e la comédie, et montre que Molière n’est pas comique, il détermine l’
idée
de la poésie, et fait voir que Molière n’est pas
dre par une définition a priori de la comédie On peut déterminer l’
idée
de la comédie de deux manières : a posteriori, c’
n devait être absolument pure de toute donnée empirique ? Comment une
idée
qu’Aristophane, Ménandre, Shakespeare, Cervantes,
depuis son origine sur notre globe jusqu’à nos jours, nous avons et l’
idée
de ce fragment et celle de quelque chose de plus,
ienne, etc., nous sommes en mesure de composer bien plus facilement l’
idée
totale de la comédie. Toute la question est de sa
profonde méditation philosophique a pour effet, en nous entretenant d’
idées
pures, d’affaiblir en nous, sans l’effacer complè
ête est donc un oiseau. Voilà une déduction a priori assez bonne de l’
idée
du singe. Il est vrai que le deuxième logicien po
un animal plus grave ? Son aspect est sublime ; il éveille en nous l’
idée
de l’infiniment grand : donc le singe doit éveill
l’idée de l’infiniment grand : donc le singe doit éveiller en nous l’
idée
de l’infiniment petit. C’est un insecte. Mais je
médie. Je vais montrer avec quelle logique ils sont partis, l’un de l’
idée
du sérieux, un autre de l’idée du sublime, pour d
lle logique ils sont partis, l’un de l’idée du sérieux, un autre de l’
idée
du sublime, pour déterminer, en vertu du principe
du sublime, pour déterminer, en vertu du principe de contradiction, l’
idée
du comique. Critique de la méthode de William
ns la rêverie philosophique mes notions empiriques de la comédie, une
idée
vague surnage encore dans mon esprit : c’est que
traire : ce qu’il fallait démontrer. Partant de là, il en détermine l’
idée
, non pas avec profondeur, comme Hegel, mais super
arquable ; elle suffit pour nous faire voir que sa détermination de l’
idée
du comique n’est point a priori. En effet, il s’a
t, partant, plus comique 284. Hegel fonde, comme William Schlegel, l’
idée
qu’il se fait de la comédie, sur l’hypothèse d’un
corde allumée entre les puissances morales, et l’unité divine de leur
idée
sort triomphante d’entre les ruines. La comédie d
quatrième disciple de M. Lysidas ne déduirait-il pas ainsi a priori l’
idée
de la comédie : La comédie est le contraire de l’
: donc Molière est le plus grand poète comique287 ? Critique de l’
idée
a priori du comique parfait Monsieur Lysidas n
ue chose de plus que ce que donne l’analyse des œuvres, contenant une
idée
qui ne soit pas dans la réalité, contenant un élé
ance vaste et la science profonde du théâtre comique nous suggère une
idée
telle du comique parfait, qu’elle puisse nous ser
unique et absolu pour juger et pour classer toutes les œuvres, cette
idée
, quelles que soient les conditions empiriques de
de nos jugements et de notre classification. Mais je dis qu’une telle
idée
n’est qu’une chimère, et bien loin d’accorder que
écessaire est bien odieux pour être comique. Qu’est-ce donc dans leur
idée
que le Tartuffe parfait ? Un Tartuffe qui ne nous
n délire et lient un thyrse à la main. — À la bonne heure ! Voilà une
idée
positive de la perfection. Mais est-elle a priori
u jusqu’au fond du cœur humain289. À la bonne heure encore. Voilà une
idée
positive, et non plus seulement négative du comiq
leil, avec celle de concevoir un soleil plus beau. Je conclus que nos
idées
a priori de la perfection sont purement négatives
s idées a priori de la perfection sont purement négatives, et que nos
idées
positives de la perfection sont purement empiriqu
nt purement empiriques. Toutefois j’ajoute qu’il ne s’agit que de nos
idées
à nous, pauvres critiques. Car il est raisonnable
grands poètes originaux, des images idéales de leurs comédies, et des
idées
obscures, mais positives et a priori du comique p
res, mais positives et a priori du comique parfait, comparables à ces
idées
créatrices que la métaphysique platonicienne fais
e platonicienne faisait résider dans l’intelligence divine. Quant aux
idées
claires des poêles critiques et des critiques poè
d’art, qui s’impose à l’admiration du genre humain. Critique de l’
idée
du beau Lors même que la critique pourrait avo
que de l’idée du beau Lors même que la critique pourrait avoir une
idée
a priori et positive du comique parfait, elle n’a
s qui concourent à sa fin, l’union des qualités qui conviennent à son
idée
. Mais la beauté est essentiellement un charme sec
ns pas que nous comparons les chefs-d’œuvre de Molière à une certaine
idée
du beau qui existe dans notre esprit. Car cette h
ct. Il est contradictoire de poser comme terme d’une comparaison, une
idée
aussi indéterminée dans l’esprit du commun des ho
au n’est pas le résultat d’une opération logique293. Critique de l’
idée
a posteriori du comique Il n’y a point de défi
’y a point de définition a priori de la comédie, il ne peut y avoir d’
idée
a priori du comique parfait. Mais, il y a sans do
, il doit y avoir des définitions a posteriori de l’a comédie, et des
idées
a posteriori du comique ; parlons mieux, une défi
es idées a posteriori du comique ; parlons mieux, une définition, une
idée
. En effet, un certain nombre d’œuvres à la fois s
re, quand nous avons reconnu l’impossibilité de déterminer a priori l’
idée
du comique, nous nous sommes consolés par la cons
la, je n’en suis pas aussi sûr. Voilà ma profession de foi. Voilà mon
idée
à posteriori du comique et de la comédie ; la voi
ginaire, éprouvant par une mort feinte l’affection des siens, est une
idée
aussi vieille que la comédie, comme Schlegel le r
ntéressant, c’est de montrer que les personnages de Caldéron sont des
idées
abstraites, leurs discours une rhétorique pompeus
ysidas le sent, il le sait, il en est si convaincu, qu’il détermine l’
idée
du comique avec une excessive horreur de la banal
ne l’idée du comique avec une excessive horreur de la banalité. Cette
idée
, il la cherche tout entière dans Aristophane, don
lheureusement, ce qu’il trouve au fond de cet abîme, ce n’est point l’
idée
du comique ; il fera bien de creuser encore, et a
t for qu’ils croyaient enfoui, et qui était partout. Critique de l’
idée
de la poésie Il en est de même de l’idée de la
partout. Critique de l’idée de la poésie Il en est de même de l’
idée
de la poésie : fausse, si elle est originale et p
n éliminés d’emblée, comme quelques-uns le veulent, il faut avoir une
idée
préalable de la poésie ; ce qui fait un cercle vi
une fin pratique en dehors d’elle-même ou l’exposition logique d’une
idée
claire, renvoyant aux Petites-Maisons les Aristop
i je regarde comme chimérique sa méthode, qui consiste à déterminer l’
idée
de la comédie pour montrer que Molière n’est poin
u’elle est mauvaise, et qu’une autre est meilleure au goût, d’après l’
idée
de la sauce en général. Quant à nous, qui aimons
la science nouvelle de M. Lysidas me fait une nécessité de mettre mes
idées
anciennes en langage nouveau, non parce qu’il écr
à l’objectif, et d’un sentiment naturellement obscur et confus, à des
idées
nettes, intéressantes, instructives ? Car, remarq
es de ce sophiste qui niait le mouvement. Passage du sentiment aux
idées
. Uranie a donc un sentiment profond des choses
fond des choses de l’art. Mais, comment le traduit-elle au dehors en
idées
, et d’abord, quel est le principe de ce sentiment
speare tant d’horreur avant de l’aimer ? Serait-ce qu’elle a aperçu l’
idée
du comique, l’idée du tragique, confusément d’abo
ur avant de l’aimer ? Serait-ce qu’elle a aperçu l’idée du comique, l’
idée
du tragique, confusément d’abord, puis avec une n
onnés si gaiement par Scapin, ce n’était pas qu’elle entrevît alors l’
idée
du comique comme dans un brouillard ; car, voyez
, voyez : quand plus tard William Schlegel est venu débrouiller cette
idée
dans son esprit, et lui expliquer, avec la derniè
Car, ce qui l’aveuglait sur ce grand poète, c’était, au contraire, l’
idée
beaucoup trop nette de la tragédie telle quelle l
e comique ou tragique, elle ne consulte pas ce qu’il devait être et l’
idée
d’après laquelle les philosophes le jugeront, mai
nt pas d’une comparaison de son esprit entre les œuvres comiques et l’
idée
de la comédie, entre les belles œuvres et l’idée
œuvres comiques et l’idée de la comédie, entre les belles œuvres et l’
idée
de la beauté, mais de l’effet immédiat de ces œuv
que son goût soit libre absolument, libre vis-à-vis de toute espèce d’
idées
. Loin de là. Il est dépendant, au contraire, et d
e, ainsi que ceux de M. Lysidas et du Marquis, peuvent se traduire en
idées
; car, puisque c’est dans l’intelligence que ces
, dans le fait de leur expression intelligible, de leur traduction en
idées
, qu’un retour à leur origine. Lorsque Uranie étai
le pas détesté Shakespeare ? Ses maîtres lui avaient rempli la tête d’
idées
fausses, puériles, sur les conditions de la tragé
devait faire Uranie ? Fallait-il quelle fît table rase de toutes les
idées
que l’éducation lui avait acquises, afin de purif
rapport direct avec les œuvres du génie, sans l’intermédiaire de ces
idées
? Pas le moins du monde. Cette prétendue pureté n
pposition chimérique. Le goût est nécessairement mêlé, subordonné aux
idées
, et le seuil acte d’autonomie qu’il puisse faire,
lé, non seulement de son éloquence si émue et si persuasive, mais des
idées
si justes qui se pressent sur ses lèvres. Les
sive, mais des idées si justes qui se pressent sur ses lèvres. Les
idées
— Les idées d’Uranie sont justes ! Et pourquoi
idées si justes qui se pressent sur ses lèvres. Les idées — Les
idées
d’Uranie sont justes ! Et pourquoi ? Vous le dite
que Galopin ira chercher pour décider la question ? Il n’y a point d’
idée
du comique. Il n’y a point d’idée du beau. Il n’y
ider la question ? Il n’y a point d’idée du comique. Il n’y a point d’
idée
du beau. Il n’y a point d’idée de la poésie. Mais
nt d’idée du comique. Il n’y a point d’idée du beau. Il n’y a point d’
idée
de la poésie. Mais il y a des intelligences qui c
ncra pas directement des logiciens. Mais elle sait aussi que plus ses
idées
seront nombreuses, variées, justes et frappantes,
chose où rien ne serait admirable. Qu’un poème, par exemple, ruine l’
idée
de Dieu, l’idée du devoir, l’idée de l’âme, et fo
e serait admirable. Qu’un poème, par exemple, ruine l’idée de Dieu, l’
idée
du devoir, l’idée de l’âme, et fonde l’empire de
. Qu’un poème, par exemple, ruine l’idée de Dieu, l’idée du devoir, l’
idée
de l’âme, et fonde l’empire de la matière, quoi d
1 de la page 79. 284. Voyez la note 2 de la page 215. 285. C’est l’
idée
qu’Alexandre Vinet se fait du tragique. Il voit j
véritable propédeutique pour fonder le goût est le développement des
idées
morales et la culture du sentiment moral. § lix.
Grèce ; non encore comme individu, mais comme société politique. Les
idées
et les sentiments, qui sont le fondement de la vi
es les volontés particulières, pour rétablir l’accord rompu entre les
idées
morales, et opérer ainsi la réconciliation intéri
clusive, le chœur représente la majestueuse et paisible harmonie de l’
Idée
divine, dont chacun d’eux ne personnifie qu’un cô
ne creusa pas profondément la personnalité de l’homme. Le conflit des
idées
morales cessa d’être la substance de l’intérêt tr
des larmes d’admiration193. Ils tombèrent dans le scepticisme, et les
idées
, qui sont le fondement éternel de la Famille et d
intérêts généraux de la Société, les droits de la Famille, toutes ces
idées
morales pour lesquelles les hommes de l’âge héroï
rofond203. Symbole plus ou moins clair, plus ou moins magnifique de l’
Idée
divine, l’Art n’est jamais tombé, il ne peut pas
r la scène comique au dénouement205 ; il n’est pas possible , que les
idées
vraies et les bons sentiments de l’homme subissen
a destruction réelle de leurs droits. J’ai vu le triomphe réel de ces
idées
et de ces sentiments dans l’apparente ruine de le
me de leur Père. Mais ce que la comédie détruit, ce ne sont point ces
idées
indestructibles, qui ne peuvent périr que pour re
die ne se glisse point au foyer d’une famille conforme à sa véritable
idée
, dont le chef sait maintenir sur les siens son au
t des passions mesquines, des intérêts égoïstes, des droits faux, des
idées
contradictoires en elles-mêmes, des volontés qui
ité, et leur majesté inviolable rit de la bataille et de son issue. L’
idée
totale du comique se compose donc, en somme, de t
epticisme sur la place publique, dans les familles et au théâtre, les
idées
morales en dissolution et la tragédie en décadenc
isse sur le carreau, ce n’est pas eux, et ce ne sont pas non plus les
idées
éternelles de la morale, de la religion, de l’art
t l’individu sur lui-même, eu le séparant violemment des mœurs et des
idées
de son temps, fut la mort de ce bel art classique
e avait eu pour principe, en Grèce, l’incarnation d’un petit nombre d’
idées
hautement générales, que le poète n’avait pas tir
à représenter l’harmonie nécessaire et la collision accidentelle des
idées
morales, sur lesquelles se fondent les familles e
mais les individus ne cessèrent point de se mouvoir dans un cercle d’
idées
générales et de sentiments généraux. L’amour de R
orte de coquetterie. 2º Ils se développent dans leur rapport avec une
idée
morale, avec quelque grand et général intérêt de
tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur propre personnage. Leurs
idées
valent beaucoup mieux que leurs passions. Rien ne
son objet, — escamoté. Au lieu d’être simplement l’organe fidèle de l’
idée
qu’il a conçue, l’humoriste, dans l’ivresse du po
rt218, si l’art a pour principe l’harmonie, l’intime pénétration de l’
idée
et de la forme ; c’est le débordement effréné de
ant à étonner le lecteur par des rapprochements inouïs de choses et d’
idées
, sans lien naturel ni rapport déchiffrable. Rompr
de l’art le détail et l’accident, pour dégager et mettre en lumière l’
idée
essentielle. Par cette épuration profonde, leur t
ervenir, comme si leur présence était nécessaire ? L’intervention des
idées
morales sur la scène efface, avec toute la gaieté
rnes de la scène tragique, ils combattent contre le Divin, contre une
idée
morale, solide et puissante, où ils finissent par
é du romancier espagnol, ses prologues, ses parenthèses, l’ingénieuse
idée
qu’il a eue de faire critiquer son roman par les
maître demeurait fo u243. » 174. Dans le monde de la nature, l’
Idée
(Begriff) passe par divers modes d’existence avan
e, l’Idée (Begriff) passe par divers modes d’existence avant d’être l’
Idée
véritable (Idee)… Le système solaire est pour l’I
e avant d’être l’Idée véritable (Idee)… Le système solaire est pour l’
Idée
une manière encore imparfaite de manifester son u
t de l’art. Introduction, p. 59. 176. D’après son essence même, l’
idée
du beau doit se développer dans une série de déte
côté faux et exclusif, elle représente dans leur accord profond, les
idées
vraies que poursuivaient les personnages. Dans la
t trop des passions humaines, offre un contraste avec la grandeur des
idées
religieuses. Et dès lors, ce côté personnel de la
des Dieux, des vrais principes de la vie politique et morale avec les
idées
, les passions et les ridicules d’hommes incapable
épourvues du prestige poétique, s’absorber dans l’étroitesse de leurs
idées
, Shakespeare leur donne d’autant plus de verve et
d III appartient à ce genre. T. II, p. 498. 224. Pour se faire une
idée
nette de la forme particulière de l’ordre social,
folie consiste précisément dans cette conviction profonde et dans son
idée
fixe. Sans cette naïve sécurité en ce qui regarde
oquiez du monde, assez maladroitement, il est vrai, avec un mélange d’
idées
graves et sensées qui plusieurs fois nous a fait
torique. On en est las. Une réaction commence, en faveur du culte des
idées
, contre le culte des faits. L’Académie française
ieille vérité, c’est vraiment découvrir. Et quel bien précieux qu’une
idée
juste et claire ! Nous savons que si Corneille es
ot n’ont point de goût ; mais le théoricien qui s’est formé certaines
idées
et qui juge d’après ces idées, ne porte pas non p
le théoricien qui s’est formé certaines idées et qui juge d’après ces
idées
, ne porte pas non plus un libre et pur jugement d
épugnances doivent céder et disparaître. Mais son épuration offre une
idée
moins simple, moins nette. On ne voit pas bien en
me les grands poètes, d’admirables créateurs inutiles. Ils créent des
idées
grandioses, comme les poètes de grandioses images
est rare que la faculté créatrice d’images et la faculté créatrice d’
idées
se trouvent réunies dans le même homme, rare surt
e, le moins fou des hommes, a dit : — « Vous venez me demander quelle
idée
j’ai cherché à incarner dans mon Faust ! Comme si
et la critique, c’est le respect des beaux sentiments et des grandes
idées
qui composent le fond même de l’humanité. La com
urs sortes de surprises : surprises muettes, surprises de pensée ou d’
idée
, surprises d’action, surprises de présence ou d’a
voient tout d’un coup combler leurs vœux. Surprise de pensée ou d’
idée
. J’entends, comme tout le monde, par surprise
idée. J’entends, comme tout le monde, par surprise de pensée ou d’
idée
, celle qu’une seule pensée d’un des interlocuteur
faite, quand Sganarelle la surprend, ainsi que le spectateur, par une
idée
tout-à-fait naturelle, il veut ouvrir la lettre,
ettre, & dit : Bon ! voyons ce qu’il a pu t’écrire. Après cette
idée
, si peu attendue, & qui cause tant d’embarras
pareille extravagance. Le spectateur, après avoir été alarmé par une
idée
qui détruit toute l’intrigue à laquelle il s’inté
resse, peut-il n’être pas bien agréablement surpris quand une seconde
idée
, aussi simple, aussi inattendue, répare tout le m
nui de me voir multiplier les exemples, il remarquera que la premiere
idée
surprend Isabelle avec le spectateur, & que l
les considérer comme un bien en communauté. Telle est, par exemple, l’
idée
de la scène du Malade imaginaire, où l’on met l’a
on met l’amour de la femme à l’épreuve, en supposant la mort du mari.
