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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
état & le caractere actuel du héros. Il en est ainsi des pieces à intrigue . Plus les actions de l’intriguant sont multipliée
n nous une piece dans laquelle il n’y a qu’une seule fable, une seule intrigue conduite par un seul fil principal. Les comédies
s intérêts ». Si Riccoboni n’avoit pas mis plus d’un fil, plus d’une intrigue , plus d’une action dans ses pieces, il n’auroit s
tions. Comment accorder ces deux sentiments contraires ? Si la double intrigue doit également affecter le cœur & l’esprit du
irement que l’une & l’autre l’intéressent également. Si la double intrigue ne doit pas l’intéresser également, il ne faut pa
d’une fable d’action double, ce n’est jamais qu’une piece purement d’ intrigue qu’on a en vue, & non une piece de caractere 
oliere nous apprend, avoir égard à deux choses : la premiere, que les intrigues des deux actions soient légeres ; & la second
Harpagon, pere d’Elise, & amoureux de Marianne, embrasse les deux intrigues , l’une de Valere, amant de sa fille, & l’autr
le, & l’autre de son fils Cléante, amoureux de Marianne. Ces deux intrigues sont légeres, parcequ’elles sont subordonnées au
s avoir une action double, & les approuve ensuite, pourvu que les intrigues des deux actions soient légeres, & que le car
omme des modeles qu’on peut suivre. On a beau défendre dans l’Avare l’ intrigue du faux Intendant avec Elise : elle est épisodiqu
marier ou ne pas marier, selon ses caprices, pourroit donc avoir dix intrigues  ; & ces dix intrigues n’en feroient qu’une, p
selon ses caprices, pourroit donc avoir dix intrigues ; & ces dix intrigues n’en feroient qu’une, parceque le caractere du pe
seroit toutes ? Encore une fois, mauvaise, très mauvaise excuse. Deux intrigues ne sont permises dans une piece que lorsqu’elles
nt ensemble au même dénouement. Par exemple, dans l’Avare il y a deux intrigues , sans compter celle de l’Intendant : celle du fil
si le pere vient à bout de son dessein, le fils est perdu. Voilà deux intrigues si opposées, & cependant si bien liées ensemb
p; en concourant à un seul dénouement. C’est lorsque Moliere fait des intrigues doubles dans ce genre, qu’il faut l’imiter. Il a
mme elle. Quelques Auteurs n’ont introduit plusieurs fils, plusieurs intrigues dans leurs pieces, que parcequ’ils ont donné une
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
médies mixtes celles qui offrent en même temps un caractere & une intrigue . Il s’en suivroit de là que toutes les pieces à c
pieces mixtes, puisqu’on n’en voit pas une où il n’y ait une espece d’ intrigue bien ou mal filée. On ne pourroit en excepter que
scenes détachées, encore en avons-nous où il y a une exposition, une intrigue , un dénouement. Les Fâcheux nous ont servi d’exem
spectateur remarque en même temps un ou plusieurs caracteres avec une intrigue filée & mise en action par les ruses prémédit
our faire mouvoir les ressorts de la machine, & dans lesquelles l’ intrigue , les situations & le dénouement naissent tout
e, & ne laisse plus rien à faire à Ismene. Dès ce moment, voilà l’ intrigue qui absorbe le caractere, & qui domine si for
la comédie, la Mere Coquette ou les Amants brouillés. Que dis-je ? l’ intrigue écrase si bien le caractere, qu’on est surpris de
est conçue de façon qu’il est très difficile de décider si Mascarille intrigue la piece ou si c’est Lélie. Suivons quelques-uns
rendant Trufaldin plus méfiant. Par conséquent, Lélie sert autant à l’ intrigue que Mascarille, puisque dans une comédie les inci
ns une comédie les incidents qui éloignent le dénouement échauffent l’ intrigue , animent la grande machine autant & peut-être
de ses étourderies dérangeroit totalement & couperoit le fil de l’ intrigue sans l’adresse de Mascarille qui renoue tout. Voi
. Voilà donc une comédie véritablement dans le genre mixte, puisque l’ intrigue & le caractere concourent également à faire a
onnable, sur-tout quand le titre annonce le caractere sans annoncer l’ intrigue . Dans le Grondeur, de Palaprat, M. Grichard, Méde
re, d’abord après le premier acte, que la comédie devient une piece d’ intrigue  ; ce n’est pas tout, la piece est gâtée par le ca
le genre mixte, parceque l’une de ses parties rentre dans le genre d’ intrigue dont nous avons déja parlé, & l’autre dans le
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
ien faite, doit avoir, comme une comédie entiere, son exposition, son intrigue , son dénouement. Appliquons à cette maxime un exe
comment il s’y prendra pour venir à bout de ses desseins. Passons à l’ intrigue . Sganarelle, entendant quelque bruit. (Se croyan
à Valere. Est-ce à nous ? Approchez.Là, nul godelureau.... Voilà l’ intrigue que le Poëte commence à filer, & elle intéres
ous les soirs avant qu’on se retire ? Sganarelle. Ce qui me plaît. L’ intrigue est dans sa crise. Nous admirons l’adresse de Val
l’exposition, qu’il avoit dessein de s’introduire chez Sganarelle ; l’ intrigue ne nous a pas écartés de cette idée, & nous a
précédente, ont ensuite elles-mêmes une petite exposition, une légere intrigue , & se dénouent en exposant & en faisant d
e ? Nous n’en savons rien : nous brûlons de le voir. Voilà une petite intrigue qui commence à se lier, qui sera moins filée que
sortir de la maison. Nous voilà rassurés : Orgon a tranché court à l’ intrigue , & Tartufe ne pourra pas réussir dans le proj
oue les précédentes, qu’elle a même une petite exposition, une légere intrigue , un dénouement, & qu’elle prépare encore à d’
st notre faute si nous ne nous trouvons pas suffisamment instruits. L’ intrigue doit rouler sur ce que l’exposition annonce. Vale
peut pas mieux suivre un projet annoncé. Il faut encore que la petite intrigue puisse faire partie de l’intrigue générale, &
noncé. Il faut encore que la petite intrigue puisse faire partie de l’ intrigue générale, & concourir avec elle au dénouement
intrigue générale, & concourir avec elle au dénouement. Puisque l’ intrigue générale roule sur le dessein que Valere a d’enle
n’ait pas été fort utile à l’amant, elle sert beaucoup à la piece. L’ intrigue d’une scene doit encore être plus ou moins filée 
soit encore la dupe de Tartufe ; aussi Orgon dénoue-t-il bien vîte l’ intrigue , & ne permet pas à Tartufe de la filer. Dans
épete, la situation des personnages doit seule étendre ou resserrer l’ intrigue de leur scene. Voilà pourquoi, dans toutes les sc
les scenes de dépit que Moliere fait jouer à ses amants, il file des intrigues où il y a une action & un imbroglio inconceva
. Enfin le dénouement d’une scene doit dénouer positivement la petite intrigue que l’exposition a annoncée. Sganarelle voit le d
cene dont une de ces parties ne répond pas aux deux autres, ou dont l’ intrigue particuliere ne fait pas marcher l’intrigue génér
ux deux autres, ou dont l’intrigue particuliere ne fait pas marcher l’ intrigue générale, est mal faite. Elle a beau être remplie
hons de trouver une scene qui peche en même temps par l’exposition, l’ intrigue , le dénouement, & qui éblouisse cependant le
c’est une vérité très essentielle, si, comme le dit le Pere Brumoi, l’ intrigue d’une piece est un labyrinthe qui va & revien
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
noisseurs la nécessité où l’Auteur s’est trouvé d’annoncer une double intrigue ou un double caractere ; de là encore ces titres
en est que trois, celui qui promet un caractere, celui qui dénote une intrigue , & celui qui annonce un personnage intéressan
edre, a donné lieu à l’équivoque. Titres qui annoncent une double Intrigue . Exemple. Le Retour imprévu, ou l’Obstacle s
noncer sur l’affiche. Titres qui annoncent un Caractere & une Intrigue . Titres encore toujours mauvais. Exemple. L’
u les Amants brouillés de Quinault. Si le caractere principal & l’ intrigue sont liés ensemble, à quoi bon le double titre ?
