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1 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
’imagination, il me paraît que les Prussiens perdent leur poudre à ce jeu sanglant. Les Parisiens ne s’effareront pas. Ils
approchement entre eux ne saurait être qu’artificiel. C’est un simple jeu d’esprit fait par un écrivain qui en a manqué ce
uillot que la comédie est une conseillère de vertu, on fait trop beau jeu aux détracteurs du théâtre. Le grand mérite de Mo
e plus juste. Toutes les locutions et toutes les métaphores tirées du jeu ont été nobles au siècle de Louis XIV, comme cell
ouer, ne jouaient qu’à l’oie ou au trou-madame, ce ne sont pas là des jeux . C’est ainsi qu’un certain nombre de mots sont re
acier, a dû être un excellent Mascarille ; il en avait l’organe et le jeu . Mais je doute que Menjaud, qui jouait, dit-on, l
voix chaude et vibrante, la pétulance de son geste et le brio de son jeu s’harmonisent admirablement à l’idée que nous nou
s faisait l’effet d’être manquée ou douteuse, tire un nouveau prix du jeu de scène qui l’accompagne. Et que d’esprit ! de c
us-même tout votre plaisir, et vous ne jouirez pas, comme il faut, du jeu si fin, si varié, de Delaunay. Il a parfois l’air
nuance. Ce n’est pas l’irréflexion d’un jeune évaporé que trahit son jeu , c’est la niaiserie d’un sot, d’un malavisé, qui
il faut plus d’habitude du théâtre. Ce qu’il y a de charmant dans son jeu , c’est la mesure exquise. Le comédien qui représe
u’on admire souvent à la Comédie-Française sans être touché. C’est un jeu plein de variété et de feu. Ce rôle est un des pl
zarre de piquet que lui explique Alcippe. Car toutes les questions de jeu passionnaient les hommes de la cour. Molière, à v
parer, il a pris la nature corps à corps ; il a chassé l’amour de son jeu et lui a dit : « Tu n’existes pas ; rien de plus
ersonne ne croit plus, c’est en vérité se donner trop facilement beau jeu . Associer les croyances d’un temps aux objections
offre le bras droit, que le bras gauche est donné à la rivale, et le jeu est si grossier qu’il est impossible, à ne consul
se désennuyer, à ce pauvre diable de Sosie. De Féraudy a toujours le jeu réglé et juste. Je souhaiterais parfois plus d’éc
bouffonnerie. C ?est pour cela qu’il a prodigué dans cette pièce les jeux de scène et les lazzi de la comédie italienne, c’
muse pas, lui, Weiss, personnellement, et qu’il aime mieux voir ou Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux ou Les Trois
concours du Conservatoire ; on n’a pu encore nous blaser sur tous les jeux de scène, si simples, si variés, si comiques ! Ah
ime de coquetteries sans conséquences et de charmants badinages. À ce jeu , Elmire a dû naturellement devenir d’une certaine
ue pense Tartuffe, et sa réponse montre bien qu’il a vu clair dans le jeu des sentiments par lesquels a passé Elmire durant
s deux jeunes amoureux qui se fâchent et qu’elle raccommode. Tous ces jeux d’amour sont des plus honnêtes, puisqu’elle est l
voir le personnage ? Autorité d’âge, autorité d’aspect, de voix et de jeu . 28 septembre 1885. [B] L’étude que j’ai
traînant à sa suite la longue file des seringues toujours en joue… Ce jeu de scène avait été depuis longtemps supprimé. La
ssieurs, dit-il eu se carrant, derrière ! Honneur à la fourberie ! Le jeu de scène date de Molière, cela n’est pas douteux.
ine pour un maigre sujet, éclate enfin et décharge sa rate. Il y a un jeu de scène qui est traditionnel. Une pauvre servant
par les deux mots qui suivent : ma sœur. Barré exécute bonnement le jeu de scène. Il s’avance sur sa femme : Je vous le d
. Qu’il soit sûr que si le Clitandre de Molière en était encore à ces jeux de physionomie et à ces malices de diction, Moliè
rappelez peut-être ce que j’avais dit, eu mon dernier feuilleton, du jeu de Coquelin cadet dans l’Argan, du Malade imagina
qui a créé le rôle, faisait rire à tout casser, et il fallait que son jeu fût formidablement drolatique, puisque, habillé d
que ma tentative est suivie avec intérêt par le public, qui rit à mon jeu et m’encourage dans ce que je crois être la vérit
ute la salle pouffait de rire. Je n’ose croire que Saint-Léon tînt ce jeu de scène de Molière lui-même. Peut-être l’avait-i
it dans l’idée que nous nous sommes formée d’elle. Elle y va donc bon jeu , bon argent, à la bonne franquette, comme on disa
oser faire d’observation, en rougissant. Rien de plus naturel que ce jeu de scène dont l’effet est sûr. Il faut des sièges
s escamoté une tirade ennuyeuse, mais nécessaire, en la couvrant d’un jeu de scène qui occupe ailleurs l’attention du publi
bien rare au théâtre, où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le jeu peu discret, se mettent sans cesse en avant, trou
ui le veut. Angélique ignore que c’est là une épreuve ; elle y va bon jeu , bon argent ; son chagrin est sincère, il faut do
me de bonne famille aime les cartes et sa fiancée ; quand il gagne au jeu , il oublie son Angélique ; il y revient quand il
par la voix, les fureurs et les désespoirs d’un homme qui a perdu au jeu . Tout cela serait bon s’il s’agissait d’une coméd
ais il ne s’en soucie guère, qui s’amuse de sa double passion pour le jeu et pour sa maîtresse et qui pirouettera toujours
Les jeunes artistes me demandent quelquefois ce que j’entends par ce jeu large que je leur recommande toujours ; allez voi
d et parfaitement ridicule ? Nous avons donc cherché à rapprocher nos jeux l’un de l’autre, nous avons marqué de notre mieux
e souplesse pour opérer à tout instant, sur sa physionomie et sur son jeu , les transformations que réclame le drame. Ajoute
nouit les sens et rafraîchit l’âme ? J’en doute. Oubliez un moment le jeu « admirable » de Coquelin et de Jeanne Samary, ou
n quel discrédit elles étaient restées. En 1801 il écrit, parlant des Jeux de l’amour et du hasard : « Cette pièce qui cour
s comédies de Shakespeare. « En écoutant cette charmante comédie des Jeux de l’amour et du hasard, écrivait Théophile Gauti
chevaliers, de comtesses, évanoui sans retour ; et pourtant dans les Jeux de l’amour et du hasard respire comme un frais so
de M. Feuillet et de sa Marguerite Laroque. Faut-il parler encore des Jeux de l’amour et du hasard ? Tous les jeunes cœurs n
saque du Bourguignon l’âme ardente et endolorie d’un Jean-Jacques, le jeu fût devenu terrible et cruel, mais il n’y a point
des plus connaisseurs, il plaît encore au grand public ; c’est que Le Jeu de l’amour et du hasard, Le Legs et Les Fausses C
omédie-Française, devant l’élite des amateurs. 4 avril 1881. « Le Jeu de l’amour et du hasard » I. L’interprétatio
 » I. L’interprétation de Marivaux À propos de la reprise du Jeu de l’amour et du hasard, je m’étais engagé à exam
ndre le texte authentique de Marivaux et d’en retrancher les lazzi et jeux de scène que la tradition y avait ajoutés. J’avou
us nous mîmes à causer, et naturellement la conversation tomba sur Le Jeu de l’amour et du hasard. Je ne lui cachais pas co
tre camarade, M. Benoit, le célèbre professeur de la Sorbonne, sur Le Jeu de l’amour et du hasard. Je n’ai pu vous reprendr
. Vous estimez que M. Perrin a eu tort de supprimer les lazzis et les jeux de scène consacrés par la tradition, et qui remon
. Pour ma part, une longue étude de Marivaux m’a prouvé que lazzis et jeux de scène n’étaient nullement le fait des premiers
aliens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les jeux de scène marqués par l’auteur. Ils altérèrent cel
tout de ce que Marivaux l’eût souhaitée. Cette tradition exige que Le Jeu et Les Fausses Confidences soient rendus avec bea
mes très humbles remontrances ; ils aiment mieux commettre dans leur jeu un contre-sens perpétuel qui flatte leur amour pr
de Marivaux lui-même. » En revanche, celui-ci ne pouvait souffrir le jeu à prétentions, fatigant par le maniéré de Flamini
et Margarita Rusca pour les soubrettes) la première représentation du Jeu de l’amour et du hasard, qui fut un des rares tri
l’époque des pièces à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les jeux de scène tenaient une large place. À partir de la
n n’a plus aucune place. Comparez le texte des éditions originales du Jeu et des Fausses Confidences avec celui que l’on ré
’interprétation primitive, et je crois qu’elle a eu raison. Plusieurs jeux de scène, quelques phrases parasites, des lazzis
erait à ses interprètes encore plus de naturel et de sobriété dans le jeu . Si Mlle Broizat a pu succéder très honorablement
ivaux non seulement n’abandonnait rien au caprice de l’acteur pour le jeu de ses pièces, mais encore exigeait une grande fi
ai tout d’abord remarquer à M. Larroumet que ces additions (lazzis et jeux de scène) n’ont jamais porté que sur un rôle, cel
is la situation donnée, c’était à lui de l’égayer par les saillies et jeux de scène, nous dirions, à cette heure, par les ca
e, par les cascades qu’elle comporte. Eh bien ! pour ne citer dans Le Jeu de l’amour et du hasard qu’une de ces scènes, pre
ce coup de pied. M. Perrin n’a pourtant pas cru devoir retrancher un jeu de scène si amusant et qui termine la scène d’une
’avais compris le personnage, et d’ailleurs, il traîne encore dans le jeu de nos comédiennes des lambeaux de cette interpré
bien, qu’il m’est devenu pour ma part impossible de lire tout haut Le Jeu de l’amour et du hasard. Je n’ai plus la sincérit
s doivent entrer et ils entrent à son insu dans la composition de son jeu . Tous ne rendrez pas plus à une œuvre du répertoi
ions chez Mme Plessy. Peut-être y avait il un peu de manière dans son jeu , mais elle n’était pas trop libre de n’en point a
omprenait et rendait sa Sylvia et son Araminte. Il aurait vu, dans le jeu si parfait et si conforme en apparence au type, t
, au bout de trois quarts de siècle, des renseignements précis sur le jeu de tel ou tel acteur, et surtout sur l’opinion qu
lez voir jouer par une autre comédienne Les Fausses Confidences ou Le Jeu de l’amour et du hasard. Aussitôt l’ombre évoquée
rivaux, prenons encore un exemple. Mlle Judith venait de reprendre Le Jeu de l’amour et du hasard à la Comédie-Française. É
ionnément de théâtre, était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le Jeu de l’amour et du hasard et tout le répertoire de
e, romanesque et rêveuse du rôle. Si elle n’est pas aussi preste à ce jeu de raquettes du dialogue que son illustre devanci
ui manquait à Mlle Mars, et peut-être aussi à Mme Plessy. La pièce Le Jeu de l’amour et du hasard peut, à un certain point
e Bourguignon échange contre l’habit à paillettes de son maître, quel jeu terrible et cruel ! N’ai-je pas vu moi-même le rô
Bartholo, qui se redresse, et l’air reprend avec plus de vivacité. Le jeu de scène est très joli ; mais il faut bien l’avou
tion à Gailhard. — C’est la tradition, me dit-il. Il faut que tout le jeu de scène, pour avoir son effet, soit aisément sai
sa place aux côtés de Bartholo et achève l’air avec précipitation. Le jeu de scène est charmant. — Comme il est plus vrai !