Idée
aussi ancienne que la comédie elle-même, et que n
uvert. C’est donc là un dénouement qui n’est ni naturel ni préparé. L’
idée
ingénieuse de Plaute a été de faire que ce soient
vent à un plus haut degré que dans les autres. C’est certainement une
idée
heureuse que celle de supposer qu’un homme, déjà
le point d’être expulsé de chez lui et jeté en prison, fait naître l’
idée
d’un danger réel et bien différent de l’embarras
t dans l’exécution. Son ami Boileau lui communiquait probablement ses
idées
sur le rire grave et sur la plaisanterie froide,
nquent pas de mérite, sont trop longues et trop diffuses. C’était une
idée
originale que de peindre Ésope, cet esclave, cett
uve plus de talent comique ; mais l’absence de sentiment moral dans l’
idée
même de la pièce est cause que ce talent a été pr
s les formes de l’indifférence, ait au fond un grand respect pour les
idées
de moralité, puisqu’une impression gaie est néces
nt dû à son propre génie (je ne crains pas de me servir de ce mot), l’
idée
d’un genre alors absolument neuf. L’exécution de
pièces de lui, comme L’Ingrat, L’Homme singulier, se fondent sur des
idées
mal conçues, et l’on voit clairement, par cet exe
l cherche à la dissimuler avec soin. Marivaux a voulu appliquer cette
idée
aux inclinations tendres, et en effet, l’expressi
urs qui se bornent à une stricte imitation de la vie. Il y a même des
idées
à recueillir dans l’étude de ses œuvres, car sa m
lusieurs ensemble pour mettre au jour, avec une rapide fécondité, les
idées
que leur inspire le feu de la conversation. La pa
es efforts pour introduire sur la scène une liberté dramatique dont l’
idée
est due aux étrangers, et l’on renonce chaque jou
tre eux n’a su appuyer sa doctrine de son exemple. Lors même que leur
idée
était juste, ils mettaient bientôt le tort de leu
e dire qu’il vaut pourtant la peine de débrouiller tout ce chaos. Les
idées
qu’il désire voir réalisées, ou ne méritaient pas
rs après lui, et malheureusement Lessing lui-même, ont étendu la même
idée
à tous les genres dramatiques. Elle n’a pourtant
théâtre espagnol, que l’auteur acquit dans le pays même, lui donna l’
idée
de mettre sur la scène quelques pièces d’un genre
la un point de contact avec la police. Il en résulte que les essais d’
idées
nouvelles, ou de mélanges inusités des anciens él
s en si grand nombre. » 2. Je ne sais si l’on a déjà remarqué que l’
idée
principale du Mariage forcé est prise dans Rabela
sirées et que le cri de : terre ! terre ! termine la pièce. Voilà une
idée
et des effets qui prouvent un vrai sentiment de l
e sur le goût Et d’abord, je voudrais bien savoir quelles sont les
idées
dont l’éloquente expression tient les philosophes
. Mais, si elles sont si intéressantes, que ne prenait-il note de ces
idées
pour notre plaisir et notre instruction ? Serait-
n Uranie, et n’a rien montré de son savoir-faire. Il a répété que ses
idées
étaient justes, nombreuses, variées, fines, éléga
chose en réalité. En ayant soin de ne pas nous dire quelles sont les
idées
d’Uranie, en substituant l’éloge vague à l’exempl
honnêtes gens sur les auteurs illustres. Cette critique se compose d’
idées
particulières et d’idées générales. Les idées par
teurs illustres. Cette critique se compose d’idées particulières et d’
idées
générales. Les idées particulières, nous en avons
e critique se compose d’idées particulières et d’idées générales. Les
idées
particulières, nous en avons un spécimen fort ava
les, ce qui nous importe, ce qui nous intéresse vraiment, ce sont les
idées
générales. Voyons. Aristophane est un poète doué
r apprendre toutes ces belles choses, et quand on a la tête meublée d’
idées
générales de cette force, on a fini ses études ;
soit par un mouvement instinctif de sympathie, soit seulement par une
idée
fixe de théoricien, et rempli d’un mépris trop na
sprit et toute leur politesse, ils ne pouvaient avoir une aussi juste
idée
de la perfection de l’art tragique que la cour de
s aveugles habitudes, pour nous placer au centre d’un autre système d’
idées
, et nous identifier avec les hommes de tous les p
73. »M. Richter a trouvé une fort belle métaphore pour rendre la même
idée
. « Les auteurs nationaux, a-t-il dit, produisent
ique latin, peut-être aurai-je ajouté à la critique de l’écrivain une
idée
, et au plaisir de ceux qui le lisent quelque inst
t qu’ils imaginent, qu’ils soupçonnent, qu’ils aient une crainte, une
idée
. » Un jour, il rencontre, sans l’avoir cherchée,
d’une pièce totalement étrangère à ses mœurs, à ses sentiments, à ses
idées
, bien qu’il ne lui fût pas permis de siffler cett
ire la folle au logis391. Il reconnaît à tous les types, à toutes les
idées
, à toutes les natures le droit d’exister, et cont
compris, pour les respecter plus encore, ils les transforment à leur
idée
, les amènent à leur mesure, les soumettent aux ca
dividu est un, bien qu’il soit composé de facultés diverses, rempli d’
idées
contradictoires, combattu de passions opposées, e
ne, bien que ses membres soient en lutte d’intérêts, de passions et d’
idées
les uns contre les autres ; de même aussi l’human
pauvre fils de pasteur n’ayant pas le sou, point de science et peu d’
idées
, pour vivre imagina d’écrire, et pour se faire li
er les hardiesses de son étonnant génie. Enfin, la séparation entre l’
idée
et la forme, entre l’esprit et le corps, devenait
la continuer ; mais je ne pus. Mon esprit flottait dans le vague, des
idées
générales, et il m’était impossible de le fixer s
avais à écrire dans une revue sur le salon de 1865, je laisserais mes
idées
générales dans ma bibliothèque entre Hegel et Spi
ystématiquement assez banale, parce qu’il évite avec soin le choc des
idées
, et ne laisse paraître sur aucune grande question
par oublier quelques-uns des goûts de ma patrie, notre amour pour les
idées
générales nettes, moyennes, accessibles, pour les
our le vague et pour toute fantaisie qui n’est point réductible à une
idée
claire ; je me ferais allemand ; je m’échaufferai
tiplient ; l’intelligence n’a pas eu le temps de comprendre toute une
idée
, qu’une nouvelle idée se précipite, pressée par u
nce n’a pas eu le temps de comprendre toute une idée, qu’une nouvelle
idée
se précipite, pressée par une troisième qui en dé
croirait vraiment que le poète échappe à la loi de l’association des
idées
; à coup sûr, il n’a pas fait de plan. Ici, c’est
vitalité de ses divers personnages qui le préoccupe le plus ; c’est l’
idée
générale incarnée dans chacun d’eux ; il est sobr
e la pauvreté de la matière extérieure du drame, n’offusquant point l’
idée
, la laissa incessamment paraître. Le peuple franç
la voile avec autant de scrupule que la pudeur en a pour exprimer une
idée
libre. S’il pense, il ne veut pas en avoir l’air
plus populaire1. Malgré tant de changements de langage, de mœurs et d’
idées
, il semble destiné à vivre toujours jeune parmi l
vertir, et ne se proposait pas de faire un sermon sur les planches. L’
idée
que le théâtre doive être une école de mœurs n’a
enseigne la morale, que l’historien écrit sous l’empire de certaines
idées
morales, que ses livres sont de grands tableaux d
Alors, on comprend aussi combien il est intéressant de connaître les
idées
morales de cet homme. Pouvait-il, sans être ému e
re. Cette recherche doit se borner à ses œuvres. S’il avait d’autres
idées
que celles qui y percent, c’est une question obsc
est réduit à des hypothèses, et ensuite peu intéressante, puisque ses
idées
cachées n’ont pu avoir l’influence de celles qu’i
elles sont sur le devoir, sur l’honneur, même sur l’ordre social, les
idées
de cet esprit hardi ? Après son immense influence
ffe.) Il est à remarquer qu’on ne trouve que là, dans tout Molière, l’
idée
que la comédie puisse avoir un but moral. 10. Pe
omédie puisse avoir un but moral. 10. Peut-être aurait-on trouvé des
idées
de ce genre dans les Remarques que Molière compta
e des Femmes, sc. VII, déjà citée p. 4, note 1. On retrouve les mêmes
idées
dans le Discours au Roi imprimé en tête des Fâche
’est pas dans les Précieuses de l’abbé de Pure qu’il en aurait pris l’
idée
, mais dans Le Cercle des Femmes, ou les Secrets d
-d’œuvre de conduite et de diction. Je veux donner, en terminant, une
idée
des bienséances de la scène italienne à cette épo
d’avoir dérobé sa pièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’
idée
de L’École des maris. Il y a, dans les Adelphes,
; et, d’après cela, il est vrai de dire que Molière doit à Térence l’
idée
première, l’idée fondamentale de sa comédie, l’id
la, il est vrai de dire que Molière doit à Térence l’idée première, l’
idée
fondamentale de sa comédie, l’idée à l’exécution
doit à Térence l’idée première, l’idée fondamentale de sa comédie, l’
idée
à l’exécution de laquelle tout le reste ne fait q
ne, surtout en pays d’inquisition ; c’était d’ailleurs une excellente
idée
dramatique, que d’avoir substitué à ce personnage
e une grande leçon morale, comme dans L’Avare. Molière a profité de l’
idée
de Lope de Vega, mais pour la corriger, pour la p
chées que Molière n’eût pas eu le temps de s’approprier une seule des
idées
de son devancier. Les deux premiers actes de L’Éc
sseur ridicule ; et si quelque chose était propre à éloigner de lui l’
idée
que Molière l’eût choisi pour modèle, c’était san
e comédie-ballet. Molière, dans son Avertissement, explique comment l’
idée
vint de mêler et même de lier la danse à l’action
sincère admirateur du génie de Molière, mais plaisamment dominé par l’
idée
que ce grand homme a emprunté au théâtre italien
mieux fait que de contester sans raison à Molière ce qu’il appelle l’
idée
et le motif de l’action des Fâcheux ; il a justi
ucun esprit assez mal fait, en France, n’a jamais eu, n’aura jamais l’
idée
de mettre en doute. Premier axiome : le poète com
formez toutes. Vous avez beau remonter à l’origine des choses et des
idées
ou à l’A B C de la grammaire et de la rhétorique,
t, transporterait l’action dans un monde fantastique, donnerait à des
idées
abstraites une existence réelle, aux êtres réels
Candide, après avoir eu la tête traversée par un effroyable torrent d’
idées
et d’images, dont quelques flots auraient suffi p
cher, dont il faut sans passion chercher la cause dans les mœurs, les
idées
et les goûts de la société qui l’a produite, dans
éfie la critique littéraire. Alexandre Vinet croit ressaisir dans les
idées
de la morale et même de la religion les principes
as à lui seul le mérite de doter Paris du nouvel édifice. La première
idée
d’une statue à élever à Molière fut émise par M.
espace et de l’enclavement, et cherchaient avant tout à exprimer leur
idée
nettement et avec les formes vraies qu’elle compo
ecture doit, par son aspect, exprimer nettement ce qu’elle est dans l’
idée
, ce à quoi elle est destinée. La fontaine Molière
s : toujours parce qu’il n’a pas su ou n’a pas voulu se pénétrer de l’
idée
qu’un monument n’est pas un bâtiment bourgeois, e
donner, toute la pose enfin pleine de laisser-aller, ne rendent pas l’
idée
glorieuse qui s’attache à Molière. Pour nous, ce
alors qu’il était déjà fort malade, viennent, du reste, corroborer l’
idée
qu’on se fait de la force d’esprit et de caractèr
a statue en elle-même, elle nous a paru soignée et consciencieuse ; l’
idée
du statuaire acceptée, sa ligure est bien assise
différence qui s’est produite, avec les années, avec le mouvement des
idées
et les variations de la critique, avec tout ce tr
ple, a des principes qu’on lui connaît ; il a des opinions ; il a des
idées
… quelquefois. Je sais bien ce que vous allez me r
oins échapperait aux interprétations. Pas du tout. On y a cherché une
idée
, comme nous disons aujourd’hui ; on y a cherché u
uez ma comédie, mais je fais bon marché de ma comédie. Je tiens à une
idée
que j’y ai mise, à une pensée d’éducation que vou
les encyclopédistes seront venus, lorsqu’ils auront remué toutes les
idées
et toutes les questions, qu’on parlera d’éducatio
rennent leur parti. Molière, dans L’École des femmes, n’a pas mis des
idées
sur l’éducation, et si Molière avait mis des idée
s, n’a pas mis des idées sur l’éducation, et si Molière avait mis des
idées
sur l’éducation quelque part, c’est bien certaine
a fonction est de représenter ses semblables. Ne lui demandez pas des
idées
; les idées, il ne les voit qu’à travers les cara
st de représenter ses semblables. Ne lui demandez pas des idées ; les
idées
, il ne les voit qu’à travers les caractères, au m
s’agissait de savoir — insondable mystère ! — si Molière a bien eu l’
idée
de mettre, et a bien mis en effet dans L’École de
es trop savantes, la famille n’existe plus. Telle est, suivant moi, l’
idée
de Molière ; tels sont les principes qui l’ont gu
ouces jouissances de la propriété, bien qu’il ne fût possesseur qu’en
idée
des vaisseaux qu’il voyait dans le port ? Il se p
ue Molière a emprunté à Plaute le sujet de sa comédie, c’est-à-dire l’
idée
du caractère d’Harpagon. C’est une opinion peu ré
Il suffit de dire ici qu’entre autres motifs de scène, il lui doit l’
idée
du fameux quiproquo entre Harpagon qui redemande
ge Dandin est empruntée à deux Nouvelles de Boccace : l’une a donné l’
idée
de la principale scène du second acte, et l’autre
olière a fait son dénouement. Molière, qui avait déjà employé la même
idée
dans sa farce de La Jalousie du Barbouillé, l’ava
enville ? Je rappellerai aussi qu’on a cru s’apercevoir le germe de l’
idée
morale développée par Molière, dans un passage de
mpudence de celle-ci, et rit de la bêtise du manant puni ? » Dans ses
idées
de justice distributive, Rousseau voudrait-il don
peut s’empêcher de badiner avec esprit. » Diderot enchérit sur cette
idée
: « Une farce excellente, dit-il, n’est pas l’ouv
jours étonnée ; il nous divertit de ses fureurs, qu’exalte toujours l’
idée
du mérite qu’il possède et des égards qu’on lui d
e, et du doute à la conviction ; prévenu et en même temps flatté de l’
idée
qu’on connaît lui, les siens et sa ville, il aide
ssant, qu’un monarque : il y a une sorte de danger à s’écarter de ses
idées
; il peut y en avoir une autre à les suivre. Heur
us connaisseurs et plus habiles que lui en littérature. Du reste, son
idée
était excellente. Il voulait des divertissements
r de chercher dans son imagination. Don Sanche d’Aragon lui fournit l’
idée
principale des Amants magnifiques. Dans les deux
et amant du soin de choisir pour elle entre ses prétendants. De cette
idée
dramatique commune aux deux pièces, sort un dénou
s une aventure aussi romanesque. 1. « Ce n’est pas peut-être une
idée
fausse, dit Voltaire, de penser qu’il y a des pla
s il m’est aisé de prouver que s’il doit à l’un ou à l’autre quelques
idées
, il a pris le plus grand nombre & les plus es
levement de la fausse malade ; mais la vengeance de la femme, & l’
idée
si singuliere de faire un Médecin à grands coups
uin Médecin volant, a pu fournir à Moliere, comme nous l’avons dit, l’
idée
de son Médecin malgré lui ; mais il doit certaine
ne pouvoit pas mettre sur la scene un homme rossant sa femme, dans l’
idée
que ses larmes écarteroient les soupirants ; une
e la bouche à M. Roze, en lui indiquant l’endroit où il avoit puisé l’
idée
de sa chanson. C’est dans la Veuve, seconde coméd
tres pièces de Molière ; griefs généraux de Rousseau contre Molière ;
idées
générales de Molière et de Rousseau. Cet ordre ro
son attention sur le genre humain. Cette attitude élève, agrandit ses
idées
, détruit en lui des inclinations basses qui nourr
son oreille, il le relève au hasard en l’accompagnant de la première
idée
qu’il évoque : « Chute, chute ; casse-toi le nez
sens plus radical. Mais Rousseau était buté ; il était chaussé de son
idée
qui d’ailleurs et ailleurs n’est pas absolument f
pas. Il me semble qu’en traitant les caractères en question sur cette
idée
, chacun des deux eût été plus vrai, plus théâtral
e le préjugé que pourra prendre le public de mon personnage, contre l’
idée
superficielle et trop vite conçue qu’il pourra s’
t grossiers qu’il connaît ; ils sont forcés d’écarter le lecteur de l’
idée
du type traditionnel que ce personnage lui rappel
ard les compliments d’Oronte, outrés à la vérité, donnent cependant l’
idée
au public qu’Alceste jouit de l’estime publique ;
ussi à faire et quels personnages il a mis sous les yeux du public. L’
idée
première de « le Philinte de Molière ou la Suite
’insérer, non pas la note de Rousseau : « Je ne doute point que sur l’
idée
que je viens de proposer un homme de génie ne pût
ur quoi le public s’est dit : « Bon ! c’est un égoïste », puis, cette
idée
une fois entrée dans l’esprit du public, d’amener
é et l’ingratitude, ce que le public, simpliste, accepte, la première
idée
qu’il s’est mise dans l’esprit impliquant en gros
, de l’homme qui a la tête à l’évent et qui n’a pas de suite dans les
idées
. C’est un plaisir de voir l’Alceste de Fabre, qua
n roi déshonorant son capitaine des gardes, c’est-à-dire, selon leurs
idées
, lui donnant une marque incomparablement flatteus
je n’ai point à y prendre parti. » Il est possible que c’ait été là l’
idée
rapide de Jean-Jacques Rousseau. Et tout simpleme
ousseau. Le Malade imaginaire ne pouvait pas entrer dans la suite des
idées
de Rousseau songeant à Molière. Ajoutons seulemen
ers bourgeois, dont il est, dont il a toutes les opinions, toutes les
idées
, à peu près tous les préjugés (et c’est de quoi i
rgent et à le garder. Beaucoup d’hommes de votre classe sont dans ces
idées
. Prenez garde. Il y a des gens, dira quelqu’un, u
dit à Chrysale : « Je vous estime et je suis avec vous en toutes vos
idées
; mais vous êtes faible. C’est un défaut naturel
de cela, vos filles sont assez mal élevées ; l’une, donnant dans vos
idées
, se guinde à une haute spiritualité qui d’abord l
il ne les ait pas vus, il n’en ait pas vu un seul. Qui se ferait une
idée
du XVIIe siècle d’après ce que nous en a peint Mo
as songer même à le faire souvent. Il était auteur comique, et quelle
idée
se faisait-on alors et se faisait-il lui-même de
ourir de plaisir après l’avoir vue ; elle abhorre Rome, elle exècre l’
idée
de patrie, elle abomine le sentiment patriotique.