ue sont liés ensemble, à quoi bon le double titre ? Si au contraire l’ intrigue est étrangere au caractere, ou le caractere à l’i
contraire l’intrigue est étrangere au caractere, ou le caractere à l’ intrigue , c’est une grande faute sur laquelle on ne doit p
pas prévenir le spectateur. Titres qui annoncent en même temps l’ Intrigue & le Dénouement. On ne peut pas dire que
sans oser l’espérer. Titres qui annoncent un Personnage & une Intrigue . Tel est le titre du chef-d’œuvre comique ; T
ent également l’intérêt, la curiosité, s’ils concourent également à l’ intrigue , au dénouement, c’est un défaut essentiel dans la
le croquis seul de cette piece, qu’elle est bien intitulée, puisque l’ intrigue est bâtie & roule sur des perdrix. Titres
t la saison pendant laquelle l’action se passe. Les Vendanges. L’ intrigue roule sur quelques personnes que les vendanges ré
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
e est de tous les Auteurs celui qui a fait imaginer par des maîtres l’ intrigue la plus fine, la plus agréable ; mais cette même
s maîtres l’intrigue la plus fine, la plus agréable ; mais cette même intrigue , toute fine, toute agréable qu’elle est, nous pro
jourd’hui, & ne sauroient suffire à une grande piece. Analysons l’ intrigue du Baron d’Albikrac. Une vieille femme se croit e
us unit : Les noms de frere & sœur l’ont depuis confirmée. Cette intrigue est très ingénieusement imaginée. Elle promene le
rds dus à sa tante, & qu’elle s’en moque à ce point. Voilà donc l’ intrigue qui peche par ses fondements, & qu’il eût fal
quez qu’ils ne font rien, puisqu’ils ne peuvent dénouer cette fameuse intrigue , qu’en appellant à leur secours un valet, auquel
eindre tel qu’il étoit ; que s’il eût travaillé dans ce temps-ci, son intrigue auroit été préparée & filée avec toute la déc
on seulement Thomas Corneille, mais Moliere lui-même ; parceque toute intrigue préméditée dénote nécessairement dans celui qui l
 ; & qu’il est impossible de filer, de soutenir quelque temps une intrigue comique, sans employer quelques-uns des ressorts
le de les déshonorer pour prix de leurs railleries outrées. Une telle intrigue n’annonce certainement pas une femme exacte sur l
’on appelle comme il faut, sont incompatibles avec les ressorts d’une intrigue , & d’une intrigue plaisante sur-tout. Je suis
aut, sont incompatibles avec les ressorts d’une intrigue, & d’une intrigue plaisante sur-tout. Je suis donc d’avis que nous
ts à livrée. Ce n’est pas, je le répete, que le grand monde n’ait ses intrigues  : ses héros, sans parler de ceux qui déshonorent
n une piece que l’on ne pourroit permettre : les seconds fileront une intrigue indécente, ou fade, ou remplie de persifflage : l
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
des événements que le pur hasard semble avoir amenés. « Cette sorte d’ intrigue est, je crois, celle qui a le plus de mérite, &am
e mouvement, est une machine qui diminue de beaucoup le mérite de ces intrigues de la premiere espece, & que le naturel ou le
nt. Je dirai seulement que je ne connois point de comédie françoise d’ intrigue , dont les incidents ne soient pas prévus par les
Moliere n’ait point traité. Les Espagnols ont un assez grand nombre d’ intrigues de la premiere espece : telle est, entre autres,
nombre d’intrigues de la premiere espece : telle est, entre autres, l’ intrigue d’une piece de Calderon, qui a pour titre, La Mai
, plutôt que celle du Chevalier, & c’est en partie ce qui forme l’ intrigue  : en second lieu la ressemblance des deux freres
ne sont point, ou en cele qui sont véritables, & ranime par-là l’ intrigue  : par conséquent ce n’est point le hasard qui for
es pieces dans lesquelles le hasard présideroit seul au principe, à l’ intrigue & au dénouement, seroient aujourd’hui très pe
estimées, & le mériteroient. Le faux pas qui sert de principe à l’ intrigue du Menteur, n’a certainement pas coûté beaucoup à
roposer en cela pour modele. Le public peut aimer à voir troubler une intrigue par un ou deux caprices du sort ; mais voilà tout
Je vais donc répéter ce qui m’a paru le moins clair. « Cette sorte d’ intrigue est, je crois, celle qui a le plus de mérite, &am
eille idée. Il a certainement voulu dire que le Public aime, dans une intrigue , à voir naître & agir tous les ressorts avec
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
CHAPITRE X. Des Pieces d’ intrigue en général. Rien de plus plaisant que le souve
plus plaisant que le souverain mépris qu’on affecte pour les pieces d’ intrigue . Vous, que la nature a doué d’un génie souple, ad
grand de faire une piece à caractere ; mais elle est défectueuse si l’ intrigue n’en lie les différents portraits, & ne les p
vous ne commencez par vous exercer dans les sentiers compliqués d’une intrigue adroite & vigoureuse. C’est une espece de déd
mp; qui le conduisent cependant au point qu’il a desiré. C’est avec l’ intrigue qu’ils ont fait leurs premieres armes, qu’ils se
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
ou ces petites pieces n’ont & ne peuvent même avoir ni action, ni intrigue , ni dénouement, car elles finissent d’ordinaire a
i ne sait pas voir dans la derniere de ces pieces une exposition, une intrigue , un dénouement. Extrait de la comédie sans titre
meubles, donne son consentement. Cette piece est totalement dénuée d’ intrigue , puisque les divers acteurs arrivent & sorten
rait non seulement une exposition simple autant qu’intéressante ; une intrigue bien graduée, & variée tantôt par la jalousie
admirer : « Puisque Moliere, disoit-on, a fait rouler son action, son intrigue , son dénouement sur l’amour, il a tort de n’avoir
c pas d’autre parti à prendre que celui de presser les incidents de l’ intrigue , de les indiquer seulement sur le théâtre, &
Après avoir loué Moliere d’avoir rendu sa piece intéressante par une intrigue qui met en situation même des personnages épisodi
nous devons le louer encore davantage d’avoir fondu toute cette même intrigue dans un petit nombre de vers semés à propos dans
ute si je veille. . . . . . . . . . Les différentes parties de cette intrigue ainsi rapprochées font voir que le sujet est clai
Moliere, s’il l’eût jugé à propos, auroit pu précipiter davantage son intrigue , sans la priver d’aucune des parties qui lui sont
9 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
par Corneille dans le Menteur, appellait Molière ; mais le comique d’ intrigue s’était emparé de la scène, il ne fallait point l
hine composée de ces deux ressorts ; Mascarille renoue sans cesse une intrigue toujours rompue ou par l’étourderie de Lélie ou p
ssai ! que d’invention ! quelle souplesse ! et quelle vivacité dans l’ intrigue  ! quelle variété d’incidents ! quelle vérité dans
, de la colère de Mascarille ! Dans le Dépit Amoureux, c’est encore l’ intrigue qui domine, intrigue bizarre, compliquée, peu déc
carille ! Dans le Dépit Amoureux, c’est encore l’intrigue qui domine, intrigue bizarre, compliquée, peu décente ; mais déjà la m
10 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
un indiquât les effets du caractère, et l’autre les combinaisons de l’ intrigue . Ce soin ne l’a pas mis à l’abri du reproche. Sel
avec le sujet de sa pièce, la plupart des incidents qui en forment l’ intrigue  ; mais on me croira sans peine, lorsque j’affirme
epoussé à une grande distance les chefs-d’œuvre mêmes de la comédie d’ intrigue , et assuré par là une supériorité incontestable à
de commerce dont deux rivaux se disputent l’acquisition ; de petites intrigues , presque aussitôt détruites que formées, se succè
vestissement ce que l’avarice a fait par un autre, forme le nœud de l’ intrigue , dont le dénouement concilie, à la satisfaction d
ries et les raccommodements sont les épisodes les plus piquants d’une intrigue amoureuse ? Ne connaissait-il pas ces vers si con
travestissements et des aventures nocturnes sont le fond du sujet ; l’ intrigue est aussi compliquée que romanesque ; et, des deu
11 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
e. — § II. De trois sortes de comédie dans Molière. — 1° La comédie d’ intrigue . — L’Étourdi. — § III. 2° La comédie de caractère
tée de l’italien. Quelques pièces pourtant s’intitulent Comédies. Les intrigues de la tragi-comédie en font la matière ; la farce
évèle déjà tout entier. Dans ces pièces froides, embrouillées, dont l’ intrigue est plus subtile qu’ingénieuse, vrais logogriphes
un caractère qu’en comparaison des types imaginaires de la comédie d’ intrigue . Il n’existe pas de menteurs qui ne soient que me
e, sans l’exemple du Menteur, il n’eût jamais fait que des comédies d’ intrigue . Après le Menteur, l’art ne pouvait plus reculer 
II. Des trois sortes de comédie dans Molière. — 1° La comédie d’ intrigue . — L’Étourdi, Sganarelle, le Dépit amoureux, les
’où sortiront les Femmes savantes ; de Sganarelle : quatre comédies d’ intrigue , même les Précieuses ridicules, quoique le fond e
st ce qu’il craint si fort d’être. La combinaison de ces incidents, l’ intrigue , en un mot, est tout entière dans la tête de quel
deviner. Les Italiens, que Molière imitait, excellent à embrouiller l’ intrigue , soit qu’ayant affaire à des spectateurs d’un esp
rise, auquel s’ajoute celui de la voir expliquée. Dans les comédies d’ intrigue , on voyait, sortant de la coulisse, la main du po
grand changement qui substituait, à des situations produites par une intrigue artificielle, des caractères produisant des situa
nt du galant. Arnolphe, fort secoué d’abord, pense à couper court à l’ intrigue . Sa vanité, l’idée qu’il a de son esprit le rassu
de la nature bien observée, Molière n’eut plus besoin de la comédie d’ intrigue  : il se passa des personnages artificiels. Aux Ma
d’Agnès, en sont les ébauches. Les mœurs romanesques de la comédie d’ intrigue ont fait place aux mœurs véritables de la nation
ls sentent à propos. Il y a cependant quelques restes de la comédie d’ intrigue dans ces deux chefs-d’œuvre de la comédie de cara
dent. J’aimerais mieux Arnolphe muet, tandis qu’Agnès lui raconte les intrigues de la vieille entremetteuse et les visites d’Hora
sans coup de théâtre. Quoi ! pas même un mariage au dénouement ! Et l’ intrigue , ce fil léger qui nous fait souvenir que la scène
tête de certains commentateurs, qui ne souffrent pas de comédie sans intrigue . Le Misanthrope échappe à l’analyse ; on ne peut
 ; le père veut qu’elle soit à l’amant à qui on l’a promise : voilà l’ intrigue . Ce méchant poète est un cupide qui convoite la d
ferait tort à la gloire de Molière en la réduisant à trois comédies d’ intrigue , à deux comédies bourgeoises, à trois chefs-d’œuv
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
nquer tout-à-fait à la bienséance ; ce qui seroit encore pis. Aussi l’ intrigue est-elle traînante jusqu’à la fin du second acte,
t, l’autre affecte le cœur. D’ailleurs, en exposant au spectateur une intrigue déja avancée, en l’intéressant pour deux amants q
secours des personnages étrangers, & de se sauver par une double intrigue , comme Destouches, dans le Philosophe marié, &
x du spectateur, agit, dès ce moment, pour lui & pour son ami : l’ intrigue , l’action, l’intérêt, tout devient double ; le sp
s à précipiter leurs incidents, ou à les alonger par le secours d’une intrigue à deux fils, comme la Chaussée 25, ou par celui d
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
tachant. Je crois donc qu’il ne faut confier les principaux fils d’un intrigue qu’à un seul intrigant. Jettons les yeux sur le L
spin la Branche, & que le personnage sacrifié auroit gâté toute l’ intrigue . Après avoir prouvé qu’une piece intriguée par un
Angélique, Léandre, Oronte, la Montagne, ont tous le même caractere d’ intrigue  : leurs ruses ont la même tournure ; & il n’y
x intrigants de différents états, de différents sexes, pour filer une intrigue qui se dénoue très mal. Si un seul personnage en
endrai un chez les Italiens, encore ne peut-il qu’indiquer le genre d’ intrigue dont je veux parler. ARLEQUIN, DUPE VENGÉE. Arle
14 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ssource forcée où ils furent réduits par l’impuissance de médire. Une intrigue , trop souvent faible, mais prise dans des mœurs v
eut devenir imitateur. Le Théâtre Espagnol lui offrit quelquefois une intrigue pleine de vivacité et d’esprit ; et s’il y condam
ments, l’oubli des vraisemblances, au moins vit-il que la plupart des intrigues roulaient sur le point d’honneur et sur la jalous
es, et n’était qu’un point de ralliement où se réunissaient plusieurs intrigues  ; genre inférieur dans lequel Molière composa L’É
as en effet un excellent Poète comique ? La Comédie, au moins celle d’ intrigue , existait dans Bocace, et Molière en donna la pre
me dans L’École des femmes ; comment il se contente quelquefois d’une intrigue simple, afin de ne laisser paraître que les carac
