement joué une scène. C’est ainsi que L’École des mères a ét
Mais comment lutter avec Mlle Mars ? On était bien obligé, lorsqu’on jouait le même emploi, de rester dans son ombre. Dupuis
aire sur les comédiens du temps. Il n’y a pas un mot sur ceux qui ont joué Marivaux. Mais si nous descendons aux jours où Ml
-ci. Si vous voulez revoir Mlle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer par une autre comédienne Les Fausses Confidences
ère enfant, lui dit Mlle Anaïs, je t’ai fait un beau pont. Tu pourras jouer maintenant ces grands rôles, etc. Les années pass
la Comédie-Française. Nous sommes en 1848. La fantaisie lui vient de jouer à son tour Araminte, et Théophile Gautier écrit l
lendemain : « On a repris Les Fausses Confidences qu’on n’avait pas jouées depuis la mort de Mlle Mars. Et d’abord les regre
re-Français, tel qu’il est constitué maintenant, personne n’eût mieux joué Araminte qu’elle ; on doit donc lui savoir gré de
upait passionnément de théâtre, était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le Jeu de l’amour et du hasard et tout le réperto
pièce, disait Fiévée, produit un effet assez agréable quand elle est jouée avec ensemble. » — Et Pablot : « Il y a de l’invr
et des jeudis un plaisir extrême. La pièce a été remarquablement bien jouée . Febvre est trop galant pour m’en vouloir si je d
e et très délurée, qui est ravie de faire pièce à son tuteur, qui lui joue des tours pendables avec une joie perverse. Elles
umestan. Mais Mlle Cerny, qui est délicieuse dans le drame de Daudet, jouerait Rosine à contresens si elle y transportait ses ma
ureusement cette mise en scène. Il est excellent musicien, Febvre, et joue du piano avec infiniment de goût. Il a demandé qu
temps de M. Thierry, étaient le plus assurées de faire recette. On la jouait plus généralement le dimanche. Elle plaisait sing
rtante, et Figaro doit bien prendre garde à tout ce qu’il va dire : «  Jouons serré, se dit-il à lui-même, en forme de conseil.
ent d’être si maladroit acteur, s’applaudit de son habileté : « Il a joué au plus fin avec moi ; qu’a-t-il appris ? » Ce q
es grandes difficultés de ce rôle, me disait un des acteurs qui l’ont joué le mieux, c’est que Figaro a l’air de tout mener
expose sans nécessité à la colère de son maître. J’ai bien souvent vu jouer Le Mariage de Figaro ; je l’ai lu plus souvent en
il a fait moins d’effet mercredi dernier, ce n’est pas sa faute. Il a joué avec la même verve, et le texte était toujours au
qui vous emporte d’un point à un autre. Quand la pièce de Lesage fut jouée pour la première fois, on ne s’aperçut point de c
ré. Je ne les crois pas très justes. Il faut faire attention que pour jouer Turcaret, il n’y a plus ni modèles, ni traditions
a Métromanie de Piron. Il y avait près de trente ans qu’on ne l’avait jouée , car la dernière reprise qui en a été faite par M
launay qu’on l’avait remontée. Je ne crois pas qu’elle ait jamais été jouée couramment ; elle n’a reparu sur l’affiche qu’à d
! Il lui donna une désinvolture pleine de noblesse et de grâce. Il le joua en homme du meilleur monde, fier et gai, un peu f
cène. Elle n’est que la mousse d’un esprit paradoxal, qui feint de se jouer de tout ce que la foule révère, mais qui ne veut
eur ; il a rencontré Chloé dans l’intervalle, Chloé avec qui il avait joué enfant, Chloé qui lui a paru charmante, et il s’é
caractère beaucoup d’éclat et d’intérêt. Ce rôle est difficile à bien jouer  : une jolie fille fait aisément la folle et l’imp
nnoblit l’impertinence même ; le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette. » Nous ne dirions pas mieux à cette
ne dirions pas autrement : « le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette ». Favart, qui adorait sa femme, l’av
sa vertu, sont de purs nigauds. C’est aussi que l’illustre maréchal a joué dans toute cette affaire de cœur un bien vilain r
ais guère de plus ingrat que celui de Soliman, ce niais solennel, qui joue tout le temps le rôle d’un sot, offrant son visag
e qui a été la joie de cette soirée : c’est celui de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle,
là ne pas savoir votre métier. Eh bien, dans la pièce, telle qu’on la joue au Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours j
, telle qu’on la joue au Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours jouée , la scène, cette scène climatérique, ne se termin
f-d’œuvre ? Nous savions vaguement que Sedaine, au moment de la faire jouer , avait eu des démêlés avec les censeurs du temps,
osophe sans le savoir ; mais je sais que cette pièce au moment d’être jouée a été arrêtée par ordre de la police ; et l’auteu
assé entre les mains ne nous donnaient que la pièce telle qu’elle fut jouée , après les retranchements demandés par la censure
« C’est cette raison qui m’a fait ajouter à la pièce, telle qu’on la joue , les scènes telles qu’elles étaient avant d’être
s le savoir était resté au répertoire courant : je l’ai, pour moi, vu jouer plus d’une fois par Geffroy, qui était excellent
eurs, et qui pouvait, du jour au lendemain, mise sur les affiches, se jouer au pied levé. C’est ainsi que l’on a, pendant prè
e savoir ne faisait plus d’effet au théâtre. Je l’ai vu assez souvent jouer , depuis une quinzaine d’années que je m’occupe de
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un vrai diamant. Nous en exceptons pourtant Mme Moser-Sperner, qui a joué dans la pièce précédant celle de Molière, dans le
lecture du sonnet de Trissotin, a été manquée. » Il est vrai qu’on a joué cette scène un peu trop vite. « Nous ne savons pa
p vite. « Nous ne savons pas, continue M. Bayer, comment les Français jouent cette pièce ; si nous ne pouvons pas les prendre
 Marais au couronnement du buste. Une partie de la troupe étant allée jouer à Compiègne, on avait dû renoncer à la Cérémonie
t dû renoncer à la Cérémonie d’usage. Le Troisième Théâtre français a joué Le Dépit amoureux, Le Misanthrope, et l’à-propos
lles et faisait toutes ses sottises de tout son sens. M. d’Ablancourt jouait un jour à trois chez à la Pomme de pin et perdait
par le père Duchemin, par Bonneval peint et gravé dans ce rôle qu’il jouait supérieurement, et par l’énorme Des Essarts, dont
e aux Tuileries, parut sur la scène « des Machines » où Molière avait joué sa Psyché un siècle auparavant, et repassa les po
Le Malade est une des pièces de Molière restées au répertoire qui se jouent le plus souvent, et l’emploi du fauteuil n’est pa
et du même goût, ni du Courtisan parfait de Gilbert, imprimée, sinon jouée , vers le même temps, ni du Pausanias de Quinault,
sinon jouée, vers le même temps, ni du Pausanias de Quinault, qui fut joué , lui, puisqu’il tomba, ni du Baron d’Albikrac, un
rspective inattendue. La troupe italienne était-elle donc autorisée à jouer de véritables pièces françaises, entièrement fran
lus tard en passant avec son Alexandre du Palais-Royal où la pièce se jouait d’original, à l’Hôtel de Bourgogne où il la faisa
a pièce se jouait d’original, à l’Hôtel de Bourgogne où il la faisait jouer en concurrence. Il ne s’était pas mis hors d’état
ite rue dont elle fait l’encoignure. Certes, l’arbre aux prêcheurs ne joue pas un grand rôle dans la vie de Molière, mais il
Femmes savantes ou du Misanthrope, et vont même jusqu’à essayer d’en jouer entre eux des fragments. Je ne crois pas que pour
à Paris, il y ait beaucoup de plaisirs plus grands que celui de voir jouer du Molière au Théâtre-Français. Il aime à noter l
agédies en vers du grand Vondel (mort en 1679) Gysbrecht d’Aemstel se joue une fois par an sur la scène d’Amsterdam. Et enco
n annuelle. Les autres pièces du poète tragique se lisent, mais ne se jouent plus. Et il faut avouer que leurs beautés sont de
érature et de l’histoire des mœurs, mais elle ne se prête plus à être jouée . Le goût du public a trop changé. Le théâtre nati
c’est Molière. L’Avare, qu’il suffisait de traduire en prose, a été joué pendant plusieurs années d’une manière fort remar
ire. C’est tout au plus si les élèves du Conservatoire d’Amsterdam en jouent parfois une ou deux scènes. La traduction des Fem
ur aussi habile. Nous apprenons que la troupe du théâtre hollandais a joué la pièce le 18 avril à La Haye et le 20 à Amsterd
era jalouse d’y maintenir, et que les artistes mettront leur gloire à jouer un peu comme on le joue dans la Maison de Molière
, et que les artistes mettront leur gloire à jouer un peu comme on le joue dans la Maison de Molière. [1880-06] Van HAMEL.
ui, avant peu, doit disparaître. La salle du Jeu de Paume, où Molière joua , vécut, lutta (il était pauvre alors), est encast
eprésenté, en 1645, Artaxerce, tragédie de Magnon, et la seule pièce, jouée par la troupe de l’Illustre Théâtre, dont le titr
ui sont du côté de la Seine. Le jeu de paume de la Croix-Noire, où il joua , était, comme vous savez, tout près. Il n’aurait
problème. D’abord nous ne voyons pas, sur ce registre, que l’usage de jouer les pièces nouvelles au double ou à l’extraordina
t à constater. Après Les Précieuses ridicules, Le Cocu imaginaire est joué également au simple, avec Nicomède, et produit le
avec Nicomède, et produit le premier soir 350 livres. Dom Garcie est joué au simple, et produit 600 livres (au Palais-Royal
imple, et produit 600 livres (au Palais-Royal). L’École des maris est jouée au simple, et produit 410 livres. De même pour le
and Le Cocu imaginaire vint mettre le sceau à sa réputation. Bien que joué au milieu de l’été et dans le temps que la Cour,
39-142. Il est aujourd’hui certain que l’abbé de Pure composa et fit jouer une comédie sur les Précieuses. Si le témoignage
es plus haut, on ne sait rien de cette pièce, si ce n’est qu’elle fut jouée en 165632 sur le théâtre du Petit-Bourbon33. J’ai
médie, m’adressait de temps en temps, je connus bien que l’on m’avait jouée sur le Théâtre, et que ma passion avait été expos
le théâtre par John Dryden, le grand poète anglais. Cette pièce a été jouée sous le nom de sir Martin Mar-all (Martin Gâte-to
. Arthur Murphy, dans The School for Guardians (L’École des tuteurs), jouée en 1767, s’est inspiré principalement de L’École
Amants qui se querellent, ou la Maîtresse invisible). Cette comédie, jouée en 1677, est empruntée principalement d’un conte
tion excellente de la comédie de Molière dans The Mistake (L’Erreur), jouée en 1706. L’épilogue de la comédie anglaise, dont
a jamais été représentée, mais dans la liste des acteurs qui devaient jouer dans cette pièce, se trouve le nom de Nell Gwyn,
t qui, en outre, s’occupait d’intrigues politiques et amoureuses, fit jouer , en 1682, une comédie, The False Count, or A New
y to Play an Old’ Game (Le Comte prétendu, ou Une nouvelle manière de jouer une vieille partie). Dans cette comédie, écrite d
e a été représentée. Le second acte est une traduction de Sganarelle, joué par des acteurs français imaginaires, qui baragou
tune du soldat), une des comédies les plus obscènes qu’il a publiées, jouée pour la première fois en 1681, a pris la neuvième
t qu’on vient de lui porter : MADEMOISELLE DE BRIE. Ma foi, j’aurais joué ce petit monsieur l’auteur qui se mêle d’écrire c
eux pour faire rire le monde. Ce lui serait trop d’honneur que d’être joué devant une auguste assemblée ; il ne demanderait
re Molière, avec ses comédies ; et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins ! C’est dans
t je lui dirais : Crève, crève ; cela t’apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. » Au reste, cette audace de se cit
le ils ne devaient traiter qu’en décembre 1660, et qu’ils ne devaient jouer qu’en février 1661, un an plus tard ! Je vous en
e Jodelet vivait encore au moment où les Comédiens du Marais allaient jouer sa pièce ? Cette explication, il faut bien l’avou
Il lui prit, dit l’auteur des Historiettes, « une fantaisie de faire jouer chez lui une comédie en musique, et pour cela il
a par les payer ; d’où Néant au partage. Autant presque valait ne pas jouer . En pareil cas, les indispositions ne manquent gu
omme celui de Molière, n’était pas celui qu’il eût choisi pour y être joué . Son ambition littéraire visait au plus haut, et,
appelaient également troupes royales. Les pièces à grand spectacle se jouaient dans la belle salle du Marais. Il s’y donnait de
ipe qu’il le cherchait, ce me semble, et l’Œdipe de Corneille s’était joué le 24 janvier 1659 ; la lettre de Racine est du 5
uinault ne fût l’heureux auteur d’Astrate. Pour avoir eu neuf pièces jouées de 1653 à 1659, c’est-à-dire dans l’espace de six
it à son ami que la pièce est tantôt achevée, il lui dit aussi qui en jouera le rôle le plus touchant : « La déhanchée »— ô je
n a parlé dans l’annonce. Comment se pourrait-il faire qu’elle ne s’y jouât pas, et comment se fait-il qu’elle n’y ait pas ét
’elle ne s’y jouât pas, et comment se fait-il qu’elle n’y ait pas été jouée  ? Les louanges que le Roi donnait à Molière y son
lles. Molière profita de l’impatience de son jeune ami. Il pouvait le jouer tout de suite. C’était de quoi ébranler Racine. L
à la représentation ? Il y a bien de l’apparence. Molière aurait donc joué Etéocle, du même droit qu’il jouait César et Nico
de l’apparence. Molière aurait donc joué Etéocle, du même droit qu’il jouait César et Nicomède. Béjard pouvait faire Polynice,
éussit avec distinction. Du 20 juin au 21 juillet, le Palais-Royal la joua seule d’abord, puis avec Le Médecin volant, puis
rêta les représentations de la pièce. Les Frères ennemis furent donc joués quinze fois devant le public, dix-huit fois en to
Alcine. Nouvelle clôture. « Mardi, 4 novembre, dit La Grange, on ne joua point à cause de la mort de M. Du Parc40. » On n
Grange, on ne joua point à cause de la mort de M. Du Parc40. » On ne joua pas non plus le vendredi suivant. Le Théâtre rouv
é Royale s’il n’eût pas trouvé assez bon pour la ville ce qui s’était joué avec l’applaudissement de la Cour. D’un autre côt
acune, dont néant au partage. C’est qu’en effet La Princesse d’Élide, jouée d’original dans le jardin de Versailles sur une s
médien, mais bien à ses propres vers, qu’il récitait aussi, puisqu’il jouait toujours un rôle dans ses comédies, notamment dan
0, 1er novembre 1880, p. 235-239. Le dramaturge Arthur Murphy a fait jouer en 1761 une comédie en cinq actes, All in the Wro
é dans The Gentleman Dancing-Master (Le Gentilhomme maître à danser), joué en 1673, et imité du poète espagnol Calderon, la
ochester et Buckingham, et poète dramatique à ses moments perdus, fit jouer en 1688, une comédie The Mulberry Garden (Le Jard
ryl, qui était secrétaire de la reine Marie, femme de Jacques II, fit jouer entre 1669 et 1670, une comédie : Sir Solomon, or
sa comédie fort licencieuse : London Cuckolds (Les Cocus de Londres), jouée pour la première fois en 1682. Jusqu’à l’année 17
ctes, d’après la comédie de Wycherley, et sous le même nom, qu’il fit jouer en 1765, à son bénéfice, mais elle n’eut aucun su
posa une comédie : More Ways than One (Il y a plus de routes qu’une), jouée en 1783, dont la partie principale est prise de S
fit attendre trois jours durant. Trois jours à Civitavecchia, c’était jouer de malheur ! Dans cette Italie, où, généralement,
mide sur le grand théâtre de Parme, Barbara, qui représentait Arsace, jouait le rôle avec de superbes moustaches et une formid
 ; et nul, là-bas, ne songeait à en rire. Les deux sœurs ont, depuis, joué le même opéra chez nous ; mais je vous prie de cr
permettaient pas de s’éloigner. À cet anniversaire du 13 février elle joue à Agen, conduite par Du Fresne. Les mêmes causes
aint-Thomas-du-Louvre. Le convoi eut lieu le lendemain. Le théâtre ne joua pas dans l’intervalle du dimanche 26 octobre au d
26 (1802) Études sur Molière pp. -355
ndant, dès l’année 1645, se mêler à des jeunes gens qui s’amusaient à jouer la comédie, d’abord sur les fossés de Nesle, ensu
donne à la province, pendant qu’il en tient les États. Molière y fait jouer , outre L’Étourdi, Le Dépit amoureux 8, et quelque
e Montesquieu, assurait, qu’encore comédien de campagne, Molière, fit jouer sans succès dans cette ville, une tragédie de sa
nt la permission de s’y établir ; ce fut le 23 octobre, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour, sur un th
ens, leur permit de prendre le titre de, la troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les Italiens, sur le théâtre
mier dom, et qui ne l’a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la comédie, les pièces de Molière surtout ; il es
u moins, et le coup de pied ne peut être excusé. J’ai vu13 des valets jouer avec légèreté le rôle de Mascarille, et c’est de
arez vos jambes à bien faire, ne voilà-t-il pas encore mon Lélie qui joue aux barres avec son valet, déploie toutes les fei
une scène contenant plus de cent vers, je le vois uniquement occupé à jouer avec les plis de sa robe, ou bien à faire des pou
sse dire à nos jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne
Les Précieuses ridicules. Les Précieuses ridicules ne furent pas jouées en Languedoc avant de l’être à Paris, comme le pr
mettre la pièce de Molière en méchants vers, elle n’en fut pas moins jouée quatre mois de suite, et cependant dès la seconde
e en répandant qu’elle était imitée des Précieuses de l’abbé de Pure, jouée par les comédiens italiens, quelque temps avant c
res représentations des Précieuses pour corriger sa pièce ; il la fit jouer au théâtre du Marais, sous le titre de L’Académie
ire, dis-je, que dans un temps où les comédiens français eux-mêmes ne jouent pas la moindre nouveauté, sans se piquer de la so
nt laquelle Molière ne donna qu’une seule pièce en un acte ; elle fut jouée sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 28 mai. Si l’
retrancher seize vers : à la place de l’acteur, et une fois décidé à jouer une scène bouffonne, il n’est pas un seul hémisti
x peut égarer l’imagination. De la tradition. Je n’ai jamais vu jouer cette pièce ; mais si j’étais comédien, je cherch
es huées contraignirent Molière à céder le rôle de dom Garcie qu’il y jouait . Cependant, d’après le portrait qu’a laissé de lu
e, s’il continuait à vouloir usurper la gloire d’autrui. La pièce fut jouée à Vaux, le 16 août ; elle plut beaucoup au roi, q
lace de Molière, j’aurais trouvé plaisant de m’adresser à la personne jouée , pour lui prouver que je n’avais pas voulu la jou
ser à la personne jouée, pour lui prouver que je n’avais pas voulu la jouer . Il y a grande apparence que notre comique a pris
se convaincre que Molière l’a imitée, cependant, lorsque nous voyons jouer la première scène des Fâcheux, nous reconnaissons
personnages qui remplissent les intermèdes de la pièce : mais peut-on jouer la pièce sans intermèdes ? Oui, puisque Molière l
e hallebarde écarter les Fâcheux, auraient dû arriver plutôt. L’on ne joue plus cette pièce, et l’on a tort, très grand tort
s une armoire, et le mari, toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer , fait mettre le feu à sa maison ; il ordonne de n
tonnement de son rival sans cesse averti des tours qu’on vient de lui jouer , et dont il a cru se garantir. Les monologues. —
ui, dix ans de plus ou de moins ? et cependant, toutes les fois qu’on joue la pièce, je suis poursuivi par ce barbare anachr
ère. Après Bonneval, parut Desessard ; il avait de l’intelligence, et jouait bien quelques rôles de notre auteur ; mais ceux o
serait-il aussi difficile que celui d’Arnolphe ? Je ne l’ai jamais vu jouer parfaitement. Il est des actrices qui, pour avoir
aintes Des puces qui les ont la nuit inquiétées, partent de là pour jouer le rôle en idiotes ; elles le sont tant que le cœ
Hommes illustres, Vie de Molière : « La demoiselle de Brie, qui avait joué d’original le rôle d’Agnès, l’avait, à près de so
se venger. Commençons par analyser La Critique de l’École des femmes, jouée sur le théâtre du Palais-Royal, le premier juin.