tre un sans-patrie, ou tout au moins d’avoir livré au mépris public l’
idée
de patrie dans les Horaces ? Il répondrait sans d
n ? Pourquoi cette contradiction ? Parce que Rousseau a toujours deux
idées
qui ne laissent pas de s’entrelacer, de s’entremê
est très mauvais ; d’où il s’ensuit que, tantôt cédant à la première
idée
, il affirme que ce serait plutôt le public qui do
donnerait des leçons de vertu aux auteurs, tantôt cédant à sa seconde
idée
, il assure que de montrer seulement la vérité au
e que cette incohérence ? Elle signifie que Rousseau obéit à ses deux
idées
à la fois. II pense que l’homme est bon et va tou
tout pénétré de préjugés contraires à la vertu ; et, armé de ces deux
idées
qu’il n’oublie que de concilier, il a, on est for
Rousseau sur cette piste, nous sortirions de notre sujet. VI - Les
idées
générales de Rousseau et de Molière Nous avons
s seulement qu’il y songe ; c’est que toutes les opinions, toutes les
idées
générales de Rousseau sont directement contraires
certain stade de notre évolution intellectuelle, ce sont toujours nos
idées
que nous cherchons dans un auteur que nous lisons
ses sont ainsi, de ce qu’il n’a pas l’air même de s’en douter. Or les
idées
générales de Rousseau sont celles-ci : patriotism
uffe, n’est qu’une aimable femme, à qui l’on peut bien dire que toute
idée
religieuse paraît étrangère, qui ne trouve, pour
ire tels, n’y a pas pensé, n’y a pas pu penser, parce que la dernière
idée
qui pouvait lui venir en bâtissant un honnête hom
ait pas la religion qu’il y attaquait, complètent et confirmant cette
idée
qu’il n’y a jamais eu un esprit plus étranger au
vie une bête avec soi, Pensez-vous le bien prendre, et que sur votre
idée
La sûreté d’un front puisse être bien fondée ? Un
leur, et le succès obtenu ; et il va de plus en plus dans le sens des
idées
générales de son temps et des préjugés de son tem
cervelle. Voilà certes une chose étrange et qui blesse toutes les
idées
reçues et qui prouve, par parenthèse, que, dans l
Arnolphe, qui n’a que quarante ans, ne déplaît pas à Agnès selon les
idées
de Molière, parce qu’il est vieux, mais parce qu’
t de lui qu’il se moque, corrigé par le parterre, et de la singulière
idée
, probablement froidement accueillie, qu’il a eue,
nécessités de son métier de directeur l’ont ramené, et vivement, aux
idées
générales qu’il avait puisées dans la boutique pa
’il avait puisées dans la boutique paternelle et détourné de quelques
idées
indépendantes, originales et légèrement excentriq
ge de l’homme. » Voilà le principe de Rousseau, celui d’où toutes ses
idées
de détail dériveront, presque toujours, avec une
… » Or, en état de civilisation (et c’est là l’enchaînement entre les
idées
, enchaînement que Rousseau n’a pas marqué, ce qui
es, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les
idées
n’est pas du ressort des femmes ; leurs études do
elle en quelque sorte ; c’est par la succession des sentiments et des
idées
qu’il anime et varie la physionomie, et c’est par
l de plaire sans jamais exposer ses mœurs. » C’est conformément à ces
idées
que Sophie, quand elle défie Émile à la course, «
regarde si ses jupes sont assez courtes… », c’est conformément à ces
idées
que Rousseau, en proscrivant le théâtre, recomman
çant à ce point de vue, en ne perdant pas de vue le « principe », les
idées
et sentiments de Rousseau ne sont point si incohé
on pour provoquer leurs hommages, du moins pour leur inspirer quelque
idée
de lui en faire. Une paysanne un peu dégrossie ou
ve où il n’entre, à le bien prendre, aucune générosité ni même aucune
idée
générale ; mais où il entre beaucoup d’égoïsme na
ntage, et elle élève ses enfants qui ont moins de douze ans selon les
idées
de l’Emile (déjà), c’est-à-dire en ne leur appren
’un homme de cour ? Chose étrange — encore que I’on soit si féru de l’
idée
que Molière a pour agréable l’obéissance aux mouv
olière, théoricien de la philosophie de la nature, me paraît donc une
idée
inexacte. Il y a ceci de remarquable, que Bruneti
n, le sens moyen, le sens expérimental, et nous voilà ramenés à cette
idée
peu neuve et peu ambitieuse, que Molière n’a pas
Molière n’a pas d’autre philosophie que celle du bon sens. Mais cette
idée
, pourquoi ne pas l’accepter, si elle est vraie ?
core, qui consiste, comme a dit Nisard excellemment, « à exprimer les
idées
de tout le monde dans le langage de quelques-uns.
ose, à Molière et à Auguste Comte, l’un qui exprime admirablement les
idées
de tout le monde dans le langage de quelques-uns,
ngage de quelques-uns, l’autre qui exprime d’étonnantes et admirables
idées
personnelles dans un langage qui est au-dessous d
langage qui est au-dessous de celui de : n’importe qui. Comme homme à
idées
, Molière est un homme qui n’en a pas, mais qui en
s qui encore est un génie intellectuel en ce sens que, comprenant les
idées
de sens commun mieux que personne, il les exprime
qui ont eu de l’avenir dans l’esprit et qui en l’an mille ont eu les
idées
, peu comprises en l’an mille, qui devaient former
« Morbleu ! Faut-il que je vous aime ! » Puis, pour ne parler que des
idées
, d’une part Molière, du sens commun de son temps,
ment que, comme d’autres, vous raisonnez sur l’homme naturel avec les
idées
que vous a données, sur l’homme, l’homme contempo
semblerait qu’il eût pour devoir de penser lui- même et de créer des
idées
; il semble aussi qu’il le pourrait et que, devan
satisfaite d’elle-même et dont lui-même est satisfait, qu’il tire ses
idées
directrices et la législation morale qui ressort
ommes : ce qui résulte de votre commerce les uns avec les autres et l’
idée
moyenne en toutes choses que ce commerce vous don
uns avec les autres, et c’est ce commerce lui-même qui vous donne des
idées
fausses, et c’est l’instinct social lui-même qu’i
eproches généraux V. — Molière vu à travers ses successeurs VI. — Les
idées
générales de Rousseau et de Molière VII. — Un poi
ondément dans l’essence de la tragédie, sans découvrir du même coup l’
idée
de la comédie, qui est son contraire. C’est dans
oètes parfaits, par Platon, par l’évidence même, je vais développer l’
idée
totale de la comédie dans son opposition absolue
Elle rit de tout, et ne s’intéresse à rien ; elle touche à toutes les
idées
de la raison, et n’en épouse aucune ; elle joue a
italité plus haute où nous nous sentons enlever non seulement à toute
idée
triste, mais à toute idée sérieuse ; alors nous n
nous sentons enlever non seulement à toute idée triste, mais à toute
idée
sérieuse ; alors nous ne prenons rien qu’en jouan
rité universelle si manifeste pour nous, qui connaissons la véritable
idée
de la comédie, n’est pas encore admise en France,
rit, et doit lui offrir, sous sa forme et dans sa langue divines, des
idées
humaines et des sentiments humains. Disons mieux,
ité nombreuse de poètes se contente d’exprimer un type inférieur, une
idée
abaissée de la comédie ; une cité de poètes d’éli
die ; une cité de poètes d’élite cherche à réaliser le type absolu, l’
idée
normale de la comédie, et l’un d’eux a réussi. Ne
t la nature humaine dans l’état de l’idéal comique65. Telles sont les
idées
générales qui doivent soutenir et éclairer notre
ué comment un trésor aussi soigneusement caché a pu être découvert. L’
idée
ingénieuse de Plaute a été que les soins exagérés
pour commencer, les deux interlocuteurs, également entêtés dans leur
idée
, se retrouvent exactement au point d’où ils étaie
y semblent tournées en ridicule. Sa critique est fort juste, mais ses
idées
générales sur les rapports de la morale et de la
t, par le sacrifice de ses intérêts, s’élève à la dignité tragique, l’
idée
exclusive du moi est ce qui doit en faire un pers
pas même donné l’analyse. Maintenant sa critique sur les hauteurs des
idées
générales, il a cru qu’il suffisait d’annoncer au
it fantastique est rare en France, et Legrand n’a dû qu’à son génie l’
idée
d’un genre alors absolument neuf ; car il est pro
une autre vérité qu’à celle de l’expression. Elles veulent donner une
idée
et non représenter un individu. Schlegel oppose
tâchons, au contraire, de l’effacer le plus possible, en donnant aux
idées
du disciple plus de logique et d’unité qu’il n’y
nd nombre… Notre Hans Sachs avait mis en œuvre avec assez de gaieté l’
idée
de la scène du Malade Imaginaire, où l’on met l’a
ères comédies que nous avons de lui ; Elias Schlegel lui empruntait l’
idée
et jusqu’aux bons mots de ses pièces. Mais l’infl
vécu dans des milieux si différents, ils appartiennent à des ordres d’
idées
si dissemblables, que tout rapprochement entre eu
ines de la vie ordinaire, que de les forcer à lever les yeux vers des
idées
plus hautes, vers des tableaux plus nobles, que d
ers plein, superbe, celui que Molière trouve toujours pour exprimer l’
idée
mère, celui qui est comme l’épine dorsale du disc
tions qui vous choquent, car elles enfoncent chaque fois plus avant l’
idée
dans l’esprit du public. N’avez-vous donc pas rem
ur l’oreille, quelle plénitude de son ! Comme l’impression que fait l’
idée
s’accroît de cette puissante vibration de l’alexa
rvelle est encore plus cherché. C’est essayer l’ennui qui résulte des
idées
qui passent par la cervelle d’un franc marquis. J
art tous les mots sont choisis et circulent autour de cette première
idée
métaphorique de repas ? Aujourd’hui, quand Trisso
e signification, c’est une signification qui n’a aucun rapport avec l’
idée
même de Molière et avec l’effet qu’il voulait en
de faire paraître sous ce titre Harmonie et Mélodie. Il est rempli d’
idées
neuves ou qui m’ont paru telles. C’est un livre t
n outre de leur sens idéographique, ils éveillent dans l’âme soit des
idées
, soit des images, soit des sensations concomitant
éveille dans l’esprit des images qui sont en désaccord complet avec l’
idée
que l’on se fait de la chose qu’il exprime. L’adu
ce de son geste et le brio de son jeu s’harmonisent admirablement à l’
idée
que nous nous faisons de ces amusants mauvais drô
Le mot d’étourderie, dans la langue actuelle, porte à notre esprit l’
idée
d’une extrême vivacité d’esprit, compliquée de be
re qui conduit l’action et donne naissance aux incidents, mais bien l’
idée
d’impair commis ou à commettre qui est le pivot d
monde de ces détails insignifiants. Il l’est encore parce qu’il a ses
idées
à lui sur la politique, sur la religion, sur la p
r le tracé du Métropolitain et le fonctionnement des omnibus ; et ces
idées
sont celles de tout le monde ; et il les développ
haussé la cervelle de cette préoccupation, qui peu à peu a tourné à l’
idée
fixe. Le comble du malheur et du ridicule serait
ot bien plus énergique, qui éveillait naturellement dans l’esprit des
idées
de gaieté railleuse. Ce mot obsède la pensée du p
l’a trouvé, car il ne songe guère à autre chose. Il est possédé de l’
idée
fixe. Son compère Chrysale s’écrie en le quittant
uter pour son front de funeste aventure. Est-ce qu’ici Molière a eu l’
idée
de poser le grave problème de l’éducation des fil
. Il nous a montré un maniaque, un visionnaire, un homme en proie à l’
idée
fixe, un fou, mais un fou comme il y en a beaucou
e en vue d’un certain dessein. Arnolphe aime bien plus, en Agnès, son
idée
fixe réalisée que la femme elle-même. Mais l’amou
s objets éminemment comiques, parce qu’il y a disproportion entre les
idées
des personnages et ce qu’on leur voit faire, entr
temps aux objections d’un autre, n’est-ce pas confondre deux ordres d’
idées
absolument inconciliables ? Est-ce que Tartuffe n
vérité plus haute, plus idéale. Il s’agit de mettre à la rampe cette
idée
, que les femmes, une fois infatuées d’une croyanc
e passion, les mène ensuite, comme il veut, par le bout du nez. Cette
idée
ressort de la scène avec une évidence qui brûle l
la même, une scène-type ? Pas précisément. Le premier point est que l’
idée
, exprimée par la scène, soit générale, et trouve,
on d’en signaler quelques-unes et de les analyser. Il faut donc que l’
idée
soit générale ; mais il faut aussi que les traits
n Juan, vous verrez comme vous serez reçu. La scène est admirable ; l’
idée
en est générale ; mais les traits dont elle se co
irconstances intermédiaires qui le couvriraient dans la vie réelle. L’
idée
seule brille, de tout son éclat, indépendante des
dix-septième siècle, ce mot de misanthrope ne rappelât pas les mêmes
idées
qu’il éveille chez nous. Non, Alceste est le repr
ontre les cœurs pusillanimes qui n’osent point aller au bout de leurs
idées
, qui n’osent pas être eux-mêmes. Alceste est l’im
étacher et de le transporter par l’imagination dans d’autres ordres d’
idées
. En théologie, Alceste sera un grand hérésiarque
ent ferme et serré, et qui d’un bond hardi sautent de la logique de l’
idée
à la logique de l’action, ce sont ceux-là qui met
urde, et vont hardiment tout droit devant eux, jusqu’au bout de leurs
idées
. Ce sont des Alceste. Et savez-vous pourquoi on n
rsuivre jusqu’au bout et dans son dernier détail l’application de son
idée
. Il y a des scènes qui prêtent à la poésie et que
ne… Et, plus loin, poursuivant son analyse et le développement de son
idée
, M. J. du Tillet dit encore : Si j’osais, je réc
c’est un des meilleurs ouvrages de ce maître du rire contemporain. L’
idée
première, comme dans toutes les comédies fondées
ie, et il n’y a pas un seul des mots qu’il prononce qui détonne sur l’
idée
que nous nous sommes formée de son avarice. Sa ma
, ce délicieux chef-d’œuvre de Favart, ou même, dans un autre ordre d’
idées
, Les Diamants de la couronne et Le Domino noir, j
iculièrement sensible. C’est qu’il s’harmonisait à merveille avec des
idées
préconçues qu’il s’était faites sur sa maîtresse
e passent dans la vie ? Toutes les fois qu’un homme est chaussé d’une
idée
, qui semble biscornue à tout le monde, ou s’est c
on fait dans le monde avec tous les gens entêtés d’un homme ou d’une
idée
: — Mais, voyons, sur quoi vous êtes-vous ainsi c
ait, à l’avance, par deux longs actes, enfoncé dans la cervelle cette
idée
de l’extrême prévention d’Orgon. C’est elle qui d
ent. On le tient d’avance pour un monstre. Mais non, Tartuffe, dans l’
idée
de Molière, est un homme du monde et qui peut pla
parler en secret d’une affaire… Tartuffe revient par un détour à son
idée
. Elle l’arrête tout net : Pour moi ce que je veu
ble, un Homme enfin ! Et il reprend alors, comme si un nouvel ordre d’
idées
commençait : Qui suit bien ses leçons goûte une
rend tout familier et commode. Et si le feu avait pris ? Jamais cette
idée
n’était venue à personne. Le feu ne prenait pas,
ez cette scène, dont je ne puis vous donner par la description qu’une
idée
très inexacte, vous verrez qu’elle devrait être m
s yeux d’un homme pour ces regards noyés de désir. Mlle Fix traduit l’
idée
du poète : la sensation a disparu. Tout le monde
âtre il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est de théâtre. Une
idée
n’y existe qu’à la condition d’être revêtue d’une
qu’on vous embrasse. Ah ! la voilà trouvée la formule dramatique ! l’
idée
, cette fois, parle aux yeux ! Vadius embrasse tou
que c’est qu’une forme dramatique. Tant qu’on n’a pas trouvé pour une
idée
, quelle qu’elle soit, une forme dramatique, cette
rouvé pour une idée, quelle qu’elle soit, une forme dramatique, cette
idée
, sachez-le bien, n’existe pas au théâtre. Elle po
gique même, n’admet, ne goûte, n’aime, n’applaudit au théâtre que les
idées
qui se présentent sous une forme dramatique. 15
le, la pimbêche Armande, sa sœur, et Trissotin, leur ami, se font une
idée
très fausse. Mais c’est un bourgeois riche et ins
te. Mais, si c’est un comédien supérieur, il essaye de prendre dans l’
idée
de Molière ce qui va le mieux à son tempérament e
ertitude qu’Argan et Harpagon sont deux agités, chacun en proie à une
idée
fixe : le premier à une maladie qui le fait couri
estant dans le caractère des personnages. Car en voilà assez de cette
idée
fausse de jouer tragiquement L’Avare. C’est une m
me un sonneur, les somnifères lui sont absolument inutiles ; il a une
idée
fixe : la maladie, et il devient le pantin de cet
la fin de sa vie, Le Malade imaginaire, peut-être avait-il une autre
idée
en tête que de mettre Tabarin sur la scène… — Hui
point ses personnages. Tout le long de la pièce, Toinette aura de ces
idées
folles qui ne seront drôles que par le contraste.
n fantasque qui lui passe par la tête. Sitôt pris, sitôt pendu. — Une
idée
!.. Monsieur mettez-vous là, dans votre chaise-lo
n : elle va faire une charge, une parade. Cela est tout à fait dans l’
idée
que nous nous sommes formée d’elle. Elle y va don
tion le ramène. Elle le dit d’abord du ton d’un homme qui exprime une
idée
probable, puis d’un ton plus convaincu, puis d’un
théories verront aisément que ces réflexions rentrent dans un ordre d’
idées
que nous avons bien souvent exposées ici. C’est q
e ce morceau, cela n’est pas possible ; non, rien ne vous donnera une
idée
du ravissement du public ; ce public, je vous en
. Reinach d’y retourner, sans ses arrière-pensées de méfiance, avec l’
idée
de s’abandonner tout entier au libre génie du poè
’avait pour les contemporains rien d’extraordinaire : mais le fonds d’
idées
et de sentiments d’où elle était sortie traînait
arroumet n’en était pas ; il commençait à développer avec chaleur son
idée
sur ce point particulier d’esthétique, quand la s
e à l’entr’acte suivant. Permettez-moi de revenir sur une ou deux des
idées
que je voulais vous soumettre. Vous estimez que M
genre de comique dont le seul nom de son emploi, Arlequin, éveille l’
idée
; son talent était spirituel et gai, mais discret
on Dieu ! tout ce qu’il vous plaira. Nous causons ; chacun expose ses
idées
, fait ses remarques ; il est possible qu’au bout
d, la voilà qui, gentiment, bavarde sur le mariage, ou plutôt sur les
idées
qu’elle s’en est formée : — Oh ! ma chère Lisett
Son père arrive qui lui parle du futur qu’on lui destine. — Ah ! une
idée
, s’écrie-t-elle, si je pouvais l’examiner sans qu
isent posément : — Si j’osais, je vous proposerais, mon père, sur une
idée
qui me vient, de m’accorder une grâce qui me tran
arivaux n’aimait pas quelque peu le roman, est-ce qu’elle aurait eu l’
idée
de ce déguisement romanesque ? Est-ce que l’actio
autre chose : C’est dommage ! C’est vraiment dommage ! Elle n’a pas l’
idée
qu’elle pourra jamais aimer et épouser un valet e
n sourire de complaisante indulgence. Non, rien ne peut vous donner l’
idée
de ce qu’était Delaunay dans cette scène exquise.
