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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
princesse de Condé, cette Charlotte de Montmorency, si belle dans sa jeunesse , et pour qui Henri IV fit les plus insignes folie
voici ce que j’ai recueilli de ma lecture : Voiture, dans sa première jeunesse , écrivit à la manière du temps, avec recherche et
ples, plus naturelles, et de plus d’esprit véritable que celles de sa jeunesse . On trouve même dans une de celles qu’il écrit à
2 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
es portraits, il devait regretter amèrement le Molière emporté par sa jeunesse , courant les aventures du Roman comique avec ses
omique de Scarron, sans une émotion profonde, quand j’y retrouvais la jeunesse de Molière. Sous les gais tableaux du conteur, on
s, ci… cs. Sans doute chacune de ces bagues rappelait un souvenir de jeunesse à Madeleine Béjart. Qui avait donné la rose garni
n toute occasion. Qui donc maintenant lui chanterait la chanson de sa jeunesse aux premières aurores quand il tentait l’aventure
uette qui avait une cour même à la cour, lui qui ne retrouvait que la jeunesse du cœur, l’éternelle jeunesse du génie, lui qui n
à la cour, lui qui ne retrouvait que la jeunesse du cœur, l’éternelle jeunesse du génie, lui qui ne présentait plus à cette gour
ou Richelieu lui paraissaient bien plus poètes que son mari dans leur jeunesse altière et victorieuse. — Et Molière comprenait c
té mourante. Mlle Mars et Mlle Anaïs nous ont représenté l’éternelle jeunesse au xixe  siècle, comme Mlle de Brie au xviie . To
ce grand homme, qui était trop un homme avec les femmes, fut, dans sa jeunesse , comme le Jupiter d’Homère pendant le siège de Tr
e le Turc mène son harem. Il avait alors toutes les aspirations de la jeunesse . Il avait soif d’amour comme il avait soif de glo
désinvolture italienne. C’était aux belles heures poétiques, quand la jeunesse se répand impétueuse par toutes les prodigalités
Daphné, dont la vieillesse Ternit l’éclat de ses yeux, Revenait en la jeunesse , Elle profiterait mieux De son lan la landeridett
grand homme s’était confiné avant l’heure. Elle a réveillé en lui la jeunesse , elle a frappé son génie d’un rayon magique de re
vie à Rouen, quoique jeune encore, car en ce temps-là on enterrait sa jeunesse en pleine jeunesse. Aux fêtes de Pâques de 1858,
e jeune encore, car en ce temps-là on enterrait sa jeunesse en pleine jeunesse . Aux fêtes de Pâques de 1858, Molière vint avec s
omme ses deux rivaux, mais il avait une grande force sous la main, la jeunesse . Et ce qui le sauva devant la Du Parc, c’est que
raie larme à cette femme qui était une des plus fraîches images de sa jeunesse . Ces quatre vers ne sont pas de Molière ; on les
e lui trouva pas, elle qui avait vingt ans, les airs de naïveté et de jeunesse que la maîtresse de Molière avait conservés avec
que dire à cela ? peu de talent, assez peu d’agrément personnel et de jeunesse  : c’était pourtant toute sa dot. La Grange, jeune
une invention. Jal, qui s’est évertué à ressaisir dans le passé cette jeunesse romanesque s’il en fût, conte ainsi les aventures
le. Son père, voulant faire de lui un bon catholique, avait confié sa jeunesse aux jésuites, qui étaient sans contredit les meil
On l’a dit, durant tout un siècle, ils ont eu la fleur d’esprit de la jeunesse française. Le P. Lelarue, charmé des agréments et
e en 1869. Il est prouvé que Molière dans les années vagabondes de sa jeunesse aventureuse, avait fait beaucoup de vers. Ces ver
3 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
rie de son talent — elle redouble de grâce, d’esprit, de vivacité, de jeunesse  ; elle accable ses amis et ses ennemis de toutes
ient, tout émus, sur cette femme qu’ils ne devaient plus revoir. Ô la jeunesse  ! la jeunesse ! il n’y a qu’elle pour comprendre
s, sur cette femme qu’ils ne devaient plus revoir. Ô la jeunesse ! la jeunesse  ! il n’y a qu’elle pour comprendre les grands art
les applaudir, pour se prosterner aux pieds des chefs-d’œuvre ! Ô la jeunesse  ! sans haine, sans envie, et sans colère, et sans
4 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
mplant lui-même, qu’ai-je fait, malheureux, des vices éclatants de ma jeunesse  ? Voici maintenant que je n’ai plus que des vices
ule-pleureur tout chargé des guirlandes, des lyres, des sonnets de la jeunesse et des hoquets de la suprême passion ! Ah Bélise 
tions habitués à ne pas douter de cette grâce inépuisable et de cette jeunesse éternelle ! Elle était restée en son déclin même,
dents, la vivacité du regard, la grâce de la démarche, et toutes les jeunesses extérieures, à l’usage des femmes qui n’ont plus
omme une femme d’esprit, s’en est consolée bien vite en redoublant de jeunesse et de bonne grâce. Elle a été si longtemps ce qu’
vous êtes, et ce que vous venez chercher en cette arène ouverte à la jeunesse , à l’espace, au soleil, à la force, à l’espérance
sie, éloquence et cantique ! Vous régnez du droit despotique de votre jeunesse et vous voilà, de prime abord, au niveau de toute
ouriante et charmée de vous voir, la belle et consolante déesse de la jeunesse  ; elle est votre consolation, elle est votre forc
nte outre mesure ; elle a attendu longtemps sa beauté, son esprit, sa jeunesse , sa grâce, son charme enfin. Pendant très longtem
t de toutes les horreurs de l’exil ; son enfance a été une prison, sa jeunesse une fuite, son âge mûr une immense inquiétude, sa
douze cents livres, qui avait été la fortune de son enfance et de sa jeunesse , mademoiselle Mars l’a touchée jusqu’à la fin de
nés à l’échafaud ! 40. Mademoiselle Mars n’a pas vu son héritière en jeunesse , en beauté, en charme, cette admirablement belle
5 (1871) Molière
nsuite ce grand bonheur, de commencer avec Louis XIV, profitant de la jeunesse du roi, de ses loisirs, de ses amours. Jean-Bapti
eôlier. Égoïste et vaniteux, il ne comprend pas les beaux rires de la jeunesse . Ah ! comme il est récompensé de toutes les peine
, accourut un peuple entier de spectateurs contents. C’est si beau la jeunesse et si charmant un honnête amour ! Quoi de plus ra
duc de Mortemart, tout ce qu’il y avait de plus rare et de plus beau. Jeunesse et beauté, toutes ces grâces disparaissaient deva
; et pensez donc à la fête, au voyage, au contentement de toute cette jeunesse  ! En même temps, le surintendant, pour recevoir d
s amis bien portants, et madame de Montespan, dans tout l’éclat de la jeunesse et de la santé, riaient de ce triste malade. Ils
6 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
t-ce que tout cela veut dire ? Cela veut dire qu’Horace a pour lui la jeunesse , la grâce, la fraîcheur d’impressions, l’abondanc
c’est bien cela, c’est la vérité même, l’amour est le privilège de la jeunesse . Et Agnès ? Ah ! de ce côté, s’il est possible,
est encore plus claire. Cette pensée, l’amour est le privilège de la jeunesse , c’est à peu près la seule que nous verrons à Agn
n même temps la pensée de la comédie : l’amour est le privilège de la jeunesse . Je viens de vous indiquer, mesdames et messieur
ait pas moins de belles qualités, Mme de Maintenon, en souvenir de sa jeunesse , de ses années difficiles, des attaques qu’elle a
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
aire un magnifique seigneur ; aussi opposé par son brillant et par sa jeunesse , à la préciosité, que le duc de Montausier, par l
fut la première personne dont madame de Sévigné, belle, brillante de jeunesse , d’esprit et de savoir, rechercha la société et a
roide vieillesse, * Son esprit léger et charmant, Eut de la brillante jeunesse Tout l’éclat et tout l’enjouement. » Vigneul de
8 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
t ! À peine est-il un nom, une ombre, un écho. Et cette beauté, cette jeunesse , cette conquête, ce riant visage aux pas légers.
