’imagination, il me paraît que les Prussiens perdent leur poudre à ce
jeu
sanglant. Les Parisiens ne s’effareront pas. Ils
approchement entre eux ne saurait être qu’artificiel. C’est un simple
jeu
d’esprit fait par un écrivain qui en a manqué ce
uillot que la comédie est une conseillère de vertu, on fait trop beau
jeu
aux détracteurs du théâtre. Le grand mérite de Mo
e plus juste. Toutes les locutions et toutes les métaphores tirées du
jeu
ont été nobles au siècle de Louis XIV, comme cell
ouer, ne jouaient qu’à l’oie ou au trou-madame, ce ne sont pas là des
jeux
. C’est ainsi qu’un certain nombre de mots sont re
acier, a dû être un excellent Mascarille ; il en avait l’organe et le
jeu
. Mais je doute que Menjaud, qui jouait, dit-on, l
voix chaude et vibrante, la pétulance de son geste et le brio de son
jeu
s’harmonisent admirablement à l’idée que nous nou
s faisait l’effet d’être manquée ou douteuse, tire un nouveau prix du
jeu
de scène qui l’accompagne. Et que d’esprit ! de c
us-même tout votre plaisir, et vous ne jouirez pas, comme il faut, du
jeu
si fin, si varié, de Delaunay. Il a parfois l’air
nuance. Ce n’est pas l’irréflexion d’un jeune évaporé que trahit son
jeu
, c’est la niaiserie d’un sot, d’un malavisé, qui
il faut plus d’habitude du théâtre. Ce qu’il y a de charmant dans son
jeu
, c’est la mesure exquise. Le comédien qui représe
u’on admire souvent à la Comédie-Française sans être touché. C’est un
jeu
plein de variété et de feu. Ce rôle est un des pl
zarre de piquet que lui explique Alcippe. Car toutes les questions de
jeu
passionnaient les hommes de la cour. Molière, à v
parer, il a pris la nature corps à corps ; il a chassé l’amour de son
jeu
et lui a dit : « Tu n’existes pas ; rien de plus
ersonne ne croit plus, c’est en vérité se donner trop facilement beau
jeu
. Associer les croyances d’un temps aux objections
offre le bras droit, que le bras gauche est donné à la rivale, et le
jeu
est si grossier qu’il est impossible, à ne consul
se désennuyer, à ce pauvre diable de Sosie. De Féraudy a toujours le
jeu
réglé et juste. Je souhaiterais parfois plus d’éc
bouffonnerie. C ?est pour cela qu’il a prodigué dans cette pièce les
jeux
de scène et les lazzi de la comédie italienne, c’
muse pas, lui, Weiss, personnellement, et qu’il aime mieux voir ou Le
Jeu
de l’amour et du hasard de Marivaux ou Les Trois
concours du Conservatoire ; on n’a pu encore nous blaser sur tous les
jeux
de scène, si simples, si variés, si comiques ! Ah
ime de coquetteries sans conséquences et de charmants badinages. À ce
jeu
, Elmire a dû naturellement devenir d’une certaine
ue pense Tartuffe, et sa réponse montre bien qu’il a vu clair dans le
jeu
des sentiments par lesquels a passé Elmire durant
s deux jeunes amoureux qui se fâchent et qu’elle raccommode. Tous ces
jeux
d’amour sont des plus honnêtes, puisqu’elle est l
voir le personnage ? Autorité d’âge, autorité d’aspect, de voix et de
jeu
. 28 septembre 1885. [B] L’étude que j’ai
traînant à sa suite la longue file des seringues toujours en joue… Ce
jeu
de scène avait été depuis longtemps supprimé. La
ssieurs, dit-il eu se carrant, derrière ! Honneur à la fourberie ! Le
jeu
de scène date de Molière, cela n’est pas douteux.
ine pour un maigre sujet, éclate enfin et décharge sa rate. Il y a un
jeu
de scène qui est traditionnel. Une pauvre servant
par les deux mots qui suivent : ma sœur. Barré exécute bonnement le
jeu
de scène. Il s’avance sur sa femme : Je vous le d
. Qu’il soit sûr que si le Clitandre de Molière en était encore à ces
jeux
de physionomie et à ces malices de diction, Moliè
rappelez peut-être ce que j’avais dit, eu mon dernier feuilleton, du
jeu
de Coquelin cadet dans l’Argan, du Malade imagina
qui a créé le rôle, faisait rire à tout casser, et il fallait que son
jeu
fût formidablement drolatique, puisque, habillé d
que ma tentative est suivie avec intérêt par le public, qui rit à mon
jeu
et m’encourage dans ce que je crois être la vérit
ute la salle pouffait de rire. Je n’ose croire que Saint-Léon tînt ce
jeu
de scène de Molière lui-même. Peut-être l’avait-i
it dans l’idée que nous nous sommes formée d’elle. Elle y va donc bon
jeu
, bon argent, à la bonne franquette, comme on disa
oser faire d’observation, en rougissant. Rien de plus naturel que ce
jeu
de scène dont l’effet est sûr. Il faut des sièges
s escamoté une tirade ennuyeuse, mais nécessaire, en la couvrant d’un
jeu
de scène qui occupe ailleurs l’attention du publi
bien rare au théâtre, où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le
jeu
peu discret, se mettent sans cesse en avant, trou
ui le veut. Angélique ignore que c’est là une épreuve ; elle y va bon
jeu
, bon argent ; son chagrin est sincère, il faut do
me de bonne famille aime les cartes et sa fiancée ; quand il gagne au
jeu
, il oublie son Angélique ; il y revient quand il
par la voix, les fureurs et les désespoirs d’un homme qui a perdu au
jeu
. Tout cela serait bon s’il s’agissait d’une coméd
ais il ne s’en soucie guère, qui s’amuse de sa double passion pour le
jeu
et pour sa maîtresse et qui pirouettera toujours
Les jeunes artistes me demandent quelquefois ce que j’entends par ce
jeu
large que je leur recommande toujours ; allez voi
d et parfaitement ridicule ? Nous avons donc cherché à rapprocher nos
jeux
l’un de l’autre, nous avons marqué de notre mieux
e souplesse pour opérer à tout instant, sur sa physionomie et sur son
jeu
, les transformations que réclame le drame. Ajoute
nouit les sens et rafraîchit l’âme ? J’en doute. Oubliez un moment le
jeu
« admirable » de Coquelin et de Jeanne Samary, ou
n quel discrédit elles étaient restées. En 1801 il écrit, parlant des
Jeux
de l’amour et du hasard : « Cette pièce qui cour
s comédies de Shakespeare. « En écoutant cette charmante comédie des
Jeux
de l’amour et du hasard, écrivait Théophile Gauti
chevaliers, de comtesses, évanoui sans retour ; et pourtant dans les
Jeux
de l’amour et du hasard respire comme un frais so
de M. Feuillet et de sa Marguerite Laroque. Faut-il parler encore des
Jeux
de l’amour et du hasard ? Tous les jeunes cœurs n
saque du Bourguignon l’âme ardente et endolorie d’un Jean-Jacques, le
jeu
fût devenu terrible et cruel, mais il n’y a point
des plus connaisseurs, il plaît encore au grand public ; c’est que Le
Jeu
de l’amour et du hasard, Le Legs et Les Fausses C
omédie-Française, devant l’élite des amateurs. 4 avril 1881. « Le
Jeu
de l’amour et du hasard » I. L’interprétatio
» I. L’interprétation de Marivaux À propos de la reprise du
Jeu
de l’amour et du hasard, je m’étais engagé à exam
ndre le texte authentique de Marivaux et d’en retrancher les lazzi et
jeux
de scène que la tradition y avait ajoutés. J’avou
us nous mîmes à causer, et naturellement la conversation tomba sur Le
Jeu
de l’amour et du hasard. Je ne lui cachais pas co
tre camarade, M. Benoit, le célèbre professeur de la Sorbonne, sur Le
Jeu
de l’amour et du hasard. Je n’ai pu vous reprendr
. Vous estimez que M. Perrin a eu tort de supprimer les lazzis et les
jeux
de scène consacrés par la tradition, et qui remon
. Pour ma part, une longue étude de Marivaux m’a prouvé que lazzis et
jeux
de scène n’étaient nullement le fait des premiers
aliens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les
jeux
de scène marqués par l’auteur. Ils altérèrent cel
tout de ce que Marivaux l’eût souhaitée. Cette tradition exige que Le
Jeu
et Les Fausses Confidences soient rendus avec bea
mes très humbles remontrances ; ils aiment mieux commettre dans leur
jeu
un contre-sens perpétuel qui flatte leur amour pr
de Marivaux lui-même. » En revanche, celui-ci ne pouvait souffrir le
jeu
à prétentions, fatigant par le maniéré de Flamini
et Margarita Rusca pour les soubrettes) la première représentation du
Jeu
de l’amour et du hasard, qui fut un des rares tri
l’époque des pièces à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les
jeux
de scène tenaient une large place. À partir de la
n n’a plus aucune place. Comparez le texte des éditions originales du
Jeu
et des Fausses Confidences avec celui que l’on ré
’interprétation primitive, et je crois qu’elle a eu raison. Plusieurs
jeux
de scène, quelques phrases parasites, des lazzis
erait à ses interprètes encore plus de naturel et de sobriété dans le
jeu
. Si Mlle Broizat a pu succéder très honorablement
ivaux non seulement n’abandonnait rien au caprice de l’acteur pour le
jeu
de ses pièces, mais encore exigeait une grande fi
ai tout d’abord remarquer à M. Larroumet que ces additions (lazzis et
jeux
de scène) n’ont jamais porté que sur un rôle, cel
is la situation donnée, c’était à lui de l’égayer par les saillies et
jeux
de scène, nous dirions, à cette heure, par les ca
e, par les cascades qu’elle comporte. Eh bien ! pour ne citer dans Le
Jeu
de l’amour et du hasard qu’une de ces scènes, pre
ce coup de pied. M. Perrin n’a pourtant pas cru devoir retrancher un
jeu
de scène si amusant et qui termine la scène d’une
’avais compris le personnage, et d’ailleurs, il traîne encore dans le
jeu
de nos comédiennes des lambeaux de cette interpré
bien, qu’il m’est devenu pour ma part impossible de lire tout haut Le
Jeu
de l’amour et du hasard. Je n’ai plus la sincérit
s doivent entrer et ils entrent à son insu dans la composition de son
jeu
. Tous ne rendrez pas plus à une œuvre du répertoi
ions chez Mme Plessy. Peut-être y avait il un peu de manière dans son
jeu
, mais elle n’était pas trop libre de n’en point a
omprenait et rendait sa Sylvia et son Araminte. Il aurait vu, dans le
jeu
si parfait et si conforme en apparence au type, t
, au bout de trois quarts de siècle, des renseignements précis sur le
jeu
de tel ou tel acteur, et surtout sur l’opinion qu
lez voir jouer par une autre comédienne Les Fausses Confidences ou Le
Jeu
de l’amour et du hasard. Aussitôt l’ombre évoquée
rivaux, prenons encore un exemple. Mlle Judith venait de reprendre Le
Jeu
de l’amour et du hasard à la Comédie-Française. É
ionnément de théâtre, était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le
Jeu
de l’amour et du hasard et tout le répertoire de
e, romanesque et rêveuse du rôle. Si elle n’est pas aussi preste à ce
jeu
de raquettes du dialogue que son illustre devanci
ui manquait à Mlle Mars, et peut-être aussi à Mme Plessy. La pièce Le
Jeu
de l’amour et du hasard peut, à un certain point
e Bourguignon échange contre l’habit à paillettes de son maître, quel
jeu
terrible et cruel ! N’ai-je pas vu moi-même le rô
Bartholo, qui se redresse, et l’air reprend avec plus de vivacité. Le
jeu
de scène est très joli ; mais il faut bien l’avou
tion à Gailhard. — C’est la tradition, me dit-il. Il faut que tout le
jeu
de scène, pour avoir son effet, soit aisément sai
sa place aux côtés de Bartholo et achève l’air avec précipitation. Le
jeu
de scène est charmant. — Comme il est plus vrai !