les enfermées ? il faut parvenir jusqu’à elles, et voilà le Comique d’ intrigue . Sont-elles libres ? leur caractère devenu plus a
irer en effet qu’au mérite de la discrétion ? Au milieu de ces vaines intrigues , Molière, s’élevant au comble de son art, et au-d
ient pour la gloire d’un autre. Ce genre de Comique où l’on admet des intrigues de valets, des personnages d’un ridicule outré, l
omme un Peuple de dupes et de faussaires. S’il a mis sur la Scène des intrigues avec de jeunes personnes, c’est qu’alors on s’adr
alité ; ni Dancourt, soutenant par un dialogue vif, facile et gai une intrigue agréable, quoique licencieuse gratuitement ; ni D
15 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
e son temps et le comique dans son génie ? S’il doit à Chappuzeau son intrigue qui n’est rien, il ne doit qu’à lui-même son dial
’est qu’accidentelle et momentanée. Ce n’est pas non plus une pièce d’ intrigue  ; les ressorts de l’action ne sont ni nombreux, n
e à former l’ensemble d’une bonne comédie de caractère, de mœurs et d’ intrigue . Il mit à contribution Térence, Boccace, et Lope
tre indulgent : voilà toute la ressemblance. Il n’y a presque point d’ intrigue dans les Adelphes ; celle de L’École des maris es
s pièces de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’ intrigue  ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement
e la pureté de la diction de Térence, et le passe de bien loin dans l’ intrigue , dans le caractère, dans le dénouement, dans la p
s célèbre des auteurs dramatiques espagnols, Lope de Vega a mis cette intrigue sur la scène dans sa comédie intitulée : La Discr
positions qui soient au théâtre, l’autre comme développant avec art l’ intrigue la plus ingénieuse et la plus comique. Le troisiè
ntin, Les Folies amoureuses, Le Barbier de Séville, Guerre ouverte, L’ Intrigue épistolaire, et vingt autres comédies sont faites
la force de l’exemple ; dans Le Cocu imaginaire, en appliquant à une intrigue peu naturelle les couleurs de la comédie bouffonn
ne espèce de liaison et d’enchaînement ; de leur ensemble résulte une intrigue , légère à la vérité, mais à laquelle toutefois ch
apable peut-être de s’élever avec succès jusqu’au développement d’une intrigue ou d’un caractère, brilla dans des scènes détaché
16 (1739) Vie de Molière
erminèrent Harlay de Chanvalon, archevêque de Paris, si connu par ses intrigues galantes, à refuser la sépulture à Molière. Le ro
e Molière ait donnée à Paris : elle est composée de plusieurs petites intrigues assez indépendantes les unes des autres ; c’était
ses autres pièces : cette faute est plus inexcusable dans une pièce d’ intrigue que dans une comédie de caractère. On est obligé
joué à Paris, immédiatement après l’Étourdi. C’est encore une pièce d’ intrigue , mais d’un autre genre que la précédente. Il n’y
trouvé le déguisement d’une fille en garçon peu vraisemblable. Cette intrigue a le défaut d’un roman, sans en avoir l’intérêt ;
s lesquels on était parvenu à ne se point entendre. La pièce est sans intrigue et toute de caractère. Il y a très peu de défauts
’est une pièce en un acte, où il entre un peu de caractère, et dont l’ intrigue est comique par elle-même. On voit que Molière pe
ur jamais la réputation de Molière. C’est une pièce de caractère et d’ intrigue . Quand il n’aurait fait que ce seul ouvrage, il e
tre indulgent : voilà toute la ressemblance. Il n’y a presque point d’ intrigue dans les Adelphes ; celle de l’École des maris es
s pièces de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’ intrigue  ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement
e la pureté de la diction de Térence, et le passe de bien loin dans l’ intrigue , dans le caractère, dans le dénouement, dans la p
pe hait les hommes, encore plus par humeur que par raison. Il n’y a d’ intrigue dans la pièce, que ce qu’il en faut pour faire so
ux représentations du Misanthrope, peut-être les trouverait-on dans l’ intrigue de la pièce, dont les beautés ingénieuses et fine
emble être attendu du public sans inquiétude, et qui venant après une intrigue peu attachante, ne peut avoir rien de piquant. En
point du tout. Tout le reste de la pièce est de Molière, caractères, intrigues , plaisanteries ; il n’a imité que quelques lignes
férieur à Molière, a été, pour la variété de ses caractères et de ses intrigues , ce que Rome a eu de meilleur. On trouve aussi à
uffrages de la ville ; et un mot du roi, lui donna ceux de la cour. L’ intrigue , qui en effet a quelque chose de plus plaisant qu
enir que Molière, tout admirable qu’il est dans son genre, n’a ni des intrigues assez attachantes, ni des dénouements assez heure
17 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
tefois ne s’applique pas à la comédie ; ce qui doit y dominer c’est l’ intrigue , dont l’activité conduit tout à son but avec prom
héâtre espagnol lui avait enseigné à ourdir les ingénieux tissus de l’ intrigue  ; enfin, il avait puisé dans Plaute et dans Téren
p lamentablement par les plaintes et les malédictions du vieillard. L’ intrigue amoureuse se dénoue avec facilité, le jeune homme
lets intrigants, un usurier, et il y a en outre une reconnaissance. L’ intrigue d’amour est banale, pesamment conduite, et fait s
plan de cette pièce fort à la hâte et avec une extrême négligence. L’ intrigue n’a d’autre but que de servir de cadre aux tours
parti pour la scène, et l’exécution est un véritable chef-d’œuvre. L’ intrigue de L’École des femmes est très piquante, tout y d
avantes, c’est encore la raillerie qui l’emporte sur l’enjouement : l’ intrigue , assez insignifiante et dénuée d’intérêt, se déno
pièce est encore moins gaie que celles dont nous venons de parler ; l’ intrigue est encore moins animée, ou plutôt il n’y en a pa
fois comme farces de carnaval, et toujours avec beaucoup de succès. L’ intrigue de Jodelet, qui appartient à François de Roxas, e
s. Sous ce rapport cette comédie est restée unique dans son genre ; l’ intrigue n’est qu’un jeu léger de l’esprit, mais les ridic
du dialogue, mais elles ne sont point entrelacées avec le tissu de l’ intrigue , comme la fable de Ménénius Agrippa dans Shakespe
tableau d’après nature, peint avec force, quoique sans exagération. L’ intrigue et les accessoires en sont imaginés avec talent e
e. Marivaux n’a pas dépeint des caractères, et il n’a pas inventé des intrigues . Le nœud de ses pièces est, le plus souvent, un m
ne et juste des caractères s’allie avec succès dans cette pièce à une intrigue qui fixe l’attention ; et l’on voit avec plaisir
enre redevenu nouveau à force d’avoir été négligé, celui des pièces d’ intrigue . Il chercha moins à relever ses productions par l
ce le public ne partage pas le mépris des critiques pour la comédie d’ intrigue . Il est vrai que les moyens par lesquels Beaumarc
un mot, il a découvert avec une grande finesse tout le jeu secret des intrigues de cour. 7. M. de Humboldt l’aîné a inséré, dans
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
Dans l’une, la chose inanimée ne fait simplement que donner lieu à l’ intrigue  ; dans l’autre, la chose inanimée sert non seulem
re continuellement sur la scene ; elle soutient & ranime par là l’ intrigue dont elle est inséparable. Nous prendrons pour ex
ui de valet. Voilà donc le portrait qui ne fait que donner lieu à une intrigue bien inférieure, par cette raison seule, à celle
faut essentiel. Les portraits d’Arlequin & de Celio font naître l’ intrigue , la soutiennent, la raniment continuellement, mai
19 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
comique, au contraire, est inoffensive et douce ; le jeu varié d’une intrigue , les incidents imprévus, les contrastes bizarres,
e dans la peinture d’un caractère, plus habile dans la conduite d’une intrigue , et si, comme dernier terme de l’éloge, on exalte
vention dans les situations qu’ils ont imaginées, et surtout dans les intrigues du théâtre espagnol. Mais voici la différence. Da
dialoguée, ni une étude de psychologie, ni le roman dramatique d’une intrigue nouée et dénouée avec un art savant. C’est une fa
gaire divise autrement la comédie. Elle ne distingue que les pièces d’ intrigue et les pièces à caractères. Les Français placent
ces bonnes à noter dans un recueil de pensées choisies. Une comédie d’ intrigue n’est qu’un jeu dont il ne nous reste rien. Tout
tant où on le croit prêt à s’éclaircir52 ? On reproche à la comédie d’ intrigue de sortir de l’ordre naturel des choses, en un mo
nechmes de Plaute55, n’est-elle pas un exemple de l’invraisemblance d’ intrigue la plus hardie et la plus heureuse ? Non content
art nous l’eût fait encore accepter. N’oublions point du reste que l’ intrigue n’est pas plus essentielle que les caractères à l
un mot de la comédie nouvelle. Celle-ci ne peut guère se passer ni d’ intrigue , ni même de caractères ; mais l’intrigue doit y d
ne peut guère se passer ni d’intrigue, ni même de caractères ; mais l’ intrigue doit y dominer56. Quant aux caractères, deux espè
e des caractères, il est presque toujours gauche dans la conduite des intrigues . Mais c’est un point qu’il est superflu de dévelo
oche sérieux, ils l’excusent, ils le louent presque d’avoir négligé l’ intrigue au profit des caractères, à peu près comme si on
prétendue de son père, un cocher qui est aussi cuisinier, une femme d’ intrigues , un homme qui prête sur gages, un homme qui a de
is des abstractions personnifiées. Passons aux détails de la pièce. L’ intrigue d’amour, banale, pesamment conduite, occupe trop
n, ce n’est pas une comédie de caractère, et si cette pièce n’a pas d’ intrigue (de légers incidents sans liaison entre eux, la q
anière dont Célimène est démasquée, ne suffisent pas à constituer une intrigue ), Le Misanthrope n’est point une comédie du tout.
ème Provinciale. 10. Ce qui doit dominer dans la comédie, c’est l’ intrigue . — Douzième leçon. 11. Douzième leçon. 12. Dou
s l’introduisirent dans la forme de la composition, dans le nœud de l’ intrigue . — Septième leçon. 35. La tragédie descendit d
llent une pièce de caractère, une grande supériorité sur la comédie d’ intrigue . — Septième leçon. 51. Une pièce telle que Le
zième leçon. 52. Septième leçon. 53. L’on reproche à la comédie d’ intrigue de s’écarter du cours naturel des événements. Le
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
édies seront sans contredit infiniment plus estimées que les pieces d’ intrigue ou les pieces mixtes. Une comédie d’intrigue amus
stimées que les pieces d’intrigue ou les pieces mixtes. Une comédie d’ intrigue amuse ; une comédie mixte peut joindre l’utile à
à briller, vit des comédies à caractere long-temps avant les pieces d’ intrigue  ; & voici ce qui me fait penser de la sorte.
obligés d’abandonner les caracteres particuliers, se jetterent dans l’ intrigue , & composerent les pieces imitées depuis par
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
la Comédie, n’est pas tout-à-fait de mon sentiment. Il prétend qu’une intrigue amoureuse est utile aux pieces d’intrigue, mais q
entiment. Il prétend qu’une intrigue amoureuse est utile aux pieces d’ intrigue , mais que les fables à caractere peuvent se passe
aroît, au premier coup d’œil, pouvoir se passer plus facilement d’une intrigue amoureuse, est le Méchant ; cependant quelles méc
olument traiter un caractere, & bannir de la piece toute espece d’ intrigue amoureuse : mais pourquoi se priver volontairemen
la scene le comique le plus singulier, & fait toujours marcher l’ intrigue . Voilà l’essentiel : que le lecteur en juge. ACTE
nt & se ripostent avec des madrigaux, interrompent la marche de l’ intrigue & la font oublier au spectateur. Citons pour
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
on sait, l’amour est fin) Fait si bien qu’il l’enleve enfin, Par une intrigue fort jolie. Mais, quoi qu’ici je vous en die, Ce
çoise, & de changer la condition de ses esclaves, qui rendent son intrigue plus vraisemblable. Nous n’indiquerons pas précis
u’on a pour substituer aux voiles quelque chose d’aussi favorable à l’ intrigue , aux méprises, aux quiproquo ; mais que faire à c
23 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
Si le caractere simple & principal est suffisant pour conduire l’ intrigue & remplir l’action, il n’est pas besoin de re
uité de caractère, cette aisance, cette simplicité dans le tissu de l’ intrigue , ce naturel dans le dialogue, cette vérité dans l
a outré la nature. Par la même raison, il ne suffit pas pour rendre l’ intrigue & le dialogue vraissemblable, d’en exclure ce
r ; c’est une suite naturelle d’évenemens familiers qui doit former l’ intrigue de la comédie, principe qui condamne l’intrigue d
ers qui doit former l’intrigue de la comédie, principe qui condamne l’ intrigue de l’Hecyre : si toutefois Térence a eu dessein d
de celles de Ménandre, où l’état fut toûjours respecté, & où les intrigues privées prirent la place des affaires publiques.