dans L’Impromptu de Versailles. Aussi Montfleury, leur camarade, fit jouer bien vite L’Impromptu de l’Hôtel de Condé ; il y
e Condé ; il y critiqua Molière sur le peu de talent qu’il avait pour jouer la tragédie38. …………………… Il vient, le nez au vent
ennemis, de cette même tragédie, vraisemblablement, qu’il avait fait jouer sans succès à Bordeaux, si l’on en croit M. de Mo
avoir dérobé quelques tirades à Rotrou, l’aide dans son travail, fait jouer la pièce avec grand soin, contribue de tout son p
mme ; elle tombe à ses genoux, en le suppliant de permettre que Baron joue encore trois jours avec ses petits camarades ; ce
mois auparavant. Le Mariage forcé. Cette bagatelle fut d’abord jouée au Louvre, en trois actes, avec des intermèdes, l
upart des hommes en se choisissant une compagne. Lorsque la pièce fut jouée à la cour, des magiciens chantants déterminaient
it pas dû ajouter Molière, pour nous procurer le plaisir de voir bien jouer ce petit rôle ! Bellecour en tirait grand parti,
ien de forme. La Princesse d’Élide. Cette comédie-ballet fut jouée à Versailles, le 8 mai, et sur le théâtre du Pala
qui ne donnent de très bons conseils à ceux de leurs camarades qui ne jouent pas leur genre. Ceux-là n’auraient, ce me semble,
as faute d’avoir crié. — Que veux-tu ? c’est son faible. — Dimanche a joué bien naturellement, j’ai cru voir un marchand de
rôle de la poussière. Croirait-on que, Grandval n’ayant pas voulu le jouer , il était livré à Drouin ? — Ah ! mes camarades,
eul, ou de se trouver toujours sous la main de ses interlocuteurs, de jouer autant pour eux que pour lui, et de ne perdre jam
Pierre ; une jeune personne qui n’avait rien dit durant notre souper joua le rôle d’Elvire à merveille, et l’homme aux bah 
2, Esprit 43, Guenant 44, Dacquin 45. On ignore quel est le cinquième joué dans la pièce. Molière l’appelle Fillerin : ce no
italienne intitulée, Il Medico volante, le Médecin volant, du Pédant joué de Cyrano et du Phormion de Térence. Contentons-n
 : me voilà beaucoup plus incertain que je ne l’étais. Le Pédant joué . Genevotte est aimée de Granger et de son f
’attacher à l’essentiel, au fond du caractère qu’il représente. Si je jouais le rôle d’Alceste, je me rappellerais que Grandva
rie , ainsi préparé, annonçait déjà son caractère. Continuons ; si je jouais ce rôle, et que, séduit par l’exemple, je crusse
ns de sentiment, ne deviennent-ils pas niais et ridicules ? Grandval jouait parfaitement, dit-on, le rôle d’Alceste 49, et, c
, la façon de rire et le ton de fausset de Clitandre son rival. Si je jouais le rôle d’Acaste, je me rappellerais que le marqu
mbien le ton de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais le rôle d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma s
la juger avec discernement ». Ces trois premiers actes furent encore joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence d
lèbre Ninon, il était sans doute bien surprenant que la défense de la jouer à Paris ne fût pas levée. L’historique des perséc
ce ; le roi permit verbalement la représentation du Tartuffe : il fut joué sur le théâtre du Palais-Royal, le 5 août 1667. Q
prises dans le foyer. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine ? — Le rôle est si beau, qu’il n’est pas d
petit nombre : c’est à lui que je vais proposer mes doutes. Orgon a joué son rôle, d’un bout à l’autre, en homme cassé par
ersonnage un doucereux cafard, et les autres prétendent qu’il faut le jouer … ; risquons le mot… en satire. L’acteur dont je v
du Tartuffe ; mais monsieur le premier Président ne veut pas qu’on le joue 57. Comment accorder, dira-t-on, l’épigramme de
mi, ni à s’attirer une donation générale de tous ses biens.… Il ne se joue point à la ligne directe, et il ne s’insinue jama
Amphitryon est la seule pièce de Molière que les comédiens daignent jouer avec le véritable costume des personnages qu’ils
nement, dans le parterre : « bravissimo ! voilà ce qui s’appelle bien jouer les pièces en vers libres ». L’autre Alcmène avai
les jeunes acteurs perdent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux rôles ; l’écolier et le maître
que la grossièreté du mangeur d’ail ! La manière dont cette pièce est jouée présentement, en bannit tout le charme ; plus de
L’Avare. Cette comédie, l’un des chefs-d’œuvre de Molière, fut jouée sans succès au commencement de février ; l’auteur
otion, de la crédulité et de la politique. La comédie du Tartuffe fut jouée à Chantilly, chez le grand Condé, le 2 septembre 
dèrent qu’à l’avenir Molière aurait double part toutes les fois qu’on jouerait un de ses ouvrages. Le croira-t-on ? La gloire du
e tous les Mécènes ? Monsieur de Pourceaugnac. Cette pièce fut jouée à Chambord, le 16 octobre, et à Paris, le 15 nove
ls condamnent Nérine à l’inutilité ; il serait si facile de lui faire jouer l’une des femmes qui accusent de polygamie Monsie
ois quarts de ses prétendus enfants, des lavements qui le couchent en joue , et nous aurons un ouvrage des plus régulièrement
De la tradition. Il est dans cette pièce des rôles bien faciles à jouer , Oronte s’y rapproche de nos Cassandre, Éraste et
ant jamais qu’un caractère, celui d’un intrigant profond ; il est mal joué , si l’acteur n’en est fortement persuadé. Les fou
et de leur sacrifier ses meilleurs amis. Passons aux deux nouveautés jouées dans le courant de cette année. Les Amants mag
s de le juger71. Le Bourgeois gentilhomme. Cette comédie fut jouée à Chambord, le 14 octobre, et à Paris, le 29 nove
mpossible de remplacer Préville dans ce rôle, si je ne l’avais pas vu jouer par son élève Du…, à qui je reprocherai cependant
C… blâmer très vivement son camarade F…, qu’elle aimait, d’avoir osé jouer le comte d’Olban, et de l’avoir bien joué, pendan
u’elle aimait, d’avoir osé jouer le comte d’Olban, et de l’avoir bien joué , pendant l’absence de son camarade M…, qu’elle n’
-il faire dans cette galère , est presque tout entière dans Le Pédant joué de Cyrano ; mais chez celui-ci l’action se passe
celui de Sbrigani dans Pourceaugnac, ou du moins aiment-ils mieux le jouer  : je le crois bien ; il faut être vigoureux pour
re représentation du Misanthrope, s’empressa de publier que Molière y jouait monsieur de Montausier, il avait à le punir d’êtr
tin a fini ses jours, Trissotin vivra toujours. Molière a-t-il voulu jouer Ménage, dans le rôle de Vadius ? Je l’ignore ; en
me de Montausier, vous souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? Madame, répondit Ménage, j’ai vu la
La Comtesse d’Escarbagnas se suivirent de très près. La première fut jouée le 11 mars. Voici sans doute encore une des coméd
L’Art de la Comédie ; mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir  jouer une scène sur un théâtre étranger, la lire, en êt
tre de la nature ; il est par conséquent l’auteur le plus difficile à jouer , parce que rien n’est moins aisé à saisir et à re
tager son enthousiasme à l’ecclésiastique envoyé pour le dissuader de jouer la comédie, refuse aujourd’hui ses bons offices à
mbre de ses rivaux. Il n’est pas aisé de dire comment la pastorale où jouait la demoiselle Molière pouvait faire partie de La
On dit, pour excuser Molière, que le rôle de la Comtesse était alors joué par un homme travesti ; et quand cela serait vrai
raita les comédiens avec dédain, et que Molière, pour s’en venger, la joua , non seulement dans sa comédie de La Comtesse d’E
de ce bourg, pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la comédie.   Poitevin de Saint-Cristol. Lisez
travestissements ; il résulterait de là, ou que le rôle devrait être joué par un homme, ou que la femme qui le remplit pour
farce ? Encore faudrait-il ajouter, si Le Malade imaginaire est bien joué , on ne peut ranger, dans cette dernière classe, q
; passez à ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rôle d’Argan ? Je vous préviens que si trop de
’illusion, et c’est déjà beaucoup. Bonneval, assez médiocre comédien, jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire, parce q
Approchez, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour jouer le rôle d’Angélique. L’élève. Hélas ! vous me fla
e dandinait de manière qu’il paraissait danser ce rôle, plutôt que le jouer  : faut-il suivre son exemple ? Le professeur. Qu
y prend garde, la danse, non contente d’avoir tué l’Opéra, finira par jouer le même tour à la Comédie ? Je me ravise, et, jus
sse de ceux dont nous venons de parler. L’élève. Ne le voyez-vous pas jouer tous les jours par les douairières de la Comédie-
le rôle de Louison à distribuer ? Je me charge… Le professeur. De le jouer  ? L’élève. Non pas ; mais de le montrer à ma fill
oite. Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a vu jouer ce rôle par Préville, osera s’en charger sans se
ême . L’élève. Après un si parfait modèle, il est hardi sans doute de jouer ce rôle ; mais ses successeurs n’y ont-ils pas aj
ez, mon fils Thomas, et dites de quelle manière vous vous proposez de jouer . Thomas. De manière à me faire admirer par nos m
de quelques interrogations, de quelques réponses analogues à l’art de jouer la comédie, le président pose un bonnet sur la tê
selle Molière fondaient en larmes ; ils conjurèrent Molière de ne pas jouer , ce jour-là, de le donner tout entier au repos :
s on dénie La terre après le trépas À ceux qui, durant leur vie, Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots
e, dans un de ces pèlerinages trop ordinaires aux comédiens de Paris, jouait à Marseille le rôle de Mascarille, les Provençaux
demoiselle Dangeville ». Mademoiselle Dangeville, curieuse de la voir jouer , va s’enfoncer dans une loge grillée, et nous dit
maize. 17. Celles du parterre étaient alors à dix sols. 18. Molière joua , dit-on, ce rôle avec un masque : il ne connaissa
tre à d’Alembert. 49. Comment est-il possible que ce rôle fut jadis joué par les acteurs en possession des manteaux ? 50.
sement savante. 57. Cette malignité a été parodiée : « des comédiens jouaient dans une ville de province dont l’évêque était mo
donna ordre que les comédiens eussent à partir avant son arrivée. Ils jouèrent encore la veille, et comme s’ils eussent dû jouer
son arrivée. Ils jouèrent encore la veille, et comme s’ils eussent dû jouer le lendemain, celui qui annonça, dit : Messieurs,
ince répondit, la raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
n, dont ces messieurs ne se soucient point, mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir »
, pour la mettre ensuite en vers, mais que les comédiens voulurent la jouer telle qu’elle était ». 65. Le comédien Subligni
ins qu’il n’a réellement, mais pas davantage. 82. Je n’ai jamais vu jouer passablement ce rôle, quoique l’intérêt inspiré p
27 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ues Bourgeois de Paris formèrent une troupe, dont Molière était ; Ils jouèrent plusieurs fois pour se divertir. Mais ces Bourgeo
grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris, de jouer la Comédie. Il avance que sa famille alarmée de c
l’esprit de celui qui le voulait convertir, et l’emmena avec lui pour jouer la Comédie. Ce fait est absolument inventé par le
Et Monsieur le prince de Conti, qui l’avait fait venir plusieurs fois jouer dans son Hôtel, l’encouragea. Et voulant bien l’h
l lui ordonna de le venir trouver en Languedoc avec sa troupe, pour y jouer la Comédie. Cette troupe était composée de la Béj
donc le Languedoc avec sa Troupe : Mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval. Après quoi ces Comédien
il comptait bien de réussir, parce qu’il avait accoutumé sa Troupe à jouer sur-le-champ de petites Comédies, à la manière de
ces comédiens fut d’autant plus goûté, que depuis quelque temps on ne jouait plus que des pièces sérieuses à l’Hôtel de Bourgo
le Roi eut la bonté de donner le petit Bourbon à ces Comédiens, pour jouer alternativement avec les Italiens. On sait qu’ils
Et cette Pièce, de même que l’Étourdi, et le Dépit amoureux, quoique jouée dans les Provinces pendant longtemps, eut cependa
Paris tout le mérite de la nouveauté. Les Précieuses ridicules furent jouées pendant quatre mois de suite. Mr Ménage, qui étai
ère représentation de cette Pièce, en jugea favorablement. « Elle fut jouée , dit-t-il, avec un applaudissement général, et j’
encore représenter aujourd’hui avec le plus de plaisir, si elle était jouée avec autant de feu et de délicatesse qu’elle l’ét
ps, et ingénieusement travaillée. L’Impromptu de Versailles, qui fut joué pour la première fois devant le Roi le 14e d’Octo
ait pas passé si un autre Auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’autres Comédiens que ceux de la Troupe de M
nts, tous jolis, deux garçons et deux filles ; il leur avait appris à jouer de l’épinette. Quand il eut perfectionné son idée
l’aîné, et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier, et jouaient ensemble une pièce, que le troisième clavier répé
oues, possible et nécessaire pour exécuter ce qu’il lui fallait faire jouer . Il la changeait même souvent de place pour ôter
  Hé ! épinette, disait-il à cet instrument quand tout était préparé, jouez -moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante ép
réparé, jouez-moi une telle courante. Aussitôt l’obéissante épinette jouait cette pièce entière. Quelquefois Raisin l’interro
. S’il lui disait de poursuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle la jouait ; de se taire elle se t
rsuivre la pièce, elle la poursuivait ; d’en jouer une autre, elle la jouait  ; de se taire elle se taisait. Tout Paris était
e Théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissement, qu’on le fut voir jouer avec plus d’empressement que l’on n’en avait eu à
pe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destituée de moyens pour jouer la Comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de re
d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa Troupe. ―  Non seuleme
ur la seconde fois le 9e Septembre 1668. On y fut en foule, et il fut joué presque toute l’année ; tant il est vrai que le P
riche, l’idée d’un camarade fort gueux. ―  Il est vrai que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Molière, et c’est un for
ais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer , se présenta sur le Théâtre. ―  Eh ! Messieurs, l
e à la Comédie, sans payer. Quelque temps après le retour de Baron on joua une pièce intitulée Dom-Quixote. (Je n’ai pu savo
, et qu’au mois de Septembre de la même année, ces trois Actes furent joués pour la seconde fois à Villers-Coteretz, avec app
lques autres personnes. Je dis à Mr …e, lorsqu’il empêcha qu’on ne le jouât , que c’était une pièce dont la morale était excel
ié contre le Tartuffe ? —  C’est, répondit ce Prince, que Scaramouche joue le Ciel et la Religion, dont ces Messieurs-là ne
endre justice, hasarda d’en tirer une glorieuse vengeance, en faisant jouer le Misanthrope seul. Il eut un succès très favora
tient le rang : Etc… On voit par cette remarque, que le Tartuffe fut joué avant le Misanthrope, et avant le Médecin malgré
de Molière, n’est pas véritable ; puisque l’on marque qu’elle ont été jouées dès les mois de Mars et de Juin de l’année 1666.
e qui présidait. La pièce fut trouvée excellente ; et lorsqu’elle fut jouée , personne ne la faisait mieux valoir que celui do
lument qu’il y eût double part sa vie durant toutes les fois qu’on la jouerait . Ce qui a toujours été depuis très régulièrement
n devait présumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette pièce, Molière voulait profiter de son abse
Comédiens. La permission que Molière disait avoir de sa Majesté pour jouer sa pièce n’était point par écrit ; on n’était pas
ut aux deux Comédiens pour apporter l’ordre du Roi, qui voulait qu’on jouât le Tartuffe. Le lecteur jugera bien, sans que je
ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’après cela cette pièce fut jouée de suite, et qu’elle a toujours été fort applaudi
r comme un damné . Quelque succès qu’eût le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du Roi, cependant la Femme juge et
s l’ordre du Roi, cependant la Femme juge et partie de Montfleury fut jouée autant de fois au moins dans l’Hôtel de Bourgogne
nt au goût du Peuple, qui se réjouit fort à cette pièce, laquelle fut jouée à Chambord au mois de Septembre de l’année 1669,
ion où vous devez être. Peu s’en fallut que la Molière ne voulût pas jouer , tant elle était désolée de ne pouvoir faire para
i lui tenait plus au cœur que la pièce. Le Bourgeois Gentilhomme fut joué pour la première fois à Chambord au mois d’Octobr
rs de mauvaises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représ
la première fois le 24 de Mai 1671. Et la Comtesse d’Escarbagnas fut jouée à la Cour au mois de Février de l’année suivante,
de B… j R… ayant fait cette pièce la promit à Molière, pour la faire jouer sur son théâtre ; il la laissa même annoncer. Cep
mmodé qu’il fût. Ils le conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là, et de prendre du repos, pour se remet
s, qui n’ont que leur journée pour vivre ; que feront-ils, si l’on ne joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur
iens à qui il dit que se sentant plus incommodé que de coutume, il ne jouerait point ce jour-là, s’ils n’étaient prêts à quatre
point ce jour-là, s’ils n’étaient prêts à quatre heures précises pour jouer la Comédie. —  Sans cela, leur dit-il, je ne puis
Elle va en Languedoc : 22 — Elle revient à Paris : 27 et suiv. — Elle joue devant le Roi : 28 — Sa Majesté lui donne le peti
28 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
e vigueur, hardi, joyeux et sain, éternel comme la lumière. On a donc joué , le 17 février 1873, sur le Burg-Theater de Vienn
ement pâle, et Armande Béjart et Baron voulurent l’engager à ne point jouer ce soir-là son rôle d’Argan. Mais ici reparaît le
diables qui n’ont que leur journée pour vivre, dit Molière ; si je ne joue pas, qui leur donnera du pain ? » Quelle âme adm
nthrope, et comme Alceste donne à Philinte des leçons d’humanité ! Il joua donc en toussant avec d’affreux déchirements ; il
ce entier de la première représentation de L’Assemblée, qui doit être jouée mercredi prochain, 17 courant, pour célébrer la c
tachées du Dom Juan de Molière que la police ne voulait point laisser jouer . Champmeslé les cousit ensemble, tant bien que ma
i est intéressant à retenir, c’est que la salle de théâtre où Molière jouait , durant son séjour à Rouen, se trouvait à quelque
et cerveau vide, s’associe à je ne sais quelle bande de vauriens pour jouer au provincial des tours qui mèneraient à présent
urait évité à M. de Pourceaugnac que ce mariage avec une coquette qui joue si bien la comédie et ment avec une telle audace
théâtre sur lequel Molière monta le premier. Tout d’abord, la troupe joua Nicomède, de Corneille ; le succès fut modéré. Mo
t bien que la représentation semblait au roi une déception, demanda à jouer une de ses farces ordinaires, qu’on n’attendait p
Paris16. La salle du Petit-Bourbon fut accordée aux comédiens pour y jouer alternativement avec les Italiens. Et la troupe d
lière vint interpréter Nicomède devant le roi, la première fois qu’il jouait la comédie à Paris. Plusieurs années auparavant,
, « quelques bourgeois » et lui s’étaient, nous l’avons vu, avisés de jouer la comédie entre compères. Molière, mordu par l’a
die, et plus tard, lorsqu’il emprunta un mot devenu célèbre au Pédant joué de Cyrano, il ne fit, comme il le dit, que repren
2 juin 1665, la troupe est allée à Versailles par ordre du roi ; on a joué le Favori dans le jardin, sur un théâtre tout gar
le bouffon que le philosophe. Sachons gré à Louis XIV d’avoir laissé jouer Tartuffe, mais ne lui en accordons pas trop le mé
de Pierre est imité du Convitato di Pietra que les Comédiens de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au théâtre du Petit-Bourbon
Il se cachait pour dire la vérité. A la fin, le roi promit de laisser jouer la pièce. Cette permission verbale était formelle
re arriva portant défense de par le premier président du Parlement de jouer la pièce : « Monsieur le premier président ne vou
er la pièce : « Monsieur le premier président ne voulait pas qu’on le jouât 33 . » Et, éternelle sottise des censeurs, à l’h
amment à son temps et aux temps à venir. Encore, lorsque la pièce fut jouée , se trouva-t-il des sots ou des envieux pour lui
ute sa vie deux parts dans le gain de la troupe toutes les fois qu’on jouerait Tartuffe ; mais, à côté de ce public de goût qui
Si j’ai droit de m’étonner de quelque chose, c’est qu’il l’ait laissé jouer  ; elle présente, à mon avis, la dévotion dans des
ntre l’autel, la Farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des mystères, et qui fait raillerie de ce qu’il y
a tragédie en général, il le pensait, sans doute, de la façon même de jouer la tragédie. Ses rivaux devaient être plus ronfla
Molière lui donnaient ainsi des conseils sur la façon dont il devait jouer ses personnages, et toujours ce reproche de ne sa
il devait jouer ses personnages, et toujours ce reproche de ne savoir jouer que le comique revient sur l’eau : Fais toujours
ère n’était excellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles dans son répertoire. On peut dire,
bon comédien, et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnable. Il jouait d’ailleurs assez souvent dans les pièces des autr
Pour le contrefaire, il n’y a qu’à se boursoufler. C’est ainsi qu’il joue lorsqu’il contrefait les autres. » Molière avait
lles, comme cette pipe à fumer qu’on lui jeta à la tête un jour qu’il jouait la comédie. Il y avait aussi les injures morales,
e temps, l’envie continuait à l’accabler de ses satires. Une comédie, jouée en 1669, au théâtre du Marais ou à l’hôtel de Bou
commentait et défendait ses propres pièces. On l’avait vu, lorsqu’il joua pour la première fois devant le roi, prendre la p
épète, des conférences. Comédien, on disait de lui qu’il savait faire jouer jusqu’aux enfants (Le Malade imaginaire) et qu’il
’aux enfants (Le Malade imaginaire) et qu’il ferait, s’il le fallait, jouer jusqu’à des fagots . Orateur, il devait avoir be
mmes. Un autre pamphlet, plus violent, en réponse au Cocu imaginaire ( joué le 18 mars 1660), ce fut La Cocue imaginaire. Le
’on trouve que Molière a copié les Précieuses de M. l’abbé de Pure , jouées aux Italiens, qu’il a acheté de la veuve les Mémo
nd que Molière avait dit, en particulier et en public, qu’il s’allait jouer lui-même et que ce serait là qu’on verrait un cou
it plus tard. Ce portrait date de l’arrivée de Molière à Paris. Il ne joua guère en effet de tragédie qu’à cette époque. C’e
dis que j’avais fait faire une Chaise, parce que Molière devait venir jouer Le Malade Imaginaire chez moi, et qu’elle lui ser
ns des traits intéressants pour sa biographie : «  Non seulement, il jouait bien la comédie, mais encore il savait bien la fa
ement, il jouait bien la comédie, mais encore il savait bien la faire jouer . » « Si l’art qui approche le plus de la nature e
seulement un habile poète, mais encore un grand philosophe. » « Il a joué les Jeunes, les Vieux, les Sains, les Malades, le
e le plus grand parleur n’aurait pu dire en une heure. » « Il faisait jouer jusques aux enfants. On voit par là que ce n’est
On voit par là que ce n’est pas sans raison qu’il disait qu’il ferait jouer jusques à des Fagots. » À ce moment, dans la sal
OLIÈRE. Vous voyez, cher Momus, je viens voir les Dieux et j’ai voulu jouer la Mort, afin qu’elle me prit, croyant se venger,
éjart (Joseph), l’aîné (1645-1659), le frère aîné des sœurs Béjart. —  Joua avec Molière et Du Parc au Jeu de Paume de la Cro
(Louis), le cadet, dit l’Aiguisé (1645-1678). — Dans le tragique, il jouait les troisièmes rôles, dans le comique les pères e
troisièmes rôles, dans le comique les pères et les seconds valets. Il joua la Flèche dans L’Avare, Oronte dans Monsieur de P
héâtre, fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût de la comédie. Jouait Gros-René dans Le Dépit amoureux et dans Sganarel
ivit L’Ombre de Molière, imprimée à la suite des œuvres du maître. Il joua Jodelet des Précieuses ridicules, Alain de L’Écol
u Marais et de l’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le
la troupe du Marais pour entrer, en 1659, dans la troupe de Molière. Joua Gorgibus dans Les Précieuses ridicules et Chrysal
(Jean Pitel, sieur de). — Honnête homme, talent modeste ou médiocre, jouait cependant avec succès les rôles de niais, Diafoir
eur de), son frère cadet, marqua assez peu dans la troupe de Molière, joua plus tard les Crispins. La Thorillière (François
phitryon, etc. Hubert (André), acteur du Marais, engagé par Molière, joua les travestis, Mme de Sotenville, Mme Pernelle, M
me qui semblait le méconnaître après avoir passé la nuit avec lui. Il joua Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste da
Le Noir, le fils) ne figura guère dans la troupe de Molière que pour jouer un petit Amour dans Psyché. Lulli. — S’étonnera-
art. — Parisienne, née en 1618 et morte en 1672, un an avant Molière. Jouait Marinette dans Le Dépit amoureux, Georgette dans
ère. Elle avait épousé Edme Villequin. Actrice d’un talent rare, elle jouait Agnès de L’École des femmes d’une façon admirable
le et les applaudissements ne tarissaient pas . Mourut en 1706. Elle jouait aussi Mariane dans L’Avare et Armande dans Les Fe
i était alors une nouveauté. Racine l’enleva à Molière pour lui faire jouer Andromaque. Elle créa Elvire dans Dom Juan et Ars
oiselle). — C’est la fille du pâtissier-poète. Elle était fort laide. Joua Béline dans Le Malade imaginaire. Du Croisy (Mar
tta le théâtre de bonne heure. Sa fille, ou plutôt une de ses filles, joua une des Grâces dans Psyché, mais n’entra dans la
de Joseph Béjart. — Née vers 1643, morte le 30 novembre 1700. Elle ne joua , sans doute, la comédie qu’après son mariage qui
rêmement jolie, et, dit le gazetier Robinet, pucelle au par-dessus , joua Georgette de L’École des femmes et la comtesse de
is, morte à soixante-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants. Joua , entre autres rôles, Nicole du Bourgeois gentilho
me de Paul Poisson. Reprit le rôle d’Agnès après Mlle de Brie, qui le jouait encore à soixante ans sonnés. Ses Lettres au Merc
e Beauval, demoiselle). — C’est la fille de Beauval. À huit ans, elle joua la petite Louison du Malade imaginaire. Barrillo
celui d’une femme fort jolie. À cette liste, où j’ai omis Goudan, qui jouait le petit comte dans La Comtesse d’Escarbagnas, M.
figurant, et sa femme, receveuse des billets ; Phlipote, gagiste qui joua sous son propre nom dans Tartuffe ; Chasteauneuf,
lonnais ; Finet et Martine, servante de Molière. Toutes ces personnes jouèrent quelque rôlet çà et là. Puis on pourrait citer le
de la Pie, c’est-à-dire à quatre minutes du théâtre où Molière allait jouer Nicomède (voy. Rouen, promenades et souvenirs).