protégiez de votre ombre salutaire, tant de héros mal bâtis, tant de jeunesses de cinquante ans, suif bienveillant qui as joué u
illusion dramatique et le clair-obscur ami complaisant de ces fausses jeunesses , de ces fausses beautés, rendez-nous tout simplem
de ces refrains et de ces licences qui conviennent, tout au plus à la jeunesse . Il est des choses qu’il est bon d’ignorer, même
e misères, de néants : larmes taries, roses desséchées, rubans fanés, jeunesses évaporées et perdues on ne sait où ! Cette sorte
ternelles ! Mais des comédiens morts ! Des comédiennes épuisées ! Des jeunesses anéanties, des têtes pelées, des visages ridés !
lli, — et parmi toutes ces vieillesses, ils ne reconnaissent que deux jeunesses éternelles, leur propre jeunesse et celle des che
sses, ils ne reconnaissent que deux jeunesses éternelles, leur propre jeunesse et celle des chefs-d’œuvre qu’ils ont appris par
, pour tout capital, beaucoup d’esprit, beaucoup d’amour, beaucoup de jeunesse  ; ils ont dépensé avec une profusion étourdie ce
s à force de beauté, elle rendait son éclat au vieux satin à force de jeunesse . Qu’importe que le vase où l’on boit soit ébréché
ant avait acheté ces bas brodés à jour ? Ainsi elle a mis à profit sa jeunesse , et chacune de ses belles heures a glissé comme l
nt qui va venir. Hélas ! et sitôt est venue à la suite de la première jeunesse , de la vraie, une seconde jeunesse, et avec cette
st venue à la suite de la première jeunesse, de la vraie, une seconde jeunesse , et avec cette jeunesse de seconde main sont venu
a première jeunesse, de la vraie, une seconde jeunesse, et avec cette jeunesse de seconde main sont venus les rôles de la grande
exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les beaux rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de conquête, aux hommes
pitié pour ce vieillard qui revenait si péniblement aux gaîtés de sa jeunesse  ! Après quoi Jocrisse disparut ; — et on ne s’att
ile à provoquer, à corriger les ruses, les tours et les détours de la jeunesse passagère, était tombé dans une mélancolie abomin
e ! Combien de jeunes gens l’ont appelé dans leurs désastres ! Que de jeunesses , perverties par la folie et le zèle du travail, e
heure, va se rappeler, par une illumination soudaine, les joies de sa jeunesse , et ses amours, et ses délires, à l’instant même
ce de cette enfant. Ce rôle est fait, on le dirait, à la taille, à la jeunesse , à la gaîté de mademoiselle Brohan, la vie et la
st ton droit de jeune homme, nouveau vêtu de la toge virile, donne ta jeunesse aux courtisanes ! Que si tu n’as pas de maîtresse
ent ? C’est de bonne guerre ! Elles nous ont pris notre argent, notre jeunesse  ! — Tromper mon père, je n’oserais, mais tromper
on de la veille ! » « Térence ajoute : Quelle salutaire leçon pour la jeunesse dans un pareil tableau ! » Eh bien ! qui le croi
deux-là, à trente-six ans, dans toute la verve de sa poésie et de sa jeunesse amoureuse, a vainement essayé cette entreprise im
e, qu’il aimait, parce que le pain y était à bon marché, parce que la jeunesse était docile, et parce que l’eau des fontaines ét
génération qui les a vues naître, laissez-les arriver à leur seconde jeunesse et cette jeunesse ne finira plus. Voilà justement
s a vues naître, laissez-les arriver à leur seconde jeunesse et cette jeunesse ne finira plus. Voilà justement ce qui est arrivé
saïque, comme il renonçait déjà aux folles et heureuses vanités de la jeunesse , cela lui faisait mal de revenir sur la comédie f
e, et le voilà chancelant sous toutes les ivresses des passions de la jeunesse , qui nous rit au nez que c’en est une bénédiction
lui-là ses anecdotes et ses bons mots, et celles-là leur beauté, leur jeunesse , leurs sourires, leurs habitudes élégantes, puisé
r. Fi ! s’ensevelir à tout jamais, dans une passion, être mort dès sa jeunesse , refuser son cœur à tout ce qu’on voit d’aimable,
ême le temps de former des désirs ? De tous les environs la brillante jeunesse À te faire la cour donne tous ses loisirs.       
9 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ternelle et puissante monarchie un grand avenir, incessamment mêlé de jeunesse , de beauté, de gloire et de liberté. En ces momen
uillantes ; ces beaux arbres se dépouillaient de leurs feuilles ; ces jeunesses , au front pur, au teint frais, perdaient soudain
peare, et aussi que Mozart, d’un côté, lord Byron d’autre part, et la jeunesse de notre siècle, éperdue, hors de sa voie, impuis
ces chaconnes, qui donc anime soudain ces fêtes de la poésie et de la jeunesse , au plus beau moment de Louis XIV et de son règne
là s’appelaient tantôt la Vallée de Misère, tantôt les Plaisirs de la Jeunesse , et parmi ces plaisirs, le gros Rieux et la belle
curieux et de plus étrange que ces fêtes dans lesquelles toute cette jeunesse , qui allait être le grand siècle, jouait son rôle
d’Asie dans toute la splendeur de la beauté, de la puissance et de la jeunesse , s’est montré à sa cour, au milieu d’une fête, en
nom est mêlé, et lorsqu’à la dérobée il jette un coup d’œil sur cette jeunesse si bien emparlée et si tendre, il reconnaît la be
admirateurs du grand roi ne lui pardonnent qu’en faveur de sa grande jeunesse . Ce fouet, à la main du roi qui revient de sa con
enfance ; Je t’ai veillé, bourgeon, du printemps virginal, et dans ta jeunesse il me semblait thésauriser la mienne. — La lumièr
rquis de bas étage, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté, sans jeunesse , qui ne parle que de ses créanciers, comme ferait
ce monde où elle brillait de toutes les grandeurs de la beauté, de la jeunesse et de la passion. Dans ses lettres à M. le maréch
s que Louis et sa gloire ont disparu de la scène des vivants. Dans ma jeunesse , quand les ducs désiraient sortir, — six chevaux
la duchesse de Montpensier ! — Véritable fille de l’Espagne, élégante jeunesse , visage charmant et brun, éclairé par ces deux gr
était trop jeune pour la circonstance ! C’est un des privilèges de la jeunesse , ou tout au moins, est-ce un de ses défauts les p
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
’enchaînement des situations ; Le Médecin volant, parmi les essais de jeunesse . Plus tard, marchant de moins près sur les pas de
surprises du dénouement ; par exemple, ces filles enlevées dans leur jeunesse qui retrouvent leurs parents à la fin du cinquièm
11 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
e sur le Théâtre. C’est dans un moment si favorable que fut placée la jeunesse de Molière. Né en 1620 d’une famille attachée au
obtenu une place distinguée parmi les Sages, parut faire une folie de jeunesse en obéissant à l’attrait de son talent. Son éduca
ieillard, si l’avarice est le défaut d’un âge avancé plutôt que de la jeunesse  ? Peut-il changer la nature et renverser les vrai
ciété et de la philosophie, le mélange ridicule des conditions, cette jeunesse qui a perdu toute morale à quinze ans, toute sens
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
la reine. En 1620, il avait dix-neuf ans, et la reine dix-huit ; leur jeunesse ne les empêchait pas de vivre ensemble très froid
t pas déraisonnable de penser que l’état d’humiliation où la première jeunesse du roi fut tenue par sa déraisonnable mère, lui r
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
gaillard, il s’admire sans cesse, Et pense valoir mieux que toute la jeunesse . Les caracteres de Marton & de Madame Lisban
r une Compagnie de Cavalerie, au sortir des Pages. La fraîcheur de la jeunesse , l’impatience du desir, l’étourderie & la lég
leux qui étonne & qui attendrit : mais la fatuité ne sied qu’à la jeunesse militaire. C’est un avis que je donne en passant
Nous sommes dans l’âge où l’on n’a plus rien à dissimuler ; & ma jeunesse est si loin de moi, que j’en puis parler comme d’