moyens pris pour arriver au but ? Tenez, dans ce même acte, il y a un jeu de scène qui est de tradition. On l’a gardé, quoi
un caractère, une force morale quelle qu’elle soit ; à en étudier le jeu et à en marquer l’influence sur les événements. I
a conclu, et qu’il ne jaillit point logiquement des passions mises en jeu dans le drame. C’est qu’il n’était pas nécessaire
vous savez bien, le marquis toujours ivre, pilier de cabaret, grec au jeu , et qui vit des femmes tout comme son ami le chev
prises avec une situation arrangée exprès pour mettre ce caractère en jeu  ; vous n’avez pas le droit de vous dérober par un
ophe, tel qu’il était, aura plus de ressort, et le personnage plus de jeu  ; les passages de la fermeté à la tendresse seron
2 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
Meudon, l’aïeul de tous les humoristes141. Rabelais énumère tous les jeux de Gargantua. Là jouait : au flux, à la prime,
ne fois que son grand-père, a cité jusqu’à cinq cent quatre-vingt-six jeux . Je lésai comptés tous, et cela m’a bien ennuyé14
lanche partagée en cases sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal jeu d’échecs, selon qu’il ne
sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal jeu d’échecs, selon qu’il ne possède que de simples m
. § 35. Gargantua, l. Ier, c. xxii. 143. Fischart cite jusqu’à 586  jeux d’enfants et de société, que j’ai comptés en me p
3 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
tte comédie est restée unique dans son genre ; l’intrigue n’est qu’un jeu léger de l’esprit, mais les ridicules mis en évid
eilleure de toutes. L’auteur connaissait par expérience la passion du jeu et la vie qu’elle fait mener ; aussi sa pièce est
l’approbation, et prend trop de plaisir à se montrer. C’est comme ces jeux où les enfants se cachent : ils ne peuvent pas re
it pas superficiel et insignifiant. De petites passions sont mises en jeu par de petits ressorts, soumises à de petites épr
es décorations, les machines, la musique, la danse, et voulut que les jeux de la scène célébrassent des fêtes de cour. Ce fu
érieux : je ne sais si l’on a raison. En revanche, on lui reproche un jeu trop frivole dans l’expression des sentiments ; m
l’excessive symétrie de la structure du vers, contre l’uniformité du jeu et de la déclamation des acteurs ; mais en même t
ramatique, par la coutume qu’il a introduite de noter tout au long le jeu muet. C’est comme si le poète tirait une lettre d
opre bourse4. Sans doute tous les bons auteurs dramatiques pensent au jeu muet en écrivant ; mais si l’acteur a besoin qu’o
sorte gravées dans leur mémoire, toute leur attention se porte sur le jeu des acteurs, et ils sont prompts à relever la plu
tenu en eux-mêmes, et qui devrait être répandu sur l’ensemble de leur jeu  ; de là vient que dans leurs tours de force ils p
, ce qu’il y a de moins brillant dans leur talent, c’est la partie du jeu contenu, c’est le silence éloquent qui, sous l’ap
eux-mêmes ; en un mot, il a découvert avec une grande finesse tout le jeu secret des intrigues de cour. 7. M. de Humboldt
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
e précaution. Voyons : peut-être l’Auteur a-t-il lié si intimement le jeu de ses entr’actes au drame, qu’ils en sont insépa
rentre dans son appartement. Eugénie & Madame Murer l’y suivent. Jeu d’entr’acte. « Un domestique entre. Après avoir
nt chargés, & sort, en regardant si tout est bien en ordre. » Ce jeu d’entr’acte remplit, je crois, très mal les vues
s son pere à Londres ; le Capitaine promet de l’amener le lendemain. Jeu d’entr’acte. « Betty sort de la chambre d’Eugén
Viens... traître ! tu paieras cher les peines que tu nous causes ! Jeu d’entr’acte. « Un domestique entre, range le sa
. Eugénie se trouve mal ; on l’emmene : son frere jure de la venger. Jeu d’entr’acte. « Betty sort de l’appartement d’Eu
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
suis, pour vous servir, Gentilhomme Auvergnac, Docteur dans tous les jeux , & maître de trictrac. Mon nom est Toutabas,
nte. Vous êtes riche, à voir ? Toutabas. Vous êtes riche, à voir ?Le jeu fait vivre à l’aise Nombre d’honnêtes gens, fiacr
me temps tout ce qui caractérise le plus un homme possédé du démon du jeu . Le Chevalier, malgré sa haine pour la Comtesse,
arole. On sera bien aise de voir avec quelle adresse il l’entraîne au jeu dans un de ces bons moments où la raison sembloit
velle. Le Chevalier. On vous a dit peut-être que je me suis retiré du jeu . Le Marquis. Non, qheu... ce n’est pas cela, qheu
6 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
, dans le tragique ; l’avarice, la vanité, la jalousie, la passion du jeu , dans le comique. L’on peut encore distinguer les
& la lésine accompagnent ordinairement l’avarice ; la passion du jeu entraîne après elle la prodigalité dans la bonne
rberie des valets : ce peuple d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet, qui quelquefois par une expression vive &am
férence d’un certain public, sur les opinions littéraires, donne beau jeu à l’effronterie & à l’ignorance. Tels sont le
üerent : ils y construisirent un théatre & y représenterent leurs jeux , qu’ils nommerent d’abord moralités, & ensuit
où est la justice du roi. Et emmy la ville, y avoit plusieurs autres jeux de divers mysteres, qui seroient très-longs à rac
s burlesques, qui amusoient beaucoup le peuple, & qu’on nomma les jeux des pois pilés, apparemment par allusion à quelqu
tres, qu’aux confreres de la passion, de joüer, ni représenter aucuns jeux , tant dans la ville, faubourgs, que banlieue de P
que contre des histrions ou farceurs publics, qui mêloient dans leurs jeux toutes sortes d’obscénités ; & que le théatre
qui se refuse à la plaisanterie : mais les situations les mettent en jeu . Quoi de plus sérieux en soi que le Misantrope ?
oût du peuple & celui de l’auteur. Le grec né moqueur, par mille jeux plaisans Distila le venin de ses traits médisans 
de mauvaises pointes, des bouffonneries, des turlupinades, de petits jeux de mots. L’oreille d’ailleurs n’étoit pas de son
indigné sortoit au second acte. L’un défenseur zelé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu 
nne ; & dans cette vue l’amour-propre joue admirablement bieu son jeu . Ils donnent adroitement des louanges avec profus
7 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
enir à la vieille Farce, à la Farce « garnie de mots de gueule », aux jeux des pois pilés, qui continuaient d’avoir la faveu
a commedia dell’arte elle-même. Nous pouvons, du reste, assister à un jeu des pois pilés (c’était le nom populaire qu’on do
diable s’étant chargé du sien. Ce fut la fin de la farce de ces beaux jeux , mais non de ceux que voulurent jouer, après, les
8 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
t. Tout n’offrait pas pourtant un sérieux aspect. La Fronde, dans ses jeux parodiant la Ligue, Jusques au dénouement de sa b
on heure dernière, À ta voix expirante unirent leur prière, Quand des jeux de la scène au drame du trépas Tu passais tout d’
constamment Offrir tant de sagesse avec tant d’enjouement ! Dans tes jeux les plus fous quelle raison t’anime ! Grâce à toi
9 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
epuis la mort des premiers farceurs. La cour avoit tellement goûté le jeu de ces nouveaux acteurs, que le Roi leur permit d
de vraysemblance dans le dénouement. Cependant on y reconnoît dans le jeu des personnages, une source de vray comique ; per
cente, & d’un jeune éventé, le caractére inimitable d’Agnès, le jeu des personnages subalternes, tous formés pour ell
publique en pouvoit être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du jeu de ces acteurs, on découvroit le ton faux & o
ent point la multitude, toujours avide du merveilleux. Séduite par le jeu des acteurs, frappée d’une nouvelle espéce de tra
aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu de théatre. La brouillerie entre la femme de Moli
s caractéres opposés ou comparés à celui d’Alceste, pûssent mettre en jeu , d’une façon plus ou moins étenduë, la médisance,
ques qui n’ont pas déplû aux modernes. Plaute n’auroit pas rejetté le jeu même du sac, ni la scéne de la galére, rectifiée
n avec lequel il avoit travaillé à corriger & à perfectionner son jeu , s’étendoit jusques sur ses camarades. L’imprompt
igné sortoit au second acte. L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots, le condamnoit au f
irer de l’argent de leurs représentations, & s’établirent dans le jeu de paûme de la croix blanche au fauxbourg saint G
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
écrite ne saurait se flatter. L’impromptu donne lieu à la variété du jeu , en sorte qu’en revoyant plusieurs fois le même c
, on conçoit difficilement qu’ils trouvassent beaucoup d’attraits aux jeux des Pantalon et des Zanni. En tout cas, si Henri
n vertu duquel il était fait défense à tous autres de représenter des jeux dramatiques dans la ville, faubourgs et banlieue
il ne laisse pas d’être fidèle et actif. Il est souvent le meneur du jeu , c’est lui qui conduit toutes choses, déconcerte
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
e distinguer l’auteur comique, sublime dans ses œuvres comme dans son jeu , de l’acteur, avili par l’immoralité ou la médioc
ur les représentations théâtrales, il y a un souvenir des abominables jeux du Cirque, où le spectacle, mêlé d’une prostituti
e l’intelligence et des sens, un caractère funeste, aussi bien que le jeu , aussi bien que le verre de vin bu. librement ent
n 12) plus de vingt épitaphes ou épigrammes qui ne roulent que sur ce jeu de mots, qu’on trouve pour la première fois dans
rises par ceux qui ne se placent pas à son point de vue. 833. « Les jeux , les bals, les festins, les pompes, les comédies,
12 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
e grecque longtemps attribuée à Saint Grégoire de Nazianze, et par le Jeu des sept sages, composé par Ausone vers la même é
d’aveu. Remarquons cependant que les compositions alors en vogue, le Jeu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de
cependant que les compositions alors en vogue, le Jeu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de Saint-Nicolas, le J
ions alors en vogue, le Jeu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de Saint-Nicolas, le Jeu de Pierre de la Brosse,
eu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de Saint-Nicolas, le Jeu de Pierre de la Brosse, le Miracle de Théophile,
las, le Jeu de Pierre de la Brosse, le Miracle de Théophile, enfin le Jeu de la Feuillée (car les six poèmes que je viens d
y, jésuite qui publia d’après les manuscrits, en 1780, un fragment du Jeu de Saint-Nicolas, dénomme aussi cette pièce « une
13 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
indigné sortait au second acte. L’un défenseur zélé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.
déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes ; les fameux comédiens qui faisaient a
e vraisemblance dans le dénouement : cependant on y reconnaît dans le jeu des personnages une source du vrai comique ; père
n cinq actes, et les Italiens ne lui plaisant pas seulement dans leur jeu , mais encore dans leurs comédies, il en fit une q
haque scène sont extrêmement curieux, parce qu’il y explique tous les jeux de théâtre, et surtout ceux de Sganarelle, qui ét
Les uns disaient que véritablement la pièce était belle, mais que le jeu faisait une partie de sa beauté, les autres ajout
lle De comédiens de Castille, Se sont établis dans Paris, Séjour des jeux , danses et ris ; Pour considérer leur manière, J’
14 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
n, qu’on y trouvait des vers isolés et sans rime, que l’indication du jeu des acteurs était souvent tronquée, enfin que le
t trouvée parfaite dans les deux éditions. Seulement, l’indication du jeu des acteurs et la division des scènes avaient épr
xte de Molière. Nous avons également rétabli l’indication de tous les jeux de scène, qui ne se trouvent bien développés que
es indications sont d’autant plus précieuses qu’elles sont l’image du jeu même de Molière. Les éditions modernes les ont to
ues-uns des secrets de ce génie qui se fait également sentir dans les jeux de Sganarelle et dans les inspirations du Misanth
ns les rôles qu’il leur destinait, afin d’ajouter à la vérité de leur jeu  : « Molière a le secret (c’est toujours un contem
; et, après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le jeu de paume de la Croix-Blanche, au faubourg Saint-G
emière de ces deux petites pièces, qui eut un succès favorable53. Le jeu de ces comédiens fut d’autant plus goûté, que dep
contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnaissait dans son jeu . Il épargna le seul Floridor59. Il avait très gra
principe de leur art ; ils ignoraient même qu’il y en eût. Tout leur jeu ne consistait que dans une prononciation ampoulée
. Molière, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un jeu si mal réglé, et des applaudissements que le publ
ron, qu’il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des comédiens était pitoyable pour les personnes
e ceux que Molière avait établis dans sa troupe62 ‌. La différence de jeu avait fait naître de la jalousie entre les deux t
par d’autres comédiens que ceux de la troupe de Molière, qui par leur jeu faisaient goûter au bourgeois les choses les plus
côté de la composition, cependant elles étaient représentées avec un jeu si délicat, que quand elles auraient été médiocre
e d’un hoquet ou tic de gorge qu’il avait, et qui rendait d’abord son jeu désagréable à ceux qui ne le connaissaient pas :
olubilité de langue dont il n’était pas le maître, et qui rendait son jeu désagréable ; et des efforts qu’il faisait pour s
tués des principes de la déclamation, ne sont point assurés dans leur jeu  ; il entrait dans tous les détails de l’action :
l ne leur faisait jamais des aumônes ordinaires. Il n’aimait point le jeu  ; mais il avait assez de penchant pour le sexe ;
ain dans l’Ecole des Femmes, fit dire au roi, qui était charmé de son jeu , « Cet homme-là ferait rire des pierres. » Indép
s Mémoires manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le jeu , les femmes, et le vin. Ces trois passions lui fi
mari ! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son jeu  ; la nature lui a donné de meilleures leçons que
s d’amoureuse comique. Elle joignit au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. « Elle faisait cert
faubourg Saint-Germain, et c’est alors seulement qu’elle s’établit au jeu de paume de la Croix-Blanche. 37. Ce silence n’a
quitter ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux , la comédie, et les festins, quoique j’eusse bien
i pas d’y essuyer de mauvaises rencontres. » (Il perdit son argent au jeu , et un de ses pages l’abandonna.) « Ayant ouï dir
mort en 1651 : c’est Montfleury qu’il faut lire. Molière critiqua le jeu et la déclamation de cet acteur dans la scène Ire
un trait lancé contre Beaubourg, qui avait remplacé Baron, et dont le jeu était outré. Ce passage est une nouvelle preuve q
La Grange font voir beaucoup de jugement dans leur récit, et que leur jeu continue encore, alors même que leur rôle est fin
our appuyer ce que dit Mezzetin de l’étude que Molière avait faite du jeu de ce grand acteur. « La nature, dit-il, avait do
réface des Œuvres de Palaprat, page 40.) Les études de Molière sur le jeu de Scaramouche lui ont été reprochées par ses enn
autres viennent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son jeu et dans ses habits. Dans une autre scène on pourr
ressemblant à celui de Benserade, un peu outrés, à la vérité, par les jeux de mots ; et les vers furent vus de toute la cour
15 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des Femmes. Les Fameux Comédiens qui faisaient al
es Pièces. Jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du Théâtre. Il a épuisé toutes les matières
core un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le jeu des Acteurs ; un coup d’œil, un pas, un geste, to
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
discuta leurs raisons, et, finalement, les autorisa à continuer leurs jeux dans son diocèse, à la condition de déposer entre
ressources. Ils étaient, pour la plupart, des mimes très exercés. Les jeux de physionomie, les postures, les gestes tenaient
comiquement les ailes et de la manger, et choses pareilles. Voilà le jeu de théâtre qu’on appellelazzi. Ces lazzi interrom
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
oque moitié improvisatrices et moitié chantantes ; elles mêlaient les jeux de la comédie de l’art aux pièces lyriques, aux o
la comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre, donnèrent, d’abord au Jeu de paume des Métayers, proche la tour de Nesle, p
’abord au Jeu de paume des Métayers, proche la tour de Nesle, puis au Jeu de paume de la Croix-Noire, sur le quai des Ormes
cesseurs. Fiurelli, dont le talent consistait principalement dans les jeux d’une physionomie très expressive, ne portait poi
18 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
ui se sont cru offensés de l’effronterie que j’ai eue d’attaquer leur Jeu et leur Profession : Il a répété d’après eux que
 ! Mais j’ai dit, que Molière ne reconnaîtrait pas ses Pièces dans le jeu d’aujourd’hui. Et bien soit, je l’ai dit, je ne m
e bon sens, point de voix, point de gestes, point de conduite dans le jeu d’aujourd’hui. Mais avant que j’entre dans le dét
s’est glissé au Théâtre depuis quelques années. Peu attentifs à leur jeu , ils expriment souvent l’emportement, comme la te
an commun fait son métier ; celui-ci maître de sa matière donne à son jeu tout le vrai, toute la délicatesse que la nature
n Censeur a eu tort de se récrier si fortement sur ce que j’ai dit du jeu d’aujourd’hui par rapport à celui d’autrefois. On
19 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
fond est imité de l’Eunuque de Térence : il y a des situations que le jeu du théâtre fait valoir, mais la conduite est défe
nière. La prose en est très-négligée; c’est une de ces pièces dont le jeu des acteurs fait le principal mérite, qu’on va vo
, et la vie qu’il avait menée jusque-là, son goût pour le plaisir, le jeu et les voyages, semblaient promettre si peu ce qu
Les variations de son amour, selon qu’il est plus ou moins heureux au jeu  ; l’éloge passionné qu’il fait du jeu quand il a
il est plus ou moins heureux au jeu ; l’éloge passionné qu’il fait du jeu quand il a gagné ; ses fureurs mêlées de souvenir
es de joie et de désespoir; le respect qu’il a pour l’argent gagné au jeu , au point de ne pas vouloir s’en servir, même pou
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
ument subordonnée et compte à peine. Aussi quelle source abondante de jeux de scène, de combinaisons ingénieuses, de brusque
personnage. Il les étudia dans leurs œuvres, il les étudia dans leur jeu  ; il fut leur disciple, mais un disciple qui surp
21 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
t bien altérées. La noblesse, à demi ruinée, en proie à la passion du jeu , commençait à trafiquer de ses titres en s’allian
je vis, quand parfois dans la ville Je veux bien déroger. Le goût du jeu , qui ne se rencontrait guère jadis que chez les g
reuse, il y voit un singulier avantage pour les pauvres roturiers. Le jeu , dit-il, Rassemble tout ; il unit à la fois Le
l il se livre, et lui montrer enfin tous les dangers de la passion du jeu . Point du tout; il n’est frappé que d’une seule c
-il à lui dire : «C’est fort mal fait à vous; si vous êtes heureux au jeu , vous en devriez profiter, et mettre cet argent à
s parasites dont se compose la société de Cléon, et que la passion du jeu anime de la même ardeur, donnent bien une idée de
t pas même assez. »Ceci est du pur Marivaux. Orgon, en effet, dans Le Jeu de l’amour et du hasard, dit à sa fille : « Qu’ic
ps réclamées. Il supprime, entre autres, la loterie et les maisons de jeu , source de ruine et de démoralisation pour le peu
rvalles, proclame de sa voix criarde. Pour entretenir cette fièvre du jeu , pour l’exploiter à leur profit, mille intrigants
aines tirades. Son intérêt serait peut-être de faire dominer dans son jeu la profondeur et la fermeté. » Ces observations
s, pour certaines tirades, il manquait son but : je veux dire que son jeu ne donnait pas assez l’idée d’une organisation na
ne chaleur et d’une verve soutenues. Il faut donc que tout dans votre jeu , non seulement la fermeté et la vigueur de la dic
ait mieux qu’aucun de ses prédécesseurs, s’y permettait néanmoins des jeux de physionomie fort déplacés. On rapporte que tou
x, pénétrant, pathétique, que les larmes inondent son visage, que son jeu enfin soit exempt plus que partout ailleurs de la
ison et la vraisemblance, la tradition a maintenu dans cette scène un jeu de physionomie tout à fait ridicule : au plus for
e jusqu’aux yeux, lui dise enfin : C’est à vous d’en sortir !... Ce jeu de scène, dans une telle situation, ne vous paraî
où tendent tous les efforts de l’acteur, et la mimique ainsi que les jeux de scène y contribuent sans doute puissamment; ma
iblement la physionomie et la rendre tout autre; ensuite, que dans le jeu de l’acteur, soit à l’égard de la conception ou d
n succès. Chaque fois qu’il le représente, il trouve à faire dans son jeu des additions ou des rectifications importantes.