ryphe. 18. Ce mot est celui des Fourberies de Scapin. Dans Le Pédant joué , Cyrano fait dire, dans la scène entre Granger et
de Molière qui forme la préface est de Marcel. J’y lis : « Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la 5e scène d
ertorius de Pierre Corneille. — Il est très probable que Molière, qui jouait le rôle d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
on auditoire venu directement des bords de la Garonne, Gros-Guillaume joue la farce du Gentilhomme gascon. L’acteur contrefa
. C’est en 1607, deux ans et demi après le départ des Gelosi, que fut jouée la petite pièce dont l’Estoile rend compte dans l
les termes suivants : « Le vendredi 26 de ce mois (de janvier), fut jouée à l’Hôtel de Bourgogne une plaisante farce, à laq
la fin de la farce de ces beaux jeux, mais non de ceux que voulurent jouer , après, les conseillers des aides, commissaires e
it que de longtemps on n’avait vu à Paris farce plus plaisante, mieux jouée , ni d’une plus gentille invention, mêmement à l’H
, mêmement à l’Hôtel de Bourgogne, où ils sont assez coutumiers de ne jouer chose qui vaille. » Telle était la Farce françai
mières années du dix-septième siècle. Il est vrai qu’en même temps on jouait La Nouvelle tragi-comique du capitaine Lasphrise
30 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
s. Il la représenta à Lyon en 1653. Il fit aussi en province, & y joua , le Dépit amoureux & les Précieuses ridicules
ton, fils de France, qui le présenta au roi & à la reine mere. Il joua en présence de leurs majestés, obtint la permissi
le vieux Louvre. On lui accorda ensuite celle du palais royal, où il joua ses comédies en 1660. Il obtint une pension de mi
l étoit, & pressé d’une fluxion sur la poitrine, il entreprit d’y jouer pour la quatriéme fois le 17 février 1673, &
Moliere, sont des marquis & des gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise & commu
dans la comédie que la vie bourgeoise & commune ; & Moliere a joué tout Paris & la cour. Il est le seul parmi no
31 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
, composa plusieurs pièces que sa troupe, dite de l’Illustre Théâtre, joua en province avec les autres pièces du temps. Loin
de donner quelques nouveautés, comme directeur de théâtre, il la fit jouer sans scrupule par sa troupe provinciale. Si l’on
ons inscrite au répertoire de notre auteur, c’est l’Etourdi. Elle fut jouée à Lyon, en 1653. Molière était alors âgé de trent
Egyptiens remplaceront les anciens marchands d’esclaves. Quinault fit jouer aussi à cette époque l’Amant indiscret, pièce pui
à venir charmer son séjour. Molière se rendit à cette invitation, et joua avec sa troupe le Dépit amoureux, sa seconde gran
ancher, de son autorité privée, trois actes de cette pièce ; on ne la joue plus qu’en deux. La Comédie-Française s’est privé
qu’il lui permit de s’établir sur le théâtre du Petit-Bourbon, et de jouer alternativement avec les Italiens. Elle reçut, de
et que non seulement il a copié les Précieuses de M. l’abbé de Pure, jouées par les Italiens, mais encore qu’il a imité, par
èces des mêmes Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâtre, mais encore en faisant leurs po
ombre passion. Il composa l’héroïne de Don Garcie de Navarre, qui fut jouée le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal
s dans son portefeuille. Aujourd’hui, l’auteur du moindre vaudeville, joué au théâtre du Panthéon ou du Luxembourg, ne manqu
incroyable présomption ! L’intrigue des Fâcheux, cette comédie-ballet jouée à Vaux le 17 août 1661, est moins compacte et moi
de fondre ensemble ses emprunts. La comédie de l’Ecole des Femmes fut jouée pour la première fois le 26 décembre 1662 ; elle
fois ses adversaires avec toute la liberté d’Aristophane. Molière fit jouer aussitôt l’Impromptu de Versailles. Acteurs de l’
rôle ; il critique avec finesse les défauts de celui-ci, la façon de jouer de celui-là ; tout en donnant des conseils, il n’
eux pour faire rire le monde. Ce lui serait trop d’honneur que d’être joué devant une auguste assemblée. Il ne demanderait p
Partie, qu’il a laissée au répertoire du Théâtre-Français, car on la joue encore toute licencieuse qu’elle est. Cette pièce
doutait la jalousie de sa belle-sœur ; car le jeune roi, après s’être joué de l’honneur de son ministre Mazarin, n’épargna g
Don Juan de Thomas Corneille est le seul qui ait le privilège d’être joué depuis. Il est à regretter que les comédiens s’ob
près au Festin de Pierre, mais que Molière composa pour la cour, fut joué le 22 septembre 1665, à Versailles. Cette pièce é
eût plus besoin de donner qu’un coup d’épaule. C’était un beau rôle à jouer en ce temps, mais il était impossible. L’heure de
Le théâtre italien, qui était voué aux balourdises d’Arlequin, a fait jouer aussi au Misanthrope ; Arlequin s’affublait quelq
rer à tout. La bagatelle ! à Paris !… Arlequin a-t-il tort ? Molière joua lui-même le rôle du Misanthrope, et Mlle Molière
représentations de plus que ce chef d’oeuvre, dans sa nouveauté, fut joué pour la première fois le 26 juin 1666. Molière n’
poser son Médecin malgré lui. Le président Roze, humaniste distingué, joua un tour ingénieux à Molière, à propos de la chans
allet des Muses de Benserade, et le roi Louis XIV ne dédaigna pas d’y jouer le rôle d’un maure de qualité. MmeHenriette d’Ang
grâce des imbroglios italiens et espagnols, dans lesquels la musique joue un aussi grand rôle que l’amour, et qui montrent
ot. On sait toutes les peines que l’auteur du Misanthrope eut à faire jouer son nouveau chef-d’œuvre ; chacun voulait s’y rec
lies, il n’eût pas fallu que Molière demandât autorisation pour faire jouer son Tartufe, Malgré cette haute et forte satire,
rtufe fut l’Amphytrion : étrange variété de Molière ! Cette pièce fut jouée le 13 janvier 1668. Nous allons toucher encore un
ment comme du temps de Pétrone, par exemple, et l’Amphytrion que l’on jouait aux fêtes de Jupiter, témoignait du respect absol
ille, s’avancer vers la rampe et dire : « Messieurs, lorsque Préville jouait ce rôle, il faisait ce que je viens de faire, et
it de mieux en France ! » L’Avare fut suivi de Georges Dandin, pièce jouée pour la première en 1668, à Versailles, dans une
le pour Lauzun. C’était, de la part de Molière, un assez mauvais tour joué à son puissant collaborateur, puisqu’après des hé
unte une sagesse éternelle à la femme de Sancho Pança. Cette comédie, jouée à Chambord devant le roi le 14 octobre 1670, n’eû
, d’un sentiment indiscret et jaloux. Les Fourberies de Scapin furent jouées , sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai 1671.
cette pièce n’a plus les dimensions convenables. Quoiqu’elle ait été jouée sans intermèdes sur le théâtre du Palais-Royal, d
otre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins. » Voilà ce qu
qu’elle soit, déplaît par une dissimulation précoce qui fait qu’elle joue à la morte, si nous pouvons nous exprimer ainsi,
s, ses rivaux, firent une foule de jeux de mots sur ce qu’ayant voulu jouer la mort, c’était la mort qui l’avait joué. Ses am
mots sur ce qu’ayant voulu jouer la mort, c’était la mort qui l’avait joué . Ses amis le pleurèrent comme homme et comme aute
de Molière sont les marquis et les gens de qualités. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune,
t joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué Paris et la cour. » De toutes les épitaphes comp
ettes, et faire une certaine figure dans le monde,- c’est-à-dire pour jouer au lansquenet et s’habiller galamment. Une foule
comédies du temps, se brouillaient avec la justice, à force de s’être joués de la crédulité et de la sottise publique. Tel es
d’argent ; l’une a soin de son équipage, l’autre lui fournit de quoi jouer , celle-ci arrête les parties de son tailleur, ce
nc ? que vous importe à vous que le lansquenet soit défendu ? vous ne jouez quasi-point, non plus que Dorante. Eraste Cela e
, non plus que Dorante. Eraste Cela est vrai; mais on croyait que je jouais du moins, et le lansquenet me servait à ménager l
donner des jetons, car, au lieu de travailler au Dictionnaire, elles joueraient à l’ombre et à la bassette. » Il est bien vrai q
udra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu’on jouera dorénavant de moi, et où l’on ne sifflera pas. Ga
leur apprendre qu’ils n’ont de reproche à faire qu’à la nature. On ne joue plus guère de Dancourt que le Chevalier à la Mode
joue plus guère de Dancourt que le Chevalier à la Mode (encore ne le joue-t -on pas souvent) ; et pourtant comme ses jolies pi
32 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur, fera jouer par exemple, à la première représentation des Pré
t ans après. — 1646. Ses courses en province : à Bordeaux, où il fait jouer une tragédie de sa composition ; à Lyon ; à Vienn
Du Parc et consolé par mademoiselle De Brie. Retour en Languedoc ; va jouer à La Grange chez le prince de Conti. Propose une
se rend à Rouen, puis à Paris, où sa troupe se donne à Monsieur. Elle joue devant la famille royale avec succès. Origine de
1. Insuccès de Dom Garcie de Navarre. L’École des maris. Les Fâcheux, joués chez le surintendant Fouquet. Sa disgrâce ; fêtes
rs actes de Tartuffe. Libelle du curé de Saint-Barthélemy. Défense de jouer cette pièce. Intrigues de sa femme ; il lui pardo
l’abbé de Marolles nous apprend de cet ouvrage. — 1665. Le Tartuffe, joué chez Monsieur et chez le prince de Condé. Représe
un soufflet à Baron, qui, de dépit, abandonne la troupe. Le Sicilien, joué à Saint-Germain dans Le Ballet des Muses. — 1667.
emière représentation de L’Imposteur ; défense par le Parlement de le jouer une seconde fois. Vaines démarches auprès du Roi
il se venge d’une plaisanterie de Benserade. Le Bourgeois gentilhomme joué à Chambord. Louis XIV ne laisse pas deviner son j
qu’il adresse à Molière. — 1672. Les Femmes savantes. Cotin et Ménage joués dans cette pièce ; à quelle occasion. Molière se
ception du Malade imaginaire. Molière, quoique souffrant, s’obstine à jouer le jour de la quatrième représentation. Il est pr
de Beauvais, dont il mit depuis le principal en scène dans son Pédant joué . Chassé de cet établissement, et voulant terminer
original, et avait des saillies très piquantes. Sa comédie du Pédant joué obtint assez longtemps les applaudissements du pu
Paris comptait alors un assez grand nombre. Cette troupe, après avoir joué la comédie par amusement, la joua par spéculation
d nombre. Cette troupe, après avoir joué la comédie par amusement, la joua par spéculation. Elle donna d’abord des représent
nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». Ces comédiens de société jouaient quelquefois des ouvrages nouveaux, et il existe u
oute-t-on, Béjart cadet, qui ne pouvait guère, encore à cette époque, jouer que de bien jeunes rôles, car il n’était né qu’à
lleuse austérité, disant du mal de lui. Quelque pièce que Molière dût jouer , Boissat voulait se trouver au nombre des spectat
en est cause. — Allez, lui dit-elle, vous êtes un ingrat ! Quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre théâtre que pour
gent plutôt que de leur manquer de parole. Comme ils étaient prêts de jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d
arrasin que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette troup
même soir, ne sachant à quel moyen recourir pour se consoler, il fit jouer chez lui la comédie. » Du reste Daniel de Cosnac
oint porté plus haut de ce temps-là ; mais comme toutes les farces se jouaient à l’improvisade, à la manière des Italiens, il es
dres ouvrages ». C’est dans cette même année 1656 que Molière en fit jouer un bien plus digne des applaudissements. Venu à B
au mois de décembre installée à Avignon, où elle avait déjà également joué en 1653. Molière y rencontra Mignard, qui, revena
658 : « Il faut finir par la Béjart (l’aînée). Je ne l’ai jamais vue jouer , mais on dit que c’est la meilleure actrice de to
eure actrice de toutes. Elle est dans une troupe de campagne ; elle a joué à Paris, mais c’a été dans une troisième troupe (
leux acteur, si ce n’est pour le ridicule. Il n’y a que sa troupe qui joue ses pièces ; elles sont comiques. » Molière, on
saient souvent autant et plus de plaisir que la pièce qu’on venait de jouer  ». C’est donc à une de ces farces dont Molière av
anevas, mais qu’il avait à peine écrites, et que ses camarades et lui jouaient en quelque sorte à l’impromptu, c’est au Docteur
lait les jours ordinaires, les mardi, vendredi et dimanche24, ceux où jouaient également le Marais et l’hôtel de Bourgogne, les
ne, qui passe pour être monté sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la comédie les pères et les seconds valets,
cès avaient été obtenus dans le genre tragique. Mademoiselle Du Parc jouait les princesses dans la tragédie ; elle jouait aus
. Mademoiselle Du Parc jouait les princesses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la comédie les seconds rôles d’amoureu
», que, dans la plupart de ses rôles, sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ; elles ne gâtaient rien sans doute, ma
ut rester au théâtre jusqu’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. Elle jouait avec le plus grand succès dans le tragique et le
aux acteurs qu’il dirigeait. Le surlendemain du jour où Molière avait joué au Louvre, et où il avait enlevé l’autorisation d
visites et brigué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucune pièce sérieuse ; mais l’estime que l’on co
tent, de ces sortes de scènes, parce qu’il n’en est aucun qui n’y ait joué plus d’une fois un rôle. Eh bien ! quel est le cœ
tume, et sans dessein d’écouter la comédie, et sans savoir ce qu’on y jouait . » On doit se demander comment une troupe, sur l
e d’un spectacle, le titre d’une pièce et le nom des acteurs devant y jouer . L’orateur d’une troupe avait deux fonctions prin
el du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que ses comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prince y fut
Pour lui témoigner l’allégresse Qu’ils recevaient du rare honneur De jouer devant tel seigneur. L’année 1659 fut heureuse p
ai, elle avait donné en public L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre jouer la même pièce pour le Roi. « M. Béjart, dit La Gr
et, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général, et j’en fus si s
e de Tristan, du Venceslas de Rotrou et du Scévole de Du Ryer, pièces jouées également sur les deux autres théâtres. Elle ne s
e trois représentations dont le produit fut peu élevé. La seconde fut jouée le 12 décembre ; c’était une Zénobie de ce même M
 retiré sur la chambrée 100 livres pour M. Magnon, auteur ». Zénobie, jouée seule trois fois consécutives, ne produisit presq
 ; D’autant qu’une pièce fort belle, Venant d’une forte cervelle, S’y joue une seconde fois Pour le noble et pour le bourgeo
la levée de l’interdit, put enfin, après quinze jours d’interruption, jouer de nouveau, le 2 décembre, Les Précieuses ridicul
porterait ; aussi usa-t-on de la faculté qu’avaient les théâtres de «  jouer au double », c’est-à-dire de doubler le prix du p
igaux à la Mascarille et les nombreuses Cathos que notre auteur avait joués ne crurent pas devoir élever la voix contre ce sa
seule fois « en visite », comme on disait alors, c’est-à-dire à aller jouer la comédie dans une fête particulière, se vit, à
rivales de celle qui l’avait mise à la scène devenaient libres de la jouer sans avoir de consentement à demander à personne.
aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre pièce a été jouée près de cinquante fois. » Il y avait, quant alors
chelieu l’avait fait bâtir pour la représentation de Mirame, tragédie jouée en 1639, sous le nom de Desmarets, dans laquelle
se montra de beaucoup le plus généreux de tous les visités. Enfin ils jouèrent six fois au palais du Louvre et à Vincennes42, et
n, car il avait une troupe sans lui payer sa pension et sans la faire jouer , comme il avait un bibliothécaire sans l’appointe
r un triomphe, et le peu de succès de la première nouveauté qui y fut jouée dut faire regretter à Molière les beaux jours du
ge nous l’apprend, « M. le marquis de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’École des maris devant les filles de la Reine,
aire de la vénerie, jouant à peu près dans cette occasion le rôle que joue Arnolphe dans L’École des femmes lorsqu’il prête
chaque représentation, de L’École et de La Critique, qui furent ainsi jouées ensemble trente-deux fois consécutives. Malgré le
ms également acteurs et actrices de sa troupe, et ceux-ci, au lieu de jouer des personnages, se préparer à une répétition en
senté le 4 novembre suivant sur le théâtre du Palais-Royal, où il fut joué dix-neuf fois consécutives. Boursault fut abasour
récisément appelés, le 11 du mois suivant, à l’hôtel de Condé, où ils jouèrent La Critique et L’Impromptu de Versailles. Dans sa
plutôt assez de faiblesse, pour solliciter et obtenir une défense de jouer cette pièce. Il eut même soin de faire afficher c
sa fin tragique. Il mit, selon quelques biographes, tant de chaleur à jouer le rôle d’Oreste d’Andromaque, que, par ses cris,
 ; la troupe du Palais-Royal était venue, comme nous l’avons annoncé, jouer , moins d’un mois après cette dédicace, à l’hôtel
es forces, et le détermina à ne rien devoir qu’à lui-même : la pièce, jouée en 1664 et imprimée peu après, n’offrait plus de
le du contrôleur de la bouche avec leur collègue Molière, parce qu’il jouait la comédie, qu’ils le lui témoignaient d’une mani
sa femme, ce qui faisait dire au marquis des Amours de Calotin, pièce jouée au Marais, dont nous avons déjà parlé : …… Pour
rand que les clavecins ordinaires, qui paraissait aller tout seul. Il jouait l’air que Raisin indiquait, et s’arrêtait dès qu’
pe d’enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le théâtre du Palais-Royal les jours extraord
oir bientôt figurer dans une scène qui menaça de devenir tragique. Il jouait les rôles de travestissement, où il était, dit Le
ais sa perte dut être sentie par les habitués du Palais-Royal, car il jouait avec un égal talent dans les deux genres. Il avai
. Mais Molière en fit les principaux frais : sa Princesse d’Élide fut jouée le 8 mai, second jour des fêtes. Puis, quand les
die des Fâcheux ». Le lendemain 12, le soir également, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une « comédie nommée T
es hypocrites…, qui fut trouvée fort divertissante ». Le mardi 13, on joua la comédie du Mariage forcé, « puis le Roi prit l
heure, à l’occasion du Tartuffe dont les premiers actes y avaient été joués , se trouve la distribution des rôles de La Prince
jart jeune, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer , se présenta sur la scène, « Eh ! messieurs, leur
e. La pièce fit peu d’argent ; néanmoins la troupe du Palais-Royal la joua quinze fois consécutives et la comprit dans des s
M. Racine, 24 livres. » « Le mardi 4 novembre, dit La Grange, on ne joua point, à cause de la mort de M. Du Parc. On a con
entation à la ville de La Princesse d’Élide, montée à grands frais et jouée vingt-cinq fois de suite. — Le 14 novembre, « J’a
sait alors le sujet du Festin de Pierre, songea à le mettre en scène. Jouée pour la première fois le 15 février 1665, cette p
dit un anonyme qui prit alors sa défense, quand vous fîtes dessein de jouer les tartuffes ? Si vous n’aviez jamais eu cette p
rimer dans leur édition des Œuvres de Molière telle qu’elle avait été jouée le premier jour, reçurent aussitôt l’ordre de fai
gs de ses ennemis acharnés. Appelé à Versailles avec sa troupe pour y jouer , le vendredi 12 juin, « Le Favori (comédie nouvel
r savoir. Mais quels témoignages auraient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette pièce le rôle de M. Josse, pui
rcé de l’aller chercher chez elle, et qu’elle se vit obligée de venir jouer dans son habit de ville. Elle fut accueillie par
e rôle jusqu’à la fin de sa carrière théâtrale. On prétend qu’elle le jouait encore à soixante ans. Le quatrain suivant, qui f
occasion : « La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jouée sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne. Comme la
t dès ce moment, il cessa de voir Racine. Honteux du rôle qu’il avait joué , celui-ci essaya de redevenir juste envers l’aute
emi. Assistant à la première représentation des Plaideurs, qui furent joués dans la même année que L’Avare, il s’écria : « Ce
terminé à prendre ce parti qu’après avoir vu les comédiens de Molière jouer de la manière la plus désespérante sa tragédie d’
it qu’il rougît enfin du rôle que la passion et l’envie lui faisaient jouer , soit que ses yeux se fussent dessillés, soit plu
tte pièce fit grand bruit et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour. Chacun y reconnut M. de Montausier, et
nifeste qu’a pris l’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de faire jouer à Molière un rôle inconciliable avec la noblesse
dans la tragédie et sut y faire preuve de talent. Le Sicilien ne fut joué à la ville que le 10 juin suivant, avec la dix-hu
ours après qu’il eut ajourné la représentation de ce chef-d’œuvre, on joua au spectacle de la cour une pièce intitulée Scara
ison de cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
, dont ces messieurs ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir
disait un d’eux, il semble qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer des pièces ridicules, et que M. le légat ne soit
ntre l’autel, la farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des mystères et qui fait raillerie de tout ce qu’
obligeant et de plus avantageux pour Molière ; et certes, s’il n’eût joué que les précieuses, s’il n’en eût voulu qu’aux pe
rait rentrer en lui-même et considérer qu’il est très dangereux de se jouer à Dieu, que l’impiété ne demeure jamais impunie,
qu’elle contient, puisse soutenir que Molière, dans le dessein de la jouer , soit capable de la participation des sacrements,
nom du parlement, fit signifier à la troupe de Molière la défense de jouer L’Imposteur. La première permission ayant été don
qu’à son retour « il ferait de nouveau examiner la pièce et qu’ils la joueraient  ». Confiants en cette promesse, qui ne devait rec
tation du Tartuffe, mais M. le premier président ne veut pas qu’on le joue . » L’inventeur de cette pasquinade, qui tenait à
lettres et à l’estime du public pour que quelqu’un eût pu le croire «  joué  » ; et Molière, on admettant qu’il eût été assez
e) a souffert quelques difficultés : l’alcade ne voulait pas qu’on le jouât  ; mais enfin Sa Majesté consent qu’on le représen
une des répétitions de cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient , et principalement de mademoiselle Beauval, qui f
blessait la morale, dont ils ne se souciaient point ; les autres les jouaient eux-mêmes, ce qu’ils ne pouvaient souffrir. Ce fu
s d’une charmante transfuge, mademoiselle Du Parc. Le 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première comédie cr
s fréquentes marques de sa bruyante admiration, et quand la pièce fut jouée il s’en montra le plus chaud prôneur : tant est v
sécutives. Repris deux mois après, il disparut encore après avoir été joué onze fois. On a souvent répété que ce fut l’étran
t pas alors une chose assez nouvelle pour paraître bizarre. Le Pédant joué , de Cyrano de Bergerac, La Princesse d’Élide et L
rpagon le rendait nécessaire, mais indistinctement dans tous ceux que jouait Béjart. Les succès d’Amphitryon et de George Dand
rticulière ; mais que Rohault, informé du rôle que l’on voulait faire jouer à son chapeau, le refusa. Cette anecdote ne saura
on. Mademoiselle Beauval, dont nous avons déjà eu occasion de parler, joua d’original le rôle de Nicole. Le Roi, auquel elle
e, grâce à l’intérêt que la belle-sœur de Molière avait à ce qu’on la jouât souvent, était restée au répertoire. L’auteur du
en pouvait faire un amusement agréable. La pièce de Psyché, que l’on jouait alors, seconda heureusement ses desseins et donna
ation du public à cet heureux hasard ; qu’il n’était pas difficile de jouer un personnage que l’on sentait naturellement ; qu
