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1 (1871) Molière
rien n’était négligé pour le plaisir de l’oreille et des yeux, que le jeune roi Louis XIV, qui était encore en sa minorité, s
d’or : Collège de Louis-le-Grand. Dans cette enceinte illustre où le jeune Arouet viendra plus tard, le nouveau venu rencont
de Saint-Simon, le plus remarquable peut-être de sa galerie. Avec le jeune prince de Conti, attentif aux leçons de Gassendi
ces études qui, pour ainsi dire, étaient dans l’air, et sitôt que le jeune Poquelin fut en état de lire Aristophane, et Tére
êva que lui aussi il était né pour être un instituteur de nations. Si jeune encore, il voyait toute chose ; il savait lire au
ait pas que ce nom d’emprunt deviendrait un titre de gloire. Ainsi le jeune Arouet, plus tard, s’appellera Voltaire. Heureux,
i gagnait son argent dans le bateau du Rhône. Admirons, cependant, ce jeune comédien, ébloui des premières clartés du grand s
le poète à Paris ; le voilà directeur de comédies et de comédiens. Le jeune roi est absent, la cour marche à sa suite, ils vo
e roi est absent, la cour marche à sa suite, ils vont au-devant de la jeune reine, et reviendront quand sera signée la paix d
tenait à la bourgeoisie. Il fut très applaudi, très écouté ; mais le jeune roi, ramenant l’aimable reine et la paix dans Par
ous le fard sa lente agonie ; il ne trompait personne, excepté le roi jeune et superbe, et qui ne pensait pas que l’on pût mo
igna sourire, mais le cardinal de Mazarin écoutait ces gaietés et ces jeunes amours avec tant de tristesse et d’ennui, que ces
ietés et ces jeunes amours avec tant de tristesse et d’ennui, que ces jeunes femmes et ces jeunes gens, l’écarlate de la cour,
d’applaudir par respect pour la mort. Rien de plus funèbre et de plus jeune à la fois, que ce théâtre ouvert sur un tombeau.
ment de Richelieu par la hache. Ainsi s’établit, entre le poète et le jeune roi, on dirait aujourd’hui « une entente cordiale
yons agir, un sujet de pitié. Non pas qu’il soit un vieillard, il est jeune encore et pose à peine le pied sur les premières
homme, un certain Valère aux yeux doux, qui est loin de déplaire à la jeune Isabelle. Elle, alors, poussée à bout par les dis
ère unique du roi ; madame Henriette, et la reine et le roi, toute la jeune cour, qui attend patiemment à Saint-Cloud, à Font
râce 1661 : Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matières, De vos jeunes muguets m’inspirer les manières ? M’obliger à por
gens ! et, comme à vingt-deux ans qu’elle pouvait avoir, s’amusait la jeune reine, un peu sérieuse, et se tenant à l’écart de
rits. Peu de gens étaient assez habiles, parmi les seigneurs de cette jeune cour, pour s’occuper comme il l’eût fallu de ces
jour d’été, sous les ombrages de Saint-Cloud, ses préférences pour le jeune roi… le roi, dans le lointain, l’écoutait ! On fa
eux grandes œuvres. Il écrivit le rôle excellent de Célimène, pour la jeune dame Armande Béjart, qu’il venait d’épouser. Elle
urge avec Don Juan ! Enfin, quel charmant peintre de genre, Agnès, la jeune et charmante fille, aussi touchante que le jeune
de genre, Agnès, la jeune et charmante fille, aussi touchante que le jeune Arthur de Shakespeare. Il avait tous les accents
tait seul ; on le pouvait atteindre et blesser dans la personne de sa jeune femme, un vrai mystère, un labyrinthe où tout man
ée (inauguration du palais et des jardins de Versailles en 1664), les jeunes comédiennes mêlées aux jeunes courtisans qui leur
des jardins de Versailles en 1664), les jeunes comédiennes mêlées aux jeunes courtisans qui leur donnaient la réplique, et cha
ts, que lui seul il pouvait écrire, prit sa revanche des victoires du jeune et bouillant Racine à propos de Bérénice. Ici, Di
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
CHAPITRE XV.M. DE CHAMFORT. La jeune Indienne, mise à côté de l’Histoire d’Inkle &
Comédie de Delisle : le Marchand de Smyrne, à côté de l’Aventure d’un jeune Génois, recueillie dans les Contes de Prevost ; &
de Prevost ; & des Amazones modernes, Comédie de Legrand. LA JEUNE INDIENNE. Extrait de la Piece. (La scene es
retraite importune. Il s’expose sur les eaux avec sa compagne, cette jeune personne qui lui a sauvé la vie : bien-tôt ils al
ler à cette derniere. Belton, seul, peint l’amour que sa compagne la jeune Belti a pour lui, les preuves qu’il en a, le bonh
jetta sur une petite éminence à l’écart. Il n’y fut pas plutôt qu’une jeune Indienne sortit d’un endroit couvert de buissons
épouilles de ses autres amants : c’est-à-dire que la caverne de notre jeune Anglois étoit garnie de toutes sortes de peaux ma
e qu’ils eussent inventé un nouveau langage, à la faveur duquel notre jeune héros dit à sa maîtresse, qu’il s’estimeroit bien
t d’après la même histoire que M. Dorat a composé sa Lettre de Zéila, jeune Sauvage, esclave à Constantinople, à Valcourt, Of
nguliers, & Anecdotes de l’Abbé Prevost : la voici. AVENTURE D’UN JEUNE GÉNOIS. Un jeune Génois quitta sa patrie pour al
ecdotes de l’Abbé Prevost : la voici. AVENTURE D’UN JEUNE GÉNOIS. Un jeune Génois quitta sa patrie pour aller visiter les pr
ant ; & ses Maîtres l’avoient vendu à un Marchand de Ligourne. Le jeune Génois ajouta quelques pieces d’argent à sa premi
leur de s’en voir arracher l’objet. Ajoutez que le Turc qui acheta la jeune Maltoise, étoit lui-même un jeune homme qui parut
erds si vous ne trouvez le moyen de me rendre ma maîtresse. Un de vos jeunes Turcs me l’enleve. Je ne veux point de la vie ni
champ à ce qu’il aimoit. C’étoit son propre fils qui avoit acheté la jeune Maltoise pour le service de sa mere. Cet heureux
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
. Il voulut que le roi, alors âgé de 16 ans, se rendît à l’armée ; le jeune prince fit les campagnes de 1653, 1654, 1655, à M
n n’a été frappée du récit de ces fêtes somptueuses et magiques où le jeune roi n’était pas simple spectateur et qu’il embell
e négligeaient pas de diriger l’esprit et les premières affections du jeune roi. Ils prirent à tâche de le prémunir contre le
tes propres à l’exalter. Soit qu’elle voulut éveiller les passions du jeune roi, soit qu’elle voulût satisfaire son propre pe
Motteville qui fait cette remarque. La reine-mère trouvait bon que le jeune roi fréquentât la maison de la comtesse de Soisso
n de la comtesse de Soissons, sachant bien que Marie Mancini, la plus jeune des trois sœurs, attirait son attention, mais per
certain des progrès de la séduction exercée par Marie Mancini sur le jeune monarque. Enfin Mazarin osa proposer sa nièce à l
4 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
es printemps envolés. « Ici sont les reliques des poésies de mes plus jeunes ans ! » disait un vieux poète au frontispice de s
ît, parce qu’il a conservé le souvenir, le respect et la fidélité des jeunes années. L’homme est changé, l’esprit est le même 
issante ; il sut entourer de ses encouragements et de ses conseils la jeune tragédienne encore ignorée et qui s’ignorait elle
ppliquer au feuilleton de 1830 ; M. le duc de Saint-Simon félicite le jeune roi Louis XIV, parmi les rares bonheurs qui atten
argé de la haine publique. Délivré de cette tutelle insupportable, le jeune roi avait juré, bien haut, de ne pas appeler l’Ég
dévouée aux vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait la jeune cour, folle, amoureuse, prodigue, avide de mouvem
ent et de plaisirs. À la tête de ce mouvement se faisait remarquer le jeune roi qui bâtissait Versailles ; du parti de la rés
elle avait jeté son manteau aux orties, où il resta jusqu’à ce que le jeune abbé de Châteauneuf, qui avait dix-sept ans, l’eû
e ce royaume qui appartient à son fils ! Richelieu faisant égorger le jeune duc de Montmorency, et se jetant aux genoux de la
par mépris pour Mazarin ; les autres le protégeaient parce que leurs jeunes passions y trouvaient leur compte, parce que le j
arce que leurs jeunes passions y trouvaient leur compte, parce que le jeune Versailles, donnait ainsi un démenti formel à la
jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de tout savoir, amoureux comme il l’
aux sons du violon, au bruit du canon. Aussitôt, en l’absence de ces jeunes fous qui se battaient là-bas de si bon cœur, le v
dernière scène, ce même parterre avait applaudi à outrance l’éloge du jeune roi qui lui faisait ces loisirs. Voilà comment Mo
eux qu’en lui empruntant ses bons mots ! Par cet éloge bien mérité du jeune monarque, l’œuvre de Molière était dignement acco
de Molière, ni de Racine, ni de Corneille ; seulement, quand il était jeune , il s’était fait une idée métaphysique d’une bonn
nné en poète, à ce ravissant métier de l’acteur comique, quand il est jeune , quand il est beau, quand il est entouré de sincè
trouva jamais : Sganarelle, Orgon, Scapin, les uns vieux, les autres jeunes , espiègles, imbéciles, ivrognes, amoureux, pendar
urge : Don Juan ! puis quel charmant peintre de genre ! Allez voir la jeune Agnès ! Agnès, charmante enfant, presque aussi to
jeune Agnès ! Agnès, charmante enfant, presque aussi touchante que le jeune Arthur de Shakespeare : Ne brûle pas mes pauvres
orsque, déjà sur le retour du bel âge, il associait à sa destinée une jeune femme élégante et coquette, avide de bruit et de
re… à qui la faute ? et d’ailleurs que pouvait-elle comprendre, cette jeune femme, à ce sublime rêveur, à cet enchanteur taci
en 1673, le roi se portait bien, à coup sûr ; toute cette cour était jeune et brillante, et dans ce double enivrement de la
hasarder à une pareille tentative, il faut s’adresser à des hommes si jeunes , si forts, si bien portants, si complètement inac
espèce de tréteau que son esprit changeait en théâtre, était-il assez jeune , assez beau, assez enivré des plus violentes espé
passion d’un amour vif et bien senti, cette gaieté surabondante d’un jeune poète, sûr de plaire, et qui pourtant avait tout
is à Lyon en 1653, à Paris cinq ans plus tard. Le sieur de La Grange, jeune et beau, représentait l’amoureux Lélie ; mademois
e ; mademoiselle de Brie, grande, bien faite et très jolie, qui resta jeune à cinquante ans, s’appelait Célie ; mademoiselle
me qui est morte depuis, madame Menjaud ! Ce soir-là, madame Menjaud, jeune encore, prenait congé du Théâtre-Français, après
vit, au courant de la plume, cette curieuse comédie, il était le plus jeune , le plus amoureux et le plus heureux des hommes.
plir sa sottise, n’y met plus d’obstacle. Il lui laisse épouser cette jeune Dorimène, si galante et si bien parée, fille du s
ux et jaloux, retient cachée dans sa maison une belle fille, Isidore, jeune esclave grecque, car Molière a inventé avant Byro
ort d’un œil et veille de l’autre. Cependant, sous les fenêtres de la jeune Grecque se promènent le jeune Adraste et son escl
tre. Cependant, sous les fenêtres de la jeune Grecque se promènent le jeune Adraste et son esclave Ali, comme se promènent so
e entre ces deux amour ?, grand Dieu ! entre ces deux confidents ! Le jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidor
ur servi avec tant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez-moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble esclave ! Vo
C’est maintenait, s’il veut approcher de sa maîtresse, qu’il faut au jeune Adraste un peu d’esprit et beaucoup d’amour. Or A
est un tapageur qui fait plus de bruit que de besogne. Pendant que le jeune Adraste se met en quête de sa ruse amoureuse, not
re n’a représenté avec plus de goût les innocentes coquetteries d’une jeune et belle femme d’esprit. Isidore se défend non pa
s’y fait, malgré tout le mouvement qu’on s’y donne, rien n’avance. Le jeune Adraste en fait plus, en un tour de main, que Fig
se. Il entre donc chez son jaloux. Or cette entrée d’Adraste, chez sa jeune maîtresse, est cent fois préférable à l’entrée du
Figaro, qui jettent quelque chose de si triste sur cette histoire des jeunes passions ; je laisse de côté, la comparaison le t
la dernière scène du Sicilien, quand don Pèdre va se plaindre chez ce jeune sénateur tout occupé de danses, de concerts, de p
irs de toutes sortes ; aimable censure dirigée, sans fiel, contre les jeunes successeurs éventés et élégants d’Omer Talon et d
ilinte sait très bien que, dans une conversation de jeunes gens et de jeunes femmes, dans ces médisances de vingt ans, les abs
fatigable de cette charmante et élégante famille de jeunes gens et de jeunes femmes qui jouent, dans ses compositions faciles,
tes, pour rivaux tous les fats de la cour ; Alceste représenté par un jeune fourrier de la garde nationale de Marseille ! Cel
out éperonnés, le chapeau sur la tête et le fouet à la main, comme le jeune roi Louis XIV entrant au Parlement. Quant à Phili
l’a dit quelque part en prose aussi bien qu’il le dit en vers : « Ma jeune femme est sensible au plaisir de se faire valoir,
ainsi les plus jolis vers qui se pussent placer dans la bouche d’une jeune femme ? L’instant d’après, toujours à propos de c
nder plus d’une fois, s’il n’avait pas eu tort d’épouser une femme si jeune , et si parée, et s’il n’eût pas été plus heureux
s, Molière connaît le cœur humain ; il sait que tant qu’une femme est jeune et belle, on la peut livrer sans peur à la vengea
uchesse de Bourgogne. Alceste l’honnête homme, perdu au milieu de ces jeunes fats, aux pieds de cette coquette, se sera trompé
nel toi descend et ne remonte pas, la plus ancienne dit toi à la plus jeune , et la plus jeune lui dit vous), figure-toi, ma c
ne remonte pas, la plus ancienne dit toi à la plus jeune, et la plus jeune lui dit vous), figure-toi, ma chère, qu’ils y ont
x : Un jeune homme à l’humeur douce, aux tendres manières, aimait une jeune demoiselle pour sa beauté, pour sa sagesse ; surt
nous envoyer, tout brillant d’antiquité, de poésie et de bon sens le jeune auteur de Lucrèce, d’Ulysse et de Charlotte Corda
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
’en ayant qu’un très petit nombre, que chacun explique à son gré, les jeunes Auteurs, de tous les pays, de tous les âges, en o
i n’égarent jamais ceux qui les suivent ; aussi les inculque-t-on aux jeunes éleves avec le plus grand soin ; ceux-ci se les r
quelqu’un qui n’en a pas la moindre connoissance ; il n’est point de jeune Auteur qui ne pense pouvoir faire une comédie tou
raves à son génie & qui l’égarent souvent, il trouvoit, comme les jeunes Artistes, des guides surs, propres à diriger ses
, & le mérite de son Auteur, connu par deux pieces charmantes, la jeune Indienne & le Marchand de Smyrne. En second l
’impression ; mais je puis protester que je cede au desir d’aider mes jeunes rivaux dans leur travail, de leur épargner les pe
qui le rabaissent au talent du singe & du perroquet4. Quant à nos jeunes actrices, que le méchanisme de leur coëffure a, c
imagination, sans étouffer son enthousiasme heureux. C’est donc à mes jeunes confreres que je m’adresse plus particuliérement 
dans l’un ni dans l’autre de ces excès. J’affecterai de ne parler des jeunes Auteurs vivants, que lorsque je pourrai le faire
r la scene, mais de tous les incidents qui en peuvent naître. 5. Les jeunes Auteurs me feroient, sans contredit, honneur s’il
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
ement, ils employoient toute leur adresse pour servir les amours d’un jeune étourdi avec une chanteuse, une joueuse d’instrum
ener au vieillard sa chere fille, il lui présente la maîtresse de son jeune patron, qu’il a rachetée. Pendant cette jolie man
son jeune patron, qu’il a rachetée. Pendant cette jolie manœuvre, le jeune guerrier voit à Thebes, parmi les prisonnieres, u
anœuvre, le jeune guerrier voit à Thebes, parmi les prisonnieres, une jeune personne qui cache son nom. Il oublie son ancienn
t par la ville au point du jour, rencontre une femme qui exposoit une jeune enfant ; il prie qu’on la lui donne, & la por
s d’Athenes & de Rome ne servoient quelquefois les amours de leur jeune patron avec des concubines, qu’en mettant dans le
one ont un fils unique nommé Argyrippe, qui aime éperdument Philénie, jeune courtisanne, éleve & disciple de la M... Cléé
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
NELI, GRANGER, CHASTEAUFORT, PAQUIER, GAREAU, LA TREMBLAY, GRANGER le jeune , GENEVOTE, MANON. Corbineli, à Granger. Toutes c
la Piece.) Genevote. Enfin, qu’est devenu mon serviteur ? Granger le jeune . Il est si bien perdu, qu’il ne souhaite pas de s
t encore su le lieu ni le temps où commença votre passion. Granger le jeune . Hélas ! ce fut aux Carmes, un jour que vous étie
voyez-vous pas bien que tout cela est de leur personnage ? Granger le jeune . Toutes les épées de votre beauté vinrent en gros
quelqu’un qui s’en acquittera mieux que vous. Genevote, à Granger le jeune . Je m’étonne donc que vous ne travailliez plus co
de posséder une chose pour qui vous avez tant de passion. Granger le jeune . Mademoiselle, tout ce qui dépend d’un bras plus
venu. Paquier. Non, Monsieur, je ne m’en suis pas souvenu. Granger le jeune . Ah ! maraud, ton sang me vengera de ta perfidie.