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
manière que son adversaire la rencontre toujours en ferraillant ; ce jeu de théâtre bien exécuté faisait le plus grand pla
une profonde révérence chaque fois qu’il tourne la tête vers lui. Ce jeu se répète plusieurs fois. Pantalon va de l’autre
arriva sur le théâtre italien, par une conséquence toute naturelle du jeu comique propre à ce théâtre. Les masques ne pouva
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
donnée. Ne songeons désormais qu’à vous dédommager De la faute où ce jeu vient de vous engager. . . . . . . . . . Pour cel
ans le Joueur. Va, va, consolons-nous, Hector ; & quelque jour Le jeu m’acquittera des pertes de l’amour. Léandre, dans
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
e « la vision de madame de Soubise a passé plus vite qu’un éclair… Au jeu , elle a la tête appuyée familièrement sur l’épaul
, sous le nom d’un certain Langlée, espèce d’aventurier qui tenait un jeu à la cour, lui donna la plus belle robe dont on e
25 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
ais ensuite il le quitta, persuadé avec raison que sa figure, dont le jeu était singulièrement comique, valait mieux, pour
qu’il mettait au jour. Charmé du mérite de cette pièce, ainsi que du jeu de Molière dans le rôle de Sganarelle, il avait p
rôle dans ses deux derniers ouvrages, et que la verve comique de son jeu y avait été fort goûtée, ils affectèrent de louer
on élevée de tous les personnages, et les intérêts politiques dont le jeu se mêle aux mouvements de la jalousie, donnent à
l’économie de la pièce en soit dérangée. Les divers originaux mis en jeu dans l’ouvrage, au lieu de passer l’un après l’au
26
éâtre de Mannheim. Les costumes sont magnifiques et exacts ; quant au jeu des acteurs, nous citerons M. Joseph Bayer, le sp
ot, le décor et le costume rendaient plus le siècle de Molière que le jeu des acteurs. » La Nouvelle Presse libre pense qu
e pour que les traducteurs eussent à dissimuler certaines libertés de jeu et de langage, ou à hésiter, devant quelques expr
vont l’interroger sur les inflexions de voix du Misanthrope, sur les jeux de scène de Tartuffe, ou sur l’accueil fait par P
par une image hollandaise du même genre. Il y a, par exemple, un joli jeu de mots pour rendre ces vers de Dorine : Et je l
on de la rue des Barrés qui, avant peu, doit disparaître. La salle du Jeu de Paume, où Molière joua, vécut, lutta (il était
emprunts, réglé quelques dettes, — ses premières dettes ! — quitte le jeu de paume des Métayers, dont on démonte les bois e
bois et les loges pour les transporter et les remonter dans un autre jeu de paume, où, dix-huit jours après, les jeunes co
s, les associés avaient dû payer une somme importante à un paveur. Le Jeu de Paume de la Croix-Noire, où ils venaient s’éta
pâté de maisons où l’on retrouve encore les murs, l’emplacement de ce jeu de paume illustre, que Molière fit ou continua « 
lustre, que Molière fit ou continua « ses premières armes ». C’est au jeu de paume de la Croix-Noire, dit M. Colardeau, que
it pour eux, afin de tirer de prison ledit Poquelin , a été dressé au jeu de paume de la Croix-Noire. Ainsi ce Molière, qui
rand-Châtelet, et revint s’établir au faubourg Saint-Germain, dans le jeu de paume de la rue de Buci. M. Colardeau décrit c
par deux petites boutiques, avec deux petites cours entre elle et le jeu de paume ». Tout ce qu’on peut voir aujourd’hui,
trouvait à l’un des angles ou coins qui sont du côté de la Seine. Le jeu de paume de la Croix-Noire, où il joua, était, co
ura-t-on choisi pour faire opposition, avec avantage, à l’enseigne du jeu de paume voisin, la Croix-Noire. « Ceci posé, c’e
e qui s’y peut faire des décors, des accessoires, des costumes et des jeux de scène : en faveur de cette initiative, nos ami
lle faisait rire à gorge déployée aux dépens de deux provinciales, au jeu de paume du Marais Lustucru amusait un public moi
n, « Pièce infiniment excellente, « Enfin, dit-on, se représente « Au jeu de paume du Marais. » [1880-09] Ch. REVILLOUT,
icité d’exécution. Sur six, y compris le prologue, Molière faisait le jeu des quatre premiers. Madeleine Béjard jouait le r
itième, deux Pêcheurs à la ligne, aux Dames ; neuvième, l’Académie du jeu de la roue de fortune ; dixième, un Vielleur avec
27
dans les villes, S’il fait grand froid, s’il gèle : ont-ils joué leur jeu , Pour vous chauffer, d’abord, zeste, un acteur au
à la Porte Saint-Martin, depuis dix ans au Gymnase. La plantation du jeu de quilles, pour laquelle aussi bien je ne profes
e l’ancienne disposition théâtrale ; la comédie moderne a dispersé le jeu de quilles, rompu le développement en façade, rem
ur ou marquis de Franconville. C’est dans les Nouveaux Entretiens des Jeux d’Esprit et de Mémoire 5, du marquis de Châtres (
s deux flambeaux ne déterminent aucune nouveauté intéressante dans le jeu des acteurs. J’en dis autant pour le dernier acte
e font pas les autres Tartuffes. Il prépare la sixième scène avec son jeu muet aussi clairement qu’Elmire prépare sa grande
ettant à profit tout ce qui tombait pour lui des conversations et des jeux d’esprit du monde, ne fit souvent à sa manière qu
upé. D’ailleurs si Me Bruel était là pour se défendre, il aurait beau jeu contre moi en invoquant la prescription.   Cepend
uelques emprunts, réglé ses dettes les plus criardes, avait quitté le jeu de paume des Métayers, situé, comme on sait, au f
ubourg Saint-Germain, près la porte de Nesle, pour venir s’établir au jeu de paume de la Croix-Noire, rue des Barrés. Il es
Jardins : reste à trouver lequel, la rue en ayant quatre. La salle du jeu de paume de la Croix-Noire ayant son entrée rue d
ent encore en allant sur les lieux mêmes, étant donné que la salle du jeu de paume occupait tout le côté Est du marché neuf
cette rue est prédestinée aux enseignes de croix : on se souvient du jeu de paume de la Croix-Noire, — est haute de cinq é
le port Saint-Paul pour retourner dans le faubourg Saint-Germain, au jeu de paume de la Croix-Blanche, rue de Buci. Mais c
liens, la vivacité naturelle de leurs saillies que l’agrément de leur jeu si fin dans sa bouffonnerie. Scaramouche était so
st à Scaramouche et à ses camarades que Molière, acteur, emprunta ces jeux de scène et ces « postures » que lui reprochaient
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
leur pardonnaient aucun refus, aucune résistance, et se faisaient un jeu de les bafouer, de les humilier, de les combattre
était pas plus esclave. Durant la guerre de la Fronde, Mazarin mit en jeu la séduction de celles de ses nièces qui étaient
29 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
 : et après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le jeu de paume de la Croix blanche, au Faubourg Saint G
première de ces deux petites Pièces, qui eut un succès favorable. Le Jeu de ces comédiens fut d’autant plus goûté, que dep
contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnaissait dans son jeu . Il épargna le seul Floridor. Il avait très grand
un principe de leur art ; ils ignoraient même qu’il en eût. Tout leur jeu ne consistait que dans une prononciation ampoulée
. Molière, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un jeu si mal réglé, et des applaudissements que le Publ
ron, qu’il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des Comédiens était pitoyable pour les personnes
erdre ceux que Molière avait établis dans sa Troupe. La différence de jeu avait fait naître de la jalousie entre les deux T
par d’autres Comédiens que ceux de la Troupe de Molière, qui par leur jeu faisaient goûter au Bourgeois les choses les plus
côté de la composition, cependant elles étaient représentées avec un jeu si délicat, que quand elles auraient été médiocre
e d’un hoquet ou tic de gorge qu’il avait, et qui rendait d’abord son jeu désagréable, à ceux qui ne le connaissaient pas.
lubilité de langue, dont il n’était pas le maître, et qui rendait son jeu désagréable. Et des efforts qu’il faisait pour se
tués des principes de la déclamation, ne sont point assurés dans leur jeu  : Il entrait dans tous les détails de l’action. M
de leur répondre que le commun du Public aime les charges, et que le jeu délicat ne l’affecte point. Molière n’était point
l ne leur faisait jamais des aumônes ordinaires. Il n’aimait point le jeu  ; mais il avait assez de penchant pour le sexe ;
30 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
onnages, l’effet comique et le but moral des diverses situations, les jeux et les coups de théâtre, les traits saillants du
héâtre, les traits saillants du dialogue, les traditions relatives au jeu des acteurs, etc., sont l’objet d’autant de remar
les expressions tirées des manières, des modes, des exercices et des jeux alors en vogue, toutes ces locutions qui contribu
le de Martine où les vices d’oraison ne sont qu’un moyen de mettre en jeu le travers de trois femmes puristes et pédantes ;
’il ait mieux étudié, mieux saisi, mieux exprimé que son devancier le jeu des passions et des caractères. Plaute a cette ga
e, y finit avec la république. L’indécente pantomime et les horribles jeux du cirque convenaient mieux à ce peuple naturelle
s trésors littéraires de l’ancienne Rome, fit la première revivre les jeux du théâtre. Elle commença par imiter servilement
des tableaux de la vie ordinaire et de la nature réelle ; ce sont les jeux , les caprices d’une imagination qui aime à s’égar
né, tant ils sortent naturellement du cours imprimé à l’action par le jeu des passions mises en scène. J’ai dit que les int
res comédies de Molière, ses moins bonnes sans contredit, et quelques jeux de théâtre dérobés par lui à l’excellente pantomi
on jeune âge, qu’il était né pour la mécanique. Comment, à la vue des jeux du théâtre, l’enfant qui devait être un jour Moli
et de ses premiers courtisans, il ne manqua sûrement pas d’étudier le jeu des caractères, des intérêts et des passions qui
omme poète comique. Les troubles de la Fronde vinrent interrompre ces jeux . Molière disparaît dans cette ridicule tempête, e
n, puis à Pézenas33 et enfin à Narbonne. Comme il perdait toujours au jeu le peu d’argent qu’il avait, la maison de Molière
le théâtre. » Après avoir vécu trois mois à Lyon, avec eux, parmi les jeux , la comédie et les festins, il demeura six bons m
champ le Docteur amoureux 41. Le sel réjouissant de cette farce et le jeu plaisant de l’auteur, qui y faisait le principal
cté en voulant modérer l’excessive volubilité de sa voix, rendait son jeu dans lac omédie plus plaisant, mais aussi le rend
éritablement fort grande, c’est d’avoir pris chez eux seuls l’idée du jeu muet, dont il a enrichi son théâtre. »Rousseau di
s aimaient à attribuer le succès de ses pièces à la perfection de son jeu . Il est certain qu’il n’épargnait ni soin, ni pei
n mari. J’en serais bien fâché, répondit Molière ;je lui gâterais son jeu  : la nature lui a donné de meilleures leçons que
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
ue, point de trait saillant. ACTE V. Scene V. Julie a ruiné Cléon au jeu , il vient l’accabler de reproches. Cléon, du côt
ere opposé au sien, releve les agréments de sa vivacité, & met en jeu son humeur capricieuse. ACTE II. Scene II. CÉLIA
vient à vous. Céliante. Madame, il vient à vous.Vous allez voir beau jeu . Damon. Gardez-vous de l’aigrir. Céliante. Garde
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
tte femme, née dans une prison, d’un père protestant, qui se ruina au jeu et mourut à la Martinique, où elle fut laissée en
t n’ayant pas voulu abjurer, il alla à la Martinique. Il s’y ruina au jeu . Il y mourut. Sa veuve revint en France, laissant
re tant à conquérir au-delà de la dernière conquête, il donne tant de jeu aux craintes, aux espérances, il arrête les progr
33 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
& après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le jeu de Paume de la Croix blanche, au fauxbourg Saint
contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnoissoit dans son jeu . Il épargna le seul Floridor. Il avoit très-grand
ns principes de leur art, ils ignoroient même qu’il en eût. Tout leur jeu ne consistoit que dans une prononciation ampoulée
. Moliere, qui connoissoit l’action par principes, étoit indigné d’un jeu si mal reglé, & des applaudissemens que le Pu
aron qu’il forma dans le serieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des Comediens étoit pitoyable pour les personnes
able pour les personnes qui avoient le goût delicat. La difference de jeu avoit fait naître de la jalousie entre les deux T
tude ensemble. Quoique l’Auteur qui fournit ces traits, soit piqué au jeu & qu’il ait eu en vuë de faire plutôt la sati
par d’autres Comediens que ceux de la Troupe de Moliere, qui par leur jeu faisoient goûter aux Bourgeois les choses les plu
côté de la composition, cependant elles étoient representées avec un jeu si délicat, que quand elles auroient été mediocre
’un hoquet ou tic de gorge qu’il avoit, & qui rendoit d’abord son jeu desagreable ; à ceux qui ne le connoissoient pas.
ilité de langue, dont il n’étoit pas le maître, & qui rendoit son jeu desagreable. Et des efforts qu’il se faisoit pour
tuez des principes de la déclamation, ne sont point assurez dans leur jeu  : Il entroit dans tous les détails de l’action. M
leur répondre que le commun du Public aime les charges, & que le jeu délicat ne l’affecte point. Moliere n’étoit point
l ne leur faisoit jamais des aumônes ordinaires. Il n’aimoit point le jeu  ; mais il avoit assez de penchant pour le sexe ;
t ressemblant à celui de Bensserade, un peu outré à la verité par les jeux de mots & ces vers furent vus de toute la Cou
digné sortoit au second acte, L’un defenseur zélé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots le condamnoit au fe
34 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
tenue par Fulvio, à qui Cintio doit une quinzaine de ducats gagnés au jeu . Voilà encore une fois Scapin déconcerté, et son
n de sa fille ; il s’y résoudrait peut-être s’il n’était pas piqué au jeu par la rivalité de Fulvio. Scapin, cependant, rec
35 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
es ; ces incidents variés à l’infini, ces situations singulières, ces jeux de théâtre, ces pantomimes expressives, jusqu’à c
ue, nous sommes en plein sur le terrain de la comédie italienne ; ces jeux nocturnes, ces échanges, ces méprises abondent da
36 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
là se chantent. Notre chanson est sérieuse, notre théâtre n’est qu’un jeu ; un jeu splendide souvent, sublime parfois, mais
antent. Notre chanson est sérieuse, notre théâtre n’est qu’un jeu; un jeu splendide souvent, sublime parfois, mais un jeu.