14 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [15, p. 45-46] »
marest, p. 168-169 Molière avait commencé à traduire Lucrèce dans sa jeunesse , et il aurait achevé cet ouvrage sans un malheur
15 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [83, p. 127-128] »
une traduction de Lucrèce en vers français, qu’il avait faite dans sa jeunesse . En attendant le dîner, on pria M. Despréaux de r
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Préface » pp. -
ule ; j’ai donc évité le peccet in extremis ridendus . Il faut de la jeunesse pour donner le fini à un ouvrage du genre de celu
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
la vie errante : Vie errante Est chose enivrante ! La chanson de la jeunesse et du printemps. Comessantes, disaient les Romai
les fêtes, mêlés aux plus douces odeurs. — Voilà un des tyrans de la jeunesse , et prenez garde, il enchante l’esprit pour le co
remède, en effet, aux fêtes de l’amour et aux charmantes folies de la jeunesse , que de se mettre à se moquer et à rire. « Pour m
ombien de sales équivoques deviendront la pâture quotidienne de cette jeunesse honnête et florissante ! Car autant le piano d’Ér
18 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ent, qu’il le devait tout entier à la nature. Il n’avait fait dans sa jeunesse aucune espèce d’études, et né en Bourgogne, il ne
lus grand talent dramatique , se retrouvent dans les amusements de la jeunesse d’un poète comique, et ne valent pas une scène de
ns être un compliment pour les femmes. Une des premières pièces de la jeunesse de Regnard est une épître à Quinault, où Boileau
é avec Dufrény. Le voyage qu’il avait fait en Italie dans sa première jeunesse , et la facilité qu’il avait à parler la langue du
19 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
, dit-il, souffrait intérieurement. Les impressions religieuses de sa jeunesse avaient laissé des traces au fond de son cœur. De
théâtre, aimé et applaudi, s’abandonner à tous les enivrements de la jeunesse , de la poésie et de la gloire. Dans cette premièr
ts avec Port-Royal, et, après La Thèbaïde et Alexandre, ses essais de jeunesse , il écrivit Andromaque et Les Plaideurs, c’est-à-
ns ses autres tragédies. Dans Eliacin se trouvent les souvenirs de sa jeunesse pieuse. Les émotions de son repentir et les élans
20 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
à la science profonde des textes, a disparu dans toute la force de la jeunesse  ; l’autre, M. Eugène Despois, si connu par la nob
malgré sa docilité, était entraîné dans le courant des impiétés de la jeunesse  : « Il est dans le bel air par-dessus les yeux ;
fût bientôt intervenue, mais qui se répandait dans le monde, parmi la jeunesse , chez les femmes, qui alimentait les conversation
érat dont il est appelé souvent est bien fort pour quelques péchés de jeunesse , et qu’enfin il est foudroyé pour bien peu de cho
rop forte partie, car la méchanceté elle-même a besoin de grâce et de jeunesse , et l’orgueil de la vie ajoute à l’esprit un écla
e et les marquis achèvent ce portrait du monde : c’est, d’un côté, la jeunesse superficielle, frivole, vide, la fatuité sotte, l
me elle, elle se retire devant sa défaite ; l’une sauve sa beauté, sa jeunesse , sa royauté féminine ; l’autre sauve sa fortune.
21 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
ante et triste, était-ce une raison pour la sacrifier absolument à la jeunesse florissante ? Fallait-il lui ôter même ses qualit
e, le désintéressement, l’intelligence et le cœur pour eux seuls ? La jeunesse n’est-elle donc pas assez présomptueuse, qu’il fa
remplacer, et faire reverdir sur leurs tiges vigoureuses l’éternelle jeunesse de la patrie.   La patrie ! Molière semble pourta
22 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
e, riche, éternelle : il est maître du temps !… Que fera-t-il de sa jeunesse  ? Fleuve, dont l’onde enchanteresse Semble se dér
province en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il attache à sa jeunesse heureuse ; Pour des cœurs de vingt ans quel plus
ieillard. Il l’aimait…, ce fut sa faiblesse. Tant de beauté, tant de jeunesse , L’enivrèrent à son déclin ; Il lui donna gloire
tion ! Cet amour a tué l’amour de la patrie ; Par son impur poison la jeunesse est flétrie ; L’or, des plus beaux instincts fait
23 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
aris trompés ne pouvait méconnaître cette vérité d’expérience qu’à la jeunesse il faut unir la jeunesse. Mais on a beau savoir l
éconnaître cette vérité d’expérience qu’à la jeunesse il faut unir la jeunesse . Mais on a beau savoir les choses et la vie, on r
es, et on ne se doute pas que, tout le chemin qu’ils ont fait vers la jeunesse , on l’a fait soi-même vers la vieillesse. Molière
uteur de la Fameuse Comédienne, Armande aurait « passé sa plus tendre jeunesse dans le Languedoc, chez une dame d’un rang distin
ment élevée en Languedoc, elle put retrouver dans les souvenirs de sa jeunesse l’accent nécessaire au patois qui étourdit le gen
uir, s’il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse , prendre les douces libertés que l’âge me permet,
24 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
eu versées dans la littérature du théâtre savent que Molière, dans sa jeunesse , et lorsqu’il parcourait la province en jouant la
25 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
avers les moissons stériles, cette façon de revenir sur les pas de sa jeunesse , et de ramasser çà et là, dans une corbeille à pe
ami qui a fait un long voyage. Il était parti plein d’espérance et de jeunesse , vêtu à la dernière mode et paré de toute l’éléga
s dans sa grâce enfantine elle ne manque pas d’un certain charme ; la jeunesse rachète et au-delà, l’inexpérience. On ne savait
éprouve une tristesse qui n’est pas sans charme. Il semble que votre jeunesse vous revient, parée et charmante à l’unisson. Bie
sie avide de licences, amie et compagne des plus vives passions de la jeunesse  ; il se rappelait l’anathème antique, et de cette
e royal, d’où son âge l’exilait, toutes les prévoyances opposées à la jeunesse du roi. En ce temps-là l’Église, qui regrettait l
d’amour, et toutes les douces invitations à jouir du beau temps de la jeunesse , qui retentissent partout dans les opéras de Quin
s nos sympathies. Même à cette heure où s’en vont les illusions de la jeunesse , à cette heure où s’enfuit l’enthousiasme, il me
ussi ! Il était le maître de son théâtre. Il avait usé de sa première jeunesse , comme tous les habiles gens qui savent en jouir,
e contemplateur pouvait-il appuyer sa large tête sur le sein de cette jeunesse enamourée autre part ? C’est pourtant là ce qui a
mante et gaie à ravir. Elle est empreinte de la première et éclatante jeunesse d’un poète dont la jeunesse est déjà un poème ! Q
est empreinte de la première et éclatante jeunesse d’un poète dont la jeunesse est déjà un poème ! Quand Molière la fit représen
es compositions faciles, le drame éternel et toujours changeant de la jeunesse et de l’amour. Notre débutant était un jeune homm
26 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
és de l’art où l’imagination domine, appartiennent, il est vrai, à la jeunesse , mais Molière, le poète des réalités, fit mieux d
lui tend amoureusement toutes ses branches, secouant au-devant de la jeunesse qui passe le trésor de ses premiers fruits. C’est
n incertain; elle sera ce qu’était la fille d’Eschyle aux jours de sa jeunesse ; elle aura notre sang plein ses veines, elle vivr
27 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
et, le grave précepteur du Dauphin ne s’était-il pas livré pendant sa jeunesse à une inquiétante métromanie, où l’entraînèrent u
schanel, La Vie des Comédiens ; Paul Lacroix (Biblio­phile Jacob), La jeunesse de Molière, lettre de Félix Delhasse, p.’13; etc.