Oui. Paquier. Fuis-t’en donc, de peur qu’il ne te frappe. Granger le jeune . Je sais qu’à moins d’une couronne sur la tête, j
ent plus que nous. Corbineli. Ma foi, je vous enchaînerai. Granger le jeune . On croira... Genevote. Suffise qu’on croie toute
de prieres, arracher son consentement pour notre mariage. Granger le jeune . Allons-y donc. Monsieur, je viens vous conjurer
cin. Il se retire. Pantalon, seul, dit que le Docteur Onesti est trop jeune , qu’il n’a que le mariage en tête. Il se persuade
8 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ne tanière, il était couvert de haillons ; aujourd’hui, l’ours est un jeune monsieur qui paie des actrices, qui hante l’Opéra
it, accusée de mensonge. Pour exemple, imaginez que dans un salon une jeune et jolie femme de vingt-sept ans, soit originalit
ue vingt-quatre. — Vingt-sept ans, c’est comme cela, répond l’entêtée jeune femme. — Eh bien soit ! vingt-sept ans, répondent
nesse et de bonne grâce. Elle a été si longtemps ce qu’on appelle une jeune femme, qu’elle se moquait bien fort du calendrier
elle Mars ! nous n’en voulons plus, elle n’est plus, pour nous, assez jeune  ! Ainsi crient-ils ; demandez-leur cependant, à c
sprits blasés, aux beautés hors d’âge, ils se figurent qu’ils restent jeunes , parce que nul ne s’amuse à compter leurs cheveux
amuse à compter leurs cheveux blancs. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes , beaux ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ?
ourront avant moi ! Que me reprochez-vous, enfin ? de n’être plus une jeune femme ! Eh qu’importe, barbares, si mon talent es
tre plus une jeune femme ! Eh qu’importe, barbares, si mon talent est jeune , et si rien, dans mon art, ne se fait attendre :
rire, le talent, la gaîté ? Est-ce ma faute à moi, si je ne suis plus jeune , et pourquoi donc comptez-vous ma persévérance, m
a passion, l’inspiration et l’amour, quoi d’étonnant, quand vous êtes jeune , quand tout chanteau fond de votre âme, quand tou
au-delà de cet horizon que vous appelez l’infini ! Tant que vous êtes jeune , vous êtes au-dessus des rumeurs qui s’attachent
tes les adorations humaines, au-dessus de tous les blâmes ! Vous êtes jeune , que vous importe ce qu’on raconte de votre talen
rassez-la, qu’elle vous aime, vous encourage et vous console ! On est jeune , on est tout ; on est roi, on est reine, hélas ju
autel de feu ! Donc honneur à l’artiste habile qui peut cesser d’être jeune , impunément ! Honneur à la durée en toutes choses
vie et le combat de mademoiselle Mars ; nous autres, qui étions plus jeunes qu’elle (aujourd’hui ce n’est pas beaucoup dire),
and on a le regard vif et perçant, la voix fraîche et pure, la taille jeune , la main d’une femme comme-il-faut. — Me voilà !
es heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune , belle, intelligente, s’il en fut, et grande et b
t debout, occupés à la contempler. Et enfin, tout d’un coup, voilà la jeune femme qui se prosterne vivement, qui s’empare de
e de grave et d’ingénu tout à la fois, quelque chose de sérieux et de jeune en même temps auquel il eût été bien difficile de
peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait la comédie, et aussi sa jeune tante dont la beauté était célèbre dans un temps
e enfant, était enfermée une jeune fille de quinze ans, — l’âge de la jeune débutante ! Ces deux enfants étaient nées à Versa
mpereur Napoléon, dans tout l’éclat de sa grandeur, qui appelle cette jeune femme en aide à ses victoires, cet entassement de
u’elle avait aujourd’hui cinquante ans… et la suite. Ordinairement un jeune clerc de notaire apportait cette quittance, cruel
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
ux de la veuve d’un Officier subalterne sur les galeres. Cette femme, jeune & extrêmement jolie, n’avoit pas eu la réputa
; tout Marseille étoit attentif à ce qui s’alloit décider, lorsque le jeune Comte de Lon... à qui sa mere avoit écrit à Paris
outes ses plaintes sans en paroître ému. — Monsieur, répliqua-t-il au jeune Comte, si j’ai eu quelque bonté pour vous, ç’a ét
, vous assurer de quoi vivre... — Ah ! Monsieur, répliqua vivement le jeune Comte, si vous n’êtes pas mon pere, je ne veux ri
t me parles-tu avec tant d’empire, si tu n’es pas mon pere, reprit le jeune Comte en se relevant avec fureur ? Ai-je des ordr
êtes gens pour empêcher que nous terminions ici notre différend. | Le jeune Comte en même temps, les yeux pleins de rage, s’a
ssuré, & les yeux remplis de larmes ? — Ah ! Monsieur, s’écria le jeune Comte en jettant son épée à ses pieds, & lui
i me devient odieuse si j’ai le malheur de vous déplaire encore. | Le jeune Comte ayant alors ramassé son épée, la tourna con
10 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
et toute cette morale n’ont pu empêcher Agnès d’être remarquée par le jeune Horace. Celui-ci est tout miel et tout sucre, et
lle le croit, et Arnolphe, malgré son expérience, est confondu par la jeune ingénue, qui n’y met pas même de méchanceté. C’es
, d’hiver, cela donne un air plus convenable ; Non, d’été, c’est plus jeune et c’est moins apprêté. On le mettra sans doute e
par le mérite et par la vertu ? Elle ne peut espérer d’épouser qu’un jeune fou, avec qui elle sera malheureuse, à moins que
e nous allons reconnaître dans le caractère de Célimène. Célimène est jeune , elle a vingt ans, ou peut-être un peu plus, car
otre accueil montre que vous me les avez pardonnées. J’ai promené mon jeune prétendant de la niaise à la savante ; je l’ai in
. C’est aussi l’avis où s’arrête un autre Sganarelle qui, joué par la jeune Isabelle, s’écrie31 : Malheureux qui se fie à fe
ant qu’on le dit, et il exerce généreusement l’hospitalité envers les jeunes personnes qui peuvent contribuer à l’éclat de ses
au sortir d’un bal où elle a essuyé les fades galanteries d’un tas de jeunes fats. En vain sa suivante Lisette lui représente
l vieillard je prise plus le zèle Que tous les beaux transports d’une jeune cervelle35. Voilà les sentiments que l’indulgenc
mariage, et voici quelques-unes des recommandations qu’il adresse au jeune époux : « Communiquez à votre femme vos affaires
er. Voyez comme Martine lui est attachée. Lorsqu’on veut imposer à sa jeune maîtresse Trissotin pour mari, la bonne servante,
’Henriette avec une verve que le cœur inspire : … Par quelle raison, jeune et bien fait qu’il est, Lui refuser Clitandre ? E
ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours. En disant cela, le bon Chrysale a le sou
le mieux assorti, engendre tôt ou tard la mauvaise humeur. Combien de jeunes couples, pour l’avoir oublié, se sont fait l’amou
une grande fille. Rien n’est plus malaisé pour une belle-mère encore jeune que de se conduire dans un tel cas avec assez de
te homme ; Elmire ou Henriette, je la présente avec confiance à notre jeune amoureux. Qu’il épouse l’une ou l’autre, il ne s’
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
avait quinze jours de moins que lui. En souscrivant à ce mariage, le jeune prince avait sacrifié son inclination pour Marie
ice. Des fêtes magnifiques et continuelles signalèrent le mariage du jeune roi. Le 9 mars 1661, et elles sont suspendues par
ce sont elles qui vous déshonorent. Le roi négligea pour Henriette la jeune reine qui était enceinte. Henriette devint bientô
ribuée à la témérité du surintendant qui avait tenté de séduire cette jeune favorite58. On voit que le prince n’était point e
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
point de ne blesser ni les yeux ni les oreilles, je ne dis pas d’une jeune personne qu’une mere croit pouvoir mener au spect
miques fourmillent, & de les mettre en état de paroître devant de jeunes Princesses encore plus respectables par leurs ver
incesses encore plus respectables par leurs vertus que par leur rang. Jeunes Auteurs, si nous ne pouvons point parvenir à illu
mieres, plus sensibles, & occupent plus long-temps l’esprit d’une jeune spectatrice : il est donc bien plus dangereux qu’
plus dangereuses pour les mœurs, témoins ces enlevements auxquels une jeune personne consent très lestement, comme si rien n’
rouve des gens avec des cheveux gris, Plus étourdis cent fois que nos jeunes Marquis ? Je n’y connois plus rien. Dans le siecl
es de quelqu’un qui tient à un Corps respectable. Damis, par exemple, jeune Conseiller, doit tout son mérite à sa bouquetiere
endre à lui qu’au mauvais goût de sa nation : il a su le prouver. Nos jeunes Dramatiques n’ont pas encore avili leurs confrere
48, c’est les ranger de bien près à côté de Lelio. Je vous le répete, jeunes Auteurs, soyons honnêtes en tout. On méprise les
ute que tout le monde devoit regarder les mistifications du même œil. Jeunes nourrissons des Muses, gardez-vous de le prendre
13 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
-dire à se demander pourquoi il n’associerait pas à son existence une jeune femme qui en serait la joie et le délassement. Sa
e génie dont il avait conscience, ne sauraient-ils compenser, pour un jeune cœur facile à l’enthousiasme, ce que l’âge lui av
réides de la pièce, ne peut être jouée que par une jeune fille ou une jeune femme, car la seule raison d’être du personnage e
désirait qu’elle eût lorsqu’il montrait Léonor excédée de tous « ces jeunes fous » qui « la raillent sottement sur l’amour d’
préfère de beaucoup cet amour à « tous les beaux transports de leurs jeunes cervelles. » Si une jeune fille peut parler ainsi
raison peut-elle consentir sans effroi à devenir la femme d’un homme jeune encore, dans la maturité de l’âge. Tout, dans ce
mande, elle est aussi nettement spécifiée que possible : deux fois la jeune femme est dite fille de Joseph Béjart et de Marie
ers le milieu du XVIIIe siècle, une comédienne qui l’avait vue encore jeune , Mlle Poisson, disait d’elle, en ayant soin de ra
en est peu d’aussi propres à faire valoir une actrice. Élise est une jeune femme sensée, spirituelle et maniant l’ironie ave
ce qu’il est possible d’admettre c’est que, mari déjà mûr d’une très jeune femme plus exposée qu’aucune autre aux entreprise
ne vive que pour eux ! Je me moque de cela et ne veux point mourir si jeune … Je veux jouir, s’il vous plaît, de quelque nombr
tions de son mari ; ces leçons lui paraissent « trop sévères pour une jeune personne qui, d’ailleurs, n’a rien à se reprocher
rrait détruire, je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle étoit jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses mé
al de 1671, elle se serait éprise d’une passion violente pour le très jeune Baron, qui faisait l’Amour, et ils auraient conti
telle considération ne l’aurait pas retenu. Mais il était encore bien jeune  : il avait à peine dix-sept ans et Armande n’étai
e l’admirateur et le servant. Devenu l’ami de Molière, il offrit à sa jeune femme une admiration platonique, et il paraît bie
plus de mélancolie que de résignation ; il met dans son regret de ses jeunes années autant de force et de noblesse que le chev
upart des coquettes, égoïste et d’esprit borné quoique vif. Unie trop jeune à un mari trop âgé et d’une sensibilité très vive
ne songeait pas davantage à faire d’elle-même une relique. Elle était jeune encore, plus belle que jamais ; elle n’avait pas
14 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
omme il prend plaisir à pénétrer et à révéler les doux secrets de ces jeunes cœurs s’entrouvrant aux plus tendres sentiments !
up aimés parce qu’ils auront beaucoup pardonné. Indépendamment de ces jeunes figures de femme qui semblent avoir été pour Moli
l semble avoir eu encore grand plaisir à peindre. C’est d’abord cette jeune veuve, la belle Célimène, De qui… l’humeur coque
dans ce rôle de Célimène, Molière a voulu tracer le portrait de cette jeune Armande Béjart qui, pour récompense de ses bienfa
ène, Molière a placé la sincère Éliante, qu’il nous dépeint comme une jeune femme remplie d’agréments, mais douce d’humeur, d
et de cœur tout à la fois ! Comme elle aime et protège adroitement sa jeune maîtresse ! Comme elle paie de sa monnaie la rusé
ante sous la robe de ce soi-disant médecin, que son art a maintenu si jeune , lorsqu’elle conseille à Argan de se faire couper
le prend à cœur les intérêts de la famille, et particulièrement de sa jeune maîtresse qui ne sait que se désoler et parle de
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
, & ce qui rend quelques autres toujours défectueux, afin que les jeunes Auteurs s’arrangent en conséquence. Je crois voir
andes de son pere, qui se fait un jeu de séduire l’innocence de vingt jeunes beautés qu’il sacrifie à son libertinage. Il a di
ver par le Mariage fait & rompu de Dufresny 16. Valere adore une jeune veuve, la jeune veuve l’aime à son tour ; mais un
ge fait & rompu de Dufresny 16. Valere adore une jeune veuve, la jeune veuve l’aime à son tour ; mais un contrat de mari
La Parisienne, de d’Ancourt ; Arlequin Sauvage, de Delisle ; la Jeune Indienne, de Chanfort. Dans la premiere piece, l’
16 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
s du bon roi Charles X éclate et brille, en lettres de feu, le nom du jeune poète à qui étaient réservés à la fois tant de gl
rta son vieux père, Godard fit un appel énergique à tous les galants, jeunes ou vieux, qui avaient mis à profit l’ombre discrè
tout ce qui est l’Opposition. Le premier comédien qui fit trembler le jeune amateur, ce fut Lekain en personne. Lekain, le fa
il était plein de politesse et de respect ; pour celle qui était une jeune personne bien élevée, il était plein de ménagemen
fantôme évoqué par les passions de la terre. — Mademoiselle Raucourt, jeune encore et d’une beauté antique, mais abandonnée à
i vous explique l’esprit, la verve et en même temps le bon goût de la jeune catéchumène… Donc l’enfant grandit sous les chêne
nesse. Qu’importe que le vase où l’on boit soit ébréché, quand on est jeune  ? la dent recouvre la brèche du vase, de son émai
comme les grains d’un chapelet d’ambre et d’or entre les mains d’une jeune dévote priant le bon Dieu pour son amant qui va v
et elle va frapper à toutes les portes, la charmante vieille, et aux jeunes qu’elle rencontre, elle sourit en leur disant : —
, parce que je suis pauvre et seule. Une autre viendra demain, riche, jeune et jolie, vous demander ce que je vous demande au
une aussi belle profession. « Moi-même (et voilà la louange !), moi, jeune , j’ai balancé entre la Sorbonne et la Comédie. J’
ses comédiens un certain Mégani, qui est de venu très amoureux d’une jeune ouvrière nommée Paula. La grande passion de la jo
bable barbier, vous n’avez donc ni femme, ni fille ? — J’ai une femme jeune et belle, repart Zapata, et je n’en suis pas plus
l’esprit, de l’abandon, de la bonne grâce, de la belle humeur la plus jeune et la plus limpide ! Voilà comment on garde à cha
s le vaudeville, et se vautrant avec délices sur son fumier, comme un jeune animal de basse-cour dont le grognement n’est pas
terie à brûle-pourpoint, ne se peut représenter que par des comédiens jeunes , vifs, alertes, disposés à supporter les camoufle
lon, dans un beau petit coin de terre aimé des dieux. Mais hélas ! le jeune comte de Roussillon était beau et charmant ; Bocc
dit à elle-même, qu’à tout prix elle deviendrait un jour la femme du jeune comte. Justement le roi de France était malade, e
s, reçoit assez mal la pauvre fille. Comment donc, lui dit-il, une si jeune femme, giovane femmina, en peut-elle savoir plus
esse de Roussillon ; mais le soir même de ses noces, il signifie à sa jeune épouse que jamais il ne vivra avec elle, à moins
e l’Annonciata où s’ouvre Le Décaméron. — Ce n’étaient, de la part du jeune comte amoureux et prodigue que sonnets, concerts,
rentre dans son comté sans trop s’occuper de ses amours. Seulement le jeune comte trouve déjà que les heures sont longues, qu
tous ses voisins. Vains efforts ! notre prince regrettait tout bas la jeune femme dont il n’avait plus de nouvelles, lorsqu’a
de ses diverses comédies ! — Un écheveau de fil sous les griffes d’un jeune chat, n’est pas plus mêlé, plus brouillé et plus
telligences à part qui sont le tourment des corps qui les subissent ! Jeune encore, le docteur Blanche a vu venir à lui, à de
miracles, il a accompli bien d’autres chefs-d’œuvre ! Il a guéri une jeune femme amoureuse du Soleil ! Elle s’éveillait au m
 ; il se passionnait, en brave homme, pour les douleurs intimes de la jeune Henriette, aimable fille d’un si rare bon sens, f
ohan, la vie et la grâce et la charme de cette génération nouvelle de jeunes comédiennes qui ont repris la tradition où leurs
rs de ce grand drame, et quand, seule entre ces vanités furieuses, la jeune Henriette tient tête à tous ces forcenés de scien
de mademoiselle Mars ? Mademoiselle Mars, — ceci est à l’adresse des jeunes débutantes qui tiennent à faire de brillants débu
teuses folies qu’elle laissera aux dames de la cour. — Les débutantes jeunes et belles ne savent pas, ou ne veulent pas savoir
ile ou madame Jourdain. Il faut laisser ces carcans de pierreries aux jeunes demoiselles du Vaudeville, aux ingénues du Palais
poète tout à son aise, et même le prologue, en guise d’invocation au jeune Roi, qui venait d’ajouter la Franche-Comté à la F
saient, véritables enfants de la louve, à l’espièglerie abominable du jeune Chrêmes. Mais qu’y faire ? Leur excuse est toute
Fontaine et Térence ! Le titre seul révolta les belles dames de cette jeune cour abandonnée à toutes les galanteries. L’Eunuq
Thaïs, se tient éloigné, pour deux grands jours, de la présence de sa jeune maîtresse, laissant la place libre à son rival ;
dans les feux de Properce et dans les galanteries d’Ovide. Elles sont jeunes , elles sont belles, elles ont du sang italien dan
lus délicates, parce qu’elles s’adresseront à toutes les femmes, à la jeune Agnès, à la belle Elmire, à la franche Hortense,
rtout, ce qu’ils perdent en facilité, en abandon, en sans-gêne. — Les jeunes Romains d’autrefois faisaient une esclave, même d
d’autrefois faisaient une esclave, même de leur maîtresse libre ; les jeunes Parisiens du temps de Molière faisaient même de C
he à l’amour mutuel et librement consenti ; c’est la différence de la jeune et timide fille, bien née et défendue par les rem
ïs, elle a des accents qui sont vrais et justes ; elle veut sauver sa jeune amie, et sans trop déplaire à Phédia : Il faut q
que tout à l’heure elle va appartenir à l’Olibrius Trason ; c’est une jeune femme aimable, aimée, et charmante, comme vous en
à d’honnêtes gens sans les insulter. Mais, ceci dit, convenons que ce jeune Chrémès, pour sa bonne humeur, pour sa vivacité e
e homme déguisé, ses forfanteries quand il a laissé, à demi morte, la jeune esclave, son air triomphant lorsqu’il raconte qu’
Aristophane ne pouvait le faire pâlir. Pour Socrate, — ce philosophe, jeune encore, — ce fut une belle journée, une insulte h
bataille de Delium, aimé des historiens, car il avait sauvé la vie au jeune Alcibiade sous les murs de Potidée, et à Xénophon
siècle passé ? Voici une bonne scène : poussé à bout par son père, le jeune Phidippide consent à entrer dans l’école du philo
rieux, et c’est pourquoi il est déplacé dans cette leçon que prend le jeune Phidippide. Disons cependant que le ton de cette
murmure et le bruit du salon, la grâce des jeunes gens, la beauté des jeunes femmes, le tour, le ton, l’accent, la mode, la pa
et charmante, inconnue à la comédie grecque, la joie inépuisable des jeunes amours ? La Malade i maginaire Il faut ce
passé l’âge d’avoir des vapeurs, l’âge heureux où la maladie même est jeune , fraîche et rebondie. À vingt ans, qu’est-ce un b
aginaire ; on rit de celui-là, mais on déteste celle-ci. Toutefois la jeune et douce Anna, tout comme mademoiselle Angélique
eurs, ne lui déplairait guère, mais elle a un tendre penchant pour le jeune baron de Lowemberg. D’abord il est beau, et ensui
, toutes les délices se réunissent dans le même drame pour réjouir le jeune roi de cette cour brillante. — Molière à part, he
sa femme, et il raconte, à qui veut l’entendre, son aventure avec le jeune Lélie ; la gentille Agnès de L’École des femmes,
prit et de tant de grâces, qui recevait dans son antichambre les plus jeunes et les plus élégants courtisans de Versailles, tr
t-trois ans ont passé sur ces têtes brunes et bouclées ; ces têtes si jeunes ont perdu une partie de leur flottante parure, et
mme ici. Le temps n’est plus, hélas ! où Molière et le roi étaient si jeunes , où ils s’entendaient à demi-mot, pour faire à eu
ille ans d’ici ce chef-d’œuvre, dont tu chantes le De profundis, plus jeune , plus frais, plus galant et plus amoureux, le pie
il dit comme cela que le premier devoir d’une comédienne c’est d’être jeune et d’être belle ; que le reste vient tout seul, e
et de détacher la jarretière de la mariée. Il est donc arrivé que le jeune public de Regard s’est bien plus amusé au Retour
end ; c’est là son métier. Elle achète les vieilles dépouilles et les jeunes défroques ; son commerce s’étend du haillon et du
Elle habille et elle déshabille à son gré les vieilles femmes et les jeunes femmes, laissant celles-ci toutes nues et les aut
la rue Saint-Jacques, par un temps gris et pluvieux, une femme assez jeune encore, mais pâle et déjà ridée, attendait un hom
le aurait bien pu se nommer Amanda. Quoi qu’il en soit, cette honnête jeune femme est la plus simple du monde, quand elle ent
s cette aimable occupation. Si vous voulez que je m’intéresse à cette jeune femme indignement trompée par un fat, donnez au m
 ! non, elle ne peut penser ce qui n’est pas. Quoi qu’il en soit, la jeune femme est bien inquiète, bien malheureuse, et tou
Il ne veut voir aucune des tendresses que fait son petit-cousin à la jeune femme. Ils sont brouillés, c’est lui qui les racc
tres de sa paroisse, il profite de leur négligence, et il se dit plus jeune qu’il n’est, de vingt ans pour le moins. D’ailleu
sager naturel. Araminte est une femme comme Lucinde, ni vieille et ni jeune , ni belle, et ni laide, ni bourgeoise, ni grande
n. Jamais la fille de La Thorillière n’avait été si jolie ; jamais le jeune et beau Florent-Gaston d’Ancourt n’avait été si h
s et bien d’autres, notre chevalier s’en va pour faire la cour à deux jeunes personnes qui ressemblent à Cathos et à Madelon ;
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
que son esprit, sans autre protection que sa beauté. Autour de cette jeune femme se sont donné rendez-vous tous les oisifs d
it et un charmant visage ; quant au cœur, peu lui importe ! Ces beaux jeunes messieurs s’inquiètent bien du cœur de Célimène !