moyens pris pour arriver au but ? Tenez, dans ce même acte, il y a un
jeu
de scène qui est de tradition. On l’a gardé, quoi
un caractère, une force morale quelle qu’elle soit ; à en étudier le
jeu
et à en marquer l’influence sur les événements. I
a conclu, et qu’il ne jaillit point logiquement des passions mises en
jeu
dans le drame. C’est qu’il n’était pas nécessaire
vous savez bien, le marquis toujours ivre, pilier de cabaret, grec au
jeu
, et qui vit des femmes tout comme son ami le chev
prises avec une situation arrangée exprès pour mettre ce caractère en
jeu
; vous n’avez pas le droit de vous dérober par un
ophe, tel qu’il était, aura plus de ressort, et le personnage plus de
jeu
; les passages de la fermeté à la tendresse seron
Meudon, l’aïeul de tous les humoristes141. Rabelais énumère tous les
jeux
de Gargantua. Là jouait : au flux, à la prime,
ne fois que son grand-père, a cité jusqu’à cinq cent quatre-vingt-six
jeux
. Je lésai comptés tous, et cela m’a bien ennuyé14
lanche partagée en cases sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire
jeu
de dames ou le royal jeu d’échecs, selon qu’il ne
sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal
jeu
d’échecs, selon qu’il ne possède que de simples m
. § 35. Gargantua, l. Ier, c. xxii. 143. Fischart cite jusqu’à 586
jeux
d’enfants et de société, que j’ai comptés en me p
tte comédie est restée unique dans son genre ; l’intrigue n’est qu’un
jeu
léger de l’esprit, mais les ridicules mis en évid
eilleure de toutes. L’auteur connaissait par expérience la passion du
jeu
et la vie qu’elle fait mener ; aussi sa pièce est
l’approbation, et prend trop de plaisir à se montrer. C’est comme ces
jeux
où les enfants se cachent : ils ne peuvent pas re
it pas superficiel et insignifiant. De petites passions sont mises en
jeu
par de petits ressorts, soumises à de petites épr
es décorations, les machines, la musique, la danse, et voulut que les
jeux
de la scène célébrassent des fêtes de cour. Ce fu
érieux : je ne sais si l’on a raison. En revanche, on lui reproche un
jeu
trop frivole dans l’expression des sentiments ; m
l’excessive symétrie de la structure du vers, contre l’uniformité du
jeu
et de la déclamation des acteurs ; mais en même t
ramatique, par la coutume qu’il a introduite de noter tout au long le
jeu
muet. C’est comme si le poète tirait une lettre d
opre bourse4. Sans doute tous les bons auteurs dramatiques pensent au
jeu
muet en écrivant ; mais si l’acteur a besoin qu’o
sorte gravées dans leur mémoire, toute leur attention se porte sur le
jeu
des acteurs, et ils sont prompts à relever la plu
tenu en eux-mêmes, et qui devrait être répandu sur l’ensemble de leur
jeu
; de là vient que dans leurs tours de force ils p
, ce qu’il y a de moins brillant dans leur talent, c’est la partie du
jeu
contenu, c’est le silence éloquent qui, sous l’ap
eux-mêmes ; en un mot, il a découvert avec une grande finesse tout le
jeu
secret des intrigues de cour. 7. M. de Humboldt
e précaution. Voyons : peut-être l’Auteur a-t-il lié si intimement le
jeu
de ses entr’actes au drame, qu’ils en sont insépa
rentre dans son appartement. Eugénie & Madame Murer l’y suivent.
Jeu
d’entr’acte. « Un domestique entre. Après avoir
nt chargés, & sort, en regardant si tout est bien en ordre. » Ce
jeu
d’entr’acte remplit, je crois, très mal les vues
s son pere à Londres ; le Capitaine promet de l’amener le lendemain.
Jeu
d’entr’acte. « Betty sort de la chambre d’Eugén
Viens... traître ! tu paieras cher les peines que tu nous causes !
Jeu
d’entr’acte. « Un domestique entre, range le sa
. Eugénie se trouve mal ; on l’emmene : son frere jure de la venger.
Jeu
d’entr’acte. « Betty sort de l’appartement d’Eu
suis, pour vous servir, Gentilhomme Auvergnac, Docteur dans tous les
jeux
, & maître de trictrac. Mon nom est Toutabas,
nte. Vous êtes riche, à voir ? Toutabas. Vous êtes riche, à voir ?Le
jeu
fait vivre à l’aise Nombre d’honnêtes gens, fiacr
me temps tout ce qui caractérise le plus un homme possédé du démon du
jeu
. Le Chevalier, malgré sa haine pour la Comtesse,
arole. On sera bien aise de voir avec quelle adresse il l’entraîne au
jeu
dans un de ces bons moments où la raison sembloit
velle. Le Chevalier. On vous a dit peut-être que je me suis retiré du
jeu
. Le Marquis. Non, qheu... ce n’est pas cela, qheu
, dans le tragique ; l’avarice, la vanité, la jalousie, la passion du
jeu
, dans le comique. L’on peut encore distinguer les
& la lésine accompagnent ordinairement l’avarice ; la passion du
jeu
entraîne après elle la prodigalité dans la bonne
rberie des valets : ce peuple d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce
jeu
muet, qui quelquefois par une expression vive &am
férence d’un certain public, sur les opinions littéraires, donne beau
jeu
à l’effronterie & à l’ignorance. Tels sont le
üerent : ils y construisirent un théatre & y représenterent leurs
jeux
, qu’ils nommerent d’abord moralités, & ensuit
où est la justice du roi. Et emmy la ville, y avoit plusieurs autres
jeux
de divers mysteres, qui seroient très-longs à rac
s burlesques, qui amusoient beaucoup le peuple, & qu’on nomma les
jeux
des pois pilés, apparemment par allusion à quelqu
tres, qu’aux confreres de la passion, de joüer, ni représenter aucuns
jeux
, tant dans la ville, faubourgs, que banlieue de P
que contre des histrions ou farceurs publics, qui mêloient dans leurs
jeux
toutes sortes d’obscénités ; & que le théatre
qui se refuse à la plaisanterie : mais les situations les mettent en
jeu
. Quoi de plus sérieux en soi que le Misantrope ?
oût du peuple & celui de l’auteur. Le grec né moqueur, par mille
jeux
plaisans Distila le venin de ses traits médisans
de mauvaises pointes, des bouffonneries, des turlupinades, de petits
jeux
de mots. L’oreille d’ailleurs n’étoit pas de son
indigné sortoit au second acte. L’un défenseur zelé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu
nne ; & dans cette vue l’amour-propre joue admirablement bieu son
jeu
. Ils donnent adroitement des louanges avec profus
enir à la vieille Farce, à la Farce « garnie de mots de gueule », aux
jeux
des pois pilés, qui continuaient d’avoir la faveu
a commedia dell’arte elle-même. Nous pouvons, du reste, assister à un
jeu
des pois pilés (c’était le nom populaire qu’on do
diable s’étant chargé du sien. Ce fut la fin de la farce de ces beaux
jeux
, mais non de ceux que voulurent jouer, après, les
t. Tout n’offrait pas pourtant un sérieux aspect. La Fronde, dans ses
jeux
parodiant la Ligue, Jusques au dénouement de sa b
on heure dernière, À ta voix expirante unirent leur prière, Quand des
jeux
de la scène au drame du trépas Tu passais tout d’
constamment Offrir tant de sagesse avec tant d’enjouement ! Dans tes
jeux
les plus fous quelle raison t’anime ! Grâce à toi
epuis la mort des premiers farceurs. La cour avoit tellement goûté le
jeu
de ces nouveaux acteurs, que le Roi leur permit d
de vraysemblance dans le dénouement. Cependant on y reconnoît dans le
jeu
des personnages, une source de vray comique ; per
cente, & d’un jeune éventé, le caractére inimitable d’Agnès, le
jeu
des personnages subalternes, tous formés pour ell
publique en pouvoit être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du
jeu
de ces acteurs, on découvroit le ton faux & o
ent point la multitude, toujours avide du merveilleux. Séduite par le
jeu
des acteurs, frappée d’une nouvelle espéce de tra
aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le
jeu
de théatre. La brouillerie entre la femme de Moli
s caractéres opposés ou comparés à celui d’Alceste, pûssent mettre en
jeu
, d’une façon plus ou moins étenduë, la médisance,
ques qui n’ont pas déplû aux modernes. Plaute n’auroit pas rejetté le
jeu
même du sac, ni la scéne de la galére, rectifiée
n avec lequel il avoit travaillé à corriger & à perfectionner son
jeu
, s’étendoit jusques sur ses camarades. L’imprompt
igné sortoit au second acte. L’un, défenseur zélé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots, le condamnoit au f
irer de l’argent de leurs représentations, & s’établirent dans le
jeu
de paûme de la croix blanche au fauxbourg saint G
écrite ne saurait se flatter. L’impromptu donne lieu à la variété du
jeu
, en sorte qu’en revoyant plusieurs fois le même c
, on conçoit difficilement qu’ils trouvassent beaucoup d’attraits aux
jeux
des Pantalon et des Zanni. En tout cas, si Henri
n vertu duquel il était fait défense à tous autres de représenter des
jeux
dramatiques dans la ville, faubourgs et banlieue
il ne laisse pas d’être fidèle et actif. Il est souvent le meneur du
jeu
, c’est lui qui conduit toutes choses, déconcerte
e distinguer l’auteur comique, sublime dans ses œuvres comme dans son
jeu
, de l’acteur, avili par l’immoralité ou la médioc
ur les représentations théâtrales, il y a un souvenir des abominables
jeux
du Cirque, où le spectacle, mêlé d’une prostituti
e l’intelligence et des sens, un caractère funeste, aussi bien que le
jeu
, aussi bien que le verre de vin bu. librement ent
n 12) plus de vingt épitaphes ou épigrammes qui ne roulent que sur ce
jeu
de mots, qu’on trouve pour la première fois dans
rises par ceux qui ne se placent pas à son point de vue. 833. « Les
jeux
, les bals, les festins, les pompes, les comédies,
e grecque longtemps attribuée à Saint Grégoire de Nazianze, et par le
Jeu
des sept sages, composé par Ausone vers la même é
d’aveu. Remarquons cependant que les compositions alors en vogue, le
Jeu
du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de
cependant que les compositions alors en vogue, le Jeu du Pèlerin, le
Jeu
de Robin et Marion, le Jeu de Saint-Nicolas, le J
ions alors en vogue, le Jeu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le
Jeu
de Saint-Nicolas, le Jeu de Pierre de la Brosse,
eu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de Saint-Nicolas, le
Jeu
de Pierre de la Brosse, le Miracle de Théophile,
las, le Jeu de Pierre de la Brosse, le Miracle de Théophile, enfin le
Jeu
de la Feuillée (car les six poèmes que je viens d
y, jésuite qui publia d’après les manuscrits, en 1780, un fragment du
Jeu
de Saint-Nicolas, dénomme aussi cette pièce « une
indigné sortait au second acte. L’un défenseur zélé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.
déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du
jeu
des femmes ; les fameux comédiens qui faisaient a
e vraisemblance dans le dénouement : cependant on y reconnaît dans le
jeu
des personnages une source du vrai comique ; père
n cinq actes, et les Italiens ne lui plaisant pas seulement dans leur
jeu
, mais encore dans leurs comédies, il en fit une q
haque scène sont extrêmement curieux, parce qu’il y explique tous les
jeux
de théâtre, et surtout ceux de Sganarelle, qui ét
Les uns disaient que véritablement la pièce était belle, mais que le
jeu
faisait une partie de sa beauté, les autres ajout
lle De comédiens de Castille, Se sont établis dans Paris, Séjour des
jeux
, danses et ris ; Pour considérer leur manière, J’
n, qu’on y trouvait des vers isolés et sans rime, que l’indication du
jeu
des acteurs était souvent tronquée, enfin que le
t trouvée parfaite dans les deux éditions. Seulement, l’indication du
jeu
des acteurs et la division des scènes avaient épr
xte de Molière. Nous avons également rétabli l’indication de tous les
jeux
de scène, qui ne se trouvent bien développés que
es indications sont d’autant plus précieuses qu’elles sont l’image du
jeu
même de Molière. Les éditions modernes les ont to
ues-uns des secrets de ce génie qui se fait également sentir dans les
jeux
de Sganarelle et dans les inspirations du Misanth
ns les rôles qu’il leur destinait, afin d’ajouter à la vérité de leur
jeu
: « Molière a le secret (c’est toujours un contem
; et, après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le
jeu
de paume de la Croix-Blanche, au faubourg Saint-G
emière de ces deux petites pièces, qui eut un succès favorable53. Le
jeu
de ces comédiens fut d’autant plus goûté, que dep
contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnaissait dans son
jeu
. Il épargna le seul Floridor59. Il avait très gra
principe de leur art ; ils ignoraient même qu’il y en eût. Tout leur
jeu
ne consistait que dans une prononciation ampoulée
. Molière, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un
jeu
si mal réglé, et des applaudissements que le publ
ron, qu’il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le
jeu
des comédiens était pitoyable pour les personnes
e ceux que Molière avait établis dans sa troupe62 . La différence de
jeu
avait fait naître de la jalousie entre les deux t
par d’autres comédiens que ceux de la troupe de Molière, qui par leur
jeu
faisaient goûter au bourgeois les choses les plus
côté de la composition, cependant elles étaient représentées avec un
jeu
si délicat, que quand elles auraient été médiocre
e d’un hoquet ou tic de gorge qu’il avait, et qui rendait d’abord son
jeu
désagréable à ceux qui ne le connaissaient pas :
olubilité de langue dont il n’était pas le maître, et qui rendait son
jeu
désagréable ; et des efforts qu’il faisait pour s
tués des principes de la déclamation, ne sont point assurés dans leur
jeu
; il entrait dans tous les détails de l’action :
l ne leur faisait jamais des aumônes ordinaires. Il n’aimait point le
jeu
; mais il avait assez de penchant pour le sexe ;
ain dans l’Ecole des Femmes, fit dire au roi, qui était charmé de son
jeu
, « Cet homme-là ferait rire des pierres. » Indép
s Mémoires manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le
jeu
, les femmes, et le vin. Ces trois passions lui fi
mari ! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son
jeu
; la nature lui a donné de meilleures leçons que
s d’amoureuse comique. Elle joignit au talent de la déclamation et du
jeu
de théâtre celui de la danse. « Elle faisait cert
faubourg Saint-Germain, et c’est alors seulement qu’elle s’établit au
jeu
de paume de la Croix-Blanche. 37. Ce silence n’a
quitter ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les
jeux
, la comédie, et les festins, quoique j’eusse bien
i pas d’y essuyer de mauvaises rencontres. » (Il perdit son argent au
jeu
, et un de ses pages l’abandonna.) « Ayant ouï dir
mort en 1651 : c’est Montfleury qu’il faut lire. Molière critiqua le
jeu
et la déclamation de cet acteur dans la scène Ire
un trait lancé contre Beaubourg, qui avait remplacé Baron, et dont le
jeu
était outré. Ce passage est une nouvelle preuve q
La Grange font voir beaucoup de jugement dans leur récit, et que leur
jeu
continue encore, alors même que leur rôle est fin
our appuyer ce que dit Mezzetin de l’étude que Molière avait faite du
jeu
de ce grand acteur. « La nature, dit-il, avait do
réface des Œuvres de Palaprat, page 40.) Les études de Molière sur le
jeu
de Scaramouche lui ont été reprochées par ses enn
autres viennent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son
jeu
et dans ses habits. Dans une autre scène on pourr
ressemblant à celui de Benserade, un peu outrés, à la vérité, par les
jeux
de mots ; et les vers furent vus de toute la cour
déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du
jeu
des Femmes. Les Fameux Comédiens qui faisaient al
es Pièces. Jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le
jeu
naïf du Théâtre. Il a épuisé toutes les matières
core un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le
jeu
des Acteurs ; un coup d’œil, un pas, un geste, to
discuta leurs raisons, et, finalement, les autorisa à continuer leurs
jeux
dans son diocèse, à la condition de déposer entre
ressources. Ils étaient, pour la plupart, des mimes très exercés. Les
jeux
de physionomie, les postures, les gestes tenaient
comiquement les ailes et de la manger, et choses pareilles. Voilà le
jeu
de théâtre qu’on appellelazzi. Ces lazzi interrom
oque moitié improvisatrices et moitié chantantes ; elles mêlaient les
jeux
de la comédie de l’art aux pièces lyriques, aux o
la comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre, donnèrent, d’abord au
Jeu
de paume des Métayers, proche la tour de Nesle, p
’abord au Jeu de paume des Métayers, proche la tour de Nesle, puis au
Jeu
de paume de la Croix-Noire, sur le quai des Ormes
cesseurs. Fiurelli, dont le talent consistait principalement dans les
jeux
d’une physionomie très expressive, ne portait poi
ui se sont cru offensés de l’effronterie que j’ai eue d’attaquer leur
Jeu
et leur Profession : Il a répété d’après eux que
! Mais j’ai dit, que Molière ne reconnaîtrait pas ses Pièces dans le
jeu
d’aujourd’hui. Et bien soit, je l’ai dit, je ne m
e bon sens, point de voix, point de gestes, point de conduite dans le
jeu
d’aujourd’hui. Mais avant que j’entre dans le dét
s’est glissé au Théâtre depuis quelques années. Peu attentifs à leur
jeu
, ils expriment souvent l’emportement, comme la te
an commun fait son métier ; celui-ci maître de sa matière donne à son
jeu
tout le vrai, toute la délicatesse que la nature
n Censeur a eu tort de se récrier si fortement sur ce que j’ai dit du
jeu
d’aujourd’hui par rapport à celui d’autrefois. On
fond est imité de l’Eunuque de Térence : il y a des situations que le
jeu
du théâtre fait valoir, mais la conduite est défe
nière. La prose en est très-négligée; c’est une de ces pièces dont le
jeu
des acteurs fait le principal mérite, qu’on va vo
, et la vie qu’il avait menée jusque-là, son goût pour le plaisir, le
jeu
et les voyages, semblaient promettre si peu ce qu
Les variations de son amour, selon qu’il est plus ou moins heureux au
jeu
; l’éloge passionné qu’il fait du jeu quand il a
il est plus ou moins heureux au jeu ; l’éloge passionné qu’il fait du
jeu
quand il a gagné ; ses fureurs mêlées de souvenir
es de joie et de désespoir; le respect qu’il a pour l’argent gagné au
jeu
, au point de ne pas vouloir s’en servir, même pou
ument subordonnée et compte à peine. Aussi quelle source abondante de
jeux
de scène, de combinaisons ingénieuses, de brusque
personnage. Il les étudia dans leurs œuvres, il les étudia dans leur
jeu
; il fut leur disciple, mais un disciple qui surp
t bien altérées. La noblesse, à demi ruinée, en proie à la passion du
jeu
, commençait à trafiquer de ses titres en s’allian
je vis, quand parfois dans la ville Je veux bien déroger. Le goût du
jeu
, qui ne se rencontrait guère jadis que chez les g
reuse, il y voit un singulier avantage pour les pauvres roturiers. Le
jeu
, dit-il, Rassemble tout ; il unit à la fois Le
l il se livre, et lui montrer enfin tous les dangers de la passion du
jeu
. Point du tout; il n’est frappé que d’une seule c
-il à lui dire : «C’est fort mal fait à vous; si vous êtes heureux au
jeu
, vous en devriez profiter, et mettre cet argent à
s parasites dont se compose la société de Cléon, et que la passion du
jeu
anime de la même ardeur, donnent bien une idée de
t pas même assez. »Ceci est du pur Marivaux. Orgon, en effet, dans Le
Jeu
de l’amour et du hasard, dit à sa fille : « Qu’ic
ps réclamées. Il supprime, entre autres, la loterie et les maisons de
jeu
, source de ruine et de démoralisation pour le peu
rvalles, proclame de sa voix criarde. Pour entretenir cette fièvre du
jeu
, pour l’exploiter à leur profit, mille intrigants
aines tirades. Son intérêt serait peut-être de faire dominer dans son
jeu
la profondeur et la fermeté. » Ces observations
s, pour certaines tirades, il manquait son but : je veux dire que son
jeu
ne donnait pas assez l’idée d’une organisation na
ne chaleur et d’une verve soutenues. Il faut donc que tout dans votre
jeu
, non seulement la fermeté et la vigueur de la dic
ait mieux qu’aucun de ses prédécesseurs, s’y permettait néanmoins des
jeux
de physionomie fort déplacés. On rapporte que tou
x, pénétrant, pathétique, que les larmes inondent son visage, que son
jeu
enfin soit exempt plus que partout ailleurs de la
ison et la vraisemblance, la tradition a maintenu dans cette scène un
jeu
de physionomie tout à fait ridicule : au plus for
e jusqu’aux yeux, lui dise enfin : C’est à vous d’en sortir !... Ce
jeu
de scène, dans une telle situation, ne vous paraî
où tendent tous les efforts de l’acteur, et la mimique ainsi que les
jeux
de scène y contribuent sans doute puissamment; ma
iblement la physionomie et la rendre tout autre; ensuite, que dans le
jeu
de l’acteur, soit à l’égard de la conception ou d
n succès. Chaque fois qu’il le représente, il trouve à faire dans son
jeu
des additions ou des rectifications importantes.