 Le Misanthrope garde encore aujourd’hui toute la fraîcheur, toute la jeunesse des premiers jours, » dit M. Gustave Planche. Bie
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
quise de Rambouillet joignait, aux avantages de la naissance et de la jeunesse , une grande fortune. Elle était belle, bonne, spi
oût général pour les amours du roi, qui n’avaient plus l’excuse de la jeunesse . Rien que mariée à l’un de ces fidèles d’Angennes
29 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
pour jouir d’un moment de plaisir que nous ne trouvons jamais. Notre jeunesse est harcelée par de maudits parents qui veulent q
30 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
tes erreurs sont toujours les meilleures. Ils pensent qu’il faut que jeunesse se passe; cependant ils ne cessent de gronder leu
er sans la convenance des âges, des caractères, des goûts. Il faut la jeunesse à la jeunesse, la beauté à la beauté, la vertu à
venance des âges, des caractères, des goûts. Il faut la jeunesse à la jeunesse , la beauté à la beauté, la vertu à la vertu. Tell
n prince médiocre, eut du moins un éclair d’esprit et de goût dans sa jeunesse amoureuse ; il perdit tout avec La Vallière, maît
de verre sous les yeux de son gardien. Horace est un type charmant de jeunesse et de passion. Léger et ouvert, il dit à toute la
il soit entraîné par une ivresse exubérante, par toute la verve d’une jeunesse effrénée ? Le cerveau de don Juan est comme celui
plus forte; il espère (elle n’a que vingt ans), il espère en mûrir la jeunesse étourdie aux leçons d’une tendresse sérieuse. Alc
de mes jeunes amours… Ce retour du vieillard sur les passions de la jeunesse est un de ces mouvements du cœur que le génie seu
Il faut voir comme elles conservent longtemps leurs prétentions à la jeunesse  ; n’allez pas dire à MmeArgante qu’elle est sur l
is XIV. En vain le vieux roi chercha à revenir sur les licences de sa jeunesse eu cachant ses dernières amours avec Mmede Mainte
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
on entrée dans Paris, étaient peut-être de celles que la beauté et la jeunesse font sur les sens d’une femme jeune et sympathiqu
ne satisfaction de sa passion native et de celle que l’instinct de la jeunesse y avait associée. Elle sentait d’avance que fixer
32 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
a Satire deuxiéme adressée à Moliere, dit qu’il avoit traduit dans sa jeunesse Lucrece en Vers françoisa ; c’est ce que Grimares
& que l’Eglogue de Versailles. Il avoit composé dans la premiere jeunesse du Roi Louis XIV. quelques petites farces pour am
33 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
du contraire de se représenter l’œuvre du poète rayonnante encore de jeunesse et d’éclat à l’heure où nous sommes, tandis que l
34 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
 de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frap
nce. Je vous le dis encor : ces bouillants mouvements, Ces ardeurs de jeunesse et ces emportements, Nous font trouver d’abord qu
35 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
on de la scène du pauvre, dont on parlait encore avec mystère dans ma jeunesse , comme d’un morceau de très haut goût et de grand
ntre d’abord don Juan abusant de tous les dons de la fortune et de la jeunesse , puis cherchant un odieux passe-temps dans la pra
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière Après la mort du cardinal de Richel
Et qu’elle employe à cela Finement tout ce qu’elle a De charmes et de jeunesse  ; Il est comme Jean Doucet Auprès d’une larronnes
37 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
nte ou sans châtiment. Il doit suffire ici d’un seul exemple. Dans sa jeunesse , le brillant chevalier de Grammont trouvait plais
1716, époque où l’on en fit usage pour les ballets dont on amusait la jeunesse de Louis XV. C’est cette même salle qui recueilli
euve d’une délicatesse, d’une suavité, d’une mollesse de style que la jeunesse de son talent n’avait pas possédées au même degré
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
ne, & de l’y poignarder. Il est touché de ses charmes & de sa jeunesse  ; il la prie de ne le pas regarder, parcequ’il n’
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
apitale et Molière lui-même, mais aussi la cour et le monarque que Sa jeunesse n’avait pas enlevé pour toujours aux lois de la b
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
écembre, madame de Montespan épuisa, pour se rendre les charmes de la jeunesse , toutes les ressources qui restent à la beauté pa
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
théories ; des novateurs se présentent impudemment comme modèles. La jeunesse ignorante et curieuse, à qui l’on assure que son
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
ue le Roi donna aux Reines. « Les fêtes que Louis XIV donna dans sa jeunesse méritent d’entrer dans l’histoire de ce Monarque,
43 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
tôt. Venceslas et Saint Genest offriraient d’utiles enseignemens à la jeunesse lettrée. Il n’est pas donné à l’administration de
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
uelle folie devaient régner dans un camp dont les chefs étaient de la jeunesse des deux sexes, dans un camp où les relations éta
45 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
assez de durée pour donner place, pendant les dernières années de la jeunesse de Louis XIV et les premières années de sa maturi
rt : Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse  ; La mort ravit tout sans pudeur : Un jour le mon
46 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
esse L’on se presse De goûter les plaisirs ici-bas ! La sagesse De la jeunesse C’est de savoir jouir de ses appas648 ; et tous
Malade imaginaire : Profitez du printemps De vos beaux ans, Aimable jeunesse  ; Donnez-vous à la tendresse : Les plaisirs les p
47 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
is dans l’Olympe, où Hébé leur verse, avec l’ambroisie et l’éternelle jeunesse , l’éternelle sérénité. Le cœur de l’homme peut êt
e sacrée. De l’hymen, du bonheur l’espoir était venu             À ma jeunesse amère : Je péris fiancée, et sans avoir connu    
es créations de son ferme génie, a choisi pour l’essai poétique de sa jeunesse la lutte du moyen âge expirant contre les premier
e celle qu’elle veut renverser, elle ne peut aboutir qu’au crime. Une jeunesse irréfléchie pouvait seul être séduite par un gran
48 (1900) Molière pp. -283
me, malgré ce qu’elles montrent ou étalent de grâce légère ou de vive jeunesse , non moins redoutables qu’attrayantes, ou, tout a
, s’il a quelque partialité, penche plutôt du côté de l’entreprenante jeunesse , en qui il est prêt à tout excuser et à tout pard
ui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse , qui se sont fait un bouclier du manteau de la re
eu d’expérience. C’est vrai. Je dirai même plus. Lisez-le bien dès la jeunesse  ; il vaut mieux que l’expérience elle-même. L’exp
culières à chaque âge ! Par exemple à trente-cinq ans, à la fin de la jeunesse , vous connaissez les passions malheureuses dans l
nières de pécher dans la vieillesse que dans l’âge mûr et que dans la jeunesse  ; tout cela, vous ne le savez jamais qu’alors qu’
ère les indique d’avance ; c’est pour cela qu’il faut le lire dans sa jeunesse . Cette lecture est saine, en somme, pour tous les