uiètent bien du cœur de Célimène ! Ils en veulent à l’éclat que cette jeune femme peut leur donner dans le monde, et non pas
de l’Œil-de-Bœuf qui bourdonne incessamment à son oreille, parmi ces jeunes et galants oisifs qui font l’amour pour s’en vant
lennel ; mais, une fois l’actrice en scène, pas un souffle. Ces beaux jeunes regards s’arrêtaient, tout émus, sur cette femme
que Molière avait écrit tout exprès, il y avait soixante ans, pour ce jeune Baron. Or, le parterre de ce temps-là, sage et pl
18 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
Que me veut-elle donc ? Et qui l’amène ici ? [III] Molière, La Jeune Thalie, La Vieille Thalie. La Jeune Thalie. Haut
ne ici ? [III] Molière, La Jeune Thalie, La Vieille Thalie. La Jeune Thalie. Haute et puissante dame, illustre douairi
este héritage, Ou souffrez tout au moins qu’une autre le partage. La Jeune Thalie. Quoi ! Vous êtes Molière ! Ah Dieux ! je
z, j’en suis sûre, avec lui. Molière. Souvent Collin m’en parle. La Jeune Thalie. À ses nombreux ouvrages Molière ne pourra
rrait refuser ses suffrages. Molière. Je voudrais les connaître. La Jeune Thalie. Eh bien ! Passez les ponts. Je demeure un
19 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
France, Si j’avais, par hasard, quelque dette en souffrance, Comme un jeune étourdi dépeint par Shéridan, Je pourrais sans re
passe à Messine. Mascarille, qui veut procurer à son maître Lélie une jeune esclave que celui-ci souhaite de posséder, invent
scret Horace, lorsqu’il voudra retirer, selon le droit des amants, la jeune Agnès des mains de son jaloux. Les vieillards de
s qui pardonnent toujours à leurs fils en se souvenant qu’ils ont été jeunes eux-mêmes, apparaissent dans la pièce de l’Etourd
de, sévère et jaloux, on n’a pas le courage de la condamner. Quand la jeune Agnès, de l’Ecole des Femmes, préfère le vif et s
et l’honneur des vieilles années sur la sympathie et la fidélité des jeunes . Voilà pourquoi elle favorise presque toujours la
ans le feu tous ces méchants écrits Qui gâtent tous les jours tant de jeunes esprits. Mais il propose de remplacer cette lect
sont pas encore mariés, offre deux systèmes d’éducation à l’égard des jeunes personnes. Molière s’est toujours montré le défen
heureux de n’être pas encore mari, car la visite que rend Isabelle au jeune Valère n’aurait plus pour sauvegarde l’innocence.
yeux vers l’astre nouveau qui commençait à briller à la cour, vers la jeune La Vallière, cette tendre fille d’honneur. Il ava
oublier la singularité plaisante du personnage. Arnolphe, Agnès et le jeune Horace sont d’une vérité saisissante. Arnolphe, c
ne l’est pas. L’esprit lui vient avec l’amour. Sitôt que le regard du jeune Horace a animé cette charmante statue, elle march
la gaîté, qui n’est jamais corruptrice. Il y a plus de péril pour les jeunes imaginations dans un drame romanesque et sentimen
s soigneusement qu’il redoutait la jalousie de sa belle-sœur ; car le jeune roi, après s’être joué de l’honneur de son minist
nce Euryale :     Qu’il est bien malaisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux. Oui, cette pass
mpête, sont jetés sur une côte voisine ; don Juan est secouru par une jeune paysanne, qui deviendra plus tard, sous la plume
va pourtant des vers charmants qu’il mit dans la bouche de Myrtil. Le jeune Baron fit le succès de cette pastorale, et causa
ntilhomme sicilien, l’aïeul de Bartholo, est épris de la beauté d’une jeune grecque qu’il a achetée, et qu’il tient renfermée
recque qu’il a achetée, et qu’il tient renfermée sous les verrous. Un jeune seigneur français est amoureux aussi de la charma
lare sa tendresse à Isidore, qui ne balance pas entre un vieux, et un jeune amant. Il ne s’agit plus que de l’enlever. Commen
de rien servi. » On pouvait alors parler ainsi à Louis XIV,  il était jeune , amoureux et puissant ; sa vie était ouverte et b
fou, comme l’est la Princesse d’Elide, qui vaut mieux. Il s’agit d’un jeune guerrier de condition obscure, qui gagne le cœur
Telle est Henriette à nos yeux. Ce rôle a beaucoup d’écueil pour les jeunes actrices. Il y faut de la franchise et non de la
ragaillardit tout-à-fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours… Ce retour du vieillard sur les passions
membres avait été honoré en Angleterre de l’ordre delà Jarretière. Le jeune Dancourt fit ses études à Paris, au collège des J
il dit partout qu’il a trente-cinq ans, pour m’empêcher d’être aussi jeune que je le suis. Lisette Le méchant esprit ! il n’
e Argante Assurément, il ne les a pas; et quand je le fis, j’étais si jeune , si jeune, que c’est un miracle que je l’aie fait
Assurément, il ne les a pas; et quand je le fis, j’étais si jeune, si jeune , que c’est un miracle que je l’aie fait. Voilà b
’il ne manque aucun ridicule à cette honorable compagnie. Vieilles ou jeunes , elles ne vivent que d’intrigues, et, dans la Par
re. Eh ! fi, monsieur ! il semble que vous ayez encore la pudeur d’un jeune conseiller. » La pudeur d’un jeune conseiller est
ue vous ayez encore la pudeur d’un jeune conseiller. » La pudeur d’un jeune conseiller est un trait charmant. Les valets, per
s insolentes, les bourgeoises vaniteuses, les chevaliers fripons, les jeunes officiers galants et les coquettes légères. Toujo
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
upe réunit un bon nombre d’artistes distingués. Elle compta, outre le jeune directeur et sa femme, plusieurs des anciens Gelo
des canevas signés par saint Charles Borromée. Elle devait être bien jeune au commencement du siècle, si Riccoboni, né vers
assistèrent par conséquent aux États-Généraux de 1614, au mariage du jeune Louis XIII avec Anne d’Autriche (1615), à la chut
nde, c’est sa femme Virginia, qui mourut vers 1634 ; Lydia, c’est une jeune actrice que le directeur des Fedeli, devenu veuf,
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
et son malheureux amour pour la femme de son neveu, la persécution du jeune époux, et les préparatifs d’une guerre sans autre
ements de la haute considération qu’elle devait bientôt acquérir. Les jeunes époux s’établirent, en se mariant, dans l’hôtel d
le et à s’y former une société habituelle. Il était fort naturel à la jeune marquise de s’intéresser à la reine malheureuse d
iter une jalousie trop bien fondée. Il était d’ailleurs naturel à une jeune femme élevée dans une famille de mœurs pures et d
et reçues avec des hommes d’élite, par une des plus belles, des plus jeunes , des plus riches et des plus respectables femmes
écouvrir quelles femmes entrèrent les premières dans la société de la jeune marquise : on apprend seulement de Segrais, que l
22 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
ie de Pocquelin, l’associa aux études de Chapelle* et de Bernier*. Le jeune Pocquelin fit des progrès étonnants, et s’attira
béralités. Il encourageait souvent par des présents considérables, de jeunes acteurs, sans fortune, dans lesquels il remarquai
s, sans fortune, dans lesquels il remarquait du talent. Il engagea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler p
uoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune acteur de cent louis, et lui donna le plan des fr
dène*. La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage malheu
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
iere à mon imagination, & je vais la citer pour exemple. Ariste, jeune Procureur, se fait une loi de suivre une route to
uvres du prieuré de M. l’abbé mourront de faim cet hiver, & si un jeune chevalier qui fait la cour à la dame aura un régi
ses déclarations, de ses soupirs ? Parcequ’il est vieux, qu’Agnès est jeune  ; & que le mot d’amour, toujours ridicule dan
ouche d’un vieillard, l’est encore davantage quand il s’adresse à une jeune personne : témoin cette tirade qui fait rire aux
i, sans en changer un seul mot, deviendroit attendrissante entre deux jeunes amants. ACTE V. Scene IV. Arnolphe. Hé bien, fai
de ses ridicules. Nous pouvons encore citer la Pupille de Fagan. Une jeune personne sort du couvent. Son tuteur, âgé de quar
être très raisonnable ; il n’est plus si beau à elle de sacrifier un jeune fat à un homme sensé : si elle n’en a que douze o
ux 9 lui a donné précisément l’âge qu’elle doit avoir. Faites-la plus jeune , loin de pouvoir enhardir la timidité d’un amant,
en, Sont un jour quelque chose & le lendemain rien. Valere. Et ce jeune Marquis, cet homme d’importance, Vous ne lui pouv
dre, quelque grande dame qu’elle soit. Mais aucune ne souffrira qu’un jeune fat, qu’elle n’a jamais vu, l’embrasse de but en
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
ce qu’il vient faire. Gusman lui répond qu’il est l’Ecuyer d’Elvire, jeune personne de qualité séduite par Don Juan au momen
aisant part du dessein qu’il a formé depuis peu. Il vient de voir une jeune personne fiancée à un paysan qu’elle aime beaucou
quelle il la poursuivoit ; mais en sortant de l’eau il a rencontré la jeune Mathurine, & l’a déja persuadée. Il voit Char
. Don Juan, en reprenant connoissance, se trouve entre les bras d’une jeune paysanne ; il est ravi de l’aventure, projette de
e les serments les plus forts pour lui persuader qu’il l’épousera. La jeune innocente se rend : ils se cachent dans un bosque
oir la liste27 des femmes que son maître à mises dans le même cas. La jeune innocente reste seule, se peint toute l’horreur d
la vue de deux jolies paysannes les dissipe bien vîte. Il emmene ces jeunes personnes, dans le dessein de les violer. Peu de
ombeau : Don Juan promet, s’amuse en attendant à prendre de force une jeune mariée ; ensuite il va voir l’Ombre, qui fait cou
veuve très jolie. Don Juan prend feu là-dessus, est fort tenté de la jeune veuve, fait mettre son valet à table pour lui fai
nd sans perdre un coup de dent. Don Juan. De quelle taille est cette jeune veuve ? Arlequin. Courte. Don Juan. Comment se no
25 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
Vénus ; on l’eût pris pour un beau jeune homme sous les habits d’une jeune femme. Son front, où brillait cependant la majest
’un dieu, portait une couronne de rubis cachés dans les fleurs, et si jeune , il avait déjà la teinte rubiconde des buveurs. »
as ; — le pas est franchi ! Pour le passer, ce Rubicon formidable, la jeune débutante supplie mademoiselle Mars, qui est sur
t difficile, et l’enfant passe. Aussitôt le parterre est charmé de ce jeune esprit et de ce charmant visage. Le parterre, hab
euve nouvelle, de Molière à Marivaux, et j’aurais fait remarquer à la jeune débutante que parfois elle manque de naturel ; qu
ns, quand vous étiez quelque peu un poète, quand votre âme honnête et jeune s’ouvrait facilement aux nobles impressions du be
r Henri, que dans ce même rôle d’Agnès débutait une petite fille plus jeune encore que la débutante d’hier. L’Agnès en questi
s voulez absolument tout le secret de cette âme, de cet esprit, de ce jeune cœur ; et quand enfin la charmante fille a tout d
avait conservé leurs noms, leurs habits, leurs visages ; ils étaient jeunes et beaux alors ; ils marchaient à la suite de ce
etits marquis que de grands seigneurs, de femmes sur le retour que de jeunes femmes, de comtesses que de bourgeoises, c’est le
26 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
attiraient la foule. Le spectacle fit une impression profonde sur le jeune Poquelin, qui dès lors eut le pressentiment de so
uvait plus suivre la cour pour y remplir les devoirs de sa charge. Le jeune Poquelin le remplaça dans le voyage que Louis XII
ses premiers et ses derniers traits. On remarque que presque tous les jeunes écrivains, en débutant dans la carrière dramatiqu
s savantes encore plus saillant, Molière s’est plu à leur opposer une jeune personne qui doit son plus grand charme à la natu
lle de L’Avare, et la fille vertueuse du Malade imaginaire ? Tous ses jeunes amoureux ont une physionomie d’honnête homme, tan
a poussé trop loin peut-être ce soin d’inspirer de l’intérêt pour le jeune amant ; c’est dans George Dandin. Certes le mari
s amènent toujours leurs enfants aux répétitions. Voyez-le donnant au jeune Baron des leçons de son art, et lui révélant peut
eur ? C’est à Molière que la France doit Racine. Ce poète encore bien jeune se présenta devant l’auteur du Misanthrope, une t
Molière pressentit toute la portée de ce génie naissant : il donna au jeune écrivain une forte somme d’argent, et en même tem
âgé de plus de quarante ans, avait eu l’imprudence d’épouser une très jeune personne, la fille de cette même madame Béjart à
éjart cadet. Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune l’état de comédien. Il fut camarade de Molière da
gne n’en avaient manqué aucune, et ils n’étaient pas moins surpris du jeune acteur que l’était le public, surtout la Duparc,
lendemain matin. Molière interrogeait et observait continuellement le jeune Baron pendant le souper, et il le fit coucher che
s sa troupe avec des appointements, et de l’adopter pour sa fille. La jeune Bourguignon accepta ses offres, et quitta Filandr
orsque La Motte donna sa tragédie des Machabées, il confia le rôle du jeune Misaël à Baron ; et le costumier du théâtre, imag
    Le vieux Baron, pour l’honneur d’Israël, Fait le rôle enfantin du jeune Misaël,      Et pour rendre la scène exacte,     
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
Quelquefois Thalie empruntant la voix, les gestes & le ton d’un jeune étourdi, lui fait avouer des impertinences qu’il
’en parler ; Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matieres, De vos jeunes muguets m’inspirer les manieres, M’obliger à port
de valet qui n’y trouve des leçons pour tromper son maître ; point de jeune personne qui n’y puisse apprendre toutes les ruse
race : par conséquent le dessein de Moliere n’étoit pas d’engager les jeunes personnes à marcher sur les traces de son héroïne
emple d’Isabelle contrainte à se reprocher sa conduite, encourage les jeunes personnes à l’imiter ? Non sans doute. La dernier
vrages. LA SÉRÉNADE. Griffon, vieux usurier, veut se marier avec une jeune personne nommée Léonor. Valere, fils de Griffon,
Démocrite, retiré dans une solitude, y devient amoureux de Criseis sa jeune éleve. Agelas, Roi d’Athenes, s’égare dans une pa
Roi d’Athenes, s’égare dans une partie de chasse, devient épris de la jeune Criseis & la conduit à la Cour avec Démocrite
our tromper l’espérance du spectateur. LE RETOUR IMPRÉVU. Clitandre, jeune libertin, profite de l’absence de Géronte son per
au contraire que le premier, pour prix de ses escroqueries, épouse sa jeune maîtresse, garde la moitié des soixante mille écu
té. Des hommes parvenus à un âge avancé, pensent se faire aimer d’une jeune beauté en la tenant dans une continuelle contrain
le. Rien au monde ne révolte davantage un homme qui se sent du génie. Jeunes Auteurs, vous que la nature a favorisés, en naiss
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
ilhomme François, tente mille efforts pour parler à la belle Isidore, jeune Grecque, esclave du jaloux Don Pedre, Gentilhomme
t de sa tendresse. Comment faire pour tromper le surveillant ? Zaïde, jeune esclave d’Adraste, se couvre d’un grand voile, en
du Docteur, est caché avec son valet Arlequin dans un cabinet que la jeune épouse a fait pratiquer dans l’épaisseur de la mu
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
 ; ce qui le détermine. Il est ensuite question de brouiller les deux jeunes amants, sans quoi Accante, espérant de s’unir à l
Accante est furieux. Laurette augmente sa rage en lui disant que sa jeune maîtresse aime le Marquis à l’excès. Il veut alle
adressé au Marquis. Laurette profite de l’occasion pour prouver à sa jeune maîtresse qu’Accante la méprise à l’excès, puisqu
ous doit faire rire de pitié : contre qui encore ? contre deux amants jeunes , aimables, de bonne foi, pour qui tous les vœux d
nt de Bourdeaux, où il a été voir sa sœur, devient amoureux de Julie, jeune veuve qui voyage avec lui. A leur arrivée à Paris
30 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
que le Maître lui persuadât de quitter la Profession de Comédien, le jeune Molière lui persuada d’embrasser la même Professi
jouer à Rouen, et de là à Lyon, où ayant plu au Prince de Conti, qui jeune alors et non encore dans les sentiments de Piété
avoient deux défauts bien considérables ; l’un, que presque tous les jeunes Gens avoient du dégoût pour la Profession de leur
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
es-grièches à prendre des moineaux et qui était devenu son favori, le jeune roi secoue l’autorité de sa mère. Accusée de hont
re n’a pas expliqué comment Louis XIII, prince si doux, si timide, si jeune encore, a pu se laisser emporter à des partis aus
e à y rappeler les esprits sages. La vie intime de Louis XIII avec la jeune reine n’était d’ailleurs pas sans nuages. Louis X
tte. Les historiens ont attribué l’indifférence de Louis XIII pour sa jeune et belle reine aux soins que Marie de Médicis et
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
t avec Molière, l’un en poète du roi de France, autre en poète du roi jeune et galant. Le roi comble Molière de faveurs. En 1
t le genre de conversation à laquelle elle se plaisait qui inspira au jeune poète ces contes auxquels on reproche une liberté
ne, le plus répandu parmi les dames du grand monde, donnaient à leurs jeunes amis, l’un l’exemple de plaire au roi, l’autre ce
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
ce que j’avance ; & je demande : Y a-t-il dans le grand monde de jeunes Demoiselles qui trompent leurs tuteurs, qui imagi
ons l’intrigue du Baron d’Albikrac. Une vieille femme se croit encore jeune , a l’ambition de plaire à tout le monde, & s’
l’ambition de plaire à tout le monde, & s’en flatte aisément. Une jeune niece, qui loge chez elle, l’embarrasse beaucoup,
cette piece en est digne à tous égards, puisque l’Auteur est, de nos jeunes Comiques, celui qui fait voir un talent plus déci
et doux à un fat qu’elle méprise ; s’il est décent qu’elle engage une jeune personne honnête, franche, naïve, à faire la même
34 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
et chacun deux, en vers, Croit de déraisonner avoir le privilège : Un jeune imberbe, à peine au sortir du collège, Accouche d
re enfin le courage et l’essor au génie. Protégeons les essais de nos jeunes auteurs ; De leur siècle, à leur tour, généreux b
d’être utile un jour, à l’étude attaché, Mûrit dans le travail et sa jeune éloquence, Et son besoin de gloire, et son indépe
mestique ; Et lorsqu’il s’essayait sur un ton plus comique, De Henry, jeune et fou, nous peignit les travers. J’aime à le voi
x progrès de l’Art dramatique. Pourquoi voyons-nous la plupart de nos jeunes auteursabandonner les autels de Thalie pour les t
35 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours437, qui n’a devant les yeux cet amour pur
dans l’École des Femmes, produisent le délicieux épanouissement de la jeune âme d’Agnès 443. Même dans une pièce de commande
ntures de caractère les plus hardies, apporter la grâce riante de vos jeunes amours ! Il est beau d’avoir conçu cette idée éle
n’en est pas moins aux prises avec toutes sortes de misères : il est jeune , il est jaloux, il est fou, il est sans courage e
avances mielleuses d’Arsinoé 470 ; mais pourtant, quand il montre la jeune coquette refusant d’aller ensevelir dans un déser
sur Harpagon, sur Alceste lui-même ! Quel contraste entre la passion jeune et noble des Horaces, des Clitandres, et les risi
ans cesse le spectacle, conforme à la nature et à la raison, d’amours jeunes , joyeux et honnêtes. Et quand, après avoir passé
36 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ienne, la peinture au Louvre, le bruit aux écoles, la gaieté chez les jeunes , l’avarice au vieillard, la douce odeur des roses
tu leur ôtes la force et l’élégance ; moi, la Pauvreté, je les laisse jeunes , prestes, sobres, honnêtes, éloquents ! Vous disi
opre compte, et sans souci du qu’en dira-t-on, ces jeunes gens et ces jeunes demoiselles, sous les regards de la reine-mère, d
uand donc on dit : « ballet dansé par le Roi », cela veut dire que le jeune roi, semblable à un roi d’Asie dans toute la sple
t ces Carlovingiens un instant ressuscités… tout ce que peut faire le jeune roi, maître de sa personne et de son royaume, c’e
beau recueil de ces divines choses ! Que de ballets pour célébrer la jeune reine ! et bientôt mademoiselle de La Vallière !