paroles incohérentes, d’une gaîté folle ! — Il me vient de nouvelles
idées
, lui dit-elle… Et il y a des actrices qui disent
ans le jeu si parfait et si conforme en apparence au type, toutes les
idées
et toutes les passions du dix-neuvième siècle. »
des détails sur l’émotion qu’éprouvèrent les vieux amateurs, à cette
idée
que les rôles, que l’éminente comédienne avait ma
rd peut, à un certain point de vue, être considérée comme sérieuse. L’
idée
qu’un valet, un Bourguignon pût être amoureux — e
d’un côté ; Nicole ou Bourdaloue de l’autre, je trouverais les mêmes
idées
s’épanchant avec abondance, dans un style ou fami
longue, incolore. Elle n’a pas le style du théâtre. Ce n’est pas une
idée
qui frappe les yeux comme un coup de lumière. Éco
sur ce thème ; c’est qu’il ne s’agissait plus que de trouver à cette
idée
une formule dramatique, et c’est ce qu’a fait Bea
, Almaviva aurait dû donner son comptera mon. Figaro. Oui, mais que d’
idées
sous ce mot, et, j’en reviens toujours là, que d’
ui, mais que d’idées sous ce mot, et, j’en reviens toujours là, que d’
idées
qui étaient universellement reçues, qui avaient c
ervelle de son auteur. Beaumarchais a longtemps tâtonné autour de son
idée
. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est qu’il en a
bon dont les précautions sont inutiles. Eh bien ! du moment que cette
idée
est rendue visible, qu’importent les moyens pris
aisir de se prouver qu’ils en ont et se renvoient la balle sans autre
idée
que de montrer leur adresse au public. C’est just
Aucune institution ne peut, dans nos mœurs actuelles, nous donner une
idée
de la haine qu’excitaient à cette époque ceux qu’
mme de cour sur le partisan. On voit ce que la scène a perdu avec nos
idées
d’égalité moderne. J’ai beau faire, j’ai beau rem
age, c’est la manière actuelle. Au fond tous deux exprimeront la même
idée
. Ça ne les empêchera ni l’un ni l’autre d’adorer
des folies qu’inspire un caprice, et même d’un certain dégingandage d’
idées
, de sentiments et de conduite qu’autorisait la mo
ngue interruption, une reprise éclatante de l’œuvre, pour qu’on eût l’
idée
de revenir au texte du maître. C’est ainsi que M.
s beaucoup plus tolérante que celle du temps passé ; mais ce sont les
idées
sur le duel qui ont beaucoup changé depuis lors,
ul instinct et peut-être aussi sous l’influence de cette atmosphère d’
idées
ambiantes dont les hommes de génie sont enveloppé
s ont-ils le même sens, les mêmes expressions rendent-elles les mêmes
idées
des deux côtés du Jura ? — Emile Souvestre en dou
aris, à l’heure où il parle ; et cependant ses expressions, comme ses
idées
, ont un point de départ et un rayonnement différe
sophie. On y reçoit d’Allemagne, d’Angleterre et même d’Amérique, des
idées
par d’autres voies que nous. On est accoutumé, su
poésie, à ses yeux, n’était pas la parure des choses, elle en était l’
idée
intime ; l’élément poétique répondait aux meilleu
et profond théâtre où, dans un demi-jour solennel, se meuvent tant d’
idées
et de sentiments, d’images et de réalités, de sou
ni, ne peut se renfermer en une formule. Chaque peuple en exprime une
idée
, chaque homme une lettre ; aucune voix ne J’achèv
int que sur ceux qui symphathisent à la fois avec ses héros et avec l’
idée
qu’ils personnifient. Les héros du poète français
Il en signale un premier dans un chapitre remarquable qui traite des
Idées
de Molière sur l’éducation des femmes. Après avoi
de Molière sur l’éducation des femmes. Après avoir exposé ce que ces
idées
ont de sain et de bienfaisant, et après avoir jus
de son futur époux. Elles roulent d’un bout à l’autre sur cette seule
idée
. Or accorder dans la question dont il s’agit la p
gues. Regnard, pour composer le prologue des Menechmes, a pris l’
idée
du prologue d’Amphitrion. Que dis-je l’idée ! Che
e des Menechmes, a pris l’idée du prologue d’Amphitrion. Que dis-je l’
idée
! Chez Regnard, Apollon & Mercure s’entretena
disant nos vérités. Quel a donc été le but de Regnard en prenant les
idées
de Moliere ? A-t-il espéré les mieux rendre ? A-t
à faire la fortune de quelques particuliers. Regnard affoiblit donc l’
idée
de Moliere. D’ailleurs Ormin est, par le genre de
iere-neveu. Moron est un bouffon qui plaisante agréablement sur une
idée
folle qu’il ne fait même qu’indiquer : Crispin es
arquis. Nous voyons dans ces deux couplets les mêmes mots, les mêmes
idées
; les deux personnages y ont les mêmes prétention
ur ? & quel Auteur encore ! On peut sans contredit s’emparer de l’
idée
d’un autre, quand il a travaillé dans une langue
imagination & de son génie, en transportant dans ses ouvrages les
idées
des grands maîtres, sans avoir l’art de déguiser
de la faire saisir sur le texte même ; d’éviter le plus possible les
idées
générales et d’atteindre l’ intimité même de l’au
est la première pièce de Molière qui procède un peu de l’antiquité. L’
idée
première en a été donnée très évidemment à Molièr
imitation, tant pour ce qui est de l’intrigue que pour ce qui est des
idées
exprimées dans la pièce, de la thèse, si l’on veu
aux. Il n’y a donc rien à dire de cette pièce ni- au point de vue des
idées
, ni au point de vue de l’intrigue, puisqu’il n’y
ées, ni au point de vue de l’intrigue, puisqu’il n’y a ni intrigue ni
idées
. Cela n’empêche point du tout cette pièce d’être
ue notre homme est rendu aussi sot qu’on peut l’être ici-bas. Voilà l’
idée
de l’ouvrage, voilà la thèse et voilà la moralité
mpromptu de Versailles sont de petites pièces où Molière a exposé ses
idées
littéraires. Nous nous en occuperons donc quand n
fession : ridicules des médecins, ridicules des hommes, de lettres. L’
idée
de Diderot n’est donc point une nouveauté. On pou
s, mais à un Rabelais qui serait de bonne compagnie. Molière a pris l’
idée
de son prologue dans le Dialogue de Mercure et Ap
on prologue dans le Dialogue de Mercure et Apollon de Lucien ; mais l’
idée
seulement, et le dialogue de Mercure et de la Nui
t amoureux ressortissant à la fantaisie de la comédie italienne ? Mon
idée
là-dessus est celle-ci : Molière, avec raison peu
era gauchement. Un peu d’odieux aussi sera en lui parce que c’est une
idée
générale de Molière et parfaitement juste que les
pourvu qu’elles flattent sa vanité. Et il y a de la vérité dans cette
idée
. La vanité aspire à tout et trouve de la satisfac
le être due à la collaboration de Molière et de M. Tibaudier. Ses
idées
générales Molière est un bourgeois de Paris de
es générales Molière est un bourgeois de Paris de 1660. Toutes ses
idées
générales sont certes d’un bourgeois de Paris de
idées générales sont certes d’un bourgeois de Paris de 1660, moins l’
idée
religieuse qui certainement n’était pas puissante
il n’est pas antidéiste, mais il est essentiellement indifférent à l’
idée
de Dieu et à toute idée religieuse. Les ennemis d
, mais il est essentiellement indifférent à l’idée de Dieu et à toute
idée
religieuse. Les ennemis de Molière ont raison qua
de Don Juan ? Non pas, ce me semble ; puisque Don Juan, qui attaque l’
idée
de Dieu, est un coquin, que Molière, très évidemm
t méprise. Faut-il en conclure qu’il est avec Sganarelle qui défend l’
idée
de Dieu ? Non pas, ce me semble, puisque Sganarel
mme toute, à tous les deux, ce qui prouve qu’il n’est pas hostile à l’
idée
de Dieu, mais qu’il lui est indifférent. Pour ce
tière religieuse commençait à se répandre à cette époque), toutes les
idées
générales de Molière sont celles d’un honnête bou
ère les a eues toutes et semble n’avoir eu que celles-là. Ce sont des
idées
de sens commue, dans la vraie signification du mo
ilà le bon sens populaire et bourgeois qui donne à Molière toutes ses
idées
, qui anime et entretient continuellement sa verve
t son théâtre. Pour comprendre plus précisément, prenez justement les
idées
contraires ; vous verrez que tout ce que Molière
ercice de leur métier. Si vous prenez un à un tous ces contraires des
idées
de Molière, vous apercevez que ce sont des idées
s ces contraires des idées de Molière, vous apercevez que ce sont des
idées
qui s’éloignent des idées bourgeoises, que ce son
de Molière, vous apercevez que ce sont des idées qui s’éloignent des
idées
bourgeoises, que ce sont des idées d’hommes génér
sont des idées qui s’éloignent des idées bourgeoises, que ce sont des
idées
d’hommes généreux, un peu chevaleresques, ou de p
qu’il a soutenu cette seconde et voilà, certainement, qui n’était pas
idées
de bourgeois du Marais en 1660 ni même beaucoup p
arement quelqu’un avec qui il put échanger une pensée, avait quelques
idées
à lui, qui dépassaient son temps, que, les apport
lement, comme aussi bien le voulait le fond de sa nature, à avoir les
idées
de tout le monde. Sur un autre point Molière semb
tre complet) et faisons remarquer qu’il y a, même au point de vue des
idées
, plusieurs Molière, comme aussi bien il serait bi
ent et ne sera pas compris. Il y a un Molière qui fait sa matière des
idées
les plus rebattues delà moyenne classe de son tem
ette observation, à la prendre en général et non dans son détail, une
idée
fort considérable sur laquelle il est probable qu
s. Il a cette intelligence impersonnelle qui consiste à n’avoir pas d’
idées
, mais à avoir sûrement, avec une justesse de coup
, mais à avoir sûrement, avec une justesse de coup d’œil absolue, les
idées
de tout le monde, les idées où la pluralité, au m
c une justesse de coup d’œil absolue, les idées de tout le monde, les
idées
où la pluralité, au moins, se range ou va se rang
i consiste, comme a dit Nisard en termes excellents, à « exprimer les
idées
de tout le monde dans le langage de quelques-uns
t, en tant qu’intelligence, le génie propre de Molière. Comme homme à
idées
, Molière est un homme qui n’en a pas ; mais qui e
qui encore est un génie intellectuel en ce sens, que, comprenant les
idées
de sens commun autant que personne et plus distin
op s’écouter quand on est malade. La supériorité de Molière en fait d’
idées
, c’est d’avoir très sûrement démêlé celles de son
t l’homme qui pense. De même l’hérétique social est l’homme qui a une
idée
qui est à lui, l’homme qui n’a pas le sens commun
rel, mais non pas à la nature, sens commun et sens social, toutes les
idées
générales de Molière me semblent contenues dans c
dans cette formule. Sa morale D’après ce que nous avons dit des
idées
générales de Molière, on imagine sans doute que s
ons et aux commandements de leur intérêt et, à peu de chose près, les
idées
moyennes des hommes ne sont pas autre chose que l
qu’ils ont faites sur leur intérêt bien entendu. Il s’ensuit que les
idées
moyennes de tous les temps conduisent à une moral
hers bourgeois dont il est, dont il a tontes les opinions, toutes les
idées
, tous les préjugés, à bien peu près, et c’est par
it à Chrysale : « Je vous estime et je suis avec vous dans toutes vos
idées
, cela apparaît assez ; mais vous êtes faible. Si
ésorganisé votre famille. Cela ne vous inspirera sans doute que cette
idée
que vous n’auriez pas dû vous marier, et quelque
sonnet, Il avait autre chose à mettre au cabinet. Qui se ferait une
idée
du xviie siècle par le miroir de Molière se figu
serait la plus plate du monde. Et il me semble que cela juge. Ses
idées
littéraires Cet excellent homme — en tant qu’h
omme — en tant qu’homme — ou au moins très sympathique ; ce penseur à
idées
très impersonnelles, et ce moraliste de morale d’
ue nous pourrons faire, son génie dramatique, rendons-nous compte des
idées
littéraires générales qui présidaient en quelque
ant une aussi haute valeur dramatique que la tragédie, ce qui est une
idée
toute nouvelle. Les plaintes de Lysidas dans la C
des raisons qu’Ariste lui-même trouvera solides, exactement les mêmes
idées
. Comédie, en soi, à la même hauteur que la tragéd
ais qui peut y avoir -mis une autre unité (d’intérêt, d’impression, d’
idée
générale) qui fera que le spectateur ne fera aucu
x qui ont le génie. L’utilité purement négative des règles, c’est une
idée
aussi juste qu’ingénieuse. Quand il parlait de l’
t c’est Monsieur Tartuffe. Ce directeur excite, pour l’exploiter, son
idée
maîtresse ou sa passion maîtresse, le souci de so
ent pas tous très bien ensemble et qui, en tout cas, donnent plutôt l’
idée
d’un assemblage industrieusement fait que d’un êt
t rien, ce qui, le plus souvent, est la meilleure manière d’avoir une
idée
juste, et la comédie professionnelle existait ava
ère a fort bien fait de le vouloir ainsi pour écarter du spectateur l’
idée
qu’elle est une coquette de profession et pour lu
ien vrai, m’a si fort possédée, Que de le démentir je n’ai point eu l’
idée
. C’est assez faible. « Je n’y ai pas pensé » est
Damis je me suis bien gardée, Tant je le sais tenace et ferme en son
idée
, Et tant lui dire non eût été le moyen Qu’il répé
e — excepté Armande8 — toujours naturelle, et elle n’a jamais d’autre
idée
que de se marier et de se marier avec un jeune ho
e. Ayant des sentiments de cette sorte et qui ne sont presque que des
idées
, elle en parle avec une merveilleuse tranquillité
charmante. Elle a l’esprit de Molière, les sentiments de Molière, les
idées
de Molière, le style de Molière, quand il est le
t qui rappelle les supplications d’Iphigénie ; et si elle abandonne l’
idée
du suicide, elle demande comme une grâce et comme
nt le plus. Molière, en construisant un personnage, ne part pas d’une
idée
, il pari d’une observation, il part de la réalité
mme qui ne veut pas être cocu et il est tellement hypnotisé par cette
idée
qu’elle est devenue depuis douze ans tout son car
’en est un d’être infortuné, d’être prétentieux ou d’être gonflé de l’
idée
de son mérite, c’en est un aussi de faire la sati
ts de Frosine, sans le convaincre, sans doute, répondent en lui à une
idée
de même ordre et qu’il y a en lui un Mégadore qui
est très beau, à risques et périls, de vouloir maintenir seulement l’
idée
abstraite à la place centrale et l’entourer sans
e xviiie siècle et toute la Révolution française, et autour de cette
idée
et exagérant cette idée et négligeant tout le res
e la Révolution française, et autour de cette idée et exagérant cette
idée
et négligeant tout le reste il a fait le Bourgeoi
e l’honnête homme, l’homme sensé serait-il bien avisé de chercher ses
idées
directrices et sa morale dans un auteur comique ?
assez piquantes, les circonstances qui amenèrent Weiss à exposer ses
idées
sur Molière. On s’était déjà occupé de Molière à
conférence, il a, non rédigé, mais mis en forme une première fois ses
idées
et leurs développements, d’une main rapide, en se
on de la juger ; d’ailleurs, elle ne renverse pas la tradition et les
idées
généralement acceptées, elle permet seulement et
erme comme au début, le comique est tiré de la même image, de la même
idée
, du même mot affreux : tuer ! Bossuet, jetant l’a
e Molière conçut dans sa vie de province de charmantes et de fécondes
idées
, a fructifié dans son cerveau, et plus tard son i
d deviendra George Dandin. Mais si Molière prit en province de bonnes
idées
comiques, il faut convenir qu’il les paya leur pr
er par cette disposition d’esprit qu’à peine venu à Paris sa première
idée
ait été justement de tomber sur la coterie littér
t à l’hôtel de Rambouillet ? Comment expliquer encore que sa première
idée
ait été aussi d’exécuter une charge à fond de tra
t mieux ! encore. Ils aimaient qu’on répandît, qu’on éparpillât leurs
idées
, leurs types. Il y en a des exemples très extraor
que Favart se soit excusé auprès de Marmontel pour lui avoir pris son
idée
; mais en revanche, ce que nous avons, c’est une
pardon à Favart d’oser, lui indigne, traiter pour le théâtre la même
idée
que Favart n’a pas dédaigné d’embellir de son rar
-là qu’il faudrait choisir. Si je ne veux vous donner qu’une première
idée
d’Alexandre, et vous la donner fidèle, je peindra
one au milieu de fêtes splendides. Mais si je veux vous en donner une
idée
plus complète, ou du moins plus particulière, je
s montrais que ce second Alexandre, je vous fausserais complètement l’
idée
d’Alexandre ; si je ne vous montrais que le premi
voyez ces expressions comme vous voudrez, vous y trouverez langage et
idées
de village, comique absolu, humilité, passion ent
, tient de petits discours comme ceux-ci à sa sœur Armande, qui a des
idées
métaphysiques sur le mariage, et qui ne comprend
té grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j’ai eu dans l’
idée
toute la nuit26… Comme elle est longue, cette h
sujet trop comique, il faut du génie pour tirer de là la comédie ! L’
idée
de la mort n’envahit pas les hommes de très bonne
les hommes songeassent trop à la fin fatale de leur vie. Mais quand l’
idée
de la mort s’est mise quelque part, en revanche e
’est mise quelque part, en revanche elle n’en déloge plus ; que cette
idée
provienne d’un mal réel ou d’un mal imaginaire, s
bsolument les mêmes sur les hommes. Un homme faible, envahi par cette
idée
, en est ravagé de fond en comble, un homme fort t
ue des souvenirs de force, de vertu et de bonté. Molière a subi cette
idée
de la mort, il l’a portée longtemps en lui, mais
Eh bien, voyez Argan dans la scène première, absorbé dans toutes ces
idées
dégoûtantes de sirops, de juleps, de purgations,
, ç’eût été l’état possible de Molière, s’il n’avait pas su vaincre l’
idée
qui avait envahi son âme. Pour bien comprendre to
, il n’était pas facile de discerner s’il avait voulu ridiculiser les
idées
dont se sert Arnolphe, ou bien l’usage qu’il en f
même dans Bourdaloue, Bossuet, La Bruyère, Boileau. Molière conçut l’
idée
, la première idée de se moquer d’un directeur de
oue, Bossuet, La Bruyère, Boileau. Molière conçut l’idée, la première
idée
de se moquer d’un directeur de conscience ; il n’
d en ce sens qu’un gentilhomme vivant mal, dans une société où il a l’
idée
de se servir de ses prérogatives et des avantages
orte de Dieu-Humanité au Dieu-Providence, ce qui est fort loin de mon
idée
, ce sens-là on ne peut refuser de le voir dans la
ez qu’à lire tous les auteurs du temps pour y voir à quel point cette
idée
leur est absolument étrangère. Personne ne sonder
rivains placés dans les mêmes conditions, n’auraient pas pu trouver l’
idée
et saisir les perspectives du Tartuffe et de Dom
ue le mariage est accompli, il s’en forme, comme nous l’avons vu, une
idée
assez triviale, bien qu’il traite avec beaucoup d
éralement, faute de se reporter aux faits qui servent de base à cette
idée
très simple ; c’est qu’on étudie le xviie siècle
n la direction imprimée à une société par les grands esprits, selon l’
idée
même qu’on se fait des devoirs de la famille et d
me qu’on se fait des devoirs de la famille et de la société. Non, les
idées
compteraient pour trop peu dans l’histoire, la ci
ra une énigme impossible, et il n’y comprendra rien du tout, avec ses
idées
de l’an 500 avant Jésus-Christ. Je veux vous fair
artés de tout ». Si l’on veut, messieurs, comprendre tout le prix des
idées
et des maximes de Molière sur la culture des femm
les aient, il faut songer qu’il y a toujours eu un courant contre ces
idées
, un courant fâcheux, qu’il est nécessaire de comb
autres, et plus d’une très heureuses, dans la manière de sentir : nos
idées
ont changé le cours de nos passions, et nos passi
t étouffée sous un concert d’éloges. Quelque chemin qu’aient fait nos
idées
, quelque loin qu’ait porté la voix de nos philoso
s hommes, il ne laisse point voir que ce mépris lui vient de la haute
idée
qu’il se forme de leurs devoirs et de la noblesse
e ont vu beaucoup de ces vicissitudes dans la manière de sentir ; nos
idées
ont changé le cours de nos passions, et nos passi
la recherche fatigante du détail, que nous parvenons à nous faire une
idée
, encore trop vague, de la vie intime d’un peuple.