la veine de Molière fit succéder La Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le théâtre de la cour, à Saint-Germai
lequel on n’a guère jeté encore qu’un jour très incertain. Molière ne joua-t -il pas Cotin et Ménage dans les rôles de Trissoti
sortir de là, sonner le tocsin à l’hôtel de Rambouillet, disant qu’il jouait ouvertement le duc de Montausier, dont en effet l
’elle lui dit : « Souffrirez-vous que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? — Madame, j’ai vu la pièce, elle es
ron et tous ceux qui l’entouraient le sollicitèrent en vain de ne pas jouer  : « Comment voulez-vous que je fasse ? leur répon
vriers qui n’ont que leur journée pour vivre, que feront-ils si je ne joue pas ? je me reprocherais d’avoir négligé de leur
ris on dénie La terre après le trépas À ceux qui pendant leur vie Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots
avoir reçu le sacrement de confession dans un moment où il venait de jouer la comédie. L’archevêque ne s’exécuta qu’à moitié
ore lui fallait-il en consacrer une partie à l’élude de ses rôles. Il joua dans presque tous ses ouvrages ; ce fut lui qui c
e laisser écouler que peu de temps avant de lui donner son nom, enfin joua si bien la bonne foi et l’amour, qu’on le rendit
à quinze sous. Le prix des autres places fut doublé. On fut obligé de jouer la pièce plusieurs fois par jour. » Pour éviter t
s places fut doublé, comme le pense un commentateur, mais qu’elle fut jouée deux fois par jour. À cette époque le spectacle c
ations contraires. C’est le moyen d’avoir à peu près doublement tort. Jouer au double, ce n’était pas augmenter le prix de to
int-Martin au 15 février, « très expresses inhibitions et défenses de jouer passé quatre heures et demie au plus tard ; et, p
suivant par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. On ne joue la comédie que trois jours de la semaine pour don
gerie fût achevée quand on m’a averti qu’après Les Précieuses on doit jouer au Petit-Bourbon Ménage hypercritique, le Faux Sa
« Vous ne fîtes jamais mieux que de faire publier, avant que de faire jouer votre Critique, que l’on vous avait envoyé un bil
yé un billet par lequel on vous menaçait de coups de bâton si vous la jouiez . Plusieurs personnes ont cru que cela était vérit
ne donna ensuite, jusqu’au 11 septembre, que des pièces où Molière ne jouait pas. 52. Le Registre de La Thorillière de 1663-6
n 1688, et c’est trente ans auparavant, le 28 avril 1659, que Molière joua pour la première fois Héraclius, qui fut redonné
ent été appelés le 21 juillet à Fontainebleau, où ils séjournèrent et jouèrent « quatre fois La Princesse d’Élide devant M. le l
ment Le Tartuffe, et, outre les représentations publiques, on alla le jouer cinq fois en visite, usage bien près d’être aband
r ses compatriotes de Monsieur de Pourceaugnac, car cette comédie fut jouée le 6 octobre 1669, tandis qu’Élomire hypocondre,
 livres 10 sous, la seconde à 1 669 livres. Les deux pièces ayant été jouées presque simultanément, on en alterna les représen
que les frères Parfait ont faite de cette même erreur, est celle qui joua réellement le rôle d’Aglaure, et peu après, à la
e fut successivement utilité à trois livres par spectacle, quand elle jouait , receveuse au bureau des places, et enfin, lorsqu
d’amuser notre cher cardinal. Corneille lui a lu une comédie qui sera jouée dans quelque temps (Pulchérie), et qui fait souve
33 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ont que, quand on en débouche une bouteille, je veux dire quand on en joue un quelque part, les douze ou quinze cents person
un jeune homme de vingt-deux ans, à qui s’intéresse Molière, qui lui jouera dans un an la Thébaïde, Le grand homme du moment,
les Montfleury, les Beauchâteau, la laide et sublime Desœillets. Ils jouent , comme la troupe de Monsieur, les mardis, vendred
res, l’École des Femmes ; point de noms d’acteurs, mais on sait qu’il joue dans toutes ses pièces. L’affiche dit deux heures
sez honnête homme et il y fut médiocrement reçu. — C’est qu’il voulut jouer Nicomède ou Pompée et qu’il n’est point merveille
commun, et l’on le drape à l’Hôtel de Bourgogne sur la façon dont il joue le tragique. — Un garçon d’esprit toutefois.. ; I
s médecines de son maître. — Et qui est la comédienne qui l’enleva ?… Joue-t -elle toujours ? — Toujours, bien qu’elle ne soit
econnaissez ; ou plutôt, point du tout ; ce n’est pas Molière, car il joue  ; c’est son personnage que vous avez sous les yeu
e ne sache pas ce que c’est qu’une rime, Et s’il faut qu’avec elle on joue au corbillon, Et qu’on vienne à lui dire à son to
ferait rire des pierres. Quant à Georgette, c’est Mlle Marotte qui la joue  ; une toute pouponne fillette, à qui l’on ne donn
péchés et de ses peines ; si douce et si paisible, qu’à son âge, elle joue Agnès au naturel et qu’à soixante ans, quand elle
Agnès au naturel et qu’à soixante ans, quand elle voudra cesser de le jouer , le public refusera d’y entendre la du Croisy et
re Horace ; il interroge ses valets. L’amusante scène et que cela est joué  ! Les pauvres bêtes sont assommées de peur ; ils
l semble, tant il charge ses traits, ride le front, roule les yeux et joue des sourcils, qu’Arnolphe se sente pousser vraime
uis dont il entend les murmures et dont les railleries le couchent en joue . Cela ne le trouble point, et il porte bravement
’innocente, il l’insulte, le brutal : Ah ! ah ! si jeune encor, vous jouez de ces tours ! Votre simplicité qui semble sans p
milieu des rires qu’Arnolphe reçoit cette nasarde. Ah I comme Molière joue cette scène ! Et qui résisterait a ces sons filés
tion ne put nuire à la pièce, surtout après que le roi se la fut fait jouer , le jour des Rois justement, le 6 janvier, et qu’
ait contre. Le sujet passionnait la ville et la cour ; Molière allait jouer sa pièce chez le comte de Soissons, chez le duc d
l’École des Femmes. Sa femme parut ; c’était la première fois qu’elle jouait dans une pièce de lui ; et ce fut pour le défendr
clés imprimées, où l’on donnait les noms des personnages qu’il avait joués . On sait comment se vengea ce La Feuillade, l’hom
le fût écrite pour eux, et peut-être par l’un d’eux, ne voulurent pas jouer , sûrs qu’elle tomberait. Ils se rattrapèrent sur
n’était, par essence, aussi ancien que le théâtre même. Un jour qu’on jouait par ordre, à Versailles, une pièce de Mme de Vill
disait donc, que c’est Cadet qui les a inventés ? Il faudra lui faire jouer la pièce ; il y a de quoi grossir son répertoire,
u, ce secret plein d’horreur. » Lekain, le tragique incarné, rêva de jouer le rôle d’Arnolphe, prétendant que ce n’était pas
son fils, acteur aussi, une leçon sur Arnolphe ; il lui apprend à le jouer au tragique, à quoi la circonstance l’aide beauco
re d’eau et d’un encrier, n’ayant que son filet de voix et l’art d’en jouer pour créer une illusion complète et vous faire vo
ns la même incertitude que pour Alceste ; nous savons comment Molière jouait le rôle ; il a pris soin de nous en instruire lui
lais dire d’Horace ; mais c’est que c’est la même chose. Personne n’a joué Horace comme Delaunay. Ce charmant Horace, si bie
rompette. Celui de Delaunay, c’est une flûte en ce cas, et Tulou n’en jouait pas mieux. Delaunay. a la correction infinie, des
34 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
xemple. » Le critique oublie le théâtre entier de La Rivey, le Pédant joué de Cyrano, les Précieuses, et tant d’autres exemp
orte ? Il a connu, à n’en pas douter, la traduction du drame espagnol jouée sur la scène italienne de Paris11, où, grâce à la
les. Remarquons, en passant, que, par suite de l’ancienne habitude de jouer la pièce en vers, les acteurs ont eu à surmonter,
ifficile, des habitudes à perdre et des rôles à oublier. Geffroy, qui jouait pour la première fois le rôle de don Juan, l’a co
feu de l’enfer. Dans le Convié de pierre, que les comédiens italiens jouaient à Paris, vers 1657, la dernière scène de la pièce
s sa tragi-comédie intitulée le Festin de Pierre ou l’Athée foudroyé, jouée à Lyon en 1658 et un peu plus tard à Paris, n’a p
1. Je crois, sans pouvoir l’affirmer, que le Don Juan italien qui fut joué à Paris vers 1657 était Il Convitato di pietra de
apprend de Villiers, un des acteurs de l’hôtel de Bourgogne, qui fit jouer en 1659 la première imitation de la pièce italien
. 15. De Villiers, l’auteur du Festin de Pierre ou le Fils criminel, joué en 1659, et, dont nous avons déjà dit un mot, ass
pièce, intitulée le Nouveau Festin de Pierre ou l’Athée foudroyé, fut jouée par la troupe du Marais, de laquelle l’auteur fai
supposer païens tous ses personnages. J’ajouterai que Goldoni a fait jouer à Venise, pendant le carnaval de 1736, Don Giovan
35 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
ton, fils de France, qui le presenta au roi & à la reine mere. Il joua en presence de leurs majestés, obtint la permissi
le vieux louvre. On lui accorda ensuite celle du palais royal, où il joua ses comedies en 1660. Il obtint une pension de mi
l étoit, & pressé d’une fluxion sur la poitrine, il entreprit d’y jouer pour la quatriéme sois le 17. Février 1673. &
oliere, sont des marquis, & des gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la comedie que la vie bourgeoise & commu
dans la comedie que la vie bourgeoise & commune ; & Moliere a joué tout Paris & la cour. Il est le seul parmi-no
36 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
tion de cette dernière comédie, en 1662, aux fêtes de 1664, où furent joués les trois premiers actes du Tartuffe, l’intervall
septembre de la même année, ces trois premiers actes furent également joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence d
prince de Condé, qui, au mois de novembre de l’année suivante, la fit jouer au même lieu pour la princesse palatine, et voulu
me satire de Boileau, publiée en 1665 : Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle. Ces représentations privées et ces lec
er au roi qu’il était plus juste que jamais de lui permettre de faire jouer Le Tartuffe, puisqu’il n’avait que ce moyen de pr
es comédiens reçurent du premier président de Lamoignon la défense de jouer la pièce jusqu’à un nouvel ordre de Sa Majesté. M
ns qu’à son retour à Paris il ferait examiner la pièce, et qu’ils la joueraient . On a lu dans vingt écrits, entre autres dans ce
Le Tartuffe ; mais monsieur le premier président ne veut pas qu’on le joue . Le fait n’est ni vrai, ni vraisemblable. Molièr
ont foi, je l’espère, aux faits et aux dates. La troupe de Molière ne jouait que trois fois par semaine, le mardi, le vendredi
ident. Molière, quand il obtint du roi la permission verbale de faire jouer sa pièce, prit l’engagement d’y faire tous les ad
voulurent que Molière eût toute sa vie double part chaque fois qu’on jouerait la pièce. Le jour de la résurrection du Tartuffe
éros de l’aventure dont parle Rousseau, et alors la duchesse y aurait joué le rôle d’Elmire. Peut-être aussi cette aventure
’il n’est pas, c’est-à-dire pour un homme dévot. Tartuffe devait donc jouer si bien son rôle, que tous les personnages de la
Notice historique et littéraire sur Amphitryon Amphitryon fut joué le 13 janvier 1668, et eut vingt-neuf représentat
ire Arnobe, plusieurs siècles encore après la mort de l’auteur, on la jouait dans les temps de calamité publique, afin d’apais
ne rien dire. Comme, chez les anciens, la tragédie et la comédie se jouaient sous le masque, il est probable que la facilité d
ce) a souffert quelques difficultés. L’alcade ne voulait pas qu’on le jouât  ; mais enfin Sa Majesté consent qu’on le représen
scription des Plaisirs de l’Île enchantée : « Le soir, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une comédie, nommée Ta
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
t la cour (24 octobre 1658), à la suite duquel elle eut permission de jouer alternativement avec les Italiens sur le théâtre
r eux dans la salle, et donna ses représentations les jours où ils ne jouaient pas, c’est-à-dire les lundi, mercredi, jeudi et s
e retour à Paris, rapportait dans son bagage deux grandes pièces déjà jouées en province : L’Étourdi, ou les Contre-temps et L
Fabio se moque de ses avis. La prudence de Virginia le rassure ; elle joue très bien son rôle : le jour elle fait semblant d
rdon. Ricciardo finit par déclarer le fait, craignant que Pandolfo ne joue l’ignorant par ruse. Il le prie de ne point maltr
ns s’astreindre à réciter leurs rôles. Cela ressort des scènes qu’ils jouaient , à preuve celle qui est rapportée par Sauval : «
issement donné par le cardinal Mazarin au château de Vincennes. « Ils jouèrent tous ensemble sur un sujet qu’ils concertèrent »,
ilège presque exclusif. Elle en profita ; elle conserva l’habitude de jouer , après la grande pièce, surtout quand celle-ci ét
2 juin, la troupe est allée à Versailles, par ordre du roi, où l’on a joué Le Favori (tragi-comédie de madame de Villedieu)
des interlocuteurs de La Vengeance des Marquis 42  ; il n’osait les jouer autrement, mais à la fin il nous a fait voir qu’i
rille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux, rôles qu’il aurait joués avec le masque, suivant l’étymologie du nom (masc
amis, et accommoda au théâtre français les Précieuses qui avaient été jouées sur le leur et qui leur avaient été données par u
vanciers pour l’œuvre qui suivit : Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, joué le 28 mai 1660. On cite ordinairement comme ayant
l’ancien canevas d’Il Medico volante, au temps où Molière l’avait vu jouer dans le midi de la France, et avant qu’Arlequin,
38 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
, est demeuré ce qu’il était au premier jour, que les acteurs qui ont joué pour la première fois les ouvrages de Corneille,
d’épreuve aux débutants, et les élèves couronnés du Conservatoire les jouent non pas comme ils les comprennent, mais comme ell
e dis pas, Dieu m’en garde ! que tous les rôles de cette comédie sont joués à contre-sens ; mais le rôle principal, le rôle d
ucun doute, sur sa pénétration, semble se moquer d’Arnolphe lorsqu’il joue son rôle de l’École des femmes ; il ne veut pas e
un son qui semble être perdu dans le lointain. À parler sans détour, jouer ainsi le rôle de Célimène, c’est le travestir. En
aurait grand’peine à reconnaître son ouvrage et demanderait ce qu’on joue . Il y a pourtant parmi les spectateurs des esprit
’est une vieille pièce, disait-on près de moi ; mais elle est si bien jouée  ! Célimène est si gracieuse ! » C’est-à-dire que
e serait perdue. Mme Plessy ne comprend pas le rôle de Célimène et le joue d’une manière inintelligible. Voilà ce qu’il faut
tellement ridicules, que, pour désarmer la sévérité du parterre, ils jouent la scène du sonnet sur la fièvre qui tient la pri
éponse n’a pas ébranlé ma conviction. Je persiste à croire qu’il faut jouer les rôles écrits par Molière tels qu’il les a con
plaudis se prennent volontiers pour les égaux de Talma, et lorsqu’ils jouent l’ancien répertoire, tout en affirmant qu’ils pos
e à cet égard, je n’ai pas besoin de leurs aveux. La manière dont ils jouent les comédies de Molière dit assez clairement l’op
ce de la mémoire. Je crois avec tous les hommes de bonne foi que pour jouer Arnolphe ou Chrysale, la mémoire la plus excellen
ent le donner à penser les amis de la routine. Si l’Opéra, au lieu de jouer toute l’année quatre ou cinq pièces, voulait repr
39 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
s premiers symptômes de la folie chez le comédien, — c’est de vouloir jouer le Misanthrope. » La sentence me parut notable e
’étudier la pièce en conscience et avec amour ; cependant je n’ai pas joué Alceste, et, selon toute vraisemblance, je ne le
ant je n’ai pas joué Alceste, et, selon toute vraisemblance, je ne le jouerai jamais. Est-ce donc que je sois revenu à la raiso
e qu’on prétend, ne m’a pas gratifié d’un physique qui me permette de jouer Alceste. L’interprétation de ce rôle magistral ex
iquer, et de vous exposer le rôle comme je l’entends, — - comme je le jouerais , — ou comme j’aurais essayé de le jouer, si cet h
l’entends, — - comme je le jouerais, — ou comme j’aurais essayé de le jouer , si cet honneur m’avait été accordé par impossibl
nhumanité. Mais quelque fausseté qu’il découvre, quelque vanité qu’il joue , il rit toujours ; aucun autre homme n’a possédé
veux, Molière ne veut pas qu’on s’attendrisse, et comme c’est lui qui joue le rôle « ses roulements d’yeux extravagants, ses
donc ? Il n’y a point de caractère tragique dans Molière. Il a aimé à jouer des tragédies, assure-t-on ; mais il n’en a point
paroles et chercher à lui faire des affaires en disant hautement : Il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent co
surtout la cour, le grand monde, dirait-on aujourd’hui, que Molière a joué dans cette pièce : c’est la seule de lui dont tou
evenir à mon commencement, il est un personnage comique, ainsi que le jouait Molé, qui était dans la tradition de Molière, ain
i était dans la tradition de Molière, ainsi qu’on devrait toujours le jouer . Mais, s’écriera-t-on, il a raison pourtant ! Il
sort de la mesure ; elle garde toute sa tête, tout son sourire. Elle joue  : elle n’a pas peur le moins du monde, et c’est e
mne qu’à faire rire, comme tous les jaloux de comédie, comme Arnolphe joué par Agnès, comme Bartholo joué par Rosine ; comme
les jaloux de comédie, comme Arnolphe joué par Agnès, comme Bartholo joué par Rosine ; comme Georges Dandin enfin, qui l’a
voue pas. Moi, j’avoue ; et, je le répète, si j’avais eu l’honneur de jouer ce rôle, je me serais appliqué avant toute chose
de La Pommeraye. Je confesse que je n’étais pas à sa conférence ; je jouais ce soir-là, peut-être du Molière ; car, on le sai
tendu cacher le comédien derrière le conférencier ; c’est mon état de jouer , et surtout de jouer Molière, et ce qui m’a enhar
ien derrière le conférencier ; c’est mon état de jouer, et surtout de jouer Molière, et ce qui m’a enhardi à parler de ce gra
ère, et je crois que c’est le cas. Longtemps encore après sa mort, on jouait Alceste comme je désirerais qu’on le jouât : Molé
encore après sa mort, on jouait Alceste comme je désirerais qu’on le jouât  : Molé craignait si peu d’en mettre en relief la
formation remonte à Fleury, qui, n’ayant pas physiquement la force de jouer le rôle comme son prédécesseur, aima mieux, pour
acques est si amer, c’est que précisément il voit Alceste comme on le jouait de son temps, c’est-à-dire comme un personnage co
40 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
rologue et des entrées de ballet, dont la musique était de Lulli, fut joué , le 15 septembre 1665, à Versailles, où il eut tr
où il eut trois représentations de suite. Le 22 du même mois, il fut joué à Paris, avec la même division d’actes, mais prob
édiens ont réduit la pièce en un acte, et c’est en cet état qu’on l’a jouée jusqu’à ce jour. On a dit et souvent répété que
que Molière, sous les noms de Tomès, Desfonandrès, Macroton et Bahis, joua quatre médecins de la cour, Daquin, Desfougerais,
e personne ne se méprit sur l’intention satirique de l’auteur. « On a joué depuis peu à Versailles, dit-il, une comédie des
 » Gui Patin parle encore de la pièce dans une lettre suivante : « On joue présentement à l’hôtel de Bourgogne L’Amour malad
facilement le faire revivre ; car c’est un fait constant que Molière joua d’abord sous le masque le rôle de Mascarille des
c une exactitude qui ne fait grâce d’aucun détail. Le Misanthrope fut joué dans les mois de juin et de juillet, c’est-à-dire
rope ait été soutenu par Le Médecin malgré lui, cette dernière pièce, jouée six jours après qu’on eut cessé de jouer la premi
é lui, cette dernière pièce, jouée six jours après qu’on eut cessé de jouer la première, le fut onze fois de suite avec d’aut
e de Molière sa tragédie d’Alexandre, et du même coup l’actrice qui y jouait le rôle d’Axiane, pour faire présent de l’une et
sa misanthropie, Rousseau, je suis bien tenté de le croire, se sentit joué personnellement dans le rôle d’Alceste ; et, quan
t littéraire sur Le Médecin malgré lui Le Médecin malgré lui fut joué , pour la première fois, le 6 août 1666, et il eut
uis plus d’un siècle. Suivant le registre de la troupe de Molière, on joua , le 14 septembre 1661, Le Fagotier ; le 20 avril 
ne même farce que Molière avait composée dans sa jeunesse ; qu’il fit jouer de temps en temps sur son théâtre du Palais-Royal
41 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
c quelques jeunes-gens qui avaient du talent pour la déclamation. Ils jouaient au faubourg St. Germain et au quartier St. Paul.
u’il avait vu au collège ; il lui donna une protection distinguée. Il joua devant lui l’Étourdi, le Dépit Amoureux et les Pr
ière donna toutes ses pièces, qui sont au nombre de trente. Il voulut jouer dans le tragique, mais il n’y réussit pas ; il av
dévots119, on lui imputa des livres scandaleux ; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué q
; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué que les vices en général, et il eut succombé sous
Théagène et Cariché, et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée , il fit présent au jeune acteur de cent louis, et
ts, les amertumes et quelquefois les ridicules qu’il avait si souvent joués sur le théâtre. La dernière pièce qu’il composa f
se sentit plus incommodé qu’auparavant ; on lui conseilla de ne point jouer  ; mais il voulut faire un effort sur lui-même, et
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
à cette fête, connue sous le nom de l’Isle enchantée, que Moliere fit jouer la Princesse d’Elide, comédie-ballet en cinq acte
nnant des fêtes magnifiques & galantes.... « Cette piece ne fut jouée qu’à la Cour, & ne pouvoit guere réussir que
scarbagnas, le Malade imaginaire, qui sont autant de comédies-ballets jouées à la Cour avant d’être représentées à Paris ». Ce
cé, l’Amour Peintre, & la Comtesse d’Escarbagnas, que nous voyons jouer tous les jours sans nous rappeller qu’elles ont é
nous voyons jouer tous les jours sans nous rappeller qu’elles ont été jouées à la Cour avec des ballets. Loin que toutes les c
. Le Roi cessa de danser dans les ballets de la Cour dès qu’il eut vu jouer Britannicus ; il fut frappé des vers que Narcisse
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
un enfant de famille, & qu’on veut bien instruire, Devroit savoir jouer avant que savoir lire. Géronte. Monsieur le profe
qu’à feindre de l’amour pour elle, afin d’en obtenir de l’argent pour jouer . Il lui offre sa main, qu’elle refuse cruellement
usse jusqu’à extinction.) Frontin. Vous voilà guéri ; votre poitrine joue de son reste. Le Marquis. En arrivant, j’apprends
illé plus libéralement. Le Chevalier. En un mot comme en mille, je ne joue plus, je ne veux plus jouer. Le Marquis. Cela s’a
Chevalier. En un mot comme en mille, je ne joue plus, je ne veux plus jouer . Le Marquis. Cela s’appelle n’être bon à rien, qh
manier la carte ; vous êtes trop malheureux, heu... il ne faut point jouer , heu... Allons, allons, je vous en empêcherai bie
hevalier. Ecoutez, j’irai : mais au moins vous me promettez que je ne jouerai point ? Frontin. Et moi, je vous promets que vous
z que je ne jouerai point ? Frontin. Et moi, je vous promets que vous jouerez . On a imité cette scene dans le Joueur Anglois.
e ne peut me rendre plus sage ; & même dans ce moment je voudrois jouer . Quoiqu’instruit par l’expérience comme je le sui
44 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
i dire, frappé que d’une chose : c’est qu’un bouffon, au moment où il jouait la mort, avait été joué par elle802. « Messire Ja
hose : c’est qu’un bouffon, au moment où il jouait la mort, avait été joué par elle802. « Messire Jacques-Bénigne Bossuet, é
nces du pape ne font point de difficulté d’y assister... ; et elle se joue avec le privilège d’un prince qui gouverne ses su
es de Molière, et les insipides et graveleuses imitations qui étaient jouées alternativement avec ses chefs-d’œuvre sur le mêm
s que, dans l’intérêt de sa troupe, il se faisait un triste devoir de jouer lui-même, avec une indifférence, hélas ! stoïque.