sur les programmes, à côté des plus grands noms de la monarchie. « Le jeune roi, dit Saint-Simon, élevé dans une cour brillan
et uniquement admis, en cette illustre compagnie de jeunes gens et de jeunes dames : « Formés à la grâce, à l’adresse, à tous
li avait été marmiton chez la grande Mademoiselle, et bien en prit au jeune apprenti cuisinier de rencontrer une maîtresse si
imace au monde que nous ne fissions. » Je le crois bien, quand on est jeune , qu’on veut être reine de France et qu’on danse p
r n’oublier personne, il faut placer le vrai héraut de ces amours, le jeune poète Quinault, le poète de Renaud et d’Armide. C
allées des grands jardins, ces chansons que dictaient aux poètes les jeunes cœurs amoureux, survivaient aux heures de folie.
in, on riait plus facilement que de nos jours. Le Roi Louis XIV et sa jeune cour, au milieu des enivrements et des prospérité
us tard) : « Fermez votre porte ! éteignez votre bougie ! » À quoi la jeune demoiselle d’honneur : — « Je vais me mettre au l
ne, et c’est le roi qui éteint la bougie en se jetant aux pieds de la jeune personne à demi pâmée ; ici la toile tombe, heure
à Ninon de Lenclos, qui s’appelait mademoiselle de Lenclos. Pauvre et jeune madame de La Vallière, si aimante, si jolie et si
les sujets les poètes, les musiciens, les artistes, composent pour la jeune duchesse, un de ces divertissements qui amusaient
la jeune duchesse, un de ces divertissements qui amusaient tant cette jeune cour. Le ballet qui se danse en ce moment est int
soit, madame de La Vallière pleure encore, quand tout à coup entre un jeune militaire qu’elle a dû épouser autrefois. Le jeun
ses en les concentrant sur lui-même. » À ce beau discours « de cette jeune Diane qu’accompagnent des caprices de vestale » c
Bragelone. — « On m’a dit à Dunkerque, que le roi aimait une certaine jeune personne, la fille du brave La Vallière. Lauzun.
ermis d’assister au résultat de ces dépenses royales, en présence des jeunes princes accourus à cette fête, — la dernière fête
ésie, celle qui attirait l’attention, les regards et les respects, la jeune femme applaudie à son entrée comme si elle eût ét
incesses ; Don Juan n’est même pas un jeune homme, si jamais il a été jeune  ; ce n’est pas là un homme amoureux, c’est un hom
! la journée sera mauvaise pour lui. Il serrait, et de très près, une jeune mariée, et crac ! peu s’en faut qu’il ne se noie 
re ! On a pas goûté ce prologue en mal d’enfant ! Le poète était trop jeune pour la circonstance ! C’est un des privilèges de
37 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
imanches ; parfois le jeudi, si la pièce est la Gamma de Corneille le jeune , ou Persée et Démétrius. L’hiver est la saison de
nleva ?… Joue-t-elle toujours ? — Toujours, bien qu’elle ne soit plus jeune , et.qu’on l’ait chansonnée quand elle fit la naïa
, Molière vient d’épouser la sœur. — Il en a épousé la sœur ? — Toute jeune  ; c’est du fruit bien vert pour lui ; d’où les mé
qui conte qu’il est épris… de qui ? d’Agnès naturellement ; oui, d’un jeune objet, qu’entretient dans l’ignorance certain de
de blondin lui confie avec admiration Un trait hardi qu’a fait cette jeune beauté Et qu’on n’attendrait point de sa simplici
soit berné selon ses mérites, prend toujours soin de lui adresser le jeune éventé : et instruit par lui de toutes choses, ce
e, il contrefait l’innocente, il l’insulte, le brutal : Ah ! ah ! si jeune encor, vous jouez de ces tours ! Votre simplicité
« Nous verrons ce que dira Chapelain ». Et en chemin nous heurtons le jeune Despréaux, qui, déjà, l’air satisfait, s’en va mo
e ; et les dévots se mirent de la partie ; sous l’étincelante cour du jeune roi, ils creusaient déjà les sapes par où ils dev
ons de l’École des Femmes, restée, après deux cent vingt ans, la plus jeune des quatre grandes pièces de Molière. C’est que,
naissants Et cru la mitonner pour moi pendant treize ans, Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache Me la vienne enlever ju
a mis un peu dans tous ses rôles. J’entends les vrais : ses rôles de jeunes premiers, dans lesquels il sera toujours lui-même
ts. Molière l’a ainsi voulu, Molière toujours miséricordieux pour les jeunes , parce qu’il est pour la nature, et que la nature
teur. Il y aurait des chances pour lui, aux heures de réflexion où la jeune femme, négligée, se souvient et compare, et peut-
fait, avec ses ressources infinies, de préférence à l’inspiration du jeune amant, fougueuse, mais inégale et vite lassée. Et
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
rétexte de former son éducation, chercheroient à l’ébaucher, & de jeunes personnes timides qu’il séduiroit par ses espiégl
dinairement chez les femmes qui ont été très souvent les victimes des jeunes étourdis, qui craignent de paroître trop âgées au
nt faire des efforts pour rappeller ses anciennes graces auprès d’une jeune personne qui en riroit, & ne l’avertiroit que
res rusées qui lui conseilleroient de se faire des héritiers avec une jeune personne honnête & sans bien, pour qu’elle lu
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ace d’aucune, et à quarante-huit ans devient la femme de ce roi, plus jeune qu’elle de trois ans. La marche d’une telle fortu
us cruel et au plus injuste mépris pour madame de Maintenon, à qui le jeune prince devait le mérite précoce et distingué qui
ion religieuse attachés à ces circonstances avaient tait sur l’âme du jeune Agrippa une de ces impressions qui dans les famil
ait plus le talent de convertir qu’à celles de Niort. Là on traita ce jeune esprit avec ménagement. Nulle contrainte pour les
sage et le plus délié. Telle était madame Scarron quand elle reçut du jeune roi la réponse galante dont il me semble qu’il se
40 (1802) Études sur Molière pp. -355
emier, à l’Hôtel de Bourgogne ; le second, au Marais. C’est là que le jeune Pocquelin puise et l’amour de l’étude, et une hai
t s’il ne lui accorde Turqueta ; il fléchit le vieillard, appelle son jeune maître, qui, craignant de gâter encore ses affair
i fit Préville après la pièce : Qui de nous deux était le comique ? Jeunes acteurs, qui ne savez pas encore raisonner vos im
la bouche d’un fourbe qui veut faire accepter ses bons offices par un jeune étourdi ; les deux, qui les précèdent, plus immor
e sa fille, pour usurper le bien d’autrui ; et même indécence dans la jeune personne qui se prête à cette fourberie : enfin,
. Ma mémoire me sert encore assez bien, pour que je puisse dire à nos jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de j
vère, se fait détester de tout ce qui l’entoure ; Demea élève le plus jeune de ses fils avec la plus grande dureté, et l’aîné
filles au spectacle, reconnaissent-elles l’Isabelle de Molière, cette jeune personne honnête, intéressante, que la crainte d’
ulement par caprice ; employant même la violence pour s’y opposer, la jeune personne court se jeter dans l’appartement de Mol
se opinion des femmes. Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innocente appelée Laure, qu’il a fait élever dans
e d’avoir substitué, à l’héroïne hébétée et rebutante de Scarron, une jeune personne intéressante par sa simplicité même. L’H
d’Arnolphe, on n’a qu’à l’observer au moment où Horace lui dit : Un jeune objet qui loge en ce logis, Dont vous voyez d’ici
l’actrice doit bien se garder de prendre le ton et les manières d’une jeune personne tout à fait décidée : elle doit continue
original le rôle d’Agnès, l’avait, à près de soixante ans, cédé à une jeune actrice ; lorsque celle-ci parut, le parterre dem
e, que si mademoiselle de Brie eût voulu céder son rôle ou former une jeune actrice, elle n’eût pu être remplacée avant ses s
re d’acteurs qui ont accoutumé la multitude à leurs défauts, mais les jeunes acteurs se trompent, s’égarent, s’ils pensent ten
z pas un ton démoniaque. Peut-être servirait-on l’art, le goût et les jeunes comédiens, en faisant représenter de temps en tem
leur confient de préférence leurs ouvrages. Molière se rappelle qu’un jeune poète lui a naguère communiqué une pièce intitulé
e, et fait présent à l’auteur de cent louis. Triomphe, Melpomène ! ce jeune poète est Racine. Tant de bons procédés auraient
sin, à qui Molière venait de prêter sa salle par humanité : il vit le jeune comédien, devina son talent, l’invita à souper, e
riée.   TROISIÈME JOURNÉE. Dom Juan s’introduit dans la chambre de la jeune épouse, lui dit que son mari lui a permis de pren
Bah ! Quelques jours après, l’on représenta Le Festin de Pierre ; une jeune personne qui n’avait rien dit durant notre souper
ose ! » C’est terminer, d’un seul trait, l’éloge du Tartuffe ; et nos jeunes auteurs, loin de s’étudier à y trouver des défaut
erez, je consens que Dorine, impatientée par les irrésolutions de sa jeune maîtresse, le laisse échapper avec dépit ; mais t
uffe qui précédait celle dont je rends compte, Dorine, en disant à sa jeune maîtresse : Mais l’amour dans un cœur veut de la
applaudie. Et des deux Sosies, qu’en doit dire la tradition ? Que les jeunes acteurs perdent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et
liseur de maisons, pièce italienne, Scapin persuade à Pantalon que la jeune beauté dont il est épris fait un cas singulier de
t connu, il imagina d’aller à Auteuil lui demander des secours, et le jeune Baron fut chargé de parler en sa faveur ; dès les
que deux princes rivaux y régalassent, à l’envi l’un de l’autre, une jeune princesse et sa mère, de tous les divertissements
gorge d’argent ses comédiens, la scène est insensiblement livrée aux jeunes premiers de cinquante ans, aux nourrices de quinz
eut beaucoup de reprises. Baron et mademoiselle Desmarets, tous deux jeunes , beaux, épris l’un de l’autre, animèrent les rôle
à la place que ses jaloux tâchaient de lui ravir pour la donner à son jeune rival dont la gloire naissante les fatiguait moin
avait à le punir d’être le protecteur de Pradon, le tyran de tous les jeunes littérateurs, et il l’épargna si peu dans Les Fem
 Quem habuit successorem Belus, rex Assiriorum ? Ninum », répondit le jeune marquis. « Madame de Villarceaux, frappée de la r
sonneurs, les traits les plus philosophiques de Montaigne ? Un de nos jeunes auteurs, en mettant Montaigne lui-même sur la scè
modestie de l’affiche, se présente et demande à remplir les rôles de jeunes premiers ; en le mesurant des yeux, en l’entendan
ne pouvons lui déguiser notre surprise, et nous lui demandons si les jeunes premières pourront se passionner pour lui, avec q
t nous exigeons, sans ménagement pour les vieux protecteurs, pour les jeunes protégées, que chaque élève ait la taille, la min
ie-Française ? Le professeur. Elles ont tort de s’en emparer, et les jeunes actrices ont plus grand tort encore de le leur ab
 ; eh ! quelle différence ! Toutes les deux protègent à la vérité une jeune personne menacée d’épouser un homme qu’elle n’aim
omique : Le Malade imaginaire est la dernière production de Molière ; jeune encore, il va descendre au tombeau ; mais il y de
mes amis, que j’étais mauvaise ! » 15. On nomme ainsi les rôles des jeunes amants. 16. Antoine Bodeau de Somaize. 17. Cell
cte i, scène ire , Alceste dit : Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve, Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on
avait eu de Molière qu’une fille, dont elle négligea l’éducation ; la jeune personne se laissa enlever par M. Rachet de Monta
onserva seule le plus grand sérieux, et murmurait tout bas, quand une jeune dame lui dit : il est là, prenez garde à lui. — À
dignement l’appel fait à son amour-propre ; et sans blesser celui des jeunes auteurs qu’on voulait comparer à leur maître, il
41 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [17, p. 47-48] »
bien loin que ce bonhomme lui persuadât de quitter sa profession, le jeune Molière lui persuada de l’embrasser lui-même, et
que le Maître lui persuadât de quitter la profession de Comédien, le jeune Molière lui persuada d’embrasser le même Professi
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ue où les Italiens offraient au public ces attrayants spectacles, une jeune troupe d’enfants de famille, la plupart Parisiens
hambre du roi, Jean-Baptiste Poquelin, qui se fit appeler Molière. La jeune troupe, obligée de lutter contre la mise en scène
avait porté. Scaramouche reçut toujours le plus favorable accueil du jeune roi et de son ministre. Scaramouche et Jean Douce
fois. Baptiste fit exécuter, le 16 janvier 1657, un ballet auquel le jeune roi prit part, ballet italien-français intitulé A
au dénouement de la Fronde, la veille du jour (21 octobre 1652) où le jeune roi va rentrer dans sa capitale, la duchesse d’Or
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
en leur disant qu’elle est éprise du Docteur, & que Diana aime un jeune écolier. Les deux amants quittent la scene pour c
t une déclaration, qu’elle reçoit fort mal parcequ’elle aime aussi le jeune écolier. Silvio ne se rebute point, & sollici
d’un jeune homme de famille, qui suit une intrigue amoureuse avec une jeune personne du voisinage. Don Gilles en est instruit
l se rend au lieu indiqué, trouve une échelle appuyée au balcon de la jeune Demoiselle, & frémit d’horreur en songeant à
sages exhortations, dans la bonne voie. Il monte en effet, trouve la jeune personne endormie. Alors le sage Précepteur s’arr
pteur s’arrête, contemple avec admiration la blancheur des bras de la jeune beauté, l’élasticité de sa gorge, la position vol
arité. Il feint enfin de croire que la charité seule le guide vers la jeune personne, & veut pousser ses charitables soin
44 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
et la cour, formait à l’élégance et au bon goût l’élite de la nation. Jeune , il a été saisi par l’inspiration : « toute son é
Son enthousiasme pour Molière débordait dans ses entretiens avec son jeune ami Eckermann : « Molière est si grand, disait-il
s avec beaucoup de succès. Les rôles de femmes étaient remplis par de jeunes garçons costumés en conséquence. La traduction ét
arge, se conduisait en bon père de famille. On raconte que le goût du jeune Poquelin pour le théâtre eut l’occasion de se déc
crivain. Les biographes qui rapportent les visites fort plausibles du jeune Poquelin au théâtre semblent dire que c’est par l
lle, et il put aller au théâtre aussi tôt et aussi souvent que pas un jeune Parisien de son temps. Il ne travaillait pas dans
e Mlle de Longueville ; le prince était de sept ans et huit mois plus jeune que Molière ; plus tard cependant il ne méconnut 
sans doute plus tard. On voit de même un souvenir de la traduction du jeune Poquelin dans le passage du quatrième livre sur l
et je lui fis la nique. On peut douter, malgré ce témoignage, que le jeune Poquelin ait été reçu avocat. Bornons-nous à cons
ngage qu’il parle, défie également la critique des gens du métier. Le jeune Poquelin fit-il, pendant le deuxième trimestre de
dont on est tourmenté. Si l’on en croit Le Boulanger de Chalussay, le jeune tapissier se serait fait l’élève des charlatans d
e six fameux bouffons crevés dans cet emploi. En d’autres termes, le jeune Poquelin, emporté par la folle passion qu’il avai
la voie où son génie le poussait. Voici comment cette résolution du jeune Poquelin est expliquée et appréciée par l’auteur
ui manquer : au besoin il les provoque ; il n’en dépend pas. Ainsi le jeune Poquelin, transporté d’aise de monter enfin sur u
’époque où nous sommes, celui-ci ne se doutait guère sans doute qu’un jeune étudiant qui se faisait acteur, et qui prenait un
troupe qui aura de si étranges destinées. Continuons notre revue des jeunes artistes de l’Illustre Théâtre. Nicolas Bonnenfan
du conseil privé du roi, et de Françoise Lesguillon, devait être fort jeune en 16437. C’est pour cela sans doute que sa mère
re le 23 octobre et se continue par delà la fête de la Toussaint. Les jeunes acteurs auraient donc établi leurs tréteaux à Rou
ient déjà insisté sur l’impression que Le Menteur dut produire sur le jeune Molière. « Il est impossible, dit Voltaire, que M
t dépassé. Tout ce qu’on peut considérer comme probable, c’est que le jeune acteur noua à cette époque quelques relations ave