manière que son adversaire la rencontre toujours en ferraillant ; ce
jeu
de théâtre bien exécuté faisait le plus grand pla
une profonde révérence chaque fois qu’il tourne la tête vers lui. Ce
jeu
se répète plusieurs fois. Pantalon va de l’autre
arriva sur le théâtre italien, par une conséquence toute naturelle du
jeu
comique propre à ce théâtre. Les masques ne pouva
donnée. Ne songeons désormais qu’à vous dédommager De la faute où ce
jeu
vient de vous engager. . . . . . . . . . Pour cel
ans le Joueur. Va, va, consolons-nous, Hector ; & quelque jour Le
jeu
m’acquittera des pertes de l’amour. Léandre, dans
e « la vision de madame de Soubise a passé plus vite qu’un éclair… Au
jeu
, elle a la tête appuyée familièrement sur l’épaul
, sous le nom d’un certain Langlée, espèce d’aventurier qui tenait un
jeu
à la cour, lui donna la plus belle robe dont on e
ais ensuite il le quitta, persuadé avec raison que sa figure, dont le
jeu
était singulièrement comique, valait mieux, pour
qu’il mettait au jour. Charmé du mérite de cette pièce, ainsi que du
jeu
de Molière dans le rôle de Sganarelle, il avait p
rôle dans ses deux derniers ouvrages, et que la verve comique de son
jeu
y avait été fort goûtée, ils affectèrent de louer
on élevée de tous les personnages, et les intérêts politiques dont le
jeu
se mêle aux mouvements de la jalousie, donnent à
l’économie de la pièce en soit dérangée. Les divers originaux mis en
jeu
dans l’ouvrage, au lieu de passer l’un après l’au
éâtre de Mannheim. Les costumes sont magnifiques et exacts ; quant au
jeu
des acteurs, nous citerons M. Joseph Bayer, le sp
ot, le décor et le costume rendaient plus le siècle de Molière que le
jeu
des acteurs. » La Nouvelle Presse libre pense qu
e pour que les traducteurs eussent à dissimuler certaines libertés de
jeu
et de langage, ou à hésiter, devant quelques expr
vont l’interroger sur les inflexions de voix du Misanthrope, sur les
jeux
de scène de Tartuffe, ou sur l’accueil fait par P
par une image hollandaise du même genre. Il y a, par exemple, un joli
jeu
de mots pour rendre ces vers de Dorine : Et je l
on de la rue des Barrés qui, avant peu, doit disparaître. La salle du
Jeu
de Paume, où Molière joua, vécut, lutta (il était
emprunts, réglé quelques dettes, — ses premières dettes ! — quitte le
jeu
de paume des Métayers, dont on démonte les bois e
bois et les loges pour les transporter et les remonter dans un autre
jeu
de paume, où, dix-huit jours après, les jeunes co
s, les associés avaient dû payer une somme importante à un paveur. Le
Jeu
de Paume de la Croix-Noire, où ils venaient s’éta
pâté de maisons où l’on retrouve encore les murs, l’emplacement de ce
jeu
de paume illustre, que Molière fit ou continua «
lustre, que Molière fit ou continua « ses premières armes ». C’est au
jeu
de paume de la Croix-Noire, dit M. Colardeau, que
it pour eux, afin de tirer de prison ledit Poquelin , a été dressé au
jeu
de paume de la Croix-Noire. Ainsi ce Molière, qui
rand-Châtelet, et revint s’établir au faubourg Saint-Germain, dans le
jeu
de paume de la rue de Buci. M. Colardeau décrit c
par deux petites boutiques, avec deux petites cours entre elle et le
jeu
de paume ». Tout ce qu’on peut voir aujourd’hui,
trouvait à l’un des angles ou coins qui sont du côté de la Seine. Le
jeu
de paume de la Croix-Noire, où il joua, était, co
ura-t-on choisi pour faire opposition, avec avantage, à l’enseigne du
jeu
de paume voisin, la Croix-Noire. « Ceci posé, c’e
e qui s’y peut faire des décors, des accessoires, des costumes et des
jeux
de scène : en faveur de cette initiative, nos ami
lle faisait rire à gorge déployée aux dépens de deux provinciales, au
jeu
de paume du Marais Lustucru amusait un public moi
n, « Pièce infiniment excellente, « Enfin, dit-on, se représente « Au
jeu
de paume du Marais. » [1880-09] Ch. REVILLOUT,
icité d’exécution. Sur six, y compris le prologue, Molière faisait le
jeu
des quatre premiers. Madeleine Béjard jouait le r
itième, deux Pêcheurs à la ligne, aux Dames ; neuvième, l’Académie du
jeu
de la roue de fortune ; dixième, un Vielleur avec
dans les villes, S’il fait grand froid, s’il gèle : ont-ils joué leur
jeu
, Pour vous chauffer, d’abord, zeste, un acteur au
à la Porte Saint-Martin, depuis dix ans au Gymnase. La plantation du
jeu
de quilles, pour laquelle aussi bien je ne profes
e l’ancienne disposition théâtrale ; la comédie moderne a dispersé le
jeu
de quilles, rompu le développement en façade, rem
ur ou marquis de Franconville. C’est dans les Nouveaux Entretiens des
Jeux
d’Esprit et de Mémoire 5, du marquis de Châtres (
s deux flambeaux ne déterminent aucune nouveauté intéressante dans le
jeu
des acteurs. J’en dis autant pour le dernier acte
e font pas les autres Tartuffes. Il prépare la sixième scène avec son
jeu
muet aussi clairement qu’Elmire prépare sa grande
ettant à profit tout ce qui tombait pour lui des conversations et des
jeux
d’esprit du monde, ne fit souvent à sa manière qu
upé. D’ailleurs si Me Bruel était là pour se défendre, il aurait beau
jeu
contre moi en invoquant la prescription. Cepend
uelques emprunts, réglé ses dettes les plus criardes, avait quitté le
jeu
de paume des Métayers, situé, comme on sait, au f
ubourg Saint-Germain, près la porte de Nesle, pour venir s’établir au
jeu
de paume de la Croix-Noire, rue des Barrés. Il es
Jardins : reste à trouver lequel, la rue en ayant quatre. La salle du
jeu
de paume de la Croix-Noire ayant son entrée rue d
ent encore en allant sur les lieux mêmes, étant donné que la salle du
jeu
de paume occupait tout le côté Est du marché neuf
cette rue est prédestinée aux enseignes de croix : on se souvient du
jeu
de paume de la Croix-Noire, — est haute de cinq é
le port Saint-Paul pour retourner dans le faubourg Saint-Germain, au
jeu
de paume de la Croix-Blanche, rue de Buci. Mais c
liens, la vivacité naturelle de leurs saillies que l’agrément de leur
jeu
si fin dans sa bouffonnerie. Scaramouche était so
st à Scaramouche et à ses camarades que Molière, acteur, emprunta ces
jeux
de scène et ces « postures » que lui reprochaient
leur pardonnaient aucun refus, aucune résistance, et se faisaient un
jeu
de les bafouer, de les humilier, de les combattre
était pas plus esclave. Durant la guerre de la Fronde, Mazarin mit en
jeu
la séduction de celles de ses nièces qui étaient
: et après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le
jeu
de paume de la Croix blanche, au Faubourg Saint G
première de ces deux petites Pièces, qui eut un succès favorable. Le
Jeu
de ces comédiens fut d’autant plus goûté, que dep
contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnaissait dans son
jeu
. Il épargna le seul Floridor. Il avait très grand
un principe de leur art ; ils ignoraient même qu’il en eût. Tout leur
jeu
ne consistait que dans une prononciation ampoulée
. Molière, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un
jeu
si mal réglé, et des applaudissements que le Publ
ron, qu’il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le
jeu
des Comédiens était pitoyable pour les personnes
erdre ceux que Molière avait établis dans sa Troupe. La différence de
jeu
avait fait naître de la jalousie entre les deux T
par d’autres Comédiens que ceux de la Troupe de Molière, qui par leur
jeu
faisaient goûter au Bourgeois les choses les plus
côté de la composition, cependant elles étaient représentées avec un
jeu
si délicat, que quand elles auraient été médiocre
e d’un hoquet ou tic de gorge qu’il avait, et qui rendait d’abord son
jeu
désagréable, à ceux qui ne le connaissaient pas.
lubilité de langue, dont il n’était pas le maître, et qui rendait son
jeu
désagréable. Et des efforts qu’il faisait pour se
tués des principes de la déclamation, ne sont point assurés dans leur
jeu
: Il entrait dans tous les détails de l’action. M
de leur répondre que le commun du Public aime les charges, et que le
jeu
délicat ne l’affecte point. Molière n’était point
l ne leur faisait jamais des aumônes ordinaires. Il n’aimait point le
jeu
; mais il avait assez de penchant pour le sexe ;
onnages, l’effet comique et le but moral des diverses situations, les
jeux
et les coups de théâtre, les traits saillants du
héâtre, les traits saillants du dialogue, les traditions relatives au
jeu
des acteurs, etc., sont l’objet d’autant de remar
les expressions tirées des manières, des modes, des exercices et des
jeux
alors en vogue, toutes ces locutions qui contribu
le de Martine où les vices d’oraison ne sont qu’un moyen de mettre en
jeu
le travers de trois femmes puristes et pédantes ;
’il ait mieux étudié, mieux saisi, mieux exprimé que son devancier le
jeu
des passions et des caractères. Plaute a cette ga
e, y finit avec la république. L’indécente pantomime et les horribles
jeux
du cirque convenaient mieux à ce peuple naturelle
s trésors littéraires de l’ancienne Rome, fit la première revivre les
jeux
du théâtre. Elle commença par imiter servilement
des tableaux de la vie ordinaire et de la nature réelle ; ce sont les
jeux
, les caprices d’une imagination qui aime à s’égar
né, tant ils sortent naturellement du cours imprimé à l’action par le
jeu
des passions mises en scène. J’ai dit que les int
res comédies de Molière, ses moins bonnes sans contredit, et quelques
jeux
de théâtre dérobés par lui à l’excellente pantomi
on jeune âge, qu’il était né pour la mécanique. Comment, à la vue des
jeux
du théâtre, l’enfant qui devait être un jour Moli
et de ses premiers courtisans, il ne manqua sûrement pas d’étudier le
jeu
des caractères, des intérêts et des passions qui
omme poète comique. Les troubles de la Fronde vinrent interrompre ces
jeux
. Molière disparaît dans cette ridicule tempête, e
n, puis à Pézenas33 et enfin à Narbonne. Comme il perdait toujours au
jeu
le peu d’argent qu’il avait, la maison de Molière
le théâtre. » Après avoir vécu trois mois à Lyon, avec eux, parmi les
jeux
, la comédie et les festins, il demeura six bons m
champ le Docteur amoureux 41. Le sel réjouissant de cette farce et le
jeu
plaisant de l’auteur, qui y faisait le principal
cté en voulant modérer l’excessive volubilité de sa voix, rendait son
jeu
dans lac omédie plus plaisant, mais aussi le rend
éritablement fort grande, c’est d’avoir pris chez eux seuls l’idée du
jeu
muet, dont il a enrichi son théâtre. »Rousseau di
s aimaient à attribuer le succès de ses pièces à la perfection de son
jeu
. Il est certain qu’il n’épargnait ni soin, ni pei
n mari. J’en serais bien fâché, répondit Molière ;je lui gâterais son
jeu
: la nature lui a donné de meilleures leçons que
ue, point de trait saillant. ACTE V. Scene V. Julie a ruiné Cléon au
jeu
, il vient l’accabler de reproches. Cléon, du côt
ere opposé au sien, releve les agréments de sa vivacité, & met en
jeu
son humeur capricieuse. ACTE II. Scene II. CÉLIA
vient à vous. Céliante. Madame, il vient à vous.Vous allez voir beau
jeu
. Damon. Gardez-vous de l’aigrir. Céliante. Garde
tte femme, née dans une prison, d’un père protestant, qui se ruina au
jeu
et mourut à la Martinique, où elle fut laissée en
t n’ayant pas voulu abjurer, il alla à la Martinique. Il s’y ruina au
jeu
. Il y mourut. Sa veuve revint en France, laissant
re tant à conquérir au-delà de la dernière conquête, il donne tant de
jeu
aux craintes, aux espérances, il arrête les progr
& après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le
jeu
de Paume de la Croix blanche, au fauxbourg Saint
contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnoissoit dans son
jeu
. Il épargna le seul Floridor. Il avoit très-grand
ns principes de leur art, ils ignoroient même qu’il en eût. Tout leur
jeu
ne consistoit que dans une prononciation ampoulée
. Moliere, qui connoissoit l’action par principes, étoit indigné d’un
jeu
si mal reglé, & des applaudissemens que le Pu
aron qu’il forma dans le serieux, comme je le dirai dans la suite, le
jeu
des Comediens étoit pitoyable pour les personnes
able pour les personnes qui avoient le goût delicat. La difference de
jeu
avoit fait naître de la jalousie entre les deux T
tude ensemble. Quoique l’Auteur qui fournit ces traits, soit piqué au
jeu
& qu’il ait eu en vuë de faire plutôt la sati
par d’autres Comediens que ceux de la Troupe de Moliere, qui par leur
jeu
faisoient goûter aux Bourgeois les choses les plu
côté de la composition, cependant elles étoient representées avec un
jeu
si délicat, que quand elles auroient été mediocre
’un hoquet ou tic de gorge qu’il avoit, & qui rendoit d’abord son
jeu
desagreable ; à ceux qui ne le connoissoient pas.
ilité de langue, dont il n’étoit pas le maître, & qui rendoit son
jeu
desagreable. Et des efforts qu’il se faisoit pour
tuez des principes de la déclamation, ne sont point assurez dans leur
jeu
: Il entroit dans tous les détails de l’action. M
leur répondre que le commun du Public aime les charges, & que le
jeu
délicat ne l’affecte point. Moliere n’étoit point
l ne leur faisoit jamais des aumônes ordinaires. Il n’aimoit point le
jeu
; mais il avoit assez de penchant pour le sexe ;
t ressemblant à celui de Bensserade, un peu outré à la verité par les
jeux
de mots & ces vers furent vus de toute la Cou
digné sortoit au second acte, L’un defenseur zélé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au fe
tenue par Fulvio, à qui Cintio doit une quinzaine de ducats gagnés au
jeu
. Voilà encore une fois Scapin déconcerté, et son
n de sa fille ; il s’y résoudrait peut-être s’il n’était pas piqué au
jeu
par la rivalité de Fulvio. Scapin, cependant, rec
es ; ces incidents variés à l’infini, ces situations singulières, ces
jeux
de théâtre, ces pantomimes expressives, jusqu’à c
ue, nous sommes en plein sur le terrain de la comédie italienne ; ces
jeux
nocturnes, ces échanges, ces méprises abondent da
là se chantent. Notre chanson est sérieuse, notre théâtre n’est qu’un
jeu
; un jeu splendide souvent, sublime parfois, mais
antent. Notre chanson est sérieuse, notre théâtre n’est qu’un jeu; un
jeu
splendide souvent, sublime parfois, mais un jeu.