Rousseau, qui, non content de trouver Molière « inexcusable » d’avoir joué dans le Misanthrope « le ridicule de la vertu, »
sera bonne ou mauvaise. Pour des génies comme Molière, le rôle qu’ils jouent dans la vie des peuples n’est ni moins beau ni mo
dû être rédigée par Boursault lui-même. 808. « La troupe de Molière jouait d’abord sur le théâtre du Petit-Bourbon les jours
lait extraordinaires, les lundi, mardi, jeudi et samedi, et les liens jouaient les autres jours… En janvier 1662, quand Molière
re italien, ou le Recueil de toutes les scènes françaises qui ont été jouées sur le Théâtre italien, Genève, 1695. De plus les
les et graveleux pastiches de Molière, qui d’ailleurs, ne pouvant pas jouer uniquement son répertoire, prêtait son talent d’a
riers qui n’ont que leur journée pour vivre : que feront-ils si je ne joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur
45 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
l n’y avait point de châtiment assez fort pour le téméraire qui avait joué les grimaciers religieux, et porté préjudice à le
e toute la famille royale. Enfin, le 29 novembre de la même année, on joua la pièce entière chez Monsieur le Prince, qui s’e
tulée : El Combidado de Piedra, venait d’être traduite en italien, et jouée à Paris avec beaucoup de succès. Presque tous les
’était pas fâché de traduire sur la scène le libertin effronté qui se joue de toutes les lois divines et humaines, avant d’y
de Tartuffe, mais monsieur le premier président ne veut pas qu’on le joue . » Il connaissait trop les convenances sociales,
état. On s’étonne que Molière ait attendu l’absence du roi pour faire jouer le Tartuffe ; ce qu’on regarde comme une impruden
ntre l’autel, la farce aux prises avec l’évangile, un comédien qui se joue des mystères, et qui fait raillerie de ce qu’il y
uel la postérité décerne d’unanimes couronnes. « Si cet auteur n’eût joué que les précieuses, s’il n’en eût voulu qu’aux po
non seulement il n’avait pas défendu Don Juan, mais qu’il avait fait jouer à sa cour les trois premiers actes du Tartuffe, q
fin rentrer en lui-même, et considérer qu’il est très dangereux de se jouer à Dieu, que l’impiété ne demeure jamais impunie,
tient cette pièce, puisse soutenir que Molière, dans le dessein de la jouer , soit capable de la participation des sacrements,
t il semble, à l’entendre, qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer des pièces ridicules, et que monsieur le légat ne
s trois premiers actes à Versailles, et le moment où il fut permis de jouer la pièce pour la première fois en public, c’est-à
écrie-t-il, à quoi songiez-vous, Molière, quand Vous fîtes dessein de jouer les tartuffes ? Si vous n’aviez jamais eu cette p
contraire ne perdant jamais de vue son œuvre de prédilection, faisant jouer tous les ressorts de son esprit, et traitant pour
ison de cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
, dont ces messieurs ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir
tête des productions les plus étonnantes de l’esprit humain. Elle fut jouée au mois de juin, et ne cessa d’attirer la ville e
rimée avec l’analyse détaillée de chaque scène que donne de l’ouvrage joué une seule fois en 1667 l’auteur de la Lettre sur
un pareil jugement. Il se serait convaincu que le fameux Bernagasse, joué à la comédie italienne en 1667, a été imité du Ta
c deux filles suspectes, l’une jeune et l’autre vieille : après avoir joué successivement tous les rôles pour abuser de la c
a Bruyère est un pénitent exténué par le jeûne ; il a peu de mérite à jouer l’abstinence et la chasteté : il est sans passion
agit surtout de les enlever à un fils, le légitime héritier. Il ne se joué pas à la ligne directe, et il ne s’insinue jamais
ice : Ce n’est point là un véritable dévot ; c’est un hypocrite. Pour jouer les personnes, il faut les montrer telles qu’elle
souillé les oreilles des chrétiens, a été composée par un cardinal et jouée devant un pape ? Molière, dans son ouvrage, nous
ait une cruauté froide et dérisoire : aussi la pièce était-elle moins jouée , et produisait-elle moins d’effet. Dans ces jours
n’en est pas moins homme. (Sertorius) 4. Scaramouche ermite, pièce jouée à la cour, dans laquelle on voyait un moine monte
46 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ante moralité du Bon Jugement de madame la Vierge Marie, indéfiniment jouée ou plutôt indéfiniment interrompue, en la grand’s
harte royale de 1402 a constitué le théâtre, elle ne l’a pas créé. On jouait déjà des mystères avant cette époque, et nous sav
veilleuse constance, miroir des dames mariées, paraît aussi avoir été joué dès l’année 1395. N’allons pas toutefois jusqu’à
ie à Paris y monta la première ; Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge, et Dieu, par piété. Vienn
te collection le titre de Théâtre de Hroswitha. Ces poèmes furent-ils joués par les nonnes du couvent de Gandersheim, ou ne s
ie narrative fait corps avec le dialogue, paraît bien n’avoir pas été joué , mais seulement récité ; c’est encore de la litur
essante relique locale, prenons pour type du genre le mystère qui fut joué à Metz, en 1437, année célèbre, vous le savez, pa
ltiples changements de décors. Le Mystère du Vieux-Testament, qui fut joué pendant tout le cours du XVe siècle, comprenait l
du reste : « Ici, dit-il, surmonteront les eaux tout le lieu où l’on joue les Mystères, et y pourra avoir plusieurs hommes
rait quelquefois huit ou dix jours. Le mystère des Actes des apôtres, joué au Mans en 1510, dura même quarante jours. Malgré
ps de devenir barbon en 40 jours, il fallait plusieurs personnes pour jouer le même rôle. Ainsi il y avait trois Maries, l’un
’à la naissance des personnages. Dans le Sacrifice d’Abraham, mystère joué à Paris devant: François Ier, en 1539, Isaac, fil
enfant nouveau-né. » On peut imaginer ce qu’il fallait de monde pour jouer tant de rôles et représenter tant d’actions diver
fut si bien exécuté, que ledit curé faillit y périr. Le lendemain il joua , presqu’au naturel, la résurrection. Un autre prê
ent. Dans le Mystère du Vieux. Testament, le petit Isaac, revenant de jouer avec les jeunes garçons du voisinage « à la fosse
Conférences à l’Ecole Normale supérieure. 2. Le 15 janvier 1874, on joua le Misanthrope et Les Précieuses. 3. Sainte-Be
47 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
profession de Comédien. M. le Prince de Conti, qui l’avoit fait venir jouer plusieurs fois dans son Hôtel à Paris, l’encourag
Moliere de le venir trouver avec la Troupe qu’il avoit formée, pour y jouer la Comédie : Moliere partit avec sa Troupe, qui e
ent à sa table, & il les écrivoit avec un craïon sur des cartes à jouer , qu’il avoit dans sa poche pour cet usage. Person
usage. Personne n’a reçu de la nature plus de talent que Moliere pour jouer tout le genre humain, pour trouver du ridicule da
in & plusieurs autres personnes de ma connoissance : la Piece fut jouée avec un applaudissement general, & j’en fus s
I. L’Etourdi, ou les Contre-temps, Comédie en Vers, cinq Actes, a été jouée la premiere fois à Lyon l’an 1653. & à Paris
ombeau de son Auteur, qui mourut cinq ou six heures après qu’il y eut joué le rôle du Malade imaginaire. La plus grande part
e) enleva Moliere presque à la sortie du théatre, où il se força pour jouer le rôle du Malade imaginaire, étant très-incommod
dinaires ; mais que s’il étoit reçu à l’Académie, il falloit qu’il ne jouât plus sur le théatre que des rôles graves & à
48 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
senza commedie), pièce dont Cintio del Sole était l’auteur et qui fut jouée au mois de juillet suivant, un panégyrique de Sca
ntraint de retirer son œuvre du théâtre, les Italiens continuaient de jouer impunément leur parade qui ne scandalisait person
Riccoboni déclare lui-même avoir arrangée pour sa groupe alors qu’il jouait à l’Hôtel de Bourgogne pendant la minorité de Lou
rs de cette année. Il faudrait donc supposer que les Italiens eussent joué cet intermède bien avant leur pièce du Triomphe d
’emplacement où se trouve aujourd’hui le passage du Pont-Neuf ; ils y jouèrent alternativement jusqu’en 1680. À cette date, la t
ns, à qui les Français payèrent une indemnité de 800 livres, allèrent jouer à la salle de la rue Mauconseil, et y jouèrent to
é de 800 livres, allèrent jouer à la salle de la rue Mauconseil, et y jouèrent tous les jours, excepté le mardi et le vendredi.
49 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ciété qui allait si gâtaient à l’abîme, il eût trouvé des reines pour jouer tout haut le rôle de Suzanne, des ducs et pairs p
r son palais, ses victoires et ses amours, il fut permis à Molière de jouer à la cour ses trois premiers actes. — De Versaill
ons royales. D’ailleurs, les uns et les autres, ceux qui l’avaient vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne savaient d
demanda pas, elle était trop occupée à préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À l
le vieux parti royaliste et dévot se réveille, il s’oppose à ce qu’on joue ce drame que déjà il sait par cœur. Molière, en c
us donner Tartuffe, mais M. le premier président ne veut pas qu’on le joue . »En ce temps-là, ce n’était pas la mode encore d
me offert à Molière double part toutes les fois que sa comédie serait jouée (en effet cette double part fut payée à Molière,
 XIII, qui s’occupe à propager ce terrible chef-d’œuvre. La pièce fut jouée avec cet ensemble de comédiens excellents, auquel
de cette première représentation si décisive, il trouva sa femme qui jouait le rôle d’Elmire si parée, si attifée, et si pimp
lait ni changer sa robe, ni couvrir sa gorge et ses bras, ni pâlir sa joue , ni jouer, comme il convient, ce beau rôle d’Elmi
hanger sa robe, ni couvrir sa gorge et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer , comme il convient, ce beau rôle d’Elmire que Mol
oir, la coquetterie de cette femme les eût sauvés. Enfin la pièce fut jouée , aux grands applaudissements de la multitude. Ell
ravages d’un coup de feu, les blessures que fait une épée. Allez donc jouer pareille comédie en présence de vieux généraux bl
poètes comiques au moins pour faire une comédie ; trois comédiens qui jouent  : celui-ci la tragédie, celui-là la comédie, et c
e frapper. Mais non ! il faut que celui-là meure debout, le fard à la joue et le sourire aux lèvres. En vain ses amis veulen
riers qui n’ont que leur journée pour vivre : que feront-ils si je ne joue pas ? » Grande leçon donnée à nos comédiens des d
affranchi d’un seul des devoirs de sa profession. Il avait promis de jouer , et déjà frappé du mal qui allait le tuer en plei
n bat des mains, on applaudit, on trouve que Molière n’a jamais mieux joué . En effet, regardez comme il est pâle ! Le feu de
uffrance interne ; non, je ne veux pas vous montrer ce grand mort qui joue ainsi la comédie, on le trouverait plus touchant
sien ; elle a encore la pièce de bœuf dans l’estomac, et le hâle à la joue  ; rien de mignard, rien de cherché, pas de petite
lle : L’honneur, ô Mascarille, est une belle chose ! L’Étourdi fut joué pour la première fois à Lyon en 1653, à Paris cin
Molière, et qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul Racine, jouait le rôle d’Hippolyte ; Pandolphe, c’était Louis Bé
l’ancienne comédie a cela de bien fait que presque toujours elle est jouée avec ensemble ! Une comédie de Molière, c’est l’a
chaque rôle a son prix ; donc pas de dispute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, d
prix ; donc pas de dispute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres pop
qu’une scène, il est le meilleur de l’emploi ! Les confidents même y jouent un grand rôle, et souvent le confident l’emporte
e grande quantité de comédiens obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de si petits rôles ! Ajoutez que la plupart du te
de si petits rôles ! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce est jouée par un comédien ou par une comédienne célèbre, il
circule plus légèrement dans mes veines, que la chaleur revient à ma joue et la paix à mon cœur ? — Orchestre, mon ami, rie
origine par son vagabondage. En ce temps-là Molière ne s’amusait qu’à jouer la comédie et non pas à en faire. Si parfois il i
ent pas un seul instant ; il est patient et rusé comme le renard ; il joue avec ses victimes, et quand il voit une dupe, il
là le grand rôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue tous les autres, même celui de Figa
ôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue tous les autres, même celui de Figaro. À ces caus
petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d’eau, qui se joueront a continuellement dans la maison, qui m’appellero
Boileau. Or, cette comédie du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée devant Sa Majesté en plein Louvre, et applaudie à
» Comme tout cela est charmant ! comme tout cela aurait besoin d’être joué avec beaucoup de goût, de retenue, de modestie, e
, peuvent à peine échanger un tendre regard. Que diable ! c’est faire jouer pendant toute cette pièce, un bien triste rôle à
e sa place dans l’histoire ; car, ne l’oubliez pas, cette comédie est jouée , pour la première fois en 1790, et nous n’étions
urs un grand avenir devant eux, témoin un jeune homme qui a très bien joué le rôle d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et
charmante et élégante famille de jeunes gens et de jeunes femmes qui jouent , dans ses compositions faciles, le drame éternel
ourra me donner des leçons d’élégance, de politesse, et m’apprendre à jouer convenablement Le Misanthrope ? » Or ce comédien-
é le rôle, et avec quelle tristesse et quelle brusquerie il devait le jouer  ! Célimène, c’est sa femme, Armande Béjart, cette
euvent raisonnablement apporter dans la société de leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à savoir,
vous laisse à penser si cette comédie du Misanthrope devait être bien jouée , avec quelle verve, quel naturel, quel éclat, que
au gré de notre cœur, Célimène, Henriette, Elmire, et comme elle les jouait ces grands rôles dont elle avait les traits, la c
parler qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et quel charme elle jouait ce rôle d’Elmire exposée aux funestes tentatives
le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle et elle l’a joué , comme il est impossible de le mieux jouer et de
compris le rôle et elle l’a joué, comme il est impossible de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le
t impossible de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le rôle d’Elmire dans Tartuffe, avec travail, ave
remblement, avec une contrainte admirablement dissimulée, autant elle jouait avec abandon, avec sécurité, avec amour, la Célim
udes, et voilà pourquoi vous trouverez que la comédie de Marivaux est jouée , et passablement jouée, partout, en Europe, Plus
vous trouverez que la comédie de Marivaux est jouée, et passablement jouée , partout, en Europe, Plus d’une fois nous avons v
vous voulez revoir mademoiselle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer , par une autre comédienne, Les Fausses Confidence
50 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
habileté et avec finesse. La musique est de Lully. Cette pièce ne fut jouée qu’à la Cour et ne pouvait guère réussir que par
e à la royale. J’ajoute encor brièvement, Qu’on doit alternativement, Jouer la grande Bérénice, Qu’on loue avec tant de justi
ns sa comédie des Fourberies de Scapin deux scènes entières du Pédant joué , mauvaise pièce de Cyrano Bergeraca. On prétend q
On en peut dire autant des deux scènes qu’il a prises dans Le Pédant joué , de Cyrano Bergerac. 1671. La Comtesse d’Escar
u Palais-Royal qu’en un acte, au mois de juillet 1672, telle qu’on la joue encore aujourd’hui, et telle qu’elle est imprimée
e de B **. Ce fut M. Despréaux qui la donna à Molièrea. » «  *Molière joua d’abord Cotin sous le nom de Tricotin, que plus m
un autre auteur qui appuie encore sur le fait que Molière a prétendu jouer Ménage aussi bien que l’abbé Cotin. C’est M. Char
est M. Charpentier, de l’Académie française, qui parle2. « Molière a joué dans ses Femmes savantes l’Hôtel de Rambouillet,
quantes de la part de Cotin et de Ménage, il n’y mit plus le pied, et joua Cotin sous le nom de Trissotin, et Ménage sous ce
“Quoi ? monsieur, vous souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ?” Ménage ne lui fit point d’autre ré
contre l’auteur de cette pièce, et de grandes louanges pour le poète joué sous le nom de Trissotin. Nous allons rapporter s
ta. Par le rôle de Béralde, comme dans celui du Malade imaginaire, il joue la faiblesse la plus universelle de l’homme, l’am
nquiet de la vie, et les soins trop multipliés pour la conservera. Il joue même la Faculté en corps dans le troisième interm
ens de sa sorte sont capables. La première fois que cette comédie fut jouée , l’honnête homme répondait à l’apothicaire : Alle
e et les ouvrages de Molière. a. « [*] Le Bourgeois gentilhomme fut joué pour la première fois à Chambord au mois d’octobr
de mauvaises nouvelles. Toute la Cour était révoltée. « Cependant on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représ
ère, avec des jugements sur ses ouvrages. a. Par l’extrait du Pédant joué de Cyrano, tome VIII, page première de cette Hist
llèrent sonner le tocsin à l’Hôtel de Rambouillet, disant que Molière jouait ouvertement le duc de Montausier, dont en effet l
. Mais il l’avait prévenu, en communiquant sa pièce avant qu’elle fût jouée , à M. de Montausier lui-même, qui, loin de s’en o
tablement est des plus rudes : soit qu’en 1672, qui est l’année qu’on joua pour la première fois Les Femmes savantes, l’âge
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
chambre, Scaramouche prend une guitare, s’assied sur un fauteuil, et joue en attendant que son maître arrive. Pasquariel vi
e la plus persuasive. Ce qui fit dire à un grand prince qui le voyait jouer à Rome : “Scaramuccia non parla e dice gran cose,
a Pazza o Achille in Sciro : elle avait, du reste, été antérieurement jouée à Venise, en 1641, sur le Teatro novissimo della
de famille, la plupart Parisiens de naissance, s’étant associés pour jouer la comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre, d
e nommait Turi, de Modène. Ange-Auguste-Constantin Lolli, de Bologne, jouait le personnage du docteur Gratiano Baloardo. Le fi
e, et que toute retendue du monde n’est qu’un vaste théâtre où chacun joue son différent rôle. Regardez donc favorablement,
es bohémiennes. Le Temps fait, à propos du méchant tour que celles-ci jouent aux deux nigauds, la réflexion suivante : IL TEM
ux souvenirs parmi les contemporains, que lorsque huit ans après, fut joué L’Amour médecin de Molière, les hommes qui, comme
de vogue ; ils étaient les héros comiques du moment ; on leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors d
52
gots ; c’est Molière qui l’a dit. Mais comment l’entendait-il ? Et ne jouait -il pas lui-même avec les mots ? Les comédiens en
t communs dans les villes, S’il fait grand froid, s’il gèle : ont-ils joué leur jeu, Pour vous chauffer, d’abord, zeste, un
it, de cet admirable éducateur de ses comédiens qu’il aurait pu faire jouer des fagots, ces fagots-là ne sont pas des fagots
aron voulait bien s’intéresser pour lui. — Il est vrai que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Molière, et c’est un for
cheminée. Dans la représentation du Tartuffe de l’Odéon, la cheminée joue le même rôle que le large divan du milieu, dans l
nt volontiers de face pour le même motif. Peu de décors, puisqu’on ne jouait pas pour l’illusion des yeux. Peu de meubles, où
cru que ce silence n’avait rien à dire et ne parlait pas ? S’il a vu jouer le rôle d’Elmire, je ne demande pas par qui ; mai
ouret et Dorine qui lui défait ses guêtres devant le feu, la scène se joue plus aisément. Le groupe ne s’arrange pas mal. Le
eurs treize ou quatorze années de pérégrinations en province, n’aient joué souvent dans les foires, d’ailleurs très célèbres
ses amis : Corneille avait alors trente-sept ans, il venait de faire jouer Le Menteur, la plus belle comédie du siècle (avan
vers la foire ? Les jeunes comédiens purent-ils obtenir la faveur de jouer quelqu’une des pièces de P. Corneille ? Ce n’est
e valeur a-t-elle donc ? Elle a la valeur de la mode. Mlle Périga qui joue le rôle d’Elmire, Mlle Bérengère qui joue le rôle
dans Molière. * *   * Mlle Périga a de la grâce. Elle serait digne de jouer Elmire dans une représentation du Tartuffe toute
l’ancien catéchisme poissard. Quelle idée a eue Mme Thierret de venir jouer Molière au quartier latin en quittant le Palais-R
peu plus ennuyé, Thiron est un diseur bien appris. On voit que Febvre joue avec des camarades. Il serre la main de tout le m
r qu’il se moque maintenant de son accusateur et de son juge. Fechter joue bien aussi le changement d’attitude de Tartuffe à
ssage à deux reprises différentes : une première fois, lorsqu’elle va jouer au château de Séverac, dans le haut Rouergue, che
t avoir été l’objet de la part même de Molière. Le Dépit amoureux se jouait alors en cinq actes, mais pour abréger la représe
dès son établissement au théâtre du Petit-Bourbon (novembre 1658), où jouait depuis longtemps la troupe italienne, Molière et
pe italienne, Molière et ses camarades lui donnèrent 1500 livres pour jouer les jours extraordinaires, c’est-à-dire les lundi
tistes dont voici la nomenclature plus ou moins complète : Turi, qui jouait Pantalon, et qui se retira en 1670 ; Le fils Tur
i, qui jouait Pantalon, et qui se retira en 1670 ; Le fils Turi, qui jouait les amoureux sous le nom de Virginio ; Domenico
de faire enfermer pour ses débordements34 ; Romagnesi, mort en 1660, jouait les amoureux sous le nom d’Orazio. Sa femme était
en 1697. Il ne le quitta qu’à 64 ans pour prendre l’emploi du Docteur joué jusqu’alors par Lolli (Giovanni Bautista Angelo
nto Bendinelli, gentilhomme italien, mourut le 16 mai 1668 ; Eularia jouait les amoureuses. Quoique un peu plus âgée que Dome
ns italiens n’apprenaient rien par cœur, et « il leur suffisait, pour jouer une comédie, d’en avoir vu le sujet un moment ava
imes, de chants et de danses, était fort amusant ; les petites pièces jouées plus tard aux deux grandes foires de Paris n’en d
s les excellents acteurs de la troupe italienne de ce temps-là : elle jouait au Palais-Royal et avait ses jours marqués sur le
stes en Allemagne est plus grand que l’on ne croit ; — que Molière se joue sur tout théâtre allemand qui se respecte — que M
traduit les œuvres complètes de Molière et c’est sa traduction qui se joue aujourd’hui le plus souvent. Henri Zschokke, célè
us donner Le Tartuffe, mais le premier Président ne veut pas qu’on le joue . » Gutzkow persiste à attribuer au président de L
à attribuer au président de Lamoignon le rôle que l’anecdote lui fait jouer . L’auteur ne s’embarrasse pas de l’exactitude his
s de Molière — je l’avoue franchement — se lisent plus qu’elles ne se jouent en Allemagne, ce qui ne veut pas du tout dire qu’
ne se jouent en Allemagne, ce qui ne veut pas du tout dire qu’on les joue rarement. Nos théâtres donnent ordinairement L’Av
le de son petit théâtre. Pendant plusieurs mois par an, ses comédiens jouent hors de son pays, et alors leur ensemble et leur
e Meiningen une Bernhardt, un Got, un Coquelin aîné. La troupe ducale joue Le Malade imaginaire, dans l’adaptation de la Com
rrivé, et qu’on ne voit guère dans l’ancienne comédie, celles où il a joué les médecins sont incomparablement plus outrées q
en voulait avoir compassion. Aussi, que lui arriva-t-il d’avoir voulu jouer ces misérables ? Il fut lui-même joué en plusieur
lui arriva-t-il d’avoir voulu jouer ces misérables ? Il fut lui-même joué en plusieurs langues et puni, selon son mérite, d
. 3. Éd. de la Comédie-Française, p. 8. 29. Ibid. 30. Ils avaient joué à Fontainebleau pendant les cinq derniers mois de
53 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ntageux. Voici l’argument de cette pièce : « Une troupe de comédiens jouait à Parme. Comme de coutume, la principale actrice
es circonstances. Les personnages sont, outre la comédienne Vittoria ( jouée par la signora Antonella Bajardi) et son camarade
s’exprime surtout en termes injurieux à l’égard de Vittoria qui lui a joué ce méchant tour. scène XIII. Le capitaine, entend
n soufflet à Flavio et rentre chez elle. Flavio, mettant la main à sa joue , part sans dire un mot. Vittoria éclate de rire.