le poète Nicolas Desfontaines, qui, paraît-il, s’était enrôlé dans la jeune troupe. Les historiens du Théâtre Français citent
onc sept pièces que nous savons ou pouvons croire représentées par la jeune troupe : La Mort de Sénèque, de Tristan, La Mort
arrêtée et une ambition résolue ; rien ne devait le faire reculer. La jeune troupe prit bravement son parti. Paris ne voulait
ettre de décembre 1663), mais seulement après trois autres pièces. Le jeune auteur impatient porta sa pièce à Molière, qui la
’il l’osa, il y mit sans doute beaucoup de tact et de finesse, car le jeune frère du grand Condé ne pouvait être bien flatté
théâtre, parce qu’il devait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une comédie que Molière avait composé
sert l’auteur : « il devait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une comédie que Molière avait composé
qui a essayé de rendre à l’héroïne son dialecte languedocien37. Une jeune et jolie fille de Pézenas ouvre timidement la por
lustres conquêtes41, à peine entrée dans la troupe, tourna la tête du jeune directeur. Il en devint amoureux, mais il fut rep
lammer ses vers sans échauffer son cœur ! Corneille avait, du reste, jeune encore, en 1632, raillé ces amours d’imagination,
Montpellier ? Mlle Menou ? On retrouve ce nom comme celui d’une toute jeune personne dans une lettre de Chapelle, dont nous p
s, d’autre part, si Mlle Menou, qui joue Éphyre, n’était qu’une toute jeune personne vers 1659 ou 1660, date probable de la l
usion à la rotondité de Duparc Gros-René, à la claudication de Béjart jeune , ce n’est qu’en passant et parce qu’il voit son p
des sociétaires. Lorsque la cour revint à Paris (28 janvier 1659), le jeune patron de la troupe daigna honorer de sa présence
na au mois d’avril 1661. Marie Mancini, célèbre par son roman avec le jeune Louis XIV, était une précieuse émérite ; elle fig
accomplis aux Pyrénées ramenaient la cour vers Paris. Louis XIV et sa jeune  épouse, Marie-Thérèse, étaient arrivés à Vincenne
ôt sur un lit de parade. Le roi assistait incognito à la comédie ; ce jeune prince, qui plus tard disait du vieux ministre :
ur de la cour et des courtisans, le réveil du goût espagnol auquel la jeune reine servait de prétexte, les souvenirs de cette
ns sa maison de Vaux la reine d’Angleterre, M. le duc d’Orléans et sa jeune femme Henriette. Outre concerts et mélodie, On l
Molière saisit avec empressement l’indication que lui fournissait le jeune roi ; il se mit aussitôt à l’œuvre, et intercala
associé à son père dans l’exercice de sa charge. Ce Jean Poquelin le jeune , mort le 6 avril 1660, laissa sa femme, Marie Mai
ui tapisse la terre et qui, pour vous le dire un peu plus noblement, Jeune et faible, rampe par bas Dans le fond des prés et
frait une telle union. D’autre part, le milieu où avait été élevée la jeune  Armande n’était guère propre à la préparer aux ve
a passion pour l’art auquel il dévouait sa vie, et enchaîner ainsi la jeune artiste, qui annonçait déjà des dispositions bril
maximes : Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes ; À ses jeunes désirs j’ai toujours consenti, Et je ne m’en suis
Béjart eût une affection toute particulière pour cette cadette, plus jeune qu’elle de vingt-cinq ans, qu’elle avait sans dou
a dix-huit mois. » Nous n’avons plus qu’à donner un crayon de cette jeune femme que Molière épousait. Le principal témoigna
pour la nature féminine, et, avec cela, passionné. Lorsqu’à la fin la jeune proie qu’il se réservait lui échappe, Arnolphe de
puis, s’adressant à Agnès et implorant celle qui l’abandonne pour le jeune Horace : C’est quelque sort qu’il faut qu’il ait
naissants, Et cru la mitonner pour moi durant treize ans, Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache Me la vienne enlever ju
es premiers mois de son mariage aurait eu de sérieux griefs contre la jeune Armande, traduisant dans le rôle d’Arnolphe sa dé
vouer et prévoir qu’il ne parviendrait pas à s’attacher le cœur de la jeune femme, et, avec son expérience de la nature humai
, C’est Élise, la satirique spirituelle, qu’il fit représenter par la jeune Armande Béjart, qui, pour la première fois peut-ê
qui n’était pas faite pour le théâtre. Ils demandèrent une pièce à un jeune  auteur de vingt-cinq ans, fort peu connu, qui sai
s personnages de ce drame féerique étaient remplis par tout ce que la jeune cour comptait de plus illustre, de plus élégant e
es encourage, lui confesse qu’il s’inquiétait jusque-là de voir qu’un jeune prince, en qui brillaient tant de belles qualités
inoffensives. Mais à l’époque dont nous parlons, il était encore très jeune  : il n’avait que vingt et un ans. La Palatine, An
ent les comédiens pour leur faire éprouver le même traitement. Béjart jeune , qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’
ils ne se virent plus qu’au théâtre. Molière continua d’avoir pour sa jeune femme, malgré les torts de celle-ci, une tendress
et je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses mé
ssante dans ce personnage de Célimène. Voici comment parlent de cette jeune actrice les gazettes du temps : Ô justes dieux !
tte circonstance les deux premiers actes de Mélicerte. C’est pour le jeune Baron que Molière composa l’idylle de Mélicerte.
ré orphelin à l’âge de neuf ans, on l’avait engagé dans une troupe de jeunes acteurs dirigée par un nommé Raisin, et qu’on app
le rôle de Myrtil dans Mélicerte. « Objet des innocentes caresses des jeunes femmes de la troupe, dit M. Philarète Chasles, ce
incessamment devant le roi ! » Molière tâcha vainement d’adoucir le jeune acteur irrité. Tout ce qu’il put obtenir, c’est q
l’on doit célébrer la fête des Jeux Pythiens, régalent à l’envie une jeune  princesse et sa mère de toutes les galanteries do
ue la troupe constituât. Quelques jours après, l’élève de Molière, le jeune Baron, qui avait quitté Paris depuis les représen
rti de s’y aller noyer. Ils auraient mis ce projet à exécution, si le jeune Baron n’avait averti Molière, qui fut obligé de d
-sept à dix-huit ans. Il était né en 1653. Il était déjà le séduisant jeune premier qui faisait tourner toutes les têtes fémi
pilogué sur le sens de ce mot attribué à Molière. On a rappelé que le jeune J.-B. Poquelin et Cyrano s’étaient rencontrés aux
ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours ! Cet intérieur de bonne bourgeoisie est
ur la scène. Mlle Beauval la remplaça dans son rôle de Psyché, et la jeune Angélique Du Croisy suppléa Mlle Beauval dans cel
al dans celui d’Aglaure ou de Cidippe. Voici ce que Robinet dit de la  jeune Angélique dans sa lettre du 3 octobre 1671 : On
-être à cause de la prédilection que Madeleine avait eue pour la plus jeune . Molière loua pour la Saint-Rémy de cette année 1
nir « un vieux monsieur qui levait haut la tête, avec une dame encore jeune qui paraissait plus grande que lui. J’ai remarqué
ux crédules barbons avec les mœurs d’Alceste, avec la fatuité de deux jeunes seigneurs et d’un courtisan bel esprit ? Ici, les
phrase change complètement, selon qu’on entend un vieillard, un homme  jeune et vif, un type de la haute société ou de la peti
éâtre du Marais. Nous avons raconté dans la vie de Molière comment le jeune Poquelin s’enrôla dans la troupe, et comment sa d
ris, dit Conrart transcrivant cette pièce dans ses papiers, c’est une jeune comédienne, fort belle, nommée la Duparc, autreme
fort belle, nommée la Duparc, autrement la Marquise. » Plus tard, le jeune rival du grand Corneille, Racine, s’éprit de Mlle
uire une épinette dans le corps de laquelle il faisait entrer le plus jeune de ses enfants, J.-B. Raisin, âgé de cinq ans, et
s la misère ; il résolut de recourir à cet ancien camarade et pria le jeune Baron de lui servir d’intermédiaire. Celui-ci se
Pendant les répétitions, Armande Béjart donna, dit-on, un soufflet au jeune acteur. Après la représentation du Ballet des Mus
u’il eut reçu la lettre ; et Molière, occupé du plaisir de revoir son jeune acteur quelques moments plus tôt, fut l’attendre
syché donnèrent naissance à une anecdote qui ne ferait pas honneur au jeune comédien, mais qui n’a pour garant qu’un libelle
vint mère à la suite de cette équipée. Puis elle fit la conquête d’un jeune capitaine d’infanterie, Boisset de Villedieu. Cel
45 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
t pas être difficiles à duper; aussi mille intrigants sans naissance, jeunes débauchés perdus de dettes, exploitaient-ils à le
un vaudeville ou bien une courante ? Ne vaut-il pas bien mieux qu’un jeune cavalier Dans mon art au plus tôt se fasse initie
réputation n’avait rien de calomnieux; et le régent futur, entouré de jeunes libertins comme lui, ne donnait déjà que trop rée
nces dans les boudoirs en s’accompagnant de la guitare, tandis que de jeunes et brillants colonels y brodaient de la tapisseri
ue le docteur Bartholo. « C’est, lui répond-il, un beau, gros, court, jeune vieillard, gris-pommelé, rusé, rase, blasé, qui g
ble dans les mœurs. Toutefois, malgré cette interdiction fâcheuse, un jeune auteur heureusement doué, et qui devait un jour d
e de leur femme ou de quelque parent le plus clair de leurs biens. Le jeune Charles, ruiné par une de ces faillites, vient en
malheur, ne put jamais accorder au théâtre que ses moments de loisir. Jeune , sa position de fortune lui fit une nécessité de
amatique. Néanmoins Les Plaideurs sans procès, Brueis et Palaprat, La Jeune Femme colère, et surtout Les Deux Gendres, suffis
u monde, en effet, n’auraient pas pu donner une idée aussi exacte des jeunes courtisans de cette époque, des petits marquis, c
rais eu la manie. Si j’étais assez sot pour me croire un génie... Le jeune duc Delmar, épris de madame Danville, essaie, dan
e de quarante mille francs, qui sont la dot et toute la fortune de sa jeune sœur, mais encore à entendre les conditions infâm
s’adresse, pour obtenir quatre voix qui lui sont indispensables, à la jeune femme d’un vieux pair de France, dont il connaît
au goût du jour, il compliqua son intrigue de l’amour romanesque d’un jeune plébéien pour la fille d’un ministre; amour que c
sant personnage est à la veille de se conclure. Éric, c’est le nom du jeune plébéien, provoque son rival en duel. Enveloppé d
; celle où il obtient du ministre Falkenskied le brevet d’officier du jeune Éric; la scène du conseil; celle qui termine le q
ence secrète, mais peut-être n’est-il pas inutile de les rappeler aux jeunes talents qui, faute souvent d’une bonne direction
itres, nous le répétons, que Molière doit être la constante étude des jeunes auteurs. Il a porté l’art de la comédie à son apo
lent critique, si décrié de nos jours, qu’il faut encore renvoyer les jeunes comédiens jaloux d’étudier les chefs-d’œuvre de n
e les plaies de la société, jettent surtout le découragement dans les jeunes esprits, et leur inspirent trop souvent, comme on
lacé tout près de l’odieuse coquette qui le subjugue une autre femme, jeune , belle, honnête, pleine de douceur et de franchis
x de sa maîtresse. Non, dit-il, . . . L’amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on l
ttres, je vous ai fait apprécier de quelle importance il est, pour un jeune comédien, de cultiver avec soin son organe, de lu
gne du génie de Molière, et dont il pouvait seul triompher. Aussi les jeunes comédiens ne sauraient-ils étudier avec trop d’at
partie d’un ouvrage sur l’art du comédien. Elles sont adressées à un jeune élève que des circonstances auraient pour quelque
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
lesse la monde, en ce qu’elle semble autoriser toutes les ruses d’une jeune femme pour se soustraire aux honnêtes désirs d’un
ieillard pourra réussir à s’assurer la tendresse et la fidélité d’une jeune tille qu’il épousera ; Molière réduit le problème
c’est la scène vi du 2e acte, où Arnolphe, informé des visites que le jeune amant a faites à Agnès pendant son absence, veut
47 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
urvécut pas longtemps à cet accouchement tardif. Le père, encore bien jeune , puisqu’il devait avoir alors vingt-trois ans, se
efois par la fréquentation d’hommes obscurs ou de femmes perdues7. Le jeune Modène suivit cet exemple, et s’attacha à la fill
rès de Sedan, entre les bras de la victoire10. Il fut remplacé par le jeune duc de Guise (Henri II de Lorraine), digne d’être
mblable qu’en altérant son existence civile, elle s’est supposée plus jeune qu’elle n’était réellement, et qu’en supprimant s
48 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
istingue, à côté de Gottsched et de sa femme, le nom de Lessing, tout jeune alors, et qui n’était pas encore en possession de
ession de son originalité propre. Gottsched avait tenu à donner à ses jeunes collaborateurs une scène pour produire leurs œuvr
e dans son pays, et qui, si j’en juge par les extraits qu’a donnés le jeune professeur, est un bon écrivain comique de premie
ge d’Eton jouaient une de ses œuvres devant le prince de Galles et sa jeune femme et à huit jours de distance, le Speechh day
u d’indignation, se levèrent, sortirent au milieu de la pièce, et les jeunes demoiselles les suivirent. C’est le mot qui les a
’à présent, quand on dit une fille sans la corriger par l’épithète de jeune , ce mot éveille tout aussitôt des images déplaisa
faite exécution de L’Étourdi, il faut cette rencontre assez rare d’un jeune premier qui soit jeune, élégant et vif ; qui sach
ourdi, il faut cette rencontre assez rare d’un jeune premier qui soit jeune , élégant et vif ; qui sache dire et qui aime Moli
ein d’expérience et consommé, a conservé la vivacité et la grâce d’un jeune poulain échappé. Jamais le joli mot d’Alfred de M
rès bien saisi et rendu cette nuance. Ce n’est pas l’irréflexion d’un jeune évaporé que trahit son jeu, c’est la niaiserie d’
bonhomme Chrysale, et lui fait part de son mariage prochain avec une jeune fillette nommée Agnès. L’autre s’étonne. Arnolphe
re dans la force de l’âge ; mais ces bagatelles charmantes de l’amour jeune ne conviennent plus à sa tête qui grisonne ; et C
riorité intellectuelle et morale qu’il a lentement imprimé dans cette jeune cervelle. Elle, Agnès, elle n’a rien pour résiste
prises dans l’instinct du sexe, dans l’ingénuité et l’ignorance de la jeune personne ? Au contraire, Katia sait beaucoup ; el
ment. Car, outre qu’il inspire à Agnès une tendresse profonde pour un jeune muguet, il attise chez Arnolphe le feu d’une pass
muguet, il attise chez Arnolphe le feu d’une passion violente pour ce jeune tendron. Remarquez-le, s’il vous plaît. Arnolphe,
iand, qui avait près de soixante ans quand il lui fit la cour, à elle jeune femme de vingt-deux ou vingt-trois ans. Elle eut
il n’en peut être aimé, puisque la loi de nature est que l’amour des jeunes aille aux jeunes, c’est l’éducation même qu’il a
e aimé, puisque la loi de nature est que l’amour des jeunes aille aux jeunes , c’est l’éducation même qu’il a donnée à la jeune
hoisi pour cette frêle enfant de dix-huit ans. Alcmène est certes une jeune mariée, mais les propos que lui prête Molière ont
et qui ne perd pas une occasion de dire à Orgon ce qu’il en pense. Le jeune fils, dont Tartuffe traverse les desseins et conv
, est profondément irrité contre lui ; il s’emporte en des colères de jeune coq, et ne parle que de lui couper les deux oreil
rier avec ce cuistre sa fille qui le déteste ; on s’apitoie sur cette jeune enfant ; mais on comprend la sottise affreusement
homme d’esprit ne s’y frotterait pas. Aussi, Molière l’a-t-il mariée, jeune encore, à un veuf déjà père de deux grands enfant
l’est mis en tête. Elle suit d’un œil maternel les ébats de ces deux jeunes amoureux qui se fâchent et qu’elle raccommode. To
n s’emporte contre un mot du marquis, qui lui a dit imprudemment : — Jeune et belle, comme vous étiez, madame Jourdain, vous
Molière a deux cents ans ; mais vous n’en avez que vingt ; vous êtes jeunes , ardents, gais, amoureux, pourquoi diable avez-vo
le rôle de la marquise. Dorimène doit être, à ce qu’il me semble, une jeune veuve un peu légère, sans doute, mais honnête, ma
doit exciter ni commisération, ni mépris, ni haine : c’est une jolie jeune personne qui marche gentiment sur un pavé crotté,