ans ses sentimens une enflure romanesque, a dù servir de modele à des intrigues pleines d’incidens & de caracteres hyperboliq
engeance cruelle de l’affront d’être trahi en amour, a dù fournir des intrigues périlleuses pour les amans, & capables d’exer
par des grimaces qui rapprochent l’nomme du singe, soûtient seul une intrigue dépourvûe d’art, de sens, d’esprit, & de goût
états d’Italie a fait imaginer à leurs poëtes. On voit dans une même intrigue un Bolonnois, un Vénitien, un Napolitain, un Berg
a maniere de Dufreny, qui quoique moins heureux dans l’oeconomie de l’ intrigue , est celui de nos auteurs comiques, après Moliere
nner sa Mélite, qui fut suivie du Menteur, piece de caractere & d’ intrigue . Alors parut Moliere, le plus parfait des poëtes
d’œuvre plus surprenant encore dans l’art des contrastes : dans cette intrigue si comique, aucun des principaux personnages ne l
s mœurs les plus licentieuses, est un chef-d’œuvre de naturel & d’ intrigue  ; & ce n’est pas la faute de Moliere si le so
, c’est un philosophe & un peintre admirable. Dans ses comédies d’ intrigues il y a une souplesse, une flexibilité, une fécond
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
apide, pour faire voir à quoi elle ressemble, & nous séparerons l’ intrigue en deux parties pour ne pas confondre les traits
ne pas confondre les traits de ressemblance. Premiere partie de l’ intrigue d’Eugénie. Le Baron Hartley a deux enfants ;
connoissant ses torts, épouse solemnellement Eugénie. Cette portion d’ intrigue ressemble beaucoup à celle de l’Ecolier de Salama
elle entend Timandre son pere qui déplore son sort. Léonore croit son intrigue découverte : mais son pere ne se plaint que des p
x de Constance sœur du Comte & d’Arnest : ce dernier découvre son intrigue , l’attend avec quatre braves & son valet Orca
roître plus juste aux yeux de tout le monde. Seconde Partie de l’ intrigue d’Eugénie. Le Lord Clarandon devient épris d’
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
r avec Monsieur contre le roi, les mémoires du temps lui imputent une intrigue galante avec le duc de Buckingham, ambassadeur du
oi d’Angleterre en France et son favori. Il est probable que les deux intrigues se succédèrent de fort près, si même elles ne mar
. En entrant à l’hôtel de Rambouillet on laissait la politique et les intrigues à la porte ; en allant à la cour, les habitudes d
26 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
tracer des caractères, ni de peindre les mœurs, ni même de former une intrigue parfaitement claire et bien suivie. Il ne lui imp
 L’enlèvement par les corsaires ne semblait pas comme aujourd’hui une intrigue démodée, empruntée à la comédie antique ; en se s
que les sujets de Louis XIII et de Louis XIV ne devaient pas juger l’ intrigue de la comédie de Tristan et certains dénouements
s, on admet qu’une sorte de vitesse acquise, jointe à la logique de l’ intrigue , ait amené Molière à poursuivre l’imitation ébauc
27 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
cembre 1658. On ne connoissoit guéres alors que des piéces chargées d’ intrigue  ; l’art d’exposer sur la scéne comique des caract
bon, le 18 novembre 1659. ne soit pas une des meilleures du côté de l’ intrigue , quoiqu’elle ne soit pas une des plus nobles, ell
de Moliere. Il osa, dans cette piéce, abandonner la route connuë des intrigues compliquées, pour nous conduire dans une carriére
tître de la piéce, le caractére du premier personnage, la nature de l’ intrigue , & le genre de comique qui y régne, semblent
en devoit être une dissertation, & n’admettoit par conséquent ni intrigue ni dénouement ; mais Moliere ne s’écarte jamais d
nes. On veut qu’une avanture réelle, qui avoit un rapport éloigné à l’ intrigue , ait alors donné à cette piéce un sel qu’elle n’a
mêmes hommes, les hait & les censure parce qu’ils sont vicieux. L’ intrigue n’est pas vive, mais il ne falloit que réunir ave
près les représentations de ces deux pastorales. C’est une comédie d’ intrigue , dont le dénouement a quelque ressemblance avec c
ay dévôt. Tartuffe annoncé pendant deux actes, paroît au troisiéme. L’ intrigue alors, plus animée, tire également sa vivacité &a
toit difficile de terminer plus finement sur le théatre françois, une intrigue aussi galante. L’on rit, dit Horace,46 & le p
d’après Cyrano, & se seroit reconnu dans la vivacité qui anime l’ intrigue . Térence ne désavoueroit pas49 l’ouverture simple
sainement, partir des mêmes principes. Dans ses premiéres comédies d’ intrigue , il se conforma à l’usage qui étoit alors établi
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
uteurs sont furieux32. Ressemblance dans le fond du sujet & de l’ intrigue . Précis de l’Amant Prothée, comédie en trois ac
rle. « Qu’il y a loin d’une petite piece presque sans nœud & sans intrigue , dont le dénouement est prévu dès les premieres s
Prenez mes clefs, allez, renfermez mon Platon. Ressemblance dans l’ intrigue . M. Palissot va parler, ou bien son Editeur. «
upart de ses pieces. Ce grand Poëte ne s’occupoit que foiblement de l’ intrigue , & n’offroit pour l’ordinaire aux spectateurs
derniere piece ressemble beaucoup au Méchant, au Complaisant, & l’ intrigue à celle des Philosophes. 32. Cette piece étoit
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
elle pour amuser le roi. » C’est cet amusement du roi qui commença l’ intrigue dont Bussy-Rabutin raconte si bien l’origine. Les
is d’août), une lettre adressée à a reine par la poste lui découvre l’ intrigue du roi avec madame de Montespan, et accuse madame
qu’au mois d’août de la même année, Mademoiselle reconnut et suivit l’ intrigue des deux amants. Les faits postérieurs ont bien p
que l’ordre chronologique amène à la suite du premier éclat que fit l’ intrigue du roi avec madame de Montespan et de la colère d
30 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ant des leçons de Molière quitta le romanesque et le bouffon pour une intrigue raisonnable et la conversation des honnêtes gens,
es les tragédies du même auteur, est en effet son meilleur ouvrage; l’ intrigue en est bien conçue, le principal caractère, celui
e Térence, l’Andrienne. Il a fidèlement suivi l’original latin dans l’ intrigue , qui a de l’intérêt, mais nullement dans la dicti
is Esope sur la scène, et ne mit pas dans cette nouvelle pièce plus d’ intrigue et de plan que dans l’autre. C’est un défaut d’au
ction est un peu forte, et la folie complète n’irait pas plus loin. L’ intrigue est peu de chose : le dénouement ne consiste que
mposition agréable et piquante, et d’un dialogue vif et saillant. Ses intrigues sont toujours un peu forcées, excepté celle de l’
 : il y a des situations neuves et très artistement combinées; mais l’ intrigue est pénible, et les derniers actes languissent pa
es deux vieillards dans le Dépit amoureux de Molière, et le fond de l’ intrigue est un déguisement de valet, comme il y en a dans
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
onnu dans les bons Auteurs comiques trois especes de pieces, pieces à intrigue , pieces à caractere, pieces mixtes, c’est-à-dire,
emieres : mais tout le monde n’a peut-être pas senti que les pieces à intrigue , que les pieces à caractere, que les pieces mixte
se livrer : alors nous examinerons les différents genres des pieces à intrigue , ensuite ceux des pieces mixtes, & nous finir
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
préparée par divers nœuds qui, paroissant employés pour embarrasser l’ intrigue , soient autant d’artifices pour amener le dénouem
’il amene, ne tiennent pas du tout au caractere du Distrait & à l’ intrigue de la piece qui roule sur des distractions. Qu’on
te la piece, mais il est arrangé de façon qu’il suffit pour dénouer l’ intrigue compliquée de cinq actes, & pour décider le s
il pas fallu pour épargner au spectateur la peine du travail dans une intrigue très vive, pour lui procurer le plaisir de la voi
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
ne piece en cinq actes, le premier doit servir à l’exposition ; que l’ intrigue doit se nouer au second ; que dans le troisieme e
ment plus aisée. On consacre le premier à l’exposition, le second à l’ intrigue , le dernier au dénouement. L’essentiel est de bie
e, rentre chez lui pour faire les apprêts de ce même mariage qui nous intrigue . Combien de surprise, de mouvement, d’action ! co
! Enfin il est clair que si une scene doit avoir son exposition, son intrigue , son dénouement, chaque acte doit avoir aussi tou
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
en action. Prologues qui instruisent les spectateurs du sujet, de l’ intrigue , du dénouement d’une piece, &c. Les Ancie
bien plus blâmer les Auteurs qui m’instruisent à fond du sujet, de l’ intrigue & du dénouement. Les Italiens sont ceux qui,
Auteurs ont fait des prologues qui ont un titre, une exposition, une intrigue , un dénouement ; & le plaisant de tout cela,
onnages du drame, qui les mettent en action, & qui font marcher l’ intrigue & l’intérêt de façon qu’ils en font un vérita
conversation que nous venons d’avoir. Fanchon se charge de fournir l’ intrigue , disant que c’est l’affaire d’une femme. Oronte.