. Il ne lui reste plus qu’une dizaine d’écus. Les valets l’invitent à jouer avec eux. Ils jouent. Le fourbe gagne l’argent et
us qu’une dizaine d’écus. Les valets l’invitent à jouer avec eux. Ils jouent . Le fourbe gagne l’argent et les habits de Pedrol
atio et le seigneur Flavio de prendre la peine de rester avec elles à jouer à la prime. Pantalon et Gratiano les approuvent.
54 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
oit ? Qui s’avise que Rodogune, Bajazet, Don Juan ne sont plus jamais joués  ? Un directeur en fait-il la remarque, il en a bi
ion de l’Étourdi à Paris ; un roi de trente-cinq ans, lorsque Molière joua le Malade imaginaire et mourut ; et quel roi, dep
on texte comique n’y est pas le principal. Songez que le roi lui-même joue un des Égyptiens du Mariage forcé ; qu’un des Esp
déclaration des éditeurs, « il ne l’achève pas. » Elle ne sera jamais jouée à la ville, cette Mélicerte, non plus que la Past
it peut-être sous les costumes de Neptune et d’Apollon, ne seront pas joués à la ville du vivant de Molière ; et après 1711,
ents ; le Bourgeois gentilhomme, MmeJourdain et Dorante. Les comédies jouées par ces gens-là n’étaient, à l’origine, que des b
différence. De l’Illusion comique je ne parle que pour mémoire : on a joué les trois premiers actes, une fois seulement, à l
ère d’occasions de les voir sur la scène, ni surtout de les voir bien joués , et du milieu d’un public assez chaud. Et, pour l
55 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
comédie française s’en montra plus d’une fois jalouse : les Italiens jouaient des pièces françaises ; les comédiens français pr
es pièces françaises. La comédie des Chinois, de Dufresny et Regnard, jouée par les Italiens le 13 décembre 1692, contient pl
ature de Mademoiselle Champmêlé ou Chamelay, comme écrit Gherardi, et jouait avec Pasquariel la fameuse scène du Cid : Rodrig
aise, une scène de genre, comme nous disons aujourd’hui. La troupe ne joue presque plus rien de son répertoire national. Ce
Prenez le recueil d’Évariste Gherardi, qui nous a conservé les pièces jouées par les Italiens à l’Hôtel de Bourgogne : vous y
ins, je vous en prie. ARLEQUIN. Il ne nous faut pas recommander cela. Jouez seulement bien votre rôle ; et quand je vous enve
ent leur argent en terre. Un peu plus loin, en effet, nous voyons se jouer la comédie de la banqueroute, suivant le programm
De là, elles vont souper chez quelque ami choisi. Après le souper, on joue , ou l’on court le bal, selon les saisons. Et puis
it le théâtre le premier dimanche de septembre : à La Foire de Bezons jouée par les Français le 14 août 1695, succède, à l’Hô
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
tiers), parmi les porteurs de chaises, race plaisante et moqueuse qui joue son rôle dans la première comédie de Molière (il
l bâtis, tant de jeunesses de cinquante ans, suif bienveillant qui as joué un si grand rôle dans l’illusion dramatique, comb
vait trouvé que messieurs et mesdames de l’Hôtel de Bourgogne avaient joué , d’une façon trop pédante et trop peu leste, cett
égaux devant le plaisir que nous cause une farce ou une comédie bien jouée . Je dis farce, je dis comédie et j’ai tort, parce
à haute voix, faisait de chaque spectateur autant de comédiens qui se jouaient , à eux-mêmes, leurs propres comédies. Chaque rôle
n conte bien fait n’avait été portée plus loin ; jamais comédie mieux jouée , couplets si bien chantés, jamais rire plus unani
ndépendance. D’où vous pouvez juger combien c’était un rare plaisir : jouer la comédie en public, chanter des couplets à la f
mignard, les amours enrubannés, la poudre aux cheveux, la mouche à la joue  ; elle était l’inspiratrice de Dorat et de Gentil
né la cour, elle a bâti le château de Luciennes, elle a écrit, elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé à sa propre g
i voudrait lire seulement le titre de ces comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le théâtre déshono
e Tencin, la digne sœur de son frère, et quelque chose de pis, a fait jouer Le Complaisant, en cinq actes ; là Marmontel, ce
elle Clairon, a donné Denis le Tyran ; plus loin monsieur Bret a fait jouer , huit fois, L’École amoureuse ; je vois sur cette
rer, même quand on les sait le mieux. À ces enthousiastes de la chose jouée et chantée, à qui tout souriait de ce qui a touch
ts, n’avoir pas d’autres préoccupations que celles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de S
perdues on ne sait où ! Cette sorte de collection des momies qui ont joué la comédie était donc, à mon sens, la collection
i en parle. Notre amateur n’a vu Préville qu’une seule fois. Préville jouait , ce soir-là, au bénéfice des pauvres ; il jouait
seule fois. Préville jouait, ce soir-là, au bénéfice des pauvres ; il jouait dans deux pièces : La Femme invisible et Le Bourg
e chapeau, l’épée et l’habit de cour. C’était une fête que de le voir jouer avec son jabot et ses manchettes ; on ne se senta
pendant la chose était ainsi. À l’âge de soixante et cinq ans, Molé a joué L’Inconstant, et il était si léger ! Soixante-cin
beau, il n’avait rien de ce qui fait le gentilhomme, et cependant il jouait , à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… I
ait, à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait encore mieux le rôle d’Ésope à la cour, à la gran
n’en finissaient pas : celui-là faisait rire et pleurer à volonté. Il jouait en ce temps-là Les Déguisements amoureux ; vous e
é marquis et moitié soldat, Fleury lui-même. À peine au monde, Fleury jouait la comédie. Il poussait, à un degré incroyable, l
aviez mademoiselle Lange et mademoiselle Mézerai. Mademoiselle Lange jouait la comédie comme une rose sans épine ; elle épous
e. Madame Sainval aînée, corps si frêle, âme si grande. Quand elle ne jouait pas la tragédie, madame Sainval se cachait sous u
rice de Rome, au milieu de la nuit, pendant le sommeil du César. Elle jouait les grands rôles : Agrippine de Britannicus, la C
e comédie passée de mode dans un théâtre vide, silencieux, obscur, et jouée par des fantômes ? Amateur du Théâtre-Français, q
(il ne songeait pas en ce temps-là à visiter le Café des Comédiens), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, le rôle de
Dumesnil et sa sublime singerie ! Il adorait mademoiselle Gaussin qui jouait La Pupille à cinquante ans ; il disait avec madem
ns cet art du théâtre, un comédien dépende absolument du comédien qui joue avec lui, tout comme un bon joueur de whist dépen
par droit de conquête, aux hommes et aux femmes d’un âge mûr. — Baron jouait , à soixante ans, le comte d’Essex, Xipharès et Br
mante du Dépit amoureux ; eh bien ! cette scène du Dépit amoureux fut jouée admirablement par un homme et une femme qui se di
n amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, il la joue pour son prop
Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, il la joue pour son propre compte, et ne songeant qu’à ses a
modèle idéal et sublime qu’il s’est fait d’un jaloux… Un moyen sûr de jouer petitement, mesquinement, c’est de jouer son prop
d’un jaloux… Un moyen sûr de jouer petitement, mesquinement, c’est de jouer son propre caractère. Vous êtes un tartufe, un av
ropre caractère. Vous êtes un tartufe, un avare, un misanthrope, vous jouerez le rôle, mais vous ne ferez rien de ce qu’a fait
Alors Mégani était parti pour la France, le pays de l’Europe où l’on jouait le mieux la comédie, bien décidé, à devenir un gr
de Mégani. À force de les voir et de les entendre, et même à force de jouer , à côté d’eux, les rôles de confidents ou de Fron
vous, toute l’illusion de votre art ? Eh quoi ! vous êtes destinés à jouer , pendant vingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur,
rion, penser de moi ce que vous voudrez, mais je ne laisse pas que de jouer les premiers rôles ; je fais les amoureux. » Alor
our mon malheur, elle a une sagesse incorruptible. — C’est assurément jouer de malheur, dit le barbier. Aussi que ne preniez-
s crimes et de plus grandes phrases pour séduire une petite fille qui joue la comédie. D’un pareil homme près de sa femme, M
récation et de mort. Paula qui l’entend et qui se figure que son mari joue la comédie, l’applaudit de toutes ses forces, et
ous le chou qu’il a planté. Là, il repasse les chefs-d’œuvre qu’il ne joue plus que tout bas, dans son esprit et pour lui-mê
réel, il monte à son gré ces chefs-d’œuvre qu’il n’a jamais vus bien joués que dans ses rêves, — Tartuffe, — Le Misanthrope,
monde, Duparay se demande à lui-même Le Cocu imaginaire, adorablement joué par les comédiens ordinaires de cette imagination
la première, au beau milieu d’une comédie qui avait besoin, pour être jouée et comprise par l’acteur, de gentillesse, de goût
attu de ces verges salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le rôle du comédien. Le supplice dura trois actes
it un gaillard alerte, bien portant et ne craignant rien. Mais faites jouer ce rôle-là par un vieillard, soudain ma gaîté s’e
ilà notre homme qui s’en va brusquement à Rouen, et, au pied levé, il joue un de ses rôles favoris. Il avait auprès de lui u
qu’il s’appelait Boniface ou Bernard, qu’il était bon tout au plus à jouer le rôle d’Arbate ou à publier des poésies fugitiv
vive, au regard plein de feu, le rire à la lèvre et le printemps à la joue  ? Elle a passé par la maison du docteur Blanche ;
t même où Beethoven est devenu sourd ! Voilà où nous en sommes ; nous jouons avec les plus effroyables mystères de la raison h
’un avait besoin de toute sa raison et de toute son intelligence pour jouer la comédie, à coup sûr c’était Monrose. Eh bien !
nt vous avez là, sous les yeux, l’exemple d’un comédien excellent qui joue un des rôles les plus compliqués et les plus comp
rôles les plus compliqués et les plus complets de la comédie, qui le joue à merveille, sans avoir l’intelligence de ce qu’i
est peut-être celle qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués , et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette
ie et sa gaîté ? Assez souvent, cette comédie des Femmes savantes est jouée avec un heureux ensemble au Théâtre-Français ; on
une passion moins éthérée. De ces deux femmes, pas une n’est digne de jouer le grand rôle de la mère de famille, et voilà pou
complet, de plus hardi. — Ce beau troisième acte est difficile à bien jouer … la comédienne aura-t-elle assez d’ironie, assez
oin de ne pas mettre pour vingt-quatre sous de pierreries, quand elle jouait ce rôle d’Henriette. Henriette modestement, honnê
ses acteurs. S’est-on disputé sur le costume des divers comédiens qui jouent Le Misanthrope ou Le Bourgeois gentilhomme ! A-t-
sac où se cache la victime de Scapin ; de même il est juste, quand on joue l’Amphitryon de Molière, de saluer l’Amphitryon d
lier, dans lequel la foudre de Jupiter tonnant, et les coups de bâton jouent , en même temps, un si grand rôle ; et quand enfin
lus glorieuses ou les plus honteuses de cette société qui lui tend la joue pour être souffletée à outrance. Sauve qui peut !
ne qui se moque, par métier, des archontes, n’ont osé mettre sur leur joue effrayée le masque de Cléon. Eh bien ! qu’à cela
ndie. À vingt ans, qu’est-ce un brin de fièvre ? Un peu de feu sur la joue , une flamme au regard ! Oui, mais plus tard, la f
que jamais, la frivole ! à ses coquetteries cruelles. Mais à force de jouer avec le feu, elle se brûla elle-même. Depuis long
re. Clitandre adoré, trouva que la dame était insupportable, et il la joua au pharaon avec le marquis Acaste. Ainsi cette be
ses amours ; car enfin c’était lui dire, bien clairement, qu’il avait joué un louis : d’or, contre une pièce de quinze sous.
r, que le joueur n’est un joueur que parce qu’il est incorrigible. Il joue à toute heure et toujours, et voilà sa vie ! Il n
cle de fer ! Le bon temps en effet, où le neveu de Rameau tendait la joue à tous les soufflets, au nom de la musique éhonté
int Molière, La Bruyère, Le Sage, vaut bien la peine qu’on aille voir jouer sa comédie, ne fût-ce que pour chercher à s’expli
de bien résolue de ne jamais voir Moncade s’il donne dans le panneau, joue son tout coup vaille ; elle déguise sa voix penda
sache, non plus que les professeurs de pathétique et de sourire ; on jouait la comédie sans trop d’art, mais avec autant de g
ire des comédies. Et ces comédies, ils les écrivaient, tout comme ils jouaient les comédies des autres, sans façon, et souvent l
s crier : au miracle ! Un comédien était reçu par ses camarades, pour jouer la comédie, et ensuite pour faire des comédies, s
u rebours de Baron, qui se faisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer
même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau
e femmes. « L’une a soin de son équipage, l’autre lui fournit de quoi jouer , celle-ci arrête les comptes de son tailleur, cel
n       Ne m’arrachent point à moi-même ;    Et cependant je bois, je joue , et j’aime ! Faire tout ce qu’on veut, vivre exem
57 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [65, p. 101-102] »
, p. 55-56 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 354 Molière a joué , dans les Femmes savantes, l’hôtel de Rambouillet
bien venu ; mais lui ayant été dit quelques railleries piquantes, il joua ses railleries, Cotin* et Ménage* : le premier so
: Quoi, monsieur, vous souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? Ménage* lui répondit : madame, j’ai
58 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
M. le curé de Saint-Roch, qui les avait conviés à une messe ; ils ont joué à Paris Polyeucte ; à Rouen, Horace et le Cid ; i
vers la rampe. Pourquoi M. Coquelin ? Est-il tragédien, par hasard ? Joue-t -il seulement le Menteur ? Est-il, en qualité de d
perdu le tragique. Nous avons dit que Le Menteur, en 1884, avait été joué dix fois : c’est bon signe. Cette année déjà, com
rera-t-elle ? Beaumarchais, à ce compte, pourra envier Regnard : on a joué Le Mariage de Figaro en 1884, on l’a même joué di
envier Regnard : on a joué Le Mariage de Figaro en 1884, on l’a même joué dix-huit fois, et déjà trois fois en 1885 ; mais
n’est pas seulement Le Legs et Les Fausses Confidences que je ferais jouer pour mon plaisir, si j’en avais le pouvoir, mais
es classiques ? Il reste, hélas ! qu’il n’y a plus d’acteurs pour les jouer . Des tragédiens ? Passez en revue la nombreuse tr
n et M. Maubant ; passons : à quoi bon les contrister ? M. Worms a pu jouer le Cid : il n’est pas tragédien pour cela. M. Lar
a. M. Laroche ne l’est pas, — est-il besoin de le dire ? — pour avoir joué Sévère. M. Martel n’est qu’un passable confident 
59 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ngué », et, depuis, elle ne quitta plus sa famille. A Lyon, la troupe joua l’Andromède de Corneille. Un exemplaire de cette
lus, Éphyre, comme les deux autres néréides de la pièce, ne peut être jouée que par une jeune fille ou une jeune femme, car l
nsoit à ravir. » Molière, nous apprend de Visé, se vantait « de faire jouer jusques à des fagots ; » on devine quel maître eu
Femmes savantes. Ils se faisaient valoir l’un l’autre et, lorsqu’ils jouaient ensemble, c’était un enchantement. Un anonyme a t
leur rôle est fini ; ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre, ils jouent presque aussi bien lorsqu’ils écoutent que lorsqu
aturelle ; elle entre par là dans le ridicule des femmes qu’elle veut jouer . » Enfin, elle n’est jamais semblable à elle-même
e, par suite un peu méchante ; assez d’esprit ; peu de bonté. Elle ne joue pas dans le Mariage forcé, qui est du 29 janvier
ident de coulisses, car le chroniqueur Loret déclare qu’on ne saurait jouer avec plus de naturel qu’elle ne fit. Un an avant
Mélicerte, du Sicilien et d’Amphitryon : on ne sait même pas si elle joua dans la première et la dernière de ces pièces ; d
aits au javelot infaillible de Céphale, « elle est merveilleuse, elle joue divinement, elle fait courir les gens à tas. » En
pas : au contraire de sa sœur Madeleine, qui, dans toute sa carrière, jouait tous les rôles, les plus modestes comme les plus
entations de la Princesse d’Elide, à Chambord ; or cette pièce ne fut jouée qu’après le départ de l’abbé, le 8 mai 1664, et à
pour la Hongrie, notre libelle le retient en scène, et pour lui faire jouer un fort vilain rôle. Furieux d’être abandonné par
rosse querelle conjugale suit naturellement cette confidence. Armande joue la comédie des larmes ; elle avoue son penchant p
femme, la séparation peut être rapportée au moment où cette pièce fut jouée , c’est-à-dire en juin 1666, ou, au plus tard, ver
e d’Auteuil est celui d’un fort vilain égoïste ; .jamais confident ne joua son rôle de façon plus piteuse. Il ne comprend ri
six enfants, l’auteur de tant de stances à Iris n’en aimait pas moins jouer auprès des reines de théâtre le rôle du don Gurit
pas au poète ; il voulut écrire pour sa déesse une tragédie dont elle jouerait le principal rôle et où il se représenterait-lui-
avant-dernière pièce, qui, l’on ne sait trop pourquoi, au lieu d’être jouée par la troupe de Molière, parut sur le théâtre du
honnête homme, bien fait, estimé dans son art ; pourquoi aurait-elle joué sans conviction le rôle d’une Andromaque inconsol
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
l’Église vous répond, à la façon antique : — « On s’accoutume ainsi à jouer avec son mal, et non pas à le guérir : Satisfacti
istrio, dum amorem fingit infligit ! Vous voyez bien cet histrion qui joue la femme, il copie à ravir les passions impudique
mal votre temps pour m’interrompre ! Je ne suis guère bien disposé à jouer ma symphonie du dimanche ; j’ai besoin, au contra
ès d’indignation : — Qui ? moi ! s’écria-t-il, tourner ta manivelle ! jouer de ton instrument ! exécuter cette sérénade, moit
s, elle entend parler, pour la première fois, de comédie et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’abord comme une enfa
r la première fois, de comédie et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’abord comme une enfant, avec les meubles de sa
représente tour à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le rôle du père qui gronde toujours ; la chaise d
yez vu en effet qu’une petite comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une comédie en vers, qui imite à s’y méprendre ma
a rose-thé, la moins rose des roses ? La voilà qui a mis du fard à sa joue  ! Qu’a-t-elle fait de ses belles épaules si bien
omédien et qui s’appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’enfant joua peu à peu tous les petits rôles de Molière ; peu
double sens, de l’ail au musc, de la bure à la soie ! Vous lui faites jouer cette niaise comédie dans laquelle toutes choses
Certes, L’Impromptu de Versailles a longtemps été la comédie la mieux jouée de toutes les comédies de Molière. Cette fois les
61 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
euses ridicules La comédie des Précieuses ridicules ne fut point jouée d‘abord en province, comme Voltaire l’a répété d’
t, M. Chapelain, et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général, et j’en fus si s
urieuses. On l’accusa d’avoir copié Les Précieuses de l’abbé de Pure, jouées quelque temps auparavant par les comédiens italie
ire sur Le Cocu imaginaire Sganarelle, ou le Cocu imaginaire fut joué à Paris le 28 mai 1660. Malgré la beauté de la sa
aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre pièce a été jouée près de cinquante fois. »On ne voit pas que Moliè
, Molière a pris le sujet du Cocu imaginaire dans un canevas italien, joué à l’impromptu et intitulé Il Ritratto ou Arlichin
fut rien moins qu’heureuse. La pièce n’eut point de succès, et ne fut jouée qu’un petit nombre de fois. Molière qui s’était r
ce, et mêle quelquefois de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. Le dénouement des Adelphes n’a null
, Dorimond, auteur et acteur de la troupe de Mademoiselle, avait fait jouer une comédie intitulée, La Femme industrieuse, dan
it jours après la première. Le 4 novembre suivant, les Fâcheux furent joués , à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, et la v
s par nécessité, c’est parce qu’il fut obligé de composer et de faire jouer une pièce en moins de temps qu’il ne lui en eût f
62 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
e, & qu’il profita beaucoup des Comédies que les Italiens avoient jouées à Paris (F). On a tort de dire que Monsr. Desprea
a fin ; il falut l’emporter chez lui avant que toute la Piece eût été jouée . « La mort de Moliere – – – arriva d’une maniere
ouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’excuser de jouer sur sa maladie ; cependant comme il eut vu la fou
de theatre, & entre autres la Princesse d’Elide, où sa femme qui joua la Princesse, 9 parut avec tant d’éclat, qu’il eu
ere, qui divertissez tant le public, divertissez-vous vous-même. Vous jouez tout le monde ; vous donnez de si bons conseils a
– – – – qu’il profita beaucoup des Comédies que les Italiens avoient jouées à Paris.] La preuve que je vais donner sera tirée
ur rire, qui rient de tout, & souvent sans sçavoir pourquoy. Nous jouons souvent devant ces sortes de gens, & il faut
tion de former une Trouppe de Comediens pour aller dans les Provinces jouer la Comedie. Son pere – – – – le fit solliciter pa
embrasser la même profession. – – – – Sa trouppe étant formée il alla jouer à Rouen & de là Lyon, où aiant plu au Prince
la Troupe que Moliere trouva établie à Lion la premiere fois qu’il y joua . Il devint amoureux de cette femme, & en fut
63 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
bonne volonté que j’ai pour vous, dit-il, je ne saurais permettre de jouer votre comédie. Je suis persuadé qu’elle est fort
t était la séparation du sacré et du profane. Permettre au théâtre de jouer l’hypocrisie, c’était lui donner juridiction sur
ligion : il rappelait le souvenir des mystères, qui souvent s’étaient joués dans les églises elles-mêmes. Mais depuis longtem
dévot véritable : car, plus il sera parfaitement hypocrite, mieux il jouera la dévotion ? S’il n’est pas certain qu’elle est
s sa sphère comme la religion dans la sienne. Tartuffe devait-il être joué ou non ? C’est une question de police. Mais Tartu
elque sorte la contrepartie du Tartuffe. Dans Tartuffe, Molière avait joué la fausse dévotion ; dans Don Juan, il joue l’imp
s Tartuffe, Molière avait joué la fausse dévotion ; dans Don Juan, il joue l’impiété. Il semble qu’il ait saisi cette occasi
sa foi, qu’il est puni. On parle bien d’un Ateista fulminato, qui se jouait , dit-on, dans les églises d’Italie les dimanches
s par M. Paul Mesnard, on ne voit pas que l’athéisme ou l’incrédulité jouent un grand rôle : on n’en cite pas un seul trait qu
ongiez-vous, Molière, dit cet apologiste, quand vous fîtes dessein de jouer le Tartuffe ? Si vous n’aviez jamais eu cette pen
oit dans le ciel un ennemi, qui le frappe, qui l’insulte, qui veut se jouer de lui. C’est là un vice qui peut se joindre à l’
s fort nettement, en le regardant en face : Osez-vous bien ainsi vous jouer au ciel ?… C’est bien à vous, petit ver de terre,
ion, en a tiré un violent réquisitoire contre Molière : « Après avoir joué tant d’autres ridicules, disait-il, il lui restai
Après avoir joué tant d’autres ridicules, disait-il, il lui restait à jouer celui que le monde pardonne le moins, le ridicule
nfin ses propres faiblesses, puisque, fier comme il est, il se laisse jouer par une coquette. Cette apologie de Molière est c
que l’on avait voulu irriter contre Molière en lui disant qu’il était joué sous le nom d’Alceste, s’en montra au contraire t
ridicule. C’est que pour Jean-Jacques, c’était en effet un rôle qu’il jouait  ; et ce rôle, qui n’était pas sans grandeur, n’ét
mais d’une courtisane. C’est une Célimène de bas étage, qui essaie de jouer la vraie. On retrouve encore dans Le Demi-Monde l
qui met aux prises les deux amants ; de part et d’autre, l’héroïne se joue du héros : d’un côté, en n’avouant rien ; de l’au
Verra-t-on dans l’auteur du Misanthrope un épicurien spirituel qui se joue de tout, qui veut que l’on ne vive que pour le pl
ne se mêle pas de vous ; que si la sagesse fière et délicate veut se jouer au monde, elle y perd toujours quelque chose de s
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
n’est pas douteux que le spectateur ne prenne plus de plaisir à voir jouer sur le théâtre des travers, des ridicules ou des
revêtu, Sous l’appui de la mode il passe pour vertu. Sur tout ce qu’à jouer il est de personnages, Celui d’homme de bien a de