e n’est qu’un jeu; un jeu splendide souvent, sublime parfois, mais un
jeu
. Aussi, malgré mon vif désir de lettré, je n’ose
, se mêle à trop d’étonnements. Nous n’y croyons pas. C’est encore un
jeu
. La mode, ce despote en enfance qui s’amuse de to
Préface I Si Montfleury a créé le
jeu
de la tragédie, Molière a crié le jeu de la coméd
I Si Montfleury a créé le jeu de la tragédie, Molière a crié le
jeu
de la comédie ; mais tandis que Montfleury donnai
s les caractères ? N’est-ce pas lui qui, avec Mlle de Brie, a créé le
jeu
éternel d’Agnès ? avec Madeleine Béjart, les serv
chanté la province par les grâces de sa figure et par l’esprit de son
jeu
; qu’elle fût la Marinette du Dépit amoureux ou l
quitter ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon, parmi les
jeux
, la comédie et les festins, quoique j’eusse bien
s et les ris parlent par votre bouche, Et, quoi que vous fassiez, les
jeux
et les appas Marchent à votre suite et naissent s
ux fêtes de Pâques de 1858, Molière vint avec sa troupe7, à Rouen, au
jeu
de paume des Deux Maures, donner des représentati
me le comédien Guérin a vengé Molière. Tout se paie ici-bas, même les
jeux
cruels de la coquetterie. IV C’est surtout
ens par amour pour la comédie — même la fille de Molière qui joua son
jeu
tout comme une simple mortelle. « Ce considéré,
er sitôt ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les
jeux
, la comédie et le festin, quoique j’eusse bien mi
ui donna à jouer ses rôles de soubrettes, se garda bien d’amortir son
jeu
franc et décidé. C’était l’idéal de la servante-m
mari. — J’en serais bien fâché, répliqua Molière, je lui gâterais son
jeu
. » Le pauvre grand homme était surtout mécontent
e monstre furieux. Il fut aimé pour sa gaieté, pour le naturel de son
jeu
, pour la vérité de son comique dans les rôles de
le Mercure de France : « Elle joignit au talent de déclamation et du
jeu
du théâtre celui de la danse. Elle faisait certai
tent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets,
jeux
de boules & autres lieux de votre bonne ville
egnier le pere, qui étoit un homme de plaisir, fit bâtir, en 1573, un
jeu
de paume des démolitions de la citadelle de Chart
es par le crédit de l’Abbé Desportes son beau-frere ; &, comme ce
jeu
portoit le nom de Tripot-Regnier, on a dit que le
é sa bourse. On dit à Jarvis d’aller voir si son maître est encore au
jeu
, & de le ramener en évitant de lui dire un se
plotant, avec un frippon nommé Bates, les moyens de voler Béverley au
jeu
. Ils doivent pour cela le faire jouer avec des co
ue les scenes de Jarvis & de Stukéli se passent dans une salle de
jeu
où Béverley déplore son malheur auprès d’une tabl
omime, c’est-à-dire ce qui consistait en postures, grimaces, sauts et
jeux
de scène, s’était alors développée considérableme
itent en tout, à l’exception du butor qui se remue lourdement. » Ces
jeux
se continuent longtemps et forment à eux seuls un
utes « et autres singeries agréables, comme dit Gherardi, qui sont du
jeu
italien ». Malgré toute leur verve, les Italiens
giné : le gentilhomme est arrivé en bonne compagnie, il est engagé au
jeu
, il n’en sortira que dans une heure ; il faut que
piece ? Il faut en conclure que le hasard est bien singulier dans ses
jeux
. Il existe un petit poëme latin intitulé, Amor
; elle laisse en paix ceux qui s’en moquent. Il faut donc se faire un
jeu
de tout ce qui vous arrive. Liseo, qui a une conf
de l’Arétin et celle de Molière ! Dans l’Arétin, Ipocrito ne joue son
jeu
que pour soutenir son parasitisme. Il indique bie
and ressort pour émouvoir les âmes, Et qui fut, j’en conviens, mis en
jeu
par les femmes, Toujours avec succès. Melpomène p
la Coquette corrigée, le Jaloux sans amour, la Feinte par amour, les
Jeux
de l’Amour, etc., voilà ce qui doit plaire éterne
de ces conversations, où les sens, l’imagination, le cœur, étaient en
jeu
; où l’émulation de plaire et d’étonner excitait
cieux dans un autre ouvrage : que Daphné avait toute son âme dans ses
jeux
; Dans un autre : qu’un malheureux avait le front
ns dramatiques, dont l’effet serait à peine égalé par tout ce que les
jeux
et les coups de théâtre peuvent avoir de plus vif
ur ceux des comédiens de l’hôtel de Bourgogne, dont Molière tourne le
jeu
en ridicule dans cette comédie. M. Lemazurier, au
temps, où il ne paraît pas calomnié, il aimait avec excès le vin, le
jeu
et les femmes ; de plus il avait l’humeur spadass
humeur du temps. Envisageons-le d’abord comme comédien. Charmé de son
jeu
dans le rôle d’Alain de L’École des femmes, Louis
Sganarelles n’est qu’en imagination. Du reste, il contrefait aussi le
jeu
de Molière, qui lui avait fait l’honneur de contr
dents, des épisodes satiriques, tels que cette plaisante imitation du
jeu
des comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; cette arr
; d’avoir recours aux saillies, aux gentillesses, aux épigrammes, aux
jeux
de mots. Je ne dis point qu’on ne puisse y mettre
re, & se blesse de peu ; Que sur un tel sujet il ne faut point de
jeu
, Et qu’il est aux enfers des chaudieres bouillant
e multiplièrent. De part et d’autre, les mêmes ressorts furent mis en
jeu
: les rapts, les captivités, les retours imprévus
usaient à l’envi les auteurs et les acteurs. Les types principaux du
jeu
comique tendaient également à l’uniformité. On tr
8, p. 80-81] 1705, Grimarest, p. 135-136 Molière n’aimait point le
jeu
; mais il avait assez de penchant pour le sexe ;
ade imaginaire. Un pareil moment ne se reproduira plus jamais pour le
jeu
de ces pièces immortelles. » Les travaux sur l’a
our donner des représentations. Les associés jetèrent les yeux sur un
jeu
de paume situé au fossé de Nesle (depuis rue Maza
epuis rue Mazarine), appelé, du nom de ses premiers propriétaires, le
Jeu
de Paume des Mestayers. Mlle.. A. Vitu, dans un o
e Jeu de Paume des Mestayers. Mlle.. A. Vitu, dans un opuscule sur Le
Jeu
de paume des Mestayers (1883), a établi que ce je
un opuscule sur Le Jeu de paume des Mestayers (1883), a établi que ce
jeu
de paume occupait l’emplacement que représentent
ail du 12 septembre 1643, le maître paumier Noël Gallois leur loua ce
jeu
de paume moyennant un loyer annuel de 1900 livres
, pour faire construire les loges et galeries et transformer enfin le
jeu
de paume en salle de spectacle. Par acte du 31 oc
ire non nommé de contraindre par toutes voies Noël Gallois, maître du
jeu
de paume du Mettayer ou des Mestayers, Michault,
e douze toises de long sur trois toises de large de pavé au devant du
jeu
de paume, où ils vont jouer la comédie et pour «
ils vont jouer la comédie et pour « esplanader » les approches de ce
jeu
de paume afin que les carrosses y puissent aller
re, cependant, se débattait contre la fortune ennemie ; il demeura au
Jeu
de paume des Mestayers jusqu’à la fin de l’année
s usuel de récompenser les artistes ou les poètes qui avaient plu. Le
Jeu
de paume des Mestayers n’avait pas été favorable
ière et ses compagnons ne se découragèrent pas. Ils louèrent un autre
jeu
de paume, celui de la Croix-Noire, situé rue des
ter, garantir et indemniser le maître paveur. Ils sont assemblés « au
jeu
de paume de la Croix-Noire, six rue de la Barée (
urnèrent-ils jouer au faubourg Saint-Germain, carrefour Buci, dans un
jeu
de paume dit de la Croix-Blanche ? Grimarest cite
uci, dans un jeu de paume dit de la Croix-Blanche ? Grimarest cite le
jeu
de paume de la Croix-Blanche, mais sans parler du
imarest cite le jeu de paume de la Croix-Blanche, mais sans parler du
jeu
de paume de la Croix-Noire, de sorte qu’on peut s
je passe au faubourg Saint-Germain… Mais il ne parle pas non plus du
jeu
de paume des Mestayers, il ne cite que deux stati
e bureau des villes : car avant d’installer leur théâtre dans quelque
jeu
de paume, manège ou grange, les comédiens étaient
arrêté qu’il sera mis ordre à ce que l’argent soit reçu à la porte du
jeu
de paume par personnes que l’on commettra pour ce
’un Vénitien nommé Segale, qui fut autorisé, le 24 mai, à organiser «
jeux
de marionnettes et représentations à machines ».
s à loyer de Louis Benesteau, maître paumier, le logis où se tient le
jeu
de paume de cette ville de Fontenay-le-Comte, pou
ant l’ordre de monseigneur notre gouverneur, avons fait faire dans le
Jeu
de Paume un théâtre pour les comédies et une gale
tagèmes qui avortent, ses contre-temps qui éclatent coup sur coup, ce
jeu
de Collin-Maillard que semblent jouer les personn
de sitôt ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les
jeux
, les comédiens et les festins, quoique j’eusse mi
remière chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie (à la maison de
jeu
). J’avais déjà ouï parler du mérite de ce lieu et
conduite que lui imposait l’austère évêque. « Le bal, la Comédie, le
jeu
, dit l’abbé de Voisin, furent interdits à tous se
tection du prince de Conti. Le 12 juillet, Madeleine Béjart, logée au
jeu
de paume des Braques, à Rouen, par un acte passé
devant M. Abraham Moisson et Claude Gruchet, prend la fin du bail du
jeu
de paume des Marais, à Paris, pour dix-huit mois,
ne Hubert, et de Michel Mesuel, maître paumier, copropriétaires dudit
jeu
de paume, lequel servait déjà aux représentations
ysionomies ont toute leur expression, où les caractères ont tout leur
jeu
, où les conditions sociales s’opposent violemment
orce de persévérance, approprié les qualités de leur débit et de leur
jeu
. Il ne lui suffit pas de se former lui-même à l’a
e la nouvelle pièce, nommé Neufvillenaine, a parlé avec admiration du
jeu
de Molière dans ce rôle de Sganarelle : « Molière
erts de voix et d’instruments, récits de vers, festins servis par les
Jeux
, les Ris et les Délices, comédies mêlées de chant
le théâtre ? Quelles influences considérables pouvaient être mises en
jeu
d’un moment à l’autre par ces scrupules ou par le
sprit : « On ne se lasse jamais de rire, dit-il. On peut se lasser du
jeu
, de la bonne chère, des dames ; mais de rire, poi
say. La toux de Molière resta longtemps après lui une tradition et un
jeu
de théâtre. CHAPITRE XIII. TROISIÈME ÉPOQUE DU
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des
Jeux
Pythiens, régalent à l’envie une jeune princesse
ndigné sortait au second acte. L’un, défenseur zélé des bigots mis en
jeu
. Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.