35 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
u caractère singulier, qui donne le titre à la pièce. La finesse de l’ intrigue , le contraste des personnages qui y sont introdui
pe hait les hommes encore plus par humeur que par raison ; il n’y a d’ intrigue dans la pièce que ce qu’il en faut pour faire sor
représentations du Misanthrope, peut-être les retrouverait-on dans l’ intrigue de la pièce, dont les beautés ingénieuses et fine
emble être attendu du public sans inquiétude, et qui venant après une intrigue peu attachante, ne peut avoir rien de piquant. En
s mêmes hommes, les hait et les censure, parce qu’ils sont vicieux. L’ intrigue n’est pas vive, mais il ne fallait que réunir ave
sainement, partir des mêmes principes. Dans ses premières comédies d’ intrigue , il se conforma à l’usage qui était alors établi
comique, et la pastorale héroïque de Mélicerte), c’est une comédie d’ intrigue , dont le dénouement a quelque ressemblance avec L
on sait, l’amour est fin,) Fait si bien qu’il l’enlève enfin, Par une intrigue fort jolie. Mais quoiqu’ici je vous en die, Ce n’
t, L’aimable enjouement du comique, Et les beautés de l’héroïque, Les intrigues , les passions, Et bref, les décorations, Avec des
ait difficile de terminer plus finement, sur le théâtre français, une intrigue aussi galante. L’on rit, dit Horace*, et le poèt
u sujet d’Amphitryon. « Nous allons employer ses termes[*], comme l’ intrigue est la base du genre dramatique, c’est aussi la p
que, c’est aussi la partie qui mérite une plus grande attention. Sans intrigue , il n’y a point de comédie, et c’est par l’intrig
e attention. Sans intrigue, il n’y a point de comédie, et c’est par l’ intrigue qu’on la distingue du dialogue… On distingue deux
l’intrigue qu’on la distingue du dialogue… On distingue deux sortes d’ intrigues  ; dans la première espèce, aucun des personnages
des événements que le pur hasard semble avoir amenés. « Cette sorte d’ intrigue , est, je crois, celle qui a le plus de mérite, et
le mouvement est une machine qui diminue de beaucoup le mérite de ces intrigues de la première espèce ; et que le naturel ou le s
oint du tout. « Tout le reste de la pièce est de Molière, caractères, intrigue , plaisanteries ; il n’en a imité que quelques lig
férieur à Molière, a été, pour la variété de ses caractères et de ses intrigues , ce que Rome a eu de meilleur. On trouve aussi à
i dévot. Tartuffe, annoncé pendant deux actes, paraît au troisième. L’ intrigue alors, plus animée, tire également sa vivacité et
ale] Bolæana, in-12, p. 33. [*]. [Note marginale] Article II, « De l’ intrigue  », p. 4 et suiv. [*]. [Note marginale] Relation
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ns la maisond’un pere avare. « Je laissai là toute cette portion de l’ intrigue  ; car je n’ai dans le Fils naturel ni avare, ni p
e Fils naturel. « Quelles sont les parties principales d’un Drame ? l’ intrigue , les caracteres & les détails. « La naissance
des Isles, qui soit pris dans la traversée, & qui dénoue : plus d’ intrigue  : plus de piece. « Or y a-t-il dans l’Ami sincere
s lesquelles le Fils naturel ne peut subsister ? Aucune. Voilà pour l’ intrigue . « Venons aux caracteres. Y a-t-il un amant viole
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
our d’Anne d’Autriche plus de galanterie que de bel esprit, et plus d’ intrigues d’amour que d’intrigues littéraires ; et enfin qu
us de galanterie que de bel esprit, et plus d’intrigues d’amour que d’ intrigues littéraires ; et enfin qu’à l’époque dont nous pa
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
pour donner le temps aux Auteurs de dépêcher derriere le théâtre une intrigue qui ne pourroit qu’offrir des longueurs ou des ch
il est content d’eux quand ils mettent le temps à profit, & que l’ intrigue va toujours son train. C’est par cette raison qu’
e de Clitandre. Il n’a pas été oisif pendant son absence ; & si l’ intrigue n’a pas fait grand chemin depuis qu’il est parti,
t du troisieme acte, l’Auteur, les personnages, le spectateur & l’ intrigue ne sont pas plus avancés qu’à la fin du second. I
39 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
ter. Deux choses sont à remarquer dans la comédie de George Dandin, l’ intrigue et les caractères. L’intrigue est d’une extrême s
uer dans la comédie de George Dandin, l’intrigue et les caractères. L’ intrigue est d’une extrême simplicité. Lubin, messager d’a
ion de son mari ce qui devait tourner à la sienne. C’est à peu près l’ intrigue de L’École des femmes, où Arnolphe, informé par s
que, dans une des deux Nouvelles de Boccace qui lui ont servi pour l’ intrigue de sa pièce, on voit, comme dans cette pièce même
a forme un peu vulgaire, semble n’appartenir qu’à la petite comédie d’ intrigue . Tel qu’il est toutefois, l’intention de l’auteur
e manière ; et il y a du bonheur s’ils n’en sont pas un peu avilis. L’ intrigue de Pourceaugnac a un autre caractère qui lui est
ce moyen, le cœur d’une jeune princesse ? Mais il n’y avait pas là d’ intrigue , de nœud, de dénouement, conséquemment pas de piè
la vérité, dans l’art de faire des allusions délicatement hardies aux intrigues politiques ou galantes de la cour ; et, comme dit
40 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
aire. Le genre de chaque pièce, le choix du sujet, la contexture de l’ intrigue , le caractère des personnages, l’effet comique et
x des personnages était encore plus borné. Les acteurs obligés de ces intrigues de places publiques et de mauvais lieux étaient,
on fréquente de l’unité de lieu, la duplicité ou même la triplicité d’ intrigue , le nombre trop considérable des personnages, et
égalèrent leur licence plus que leur génie ; mais du moins, dans des intrigues empruntées à l’antiquité, ils introduisirent les
encé. Le Menteur parut. La pièce se sent de son origine espagnole ; l’ intrigue y domine toutes les autres parties de l’art, et e
lienne, la rancune espagnole et la légèreté française compliquaient l’ intrigue , et dont le dénouement fut une composition amiabl
campagnes. Domestique du roi, il put observer de près la cour et ses intrigues . Homme universellement recherché, il vit arriver
ersonnage, ayant la même humeur et le même langage, participait à des intrigues différentes. Le vieillard et le jeune homme d’une
Le comique de situation, dont la comédie de caractère et la comédie d’ intrigue sont également susceptibles, diffère essentiellem
diffère essentiellement dans l’une et dans l’autre. Dans la comédie d’ intrigue , il naît de quelque accident imprévu qui cause un
la ville et de la province ; mais il les plaça ordinairement dans des intrigues bourgeoises, comme personnages secondaires ou acc
tous les personnages connus et le sujet de l’action même indiqué. Les intrigues de Molière sont simples, claires et naturelles. E
é à l’action par le jeu des passions mises en scène. J’ai dit que les intrigues de Molière étaient variées : trois de ses chefs-d
s : trois de ses chefs-d’œuvre en fourniront une preuve suffisante. L’ intrigue de Tartuffe est animée, chaude, intéressante ; le
ceux qu’il veut rendre victimes de sa convoitise ou de sa cupidité. L’ intrigue du Misanthrope n’est ni vive, ni forte, ni attach
, les vices et les ridicules innombrables qui infestent la société. L’ intrigue de l’École des Femmes est la plus singulière dont
e l’éviter tout-à-fait est peut-être plus grande encore. La comédie d’ intrigue , la comédie de caractère et la comédie de mœurs ;
des modèles. Son Étourdi est demeuré le chef-d’œuvre de la comédie d’ intrigue  ; et le reste de son théâtre témoigne de sa supér
re composé de tous, qui réunit leurs divers mérites, la vivacité de l’ intrigue , la vérité des caractères et l’exactitude des mœu
fit à Narbonne, en 1642. La cour, à cette époque, était un théâtre d’ intrigues sanglantes. La conspiration de Cinq-Mars venait d
ssait et même ennoblissait par la modération un triomphe obtenu par l’ intrigue . Durant ces Saturnales de la Régence, la nation e
re aux dépens des vainqueurs. En ces jours de folie, de désordre et d’ intrigue , où tout était contraste, déplacement et confusio
s Rottenberg. Il en fut fait plusieurs autres, dont une, intituléeles Intrigues de Molière et celles de sa femme, est purgée d’un
rt. Palaprat ignorait-il donc que Molière n’a confié la conduite de l’ intrigue à des valets que dans ses deux premières pièces,
41 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
la même année. Ridicule jeté à pleines mains sur les médecins. Peu d’ intrigue , et action peu soutenue. Le Misanthrope , coméd
re, le 4 juin 1666. Chef d’œuvre de la comédie ancienne et moderne. L’ intrigue n’est pas vive, mais les nuances sont fines. Le
tée sur le théâtre de Palais royal, le 10 juin 1667. Petite comédie d’ intrigue , dialogue fin, et peinture vive de l’amour. Le
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
le roi63. » Il était fort naturel sans doute qu’à la cour, où tant d’ intrigues étaient toujours en action, soit pour la galanter
hose Elles ont su les affaires de tous les états du monde, toutes les intrigues des particuliers, soit de galanterie ou d’autres
lait, dit la princesse, que madame de La Sablière fut bonne à quelque intrigue , parce qu’elle était vieille, laide, et avait eu
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
huit scenes maigres, décharnées, qu’il coud au hasard à une espece d’ intrigue sans exposition, sans liaison, sans dénouement ;
carriere que M. Destouches a remplie au Théâtre François. On trouva l’ intrigue du Curieux impertinent bien imaginée, parfaitemen
e à mon bonheur ? Je serai trop heureux de posséder Julie. Les deux intrigues comparées. Dans la Nouvelle, Anselme & Camil
e sa curiosité, supposée impertinente par l’Auteur. L’exposition de l’ intrigue est adroitement filée dans la Nouvelle : elle eût
ée par cette ruse même en sentiments d’admiration, tout cela ranime l’ intrigue , & lui donne une vivacité que celle de la pie
per » ! Non sans doute : aussi ne dis-je pas qu’il eût fallu copier l’ intrigue , mais l’imiter & produire à-peu-près les même
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
uel, de l’action & des moyens qui doivent servir à la marche de l’ intrigue , à ses développements, au jeu des ressorts, &
n’a guere vu d’homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts & d’ intrigues , qui ait acquis plus de gloire que moi dans le mé
 ; qui ne croiroit, dis-je, qu’elle va faire la moitié des frais de l’ intrigue , & partager les lauriers de son concurrent ?
it-on se figurer que cet argent si bien annoncé ne servira à rien à l’ intrigue  ? le croiroit-on, sur-tout quand on sait que tout
emier acte, il expose encore un nouveau personnage & une nouvelle intrigue . ACTE IV. Scene I. Mascarille. Ah ! de peur de t
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
second lieu l’Auteur ne sauroit que très difficilement y ménager une intrigue  : si à force d’art il y réussit, cette intrigue d
ilement y ménager une intrigue : si à force d’art il y réussit, cette intrigue doit, de toute nécessité, être défectueuse, puisq
e de M. Gresset, vient se plaindre de la Critique qui trouve dans son intrigue un double intérêt. La Critique a tort, répond la
46 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
défaut qui soit dans la pièce de Molière ; ce défaut est le manque d’ intrigue et d’intérêt. La pièce anglaise est intéressante,
que d’intrigue et d’intérêt. La pièce anglaise est intéressante, et l’ intrigue en est ingénieuse : elle est trop hardie, sans do
ur jamais la réputation de Molière. C’est une pièce de caractère et d’ intrigue  ; quand il n’aurait fait que ce seul ouvrage, il
tre indulgent ; voilà toute la ressemblance. Il n’y a presque point d’ intrigue dans les Adelphes et celle de L’École des maris e
s pièces de Molière. Il est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’ intrigue , et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement
e la pureté de la diction de Térence, et le passe de bien loin dans l’ intrigue , dans le caractère, et dans le dénouement, et dan
t pour l’exposition de toute sa pièce ; mais il imagina un motif, une intrigue ou action, et un dénouement, et fit sa comédie en
vers qui sont épars dans la pièce ? Est-ce ainsi que l’on conduit une intrigue  ? Doit-on précipiter ainsi un dénouement ? Oui ;
est aussi sur cette passion que Molière a fait rouler son action, son intrigue , et son dénouement. Mais l’amour, devenu le princ
filée, une autre scène de jalousie, suivie d’une réconciliation ; une intrigue bien soutenue et un dénouement imprévu n’auraient
dire, le parti qu’a pris Molière, guidé par son génie : il a traité l’ intrigue avec précision et en des moments différents ; il
ond en devait être une dissertation, et n’admettait par conséquent ni intrigue , ni dénouement ; mais Molière ne s’écarte jamais
 [*]On veut qu’une aventure réellea, qui avait un rapport éloigné à l’ intrigue (du Mariage forcé), ait alors donné à cette pièce
47 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
, qui servent les amours de leurs maîtres. Le seul côté plaisant de l’ intrigue consiste dans la crédulité outrée d’un père, qui
s profond qui n’a jamais abandonné Molière dans la suite, du reste, l’ intrigue est pleine d’un vrai comique. Dira-t-on que cette
e l’avarice. La comédie de l’Etourdi est principalement une comédie d’ intrigue , à laquelle le second titre de Contre-temps, donn
des situations à l’auteur français ; mais, malgré le romanesque de l’ intrigue , on sent que Molière est déjà sur son terrain ; i
de cette déplorable fécondité et de cette incroyable présomption ! L’ intrigue des Fâcheux, cette comédie-ballet jouée à Vaux le
le sujet de la comédie de Y Ecole des Femmes. Le docteur pousse à des intrigues amoureuses un de ses écoliers, et l’écolier comme
pièce en trois actes, réduite à un seul n’a plus assez d’ampleur ; l’ intrigue nous paraît d’une trop grande simplicité; mais le
r lequel il n’y a que de la musique écrite. Avec ces deux éléments, l’ intrigue du Barbier de Séville a ôté composée. Combien n’a
admirer le Tartufe, cet honneur impérissable de la scène française. L’ intrigue , savamment combinée est pleine d’intérêt, depuis
e deux nouvelles de Boccace, qu’il a réunies assez nonchalamment. Son intrigue est toujours comique, mais elle ne s’enchaîne pas
es. Ouvrez la pièce du Chevalier à la mode, la meilleure de Dancourt, intrigue , caractères, style, tout y est parfait ; mais que
es alors, que Dancourt revient souvent sur ce défaut. Dans la Femme d’ intrigues , agitant une question renouvelée dernièrement par
cette honorable compagnie. Vieilles ou jeunes, elles ne vivent que d’ intrigues , et, dans la Parisienne, une petite fille que l’o
e la Protase vient voir MmeThibault, que Dancourt appelle une femme d’ intrigues , et qui se môle en effet de toutes sortes d’affai
gs, les principes nouveaux de la littérature. Le caractère de femme d’ intrigue , sans être passé de mode, n’a plus autant d’impor
e vivement développé. Nous avons remarqué dans les Fêtes du Cours une intrigue de bal masqué conduite avec beaucoup de charme et
e. L’aristocratie de l’or commençait à poindre ; elle préludait par l’ intrigue , qui en est la base. Dans le Prix de l’Arquebuse,
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
nt bonnes, il faut que l’événement sur lequel l’Auteur veut bâtir son intrigue soit premiérement très naturel, très vraisemblabl
n doute plus, à sa vue égarée. L’événement qui sert de fondement à l’ intrigue de cette piece a deux qualités très nécessaires.