cune règle, et qui tombent, frappés de langueur, pour avoir usé de la jeunesse avec trop de force et de liberté. La comédie seul
ttéraire, datent, aussi bien que les conférences qui précèdent, de la jeunesse de Weiss, alors que, professeur, il étudiait, ave
premier amour, ni les femmes du dernier. ——— Il n’y a de riche que la jeunesse . Mais, bercée par des rêves, elle sommeille sur s
rceau de verre luisant au soleil. ——— Songer prudemment à utiliser sa jeunesse , c’est déjà peut-être cesser d’être jeune. ——— Te
49 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
plaint le présent, et vante le passé, Inhabile aux plaisirs, dont la jeunesse abuse, Blâme en eux les douceurs, que l’Âge lui r
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
r & sentir un amour délicat, nos perruques les plus graves, notre jeunesse la plus brillante, mêler les bassesses de la déba
10. Pierre Blanchet, né à Poitiers en 1458, suivit le Palais dans sa jeunesse . Il composa des satyres, des rondeaux, des farces
51 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
le ; elle attendra sa vengeance des imprudences de Célimène. Ainsi la jeunesse , la beauté, la fortune, l’esprit, voilà des dons
e puis guère lui donner moins d’une trentaine d’années. Une plus vive jeunesse serait-elle capable de tant de prudence, de réser
retenu quelque chose de ses voyages. Par moments, les souvenirs de sa jeunesse l’élèvent au-dessus de lui-même. N’est-il pas tou
52 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
au a bien de la verve et du trait; ce n’était pourtant qu’un essai de jeunesse . Molière était déjà chef de troupe lorsqu’il se f
ui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse , qui se font un bouclier du manteau de la religio
s ce moment critique, propice aux faiblesses ridicules, où échappe la jeunesse . Elle entrevoit la fin solitaire qui la menace, e
les couvrirai du nom d’une faiblesse Où le vice du temps porte votre jeunesse , Pourvu que votre cœur veuille donner les mains A
a reconnu la vanité des vertus dont le faux éclat avait pu éblouir sa jeunesse  ; il ne croit plus qu’aux déguisements du vice et
is bien celle que plusieurs, revenus des premiers enthousiasmes de la jeunesse , voudraient trouver à vingt-cinq. Henriette n’est
e encore et à l’état rudimentaire, mais qui avait de la sève et de la jeunesse pour deux ; l’une qui était devenue uniforme par
se nécessaire; aussi ne prive-t-il pas Léonor des plaisirs chers à la jeunesse , il sait être pour elle un guide et un ami. La le
fontaine de Jouvence, qui entretient la santé morale, qui éternise la jeunesse du cœur et renouvelle la vigueur de l’esprit. À l
e de Navailles, qui toutes deux s’opposaient à la cour au parti de la jeunesse et du plaisir. Voici quelques traits du second :
, elle médira, elle courra les bals et les . fêtes, elle jouira de sa jeunesse et de sa fortune; elle fera tout ce que la France
53 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
nt, son secret d’être heureux : Il nous faut, en riant, instruire la jeunesse , Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du
bien imprévues alors. Il fallait, avant que d’arriver à ce retour de jeunesse , à cette création pure et sereine du rôle d’Henri
oubla de zèle à l’instruire dans son art. Baron était si sémillant de jeunesse , il avait tant de charmes que Molière bientôt écr
où, comédien ambulant, pauvre, ignoré encore, mais riche d’espoir, de jeunesse et d’amour, il courait la province de ville en vi
artant ses meilleurs applaudissements. Il voulut revoir ce rôle de sa jeunesse , il voulut le rejouer; mais combien, j’imagine, c
femme revenue à lui, il écrivit pour elle, dans ce dernier retour de jeunesse , la plus achevée, la plus délicieuse de toute ses
54 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
Portrait biographique (1622-1673) Sa jeunesse Né le 14 janvier 1622, dans une maison située
tout bien tout honneur ; car ce brillant n’est ici que la part de la jeunesse  : au fond, elle reste honnête, naturelle et simpl
vide dans son salon : rôle périlleux, et auquel ne suffisent plus la jeunesse et la beauté ! Il y faut de la diplomatie. Or c’e
iste. Si nous voulons nous en assurer, regardons Arsinoé qui, dans sa jeunesse , dut être, elle aussi, une Célimène70, mais d’ord
nt que les grimaces d’une pruderie scrupuleuse leur tiendront lieu de jeunesse et de beauté 71. » C’est qu’en effet les prudes e
ui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse , se font un bouclier du manteau de la religion, e
e à un vieillard. « Sans dot », ce mot lui tient lieu « de beauté, de jeunesse , de naissance, de sagesse et de probité. » Il ne
aient gêner les caprices de son cœur. Il était dans tout le feu d’une jeunesse qui dura trop longtemps. Les Navailles furent ban
55 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ure que la petite grandissait et se transformait. « Il aimait fort la jeunesse  », ainsi que l’a dit l’auteur de la Fameuse Coméd
dienne Béjard, dont il a épousé la fille. » II - La famille et la jeunesse de Molière4 Il n’est pas de fête, où l’on cé
œuvres de son âge plus mûr, il était, comme au temps des œuvres de sa jeunesse , sous l’impression constante de ces scènes de dép
u titre : l’Illustre Théâtre, où je retrouve toute la modestie que la jeunesse n’eut jamais. Les Béjard, famille de procureurs,
heureusement, les années sont venues, et pour M. de Modène, friand de jeunesse dans ses amours, Madeleine n’a plus assez de sédu
e de la Béjard ! Ce qui avait touché le comte, c’était la grâce et la jeunesse de Madeleine L’Hermite, « très aimable personne »
ière, qui, plus tard, livra si bien tout son cœur à l’adoration de la jeunesse d’Armande. Les hommes de cette trempe supérieure
ait, parmi les plus marquants de la cour, un duc et pair, qui dans sa jeunesse avait joué, avec ses créanciers, des scènes du me
donne comme tel, à l’époque de la Fronde, c’est-à-dire au temps où la jeunesse donnait encore à ses passions une fougue parfois
en avait fallu pour faire les Fâcheux ; mais alors il avait encore la jeunesse et la santé. La petite comédie du Sicilien est la
ère, et il est vêtu comme il devait l’être à la ville, au temps de sa jeunesse . C’est par là seulement, je le répète, qu’il diff
e dédaigneusement qualifié du nom de petite pièce. Voltaire, dans sa jeunesse , fut encore à même de vérifier ce que je disais t
n disait, à l’improvisade. Une des plus applaudies, à l’époque de sa jeunesse , et qui devait, par ce succès même, l’amorcer le
, ici, dans le répertoire du grand homme, à une œuvre jeune, sinon de jeunesse , car Molière avait trente et un an passés, quand
d’ardeur et d’élan avec Molière pacte. IL n’était plus de la première jeunesse , car il touchait à ses quarante ans ; mais il éta
e, car il touchait à ses quarante ans ; mais il était amoureux, et la jeunesse lui revenait par là. Il aimait Armande, qui, peu
is longtemps dans son esprit. C’était un des premiers souvenirs de sa jeunesse , dont l’éveil pour la comédie dut être si prompt
cuisinier ou cocher. Une autre histoire, qui courait Paris pendant sa jeunesse , lui fut encore, et plus certainement, fort utile
vait rapporté le croquis, fait sur place, dans une de ses tournées de jeunesse , alors qu’il rôdait aux environs d’Angoulême, où