osé atteindre, elle a bien pu recevoir l’empreinte du changement des
idées
de Corneille à Racine, de Racine à Voltaire et à
dieux ? CÉSAR Il importe beaucoup, au contraire. Quand on choque les
idées
de son temps, ou l’on tombe dans le ridicule, ou
n sur tous ceux qui ont de la sensibilité, de la vertu, & quelque
idée
de la foiblesse humaine. « Hélas ! me répondit-il
humaine. « Hélas ! me répondit-il en soupirant, vous avez eu la même
idée
que mon pere. . . . « En cet endroit, d’Orval, dé
à l’union de d’Orval & de Constance, elle ne peut supporter cette
idée
, elle veut quitter la maison & empêcher son p
ser Moliere ou Corneille de plagiat, pour avoir emprunté tacitement l’
idée
de quelque piece, ou d’un Auteur Italien, ou du T
in n’étant pas de donner cet ouvrage au théâtre, j’y joignis quelques
idées
que j’avois sur la poétique, la musique, la décla
ter André. Passons aux détails. « Dois-je au Poëte étranger une seule
idée
qu’on puisse citer ? Pas une. « Qu’est-ce que sa
c’est de là que naît le comique, c’est là ce qui fait rire même de l’
idée
de la mort, à chaque instant brutalement répétée
era de la meilleure foi du monde6. » Mais, en conservant cette même
idée
, ne faisons que changer de robe; nous voici en Co
, on est ému. Et maintenant passons à la littérature. L’élévation des
idées
, la variété des conceptions devraient la protéger
, mais le ridicule de la médecine. Molière revient souvent sur cette
idée
, qui fait le fond de notre article : Critique de
n rien à une comédie italienne. J’ai du moins toujours été dans cette
idée
; mais comme je n’ai pas voulu me fier à mes conj
vié de pierre espagnol, un couplet de chanson qui offre précisément l’
idée
la plus recherchée du fameux sonnet. En voici deu
précieux & maniéré eût lu le couplet espagnol, qu’il eût trouvé l’
idée
charmante, qu’il en eût voulu enrichir notre lang
tions d’un des auteurs les plus célèbres de notre siècle, peut donner
idée
de ce qu’étaient jadis en France les représentati
noré. » Toutefois, Messieurs, je n’y vois pas grand mal et, quand les
idées
reçues ont du bon, je trouve assez sage de s’y te
emps, il faut le dire (permettez-moi cette réflexion en passant), les
idées
reçues traversent une phase pénible. Ce n’est pas
nes était une révolte contre l’oppression féodale ; c’est une vieille
idée
à laquelle il faut renoncer. Le trop fameux sac d
te ce qu’ils étaient ; mais que d’autres questions sur lesquelles les
idées
reçues sont battues en brèche ! Pépin d’Herstall
festation naturelle et jusqu’à un certain point légitime de certaines
idées
particulières ; » la Saint-Barthelémy trouve son
articulières ; » la Saint-Barthelémy trouve son excuse dans ces mêmes
idées
. L’antiquité même la plus vénérable n’offre pas u
incial, en restant fidèles, aussi longtemps que nous le pourrons, aux
idées
consacrées. Ne nous pressons pas de détruire la s
lire encore dans certains collèges un livre qui peut vous donner une
idée
de ces moralités. C’est l’histoire d’un nommé Chr
, puis sot ignorant et sotte folle. Ces six personnages se mettent en
idée
de construire un nouveau monde. Sur le conseil d’
titres, ils semblent annoncer un défaut de netteté ou d’unité dans l’
idée
principale d’une pièce, puisqu’il a fallu s’y pre
édie intitulée L’Amant indiscret, ou le Maître étourdi. C’est la même
idée
, comme le titre l’indique ; mais ce n’est pas le
isé dans le Secchi ou dans quelque autre source, n’avaient pris que l’
idée
principale qu’ils avaient employée au gré de leur
Neufchâteau, mon confrère à l’Académie française, a développé la même
idée
dans un charmant quatrain dont il m’a permis de f
. Je me borne à chercher, dans ceux connus déjà, la justification des
idées
que m’a pu suggérer le texte même de Molière sur
etouches, sans altérations, nous ne l’avons pas, et il faut démêler l’
idée
originale entre les lignes d’une troisième éditio
end donc mes perplexités. Cependant, tenu par métier de me former une
idée
nette du personnage, je me suis pris à lui comme
rompre par Orgon les fiançailles avec Valère. Molière donna à Orgon l’
idée
de ce mariage ; un moliériste, M. Livet10, va jus
it son dénouement et que c’est dans cette seconde version qu’il eut l’
idée
de le confier au roi lui-même. L’intervention du
les pièces volées par son patron. D’où le dénouement13. Il y a là une
idée
; et la comédie est de 1670 ; elle n’a suivi que
eant le salut avec ceux d’Angleterre. Ne se pourrait-il pas que cette
idée
de dénouement fût venue de Paris avec la pièce ?
e chair, un long couplet où le saint personnage s’étendait sur cette
idée
, avec des élans si sincères « qu’il en faisait pr
euner suivant, quatre grands coups de vin lui refont le sang et les
idées
. Aux applaudissements d’Orgon, qui le fait asseoi
re moi, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que le Ciel deviendrait ? » Et cette
idée
de céder la place, lui, Tartuffe, à ce Damis, qui
amis, qui n’est que le fils de la maison, le légitime héritier, cette
idée
lui semble si anormale, si monstrueuse, que quand
e, directeur ou confesseur. Quel est l’esprit de la dévotion ? Quelle
idée
anime le dévot ? L’idée du salut. Et comment fait
ur. Quel est l’esprit de la dévotion ? Quelle idée anime le dévot ? L’
idée
du salut. Et comment fait-on son salut ? En sacri
tratagème macabre de Mascarille, dont l’Inavvertito ne donnait aucune
idée
: Molière l’a pris à Noël du Fail. A l’acte IV, s
e pas là un des contes qu’a vus Mascarille et qui lui ont donné l’
idée
du stratagème qu’il met en œuvre au quatrième act
l est vrai que Lisandre est déguisé en Turc, non en Arménien : mais l’
idée
même de faire de Lélie un faux Arménien peut avoi
e sont-ce pas les deux passages du Parasite qui ont donné à Molière l’
idée
de cette substitution ? A la fin de cet acte III
e sur la comédie. La cause principale en est peut-être dans la fausse
idée
que les auteurs se sont faite de leur art, et par
occasions de les humilier publiquement. Ainsi froissées, et dans des
idées
de vengeance, ces ridicules bourgeoises étalaient
mirable, on y remarque des personnages et des détails qui donnent une
idée
des mœurs du temps. Le rôle du marquis, quoique u
n, et que la passion du jeu anime de la même ardeur, donnent bien une
idée
de ce temps de désordre et de corruption. Cependa
e ton de fade galanterie qui le caractérisent, ne donnent-ils pas une
idée
de cette société frivole et efféminée où de charm
i que le guerrier, À tout l’or du Pérou préfère un beau laurier. Les
idées
sur ce point sont un peu différentes aujourd’hui;
e mouvement rapide imprimé par la philosophie moderne à la marche des
idées
, et les changements extraordinaires qu’elle avait
doit-il être jaloux ? Madame Dalainville, de son côté, donne bien l’
idée
de ces femmes légères et frivoles à qui l’amour d
vec la liberté de la presse, une lutte d’un autre genre, la lutte des
idées
et des principes ; où l’égoïsme et l’avidité avai
, tous les portraits du monde, en effet, n’auraient pas pu donner une
idée
aussi exacte des jeunes courtisans de cette époqu
e ans passés, il a conservé les airs sautillants, le ton évaporé, les
idées
, les préjugés, les mœurs des nobles d’avant 1789.
nt où se discutaient ces grandes questions qui changeaient toutes «es
idées
sociales, on la voit avec Dorat, Marivaux et de L
ire rire et pleurer alternativement. Mais examinons si, en effet, les
idées
qui dirigeaient Molière, en composant ses ouvrage
astreindre à l’imitation de la forme de ses ouvrages, se pénétrer des
idées
et du grand but qui le dirigeaient en les composa
u’on pourrait le croire de bien comprendre un rôle et de se faire une
idée
exacte de son caractère. Ce qui le prouve, ce son
ousse la vertu jusqu’à l’excès, mais plutôt parce qu’il s’en fait une
idée
complètement fausse. Mais, pour s’aveugler si étr
bile. L’indignation de l’un nous donnerait de sa vertu la plus haute
idée
, la résignation de l’autre nous ferait presque do
beaucoup à celles des égoïstes et des fripons; il va même, d’après l’
idée
qu’il s’était formée de ces deux personnages, jus
ssertation minutieuse et peu utile ; cependant, comme c’est d’après l’
idée
fausse ou vraie que nous nous faisons d’un person
se ou véhémente; mais, comme l’imagination est frappée en raison de l’
idée
qu’on s’est faite de ce personnage, il importe de
il manquait son but : je veux dire que son jeu ne donnait pas assez l’
idée
d’une organisation naturellement irascible et véh
de tête, la brusquerie des gestes, il faut que tout, dis-je, donne l’
idée
de cette nature implacable et généreuse à la fois
Bruyère, toujours impassible, prudent et circonspect, n’ayant qu’une
idée
, qu’un but qu’il poursuit avec persévérance; sach
donner à son Tartuffe des inclinations sensuelles, et cette première
idée
une fois trouvée, c’était, à coup sûr, la combina
ché sous la table ? Mais vraiment, à sa place, personne n’en eût eu l’
idée
. À qui donc, en effet, la pensée serait-elle venu
bien vrai, m’a si fort possédée Que de le démentir je n’ai point eu l’
idée
; Mais par là, grâce au ciel, tout a bien mieux é
tout à fait en dehors de la routine. Ainsi, pour en donner une juste
idée
, il ne faudrait pas, à l’exemple de beaucoup de c
e sur l’ensemble d’un rôle, et jamais, par exemple, il ne viendra à l’
idée
d’aucun comédien, pas même des moins intelligents
pe, n’est plus qu’un véritable Cassandre; pour donner enfin une juste
idée
, par l’amertume de la parole, les éclairs du rega
de contact avec le psychologue, je me permettrai d’exprimer quelques
idées
à ce sujet. Il y a trois manières d’être moralist
tuelles. L’intelligence proprement dite, la faculté de poursuivre les
idées
, de les associer, de raisonner, et les connaissan
fins déplorables. On voit alors l’imagination créer des chimères, des
idées
absurdes, immorales ; et ces idées, étant basées
magination créer des chimères, des idées absurdes, immorales ; et ces
idées
, étant basées sur ce qui a le plus de puissance s
cer à se découvrir que s’il eût appartenu à une école quelconque, aux
idées
de laquelle il eût peut-être fait plier les faits
rnent pas alors à interpréter faussement les faits, à créer ainsi des
idées
chimériques, délirantes ; elles prêtent également
e présentent Les Fâcheux de Molière. Lorsque l’esprit est plein d’une
idée
passionnée, l’homme est porté à croire que tout l
e grande vivacité. Dans le Cocu imaginaire, Sganarelle, absorbé par l’
idée
que Lélie le trompe, ne peut retenir son indignat
rd de ses inspirations passionnées, pour se vanter d’avoir adopté une
idée
que tout homme raisonnable considérerait comme ex
s à l’égard de leurs extravagances sont tellement persuadés que leurs
idées
représentent la raison, la vérité, ce qui est le
FORCÉ L’homme, vient-il d’être démontré; est tellement entiché des
idées
que lui ont suggéré les sentiments et les passion
a perversité des instincts alliée à l’absence de sentiments moraux. L’
idée
première de cette comédie n’est pas, il est vrai,
e compelle intrare ; il veut forcer ses contradicteurs à partager ses
idées
, et il emploie, pour y parvenir, une vivacité de
ndre avec plus de vérité l’amour tel qu’il est dans l’humanité et les
idées
qu’il suggère, que ce qu’il l’a fait dans la scèn
st une supposition qui ne peut venir qu’à une personne qui n’a aucune
idée
de l’anomalie morale qui fait les criminels. Une
e interprétation de l’infidélité de la femme a passé si bien dans les
idées
et dans les mœurs que la loi tolère la vengeance
nsées que lui suggèrent sa vanité et son orgueil, traite de folie les
idées
raisonnables qui sont opposées à ces passions. Au
facultés intellectuelles proprement dites, du pouvoir d’associer les
idées
, de raisonner, ni des connaissances acquises par
es éléments de perfection. C’est ainsi que l’imagination engendre les
idées
délirantes chez les passionnés, soit malades du c
oûts et les penchants qu’elles inspirent, enfantent la plupart de nos
idées
et les dirigent, fixent nos désirs et nos volonté
ême que les fous raisonnants, Belise prend pour absolument vraies ses
idées
délirantes ; comme eux, la contradiction ne fait
onner, elle défend avec toutes les ressources de son intelligence les
idées
absurdes que sa passion lui a suggérées. Avec que
elles intactes, mais dirigées par des passions, ne produisent que des
idées
délirantes suivies et raisonnées, ainsi que Moliè
oduit de l’intelligence proprement dite, de la faculté d’associer les
idées
, de raisonner ; elle tire sa source du bon sens,
e le pédantisme et les femmes docteurs. » M. De Laprade suppose que l’
idée
de Molière à l’égard des femmes est réellement «
de l’esprit de la faculté qu’il possède de poursuivre, d’associer les
idées
entre elles d’après certaines tendances naturelle
erot Mon cher Professeur, C’est à vous que je dois mes meilleures
idées
sur la critique. Entendre un philosophe parler li
t des questions de critique générale, et, ce qui est plus, beaucoup d’
idées
: je vous devais ce livre. Reprenez la vérité com
d’avoir dérobé sa pièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’
idée
de L’École des maris. Il y a dans les Adelphes de
me journée du Décaméron de Boccace a non seulement fourni à Molière l’
idée
de sa comédie de L’École des maris, mais encore e
Le reste de la fable n’est qu’un tissu sans ordre, et sans liaison, d’
idées
détachées et éloignées du point principal. « Moli
hées et éloignées du point principal. « Molière, sans perdre de vue l’
idée
de Boccace, n’a pas tout à fait méprisé celle de
lle, et qui veut l’épouser ; on conçoit aisément la justesse de cette
idée
, et combien il convenait à l’économie de toute la
idée, et combien il convenait à l’économie de toute la machine que l’
idée
imparfaite de Vega fût ainsi renversée. Quoique c
ai que les connaisseurs en sentiront sans peine la difficulté. Dans l’
idée
de Molière les motifs du comique naissent, pour a
sujet, pour nous apprendre de quelle manière on peut s’approprier les
idées
d’autrui, et leur donner les grâces de la nouveau
coboni tâche, autant qu’il lui est possible, de rapprocher toutes les
idées
du théâtre du côté des poètes italiens ; c’est po
on, et ne dit pas un mot de Térence, à qui Molière doit la principale
idée
de sa comédie. Dorimon, dans celle de La Femme in
ce soin. « [*]Ceux-là se trompent, qui croient que Molière a tiré l’
idée
de sa comédie des Fâcheux d’une satire d’Horace :
rder : c’est de cette farce si peu vraisemblable que Molière a tiré l’
idée
et le motif de l’action de sa comédie des Fâcheux
1663. Un passage de la préface qui précède cette critique va donner l’
idée
de cet ouvrage. « On ajoute à cet avis que celui
e semblant d’agréer sa tendresse. Voilà ce qui donne à la princesse l’
idée
d’exécuter le projet qu’elle médite : pour cet ef
ans ce dessein, elle sort pour le chercher, mais sans communiquer son
idée
aux spectateurs, à qui elle donne en même temps u
e dans ces commencements, il était important de la confirmer dans son
idée
, afin d’assurer tout à fait sa guérison. Sganarel
c’est un mélange qui est nouveau pour nos théâtres… Il peut servir d’
idée
à d’autres choses qui pourraient être méditées av
te principalement à se savoir bien servir de l’occasion, et que cette
idée
lui a plu, il a fait une pièce sur le même sujet,
de Molière. a. [*]Le fameux comte de Grammont a fourni à Molière l’
idée
de son Mariage forcé. Ce seigneur, pendant son sé
utes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon
idée
en est si fort occupée que je ne sais rien, en so
pièces de Molière. Aujourd’hui nous voulons essayer de nous faire une
idée
des principes qui le dirigèrent. Il est des poète
uence jusque-là unique de la vie de société. Il représentait la seule
idée
qui pût alors donner un but élevé à l’activité pu
me que la grande épreuve littéraire est le jugement de la cour. Cette
idée
nous étonne aujourd’hui. Alors elle était l’indic
es conceptions arbitraires. Lessing, après s’être fait delà fable une
idée
particulière, en prenant pour base le peu que l’o
artistes assez habiles pour exprimer avec bonheur un sentiment ou une
idée
; mais il est beaucoup moins commun d’en trouver
s et l’opéra bouffe des Italiens ? Mais pourquoi ? N’était-ce pas une
idée
infiniment heureuse de mettre l’avarice aux prise
imite n’est pas difficile à indiquer. La passion silencieuse tend à l’
idée
fixe et à la folie : à force de se concentrer, el
qu’il y a paroles et paroles. Les unes ne sont que l’expression d’une
idée
ou d’un sentiment; les autres sont des actions ré
viennent de plus en plus vifs. Il y a lutte et conflit, non entre des
idées
seulement, non entre de purs esprits, mais entre
e Philinte. Son caractère est moins original que celui d’Alceste; ses
idées
sont moins à lui; ce sont les idées de tout le mo
original que celui d’Alceste; ses idées sont moins à lui; ce sont les
idées
de tout le monde : non celles des fripons, comme
Misanthrope nous laisse rêveurs peut-être, mais non pas obsédés d’une
idée
unique et par là même fatigante; nous posons le l
, comme c’est le cas pour Buffon, mais de la vivacité avec laquelle l’
idée
le saisit. Il la rend telle qu’elle s’empare de l
Peut-être les rhéteurs français ne se sont-ils pas toujours fait une
idée
exacte de ce qu’est la poésie du style. J’en juge
sque tous envisagent l’image comme une comparaison rapide, qui rend l’
idée
plus claire en créant des points de rapprochement
ible sur les vers d’un grand nombre de poètes. L’image s’y ajoute à l’
idée
; elle l’explique, elle lui prête sa grâce; mais
blable dans les beaux vers que je viens de citer. Ici l’image c’est l’
idée
même, l’idée qui est devenue chair et os. Elle n’
es beaux vers que je viens de citer. Ici l’image c’est l’idée même, l’
idée
qui est devenue chair et os. Elle n’a pas eu beso
comique une étude à part, et ils ont rencontré sur cette question des
idées
ingénieuses et profondes. Mais de tous les sujets
rchie démocratique, et en France, au XVIe siècle, de la confusion des
idées
et du désordre des événements. Mais au comique d’
lus d’élasticité et de souplesse, de les débarrasser surtout de cette
idée
ridicule de l’illusion théâtrale que le XVIIIe si
r là à leur véritable signification, qui n’est pas autre chose qu’une
idée
d’ordre et d’achèvement; si, dis-je, on tient com
exclusif, elle les rejetait en bloc et sans choix. Leçon septième.