49 (1802) Études sur Molière pp. -355
ations. L’on n’a pas lu la pièce, sans remarquer que le sujet et l’ intrigue appartiennent à Beltrame. Mais avec un peu de réf
— J’entends tous les jours mettre cette comédie au rang des pièces d’ intrigue , et c’est à tort qu’on le soutient ; l’intrigant
e de ses étourderies dérangerait totalement, ou couperait le fil de l’ intrigue , sans l’adresse de Mascarille à tout renouer. Voi
dire un homme non prévenu, non averti, et prétendait le prouver par l’ intrigue même de la pièce, puisqu’elle tire son comique et
itre. — Il ne répond qu’à une seule scène essentielle. Le genre. — D’ intrigue , quoi qu’en dise Voltaire, l’ouvrage en a même de
Sentiment sur la pièce. Le genre. — Plutôt de caractère que d’ intrigue . Le titre. — Remarquons-en toute l’adresse. La c
lles sont aussi bien fondées que celles de Sganarelle. Le genre. — D’ intrigue  ; mais Molière, en donnant à une partie de ses pe
e de Boccace et dans plusieurs imitations de ce conte qu’il a puisé l’ intrigue de sa pièce. Resserrons les extraits de ces diffé
boîte renferme, aussi flatteur que la devise, est bien plus utile à l’ intrigue , puisqu’il en fait le principal ressort. Remarquo
timents qu’elle inspire. Sentiment sur la pièce. Le genre. — D’ intrigue  ; quoi qu’en disent les personnes séduites par le
u surintendant et de Beauchamp, maître des ballets, imagina la légère intrigue des Fâcheux. Chapelle lui offrit de faire la scèn
en, intitulé Gli interompimenti di Pantalone, lui a fait imaginer son intrigue  ; donnons un aperçu de l’un et de l’autre. Hora
nnaissent pas ; et voilà ce qui distingue l’imitateur du plagiaire. L’ intrigue italienne est ridicule. Si une femme veut réellem
aites pour nous embarrasser, s’il fallait indiquer la meilleure29. L’ intrigue . — Ne présentant que des fils si déliés qu’ils ne
me. L’Horace de Molière, à l’exemple du prince de Straparole, anime l’ intrigue de la pièce en venant exactement raconter à la So
le doit qu’à son génie. Sentiment sur la pièce. Le genre. — D’ intrigue . Le titre. — Pas juste, en ce qu’il détourne tou
re. — Unique dans son genre, et bien sûre de l’être toujours ; quelle intrigue que celle où les récits sont intéressants, au poi
Italiens ; ils appelaient déjà ragionamenti les drames qui, dénués d’ intrigue , étaient seulement animés par une discussion vive
’une pièce à caractère pour être bon, doit, comme celui d’une pièce d’ intrigue , être amené et fait par le principal personnage ;
oir épargné en grande partie les indécences de détail. Le genre. — D’ intrigue dans l’un et l’autre ouvrage, mais d’intrigue sur
détail. Le genre. — D’intrigue dans l’un et l’autre ouvrage, mais d’ intrigue surnaturelle, puisque la métamorphose de Jupiter,
hante, et digne de servir de modèle, si, moins embarrassée par trop d’ intrigues amoureuses, elle n’était animée que par celle qui
tation. Il est clair que la première nouvelle a fourni à Molière l’ intrigue et les situations les plus piquantes de sa pièce 
la leçon serait perdue. Sentiment sur la pièce. Le genre. — D’ intrigue . Le titre. — La pièce en a deux : le second est
pu se permettre de demander, mes farces sont-elles bien exposées ? L’ intrigue en est-elle vive, attachante et claire ? Le dénou
imités le prouve. Sentiment sur la pièce. Le genre. — Farce d’ intrigue , et tout à fait dans le genre des mimes grecques
s examinerons s’il est vrai que Molière ait pris au grand Corneille l’ intrigue de son Don Sanche. Extrait de Don Sanche d’Arag
formant à cette idée, ne s’aperçut pas qu’il s’avoisinait un peu de l’ intrigue héroïque de Don Sanche. » Nous venons de lire Le
à la philosophie pour déraciner des erreurs utiles aux charlatans. L’ intrigue . — Bonne si le plaisant de cour ne se contentait
t, de notre plein pouvoir, nous supprimerons la première épithète. L’ intrigue . — Peu compliquée, mais suffisamment pour amener
, aucun qui ne tienne au principal personnage, aucun qui ne serve à l’ intrigue de la pièce, aucun qui ne la noue ou ne la dénoue
hements86. Pas une fable de La Fontaine qui n’ait son exposition, son intrigue , son dénouement comme les comédies de Molière, et
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
qui, par cette raison, le vit de mauvais œil. Le public connaissait l’ intrigue de d’Urfé et l’aversion du roi pour lui. Le marqu
ait mariée au prince de Condé, les jalousies de Marie de Médicis, les intrigues de sa cour contre les maîtresses du roi, le souve
51 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
taient distribués dans les canevas espagnols ou italiens, et dans des intrigues qui roulaient toutes sur le même fond, composées
i que les canevas italiens et les romans espagnols t’ont guidé dans l’ intrigue de tes premières pièces; que, dans ton excellente
n fit pas à la vérité un ouvrage régulier, puisqu’il n’y a ni plan ni intrigue , mais du moins la meilleure de ces pièces qu’on a
dans le Dépit amoureux : le sujet est absolument incroyable. Toute l’ intrigue roule sur une supposition inadmissible, qu’un hom
e suivre. Les Précieuses ridicules, quoique ce ne fût qu’un acte sans intrigue , firent une véritable révolution : l’on vit pour
. L’École des Maris fut le premier pas qu’il fit dans la science de l’ intrigue . Ce n’est pas, comme dans Sganarelle, un amas d’i
nciennes farces, un personnage imbécile ou grotesque. Il n’y a aucune intrigue dans la pièce; mais, accoutumé à placer partout l
, pourquoi poussez-vous la faiblesse jusqu’à lui pardonner toutes ses intrigues que vous venez de découvrir, et vouloir prendre p
incompatible avec la liberté qu’on laisse aux domestiques : aussi les intrigues de valets sont-elles passées de mode sur la scène
e les valets, du moins ceux qui sont en livrée, ne mènent plus aucune intrigue dans le monde. Regnard, qui avait de la gaieté, e
bien plus fort que dans Plaute, et il n’y a nulle comparaison pour l’ intrigue . Le seul défaut de celle de Molière est de finir
avec plus de soin. Il eut même ici un mérite particulier, celui d’une intrigue plus intéressante qu’aucune autre qu’il eût faite
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
t bien différent. Comment Regnard a-t-il donc pu imaginer d’établir l’ intrigue d’une piece sur un caractere qui, tout différent
t les mêmes pour le fond du sujet, les caracteres, les moyens & l’ intrigue . Les deux ouvrages comparés à la nature.
lourd qu’Arlequin. Le meilleur rôle est celui d’Agathe : elle forme l’ intrigue & le nœud de la piece ; ses ruses sont, à la
. Concluons cependant que si Regnard n’a point pris chez l’Etranger l’ intrigue & les caracteres peu vraisemblables de sa pie
copie très défectueuse d’un très beau modele. Quelle différence de l’ intrigue produite par cette seule robe qui va, vient, circ
roître animée par le hasard ; qu’il donnoit une marche contrainte à l’ intrigue , & qu’il rendoit ses premiers personnages trè
des moyens tout-à-fait contre nature. Personne n’ignore quelle est l’ intrigue du Légataire : on sait que Géronte veut d’abord é
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
té dans sa comédie presque tous les personnages & une partie de l’ intrigue des Façons du temps, piece en cinq actes de Saint
gt-sept représentations, gardons-nous bien de la croire excellente. L’ intrigue est une mauvaise copie de celle de Pourceaugnac.