à force de fatigue et d’insuccès, et, pour comble, c’est une œuvre de jeunesse , une œuvre d’amour inspiré, qu’il fallait obtenir
la tendresse, il est ce qu’il n’a jamais été : il se rajeunit par une jeunesse de sentiment, qu’on n’attendait plus ; il se tran
ans sa comédie. Nous en trouvons un tout pareil dans l’histoire de la jeunesse de Louis XV : « Une puce l’incommodait. M. de Fré
nage d’Eraste : il en a le sentiment et l’esprit. Ainsi, pétillant de jeunesse , d’amour et de gaîté, sous son galant habit, assa
ie Française, on s’en est tenu à la pièce d’anecdote et d’épisode. La jeunesse du grand homme, qui n’était encore que Poquelin —
159. Voyez une grande partie de cette conférence, la Famille et la Jeunesse de Molière, dans les Éludes sur La Vie de Molière
56 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
tres : le Jodelet surtout y avait obtenu de prodigieux succès dont la jeunesse de Molière avait été témoin. Sganarelle, quoique
ralité qu’on en doive tirer, c’est qu’il ne faut point user envers la jeunesse d’une sévérité excessive, si l’on ne veut lui ins
57 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
finance du dernier siècle, et Sganarelle est un petit bourgeois de la jeunesse de Louis XIV ; mais Dupuis et Desronais est un dr
les trois titres d’une même farce que Molière avait composée dans sa jeunesse  ; qu’il fit jouer de temps en temps sur son théât
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
signait les canevas de sa main. Louis Riccoboni raconte que, dans sa jeunesse , il avait connu une vieille actrice nommée Lavini
59 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
s châtier (29 janvier 1826). … Je connais et j’aime Molière depuis ma jeunesse et pendant toute ma vie j’ai appris de lui… Ce n’
ir, resplendit tout entier, en effet, dans ces œuvres d’une éternelle jeunesse , qui nous font bien mesurer toute la distance qui
ais dîné. Mensonges de la tradition et que l’histoire anéantit. Cette jeunesse de Molière est singulièrement attristée. Quels ef
art en voyage » ? Ce ne sont point d’ailleurs les seules œuvres de sa jeunesse qu’on pourrait souhaiter de retrouver aujourd’hui
onner le change. Lorsque Mme du Deffant, devenue vieille, parle de sa jeunesse en disant : Du temps que j’étais femme , on sent
upe du Palais-Royal. Elle expia par lui les légèretés coupables de sa jeunesse . L’enfant qu’elle eut de ce Guérin mourut comme c
ment de divertissement au public mais serviront d’instruction pour la jeunesse  ; Lui accordons privilége de donner ses représent
mé aussi à la suite du curieux et savant travail de M. Lacroix sur la Jeunesse de Molière (Bruxelles, avec préface de F. Delbass
60
n pique-nique de société littéraire, ni comme un essai de la première jeunesse . Elle y a senti l’écrivain en pleine possession d
le printemps est agréable, et qu’ainsi il n’a pas besoin de louer la jeunesse florissante, la figure charmante, les manières co
ière. » M. de Sotenville nous apprend qu’il eut « l’honneur, dans sa jeunesse , de se signaler à l’arrière-ban de Nancy ». Et pu
ait se complète. Il y manquerait encore (en 1664), l’impatience de la jeunesse , d’une jeunesse ardente à s’emparer de l’avenir,
Il y manquerait encore (en 1664), l’impatience de la jeunesse, d’une jeunesse ardente à s’emparer de l’avenir, et surtout, il f
it aussi qui en jouera le rôle le plus touchant : « La déhanchée »— ô jeunesse impitoyable ! — « la déhanchée fait la jeune prin
it séduit d’abord. Il sentait le don merveilleux dans le charme de la jeunesse . Quel théâtre que le Palais-Royal, s’il eût ajout
l y aura toujours à deviner et à découvrir parmi les obscurités de la jeunesse dramatique de Molière. Voilà bien des années que
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
auté remarquable, pleine d’esprit. Quant à la galanterie, sa première jeunesse se ressentit les distractions de son mari, et l’o
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
nt, sur-tout si elles sont parées des fleurs de la beauté & de la jeunesse  ; il a raison : Madame une telle, par exemple, es
63 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
r de l’érudition et de la critique. CHAPITRE PREMIER. NAISSANCE ET JEUNESSE DE MOLIÈRE Jean-Baptiste Poquelin fut baptisé
oquelin pour le théâtre eut l’occasion de se déclarer dès sa première jeunesse . Le grand-père de Jean-Baptiste (c’est à son aïeu
es demi-dieux. Ces ornements dénaturent la tradition et présentent la jeunesse de Molière sous un faux jour. Molière fut élevé c
’il disait : « Le fameux auteur de L’École des Maris ayant eu, dès sa jeunesse , une inclination toute particulière pour le théât
profession du théâtre. Et, en effet, il n’est que sage d’opposer à la jeunesse , que tentent ces destinées exceptionnelles, une p
at de société fut passé à Paris. La troupe, avec la présomption de la jeunesse , prenait le nom de l’illustre Théâtre, l’adjectif
pocondre, fait dire à Élomire (Molière), racontant les déboires de sa  jeunesse  : N’accusant que le lieu d’un si fâcheux destin,
e était alors hors de pages. « Mgr le prince de Conti avait eu en sa jeunesse tant de passion pour la comédie, qu’il entretint
cipes irréductibles, puis la Fortune et la Vertu, la Vieillesse et la  Jeunesse , des philosophes et des poètes, l’argent et les b
ne exubérante franchise. Molière, en effet, ne menait pas ce train de jeunesse vagabonde étourdiment et sans but. Il marchait da
ux. Ainsi, Molière se servira plus tard de ces canevas comiques de sa jeunesse , et on les retrouvera presque tous dans ses grand
tumant peu à peu de la mauvaise habitude qu’ils avaient contractée de jeunesse dans la prononciation de ces syllabes finales. Il
et mystificateur hardi des Précieuses, Mascarille nous représente la jeunesse de Molière, qui s’en allait tantôt passée. À l’âg
lorsqu’il faisait dire à Ariste : Il nous faut en riant instruire la jeunesse , Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du
des Fâcheux, il ajoute : « On croyait nous faire trouver beaucoup de jeunesse dans un vieux poisson." Mais son idée fixe, c’est
s égoïste et sensuel, et méditant encore de s’immoler la beauté et la jeunesse sous prétexte d’union conjugale. Mais nous avons
luence et d’ambition politique, ne l’emportait pas encore, grâce à la jeunesse du roi, mais était déjà puissant et redoutable. M
garda autour de lui, et, sans s’arrêter à ces joies fastueuses que la jeunesse du roi faisait rayonner sur Versailles, il scruta
l’ordre des Minimes. Chapelle était resté gassendiste par souvenir de jeunesse  : Molière, au contraire, inclinait vers les princ
expressive, il fut dans ce rôle de l’Amour, ravissant de grâce et de jeunesse . Armande Béjart remplissait celui de Psyché avec
e la tradition dont le P. Niceron s’est fait l’écho, les relations de jeunesse que Cyrano et Poquelin ont pu avoir ensemble deme
Mlle Debrie était bien faite et jolie et conserva longtemps un air de jeunesse . Si elle n’eût été qu’un squelette, comme Grimare
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
me ; on hait plus constamment. Le plaisir d’aimer fuit, passe avec la jeunesse , Et celui de haïr croît avec la vieillesse. D’ail
65 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
t transmis, et rien ne nous fait mieux connaître la dissolution de la jeunesse de Rome, les séductions des courtisanes, l’effron
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