par ignorance et sans trop savoir ce qu’elle disait. Non, c’était une jeune femme qui connaissait les joies et les peines de
n convenable, en jouant quelques-uns d’une façon supérieure. Elle est jeune , elle est belle, elle possède une voix charmante,
’une autre phrase que j’aime moins. Scapin vient de donner à ses deux jeunes maîtres l’argent qu’il a flibusté pour eux à leur
ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours. Eh bien ! il pourra se faire qu’un jour
. Je me souviens encore de l’accent de douleur tendre avec lequel une jeune pensionnaire, aujourd’hui femme d’un sculpteur cé
t gaie, elle est dans le rôle, et Mlle Dinah Félix n’y est pas. Cette jeune et aimable comédienne perd, à une interprétation
le comique qu’il renferme. Vous vous rappelez la fameuse scène où le jeune Thomas Diafoirus est présenté par son père à Angé
ançais, que Toinette profite de la position délicate où elle a mis le jeune Thomas pour l’agacer : elle lui tire les cheveux,
fort comme un Turc sur les principes, » etc., elle se penche vers sa jeune maîtresse, comme pour lui dire, avec des manières
e langue. Les Ménechmes ont été joués avec beaucoup d’entrain par la jeune troupe de l’Odéon. Il faut tout d’abord mettre à
t d’abord mettre à part Mme Crosnier, qui n’est pas précisément de la jeune troupe, mais elle a fait l’office de capitaine ;
t l’office de capitaine ; elle a, en tortillant sa barbiche, mené les jeunes recrues au feu. Elle a joué Araminthe comme Arami
nthe ne serait jouée nulle part, pas même à la Comédie-Française. Les jeunes artistes me demandent quelquefois ce que j’entend
lle a été la joie de cette comédie. À côté d’elle, nous avons vu deux jeunes débutantes : Mlle Lynnès, une jeune fille que nou
eur de grotesque que nous admirons chez Mme Crosnier ; il reste grand jeune premier, et grand jeune premier de comédie modern
s admirons chez Mme Crosnier ; il reste grand jeune premier, et grand jeune premier de comédie moderne ; le rôle est un secon
aille et de voix. Il est certain que Mlle de Belle-Isle doit être une jeune personne élancée, au regard mélancolique, tandis
ce qu’on ne pourrait croire, car Prosper nous est représenté comme un jeune officier plein de bonne grâce et de séduction, un
e. Pour peu que nous réfléchissions, nous ne saurions admettre que la jeune Anglaise enlevée par le brillant officier se jett
t écrits à ces critiques qu’il n’avait pu lire encore. M. Reinach est jeune  ; il s’imagine sans doute qu’il a été le premier
ue. Faut-il parler encore des Jeux de l’amour et du hasard ? Tous les jeunes cœurs n’ont-ils pas fait ce rêve : être aimé pour
« Un jeune homme à l’humeur douce, aux tendres manières, aimait une jeune demoiselle pour sa beauté et sa sagesse ; ce qui
rd lit qu’après le premier acte je rencontrai dans le foyer un de mes jeunes camarades de l’Université, M. Larroumet, que je c
t de Pasquin une sorte de petit maître, exagérant la désinvolture des jeunes seigneurs qu’il est accoutumé de servir, sautilla
ucun acteur du temps passé qu’il ne l’a été par Delaunay, qui restait jeune , naturel et gai, tout en donnant à chaque mot sa
rillant dans le rôle de Sylvia ; c’est qu’on nous en fait parfois une jeune femme presque sérieuse et dont la sensibilité, tr
ur courir les aventures amoureuses. Mme Judith, qui, comme toutes les jeunes premières de la Comédie-Française, s’est essayée
t air dépité qui est d’une gaîté délicieuse. Avez-vous jamais vu deux jeunes chiens se provoquer, aboyer l’un contre l’autre,
ée de ce qu’était Delaunay dans cette scène exquise. Ah ! qu’il était jeune , qu’il était gentil et malicieux ! Comme on senta
et aussitôt comme sa langue retrouve son caquet ! Comme cette aimable jeune et spirituelle Rosalinde rebondit aux délices de
à la mémoire des vieux de l’orchestre : Et je me ressouviens de mes jeunes amours ! Il faut que cette plénitude de tendress
avez sans doute, est fils de Mme Dupuis qui a été longtemps l’une des jeunes premières les plus estimées de la Comédie-Françai
en quelque sorte dans les coulisses. Il a eu le bonheur de voir tout jeune l’actrice incomparable, et il en a emporté, dans
e avons-nous été nous-mêmes et sommes-nous encore injustes envers les jeunes personnes qui essaient de recueillir la successio
alogue plaisant entre Mlle Anaïs, chef d’emploi, et Mme Plessy, alors jeune débutante. — Chère enfant, lui dit Mlle Anaïs, j
il a cent fois raison, de porter dans le rôle du comte la gaminerie ! jeune et spirituelle qu’y déployait Bressant, le plus g
savez qu’au troisième acte du Barbier le comte, sous le costume d’un jeune bachelier, donne une leçon à chanter à Rosine. Ba
mieux ! » C’est une maigre récompense pour tant de travail. Mais nos jeunes acteurs en ont, par bonheur, une autre qui ne sau
st impossible d’être plus chaste, plus naïve, plus aimante, que cette jeune fleur, éclose aux environs d’Amiens, et qui exhal
la joie de cette soirée : c’est celui de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle, ayant lu bien
et il est d’autant plus désolé de l’aventure que son fils a tort. Le jeune Vanderck a été le provocateur et le provocateur g
ui ont beaucoup changé depuis lors, et l’exemple donné par le père du jeune Vanderck ne tire plus à conséquence. Il fallut bi
49 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
esse d’Elide 620 : Quand l’amour à vos yeux offre un choix agréable, Jeunes beautés, laissez-vous enflammer ; Moquez-vous d’a
n’est si beau que d’aimer621. Cette Aurore voit bientôt paraître un jeune prince, avec un précepteur qui lui donne ces leço
un clair témoignage, Et qu’il est malaisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux... Devant mes ye
mme un prince accompli622. » Or cette tirade était dite à Louis XIV, jeune et triomphant, dans ces fameuses fêtes appelées l
qu’il donnait, sous le couvert de la reine mère, et en présence de la jeune reine délaissée, à Mlle de La Vallière, en sorte
le Eroxène 626 suivent ces sages maximes, et viennent s’offrir 627 au jeune Myrtil, qui chante à son moineau :          Inno
50 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ent de lassitude et de mépris ; tous les regards se tournèrent sur un jeune prince qui paraissait avec éclat sur la scène du
de toutes les scènes héroïques et galantes de L’Île enchantée, où le jeune roi paraissait lui-même sous l’armure de Roger, e
e d’Octave, de même que Molière et Despréaux ont élevé la renommée du jeune monarque, protecteur des lettres et vainqueur de
se des monarques, ils soufflent le feu de l’ambition dans le cœur des jeunes princes impatients du sceptre ; ou si un jeune ro
tion dans le cœur des jeunes princes impatients du sceptre ; ou si un jeune roi s’affranchit de leur tutelle, ils lui opposen
la dernière scène ; Dorine, restée seule après la réconciliation des jeunes amants, était abordée par Elmire, Cléante et Dami
scane, et qui au fond n’est qu’un fieffé libertin. Il est épris d’une jeune villageoise dont le mari est très jaloux, et il p
al de la pénitence que l’abbé fait éclater sa passion criminelle ; la jeune femme stupéfaite lui dit : « Ô mon père ! Que me
our être abbé je rien suis pas moins homme 5 ; vous voyez que je suis jeune encore, vous ne devez point balancer à m’accorder
ier espagnol nommé Montufar est lié avec deux filles suspectes, l’une jeune et l’autre vieille : après avoir joué successivem
santé ; sa convoitise est sans cesse excitée par l’aspect d’une femme jeune et belle, dont le mari est vieux et dévot, et qui
ari d’un certain âge ayant de grands enfants d’un premier lit, et une jeune femme pour seconde épouse. Quel théâtre pourrait
te homme, atteint de la fièvre des doctrines anarchiques, qui ait une jeune femme à séduire et une fille riche à doter, et qu
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
’aurai pas sur vous un pouvoir absolu ! Et, par sottes raisons, votre jeune cervelle Voudroit régler ici la raison paternelle
dans la piece. Moliere, de qui je cite tous les défauts en faveur des jeunes Auteurs que ses scenes inimitables pourroient déc
’avec tant d’honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l’on mena chez vous ; lorsq
’argent. Je l’ai fait, & je le lui apporte. J’ai oui dire que son jeune maître s’est marié, & je ne doute nullement q
er un Etat) L’obligea d’en sortir une nuit sans éclat. Une fille fort jeune & sa femme laissées, A quelque temps de là se
rit à Bologne, où, pour mieux être instruit, Un certain maître Albert jeune l’avoit conduit. Mais, pour se joindre tous, le r
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
e plaisir ouverte à la cour durant la minorité de Louis XIV, et où le jeune roi avait été presque entraîné à épouser Hortense
e main à l’autre, comme la beauté passe d’un visage vieilli à un plus jeune , et comme l’éclat du bel esprit d’hier passe au b
à Paris, et il devint à la mode d’aller visiter Rome et l’Italie. La jeune noblesse se fit particulièrement un point d’honne
mont donna commencement À ce vilain et poure changement (de langage). Jeunes François qui alloient là combattre Vouloient aux
e pour sa fortune que sur ses nièces, et surtout sur l’inclination du jeune roi pour Hortense Mancini, était devenue dévote :
mois de juin 1660, le roi épousa l’infante d’Espagne. L’arrivée de la jeune reine en 1660, la réforme de la reine-mère, oblig
ses, la quatrième était madame de Montausier, la cinquième et la plus jeune était mariée depuis un an au comte de Grignan, il
e de travail est le seul moyen d’enseigner les usages du monde où les jeunes personnes sont destinées à vivre, le seul moyen d
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ieillards dans leur humeur chagrine ; il n’est pas pas naturel qu’une jeune beauté préfere le monstre des forêts à celui qui
ents de Flaminia pour son maître : il feint qu’autrefois charmé d’une jeune personne qu’il a vue à Ferrare, & fatigué des
n vrai témoignage ; Et qu’il est mal-aisé que, sans être amoureux, Un jeune Prince soit & grand & généreux. C’est une
exhorte en effet Silvio a partager la tendresse qu’une Nymphe belle, jeune , charmante, ressent pour lui. Quoi ! ton cœur es
fort bien être déplacé dans une tragédie. Le gentil Théramene dit au jeune Hippolyte qu’il ne seroit point né sans l’amour d
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
ion, lorsqu’on vient d’être affecté par la tendresse délicate de deux jeunes amants bien nés, qu’on desire de voir heureux ? L
ans une ville de Bretagne ; il laisse Valere héritier ; & Lucile, jeune veuve, légataire. Valere quitte Paris pour aller
en apprenant qu’il devoit partir. D’un autre côté Lisette assure à la jeune veuve que Valere est épris de ses charmes, &
55 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
s femmes de Molière : ce manque d’éclat même est une de ses qualités. Jeune , belle, capable d’inspirer une passion folle, ell
elle qui ressort du caractère d’Alceste. On trouve tout simple qu’une jeune et jolie femme tienne un salon ouvert où se group
onge et de basse jalousie, si cruellement dépeint par l’imprudente et jeune coquette, sera un jour, hélas ! sa dernière resso
, même en les acceptant comme typés de satire, des personnes comme la jeune Dorimène du Mariage forcé 413, la Femme de Sganar
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
on se trompe. Il y a dans le Scrupule, autre Conte du même Auteur, un jeune militaire, nommé Lindor, qui ressemble beaucoup à
es de Lindor. Il s’étoit passionné pour elle à la premiere visite. Un jeune Page est pressé d’aimer. Ma belle Cousine, lui di
ine, je vous montrerois les miennes. Vous n’y tiendriez pas. — Allez, jeune fou, faites votre devoir en galant homme, & n
voisine ; j’approche, j’écoute : c’étoit Luzel lui-même avec la plus jeune de mes femmes. Il est vrai, disoit-il, je suis ve
ne qui ressemble beaucoup à celle de Forlise & de Dumont. Eraste, jeune Auteur, est secrètement amoureux de Lucinde. Il s
me. Comme quoi Frontin paroît à la Cour, rend de grands services à un jeune Seigneur, & le met dans le monde au moyen des
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
jaloux prend là-dessus des mesures qu’il croit infaillibles ; mais la jeune & simple Agnès, instruite par l’amour seul, l
Et c’est ?... Horace, lui montrant le logis d’Agnès. Et c’est ?...Un jeune objet qui loge en ce logis, Dont vous voyez d’ici
se défendre. Mais peut-être il n’est point que vous n’ayez bien vu Ce jeune astre d’amour de tant d’attraits pourvu ; C’est A
se opinion des femmes. Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innocente qu’il a fait élever dans un couvent. L’
atrone sans la mettre sur le théâtre. Les propos qu’elle a tenus à la jeune Agnès deviennent plaisants dans une bouche innoce
Moliere, dis-je, n’a-t-il pas bien fait de nous offrir à la place une jeune innocente qui, à travers la simplicité à laquelle
ent fâcheux. Pour plus grande sureté, il fait armer de pied en cap sa jeune épouse, & lui ordonne de rester ainsi pendant
58 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
utes les trois, jouant pour son cœur ardent toutes les symphonies des jeunes années. Je n’ai jamais relu Le Roman comique de S
ère bien plus que sa figure qui prit la belle marquise. Molière était jeune encore, mais il avait surmené la vie ; à force de
dans les pérégrinations de Molière à travers la France ; toutefois le jeune imprésario dut, dans ses voyages, jouer de temps
 C’est ma faute ! C’est alors que Mlle de Brie arrivait. Il avait été jeune avec elle, il lui semblait doux dans son désespoi
jouait encore les Agnès ; ses camarades la trouvèrent décidément trop jeune et donnèrent son emploi à Mlle du Croisy. Mais qu
ères souffrances éclatent dans les beaux vers du poète ! Comme il est jeune pour aimer et comme il faucherait avec la Du Parc
revenu des grandeurs du génie, voulait finir sa vie à Rouen, quoique jeune encore, car en ce temps-là on enterrait sa jeunes
is quand il ouvrit les bras, Mlle Du Parc avait fermé les siens. Plus jeune , il se fût retourné ailleurs, mais son cœur trop
beauté, dans ces admirables vers de Martian : J’aimais quand j’étais jeune et ne déplaisais guère ; Quelquefois de soi-même
e ; Je pouvais aspirer au cœur le mieux placé, Mais, hélas ! j’étais jeune et ce temps est passé ; Le souvenir en tue et l’o
prouvait Corneille chez Mlle Du Parc, en présence et au milieu de ses jeunes rivaux. Substituez marquise à princesse, et vous
céder le rôle d’Agnès de L’École des femmes à une autre actrice plus jeune , nommée Angélique Du Croisy. « Lorsque celle-ci s
e très excellente, et même gracieuse comédienne, quoique laide, point jeune et fort maigre ; mais, malgré cela, pleine d’agré
de ne pas connaître : Je ne sais, je l’ai pris pour ce comédien, Si jeune , si bien fait, qui déclame si bien, Qu’on aime ta
personnel et de jeunesse : c’était pourtant toute sa dot. La Grange, jeune , bien lait, brillant comédien, l’épousa sans lui
us prétexte de lui dire les ridicules — des autres ; vieux mari d’une jeune femme qui lui donne beaucoup de fil à retordre. P
isante et tragique aventure à la Beaupré. Sur le théâtre, elle et une jeune comédienne se dirent leurs vérités. — Eh bien, di
t être antérieurement à l’affaire du soufflet donné par MmeMolière au jeune acteur, quelques jours avant la première représen
sse française. Le P. Lelarue, charmé des agréments et des saillies du jeune Dancourt, avait eu l’envie d’en faire un jésuite 
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
veut épargner ses jours,  Je donnerai les miens pour elle. Lydie. Le jeune Calaïs, plus beau que les amours,  Plaît seul à m
é Colette A tous les biens de l’univers. Colette.  Quoiqu’un Seigneur jeune , aimable,  Me parle aujourd’hui d’amour, Colin m’
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
Chanoine ou S. Bruno qui est damné. Il se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt mari, lui deman
ue pour apprendre à un enfant de famille l’art de se ruiner, & la jeune Cidalise, aident Clitandre à manger son bien. LA
, j’avois oublié d’éteindre la lampe ; tout d’un coup j’entends notre jeune maître qui crie de toute sa force... Theuropide.