continuait de lui faire des reproches lui marquant que ce n’était ni
jeu
d’esprit ni gageure, augmentait si fort sa surpri
es passions. La peinture qu’ils en font est si vraisemblable, et leur
jeu
se cache si bien dans la nature, que l’on ne pens
que chose qui impose. Leur maintien a quelque chose de touchant. Leur
jeu
imite si bien la nature, qu’ils font quelquefois
La Grange font voir beaucoup de jugement dans leur récit, et que leur
jeu
continue lors même que leur rôle est fini. Ils ne
ari ! — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son
jeu
; la nature lui a donné de meilleures leçons que
Bourgogne. Et pour comble d’infortune, Lulli, installé jusqu’alors au
jeu
de paume du Bel-air près du Luxembourg, obtint du
int me divertir ! » La troupe de Guénégaud trouva enfin un refuge au
jeu
de paume de l’Étoile, situé dans la rue des Fossé
s-Prés (à présent rue de l’Ancienne-Comédie). Sur l’emplacement de ce
jeu
de paume et de deux maisons voisines, fut constru
taient dans ce goût moitié guerrier et moitié galant qui rappelle les
jeux
de l’ancienne chevalerie. Molière, obligé de se c
, et les a placés dans cette Élide si fameuse par la solennité de ses
jeux
olympiques, il vit sans doute, dans ce choix de c
des meilleures de Molière, fut un des plus agréables ornements de ces
jeux
, par une infinité d’allégories fines sur les mœur
l’aient tué ». Pour rendre ses plaisanteries plus agréables, dans le
jeu
de cette Pièce, qui fut d’abord représentée devan
Plaute* lui paraissait aussi plus ingénieux dans la Scène et dans le
jeu
du Moi. Il citait même un vers de Rotrou, qu’il p
n’avait point de talent pour le sérieux, comme Auteur. La Pièce et le
jeu
de Molière furent très mal reçus. Cette Pièce, im
publique en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du
jeu
de ces Acteurs, on découvrait le ton faux et outr
ovisades à la façon des Italiens qui ne pouvaient divertir que par le
jeu
du théâtre ». Tome I, p. 506 1705, Grimares
n mari ? J’en serais bien fâché, reprit Molière ; je lui gâterais son
jeu
. La Nature lui a donné de meilleures leçons que l
p. 61-62 Tome I, p. 561 Baron* prétendait que la force et le
jeu
de la déclamation étaient tels que des sons tendr
Alain95, dans L’École des femmes, fit dire à Louis XIV, charmé de son
jeu
: Cet homme-là ferait rire une pierre. Tome I
oup de peines pour la représentation de ses Pièces, et pour former le
jeu
de ses camarades. On en voit une image fidèle dan
eût pas enlevé au public le droit de siffler. Je l’ai vu applaudir au
Jeu
forcé de quelques-uns de mes camarades : j’ai cha
e Public fut persuadé qu’il était tombé exprès, pour mieux rendre son
jeu
. 1. Coquille : représentions (Anecdotes Drama
hoquet qui ne pouvait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son
jeu
comique plus plaisant. Molière se fit dans Paris
duisent un mouvement brillant. Les caractères sont inimitables, et le
jeu
des personnages subalternes sont autant de coups
selle Champmeslé, de 1678, que La Fare se partageait entre elle et le
jeu
. « Tout sera bientôt à la France, dit La Fontaine
i, je ne m’en mets pas autrement en peine. Charmez-vous le malheur au
jeu
, toutes les autres disgrâces de M. de La Fare ?…
de bataille ; cette physionomie de la société variée à l’infini ; ce
jeu
forcé de tous les caractères, ce déplacement de t
ces sociales, il entendait trop ses intérêts pour hasarder un méchant
jeu
de mots qui eut été justement blâmé, et qui était
arque dans un dénouement impossible sans que son autorité fût mise en
jeu
amenait son éloge presque sans effort : ainsi le
ière plaît assez, son génie est folâtre ; Il a quelque talent pour le
jeu
du théâtre ; Et, pour en bien parler, c’est un bo
de paraître ce qu’il est. » Sans doute les faux dévots ont plus beau
jeu
chez un célibataire que chez un père de famille ;
ie et la bonne foi ; il presse, il anime, il enflamme son action : du
jeu
des contrastes les plus opposés il fait sortir la
’est par leurs actions ; et à peine les deux caractères seront mis en
jeu
qu’on dira : Voilà le vrai dévot ! Voilà l’hypocr
s faits démontrés, établis. Pour nous, les hypothèses ne sont que des
jeux
d’esprit, et souvent les plus ingénieuses, les pl
e jeune spectateur ; mais il pressentit peut-être dès lors ce que les
jeux
de la scène, quelque informes qu’ils fussent enco
nt-Paul, et revint enfin s’établir au faubourg Saint-Germain, dans le
jeu
de paume de la Croix blanche, rue de Buci. Elle p
ur de ses parents, et il le détermina même à venir prendre part à ces
jeux
dont il était idolâtre. La vanité de ses parents
de bataille ; cette physionomie de la société variée à l’infini ; ce
jeu
forcé de tous les caractères ; ce déplacement de
tion des ridicules, des travers et des vices, car ils étaient tous en
jeu
dans ces jours de licence et d’intrigue ; et, sou
er leurs comédies13. Ce théâtre était dressé sur des tréteaux dans un
jeu
de paume qui existait encore il y a peu d’années.
quitter ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon parmi les
jeux
, la comédie et les festins, quoique j’eusse bien
urien, le vit se livrer avec une fureur nouvelle à sa passion pour le
jeu
, dont les chances lui furent si constamment et si
rrante, si Paris ne devenait le théâtre de ses inspirations et de ses
jeux
. Si son obscurité ne lui avait pas permis de conq
déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du
jeu
des femmes. « Les fameux comédiens qui faisaient
re n’avaient à coup sûr pas appris cette prononciation ampoulée et ce
jeu
emphatique si fort à la mode dans ce temps, la tr
inaires. » Béjart l’aîné était un acteur sur le talent, l’emploi, le
jeu
duquel les contemporains et les historiens du thé
r. Nous voici arrivé à la partie féminine de la troupe, celle dont le
jeu
et les agréments surent, avec le talent de Molièr
s d’amoureuse. Elle joignait encore au talent de la déclamation et du
jeu
de théâtre celui de la danse. « Elle faisait, dit
teur de Corneille, la Thalie française n’avait attiré le public à ses
jeux
que par les turlupinades de Scarron et par les in
r ses Précieuses ridicules une si grande et si nouvelle direction aux
jeux
de la scène, revenir aussitôt à ce genre d’intrig
ais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le genre faux de la pièce et le
jeu
de Molière déplacé dans le dramatique, où il avai
e timides ménagements, et, dans L’Impromptu de Versailles, livra leur
jeu
à la risée du parterre. Le seul Floridor fut épar
était la même moquerie, mais déjà usée. De Visé y parodiait encore le
jeu
tragique de Molière et sa manière d’annoncer. Pui
tte, des témoignages de sympathie pour son talent d’auteur et pour le
jeu
de sa troupe continuaient à lui être prodigués de
les courtisans, singes de leur maître, abandonnèrent promptement ces
jeux
. Les divertissements tombèrent même dans un tel d
Siècle de Louis XIV, elle fut un des plus agréables ornements de ces
jeux
, par une infinité d’allégories fines sur les mœur
e de la poésie, et ses amis avouent librement que ses pièces sont des
jeux
de théâtre où le comédien a plus de part que le p
, ce que nous ne saurions croire, pour se laisser aller à cet injuste
jeu
de mots, eût bientôt vu ses défenseurs jusque-là
mari ? — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son
jeu
; la nature lui a donné de meilleures leçons que
de leurs pères ; l’immense majorité, en cherchant la fortune dans le
jeu
et l’intrigue, et dans le luxe et le scandale une
mmodé de son affection de poitrine, et gêné sans doute alors dans son
jeu
par des crises de toux, Molière aura voulu, en do
taient chargés de son emploi en province cherchaient à reproduire son
jeu
autant que cela leur était possible ; ils poussèr
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des
jeux
Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse e
son nez, Chez le sot campagnard gagne de bons dîners. Despréaux à ce
jeu
répond par sa grimace, Et fait, en bateleur, cent
suspects viennent confirmer cet hommage rendu à la supériorité de son
jeu
. La Grange nous apprend que, dès son début à Pari
core un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le
jeu
des acteurs ». La Serre a dit à son tour : « Non
ière qu’on doive interpréter ce passage, on voit que Boileau, pour un
jeu
de scène, qui passe à la vérité les bornes habitu
lbert. » Les gens de finance et les traitants, qui avaient eu si beau
jeu
sous la Fronde, furent, après la mort de Mazarin,
ndigné sortait au second acte. L’un, défenseur zélé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu
ses ou ne nous préparent pas à d’autres, la gaieté, les madrigaux, le
jeu
de théâtre, tout devient mauvais puisqu’il n’est
ses projets, & les met en action ; qui fournit à lui seul plus de
jeu
théâtral que bien des pieces ; qui est très appla
retourne chez soi avec une pantoufle de moins. Il a une fois perdu au
jeu
tout l’argent qui étoit dans sa bourse ; & vo
je réduit à présent ? Je ne vois qu’une ressource, c’est de mettre en
jeu
notre plus proche voisin : je vais donc faire un
iré d’affaire qu’au moyen de certains traits plaisants, & par les
jeux
comiques de cette piece ». La finta Pazza, la f
situation propre à dévoiler leurs véritables caracteres. Elle met en
jeu
la fausseté & l’avarice de la Courtisanne, le
là son unique but, rions, avec la multitude, de ses quolibets, de ses
jeux
de mots : mais rions de lui-même avec les gens de
nt bien que mal organisée, on cherche un théâtre. C’étaient alors les
jeux
de paume, qui en servaient. Ils étaient nombreux
ha fortune de ce côté, et fit affaire d’abord avec le propriétaire du
jeu
de paume des Métayers, puis avec le paveur des bâ
blic. Il faut deux choses indispensables : une salle, c’est-à-dire un
jeu
de paume, et de l’argent. On trouve l’un et l’aut
la société, bien qu’elle lui redoive quelque argent, dispose, dans le
jeu
de paume de la Croix-Noire, rue des Barrés, près
and seigneur ou quelque riche bourgeois, elle cherche un théâtre. Les
jeux
de paume en servaient alors. Ils étaient nombreux
irent affaire, tout d’abord, avec un certain Gallois, propriétaire du
jeu
de paume des Métayers, assez délabré et d’approch
tenir ses engagements, c’est-à-dire à leur livrer, au jour fixé, son
jeu
de paume présentable et surtout accessible. Gallo
es dans un acte du 28 décembre 1643, mettre en besogne, aux abords du
jeu
de paume, le paveur Léonard Aubry, qui, se mêlant
blic. Il faut deux choses indispensables : une salle, c’est-à-dire un
jeu
de paume, et de i argent. On trouva l’un et l’aut
la société, bien qu’elle lui redoive quelque argent, dispose, dans le
jeu
de paume de la Croix-Noire, rue des Barrés, près
lus profondes, on comprend avec quelle facilité il devait se faire un
jeu
des menues peines de l’amour, de ces dépits dont
ur un mot on se brouillait encore ; et le chant amœbée, reprenant son
jeu
à travers le ménage, reparaissait aussi, comme ré
t, de nécessité, un imbécile pour les besoins du répertoire, pour les
jeux
de scène des acteurs, pour les menus plaisirs du
e que l’amour lui gardait d’amertume, après les folles parties que le
jeu
savant des coquetteries de mesdemoiselles Béjard,
la première, quand, je vous l’ai déjà dit, son cœur se trouva mis en
jeu
avec toutes ses douleurs ; l’autre, quand, au lie
ue, et ce sera toujours l’abbé Roquette. Tant que dura la Fronde, son
jeu
fut double ; vous avez vu, tout à l’heure, qu’il
errer aussi de plus près son modèle, puisque, en effet, c’est dans le
jeu
de ces honteuses manœuvres qu’il retrouvait surto
si ce n’est d’évidentes et brutales personnalités, sur ce théâtre des
jeux
de la Bazoche, qui eut si longtemps le monopole d
’on jouait à l’impromptu, n’était pas autre chose. C’était bien là ce
jeu
dont parle Sibillet en son Art poétique, et qui é
ber, surtout à Paris. Après le redoublement de succès que nos anciens
jeux
de théâtre avaient eu, sous Louis XII, qui, sauf
diable s’étant chargé du sien. Ce fut la fin de la farce de ces beaux
jeux
, mais non de ceux que voulurent jouer après les c
amouche, dont on a tant répété qu’il prit des leçons de grimace et de
jeu
, se montrait, dit-on, merveilleux dans cette farc
icaire. Un jour qu’il passait dans le quartier du Bœuf, se rendant au
jeu
de paume qui lui servait de théâtre, il vit à l’e
xclamation ; admirable ! parfait ! » et il disparut. Le lendemain, au
jeu
de paume le plus voisin, il jouait une farce, où
e, soyez sûr qu’en la jouant, Molière comédien mettait aussi dans son
jeu
le plus vif et le plus leste de l’esprit italien.