satisfait longtemps à ses deux besoins, n’y suffisait plus ; plus de jeunesse dans sa figure, ni dans sa taille : son esprit mê
67 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
s XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avoit pris dès sa jeunesse pour la Comedie ; ses études n’avoient même servi
s, & qui fut d’autant plus applaudie, que le Public se prêta à la jeunesse de M. Racine, qui fut animé par les applaudisseme
il eut tout lieu de se repentir de l’avoir exposée au milieu de cette jeunesse brillante de la Cour. Car à peine fut elle à Cham
une Traduction de Lucrece en vers François, qu’il avoit faite dans sa jeunesse . En attendant le Diner on pria Mr. Despreaux de r
pour jouïr d’un moment de plaisir, que nous ne trouvons jamais. Nôtre jeunesse est harcellée par de maudits parens, qui veulent
es couvrirai du nom d’une foiblesse Où le vice du temps porte votre jeunesse , Pourvû que vôtre cœur veuille donner les mains
68 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
il eut tout lieu de se repentir de l’avoir exposée au milieu de cette jeunesse brillante de la Cour. Car à peine fut-elle à Cham
69 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
La traduction en vers du poème de Lucrèce que Molière composa dans sa jeunesse suffirait à manifester l’influence de Gassendi. E
70 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
sprit à Paris. Ce fameux auteur de L’École des maris, ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute particulière pour le Théâtr
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
tte glace, feint d’y voir s’y dessiner tous les événements passés, la jeunesse de Pantalon et son amour pour Olympia, Olympia ab
72 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
t heureuse, et Molière l’avait habilement choisie. Louis, brillant de jeunesse , commençait à déployer cette royale magnificence
illesse d’Auguste, ont jeté un voile de gloire sur les forfaits de la jeunesse d’Octave, de même que Molière et Despréaux ont él
ui interdisait tous les plaisirs comme profanes, et qui condamnait la jeunesse elle-même aux austérités de la vie des anachorète
73 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
e à Pézenas dans la société des Béjart. Lorsqu’il revient à Paris, la jeunesse est passée et une nouvelle existence commence, ét
omédien errant, malgré les mauvais jours et les déboires, il avait la jeunesse , l’espérance et l’avenir. De tout cela rien ne lu
ns et il la joignait aux créations personnelles de son génie. Dans sa jeunesse , il avait vu jouer le trio de l’Hôtel de Bourgogn
74 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ent épouser. Le système sur lequel devrait se baser l’éducation de la jeunesse et la règle à suivre pour traiter les êtres perve
t. Tout est renfermé là-dedans ; et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse , de naissance, d’honneur, de sagesse et de probit
udence que l’aveuglement de notre passion, et que l’emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices
re que la vieillesse a plus de droits pour inspirer de l’amour que la jeunesse . Le cœur de l’avare, qui est resté insensible à t
et nos gouvernants croient avoir tout fait pour l’amélioration de la jeunesse et le bonheur du peuple en créant des écoles au p
75 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
s maximes d’amour, toutes ces invitations à jouir du beau temps de la jeunesse , qui retentissent partout dans ses opéras. » Corn
ec tant de soin, pour la livrer au public et en faire un écueil de la jeunesse  ? Qui ne regarde pas ces malheureuses chrétiennes
nds péchés. C’est ce que sentait saint Augustin au commencement de sa jeunesse emportée : Je n’aimais pas encore, mais j’aimais
, tenait en respect toute la cour. Il l’avait eue, dès le temps de sa jeunesse le moins sérieux ; elle ne se relâcha point par l
cateur l’ayant porté à traiter une matière que la considération de la jeunesse du roi et d’une cour alors dans les plaisirs aura
s lascifs sont supprimé ‌ s14 ! » En 1662, l’abbé Bossuet, malgré sa jeunesse (trente-quatre ans), avait assez de renommée pour
ne se trouvait pas armé pour résister longtemps. Il avait eu dans sa jeunesse la même vocation et ne l’avait pas suivie. Il don
porterait la poussière et le poids des ans, elle n’aurait plus celte jeunesse que lui assure l’éternelle inimitié des révoltes
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
, qui savoit faire un bon usage des leçons qu’il avoit reçues dans sa jeunesse des compagnons de Moliere, nous a dit que Raisin
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
qui fut très long-temps sans pouvoir jouir de ses droits : sa grande jeunesse s’y opposa. Le nouveau Tantale, brûlé par ses des
78 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
core de quoi aimer la vertu autrement que par nécessité : après cette jeunesse de Célimène, la triste chose \ de finir en Arsino
79 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
’usage à la cour de France et inspiré le goût à ses enfants. « Dès sa jeunesse , dit Brantôme, elle aimait fort à voir jouer des
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
e vie toujours chaste et réglée qui avait conservé la fraîcheur de la jeunesse . Elle avait tous les traits du visage agréables e
81 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
passerais beaucoup plus rapidement sur les origines et les années de jeunesse de Molière, car elles n’ont rien en elles-mêmes d
vent, loin de toute pratique, Agnès n’a rien pour elle que d’être la jeunesse , l’amour, et la nature. Même il semble qu’il y ai
veux jouir, s’il vous plaît, des quelques beaux jours que m’offre la jeunesse , et prendre les douces libertés que l’âge me perm
82 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
e celui qui eut pour son enfance tous les soins d’un père, et pour sa jeunesse tout le dévouement d’un ami21 ! Un dernier mot dé
XIII34. La cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la comédie ; ses études n’avaient même servi
emps, et qui fut d’autant plus applaudie, que le public se prêta à la jeunesse de M. Racine, qui fut animé par les applaudisseme
our jouir d’un moment de plaisir, que nous ne trouvons jamais ! Notre jeunesse est harcelée par de maudits parents qui veulent q
yant peu joué du vivant de Molière, et une partie des aventures de sa jeunesse se trouvant dans les Mémoires de Grimarest, nous
; et la nature lui accorda le don de paraître toujours avec un air de jeunesse  ; elle jouait dans le grand tragique et le noble
s Grimarest, ajoute que Boileau « racontait souvent cette folie de sa jeunesse , et que ce souper, quoique peu croyable, est très
une traduction de Lucrèce en vers français, qu’il avait faite dans sa jeunesse . En attendant le dîner, on pria Despréaux de réci
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
Tout est renfermé là-dedans ; & sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse , de naissance, d’honneur, de sagesse & de pro
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
l’Abbaye de Vaux dont son oncle étoit revêtu. Les déréglements de sa jeunesse ne le laisserent pas jouir d’une longue vie ; il
85 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
de la barbarie à l’élégance avec cette rapidité qui est commune à la jeunesse de toutes les institutions. Térence fut esclave.