Idées
de Molière sur l’éducation des femmes. Messieu
pour l’examiner à part. Nous voulons vous entretenir aujourd’hui des
idées
de Molière sur l’éducation des femmes. Molière a
abats, n’est certainement pas celui des héros de cette pièce dont les
idées
représentent le mieux celles de l’auteur, quoiqu’
ucoup moins. Le fait isolé, la réalité palpable, la touche plus que l’
idée
abstraite ou la loi. Elle a d’ailleurs un fond de
peut être exclusive, mais par sentiment, non par logique. Lorsqu’une
idée
nous a frappés, elle fait son chemin dans notre e
sur le sens intime. La femme est peu sujette à de tels accidents. Une
idée
aura beau se présenter à elle entourée de preuves
euves si claires qu’elle ne voie pas le moyen de la réfuter, si cette
idée
blesse certains sentiments, déposés au fond de so
leur esprit, c’est n’avoir rien gagné; leur prouver la justesse d’une
idée
, ce n’est pas toujours la leur faire accepter, et
re prévaloir l’instinct du cœur sur les syllogismes de la raison. Les
idées
fausser peuvent ainsi pousser dans l’esprit de l’
l est vraiment important. Il serait facile de relever encore d’autres
idées
précieuses dans les comédies de Molière qui touch
de son futur époux. Elles roulent d’un bout à l’autre sur cette seule
idée
. Or accorder dans la question dont il s’agit la p
Gaule ne connut que la décadence de la civilisation latine; aussi les
idées
que cette civilisation y fit passer dans les mœur
s, firent à la femme une position de plus en plus dépendante. Enfin l’
idée
chevaleresque vint lui ouvrir une carrière. Celte
dante. Enfin l’idée chevaleresque vint lui ouvrir une carrière. Celte
idée
noble et touchante avait de vieilles racines oubl
ement récompensée, elle ferait une œuvre funeste; elle rabaisserait l’
idée
morale. Exiger pour la loi morale une sanction ex
s coins et les recoins de son cœur. En lui donnant de la sainteté une
idée
plus haute et plus pure, il lui a donné une intui
ns être précisément leur adversaire, et en donnant satisfaction à des
idées
et à des besoins semblables, Molière se sépare d’
celui d’Alceste. Molière est au XVIIe siècle le représentant de cette
idée
haute et puissante. Par là il fait opposition à l
ture, de la gloire nationale qui chez les anciens imprimait de nobles
idées
à la multitude, est presque nouvelle en France. N
moderne. Un écrivain dont les ouvrages sont une source inépuisable d’
idées
neuves et patriotiques, Bernardin de Saint-Pierre
arer. C’était le caractère de son génie ; la vue du mal lui donnait l’
idée
du bien. Il imagine donc un Élisée où s’élèveraie
réveille le souvenir de quelque grande douleur. On voit combien cette
idée
était féconde. D’abord elle rappelait les beaux-a
intelligences apparaissent à l’orient ou à l’occident, n’importe, les
idées
n’ont point de patrie : Télémaque et l’Esprit des
ait aux pièces de Molière, mais sans reconnaissance pour son génie. L’
idée
ne lui venait pas que le pays pût devoir quelque
enre sont des symptômes certains d’intelligence : elles disent qu’une
idée
, ou qu’un sentiment vient de pénétrer dans la fou
es des sympathies de leurs concitoyens, accueilleront favorablement l’
idée
de payer un juste tribut d’admiration à l’un des
a pu le voir dans la notice de M. Aimé Martin qui précède ce poème, l’
idée
du monument appartient à un de nos acteurs comiqu
; car je vous dis en vérité, ils ont reçu leur récompense774. » L’
idée
haute que Molière avait de la religion, le respec
rave : quel rapport y a-t-il entre le système d’Épicure et toutes les
idées
morales de Molière qui font le sujet du présent l
par le sentiment, par la raison morale, par l’opinion commune, par l’
idée
plus ou moins prochaine de Dieu : en un mot natur
r vif du bien 800. Cette morale naturelle est nécessairement liée à l’
idée
de Dieu : elle ne va point sans religion, et quoi
la puissance divine, et elle n’est définie que parce que nous avons l’
idée
du bien, inséparable de l’idée de Dieu. Il est vr
est définie que parce que nous avons l’idée du bien, inséparable de l’
idée
de Dieu. Il est vrai qu’elle peut être formulée,
ce aux hommes que de les accoutumer, comme fait Molière, à élucider l’
idée
du bien, à user de leur conscience, de leur bon s
ables l’une que l’autre ; mais je préfère le Misanthrope, parce que l’
idée
fondamentale de ce chef-d’œuvre me paraît plus pr
iquer. L’art dramatique, comme tous les autres, est une combinaison d’
idées
puisées dans la nature, reproduites par l’imitati
matière, il est impossible d’en parler sans s’exposer à répéter leurs
idées
. Au reste, ces règles, essentiellement fondées su
de même des enfants, trop jeunes pour être parfaitement imbus de nos
idées
sociales : partout ils reconnaissent la nature. A
La vérité et la nature sont un cercle autour duquel nos préjugés, nos
idées
nous font souvent tourner ; mais tôt ou tard nous
ha tout l’odieux de son principal caractère. Rattachant ensuite à son
idée
principale le plan le plus vaste, il fit voir l’i
: comment accorder votre antipathie pour les scenes amoureuses avec l’
idée
où vous êtes qu’une fable amoureuse est absolumen
renaître, Et l’amour près de lui me donne un nouvel être. Que cette
idée
est jolie ! Elle plaît tant à Lucile, qu’elle la
m’inspire & dont je sens le prix. Ce couplet répete trois fois l’
idée
du premier vers. Le premier vers lui-même n’est q
te-à-tête fort piquants, ou qu’il ne leur en reste qu’une bien foible
idée
. L’amour est toujours le même : les amants de tou
pieces en croyant les rendre touchantes. Combien de gens n’ont pas l’
idée
qu’ils devroient avoir de l’intérêt théâtral !
Moliere.) VI. Le fameux Comte de Grammont a fourni à Moliere l’
idée
de son Mariage forcé. Ce Seigneur pendant son séj
de la troisieme journée du Decameron de Bocace, a fourni à Moliere l’
idée
de sa Comédie de l’Ecole des Maris. (Riccoboni, o
me Acte paroissent entiérement imitées de l’Amante Tradito, quoique l’
idée
de celle-ci soit dans Plaute. Les Italiens, qui o
t faire sentir la finesse de son goût, & combien les plus foibles
idées
devenoient supérieures entre ses mains. On en peu
our avoir de différentes folies. Moliere avoit peut-être en vue cette
idée
, quand à la fin de sa premiere Scene de l’Ecole d
nouïe et contribuèrent au grand changement qui s’opéra alors dans les
idées
et dans la littérature. Le roman dont je veux par
e dans laquelle l’auteur a décrit ses propres amours dégagés de toute
idée
grossière, et où, « par plusieurs histoires et so
régnaient avant le combat ; il réprouve tout le système des anciennes
idées
, des anciens principes en morale, en littérature,
fait faire la lecture a Agnès ? ce titre alors, au lieu de donner une
idée
du sujet, ne ferait que rappeler une des moindres
de cette petite comédie, dans sa préface de L’École des femmes : « L’
idée
de ce dialogue me vint après les deux ou trois pr
deux ou trois premières représentations de ma pièce. Je la dis, cette
idée
, dans une maison où je me trouvai un soir ; et d’
’un homme du monde, quel que fût son esprit, à travailler d’après une
idée
de Molière, pour le compte de Molière même. Il va
te principalement à se savoir bien servir de l’occasion, et que cette
idée
lui a plu, il a fait une pièce sur le même sujet,
use fantaisie de se reconnaître dans le Lysidas de La Critique, eut l’
idée
plus malheureuse encore d’en vouloir tirer vengea
rva après la réunion de 1680. Cet emploi, dont presque personne n’a d’
idée
aujourd’hui, était d’une très grande importance d
en eussent été aussi offensées que nous nous le figurons d’après nos
idées
actuelles. Observons, d’ailleurs, que Boursault,
diens. Une comédie dans une comédie est, pour le dire en passant, une
idée
originale et ingénieuse que Molière n’a point cré
t du Mariage forcé] L’éditeur de 1734 est le premier qui ait eu l’
idée
de donner le livret du Mariage forcé, ballet, tel
il a mis le premier sur la scène, ait eu l’autre en vue, c’est que l’
idée
n’était pas nouvelle, et que, dans un de ces cane
à Milton, voyageant quelques années plus tard en Italie, la première
idée
du Paradis perdu. Andreini fit imprimer sa pièce
troupe, qu’un des organisateurs des divertissements de la Cour eut l’
idée
de faire danser « un ballet du roi représentant l
essania la signora Lavinia. Nous reproduisons ce dessin qui donne une
idée
du costume des premiers rôles féminins dans la tr
lle. Par quel contre-sens étonnant le génie de Molière a-t-il conçu l’
idée
la plus élevée du mariage, ] et n’a-t-il jamais e
onçu l’idée la plus élevée du mariage, ] et n’a-t-il jamais entrevu l’
idée
de la famille ? ‘ Un philosophe de nos jours a mo
insultons à la mémoire du Roi-Soleil ; nous voulons croire que toute
idée
de justice ou de liberté devait sécher aux feux d
la première représentation est du 15 février 1665), donna à Boileau l’
idée
de sa Satire V, qui fut composée la même année, e
rtu. Ce fut un renfort pour Molière, qui dut être heureux de voir ses
idées
si nettement développées : il y a même un passage
En vain, etc., (v. 59). Il est curieux de remarquer que cette
idée
, qui est de Juvénal (Satire VIII, v. 138) : I
à pareil jour, les sociétaires du Théâtre-Français ont eu l’heureuse
idée
de célébrer le 225e anniversaire de la naissance
, se drape dans le manteau court de Tartuffe. On ne peut se faire une
idée
de la fureur du parti dévot, quand il vit s’éleve
haut goût et de grande hardiesse philosophique. Enfin, le progrès des
idées
et le respect dû aux chefs-d’œuvre aidant, elle v
és qu’on monte fatalement et au bout desquels est l’abîme. C’est là l’
idée
terrible et profonde que le grand comique philoso
eri, qui allongent un peu les entr’actes, si l’on n’avait eu la bonne
idée
de les remplir par quelques morceaux de Mozart. O
encore de l’invention de Moliere, & on ne peut disconvenir que l’
idée
n’en soit plaisante ; & elle est d’autant mie
le respect aveugle que l’on avoit jadis pour l’antiquité, & par l’
idée
où l’on étoit que nos génies ne pouvoient se mesu
e pouvoient se mesurer avec les anciens, sans se montrer inférieurs :
idée
presque aussi ridicule, mais bien moins impertine
soutenir, avec la derniere opiniâtreté, que Moliere devoit à Rotrou l’
idée
du dialogue si plaisant entre Sosie & la lant
dans laquelle les deux Auteurs ont suivi le même plan & les mêmes
idées
. ROTROU. Acte II. Scene I. AMPHITRION, SOSIE.
ls, & il donnoit la préférence au vers de Rotrou qui rend la même
idée
: J’étois chez nous long-temps avant que d’arriv
ons, je pense, trouver beaucoup d’art dans ce dernier couplet, dont l’
idée
n’est ni chez Plaute ni chez Rotrou. J’ai toujour
Les écrivains qui recherchent dans l’histoire des langues celle des
idées
, ou du moins celle des prétentions de chaque époq
dissertations académiques. Des mots nets et précis, représentant des
idées
claires, sont la mort de toute discussion : si l’
rien à son temps, c’est assurément Fénelon : il n’y a pas une de ses
idées
qui ne soit une protestation contre les opinions
elon éprouvait pour le système de Louis XIV lui a souvent inspiré des
idées
excessives, comme l’amour de la paix à tout prix
e siècle si malheureux, est celui qui a jeté dans le monde toutes les
idées
fécondes sur lesquelles nous avons vécu depuis. D
ait à leurs pensées, et qu’elle a conservé l’inimitable empreinte des
idées
qui les agitaient. Que de langages divers, tour à
de Descartes ne rassurait point. Louis XIV devenu roi, Colbert eut l’
idée
de donner des pensions à tous les auteurs qui sem
populaire, de l’art italien ; élément important, non par le fonds des
idées
satiriques et morales, mais par l’abondance des m
française. Ils lui apprirent surtout à donner un relief vigoureux aux
idées
comiques ; ces incidents variés à l’infini, ces s
e le contraire, quelque envie qu’il en eût. Molière s’empare de cette
idée
, il l’introduit dans L’Avare. C’est Cléante qui f
e méritait d’entrer dans aucune compagnie honorable ; et, suivant les
idées
du siècle, il venait peut-être de s’en rendre plu
de cette manie universelle : il n’y a qu’à descendre ou à monter, en
idée
, l’échelle des rangs ; et, dans ce bourgeois qui
esque toujours, donne aux enfants des expressions plus élégantes, des
idées
plus raffinées, et même des sentiments plus élevé
elle ne s’élève pourtant pas au-dessus de la sphère naturelle de ses
idées
et de ses intérêts : tandis que madame Jourdain s
d’Apulée. Ce fut probablement cette publication qui donna à Molière l’
idée
de traiter ce sujet si propre, satisfaire les int
obscure, remplie de termes à la fois barbares et affectés ; mais ses
idées
sont plus naturelles que ses expressions ; son st
r être mis sous les yeux des profanes, puisqu’ils ne donnaient qu’une
idée
partielle et par là même insuffisante de la mysté
De l’Imitation en général. Il est si difficile de s’approprier les
idées
d’autrui, de les revêtir de couleurs propres à so
ant dans son véritable point de vue, & coudre à un même sujet des
idées
& des scenes qui paroissent tout-à-fait oppos
s tableaux d’après nature, c’est-à-dire, où on ne s’écarte jamais des
idées
du commun des hommes, que de s’abandonner à des c
sonne eût droit de s’en offenser. Enfin s’il s’agissait de se faire l’
idée
d’une comédie parfaite, il me semble qu’aucun des
Idées
sur Molière L’éloge d’un écrivain est dans se
s ton excellente farce de Scapin, tu as pris à ce bon Cyrano la seule
idée
vraiment plaisante qu’il ait jamais eue ; que dan
les Femmes savantes? quelle prodigieuse création ! quelle richesse d’
idées
sur un fonds qui paraissait si stérile ! quelle v
e de Montpensier. Ceux qui se sont fait de Julie de Rambouillet une
idée
romanesque, veulent nous persuader qu’après que l
n étendue, le royaume de Tendre, dont mademoiselle de Scudéry n’eut l’
idée
et ne publia la carte que dix ans plus tard. Ils
r la finesse et la délicatesse de son esprit, on alambiqua toutes ses
idées
. Enfin, pour faire admirer ses grâces, on se jeta
t même de changer l’expression des têtes qui ne convenoient pas à son
idée
, en supprimant les yeux, la bouche, le nez &
ante. Avant qu’il soit peu vous saurez que je vous connois à fond. L’
idée
de cette scene est dans l’Italien. Quinault l’int
Crispin Chevalier. A la vérité l’Auteur moderne, en saisissant cette
idée
, a changé le reste de l’intrigue, le dénouement,
arfait, que Dufresny a commis le plus grand crime en rajeunissant une
idée
oubliée, & noyée dans une très mauvaise piece
pour se redonner la vue dont il conserve nuit & jour une si chere
idée
; mais la grande contrainte où l’on tient sa berg
oilà accablé d’une mortelle douleur, il ne peut souffrir l’effroyable
idée
de voir tout ce qu’il aime entre les bras d’un au
employé dans plusieurs pieces italiennes. Collalto 49 en a rajeuni l’
idée
dans l’un de ses canevas intitulé : Les Intrigues
de Moliere, & la copie est très inférieure à l’original. La même
idée
a été depuis assez heureusement renouvellée dans
depuis leurs premiers mots jusqu’aux derniers inclusivement. « Quelle
idée
folle, va-t-on s’écrier peut-être ! elle n’a pas
llement les uns des autres. Il est à parier que Moliere, plein de son
idée
, laissa couler sur son papier les quatre vers que
fois, que ce n’est qu’avec une certaine crainte que nous exposons nos
idées
, et que nous sommes tout disposé à les reconnaîtr
al (non dans le Bolœana, comme le dit M. Auger), semble appuyer notre
idée
d’un Pourceaugnac différent de celui que nous con
t de tous les pays. On a aussi cherché si Molière n’aurait pas pris l’
idée
de Pourceaugnac dans quelque pièce composée antér
: le Disgrazie dArlechino, pièce qui paraît avoir fourni à Molière l’
idée
de quelques-uns des tours que l’on fait à Pourcea
insignifiants, ces rôles étaient masqués5 ; Lully ne pouvait avoir l’
idée
de plaire et de rester en même temps inconnu. Don
e plus tard il ait affiché encore plus crûment, dans un autre ordre d’
idées
, l’abbé Gotin. C’est peut-être par une tradition
mais c’est particuliérement de sa derniere farce que Moliere a pris l’
idée
de la seconde scene du troisieme acte de ses Four
re la ressemblance plus parfaite. Tabarin a vraisemblablement pris l’
idée
de ses sacs dans la source où le Seigneur Strapar
xécuté ses ordres. Les Italiens ont tiré tout le parti possible de l’
idée
de Tabarin ; & Moliere, si souvent au-dessus
nner le théâtre italien, parcourons tout ce qui peut avoir fourni des
idées
à Moliere pour composer la piece dont il est ques
imagine de s’en faire donner par le pere même de son jeune patron. L’
idée
est fort plaisante, Moliere l’a adoptée. Pour obl
l’approfondir, l’on y pourra découvrir, entrevoir dans le lointain l’
idée
singuliere de Géronte, qui veut envoyer la Justic
implement ce que Démiphon vient de dire : Moliere a senti combien une
idée
retournée ou répétée produit peu d’effet au théât
iece latine, mais Scapin rend la scene françoise bien meilleure par l’
idée
qui lui vient de contrefaire le pere. De cette fa
les a-t-il négligées ? Qu’on me permette de finir cet article par une
idée
qui me vient. Ne seroit-il pas possible à un Aute
même nécessaire que chacune des générations qui se succèdent avec des
idées
et des méthodes différentes, exprime son opinion
Nap. (oléon) fesait que les plats comme P. (etitot) tiraient sur les
idées
libérales et les philosophes. » (P. 83.) « Plate
prit ; excepté lorsqu’elles sont accompagnées actuellement de quelque
idée
déshonorante25 ». Voilà la lumière qui sortie d’u
nale m’éclaira soudainement vers l’an 1803. Ces lignes contiennent l’
idée
première des deux essais sur le Rire écrits par S
la perception par l’un des sens ou par l’esprit d’une chose ou d’une
idée
en dehors des habitudes ordinaires de la vie phys
IX de Duclos n’ajoute rien à la science. Il ne se doute pas même de l’
idée
de Hobbes. Ce sont des raisonnements en épigramme
s : I — F. 1 Commentaire sur les Femmes savantes. C’est-à-dire,
idées
que eues en lisant cette Comédie, dans l’interval
ous les deux cents ans, et qui a eu une si profonde influence sur les
idées
et les habitudes de l’Europe. En un mot, à partir
ur, aura ainsi un peu de variété. Le lecteur sera transporté hors des
idées
Européennes. Le Morceau Provençal que je vous doi
1828 fut celle pendant laquelle Henri Beyle fut le plus hanté par les
idées
de suicide : expulsé de Milan, sans place, amoure
ela c’est un caractère éternel. Parler beaucoup, ne partir que de ses
idées
, ne recevoir aucune impression nouvelle, enfin de
vraisemblance du récit de Dorine. Orgon Le pauvre homme ! Suivant l’
idée
de Barke, on n’aime bien que ce qui est absolumen
Dieu, c’est-à-dire au plus égoïste de tous les calculs. J’ai eu cette
idée
il y a deux ou trois ans. Faute d’écrire, je me d
mence à cette dernière scène. L’action est le désabusement d’Orgon. L’
idée
la plus naturelle avec un sot de cette force étai
à le perdre en le faisant passer sous les yeux d’Orgon. Ceci est une
idée
du moment. Je note toutes celles qui viennent san
un prince (on voit bien que j’écris toutes les situations dont j’ai l’
idée
, sans choisir}. En un mot le pauvre diable de mar
anteries du plus grand monde, qui auraient fait rire davantage. Cette
idée
est peut-être téméraire. (Voir les notes sur les
commencer une pièce vous demander quel a été le but de l’auteur. Ces
idées
me sont venues ce matin en voulant lire les Femme
ou 15.000 livres de rente, ne vaut-il pas mieux qu’elle acquière des
idées
et qu’elle devienne capable de donner des conseil
de, qui auraient fait rire davantage qu’on ne rit actuellement. Cette
idée
est peut-être téméraire ; d’ailleurs le ton du gr
ne vais jamais plus loin, en travaillant sans plume, que la première
idée
, que le premier chaînon. 87. Vie convenable, in
perçoit dans les canevas nouveaux ou refaits à cette époque, bien des
idées
comiques qui, à coup sûr, avaient passé par là sc
anciens comiques ; mais enfin il a pris à notre théâtre ses premières
idées
. Vous savez que son Cocu imaginaire est Il Ritrat
673, le personnage de Pierrot. C’est Molière qui probablement donna l’
idée
de cette résurrection en nommant Pierrot le paysa
e, jouée à Vienne, sous le même titre, et dont elle nous a conservé l’
idée
. « Cette farce, dit-elle, commence par Jupiter qu
Sechi 39, intitulée : La Filia creduta Maschio 40 fournit à Molière l’
idée
et le Canevas de cette Pièce, qui est la seconde
u Théâtre. 1801, Moliérana, 72, p. 106-108 Tome I, p. 282 L’
idée
principale de cette Comédie [L’École des femmes]
s pour avoir différentes folies. Molière avait peut-être en vue cette
idée
, quand, à la fin de la première Scène de L’École
te principalement à se savoir bien servir de l’occasion, et que cette
idée
lui a plu, il a fait une Pièce sur le même sujet,
la dédier à ce Prince. […] Un conte48 de Bocace* a fourni à Molière l’
idée
de sa Pièce ; tout le monde sait que, dans ce con
Despréaux, à ce que prétendent quelques-uns, qui fournit à Molière l’
idée
de la Scène des Femmes savantes, entre Trissotin
Tome I, p. 357-359 L’auteur de Bolaeana dit, au sujet de cette
idée
plaisante de Bayle, « je rapportai la chose à M.