, des évolutions et des Volte-face d’imaginative, qui exigent dans le
jeu
la même rapidité de volte-face et d’évolution. C’
qui, lui, avait vu jouer Molière et jouait comme lui. Ainsi, dans le
jeu
de Monrose, le dernier peut-être qui eût encore e
agnement, l’autre à la note. Je me permettrai pourtant de rappeler un
jeu
de scène, qu’on ne fait plus depuis longtemps, bi
hantes à tous les titres. Elles nous rendent une tradition oubliée du
jeu
de Molière dans Arnolphe : elles auront fait plus
manœuvres, connut ce que de Villiers avait fait ainsi, par un double
jeu
, et il l’en paya doublement. Dans L’Impromptu de
es « incartades. » Le mot est de Philinte lui-même. Molière, dans son
jeu
, ne les épargnait pas. Il y allait jusqu’aux écla
remarquer. » Quelle était cette action, c’est-à-dire cette entrée de
jeu
en mouvement ? La tradition conservée jusqu’à Pér
arrivée en quelque ville, elle préparait ses représentations dans le
jeu
de paume le plus commode, nous donnent l’origine
l’éteindre. Elle ne peut porter, que dite sur la rampe même, avec le
jeu
facile d’une pantomime, qui est toujours gênée qu
chez le prince de Condé, et qu’il aura, lui, au contraire, fort beau
jeu
pour se présenter à sa place. Il a trouvé dans la
ut ce qui s’y trouve, comme variante de style, détail de déclamation,
jeu
de scène, etc., est d’aussi bon aloi que si Moliè
belle salle, qui eût convenu beaucoup mieux à son Opéra que le triste
jeu
de paume où il s’abritait ; mais il ne dit rien e
; sans orchestre, sans chanteurs, elle allait chercher refuge dans un
jeu
de paume de la rue Mazarine ! Lully avait tout pr
a fort réjouis. » Quel dommage qu’il ne nous reste que ce débris du
jeu
de Molière dans le Misanthrope ! Si, pour le rest
r l’interprétation de son répertoire. Il faudrait faire l’histoire du
jeu
de Molière, comme on a fait celle de sa vie. Cell
étails, ils auraient pu, s’ils eussent été là, tout applaudir dans le
jeu
de Bressant, le système qu’il suit pour exécuter
n’ont qu’une seule ressource, avec le répertoire de Molière, c’est le
jeu
de ceux qui l’interprètent. Là encore on trouve à
ccupation de la date funèbre, M. Ballande a, sans le vouloir, fait le
jeu
des malveillants, des sophistes, qui ne veulent,
met à pleurer, se lamentant parce qu’il a perdu beaucoup d’argent au
jeu
de cartes. Il ne lui reste plus qu’une dizaine d’
la guerre faite à Jupiter, et comme il fut son prisonnier. Au 3e, du
jeu
du ballon, de la joute et de courre la bague. Au
madame de Maintenon, une femme d’un autre caractère : elle mettra en
jeu
tout ce que l’art de la galanterie aura de plus r
orter tout ce qui peut convenir à des religieuses ; cela fit un grand
jeu
dans la communauté. Elle causa fort avec sœur Lou
digné sortait au second acte ; L’un, défenseur zélé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu
’auteur, prêta l’appui de son autorité à ces cabales remuantes. Si le
jeu
de mots qu’on attribue à Molière dans cette circo
ans sa petite comédie de La Noce de village. Louis XIV, charmé de son
jeu
dans le rôle d’Alain de L’École des femmes, qu’il
s Mémoires manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le
jeu
, les femmes et le vin. Ces trois passions lui fir
mari ? — J’en serais bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son
jeu
; la nature lui a donné de meilleures leçons que
tragiques et comiques. Elle joignit au talent de la déclamation et du
jeu
de théâtre celui de la danse. Mademoiselle Duparc
caractères opposés, ou comparés à celui d’Alceste, pussent mettre en
jeu
, d’une façon plus ou moins étendue, la médisance,
ins qu’un vieux couplet de chanson, qu’il lui dit, que ce n’est qu’un
jeu
de paroles qui ne signifient rien ; mais que la c
se qu’elle a de se voir abandonnée, et le chagrin d’apprendre que son
jeu
est découvert, lui cause un secret dépit, qui par
mort des premiers farceurs. » « [*]La Cour avait tellement goûté le
jeu
de ces nouveaux acteurs que le roi leur permis de
s pièces ; jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le
jeu
naïf du théâtre. Il a épuisé toutes les matières
soin avec lequel il avait travaillé à corriger et à perfectionner son
jeu
s’étendait jusque sur ces camarades. L’Impromptu
phane, et quelquefois aussi peu difficile que lui sur le choix de son
jeu
: aussi enjoué que Plaute, et quelquefois tombant
te lui paraissait plus ingénieux que Molière dans la scène et dans le
jeu
du moi. Il citait même un vers de Rotrou dans sa
en omettre, Dans les limites d’une lettre, En ce beau rendez-vous des
jeux
, Un théâtre auguste et pompeux, D’une manière sin
épître, C’est le grand et royal chapitre. Ailleurs j’ai marqué que le
jeu
, D’escarpolette, queue leu leu, La chasse, chère
t tirer de l’argent de leurs représentations, et s’établirent dans le
jeu
de paume de la Croix-Blanche au faubourg Saint-Ge
st pas non plus une des conditions absolues du rire. Je ris autant du
jeu
de Coquelin dans les Précieuses ridicules aujourd
le soin de vous le dire, Un aveu de la sorte a de quoi vous suffire.
Jeu
. Mlle Mars fait supérieurement ressortir le ton d
mier, scène IV] Scène IV Cléante, Damis, Dorine Dorine Il entre.
Jeu
. Ce mot très bien dit par Mlle de Vienne peint se
isie. Les critiques auraient dit alors que Molière s’était donné beau
jeu
, en remplissant le récit d’Orgon de choses appart
. Dorine Je suis votre servante. Mariane Eh ! Dorine de grâce…
Jeu
de théâtre qui peut être vrai au fond, mais qui d
éritable ardeur. Mariane Hélas ! permis à vous d’avoir cette pensée.
Jeu
. Ce vers très tendrement avec l’œil fixe et ouver
e il se radoucit ! Ma foi, je suis toujours pour ce que j’en ai dit.
Jeu
. Mlle de Vienne a grande raison de grossir sa voi
cœur atteint. Au plus beau des portraits où lui-même il s’est peint.
Jeu
. Elmire fait un geste ou plutôt une mine d’horreu
bandonner mon cœur. Ce m’est, je le confesse, une audace bien grande
Jeu
. Tartuffe change ici tout à fait de ton. Il quitt
avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs.
Jeu
, en criant. Scapin … C’est être damné dès ce mon
Scapin « Moi l’afoir enfie de tonner ain coup d’épée dans sti sac. »
Jeu
. À ce mot de coup d’épée, un mouvement du diable
double en voyant Clitandre attaquer dans le moment le plus difficile.
Jeu
de scène piquant pour faire avaler. George Dandi
oquet, qui ne pouvait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son
jeu
comique plus plaisant. La femme d’un des meilleur
n’avait point de talent pour le sérieux, comme acteur. La pièce et le
jeu
de Molière furent très-mal reçus. Cette pièce, im
it qu’en effet il y ait dans cette pièce quelque intérêt, soit que le
jeu
des comédiens l’embellit ; soit plutôt que le peu
mire n’est pas toujours réjouissant. Il en est des comédies comme des
jeux
: il y en a que tout le monde joue ; il y en a qu
t d’autres pièces médiocres, dépend uniquement d’une situation que le
jeu
d’un acteur fait valoir. On sait qu’au théâtre il
parle une langue barbare, Qui l’or en main n’explique ses desirs. Le
jeu
, la jupe & l’amour des plaisirs Sont les ress
vous, en le priant de lui prêter deux cents louis qu’elle a perdus au
jeu
. Le Comte se doute bien que la perte n’est que fe
Le Chevalier paroît, & lui assure que la Dame n’a point perdu au
jeu
. Le Comte lui demande où il en est de ses amours
ait le plus souvent emprunté à l’Italie, c’était aussi la méthode, le
jeu
scénique. Une certaine part y était laissée à l’i
s sept heures du soir. Molière déployait une verve endiablée dans ces
jeux
, qui, de son propre aveu, contribuèrent singulièr
istinguer aussi une certaine similitude du geste, de l’attitude et du
jeu
comique. Est-ce dans Le Médecin volant qu’on nous
ressemblances parfaites, pourquoi ne nous amuserions-nous pas de ses
jeux
? pourquoi ne les admettrions-nous pas sur le thé
liquer à prouver au spectateur que la ressemblance qu’il va mettre en
jeu
pour l’amuser, peut être possible. Il est plus na
pourvu que ce soit pour tenir ruelle plus à son aise, diversifier son
jeu
, ou d’autres intérêts que l’expérience seule peut
employé quelquefois par une précieuse coquette, pour diversifier son
jeu
ou d’autres intérêts que l’expérience seule peut
rie sentimentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau
jeu
pour mettre sur le théâtre de Béziers sa comédie
et d’autres courtisans, dans la ruelle à droite, et qu’il laissa son
jeu
pour donner audience à madame d’Angoulême et à Ch
nt fort en vogue. Ceux-ci s’étant bien divertis, ayant pris goût à ce
jeu
et se croyant devenus, en quelques mois, des acte
était sérieux, si sérieux, qu’ils s’établirent à grand bruit dans le
jeu
de paume de la Croix-Blanche au faubourg Saint-Ge
enchantée, fêtes admirables qui durèrent sept jours, avec cavalcades,
jeux
, courses; le roi y remporta quatre prix. Après le
fit porter au Palais-Royal. Il fut étonné, ravi plus que personne du
jeu
naïf de cet enfant; aussi, après la pièce, il le
que le public d’aujourd’hui ; mais on allait le voir. Sa figure, son
jeu
, sa voix entrecoupée, sa toux même, dans les rôle
is homme, dit Lagrange, n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le
jeu
naïf du théâtre : « Il n’était pas seulement inim
core un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le
jeu
des acteurs ; un coup d’œil, un pas, un geste, to
...] M’inspira de l’amour pour elle dès quatre ans. L’innocence, les
jeux
, les naïvetés de l’enfance l’avaient séduit, mais
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des
jeux
pythiens, régalent à l’envie une princesse et sa
es à exprimer la passion qu’il vouloit peindre : tant il étoit sûr du
jeu
de ces parties pour l’effet qu’il en attendoit. C
misérable, sans mœurs, sans délicatesse, sans probité, qui se fait un
jeu
de nier les dépôts, qui paie ses dettes en jurant
oir plus d’importance que les paroles. A considérer l’ensemble de ces
jeux
, si ce n’est pas M. le duc de Saint-Aignan ou que
e de dessus son âne, » qui leur servira pour « voltiger et former des
jeux
agréables et surprenans ? » Mais non, nous ne ver
voilà ce qui suffit pour mettre en mouvement la bile d’Alceste, et en
jeu
le caractère des autres personnages, en un mot, p
nt, lui a fourni, pour la même pièce, des scènes, des situations, des
jeux
de théâtre et des traits de dialogue. Le sujet du
ait morte au commencement de 1666. Jusqu’à la fin de cette année, les
jeux
et les fêtes de la cour furent suspendus. Après a
fait vanité, Sort du bon caractere & de la vérité : Ce n’est que
jeu
de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point a
urs désordres : il y tonne enfin contre ces coquettes, qui se font un
jeu
d’amuser plusieurs amants par de fausses démonstr
vons nous dispenser d’en faire mention. 79. On ne rendra justice au
jeu
naturel de Mad. Bellecour & de son mari que l
a-t-on ? « La raison est toute simple. J’ai vu le public applaudir au
jeu
forcé de quelques-uns de mes camarades ; j’ai cha
tiquité païenne n’auraient jamais admis dans leurs Républiques un tel
jeu
sur les mœurs. Enfin, je ne puis m’empêcher de cr
nocente, et d’un jeune éventé ; le caractère inimitable d’Agnès ; le
jeu
des personnages subalternes, tous formés pour ell
publique en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du
jeu
de ces acteurs, on découvrait le ton faux et outr
du second acte, par exemple, le poète espagnol amène une fête, ou un
jeu
dans le goût de sa nation, et dont voici les prin
de lui représenter que ce n’est que pour mieux observer les règles du
jeu
qu’il a parlé de la sorte, et que ce ne sont poin
aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le
jeu
de théâtre 1. La brouillerie entre la femme de Mo
tat de jouer, ainsi que ses deux garçons ; voici de quelle manière ce