et de détresse, qui, malgré son asservissement réel, offre à la folle jeunesse la séduisante image de l’indépendance. Si j’ai em
té constamment, depuis la mort de Molière, qu’après avoir eu, dans sa jeunesse , une liaison intime avec Madeleine Béjart, il ava
eau même, qui était du souper, et racontait souvent cette folie de sa jeunesse . Un biographe de Molière ne peut donc se dispense
res de Paris et de la province. S’il eût continué ce genre de vie, sa jeunesse se serait flétrie dans les habitudes d’un obscur
médien Poisson, bonne comédienne elle-même, qui l’avait connu dans sa jeunesse , et avait joué d’original dans une de ses pièces1
86 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
e, mais fort connu de l’autre côté des Pyrénées. Il était venu dès sa jeunesse à Paris, et s’y était lié étroitement avec Goldon
e Menjaud, qui jouait, dit-on, les marquis dans la perfection, eût la jeunesse et la gaminerie élégante qui conviennent au rôle
ons étaient accueillis tous les traits de ce dialogue si pétillant de jeunesse , de verve et de bonne humeur. On se fût cru à une
plus vieux encore qu’il n’est réellement. Lui, épouser cette fleur de jeunesse et de beauté ! Il a peur, il recule ; il faut que
lière n’a vu dans L’École des femmes que la révolte instinctive de la jeunesse et de l’amour, contre une vieille bête qui a cru
étiez, madame Jourdain, vous avez dû avoir beaucoup d’amants en votre jeunesse  ? Son trédame ! paraît singulier de la bouche de
. Les Sénèque et les Montaigne ne peuvent rien pour rendre à l’âme sa jeunesse  ; les Jalabert, les Guellain, les Fatté ne peuven
geois riche et instruit ; c’est un bourgeois intelligent et cossu. Sa jeunesse s’est passée dans les plaisirs et les voyages ; i
et de l’applaudir. Delaunay a été, tout le long du rôle, charmant de jeunesse , de bonne grâce, d’amour tendre et d’aimable pers
où Scapin et Mascarille se font gloire de mériter les galères, où la jeunesse et l’amour ont le droit de triompher insolemment
st un bon petit cœur, qu’elle est à la fois naïve et étourdie, que la jeunesse , une jeunesse ingénue et spirituelle, pétille dan
t cœur, qu’elle est à la fois naïve et étourdie, que la jeunesse, une jeunesse ingénue et spirituelle, pétille dans tous ses pro
s prétexte que le récit de cette aventure est attendrissant. C’est la jeunesse qui s’extravase, c’est l’amour qui éclate, c’est
stes, on les ouvre, on lit au hasard, on retrouve et ses souvenirs de jeunesse et ses sensations d’autrefois ; on renoue connais
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
érique septentrionale.) Avant-scene. L’ardeur de voyager domine la jeunesse de Belton : il quitte son pere au moment où le Qu
88 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
buse.« Je tiens, » dit Ariste, Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse , Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du
89 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
croit qu’une sévérité excessive est ce qui peut, le mieux contenir la jeunesse dans le devoir : Arnolphe pense qu’une profonde i
de, bien faite, extrêmement jolie ; elle conserva longtemps un air de jeunesse , et c’était de plus une excellente actrice. Moliè
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
fils, parceque j’en ai affaire ; qu’au reste, ils doivent excuser la jeunesse , qui est sujette à beaucoup de fautes ; & que
s belles esclaves étoient en possession de faire tourner la tête à la jeunesse , & devenoient les héroïnes de toutes les aven
91 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
e plaisir des yeux, et même trois ou quatre véritables comédies de sa jeunesse , qui sont pourtant écrites en vers et par conséqu
quel il sort le plus de la mesure, est une production choquante de sa jeunesse , où il cherche à renverser tout le système tragiq
92 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
olière est essentiellement un homme de 1860, un homme du temps de la, jeunesse de Louis XIV. Ce temps est curieux. C’est l’époqu
struite, jamais ; celle-ci suivra le mouvement naturel qui est que la jeunesse aille vers la jeunesse, La seule chance qu’aurait
-ci suivra le mouvement naturel qui est que la jeunesse aille vers la jeunesse , La seule chance qu’aurait pu avoir Arnolphe d’êt
uir, s’il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse et prendre les douces libertés que l’âge me perme
andonnent aussi naturellement qu’ils suivaient les plaisirs dans leur jeunesse ou leur ambition dans l’âge viril. Il ne faut ni
jeunesse ou leur ambition dans l’âge viril. Il ne faut ni vigueur, ni jeunesse , ni santé pour être avare ; on n’a aussi nui beso
tre la nature féminine primitive, toute d’instinct, allant droit à la jeunesse et à l’amour, au genre d’amour que peut donner la
droit à la jeunesse et à l’amour, au genre d’amour que peut donner la jeunesse , et en même temps ingénument fourbe ; et d’autre
, de s’ensevelir pour toujours dans une passion et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frap
este le plus. On peut dire aussi qu’ayant fait Don Juan athée dans sa jeunesse , il le fait hypocrite de religion sur la fin, moi
n des bourgeois qu’il a observés non loin des Halles dans sa première jeunesse ou dans quelque ville au cours de ses campagnes t
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
d’éternels chagrins, vous seule ne jouirez point des charmes de votre jeunesse  ! Ignorez-vous quel est la douceur de se voir ren
94 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
n vétéran, et M. Amaury, un jeune premier qui atteint déjà la seconde jeunesse .je ne vois guère à citer que M. Kéraval et peut-ê
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
longtemps rompu avec les écrivains qui avaient intéressé sa première jeunesse , tels que les d’Urfé, les La Calprenède, les Scud
96 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
l’avoue, plusieurs Poétiques ou Esthétiques. Ce sont amusements de ma jeunesse , premiers essais de mon imagination émancipée, au
i m’a fait toucher du doigt la vanité des brillantes fantaisies de ma jeunesse , j’ai aussi la prétention d’être parvenu depuis q
rs de place ou contre le naturel… J’apprécie et j’aime Molière dès ma jeunesse , et durant tout le cours de ma vie j’ai appris à
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
arerai ma faute.Hé ! ventrebleu, C’est un étrange cas. Faut-il que la jeunesse Apprenne maintenant à vivre à la vieillesse, Et q
98 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
uement vers un être digne d’eux, s’aimeront avec toute l’ardeur de la jeunesse et du cœur, toute la noblesse des âmes pures et é
99 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
e les hypothèses les plus difficiles à faire admettre. L’auteur de La Jeunesse de Molière reprendra quelque jour son bien, espér
que les autres faits trop peu nombreux qui nous sont parvenus sur la jeunesse de notre auteur. Ce qu’il y a de constant, c’est
fable de Théagène et Chariclée, pour laquelle il avait conçu dans sa jeunesse une admiration voisine de l’enthousiasme. Quoique
une traduction de Lucrèce en vers français, qu’il avait faite dans sa jeunesse . En attendant le dîner, on pria Despréaux de réci
ue cet auteur, attachant peu d’importance à un ouvrage de sa première jeunesse , qui ne pouvait être d’aucune utilité à sa troupe
xtrêmement jolie. La nature lui accorda le don de conserver un air de jeunesse jusque dans un âge fort avancé. Quelques années a
ndisciples aimaient à se reporter quelquefois aux discussions de leur jeunesse . Chapelle surtout, ardent gassendiste, attaquait
isères de la vie. Boileau a raconté plus d’une fois cette folie de sa jeunesse . On a prétendu que ce fut à Thomas Corneille que
, et à soixante-cinq ans retrouva toute la vigueur, tout le feu de sa jeunesse pour écrire la scène brûlante de la déclaration d
prouver : la plupart des ouvrages couronnés ne sont que des folies de jeunesse  ». Cet arrêt sévère fut porté par Bailly lui-même
ison de Monsieur Dassoucy, Paris, 1678, in-12, pages 71 et 160, et La Jeunesse de Molière, par M. Paul Lacroix, Bruxelles, 1856,
100 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
, bien faite et extrêmement jolie ; elle conserva longtemps un air de jeunesse  ; elle jouait dans le grand tragique, et le noble
mademoiselle Beauval de l’éducation qu’elle n’avait pas reçue dans sa jeunesse  ; la sienne avait été négligée à un tel point, qu
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