rano de Bergerac*. Mais lui-même, dans son enfance, en avait fourni l’
idée
à Cyrano*. Quand on reprochait à Molière cette so
nt, dont le Comte Hamilton a écrit les Mémoires, a fourni à Molière l’
idée
de son Mariage Forcé. Ce Seigneur, pendant son sé
si ce Poète eut-il recours aux ouvrages d’un autre, pour y puiser une
idée
; et c’est d’Augustin Moreto, Auteur Espagnol, qu
, d’Augustin Moreto105. C’est de cette dernière, que Molière a pris l’
idée
de la Princesse d’Elide ; et plusieurs Poètes mod
cclésiastiques, dont l’air mortifié et hypocrite rendait assez bien l’
idée
qu’il avait alors dans la tête, en travaillant à
ui était toujours un Spectateur attentif et observateur, prit de-là l’
idée
de donner à son Imposteur le nom Tartuffe. 1801
Plusieurs personnes ont écrit que Molière devait au Théâtre Italien l’
idée
de sa Comédie du Tartuffe. On cite un canevas trè
p. 324-325 Molière a puisé dans cette Comédie de Boisrobert132, l’
idée
de plusieurs Scènes de l’Avare ; on reconnaît ent
lui répondit par les Réflexions sur la critique, […]. Grand rumeur d’
idées
, La Motte fut l’hôte des café philosophiques et l
ze, capitan, — Amidor, personnage extravagant, — Filidan, amoureux en
idée
, — Phalante, riche imaginaire, — Mélisse, amoureu
l’acte II, entre Hespérie et Mélisse, a donné sans doute à Molière l’
idée
de ses scènes entre Henriette, Armande et Bélise.
moins que ce ne soit le lieu commun le plus trivial et le plus usé, l’
idée
que tout le monde s’étonnera de ne pas avoir eue
banal et quotidien. C’est de là qu’il faut partir pour comprendre l’
idée
qu’ils se font de l’invention littéraire, très di
vation, se contente à peu de frais, et ne place pas haut son idéal. L’
idée
du devoir lui semble étrangère, à moins qu’elle n
de nous enseigner à la combattre pour en triompher. On reconnaît là l’
idée
fondamentale de la « philosophie » de Rabelais. S
s. Non pas déjà qu’en y regardant bien, on ne puisse y voir poindre l’
idée
de Molière, et, déjà, la liberté de sa plaisan
lmire n’est qu’une aimable femme, à qui l’on peut bien dire que toute
idée
religieuse paraît être étrangère, qui ne trouve,
place cette philosophie assigne-t-elle à Molière dans l’histoire des
idées
? « M. Molière, dit le docte Baillet en 1686 da
ser » la pensée. Et leur influence est telle que, dans l’histoire des
idées
du XVIIe siècle, ayant balancé le pouvoir du jans
encore capable. Par là sa place est considérable dans l’histoire des
idées
et dans l’histoire de la morale. V. Langue, ve
direction de l’art dramatique ; sur les contemporains ; sur certaines
idées
. Le moliérisme et les moliéristes.
’augmenter, et de s’en établir le protecteur. Le cardinal goûta cette
idée
. Boisrobert la présenta de sa part aux neuf amis,
es et en fait exagérer l’expression, pour ne pas reproduire les mêmes
idées
précisément sous les mêmes paroles. On se persuad
us loin, ne traçant qu’un seul rôle, ne permet point de se former une
idée
suffisante de l’ensemble des pièces. Il faut cher
ille dans ses poches, trouve une lettre d’Aurelia, se confirme dans l’
idée
qu’il arrête Valerio, et emmène Arlequin. Valerio
ce pour dîner chez elle avec quelque amant. Il se confirme dans cette
idée
, lorsque après avoir visité les clefs, il en trou
nt semble avoir conservé toute la licence de son rôle. On en aura une
idée
par les situations scabreuses du canevas de Scara
ils même de l’Avare. Riccoboni ignoroit d’où Moliere avoit pris cette
idée
: le Lecteur va l’apprendre. L’Avare de Moliere.
e, ou le Riche vilain. Moliere a bien pu prendre dans cette comédie l’
idée
d’introduire une intrigante chez son avare ; mais
éré de trouver un rival chéri dans son fils, il rejette d’abord cette
idée
importune : il se livre ensuite aux soupçons ; &a
& d’Harpagon. Il est clair que Moliere ne peut avoir employé les
idées
particulieres des différents Auteurs dont nous ve
dont nous venons de parler, sans avoir emprunté auparavant d’eux des
idées
plus générales, c’est-à-dire, celles qui amenoien
avez-vous de ma famille ? Euclion. Elle est honnête. Mégadore. Quelle
idée
avez-vous de notre bonne foi & de notre probi
te conserver, & tu me quitteras ! Ah ! quelle ingratitude ! Cette
idée
me désespere, me poignarde. Loin de t’aimer maint
ses. On commençait à sortir de l’ignorance. Corneille avait élevé les
idées
des Français. Il y avait dans les esprits une for
ire personnelle, furent dans la nécessité d’avoir du génie ; et cette
idée
sublime de généraliser la peinture des vices fut
aucune dans le génie de leur Théâtre. On ne voit point qu’une grande
idée
philosophique, une vérité morale utile à la socié
xistait dans des ouvrages d’un autre genre. Tout ce qui peut donner l’
idée
d’une situation, développer un caractère, mettre
e ! Avec quelle candeur comique un personnage grossier, dévoilant des
idées
ou des sentiments que les autres hommes dissimule
Fâcheux, lorsque, entre un impromptu et une pièce de circonstance, l’
idée
lui vint d’écrire l’Ecole des Femmes. Je ne conna
le partage, mais je n’en suis pas plus fier, et si un de mes fils a l’
idée
de faire des comédies, je l’engagerai paternellem
vait pas si long que cela. L’Ecole des Femmes ne lui suggérait aucune
idée
sanguinaire. Singulier homme, qui voyait la coméd
rtes non! que, de nos jours, on aurait fait l’Ecole des Femmes. Cette
idée
morale de l’ignorance; employée comme cadenas pou
vous voulez le résumé de mon opinion en trois mots, le voici : Comme
idée
philosophique, je m’abstiens de juger; peut-être
n étonnerai pas. S’ils acceptent sans discussion et pour toujours les
idées
de leurs maîtres, qu’ils sachent bien que le publ
qui pour la foule est souvent sans réplique : Croyez-vous donc qu’une
idée
fausse ait pu durer si longtemps ? Et les amis de
eur en effet a bien voulu suivre avec attention l’enchaînement de mes
idées
et les preuves que j’ai apportées pour établir la
sparaît. S’ils ne saisissent pas ou s’ils oublient l’enchaînement des
idées
, ils se dédommagent en créant, en exprimant des i
er de l’imitation, car il n’y a pas de procédés connus pour jeter une
idée
nouvelle dans le moule du Misanthrope ou de Cinna
’avis de Boileau, et, cet avis, on sait que Louis XIV s’y rangea. Ces
idées
, je crois pouvoir en répondre, ne sont pas bien é
r son style, qu’il déclare admirable : « Chez lui, le vers embrasse l’
idée
, s’y incorpore étroitement, la resserre et la dév
grand poète et sur la délicatesse de ses sentiments, M. Vitu émet une
idée
ingénieuse déjà vaguement indiquée par Taschereau
Assurément la réparation était éclatante ; mais je reprendrai ici une
idée
déjà exprimée plus haut : les. honnêtes femmes, c
ception, comme on cite Mlle Beauval, sa camarade de théâtre10. » Ces
idées
ne sont pas celles d’un moliériste à chevrons, su
dotage. Laissons de côté ce qu’offre d’étrange et d’invraisemblable l’
idée
de cette veuve si empressée à détériorer par l’ac
ts d’appréciation de l’écriture des deux quittances de Montpellier. L’
idée
d’exposer les pièces controversées est également
que aurait, je crois, un légitime succès. Je soumets humblement cette
idée
à mon illustre maître M. Léopold Delisle et à l’é
elle est la pensée génératrice du Misanthrope ? Quelle est au juste l’
idée
qui se personnifie dans l’homme aux rubans verts,
gme d’Alceste de M. du Boulan, et j’appelle surtout l’attention sur l’
idée
qui le termine, le projet d’établir à Paris un Mu
le Misanthrope, il juge a propos d’étudier l’état de la société, des
idées
et des mœurs à l’époque où cette grande œuvre fut
s le jansénisme, si seulement il eût franchement imprégné Alceste des
idées
de Port-Royal, croyez que l’œil éveillé de ses no
uvre acclamé par tant de générations ; car le premier devoir de toute
idée
dramatique est d’être claire et intelligible pour
haute compétence, et je profite de l’occasion pour lui soumettre une
idée
qui ferait, selon moi, son chemin dans l’esprit p
ait ainsi l’annexe du théâtre, de la vraie maison de Molière. Voilà l’
idée
jetée au vent : que de plus habiles la fécondent.
» 23. En réalité, le secret dont parle Cousin n’a point trait à l’
idée
génératrice de la pièce ni au caractère du Misant
ue, dans le Tartufe, tu as mis a profit un passage de Scarron ; que l’
idée
principale du sujet de L’ Ecole des Femmes est ti
les Femmes savantes ! Quelle prodigieuse création ! quelle richesse d’
idées
sur un fond qui paraissait si stérile! Quelle var
r donnera d’autant plus de sagesse, qu’elles auront moins d’esprit. L’
idée
de ce système absurde, qui est celui d’Arnolphe,
lui vient d’abord à l’esprit après qu’il a bien cherché, c’est cette
idée
dont on ne peut s’empêcher de rire par réflexion,
purent pas l’atteindre : il avait franchi de trop loin la sphère des
idées
vulgaires. Le Misanthrope fut abandonné, parce qu
venu à bout, par une combinaison dont personne ne lui avait fourni l’
idée
, et que personne, ce me semble, n’avait encore ob
traordinaire du sujet, y mettre autant de vérité caractéristique et d’
idées
morales que dans d’autres pièces, il y a semé plu
: c’est ainsi qu’on parvient à confondre tous les faits et toutes les
idées
. La scène où maître Jacques le cuisinier donne Je
ui établit le pouvoir absolu qu’elle a sur son mari; Armande, par des
idées
sur l’amour follement exaltées, et par une fierté
x pourvu qu’ils eussent un côté comique, n’eut besoin que d’une seule
idée
pour venir à bout du Tartufe. Il est vrai qu’elle
nception de plusieurs chefs-d’œuvre tient essentiellement à une seule
idée
, mais qui suppose, comme de raison, la force néce
ieux dans le cas de dire, Je prends mon bien ou je le trouve, car une
idée
perdue dans une assez mauvaise nouvelle que perso
ments possibles. On ne peut nier que Molière ne doive à Scarron cette
idée
si ingénieuse, de faire de l’aveu d’une conscienc
’amitié qu’il avoit avec Regnard, l’engageoit à lui faire part de ses
idées
. Il lui communiqua plusieurs sujets de comédies p
les n’ont rien de semblable que le fond du sujet, & deux ou trois
idées
de scenes qui se sont trouvées dans les mémoires
ination assez fertile pour trouver & pour mettre en œuvre quelque
idée
heureuse, ingénieuse, délicate, qui me plaise, ne
e du temps & du papier à mettre sous les yeux du public les mêmes
idées
en deux langues différentes ? Ne vaut-il pas mieu
Tour à tour naïve, tendre, morale, et guerrière, elle fait éclore les
idées
les plus riantes et les sentiments les plus élevé
Denys, tyran de Syracuse, s’étant adressé à Platon, afin d’avoir une
idée
positive du gouvernement et du peuple d’Athènes,
é pour un peuple raisonneur. Quel mouvement rapide dans la marche des
idées
! quels incroyables progrès dans la confusion des
ales surpassent les jouissances physiques, et à substituer en lui des
idées
de bonheur aux idées de plaisir. Mais en attendan
ouissances physiques, et à substituer en lui des idées de bonheur aux
idées
de plaisir. Mais en attendant que l’avenir qui s’
que le changement de mon style vous ait fait craindre un changement d’
idée
. » (Cette phrase suppose une lettre intermédiaire
nais que quelques fragments ; mais ils me donnent de lui une si haute
idée
, que je tiens ce grand Grec pour le seul homme qu
e nom et saluaient le souvenir de ce grand Français ! Pour donner une
idée
de la portée de cette soirée littéraire à Vienne,
d’Argan. Mais ici reparaît le point d’honneur de tout à l’heure et l’
idée
du devoir : « Il y a cinquante pauvres diables q
ous supplier de vouloir bien donner votre agrément à un projet dont l’
idée
a paru noble et intéressante à plusieurs de mes c
Duras au sieur Lekain. Le 14 février 1773. J’approuve fort votre
idée
, mon cher Lekain, pour la statue de Molière, mais
e à Corneille et à Racine ? Au surplus, je ne puis qu’approuver cette
idée
, qui est très décente et très noble de la part de
teurs, et troubla ridiculement la représentation. Mais je pense que l’
idée
de cette bouffonnerie date, au contraire, des pre
ns le faux dévot, les partisans stupides du passé. Quel contraste les
idées
vraies, solides, humaines, que Molière met dans l
uelle qui nous mine, c’est à Molière, c’est-à-dire à la vérité dans l’
idée
, à la vigueur dans la philosophie, à la franchise
Louis Moland, qui a publié une édition nouvelle de Molière36, a eu l’
idée
de demander à Napoléon Ier lui-même ce qu’il pens
autre pièce qui fut représentée le 16 février 1665, quelques-unes des
idées
qu’il avait mises dans sa pièce un moment interdi
Juan est assurément celle qui convient le mieux à nos goûts et à nos
idées
. C’est Tartuffe dramatisé. Et ce n’est plus seule
se et dramatique, mais le philosophe a prêté, je pense, un peu de ses
idées
à ce personnage qu’il fait beaucoup aimer tout en
en eux des allusions et comme des citations à l’appui de nos propres
idées
. C’est ainsi que nous ferions volontiers un répub
ace de faire monter l’athéisme sur le théâtre. Et pourquoi ? Par pure
idée
de lucre. » « Son avarice ne contribue pas peu à
kespeare à ses acteurs, au troisième acte d’Hamlet. Ce sont les mêmes
idées
, exprimées de façons différentes. Molière déteste
nature. Molière donc était fort bon comédien et avait sur son art des
idées
tout à fait sensées et tout à fait justes. Certes
ur le plaisir de prendre la parole, mais pour bien faire entendre son
idée
; et il est, je pense, assez étrange, de faire ce
saient Molière à parler en public, mais l’âpre besoin d’expliquer ses
idées
et son but. Il tenait les harangueurs pour peu de
e n’avoir pas, comme Shakespeare, je ne sais quelle vaste ouverture d’
idées
qui laisse deviner un univers, un entassement for
. C’est peut-être cette soirée triomphale qui a donné à M. Ballande l’
idée
de renouveler à vingt ans de distance la même fêt
es d’Élomire : Lazarille, ai-je pas le teint blême? etc., la première
idée
du fameux : Demandez plutôt à Lazarille ! qu’une
s sur le théatre françois. Les Adelphes de Térence n’ont fourni que l’
idée
de l’école des maris : dans les Adelphes, deux vi
; intérêt si fin, si vif, qu’il forme une piéce toute nouvelle, sur l’
idée
simple de l’ancienne. Le théatre retentissoit enc
la louange du Roi ; la scéne du chasseur dont le Roi14 avoit donné l’
idée
à Moliere, fut depuis ajoûtée dans la représentat
Bourgogne la contre-critique, ou le portrait du peintre ; il suivit l’
idée
& le plan de la critique, mais il alla trop l
mp; que la contrainte de la versification, qui ajoûte quelquefois aux
idées
, par les tours heureux qu’elle donne occasion d’e
utent, par des fêtes galantes, le cœur d’une princesse. Suivant cette
idée
générale, Moliere réunit à la hâte dans différens
oir la force d’y remédier. L’entêtement de Philaminte, & la haute
idée
qu’elle a conçûë des talens & de l’esprit de
. Ce progrès ne se fait jamais mieux sentir, que par le paralléle des
idées
semblables, qu’un même auteur a exprimées en diff
e. Il est possible que cette manie de Sganarelle ait fourni à Collé l’
idée
du principal personnage de Dupuis et Desronais. A
ler l’homme du monde, le sage et doux Philinte : il avait proposé ses
idées
pour une nouvelle comédie du Misanthrope, mais en
es pièces de Molière, c’est peut-être la seule où ne se trouve aucune
idée
de scène ni aucun trait de dialogue emprunté aux
e Bray, autrement, Le Vilain Mire (le Paysan médecin), qu’il a pris l’
idée
de sa farce du Médecin par force, devenu Le Médec
eux qui ont écrit sur Molière, affirment qu’il avait puisé lui-même l’
idée
de sa pièce dans l’épisode du roman de Cyrus. En
oir à sa femme, il le lui garde : il sort. Marton se confirme dans l’
idée
où elle étoit que sa maîtresse aime Lindor. Pasq
nt fut disputé de part & d’autre, que nous nous perdions dans nos
idées
, quand tout à coup mon mari arriva. Heureusement
n vers, Madame. La Comtesse. Un placet en vers, Monsieur ! Forlise. L’
idée
est neuve ! La Comtesse. Originale, plaisante ! D
capable d’ouvrir la veine. Forlise. Quelle rapidité ! quelle foule d’
idées
! comment cela se présente ! Dumont. Voilà une pl
toutes ces manieres-là. . . . Bon ! je commence à entrevoir quelques
idées
; promenons-les, pour les étendre. . . . M’y voil
de la piece : si l’Auteur, gêné par leurs mesquineries, resserre ses
idées
, il ne pourra pas soutenir l’admiration du specta
le premier rôle. Il est nécessaire que mes Lecteurs aient une légere