e n’est qu’un jeu; un jeu splendide souvent, sublime parfois, mais un jeu . Aussi, malgré mon vif désir de lettré, je n’ose
, se mêle à trop d’étonnements. Nous n’y croyons pas. C’est encore un jeu . La mode, ce despote en enfance qui s’amuse de to
37 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
Préface I Si Montfleury a créé le jeu de la tragédie, Molière a crié le jeu de la coméd
I Si Montfleury a créé le jeu de la tragédie, Molière a crié le jeu de la comédie ; mais tandis que Montfleury donnai
s les caractères ? N’est-ce pas lui qui, avec Mlle de Brie, a créé le jeu éternel d’Agnès ? avec Madeleine Béjart, les serv
chanté la province par les grâces de sa figure et par l’esprit de son jeu  ; qu’elle fût la Marinette du Dépit amoureux ou l
quitter ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon, parmi les jeux , la comédie et les festins, quoique j’eusse bien
s et les ris parlent par votre bouche, Et, quoi que vous fassiez, les jeux et les appas Marchent à votre suite et naissent s
ux fêtes de Pâques de 1858, Molière vint avec sa troupe7, à Rouen, au jeu de paume des Deux Maures, donner des représentati
me le comédien Guérin a vengé Molière. Tout se paie ici-bas, même les jeux cruels de la coquetterie. IV C’est surtout
ens par amour pour la comédie — même la fille de Molière qui joua son jeu tout comme une simple mortelle. « Ce considéré,
er sitôt ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux , la comédie et le festin, quoique j’eusse bien mi
ui donna à jouer ses rôles de soubrettes, se garda bien d’amortir son jeu franc et décidé. C’était l’idéal de la servante-m
mari. — J’en serais bien fâché, répliqua Molière, je lui gâterais son jeu . » Le pauvre grand homme était surtout mécontent
e monstre furieux. Il fut aimé pour sa gaieté, pour le naturel de son jeu , pour la vérité de son comique dans les rôles de
le Mercure de France : « Elle joignit au talent de déclamation et du jeu du théâtre celui de la danse. Elle faisait certai
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
tent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boules & autres lieux de votre bonne ville
egnier le pere, qui étoit un homme de plaisir, fit bâtir, en 1573, un jeu de paume des démolitions de la citadelle de Chart
es par le crédit de l’Abbé Desportes son beau-frere ; &, comme ce jeu portoit le nom de Tripot-Regnier, on a dit que le
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
é sa bourse. On dit à Jarvis d’aller voir si son maître est encore au jeu , & de le ramener en évitant de lui dire un se
plotant, avec un frippon nommé Bates, les moyens de voler Béverley au jeu . Ils doivent pour cela le faire jouer avec des co
ue les scenes de Jarvis & de Stukéli se passent dans une salle de jeu où Béverley déplore son malheur auprès d’une tabl
40 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
omime, c’est-à-dire ce qui consistait en postures, grimaces, sauts et jeux de scène, s’était alors développée considérableme
itent en tout, à l’exception du butor qui se remue lourdement. » Ces jeux se continuent longtemps et forment à eux seuls un
utes « et autres singeries agréables, comme dit Gherardi, qui sont du jeu italien ». Malgré toute leur verve, les Italiens
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
giné : le gentilhomme est arrivé en bonne compagnie, il est engagé au jeu , il n’en sortira que dans une heure ; il faut que
piece ? Il faut en conclure que le hasard est bien singulier dans ses jeux .   Il existe un petit poëme latin intitulé, Amor
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
; elle laisse en paix ceux qui s’en moquent. Il faut donc se faire un jeu de tout ce qui vous arrive. Liseo, qui a une conf
de l’Arétin et celle de Molière ! Dans l’Arétin, Ipocrito ne joue son jeu que pour soutenir son parasitisme. Il indique bie
43 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
and ressort pour émouvoir les âmes, Et qui fut, j’en conviens, mis en jeu par les femmes, Toujours avec succès. Melpomène p
la Coquette corrigée, le Jaloux sans amour, la Feinte par amour, les Jeux de l’Amour, etc., voilà ce qui doit plaire éterne
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
de ces conversations, où les sens, l’imagination, le cœur, étaient en jeu  ; où l’émulation de plaire et d’étonner excitait
cieux dans un autre ouvrage : que Daphné avait toute son âme dans ses jeux  ; Dans un autre : qu’un malheureux avait le front
45 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ns dramatiques, dont l’effet serait à peine égalé par tout ce que les jeux et les coups de théâtre peuvent avoir de plus vif
ur ceux des comédiens de l’hôtel de Bourgogne, dont Molière tourne le jeu en ridicule dans cette comédie. M. Lemazurier, au
temps, où il ne paraît pas calomnié, il aimait avec excès le vin, le jeu et les femmes ; de plus il avait l’humeur spadass
humeur du temps. Envisageons-le d’abord comme comédien. Charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’École des femmes, Louis
Sganarelles n’est qu’en imagination. Du reste, il contrefait aussi le jeu de Molière, qui lui avait fait l’honneur de contr
dents, des épisodes satiriques, tels que cette plaisante imitation du jeu des comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; cette arr
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
; d’avoir recours aux saillies, aux gentillesses, aux épigrammes, aux jeux de mots. Je ne dis point qu’on ne puisse y mettre
re, & se blesse de peu ; Que sur un tel sujet il ne faut point de jeu , Et qu’il est aux enfers des chaudieres bouillant
47 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
e multiplièrent. De part et d’autre, les mêmes ressorts furent mis en jeu  : les rapts, les captivités, les retours imprévus
usaient à l’envi les auteurs et les acteurs. Les types principaux du jeu comique tendaient également à l’uniformité. On tr
48 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
8, p. 80-81] 1705, Grimarest, p. 135-136 Molière n’aimait point le jeu  ; mais il avait assez de penchant pour le sexe ;
49 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ade imaginaire. Un pareil moment ne se reproduira plus jamais pour le jeu de ces pièces immortelles. » Les travaux sur l’a
our donner des représentations. Les associés jetèrent les yeux sur un jeu de paume situé au fossé de Nesle (depuis rue Maza
epuis rue Mazarine), appelé, du nom de ses premiers propriétaires, le Jeu de Paume des Mestayers. Mlle.. A. Vitu, dans un o
e Jeu de Paume des Mestayers. Mlle.. A. Vitu, dans un opuscule sur Le Jeu de paume des Mestayers (1883), a établi que ce je
un opuscule sur Le Jeu de paume des Mestayers (1883), a établi que ce jeu de paume occupait l’emplacement que représentent
ail du 12 septembre 1643, le maître paumier Noël Gallois leur loua ce jeu de paume moyennant un loyer annuel de 1900 livres
, pour faire construire les loges et galeries et transformer enfin le jeu de paume en salle de spectacle. Par acte du 31 oc
ire non nommé de contraindre par toutes voies Noël Gallois, maître du jeu de paume du Mettayer ou des Mestayers, Michault,
e douze toises de long sur trois toises de large de pavé au devant du jeu de paume, où ils vont jouer la comédie et pour « 
ils vont jouer la comédie et pour « esplanader » les approches de ce jeu de paume afin que les carrosses y puissent aller
re, cependant, se débattait contre la fortune ennemie ; il demeura au Jeu de paume des Mestayers jusqu’à la fin de l’année
s usuel de récompenser les artistes ou les poètes qui avaient plu. Le Jeu de paume des Mestayers n’avait pas été favorable
ière et ses compagnons ne se découragèrent pas. Ils louèrent un autre jeu de paume, celui de la Croix-Noire, situé rue des
ter, garantir et indemniser le maître paveur. Ils sont assemblés « au jeu de paume de la Croix-Noire, six rue de la Barée (
urnèrent-ils jouer au faubourg Saint-Germain, carrefour Buci, dans un jeu de paume dit de la Croix-Blanche ? Grimarest cite
uci, dans un jeu de paume dit de la Croix-Blanche ? Grimarest cite le jeu de paume de la Croix-Blanche, mais sans parler du
imarest cite le jeu de paume de la Croix-Blanche, mais sans parler du jeu de paume de la Croix-Noire, de sorte qu’on peut s
je passe au faubourg Saint-Germain… Mais il ne parle pas non plus du jeu de paume des Mestayers, il ne cite que deux stati
e bureau des villes : car avant d’installer leur théâtre dans quelque  jeu de paume, manège ou grange, les comédiens étaient
arrêté qu’il sera mis ordre à ce que l’argent soit reçu à la porte du jeu de paume par personnes que l’on commettra pour ce
’un Vénitien nommé Segale, qui fut autorisé, le 24 mai, à organiser «  jeux de marionnettes et représentations à machines ».
s à loyer de Louis Benesteau, maître paumier, le logis où se tient le jeu de paume de cette ville de Fontenay-le-Comte, pou
ant l’ordre de monseigneur notre gouverneur, avons fait faire dans le Jeu de Paume un théâtre pour les comédies et une gale
tagèmes qui avortent, ses contre-temps qui éclatent coup sur coup, ce jeu de Collin-Maillard que semblent jouer les personn
de sitôt ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux , les comédiens et les festins, quoique j’eusse mi
remière chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie (à la maison de jeu ). J’avais déjà ouï parler du mérite de ce lieu et
conduite que lui imposait l’austère évêque. « Le bal, la Comédie, le  jeu , dit l’abbé de Voisin, furent interdits à tous se
tection du prince de Conti. Le 12 juillet, Madeleine Béjart, logée au jeu de paume des Braques, à Rouen, par un acte passé
devant M. Abraham Moisson et Claude Gruchet, prend la fin du bail du jeu  de paume des Marais, à Paris, pour dix-huit mois,
ne Hubert, et de Michel Mesuel, maître paumier, copropriétaires dudit jeu de paume, lequel servait déjà aux représentations
ysionomies ont toute leur expression, où les caractères ont tout leur  jeu , où les conditions sociales s’opposent violemment
orce de persévérance, approprié les qualités de leur débit et de leur jeu . Il ne lui suffit pas de se former lui-même à l’a
e la nouvelle pièce, nommé Neufvillenaine, a parlé avec admiration du jeu de Molière dans ce rôle de Sganarelle : « Molière
erts de voix et d’instruments, récits de vers, festins servis par les Jeux , les Ris et les Délices, comédies mêlées de chant
le théâtre ? Quelles influences considérables pouvaient être mises en jeu d’un moment à l’autre par ces scrupules ou par le
sprit : « On ne se lasse jamais de rire, dit-il. On peut se lasser du jeu , de la bonne chère, des dames ; mais de rire, poi
say. La toux de Molière resta longtemps après lui une tradition et un jeu de théâtre. CHAPITRE XIII. TROISIÈME ÉPOQUE DU
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des Jeux Pythiens, régalent à l’envie une jeune princesse
ndigné sortait au second acte. L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu . Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.