Comédiens doublent le prix des places, & malgré cela la piece est jouée quatre mois de suite. 60. On m’objectera que no
est jouée quatre mois de suite. 60. On m’objectera que nous voyons jouer les Précieuses avec plaisir, quoique les modeles
65 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
nous a appris une allusion très heureuse au trait plaisant du Pédant joué , que diable allait-il faire dans cette galère ? a
y, 1692 – Paris 1730) : tragédienne française. Fille d’ouvriers, elle joue en amateur à Paris, puis circule en province jusq
1717, où elle fait merveille dans les rôles tragiques touchants. Elle joue sans déclamer et avec une réelle intelligence des
66 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
us les humoristes141. Rabelais énumère tous les jeux de Gargantua. Là jouait  : au flux, à la prime, à la vole à la pille, à
nne et s’indigne contre les vices individuels, trop sérieux pour être joués . La comédie se joue de la folie universelle, trop
re les vices individuels, trop sérieux pour être joués. La comédie se joue de la folie universelle, trop folle et surtout tr
pour symbole une planche partagée en cases sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal jeu d’échecs
r le théâtre français, Molière met en scène sa propre personne, et se joue hardiment de tout le monde comme de lui-même : ce
Socrate en démence. § 35. Il faut dans la comédie que celui qui se joue lui-même paraisse manquer de jugement… le poète d
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
yez, dira-t-on, voyez le vuide affreux qui regne au théâtre lorsqu’on joue Moliere. Voulez-vous une raison plus convaincante
u le Soleil ! & fait, sans y penser, l’éloge de Moliere. Qu’on ne joue ses pieces que deux fois l’année : qu’on ne les d
ançois au beau monde : que les premiers acteurs ne dédaignent pas d’y jouer , & n’abandonnent pas leurs rôles à leurs suba
ent par des lignes entieres de points. Peut-être même les acteurs qui jouent nos drames les embellissent encore en y faisant l
it nombre en état de sentir la bonne comédie. Les uns, condamnés à ne jouer qu’un genre bâtard, se gardent bien de recevoir d
vous protégez avec tant de fureur, parcequ’elles sont plus faciles à jouer , ne sont qu’une affaire de mode qui ne peut durer
nir à votre pere nourricier, au genre que vous dédaignez, que vous ne jouez plus bien, & dans lequel vous serez bientôt d
is ou quatre d’entre eux se retirent, & nous rirons de pitié : on jouera la comédie sur le ton des fureurs d’Oreste, &
68 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
Notice historique et littéraire sur L’Étourdi L’Étourdi fut joué d’abord à Lyon en 1653, ensuite à Béziers, pendan
enté en province et cinq ans avant qu’il le fût à Paris, Quinault fit jouer une comédie intitulée L’Amant indiscret, ou le Ma
pendant les troubles de la Fronde, et l’on assure que cette pièce fut jouée , pour la première fois, en 1654, à Béziers, lorsq
l’y avaient montré, l’un dans sa comédie d’Aimer sans savoir, qui fut jouée en 1645, l’autre dans La Belle invisible, représe
ue Le Dépit amoureux est imité en partie d’un ancien canevas ou farce jouée à l’impromptu, qui a pour titre, Gli Sdegni amoro
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
de mademoiselle Mars. « Ce soir-là, le jour du crime, elle avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est l
e. C’est le rôle de la grande comédie qu’elle aime le plus et qu’elle joue le mieux, peut-être. Elle a en elle-même tous les
qui peuvent le savoir : ce qu’on faisait avant lui et comment cela se jouait  ? les plus habiles lui répondent qu’ils n’en save
tre tous, faible seulement contre Alceste : jamais la comédie n’a été jouée avec cette inimitable et incroyable perfection. «
cette inimitable et incroyable perfection. « La dernière fois qu’elle joua ce grand rôle avant son départ, elle obéissait à
e ne s’intéresse qu’à la passion dans la comédie et dans le drame, il jouait , jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeunes gens am
70 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
n’a reçu de la Nature plus de talents que M. de Molière pour pouvoir jouer tout le genre humain, pour trouver le ridicule de
de Molière sont les marquis et les gens de qualité : les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune 
joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune ; et Molière a joué tout Paris et la Cour. Ce même père prétend que M
au contraire que l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôle de sa vie, et que l’on a beaucoup
’il est infiniment plus difficile de s’en défendre que de celle où il joue pêle et mêle bigots et dévots le masque levé. Mai
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ateur Anglois. Cette piece parut à Vaux & à la Cour avant d’être jouée à Paris. Les Auteurs qui en ont parlé ne sont pas
trois différentes représentations. Les uns assurent même qu’elle fut jouée pour la seconde fois à St. Germain, les autres à
mée : nous ne risquerons pas de nous tromper. Les Fâcheux furent donc joués pour la premiere fois, le 16 Août 166113, à Vaux,
Elle ne parut à Paris que le 4 Novembre suivant. Un acte d’une piece jouée devant Moliere lui a fourni l’idée de ses Fâcheux
r de bras, & tout pétillant d’aise, Doux comme une espousée, à la joue il me baise : Puis me flattant l’espaule, il me f
u 27 Août 1661. La piece tant & tant louée, Qui fut derniérement jouée , Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maiso
cellente, Qui cette piece représente, Est allée encor de plus beau La jouer à Fontainebleau... 16. Mathurin Regnier naqu
72 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
omédie des Précieuses ridicules fut faite pour la Province, & que jouée à Paris, elle y fut applaudie, & servit à cor
mp; que non-seulement il a copié les Précieuses de M. l’Abbé de Pure, jouées par les Italiens ; mais encore qu’il a imité par
ieces des mêmes Italiens qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur Théatre ; mais encore en faisant leurs p
eur de remarquer que c’est le premier Ouvrage dans lequel Moliere ait joué les Médecins. « Ils étoient fort differens, ajout
73 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
i-Battista figurait aussi, bien entendu, dans les rangs des Gelosi et jouait sous le nom de Lelio. À la mort de sa mère Isabel
à se faire connaître sous celui de Beltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les rôles d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Di
s d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, jouait les rôles d’amoureuse sous le nom de Lavinia. Cel
tonazzoni ; c’est plus douteux pour la première, Silvia Roncagli, qui jouait déjà en 1578. Quoi qu’il en soit, le personnage d
74 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
u commun des hommes, que de s’abandonner à des caprices où le pinceau joue en liberté, et donne comme fait à dessein, ce qui
. Plaute* tendait surtout à faire rire ; il se plaisait à amuser et à jouer le petit peuple. Térence*, admirable par son éloc
siècle, mais celles de tous les états et de toutes les conditions. Il joua la cour, le peuple et la noblesse, les ridicules
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
lit. C’est ainsi que cet espace s’appelait du temps de Henri IV, qui jouait de son lit avec ses courtisans dans la ruelle à d
sieurs de nos biographes modernes ont contesté qu’elle eût jamais été jouée en province, et faite contre des femmes de provin
ndrons celui des personnes qu’il désigne. En 1656, l’abbé de Pure fit jouer à Paris une comédie des Précieuses, qui donna lie
les hauts cris. Pour les faire cesser, l’auteur déclara n’avoir voulu jouer que les fausses précieuses ; qu’il fallait distin
Il y en a peu qui dansent, parce qu’elles dansent mal. Mais plusieurs jouent pour être en quelque chose à la mode. » Nous n’a
inges. Les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal. » Suivant les
dans les Mémoires de Bassompierre, que Henri IV, aidé par la goutte, jouait avec lui et d’autres courtisans, dans la ruelle à
eu de cet avantage. Je trouvai qu’elle était devenue joueuse. Elle ne jouait jamais quand je la quittai. Je lui dis : il n’y a
i. Je lui dis : il n’y a pas de changement égal à celui de voir V. M. jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; el
t égal à celui de voir V. M. jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; elle me répondit que cela était vrai… » À
8, elle dit : « La reine faisait sa vie ordinaire de prier Dieu et de jouer . » 50. Pecke et Peckin me paraissent venir de p
et, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général. » C’est évidemme
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
pleurer, nous vous forcerons à rire. N’est-il pas en notre pouvoir de jouer ce que nous voulons, de recevoir les mauvaises pi
comique vous soit favorable, vous n’aspirez plus qu’au moment d’être joué . Quand viendra-t-il ? Vous l’attendez souvent en
ez en secret ; mais gardez-vous d’insister si vous desirez qu’on vous joue par grace dans les petits jours, ou pendant les c
ges immortels, tous ces monuments éternels du génie françois, quoique joués par différentes troupes, ne composent-ils pas bie
e nous aurons des Comédiens, & que nous manquerons d’Auteurs, que joueront les premiers ? — Les pieces anciennes : elles val
es toute l’année, sans sacrifier aucun Auteur : le voici. On pourroit jouer tous les ouvrages nouveaux durant l’été, & tr
premiers Acteurs l’envie de se reposer trop souvent. Un Comédien qui joue a quarante sols plus que celui qui se repose. Une
77 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
, dis-je, toute la cour. Madame en accepta la dédicace. Le roi la fit jouer dans un divertissement qu’il donna à la reine et
, Savoir sa mère et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames, On joua L’École des femmes, Qui fit rire leurs majestés J
blic. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’École des femmes fut jouée à Paris, n’était pas loin du 14 octobre, jour de
e, jour de la grande fête projetée pour Versailles, et où devait être joué L’Impromptu de Versailles, pièce où les marquis s
78 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
sa diction prend l’essor le plus élevé1. Il semblait que son génie se jouât avec une liberté plus heureuse dans la peinture d
eils et les masques ressemblants. Vaine précaution : on continuait de jouer les individus ; et la malignité y trouvait un pla
isonneur ne serait point à sa place. Là, Molière se contente de faire jouer entre eux des ridicules différents, mais non pas
s, une double preuve de la même faiblesse. Alceste, parce qu’il a été joué par une coquette, sent augmenter sa haine contre
Molière, dans la suite, lui prit deux scènes de sa comédie du Pédant joué  : c’était comme une suite de cette habitude qu’on
les sociétés rivales, fut appelée l’Illustre Théâtre. La troupe avait joué d’abord pour son amusement et celui des autres :
0, recevant du duc d’Épernon un accueil fort bienveillant, et faisant jouer sans succès une tragédie de sa composition, intit
ateurs, composait à la hâte de petites pièces bouffonnes, qui étaient jouées à l’improvisade, comme les farces italiennes, don
de la reine-mère et du roi lui-même, et obtint enfin la permission de jouer en, leur présence. Le 24 octobre de la même anné
ur l’emplacement qu’occupe aujourd’hui la colonnade du Louvre, pour y jouer alternativement avec les comédiens italiens44. El
confirma le jugement de la province. Les Précieuses ridicules furent jouées le 18 novembre 1659, et le furent avec un applaud
alle qui, après la mort de Molière, fut accordée à Lulli pour y faire jouer l’opéra, et qu’un incendie détruisit en 1768. La
ge donné par Molière sûr ce nouveau théâtre fut don Garcie de Navarre joué le 4 février 1661. C’était une fâcheuse inaugurat
mère une sœur, et l’oncle un frère : c’était comme une comédie qu’ils jouaient  ; et ils en avaient l’habitude. Une bonne dot à l
éâtre de Molière, il autorisa les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne à jouer aussi cette dernière tragédie ; ensuite il leur d
se chargea de sa supplique. Il est vrai, dit Molière, que nous avons joué la comédie ensemble : c’est un fort honnête homme
ne comédienne elle-même, qui l’avait connu dans sa jeunesse, et avait joué d’original dans une de ses pièces109. « Il n’étai
le rendait ridicule dans la tragédie, que malheureusement il aimait à jouer . Cette prédilection pour le genre où il réussissa
pût s’imposer. Il continuait de composer, ne voulait point renoncer à jouer la comédie, et se montrait toujours plus épris de
la poitrine plus qu’à l’ordinaire. On voulut lui persuader de ne pas jouer  : c’était lui proposer de faire relâche ce jour-l
manda, ce fut que le spectacle commençât à quatre heures précises. Il joua  ; et, dans le divertissement de la pièce, au mome
as durable, ou celle qui le prouvait sut bien la maîtriser ; car elle joua , dit-on, la comédie treize jours après la mort de
arine, que le marquis de Sourdéac avait fait construire, pour y faire jouer des pièces en musique et à machines. Sur ces entr
talent se soit montré dans toute sa force. Alors, Molière avait fait jouer ses vingt premières comédies,le Misanthropeetle T
range. Ce registre, qui indique, jour par jour, le titre des ouvrages joués et le montant des recettes, m’a fait connaître au
Aventureset de saPrison. 33. Molière, dit-on, pendant le temps qu’il joua la comédie à Pézenas, allaittous les samedis, dan
mporta aussi dans la même semaine. Ces trois acteurs avaient toujours joué sans femmes. Ils n’en voulaient point, disaient-i
jours, le Mariage de Figaro, Pinto, les Mœurs du Jour, etc., ont été joués seuls. 44. La troupe de Molière jouait les mardi
s Mœurs du Jour, etc., ont été joués seuls. 44. La troupe de Molière jouait les mardis, les jeudis et les samedis, et les Ita
poème de Moïseenvingt-six chants, et de la comédie des Visionnaires, jouée , quatre ans avant le Menteur, avec un succès qui
e italienne partagea aussi cette salle avec la troupe de Molière, qui jouait les mardis, les vendredis et lesdimanches. Molièr
r de la sorte, connaissait donc son propre travers, et s’amusait à le jouer en public, au lieu de s’en corriger ? Et, s’il se
décidé de lui donner la première place vacante, à condition qu’il ne jouerait plus que dans les rôles de haut comique. Les uns
né à Amiens, mort à Paris en 1692. Il était fort bon comédien, et il joua d’original tous les premiers rôles des pièces de
Théâtre-Français(par Chappuzeau, p. 197 et 198). 109. Psyché.Elle y jouait le rôle d’une des Grâces. 110. C’est une copie d
du soir, M. de Molière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle du malade imaginaire, fort incommodé d’un
ogne. Cependant, après avoir été, le dimanche 19 et le mardi 21, sans jouer , en attendant les ordres du roi, on recommença le
s avoir reçu le sacrement de confession dans un temps où il venait de jouer la comédie, monsieur le curé de Saint-Eustache lu
de l’Hôtel de Bourgogne, projet qu’il exécuta plus tard. Comme on ne jouait que trois fois par semaine, les représentations d
79 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
r cet ouvrage, reçu d’abord et même goûté de M. Perrin, ne fut jamais joué . Ce Justin Cadeaux était un brave homme, chef de
journaux et le public s’occuperont de vous et à ce titre moi je vous jouerai , mais comme phénomène, entendons-nous bien, et ja
ais Cadet-Roussel aussi est bon enfant, et vous ne me demandez pas de jouer ses opéras comiques ! » Ce que cette partition es
80 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
usieurs à Paris. Cette troupe, qui prit le nom de l’Illustre théâtre, joua d’abord par divertissement; puis, encouragée par
joua d’abord par divertissement; puis, encouragée par le succès, elle joua par spéculation. Dès lors la carrière de Poquelin
e, mais plus faibles pour Molière. Ces diverses pièces furent d’abord jouées en province, où les troubles de la Fronde l’avaie
à l’étroit dans un centre restreint. Qu’on se figure Molière, faisant jouer Les Femmes savantes dans un petit chef-lieu de so
tour. Dans les petits centres, au contraire, le poète serait réduit à jouer des ridicules qu’on n’y aurait pas vus depuis deu
fait-elle insaisissable et fugitive : elle se résout en cancans et se joue entre les lavandières de la fontaine. Paris était
e partie; il écrivait le Tartuffe. Les trois premiers actes en furent joués à la cour le 12 mai 1664, mais, sauf une seule re
d’autrefois, et la fait resservir à merveille, s’admirant lui-même de jouer si bien avec l’inconnu. Il n’est jamais meilleur
oute une polémique littéraire mise en comédie. Vous savez le rôle que joua l’hôtel de Rambouillet, au commencement du XVIIe
an, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général; et j’en fus si s
grand Condé : « Je voudrais bien savoir, disait le roi après avoir vu jouer Scaramouche ermite, pourquoi les gens qui se scan
ela, répondit le prince de Condé, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
n, dont ces messieurs ne se soucient point; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir. »
ssait la loi de la réalité. Si dans la poésie française l’hypocrite a joué un grand rôle , c’est que l’hypocrisie en a joué
nçaise l’hypocrite a joué un grand rôle , c’est que l’hypocrisie en a joué un semblable dans la société française. En donnan
e et morale que l’on ne saurait trop méditer. Dans le temps où il fut joué , il avait en outre un intérêt politique. Les atta
Tartuffe; il en fait un manifeste, et il élève la scène sur laquelle jouait Molière presque à la hauteur d’une tribune. Mais,
e imitation de la piété, ménager sourdement ses intérêts: aussi ne se joue-t -il pas à la ligne directe, et il ne s’insinue jam
u de ses propres yeux, et, plus engouée que son fils, elle l’oblige à jouer inutilement avec elle le rôle que sa famille a si
e à jouer inutilement avec elle le rôle que sa famille a si longtemps joué avec lui. Cette scène aussi est du meilleur comiq
ce de l’hypocrisie : il se porte à merveille, il a le teint frais, la joue rose, il mange dévotement les bons morceaux, il c
, se laisse mettre la tête dans le sac. Tartuffe croit le tenir et se joue de lui comme Scapin. Un moment il semble qu’Orgon
la tête dans le sac; et cette fois, Tartuffe, toujours comme Scapin, joue son jeu avec si peu de façons, se dispense à tel
ortuits, des hasards imprévus ? De grâce, n’abaissons pas la scène où joue Molière au niveau des tréteaux de Tabarin Mais il
trahissent pas moins les ravages du ver. Un poète superficiel pourra jouer quelque ridicule, sans rien nous laisser deviner
ns le temps où il souffrait le plus de ses peines de cœur, et qu’il y joua le rôle d’Alceste, tandis que sa femme, dont il v
le rôle d’Alceste, tandis que sa femme, dont il venait de se séparer, jouait celui de Célimène. Avec quel accent, dans une sit
ieu de la société du XVIIe siècle un rôle assez semblable à celui que jouait Aristophane à Athènes. Sans doute il y a entre eu
ort épineuses; mais dans la comédie c’est bien autre chose. Henriette joue dans Les Femmes savantes un rôle assez semblable,
emblable, quoique moins tragique, à celui que dans une pièce de Hardy joue une malheureuse Hélène, Aristoclée, qui, tirée d’
humaine. C’est toujours aussi cet admirable style de Molière, qui se joue de toutes les difficultés et qui enlève la pensée
re de Molière. Messieurs, La poésie sérieuse et la poésie comique jouent une sorte de duo, qui se perpétue de siècle en si
et Molière, peuvent se tendre la main. Mais, dans ce duo sans fin que jouent la poésie héroïque et la poésie comique, les voix
s la poésie comique ne sert que comme un accompagnement, parfois elle joue sa partie à part, sans trop se soucier si elle ch
être animé, mais non préoccupé. Dans cette heureuse disposition, nous jouons avec la vie et avec le monde; nous en faisons ce
maître Renard, et auquel les opprimés ont naturellement recours. Elle joue à son tuteur les tours les plus perfides. Un beau
’un et l’autre. Dans L’École des maris et dans L’École des femmes, il joua les Arnolphe et les Agnès. Mais, dans les Précieu
rnolphe et les Agnès. Mais, dans les Précieuses ridicules, avait déjà joué les Cathos et les Madelon, et, dans Les Femmes sa
qu’il faut mettre en première ligne, comptons le rôle que la femme a joué en France. Ce ne sont pas les déclarations de pri
dénaturée, rien au monde ne saurait la remplacer. La mère de famille joue dans les sociétés humaines un rôle éminemment con
rs de son père toutes les batteries que peut imaginer la ruse. Ils se jouent l’un l’autre avec une rare insolence, et se rende
s de la morale de pousser de grands cris et d’accuser Molière d’avoir joué la paternité. Non, Molière joue le monde tel qu’i
nds cris et d’accuser Molière d’avoir joué la paternité. Non, Molière joue le monde tel qu’il est; or dans le monde il n’est
de fortune et de famille, a dû subir l’alliance d’un vilain. Elle lui joue des tours pendables, et réussit toujours à mettre
nce. Mais Molière était et devait être suspect. Quand le Tartuffe fut joué pour la première fois, il avait écrit Les Précieu
piété. C’était, du moins pouvait-on le penser ainsi, un libertin qui jouait la fausse dévotion, mais non pas au profit de la
81 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
Recommandé par le duc d’Orléans, et présenté au roi qui lui permit de jouer alternativement, avec les comédiens italiens, sur
furent funestes. Il venait de composer Le Malade imaginaire 31 où il jouait le rôle d’Argan, lorsqu’à la quatrième représenta
s d’esprit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu que joué . Le théâtre fut bientôt désert34 ; et, depuis, lo
, depuis, lorsque le fameux acteur Baron, après trente ans d’absence, joua Le Misanthrope, il n’attira pas grand concours, c
des faiblesses qu’elle ne pouvait ni vaincre, ni consoler. Lorsqu’il joua le personnage d’Alceste en face de Célimène, dont
s les incidents connus le plus connu, apprend aux galants qu’ils sont joués , à Alceste qu’on ne l’aimait pas assez pour lui f
s. Tous reçoivent de la main de la coquette un coup d’éventail sur la joue , qui ne les corrigera pas, mais qui les punit ass
e est perdue si elle discute. Aussi avec quelle confiante témérité ne joue-t -elle pas le tout pour le tout ! Et, dès qu’elle a
est que Le Tartuffe fut non seulement conçu, mais écrit, lu, et même joué , d’abord en partie, puis dans son ensemble, avant
t est renversé, Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace. Pour eux un tel
vêque de Paris Toujours est-il que, le 5 août 1667, la comédie fut jouée , sous ce titre : L’Imposteur. Devenu M. Panulphe,
ralysait point son génie109 ; car, après Le Misanthrope, l’Amphitryon joué devant la Cour, le 16 janvier 1668, ne fit qu’aff
e bons vins. Plus d’un papelard libidineux sous ses airs d’austérité joue aussi son rôle dans les fabliaux, farces ou sotie
acontait avec entrain les supercheries d’un fripon nommé Montufar qui joue , lui aussi, la comédie de l’Humilité chrétienne p
ure les plus innocentes distractions, lui qui, l’oreille rouge, et la joue enluminée, savoure si dévotement les meilleurs mo
tion qui dura deux mois et plus, une reprise eut lieu, et L’Avare fut joué huit fois jusqu’au dimanche 30. Mais, pour attire
enonça, faute de loisir, ou sur l’avis de ses comédiens qui voulurent jouer la pièce telle quelle. Un poète pour qui les serv
lles, un fils qui le vole, ou le bafoue, un intendant qui le berne et joue dans la maison un rôle équivoque, des valets qui
atte sa manie, il tombe alors en de grossiers trébuchets. Si Valère a joué sans péril sa comédie d’intendant, c’est qu’il av
i de commun qu’ils concourent à faire valoir la figure d’Harpagon, et jouent en quelque sorte près de lui le rôle d’agents pro
ausier lui disait : « Quoi ! vous souffrirez que cet impertinent vous joue de la sorte », il aurait répondu : « Madame, j’ai
nce avait encore essayé de persuader au duc de Montausier qu’il était joué sous le couvert d’Alceste. Tous ces griefs il eût
r Philaminte qui attire et retient surtout l’attention, parce qu’elle joue le principal rôle dans l’intrigue. Bien qu’elle n
rs rivaux, Le Maître d’école, Le Docteur amoureux. À Bordeaux, il fit jouer une Thébaïde, du genre sérieux, qui échoua. 10.