idée
de cette piece. L’Arbre enchanté. Arlequin, val
ui de l’à-propos. » Ecoutons l’Editeur de Moliere : « Le Roi donna l’
idée
du sujet des Amants magnifiques. Deux Princes riv
». Cela est vrai : mais voilà précisément ce qui me confirme dans mon
idée
. Moliere voyant par sa propre expérience, ou pers
idélités ait eu le dessein d’imiter les Commeres de Windsor, ou que l’
idée
ne lui en soit pas venue, peu nous importe. Mais
nnées au théâtre italien par la troupe lyrique, un Conte m’a fourni l’
idée
du nouveau Marié, ou les Importuns, opéra comique
cret & sa vie sont dans ses mains, ce qui confirme Lisardo dans l’
idée
où il étoit que la maîtresse de son ami a du goût
e, pour prévenir la mauvaise interprétation qu’on pourroit donner aux
idées
de Riccoboni, un peu louches à la vérité dans les
de la vie ; mais Riccoboni avoit trop de goût pour avoir une pareille
idée
. Il a certainement voulu dire que le Public aime,
ien dans une inscription. Je soupçonne même l’Auteur d’avoir pris son
idée
dans l’inscription de la ville de Venise, par San
simple, moins recherché que celui de Térence, lui sert à exprimer les
idées
du bourgeois. Entendons parler Monsieur & Mad
de marcher sur les traces de ce grand homme, & de présenter leurs
idées
avec des expressions naturelles, comiques, intell
uvelles, d’imiter heureusement celles des Anciens, ou de profiter des
idées
des nations voisines ; ne pouvant enfanter que de
es les bouches, chacun le prenant dans le sens qui s’accordait avec l’
idée
qu’il avait des personnes. Entre les gens du mond
t on ne parlait pas antérieurement aux précieuses. Pour se faire une
idée
des ruelles et des alcôves, il faut savoir que da
istinction entre les précieuses, que ce mot cessa d’exprimer seul une
idée
déterminée. Il eut besoin d’un adjectif exprimé o
la renchérie, et n’est au fond qu’une hypocrite bel-esprit, Une seule
idée
commune aux précieuses de tout genre resta attach
is, par le mot Galantes, il entend parler d’un esprit tourné vers les
idées
et les sentiments romanesques et vers les ouvrage
doute de rire un moment à leurs dépens, et qu’il ne viendrait dans l’
idée
de personne de rire aux siens ; et en effet, elle
ton. Il s’agirait d’un saint, que la dévotion, inspirée par une telle
idée
et parlant ce langage, passerait pour niaise ; ma
682. L’on aurait ainsi tous les élémens nécessaires pour se faire une
idée
juste de la personne de Molière. Il est probable,
’eux n’a ni tout à fait tort ni tout à fait raison, mais il est peu d’
idées
de l’un et de l’autre qui ne puissent entrer, plu
s tout cela, il faut le reconnaître, la pensée maîtresse du siècle, l’
idée
chrétienne tient fort peu de place. Bien plus, pr
ctuelles ; il n’y a avec elle ni lésion cérébrale ni dissociation des
idées
; elle consiste simplement dans un état d’anxiété
aux opérateurs du Pont-Neuf, l’Orviétan et Bary ; comme conséquence,
idées
fixes, caractère aigri, enfin hypocondrie défiant
nd poète-comédien, Shakspeare, qui, dans Hamlet, expose lui aussi ses
idées
sur la récitation dramatique. On a tort, car les
lui aussi ses idées sur la récitation dramatique. On a tort, car les
idées
de l’acteur anglais sont assez différentes. Shaks
rale qui se dégage de son œuvre n’eût-elle pas gagné à s’inspirer des
idées
de son siècle ? En revanche, on ne peut méconnaît
utent, par des fêtes galantes, le cœur d’une princesse. Suivant cette
idée
générale, Molière réunit à la hâte dans différent
sentir la finesse du goût de cet auteur, et combien les plus faibles
idées
devenaient supérieures entre ses mains. On en peu
avoir la force d’y remédier. L’entêtement de Philaminte, et la haute
idée
qu’elle a conçue des talents et de l’esprit de Tr
tous ceux que le théâtre peut fournir ; et pour embrasser cette vaste
idée
, et enchaîner ensemble tant de choses diverses, S
ont la dernière est du dimanche 22 janvier 1673. *. [Note marginale]
Idée
des spectacles anciens et nouveaux, par l’abbé de
ginale] Vadius. a. « [*]Ce fut M. Despréaux qui fournit à Molière l’
idée
de la scène des Femmes savantes entre Trissotin e
blière. » (Il aurait été plus clair de dire que M. Despréaux donna l’
idée
du latin macaronique du Malade imaginaire.) c.
1, huit ans avant Pourceaugnac. Voici l’endroit qui a fourni quelques
idées
à Moliere. La Rocque a besoin d’argent pour rég
gue, nommé Ordogno, qui passa auprès de lui, fit semblant d’avoir une
idée
confuse de sa personne, & commença de l’appel
dentiels qui ont pour mission de rassembler, à certaines époques, les
idées
éparses, et de leur donner un corps; ce qu’Homère
er sans scrupule par sa troupe provinciale. Si l’on veut se faire une
idée
de la grossièreté du Médecin volant, de Boursault
mutilations. Ceux qui n’ont pas lu la pièce ne peuvent s’en faire une
idée
. La fille crue garçon, sujet de la comédie de Mol
usie de Barbouillé, qui, du reste, en a sans doute fourni la première
idée
. Le second titre de cette comédie offense notre d
o quid meditans nugarum, totus in illis. Mais Molière n’a pris que l’
idée
d’Horace : tous les portraits sont de lui, Molièr
liste se sont étrangement mépris. La broderie leur a caché le fond. L’
idée
qui se fait jour dans toutes ces pièces est celle
ppliquer à se perfectionner en se corrigeant. Lorsqu’on part de cette
idée
, que nous croyons vraie, le caractère d’Alceste e
e représenter à ses contemporains les personnages de Molière avec les
idées
nouvelles apportées par les cent vingt années qui
nnêtes gens dont on aurait pu lui reprocher la mort. Molière conçut l’
idée
de changer le mot médecin, même en une injure vér
ette façon. C’est cette pièce qui a fourni peut-être à Beaumarchais l’
idée
du Barbier de Séville ? La source n’est pas de ce
struit son édifice. La marmite pleine d’or du vieil Euclion a donné l’
idée
de la cassette d’Harpagon. Le nom d’Harpagon lui-
Tartufe, l’Ecole des Femmes, parce qu’elle n’est point prise dans des
idées
générales, et qu’elle est marquée en quelque sort
nos yeux. Elles mettent en quelque sorte la réalité d’accord avec ces
idées
de convenance, de grâce et d’heureuses proportion
ène plaisante de bégaiemens a peut-être fourni aussi à Beaumarchais l’
idée
de son Bridoison. Deux personnages affligés du mê
en tenir, ne le lâche pas ainsi. Au mot de baigneur, il lui vient une
idée
bizarre. Comme il est teinturier de son état, et
s et des enfants naturels. Le Roi, voulant donner à sa belle-sœur une
idée
éblouissante des pompes et des plaisirs de sa cou
la comédie de Molière, n’a pas eu besoin que M. Harpin lui fournît l’
idée
de M. Turcaret, il est difficile de croire que la
e s’en croient ; puristes et prudes tout ensemble ; raffinant sur les
idées
, les sentiments et les expressions ; dédaignant t
oblesse réelle, qu’il y avait quelquefois de fausse grandeur dans ses
idées
et de pompe affectée dans son langage, Thomas, a
ne, et avait apporté, au milieu de nos mœurs élégamment frivoles, les
idées
sévères et en même temps les manières raides et e
elé Orgon par le faussaire : à peine cet échantillon donnera-t-il une
idée
du reste. « Quinze médecines, trois de reste du
lière, et qui pourtant en avait beaucoup lui-même, a eu la singulière
idée
de refaire Le Malade imaginaire, en changeant le
suivant, on voit un docteur renommé attacher à cet événement la même
idée
de châtiment et de fatalité. Grimm, dans sa Corre
e. Mais qu’importe qu’on differe sur le nom, pourvû qu’on ait la même
idée
de la chose ? L’Avare ainsi que le Télemaque sera
n dans les dernieres comédies du même auteur, mais plus encore dans l’
idée
qui nous reste de celles de Ménandre, où l’état f
lie, où chacun se fait un devoir de conformer ses sentimens & ses
idées
aux mœurs de la société, où les préjugés sont des
e de deux de ces pieces, par où le lecteur pourra s’en former quelque
idée
. S’ensuit le mystere de la passion de Notre Seign
it, quelquefois meme sublime, lorsqu’il suivoit le feu de ses propres
idées
. Voyez Pastorale & Ballet. (B) COMEDIEN
énités ; & que le théatre étant devenu plus épuré, on a conçû une
idée
moins desavantageuse des comédiens. On tient néa
la pourvu d’une certaine gaieté d’imagination qui lui fournissoit des
idées
folles, ces allégories bisarres qui entrent dans
gloire, sachant bien que cette gloire rejaillira sur eux-mêmes. Cette
idée
de grandeur n’éleve pas seulement Aristote ou Pla
e Thou. C’est la loi universelle ; s’il est très vrai de dire que les
idées
font le tour du monde, et qu’elles aillent, de pe
s’agit que d’attendre l’avenir. Imprudent qui s’amuse à déplacer des
idées
, c’est l’expression même qu’il faut déplacer, l’i
à déplacer des idées, c’est l’expression même qu’il faut déplacer, l’
idée
arrive ensuite, obéissante à la parole nouvelle.
nre humain pour complice ; elle réunit au génie et à l’expression des
idées
créées, la paresse et la lâcheté des plagiaires ;
ncroyables, dont les salons du siècle passé ne pouvaient avoir aucune
idée
, pas plus que nous n’avons l’idée aujourd’hui des
cle passé ne pouvaient avoir aucune idée, pas plus que nous n’avons l’
idée
aujourd’hui des salons du vieux Paris, dans lesqu
ion de cette soirée, dramatique, s’il en fut, pour arriver à un juste
idée
de ce que peut être une réunion d’honnêtes gens q
evoir, mais chacun d’eux voulant laisser à son complice, la meilleure
idée
de son esprit et de sa personne. À tout jamais on
teur, ou du moins ne l’a-t-il pas mis en action ; il a renchéri sur l’
idée
de faire acheter l’esclave par le beau-pere de Gé
Mascarille propose d’acheter Lélie. Nous devons à Plaute la premiere
idée
de cette scene. ÉPIDIQUE. acte II. Scene II. PÉ
ne laissoit presque plus rien à desirer. Qu’il eût pris de Quinault l’
idée
de transporter la scene en France, qu’il eût bann
sentent eux-mêmes, elle n’est que le prétexte. L’être aimé, c’est une
idée
aimée que l’imagination a revêtue de forme humain
oir ignoré l’essence même du dénouement, c’est-à-dire l’invasion de l’
idée
planant sur les faits, les ramenant à elle, les i
amenant à elle, les illuminant, les pacifiant, les transfigurant. Les
idées
, au dix-septième siècle, étaient isolées comme le
nnête et plein de bon sens, en sorte qu’il se fait de l’honnêteté une
idée
élevée et pratique, qu’on peut dégager de l’ensem
et pratique, qu’on peut dégager de l’ensemble de ses tableaux. Cette
idée
est digne qu’on la recherche et qu’on l’étudie, p
dée est digne qu’on la recherche et qu’on l’étudie, parce que c’est l’
idée
d’un observateur hors ligne et d’un génie excepti
bien surpris lorsqu’il voit à l’audience le voleur de son drap ; ses
idées
se confondent ; il parle toujours de six aunes de
il n’est pas ce qu’on croit. Palaprat s’applaudit d’avoir donné cette
idée
à son camarade. « J’avoue, dit-il en parlant de l
y avoir rêvé, j’eus le bonheur d’imaginer le premier un Muet : cette
idée
me rit ». Palaprat n’est pas le premier qui ait i
mettre au rang de ses associés l’Auteur d’Arlequin bouffon de Cour.
Idée
d’Arlequin bouffon de Cour. Célio, favori du Roi
réger les formalités il lui dira ce qu’il est ; mais il rejette cette
idée
& respecte les droits de l’hospitalité. On se
ophie ; s’il a la petite. Le Chevalier rejette bien loin une pareille
idée
. Le Comte le persiffle sur sa discrétion, lui rep
rier pour l’en punir. Il le renvoie en lui disant qu’il lui vient une
idée
excellente : il projette d’avoir Madame Gasparin,
alienne est imité de la Piece angloise. 45. Dufresny emploie la même
idée
dans l’Esprit de contradiction.
trouvait l’auteur ; et Molière., comme Shakspeare, lorsqu’il conçut l’
idée
de mettre sur la scène un misanthrope, devait êtr
oir un fil conducteur dans ce dédale de conjectures, de .se faire une
idée
nette et précise de la poésie dramatique en génér
cte II, scène V. 35. « Il ne plaçait aucuns traits qu’il n’eût des
idées
fixes, dit Grimarest ; c’est pourquoi il ne voulu
, Vie de Molière, p. 45. 47. F. Génin, Ibid. 48. Pour se faire une
idée
de cette troupe accomplie que dirigeait Molière,
a défense, a eu communication de son manuscrit, aussi bien que de ses
idées
, et que, pour cacher cette collusion innocente qu
plus éclatante. On a beaucoup cherché où Molière pouvait avoir pris l’
idée
du Tartuffe, et plusieurs sources ont été indiqué
emarque qui achève de prouver, contre l’opinion de La Bruyère, quelle
idée
juste Molière s’est formée du personnage d’hypocr
la facilité de donner à deux acteurs la même figure leur a suggéré l’
idée
de ces intrigues dramatiques qui se fondent sur l
e lire, se trouvent déjà dans le Commentaire de la pièce. Ce sont des
idées
qui appartenaient également aux notes et à la Not
e une bête avec soi, Pensez-vous le bien prendre, & que sur votre
idée
La sureté d’un front puisse être bien fondée ? Un
. Enfin, l’on voit clairement que le discours de Don Pedre a fourni l’
idée
de celui d’Arnolphe. Mais quelle différence malgr
qui n’est pas couronnée de la main du vice. Moliere a pris encore l’
idée
d’une petite scene dans une piece italienne intit
e divinité. Le plus fâcheux pour Dorimon est que Moliere lui a pris l’
idée
de son sot Docteur, & a mis à la place un Chr
emps-là. Marc Antoine le Grand, comédien du Roi, s’est servi de cette
idée
dans l’Aveugle clairvoyant, comédie en un acte, e
u point de vue spécial de la philosophie positive, quelles furent les
idées
de Molière en matière de morale, de quels procédé
urgogne ; sa vie privée contre la calomnie, venimeuse, acharnée ; ses
idées
contre des attaques véhémentes ; chargé de divert
ui tend à la corrompre est détestable ; on doit reconnaître que cette
idée
vague ne sert à l’auteur du Tartuffe que pour att
il ne se paye point de mots… La nature et l’honneur féminin Les
idées
de Molière sur l’honneur féminin, la liberté qu’i
e, il est un escroc ; à Don Juan, fils insolent, révolté contre toute
idée
de devoir individuel ou social, égoïste et méchan
religion qui lui en a fourni le principe. D’où viennent donc, et son
idée
de Dieu, et le principe de sa morale ? C’est ce q
poque. I. Il n’est pas besoin de connaître à fond l’histoire des
idées
au dix-septième siècle, pour savoir que nous somm
s choses aux grandes, et accord est plus visible encore à propos de l’
idée
de Dieu. Gassendi n’admet en faveur de son existe
forme dramatique. Prenez ses pièces, en effet ; voulez-vous avoir son
idée
propre sur la manière dont il faut se conduire av
l but encore effacer tous les passages : 1° Où il nie l’existence des
idées
innées (Cinquièmes objections, p. 275); 2° Où il
re effaçât de l’esprit, et qu’il arrachât du cœur des spectateurs les
idées
d’un comique scandaleux, mais reçu pourtant et ap
xtraits que nous croyons capables de satisfaire ceux qui n’ont qu’une
idée
superficielle des poèmes dramatiques dont nous pa
nt que l’histoire d’Alcamène et de Ménalippe m’a fourni les premières
idées
de cet ouvrage. Il l’a traitée avec tant d’art da
nature, n’ont point été imprimées : il les avait faites sur quelques
idées
plaisantes, sans y avoir mis la dernière main ; e
est encore parlé de Molière et de sa comédie des Précieuses. Voici l’
idée
de cette pièce. Artémise et Iscarie sont deux ami
& qui ne conduit jamais à la fortune. Loin de nous à jamais cette
idée
si fausse, que les heureuses dispositions tiennen
p; pour nous convaincre de la difficulté qu’il y a à s’approprier les
idées
des autres, à les revêtir des couleurs convenable
est bien fait, joindra le mérite de la variété à celui de donner une
idée
des théâtres de toutes les nations, de tous les â
exécuter l’indigne assassinat du Comte, pourquoi nous rendre la même
idée
dans un tableau plus foible ? ACTE IV. Le Lord, v
u fort énergiques, un barbouillage qui ne rend que foiblement la même
idée
? & pourquoi effacer de notre imagination tou
ive fatal. Le curieux me montre ensuite un second tableau, où la même
idée
est rendue, mais différemment. Abraham tient un f
mbre suivant. Un acte d’une piece jouée devant Moliere lui a fourni l’
idée
de ses Fâcheux. Comme nous avons beaucoup parlé d
; se vantant d’un savoir aussi rare qu’éminent. Quoi qu’il en soit, l’
idée
appartient à Moliere. Concluons donc, d’après l’A
s ou des sergents ne délivrent pas Eraste de son Marquis, c’est que l’
idée
, bonne, excellente, plaisante même dans une satyr
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