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s’exécutait, suivant le récit de Grimarest. « D’
nt point la multitude ; toujours avide du merveilleux, séduite par le
jeu
des acteurs, frappée d’une nouvelle espèce de tra
estin de pierre, remarqua cette pointe, la compara intérieurement aux
jeux
de mots à la mode, la plaça dans le sonnet où il
du pinceau de Molière ? Est-il un accessoire plus propre à mettre en
jeu
, à faire valoir et en même temps à punir les foll
s Femmes savantes, et ayant besoin d’un poète ridicule pour mettre en
jeu
le mauvais goût et le fol enthousiasme de ses tro
propres à faire éclater le génie de Molière dans la composition et le
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des caractères. Trois femmes sont affectées exact
it ni soulager ses maux, ni prolonger ses jours. Sans vouloir, par un
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d’esprit indiscret, placer sur la même ligne la r
e son nez, Chez le sot campagnard gagne de bons dînés. Despréaux à ce
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répond par sa grimace, Et fait, en bateleur, cent
et ainsi des autres. Il me suffit que le Public soit content de leur
Jeu
, pour que je sois persuadé que j’ai raison, surto
elle voix, et de beaux gestes. Il semble, à l’entendre parler, que le
Jeu
de la Comédie soit aussi difficile à acquérir que
esse, le brillant chevalier de Grammont trouvait plaisant de voler au
jeu
, et même d’appeler au secours d’une adresse coupa
fait partie de cette autre bourgeoisie plus élevée, ou (soit dit sans
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de mots) mieux élevée, qui exerçait les professio
a cour, demanda à Molière une pièce dont le genre permît de mettre en
jeu
toutes les merveilles de la mécanique du temps, n
i s’il eût écarté de son ouvrage le surnaturel, toujours favorable au
jeu
des machines. Il expose lui-même cette raison dan
ent-elles pas plus intéressantes qu’Elisa, cette fourbe se faisant un
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de tromper les hommes, & que Dona Anna devena
. Comme le joueur est très mal vêtu, la Dame le rebute. Il revient au
jeu
, gagne des sommes considérables, prend un équipag
ec sa troupe à Paris, où il était venu pour se fixer en 1650, dans le
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de paume de la Croix-Blanche, au faubourg St-Germ
l’hôtel de Bourgogne ; on critique l’Ecole des Femmes, et surtout le
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de Molière. Voici le portrait qu’en trace Alcidor
vers de bonne comédie, sur l’imitation exacte que Molière faisait du
jeu
des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Ce qui sert
t et qu’il n’eut que très peu de succès dans sa nouveauté ! Plusieurs
jeux
de scène consacrés par la tradition, ne manquent
de imaginaire, et les petits auteurs, ses rivaux, firent une foule de
jeux
de mots sur ce qu’ayant voulu jouer la mort, c’ét
ar le fouet de son cocher. Que dites-vous de ce naturel de femme ? Le
jeu
faisait l’occupation favorite de cette société di
olice fut obligée de s’en mêler. Un arrêt défendit le lansquement, le
jeu
en vogue. Dancourt qui se tenait à l’affut des év
nts qui troublaient un si grand nombre d’existences subsistant par le
jeu
. La façon dont en parle Dancourt est pleine de ga
nt leur père et rejettent les frais de leur toilette sur les gains du
jeu
; mais à côté de ces personnages équivoques se tr
s rapports, voulût encore rapprocher deux amies. Je l’associois à mes
jeux
, je lui ouvrois mon cœur. Mes foibles attraits, l
s à la cour de Marie de Médicis et à ses cercles, ou les pointes, les
jeux
de mots, les concetti, que sa cour apporta d’Ital
Arnoult, Réponse au remerciement de M. Gustave d’Hugues (Académie des
jeux
Floraux, 1866). 4. C’est l’opinion de Molière :
Arnoult, Réponse au remerciement de M. Gustave d’Hugues (Académie des
jeux
Floraux, 1866). 12. Voir plus loin, chap. III, p
tre, Magny, et Saint-André. Sixième et dernier intermède. Fêtes des
jeux
Pythiens. La Prêtresse, Mlle Hilaire. Deux Sacri
ques qui n’ont pas déplu aux modernesa. Plaute n’aurait pas rejeté le
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même du sac, ni la scène de la galère, rectifiée
t de ses Œuvres galantes, dont il y a plusieurs éditions. Ce sont des
jeux
où il s’amusait avant qu’il fît la profession qu’
pêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des
jeux
Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse e
endre goût à son métier de médecin. Son esprit inventif y trouve beau
jeu
, et, par plaisir plus encore que par nécessité, i
ts oisifs s’amusèrent à se raffiner. Toute leur activité se tourna en
jeux
galants, et l’on fit assaut de gentillesses migna
t on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité; Ce n’est que
jeu
de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point a
n appelle la galanterie, et qui n’est le plus souvent qu’un des mille
jeux
de la politesse. Le critique français, qui y est
écoutant les voix de la terre, et dont les plaintes, les colères, les
jeux
et les chants de victoire n’étaient que l’image e
l’hétérodoxie est plus dangereuse que l’impiété, l’hypocrisie a beau
jeu
. Le formalisme en est l’introducteur naturel dans
étant raffinée dans les hautes classes de la société, et y jouant son
jeu
avec audace et liberté, Molière enfin ayant pris
et grossière. On n’a pas encore remarqué, si je ne me trompe, que le
jeu
de Tartuffe est exactement celui de Scapin dans l
dans le sac; et cette fois, Tartuffe, toujours comme Scapin, joue son
jeu
avec si peu de façons, se dispense à tel point de
e rare au XVIIe siècle : c’est le héros de la franchise, jeté, par un
jeu
cruel de la destinée, au milieu d’un monde où tou
ples paroles les ressorts dramatiques les plus importants sont mis en
jeu
. Peut-être un genre pareil n’est-il guère possibl
sie. Le comique de la gaîté est un comique libre et folâtre. C’est un
jeu
, mais celui des enfants, et pas du tout celui des
t le plus mordant des poètes comiques. Dans chacune de ses pièces, le
jeu
, un jeu d’enfant inépuisable de verve et d’entrai
s mordant des poètes comiques. Dans chacune de ses pièces, le jeu, un
jeu
d’enfant inépuisable de verve et d’entrain, cache
emme s’arrête devant lui. Ses admirateurs posthumes avaient donc beau
jeu
, et ils n’ont pas manqué de s’espacer sur ce thèm
le et, comme pièce de début au Petit-Bourbon, il donne Héraclius : le
jeu
des pommes cuites recommence ; même insuccès dans
res lui vinssent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son
jeu
et dans ses habits. » Lacroix trouve le moyen d’e
ançois, on a crié : Ah ! l’habile homme ! » Molière fit donc pour son
jeu
ce qu’il faisait pour ses pièces ; prenant son bi
et la fixer. Que de sollicitude, au contraire, pour la diction et le
jeu
! quelle impatience lorsque ses acteurs le trahis
au merveilleux de l’action, sans la faire connaître ; surtout que le
jeu
du double moi lui ait paru plus ingénieux dans Pl
uloir ni le savoir cette complication d’intérêts et de sentiments, ce
jeu
d’oppositions et de rapports qui anime si plaisam
lière plaît assez, son génie est folâtre, Il a quelque talent pour le
jeu
du théâtre, Et, pour en bien parler, c’est un bou
re. Tous les masques se détachaient, tous les caractères entraient en
jeu
, toutes les conditions étalaient leurs travers, l
n vraiment impartial des intentions manifestées par la conduite et le
jeu
des caractères. II. Étude littéraire Ana
t ! Quelle franchise de verve dans ce bon sens aiguisé qui s’anime au
jeu
par le désir de plaire ! On dirait un virtuose qu
8, de Saint-Évremond89, et de Mme de Courcelles qui s’amusèrent à ces
jeux
piquants, on a pu dire que le livre des Caractère
lusion dans ses vers de VII : L’un défenseur zélé des bigots mis en
jeu
, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.
en scène les grimaciers de son temps, mais sans trop se risquer à ce
jeu
: car il en prévit les périls, quand il disait :
quelle. Un poète pour qui les servitudes de notre prosodie étaient un
jeu
n’aurait pas reculé devant les contraintes d’un t
tuation qui met sa honte en relief. La physionomie aura donc tout son
jeu
; car nous assisterons aux effets engendrés par l
e son nez, Chez le sot campagnard gagne de bons dînés. Despréaux à ce
jeu
répond par sa grimace, Et fait en bateleur cent t
estes qui n’enivrent pas l’amour-propre, laissent à la grâce tout son
jeu
, et n’altèrent point l’aisance des sentiments nat
de l’ingrat. Elle déclame contre l’amour, qui est un enfant dans ses
jeux
, mais un Dieu dans sa vengeance. Elle prie Cintia
rocédés, comédie héroïque, en trois actes, en prose. Les Désordres du
jeu
, comédie en trois actes, en prose. Sigismond, tra
ve rien à Molière, — il ne compte, à la Comédie-Française, que par Le
Jeu
de l’amour et du hasard, et par L’Épreuve ; mais
amoureuses. Mais Marivaux, mon Marivaux ! .. Dans ce long espace, Le
Jeu
de l’amour et du hasard, c’est de lui tout ce qui
t qu’il donna en novembre 1683 : Quelques esprits ont blâmé certains
jeux
, Certains récits qui ne sont que sornettes ; Si j
« Les pensers amusants, « Les romans et le
jeu
, « Cent autres passions des sages condamnées « On
sa soubrette en dame, pour connoître à fond le cœur de son amant. LES
JEUX
DE L’AMOUR & DU HASARD, Comédie en un acte, e
madrigaux subtils, de conversations en pointes et de dissertations en
jeux
de mots, excita dans Paris une sorte d’ivresse qu
en métaphores et en énigmes, la galanterie ampoulée, la recherche des
jeux
de mots, toute cette malheureuse dépense d’esprit
egardaient. Tout ce qu’il avait censuré disparut bientôt, excepté les
jeux
de mots, sorte d’esprit trop commode pour que ceu
’il est impossible qu’Alceste, qui, un moment après, va critiquer les
jeux
de mots, en fasse un de cette nature. Mais ne dit
tenir de lui parce qu’il n’est pas gentilhomme, tout sert à mettre en
jeu
la sottise de ce pauvre bourgeois, qui est presqu
u’aux beaux yeux de son Elise, et l’autre ne concevant rien aux beaux
jeux
de sa cassette; celle qui contient l’inventaire d
res de telle sorte qu’en montrant certains effets émanant toujours du
jeu
des sentiments et des passions, on peut, s’ils ne
ais, si les scènes représentées exposent exactement et constamment le
jeu
naturel des passions ; si, de celte exposition, o
qu’il y prend lui-même. Alcipe, entièrement absorbé par la passion du
jeu
, entre brusquement dans le récit de la partie qu’
re » comme si toute la terre allait prendre intérêt à ce résultat du
jeu
! Un effet semblable est loin d’être rare. N’avon
paroles de repentir, quand toutefois ils en prononcent, ne sont qu’un
jeu
pour intéresser en leur faveur, ou bien elles n’e
n fiancé ne se rende pas à ces raisons. Cette remarquable peinture du
jeu
des passions fait comprendre la facilité avec laq
rincipalement sur la gloire que vous acquîtes lorsque vous pipâtes au
jeu
, pour douze mille écus, ce jeune seigneur que l’o
ntinuellement en vue pour atteindre ce but étant la représentation du
jeu
naturel des passions, cette représentation a été
nges nés des Auteurs Espagnols, n’ont pas osé, à la vérité, mettre en
jeu
les Anges & les Saints, sous les yeux du Chef
de Louis XIV. Ce Prince, grand, magnifique en tout, jusques dans ses
jeux
, vouloit voir briller dans les fêtes galantes qu’
a Comédie italienne, unique par le naturel de ses graces & de son
jeu
. Un jour en le voyant sur la scene varier ses laz
ns, une leçon philosophique ; je ne vois dans cette comédie qu’un pur
jeu
d’esprit. Quand il s’agit de Tartuffe ou du Misan
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