continuait de lui faire des reproches lui marquant que ce n’était ni jeu  d’esprit ni gageure, augmentait si fort sa surpri
es passions. La peinture qu’ils en font est si vraisemblable, et leur jeu se cache si bien dans la nature, que l’on ne pens
que chose qui impose. Leur maintien a quelque chose de touchant. Leur  jeu imite si bien la nature, qu’ils font quelquefois
La Grange font voir beaucoup de jugement dans leur récit, et que leur jeu continue lors même que leur rôle est fini. Ils ne
ari ! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son jeu  ; la nature lui a donné de meilleures leçons que 
Bourgogne. Et pour comble d’infortune, Lulli, installé jusqu’alors au jeu de paume du Bel-air près du Luxembourg, obtint du
int me divertir ! » La troupe de Guénégaud trouva enfin un refuge au jeu de paume de l’Étoile, situé dans la rue des Fossé
s-Prés (à présent rue de l’Ancienne-Comédie). Sur l’emplacement de ce jeu de paume et de deux maisons voisines, fut constru
50 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
taient dans ce goût moitié guerrier et moitié galant qui rappelle les jeux de l’ancienne chevalerie. Molière, obligé de se c
, et les a placés dans cette Élide si fameuse par la solennité de ses jeux olympiques, il vit sans doute, dans ce choix de c
des meilleures de Molière, fut un des plus agréables ornements de ces jeux , par une infinité d’allégories fines sur les mœur
51 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
l’aient tué ». Pour rendre ses plaisanteries plus agréables, dans le jeu de cette Pièce, qui fut d’abord représentée devan
Plaute* lui paraissait aussi plus ingénieux dans la Scène et dans le jeu du Moi. Il citait même un vers de Rotrou, qu’il p
n’avait point de talent pour le sérieux, comme Auteur. La Pièce et le jeu de Molière furent très mal reçus. Cette Pièce, im
publique en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du jeu de ces Acteurs, on découvrait le ton faux et outr
ovisades à la façon des Italiens qui ne pouvaient divertir que par le jeu du théâtre ». Tome I, p. 506 1705, Grimares
n mari ? J’en serais bien fâché, reprit Molière ; je lui gâterais son jeu . La Nature lui a donné de meilleures leçons que l
p. 61-62 Tome I, p. 561 Baron* prétendait que la force et le jeu de la déclamation étaient tels que des sons tendr
Alain95, dans L’École des femmes, fit dire à Louis XIV, charmé de son jeu  : Cet homme-là ferait rire une pierre. Tome I
oup de peines pour la représentation de ses Pièces, et pour former le jeu de ses camarades. On en voit une image fidèle dan
eût pas enlevé au public le droit de siffler. Je l’ai vu applaudir au Jeu forcé de quelques-uns de mes camarades : j’ai cha
e Public fut persuadé qu’il était tombé exprès, pour mieux rendre son jeu . 1. Coquille : représentions (Anecdotes Drama
52 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
hoquet qui ne pouvait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son jeu comique plus plaisant. Molière se fit dans Paris
duisent un mouvement brillant. Les caractères sont inimitables, et le jeu des personnages subalternes sont autant de coups
53 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
selle Champmeslé, de 1678, que La Fare se partageait entre elle et le jeu . « Tout sera bientôt à la France, dit La Fontaine
i, je ne m’en mets pas autrement en peine. Charmez-vous le malheur au jeu , toutes les autres disgrâces de M. de La Fare ?… 
54 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
de bataille ; cette physionomie de la société variée à l’infini ; ce jeu forcé de tous les caractères, ce déplacement de t
ces sociales, il entendait trop ses intérêts pour hasarder un méchant jeu de mots qui eut été justement blâmé, et qui était
arque dans un dénouement impossible sans que son autorité fût mise en jeu amenait son éloge presque sans effort : ainsi le
ière plaît assez, son génie est folâtre ; Il a quelque talent pour le jeu du théâtre ; Et, pour en bien parler, c’est un bo
de paraître ce qu’il est. » Sans doute les faux dévots ont plus beau jeu chez un célibataire que chez un père de famille ;
ie et la bonne foi ; il presse, il anime, il enflamme son action : du jeu des contrastes les plus opposés il fait sortir la
’est par leurs actions ; et à peine les deux caractères seront mis en jeu qu’on dira : Voilà le vrai dévot ! Voilà l’hypocr
55 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s faits démontrés, établis. Pour nous, les hypothèses ne sont que des jeux d’esprit, et souvent les plus ingénieuses, les pl
e jeune spectateur ; mais il pressentit peut-être dès lors ce que les jeux de la scène, quelque informes qu’ils fussent enco
nt-Paul, et revint enfin s’établir au faubourg Saint-Germain, dans le jeu de paume de la Croix blanche, rue de Buci. Elle p
ur de ses parents, et il le détermina même à venir prendre part à ces jeux dont il était idolâtre. La vanité de ses parents
de bataille ; cette physionomie de la société variée à l’infini ; ce jeu forcé de tous les caractères ; ce déplacement de
tion des ridicules, des travers et des vices, car ils étaient tous en jeu dans ces jours de licence et d’intrigue ; et, sou
er leurs comédies13. Ce théâtre était dressé sur des tréteaux dans un jeu de paume qui existait encore il y a peu d’années.
quitter ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux , la comédie et les festins, quoique j’eusse bien
urien, le vit se livrer avec une fureur nouvelle à sa passion pour le jeu , dont les chances lui furent si constamment et si
rrante, si Paris ne devenait le théâtre de ses inspirations et de ses jeux . Si son obscurité ne lui avait pas permis de conq
déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes. « Les fameux comédiens qui faisaient
re n’avaient à coup sûr pas appris cette prononciation ampoulée et ce jeu emphatique si fort à la mode dans ce temps, la tr
inaires. » Béjart l’aîné était un acteur sur le talent, l’emploi, le jeu duquel les contemporains et les historiens du thé
r. Nous voici arrivé à la partie féminine de la troupe, celle dont le jeu et les agréments surent, avec le talent de Molièr
s d’amoureuse. Elle joignait encore au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. « Elle faisait, dit
teur de Corneille, la Thalie française n’avait attiré le public à ses jeux que par les turlupinades de Scarron et par les in
r ses Précieuses ridicules une si grande et si nouvelle direction aux jeux de la scène, revenir aussitôt à ce genre d’intrig
ais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le genre faux de la pièce et le jeu de Molière déplacé dans le dramatique, où il avai
e timides ménagements, et, dans L’Impromptu de Versailles, livra leur jeu à la risée du parterre. Le seul Floridor fut épar
était la même moquerie, mais déjà usée. De Visé y parodiait encore le jeu tragique de Molière et sa manière d’annoncer. Pui
tte, des témoignages de sympathie pour son talent d’auteur et pour le jeu de sa troupe continuaient à lui être prodigués de
les courtisans, singes de leur maître, abandonnèrent promptement ces jeux . Les divertissements tombèrent même dans un tel d
Siècle de Louis XIV, elle fut un des plus agréables ornements de ces jeux , par une infinité d’allégories fines sur les mœur
e de la poésie, et ses amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de part que le p
, ce que nous ne saurions croire, pour se laisser aller à cet injuste jeu de mots, eût bientôt vu ses défenseurs jusque-là
mari ? —  J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son jeu  ; la nature lui a donné de meilleures leçons que
de leurs pères ; l’immense majorité, en cherchant la fortune dans le jeu et l’intrigue, et dans le luxe et le scandale une
mmodé de son affection de poitrine, et gêné sans doute alors dans son jeu par des crises de toux, Molière aura voulu, en do
taient chargés de son emploi en province cherchaient à reproduire son jeu autant que cela leur était possible ; ils poussèr
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse e
son nez, Chez le sot campagnard gagne de bons dîners. Despréaux à ce jeu répond par sa grimace, Et fait, en bateleur, cent
suspects viennent confirmer cet hommage rendu à la supériorité de son jeu . La Grange nous apprend que, dès son début à Pari
core un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le jeu des acteurs ». La Serre a dit à son tour : « Non
ière qu’on doive interpréter ce passage, on voit que Boileau, pour un jeu de scène, qui passe à la vérité les bornes habitu
lbert. » Les gens de finance et les traitants, qui avaient eu si beau jeu sous la Fronde, furent, après la mort de Mazarin,
56 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
ndigné sortait au second acte. L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
ses ou ne nous préparent pas à d’autres, la gaieté, les madrigaux, le jeu de théâtre, tout devient mauvais puisqu’il n’est
ses projets, & les met en action ; qui fournit à lui seul plus de jeu théâtral que bien des pieces ; qui est très appla
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
retourne chez soi avec une pantoufle de moins. Il a une fois perdu au jeu tout l’argent qui étoit dans sa bourse ; & vo
je réduit à présent ? Je ne vois qu’une ressource, c’est de mettre en jeu notre plus proche voisin : je vais donc faire un
iré d’affaire qu’au moyen de certains traits plaisants, & par les jeux comiques de cette piece ». La finta Pazza, la f
situation propre à dévoiler leurs véritables caracteres. Elle met en jeu la fausseté & l’avarice de la Courtisanne, le
là son unique but, rions, avec la multitude, de ses quolibets, de ses jeux de mots : mais rions de lui-même avec les gens de
59 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
nt bien que mal organisée, on cherche un théâtre. C’étaient alors les jeux de paume, qui en servaient. Ils étaient nombreux
ha fortune de ce côté, et fit affaire d’abord avec le propriétaire du jeu de paume des Métayers, puis avec le paveur des bâ
blic. Il faut deux choses indispensables : une salle, c’est-à-dire un jeu de paume, et de l’argent. On trouve l’un et l’aut
la société, bien qu’elle lui redoive quelque argent, dispose, dans le jeu de paume de la Croix-Noire, rue des Barrés, près
and seigneur ou quelque riche bourgeois, elle cherche un théâtre. Les jeux de paume en servaient alors. Ils étaient nombreux
irent affaire, tout d’abord, avec un certain Gallois, propriétaire du jeu de paume des Métayers, assez délabré et d’approch
tenir ses engagements, c’est-à-dire à leur livrer, au jour fixé, son jeu de paume présentable et surtout accessible. Gallo
es dans un acte du 28 décembre 1643, mettre en besogne, aux abords du jeu de paume, le paveur Léonard Aubry, qui, se mêlant
blic. Il faut deux choses indispensables : une salle, c’est-à-dire un jeu de paume, et de i argent. On trouva l’un et l’aut
la société, bien qu’elle lui redoive quelque argent, dispose, dans le jeu de paume de la Croix-Noire, rue des Barrés, près
lus profondes, on comprend avec quelle facilité il devait se faire un jeu des menues peines de l’amour, de ces dépits dont
ur un mot on se brouillait encore ; et le chant amœbée, reprenant son jeu à travers le ménage, reparaissait aussi, comme ré
t, de nécessité, un imbécile pour les besoins du répertoire, pour les jeux de scène des acteurs, pour les menus plaisirs du
e que l’amour lui gardait d’amertume, après les folles parties que le jeu savant des coquetteries de mesdemoiselles Béjard,
la première, quand, je vous l’ai déjà dit, son cœur se trouva mis en jeu avec toutes ses douleurs ; l’autre, quand, au lie
ue, et ce sera toujours l’abbé Roquette. Tant que dura la Fronde, son jeu fut double ; vous avez vu, tout à l’heure, qu’il
errer aussi de plus près son modèle, puisque, en effet, c’est dans le jeu de ces honteuses manœuvres qu’il retrouvait surto
si ce n’est d’évidentes et brutales personnalités, sur ce théâtre des jeux de la Bazoche, qui eut si longtemps le monopole d
’on jouait à l’impromptu, n’était pas autre chose. C’était bien là ce jeu dont parle Sibillet en son Art poétique, et qui é
ber, surtout à Paris. Après le redoublement de succès que nos anciens jeux de théâtre avaient eu, sous Louis XII, qui, sauf
diable s’étant chargé du sien. Ce fut la fin de la farce de ces beaux jeux , mais non de ceux que voulurent jouer après les c
amouche, dont on a tant répété qu’il prit des leçons de grimace et de jeu , se montrait, dit-on, merveilleux dans cette farc
icaire. Un jour qu’il passait dans le quartier du Bœuf, se rendant au jeu de paume qui lui servait de théâtre, il vit à l’e
xclamation ; admirable ! parfait ! » et il disparut. Le lendemain, au jeu de paume le plus voisin, il jouait une farce, où
e, soyez sûr qu’en la jouant, Molière comédien mettait aussi dans son jeu le plus vif et le plus leste de l’esprit italien.