arvenus au contraire à cet instant, ne sont que dans l’imbroglio de l’ intrigue  ; il faut pour la dénouer que M. le Chevalier tom
M. le Chevalier tombe des nues. Concluons donc que d’Ancourt doit son intrigue à la Fontaine ou à Bocace, aussi est-elle bonne ;
vouons cependant qu’il a quelque mérite d’avoir lié le dénouement à l’ intrigue par le déguisement de M. Bernard. LE MARI RETR
tions. Deux histoires réelles ont fourni à d’Ancourt le fonds & l’ intrigue de cette piece ; il a pris encore chez Moliere l’
pportées en abrégé sont fondues dans cette comédie. D’Ancourt a lié l’ intrigue au dénouement par le moyen de Clitandre amoureux
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
nt de comique l’un que l’autre. Mais Moliere voulant filer une petite intrigue , a choisi le caractere de la Comtesse pour en fai
y joint enfin le caractere de la coquette Célimene, non pour faire l’ intrigue de la piece, puisqu’il n’y en a point, mais pour
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
onnes indifférentes. On commença à se dire tous bas à l’oreille que l’ intrigue des Fausses Infidélités étoit imitée des Commeres
Soldat fanfaron de Plaute ; la troisieme est imitée d’une partie de l’ intrigue des Vingt-six Infortunes d’Arlequin, piece italie
56 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
tre indulgent : voilà toute la ressemblance. Il n’y a presque point d’ intrigue dans les Adelphes ; celle de l’Ecole des Maris es
de bien loin dans le dénouement. Il le trouve encore superieur dans l’ intrigue , dans le caractere, & dans la plaisanterie. I
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
de galanterie corrompue, c’est-à-dire, d’incontinence, de vanité et d’ intrigue , qui régnait en France et avait fait des gens de
La maison de la comtesse de Soissons, devenue bientôt célèbre par ses intrigues galantes, réunit les autres nièces du cardinal et
58 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
Dans ces comédies latines, dont presque toujours un esclave dirige l’ intrigue , il est presque toujours aussi question des amour
ntie par l’état de choses actuel, se trouvent le plus de ces hommes d’ intrigue et d’exécution, qui, pour le moindre salaire, son
n vice, le vice même qui en est, à la fois l’effet et le châtiment. L’ intrigue de la pièce est double ; mais elle l’est aussi da
le l’est aussi dans Térence ; d’ailleurs, serait-ce assez d’une seule intrigue pour le génie de Scapin, et ne lui en faut-il pas
t-il pas deux, pour le moins, à mener de front ? Au surplus, ces deux intrigues sont entrelacées habilement par le fourbe qui en
59 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
parmi les modernes. La sagesse de ses expressions, la conduite de ses intrigues , la finesse de ses pensées, le tour naturel de so
’exemple des Espagnols et des Italiens, qui donnent beaucoup plus aux intrigues surprenantes et aux plaisanteries forcées qu’à la
omedie de Moliere, on doit observer que le valet fourbe ne fait pas l’ intrigue de la fable, comme il le paroît d’abord ; car il
valet, et ce valet se piquant de réussir, ils composent tous deux une intrigue , dont on peut dire que le caractère de l’Etourdi
onna quarante représentations de suite, quoiqu’en été142. Elle a pour intrigue des aparences d’infidélité qui font un jeu de thé
l’espagnol145. L’École des Maris. Dans cette pièce de caractère et d’ intrigue , Moliere avouoit lui-même avoir pris quelque idée
s207. On veut qu’une avanture réelle, qui avoit un raport éloigné à l’ intrigue , ait alors donné à cette pièce un sel qu’elle n’a
u l’Esprit folet, de cinq actes, en vers, 1684235, comedie purement d’ intrigue . L’original espagnol est une des meilleures pièce
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
té l’Auteur moderne, en saisissant cette idée, a changé le reste de l’ intrigue , le dénouement, & les autres personnages ; &a
s caractere ne se montrent que pour disparoître, ou sont inutiles ; l’ intrigue est traînante & mal combinée. La piece de Duf
iece de Dufresny offre au contraire des caracteres variés, une petite intrigue rapide & bien conduite. Quant aux deux rôles
61 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
MOLIÈRE. L’ÉTOURDI. Modèle de ruses, de contre-ruses, d’ intrigue , de comique. Imitez Mascarille, si vous voulez fa
ce. LE FAUX INSTINCT. Mauvaise pièce, mais pleine d’esprit et d’ intrigue . LE JALOUX HONTEUX. Comédie excellente. Le
X HONTEUX. Comédie excellente. Le rôle du Jaloux est admirable ; l’ intrigue n’est pas aussi bonne : il y a une naïve Hortense
62 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
sette 373, Donne 374, ou Toinette 375. Elle ne sera point une femme d’ intrigue ou une complice de désordres376. Elle deviendra l
ès de chacun du mal qu’elle dit des autres390. Peu à peu, les petites intrigues se nouent391 ; le temps et le cœur s’usent à ména
reprocher à Molière d’avoir introduit sur la scène quelques femmes d’ intrigue , comme Nérine ou Frosine 398 ; sans doute, le mor
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
e, ni d’aucun des secrets qui sont à son usage, de l’hypocrisie, de l’ intrigue , de la coquetterie, il faut en chercher la noble
de grandeur et de pouvoir, aidée par une dévotion hypocrite, par une intrigue savante et quelques charmes, dont une coquetterie
rès jusqu’à la certitude du succès, tout en traversant les nombreuses intrigues de galanterie, même d’amours, dont le roi fut occ
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
de ses ruses, le bonheur de sa fille en dépend. Comparaison des deux intrigues . Le fonds de l’intrigue est le même dans les deu
e sa fille en dépend. Comparaison des deux intrigues. Le fonds de l’ intrigue est le même dans les deux pieces. Mais ici l’amou
Auteurs ont même eu l’adresse de ramener les principaux ressorts de l’ intrigue . Scene derniere. M. Bartolin. Qu’est-ce donc q
a latine : une fille perdue & retrouvée en fait tous les frais, l’ intrigue est tout-à-fait à l’italienne. C’est ainsi que Mo
65 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
médie en public. Attribuant la longue durée de cette interdiction aux intrigues de ceux qui avaient intérêt à ce qu’elle n’eût po
fe fut plus prompte et plus brillante. Un sujet plus intéressant, une intrigue plus animée, un plus grand nombre de caractères p
pte. Que le valet, double comme le maître, soit comme lui marié, et l’ intrigue en deviendra doublement divertissante. Mais ce n’
de donner à deux acteurs la même figure leur a suggéré l’idée de ces intrigues dramatiques qui se fondent sur la ressemblance de
uant sa supercherie et en rendant au mari sa femme, met fin à toute l’ intrigue . Dans la fable indienne, le dieu ne veut pas lâch
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
lieu indiqué ; des importuns l’excedent au point que, pour cacher son intrigue , elle est forcée de se retirer sans parler à celu
ieillard, & lui faire manquer l’heure du rendez-vous.   Ce bout d’ intrigue italienne est absurde. Il est sans doute naturel
nt les desseins de Pantalon, on se doute bien qu’ils sont dignes de l’ intrigue , & l’on ne se trompe point. Tantôt un homme s
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
dame de Montespan sur le roi. — Inquiétudes de madame de Maintenon. —  Intrigues galantes du roi avec madame de Ludres, ensuite ma
-moi, ma belle demoiselle, car vous ne cesserez jamais de l’être, les intrigues de la cour sont bien moins agréables que le comme
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
piece dans laquelle les noms seuls de quelques parures font naître l’ intrigue , la filent, & la dénouent : Boursault, l’enne
s pieces doivent se ranger dans la classe de celles qu’un déguisement intrigue  ; il étoit essentiel de faire en passant cette re
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
urait l’air d’une tragédie bourgeoise. En effet, que serait-ce qu’une intrigue tragique entre des hommes du commun ? ce serait s
emarqué qu’aucune femme ne paroît dans le courant de la piece. Aucune intrigue amoureuse ne sert à l’intrigue, ni au développeme
ît dans le courant de la piece. Aucune intrigue amoureuse ne sert à l’ intrigue , ni au développement des situations. On ne trouve
70 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
enlever des spectateurs, que Molière lui-même avait accoutumés à des intrigues plus vives et à un comique plus populaire. L’opin
dessiner vigoureusement des caractères, et de combiner savamment une intrigue  ; et, dans son faux Philinte de Molière, on put a
un mot, pour animer toutes les parties de cette grande composition. L’ intrigue , sans doute, n’est ni forte, ni vive, ni très att
re, tel qu’il convient au genre de la farce proprement dite. Enfin, l’ intrigue , peu savamment conduite et manquant à une des uni
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
llalto 49 en a rajeuni l’idée dans l’un de ses canevas intitulé : Les Intrigues d’Arlequin.   Un jeune homme est l’amant aimé de
pre histoire, & continue ainsi en chantant : Dialogue, dans les Intrigues d’Arlequin. Arlequin. Madame, je suis bien votre
ault tiennent certainement mieux au sujet & servent davantage à l’ intrigue que celles de Moliere ; elles ne pechent pas si f
préférence sur notre scene, & il auroit fondu dans ses romans les intrigues romanesques de ses monstres dramatiques. Veut-on
72 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
mé Félix, et elle en aime un autre, nommé Alvar. Il résulte de là une intrigue fort embrouillée et extravagante  : Thomas Cornei
de est un vaudeville et un opéra-comique, elle n’est ni une comédie d’ intrigue , ni une comédie de mœurs, ni une comédie de carac
nsi dire indéfinie. Quelle ressemblance y a-t-il entre la marche de l’ intrigue dans l’Ecole des Femmes, et la succession des évé
oins le prétendre. Le second point, c’est un changement de front de l’ intrigue . Au lieu du développement en longueur et en large
ent en longueur et en largeur qu’elle avait dans les comédies dites d’ intrigue , elle se trouve cette fois étalée d’un seul coup
d’attention au dénouement, parce que c’est une pièce essentielle de l’ intrigue , et que l’intrigue est pour lui chose secondaire.