maître qui crie de toute sa force... Theuropide. Qui appelles-tu ton jeune maître ? n’est-ce pas mon fils ? Tranion. St ! un
n, Monsieur : mais, encore une fois, je vous prie de m’écouter. Notre jeune maître me dit que le mort lui avoit parlé de cett
h ! A ce que je vois, Philolache va sur les traces de son pere : tout jeune qu’il est, il entre déja dans le commerce. Dis-tu
echme, marchand Sicilien, eut un fils nommé Moschus, qu’il maria fort jeune , & de qui naquirent deux jumeaux tout-à-fait
es ne connoissent pas Géronte, ils peuvent fort bien ignorer s’il est jeune ou vieux. — Il falloit du moins pour cela, que Re
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
nde ; mais il frémit en songeant qu’il va s’unir à une personne aussi jeune que lui : il devient épris d’Eliante, jeune veuve
unir à une personne aussi jeune que lui : il devient épris d’Eliante, jeune veuve, tante de sa prétendue : il commence par en
r, & vous, les y faisant tomber à tous propos : l’héritier est-il jeune ou vieux ? l’héritier est-il bien fait ? l’hériti
62 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ettant à Molière d’égayer plus d’une fois le public aux dépens de ces jeunes marquis éventés, dont Turlupin était le modèle, e
une grande fille à marier, elle se fâche de ce qu’on lui parle de son jeune âge comme d’une chose passée, et elle demande ave
vingt-neuf représentations attestèrent le succès, et où deux acteurs jeunes et charmants, Baron fils et mademoiselle Desmares
es plus dignes élèves devenu à son tour un grand maître, et d’un plus jeune peintre qui marche avec honneur sur leurs traces4
is insolents et craintifs, que pouvaient battre et tuer impunément de jeunes fils de famille, sur qui ils avaient eux-mêmes, c
erie et l’exposition des enfants séparaient de leur famille nombre de jeunes garçons et de jeunes filles, qui la plupart étaie
63 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
une intrigue raisonnable et la conversation des honnêtes gens, fut le jeune Quinault, qui donna sa Mère coquette, en 1665, so
nfin (dit-il) s’il n’est pas bon, le défini n’est pas mort. Les deux jeunes amants, Isabelle et Acante, sont un peu brouillés
e prétexte de recevoir chez elle les jeunes gens qui courtisent cette jeune personne, est l’objet de mille cajoleries concert
elle tout le respect que des corsaires africains ont toujours pour de jeunes captives. Le roi d’Alger (quoiqu’il n’y ait point
l’auteur, c’est d’avoir donné au Ménechme officier, non seulement une jeune maîtresse qu’il aime, mais une liaison d’intérêt
n d’intérêt avec une vieille folle dont il est aimé. La douleur de la jeune personne ne pouvait pas être risible, et on l’aur
64 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
quille. » Vinet a eu pour successeur, à Lausanne, M. Eugène Rambert. Jeune et d’une génération qui n’a pas connu personnelle
s noble représentant. En présence de doctrines pareilles, la tâche du jeune professeur est de combattre les préjugés de la sc
e toutes les louanges ne lui avaient fait de plaisir. » Jusqu’ici le jeune professeur de Lausanne marche d’accord avec Vinet
rire d’une manière conforme à sa pensée. » Cependant l’admiration du jeune critique ne lui fait pas méconnaître les côtés fa
es sont étendues, son imagination vive, son œil pénétrant. Sa pensée, jeune , franche et résolue, s’attaque hardiment aux diff
avons cru mieux employer l’espace dont nous disposions, en mettant le jeune professeur lui-même en scène, en le laissant se f
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ement blessée de la négligence du roi et de ses attentions pour cette jeune et belle personne, qu’elle appelait une belle idi
in, l’espérance de plaire commençaient à se faire sentir ; le prince, jeune et ardent, était désespéré ; le prince, aimable e
obtenu sa renonciation aux maîtresses, durant la vie de la reine plus jeune qu’elle ! Sans doute, après la mort de Marie-Thér
dont la résistance affligeait le roi le plus galant du monde, et plus jeune qu’elle de trois ans. Jr regrette de ne pouvoir d
t sa majesté ; elle n’avait jamais mis de rouge, et le teint d’aucune jeune personne n’effaçait la pureté du sien. » Madame
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
ort. Mes pleurs, ma beauté, mon âge, ce spectacle attendrissant d’une jeune Reine qui leur tendoit les bras, firent tomber le
ienne intitulée l’Oracle accompli. On charge Arlequin de conduire une jeune Princesse dans la forêt voisine, & de l’y poi
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
âgée de vingt-huit ans en 1635. Madame de Scudéry était beaucoup plus jeune et a un tout autre esprit que Madeleine, sa belle
t Rotrou, Scarron, Benserade, Saint-Évremond, Charleval, Ménage, plus jeunes de quelques années que les précédents. En 1631, p
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
qu’il faut bien moins d’adresse pour présider à la parure d’une femme jeune & jolie, qu’à celle d’une vieille : & ell
rere, Quittez un tel dessein, & n’ôtez point Valere Aux vœux d’un jeune objet dont l’intérêt m’est cher, Et qui, sur ma p
du Tartufe n’a pu faire qu’une mauvaise piece d’un mauvais sujet, les jeunes Auteurs ne doivent pas avoir la vaine présomption
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ture ? A la Capricieuse.  Une corme brillante & fraîche D’une jeune fillette avoit charmé les yeux ; Mais ce fruit, q
eh ! n’es-tu pas de même  Par l’effet seul de ton humeur ?  Te voilà jeune , fraîche, belle ;  Ton amant est tendre & fid
cience de coeffer les uns & les autres. Livre très utile pour mes jeunes Confreres qui entrent dans le monde, &c. L
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ndre & ce joli visage,  (Jugez combien cet homme est fou !) De sa jeune pupille il prétend faire un sage,  Qui, renonçant
je préfere à tout mes écolieres. Eraste est enchanté des leçons du jeune maître ; il est bien certain que Sophie profitera
re ses mains : il proteste qu’il seroit impossible de trouver dans un jeune François toutes les connoissances que le faux Ang
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
e qui a quelque rapport à la querelle des deux Auteurs. PROLOGUE. Un jeune étourdi vient fendre la presse sur le théâtre en
est vivement frappé d’un coup de pierre philosophale. La sœur est une jeune personne qui roule, comme M. son frere, aux envir
s’apperçoit pas qu’elle vieillit, parceque son visage n’a jamais été jeune . Elle est jalouse, & n’a jamais eu d’amants n
ain, qui le fit élever avec beaucoup de soin, & l’affranchit fort jeune . César gémissoit de voir les drames de Térence dé
72 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
e 2, sont les principales sources où il a puisé. Dans Strapparole, un jeune étudiant, favorisé par une femme qu’il ne sait pa
me les moyens qu’il imagine pour faire cesser les accointances d’une jeune innocente et d’un jeune éventé 4, dont l’une ne
ine pour faire cesser les accointances d’une jeune innocente et d’un jeune éventé 4, dont l’une ne lui cache rien par simpl
t qu’Arnolphe, il venait d’épouser la Béjart, qui était presque aussi jeune qu’Agnès, mais, à la vérité, n’était pas aussi in
aïr, et voit tous ses efforts pour la soustraire aux entreprises d’un jeune rival, n’aboutir qu’à la faire passer plus prompt
n très grand comédien, et son petit-fils un bon acteur. [Béjart le jeune ] BÉJART le jeune joua la comédie de très bonne
n, et son petit-fils un bon acteur. [Béjart le jeune] BÉJART le jeune joua la comédie de très bonne heure, et fut camar
bouffonnerie entrait dans le plan de Molière, qui voulait amuser une jeune cour dans cette saison de l’année où le plaisir r
73 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
j’en appelle : n’était-il pas l’image vivante du vieillard de Téos ? Jeune ou vieux, riche ou pauvre, il fut toujours aimabl
a régence. En voulez-vous encore des témoins irrécusables : voyez ces jeunes débauchés qui semblent se parer du mépris public 
confusion des rangs ! Nanine paraît sur la scène, et ce n’est plus un jeune seigneur perdu de mœurs, c’est un sage qui se més
74 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
au valet de Don Juan : Sa Majesté paraît choquée du libertinage de ce jeune seigneur. “Sire, lui dit Arlequin, il faut avoir
se plaindre au maître, lequel, aimant avec une tendresse aveugle son jeune cochon, dit : “Il faut lui pardonner pour cette f
n, qui le jette au loin, et qui lui fait beaucoup de questions sur la jeune veuve dont il est fort tenté. Le gourmand, qui ne
75 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
s esclaves, gouverneurs, précepteurs, et surtout corrupteurs de leurs jeunes maîtres, alternativement menacés du fouet ou de l
gneurs, de suzerains ailiers devenus vassaux soumis, entouraient leur jeune monarque, et déjà préludaient à ce culte d’amour
mœurs publiques et privées par l’exemple du vertueux Louis XVI, deux jeunes auteurs, unis d’amitié15, ont ramené sur la scène
e de son éclat, et elle doit en rehausser le prix à tous les yeux. Le jeune Poquelin, à qui son père voulait transmettre en m
n a dit que l’aspect d’une horloge avait révélé à Vaucanson, dans son jeune âge, qu’il était né pour la mécanique. Comment, à
dans l’Inde. Gassendi, frappé de l’intelligence vive et pénétrante du jeune Poquelin, l’admit aux leçons particulières qu’il
ut par les mœurs du vertueux Gassendi, cette morale fut, celle que le jeune Poquelin adopta dès lors, et qu’il professa toujo
au collège presque à l’âge où communément on est près d’en sortir, le jeune Poquelin, dont l’intelligence, naturellement supé
e en main, attendait l’instant précis où devait tomber sa tête29 ; le jeune de Thou, subissant le même supplice pour n’avoir
principaux incidents du drame politique auquel Poquelin assista. Bien jeune encore, mais doué du génie de l’observation, et c
fut colonel d’un régiment levé à ses frais. Une princesse, cousine du jeune roi, devenue générale d’armée, eut pour maréchale
la Thébaïde, dont il donna plus tard le sujet et peut-être le plan au jeune Racine. Les meilleurs comédiens de l’Illustre-Thé
e la diffamation jusqu’à imputer à Molière une passion infâme pour le jeune Baron36. Il y a, dans la littérature, une espèce
Pyrénées, où l’on traitait de la paix avec l’Espagne et du mariage du jeune roi : la pièce y fut envoyée, et ne fut pas moins
ne pouvaient racheter tout son génie et toute sa gloire auprès d’une jeune et jolie comédienne, fort encline à la coquetteri
mes repas les réunissaient souvent79. Molière, dit-on, avait donné au jeune Racine le sujet et le plan de la Thébaïde, et il
fait autrefois le Menteur, n’applaudissait-il pas aux triomphes d’un jeune auteur, à qui il avait ouvert et ensuite abandonn
la fortune, délaisser le vieux poète, pour se tourner du côté de son jeune et brillant rival. Corneille, blessé de cette ing
urcroît. Madame Molière devint jalouse des bontés de son mari pour le jeune Baron, et elle s’emporta même un jour jusqu’à lui
s leur rendre. Il faisait accepter d’assez fortes sommes d’argent aux jeunes auteurs que la nature avait mieux traités que la
Roger, de La Ville, Casimir de La Vigne, Casimir Bonjour, et de plus jeunes auteurs qui promettent de suivre dignement leurs
ommentateurs, et une Histoire de la Vie et des Ouvrages de Molière.Ce jeune écrivain n’a pas cru devoir, comme quelques exemp
76
é de croûte partout » ; et la « soupe à bouillon perlé, soutenue d’un jeune gros dindon, cantonné de pigeonneaux, et couronné
ois jours, a très dignement célébré Molière à sa douzième Matinée des Jeunes , le dimanche 18, par Le Cimetière Saint-Joseph, à
il amena avec lui un laquais nommé Bassan. Ce garçon avait été nourri jeune chez le père de M. d’Ablancourt ; et comme ils ét
précisément la même année que Pierre Corneille. Paris était rempli de jeunes gentilshommes accompagnés de quelque garçon de le
plusieurs, et l’on disait : mes gens. Et puis cela donnait bon air au jeune marquis ou vicomte de bâtonner Scapin ou Gros-Ren
lorsque Scapin faisait le loup-garou, pour faire rompre le col à son jeune maître Léandre ! Encore un coup, Molière n’a rien
gitimes espérances. À tous ceux que blessait la superbe impatience du jeune poète, Les Plaideurs fournirent l’occasion d’une
’est l’âge de l’enthousiasme et de la tendresse rêveuse, l’âge ou les jeunes imaginations s’égarent dans les mystérieux sentie
n talent de dessinateur et de graveur de premier ordre. Il possédait, jeune , avec cette volonté qui appelle et retient le suc
rs aux premiers rangs, dans ce corps d’avant-garde que commandait son jeune ami le Sultan juste, il remonta le Nil jusqu’aux
n curieux, un chercheur toujours en éveil, comme le fut, dès son plus jeune âge, cet infatigable collectionneur, — si bien pl
Molière naquit, un puits du temps d’Henri IV, où Molière, alors tout jeune , s’est à coup sûr lavé les mains dans les entract
es remonter dans un autre jeu de paume, où, dix-huit jours après, les jeunes comédiens allaient de nouveau tenter la fortune. 
ez qu’il y est mort. « Je pense que la maison du mercier, où logea le jeune Poquelin, se trouvait à l’un des angles ou coins
Molière. » Ainsi, ce serait là — et je le pense aussi — que Molière jeune , Molière essayant de vaincre, Molière débutant, M
poète, en changeant fort souvent le tuteur où le père en mari, et la jeune première ou l’ingénue en femme. Jusqu’à la fin du
premier essai de Racine, avec quelle chaleur d’affection il amena au jeune poète un public favorablement prévenu, et à quel
ours que l’émule adroit, envahissant, mais inférieur, de Corneille le jeune . On disait « le tendre Quinault » avec une pointe
: « La déhanchée »— ô jeunesse impitoyable ! — « la déhanchée fait la jeune princesse », par conséquent Antigone. Or, qui éta
’après trois pièces nouvelles. Molière profita de l’impatience de son jeune ami. Il pouvait le jouer tout de suite. C’était d
e à Mlle de Brie, je suppose, à moins qu’Armande n’eut voulu faire au jeune débutant l’honneur qu’elle devait faire plus tard
 : l’actrice qui est chargée d’un rôle d’homme n’hésite pas, fût-elle jeune , à orner (?) son menton d’une barbe. Quand les sœ
77 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
aduits sur une scène plus vivante. Aussi, son théâtre est-il toujours jeune , toujours vrai. Les siècles ont transformé la soc
utre côté, l’ange Gabriel redescendit de son empyrée, pour admirer la jeune Vierge en prière, à laquelle les démons eux-mêmes
leine à sa toilette, se mirant dans une glace de Venise, tandis qu’un jeune seigneur de la cour d’Hérode lui chante quelque b
indiquer ces changements de personnes dans le même rôle, « Ci fine la jeune Sara, Ci fine le petit Samuel, Fin du petit Salom
avez d’ailleurs pour guider, bien plus compétent et bien plus sûr, le jeune et très distingué professeur4 qui m’a précédé dan
stère du Vieux. Testament, le petit Isaac, revenant de jouer avec les jeunes garçons du voisinage « à la fossette et à pique-r
78 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ramatique : avec celle de Racine, quelle meilleure discipline pour de jeunes acteurs que celle de Marivaux ? Où donc apprendro
me souviens de la rencontre que je fis, il y a quelques années, d’un jeune auteur. « Eh bien ! lui dis-je, vous m’aviez parl
lier ! A l’Odéon, derrière M. Cornaglia, un vétéran, et M. Amaury, un jeune premier qui atteint déjà la seconde jeunesse.je n
ux directeurs, et notamment à M. Perrin, de ne pas exercer assez leur jeune troupe. On aurait cultivé avec plus de zèle M. Jo
79 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
on. Histoire du clavecin de l’organiste Raisin ; Molière se charge du jeune Baron qui l’accompagnait. Sa générosité envers le
tantes qui donnaient quelquefois la noblesse. Aîné de dix enfants, le jeune Poquelin fut dès son bas âge destiné au métier de
étude que celle de son commerce. Le caractère naturellement ardent du jeune Poquelin ne pouvait se plier longtemps à une semb
itaire ; mais, voyant enfin qu’il n’y avait plus rien à espérer de ce jeune obstiné, il se laissa fléchir, et le collège de C
son génie à la fréquentation des théâtres. Le grand-père maternel du jeune Poquelin, qui l’avait pris en affection, le menai
enue proverbiale dans notre langue9, ne furent pas ce qui séduisit le jeune spectateur ; mais il pressentit peut-être dès lor
ns que sa place était marquée ailleurs qu’au magasin de son père. Le jeune Poquelin répondit par des progrès rapides aux soi
philosophie. Le célèbre antagoniste de Descartes admit à ce cours le jeune Bernier, Poquelin et Hesnaut : ils se montrèrent
nt permis au génie qui recrée, pour ainsi dire, ce qu’il emprunte. Le jeune Poquelin eut à peine achevé sa philosophie, qu’en
la cour et des gouvernants. Perpignan repris sur les Espagnols ; les jeunes et trop malheureux Cinq-Mars et de Thou victimes
s pleines de mouvement et d’intérêt qui se passèrent sous les yeux du jeune observateur. À son retour du midi de la France,
s récits. Quant à l’étude du droit, il est à peu près constant que le jeune Poquelin s’y est livré. Il paraît même qu’il suiv
s’accroître et s’étendre jusqu’aux classes moyennes de la société. Le jeune Poquelin se mit à la tête d’une de ces réunions d
omiques. Notre auteur, charmé d’abord de l’aisance pleine de grâce du jeune aspirant, fut plus étonné encore du talent avec l
cadet, qui ne pouvait guère, encore à cette époque, jouer que de bien jeunes rôles, car il n’était né qu’à la fin de 1630. Ceu
s tendre, figurera plus d’une fois dans cette histoire ; quant à leur jeune sœur Armande-Grésinde-Claire-Élisabeth Béjart, de
à la tragédie, puisque ce fut lui qui plus tard le donna à traiter au jeune Racine. On doit également fixer aux premières ann
théâtre, parce qu’il devait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une comédie que Molière avait composé
ui, chez mademoiselle De Brie, était presque aussi durable. Une femme jeune , aimable et jolie, qui cherche à calmer les chagr
ont point été payées22. » On verra par d’autres particularités que le jeune frère de Louis XIV avait été plus séduit par la p
acteurs sortir complètement de leur obscurité de province. Béjart le jeune , qui passe pour être monté sur la scène avant l’â
ite et très jolie. La nature lui départit le don de paraître toujours jeune , mais évidemment, en 1658, elle était loin d’avoi
des « chères ». Mais outre ces profès en l’art des précieuses et ces jeunes initiés, on rencontrait encore chez chaque femme
r avec une plus ample liberté à de nouvelles profusions. L’esprit des jeunes seigneurs, les lyres des poètes, n’avaient pu rés
ontaine Et la grâce plus belle encor que la beauté, est celui de la jeune Béjart, dont nous avons rapporté la naissance à l
ile sur ce brasier ardent et en allumer un nouveau, il s’attache à la jeune Béjart. Heureusement mademoiselle De Brie n’était
rs sentiments et leur génie », Colbert n’avait pas fait plus pour le jeune poète : cent louis avaient également été la récom
Mais cette même feuille apprenait que dans la nuit du 15 au 16 mai la jeune Reine avait été prise par la rougeole. Molière, q
dantesque, ce Lysidas si plein de lui-même, selon la clef, c’était le jeune Boursault. Ce marquis ridicule dont tous les rais
ans ce reproche fort innocent, et exploitant le dépit inexplicable du jeune Boursault, auquel Molière n’avait pas songé, affi
sait un mot en passant de quelques-uns de ses camarades, de Béjart le jeune notamment, qu’il appelait le dieu Vulcain, parce
comme nous l’avons déjà vu, une prédilection souvent malheureuse. Le jeune poète se mit à l’ouvrage. La Grange-Chancel racon
ession, ordonna qu’on l’ouvrît sur-le-champ, et l’on en vit sortir un jeune enfant, fils de Raisin, qui commençait à se trouv
art dans lequel Baron excella depuis, il chercha encore à former son jeune cœur à la vertu, par une sage direction et par de
s de tout ce que Versailles renfermait alors de plus brillant, et les jeunes seigneurs s’empressèrent autour d’elle. Fière de
us les acteurs pour leur faire subir le même traitement, quand Béjart jeune , qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’
et je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses mé
n moment après avec toute la terre. » Il recommandait également à son jeune élève « de ne point sacrifier ses amis, comme fai
vous lui direz qu’il vous les explique.” Dès que Corneille arriva, le jeune Baron alla lui sauter au cou comme il faisait ord
me Molière à celles de Chapelle, Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on l
mme Sganarelle « sans s’émouvoir ». Mais devenu veuf il en épousa une jeune et jolie, qui vengea la défunte par la domination
bienfaits qu’ils en recevaient, se laissa aller à sa haine contre son jeune protégé jusqu’à lui donner un soufflet. Baron vou
interposer entre sa femme et Baron ! Mademoiselle Molière frappant ce jeune acteur, et celui-ci la fuyant ! Les sentiments et
celui de moucher les chandelles. Beauval, c’était son nom, parut à la jeune Bourguignon un sujet précieux pour le mariage : a
la Franche-Comté avait tenu éloignés de Versailles le Roi et tous les jeunes seigneurs. Mais le glorieux traité d’Aix-la-Chape
sez notables changements s’opérèrent au théâtre de Molière. Béjart le jeune , auquel sa blessure avait fini par rendre l’exerc
ù l’on doit célébrer la fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries do
cond mariage de sa mère, qui espérait l’y voir rester à jamais. Cette jeune personne ayant témoigné une aversion insurmontabl
80 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
), des Faux Moscovites, du Courtisan parfait, du Baron d’Albikrac, du Jeune Marius, de La Fête de Vénus, de La Femme juge et
l’ami du Misanthrope, et la cousine de la maîtresse de ce dernier. La jeune veuve chez qui toute la compagnie se trouve n’est
fait opposés, et se font ainsi paraître l’une l’autre ; l’une est la jeune veuve, aussi coquette que médisante ; et l’autre,
t pour faire pénitence. Son crime, qui ne part que d’un esprit encore jeune , ne demandant pas qu’elle en fasse une si grande.