, des évolutions et des Volte-face d’imaginative, qui exigent dans le jeu la même rapidité de volte-face et d’évolution. C’
qui, lui, avait vu jouer Molière et jouait comme lui. Ainsi, dans le jeu de Monrose, le dernier peut-être qui eût encore e
agnement, l’autre à la note. Je me permettrai pourtant de rappeler un jeu de scène, qu’on ne fait plus depuis longtemps, bi
hantes à tous les titres. Elles nous rendent une tradition oubliée du jeu de Molière dans Arnolphe : elles auront fait plus
manœuvres, connut ce que de Villiers avait fait ainsi, par un double jeu , et il l’en paya doublement. Dans L’Impromptu de
es « incartades. » Le mot est de Philinte lui-même. Molière, dans son jeu , ne les épargnait pas. Il y allait jusqu’aux écla
remarquer. » Quelle était cette action, c’est-à-dire cette entrée de jeu en mouvement ? La tradition conservée jusqu’à Pér
arrivée en quelque ville, elle préparait ses représentations dans le jeu de paume le plus commode, nous donnent l’origine
l’éteindre. Elle ne peut porter, que dite sur la rampe même, avec le jeu facile d’une pantomime, qui est toujours gênée qu
chez le prince de Condé, et qu’il aura, lui, au contraire, fort beau jeu pour se présenter à sa place. Il a trouvé dans la
ut ce qui s’y trouve, comme variante de style, détail de déclamation, jeu de scène, etc., est d’aussi bon aloi que si Moliè
belle salle, qui eût convenu beaucoup mieux à son Opéra que le triste jeu de paume où il s’abritait ; mais il ne dit rien e
; sans orchestre, sans chanteurs, elle allait chercher refuge dans un jeu de paume de la rue Mazarine ! Lully avait tout pr
a fort réjouis. » Quel dommage qu’il ne nous reste que ce débris du jeu de Molière dans le Misanthrope ! Si, pour le rest
r l’interprétation de son répertoire. Il faudrait faire l’histoire du jeu de Molière, comme on a fait celle de sa vie. Cell
étails, ils auraient pu, s’ils eussent été là, tout applaudir dans le jeu de Bressant, le système qu’il suit pour exécuter
n’ont qu’une seule ressource, avec le répertoire de Molière, c’est le jeu de ceux qui l’interprètent. Là encore on trouve à
ccupation de la date funèbre, M. Ballande a, sans le vouloir, fait le jeu des malveillants, des sophistes, qui ne veulent,
60 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
met à pleurer, se lamentant parce qu’il a perdu beaucoup d’argent au jeu de cartes. Il ne lui reste plus qu’une dizaine d’
la guerre faite à Jupiter, et comme il fut son prisonnier. Au 3e, du jeu du ballon, de la joute et de courre la bague. Au
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
madame de Maintenon, une femme d’un autre caractère : elle mettra en jeu tout ce que l’art de la galanterie aura de plus r
orter tout ce qui peut convenir à des religieuses ; cela fit un grand jeu dans la communauté. Elle causa fort avec sœur Lou
62 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
digné sortait au second acte ; L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu 
’auteur, prêta l’appui de son autorité à ces cabales remuantes. Si le jeu de mots qu’on attribue à Molière dans cette circo
ans sa petite comédie de La Noce de village. Louis XIV, charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’École des femmes, qu’il
s Mémoires manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le jeu , les femmes et le vin. Ces trois passions lui fir
mari ? — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son jeu  ; la nature lui a donné de meilleures leçons que
tragiques et comiques. Elle joignit au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. Mademoiselle Duparc
63 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
caractères opposés, ou comparés à celui d’Alceste, pussent mettre en jeu , d’une façon plus ou moins étendue, la médisance,
ins qu’un vieux couplet de chanson, qu’il lui dit, que ce n’est qu’un jeu de paroles qui ne signifient rien ; mais que la c
se qu’elle a de se voir abandonnée, et le chagrin d’apprendre que son jeu est découvert, lui cause un secret dépit, qui par
mort des premiers farceurs. » « [*]La Cour avait tellement goûté le jeu de ces nouveaux acteurs que le roi leur permis de
s pièces ; jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du théâtre. Il a épuisé toutes les matières
soin avec lequel il avait travaillé à corriger et à perfectionner son jeu s’étendait jusque sur ces camarades. L’Impromptu
phane, et quelquefois aussi peu difficile que lui sur le choix de son jeu  : aussi enjoué que Plaute, et quelquefois tombant
te lui paraissait plus ingénieux que Molière dans la scène et dans le jeu du moi. Il citait même un vers de Rotrou dans sa
en omettre, Dans les limites d’une lettre, En ce beau rendez-vous des jeux , Un théâtre auguste et pompeux, D’une manière sin
épître, C’est le grand et royal chapitre. Ailleurs j’ai marqué que le jeu , D’escarpolette, queue leu leu, La chasse, chère
t tirer de l’argent de leurs représentations, et s’établirent dans le jeu de paume de la Croix-Blanche au faubourg Saint-Ge
64 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
st pas non plus une des conditions absolues du rire. Je ris autant du jeu de Coquelin dans les Précieuses ridicules aujourd
le soin de vous le dire, Un aveu de la sorte a de quoi vous suffire. Jeu . Mlle Mars fait supérieurement ressortir le ton d
mier, scène IV] Scène IV Cléante, Damis, Dorine Dorine Il entre. Jeu . Ce mot très bien dit par Mlle de Vienne peint se
isie. Les critiques auraient dit alors que Molière s’était donné beau jeu , en remplissant le récit d’Orgon de choses appart
. Dorine Je suis votre servante. Mariane     Eh ! Dorine de grâce… Jeu de théâtre qui peut être vrai au fond, mais qui d
éritable ardeur. Mariane Hélas ! permis à vous d’avoir cette pensée. Jeu . Ce vers très tendrement avec l’œil fixe et ouver
e il se radoucit ! Ma foi, je suis toujours pour ce que j’en ai dit. Jeu . Mlle de Vienne a grande raison de grossir sa voi
cœur atteint. Au plus beau des portraits où lui-même il s’est peint. Jeu . Elmire fait un geste ou plutôt une mine d’horreu
bandonner mon cœur. Ce m’est, je le confesse, une audace bien grande Jeu . Tartuffe change ici tout à fait de ton. Il quitt
avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. Jeu , en criant. Scapin … C’est être damné dès ce mon
Scapin « Moi l’afoir enfie de tonner ain coup d’épée dans sti sac. » Jeu . À ce mot de coup d’épée, un mouvement du diable
double en voyant Clitandre attaquer dans le moment le plus difficile. Jeu de scène piquant pour faire avaler. George Dandi
65 (1739) Vie de Molière
oquet, qui ne pouvait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son jeu comique plus plaisant. La femme d’un des meilleur
n’avait point de talent pour le sérieux, comme acteur. La pièce et le jeu de Molière furent très-mal reçus. Cette pièce, im
it qu’en effet il y ait dans cette pièce quelque intérêt, soit que le jeu des comédiens l’embellit ; soit plutôt que le peu
mire n’est pas toujours réjouissant. Il en est des comédies comme des jeux  : il y en a que tout le monde joue ; il y en a qu
t d’autres pièces médiocres, dépend uniquement d’une situation que le jeu d’un acteur fait valoir. On sait qu’au théâtre il
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
parle une langue barbare, Qui l’or en main n’explique ses desirs. Le jeu , la jupe & l’amour des plaisirs Sont les ress
vous, en le priant de lui prêter deux cents louis qu’elle a perdus au jeu . Le Comte se doute bien que la perte n’est que fe
Le Chevalier paroît, & lui assure que la Dame n’a point perdu au jeu . Le Comte lui demande où il en est de ses amours
67 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
ait le plus souvent emprunté à l’Italie, c’était aussi la méthode, le jeu scénique. Une certaine part y était laissée à l’i
s sept heures du soir. Molière déployait une verve endiablée dans ces jeux , qui, de son propre aveu, contribuèrent singulièr
istinguer aussi une certaine similitude du geste, de l’attitude et du jeu comique. Est-ce dans Le Médecin volant qu’on nous
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
ressemblances parfaites, pourquoi ne nous amuserions-nous pas de ses jeux  ? pourquoi ne les admettrions-nous pas sur le thé
liquer à prouver au spectateur que la ressemblance qu’il va mettre en jeu pour l’amuser, peut être possible. Il est plus na
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
pourvu que ce soit pour tenir ruelle plus à son aise, diversifier son jeu , ou d’autres intérêts que l’expérience seule peut
employé quelquefois par une précieuse coquette, pour diversifier son jeu ou d’autres intérêts que l’expérience seule peut
rie sentimentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour mettre sur le théâtre de Béziers sa comédie
et d’autres courtisans, dans la ruelle à droite, et qu’il laissa son jeu pour donner audience à madame d’Angoulême et à Ch
70 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
nt fort en vogue. Ceux-ci s’étant bien divertis, ayant pris goût à ce jeu et se croyant devenus, en quelques mois, des acte
était sérieux, si sérieux, qu’ils s’établirent à grand bruit dans le jeu de paume de la Croix-Blanche au faubourg Saint-Ge
enchantée, fêtes admirables qui durèrent sept jours, avec cavalcades, jeux , courses; le roi y remporta quatre prix. Après le
fit porter au Palais-Royal. Il fut étonné, ravi plus que personne du jeu naïf de cet enfant; aussi, après la pièce, il le
que le public d’aujourd’hui ; mais on allait le voir. Sa figure, son jeu , sa voix entrecoupée, sa toux même, dans les rôle
is homme, dit Lagrange, n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du théâtre : « Il n’était pas seulement inim
core un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le jeu des acteurs ; un coup d’œil, un pas, un geste, to
...] M’inspira de l’amour pour elle dès quatre ans. L’innocence, les jeux , les naïvetés de l’enfance l’avaient séduit, mais
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux pythiens, régalent à l’envie une princesse et sa
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
es à exprimer la passion qu’il vouloit peindre : tant il étoit sûr du jeu de ces parties pour l’effet qu’il en attendoit. C
misérable, sans mœurs, sans délicatesse, sans probité, qui se fait un jeu de nier les dépôts, qui paie ses dettes en jurant
72 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
oir plus d’importance que les paroles. A considérer l’ensemble de ces jeux , si ce n’est pas M. le duc de Saint-Aignan ou que
e de dessus son âne, » qui leur servira pour « voltiger et former des jeux agréables et surprenans ? » Mais non, nous ne ver
73 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
voilà ce qui suffit pour mettre en mouvement la bile d’Alceste, et en jeu le caractère des autres personnages, en un mot, p
nt, lui a fourni, pour la même pièce, des scènes, des situations, des jeux de théâtre et des traits de dialogue. Le sujet du
ait morte au commencement de 1666. Jusqu’à la fin de cette année, les jeux et les fêtes de la cour furent suspendus. Après a
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
fait vanité, Sort du bon caractere & de la vérité : Ce n’est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point a
urs désordres : il y tonne enfin contre ces coquettes, qui se font un jeu d’amuser plusieurs amants par de fausses démonstr
vons nous dispenser d’en faire mention. 79. On ne rendra justice au jeu naturel de Mad. Bellecour & de son mari que l
a-t-on ? « La raison est toute simple. J’ai vu le public applaudir au jeu forcé de quelques-uns de mes camarades ; j’ai cha
75 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
tiquité païenne n’auraient jamais admis dans leurs Républiques un tel jeu sur les mœurs. Enfin, je ne puis m’empêcher de cr
76 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
nocente, et d’un jeune éventé ; le caractère inimitable d’Agnès ; le jeu des personnages subalternes, tous formés pour ell
publique en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du jeu de ces acteurs, on découvrait le ton faux et outr
du second acte, par exemple, le poète espagnol amène une fête, ou un jeu dans le goût de sa nation, et dont voici les prin
de lui représenter que ce n’est que pour mieux observer les règles du jeu qu’il a parlé de la sorte, et que ce ne sont poin
aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu de théâtre 1. La brouillerie entre la femme de Mo