uement, parce que c’est une pièce essentielle de l’intrigue, et que l’ intrigue est pour lui chose secondaire. Il nous reste à vo
u rang qu’il continue d’occuper toujours seul ; et enfin, parce que l’ intrigue en est plus divertissante, la langue plus franche
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
céder, malgré moi, mon cœur s’est vu réduit : Et pour justifier cette intrigue de nuit, Où me faisoit du sang relâcher la tendre
hercher Lucrece, pour ne pas jouer un mauvais rôle durant toute cette intrigue . Qu’on admette pour un moment le mensonge avec ce
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
e spectateur, après avoir été alarmé par une idée qui détruit toute l’ intrigue à laquelle il s’intéresse, peut-il n’être pas bie
l les ont ménagées, comme elles donnent du ressort, de l’action à une intrigue , tantôt en la détruisant, tantôt en la renouant ;
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
& conduire l’action d’une fable, sans perdre un instant de vue l’ intrigue , les caracteres, le dénouement, &c. ne doiven
, aussi léger, aussi inconséquent que le nôtre, de préférer la double intrigue des six comédies de Térence, leur monotonie dans
bordonnée à la premiere. Ils semblent n’imaginer à la hâte une petite intrigue que pour avoir le droit de ramasser beaucoup de m
76 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
t dans les considérans des mots fâcheux : les mots de « cabale, » d’«  intrigues ruineuses au service du Roi, de l’État et du publ
louir tant d’imbéciles, n’est pas plus propre à couvrir les médiocres intrigues et les grotesques galanteries d’un petit fripon b
nie exercée par Tartufe chez Orgon, de son goût avoué pour toutes les intrigues souterraines, avec les méthodes d’action clandest
de Tallemant et de Molière, non seulement dans cette anecdote toute l’ intrigue et tous les personnages36 de la pièce de Molière,
C’est un fait menu en soi, évidemment, que cette concordance entre l’ intrigue du Tartufe, la chronique de Tallemant des Réaux e
77 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
omme on dit aujourd’hui, c’est-à-dire un composé de plusieurs petites intrigues , et c’est-à-dire que c’est une pièce qui appartie
oué en province. Il est moins complexe que l’Etourdi. Il n’y a qu’une intrigue , à la vérité assez emmêlée et que L’auteur, à la
use, analogue, quoiqu’inférieure, aux Joyeuses Commères de Windsor. L’ intrigue est simple et facile, moins le dénouement qui est
mais il s’est affranchi de toute imitation, tant pour ce qui est de l’ intrigue que pour ce qui est des idées exprimées dans la p
ement de l’École des maris, vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’ intrigue et, ce qui vaut bien autant, extrêmement comique,
de cette pièce ni- au point de vue des idées, ni au point de vue de l’ intrigue , puisqu’il n’y a ni intrigue ni idées. Cela n’emp
e vue des idées, ni au point de vue de l’intrigue, puisqu’il n’y a ni intrigue ni idées. Cela n’empêche point du tout cette pièc
olière tant par l’importance du sujet que par l’extrême habileté de l’ intrigue . La Critique de L’École des femmes et L’Improm
e excellente comédie, tant comme pièce de caractère que comme pièce d’ intrigue et il est très possible qu’elle ait donné de l’ém
un sujet stérile privé d’action, dénué d’intérêt », qu’ « il n’y a d’ intrigue dans la pièce que ce qu’il en faut pour faire sor
vénal contré ces pauvres diables assez inoffensifs. Le fond même de l’ intrigue qui consiste à montrer les mauvais auteurs sous l
la subordination des situations aux caractères, la simplicité de ses intrigues , l’insuffisance de ses dénouements qui, justement
ceux qui, par de sales emplois, se poussent dans le monde, l’envie, l’ intrigue tortueuse et criminelle, l’égoïsme, le jeu, l’esp
r Jourdain, et il est aussi cynique qu’ils peuvent l’être lorsque son intrigue à lui, comme la leur, est découverte. Il est infi
te, ni fière à faire parade de sa vertu, ni intéressée à déclarer une intrigue dont elle ne veut pas pour en cacher d’autres et
e distingue encore du théâtre qui l’a précédé par la suppression de l’ intrigue compliquée et même, à proprement parler, par la s
igue compliquée et même, à proprement parler, par la suppression de l’ intrigue « vraie, logique, amusante », c’est ainsi que Dum
umas fils voulait que fût la comédie. « Logique », c’est la part de l’ intrigue , c’est-à-dire de la succession des faits allant v
. Mais là s’arrête sa logique, et de logique dans la disposition de l’ intrigue il en a très peu cure. Ses dénouements sont quelq
il ne nous corrige pas de notre sottise, défaut ou vice. Il dénoue l’ intrigue , du côté du caractère il ne dénoue rien ; il déno
re accidentels. Ils ne dénouent que l’incident, ils ne dénouent que l’ intrigue et l’intrigue n’est presque rien. Ils sont des dé
. Ils ne dénouent que l’incident, ils ne dénouent que l’intrigue et l’ intrigue n’est presque rien. Ils sont des dénouements circ
empore. Mais aussi il faut, pour que ces dénouements suffisent, que l’ intrigue soit très légère. Elle l’est. L’intrigue est en r
dénouements suffisent, que l’intrigue soit très légère. Elle l’est. L’ intrigue est en raison, du dénouement et le dénouement est
ns fortes qui doivent rester et qui resteront, Molière fait jouer une intrigue très légère, à peine marquée, juste suffisante po
rès légère, à peine marquée, juste suffisante pour qu’il y ait pièce, intrigue qui sera dénouée par un dénouement accidentel pou
tel pour que la pièce soit finie. Il sait trop son art pour faire une intrigue compliquée qui détournerait l’attention du specta
uciera pas plus de pièce bien, faite qu’il ne s’en soucie lui-même. L’ intrigue savante est là ressource, fort estimable encore,
théâtre, discutaient sur tes nouvelles tendances : « Des pièces sans intrigue , disait l’un, c’est la vérité même, c’est l’idéal
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
asque de l’ingénuité : aussi est-il plus difficile de faire filer une intrigue à une Soubrette qu’à un valet. Voilà sans doute l
amp; qu’il la marie avec Accante. Lorsque j’ai conseillé de prendre l’ intrigue de cette piece pour modele, j’ai voulu faire rema
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
par rapport aux Romains, pour qui ces comédies étoient composées : l’ intrigue de leurs pieces suppose les loix & les mœurs
er de prendre pour modele la piece entiere. Moliere, loin de bâtir l’ intrigue d’une seule de ses pieces sur le vice ou le ridic
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
notaire, une petite-maîtresse subalterne, puissent s’intéresser à une intrigue de Cour, qu’ils s’amusent du caractere d’un court
de ses semblables, & à qui l’on donne une piece qui roule sur les intrigues des grands, ne seroit-il pas tenté de répéter à l
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
e vogue singuliere. On dit dans le temps, que Moliere avoit composé l’ intrigue de sa piece d’après cette même aventure. Voici co
aire. L’histoire du Comte de Gramont peut avoir rappellé à Moliere l’ intrigue italienne, & lui avoir fait naître l’idée de
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
le prouva : car madame de Soubise ne tarda pas à lier avec le roi une intrigue qui dura quelque temps. Madame de Montespan ne co
ent imputées à la gouvernante, c’était d’employer l’art, le manège, l’ intrigue d’une femme galante pour séduire le roi ; tandis
83 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
e arrivée à sa perfection. Ce qui dominait dans les pièces, c’était l’ intrigue et les incidents, erreurs de noms, déguisements,
des Précieuses ridicules ne soit pas une des meilleures du côté de l’ intrigue , quoiqu’elle ne soit pas une des plus nobles, ell
de Molière. Il osa, dans cette pièce, abandonner la route connue des intrigues compliquées, pour nous conduire dans une carrière
titre de la pièce, le caractère du premier personnage, la nature de l’ intrigue , et le genre de comique qui y règne, semble annon
84 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
s qui vinrent après lui : on négligea la perfection des plans et de l’ intrigue  ; on dédaigna les caractères, on abandonna la nob
à des comédies qu’on leur présenta, parce qu’elles étaient dénuées d’ intrigue , ou qu’elles en étaient trop chargées. « Alors l
simplement de saillies et d’épigrammes aux comédies qui n’ont qu’une intrigue soutenue d’une diction simple et naturelle. Il y
orneille de L’Isle, de Hauteroche, etc. On trouve dans ces pièces des intrigues passables et des scènes comiquement rendues, mais
iée d’après Cyrano, et se serait reconnu dans la vivacité qui anime l’ intrigue . Térence ne désavouerait pas l’ouverture simple e
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
foiblesse, La seule qui soit vraie & qui m’a tourmenté,  Ma sotte intrigue avec cette Comtesse ? Dieu veuille qu’elle échapp
er Clénard. Dupuis demande à Clénard s’il ne connoîtroit pas quelque intrigue secrete à Desronais, ou le nom de quelqu’une de s
s mysteres, les Avocats par leurs chicanes, les gens d’Etat par leurs intrigues . Que dis-je ? cette raison même que nous vantons
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ui. »Cependant les yeux jaloux de madame de Montespan ont découvert l’ intrigue du roi et de madame de Fontanges. Elle en fait de
sants amis, les sollicitations de la cour de Rome, provoquées par les intrigues de la société, les conseils du chancelier Le Tell
ame nous apprend dans ses lettres originales que « le roi, malgré ses intrigues , couchait régulièrement toutes les nuits avec la
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
son demi-tour & à sa balourdise, il fait une méprise qui forme l’ intrigue de la piece. Méprise burlesque. Manzelle
er l’action la plus infame, il est tout simple que Valere croyant son intrigue découverte, réponde en conséquence, & qu’il s
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
que l’Auteur Italien, en composant sa piece, a pris soin de tramer l’ intrigue , de la dénouer, & d’arranger les incidents de
is en habit de voyage pour regagner sa province ; on ne suivit plus l’ intrigue , & la piece tomba. Les mauvais plaisants sout
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
’amener un personnage pour faire une seule scene qui ne tient pas à l’ intrigue , & qu’on pourroit retrancher sans nuire à l’a
ere est de coudre à son sujet quelques personnages qui aient part à l’ intrigue . Elle est plus ou moins mauvaise, selon que ces p
90 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
tes, c’est un philosophe et un peintre admirable. Dans ses comédies d’ intrigues , il y a une souplesse, une flexibilité, une fécon
91 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
emple des Espagnols & des Italiens, qui donnent beaucoup plus aux intrigues surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu
92 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
il s’agit de crimes pareils ? Est-il moral de faire reposer toute une intrigue touchante sur l’adresse de telles gens, à qui l’o
atesse. Tant d’honneur fait qu’on a de la tolérance pour leurs basses intrigues , et qu’on ne voit pas qu’ils s’y déshonorent. Peu
93 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
e, et les charges qu’il y fait n’ont d’ordinaire aucun rapport avec l’ intrigue . Il instruit, par exemple, sa fille Olivette dans
Complice de Pierrot, il l’aide la plupart du temps à débrouiller les intrigues  ; il est parfois dupe de son camarade qui lui fai
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
Montausier tombe ; 2° que la cause du renvoi de la maréchale fut une intrigue issue de main de courtisan, avec de telles circon
95 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
e 10 janvier 1664, elle donnait un fils à Molière. Veut-on placer une intrigue galante entre ces deux époques ? Ce serait faire
sans peine, et profite de la crédulité de son mari pour continuer ses intrigues « avec plus d’éclat que jamais. » Cette fois, ell
cela dérangerait sa thèse. Entre temps, le libelle place une nouvelle intrigue d’Armande. Durant les représentations de Psyché,
hef de la troupe, aurait eu grand besoin de lui. A côté de toutes ces intrigues apocryphes ou douteuses, plus répugnantes les une
pour l’absorber tout entière et lui enlever tout désir de suivre des intrigues galantes. Aussi n’y a-t-il pas lieu de discuter c
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
tête très mal placée. Vous, qui, loin de disposer votre sujet, votre intrigue , vos caracteres, dans les premieres scenes, &
comédie. Jusqu’ici l’on n’en a guere distingué que trois : le genre d’ intrigue , le genre à caractere, & celui qui tient de l
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
s mains. Une partie du fond de cette piece, de sa morale & de son intrigue , ressemble beaucoup au fond, à la morale & à
p; de son intrigue, ressemble beaucoup au fond, à la morale & à l’ intrigue de l’Ecole des Bourgeois, comédie en trois actes
98 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
aramouche est chargé de l’éducation d’un fils de famille qui suit une intrigue amoureuse avec une jeune personne du voisinage. S
ire que la situation analysée ci-dessus formait un des éléments d’une intrigue plus ou moins compliquée. Quand cette pièce de Sc
99 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
emple des Espagnols & des Italiens, qui donnent beaucoup plus aux intrigues surprenantes, & aux plaisanteries forcées, qu
100 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
à son Banquier un sac d’argent, à un Juif une bague, etc ; et toute l’ intrigue roule sur le chagrin que tous ces gens-là causent
l’âpreté. (DET, V. Tasca, p. 112). 15. Frosine ( L’Avare) : Femme d’ intrigue 16. Acte II, scène 6. 17. Harpagon ( L’Avare)
divertissement, au théâtre italien. 37. Chappuzeau, 1663, La Dame d’ intrigue ou le riche vilain : comédie en 3 actes et en ver
franchise et l’alacrité des œuvres originales par l’ingéniosité de l’ intrigue et la vivacité du style. Œuvres principales : La
reux. Compromise par l’amour du duc de Buckingham, elle prit part aux intrigues menées contre Richelieu et fut même accusée de tr
rso est aussi l’auteur des très divertissantes comédies de mœurs ou d’ intrigue  :[...].(DET, B. Sesé p. 1630-1631) 65. Coquille
aine de pièces inégalement réussies. Il semble plus à l’aise dans les intrigues romanesques et la construction d’intrigues comple
ble plus à l’aise dans les intrigues romanesques et la construction d’ intrigues complexes, par exemple dans la Jalouse d’elle-mêm
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