lard avait dû, dix-sept ans auparavant, applaudir Le Menteur. Molière jouait Mascarille. « J’étais, dit Ménage, à la première
ent devant le roi, aux fêtes de Versailles, et le prince de Condé fit jouer toute la pièce au Raincy. Mais elle ne put être p
bouillet. « Le duc de Montausier, à qui on disait que Molière l’avait joué , alla voir la pièce, et dit en sortant qu’il aura
au château du Raincy, pour S. A. S. Monseigneur le Prince, qui le fit jouer le 8 novembre 1665, et depuis, le 29 septembre 16
Cette note explique le vers que voici : Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle. (Sat. III, v. 25.) 96. Molière lui a
de celle-ci. La raison de cela, répondit Condé, c’est que Scaramouche joue le ciel et la religion dont ces messieurs n’ont s
ciel et la religion dont ces messieurs n’ont souci. Mais Molière les joue eux-mêmes, ce qu’ils ne peuvent souffrir. » 120.
es Corrivaux, 1562), Pierre Larivey, et Cyrano de Bergerac (Le Pédant joué ), avaient fait des comédies en prose. 133. Le pr
4. À la mort de Molière, L’Avare avait eu 47 représentations. Il fut joué 127 fois sous Louis XIV, 305 fois sous Louis XV,
: « Madame Clémence vous aime comme ses menus boyaux. » 140. Il fut joué à Paris sous ce titre : Lelio et Arlequin, valets
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
sa belle-sœur travaillent en attendant Béverley qui a passé la nuit à jouer . Henriette déteste la malheureuse passion de son
me Béverley que son époux, malgré ses remontrances, a passé la nuit à jouer chez Vilson, & que, dans l’espoir de lui voir
ente la maison de Stukéli : on l’y voit méditant d’engager Béverley à jouer les bijoux de sa femme, & projettant de la sé
, les moyens de voler Béverley au jeu. Ils doivent pour cela le faire jouer avec des coquins qui sont à leurs gages. Stukéli
heur de sa femme & de l’éducation de son fils. Il jure de ne plus jouer , & va, dit-il, acquitter une dette pressante.
rtune rit à Béverley, il vient le féliciter, lui conseille de ne plus jouer , & tâche de lui en faire naître l’envie par u
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
u tout l’argent qui étoit dans sa bourse ; & voulant continuer de jouer , il entre dans son cabinet, ouvre une armoire, y
l éclate de rire de voir son chien qu’il a serré pour sa cassette. Il joue au trictrac ; il demande à boire, on lui en appor
e au trictrac ; il demande à boire, on lui en apporte : c’est à lui à jouer , il tient le cornet d’une main & un verre de
le verre d’eau dans le trictrac, & il inonde celui contre qui il joue . Et dans une chambre où il est familier, il crach
ter sur leur absence d’esprit. Si cela leur arrive, elles ne font que jouer la distraction. M. de la Bruyere a senti qu’en ac
atures qu’on appaise avec un billet au porteur ? Est-il naturel qu’il joue à se faire casser les bras par un pareil propos ?
LES FOLIES AMOUREUSES, en vers, en trois actes. Cette comédie fut jouée , pour la premiere fois, le mardi 15 Janvier 1704 
es jeux comiques de cette piece ». La finta Pazza, la feinte Folle, jouée à Paris par l’ancienne Troupe Italienne, pourroit
l 4. LE LÉGATAIRE UNIVERSEL, en cinq actes, & en vers. On joua cette comédie pour la premiere fois le lundi 9 Ja
présent qu’il fait à Lisette. Les deux scenes dans lesquelles Crispin joue successivement les personnages du neveu & de
aimable ; lorsqu’il prévoit que le rôle d’Agélas, Roi d’Athenes, sera joué par un petit-maître François jaloux de sa frisure
théâtrales. 1. Une Noble Vénitienne, nommée Catharina Corner, fit jouer à Venise, en 1766, une comédie dans laquelle l’hé
84 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
é; car il paraît certain que ce fut un personnage réel que ce Patelin joué sur les tréteaux du quinzième siècle. Brueys et P
ent. Il y a si longtemps que le Jaloux désabusé de Campistron n’a été joué , qu’on ignore communément que cette comédie, fort
paru du théâtre, comme d’autres que l’on néglige de reprendre pour en jouer qui ne les valent pas. Baron, ou plutôt, à ce que
assure dans les Recherches sur le Théâtre, de Beauchamps, quelle fut jouée quatre-vingts fois. Si le fait est vrai, ce nombr
rate, qui n’a jamais reparu; au contraire, il est peu de pièces qu’on joue aussi souvent que le Mercure galant. Il est vrai
le Mercure galant. Il est vrai que le talent rare de l’acteur qui la jouait à lui seul presque tout entière a pu contribuer à
ma sous le Maure ! Lui qui ne sut jamais ni le grec ni l’hébreu , Qui joua jour et nuit, fit grand’chère et bon feu ! » etc.
ur qu’on a tant répété, et qui souvent même est celui des gens qui ne jouent pas, Rien ne porte malheur comme payer ses dette
sortir d’un même siècle! C’est ici du moins qu’il faut s’arrêter. On joue quelques pièces de Hauteroche : son Esprit follet
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
es. Encore est-ce une question à décider, si parmi les comédies qu’on joue & qu’on gratifie du titre de pieces à caracte
tend-on par Comédie ancienne ? Celle où les Poëtes se permettoient de jouer les personnages les plus considérables de la Répu
leur ôterent non seulement la liberté de nommer ceux qu’ils vouloient jouer , & de spécifier leurs qualités ; ils défendir
86 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [86, p. 130-131] »
[86, p. 130-131] Lors de la première défense de jouer le Tartuffe, la curiosité du public fut piquée, t
fait la description d’un mauvais repas. Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle.
87 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
que Racine a subis au moment d’une transformation récente et dont sa joue est encore chaude; il a presque soutenu à lui seu
ent lieues de profondeur, et cette bouche qui a mordu l’humanité à la joue . On reculera devant le prosaïsme des habits, de l
tre a eu des comédies très remarquables. — Citez-les, me dira-t-on. —  Jouez -les d’abord, vous répondrai-je; et la citation se
ût été Molière, il aurait eu, aux yeux du paysan, le tort de se faire jouer trois fois par semaine. Léon Gozlan.
88 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
gesticulait, comme Gros-René dans le Dépit amoureux, et Molière, qui jouait Mascarille, a pu se ménager par ce récit un succè
courez-vous ? le pourrait-on apprendre ? Trufaldin, ouvrez-leur pour jouer un momon. (Vers 1220-1221.) Or, il n’y a ni mom
resser des œuvres de Tristan. Si donc, en 1653, Molière avait pu voir jouer , ou s’il avait pu jouer lui-même le Parasite, il
stan. Si donc, en 1653, Molière avait pu voir jouer, ou s’il avait pu jouer lui-même le Parasite, il n’y aurait sans doute pa
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
tume de faire pour ces sortes d’ouvrages. Quand on publiait une pièce jouée à l’impromptu, on écrivait ordinairement le dialo
le jour. On voit par le titre même du recueil de Scala que les Gelosi jouaient à l’impromptu non seulement des comédies, mais en
comme Oronte, roi d’Athènes, et Oreste, roi de Lacédémone. La magie y jouait un grand rôle. La fantaisie y dépassait toute mes
ur l’avant-scène, censée une place publique. Les acteurs peuvent donc jouer et circuler dans toutes les rues, se cacher, épie
ville que se passe la pièce. Elle est fondée surtout sur un tour que joue le capitan, qui a lu une lettre que Pantalon envo
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
’horreur à Thalie même, pour les rôles indécents qu’ils lui faisoient jouer . Dans la suite on a un peu plus ménagé la pudeur
teroient à coup sûr la chûte d’une piece. Cependant, me dira-t-on, on joue très souvent des drames remplis de ces détails qu
ui déteste son mari, qui est amoureuse d’un autre, doit naturellement jouer à son pauvre époux des tours qui lui valent des i
t-être accepté le parti ; mais après le trait que sa sœur vient de me jouer .... J’ai assisté plusieurs fois aux représentati
auroient dû le perdre de vue moins que jamais ; c’est lorsqu’ils ont joué leurs confreres. Ils l’ont fait avec tant de mali
coups les plus terribles. Scene III. Mlle. de Brie. Ma foi j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur qui se mêle d’écrire c
eux pour faire rire le monde. Ce lui seroit trop d’honneur que d’être joué devant une auguste assemblée ; il ne demanderoit
91 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »
acle, donna ordre que les comédiens partissent avant son arrivée. Ils jouèrent la veille ; et comme s’ils eussent dû jouer le le
avant son arrivée. Ils jouèrent la veille ; et comme s’ils eussent dû jouer le lendemain, celui qui annonça dit : Messieurs,
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
avec la Sœur, comédie de Rotrou ; le Phormion de Térence ; le Pédant joué de Cyrano ; des Scenes italiennes ; une Scene du
& leur donner l’argent qu’il dépenseroit en paperasses : il fait jouer le rôle du parent par Sylvestre, déguisé en brave
e où le Seigneur Straparole a puisé ses Nuits facétieuses. Les sacs y jouent plusieurs rôles. Comme nous avons dans cet articl
qui frappe à la porte. Giliole, qui étoit d’accord avec son mari pour jouer un tour sanglant à Rossi, feint d’être désespérée
scenes dans lesquelles Arlequin, prenant tour-à-tour plusieurs voix, joue lui seul plusieurs personnages. On en voit une à-
s deux scenes sont plus ou moins plaisantes selon les acteurs qui les jouent . Les Auteurs n’ont d’autre mérite que celui de le
t bien au-dessus de la scene de Moliere, & de l’italienne. Scapin joue devant un homme enfermé dans un sac, Arlequin dev
nd acte des Fourberies ; elle est prise dans le second acte du Pédant joué . Scene IV. CORBINELI, GRANGER, PAQUIER. Corbi
Fourberies de Scapin est aussi calquée sur celle qui suit. LE PÉDANT JOUÉ . Acte III. Scene II. GRANGER, PAQUIER, GENEVOTE
on dépit contre la galere, & lui raconte le tour que Scapin lui a joué . La scene est mauvaise dans Cyrano : elle ne peut
es yeux, après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m’as joué pendant mon absence ? Est-ce là le fruit de mes s
n’excellera jamais, s’il n’est naturellement comédien, & s’il ne joue tous ses rôles en les composant. PHORMION. Acte I
93 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [20, p. 49-50] »
rince répondit : la raison de cela est, que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne
ont ces messieurs-là ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, ce qu’ils ne peuvent souffrir. 164.
94 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [13, p. 44] »
, dit Ménage, et tout l’hôtel de Rambouillet s’y trouva. La pièce fut jouée avec un applaudissement général. Au sortir de la
ous approuvions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d’être jouées si finement, et avec tant de bon sens ; mais, cro
95 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
révoltants. Les farceurs italiens, qui avaient un théâtre à Paris, où jouait Molière dans le temps même qu’il commençait à éle
l disait : Ce n’est rien, ce n’est qu’un peu de gale. Je tâche à lui jouer pourtant d’un mauvais tour ; Je me frotte d’ongue
tableau d’un ridicule réel et la critique de la société. Elles furent jouées quatre mois de suite avec le plus grand succès. L
comédie, revint encore au bas comique dans son Sganarelle, qui ne se joue plus; si l’on en revoit quelques traces dans de m
r qu’il faisait, aux circonstances où il se trouvait, à l’habitude de jouer avec des acteurs accoutumés depuis longtemps à di
ce fort jolie, qu’il composa pour répondre à ses censeurs, et qui fut jouée avec beaucoup de succès. On peut s’imaginer combi
es. Elle est soutenue d’un de ces marquis turlupins que Molière avait joués déjà dans les Précieuses, en y faisant voir des v
Bourgogne, vengeait l’injure de tous ses camarades, que Molière avait joués dans l’Impromptu de Versailles, où il contrefaisa
. Il avait de l’esprit et du talent, et ce qui le prouve, c’est qu’on joue encore deux de ses pièces avec succès, Esope à la
échaîna contre lui avec le plus de fureur. Il ne put parvenir à faire jouer sa Zèlinde; mais il est curieux de voir de quelle
x croire que la prudence de Molière n’a pas fait réflexion. Lorsqu’il joue toute la cour, et qu’il n’épargne que l’auguste  
épargner ceux qui ont le glorieux avantage de l’approcher, et ne pas jouer ceux qu’il honore de son estime. » Les raisonnem
avaient conservé, quoiqu’il fût passé de mode partout ailleurs, et il joue dans les deux docteurs, Pancrace et Marphurius, l
dialogue de la pièce en prose. Il réussit, et c’est le seul que l’on joue encore. La scène de M. Dimanche est comique, et l
ntenté à Molière une accusation très-grave, et lui a reproché d’avoir joué la vertu et de l’avoir rendue ridicule. Rousseau
sagesse parfaite, et il serait plaisant que Molière eût imaginé de la jouer . Cette espèce d’imperturbabilité stoïcienne n’est
teur enchérit sur ce qu’il semble avoir épuisé, quand madame Pernelle joue avec Orgon le même rôle que cet Orgon a joué avec
é, quand madame Pernelle joue avec Orgon le même rôle que cet Orgon a joué avec tous les autres personnages de la pièce, lor
ger de la vie, si Montafer, saisissant en habile coquin l’occasion de jouer une nouvelle scène, plus capable que tout le rest
96 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ère que le grand écrivain et pas du tout l’acteur, quoique la comédie jouée ait tenu autant de place dans son existence que l
édés, il effaça jusqu’au souvenir de la blessure. Lui-même, en effet, jouait assidûment Corneille, il le prit pour collaborate
Enfin, dans sa dernière pièce, le Malade imaginaire, qu’il compose et joue avec la mort à ses côtés, c’est une ivresse de mé
crois, mon garçon ; je ne sais pas pourquoi tu as la rage de vouloir jouer la tragédie. — Je sais ce que je peux faire, répo
e sais ce que je peux faire, répond l’autre ; j’ai la larme ! — On ne joue pas les tragiques avec ton nez. — Mon nez ne rega
, grandioses, surhumains, c’est-à-dire tout autre chose que simples ; jouer simplement un tragique comme Corneille ou Rotrou,
t lire, dans Élomire hypocondre, la description de la manière dont il jouait le héros de Sganarelle et Mascarille de l’Étourdi
ux créations personnelles de son génie. Dans sa jeunesse, il avait vu jouer le trio de l’Hôtel de Bourgogne, Gautier-Garguill
i du grand Scaramouche. Aussi, écoutez ses ennemis : « Si vous voulez jouer Élomire, disait l’auteur de Zélinde, il faudroit
ue, pour les deux côtés de son génie, la comédie écrite et la comédie jouée , que la jalousie, promptement éveillée par ses dé
 ! mademoiselle, répond Molière avec une ironie transparente, vous le jouerez mieux que vous ne pensez -et c’est en quoi vous f
’on considère le petit nombre de ses acteurs et la quantité de pièces jouées par eux, on s’étonne qu’ils aient suffi à la tâch
rte, d’autre part, que l’on s’étonnait « de quelle manière il faisoit jouer jusques aux enfans, » et que lui-même se piquait
oit jouer jusques aux enfans, » et que lui-même se piquait de « faire jouer jusques à des fagots. » Il nous apprend aussi que
Shakspeare, poète-comédien, lui aussi, traitait ses pièces, une fois jouées , avec une telle négligence que leur publication,
97 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [18, p. 48] »
ris. Les dévotes jetèrent les hauts cris, et le parlement défendit de jouer cette comédie. On était assemblé pour la seconde
de vous donner le Tartuffe, mais M. le Président ne veut pas qu’on le joue  ».163 162. Selon Pierre Bonvallet, La Grange é
98 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
aussitôt, à Paris et dans les provinces, le Tartuffe reparaît. On le joue , on en fait des éditions populaires avec préface,
t de la langue française n’y est plus ? J’ai vu pour la première fois jouer le Tartuffe à une époque où, certes, je n’exigeai
fants. Pendant treize ans, Molière mena la vie de comédien nomade. Il jouait dans les campagnes, dans les châteaux, dans les v
e Dépit amoureux, et quelques bagatelles. Il ouvrit un théâtre, où il joua d’abord, dit le feuilleton du temps, « un de ces
, Pour lui témoigner l’allégresse Qu’ils reçoivent du rare honneur De jouer devant un tel Seigneur. Molière, à trente-sept a
emble que la langue allait périr, si les Précieuses n’avaient pas été jouées . Un nommé Bret, très pauvre bel esprit du dernier
était un bouillon d’orgueil. » Ces plaisanteries de gens du monde qui jouaient avec la langue étaient assez innocentes, et l’on
our, contrefaire les acteurs tragiques (ce fut la dernière fois qu’il joua la tragédie) et vilipender à cœur joie, et nommém
. — Enfin, Louis XIV, malgré le Parlement et malgré l’Archevêque, fit jouer le Tartuffe, dont il eut la primeur. Mais, de son
t ami particulier de Molière, ne s’expliquait point cet entêtement de jouer la comédie et la farce. Cela déconcertait l’idée
théâtre pour la quatrième représentation du Malade imaginaire, où il jouait le rôle d’Argant, Molière fit appeler sa femme, a
de ses camarades qui entendit ce discours, voulurent le dissuader de jouer ce jour-là. Il ne les écouta point, et représenta
) répondit : « La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion dont ces messieurs ne se s
n dont ces messieurs ne se soucient point : mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir. 
de la vertueuse Olympe. Il regarde d’un œil sévère cette délurée qui joue le ciel et la religion, il l’engage à plus de ten
le prive des sacrements et de la sépulture ecclésiastique ceux qui la jouent . » Pour ne rien cacher, il est trop sévère, et il
esse et folie, vice et vertu, c’est un effet de tempérament. La pièce jouée , Alceste aura-t-il du bon sens, et Philinte et Cé
demoiselles Béjart. Si je m’occupais des mœurs, ce serait comme si je jouais la tragédie : je ne ferais pas mes frais ! » C’e
ours une pièce comique ou bouffonne après la tragédie : « On vient de jouer Polyeucte ; le théâtre change ; on joue l’École d
la tragédie : « On vient de jouer Polyeucte ; le théâtre change ; on joue l’École des Maris. Cette satire du mariage achève
religieuse et d’un profond respect pour le Roi des rois. Les violons jouent , Georges Dandin paraît ; et dans le même lieu où
n mari sensible au déshonneur de sa maison est le personnage que l’on joue sur le théâtre ; une femme adroite à le tromper e
de Dorine, « maîtresse fille, » dit maître Martin, dont le rôle était joué par Madelaine Béjart, maîtresse femme et surtout
escroc, de la plus sotte comme de la plus vile espèce, qui se laisse jouer stupidement. On ne peut imaginer Tartuffe, tel qu
t à deux mains sa lorgnette braquée sur les « suaves merveilles » qui jouaient Marianne, Elmire et Dorine, n’ayant point de brév
aucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée ; et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants,
voir qu’ils étaient plus puissants, en France, que tous ceux que j’ai joués jusqu’ici. Les marquis, les précieuses, les c… et
ffarouchés d’abord, et ont trouvé étrange que j’eusse la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrier un métier d
intentions y sont partout innocentes, et qu’elle ne tend nullement à jouer les choses que l’on doit révérer ; que je l’ai tr
vant ces fantômes pour détourner les regards et empêcher qu’on ne les joue  ! Molière ne relâche rien là-dessus. La fausse dé
s le nom d’un docteur de Sorbonne ; » et enfin, ajoute-t-il, « l’on a joué de notre temps, des pièces saintes de M. Corneill
grossièreté et la haine qu’il inspire aux autres personnages, il les jouerait tous : il emporterait la cassette et la maison, s
aise grâce aux préjugés de la morale, pour que le ciel ne parût point joué comme les hommes, — ou peut-être tout simplement
ne gênent pas l’art dramatique et ils veulent bien que M. de Molière joue les dévots, les médecins et les maris ! Comment i
e et tout opposée l’attitude qu’il doit prendre et le rôle qu’il doit jouer dans le monde. Après avoir, chacun de son côté, m
aussi son plus cher déguisement de théâtre, depuis qu’il n’osait plus jouer la tragédie. L’Ariste de l’École des maris, le Ch
rs assez décrié les pièces de Molière, probablement pour l’incliner à jouer les siennes. En effet, Molière se rendit, Alceste
et des raisonneuses, ou de fades accessoires de comédie qui viennent jouer l’éternelle scène du dépit amoureux, pour donner
s défauts épars sur les autres créations féminines de Molière. Il fit jouer ce rôle par sa jeune femme pour laquelle, hélas !
passions ; jeu cruel aux âmes, jeu de hasard où il y a aussi du bien joué et de la tricherie et des coups renversants, par
ami, ni à s’attirer une donation générale de tous ses biens… Il ne se joue point à la ligne directe, et il ne s’insinue jama
99 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
que L’Avare, à une époque qu’il ne détermine pas avec précision, fut joué d’abord un petit nombre de fois sans succès ; que
t de grandes comédies, de comédies de caractère, on n’avait encore vu jouer , on n’avait encore applaudi que des pièces en ver
les paroles et Lulli la musique. Le 9 novembre suivant, la pièce fut jouée à Paris, sans les intermèdes, et elle eut une diz
entations presque consécutives. Molière se disposait, dit-on, à faire jouer sa comédie, lorsqu’un de ses amis l’avertit qu’il
mes, où Arnolphe, informé par son rival de tous les tours qu’on lui a joués ou qu’on lui prépare, n’en peut éviter aucun, et
à l’impudence d’Angélique ? Je ne le pense pas. Rire des tours qu’on joue à un sot qui s’y est exposé volontairement, ce n’
é par une impudente vanité de bouffon6. Monsieur de Pourceaugnac fut joué à Paris le 15 novembre de la même année, ne fit p
l ne mériterait pas, il ne vaudrait pas les tours sanglants qu’on lui joue  ; et l’extrême facilité qu’on trouve à le berner,
les autres, le 7 septembre de la même année. Molière, ne la fit point jouer à Paris, et ne la fit même pas imprimer. Elle par
ensuite en vers ; mais il parut si bon que les comédiens voulurent le jouer tel qu’il était ; et que personne n’osa depuis y
as en état de jouer le rôle de Pourceaugnac, et ce fut Molière qui le joua . Ensuite, il est certain que, dans le divertissem
100 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [12, p. 43-44] »
Anecdotes dramatiques, tome I, p. 155 Le Bourgeois gentilhomme fut joué la première fois à Chambord. Le roi n’en dit pas
tait toujours de mauvaises nouvelles. Au bout de cinq à six jours, on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représ
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