tat de jouer, ainsi que ses deux garçons ; voici de quelle manière ce jeu s’exécutait, suivant le récit de Grimarest. « D’
nt point la multitude ; toujours avide du merveilleux, séduite par le jeu des acteurs, frappée d’une nouvelle espèce de tra
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
estin de pierre, remarqua cette pointe, la compara intérieurement aux jeux de mots à la mode, la plaça dans le sonnet où il
78 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
du pinceau de Molière ? Est-il un accessoire plus propre à mettre en jeu , à faire valoir et en même temps à punir les foll
s Femmes savantes, et ayant besoin d’un poète ridicule pour mettre en jeu le mauvais goût et le fol enthousiasme de ses tro
propres à faire éclater le génie de Molière dans la composition et le jeu des caractères. Trois femmes sont affectées exact
it ni soulager ses maux, ni prolonger ses jours. Sans vouloir, par un jeu d’esprit indiscret, placer sur la même ligne la r
e son nez, Chez le sot campagnard gagne de bons dînés. Despréaux à ce jeu répond par sa grimace, Et fait, en bateleur, cent
79 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
et ainsi des autres. Il me suffit que le Public soit content de leur Jeu , pour que je sois persuadé que j’ai raison, surto
elle voix, et de beaux gestes. Il semble, à l’entendre parler, que le Jeu de la Comédie soit aussi difficile à acquérir que
80 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
esse, le brillant chevalier de Grammont trouvait plaisant de voler au jeu , et même d’appeler au secours d’une adresse coupa
fait partie de cette autre bourgeoisie plus élevée, ou (soit dit sans jeu de mots) mieux élevée, qui exerçait les professio
a cour, demanda à Molière une pièce dont le genre permît de mettre en jeu toutes les merveilles de la mécanique du temps, n
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
i s’il eût écarté de son ouvrage le surnaturel, toujours favorable au jeu des machines. Il expose lui-même cette raison dan
ent-elles pas plus intéressantes qu’Elisa, cette fourbe se faisant un jeu de tromper les hommes, & que Dona Anna devena
. Comme le joueur est très mal vêtu, la Dame le rebute. Il revient au jeu , gagne des sommes considérables, prend un équipag
82 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ec sa troupe à Paris, où il était venu pour se fixer en 1650, dans le jeu de paume de la Croix-Blanche, au faubourg St-Germ
l’hôtel de Bourgogne ; on critique l’Ecole des Femmes, et surtout le jeu de Molière. Voici le portrait qu’en trace Alcidor
vers de bonne comédie, sur l’imitation exacte que Molière faisait du jeu des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Ce qui sert
t et qu’il n’eut que très peu de succès dans sa nouveauté ! Plusieurs jeux de scène consacrés par la tradition, ne manquent
de imaginaire, et les petits auteurs, ses rivaux, firent une foule de jeux de mots sur ce qu’ayant voulu jouer la mort, c’ét
ar le fouet de son cocher. Que dites-vous de ce naturel de femme ? Le jeu faisait l’occupation favorite de cette société di
olice fut obligée de s’en mêler. Un arrêt défendit le lansquement, le jeu en vogue. Dancourt qui se tenait à l’affut des év
nts qui troublaient un si grand nombre d’existences subsistant par le jeu . La façon dont en parle Dancourt est pleine de ga
nt leur père et rejettent les frais de leur toilette sur les gains du jeu  ; mais à côté de ces personnages équivoques se tr
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
s rapports, voulût encore rapprocher deux amies. Je l’associois à mes jeux , je lui ouvrois mon cœur. Mes foibles attraits, l
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
s à la cour de Marie de Médicis et à ses cercles, ou les pointes, les jeux de mots, les concetti, que sa cour apporta d’Ital
85 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
Arnoult, Réponse au remerciement de M. Gustave d’Hugues (Académie des jeux Floraux, 1866). 4. C’est l’opinion de Molière :
Arnoult, Réponse au remerciement de M. Gustave d’Hugues (Académie des jeux Floraux, 1866). 12. Voir plus loin, chap. III, p
86 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
tre, Magny, et Saint-André. Sixième et dernier intermède. Fêtes des jeux Pythiens. La Prêtresse, Mlle Hilaire. Deux Sacri
ques qui n’ont pas déplu aux modernesa. Plaute n’aurait pas rejeté le jeu même du sac, ni la scène de la galère, rectifiée
t de ses Œuvres galantes, dont il y a plusieurs éditions. Ce sont des jeux où il s’amusait avant qu’il fît la profession qu’
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse e
87 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
endre goût à son métier de médecin. Son esprit inventif y trouve beau jeu , et, par plaisir plus encore que par nécessité, i
ts oisifs s’amusèrent à se raffiner. Toute leur activité se tourna en jeux galants, et l’on fit assaut de gentillesses migna
t on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité; Ce n’est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point a
n appelle la galanterie, et qui n’est le plus souvent qu’un des mille jeux de la politesse. Le critique français, qui y est
écoutant les voix de la terre, et dont les plaintes, les colères, les jeux et les chants de victoire n’étaient que l’image e
l’hétérodoxie est plus dangereuse que l’impiété, l’hypocrisie a beau jeu . Le formalisme en est l’introducteur naturel dans
étant raffinée dans les hautes classes de la société, et y jouant son jeu avec audace et liberté, Molière enfin ayant pris
et grossière. On n’a pas encore remarqué, si je ne me trompe, que le jeu de Tartuffe est exactement celui de Scapin dans l
dans le sac; et cette fois, Tartuffe, toujours comme Scapin, joue son jeu avec si peu de façons, se dispense à tel point de
e rare au XVIIe siècle : c’est le héros de la franchise, jeté, par un jeu cruel de la destinée, au milieu d’un monde où tou
ples paroles les ressorts dramatiques les plus importants sont mis en jeu . Peut-être un genre pareil n’est-il guère possibl
sie. Le comique de la gaîté est un comique libre et folâtre. C’est un jeu , mais celui des enfants, et pas du tout celui des
t le plus mordant des poètes comiques. Dans chacune de ses pièces, le jeu , un jeu d’enfant inépuisable de verve et d’entrai
s mordant des poètes comiques. Dans chacune de ses pièces, le jeu, un jeu d’enfant inépuisable de verve et d’entrain, cache
88 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
emme s’arrête devant lui. Ses admirateurs posthumes avaient donc beau jeu , et ils n’ont pas manqué de s’espacer sur ce thèm
le et, comme pièce de début au Petit-Bourbon, il donne Héraclius : le jeu des pommes cuites recommence ; même insuccès dans
res lui vinssent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son jeu et dans ses habits. » Lacroix trouve le moyen d’e
ançois, on a crié : Ah ! l’habile homme ! » Molière fit donc pour son jeu ce qu’il faisait pour ses pièces ; prenant son bi
et la fixer. Que de sollicitude, au contraire, pour la diction et le jeu  ! quelle impatience lorsque ses acteurs le trahis
89 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
au merveilleux de l’action, sans la faire connaître ; surtout que le jeu du double moi lui ait paru plus ingénieux dans Pl
uloir ni le savoir cette complication d’intérêts et de sentiments, ce jeu d’oppositions et de rapports qui anime si plaisam
lière plaît assez, son génie est folâtre, Il a quelque talent pour le jeu du théâtre, Et, pour en bien parler, c’est un bou
90 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
re. Tous les masques se détachaient, tous les caractères entraient en jeu , toutes les conditions étalaient leurs travers, l
n vraiment impartial des intentions manifestées par la conduite et le jeu des caractères. II. Étude littéraire Ana
t ! Quelle franchise de verve dans ce bon sens aiguisé qui s’anime au jeu par le désir de plaire ! On dirait un virtuose qu
8, de Saint-Évremond89, et de Mme de Courcelles qui s’amusèrent à ces jeux piquants, on a pu dire que le livre des Caractère
lusion dans ses vers de  VII : L’un défenseur zélé des bigots mis en jeu , Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.
en scène les grimaciers de son temps, mais sans trop se risquer à ce jeu  : car il en prévit les périls, quand il disait :
quelle. Un poète pour qui les servitudes de notre prosodie étaient un jeu n’aurait pas reculé devant les contraintes d’un t
tuation qui met sa honte en relief. La physionomie aura donc tout son jeu  ; car nous assisterons aux effets engendrés par l
e son nez, Chez le sot campagnard gagne de bons dînés. Despréaux à ce jeu répond par sa grimace, Et fait en bateleur cent t
estes qui n’enivrent pas l’amour-propre, laissent à la grâce tout son jeu , et n’altèrent point l’aisance des sentiments nat
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
de l’ingrat. Elle déclame contre l’amour, qui est un enfant dans ses jeux , mais un Dieu dans sa vengeance. Elle prie Cintia
rocédés, comédie héroïque, en trois actes, en prose. Les Désordres du jeu , comédie en trois actes, en prose. Sigismond, tra
92 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ve rien à Molière, — il ne compte, à la Comédie-Française, que par Le Jeu de l’amour et du hasard, et par L’Épreuve ; mais
amoureuses. Mais Marivaux, mon Marivaux ! .. Dans ce long espace, Le Jeu de l’amour et du hasard, c’est de lui tout ce qui
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
t qu’il donna en novembre 1683 : Quelques esprits ont blâmé certains jeux , Certains récits qui ne sont que sornettes ; Si j
          « Les pensers amusants,                  « Les romans et le jeu , « Cent autres passions des sages condamnées « On
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
sa soubrette en dame, pour connoître à fond le cœur de son amant. LES JEUX DE L’AMOUR & DU HASARD, Comédie en un acte, e
95 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
madrigaux subtils, de conversations en pointes et de dissertations en jeux de mots, excita dans Paris une sorte d’ivresse qu
en métaphores et en énigmes, la galanterie ampoulée, la recherche des jeux de mots, toute cette malheureuse dépense d’esprit
egardaient. Tout ce qu’il avait censuré disparut bientôt, excepté les jeux de mots, sorte d’esprit trop commode pour que ceu
’il est impossible qu’Alceste, qui, un moment après, va critiquer les jeux de mots, en fasse un de cette nature. Mais ne dit
tenir de lui parce qu’il n’est pas gentilhomme, tout sert à mettre en jeu la sottise de ce pauvre bourgeois, qui est presqu
u’aux beaux yeux de son Elise, et l’autre ne concevant rien aux beaux jeux de sa cassette; celle qui contient l’inventaire d
96 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
res de telle sorte qu’en montrant certains effets émanant toujours du jeu des sentiments et des passions, on peut, s’ils ne
ais, si les scènes représentées exposent exactement et constamment le jeu naturel des passions ; si, de celte exposition, o
qu’il y prend lui-même. Alcipe, entièrement absorbé par la passion du jeu , entre brusquement dans le récit de la partie qu’
re » comme si toute la terre allait prendre intérêt à ce résultat du jeu  ! Un effet semblable est loin d’être rare. N’avon
paroles de repentir, quand toutefois ils en prononcent, ne sont qu’un jeu pour intéresser en leur faveur, ou bien elles n’e
n fiancé ne se rende pas à ces raisons. Cette remarquable peinture du jeu des passions fait comprendre la facilité avec laq
rincipalement sur la gloire que vous acquîtes lorsque vous pipâtes au jeu , pour douze mille écus, ce jeune seigneur que l’o
ntinuellement en vue pour atteindre ce but étant la représentation du jeu naturel des passions, cette représentation a été
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
nges nés des Auteurs Espagnols, n’ont pas osé, à la vérité, mettre en jeu les Anges & les Saints, sous les yeux du Chef
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
de Louis XIV. Ce Prince, grand, magnifique en tout, jusques dans ses jeux , vouloit voir briller dans les fêtes galantes qu’
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
a Comédie italienne, unique par le naturel de ses graces & de son jeu . Un jour en le voyant sur la scene varier ses laz
100 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
ns, une leçon philosophique ; je ne vois dans cette comédie qu’un pur jeu d’esprit. Quand il s’agit de Tartuffe ou du Misan
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