urs sur leurs traces, Sous le visage et les attraits, De trois objets jeunes , et frais, Molière, Du Parc, et de Brie, Allez vo
ite il y admit Cyrano*. « Les belles-lettres avoient orné l’esprit du jeune Pocquelin, les préceptes du philosophe lui apprir
ndre plus célèbre. On sait que le bruit des heureuses dispositions du jeune Baron, âgé alors d’environ onze ans, avait déterm
nt se comparer aux anciens. » Acteurs de la Pastorale comique Iris, jeune bergère,      Mlle de Brie. Lycas, riche pasteur
steur,   M. Molière. Filene, riche pasteur,   M. Destival. Coridon, jeune berger, M. La Grange. Un berger enjoué,     M. B
second fils de France qui fut nommé duc d’Anjou (mais qui mourut très jeune ) occasionna des réjouissances publiques. Les diff
asse pécune et renom. Mais pas moins encor je n’admire, Son épouse la jeune Elmire 2, Car on ne saurait constamment Jouer plu
irer à quelque chose de plus qu’au métier de ses pères. a. « [*]Le jeune Pocquelin fit au collège les progrès qu’on devait
illier, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune Chapelle, son fils naturel, et pour lui donner de
el, et pour lui donner de l’émulation, il faisait étudier avec lui le jeune Bernier dont les parents étaient mal à leur aise.
nze ans, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Le compliment de ce jeune comédien qui avait profité de son habillement pou
dans la suite, profitant de la taille et des grâces de Baron, encore jeune , il lui destina le rôle de l’Amour dans Psyché. »
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
e mal. Mais qui de notre tante est donc l’original ? Lisette. Le beau jeune Seigneur ! qu’il est bien fait ! La Montagne. Le
Le beau jeune Seigneur ! qu’il est bien fait ! La Montagne. Le beau jeune Seigneur ! qu’il est bien fait !Ma mere A pris au
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
imée. La lettre finissoit ainsi : « Conservez-vous pour Lucile. » Un jeune Acteur, nommé Desforges, & présentement en pr
e répondit-il bien vîte, en cessant de se deshabiller ; quand j’étois jeune , j’en avois toujours dans ma chambre cinq à six ;
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
par la louange, par le concert de louanges que Racine et Boileau, ses jeunes amis, guidés par ses conseils et son exemple, pro
ilement un devoir de citoyen, et concourait avec Bossuet à dégager le jeune prince des chaînes de madame de Montespan, et à l
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
e sa niece se marie, & veut elle-même épouser Oronte, amant de la jeune personne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a par
toire qui m’en a fait sentir tout le mérite. Dans une ville étoit une jeune actrice assez jolie. Elle avoit deux amants ; l’u
s en conscience la chose n’étoit pas faisable. Tous les deux, quoique jeunes , étoient réduits à dire, ah ! si vous m’aviez eu
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
s dus au hasard. On va le voir. Précis de la Cistelaire. Démiphon, jeune marchand de Lemnos, vient à Sicyone pour les affa
hus. Il s’enivre, trouve par hasard dans la rue, pendant la nuit, une jeune Sicyonienne nommée Phanostrate, la viole, part po
le, part pour son pays, s’y marie, & devient pere d’une fille. La jeune Phanostrate n’a pas été violée impunément ; elle
86 (1739) Vie de Molière
ourgeois qui croyait la fortune de son fils perdue, s’il étudiait. Le jeune Poquelin fit au collège les progrès qu’on devait
illier, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune Chapelle, son fils naturel ; et pour lui donner d
l ; et pour lui donner de l’émulation, il faisait étudier avec lui le jeune Bernier, dont les parents étaient mal à leur aise
s charités. Il encourageait souvent par des présents considérables de jeunes auteurs qui marquaient du talent : c’est peut-êtr
 : c’est peut-être à Molière que la France doit Racine. Il engagea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler p
uoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Fr
fille. La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage malheu
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
cette inconséquence, & je l’ai enfin trouvée dans le cœur de mes jeunes confreres. La plupart sont des enfants ingrats. U
omique, & je le fis à-peu-près en ces termes : « Une demoiselle, jeune , riche, belle, & coquette sur-tout, comme on
exactitude, ils s’en demanderent mutuellement la raison. Ils étoient jeunes , François, indiscrets par conséquent : Damon avou
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
e par la bouche de Géta & de Dave. ACTE I. Scene II. Géta. Notre jeune maître Antiphon ne fit rien de mal les premiers j
n’avions rien à donner, nos vieillards y avoient mis bon ordre. Notre jeune amoureux n’avoit donc d’autre consolation que de
. Scene II. Octave. Quelque temps après, Léandre fit rencontre d’une jeune Egyptienne, dont il devint amoureux. . . . . . .
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
d’un amour ou fade ou persiffleur leur feroit pitié. Je présente aux jeunes Auteurs le plus excellent modele qui ait existé,
e sa flamme Avec le feu constant, tendre & respectueux D’un amant jeune & sage, aimable & vertueux ! Vous posséde
eurs, quel amas de fadeurs ! Est-ce ainsi que s’expriment deux amants jeunes , passionnés, que l’amour réunit après une longue
90 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
fait excuser d’autant plus volontiers les joyeuses manœuvres des deux jeunes escrocs. La comédie s’ouvre sur cette belle décla
e de voir réussir ces admirables fourberies. Il a tant d’esprit ! Les jeunes amours qu’il sert sont si gracieuses ! les barbon
> et lui que fait Ergaste dans les Fâcheux : on le retrouve, plus jeune , dans le Cléonte du Bourgeois gentilhomme (act. I
91 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
i demanda pourquoi il étoit si mélancholique depuis quelque tems ? Le jeune Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avoit
’y rendit, & se détermina à l’envoyer au College des Jesuites. Le jeune Pocquelin étoit né avec de si heureuses dispositi
eur le celebre Gassendi, des leçons duquel il sçut profiter. Quand le jeune Pocquelin eut achevé ses études, il fut obligé, à
92 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
hie. Il eut pour condisciples et amis Chapelle, Bernier, Hesnault, le jeune prince de Conti, qui fut son premier protecteur,
t de son caractère, avait encore, pour augmenter son autorité sur ses jeunes élèves, d’être en relations avec les plus savants
l écrivit en latin. Ému d’enthousiasme aux leçons d’un tel maître, le jeune Poquelin traduisit en vers, sous ses yeux, le poè
a Majesté. Quelle comédie ! quel champ d’observations ! Mais, quoique jeune , il était déjà moins attentif aux choses du dehor
lement et d’études, durant lesquelles, suivant les mieux informés, le jeune Poquelin alla faire son droit à Orléans. Ce furen
un point si haut que chacun l’idolâtre, disait Corneille. Toutes les jeunes âmes étaient emportées par le succès du Cid. De p
ximes , Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes ; À ses jeunes désirs j’ai toujours consenti, Et je ne m’en suis
de ce rôle d’Arnolphe et de sa propre conduite, il ferait sentir à sa jeune épouse ce qu’il y avait de cruel dans sa vie légè
il ajoute : « Où diable la vertu va-t-elle se nicher ! » Il donna au jeune Racine, dont il joua les essais sur son théâtre,
n servi si longtemps ! Il fallait m’y faire aller pendant que j’étais jeune . J’avais des jambes alors; mais à présent je ne p
s à Molière; il en fut si heureux, que tout de suite il écrivit à son jeune élève, à Dijon, où il était alors, une lettre trè
Ne pourrait-on pas aussi supposer que, mari déjà vieilli d’une femme jeune , coquette et dépensière; qu’ayant à gouverner éco
ème acte, qui dut certainement enflammer les deux acteurs, surtout le jeune Baron, qui s’y entendait dire avec tant de grâce 
93 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
suite il y admit Cyrano. Les belles lettres avoient orné l’esprit du jeune Pocquelin ; les préceptes du philosophe lui appri
jaloux Arnolphe, toujours la duppe, malgré ses précautions, « D’une jeune innocente, & d’un jeune éventé, le caractér
a duppe, malgré ses précautions, « D’une jeune innocente, & d’un jeune éventé, le caractére inimitable d’Agnès, le jeu
dre plus célébre. On sçait que le bruit des heureuses dispositions du jeune Baron, alors âgé d’environ onze ans, avoit déterm
ans la suite, profitant de la taille & des graces de Baron encore jeune , il lui destina le rôle de l’Amour dans Psiché.
La Raisin, veuve d’un organiste de Troyes, avoit formé une troupe de jeunes enfans, sous le nom de troupe Dauphine ; elle pri
our trois représentations : Moliere, informé du succès qu’avoit eu le jeune Baron les deux premiers jours, résolut, quoique m
94 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
refuse. Ne faites point parler vos Acteurs au hasard, Un Vieillard en jeune Homme, un jeune Homme en Vieillard Étudiez la Cou
s point parler vos Acteurs au hasard, Un Vieillard en jeune Homme, un jeune Homme en Vieillard Étudiez la Cour, et connaissez
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
IV. Dave, alarmé par les menaces de Simon, délibere s’il servira son jeune patron, ou s’il l’abandonnera : il annonce que l’
ne françoise. L’ANDRIENNE LATINE, Scene II. Dave cherche par-tout son jeune patron pour le rassurer sur le mariage qu’il redo
contraire à cause de son amour pour l’Andrienne. Dave assure que son jeune maître n’y pensera plus au bout de deux ou trois
bagatelle... Simon. Mais encor ? Dave. Mais encor ?Que se forge une jeune cervelle. Simon. Quoi ! je ne puis savoir... Dave
s dans le bon chemin. Dave, désespéré d’avoir fait le malheur de son jeune patron, ne sait où donner de la tête : il voudroi
96 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
sur le pont du petit village de Mausé2, le buste de René Caillié, ce jeune paysan qui, sans autre lumière que son génie, san
ander place Sur les bancs du collège ; il étonne, il dépasse Tous ses jeunes rivaux. Là, de l’antiquité Il apprend à goûter la
les ont passé ; ses œuvres immortelles Semblent, après ce temps, plus jeunes et plus belles ; Dans l’art qu’il a créé toujours
Molière expira presque sous les yeux du public, madame Molière et le jeune Baron firent tous leurs efforts, en voyant son ét
enfant qui portait le nom de Louis ne vécut pas. 16. Armande Béjart, jeune sœur d’Armande Béjart et actrice comme elle de la
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
s, et se prolongeait encore par des séjours dans tous les lieux où le jeune prince se plaisait ; et aussi dans le Poitou, pay
ller son amour. Madame de Maintenon n’est revenue de Barèges, avec le jeune prince, que dans le mois de novembre. Pendant son
s qu’elle espérait de sa raison, de sa vertu, et de ses soins pour le jeune prince dont elle était chargée. C’est cette mélan
98 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
à sa façon, sert les amours d’Annetta, une des filles de Liseo, et du jeune Zephiro. Il se charge de leurs messages, donne à
ourage des lions, et non par celui qui habite d’ordinaire au cœur des jeunes vierges… Enfin, par charité, j’ai dû en prendre c
99 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
suite il y admit Cyrano*. Les Belles-Lettres avaient orné l’esprit du jeune Poquelin ; les préceptes du Philosophe lui apprir
, p. 69 Tome I, p. 71 « J’étais hier à la Comédie, disait une jeune Dame. Je vis jouer l’Amphitrion de Molière. Ah !
Quem habuit successorem Belus Rex assyriorum ? Ninum 32, répondit le jeune Marquis. Mde. de Villarceaux, frappée de la resse
eillard au Confesseur ; et, au lieu d’une femme mariée, il a pris une jeune pupille dont le vieillard amoureux se trouvait le
Comédie sur le même plan pour la Troupe du Marais. Enfin Corneille le jeune * a tourné en vers la Pièce de Molière, en y faisa
vous lui direz qu’il vous les explique. Dès que Corneille arriva, le jeune Baron* alla lui sauter au cou, comme il faisait o
suite il y admit Cyrano*. Les Belles-Lettres avaient orné l’esprit du jeune Poquelin ; les préceptes du Philosophe lui apprir
; mais bien loin que cet homme l’engageât à quitter sa profession, le jeune Molière lui persuada de l’embrasser lui-même, et
. Les progrès qu’il lui fit faire la décidèrent à le placer auprès du jeune roi, de 1652 à 1660. (DLF XVII, p. 689). 47. St
rsonnes, dont sa femme, Marie Dumont et son frère Louis, dit Dorimond jeune . Dès 1659 la compagnie lui attribuait une part su
ns qui prirent son pseudonymes : Armand aîné débuta en 1759 et Armand jeune en 1771. [...] ( DLF XVIIIe siècle, p. 86). 145.
e la troupe de Molière à partir de 1659. Spécialisé dans les rôles de jeune premier, il est surtout connu comme auteur du cél
100 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
e de philosophie épicurienne. Surtout, jusqu’à vingt-cinq ans, il fut jeune Parisien à l’aise, flâneur, badaud, intelligent,
e, L’Illustre théâtre, comme les jeunes gens de nos jours fondent une jeune revue. Avec une comédienne déjà un peu mûre, il s
torze ans plus tôt pour courir le monde. Cette jeune fille était plus jeune que lui de vingt-deux ans. Le mariage devait être
eu assez de peine à débrouiller. Les personnages sont aimables étant jeunes , naïfs, amoureux et prompts à ces colères légères
e son inspiration habituelle, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune femme il faut jeune mari, qui est toujours, sauf
bituelle, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune femme il faut jeune mari, qui est toujours, sauf ici, pour les mariag
mme il faut jeune mari, qui est toujours, sauf ici, pour les mariages jeunes . Il eût été beaucoup plus raisonnable et beaucoup
e date (1661) sous l’influence de son amour pour Armande Béjart, plus jeune que lui de vingt-deux ans, et cédait-il au désir
e maître de la verve. Jamais l’imagination bouffonne n’avait été plus jeune , plus verte ni plus jaillissante. C’est encore un
un peu féministe ; il a soutenu les droits de la jeune fille et de la jeune femme. Il a soutenu que la jeune fille, d’une par
epté dans l’École des maris) pour le mariage d’amour, pour le mariage jeune , pour le mariage entre jeunes gens qui s’aiment,
e le condamner de les aimer. Molière partisan et défenseur du mariage jeune et du mariage d’amour ne contrarie donc pas son p
Il sera toujours vrai, dans les parties moyennes de l’humanité, qu’à jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas tro
ai, dans les parties moyennes de l’humanité, qu’à jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les femme
ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours. Premier point donc : Molière ne sacrifie
rire approbateur. Dans la Princesse d’Élide, peut-être pour plaire au jeune Louis XIV, il nous montre un jeune prince, qui s’
d’Élide, peut-être pour plaire au jeune Louis XIV, il nous montre un jeune prince, qui s’excuse auprès de son gouverneur d’ê
un clair témoignage, Et qu’il est malaisé que sans être amoureux Un jeune prince soit et grand et généreux. C’est une quali
soit son bien comme sa maison est son bien, il a eu ce sentiment tout jeune . Car il n’a que quarante ans et Agnès en a seize,
’à ces pleurs que je faisais couler. De même Don Juan, ayant vu deux jeunes fiancés ravis d’amour l’un pour l’autre, dira : «
nsations neuves possible, et c’est déjà le libertin, mais le libertin jeune dont le libertinage ne vient pas de la méchanceté
goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d’une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès
s honnête ; très droit, très franc et assez bon et, comme il est très jeune , il vient de s’apercevoir que les hommes ne sont
re à cet égard. Il a donc vécu ainsi depuis son enfance, pieux, marié jeune par sa mère à une ménagère économe, veuf, remarié
nt pour la faire agréer. Une silhouette d’auteur de salon est Oronte, jeune auteur, lui, qui a déjà les traits principaux de
pourrait être intitulé à quoi rêvent les vieilles filles. Elle a été jeune , elle a songé à l’amour, elle a lu les livres qui
ne femme mariée qui est honnête étant moins fréquenté que celui d’une jeune veuve, et Célimène en épousant Alceste donnant à
qu’un. Un joli portrait, assez poussé, presque complet de la mondaine jeune encore, coquette naissante peut-être et qui pourr
dit : Quoi ! son effronterie irait jusqu’à ce point ? et, qu’aussi jeune et ingénue que cet étourdi de Damis, elle dit ell
on. Elise n’a pas été élevée du tout. Il semble que sa mère est morte jeune  ; elle a été élevée par Harpagon qui ne peut song
n salon,, une ‘maison où l’on vient tous les jours et où il y a trois jeunes femmes et cinq jeunes gens qui vivent en commerce
uez que, du reste, ces accidents arrivaient à. cette époque, et qu’un jeune poète pris par les corsaires d’Alger, tenu en cap
d’Alger, tenu en captivité pendant deux ans, y tombant amoureux d’une jeune et intéressante captive dont le mari est cru mort
. Je ne sais pas ce que c’est qu’Arsinoé, elle me paraît plutôt une «  jeune veuve » qu’une jeune fille. 9. À la tendresse d’
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